Petit lexique du théâtre classique

Extrait des notes présentes dans les pièces du corpus. Ce lexique comporte les noms communs, des noms propres et des expressions ; il ne présente aucune exhaustivité de vocabulaire.

Version du : 06/05/2016

motdéfinitiontitreauteurDate
Passyvillage hors de Paris, annexé au XVIème arrondissement en 1860. C'est aussi l'endroit où est joué ce spectacle.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Rue Mouffetardrue du 5ème arrondissement de Paris, très en pente et étroite et qui monte sur la Montagne Sainte-Geneviève.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Robese prend aussi pour La profession des gens de Judicature. Les gens de robe. [Ac 1762]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 3AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
OboleMonnaie de cuivre valant une maille, ou deux pites ; la moitié d'un denier. Quelques-uns veulent que ce soit seulement la quart d'un denier, la moitié d'une maille. [F]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 7AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
Balancerhésiter.L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 9AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
NantissementSûreté ; gage que donne une débiteur à son créancier en meubles, ou autres effets pour le paiement de don dû. [F]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 18AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]L'AVARE AMOUREUXAc. 1; Sc. 21AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1781
HouletteFig. Poétiquement, l'état, la condition de berger. [L] La houlette est la bâton de berger.PAN ET DORISAc. 1; Sc. 7AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Jougpièce de bois posé usuellement sur les cous de boeufs et qui sert à composer un attelage tirant une charrue. Métaphoriquement, émotion insupportable causant peine et souffrance.POLIXÈNEAc. 1; Sc. 1AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Ilionautre nom de Troie.POLIXÈNEAc. 1; Sc. 4AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 10AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
Argosville de l'ancienne Grèce (...) était célèbre autrefois pour ses chevaux et par un beau temple de Junon. [B]POLIXÈNEAc. 1; Sc. 10AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
BigarrureMauvais assortiment de couleurs ou d'ornements sur un habit, sur des meubles, etc. [F]LES TROIS SPECTACLESAc. 1; Sc. 2AIGUEBERRE, Jean Dumas d'1729
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 6ALAIN, Robert1711
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 6ALAIN, Robert1711
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 15ALAIN, Robert1711
Partisanest aussi un financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à terme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 15ALAIN, Robert1711
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'ÉPREUVE RÉCIPROQUEAc. 1; Sc. 17ALAIN, Robert1711
Aunebâton d'une certaine longueur qui sert à mesurer les étoffes, toiles rubans. Il se dit aussi de la chose mesurée. (Dict. Furetière)L'ÉCOLE DES BOURGEOISAc. 2; Sc. 9Abbé d'ALLAINVAL1728
Quadrillecontredanse que l'on pratiquait dans les bals.L'ÉCOLE DES BOURGEOISAc. 2; Sc. 9Abbé d'ALLAINVAL1728
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 1Abbé d'ALLAINVAL1733
Vert galantjeune homme sain, et vigoureux, qui est propre à l'amour. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 1Abbé d'ALLAINVAL1733
FlandrinSobriquet que l'on donne aux hommes élancés. C'est un grand flandrin. Il est du style familier. [Ac]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Phoebusdieu fabuleux de l'Antiquité, qui est le même qu'Appolon ou le Soleil, frère de Diane. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
MomusDieu de la raillerie et des bons mots, fils du Soleil et de la Nuit, selon Hésiode. [B]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Camuson dit proverbialement qu'un homme est bien camus (...) pour dire qu'il a été bien trompé, qu'il est déchu de ses prétentions, qu'il est bien honteux. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Grotesquefigure capricieuse de peintre, de sculpteur, de graveur, qui a quelque chose de ridicule, d'extravagant, de monstrueux, telles que sont celles dont on pare les grottes. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Affetterieles paroles et les actions d'une personnes affétée, c'est à dire qui agit en affectant une manière coquette et trop efféminée. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Coquetterieaffectation de plaire pour se faire aimer. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 2Abbé d'ALLAINVAL1733
Plutusdieux des Richesses. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 3Abbé d'ALLAINVAL1733
Irisdivinité fabuleuse des Anciens, que les poètes ont feint être la messagère de Junon. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 3Abbé d'ALLAINVAL1733
Gazettepetit imprimé, cahier, feuille volante, qu'on débite toutes les semaines, qui contient des nouvelles de toutes sortes de pays. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 4Abbé d'ALLAINVAL1733
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] L'HIVERAc. 1; Sc. 4Abbé d'ALLAINVAL1733
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 5Abbé d'ALLAINVAL1733
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]L'HIVERAc. 1; Sc. 5Abbé d'ALLAINVAL1733
Protéec'est un nom qu'on donne aux personnes inconstantes, ou trompeuses, qui changent de profession, qui paraissent sous différentes figures (...) principalement pour tromper les autres. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 6Abbé d'ALLAINVAL1733
DouairièreVeuve qui jouit de son douaire. Il ne se dit que des dames de la première qualité. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Petit collet(...) on appelle petit collet un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église porte une petit collet. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Vielleinstrument de musique pour réjouir les gens du peuple, et dont jouent ordinairement les pauvres aveugles. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Furie(...) certaines divinités infernales que les poètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder ou les tourmenter. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Quadrillerjouer au quadrille, qui est une troupe de cavaliers qui qui se réussissent pour un tournoi ou un carrousel.L'HIVERAc. 1; Sc. 7Abbé d'ALLAINVAL1733
Placetrequête abrégée, ou prière qu'on présente au roi, aux ministres, ou aux juges pour leur demander quelque grâce, quelque audience, pour quelque recommandation. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 8Abbé d'ALLAINVAL1733
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un hôpital de ce nom où on enferme ces fous. [F]L'HIVERAc. 1; Sc. 8Abbé d'ALLAINVAL1733
ParterreSignifie aussi l'aire de salle de comédie, entre le théâtre, et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Charmionpersonnage, dame d'honneur de Cléopâtre dans "La Mort de Pompée" de Pierre Corneille (1643).L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Laucusteempoisonneuse romaine du Ier siècle.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Lucrècefille de Spurius Lucretius, préfet de Rome, et épouse de Tarquin Collatin, ayant été déshonorée par Sextus, fils de Tarquin le Superbe, fit l'aveu de son malheur à son mari en présence de son père, de Brutus, et de quelques amis, et se donna la mort sous leurs yeux en leur demandant vengeance.[B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Tarquin le superbe7ème et dernier roi de Rome,. Marie à une fille de Servius, femme d'un caractère doux et timide il la fit périr afin d'épouser une autre fille de Servius, Tullie, femme ambitieuse, qui de son côté s'était débarrassée de son époux Aruns par un crime. Il forma avec elle un complot, dont le dénouement fut la mort violente de Servius et sa propre élévation au trône. (...) [B]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
RetraireTerme de jurisprudence française. Retirer un héritage des mains d'un acquéreur. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1722
CalchasSacrificateur et devin grec, fils de Thestor, prit part à l'expédition des grecs contre Troie, prédit que ce siège durerait dix ans, et que la flotte grecque ne sortirait du port d'Aulide qu'après que le roi Agamemnon aurait sacrifié sa fille Iphigénie sur l'Autelr de Diane. [B] Voir Iphigénie de Jean Racine.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1722
ChicanerFormer des incidents. Se dit encore pour s'opposer, reculer, contrarier. Signifie aussi déplaire, fâcher.L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 3[Anonyme]1722
DupeQui n'est point défiant ; qui est facile à être surpris, à être trompé ; qui donne aisément dans le panneau. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1722
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10[Anonyme]1722
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 10[Anonyme]1722
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11[Anonyme]1722
Busquemorceau de bois, d'ivoire ou de baleine, que les femmes mettent dans les corps de jupe pour se tenir droites. [F]L'ACTRICE NOUVELLEAc. 1; Sc. 11[Anonyme]1722
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTESAc. 1; Sc. 5[Anonyme]1784
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTESAc. 1; Sc. 7[Anonyme]1784
Diogène (-413,-327)philosphe grec dont les propos étaient mordants et agressifs. La légende dit qu'il vivait dans un tonneau.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Scipion (-235,-183)général ronmain, participa aux guerres puniques et combattit Annibal.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Mithridate VII (-131, -63)roi du Pont, féroce ennemi des Romains. Il avait la réputation de résister au poison.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Licurgue ou lycurguelégislateur mythique de la Grèce antique du IXème avant JC. On ne sait rien précisément de lui. Plutarque en fit un de ses personnages des Dialogies des morts.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
Prôneursceliu ou celle qui loue avec excès.DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAUAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1778
DéciusRomain célèbre pour son dévouement. En 343 av J.-C., étant tribun militaire, il sauva Cornelius Cossus, enfermée par les Samnites dans les gorges de Saticule. Il périt en se jetant dans les rangs ennemis lors de la bataille de Veseris. [B]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1770
Héliconmontagne de Grèce consacrée aux Muses.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 1[Anonyme]1770
Permesseruisseau qui coule au pied de l'Hélicon.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1770
Pindechaîne de montagnes qui sépare la Thessalie de l'Epire. Elle est consacrée à Apollon et aux Muses.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 2[Anonyme]1770
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1770
CothurneC'est une espèce de soulier ou de patin élevé par des semelles de liège, dont se servaient les anciens acteurs de Tragedies sur la scène, pour paraître de plus belle taille. Il couvrait le gras de la jambe, et était lié sous le genou. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 6[Anonyme]1770
Faribolescontes ; choses vaines qui ne méritent aucne considération. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 9[Anonyme]1770
Petit-colleton apelle petit-collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parceuqe les gens d'église porte par modestie des petits collets alors que les gens du monde en portent de grands.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 14[Anonyme]1770
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 15[Anonyme]1770
Courtaux de boutiqueCommis marchand. [L]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 20[Anonyme]1770
Echignertuer, assomer, massacrer, rompre l'échine. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 20[Anonyme]1770
Bûchegros bois dont on se chauffe. On appelle figurément un homme stupide, une grosse bûche.LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 22[Anonyme]1770
RimailleurMéchant poète, qui ne sait que rimer, et mettre des rimes au bout des vers. [F]LE PORTIER DU PARNASSEAc. 1; Sc. 23[Anonyme]1770
Notre Dame de RéconfortIl existe une abbaye de ce nom à Saizy dans le Nièvre, massif du Morvan.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Meschefvieux mot qui signifiait autrefois un accident, un malheur, un grand crime. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Saint-JacquesSaint Jacques de Compostelle en Galice (Espagne).FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
ChapeSorte de manteau long, sans plis et agrafé par devant, que portent l'évêque, le célébrant, les chantres, etc. durant l'office ; se dit aussi de l'habit à capuce fourré d'hermine des cardinaux, et du grand manteau de drap ou de serge des chanoines. Anciennement, chape, le même que cape, sorte d'ample vêtement. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
LansquenetMot allemand qui signifie un soldat qui sert en Allemagne dans les corps d'infanterie. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Saint LaurentMaint martyre chrétien, supplicié sur un gril.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
BragardVieux mot et hors d'usage, qui signifiait brave, ajusté, mignon. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Patenôtreprière de "Notre père".FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
LéansLà dedans, opposé à céans qui signifie ici dedans. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
AppéterTerme dogmatique. Désirer. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Tibi soli(latin) Pour toi seul.FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
GammeCe mots se dit au figuré, mais il est bas et burlesque. Il signifie science, capacité. Se dit aussi quelquefois pour manière, coutume. [F]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Retsfilet pour la pêche ou pour la chasse. [L]FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Décollercouper le cou à quelqu'un [L].FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDOREAc. 1; Sc. 1[Anonyme]v.1500
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 1[Anonyme]1772
Héducsou Authunois, memebre d'une tribu gauloise qui était installée non loin de Nevers.OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 4[Anonyme]1772
Sévesil existe une petite commune dans le Cotentin au sud-ouest de Carentan nommée Séves.OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 5[Anonyme]1772
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !Ac. 1; Sc. 5[Anonyme]1772
Tapinoisqui ne se dit que dans le burlesque. Il est venu en tapinois ; c'est à dire secrètement, sourdement et sans faire de bruit. [F] Voir Molière, Les Pécieuses ridicules et Somaize même titre.CENDRILLONAc. 1; Sc. 8ANSEAUME, Louis1759
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1794
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 22ARCHAMBAULT, Louis-François1794
PrétintailleOrnement de toilette en découpure qui se mettait sur les robes des femmes. [L]HURLUBRELUAc. 1; Sc. 23ARCHAMBAULT, Louis-François1794
MâchelièreEpithète que l'on donne aux grosses dents de la bouhe, qui servent à casser des noyaux, et à briser de gros aliments. [F]JANOTAc. 1; Sc. 7ARCHAMBAULT, Louis-François1779
SerrerSe dit aussi, enfermer, arranger, mettre à couvert en lieu sûr. [F]JANOTAc. 1; Sc. 9ARCHAMBAULT, Louis-François1779
RosserTerme populaire. Bâtonnerrudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais triatements. [F]JANOTAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1779
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]JANOTAc. 1; Sc. 17ARCHAMBAULT, Louis-François1779
CambouisVieux oint qui s'amasse au bout de l'essieu, et dont on a graissé les roues des carrosses, les presses d'imprimerie, lorsqu'il s'est corrompu par leur fréquent mouvement. [F]JANOT CHEZ LE DÉGRAISSEURAc. 1; Sc. 1ARCHAMBAULT, Louis-François1779
FaraudQui est fier de son allure.JANOT CHEZ LE DÉGRAISSEURAc. 1; Sc. 4ARCHAMBAULT, Louis-François1779
Mignature(miniature) Sorte de peinture délicate qui se fait à petits points. [F]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 9ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Tapoir(ce mot ne figure pas dans le Littré ni dans le Dictionnaire Furetière.) Probablement un maillet quelconque.JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1799
MartinetSignifie un petit chandelier plat, qui a un manche et un crochet, qui sert particulièrement aux taverniers pour aller à la cave. [F]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 1; Sc. 12ARCHAMBAULT, Louis-François1799
ÉmoustillerExciter à la gaieté, mettre en bonne humeur (pas en colère).JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 1ARCHAMBAULT, Louis-François1799
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 10ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Dretancienne prononciation de droit.JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 17ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Livre1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol = 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. JOCRISSE CHANGÉ DE CONDITIONAc. 2; Sc. 19ARCHAMBAULT, Louis-François1799
Mèdespeuple d'Iran, connu des Gracs.LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
LogogripheEnigme verbale. Au sens figuré, un logogriphe signifie également un discours difficile à comprendre. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
DèmeNom des bourgs ou cantons de l'Attique. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
ClépsydreMachine qui indique l'heure par le moyen de l'écoulement de l'eau. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 1ARISTOPHANE1897
Francolin :Oiseau de la famille des sylvains, qui est de la grosseur du faisan. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 3ARISTOPHANE1897
TrioboleDans la Grèce antique, mesure et monnaie valant trois oboles. LES GUÊPESAc. 1; Sc. 5ARISTOPHANE1897
YeuseChêne qui conserve ses feuilles vertes en toute saison, quercus ilex, L. On le nomme vulgairement chêne vert, mais cette dénomination convient aussi à d'autres chênes. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 6ARISTOPHANE1897
HéliasteTerme d'antiquité. Nom que portaient à Athènes les membres d'un tribunal nombreux, dont les assemblées commençaient au lever du soleil. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 6ARISTOPHANE1897
ThémostèteTerme d'antiquité. Titre qu'on donnait dans Athènes aux magistrats gardiens des lois. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 7ARISTOPHANE1897
PinnotèrePetit crustacé qui se loge dans l'intérieur de certaines coquilles bivalve. [L]LES GUÊPESAc. 1; Sc. 12ARISTOPHANE1897
Affronteurqui trompe qui affronte. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 1ARMAND, Huguet Armand dit1771
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
GodanTerme populaire. Conte, tromperie. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
LantiponnerTerme populaire. Tenir des discours frivoles, inutiles et importuns. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
Pain-bisPain bis, pain de couleur bise (d'un gris brun.), attendu qu'il y reste du son. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
CommunLa roture, les basses classes. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 2ARMAND, Huguet Armand dit1771
BricoleSignifie aussi tromperie qu'on fait à quelqu'un, quand on agit avec lui par des voies obliques et indirectes. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 4ARMAND, Huguet Armand dit1771
BosseTerme du jeu de paume, endroit de la muraille, du côté de la grille, lequel renvoie la balle dans le dedans. Attaquer la bosse. Donner dans la bosse. Fig. Donner dans la bosse, être dupe. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 6ARMAND, Huguet Armand dit1771
Porte-quignonemployé subalterne.LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 8ARMAND, Huguet Armand dit1771
DaronLe maître de la maison. Mot vieilli qui est resté dans l'argot. [L]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 9ARMAND, Huguet Armand dit1771
ExemptEst aussi un officier établi dans les compagnies des Gardes du Corps, dans celles des prévôts et autres officiers. Ils commandent en l'absence des capitaines et lieutenants. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 10ARMAND, Huguet Armand dit1771
BabillerParler sans cesse, et ne dire que des choses de peu de considération. (...) [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 10ARMAND, Huguet Armand dit1771
Mic-macTerme populaire. Intrigue, négociation secrète, et embrouillée que font les petites gens, qui sert d'ordinaire à tromper quelqu'un, et que l'on a de la peine à découvrir. [F]LE CRI DE LA NATUREAc. 1; Sc. 12ARMAND, Huguet Armand dit1771
Néricault Destouches, Philippe (1680-1754)Ambassadeur, auteur dramatique et académicien français. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 2AUDE, Joseph1802
Régnard, Jean-François (1657-1709)auteur de comédie dont Le Joueur, Le Distrait, La Légatiare, Le Divorce.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 2AUDE, Joseph1802
MachelierQualifie les dents qui servent à broyer les aliments, notamment chez les herbivores. Dent machelière i.e. molaire.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 6AUDE, Joseph1802
Déclamancedéclamation.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 9AUDE, Joseph1802
Montagne Sainte Genevièveune colline de Paris de la rive gauche. Elle est au cours du quartier latin, et accueille la Sorbonne, La Panthéon et les lycée Henri IV et Louis le Grand. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 12AUDE, Joseph1802
>Rue Guerin-BoisseauRue de Paris du 2nd arrondissement situé entre le rue Palestri et la rue Saint-Denis.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 14AUDE, Joseph1802
FlûteSorte de petit pain long. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 15AUDE, Joseph1802
DolimanNom d'un habit turc, sorte de longue robe de dessus, avec des manches étroites, boutonnées au poignet. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 16AUDE, Joseph1802
MarollesIl existe plusieurs Marolles. Il doit s'agir de Marolles-en- Brie qui est la plus proche de Paris, proche de Boissy-Saint-léger.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Rue Jean-RobertRue de Paris du IVème arrondissement qui était située entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin dans le quartier du Marais. L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Bernicinterjection qui signifie un refus.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
FrimeTerme populaire. Semblant, feinte. Ce n'est que pour la frime. [L]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 24AUDE, Joseph1802
CrocPendu au croc, qu'on ne poursuit plus. [F]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 27AUDE, Joseph1802
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 1AUDE, Joseph1802
Vadé, Marie François Rosecomédienne de la Comédie Française sour le nom de Mademoiselle Vadé entre 1776 et 1777.L'ÉCOLE TRAGIQUEAc. 1; Sc. 1AUDE, Joseph1802
BriséesTerme de Chasse. Marques que laisse un Chasseur dans un chemin où a passé le gibier, qui sont ordinairement des branches d'arbres qu'il brise ou qu'il coupe, et qu'il jette aux chemins dans l'étendue des quêtes. On dit, Frapper aux brisées, quand le Veneur qui a fait son rapport va laisser courre. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 2AURE, François d'1668
ÇàFamilièrement, ici. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 2AURE, François d'1668
Vieux mot, au lieu duquel on se sert de maintenant ou de déjà. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 3AURE, François d'1668
Quant et quantadv. Ensemble, en même temps. [F]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 1; Sc. 3AURE, François d'1668
Prix-faitLe prix commun ou le prix convenu d'une chose.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 3AURE, François d'1668
Brouillass'est dit pour brouillard. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 3AURE, François d'1668
RespirSouffle, respiration. [SP]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 5AURE, François d'1668
Nenninon.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 5AURE, François d'1668
BrèvementBrèveté, s. f. Vaugelas, Ménage, Bouhours se contentent de dire que brièvement et brièveté sont meilleurs. Aujourd'hui on peut dire qu'ils sont les seuls bons. [S]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 2; Sc. 6AURE, François d'1668
MécroireRefuser de croire. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
Nocièreadj. inusité. Qui appartient, préside aux noces. [L] Qualité attribuée à Junon, voir Scarron Virgile travesti. DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
LosVieux mot qui signifie louange. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
Champs ÉlisiensTerme de Mythologie. C'était dans la Théologie des Anciens un lieu dans les Enfers plein de campagnes, de prairies, de bois agréables, où allaient après leur mort les âmes des gens de bien. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 1AURE, François d'1668
RebutVoir Rebuffade. Action par laquelle le supérieur traite avec mépris ou injure un inférieur, qui lui demande ou qui lui présente quelque chose. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 3AURE, François d'1668
DemeureRetard, délai. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 3AURE, François d'1668
MéconterMécompter, Qui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Se tromper en son calcul. Signifie aussi, se tromper en ses conjectures, en son raisonnement, en ses actions. [T]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 4AURE, François d'1668
AffronterTromper effrontément quelqu'un jusqu'à l'outrager et à s'exposer à sa vengeance. [L]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 3; Sc. 6AURE, François d'1668
RencontreVaugelas remarque qu'en quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et que les bons Auteurs n'en usent jamais autrement, que néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disentDIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 4; Sc. 1AURE, François d'1668
AffaireAffaire était autrefois masculin, et Regnard a encore dit dans la Sérénade ; ce n'est pas un petit affaire. [FC]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 4; Sc. 4AURE, François d'1668
Chaloureuxadj. Ardent, échauffé. [SP]DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 5; Sc. 1AURE, François d'1668
MerciMiséricorde. Ce mot ne se dit que dans certaines phrases, dont plusieurs ont vieilli. " Crier merci ; recevoir à merci.DIPNÉ, INFANTE D'IRLANDE.Ac. 5; Sc. 4AURE, François d'1668
ConidenceCommunication d'une chose secrète. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 3AURE, François d'1669
PatronModèle sur lequel travaillent certains artisans, comme les brodeurs, les tapissiers et autres. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 1AURE, François d'1669
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers, soit à outrance, soit par galanterie dans les joutes te les tournois. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
TenantOn appelle aussi héritiers ou bien tenants, ceux qui sont possesseurs d'un bien qui a appartenu à un autre, soit par succession, soit par autre titre. Il a été assigné en qualité de bien tenant. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
CartelÉcrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 1AURE, François d'1669
Courreil a le même sens que Courir, et il ne se dit que dans quelques phrasesGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 3AURE, François d'1669
BraverieDépense en habits. Cet homme a dépensé tout son bien en braveries inutiles. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 2AURE, François d'1670
AdonisC'est le nom propre d'un jeune homme d'une rare beauté, né de l'inceste de Cyniras, Roi de Chypre, et de Myrrha sa fille. Il fut tué par un sanglier ; et Vénus, qui l'avait tendrement aimé, le changea en une fleur, qui fut teinte de son sang. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 1; Sc. 5AURE, François d'1670
Arrouser Inonder, entourer, environner, assiéger. [SP ]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 4AURE, François d'1670
Mercimiséricorde. [FC]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 2; Sc. 5AURE, François d'1670
RogueSuperbe, fier, altier, méprisant, peu courtois. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. éAURE, François d'1670
BravantChoquer, mépriser quelqu'un, le traiter de haut en bas. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. éAURE, François d'1670
Prix-faitPrix commun ou le prix convenu d'une chose. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 3AURE, François d'1670
DevisMenus propos, entretien familier. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 5AURE, François d'1670
NenniNon. Il n'est que du style familier. [FC]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 3; Sc. 5AURE, François d'1670
PariageTerme de Coutumes, qui se dit d'un droit de compagnie et de société, établi par un accord, ou association, entre un Seigneur, ou le Roi, un Abbé, ou l'Église, pour l'exercice de la Justice, ou pour la levée des droits et amendes sur les justiciables, dont il y a plusieurs exemples dans les anciens Titres. [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 1AURE, François d'1670
RamasAssemblage de diverses choses. [Ac. 1762]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
CasuelCe qui arrive fortuitement sans avoir rien d'assuré. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
Brilsubst. masc. étincelle. - Feuillage.GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 4AURE, François d'1670
ComparantActe extrajudiciaire, par lequel on fait une représentation, ou une demande, pour des choses qui sont de juridiction volontaire. [L]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
Sage-mèresynonyme de sage-femme.GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
AffidéConfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 4; Sc. 5AURE, François d'1670
MontreAction de montrer ; sens qui n'est guère usité que dans la locutionGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
RencontreVaugelas remarque qu'en quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et que les bons Auteurs n'en usent jamais aûtrement, que néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disentGENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
InterrogatQuestion, demande dont on attend réponse. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
GriefDouloureux, dangereux, qui se dit en cette phrase, Une griéve maladie [T]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 2AURE, François d'1670
ConjouirSe réjouir avec quelqu'un d'une bonne fortune qui lui est arrivée, d'une bonne affaire qu'il a faite. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
Conjouissance Compliment qu'on fait à quelqu'un pour lui témoigner la joie de quelque heureux succès qui lui est arrivé en sa fortune, en ses affaires. Les Princes s'envoient des Ambassadeurs exprès pour faire des compliments de conjouissance sur leurs mariages, sur leurs advenements à la Couronne, etc. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
RebutCe qui est de moindre prix et valeur, qu'on méprise, qu'on rejette. [F]GENEVIÈVE OU L'INNOCENCE RECONNUEAc. 5; Sc. 3AURE, François d'1670
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept têtes, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brulât immédiatement la plaie. Hercule en délivrera la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].LE COLIGNYAc. 1; Sc. 1BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
CiliceCeinture de crin qu'on porte sur la peau par mortification. Porter le cilice. Affliger son corps de cilices et de jeûnes. [L]LE COLIGNYAc. 1; Sc. 2BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
TiareGrand bonnet que porte le pape dans les grandes cérémonies, et autour duquel sont trois couronnes d'or enrichies de pierreries, avec un globe surmonté d'une croix. Les trois couronnes qui ont été ajoutées l'une à l'autre en différents temps, marquent que l'autorité pontificale s'étend sur les trois Églises, la militante, la souffrante et la triomphante. [L]LE COLIGNYAc. 1; Sc. 2BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
Calvin, Jean (1509-1564)Le second chef de la Réforme. S'étant à plusieurs partisans de Luther, il embrasse rapidement les principes de la Réforme et commença en 1532 à les propager dans Paris. Menacé de prison il se réfugia à Angoulème puis à Genève où il écrit L'Insitution chrétienne. Calvin se distinguait de Luther par une révolution plus radicale, proscrivant tout culte extérieur et toute hiérarchie. LE COLIGNYAc. 3; Sc. 3BACULARD, Fraançois Thomas, Marie1744
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]MASCARADE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1BAPTISTE et DU MOUTIER1709
PipeurFilou qui trompe au jeu, qui joue de mauvaise foi. [F]MASCARADE DE LA FOIRE SAINT-GERMAINAc. 1; Sc. 1BAPTISTE et DU MOUTIER1709
Court-bouillonLiquide composé dans lequel on fait cuire le poisson. Le court-bouillon se compose d'eau, de vinaigre ou de vin blanc, de sel, de poivre, girofle, laurier, oignons et carottes en tranches, thym, ail et persil. Le même court-bouillon peut servir tant qu'il est en bon état. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1694
OgrineMot inventé pour désigner l'épouse d'un ogre qui plus est sultane.LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1694
Ohiméaltération de Hom ; interjection qui exprime le doute, la défiance. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
DiableFaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
VacationProfession d'un certain métier auquel on vaque, on s'exerce. On appelle un artisan, un homme de vacation. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
CoudéeLa coudée mesurant environ 50 centimètres, Le Prince mesurait donc 75 centimètres de haut.LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Croquignoleespèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
MyrmidonNom d'un ancien peuple de la Thessalie. Les Myrmidons marchant sous la conduite de Patrocle. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Oncquesjamais [SP]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Ganton dit d'un homme qui a obtenu le premier les faveurs d'une femme, qu'il en a eu les gants. [Ac 1762]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Hommeanciennement, homme d'armes, cavalier armé de toutes pièces. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
Barbetchien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1694
PoupardPetit enfant en maillot. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1694
Hocsorte de jeu de cartes. Il a doné naissance à cette locution proverbialeLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1694
Bichonpetit chien à long poil blanc, et fort delié. Les bichons ont été longtemps à la mode chez les DamesLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1694
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
LanternerFatiguer, importuner par des discours et des entretiens de néant. Signifie aussi s'amuser à la bagatelle, n'aller point au solide, ne conclure rien. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Lanternageaction de lanterner. [F]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Balivernesornette, discours frivole et de peu d'importance. [FC]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Bel espritbel esprit, genre d'esprit qui ne manque ni de distinction ni d'élégance, mais qui tombe facilement dans la prétention. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Ganoterme du jeu d'hombre, qui signifieLES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Sous-traitantcelui qui traite des fermes, et particulièrement de celles du Roi, ou du recouvrement de ses deniers dans une province, qui les prend des mains des traitants ou fermiers généraux. [T]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES FÉES OU LES CONTES DE MA MÈRE L'OYE.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1694
PasquinadeRaillerie satirique, ainsi nommée, à cause d'une vieille statue mutilée qui est à Rome, appelée Pasquin, et à laquelle on a accoutumé d'attacher ces sortes de satires. [Ac. 1762]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
CommisAnciennement, commis aux aides, personne préposée par les fermiers des impôts à la perception des droits sur diverses marchandises. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Douvepiece de bois merrain qui est propre à faire des tonneaux, des cuves, et autres vaisseaux. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Merrainbois préparé pour faire les douves des tonneaux.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Hoimeest une altération de Hom, comme on dit en espagnol hombre, qui exprime le doute, la défiance.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Bièreboisson faite à partir de houblons, mais aussi coffre de bois où l'on met un corps mort.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Métailse dit anciennement pour métal et en termes de blason, se dit de l'or et de l'argent representé par le jaune et le blanc. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Académisteécolier qui apprend ses exercices chez un écuyer, à monter à cheval, à faire des armes, à danser, etc. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Economie ou oeconomie, ménagement prudent qu'on fait de son bien, ou de celui d'autrui. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
ChanterieTerme de dénigrement. Mauvais chants, chants ennuyeux. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
FaligoterieSottise, niaiserie. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
GuignonMalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. Tous les joueurs qui perdent disent toujours, qu'il y a quelqu'un qui leur a porté guignon. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
BavoletCoiffure villageoise. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Louispièce de monnaie de France qu'on a commencé à fabriquer sous la fin du règne de Louis XIII, et qui a eu grand cours sous celui de Louis XIV. Il y a des louis d'or qui ont valu d'abord 10. liv. puis onze, et enfin jusqu'à 12. liv. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Prétentaineterme burlesque, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialePASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Blancest aussi une ancienne monnaie qui valait cinq deniers. Le denier, en France se dit maintenant [XVIIè] d'une petite monnaie de cuivre qui vaut la moitié d'un double. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Non plus ultraLe terme qu'on ne saurait passer. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Diligenceactivité, promptitude à exécuter notre devoir, ou nos desseins. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
Garde-notesqualité que se donnent les Notaires, et qui veut dire, gardant les minutes et originaux des actes. [R]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Débaucheêtre en débauche, se livrer à quelques excès ou parties de table. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Pierre d'attenteOn appelle Pierres d'attente, certaines pierres avancées alternativement à l'extremité d'un mur, pour en faire la liaison avec celui qu'on a dessein de bâtir auprés. On le dit aussi au figuré, quand on laisse des marques d'un ouvrage, d'un dessein qu'on a entrepris, et qu'on n'a encore executé qu'à demi. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
PasquiniserFaire des pasquinades, des satyres, et Marforiser. Censurer son prochain, médire du tiers et du quart, à l'exemple de Marforio. Ces mots sont absolument factices. [T] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Petit-maîtrejeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 2BARANTE et DUFESNY1697
Cheval fondujeu d'enfants dans lequel l'un saute par-dessus l'autre qui a le corps plus ou moins fléchi. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Crotter les cornettesavoir ses chausssures à hauteur ds cornettes de la Dame.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
CornetteSorte de coiffure de femme en déshabillé. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
RigodonSorte d'air ; et danse qu'on danse sur cet air là. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Courantepièce de musique, d'une mesure triple ou mouvement ternaire. Elle commence et finit, quand celui qui bat la mesure baisse la main ; au contraire de la sarabande, qui finit ordinairement quand il la lève. C'est la plus commune de toutes les danses qu'on pratique en France, qui se fait d'un temps, d'un pas, d'un balancement, et d'un coupé. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Ambassadesignifie aussi en termes familiers, un petit message qu'on fait faire par un ami, ou par un domestique pour quelque petite négociation, et particulierement d'amour. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Poil de sourisCouleur gris de souris, se dit d'un gris argenté. Cheval souris, cheval de cette couleur. [L] PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
AtomiserFaire l'anatomie. Il se dit tant au propre qu'au figuré, d'un corps, d'une affaire, d'un ouvrage. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Piquetteméchant vin qu'on donne aux valets. [F] Ici, il s’agit de la beauté du visage : elle ne vaut rien c’est comme la piquette par rapport au bon vin.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Radoubeurouvrier qui radoube. On l'appelle plus ordinairement Calfat, ou Calfateur. [F] Ici, c’est quelqu’un qui arrange les généalogies au gré du client, pour qu’ils puissent justifier d’un titre de noblesse.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Corroyerpréparer le cuir pour les divers usages auxquels il est destiné. Corroyer des peaux, des cuirs.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
PistoleVoici la correspondance entre les monnaies: 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d’or = 11 livres. PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
MailleCe mot signifie quelquefois une monnoie de peu de valeur. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Doublepetite monnaie de cuivre valant deux deniers. Il sert à exagérer la pauvreté. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Surranéqui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Voix clairechanteur castrat, qui tait très en vogaues au XVI et XVIIème siècle.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 1; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Confusermot inventé pour dire : vous me rendez confus.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
VermillonnerMettre une couleur de vermillon sur une pièce dorée et brunie. Rendre rouge comme du vermillon. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
Attrappe-minonou attrappe-minette, hypocrite qui attrape les simples.PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 1BARANTE et DUFESNY1697
CommissionCharge qu'on done à quelqu'un de faire quelque chose. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Grosseacte de Justice, ou procédures écrites en grosses lettres, qui est opposé à minute, et aux copies qu'on signifie. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
Demi-setierancienne mesure de capacité, quart de pinte. Se dit à Paris d'un quart de litre. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 3BARANTE et DUFESNY1697
CassoletteVase où l'on met des eaux de senteur, ou d'autres parfums, pour les faire évaporer par le feu. Il se dit aussi de l'odeur même qui s'exhale de la cassolette. [FC]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
EpilogueurQui est accoutumé à épiloguer sur les actions des autres. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
TraitableDoux, maniable, facile. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
EventéQui a la tête légère, qui est emporté, évaporé, imprudent. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Galiencélèbre médecin grec né à Pergame, l'an 131 de JC, mort vers 200. Galien est avec Hippocrate, le premier médecin de l'antiquité. Il expliquait tout en médecine par quatre élémentsPASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 5BARANTE et DUFESNY1697
Fillageétat d'une fille qui vit dans le célibat. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
Rossignolettefemelle du rossignol. [T]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
S’entreconterSe conter l’un à l’autre. PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
CaducQui a perdu ses forces, soit par l'âge, soit par les maladies. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 6BARANTE et DUFESNY1697
PéronnelleTerme de dénigrement. Jeune femme sotte et babillarde. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 7BARANTE et DUFESNY1697
PétulantVif, impétueux et brusque, qui a peine à se contenir. [Ac 1762]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
MirlitonRefrain populaire. On le trouve aussi sous la forme mirlitot. [L]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Pilerréduire un corps en menues parties avec des instruments pesants, pressants ou contondants. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Emetiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine preparé, dont on a separé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]PASQUIN ET MARFORIO.Ac. 3; Sc. 8BARANTE et DUFESNY1697
Salopemalpropre en son manger, en ses habits, en son logement. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Marmiton(ne)Valet de cuisine qui prend garde à la marmite, qui a soin de la faire bouillir. Il y a des marmitons chez les grands qui couchent dans la marmitte. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierVie sauve ou traitement favorable fait aux vaincus. Il vaut mieux prendre quartier que de s'exposer à une mort certaine. Fig. et familièrement. Demander quartier, demander grâce. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 1; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EspiègleEveillé, subtil, fripon. Jocosus, malignus. C'est une légère injure qu'on dit aux enfants qui sont un peu malins, ou libertins. Ce garçon est un petit espiègle, il a fait un tour d'espiègle. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GourgandineTerme très familier. Femme de mauvaise vie, coureuse. Sorte d'habit de femme à la mode en 1694, qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
TombeauSorte de morceau de musique. On doit citer de lui [le violoniste Leclair] un grave (voy. GRAVE 1 au Supplément) en ut mineur, connu sous le nom de tombeau de Leclair ; on appelait alors un tombeau une sorte de déclamation instrumentale d'un caractère triste et douloureux.... on lui doit aussi [à Gavinies] un tombeau qui est resté classique, et une romance amoureuse pour le violon, Journ. offic. 25 oct. 1875, p. 8846, 3e col. ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Hoimeest une altération de Hom, comme on dit en espagnol hombre. Qui exprime le doute, la défiance. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
InclinationSe dit figurémment en chose spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Artemisiareine de Carie, célèbre par son amour pour son mari Mausole.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PincerieTerme familier. État, qualité, manières de prince. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JargonneurQui se sert d'un langage inintelligible, ou inusité. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Souffrablen'est pas encore français. On dit supportable. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Raflese dit aussi au jeu de dés, d'un doublet ou ressemblance des points de deux dez qu'on jetteARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EspagnoletteFerrure servant à fermer une fenêtre. Il s'est dit quelquefois pour jeune fille espagnole. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et mesprisants. Les braves tiennent à grande injure qu'on les vienne "Morguer", qu'on les vienne regarder sous le nez. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JustaucorpsHabit d'homme, qui descend jusqu'aux genoux, et qui serre le corps, d'où lui est venu son nom. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CoupeurJoueur au lansquenet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MémoiresRelation de choses écrites simplement. Diverses choses qu'on fait, ou qu'on donne pour servir de matiere à quelque histoire, ou à quelque autre ouvrage de cette nature. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Vallée de la misèrec'était autrefois à Paris le Marché à la volaille et au gibier. Il a été transféré sur le quai des Augustins du grand Couvent, et on l'appelle la nouvelle Vallée. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuinzeTerme du jeu de paume. Le premier des quatre coups dont un jeu est composé. Nous avons gagné le premier quinze. Nous sommes quinze à trente. Fig. Il pourrait donner quinze et bisque à son adversaire, il lui est fort supérieur. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Saint-NitoucheUsité seulement dans cette locution familière, sainte nitouche, personne hypocrite, doucereuse, affectant la simplicité et l'innocence. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EndéverAvoir grand dépit de quelque chose. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MouchePetit morceau de taffetas noir, de la grandeur d'environ l'aile d'une mouche, que les dames se mettent sur le visage. Une boîte à mouches. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
FabricationLe fabricant est un industriel qui a une fabrique et y confectionne certains produits. Le fabricateur n'est point un industriel, n'a point de fabrique et se dit de celui qui fait quelque oeuvre. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Grisettefemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à frequenter des grisettes. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Borgnese dit figurément d'un lieu obscur et mal éclairé. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
OpératriceCe mot désigne ici très précisément une chanteuse de l'Opéra, d'après ce que laisse entendre les phrases qui précèdent et qui suivent. ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CéladonVert pâleARLEQUIN MISANTHROPEAc. 2; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Custodicosmot d'origine latine signifiant "les gardiens".ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Robese prend aussi pour La profession des gens de Judicature. Les gens de robe. [Ac 1762]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Verrouilpartie des ferrements et garnitures d'une porte, ce qui sert à la ferme en dedans. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RabatLe rabat blanc est porté par la magistrature, le barreau, le parquet et les professeurs de l'université en robe. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PlumetUn jeune militaire. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 1BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ChaconneAir de danse très étendu, à trois et quelquefois à quatre temps, qui servait de finale à un ballet ou à un opéra. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RigodonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes, et faisait décrire des lignes assez compliquées, comme on le voit dans le Rigaudon de la Paix, qui ouvre le recueil des danses de Feuillet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CoryphéeChez les Grecs, c'était celui qui était à la tête des choeurs dans les pièces de théâtre. Figurément, celui qui se distingue le plus dans une profession. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
AssignerAffecter un fonds au paiement d'une rente, d'une dette, etc. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RescriptionMandement qu'on donne à un fermier, à un debiteur, à un correspondant, pour payer une certaine somme au porteur du billet. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MalfaitQui n'est pas fait dans les règles, qui n'a pas les qualités et les agréements requis. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 2BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Sereinhumidité froide et invisible qui tombe vers le coucher du Soleil, qui engendre les rhumes et les caterres. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierCe qu'on paye de trois mois en trois mois pour loyers, rentes, pensions. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 3BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
In-folioTerme d'imprimerie et de librairie. Format in-folio, format où la feuille est pliée en deux. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Bel espritun bel esprit, de beaux esprits, ceux qui se distinguent par l'élégance et la délicatesse, parfois affectées. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
JuréCe mot se dit des gens de quelques offices, ou métiers, et veut dire celui qui est reçu dans quelque profession, et a prété le serment de fidélité qu'il s'aquitterait de son devoir. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Cache cache mitoulasTerme populaire. C'est un jeu de jeunes gens, qui consiste à mettre quelque chose secrètement entre les mains, ou dans les habits de quelqu'un de la compagnieARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Colin-maillardjeu d'enfants, où on bande les yeux à l'un de la troupe, qui est obligé d'attrapper quelqu'un des autres à tâtons pour le mettre en sa place.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 4BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BaptistaireRegistre baptistaire, registre où l'on inscrit les noms de ceux qu'on baptise. Extrait baptistaire, extrait de ce registre. [L] ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CollationnerFaire la collation d'une copie avec l'original ; conférer deux écrits ensemble. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
SteinkerqueNotre Langue non seulement a naturalisé une infinité de mots tirés de Langues étrangères, tant anciennes que modernes ; mais même, en naturalisant certains mots, en a réglé la signification de la manière du monde la plus arbitraire. Une bataille se donne près d'un village nommé Steinkerke. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CarréCarré de toilette, coffret où les femmes mettaient leurs peignes, etc. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 5BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 6BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
EpicesTerme de Palais. C'était autrefois quelques dragées, ou confitures qu'on donnait aux Juges qui avaient jugé un procés, mais depuis on a converti cela en argent, de sorte que les épices d'un procés, c'est l'argent qu'on donne aux juges pour le jugement d'un procés. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DégaineTerme familier. Tournure ridicule, façon maladroite.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
PoupinQui a le visage, et la taille mignonne, et une grande propreté dans l'ajustement. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Musquése dit figurément en choses morales ; de ce qui est doux, agréable, flatteur. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DébitVente facile et fréquente d'une marchandise. [T] Dans le texte, on peut comprendre "filles difficiles à marier".ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 7BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Piècece mot se dit en parlant de monnaie, et il signifie une espèce particulière de monnaie d'or, ou d'argent. [R] Les pièces neuves ont plus de valeur car elles ne risquent pas d'avoir été limées ou usager e ne plus valoir le poids du métal équivalent.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BouterVieux mot, qui était autrefois fort en usage, comme il paraît par ses composés et ses derivés ; mais qui ne se dit plus que par le bas peuple et les paysansARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
FaillirÊtre au bout, au terme. Le jour commençait à faillir. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Eventéest aussi adjectif, et se dit d'un homme qui a l'esprit léger, évaporé. C'est un homme bien éventé. Cette femme est bien éventée. [Ac 1762]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ArpentAncienne mesure agraire qui contenait cent perches carréesARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GrisetteLes Dames ont aussi mis à la mode des habits de petite étoffe grise qu'elles appellent des grisettes, du nom de l'étoffe. [T]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
DenierUne petite monnaie de cuivre, valant la 12e partie d'un sou. Il y avait autrefois des deniers d'argent ; et c'est de ces deniers dont on parle, quand on dit que le Sauveur fut vendu trente deniers. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
GuenillonVieux lambeau de linge ou d'étoffe. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 8BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
QuartierFig. Ne point faire de quartier, ne pas épargner. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Coulissese prend aussi pour ces pièces de décorations que l'on fait avancer et reculer dans les changemens de théâtre. [Ac 1762] L'expression tendron aux coulisses nourri :désigne une personne qui est entrée très jeune dans le théâtre et y a toujours vécu.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BrelandierTerme de mépris. Celui, celle qui fréquente les brelans, qui joue continuellement aux cartes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
RoupieGoutte de pituite qui dégoutte du cerveau par le nez, lors qu'il fait froid, ou qu'on est enrhumé. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
HarpieOiseau fabuleux dont il n'est fait mention que chez les poètes, qui lui donnent un visage de femme, et des pieds et des mains crochues. Se dit aussi de ceux qui sont affamés du bien d'autrui, qui le prennent avec avidité. [F]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
Plumetjeune militaire. [L]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CroissantC'est la Lune qui paraît sous la figure d'un croissant. Aussi, petites branches de fer poli faites en forme de croissants, qu'on scelle au dedans des jambages des cheminées pour tenir la pelle, les tenailles et les pincettes. [R]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
AmbreSubstance résineuse et inflammable. [FC]ARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
CourtaudCe qui est court et raccourci. Ainsi on appelle un courtaud, un cheval de moyenne taille à qui on a coupé la queue et les oreillesARLEQUIN MISANTHROPEAc. 3; Sc. 9BARANTE, Claude Ignace Brugière de1697
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
BombanceVieux mot qui signifint, grande dépense faite pour la parade, pour la vanité. On s'en peut encore servir aujourd'hui, pourvu que ce soit en riant, en goguenardant, en imitant le style du siècle précédent. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
Faribolescontes ; choses vaines qui ne méritent aucne considération. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 1BARBIER, Marie-Anne1719
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE FAUCONAc. 1; Sc. 6BARBIER, Marie-Anne1719
Trait d'étourdietrait d'étourderie ; un agissement sans reflexion, sans prendre garde à ce qu'on fait.LE FAUCONAc. 1; Sc. 6BARBIER, Marie-Anne1719
FameVieux terme de Palais qui signifie réputation. il est d'usage en cete phraseCANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 1; Sc. 5BARRÉ, RADET1788
Muftireligieux de la religion musulmane.CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
AtrabilaireMélancolique, qui est d'un tempérament où la bile noire domine. [F]CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
Arpentcertaine mesure de la surface des terres, qui ets différente selon les provinces, et qui ets ordinairemnt de cent perches carrées. L'arpent de Paris a cent perches, et la perche a vingt deux pieds. [F]CANDIDE MARIÉ, OU IL FAUT CULTIVER SON JARDIN.Ac. 2; Sc. 8BARRÉ, RADET1788
Pelisson, Paul (1624-1693)Fut d'abord avocat à Castres, vint à Paris pour y jouir du commerce des gens de lettres, y acheta une charge de ssecrétire du Roi, devint en 1657 premier commis de Fouquet, et fut nommé conseiller d'État en 1660. Il partagea la disgrâce de Fouque et fut incarcéré en 1661 à la Bastille. (...) Il ne sortit de prison qu'au bout de 5 ans, fut nommé Historiographe du Roi et académicien. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 1BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Saint-MaurCommune au sud-est de Paris sur la rive droite de la Marne qui se nomme actuellement Saint-Maur-des-Fossés.LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 2BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 2BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
IgnorantinLes frères ignorantins, et, substantivement, les ignorantins, nom donné aux membres d'un ordre religieux fondé en 1495 par saint Jean-de-Dieu, Portugais, et introduit en France par Marie de Médicis ; destiné d'abord à servir et à secourir les pauvres malades, il s'occupa plus tard de l'éducation des enfants du peuple. Dans le faubourg St-Germain-des-Prés se sont établis les Frati ignoranti, autrement dits de Saint-Jean, lesquels sont très savants ès remèdes de toutes maladies ; ils s'appellent ainsi par une façon de modestie, et ne cherchent pas les disputes de paroles, PALMA CAYET, Chron. sept. anno 1604, cité dans l'Intermédiaire du 25 juillet 1864. Par confusion, et quelquefois par moquerie, on donne ce nom aux frères des écoles chrétiennes. [L]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 16BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Sarrasin, Jean-François (1604-1654)Sas écrits se font remarquer par un badinage ingénieux ; il était en ce genre le rival de Voiture. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 18BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
Boisrobert, François le Métel, sieur de (1592-1662)Est célèbre pas ses bons mots et par le talent avec lequel il savait conter. Il gagna les bonnes grâces du Cardinal de Richelieu, qui l'employa à composer les pièces qu'i se laissait attribuer à lui-même, et obtint de lui plusieurs bénéfices, mais il les perdit presque tous au jeu. Il fut un des fondateurs de l'Académie française, dont le séances se tinrent longtemps chez lui. [B]LE MARIAGE DE SCARRONAc. 1; Sc. 19BARRÉ, RADET, DESFONTAINES1797
DoublonMonnaie d'Espagne, ou double pistole, qui a valu divers prix en divers temps. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 22BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 13BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
AffidéConfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 2; Sc. 13BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
AthénienneAncien meuble servant de cassolette, de console, de vase à fleurs. [L]L'AUTRE TARTUFFEAc. 3; Sc. 5BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
LégionIl est fait mention dans l'Évangile d'un Diable qui s'appelait légion. [F]L'AUTRE TARTUFFEAc. 4; Sc. 1BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1792
Douloirvieux mot qui signifiait autrefois se plaindre. [F] LE BARBIER DE SÉVILLE ou LES PRÉCAUTIONS INUTILESAc. 2; Sc. 6BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de1775
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]L'AMOUR QUÊTEURAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1785
BavetteLinge qu'on met aux petits enfants au devant de leur estomac, de peur qu'ils ne salissent leurs robes avec leur bave. [F] Ici pour signifier que Brigitte est fort jeune.L'AMOUR QUÊTEURAc. 1; Sc. 2BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1785
PrétintailleCe mot est en usage depuis quelques années [1721], pour signifier les falbalas, les franges, lés découpures, et autres agréments ou ornements qu'on met depuis quelque temps aux écharpes des femmes. [T]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
ChicaneAbus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les dipiutes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
GimbelettePetite pâtisserie, dure, sèche, et ordinairement parfumée. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Baillerdonner, mettre la main. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 9BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Diguet[vient certainement de diguer] terme de manège. Diguer un cheval, lui donner de l'éperon avec force ; c'est l'opposé de picoter. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 10BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BreniquetBerniquet. Usité uniquement dans cette locution populaire : berniquet pour sansonnet, c'est à dire tu n'en auras pas. On trouve aussi berniquet avec le sens de coffre à mettre le son [nourriture pour les ânes et chevaux]. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 10BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
BerlueÉblouissement de la vue par une grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'ils ne sont. Se dit figurément en choses spirituelles des conceptions de l'esprit. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 13BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
RosserTerme populaire. Bâtonner rudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais traitements. [F]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 13BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Jarnobilleinterjection. Sorte de jurement comme Jarnidieu, Jarni, jarnigoi. Corruption de "Je renie Dieu". LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 16BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
PratiqueRelation, habitude, commerce. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 17BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
EmouchetOiseau de proie semblable à l'épervier. Nom, parmi les oiseliers de Paris et en Normandie, de la Crécerelle. [L]LA CACOPHONIEAc. 1; Sc. 19BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1779
Aretin********LES LIBELLISTESAc. 3; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1807
PiastreMonnaie d'argent qui se fabrique en différents paysLE RAMONEUR PRINCE, ET LE PRINCE RAMONEURAc. 1; Sc. 14BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1786
PlacetDemande succincte par écrit, pour obtenir justice, grâce, faveur (on dit aujourd'hui pétition). [L]LE RAMONEUR PRINCE, ET LE PRINCE RAMONEURAc. 1; Sc. 19BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1786
Estaminetteestaminet. Café où l'on fume. [L] Littré ne signale pas de féminin à estaminet.LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 1BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
TerpsichoreNom d'une des neuf Muses, celle qui préside à la danse. [L]LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]LE SCULPTEURAc. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1784
Calenderou Kalender, Derviche.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 2BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 4BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 5BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
RaciniosDéformation de Jean Racine (1639-1699), poète dramatique.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
VolteriosDéformation de Voldaire (1694-1778), poète dramatique.VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
HérésiarqueAuteur d'une hérésie, chef d'une secte hérétique. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
SophismeFaux raisonnement qui a quelque apparence de vérité. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 6BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Petites-maisonsnom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 7BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Petit-MaîtreC'est un nom qu'on a donné aux jeunes Seigneurs de la Cour. La qualité de petits-maîtres tombe dans le mépris à mesure qu'elle se communique à la Bourgeoisie, et qu'on dit les petits-maîtres des Tuilleries, etc. (St Evremond) [T]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 8BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Tout coup vailleArrive ce qu'il pourra. [L]VÉNUS PÉLERINE,Ac. 1; Sc. 8BEAUNOIR, Alexandre-Louis-Bertrand Robineau dit de1778
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.CLÉOPÂTREAc. 1; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]CLÉOPÂTREAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposCLÉOPÂTREAc. 3; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]CLÉOPÂTREAc. 4; Sc. 4BENSERADE, Isaac de1636
EurydicePersonnage de la mythologie aimée d'Orphée. Elle mourut et Orphée tenta vainement de la ramener des Enfers. CLÉOPÂTREAc. 5; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
DéjanireFille d'OEnée, roi de Calydon, en Étolie, fut épousée par Hercule qui en eu Hyllus. [B]CLÉOPÂTREAc. 5; Sc. 6BENSERADE, Isaac de1636
Hectorprince troyen, tué par Achille avant le début de l'action. LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Scamandreun fleuve côtier de Troade et le dieu-fleuve.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Ilionautre nom de Troie.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Dolent(e)Qui se plaint et qui souffre de la douleur au corps, ou à l'esprit, qui est triste. [F]LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Thétisnymphe marine (néréide), mère d'Achille.LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
PygméePersonne de petite taille qui n'a qu'une coudée de haut. On le dit ainsi du nom d'un peuple fabuleux qu'on disait être en Thrace, qui engendrait à cinq ans et qui était vieil à huit, et qu'on dit avoir la guerre contre les grues. [F].LA MORT D'ACHILLEAc. 1; Sc. 3BENSERADE, Isaac de1636
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. ([F]LA MORT D'ACHILLEAc. 2; Sc. 4BENSERADE, Isaac de1636
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LA MORT D'ACHILLEAc. 3; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LA MORT D'ACHILLEAc. 4; Sc. 2BENSERADE, Isaac de1636
Vulcainle nom romains du dieu grec Héphaïstos, dieu du feu, de la forge et des volcans.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Palamèdeprince grec fils de Nauplios haï par Ulysse parce qu'il avait découvert sa feinte pour éviter d'aller à la guerre.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Dolonprince troyen, laid, véloce et rusé, tué par Diomède, souvent représenté recouvert d'une peau de loup.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Éoledieu des vents.LA MORT D'ACHILLEAc. 5; Sc. 1BENSERADE, Isaac de1636
Blednom donné à un ensemble de céréales blé, seigle (...).LA JOURNÉE DES DUPESAc. 3; Sc. 2BERGASSE ; PUYSÉGUR1790
Alsenou Als, est une île du sud du Danemark dans la mer Baltique.CÉLINE ou LES FRÈRES RIVAUX.Ac. 1; Sc. 1BEYS, Charles de1637
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]CÉLINE ou LES FRÈRES RIVAUX.Ac. 1; Sc. 1BEYS, Charles de1637
Impollunon souillé.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 3BEZE, Théodore de1550
LosVieux mot qui signifie louange.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 3BEZE, Théodore de1550
BriefDe peu de durée. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 4BEZE, Théodore de1550
CautèlePrécaution mêlée de défiance et de ruse. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 4BEZE, Théodore de1550
DépartirDistribuer, partager. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 6BEZE, Théodore de1550
EtriverTerme de marine. Faire croiser deux cordages ; les lier par un troisième. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
SeuletDiminutif de seul, usité seulement dans le style pastoral et surtout au féminin. [L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
FaibletTerme familier et peu usité. Un peu faible.[L]ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 7BEZE, Théodore de1550
AbimelechPersonnage de la Génèse qui enleva Sarah la croyant soeur d'Abraham.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 9BEZE, Théodore de1550
VoirementD'une manière vraie. [FABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 12BEZE, Théodore de1550
Dointtroisième personne du verbe donner.ABRAHAM SACRIFIANTAc. 1; Sc. 14BEZE, Théodore de1550
DrilleMéchant soldat. Il ne se dit que par mépris et par raillerie. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoiqu'il ne soit point enrôlé. [F]LA BONNE FEMMEAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, ROMAGNESI1738
Compèrese dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et famliers ensemble. La plupart des bourgeois se nomment compères et rien n'est plus ordinaire entre eux que ces termes d'alliance. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Tararemot burlesque pour dire quand on s'en sert, qu'on se moque de se que l'on dit. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Gonnesseville à 15 Km au nord-est de Paris.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Manantpaysan, habitant dans un village, ou en métairie à la campagne. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1723
Mijauréeterme populaire et injurieux, que les femmes disent à Paris, quand elles se querellent. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1723
Chicaneabus de procédures judiciaires, quand on s'en sert pour délayer, tromper ou surprendre les juges ou les parties. Se dit encore de toutes les dipiutes et contestations qui se font dans les affaires et négociations civiles. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1723
Bedeauc'était autrefois un sergent dans les justices subalternes ; et le sergents royaux, quand ils plaident contre eux, les qualifient encore de ce nom. En efet, il servent de porte-verges dans les églises des juridictions ecclésiastiques, comme on voit encore à Saint-Germain-des-Prés. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1723
Marguilliercelui qui a l'administration temporelle d'une église, d'une paroisse, qui a soin de la fabrique et de l'oeuvre. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 16BIANCOLELLI, Pierre François1723
Mississipiau XVIIIème siècle, colonie française d'Amérique du Nord mais aussi fleuve des Etats-Unis.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Salpétrièreau XVIIIème siècle, immense hospice pour femmes agées, infirmes et folles [B], au XXIème siècle, grand hôpital parisien situé près de la Gare d'Austerlitz.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Enée et Anchisepersonnages de l'Illiade d'Homère qui fuirent Troie après sa destruction par les grecs.AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Morigénercorriger ; instruire, former aux bonnes moeurs. Cux qui disent moriginer parlent mal. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 17BIANCOLELLI, Pierre François1723
Galimatiasdiscours obscur, et embrouillé, où on ne comprend rien, où les paroles sont mises confusément, et sans ordre ; et où il n'y a rien de naturel. [F]AGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 22BIANCOLELLI, Pierre François1723
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeAGNÈS DE CHAILLOTAc. 1; Sc. 22BIANCOLELLI, Pierre François1723
DrilleMéchant soldat. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoi qu'il ne soit point enrôlé. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Bérénice Princesse juive qui fut aimé par Titus, empereur romain, et dont l'histoire inspira la tragédie éponyme de Jean Racine et une autre de Pierre Corneille.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
OmphaleReine de Lydie, femme de Tmolus, resta maîtresse du trône après la mort du prince. Elle acheta Hercule, lorsqu'en expiation des ravages et des massacres dont il s'était souillé pendant sa démence, il fut vendu comme esclave par Mercure. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Jupin autre nom de Jupiter.L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
EuropeFille d'Agénor, roi de Péhnicie, et soeur de Cadmus, fut aimée de Jupiter, qui l'enleva sous la forme d'un taureau, et l'emmena dans la partie du monde qui porte son nom. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
Incaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
BriscambilleBrusquembille. Jeu de cartes qui peut de jouer à deux trois ou quatre joueurs. [L]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
GlouglouTerme burlesque, qui ne se met que dans les chansons bachiques, pour signifier le bruit, ou le murmure que fait le vin en sortant de la bouteille. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F] Chopinette, diminutif de chopine. L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
GourmadeCoup de poing donné en se battant. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1711
EmbryonSe dit ironiquement, et pour mépriser quelque chose. Ce n'est qu'un petit embryon, un avorton, un homme de néant. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]L'ÉCOLE GALANTEAc. 2; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
GibetLieu destiné pour exécuter les criminels, ou le lieu où on expose leurs corps en public. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
TintamarreBruit que font les vignerons en frappant sur leur marre pour se donner quelque signal. Signifie aussi toute sorte de grand bruit, crierie, tumulte. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Quinze-vingtsHôpital fondé à Paris en 1254, par Saint-Louis pour 300 gentilshommes (15 fois 20) à qui les sarrasins avaient crevé les yeux. et que le roi avait ramené de la Terre-Sainte avec eux. Cet hôpital avait été originairement bâti entre le Louvre et le Palais-Royal. [B]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
LimaçonPetit insecte qui a des cornes longues et déliées, qui est enfermé dans une coquille et qui jette une humeur gluante et luisante. [F]L'ÉCOLE GALANTEAc. 3; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
JanissaireGarde du grand seigneur, ou soldat de l'infanterie turquesque. [F]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
BostangisNom des jardiniers du sérail qui sont enrégimentés et employés à la garde du Grand Seigneur. [L]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
CharenteFleuve du bassin Aquitain et débouche dans l'Atlantique au nord de la Garonne en face de l'île de Noirmoutier.LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
SouffletCoup du plat de la main ou du revers de la main sur la joue. [L]LES ENFANTS TROUVÉSAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, ROMAGNESI, RICCOBONI1733
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1711
Roussin Cheval entier un peu épais et entre deux tailles. Être monté sur un roussin. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
FarcinTerme de vétérinaire. Affection chronique et souvent contagieuse qui attaque les chevaux, les mulets, et qui consiste en une inflammation, suivie de ramollissement, des ganglions et vaisseaux lymphatiques. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1711
GazetteÉcrit périodique contenant les nouvelles politiques, littéraires, etc. dit aujourd'hui plus habituellement journal. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 3BIANCOLELLI, Pierre François1711
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1711
Alcideautre nom d'Hercule.OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1711
CamusFig. et familièrement, embarrassé, interdit. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1711
PrétentaineTerme burlesque, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialeOEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BacchiqueQui appartient à Bacchux [dieu du vin]. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BidetCheval ordinairement de petite taille, spécialement destiné à porter un cavalier dans les voyages. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1711
BrelueBerlue. Fig. Avoir la berlue, mal voir ; se faire une fausse idée d'une chose. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
Enfant trouvéenfant abandonné par ses parents, ramassé par les passants, et recueilli par les hospices. [L]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1711
MagisterMaître d'école de village, qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office du curé et du vicaire. Ce mot est pus latin, et s'applique aussi quelquefois à toutes sortes de pédants. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
TurlupinerFaire des tulupinades. [C'est à dire] Plaisantrie fade et basse. [F]OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
ApologierBarbarisme. Faire l'apologie de quelque chose ou quelqu'un.OEDIPE TRAVESTIAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1711
PenthésiléeReine amazone, elle arriva à Troie avec douze autres amazones. [B]ARCAGAMBISAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, ROMAGNESI1726
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vers 28, la fin du vers est plaît, nous changeons pour la rime.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
BouconTerme pris de l'Italien, et qui de lui-même ne signifie que Morceau, mais qui n'a d'usage que pour signifier un morceau empoisonné, ou un breuvage empoisonné. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Morbleuinterj. Sorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
JasminFig. Valet de pied. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
ItemMot tout latin, naturalisé dans notre langue. De plus. On s'en sert dans les comptes. [FC]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
Juvénalpoète latin qui cririqua les mours de Rome.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 2BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vertigomaladie qui presque le connaissance au cheval ; que le fait chanceler et donner de la tête contre les murs. S'emploie aussi figurément dans le style burlesque, pour caprice, colère soudaine. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
BarbonVieillard. Terme dont les jeunes gens et les femmes se servent pour railler les Vieillards. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
Vau-l'eauSuivant le courant de l'eau. Dans le flottage à bûches perdues, les bois s'en vont à vau-l'eau. Fig. Aller à vau-l'eau, ne pas réussir. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 4BIANCOLELLI, Pierre François1712
AffronterTromper quelqu'un, soit en lui faisant quelques emprunts qu'on n'a pas besoin de s'acquitter. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
MacaronPâte grosse comme un petit doigt, et que les Italiens mangent ordinairement avec le fromage parmesan, et qu'ils appellent macheroni. ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
ParbleuSorte de jurement. Altération de "par Dieu". [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
CoqueterSe plaire à cageoler, à être cageolée, faire l'amour à divers endroits. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
EnseigneTableau figuratif mis au dessus d'une maison pour indiquer le commerce ou la profession du propriétaire. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
BouchonBouquet, rameau de verdure servent d'enseigne à un cabaret. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
PratiqueMéthode, manière de faire des choses. Se dit aussi de la chalandise des marchands et des artisans. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 7BIANCOLELLI, Pierre François1712
Cabret Sorte d'auberge d'un rang inférieur où l'on vend du vin en détail et où l'on donne aussi à manger. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
ClairetD'un rouge clair, en parlant du vin. Locution proverbiale. Être entre le blanc et le clairet, être entre deux vins, être gris, légèrement ivre. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Boutez dessusmettez dessus, et, quand la situation restreint et particularise le sens, mettez votre chapeau, s'est dit dans le langage populaire du XVIIe siècle. Voir Molière, Le Médecin malgré lui. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
CupidonTerme de mythologie. Nom du dieu de l'amour, fils de Vénus. Fig. Homme qui se croit beau et qui fait l'aimable. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
MagotGros singe. On dit fig. et fam. d'Un homme fort laid, qu'Il est laid comme un magot, que c'est un vrai magot, un laid magot. [Acad.]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
LazziTerme de théâtre, qui de la comédie italienne a passé à la comédie française. Suite de gestes et de mouvements divers, qui forment une action muette. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
SpadassinTraîneur d'épée, coupe-jarret, qui fait métier de battre, d'assassiner, qui ne porte l'épée que pour malfaire, et non pas pour servir le Roi. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Pacatroufece mot n'existe dans aucun document de référence , il serait synonyme de patatras.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 1BIANCOLELLI, Pierre François1712
Or et azurCe n'est qu'or et azur, se dit d'une maison bien parée. [L] ici dans un sens figuré pour indique que la jeune fille est belle.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. BIANCOLELLI, Pierre François1712
ElléborePlante médicinale. On dit proverbialement, qu'un homme a besoin de deux grains d'ellébore, pour dire, qu'il est fou ; parce qu'on se servait autrefois d'ellébore pour guérir la folie. [F] ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
JocrisseTerme injurieux et populaire, qui se dit en cette phrase proverbiale, C'est un Jocrisse qui mène les poules pisser, en se moquant d'un homme qui s'amuse aux menus soins du ménage, qui est faible et avare. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
CorbleuSorte de juron. Voir MOL. Sgan. I, 1. ; altération de prononciation pour corps Dieu, c'est-à-dire corps de Dieu, Dieu en personne. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 5BIANCOLELLI, Pierre François1712
DécompteCe qu'il y a à rabattre, à réduire sur la somme qu'on paye. Retenue qu'on fait à des gens, en leur payant le dû pour leur solde, travail ou journées, et qui est l'équivalent de certaines fournitures. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
Quarantainese dit aussi du séjour de 40 jours qu'on fait faire aux gens qui viennent des lieux pestiférés, avant que d'être reçus dans d'autres villes, pour savoir s'ils n'apportent point avec eux quelque mauvais air. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
TillotTilleul des bois. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
TerreauEn vieux langage était un fossé, on nomme à Lyon, la place où est l'Hôtel de Ville, la place des TerreauxARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
Daparticule qui se joint à l'adverbe oui, à l'adverbe non, et à l'expression négative nenni, et donne plus de force à l'affirmation ou à la négation. Oui-da. Nenni-da. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 10BIANCOLELLI, Pierre François1712
TaupeOn dit tauper à une chose, l'approuver, y consentir. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1712
SiffletFig. et populairement. Le conduit par lequel on respire. Voir Regnard Le Distrait. [L]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 11BIANCOLELLI, Pierre François1712
GuildouTerme burlesque dont on se sert pour exprimer la débauche des personnes. On dit, qu'une femme court le guilledou, lors qu'elle se dérobe à son domestique, et qu'on ne sait où elle va ; ce qui fait présumer que c'est dans de mauvais lieux. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 19BIANCOLELLI, Pierre François1712
FeuilletteCertaine mesure de vin. Quelquefois c'est une grande mesure qui contient demi-muid ou 120. pintes de Paris, comme en Bourgogne. En quelques Provinces c'est une petite mesure ou la moitié d'une pinte de Paris, comme on dit à Lyon. [F]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 1; Sc. 21BIANCOLELLI, Pierre François1712
MandilleCasaque que les laquais portaient autrefois. Ici le mot est pris au sens figuré, et désigne ceux qui portent la mandrille, c'est-àdire les laquais. [FC]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 6BIANCOLELLI, Pierre François1712
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Flon-flonFLON-FLON. Refrain d'un Vaudeville de 1687. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 8BIANCOLELLI, Pierre François1712
Patatroufmot inconnu assimilable à patatras.ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 9BIANCOLELLI, Pierre François1712
PasquinStatue fort tronquée et mutilée qui est à Rome à un coin du Palais des Ursins. Se dit parmi nous d'une satire courte et plaisante. [T]ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] ARLEQUIN GENTILHOMME PAR HASARDAc. 3; Sc. 12BIANCOLELLI, Pierre François1712
TomberOn dit qu'une pièce de théâtre est tombée pour dire qu'elle n'a pas eu de succès et qu'on ne le jouera plus.SÉMIRAMISAc. 3; Sc. 1BIDEAU DE MONTIGNY, Jean Charles François1749
Fort-l'ÉvêquePrison parisienne qui était située rue Saint-Germain l'Auxerrois et fut utilisée entre 1674 et 1780 pour y enfermer entre autres des comédiens d'une façon arbitraire.SÉMIRAMISAc. 5; Sc. 4BIDEAU DE MONTIGNY, Jean Charles François1749
L'Encyclopédie dite de D'Alembert et Diderot date de 1750.LE SÉDUCTEURAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1783
Les vers 929 et 830 sont les vers 1 et 2 d'Andromaque de Jean Racine.LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 3BIEVRE, Marquis de1783
AménitéDouceur accompagnée de grâce et de politesse. [L]LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 4BIEVRE, Marquis de1783
Cerbèrechien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. Orpéhe l'endormit en allant chercher Eurydice, Hercule sut le contenir quand il descendit aux Enfers, Enée mit en défaut sa vigilance avec le gâteau que lui avait donné Déiphobe ; mais il dévora Pirithoüs qui venait pour enlever Proserpine. [B] Fig. personnage vigilante et suspicieuse.LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 9BIEVRE, Marquis de1783
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. LE SÉDUCTEURAc. 3; Sc. 9BIEVRE, Marquis de1783
GarantirMettre à l'abri. [F]LE SÉDUCTEURAc. 4; Sc. 2BIEVRE, Marquis de1783
Cours de la Reinevoie arborée qui longe la Seine à l'ouest de la place de la Concorde de Paris. VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Droguetétoffe de laine à bas prix. (...) on le dit aussi ironiquement pour mépriser quelque chose. [F]VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Suer cmme un cochonexpres. pop. avoir chaud.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Puer comme un boucexp. pop. sentir très mauvais.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Croire sur paroledonner une confiance absolue aux dires d'une personne.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 1BIEVRE, Marquis de1770
Garde-mangermeuble ou pièce où est conservé la nourriture à l'abri de l'altération de la lumière, du froid, du chaud et des animaux nuisibles.VERCINGENTORIXEAc. 1; Sc. 6BIEVRE, Marquis de1770
BrennusChef gaulois Sénon qui mit à sac Rome après la victoire d'Allia en 18 juillet -390.LES DRUIDESAc. 3; Sc. 3BLANC, Marc Antoine1783
BrigueDésir ambitieux qu'on a d'obtenir quelque charge [responsabilité ou propriété rémunératrice] ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. [F]JÉSUS-CHRISTAc. 1; Sc. 9BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
SeringatArbuste qui produit des fleurs blanches à l'odeur agréable.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
MalchusServiteur de Caïphe dont Pierre coupe l'oreille au jardin des Oliviers, Jésus le guérit.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 10BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
PontifeChef religieux chez les Romains.JÉSUS-CHRISTAc. 3; Sc. 10BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
PrétoireOriginellement, quartier du général des troupes romaines. Ici, palais de Pilate où Jésus fut condamné. JÉSUS-CHRISTAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
Regratterratisser quelque chose de vieux, la racommoder pour le faire paraître neuf, ou prolonger sa durée. [F] JÉSUS-CHRISTAc. 4; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
Apposterattirer quelqu'un, le mettre en avant pour épier, tromper, ou surprendre quelqu'un. [F]JÉSUS-CHRISTAc. 5; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1792
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Gabrielle d'Estrée[1570/73-1599], maîtresse d'Henri de Bourbon futur Henri IV. Ils eurent trois enfants : Césear, Catherine-Henriette, Alexandre.LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Charles Ier de Loraineduc d'Aumale [1555-1631], un des chefs de la Sainte-Ligue, combattit contre Henri IV, battu à Sanlis et prisonnier à Ivry. Condamné à 1595 de crime de lèse-majesté, il meurt après 40 ans d'exil à Bruxelles LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Ligueurmembre de la Ligue catholique, farouche et agressive envers les protestants.LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
TurenneHenri de La Tour d'Auvergne, vicomte de [1555,623] , militaire issu de la haute noblesse, converti au protestantisme et compagnon de Henri de Navarre. LE SIÈGE DE PARISAc. 1; Sc. 6BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Romelieu de résidence du pape, et symbole du pouvoir catholique.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Lyssymbole de la royauté française.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Tiarecoiffe du pape.LE SIÈGE DE PARISAc. 3; Sc. 3BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Daismeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. Il est fait en forme du haut d'un lit, composé de trois pentes, d'une fonds et d'un dossier. [F]LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 1BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Genèvepatrie de Calvin, un des deux penseurs du protestantisme.LE SIÈGE DE PARISAc. 4; Sc. 5BOHAIRE-DUTHEIL, Nicolas de1780
Blondinqui a les cheveux blonds, ou une perruque blonde. "Les coquettes aiment fort les blondins, ce sont de vrais séducteurs de femmes." Molière [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
HocOn dit proverbialement Cela m'est hoc, pour dire, je suis assuré de gagner ce procès, d'avoir cette succession, de faire mon coup. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
EstocSignifie aussi le fer, la pointe d'un arme. C'était autrefois une épée longue et étroite qui ne servait qu'à percer. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
AppasSe dit en choses morales de ce qui sert à attraper les hommes, à les attirer, à les inviter à faire quelque chose. Plus précisément ici, les appas sont les qualités attirantes d'une femme.L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1655
Voiture, Vincent (1597-1648)Poète précieux connu, entre autres, pour ses sonnets et ses lettres. L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
Balzac, Louis-Guez de (1597-1654)écrivain français originaire d'Angoulâme, surnommé le restaurateur de la langue française. Ses oeuvres les plus connues sont ses lettres.L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
HarangueDiscours qu'un orateur fait en public. Se dit aussi ne mauvaise part, des discours trop longs, fréquents et ennuyeux, ou de ceux qui contiennent quelque réprimande, quelque reproche. [F]L'AMANT RIDICULEAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1655
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]CASSANDREAc. 1; Sc. 4BOISROBERT, François Le Métel de1654
FourberTromper adroitement, finement. Ceux qui agissent avec sincérité, sont ceux qu'on fourbe le plus aisément. [F]CASSANDREAc. 3; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1654
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CASSANDREAc. 4; Sc. 5BOISROBERT, François Le Métel de1654
RassisQui est reposé, épuré. Se dit en morale, de ce qui n'est point ému, ni troublé de passion. [F]CASSANDREAc. 5; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1654
TarenteVille forte et port d'Italie, dans l'ancien royaume de Naples. [B]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 2BOISROBERT, François Le Métel de1668
CohorteCorps d'Infanterie parmi les Romains, qui était de cinq cents hommes. [FC]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
ManesTerme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort. [F]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
Mignonsignifie aussi favori, soit en matière d'amitié soit d'amour. La plupart des princes ont des mignons, des favoris qui les gouvernent. Beaucoup de dames ont des mignons de couchette. (...) [F]LES RIVAUX AMISAc. 1; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
BelloneDieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LES RIVAUX AMISAc. 2; Sc. 1BOISROBERT, François Le Métel de1668
Amuserdistraire, perdre.LES RIVAUX AMISAc. 2; Sc. 6BOISROBERT, François Le Métel de1668
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 1BOISROBERT, François Le Métel de1668
OccidentEn poésie, on dit que les jours d'un homme sont dans son occident ; pour dire qu'il est proche de sa fin. [F]LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 3BOISROBERT, François Le Métel de1668
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».LES RIVAUX AMISAc. 4; Sc. 5BOISROBERT, François Le Métel de1668
PanégyriqueDiscours d'un Orateur fait à la louange d'une personne, ou d'une vertu extraordinaire, ou qu'on veut faire passer pour telle.L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1734
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
Industrie Habileté à faire quelque chose, à exécuter un travail manuel. Cela est fait avec beaucoup d'industrie. Avoir de l'industrie. Une dangereuse industrie. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1734
ProsélyteNouveau converti à une foi religieuse. Par extension, un converti, un homme gagné à une doctrine. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1734
Sarabande Ancienne danse d'origine espagnole, et dont l'air était à trois temps très lents. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 5BOISSY, Louis1734
EratoLa muse qui préside à la poésie tendre et amoureuse. [L]L'APOLOGIE DU SIÈCLEAc. 1; Sc. 5BOISSY, Louis1734
Claquetse dit d'une petite latte de bois qui sert à la trime d'un moulin, qui est en perpétuelle agitation, et qui fait beaucoup de bruit. C'est la même chose que cliquet. [L]LE BABILLARDAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1745
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LE BABILLARDAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1745
Pradon, Jacques [1632-1698]auteur d'une dizaine de tragédies mort en 1698 à Paris. Connu quelque succès mais limité, on a dit de lui qu'il avait plus de vanité que de connaissance. On retiendra sa quarelle avec Racine au sujet de sa Phèdre, qu'une cabale favorisa temporairement.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
Montfleury, Antoine Jacob dit (1640-1685)Il était fils d'un célèbre comédien. Il ecrivit une quinzaine de comédies et deux tragi-comédies à partir de 1660.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
La Foirede Saint Germain ou de Saint Laurent, sont des lieux où avait lieu des spectacles nommés "Théâtre de Foire" dont la majorité étaient des oeuvres comiques commes des Opéra-comique ou des parodie de succès.LE BABILLARDAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1745
Nazardechiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. |F]LE BABILLARDAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1745
CaracolTerme de manège. Succession de demi-tours à droite et à gauche qu'on fait exécuter au cheval, avec ou sans changement de main, mais sans suivre de piste. LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
LorgnerieAction de lorgner fréquemment. C'est à dire, observer à la dérobée, en tournant les yeux de côté. LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
CaprioleForme ancienne de cabriole.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1732
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
ClioMuse qui préside à l'histoire.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
EuterpeMuse à laquelle on attribue l'invention des mathématiques et l'art de jouer du chalumeau. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1732
RigaudonAir à deux temps, très animé, sur lequel on dansait le rigaudon, et, par extension, tout air propre à une danse vive. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1732
SoporatifFig. Qui ennuie, endort. [L]LA CRITIQUEAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1732
AquilonLe vent du nord. Poétiquement. Tout vent violent et froid. [L] LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
SylpheNom que les cabalistes donnaient aux prétendus génies élémentaires de l'air. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
GnomeNom des esprits qui. dans le système des cabalistes, président à l'élément de la terre et à tout ce qu'elle renferme dans son sein, comme les ondins à l'élément de l'eau, les sylphes à celui de l'air et les salamandres à celui du feu. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
MeninChacun des six gentilhommes qui étaient attachés particulièrement à la personne du Dauphin ; ce nom venu d'Espagne fut employé pour la première fois à l'occasion du Dauphin de Louis XIV, en 1680, quand on lui composa sa maison. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 1BOISSY, Louis1753
DardanellesDétroit qui sépare l'Asie de l'Europe et lie l'Archipel à la mer de Marmara. [B] actuellement en Turquie.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
PotosiIl existe une ville de Bolivie nommée Potisi et qui signifie Tonnerre en Quechua.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
Treize cantonsla Suisse.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1753
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1753
AnglomaniePassion, avec imitation, pour ce qui est anglais. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
FalotPlaisant, drôle, grotesque. Conte falot. Aventure falote. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
TithonPrince troyen aimé par la déesse de l'Aurore.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1753
Lulli, Jean-Baptiste (1633-1687)célèbre musicien, vint à Paris dès l'âge de 13 ans et y resta jusqu'à sa mort. Il composa 19 opéras dont les paroles étaient le plus souvent fournies par Quinault et qui eurent un grand succès. C'est lui qui faisait la musique des ballets et intermèdes qu'on jouait à la Cour. [B]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
Pergolèse, Jean-Baptiste (1710-1736)Compositeur italien qui composa dix opéras "serias".LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
AmphionFils de Zeus et d'Antiope, poète et musicien.LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
RosserTerme familier. Battre quelqu'un violemment. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
Tudesque Qui appartient aux anciens Germains. La langue tudesque. [L]LA FRIVOLITÉAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1753
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit collet, un homme qui s'est mis dans la réforme, dans la dévotion, parce que les gens d'église portent par modestie de petits collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles.L'HOMME DU JOURAc. 2; Sc. 10BOISSY, Louis1732
Caton [-234 - -149]surnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 234 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 après J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. L'HOMME DU JOURAc. 3; Sc. 1BOISSY, Louis1732
Françaispour Théatre français ou théâtre de la Comédie française.L'HOMME DU JOURAc. 3; Sc. 5BOISSY, Louis1732
Epitaphemonument qu'on dresse en l'honneur d'un défunt pour en conserver la mémoire ; inscription pour marquer le temps de sa mort, et qui contient quelque éloge de ses vertus, et de ses bonnes qualités. [F]L'HOMME DU JOURAc. 5; Sc. 3BOISSY, Louis1732
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]L'HOMME DU JOURAc. 5; Sc. 3BOISSY, Louis1732
PanégyristeCelui qui fait un panégyrique. Discours public à la louange de quelqu'un. Par extension tout parole d'éloge. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
MarotteEspèce de sceptre qui est surmonté d'une tête coiffée d'un capuchon bigarré de différentes couleurs, et garnie de grelots ; c'est l'attribut de la Folie, et c'était celui des fous des rois. Fig. et familièrement. Objet de quelque folie. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Calotte Sorte de petite calotte noire que portent les prêtres. Par dénigrement, la calotte, les prêtres, le clergé. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1731
Saillie Fig. Trait d'esprit brillant et imprévu. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 3BOISSY, Louis1731
Treize cantonsLa Suisse.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 6BOISSY, Louis1731
RobinTerme de dénigrement. Homme de robe. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
MaronnerTerme populaire. Murmurer. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
Mule Sorte de pantoufle pour les hommes, et de chaussure sans quartier pour les femmes. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 8BOISSY, Louis1731
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1731
Cerbèrechien à trois têtes, était chargé de la garde des Enfers, et veillait jour et nuit. Orpéhe l'endormit en allant chercher Eurydice, Hercule sut le contenir quand il descendit aux Enfers, Enée mit en défaut sa vigilance avec le gâteau que lui avait donné Déiphobe ; mais il dévora Pirithoüs qui venait pour enlever Proserpine. [B] Fig. personnage vigilante et suspicieuse.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 9BOISSY, Louis1731
Agnèspersonnage de l'Ecole des Femmes de Molière.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1731
CaprioleForme ancienne de cabriole. Saut que l'on compare à celui d'une chèvre. [L]LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 10BOISSY, Louis1731
AmphionDans la mythologie grecque fils de Zeus et d'Antiope, abandonné avec son frère, il de vient berger et grand musicien. Il pouvait déplacer des pierres avec sa musique.LE JE NE SAIS QUOIAc. 1; Sc. 11BOISSY, Louis1731
Pandourville de Hongrie, à 36 Km au sud de Kolotza, ses habitants d'abord employés à la poursuite des voleurs, puis organisés en corps francs, ont fait donné le nom de Pandours aux divers corps francs que l'Autriche avait à sa solde. [B]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 1; Sc. 2BOISSY, Louis1745
InclinationSe dit figurément en choses spirituelles des affections de l'âme ; de l'humeur de la pente, de la disposition naturelle à faire quelque chose. [F]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 2; Sc. 2BOISSY, Louis1745
Incarnatest aussi un substantif masculin qui veut dire couleur incarnate. Du Latin incarnatum couleur de chair [F]LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 3; Sc. 8BOISSY, Louis1745
Mémoireallégorie de la célébrité.LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 4; Sc. 4BOISSY, Louis1745
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LE MÉDECIN PAR OCCASIONAc. 4; Sc. 4BOISSY, Louis1745
TartareLa partie des Enfers qu'habitaient les coupables suivant les croyances des Grecs et des Romains, avait pour limite le Phlégéthon, dont les nombreux replis formaient autour de lui comme une ceinture infranchissable. [B]LE PLAGIAIREAc. 1; Sc. 4BOISSY, Louis1746
CapriolePlusieurs disent cabriole. En terme de manège, c'est un saut que fait le cheval sans aller en avant, de sorte qu'étant en l'air, il montre les fers, et il détache des ruades. [F]LE PLAGIAIREAc. 2; Sc. 1BOISSY, Louis1746
Marot (Clément) [1495-1644]poète français du XVIème siècle attaché à la Cour de François Ier, il fut souvent emprisonné pour hérésie. Auteur d'épigrammes, épîtres, rondeaux et ballades.LE PLAGIAIREAc. 2; Sc. BOISSY, Louis1746
Bel espritbel esprit, genre d'esprit qui ne manque ni de distinction ni d'élégance, mais qui tombe facilement dans la prétention. [L]LE PLAGIAIREAc. 3; Sc. 7BOISSY, Louis1746
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
BrebietteDimintuif de brebis. [L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
MoutonneEst aussi une coiffure qui a été longtemps en usage chez les femmes. C'est une tresse de cheveux fort touffue et frisés, qui s'appliquait sur le front. [F] Ici, féminin de mouton qui est une invention de Boucher. CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscrètement, et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienséance.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 2BOUCHER1662
Plie toiletteCette expression proverbiale se prenait en deux sens, comme synonyme de dévaliser ou de s'enfuir précipitamment.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 3BOUCHER1662
PendantsOn dit, les pendants d'une bourse, d'un demi-ceint. Les pendants d'un baudrier, d'un ceinturon, sont les ouvertures par où passe l'épée. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
BretteEstocade, épée qui est plus longue que celle que les Gentilhommes portent d'ordinaire. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
IlionNom poétique de Troie.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
BélierEst aussi une grosse poutre de bois ferrée par le bout, et qui a parfois des pointes en forme de corne de bélier. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Cheval de boisconstruction imaginée par Ulyse pour entrer dans Troie et détruire le ville.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Enleveur(de quartiers) C'est ainsi qu'on appelle des soldats, qui forcent, qui prennent et enlèvent d'autres soldats qui sont à l'armée logé dans leurs quartiers. [F] Ici, celui qui enlève.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
FressureParties intérieures de certains animaux, comme le foie, le coeur, la rate, le poumon, prises ensemble. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Voir le loupAvoir de l'expérienceCHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
GéuridonSur Guéridon et les guéridons, chansons et pièces comiques ou satiriques, etc., qui avaient pris nom de ce personnage burlesque, fort à la mode surtout pendant la première moitié du XVIIème siècle, on peut voir une longue note de M. Ed. Fournier (Variétés hist. et litt. t. VIII, p. 279).CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
SoudrilleTerme de raillerie. Méchant et misérable soldat dont on ne fait point de cas. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 4BOUCHER1662
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 5BOUCHER1662
GrecFig. être grec en quelque chose, y être habile, trop habile.[L]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 6BOUCHER1662
RétifQui s'arrête, ou recule au lieu d'avancer. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 7BOUCHER1662
TrogneTerme burlesque qui se dit d'un visage gros et laid, ou qui est rouge et boutonné, comme celui d'un igvrogne. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 8BOUCHER1662
Taper les cheveuxFriser les cheveux en les battant un peu avec le peigne pour les faire tenir contre le visage. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 9BOUCHER1662
Moustachesles perruques étaient souvent garnies de moustaches, c'et à dire de longs appendices qui tombaient sur les côtés, derrière l'oreille. [V. Fournel]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 9BOUCHER1662
Bouche bien meubléeQui a toutes les dents.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
AlunEspèce de sel fossile et blanc, qui se trouve mêlé parmi la terre. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
Opiateterme de médecine. C'est un nom qu'on donne souvent aux confections, antidotes et électuaires. C'est une général un remède interne diversemment composé de poudres, de pulpes, de liqueurs, de sucres ou de miel. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
Coralou Corail. Plante maritime qui croît au fond de la mer. [F] Au XVIIème, le Corail est une plante et no n un animal.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
VenelleTerme populaire qui se dit en cette phares "enfiler la vennelle", pour dire s'enfuit.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 10BOUCHER1662
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 11BOUCHER1662
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté.CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 11BOUCHER1662
PâtésOn dit d'une femme en travail d'enfant qu'elle crie les petits pâtés, pour dire qu'elle crie bien haut, qu'elle souffre beaucoup. à (Leroux, Dictionnaire Comique.). Parmi les cris de Paris, ceux des marchands de petits pâtés comptaient au nombre des plus bruyants. [V. Fournel]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 13BOUCHER1662
FolâtrerFaire des actions ou avoir des entretiens folâtres, plaisants, agréables, peu sérieux ; badner, faire des petites folies. [F]CHAMPAGNE LE COIFFEURAc. 1; Sc. 13BOUCHER1662
PélagienConforme à la doctrine du moine Pélage.RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 13BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Pélagehérésiarque, né dans le Grande Bretagne, était moine. Il vint à Rome en 400 et s'y lia avec Saint-Augustin et autres personnages illustres, mais bientôt égaré par des subtilités métaphysiques, il en vint à formuler sur la grâce et la liberté des doctrines contraires à la foi ; il prétendait que l'homme peut, par son libre arbitre, s'abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché originel, la damnation des enfants ports sans baptême, et soutenait que le péché d'Adam n'avait pu être imputé à ses descendants. [B]RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 13BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Voëtius, Gisbert Voèce ditThéologien protestant, né à Heusde en 1593, mort en 1680 ; professa la théologie et les langues orientales à Utrecht, combattit les Arméniens et les catholiques, et fut un des plus ardents adversaires de Descartes, qu'il traduisit devant les magistrats d'Utrecht comme athée. [B]RENÉ-DESCARTES.Ac. 1; Sc. 14BOUILLY, Jean-Nicolas1796
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'île de la Cité.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
QuadrupleMonnaie d'or valant deux Louis, ou deux pistoles, ou quatre demi-pistoles. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
Mercure galantrevue littéraire fondée en 1672 fondée par Jean Donneau de Visé. À partir de 1680, Thomas Corneille est associé.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
GabelleAncien impôt indirect sur le sel qui a existé depuis le Moyen-Age.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Fermier généralCelui à qui le souverain afferme le droit de lever certains impôts. [L]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Harten termes de Palais, signifie la corde d'un pendu, le supplice du gibet. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Ferrer la muleOn dit proverbialement, ferrer la mule, quand les valets ou les commissionnaires trompent sur le prix des marchandises, et les comptent plus qu'ils ne les ont achetées. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
Conjugolatin, unir, marier.LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
À gogoLA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
TauperEn suisse, emprunter de l'argent à quelqu'un. [Larousse]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Matoisrusé, difficile à être trompé ; adroit à tromper les autres. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
Coquinterme injurieux qu'on dit à toutes sortes de petites gens qui mènent une vie libertine, friponne, fainéante qui n'ont aucun sentiment d'honnêteté. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1694
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LA COMÉDIE SANS TITREAc. 4; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
Ruyter, Michiel Adriaenszoon de (1607-1676)Le plus célèbre Amiral hollandais. Il meurt fin avril 1676 des suites d'une blessure qui lui avait arraché la jambe gauche lors de la baille d'Agosta. LA COMÉDIE SANS TITREAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1694
DiablezotLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1665
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BigotQui est livré à une dévotion étroite et superstitieuse. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
BâtierOuvrier qui fait des bâts [on dirait chargeur, cariste]. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
GalefretierTerme vieilli qui signifie homme de rien, homme sans feu ni lieu. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GambadeFig. Faire la gambade, payer en gambades, payer en monnaie de singe, se défendre de payer une dette par toutes sortes de raisons, répondre à une demande sérieuse par des plaisanteries. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Nasardechiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. |F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
GoguenarderFaire le goguenard, c'est à dire qui plaisante en se moquant. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Dégré du Palaisescalier du Plais de justice.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Passe-volantFig. et familièrement. Homme qui s'introduit dans une partie de plaisir sans payer sa part de la dépense commune, ou qui entre au spectacle sans payer, quoiqu'il n'en ait ni le droit, ni la permission. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
GausseurCelui, celle qui se gausse [moque] des autres. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
AlguazilC'est un mot espagnol qui est connue depuis quelque temps en France pour signifier Sergent ou Exempt. Il est venu des Arabes, chez lesquels il signifie un officier de justice qui exécute les ordres du magistrat. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
Frère frapparts'est dit d'un moine libertin et débauché. [L] Ici, le sens est aussi celui qui frappe.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 7BOURSAULT, Edme1665
DémantibuleurCelui qui casse la mâchoire autrefois appelée mantibule.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Erres LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Moule de gantmain.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
RosseCheval sans force, sans vigueur. Fig. et populairement, il se dit, par injure, des personnes. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
PaumerTerme populaire. Paumer la gueule de quelqu'un, lui donner un coup de poing sur le visage. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GobergerTerme familier. Prendre ses aises. Il se gobergeait dans un bon fauteuil. Se divertir. Se moquer. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
Gale Maladie cutanée et contagieuse caractérisée par de petites vésicules, la présence d'un insecte nommé acarus ou acare, et de grandes démangeaisons. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
BrandillerS'agiter en l'air sur une blanche, sur une corde, etc. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
CagneVieux mot qui signifiait autrefois chienne. Il ne se dit plus que par injure à des femmes qu'on veut taxer d'infâme prostitution. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
GénitureTerme familier. L'enfant par rapport au père et à la mère. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Forlignerdégénérer, ne pas suivre la vertu, et le bon exemple de ses ancêtres, de ce dont on est issu ; faire quelque chose digne de leur race. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 2; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
CoursLe Cours de la Reine est au bout à l'ouest des Jardins de TTuileries. Lieux de rendez-vous et de promenades.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Cartelécrit qu'on envoie à quelqu'un pour le défier à un combat singulier, soit pour des tournois, soit pour un duel formé. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
MadréQui sait plus d'une tour. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1665
BotteTerme d'escrime. Coup de fleuret ou d'épée. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
IntestatTerme de jurisprudence qui ne s'emploie que dans ces phrasesLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
PeautreVieux mot signifiant lit, mauvais lit, grabat ; inusité, sauf dans cette locution populaire, qui tombe elle-même en désuétudeLES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
JupinAutre nom de Jupiter.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
TéréusTérée. Personnage de la mythologie grecque qui se maria avec Procné, fille du roi d'Athènes, puis tomba amoureux de sa soeur Philomèle. Il enferma Procné et lui coupa la langue. Cette dernière et sa soeur se vengèrent.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
ImmatriculerMettre le nom d'un rentier dans le registre d'un payeux, en faire l'immatricule. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Patibulaire Qui appartient au gibet. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Ego sumLocution latine "Je suis".LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
VitupèreVieux mot, qui vient du latin. Reproche, blâme qu'on fait à une personne ou à une famille. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
EffleurerEst aussi un terme de fleuriste, qui signifie, ôter les fleurs. [F] Ici le sens semble métaphorique.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
ParangonVieux mot qui signifiait autrefois une chose excellente et hors de comparaison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 8BOURSAULT, Edme1665
Faire gillesPour dire s'enfuir. [F] LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
TolléTerme populaire, qui témoigne l'indignation qu'on a contre quelque grand crime, contre quelque homme scélérat et odieux. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
RatiocinerTerme usité seulement dans le style dogmatique. User de la raison. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Baragouiner Estropier les mots d'une langue en parlant, c'est-à-dire en altérer le son au point de les rendre difficiles à comprendre. Il baragouine d'une manière affreuse. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
PleigeAncien terme de jurisprudence. Celui qui sert de garant, de caution. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
ChartresVille de la Beauce au moins d 90km au sud-ouest de Paris, connue pour sa Cathédrale. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
AcciperSubjuguer, prendre de force ou par surprise. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Mucercacher, vieux mot.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 3; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Cours de la Reinevoie arborée qui longe la Seine à l'ouest de la place de la Concorde de Paris. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Houspilleurcelui qui houspille, Fig; Maltraiter quelqu'un en paroles, le réprimander avec aigreur. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
DrillerCourir, aller vite et légèrement. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Abatteur de quillesvantard.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Maigre-échinepersonnne fort maigre.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
Enfiler la venelleexpression signifiant s'enfuir.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1665
CauteleuxRusé, précautionneux.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 4BOURSAULT, Edme1665
BisqueTerme de jeu de paume. Point donné au plus faible pour égaliser le jeu. LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
NromandFig. C'est un Normand, c'est un fin Normand, c'est un homme adroit et à qui il ne faut pas se fier. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 6BOURSAULT, Edme1665
MorgueLe second guichet où l'on tient quelque temps ceux qui entrent en prison, afin que les Guichetiers les regardent fixement, et s'impriment si bien l'idée de leur visage dans leur imagination, qu'ils ne puissent manquer de les reconnaître. Tenir un prisonnier à la morgue. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 9BOURSAULT, Edme1665
Audireentendre en latin.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Mes huismaintenant.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 4; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
Filoutagehabitude de filou. Se dit d'un coupeur de bourse.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Pécuneou pequeune. Vieux mot qui signifiait autrefois de l'argent. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 1BOURSAULT, Edme1665
Forfaiteurscelui qui commet des forfaits.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 10BOURSAULT, Edme1665
MerleFig. et familièrement. Fin merle, homme adroit, rusé drôle, rusé compère ; locution qui vient de la défiance qu'a le merle des pièges et des chasseurs. [L]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
GenerGendre (Latin).LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Immondimpur (forme amputé de immonde)LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
PulcreBien (Latin).LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
CaterreuxQui est flegmatique, sujet aux fluxions, et aux caterres.LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 11BOURSAULT, Edme1665
Toquerheurter. [F]LES DEUX FRÈRES GÉMEAUXAc. 5; Sc. 12BOURSAULT, Edme1665
Crésusdernier roi de Lydie, de la race des Mermandes, célèbre par ses richesses, monta sur le trône en l'an 559 avant JC, et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. [B]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1701
Heurrencontre avantageuse. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1701
Argosville de l'ancienne Grèce (...) était célèbre autrefois pour ses chevaux et par un beau temple de Junon. [B]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1701
Alguazilsc'est un mot espagnol qui est connu depuis quelque temps en France , pour signifier un Sergent ou un Exempt. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Chalandiseconcours de personnes qui vont acheter dans une même boutique. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Phrygierégion de l'Asie Mineure dont les bornes ont beaucoup varié. La Phrygie primitive s'étendait le long de la mer depuis l'embouchure du Méandre jusque près de celle du Parthénius, et par conséquent était baignée par trois mersÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 2BOURSAULT, Edme1701
S'entresuivrealler de suite l'un après l'autre. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 2; Sc. 5BOURSAULT, Edme1701
Retfilet, lacis de plusieurs cordes jointes ensemble par plusieurs noeuds qui laissent de grandes ou de petites mailles. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
Noeud gordienun noeud de cordage légendaire qui était réputé comme ne pouvant être défait. Alexandre le Grand le vit, sortit son épée et le coupa. Métaphore du problème insoluble. ÉSOPE À LA COURAc. 3; Sc. 3BOURSAULT, Edme1701
Plutonnom romain du dieu grec Hadès, dieu des Enfers.ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Kyriellelitanie, prière de l'Église en l'honneur de Dieu de la Vierge, des Saint ou de quelque mystères. (...) Ce mot vieillit, ne se dit guère sérieusement. (...) Se dit figurément en morale d'une longue suite de malheurs, de paroles, de citations ou d'autres choses [F]ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Vétillese dit figurément en morale, de vaines occupations de ceux qui s'amusent à des choses légères et inutiles comme celle de démêler les entrelacements des broches d'une vétilles. [F]ÉSOPE À LA COURAc. 4; Sc. 7BOURSAULT, Edme1701
Tibèredevint second empereur de Rome en 14, succédant à Auguste, dont il épousa la fille Julie. Il dut adopter celui qui devint Germanicus.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
Germanicusde son vrai nom Tibère Drusus Nero, né en 16 avant JC, fils adoptif de Tibère.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
LivieLivia Dusilla épousa Tibère Claudius Nero dont elle eut deux fils Tibère et Drusus. Auguste en tomba amoureux et l'enleva à son mari.GERMANICUSAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1694
ElbeGrand fleuve de l'Allemagne, naît en Bohème sur les confins de la Silésie, dans le Resiengebirge, (...) et après un parcours de 900 km tombe dans la mer du Nord, près de Cuxhaven.GERMANICUSAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
Ubienspeuple germain, habitait d'abord à l'Est du Rhin, chez les Suèves, puis fut transporté par Auguste dans le Germanique 2è, à l'ouest du Rhin, entre le fleuve et la Roër, au nord des Treveri. Ils avait pour capitale Oppidum Ubiorum, depuis Colonia Agrippina (Cologne). [B]GERMANICUSAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Batavespeuple d'origine germaine, habitait, entre le Rhin et la Wahal, le pays qu'on nomma l'île des Bataves (Batavorum insula). Leur nom s'étend vulgairement à toute la Hollande actuelle. Ils furent d'abord mêlés aux Cattes ; mais, chassés par ce peuple, ils vineent dans le pays qui a conservé leur nom. Il furent tantôt alliés, auxiliaires ou même tributaires des Romains, tantôt en guerre avec eux. Ils étaient très braves. La révolte des Civilis, qui éclata en 69 et se prolongea sur Vitellius et Vespasien, est le fait le plus remarquable de l'histoire des Bataves. Les Francs saliens envahirent leur pays à la fin du IIème siècle. Au VIème et VIIème siècle, le nom de Bataves s'efface et fait place à celui des Frisons ; cependant il en reste une trace dans celui des Betuwe que garde un district de l'anc. île des Bataves. [B]GERMANICUSAc. 4; Sc. 2BOURSAULT, Edme1694
Rètrereître. Anciennement cavalier allemand. Fig. ou familièrement, en mauvaise part ou par plaisanterie, un homme que l'on compare à un soudard. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1666
BabillardQui par le continuellement, et qui dit des choses de néant. Se dit aussi d'un indiscret qui ne saurait tenir sa langue ; qui répète tout ce qu'il a ouï dire. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
ChassieuxQui a les yeux pleins de chassie. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
ChassierCertaine humidité visqueuse qui sort des yeux, et qui colle aux paupières. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1666
MithridateAntidote ou composition qui sert de remède ou de préservatif contre les poisons où il entre entre plusieurs drogues, comme opium, vipères, scilles, agaric, sctines, etc. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1666
FroidureuxFrileux, qui craint le froid. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1666
ErgotantDe ergoteur ; celui qui dispute, qui pointille sans cesse, qui conteste sans raison. [F] Ici, qui change souvent, qui s'agite.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1666
La Belle plaideuseest une comédie en vers et en cinq actes de François le Metel de Boisrobert, représentée pour le première fois en 1653 à l'Hôtel de Bourgogne.LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 9BOURSAULT, Edme1666
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposLE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1666
Mazettemasette. Petit cheval, ou cheval ruiné qu'on ne saurait faire aller, ni avec le fouet, ni avec l'éperon. On le dit aussi par extension des personnes qui ne sauraient aller loin à pied, qui ne sauraient rien porter, ou qui ne ne savent pas bien faire une chose.[F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
DébagoulerVomir, dégueuler. Ce mot est usage que parmi le peuple où on le dit le plus souvent au figuré ; et il signifie alors Dire indiscrètement ce qu'on sait. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
Pibrac, Gui du Frau, seigneur de (1529-1584)Il a laissé des discous et divers écrits politiques dont une Apologie de la Saint-Barthélémy (1573) mais on le connaît surtout comme auteurs de Quatrains moraux, remarquable par la beauté des maxime et la concision du style, malheureusement la langue est devenu surannée. [B]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 13BOURSAULT, Edme1666
GueuserMendier; demander l'aumône. On le dit aussi d'un homme nécessiteux, quoiqu'il ne gueuse pas en effet. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1666
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1666
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 17BOURSAULT, Edme1666
DébonderLâcher, ou ôter ma bonde d'un étang. Se dit figurément en choses morale. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 17BOURSAULT, Edme1666
GrisonOn appelle un cheval grison, lorsqu'il est gris : et un âne s'appelle absolument un grison, parce qu'il est ordinairement gris. [F] LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 21BOURSAULT, Edme1666
VaurienQui est un fripon, dangereux, fainéant, vicieux, libertin. Il est du style bas. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 23BOURSAULT, Edme1666
DrilleMéchant soldat. Il ne se dit que par mépris et par raillerie. Se dit aussi de tout autre malheureux qui porte l'épée, quoi qu'il ne soit point enrôlé. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
Pécorese dit figurément en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
BélitreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension, des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [F]LE MÉDECIN VOLANTAc. 1; Sc. 24BOURSAULT, Edme1666
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE MORT VIVANTAc. 1; Sc. 7BOURSAULT, Edme1662
Faire GillePopulairement. Faire gille, se retirer, quitter une place. [F]LE MORT VIVANTAc. 2; Sc. 2BOURSAULT, Edme1662
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
BagatelleChose de peu de prix et peu nécessaire. [FC]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1694
BlanqueEspèce de Loterie, ou jeu de hasard où l'on achète certains nombre de billets, dans lesquels il y en a quelqu'un noir, ou marqué de quelque meuble, qui est à l'étalage, on ne profite. Sil n'y en a pas on perd son argent. On dit figurément, qu'on a trouvé blanque en quelque lieu, quand on y trouve pas ce qu'on cherchait. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
AlmanachCalendrier qui contient tous les jours de l'année, les fêtes, les lunaisons, etc. Faire des almanachs, faire des pronostics. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 8BOURSAULT, Edme1694
EquipolerÊtre de pareil prix qu'une autre chose à quoi l'on se rapporte. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 10BOURSAULT, Edme1694
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
PalaisPalais de justice, notion englobant tous les métiers de justoce.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
GrivoisAu XVIIème siècle ; soldat de certaines troupes étrangères au service d la France, et par extension soldat. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
Turenne, H. de la Tour d'Auvergne, vicomte de [1611-1675]Ce grand capitaine a gagné a gagné autant ou même plus de batailles décisives, et il a réparé plus de graves échecsLES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
Condé, Louis II, Prince de [1621-1687]Nommé général en chef à 22 ans, Il défit entièrement à Rocroiy les espagnols bine supérieurs en nombre et redoutables alors par leur infanterie. L'année suivante il battis les allemands à Fribourg. (...) Ce général dut son succès à son élan irrésistible et d'heureuses inspirations, mais ne ménageait pas le sang de ses soldats. [B]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 11BOURSAULT, Edme1694
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
PeautreLa gouvernail d'un vaisseau. (...) On dit proverbialement à des importuns qu'on veut chasser loin de soiLES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
MailleCe mot signifie quelquefois une monnaie de peu de valeur. [T]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
Arrière-banAnciennement, ban et arrière-ban, ou, simplement, arrière-ban, convocation que faisait le roi de sa noblesse, tant vassaux qu'arrière-vassaux, pour aller à la guerre ; le corps de la noblesse ainsi convoqué. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 12BOURSAULT, Edme1694
Pousse-culterme odieux dont on qualifie les Recors [assistants du sergent] des Sergents, et autres qui servent à mettre et à pousser les gens en prison. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 14BOURSAULT, Edme1694
TretousVieux mot. Tous. [Th.]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 14BOURSAULT, Edme1694
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
DébagoulerVomir dégueuler. Ce mot n'est en usage que parmi le peuple, où on le dit plus souvent au figuré ; et il signifie alors Dire indiscrètement tout ce qu'on sait. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
DégoiserSe dit figurément et dans le style burlesque de ceux qui parlent trop, et mal à propos.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
BesiclesOn ne se sert de ce mot que dans le style burlesque. Il signifie des lunettes appliquées au deux yeux. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Bourriquetvoir Bourrique. Méchante bête de voiture. Il se dit particulièrement des ânes et des ânesses ; et ensuite des méchants chevaux. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GuenillonsVieux lambeaux de linge ou d'étoffe. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GourgandineTerme très familier. Femme de mauvaise vie, coureuse. Sorte d'habit de femme à la mode en 1694, qui consistait en un corset ouvert par devant et laissant voir la chemise. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'île de la Cité.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
HallesLieu de commerce ouvert qui se trouvait au nord du Pont-Neuf, le nom est resté pour le quartier.LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Grippechairsterme péjoratif pour recors, sergents et autres archers. LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
HoccaJeu qui vient de Catalogne. Il est composé de trente points marqués de suite sur une table et il se jour avec trente petites boules, dans chacun desquels on enferme un billet de parchemin où il y a un chiffre. Quand on joue, on remue ces boules dans un sac, on en tire une dont on fait sortir de billet, qu'on déplie aux yeux de tout le monde, pour voir ce qu'on perd, ou ce qu'on gagne. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
GuenonOn appelle aussi guenon, une femme vieille, ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. Il est bas. [F]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
ArréragesCe qui est échu d'un revenu, d'une rente, d'une redevance. [L]LES MOTS A LA MODEAc. 1; Sc. 15BOURSAULT, Edme1694
Colletpartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. Est aussi un ornement de linge qu'on met sur le collet du pourpoint pour la propreté. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Nasardeschiquenaude que l'on donne sur le bout du nez. On dit d'un homme ridicule, et faible, qu'il a le nez à camouflets ou à nasardes. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Point de Venisese dit de toutes sortes de passements, et particulièreent de fil fait à l'aiguille. Les points de Genes, de Venise et d'Angleterre ont été défendus en France. On fait maintenant des points de France et de Paris. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1663
Sourdinese dit de toutes choses qui se font en cachette, et sans bruit. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1663
Faire l'amourcourtiser, séduire.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1663
Singese dit aussi d'un homme quand il affecte de contrefaire quelqu'un d'imiter ses actions, ses discours, son style. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 4BOURSAULT, Edme1663
TurlupinHenri Legrand dit [1587-1637], comédien célèbre de la troupe de Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Endretendroit.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Corbillonest ausi un petit jeu d'enfant, où il faut répondre ou rimer en "on". [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Matouchat mâle et entier. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Puthmot inconnu ou interjection.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Boursault (Edme) [1638-1701]auteur dramatique qui écrit cette pièce en 1663.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Pécorese dit figurémment en burlesque pour signifier une personne sotte, stupide, et qui a de la peine à concevoir quelque chose. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Hôtel de Bourgogneun des deux principaux lieux de représentation et où fut joué cette pièce en 1663. Boursault flatte ici son public.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
Floridorcélèbre comédien de la troupe de l'Hôtel de Bourgogne entre 1643 et 1672.LE PORTRAIT DU PEINTREAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1663
EchappéeEmportement d'un jeune homme, libertinage, ou action imprudente. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 1BOURSAULT, Edme1669
HalibardeHallebarde. Arme.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
PagnoteQui est sans courage, sans énergie. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
LiardMonnaie qui vaut trois deniers, faite de la même monnaie que les sous. Elle a cours encore [fin XVIIème] dans le Lyonnais et dans le Dauphiné. [F] LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 2BOURSAULT, Edme1669
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
GoutteMaladie causée par la fluxion d'une humeur acre sur des articles et jointures du corps; et qui est fort douloureuse. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
Boileau (Nicolas dit Despréaux) [1636-1711]Auteur. Il débuta par des Satires qui lui valurent un immense succès. Ami de Jean Racine, il le défendit et le conseilla. Il publia aussi un Art poétique et Le Lutrin. Il fut académicien et historiographe du Roi avec Jean Racine.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 3BOURSAULT, Edme1669
Épithalameterme de poésie. Ce sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1669
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 5BOURSAULT, Edme1669
Accoler la cuisseEmbrasser la botte ou acuiseLA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Boyer Claude (1618-1698)Auteur de près de 30 pièces de théâtre, principalement des tragédies mais aussi deux tragi-comédies, deux pastorales et une comédie héroïque.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Gilbert, Gabriel (1620-1680)Auteur de 12 tragédies, tragi-comédies et pastorales.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T] Dieux des arts.LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Cotin (L'Abbé)poète et prédicateur, né à Paris en 1604 et mort en 1681, fut aumônier du Roi, conseiller, et se fit de son temps une assez grande réputation par ses sermons, ses poésies et son érudition, et fut admis en 1655 à l'Académie française. Il n'est guère connu aujourd'hui que par les railleries de Boileau et de Molière (personnage de Trisottin). [B]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
PompeuxQui a de la pompe. [C'est à dire] Appareil magnifique et somptueux. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Là-làSe dit en réponse, avec le sens de médiocrement. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un hôpital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
SatyreC'était chez les païens une Demi-Dieu fabuleux, qui présidait aux forêts avec les faunes et les sylvains. Il les peignaient moitié homme, et moitié boucs. Hommes par en haut avec des cornes sur la tête ; et en bas une queue, des pieds de boucs et tout velus par le corps. [L]LA SATIRE DES SATIRESAc. 1; Sc. 6BOURSAULT, Edme1669
Pharsaleville de Thessalie [en Grèce] (...), est célèbre par la victoire décisive de César y remporta sur Pompée en l'an 48 avant JC. [B]CATONAc. 1; Sc. 1BOYER, Abel1713
SeptentrionNord.CATONAc. 1; Sc. 6BOYER, Abel1713
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. (Dict. Furetière)CATONAc. 2; Sc. 1BOYER, Abel1713
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».ARTAXERCEAc. 1; Sc. 4BOYER, Claude1683
LasTournure vieillie pour "Hélas".FÉDÉRICAc. 4; Sc. 9BOYER, Claude1660
TillacPont supérieur d'un navire.FÉDÉRICAc. 5; Sc. 4BOYER, Claude1660
LadonFleuve d'Arcadie, que la Fable dit être pere de la Nymphe Daphné et de la Nymphe Syrinx. C'est des roseaux du fleuve Ladon dont Pan se servit pour faire sa flûte à sept tuyaux. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 1BOYER, Claude1672
ÉrymantheMontagne de l'Arcadie, couverte de bois et de forêts. Erymanthus. La forêt d'Erymanthe, ou la montagne d'Erymanthe, est célèbre dans la poésie ancienne. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 1BOYER, Claude1672
AlphéeFleuve du Péloponèse, aujourd'hui Orfea. Les Italiens le nomment Carbon. Il arrose l'Arcadie et l'Achaie, et se décharge dans la mer Ionienne au dessous de Pise. Les poètes ont feint qu'Alphée, conservant la passion qu'il avait eue pour Aréthuse, qui fut changée en une fontaine qui est en Sicile, et porte son nom, passe sous les flots de la mer sans s'y mêler, et vient joindre ses eaux avec celles de cette fontaine. [T]LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 2; Sc. 5BOYER, Claude1672
Tenir quitteexempter, affranchir (ce qui est le premier sens, puisque quitter vient de quitte).LISIMÈNE OU LA JEUNE BERGÈREAc. 4; Sc. 1BOYER, Claude1672
Vers 1315, L'original porte serf, on remplaçons par cerf pensant être plus proche du sens.PORUSAc. 5; Sc. 1BOYER, Claude1648
Madrigalpetite poésie amoureuse composée d'un petit nombre de vers libres inégaux, qui n'a ni la gêne d’un sonnet, ni la subtilité d’une épigramme, mais qui se contente d’une pensée tendre et agréable. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Friponnervoler, tromper, escroquer. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Partieen termes de Palais, se dit de tous les plaideurs. [F].L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Empiriqueterme de médecine. Celui qui tient que la médecine ne consiste que dans l’expérience. [R]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 1BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Baillerdonner, mettre la main. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 2BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Térencepoète comique latin, né probablement à Carthage vers 200 avant JC, fut esclave du sénateur Terentius Lucanus, qui l'affranchit et lui fit donner une bonne éducation, et dont le poète prit le nom par reconnaissance. (...) On a de Térence six comédies. Molière a tiré les Fourberies de Scapin du Phormion et Baron a imité l'Adrienne. (...) [B]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 3BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 3BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Canonest un ornement de toile rond fort large, et souvent orné de dentelle qu'on attache au-dessus du genoux, qui prend jusqu'à moitié jambe pour la couvrir. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Faussetterme de musicien. Voix aigüe qui contrefait le dessus en un concert, et qui est d'ordinaire est désagréable et discordante, parce qu'elle n'est pas naturelle. Se dit aussi de celui qui fait le fausset. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Gaulisterme de vénerie. Branche d'arbre qu'il faut que les veneurs plient ou détournent quand ils percent dans le fort d'un bois. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Endéverêtre fort fâché de quelques action, en avoir grand dépit, enrager. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Fariboleschoses vaines qui ne éritet aucune considération. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 10BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Emetiqueest un remède qui purge avec violence par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs par plusieurs lotions. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposL'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Catonsurnommé l'Ancien ou le Censeur, romain célèbre par ses vertus, né à Tusculum, l'an 24 av. J.-C. d'une famille obscure. Il mourut l'an 149 avec J.-C. à 85 ans. Censeur, il exerça ses fonctions avec une sévérité qui passa en proverbe. L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Hydropisieenflure des membres du corps causée par une eau qui se coule entre cuir et chair lorsque le foie ne fait plus ses fonctions. [F]L'OMBRE DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 13BRÉCOURT, Guillaume MARCOUREAU de1674
Vindrentvinrent, du verbe venirL'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
DunkerquoisHabitant de Dunkerque, ville des Pays-bas, assiégée puis investie le 19 septembre 1646 et se rendit le 11 octobre de la même année. Cette victoire L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
Chere : Se dit aussi des repas qu'on donne à ses hôtes, à ses amis. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Centre : Se dit figurément du lieu où on a tous ses plaisirs, ses commodités. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Pistoles : Monnaie d'or étrangère battue en Espagne et en quelques endroits d'Italie. La pistole est maintenant de la valeur d'onze livres et du poids des louis » [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Émoulu : Qui est aiguisé, pointu, affilé. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Enfant : on représente l'Amour comme un enfant, parce qu'il n'est jamais sage ; et qu'au contraire il est toujours badin, et indiscret. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Opiler : Boucher les conduits du corps, et empêcher le passage des humeurs nécessaire à faire ses fonctions. Il ne se dit que des obstructions qui se font dans le bas ventre. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Moult : Vieux mot qui n'a plus d'usage que dans le burlesque, et qui signifie Beaucoup, en grande quantité  [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 1; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Rustique : Signifie aussi, Grossier, mal poli. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
FlambergeGrosse épée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon [personnages romanesques du moyen-âge]. On dit proverbialement, "Mettre Flamberge au vent", pour dire, dégainer, tirer l'épée.[F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Friser la corde : Approcher de bien près. Se dit aussi proverbialementCette affaire a frisé la corde, pour dire, Cet arrêt n'a passé que d'une voix. Ce criminel a frisé la corde, pour dire, a failli être pendu. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Prefix : Arrêté, déterminé. Jour prefix. temps prefix. heure préfixe. somme préfixe. [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
PhoenixSe dit figurément en Morale, lorsqu'on veut louer quelqu'un d'une qualité extraordinaire. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Brouillardquelques-uns disent Brouillas. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Ciron : Insecte aptère qui se développe dans le fromage et dans la farine et qui est le plus petit des animaux visibles à l'oeil nu. Dans le XVIIe siècle, avant l'usage des microscopes pour étudier la nature, le ciron fut pris comme le symbole de ce qu'il y avait de plus petit au monde. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Nivelle, Jean dené en 1423, embrassa le parti du Duc de Bourgogne et refusa de marcher contre ce prince, malgré les ordres de Louis XI. (...) et devenu en France un objet de haine et de mépris et le peuple lui donne le surnom injurieux de "chien". [B] syn. de traître méprisable.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 2; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 1BROSSE, Abraham1650
L'original pour Lidamas au lieu de Thélame [S. Naudin].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Le dessus : On dit aussi le dessus d'une lettre, pour dire la suscription, l'adresse. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Au prix : Façon de parler adv. dont on se sert en faisant comparaison. Ce que je vous ai dit jusqu'ici n'est rien au prix de ce que vous allez entendre. [Acad.]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Parbieu : On dit aussi, Par bleu, et par bieu, en faisant semblant de jurer. [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
Maroufle : « Terme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit » [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 3; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Falotgrosse lumière qu'on porte au bout d'un bâton, enfermée dans quelque vessie ou lanterne. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Sexe coifféles femmes en général.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
ÂpreSe dit aussi de celui qui est fort avide dans ses désirs et ses passions. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
RenardFig. Un homme rusé. C'est un renard, un fin renard, un vrai renard. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Devers Du côté de. Approchant. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Accourcir : On dit aussi, Accourcir son chemin, quand on prend quelque faux fuyant qui abrège le chemin, qui le rend plus court. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 6BROSSE, Abraham1650
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
Quinze-vingtsLes Quinze-Vingts ou l'hôpital des Quinze-Vingts (avec deux majuscules), hôpital fondé à Paris par saint Louis pour trois cents aveugles. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
Absinthe : Plante si amère, qu'on a de la peine à boire une liqueur dans laquelle elle aura trempé. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
BriserAbsolument et familièrement. Brisons là, brisez là-dessus, ne continuons pas ce discours, n'insistez pas sur ce point. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
Dans l'édition originale, adroite est graphie adraitte et rime avec indiscrète.L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 4; Sc. 9BROSSE, Abraham1650
Mauvais parti : On dit aussi qu'on a joué un mauvais parti à quelqu'un, lors qu'on l'a attrapé, qu'on lui a fait quelque vilain tour. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
PistoleMonnaie d'or étrangère battue en Espagne, et en quelques endroits d'Italie. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Se jeter sur la fripperieSe dit proverbialement, de quelqu'un, pour dire, le battre, le tirailler, lui déchirer ses habits. [F].L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
Galanterie Agrément, politesse dans les manières. Cet homme a de la galanterie dans l'esprit. Il met de la galanterie dans tout ce qu'il fait. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 2BROSSE, Abraham1650
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Pacquet : Se dit aussi de certaines accusations dont on charge quelqu'un. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
Estocader :  Porter des estocades [qui est un] terme d'escrime. Botte, grand coup de pointe. Allonger une estocade. Parer une estocade. Estocade de seconde, botte semblable à la botte de tierce, sauf que la lame passe sous le bras de l'adversaire. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 3BROSSE, Abraham1650
InterrogatAncien terme de pratique. Question faite par les juges ; l'ensemble des questions adressées devant le tribunal à l'une des parties. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 4BROSSE, Abraham1650
QuartierVie sauve ou traitement favorable fait aux vaincus. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 5BROSSE, Abraham1650
Autant vautSans complément, également, semblablement. Valoir autant. Acheté autant. Je vous en rendrai mille fois autant. Autant vaudrait parler à un sourd. Cela vaut cent francs ; j'en veux tout autant. Cela est fini, ou autant vaut. [L]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 6BROSSE, Abraham1650
Maraud : Terme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Impie : l'impiété se dit aussi du manque de respect et du devoir envers ses père et mère. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Decevoir : Tromper adroitement. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 7BROSSE, Abraham1650
Façonsignifie aussi, le salaire de l'artisan qui a fait l'ouvrage. [F]L'AVEUGLE CLAIRVOYANTAc. 5; Sc. 8BROSSE, Abraham1650
PatelinHomme adroit, et fourbe, qui trompe les gens en leur faisant accroire qu'il leur procure d'avantage. Ce mot vient d'un nommé Patelin Avocat, sur lequel on fit une farce, qui est fort estimée par Pasquier, et d'où il fait venir plusieurs proverbes, comme revenir à ses moutons etc. [F]L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
PatelineurQui se conduit comme Maître Patelin. L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
TubieuTudieu interj. Juron de l'ancienne comédie. [L]L'AVOCAT PATELINAc. 3; Sc. 9BRUEYS et PALAPRAT1706
ErgoTerme de dogmatique tiré du Latin, qui signifie la conclusion d'un argument.L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 3CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
TartufffePersonnage de Molière. Faux dévot, hypocrite, coquin se servant du manteau de la religion. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 4CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Phrynénom d'une célèbre courtisane grecque. S'emploie pour désigner une femme aux moeurs dissolues. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 1; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Culs-de-lampesOn le dit aussi en imprimerie de ces figues qu'on met pour remplir les pages à demi-vides ; ou encore de ces lignes qui aboutissent en pointe à la fin d'un chapitre, ou d'un traité, qui ne vont point jusqu4au bout de la page. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
AristotePhilosophe grec, a été le récepteur d'Alexandre le Grand.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
RetsFilet pour prendre du poisson, du gibier. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 8CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
PrôneurCelui qui loue avec excès. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
PhénixOiseau fabuleux, unique en son espèce qui, disait-on, vivait plusieurs siècles, et qui, brûlé, renaissait de sa cendre. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
OdeTerme de poésie française. Poème lyrique, mêlé de grands et de petits vers, composés d'un nombre égal de rimes plates, ou croisées, et qui se distingue par stances, ou strophes, dans laquelle la même mesure est observée. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FloreTerme de la religion des anciens Latins. La déesse des fleurs. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Épitrelettre, missive. Il ne se dit maintenant [XVIIème] que de petites lettres, ou vers qu'on écrit à ses familiers amis, ou des épîtres liminaires ou dédicatoires qu'on met devant des livres.L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
ApanageFig. Ce qui est le propre de quelqu'un, de quelque chose. [L]L'ÉGOÏSMEAc. 2; Sc. 10CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
JacquetLe mot Anglais est Jockey, que nous prononçons comme Jacquet. [Note de l'auteur]L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 7CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
HeuyduqueHeyduc. Soldat hongrois à pied armé d'une sabre, et d'une petite hache. Il porte un bonnet garni de plumes, et un habit des livrées de Prince qu'il sert. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 7CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.L'ÉGOÏSMEAc. 3; Sc. 9CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Plautepoète comique latin, né vers 227 avant JC à Sarsine (Ombrie), mort en 183, était directeur de troupe en même temps qu'auteur, et jouait souvent lui-même. (...) Plaute avait composé, dit-on, jusqu'à 120 pièces, mais on lui en attribuait beaucoup qui n'étaient pas de lui. Nous n'avons plus que 20 de ses pièces dont Meneschmes. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Filouse dit par extension d'un trompeur subtil, d'un escroc, et de tous ceux qui se servent de mauvaise voies pour s'emparer du bien d'autrui. Se dit aussi d'un coupeur de bourse ; de celui qui vole par adresse, ou par surprise. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 4; Sc. 13CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
MéridienneOn dit faire la méridienne, lorsqu'on se couche après le dîner, et qu'on prend un peu de repos. [F]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. 1CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
GrâceDans le langage des poètes et des païens, divinité fabuleuse. Il y en avait trois qu'on peignait toutes nues, et qu'on feignait être de la suite de Vénus ; on les nommait Aglaïa, Thalie et Euphrosyne ; elles étaient filles de Jupiter, compagnes de Mercure.[T]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. 3CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Sénèque(le Philosophe) né à Cordoue en l'an 3 de J.C., étudia l'éloquence sous son père et suivit d'abord le barreau. Son talent oratoire avait donné ombrage à Caligula, il quitta la carrière pour s'adonner à la philosophie. (....) A la mort de Caligula, il courut la carrière des honneurs et arriva à la questure. (...) Nous avons un grand nombre de d'écrits philosophiques de Sénèque. (...) Partout il prêche la morale le plus sévère et enseigne surtout le mépris de la mort. (...) On a sous le nom de Sénèque dix tragédies. [B]L'ÉGOÏSMEAc. 5; Sc. CAILHAVA D'ESTENDOUX, Jean-François1777
Tomberpour une pièce de théâtre, c'est ne pas connaître le succès et ne pas être rejouée. [NdE]LES TRAGÉDIES DE M. DE VOLTAIREAc. 1; Sc. 6CAILLEAU, André-Charles1760
InexorableQui est ferme et dur ; qu'on ne saurait fléchir ; celui dont on ne saurait obtenir aucune grâce. [F]ACHILLE ET POLIXÈNEAc. 2; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1688
Celertenir quelque chose caché, secrète, dissimuler. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 2; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 3; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
NéréeDieu marin, fis de l'Océan et de Thétys, épousa Doris et fut le pères des Néréides. [B] Galatée est sa fille.ACIS ET GALATÉEAc. 3; Sc. 7CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
Furiesse dit aussi de certaines divinités infernales que les oètes païens feignaient entrer dans les hommes pour les posséder et les tourmanter. [F]ACIS ET GALATÉEAc. 4; Sc. 8CAMPISTRON, Jean Galbert de1686
CiliceLarge ceinture faite d'une matière rude, comme poil de chèvre ou crin de cheval. On le met sur le peau par mortification. [F]ADRIENAc. 2; Sc. 5CAMPISTRON, Jean Galbert de1683
BéninQui ne se dit guère que des remèdes, et des influence célestes. Les cieux bénin, les astres bénins ont favorisé son voyage. [F] De BénignitéADRIENAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1683
Salamineville de l'île de Chypre, sur la côte orientale, fondée par Teucer, fut pendant un temps le chef-lieu d'un petit état qui resta indépendant même sous la domination des Perses. Détruite par une tremblement de terre sous Constantin, elle fût rebâtie un peu plus au sud par ce prince. Ruinée par les Arabes sous le règne d'Héraclius, elle n'a pas été relevée depuis. (...) [B]ALCIBIADEAc. 1; Sc. 2CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Ephèseville de l'Asie mineure, la principale de confédération ionnienne, était située sur la côte de la Méditerranée, au bord du Caystre et à 600 km au Sud-sud-est de Smyrne.ALCIBIADEAc. 2; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
MarathonBourg de l'Attique, à 30 km au Nord-est d'Athènes. Ce lieu déjà célèbre dans la fable par un taureau monstrueux dont Thésée délivra la contrée, l'est devenue beaucoup plus par la victoire de Miltiade remporta sur les Perses l'an 490 avant JC. [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Thermopylesdéfilé de la Grèce, formé par l'extrémité orientale du mont Oeta et la côte du golfe Maliaque, conduisait le la Thessalie à la Locride t fermait l'entrée de la Grèce proprement dite.(...) Ce passage qui est inexpugnable quand on possède les hauteurs environnantes, est célèbre par l'héroïque défense Léonidas en 480 avant JC et par la défaite d'Antiochus le Grand. [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Platéeville de Boétie, au pied de Cithéron, et près les sources de l'Asopus, au Sud-ouest de Thèbes, est célèbre par la victoire que les Grecs, commandés par Pausanias et Artistide, y remportèrent sur le perse Mardonius en 479 avant JC., victoire à laquelle les Platéens contribuèrent puissamment (...). [B]ALCIBIADEAc. 3; Sc. 3CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Annibal [-247,-183]général Carthaginois, fils d'Amilcar. Combattit Rome depuis qu'il fut nommé à 25 général en chef des carthaginois. Il fut près d'envahir Rome après de nombreuses victoires en Gaule et en Italie. Il dut défendre Carthage à la bataille de Zama en -202 qu'il perdit face à Scipion, puis il s'exila définitivement. Il mourut seul en -183.ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Mithridate (VII)l'un des plus terribles ennemis des Romains (...) naquit en 131 avant JC. (...) Mithridate était actif, intrépide, infatigable et fécond. (...) Mais sa férocité, sa perfidie et son caractère défiant ternirent ses grandes qualités. (Lire la pièce « Mithridate » de Jean Racine)ARMINIUSAc. 1; Sc. 1CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
Manesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort [F]ARMINIUSAc. 5; Sc. 4CAMPISTRON, Jean Galbert de1685
OmémusPrière, oraison. LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Tourière Domestique de dehors qui, dans les monastères de filles, fait passer au tour les choses qu'on y apporte. [L]LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 4CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Mesméristeadjectif construit à partir du nom de Franz-Anton Mesmer (1734-1815) a fondé une théorie thérapeutique sur le magnétisme animal nommé mesmerisme. Arrivé à Paris en 1778, il connut un très vif succès avant d'être contesté formellement par l'Académie des Sciences et l'Académie royale de Médecine. Il quitte la France en 1785.LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 12CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Joseph Balsamo dit Alessandro comte de Cagliostrio (1743-1795)2venturier italien. Incarcéré à la Bastille en 1785 dans le cadre de l'affaire du Collier de la Reine puis fut expulsé de France en 1786. Il importa la Franc-maçonnerie dite Égyptienne qui fit son succès parisien. LE MARI DIRECTEURAc. 1; Sc. 12CARBON DE FLINS, Claude-Marie1791
Mur de RomulusRome créée par la légende par Romulus. LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
BrutusRomain célèbre pou son amour d ela iberté. Son ppère et son frère tué par Tarquin le Superbe. Il contrefit le fou. Après l'outrage fait à Lucrèce, il se fit connaître et fit chasser les rois de Rome.LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
Condé, Louis II, prince de (1621)Vainquit les Espsagnol à la bataille de Rocroy à 22 ans. Prit le parti contre Mazarin lors de la Fronde et fut battu par Turenne au Faubourg Saint-Antoine en 52. Après une vie mouvementée pour les armes, il finit sa vie au Château de Chantilly en défenseur des Arts dont Molière. LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 1CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
D'Alembert, Jean le Rond (1717-1783)Philosophe, et savant du XVIIIème, co-auteur de l'Encyclopédie avec Diderot. Il était ami de Voltaire.LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 10CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
FaixCharge, corps pesant qui porte sur quelque chose. (...) Se dit figurémment en choses spirituelles. [F]LE RÉVEIL D'ÉPIMÉNIDE À PARIS.Ac. 1; Sc. 13CARBON DE FLINS, Claude-Marie1790
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
RiboteTerme populaire. Débauche de table ; excès de boisson.[L]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Jarniguoi sorte de jurement.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
BesogneTravail, occupation à quoi que ce soit qui est utile. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1771
CommèreFemme ou fille qui ont tenu avec quelqu'un un enfant sur les fonds du baptême. Se dit aussi d'une femme de basse condition qui s'ingère de parler de tout, et qui veut savoir toutes les nouvelles du quartier. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
ApothicaireQui exerce cette patie de la médecine qui consiste en la préparation des remèdes. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu [fin XVIIème] aux carrosses de louage, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi, ou plutôt comme l'atteste Mr. Ménage du nom de l'image de Saint Fiacre qui servait de d'enseigne à un certain logis de la rue Saint Antoine de Paris. Quoiqu'il en soit, quand on parle d'un carrosse malpropre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre. [F] À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Porte Saint-AntoineUne des portes de Paris située à l'Est au niveau de l'actuelle Place de la Bastille.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Fontangenoeud de ruban que les femmes portaient sur leur coiffure. [L]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
JarretièreLien avec lequel on atache ses bas vers le jarret. [F] Il est de tradition que la jarretière de la mariée soit mise aux enchères auprès des invités de la noce. La vainqueur peut la lui retirée.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Charniersquartier populaire de Paris.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
Anglèmebabarisme probablement pour emblème.À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1771
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
CoifferOn dit figur. et famil. Se coiffer de quelqu'un, d'une opinion, pour dire, Se préoccuper, s'entêter de quelqu'un, d'une opinion. [Acad. 1762] À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 16CARMONTELLE, Louis de1771
DéffererSe dit figurément en choses morales. On dit qu'on a défférer un homme des quatre pieds ; pour dire, qu'on l'a rendu muet, qu'on l'a hors d'état de passer plus avant en quelque dispute. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 18CARMONTELLE, Louis de1771
ChiffreEst aussi un caractère mystérieux composé de quelques lettres entrelacées ensembe; qui sont d'ordinaire les lettre sinitiales du nim de la personne pour qui il est fait. [F]À BON CHAT BON RATAc. 1; Sc. 19CARMONTELLE, Louis de1771
Grosseenceinte.À TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Étampesville du Sud de l'Essonnne à 50 kilomètres de Paris. Érigé en Duché Par François Ier..LES BONSAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Chartrescélèbre ville de la Beauce en Eure-eet-Loir située à 90 km au sud ouest de Paris. Érigé en duché par François Ier.LES BONSAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1768
Épernonville d'Eure-et-Loir à 68 km au sud-ouest de Paris, près de Rambouillet. Ancien Duché.LES BONSAc. 1; Sc. 5CARMONTELLE, Louis de1768
TopetteNom de petites fioles de verre blanc. [L]LE CAFÉ BORGNEAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1770
CharmilleC'est un plan de charmes qu'on élève, pour vendre à ceux qui veulent faire des palissades. [F] CONDAMNER SANS ENTENDRE.Ac. 1; Sc. 5CARMONTELLE, Louis de1768
Mademoiselle Lemaure, Catherine-Nicole (1704-1786)célèbre cantatrice de l'opéra.LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Lully (Jean Baptiste) [1633-1687]cet excellent et naturel musicien du siècle passé [XVIIème], était né à Florence en 1633, d'une basse familleLES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
>Rameau (Jean-Baptiste) [1683-17??]: Ce fameux musicien, connu par son savant Traité de l'harmonie, son Code et autres excellents ouvrages sur la musique, naquit à Dijon le 25 septembre 1683, de Jean Rameau, organiste. Il a été successivement organiste des jésuites de la rue Saint Jacques, des pères de la Mercy, et de l'église cathédrale de Clermont en Auvergne. [Leris]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Armideopéra de Lully et Gluck livret de Quinault, joué pour le première fois le 15 février 1686 au Théâtre du Palais Royal. Il y eut plusieurs autres Armide par la suite.LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Parterresignifie aussi l'aire d'une salle de comédie, entre le théâtre et l'amphithéâtre, où le peuple est debout. [F]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1768
Chaconneair de musique, ou danse qui est venue des Maures, dont la base est de quatre notes qui procèdent par degré conjoints, sur laquelle on fait plusieurs accords ou plusieurs couplets qui ont un même refrain. [F]LES DÉSESPÉRÉS DE L'OPÉRAAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1768
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 6CARMONTELLE, Louis de1771
Rue de la Mortellerieest actuellement nommée rue de l'Hôtel de Ville, renommée suite à l'épidémie de Choléra de 1832. Cette rue n'est pas éloignée de la rue L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 9CARMONTELLE, Louis de1771
Grisonnertraîner, espionner, mot en rapport avec la couleur grise des laquais de gens de qualité qui ne portent pas de couleurs et qui servent d'espions ou de messagers.L'ÉCRIVAIN DES CHARNIERS.Ac. 1; Sc. 12CARMONTELLE, Louis de1771
Lesseest aussi un cordon uni dont on fait plusieurs tours sur la forme d'une chapeau pour la tenir en état. [F]L'ÉTRANGERAc. 1; Sc. 4CARMONTELLE, Louis de1768
Italiensthéâtre des italiens, aussi troupe de théâtre jouant à l'Hôtel de Bourgogne.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Le Roi et le fermier Ppéra comique de Michel-Jean Sedaine représentée pour la première fois le 22 novembre 1762 à l'Hôtel de Bourgogne.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Les deux Soeurs rivalesComédie en prose de La Ribadière représentée pour la première fois le 22 juillet 1762 à l'Hôtel de Bourgogne. LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
FrançaisThéâtre français ou comédie française.LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Rosseméchant cheval usé, qui n'est point sensible à l'éperon ni à la gaule. [F]LE PARIAc. 1; Sc. 2CARMONTELLE, Louis de1771
Prendre les eauxsuivre une cure thermale.LE PARIAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1771
Billetse dit aussi des poulets qu'on envoie à des maîtresses. Billet doux, billet galant, billet tendre. [F]LE PETIT MAÎTRE PAR PHILOSOPHIEAc. 1; Sc. 3CARMONTELLE, Louis de1778
Cinq-piedsfait référence au pentamètre qui est la mesure du vers antique.LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Logogriphesorte de symbole en paroles énigmatiques ; petite enigme qu'on propose à deviner à des écoliers pour leur éveiller l'esprit. [F]LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Homèrepoète grec du VIIème siècle avant JC, auteur présumé de l'Illiade et de l'Odyssée.LES PLEUREURS D'HOMÈREAc. 1; Sc. 1CARMONTELLE, Louis de1768
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LE CAFÉ LITTÉRAIREAc. 1; Sc. 5CARRIÈRE-DOISIN1785
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LE CAFÉ LITTÉRAIREAc. 1; Sc. 6CARRIÈRE-DOISIN1785
PathosCe mot est grec et signifie passion. Il ne s'emploie que pour signifier les mouvements que l'orateur excite dans les auditeurs, et n'est en usage que dans la conversation, et dans le comique. [F]LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 1CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EnrayerPasser une pièce de bois entre deux roues d'un carrosse, ou d'une charrette, ou le snelier avec une corde, pour empêcher qu'elles ne roulent, et retarder leur mouvement à la descente d'une montagne. [F] Ici, sens figuré.LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Rainerfaire des rainures. [L] Ici, sens figuré impropbable.LE FAUX NOBLEAc. 1; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
GuenonOn appelle aussi guenon, une femme vieille, ou laide, quand on lui veut dire quelque injure. Il est bas. [F]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 4CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EmbâterGarnir d'un bât [charge] d'une bête de somme. Fig. et familièrement, embarrasser ou ennuyer. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Rat de caveFamilièrement et par injure, rats de cave, les commis des aides, et aujourd'hui, des contributions indirectes qui visitent les caves. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
LadreAttaqué de ladrerie, de lèpre ou éléphantiasis. Par extension de l'insensibilité morale, excessivement avare. [L]LE FAUX NOBLEAc. 2; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PétulantQui est emporté, fourgueux, insolent, remuant. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 1CHABANON, Michel Paul Guy de1788
BesiclesOn ne se sert de ce mot que dans le style burlesque. Il signife des lunettes appliquées au deux yeux. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
MinuterDresser une minute qui ets l'orignial des actes qui se passent chez les notaires (...). Ce contrat est minuté, tout est dressé chez le notaire, il ne reste qu'à le dresser. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
ButtéSignifie aussi, fixé à un certain point où on se tient opiniâtrement. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
SémillantQui est remuant, éveillé, qui ne se peut tenir en place. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Pie griècheEst une espèce de pie sauvage de couleur cendrée. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 9CHABANON, Michel Paul Guy de1788
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Peste noireMaladie mortelle qui décida toute l'Europe de 1348 à 1351.LE FAUX NOBLEAc. 3; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
EnterGreffer, faire des entes. Se dit aussi figurément en terme de morale dans cette phraseLE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
DaisMeuble précieux qui sert de parade et de titre d'honneur chez les princes et les ducs. Il est fait en forme du haut d'un lit, composé de trois pentes, d'une fonds et d'un dossier. [F]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 10CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Mettre quelqu'un au pis se dit par manière de défi pour marquer à un homme qu'on ne le craint point, quelque mauvaise volonté qu'il ait. [L]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Étrivièrecourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Coup d'étrivière, coup donné avec l'étrivière. [L]LE FAUX NOBLEAc. 4; Sc. 11CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Petites-maisonsNom donné autrefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les aliénés. [F]LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 3CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PharamondPersonnage donné comme le premier des rois de France, ne fut qu'un chef ou Duc de Francs, sil exista véritablement. [B]LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 4CHABANON, Michel Paul Guy de1788
AntienneParoles qui dans le Service de l'Eglise se chantent alternativement par deux choeurs ; ce mot s'est dit d'abord tant des psaumes que des hymnes.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 5CHABANON, Michel Paul Guy de1788
AnachoreteHermite, homme dévot qui vit seul dans le désert, et qui s'est ainsi retiré du commerce des hommes, que pour avoir la liberté de tourner ses pensées du côté de Dieu.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
ChapitreLa communauté des écclesiastiques qui désservent une église cathédrale, ou collégiale.LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 6CHABANON, Michel Paul Guy de1788
PétulanceEmportement avec insolence. LE FAUX NOBLEAc. 5; Sc. 7CHABANON, Michel Paul Guy de1788
Cavatinepetite pièce vocale pour soliste dans un opéra.LA TOISON D'OR.Ac. 1; Sc. 2CHABANON, Michel-Paul-Guy de1788
Empiréeempyrée, c'est le plus haut des cieux, où le bienheureux jouissent de la vision de Dieu, qu'on nomme autrement le Paradis. [L]LA TOISON D'OR.Ac. 3; Sc. 2CHABANON, Michel-Paul-Guy de1788
Charlestownvile de l'Etat du Massachussets, à 1 Km de Boston. [B]LA JEUNE INDIENNEAc. 1; Sc. 1CHAMFORT, Sébastien1764
MordienneSorte de juron. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
IotaFig. Pas la moindre chose, rien (à cause que la figure de cette lettre est la moindre de toutes celles de l'alphabet grec).LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
VentregoineDéformation de Ventrebleu, espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
ArdéMot populaire. Regardez. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TestiguéSorte de jurement burlesque de païsan qui veut dire morbleu.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MagotGros singe. Au fig. style famil. Homme fort laid. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Tu autemTerme familier. Point essentiel, noeud, difficulté d'une affaire. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MalencombreÉvénement fâcheux, disgrâce. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Jarniguéjarnidieu, jarnibleu, jarni, sorte de jurement. Corrupation de je renie Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
RicochetJeu d'enfants qui se fait avec une pierre plate ou une ardoise, qui revient plusieurs fois sur l'eau en la faisant glisser sur sa surface. On dit proverbialement, que c'est la chanson du ricochet, quand on redit toujours la même chose. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Tastiguéest une déformation du juron TestiguéLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FrotterBattre, maltraiter, rosser. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GrosseEn parlant des personnes, riche, opulent. Une grosse héritière. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Masqueest aussi un terme injurieux qu'on dit aux femmes du commun peuple, pour leur reprocher leur laideur, ou leur vieillesse. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Comme des choux en son jardinIl en fait comme des choux de son jardin, il en dispose à son gré. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Rire du bout des dentsSe dit d'une personne qui ne rit pas de bon coeur, qui cache sous un rire forcé son déplaisir, qui rit par contrainte, grimace ou politesse. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
NifléBerné. [SP]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DessaléFin, rusé, qui ne se laisse pas tromper. [SP]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Jocrisse Terme injurieux. Benêt se laissant gouverner, ou s'occupant des soins du ménage qui conviennent le moins à un homme. Valet niais et maladroit. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Par ma fiqueSorte de jurement, pour dire, Par ma foi. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Vison visuloc. adv. et familière. Vis-à-vis, en face. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PratiqueSe dit aussi de la chalandise des Marchands et des Artisans. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 7CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TintouinBattement d'oreille, bruit sourd qu'on s'imagine d'entendre. Ce mot vient de tintin, qui représente le son des cloches, qui a été formé de tintinnabulum, mot Latin signifiant cloche. Se dit aussi figurément d'une inquietude d'esprit. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 8CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 9CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Sens dessus dessousFig. et particulièrement. En parlant de ce qui est dans un grand désordre et tout bouleversé. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 9CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PaixInterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
BouchonFig. et familièrement. Mon petit bouchon, terme de tendresse et de caresse. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 12CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
TestiguenneDéformation du juron testiguienneLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
tirer son épingle du jeuFig. et familièrement. Tirer son épingle du jeu, se dégager adroitement ou sans perte d'une mauvaise affaire ; locution qui vient d'un jeu de petites fillesLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Sur les yeux de la têteSur les yeux de la tête, sorte de commandement ou de défense que l'on fait, comme si l'on menaçait d'arracher les yeux de la tête. Voir Racine, Les Plaideurs acte II, sc. 8. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Pot aux rosesOn dit qu'un homme a découvert le pot aux roses, pour dire, qu'il a découvert le secret d'une affaire où il y avait de l'ordure. [F)LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 14CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Malgré queMalgré que, loc. conj. signifiant quoique et usitée seulement avec le verbe avoir, de cette façonLE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 16CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
MordiDéformation du juron mordieu. Par la mort de Dieu. LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
DomestiqueQui est d'une maison, sous un même chef de famille. En ce sens il se prend pour femme, enfants, hôtes, parents et valets. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FanfanTerme populaire dont les pères et les maris se servent pour caresser leurs femmes et leurs enfants. Les femmes et les mères s'en servent aussi à l'égard de leurs enfants et de leurs maris. [F]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
CamusetUn peu camus. [L] Qui a le nez court et plat. Fig. et familièrement embarrassé, interdit.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GanymèdeTerme de mythologie. Nom du fils de Laomédon, enlevé par l'aigle de Jupiter, à cause de sa beauté. Fig. Giton... Jeune homme servant à de honteux plaisirs, ainsi dit de Giton, personnage de la satire de Pétrone. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 17CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
À vous le déFigurément, c'est à vous de parler, d'agir. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
PaysPar catachrèse et populairement. Celui qui est du même pays, du même canton. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
FinfirmementSemble vouloir dire bien fermement.LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
IotaFig. Pas la moindre chose, rien (à cause que la figure de cette lettre est la moindre de toutes celles de l'alphabet grec). [L]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
GreigneurVieux mot et hors d'usage, qui signifiait autrefois, Seigneur, un homme de qualité. [T]LE COUPE ENCHANTÉEAc. 1; Sc. 18CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1710
LignonRivière du Forez en France rendu célèbre par Honoré d'Urfé, dans sa pastorale L'Astrée.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
JourdainFleuve de Palestine.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Chaloupepetit bâtiment de mer destiné au service des grands vaisseaux, sur lequel on fait aussi de petites traversées. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Souffletest aussi un coup donné à plat ou du revers de la main sur la joue. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Trépassement d'un chatOn dit en burlesque et populairementLES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Débonderlâcher ou ôter le bonde d'un étang. Se dit figurémment en choses morales. [F] syn. vider. LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Vielleuxjoueur de vielle.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Dégainemanière.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
TendronLa partie fort tendre de quelque chose. Se dit figurément et burlesquement, de filles au dessous de vingt ans. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 4CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Bravesignifie une personne bien vêtue. Les bourgeois ne sont braves que les fêtes et dimanches. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 4CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Accordéefiancée, personne avec qui on possède un accrod pour le mariage.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Madameterme désignant une personne de rang noble.LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 1; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Godeluriauxjeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F].LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Muguetgalant, coquet, qui fait l'amour aux Dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 1CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
MésarriverTourner à mal, avoir une mauvaise issue de quelque chose. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 2CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Echinertuer, assomer, massacrer, rompre l'échine. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Fieffése dit aussi par injure de ceux qui ont quelque vice, quelque mauvaise habitude au suprême degré ; ce ceux qui font en quelques sorte profession d'être de malhonnêtes gens. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 3CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Semillantqui est remuant, éveillé, qui ne se peut tenir en place. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
Pistoles légereson appelle un écu d'or léger, de la monnaie légère, quand elle n'est pas du poids requis par les règlements du pays. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 5CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
HaroTerme de la coutume de Normandie, lorsqu'on trouve sa partie, et qu'on la veut mener devant le Juge ; car alors elle est obligée de suivre celui qui a crié haro sur elle, et l'un et l'autre demeurent en prison, ou en la maison du Juge, jusqu'à ce qu'il ait prononcé sur leur différent du moins par provision. [F]LES FRAGMENTS DE MOLIÈRE.Ac. 2; Sc. 6CHAMPMESLÉ, Charles Chevillet dit1682
CagotFaux dévot ; hypocrite, qui affecte de montrer des apparences de dévotion pour tromper, et pour parvenir à ses fins. [F]MOLIÈRE CHEZ NINON OU LA LECTURE DE TARTUFFEAc. 1; Sc. 6CHAZET et DUBOIS1802
Chaulieu, Guillaume Amfrye abbé de [1639-1720]poète libertin français.MOLIÈRE CHEZ NINON OU LA LECTURE DE TARTUFFEAc. 1; Sc. 11CHAZET et DUBOIS1802
BâtardeUne écriture bâtarde, est celle qui est moyenne entre le française et l'italienne. [F]ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 10CHAZET, DUPATY1797
RondeSorte d'écriture.ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 10CHAZET, DUPATY1797
Contat, Louise (1760-1813)célèbre actrice de la Comédie française, y entra en 1776. En 1797, elle joua dans La Folle journée, puis l'Autre Tartuffe, de Beaumarchais, mais aussi dans Auguste et Théodore de Dezède, Faur, Mantauffeld, dans La rupture inutile de Forgeot, et dans La Prude de Lemercier.ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 18CHAZET, DUPATY1797
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]ARLEQUIN JOURNALISTEAc. 1; Sc. 28CHAZET, DUPATY1797
Stecette.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 1CHAZET et GASSICOURT1798
PointeEst aussi un bon mot, un trait d'esprit, une pensée vraie ou fausseFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
Pont-NeufPlus vieux pont de Paris, situé au bout de l'ile de la Cité.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
La Valléel'avaler.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 2CHAZET et GASSICOURT1798
MantesVille située à l'est de Paris.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 4CHAZET et GASSICOURT1798
Sans aveusans un voeu... de mariage.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 4CHAZET et GASSICOURT1798
FourbisseurArtisan qui fourbit et qui monte les sabres, les épées. Fig. Se battre de l'épée qui est chez le fourbisseur, se disputer une chose qui n'est ni à l'un ni à l'autre de ceux qui consentent. [L] Une épée est aussi appelée une pointe.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 5CHAZET et GASSICOURT1798
Compteconte.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 5CHAZET et GASSICOURT1798
Etudetravail intellectuel de recherche et d'apprentissage sur un sujet donné, mais aussi lieu ou se situe le notaire.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Salle au prixsaloperie.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Acteacte notarié, et acte d'une pièce de théâtre.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
Sur le retourl'âge de retour; période de la vie humaine où la vigueur commence à décroître et la vieillesse commence à approcher. [L]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 6CHAZET et GASSICOURT1798
CrotterÉclabousser, gâter avec de la crotte ; ordure boue, fange qui est dans les rues, et dans les chemins, quand il a plu. [F]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Pot de vinEst un présent, ou une gracieuseté qu'on donne à un vendeur au delà du prix de la vente de quelque chose, ou à celui qui en est l'entremetteur. [F]FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Ménilmontantancien village du nord est de Paris, est depuis 1860 compris dans l'enceinte de Paris. Il s'étend sur une côte assez rapide.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
CombleCharpente ou partie d'une maison ou d'un bâtiment qui est sous les toit et qui n'est pas initialement aménagé. Signifie aussi, le point le plus haut qu'une chose peut atteindreFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 7CHAZET et GASSICOURT1798
Minute60ème unité de l'heure. Mais aussi document original d'acte notarié ou de jugements.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Du Contrat socialoeuvre de Jean-Jacques Rousseau.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Se mettre hors des gondsse mettre en colère.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Gondélément de la charnière d'une porte qui permet à celle-ci de s'ouvrir sans effort.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 8CHAZET et GASSICOURT1798
Lainél'aînéFINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 13CHAZET et GASSICOURT1798
Exploitréussite suite à un effort extraordinaire, hors du commun. Mais aussi, document administratif. FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 13CHAZET et GASSICOURT1798
Piquantau sens propre de la pointe et au sens figuré.FINOT, OU L'ANCIEN PORTIER DE M. DE BIÈVRE.Ac. 1; Sc. 14CHAZET et GASSICOURT1798
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Poisson, RaymondComédien de l'Hotel de Bourgogne dès 1650, il a créé le rôle de Crispin, habillé avec des bottes et bredouillant. On lui doit une douzaine de comédies. Il mourut en 1690.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Le Baron de la CrasseComédie en un acte et en vers de Raymond Poisson de juin 1662 à l'Hôtel de Bourgogne. Il n'y a que trois personnages dans cette comédieLES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Chevalier, Jean Dimonin dit (16??-174)Comédien du théâtre du Marais et auteur d'une dizaine de comédies - dont celle-ci.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Monsieur de la SouchePersonnage de L'Ecole des Femmes de Molière (1662) sous le nom d'Arnolphe.LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Marquis de MascarillePersonnage de Précieuses Ridicules de Molière (1659) et dans la version de Somaize (1660) et dans l'Ombre de Molière de Brécourt (1674). La nom est aussi utilisé dans L'Etourdi ou les contretemps de Molière (1658) comme valet de Lélie, et Le Dépit Amoureux comme valet de Valère (1656).LES AMOURS DE CALOTINAc. 1; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 1CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Carême-prenantLe jour du mardi qui précède le carême et quelquefois tout le temps du carnaval depuis les rois. (...) On appelle aussi des Carêmes-prenants, des gens du peuple qui se masquent de façon ridicules, et qui courent les rues. [F] LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Porte-mandilleLaquais. La mandille est le manteau de laquais.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Fièvre quartaineFièvre quarte ; Fièvre qui ne vient ue le quatrième jour, et qui laisse deux jours de repos. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 2CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 3CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
DouzainPoème de douze vers.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
BissêtreMalheur, accident causé par l'imprudence de quelqu'un. [F] Voir Molière L'Etourdi, Poisson La Hollande malade, Pierre Corneille La Suivante.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Jouer de la cannefrapper avec un bâton ou un cane.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PérigourdinPersonne originaire ou habitant du Périgord.LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
PiotTerme populaire. Vin. [L]LES AMOURS DE CALOTINAc. 2; Sc. 5CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
BerlueÉblouissement de la vue par une grande lumière, qui fait voir longtemps après les objets d'une autre couleur qu'ils ne sont. Se dit figurément en choses spirituelles des conceptions de l'esprit. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 3CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 4CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
TablatureNotes ou marques qu'on met sur du papier. On dit proverbialement, je lui ai bien donné de la tablature ; pour dire, je lui ai suscité une affaire fort difficile, et dont il aura bien de la peine à se démêler. [F]LES AMOURS DE CALOTINAc. 3; Sc. 8CHEVALIER, Jean Simonin dit1664
Saint-MathurinPrêtre et confesseur, vivait dans le Gâtinais au IV et au Vème siècle. Il est fêté le 9novembre. L'ordre des Mathurins a été institué pour racheté les esclaves des mains des infidèles. [B]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
CujasJurisconsulte français, brillant représentant de l'École historique du droit romain.L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
BartholeCélèbre jurisconsulte enseigna à Pise et à Pérouse. Il abrégea sa vie par sa trop grande assiduité à l'étude et mourut en 1356 à 44 ans. Il est le premier qui ait fait des commentaires suivis sur toutes les parties du texte (Corpus juris).[B]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
TabisEtoffe de soie unie et ondée, passée à la calendre sous un cylindre qui imprime sur l'étoffe des inégalité onduleuses gravées sur le cylindre même. [L]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
ClercEn terme de Palais, est une espèce de commis ou de scribe qui sert à écrire chez les gens de justice ou de Pratiques. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
GuirlandeOrnement de tête fait en forme de couronne. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 1; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
DigesteCompilation faite par l'ordre de Justinien Empereur d'Orient. Il en donna la commission à Tribonien son chancelier, qui choisit seize jurisconsulte pour y travailler. Ils tirèrent les plus belles décisions qu'ils trouvèrent dans les deux mille volumes des anciens jurisconsultes, et les réduisirent en y corps qui fut publié en 533 sous le nom de Digeste. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 2; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
TraverseSe dit figurément en morale, et signifie, obstacle, empêchement, opposition, malheur, accident, affliction. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 2; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
PointeEst aussi un bon mot, un trait d'esprit, une pensée vraie ou fausseL'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
StanceC'est un certain nombre réglé, de vers graves et sérieux, qui contiennent un sens, au bout duquel il se fait un repos. Il y a des stances 4, 6, 8, 10 vers. On fait aussi des stances de nombres impairs de 5,7, 9 t de 13 vers.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
ElléborePlante médicinale.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
PiperSignifie figurément, tromper, séduire. [F]L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 2CHEVREAU, Urbain1637
ProcrisAmante de Céphale, qui la tua involontairement.L'AVOCAT DUPÉAc. 3; Sc. 5CHEVREAU, Urbain1637
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 1CHEVREAU, Urbain1637
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 5CHEVREAU, Urbain1637
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposL'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 6CHEVREAU, Urbain1637
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]L'AVOCAT DUPÉAc. 4; Sc. 9CHEVREAU, Urbain1637
Sichéemari de Didon qui était soeur de Pygmalion ; il était donc son beau-frère et fut tué par lui.ASTARBEAc. 1; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Samosîle turque de la mer Egée, l'une des Sporades, près de la côte ouest de l'Asie mineure. [B]ASTARBEAc. 1; Sc. 3COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Barbaresignifie aussi seulement, cruel, impitoyable, qui n'écoute point le pitié, ni la raison. [F]ASTARBEAc. 1; Sc. 5COLARDEAU, Charles-Pierre1758
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]ASTARBEAc. 2; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
RejetonNouveau bois qui jette un arbre ; ce qu'une plante pousse de nouveau de sa racine. Se dit figurément en choses morale. Cette maison est illustre, et pousse tous les jours de nouveaux rejetons. [F]ASTARBEAc. 2; Sc. 1COLARDEAU, Charles-Pierre1758
TiareLa triple couronne du Pape, qu'on appelle autrement le règne. Ce mot est venu des Parthes, Perses et autres orientaux, chez lesquels la tiare était une espèce de coiffure faite en forme de bonnet. ASTARBEAc. 2; Sc. 4COLARDEAU, Charles-Pierre1758
AppareilCe qu'on prépare pour faire une chose plus solennellement. [F]ASTARBEAc. 4; Sc. 2COLARDEAU, Charles-Pierre1758
Scythespeuple d'Asie centrale connus grâce à l'historien grec de l'antiquité Hérodote.COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Laphitestribu de la mythologie grecque vivant dans le nord de la Thessalie. Ils furent les auteurs du massacre des Centaures. Voir "les Métamorphoses" d'Ovide.COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposCOCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]COCATRIXAc. 1; Sc. 1COLLE, Charles1777
Brachmanesautre graphie de Brahmanes. Docteurs et prêtes de la religion indouiste de Bramha, réputés pour leurs ascèse et leur régime végétarien.COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
Styxfleuve de l'Enfer dans la mythologie grecque.COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
CocatrixEspèce de basilic qui s'engendre dans les cavernes et les puits. Il y a eu en la Cité de Paris un fief qui s'appelle Cocatrix, dans un rue du même nom.[F]COCATRIXAc. 1; Sc. 4COLLE, Charles1777
Lucinedéesse romaine d'origine étrusque qui protège les femmes lors de l'accouchement.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
La Charité-sur-Loirecommune de la Nièvre à la limite de la Bourgogne et du Berry à l'ouest de Bourges. Ancienne ville protestante au XVIème siècle, elle se situe sur la Loire.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
Mardoché et Amanpersonnage de la Bible dans le Livre d'Esther. Voir Esther de Jean Racine.COCATRIXAc. 1; Sc. 5COLLE, Charles1777
Éphèseville d'Asie mineure, la principale sur le côte de la Méditarranée, au bord du Caystre et à 60 km du sud-sud-est de Smyrne. [B]AGÉSILASAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1666
ÉphoreMagistrats lacédémoniens au nombre de cinq établis pour contre-balancer l'autorité des rois et du sénat et qu'on renouvelait tous les ans. [L]AGÉSILASAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1666
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]AGÉSILASAc. 5; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1666
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]ANDROMÈDEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1651
Ararrivière de la Gaule, acutellement la Saône. [B] ATTILAAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1668
GaromneGaronne, rivière du sud de la France. ATTILAAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1668
BandolierBrigand qui vole sur les grands chemins. Vieux. [L]ATTILAAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1668
Etrécir ; Rendre plus étroit. [L]ATTILAAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1668
BrigueDésir ambitieux pour obtenir quelque charge ou dignité, où l'on tâche de parvenir plus par adresse que par mérite. Se dit aussi de la cabale qui est intéressée à soutenir un parti que l'autre dans une élection. [F]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Aragongrande province d'Espagne, une des douze capitaineries du royaume, est située entre celle de Vieille-Castille et de Navarre à l'Ouest, de Catalogne à l'Est, de Nouvelle-Castille au Sud, et touche à la France par sa frontière septentrionale ; Saragosse en est la capitale. [B]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Grenadeville d'Espagne (...) à 400 km au sud de Madrid, près du confluent de Xénil et du Darro, au milieu d'une vaste et riche plaine. [B]LE CID (1682)Ac. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Submissionsvoir soumission. Humiliation, obéissance. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
RésoudreExpliquer une difficulté, décider une question, trouver un problème. Signifie aussi conclure après avoir délibéré. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MagnanimeQui a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. Il signifie beaucoup plus que brave et vaillant. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
AltierOrgueileux, fier, qui commande avec hauteur. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Mores (maures)Homme noir ou femme noire, nés en une région d'Afrique appelée la Mauritanie [F]. Othello, le personnage de la pièce du même nom de Shakespeare est un maure.LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
MénagerBon économe de son bien ; qui épargne, qui ne fait point de dépense superflue ; qui fait bien valoir ce qu'on lui donne à manier. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
HarnoisArmure complète, la cuirasse, la casque, et tout l'équipage des armes d'un cavalier pesamment armé. [F]LE CID (1682)Ac. 2; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1682
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE CID (1682)Ac. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
PompeSomptuosité ; appareil superbe ; dépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solennelle, et plus éclatante. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MarsSedit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FeuOn dit aussi d'un homme amoureux qu'il brûle d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
CyprèsNom d'un arbre assez connu. Les poètes emploient figurément le mot cyprès, pour signifier la mort, le tombeau. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
LaurierArbre dont le tige est unie et sans noeud. Se dit figurément en morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
Alfangesorte de cimmeterre, large sabre d'origine arabe.LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LE CID (1682)Ac. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
RevancherQuelques uns disent revenger ; Se défendre contre quelqu'un, lui rendre des coups. Signifie aussi rendre la pareille, s'acquitter. [F]LE CID (1682)Ac. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
Aragongrande province d'Espagne, une des douze capitaineries du royaume, est située entre celle de Vieille-Castille et de Navarre à l'Ouest, de Catalogne à l'Est, de Nouvelle-Castille au Sud, et touche à la France par sa frontière septentrionale ; Saragosse en est la capitale. [B]LE CIDAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
Grenadeville d'Espagne (...) à 400 km au sud de Madrid, près du confluent de Xénil et du Darro, au milieu d'une vaste et riche plaine. [B]LE CIDAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
Submissionsvoir soumission. Humiliation, obéissance. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
RésoudreExpliquer une difficulté, décider une question, trouver un problème. Signifie aussi conclure après avoir délibéré. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]LE CIDAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
MagnanimeQui a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. Il signifie beaucoup plus que brave et vaillant. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
AltierOrgueileux, fier, qui commande avec hauteur. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1637
Mores (maures)Homme noir ou femme noire, nés en une région d'Afrique appelée la Mauritanie [F]. Othello, le personnage de la pièce du même nom de Shakespeare est un maure.LE CIDAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1637
MénagerBon économe de son bien ; qui épargne, qui ne fait point de dépense superflue ; qui fait bien valoir ce qu'on lui donne à manier. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1637
HarnoisArmure complète, la cuirasse, la casque, et tout l'équipage des armes d'un cavalier pesamment armé. [F]LE CIDAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1637
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LE CIDAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1637
PompeSomptuosité ; appareil superbe ; dépense magnifique qu'on fait pour rendre quelque action plus recommandable, plus solennelle, et plus éclatante. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1637
MarsSedit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
FeuOn dit aussi d'un homme amoureux qu'il brûle d'un beau feu, qu'il nourrit un feu discret, un feu caché sous la cendre, un feu qui le dévore. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
CyprèsNom d'un arbre assez connu. Les poètes emploient figurément le mot cyprès, pour signifier la mort, le tombeau. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
LaurierArbre dont le tige est unie et sans noeud. Se dit figurément en morale, pour signifier la gloire d'un triomphe, d'une conquête. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
Pâmoisonétat d'une personne pâmer ; défaillance. [F]LE CIDAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1637
RevancherQuelques uns disent revenger ; Se défendre contre quelqu'un, lui rendre des coups. Signifie aussi rendre la pareille, s'acquitter. [F]LE CIDAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1637
ParthesPeuple dont le nom veut dire bannis en langue Scythe, et qu'on suppose composé d'exilés de la Scythie. (...) Les Parthes étaient renommés comme cavaliers et comme archers. [B]CINNA (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CINNA (1682)Ac. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Assiette Fig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]CINNA (1682)Ac. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Dégouttantqui tombe goutte à goutte. [F]CINNAAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1643
ParthesPeuple dont le nom veut dire bannis en langue Scythe, et qu'on suppose composé d'exilés de la Scythie. (...) Les Parthes étaient renommés comme cavaliers et comme archers. [B]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
JanusNom d'une grande divinité romaine dont le temple était ouvert en temps de guerre, et fermé en temps de paix, et qui était représentée avec deux faces regardant l'une en avant l'autre en arrière. Fig. Fermer le temple de Janus, mettre un terme à quelque chose comparé à une sorte de guerre. [L]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Tarquin II, le superbe7ème et dernier roi de Rome, (..) banni avec toute sa famille, ourdit trois conspirations au sein même de Rome, mais sans succès. Sextus Tarquin son fils aîné, prit Gables, et fit périr les principaux habitants du pays. [B]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Lépide (M. Emilius)Triumvir. Attaché à la fortune de César, chargé du gouvernement de Rome. Il fit partit du Triumvirat avec Octave et Marc-Antoine. Octave lui enleva tout pourvoir en le laissant grand Pontife et mourut en 13.CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]CINNAAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1643
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».CINNAAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1643
DiadèmeC'était autrefois un bandeau royal de tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté, parce que les rois s'en ceignaient le front pour laisser le couronne aux Dieux. [L]CINNAAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
La Reine est Cléopâtre, reine d'Égypte.CINNAAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Hydre de LerneSerpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept têtes, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brulât immédiatement la plaie. Hercule en délivrera la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].CINNAAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1643
TibreFleuve célèbre d'Italie, naît dans les Appenins, en Toscane, (...) coule généralement au Sud, arrose la Toscane, la territoire romain, baigne Rome et Ostie (...) et se jette dans la Mer Tyrrénienne sous Ostie par deux bras, après un cours d'environ 370 Km. [B]CINNAAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Assiette Fig. État, disposition de l'esprit. Garder son assiette. Quand l'esprit est dans son assiette. Faire sortir l'âme de son assiette. [L]CINNAAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1643
Affronteurqui trompe. [L]CLITANDREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]CLITANDREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
AlentirRendre un mouvement plus lent une action plus lente. On croit qu'alentir n'est pas si usité que ralentir. [F]CLITANDREAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]CLITANDREAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Alcideautre nom d'Hercule.CLITANDREAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Alectondit l'Implacable, est une des trois Furies (ou Euménides en grec) qui poursuivaient Oreste, parricide et mari incestueux de sa mère Clytemnestre. Voir la tragédie "Les Euménides" d'Eschyle.CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
VestaleFille vierge chez les Romains, qui était consacrée au service de la déesse Vesta, pour garder le feu sacré de son temple. [F]CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».CLITANDREAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1637
Hôtel de Bourgognecélèbre théâtre où se jouait cette comédie.LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1637
EtrivièreCourroie de cuir, par laquelle les étriers sont suspendus. Donner les étrivières, c'est châtier des valets de livrée, les fouetter avec les étrivières. [F]LA GALERIE DU PALAISAc. 1; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1637
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA GALERIE DU PALAISAc. 4; Sc. 12CORNEILLE, Pierre1637
MysieRégion du nord ouest d'Asie Mineure faisant face à la Thrace dans le mer de Marmara (Propontide). HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1647
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1647
ConniverNégliger de punir les fautes de ceux sur qui nous avons l'inspection, l'autorité ; ou le souffrir, et ne faire pas semblant de les voir [F]HÉRACLIUS, EMPEREUR D'ORIENTAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1647
Albeville fort ancienne du Latium à 20km au sud-est de Rome, s'étendait du flanc septentrionale du Mont Albain, jusques sur le rive orientale de l'Albanus Lacus. [B]HORACEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1641
Variante 2, en annexe.HORACEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1641
Variante 3, en annexe.HORACEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».HORACEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Variantele v. 435 de l'éd. 1682 comme par "Et comme il voit en nous ".HORACEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1641
v. 511 de l'édition 1641, on lit "Je vois" au lieu de "Je vais", corrigé dans l'éd. 1682.HORACEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1641
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils croient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]HORACEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
v. 530, il y a un X à aux mais point de S à mort. Nous retenons "au mort" de la version 1682HORACEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante, le v. 567 de l'éd. 1682 commence par"Tu pourras donc, cruel,..." HORACEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1641
Variante , le v. 571 de l'éd. 1682 commence par "Vous en pleurez, Camille".HORACEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1641
Discorddésunion, dispute , querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]HORACEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Variantev.872 de l'éd. 1682 porte "votre" au lieu de "notre". HORACEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante, v. 885 de l'éd. 1682 commence par"On voit d'un oeil divers ..."HORACEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1641
Variante v.1146 de l'éd. 1682 porte "L'erreur" au lieu de "L'horreur".HORACEAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1641
Pipeurfilou qui trompe au jeu, qui joue de mauvaise foi. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Mithridateantidote ou composition qui sert de remède ou de préservatif contre les poisons, où il entre plusieurs drogues, comme opium, vipères, scilles, agaric, stincs etc. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Parquespersonnages de la mythologie romaine ; vieilles femmes qui filaient la vie des hommes et qui l'interrompait le moment venu.L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Pouletsignifie aussi un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui representaient les ailes d'un poulet. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Danser sous le cotretprendre des coups de bâtons.L'ILLUSION COMIQUEAc. 2; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1639
InclinationSe dit aussi de l'amour, du penchant, de l'attachement qu'on a pour quelqu'un. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Ambrosieviande exquise, dont les anciens feignaient que leurs dieux se nourrissaient. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Rassasier chasser la faim, l'apaiser. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]L'ILLUSION COMIQUEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Phaserivière de Colchide [Turquie]. Les Anciens croyaient que le Phase communiquait avec l'Océan Septentrional, et le considérait comme la limite entre l'Europe et l'Asie. On a cru retrouver dans le Phase l'un des quatre fleuves de l'Eden. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
AccommoderConformer, approprier. Accommoder son discours aux circonstances. Il accommodait les lois à ses passions. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Feindre à quelqu'unRapporter faussement. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
LarvesTerme d'antiquité. Génie malfaisant, qu'on croyait, errer sous des formes hideuses. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
Départiraccorder. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
IsthmeTerme de géographie, petite langue de Terre qui joint deux continents ou une Cheronese, ou péninsule à la terre ferme, et qui sépare deux mers. [F] Corinthe est sur une isthme.MÉDÉEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ForcerSurmonter, vaincre. |L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
LasInterjection plaintive. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
DemeurerSubsister, rester. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PerfidieManque de foi, de parole, de fidélité. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MiroirFig. Ce qui représente une chose et la met pour ainsi dire sous nos yeux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
JougPièce de bois servant presque exclusivement à l'attelage des boeufs et des vaches. [L] Sens figuréMÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
EscadronTroupe de combattants, généralement à cheval. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
GendarmeAnciennement. Homme de guerre à cheval armé de toutes pièces et qui avait sous ses ordres un certain nombre d'hommes à cheval. Il s'est dit aussi d'un soldat en général. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
NoireFig. Méchant, avec mélange de trahison, de perfidie, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
PeindreFig. Décrire, représenter vivement par le discours. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
DescendreS'abaisser, se ravaler. [L] MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FortLe plus haut degré, en parlant de choses physiques. Il se dit, dans le même sens, des choses non physiques. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
PhénixFig. Personne unique dans son genre, supérieure aux autres. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
DépouillerÔter à quelqu'un ses vêtements. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ApprochantQui approche de. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
DextéritéFig. Adresse d'esprit. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
AccortementDe manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
FaillirTomber en faute, avoir tort, pécher. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
AnchisePrince troyen fils de Capys et arrière petit-fils de Tros, fut aimé de Vénus et en eut Enée. (B]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Coup d'effortCoup d'audace, entreprise hardie. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
LouableQui est digne de louanges, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Longue main (de)Loc. adv. Depuis longtemps. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
FurtifQui se fait comme un vol, en cachette, à la dérobée. Entrer d'un pas furtif. Regard furtif. OEillades furtives. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
À la mainSignifie aussi dans la main. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
EntraillesCe qui sort de nous, notre famille, nos enfants. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
AviditéDésir qui emporte. Manger avec avidité. L'avidité du gain.[L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Nesseou Nessus, centaure de la mythologie qui enleva Déjanire, femme d'Hercule. Ce dernier le tua d'une flèche trempée dans le sang de Hydre de Lerne.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Il avait sept tête, et chacune repoussait à mesure qu'on la coupait, à moins qu'on ne brûlat immédiatement la plaie. Hercule en délivra la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PhaétonDemanda de conduire le char du Soleil pendant un jour seulement. Apollon lié à sa promesse lui accordat. Mal dirigé les chevaux embrasèrent la terre ey asséchèrent les eaux. jupiter foudroya Phaéton et le précipita dans l'Eridan.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
EnsouffréRempli de soufre. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
DéceptifQui est propre à decevoir. Éloquence déceptive. Moyens déceptifs. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PâmoisonSyncope, évanouissement. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
PernicieuxDangereux, nuisible, dommageable. [F] Qui cause la mort, la maladie. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
DextrementAvec dextérité. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
ForcènementÉtat de celui qui est forcené, qui perd la raison. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
ObéissanceEn parlant des princes, domination. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
FantômeIl se dit aussi du simulacre surnaturel d'une personne. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
MartyreLa mort ou les tourments endurés pour la religion chrétienne. Par extension; souffrance très intense. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».MÉDÉEAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1682
AllégementSoulagement, adoucissement. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
ExorableQui se laisse fléchir par des supplications. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1682
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
CharonDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
GêneLa question qu'on faisait subir aux accusés pour leur arracher des révélations. Par extension, les tortures qu'on inflige à quelqu'un pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent. MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
TytieGéant célèbre, voulut attente à la pudeur de Latone, et fut tué à coup de flèches par les enfants de la déesse, Apollon et Diane, puis condamné à servir de pâture dans le Tartare à un vautour qui lui ronge éternellement les entrailles. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
IxionRoi des Lapithes, fit périr par surprise Délionée, son beau père, pour ne pas avoir à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour son crime chassé de ses États.MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
DébileQui manque de force, au physique et au moral. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
NueToute masse de vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
AccentLangage, chant, dans le style élevé et la poésie. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
Phaserivière de Colchide [Turquie]. Les Anciens croyaient que le Phase communiquait avec l'Océan Septentrional, et le considérait comme la limite entre l'Europe et l'Asie. On a cru retrouver dans le phase l'un des quatre fleuves de l'Eden. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
AccommoderConformer, approprier. Accommoder son discours aux circonstances. Il accommodait les lois à ses passions. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Caducqui a perdu ses forces soit par l'age soit par les maladies. Quand on a passé 60 ans on est dans un âge caduc. [F]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Feindre à quelqu'unRapporter faussement. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
BénignitéDisposition du coeur par laquelle on se plaît à faire du bien à autrui. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MarriRepentant, fâché, qui a du regret d'avoir fait quelque chose. [F]MÉDÉEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
LarvesTerme d'antiquité. Génie malfaisant, qu'on croyait, errer sous des formes hideuses. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
MégèreNom propre d'une des trois Furies. Fig. Femme méchante et emportée. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Départiraccorder. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
IsthmeTerme de géographie, petite langue de Terre qui joint deux continents ou une chersonese, ou péninsule à la terre ferme, et qui sépare deux mers. [F] Corinthe est sur une isthme.MÉDÉEAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
ForcerSurmonter, vaincre. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
LasLnterjection plaintive. [L]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Pélias(...) Ses filles ayant prié Médée de la rajuenir, elle feignit d'y consentir, leur dit qu'il fallait préalablement que tout le vieux sang sortit des veines de leur père, et les décida ainsi à l'égorger. [B]MÉDÉEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DemeurerSubsister, rester. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PerfidieManque de foi, de parole, de fidélité. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MiroirFig. Ce qui représente une chose et la met pour ainsi dire sous nos yeux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
JougPièce de bois servant presque exclusivement à l'attelage des boeufs et des vaches. [L] Sens figuréMÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
EscradonTroupe de combattants, généralement à cheval. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
GendarmeAnciennement. Homme de guerre à cheval armé de toutes pièces et qui avait sous ses ordres un certain nombre d'hommes à cheval. Il s'est dit aussi d'un soldat en général. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
NoireFig. Méchant, avec mélange de trahison, de perfidie, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
PeindreFig. Décrire, représenter vivement par le discours. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
DescendreS'abaisser, se ravaler. [L] MÉDÉEAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
FortLe plus haut degré, en parlant de choses physiques. Il se dit, dans le même sens, des choses non physiques. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
PhénixFig. Personne unique dans son genre, supérieure aux autres. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
DépouillerÔter à quelqu'un ses vêtements. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ApprochantQui approche de. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
DextéritéFig. Adresse d'esprit. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
AccortementDe manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
FaillirTomber en faute, avoir tort, pécher. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
AnchisePrince troyen fils de Capys et arrière petit-fils de Tros, fut aimé de Vénus et en eut Enée. (B]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
PotentatQui a une puissance souveraine et fort étendue. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DébileFaible, sans forces, languissant. [F]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Coup d'effortCoup d'audace, entreprise hardie. [L]MÉDÉEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
LouableQui est digne de louanges, en parlant des choses. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Longue main (de)Loc. adv. Depuis longtemps. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1639
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
PiteuxMalheureus, qui excite à compassion. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
BourrelleIl ne se dit point qu epar le petit peuple, de le femme d bourreau. Mais pour signiife rune femme cruelle, méchnateinhumaine, il se dit quoi qu'en termes bas, par tout le monde. [F]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
FurtifQui se fait comme un vol, en cachette, à la dérobée. Entrer d'un pas furtif. Regard furtif. OEillades furtives. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
DextreLa main droite. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
À la mainSignifie aussi dans la main. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposMÉDÉEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
EntraillesCe qui sort de nous, notre famille, nos enfants. [L]MÉDÉEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
AviditéDésir qui emporte. Manger avec avidité. L'avidité du gain.[L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Hydre de Lerneserpent monstrueux né de Typhon et d'Echidna, séjournait dans les eaux du lac de L'Herne en Argolide. Hercule en délivra la terre, c'est un de ses douze travaux. [B].MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Nesseou Nessus, centaure de la mythologie qui enleva Déjanire, femme d'Hercule. Ce dernier le tua d'une flèche trempée dans le sang de Hydre de Lerne.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Python ; Serpent énorme qui apparut sur la terre lorque les eaux du déluge de Deucalion se retirèrent, avait pour demeure le Parnasse. Il faut tué à coups de flèches par Apollon. [B]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PhaétonDemanda de conduire le char du Soleil pendant un jour seulement. Apollon lié à sa promesse lui accordat. Mal dirigé les chevaux embrasèrent la terre ey asséchèrent les eaux. jupiter foudroya Phaéton et le précipita dans l'Eridan.MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
EnsouffréRempli de soufre. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
DéceptifQui est propre à decevoir. Éloquence déceptive. Moyens déceptifs. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PâmoisonSyncope, évanouissement. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
MyrteArbrisseau toujours vert. Fig. et poétiquement, l'amour, à cause que le myrte, chez les anciens, était consacré à Vénus. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
EmpesterInfecter de la peste ou de toute autre maladie contagieuse. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
PernicieuxDangereux, nuisible, dommageable. [F] Qui cause la mort, la maladie. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
DextrementAvec dextérité. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1639
CaptiverRetenir prisonnier. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
ForcènementÉtat de celui qui est forcené, qui perd la raison. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
ObéissanceEn parlant des princes, domination. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
FantômeIl se dit aussi du si mulacre surnaturel d'une personne. [L]MÉDÉEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
MartyreLa mort ou les tourments endurés pour la religion chrétienne. Par extension; souffrance très intense. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».MÉDÉEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1639
IxionRoi des Lapithes, fit périr par surprise Délionée, son beau père, pour ne pas avoir à acquitter une dette contractée envers lui, et fut pour son crime chassé de ses États.MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
Clothon ou Clotho. Mythologie. Celle des trois Parques qui file le fil de la vie des hommes. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ImpiteuxQui est fans pitié, qui est cruel. [F]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
SoulasTerme vieilli. Soulagement, consolation, joie, plaisir. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
ExorableQui se laisse fléchir par des supplications. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Pierre1639
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
CharonDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
GêneLa question qu'on faisait subir aux accusés pour leur arracher des révélations. Par extension, les tortures qu'on inflige à quelqu'un pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent. MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
TytieGéant célèbre, voulut attente à la pudeur de Latone, et fut tué à coup de flèches par les enfants de la déesse, Apollon et Diane, puis condamné à servir de pâture dans le Tartare à un vautour qui lui ronge éternellement les entrailles. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1639
DébileQui manque de force, au physique et au moral. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1639
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1639
NueToute masse de vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1639
AccentLangage, chant, dans le style élevé et la poésie. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1639
PleigeAncien terme de jurisprudence. Celui qui sert de garant, de caution. [L]MÉLITEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]MÉLITEAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1682
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]MÉLITEAc. 4; Sc. 8CORNEILLE, Pierre1682
AconitTerme de botanique. Plante fort vénéneuse, de la famille des renonculacées. [L]MÉLITEAc. 4; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
ProserpineFemme de Pluton et déesse des Enfers, était fille de Jupiter et de Cérès. [B]MÉLITEAc. 4; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
ExorableQui se laisse vaincre et persuader par les raisons, les prières ou la compassion. [F]MÉLITEAc. 5; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1682
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LA MORT DE POMPÉEAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1644
DiscordsDésunion, dispute, querelle. Il est vieux et hors d'usage. [F]OEDIPEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Pierre1659
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».POLYEUCTE MARTYRAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Pierre1643
Discorddésunion, dispute, querelle. [F]SERTORIUSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
ViriatheFille du chef lusitanien, avait été successivement, berger, chasseur, chef de brigands. Il mena une révolte contre les Romains de -149 à -141. Il périt égorgé dans sa tente par deux de ses officiers en -141. Viriathe est, après Annibal et Mithridate, le plus redoutable ennemi qu'ait rencontré la République romaine.SERTORIUSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
CeltibèresPeuple de l'Hispanie (Tarraconnaise), à l'Est des Carpetani, à l'Ouest des Edetani, occupait les sources de l'Anas (Guadiana) et du Tage et tous les lieux environnants. [B]SERTORIUSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
TudetaniPeuple de la Bétique, sur les rives du Bétis, dans la moyenne partie de son cours, à l'Ouest des Batuli, avait pour ville principale Gades. Le Bétis traversait leur pays, qui forme la partie Sud-Ouest de l'Andalousie. [B]SERTORIUSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
VécéensPeuple d'Hispanie, au Sud des Cantabres dont les séparait l'Idubeda, avaient pour villes principales Palentia et Cauca. Ils furent subjugués par Posthumius après 14 ans de guerre . Devenus suspects pendant le guerre des Celtibères, ils furent attaqués de nouveaux par les Romains en 158 et 136, mais ne furent soumis totalement qu'en l'an 100. Leur pays répondait aux provinces modernes de Léon et de Vieille-Castille. [B]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
IlergètesPeuple d'Hispanie, habitait entre l'Ebre et le Sicoris, et avait pour ville principale Ilerda (auj. Lérida). [B]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
ConfidemmentAvec confiance. [F]SERTORIUSAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1662
Principal fleuve d'Italie du Nord.SERTORIUSAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1662
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LA SUITE DU MENTEURAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1645
Galanteriemanière polie, enjouée, et agréable de faire, ou de dire les choses ; fleurettes, douceurs amoureuses. Sihnifie encore amour, amourette. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Flammeil se dit communément de l'amour profane. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Desseinvolonté, projet entreprise, intention. [F]LA SUIVANTEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
SéleuciePremière capitale du royaume de Syrie sous les Séleucides, était en Babylonie, au Nord, sur le rive droite du Tigre, et fut fondé par Séleucus Nicator vers 307 av. J.C. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
HécatompyleHécatompylos, ville aux cent portes, un des noms de Thèbes en Egypte. Et aussi, Ville d'Hyrcanis, aujourd'hui Damghan, à l'Est des Portes Caspiennes, devint la capitale des Parthes. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
Crassus (M. Licinius)Tiumvir, célèbre par ses richesses, acquises en grande partie aux dépens des victime de Sylla. Prêteur en 71 avec J.C., il mit fin par un vitoire décisive à la guerre de Spartacus. Il fut nommé Consul l'année suivante, et se distingua par ses largesses au peuple. L'an 60, Il forma le preier Triuvirat avec Pompée et César. Il se fit nommer gouverneur de Syrie et charger de la guerre contre les Parthes. Crassus fut battu complètement en Carrhes par Suréna, général d'Orode, roi des Parthes, l'an 53 et fut mis à mort. Voir Plutarque. [B]SURÉNAAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1675
ImpollueTerme vieilli. Sans tache, non souillé. [L]THÉODOREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1646
SubmissionTerme vieilli qui est le même que soumission. [L]LA VEUVEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1682
AccortementD'une manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA VEUVEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
Courratiercourtier.LA VEUVEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1682
TapabordTerme vieilli. Nom d'une sorte de bonnet pour la campagne, dont on peut rabattre les bords, pour se garantir de la pluie et du vent. [L]LA VEUVEAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
Dextrementhabilement.LA VEUVEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
TissuSe dit figurément en choses morales. Cette pièce, ou cette narration est mal tissu ; c'est à dire est mal suivie, mal disposée, sans liaison. [F]LA VEUVEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1682
ForcenerDevenir forcené, perdre la raison. [L]LA VEUVEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1682
Rest Filet pour prendre du poisson, du gibier. Fig. Tout ce qui sert à saisir, à prendre l'esprit, le coeur, comme fait un rets. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
SaillieTrait d'esprit brillant et imprévu. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
Lorsalors.LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
AccortQui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. Insinuant et quelquefois flatteur. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
PiperFig. Tromper, séduire, enjôler. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
Entrer en cervelleMettre, tenir en cervelle, en inquiétude, dans l'embarras. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Pierre1634
BaladinAnciennement, danseur, danseuse de théâtre. Farceur, bouffon. Arlequin et Scaramouche sont des noms de baladins. Sot, homme ridicule. C'est un franc baladin. Ce sens a vieilli. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Au désçuÀ l'insu de. (corrigé plus tard enLA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
AccortementD'une manière accorte. Qui est de gentil esprit, qui est à la fois avisé et gracieux. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
Courratiercourtier.LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1634
TapabordTerme vieilli. Nom d'une sorte de bonnet pour la campagne, dont on peut rabattre les bords, pour se garantir de la pluie et du vent. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1634
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
SoulasTerme vieilli. Soulagement, consolation, joie, plaisir. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Pierre1634
FendantCelui qui veut se faire passer pour brave, se faire craindre. Faire le fendant. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BraverFaire le brave à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose. Se braver, Se défier, se provoquer l'un l'autre. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 4; Sc. 3CORNEILLE, Pierre1634
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Pierre1634
ForcenerDevenir forcené, perdre la raison. [L]LA VEUVE OU LE TRAÎTRE TRAHIAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Pierre1634
Heurrencontre avantageuse. [F]ARIANEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
PerfideIl se dit des personnes et des choses. Qui manque de foi ; qui trahit, qui manque à sa parole, ou à la confiance qu'on a prise en lui. [F]ARIANEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
Barbaresignifie ausi seulement ; cruel, inpitoyable, qui n'écoute point le pitié, ni la raison. [F]ARIANEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1672
Transportsse dit aussi figurémment en choses morales, du trouble, ou de l'agitation de l'âme par la violence des passions. [F]ARIANEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1672
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] LE BERGER EXTRAVAGANTAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1652
Diadèmecouronne, symbole du règne d'un souverain ou d'une souveraine.BRADAMANTEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1695
LiceChamp clos, carrière où combattaient les anciens chevaliers, soit à outrance, soit par galanterie dans les joutes te les tournois. [F]BRADAMANTEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1695
Perdresignifie aussi, détruire, ruiner. C'est une homme qu'on veut "perdre" qu'on veut exterminer. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Manesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme d'un mort. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Diadèmec'était autrefois un bandeau royal tissu de fil, de laine, ou de soie, qui était la marque de la royauté. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
DéférerRendre les respects, de soumissions à quelqu'un, se ranger à son avis, lui complaire. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Magnanimequi a une grandeur d'âme et de courage, qui l'élève au dessus du commun des hommes. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1661
Heurrencontre avantageuse [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
ExorableQui se laisse vaincre et persuader par les raisons, les prières ou la compassion. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Foudresubst. masc. et fém. Exhalaison grasse et sulfurée qui s'enflamme par le choc des nues, et qui en sortant avec violence fait un grand bruit et des effets extraordinaires sur la terre. [F] CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
PenserFaire une action de l'esprit, de l'imagination, de la mémoire. [F]CAMMA, REINE DE GALATIEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
PenserFaire une action de l'esprit, de l'imagination, de la mémoire. [F] Au XVIIème, mot masculin pour « pensée ».LE CHARME DE LA VOIXAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1658
OeilladerJeter l'oeil, action de la vue. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
FleuretteSe dit au figuré de petits ornements de langage, ou de galanteries, et de termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 2; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
FarderAppliquer du fard. Signife aussi, employer de l'artifice pour faire paraître une chose plus belle qu'elle n'est. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1658
FiloutageHabitude de filou ; métier de filou (voleur). [L]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1658
CaterreFluxion et distillation d'humeurs sur le visage, sur la gorge, ou sur autre partie du corps. Les caterres proviennent ordinairement de chaleur ou de froideur excessives, ou de la repletion du cerveau, et de la debilité de la partie recevante. [F]LE CHARME DE LA VOIXAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1658
Gueuseriepauvreté, mendicité [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
affriquetterme de raillerie dont on se sert pour parlant des parures des femmes, quand elles sont légères, superflues et affectées. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
Venir à jubéLieu élevé dans les églises (...) On dit en proverbe "Il l'a fait venir en jubé", je l'ai réduit à se soumettre, à en passer par où je voudrai. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1690
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, la harangères chantent pouilles aux honnêtes gens. (Dict. Furetière)LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
Mugueterfaire le galant, je cajoleur, tâcher de se rendre agréable à une dame. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
Douzainmonnaie de cuivre avec quelque alliage d'argent vallant un sou, ou douze deniers tournois. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1690
BagatelleChose de peu d'importance. [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1690
IncaguerTerme bas et vieilli. Défier quelqu'un, le braver, en lui témoignant beaucoup de mépris. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
Encloueuresignifie figurément toute obstacle qui empêche la réussite d'une affaire. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1690
JolivetéTrait d'esprit. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 2; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
Râblusynonyme de râblé. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 3; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1690
ImpourvuTerme vieilli. Non prévu. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1690
LarronnesseFéminin de Larron ; celui, celle qui commet un larcin, qui dérobe furtivement. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 4; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1690
MatoiserieTromperie, fourberie. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1690
GénitureTerme familier. L'enfant par rapport au père et à la mère. [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1690
Maillepetite monnaie de cuivre valant la moitié d'un denier. (...) [F]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
TortuQui n'est pas en ligne droite. Les chemins de montagnes sont tortus. (...) [L]LA COMTESSE D'ORGUEILAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1690
NasillardementD'une manière nasillarde. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Accidentairemot improbable qui s'oppose ici à "ordinaire" avec lequel il rime, c'est à dire occasionnellemet ou incidemment.DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Miton mitaineterme proverbial, qui se dit en cette phraseDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
MalfaitQui n'est pas fait dans les règles, qui n'a pas les qualités et les agréements requis. Il se dit tant des personnes que des choses. Un bossu, un homme de mauvaise mine est un homme malfait. Un bourru est un esprit malfait. Un homme infirme est un corps malfait, mal disposé. Un bâtiment malfait, un habit malfait. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Faitse dit aussi d'une part de quelque chose qu'on a partagée ensemble. Les deux frères ont partagé la succession de leur père, ils ont eu chacun leur fait. (...) (Dictionnnaire Furetière)DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
QuantesCe mot ne se dit qu'en cette phraseDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
RegardureVieux mot. Action de regarder. Regard, aspect. [T]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
MignardementD'une maniere mignarde. Cet Orfèvre travaille fort mignardement en petits ouvrages. (...) [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
HagardQui a quelque chose de rude, de menaçant, de furieux, il ne se dit au propre que du visage, des yeux, de la mine [F].DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
RemasquerRemettre son masque. Cette Dame s'est demasquée un moment, mais elle s'est remasquée aussitôt (...) [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
RecontreEn quelque sens qu'on emploie rencontre, il est toujours féminin, et les bons auteurs n'en usent jamais autrement ; néanmoins en matière de querelle, plusieurs le font masculin, et disent, ce n'est pas un duel, ce n'est qu'un rencontre ; mais le meilleur est de le faire féminin. (Féraud Grammatical) DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
Régale Bonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
Quatorzeon dit proverbialement, "Chercher midi à quatorze heures", pour dire, Rafiner mal-à-propos, chercher des difficultés où il n'y en peut avoir. [Ac. 1762)DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
Iincaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
CongruentQui convient à. "Que dites-vous de ma petite oie [sorte d'ajustement] ? La trouvez-vous congruente à l'habit ?" Molière Les préc. 10. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1709
Venelleterme populaire qui se dit en cette phrase, "enfiler la venelle" pour dire, s'enfuir. [F] [vennelleDON BERTRAN DE CIGARRALAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1709
Cosi-CosiMot italien que nous avons adopté et que nous écrivons comme on le prononce, couci-couci. [LC]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
MuguetGaland, coquet, qui fait l'amour aux Dames, qui est paré et bien mis pour leur plaire. Le Cours, les Tuilleries sont les rendez-vous de tous les muguets. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
PortraitureTerme vieilli. Portrait. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
NargueDire nargue d'une chose, exprimer le peu de cas qu'on en fait. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
BabilAbondance de paroles sur des choses de néant ou superflues ; un parler continuel et importun. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
ExtravaguerDire ou faire quelque chose mal à propos, indiscretement et contre le bon sens, ou la suite du discours, ou la bienseance. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Diable à quatrefaire beaucoup de bruit, causer beaucoup de désordre (locution qui provient d'une représentation scénique du moyen âge qu'on appelait la grande diablerie à quatre personnages ; celle où il n'y en avait que deux se disait la petite diablerie) [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
FlambergueGrosse espée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
EstramaçonCoup qu'on donne du trenchant d'une forte espée, d'un coutelas, d'un cimeterre. On le dit aussi de l'arme même. [F].DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1709
Prud'homieProbité et sagesse. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
AffilerDonner le fil à un couteau, à une épée, à une faux, à une cognée, et à tous autres instruments tranchants, en les passant sur la meule, ou sur le grais, ou avec la pierre à aiguiser. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1709
Vuiderse dit figurément en choses morales, et signifie, terminer, finir une affaire, un differend. [F]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
RateFamilièrement. Épanouir la rate, désopiler la rate, dilater la rate, divertir, faire rire. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1709
Empaumerempaumer quelqu'un, se rendre maître de son esprit. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, voir MOL. Éc. des femmes, III, 5; [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1709
EnclouureEmpêchement, noeud d'une difficulté. "De l'argent, dites-vous, ah ! voilà l'enclouure", MOL. l'Étour. II, 5. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 10CORNEILLE, Thomas1709
Hors de pageêtre hors de page, être hors de toute dépendance. Cette manière de gens qui ne sortent jamais de hors de page [qui en philosophie sont toujours écoliers] [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 11CORNEILLE, Thomas1709
Tirer la laineexercer de nuit, dans les rues, le vol des manteaux et en général de toutes sortes de choses. [L]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 11CORNEILLE, Thomas1709
À quartierSorte d'adverbe qui signifie à part. [R]DON BERTRAN DE CIGARRALAc. 5; Sc. 12CORNEILLE, Thomas1709
ÉventOn appelle proverbialement une tête à l'évent, un esprit léger, indiscret, éventé. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Fier-à-brasTerme populaire qui se dit d'un fanfaron qui fait le brave et le furieux, qui se veut faire craindre par ses menaces. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Fine mouche(...) pour dire d'un homme qui a de la finesse, de l'habilité pour attraper les autres. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1661
Écupièce de monnaie. L'écu de France d'argent vaut soixante sous. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1661
Est-ce là tant de quoiEst-ce une chose si grave ? Est-ce là de quoi faire tant de bruit ? [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Pie au nidTrouver la pie au nid, faire une trouvaille, avoir bonne chance. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Sans verton dit qu'un homme a été pris sur le vert, pour dire, sur le fait ; et qu'il a été pris sans vert, pour dire, à l'imprévu, par allusion du jeu qu'on joue au mois de mai, dont la condition est qu'il faut avoir toujours du vert sur soi. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 1; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Burgosville du nord de l'Espagne, berceau de la vieille Castille située à 241 km de Madrid.DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Faitse dit aussi d'une part de quelque chose qu'on a partagée ensemble. Les deux frères ont partagé la succession de leur père, ils ont eu chacun leur fait. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
ForceIl s'emploie pour exprimer une forte quantité. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
FlambergeGrosse épée du Chevalier Regnaut de Montauban, l'aîné des quatre fils Aymon [personnages romanesques du moyen-âge]. On dit proverbialement, "Mettre Flamberge au vent", pour dire, dégainer, tirer l'épée.[F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
SucréeOn dit aussi, qu'une femme fait la sucrée, lorsqu'elle est dissimulée, qu'elle fait la prude, qu'elle affecte des manières douces et honnêtes pour couvrir ses coquetteries secrètes. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
MétierC'est une femme du métier, se dit d'une femme de mauvaise vie. [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1661
Entretaillerqui ne se dit qu'avec le pronom personnel. Porter mal ses jambes en marchant, en telle sorte que l'une coupe ou blesse l'autre. On le dit particulièrement des chevaux qui se coupent ; et par extension, des hommes qui marchent mal, qui s'entretaillent. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Décrieron dit proverbialement, qu'un homme est décrié comme la vieille monnaie, pour dire, qu'il est perdu de réputation, qu'il n'a ni crédit ni estime dans le monde. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Deaexclamation. Dea, vraisemblablement, est la même chose que "dame". [SP]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 3; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1661
Hableurgrand parleur, grand menteur, grand prometteur. [F]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1661
Entremaçoncoup qu'on donne du tranchant d'une forte épée, d'un coutelas, d'un cimeterre. On le dit aussi de l'arme même. Les héros des romans pourfendaient les Géants d'un coup d'estramaçon. Ce mot est vieux gaulois, comme tient Ménage, citant Gregoire de Tours qui appelle ces armes scrammasaxosDON CÉSAR D'AVALOSAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1661
Nataln'a point de pluriel masculin, grâce à une bizarrerie de l'usage. Cependant Trévoux parle de jeux nataux que l'on célébrait au jour natal de certains personnages. Pourquoi ne le reprendrait-on pas ? [L]DON CÉSAR D'AVALOSAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Donner la bailletromper par des promesses.LE FEINT ASTROLOGUEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1651
Cancreautre nom pour écrevisse. Il a été ainsi nommé, à cause qu'il représente un cancre ou écrevisse, et que le Soleil commence à reculer ou à retourner vers l'Equateur quand il y est arrivé, à la manière des écrevisses. [L]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1651
Gillepersonnage du théâtre de la foire, le niais. Jouer les rôles de Gille, ou, elliptiquement, jouer les Gilles. Faire gille, loc. populaire qui signifie se retirer, s'enfuir (gille ne prend point de majuscule en ce sens). [L]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 4; Sc. 12CORNEILLE, Thomas1651
Marmotermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se fair entendre. [F]LE FEINT ASTROLOGUEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1651
Tabacherbe qui fut envoyée en France l'an 1560. (...) On prend du tabac en poudre par le nez, (..) en la mâchant dans la bouche ; et en fumée par le moyen d'une pipe, ou petit canal de terre (...). Ceux qui prennent du tabac par excès sont sujets à perdre l'odorat. Celui qu'on prend en fumée gâte le cerveau et rend le crane noir. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Pèlerinon dit ironiquement, "Voilà un étrange pèlerin", pour dire, c'est un rusé, un matois. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Libertinqui ne veut pas s'assujettir aux lois, aux règles de bien vivre, à la discipline d'un monastère. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Pourceauon dit figuremment un homme gros et gras, celui qui est malpropre, stupide, ivrogne, incivil. [F] L'emploi au vers 74 est métaphorique. LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Libéralqui donne avec raison et jugement, en sorte de qu'il ne soit ni prodigue ni avare. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Fatsot sans esprit qui ne dit que des fadaises. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
MyrmidonPeuples de Thessalie que les fables de paysans ont dit être nés de fourmis (....) Ce mot est venu dans notre langue pour signifier un homme fort petit ou qui n'est capable d'aucune résistance. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Saint clotûrese dit particulièrement en matière de monastères de filles. Les religieuses gardent sévèrement la clôtureLE FESTIN DE PIERREAc. 1; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Niaisersignifie aussi, s'amuser à la bagatelle, consommer son temps à de vaines occupations, à des choses inutiles. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Houpelandec'était originairement une cape ou un manteau de berger de cuir, dont se sont servis ensuite les voyageurs contre la pluie. (...) Depuis on s'en est servi comme d'un manteau de parade, qu'on a chargé de broderies le long des coutures, qui descendaient jusqu'en bas au deux côtés des épaules par devant et par derrière (...) [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Débonderlacher ou ôter la bonde d'un étang. (...) Se dit figurément en choses morales. Sa colère s'est débondée en injures, en invectives. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chopaine(chopine) petite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. (...) Signifie aussi la quantité de liqueur contenu dans cette mesure. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chinfreneaucoup qu'on reçoit à la tête, soit en se heurtant par hasard contre quelque corps, soit en se battant contre un ennemi. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Maroufleterme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 2; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
Drachmemonnaie grecque, est aussi un poids dont se servent les médecins, qui est la huitième partie d'un once, qu'on appelle autrement "un gros" au poids de marc. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Emétiqueest un remède qui purge avec violence, par haut et par bas, fait de la poudre et du beurre d'antimoine préparé, dont on a séparé les sels corrosifs, par plusieurs lotions. Le vin émétique s'est mis en réputation. (...) [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Disputedans les collèges est une contestation qu'on les écoliers pour les places, pour les prix ou pour leurs exercices. On fait de longues disputes dans les écoles de médecine ou de théologie. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 3; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1677
Chévirêtre maître de quelqu'un, de quelque chose. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1677
MommerieSi dit aussi figurément en Morale, de l'hypocrisie, des déguisements qui font paraître les choses autrement qu'elles ne sont. [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1677
Fourbetrompeur avec adresse et dissimulation [F]LE FESTIN DE PIERREAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1677
MatrimoniumTerme de plaisanterie, qui est le latin matrimonium, écrit à la française, et signifie mariage. "Quelque autre, sous l'espoir du matrimonion, Aurait ouvert l'oreille à la tentation," ( Molière.- Le Dépit amoureux, Acte II, sc. IV). [L]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1659
Famille suecomprendre "famille connue".LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1659
TénébrositéQualité de ce qui est ténébreux. [L] [l'exemple donnée est celui de l' "Amant doublé"]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Bailler d'uneOn dit proverbialement, En bailler d'une, en bailler à garder, pour dire, En faire accroire à quelqu'un. On lui a baillé belle, pour dire, On lui a dit une bourde. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Tacetterme de Musique, qui se dit de certaines parties qui se taisent, tandis que les autres chantent. On dit aussi d'un homme qui ne dit mot, qu'il tient le tacet. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1659
Endionisercomprendre "vous vous transformez en Don Dionis".LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Galantifieril semble qu'il ne faille pas comprendre : "il m'a galantisée", c'est à dire "il a fait le galant avec moi", mais "il m'a rendue galante", au point que je l'aurais volontiers mis sur ma liste de galants.LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Grenadinmoquerie, indiquant venant de Grenade. Ce terme est phonétiquement proche de "gredin".LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Bayeplaisanterie qu'on fait aux dépens de quelqu'un, à qui on donne de grandes espérances, ou à qui on fait peur de quelque chose qui n'est pas vraie. [F]LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Tablatureterme de musique qui indique le registre. ici au sens figuré.LE GALANT DOUBLÉAc. 2; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1659
Tope et tingueterme de jeu de dés venant de l'espagnol "toppo et tinguo".LE GALANT DOUBLÉAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1659
BonaceCalme de la mer, qui se dit quand le vent est abattu, ou a cessé. La bonace trompe souvent le Pilote. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Doublersignifie quelquefois simplement, Augmenter, renforcer. Doubler la garde, doubler la dose, doubler l'ordinaire. Doubler le pas, c'est à dire, obliger à aller plus vite. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
HoquetonCasaque d'Archer. Il se prend figurément pour l'Archer même. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
GaïetteCajeta, Gaëte, port au nord-ouest de Naples, dans le golfe de Gaëte.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
HoroscoperTirer l'horoscope. Laissez-moi faireLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Deavraisemblablement, est la même chose que "dame". Exclamation très usitée aujourd'hui dans la conversation. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
NarguerFaire nargue, braver avec mépris. [Ac 1732]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Recorden termes de Pratique signifie, attester un exploit, le faire signer par des témoins, pour le rendre plus solemnel. L'Ordonnance enjoint aux Sergents de faire recorder leurs exploits, afin qu'on leur ajoute foi en Justice. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
StTerme indeclinable, dont on se sert pour commander le silence. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Drillercourir vite. C'est un terme bas et populaire, qui se dit des laquais, des soldats, des gueux qui s'enfuyent, ou qu'on fait courir. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 1; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Desharnacheroter les harnais d'un cheval. Dites au cocher qu'il ne desharnache pas ses chevaux, il les faudra remettre bientôt au carrosse. On dit aussi populairement et par extension, qu'une personne est desharnachée, lorsqu'elle est à demi deshabillée, ou qu'il manque plusieurs choses à son ajustement.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Forlignementde Forligner, ne pas suivre la vertu et les bons exemples de ses Ancestres, de ceux dont on est issu, faire quelque chose indigne de leur race. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Jargonnerparler un langage corrompu, ou qui n'est pas intelligible. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Entrentendres'entendre, être d'accord. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
Labileépithete qui se donne à une méchante mémoire, qui laisse tout échapper. Les ingrats ont la memoire labile à l'égard des bienfaits qu'ils ont reçus. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
FestinerFaire festin. Cette noce dura huit jours, pendant lesquels on ne fit que danser, festiner, et se resjouir. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Avenirj'aviens, j'avins, j'aviendrai, avenant, avenu, v. n. Échoir, se faire. S'il m'avient quelquefois de clore la paupière, MALH. V, 21. [L]. On dit main tenant advenir.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1655
Pétulantqui est emporté, fougueux, insolent. Cet homme à l'esprit petulant et emporté dans l'abord, mais il revient peu après. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
RadicalQui sert de base et de fondement, qui ressemble à la racine. Les Médecins disent qu'il y a dans tous les animaux un humide radical, qui est le principe de la vie. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
Errequi ne se dit qu'en ces phrasesLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1655
VanterieDiscours trop avantageux de soi-même. Le reproche qu'on fait aux Gascons, est de leurs continuelles vanteries. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
ForfanterieAction de forfante. Les Comédiens Italiens font mille forfanteries sur le théâtre. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Pantelerêtre pantelant. Il est de peu d'usage. Ce mot vient de l'Anglais to pant, qui signifie haleter. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Congruitéconvenance. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Concupiscibleterme de Philosophie, qu'on joint et qu'on oppose à irascible. L'appétit concupiscible nous porte à souhaiter, à nous procurer le bien ; l'irascible à fuir, à nous défendre du mal. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
EnvisagementAction d'envisager. L'envisagement du sort qui l'attendait. Th. Corneille a employé ce mot dans le sens de figure. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
MémorialCe qui sert à conserver la mémoire de quelque chose. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Haut-faitsAu plur. Belles actions, exploits. LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 3; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Rondinun homme gros et court, vulgaire. [O]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ChambellaniePar plaisanterie, dignité de chambellan. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
VuiderVoir Vide. [F] Mâcher avec rien dans la bouche.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ExtatiqueQui est ravi en extase. Un esprit extatique. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
TacetTerme de Musique, qui se dit de certaines parties qui se taisent, tandis que les autres chantent. On dit aussi d'un homme qui ne dit mot, qu'il tient le tacet. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
PouilleInjure grossière. Il ne se dit qu'au pluriel. [Sauf ici]. Il lui a chanté pouilles. Il lui a dit mille pouilles. Il lui a dit toutes les pouilles imaginables. Il est du style familier. [Ac 1762]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ColériserIrriter. Mettre en colère, donner de l'humeur. [SP]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
ContesteTerme de Palais. Procés, contestation. Ce mariage n'est pas assuré, il est en conteste, on le plaide. Les Juges sont partagés, et sont en conteste sur leurs opinions. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Guerre à l'oeilfiguré, observer avec soin ce qui se fait afin de profiter des conjonctures. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
GravitésIl se dit de la qualité d'une personne grave, sérieuse et sage. Garder sa gravité. La gravité d'un magistrat. Il impose par la gravité de son maintien, de ses paroles. [Ac 1762]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1655
Gardlicence poétique pour la rimeLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 4; Sc. 5CORNEILLE, Thomas1655
DéputerEnvoyer quelqu'un de son Corps vers quelque Prince, ou quelque Assemblée, pour lui rendre ses devoirs et sousmissions, pour lui représenter ses besoins, lui faire des remontrances, pour faire et negocier ses affaires, assister à quelques déliberations, ou autres choses semblables. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1655
LorgnementAction de lorgner. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Lorgnerregarder quelqu'un de travers et du coin de l'oeil ; ce qui se fait quelquesfois par mépris, par haine, par orgueuil. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
BadinQui est folâtre, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. Les enfants sont naturellement badins. il n'y a rien plus agréable qu'un amour badin. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
EnclouureTerme de vétérinaire. Blessure d'un cheval qui s'est encloué. Fig. Empêchement, noeud d'une difficulté. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Ric à ricÀ la rigueur, exactement, sans pardessus. Ce Marchand est si exact, qu'il ne donne la mesure que ric à ric, fort juste. C'est un créancier difficile qui se fait payer ric à ric, sans grâce ni composition. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
DéfraterniserNe plus le considérer comme frère.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Dam en langage ordinaire, signifiait autrefois, perte et dommage, et n'est plus en usage qu'en cette phraseLE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Carcanest maintenant un genre de supplice qui note d'infâmie, et qu'on fait soufrir aux banqueroutier et autres malfaiteurs, en les attachant par le cou avec un anneau de fer à un poteau dans la place publique, afin qu'ils soient exposée à la risée publique. [F] LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Défédériquerne plus me considérer comme Fédéric.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
Incaguerdéfier quelqu'un, se moquer de lui. C'est un homme qui me menace beaucoup, mais je l'incague. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1655
NasardeRecevoir, essuyer des nasardes, être moqué, insulté. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
NasarderFig. et familièrement. Se moquer de quelqu'un avec des marques de mépris. [L]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Baillerdonner, mettre en main. [F]LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
Baillantcelui qui donne.LE GEÔLIER DE SOI-MÊMEAc. 5; Sc. 7CORNEILLE, Thomas1655
RégaleBonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Termechez les Architectes, est une espèce de poteau ou de colonne ornée par en haut d'une figure ou tête de femme, de Satyre, ou autre, qui sert à soutenir des fardeaux dans les bâtiments, ou d'ornement dans les jardins. (...) [F]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Scabellon Terme d'architecture. Piédestal ou socle sur lequel on pose des bustes, des girandoles, etc. [L]L'INCONNUAc. 2; Sc. 6CORNEILLE, Thomas1675
Vuiderse dit figurément en choses morales, et signifie, terminer, finir une affaire, un différend. Il est temps de vuider d'affaires, d'en sortir. [F]L'INCONNUAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Serrer le boutonOn dit figurément en ce sens, Serrer le bouton à quelqu'un, quand on le tient en bride, et quand on le presse fortement de faire quelque chose. [F]L'INCONNUAc. 4; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
CrispinValet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. Fig. C'est un crispin, se dit d'un homme qui a des allures du Crispin de la comédie. [L]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
CampaneCrespine de fil d'or, ou d'argent, ou de soye, qui se termine en petites houppes façonnées, et qui représentent une cloche. On en met aux pentes d'un lit, aux impériales de carrosse, et aux autres endroits où on veut mettre de riches crespines. [F]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Guéridonon dit aussi, qu'un homme en tient, qu'il est blessé de quelque coup, qu'il a receu quelque perte notable en procés, en taxes, ou en autres accidents ; qu'il en tient, quand il est devenu amoureux, quand il a trop beu, quand il a gagné quelque vilaine maladie. [T]L'INCONNUAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1675
Euménidesnom donné aux Furies par antiphrase. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
RhadamanteFils de Jupiter et d'Europe et frère de Minos, est un des juges des Enfers. Il avait épousé Alcmène, veuve de d'Amphitryon. [B]MÉDÉEAc. 5; Sc. 9CORNEILLE, Thomas1693
Hyménéedivinité fabuleuse des païens, qu'ils coient présider aux mariage. (...) signifie aussi poétiquement le mariage. [F]PYRRHUS, ROI d'ÉPIREAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1661
Justinien Ier (483-565)Empereur byzantin de 537 à sa mort. Conquit l'Italie dans la guerre contre les ostrogoths. THÉODATAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
Bélisaire (500-565)Général et principal soutien de Justinien dans le reconquête de l'empire romain d'occident.THÉODATAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
FactieuxSéditieux, remuant, celui qui forme des cabales , et des factions, ou qui adhère à leur parti. [F]THÉODATAc. 4; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
TheudisRoi des Visigoths de 531 à 548, soutint deux guerres contre les Francs, l'une au nord des Pyrénées, l'autre au sud, et les repoussa de Saragosse (542), mais tenta en vain de reprendre Ceuta sur les grecs. Il mourut assassiné à Barcelone. Quoique Arien, il s'était montré tolérant pour les orthodoxes. C'est le premier roi des Visigoths qui ait résidé en Espagne. [B]THÉODATAc. 5; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1673
MessénieRégion de Grèce située au sud-ouest du Péloponnèse.TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
ArgosVille d'Argolide à l'est du Péloponnèse en Grèce. Elle se situe à 130 km de la Messénie.TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
SceptreSignifie figurément la puissance royale, la Royauté. [F]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 1CORNEILLE, Thomas1662
Heurrencontre avantageuse. (...) [F] [antonyme de malheur]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1662
Mânesterme poétique qui signifie l'ombre ou l'âme des morts. [F]TIMOCRATEAc. 1; Sc. 2CORNEILLE, Thomas1662
Foudre(sens figuré masculin) Se dit de la colère de Dieu ou des rois. [L]TIMOCRATEAc. 3; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1662
LasInterjection plaintive. [L]TIMOCRATEAc. 5; Sc. 3CORNEILLE, Thomas1662
AlentirRendre un mouvement plus lent une action plus lente. On croit qu'alentir n'est pas si usité que ralentir. [F]TIMOCRATEAc. 5; Sc. 4CORNEILLE, Thomas1662
Racine, Jean [1639-1699]auteur dramatique et sujet de la pièce.HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Suissevalet qui gardait l'entrée d'une maison, hmme de maison, portier.HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Dandinpersonnage du juge dans Les Plaideurs, comédie de Jean Racine (1669).HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 1COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. [F] HOMMAGE DU PETIT VAUDEVILLE AU GRAND RACINE.Ac. 1; Sc. 2COUPIGNY, BARRÉ, PIIS, RADET, DESFONTAINES1798
Bergameville de Lombardie en Italie.ARLEQUIN JALOUXAc. 1; Sc. 2COUPIGNY, André-François1797
Bergameville d'où sont issues tous les personnages de la "Comédie italienne".ARLEQUIN JALOUXAc. 1; Sc. 9COUPIGNY, André-François1797
Bonne fortuneOn appelle en termes de galanterie, bonne fortune, les dernières faveurs d'une jolie dame ; être heureux auprès des femmes. Ce galant est fort bien fait, il est homme à bonne fortunes. [F]LA NUIT ET LE MOMENTAc. 1; Sc. 1CREBILLON FILS, Claude-Prosper Jolyot de1755
StyxFleuve qui, selon la mythologie, coulait aux enfers ; les dieux juraient par le Styx, et ce serment ne pouvait être violé. [L]ATRÉE et THYESTEAc. 4; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1707
TantaleTitan, ayant commit plusieurs crimes envers les hommes et les dieux et puni par eux au supplice de la faim et de la soif inextinguible.ATRÉE et THYESTEAc. 4; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1707
Achérondans la mythologie, rivière affluent du Styx qui mène aux Enfers et qui charrie d'normes rochers.ÉLECTREAc. 1; Sc. 8CREBILLON, Prosper Jolyot de1709
Affidéconfident, celui en la foi et en la discrétion de qui on se confie. [F]ÉLECTREAc. 5; Sc. 5CREBILLON, Prosper Jolyot de1709
DeucalionAncien roi de Thessalie, selon la Fable, fils de Prométhée et mari de Pyrrha. Sous son règne eut lieu le déluge qui porte son nom. [B]IDOMÉNÉEAc. 1; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1703
PyropeTerme d'antiquité . Mélange de quatre parties de cuivre et d'une partie d'or, dont les anciens faisaient usage. [L]SÉMIRAMISAc. 4; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1717
Pompée [-106 - -48]général et homme politique romain, marié, entre autres, à Julia fille de Jules César. synonyme d'homme victorieux et brave.LE TRIUMVIRATAc. 1; Sc. 1CREBILLON, Prosper Jolyot de1754
OstiePort de Rome.LE TRIUMVIRATAc. 1; Sc. 2CREBILLON, Prosper Jolyot de1754
Rameau, Jean-Philippe [1683-17??]Musicien français, auteur d'un célèbre Traité de l'Harmonie et de nombreux opéras dont les Indes Galantes, Castor et Pollux, Pigmalion et les Paladins, des cantates et des pièces pour clavecin. LES BRACELETSAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
BergèreFauteuil large et profond, et dont le siège est garni d'un coussin. [L]LES BRACELETSAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasLES BRACELETSAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]LES BRACELETSAc. 1; Sc. 11CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.DIALOGUE ENTRE L'AUTEUR ET UN HOMME DE GOÛTAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]DIALOGUE ENTRE L'AUTEUR ET UN HOMME DE GOÛTAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
BossemanTerme de marine. Autrefois sous-officier de marine ayant le grade intermédiaire entre ceux de contre-maître et de quartier-maître. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ÉcornifleurQui écornifle, Prendre, se faire donner çà et là de l'argent, un dîner, etc. Par extension, celui qui s'empare de quelque chose qui n'est pas à lui. [F]LA DILIGENCE DE LYONAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ConcevoirEst parfois utilsier das le sens de comprendre. LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
CartoucheVoleur célèbre qui vivait au commencement du XVIIIe siècle, dont le nom est devenu une appellation commune. Cet homme est un Cartouche. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
AlgaradeVive sortie contre quelqu'un, insulte brusque, inattendue. [L] LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 10CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
PostillonHomme attaché au service de la poste, et qui conduit les voyageurs. Second cocher, qui mène les chevaux de devant, quand on marche à quatre ou à six chevaux. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 12CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
AcquêtsTerme de jurisprudence. Chose acquise par donation ou testament. Biens acquis pendant le mariage par l'un ou l'autre des époux et qui tombent dans la communauté ; par opposition à propres, ceux qui ne tombent pas dans la communauté. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 2; Sc. 12CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
Testis unus, testis nulluslocution latine, en droit ancienLA DILIGENCE DE LYONAc. 3; Sc. CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
BégueuleFemme prude et dédaigneuse d'une façon mal plaisante. [L]LA DILIGENCE DE LYONAc. 3; Sc. CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
ApothéoseCérémonie païenne que faisaient les idolâtres pour mettre leurs empereurs au rang des Dieux ; après quoi il leur dressaient des temples et des autels. [F]LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]LA FÊTE SÉCULAIRE DE CORNEILLEAc. 1; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1785
TrissotinPersonnage des Femmes Savantes de Molière qualifié de "Bel esprit".LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RondeauEst une espèce de poésie ancienne. Le commun est composé de treize vers, dont il y en a huit d'une rime, et cinq de l'autre. Il est divisé en trois couplets, et à la fin du second, et du troisième, le commencement du rondeau est répété en sens équivoque, s'il est possible. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
EpithalameCe sont des vers faits à l'occasion d'un mariage de quelques personnes illustres, un chant de noces, pour féliciter les époux. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Mercure"Le Mercure galant" est une revue littéraire créée à 1672 par Donneau de Visé et qui deviendra en 1724 "Le Mercure de France".LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
LacrymanieBarbarisme propre à cette pièce signifiant manie des larmes.LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
LibelleEcrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la réputation de quelqu'un. [F]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
SatyreTerme d'antiquité. Chez les grecs, pièce d ethâtre dont les principaux personnages étaient des satyres.LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
SonnetOuvrage de poésie composé de quatorze vers distribués en deux quatrains sur deux rimes seulement et deux tercets. [L]LA LACRYMANIEAc. 1; Sc. 7CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
ParnasseMontagne de la Phocide consacrée à Apollon et aux muses. Fig. Le Parnasse, la poésie. [L]LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 2CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
GrimoireLivre qu'on n'a jamais vu, où on prétend qu'il y a des conjurations propres pour faire évoquer les démons. [F]LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
PermesseRuisseau qui coule au pied de l'Hélicon.LA LACRYMANIEAc. 2; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
ProsomaneBarbarisme propre à cette pièce. Homme qui n'aime que la prose.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
CorneillePierre (1606-1684) et Thomas Corneille (1634-1709) frère puîné, originaires de Rouen et tous deux auteurs dramatiques du XVIIème.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
RisTémoignage extérieur de joie, émotion soudaine de l'âme, causée par un objet plaisant ; action de rire. [F]LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Corneille, Pierre [1606-1684]Poète dramatique, frère aîné de Thomas Corneille, poète dramatique.LA LACRYMANIEAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1775
Balzac, Jean-Louis Guez de [1597-1654]auteur célèbre de son temps, ses Lettres parurent en 1624, il est aussi l'auteur d'une satire nommée Le Prince. Un des premiers académiciens.LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Visé, Jean Donneau de [1640-1710]Historiographe de France, et premier auteur du Mercure Galant, qu'il commença en 1672, était frère de l'évêque titulaire d'Ephèse, et de M. de Visé, exempt des Gardes du Corps, et cousins germains du brave Gaspard de Visé, lieutenant des mêmes gardes, puis maître d'Hôtel de la Reine, femme de Louis XIV. (.) Il est l'auteur d'un très grand nombre d'ouvrages, et commença à travailler pour le théâtre avant l'âge de vingt-cinq ans. [Leiris]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Voiture, Vincent [1598-1648]Académicien, poète et bel esprit, né à Amiens, était fils d'un riche fermier des vins. Peu d'auteurs ont été encensés que Voiture de leur vivant, la postérité l'a oublié. Il est froid, forcé et tombe souvent dans la puérilité. Voiture est le coryphée de l'Hôtel de Rambouillet ; il est l'auteur du célèbre sonnet d'Uranie rival du sonnet de Job de Bensérade. [B]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 3CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
BluettePetite étincelle. Petit ouvrage d'esprit sans prétention. [L]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
FaribolesContes ; choses vaines qui ne méritent aucune considération. [F]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Billeveséese dit figurément des paroles ou des choses vaines qui n'ont aucune apparence ni solidité. [F]LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 5CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Baron, Michel Boyron dit (1653-1729)Le plus grand acteur de la fin du XVIIème, le modèle de l'élégance et le prototype de la fatuité. (Dictionnaire des comédiens français, 1912)LA MORT DE MOLIÈREAc. 1; Sc. 11CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Mignard, Pierre [1610-1695]Séjourna longtemps à Rome, peignit à fresque la coupole du Val-de-Grâce, ainsi que la petite galerie de Versailles et de nombreux portraits. [B]LA MORT DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Galiencélèbre médecin grec né à Pergame, l'an 131 de JC, mort vers 200. Galien est avec Hippocrate, le premier médecin de l'antiquité. Il expliquait tout en médecine par quatre élémentsLA MORT DE MOLIÈREAc. 2; Sc. 9CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
HippocrateNom propre d'un célèbre Médecin Grec. [T]LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 4CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Thémisdéesse de la justice chez les grecs, fille d'Uranus ou de Titan, et nourrice d'Apollon.LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Alcideautre nom d'Hercule.LA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 6CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
Parquesdivinités des Enfers chargées de filer la vie des hommes, étaient au nombre de trois, Clotho, Lachésis, AtroposLA MORT DE MOLIÈREAc. 3; Sc. 9CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1788
TartareLa partie des Enfers qu'habitaient les coupables suivant les croyances des Grecs et des Romains, avait pour limite le Phlégéthon, dont les nombreux replis formaient autour e lui comme une ceinture infranchissables. [B]ORESTE ET LES FURIESAc. 1; Sc. 1CUBIÈRES-PALMÉZEAUX, Michel de1786
Alcideautre nom d'Hercule.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CapréeCapri, île au large de NaplesLA MORT D'AGRIPPINEAc. 1; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Enceladepersonnage de la mythologie grecque. Vaincu par Athéna, Encélade le Géant fut enterré sous le mont Etna en Sicile. LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
AruspiceÀ Rome, devin qui interprète la volonté divine en lisant dans les entrailles d'un animal sacrifié.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Arguspersonnage de la mythologie gréco-romaine, c'était un géant qui avait cent yeux dont cinquante ouverts pendant que cinquante étaient fermé et dormaient.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 2; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Briaréepersonnage de la mythologie grecque, Géant, frère des Titans et des Cyclopes, qui a cinquante têtes et cent bras.LA MORT D'AGRIPPINEAc. 4; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Appendrependre, attacher quelque chose dans une Église, ou dans un Temple. [F]LA MORT D'AGRIPPINEAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Saupiquetmets assaisonné avec du sel et des épices pour irriter l'appétit. Il se dit de toutes sortes de sauces qui sont de haut goût. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pacoletnom de l'écuyer dans les quatre fils d'Aymon. Il désignait un homme vif, actif et bon coureur. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
LénitifTerme de médecine. C'est un remède adoucissant et résolutif, qui humecte la Partie malade, et fait dissiper l'humeur acre qui s'y est amassée. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Soudrepour résoudre. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Caïphegrand prêtre des juifs, de la secte des saducéens, fit condamner J2sus à mort, fit arrêter les apôtres et fouetter Saint-Pierre et Saint-Jean qui prêcHaient la résurrection de leur maître. [B]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ChérifSignifie prince chez les Arabes et les Maures. C'est celui qui doit succéder au caliphe. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tarifil y a aussi en quelques provinces un impôt qu'on appelle absolument tarif, comme à Alençon. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gobelinsil s'agit de la manufacture des Gobelins sise à Paris qui fabriquait entre autres des tapisseries.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Malevolemalveillant. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Horionterme populaire et vieux, qui signifie un rude coup qu'on donne à quelqu'un, ou celui qu'on se donne par hasard en se heurtant contre quelque chose.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Petrepierre. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Bons-hommesle couvent des Bons-hommes ou Nigeon ou Minimes, à Chaillot.LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Cabusépithète des choux qu'on appelle autrement pommés. On le dit aussi des laitues quand elles sont transplantées et crues en pommes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
EmoudreAiguiser sur le meule. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 1; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gérosmes-làidiomes-là.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
LimasSorte de petit insecte qui ronge les les feuilles et mange les fruits. [F].LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
SégrégerSéparer, mettre à part. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Ecacherpresser, aplatir, froisser, écraser. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 3CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Cotretmenu bois, court et relié avec des hares. On appelle figurément et burlesquement des coups de bâtonsLE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tillacterme de marine. La couverture du vaisseau, le plus haut point du navire, sur lequel on combat, où sont les soldats et les matelots pour la manoeuvre. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Incuterfaire entrer. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Instrument de l'immortalitél'écritoire. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Obtondreassourdir. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Testonancienne monnaie de France qui a valu 15s. 6 d. et depuis 19s. 6 deniers. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Monjoye Saint-DenisCri de guerre et de victoire des rois de France. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Accèdeapproche. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Gazatrésor, magot.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Tourner la truie au foin expression provebiale pour changer de propos, de discours. |Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Feu de Saint-Antoineest le nom que le vulgaire donne à l'érysipele. [F] infection cutanée provoquant des plaques rouges. LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pré aux clercslieu de prédilection pous les duels avant l'interdiction fait sour Louis XIII.LE PÉDANT JOUÉAc. 2; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Quérimonieplainte qu'on fait aux juges d'église pour avoir permission de publier des monitoires. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Péragervoyage, pélerinage. C'était une peine que les juges imposaient autrefois à ceux qui avaient commis quelques crime. [T]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Passe-volantfaux soldat qui se présentait aux revies pour toucher au profit du capitaire ; on le punissait du fouet ou de la marque. [Lachèvre] LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Décrottoirecure-dents. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Chiche-pénardvilain avare. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GoutteuxVicitme de la maladie nommée la goutte.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Moine-bourruPersonnage fantastique qui courait les rues la nuit à l'é poque de l'Avent, en tordant le cou à ceux qui mettaient le nez à la fenêtre et mltraitant les passants. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Golfe des Bons-hommesEntre chaillot et l'île aux cygnes à Paris.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Donner la salledonner le fouet.LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Burleplaisanterie. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 3; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ScanderTerme de grammaire. Mesurer un vers, voir s'il a le nombre de syllabes qu'il doit avoir, avec l'observation des longues et des brèves qui y est requise. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Larveterme de mythologie, qui signifie les Démons de l'air ; c'est ce que le peuple appelle loup garous. Les Anciens tenaient que c'étaient les âmes des méchants qui erraient ça et là, et des spectres qui effrayaient les hommes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
HuguenotC'est un nom qu'on a donné en France à ceux qui font profession des sentiments de Calvin. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Corceletou Corselet. Petite cuirasse que portent le spiquiers dans le régiment des Gardes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Donner les osseletsest aussi une espèce de gêne ou de violence qu'on fait à qulequ'un, pour lui faire dire où il a caché son argent, ou pour l'obliger à suivre,, quand on le mène prisonnier. C'est un os de pied de mouton qui serre un noeud coulant qu'on met au pouce, ou au poignet. Les soldats, les sergents savent fort bien donner les osselets. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MyrmidonNom d'un ancien peuple de la Thessalie. Les Myrmidons marchant sous la conduite de Patrocle. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
AtroposL'une des trois Parques qui tenaient les ciseaux qui coupaient le fil de la vie des hommes.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GrimaudPetit écolier. Terme injurieux dont les grands écoliers se servent pour injurier les petits. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
FarfadetPetit démon ou esprit folet qui fait peur aux personnes simples, qui croient le voir ou entendre la nuit. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Acceserme checher. [Lachèvre] terme forgé à partir d'accès, acoir accès, donner accès.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Confrères d'Orphéemusiciens.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GrouillerTerme familier. Se remuer. [L] Voir occurence dans Molière Misanthrope Acte II scène 3, v. 616.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Despautères, Jean [1460-1524]Grammairien, professa à Louvain et Bois-le-Duc. On lui doit uen grammaire latine qui malgré ses nombreuses imperfections, a été longtemps classique dans les écoles.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 4CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
La Croix BlancheCabaret situé rue de Bercy au Marais et avait une entrée sur une rue parallèle nommée rue de la Croix Blanche. Disparu en 1850 lors de la destruction de l'ilôt.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 6CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PourpenserAugmentatif de penser. Considérer attentivement, aec réflexion et délibération. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Argutd'Argutie. Petite subtilité d'esprit, un argument sophistique. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Epigrammec'est une espèce de poésie courte, qui finit par quelque pointe ou pensée sublime. [F] Elle exprime souvent une pensée mordante envers une personne ou une oeuvre.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PréfixSe dit encore du Palais, d'un douaire, d'une certaine somme fixe que le mari donne à sa femme pour vivre pendant le viduité du revenu qui ne provient. [F] ici sens métaphorique.LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
RecorsAide de sergent, celui qui l'assriste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 4; Sc. 8CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Concaténationterme de philosophie. Enchaînement. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 1CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Essepetit clou ou morceau de fer tordu ou curbé qu'on met au bout des essieux pour y arrêter les roues. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Talentfameux poids et monnaie des Antiques qui étaient de différente valeur selon les pays. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Acuteaiguisé [Lachèvre]. Terme d'imprimerie, qui se dit d'un caractère marqué par un accent aigu. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pristinsanciens.[Lachèvre] LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 2CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PéripatéticienQui suit la doctrine d'Aristote. La philosophie péripatéticienne. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
BatelageMétier, action du bâteleur et charlatan. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Jeuxen pluriel, se dit des spectacles, des représentations publiques qui se faisiaent chez les Anciens. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
IntroïteLe Commence ment d ela Messe, le premier motet que les chantres entonnent pour commencer une messe haute. [F] Employé en sens de début ou entrée.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 5CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CoyonneriesLâcheté, poltronnerie. Signfie aussi un discours inpertinent, pliasant, extravagant. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Jolivetésactions jolies que font les enfants. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MomerieSe dit figurément en morale, de l'hypocrisie, des grimaces, des déguisements qui font praître les choses autrement qu'elles ne sont. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PageEnfant d'honneur qu'on met auprès des princes et des grands seigneurs pour les servir avec leurs livrées, et en même temps y avoir une honnête éducation, et y apprendre les exercices. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
GoujatValet de soldat.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
VeillaqueHomme sans foi, sans honneur. [L]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 7CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Manger de la soupelocution proverbiale, Vous avez de bonne heure pris vos précautions. [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 8CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
SpalonqueCaverne, antre. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
HilarieuxBarbarisme, qui provoque l'hilarité, qui est drôle.LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 9CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
PoiraisinLE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Feu des gueuxSoleil [Lachèvre].LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
CarmesOrdre de religieux, qui est l'un des quatre mendiants qui prétend tiré son nom du Mont Carmel en Syrie. Terme de jeu de Tric-trac, qui signifie deux 4 que les deux dés amènent à la fois. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Porte-traitCourroie pliée en deux parties, qui sert à soutenir les traits des chevaux attelés. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
VergogneuxCe mot est vieu et hors d'usage, et signifiait honteux. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ChifflerSifflerLE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
OrbeTerme de chirurgie ; qui se dit des coups qui font des conturiosn, et qui ne viennent pas d'instruments tranchants qui entament la peau. [F] Privé [Lachèvre]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
ElleborePlante médicinale. Se tirait autrefois de l'Isle d'Anticyre ; on s'en servait dans la folie, dans la rage et dans d'autres maladies semblables. [F]LE PÉDANT JOUÉAc. 5; Sc. 10CYRANO de BERGERAC, Savinien1654
Pensernom masculin au XVIIème pour « pensée ».SOLIMANAc. 1; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
DerechefUne seconde fois ; encore ; de nouveau. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 1DALIBRAY, Charles Vion de1768
LacsC'est un ou plusieurs cordons lacés, noués, ou entremêlés, pour servir à divers usages. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
Armetcasque, ou habillement de tête. (...) Pasquier dit que ce mot n'est venu en usage que sous François Ier. ([F]SOLIMANAc. 2; Sc. 5DALIBRAY, Charles Vion de1768
Douairebiens que le mari assigne à sa femme en se mariant, pour en jouir par usufruit pendant sa viduité, et en laisser la propriété à ses enfants. [F]SOLIMANAc. 2; Sc. 5DALIBRAY, Charles Vion de1768
Desseignerdonner un dessein, concevoir, envisager.SOLIMANAc. 3; Sc. 4DALIBRAY, Charles Vion de1768
Palsanguéinterj. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Morgoi Mordieu. interj. Sorte de juron. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
PataraphesPataraffes. Traits informes, lettres confuses et mal formées. Corruption de parafe. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrimoireLivre des sorciers pour évoquer les démons, etc.Fig. et familièrement. Discours obscur, écriture difficile à lire. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Chercher conditionService de domestique. Être, entrer en condition. Chercher condition. Hors de condition. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
DémarrerFamilièrement, quitter une place, un lieu. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
DomestiqueDomestique comprend tous ceux qui agissent sous un homme, qui composent sa maison, qui demeurent chez lui, ou qui sont censés y demeurer, comme intendants, secrétaires, commis, gens d'affaires ; quelquefois domestique dit encore plus, et s'étend jusqu'à la femme et aux enfants. [T]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
DaOn écrivoit autrefois Dea. Interjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationLES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
InsinuerAncien terme de palais. Enregistrer quelque chose au greffe des insinuations. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
Et siEt, ou si quelque autre chose.... et, ou si rien...., se disent pour exprimer en bloc tout ce qu'on ne veut pas énumérer. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
Eau à boireIl n'y a pas de l'eau à boire, c'est-à-dire à ce travail, à ce métier, à ce marché, il n'y a rien à gagner. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
Lâcher la mainFig. Lâcher la main à quelqu'un, lui donner plus de liberté qu'à l'ordinaire. [L]LES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
EstradeTerme de guerre. Usité seulement en cette locutionLES AGIOTEURSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Homme de conséquencesignifie aussi, Grande importance ou consideration. C'est un homme de conséquence, d'un grand mérite. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Queuesignifie encore cette partie superflue des habits longs qui traîne à terre, qui est une marque de qualité, et qu'on étend beaucoup dans les grandes cérémonies. Cette femme est de qualité, ou lui porte la queue. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProtêtTerme de Banque. Acte par lequel, faute d'acceptation ou de paiement d'une lettre de change, on proteste et l'on déclare que celui sur qui elle est tirée et son correspondant seront tenus de tous les préjudices qu'on en recevra. [FC]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
RelevéeL'apres-disnée, ou le temps d'aprés midi. On donne des assignations chez des Commissaires à deux ou trois heures de relevée. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
UsanceOn le disait autrefois pour usage, coutume. " C'est l'usance du pays, des lieux. " Aujourd'hui, en matière de Lettres de change, terme de 30 jours. " Cette lettre est payable à deux, à trois usances. [FC]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProcessifQui aime le procès, qui en fait à tous ses voisins légèrement. Il fait dangereux d'avoir à faire à cet homme-là, il est chicaneur et processif. [F]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
Cadédis Jurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
CantonnéAccompagné. Proprement flanqué. [SP]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
PharaonJeu de hasard qui se joue avec des cartes ; le banquier y joue seul contre un nombre indéterminé de joueurs, dont chacun met son enjeu sur une des cinquante-deux cartes dont se compose un jeu entier. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
LansquenetJeu de cartes fort commun dans les Académies de jeu, et parmi les Laquais. Depuis un temps il est devenu le jeu de quelques honnêtes gens. On y donne à chacun une carte, sur laquelle on couche ce qu'on veut ; et si celui qui a la main en tirant les cartes, amène la sienne, il perd ; s'il amène quelqu'une des autres, il gagne. Le Lansquenet est défendu. [T]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
SubstituéBiens substitués, biens transmis par substitution. Le substitué, celui qui est héritier par substitution. [L]LES AGIOTEURSAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
CannelleFig. et familièrement. Mettre en cannelle, briser, réduire en morceaux comme ceux de la cannelle qui se vend ; et plus figurément encore, déchirer, ruiner de réputation. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
Pied courantse dit du pied mesuré en longueur. Fig. Mesure, base, établissement. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1710
RobeSe prend pour la profession des gens de Judicature. [FC]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
NantissementSûreté gage que donne un débiteur à son créancier en meubles ou autres effets pour le paiement de son dû. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
StellionatTerme de Jurisprudence. C'est une espèce de crime qui se commet par la tromperie dont usent les parties en contractant, quand elles vendent ou hypothéquant des immeubles d'une autre manière qu'ils ne sont en effet. On commet le stellionat, quand on vend un héritage comme sien, qui appartient à autrui ; quand on l'hypothèque comme franc et quitte, quoi qu'il soit déjà obligé et hypothéqué à d'autres. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
SandisEspèce de jurement gascon. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Monnaie blancheArgent blanc, monnaie blanche, toute sorte de monnaie d'argent. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrèvePlace de Paris sur le bord de la Seine, à côté de l'hôtel de ville, où se faisaient les exécutions juridiques.LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1710
MannePanier d'osier plus long que large, où l'on met le linge, la vaisselle. [L]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1710
Main garniePossession de la chose contestée. [F]LES AGIOTEURSAc. 3; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1710
FortuneTerme du polythéisme gréco-romain. Divinité qui présidait aux hasards de la vie. Le temple de la Fortune. Les anciens représentaient la Fortune sous forme d'une femme, tantôt assise et tantôt debout, ayant un gouvernail, avec une roue à côté d'elle, pour marquer son inconstance, et tenant dans sa main une corne d'abondance. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
NympheDans le polythéisme gréco-latin, divinité des fleuves, des bois, des montagnes. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
SylvainDieu des forêts, dans le polythéisme romain. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
Pénée Nom propre d'une grande rivière de la Grèce. Peneus. Elle a sa source dans les montagnes de Mezzovo, qui séparent l'Épire de la Thessalie, coule dans cette dernière province, y baigne Janna, Trica, Tricala et Larissa, et va se décharger dans le golfe de Salonichi, entre les montagnes de Lacha et Cossowo. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
NeptuneTerme du polythéisme latin. Divinité présidant à la mer, et l'un des douze grands dieux. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
TritonTerme de mythologie. Dieu de la mer, que la Fable fait fils de Neptune et d'Amphitrite, qui a figure humaine et dont le corps se termine en poisson. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
NéréïdeDivinités fabuleuses des païens, qu'ils croyaient habiter dans la mer. On voit leurs noms et leurs généalogies dans Hésiode en sa Théogonie. Les Néréïdes étaient cinquante. Elles étaient filles de Nérée et de Doride. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
TempéVallée de Thessalie entre le mont Ossa et l'Olympe. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
BacchusNom d'un Dieu des Païens. Bacchus était fils de Jupiter et de Proserpine, selon une hymne attribuée à OrphéeNOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
DryadeTerme du polythéisme gréco-latin. Divinités qui faisaient leur demeure dans les bois, et qui y présidaient. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
RasadeVase rempli jusqu'aux bords. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1704
FloreTerme de la religion des anciens Latins. La déesse des fleurs. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
PomoneTerme du polythéisme latin. La déesse des fruits. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
AuroreLumière qui paraît avant que le soleil soit sur l'horizon. Il n'y a rien de plus agréable à voir que le lever de l'aurore, ce sont les nuées éclairées des rayons du soleil. Les Poètes en font une Divinité, dont Céphale était amoureux. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
CéphaleFils de Déjonée, Roi de Phocide, épousa Procris, soeur d'Orithie, Roi d'Athènes. Céphale était bisaïeul d'Ulysse. Euripide dit que l'Aurore enleva aux Cieux Céphale après la mort de Procris. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
DianeNom propre d'une Déesse des anciens païens. Les Grecs l'appellent Artemis. Diane était fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon, née avec lui, dans l'île de Délos, et élevée avec lui, comme le disent Hésiode dans sa Théogonie, v. 14. et 918, et Homère dans l'Hymne qu'il a fait à sa louange, et tous les poètes. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1704
LarisseNom propre d'une grande ville et Archiépiscopale. Elle est dans la Thessalie, sur le Pénée, environ à dix lieues de son embouchure dans le golfe de Salonichi. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1704
SostrateJeune homme de la ville de Palée en Achaïe, que l'on dit avoir été l'ami d'Hercule. Après sa mort le Héros qui vivait encore, lui fit élever un tombeau, et se coupa les cheveux sur sa sépulture. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1704
Fait au tourQui est parfaitement bien fait. [FC]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
GoutteMaladie causée par la fluxion d'une humeur acre sur des articles et jointures du corps; et qui est fort douloureuse. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
Jocrisseterme injurieux et populaire, qui se dit en cette phrase proverbiale, "C'est un jocrisse qui mène les poules pisser", en se moquant d'un homme qui s'amuse au menus soins du ménage, qui est faible, et avare. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PoissyVille au bord de la Seine à l'ouest de Paris et au delà de Nanterre. LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1718
DrôleSe dit d'un homme ou d'un enfant qui, ayant quelque chose de décidé, de déluré, ne laisse pas d'exciter quelque inquiétude, et sur lequel d'ailleurs on s'attribue quelque supériorité. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1718
BuquerHeurter, frapper. (ancien français)LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1718
SolePoisson plat.LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1718
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1718
BotterMettre les bottes à quelqu'un. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1718
BrimborionColifichet, babiole, chose de peu de valeur. [FC]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1718
BilletMissive, petite lettre qui n'a pas les formules usitées dans les lettres ordinaires. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1718
Galetasétage pris dans le comble ; grenier ou lieu qui touche à la couverture du logis. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1718
Régale Bonne chère. [Il nous a fait un magnifique régale. Donner un régale à un de ses amis.] [R]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1718
CadetGentilhomme qui servait comme soldat et bientôt après comme bas-officier, pour apprendre le métier. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
RôtViande rôtie à la broche. Le rôt se sert au milieu du repas. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Pénardterme injurieux qu'on dit quelquefois des hommes agés, des vieillards cassés. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Loup-garouEst dans l'esprit du peuple un esprit dangereux et malin qui court les champs et les rues la nuit. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
CoucouOn dit figurément, qu'on home est coucou, ou cocu, quand le femme lui fait quelque infidélité conjugale. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
CéansTerme démonstratif du lieu où on est. [F]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1718
Tout coup vailleArrive ce qu'il pourra. [L]LE BON SOLDATAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1718
Faire figureavoir une certaine position, un vertain crédit. Absolument. Faire figure, être dans une situation avantageuse, paraître beaucoup, dépenser beaucoup.[ L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Bon piedFig. Mettre quelqu'un sur un bon pied, lui procurer de grands avantages. En un sens tout différent. l'obliger à faire son devoir. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Grisonse dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une cetaine impatience. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartieUn mémoire où sont énumérés tous les articles faits, fournis ou vendus. [L] LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
NantissementSûreté ; gage que donne une débiteur à son créancier en meubles, ou autres effets pour le paiement de don dû. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
DécréterDonner une décret , [qui est un] arrêté, résolution par une puissance supérieure pour en régler une inférieure. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartisanCelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes, soit par la dispute. Est aussi un financier, un homme qui fait des traités (...) le recouvvrement des inpôts. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Revenant-bonProfit casuel et éventuel provenant d'un marché, d'une charge, d'une affaire. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faire voir du payslui donner de l'exercice, de la peine, lui susciter beaucoup d'affaires. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1692
MièvretéPetite niche ou malice qu'un enfant mièvre a accoutumé à faire. Il est bas. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
FaitCe qui est convenable à quelqu'un. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
À bon chat bon ratc'est-à-dire la défense vaut l'attaque. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
GageurePromesse de payer telle ou telle somme, de donner tel ou tel objet, stipulée par des personnes qui ont fait un pari. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
HétérocliteFig. et familièrement. Ridicule, bizarre. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps et grossier d'esprit. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Êtresse dit des diverses parties d'un bâtiment, des détours qui conduisent à tous ses membres, de leur disposition, et de leur situation. [T]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 3; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
HombreJeu de cartes pris des Espagnols qui se joue à deux, à trois, à quatre, à cinq personnes, avec 40 cartes, après avoir ôté du jeu les huit, les neuf et les dix, et avoir donné à chaque joueur neuf cartes trois à trois et par ordre. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
Cela ne vaut pas le diablecela ne vaut absolument rien. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 4; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
Ruminerse dit figurémenten morale et signifie, réfléchir sur se pensées ; rêver, méditer sur la reherche de quelque dessein, invention, ou problème. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fièvre chaudeLa fievre chaude, que les médecins appellent fièvre ardente, et en Grec Kaysos, est une fièvre fort aiguë, qui est allumée particulierement en l'humeur colérique. [F]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Charrier droitVoiturer dans un chariot, dans une charrette. Fig. et absolument. Charrier droit, se comporter comme on le doit, remplir son devoir. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
TradameJurement des femmes dans l'ancienne comédie ; abréviation de Notre-Dame. [L]LES BOURGEOISES À LA MODE.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
MomusDieu de la raillerie. Les poètes disent qu'il était fils de la Nuit et du Sommeil, et que toute son occupation était d'examiner les actions des Dieux et des hommes, pour les tourner en raillerie et s'en moquer. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThémisNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. Elle était fille du Ciel et de la Terre. Thémis passait pour l'inventrice et la Déesse des Oracles et de la Divination. C'était elle qui enseignait aux hommes à demander, à souhaiter ce qui était juste et licite. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Trivialordinaire, commun, vulgaire. [FC]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThalieParmi les Muses, elle présidait à la Comédie, et ce qui regarde les plantes et les arbres. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Satireouvrage mordant. [FC]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AuroreJeune déesse que les poètes feignent avoir été femme de Titon et amante de Céphale. [R]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
CéphaleFils de Déjonée, Roi de Phocide, épousa Procris, soeur d'Orithie, Roi d'Athènes. Céphale était bisaïeul d'Ulysse. Euripide dit que l'Aurore enleva aux Cieux Céphale après la mort de Procris. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ProcrisAmante de Céphale, qui la tua involontairement.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AmphitryonCe mot, qui est le nom d'un Roi de Mycènes et de Thèbes, est devenu François d'une manière proverbiale, pour exprimer celui qui donne à manger, ou qui paye pour plusieurs une certaine dépense. C'est Molière qui, sans y penser, a été l'Auteur de ce motCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ThraceGrande région de l'Europe ancienne, dont l'étendue a souvent varié. On lui donne généralement pour bornes au nord le Danube, à l'Est le Pont-Euxin et le Bosphore de Thrace, au Sud la Mer Égée et le Propontide, au Sud-ouest la Macédoine. [B]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AdonisNom propre d'un jeune homme d'une rare beauté, né de l'inceste de Cyniras, Roi de Chypre, et de Myrrha sa fille. Il fut tué par un sanglier ; et Vénus, qui l'avait tendrement aimé, le changea en une fleur, qui fut teinte de son sang. C'est l'anémone rouge.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AnchisePère d'Énée, l'un des principaux chefs des troyens. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ActéonNom propre d'un grand Chasseur, petit-fils de Cadmus, et fils d'Aristée et d'Autonoé. Étant à la chasse dans le territoire de Mégare, il surprit Diane dans le bain, et l'ayant contemplée pendant qu'elle était toute nue, il en devint épris, et selon Hygin, il la voulut même violer. La Déesse le métamorphosa en Cerf, et ses chiens l'ayant méconnu sous ce déguisement, le déchirèrent en morceaux, et le dévorèrent. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
EndymionFils d'Aethilius et de Chalice, selon Apollodore, régna dans l'Elide. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
ElideNom propre d'une ancienne contrée du Peloponèse. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
MénandreCélèbre poète comique grec, était Athénien, fils de Diopithe et d'Hégésistrate, et né au bourg ou dème de Céphisia. [M]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
AristophaneCélèbre poète comique, était fils de Philippe, et Athénien de naissance, suivant l'ancien auteur de sa vie, plus croyable à cet égard que Suidas, compilateur sans jugement. [M]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Enfants d'Apollonles poètes.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
FrondeurCelui ou celle qui aime la fronde, qui critique. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
PétulantQui est emporté fougueux, insolent.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Mont HymetteMontagne de l'Attique. Les poètes en ont fort parlé ; on y trouvait un excellent miel. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
DianeNom propre d'une Déesse des anciens païens. Les Grecs l'appellent Artémis. Diane était fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon, née avec lui, dans l'île de Délos, et élevée avec lui, comme le disent Hésiode dans sa Théogonie.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Marbrifiédevenir de marbre, comme la marbreCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
LarisseNom propre d'une ancienne ville de la Grèce. Elle est dans la Thessalie, sur une colline, entre le golfe de Zelton, et celui de l'Armiro, à onze ou douze lieues de Démétriade. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
HemMot Latin devenu français, qui sert pour appeler quelqu'un, ou lui faire signe. [F] Hem, hem, se dit quelquefois pour faire comprendre, sans l'exprimer, une pensée, et surtout une pensée défavorable. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Tudieuinterj. Juron de l'ancienne comédie. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. On dit aussi absolument diantre, par manière d'exclamation. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
ÉrecthéeNom propre d'homme qui fut déïfié. Il était Égyptien d'origine, et fut le sixième des Rois d'Athènes. Érecthée fut mis au nombre des Dieux, pour avoir immolé une de ses filles, en obéissant à l'Oracle, qui lui prédit que s'il le faisait, il vaincrait Eumolpus Roi des Thraces.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Marmottermot bas qui signifie parler entre les dents, remuer les lèvres sans se faire entendre. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1711
VénusFausse Divinité des païens, les poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. C'était la Déesse de la beauté et de la volupté. On remarquait dans le visage, et dans la posture de Vénus une beauté molle, et une langueur passionnée. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1711
Plutonnom romain du dieu grec Hadès, dieu des Enfers.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CaronDivinité de l'enfer dont la charge était de faire passer aux morts dans une barque le fleuve du Styx. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CocyteRuisseau d'Epire aux eaux noires, considéré comme un des fleuves de l'Enfer.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
MinerveNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. On la nommait aussi Pallas, et en Grèce Athéné. Minerve était fille de Jupiter ; elle était sortie de son cerveau. Hésiode dit pourtant que Métis, première femme de Jupiter, l'avait conçue, mais Jupiter enferma Métis dans son sein lorsqu'elle était sur le point de mettre Minerve au monde, qui sortit ensuite de son cerveau. Minerve était la Déesse des beaux arts. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
SurannéQui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
CybèleNom propre d'une Déesse Phrygienne. Cybele. On l'appellait encore la Grande Mère, Magna Mater, la Mère des Dieux. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Mont IdaPetite chaîne de montagne en Asie mineure. De l'Ida sortait le Scamandre, le Rhésus et le Granique. Troie était située au pied du mont Ida. [B]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Pallas(Minerve) Déesse de la sagesse, des arts et de la guerre, était fille de JupiterCÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
Vulcainle nom romains du dieu grec Héphaïstos, dieu du feu, de la forge et des volcans. Il épousa Vénus qui lui fut infidèle, et s'abandonna au Dieu Mars. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1711
ZéphyrLe zéphyr souffle ; le Zéphire voltige et folâtre. Le zéphyr échauffe ou rafraîchit l'air, selon la saison ; le Zéphire caresse Flore, et fait éclore les fleurs.CÉPHALE ET PROCRISAc. 1; Sc. DANCOURT, Florent Carton dit1711
NeptuneTerme du polythéisme latin. Divinité présidant à la mer, et l'un des douze grands dieux. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Gens de qualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1711
Sur ce pied làSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions... [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1711
Malencontremauvaise rencontre.CÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1711
PhilomèleNom propre d'une fille de Pandion Roi d'Athènes. Philomela. Elle était soeur de Progné femme de Terée, fils de Mars et Roi de ThraceCÉPHALE ET PROCRISAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1711
GloserSignifie encore, ajouter quelque chose à une histoire qu'on raconte, l'expliquer à sa fantaisie, et d'ordinaire en mauvaise part, la critiquer. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1711
SouLa plupart écrivent soul ou sou ; c'est du moins ainsi qu'il faut prononcer, et de même dans ses dérivés. Adj. et quelquefois subst. Qui a mangé, autant ou plus qu'il ne faut pour vivre. Satur. C'est un fort petit mangeur, il est saoul de peu de chose. [T]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1711
Faire pièceTromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. Faire pièce à quelqu'un, lui faire une malice, en user mal avec lui. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1711
PrédicamentTerme de Logique. C'est une des Catégories, une division qui se fait de la nature des substances, ou des qualités des êtres. Les Philosophes ne sont pas d'accord sur le nombre des Prédicaments. On dit proverbialement, qu'une personne est en un bon, ou mauvais prédicament, selon qu'elle s'est mise en bonne, ou en mauvaise réputation. [F]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1711
De guèreDe peu. Attesté par le Dict. Littré.CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1711
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]CÉPHALE ET PROCRISAc. 3; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1711
MasquePersonne masquée. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
EquipageFamilièrement. Manière dont une personne est vêtue. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
LièvreFig. Courir le même lièvre, ambitionner la même place, rechercher la même femme, etc. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
FaitConvenir de ses faits, s'entendre d'avance sur ce qu'on fera. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Dondon Femme ou fille qui a de l'embonpoint et de la fraîcheur. [C]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
LanguePrendre langue, aller aux renseignements, s'informer. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ventreguéaltération de Ventrebleu. Espèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Palsanguéou Palsanguienne. Jurement de paysan dans l'ancienne comédie. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausserRailler qu'elqu'un, s'en moquer. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
StanpandantStapandant, ou Stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faire pièce à quelqu'unlui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
VindicationVieux mot. Vengeance. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Appui de la bouleAller à l'appui de la boule, jouer sa boule de manière qu'elle pousse celle du joueur avec qui l'on est associé ; et figurément, seconder. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobeLa profession des gens de judicature. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
DéssalerDont on a ôté le sel. Fig. et familièrement Un homme déssalé, un homme fin, rusé. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
SiPourtant, toutefois. (ce sens vieillit) [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
SimplesseTerme populaire, qui ne se dit qu'en cette phrase proverbialeLE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BenêtIdiot, niais, nigaut, qui n'a point vu le monde. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
RubriqueOcre rouge artificielle. Titres des livres de droit civil et canon, qu'autrefois on écrivait en rouge. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
BourruFantasque, bizarre, fâcheux. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Cheval de carrosseFig. Il est brutal, stupide comme un cheval de carrosse, c'est un vrai cheval de carrosse, se dit d'un homme brutal et stupide. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Récritatifmot inventé pas Dancourt à partir de récrier qui signifie faire une exclamation sur une chôse, qui surprend, ou qui choque. On dirait actuellement: il n’y a de quoi se récrier.LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sur le pied deà raison de, à proportion de. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
NipperS'habiller de nippes. Temre géénral qui se dit tant des habits que des meubles. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Barguigneuxou barguigneur, qui barguigne, qui marchande trop, qui est irrésolu et indeterminé. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobagerou goberger. Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
Aller à la moutardeLes enfants en vont à la moutarde, se dit de quelque affaire qui est complétement ébruitée. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
FranquetteIl n'a d'usage que dans cette phrase adverbiale du style familier, à la franquette, franchement, ingénument, ou sans façon, sans cérémonie. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausserieMoquerie, mépris, raillerie. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
BranchéPerché, Fig. et familièrement, pendu. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
PrudeQui est sage et modeste. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sarmoneurou sermneur. Grand parleur qui fait d'ennuyeuses remontrances, de longs discours. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
DoutanceVieux mot. Doute. [Thomas Corneille]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
CharivariBruit confus que font des gens du peuple avec des poêles, des bassins et des chaudrons pour faire injure à quelqu'un. On fait les charivaris en dérision des gens d'un âge fort inégal qui se marient.LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParbleuSorte de jurement. [L]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
BelîtreGros gueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
VergogneVieux mot qui signifie honte, et qui ne s'employe plus que dans le burlesque. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
VoirementQui marque quelque réflexion. Ce mot est bas. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
DomestiqueQui est d'une maison, sous un même chef de famille. En ce sens il se prend pour femme, enfants, hotes, parents et valets. [F]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
AblativoMot populaire qui ne s'emploie que dans ce casLE CHARIVARIAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
ChalandiseConcours de personnes qui vont acheter dans une même boutique. [T]LE CHARIVARIAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1697
EstafierGrand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient l'étrier. Le train des Italiens consiste en un grand nombre d'estafiers. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Carrouselespèce de tournoi, qui consiste en courses de bagues, de têtes, etc. entre plusieurs chevaliers, partagés en différentes quadrilles. [FC]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Querelle d'allemandOn dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un, pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaieté de coeur. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Reversis :Jeu de cartes dans lequel gagne celui qui fait le moins de levées, et où le valet de coeur, appelé le quinola, est la carte principale ; il se joue à quatre. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. Il n'a d'usage qu'au masculin. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
ResteTerme de jeu. Faire son reste, mettre au jeu tout l'argent qu'on a encore devant soi. Fig. Jouer de son reste, employer ses dernières ressources, hasarder tout. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
FatSot, sans esprit, qui ne dit que des fadaises. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
ParbleuSorte de jurement. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
BarbetChien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Après-dînéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
BarbetChien à gros poil et frisé qu'on dresse à la chasse des canards. On tond les barbets, et de leur poil on fait des chapeaux. On dit proverbialement d'un homme qui en suit toujours un autre, qu'il le suit comme un barbet. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaraudEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Partisancelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes, soit par la dispute. [...] est aussi un Financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Tête-bleuEspèce de jurement de l'ancienne comédie. Tête, et bleu, par euphémisme pour Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CordelièreEspèce de collier que l'on mettait autour des armoiries et particulièrement des armoiries des veuves et des filles, pour marquer la dévotion à saint François d'Assise. [L] LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Reine de SabaPersonnage légendaire des récits bibliques et coranique. Elle régnait sur le Yémen et l'Ethiopie, était dotée une beauté sans pareille et d'une grande intelligence, elle aurait rencontré le roi Salomon. LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChiffreEntrelacement des lettres initiales. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1687
Diantremot qu'on emploie par euphémisme pour diable. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bel airLe bel air, les manières élégantes. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChèvreFamilièrement. Prendre la chèvre, se choquer, s'irriter sans raison.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Haut le piedOn disait à quelqu'un qu'on voulait faire partir brusquementLE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CommunChez le roi, grand commun, les offices destinées à la nourriture de la plupart des officiers de la maison du roi. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Rue de BétisyRue de Paris situe dans le 1er arrondissement. Entre le rue des Bourbonnais et la rue du Roule en croisant la rue du Pont Neuf. Elle a disparu lors de la création de la rue de Rivoli. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Rue MontorgueilRue du 1er et 2nd arrondissement de Paris qui va du sud depuis l'arrière de l'Eglise Saint Eustache jusqu'au nord à la rue Saint-Sauveur.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
Les Enfants RougesQuartier du 3ème arrondissement de Paris qui doit son nom à l'Hospice créé par Marguerite de Navarre.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
Porte des TuileriesPorte de l'enceinte de Paris qui était située à l'ouest proche de la Seine.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1687
HarengèreOn appelle figurément et par ressemblance toutes les femmes rustiques fortes en gueule, qui disent des paroles, ou qui font des actions sales et insolentes, que ce sont des harangères, qu'elles disent des injures de harangères, parce que ces sortes de femmes sont grossières et insolentes. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
Clabauderse dit figurément des hommes qui crient, qui déclament trop hautement, qui parlent beaucoup, et qui ne disent rien de solide. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. Une fusée lui a crevé entre les mains, qui l'a tout dévisagé. On le dit même des égratignures. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lachetés. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
SuisseOn dit aussi d'un homme têtu, et qui ne veut pas suivre les conseils qu'on lui donneLE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. Corruption de "par le sang Dieu". [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PièceFaire pièce à quelqu'un, lui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
VaudevillesChanson qui court par la ville, dont l'air est facile à chanter. [FC]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
CourtRester court, tout court, manquer de mémoire, être confondu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
ChromatiqueDans la conversation, le chromatique, du chromatique, signifie passage langoureux, mou, plaintif. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Ventrebleuespèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
PendardeMéchante, coquine, scélérate. [R] LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1687
Mort de ma vieMort de ma vie, autre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Jour de dieuest aussi un serment que font les femmes du peuple. [T]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Barguigner Hésiter, avoir de la peine à se déterminer. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Gnia parler populaire pour il y a.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
MorguenneSorte de jurement de paysan. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Merci de ma viemerci de moi, exclamations populaires qui annoncent l'impatience, la colère. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
HaieExprime la douleur physique. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
Parbleusorte de jurement.LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Diantre soit de.... se dit pour envoyer au diable la personne ou la chose qui importune. [L]LE CHEVALIER À LA MODEAc. 5; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1687
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
BailliOfficier Royal d'épée, au nom duquel la Justice se rend dans un certain ressort. Il se dit aussi d'un Officier de robe-longue, dont les apellations ressortissent immédiatement au Parlement ou d'un Juge qui rend la Justice au nom d'un Seigneur, comme les Baillis des Pairies, etc. [FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Boute-en-trainTerme de haras. Cheval entier placé au voisinage des femelles à l'effet de les mettre en chaleur et de les disposer à l'accouplement. Fig. et familièrement, homme qui met les autres en train, en gaieté. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
MorguéSorte de juron de paysan. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Colin-MaillardJeu de société où l'un, ayant les yeux bandés, cherche à attraper les autres à tâtons, et à les reconnaître. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
Stanpendantou Stapendant. Stapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1701
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Donner la mainOffrir la main, soit pour aider quelqu'un, soit en signe de politesse à une dame pour la mener quelque part. Donner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
MâtinGros chien servant ordinairement à garder une cour, à suivre les chevaux, etc. Terme d'injure populaire. Mâtin, mâtine, celui, celle qu'on assimile à un mâtin, à un chien.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Pied platPied plat, ou plat pied, difformité du pied consistant dans l'aplatissement général de la surface plantaire, de sorte que les malléoles et surtout l'interne touchent presque le sol, et le bord interne du pied appuie plus fortement que l'externe ; de là l'impossibilité de faire une longue marche. Fig. et par mépris, pied plat, et quelquefois plat pied, homme qui ne mérite aucune considération. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Penardterme injurieux qu'on donne quelquefois aux hommes âgés. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Bonne pièceIl se dit fig. et familièrement des personnes. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1701
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1701
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1701
Martelvieux mot qui signifiait autrefois marteau, qui se dit encore en cette phrase. Il a martel en tête ; pour dire, il a quelque chose qui lui donne du chagrin, du souci, de l'inquiétude, de la jalousie. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Capitaine en piedEst un Officier dont la charge ou la compagnie ont été conservées, lors qu'on a reformé les trouppes.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Badinfolâtre, enjoué, peu sérieux, qui fait des plaisanteries. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
MaugrebleuEspèce de juron. Euphémisme pour DieuCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
NanninDéformation de Nenni. Particule dont on se sert pour répondre négativement à une interrogation expresse ou sous-entendue. [Ac. 1762]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1701
TarareInterject. du style familier. Bon, bon ! je m'en moque ; je n'en crois rien. [FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1701
ButorGros oiseau, espèce de héron fainéant et poltron. On dit figurément d'un homme stupide et maladroit que c'est un butor. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Rustre paysan, rustaut. [F], terme péjoratif.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Affierest un vieux mot qui ne s'emploie qu'avec le pronom personnel, et qui signifie, Faire fonds sur la fidélité d'une personne, compter sur sa bonne foi. [T]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
JarniguéSorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Emboiseramuser par des cajoleries, et engager quelqu'un à faire ce qu'on souhaite. Ces mots sont populaires. Ils ne se disent qu'en plaisantant.[FC]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1701
Barguigneurqui barguigne, qui marchande trop, qui est irrésolu et indéterminé. Tous ces mots sont du bas stye et familier. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1701
PouillesVilaines injures et reproches. Les gueux, les harengères chantent pouilles aux honnêtes gens. Les femmes qui se querellent se disent mille vilaines pouilles et ordures. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1701
TrigaudBrouillon, barguigneur qui n'agit point franchement et nettement dans les affaires. COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
Pend'oreillesPendant d'oreilles.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
DiaTerme populaire dont se servent les Chartiers pour faire avancer les chevaux par le droit chemin. Il est venu en usage dans cette phrase figurée et proverbialeCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1701
MoineauPetit oiseau gris, ou couleur de terre qui vit neuf, ou dix ans, qui est solitaire et fort chaud en amour. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
PassereauCe mot s'écrit, mais il ne se dit guère en parlant. On se sert en sa place du mot de moineau qui signifie la même chose que celui de passereau. [R]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
CotteLa partie de l'habillement des femmes, qui est plissée par le haut, et qui va depuis la ceinture jusqu'à terre. Il ne se dit plus que de l'habillement des femmes de basse condition. [Ac 1762]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
Cache Cache MitoulasTerme populaire. C'est un jeu de jeunes gens, qui consiste à mettre quelque chose secrètement entre les mains ou dans les habits de quelqu'un de la compagnieCOLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
Cleumisettejeu d?enfants dont on ne trouve pas trace dans les documents de référence. Mais il semble que ce mot est employé en patois paysan pour climusette qui est une déformation de cligne-mussette. On dirait actuellement jouer à cache-cache.COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
QueuleuleuSorte de jeu d'enfants qui se tiennent par le pan de l'habit ou de la veste, et se rattachent ainsi à un premier lequel s'oppose à ce que celui qui trime touche un seul de ceux qui le suivent. [L]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1701
BassetteJeu de cartes qui a été fort commun ces dernières années, et qu'on a été obligé de défendre, à cause qu'il étoit trop en vogue. [F]COLIN-MAILLARD.Ac. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1701
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
RégentAutrefois, ceux qui enseignaient dans un collège. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1710
PiedSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
PierrotNom diminutif de Pierre, comme Jeannot diminutif de Jean Petrus. C'était aussi celui qui faisait le Paysan à la Comédie Italienne, et dont il est parlé dans le placet raisonné à Monseigneur. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
ArlequinPersonnage de la comédie italienne, dont le costume est fait de pièces de toutes couleurs. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
ScaramoucheBoufon de la Comédie Italienne. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1710
EspagnoletteSorte de ratine fine. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Ratine Espèce d'étoffe de laine qui jette un poil frisé, qui sert à doubler des habits, et à tenir chaudement. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Crispin Valet de comédie avec un costume et un caractère convenus ; le crispin est tout en noir, en pantalon collant, et avec un petit manteau qui descend à peine jusqu'aux reins et dont il s'enveloppe souvent ; il est attaché à son maître, mais lui fait cependant d'assez mauvais tours quand l'occasion s'en présente. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
Baiser les mainsIroniquement. Je vous baise les mains, je ne suis pas de cet avis, je ne ferai pas ce que vous voulez. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
Malepeste Imprecation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
MannePanier d'osier. Le 1er se dit de celui où l'on met ordinairement le linge, la vaisselle qu'on porte sur la table, et d'un berceau d'osier où l'on met coucher les enfants au maillot. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
Goutte consulaireSe disait par plaisanterie d'un débiteur qui n'osait sortir de chez lui [retenu comme par la goutte], de peur d'être arrêté en vertu d'une sentence des consuls rendue contre lui... [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
DécoursDiminution de lumière qui se fait tous les mois dans le cours de la Lune, quand elle se rapproche du Soleil. La Lune après son plein entre en son décours. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
ProtêtTerme de Banque. Acte par lequel, faute d'acceptation ou de paiement d'une lettre de change, on proteste et l'on déclare que celui sur qui elle est tirée et son correspondant seront tenus de tous les préjudices qu'on en recevra. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Rue QuincampoixRue étroite de Paris du 3ème et 4ème arrondissement entre les Halles et le Centre Beaubourg, parallèle au Boulevard Sébastopol.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1710
Frère utérinOn appelle frères utérins, ou s?urs utérines, ceux qui sont nés d'une même mère, mais de deux lits, et de pères différents. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Homèrepoète grec du VIIème siècle avant JC, auteur présumé de l'Illiade et de l'Odyssée.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Horacepoète romain du Ier siècle avec JC, auteur de Satires, épodes, odes et épîtres. Son épître au Pisons est aussi nommé Art poétique.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Ariostenaquit à Reggio de Modène, en 1474, suivit les leçons de Grégoire de Spolète. Auteur de poésies lyriques, italiennes et latines, remarquables par l'élégance et la facilité du style. Il parvint, en dix ou onze ans, à terminer son grand et immortel ouvrage, le poème de Roland furieux. Il en commença l'impression en 1515 et le publia en 1516.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
TrivelinNom que l'on donne à tous les farceurs, baladins et bouffons qui se donnent en spectacle au public, pour le divertir et le faire rire. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1710
MomusC'est le nom du Dieu de la raillerie. Les poètes disent qu'il était fils de la Nuit et du Sommeil, et que toute son occupation était d'examiner les actions des Dieux et des hommes, pour les tourner en raillerie et s'en moquer. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
PlutusTerme de la religion gréco-romaine. Le dieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
GrisetteJeune fille de petite condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu'autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
RobeLes gens de robe, se disait de tous ceux qui portaient la robe. Les gens de robe sont ou ecclésiastiques ou officiers de justice, de finances et de police. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
ThémisNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. Elle passait pour l'inventrice et la Déesse des Oracles et de la Divination. C'était elle qui enseignait aux hommes à demander, à souhaiter ce qui était juste et licite. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
DécréterOrdonner par un décret. Décréter une levée en masse. Lancer un décret contre quelqu'un. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
FaquinCrocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
GuignonMalheur, accident dont on ne peut savoir la cause, ni à qui s'en prendre. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1710
FactotumHomme qui se mêle de tout dans une maison, qui est un serviteur à tout faire. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1710
RatafiaSorte de boisson, ou de liqueur forte, composée avec de l'eau de vie, du sucre, et quelque autre chose que l'on met dedans, comme cerises, groseilles, fleur d'orange, noyaux de pêches, d'abricots, etc. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1710
ManantTerme d'ancienne pratique. Habitant d'un bourg ou d'un village. Aujourd'hui [XIXème], par extension, homme grossier, mal élevé. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
SaussaieQuelques-uns disent saulaie ; mais saussaie est le véritable mot. Lieu planté de saules. [T]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1710
Partie carréePartie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1710
Saint-Lazarefut autrefois un Hôpital pour Lépreux.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1710
CaducéeVerge de MercureLA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1710
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 3; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1710
Topiquese dit aussi en médecine, des emplâtres, cataplasmes et autres remèdes extérieurs qui s'appliquent sur la partie affligée et douloureuse. Les topiques soulagent pour un temps la douleur. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
OrviétanEspèce de thériaque, de contrepoison. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
Thériaqueest un remède composé de quantité de médicaments chauds pour la guérison des maladies froides, et où la chaleur naturelle se trouve affaiblie et languissante, comme paralysie, apoplexie, léthargie, épilepsie, convulsion, dysenterie, coliques, la fièvre quarte, la peste, la petite vérole, la morsure des chiens enragés, et généralement contre les poisons et venins. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1710
SourisEst proprement un acte, l'effet particulier de sourire ou du sourire. [Dictionnaire Guizot] Ce mot est masculin.LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1710
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
NenniNon. Il n'est que du style familier. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
GourmerSa battre à coups de poings. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
Diable à quatreFaire le diable, le diable à quatre, faire grand bruit, grand tumulte, se donner beaucoup de mouvement pour une chose. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. "DANCOURT, Florent Carton dit1710
Tenir en chambreFig. et familièrement, mettre, tenir quelqu'un en chambre, l'obséder, le circonvenir pour le retenir au jeu et le duper, etc. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
BigarrureMauvais assortiment de couleurs ou d'ornements sur un habit, sur des meubles, etc. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CadedisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
ChalandiseHabitude d'acheter chez un Marchand. [FC]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. [R]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
DruTerme de Fauconnerie, qui se dit des oiseaux qui sont prests à s'envoler du nid. On le dit figurément de ce qui est dêjà cru, qui se porte bien. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
TopeDire tope, consentir à quelque chose. [F]LA COMÉDIE DES COMÉDIENSAc. 4; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1710
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. On dit aussi cadédiou. EtymologieLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout coup vailleloc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Sandisinterj. Espèce de jurement gascon. Etym. Sang, et dis pour Dieu.LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Paixinterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
GarderRéserver. Je garde cet argent pour me libérer de mes dettes. On lui gardera quelque chose pour son dîner. Fig. et familièrement. La garder à quelqu'un, la lui garder bonne, conserver du ressentiment contre quelqu'un. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DoublePetite monnaie de cuivre valant deux deniers. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Piquer d'honnerFaire une impression morale comparée à une piqûre. Piquer d'honneur, exciter une personne à quelque chose, en lui représentant qu'elle a du coeur et de l'honneur. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
Aller en partiParti ; Troupe de gens de guerre qu'on détache pour battre la campagne. Aller en parti ; Courir la campagne avec une commission particulière, pour chercher l'occasion d'incommoder l'ennemi. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pied en l'airFamilièrement. Avoir toujours un pied en l'air, changer sans cesse de place. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
DéfiancerRompre des fiançailles. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
Parguennepar corruption de Pardienne. Serment burlesque. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tatiguéou tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Stilatranscription phonétique d'un parler campagnard signifiant "celui-là".LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
DébagoulerTerme bas. Vomir. Fig. Débagouler un torrent d'injures. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PrétrentaineTerme familier usité seulement dans cette locutionLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Passer par les baguettesPunition dont on châtie les soldats qui ont fait des fautes qui ne méritent pas le dernier supplice. On met la Compagnie en deux haies ; le patient tient un faisceau de baguettes, et il en présente une à chaque soldatLES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Saint-GeorgesGrand Saint dans toute l'Église d'Orient. Les Grecs l'appellent , Grand Martyr. Sur quelques médailles ou monnoies de Jean et de Manuel Comnéne on voit une figure de S. George armée, qui tient d'une main une épée, ou un javelot, et de l'autre un bouclier, et pour inscription sur une monnoie de Manuel un O dans lequel il y a un[e] petit[e] "perluette". Ordinairement on le représente à cheval, parce qu'on croit qu'il a souvent ainsi apparu dans les combats. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
CaquetAbondance de paroles inutiles qui n'ont point de solidité. Les femmes parlent beaucoup, mais elles n'ont que du caquet, ne parlent que de bagatelles. Cet avocat plaide solidement, mais sa partie adverse n'a que du caquet. On dit proverbialement et figurément, Rabattre le caquet de quelqu'un, pour dire, Rabattre son orgueil, lui fermer la bouche, le menacer, ou le convaincre. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
OlibriusCe nom est devenu parmi nous un terme burlesque, qui signifie, entendu, glorieux. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Gobergerterme bas et populaire qui signifie, se réjouir, se moquer. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pie-griècheGenre pie-grièche, ordre des passereaux, famille des turdidés, espèce la plus commune la pie-grièche grise, lanius excubitor, L. On est toujours étonné de voir l'intrépidité avec laquelle une petite pie-grièche combat toutes les pies, les corneilles, les cresserelles, tous oiseaux beaucoup plus grands et plus forts qu'elle. Fig. Se dit d'une femme méchante, acariâtre. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
Mort de ma vieMort de ma vie, autre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tredameabréviation du juron "Notre Dame".LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Bourvier(ère) Celui, celle qui garde, conduit les boeufs. Fig. et familièrement. C'est un bouvier, se dit d'un homme grossier. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
HouspillerTirailler et secouer quelqu'un pour le maltraiter, pour le tourmenter. Fig. Maltraiter quelqu'un de paroles, le réprimander avec aigreur, avec malice. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Querelle d'AllemandOn dit proverbialement, Faire une querelle d'Allemand à quelqu'un ; pour dire, l'attaquer sans sujet et de gaieté de coeur, pour rien, ou pour une bagatelle. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Çamonadv. exclamatif. Oui vraiment, oui ma foi. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
BourradeSe dit aussi d'une attaque, d'un coup qu'on porte à quelqu'un, soit en le frappant en effet, ou plutôt en le raillant, en disputant, ou en écrivant contre lui. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
DéferrerSe déferrer, v. réfl. Perdre son fer. Fig. Se déconcerter. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
Aide-majorC'est un officier qui aide le Major et qui fait la charge de Major quand le Major n'y est pas. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout rabattuRetranché sur un prix, sur une valeur. Tout compté, tout rabattu, tout ayant été bien calculé et compensé. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1698
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1698
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1698
AffaireCe qui peut occuper nos soins, nos pas, nos pensées, nous obliger à travailler, aller et venir. Se dit aussi des querelles, des combats, des différends, des brouilleries d'amitié. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1698
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1698
JarniguéJarnidieu,, sorte de jurement. Corruption de je renie Dieu. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire pardonnez-moi oui et qui a cours dans le bas style. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Boute-selleTerme de Guerre, qui est le signal qu'on donne aux Cavaliers pour monter à cheval. On dit aussi, la levée du boute-selle, qui est le second signal. [F]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
Noeud gordiennoeud qui attachait le joug du char de Gordius, roi de Phrygie, consacré par Midas son fils dans le temple de Jupiter à Gordium ; l'oracle avait promis l'empire de l'Asie à celui qui déferait ce noeud ; Alexandre, n'en pouvant venir à bout, le trancha avec son épée. Fig. Noeud gordien, difficulté qu'on ne peut résoudre. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1698
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
BelloneDéesse de la Guerre, soeur ou compagne de Mars. [T]LES CURIEUX DE COMPIÈGNEAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
ApostilleAnnotation ou renvoi qu'on fait à la marge d'un écrit pour y ajouter quelque chose qui manque dans le texte, ou pour l'éclaircir et l'interpréter. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Rue des Lombardsrue de Paris du 4ème arrondissement longeant le sud de l'Eglise Saint-Merri et parallèle et au nord de la rue de Rivoli.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
DéduireRaconter quelque fait particulier ou histoire par le menu. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1693
Siège de CorfouDéfaite ottomane qui eut lieu entre le 8 juillet et le 20 août 1716. Il furent mit en déroute par les habitants et la flotte vénitienne.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1693
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
PharaonJeu de hasard qui se joue avec des cartes ; le banquier y joue seul contre un nombre indéterminé de joueurs, dont chacun met son enjeu sur une des cinquante-deux cartes dont se compose un jeu entier.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
SixainPetite pièce de poésie composée de six vers. Il y a aussi des Stances ou des Odes composées de Sixains, c'est à dire, de Couplets ou Strophes de six vers grands ou petits. On appelle aussi un sixain de cartes, un paquet composé de six jeux de cartes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
Jouer de moitiéOn dit, Être de moitié avec quelqu'un, pour dire, Faire avec lui une société dans laquelle la perte et le gain se partagent par moitié ; et cela se dit, soit dans les affaires de négoce et de finance, soit dans le jeu. [Ac. 1762]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
UltramontaineQui est au delà des Monts. Il se dit proprement par relation de la France et de l'Italie, séparées par les montagnes des Alpes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
À certains jeux, la bassette, le pharaon, ce qu'on met au-dessus de la vade. Sept et le va, etc. sept fois la vade ; quinze et le va, quinze fois la vade. Au pharaon, paix de sept et le va, de quinze et le va, etc. manière de jouer qui consiste à plier une carte pour annoncer qu'on joue sept et le va, quinze et le va, etc. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
VadeTerme du jeu de brelan et autres jeux. Somme avec laquelle un des joueurs ouvre le jeu. La vade est de cent francs.LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1693
ParoliTerme de jeu. Le double de ce qu'on a joué la première fois, à la bassette, au pharaon, etc. Gagner le paroli. Jouer au trictrac partie, paroli et le tout. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Masseterme du jeu de dés qui signifie la somme qu'on veut jouer à chaque coup. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Eau des CarmesEau de mélisse des carmes, ou Eau des carmes, alcoolat de mélisse composé, dont on attribue l'invention aux carmes (ordre religieux). [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
Eau de la Reine de Hongried'Isabelle Reine de Hongrie ; qui s'en servait ordinairement, et utilement. Nom donné à l'alcoolat de romarin. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
RondeTerme de jeu. Impôt que chaque joueur paye pour les cartes, avant de se mettre au jeu. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
PiedSur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
TiersLe tiers et le quart, s'est dit d'un prélèvement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Carte à posteCartes, dites aussi correspondances-cartes, cartes préparées par la poste et sur lesquelles on écrit à écriture découverte. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Tête-bleuEspèce de jurement de l'ancienne comédie. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
Au premier jourtrès prochainement. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
FermeDans l'ancienne monarchie, les fermes du roi, certaines portions de revenus royaux et des impôts publics, dont la levée était confiée par un bail à une ou plusieurs personnes, qui en rendaient la somme convenue au trésor royal. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1693
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1693
CarabinerSe battre à la manière des Carabins, décharger son coup, et se retirer. Se dit figurément, en parlant de ceux qui entrent en quelque compagnie, et qui s'en retirent aussitôtLA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1693
PiquetSorte de jeu qu'on joue aujourd'hui avec trente-deux cartes, mais qui se jouait avec trente-six cartes. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
MailJeu d'exercice ou on pousse avec grande violence et adresse une boule de buis qu'on doit faire à la fin passer par un petit archer de fer qu'on nomme la passe. Le Mail est un jeu honnête aussi bien que la Paume. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
PaumeEst aussi un jeu où on pousse et on repousse plusieurs fois une balle avec certaines règles. On joue à la paume avec des raquettes, des battoirs, de petits bâtons, et avec un panier, etc. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
PrédicamentTerme de logique. C'est une des Catégories, une division qui se fait de la nature des substances, ou des qualités des Êtres. Les Philosophes ne sont pas d'accord sur le nombre des prédicaments. On dit proverbialement, qu'une personne est en un bon, ou mauvais prédicament, selon qu'elle s'est mise en bonne, ou en mauvaise réputation. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1693
SynagogueAssemblée des Juifs pour vaquer aux affaires de leur Religion, et le lieu où ils font leurs prières. On dit proverbialement, qu'il faut enterrer la Synagogue avec honneur, pour dire, se servir de manières honnêtes pour détruire quelque chose. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1693
Filer la carteTricher en faisant filer et en escamotant une carte. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
Écartse dit aussi en plusieurs jeux de cartes, et surtout au Piquet, des cartes qu'on rebute de son jeu, et qu'on met à part pour en prendre d'autres. Chartulae rejectae, Sepositae, resectio. C'est tricher que de reprendre des cartes dans son écart. [T]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
Taillersignifie aussi au jeu de la Bassette, Tenir la banque, distribuer les cartes. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
SabbatLe septième jour de la semaine, qui était fêté par les Juifs en mémoire de ce que Dieu se reposa le septième jour après l'ouvrage de la création. Se dit aussi par extension, d'un grand bruit, d'une crierie telle qu'on s'imagine qu'on fait au Sabbat. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1693
SandisEspèce de jurement gascon. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
PonterMettre de l'argent sur les cartes contre le banquier, au pharaon, au trente et quarante. [L]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1693
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA DÉROUTE DU PHARAONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1693
Fossetombe.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bagatellechose de peu d'importance, et qui ne mérite presque pas d'être considérée ; petite production de l'esprit. [F] LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1687
Eau de la reine de Hongrieest une distillation qui se fait au bain de sable des fleurs de romarin mondées de leurs calices sans aucune partie de l'herbe, dans de l'esprit de vin bien rectifié. [F] [ce parfum renfermeLA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1687
Bassettejeu de cartes qui a été fort commun ces dernière années. Il se joue avec un jeu entier de cartes (...) Chacun des joueurs choisit une carte, sur laquelle il couche ce qu'il veut. Les banquiers tirent deux cartes à la fois. Quand elles se rencontrent pareilles à celles où on a couché de l'argent, la première fait gagner de l'argent, la seconde le fait perdre. [F] LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Masurepetite maison mal bâtie, ou vieux logis qui est abandonné, et qui tombe en ruine. [F]LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Pont Rougepont en bois de Paris édifié en 1632, il reliait la rue du Bac et le Pavillon de Flore du Palais du Louvre. Il a été remplacé par le Pont-Royal. LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1687
Ringraveou Rhingrave, nom qu'on donnait autrefois à une sorte de culotte ou haut-de-chausse fort ample, attachée par le bas avec plusieurs rubans.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
Equipotest une espèce de petit tronc ou boîte, qui est dans la boutique des barbiers, ou les garçons mettent tout l'argent qu'ils reçoivent de la façon des barbes, qu'ils partagent ensuite avec le maître. [F]LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
Falaiseville de Normandie dans le département du Calvados, où est né Guillaume le Conquérant.LA DÉSOLATION DES JOUEUSESAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1687
MontreAction de montrer ; sens qui n'est guère usité que dans la locutionLE DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Bonnet carréest le bonnet que portent les gens d'église, les gens de Justice, et les gens de Collège qui sont philosophes, ou gradués [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
AdoniserTerme de plaisanterie et de pure conversation, qui ne se dit qu'en parlant du trop grand soin que prend un homme de s'ajuster pour paraître plus jeune ou plus beau. [Ac. 1762]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
ConseillerQui donne conseil. Il signifie aussi principalement, Des Juges établis pour rendre justice dans une Compagnie réglée. Conseiller d'État. Conseiller au Parlement, à la Grand'Chambre (...). [Ac. 1762] LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
Troupe régléeTroupes permanentes, qu'on distingue ainsi des gardes nationales, des milices. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1707
Bonne maisonMaisons où tout est bon et en abondance. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1707
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1707
Juré-crieurest aussi un Officier public qui va publier par les carrefours les ordres de la Justice, les règlements, les défenses, les assignations à trois brefs jours. Le Juré Crieur est assisté de trois trompettes, quand il fait un cri public. [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
PrétintailleCe mot est en usage depuis quelques années [1721], pour signifier les falbalas, les franges, lés découpures, et autres agréments ou ornements qu'on met depuis quelque temps aux écharpes des femmes. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1707
Porte-respectArme, surtout canne ou bâton, qu'on porte pour se défendre, et qui impose. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1707
CornetteSorte de coiffure de femme en déshabillé. Sans nuls atours qu'une simple. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1707
BarbeBandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1707
MétierOn dit aussi, qu'un homme a servi d'un plat de son métier, a joué d'un tour de son métier, quand il a fait quelque tour d'adresse, quelque fourberie. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1707
GreffierFonctionnaire qui tient le greffe, écrit les minutes des jugements, des arrêts, et assiste le juge dans certaines occasions. Greffier civil. Greffier criminel. Le greffier d'une justice de paix. Autrefois, greffier à peau ou à la peau, le commis greffier qui écrivait sur parchemin les expéditions des sentences. [L]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1707
GueuxIndigent, qui est réduit à mendier. [FC]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
Artémisereine de Carie, célèbre par son amour pour son mari Mausole.LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
GlaceOn appelle aussi Glace de miroir, une surface unie et polie, soit de verre, de cristal, ou de métal, qui réfléchit la lumière. Lamina cristallina. On dit aussi des glaces de carrosses, qui sont de verres unis et transparents. Les glaces de Venise sont depuis longtemps les plus estimées, à cause qu'elles sont très polies, et qu'elles font par conséquent des miroirs très fidèles. [T]LE DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1707
PartisanAnciennement. Celui qui faisait des partis ou sociétés pour la levée de certains impôts. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
ManceauOriginaire ou habitant de la ville du Mans.SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Sous-traitant Celui qui traite des fermes, et particulièrement de celles du Roi, ou du recouvrement de ses deniers dans une province, qui les prend des mains des Traitans ou Fermiers généraux. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Limosin ou LIMOUSIN, c'est ainsi qu'on prononce ; mais nos Géographes écrivent Limosin, s. m. Nom propre d'une Province de France, renfermée dans le Gouvernement général de la Guyenne. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PlutusTerme de la religion gréco-romaine. Le dieu qui présidait à la distribution des richesses et que l'on représentait aveugle. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PageJeune garçon attaché au service d'un roi, d'un prince, d'un seigneur. [L] Ce qui exclut d'être page pour un homme d'affaires.SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Queueextrémité d'un manteau, d'un robe traînante. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PortierCelui, celle qui garde la porte d'une maison. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
MorguerRegarder fixement un prisonnier, afin de le reconnaître. Signifie aussi, braver par des regards fiers, fixes et méprisants. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
Faire le gros dosse dit des chats lorsqu'ils relèvent leur dos en bosse, ce qui arrive le plus souvent lorsqu'on les caresse en leur passant la main sur le dos, dans le sens de la tête à la queue, et aussi lorsque l'animal est en colère. Fig. et familièrement. Faire le gros dos, ou faire gros dos, faire l'important, l'homme capable. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
SatrapeGouverneur de province chez les anciens Perses. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
DécrasserFig. Donner à quelqu'un une certaine instruction dont il ne peut manquer sans honte. On le mit quelque temps au collège pour le décrasser. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
PériodeLe plus haut point où une chose, une personne puisse arriver. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
Fesse-mathieu Terme familier. Usurier sordide ; homme qui prête sur gage. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FesserFig. Faire vite, locution qui vient de ce qu'on traite la chose qu'on fait ainsi comme le petit garçon qu'on fouette. Fesser son vin, boire beaucoup. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Pont-neufChanson de la nature de celles qui sont dans la bouche des Chantres du Pont-neuf à Paris. L'Auteur du Chef-d'oeuvre d'un Inconnu a choisi, pour fronder les commentateurs, une vieille chanson Françoise, composée de cinq couplets, écrite du style le plus simple et le plus naïf, d'une versification qui n'est rien moins que régulière pour la rime, c'est-à-dire, ce qu'on appelle vulgairement un Pont-neuf. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Gras de jambeest la partie charnue qui est au haut et au derrière de la jambe. On l'appelle aussi en médecine le mollet ou le pommeau de la jambe, en Latin sura. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
RetroussisPartie retroussée du bord d'un chapeau à l'ancienne mode, à la Henri IV. Partie retroussée des pans ou basques d'un uniforme. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
MontantGoût relevé de certaines choses, de la vapeur qui sort de certaines substances. Ce vin a du montant, n'a pas de montant. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
CorbleuSorte de juron. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FenouilletteNom d'une liqueur forte, où il entre du fenouil.. [T]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
EauLiqueur qu'on tire des fleurs, des herbes, et d'autres certaines choses. Liqueur qu'on fait par opération chimique, de certaines choses. [R]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
PalsambleuJurement de l'ancienne comédie. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
ColletOrnement de linge qu'on mettait autrefois sur le collet du pourpoint, pour la propreté, et qu'on nommait aussi rabat. Les gens du monde le portaient ample et souvent fort orné. Un homme à petit collet, ou, simplement, un petit collet, un homme d'église, ainsi dit à cause de ce collet que les ecclésiastiques portaient plus petit. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
CroissantFig. et par plaisanterie, être logé au croissant, être de la confrérie des maris trompés par leurs femmes. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
FauteÉtat de ce qui a failli, privation, absence. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
SurennéQui est d'une année précédente. Un committimus ne vaut rien, quand il est suranné. On le dit aussi de ce qui est vieux, ou passé. SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
AlmanachCalendrier qui contient tous les jours de l'année, les fêtes, les lunaisons, etc. Faire des almanachs, faire des pronostics.[L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
RodomontTerme familier. Fanfaron qui vante sa bravoure, pour se faire valoir et se faire craindre. Celui qui parle, agit avec hauteur comme s'il était au-dessus des autres. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
PlumetParticulièrement. Bouquet de plumes que les militaires portent à leur chapeau, à leur casque, etc. Fig. Un jeune militaire. Collectivement, le plumet, les gens de guerre. [L]SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUXAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
VertuDéesse du Paganisme. Les Romains bâtirent un temple de la Vertu, et un temple de l'Honneur ; mais il fallait passer par le temple de la Vertu pour parvenir à celui de l'Honneur. Ils entendaient par cet ordre, que le vrai chemin de l'honneur est d'être vertueux. On peignait la Vertu en femme grave et modeste, avec un port et un air qui inspirait de la vénération. Lucien la représente triste, affligée, maltraitée de la Fortune, en sorte même qu'il lui étoit défendu de se montrer à la Cour de Jupiter. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
MinerveNom propre d'une Déesse de l'Antiquité païenne. On la nommait aussi Pallas, et en Grèce Athéné. Minerve était fille de Jupiter ; elle était sortie de son cerveau. Hésiode dit pourtant que Métis, première femme de Jupiter, l'avait conçue, mais Jupiter enferma Métis dans son sein lorsqu'elle était sur le point de mettre Minerve au monde, qui sortit ensuite de son cerveau. Minerve était la Déesse des beaux arts. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
VénusFausse Divinité des Païens, les poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. C'était la Déesse de la beauté et de la volupté. On remarquait dans le visage, et dans la posture de Vénus une beauté molle, et une langueur passionnée.DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ComusDieu de la joie, des festins, des danses nocturnes. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
GrâceDans le langage des poètes et des païens, divinité fabuleuse. Il y en avait trois qu'on peignait toutes nues, et qu'on feignait être de la suite de Vénus ; on les nommait Aglaïa, Thalie et Euphrosyne ; elles étaient filles de Jupiter, compagnes de Mercure.[T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ApollonNom propre d'un Dieu, Fils de Jupiter et de Latone. Son nom est Grec, et vient selon Platon de ce qu'il darde ses rayons. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
ParnasseMont de la Phocide consacré à Apollon et aux Muses, qui est la source des fontaines Castalide, Hippocrène et Aganippe, tant célébrées par les poètes. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Sacré vallonPoétiquement. Le sacré vallon, le vallon situé entre les deux croupes du Parnasse, et qui, selon la Fable, était le séjour des Muses. [L]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
MuseDivinité fabuleuse des païens, qu'ils croyaient présider aux arts et aux sciences. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
PiérideNom que l'on donnait aux Muses, parce que l'on croyait qu'elles habitaient le Mont Piérius en Thessalie.DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
PaphosAutre nom de Vénus. On l'a appelée Déesse de Paphos, de Cythère et d'Amathonte, à cause qu'elle était adorée particulièrement en ces lieux-là, et dans les bois d'Idalie. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
CythèreC'était autrefois le nom d'une île du Péloponèse, vis-à-vis de Crète. On la nomme aujourd'hui Cérigo, Sophiano. Hésiode dit que Vénus ayant été produite de l'écume de la mer fut portée d'abord à cette île sur une conque marine. [T]DIVERTISSEMENT DE SCEAUXAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Palsanguéou Palsanguienne, interj. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie.LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
MascaradeTroupe de personnes masquées qui vont danser et se divertir, surtout en la saison du Carnaval. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1697
CharivariConcert ridicule, bruyant et tumultueux de poêles, de chaudrons, de sifflets, de huées, etc. qu'on donne en certaines localités aux femmes veuves et âgées et aux veufs qui se remarient, et aussi à des personnages qui ont excité un mécontentement. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bassettejeu de cartes qui a été fort commun ces dernière années. Il se joue avec un jeu entier de cartes (...) Chacun des joueurs choisit une carte, sur laquelle il couche ce qu'il veut. Les banquiers tirent deux cartes à la fois. Quand elles se rencontrent pareilles à celles où on a couché de l'argent, la première fait gagner de l'argent, la seconde le fait perdre. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tagitguéou tétigué, interj. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
BadinQui est folâtre, peu serieux, qui fait des plaisanteries. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Médianoxou médianoche, Repas en gras, qui se fait après minuit sonné, particulièrement lorsqu'un jour gras commence à la suite d'un jour maigre (médianoche était le terme de la cour, tandis que réveillon était celui de la ville). [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Morguéinterj. Sorte de juron de paysan. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParguéParguenne, parguienne, Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
En fait de En fait de, loc. prép. En ce qui concerne. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
EnquêtesIl y a dans les Parlemens des Chambres qu'on appelle Les Chambres des Enquêtes, qui sont celles où l'on juge les appellations des Sentences rendues sur procès par écrit ; et on les appelle quelquefois absolument, Les Enquêtes. Son procès est à la première, à la seconde des Enquêtes. Les Enquêtes ont demandé l'assemblée des Chambres. Président aux Enquêtes. Doyen de la première, de la seconde des Enquêtes. On monte des Enquêtes à la Grand'Chambre. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Adonner (s')S'apliquer à quelque chose. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
MiqueletsSorte de bandits qui vivent dans les Pyrenées. [Ac 1762]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
ApoticaresseMot valise inventé par Dancourt ; féminin propable d’apothicaire. LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
StanpandantStapendant est pour ce temps pendant, ou pendant ce temps-là. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorveusePetite fille qui a de la morve au nez. Petite fille qui fait quelque petite sotise. Jeune fille qui n'a nulle experience et qui n'est pas capable de grande chose. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1697
Magot Gros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
MugueterCourtiser, comme fait le muguet. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiablezotOn [le] dit aussi ironique aux hableurs, pour montrer qu'on ne croit riende ce qu'ils disent. Il y a apparence que cela vient d'une imprécation tronquée, et qu'on a voulu dire Allez au diable. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorigénerBien instruit, celui ou celle qu'on a bien élevé en lui formant les moeurs. [R]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
DragonneA la dragonne, loc. adv. D'une façon hardie, leste, égrillarde. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
Prednre languealler aux renseignements, s'informer. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
Penardterme injurieux qu'on donne quelquefois aux hommes âgés. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1697
AvénementVenue, arrivée, Vieillit en ce sens. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1697
VioloneuxViolonneux : mot pejoratif pour désigner . un joueur de violon.LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
PantalonNom d'un personnage bouffon du théâtre italien, qui porte une culotte longue et qui représente les vieillards. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pantalonnefeminin de Pantalon cité ci-dessus comme personage bouffon. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
JulepTerme de pharmacie. Potion adoucissante ou calmante dans laquelle il n'entre ni huile, ni substances purgatives, ni poudres ou substances extractives, mais qui est composée simplement d'eau distillée et de sirops. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
HippocrateNom propre d'un célèbre Médecin Grec. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
PolichinelleNom d'un personnage des farces napolitaines représentant un paysan balourd qui dit de bonnes vérités. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
RhubarbeNom collectif deplusieurs racine employées en médecine, qui toutes appartiennent au genre rheum, polygonées. [L]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
SénéArbrisseau qui croît au Levant, et dont on nous apporte les feuilles, que l'on nomme aussi Séné. C'est un grand purgatif. [Ac. 1762]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
RécipéTerme de Medecine. C'est une ordonnance qui contient le remede que doit prendre un malade. [F]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
GalienNom propre d'homme. Galenus. C'est le nom d'un Médecin célèbre, et non pas d'un Empereur. Galien était de Pergame en Asie ; et florissait sous Trajan et sous Hadrien. Il était fils du plus habile Architecte de la ville. Il étudia la Médecine sous Satyron et Pélops, tous deux très habiles Médecins. Il se fit connaître à Athènes, puis à Aléxandrie, et enfin à Rome, où il écrivit beaucoup. On dit qu'il composa deux cents volumes. Il mourut l'an 140. de J. C. âgé de 70 ans. [T]LES EAUX DE BOURBONAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Nouveaux fraisEn considérant tout ce qu'on avait fait comme nul, de nouveau, derechef. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
Petite-maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
MarguillerCelui qui a l'administration des affaires temporelles d'une église, d'une parroisse, qui a soin de la fabrique de l'oeuvre. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ÉchevinAnciennement, magistrat municipal. Homme de loi nommé par le seigneur pour rendre la justice aux vassaux.Dans certaines provinces, nom des marguilliers. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ConseillerTitre qu'on donne à presque tous les Officiers du Royaume. Il n'y a pas jusqu'aux Notaires qui prennent maintenant la qualité de Conseillers Notaires et Gardenotes du Roy. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1699
Mort de ma vieSerment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1699
Après-dinéeTemps depuis le dîner jusqu'au soir. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Cela vaut faitTenir lieu de, avoir la signification de. Cela vaut fait, assurez-vous que cela ne manquera pas de se faire. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Sourdinese dit de toutes choses qui se font en cachette, et sans bruit. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Barbonvieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne et qui les empêche autant qu'il peut. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Narré Discours par lequel on narre quelque chose. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
FiefféFig. et familièrement. Il se joint à une appellation injurieuse qu'il renforce, comme si cette appellation était un fief dont on décore la personne. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Né coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
RosserTerme populaire. Bâtonnerrudement quelqu'un, le traiter en rosse [méchant cheval] et se dit par extension de toutes sortes de mauvais triatements. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Fi Particule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F] LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
Retireren termes de Palais, signifie, Retraire, rentrer dans la propriété et possession d'un héritage, d'un bien aliéné, en rendant à l'acheteur le prix qu'il en avait donné. [Ac. 1762]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
DéfaiteOn dit d'une belle fille, qu'elle est de bonne défaite, qu'on lui trouvera bientôt un bon parti. Il est bas et burlesque au figuré. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
Planètesens figuré. Probablement, pour "elle tourne autour".LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1699
TirerTerme familier. Aller, s'acheminer. Tirer au large, s'enfuir. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
Avoir du bruitAvoir un démélé, querelle. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
Étrivièrecourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Coup d'étrivière, coup donné avec l'étrivière. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1699
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprés des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. Les vieux maris ont sujet d'être jaloux de ces godelureaux qui viennent cajoler leurs femmes. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1699
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
DécelerDécouvrir ce qui est caché. Il se dit des choses et des personnes. [Ac. 1762]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
FoinInterjection, qui marque le dépit, ou le mépris. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. -DANCOURT, Florent Carton dit1699
GrecFig. être grec en quelque chose, y être habile, trop habile. [FC]LES ENFANTS DE PARISAc. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1699
Diablezotsorte d'exclamation du langage familier, signifiant vous ne m'y prendrez pas, je ne suis pas assez sot pour cela. [L]LES ENFANTS DE PARISAc. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1699
Saint-Lazareou Lazaret. C'est un bâtiment public fait en forme d'hôpital, pour recevoir les pauvres, le pestiférés. [F] Quartier de Paris, hors les murs au XVIIème siècle.LES ENFANTS DE PARISAc. 4; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
Compèrese dit en discours ordinaire, de ceux qui sont bons amis et famliers ensemble. La plupart des bourgeois se nomment compères et rien n'est plus ordinaire entre eux que ces termes d'alliance. [F]LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
GueuseCelle qui est pauvre, qui est dans la nécessité.LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
FiacreC'est un nom qu'on a donné depuis peu [fin XVIIème] aux carrosses de louage, du nom d'un fameux loueur de carrosses qui s'appelait ainsi, ou plutôt comme l'atteste Mr. Ménage du nom de l'image de Saint Fiacre qui servait de d'enseigne à un certain logis de la rue Saint Antoine de Paris. Quoiqu'il en soit, quand on parle d'un carrosse malpropre, ou mal attelé, on l'appelle par mépris un fiacre. [F] LES ENFANTS DE PARISAc. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1699
ÇàInterjection familière pour exciter, encourager. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
Mort de ma vie(...) serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
Les Petites-Maisons avaient été ainsi nommées, parce que ce furent en effet de petites maisons bâties sur l'emplacement de la maladrerie de Saint-Germain des Prés à Paris, et où l'on plaçait les aliénés. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1690
NantissementSûreté gage que donne un débiteur à son créancier en meubles ou autres effets pour le paiement de son dû. Les usuriers ne prêtent rien que sous bons gages et nantissements. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
Bureause dit aussi des Assemblées des Juges qui travaillent à juger des procès, ou à régler des affaires, Consessus judicum ad causas disceptandas. On rapporte à la Chambre des Comptes les grandes affaires au grand Bureau, et tous les comptes au second Bureau. La grand'Chambre du Parlement fait deux Bureaux. Les procès partis se vont rapporter au second Bureau. [T]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
QuantesIl n'a guère d'usage que dans ces façons de parler familières. Toutes et quantes fois. Autant de fois qu'on l'exigera, ou que l'occasion s'en présentera. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
DécrasserFig. Donner à quelqu'un une certaine instruction dont il ne peut manquer sans honte. On le mit quelque temps au collège pour le décrasser. Former aux habitudes du monde. Il faut bien un peu décrasser un pédant. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1690
AdonisDans la mythologie, nom d'un jeune homme célèbre par sa beauté et qui fut aimé de Vénus. Ironiquement, jeune homme qui fait le beau et qui est très soigneux de sa parure. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
MouchesPetit morceau de taffetas noir, préparé, que les Dames se mettent sur le visage. [FC]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1690
Caprioleen termes de Manège, c'est un saut que fait le cheval sans aller en avant, en sorte qu'étant en l'air, il montre les fers, et il détache des ruadesL'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
PlumetFig. Un jeune militaire. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
ImpromptuTout ce qui se fait sur-le-champ et sans préparation. Il se dit particulièrement de quelque petite pièce de poésie faite sur-le-champ, madrigal, chanson et même pièce de théâtre. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
Théorbe (téorbe)Instrument à cordes pincées, de la famille des luths, inventé au commencement du XVIe siècle par un musicien italien, nommé Bardella. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1690
ÉcranPetit meuble qui sert à se parer de la trop grande ardeur, ou de la lumière du feu. [T]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1690
AlmanachCalendrier populaire. Il n'y aurait pas grand chose à dire de ce mot s'il n'entrait dans quelques expressions familières. Faire des almanachs, des prédictions. [FC]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1690
BénéficeCharge spirituelle, accompagnée d'un certain revenu, que l'Église donne à un homme qui est tonsuré ou dans les ordres, afin de servir Dieu et l'Église. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
ColletCette partie de l'habillement qui est autour du cou. On appelle famil. les Ecclésiastiques, Petits collets, Gens à petit collet, à cause qu'ils portent un collet plus petit que les autres. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Arrière-banAssemblée de ceux qui tiennent des fiefs, ou qui, sans tenir de fief, sont Gentilshommes, convoquée par le Prince, pour le servir à la guerre. [Ac. 1762]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Cornettel'officier qui portait l'étendard dans chaque compagnie de cavalerie et de dragons ; son poste dans un combat était à la tête de l'escadron. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1690
Bonnes fortunesOn appelle en termes de galanterie, Bonne fortune, les dernières faveurs d'une Dame, qui d'ailleurs passe pour prude. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
MalinesDentelle très fine qui s'est fabriquée originairement dans la ville de Malines en Flandre. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
Pourdre de Chrypre(...) se fait de mousse de chêne, de farine de fèves ; de la poudre d'iris, de violette, etc. On s'en sert pour mettre sur les cheveux. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1690
Chapeausignifie quelquefois un homme. Il y avait plusieurs femmes à cette assemblée, mais il n'y avait pas un chapeau. [F]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1690
CrenetNom génevois du courlieu [qui est] un oiseau aquatique bon à manger.[L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
Guerbois (gerboise)Genre de mammifères rongeurs, à pattes de devant fort courtes et à queue garnie de longs poils à son extrémité. [L]L'ÉTÉ DES COQUETTESAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PiedMesure, base, établiissement. Sur le pied où sont les choses, et, absolument, sur ce pied, sur ce pied-là, c'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions.LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
DémentirSe contredire. N'être pas conséquent avec soi-même, s'écarter de son caractère ; être en contradiction avec ses principes. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Démenti Familièrement. En avoir le démenti, éprouver le désagrément de ne pas réussir en une chose. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
Traversese dit figurément en Morale, et signifie un obstacle à la réussite des affaires qu'on entreprend. [F]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1699
PaixInterjection dont on se sert pour faire faire silence. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1699
Forlane Sorte de danse. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
SaltarelleDanse vénitienne à trois temps, qui a beaucoup d'analogie avec la tarentelle. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
ContredanseDanse de salon où des couples de danseurs placés en vis-à-vis font, à l'opposite les uns des autres, des pas et des figures semblables. La contredanse au XVIIe siècle se dansait à deux personnes ; elle se danse aujourd'hui presque toujours à huit, divisées en quatre couples. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1699
Si faitPopulairement. loc. adv. Au contraire, quand on veut affirmer ce qu'un autre nie. [L]LES FÉES.Ac. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1699
Parbleuinterj. Sorte de jurement. [L]LES FÉES.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1699
ChaconneAir de Musique, ou danse qui est venuë des Mores, dont la base est de quatre nottes, qui procedent par degrés conjoints, sur laquelle on fait plusieurs accords et plusieurs couplets qui ont un même refrain. [F]LES FÉES.Ac. 4; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1699
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
SolliciteurQui poursuit une affaire, qui la recommende, qui fait tous les pas necessaires pour la mettre en état. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
NenniNon. Il est bas, et n'a guère d'usage que dans la conversation, ou dans le style badin et comique. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
LivreMonnaie. 1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
LibertinQui aime sa liberté, qui hait toute sorte de sujétion, de contrainte. [FC]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
AgendaTablette, ou mémoire où on écrit ce qu'on a à faire durant le jour, pour s'en souvenir en allant par la ville. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Veau de rivièreveau engraissé aux environs de Rouen, dans des prairies qui bordent la Seine. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
BichonFamilièrement. Terme d'amitié qui se dit à un enfant ou d'un enfant. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
RenchériFig. et familièrement. Difficile, dédaigneux. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
PrécieuseFemme qui est affectée dans son air, dans ses manières, et principalement dans son langage. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
HombreJeu de cartes pris des Espagnols qui se joue à deux, à trois, à quatre, à cinq personnes, avec 40 cartes, après avoir ôté du jeu les huit, les neuf et les dix, et avoir donné à chaque joueur neuf cartes trois à trois et par ordre. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
BassetteJeu de cartes assez semblable au lansquenet.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
ExploitSe dit aussi des actes et expéditions que font les sergents. Un exploit de sasie et d'exécution ; d'emprisonnement, d'offrs, de sommation. Les exploits doivent être signés du sergent et de deux records, et contrôlés. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
Brelanle premier de ces mots est le meilleur. Sorte de jeu de cartes qu'on joue à 2, à 3, à 4, ou à 5 ; donnant 2 cartes à chacun après en avoir oté les petites jusqu'aux septs inclusivement.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
TrébuchetPetit balance fort juste et fort délicate, que le moindre poids fait trébucher. Est aussi une petite cage qui sert à atraper les oiseaux. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
RecrueLevée de gens de guerre pour augmenter une compagnie ou remplacer des soldats qui ont déserté, ou qui sont morts. [T]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartisanCelui qui s'est rangé du parti de quelqu'un, qui a épousé ses intérêts, qui le défend de toute sa force, soit par les armes soit par la dispute. Est aussi un financier, qui homme qui fait des traités, des partis avec le roi, ui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fiparticule qui sert à faire une explcamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Homme d'épéemilitaire.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
RobeLes gens de robe, se disait de tous ceux qui portaient la robe. Le gens de robe sont ou des écclésiastiques ou officiers d justice, de finance et de police [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
GourmerSe battre à coups de poings. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
Apprentifcelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
PlumetBouquet de plume que le militaires portent à leur chapeau, à meur casque etc. Vieux en ce sens. Collectivement le plumet, les gens de guerre. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
RabatCe qui est rabattu ; s'est dit primitivement d'un col garni de dentelles ou même sans garniture, qui laissait le cou des hommes tout à fait découvert. Le rabat blanc est porté par la magistrature, le barreau, le parquet. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
Petit colletLe petit collet, la profession ecclésiastique. En mauvaise part, celui qui affectait de porter un petit collet et de se donner des manières dévotes. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
BatisteToile de lin, très fine.Etym., nom du premier fabricant de cette toile, de baptistés, preproment le baptisteur. Sa statue est à Cambrai.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
PointCertains ouvrages de broderie ou de tapisserie à l'aiguille, distingués les uns des autres par le déterminatif qui accompagne le mot point. Point à carreaux. Point à la turque. Point d'Angleterre. [L] LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
EnnocerBarbarisme. marier, mettre en noces.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
GueuxQui est nécessiteux, réduit à mendier. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
DouairièreVeuve qui jouit de son douaire. Il ne se dit que des dames de la première qualité. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
GrisonCelui dont les cheveux commencent à blanchir. Il y a des gens qui sont grisons dés 25 ans. Se dit aussi par raillerie des laquais de gens de qualité qui ne portent point de couleurs, et qui leur servent d'espions ou de messagers secrets. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
CoureurValet qui accompagne à pied la voiture. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
BassetChien de chasse, qui a les jambes fort courtes et tortues. Se dit aussi dans la conversation, en parlant d'Un petit homme dont les jambes et les cuisses sont trop courtes par rapport à sa taille. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Fondersignifie aussi, Donner un fonds suffisant pour l'établissement, pour la subsistance d'une Église, d'une Communauté, etc. On dit communément et par manière de plaisanterie, Fonder la cuisine, pour dire, établir de quoi vivre. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 3; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Parbleuinterj. Sorte de jurement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
Né coifféNé coiffé, né avec la coiffe sur la tête, circonstance fortuite à laquelle la superstition attribua de singulières vertus. Fig. Être très heureux. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1692
FourberTromper adroitement, finement. Ceux qui agissent avec sincerité, sont ceux qu'on fourbe le plus aisément. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1692
Bardotou bardaut, Petit mulet. Figurément, celui sur lequel les autres se déchargent de l'ouvrage.LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Revenant-bonC'est ainsi qu'on appelle les deniers qui restent entre les mains d'un Comptable. Il se dit aussi au figuré De toutes sortes de profits et d'avantages qui viennent par une espèce de hasard. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
FrotteurCelui qui frotte. Il faut donner tant par mois aux frotteurs pour entretenir les planchers. Frotteur est employé ici au figuré, c?est celui qui prépare le terrain pour une affaire. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
AboutissantOn dit figurément, savoir tous les tenants et aboutissans d'une affaire, d'une entreprise, pour dire, en connaître parfaitement le secret, en savoir le fort et le faible... [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 4; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
In-douzeTerme de librairie, Se dit de la feuille pliée en douze et qui détermine la taille d'un ouvrage. [Ac. 1762] C'est à dire, petit. LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faux-bourdonMusique dont toutes les parties se chantent note contre note. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
PlacetTabouret, petit siège de femme, ou d'enfant, qui n'a ni bras, ni dossier. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Appeauest aussi un sifflet d'oiseleur, avec lequel il attrape les oiseaux en contrefaisant le son de leur voix. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
Locutionexpression, phrase, façon de parler. [Ac. 1762]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1692
ObéréCe mot vient du Latin obaeratus, et il signifie endetté, accablé de dettes, mais il n'est point usité dans le beau langage. [R]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
MamourDiminutif, mon amourLA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1692
FermierCelui à qui le souverain afferme le droit de lever certains impôts. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
PartieAu plur. Un mémoire où sont énumérés tous les articles faits, fournis ou vendus (vieilli en ce sens). [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1692
EntretenementDépense qu'on fait pour les choses nécessaires à la vie. [F]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
DétrousserFig. et par plaisanterie. Rendre visite en robe détroussée, rendre visite en grande cérémonie. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1692
HardesTout ce qui est d'un usage ordinaire pour l'habillement. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
NippesTout ce qui sert à l'ajustement, surtout en linge. [L]LA FEMME D'INTRIGUES.Ac. 5; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1692
TabellionOfficier public qui faisait les fonctions de notaire dans les juridictions subalternes et seigneuriales. Il fut fait défense aux greffiers, notaires et tabellions, de passer des actes obligatoires entre chrétiens et juifs. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
ProcureurSe dit aussi d'un Officier creé pour se présenter en Justice, et instruire les procés des parties qui le voudront charger de leur exploit, ou de leur procuration. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Tout coup vailleAu trictrac, coup et dés, veut dire que la primauté appartiendra à celui qui amènera le dé le plus fort. Tout coup vaille, arrive ce qu'il pourra. [L] Fig. À tout hasard. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
CarolusMonnaie du règne de Charles VIII, qui était marquée de son nom et d'une croix couronnée d'une fleur de lis à ses quatre branches ; elle valait dix deniers d'argent. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
DenierAncienne monnaie française d'argent. Le denier était la deux-cent-quarantième partie d'une livre d'argent, VOLT. Moeurs, 19. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
CrochetPetite mèche de cheveux frisés, arrondie et collée sur le front ou sur les tempes. [L] On dit aujourd'hui accroche-coeur.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Greffier à la peauAutrefois, greffier à peau ou à la peau, le commis greffier qui écrivait sur parchemin les expéditions des sentences. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Pierre d'attentePierres d'attente, en maçonnerie, pierres qui avancent d'espace en espace, à l'extrémité d'un mur, pour en faire la liaison avec celui qu'on a dessein de bâtir auprès. Fig. Chose qui sert de commencement. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
ComtinDiminutif de Comte.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
Petites-maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
CaparassonCe mot, substitué à celui de housse, s'appliquait également aux hommes et aux chevaux. [SP]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
Si faitPopulairement. Au contraire, quand on veut affirmer ce qu'un autre nie. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
MorguéSorte de juron de paysan. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
EpitralamePour épitalame, Sorte de Poésie qui se fait à l'ocasion d'un mariage et à la louange des nouveaux mariés. [FC]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Tatiguéinterj. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Femme de conditionAbsolument, noblesse. Ceux qui comptent plusieurs degrés, sans illustration extraordinaire, forment l'homme et la femme de condition. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1700
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
BourgillonneMot inventé à partir de bourge diminutif de bourgeois et suffixe illon ou illonne pour dévaloriser une personne bourgeoise come on dit avocaillon, écrivaillon, curaillon. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1700
PratiqueLa manière de procéder devant les tribunaux, et, en général, tout ce qui est relatif aux actes que font les officiers de justice, et notamment les avoués et les huissiers. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
Juger à la rencontreJuger selon les personnes que l?on rencontre, c?est presque juger à la tête dxu client. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1700
CurateurCelui qui est élu ou nommé pour avoir soin des biens et des affaires d'une personne émancipée, ou interdite. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
PtisaneNom, chez les Grecs, de l'orge pilée, avec laquelle on faisait une décoction qu'on administrait aux malades soit non passée et avec le grain, soit passée. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
Maugrebleuinterjection. Espèce de juron. Mau pour mal, gré, et bleu par euphémisme pour DieuLA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1700
EssaiementEssai. [SP]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
MagisterMaître d'école de village qui enseigne à lire aux jeunes paysans. Il aide aussi à faire l'office au vuré et au vicaire. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
ComtineDiminutif de Comtesse.LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1700
Faire quitterQuitter son métier et son statut de bourgeois pour devenir un homme de qualité : un noble. LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 3; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1700
Damasétoffe faite de soie, qui a des parties élevées qui représentent des fleurs, ou autres figures. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. Des gens de qualité s'amusent souvent à frequenter des grisettes. Les Dames ont aussi mis à la mode des habits de petite étoffe grise, qu'elles appellent des grisettes. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
DucatMonnaie d'or fin dont la valeur varie de dix à douze francs, selon les pays ; il porte ordinairement d'un côté la tête du prince dans les États duquel il a été frappé, et de l'autre côté ses armes. [L]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
VertugadinVieux mot. C'était une pièce de l'habillement des femmes, qu'elles mettaient à leur ceinture pour relever leurs jupes de quatre ou cinq pouces. Il était fait de grosse toile tendue sur de gros fil de fer. Il les garantissait de la presse, et était fort favorable aux filles qui s'étaient laissé gâter la taille. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. On le dit premièrement du haut d'un pourpoint qui entoure le cou. Un collet de chemise. Un collet de manteau, est un morceau de drap qui règne sur le manteau le long des épaules. Est aussi un ornement de linge qu'on met sur le collet du pourpoint pour la propreté. À l'égard des hommes, on l'appelle rabat. À l'égard des femmes, elles n'en portent plus, mais elles avaient ci-devant des collets montés qui étaient soûtenus par des cartes, de l'empois, et du fil de fer. On appelle encore une vieille femme critique, un grand chaperon, un collet monté. [F]LA FÊTE DE VILLAGE.Ac. 4; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1700
Bellonedieu qui personnifie la guerre et accompagne Mars.LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Dieux de la ThraceLes Dieux des Thraces étaient, Bendis ou Diane qu'ils appellaient encore Orthésie, Bacchus, Mars, Mercure, Musée Poète leur compatriote, Odrysus duquel ils croient descendre, Orphée, Plestôre et Zamolxis ; mais ils honoraient sur tout Mars. Les Thraces étaient braves et belliqueux. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
MarsSe dit aussi d'un grand guerrier, d'un brave. [F] Mars eut pour soeur Bellonne, Déesse de la Guerre. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
CythèreC'était autrefois le nom d'une île du Péloponèse, vis-à-vis de Crète. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
PhébusDieu fabuleux de l'Antiquité, qui est le même qu'Apollon et le Soleil, frère de Diane. C'est le Dieu du Parnasse et des Muses, qui a aussi inventé la Médecine. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Dieu de la treilleLes poètes appellent Bacchus le père de la treille, le Dieu de la treille. Ils appellent aussi le vin, le jus de la treille. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
CotillonC'est le nom d'une contre-danse. Les cotillons se dansent à quatre ou à huit personnes, et chacun fait son personnage à son tour. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
À bonnes enseignesavec assurance et considération. [O]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Mort de ma vieSerment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1714
Sur ce pied làC'est-à-dire les choses étant ainsi, avec ces conditions. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1714
Grisettevêtement d'étoffe grise de peu de valeur. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1714
Conséquencesignifie aussi, grande importance ou considération. C'est un homme de conséquence, d'un grand mérite. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1714
JunonLa Déesse Junon était fille de Saturne et de Rhée. Elle était Déesse des Royaumes et des Empires, des richesses, des mariages (...). Elle était encore la Déesse de la propreté et des ornements, et c'est pour cela que ses statues avaient les cheveux frisés et disposés très proprement, et avec grand soin. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1714
JupiterDieu souverain du ciel et de la terre, et comme ils disent souvent, le père des Dieux et le Roi des hommes. Jupiter était fils de Saturne et d'Opis, ou de Rhée, et frère jumeau de Junon, qu'il épousa. [T]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1714
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1714
FriponMéchant, maraud, fourbe, coquin ; qui dérobe secrètement ; qui tâche à tromper ceux qui ont affaire à lui ; qui fait des gains illicites au jeu, ou dans le négoce, et qui est sans honneur et sans bonne foi. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1714
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1714
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1714
Homme de conditionLa classe à laquelle appartient une personne dans la société par sa fortune, par sa qualité, par ses emplois, par sa profession. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
GrisonHomme de livrée que l'on faisait habiller de gris pour l'employer à quelque mission secrète ; c'étaient des valets qui ne portaient pas de couleurs. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
MaroufleTerme de mépris qui se dit d'un homme grossier. Il se dit aussi d'un homme qu'on n'estime pas. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
ChambrièreCe mot est bas et presque entièrement hors d'usage. Mrs. de l'Académie disent que c'est une Servante de personnes de petite condition. On peut ajouter qu'il n'y a que le peuple qui se serve de ce mot, même en parlant de cette espèce de servantes. [FC]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
Faquinse dit aussi en quelque sorte figuré, pour un homme sans mérite, sans honneur, sans coeur, digne de toute sorte de mépris. [F]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
GuenonOn dit par injure d'une laide femme, que c'est une guenon, un visage de guenon, une vieille guenon. [Ac. 1762]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
MagotGros singe sans queue du genre des macaques. Fig. et familièrement. Un magot, un homme fort laid. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1714
ArgusPersonnage auquel la Fable donnait cent yeux. Fig. et familièrement, avoir des yeux d'argus, être fort vigilant, fort difficile à tromper. |L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
RigriCe mot est injurieux, et du petit peuple de Paris. C'est un rigri, c'est-à-dire, une espèce de vilain et de ladre.LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
HorlogeurCelui qui fait, qui répare les horloges, les pendules, les montres. Ménage recommande de ne pas dire horlogeur, qui était usité de son temps et dans le siècle précédent. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
BergerFig. Dans la poésie pastorale, amant, amante. [L]LES FÊTES NOCTUNES DU COURSAc. 2; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1714
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1694
Femme de qualitéNoblesse distinguée. Un ancien gentilhomme d'une maison illustrée se nomme un homme de qualité. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1694
CourtautTerme Injurieux, pour dire un garçon de boutique.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
Tabellionqui ne se dit à la rigueur que d'un notaire dans une seigneurie, ou justice subalterne, pour recevoir les actes qui se passent sous scel authentique, et non royal, et qu'on ne prétend ne porter point d'hypothèque hors du ressort de la seigneurie. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
InsolenterTraiter avec insolence. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1694
Bonne fortuneOn appelle en termes de galanterie, bonne fortune, les dernières faveurs d'une jolie dame ; être heureux auprès des femmes. Ce galant est fort bien fait, il est homme à bonne fortunes. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
LibertineQui prend, qui se donne trop de libertés ; qui ne veut pas s'assujétir aux lois, aux règles du bien vivre, telles qu'elles sont prescrites à un chacun suivant l'état où il se trouve. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
Petit-MaîtreC'est un nom qu'on a donné aux jeunes Seigneurs de la Cour. La qualité de petits-maîtres tombe dans le mépris à mesure qu'elle se communique à la Bourgeoisie, et qu'on dit les petits-maîtres des Tuilleries,etc. (St Evremond) [T]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1694
Fontange C'est un noeud de ruban que les femmes, qui se mettent proprement, portent sur le devant de leur coiffure, et un peu au-dessus du front, et qui lie la coiffure. Ce mot vient de Mademoiselle de Fontange qui la première porta ce noeud, lorsqu'elle commença de paraître à la Cour. [T]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1694
HomInterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1694
BailliOfficier Royal d'épée, au nom duquel la Justice se rend dans un certain ressort. Il se dit aussi d'un Officier de robe-longue, dont les apellations ressortissent immédiatement au Parlement ou d'un Juge qui rend la Justice au nom d'un Seigneur, comme les Baillis des Pairies, etc. [FC]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1694
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1694
Partie carréeFamilièrement. Partie carrée, partie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1694
DéfaiteDébit d'une marchandise, facilité de placement. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
Sous-fermierCelui, celle qui prend des biens ou des droits à sous-ferme. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
CassadeBourde qu'on invente, mauvaise excuse, défaite. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1694
Conditionse dit aussi de la servitude domestique. Ce laquais est sorti, il avoit une bonne condition, il cherche condition. [F] ici, sens figuré.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1694
Petites maisonsOn dit aussi, qu'il faut mettre un homme aux petites maisons, quand il est fou, ou quand il fait une extravagance signalée ; à cause qu'il y a à Paris un Hospital de ce nom où on enferme ces fous. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1694
EndêverAvoir grand dépit de quelque chose. Faire endêver quelqu'un, le faire enrager, le dépiter. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1694
Mettre sur le bon piedFig. Mettre quelqu'un sur un bon pied, lui procurer de grands avantages. En un sens tout différent. Mettre quelqu'un sur le bon pied, l'obliger à faire son devoir. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
MordicantFig. et familièrement. Qui aime à mordre, à railler. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
Si faitSorte d'adverbe qui veut dire "pardonnez-moi oui" et qui a cours dans le bas style.LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1694
JarniguéSorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1694
Chaleur du foieFig. Mouvements de colère, emportements. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1694
MénétrierHomme qui joue du violon pour faire danser. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1694
DévisagerDéchirer le visage avec les ongles ou les griffes. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1694
TricotetEspèce de dance gaie. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 27DANCOURT, Florent Carton dit1694
BarbeauPoisson d'eau douce qui est de la figure des carpes, mais molasse et peu estimé. [F]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
RigriAncien terme injurieux chez le petit peuple de Paris. Un vilain, un ladre. [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
DéfaiteExcuse, échappatoire, prétexte. Mais enfin si c'était quelque sotte défaite... [L]LA FOIRE DE BESONSAc. 1; Sc. 28DANCOURT, Florent Carton dit1694
BénéficièreFille consacrée à Dieu, qui est pourvue d'une prébende, d'un bénéfice, comme les Chanoinesses. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
DeshabilléToilette, robe de chambre ou autres besognes dont on se sert, quand on est dans son particulier, quand on s'habille, ou quand on se deshabille. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Bonne fortuneLes dernieres faveurs que font les Dames à leurs Amans. Les témoignages seurs de l'amour des Dames. [R]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Noeud d'épéenoeud de rubans dont les hommes en habit de parure garnissaient autrefois la garde de leur épée. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faire pièce à quelqu'unlui faire une malice, en user mal avec lui. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Toucher le grosse cordeFig. parler de ce qu'il y a de principal dans une affaire. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
HonnisseurCelui qui honnit [qui veut dire], couvrir de honte, déshonorer. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
ViderFig. Réglé, terminé. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
RobeLa profession des gens de judicature. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Comptese dit adverbialement en ces phrases. Recevez cela à bon compte ; pour dire, À la charge de le déduire sur ce que je vous dois. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maraud Terme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés.LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1697
Chercher fortunechercher les occasions qui peuvent procurer ce que l'on désire, biens, honneurs, faveurs de femmes, etc. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
PendartQui a commis des actions qui meritent la corde, la potence. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
BélîtreGueux qui mendie par fainéantise, et qui pourrait bien gagner sa vie. Il se dit quelquefois par extension des coquins qui n'ont ni bien, ni honneur. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Passer condamnationou subir condamnation, pour dire, acquiescer à la demande ou à la sentence de la partie. On dit aussi ordinairement, Passer condamnation, pour dire, avouer qu'on a tort, et demeurer d'accord de ce qu'on dit au contraire. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
CroupierCelui qui est associé avec un autre auquel il laisse tenir son jeu, parce qu'il ne sait pas si bien jouer que lui, ou qui parie pour lui. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
DomestiqueIl se prend substantivement pour les serviteurs de la maison. Il se prend aussi collectivement pour tous les serviteurs d'une maison. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Mort de ma vieAutre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1697
Hominterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1697
AcadémisteEcolier qui apprend ses exercices chez un écuyer, à monter à cheval, à faire des armes, à danser, etc. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
PratiqueLa chalandise que les marchands, les artisans, les ouvriers ont pour leur commerce ou pour leur profession. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrisetteJeune fille de petite condition, coquette et galante, ainsi nommée parce qu'autrefois les filles de petite condition portaient de la grisette. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Qualitésignifie encore, Noblesse distinguée. Se dit aussi Des titres qu'on prend à cause de sa naissance, de sa charge, de sa dignité, de quelque prétention, etc. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
CroquignoleEspèce de chiquenaude ou de nasarde. C'est un coup qui se donne sur le visage, en lâchant avec violence un doigt qu'on a posé sur un autre.LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
MaugrebleuEspèce de juron. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiscrétionCe qu'on gage ou ce qu'on joue sans le déterminer précisément et qu'on laisse à la volonté de celui qui perdra. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1697
ParbleurSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
SandisEspèce de jurement gascon. Sang, et dis pour Dieu. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
Donner les mainsDonner les mains à quelque chose, y consentir, y condescendre. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
GreveLa place de Grève de Paris est sur le bord de la rivière de Seine. C'est une place publique où se font les feux de joie, les éxécutions des Criminels. On dit figurément d'un homme qui fait de méchantes actions qui méritent le dernier supplice, qu'il prend le chemin de la Grève ; pour dire, qu'il mourra en Grève. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 23DANCOURT, Florent Carton dit1697
Heures marquéesMoments de la journée, par rapport à la manière dont on les emploie. Toutes ses heures sont marquées, chacune de ses occupations a son temps marqué. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
BarguignerMarchander sou à sou quelque chose. Se dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. Il ne faut point barguigner à quitter ses folles amours, et les engagements dans le vice. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
SérieuxGravité ; air sage t sévère. [T]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Faquin Crocheteur, homme de la lie du peuple, vil et méprisable. [F]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Au premier jourtrès prochainement. [L]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Articlese dit aussi d'Une des petites parties d'un écrit, composé de divers chefs, tel qu'est un traité, un contrat, un compte. [Acad. 1762]LA FOIRE SAINT GERMAINAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
AubadeConcert qu'on donne dès le matin à la porte ou sous les fenêtres de quelqu'un pour l'honorer, ou pour se réjouir. [F]LA FOLLE ENCHÈREAc. 1; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1690
Mélusinefée célèbre dans les romans de chevalerie et dans les traditions du Poitou, descendait selon les légendes; d'un certain Elenas, roi d'Albanie.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1686
Urgandefée, en chanterese, poétesse, personnage d'Amadis de Gaule.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1686
Choux, souris, palissades, nonpareillescoiffures.LES FONDS PERDUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
Barguignerse dit figurément en choses spirituelles des irrésolutions d'esprit, quand un homme a du mal à se résoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelque engagement. [F]LES FONDS PERDUSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
ChâteletOn nommait ainsi deux forts, situes, l'un sur la rive droite de la Seine, à l'entrée de la rue Saint-Denis du côté du Pont au Change, l'autre sur la rive gauche, à l'extrémité du Petit-Pont aprèS de l'Hôtel-Dieu. Les deux ont servi de prison; Le premier fut détruit en 1802 pour donné le nom à la Place du Châtelet, et l'autre en 1782. [B]LES FONDS PERDUSAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1686
CharivariBruit confus que font des gens du peuple avec des poêles, des bassins et des chaudrons pour faire injure à quelqu'un. [F]LES FONDS PERDUSAc. 3; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1686
Être à potêtre à pot et à rôt dans une maison, être nourri et hébergé dans une maison. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1704
Finse dit aussi quelquefois adverbialement pour donner plus de force à l'expression. Il s'en est allé tout fin seul. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Parguenneinterj. Jurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
VétillerieChicanerie, raisonnement captieux. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
MorguéSorte de juron de paysan. Altération de mordié. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
AgaInterjection admirative. Vieux mot et populaire qui vient d'un autre vieux mot, Agardez, pour dire, Regardez, voyez un peu. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
FactotonCelui qui se mêle, qui s'ingère de tout dans une maison. Il est du style familier, et ne se dit guère qu'en dénigrement. [Ac 1762]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
BellementDoucement, avec modération. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Tredameinterj. Jurement des femmes dans l'ancienne comédie ; abréviation de Notre-Dame. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Maltotierle peuple dit MALTOUTIER, est celui qui exige des droits qui ne sont point dûs, ou qui sont imposés sans autorité légitime. Le peuple appelle abusivement maltoutiers, tous ceux qui lèvent les deniers publics, sans distinguer ceux qui sont bien ou mal imposés, ni les éxactions des contributions légitimes pour les nécessités de l'État. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Plein collierDonner à plein collier, tirer vigoureusement ; et, figurément, même sens. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
Rusé merleOn dit proverbialement, fin, rusé comme un merle ; ou bien, c'est un fin merle. [FC]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1704
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
ManderDonner un ordre à un inferieur de faire quelque chose. Signifie aussi, écrire à quelqu'un, ou lui envoyer un message pour lui faire savoir quelque chose, pour le prier, le charger, de faire quelque affaire. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
CiboulePetit oignon qui a peu de tête, qu'on mange en salade, et dont on fait des sauces. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
EncolureTerme de Manège. Partie du cheval depuis la tête jusqu'aux épaules. On dit qu'un cheval est chargé d'encolure, qu'il l'a fausse, qu'il l'a trop épaisse, pour le mépriser ; et au contraire, qu'il l'a fine, bien tournée et bien relevée, pour le louer. On appelle encolure de jument, celle qui est trop effilée, où il y a peu de chair. On dit aussi, déchargé d'encolure... [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
Jambe sècheCe cheval a les jambes sèches, il les a nerveuses, peu chargées de chair. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
VentPorter le nez au vent, ou, elliptiquement, porter au vent, se dit des animaux et surtout des chevaux, quand ils portent la tête haute. Fig. Il se dit d'un homme qui a l'air fier et dédaigneux.[L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. Malepeste que ce potage est chaud. Malepeste que cet homme est méchant, qu'il est cruel. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1704
FillotTerme populaire et d'amitié. Fils. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
AloyauPiece de boeuf qu'on coupe le long des vertèbres au haut bout du dos de cet animal. On dit, un aloyau de la première, de la seconde, de la troisième piece. Quand il n'y a de la chair que d'un côté, on l'appelle une charbonnée. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
TerrinéCe qui est contenu dans une terrine. On a donné une grande terrinée de pois aux pauvres. Cette fille a une grande terrinée de linge à savonner. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1704
BricoleTromperie, mauvais expédient. Tenir à demi sa parole. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1704
EntendueUne personne entendue ; pour dire, intelligente et habile. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1704
HottéPlein une hotte, ou ce qu'on porte à chaque voyage dans une hotte. Il faut tant de hottées de raisin pour emplir cette cuve. il y a tant de hottées de terre en une toise cube. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1704
ReculéAction par laquelle on se retire en arrière. On le dit surtout en cette phraseLE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1704
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
Pièce Fig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
GalinottePetite poule engraissée dans une bassecour. GELINOTTE DE BOIS. Poule sauvage qui ressemble à la perdrix, et qui est fort délicate à manger. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1704
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1704
BaringouinLangage corrompu ou inconnu qu'on n'entend pas. Ce mot vient de bara, qui signifie pain en Bas-Breton, et qui vient de bar Hébreu, qui signifie la même chose, et de guin, qui signifie vin aussi en Bas-Breton, et qui apparemment vient de vinum, parce que ces mots de pain et de vin sont les premiers qu'on apprend des langues étrangères. [F]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1704
CujasJurisconsulte français, brillant représentant de l?École historique du droit romain.LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1704
TurlupinerSe moquer de quelqu'un, le tourner en ridicule. On a appellé de ce nom un Comédien fameux de Paris, dont le talent était de faire rire par de méchantes pointes et des équivoques insipides qu'on a appelées Turlupinades. [T]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1704
Scaramouche Personnage bouffon de l'ancienne comédie italienne habillé de noir de la tête aux pieds. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
MannePanier d'osier plus long que large, où l'on met le linge, la vaisselle. [L]LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
Tout coup vailleTout coup vaille, loc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L)LE GALANT JARDINIERAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1704
FoursAnciennement, nom, à Paris, de lieux servant à enfermer les gens sans aveu qui battaient le pavé et qui, une fois enfermés, étaient enrôlés de forceLA GAZETTEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
RecrueLevée de gens de guerre pour augmenter une Compagnie, ou remplacer les soldats qui ont déserté, ou qui sont morts. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1693
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galants Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [R]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Ecu1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petits sesterces, (25 écus environ). 1 louis d'or = 11 livres. LA GAZETTEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1693
Gazette de Hollandeou Gazette d'Amsterdam, journal que les réfugiés protestants imprimaient en Hollande contre Louis XIV. Parution de 1694 à 1796. LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
DiantreMot qu'on emploie par euphémisme pour diable. Il s'emploie comme une sorte d'exclamation ou de jurement. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
GodelureauJeune fanfaron, glorieux, pimpant et coquet qui se pique de galanterie, de bonne fortune auprès des femmes, qui est toujours bien propre et bien mis sans avoir d'autres perfections. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1693
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
ZesteFamilièrement. Se dit d'une chose de peu de valeur. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1693
AcadémisteCelui qui, dans une académie, se forme à certains exercices. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
ApprentifCelui qui est novice dans les arts et les sciences. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
Partisanest aussi un Financier, un homme qui fait des traités, des partis avec le Roi, qui prend ses revenus à ferme, le recouvrement des impôts, qui en donne aussi les avis et les mémoires. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1693
OrdinaireLe courrier, qui part à certains jours précis, et le jour où part ce courrier. [FC]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaraudTerme injurieux qui se dit des gueux, des coquins qui n'ont ni bien ni honneur, qui sont capables de faire toutes sortes de lâchetés. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1693
BasteElle indique qu'on se contente, qu'on ne se fâche pas. Elle marque le dédain ; il n'importe. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
Malgré quesignifiant quoique et usitée seulement avec le verbe avoir, de cette façonLA GAZETTEAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1693
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1693
RépétiteurCelui qui répète des élèves, qui donne des répétitions. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1693
MièvreTerme populaire, qui se dit des enfants éveillés ou emportés, qui font toujours quelque niche ou quelque malice aux autres. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1693
ConscienceTémoignage ou jugement secret de l'âme, qui donne l'approbation aux actions bonnes et qui fait reproche des mauvaises. Faire conscience de, avoir conscience de, avoir scrupule de, ne pas vouloir. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1693
Rue du Coeur-VolantVoie du VIème arrondissement de Paris, nommée ainsi depuis 1615 et qui se nomme actuellement Rue Grégoire-de-Tours entre la rue de Buci et la rue Lobineau.LA GAZETTEAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1693
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1693
BenêtNiais, sot. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1693
HuissierAux Présidiaux, on appelle Huissiers audienciers, ceux qui servent à l'audienceLA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
BaptistaireQui constate le baptême. Registre baptistaire, registre où l'on inscrit les noms de ceux qu'on baptise. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
JeuFig. Voir beau jeu, être témoin de quelque événement considérable, de quelque esclandre, de quelque algarade. [L]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1693
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]LA GAZETTEAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1693
ColletPartie de l'habillement qui joint le cou, qui se met autour du cou. En ce sens on appelle Petit-collet, un homme qui s'est mis dans la reforme, dans la dévotion, parce que les gens d'Eglise portent par modestie de petits-collets, tandis que les gens du monde en portent de grands ornés de points et de dentelles. Et quelquefois il se dit en mauvaise part des hypocrites qui affectent des manières modestes, et surtout de porter un petit-collet.[F]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galands. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'attachement qui lui fasse peine. [F]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
Louis1 écu = 3 francs. 1 écu = 3 livres tournois. 1 livre tournois = 20 sols. 1 sol (sou)= 4 liards ou 12 deniers. 1 liard = 3 deniers. 1 pistole = 10 francs ou 10 livres tournois. 1 blanc = 5 deniers. 1 petit sesterce romain = 18 deniers tournois. 1 grand sesterce romain = 1.000 petis sesterces, (25 écus environ). 1 louis d?or = 11 livres. L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1692
TudieuJuron de l'ancienne comédie. Euphémisme pour tue Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
Mort de ma vieautre serment qui sert à affirmer avec une sorte d'impatience. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
Tout coup vaillearrrive de qu'il pourra. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1692
Cerveau mal timbréfêlé, timbré, malade, troublé, c'est-à-dire personne d'un esprit peu sain, dérangé. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1692
Vivatnom emprunté du Latin, et dont on se sert pour applaudir, pour approuver. [T]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1692
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParsanbleuPalsambleu, corruption de "Par le sang Dieu", jurement de l'ancienne comédie. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Faire banquerouteCessation de paiment de la part d'un négociant devenu insolvable. Fig. et familièrement. Faire banqueroute à, manquer à. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
Désertricemot inventé pour féminin de "déserteur".L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1692
ParguéJurements patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
PalsanguéJurement de paysan, dans l'ancienne comédie. [L]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1692
TesitguéAltération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [R]L'IMPROMPTU DE GARNISON.Ac. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1692
CintreTerme d'architecture. Figure en arc de cercle.L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
DryadeTerme du polythéisme gréco-latin. Divinités qui faisaient leur demeure dans les bois, et qui y présidaient. [L]L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
SylvainDieu des forêts, dans le polythéisme romain. [L]L'IMPROMPTU DE LIVRYAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1705
Suresnescommune à l'ouest de Paris. L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1713
DaOn écrivait autrefois Dea. Interjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la dénégationL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1713
TraverserSusciter des obstacles pour empêcher le succès de quelque entreprise. [Acad. 1762]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1713
CommerceSe dit aussi de la correspondance, de l'intelligence qui est entre les particuliers, soit pour des affaires, soit pour des études, ou simplement pour entretenir l'amitié. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1713
GuetGarde qu'on fait pour découvrir quelque chose, ou pour surprendre. Se dit aussi d'une compagnie entière qui fait la patrouille, ou d'un corps de garde qu'on pose sur des passages, soit pour empêcher les surprises des ennemis, soit pour prendre les voleurs, ou ceux qui troublent le repos de la ville. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Petit maîtreFig. et familièrement. Petit-maître, jeune homme qui a de la recherche dans sa parure, et un ton avantageux avec les femmes. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
VinotierQui tient une vinoterie; boutique de marchand de vin. [SP] L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
ContrelettreActe qui en détruit un autre, où il y a de la simulation, qui contient une déclaration contraire. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
GuinguettePetit cabaret hors de la ville, où l'on va faire des parties de plaisir, des repas. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Pratiquechalandise, chaland. Chaland se dit plutôt des marchands, et pratique des Ouvriers. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Maître garçoncelui qui est le premier entre ses compagnons dans une maison, dans une boutique, etc. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1713
Malepesteespèce d'interjection qui exprime la surprise. Voir Molière l'Etroudi, Acte II scène 5.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1713
RobeLa profession des gens de judicature. La haute robe, se disait autrefois des premiers magistrats. L'ancienne robe, se disait des familles anciennes de la robe. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1713
Vertu de ma vieMots burlesques, qui est une sorte de serment de femmes du petit peuple. [R]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1713
MainFig. De telle personne à telle autre il n'y a que la main, se dit pour exprimer le rapport étroit qui existe entre les personnes dont on parle. Voir aussi l'Opéra de village. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1713
SuissePortier. Boire comme un Suisse, i.e. beaucoup. [FC]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1713
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
Passyvillage hors de Pariau XVIIème siècles, annexé au XVIème arrondissement en 1860.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
Cheval de carrosseFig. et familièrement. Cheval de carrosse, cheval de bât, gros cheval, ou, simplement, cheval, homme rude, grossier, intraitable. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
EncanaillerMêler, associer avec de la canaille, avec des gens d'un rang bien inférieur. Voir aussi Dancourt, le Retour de officiers. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1713
SandisEspèce de jurement gascon. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
MaltôtierCelui qui fait la maltôteL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
Acheter chat en pocheConclure une affaire sans examen. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
CadédisJurement qu'on met habituellement dans la bouche des Gascons. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
SilèneDemi-dieu, fils de Pan et d'une nymphe, père nourricier et compagnon de Bacchus. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1713
Maugrebleu interjection. Espèce de juron. Mau pour mal, gré, et bleu par euphémisme pour DieuL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
À bonnes enseignesà bon titre, avec sûreté, en toute garantie. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
EnseigneÀ bonnes enseignes, à bon titre, avec sûreté, en toute garantie. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1713
PeindreFig. S'achever de peindre, se conduire de manière à se compromettre, à ruiner ses affaires. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1713
ProvisionTerme de jurisprudence. Jugement par provision, jugement exécutoire provisoirement, nonobstant le recours dirigé contre lui. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 19DANCOURT, Florent Carton dit1713
Passe-piedDanse à trois temps et d'un mouvement très rapide. Air de cette danse ; il a la mesure du menuet ; mais le mouvement en est plus vif. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Menuetespèce de danse, dont les pas sont prompts et menus. Il est composé d'un coupé, d'un pas relevé, et d'un balancement. Il commence en battant. Il est de mesure ou mouvement ternaire. [F] L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
RigaudonAncienne danse d'un mouvement vif sur un air à deux temps ; elle se dansait à deux personnes. Le pasL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Branlese dit figurément du commencement d'une affaire, lorsqu'on la met en train d'aller, qu'on lui donne le premier mouvement. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
CéladonVert pâleL'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
CyprisQui signifie proprement une femme de Cypre, mais qui ne se dit que de Vénus, à qui cette île était consacrée. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
VénusFausse Divinité des Païens, les Poètes ont feint qu'elle est la mère des Grâces et des Amours. Son fils est Cupidon. [T]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
Adonisjeune homme d'une beauté remarquable, était, suivant les Grecs,le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut changé en anémone. [B]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
ThalieUne des neuf muses, présidait à la comédie et à l'épigramme. Thalie est aussi l'une des trois grâces. [B]L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MelpomèneNom d'une des neuf Muses, à laquelle on attribue l'invention du chant, de l'harmonie musicale et de la tragédie.L'IMPROMPTU DE SURESNESAc. 2; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1713
MuseChacune des neuf déesses qui présidaient, suivant les anciens, aux arts libéraux (on met une majuscule). Clio, Muse de l'histoire ; Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque ; Melpomène, Muse de la tragédie ; Thalie, Muse de la comédie ; Euterpe, Muse de la musique ; Érato, Muse de la poésie amoureuse ; Terpsichore, Muse de la danse ; Polymnie, Muse de la poésie lyrique ; Uranie, Muse de l'astronomie. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
MalepesteEspèce d'interjection qui exprime la surprise. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1697
MelpomèneMuse de la tragédie.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
La Thorillière (Pierre Le Noir de) Excellent comédien qui avait débuté en 1684, et qui après avoir joué longtemps quelques rôles tragiques, et les Amants comiques, commença en 1693, après le mort de Raisin, à jouer ceux de valets, et les autres comiques que cet acteur remplissait de son vivant, et y excella. Après avoir fait beaucoup d'années l'agrément du théâtre, il mourut en 1731, âgé de soixante-quinze ans, et doyen des comédiens du Roi. [Leiris]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
Champmeslé (le demoiselle)Cette illustre comédienne se nommait Marie DESMARES ; elle était petite-fille d'un président au parlement de Rouen, qui avait déshérité son fils, parce qu'il avait fait un mariage opposé à sa volontéNOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
FiExprime le blâme, le dédain, le mépris. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
MorbleuSorte de jurement en usage même parmi les gens de bon ton. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
ArroiAppareil, train, équipage. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrisetteFemme ou fille jeune vêtue de gris. On le dit par mépris de toutes celles qui sont de basse condition, de quelque étoffe qu'elles soient vêtues. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
BenêtIdiot, niais, nigaud, qui n'a point vu le monde. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
NicomèdeNom propre devenu nom commun pour signifier, dans le langage populaire, un homme simple et borné, un niais. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Mordienneou morguenne. Sorte de juron. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GaillardeNom d'une ancienne danse française. Le pas de danse qu'on nomme pas de gaillarde, est composé d'un assemblé, d'un pas marché et d'un pas tombé. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
BourréeEst aussi une espèce de danse composée de trois pas joints ensemble avec deux mouvements, et commence par une noire en levant. Le premier couplet contient deux fois quatre mesures, et le second deux fois huit. Elle est composée d'un balancement et d'un coupé. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
VivandierMarchand qui suit l'armée, ou la Cour, pour y vendre des vivres, et autres nécessités. Il est défendu sur grosses peines, de faire aucun dommage aux Vivandiers. [F]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobargerou Goberger ; Se moquer, ou se réjouir. Il est populaire dans les deux sens. [FC]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Tatiguéou Tétigué. Altération de tête-dieu dans la bouche des paysans des anciennes comédies. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
DébaclerSe dit aussi de plusieurs personnes ou Marchands qui déménagent, qui ôtent leurs meubles et leurs marchandises en même temps.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Diafoirus, ThomasPersonnage du Malade imaginaire de Molière.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
FleuretteDiminutif. Petite fleur. Se dit au figuré de certains petits ornements du langage, ou des galanteries, et des termes doucereux dont on se sert ordinairement pour cajoler les femmes. [T]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Jarniou Jarnidieu. Sorte de jurement. Les paysans de la comédie disent jarnigoi, jarnigué, jarniguienne, jerniguienne. Corruption de je renie Dieu. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
EscrimerS'exercer, se battre avec des fleurets. Il signifie aussi figurément, Disputer l'un contre l'autre sur quelque matière d'érudition, de science. [Ac 1762]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
NanninDéformation de nenni. Particule dont on se sert pour répondre négativement à une interrogation expresse ou sous-entendue.NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Patineurou Patineux en jargon. Celui qui prend et manie les mains et les bras d'une femme. [Ac 1762]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
HonCri de mécontentement. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
FesserFrapper sur les fesses avec des verges ou avec la main. Fig. Faire vite, locution qui vient de ce qu'on traite la chose qu'on fait ainsi comme le petit garçon qu'on fouette. Fesser son vin, boire beaucoup. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
GrossetUn peu gros. [L]NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTSAc. 6; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Banqueroutefaillite, fuite, abandonnement de biens que font les banquiers, ou négociants publics à leurs créanciers avec fraude et malice. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1697
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1697
Blanqueespèce de loterie ou jeu de hasard où l'on achète un certain nombre de billets, dans lesquels, s'il n'y a quelqu'un noir, ou arqué de quelque meuble qui est à l'étalage, on ne profite. S'il n'y en a point, on perd son argent ; et alors on dit qu'on a trouvé blanque, d'où ce jeu a tiré ce nom. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Gobergerterme bas et populaire qui signifie, se réjouir, se moquer. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pabouchebabouche, pantoufle, chausson.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Septieren matière de liqueur, c'est la même chose que la chopine, ou la moitié d'une pinte. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
AffronteuxAffronteur, qui trompe qui affronte. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
GausseurCelui qui se gausse ; railler quelqu'un, s'en moquer. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Manantpaysan, habitant dans un village, ou en métairie à la campagne. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
PouillesVilaines injures, et reproches ; Les gueux, les harangères chantent pouillent au honnêtes gens. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
Place des Victoiresplace de Paris entre le 1er et le 2èmme arrondissement conçue par Mansart, elle est inaugurée le 26 mars 1686. On y voyait en son centre une statue en pied de Louis XIV.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Juifcommunément au XVIIème siècle, banquier, usurier.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
Rue des Lombardsrue de Paris située entre le 1er et 4ème arrondissement entre le Place Sainte-Opportune et le Boulevard Sébastopol, dans le quartier des Halles. Elle doit son nom à la présence de banquiers et commerçants.LA LOTERIEAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1697
CrocheteurQui crochette les portes, des serrures. Signifie aussi qui transporte des fardeaux sur es crchets. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1697
Buscbusque, morceau de bois, d'ivoire,d ebaleine,que les femmes mettent dan les corps de jupes pour le tenir droites. On en fait aussi d'acier [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 26DANCOURT, Florent Carton dit1697
Crieurse dit de ceux qui vendent, ou qui achètent des menues marchandises en criant par les rues. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Nippesterme général qui se dit tant des habits que des meubles, et de tout ce qui sert à l'ajustement et à la parure. Son usage les plus ordinaire est au pluriel. [F]LA LOTERIEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
PesteSe dit quelquefois par admiration ou par imprécation, ou serment. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
BaigneurAu XVIIème. Celui qui tenait une maison de bain et de plaisir pour les hommes de bon ton. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. Est aussi un terme injurieux qu'on dit aux femmes du commun peuple, pour leur reprocher leur laideur, ou leur vieillesse. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
ImpatroniserS'introduire dans une maison et y dominer. Il est du style familier et il se prend en mauvaise part. [FC]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
DépayserOn dit figurément, dépayser quelqu'un, pour dire, Le tirer d'un lieu où il pourrait avoir quelque avantage. [Acad. 1762]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1707
Décriersignifie figurément, ôter l'honneur, la gloire de quelqu'un. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tympanisersignifie crier hautement et publiquement contre quelqu'un. Voir "La Fausse antipathie" de Nivelle la Chaussée. MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
MièvretéPetite niche ou malice qu'un enfant miévre a accoutumé de faire. [F] Synonyme de mièvrerie. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
ManderEnvoyer dire, faire savoir par lettre ou par message. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
HemMot Latin devenu français, qui sert pour appeler quelqu'un, ou lui faire signe. [F] Hem, hem, se dit quelquefois pour faire comprendre, sans l'exprimer, une pensée, et surtout une pensée défavorable. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
FaitLa part qui revient à quelqu'un. Donner à quelqu'un son fait. On a partagé la succession, chacun a eu son fait. En un autre sens, avoir son fait, recevoir un mauvais compliment. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour témoigner le mépris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
FiscalAnciennement. Procureur fiscal, avocat fiscal, nom d'officiers des justices seigneuriales qui y remplissaient les fonctions de ministère public, et veillaient aux droits du seigneur et aux intérêts communs à toute la seigneurie. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Zestese dit quelquefois ironique, et absolument, pour montrer qu'on ne fait point de cas d'une chose, qu'elle est de valeur nulle, comme le zest[e] qui est au milieu de la noix. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
MalepesteImprécation qu'on fait contre quelque chose, et quelquefois avec admiration. [F]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
HaieExprime la douleur physique. Elle exprime aussi le chagrin. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tête à l'éventFig. et familièrement. Avoir la tête à l'évent, être très étourdi. [L]MADAME ARTUSAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
DegréEscalier, montée qui sert à monter et descendre du haut en bas d'un bâtiment. [F]MADAME ARTUSAc. 2; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
HomQui exprime le doute, la défiance. [L]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1707
PrôneurFig. Prôneur, prôneuse, celui, celle qui loue avec excès. [L]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1707
Tout en plaîtCela semble signifier que tout plaît en cela, c?est-à-dire son air, sa taille, ses yeux, sa bouche, son teint?MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1707
DruTerme de Fauconnerie, qui se dit des oiseaux qui sont prêts à s'envoler du nid. On le dit figurément de ce qui est déjà cru, qui se porte bien. [T]MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
VenueFig. Il se dit de la manière de pousser des plantes. Fig. Il est d'une belle venue, se dit d'un jeune homme grand et bien fait.MADAME ARTUSAc. 3; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1707
MondicantFig. et familièrement. Qui aime à mordre, à railler. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 3DANCOURT, Florent Carton dit1707
ParbleuSorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
BaillerFamilièrement. En bailler d'une belle ; la bailler bonne, belle ; c'est-à-dire chercher à en faire accroire. [L]MADAME ARTUSAc. 4; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
BarbonVieillard qui est revenu de tous les plaisirs de la jeunesse, qui les condamne, et qui les empêche autant qu'il peut. [F]MADAME ARTUSAc. 5; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1707
Filliolefilleul.MADAME ARTUSAc. 5; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1707
Partie carréePartie de plaisir faite entre deux hommes et deux femmes. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Pénardterme injurieux qu'on dit quelquefois des hommes agés, des vieillards cassés. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maugrébleujuron.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Morguoijuron variante de morgué.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Maroufleterme injurieux qu'on donne au gens gros de corps, et grossiers d'esprit. Il est bas. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
Jarbebotte de quelque chose que ce soit ou baquet, cuvier. LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1697
LansquenetSorte de jeu de hasard qu'on joue avec des cartes. Lieu où l'on jouait le lansquenet. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1697
Sandisjuron de gascogne.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Barguignerse dit figurémment en choses spirituelles, des irrésolutions d'esprit, quand un homme a de la peine à se réoudre, à donner quelque parole, à conclure une affaire, à se défaire de quelques engagements. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1697
Carogneterme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1697
Cariolepetite voiture à deux roues, et néanmoins supendue sur des moutons, et couverte ordinairement de cuir. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1697
Nicodèmeun des premiers disciples de Jésus, il aide à la mise au tombeau du Christ.LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 17DANCOURT, Florent Carton dit1697
EtrivièresCourroie à laquelle est suspendu l'étrier. Au plur. Coups d'étrivières. Recevoir les étrivières. Fig. Tout mauvais traitement qui humilie ou déshonore. [L]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 30DANCOURT, Florent Carton dit1697
Chopinepetite mesure de liqueur qui contient la moitié d'une pinte. [F]LA MAISON DE CAMPAGNEAc. 1; Sc. 32DANCOURT, Florent Carton dit1697
DiantreTerme populaire dont se servent ceux qui font scrupule de nommer le Diable. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
FiParticule qui sert à faire une exclamation pour tesmoigner le mespris, la haine, l'aversion qu'on a pour quelque personne ou quelque chose. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
GâtinaisAncien comté couvrant sur une partie des départements du Loiret, de la Seine-Maritime, de l'Essonne et de l'Yonne.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquelucheCe mot est employé par La Bruyère dans un sens fort singulier, quand il ditLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoquetteCe mot se prend en mauvaise part. Celle qui s'ajuste pour donner dans la vue des galands. Celle qui aime qu'on lui dise des douceurs, qui se plaît aux fleurettes que l'on lui conte, et qui n'a pas d'atachement qui lui fasse peine. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
MontargisVille du Loiret sur le Loing à la jonction des canaux de Briare, d'Orléans et du Loing.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1698
BarguignerHésiter, avoir de la peine À se déterminer. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
DaInterjection qui sert à augmenter l'affirmation ou la denegationLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
À la parfinAugmentatif de celui d'enfin. Enfin finale. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
ObstenirContester. [SP]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1698
MaugrebleuEspèce de juron. Euphémisme pour DieuLE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
MasqueTerme familier d'injure dont on se sert quelquefois pour qualifier une jeune fille, une femme, et lui reprocher sa laideur ou sa malice. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
CoifferFigurément, se coiffer, ou être coiffé d'une persone, d'une opinion, en être entêté, s'en préocuper. [FC]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 4DANCOURT, Florent Carton dit1698
Nemoursville de Seine-et-Marne situé à 70km au sud-sud-est de Paris, non loin au sud de Fontainebleau.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rat de caveFamilièrement et par injure, rats de cave, les commis des aides, et aujourd'hui, des contributions indirectes qui visitent les caves. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 5DANCOURT, Florent Carton dit1698
MénétrierVieux mot qui signfiait autrefois violon, et tout autre joueur d'instruments, ou maître à danser. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 6DANCOURT, Florent Carton dit1698
PalsanguennePalsangué. Jurement de paysan, dans l'ancienne comédie. Corruption de par le sang Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ResteFig. Jouer de son reste, employer ses dernières ressources, hasarder tout. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParbleuInterj. Sorte de jurement. Altération de par Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
TâtiguéTétigué. Altération de tête-dieu dans le bouche des paysans des anciennes comédies. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
ParguéJurement patois de l'ancienne comédie, pour pardieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 7DANCOURT, Florent Carton dit1698
DévisagerBlesser quelqu'un au visage, en sorte qu'il en soit défiguré et gâté. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
PièceFig. Tromperie, moquerie, petit complot, comparé à une pièce de théâtre ; car c'est ainsi que s'explique l'emploi du mot en ce sens. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
PendardPar exagération, celui, celle qui est digne de pendaison, qui ne vaut rien du tout. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
CarogneTerme injurieux, qui se dit entre les femmes de basse condition, pour se reprocher leur mauvaise vie, leurs ordures, leur puanteur. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
TricotBâton gros et court. {L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 8DANCOURT, Florent Carton dit1698
Pis faireMettre à faire pis ou à pis faire, défier de faire plus de mal ou de faire plus mal. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 9DANCOURT, Florent Carton dit1698
VentrebleuEspèce de juron euphémique pour ventre de Dieu. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
Coucher en jourFig. Coucher en joue, ne pas perdre de vue une personne ou une chose sur laquelle on a quelque dessein. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
HobereauPetit oiseau de proie qui était surtout employé à la chasse des alouettes. Fig. et par dénigrement, petit gentilhomme campagnard. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
Paumer la gueuleDonner sur la gueule à quelqu'un, lui paumer la gueule, c'est-à-dire lui donner un coup sur la face. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
RaisonneurQui fait des difficultés, des répliques, de mauvais raisonnements. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
BrochettePetit bâton pour donner la becquée aux petits oiseaux. Élever des oiseaux à la brochette. Fig. Élever un enfant à la brochette, l'entourer de beaucoup de soins, l'élever avec trop de délicatesse et de mollesse. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 10DANCOURT, Florent Carton dit1698
MaroufleTerme injurieux qu'on donne aux gens gros de corps, et grossiers d'esprit. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
PétangueuleCe jeu dans certaines Provinces est plus badin que violent, lorsqu'on a les reins souples ; et s'il y a quelque chose à craindre pour les joueurs, c'est quelque mauvais vent, dont il leur est difficile de se garantir. Ailleurs il consiste uniquement à qui fera le plus de bruit, lorsqu'en enflant les joues on s'en frappe l'une avec les cinq doigts en pointe. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
Jouer à Madamese dit des petites filles qui s'amusent ensemble à contrefaire les dames. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
CleumisetteJeu d’enfants dont on ne trouve pas trace dans les documents de référence. Mais il semble que ce mot est employé en patois paysan pour climusette qui est une déformation de cligne-mussette. On dirait actuellement jouer à cache-cache.LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
TrigaudeTrompeuse. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
AssoterRendre sot, gouverner quelqu'un avec tel empire, qu'il ne fasse rien de son chef. Cet homme est si fort assoté de sa femme, qu'il ne croira rien de tout ce qu'on luy dira contr'elle. une amour trop violente assote les plus habiles. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
Hominterj. Qui exprime le doute, la défiance. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 11DANCOURT, Florent Carton dit1698
PouasSorte d'interjection dont on se sert pour marquer qu'une chose est fort dégoutante. [R]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 12DANCOURT, Florent Carton dit1698
MargeunneMarguenne déformation pour morguenne. Sorte de juron de paysan. Altération de mordié. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Matoisrusé, difficile à être trompé ; adroit à tromper les autres. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 13DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rubriqueest aussi le nom qu'on donne au titre d'un livre du Droit ; on le nomme ainsi à cause que les titres étoient autrefois écrits en lettres rouges. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 14DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tout coup vailleTout coup vaille, loc. adv. qui signifie, à de certains jeux, qu'en attendant la décision de ce qui est en contestation, on ne laissera pas de jouer. Fig. À tout hasard. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 15DANCOURT, Florent Carton dit1698
Rompre la pailleFig. Rompre la paille, rompre un marché, un accord. [L]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 16DANCOURT, Florent Carton dit1698
Tirer son épingle du jeulors qu'on se degage d'une affaire dont on a mauvaise opinion, qu'on en retire ce qu'on y a mis. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 18DANCOURT, Florent Carton dit1698
GaillardiseJoyeuseté, divertissement. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 20DANCOURT, Florent Carton dit1698
SéquelleNom collectif qui se dit d'une suite de personnes, ou de choses, qui vont ordinairement ensemble, ou qui sont attachés au parti, aux sentiments, aux intérêts de quelqu'un. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 21DANCOURT, Florent Carton dit1698
RecorsAide de sergent, celui qui l'assiste, lorsqu'il va faire quelque exploit, ou exécution, qui lui sert de témoin, et qui lui prête main forte. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 22DANCOURT, Florent Carton dit1698
À la franquetteFaçon de parler adverbiale et populaire ; pour dire, Franchement, ingénument. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 24DANCOURT, Florent Carton dit1698
FolâtrerFaire des actions, ou des entretiens folâtres, plaisants, agréables, peu sérieux ; badiner, faire des petites folies. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
MusetteInstrument à vent, et à anche portatif, qui sert à faire une musique champêtre. [F]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
BanalTerme de féodalité. Se dit des choses desquelles les gens d'une seigneurie étaient obligés de se servir, en payant une redevance au seigneur du fief. Four banal. Moulins banaux. [T]LE MARI RETROUVÉAc. 1; Sc. 25DANCOURT, Florent Carton dit1698
TempéVallée de Thessalie entre le mont Ossa et l'Olympe. [L]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
MercureC'était un Dieu fabuleux de l'Antiquité, fils de Jupiter et de Maia ; il présidait au négoce. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 1DANCOURT, Florent Carton dit1718
PaixDivinité chez les Anciens. On la représentait quelquefois tenant dans son sein Plutus encore enfant, pour marquer que c'est elle qui produit l'abondance et les richesses ; quelquefois avec un caducée, ou des épis de blé. On la couronnait de laurier ou de roses. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit1718
AstréeTerme de mythologie. Fille de Jupiter et de Thémis, qui régnait dans le siècle d'or, et faisait fleurir la justice parmi les hommes. [T]LA MÉTEMPSYCOSEAc. 1; Sc. 2DANCOURT, Florent Carton dit