Occurences de l'expression

Da

pour PLANCHER de VALCOUR, Philippe

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LE VERRE D'EAU (1788)

Comment, Madame, de quatre amoureux pas un ne peut vous fixer ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mais cependant tous se flattent en secret... (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il le faut bien ; le grand art d'une jolie femme est d'avoir une cour nombreuse, beaucoup de prétendants. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Mais, Madame, je ne vous conçois pas, je n'ai qu'un prétendu, car je ne compte pas Nicaise, quoiqu'il me fasse les yeux doux, ce n'est pas qu'il ne rendît, je pense, une femme très heureuse ; mais le pauvre garçon est si bête ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Hé bien, Madame, pour revenir à mon prétendu, car je me proposais de ne pas l'accepter sans vous en avoir prévenue, et sans avoir obtenu votre agrément, hé bien, lui seul m'a décidée, et tous les autres sont éconduits et congédiés. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Et tu es dans l'erreur. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Si bien donc, Madame, que vous n'aurez jamais d'époux ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
J'en jurerais presque ; pour tirer parti des hommes, il n'en faut point adopter : celui qu'on préfère est celui qui, abusant d'une autorité chimérique, veut tenir une épouse dans les liens de la captivité. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Cependant tout cela ne m'arrivera pas, j'aimerai de si bonne foi qu'il faudra être un monstre pour n'en pas faire autant. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Tu le crois. Si j'entrais avec toi dans des détails... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Cependant vous vous méfiez ?... (Acte 1, scène 1, MARTON)
Car enfin, Madame, il est certains moments... (Acte 1, scène 1, MARTON)
Moi, je le trouverais dangereux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Madame, le bronze est alliable aussitôt qu'il est fondu. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Madame n'est pas ici, mamzelle, tant mieux ! (Acte 1, scène 3, NICAISE)
Dame, chacun a le sien, le mien ne fait de mal à personne, et ceux qui n'en veulent pas n'ont qu'à le laisser... (Acte 1, scène 3, NICAISE)
Et bien dolent da ; dame c'est qu'on ne sait sur quel pied danser avec vous, mamzelle. (Acte 1, scène 3, NICAISE)
Que je sais bien cependant : tenez, il faut premièrement d'abord... (Acte 1, scène 3, NICAISE)
Tu le crois donc un rival bien dangereux ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
Monsieur Léveillé, votre génie vaste voit tout en grand, mais moi dont le mérite est renfermé dans un cercle plus étroit, je pense comme le vulgaire qu'il faut tout entendre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Crois-tu que Cidalise puisse se fixer ? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Monsieur, à vous parler vrai ; ma maîtresse est impénétrable : cependant... (Acte 1, scène 5, MARTON)
Allons, Monsieur, je vois qu'il faut faire une fin ; l'exemple m'entraîne, et je vais aussi me jeter dans la réforme. (Acte 1, scène 6, LÉVEILLÉ)
Tais-toi donc, malheureux ; j'aperçois Cidalise, laisse-nous. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je n'ose encore m'en flatter, Madame ; je ne suis pas assez vain pour l'attribuer à mon mérite ; mais que je serais heureux si je la devais à la reconnaissance, et au retour que peuvent attendre de vous la tendresse la plus pure, et le dévouement le plus respectueux ! (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Semblable au papillon qui dans un parterre caresse tour-à-tour la tubéreuse, la violette et la rose, votre coeur inconstant et léger voltige de belle en belle ; vous leur jurez à toutes une fidélité éternelle... (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Que je n'aimai jamais ; non Madame, détrompez-vous. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Non, Madame, ce n'est pas moi que vous devez croire ; ce sont vos traits, vos yeux, ce sont vos charmes auxquels il est impossible de résister, et qui doivent vous assurer d'une constance à toute épreuve. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Tenez, Chevalier, Dorante, Damis, Licidas, Valère, et tant d'autres m'en ont dit tous autant mille fois, et vous voyez qu'ils ont pris leur parti en gens qui connaissent l'usage, aussitôt que leur congé leur a été signifié. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Quoi, Madame, serais-je assez fortuné pour vous persuader ? (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Achevez, Madame, laissez-vous toucher. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Oui, Madame, mais vous vous attendrissez, quel bonheur ! (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Oui, je vois dans vos yeux que mon amour vous touche, et que vous allez enfin combler tous mes voeux. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Calmez-vous, Monsieur, calmez-vous ; vous devenez pressant, vous vous échauffez de plus en plus, ceci deviendrait trop dangereux. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Que veut Madame ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
Tout plein Madame ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
Buvez, Monsieur, buvez, quand vos feux seront rassis, on vous parlera, vous serez plus tranquille, et tout se passera dans l'ordre. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Faut pourtant ben que l'y fasse avaler ça, puisqne not' dame le veut. (Acte 1, scène 9, NICAISE)
Est-ce que tu ne devrais pas être dans l'antichambre, demandez-moi à quoi ça s'amuse ? (Acte 1, scène 10, MARTON)
C'est donc pour ça que Madame voulait... (Acte 1, scène 10, NICAISE)
Allons, va-t-en, Madame t'appelle. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Rien que d'honnête, de louable dans mes procédés ; elle feint de douter de mon amour, je cherche à la rassurer sur ses craintes, je lui jure une fidélité éternelle, et, dans l'instant où je crois l'avoir attendrie, convaincue, elle me joue le tour le plus sanglant, le plus... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Je vois ce que c'est, Madame a voulu s'amuser ; je connais son caractère, elle craint de donner des droits sur elle ; vous êtes le seul dont elle reçoive les visites, preuve de son inclination pour vous. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Doucement, emportée par son caractère dédaigneux, et trouvant une espèce de gloire à vaincre les sentiments que vous lui inspirez ; trouvant même à vous persifler une espèce de plaisir, elle n'a suivi que l'impulsion du préjugé qu'elle a contre les hommes, mais elle s'est punie elle-même, soyez-en certain ; ce plaisir de vous humilier n'a duré qu'un moment, et ne peut lui tenir lieu du plaisir plus flatteur d'aimer et d'être aimée ; et n'est-ce pas là visiblement le voeu de la nature ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je suis fille encore moi, et cependant j'ai passé par-là. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Non, c'est en vain, Marton, que tu cherches à me flatter d'un espoir dont j'ai trop écouté l'illusion dangereuse ; en vain viendrait-elle m'offrir son coeur et sa main, je suis guéri de ma folle passion, j'en suis guéri... pour jamais. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ne jurons de rien, l'amour-propre fait des serments, l'amour en rit, et vous engage de nouveau : écoutez, vous aimez ma maîtresse, je suis sûre qu'elle a des dispositions à vous aimer, opposez caprices à caprices, feignez d'être infidèle, piquez également son amour-propre ; une absence de quinze jours vous la ramènera ; croyez-moi, cessez de la voir pendant quelque temps. (Acte 1, scène 11, MARTON)
D'abord, il y a un fait sûr, elle craint les hommes en général, mais vous êtes celui de tous qui, dans son coeur, pourrait le mieux faire exception à la regle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Il est un moyen pour vous en assurer, cachez-vous dans ce cabinet, ma maîtresse ne tardera pas à venir... (Acte 1, scène 11, MARTON)
Et tenez, justement, j'entends du bruit, c'est peut-être Madame_la_Comtesse, cachez-vous. (Acte 1, scène 11, MARTON)
La friponne y a peut-être été prise, mais que risques-tu ? Je suis de bonne soi, nous allons nous épouser dans deux jours, demain, peut-être aujourd'hui, si tu veux, qui diable pourrait y trouver à redire et tiens, crois-tu que je ne vois pas qu'on a quitté le salon pour le boudoir, et que mon maître et ta maîtresse sont actuellement à dresser les articles ? (Acte 1, scène 12, LÉVEILLÉ)
Voila Monsieur le bel esprit ; comme vous vous trompez dans votre calcule, ma maîtresse n'est point dans son boudoir, le Chevalier n'est point ici ; il est presque congédié, on ne l'épousera peut-être jamais, ni vous non plus, à moins qu'un caprice n'en décide ; mais dans tous les cas, vous n'en aurez jamais l'avant-goût, et sur cet article, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Tu l'as dit ; que diable, on n'est pas parfait, j'aurai de bons et de mauvais moments, car enfin le thermomètre n'est pas toujours au même degré, du haut et du bas, c'est à quoi toute femme doit s'attendre dans le mariage. (Acte 1, scène 12, LÉVEILLÉ)
Passons, dissimulée, rien d'étonnant à cela, c'est dans l'ordre, le coeur, d'une femme a toujours trois enveloppes pour une ; enfin que sais-je moi, fausse, perfide menteuse, acariâtre, inconstante et légère, voilà du plus au moins le tableau des qualités féminines ; il y a comme tu vois, quelques risques à courir ; mais j'en affronte le danger, et j'aurai toujours mon excuse prête, tu es aimable, faite pour plaire, et d'autres que moi voudraient, à pareil prix, courir les mêmes risques. (Acte 1, scène 12, LÉVEILLÉ)
Monsieur Leveillé, la franchise a ses agréments, mais, malgré le cadre heureux qui sert de bordure à votre tableau, je ne sais si vous auriez dû le mettre au jour, vous n'êtes pas encore dans le cas où l'on s'explique aussi nettement sans risques, et je doute que vous y soyez jamais. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Oui, Madame, attéré, confondu. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Mais non, Madame, au contraire il a pris son parti en brave ; ce que je vous en disais d'abord, n'était que pour vous inspirer un peu de pitié pour lui. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Non, Madame ; un amant peut bien, comme vous, chercher à vaincre une âme indifférente : mais il ne résiste point au mépris. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Eh pourquoi non, Madame, tenez le coeur des hommes d'aujourd'hui est comme un miroir, de poche s'entend, car on ne le voit pas toujours à découvert ; la glace réfléchit un objet tant qu'il est placé en face ; mais si tout autre objet prend la place, à l'instant le miroir réfléchit les traits de celui-ci, et ne conserve plus aucuns des traits du premier. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Je n'aime pas... décidément... le Chevalier... cependant. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Ma foi, Madame, je n'en jurerois pas. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Rassurez-vous, Madame, il ne sera jamais qu'à vos pieds ; séchez ces larmes précieuses que je me reprocherais toujours d'avoir fait couler, et que je voudrais recueillir au passage. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Ne lui en voulez pas, Madame ; je suis seul criminel, elle ignorait que je fusse dans ce cabinet. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Pardonnez-moi d'avoir osé chercher à pénétrer vos sentiments, j'ai lu dans votre coeur, et s'il n'est pas encore touché de ma tendresse, c'est que l'instant heureux, cet instant fixé par l'amour, n'est pas encore arrivé ; permettez-moi d'espérer, ne m'accablez point de votre colère, je n'y survivrais pas. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Daignez ne pas me confondre avec ces âmes froides et insensibles, fléaux de l'amour et de la beauté ; qui n'ont jamais connu ces doux épanchements de deux coeurs sensibles et sans fard, unis par le goût le plus pur, enchaînés l'un à l'autre par l'attraction du sentiment le plus tendre, le plus irrésistible ; dont l'amour-propre n'est satisfait que par la diversité de vingt conquêtes, toujours honteusement sacrifiées à de nouveaux caprices. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Ah Madame ! (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Dépend-il de moi, d'arracher le trait que vos yeux ont fixé dans mon coeur, et qui n'en sortira qu'avec ma vie ? (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Oui, Madame, quelque glorieux que soit pour moi le titre de votre époux, sûr d'être aimé, j'attendrai avec patience, sans me plaindre, mais avec délices, l'instant fortuné qui doit me procurer un destin glorieux. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Mais, Madame, ne me trompez-vous pas ? (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Mais que j'en suis bien r2compensé dans cet heureux instant ! (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Oui, Chevalier, je ne me conçois pas moi-même ; avec ma façon de penser sur tous les hommes, j'aurais dû ne pas vous croire aussi légèrement, mais vous êtes un enchanteur, et vos discours ont fait... malgré moi... passer dans mon âme, tout le feu dont vous êtes pénétré. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Calmez-vous, Madame, ceci deviendrait trop violent, mais vous connaissez le remède. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Qu'on donne à Madame un verre d'eau. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Madame s'en va, Monsieur s'en va, et ce verre d'eau qui est là qu'attend, qu'est-ce donc qui le boira ? (Acte 1, scène 16, NICAISE)
Je ne m'attendais pas à ce raffinement de vengeance. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Not' Dame ne se marie donc pas à l'encontre de Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 16, NICAISE)
C'est que si Madame n'épouse personne, elle voudra pt'ètre aussi qu'personne ne vous épouse. (Acte 1, scène 16, NICAISE)
Cela ne fera rien à l'affaire : d'ailleurs, c'est un petit dégoût dont un homme plus aimable pourra la faire revenir dans quelque temps. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Ne remettra jamais les pieds dans la maison ; l'action de son maître est son congé absolu. (Acte 1, scène 16, NICAISE)
C'est que dame, tenez, Mamzelle, déjà et d'un, je vous aimerai bien. (Acte 1, scène 16, NICAISE)
Eh bien, j'en parlerai à Madame, touche là... (Acte 1, scène 16, MARTON)
Cependant mon garçon tu es bien nigaud. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Tout ce que je vois tous les jours me prouve qu'un mari un peu bête est excellent dans un ménage. (Acte 1, scène 16, MARTON)

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Dans les 1919 textes du corpus, il y a 1 textes (soit une présence dans 0,05 % des textes) dans lesquels il y a 83 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 83,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Total
1	LE VERRE D'EAU	83	83
	Total	83	83