Occurences de l'expression

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pour REGNARD, Jean-Francois

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LA SÃ‰RÃ‰NADE (1694)

Je vous dis encore une fois que madame n'est pas au logis, et qu'il faut que vous reveniez, si vous voulez lui parler. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Oui, mais ceux qui font des mariages ne s'embarrassent guère du succès ; et quand ils ont reçu leur pot-de-vin, et que le poisson est dans la nasse, sauve qui peut. (Acte 1, scène 1, MARINE)
C'est un fort honnête homme, fort riche, fort vieux, et fort goutteux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Sa figure n'est peut-être pas des plus ragoûtantes ; mais, comme vous savez, entre l'utile et l'agréable, il n'y a pas à balancer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Oui, pour des ladres comme vous, qui ne connaissent d'autre bonheur que celui d'amasser du bien, et de faire travailler leur argent à gros et très gros intérêt : mais pour une jeune personne comme Léonor, qui cherche à passer ses jours dans le plaisir, vous trouverez bon, s'il vous plaît, vous et madame sa mère, qu'elle préfère l'agréable à l'utile ; et que moi, de mon côté, je fasse tout mon possible pour rompre un mariage aussi biscornu que celui-là. (Acte 1, scène 1, MARINE)
Mais je ne songe pas que mon homme m'attend : il veut donner tantôt une sérénade à sa maîtresse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-MATHIEU)
Vous plairait-il seulement, ô beauté léoparde ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Mais voyez cet animal, qui veut m'empêcher de parler ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Ni toi, ni ton père, ni ta mère, ni toute ta peste de génération, ne me ferait pas rabattre une syllabe. (Acte 1, scène 3, MARINE)
Point du tout ; je ne veux rien savoir. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je ne veux rien savoir ; laisse-moi en repos ; garde tes nouvelles pour un autre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Rien du tout. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
C'est justement ce qui fait qu'elle ne dit rien ; mais tout ce que j'ai pu comprendre de la volubilité de son discours, c'est qu'il faut renoncer à Léonor ; et le pis que j'y trouve, c'est que nous n'avons pas un sou pour nous en consoler. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Elle m'a seulement donné une petite lettre qui vous expliquera peut-être mieux la chose. (Acte 1, scène 5, VALERE)
" Si vous m'aimez autant que je vous aime, nous sommes les plus malheureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, VALERE)
Détournez le malheur qui nous menace ; et soyez certain que je choisirai plutôt la mort que d'être jamais à d'autre qu'à vous. " (Acte 1, scène 5, VALERE)
Non, non, Scapin ; à quelque prix que ce soit, il faut empêcher... (Acte 1, scène 5, VALERE)
Il faut... (Acte 1, scène 5, VALERE)
Il serait mal adressé. écoutons. (Acte 1, scène 6, SCAPIN)
Nous sommes convenus à trois mille huit cents livres ; ce sont encore deux cents louis qu'il faut vous donner pour le collier, Monsieur Mathieu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-GRIFON)
Ils mènent les gens au cabaret, et il faut toujours payer pour eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
J'aimerais mieux être toute autre chose. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Mon fils, j'ai une nouvelle à vous apprendre ; la présence du musicien ne gâtera rien, et peut-être pourra-t-il nous être utile. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Vous avez eu le bonheur d'enterrer une première femme, vous hasardez d'en prendre une seconde ; le péril ne vous rebute point : cela est fier, cela est grand, cela est héroïque ; et, pour ma part, je n'ai garde de manquer d'applaudir à une résolution aussi généreuse que la vôtre. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Tout de bon ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Ce n'est pas pour me vanter, mais en cas de chanteurs, symphonistes, violistes, téorbistes, clavecinistes, opéra, opérateurs, opératrices, madelonistes, catinistes, margotistes, si difficiles qu'elles soient, j'ai tout cela dans ma manche. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Il ne nous faudra que trente-six violons, vingt hautbois, douze basses, six trompettes, vingt-quatre tambours, cinq orgues, et un flageolet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Voilà pour donner une sérénade à tout un royaume. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Pour les voix, nous prendrons seulement douze basses, huit concordants, six basses-tailles, autant de quintes, quatre hautes-contre, huit faussets, et douze dessus, moitié entiers et moitié hongres. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Il ne faut pas moins de voix pour accompagner tous les instruments. Laissez-nous faire. Je veux qu'il y ait dans cette musique-là une espèce de petit charivari qui conviendra merveilleusement bien au sujet. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
On doit m'amener ma maîtresse ; je suis bien aise que vous la voyiez, et que vous m'en disiez votre sentiment l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-GRIFON)
Prenez-la belle et jeune, au moins, surtout d'humeur complaisante ; tous vos amis vous conseilleront la même chose. (Acte 1, scène 7, SCAPIN)
Autre incident. (Acte 1, scène 1, SCAPIN)
Je ne dis pas cela, madame, et je n'aurai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Tout ce que j'ai à me reprocher, madame, c'est que mon obéissance ait si peu de mérite en cette occasion ; et les choses sont dans un état à me permettre d'avouer, sans honte, que votre choix et mon inclination ont un parfait rapport ensemble. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Monsieur mon fils, par quelle aventure est-il mention de vous dans tout ceci ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-GRIFON)
Allons, petite ridicule, qu'on donne tout-à-l'heure la main à monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME-ARGANTE)
J'y demeurerai plutôt toute ma vie que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 1, scène 1, LÉONOR)
Laisse-moi faire, je veux l'épouser à ta barbe ; je m'en vais dépenser tout mon bien pour m'en faire aimer ; je lui donnerai des présents, des bijoux, des maisons, des contrats, des cadeaux, des festins, des sérénades ; des sérénades, monsieur le musicien ; et je lui ferai des enfants pour te faire enrager. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-GRIFON)
Mon pauvre Scapin, cherche, imagine, invente des moyens pour en trouver ; engage tout, vends tout, donne tout. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Pour tout meuble et immeuble, vous n'avez que votre habit et le mien ; encore le tailleur n'est-il pas payé. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Laissez-moi un peu rêver tout seul. (Acte 1, scène 11, SCAPIN)
Il faut vouloir tout ce qu'il veut, j'ai besoin de lui. (Acte 1, scène 11, VALERE)
Ce n'est pas une petite affaire, pour un valet d'honneur, d'avoir à soutenir les intérêts d'un maître qui n'a point d'argent. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
On s'accoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi ; ils ne paient point de gages, ils querellent, ils rossent quelquefois ; on a plus d'esprit qu'eux, on les fait vivre, il faut avoir la peine d'inventer mille fourberies, dont ils ne sont tout au plus que de moitié ; et avec tout cela nous sommes les valets, et ils sont les maîtres. (Acte 1, scène 12, SCAPIN)
Je t'ai vu autrefois le plus adroit grison, et, soit dit entre nous, le plus hardi coquin qu'il y eût en France. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
J'ai quitté tout cela, mon ami. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Il faut faire une fin. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Je me suis associé d'un fort honnête homme, qui est, je pense, lui associé d'un autre fort honnête homme chez qui il m'envoie prendre deux mille huit cents livres. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Nous demeurons ensemble ; il me loge fort haut, me meuble modestement, m'habille chaudement pour l'été, fraîchement pour l'hiver, me nourrit sobrement, ne me donne point de gages ; mais ce que je prends c'est pour moi. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
D'où diantre sais-tu tout cela ? (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Nous ne sommes associés que pour emprunter, nous autres. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
De tout mon coeur : je ne refuse point des parties d'honneur. (Acte 1, scène 13, CHAMPAGNE)
Va-t'en m'attendre ici près, aux barreaux verts, et faire tirer bouteille. (Acte 1, scène 13, SCAPIN)
Elle m'a aussi chargée de vous prier de ne point presser madame sa mère sur votre mariage, et de lui donner du temps pour s'accoutumer à une figure aussi extraordinaire que la vôtre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Il ne tiendra pas à moi qu'elle ne change ; et, quelque aversion qu'elle ait pour vous, elle ne laissera pas de vous épouser si elle m'en veut croire. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est votre physionomie lugubre qui l'a d'abord effarouchée : elle en reviendra peut-être, et vous aimera à la folie ; que sait-on ? (Acte 1, scène 16, MARINE)
Malgré tout ce qu'elle me dit, je ne veux point me fâcher ; elle peut me rendre service. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR-GRIFON)
Je ne lui connais qu'un petit défaut. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Elle a du goût pour toutes les belles manières ; elle vend, pour jouer, tout ce qu'elle a ; elle met ses nippes en gage pour aller à l'opéra et à la comédie ; elle court le bal sept fois la semaine seulement ; elle fesse son vin de Champagne à merveille, et sur la fin du repas elle devient fort tendre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Oui, monsieur, sur la fin d'un repas ; et je vais lui faire entendre que, pour un mari, vous valez cent fois mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Dans ce siècle-ci, quand un mari laisse faire à sa femme tout ce qu'elle veut, c'est un homme adorable ; on ne peut pas lui demander autre chose. (Acte 1, scène 16, MARINE)
Je vais lui proposer vos conventions ; et comme il n'y a rien dans ces articles-là qui répugne à la coutume, je ne doute point qu'elle ne les accepte. (Acte 1, scène 16, MARINE)
C'est une gloire que je ne mérite pas, monsieur : je suis seulement son compère, Isaac-Jérôme-Boisme Rousselet, maître marchand fripier ordinaire privilégié suivant la Cour : si l'on peut vous y rendre quelque service, vous n'avez qu'à disposer de votre petit serviteur. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Ces amis-là sont quelquefois plus utiles que d'autres. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR-GRIFON)
Il est vrai, monsieur. J'ai autrefois, par leur moyen, tiré mon parrain des galères, et je sauvai l'année passée une amende honorable à Monsieur sMathieu ; c'est ce qui fait qu'il a beaucoup de confiance en moi. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
J'abuse de votre loisir, monsieur, mais ce n'est pas ma faute ; avec deux mille huit cents livres, vous serez débarrassé de mes importunités, et je prendrai congé de vous quand il vous plaira. (Acte 1, scène 18, SCAPIN)
Comptez, Valère, que rien ne me peut faire changer. (Acte 1, scène 20, LÉONOR)
Que me veut cet ivrogne-là ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Il va me les livrer. J'ai encore un collier à escamoter ; mais j'aurais besoin tout-à-l'heure de quelques gens de main. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Tout-à-l'heure ? (Acte 1, scène 20, VALERE)
Bon, bon ; il ne me faut pas de plus vaillants champions pour mon dessein. (Acte 1, scène 20, SCAPIN)
Je suis plus pesant que de coutume, et je ne sais si mes jambes pourront porter au logis tout le vin que j'ai bu. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Holà, l'ami, qui parlez tout seul, suis-je loin de chez moi, par parenthèse ? (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Or donc, pour revenir à nos moutons, Monsieur Mathieu, cet autre vilain, ce ladre... (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Ce Monsieur Mathieu donc, comme de vilain à vilain il n'y a que la main, il est arrivé que, par la concomitance d'un collier..., enfin je ne me souviens pas bien de tout cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Il me faut huit cent deux mille et quelques livres : j'ai le billet de Monsieur Mathieu ; vous allez voir, car je n'y vois goutte. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Quand on a bu, on ne peut pas retrouver sa maison, vous voulez que je retrouve un billet : il n'y a pas de raison à cela. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Écoutez, ne nous brouillons point. (Acte 1, scène 23, CHAMPAGNE)
Je vous amène ici tout un opéra. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
Pour nous éclairer, monsieur : ma musique est une musique de conséquence ; il faut voir clair à ce qu'on fait. (Acte 1, scène 25, SCAPIN)
Peut-être que l'italien ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Il faut vous servir à la française. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Amis, tenez-vous tous prêts ; la bête est dans nos filets. Lorsqu'un vieux fou s'échappe d'être amoureux sur ses vieux ans, il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Il faut qu'il mette la nappe, et qu'on boive à ses dépens. (Acte 1, scène 26, CHOEUR)
Tout s'enfuit en voyant une si laide bête ; v.16 (Acte 1, scène 26, UNE-MUSICIENNE)
Faut-il faire tant de bruit pour un méchant justaucorps ? (Acte 1, scène 26, SCAPIN)
Je te promets que, si je le retrouve, je consens à tout. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR-GRIFON)
Tout beau, s'il vous plaît, mon père : je vous ai dit que je vous le ferais voir, mais je ne vous ai pas dit que je vous le rendrais. (Acte 1, scène 27, VALERE)
En voilà un tout trouvé. (Acte 1, scène 27, VALERE)
Tant mieux : voilà peut-être la première chose qu'il ait donnée de sa vie. (Acte 1, scène 27, MARINE)
Malgré toute ma ressource, gardez-vous d'un sexe enchanteur : non content de prendre le coeur, il en veut encore à la bourse. (Acte 1, scène 27, SCAPIN)

LE JOUEUR (1692)

les coqs ont éveillé tout notre voisinage. v.2 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Rat-de-cave ou commis ; et que sait-on ? Peut-être v.9 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Qui, jasmin autrefois, d'un drap du sceau couvert, v.15 (Acte 1, scène 1, HECTOR)
Il faut que je le voie. v.18 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
J'entends. Autour d'un tapis vert, v.31 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Peut-être il parle au ciel d'une étrange manière. v.34 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Je viens pour rompre ici tout commerce avec lui. v.36 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Mon coeur ne peut souffrir de lâche trahison. v.44 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Qui ne sut de ses jours ce que c'est que le jeu. v.51 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Un haut-de-chausse bas prêt à tomber sous eux ; v.60 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Viennent, pour tout mérite, étaler leur figure ? v.62 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Un franc dissipateur, et dont tout le métier v.68 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Où de jeux et d'amour on tient boutique ouverte, v.70 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Et qui le conduiront tout droit à l'hôpital. v.71 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Ton sermon me paraît un tant soit peu brutal. v.72 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Elle est fille d'esprit ; peut-être dès ce soir v.76 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire, v.82 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Son amour peut passer pour fièvre intermittente ; v.86 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Son portrait enrichi de brillants tout autour. v.96 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Ce portrait est tout prêt, mais ce n'est pas pour lui, v.99 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
À d'autres. v.101 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Mais ce n'est point à lui qu'il faut faire querelle ; v.110 (Acte 1, scène 2, HECTOR)
Autant que je m'y puis connaître, v.121 (Acte 1, scène 3, HECTOR)
Me coûte, en un moment, douze trous tout de suite. v.134 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Votre robe de chambre est, Monsieur, toute prête. v.141 (Acte 1, scène 4, HECTOR)
Je veux dormir dans ce fauteuil. v.143 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Bon. Pour cette autre affaire, v.157 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Oui, monsieur, j'ai tout vu. v.160 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Elle est d'accord de tout, du temps, des arrérages ; v.173 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Il ne faut maintenant que lui donner des gages. v.174 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Si je l'aime ? Ah ! Ce doute et m'outrage et me pique. v.186 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Votre bourse est, Monsieur, puisqu'il faut vous le dire, v.190 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Un thermomètre sûr, tantôt bas, tantôt haut, v.191 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Bon ! Cela ne se peut ; on t'a voulu surprendre. v.202 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
On sait ce que l'on vaut. v.205 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Tout allait comme j'ai l'honneur de vous le dire, v.206 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Je prends le parti... mais cela ne se peut pas. v.208 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Qui croit mettre les coeurs à contribution, v.219 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Et qui veut épouser ; c'est là sa passion. v.220 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui croit de ses appas les femmes tributaires ; v.226 (Acte 1, scène 6, HECTOR)
Qui sont, pour la jeunesse, autant de trébuchets. v.240 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Il faut opter des deux, être dupe ou fripon. v.243 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Vous me poussez à bout ; mais je vous ferai voir v.260 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Et qu'il veut m'enlever... v.282 (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Angélique est fort riche, et point du tout coquette, v.286 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
À d'autres, s'il vous plaît. v.295 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Écoutez : je veux bien faire un dernier effort ; v.307 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Mon nom est Toutabas, Vicomte de La Case, v.325 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Comment ! Je vous soutiens que dans tous les états v.331 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
On ne peut de mon art assez faire de cas ; v.332 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Qu'un enfant de famille, et qu'on veut bien instruire, v.333 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
De quoi sert, je vous prie, une foule inutile v.337 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Ne vaut-il pas bien mieux qu'un jeune cavalier v.343 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et c'est de là que vient la beauté de mon art. v.363 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Je sais, quand il le faut, par un peu d'artifice, v.365 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, v.367 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
J'en substitue aussi d'autres prudents et sages, v.370 (Acte 1, scène 10, TOUTABAS)
Et Monsieur Toutabas, vous avez l'insolence v.373 (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Que plutôt à jamais je perde la parole ! v.402 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Il rêve à tout moment ; et sa vivacité v.407 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Je ne veux opposer à tout votre courroux v.419 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Vous voulez donc ma mort ? Il faut vous contenter." v.423 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Peut-être en ce moment pour vous épouvanter, v.424 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Il se soufflettera d'une main mutinée, v.425 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
Vous voilà, grâce au ciel, bien instruite sur tout ; v.431 (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Ne vous démentez point, tenez bon jusqu'au bout. v.432 (Acte 2, scène 1, N?RINE)
On dit partout, ma soeur, qu'un peu moins prévenue, v.433 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Il faut se dégager de ces attachements v.439 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Coquet, fâcheux, mal fait, brutal, capricieux, v.444 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je sais que ce défaut est le plus grand de tous. v.447 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
J'avais fait voeu de fuir tout autre engagement. v.459 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Que personne ne peut me disputer, je pense. v.473 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Sans doute. Et je vois bien qu'il n'est pas impossible v.477 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
La modération fut toujours mon partage : v.482 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Si je connais l'amour, ce n'est que dans les autres. v.486 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
J'ai beau m'armer de fier, je vois de toutes parts v.487 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Qui peut vous assurer de l'amour de Valère ? v.494 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Qui peut m'en assurer ? Mon mérite, je crois. v.495 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
D'autres sur lui, ma soeur, auraient les mêmes droits. v.496 (Acte 2, scène 2, ANGELIQUE)
Il n'eut jamais pour vous qu'une estime stérile, v.497 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Quand on veut inspirer une solide amour, v.499 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Il faut avoir vécu, ma soeur, bien plus d'un jour ; v.500 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Avoir un certain poids, une beauté formée v.501 (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Je suis tout en désordre : un maudit embarras v.507 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Oh ! Point du tout, je suis votre humble serviteur. v.512 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Comme à tout ce qu'il dit il donne un joli tour ! v.519 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Ces protestations qui sont futilités, v.532 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
M'ôtent à tout moment la respiration : v.535 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Point. Il faut être au moins gros fermier pour leur plaire : v.538 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Leur sotte vanité croit ne pouvoir trop haut v.539 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Moi, j'aime à pourchasser des beautés mitoyennes. v.541 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
L'hiver, dans un fauteuil, avec des citoyennes, v.542 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Là toute la maison s'offre à me faire fête ; v.545 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Valet, filles de chambre, enfants, tout est honnête : v.546 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Je suis tout naturel, et j'aime la franchise : v.553 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Ma bouche ne dit rien que mon coeur n'autorise : v.554 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
Madame, il est trop vrai que je suis tout en feu. v.556 (Acte 2, scène 4, LE, MARQUIS)
L'effet n'en serait pas peut-être si fatal. v.560 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Elle veut qu'en détours la chose s'enveloppe ; v.561 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Dans la bouche d'un autre il deviendrait plus doux. v.563 (Acte 2, scène 4, ANGELIQUE)
Un mot douteux qui pût effleurer mon honneur. v.567 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Valère ? Un autre ici conjointement soupire ! v.570 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Non pas autrement... mais... v.580 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Pour publier partout les faveurs qu'on m'a faites. v.582 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Et sais, quand il le faut, oublier un secret. v.584 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Il veut rire. v.586 (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Quel est, en vous aimant, le but de ses désirs, v.587 (Acte 2, scène 4, LE_MARQUIS)
Il faut que de la ville enfin je me dérobe. v.593 (Acte 2, scène 7, LE_MARQUIS)
Pour résister à tout. J'ai de l'ouvrage à faire, v.601 (Acte 2, scène 8, LE_MARQUIS)
Que vous me permettiez d'ouvrir toute mon âme ; v.618 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Le mien est tout à vous, et jamais dans un coeur... v.627 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Ont laissé dans mon coeur de place à d'autres feux. v.632 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Quelques civilités que l'usage autorise... v.634 (Acte 2, scène 10, VALÈRE)
Il ne faut pas avec sévérité v.635 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
Ma soeur, tout doucement avalez la pilule. v.637 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
La modération, qui fut votre partage, v.641 (Acte 2, scène 10, ANGELIQUE)
Monsieur vaut-il le soin qu'on se mette en courroux ? v.643 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
C'est un extravagant ; il est tout fait pour vous. v.644 (Acte 2, scène 10, LA COMTESSE)
Vous ne m'écoutez point, vous dédaignez mon feu. v.652 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Je sais qu'à vos beautés c'est faire un dur outrage v.654 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Nulle autre passion n'a rien qui m'intéresse : v.662 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Tout ce qui n'est point vous me paraît odieux. v.663 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Vous le voulez ? Eh bien ! Il faut vous satisfaire, v.673 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Cruelle ! Il faut mourir. v.674 (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
Il faut que par l'amour, désarmée, attendrie, v.683 (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Pour faire des serments il est toujours tout prêt. v.692 (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Il faut encore, ingrat, vouloir ce qu'il vous plaît. v.693 (Acte 2, scène 11, ANGELIQUE)
Je suis tout transporté. Vois, considère, admire : v.711 (Acte 2, scène 13, VALÈRE)
Je vous suis obligée on ne peut davantage. v.718 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Oh ! Monsieur, point du tout. Je suis une bourgeoise, v.722 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Qui se font teindre en noir du haut jusques en bas : v.725 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Nous faisons ici bas des routes incertaines ; v.735 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Ma belle, ma mignonne, et ma tout adorable. v.751 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Sans des nantissements il ne faut rien prétendre. v.754 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Laissez-moi ; je cherche en ma boutique. v.758 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Écoute... nous avons le portrait d'Angélique. v.759 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Dans le temps difficile il faut un peu s'aider. v.760 (Acte 2, scène 14, VAL?RE)
Adieu. Quelque autre fois nous finirons l'affaire. v.763 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Que peut dire Angélique alors qu'elle apprendra v.772 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
On ne perd pas toujours, je gagnerai sans doute. v.778 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Votre raisonnement met le mien en déroute. v.779 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Je sais que ce micmac ne vaut rien dans le fond. v.780 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Peut-on, sur ce bijou, sans trop de complaisance ?... v.782 (Acte 2, scène 14, VALÈRE)
Adieu, messieurs. Je suis tout à vous à ce prix. v.792 (Acte 2, scène 14, MADAME LA RESSOURCE)
Adieu, juif, le plus juif qui soit dans tout Paris. v.793 (Acte 2, scène 14, HECTOR)
Aux maux désespérés il faut de l'émétique : v.795 (Acte 2, scène 15, VALÈRE)
Il faut aller, Monsieur, chercher fortune ailleurs. v.801 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
Je sais que cet amant tout entière l'occupe : v.810 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Je dois tout au dépit, et rien à son amour. v.813 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Qu'est-ce ? Eh bien ! Qu'avez-vous ? Vous êtes tout changé ! v.824 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
La jeunesse toujours eut des droits sur les belles ; v.834 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Et quand, à certain âge, on veut se faire aimer, v.836 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Et vous prenez la chose ainsi qu'il la faut prendre. v.839 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Si l'on m'en avait cru, tout n'en irait que mieux. v.840 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
Ma présence est assez inutile en ces lieux. v.841 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Comme vous le voyez, et croit qu'en tout ceci v.848 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Les choses sont, Monsieur, tout au plus juste prix ; v.856 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Il faut bien se mettre sur ses gardes. v.858 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Ce nom n'étant point fait du tout à la propice v.867 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Tout beau, n'embrouillons point, s'il vous plaît, les affaires ; v.874 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Dont tous lesdits quidams, ou du moins peu s'en faut, v.880 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Ont obtenu déjà sentence par défaut, v.881 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Payé fidèlement, se monte à presque autant. v.901 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Et de toute la terre : v.903 (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
Si bien connu de vous et de toute la terre, v.907 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Il ne faut plus qu'un coup. v.916 (Acte 3, scène 4, HECTOR)
Monsieur, écoutez-moi ; calmez un peu vos sens ; v.940 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
On n'y peut être mieux. Ah ! Monsieur, qu'elle est belle ! v.943 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Quelle glace ! Tantôt vous étiez tout de flamme. v.947 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Vous fait faire toujours banqueroute à l'amour ? v.949 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
J'aime autant que jamais ; mais sur ma passion v.952 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Je ne suis point du tout né pour le mariage. v.954 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Tout cela me fait peur. J'aime la liberté. v.956 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
Portent de tout Paris le lardon scandaleux ; v.973 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Plus agréablement peut-on passer la vie ? v.978 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
D'accord. Mais quand on perd, tout cela vous ennuie. v.979 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Le jeu rassemble tout ; il unit à la fois v.980 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
À ce qu'on peut juger de ce discours charmant, v.988 (Acte 3, scène 6, HECTOR)
Va, j'examinerai ton compte une autre fois. v.1001 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Il faut nous en défaire. v.1003 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Il faut vous la payer... v.1012 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Et son époux futur doit en être content. v.1020 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Personne de payer n'eut jamais tant d'envie. v.1035 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Écoutez, je vous dis un secret qui, je crois, v.1044 (Acte 3, scène 7, VALÈRE)
Vous plaira dans la suite autant et plus qu'à moi. v.1045 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Je vais me marier tout-à-fait : et mon père v.1046 (Acte 3, scène 7, VAL?RE)
Il me faut de l'argent cependant. v.1048 (Acte 3, scène 7, MADAME ADAM)
Cette raison vaut mieux que de l'argent comptant. v.1049 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Tout au plus tôt. J'enrage. v.1051 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Sortez. Nous attendons la future en ce lieu : v.1053 (Acte 3, scène 7, HECTOR)
Va-t'en : faut-il te le redire ? v.1071 (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
Et tout ce que la cour offre de plus exquis ; v.1077 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
J'évente les beautés et leur plais d'une lieue. v.1079 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Je suis parfait en tout. Ma valeur est connue ; v.1082 (Acte 3, scène 11, LE, MARQUIS)
Vous le voulez donc ? Il faut vous satisfaire. v.1111 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Et vos airs insolents ne plaisent point du tout. v.1113 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Il faut voir sur-le-champ si les vice-baillis v.1116 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Mais faut-il nous brouiller pour un sot point de gloire ? v.1118 (Acte 3, scène 11, LE_MARQUIS)
Oh ! Le vin est tiré, monsieur ; il le faut boire. v.1119 (Acte 3, scène 11, VALÈRE)
Tout beau ! v.1122 (Acte 3, scène 12, HECTOR)
On vient civilement pour s'éclaircir d'un doute, v.1126 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Et monsieur prend la chèvre ; il met tout en déroute, v.1127 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
Fait le petit mutin. Oh ! Cela n'est pas bien. v.1128 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
Oh ! Vous pouvez l'aimer autant qu'il vous plaira ; v.1136 (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
Et voilà comme il faut se tirer d'une affaire. v.1142 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Et que le tout se soit passé dans la douceur. v.1145 (Acte 3, scène 12, LE_MARQUIS)
Serviteur. Vous et moi, nous en valons deux autres. v.1146 (Acte 3, scène 12, LE, MARQUIS)
Je vous en avertis, c'est un futé matois. v.1156 (Acte 3, scène 13, HECTOR)
Il m'en parlera peut-être à son retour. v.1161 (Acte 3, scène 14, HECTOR)
Qui, pour porter au jeu son tribut volontaire, v.1178 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Il la laisse où d'abord elle fut engagée, v.1191 (Acte 4, scène 1, N?RINE)
Tout ce que je possède, et mes gages d'un an, v.1204 (Acte 4, scène 1, NÉRINE)
Tout doux ! N'est-il pas vrai qu'il est en quelque lieu v.1213 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
On le peut voir encor sur le champ de bataille ; v.1234 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Appeler du secours : il faut faire approcher v.1244 (Acte 4, scène 2, HECTOR)
Me fait, même en été, frissonner tout le corps. v.1269 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Quoiqu'on soit vertueuse, il faut telle paraître ; v.1274 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Bannissons la tendresse ; il faut la supprimer. v.1284 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Ne sera pas peut-être aussi respectueux. v.1301 (Acte 4, scène 7, LA COMTESSE)
Le Marquis vient ; il faut m'assurer un parti ; v.1304 (Acte 4, scène 8, LA COMTESSE)
À mon bonheur enfin, Madame, tout conspire : v.1306 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Vous êtes tout à moi. v.1307 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
À Valère de près j'ai serré le bouton : v.1313 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Il ne faut point avoir de mollesse en sa vie. v.1318 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Vous ne connaissez pas, Marquis, tout votre mal ; v.1320 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Les fait venir tout droit des comtes de Champagne, v.1335 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Et de ceux de Poitou, d'autant que, pour certain, v.1336 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
L'un s'appelait Champagne et l'autre Poitevin ? v.1337 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
À vos transports jaloux un autre se dérobe. v.1338 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
La sagesse est tout mon apanage. v.1355 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Est-ce pour mariage, ou bien pour autrement ? v.1361 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
On s'aime pour s'aimer tout autant que l'on peut v.1364 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Le mariage suit, et vient après, s'il veut. v.1365 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Je prétends que l'hymen soit le but de l'affaire, v.1366 (Acte 4, scène 9, LA COMTESSE)
Et je me donne à vous avec tout mon mérite, v.1371 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
Pour vous porter, Madame, un coeur tout dégagé, v.1376 (Acte 4, scène 9, LE_MARQUIS)
À des beautés sans nombre à qui mon coeur renonce ; v.1378 (Acte 4, scène 9, LE, MARQUIS)
Eh bien ! Marquis, tu vois, tout rit à ton mérite ; v.1382 (Acte 4, scène 10, LE_MARQUIS)
Le rang, le coeur, le bien, tout pour toi sollicite : v.1383 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Tu dois être content de toi par tout pays : v.1384 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
On le serait à moins. Allons, saute, Marquis. v.1385 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. v.1393 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Tu soutiens ta valeur avec mille hauts faits ; v.1396 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Que ton sort est heureux ! Allons, saute, Marquis. v.1401 (Acte 4, scène 10, LE, MARQUIS)
Hé quoi ! Monsieur, tout seul vous sautez de la sorte ! v.1403 (Acte 4, scène 11, HECTOR)
Il est brutal, je suis emporté comme un diable ; v.1411 (Acte 4, scène 11, LE_MARQUIS)
Et nous aurions du bruit. Allons, saute, Marquis. v.1413 (Acte 4, scène 11, LE, MARQUIS)
Allons, saute, Marquis. Un tour de cette sorte v.1414 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Il a tout le visage et l'air d'un premier pris. v.1421 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Non, l'enfer en courroux et toutes ses furies v.1422 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Tu ne peux rien sur moi, cherche une autre victime. v.1427 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Tout semble en un moment contre moi conjuré. v.1429 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Mais, ce n'est pas ma faute. v.1434 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
As-tu vu de tes jours trahison aussi haute ? v.1435 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Dans l'état où je suis, je puis tout entreprendre ; v.1438 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Approche ce fauteuil. v.1451 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Le sage gagne assez quand il peut s'en défaire." v.1463 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
Il avait, comme vous, perdu tout son argent. v.1465 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
L'un et l'autre en ce temps, sitôt qu'on les manie, v.1470 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Nous philosopherons maintenant tout le soûl. v.1473 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
"Que faut-il ? ... " v.1476 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
"Que faut-il à la nature humaine ? v.1478 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Il faut que de mes maux enfin je me délivre : v.1486 (Acte 4, scène 12, VALÈRE)
J'ai cent moyens tout prêts pour m'empêcher de vivre, v.1487 (Acte 4, scène 12, VAL?RE)
Peut-être calmerait cette humeur frénétique. v.1491 (Acte 4, scène 12, HECTOR)
Et rend l'homme brutal maître des passions. v.1509 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Oui, Monsieur, je saurai tout Sénèque par coeur. v.1517 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Qui, d'une et d'autre part, me paraissent contents. v.1521 (Acte 4, scène 14, GÉRONTE)
Tout doux ! v.1528 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Monsieur fera cela tout aussi bien que vous. v.1529 (Acte 4, scène 14, HECTOR)
Votre légèreté veut que je vous oublie : v.1547 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Je suis assez vengé si j'en puis faire autant. v.1549 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
En faveur de mon faible il faut lui faire grâce : v.1566 (Acte 5, scène 1, ANGELIQUE)
On tâche, autant qu'on peut, dans son petit trafic, v.1576 (Acte 5, scène 2, MADAME LA RESSOURCE)
Cette Nérine-là connaît toute la France. v.1578 (Acte 5, scène 2, ANGELIQUE)
Pour vivre, il faut avoir plus d'une connoissance. v.1579 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Le drôle veut passer quelque acte à l'opéra. v.1597 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Votre choix est-il fait ? Peut-on enfin savoir v.1600 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
Plus que tout autre amant j'aurais pu l'espérer. v.1608 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
La perte n'est pas grande, et se peut réparer. v.1609 (Acte 5, scène 3, LA COMTESSE)
Charmé de vos beautés, je viens enfin, Madame, v.1610 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Des enfants de tout point mieux conditionnés. v.1621 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
À toute heure, en tous lieux. v.1631 (Acte 5, scène 4, MADAME LA RESSOURCE)
Son nom était connu dans le haut et bas Maine. v.1643 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Jamais ce feu pour vous ne fut si violent ; v.1652 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
Je vais m'en consoler. Allons, saute, Marquis. v.1661 (Acte 5, scène 4, LE_MARQUIS)
J'en voudrais faire autant à tous les faux marquis. v.1668 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
J'en ai bien de la joie. Il faut que je lui montre v.1678 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Oh ! Je suis curieuse ; il faut me montrer tout. v.1684 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Faut-il vous voir ainsi durement mise en presse ? v.1691 (Acte 5, scène 6, NÉRINE)
Que veut dire ceci ? v.1692 (Acte 5, scène 6, MADAME LA RESSOURCE)
Mon coeur tout pénétré... mais, ciel ! Quelle tristesse, v.1714 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Les filles sont, Monsieur, tantôt haut, tantôt bas. v.1717 (Acte 5, scène 7, NÉRINE)
De l'arrêt tout du long il va payer les frais. v.1732 (Acte 5, scène 7, HECTOR)
Puisque vous le voulez, il faut vous le chercher : v.1744 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Vous voulez un témoin, il faut vous satisfaire. v.1746 (Acte 5, scène 7, VAL?RE)
C'est votre faute, si... v.1748 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Il faut que ton trépas... v.1752 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ne me vont point du tout. v.1763 (Acte 5, scène 7, VALÈRE)
Ah ! Cessez de vouloir plus longtemps m'outrager, v.1768 (Acte 5, scène 7, ANGELIQUE)
Vous prenez, croyez-moi, comme il faut cette affaire ; v.1779 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
N'était, en vérité, point du tout votre fait. v.1781 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Avec lui nous prendrons le parti qu'il faut prendre. v.1783 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Et le notaire peut remporter son contrat. v.1785 (Acte 5, scène 8, NÉRINE)
Autrefois mon coeur eut la faiblesse v.1786 (Acte 5, scène 8, ANGELIQUE)
Ni toi, Nérine, aussi. Suivez-moi toutes deux. v.1812 (Acte 5, scène 9, DORANTE)
Quelque autre fois, Monsieur, vous serez plus heureux. v.1813 (Acte 5, scène 9, DORANTE)
En toute occasion soyez sûr de mon zèle. v.1814 (Acte 5, scène 10, MADAME LA RESSOURCE)

LES SOUHAITS (1700)

Accourez à ma voix des bouts de l'univers : v.2 (Acte 1, scène 1, MECURE)
Pour tout le corps des femmes de Paris. v.19 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Sitôt que l'un fut mort, par grâce singulière, v.29 (Acte 1, scène 2, LA-MARIÉE)
Un autre à succéder aussitôt fut admis ; v.30 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
Celui-ci mort, un autre en sa place fut mis, v.31 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
Le premier se trouva brutal jusqu'à l'extrême ; v.34 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
Le second plus brutal, et très jaloux, de plus ; v.35 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
L'autre est jaloux, brutal, ivrogne au par-dessus : v.36 (Acte 1, scène 2, LA MARI?E)
Vous épuiseriez tout Paris. v.43 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Je rebute vos voeux, et j'ai pitié de vous ; v.46 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Qu'il aurait à lui seul tous les défauts de tous, v.49 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Écoutez le conseil que je vais vous donner. v.56 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Peut rendre à l'Amour. v.60 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Et dans l'autre elle fut avare de ses biens ; v.68 (Acte 1, scène 3, LA-SUISSESSE)
Quand tu seras époux, tu deviendras peut-être v.113 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Pour vous, écoutez bien ma chanson là-dessus. v.115 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
On n'en a pas comme on les veut. v.118 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Il ne s'en faut charger que le moins que l'on peut. v.121 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Avec cet embonpoint des autres souhaité, v.132 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Quand j'ai seulement bu mes neuf ou dix bouteilles, v.141 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Il me prend un dégoût pour tout ce qu'on me sert, v.145 (Acte 1, scène 3, L HOMME DE BONNE CH?RE)
Et surtout une soif que rien ne puisse éteindre. v.160 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
Homme, ou tonneau, je ne t'écoute pas ; v.161 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Quoi ! Je n'aurai donc point de vous d'autre raison ? v.169 (Acte 1, scène 3, L-HOMME-DE-BONNE-CHÈRE)
À ce propos, écoute ma chanson. v.170 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
J'ai tout reçu de la nature. v.183 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
J'ai plus d'esprit cent fois qu'il ne me faut ; v.188 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
Je ne vois en moi nul défaut ; v.190 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
D'accord : mais les hivers on ne peut chamailler. v.196 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Le sang me bout de veine en veine ; v.198 (Acte 1, scène 4, LE GASCON)
D'aller à tout venant offrir la carte blanche : v.211 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Il faut donc que je me retranche v.231 (Acte 1, scène 4, LE-GASCON)
Oui ! Mais, s'il est ainsi, comme on n'en peut douter, v.257 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
Que vous peut-il encor rester à souhaiter ? v.258 (Acte 1, scène 6, MERCURE)
L'honneur partout nous accompagne ; v.263 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Le but de nos travaux, est d'être un jour admis v.270 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Et ce qui peut nous rendre heureux. v.276 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Mais, pour faire en tout genre admirer notre esprit, v.283 (Acte 1, scène 6, POISSON)
J'aime mieux imiter certains auteurs de nom, v.294 (Acte 1, scène 6, LA-THORILLIÈRE)
Que dirait tout le genre humain, v.326 (Acte 1, scène 7, VÉNUS)
Faut-il cruel hymen, que, tout dieux que nous sommes, v.339 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Nous ressentions tes coups comme les autres hommes ? v.340 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Et vous-même étouffant tout sentiment d'époux, v.345 (Acte 1, scène 9, MARS)
Qu'en dites-vous, seigneur ? Que faut-il que j'en pense ? v.351 (Acte 1, scène 9, MARS)
Et, quand il sera temps, par vous ou par un autre v.363 (Acte 1, scène 9, MARS)
Oubliez-vous qui j'aime, et qui vous outragez ? v.374 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Accusez-en le sort et le ciel tout entier, v.385 (Acte 1, scène 9, MARS)
Jupiter, Apollon, et vous tout le premier. v.386 (Acte 1, scène 9, MARS)
Et Mars peut, comme un autre, être reçu chez vous. v.390 (Acte 1, scène 9, MARS)
Est-ce ainsi qu'au mépris on ajoute l'outrage ? v.392 (Acte 1, scène 9, VULCAIN)
Holà, gardes, à moi. Mais tout beau, mon courroux ! v.417 (Acte 1, scène 10, VULCAIN)
Que le mérite seul peut nous faire espérer. v.421 (Acte 1, scène 11, LA-THORILLIÈRE)
Vous n'auriez pas peut-être ici cet avantage. v.428 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Il vaut mieux être enfin le premier au village, v.429 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Et je m'en vais, tout de ce pas, v.433 (Acte 1, scène 11, POISSON)
Ne formez donc plus tant de souhaits inutiles : v.442 (Acte 1, scène 11, MERCURE)
Sans redouter le sort, mettez tout en sa main : v.444 (Acte 1, scène 11, MERCURE)

LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÃ”TELLERIES. (1690)

Écoute, Claudine ; voici un gentilhomme qui vient loger chez moi avec sa soeur ; il faut que tu leur donnes deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Cinthio avec une autre que moi, qu'il fait passer pour sa soeur ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
J'ai tout quitté pour le chercher, et il ne daigne pas seulement me regarder. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Ce gentilhomme vient loger chez moi ; il lui faut deux chambres l'une auprès de l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Je te dis qu'il faut deux chambres l'une contre l'autre. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Oui, monsieur, je vous entends : vous pouvez vous en aller ; je vais accommoder tout cela. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je vous dirai, mon frère, que sitôt que vous fûtes parti, il vint un jeune cavalier, le plus civil du inonde, demander à loger dans notre hôtellerie : pour ne pas paraître moins civile que lui, je lui fis toutes les honnêtetés dont j'étais capable. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Je vous l'ai toujours dit, monsieur ; il faut de la compagnie aux filles, quand ce ne serait qu'un manche à balai. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Sitôt qu'il fut arrivé, il me pria, mais le plus honnêtement du monde, de lui donner une chambre. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Mais il ne voulut point y demeurer, appréhendant qu'elle ne fût malsaine, à cause de l'humidité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Voyant qu'il faisait difficulté de rester dans cette chambre-là, et qu'il était si civil, je le conduisis dans une autre, qui donne sur la rue, au-dessus de l'écurie. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Peut-être pas tant que vous pensez. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Voyant donc qu'il avait besoin de repos, et qu'il continuait toujours avec les manières les plus civiles du monde, je me crus obligée de le mettre dans un lieu éloigné du bruit : vous savez que ma chambre est au bout du jardin ; je l'y menai, (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Sans doute, et j'enragerais qu'un autre fût plus civil que moi. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Mais comme il est extrêmement honnête, il refusa l'offre que je lui faisais, de peur de m'incommoder, et dit qu'il ne souffrirait point que ma chambre fût embarrassée pour l'amour de lui, et qu'il coucherait plutôt dans l'écurie que de me causer la moindre incommodité. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Tu allas coucher dans une autre chambre ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Je n'en fus pas la maîtresse : il ne voulut jamais permettre que je m'incommodasse pour l'amour de lui ; il dit qu'il serait au désespoir de m'avoir découchée, et... (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Faut-il, juste ciel !... (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Allez, monsieur, un bon mariage raccommodera tout cela. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Il faut tâcher de remédier à tout ceci. (Acte 1, scène 7, MEZZETIN)
Monsieur, je ne puis plus aller ; j'ai les fesses tout écorchées. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Je crois que monsieur Croquignolet votre père et madame Croquignolet votre mère vont être bien surpris, quand ils verront arriver dans leur boutique monsieur Mathurin Blaise Croquignolet, leur fils l'avocat, qui vient de Flandre. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Tous les badauds du quartier vont venir fondre dans votre boutique, pour savoir de vous des nouvelles du combat. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Parbleu, monsieur, vous pouvez aller à toutes les occasions du monde comme à celle-là, je vous suis garant que vous n'y serez jamais blessé. (Acte 1, scène 9, LE-VALET)
Messieurs, vous allez avoir tout ce qu'il vous faut : on ne manque de rien chez nous. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Si quelqu'un en doutait, je lui ferais bien voir ce que c'est que Mathurin Croquignolet, volontaire en pied, suivant l'armée. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Voilà un style de guerre tout nouveau. (Acte 1, scène 10, CINTHIO)
La cause fut appelée, qui dura plus de huit heures ; mais en vertu de bonnes pièces de canon, dont nous étions porteurs, nous fîmes bien vite déguerpir l'ennemi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-CROQUIGNOLET)
Il voulut deux ou trois fois revenir par appel ; mais il fut toujours débouté de son opposition, et condamné en tous les dépens, dommages et intérêts, et aux frais, morbleu ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR CROQUIGNOLET)
C'était là où nous les attendions ; car aussitôt on lâcha toutes les galères pour enfoncer leur demi-lune... (Acte 1, scène 10, LE-VALET)
Isabelle n'est pas capable d'un pareil emportement, ni de se jeter à la tête de tout venant, comme moi-même je vous ai vue faire. (Acte 2, scène 1, CINTHIO)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je m'en doute. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Est-ce que vous voulez que j'aille toute nue ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il faut se tirer d'affaire. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Oh bien, monsieur, je ne veux point souffrir qu'une autre prenne ma place. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Claudine a raison, monsieur, cela ne se fait point : quand il y a une servante dans une hôtellerie, on ne doit se servir que d'elle ; et d'ailleurs Claudine est très habile in utroque, c'est-à-dire qu'elle fait aussi bien une chambre qu'un ragoût. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Tout à l'heure encore, je n'ai pas voulu donner au coche un chat de garenne que le messager avait retenu. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Moi, servir à un autre ce que je vous ai promis ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Voyez, je vous prie, si ce n'est pas assez pour le repas d'un homme seul je lui présente une jeune poularde, tendre, grasse jusqu'au bout des ongles, comme moi ; monsieur n'est pas content ; il en veut encore une autre. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il ne faudrait encore qu'un homme comme vous pour mettre toute une rôtisserie à feu et à sang. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Je me serais fort bien contenté de la poularde ; je ne suis pas si grand mangeur : mais je sais qu'on la présente à tout venant ; on l'a déjà servie sur vingt tables différentes, et je ne suis pas homme à m'accommoder du reste de toute la terre. (Acte 2, scène 2, CINTHIO)
Jamais personne n'y avait touché ; c'était une volaille délicate que j'avais pris soin d'élever, et que je nourrissais à la brochette avec autant de plaisir que si c'eût été moi-même ; elle faisait envie de manger à tous ceux qui la voyaient, et cependant je ne la gardais qu'à monsieur. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
C'est peut-être que vous n'aimez pas la viande bardée ; une autre fois on vous la fera larder. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Parbleu, monsieur, si vous aimez la viande coriace, nous vous en donnerons tout votre soûl. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ce gentilhomme, appelé Cinthio, qui vous aimait, qui vous jurait un amour éternel, m'en a dit tout autant ; et sans la connaissance que vous me donnez de son infidélité, je ne sais si dans la suite il ne m'aurait pas un peu écorné le coeur. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il fut obligé de me quitter pour un duel, où il tua son ennemi : l'amour me fit voler sur ses pas ; je suis venue à Paris ; je me suis déguisée sous l'habit d'une servante ; et sous le nom de Claudine, je suis venue demeurer dans cette hôtellerie, où je l'ai revu avec plaisir, dans le temps que je devais l'oublier pour toujours ; mais, hélas ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Il faut le devenir ; on ne fait rien en amour autrement ; et la vertu la plus nécessaire à une femme, dans le siècle où nous sommes, c'est un peu d'inconstance, assaisonnée quelquefois de perfidie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
D'où vient donc, mademoiselle, qu'avec toutes vos connaissances, vous vous êtes laissé attraper comme une novice ? (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Et que je serais contente si, pour me venger de mon infidèle, je le pouvais haïr autant qu'il le mérite ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Non, non ; je ne me croirais pas assez vengée de m'en rapporter à une autre. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Si une femme l'aimait une fois, elle l'aimerait toujours ; et puis on n'est peut-être pas sujette au changement en France. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Vous ne savez donc pas que Paris est la boutique de la légèreté ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Je vous dis que c'est le magasin de toute l'inconstance qui se débite en Europe. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Aujourd'hui ils portent des perruques qui leur pendent jusqu'aux genoux, demain ils en auront d'autres qui ne leur passeront pas les oreilles ; ils sont quelquefois habillés le plus simplement du monde, deux jours après il faut les chercher dans leurs dentelles et leurs rubans ; tantôt ils sont serrés dans leurs habits et empaquetés comme des momies, et quelquefois une pièce de drap ne suffit pas pour leur faire une manche d'été : enfin, tout est girouette dans un Français, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Cela peut être vrai pour l'ajustement et la manière de s'habiller ; mais pour le coeur, je ne les crois point si sujets au changement. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Voulez-vous que je vous représente un Français qui veut surprendre la tendresse d'une jeune personne ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Que de beautés ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Non, mon amour ne peut aller plus loin, et je suis au désespoir de n'avoir que des termes ordinaires pour vous l'exprimer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il faut donc mourir, puisque votre cruauté l'ordonne ! (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Là-dessus, on pleure, on laisse échapper un gros soupir, on se donne de la tête contre un coin de la cheminée : il n'en faut pas davantage ; voilà une femme dans la nasse. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Quand vous commenciez à m'aimer, vous n'en aviez point d'autres que votre amour. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Mais, madame, cela ne peut pas toujours durer. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Pour moi, infidèle pour infidèle, j'aime autant Octave qu'un autre. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Viens çà, Pierrot ; je vais à une grande expédition ; je te laisse maître en ma place : prends bien garde à la maison, et surtout qu'il ne se passe rien autour de nos filles. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Il faut appeler Claudine, et lui faire une petite exaltation. (Acte 2, scène 5, PIERROT)
Une fille est comme une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie ; elle perd sa vertu si elle n'est bien bouchée : c'est ce qui fait qu'un grand philosophe dit qu'il faut qu'une femme demeure enfermée dans son logis. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Que veux-tu donc dire, avec tout ton galimatias ? (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Moi, il ne faut pas me le dire deux fois : 0je ne fus ni fou ni étourdi ; je m'approchai ; elle me donna un grand soufflet : depuis ce temps-là, j'ai bien juré que je n'en baiserais plus. (Acte 2, scène 6, PIERROT)
Perdez cela de vue, autant de gobé. (Acte 2, scène 7, PIERROT)
Ce drôle-là a tué plus de poulets à lui seul que toute ma compagnie ensemble. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Il ne faut pas laisser refroidir cette ardeur-là : allons chercher Cinthio. (Acte 3, scène 1, PASQUARIEL)
Comme il faut sortir vigoureusement d'une affaire. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Gouten tag, minher, gouten tag. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Gouten tag, gouten tag. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Croyez-moi, monsieur, allez vous reposer dans cette hôtellerie-là : car un homme qui n'a qu'une jambe doit être une fois plus las qu'un autre. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Il faut que je sache un peu qui est cet étranger qui va loger chez moi. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Venez çà, monsieur ; ne peut-on pas savoir de quel pays vous êtes, et le sujet qui vous amène en cette ville ? (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
N'être pas là tout, monsii. ; moi avoir encore perdu mon jambe, qui sti enragés m'ont emporté dans la bataille. (Acte 3, scène 4, LE-HOLLANDAIS)
Si vous avez perdu votre jambe, ce n'est pas ma faute ; je vous assure, monsieur, que je ne l'ai point trouvée. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Vous croyez donc, mon ami, que j'ai le loisir d'entendre toutes vos sottises ? (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Si toutes les filles d'aujourd'hui avoient autant de maris que de promesses de mariage, elles en auraient assez pour en changer par saison. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Me voilà bien embarrassé ; j'ai depuis deux jours un rhumatisme sur l'oreille, qui fait que je ne vois goutte. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
Nous allons voir si vous avez bon air à danser au bout d'une ficelle. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
J'ai quitté mes parents pour le suivre ; je me suis exposée à mille hasards ; car vous savez les risques que court une fille toute seule. (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
J'avoue ma faute ; mais, monsieur le Commissaire, il faut pardonner à l'amour. (Acte 3, scène 6, CINTHIO)
Il a raison ; il vaut encore mieux être marié que pendu. (Acte 3, scène 6, PIERROT)
T'épouser, après toutes tes infidélités ! (Acte 3, scène 6, ISABELLE)
Écoutez, mademoiselle ; quand il sera sec, vous n'en serez pas plus grasse ; vous l'êtes assez. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN, PIERROT)
Monsieur, en faveur de cette noce-là il faut se divertir. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Allons, qu'on fasse venir les violons, et qu'on appelle toute l'auberge. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Il lui faut un amant ; v.15 (Acte 3, scène 7, MEZZETIN)
Veut quitter prise ; v.22 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN, MEZZETIN, PASQUARIEL)

LE BAL (1696)

S'il me voit, ce vieillard m'éconduira peut-être v.7 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Est un autre brutal qui n'entend point raison, v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et veut être introduit ce soir dans la maison. v.10 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Qu'on est fou ! Pour un autre aller risquer son dos ! v.13 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
On dit que pour la noce ici tout se prépare. v.16 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Ils me prennent sans doute ici pour l'économe : v.23 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Autant de pigeons gras, dont les culs sont farcis ; v.26 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-GRASSET)
Le tout est couronné de soixante ortolans ; v.30 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
Sentez plutôt. Quel baume ! v.32 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR GRASSET)
C'est là tout mon vin ? v.49 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Tout ; on n'est pas un fripon. v.49 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Il faut être en ce monde, ou marchand, ou larron. v.50 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LA MONTAGNE)
Cette bouteille-ci me parait bien légère, v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Des bouteilles qui sont faites d'un triple osier. v.58 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Mais ce n'est pas ma faute. v.59 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-LA-MONTAGNE)
Se peut-il volerie aussi haute ? v.60 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il se faut quelquefois dérober un souper. v.74 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Si toute cette troupe, et celui qui l'envoie, v.75 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
La bouteille à la main ! Que diantre fais-tu là ? v.78 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tout est perdu, Merlin ; Léonor se marie. v.80 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hors ma maîtresse et moi, tout le monde s'apprête. v.84 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Autant vaut, mon enfant. v.88 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et, pour faire un mari, c'est autant de vertus. v.94 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Autant en fait Valère. v.96 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il peut donc maintenant, puisque l'affaire est faite, v.99 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais toi, ne peux-tu rien tirer de ta boutique ? v.104 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Bon ! Cela ne se peut. Comment pouvoir entrer ? v.114 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tout le monde au logis vous connaît l'un et l'autre. v.115 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je suis prête à tout faire. v.119 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
D'un surtout de sapin, que l'on appelle bière, v.124 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On ne veut pas de l'un, parce qu'il est trop vert, v.133 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Celui-ci trop paillet, cet autre trop couvert ; v.134 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Cet autre, dans le chaud, peut tourner à la barre ; v.136 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
L'un est trop plat au goût, l'autre trop pétillant ; v.137 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ainsi, sans rien choisir, de tout on fait épreuve : v.139 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Deux amants comme il faut, que cinquante maris. v.142 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On peut en essayer, niais il n'en faut point prendre. v.144 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Se distiller en pleurs, et s'enivrer peut-être. v.148 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je veux à les servir m'employer tout entière : v.151 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Cap à cap, sans réserve, et du haut jusqu'en bas. v.166 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Sur son blanc estomac deux globes se soutiennent, v.175 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Tout est feinte, monsieur, souvent dans une fille : v.191 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Pour savoir se servir d'une beauté d'emprunt, v.193 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
L'autre, de faux cheveux compose sa coiffure ; v.195 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cette autre de ses dents bâtit l'architecture ; v.196 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et l'autre ses tétons à l'art de son tailleur. v.198 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Léonore aurait-elle aucun de ces défauts ? v.201 (Acte 1, scène 7, SOTENCOUR)
Mon cour, tout pantelant comme un cerf aux abois, v.217 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Qu'elle ne peut parler. v.225 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
On a beau faire, il faut prendre femme à Paris, v.230 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
L'air attractif, surtout la croupe rebondie ; v.236 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Mais il est diablement sujet à caution. v.237 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Beau-père, jusqu'ici, s'il faut que je le dise, v.247 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
La future n'a point encor dit de sottise ; v.248 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Peut-être qu'elle en pense : en tout cas, j'avertis v.249 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt. v.258 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Nous autres du barreau, nous sommes des gaillards. v.261 (Acte 1, scène 8, MATHIEU-CROCHET)
Bientôt nous reviendrons, ô beauté, mon idole ! v.271 (Acte 1, scène 8, SOTENCOUR)
Il faut qu'il vous épouse, où j'y perdrai la vie. v.280 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Il faut aller au bois ; mais chut ! v.284 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mi fa sol ut. v.285 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mi ré ut si ; v.288 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Et sitôt qu'il fut sur la branche, v.289 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
J'ai tout ce qu'il vous faut, autant qu'homme de France. v.312 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tout Breton que je suis, je sais votre besoin. v.313 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ne peut-on point l'entendre ? v.324 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Écoutez-le, de grâce, un seul moment sans peine ; v.327 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Point du tout. v.330 (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Pour détourner l'hymen qu'on veut faire en ce jour, v.338 (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Souffrez que cet amour soit en droit de tout faire. v.339 (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
Gare ! Tout est perdu, j'aperçois votre père. v.340 (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Par la clef d'F ut fa, C sol ut, G ré sol. v.354 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Comment ! Me soutenir que mon air est pillé ! v.366 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Je ne puis m'arrêter... Il faut... v.376 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Et tant soit peu brutal : v.382 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Vous venez tout à point. Ce soir je me marie ; v.387 (Acte 1, scène 11, SOTENCOUR)
Volontiers : j'y prétends figurer comme il faut. v.389 (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Faites toujours porter votre instrument là-haut. v.390 (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Eh ! Que faut-il de plus pour toucher une fille ? v.408 (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Et, mettant à profit un salutaire affront, v.413 (Acte 1, scène 12, SOTENCOUR)
Encore un autre nom. v.420 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Et pourquoi, s'il vous plaît, peut-elle tant vous plaire ? v.424 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Jé vous ai très gagné, l'autre hiver, à trois dés. v.437 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
D'uné race ancienne autant qué la Garonne ? v.444 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Quand notré régiment fut chez vous en quartier, v.450 (Acte 1, scène 13, LE-BARON)
Ah ! Tout beau : dans ce lieu point de bruit, je vous prie ; v.456 (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Et, quoiqu'il mange peu, si faut-il bien qu'il mange. v.464 (Acte 1, scène 13, SOTENCOUR)
Et né veut pas payer ! ... Mais cé qui mé console, v.472 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Que veut dire cela ? v.474 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Ah ! Tout beau, c'est mon gendre. v.476 (Acte 1, scène 14, GÉRONTE)
Et ne sais, pour tout jeu, que l'oie et le toton. v.486 (Acte 1, scène 14, SOTENCOUR)
C'est parler comme il faut. Quand on est raisonnable, v.495 (Acte 1, scène 14, LE-BARON)
Tout Gascon qué jé suis, jé suis doux et traitable. v.496 (Acte 1, scène 14, LE BARON)
J'allais vous le bourrer comme il faut. v.502 (Acte 1, scène 15, SOTENCOUR)
Oh ! Qu'il ne vous dit pas tout ce que le mien pense ! v.511 (Acte 1, scène 16, LÉONORE)
Il est tout à manger : les femmes, dans le bal, v.513 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Oh ! Le petit lutin ! v.518 (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Cousin, il faut ici remuer le gigot. v.521 (Acte 1, scène 17, SOTENCOUR)
Je vais plus qu'on ne veut, quand on m'a mis en danse. v.523 (Acte 1, scène 17, MATHIEU-CROCHET)
Il faut te détromper de tes opinions. v.538 (Acte 1, scène 18, SOTENCOUR)
Que veut dire ceci ? v.550 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Qu'elle mourrait plutôt que... v.553 (Acte 1, scène 19, VALÈRE)
J'irais au bout du monde, et plus loin même encor. v.557 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
On ne peut vous haïr plus que fait Léonor. » v.558 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Oh bien, la belle peut revenir sur ses pas v.561 (Acte 1, scène 19, SOTENCOUR)
Puisque tout est d'accord maintenant entre vous, v.581 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Tout le long d'un verger, v.590 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Messieurs, d'un haut ton, v.615 (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Dites-le-nous tout bas. v.620 (Acte 1, scène 20, MERLIN)

ARLEQUIN, HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Vous faites l'entendu, parce que les bonnes fortunes vous suivent partout ; mais souvenez-vous que nous sommes deux laquais, et qu'il n'y a point d'autre différence entre nous que celle que j'y veux bien mettre : ainsi, un peu plus de douceur, s'il vous plaît, et un peu moins d'emportement avec votre camarade. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Ce n'est point pour te quereller, Mezzetin, que je t'éveille de si bon matin ; c'est seulement pour te dire que toutes ces bonnes fortunes me donnent fort à penser. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
À l'égard de celles qui me viennent par les présents que l'on m'envoie de toutes parts, passe ; mais pour celles que nous faisons en volant des montres, en enfonçant des boutiques, et en coupant des bourses ; ma foi, j'ai peur que toutes ces bonnes fortunes-là ne nous fassent faire notre mauvaise fortune à la Grève. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
J'ai déjà dit trois ou quatre femmes que j'avais besoin d'un surtout de toilette : il y a bien du relâchement dans la galanterie ; et les femmes commencent à se décrier furieusement dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, LE-VICOMTE)
La pauvre créature fait tout ce qu'elle peut pour m'égratigner le coeur, (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Celle-ci est bien mieux étoffée que l'autre. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais il ne fait pas si cher vivre à Paris ; tout s'y donne. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Que diable me veut-elle ? (Acte 1, scène 2, LE-VICOMTE)
Il faut avouer que les femmes nous aiment bien en déshabillé. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
Et vite, la robe de chambre de la Comtesse ! Tout serait perdu si elle me trouvait sans cela. (Acte 1, scène 3, LE-VICOMTE)
Pour vous trouver, monsieur, il faut vous prendre au saut du lit ; le reste du jour vous êtes inabordable. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Je n'ai pourtant encore fait la conquête que d'un bouillon postérieur qui me cause des épreintes horribles : il faut que ma femme de chambre ne me l'ait pas donné de droit fil. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
J'ai été aussi incommodée toute la nuit de tranchées ; je suis aujourd'hui à faire peur. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Ce n'est pas avec des simples que l'âcreté de mon mal peut se guérir : ma maladie est là. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Il faut qu'il y ait autre chose : N'êtes-vous point hydropique ? (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Madame, je vais tout rendre, si je ne sors. (Acte 1, scène 4, LE-VICOMTE)
Cela ne s'apprend-il pas tout seul ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il faut que ce soit quelque chose de fort joli que le mariage, puisque la pensée seule fait tant de plaisir. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Les soins des domestiques, l'incommodité d'une grossesse : non, quand il n'y aurait que la peur d'avoir des enfants, je renoncerais au mariage pour toute ma vie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
On dit que c'est pour cela qu'il faut se marier. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Ce n'est pas de même, moi ; je suis votre aînée, et la raison qui veut que vous ne vous mariiez pas, veut que je me marie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je supporterai fort bien toutes les fatigues du ménage ; et quoique je sois jeune, si j'étais mariée présentement, je suis sûre que je n'en mourrais pas. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
En vérité, il faut que j'aie bien de la bonté de souffrir tous les travers de votre esprit. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Tout ce que je puis faire encore pour vous, c'est de vous conseiller de bannir de votre cerveau toutes vos idées matrimoniales, et de croire qu'il n'y a personne assez dépourvu de bon sens pour vouloir se charger de votre peau. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
La la, cette charge-là n'est pas si pesante et ne fait pas peur à tout le monde : il n'y a pas encore huit jours que je trouvai dans une boutique, au Palais, un monsieur de condition, qui me dit que j'étais bien à son gré, et qu'il serait bien aise de m'épouser. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je vous dis, encore une fois, que j'ai plus d'âge qu'il ne faut ; mais puisque vous me trouvez trop jeune, faisons une chose ; vous avez quatre années plus que moi, donnez-m'en deux ; cela ne gâtera rien ni pour l'une, ni pour l'autre. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Pierrot, c'est ma soeur qui se fiche : elle veut qu'il n'y ait de mari que pour elle. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Mon pauvre Pierrot, toi qui es si joli, est-ce qu'il faut que je demeure toute ma vie fille ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Est-ce que cela se peut ? (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Voyez-vous, mademoiselle, il faut marier les filles quand elles sont jeunes. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Il est vrai que vous n'êtes encore qu'un embryon, et j'en ai vu dans des bouteilles de bien plus grandes que vous. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Elle veut faire la madame, et me traiter comme une petite fille ; mais nous verrons. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Çà, çà, Pierrot, il faut que tu me fasses un plaisir. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il faut que tu me portes cette lettre à ce monsieur que je trouvai dernièrement au Palais. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Laissez là votre ouvrage, et m'écoutez. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il ne faut que vous hocher la bride... (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Mais je crois que vous avez toutes deux l'esprit en écharpe. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Savez-vous bien que l'on n'a que l'âge que l'on paraît ; et monsieur Visautrou, mon apothicaire, me disait encore ce matin, en me donnant un remède, que je ne paraissais pas quarante-cinq ans. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Une autre fille que moi, qui ne saurait pas vivre, vous dirait, mon père, que vous risquez beaucoup en vous mariant ; qu'il faut avoir perdu l'esprit pour songer, à votre âge, à un engagement, et que l'on renferme tous les jours des gens aux Petites-Maisons pour de moindres sujets : mais moi, qui sais le respect que je vous dois, sans me prévaloir des raisons que les enfants ont d'appréhender un second mariage, je vous dirai que, puisque vous crevez de santé, vous faites parfaitement bien de prendre une femme. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Pour moi, je vous le conseille ; car je voudrais que tout le monde fût marié. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Il faut bien qu'elle passe avant toi ; elle est ton aînée ; et afin de te mettre en état d'être bientôt mariée, elle épousera un honnête homme. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Monsieur Bassinet, médecin, enfin ; c'est tout dire. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Il ne faut pas, s'il vous plaît, que vous songiez à Octave ; j'ai appris que c'était un gueux, et je vais tout de ce pas l'envoyer chercher, pour lui dire qu'un autre lui a passé la plume par le bec. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Allons, ma soeur, faites cela de bonne grâce, puisque mon père le veut. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Il n'y a qu'un mot qui serve ; il faut épouser monsieur Bassinet, ou un couvent. (Acte 2, scène 1, BROCANTIN)
Ce n'est pas de même ; je suis votre cadette, et la raison qui veut que je ne me marie pas, veut que vous vous mariiez la première. (Acte 2, scène 1, COLOMBINE)
Il faut que je m'égosille quatre heures. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Monsieur, j'étais avec cette femme qui marchande ces singes, et qui veut donner six écus du gros, parce qu'elle dit qu'il ressemble à son mari. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Laisse cela ; j'ai autre chose en tête. (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Le butor ! (Acte 2, scène 2, BROCANTIN)
Pardi, monsieur, il faut donc que vous en sortiez. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
Il n'y a qu'une chose qui m'embarrasse, c'est que je ne sais pas encore tout à fait ce que c'est que le mariage : ne pourrais-tu pas me le dire ? (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Mais vous n'aurez pas été deux jours ensemble, que vous saurez toutes ces drogues-là sur le bout du doigt. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je ne crains rien ; je veux être payé tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, LE-FIACRE)
Il faut que je coupe les oreilles à ce coquin-là. (Acte 2, scène 4, LE-VICOMTE)
En vérité, monsieur le Vicomte, il faut bien vous aimer, pour vous regarder après une si longue négligence à me venir voir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Et que faites-vous donc toute la journée ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
À peine ai-je quitté la toilette, qu'il faut aller dîner chez Rousseau. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Un officier ne peut pas être moins de cinq à six heures à table ; et avant qu'il ait fumé dix ou douze douzaines de pipes, il est heure de s'y remettre pour souper. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Je ne pourrais jamais m'y accoutumer. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Les gens du grand volume ont-ils d'autres occupations ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Au feu d'une pipe qu'il faut qu'un homme de qualité allume sa tendresse. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Mais j'ai la précaution, quand je vais en femme, de me rincer la bouche avec trois ou quatre pintes d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
C'est que vous ne voyez que des courtauds de boutique, ou des gens de robe. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
C'est ce que je dis tous les jours à deux grands haquiers d'avocats, qui sont sans cesse autour de moi à me faire endêver. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Ma foi, le plumet est en amour ce que la moutarde est à la sauce-robert ; il n'y a que cela de piquant. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Je veux être déshonoré, vous êtes la seule bourgeoise avec qui je déroge ; mais, à vous parler franchement, toutes les femmes que je vois, au prix de vous, c'est, ma foi, de la piquette contre du vin de Sillery. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Vous dites la même chose de moi quand vous êtes auprès d'une autre ? (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Si vous voulez que je vous parle sans fard, cela est vrai, et je vais, au sortir d'ici, à deux ou trois rendez-vous, où il faudra bien dire que vous êtes une guenon comme les autres. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Écoutez, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un officier ; cela n'est pas de longue haleine. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
J'ai bien plus que tout cela. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Puisque vous savez chanter, il faut que vous me décochiez un petit air. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Qu'avez-vous donc autre chose ? (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Ces vilains hommes, ils veulent tout savoir. (Acte 2, scène 5, COLOMBINE)
Courage, mignonne ; je vous soufflerai, en tout cas. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Je n'en ai pas perdu une goutte. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Il faut que ce soit des derniers, car voilà le tour aisé de nos poètes et de nos musiciens d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
On ne travaillait point comme cela autrefois. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
Nous chanterons donc une autre fois. (Acte 2, scène 5, LE-VICOMTE)
Il y a là-bas tout plein de laquais qui vous attendent. (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Ne peut-on pas savoir la cause de votre chagrin ? (Acte 2, scène 7, COLOMBINE)
Vous saurez donc qu'étant obligé de partir pour l'Allemagne, et ne pouvant trouver d'argent sur mon billet (car les billets des vicomtes ne sont pas autrement réputés argent comptant), j'en fis un que je signai la Harpe (c'est le nom de ce fameux banquier). (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Ce vilain monsieur de la Harpe ne veut pas payer ce billet-là. (Acte 2, scène 7, LE VICOMTE)
Mais, mais, mademoiselle, vous poussez ma complaisance à bout. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Écoutez ; je vais porter tout cela chez l'orfèvre, et s'il ne m'en donne pas les deux cents pistoles, vous me tiendrez, s'il vous plaît, compte du reste. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Allez, allez, parmi nous autres vicomtes, la parole fait le jeu. Adieu, charmante. (Acte 2, scène 7, LE-VICOMTE)
Au contraire, on a blâmé de tout temps les grands parleurs : c'est pourquoi j'aime la brièveté, et je m'applique uniquement à être concis dans mes discours. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Qui ne sait que le trop parler vient du défaut de jugement ? (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Que le défaut de jugement vient du manque de raison et que le manque de raison est le caractère de la bête ? (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Solon avait coutume de dire qu'un homme qui parle beaucoup est semblable à un tonneau vide, qui fait plus de bruit qu'un plein. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Bias, qu'un grand parleur n'était autre chose qu'une forteresse sans murailles, une ville sans porte, et un vaisseau sans gouvernail. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Isocrate, qu'il n'y avait ici-bas que deux choses à faire, écouter et se taire. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Tous vos grands discours sont inutiles. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Si vous voulez donc que je vous donne mes avis, expliquez-moi le sujet dont il s'agit ; mais surtout d'un style vif, serré, pressé, concis, laconique, car vous savez que la vie de l'homme est courte : ars longa, vita brevis. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Mais vouloir savoir est une chose, et savoir en est une autre. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est ce qui fait que du savoir au non-savoir il y a autant de différence qu'entre l'homme et la bête, le ciel et la terre, le gentilhomme et le roturier, le marchand et le voleur, le procureur et l'assassin, le bourreau et le médecin. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
C'est que l'un se conduit par la raison et l'autre par l'instinct. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
C'est que l'un est sur notre tête, l'autre sous nos pieds. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
C'est que l'un paye ses dettes, l'autre se moque de ses créanciers. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
C'est que l'un vole dans les villes, l'autre dans les bois. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Entre le procureur et l'assassin ? C'est que l'un enlève les biens, l'autre la vie. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
C'est que l'un assassine peu à peu ses malades, et que l'autre tue tout d'un coup ceux qui se portent bien. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Non ; je ne veux rien de tout cela... (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Il y a deux heures que vous me faites chanter inutilement. (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Un autre, non moins célèbre, s'écrie : v.8 (Acte 3, scène 1, LE-DOCTEUR)
Puis donc que toutes les sciences ci-dessus sont des terres inconnues pour vous, je vous dirai que nos auteurs ont parlé différemment sur le point dont il s'agit. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Les uns tenaient pour les blondes, et les autres pour les brunes. La différence du poil fait aussi la différence de l'inclination. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
La blonde pourra bien outrager votre front ; la brune ne vous en quittera pas à meilleur marché. Un savant poète de l'antiquité dit : (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Ainsi vous voyez que c'est une matière bien délicate : Undique ambages, et qu'il est difficile d'y porter un jugement certain ; car, quoique je sois consommé dans toutes sortes de sciences, ne croyez pas que je veuille que mon sentiment prévale. (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Ne pense pas te moquer ; je tâterais fort bien de l'armée, et je n'appréhenderais pas plus le feu qu'un autre. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Tu sais que mon père veut que j'épouse monsieur Bassinet. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Car, à votre mine, je vous crois médecin, et vous avez toute l'encolure d'un membre de la Faculté. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Vous ne vous trompez pas, monsieur ; je suis un nourrisson d'Hippocrate : mais je ne viens pas ici pour tâter le pouls à Isabelle ; j'ai bien d'autres prétentions sur... (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
Point du tout ; mais c'est que... (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Dites-moi un peu, monsieur, en vous déterminant à un saut si périlleux, vous êtes-vous bien tâté ? (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ma foi, vous porterez bien cela ; et je suis plus aise que vous ayez cette fille-là qu'un autre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Si elle est votre femme, elle aura des intrigues avec toute la terre, que vous ne vous en apercevrez non plus que si elle était à Rome et vous au Japon. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Les uns disent qu'elle a des vapeurs ; les autres lui font faire un voyage : il y en a d'assez enragés qui lui font garder le lit cinq ou six mois pour une détorse... et... que sais-je, moi ! (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Cent autres contes que l'on va souffler aux oreilles d'un fiancé, qui ne manquent pas de rompre un mariage comme un verre ; et si, de tout cela, bien souvent il n'y en a pas la moitié de vrai. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Vous pouvez tout dire, et compter sur ma discrétion. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR-BASSINET)
(Mais il faut voir si personne ne nous entend.) (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Je passe toutes les nuits dans sa chambre. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Ensemble ; et cette nuit nous en ferons autant infailliblement. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Tout franc, monsieur, je crains que vous n'ayez attendu trop tard à marier vos filles. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Non, pas encore tout à fait ; mais, voyez-vous, monsieur, vous tournez trop à l'entour du pot. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Si vous voulez me la bailler, je vous quitte, vous et vos chevaux, dès demain ; et si, je crois que je vous panse avec autant d'honneur qu'un médecin fait ses malades. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Notre vacation est la plus jolie du monde ; nous voyons tout ce qu'il y a de gens de qualité ; il n'y a point de prince qui fasse la dépense que nous faisons ; nous changeons de meubles tous les jours ; on ne voit jamais chez nous la même chose, et notre cabinet est le rendez-vous de tous les fainéants de la ville. (Acte 3, scène 5, BROCANTIN)
On dit que c'est l'ambassadeur du prince Tonquin des Curieux qui veut m'épouser. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Voyons un peu ce qu'il va dire : écoute. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
J'ai ma soeur qui est bien plus jolie que moi ; et si vous aviez vu ma cousine Gogo, c'est tout autre chose. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Oui, beau-père, je veux brocantiner avec vous ; et de peur de mal choisir, je les prendrai toutes deux. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Monsieur, je vous la garantis tout ce qu'on peut garantir une fille. (Acte 3, scène 7, BROCANTIN)
Je me porte bien, et je n'ai jamais eu d'autre maladie qu'un mal d'aventure : mon pouce devint gros comme ma tête. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Je vous avertis par avance que si je suis jamais mariée avec vous, je ne vous incommoderai point de toute la nuit ; car je suis la meilleure coucheuse du monde : je me trouve le matin comme je me suis mise le soir. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Sera, si cela se peut, sage ; v.15 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Et s'il ne boite pas tout bas, v.26 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ce sont courtiers d'amour dont il faut se passer. v.34 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Mais avant de passer outre, il est bon que je vous fasse part de quelques petits avis en vers, que j'ai faits pour servir de niveau à la femme qui tombera sous ma coupe. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Écoutez bien ceci. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je renoncerais plutôt au mariage. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
J'aime le mien presque autant qu'un mari. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Qui soient tout à fait nécessaires ; v.40 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que dites-vous à cela, la future ? v.49 (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Je vous expliquerai tout cela quand vous serez ma femme. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Parbleu, je suis ravi de trouver ici tout le inonde en joie. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Je m'en doutais bien, car j'ai eu envie de faire une selle en le voyant. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Mais cet homme-là ne vaut rien pour le mariage : tenez, vous voyez bien que sa barbe ne tient point ; ce sont deux moustaches postiches. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Je venais ici pour vous dire que je ne voulais point de la fille d'un fou, et qui passe toutes les nuits avec des godelureaux. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-BASSINET)
Consolez-vous, la belle, je vais vous présenter un époux qui vaudra cette vilaine égoutture de bassin. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
C'est le Dautel du pays ; il troque des nippes à tous moments, et je vous réponds qu'avant qu'il soit deux jours, il aura troqué sa femme. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Je m'en vais vous faire voir toutes mes curiosités, et l'équipage de ma future. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Cela pourrait être ; car il vous ressemble comme deux gouttes d'eau, et vous savez que la ressemblance engendre l'amitié. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Mais il faut vous détromper. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Tout cela ne tient que par le moyen d'un ressort que je vais toucher, et vous verrez que toutes ces figures prendront mouvement. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il accompagne de la guitare on ne peut pas mieux. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Vous avez pourtant la physionomie d'une guenon. Il dit qu'il va prendre sa guitare. La voilà ; écoutez. (Acte 3, scène 8, ARLEQUIN)
Il faut, pour être content, v.69 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)
Toujours la pipe et la bouteille. v.70 (Acte 3, scène 8, MEZZETIN)

LES VENDANGES (1731)

Oui, vous dis-je, sans faute ils arrivent ce soir ; v.1 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Ma femme, ordonnez tout pour les bien recevoir : v.2 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Pour cela, tout exprès ils viennent de Paris : v.6 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Honnête huissier, tous deux pour moi gens à tout faire ; v.8 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Mais surtout le premier, à qui je veux demain v.9 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Les autres sont greffier, commissaire, et notaire ; v.11 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Voyez-vous, mon mari, je vous le dis tout net, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Il faut qu'un avocat ménage mieux son fait. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME TRIGAUDIN)
J'ai mes raisons, ma femme, et sais ce qu'il faut faire. v.17 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Il ne faut point de bourse à qui veut dépenser. v.24 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Et, pour jeter l'argent, je sais trop ce qu'il vaut : v.27 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Gens de robe n'ont pas volontiers ce défaut. v.28 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Mais, malgré tout cela, je tiens, quoi que l'on die, v.29 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
Il faut suivre vos volontés ; v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Au moins, sur toute chose, v.46 (Acte 1, scène 1, TRIGAUDIN)
On fera ce qu'il faut. v.48 (Acte 1, scène 1, MADAME-TRIGAUDIN)
Ma charge de bailli ne vaut presque plus rien. v.56 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
En vendange, autrefois, dans les lieux où nous sommes, v.57 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Mais tout est bien changé, chacun se tient reclus ; v.59 (Acte 1, scène 2, TRIGAUDIN)
Il est monté là-haut. v.71 (Acte 1, scène 5, GRIFONET)
De notre enlèvement tu sais tout le projet : v.72 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Monsieur jamais n'y plaide, y fût-il tout le jour ; v.87 (Acte 1, scène 5, TOINON)
Aussi ne parle-t-il à chacun d'autre chose : v.90 (Acte 1, scène 5, TOINON)
J'ai tout su de Toinon, v.95 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Pour servir vos amours je suis prêt à tout faire. v.97 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
J'oserai tout pour vous, jusqu'à vous enlever. v.100 (Acte 1, scène 6, GRIFONET)
Ma mère peut rentrer, mon père peut descendre ; v.105 (Acte 1, scène 7, BABET)
Je suis dans des frayeurs qu'on ne peut concevoir. v.107 (Acte 1, scène 7, BABET)
Il faut bien vous attendre à d'autres aventures. v.113 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Mais le moindre soupçon peut rompre nos mesures. v.114 (Acte 1, scène 7, BABET)
Mais, pour les prendre, il faut se voir, et convenir v.115 (Acte 1, scène 7, TOINON)
Tout semble conspirer au succès de ma flamme ; v.122 (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
N'imputez point ce trouble à mon peu de tendresse, v.129 (Acte 1, scène 8, BABET)
Il faut des actions, et non pas des paroles. v.138 (Acte 1, scène 8, TOINON)
J'ai tout prévu... Le bruit de votre grand savoir v.151 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
Ayant, ces derniers jours, dans toute une audience, v.157 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Écoutez-moi, je n'ai que deux mots à vous dire. v.162 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Expliquez-vous, je suis tout à votre service. v.170 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Qui répond à ses feux d'une ardeur mutuelle ; v.174 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Un père rigoureux veut forcer leurs désirs : v.175 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Et mon début vous a justement irrité ; v.192 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Mais, malgré mon audace, et trop grande et trop haute, v.193 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
S'il est quelque moyen de réparer ma faute, v.194 (Acte 1, scène 10, L?ANDRE)
Que tout cela ne tend qu'au mariage enfin, v.200 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Mais, dans l'occasion, on peut bien quelquefois, v.207 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Qui n'a point d'autre but que son propre intérêt. v.211 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Quelque bourru, sans doute ? v.212 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Oui, tout cela se fait de concert avec elle : v.214 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
On peut, pour s'affranchir, mettre tout en pratique. v.218 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Vos conseils seront en tout suivis. v.224 (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Je plaidai l'autre jour ? Morbleu, la belle chose ! v.226 (Acte 1, scène 10, TRIGAUDIN)
Le voilà tout trouvé, sans procès ni chicane. v.233 (Acte 1, scène 11, TOINON)
Qui sur le détenteur veut le revendiquer. v.235 (Acte 1, scène 11, TRIGAUDIN)
Voilà pour mettre à bout toute ma patience. v.238 (Acte 1, scène 11, LÉANDRE)
Mais naturellement tout cela se dénoue, v.250 (Acte 1, scène 12, TRIGAUDIN)
Ces gens sont-ils muets ? Que veut dire ceci ? v.267 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Et défrinche... tout c'en que j'ons vu. v.270 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Dis tai-même, s'tu veux... je sis tout hors de moi. v.271 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
C'est que tout maintenant, v.275 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
J'ons morguenne arrêté l'assassin tout sur l'heure ; v.282 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
J'ons couru... vous voyez, j'ons le corps tout en yau. v.284 (Acte 1, scène 14, GUILLOT)
Monsieu, tout chaudement si vous vouliez le penre. v.286 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Il faut y procéder, et j'y vais à l'instant. v.287 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
Peut-être qu'on lairra sauver le criminel. v.295 (Acte 1, scène 14, MATHIEU)
Hé bien, sauve qui peut, rien n'est si naturel ; v.296 (Acte 1, scène 14, TRIGAUDIN)
J'ai tout su de ces gens. v.299 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
À l'autre ! Au diantre le plat-pied ! v.303 (Acte 1, scène 15, TRIGAUDIN)
J'ai tout mis en prison. v.309 (Acte 1, scène 15, GRIFONET)
Et des cochons ! Suffit ; rien ne peut m'émouvoir ; v.319 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Nous verrons tout cela. v.323 (Acte 1, scène 16, TRIGAUDIN)
Noutre bailli, tout franc, entend les récritures. v.325 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Aux autres, pour avoir un méchant jugement, v.331 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Y leu faut, palsangué, plus de recoulement, v.332 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Drès qu'on a des cochons, le procès est tout fait : v.336 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
C'est juger comme il faut. v.337 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
À noutre collecteur je faisions... tu m'entends. v.339 (Acte 1, scène 17, GUILLOT)
C'est très bian avisé ; vengeons-nous tout d'un temps. v.340 (Acte 1, scène 17, MATHIEU)
Comme tout vilain cas fut toujours regniable, v.345 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
S'il soutiant aux témoins... v.346 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Qu'on l'a pris pour un autre... v.347 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
L'homme aux cochons, vous dis-je, est celui qu'il faut pendre. v.350 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Je verbaliserions après tout à notre aise. v.353 (Acte 1, scène 18, GUILLOT)
J'avons du temps pour tout. v.356 (Acte 1, scène 18, MATHIEU)
Qu'on aille voir plutôt si ma monture est prête. v.358 (Acte 1, scène 18, TRIGAUDIN)
Votre bidet, monsieur, est tout bridé là-bas. v.360 (Acte 1, scène 19, TOINON)

DÉMOCRITE (1700)

Il faut prendre ou laisser, et l'on ne choisit pas. v.24 (Acte 1, scène 1, STRABON)
Morgué, pour aujourd'hui, j'ons tout mis par écuelle, v.29 (Acte 1, scène 2, THALER)
Je vous apporte aussi cette bouteille d'eau, v.35 (Acte 1, scène 2, THALER)
Une bouteille d'eau ! Le breuvage est ignoble. v.37 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Tout est-il en oignons ? N'y croît-il point de vin ? v.39 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Dit que du vin l'on doit surtout faire abstinence v.41 (Acte 1, scène 2, THALER)
Quand on veut mourir tard. v.42 (Acte 1, scène 2, THALER)
Elle ne peut manquer de plaire, assurément. v.56 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Je vous soutiens que je ne suis pas grue : v.66 (Acte 1, scène 2, THALER)
Il est tout occupé de la philosophie. v.69 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Que diantre faites-vous tout le jour ? v.74 (Acte 1, scène 2, THALER)
Voilà tout mon emploi. v.75 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Eh ! Peut-on s'ennuyer lorsque l'on ne fait rien ? v.76 (Acte 1, scène 2, THALER)
Le corps contre l'esprit regimbe à tout moment. v.84 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Il soutient par raisons, que les hommes sont tous v.87 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Pour les fuir, tout le jour il est dans sa caverne : v.89 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Nous grimpons l'un et l'autre au sommet des rochers, v.91 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Plus élevés cent fois que les plus hauts clochers. v.92 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Elle peut s'y cacher ; v.107 (Acte 1, scène 2, THALER)
Je ne crois pas, tout franc, que j'aille l'y chercher. v.108 (Acte 1, scène 2, THALER)
Un trésor ! En quel lieu peut-il être ? v.117 (Acte 1, scène 2, STRABON)
Bon ! Quelque sot !... Vous jaseriez peut-être ? v.118 (Acte 1, scène 2, THALER)
Mais Démocrite vient. Motus, il faut se taire. v.126 (Acte 1, scène 3, THALER)
Ce début n'est pas mal. v.131 (Acte 1, scène 3, STRABON)
Il est, à tout moment, v.131 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
Il veut, il se repent, il élève, il détruit: v.136 (Acte 1, scène 3, D?MOCRITE)
Oui, sans doute. v.143 (Acte 1, scène 3, DÉMOCRITE)
C'est bien fait ; suis toujours ton appétit brutal. v.156 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Je suis las à la fin de tout ce badinage ; v.162 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Assez d'autres, sans toi, suivront ici mes pas. v.168 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Pour donner, comme un autre, en l'erreur populaire ? v.181 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Et feriez le galant ! J'en rirais tout mon soûl. v.183 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Et, lorsque le coeur veut s'émanciper parfois, v.187 (Acte 1, scène 4, STRABON)
On ne saurait jamais tout à fait les abattre: v.190 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
Assez d'autres, sans toi, suivront ailleurs nies pas. v.196 (Acte 1, scène 4, STRABON)
Votre humeur ne m'est pas tout à fait bien connue, v.201 (Acte 1, scène 4, STRABON)
La vérité se voit en elle toute pure ; v.205 (Acte 1, scène 4, DÉMOCRITE)
C'est aussi tout le fard dont j'use les matins. v.228 (Acte 1, scène 5, STRABON)
Elle doit son éclat à sa seule beauté. v.231 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Son visage est tout neuf, et n'est point frelaté. v.232 (Acte 1, scène 5, STRABON)
D'autres soins en ces lieux m'occupent tout le jour. v.235 (Acte 1, scène 5, CRISÉIS)
Qui meut la volonté de chaque individu v.248 (Acte 1, scène 5, DÉMOCRITE)
Qui peut si brusquement nous surprendre en ces lieux? v.264 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Voilà peut-être de ces gens v.267 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Et comment se peut-il que ces sombres forêts v.271 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Tout cela ne vaut rien. Ces gens-ci, dans leur course, v.273 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Plus long discours serait fort inutile. v.277 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Dans la route bientôt Strabon vous remettra. v.280 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Cela ne vaut-il pas la peine qu'on en rie ? v.298 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Peut-on savoir quelle est cette jeune beauté ? v.304 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
On ne peut voir paraître v.305 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Philosophe sublime autant qu'on le peut être, v.313 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Mais il faut excuser, on ne vous attend pas. v.324 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Mais je veux toutefois, sortant de ce désert, v.327 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Où l'on dit que tout rit, que tout est somptueux ; v.344 (Acte 1, scène 6, CRISÉIS)
Examinez-moi bien ; ai-je, du bas en haut, v.351 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
Pour être courtisan, la taille et l'air qu'il faut ? v.352 (Acte 1, scène 6, D?MOCRITE)
Pourquoi faut-il que j'aime ? v.354 (Acte 1, scène 6, DÉMOCRITE)
À mes voeux daignez tout accorder ; v.355 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
J'ai des gens, des chevaux dans la route prochaine ; v.358 (Acte 1, scène 6, AGÉLAS)
Je vous laisse. Surtout, cette aimable personne... v.361 (Acte 1, scène 6, AG?LAS)
Morgué, je n'en puis p1us ; je vous cherche partout: v.363 (Acte 1, scène 6, THALER)
J'ai couru la forêt de l'un à l'autre bout, v.364 (Acte 1, scène 6, THALER)
Non : le roi veut te voir ; il a besoin de toi. v.368 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Partons quand vous voudrez ; mon paquet est tout fait. v.372 (Acte 1, scène 6, STRABON)
Je veux qu'une panthère, avec sa dent gloutonne, v.381 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Ne fasse qu'un repas de toute ma personne. v.382 (Acte 1, scène 8, STRABON)
Est l'unique défaut qui soit en sa personne, v.402 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
Ce jour plus qu'aucun autre, il cause mon effroi. v.408 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
On ne peut vous ôter le sceptre et la couronne ; v.409 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Écoutez-moi. La reine votre mère, v.413 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Abandonnant Argos, où mourut votre père, v.414 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
La reine eut une fille ; et, l'aimant moins que vous, v.420 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et de mettre un enfant, pris d'une autre famille, v.422 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Et qui mourut aussi, je crois, le lendemain. v.424 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Un pauvre paysan, que l'or sut engager, v.427 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
De ce fardeau pour moi voulut bien se charger. v.428 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Le pâtre crût enfin tout ce que je lui dis. v.432 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Le roi, rêveur, distrait, a paru tout de glace ? v.442 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
C'est une étrange chose ! Il faut que les amants v.447 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Il faut aller plus doux dans le siècle où nous sommes. v.457 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Que tout cela se fait à la charge d'autant. v.460 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Autant que je le puis, je tiens le cas secret. v.468 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
J'avais pris un mari brutal, jaloux, bizarre, v.473 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Excédé, maltraité, rebuté, molesté, v.476 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Autant vaut. Depuis vingt ans et plus v.479 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Je n'étais qu'un enfant haute comme cela. v.484 (Acte 2, scène 1, CL?ANTHIS)
Eh ! N'est-ce pas tout un ? v.496 (Acte 2, scène 1, CLÉANTHIS)
Laisse-moi quelque temps tout à ma rêverie ; v.498 (Acte 2, scène 1, ISMÈNE)
J'en fais mon seul plaisir. Tout ce que tu m'as dit, v.499 (Acte 2, scène 1, ISM?NE)
C'est là qu'il faut venir se montrer au grand jour ; v.504 (Acte 2, scène 2, STRABON)
Oh ! Dame, voyez-vous, tout franc, je n'aime pas v.511 (Acte 2, scène 3, THALER)
Jaune, gris, vert, enfin de toutes les peintures, v.518 (Acte 2, scène 3, THALER)
Et j'ai, quand il me plaît, tout autant d'esprit qu'eux, v.528 (Acte 2, scène 3, THALER)
Allons, faut dire vrai, je suis content du roi ; v.531 (Acte 2, scène 3, THALER)
Lorsque l'on peut tous deux les contenter, s'entend. v.535 (Acte 2, scène 3, THALER)
J'ai mangé comme quatre, et j'ai trinqué d'autant. v.536 (Acte 2, scène 3, THALER)
J'y serais volontiers tout le temps de ma vie. v.538 (Acte 2, scène 3, THALER)
Achevez donc tout seul. v.551 (Acte 2, scène 3, THALER)
En ces lieux, comme ailleurs, je vois de toutes parts v.555 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Pour rire à mon plaisir tout m'offre un champ fertile ; v.558 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Transporté tout d'un coup de mon séjour paisible, v.561 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Réglant votre maison, j'aurai soin de tout faire. v.570 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
De grâce, réformez tout ce vain domestique. v.574 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Les hommes, qui souvent font tout mal à propos, v.583 (Acte 2, scène 4, DÉMOCRITE)
Et qui devraient cacher leur faible et leurs défauts, v.584 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Pour faire à tout moment, et dire des sottises, v.586 (Acte 2, scène 4, D?MOCRITE)
Et pour maître d'hôtel il veut que je m'emploie. v.590 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Parce que l'amitié l'un à l'autre nous joint, v.596 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Je publierais partout que l'on ne trouve guères v.601 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Et qui gagne moitié sur tout ce qu'il achète. v.610 (Acte 2, scène 4, L'INTENDANT)
Tout le monde connaît votre esprit éclairé ' v.611 (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
C'est un homme sans foi, qui prend de toute main, v.615 (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
De ces 1âches flatteurs qui hautement vous louent, v.625 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Et dans l'occasion tout bas se désavouent ; v.626 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
De ces menteurs outrés, ces caractères bas, v.627 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Qui disent tout le bien et le mal qui n'est pas ; v.628 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Peut-être ces deux-là sont-ils des plus sincères. v.630 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Toutes sortes de biens. Et vous, à votre tour, v.632 (Acte 2, scène 5, STRABON)
D'y voir certaines gens tout fiers de leur maintien, v.635 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
D'y rencontrer partout des visages d'attente, v.637 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
D'autres dont les dehors affectés et pieux v.639 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Aux sottises qu'un autre est toujours prêt à dire ; v.642 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Se respecte soi-même, et s'admire tout seul. v.644 (Acte 2, scène 5, D?MOCRITE)
Si l'on en peut juger à l'air de son visage, v.649 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Elle veut déjà plaire et donner de l'amour. v.652 (Acte 2, scène 5, STRABON)
J'en rirais tout à fait. v.675 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
On ne peut faire mieux. v.688 (Acte 2, scène 5, STRABON)
Qui doit être en sa cour en toute sûreté. v.691 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Mais il faut empêcher que cet amour n'augmente ; v.693 (Acte 2, scène 5, DÉMOCRITE)
Le pauvre diable en a tout autant qu'il en faut, v.699 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Et toute sa morale a, parbleu, fait le saut. v.700 (Acte 2, scène 6, STRABON)
Et ces traits-là me sont tout à fait inconnus. v.704 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Il ne faut point ici perdre le jugement, v.707 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Tout en vous est noble et gracieux. v.732 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Madame, à bout portant vous tirez la louange. v.733 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Auprès de vos appas ne sont tout stupéfaits. v.735 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Vous aimiez autrefois ? v.752 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Vous verriez tout mon coeur, par des soins éternels, v.755 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Faire fumer l'encens au pied de vos autels. v.756 (Acte 2, scène 7, STRABON)
M'empêche de répondre à toute votre ardeur. v.760 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
Il faut nous séparer. Ah, ciel ! Si mon époux v.772 (Acte 2, scène 7, CLÉANTHIS)
J'aurais avec plaisir passé toute ma vie ! v.778 (Acte 2, scène 7, STRABON)
Ne remarques-tu point, comme moi, ses beautés ? v.793 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Vous a fait souverain, sans aucune autre loi v.801 (Acte 3, scène 1, AGÉNOR)
Je me sens entraîner tout d'un autre côté. v.810 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Cette inégalité, ce défaut de grandeur, v.817 (Acte 3, scène 1, AGÉLAS)
Mais on nous fait un tour qui, tout franc, ne vaut rien. v.838 (Acte 3, scène 2, THALER)
J'ai, dans mon autre habit, laissé, par oubliance... v.840 (Acte 3, scène 2, THALER)
Avec tout mon esprit, morgué, je suis un sot, v.841 (Acte 3, scène 2, THALER)
En me déshabillant en toute diligence v.844 (Acte 3, scène 2, THALER)
L'un un pied, l'autre un bras (ils ont eu bientôt fait), v.845 (Acte 3, scène 2, THALER)
Mais tout chacun ici ne vous ressemble pas. v.853 (Acte 3, scène 2, THALER)
Me confond ; car, tout franc, sans tant de préambule... v.859 (Acte 3, scène 2, THALER)
Avec quelque plaisir peut arrêter vos yeux ; v.866 (Acte 3, scène 3, AGÉLAS)
Tout au tant de plaisir que j'ai de vous y voir. v.870 (Acte 3, scène 3, AG?LAS)
Où les dames surtout ne s'occupent qu'à plaire, v.876 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Et font de leur beauté tout leur amusement. v.878 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
On dit qu'il ne faut point qu'avec trop de licence v.884 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Se distingue aisément, et qui de toutes parts v.889 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
Les autres, devant lui, timides et défaits, v.893 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Qu'on ne regarde plus tout ce qui l'environne. v.895 (Acte 3, scène 3, CRIS?IS)
On parle dans ces lieux autrement qu'on ne pense ; v.903 (Acte 3, scène 3, CRISÉIS)
Cela n'empêche pas qu'avec tout votre soin, v.909 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Si Criséis le veut, je consens à tout faire. v.924 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Mais, s'il faut devant vous dire ce que l'on pense, v.927 (Acte 3, scène 4, CRISÉIS)
Je n'en choisirais point d'autre que votre cour. v.930 (Acte 3, scène 4, CRIS?IS)
Où tout le savoir-faire est un raffinement, v.938 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Plus qu'en nul autre endroit, y sont dans leur éclat. v.946 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Sans doute. v.947 (Acte 3, scène 4, STRABON)
Qu'on rend à la beauté les respects qu'elle attire ; v.948 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Mais une autre raison, que près de vous j'emploie, v.951 (Acte 3, scène 4, AG?LAS)
S'adore Criséis, puisqu'il faut vous le dire. v.967 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Que dirait, s'il vous plaît, tout votre aréopage ? v.971 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Mais un coeur bien épris veut être aimé de même. v.975 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Ce silence douteux à trop de maux m'expose. v.979 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
Reculerait, seigneur, plutôt que d'avancer. v.990 (Acte 3, scène 4, DÉMOCRITE)
Non, j'attends tout de vous ; je connais votre zèle, v.991 (Acte 3, scène 4, AGÉLAS)
C'est de vous que j'attends un avis salutaire. v.1004 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Et n'osais tout à fait me fier à moi-même. v.1012 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Maintenant que je vois le parti qu'il faut prendre, v.1015 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
Tout ce qu'il me disait me donnait du plaisir ; v.1021 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Tout d'un coup m'a rendue inquiète et rêveuse ; v.1024 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
À son air, à ses traits, j'ai pensé tout le jour : v.1025 (Acte 3, scène 5, CRIS?IS)
Connaissant, comme ils font, leur faible et leurs défauts. v.1046 (Acte 3, scène 5, DÉMOCRITE)
Ils vont, tout de nouveau, défier les orages. v.1052 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Et que je comprends bien que tout homme, en un mot, v.1057 (Acte 3, scène 5, D?MOCRITE)
Comme aux autres humains vous vous rendiez justice. v.1060 (Acte 3, scène 5, CRISÉIS)
Messieurs, servira-t-on ? Le dîner est tout prêt. v.1069 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Allez vite. Écoutez : ferons-nous bonne chère ? v.1071 (Acte 3, scène 7, STRABON)
Autant. v.1073 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Ils ont mis de leur art tout le raffinement. v.1074 (Acte 3, scène 7, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Et tâche, autant qu'il peut, d'abréger ses années. v.1080 (Acte 3, scène 7, DÉMOCRITE)
Il faut le laisser dire, aller toujours son train, v.1085 (Acte 3, scène 8, STRABON)
Il n'y sera qu'un sot tout le temps de sa vie : v.1091 (Acte 4, scène 1, THALER)
Bon ! C'est, comme dit l'autre, autant de bien perdu. v.1094 (Acte 4, scène 1, THALER)
Morgué, cela m'y met. Écoute, vois-tu bien, v.1113 (Acte 4, scène 1, THALER)
Parce que te voilà de bout en bout dorée, v.1115 (Acte 4, scène 1, THALER)
C'est bien fait ; quand je parle, il faut que l'on m'écoute. v.1119 (Acte 4, scène 1, THALER)
Sans doute. v.1120 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Tout y blesse ses yeux ; v.1126 (Acte 4, scène 1, CRISÉIS)
Elles peuvent tout faire, elles sont de la cour, v.1134 (Acte 4, scène 1, THALER)
À de plus hauts desseins vous aspirez ici, v.1145 (Acte 4, scène 2, DÉMOCRITE)
Qu'elle vous y respecte autant que ma personne : v.1148 (Acte 4, scène 2, THALER)
J'obéis de grand coeur : j'aurai toute ma vie v.1151 (Acte 4, scène 2, CRISÉIS)
Pour d'autres sentiments, je puis m'en dispenser, v.1153 (Acte 4, scène 2, CRIS?IS)
Le but de cet amour. v.1170 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Oui, cela ne vaut rien. v.1170 (Acte 4, scène 3, THALER)
Il faut abandonner la cour tout au plus vite. v.1171 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Il n'importe, il le faut. v.1173 (Acte 4, scène 3, DÉMOCRITE)
Sur les autres répand une bile cynique : v.1188 (Acte 4, scène 4, DÉMOCRITE)
Il ne faut point ailleurs aller chercher de quoi. v.1190 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Il te faut des chemins tout parsemés de fleurs. v.1198 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Homme pusillanime, imbécile, brutal ! v.1202 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Ce n'est pas encor tout ; vois où va ta folie. v.1203 (Acte 4, scène 4, D?MOCRITE)
Et rire l'un de l'autre est fort divertissant. v.1226 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Cela peut être vrai ; mais bien loin de vous nuire, v.1244 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
En ces lieux plus qu'ailleurs, et des femmes surtout. v.1250 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Tout en vous, haut et bas, est artificieux. v.1253 (Acte 4, scène 5, DÉMOCRITE)
Et sur de hauts patins vos pieds à la torture ; v.1256 (Acte 4, scène 5, D?MOCRITE)
Son tour d'esprit me charme ; il fait tout avec grâce : v.1271 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ne s'acquiert point du tout à force d'abstinence. v.1276 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Plus qu'à nul autre humain, cet honneur était dû. v.1285 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
L'esprit, la belle humeur, la grâce, la beauté, v.1309 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Tout en vous s'est uni contre ma liberté. v.1310 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Mon faible coeur s'est vu percé de toutes parts. v.1314 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Pour tout autre mortel que j'en ressens pour vous. v.1318 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
Ce nous serait peut-être une source d'ennuis, v.1326 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Je devrais bien plutôt songer à me cacher. v.1329 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Vous en avez peut-être v.1332 (Acte 4, scène 6, STRABON)
La femme, à mon avis, ne vaut pas beaucoup mieux. v.1334 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Point du tout. v.1336 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Je fus fille autrefois, et pour telle employée. v.1339 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Et mon sort, de tout point, est si conforme au vôtre, v.1347 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Qu'il semble que le ciel nous ait faits l'un pour l'autre. v.1348 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Le cas est tout nouveau. v.1350 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Ivrogne, débauché, scélérat, outrageux. v.1355 (Acte 4, scène 6, CLÉANTHIS)
Lui fit naître en l'esprit un dessein salutaire ; v.1358 (Acte 4, scène 6, CL?ANTHIS)
C'est tout comme chez nous. Depuis le même temps, v.1360 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Pour fuir loin de ma femme, ou plutôt ma furie. v.1362 (Acte 4, scène 6, STRABON)
C'était un vrai lutin, un esprit de travers, v.1364 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Bon ! Tout autre que moi ne l'eût point ménagée, v.1370 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Elle aurait fait le saut. v.1371 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Il faut que cela soit ; car je sens que pour vous v.1384 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Dans mon coeur tout_à_coup ma flamme est amortie, v.1385 (Acte 4, scène 6, STRABON)
J'aime mieux être ermite, et brouter des racines, v.1401 (Acte 4, scène 6, STRABON)
Je suis tout confondu. Quelle étrange aventure ! v.1405 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Elle peut à son tour aller courir le monde. v.1418 (Acte 5, scène 1, STRABON)
Disant que l'autre était trop ignominieux. v.1427 (Acte 5, scène 2, THALER)
Pour cela, tout exprès, je viens ici l'attendre, v.1434 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'y viens d'en trouver un... Mais qui peut t'y déplaire ? v.1437 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Tout au contraire ; v.1438 (Acte 5, scène 2, THALER)
C'est à qui me fera tout le plus d'amiquié : v.1439 (Acte 5, scène 2, THALER)
L'un me baille un soufflet, et l'autre un coup de pied ; v.1440 (Acte 5, scène 2, THALER)
L'autre une croquignole, enfin chacun s'empresse, v.1441 (Acte 5, scène 2, THALER)
Tout du mieux qu'il le peut, à me faire caresse : v.1442 (Acte 5, scène 2, THALER)
J'ai vu manger le roi, tout comme je te vois, v.1444 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et tout de bout en bout. v.1445 (Acte 5, scène 2, THALER)
Et l'on dit qu'Agélas en veut à notre fille. v.1449 (Acte 5, scène 2, THALER)
Veut élever ta fille en un rang honorable. v.1458 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Les uns disent tant mieux, et les autres tant pis. v.1460 (Acte 5, scène 2, THALER)
La fortune m'a bien joué d'un autre tour ; v.1463 (Acte 5, scène 2, STRABON)
Sors vite de ces lieux, redoute mon courroux. v.1484 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Me soutenir... J'ai vu quelque part cette face. v.1506 (Acte 5, scène 3, CLÉANTHIS)
Oui, je le soutiendrai. C'est, palsanguenne, vous v.1507 (Acte 5, scène 3, THALER)
Seigneur, il ne faut pas m'arrêter davantage : v.1517 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Je sais que ce n'est point du tout pour mes beaux yeux. v.1520 (Acte 5, scène 4, D?MOCRITE)
Vous verriez qu'il n'est pas tout ce qu'il vous paraît. v.1524 (Acte 5, scène 4, DÉMOCRITE)
Vous, Thaler, et Strabon, chercher d'autres destins, v.1528 (Acte 5, scène 4, AGÉLAS)
Il ne faut point, seigneur, surprendre ma faiblesse v.1533 (Acte 5, scène 4, CRISÉIS)
Vous respecter, seigneur, est tout ce que je dois. v.1536 (Acte 5, scène 4, CRIS?IS)
Le bruit qui se répand ne me fait nul outrage : v.1547 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Peut réparer assez l'injustice des dieux. v.1550 (Acte 5, scène 5, AG?LAS)
Vous voulez tout de bon en faire votre femme ? v.1551 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Mais tout ce que je dis est plus clair que le jour. v.1562 (Acte 5, scène 5, THALER)
Puisqu'il faut vous le dire et parler tout de bon. v.1565 (Acte 5, scène 5, THALER)
Comme bien d'autres font. v.1567 (Acte 5, scène 5, THALER)
Veut réparer les maux qu'il m'avait fait souffrir, v.1589 (Acte 5, scène 5, CRISÉIS)
Le ciel ne nous a point fait naître l'un pour I'autre ; v.1592 (Acte 5, scène 5, AGÉLAS)
Agénor à mes yeux vaut bien une couronne. v.1595 (Acte 5, scène 5, ISMÈNE)
Interdit et confus de tout ce que je vois, v.1601 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Détraqué les ressorts de toute la machine. v.1608 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Et, comptant nos défauts, je vois, plus je calcule, v.1611 (Acte 5, scène 5, D?MOCRITE)
Faut-il que j'orne encor votre char de victoire ? v.1624 (Acte 5, scène 5, DÉMOCRITE)
Je te pardonne tout, fais-moi grâce à ton tour ; v.1645 (Acte 5, scène 7, STRABON)

LES FOLIES AMOUREUSES (1696)

Oui, je vous le soutiens, messieurs, c'est fort mal fait, v.1 (Prologue, scène 1, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Vous faites sans doute éclater v.21 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Une heure au moins plus tôt qu'une autre pièce, v.27 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et que peut-être elle ennuiera. v.28 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
On ne peut louer davantage ; v.29 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
C'est parler comme il faut en faveur d'un ouvrage : v.30 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
L'auteur vous en remerciera. v.31 (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOUR)
L'auteur est mon ami ; je l'estime, je l'aime. v.32 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Sans doute. Je n'en veux pour juge que lui-même ; v.34 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Sur toute sorte d'accident v.43 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Dont peut l'amoureuse manie v.44 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Comment donc, s'il vous plaît ! Que veut dire cela ? v.49 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Oui, vous êtes tout-à-fait bonne ! v.64 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Moi, qui, comme un mouton, suis facile à mener. v.68 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Là-dessus rien ne me peut forcer. v.72 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Mais on dira, Monsieur, tout ce que l'on voudra. v.75 (Prologue, scène 2, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Il faut avoir des raisons, s'il vous plaît. v.83 (Prologue, scène 2, MONSIEUR-DANCOUR)
Voici bien un autre embarras ! v.94 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
L'auteur, dans les foyers, se fait tenir à quatre ; v.95 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
Il ne veut point laisser jouer sa pièce. v.96 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE DESBROSSES)
Si l'on veut l'obliger, on ne la jouera pas. v.98 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
L'auteur l'entend fort bien ! Il serait beau, ma foi, v.100 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi ! v.101 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Oh ! Contre sa mutinerie, v.102 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Venez donc lui parler. Tout le monde s'enroue v.105 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Mais peut-être en a-t-il quelques unes. v.107 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
La pièce est sue ; il faut la jouer, vous dit-on. v.109 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Pour faire revenir un auteur entêté : v.123 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Qu'on n'a pour les auteurs aucun ménagement ; v.127 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
L'auteur ment. v.130 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et tout-à-l'heure encore, au public seulement. v.136 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
La pièce est bonne, et je la soutiens telle. v.139 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Sans doute. v.148 (Prologue, scène 3, MONSIEUR-DANCOUR)
Avec raison l'auteur se pique. v.150 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et le sujet est tout-à-fait galant. v.152 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Est à présent de radoucir l'auteur. v.159 (Prologue, scène 3, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Tout le monde veut s'en aller. v.161 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Et qui l'est de l'auteur aussi, v.168 (Prologue, scène 4, MONSIEUR-DUBOCAGE)
Là-haut je raille et je fais rire ; v.189 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Touchez là ; je suis tout à vous. v.196 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Vous nous autorisez à trop de vanité. v.201 (Prologue, scène 5, MONSIEUR-DANCOUR)
Non, point du tout ; laissez-le faire. v.202 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Chacun là-haut a son emploi, v.210 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et nous n'usurpons rien sur les charges des autres. v.211 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Vous en pouvez parler mieux qu'un autre, peut-être ; v.218 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Et dans l'un et dans l'autre emploi. v.221 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE BEAUVAL)
Ne trouvant plus là-haut de sujets de médire v.223 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Et son futur époux, monsieur du carnaval, v.234 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Je viens donc à Paris pour y lever boutique, v.238 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qui peut-être réussira. v.262 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Encor faut-il bien voir ce que vous savez faire. v.272 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Nous autres dieux, nous ne saurions mal faire. v.282 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Tout dieux que vous soyez, je soutiens le contraire. v.283 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Tout-à-l'heure, dans vos foyers, v.289 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Dont on peut sur la scène extraire des copies : v.292 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Une savante à toute outrance, v.295 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Des auteurs de prose et de vers, v.297 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Qui, prenant un autre exercice, v.307 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Ah ! Tout beau, Monseigneur Momus ! v.316 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-BEAUVAL)
Tout le succès et le soutien. v.329 (Prologue, scène 5, MOMUS)
Sur ce pied-là, l'auteur voudra bien qu'on la joue. v.332 (Prologue, scène 5, MADEMOISELLE-DESBROSSES)
Si favorablement vous daignez l'écouter, v.345 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Adieu, jusqu'au revoir. Surtout, vivons en paix. v.352 (Prologue, scène 6, MOMUS)
Vous n'avez pas envie, à ce qu'on peut comprendre, v.369 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Albert, votre tuteur, jaloux de sa nature, v.374 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Toute la nuit il rôde ainsi qu'un loup-garou ; v.392 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Lui, quand il dort d'un oeil, l'autre fait sentinelle ; v.394 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Brutal à toute outrance, avare, dur, hargneux. v.396 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Plutôt que de souffrir la contrainte effroyable v.405 (Acte 2, scène 1, AGATHE)
Je vous suis caution que vous en trouverez. v.412 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Faut-il le demander ? Il rôde dans les champs : v.423 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il fait toute la nuit sentinelle en dedans, v.424 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais paix ; j'entends du bruit ; quelqu'un vient ; écoutons. v.428 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
J'ai fait dans mon château, toute la nuit la ronde, v.429 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Et dans un plein repos j'ai trouvé tout le monde. v.430 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Grâce au ciel, tout va bien. Une terreur secrète, v.433 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Met à chaque moment en défaut ma prudence ; v.438 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Je veux, du haut en bas, faire attacher des grilles, v.442 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Puissent servir d'obstacle à tout effort humain. v.444 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Tout cela se pouvait faire à votre fenêtre. v.458 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Chez vous, toute la nuit, on n'entend d'autre chose v.466 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Un bruit affreux de clefs en sursaut me réveille. v.470 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Qui fait du mal d'autrui son plaisir le plus grand ; v.472 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Un lutin, que l'enfer a vomi sur la terre v.473 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Commence son vacarme, et nous lutine tous. v.475 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Et quel est ce lutin et ce juif errant ? v.476 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Une corde aux deux bouts fortement arrêtée : v.482 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Cela fit tout l'effet que j'avais espéré. v.483 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Sitôt que pour dormir chacun fut retiré, v.484 (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Il faut que de chez moi sur-le-champ je la chasse. v.506 (Acte 2, scène 2, ALBERT)
Il faut l'amadouer ; j'ai besoin de ses soins. v.528 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mais je pardonne tout, et te donne promesses v.533 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Sans la précaution que près d'elle je prends. v.540 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Ma foi, faites, monsieur, tout ce qu'il vous plaira, v.555 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ce sera mon affaire, et point du tout la tienne. v.562 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Sans trouver quelque embûche on ne peut faire un pas. v.564 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Contre leur dent cruelle il la faut conserver : v.568 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Je veux de toutes parts fermer la bergerie, v.570 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Faire avec soin griller mon château tout autour, v.571 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Et ne laisser partout qu'un peu d'entrée au jour. v.572 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Paraisse être l'effet de ma précaution. v.576 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Mais, en fille d'esprit, il faut adroitement v.580 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Que tout ce qu'on en fait n'est que pour se défendre, v.582 (Acte 2, scène 3, ALBERT)
Et bien d'autres encor dont vous usez de même, v.586 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ils en auraient, parbleu, sur la tête et partout. v.600 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je vous le dis tout net, votre espérance est vaine. v.602 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et tant d'autres messieurs habitants de l'enfer, v.612 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Pour me trahir ici tout le monde s'emploie : v.617 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Lisette ne vaut rien ; mais, de crainte de pis, v.619 (Acte 2, scène 4, ALBERT)
Voilà, je crois, notre homme ; il faut feindre de sorte. v.625 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Faute de revenu, je vis de l'industrie, v.634 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Comme bien d'autres font ; selon l'occasion, v.635 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Du bas jusques en haut, v.643 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Non, non ; il faut parler. v.646 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Vous me portez tout l'air d'être de ces fripons v.647 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Vous me connaissez mal ; j'ai d'autres soins en tête. v.649 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Oui, monsieur. Tout le temps de ma vie, v.653 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Les Ardennes m'ont vu soutenir tout le feu, v.679 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Rien. Je crois qu'on peut, quoique l'on en raisonne, v.685 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Oui : mais il ne faut pas trop longtemps y rester. v.687 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Dites-moi, s'il vous plaît, monsieur, à qui peut être v.689 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
C'est parler comme il faut. Vous répondez si bien, v.691 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Que l'on ne peut sitôt quitter votre entretien. v.692 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
Pour finir en un mot toutes mes questions, v.696 (Acte 2, scène 5, CRISPIN)
La demande est plaisante ! À ce qu'on peut connaître, v.698 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Pour, du haut d'un clocher, montrer l'heure aux passants : v.700 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Votre aspect me fatigue autant que vos discours. v.703 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Par ma foi, ce début commence à m'interdire. v.705 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
Pour en venir à bout, il faudra batailler : v.707 (Acte 2, scène 6, CRISPIN)
As-tu vu ce tuteur ? Et vois-tu quelque jour, v.711 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
De venir de Milan ici tout d'une haleine, v.714 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Ne badine donc point ; parle d'autre manière. v.721 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Nous en viendrons à bout, quoi qu'il dise et qu'il fasse ; v.726 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
L'amour, de ce brutal, vaincra la résistance. v.729 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Qu'une autre avec tout l'or qui séduirait tes yeux. v.736 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Nos deux coeurs, qui semblaient l'un pour l'autre être faits, v.740 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Quand ma mère mourut. Dans cette décadence, v.742 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Défiant, dur, brutal. v.748 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
Il faut savoir d'abord si dans la forteresse v.749 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
En toutes les affaires, v.754 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quand on veut, voyez-vous, qu'un siège réussisse, v.758 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Il faut, premièrement, s'emparer des dehors ; v.759 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Quand on est bien instruit de tout ce qui se passe, v.761 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
On avance en bon ordre, et l'on donne l'assaut ; v.764 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Il la faut avertir que, sans bruit, sans tambours, v.771 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Il est toute la nuit arrivé du secours ; v.772 (Acte 2, scène 7, CRISPIN)
Allons voir là-dessus quels moyens il faut prendre ; v.774 (Acte 2, scène 7, ERASTE)
À nous rendre la place, ou soutenir l'assaut. v.780 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il faut les appeler, afin qu'à son plaisir v.791 (Acte 3, scène 1, ALBERT)
Il faut changer de lieu quelquefois dans la vie : v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Sous quelque autre climat que je sois avec vous, v.803 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Il te faut un époux pour calmer ces soupirs. v.808 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
N'aimer d'autre parti que celui du couvent : v.812 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Et je tiens, moi, qu'il faut suivre, en toute méthode, v.821 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
En personnes d'esprit vous parlez l'une et l'autre. v.825 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Mais je réponds toujours qu'un autre amour m'engage ; v.830 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Que mon coeur, prévenu de ta rare beauté, v.831 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
On ne peut être heureux, belle Agathe, et se taire. v.838 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Vous ne deviez pas faire un tel aveu si haut. v.839 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Et qu'on ne peut mentir avec plus d'impudence. v.841 (Acte 3, scène 2, AGATHE)
Elle a toutes ses dents, qui la rendent plus belle ; v.853 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Si j'ai pris pour lui plaire une inutile peine, v.857 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Elle aura tout loisir de faire pénitence. v.862 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Parlez donc ; je suis las de toutes ces courbettes. v.870 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Est tout-à-fait malsain : je dois même vous dire v.878 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
On ne croira jamais qu'avec tant de beauté, v.887 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Cherchez un autre lieu pour votre promenade. v.890 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Je vais vous écouter avec attention. v.903 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Je me retirerai plutôt que d'être cause v.905 (Acte 3, scène 3, ERASTE)
Mais, devant ces messieurs, tout haut je vous dirai v.912 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
À tout homme en ce lieu l'entrée est interdite : v.917 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Tout, dans cette maison, est sujet à visite. v.918 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Jugez si quelque fille en ce lieu peut se plaire. v.921 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Pour donner tout le temps que les barreaux soient mis. v.924 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Leurs plaintes et leurs cris me toucheraient peut-être. v.925 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Mais surtout soyez bref. v.927 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Les femmes aujourd'hui sont toutes si coquettes ! ... v.934 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Il faut faire soi-même, en tout temps, sentinelle ; v.946 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Suivre partout ses pas ; l'enfermer, s'il le faut ; v.947 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Quand elle veut gronder, crier encor plus haut. v.948 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Publier que je suis un brutal, un jaloux ; v.959 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Pour avoir plus qu'un autre un coeur sensible et tendre ? v.962 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Sans être un peu jaloux, on ne peut être amant. v.963 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Bien des gens cependant raisonnent autrement. v.964 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Est plutôt le tyran que l'amant d'une belle : v.966 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Il ne met son plaisir que dans le mal d'autrui. v.968 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Mais pour moi, je soutiens un parti tout contraire, v.974 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Par de jaloux transports peut se voir animer, v.976 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Céder à ce penchant, et qu'il faut, dans la vie, v.977 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
Je vous l'écrirai tout, sans qu'il vous coûte rien. v.983 (Acte 3, scène 5, CRISPIN)
Vous n'avez pas, je crois, autre chose à me dire : v.985 (Acte 3, scène 5, ALBERT)
Mais encor faut-il bien savoir ce qui se passe. v.994 (Acte 3, scène 6, ALBERT)
Vient de devenir folle, et tout subitement. v.996 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Avec ce qu'elle peut rencontrer sous sa main. v.1008 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Tout-à-l'heure elle a mis, dans votre garde-robe, v.1009 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
On ne peut s'empêcher d'en pleurer et d'en rire. v.1014 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
De ce triste accident vous êtes seul l'auteur ; v.1016 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
C'était des hurlements qu'on ne peut exprimer : v.1020 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
J'ai dit qu'on ouvre tout, et qu'aucun ne l'arrête. v.1022 (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Hélas ! à tout moment v.1023 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Toute la nuit entière, v.1025 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Me guette sur la gouttière. v.1027 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Ne se peut-il point faire v.1029 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Je l'aimerais encor mieux qu'une autre plus sage. v.1032 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Ne se peut-il point faire v.1033 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
D'un bout du monde à l'autre on vante mon talent. v.1039 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Et sortir dans la rue ainsi tout en cadence, v.1062 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je réussis des mieux et dans l'un et dans l'autre. v.1073 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Tu n'es et ne seras qu'un sot toute ta vie. v.1101 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Mon maître, comme il faut, chantera sa partie : v.1102 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
J'en suis sa caution. v.1103 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Il faut que, dès ce soir, v.1103 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Nous pourvoirons à tout, qu'aucun soin ne vous trouble. v.1110 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Ut re mi, re mi fa ; v.1117 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
Ut re mi ; re mi fa ; v.1123 (Acte 3, scène 7, AGATHE)
De tout ce que tu vois, et de cette folie ? v.1130 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
"Vous serez surpris du parti que je prends ; mais l'esclavage où je me trouve devenant plus dur chaque jour, j'ai cru qu'il m'était permis de tout entreprendre. (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Vous, de votre côté, essayez tout pour me délivrer de la tyrannie d'un homme que je hais autant que je vous aime. " (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Quand il est agité de l'amoureux lutin. v.1132 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Il faut que, cette nuit, sans plus longue remise, v.1133 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
D'un tel ami nous pouvons tout attendre : v.1142 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Nous disposerons tout pour notre mariage. v.1146 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Et que peut-il pour vous ? Parlez. v.1153 (Acte 3, scène 11, ERASTE)
Peut-être en a-t-il un pour les faibles cerveaux. v.1156 (Acte 3, scène 11, ALBERT)
Oui, oui, j'en ai plus d'un, dont l'effet salutaire... v.1157 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
J'immole encor pour vous tout mon ressentiment. v.1167 (Acte 3, scène 11, CRISPIN)
Que veut dire cela ? Par quel heureux destin v.1175 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Il en faut profiter. Je ressens dans mon coeur v.1184 (Acte 3, scène 12, ERASTE)
Moi, je suis prêt à tout : mais il est inutile v.1189 (Acte 3, scène 12, CRISPIN)
Je ne puis revenir de tout ce que j'entends. v.1195 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Lui peut communiquer son génie et sa flamme ! v.1198 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Tous les soins que l'amour peut attendre de moi. v.1200 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Crispin est averti de tout ce qu'il faut faire. v.1201 (Acte 3, scène 1, ERASTE)
Je vais, je viens, je cours ; tout accroît mon tourment. v.1204 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Veut-il de ses secrets faire l'expérience ? v.1210 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
En l'état où je suis, je dois tout accorder ; v.1211 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et, lorsque l'on perd tout, on peut tout hasarder. v.1212 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
On se doit en tout temps l'un à l'autre service. v.1214 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Qu'en vérité, je crois qu'il en sait plus qu'un autre. v.1221 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Quel service, monsieur, peut être égal au vôtre ! v.1222 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Vous savez que ces gens, venus du bout du monde, v.1226 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Pour tout genre de maux apportent des trésors : v.1227 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Mais si l'on peut juger de tout ce qu'il peut faire v.1229 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Par tout ce qu'il m'a dit, cet homme est votre affaire : v.1230 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Il ne veut que la fin du jour pour tout délai. v.1231 (Acte 3, scène 2, ERASTE)
Ah ciel ! Vous allez voir bien une autre folie. v.1237 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Le chagrin ne vaut rien, et ronge les esprits ; v.1243 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Il faut se divertir, c'est moi qui vous le dis. v.1244 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Je vide gentiment mes deux bouteilles. v.1253 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
On peut voir dans ma bouche encor toutes mes dents. v.1255 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Tout autant : mais je suis encore verdelette ; v.1258 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Hélas ! Jamais. Il faut qu'on l'ait ensorcelée. v.1266 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Oui, tout grouillants, v.1276 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Et tous garçons encor ; je n'en avais point d'autres, v.1277 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Hélas ! Peut-on plus loin pousser l'égarement ? v.1284 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Il ne faut pas, de front, heurter son sentiment. v.1296 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
Si vous lui résistez, elle est fille, peut-être, v.1297 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Reçu ces cent louis, ou du moins peu s'en faut ; v.1300 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Mais ce secours m'était tout-à-fait nécessaire. v.1306 (Acte 3, scène 4, AGATHE)
Que je veux vous servir, et de toute mon âme. v.1310 (Acte 3, scène 4, ERASTE)
J'aurai soin du procès ; je sais ce qu'il faut faire. v.1318 (Acte 3, scène 5, ERASTE)
« Dans tout ce que tu fais hâte-toi lentement.» v.1328 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Réside dans la basse ou haute région : v.1331 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Sans doute elle serait beaucoup mieux dans les siennes ; v.1341 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Mais j'espère employer utilement mes peines. v.1342 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Qui vraiment avait bien un autre vertigo. v.1348 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Tout va bien. La fortune à nos voeux s'intéresse. v.1361 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Tu sauras le tout avec le temps. v.1364 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Ce malheureux Albert, qui ne la peut quitter : v.1368 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Il faut convaincre Albert qu'avec de certains mots, v.1375 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Si quelque autre voulait prendre la frénésie. v.1378 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Je m'offrirai d'abord à tout évènement. v.1379 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Je l'instruirai de tout, je t'en donne parole. v.1385 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Albert ne peut tarder. Mais je le vois qui sort. v.1391 (Acte 3, scène 8, ERASTE)
Elle veut m'enrôler. v.1401 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
Je ne puis plus rester inutile sur terre. v.1402 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Il faut plus s'intriguer, et plus jouer de rôles ! v.1410 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Partout où vous irez, je suis de la partie. v.1417 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Il faut, avec prudence, entrer dans sa manie. v.1418 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
J'examinais ses yeux. à ce qu'on peut comprendre, v.1433 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Quelque accès violent sans doute va la prendre, v.1434 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Ordonnez qu'on apporte un fauteuil vitement. v.1436 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Que tout ressente ici l'horreur et le carnage. v.1442 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
La baïonnette au bout du fusil. Ferme ; bon : v.1443 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Les coquins n'oseraient soutenir notre vue. v.1445 (Acte 3, scène 10, AGATHE)
Tout se prépare bien ; je la vois qui repose. v.1449 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Son mal, à mon avis, ne provient d'autre chose v.1450 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Qui veut avec effort se mettre en liberté. v.1452 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ce démon violent, dont il la faut sauver, v.1455 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Mais dans un corps femelle, il tient bien autrement. v.1468 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Je commence à douter de l'effet ; et je crois v.1471 (Acte 3, scène 10, ERASTE)
Oui, je consens à tout. v.1481 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
De bon esprit de vin, des gouttes d'Angleterre, v.1497 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Oui, j'ai ce qu'il lui faut. v.1499 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Lisette, tiens ma clef ; va, cours vite là-haut ; v.1500 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Je reviens tout-à-l'heure. v.1505 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Et le laissons tout seul exhaler son transport. v.1512 (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Lisette ! Agathe ! Ô ciel ! Tout est sourd à mes cris. v.1515 (Acte 3, scène 12, ALBERT)
Ah ! Maudite bouteille, et vieillard trop crédule ! v.1522 (Acte 3, scène 12, ALBERT)

LA COQUETTE, OU L'ACADÃ‰MIE DES DAMES. (1691)

Il n'y a pas une demi-heure que je suis arrivé dans Paris, et me voilà déjà presque tout déshabillé... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Je fais deux pas dans la rue, un fiacre me couvre de boue depuis les pieds jusqu'à la tête ; un porteur de chaise me donne d'un de ses bâtons dans le dos : il vient un homme me saluer ; je lui ôte mon chapeau, un coquin par derrière m'arrache ma perruque ; et, pour comble de friponneries, on veut me faire payer l'entrée à la porte comme bête à cornes, parce que je viens pour me marier... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
D'où vient, petit garçon, qu'il faut vous appeler tant de fois ? (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
Venez çà ; allez chez ma couturière, et dites-lui que je veux avoir mon habit aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, COLOMBINE)
La mienne est toute déchirée entre les jambes, et ma chemise passe, révérence parler, par... (Acte 1, scène 4, BAGATELLE)
Je t'assure que tu es d'un air à faire payer contribution à tous les coeurs de la ville. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je sais bien, sans vanité, que j'ai quelque agrément ; mais avec un peu de beauté, et trois ou quatre mouches sur le nez, une fille ne va pas loin dans le siècle où nous sommes. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Il faut de cela pour plaire ... (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Nous commençons tout doucement à monter en graine, et nous sommes assez fortes pour bien soutenir une thèse en mariage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je sens quelquefois qu'une fille n'est pas née pour vivre seule ; je t'avouerai même que j'emploie tout mon esprit pour attirer quelque amant dans le filet conjugal. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Mais les hommes sont des pestes de poissons rusés qui viennent badiner autour de l'appât, et qui mordent rarement à l'hameçon. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
L'homme est un animal qui veut être trompé. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je ne m'applique nuit et jour à autre chose. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je relève, avec art, les agréments que la nature m'a donnés : je joins à quelque brillant d'esprit les talents de la poésie et de la musique : pour mes manières, elles sont douces et insinuantes ; et, avec tout cela, point d'épouseurs. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Savoir risquer un billet dans son temps, marcher sur le pied à l'un, tendre la main à l'autre, se brouiller avec celui-ci, se raccommoder avec celui-là : crois-moi, avec ce petit manège-là, il faut, bon gré, mal gré, que quelque bête donne dans les toiles. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Cousine, le monde m'en a plus appris qu'à toi, et je te suis caution qu'une fille n'est piquante qu'autant qu'elle a pris sel dans la coquetterie. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Ce ne sont pas là les maximes de ma mère, qui me prône tous les jours que la coquetterie est l'antipode du mariage ; et j'ai ouï dire cent fois à mon oncle qu'une fille coquette ressemble à ces vins pétillants dont tout le monde veut tâter, et dont personne ne veut acheter pour son ordinaire. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Une fille qui veut se faire v.1 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Je ne sais pas comment sera le reste, mais le début est fort vif. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Si quelqu'un, rebuté de son trop long martyre, v.17 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Un roi ne paierait pas tout ce qu'on lui promet : v.21 (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Un mari ne se prend pas comme un oiseau ; il faut bien d'autres piéges. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Je n'y gagnerais pas de l'eau : toutes les filles savent cela. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Et quel reproche peut faire un homme quand une fille ne le trompe qu'en vue de mariage ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Ta mère t'attend : va, va, elle est la maîtresse, elle attendra tant qu'elle voudra : demeure ici ; tu en apprendras plus avec moi en un quart_d_heure, que tu ne feras en toute ta vie avec ta mère. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Ne t'ai-je pas dit cent fois que j'aime tout le monde sans aimer personne. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Malgré la rigueur de votre père, je viens vous assurer, mademoiselle, que je perdrai plutôt la vie que l'espérance d'être un jour votre époux. (Acte 1, scène 8, OCTAVE)
Il faut toujours t'appeler vingt fois. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Je ne dors ni ne veille ; je sens toujours là un tintamarre, comme s'il y avait un régiment de lutins. (Acte 1, scène 9, PIERROT)
Il faut entendre patience. (Acte 1, scène 9, TRAFIQUET)
Écoutez, ne m'échauffez pas les oreilles ; il y a des maisons à Paris où l'on réduit les filles désobéissantes. (Acte 1, scène 10, TRAFIQUET)
Ma foi, monsieur, il faut dire la vérité ; voilà des filles bien civiles. (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Mais que veulent donc dire toutes ces cérémonies-là ? (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Allons, allons, il faut faire cesser tout ce manége-là. (Acte 1, scène 11, TRAFIQUET)
Tout de bon ? (Acte 1, scène 11, PIERROT)
Tenez, voilà une lettre qui vous dira tout cela. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
Comme il n'y a point d'animal dans le monde qui n'aime quelque autre animal, c'est ce qui fait que je vous aime. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Autre chose ne peut vous dire votre très humble serviteur et fidèle amant, Pierrot. (Acte 1, scène 12, COLOMBINE)
Mademoiselle, je sais bien que mon mérite n'est pas capable de mériter ;... mais, d'un autre côté,... voilà que l'occasion,... votre beauté... Je ne suis pas bien riche ; mais, ma foi, je suis un bon garçon. (Acte 1, scène 12, PIERROT)
Mademoiselle, quand il s'agira de venir vous offrir ses hommages, on n'obtiendra point de défaut contre moi : en cas de rendez-vous auprès des dames, je ne me laisse jamais contumacer, et je me rends bien vite à l'ajournement personnel. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Vous avez un tour aisé et naturel dans les expressions, que les autres n'ont point ; et il semble toujours que vous demandiez le coeur, quelque indifférente chose que vous puissiez dire. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Il est vrai que nous autres gens de robe, la plupart, nous avons la belle élocution à commandement. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Tout franc, mademoiselle, les gens d'épée n'ont point le boute-dehors comme nous. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Ne me parlez point des gens d'épée ; ils n'auraient jamais rien à vous dire, s'ils ne vous étourdissaient de leurs bonnes fortunes, et s'ils ne vous faisaient le calcul du nombre des bouteilles qu'ils ont vidées. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Pour moi, je ne conçois pas bien la manie de la plupart des femmes d'aujourd'hui ; on ne saurait leur plaire, si l'on ne revient de Flandre ou d'Allemagne, et si l'on ne rapporte à leurs pieds un coeur tout persillé de poudre à canon. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Il est vrai qu'un juge craint fort peu de chose ; mais la plupart de ces gens de guerre sont des brutaux qui usent d'abord des voies de fait. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Nous autres, nous faisons notre affaire en douceur, et nous n'aimons pas le fracas de la brette. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Vous avez assez d'autres endroits pour vous faire distinguer. (Acte 1, scène 15, COLOMBINE)
Qu'on n'ait du coeur. Je voudrais que vous me vissiez aux buvettes : je fais tout trembler ; et si tous mes confrères les praticiens me ressemblaient, il ne se recevrait pas le quart des nasardes qui se donnent tous les jours. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Tout franc, mademoiselle, je ne me plains pas de mes lumières, et je vous avoue que j'ai une pénétration d'esprit qui me surprend quelquefois. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Dans tous les procès, il n'y a qu'une routine. (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
L'une des parties m'avait envoyé un carrosse de cent pistoles, et l'autre deux chevaux gris de six cents écus ; vous jugez bien qui avait le bon droit ? (Acte 1, scène 15, NIGAUDIN)
Voilà qui est bien brutal. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Je ne vais jamais sans cela : on ne sait pas ce qui peut arriver. (Acte 1, scène 16, NIGAUDIN)
Ne vous y fiez pas ; vous auriez toutes les robes du Palais sur le corps, qu'il... (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Si vous ne changez de portier, ma foi, il faudra rompre tout commerce avec vous. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Je suis revenu trente fois de l'assaut en meilleur équipage. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Il est vrai qu'une jolie personne comme vous est un redoutable ouvrage à cornes. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Je ne suis pas mal fait, oui ; je dois ma taille à une douzaine de bouteilles de vin que je bois réglément par jour : un grand ventre sied bien à la tête d'un bataillon. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
J'y viendrais plus souvent : mais tout le genre humain y aborde. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Je ne m'accommode point de vos neutralités. (Acte 1, scène 16, LE CAPITAINE)
Monsieur, je ménage tout le monde pour des raisons particulières ; mais je sais donner la préférence à qui le mérite. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Bon ! L'été les femmes les souffrent faute d'officiers : mais ce sont des oiseaux de semestre qui disparaissent avec les hirondelles. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Vous voyez entre autres un certain... Trigaudin... Nigaudin ; un petit friquet de chicane. (Acte 1, scène 16, LE-CAPITAINE)
Ce n'est rien, monsieur ; on ne peut pas toujours se porter si bien que vous. (Acte 1, scène 16, COLOMBINE)
Il faut prendre patience, pourvu qu'il vienne demain. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Oui, monsieur ; pour celui-là, on m'a dit qu'il était arrivé par le poulailler du Maine, et qu'il demeurait tout rasibus de chez nous. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Je me déferai peut-être à la fin de ma fille, et je ne verrai plus dans ma maison des animaux de toute sorte d'espèces, et particulièrement cette assemblée de femmes, ou plutôt cette académie de folles qui s'y tenait. (Acte 2, scène 1, TRAFIQUET)
Tout franc, monsieur, je commençais à être bien las de toutes ces visageresses, et j'étais résolu de prendre mon congé ou de vous donner le vôtre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vraiment, monsieur, cela est tout prêt ; on n'attend plus que votre consentement et le sien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Mais, monsieur, il ne faut pas se fâcher ; cela n'est pas si inégal. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Vous avez une fille : ergo vous êtes pourvu d'une drogue dont vous voudriez être défait ; car une fille, c'est une fleur qui se fane, si elle n'est cueillie dans sa saison ; c'est un quartaut de vin de Champagne qui jaunit, s'il n'est bu dans sa primeur. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Monsieur du quartaut, vous n'en aurez peut-être que la baissière. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
J'espère, monsieur, que vous ne vous repentirez pas de l'affaire que vous faites ; car je puis vous assurer que je vous livre une fille toute neuve, et qui vous fera dans la suite un très bon usé. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Je vois pourtant là quelque chose qui a assez la physionomie d'une bouteille. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Allons, allons, il faut passer par là-dessus : on ne fera pas un homme exprès pour moi. (Acte 2, scène 2, TRAFIQUET)
Oui, monsieur, tous les jours ; il y a tout plein d'honnête monde qui la vient prendre pour la divertir. (Acte 2, scène 2, PIERROT)
En tout cas, si dans six mois ou un an je ne m'accommodais pas de votre fille, en perdant quelque chose dessus, vous la reprendriez. (Acte 2, scène 2, ARLEQUIN)
Ma fille, voilà le bailli en question : tu ne voudras peut-être pas lui ouvrir ton coeur en ma présence ? (Acte 2, scène 3, TRAFIQUET)
Ne vous étonnez pas, mademoiselle, si vous me voyez reculer trois pas au frontispice de vos charmes : vous avez des yeux capables d'embraser tout le bailliage de mon coeur ; et depuis qu'on porte des bouches, on n'a jamais bouchonné un bouchon si bouchonnable. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai harangué une fois notre intendant pendant deux heures, avec tant d'éloquence, qu'il s'endormit tout debout, et ne s'éveilla qu'une heure après que j'eus fini. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
La la ; elles sont d'assez bonne amitié : j'en ai trouvé quelques unes de jolies en mon chemin ; mais, tout franc, je n'en ai point encore vu une de votre calibre. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Il faut pourtant tomber d'accord qu'elles ont un tour d'esprit et des manières de se mettre que les femmes de province n'ont pas. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Oui-da, oui-da, je trouve qu'elles se coiffent raisonnablement haut, et je crois que leurs maris ne sont guère coiffés plus bas, (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Aujourd'hui à l'Opéra, demain à la Comédie, un autre jour au bal ; on entrelace cela de parties de jeu et de promenades. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Et, s'il vous plaît, quand une femme revient du bal à cinq heures du matin avec un cavalier, qu'elle éveille toute la maison, que disent les maris à Paris ? (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Quelque loi que vous m'imposiez, elle me paraîtra toujours douce, pourvu que je sois sûre de passer avec vous le reste de mes jours : vous me tenez lieu de tout ; et du moment que je vous ai vu, j'ai senti pour vous... (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Ne m'obligez pas de m'expliquer ; j'en dirais peut-être plus que je ne veux. (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Les filles de ce pays-ci sont faites avec des étoupes ; il ne faut qu'une étincelle... (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
J'ai une grâce à vous demander : les filles, comme vous savez, ont beaucoup d'ambition sur le fait du mariage ; j'ai eu toute ma vie une noble horreur pour les baillis du Maine ; ne pourriez-vous point changer de charge, et vous faire homme de qualité ? (Acte 2, scène 4, COLOMBINE)
Très volontiers ; rien n'est plus aisé : aussi bien je suis en pourparler avec un marquis de nos cantons qui s'en va à l'armée ; et, comme il a besoin d'argent, il veut me vendre sa charge de marquis avec sa pratique. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je n'en ai que faire : quand on a été toute sa vie élevé dans le Bas-Maine, les airs de cour ne sont que trop familiers. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous prie, mademoiselle ma fille, de ne point m'échauffer les oreilles ; je sais ce qu'il vous faut, et c'est à vous d'obéir quand je vous ai choisi un mari, entendez-vous ? (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
J'en suis d'avis ; il faut vous l'essayer. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Tant mieux, s'il entre tout de suite en matière ; en fait de mariage, je n'aime point à voir préluder. (Acte 2, scène 6, TRAFIQUET)
Oui, s'il vous plaît ; il ne faut point tant faire de gestes et de grimaces : est-ce qu'il lui manque quelque chose ? (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Et moi, pour reconnaître ton obéissance, je te promets d'augmenter ton trousseau de six chemises, et d'aller te voir toutes les fêtes et dimanches quand tu seras au Maine. (Acte 2, scène 7, TRAFIQUET)
Je n'irai pas perdre un amant pour la mauvaise humeur d'un père : nous sommes dans un temps où il faut garder le peu qu'on en a. (Acte 2, scène 9, COLOMBINE)
Voici notre amoureux Pierrot ; il faut l'écouter un moment et nous en divertir. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Je dis, mademoiselle, que quand je serai mort, je ne verrai plus goutte. (Acte 2, scène 10, PIERROT)
Je te conseille, de ce pas, d'aller faire ce saut-là pour l'amour de moi. (Acte 2, scène 10, COLOMBINE)
Il faut que ce soient des provinciales. (Acte 2, scène 11, COLOMBINE)
On a dû vous dire, mademoiselle, que mon équipage s'est arrêté vingt fois à votre porte ; mais vous êtes introuvable, et toute des plus rares. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Peut-on savoir, la belle, quels sont vos plaisirs ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Une charrette de foin a fait un embarras, ce qui nous a obligées de nous sauver chez Lamy, où nous avons bu chacune trois bouteilles de vin pour nous désennuyer. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Six bouteilles de vin à deux femmes ! (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Il faut dire la vérité ; madame la Comtesse porte le vin comme un charme. (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Madame la Marquise veut qu'on lui rende justice, et qu'on lui dise qu'il n'y a point de Breton qu'elle ne boive par-dessous la jambe ; c'est bien le plus hardi vin de femme ! (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Une fille comme vous peut-elle se résoudre à cette vilenie-là ? (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Pour moi, madame, je ne trouve rien de vilain à faire tout ce que le monde fait, et ce que vous avez fait vous-même. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
Il faut bien prendre le bénéfice avec les charges. (Acte 2, scène 12, COLOMBINE)
J'en aurais bien eu vingt-cinq ou trente, si tout était venu à profit ; mais les fausses couches ont fait de terribles brèches dans ma famille. (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Peut-on savoir, ma chère, qui vous épousez ? (Acte 2, scène 12, PASQUARIEL)
Quand vous serez las de chanter, vous me direz peut-être ce que vous me voulez. (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
Monsieur le meneur de ballets, peut-on savoir qui sont ces sauterelles-là ? (Acte 2, scène 14, ARLEQUIN)
Monsieur, ce sont des filles surnaturelles, qui connaissent les astres, les langues, et tout ce qu'il y a de plus extraordinaire au monde et hors du monde ; elles ne parlent qu'en vers : enfin, ce sont des filles d'un mérite sublime. (Acte 2, scène 14, MEZZETIN)
Dans leur langue, à mon tour, il faut que je m'explique. v.41 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Et pour se marier, il faut être archi-fou. v.46 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Et la forge, en un mot, de tout le genre humain. v.55 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Qui ne furent jamais faits dans cette boutique ; v.57 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
J'en trouverais peut-être ici plus d'un témoin. v.59 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
C'est l'écueil du plaisir : pour tout dire en un mot, v.66 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Cet avis, à mon goût, vaut bien l'autre, madame. v.68 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Sans elle une maison irait tout de travers : v.70 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
La beauté fut son lot, l'esprit son apanage, v.75 (Acte 2, scène 15, PREMI?RE BOHEMI?NNE)
Plutôt que prendre femme, épousez un désert : v.78 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Par elle une maison va tout en décadence ; v.79 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
La femme est en tout temps un éminent danger, v.82 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Appréhende le calme autant qu'il fait l'orage ; v.84 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
L'inconstance en tout temps ou l'escorte ou la suit, v.86 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
De ses petits défauts aisément nous racquitte. v.100 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Ces vertus de défauts sont souvent corrompues ; v.104 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Vous compte ses aïeux pour toutes ses vertus. v.110 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Peut-être votre époux dans le temps qu'il vivait. v.122 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
De par Belzébuth. v.130 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Que vous avez tout l'air, la physionomie, v.139 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMIÉNNE)
Vous me portez tout l'air d'en avoir une charge. v.144 (Acte 2, scène 15, SECONDE BOHEMI?NNE)
Avant de vous quitter, il faut que je vous voie v.163 (Acte 2, scène 15, PREMIÈRE BOHEMIÉNNE)
Ah ! Plutôt qu'on me noie ! v.164 (Acte 2, scène 15, ARLEQUIN)
Je n'entends point parler de notre bailli ; il faut que le traité de cette charge de marquis l'arrête chez quelque notaire. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
Il est vrai que j'ai le domestique du monde le plus brutal : qu'une femme de qualité me vienne voir, on ne m'en dit rien ; qu'une procureuse frappe à ma porte, on vient m'en faire la honte en pleine compagnie. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
En vérité, mademoiselle, il faut que votre train soit travaillé d'un prodigieux dévoiement de mémoire ; oui, je crois que je suis venue ici plus de dix fois depuis les calendes du mois dernier. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Si ma servante datait sa dépense autrement, elle ne coucherait pas chez moi deux jours de suite. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Il faut dire la vérité ; on se décrasse en ma compagnie, et tout le monde avoue que je n'ai point la conversation roturière. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
Cela ne coûte rien à une femme comme moi, qui se joue des auteurs ; j'entretiens commerce avec les anciens, et je fraye aussi avec les modernes. (Acte 3, scène 3, MADAME-PINDARET)
À moi, madame, un quartaut ! (Acte 3, scène 4, LE-LAQUAIS)
Vous ne m'avez donné ni quartaut ni bouteille. (Acte 3, scène 4, LE LAQUAIS)
Qu'il vous arrive une autre fois de l'oublier ! (Acte 3, scène 4, MADAME-PINDARET)
Je prends toujours la précaution de me faire escorter de ce livre-là, quand je vais en visite de femmes, pour me dédommager des minuties de leur conversation. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Toutes les visites de femmes me donnent la colique. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Croiriez-vous qu'elle ne put jamais me dire dans quelle olympiade mourut Épaminondas ? (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Je tiens un poème épique aux cheveux, qui surprendra tout Paris. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Oui, cela s'entend de reste ; peu s'en faut que je ne le sente. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Oui, mademoiselle. C'est une des plus nobles sciences qu'il y ait ; elle a pour objet tout ce qui tombe sous les sens, et par conséquent, le corps humain, qui est la plus belle et la plus parfaite de toutes les structures humaines. (Acte 3, scène 5, MADAME-PINDARET)
Adieu, mademoiselle ; je sens que ma colique veut me reprendre. (Acte 3, scène 5, MADAME PINDARET)
Je vous prie, monsieur, de m'en dispenser ; je suis d'une fatigue outrée, et voilà huit nuits de suite que je cours le bal. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Il faut donc que madame danse à votre place ? (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
À vous sincèrement, pour un marquis de nouvelle impression, vous ne jouez pas mal votre rôle, et l'on croirait que vous l'auriez étudié toute votre vie. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Cela est, parbleu, comme je vous le dis ; et je veux que le diable m'emporte si jamais j'ai eu d'autres livres qu'un almanach avec un Parfait Maréchal. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Que nous faut-il à nous autres gens de cour ? Beaucoup de bonne opinion, saupoudrée de quelques grains d'effronterie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Voilà toute notre science auprès des femmes. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ma foi, mademoiselle, il faut du plain-pied à un marquis. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Comment voulez-vous qu'un pauvre diable de comédien se fasse entendre au bout d'une salle ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Il faut donc qu'il crève ? (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Qu'il crève s'il veut ; il est payé pour cela. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ma foi, quand il n'aurait que ce plaisir-là, cela vaut bien une mauvaise comédie. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Vous avez beau pester, le parterre fait du bien à tout le monde ; il redresse les auteurs, il tient les comédiens en haleine ; un fat ne se campe point impunément devant lui sur les bancs du théâtre : en un mot, c'est l'étrille de tous ceux qui exposent leurs sottises au public. (Acte 3, scène 7, COLOMBINE)
Qu'on me voie de la tête aux pieds, et je ne donne mon écu que pour rouler pendant les entr'actes, et voltiger autour des actrices. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Mademoiselle, voilà votre couturière. (Acte 3, scène 8, LE-LAQUAIS)
Écoutez, ma fille, où demeurez-vous ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Margot est, ma foi, toute des plus jolies, et il y aurait plaisir de lui margotter le coeur ; je m'assure qu'elle n'a pas quinze ans. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Peut-on voir votre minois, petite femelle ténébreuse ? (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
C'est un des gros fermiers, qui est mon parrain ; il fait du bien à toute notre famille, et il a déjà donné un bon emploi à mon grand frère. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
J'entends, j'entends ; monsieur Harpillon a mis le frère dans un bureau, et mettra, s'il peut, la soeur en chambre. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Écoutez, Margot, votre montée a peut-être raison, et il pourrait bien y avoir quelque chose à refaire à votre réputation. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Margot peut aller partout, monsieur le Marquis ; elle est sage, et j'en réponds corps pour corps. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
La bonne caution ! (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
C'est peut-être là que votre mère a été égorgée. (Acte 3, scène 9, ARLEQUIN)
Mais il me semble, Margot, que ce manteau-là monte bien haut ; on ne voit point ma gorge. (Acte 3, scène 9, COLOMBINE)
Ce n'est peut-être pas la faute du manteau, mademoiselle. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Je vois bien que vous êtes un gausseur: je mourrais de peur, si je touchais un homme seulement du bout du doigt. (Acte 3, scène 9, MARGOT)
Elle n'est, morbleu, pas sotte, et je m'aimerais presque autant que vous. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Nous autres gens de qualité, nous aimons quelquefois à rabattre sur la grisette. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Il faut vous y faire recevoir. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Et que faut-il faire pour cela ? (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Ne vous mettez pas en peine : on vous habillera en femme ; on vous fera peut-être faire serment d'être un époux commode, de laisser faire à votre femme tout ce qu'il lui plaira, de n'être point de ces maris coquets qui vivent de rapine, et laissent leurs femmes pour aller picorer sur le commun. (Acte 3, scène 10, COLOMBINE)
Quand on a de cette besogne-là toute taillée chez soi, on n'a guère envie d'aller travailler en ville. (Acte 3, scène 10, ARLEQUIN)
Ou peu s'en faut. v.187 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Tu charmeras tout le monde. v.195 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Versez tout votre fard v.199 (Acte 3, scène 11, MEZZETIN)
Que veut donc dire, s'il vous plaît, cette mascarade-ci ? (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
Essuyez-vous, monsieur le bailli, vous êtes tout barbouillé. (Acte 3, scène 12, PIERROT)
Ce que j'ai vu tantôt, et ce que je vois présentement, m'oblige de vous dire, monsieur le bailli, que vous pouvez, tout de ce pas, vous en retourner dans le Bas-Maine, manger vos chapons ; car pour ma fille, vous n'en croquerez que d'une dent. (Acte 3, scène 12, TRAFIQUET)
Il faut qu'un provincial ait bien le diable au corps, pour venir s'équiper d'une femme à Paris. (Acte 3, scène 12, ARLEQUIN)

LE DISTRAIT (1697)

Quoi ! Toujours opposée à toute une famille ? v.1 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Me paraissent, pour moi, tout à fait laconiques. v.6 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je hais ces fort-vêtus qui, malgré tout leur bien, v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Il a les airs de cour, parle haut, chante, rit ; v.19 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Qu'il soit posé, discret, accompli de tout point ; v.28 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Qu'il ne soit point enfin, pour tout dire de lui, v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
On peut être, à mon sens, homme sage et distrait. v.52 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Et, pour vous détromper, il faut que vous sachiez v.56 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
D'un dédit mutuel cimenta ce lien. v.60 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Malgré votre dédit, n'ait point une autre ardeur ; v.68 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Et que, d'une autre part, votre fille Isabelle v.69 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Lorsque j'aurai parlé, tout ce qu'il me plaira. v.72 (Acte 1, scène 1, MADAME GROGNAC)
Il faut que sur ce point nous la fassions parler ; v.75 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Voilà tout son emploi du matin jusqu'au soir. v.88 (Acte 1, scène 2, MADAME GROGNAC)
Nous avons toutes deux enragé tout le jour v.91 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mon_Dieu ! Je sais assez comme il faut se conduire, v.97 (Acte 1, scène 3, MADAME GROGNAC)
Mais que peut-on apprendre en trois ans ? v.105 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Faut-il tendre toujours le dos quand vous marchez ? v.112 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Avancez, s'il vous plaît, et répondez à tout. v.115 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Brutaux, capricieux, impérieux, avares : v.126 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Et qui fut votre père, étant bien mon mari, v.132 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Il pleure quand il veut. Tu sais comme il est fait, v.159 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant ; v.163 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il peut lui convenir de bien, d'esprit, et d'âge. v.173 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Il est tout fait pour moi, l'on ne peut davantage. v.174 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
L'amour du chevalier n'est point du tout mon fait. v.179 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
J'ai fait, pour son mari, choix d'un autre sujet : v.180 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Que votre chevalier cherche une autre alliance : v.182 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Mais lui, s'il me veut voir, puis-je l'en empêcher ? v.188 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Mais c'est une eau qui dort, dont il faut se garder. v.191 (Acte 1, scène 4, MADAME GROGNAC)
Je parais toute sotte alors qu'on me querelle, v.193 (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Si vous vouliez pourtant écouter quelque avis... v.196 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Vous aurez, s'il se peut encor, garçon ou fille, v.201 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Tout à votre plaisir, sans que j'aille y gloser. v.204 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Le temps et la raison la changeront peut-être ; v.217 (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Et ne s'aperçut point de sa distraction v.235 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous faites le Caton ; riez donc tout-à-fait, v.240 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Si quelqu'un rit de moi, moi, je ris de bien d'autres. v.245 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour moi, je n'ai pas tort. Il faut bien que je rie v.249 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
De tout ce que je vois tous les jours dans la vie. v.250 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Comme un autre ferait du drap chez les marchands ; v.252 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Qu'elle aime tout le monde et n'éconduit personne ; v.254 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Sur ce cruel défaut ne changerez-vous point ? v.263 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Vous dansez tout-à-fait en cadence. v.266 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et lorsque, tout fumant d'une vineuse haleine, v.269 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Poussant l'un, heurtant l'autre, et comptant vos exploits, v.275 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Plus haut que les acteurs vous élevez la voix ; v.276 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Et tout Paris, témoin de vos traits de folie, v.277 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Soyez bref en tout cas, car Lisette s'endort ; v.280 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cent fois bien autrement et me lasse et m'ennuie ; v.282 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Avec quelques amis, et nombre de bouteilles v.297 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Nous sortons au grand jour pour ôter tout scandale ; v.302 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ne faire qu'un repas dans toute une journée ! v.306 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est un petit bijou que toute sa personne, v.321 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Elle ne prétend pas ! Il faut que nous voyions v.327 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et vous prendrez plutôt la lune avec les dents. v.332 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
À vous voir, on vous croit partir pour un assaut. v.335 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Et chez les gens ainsi s'en va-t-on de plein saut ? v.336 (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
Que nous sommes instruits comme il faut se conduire ; v.338 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
À mériter le choix qu'on peut faire de vous. v.344 (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Donnez-les à quelque autre, ou faites-les vous-même. v.353 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je sais tout. v.372 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il m'en fait bien d'autres tous les jours. v.372 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Sortant d'une maison, l'autre jour, par bévue, v.377 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Qu'il mène son vrai maître à son logis tout droit. v.380 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Le veut faire sortir, mais non pas par la porte ; v.390 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Tout en robe de chambre, ainsi qu'il plut à Dieu. v.392 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous attendions en paix que son âme à toute heure v.405 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Passât de cette vie en une autre meilleure ; v.406 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Nous partons aussitôt, faisant partout flores , v.411 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Écoute la noirceur de ce maudit vieillard. v.415 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Vous êtes arrivés sans doute un peu trop tard, v.416 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et quelque autre avant vous... v.417 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il aurait peut-être v.417 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Le trait est vraiment noir, et ne peut se souffrir. v.424 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Sa goutte, sa gravelle, et son prochain convoi v.435 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Déjà tout préparé, se porte mieux que moi. v.436 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Mais nous avons laissé Poitevin tout exprès v.439 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Et surtout de grands biens, que Clarice n'a pas ; v.452 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
C'est un homme, morbleu, tout plein de sentiments. v.456 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Les épousera-t-il toutes deux ? v.459 (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Prend souvent l'un pour l'autre ; il va sans savoir où. v.467 (Acte 2, scène 1, CARLIN)
Me mettant face à face, il me verra peut-être. v.498 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
Qu'un autre profitât du fruit de ses attraits. v.501 (Acte 2, scène 3, CARLIN)
Mais je vois tout d'un coup mon attente trompée. v.510 (Acte 2, scène 4, LEANDRE)
Mais j'ai cherché partout, ou je me donne au diable. v.515 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Il faut donc qu'un lutin soit venu les cacher. v.516 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Tout autre objet, Carlin, met mon coeur au supplice. v.526 (Acte 2, scène 5, LEANDRE)
Tout à souhait ici vous amène Clarice. v.543 (Acte 2, scène 5, CARLIN)
Un fauteuil à madame. v.551 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Notre sexe autrefois changeait, c'était la mode ; v.554 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Nous n'avons qu'un fauteuil ici, ne vous déplaise, v.559 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Je crains autant que j'aime ; et mes faibles appas v.564 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
De tout ce que le ciel fit jamais de plus beau. v.573 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Mon amour outragé se changer en fureur. v.577 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Quel sujet tout-à-coup vous a mise en colère, v.578 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
J'aurai fait tout le mal. v.585 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Si mon coeur, tout à vous, adore un autre objet. v.588 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Moi, parler devant vous d'autre que de vous-même, v.594 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Que pour quelque autre objet je devienne sensible. v.599 (Acte 2, scène 6, LEANDRE)
Je suis sa caution, il n'a point de malice. v.611 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Il aime fort mon frère, et toute son envie v.614 (Acte 2, scène 6, CLARICE)
Tout à propos ici le voilà qui se montre. v.618 (Acte 2, scène 6, CARLIN)
Chacun vaut bien son prix. Carlin, dans certains cas, v.632 (Acte 2, scène 7, CARLIN)
Tu te fâches, mon cher ! Il faut que je t'embrasse. v.634 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Et les vers, dont chacun vaut un poème épique. v.643 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Au chevalier, et la tire à un des bouts du théâtre. v.660 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Vos intérêts en tout m'ont toujours été chers ; v.661 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Je crois que nous serions mieux de l'autre côté. v.665 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Il nous faut divertir... v.667 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Il faut vous distinguer dans un poste d'honneur. v.673 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Ma soeur en vaut la peine ; elle est belle, elle est sage. v.683 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Ah ! Monsieur, point du tout. v.684 (Acte 2, scène 7, LEANDRE)
Comment donc, point du tout ? v.684 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Cet amant-là, ma soeur, est tout-à-fait comique. v.691 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous donnez une main pour l'autre par méprise. v.707 (Acte 2, scène 8, CARLIN)
Écoute... je ne sais ce que je voulais dire... v.711 (Acte 2, scène 9, LEANDRE)
Vous ne vous trompez pas, c'est une autre elle-même. v.719 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
N'allez pas, par méprise, en conter à quelque autre. v.723 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Adieu, Monsieur. Je suis tout à votre service. v.726 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Que je suis malheureux ! Contre moi tout conspire. v.730 (Acte 2, scène 11, LEANDRE)
Fuir autant qu'on pouvait mauvaise compagnie : v.739 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
Doit aimer ses amis avec tous leurs défauts. v.741 (Acte 2, scène 12, CARLIN)
De notre diligence on peut se prévaloir ; v.744 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Me brouille tout le teint, me sèche et m'enlaidit. v.749 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Quand la beauté la quitte, ainsi que les amants, v.752 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il faut, n'est-il pas vrai ? Que chacun ait son tour. v.757 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Se peut nommer amour ; mais enfin je t'avoue v.762 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Mais que te dis-je, hélas ! Mon coeur partout le suit : v.768 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Qu'avec un récipé d'un hymen salutaire, v.774 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Le chevalier, tout franc, est bien mieux votre fait. v.776 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il vous faut un mari d'une humeur plus fringante, v.778 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Vient d'un autre ou de lui. C'est cette nonchalance v.783 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Sans se voir, on ne peut pourtant se marier. v.789 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ne vous alarmez point : nous trouverons peut-être v.790 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Qui pourra tout d'un coup nous tirer d'embarras. v.792 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Vous avez aujourd'hui tout l'air d'une déesse ; v.795 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Ne parut point si belle aux yeux de l'univers. v.797 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Comme vous débutez ! v.800 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Nous autres gens de cour, v.800 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Pousser de gros soupirs, serrer le bout des doigts ? v.804 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vais tout droit au coeur. v.806 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous êtes mal debout : voulez-vous vous asseoir ? v.817 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Lisette, des fauteuils. v.818 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Point de fauteuil, de grâce. v.818 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Un fauteuil m'embarrasse. v.819 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Un homme là-dedans est tout enveloppé ; v.820 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
J'enrage quand je vois des gens qu'à tout moment v.824 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Couchés dans des fauteuils, barrer une ruelle. v.826 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Soyez dans le respect. Nos pères autrefois v.828 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Bon ! Bon ! Il faut apprendre à vivre à la jeunesse. v.831 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Avec tout ce qu'on voit de femmes dans la France. v.843 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Qui veut toute sa vie adorer vos appas. v.872 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut les accorder en genre, en nombre, en cas. v.873 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Tout votre italien est plein d'impertinence v.874 (Acte 3, scène 3, MADAME GROGNAC)
Il faut présentement passer au verbe actif ; v.876 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut plus tendrement prononcer ce mot-là : v.886 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon imprudence est haute ; v.924 (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Mais je veux sur-le-champ réparer cette faute. v.925 (Acte 3, scène 6, VAL?RE)
La foudre toute prête à tomber en éclats ! v.931 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Léandre vient ; il faut nous ranger du passage. v.933 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Écoutons un moment ; nous n'oserions sortir. v.934 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
De ses distractions il faut nous divertir ; v.935 (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Écoutons. v.938 (Acte 3, scène 7, LISETTE)
J'exécute votre ordre avec zèle, ou je meure. v.940 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
De dix commissions il vous plut me charger. v.942 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Oh ! Je n'y pensais pas ; j'ai jeté l'un pour l'autre. v.953 (Acte 3, scène 8, LEANDRE)
Va revoir l'horloger tout au moins pour six mois. v.955 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
La montre est tout en pièces. v.960 (Acte 3, scène 8, CARLIN)
Carlin, j'attends tout de ton zèle. v.964 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Dis-lui bien que mon coeur n'en fut jamais touché ; v.966 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Qu'Isabelle sur moi n'eut jamais de pouvoir, v.975 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Et que mon oncle en vain veut faire une alliance v.976 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
De tout ce qu'on me dit vous êtes de moitié. v.1000 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Les amours près de vous volent de toutes parts. v.1005 (Acte 3, scène 9, LEANDRE)
Bon ! Votre coeur pour moi ne fut jamais touché ; v.1008 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Mais je ne perdrai pas ici toute ma peine, v.1038 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Puisqu'il faut aussi bien que je vous entretienne, v.1039 (Acte 3, scène 10, MADAME GROGNAC)
Quel bonheur tout nouveau vous présente à mes yeux ? v.1053 (Acte 3, scène 12, LEANDRE)
Que mon oncle à nos feux est tout prêt de souscrire. v.1055 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Et qu'une autre que moi ne règne en votre coeur. v.1057 (Acte 3, scène 12, CLARICE)
Vous pouvez de ses soins bientôt tout vous promettre. v.1063 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
Je vous quitte un moment, et je monte là-haut v.1064 (Acte 3, scène 14, CLARICE)
Le ciel jusques au bout nous garde de disgrâce ! v.1074 (Acte 3, scène 15, CARLIN)
Sortons, sortons, Madame ; il faut quitter la place. v.1075 (Acte 3, scène 16, LISETTE)
Que veut dire cela ? N'est-ce point un esprit v.1077 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Qui lutine Clarice ? v.1078 (Acte 3, scène 17, CARLIN)
Carlin, tout est perdu ! J'ai fait une sottise. v.1079 (Acte 3, scène 17, LEANDRE)
Vous pouvez dans ce lieu tout à votre aise écrire, v.1086 (Acte 3, scène 18, ISABELLE)
Vous avez eu le temps, pour vous, tout à loisir, v.1088 (Acte 3, scène 18, CLARICE)
Je tombe de mon haut. v.1098 (Acte 3, scène 21, CARLIN)
Allons de l'une et l'autre arrêter la colère. v.1099 (Acte 3, scène 21, LEANDRE)
D'où vous peut donc venir un si prompt changement ? v.1105 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Et, tout considéré, j'aime mieux rester fille. v.1111 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Je sais bien que l'hymen peut avoir ses dégoûts ; v.1112 (Acte 4, scène 1, VALÈRE)
Votre application peut-être serait vaine. v.1118 (Acte 4, scène 1, CLARICE)
Le début est nouveau. v.1126 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
Se peut-il qu'à votre âge v.1126 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Si j'en faisais autant, je passerais chez vous v.1128 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
J'y passais pour un autre ; et Monsieur, là-dessus, v.1133 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Est venu brusquement gâter tout le mystère, v.1134 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Mais je réparerai ma faute. v.1137 (Acte 4, scène 2, VALÈRE)
C'est un étrange cas. Faut-il que la jeunesse v.1138 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut fuir dans les bois, et renoncer aux hommes. v.1143 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Un hymen, quel qu'il soit, n'est point du tout ton fait. v.1157 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Qu'elle veut dès ce soir finir avec Léandre. v.1179 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Bon ! Bon ! Il faut la prévenir. v.1181 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous donne-t-il ici quelque autre rendez-vous ? v.1185 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
L'augure est vraiment bon pour nos futurs amours ! v.1193 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
L'une écrit une lettre, et l'autre fuit sa mère. v.1203 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Et toutes deux d'abord s'en vont chez un garçon : v.1204 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Peut-être à tes discours j'ajoute trop de foi ; v.1208 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Écoute donc, ma soeur. v.1210 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Mais l'avis ne vaut pas cinquante mille écus. v.1213 (Acte 4, scène 4, CLARICE)
Voilà ce que me vaut ta légère cervelle. v.1214 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Peut-être elle pourra revenir en ces lieux. v.1221 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Quand mon père mourut, il nous laissa, pour vivre, v.1226 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
L'erreur est pardonnable ; il ne faut point tant rire. v.1231 (Acte 4, scène 6, CARLIN)
Vous n'avez qu'un défaut qui partout vous décèle ; v.1234 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Et tout le monde dit que cette léthargie v.1238 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Chacun ne peut pas être aussi sage que vous : v.1240 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
De ne trouver en moi qu'un défaut à reprendre. v.1243 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que peut-on, s'il vous plaît, Monsieur, dire de moi ? v.1256 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Nul dans l'univers ne peut dire, je gage, v.1258 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Peut-on m'accuser d'être fourbe, flatteur, v.1260 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Mais on ne me dit pas de vous autant de bien v.1264 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Qu'on ne peut se soustraire à votre médisance ; v.1267 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Que tout votre mérite est de chanter, danser ; v.1269 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Et qu'il faut que toujours quelqu'un vous accompagne, v.1275 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
Et tout homme prudent doit se garder toujours v.1280 (Acte 4, scène 6, LEANDRE)
J'ai bien un autre soin qui m'occupe et m'arrête. v.1287 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Se livre tout entière à ses transports jaloux, v.1289 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
D'une autre part aussi que peut dire Isabelle ? v.1291 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Vous avez tort. Faut-il que chaque instant du jour v.1292 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Et d'autres fois aussi vos faits et vos raisons v.1296 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Je ne veux point du tout ici vous corriger. v.1300 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Qui masquent en tout temps leur coeur et leur visage. v.1303 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Mon défaut prétendu, mon peu d'attention, v.1304 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Il faut avec mépris écouter ce qu'on dit, v.1313 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Rêver dans un fauteuil, répondre en coq-à-l'ânes, v.1314 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Au suprême degré vous avez ce défaut, v.1316 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Et bien d'autres encor. v.1317 (Acte 4, scène 7, CARLIN)
Peut répondre en tout temps à ce qu'on lui propose ; v.1319 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Peut bien être excusé s'il est un peu distrait. v.1321 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
C'est le moindre défaut qu'on puisse reprocher. v.1325 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Est-il juste, après tout, que l'on s'assujettisse v.1326 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Ce qu'on pense vaut mieux cent fois que leurs discours. v.1328 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
De ses travaux fameux d'amour et de bouteilles ; v.1331 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
La belle est en courroux ; toute mon innocence v.1339 (Acte 4, scène 7, LEANDRE)
Les valets sont fâcheux, et font tout à rebours. v.1366 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Pour écrire, à ce coup, j'apporte toute chose. v.1367 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Tu peux avoir raison ; c'est contre ta coutume. v.1376 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
L'écriture est un art bien utile aux amants ! v.1377 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Tout cela se trafique avec l'écriture. v.1380 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Que le papier timbré ne peut rendre en quarante. v.1384 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Il faut recommencer, le mal n'est pas bien grand. v.1393 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Soit. Quand d'une cruelle on veut toucher le coeur, v.1397 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Qui vaut mieux qu'un discours rempli de fariboles. v.1399 (Acte 4, scène 9, CARLIN)
Cela peut être vrai pour de serviles âmes v.1411 (Acte 4, scène 9, LÉANDRE)
De ton zèle empressé j'attends tout dans ce jour, v.1421 (Acte 4, scène 9, LEANDRE)
Il me semble pourtant que, selon tout indice, v.1431 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Il peut se faire aussi qu'il instruise Isabelle v.1435 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Il peut se fourvoyer sans rien appréhender ; v.1441 (Acte 4, scène 10, CARLIN)
Pour m'outrager encore, il a mis tant d'étude v.1448 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Le traître a fait le coup, je m'en suis bien douté. v.1450 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
Madame, écoutez-moi... v.1452 (Acte 5, scène 1, CARLIN)
Mais d'un autre côté le chevalier s'avance. v.1460 (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Eh bien ! La mère encor fait-elle le lutin ? v.1461 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle peut revenir et nous trouver ensemble. v.1464 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
Tout est bien avancé, v.1469 (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Nous aurons de la peine à venir à bout d'elle. v.1472 (Acte 5, scène 3, ISABELLE)
Avant d'accorder tout à mon juste transport, v.1473 (Acte 5, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut aller, madame, v.1495 (Acte 5, scène 4, LE CHEVALIER)
Je vois, je tiens, je sens toute sa perfidie. v.1500 (Acte 5, scène 5, CLARICE)
Mais du moins, jusqu'au bout lisez donc le billet. v.1510 (Acte 5, scène 6, CARLIN)
De ses déloyautés ne suis-je pas certaine ? v.1512 (Acte 5, scène 6, CLARICE)
Ne parlons pas trop haut, de peur de le distraire. v.1516 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Peut me venger assez de ton lâche forfait. v.1522 (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Un autre que Carlin en vos mains l'a remise ? v.1523 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Et voilà pour ta mort l'arrêt tout prononcé. v.1537 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Quelle faute, ai-je fait ? v.1538 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Quelle faute insensé ! v.1538 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Pouf ! Il faut l'avouer, vous avez, à mon gré, v.1549 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Ce serait, je vous jure, un garçon tout parfait. v.1558 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
« Oui, belle Clarice, je n'adore que vous, et fais tout mon bonheur de vous aimer le reste de ma vie. » (Acte 5, scène 7, CLARICE)
Nul autre objet que vous ne règne dans mon âme. v.1580 (Acte 5, scène 7, LEANDRE)
Voici monsieur votre oncle. À vos voeux tout conspire. v.1583 (Acte 5, scène 7, CARLIN)
Mais il faut du dédit encor vous délier, v.1589 (Acte 5, scène 8, VALÈRE)
Non, sans doute. v.1595 (Acte 5, scène 8, LEANDRE)
L'on peut dresser quelque machine, v.1595 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
Je vais tout préparer pour que la mine joue ; v.1603 (Acte 5, scène 8, CARLIN)
J'ai mandé tout exprès en ces lieux un notaire. v.1619 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Moi, je m'inscris en faux contre ce qu'il peut faire. v.1620 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Vous êtes là debout planté comme un piquet. v.1622 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Un fat dont la conduite est tout impertinente. v.1627 (Acte 5, scène 9, MADAME GROGNAC)
Place, place au courrier qui vient à toute bride. v.1632 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
De vos pleurs bien plutôt lâchez ici la bonde, v.1639 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Et n'écoutant alors qu'un aveugle caprice, v.1647 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Il a testamenté tout d'une autre manière ; v.1652 (Acte 5, scène 10, CARLIN)
Pour épouser ma fille il faut avoir du bien. v.1662 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Voilà tout ce qu'il faut. v.1672 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
Il ne faut pas ici plus longtemps vous séduire ; v.1679 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
À d'autres qu'à Léandre, avait laissé son bien ? v.1685 (Acte 5, scène 10, MADAME GROGNAC)
Il ne faut point ici tant faire l'étonnée ; v.1688 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
Voulut vous enlever, vous le laissâtes faire : v.1691 (Acte 5, scène 10, LISETTE)
Écoutez-moi. v.1693 (Acte 5, scène 10, ISABELLE)
J'ai, si vous la grondez, un menuet tout prêt. v.1694 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
Puisque tout est signé, que la chose se fasse. v.1696 (Acte 5, scène 10, VALÈRE)
Vous serez belles-soeurs. Mais, surtout, gardez-vous v.1709 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
Une autre fois aussi je serai plus discrète. v.1712 (Acte 5, scène 11, CLARICE)
Toi, Carlin, à l'instant prépare ce qu'il faut v.1713 (Acte 5, scène 12, LEANDRE)
Vous devez cette nuit faire un autre voyage ; v.1716 (Acte 5, scène 12, CARLIN)

LE RETOUR IMPRÃ‰VU (1700)

Il serait à souhaiter, madame, que vous en eussiez autant : vous ne seriez pas la première à scandaliser votre nièce, et à la décrier, comme vous faites, dans le monde, par des discours qui n'ont point d'autre fondement que le dérèglement de votre imagination. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et la réputation se perd de même. (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Premièrement, ma fille unique ne veut plus être religieuse ; je m'en vais la marier : mon frère le chanoine, qui lui en veut depuis longtemps, la déshéritera ; car il est vindicatif. (Acte 1, scène 1, MADAME BERTRAND)
Et tout le profit qui vous en demeurera, c'est que vous mourrez toutes deux à l'hôpital, et déshonorées encore, (Acte 1, scène 1, MADAME-BERTRAND)
Ce sera un mariage dans toutes les formes ; et quand il sera fait, vous serez trop heureuse de nous faire la cour, et d'être la tante de votre nièce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si fait vraiment, je ne connais autre ; je ne l'avais pas bien envisagée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il ne faut désespérer de rien ; cela peut venir. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
S'il lui mourait trois oncles, deux tantes, trois couples de cousins germains, deux paires de neveux et autant de nièces, elle se trouverait une fort grosse héritière. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le parti n'est pas mauvais dès à présent ; et la beauté... (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Tu as raison, sa beauté lui tient lieu de tout, et mon maître est absolument déterminé à l'épouser. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il y aura peut-être quelque tribulation à essuyer au retour de notre bon homme de père : mais il ne reviendra pas si tôt ; nous aurons le temps de nous préparer ; et mon maître ne sera pas malheureux, s'il n'a que ce chagrin-là de son mariage. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Le mariage est sujet à de grandes révolutions. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette alliance ne me plaît point du tout ; et je ne prévois pas que nous y trouvions notre compte ni I'un ni l'autre. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Trois garçons de la Guerbois viennent d'arriver avec tout leur attirail de cuisine ; Camel, le fameux Camel, marchait à leur tête. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
L'illustre Forel a envoyé six douzaines de bouteilles de vin de Champagne comme il n'y en a point : il l'a fait lui-même. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Que vous êtes bien faits l'un pour l'autre ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est vraiment bien fait, de terminer ainsi toutes ses affaires. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
J'ai reçu, l'autre semaine, dix-huit cents livres de ce curieux, pour ces deux grands tableaux dont votre père avait refusé deux mille écus quelque temps avant que de partir. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Celui qui m'embarrasse le plus, c'est ce persécutant monsieur André ; et si, je ne lui dois que trois mille cinq cents livres. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Nous avons fait argent de tout : les revenus sont touchés d'avance ; la maison de la ville est démeublée à faire pitié ; nous avons abattu les bois de la maison de campagne, sous prétexte d'avoir de la vue. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Pour moi, je vous avoue que je suis à bout. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Si mon père peut être encore cinq ou six mois sans revenir, j'aurai tout le temps de réparer, par mon économie, les premiers désordres de ma jeunesse. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Sans doute. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Il vaut mieux que vous fassiez toutes ces sottises-là de son vivant qu'après sa mort ; il ne serait plus en état d'y remédier. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Entre nous, ce n'est pas un grand génie que monsieur votre père ; je l'ai mené autrefois par le nez, comme vous savez ; je lui fais accroire ce que je veux : et quand il reviendrait présentement, je me sens encore assez de vigueur pour vous tirer des affaires les plus épineuses. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et votre bon ami le Marquis, soi-disant tel, qui vous aide à manger si généreusement votre bien, et qui n'est qu'un fat au bout du compte, y sera-t-il ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Les démarches que vous me faites faire, Clitandre, ne peuvent être justifiées que par le succès qu'elles vont avoir ; et je serais entièrement perdue dans le monde, si le mariage ne mettait fin à toutes les parties de plaisir où je me laisse engager tous les jours. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Je n'ai jamais eu d'autres sentiments, belle Lucile ; et voilà votre amie qui peut vous en rendre témoignage. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je suis caution de la bonté de votre coeur, et vous touchez au moment de la justifier par vous-même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Mais moi qui n'entre pour rien dans l'aventure, et qui n'ai point en vue de conclusion, quel personnage est-ce que je fais dans tout ceci ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je vais voir si tout se prépare pour votre souper. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je vous assure, mesdames, qu'à moins de voler, on ne peut pas faire plus de diligence : il n'y a pas, en vérité, trois quarts d'heure que je suis parti de Versailles. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Si nous n'avions pas, nous autres, de ces voitures volantes-là, nous manquerions ln moitié de nos occasions. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Te voilà au comble des plaisirs ; tu vas nager dans les délices : tu sais l'intérêt que je prends à tout ce qui te touche. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Je ressens mon bonheur dans toute son étendue. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Il faut que l'exemple vous encourage. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Que cela est vilain d'être une grande inutile dans le monde ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Ce coquin-là vaut vingt mille livres de rente, comme un sou, à un enfant de famille. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Messieurs et mesdames, quand vous voudrez entrer, le souper est tout prêt. (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Tu n'es donc pas venu tout seul ? (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Tout est perdu. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
Non ; elles sont toutes dérangées, de par tous les diables. (Acte 1, scène 9, MERLIN)
J'exécuterai tes ordres à merveille, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 9, JAQUINET)
Il faut se tirer d'embarras pourtant. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Mais il faut l'aborder. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Il faut que l'air du pays d'où vous venez soit merveilleux pour les gens de votre âge. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Point du tout, monsieur. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Comment, point du tout ! (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Et non, vous dis-je : ce garçon-là est bien meilleur ménager que vous ne pensez ; il suit vos traces ; il fatigue son argent à outrance ; et sitôt qu'il a des pistoles, il les fait travailler jour et nuit. (Acte 1, scène 11, MERLIN)
Une affaire de deux mille écus qui me sont dûs par son maître, dont j'ai le billet, et, en vertu d'icelui, une bonne sentence par corps, que je vais faire mettre à exécution. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Qu'est-ce que cela veut dire, Merlin ? (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Autant que le fils est joueur, dépensier et prodigue, autant le père, à ce qu'on dit, est un vilain, un ladre, un fesse-mathieu. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ANDRÉ)
Qui en vaut plus de quinze ; et comme il n'avait que vingt-quatre mille francs d'argent comptant, pour ne pas manquer un si bon marché, il a emprunté les deux mille écus en question de l'honnête fripon que vous voyez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Il y a des quartiers meilleurs les uns que les autres ; celui-ci, par exemple... (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Cette grande porte cochère qui est vis-à-vis de cette autre qui est vis-à-vis d'elle, là.... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Dans cette autre rue. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
On ne prévoit pas tout ce qui arrive. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Sa famille l'a fait interdire ; et son fils, qui est un dissipateur, a donné sa maison pour moitié de ce qu'elle vaut. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il faut donc que ce soit sa fille. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Pas tout à fait... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Oui, monsieur : il y revient des lutins si lutinants... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
C'est ce qui a obligé votre fils à acheter cette autre maison ; nous ne pouvions plus demeurer dans celle-là. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Il n'y a sorte de niches qu'ils ne m'aient faites ; tantôt ils me chatouillaient la plante des pieds, tantôt ils me faisaient la barbe avec un fer chaud ; et, toutes les nuits régulièrement, ils me donnaient des camouflets qui puaient le soufre... (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Point du tout, monsieur : qu'est-ce qu'il m'en reviendrait ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Monsieur, ils ont fourragé partout. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Tout autant, mon pauvre Merlin. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Et toute la somme est-elle en or ? (Acte 1, scène 10, MERLIN)
Toute en louis vieux. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Oh çà, monsieur, puisque nous savons la cause du mal, il ne sera pas difficile d'y remédier ; je crois que nous en viendrons à bout : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 10, MERLIN)
J'ai peine à me persuader tout ce que tu me dis : cependant on fait tant de contes sur ces matières-là, que je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, GÉRONTE)
Je m'en vais au-devant de mes hardes, et je reviens sur mes pas, pour voir ce qu'il faut faire en cette occasion. (Acte 1, scène 10, G?RONTE)
Pour le coup, tout est perdu. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Il faut prendre patience. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Il ne faut pas le contredire ; cela redoublerait son mal. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Je ne pense pas, monsieur Géronte, qu'on m'ait jamais vue autrement. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Du moins vaut-il mieux que mon fils l'ait achetée qu'un autre, et que nous profitions du bon marché. (Acte 1, scène 18, GÉRONTE)
Allez, vous êtes un vieux fou ; un vieux fou, à qui il ne faut point d'autre habitation que les Petites-Maisons ; les Petites-Maisons, mon ami. (Acte 1, scène 18, MADAME-BERTRAND)
Que veut donc dire tout ce tintamarre-là ? (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Vient-on, s'il vous plaît, faire tapage à la porte d'un honnête homme, et scandaliser toute une populace ? (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Merlin, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
C'est quelque chose de beau que les voyages, et cela façonne bien un jeune homme : il faut savoir comme monsieur votre fils s'est façonné pendant le vôtre ; les jolies manières... (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Ces lutins-là sont d'une insolence... (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Nous avons eu bien du chagrin, bien du souci, bien de la tribulation de votre retour ; je veux dire, de votre absence : votre fils en a pensé mourir de douleur, en vérité ; il a pris toutes les choses de la vie en dégoût ; il s'est défait de toutes les vanités qui pouvaient l'attacher à la terre ; richesses, meubles, ajustements. (Acte 1, scène 20, LE-MARQUIS)
Il faut aller... (Acte 1, scène 20, GÉRONTE)
Ne nous plaignons point les uns des autres, et ne parlons point mal des absents ; il ne faut point condamner les personnes sans les entendre. (Acte 1, scène 21, LE-MARQUIS)
quand vous serez content, tout le monde le sera... (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
D'ailleurs, comme dans tout ceci il n'y a pas de votre faute, vous n'avez qu'à ne point faire de bruit, on n'aura pas le mot à vous dire. (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Il ne faut pas, mon père, abuser plus longtemps de votre crédulité. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Tout ceci est un effet du zèle et de l'imagination de Merlin, pour vous empêcher d'entrer chez vous, où j'étais avec Lucile dans le dessein de l'épouser. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Tout cela part de là. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Cela est heureux que vous soyez venu tout à propos pour être de la noce. (Acte 1, scène 23, LE-MARQUIS)

ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME (1694)

Vous venez d'être réformé ; il faut bien que vous réformiez votre train. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Il faut faire une fin, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tout autant, monsieur. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Tu ne sais ce qu'il te faut. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Il faut faire un effort... (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Peu s'en faut. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Il ne tient qu'à toi de rendre la joie à tout le village. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ce n'était que fêtes, danses et chansons préparées pour les noces de Colin et d'Agathe ; et depuis que ton officier réformé est venu nous enlever le coeur de cette jolie fermière, toute notre galanterie poitevine est en deuil. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cà, que faut-il donc faire pour ce petit frère Colin ? (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
Il va, il vient, il piétine, il peste contre son infidèle, et a toujours quelque raisonnement d'enfant qu'il veut qu'on écoute ; enfin, c'est un petit obstiné que j'ai été contrainte d'enfermer, afin qu'il me laissât en paix travailler à ses affaires. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Petit lutin, tu seras toujours sur mes talons ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'ai sauté par la fenêtre de la salle où tu m'avais enfermé, pour te venir dire que tout le tripotage de veuve que tu veux faire pour attraper ce Dorante, par-ci, par-là, tant y a que tout ça ne vaut rien. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Et va-t'en achever d'imaginer ; laisse-moi exécuter. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Y faut que ce soit moi qui... (Acte 1, scène 4, COLIN)
C'est moi qui suis I'amoureux, une fois ; je veux parler tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Le petit mutin d'amoureux ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Écoutons, à cette condition. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et pis, quand a sera là, je li dirai : Çà, gnia personne qui nous écoute ; n'est-y pas vrai, Agathe, qu'ou m'avez dit cent fois qu'ou m'aimiez ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
N'est-y pas vrai, li redirai-je, que quand vous me dites ça, je dis, moi, que les paroles étaient belles et bonnes, mais que ça ne tient guère, à moins qui n'y ait quelque chose, là, qui signifie qu'ou n'oseriez pus prendre d'autre mari .que moi ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
N'est-y pas vrai, ce li ferai-je encore, qu'un certain jour que l'épingle de votre collet était défaite, je le soulevis tout doucement, tout doucement ?... (Acte 1, scène 4, COLIN)
Et nous serons cachés pour entendre tout cela ? (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Je ne barguignerai point à li faire tout dire ; car si a m'épouse, l'épousaille couvre tout ; et sinon, je sis bien aise qu'on sache que la récolte appartient à sti qui a défriché la terre. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Donc, je dirai à Agathe : N'est-y pas vrai, quand j'eu entr'ouvart votre collet, que je pris dessous un papier dans votre sein, et que sur ce papier vous m'aviez fagoté en lacs d'amour votre nom parmi le mien, pour montrer ce que je devions être l'un à l'autre ? (Acte 1, scène 4, COLIN)
A dira peut-être que c'est qu'a dormait ; mais je sais bien qu'a ne faisait que semblant ; car a se réveillit tout juste quand... (Acte 1, scène 4, COLIN)
Quand elle aura tout dit... (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Vous sortirez tous deux de votre cache, et vous li direz : Agathe, faut qu'ou vous mariez rien qu'avec Colin tout seul, ou nous allons dire partout qu'ous aimez deux hommes à la fois. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Faire gloire d'aimer un autre que sti avec qui on se marie ! (Acte 1, scène 4, COLIN)
Non, gnia point de femme comme ça dans tout le monde. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Colin imagine mieux que nous, mais nous exécuterons mieux que Colin. (Acte 1, scène 4, PASQUIN)
Il faut empêcher Agathe de sortir de chez elle, afin qu'elle ne vienne point rompre les mesures que nous avons prises. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Si j'allais lui dire que mon maître veut qu'elle les mette... (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
La coiffure seule suffit pour amuser une femme toute la journée. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
C'est tout le contraire, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
En une nuit, il arrive de grandes révolutions dans le coeur d'un Français. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
En Poitou nous avons une règle certaine ; c'est que le jour des noces, le thermomètre de la tendresse est à son plus haut degré ; mais le lendemain il descend bien bas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Quand Colin me disait tout simplement qu'il me serait fidèle, je le croyais ; et je ne croirais pas Dorante qui est gentilhomme, et qui fait des serments horribles qu'il m'aimera toujours ? (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Si vous vouliez m'écouter une fois en votre vie, je vous ferais voir que Dorante... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Parlons d'autre chose, Lisette. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Il faut que les femmes de Paris aient bien de l'esprit pour inventer de si jolis noms. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Elles n'inventent point de modes qui ne servent à cacher quelque défaut. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Falbala par haut pour celles qui n'ont point de hanches ; celles qui en ont trop le portent plus bas. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Je ne pourrai jamais venir à bout d'arranger tant de machines sur ma tête ; il n'y a pas de place pour en mettre seulement la moitié. (Acte 1, scène 6, AGATHE)
Le tête-à-tête, la culbute, v.3 (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Nota qu'on appelle petit bois un paquet de cheveux hérissés, qui garnissent le pied de la futaie bouclée. » (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
On vient à bout de tout en ce monde, quand on sait prendre chacun par son faible ; les hommes par les femmes, les femmes par les habits. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Çà, il faut à présent nous assurer de ton maître. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il est chez le notaire ; il faut qu'il repasse par ici ; pour aller chez Agathe, et je l'arrêterai pendant que tu iras te déguiser en veuve. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Sur la réputation qu'elle a dans Poitiers d'être fort riche, mon fanfaron s'est vanté qu'elle était amoureuse de lui. (Acte 1, scène 7, PASQUIN)
Amuse-le pendant que je me déguiserai ; et après, tu iras avertir Agathe qu'elle vienne nous surprendre ; tu la feras écouter notre conversation. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais il ne faut pas tant de façon avec mon maître. (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
Un homme qui se croit aimé de toutes les femmes en est aisément la dupe. (Acte 1, scène 8, PASQUIN)
Avec vingt mille écus on achète un régiment, on est utile au prince ; tu sais qu'un gentilhomme doit se sacrifier pour les besoins de l'État. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Çà, que faut-il faire, mon cher coeur ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Il faut que vous vous promeniez, sans faire semblant de rien. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Pour lors vous l'aborderez, vous, en faisant semblant de rien ; elle vous écoutera en faisant semblant de rien. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Cachez-vous un oeil avec votre chapeau, la main dans la ceinture, le coude en avant, le corps d'un côté et la tête de l'autre ; surtout, gardez-vous bien de vous promener sur une ligne droite, cela est trop bourgeois. (Acte 1, scène 9, PASQUIN)
Ce maraud-là en sait presque autant que moi. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Si vous pouviez vous souvenir de cette mine que vous fîtes l'autre jour à la comédie, là, une certaine mine qui perdit de réputation cette femme à qui vous n'aviez jamais parlé. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Il faut un peu la laisser ronger son frein. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Vous avez raison ; votre geste est tout plein de mérite, et vous avez encore plus d'esprit de loin que de près. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Et, pour toute récompense, v.16 (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Un cavalier fait comme vous ne saurait en consoler une, qu'il n'en afflige mille autres. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Périssent de jalousie toutes les femmes du monde, pourvu que vous vouliez bien... (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Profitez du moment, monsieur : elle est femme ; et puisque sa parole baisse, il faut qu'elle soit bien faible. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
Puisqu'il faut vous l'avouer, dès la seconde fois que je vous vis, je formai le dessein de faire votre fortune ; mais je voulais vous éprouver. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Fallait-il si tôt vous rebuter ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Écoutez... (Acte 1, scène 12, PASQUIN)
Mais, avant toutes choses, il faut que vous disiez à Agathe, en ma présence, que vous ne l'avez jamais aimée. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Qui, puisqu'il faut vous faire la confidence, a eu pour moi certaines faiblesses. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Mais, madame, je quitte tout pour vous suivre. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Je me laisse enlever, je vous épouse : faut-il d'autres marques de mon amour ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Au moins, je vous ordonne d'aller tout présentement rompre l'engagement que vous avez avec le père. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Il faut que je sache d'elle... (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Ne le croyez pas au moins, madame ; c'est un méchant qui en dira tout autant de vous. (Acte 1, scène 14, AGATHE)
Je crois, comme je l'ai toujours cru, que vous êtes fort sage, et que Dorante est le plus grand scélérat ; mais je suis contente, vous avez tout entendu. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Ce n'est pas sa faute, comme vous voyez, si je ne suis qu'une fausse veuve. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il fera tout comme s'il vous aimait ; et sitôt que vous lui aurez dit un mot, il ne songera plus qu'à se venger de Dorante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il s'agit d'une vengeance qui servira de divertissement à toute notre petite société galante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Pasquin me vient de dire que tout allait bien, pourvu que je patientisse ; mais, quand je devrais tout gâter, je ne saurais plus me tenir en place ; je sis trop amoureux. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je n'aime pas trop à changer ; mais c'est que cela me vint malgré moi tout d'un coup, parce que je n'avais jamais vu d'homme fait comme Dorante. (Acte 1, scène 15, AGATHE)
Vous allez user toute votre tendresse ; gardez-en un peu pour quand vous serez mariés, vous en aurez besoin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Pierrot, Nanette et Licas nous doivent aider ; ils sont là tout prêts. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
À qui est-ce de nous autres que cela n'arrive point ? (Acte 1, scène 16, NANETTE)
Fut surprise v.26 (Acte 1, scène 18, NANETTE)
Tout ce que la pauvrette a pu faire, c'est de sortir la tête par la portière du carrosse, et de me faire signe de loin qu'elle ne laisserait pas de vous aimer toujours. (Acte 1, scène 20, PASQUIN)
Pasquin il faut aller au plus certain. (Acte 1, scène 20, DORANTE)
Vous voilà, monsieur ; il faudra donc que je vous cherche toute la journée ? (Acte 1, scène 21, ATGATHE)
N'est-ce point plutôt que vous m'auriez fait quelque infidélité ? (Acte 1, scène 21, AGATHE)
Hé bien, marions-nous tout à l'heure. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
La sotte coutume pour les amants qui sont bien pressés ! (Acte 1, scène 21, PASQUIN)
Nous irons dans un moment trouver mon père ; et, s'il nous fait trop attendre, nous nous marierons tous deux tout seuls. (Acte 1, scène 21, AGATHE)
Il faut que je sois de cette noce-là. (Acte 1, scène 24, AGATHE)
En tout cas, il faut faire bonne contenance. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
Peut-être elle viendra. v.57 (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Tout bellement, ou nous ferons sonner le tocsin sur vous. (Acte 1, scène 24, PIERROT)

LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX (1705)

Votre peine est utile aux hommes comme aux dieux ; v.12 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Qui ne songent là-haut qu'à respirer l'encens, v.17 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Il faut à Jupiter des morceaux plus friands : v.42 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Et là-haut, c'est comme ici-bas ; v.49 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Il faut qu'il en passe par là, v.57 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Je vais vous le dire ; écoutez : v.62 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
N'est-il point là d'auteurs amoureux de la scène, v.97 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Ont perdu presque tout leur prix : v.103 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Avec ce rare auteur sont presque ensevelis. v.106 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Il faut réparer le dommage v.107 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Plaute fut, en son temps, les délices de Rome, v.111 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Tel que Molière fut le charme de Paris ; v.112 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il faut consulter ce grand homme. v.114 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Il ne faut pas de longs discours. v.118 (Acte 1, scène 1, APOLLON)
Autant que de son temps auteur le fut jamais ; v.122 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
J'en pourrais mieux parler qu'un autre. v.139 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Si Plaute a fait en ce lieu sa retraite, v.147 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
J'en doute fort. Les caractères, v.159 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Elle ne peut avoir qu'un époux à la fois ; v.171 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
D'avoir autant d'amants qu'elles en peuvent faire. v.174 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
De ces importants inutiles, v.186 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
D'un auteur comique et français, v.194 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Qui pût accommoder le tout à sa manière, v.195 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Je pourrais peut-être encor plaire. v.199 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Un auteur, qui parfois erre dans ces détours, v.201 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Et qui fut applaudi dans Rome. v.204 (Acte 1, scène 2, APOLLON)
Tout auteur que je sois, je ne suis point jaloux v.205 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Que mon travail lui soit utile. v.206 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Divertit autrefois un peuple difficile ; v.208 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Et peut-être aura-t-il même sort à Paris. v.209 (Acte 1, scène 2, PLAUTE)
Tout ce qui sera nécessaire v.211 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Nous autres dieux, d'un coup de main v.219 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Nous passons tout effort humain. v.220 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
J'écarterai de vous tout ce qui peut vous nuire, v.225 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Je suis tout hors de moi. Maudit soit le valet ! v.238 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je suis tout essoufflé. v.246 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Retirer ma valise, il te faut tant de temps ? v.250 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Les Juifs, tout Juifs qu'ils sont, sont moins durs, moins arabes : v.252 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous devons nous prêter aux faiblesses des autres, v.280 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Leur passer leurs défauts, comme ils passent les nôtres. v.281 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Mais ton maudit penchant à mille autres te porte : v.284 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Et ce qui peut tous deux nous différencier, v.290 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je vous imite en tout. Vous, d'une ardeur extrême, v.292 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Faisant rafle partout, de la brune à la blonde. v.297 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Tu ne sais pas pourquoi ! Se peut-il qu'à ses charmes, v.300 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
À ses yeux tout divins on ne rende les armes ? v.301 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Autrefois cependant pour sa tante Araminte, v.304 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Toute folle qu'elle est, vous aviez I'âme atteinte. v.305 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
J'approuvais fort ce choix : outre que ses ducats v.306 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Quand je veux, je parle mieux qu'un autre. v.316 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Lisez plutôt ces mots distinctement écrits : v.322 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Et passant à Péronne, où fut le dernier gîte, v.332 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Ainsi je n'ai rien fait que bien dans tout ceci. v.338 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Ouvre vite, et voyons quel est tout ce mystère, v.340 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Au troc que nous faisons, peut-être gagnons-nous ; v.347 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Tenez, en voilà d'autres v.352 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Pour un surtout de chasse il me sera commode. v.361 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
L'aventure ne peut se comprendre aisément. v.363 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Un frère seul resta de toute la maison, v.374 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mourut en accouchant de vous et de ce frère ; v.381 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
En toute sa personne est rendu trait pour trait ; v.383 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que deux gouttes de lait ne sont pas plus semblables. v.385 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Écoute, je te prie, avec attention. v.398 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que mon frère est déjà peut-être en cette ville. v.409 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut que justement je fasse une méprise, v.412 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Voilà tout à la fois cinq ou six incidents v.418 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Nous ferons tête à tout ; et de cette aventure v.420 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Il faut, pour les avoir, employer notre soin. v.423 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ils sont à moi, du moins, tout autant qu'à mon frère ; v.424 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Mais il faut déterrer le frère et le notaire. v.425 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Enfin, c'est une folle, et qui veut qu'on la flatte : v.436 (Acte 2, scène 2, LE-CHEVALIER)
Votre beauté surprend, ravit, enlève, enchante. v.445 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Cette fille toujours eut le goût admirable. v.448 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Votre portrait charmant, et qui fait tout mon bien, v.458 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
La nuit même ne peut vous cacher à mes yeux. v.463 (Acte 2, scène 3, LE-CHEVALIER)
Semblent être poussés par autant de Naïades ; v.473 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Et les zéphyrs badins, volant de toutes parts, v.478 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Leur ôte tout le sel et le goût de l'amour. v.511 (Acte 2, scène 3, ARAMINTE)
Vous vous êtes promis, il faut vous dépromettre. v.552 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
L'âge, comme je crois, peut encor me permettre v.553 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Et je sais fort bien, moi, que cela ne peut être. v.564 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
C'est qu'il faut de mon bien vous passer pour jamais ; v.567 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Monsieur, une autre fois, ou bien ne parlez pas, v.574 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Et tous les connaisseurs vous la soutiendront telle. v.577 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Et j'ai fort prudemment cherché d'autres secours. v.579 (Acte 2, scène 7, DÉMOPHON)
Pour rendre, s'il se peut, les affaires bien sûres. v.581 (Acte 2, scène 7, D?MOPHON)
Vous m'en voyez, monsieur, encor tout hors d'haleine. v.585 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
J'avais couru Paris de l'un à l'autre bout, v.586 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Au coche, au messager, la poste, et partout ; v.587 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
De m'acquitter vers lui rien ne peut m'empêcher. v.595 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Dont vous m'avez parlé, passe toute croyance : v.601 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il est brusque, impoli ; son humeur est tout autre : v.605 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Qu'il veut, comme je crois, me prendre pour valet. v.615 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Moi, dans les hauts projets dont mon âme est remplie, v.617 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Quels sont ces hauts projets dont ton âme est charmée ? v.620 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Cela pourrait peut-être arriver aisément. v.627 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il faut premièrement quitter cette parure, v.632 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Autant que vous pourrez, à toucher cet argent. v.639 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Nantissez-vous de tout sans rien mettre au hasard ; v.642 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Et n'ayant pour tout bien que la cape et l'épée, v.652 (Acte 2, scène 1, LE-CHEVALIER)
Toute mon espérance aurait été trompée. v.653 (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Bon ! Si l'on épousait autant qu'on le promet, v.658 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Il faut être vêtu comme l'est votre frère. v.661 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Ainsi vous n'aurez pas besoin d'en prendre une autre. v.665 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Vous avez maintenant bien autre chose à faire ; v.668 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
Vous, de cet autre-ci marchez, doublez le pas. v.671 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
De tout, dans un moment, je saurai vous instruire. v.673 (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
On ne peut faire un pas que l?on ne trouve un piège : v.680 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Partout quelque filou m'investit et m'assiége. v.681 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
On la change en une autre, où ce qui fut dedans, v.694 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
À le bien estimer, ne vaut pas quinze francs : v.695 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Des billets doux de femme y sont pour toutes hardes. v.696 (Acte 2, scène 2, M?NESCHME)
Il faut en ce pays être un peu sur ses gardes. v.697 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
En toute occasion on voit les gens d'esprit. v.702 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Que l'on ne conclut pas en un jour, d'ordinaire. v.709 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Tout est-il pour vous seul, monsieur ? v.714 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Il a de l'autre monde entrepris le voyage, v.717 (Acte 2, scène 2, MÉNESCHME)
Vous pouvez m'employer, monsieur, à tout office : v.721 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Je connais tout Paris, et je suis toujours prêt v.722 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Qui vous peut enseigner mieux que moi sa maison ? v.727 (Acte 2, scène 2, VALENTIN)
Voir qui peut empêcher que vous ne venez pas : v.739 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ma maîtresse ne peut en deviner la cause. v.740 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Faut-il, pour un dîner, s'habiller de la sorte ? v.744 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Mon zèle de ces soins ne peut se dispenser : v.750 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Vous n'avez pas, je crois, d'autre dessein en tête. v.760 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Tantôt il paraissait assez sage ; et peut-on v.786 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Tous plus sots l'un que l'autre, à quoi l'on ne comprend v.794 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Peut à d'autres oiseaux tendre ses trébuchets. v.799 (Acte 2, scène 3, MÉNESCHME)
Je vais lui dire tout, sans oublier un mot. v.807 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Il ne faut pas, ma foi, que ce soit une bête. v.821 (Acte 2, scène 4, MÉNESCHME)
En vérité, Madame, il faut que je vous dise... v.832 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Tout mon bien est à vous, et ne l'épargnez pas. v.843 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Quand on s'aime, et qu'on a pour but de chastes chaînes, v.844 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Tout le bien et le mal, les plaisirs et les peines, v.845 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Tout, entre deux amants, doit ne devenir qu'un. v.846 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Il faut mettre nos maux et nos biens en commun ; v.847 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Mais je n'userai point de la communauté v.850 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Bon ! Madame, il m'en a tantôt tenu bien d'autres. v.853 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mais de votre froideur j'ai sujet de tout craindre. v.857 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Hé bien ! Peut-on plus loin porter l'impertinence ? v.860 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Un autre, tel qu'il soit, cahote mieux son homme. v.873 (Acte 2, scène 5, MÉNESCHME)
Il faut assurément qu'il ait trop bu d'un coup : v.875 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Frottons-les comme il faut, pour venger notre gloire. v.885 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
De tout ce différend je ne veux rien connaître, v.889 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Si l'on vous brutalise, est-ce ma faute à moi ? v.891 (Acte 2, scène 5, VALENTIN)
Finette, tu le sais ; rien ne te fut caché. v.894 (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelé ; v.903 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Vous avez jusqu'au bout bravement combattu ; v.910 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Et l'on ne peut assez louer votre vertu. v.911 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
Pour n'être plus en butte à quelque brusquerie. v.913 (Acte 2, scène 7, VALENTIN)
On ne peut distinguer qui des deux est mon maître ; v.928 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Quoi, monsieur ! Il vous doit compter toute la somme, v.940 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Tout autant. v.941 (Acte 3, scène 1, LE-CHEVALIER)
D'autres à ce jumeau se sont déjà mépris : v.942 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Il ne peut du vrai fait imaginer la cause. v.953 (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
Et que tout le respect ici vous soit rendu, v.966 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Votre taille, votre air, votre esprit, tout m'enchante v.968 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Ce mot se peut entendre v.980 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
En diverses façons, suivant qu'on le veut prendre. v.981 (Acte 3, scène 2, VALENTIN)
Point du tout ; et je crois que, dans toute sa vie, v.984 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Il ne fut attaqué que de la maladie v.985 (Acte 3, scène 2, D?MOPHON)
Ce discours peut rouvrir votre plaie ; v.988 (Acte 3, scène 2, DÉMOPHON)
Empêche-le surtout d'aller chez le notaire ; v.1005 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
La naissance, le bien, tout m'en est agréable ; v.1017 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Mon père, sans pousser ce discours jusqu'au bout, v.1019 (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Madame, il ne faut pas si fort se déchaîner v.1034 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Contre le malheureux que l'on veut vous donner : v.1035 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Si vous le haïssez, il s'en peut trouver d'autres v.1036 (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
J'avais tort de porter si haut mon espérance. v.1049 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ne rompaient mes desseins et toutes mes visées. v.1053 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Vous voyez ce que fait l'autorité d'un père. v.1056 (Acte 3, scène 4, DÉMOPHON)
Et votre oeil sans dédain s'accoutume à me voir ? v.1058 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Oses-tu dans ces lieux soutenir ma présence ! v.1061 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Vous me prenez ici pour un autre, je crois. v.1066 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Sans connaître le tien et toute sa noirceur. v.1071 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Mais je ne comprends rien à tout ce que vous dites. v.1073 (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Vous oblige à venir, en faisant le lutin, v.1079 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Ne vous vit, ni connut, et n'en a nulle envie ? v.1081 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Il aurait tout au long fait la campagne à pied. v.1087 (Acte 3, scène 5, ARAMINTE)
Ne vous arrêtez point à tout ce qu'elle dit ; v.1094 (Acte 3, scène 5, DÉMOPHON)
Il faut s'accommoder à son bizarre esprit. v.1095 (Acte 3, scène 5, D?MOPHON)
Du père, des parents, de toute la famille, v.1101 (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Il faut, ma fille et moi, vous demander pardon. v.1111 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Des esprits de travers dans toutes les familles. v.1113 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
En peu de mots, voilà tout ce qui me conduit. v.1119 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Oui, sans doute, vous-même : v.1128 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Se peut-il que si tôt vous perdiez la mémoire ? v.1132 (Acte 3, scène 8, D?MOPHON)
Tout à l'heure, en ces lieux. v.1135 (Acte 3, scène 8, DÉMOPHON)
Et ce début, tout franc, ne me satisfait guère. v.1137 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
J'en ai du plus brillant, et le tout sans science. v.1149 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
De gâter la jeunesse, et n'est utile à rien : v.1151 (Acte 3, scène 8, M?NESCHME)
Quoique mon nom fameux put voler dans l'Europe, v.1164 (Acte 3, scène 8, MÉNESCHME)
Ciel ! Peut-on me tenir de tels discours en face ? v.1180 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Femme, maîtresse, ami, tout m'est indifférent ; v.1187 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
De ne plus demeurer autre part que chez moi ? v.1190 (Acte 3, scène 9, DÉMOPHON)
Mais il faut... v.1192 (Acte 3, scène 9, MÉNESCHME)
Tout franc, qu'en dites-vous ? v.1199 (Acte 3, scène 10, MÉNESCHME)
Car, dans notre maison, tout le monde vous aime, v.1209 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Sont de ses débiteurs, et veut que cela soit : v.1219 (Acte 3, scène 11, VALENTIN)
Votre bonne santé, plus que l'on ne peut croire, v.1224 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Et comment se peut-il qu'à son âge... v.1243 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Mais je puis assurer que le tout m'est bien dû. v.1251 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Oui, je sais, sans en faire aucun doute, v.1252 (Acte 3, scène 11, MÉNESCHME)
Et vois que la raison est chez vous en déroute. v.1253 (Acte 3, scène 11, M?NESCHME)
Oui, je pars : mais peut-être, avant qu'il soit une heure, v.1276 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR-COQUELET)
Qu'il prenne un autre champ pour ses extravagances. v.1281 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Tout est devenu fou, je crois, dans cette ville. v.1289 (Acte 3, scène 12, MÉNESCHME)
Je prétends l'observer autour de cette place. v.1292 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
Tout succède à mes voeux, et j'espère, en ce jour, v.1294 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
Servir utilement la Fortune et l'Amour. v.1295 (Acte 3, scène 13, VALENTIN)
Mon maître a tout le temps de toucher son argent. v.1298 (Acte 4, scène 1, VALENTIN)
Qu'il faut sur le valet que j'en prenne vengeance. v.1313 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Ah ! Cela ne vaut rien. v.1314 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Il est dur quelquefois et brutal comme un chien. v.1315 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Que, rompant avec lui désormais tout à fait, v.1318 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Dont la garde, à mon sens, est assez inutile : v.1321 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Oli ! Je n'en doute point. v.1340 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Il faut bien, dans la vie, aller selon le temps. v.1343 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Mon amour veut dompter des coeurs d'un plus haut rang : v.1346 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Où je régalerai les beautés à la mode, v.1361 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Un jour l'une, un jour l'autre ; et je veux, à ton tour, v.1362 (Acte 4, scène 2, VALENTIN)
Ma maîtresse, rompant avec vous tout à fait, v.1370 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Tout ceci doit-il durer longtemps v.1374 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
On se rend l'un à l'autre et lettres et portraits. v.1378 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Savez-vous bien, ma mie, enfin que tout ceci v.1383 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Et que, pour vous payer de toute votre intrigue, v.1385 (Acte 4, scène 3, M?NESCHME)
Oui, sans doute, le vôtre, v.1389 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Je le dis, le soutiens, et je le soutiendrai. v.1394 (Acte 4, scène 3, MÉNESCHME)
Tu reviendras tantôt, je te ferai tout rendre. v.1432 (Acte 4, scène 3, VALENTIN)
Mais peut-on sur les gens être tant acharnée ? v.1436 (Acte 4, scène 4, MÉNESCHME)
Pour me persécuter l'enfer l'a déchaînée. v.1437 (Acte 4, scène 4, M?NESCHME)
Régardé-moi ; jé suis outré dé désespoir ; v.1447 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Sans doute, et des plus chers. v.1455 (Acte 4, scène 5, VALENTIN)
Jé sors d'uné maison, qué la terre engloutisse, v.1456 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
D'un maudit lansquénet lé caprice outrageant v.1459 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
En l'état où jé suis, on doit tout pardonner. v.1463 (Acte 4, scène 5, LE MARQUIS)
Je vous pardonne tout ; pardonnez-moi de même, v.1464 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Vous les avez prêtés à quelque autre qu'à moi. v.1471 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Jé né mé souviens pas d'un mot dé tout cela. v.1475 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Cet hommé-ci présent peut rendré témoignage ; v.1480 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Il faut que je me batte ? v.1489 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Il mé faut des effets ; vite, dépêchcz-vous. v.1490 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Mais, monsieur, il faut mé satisfaire. v.1493 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Juste ciel ! Quel brutal ! Si faut-il que j'en sorte. v.1497 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
Si vous né mé payez lé tout dans un quart_d_heure. v.1501 (Acte 4, scène 5, LE-MARQUIS)
Il me faut plus de temps pour me mettre en courroux. v.1507 (Acte 4, scène 5, MÉNESCHME)
À tout autre qu'à moi je ne me fierai plus ; v.1531 (Acte 4, scène 6, MÉNESCHME)
Le pauvre diable en a, par ma foi, tout son soûl ; v.1534 (Acte 4, scène 7, VALENTIN)
L'un de trois mille écus ; l'autre de neuf, de six, v.1543 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Quelle aubaine ! Le bien vous vient de toutes parts. v.1546 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Sur ces billets moulés, dont l'usage est utile. v.1548 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Ce sont là les billets qu'il faut négocier, v.1550 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Et qui ne sont partout pleins que de fariboles. v.1553 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Va, j'en connais le prix tout aussi bien que toi ; v.1554 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Mais jusqu'ici l'usage en fut peu fait pour moi : v.1555 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
J'espère à l'avenir m'en servir comme un autre. v.1556 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
Et, mettant à profit mon conseil salutaire, v.1565 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Oui vraiment. Il est un peu brutal, v.1571 (Acte 4, scène 8, VALENTIN)
Il faut de cette erreur détromper sa pensée. v.1577 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Madame, écoutez-moi. v.1587 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Si brutal que l'on soit, qu'on puisse avoir l'audace v.1588 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Écoutez, sans tant vous émouvoir. v.1591 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Tout ce petit grabuge v.1597 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Hors de toute créance. v.1600 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Et quoique l'un soit l'autre, ils diffèrent entre eux ; v.1606 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Ainsi, c'est l'autre lui, vêtu de ses dépouilles, v.1608 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
L'autre est un faux brutal, voici le véritable. v.1617 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Mais, d'une et d'autre part, oublions nos méprises. v.1625 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Épouser l'un pour l'autre, et prendre le contraire : v.1629 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Mon coeur me le dira bien plutôt que mes yeux. v.1631 (Acte 4, scène 9, ISABELLE)
Il vous sera permis de tout dire entre vous. v.1635 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
La gloire en d'autres lieux vous et moi nous appelle. v.1636 (Acte 4, scène 9, VALENTIN)
Vous avez sa promesse, il faut qu'il l'accomplisse. v.1648 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Il ne faut se fier que sur un bon contrat. v.1659 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
De venger, si je puis, tout le sexe offensé. v.1663 (Acte 5, scène 1, ARAMINTE)
Il faut de cet abus réprimer la licence ; v.1673 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Cela fut bon du temps du monde adolescent : v.1679 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Il faut se marier : vous êtes dans un temps v.1682 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Que tout ce que l'hymen a de plus dangereux. v.1687 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Oui, sans doute, ma tante, v.1704 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
Ce sont ces yeux charmants qui les volent aux autres. v.1712 (Acte 5, scène 2, ISABELLE)
L'un, du bout de la place accourant à grands pas, v.1723 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Un autre, à toute force, et me serrant la main, v.1726 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Me veut mener souper au cabaret prochain ; v.1727 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Tu te veux engager dans un autre hyménée, v.1733 (Acte 5, scène 3, ARAMINTE)
Ah ! Nous y voilà donc encore une autre fois ! v.1735 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Il faut assurément qu'on l'ait ensorcelée. v.1741 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Qu'on payât son amour de tant de cruauté ? v.1747 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Elle est folle à tel point qu'on ne peut l'exprimer : v.1754 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
C'est ma soeur, et je puis assoupir tout cela. v.1758 (Acte 5, scène 3, M?NESCHME)
Esprit, démon, lutin, ombre, femme ou furie, v.1764 (Acte 5, scène 3, MÉNESCHME)
Je vois avec plaisir toute la compagnie, v.1768 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Surtout à la future : elle a beaucoup d'appas ; v.1771 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Votre beauté le charme autant que votre esprit. v.1779 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
La franchise du coeur qu'il a par préciput. v.1782 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Je voudrais pouvoir être avec vous but à but. v.1783 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Il nous faut procéder. v.1787 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Avant tout, finissons une certaine affaire v.1793 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Qui, plus que celle-là, me tient sans doute au coeur. v.1794 (Acte 5, scène 4, M?NESCHME)
Tout ce qui vous convient est toujours le meilleur. v.1795 (Acte 5, scène 4, ROBERTIN)
Oh ! C'est une autre affaire. v.1809 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Sans doute. v.1813 (Acte 5, scène 4, MÉNESCHME)
Sans doute, en belle espèce. v.1832 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Tu peux soutenir... v.1836 (Acte 5, scène 5, MÉNESCHME)
Oui, je soutiens que la somme v.1836 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Semblable à vous d'habit, de mine, de hauteur, v.1838 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Je lèverai la main de tout ce que j'ai dit. v.1842 (Acte 5, scène 5, VALENTIN)
Vous voyez s'il se peut un plus méchant esprit, v.1843 (Acte 5, scène 5, ROBERTIN)
Sans autre procédure, il faut qu'il soit pendu. v.1851 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
Pour moi, dès le berceau, je n'en ai point eu d'autre. v.1869 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Le mien, tant qu'il vécut, porta ce nom aussi. v.1871 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ce frère, étant jumeau, dans tout me ressemblait. v.1878 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
C'est vous qui l'avez dit : voilà tout le mystère. v.1881 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Se peut-il qu'à mes yeux la fortune vous montre ? v.1885 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
En tout ceci, madame, il n'y va rien du nôtre ; v.1888 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
Quoi qu'il puisse arriver, nous aurons l'un ou l'autre. v.1889 (Acte 5, scène 6, FINETTE)
Il te faut un époux ; en voilà deux pour un : v.1891 (Acte 5, scène 6, DÉMOPHON)
Portée également de l'une et l'autre part, v.1894 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
Je prends monsieur : il faut en courir le hasard. v.1895 (Acte 5, scène 6, ISABELLE)
À madame autrefois ai fait une promesse ; v.1909 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je n'ai rien fait de mal dans toute cette affaire, v.1913 (Acte 5, scène 6, ROBERTIN)
Aux arrêts du destin, mon frère, il faut souscrire. v.1917 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mais vous aurez bientôt tout lieu d'être content, v.1918 (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous vouliez m'épouser, c'est un autre moi-même. v.1925 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Bien d'autres, avant nous, en formant ce lien, v.1934 (Acte 5, scène 6, MÉNESCHME)
S'en sont dit tout autant, et se connaissaient bien. v.1935 (Acte 5, scène 6, M?NESCHME)
Lui donner tout mon bien, et vous désoler tous. v.1943 (Acte 5, scène 6, ARAMINTE)
Mon coeur ne peut suffire à contenir sa joie. v.1949 (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)

LA CRITIQUE DE L'HOMME Ã€ BONNES FORTUNES. (1690)

Je sors présentement de l'hôtel de Bourgogne, et j'en suis si outré, que si je trouvais à présent un comédien italien, la moindre chose qu'il lui en coûterait , ce serait une oreille. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Tenez, voilà tout ce que j'ai pu sauver de mon manteau ; j'ai laissé le reste au parterre. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Franchement, vous autres gens d'épée, vous avez quelque sujet de la fronder : il me semble que parfois on vous donne sur la crête. (Acte 1, scène 1, NIVELET)
Elles devraient être revenues ; il y a deux heures que tout est fait. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
L'auberge est tous les soirs en déroute, et nos messieurs ne reviennent plus qu'à neuf heures. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
La la, Claudine, tout doucement ; ne te fâche pas. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
J'en refuse autant d'un autre. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Ces frelampiers-là sont toujours à lanterner autour d'une fille. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Il y a sans cesse à refaire autour d'elle : tantôt c'est du blanc ; tantôt c'est du rouge ; tantôt c'est un gros bourgeon qu'il faut raboter ; et que sais-je ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Tant y a qu'il y a toujours quelque chose à calfeutrer sur son visage. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Depuis dix-huit mois avoir amassé quinze écus ; voilà-t-il pas un gros butin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Les rues en seraient pavées, que je ne voudrais pas en ramasser un ; et puis, en cas de mari, comme vous savez, pour quinze écus on ne peut pas avoir grand'chose... (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Ma pauvre cousine, vous ne crèverez pas toute seule. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Je suis route disloquée. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Monsieur Nivelet, vous qui savez la procédure, à telle fin que de raison, il faut faire assigner les comédiens en garantie de couche. (Acte 1, scène 3, LA COUSINE)
Allons, courage, madame, le souper raccommodera tout. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je m'en vais chez notre apothicaire ; il a de toutes ces drogues-là. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Monsieur Nivelet, il faut appeler du secours. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Pour vous, mademoiselle, tenez-vous en repos dans ce fauteuil, en attendant qu'on serve. (Acte 1, scène 3, NIVELET)
Un justaucorps neuf tout marbré de cambouis depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
D'où vient donc tout ce délabrement-là ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
J'ai levé le nez tantôt au coin d'une rue ; j'ai vu un papier rouge, j'ai demandé à mon laquais, qui lit ordinairement pour moi, ce que c'était : le brutal m'est venu dire que c'était encore cette comédie dont tant de femmes m'avaient rompu la tête. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Il ne faut que les fesses d'un singe pour mettre tous les badauds en campagne. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Ce qui me console de mon argent, c'est qu'il faut que Colombine crève sous ce rôle-là ; elle n'a pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce fat de Vicomte, avec ses boutons à jouer à la boule, et cette valise en forme de manchon ? (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Je dis qu'il est tout aussi sot que son rôle. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Il faut avouer que l'auteur est un brutal parrain, d'avoir nommé Bergamotte le héros de la pièce ; encore pour du tabac, je lui pardonnerais. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
On ne laisse pas de s'égosiller de rire ; comme, par exemple, le tuyau d'orgue, la fille de hasard, le cheval de louage, et cette autre innocente qui va dire à son père que si son apothicaire ne lui donne que quarante-cinq ans, c'est qu'il ne le voit que par derrière. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Car j'ai feuilleté toutes les loges pour vous trouver. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Pourquoi un homme de qualité comme vous veut-il se brouiller avec tout un parterre ? (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Écoutez, c'est un dangereux ennemi ; je le craindrais plus avec ses sifflets, que bien des marquis avec leurs épées. (Acte 1, scène 4, LA COUSINE)
Un homme qui a séance sur le théâtre ne fait point de comparaison avec des gens qui entendent la comédie debout. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Je fais gloire d'obéir à vos ordres ; mais il est bien difficile de parler et de souper tout ensemble, et j'ai grand'faim. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Les habiles gens trouvent du temps pour tout. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Et moi, quand j'étais Gascon, lorsque l'on me donnait un repas, c'était pour toute ma semaine. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
De toute une coin6die, je n'en perdrais pas un mot. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Cette fille donc, c'est l'aînée, ne veut point d'un médecin nommé Monsieur Bassinet. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Point du tout. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
On peut les en croire, car ce sont, ma foi, les meilleurs porteurs de Paris. (Acte 1, scène 6, LE-MARQUIS)
Au commencement, il y a trois robes de chambre qui font le sujet de la comédie ; et comme, çà, à la fin, le prince des Curieux fait le dénouement, avec un perroquet ; et je vous soutiens que voilà le sujet de droit fil. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Il faut que monsieur Bonaventure n'en ait vu que le quart. (Acte 1, scène 6, LA COUSINE)
Tout beau ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Je suis votre serviteur, Mademoiselle ; je ne me coucherai pas bredouille ; il me faut de la viande. (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)
Il n'y a que deux jours qu'il est ici ; il faut voir comme l'auberge est amaigrie ! (Acte 1, scène 6, BONAVENTURE)

LA CRITIQUE DU LÃ‰GATAIRE (1708)

C'est le public qui détermine le sort des ouvrages d'esprit, et le nôtre ; et, lorsque nous le voyons venir en foule à quelque comédie nouvelle, nous jugeons que la pièce est bonne, et nous n'en voulons point d'autre garant. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je ne doute point, monsieur, de votre capacité ; mais j'ai toujours ouï dire que le goût général devait l'emporter sur le particulier. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je vous dirai, monsieur, que nous autres comédiens nous sommes d'un sentiment bien contraire : c'est de ce tribunal-là que nous attendons nos arrêts ; et, quand il a prononcé, nous n'appelons point de ses décisions. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Quelque succès qu'ait notre pièce, nous n'espérons pas, monsieur, qu'elle passe aux siècles futurs : il nous suffit qu'elle plaise présentement à quantité de gens d'esprit, et que la peine de nos acteurs ne soit pas infructueuse. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Si j'étais de vous autres comédiens, j'aimerais mieux tirer la langue d'un pied de long que de représenter de pareilles sottises : mourez de faim, morbleu, mourez de faim avec constance plutôt que de vous enrichir avec une aussi mauvaise pièce : et qu'est ce que c'est encore que cette Critique dont vous nous menacez ? (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je vous dirai, monsieur, par avance, que ce n'est qu'une bagatelle ; deux ou trois scènes qu'on a ajoutées pour donner à la comédie une juste longueur, et pour vous amuser jusqu'à l'heure du souper. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Ils n'ont autre chose à vous dire, le public ! (Acte 1, scène 2, LE-CHEVALIER)
Monsieur, je vous laisse avec lui : tâchez à le faire convenir qu'il a tort ; mais ne lui exposez que de bonnes raisons : il ne se paie pas de mauvais discours, je vous en avertis, et il a souvent imposé silence à des gens qui avaient autant d'esprit que vous. (Acte 1, scène 2, LE-COMÉDIEN)
Je lui parlerais fort bien, si je me trouvais tête à tête avec lui ; mais la partie n'est pas égale : il faut remettre l'affaire à une autre fois, et voir si ces messieurs voudront me rendre ma place. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Sitôt que votre carrosse sera devant la porte, on viendra vous avertir ; mais vous en avez encore pour un quart_d_heure tout au moins. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je ne pourrai jamais suffire à tout ce que j'ai à faire aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
On m'attend au Marais pour faire une reprise de lansquenet ; je vais souper proche les Incurables ; nous devons courir le bal toute la nuit ; et, sur les huit heures du matin, il faut que je me trouve à un réveillon à la porte Saint-Bernard. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ma vivacité fournira à tout ; et si vous ne voulez pas me suivre, voilà Monsieur Boniface qui ne m'abandonnera point dans l'occasion : c'est un jeune poète que je produis dans le monde, un bel esprit qui fait des vers pour moi quand j'en ai besoin : je l'ai amené à la comédie pour m'en dire son sentiment. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais, avant tout, tirez-moi de la foule, monsieur le Marquis, tirez-moi de la foule. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous venez de voir cette comédie qui a fait courir tant de monde ; je serai charmé que vous m'en disiez votre sentiment : j'ai autrefois entendu des petits vers de votre façon qui n'étaient pas impertinents. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est une source d'imagination vive, hardie, échauffée ; rien ne l'arrête, rien ne l'embarrasse : je lui trouve un fonds de science qui m'étonne, une fécondité qui m'épouvante. Croiriez-vous, monsieur le Marquis, qu'il a fait vingt-cinq comédies, et, pour le moins, autant de tragédies ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse est, à son ordinaire, vive et pétulante ; il faut qu'elle se divertisse toujours aux dépens de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Parlez, parlez, Monsieur Boniface ; mais soyez court : votre récit commence déjà à m'ennuyer : je n'aime point les grands parleurs ; c'est le défaut des gens de votre métier. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je rencontrai dernièrement un auteur dans la rue, qui fit à toute force arrêter mon carrosse ; il me fatigua de ses vers pendant une heure entière ; il en récita au laquais, au cocher, aux chevaux ; et, si un autre carrosse ne fût survenu, qui lui serra les côtes de fort près, et lui fit quitter prise, je crois qu'il parlerait encore, ou qu'il serait devenu lui-même la catastrophe de sa tragédie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne suis encore qu'un jeune candidat dans la république des lettres, un nourrisson des Muses ; mais je soutiens que la pièce est vicieuse a capite ad calcem, c'est-à-dire de la tête aux pieds. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Il faut avouer que cette langue grecque est admirable : il faut que vous me l'appreniez, Monsieur Boniface... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais cela serait tout à fait plaisant. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, madame, cela serait tout à fait plaisant et nouveau. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
N'est-il pas vrai qu'il s'agit dans cette pièce d'un testament qui fait le noeud et le dénouement de toute l'intrigue ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Or est-il que le code Justinien, titre douze, paragrapho primo de testamentis, nous apprend que ceux qui sont sous la puissance d'autrui ne peuvent pas tester. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Le valet est sous la puissance de son maître ; ergo je soutiens que le valet n'a pu faire de testament ; et, de là, je conclus que la pièce est détestable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Apprenez, monsieur le jurisprudent hors de saison, qu'il n'est point question, dans une comédie, du droit romain ni de Justinien : il s'agit de divertir les gens d'esprit avec art ; et je vous soutiens, moi, que la conduite de cette pièce est très sensée. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est dont nous ne convenons pas parmi nous autres savants. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Le premier acte expose le sujet ; le second fait le noeud ; dans le troisième commence l'action ; elle continue dans les suivants : tout concourt à l'événement ; l'embarras croît jusqu'à la dernière scène ; le dénouement est tiré des entrailles du sujet. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il n'a cependant manqué aucune représentation. La première, il ne vit rien ; la seconde, il n'entendit pas un mot ; la troisième, il ne vit ni n'entendit ; et, toutes les autres fois, il était dans les foyers occupé devant le miroir à rajuster sa personne, ranimer sa perruque, se renouveler de bonne mine, pour être en état de donner la main quelque femme de qualité, et la conduire avec succès dans son carrosse. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pour moi, ne trouvant plus de place dans les premières loges, je l'ai vue la première fois dans l'amphithéâtre, où je me trouvai entourée de cinq ou six jeunes seigneurs qui ne cessèrent de folâtrer autour de moi : jamais jolie femme ne fut plus lutinée ; et, si la pièce n'avait promptement fini, je ne sais, en vérité, ce qu'il en serait arrivé. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pour moi, j'étais dans le parterre à la première représentation ; il ne m'en a jamais tant coûté pour voir une mauvaise comédie : une moitié de mon justaucorps fut emportée par la foule, et j'eus bien de la peine à sauver l'autre au milieu des flots de laquais qui m'inondèrent de cire en sortant, et me brûlèrent tout un côté de ma perruque. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BONIFACE)
Les auteurs qui ont des habits aussi mûrs que le vôtre, Monsieur Boniface, ne doivent point se trouver dans le parterre à une première représentation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous êtes là un tas de mauvais poètes cantonnés par peloton (je ne parle pas de ceux qui sont avoués d'Apollon, dont on doit respecter les avis) ; vous êtes là, dis-je, comme des âmes en peine, tout prêts à donner l'alarme dans votre quartier, et à sonner le tocsin sur un mot qui ne vous plaira pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Horrible, détestable, archidétestable ; et qu'il n'y a que les entr'actes qui la soutiennent. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Haut les bras ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Demandez plutôt au parterre, je suis sûr qu'il sera de mon avis. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne connais autre que monsieur Bredouille ; j'ai été vingt fois à sa maison de campagne : c'est lui qui a inventé les poulardes aux huîtres, les poulets aux oeufs, et les cervelles aux olives. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je la trouve excellente : je ne me suis jamais tant diverti ; et monsieur Clistorel m'a guéri de toute la mauvaise humeur que j'y avais apportée. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Quelque quartaut de ta cave a-t-il échappé à ses cerceaux ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je n'ai pas laissé d'y rire tout mon soûl, tout mon soûl. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-BREDOUILLE)
Si je te faisais l'anatomie de cette pièce-là, tu tomberais dans un dégoût qui t'ôterait l'appétit pendant tout le carnaval. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Et que dites-vous, s'il vous plaît, de ce gentilhomme normand, monsieur Alexandre Choupille, de l'enfant posthume, du Clistorel, et de la servante qui ne veut pas être interloquée ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Monsieur Bredouille, par exemple, je n'examine point s'il est gros ou menu, gras ou maigre ; il a de bon vin, on le va voir : en faut-il davantage ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
C'est très bien fait, monsieur Bredouille ; ne manquez pas d'en couper une douzaine de tranches à mon intention, et de boire autant de rasades à ma santé. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il n'est pas encore déshabillé ; il faut l'appeler pour nous en divertir. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je crois qu'en voilà encore un autre : je m'imaginais qu'il fût unique en son espèce. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Depuis deux cents ans nous tenons boutique d'apothicaire, de père en fils, dans le faubourg Saint-Germain. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Oui : l'on dit que c'est vous qui recrépissez toutes les vieilles du quartier. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-COMEDIEN)
Je suis apothicaire, et médecin quand il le faut. (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Il faut dire la vérité : voilà une belle taille pour faire un empereur ! (Acte 1, scène 8, CLISTOREL-APOTHICAIRE)
Vous, monsieur Clistorel l'apothicaire, retournez dans votre boutique, et vous, monsieur Clistorel le comédien, je veux que vous me meniez au bal, et que nous dansions ensemble le rigaudon, la chasse, les cotillons, la jalousie, et toutes les autres danses nouvelles, où j'excelle assurément ; et je puis me vanter qu'il n'y a point de femme qui se trémousse dans un bal avec plus de noblesse, de cadence, de vivacité, de légèreté et de pétulance. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Cela vaut mieux que l'autre ; et je vous jure que l'on ne la jouera point que je n'y revienne. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Je conseille à l'assemblée d'en faire autant. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

LE LÉGATAIRE UNIVERSEL (1704)

Lutte depuis longtemps contre les destinées, v.6 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Le droit de lui parler avec toute licence. v.26 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pas plus haut que ma jambe, et de taille sommaire : v.34 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il croit qu'étant petit, il lui faut moins d'argent ; v.35 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tout beau, l'ami, tout beau ! L'on dirait, à t'entendre, v.45 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
J'en comptai l'autre jour, en lignes paternelles, v.53 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Une Bretonne vive, et coquette surtout, v.59 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Je crois, comme toujours il fut aimé des dames, v.61 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Veut qu'un bon testament, bien sûr et bien fidèle, v.74 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Fasse ledit neveu légataire de tout. v.75 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Ainsi tant de raisons sont autant de moyens v.80 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
Et je conclus enfin qu'il faut conjointement v.83 (Acte 1, scène 1, CRISPIN)
La boutique était bonne. Eh ! Pourquoi la quitter ? v.91 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je sentis autrefois les mêmes mouvements, v.108 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
C'est que, tout à la fois, j'étais et triste et gai. v.120 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je donne dans son sens en tout pour lui complaire ; v.122 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Il faut que le vieillard soit mal dans ses affaires, v.125 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Où l'on parle tout bas de legs, de mariage : v.133 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Pour moi, je crois qu'il veut vous laisser tout son bien, v.136 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
N'allez pas en user comme de l'autre, non ! v.163 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Monsieur Géronte vient, il faut changer de ton. v.164 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Et l'autre un peu plus bas, et se nomme Scrupule. v.169 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mon oncle en ce fauteuil sera plus à son aise. v.175 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Le Laquais ôte la chaise, apporte un fauteuil, et sort. v.176 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
J'ai, cette nuit, été secoué comme il faut, v.177 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Et je viens d'essuyer un dangereux assaut : v.178 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Il faut présentement songer à réparer v.182 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Mais il faut tant d'argent pour se faire soigner, v.189 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Que, puisqu'il faut mourir, autant vaut l'épargner. v.190 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Qui pourrait s'en passer et mourir tout d'un coup, v.193 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
De son vivant, sans doute, épargnerait beaucoup. v.194 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
De vos maux négligés vous guérirez sans doute. v.199 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
C'est tout argent perdu dans cette occasion ; v.201 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
La maison ne vaut pas la réparation. v.202 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Je me doute à peu près de ce que ce peut être. v.208 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Que tout l'or qui pourrait me tomber en partage. v.216 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Je reviendrais, je crois, exprès de l'autre monde. v.228 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qui, malgré le bâton que je porte en tout lieu, v.233 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Oui : dans ses procédés elle est toute charmante. v.244 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Je lui donne, à ma mort, tout mon bien en partage. v.256 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Je voudrais, comme vous, en pouvoir faire autant. v.258 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Et ne faire qu'un saut de la noce au tombeau ! v.262 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je sais ce qu'il me faut : apprenez, je vous prie, v.263 (Acte 1, scène 4, GÉRONTE)
Que même ma santé veut que je me marie. v.264 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Me détendront mon lit peut-être avant ma mort ? v.270 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Et de son chaste amour recueillant tout le fruit, v.273 (Acte 1, scène 4, G?RONTE)
Prendra seule le soin de toute la maison. v.278 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Elles ont toutes deux bon nez ; dans un moment v.289 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Mon oncle a le visage, ou du moins peu s'en faut, v.297 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Qui guérirez mes maux mieux qu'un autre Hippocrate. v.304 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Vous êtes pour mon coeur comme un julep futur, v.305 (Acte 1, scène 7, G?RONTE)
Mais peut-être monsieur, par cette loi sévère, v.315 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Devoir trouver en moi toute la médecine : v.320 (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Si le diable vous tente et vous veut marier, v.329 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Qu'il cherche un autre objet pour vous apparier. v.330 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il lui faut un époux qui soit aussi vif qu'elle, v.332 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il veut se marier ; et n'a-t-il pas raison v.349 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
D'avoir un héritier, s'il peut, de sa façon ? v.350 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Oui, je vous soutiens, moi, qu'une jeune personne, v.360 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Et mon oncle, après tout, n'a pas un si grand âge, v.363 (Acte 1, scène 7, ?RASTE)
Il n'aurait sûrement ni goutte sciatique, v.371 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ah ! Ah !... Madame, il faut que je vous dise adieu ; v.381 (Acte 1, scène 7, GÉRONTE)
Pour le premier début d'une noce conclue, v.395 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Quoi ! Vous aurez, madame, assez de cruauté v.401 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Il est certains esprits qu'il faut prendre de biais, v.417 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Mon oncle est ainsi fait. L'intérêt peut-il faire v.419 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Sur lequel nous fondons toutes nos espérances, v.451 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Il faut, par notre esprit, faire notre destin, v.454 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
C'est un petit mutin, qui doit venir tantôt, v.457 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Et qui lui lavera la tête comme il faut. v.458 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qu'il faut laisser aux sots. Mais Géronte s'avance. v.460 (Acte 2, scène 3, LISETTE)
On sait que d'un malade on doit excuser tout. v.465 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Monsieur a fait pour vous les honneurs jusqu'au bout : v.466 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Des habits, du repas qu'il faut que l'on apprête : v.480 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il faut que l'abondance, avec soin répandue, v.483 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il faut entendre aussi ronfler les violons ; v.485 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Je valais, dans mon temps, mon prix tout comme un autre. v.487 (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Pour ma santé, sans doute, elles sont inquiètes. v.491 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
Cela vaut-il le soin de vous tant préparer ? v.493 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Depuis notre entrevue, monsieur, j'ai fait réflexion sur le mariage proposé, et je trouve qu'il ne convient ni à l'un ni à l'autre ; ainsi vous trouverez bon, s'il vous plaît, qu'en vous rendant votre parole, je retire la mienne, et que je sois votre très humble et très obéissante servante, (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Il faut les obliger à tenir leur parole. v.500 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Et point du tout l'amour. v.506 (Acte 2, scène 5, GÉRONTE)
De l'hymen tout d'un coup me voilà départi. v.514 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Il faut chanter, monsieur, votre nom par la ville. v.515 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Malsain, fiévreux, goutteux, et pis que tout cela, v.518 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Et l'autre est une veuve avec peu de richesse, v.539 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Certain baron qui n'eut pour bien que ses aïeux. v.542 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
Qu'autrefois je portais à leur père, à leur mère, v.544 (Acte 2, scène 6, G?RONTE)
De quoi vivre à leur aise, et soutenir noblesse. v.556 (Acte 2, scène 6, GÉRONTE)
Tout ce que vous ferez, je le trouverai bien. v.558 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Et de tout mon pouvoir à ce legs je m'oppose. v.560 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
L'un n'était pas chez lui, l'autre était par la ville. v.576 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Mais le ciel, par bonheur, en ordonne autrement ; v.589 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
La nouvelle est trop bonne ; il faut qu'en sa faveur v.593 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
La nouvelle est charmante, et vaut seule un trésor. v.597 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il faut, ma chère enfant, que je t'embrasse encor. v.598 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Et que tout ne va pas au gré de nos souhaits, v.602 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
L'autre est une baronne et veuve sans douaire, v.615 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Plaideuse s'il en fut, comme on m'a dit souvent, v.617 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
C'est tirer du métier toute la quintessence. v.619 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Il faut lui faire perdre encore celui-ci. v.621 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
L'un et l'autre bientôt arriveront ici. v.622 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il faut, mon cher Crispin, tirer de ta cervelle, v.623 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Le prix qui m'est promis me rendra tout facile : v.644 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Nous sommes but à but, ne sais-je point des tiennes ? v.648 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Va, va, je sais déjà tout mon rôle par coeur ; v.657 (Acte 2, scène 8, CRISPIN)
Je parle en cet écrit comme il faut à la mère : v.659 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
De vos intentions je sais tout le mystère. v.671 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Te donner tout mon bien. v.673 (Acte 2, scène 9, GÉRONTE)
Elles en crèveront toutes deux de dépit. v.674 (Acte 2, scène 9, ÉRASTE)
Demeurez en repos ; je sais ce qu'il faut dire, v.675 (Acte 2, scène 9, ?RASTE)
Peut-on faire jamais de plus haute folie ? v.696 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
J'espère à la seconde en faire encore autant. v.706 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
« Tout vieillard qui prend fille alerte et trop fringante, v.711 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
De son propre couteau sur ses jours il attente. » v.712 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Moi seul j'ai fait bouquer toute la Faculté. v.718 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Voyez, pour tout un coros quel affront c'eût été ! v.726 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
D'avoir jusques au bout soutenu la gageure. v.728 (Acte 2, scène 11, GÉRONTE)
J'étais bien résolu, plutôt que de plier, v.729 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
D'y manger ma boutique, et jusqu'à mon mortier. v.730 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Pour crever ; et moi seul j'en aurai tout le blâme. v.736 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Voilà ce qu'il vous faut : mais une femme !... v.745 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Ma boutique pour vous est fermée à jamais... v.746 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Une goutte de miel, ou de décoction... v.749 (Acte 2, scène 11, CLISTOREL)
Monsieur, écoutez-nous ! v.753 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Plus haut que sa seringue, et glapit comme trois. v.758 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Ces petits avortons ont tous l'humeur mutine. v.759 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Pour un, vous en aurez mille tout à la fois. v.761 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Un de mes bons amis, dont il faut faire choix, v.762 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Casse, séné, rhubarbe, et le tout de hasard, v.766 (Acte 2, scène 12, LISETTE)
Ce monsieur Clistorel m'a tout ému la bile. v.771 (Acte 2, scène 12, GÉRONTE)
Bon ! C'était cent fois pis encor que tout cela. v.785 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Mais enfin tout va bien. v.786 (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Tout est-il mort ici, laquais, valet, servante ? v.787 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Vous paraissez surpris autant qu'on le peut être. v.803 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Qui fut, à ce qu'on dit, votre soeur autrefois, v.809 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et qui me mit au jour au bout de quatre mois. v.810 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Ne peut pas calculer comme un homme aurait fait. v.818 (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Qu'à tout considérer quelquefois j'en ai honte, v.820 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Ma soeur fut sage ; et nul ne peut lui reprocher v.825 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Je le crois : cependant, tant qu'elle fut vivante, v.827 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
On tient que sa vertu fut un peu chancelante. v.828 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Fais main basse sur tout ; le bon homme a bon clos, v.865 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Et l'on peut hardiment le ronger jusqu'aux os. v.866 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon oncle, pour ce soir il me faut, je vous prie, v.867 (Acte 3, scène 2, CRISPIN)
Mon neveu, c'est à tort qu'avec tant de hauteur v.874 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Et je n'ai, tout au plus, que quatre jours à vivre. v.880 (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
C'est un fieffé brutal, un homme des plus fous. v.889 (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
C'est fort bien fait : il faut apprendre à vivre aux gens. v.906 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Comment tout s'est passé. v.912 (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Il vient de m'accoster là-bas tout hors d'haleine, v.915 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Il peste, il jure, il veut mettre le feu céans. v.918 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et tout s'est fait au gré de notre intention. v.926 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Elles ont toutes deux témoigné des surprises v.935 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Mais écoutez ceci, v.937 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
M'a proposé, tout franc, de me donner sa fille, v.940 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
La parole donnée et d'une et d'autre part. v.942 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
Il est tel qu'il le faut, et j'y donne ma voix. v.950 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Mais tout le monde croit, à votre air triste et sombre, v.955 (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Qu'on donne promptement un fauteuil à ma nièce. v.980 (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Un fauteuil près mon oncle ! Un tabouret suffit. v.982 (Acte 3, scène 7, CRISPIN)
Je n'avais autrefois que cela de grosseur ; v.986 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Vous vous doutez assez qu'après ce prompt trépas, v.993 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Rien que neuf ; mais, le coeur tout gonflé d'amertume, v.1007 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Peut-on vous demander, sans vous faire de peine, v.1011 (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
On passe outre : je forme empêchement formel ; v.1017 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On m'a même ajouté v.1042 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Cela peut bien aller à vous faire enfermer. v.1066 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
On peut aussi vous mettre à la Salpétrière. v.1068 (Acte 3, scène 8, CRISPIN)
Il faut développer le fond de ce mystère. v.1071 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Je vous rendrai raison de tout dans un moment. v.1078 (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Avec un feutre gris, longue brette au côté, v.1097 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Mais il faut dire vrai, cette coiffe m'inspire v.1099 (Acte 3, scène 9, CRISPIN)
Il ne vaut guère mieux, tant le pauvre homme est bas. v.1110 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
A tout d'un coup coupé la respiration ; v.1114 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Et le défunt, tout franc, a fort mal pris la chose. v.1120 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Et moi, qui m'y connais, je dis qu'il faut qu'il meure, v.1127 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Et qu'il ne peut jamais aller encore une heure. v.1128 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Allons, mes chers enfants, il faut agir de tête, v.1135 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Il faut premièrement, d'une ardeur salutaire, v.1140 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Que l'ardeur du butin et d'un riche pillage v.1147 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Surtout, dans l'action, gardons le jugement. v.1149 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Plutôt que tant de bien passe en des mains profanes, v.1151 (Acte 3, scène 10, CRISPIN)
Ah ! Mon pauvre Crispin, je perds toute espérance. v.1155 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Faute de testament, je perds, et pour toujours, v.1185 (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
Dont tout l'esprit humain demeure confondu, v.1189 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Et qui mettent à bout la plus mâle vertu. v.1190 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Et le tout se serait passé bien à propos. v.1194 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Un autre, en pareil cas, serait aussi stérile. v.1203 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Peut-être je pourrais, par quelque coup d'adresse, v.1207 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Fort inutilement s'y casserait la tête ; v.1211 (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Fais-en, ma pauvre enfant, tout ce que tu voudras. v.1218 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Et qu'il ne peut parler ? v.1220 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Tout ce qu'il vous plaira. v.1222 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Qu'en pouvons-nous tirer qui nous soit salutaire ? v.1224 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Moi ! Je n'irai pas loin. Faut-il nous voir, tous trois, v.1229 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Tout ici ne dépend que de la diligence. v.1240 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Qui passera l'effort de tout esprit humain. v.1242 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Toi, qui parais dans tout si légère et si vive, v.1243 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Qui peut en fourberie être si fort que toi ? v.1246 (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Dans un fauteuil assis... v.1249 (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
J'épouserais l'objet qui fait seul tout mon bien ! v.1266 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Elle est un peu brutale, et saisit au collet. v.1270 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Il faut faire un faux seing ; et ma main alarmée v.1271 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Et je sens tout_à_coup renaître en mon courage v.1279 (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Comme tu l'as requis, voilà tout l'attirail. v.1282 (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Ne crains rien, arme-toi de résolution. v.1293 (Acte 4, scène 4, ÉRASTE)
Un éclat indiscret peut me faire connaître. v.1304 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
Avancez cette table. Approchez ce fauteuil. v.1305 (Acte 4, scène 5, CRISPIN)
D'avoir fait de ses biens la distribution, v.1326 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Nous ferons tout au gré de votre intention. v.1342 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR-SCRUPULE)
Par-devant... fut présent... Géronte... et caetera. v.1345 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Dites-nous maintenant tout ce qu'il vous plaira. v.1346 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SCRUPULE)
Qu'on se garde surtout de me mettre trop près v.1353 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Tout se fera, monsieur, selon votre désir. v.1358 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Lui laissant tout mon bien, meubles, propres, acquêts, v.1373 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
S'il faut les acheter avec votre trépas. v.1382 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Non autrement,... v.1386 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Soutiens-la, mon neveu. v.1386 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Que de tout temps, pour moi, je reconnus en elle... v.1388 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je crois que voilà tout ce que vous voulez dire. v.1399 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Il le ferait, monsieur, tout comme il vous le dit. v.1422 (Acte 4, scène 6, LISETTE)
M'en voilà délivré ; mais je suis tout en eau. v.1438 (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Et veut récompenser votre peine et vos soins. v.1445 (Acte 4, scène 6, ÉRASTE)
Il faut, en pareil cas, que chacun soit content. v.1454 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
N'a pas été toujours impotent et goutteux ; v.1458 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il ne faut point, monsieur, s'estomaquer si fort : v.1465 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
On peut en un moment nous mettre tous d'accord. v.1466 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ne peut avoir l'honneur d'obtenir votre aveu, v.1469 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il faut le déchirer et le jeter au feu. v.1470 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ne peut avoir un prix ni trop grand, ni trop prompt. v.1482 (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Il faut donc, s'il vous plaît, m'avancer une année v.1483 (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Et mieux exécutés, qu'êtes-vous devenus ? v.1514 (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Vous le voulez, grands dieux ! Ma constance est à bout. v.1517 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Je ne sais où j'en suis, et j'abandonne tout. v.1518 (Acte 4, scène 8, CRISPIN)
Et nous en tirerons peut-être un avantage v.1527 (Acte 4, scène 8, ÉRASTE)
Tout ceci ne vaut rien, et m'inquiète fort : v.1537 (Acte 4, scène 9, CRISPIN)
Un bien qui ne nous peut encore appartenir. v.1550 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Le ciel m'inspirera ce qu'il faut que je fasse. v.1552 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
J'ai peut-être un peu trop fait éclater mon zèle ; v.1556 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
N'ont point du tout pour vous déterminé l'amour : v.1562 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Quand on est marié, qu'autant qu'on a de bien. v.1570 (Acte 5, scène 1, MADAME-ARGANTE)
Il accordera tout, sans trop de résistance. v.1580 (Acte 5, scène 1, ÉRASTE)
Il faut, mademoiselle, en ce péril offert, v.1581 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
Voilà tous bons billets qu'il faut, s'il vous plaît, prendre. v.1583 (Acte 5, scène 1, ?RASTE)
En restitution je suis encor novice. v.1588 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Il faut ici, ma foi, soutenir l'abordage. v.1592 (Acte 5, scène 2, CRISPIN)
Pour toi, reste ici ; vois l'humeur dont il peut être, v.1599 (Acte 5, scène 2, ÉRASTE)
Par de sombres vapeurs est encor tout troublé. v.1606 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
Que, n'écoutant plus rien que sa douleur amère, v.1623 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Qui connaît son bon coeur, et qui veut aujourd'hui v.1630 (Acte 5, scène 4, GÉRONTE)
S'il n'est pas encor mort, en toute diligence v.1632 (Acte 5, scène 4, CRISPIN)
Il faut donc, expliquer ma volonté dernière, v.1636 (Acte 5, scène 5, GÉRONTE)
Pour pouvoir maintenant exécuter l'envie v.1648 (Acte 5, scène 6, GÉRONTE)
Oui, sans doute, monsieur. v.1669 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
On ne peut pas vous dire v.1687 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Assis dans un fauteuil auprès de deux notaires, v.1691 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
C'est qu'on peut se tromper. Mais c'était vous, ou moi. v.1694 (Acte 5, scène 7, CRISPIN)
Il faut donc que mon mal m'ait ôté la mémoire ; v.1696 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
N'en doutez nullement ; et, pour prouver le fait, v.1698 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Monsieur convient de tout, du tort de sa mémoire, v.1716 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Il faut bien qu'il soit vrai, puisque chacun le dit. v.1718 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Il faut donc vous le lire. v.1720 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Fut présent devant nous, dont les noms sont au bas, v.1721 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Maître Mathieu Géronte, en son fauteuil à bras, v.1722 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
Que tout est ici-bas fragile et transitoire... v.1727 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR SCRUPULE)
De tout ce préambule et de cette légende, v.1743 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
C'est un maraud qu'il faut envoyer en galère. v.1755 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Se peut-il ? Juste ciel ! v.1758 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Je ne suis point l'auteur de ces sottises-là. v.1774 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Qui veut faire une fin en tout bien, tout honneur, v.1778 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? v.1782 (Acte 5, scène 7, LISETTE)
On a ce que l'on peut, entendez-vous, ma mie ? v.1783 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
Il en est à tout prix. Achevez, je vous prie. v.1784 (Acte 5, scène 7, G?RONTE)
Et qu'il peut bien encor lui rendre à l'avenir... v.1789 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR-SCRUPULE)
Non ferai-je, parbleu ! Que veut dire ceci ? v.1797 (Acte 5, scène 7, GÉRONTE)
De plus, ce legs ne peut en rien vous faire tort. v.1829 (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Ce n'est pas encor tout : regardez cette belle ; v.1831 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Vous savez ce qu'un coeur peut ressentir pour elle ; v.1832 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
Que, lorsqu'en écoutant un sentiment plus sain, v.1837 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Pour avoir mes billets, je consens à tout faire ; v.1852 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)
Je ratifie en tout le présent testament, v.1853 (Acte 5, scène 8, G?RONTE)
Mais, surtout, au plus tôt procréez des enfants v.1858 (Acte 5, scène 8, GÉRONTE)

LE DIVORCE (1688)

Cela est de la dernière impertinence, de se trouver mal quand il faut gagner de l'argent. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Que voulez-vous que je fasse de tout ce monde-là ? (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
Messieurs, ce que je vais vous dire vous déplaira peut-être ; mais, en vérité, j'en suis plus fâché que vous, et personne n'y perd tant que moi. (Prologue, scène 1, ARLEQUIN)
On dit que l'on y sépare un mari d'avec sa femme ; et comme Junon est une carogne qui me fait enrager, je pourrai bien en faire venir la mode là-haut. (Prologue, scène 3, JUPITER)
Tout doucement, Monsieur Jupiter ; ne choquons point le parterre, s'il vous plaît ; nous en avons besoin : cela ne se gouverne pas comme votre tête. (Prologue, scène 3, ARLEQUIN)
T'assicurio, Mezzetino, ch'il matrimonio di mia sorella con Sotinetto non è stato mai mio gusto ; e se ne fossi stato creduto, egli non si sarreba mai conchiuso. (Acte 1, scène 1, AURELIO)
Mais quand on ne peut pas changer sa condition, et qu'elle est mauvaise, il faut tâcher de l'adoucir autant qu'il est possible. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais malheureusement mais vous êtes gueux comme un rat, et il y a longtemps que votre noblesse serait tombée par terre, si la roture ne l'avait soutenue. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais laissez-moi faire : si votre soeur consent à la séparation, je m'engage, moi, de faire toruver tout l'argent qu'il faudra pour l'obtenir ; et si , je veux que ce soit mon maître qui le fournisse. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Mais la difficulté est de trouver des gens qui les éxecutent. (Acte 1, scène 1, MEZZETIN)
Oui, Messieurs, étranger, étranger, arrivé tout-à-l'heure dans cette ville ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Le diable emporte toute la race badaudique ! (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
D'avoir vu cette tête-là sur un autre corps. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Je parlais tout-à-l'heure de toi. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Mais tire-moi d'un doute : il a couru un bruit que tu avais été pendu, et je te croyais déjà bien sec. (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
Point du tout ; je me porte le mieux du monde : il est vrai que j'ai eu quelque petite indisposition, et que j'ai été sur le point de mourir de la courte haleine ; mais je m'en suis bien guéri. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Non, dans les médailles ; c'est-à-dire que quand je n'avais rien à faire, pour me désennuyer, je m'amusais à mettre le portrait du roi sur des pièces de cuivre, que je couvrais d'argent, et que je donnais à mes amis pour du pain, du vin, de la viande, et autres choses nécessaires : mais comme il y a toujours des envieux dans le monde (voyez, je vous prie, comme on empoisonne les plus belles actions de la vie !), on fut dire à la justice que je me mêlais de faire de la fausse-monnaie. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ces messieurs montèrent donc dans ma chambre, et, le plus honnêtement du monde, me prièrent, de la part de la justice, de lui aller parler tout-à-l'heure ; qu'il y avait un carrosse à la porte, qui m'attendait. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et moi, j'eus beau dire que j'avais affaire, que je ne pouvais pas sortir, que j'irais une autre fois, il me fut impossible de résister aux honnêtetés et aux empressements de ces messieurs-là. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
L'un m'avait pris par un bras, aussi m'avait fait l'autre, en me disant le plus obligeamment du monde : "Oh ! Puisque nous avons été assez heureux que de vous trouver, vous ne nous échapperez pas, et nous aurons le plaisir de vous emmener avec nous" ; et à force de civilités, ils m'entraînèrent dans leur carrosse, et me conduisirent à la justice. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Vous êtes un honnête homme, ajouta-t-il ; tout-à-l'heure nous allons parler à vous ; asseyez-vous toujours en attendant. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Dans un fauteuil ? (Acte 1, scène 2, MEZZETIN)
On se range en haie ; je m'approche de la fontaine ; je donne un coup d'oeil autour de moi, et zest, je m'élance la tête en avant dans le robinet de la fontaine. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Les archers, surpris, courent à moi, et me tirent par les pieds ; et moi je m'enfonce toujours avec les mains, de manière que j'entrai tout entier dans le tuyau de la fontaine, et il ne resta aux archers que mes souliers pour les pendre. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Mon maître m'a ordonné tantôt de lui amener un barbier : il ne faut pas manquer cette occasion pour lui voler sa bourse ; elle servira à mettre nos affaires en train. (Acte 1, scène 3, MEZZETIN)
Animal, c'est tout le contraire : je te dis de ne laisser entrer personne pour voir ma femme, et de fermer la porte au nez de tous ceux qui se présenteront. (Acte 1, scène 4, SOTINET)
Que cela ne vous étonne pas : j'ai bien été trois mois entiers après une barbe, et tandis que je rasais d'un côté, le poil revenait de l'autre : mais présentement je suis plus habile ; vous allez voir. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
C'est maître Jacques, celui qui accommode mes outils. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Point du tout, monsieur ; mais c'est qu'il y a des gens qui sont terriblement rétifs sous le fer, et avec cet instrument-là, on leur couperait la gorge, qu'ils ne diraient mot. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Allez tout doucement ; vous m'écorchez tout vif. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Il faut filer doux ; ce coquin-là le ferait comme il le dit : il a une mauvaise physionomie. (Acte 1, scène 5, SOTINET)
Je suis à vous tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Point du tout, Monsieur ; cela n'en valait pas la peine : j'ai changé d'avis, et j'ai mieux aimé insulter la doublure de ma culotte que de vous faire attendre plus longtemps. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Mais il faut qu'on ait perdu l'esprit, de faire un tintamarre semblable dans mon antichambre ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Quelle brutalité de m'éveiller à l'heure qu'il est ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Là, là ; consolez-vous, madame ; vous avez des yeux à défrayer tout un visage. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Bon, bon, mademoiselle, vous avez là un plaisant scrupule ; la beauté que l'on achète n'est-elle pas à soi ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Pour moi, je trouve quelques femmes d'aujourd'hui d'un parfaitement bon goût ; de toute l'année elles en ont fait un carnaval perpétuel ; elles peuvent aller au bal à coup sûr, sans crainte d'être connues. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Si je l'ai vu ? C'étoit moi qui faisois l'opération ; elle me faisait prendre la peau de son front, que je tirais de toute ma force ; elle criait comme un beau diable, et moi je riais comme une folle ; il me semblait habiller un levraut : mais ce qui est de meilleur, c'est qu'elle portait toujours sur elle, dans une boîte, la peau de son dernier visage calcinée, et disait qu'il n'y avait rien de si bon pour les élevures et les bourgeons. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Il est vrai que voilà une pensée qui est tout-à-fait bien mise en oeuvre ; c'est un brillant. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Nous sommes tous les jours parmi tout ce qu'il y a de gens de qualité. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
J'avais autrefois un carrosse à un cheval ; mais mes amis m'ont conseillé de changer de voiture, afin de ne pas causer une erreur dans le public, qui prend souvent, dans cet équipage-là, un maître à danser pour un lévrier d'Hippocrate. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Toutes les fois que je veux aller à la Bastille, il m'emmène à Vincennes. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Qu'est-ce que cela veut dire, un tendre engagement ? (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Vous dis-je : j'en ai été autrefois ; mais il m'a fallu plus de vingt lavements et autant de médecines pour me purifier du mauvais air que j'y avais respiré. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
C'est une fureur, mademoiselle, et toutes les coquettes s'en plaignent hautement, et disent que l'opéra leur enlève les meilleures pratiques, et qu'elles sont ruinées de fond en comble. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Là, là, donnez-vous patience ; on leur fera peut-être tout rendre : mais cependant elles usent en toute rigueur de leurs privilèges ; et un amant qui n'exprime son amour qu'avec des fontanges et des bas de soie, se morfond dix ans derrière leur porte. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Je vous trouve un fonds de bon air que vous répandez sur tout. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Que peut-on avoir pour cinquante ou soixante pistoles ? (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Ho bien, monsieur, nous la verrons une autre fois ; mais présentement je vous prie de danser un menuet avec moi. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Vous avez été plus de vingt ans à faire toutes ces leçons-là. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
On ne donnait autrefois aux meilleurs maîtres qu'un écu par mois. (Acte 1, scène 7, COLOMBINE)
Il est vrai ; mais dans ce temps-là les maîtres à danser n'étaient pas obligés d'être dorés dessus et dessous, comme à présent ; et une paire de galoches était la voiture qui les menait par toute la ville. (Acte 1, scène 7, TROTENVILLE)
Voilà bien des noms : il faut, monsieur, que vous ayez bien des pères. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
L'on n'est pas malheureux, quand on peut unir deux illustres. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Il faut se jeter par les fenêtres, quand on a entendu chanter ainsi. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Tout doucement, s'il vous plaît ; je ne sais point faire de ces cabrioles-là. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Un homme comme moi, qui a été toute sa vie nourri de dièses et de bémols, est diablement délicat en musique. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Monsieur, voilà un autre air en D la ré sol. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Je vous dis, monsieur, que cet air-là est en d la ré sol, et qu'il n'est pas si difficile que l'autre. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Qui n'est pas si difficile que l'autre ! (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
Cela ne vaut pas le diable. (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Allons, monsieur, tout de bon : cu, cu, cu... (Acte 1, scène 8, AMILARE)
Est-ce que je ne vois pas bien qu'il faut marquer là une dissonance, et que l'octave s'entrechoquant avec l'unisson, vient à former un dièse bémol. (Acte 1, scène 8, TROTENVILLE)
De la manière qu'il s'y prenait, je croyais qu'il allait tout tuer. (Acte 1, scène 9, COLOMBINE)
Je te les ai promis, et tu les auras ; et de plus, je te promets de te faire épouser Colombine ; mais il faut faire encore une petite fourberie. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
C'est la boutonomancie. (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Que le diable t'emporte, toi et la boutonomancie ! (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Je t'assure, encore une fois, que tu auras Colombine, le colombier, les pigeons, et tout ce qui a relation à elle. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Oui, il y aura des violons, des vielles, et de toutes sortes d'instruments. (Acte 2, scène 1, MEZZETIN)
Madame, je vous déclare, pour la dernière fois, que je ne veux plus voir tout ce train-là dans ma maison. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Et pourquoi faut-il que j'aie tous les jours la tête rompue de vos folles dépenses, qui me mènent à l'hôpital ? (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Et depuis quand les maris prennent-ils ces hauteurs-là avec leurs femmes ? (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Sachez, s'il vous plaît, monsieur, qu'un homme comme vous, qui a épousé une fille de qualité comme moi, est trop heureux quand elle veut bien s'abaisser à porter son nom. Mon mérite n'est-il pas bien soutenu d'avoir pour piédestal le nom de Monsieur Sotinet ! (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Mais vous devez vous mettre en tête que je vous ai plutôt pris pour mon homme d'affaires que pour mon mari ; et je vous prie de ne plus vous mêler de ma conduite. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Madame parle comme un oracle ; toutes les paroles qu'elle dit sont des sentences que toutes les femmes devraient apprendre par coeur. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
On n'entend parler d'autre chose que de votre jeu et de vos dépenses. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Mais j'empêcherai bien que cela ne dure, et je veux que tu sortes tout présentement de chez moi. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Allons, qu'on déniche tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, SOTINET)
Soutiens-moi. (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Hé ! Monsieur, retirez-vous ; voilà madame qui trépasse, et je la garantis morte, si vous ne décampez tout-à-l'heure. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Là, là, revenez ; il est parti : cela vaut bien mieux qu'une bouteille d'eau de la reine d'Hongrie. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Il a toute la journée le gosier ouvert pour faire enrager tout le monde. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
C'est un homme qui n'est jamais dans la route de la raison ; il a des travers d'esprit qui me désolent. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Toute ma consolation est que nous nous ferons bien enrager tous deux. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
On se démarie aussi facilement qu'on se marie ; et je savais toujours bien, moi, que tôt ou tard il en fallait venir là ; il n'y avait pas de raison autrement. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Vous en aurez menti, messieurs les maris ; et quand il n'y auroit que moi, j'y brûlerai mes livres, ou cela sera autrement. (Acte 2, scène 3, COLOMBINE)
Colombine, je voudrais bien n'en point venir là : je fais même tout ce que je puis pour avoir quelque estime pour Monsieur Sotinet ; mais je ne saurais en venir à bout. (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Je suis ravie, monsieur, de l'honneur que je reçois ; mais je voudrais que ce ne fût pas une suite de votre malheur, et devoir à ma bonne fortune, et non pas à votre mauvaise, la visite que je reçois : mais il faut espérer que vous serez plus heureux. (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
Pour être heureux, il faut jouer ; pour jouer, il faut avoir de l'argent ; et pour avoir de l'argent, que diable faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Car nous autres chevaliers de Gascogne, nous n'avons jamais connu ni patrimoine, ni revenu. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Monsieur le chevalier voudra bien passer toute l'après-dînée avec nous ? (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
Ma foi, cette visite-là se peut remettre. (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
Allons, madame, je suis à vous pendant toute l'après-dînée, et pendant toute la nuit, si vous voulez : il en coûtera la vie à trois ou quatre femmes ; mais qu'y faire ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Le moyen d'être partout ? (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Il faut dire la vérité ; monsieur le chevalier est d'un bon naturel : il ôterait volontiers le morceau de sa bouche pour le donner à ses gens. (Acte 2, scène 6, COLOMBINE)
Je le crois, vraiment ; au bout de trois ans je leur donne congé pour récompense. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Il faut envoyer voir ce que l'on joue aux italiens. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Cela ne se peut pas, madame ; mon cocher s'en sert : c'est que je lui donne mon carrosse un jour la semaine pour ses gages ; c'est aujourd'hui son jour, et il l'a loué à des dames qui sont allées au bois de Boulogne. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Si madame veut aller à l'opéra, je trouverai bien un carrosse. (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Peut-on revenir à la demi-Hollande, quand on s'est si longtemps servi de batiste ? (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
J'y allai dès deux heures à la première représentation ; j'eus tout le temps de m'ennuyer avant que l'on commençât ; mais ce fut bien pis, quand on eut une fois commencé. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Je ne conçois pas comment on peut s'ennuyer à l'opéra ; les habits y sont si beaux ! (Acte 2, scène 8, COLOMBINE)
Excepté cet homme qui parle normand dans l'empereur de la lune, tout le reste ne vaut pas le diable. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Ne voit-on pas bien d'abord à ces indices-là qu'une pièce ne vaut rien ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Deux : un pour monsieur le chevalier, et l'autre pour moi. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
On va me tympaniser par la ville, et je vais donner la comédie à tout Paris. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et l'on n'aurait jamais connu tout l'esprit d'Artémise, sans ses lettres, qui ont été produites à l'audience. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Je vous le dis, madame, il n'y a rien tel que de bien débuter dans le monde, et voilà le plus court chemin. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il fallait donc, Colombine, que j'apprisse de longue main à mépriser, comme ces femmes dont tu me parles, les chimères et les fantômes de réputation et d'honneur qui font peur aux esprits simples comme le mien. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Fais donc tout ce que tu voudras. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais, faudra-t-il que j'aille solliciter toutes ces jeunes barbes de juges, qui me riront au nez, et qui sont ravis d'avoir des affaires de cette nature-là ? (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Madame, ne vous mettez point en peine, vous n'irez point aux juridictions ordinaires : le dieu d'Hymen est arrivé depuis quelque temps en cette ville, pour démarier toutes les personnes qui sont lasses du mariage. (Acte 3, scène 2, COLOMBINE)
Il devait naturellement, et suivant toutes les règles de la justice, aller droit aux galères : je lui épargnai la fatigue du chemin : je fis tant qu'il n'alla qu'à la grève. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
Il n'en faut pas davantage pour gagner le procès le plus désespéré. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Allons, viens ; suis-moi : je te dirai ce qu'il faut que tu fasses. (Acte 3, scène 3, COLOMBINE)
Voici la dernière fourberie que tu feras : il faut que tu plaides la cause de Mademoiselle Isabelle devant le dieu de l'Hyménée. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Il le faut prendre par la gueule. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Si cela est, je serai avocat, et bon avocat ; car je mangerai plus de saucisses qu'un autre : je les aime à la folie. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
D'abord, tu commenceras ton plaidoyer en disant : messieurs, je parle pour Mademoiselle Isabelle, contre son mari, qui est un débauché, un puant, un fou, et autres choses semblables. (Acte 3, scène 4, MEZZETIN)
Je ne suis pas surpris, messieurs, de voir à ce nouveau tribunal une femme qui veut secouer le joug d'un mari ; mais je m'étonne de n'y pas voir avec elle la moitié des femmes de Paris. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Donnez-vous un peu de patience ; nous n'aurons pas plus tôt démarié la première, qu'elles y viendront toutes les unes après les autres. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il fit ce qu'ont accoutumé de faire les gens sur le retour, quand ils épousent de jeunes filles, c'est-à-dire qu'il confessa avoir reçu vingt mille écus, quoiqu'elle ne lui eût jamais apporté en mariage qu'un fonds de galanterie outrée, et une fureur effrénée pour le jeu : voilà la dot de la Dame. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Les jeunes filles qui se vendent à des vieillards achètent en même temps le droit de les envoyer à l'hôpital promptement, par leurs dépenses extravagantes : c'est ce qu'a presque fait la Dame Sotinet ; car enfin le pauvre homme ne fut pas plus tôt marié, qu'il vit bien comme presque tous les autres qui s'enrôlent dans cette milice qu'il avait fait une sottise ; que le mariage est une affaire à laquelle il faut songer toute sa vie ; qu'un bon singe et la meilleure femme sont souvent deux méchants animaux ; et que ce grand philosophe avait bien raison de s'écrier, en voyant trois ou quatre femmes pendues à un arbre : que les hommes seraient heureux, si tous les arbres portaient de semblables fruits ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Ce fruit-là serait diablement âcre, et il ne serait bon, tout au plus, qu'en compote. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Il vit, dès le jour même de son mariage, introduire chez lui l'usage des deux lits, usage condamné par nos pères, inventé par la discorde, et fomenté par le libertinage ; usage que je puis nommer ici la perte du ménage, l'ennemi mortel de la réconciliation, et le couteau fatal dont on égorge sa postérité. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Il vit fondre chez lui, dès le lendemain, tous les fainéants de la ville, chevaliers sans ordre, beaux esprits sans aveu ; cent petits poètes crottés, vrais chardons du Parnasse ; de ces fades blondins, minces colifichets de ruelles ; en un mot, il vit faire de sa maison une académie de jeux défendus, et fut obligé de payer une grosse amende, à quoi il fut condamné. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, je n'avance rien que de véritable ; et, malgré toutes les précautions, il n'a pas laissé de la payer cette amende, dont voici la quittance signée Pallot. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais qui fut le dénonciateur ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Vous croyez peut-être que ce fut, comme d'ordinaire, quelque fripon de laquais, enragé d'avoir été chassé de la maison ; ou quelque joueur, outré d'avoir perdu son argent ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, messieurs, non ; ce fut la Dame Sotinet. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, messieurs, ce fut elle qui, ne sachant plus où trouver de l'argent pour jouer, alla dénoncer elle-même que l'on jouait chez elle : elle fut condamnée à trois mille livres d'amende. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Son mari les paya ; elle reçut son tiers comme dénonciatrice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Que direz-vous, races futures, d'un pareil brigandage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Oui, oui, messieurs, nous trouverons de tous ces gens-là dans l'équipage de la Dame Sotinet, équipage qu'elle promène scandaleusement par toute la ville, et la nuit et le jour. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Son mari a la cruauté de lui refuser un flambeau ; il faut bien qu'elle attende le jour pour s'en retourner chez elle. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
On ne manquera pas de vous dire que celui pour qui je suis est un brutal ; j'en tombe d'accord : un ivrogne ; je le veux : un débauché ; j'y consens : un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges ; cela est vrai : mais, messieurs... (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais, monsieur l'avocat, qui vous a donné charge de dire tout cela ? (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Quand tout cela serait, dis-je, messieurs, sont-ce des raisons pour faire rompre un mariage ? (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Si je vous parlais des intrigues de la Dame Sotinet, de ses aventures galantes, de ses subtilités pour tromper son mari ; mais... vous rougiriez, illustres et vieilles coquettes de notre temps, de voir qu'une femme de dix-huit ans vous a laissées bien loin après elle dans la carrière de la galanterie et j'apprendrais aux femmes qui m'écoutent de nouveaux tours de souplesse (elles n'en savent déjà que trop). (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Et après cela, messieurs, une femme, qui est le précis, l'élixir, la mère-goutte de la transcendante coquetterie, viendra vous demander une séparation ! (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Non, non, vous n'autoriserez point une telle injustice. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
L'aspect de ce sénat cornu, pompe digne de l'Hymen ; cet attirail funeste et menaçant, tout cela, je l'avoue, m'inspire quelque terreur : mais, d'un autre côté, l'équité de ma cause me recreat et reficit ; puisque je parle ici pour quantité de femmes, qui vous disent par ma bouche qu'un mari est à présent un meuble fort inutile ; et que, quand il n'y en aurait point, le monde ne finirait pas pour cela. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
J'avais oublié de vous dire, messieurs, que le mariage fut presque rompu, parceque le futur n'avait envoyé qu'un carreau de cinq cents écus. (Acte 3, scène 6, BRAILLARDET)
Mais pourquoi fait-elle tout cela ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Cette chaste tourterelle, privée de son tourtereau, que d'impitoyables sergents lui ont enlevé, va, court, engage tout. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Non, messieurs, c'est plutôt une futaille, ou, pour mieux dire, un râpé qui ne fait que se remplir et se vider à tous moments. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
C'est un bouchon ambulant ; c'est une éponge toute dégouttante de vin, dont les vapeurs obscurcissent et soufflent enfin la chandelle de sa raison. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Un homme qui a été toute sa vie dans les aides ne boit que de l'eau ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
N'avait-il bu que de l'eau, Maître Braillardet, quand, sortant tout chancelant d'un cabaret, pour assister à l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, il se laissa tomber dans la fosse, où il serait encore, si, par malheur pour sa femme, on ne l'en eût retiré ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Je ne saurais m'empêcher de pleurer toutes les fois que j'y songe. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Mais, s'il n'y avait que des coups à essuyer, je ne m'en plaindrais pas ; car on sait bien qu'une femme veut être un peu pansée de la main ; mais de se voir, à tous moments, exposée aux extravagances d'un fou ! (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Je n'ai jamais fait d'autre folie que celle de prendre ma femme. (Acte 3, scène 6, SOTINET)
Que serait-ce, si cette pauvre innocente se trouvait toute seule avec lui ? (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Approchez, malheureuse opprimée ; venez, épouse infortunée : c'est à l'ombre de ce tribunal que vous trouverez un asile assuré contre la pétulance de votre persécuteur. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Le divorce ayant été de tout temps tout ce qu'il y a de plus piquant dans le mariage, ce ragoût de veuvage anticipé, cette viduité prématurée que vous allez servir à la Dame Sotinet, va faire venir l'eau à la bouche à quantité de femmes de Paris : elles en voudront tâter. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Vous aurez plus d'affaires que toutes les juridictions de la France. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
L'hôtel de Bourgogne crèvera de monde : vous en aurez toute la gloire, et les comédiens italiens tout le profit. (Acte 3, scène 6, CORNICHON)
Ayant aucunement égard à la requête de la partie de Maître Cornichon, le dieu de l'Hymen a ordonné que la Dame Sotinet demeurera séparée de corps et de biens d'avec son mari ; qu'elle reprendra les vingt mille écus qu'elle a apportés en mariage ; qu'elle jouira, dès à présent, de son douaire, étant réputée veuve, et d'une pension de trois mille livres ; et, attendu la démence avérée du Sieur Sotinet, nous avons ordonné qu'à la diligence de sa femme, il sera incessamment enfermé aux Petites-Maisons, ou à Saint-Lazare. (Acte 3, scène 6, DIEU DE L'HYMEN)
Monsieur L'Hyménée, ce n'est pas tout : vous venez de défaire un mariage ; mais il s'agit d'en refaire un autre entre Colombine et moi. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)
Très volontiers, à condition que l'on nous démariera au bout de l'an. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Je le veux bien ; car j'ai toujours ouï dire qu'une femme et un almanach sont deux choses qui ne sont bonnes tout au plus que pour une année. (Acte 3, scène 6, ARLEQUIN)

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LE CARNAVAL DE VENISE (1699)

Tout accuse votre lenteur ; v.6 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
On ne peut travailler avec assez d'ardeur, v.7 (Acte 1, scène 1, L'ORDONNATEUR)
Mais quel désordre affreux règne de toutes parts ? v.20 (Acte 1, scène 2, MINERVE)
Il faut que ce bien se partage. v.63 (Acte 1, scène 3, L'ORDONNATEUR)
Venez, venez de toutes parts v.69 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Tout ce que Venise a de jeux v.86 (Acte 1, scène 3, MINERVE)
Amour, toi qui peux tout charmer, v.92 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.93 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Je cherche en vain de toutes parts, v.96 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Amour, toi qui peux tout charmer, v.102 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Pourquoi faut-il, sous ton empire, v.103 (Acte 2, scène 1, L?ONORE)
Dans ces beaux lieux, où tout enchante, v.110 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
De l'amour qui peut m'engager : v.121 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Il faut briser nos noeuds ; v.137 (Acte 2, scène 2, LÉONORE)
Il nous abuse l'une ou l'autre. v.139 (Acte 2, scène 2, L?ONORE)
Peut-être que l'ingrat nous trompe toutes deux. v.140 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Pour une autre que moi soupire ? v.144 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Et l'un de l'autre me défend. v.152 (Acte 2, scène 1, LÉANDRE)
Il ne faut plus dissimuler. v.155 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
L'un ou l'autre périsse ; v.174 (Acte 2, scène 1, LÉONORE)
Écoutons leurs concerts, prenons part à leurs jeux. v.180 (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.224 (Acte 2, scène 5, UNE-BOHÉMIENNE)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.226 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Tout vient, jeunes coeurs, flatter vos désirs ; v.230 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.233 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
Et les jeux suivent partout nos pas. v.237 (Acte 2, scène 5, UN-ARMÉNIEN)
Tout plaît, tout rit dans ce beau séjour ; v.240 (Acte 2, scène 5, LE-CHOEUR)
La mère des Amours ne fut jamais si belle ; v.244 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Tout le feu de vos yeux a passé dans mon coeur. v.245 (Acte 2, scène 6, L?ANDRE)
Rien n'est à redouter pour nous. v.262 (Acte 2, scène 6, LÉANDRE)
Malgré toute l'ardeur qui règne dans votre âme, v.291 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Ah ! Je m'en doutais bien ; et mes soupçons jaloux v.293 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Un autre amant, sans résistance, v.295 (Acte 3, scène 2, LÉONORE)
Rien ne peut s'opposer à mon impatience ; v.322 (Acte 3, scène 2, RODOLPHE)
Son pouvoir peut combler nos voeux. v.326 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
Tous les biens volent autour d'elle ; v.327 (Acte 3, scène 3, CHOEUR)
Tout fléchit sous nia loi. v.330 (Acte 3, scène 3, LA-FORTUNE)
Quel autre a plus d'encens que moi ? v.332 (Acte 3, scène 3, LA FORTUNE)
Tout ton pouvoir v.345 (Acte 3, scène 3, UN-MASQUE)
Le bien qui peut enchanter mon âme, v.347 (Acte 3, scène 3, UN MASQUE)
Viens verser sur cette beauté v.367 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
N'en doutez point, mes yeux, v.378 (Acte 3, scène 5, LÉANDRE)
Quelle félicité peut égaler la mienne ! v.396 (Acte 3, scène 6, LÉANDRE)
Il faut quitter ce lieu charmant ; v.397 (Acte 3, scène 6, L?ANDRE)
Vous dire de mes feux toute la violence. v.410 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
C'est à vous qu'il faut vous en prendre ; v.420 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Ce qu'on ne veut pas vous apprendre ? v.422 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Peut-être calmeront les douleurs que je sens. v.441 (Acte 3, scène 8, RODOLPHE)
L'aurore va paraître, il faut quitter ces lieux. v.449 (Acte 3, scène 8, ISABELLE)
Étouffent tout l'amour que j'ai pris dans tes yeux : v.457 (Acte 3, scène 9, RODOLPHE)
Peut-être en ce moment une main inhumaine... v.463 (Acte 4, scène 1, LÉONORE)
Mais il vit pour une autre ! Une pitié soudaine v.469 (Acte 4, scène 1, L?ONORE)
De notre tendresse outragée : v.478 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Il ne vit plus ; et le ciel redoutable, v.483 (Acte 4, scène 2, RODOLPHE)
Si l'ingrate l'apprend d'un autre que de moi. v.517 (Acte 4, scène 3, RODOLPHE)
Que quelque orage à tout moment vient agiter ; v.544 (Acte 4, scène 4, UN-BARQUEROLLE)
Est encor plus cent fois à redouter. v.546 (Acte 4, scène 4, UN BARQUEROLLE)
Tout rit à nos désirs, v.547 (Acte 4, scène 4, LE-CHOEUR)
Hélas ! Toute ma vie v.580 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Ne vaut pas un seul de vos jours. v.581 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
Il a porté les mains sur une autre victime, v.584 (Acte 4, scène 6, L?ANDRE)
L'excès de mon bonheur se peut-il concevoir ? v.587 (Acte 4, scène 6, ISABELLE)
Aimez-moi, tout vous y convie : v.595 (Acte 4, scène 6, LÉANDRE)
Mais Pluton y consent, si l'Amour le commande. v.639 (Acte 5, scène 2, PLUTON)
Soutienne qui pourra les traits et les éclairs v.650 (Acte 5, scène 1, OMBRE-HEUREUSE)
La beauté dans les cieux trouve un aisé passage, v.652 (Acte 5, scène 1, OMBRE HEUREUSE)
Pluton commande, obéissez. v.669 (Acte 5, scène 7, PLUTON)
Tout conspire pour nous, et la mer, et les vents ; v.681 (Acte 5, scène 9, LÉANDRE)

SAPOR (1704)

Qui de tout l'Orient règle la destinée ; v.2 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Tout s'est évanoui dans l'espace d'un jour. v.8 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
L'emportent, en un jour, sur toutes nos grandeurs. v.16 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Et c'est ce qui m'outrage : v.25 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Je pourrais, écoutant un transport légitime, v.29 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
On n'est point malheureux, lorsque l'on peut mourir. v.31 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
En tout temps, en tout lieu, m'offre un secours funeste ; v.34 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Ismène encor peut-être a besoin de sa mère ; v.42 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Il faut plus de vertu cent fois que pour mourir. v.44 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Tout flatte les transports de mon âme inquiète. v.49 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Que son père voulut, pour cimenter la paix, v.55 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Il voit à tout moment croître Ismène et ses charmes ; v.66 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Madame, espérez tout d'un retour favorable ; v.77 (Acte 1, scène 1, THÉONE)
Le destin, quel qu'il soit, ne peut être durable : v.78 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
Attendez tout de lui. v.82 (Acte 1, scène 1, TH?ONE)
Des rayons du soleil je soutiendrai la vue ! v.94 (Acte 1, scène 1, ZÉNOBIE)
Sur moi tout l'univers confondra sa fureur ! v.104 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Que plutôt... Mais rompons d'inutiles discours : v.108 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
Écoutons des transports dignes de mon courage ; v.109 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
D'autres moyens encor. Toi, sans perdre de temps, v.111 (Acte 1, scène 1, Z?NOBIE)
La couronne longtemps sur ton front fut flottante : v.126 (Acte 1, scène 2, ZÉNOBIE)
Ton bras sur ses lauriers veut allumer la foudre ! v.130 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Le ciel dans mes malheurs ne veut pas que j'espère. v.134 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
En me persécutant, ta fureur m'a servie ; v.142 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Je me trouve en état de n'en redouter plus. v.144 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Non, non : s'il faut tomber, que le poids de mes fers v.147 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Entraîne, s'il se peut, et Rome, et l'univers ; v.148 (Acte 1, scène 2, Z?NOBIE)
Si, suivant trop peut-être un transport de tendresse, v.157 (Acte 1, scène 3, THÉONE)
Tout me fait craindre encor quelques malheurs nouveaux. v.163 (Acte 1, scène 3, TH?ONE)
Mais mes maux ne sont pas de ceux qu'il peut guérir ; v.171 (Acte 1, scène 3, ZÉNOBIE)
Théone, il faut du sang pour laver mon affront : v.180 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
On m'aime ; espérons tout du pouvoir de mes charmes. v.182 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Et d'opposer ces murs pour toute ma défense, v.185 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Et le jour eut horreur des crimes de la nuit. v.204 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Mais que peut la valeur quand le nombre est extrême ? v.205 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Son amour peut servir d'instrument à ma haine : v.210 (Acte 1, scène 3, Z?NOBIE)
Voilà tout ce qui reste encor de Zénobie ; v.230 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Ce n'est point en discours qu'il faut perdre le temps, v.236 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Déterminez. Faut-il, en vous tirant des fers, v.243 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Faut-il, sous vos drapeaux, aux deux bouts de la terre, v.245 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
Semer par tout le camp la discorde et l'horreur ? v.247 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
D'une cruelle guerre a soutenu le poids. v.252 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Le sort serait douteux ; ma rapide vengeance v.253 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Il faut que votre bras immole à ma fureur... v.256 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Je le crois déjà mort l'ennemi qui m'outrage. v.258 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
N'en doutez point, madame ; il mourra de mes coups. v.259 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
C'est lui qu'il faut percer. Quoi ! Ce grand cour balance ! v.265 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Qu'espérez-vous encor ? Quand on y peut monter, v.275 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
Incertain, sous le joug viendra de toutes parts v.279 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ce qu'arme de soldats l'une et l'autre Arabie, v.282 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Contre tout l'univers justifier vos droits. v.288 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Jamais l'occasion ne peut être plus belle : v.290 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
La discorde partout déchire les Romains ; v.291 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Inutiles secours, vaines et faibles armes, v.302 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Ne peut-on vous venger, hélas ! Que par un crime ? v.306 (Acte 1, scène 5, SABINUS)
As-tu fait autrefois de semblables efforts v.311 (Acte 1, scène 5, ZÉNOBIE)
À de telles vertus ton âme est tout ouverte : v.317 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Mais, quand il faut saisir l'occasion offerte v.318 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Qu'il faut briser les fers d'une reine innocente, v.321 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
Mais hâte-toi ; peut-être avant la fin du jour v.331 (Acte 1, scène 5, Z?NOBIE)
À quoi m'engage-t-on ? Que veut-on que je fasse ? v.334 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Du sein d'un empereur sortir toute fumante ! v.338 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Tout mon sang en frémit. Trop cruelle princesse, v.341 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Faut-il par des fureurs vous prouver ma tendresse ? v.342 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Laissez du moins au meurtre accoutumer ma main ; v.344 (Acte 1, scène 6, SABINUS)
Vous seul, d'un noir chagrin partout environné, v.351 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Tout rit à vos désirs, dans vos mains Zénobie v.353 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et César maintenant peut nous dire, à son choix, v.355 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Et d'un juste tribut honore vos genoux. v.368 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Jamais de plus de feux un coeur ne fut brûlé ; v.376 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Hélas ! Tout me trahit et me quitte en un jour ; v.383 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Fierté, raison, vertu, tout me livre à l'amour. v.384 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
À tout moment, l'objet dont mon âme est blessée v.393 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Porter aux ennemis sa beauté dangereuse ? v.398 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Assure à tout l'empire une éternelle paix. v.412 (Acte 2, scène 1, SABINUS)
Tout l'Orient conquis, l'Afrique avec l'Asie, v.417 (Acte 2, scène 1, AURÉLIEN)
Ce feu trop retenu ne peut plus se celer, v.423 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
J'attends tout de tes soins ; va, que le camp s'apprête v.429 (Acte 2, scène 1, AUR?LIEN)
Semble, dans ce moment, redouter cette vue. v.442 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Toute ma fierté cède au feu que je conçois ; v.444 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Et se nommant tout haut vengeurs de la patrie, v.457 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Quand la liberté parle, on ne veut rien entendre. v.466 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
De toutes vos vertus il vous fera des crimes. v.470 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Mais je verrais la foudre à partir toute prête v.473 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Contre tout l'univers je soutiendrai mes droits, v.479 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Ne peut être remise en de meilleures mains. v.484 (Acte 2, scène 2, AUR?LIEN)
Les traits dont elle peut attaquer votre vie, v.494 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Pour un égarement il faut recommencer. v.500 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
À se lasser bientôt dans ces routes austères, v.502 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Qu'un seul jour de vertu peut faire un vertueux. v.504 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Qui tient tout sous ses lois, de borner son pouvoir v.507 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
L'emporter sur le poids de toute sa puissance ! v.510 (Acte 2, scène 2, FIRMIN)
Si mon cour un moment avait pu l'écouter. v.516 (Acte 2, scène 2, AURÉLIEN)
Non plus comme autrefois, que l'horreur et l'effroi v.531 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Marquaient partout mes pas et volaient devant moi : v.532 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Qu'il n'est plus dans ces lieux d'autre vainqueur que vous. v.536 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Rebut de la fortune, esclave infortunée, v.541 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Tout le feu de mes yeux s'est éteint dans mes larmes ; v.546 (Acte 2, scène 3, ISM?NE)
En celui de tyran et de persécuteur : v.552 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais enfin, si jamais dans une âme hautaine, v.553 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
Par un effort d'amour on peut vaincre la haine, v.554 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
M'est odieux, seigneur, offert d'une autre main. v.572 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
Peut-être que Sapor a cent chemins ouverts. v.580 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Mais, sans trop pénétrer, peut-on savoir, madame, v.581 (Acte 2, scène 3, AUR?LIEN)
N'en doutez point, madame, à ces signes secrets v.607 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
À ce tendre penchant mon .cour accoutumé v.611 (Acte 2, scène 3, ISMÈNE)
N'est point accoutumé de soupirer en vain ; v.628 (Acte 2, scène 3, AURÉLIEN)
Hélas ! Tout me trahit ; et toi-même, cruelle ! v.653 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Je tremble, je frémis. Que plutôt à tes yeux... v.676 (Acte 2, scène 4, ISMÈNE)
Mais allons l'informer de tout ce qui se passe ; v.677 (Acte 2, scène 4, ISM?NE)
Trahi de tous côtés, vaincu de toutes parts, v.683 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Vous abandonnez tout, gloire, grandeurs, empire, v.694 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Qui ne peut désormais vous offrir que des pleurs, v.696 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Et je n'ai jamais cru devoir l'accoutumer v.707 (Acte 3, scène 1, ISMÈNE)
Peut-être à mon amour me laissai-je séduire : v.709 (Acte 3, scène 1, ISM?NE)
Il n'est plus d'autre mal que de ne vous voir pas, v.724 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
De vous aimer autant que vous êtes aimable. v.726 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Attendre les couteaux suspendus sur ma tête : v.742 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Ne soutient point l'horreur d'une telle pensée. v.750 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Hélas ! J'ai tout perdu ; prêt à perdre le jour, v.755 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Du destin courroucé peut braver la malice : v.758 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Et je ne vis enfin qu'autant que vous m'aimez : v.760 (Acte 3, scène 1, SAPOR)
Tout ce que sa beauté me permet de lui dire, v.774 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Je n'en ai pas besoin ; je sais ce que peut dire v.781 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Qu'aucun autre que moi ne doit plus y prétendre ? v.789 (Acte 3, scène 2, AUR?LIEN)
Il est vrai qu'en tout temps un puissant empereur v.795 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Tout fléchit devant lui, tout cède, tout fait place ; v.797 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Et qui, dès leur naissance au trône accoutumés, v.803 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Un pouvoir redoutable entraîne à soi l'amour. v.807 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Insultez, triomphez : peut-être en d'autres temps v.811 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Le ciel de mes malheurs se fut rendu complice, v.814 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Soutenir les éclairs du fer de mes soldats, v.816 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Peut-être malgré vous pourrait-il revenir. v.820 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
En tout temps, en tous lieux, en me voyant paraître, v.821 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
L'un et l'autre en ce jour mérite un sort égal, v.828 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
Peut-être d'autres yeux me sont plus favorables. v.830 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Redoutez leur faveur. v.831 (Acte 3, scène 2, AURÉLIEN)
D'être aimé seulement autant que l'on vous hait. v.836 (Acte 3, scène 2, SAPOR)
Autant que l'on me hait !... v.840 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Redoutez les transports d'un aveugle courroux ; v.843 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Tremblez pour lui, madame, et peut-être pour vous. v.844 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
L'un et l'autre à mes yeux est déjà trop coupable, v.845 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Tout demande sa mort, l'armée et le sénat : v.848 (Acte 3, scène 3, AUR?LIEN)
Non, le ciel ne veut point une telle injustice : v.853 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Peut avoir désormais toute son étendue. v.874 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Ah, seigneur ! Arrêtez ; je suis prête à tout faire : v.881 (Acte 3, scène 3, ISMÈNE)
Peut-être dans mes yeux il lira le contraire. v.886 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
Lui dira, s'il le faut encor, que je le hais. v.888 (Acte 3, scène 3, ISM?NE)
Et, puisque vous m'ôtez tout espoir de vous plaire, v.898 (Acte 3, scène 3, AURÉLIEN)
Et dans tout ce palais se trouve répandu. v.904 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
D'un doute qui m'outrage éclaircissez mon âme, v.905 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
Elle veut bien plutôt noblement s'allier. v.908 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
La voix de mon époux, l'avez-vous écoutée, v.918 (Acte 3, scène 4, ZÉNOBIE)
Cette plaintive voix qui suit partout mes pas, v.919 (Acte 3, scène 4, Z?NOBIE)
S'il faut même le dire, avec un oeil sévère v.941 (Acte 3, scène 4, AURÉLIEN)
Je conduis dans ce jour votre fille à l'autel. v.952 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Tenez votre promesse : ici tout m'obéit ; v.955 (Acte 3, scène 4, AUR?LIEN)
Je verrai donc ma fille, amenée aux autels, v.959 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
M'entraînant à l'autel, triomphe de mes voux : v.964 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Plaignez plutôt mon sort ; pour sauver ce que j'aime, v.965 (Acte 3, scène 5, ISM?NE)
Au dépens de l'amour, il faut sauver sa vie. v.970 (Acte 3, scène 5, ISMÈNE)
Tout est ici soumis à la loi du trépas : v.975 (Acte 3, scène 5, ZÉNOBIE)
Je vous cherche, et ma flamme outragée v.981 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Vous promet tout, madame ; oui, vous serez vengée ; v.982 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Mon cour est amoureux autant qu'il est jaloux. v.1008 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Il faut vous détromper ; l'éclat de cette fête, v.1009 (Acte 3, scène 6, ZÉNOBIE)
Tout ce que vous voyez, ne se fait pas pour moi. v.1012 (Acte 3, scène 6, Z?NOBIE)
Quel autre objet ici peut exciter sa flamme ? v.1014 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je vous écoute moins que mes transports jaloux ; v.1019 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Et qui vous voit, enfin, ne peut aimer que vous. v.1020 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Quoi qu'il en soit, madame, il faut vous satisfaire ; v.1021 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Le dessein en est pris, rien ne m'en peut distraire. v.1022 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Déjà par tout le camp mes fidèles soldats v.1023 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Me fait trouver des cours prompts à tout entreprendre : v.1026 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Sévère, Albin, Plautus, pleins d'une noble ardeur, v.1027 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je vais tout préparer pour ce grand sacrifice, v.1033 (Acte 3, scène 6, SABINUS)
Je me fuis, mais en vain ; et tout ce que je vois v.1043 (Acte 4, scène 1, ISMÈNE)
De quel front, de Sapor soutiendrai-je la vue, v.1045 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
« Je ne suis plus à vous ; à l'autel entraînée, v.1053 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Ah ! Plutôt que lui faire un aveu si terrible, v.1057 (Acte 4, scène 1, ISM?NE)
Qui peut vous reprocher... v.1080 (Acte 4, scène 1, THÉONE)
Tout le camp mutiné s'arme en notre faveur, v.1095 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et mon cour tout entier se livre à la fureur. v.1096 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Ces yeux où je venais prendre toute l'ardeur v.1107 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et que, tout malheureux et tout abandonné, v.1119 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Contre ce cour ingrat qui ne peut être à vous. v.1124 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Qui ne peut être à moi ! Ciel ! Que viens-je d'entendre ? v.1125 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
L'ai-je bien entendu, grands dieux ! J'en doute encor. v.1127 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Qui ne peut être à moi ! C'en est donc fait, madame ? v.1129 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vos sens d'une autre ardeur sont enfin prévenus ; v.1131 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vous m'aimiez autrefois, et vous ne m'aimez plus. v.1132 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Dont il vous plut jadis irriter mes ardeurs : v.1136 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Je vous pardonne tout, si j'en puis faire autant. v.1140 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Devais-je me flatter, puisqu'il faut vous le dire, v.1145 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Non, je n'étais point fait pour tant de cruauté. v.1156 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
J'y vais avec plaisir : il faut du sang, madame, v.1165 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Vivez : si vous mourez, il faut que je vous suive. v.1169 (Acte 4, scène 2, ISMÈNE)
Est-ce ainsi qu'autrefois, sensible à mes alarmes, v.1177 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Tout couvert de lauriers, et tout brillant de gloire, v.1189 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Et vous, madame, et vous, celui de l'écouter. v.1192 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Leur apprendre à couler par des routes nouvelles. v.1205 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Tandis que d'autre part, en proie à ma fureur, v.1227 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Le champ nous est ouvert ; il faut s'y signaler. v.1235 (Acte 4, scène 2, SAPOR)
Les sentiments secrets d'une âme toute nue. v.1254 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
M'ont-ils assez joué l'une et l'autre à leur tour ? v.1260 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
À quel point se réduit toute mon espérance ! v.1262 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Ah ! Qui peut exciter ces indignes terreurs ? v.1268 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quand on ne peut encor renoncer à l'amour ? v.1272 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Qui pourra vous aimer autant que je vous aime, v.1273 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quand, de vos cruautés mettant puni moi-même, v.1274 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Quel autre mieux que moi punirait cet outrage ? v.1285 (Acte 4, scène 3, SAPOR)
Lorsque je vais verser tout mon sang à ses yeux ; v.1296 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Le temps attend de vous d'autres comportements. v.1308 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Ma fille est malheureuse, et voilà tout son crime : v.1310 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Plutôt qu'un lâche aveu fût sorti de sa bouche ; v.1321 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Mais peut-être, madame, une pitié secrète, v.1337 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tout mentait dans Ismène ; et ses regards timides v.1345 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
Nos projets sont détruits ; tout est perdu, madame. v.1349 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Tout est perdu, madame, et je vous ai trahie. v.1353 (Acte 4, scène 4, SAPOR)
Que ce nouveau malheur, et peut-être incertain, v.1363 (Acte 4, scène 4, ZÉNOBIE)
De ses soins empressés nous devons tout attendre. v.1366 (Acte 4, scène 4, Z?NOBIE)
Hé bien, cours à l'autel ; v.1379 (Acte 5, scène 1, ZÉNOBIE)
Du meurtre de ton père encor toutes fumantes ; v.1382 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Tout reproche ton crime à tes perfides yeux. v.1384 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
S'il te faut des objets empruntés chez les morts v.1387 (Acte 5, scène 1, Z?NOBIE)
Sabinus ne vient point, il faut l'aller chercher ; v.1393 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
En versant tout mon sang, je puis laver l'erreur. v.1398 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Peut-être qu'un moment j'ai pu vous accuser ; v.1406 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Et le crédule coeur qui le peut concevoir ! v.1410 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Rien ne peut mieux venger l'amour que l'amour même : v.1412 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
D'autres me vengeront. v.1421 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Si je vais à l'autel, ce n'est plus en victime ; v.1424 (Acte 5, scène 2, ISMÈNE)
Vous allez à l'autel flatter son espérance ; v.1428 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Moi seul j'espère tout du feu de mon courage ; v.1432 (Acte 5, scène 2, SAPOR)
Que Sapor pût jamais former d'autre dessein v.1449 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Il faut qu'auparavant la mienne soit ravie. v.1452 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
C'est tout ce que j'attends pour le prix de ma flamme : v.1464 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Quel autre sort ailleurs pourrait m'être plus doux ? v.1466 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Tout le regret que j'ai d'abandonner la vie v.1468 (Acte 5, scène 3, SAPOR)
Au nom de ce qui fut le plus cher à vos yeux, v.1493 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Madame, en ce moment, peut-être ce héros v.1501 (Acte 5, scène 4, ISMÈNE)
Barbares, redoutez les éclats du tonnerre ; v.1504 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Suspendez vos couteaux, désarmez vos fureurs. v.1505 (Acte 5, scène 4, ISM?NE)
Et lui seul, sans effroi, voit tout son sang couler : v.1542 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Aurélien peut vivre, il n'a plus d'ennemis. v.1546 (Acte 5, scène 5, FIRMIN)
Ce poignard tout sanglant pour t'en percer le sein. v.1586 (Acte 5, scène 6, ZÉNOBIE)
Si Rome ne la voit avec les autres rois ; v.1598 (Acte 5, scène 7, AURÉLIEN)
Un amour outragé rend l'éclat à ma gloire ; v.1600 (Acte 5, scène 7, AUR?LIEN)

ARLEQUIN AUX ENFERS (1689)

Il faut l'aller attendre à la descente du coche, pour lui donner la main. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Je n'en puis plus ; je suis toute rompue. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Voilà un pauvre poisson qui n'en peut plus. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Non pas tout à fait ; mais on a jeté nos meubles par la fenêtre. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Mais rien ne peut m'arrêter quand la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Nous sommes en Thrace, et j'ai quitté la Grèce pour venir ici disputer avec Orphée de la musique. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Autrefois, quand tu étais absent, je ne manquais de rien. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
J'ai des secrets merveilleux, qui m'ont été donnés par un chimiste qui m'aimait autrefois. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Je compose une huile, que j'appelle élixir de patience, dont une goutte, appliquée sur le front d'un mari, le délivre pour jamais du mal de tête. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
J'en ai un autre bien plus beau pour les femmes d'aujourd'hui : je compose la poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Qu'une coquette soit décriée, que sa conduite soit la plus raboteuse du inonde, elle n'a qu'à changer de quartier, ne plus voir d'hommes, et prendre une pincée de ma poudre dans un bouillon, en trois mois elle fera assaut de vertu avec les plus vestales. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Ni la colique ni autre mal. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
J'ai encore un autre moyen pour gagner de l'argent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Tu sais bien que, quand je joue de ma lyre, je fais tout venir à moi. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Fais-toi plutôt maître à chanter ; on te donnera deux louis d'or par mois, et tu trouveras peut-être quelque écolière à qui tu ne déplairas pas ; car voilà la grippe des femmes d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Je te dis qu'il n'y a pas une plus jolie vacation au monde ; on est de tous les bons repas ; jamais de promenades sans le maître à chanter : on se donne de petits airs de familiarité avec l'écolière ; on lui prend la main pour lui faire battre la mesure : le mari passe tout sur la foi de la musique, et il ne se doute pas, bien souvent, de la partie qu'on fait chanter à sa femme. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
'Voilà de jolis profits ; mais aussi on a bien de la peine : c'est un rude métier : il faut quelquefois chanter quand on a envie de boire. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et moi, je vais travailler à ma poudre de bonne réputation. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
Il y a longtemps, madame, que la tapisserie de mes inclinations est pendue au clou à crochet de vos beautés. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tout ce que je puis vous dire, c'est que je ne me souviens pas d'avoir été plus grande. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Point du tout ; je vous avoue que je n'ai point le don de deviner. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
J'enrage quand je vois ces petits embryons de cour vouloir faire assaut avec moi. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Il faut qu'ils aient perdu l'esprit ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
On se trompe quelquefois dans ce calcul-là, et l'on n'y trouve pas souvent tout le bonheur qu'on s'y était proposé. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je suis doux, pacifique, aisé à vivre, l'humeur satinée, veloutée : j'ai vécu six ans avec ma première femme, sans avoir le moindre petit démêlé. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Une fois seulement, après avoir pris du tabac, je voulais éternuer, elle me fit manquer mon coup ; de dépit, je pris un chandelier, je lui cassai la tête, et elle mourut un quart_d_heure après. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Quand une femme doit mourir, il vaut bien mieux que ce soit de la main de son mari que de celle d'un médecin, qu'il faut bien payer, et qui vous la traînera six mois ou un an. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Point du tout : je suis accoutumé au sang de jeunesse. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Comme ce sont peut-être des talents de famille, vous deviez prendre la charge de monsieur votre père. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Je m'y sentais assez d'inclination ; mais vous savez qu'il faut qu'un gentilhomme voie le pays. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
J'ai couru par toutes les sept parties du monde, et me voilà enfin à vos pieds, ma divine princesse, le coeur en braise, pour vous dire que je me pendrai assurément, si vous n'êtes unie avec moi par le lien conjugal. (Acte 1, scène 3, ARLEQUIN)
Tout doucement, monsieur ; réservez ces caresses-là pour votre femme. (Acte 1, scène 4, ISABELLE)
Arrêtez donc, beauté léoparde ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Il faut bien plus de temps pour faire crever une femme. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Il faut que je te dévisage. (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Chalands, chalands, qui est-ce qui veut boire ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Çà n'est morgué pas bien, tout franc. (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Je suis toute brisée, hé, hé, hé, hé. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Hé, le brutal ! (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Oui, tout d'un côté et rien de l'autre. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
À la fraîche, à la fraîche ; qui est-ce qui veut boire ? (Acte 1, scène 6, LE VENDEUR DE TISANE)
Je sais bien que la plupart des académiciens, là-haut, ne se donnent pas cette peine-là, et que, pourvu qu'ils la sachent lire, on les reçoit tout d'une voix ; mais ce n'est pas de même ici ; et il ne suffit pas de savoir faire l'anatomie d'un mot, pour être l'interprète des mystères de notre diabolique Académie. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Apparemment que vous en étiez là-haut ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Que j'en étais là-haut ! (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Ce n'est pas que je n'aie eu cent fois plus de mérite qu'il ne faut pour en être. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Il n'y eut jamais un meilleur naturel que le mien ; je rendais une comédie aussi facilement qu'un autre rend un lavement. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Jamais qu'une fois ; mais aussi tout Paris venait se crever à la première représentation ; car personne ne voulait attendre la seconde, de peur de ne la point voir. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
J'ai mis le siècle dans ce goût-là ; et, si vous y prenez garde, depuis moi, tous les auteurs donnent là-dedans. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Ils ont raison, au bout du compte ; car, comme les bonnes choses aujourd'hui n'ont point de cours, pour peu qu'une méchante pièce puisse être représentée une fois, voilà les comédiens riches. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Vous pouvez croire que je me suis mis à la mode tout des premiers. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Tout au contraire, je marquai, dans mes rôles, les endroits où l'on devait siffler, afin que l'acteur se reposât et qu'il reprit haleine. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
C'est le jugement qui conduit tout cela. (Acte 1, scène 7, L AUTEUR)
Cela sent le collège : je l'avais tiré tout entier de l'histoire de France ; il portait pour titre : les Aventures du Pont-Neuf. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
Voilà un auteur échappé des Petites-Maisons des enfers. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Il vous faut cinq ou six grains d'ellébore. (Acte 1, scène 7, L-AUTEUR)
C'est une chose étonnante, phlégétontique assemblée, que de voir l'affluence d'âmes qui tombent journellement par vos soins dans mon royaume : il faut désormais refuser l'entrée aux survenants, ou faire bâtir des appartements nouveaux ; et, pour cela, je crois qu'il sera bon de lever un droit sur le bois et le charbon qui se brûlent ici-bas : voilà le sujet pour lequel je vous assemble. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
J'ai vu autrefois le temps si misérable, qu'il ne venait pas ici le moindre petit griffonneur de sergent, qu'il ne fallût députer un diable tout exprès pour aller le quérir ; et présentement, nous ne sommes employés qu'à les chasser : il faut que les greffiers attendent des années entières à la porte, parce qu'ils ne veulent pas passer devant les conseillers, qui pleuvent ici de toutes parts. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Il ne faut plus recevoir de gens de robe ; l'enfer est déjà assez lugubre ; et surtout, point de greffiers, car ces gens-là mettent l'enfer en mauvais prédicament. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
Oui ; mais vous ne savez pas que, moi qui suis Pluton, je n'ai pas plus de droit en enfer que ces messieurs-là. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Je suis si soûl des gens de chicane, que dernièrement je fis une querelle d'Allemand à un diable de qualité, qui revenait de Paris ; et je lui fis fermer la porte, parce qu'il avait hanté mauvaise compagnie là-haut, et qu'il sortait du corps d'un procureur. (Acte 1, scène 8, PLUTON)
Vous avez eu raison ; ce serait le moyen de gâter bient8t tout ici. (Acte 1, scène 8, PROSERPINE)
Ces messieurs-là font mieux nos affaires là-haut : il les faut renvoyer. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Pour les fermiers, tout franc, il n'y a plus moyen de les passer ; ils sont si gros et si gras, que ma barque enfonce. (Acte 1, scène 9, CARON)
Pour ceux-là, il faut en faire provision ; c'est le bois d'andelle de l'enfer ; et je ne veux pas que l'on brûle autre chose dans mon cabinet. (Acte 1, scène 9, PLUTON)
Pluton, mon ami, v.1 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Voilà un petit début qui n'est point sot. (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Ni la débuteuse non plus. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je sais que je ne suis pas du goût d'aujourd'hui, et que pour être présentement femme du bel air, il ne faut prendre un mari que comme un surtout de bienséance, et un paravent de réputation ; mais j'aime mieux n'être pas tout à fait à la mode, et être un peu plus dans la route de mon devoir. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
C'est ce qui fait que je viens implorer votre clémence, et vous prier, par tout ce que vous avez de plus cher, au nom de l'amour que vous vous êtes porté l'un et l'autre, de m'accorder la grâce que je vous demande, de me rendre à un mari que je chéris plus que toute chose au monde, et je serai obligée de faire le reste de ma vie des voeux pour la santé et la prospérité de vos majestés diaboliques. (Acte 1, scène 10, ISABELLE)
Le procès n'a-t-il pas été jugé là-haut ? (Acte 1, scène 10, PLUTON)
Toute la journée les filles ont le gosier ouvert pour chanter : (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
En effet, n'est-ce pas une chose qui crie vengeance, de voir l'inhumanité avec laquelle les pauvres femmes, ces moutons d'amour, sont traitées par ces loups dévorants ! (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Pour moi, je vous déclare que, si heureusement mon mari était mort le premier, j'aurais crié ; je me serais couverte, jusqu'au bout des ongles, d'un deuil où le coeur n'aurait pas eu grande part ; mais loin de le venir trouver aux enfers, je me serais bien donné de garde de le chercher. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Ma petite femme, je n'ai jamais douté de votre affection. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ainsi, puisqu'il vient me chercher de si loin : c'est une marque qu'il ne saurait se passer de moi ; mais il ne m'aura que par le bon bout : je prétends avoir des conditions si avantageuses, qu'on ne puisse pas me reprocher d'avoir gâté le métier... (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Il faut donc que vous retranchiez aussi les grands laquais. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Une jolie femme comme moi, en tout pays, ne manque point de mari. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Je sais bien qu'il y a partout assez de gens qui se mêlent de ces emplois-là. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ces diables de corbeaux-là ne les mesurent pas B la toise, et ils rançonnent si exorbitamment un pauvre mari, que souvent il aimerait presque autant que sa femme ne mourût pas. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Je me ferais plutôt couper la tête. (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Je veux que les enfants que j'aurai dans ln suite (car il faut recommencer sur nouveaux frais) soient élevés à ma fantaisie, et j'en disposerai comme de chose à moi appartenante. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Vous ne savez pas tout le manège de là-haut, monsieur Pluton : il y a tant de pères qui n'ont jamais eu d'enfants ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Après avoir entendu les raisons des uns et des autres, pour vous défrayer des frais de votre voyage, moi Pluton, prince des ténèbres, souverain du Styx et du Phlégéton, gouverneur des pays-bas, président du sabbat, et correcteur né des arts, métiers et professions, je vous permets non seulement d'emmener chacun votre femme, mais toutes celles qui sont en enfer, sans même en excepter Proserpine. (Acte 1, scène 10, PLUTON)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 21 textes (soit une présence dans 1,11 % des textes) dans lesquels il y a 3449 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 164,24 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	LA S?R?NADE	91	0	0	0	0	0	91
2	LA SÉRÉNADE	1	0	0	0	0	0	1
3	LE JOUEUR	58	88	63	61	38	0	308
4	LES SOUHAITS	57	0	0	0	0	0	57
5	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES H?TELLERIES.	31	39	21	0	0	0	91
6	LE BAL	109	0	0	0	0	0	109
7	ARLEQUIN, HOMME ? BONNES FORTUNES.	34	52	64	0	0	0	150
8	LES VENDANGES	85	0	0	0	0	0	85
9	DÉMOCRITE	67	76	51	52	39	0	285
10	LA COQUETTE, OU L'ACAD?MIE DES DAMES.	62	51	52	0	0	0	165
11	LA COQUETTE, OU L'ACADÉMIE DES DAMES.	3	23	3	0	0	0	29
12	LE DISTRAIT	0	0	0	0	1	0	1
13	LE DISTRAIT	61	62	69	71	48	0	311
14	LE RETOUR IMPR?VU	92	0	0	0	0	0	92
15	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	91	0	0	0	0	0	91
16	ATTENDEZ-MOI SOUS L'ORME	4	0	0	0	0	0	4
17	LES MÉNECHMES, ou LES JUMEAUX	34	116	60	62	56	0	328
18	LA CRITIQUE DE L'HOMME ? BONNES FORTUNES.	44	0	0	0	0	0	44
19	LA CRITIQUE DU L?GATAIRE	54	0	0	0	0	0	54
20	LE L?GATAIRE UNIVERSEL	0	1	0	0	0	0	1
21	LE LÉGATAIRE UNIVERSEL	63	67	52	54	46	0	282
22	LE DIVORCE	60	41	56	0	0	5	162
23	LE CARNAVAL DE VENISE	6	24	20	13	5	0	68
24	SAPOR	65	45	66	45	27	0	248
25	ARLEQUIN AUX ENFERS	82	0	0	0	0	0	82
26	ARLEQUIN AUX ENFERS	1	0	0	0	0	0	1
27	LES FOLIES AMOUREUSES	0	0	2	0	0	0	2
28	LES FOLIES AMOUREUSES	0	85	149	0	0	63	297
29	LES FILLES ERRANTES, OU LES INTRIGUES DES HÔTELLERIES.	0	0	2	0	0	0	2
30	ARLEQUIN, HOMME À BONNES FORTUNES.	0	0	8	0	0	0	8
	Total	1255	770	738	358	260	68	3449