Occurences de l'expression

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pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Que marmottez-vous là, petite impertinente ? v.2 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Et par sottes raisons votre jeune cervelle v.5 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Ô sotte, peut juger ce qui vous est utile ? v.9 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Allez, tel qu'il puisse être avec cette somme, v.21 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. Lisez-moi comme il faut au lieu de ces sornettes v.33 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. Les quatrains de Pybrac, et les doctes tablettes v.34 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. Que je n'entende plus vos sottes doléances : v.58 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. Quoi refuser Madame, avec cette rigueur, v.63 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  9. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  10. Vois attentivement les traits de ce visage, v.98 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  11. Aller en l'autre monde est très grande sottise, v.121 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  12. Que considère-t-elle avec attention ? v.147 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  13. Et que s'il en contait avec attention, v.155 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  14. Cette taille, ce port, que tout le monde admire, v.166 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  15. Le voilà le beau-fils, le mignon de couchette, v.185 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  16. Nous sommes à piquer de chiennes de mazettes, v.218 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  17. Pour s'aller éclaircir, Monsieur, de cette affaire, v.230 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  18. Pour pouvoir résister aux attaques du sort. v.232 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  19. Qu'on te mette en chansons, et qu'en toute rencontre, v.262 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  20. On te rejette au nez le scandaleux affront v.263 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  21. Qui fait dedans vos mains trouver cette peinture. v.274 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  22. Entrez dans cette salle en attendant qu'il passe. v.309 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  23. Pour un moment ou deux, j'accepte cette grâce. v.310 (Acte 1, scène 11, LÉLIE)
  24. Il n'est plus question de portrait à cette heure, v.330 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  25. Malheureux bien plutôt de l'avoir cette infâme, v.350 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  26. Lui ruer quelque pierre, ou crotter son manteau, v.356 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  27. Après t'être souillé de cette perfidie ? v.390 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  28. Il pourrait bien mettant affront dessus affront v.419 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  29. Je ne suis point battant de peur d'être battu v.423 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  30. De s'affliger l'esprit de cette vision, v.440 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  31. Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage v.441 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  32. Elles font la sottise, et nous sommes les sots, v.448 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  33. Sans s'aller de surcroît aviser sottement v.455 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  34. Et mettons sous nos pieds les soupirs et les larmes, v.458 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  35. Et me soumettre en tout à vos commandements. v.480 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
  36. Je veux vous reprocher au moins en cette place... v.497 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  37. Quoi me parler encore, avez-vous cette audace ? v.498 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  38. Cette action Monsieur, n'est point selon les lois, v.540 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  39. D'où vous naît cette plainte ? Et quel chagrin brutal... v.543 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  40. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  41. De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? v.555 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  42. Et du biais qu'il faut vous prenez cette affaire. v.558 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  43. Que l'infidèle a pu me quitter pour un autre ; v.578 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  44. Et je l'ai laissé choir en cette pâmoison v.599 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  45. Qui m'a fait par vos soins remettre à la maison. v.600 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  46. Et cette juste envie, v.650 (Acte 1, scène 24, LÉLIE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Il est d'autres attraits naissants, v.65 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  2. À quitter mon parti tout s'est licencié, v.72 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  3. Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  4. Et vous ne croiriez point le mal et les sottises v.161 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
  5. Aux attraits de notre Cadette, v.182 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  6. Qu'en ces lieux la Fortune jette, v.184 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  7. D'une foule d'amants attachés à ses pas ? v.199 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  8. Toujours à ce chagrin mon esprit attaché v.207 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  9. Rien ne me peut chasser cette image cruelle, v.212 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  10. Mais encor, raisonnons un peu sur cette affaire. v.221 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  11. Elle a quelques attraits, quelque éclat de jeunesse, v.229 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  12. Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  13. Trouvent ses attraits peu de chose, v.263 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  14. L'art de la Thessalie entre dans cette affaire, v.270 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  15. Et le charme qu'elle a pour attirer les coeurs, v.274 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  16. À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  17. C'est pour nous attacher à trop de bienséance, v.290 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  18. L'espoir, plus que l'amour, est ce qui les attire, v.295 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  19. Quelque chose qui nous attire, v.353 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  20. Où je vois que vos coeurs se mettent ; v.357 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  21. Mêleront des chagrins à l'espoir qu'ils vous jettent, v.359 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  22. Tout ce que ses yeux vous promettent. v.361 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  23. Avec d'autant d'attraits, une âme plus solide. v.369 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  24. Préparez vos attraits à recevoir ici v.385 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  25. Remettre à votre choix le succès de nos feux, v.418 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  26. Cette même amitié s'offre sans répugnance v.422 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  27. Ma main, pour se donner, attend l'ordre d'un père, v.444 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  28. Ayez cette bonté de n'en disposer pas. v.483 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  29. Et c'est pour leurs attraits un indigne partage, v.485 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  30. Princes, vous deviez bien attendre v.494 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  31. De ce trouble si grand que faut-il que j'attende ? v.506 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  32. Je vous quitte, et vous laisse à juger entre vous, v.534 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  33. Non resiste a li Dei mortale affetto, v.567 (Acte 2, scène 7, FEMME DESOLÉE)
  34. Je ne veux point dans cette adversité v.592 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  35. De cette dureté farouche v.596 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  36. Cette vive douleur dont je ressens les coups, v.599 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  37. Je ne mérite pas cette grande douleur : v.602 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  38. À cette royale constance, v.607 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  39. Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  40. À cette douleur si cuisante, v.665 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  41. À lui j'ai de mon âme attaché la tendresse, v.689 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  42. La consolation de mes sens abattus, v.691 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  43. Sur cet affreux arrêt dont je souffre l'atteinte ? v.695 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  44. Pour m'ôter leur présent, leur fallait-il attendre v.698 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  45. Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  46. Le serpent que j'attends peut vous être funeste, v.738 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  47. Que peut-on se promettre après un tel oracle ? v.752 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  48. Et peut-être après tout n'en devez-vous attendre v.755 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  49. Cette frayeur mortelle heureusement déçue, v.758 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  50. Cette gloire était sans seconde, v.789 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  51. De cette insensibilité ? v.800 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  52. Si vous m'imposiez cette loi, v.803 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  53. Vous livrer au serpent qu'ici je dois attendre, v.813 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  54. Elle me le figure au haut de cette roche, v.852 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  55. J'en tombe de faiblesse, et mon coeur abattu v.853 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  56. Du moins en son péril permettez-nous de suivre v.872 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  57. D'où vous n'entendrez plus cette mourante voix, v.892 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  58. Et toi, forge, Vulcain, mille brillants attraits v.902 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  59. Oui, je me suis galamment acquitté v.925 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  60. Et du haut du rocher je l'ai, cette beauté, v.927 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  61. Cette taille, ces traits, et cet ajustement, v.934 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  62. Rien que les beaux transports de cette vive ardeur v.940 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  63. Chercher à soulager cette douce blessure v.950 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  64. Il est temps de sortir de cette longue enfance v.964 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  65. Cette haine où ses voeux prétendent que réponde v.980 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  66. N'attend que vos regards pour en prendre la loi, v.1042 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  67. Contre une favorable atteinte v.1048 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  68. Plus je me plais à m'attacher sur eux. v.1069 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  69. Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre v.1072 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  70. Et qu'en vous arrachant à cette humeur farouche, v.1085 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  71. Dont cette âme insensible a profané le cours. v.1089 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  72. Permettez que tout haut je le die et redie, v.1100 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  73. Quand j'y suis arrivée, étiez-vous attendu ? v.1129 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  74. Ne me demandez point quelle est cette province, v.1142 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  75. Dès qu'il les flatte, j'en murmure : v.1192 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  76. Que sert-il d'attendre ? v.1241 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  77. Le partage d'une cadette ! v.1290 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  78. Quels que soient nos attraits, elle est encor plus belle, v.1305 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  79. Flore, qui s'attache à ses pas, v.1309 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  80. Quittent pour la servir les soins de s'entr'aimer. v.1314 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  81. Cette adorable intelligence. v.1349 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  82. Ou de ce changement, ou de cette insolence ? v.1399 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  83. Que de voir cette ardeur de même ardeur suivie v.1441 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  84. J'ose craindre un peu moins après cette assurance. v.1494 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  85. Ne mettez point d'obstacle à leur charmante suite, v.1513 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  86. Que par là vous vous attirez... v.1524 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  87. Vous me forcez vous-même à vous quitter, v.1540 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  88. Un autre sort t'attend. v.1587 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  89. J'attends ses fureurs vengeresses. v.1592 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  90. Orgueilleuse Psyché, vous m'osez donc attendre, v.1596 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  91. Et ne se mettre pas en peine v.1604 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  92. Qu'à ne leur cacher plus cette beauté parfaite, v.1619 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  93. Vous avez aimé cette erreur v.1626 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  94. Et qui pour mieux flatter ses indignes amours, v.1654 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  95. Vous portait cette ambition ; v.1663 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  96. Oui, Destins, s'il calmait cette juste colère, v.1694 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  97. Cette pompe funèbre, où du sort le plus noir v.1715 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  98. Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  99. Vous promettait au lieu d'époux v.1719 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  100. Ou plutôt pour goûter cette amoureuse joie v.1726 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  101. Et quelque douleur qui m'abatte, v.1751 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  102. Que lui-même il attire v.1772 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  103. Vous y mettre à côté des Dieux, v.1795 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  104. L'oeil abattu, triste, désespérée, v.1811 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  105. Et que vois-je sortir de cette boîte ouverte ? v.1828 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  106. Attenter à ma propre vie ? v.1845 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  107. Cette gloire dont vous parlez ? v.1897 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  108. De ses malheurs par moi n'attendez pas la fin : v.1941 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  109. Ne m'importunez plus, et dans cette infortune v.1944 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  110. Cette douleur n'est pas commune, v.1948 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  111. Et je quitte cette humeur fière v.2021 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  112. Qu'il est puissant ! Qu'il a d'attraits ! v.2094 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  113. Répondez-nous Trompettes, v.2129 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
  114. Avec le doux son des musettes, v.2132 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Toi qui promettais tant de devancer l'Aurore ? v.22 (Acte 1, scène 2, TROIS-VALETS)
  2. Oui cette passion de toutes la plus belle v.80 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  3. Et comment elle fuit, dans cette illustre fête, v.104 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  4. Cette foule d'amants qui briguent sa conquête, v.105 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  5. Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  6. Pour moi, je n'entends rien à cette politique v.152 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  7. Qu'attirer les dédains de cette âme hautaine ? v.157 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  8. Et c'est dans ce mépris et dans cette humeur fière v.168 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  9. De quelque attachement l'invincible tendresse : v.173 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  10. Combattant mes raisons tu chatouilles mon âme, v.189 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Cette chasse où, pour fuir la foule qui l'adore, v.196 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Je vous promets, pourvu qu'il ne m'attrape pas, v.218 (Acte 2, scène 2, MORON)
  13. Il nous faut essuyer de sottes complaisances ! v.225 (Acte 2, scène 2, MORON)
  14. Mais aller attaquer de ces bêtes vilaines v.232 (Acte 2, scène 2, MORON)
  15. Et tu l'as de pied ferme attendu ? v.267 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  16. Fuir devant un sanglier ayant de quoi l'abattre, v.269 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  17. Laissez-moi doucement conduire cette trame, v.300 (Acte 2, scène 2, MORON)
  18. J'aurais pensé pour moi qu'abattre sous nos coups v.318 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  19. Mais à cette froideur je connais clairement v.322 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  20. Et me faites tous deux cette grâce de croire, v.349 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  21. Et j'en attends de lui l'heureux événement. v.375 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  22. Qui tient mon coeur à l'attache ; v.381 (Acte 3, scène 1, MORON)
  23. Ouf ! Cette idée est capable v.386 (Acte 3, scène 1, MORON)
  24. Petites quenottes jolies ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  25. Belles petites menottes ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  26. Bon le voilà qui fuit, le voilà qui s'arrête, et qui se jette sur eux. (Acte 3, scène 2, MORON)
  27. Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
  28. Ces arbres, ces rochers, cette eau, ces gazons frais v.395 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  29. Mais quelque espoir qui flatte un projet de la sorte v.413 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  30. Comme autant d'attentats contre votre personne ? v.418 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  31. Et je ne puis nourrir d'un flatteur entretien v.423 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  32. Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  33. J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  34. Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  35. Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  36. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  37. Ma foi, Madame, je crois qu'après mon exemple il n'y a plus rien à dire, et qu'il ne faut plus mettre en doute le pouvoir de l'Amour. (Acte 4, scène 2, MORON)
  38. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  39. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  40. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  41. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  42. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  43. Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
  44. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  45. Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  46. D'où sort cette fierté où l'on ne s'attendait point ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  47. Quelle brave botte il vient là de lui porter ! (Acte 4, scène 4, MORON)
  48. Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  49. Je vous avoue que cela m'a donné de l'émotion, et que je souhaiterais fort de trouver les moyens de châtier cette hauteur. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  50. Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  51. Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  52. Elle s'enfuit, et je ne saurais l'attraper. (Acte 5, scène 1, MORON)
  53. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  54. Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir à leur rencontre. (Acte 6, scène 1, LA PRINCESSE)
  55. Elle a fait éclater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'émail d'un tendre gazon traçaient d'aimables caractères qui m'enlevaient hors de moi-même, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  56. D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  57. Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choquée, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  58. Certes ce mépris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur étrange de ne rien estimer. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  59. Il n'y a rien que je ne fasse pour le soumettre comme il faut. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  60. Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  61. Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  62. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  63. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  64. Silence, dis-je, ou je me mettrai en colère. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  65. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  66. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  67. Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  68. Remettez-vous et songez à répondre. (Acte 8, scène 1, MORON)
  69. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  70. Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  71. Ce m'est un dépit à me désespérer, qu'une autre ait l'avantage de soumettre ce coeur que je voulais soumettre. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  72. Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  73. Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  74. Le Prince d'Ithaque, Madame, vient de m'assurer tout à l'heure, que votre coeur avait eu la bonté de s'expliquer en ma faveur, sur ce célèbre choix qu'attend toute la Grèce. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  75. Qu'en cette aventure, le Ciel me traite avec une rigueur étrange ! (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  76. Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
  77. De quelle émotion inconnue sens-je mon coeur atteint ! (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  78. Je serais capable de cette lâcheté. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  79. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  80. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  81. Seigneur, je me jette à vos pieds pour vous demander une grâce. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  82. Et par quelle raison, ma Fille, voudrais-tu t'opposer à cette union ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  83. Et vous m'imputez cette lâcheté ! (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  84. C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  85. Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  86. Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  2. Doux objet de mes voeux, je vous frotterai les oreilles. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Je vous battrai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  5. Et je veux qu'il me batte moi. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  6. Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  7. Est-ce à vous, d'y mettre le nez ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  8. Il me plaît d'être battue. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  9. Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  10. Je la veux battre, si je le veux : et ne la veux pas battre, si je ne le veux pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d'autrui : apprenez que Cicéron dit, qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  12. Après m'avoir ainsi battue ! (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  13. J'avons pris là, tous deux, une gueble de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  14. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  15. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  16. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  17. Il fallait que ce fût quelque goutte d'or potable. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  18. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  19. Morguenne, laissez-nous faire, s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  20. Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  21. Je ne me moque point, je n'en puis rien rabattre. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  22. Ne lantiponez point davantage ; et confessez à la franquette que v'estes médecin. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  23. Pourquoi, Monsieur, nous obligez-vous à cette violence ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  24. À quoi bon, nous bailler la peine de vous battre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  25. Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  26. Un petit enfant de douze ans se laissit choir du haut d'un clocher, de quoi il eut la tête, les jambes et les bras cassés : et vous, avec je ne sais quel onguent, vous fîtes qu'aussitôt, il se relevit sur ses pieds, et s'en fut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  27. La mort n'a pas toujours les oreilles ouvertes aux voeux et aux prières de Messieurs les héritiers : et l'on a le temps d'avoir les dents longues, lorsqu'on attend, pour vivre, le trépas de quelqu'un. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  28. Les bères et les mères ant cette maudite couteume, de demander toujours, qu'a-t-il et qu'a-t-elle ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  29. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  30. Cette raillerie ne me plaît pas. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  31. Qui est cette grande femme-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  32. Je l'attends, Monsieur, avec toute la médecine. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  33. Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  34. Celui qu'elle doit épouser, veut attendre sa guérison, pour conclure les choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  35. Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  36. Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  37. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  38. Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  39. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  40. Oui, ça est si biau, que je n'y entends goutte. (Acte 2, scène 4, LUCAS)
  41. Soyez attentif, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  42. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  43. Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  44. Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  45. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  46. Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  47. Vous êtes rétive aux remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la raison. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  48. Attendez un peu, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  49. Je n'ai pas cette pensée. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  50. Monsieur, il y a longtemps que je vous attends : et je viens implorer votre assistance. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  51. Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  52. Vous saurez, donc, Monsieur, que cette maladie que vous voulez guérir, est une feinte maladie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  53. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  54. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  55. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  56. Il est vrai que les morts sont fort honnêtes gens, sur cette matière. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  57. Allez toujours m'attendre auprès du logis de votre maîtresse. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  58. Sa pauvre mère, qui a nom Parette, est dans un lit, malade, il y a six mois. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  59. Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  60. Ah nourrice de mon coeur, je suis ravi de cette rencontre : et votre vue est la rhubarbe, la casse et le séné, qui purgent toute la mélancolie de mon âme. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  61. Je sis votte sarvante, j'aime bian mieux qu'an ne me guérisse pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  62. Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  63. Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  64. Mon coeur ne saurait se soumettre à cette tyrannie. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  65. Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  66. Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  67. Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  68. Serait-il possible, Monsieur, que vous pussiez, aussi, guérir cette maladie d'esprit ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  69. Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  70. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  71. Non, je veux demeurer pour t'encourager à la mort : et je ne te quitterai point, que je ne t'aie vu pendu. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  72. Le Commissaire viendra bientôt, et l'on s'en va vous mettre en lieu, où l'on me répondra de vous. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  73. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. Morguène cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  4. Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  5. Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  6. Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  7. Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  8. Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  9. Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  10. Et je suis bien aise de vous parler, pour tirer de vous, s'il vous plaît, un éclaircissement de cette affaire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  11. Adieu, je me retire, et je ne puis plus endurer qu'on m'outrage de cette sorte. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  12. Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  13. Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  14. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  15. Un petit baiser seulement, en rabattant sur notre mariage. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  16. J'y ai déjà été attrapée. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  17. Je vais remettre aux mains de ma maîtresse... (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  18. Mais la voici avec son mari, éloignons-nous, et attendons qu'elle soit seule. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  19. Il ne faut point lever les épaules, et je ne dis point de sottises. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  20. Quoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien, il y a un certain air doucereux qui les attire ainsi que le miel fait les mouches, et les honnêtes femmes ont des manières qui les savent chasser d'abord. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  21. Mais quel personnage voulez-vous que joue un mari pendant cette galanterie ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  22. Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  23. C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  24. Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  25. Il me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote, et le mettre en état de ne plaire de sa vie aux diseurs de fleurettes. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  26. Allons, George Dandin, je ne pourrais me retenir, et il vaut mieux quitter la place. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  27. Non, Monsieur, vous n'avez que faire de vous donner cette peine-là, et je vous rends service parce que vous le méritez, et que je me sens au coeur de l'inclination pour vous. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  28. Puisque nous serons mariés, donne-moi cela, que je le mette avec le mien. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  29. Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  30. Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  31. Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  32. Morgué voilà une sotte nuit, d'être si noire que cela. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  33. Oui je sais lire la lettre moulée, mais je n'ai jamais su apprendre à lire l'écriture. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  34. Ma foi, la nuit, on n'y voit goutte. (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  35. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  36. Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  37. Allons, suivons-les, et me donne ta petite menotte que je la baise. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  38. Voilà une petite menotte qui est un peu bien rude. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  39. Allons, il faut que sans tarder j'envoie appeler son père et sa mère, et que cette aventure me serve à me faire séparer d'elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  40. Point, vous me voulez battre. (Acte 3, scène 4, COLIN)
  41. Et moi, je vais rentrer dans ma maison, attendant que... (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  42. Mais je songe qu'en me quittant, vous allez trouver un mari. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  43. Cette pensée m'assassine, et les privilèges qu'ont les maris sont des choses cruelles pour un amant qui aime bien. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  44. Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  45. Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  46. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  47. Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  48. Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  49. En attendant qu'ils viennent, songez, si vous voulez à chercher dans votre tête quelque nouveau détour pour vous tirer de cette affaire. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  50. C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  51. Je ne veux point perdre cette aventure, et il m'importe qu'on soit une fois éclairci à fond de vos déportements. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  52. Que j'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez, et que cette sortie est un rendez-vous que j'avais donné à la personne que vous dites. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  53. Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  54. Si vous m'accordez généreusement la grâce que je vous demande ; ce procédé obligeant, cette bonté que vous me ferez voir, me gagnera entièrement. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  55. En un mot, elle sera cause que je renoncerai à toutes les galanteries, et n'aurai de l'attachement que pour vous. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  56. Crocodile, qui flatte les gens pour les étrangler. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  57. Accordez-moi cette faveur. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  58. Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  59. Et cette manière de vie est-elle celle que doit suivre un honnête mari ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  60. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  61. Permettez de grâce que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  62. J'atteste le Ciel que j'étais dans la maison, et que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  63. Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  64. Allons, mettez-vous à genoux. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  65. Et nous, mamour, allons nous mettre au lit. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  66. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Cette farouche humeur, dont la sévérité v.13 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  2. Il est vrai qu'à la mode il faut m'assujettir, v.17 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Ne voudriez-vous point, par vos belles sornettes, v.19 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Qui vous font ressembler à des pigeons pattus ; v.34 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et je vous vois porter les sottises qu'on porte. v.40 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Quoi qu'il en soit, je suis attaché fortement v.65 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. La jeunesse est sotte, et parfois la vieillesse. v.92 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Et quand nous nous mettons quelque chose à la tête, v.151 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. Lorsque l'on a du bien, permettre aux jeunes filles, v.196 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  10. Et votre femme entendra les fleurettes ? v.227 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Et vous verrez ces visites muguettes, v.228 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  12. Rentrez pour n'ouïr point cette pratique infâme. v.231 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  13. Vous vous êtes, mon frère, attiré ces sottises. v.248 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  14. Une fille maîtresse, et coquette suprême, v.255 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Au lieu de voir régner cette sévérité, v.269 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  16. Les sottises du temps ne blessent point mes yeux. v.278 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  17. Vous irez voir, Monsieur, cette magnificence, v.295 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  18. Par trop d'attachement aux sérieux emplois. v.302 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  19. Cette réponse est juste, et le bon sens paraît, v.305 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  20. Je coquette fort peu, c'est mon moindre talent, v.321 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  21. En un mot, ce vous est une attente assez belle, v.335 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  22. Dont par l'appât flatteur de quelque récompense, v.343 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  23. Partout où ce farouche a conduit cette belle, v.347 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  24. Que faire pour sortir de cette peine extrême, v.355 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  25. Je ne m'étonne pas, après cette lumière, v.371 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. Cette incivilité serait trop condamnable[.] v.392 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  27. Oui vous, mettons bas toute feinte. v.407 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  28. Qui vous a dit, que j'ai pour elle l'âme atteinte[.] v.408 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  29. À qui pouvoir donner cette commission ; v.426 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  30. Il ne s'attendait pas, sans doute à ce message ; v.444 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. Et sur quoi fondes-tu cette peur que tu dis ? v.461 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  32. Qui renferme une lettre en poulet cachetée, v.468 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  33. Reporter boîte et lettre, à ce maudit amant, v.474 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  34. Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  35. La lettre est en vos mains, et vous pouvez l'ouvrir. v.498 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  36. Et je vais m'acquitter du soin que tu me donnes, v.500 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  37. Et revenir ici te remettre en repos. v.502 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  38. Des lettres qu'il envoie avec des boîtes d'or, v.514 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  39. Que vient de te donner cette farouche bête. v.519 (Acte 2, scène 5, VALERE)
  40. Cette lettre, Monsieur, qu'avec cette boîte, v.520 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  41. Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  42. Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  43. Je voudrais bien qu'on fît de la coquetterie v.539 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  44. Vous pensiez bien trouver quelque jeune coquette, v.547 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  45. Friande de l'intrigue, et tendre à la fleurette, v.548 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  46. Oui, oui, je vous quitte la place ; v.567 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  47. Cette amour est sans tache, et n'a jamais pensé v.573 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  48. N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur. v.578 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  49. Que de votre cerveau cette passion sorte. v.588 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  50. N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur, v.602 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  51. Mais il veut prévenir dit-on cette journée, v.631 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  52. Car c'est encore depuis sa lettre méprisée, v.639 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  53. J'attends votre retour avec impatience, v.672 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  54. Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes, v.680 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  55. Vos sottises. v.684 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  56. Qui vous a dit, monsieur, cette étrange nouvelle. v.695 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  57. Si vous ne mettez fin à tout cet embarras. v.702 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  58. Oui mignonne je songe à remplir ton attente. v.755 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  59. Car enfin cette vue est fâcheuse à souffrir, v.778 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  60. Mignonnette, et je veux, qu'il ait sa récompense, v.795 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  61. Mais, je sais bien la joie où ce discours te jette, v.799 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  62. À la foi d'un amant, commettre ma fortune. v.808 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  63. Puisque seule à cette heure, elle est venue ici, v.825 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  64. Ce que pour moi l'on sait qu'il a d'attachement. v.842 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  65. Et pouvoir cette nuit rejeter ses demandes, v.852 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  66. Et pour justifier cette intrigue de nuit, v.858 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  67. Attendez que du moins je le fasse sortir. v.874 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  68. J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  69. Oui, de vos déplaisirs l'atteinte m'est sensible, v.887 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  70. Oui, oui, je veux tenter quelque effort cette nuit, v.897 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  71. Oui, faisons-le surprendre avec cette effrontée, v.915 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  72. Cela s'en va sans dire, entrez dans cette porte, v.931 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  73. Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  74. Pourquoi cette demande, elle est comme je crois, v.945 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  75. Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  76. De vouloir l'épouser avec cette tache ; v.992 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  77. Pour vous mettre au-dessus de tous les bernements. v.994 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  78. Moi je n'aurai jamais cette faiblesse extrême, v.995 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  79. Il ne faut mettre ici nulle force en usage, v.999 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  80. Que cette volonté ne m'ait été montrée, v.1008 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  81. Signez, la fille après vous mettra tous d'accord. v.1029 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  82. La fin de cette intrigue. v.1040 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  83. Vous railler sottement sur l'amour d'un vieillard ; v.1050 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  84. Cette tendre amitié que je vous ai portée. v.1064 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  85. Par ma foi je lui sais bon gré de cette affaire, v.1095 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  86. Cette déloyauté confond mon jugement, v.1102 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Veux-tu que je te dise ? Une atteinte secrète v.1 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Ne laisse point mon âme en une bonne assiette : v.2 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Si j'ai lieu de rêver dessus cette aventure. v.42 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Et si de cette vue on n'accroît son dédain, v.51 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  5. Que tantôt Marinette endure qu'à son aise v.77 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  6. St, Marinette. v.83 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  7. Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  8. Ah ! Chère Marinette, v.93 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  9. Tout le fruit qu'on en cueille est de se mettre mal, v.119 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  10. Vous mériteriez bien que l'on vous fît attendre : v.130 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  11. Là, dans cette boutique v.165 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  12. À m'acquitter vers toi d'une telle promesse : v.169 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  13. Pauvre honteuse, prends, sans davantage attendre. v.174 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  14. Où tend Mascarille à cette heure ? v.233 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  15. Gros-René sait qu'ailleurs je me jette. v.245 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  16. Sans doute : et je te cède aussi la Marinette. v.246 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  17. Aux étroites faveurs qu'il a de cette belle. v.253 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  18. Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle ; v.254 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  19. Oui, vous avez bien fait de quitter une place, v.257 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  20. Et cette audace v.273 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  21. Elle ira faire encore quelque sotte harangue. v.286 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  22. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  23. Ma pauvre Marinette, es-tu bien éveillée ? v.337 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  24. Le fond de cette intrigue est pour moi lettre close ; v.371 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  25. Votre mère d'accord de cette tromperie v.384 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  26. Ho ! Poussez ; je le quitte, et ne raisonne plus, v.421 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  27. Sous ce voile trompeur qui flattait sa pensée, v.447 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  28. Dont j'ai conduit le fil de cette tromperie. v.460 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  29. Allait mettre à l'épreuve un si doux compliment. v.486 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  30. Je pourrais assez mal répondre à votre attente. v.491 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  31. Cette confession n'est pas fort obligeante. v.492 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  32. Vous promettez ici plus que vous ne croyez. v.529 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  33. Et, si cette action a de quoi l'affliger, v.542 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  34. Cette inégalité me semble trop étrange. v.548 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  35. Je le quitte, ma soeur, pour embrasser le vôtre : v.555 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  36. Quittez un tel dessein, et n'ôtez point Valère v.568 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  37. Le traître ! Faire voir cette insolence extrême ? v.591 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  38. La secrète raison de cette indignité ! v.606 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  39. Et que cette querelle est pure trahison. v.610 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  40. Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  41. Le mépris suit de près la faveur qu'on rejette. v.620 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  42. Marinette eut bon nez, quoi qu'on en puisse dire, v.623 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  43. De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire. v.624 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  44. À me bien mettre aux yeux la grandeur de son crime. v.640 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  45. Nous jette une action faite sans équité ! v.654 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  46. J'appréhende au retour cette triste nouvelle, v.664 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  47. Dont avec Atticus le même fait sermon ; v.697 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  48. D'où vient fort à propos cette sentence expresse v.759 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  49. Qu'à poursuivre les loups les agnelets s'ébattent ; v.771 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  50. Qu'un fou fasse les lois ; que les femmes combattent ; v.772 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  51. Attendez, et souffrez qu'en deux mots je finisse. v.806 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  52. N'en sera point tiré, que dans cette sortie v.829 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  53. Puisse cette action se terminer à bien : v.832 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  54. Je ne sais qu'en attendre, et je crains fort du père v.833 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  55. Afin de l'obtenir je me jette à genoux. v.851 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  56. Vous me fendez le coeur avec cette bonté. v.855 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  57. J'ai de cette action une douleur extrême. v.858 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  58. Et de votre conduite ainsi détruit l'attente ; v.886 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  59. Remettons, je vous prie à tantôt l'entretien : v.896 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  60. Je prends part à sa honte, et son deuil m'attendrit. v.903 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  61. Il faut qu'un peu de temps remette son esprit : v.904 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  62. Mais enfin d'un succès cette affaire est suivie v.937 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  63. Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? v.945 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  64. Attendre le succès qu'aura cette aventure. v.962 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  65. Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  66. Et si tous ces discours ne sont que des sornettes ? v.970 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  67. Je ne vois ici rien à vous mettre en fureur. v.988 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  68. Il fallait l'attaquer du côté du devoir, v.995 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  69. Et non pas recourir à cette lâche feinte, v.997 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  70. Qui porte à la pudeur une sensible atteinte. v.998 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  71. Voulez-vous l'approuver cette chaîne secrète ? v.1002 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  72. Promettez à leurs voeux votre consentement, v.1015 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  73. Il faut voir cette affaire. v.1019 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  74. On me verrait combattre en ma juste colère v.1053 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  75. À quoi bon maintenant toute cette grimace ? v.1062 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  76. Et pour vous cette nuit fut trop douce, pour croire v.1089 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  77. Tu n'en perds que l'attente, et je te le promets. v.1120 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  78. Cette affaire venue au point où la voilà v.1139 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  79. Mette ailleurs tout le bien dont le sien a grossi, v.1148 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  80. Qui vous a jusqu'ici caché cette lumière ? v.1157 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  81. Mettez-vous en ma place, et me donnez conseil. v.1164 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  82. À me donner conseil dessus cette disgrâce : v.1166 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  83. À tourner cette affaire au gré de votre amour. v.1176 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  84. Nous pourrons en marchant parler de cette affaire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  85. Et Marinette aussi, d'un dédaigneux museau, v.1195 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  86. Je n'ai point attendu de serments de sa part ; v.1208 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  87. Et rejette de moi, message, écrit, abord. v.1216 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  88. Tout ce dont son caprice a pu flatter ma flamme. v.1222 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  89. Et mettons notre amour au rang des vieux péchés : v.1228 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  90. Je veux mettre en mon coeur une nouvelle flamme. v.1241 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  91. La tête d'une femme est comme la girouette v.1266 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  92. Mon âme saignera longtemps de cette plaie, v.1310 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  93. Monsieur, et m'épargner encore cette dernière. v.1318 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  94. Si j'avais jamais fait cette bassesse insigne, v.1329 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  95. Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  96. Et la main et la lettre, ont menti toutes deux. v.1356 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  97. Qu'attendez-vous encore ? v.1366 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
  98. Se fera regretter, et je le sais fort bien. v.1368 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  99. Je ne dis pas cela pour vous rendre attendrie ; v.1373 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  100. Ni moi sur cette peur trop tôt le demander ; v.1408 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  101. Viens, viens, frotter ton nez auprès de ma colère. v.1417 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  102. À ma sotte maîtresse. Ardez le beau museau, v.1419 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  103. Je n'ai point maintenant de tes lettres sur moi ; v.1436 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  104. Ma foi, nous ferons mieux de quitter la grimace . v.1453 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  105. Que Marinette est sotte après son Gros-René ! v.1456 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  106. Vous voulez, dites-vous, aller voir cette nuit v.1468 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  107. Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière, v.1489 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  108. Mais comptez-moi pour rien, s'il s'agit de se battre : v.1498 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  109. En cachette. v.1518 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  110. Doit être regretté ; mais, quant à votre escorte, v.1554 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  111. Ascagne vient ici ; laissons-le ; il faut attendre v.1573 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  112. Pour nous frotter. v.1576 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  113. Qui veulent en tâter, puis font les chattemites ! v.1578 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  114. Enfin cette visite où j'espérais si peu, v.1603 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  115. Cette Ignès vous relâche ; et par votre autre affaire v.1605 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  116. J'ai songé cette nuit de perles défilées, v.1634 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  117. Tu vas être attaqué. v.1656 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  118. Ne mettent point les gens en compromis pour eux. v.1664 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  119. Ha ! C'est une impudence à me mettre en fureur : v.1675 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  120. Hé bien ? Les combattants ? On amène le nôtre. v.1677 (Acte 5, scène 7, ALBERT)
  121. Il saura pour tous vous mettre à la raison. v.1708 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  122. Et, dans cette aventure où chacun m'intéresse, v.1717 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  123. Celle à qui par serment ton âme est attachée, v.1737 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  124. Et, si cette aventure a lieu de me surprendre, v.1758 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  125. La surprise me flatte, et je me sens saisir v.1759 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  126. L'oubli de cette injure est une chose aisée. v.1766 (Acte 5, scène 8, LUCILE)
  127. Par qui doit Marinette être ici possédée ? v.1773 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  128. De l'humeur que je sais la chère Marinette, v.1777 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  129. L'hymen ne ferme pas la porte à la fleurette. v.1778 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. De ce que l'on vous doit envers vous on s'acquitte, v.6 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
  2. Vous êtes un sot en trois lettres, mon Fils. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Et vous n'y touchez pas, tant vous semblez doucette ; v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux, v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. L'apparente lueur du moindre attachement, v.108 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  7. L'exemple est admirable, et cette dame est bonne : v.121 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  8. Tant qu'elle a pu des coeurs attirer les hommages, v.125 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  9. Au monde, qui la quitte, elle veut renoncer, v.128 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  10. De ses attraits usés déguise la faiblesse. v.130 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  11. Ce sont là les retours des coquettes du temps. v.131 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  12. Et qu'il fera beau temps quand j'y mettrai le pied. v.168 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  13. Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  14. Que cette bonne femme... v.173 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  15. Je veux aller là-haut attendre sa venue. v.214 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  16. Moi, je l'attends ici pour moins d'amusement, v.215 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
  17. Dorine... Mon beau-frère, attendez, je vous prie : v.226 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  18. Et sans avoir dessein de vous mettre en courroux, v.260 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  19. Tout vis-à-vis de moi, se mettre à deux genoux. v.284 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  20. Il attirait les yeux de l'assemblée entière, v.285 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  21. Vous vous attirerez quelque méchante affaire. v.317 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  22. Ce titre par aucun ne leur est débattu, v.387 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  23. Ils attachent leur haine au péché seulement, v.400 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  24. Et cette large barbe au milieu du visage, v.474 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  25. Et sa puissante attache aux choses éternelles. v.490 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  26. Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, v.495 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  27. Souffre mal les éclats de cette ambition. v.500 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  28. Et de cette union prévoir les conséquences ? v.506 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  29. Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; v.508 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  30. Sans mettre votre nez où vous n'avez que faire. v.542 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  31. Certes, je t'y guettais. v.576 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  32. Quelque sotte, ma foi. v.576 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  33. Dorine ! Me dois-tu faire cette demande ? v.602 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  34. Sur cette autre union quelle est donc votre attente ? v.613 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  35. Je ne compatis point à qui dit des sornettes, v.621 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  36. Quelle raison aurais-je à combattre vos voeux ? v.639 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  37. Le bal, et la grand'bande, à savoir, deux musettes, v.665 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  38. Et, parfois, Fagotin, et les marionnettes, v.666 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  39. Il faut, pour vous punir, que cette affaire passe. v.670 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  40. Hé, là, là, revenez ; je quitte mon courroux. v.679 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  41. Hélas ! Permis à vous d'avoir cette pensée. v.717 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  42. Il faut à l'oublier, mettre aussi tous nos soins. v.731 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  43. Et cette lâcheté jamais ne se pardonne, v.733 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  44. Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  45. Que vous perdez l'esprit par cette extravagance ; v.754 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  46. Et je ferai bien mieux, de lui quitter la place. v.762 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  47. Vous bien remettre ensemble, et vous tirer d'affaire. v.770 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  48. Sottise des deux parts. Elle n'a d'autre soin, v.775 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  49. Dis-nous donc quels ressorts il faut mettre en usage. v.794 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  50. En attrapant du temps, à tout on remédie. v.801 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  51. Tirez de cette part ; et vous, tirez de l'autre. v.822 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  52. Sortez donc, je vous prie, et me laissez l'attendre. v.846 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  53. Non : je veux voir sans me mettre en courroux. v.851 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  54. Mettez dans vos discours un peu de modestie, v.869 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  55. Ou je vais, sur-le-champ, vous quitter la partie. v.870 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  56. Madame va venir dans cette salle basse, v.873 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  57. Fort bien ; et cette fièvre a bientôt quitté prise. v.886 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  58. Pour avoir attiré cette grâce d'En-haut : v.888 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  59. Sans que jusqu'à cette heure il me l'ait accordée. v.902 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  60. Des visites qu'ici reçoivent vos attraits, v.908 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  61. Et je vois autre part les merveilleux attraits v.927 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  62. L'amour qui nous attache aux beautés éternelles, v.933 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  63. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles : v.937 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  64. Et d'une ardente amour sentir mon coeur atteint, v.943 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  65. D'abord j'appréhendai que cette ardeur secrète v.945 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  66. Que cette passion peut n'être point coupable ; v.950 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  67. Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté, v.955 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  68. Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits. v.972 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  69. À dire à mon mari cette galante ardeur ? v.1004 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  70. À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  71. Une femme se rit de sottises pareilles, v.1033 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  72. De cette occasion, je lui suis redevable ; v.1045 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  73. À quitter le plaisir de me pouvoir venger. v.1052 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  74. Mais je ne puis flatter une telle impudence, v.1065 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  75. Me veut mortifier en cette occasion. v.1080 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  76. Ah ! Traître, oses-tu bien, par cette fausseté, v.1087 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  77. Quoi ? La feinte douceur de cette âme hypocrite v.1089 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  78. Je sais bien quel motif, à l'attaquer, t'oblige. v.1118 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  79. On se jette à ses pieds, pour demander pardon. v.1132 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  80. Vite quittons la place. v.1138 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  81. Le seul penser de cette ingratitude v.1145 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  82. Remettez-vous, mon frère, et ne vous fâchez pas. v.1151 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  83. Leur ôter tout sujet de m'attaquer ainsi. v.1164 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  84. Et remettez le fils en grâce avec le père. v.1202 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  85. Cette donation qu'il a voulu me faire, v.1242 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  86. Et vous m'excuserez, de vous quitter sitôt. v.1268 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  87. Et dispensez mes voeux de cette obéissance, v.1282 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  88. Ne me réduisez point, par cette dure loi, v.1283 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  89. Et cette vie, hélas ! Que vous m'avez donnée, v.1285 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  90. J'admire, encore un coup, cette faiblesse étrange. v.1338 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  91. Et comment vous pourrez remplir cette promesse. v.1354 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  92. Approchons cette table, et vous mettez dessous. v.1360 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  93. Pourquoi sous cette table ? v.1362 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  94. Mettez-vous là, vous dis-je ; et quand vous y serez, v.1364 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  95. Faire poser le masque à cette âme hypocrite, v.1374 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  96. Flatter, de son amour, les désirs effrontés, v.1375 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  97. Mais tirez cette porte avant qu'on vous les dise, v.1389 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  98. Et que de tels refus promettent toute chose. v.1422 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  99. À retenir Damis, me serais-je attachée ? v.1426 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  100. Qu'est-ce que cette instance a dû vous faire entendre, v.1433 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  101. Quoi ! vous voulez aller avec cette vitesse, v.1453 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  102. Et qu'en un trouble étrange il me jette l'esprit ! v.1468 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  103. Tant pis pour qui me force à cette violence ; v.1518 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  104. Si mon mari n'est point dans cette galerie. v.1522 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  105. Attendez jusqu'au bout, pour voir les choses sûres, v.1533 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  106. Si certaine cassette est encore là-haut. v.1572 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  107. Cette cassette-là me trouble entièrement. v.1576 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  108. Cette cassette est donc un important mystère ? v.1578 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  109. Où sa vie, et ses biens, se trouvent attachés. v.1583 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  110. De lui donner plutôt la cassette à garder ; v.1588 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  111. Et la donation, et cette confidence, v.1594 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  112. Laissez aux libertins ces sottes conséquences, v.1621 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  113. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  114. Qu'a cette haine à faire avec ce qu'on vous dit ? v.1663 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  115. Ce qui s'appelle vu : faut-il vous le rebattre v.1677 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  116. Aux faux soupçons la nature est sujette ; v.1681 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  117. Et vous deviez attendre à vous voir sûr des choses. v.1686 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  118. Je devais donc, ma Mère, attendre qu'à mes yeux v.1688 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  119. Il eût.... Vous me feriez dire quelque sottise. v.1689 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  120. Et je ne puis du tout me mettre dans l'esprit, v.1691 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  121. Pour moi, je ne crois pas cette instance possible, v.1701 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  122. Mettre vos meubles hors, et faire place à d'autres, v.1750 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  123. Certes, cette impudence est grande, et je l'admire. v.1758 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  124. Monsieur l'huissier à verge, attirer le bâton. v.1768 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  125. Pour vous faire service à tout mettre dehors. v.1792 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  126. À cette audace étrange, v.1801 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  127. Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  128. D'un criminel d'État, l'importante cassette, v.1838 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  129. À vous mettre en lieu sûr, je m'offre pour conduite, v.1853 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  130. D'où vient que pour paraître, il s'avise d'attendre, v.1889 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  131. Remettez-vous, Monsieur, d'une alarme si chaude. v.1905 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  132. Sur les choses toujours jette une droite vue, v.1910 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  133. À ses autres horreurs, il a joint cette suite, v.1929 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  134. Et vous pardonne enfin cette offense secrète v.1937 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  135. Puis, acquittés un peu de ce premier devoir, v.1959 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Quittons, quittons notre vaine querelle, v.2 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  2. Elle est morte, Monsieur mon ami, cette perte m'est très sensible, et je ne puis m'en ressouvenir sans pleurer. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  3. De tous les enfants que le Ciel m'avait donnés ; il ne m'a laissé qu'une fille, et cette fille est toute ma peine. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Pour moi, j'en perds l'esprit, et j'aurais besoin d'un bon conseil sur cette matière. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  6. Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
  7. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  8. J'enrage de la voir de cette humeur-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  9. Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  10. Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  11. Hé bien, Lisette, j'avais tort de cacher mon déplaisir, et je n'avais qu'à parler pour avoir tout ce que je souhaitais de mon père : tu le vois. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  12. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  13. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  14. Quand tu sauras cette nouvelle ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  15. Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  16. Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  17. Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  18. Lisette. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  19. Non, Monsieur, elle a fermé tout doucement la fenêtre, et s'est allée mettre sur son lit. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  20. Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  21. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  22. Et comme ces humeurs ont été là engendrées par une longue succession de temps ; elles s'y sont recuites, et ont acquis cette malignité, qui fume vers la région du cerveau. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  23. La goutte, v.24 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  24. La goutte, v.38 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  25. Pour moi, je ne comprends rien du tout à cette méchante politique de quelques-uns de nos gens. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  26. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  27. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  28. Les alchimistes tâchent à profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or à ceux qui les écoutent. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  29. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  30. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  31. N'allons point, dis-je, détruire sottement les heureuses préventions d'une erreur qui donne du pain à tant de personnes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  32. Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  33. On ne peut pas mieux dire, et voilà se mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  34. Lisette, me trouves-tu bien ainsi ? (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  35. Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  36. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  37. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  38. Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  39. Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : ils ont l'émétique, les saignées, les médecines, et les lavements : mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constellés. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  40. Pour moi, je ne vois rien de plus extravagant et de plus ridicule, que cette envie qu'on a du mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  41. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  42. Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  43. Après nous ferons agir d'autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  44. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  45. Veut-on qu'on rabatte v.47 (Acte 4, scène 8, LA COMÉDIE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Mortels je viens à vous de ma grotte profonde. v.2 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire, v.22 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Et cent fois j'ai maudit cette innocente envie v.45 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Mais si l'on vous attend, ai-je dit, c'est injure... v.126 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Et c'est dans cette allée, où devait être Orphise. v.154 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. Il craint de se flatter, et dans ses divers soins, v.167 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Sottise sans pareille ! v.173 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. De frotter ce chapeau, qu'on voit plein de poussière. v.178 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  11. Frotte donc, puisqu'il faut que j'en passe par là. v.179 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  12. Permettez qu'en deux coups j'ôte... v.187 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  13. Fais donc quelque réponse à mon coeur abattu : v.199 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  14. Vois ce qu'ils deviendront, et ne les quitte pas. v.204 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  15. Cette fin est jolie. v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  16. Ensemble : puis on quitte, et la femme vient là. v.231 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  17. Je suis bien simple encor, et ma sotte bonté... v.291 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  18. Va-t'en chercher partout, j'attends dans cette allée. v.330 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  19. Et quitte, comme au point allait la politique, v.353 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  20. Mais il avait quitté quatre Trèfles ensemble, v.366 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  21. Mais, pour certaine affaire, il faut que je te quitte : v.378 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  22. Monsieur, attendez, s'il vous plaît. v.392 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  23. J'ai bien fait du chemin, pour trouver cette belle ; v.398 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  24. Cette beauté de sa part vous fait dire... v.405 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  25. Lorsqu'elle aura quitté quelques provinciales, v.409 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  26. Et c'est mon sentiment, que qui s'attache à nous v.451 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  27. Sur d'éternels soupçons laisse flotter son âme, v.482 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  28. Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre. v.494 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  29. Suffit, j'en suis quitte. v.505 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  30. Après ce que j'ai dit, souffrez que je vous quitte. v.506 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  31. Non, non, ne quittez pas un si doux entretien. v.508 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  32. Ha ! De grâce, attendez,... v.513 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  33. Et nous conclûmes tous d'attacher nos efforts, v.531 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  34. Je te laisse à penser si sur cette matière, v.561 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  35. Une tête de barbe, avec l'étoile nette ; v.565 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  36. Une heure là-dedans notre cerf se fait battre. v.581 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  37. Mes chiens me quittent tous, et vont à ma pécore, v.597 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  38. Et j'ai fait consentir l'esprit de cette belle, v.641 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  39. Et ne veux-tu jamais quitter cette méthode, v.653 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  40. Je m'acquitte, Monsieur, de ce que je vous dois ; v.664 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  41. Il est vrai que le Roi fait cette grâce extrême ; v.690 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  42. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  43. J'aurais dans d'autres temps bien ri de sa sottise... v.721 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  44. Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  45. Et vous viennent toujours promettre tant de bien. v.736 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  46. Vous avez fait, Monsieur, cette bénite pierre, v.737 (Acte 3, scène 3, ?RASTE)
  47. Si vous me promettiez de garder le silence, v.757 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  48. En fameux ports de mer, mettre toutes les côtes. v.769 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  49. De tous les importuns je pusse me voir quitte ! v.777 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  50. Je ne te quitte pas : v.799 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  51. Vous serez mon ami quand vous me quitterez. v.808 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  52. Pour les mettre en embûche aux lieux que je désire ; v.822 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  53. Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Dont vous voulez quitter la charmante douceur ? v.2 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. De tels attachements, ô Ciel ! sont pour vous plaire ? v.19 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Que d'attacher à soi, par le titre d'époux, v.21 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  4. Et de cette union, de tendresse suivie, v.23 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  5. Soumettant à ses lois la partie animale v.47 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  6. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, v.49 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  7. Et croyez, quand il dit qu'il me quitte et vous aime, v.115 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  8. Je l'aperçois qui vient, et sur cette matière v.119 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  9. Pour me tirer d'un doute où me jette ma soeur, v.121 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  10. Dans aucun embarras un tel pas ne me jette, v.131 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  11. Et j'avouerai tout haut d'une âme franche et nette, v.132 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Vos attraits m'avaient pris, et mes tendres soupirs v.137 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  13. Résolu de mourir dans cette douce ardeur. v.154 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  14. Eh qui vous dit, Monsieur, que l'on ait cette envie, v.155 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  15. Et j'attendais de vous ce doux consentement. v.178 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  16. Et d'un coeur qu'on vous jette on vous voit toute fière. v.191 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  17. Un esprit qui flattant les visions du leur, v.213 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  18. Vous pût de leur estime attirer la chaleur. v.214 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  19. Même dans votre soeur flatter leur caractère, v.216 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  20. Qu'elle nous mette au rang des grands et beaux esprits v.233 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  21. Un amant fait sa cour où s'attache son coeur, v.241 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  22. Cette intrépidité de bonne opinion ; v.254 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  23. Et je vis par les vers qu'à la tête il nous jette, v.263 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  24. Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, v.277 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  25. Henriette, Madame, est l'objet qui me charme, v.288 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  26. Aux beautés d'Henriette ont attaché mon coeur ; v.298 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  27. Henriette me tient sous son aimable empire, v.299 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  28. Et l'hymen d'Henriette est le bien où j'aspire ; v.300 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  29. Je dirai qu'Henriette à l'hymen est rebelle, v.307 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  30. Allons commettre un autre au soin que l'on me donne, v.327 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  31. Et son coeur est épris des grâces d'Henriette. v.352 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  32. Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  33. Henriette, entre nous, est un amusement, v.366 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  34. Et je veux bien tous deux vous mettre hors d'erreur. v.369 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  35. Aucun n'a pris cette licence ; v.380 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  36. Clitandre vous demande Henriette pour femme, v.399 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  37. Soit. Je vais là-dessus sonder votre Henriette, v.415 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  38. Vite, sortez, friponne ; allons, quittez ces lieux, v.429 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  39. Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? v.450 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  40. Pour mettre incessamment mon oreille au supplice ? v.516 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  41. Le corps, cette guenille, est-il d'une importance, v.539 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  42. Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, v.562 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  43. Cette longue lunette à faire peur aux gens, v.566 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  44. Mais de toute autre humeur se trouve sa cadette, v.627 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  45. Et je crois qu'il est bon de pourvoir Henriette, v.628 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  46. Quel est le succès ? Aurons-nous Henriette ? v.643 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  47. Et n'oser attaquer ce qu'elle a résolu ? v.662 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  48. Je ne sais où me mettre, et c'est un vrai dragon ; v.674 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  49. Ah mettons-nous ici, pour écouter à l'aise v.711 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  50. Pour cette grande faim qu'à mes yeux on expose, v.747 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  51. Il est de sel attique assaisonné partout, v.753 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  52. Et pensiez-vous alors y mettre tant d'esprit ? v.810 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  53. Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, v.812 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  54. Cette ingrate de fièvre ? v.822 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE, ARMANDE et BÉLISE)
  55. Quoi, sans émotion pendant cette lecture ? v.843 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  56. Oh, oh, oh ! Celui-là ne s'attend point du tout. v.865 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  57. De cette indigne classe où nous rangent les hommes ; v.886 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  58. Et mettre hautement notre esprit hors de page. v.894 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  59. Je m'attache pour l'ordre au péripatétisme. v.909 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  60. On en attend beaucoup de vos vives clartés, v.919 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  61. Pour moi, sans me flatter, j'en ai déjà fait une, v.921 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  62. Quoi, Monsieur sait du Grec ? Ah permettez, de grâce, v.977 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  63. Qui passe en doux attraits Théocrite et Virgile. v.1006 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  64. Est-il rien d'amoureux comme vos chansonnettes ? v.1009 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  65. Qu'à ne le point flatter son sonnet ne vaut rien. v.1024 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  66. Vous donnez sottement vos qualités aux autres. v.1045 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  67. Il me donne en passant une atteinte légère v.1061 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  68. Et l'on t'y voit partout être en butte à ses traits. v.1064 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  69. Mais il m'attaque à part comme un noble adversaire v.1069 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  70. Dans le sonnet qu'il a l'audace d'attaquer. v.1079 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  71. À vous remettre bien je me veux appliquer. v.1080 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  72. Mais parlons d'autre affaire. Approchez, Henriette. v.1081 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  73. Et qui n'est attaché qu'à la simple épiderme ; v.1097 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  74. C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  75. Oui, vous. Faites la sotte un peu. v.1107 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  76. Les droits de la raison soumettent tous ses voeux ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  77. Que jamais d'Henriette il pût être l'époux. v.1172 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  78. Jette au fond de mon coeur quelque dépit secret. v.1176 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  79. Et par elle on se peut mettre au-dessus de tout : v.1179 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  80. Et vous ne croiriez point de combien de sottises... v.1190 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  81. Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  82. Et vouloir les réduire à cette pureté v.1223 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  83. Du commerce des sens nette et débarrassée ? v.1226 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  84. Cette union des coeurs où les corps n'entrent pas ? v.1228 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  85. Qu'avec tout l'attirail des noeuds de la matière ? v.1230 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  86. Le Ciel m'a dénié cette philosophie, v.1249 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  87. Quand vous vous promettez cet autre mariage ? v.1278 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  88. Que j'ai pour Henriette un autre époux tout prêt ? v.1280 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  89. Le mauvais goût du siècle a su mettre en crédit : v.1288 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  90. C'est de vous voir au ciel élever des sornettes, v.1293 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  91. Remettons ce discours pour une autre saison, v.1303 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  92. Cette vérité veut quelque adoucissement. v.1307 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  93. La science est sujette à faire de grands sots. v.1316 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  94. La sottise dans l'un se fait voir toute pure. v.1333 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  95. Autre second : je quitte la partie. v.1350 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  96. Pourvu qu'à la personne on ne s'attaque pas. v.1352 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  97. Vous en voulez beaucoup à cette pauvre Cour, v.1363 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  98. Permettez-moi, Monsieur Trissotin, de vous dire, v.1369 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  99. Que vous autres Messieurs vous vous mettez en tête ; v.1374 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  100. Et que l'esprit du monde y vaut, sans flatterie, v.1377 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  101. N'attire point les yeux et les dons de la Cour. v.1384 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  102. Vous ne vous mettez point, Monsieur, de la partie : v.1386 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  103. Et pour ne vous point mettre aussi dans le propos, v.1387 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  104. Que sur eux l'univers a la vue attachée ; v.1401 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  105. Apprenez, mon ami, que c'est une sottise v.1422 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  106. Un mérite attaqué de beaucoup d'ennemis ; v.1428 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  107. En attendant cette peinture où je prétends vous le dépeindre de toutes ses couleurs, je vous envoie Horace, Virgile, Térence, et Catulle, où vous verrez notés en marge tous les endroits qu'il a pillés. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  108. De courir lui porter bientôt cette nouvelle, v.1445 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  109. De préparer sa main à cette autre alliance. v.1474 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  110. Nous allons revenir, songez à nous attendre. v.1477 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  111. Hélas ! Dans cette humeur conservez-le toujours. v.1479 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  112. Quelque secours puissant qu'on promette à ma flamme, v.1481 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  113. De recevoir de vous cette preuve d'amour. v.1492 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  114. Et vos brillants attraits, vos yeux perçants et doux, v.1504 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  115. Qui vous ont attiré mes voeux et mes tendresses ; v.1506 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  116. Non, à ses premiers voeux mon âme est attachée, v.1525 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  117. Cette amoureuse ardeur qui dans les coeurs s'excite, v.1529 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  118. Et ne vous servez point de cette violence v.1537 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  119. Mais j'aime tout de bon l'adorable Henriette. v.1558 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  120. Cette ardeur, jusqu'ici de vos yeux ignorée, v.1561 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  121. Cette fermeté d'âme à vous si singulière, v.1585 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  122. Les soins continuels de la mettre en son jour ; v.1588 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  123. Et soumettre vos voeux aux volontés d'un père. v.1597 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  124. Gardez que cette humeur, mon père, ne vous change. v.1602 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  125. Et que j'aurais cette faiblesse d'âme, v.1613 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  126. Hélas ! Vous flattez là les plus doux de mes voeux ; v.1627 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  127. De cette barbarie en vain nous nous plaignons. v.1644 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  128. Ah, ah ! Cette impudente ose encor se produire ? v.1646 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  129. Celle que je marie est la cadette. v.1651 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  130. Oui. La voilà, Monsieur, Henriette est son nom. v.1652 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  131. Mettez, mettez, Monsieur, Trissotin pour mon gendre. v.1657 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  132. Pour mon gendre, mettez, mettez, Monsieur, Clitandre. v.1658 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  133. Mettez-vous donc d'accord et d'un jugement mûr v.1659 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  134. Quoi donc, vous combattrez les choses que je veux ? v.1664 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  135. Et moi, pour trancher court toute cette dispute, v.1705 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  136. Henriette, et Monsieur seront joints de ce pas ; v.1707 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  137. Voilà dans cette affaire un accommodement. v.1711 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  138. Ces deux lettres me font porteur de deux nouvelles, v.1721 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  139. Dont j'ai senti pour vous les atteintes cruelles : v.1722 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  140. Cette lettre en contient un que vous pouvez lire. v.1726 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  141. Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  142. Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  143. Achevons notre affaire, et quittez votre ennui ; v.1741 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  144. Non, Madame, cessez de presser cette affaire. v.1743 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  145. Cette réflexion vous vient en peu de temps ! v.1746 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  146. Je m'attache, Madame, à tout votre destin ; v.1762 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  147. Oui, j'accorde Henriette à l'ardeur empressée... v.1767 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  148. Je vous chéris assez dans cette extrémité, v.1777 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)

L'AVARE (1669)

  1. Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Mais pourquoi cette inquiétude ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. J'en attends des nouvelles avec impatience, et j'en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  7. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  9. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  10. Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  11. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  12. Elle se prend d'un air le plus charmant du monde aux choses qu'elle fait, et l'on voit briller mille grâces en toutes ses actions ; une douceur pleine d'attraits, une bonté toute engageante, une honnêteté adorable, une... (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  13. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  14. Car enfin, peut-on rien voir de plus cruel, que cette rigoureuse épargne qu'on exerce sur nous ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  15. Que cette sécheresse étrange où l'on nous fait languir ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  16. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  17. Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires, ma soeur, sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos désirs, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  18. Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  19. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  20. Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  21. Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  22. Attends. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  23. De quoi vous mettez-vous en peine ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  24. Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  25. Je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c'est toujours la première chose que l'on va attaquer. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  26. Ne vous mettez point en colère. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  27. Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  28. Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  29. Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  30. Voilà Valère ; veux-tu qu'entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  31. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  32. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  33. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  34. Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  35. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  36. Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  37. Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  38. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  39. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  40. Attendez. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  41. « Plus, trois gros mousquets tout garnis de nacre de perles, avec les trois fourchettes assortissantes. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  42. Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  43. Attendez un moment. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
  44. D'où vient cette rencontre ? (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  45. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  46. Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  47. Ne voyez-vous pas jusqu'où va cette ligne-là ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  48. Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre et vos enfants, et les enfants de vos enfants. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  49. Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  50. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  51. Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  52. Je n'irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  53. Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  54. Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  55. Voilà ce que je n'aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d'apprendre qu'elle est de cette humeur. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  56. Et peut-on s'attacher à ces animaux-là ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  57. Mais surtout elle sera charmée de votre haut-de-chausses, attaché au pourpoint avec des aiguillettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  58. Cela me remettra sur pied ; et je vous en serai éternellement obligée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  59. Je mettrai ordre que mon carrosse soit tout prêt pour vous mener à la Foire. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  60. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  61. Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  62. Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  63. Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  64. Quitterons-nous nos siquenilles, Monsieur ? (Acte 3, scène 1, LA-MERLUCHE)
  65. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  66. À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  67. Attendez donc, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  68. Il faudra quatre grands potages, et cinq assiettes. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  69. Souviens-toi de m'écrire ces mots : je les veux faire graver en lettres d'or sur la cheminée de ma salle. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  70. Maintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  71. Attendez. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  72. Qu'il faut nettoyer mon carrosse, et tenir mes chevaux tous prêts pour conduire à la Foire... (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  73. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  74. Pardonnez-moi : je sais fort bien que je vous mettrais en colère. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  75. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  76. Je veux faire le brave et s'il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  77. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l'Intendant, je m'en vengerai si je puis. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  78. Et s'il faut dire ce que je sens, que j'appréhende cette vue ! (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  79. Et ne vous figurez-vous point les alarmes d'une personne toute prête à voir le supplice où l'on veut l'attacher ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  80. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  81. Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  82. Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  83. Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  84. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  85. Je m'acquitte bien tard, Madame, d'une telle visite. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  86. Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  87. Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  88. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  89. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  90. Qu'on mette donc les chevaux au carrosse. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  91. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  92. Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  93. En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  94. C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  95. Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  96. Mettez-vous en ma place, et voyez ce que je puis faire. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  97. Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d'un rigoureux honneur, et d'une scrupuleuse bienséance. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  98. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  99. Servez-vous de tout le pouvoir que vous donne sur elle cette amitié qu'elle a pour vous. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  100. Ô çà, intérêt de belle-mère à part, que te semble à toi de cette personne ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  101. Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  102. Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  103. Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  104. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  105. Me parler avec cette impudence ! (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  106. Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  107. Et ne devrait-il pas laisser cette occupation aux jeunes gens ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  108. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  109. Le trésor de votre père, que j'ai attrapé. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  110. Je ne jette mes regards sur personne, qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  111. Ils me regardent tous, et se mettent à rire. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  112. Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire en main ; et si l'on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
  113. Vous dites qu'il y avait dans cette cassette. ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  114. En quelles espèces était cette somme ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  115. Il faut, si vous m'en croyez, n'effaroucher personne, et tâcher doucement d'attraper quelques preuves, afin de procéder après par la rigueur, au recouvrement des deniers qui vous ont été pris. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  116. Qu'on me l'égorge tout à l'heure ; qu'on me lui fasse griller les pieds, qu'on me le mette dans l'eau bouillante, et qu'on me le pende au plancher. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  117. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  118. On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  119. Dans une cassette. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  120. Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  121. Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  122. Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  123. C'est une grande cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  124. Viens confesser l'action la plus noire, l'attentat le plus horrible, qui jamais ait été commis. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  125. Pour me jouer un tour de cette nature ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  126. C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  127. De grâce, ne vous mettez point en colère. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  128. Mais, dis-moi, qui t'a porté à cette action ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  129. Mon coeur n'a point agi par les ressorts que vous pensez, et un motif plus noble m'a inspiré cette résolution. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  130. Ô ma chère cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  131. Brûlé pour ma cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  132. Ma cassette trop honnête ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  133. Les beaux yeux de ma cassette ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  134. Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  135. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  136. Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  137. Oui, je l'ose ; et je suis prêt de soutenir cette vérité contre qui que ce soit. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  138. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  139. Ne vous en mettez point en peine. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  140. C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
  141. Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  142. Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  143. Et moi, voir ma chère cassette. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode v.41 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Je ne trouve partout, que lâche flatterie, v.93 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Non, tout de bon, quittez toutes ces incartades, v.102 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  4. Je vous dirai tout franc, que cette maladie, v.105 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  5. Seront enveloppés dans cette aversion ? v.116 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  6. De cette complaisance on voit l'injuste excès, v.123 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. Mon_Dieu, des moeurs du temps, mettons-nous moins en peine, v.145 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  8. Cette grande raideur des vertus des vieux âges, v.153 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  9. Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? v.172 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Je me verrai trahir, mettre en pièces, voler, v.179 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. Je verrai dans cette plaiderie, v.197 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Mais cette rectitude v.205 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  13. Cette pleine droiture où vous vous renfermez, v.207 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  14. De qui l'humeur coquette, et l'esprit médisant, v.219 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  15. Vous pouvez bien souffrir ce qu'en tient cette belle ? v.222 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Non, l'amour que je sens pour cette jeune veuve, v.225 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  17. C'est qu'un coeur bien atteint veut qu'on soit tout à lui ; v.240 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  18. J'ai su là-bas que, pour quelques emplettes, v.250 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  19. Et que, depuis longtemps, cette estime m'a mis v.255 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  20. Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.264 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  21. Touchez là, s'il vous plaît, vous me la promettez, v.275 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  22. Que de vouloir le mettre à toute occasion. v.280 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  23. Avec lumière et choix, cette union veut naître, v.281 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  24. Qui, de quelque espérance, avait flatté ma flamme. v.306 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  25. Morbleu, vil complaisant, vous louez des sottises ? v.326 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  26. Vous me flattez, et vous croyez, peut-être... v.337 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  27. Non, je ne flatte point. v.338 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  28. Monsieur, cette matière est toujours délicate, v.341 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  29. Et sur le bel esprit nous aimons qu'on nous flatte : v.342 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  30. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  31. Cette soif a gâté de fort honnêtes gens. v.360 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  32. Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, v.369 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  33. Franchement, il est bon à mettre au cabinet ; v.376 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  34. Qui se dispenseront de se soumettre aux vôtres. v.420 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  35. Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance... v.431 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  36. Ah ! J'ai tort, je l'avoue, et je quitte la place ; v.436 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  37. Et j'ai bien vu qu'Oronte, afin d'être flatté... v.441 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  38. Vous vous moquez de moi, je ne vous quitte pas. v.446 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  39. Et je vous promettrais, mille fois, le contraire, v.453 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  40. Dois-je prendre un bâton, pour les mettre dehors ? v.464 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  41. Mais votre accueil retient ceux qu'attirent vos yeux v.468 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  42. Attache, autour de vous, leurs assiduités ; v.472 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  43. Certes, pour un amant, la fleurette est mignonne, v.509 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  44. Ah ! Que si, de vos mains, je rattrape mon coeur, v.515 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  45. À rompre de ce coeur, l'attachement terrible ; v.518 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  46. Dans les propos qu'il tient, on ne voit jamais goutte, v.581 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  47. Qui vous jette, en passant, un coup d'oeil égaré v.587 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  48. En vain, pour attaquer son stupide silence, v.609 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  49. C'est un fort méchant plat, que sa sotte personne, v.629 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  50. Lui présenter la main, et d'un baiser flatteur, v.655 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  51. Par le coupable encens de votre flatterie ; v.662 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  52. C'est ainsi qu'aux flatteurs, on doit, partout, se prendre v.665 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  53. Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  54. Ce grand attachement aux défauts qu'on y blâme. v.694 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  55. De grâces et d'attraits, je vois qu'elle est pourvue ; v.697 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  56. Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  57. Et du parfait amour ? Mettre l'honneur suprême, v.709 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  58. La malpropre sur soi, de peu d'attraits chargée, v.721 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  59. La fourbe a de l'esprit ; la sotte est toute bonne ; v.726 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  60. Et la muette, garde une honnête pudeur. v.728 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  61. Je n'ai point d'autre affaire, où je sois attaché. v.740 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  62. Il porte une jaquette à grand' basques plissées, v.746 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  63. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, v.799 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  64. Et qu'au moins, à tout mettre en de justes balances, v.821 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  65. Crois-moi, détache-toi de cette erreur extrême ; v.825 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  66. Tu te flattes, mon cher, et t'aveugles toi-même. v.826 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  67. Il est vrai, je me flatte, et m'aveugle, en effet. v.827 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  68. Je me flatte. v.829 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  69. Que me veut cette femme ! v.850 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  70. Elle attache du crime, au pouvoir qu'ils n'ont pas, v.864 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  71. Ce qu'il me rend de soins, outrage ses attraits, v.867 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  72. Cette foule de gens dont vous souffrez visite, v.889 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  73. Et pour l'attribuer qu'aux mouvements secrets v.911 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  74. D'un zèle qui m'attache à tous vos intérêts. v.912 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  75. Cette affectation d'un grave extérieur, v.927 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  76. Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous, v.931 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  77. À quoi bon, disaient[-ils], cette mine modeste, v.937 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  78. Mais tous les sentiments combattirent le mien, v.947 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  79. Et de vous mettre un peu, plus en peine des vôtres. v.950 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  80. Qu'il faut mettre le poids d'une vie exemplaire, v.953 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  81. Et qu'encor, vaut-il mieux s'en remettre au besoin, v.955 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  82. Et pour l'attribuer qu'aux mouvements secrets, v.959 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  83. D'un zèle qui m'attache à tous vos intérêts. v.960 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  84. À quoi qu'en reprenant, on soit assujettie, v.961 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  85. Je ne m'attendais pas à cette répartie, v.962 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  86. Madame, à me pousser de cette étrange sorte ? v.990 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  87. Que pour les attirer, vous n'ayez des appas. v.1000 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  88. Hélas ! Et croyez-vous que l'on se mette en peine v.1001 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  89. Que votre seul mérite attire cette foule ? v.1006 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  90. Ayez-en, donc, Madame, et voyons cette affaire, v.1025 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  91. Si mon carrosse, encor, ne m'obligeait d'attendre. v.1030 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  92. Alceste il faut que j'aille écrire un mot de lettre, v.1037 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  93. Que sans me faire tort je ne saurais remettre ; v.1038 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  94. Attendant un moment, que mon carrosse vienne, v.1042 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  95. Tous ceux, sur qui la Cour jette des yeux propices, v.1057 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  96. D'éloges, on regorge ; à la tête, on les jette, v.1073 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  97. Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. v.1074 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  98. Que cette personne est, Madame, votre amie ? v.1106 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  99. Hé bien c'est assez dit ; et, sur cette matière v.1125 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  100. De cette passion où son coeur s'abandonne : v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  101. Je crois que notre ami, près de cette cousine, v.1185 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  102. J'attends l'occasion de m'offrir hautement ; v.1215 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  103. Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  104. Célimène... Eût-on pu croire cette nouvelle ? v.1229 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  105. Oui, Madame, une lettre écrite pour Oronte, v.1237 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  106. Une lettre peut bien tromper par l'apparence, v.1241 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  107. Et vous pourrez quitter ce désir de venge[a]nce. v.1262 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  108. La voici. Mon courroux redouble à cette approche, v.1273 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  109. Un coeur tout dégagé de ses trompeurs attraits. v.1276 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  110. Et je puis tout permettre à mes ressentiments. v.1308 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  111. Mais, pour le mettre à bout, j'ai des moyens tous prêts : v.1323 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  112. Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  113. Je ne m'attendais pas, je, l'avoue, à ce trait : v.1347 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  114. Non, je n'en veux rien faire : et, dans cette occurrence, v.1361 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  115. Pour ne pouvoir briser la chaîne qui l'attache, v.1378 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  116. Je suis sotte, et veux mal à ma simplicité, v.1411 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  117. Je devrais, autre part, attacher mon estime, v.1413 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  118. Il faut d'ici, déloger sans trompette. v.1442 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  119. Je vous dis qu'il faut quitter ce lieu. v.1443 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  120. Mais le diable d'enfer, je crois, n'y verrait goutte. v.1454 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  121. De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  122. Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  123. Et loin qu'à son crédit nuise cette aventure, v.1533 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  124. Et je me jetterais cent choses sur les bras. v.1576 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  125. Laissez-moi, sans dispute, attendre Célimène, v.1577 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  126. Montons chez Éliante, attendant sa venue. v.1581 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  127. C'est une compagnie étrange, pour attendre, v.1585 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  128. Madame, vous voulez m'attacher tout à vous : v.1588 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  129. Ma résolution n'attend rien que la vôtre. v.1602 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  130. Vous n'avez qu'à nous dire où s'attachent vos voeux. v.1619 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  131. Mon_Dieu ! Que cette instance est là, hors de saison : v.1623 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  132. Je sais prendre parti sur cette préférence, v.1625 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  133. Il faut vous expliquer, nettement, là-dessus, v.1643 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  134. Et vous êtes mêlés dans cette affaire, aussi. v.1672 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  135. Pour vous voir vous laver de cette calomnie. v.1682 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  136. Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ? v.1685 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  137. Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  138. Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  139. Quoi ! De cette façon je vois qu'on me déchire, v.1703 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  140. Hé ! Croyez-vous, Monsieur, qu'on ait cette pensée, v.1727 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  141. Si, de cette créance, il peut s'être flatté : v.1730 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  142. Vous pouvez suivre cette pensée, v.1799 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Mais quand je crains pour vous, c'est cette raillerie v.15 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Et d'aucun soin jaloux n'a l'esprit combattu, v.29 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. Bien huppé qui pourra m'attraper sur ce point. v.74 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Et que prétendez-vous qu'une sotte en un mot... v.81 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  5. Épouser une sotte, est pour n'être point sot : v.82 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  7. Tant, que j'aimerais mieux une laide, bien sotte v.104 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte ; v.119 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. À s'ôter cette charge eut beaucoup de plaisir. v.134 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Dieu merci, le succès a suivi mon attente, v.139 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  11. Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  12. Vous me direz pourquoi cette narration ? v.149 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  13. Vous pourrez, dans cette conférence, v.155 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  14. Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, v.175 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  15. Cependant la plupart ont peine à s'y soumettre, v.187 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  16. Et je vois même encore des adresses de lettre... v.188 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  17. Georgette ! v.201 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  18. Je me fais des cornettes, v.239 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  19. Vos lettres, billets doux, toute votre science v.247 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  20. De valoir cette honnête et pudique ignorance. v.248 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  21. Et j'avais de sa part une lettre pour vous ; v.266 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  22. Et m'écrit qu'en chemin ensemble ils se vont mettre, v.275 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  23. Pour un fait important que ne dit point sa lettre. v.276 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  24. Il faut, pour des amis, des lettres moins civiles, v.279 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  25. Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville ? v.288 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  26. Et ce sera de quoi mettre sur mes tablettes. v.307 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  27. Fait briller des attraits capables de ravir, v.322 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  28. Ce jeune astre d'amour de tant d'attraits pourvu : v.326 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  29. Enfin l'aimable Agnès a su m'assujettir, v.337 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  30. N'est que pour mettre à bout cette juste entreprise. v.344 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  31. Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  32. Ah ! Monsieur, cette fois... v.386 (Acte 2, scène 2, ALAIN)
  33. Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. v.394 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  34. Que l'on m'attende ici. v.415 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  35. C'est que cette action le met en jalousie. v.423 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  36. Mais d'où vient qu'il est pris de cette fantaisie ? v.424 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  37. C'est que la jalousie... Entends-tu bien, Georgette, v.427 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  38. C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  39. Puissent sur le discours la mettre adroitement : v.457 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  40. Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  41. Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir. v.506 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  42. Qui sans guide a laissé cette bonté de moeurs v.545 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  43. Non. Mais de cette vue apprenez-moi les suites, v.551 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  44. Le présent qu'il m'a fait d'une belle cassette, v.555 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  45. Et l'argent qu'en ont eu notre Alain et Georgette, v.556 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  46. Grâce aux bontés du ciel, j'en suis quitte à bon compte. v.587 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  47. Je sais qu'en vous flattant le galant ne désire v.591 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  48. Mais enfin apprenez qu'accepter des cassettes, v.595 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  49. Et de ces beaux blondins écouter les sornettes : v.596 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  50. Dût le mettre au tombeau le mal dont il vous berce, v.631 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  51. L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  52. Lorsqu'il jette sur elle un regard sérieux, v.713 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  53. Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, v.719 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  54. Si votre âme les suit et fuit d'être coquette, v.731 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  55. Elle sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; v.732 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  56. Doit se mettre dans la tête, v.749 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  57. Si le notaire vient, qu'il m'attende un moment. v.807 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  58. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. v.809 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  59. On ne m'ait attrapé par son trop d'innocence, v.813 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  60. Et la vanité sotte a pour eux tant d'appas, v.838 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  61. Y perdent sottement les deux tiers de leur temps. v.851 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  62. Mettons donc sans façons. Hé bien, vos amourettes. v.852 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  63. D'où diantre a-t-il sitôt appris cette aventure ? v.864 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  64. Ma petite visite à ses jeunes attraits. v.867 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  65. Un trait hardi qu'a fait cette jeune beauté, v.898 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  66. Et qu'on n'attendrait point de sa simplicité ; v.899 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  67. Cette pierre ou ce grès dont vous vous étonniez, v.914 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  68. Avec un mot de lettre est tombée à mes pieds, v.915 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  69. Et j'admire de voir cette lettre ajustée, v.916 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  70. Euh ! N'admirez-vous point cette adresse d'esprit ? v.923 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  71. En un grand embarras jette ici mon amour, v.935 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  72. Mais il faut qu'en ami je vous montre la lettre. v.940 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  73. Tout ce que son coeur sent, sa main a su l'y mettre : v.941 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  74. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  75. Qui dans cette maison pourrait avoir accès, v.963 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  76. Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse : v.981 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  77. J'enrage de trouver cette place usurpée, v.988 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  78. Et je souffletterais mille fois mon visage, v.1001 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  79. Pour pouvoir mettre un ordre et dedans et dehors, v.1010 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  80. Et bien qu'elle me mette à deux doigts du trépas, v.1014 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  81. Mon coeur aura bâti sur ses attraits naissants, v.1030 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  82. Quittancer le contrat que vous n'ayez reçu. v.1047 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  83. Bon. Georgette, ma mignonne, v.1108 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  84. Et voilà pour t'avoir, Georgette, un cotillon, v.1118 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  85. C'était trop hasarder ; mais je dois, cette nuit, v.1170 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  86. Pour ce noble dessein, j'ai cru mettre en pratique, v.1196 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  87. De tant d'autres maris j'aurais quitté la trace, v.1204 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  88. Et cette nuit qu'on prend pour le galant exploit, v.1210 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  89. D'où vient cette boutade ? v.1217 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  90. Qu'en cela vous mettiez le souverain bonheur, v.1230 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  91. N'est rien à votre avis auprès de cette tache, v.1233 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  92. Mettez-vous dans l'esprit qu'on peut du cocuage, v.1244 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  93. Attire au bruit qu'il fait les yeux de tout le monde ; v.1265 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  94. Mais cette raillerie en un mot m'importune. v.1317 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  95. Mais il faut qu'elle éclate en cette occasion : v.1327 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  96. Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  97. N'en quitte pas sa part à le bien étriller. v.1346 (Acte 4, scène 9, GEORGETTE)
  98. Et si tous les maris qui sont en cette ville v.1349 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  99. Traîtres, qu'avez-vous fait par cette violence ? v.1352 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  100. De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  101. L'ordre était de le battre, et non de l'assommer ; v.1355 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  102. Ciel ! Dans quel accident me jette ici le sort ? v.1358 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  103. Lorsqu'inopinément il saura cette affaire ? v.1365 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  104. Cette assignation qu'on m'avait su donner : v.1379 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  105. Mais étant sur le point d'atteindre à la fenêtre v.1380 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  106. L'un l'autre ils s'accusaient de cette violence, v.1393 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  107. De cette feinte mort la jeune Agnès émue v.1400 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  108. Que vous dirai-je ? Enfin cette aimable personne v.1408 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  109. C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  110. De cette occasion que j'ai de vous servir, v.1439 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  111. Mon allée est commode, et je l'y vais attendre. v.1452 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  112. Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  113. Entrez dans cette porte et laissez-vous conduire. v.1461 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  114. Pourquoi me quittez-vous ? v.1462 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  115. Attendez. v.1477 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  116. Je prétends en lieu sûr mettre votre personne. v.1484 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  117. Dans cette occasion rend vos sens effrayés, v.1486 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  118. Ah, Coquine, en venir à cette perfidie, v.1501 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  119. Cherche à faire du mal à celui qui le flatte ! v.1505 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  120. Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  121. Croit-on que je me flatte, et qu'enfin dans ma tête v.1556 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  122. Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. v.1559 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  123. Et quitte ce morveux, et l'amour qu'il te donne ; v.1589 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  124. Me veux-tu voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? v.1601 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  125. Vous rebutez mes voeux, et me mettez à bout ; v.1610 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  126. Et surtout gardez-vous de la quitter des yeux. v.1619 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  127. J'ai trouvé qu'il mettait pied à terre ici près, v.1627 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  128. De le dissuader de cette autre alliance. v.1645 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  129. Je vous vois tous les traits de cette aimable soeur, v.1654 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  130. M'eût laissé ramener cette épouse fidèle, v.1657 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  131. Ah ! Que cette embrassade est pleine de tendresse ! v.1672 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  132. Et force de son fils tous les attachements. v.1695 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  133. C'est parler comme il faut, et dans cette alliance, v.1696 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  134. Et cette paysanne a dit avec franchise, v.1752 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  135. A fait jusqu'en ces lieux conduire cette femme. v.1757 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  136. Engagé de parole avec cette Belle ; v.1769 (Acte 5, scène 9, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Si tu la faisais mettre en prison... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  3. Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  4. Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  5. Cette coquine-là m'appelle ivrogne. (Acte 1, scène 5, LE BARBOUILLÉ)
  6. Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  7. Mettez donc votre bonnet. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  8. Dites donc vite cette querelle. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  9. J'ai quelques affaires pressantes qui m'appellent à la ville ; mais pour remettre la paix dans votre famille, je veux bien m'arrêter un moment. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  10. Sais-tu bien que si tu me pousses à bout, et que tu me mettes en colère, je ferai quelque chose dont tu te repentiras ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  11. Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  12. Tiens, tiens, voilà mon couteau tout prêt : si tu ne m'ouvres, je m'en vais tout à cette heure m'en donner dans le coeur. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  13. Serait-elle bien assez sotte pour avoir fait ce coup-là ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  14. Il faut que je t'attrape. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  15. Ne savais-je pas bien qu'elle n'était pas si sotte ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  16. Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  2. Va-t'en vite ; je vois bien que cette maladie-là reculera bien les noces. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  3. Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  4. Monsieur Gorgibus, votre fille ne pisse que des gouttes ! (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  5. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  6. S'il fût demeuré tant soit peu davantage, je l'allais mettre sur une matière sublime et relevée. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  7. Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  8. Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  9. Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  10. Il faut que j'avoue que je n'eusse jamais cru que Sganarelle se fût si bien acquitté de son devoir. (Acte 1, scène 13, VALERE)
  11. Ma foi, me voilà attrapé ce coup-là ; il n'y a plus moyen de m'en échapper. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  12. Voilà votre frère qui vous attend là-bas : il m'a promis qu'il fera tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  13. Avoir la hardiesse d'importuner Monsieur Gorgibus, de lui rompre la tête de tes sottises ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  14. Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  15. Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  16. Avez-vous vu cette image de la débauche ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  6. Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  7. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  8. Notre Comtesse d'Escarbagnas, avec son perpétuel entêtement de qualité, est un aussi bon personnage qu'on en puisse mettre sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  9. L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  10. C'est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : v.1 (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  11. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  12. Il y a là-dedans un certain ridicule qu'il est facile d'attraper, et nous avons de nos amis qui me font craindre leur exemple. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  13. Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  14. Taisez-vous, sotte que vous êtes, vous ne sauriez ouvrir la bouche que vous ne disiez une impertinence. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  15. Apprenez que c'est une assiette sur laquelle on met le verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  16. C'est dessous qu'il faut mettre l'assiette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  17. Mais voyez cette maladroite, cette bouvière, cette butorde, cette... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  18. Les sottes gens que voilà ! (Acte 1, scène 2, JULIE)
  19. Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  20. Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  21. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  22. Monsieur Tibaudier, mettez-vous là, et nous lisez vos strophes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  23. Veut quitter sa chagrine demeure, v.25 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  24. Mais allons voir, Madame, si ma musique et ma comédie, avec mes entrées de ballet, pourront combattre dans votre esprit les progrès des deux strophes et du billet que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  25. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  26. Monsieur Bobinet, quelles sottises est-ce que vous lui apprenez là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  27. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  28. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  29. Hé ventrebleu, Madame, quittons la faribole. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  30. Que voulez-vous donc dire, avec votre quittons la faribole ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  31. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  32. La, la, Monsieur le Receveur, quittez votre colère, et venez prendre place pour voir la comédie. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  33. Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  34. Pour moi je suis confuse de cette insolence. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Ma foi, tu me fais tort avec cette invective ; v.23 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  2. Laissez-moi quelque temps rêver à cette affaire. v.75 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  3. Et pourrions, par un prompt achat de cette esclave, v.91 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  4. Et trouvant son argent, qu'ils lui font trop attendre, v.95 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Les célestes attraits dont vous êtes pourvue ! v.112 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  6. N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  7. Cette fille a du coeur, et dans l'adversité, v.157 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  8. Rentrez, et ne prenez jamais cette licence : v.184 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  9. Mettez pour me jouer vos flûtes mieux d'accord. v.186 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  10. C'est bien fait ; je voudrais qu'encore, sans flatterie, v.187 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  11. Mais quoi, cette action ne me doit point surprendre, v.192 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  12. Qu'il ne puisse acheter avant moi cette belle, v.199 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  13. Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie, v.207 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  14. Que dit-elle de moi, cette gente assassine ? v.220 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  15. Peu s'en faut que d'amour la pauvrette ne meure ; v.223 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  16. Oui, vraiment, ce visage est encore fort mettable ; v.231 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  17. Si bien donc qu'elle est sotte de vous ; v.233 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  18. Ah ! Vraiment je faisais une étrange sottise, v.240 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  19. Sans vous mettre en souci, je ferai le présent ; v.254 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  20. Que j'attrapais l'argent dont votre soin nous prive. v.276 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  21. Un autre après cela quitterait tout peut-être ; v.283 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  22. Allez, encore un coup, j'y vais mettre la main. v.290 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  23. Moi ? Monsieur, perdez cette croyance ; v.300 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  24. Après, si vous voulez en mes mains la remettre, v.347 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  25. Je connais des marchands, et puis bien vous promettre, v.348 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  26. À cette amour naissante il faut donner le change ; v.352 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  27. Pour avoir promptement cette esclave funeste, v.359 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  28. Et la mettre en tes mains pour achever le reste. v.360 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  29. Tu m'avais promis lâche, et j'avais lieu d'attendre, v.367 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  30. Jette dans le panneau l'un et l'autre vieillard : v.386 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  31. Qu'à dessein de la mettre au pouvoir de Lélie : v.388 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  32. Et faire que l'effet de cette invention v.389 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  33. Pourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ? v.410 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  34. Pourras-tu mettre à fin ce que je me propose ? v.420 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  35. L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  36. Je te quitte : mais songe à bien agir pour moi. v.430 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  37. Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  38. Toutefois n'allez pas sur cette sûreté v.460 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  39. Me faire une bévue, et rompre mon attente ; v.462 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  40. Adieu vous dis mes soins pour l'objet qui vous flatte. v.466 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  41. Le bonhomme surpris a quitté cette vie ; v.474 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  42. Parmi les fondements qu'ils en jettent encore, v.479 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  43. N'importe, tu devais attendre jusqu'au soir. v.511 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  44. Le voir empaqueté de cette étrange sorte : v.534 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  45. J'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture. v.604 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  46. En une autre saison, cette naïveté, v.605 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  47. Mais avec cette mort un trésor supposé, v.609 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  48. À votre dam. Pour moi, sans m'en mettre en souci, v.625 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  49. Je vais faire informer de cette affaire ici, v.626 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  50. Et d'être encor si prompt à faire une sottise ! v.632 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  51. À ce que je puis voir, votre douleur vous quitte ? v.636 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  52. Que dites-vous ! Jamais elle ne quittera v.637 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  53. Et j'apporte sur moi de quoi mettre en leur place : v.643 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  54. Je jette encore un oeil pitoyable sur vous, v.713 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  55. Je vais, comme je crois, savoir ce qu'il projette. v.715 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  56. Il faut que je l'attrape, et que de ses desseins v.717 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  57. Grâces au ciel, voilà mon bonheur hors d'atteinte, v.719 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  58. Oui, je te ferai voir, batteur que Dieu confonde, v.731 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  59. À la mettre en tes mains, et je veux faire en sorte v.739 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  60. Écoute, Mascarille, et quitte ce transport ; v.741 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  61. À mon service un jour pût attacher son zèle : v.744 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  62. Où puisse être en secret cette captive aimable. v.768 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  63. Là vous pourrez la mettre avec toute assurance, v.771 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  64. Et de cette action nul n'aura connaissance. v.772 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  65. Tiens donc, et va pour moi prendre cette beauté, v.774 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  66. Et dans cette maison tu me la conduiras v.777 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  67. Va, va-t'en me servir sans davantage attendre. v.784 (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  68. Sa maîtresse en nos mains tomber par cette voie ! v.788 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  69. Recevoir tout son bien, d'où l'on attend le mal ! v.789 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  70. Et qu'au bas du portrait on mette en lettres d'or, v.793 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  71. Cette bague connue v.795 (Acte 2, scène 9, MASCARILLE)
  72. Lui rendre seulement la lettre que voici. v.802 (Acte 2, scène 10, LE COURRIER)
  73. J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  74. Sachons donc ce qu'a fait cette imaginative. v.847 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  75. Doivent sans contredit, mettre pavillon bas. v.854 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  76. J'ai donc feint une lettre avec diligence, v.856 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  77. La lettre que je dis a donc été remise ; v.867 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  78. Vous êtes une sotte, et je n'en ferai rien. v.902 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  79. Et que deviendra lors cette publique estime, v.911 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  80. Et que c'est battre l'eau, de prétendre arrêter v.922 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  81. Dont je promettrais bien un succès glorieux, v.934 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  82. Si je puis n'avoir plus cet obstacle à combattre : v.935 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  83. Mord si bien à l'appât de cette faible ruse, v.947 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  84. Cette fille... v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  85. Prenez cette matoise, et lui donnez la main : v.982 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  86. Mais sur tout retenez cette atteinte mortelle : v.1016 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  87. On ne peut imposer de tache à cette fille ; v.1023 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  88. Vous osez sur Célie attacher vos morsures ! v.1036 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  89. Qui puisse faire éclat sous un sort abattu ? v.1038 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  90. C'est trop que de vouloir le battre en ma présence. v.1055 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  91. Quand j'aurais volonté de le battre à mourir, v.1058 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  92. À si bon compte encore je m'en sois trouvé quitte. v.1080 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  93. Mettons flamberge au vent, et bravoure en campagne, v.1084 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  94. Cette fourbe en mes mains va mettre sa maîtresse ; v.1092 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  95. Je ne m'étonne pas si je romps tes attentes : v.1103 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  96. Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  97. Et ne veut point de jeu dessus cette matière ; v.1136 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  98. Je pourrai bien tantôt lui souffler cette proie ; v.1164 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  99. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  100. Et tirer les marrons de la patte du chat : v.1182 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  101. Fournir en un moment d'hommes, et d'attirail ; v.1186 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  102. Qui s'en va, m'a-t-il dit, rompre cette partie, v.1195 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  103. Tu m'obliges par trop avec cette nouvelle : v.1199 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  104. Été sans y penser te faire cette frasque ! v.1232 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  105. De me battre moi-même, et me donner cent coups. v.1234 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  106. Elle vous fait présent de cette cassolette. v.1252 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  107. Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  108. Celle dont il a vu qu'une lettre en avance, v.1271 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  109. Je mettrais en ses mains, que je tenais certaines, v.1287 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  110. Dont cette nuit en songe, il a vu le retour : v.1298 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  111. Rendez-vous affermi dessus cette aventure. v.1308 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  112. Il vint en cette ville, et prit le nom qu'il a ; v.1326 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  113. Attendre quelques jours qu'ils seraient arrivés ; v.1346 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  114. Et j'ai déjà nommé douze fois cette ville. v.1368 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  115. Peindre à cette beauté les tourments de mon âme ; v.1384 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  116. Le sang, bien autrement, conserve cette image ; v.1404 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  117. Turin ? Mais cette ville v.1407 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  118. Il fallait, pour l'entendre, avoir cette lumière. v.1415 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  119. Et j'ai battu le fer en mainte et mainte salle. v.1420 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  120. Sans vouloir vous flatter, et vous déguiser rien ; v.1454 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  121. Contre cette tiédeur qui suit la jouissance : v.1476 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  122. Et vois, malgré l'effort dont je suis combattu, v.1489 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  123. On ouvre cette porte, v.1491 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  124. Si vous continuez des sottises si grandes. v.1495 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  125. Ou mordus de ses dents, vous étendiez la patte v.1524 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  126. Attaché dessus vous, comme un joueur de boule, v.1535 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  127. Un bâton à peu près... oui, de cette grandeur ; v.1554 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  128. Il n'a pas aperçu Jeannette, ma fillole, v.1567 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  129. Oui-da, très volontiers, je l'époussetterai bien, v.1577 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  130. Voilà, voilà que c'est, de ne voir pas Jeannette, v.1595 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  131. Mais pour cette fois-ci, je n'ai point de courroux, v.1597 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  132. Vous auriez aperçu Jeannette sur vos pas, v.1605 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  133. Et d'où donc viendrait cette prompte sortie ? v.1608 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  134. Qu'est-ce que dessus moi ne peut cette promesse ? v.1628 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  135. Vous le promettez donc ? v.1629 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  136. Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  137. Allez quitter l'habit, et graisser votre dos. v.1634 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  138. Qui donne à tes desseins une atteinte cruelle ; v.1644 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
  139. Et vient chez Trufaldin racheter cette esclave v.1648 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
  140. De quitter la partie, et ne nous troubler point ; v.1654 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  141. Pour tâcher de finir cette fameuse affaire. v.1664 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  142. Adieu, certaine affaire à te quitter m'oblige. v.1691 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  143. Je tâche à profiter de cette occasion : v.1701 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  144. Cette maison meublée est en ma bienséance, v.1703 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  145. N'explique point mon coeur en cette occasion ; v.1742 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
  146. Attendrait que ce mal eût pris un autre cours. v.1746 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  147. Cherchons une maison à vous mettre en repos : v.1749 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  148. Ma parole m'engage à rester en attente, v.1772 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  149. Demandiez-vous quelqu'un dedans cette demeure ? v.1775 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  150. Peut-on vous demander quelle est cette aventure ? v.1784 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  151. Pour mettre en mon pouvoir certaine Égyptienne, v.1791 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  152. Sa santé de partir ne nous pouvant permettre, v.1799 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  153. Au logis que voilà je venais de la mettre ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  154. Et je suis très ravi dans cette occasion, v.1801 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  155. Jugez donc le transport où sa beauté me jette, v.1843 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  156. Si je dois à ce prix vous acquitter ma dette ; v.1844 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  157. Pour le couronnement de toutes ses sottises ; v.1859 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  158. Et les difficultés dont on est combattu, v.1865 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  159. De ce retardement j'attends fort peu de chose ; v.1868 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  160. Je me trouve attachée au parti de tous deux : v.1874 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  161. Juge ce que tu peux te permettre d'espoir. v.1886 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  162. Écoutez, voici sans flatterie... v.1931 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  163. Dont ces deux combattants s'efforçaient d'arracher, v.1941 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  164. Cependant que chacune, après cette tempête, v.1951 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  165. Et que l'on veut savoir qui causait cette humeur, v.1953 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  166. Lorsque Naples vous vit quitter votre famille, v.1963 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  167. Faisait voir dès quatre ans sa grâce et ses attraits. v.1966 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  168. Celle que vous voyez, cette infâme sorcière, v.1967 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  169. Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  170. Je sortis de Bologne, et quittant mes études, v.1988 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  171. Donne à cette hyménée un plein consentement ; v.2010 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  172. Et pour mettre une joie entière en sa famille, v.2011 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  173. Qui du combat encor remettent leurs personnes : v.2016 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  174. Mais j'atteste les Cieux? qu'en ce retour soudain v.2029 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
  175. Qui l'aurait jamais cru que cette ardeur si pure? v.2031 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
  176. Je m'acquitte par là de ce que je vous dois. v.2053 (Acte 5, scène 11, ANDRES)
  177. Dans cette joie... v.2055 (Acte 5, scène 11, LÉLIE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Je suis bien aise de cette rencontre ; et nous pouvons parler ici en toute liberté. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  2. Mettez donc dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Promettez-moi donc, Seigneur Géronimo, de me parler avec toute sorte de franchise. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  6. Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  7. Enfin je vous en dis nettement ma pensée. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  8. Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  9. Je quitterais le dessein que j'ai fait ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Cette jeune Dorimène, si galante et si bien parée ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  12. Je vais faire quelques emplettes. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  13. C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  14. Adieu, il me tarde déjà que je n'aie des habits raisonnables, pour quitter vite ces guenilles. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  15. Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  16. Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  17. Je crèverais plutôt que d'avouer ce que tu dis ; et je soutiendrai mon opinion jusqu'à la dernière goutte de mon encre. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  18. Oui, je défendrai cette proposition, pugnis et calcibus, unguibus et rostro. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  19. D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  20. De grâce, remettez-vous. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  21. Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  22. Seigneur Sganarelle, changez, s'il vous plaît, cette façon de parler. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  23. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  24. Me voilà, et vous voilà bien nettement ; et il n'y a point de me semble à tout cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  25. Avoir eu l'audace de battre un philosophe comme moi ! (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  26. Corrigez, s'il vous plaît, cette manière de parler. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  27. Il faut douter de toutes choses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu ; mais qu'il vous semble que je vous ai battu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  28. J'ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise ; et je l'ai fait sur l'espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  29. Tâchons adroitement de nous débarrasser de cette affaire. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  30. J'ai donné ordre à toutes les choses nécessaires pour cette fête. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  31. Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  32. J'ai une petite affaire qui m'attend. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  33. Vous ne voulez pas vous battre ? (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  34. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  35. Monsieur, je ne contrains personne ; mais il faut que vous vous battiez, ou que vous épousiez ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  36. Monsieur, j'ai tous les regrets du monde d'être obligé d'en user ainsi avec vous ; mais je ne cesserai point, s'il vous plaît, que vous n'ayez promis de vous battre, ou d'épouser ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  37. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Venez, entrez dans cette salle, et vous reposez là, en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  4. Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  5. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  6. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  7. Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  8. Je me suis fait faire cette indienne-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  9. Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  10. Donnez-moi ma robe pour mieux entendre... Attendez, je crois que je serai mieux sans robe... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  11. Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  12. Attendez... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  13. Je comprends cela à cette heure. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  14. Ah ! Quitte pour aimer, cette haine mortelle ! v.36 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  15. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  16. Il y faudra mettre aussi une trompette marine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  18. Une, deux. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  19. Quand vous portez la botte, Monsieur, il faut que l'épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  20. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  21. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  22. Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  23. Si je me jette sur vous... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  24. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  26. Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  27. Oh battez-vous tant qu'il vous plaira, je n'y saurais que faire, et je n'irai pas gâter ma robe pour vous séparer. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  28. Qu'est-ce que c'est que cette Logique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. Cette logique-là ne me revient point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  30. Qu'est-ce qu'elle dit, cette morale ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. Je suis bilieux comme tous les diables ; et il n'y a morale qui tienne, je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m'en prend envie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  32. Qu'est-ce qu'elle chante, cette physique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  34. Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  35. Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  36. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  37. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  38. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  39. On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  40. Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  41. Je m'allais mettre en colère contre vous. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  42. Vous m'avez envoyé des bas de soie si étroits, que j'ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a déjà deux mailles de rompues. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  43. Si vous voulez, je les mettrai en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  44. Voulez-vous mettre votre habit ? (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  45. Attendez. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  46. J'ai amené des gens pour vous habiller en cadence, et ces sortes d'habits se mettent avec cérémonie. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  47. Mettez cet habit à Monsieur, de la manière que vous faites aux personnes de qualité. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  48. Voilà ce que c'est de se mettre en personne de qualité. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  49. Attendez, mon ami, Monseigneur mérite quelque chose, et ce n'est pas une petite parole que Monseigneur. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  50. Attendez, ne vous en allez pas. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  51. Que veut dire cette coquine-là ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  52. Il faut que pour tantôt tu nettoies... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  53. Que tu nettoies comme il faut... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  54. Il faut, dis-je, que tu nettoies la salle, et... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  55. Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  56. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  57. Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  58. Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette heure, et il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  59. Je ne saurais plus voir mon ménage propre, avec cet attirail de gens que vous faites venir chez vous[.] (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  60. Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  61. Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  62. Par exemple, savez-vous, vous, ce que c'est que vous dites à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  63. Je vous demande ; ce que je parle avec vous, ce que je vous dis à cette heure, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  64. Ce que nous disons tous deux, le langage que nous parlons à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  65. N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  66. Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  67. Oui, attendez-vous à cela. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  68. Il le gratte par où il se démange. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  69. Allons, mettez... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  70. Mettez : point de cérémonie entre nous, je vous prie. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  71. Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  72. Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  73. Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  74. Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  76. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  77. Allons de cette belle histoire informer ma maîtresse. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  78. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  79. Peut-on rien voir d'égal, Covielle, à cette perfidie de l'ingrate Lucile ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  80. Ne viens point m'excuser l'action de cette infidèle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  81. Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  82. Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  83. C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  84. Apprends-nous un peu cette histoire. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  85. Ah, Madame, que cette parole m'est douce, et qu'elle flatte mes désirs ! (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
  86. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  87. Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  88. Les alliances avec plus grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  89. S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de Grand-Dame, et qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  90. Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  91. Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  92. Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  93. Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  94. Je n'ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  95. Allons donc nous mettre à table, et qu'on fasse venir les musiciens. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  96. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  97. Oh je le quitte. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  98. Ah, ah, je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu'on ne m'y attendait pas. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  99. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  100. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  101. Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  102. Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair ; il y a longtemps que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  103. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  104. Et vous, Madame, pour une grand-Dame, cela n'est ni beau, ni honnête à vous, de mettre la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  105. Allez, Dorante, vous vous moquez, de m'exposer aux sottes visions de cette extravagante. (Acte 4, scène 2, DORIMÈNE)
  106. Il y a de sottes gens qui me veulent dire qu'il a été marchand. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  107. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  108. Il faut bien l'amuser avec cette feinte. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  109. Que pour Mesdames les grisettes. v.119 (Acte 5, scène 7, AUTRE-FEMME-DU-BEL-AIR)
  110. Et ne me quittez pas, v.183 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  111. Et me quittez pas, v.197 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  112. Trop de confusion règne dans cette salle, v.205 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)

LE SICILIEN (1668)

  1. Sotte condition que celle d'un esclave ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  3. Je veux, jusques au jour, les faire, ici, chanter ; et voir si leur musique n'obligera point cette belle à paraître à quelque fenêtre. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  4. Tous nos efforts ne pourront obtenir que je parle un moment à cette aimable Grecque ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  5. Si faut-il bien, pourtant, trouver quelque moyen, quelque invention, quelque ruse, pour attraper notre brutal ; j'y suis trop engagé pour en avoir le démenti ; et quand j'y devrais employer... (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  6. S'ils viennent, ils seront frottés. (Acte 1, scène 5, HALI)
  7. Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
  8. Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  9. Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  10. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  11. Pour ses attraits il soupire, v.55 (Acte 1, scène 8, HALI)
  12. Que cette chanson v.70 (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  13. Laisse-moi faire, je t'attraperai sans courir. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  14. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  15. Ne te mets point en peine, j'ai trouvé, par hasard, tout ce que je voulais : et je vais jouir du bonheur de voir, chez elle, cette belle. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  16. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  17. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  18. Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  19. Il ne sera pas dit que je ne serve de rien dans cette affaire-là. (Acte 1, scène 9, HALI)
  20. Que cherchez-vous, cavalier, dans cette maison ? (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  21. Il prendra, s'il lui plaît, la peine de lire cette lettre. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
  22. Holà, Seigneur Français, cette façon de saluer n'est point d'usage en ce pays. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  23. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  24. Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  25. Le Ciel, qui fit l'original, nous ôte le moyen d'en faire un portrait qui puisse flatter. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  26. Il y a bien de la peine à vous mettre ; ne sauriez-vous vous tenir comme il faut ? (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  27. Ce sont, ici, des choses toutes neuves pour moi ; et c'est à Monsieur à me mettre de la façon qu'il veut. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  28. Le tout dépend des lattitudes qu'on donne aux personnes qu'on peint. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  29. Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  30. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  31. Qu'attendez-vous pour cela ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  32. Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  33. Oui ; mais ils ont cela de mauvais, qu'ils s'émancipent un peu trop, et s'attachent, en étourdis, à conter des fleurettes à tout ce qu'ils rencontrent. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  34. De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  35. Don Pèdre souffrira cette injure mortelle ! (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  36. Je demande l'appui de la justice contre cette action. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Me parlait en tous deux pour cette préférence ; v.8 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Doit de cette contrainte affranchir vos esprits. v.38 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. L'amitié vous unit cette comtesse et vous. v.42 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  4. Qu'il en peut justement combattre les hommages, v.51 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Et ce qui d'un rival a pu flatter les feux v.61 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Non, non, de cette sombre et lâche jalousie v.63 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Qu'il peut bien se flatter du bonheur d'être aimé. v.66 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Qui parlent clairement des atteintes secrètes. v.68 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Tout parle dans l'amour, et sur cette matière v.71 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Pour le moins font-ils foi d'une âme bien atteinte, v.91 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  11. Ah ! Ne m'avancez point cette étrange maxime v.100 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  12. Plus on doit ressentir les coups de cette offense. v.104 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  13. Et dans ces murs forcés mettre ma destinée, v.119 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  14. Lorsqu'en favorisant, elle croit s'acquitter. v.126 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. Je n'y veux point, Élise, employer cette lettre, v.147 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. C'est un soin qu'à ma bouche, il me vaut mieux commettre. v.148 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Des témoins trop constants de notre attachement : v.150 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  18. Don Alphonse vient-il ? A-t-on lieu de l'attendre ? v.164 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  19. Par le feu roi mourant, commettre son enfance, v.168 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  20. Mais les peuples émus par cette violence v.175 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  21. Un secours si puissant doit flatter notre espoir ; v.189 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  22. Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  23. Flatte de mon amour les transports légitimes. v.204 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  24. Mais ce qui plus me plaît, d'une attente si chère, v.211 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  25. Cette jalouse humeur, dont l'importun caprice, v.259 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  26. S'oppose à leur attente, et contre eux à tous coups v.261 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  27. Vous promettez beaucoup, Prince, et je doute fort, v.313 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  28. Que le courrier attende à ces regards qu'il jette ? v.327 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  29. D'un mal qui tout à coup vient d'attaquer mon coeur. v.337 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  30. Si vous vous obstinez à cette résistance, v.351 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  31. Je vais faire réponse à cette illustre amie, v.377 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  32. J'ai calmé votre trouble, avec cette lumière, v.380 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  33. Que sur cette conduite à son aise l'on glose, v.404 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  34. S'il faut qu'en cette humeur votre esprit l'entretienne ? v.409 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  35. Tout ce qu'on fait ne va, qu'à se mettre en leur grâce v.416 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  36. C'est de flatter toujours le faible de leur coeur : v.419 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  37. Où vous jette d'abord l'adroite complaisance. v.425 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  38. Qui sur tous ces flatteurs venge équitablement, v.434 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  39. Donner à son repos une atteinte mortelle ; v.457 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  40. Et qu'un nouveau renfort de troupes nous attend v.470 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
  41. Quelques lettres, Seigneur, je le présume ainsi ; v.474 (Acte 2, scène 3, ÉLISE)
  42. J'attendrai qu'elle ait fait, près de souffrir sa vue, v.476 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  43. Jette par tout mon corps un soudain tremblement. v.479 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  44. Qu'à tes premiers transports ils n'osent trop permettre, v.488 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  45. Et relis posément cette moitié de lettre. v.489 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  46. Vous avez bien voulu que je vous fisse attendre ? v.516 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  47. Et j'ose me flatter que le même courage v.524 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  48. Sous ses nobles efforts faire choir cette tête. v.529 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  49. Pourquoi cette demande ? Et d'où vient ce souci ? v.535 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  50. Avec cette réponse êtes-vous en repos ? v.543 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  51. Et je veux, vous mettant juge en votre intérêt, v.586 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  52. Par une liberté, qu'on lui voit se permettre, v.600 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  53. A fureté partout, et trouvé cette lettre. v.601 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  54. Et se jetant sur lui, la lettre contestée, v.604 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  55. Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, v.640 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  56. S'il n'avait point frémi des coups de cette foudre, v.644 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  57. Et je pourrais descendre à cette lâcheté, v.663 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  58. Cette épée aussitôt, par un coup favorable v.696 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  59. Fait sur ses propres voeux un illustre attentat, v.791 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  60. Et qu'être sans éclat entré dans cette ville, v.824 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  61. C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  62. Et je pouvais pour vous gagner cette victoire, v.844 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  63. Mais sans cette action dont vous étiez capable, v.852 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  64. Ne m'attachent-ils point par d'assez puissants noeuds ? v.863 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  65. Le coup, le rude coup, dont je suis atterré, v.878 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  66. Et cette occasion de servir vos appas, v.882 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  67. Qui fait tomber la gloire, où s'attachent vos voeux ; v.887 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  68. De l'espoir glorieux dont je m'étais flatté ; v.895 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  69. Pour avoir mérité cette effroyable chute ? v.897 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  70. Et sur cette froideur qui semble vous confondre, v.900 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  71. Et je la crois cette âme, et trop noble, et trop haute, v.904 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  72. Pour vouloir m'obliger à commettre une faute ; v.905 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  73. J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  74. Il n'est que trop présent à l'ingrat qui la quitte ; v.929 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  75. Aucun espoir pour vous n'a flatté mes désirs, v.934 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  76. Se reprocher l'effet de vos divins attraits, v.938 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  77. Mais après mes efforts, ma constance abattue, v.944 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  78. J'ai celui de quitter une aimable personne, v.960 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  79. Cette vue, en effet, surprend au dernier point, v.970 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  80. Et de même que vous, je ne l'attendais point. v.971 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  81. Oui, Madame, je crois que de cette visite, v.972 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  82. Et nous mettre en état, sans nous vouloir surprendre, v.976 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  83. Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  84. Trouver cette action trop indigne de vous ? v.991 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  85. Remettons nos débats après d'autres affaires ; v.1001 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  86. Cette chaleur si prompte à vouloir la défendre, v.1008 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  87. Dites que de ses feux vous ressentez l'atteinte ; v.1017 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  88. Au moins est-il en moi de promettre à ses voeux, v.1034 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  89. Et sans vous amuser d'une attente frivole, v.1036 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  90. êtes-vous satisfait, et mon âme attaquée, v.1040 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  91. Cependant si vos soins s'attachent à me plaire, v.1044 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  92. Tout vous rit, et votre âme, en cette occasion v.1050 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  93. Si l'ingrate à mes yeux pour flatter votre flamme, v.1064 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  94. Nous verrons quelle attente en tout cas sera vaine, v.1069 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  95. Quelque juste fureur qui me presse, et vous flatte, v.1080 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  96. Peut seule dans vos mains mettre votre conquête. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  97. De me persuader l'oubli de cette offense ; v.1089 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  98. Cette plaie en mon coeur ne saurait se guérir, v.1090 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  99. Vous avait mise aussi de cette intelligence, v.1108 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  100. J'attendais qu'il sortît, Madame, pour vous dire? v.1132 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  101. Un inconnu qui vient pour cette confidence? v.1136 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  102. Assuré qu'on l'attend avec impatience, v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
  103. Seigneur, pour vous attendre v.1153 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  104. D'un trop cuisant ennui je sentirais l'atteinte, v.1204 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  105. Oui, je veux faire au moins, si je m'en vois quitté, v.1206 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  106. Présageait à mon coeur cette horrible disgrâce. v.1229 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  107. Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  108. Quelle atteinte soudaine... v.1236 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  109. Un conseiller me choque en cette occasion, v.1250 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  110. Ah ! Que sensiblement cette atteinte me touche ; v.1253 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  111. Après vos procédés peut flatter votre audace ? v.1257 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  112. Ah ! Vraiment j'attendais l'excuse d'un outrage, v.1264 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  113. Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  114. Et je puis tout permettre à mes ressentiments ; v.1295 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  115. Encore un peu d'attention, v.1350 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  116. Cette soumission, cette marque d'estime, v.1364 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  117. Et j'atteste du Ciel la puissance suprême v.1385 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  118. A-t-il rien de si noir que cette perfidie ? v.1393 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  119. Ne doit plus conserver une sotte bonté ; v.1427 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  120. Attendez vous serez satisfait. v.1434 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  121. Prenez garde qu'au moins cette noble colère, v.1436 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  122. Pour mieux jouir du fruit de cette feinte mort. v.1451 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  123. À trahir vos secrets et tromper votre attente ; v.1453 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  124. Et mon honneur en butte aux soupçons qu'il peut prendre, v.1456 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  125. Jouissez à cette heure en tyran absolu v.1462 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  126. Qu'un tonnerre éclatant mette ma tête en poudre, v.1468 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  127. Fuyons-en promptement l'atteinte envenimée, v.1472 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  128. Et ne laissent plus voir à mon âme abattue, v.1480 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  129. Rende à cette Princesse un service éclatant. v.1499 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  130. Et je veux me chercher dans cette illustre envie v.1500 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  131. Il faut que de ma main un illustre attentat v.1506 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  132. De ravir cette gloire, à l'espoir d'un rival. v.1511 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  133. Un service, Seigneur, de cette conséquence v.1512 (Acte 4, scène 9, DON ALVAR)
  134. Il venait de former cette haute entreprise, v.1517 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  135. De cette juste mort assurer l'avantage, v.1521 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  136. Qu'un rival partageât cette gloire avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  137. Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  138. De Don Alphonse, et d'elle, attend l'heureux retour, v.1539 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  139. De ce frère qui vient et de la lettre aussi. v.1550 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  140. Cette compassion que je lui veux prêter. v.1571 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  141. Et par le triste état où sa rigueur vous jette, v.1580 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  142. Cédez comme moi, Prince, à cette violence, v.1596 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  143. De vouloir dans vos maux lutter contre le sort. v.1603 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  144. Ouvrez les murs d'Astorgue au frère que j'attends, v.1607 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  145. Il n'a fait qu'outrager vos attraits glorieux : v.1623 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  146. Je suis digne du coup que l'on me fait attendre, v.1629 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  147. Si les faibles attraits qu'étale mon visage, v.1664 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  148. Et dans cette douleur que l'amitié m'excite, v.1672 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  149. Causent un si grand trouble à vos voeux combattus. v.1675 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  150. Je sais bien qu'un bienfait de cette conséquence v.1696 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  151. Et ne permettez pas que ce coup glorieux v.1702 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  152. Jette sur moi, Seigneur, un joug impérieux, v.1703 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  153. Léon a d'autres prix, dont en cette occurrence v.1708 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  154. Il ne veut rien devoir à cette violence v.1716 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  155. Et par cette nouvelle, il a poussé les bras, v.1738 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  156. Vous attendez un frère, et Léon son vrai maître, v.1744 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  157. En vain Léon m'appelle, et le trône m'attend, v.1766 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  158. Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  159. Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  160. Qui gagnât sur mon coeur d'oublier cette offense. v.1797 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  161. Mais je vous avouerai que cette gaieté v.1810 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  162. Madame, épargnez-moi cette cruelle atteinte, v.1824 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  163. Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  164. De vos maux la Princesse a su paraître atteinte ; v.1837 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  165. Et cette joie encore, de quoi vous murmurez v.1838 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
  166. Hélas ! Cette bonté, Seigneur, doit me confondre, v.1848 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  167. La mort, la seule mort, est toute mon attente. v.1861 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  168. Prince, jette en mon âme un plus doux sentiment, v.1863 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Tant pis encore, de prendre peine à dire des sottises, et d'être mauvais plaisants de dessein formé. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Laissons cette matière qui t'échauffe un peu trop, et disons que Dorante vient bien tard, à mon avis, pour le souper que nous devons faire ensemble. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Arrêtez, animal, et la laissez monter, puisque la sottise est faite. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  5. Cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  6. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  7. Je viens de voir, pour mes péchés, cette méchante rhapsodie de l'École des Femmes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  8. Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  9. Cette proposition peut-elle être avancée par une personne, qui ait du revenu en sens commun ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  10. Et dans le vrai de la chose, est-il un esprit si affamé de plaisanterie, qu'il puisse tâter des fadaises dont cette comédie est assaisonnée ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  11. J'aurais cru que cette pièce était bonne ; mais Madame a une éloquence si persuasive, elle tourne les choses d'une manière si agréable, qu'il faut être de son sentiment, malgré qu'on en ait. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  12. Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  13. Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  14. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  15. En faut-il d'autre que la scène de cette Agnès, lorsqu'elle dit ce que l'on lui a pris ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  16. L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  17. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  18. Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  19. Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  20. Vous me flattez, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  21. Brisons là, de grâce : vous me jetteriez dans une confusion épouvantable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  22. Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  23. Voici Dorante que nous attendions. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  24. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  25. Quoi Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  26. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  27. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  28. Il veut être le premier de son opinion, et qu'on attende par respect son jugement. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  29. Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  30. On tient qu'il va, ce scrupule, jusques à défigurer notre langue, et qu'il n'y a point presque de mots, dont la sévérité de cette Dame ne veuille retrancher ou la tête, ou la queue, pour les syllabes déshonnêtes qu'elle y trouve. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  31. Non pas ; mais je tiens que cette dame se scandalise à tort... (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  32. Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  33. Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
  34. Voici l'auteur, Monsieur Lysidas : il vient tout à propos pour cette matière ; Monsieur Lysidas ; prenez un siège vous-même, et vous mettez-là. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  35. Avec cette permission, Madame, je prendrai la hardiesse de me défendre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  37. Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  38. Avouez, ma foi, que c'est une méchante chose que cette comédie. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  39. Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  40. Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  41. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  42. Je le quitte ! (Acte 1, scène 6, URANIE)
  43. Cependant tout le monde donne là-dedans aujourd'hui : on ne court plus qu'à cela ; et l'on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  44. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  45. Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  46. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  47. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  48. Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  49. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  50. Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  51. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  52. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  53. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  54. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  55. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  56. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  57. Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Rentrez dans vos grottes profondes ; v.2 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
  2. Sur la foi de ce dieu de l'empire flottant v.46 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. Voguez sur cette mer d'un zèle inébranlable, v.50 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  4. Il est attaché à ses pensées ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Cette tête-là est plus embarrassée que la mienne ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  7. Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  8. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. Sur quoi prends-tu cette pensée. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  10. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  11. Ne t'avise point de vouloir flatter par pitié le coeur d'un misérable. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  12. Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  13. Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  15. Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  16. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  17. Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  18. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  19. Madame, je ne suis point pour me flatter, j'ai fait ce que j'ai pu pour toucher le coeur de la princesse Ériphile, et je m'y suis pris, que je crois, de toutes les tendres manières dont un amant se peut servir. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  20. Oui, Madame, toute la terre voit en vous des attraits et des charmes que je... (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  21. De grâce, Prince, ôtons ces charmes et ces attraits : vous savez que ce sont des mots que je retranche des compliments qu'on veut me faire. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  22. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  23. Sostrate, prenez de ma part cette commission, et rendez cet office à ces princes, de savoir adroitement de ma fille vers qui des deux ses sentiments peuvent tourner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  24. Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  25. C'est trop de modestie, et vous vous acquitterez toujours bien de toutes les choses dont on vous chargera. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  26. Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  27. Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  28. Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  29. Enfin, à force de le tourner de tous côtés, et de le presser sur la cause de cette profonde mélancolie, dont toute la Cour s'aperçoit, il a été contraint de m'avouer qu'il était amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  30. Je vous pardonne cette affaire-là. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  31. Cette commission, Sostrate, vous a été agréable sans doute, et vous l'avez acceptée avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  32. La crainte, Madame, de m'en acquitter mal. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  33. Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  34. Mais c'est ce que la Princesse ma mère attend de vous. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  35. Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  36. Vous ne pourriez pas dire qui des deux vous semble plus digne de cette préférence ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  37. Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  38. Entrons vite dans le bois, et voyons ce qui nous y attend ; ce lieu est le plus beau du monde, prenons vite nos places. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  39. Et tracez sur les herbettes v.185 (Acte 5, scène 5, TOUS)
  40. J'aurais quitté la couronne v.193 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  41. Pour te remettre en sa place. v.210 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  42. Cette ardeur de plaisirs suivie, v.234 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  43. Cependant vous les faites longtemps languir, sur ce qu'ils attendent de vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  44. J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  45. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  46. Que Sostrate décide de cette préférence. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  47. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  48. J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  49. Quelle pourrait être cette raison ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  50. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  51. La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  52. Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  53. Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  54. Ma fille, vous avez une petite incrédulité qui ne vous quitte point. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  55. Le Ciel, Anaxarque, me marquera les deux fortunes qui m'attendent ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  56. Peut-on contester sur cette matière les incidents célèbres, dont les histoires nous font foi ? (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  57. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  58. Seigneur, la question est un peu violente, l'esprit de la Princesse n'est pas une règle pour le mien, et son intelligence peut l'élever à des lumières où mon sens ne peut pas atteindre. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  59. Mais pour l'astrologie on m'a dit, et fait voir des choses si positives que je ne la puis mettre en doute. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  60. Quittons ce discours, et qu'on nous laisse un moment. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  61. Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  62. Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  63. Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  64. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  65. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  66. Et comme la Princesse Aristione est fort superstitieuse, il ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  67. Il y a longtemps, mon fils, que je prépare cette machine, et me voilà tantôt au but de mes prétentions. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  68. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  69. Mais sortons de cette grotte, je te dirai en marchant toutes les choses qu'il faut bien observer. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  70. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  71. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  72. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  73. Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  74. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  75. Puis-je, divine Princesse, me promettre de vous cette précieuse faveur ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  76. Ne me fais point languir davantage, te dis-je, et m'apprends cette nouvelle. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  77. Une aventure merveilleuse, où personne ne s'attendait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  78. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  79. Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  80. N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
  81. Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  82. Et le zèle puissant qui m'attache à ses voeux v.290 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Qui vous eût deviné là dans cette posture ? v.6 (Prologue, scène 1, NUIT)
  2. Pour vous attendre venir. v.10 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Cette sublime qualité ; v.16 (Prologue, scène 1, NUIT)
  4. Ce n'est pas la seule sottise, v.41 (Prologue, scène 1, NUIT)
  5. Pour mettre à bout les plus cruelles. v.58 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. S'il ne quittait jamais sa mine redoutable, v.82 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. Il n'est point à mon gré de plus sotte méthode, v.84 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Ne pouvait-il pas bien attendre qu'il fût jour ? v.165 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  9. Tes jours sont-ils assujettis ? v.167 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  10. Nous attire leur courroux. v.177 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  11. Et cette lanterne est Alcmène, v.203 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  12. Du détail de cette victoire v.236 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  13. Qui d'abord... Attendez le corps d'armée a peur. v.259 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  14. Cette nuit, en longueur, me semble sans pareille : v.271 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  15. Châtier cette insolence ; v.279 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  16. Pour me remettre en haleine. v.297 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  17. De mortelles frayeurs je sens mon âme atteinte. v.299 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  18. Je quitte la partie. v.337 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  19. Me faire ouvrir cette porte : v.339 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  20. Tu te dis de cette maison ? v.346 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  21. Hé bien que fait cette raison ? v.348 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  22. Qui te donne, dis-moi, cette témérité v.354 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  23. De ceux qu'attaque notre bras. v.375 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  24. Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  25. C'est d'être Sosie battu. v.382 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  26. Encore cent autres coups pour cette autre impudence. v.383 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  27. Mais ton bâton, sur cette affaire, v.394 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  28. Qui te jette, dis-moi, dans cette fantaisie, v.412 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  29. Et laisse à mon devoir s'acquitter de ses soins. v.449 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  30. Arrête, ou sur ton dos le moindre pas attire v.450 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  31. Par cette question, il faut que je l'étonne ; v.494 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  32. Pour nos gens qui se battaient. v.504 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  33. Cette preuve sans pareille, v.505 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  34. Si tu prends cette fantaisie. v.516 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  35. Mais parmi les périls mêlés à cette gloire, v.554 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  36. Sur cent petits égards s'attache avec étude ; v.586 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  37. Dans le scrupule enfin, dont il est combattu, v.602 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  38. Quoi ? C'est ainsi que l'on me quitte ? v.630 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  39. Que de mon devoir je m'acquitte ? v.632 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  40. Mais avec cette brusquerie, v.634 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  41. Il nous ferait beau voir, attachés face à face, v.652 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  42. Oui, si je n'étais plus de tes cris rebattu, v.679 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  43. Ah ! Que dans cette occasion v.687 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  44. Mon courroux n'attend qu'un bâton ? v.692 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  45. Que je débrouille ici cette confusion. v.703 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  46. On m'est venu troubler et mettre en peine. v.735 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  47. Que de battre, et casser des os. v.760 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  48. Si vous vous mettez en courroux, v.764 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  49. Enfin deux gouttes de lait v.785 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  50. On t'a battu ? v.796 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  51. Toi te battre ! v.796 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  52. D'écouter d'un valet, les sottises qu'il dit. v.838 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  53. Tous les discours sont des sottises, v.839 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  54. Entrons, sans davantage attendre. v.843 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  55. En ce moment sans doute elle ne m'attend pas, v.845 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  56. Nous acquitter de nos hommages, v.848 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  57. J'osais me flatter en moi-même, v.862 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  58. L'attente d'un retour ardemment désiré, v.864 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  59. Et j'attendais de votre coeur, v.878 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  60. Tout ce que de mon coeur vous aviez lieu d'attendre. v.888 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  61. Et que m'ayant quittée à la pointe du jour, v.895 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  62. Un songe cette nuit, Alcmène, dans votre âme, v.899 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  63. Assez amplement acquitté. v.903 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  64. Et que du doux accueil duquel je m'acquittai, v.907 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  65. Cette vapeur dont vous me régalez v.910 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  66. Laissons un peu cette vapeur, Alcmène. v.918 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  67. Est-ce donc que par cette feinte v.926 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  68. Finissons cette raillerie. v.931 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  69. Que plus tôt qu'à cette heure on m'ait ici pu voir ? v.933 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  70. Tenez, trouverez-vous cette preuve assez forte. v.965 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  71. Quelle est cette aventure ! Et qu'en puis-je augurer, v.974 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  72. Songez-vous en tenant cette preuve sensible, v.984 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  73. Tous ces transports, toute cette tendresse, v.1012 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  74. Assurément, quelle est cette demande ? v.1020 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  75. Que jusqu'à ce matin je ne l'ai point quitté. v.1057 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  76. Et demeure ici pour m'attendre. v.1065 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  77. Finira cette querelle. v.1070 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  78. Je n'eusse fait quelque sottise. v.1157 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  79. Quelle est cette frayeur ? Et sachons donc pourquoi ? v.1158 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  80. De cette liberté que ton coeur m'a permise. v.1187 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  81. Ce vous est une attente vaine, v.1227 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  82. Et n'est-ce pas pour mettre à bout une âme [?] v.1250 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  83. Cette action, sans doute, est un crime odieux, v.1297 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  84. Et je mérite enfin pour punir cette audace, v.1355 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  85. Pour vous la demander je me jette à genoux ; v.1359 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  86. Il faut qu'une atteinte soudaine, v.1365 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  87. Fait, sous des atteintes mortelles, v.1374 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  88. Cette épée aussitôt, par un coup favorable, v.1380 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  89. C'est tout ce que j'attends pour faveur souveraine. v.1389 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  90. Ne puisse de mon coeur, jusqu'à cette vengeance v.1401 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  91. Mais pourquoi cette violence, v.1403 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  92. Et moi je ne puis vivre, à moins que vous quittiez v.1407 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  93. Cette colère qui m'accable, v.1408 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  94. Celui qu'à chercher je m'attache. v.1442 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  95. Ah ! Qu'on est peu flatté de louange, d'honneur, v.1456 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  96. Et que l'on donnerait volontiers cette gloire, v.1459 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  97. À mettre Amphitryon hors de toute mesure. v.1492 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  98. D'où vient donc qu'à cette heure on ferme cette porte [?] v.1497 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  99. Attends, traître, avec un bâton v.1513 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  100. Ce que c'est qu'un valet qui s'attaque à son maître. v.1533 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  101. Ah ! Je t'arracherai cette langue, sans doute. v.1544 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  102. En quel trouble cruel, jette-t-il mon esprit ? v.1559 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  103. Calmez cette colère. v.1586 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  104. Et n'a point voulu nous quitter. v.1595 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  105. Vous devez éclaircir toute cette aventure. v.1607 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  106. Voyons quelle fortune en ce jour peut m'attendre. v.1610 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  107. Plus mes regards sur eux s'attachent fortement, v.1622 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  108. Et ne souffrira point que l'on batte ses gens. v.1640 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  109. Que voulez-vous qu'à cette vue v.1649 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  110. Oui, vous avez raison : et cette ressemblance, v.1668 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  111. Point mettre l'épée à la main. v.1675 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  112. C'est à moi de finir cette confusion ; v.1680 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  113. Alcmène attend de moi ce public témoignage. v.1690 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  114. Attendant avec vous ces témoins souhaités, v.1696 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  115. Vous vous plaignez à tort. Permettez-nous d'attendre, v.1709 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  116. Allez, faibles amis, et flattez l'imposture. v.1715 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  117. Hé bien, je les attends ; et saurai décider v.1719 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  118. Cette fureur, avec deux mots. v.1726 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  119. Certes, toute cette aventure v.1737 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  120. Que je vais m'en donner ! Et me mettre en beau train, v.1741 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  121. Arrête. Quoi ! Tu viens ici mettre ton nez, v.1745 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  122. En cette qualité souffre-moi près de toi, v.1775 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  123. Prends garde de tomber dans cette frénésie ; v.1790 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  124. Si cette ressemblance est telle que l'on dit, v.1816 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  125. Frappez, battez, chargez, accablez-moi de coups . v.1846 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  126. Et croyant à manger, m'aller, comme eux ébattre ; v.1851 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  127. Je m'attendais là pour me battre. v.1853 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  128. Que sous les traits chéris de cette ressemblance ; v.1870 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  129. Et c'est assez, je crois, pour remettre ton coeur v.1891 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  130. Et c'est moi, dans cette aventure, v.1901 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  131. Et je mettrai tout le monde v.1918 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  132. Tu peux hardiment te flatter v.1920 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Quittez, quittez vos troupeaux, v.1 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Quittez, quittez vos troupeaux, v.6 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Cette nouvelle d'importance. v.22 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  4. Il quitte les armes v.30 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  5. LOUIS jette plus de terreur. v.79 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  6. Vos louanges n'ont rien qui flatte ses désirs, v.108 (Acte 1, scène 7, PAN)
  7. Plus dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  8. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  9. Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  10. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  11. Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  12. Toinette ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  13. Quitte, à quitte, si vous voulez. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  14. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  15. Attendez. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  16. Toinette. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Toinette. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  18. Hé bien, quoi, Toinette ? (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  19. Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  20. Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  21. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  22. Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  23. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  24. Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  25. Eh, eh, ces choses-là parfois sont un peu sujettes à caution. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  26. Toinette, que dis-tu là ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  27. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  28. Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  29. Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  30. Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  31. Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  32. Vous ne la mettrez point dans un couvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  33. Je ne la mettrai point dans un couvent ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  34. Je ne mettrai pas ma fille dans un convent, si je veux ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  35. Angélique, tu ne veux pas m'arrêter cette coquine-là ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  36. On vient de me mettre en colère. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  37. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  38. Mamour, cette coquine-là me fera mourir. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  39. Holà, Toinette. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  40. Pourquoi donc est-ce que vous mettez mon mari en colère ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  41. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  42. Là, remettez-vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  43. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  44. Levez-vous, que je mette ceci sous vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  45. Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  46. Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  47. Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  48. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  49. Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  50. Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  51. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  52. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  53. Toinette. (Acte 3, scène 8, BÉLINE)
  54. Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu allé mettre dans la cervelle ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  55. Tu quittes le soin de ton négoce, et tu laisses aller tes affaires à l'abandon. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  56. La sotte musique que voilà ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  57. Voilà un temps fâcheux pour mettre un luth d'accord. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  58. J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  59. Dis ton nom, dis ton nom, sans davantage attendre. (Acte 4, scène 1, ARCHERS)
  60. J'en jetterai par terre. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  61. Voilà de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  62. N'est-il rien, Messieurs, qui soit capable d'attendrir vos âmes ? (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  63. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  64. D'où vient cette surprise ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  65. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  66. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  67. Attendrai-je, mon Père, qu'elle soit venue ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  68. Mettez-vous là ; ma fille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  69. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  70. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  71. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  72. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  73. J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  74. Un Berger était attentif aux beautés d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tiré de son attention par un bruit qu'il entendit à ses côtés. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  75. Et que ne voudrait-on pas faire ; à quels services, à quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une âme si reconnaissante ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  76. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  77. Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  78. Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  79. Jugez quelle atteinte cruelle au coeur de ce triste Berger. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  80. Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  81. Il jette de douloureux regards sur celle qu'il adore, et son respect, et la présence de son père, l'empêchent de lui rien dire que des yeux. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  82. Je ne m'en défends point dans cette peine extrême, v.244 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  83. Mais un père à ses voeux vous veut assujettir. v.263 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  84. Voilà un sot père, que ce père-là, de souffrir toutes ces sottises-là sans rien dire. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  85. Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  86. Les sottises ne divertissent point. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  87. Donnez-nous au moins le temps de nous connaître, et de voir naître en nous l'un pour l'autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  88. Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  89. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  90. Pourquoi tant résister, et refuser la gloire d'être attachée au corps de la Faculté ? (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  91. Si j'en avais, Madame, elle serait telle que la raison et l'honnêteté pourraient me le permettre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  92. Pour moi, qui ne veux un mari que pour l'aimer véritablement, et qui prétends en faire tout l'attachement de ma vie, je vous avoue que j'y cherche quelque précaution. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  93. Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en état de faire tout ce qu'elles voudront. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  94. Vous êtes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  95. Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  96. Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  97. Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  98. Attendez je suis morte. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  99. Oh çà, çà, je vous pardonne pour cette fois-ci, pourvu que vous me disiez bien tout. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  100. Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  101. Et puis après, il se mettait à genoux devant elle. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  102. Attendez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  103. Mon frère, ne me parlez point de cette coquine-là. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  104. C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  105. D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  106. Il doit être, mon Frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  107. Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  108. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  109. Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  110. Mais il faut demeurer d'accord, mon Frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  111. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  112. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  113. Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  114. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  115. Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  116. Les sottes raisons que voilà. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  117. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  118. Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  119. Remettez cela à une autre fois, et demeurez un peu en repos. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  120. De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la Médecine, et d'empêcher Monsieur de prendre mon clystère ; vous êtes bien plaisant d'avoir cette hardiesse-là ? (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  121. Un attentat énorme contre la Médecine. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  122. J'allais nettoyer votre corps et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  123. Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
  124. Un médecin vous quitte, un autre se présente. (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
  125. Par ma foi, voilà Toinette elle-même. (Acte 6, scène 8, ARGAN)
  126. Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
  127. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  128. Allons donc, que l'on batte comme il faut. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  129. Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  130. Je veux vous en envoyer un de ma main, et je viendrai vous voir de temps en temps, tandis que je serai en cette ville. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  131. Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  132. Non, mon frère, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est opposée à mes volontés. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  133. Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  134. Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  135. Qu'est-ce, Toinette ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  136. Tenez, le voilà tout de son long dans cette chaise. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  137. Que tu es sotte, Toinette, de t'affliger de cette mort ! (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  138. Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  139. Puisque, par un bonheur, personne n'est encore averti de la chose, portons-le dans son lit, et tenons cette mort cachée, jusqu'à ce que j'aie fait mon affaire. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  140. Viens, Toinette, prenons auparavant toutes ses clefs. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  141. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  142. Qu'as-tu, Toinette, et de quoi pleures-tu ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  143. Mon père est mort, Toinette ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  144. Quelle atteinte cruelle ! (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  145. Quelle surprise agréable, mon père, puisque par un bonheur extrême le Ciel vous redonne à mes voeux, souffrez qu'ici je me jette à vos pieds pour vous supplier d'une chose. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  146. L'on n'a qu'à parler, avec une robe, et un bonnet, tout galimatias devient savant, et toute sottise devient raison. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  147. Allez-vous-en vous mettre en habit décent, je vais les envoyer quérir. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  148. Que voulez-vous dire, et qu'entendez-vous avec cette faculté de vos amies... (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  149. Ditte hydropisia v.406 (Acte 7, scène 1, SECUNDUS DOCTOR)
  150. Ensuitta purgare. v.410 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  151. Ensuitta purgare. v.423 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  152. Ensuitta purgare. v.446 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  153. Ensuitta purgare, reseignere, repurgare, v.453 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  154. Et rechlitterisare. v.454 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Et depuis quand est-il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  10. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  11. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  22. Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  24. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  25. Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  26. N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  27. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  33. Touche donc là, Charlotte. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  34. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  35. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  36. Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  37. Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  38. Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  39. Et dites-moi un peu, Belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  40. Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  41. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  42. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  43. Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  44. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  45. Touchez donc là, Charlotte, puisque vous le voulez bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  46. Oh, Monsieur, attendez que je soyons mariés, je vous prie ; après, ça, je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  47. Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  48. ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  49. Attendez-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  50. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  51. Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  52. Quoi, Charlotte... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  53. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  54. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  55. Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  56. Oui, Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  57. Mettez-nous d'accord, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  58. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  59. Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  60. Laissez-la se flatter dans son imagination. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  61. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  62. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  63. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si les malades guérissaient, et qu'on m'en vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  64. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  65. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  66. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  67. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
  68. Que vois-je là, un homme attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  69. La Partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  70. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  71. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  72. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  73. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  74. Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  75. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  76. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  77. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  78. Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  79. Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  80. Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  81. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Comment, coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  85. Je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  86. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  87. Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  88. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
  89. Qu'il attende, tant qu'il voudra. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  90. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  91. Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  92. Je n'ai point mérité cette grâce assurément. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  93. Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  94. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  95. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  96. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  97. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  98. Oui, Monsieur, vous avez tort d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  99. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  100. Ne soyez point surpris, Don Juan, de me voir à cette heure et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  101. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  102. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  103. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  104. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  105. De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  106. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  107. Il faut s'amender ; encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  108. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  109. Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  110. Mon assiette, mon assiette. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  111. Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous, petit la Violette, que vous savez présenter à boire à propos ! (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  112. Qui peut frapper de cette sorte ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  113. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  114. Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  115. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  116. Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  117. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  118. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  119. On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  120. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  121. Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  122. Monsieur, cette dernière-ci m'emporte et je ne puis m'empêcher de parler. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  123. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  124. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  125. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  126. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  127. Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  128. Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  129. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  130. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  131. Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

  1. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Don Juan Elvire ! (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Et depuis quand est il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  10. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  11. Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  22. Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  24. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  25. Voudriez vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que pour... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  26. N'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  27. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  33. Touche donc là, Charlotte. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  34. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  35. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  36. Ah, ah, d'où sort cette autre paysanne, Sganarelle ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  37. Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  38. Tournez-vous un peu s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  39. Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  40. Non Monsieur, mais je dois bien l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  41. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  42. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  43. Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  44. Touchez donc là, Charlotte, que vous le voulez donc bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  45. Oh, Monsieur, Attendez que je soyons mariées, je vous prie, après ça je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  46. Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  47. Palsangué, morguenne, ça n'est pas bien de battre les gens, et ce n'est pas la récompense de [v]ous avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  48. Attends-moi un peu. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  49. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  50. Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  51. Quoi, Charlotte... (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  52. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  53. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  54. Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  55. Oui Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  56. Mettez-nous d'accord Monsieur. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  57. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  58. Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  59. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  60. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  61. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si ces malades guérissaient, et qu'on me vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  62. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  63. Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  64. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  65. J'attends que ton raisonnement soit fini. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  66. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et tournez à main droite quand vous serez au bout de la forêt, mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  67. Eh, prie le Ciel qu'il te donne un habit, sans te mettre en peine des affaires des autres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  68. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  69. Un home attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  70. La partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  71. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  72. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  73. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  74. Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  75. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  76. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  77. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  78. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  79. Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  80. Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  81. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Comment coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  85. Je ris de ma sottise, mais c'est mon Maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  86. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  87. Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  88. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
  89. Qu'il attende tant qu'il voudra. (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  90. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  91. Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  92. Je n'ai point mérité cette grâce assurément, mais Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  93. Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  94. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  95. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  96. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  97. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  98. Oui, Monsieur, vous avez tort, d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  99. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  100. Ne soyez point surpris Don Juan de me voir à cette heure, et dans cet équipage. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  101. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  102. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  103. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  104. Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  105. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  106. De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  107. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  108. Oui, ma foi, il faut s'amender, encore vingt ou trente ans de cette vie ci, et puis nous songerons à nous. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  109. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  110. Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  111. Mon assiette, mon assiette. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  112. Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous petit La Violette, que vous savez présenter à boire à propos. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  113. Qui peut frapper de cette sorte ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  114. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  115. Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  116. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  117. Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  118. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  119. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  120. On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  121. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  122. Monsieur, cette dernière-ci m'importe, et je ne puis m'empêcher de parler. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  123. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  124. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  125. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  126. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  127. Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  128. Nous souffrirons cette tache en notre famille ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  129. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  130. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  131. Je crois connaître cette voix. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  2. Mon_Dieu, Nérine, que tu es sotte de nous donner de ces frayeurs ! (Acte 2, scène 1, JULIE)
  3. Oui, belle Julie, nous avons dressé pour cela quantités de machines, et nous ne feignons point de mettre tout en usage, sur la permission que vous m'avez donnée. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  4. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  5. Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  6. Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  7. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  8. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  9. Vous ne vous remettez point mon visage ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  10. Vous ne vous remettez pas tout cela ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  11. Oui, je serai bien aise de donner quelques ordres, et vous n'avez qu'à revenir à cette maison-là. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  12. Je vous attends avec impatience. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  13. Voilà une connaissance où je ne m'attendais point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  14. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  15. Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  16. Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  17. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  18. Voilà toujours six pistoles d'avance, en attendant ce que j'ai promis. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  19. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  20. Tant pis ; cette grande appétition du froid et de l'humide, est une indication de la chaleur et sécheresse qui est au dedans. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  21. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  22. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  23. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  24. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  25. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  26. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  27. Et que voulez-vous dire avec votre galimatias et vos sottises ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  28. Qu'est-ce donc que toute cette affaire ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  29. Je vais, de mon côté, dresser une autre batterie, et le beau-père est aussi dupe que le gendre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  30. Oui, je l'attends de Limoges, et il devrait être arrivé. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  31. Ne vous en mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  32. Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  33. Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  34. Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  35. Oui, Montsir, et avec un grant dévotion nous tous attendre sti mariage. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  36. Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer à d'autres machines ; et tâchons de semer tant de soupçons et de division entre le beau-père et le gendre, que cela rompe le mariage prétendu. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  37. Jamais je n'ai été si soûl de sottises. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  38. Sans doute, ils étaient une douzaine de possédés après mes chausses ; et j'ai eu toutes les peines du monde à m'échapper de leurs pattes. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  39. De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  40. Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  41. Peut-être dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, après tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur dépende... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  42. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  43. Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  44. Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  45. Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  46. Quelles dettes ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  47. Qu'est-ce que veut cette femme-là ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  48. Quoi, tu ne te souviens mie de chette pauvre ainfain, no petite Madelaine, que tu m'as laichée pour gaige de ta foy ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  49. Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  50. Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  51. Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  52. N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  53. Est-ce qu'on me fera attendre toute la journée sur le pavé, et qu'on ne me fera point venir mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  54. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  55. Attendez-moi là. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  56. J'attends mes gens, Messieurs. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  57. Allons, que l'on sorte de là, si vous ne voulez que je vous mette en prison. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  58. Mon_Dieu attendez. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  59. Je vous promets de ne le point quitter, que je ne l'aie mis en lieu de sûreté. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  60. Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  61. Et de quelle façon pourras-tu supporter cette douleur mortelle ? (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  62. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  63. Allons, vous viendrez malgré vous, et je veux vous remettre entre les mains de votre père. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  64. Vous êtes une sotte. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  65. J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  66. En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. De grâce mettons-nous ici, et puisque nous voilà tous habillés, et que le Roi ne doit venir de deux heures, employons ce temps à répéter notre affaire, et voir la manière dont il faut jouer les choses. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. J'en voudrais être quitte pour dix pistoles. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  3. Est-il auteur qui ne doive trembler lorsqu'il en vient à cette épreuve ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  4. Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  5. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  6. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  7. Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  8. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  9. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  10. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Voyez-vous cette posture ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Voilà ce qui attire l'approbation, et fait faire le brouhaha. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  13. Je trouve cette idée assez plaisante, et j'en ai reconnu là dès le premier vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  14. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  15. Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  16. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  17. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  18. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  19. Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  20. Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  21. Monsieur, ces demoiselles ont peine à vous dire qu'elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici pendant cette répétition ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  22. Parbleu tu vois, j'attends que tous ces Messieurs aient débouché la porte pour présenter là mon visage. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  23. Têtebleu quelle foule, je n'ai garde de m'y aller frotter, et j'aime mieux entrer des derniers. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  24. Attendez, il faut marquer davantage tout cet endroit, écoutez-le moi dire un peu. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  25. N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  26. Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  27. Bon, après ces petites cérémonies muettes chacun prendra place, et parlera assis, hors les Marquis, qui tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront suivant leur inquiétude naturelle. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  28. Les méchantes gens qui assuraient que vous mettiez quelque chose ; vraiment, je les démentirai bien maintenant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  29. Je ne sais pas seulement ce qu'on appelle mettre quelque chose. Mais où vont ces dames ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  30. Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  31. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  32. Le langage n'est rien ; mais il censure tous nos attachements quelque innocents qu'ils puissent être, et de la façon qu'il en parle, c'est être criminelle que d'avoir du mérite. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  33. La représentation de cette comédie, Madame, aura besoin d'être appuyée, et les comédiens de l'Hôtel... (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  34. Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  35. Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  36. Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  37. Les comédiens m'ont dit qu'ils l'attendaient sur la réponse, et que... (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  38. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  39. Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  40. Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  41. Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  42. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  43. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  44. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  45. Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
  46. Eh, de grâce, tâchez de vous remettre, prenez courage, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  47. Tout à l'heure, Monsieur je crois que je perdrai l'esprit de cette affaire-ci, et... (Acte 1, scène 7, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Ne cesseras-tu point cette rigueur mortelle ? v.5 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  2. Si tu ne veux partir, je vais quitter ce lieu. v.11 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  3. Obligeante Daphné, parle à cette inhumaine. v.17 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  4. Donne. De cette erreur ta rêverie est cause. v.54 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  5. Cette ardeur qu'il t'inspire est-elle si puissante ? v.69 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  6. Mettons dans ce débat la franchise en usage, v.85 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  7. Des tendres sentiments où nous jette son fils. v.88 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  8. Ils pourront le quitter, cachons-nous pour attendre. v.98 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  9. Que de sottes façons, et que de badinage, v.101 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  10. Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, v.105 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  11. Et qu'on raisonne fort touchant cette venue. v.126 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  12. C'est de cette façon que l'on punit les gens, v.151 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  13. Cette liberté nous peut être permise, v.169 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  14. C'est blesser ma pudeur que me flatter ainsi. v.171 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  15. Je ne le croie atteint déjà d'un peu d'amour, v.204 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  16. Attacher sa fortune à notre destinée. v.214 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  17. Et voilà ses amours et son attachement. v.228 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  18. Malgré cette fierté qui règne parmi nous, v.253 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  19. Le choix qui m'est offert s'oppose à votre attente. v.271 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  20. Les Dieux... Paix, petit sot, cette philosophie v.299 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  21. Ne vous mettez point en courroux, je vous prie. v.300 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  22. Si j'outrage en l'aimant vos célestes attraits, v.313 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  23. De passer dès cette heure à recevoir sa main. v.338 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  24. Mais comment Lycarsis reçoit-il cette affaire ? v.343 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  25. Me mettre aux yeux que le sort implacable v.347 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  26. Va-t'en, laisse-moi seule en cette solitude v.359 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  27. Cette charmante mère avant sa destinée, v.363 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  28. Dans ce naissant amour qui flattait vos désirs, v.377 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  29. Ne jettent leurs regards que sur les volontés. v.390 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  30. Des présents que... Mais, ciel, d'où vient cette tristesse ? v.392 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  31. Et je vous avouerai que j'ai cette faiblesse, v.411 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  32. Et vous pouvez l'avoir cette injuste tristesse, v.415 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  33. Je suis bien malheureux de souffrir cette atteinte : v.424 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  34. Qui me puissent forcer à quitter vos beaux yeux, v.450 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  35. Sur cette belle main en signe le serment. v.466 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  36. Ah, quittez de ces mots l'outrageante bassesse, v.479 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  37. Oui, j'atteste le Ciel, que si contre mes voeux, v.485 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  38. S'il s'attache à me voir, et me veut quelque bien, v.493 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
  39. Et bien, vous triomphez avec cette retraite, v.503 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  40. De ne vous point servir, dans cette conjoncture, v.515 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  41. Me permettez-vous de vous désobéir, v.549 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  42. Ah, que cette aventure est un charmant miracle, v.583 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  43. Nous allons perdre cette beauté. v.589 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Je n'ai jamais vu tant parler à l'oreille qu'elles ont fait entre elles, tant bâiller ; tant se frotter les yeux, et demander tant de fois : Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Sans doute, je l'y prends, et de telle façon, que je veux me venger de cette impertinence. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  3. En un mot c'est un ambigu de Précieuse et de Coquette que leur personne. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. Je vois ce qu'il faut être pour en être bien reçu, et si vous m'en croyez, nous leur jouerons tous deux une pièce, qui leur fera voir leur sottise, et pourra leur apprendre à connaître un peu mieux leur monde. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  5. Quel est le résultat de cette visite ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  6. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  7. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  8. Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  9. Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  10. Il faut le recevoir dans cette salle basse, plutôt qu'en notre chambre : ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  11. Qu'elles ne se pressent point, je suis ici posté commodément, pour attendre. (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  12. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  13. Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  14. Comment diable, d'abord qu'on les approche, ils se mettent sur leur garde meurtrière ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  15. Il y fait un peu crotté ; mais nous avons la chaise. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  16. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  17. Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  18. C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  19. Tapinois, en cachette, il semble que ce soit un chat qui vienne de prendre une souris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  20. Je n'ai encore rien vu de cette force-là. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  21. Attachez un peu sur ces gants la réflexion de votre odorat. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  22. Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  23. J'ai une délicatesse furieuse pour tout ce que je porte, et jusqu'à mes chaussettes, je ne puis rien souffrir, qui ne soit de la bonne ouvrière. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  24. M'attaquer à droit, et à gauche ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  25. Il y a quelque temps que nous ne nous sommes vus, et je suis ravi de cette aventure. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  26. Il est juste de venir vous rendre ce qu'on vous doit, et vos attraits exigent leurs droits seigneuriaux sur toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  27. C'est pousser vos civilités jusqu'aux derniers confins de la flatterie. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  28. Cette journée doit être marquée dans notre almanach, comme une journée bienheureuse. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  29. Te souvient-il, Vicomte, de cette demi-lune, que nous emportâmes sur les ennemis au Siège d'Arras ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  30. Voici un autre coup qui me perça de part en part à l'attaque de Gravelines. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  31. Holà Champagne, Picard, Bourguignon, Casquaret, Basque, la Verdure, Lorrain, Provençal, la Violette ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  32. Moi, je dis, que nos libertés auront peine à sortir d'ici, les braies nettes. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  33. Quoi vous laisser battre de la sorte ! (Acte 1, scène 14, CATHOS)
  34. Quelle est donc cette audace, de venir nous troubler de la sorte, dans notre maison ? (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
  35. Coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs, à ce que je vois, et je viens d'apprendre de belles affaires vraiment, de ces Messieurs, qui sortent. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  36. Et vous, pendardes, je ne sais qui me tient, que je ne vous en fasse autant, nous allons servir de fable, et de risée à tout le monde, et voilà ce que vous vous êtes attiré par vos extravagances. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
  37. Et vous, qui êtes cause de leur folie, sottes billevesées, pernicieux amusements des esprits oisifs, romans, vers, chansons, sonnets, et sonnettes, puissiez-vous être à tous les Diables. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. À qui mon père les a mandées par une lettre ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. Par une lettre. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  4. Les réprimandes ne sont rien ; et plût au Ciel que j'en fusse quitte à ce prix ! (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  5. Oui : je me suis fort bien acquitté de ma charge. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  6. Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  7. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  8. Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  9. Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  11. Et par-dessus tout cela mets encore l'indigence où se trouve cette aimable personne, et l'impuissance où je me vois d'avoir de quoi la secourir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  12. Oui, belle Hyacinte, et ces nouvelles m'ont donné une atteinte cruelle. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  13. Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  14. Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  15. Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  16. Elle n'est pas tant sotte, ma foi, et je la trouve assez passable. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  17. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  18. Ne laissons pas d'attendre le vieillard. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  19. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sûreté. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  20. Une action de cette nature ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  21. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  22. Je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  23. Et que n'ai-je à cette heure la fille que le Ciel m'a ôtée, pour la faire mon héritière ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  24. Attends. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  25. Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  26. Ma foi, Seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ; l'éducation des enfants est une chose à quoi il faut s'attacher fortement. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  27. Je n'entends point cette énigme. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  28. Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  29. Ce lieu n'est pas tout à fait propre à vuider cette affaire, et nous allons l'examiner ailleurs. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  30. Me trahir de cette manière ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  31. Je jure le Ciel, que cette trahison ne demeurera pas impunie. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  32. Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  33. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  34. Vos égyptiens sont sur le point de vous enlever Zerbinette ; et elle-même, les larmes aux yeux, m'a chargé de venir promptement vous dire, que si dans deux heures vous ne songez à leur porter l'argent qu'il vous ont demandé pour elle, vous l'allez perdre pour jamais. (Acte 2, scène 4, CARLE)
  35. Je suis mon pauvre Scapin à cette heure qu'on a besoin de moi. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  36. J'ai cette insulte-là sur le coeur. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  37. Il faut quitter ton ressentiment. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  38. Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  39. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  40. J'ai donc été trouver le frère de cette fille qui a été épousée. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  41. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu'on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n'iront point au fait. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  42. Quand il n'y aurait à essuyer que les sottises que disent devant tout le monde de méchants plaisants d'avocats, j'aimerais mieux donner trois cents pistoles, que de plaider. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  43. Je viens d'apprendre qu'il veut me mettre en procès, et faire rompre par justice le mariage de ma soeur. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  44. Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  45. Que ne le trouvé-je à cette heure avec tout son secours ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  46. Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  47. À cette botte. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  48. À cette autre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  49. Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  50. Que sait-on si je ne veux point vous attraper votre argent ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  51. Je vais t'attendre chez moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  52. Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  53. Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  54. Attendez, Monsieur, nous y voici. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  55. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  56. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  57. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  58. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  59. Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  60. Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers, pour aller racheter mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  61. Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  62. Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  63. Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  64. Que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  65. Cette galère lui tient au coeur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  66. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  67. Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  68. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  69. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  70. Il faut donc que j'aille mourir ; et je n'ai que faire de vivre si Zerbinette m'est ôtée. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  71. Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  72. Vous me le promettez devant témoin. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  73. Oui, vos amants ont arrêté entre eux que vous fussiez ensemble ; et nous nous acquittons de l'ordre qu'ils nous ont donné. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  74. J'accepte la proposition, et ne suis point personne à reculer, lorsqu'on m'attaque d'amitié. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  75. Et lorsque c'est d'amour qu'on vous attaque ? (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  76. Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  77. Voilà Silvestre qui s'en acquittera aussi bien que moi. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  78. Pourquoi, de gaieté de coeur, veux-tu chercher à t'attirer de méchantes affaires ? (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  79. Je te l'ai déjà dit, tu quitterais le dessein que tu as, si tu m'en voulais croire. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  80. C'est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  81. Le frère de cette personne qu'Octave a épousée. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  82. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  83. Attendez. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  84. Attendez. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  85. Il faut que vous vous mettiez dans ce sac, et que... (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  86. Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  87. Je dis que vos ennemis seront bien attrapés. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  88. Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  89. Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  90. Tu as envie d'être battu.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  91. Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  92. Par un fils à son père, pour en attraper de l'argent ? (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  93. Je vous prie de me dire cette histoire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  94. En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  95. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  96. Attendez. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  97. Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  98. Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  99. Voici le stratagème dont il s'est servi pour attraper sa dupe. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  100. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  101. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  102. Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  103. Le pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  104. Le même pendard de Scapin, par une fourberie aussi, m'a attrapé deux cents pistoles. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  105. Il ne s'est pas contenté de m'attraper cinq cents écus, il m'a traité d'une manière que j'ai honte de dire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  106. Non, vous dis-je, mon père, je mourrai plutôt que de quitter mon aimable Hyacinte. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  107. Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  108. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  109. Ah, Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  110. Et moi, qu'on me porte au bout de la table, en attendant que je meure. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 2988 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 90,55 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE460000000000046
2 LA PRINCESSE D'?LIDE00041921111507059
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE102024000000027
4 LE M?DECIN MALGR? LUI26027200000000073
5 GEORGE DANDIN13018350000000066
6 L'?COLE DES MARIS0020000000002
7 L'ÉCOLE DES MARIS24035250000000084
8 LE DÉPIT AMOUREUX23027272824000000129
9 LE TARTUFFE23028322329000000135
10 LES F?CHEUX0001000000001
11 LES FÂCHEUX16219150000000052
12 LES FEMMES SAVANTES0000120000003
13 LES FEMMES SAVANTES30018273733000000145
14 L'AVARE34026331832000000143
15 LE MISANTHROPE0000020000002
16 LE MISANTHROPE38024372219000000140
17 L'?COLE DES FEMMES0001000000001
18 L'ÉCOLE DES FEMMES31019272038000000135
19 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?160000000000016
20 LE M?DECIN VOLANT160000000000016
21 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS320000000000032
22 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS2000000000002
23 L'ÉTOURDI37040293536000000177
24 LE MARIAGE FORC?370000000000037
25 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1403545121000000107
26 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1000040000005
27 LE SICILIEN340000000000034
28 LE SICILIEN2000000000002
29 DON GARCIE DE NAVARRE32026383735000000168
30 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES570000000000057
31 LES AMANTS MAGNIFIQUES002401101901406074
32 LES AMANTS MAGNIFIQUES3000040000018
33 AMPHITRYON367503900000000132
34 LE MALADE IMAGINAIRE00087904400000140
35 LE MALADE IMAGINAIRE60020006000014
36 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE26035242719000000131
37 DON JUAN26033262818000000131
38 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES470000000000047
39 MÉLICERTE2202100000000043
40 LES PR?CIEUSES RIDICULES370000000000037
41 LES FOURBERIES DE SCAPIN240483800000000110
42 PSYCHÉ04292518191900000114
43 L'AMOUR M?DECIN0018320000000041
44 L'AMOUR MÉDECIN0102100000004
45 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC00282315000000066
  Total812146506673853179372901312988

 

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