Occurences de l'expression

tu

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  2. Ce qui leur est permis, leur devient importun. v.132 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  3. Ô ciel ! C'est miniature, v.145 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  4. Et voilà d'un bel homme une vive peinture. v.146 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  5. Tu crois par ce moyen... v.174 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  6. Tu ne m'entends que trop, Madame la carogne, v.190 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  7. Et tu m'oses tenir de semblables discours ? v.195 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  8. Et tu m'oses jouer de ces diables de tours. v.196 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  9. Tu prends d'un feint courroux le vain amusement v.203 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  10. Oui, tu crois m'échapper, je l'aurai malgré toi. v.212 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  11. Tu sais que je l'adore, et je veux être instruit v.227 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  12. Contre les coups que peut vous porter la fortune, v.238 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  13. J'ai de l'inquiétude, et non pas de la faim. v.244 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  14. Et moi j'ai de la faim, et de l'inquiétude v.245 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  15. De voir qu'un sot amour fait toute votre étude. v.246 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  16. Et, sans m'importuner, va manger si tu veux. v.248 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  17. Ah ! Truande, as-tu bien le courage v.265 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  18. Puis-je obtenir de vous, de savoir l'aventure, v.273 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  19. Qui fait dedans vos mains trouver cette peinture. v.274 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  20. Le trop de promptitude à l'erreur nous expose. v.318 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  21. Dois-tu ne te pas croire indigne de la vie, v.389 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  22. Je ne suis point battant de peur d'être battu v.423 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  23. Et l'humeur débonnaire est ma grande vertu. v.424 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  24. Plus tortue après tout, et la taille moins belle ? v.438 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  25. Et lorsque tu sauras v.491 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  26. Par quel motif j'agis tu m'en estimeras. v.492 (Acte 1, scène 19, C?LIE)
  27. Quoi tu fais le surpris, et demandes ton crime ? v.506 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  28. J'aurais à le tuer, prenons-en le courage. v.521 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  29. Sganarelle, tu vois qu'elle prend ta querelle, v.530 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  30. En le tuant, tandis qu'il tourne le derrière. v.533 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  31. Ah ! Qu'ici tu sais bien traître, dissimuler ! v.552 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  32. Tu la viens quereller lorsqu'elle me défend, v.567 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  33. Et tu trembles de peur qu'on t'ôte ton galant. v.568 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  34. Tu vois si c'est mensonge, et j'en suis fort ravie. v.570 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  35. Que me viens-tu conter par ta plainte importune ? v.593 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  36. Je l'avais sous mes pieds rencontré par fortune, v.594 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  37. Je n'ai pas reconnu les traits de sa peinture. v.597 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  38. C'est moi qui du portrait ai causé l'aventure v.598 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  39. Hé ! Mutuellement croyons-nous gens de bien, v.607 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  40. Je risque plus du mien que tu ne fais du tien : v.608 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  41. Tu te démens bientôt de tes bons sentiments, v.633 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  42. Et que riche en vertus son retour aujourd'hui v.648 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

  1. Prêtent leur solitude aux troubles de mon coeur, v.78 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  2. Je les vois s'applaudir de mon inquiétude, v.128 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  3. Et d'un fixe regard chercher avec étude v.130 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  4. Au jugement d'un seul tu l'emportas sur nous, v.135 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  5. Si tu portes un coeur à sentir le dépit v.144 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  6. Que tu lances dans ta colère ; v.154 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  7. Nous nous voyons Soeurs d'infortune, v.174 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  8. Qu'en ces lieux la Fortune jette, v.184 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  9. Ah, ma Soeur, c'est une aventure v.200 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  10. Et tous les maux de la Nature, v.202 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  11. N'est point de la Nature un effet ordinaire ; v.269 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  12. Puisque notre fortune enfin en dépend toute. v.328 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  13. Par d'illustres éclats, de mutuels offices v.409 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  14. Vos feux, votre amitié, votre vertu suprême, v.438 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  15. Qu'as-tu ? v.505 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  16. Hélas ! Que pour le Roi tu me donnes à craindre ! v.508 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  17. Ce qu'on vous voit ici donner à la Nature v.575 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  18. Et c'est brutalité plus que vertu suprême. v.591 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  19. Où nous peut exposer la fortune inhumaine, v.612 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  20. Crois-tu là me donner une raison puissante, v.667 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  21. Dont tu veux que je me contente, v.670 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  22. Et l'autre où te reçut mon coeur infortuné : v.674 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  23. Tu connaîtras par là qu'ils me viennent reprendre v.675 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  24. S'est fait de ce présent une douce habitude : v.682 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  25. J'ai mis quinze ans de soins, de veilles et d'étude, v.683 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  26. De mille brillantes vertus, v.686 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  27. La consolation de mes sens abattus, v.691 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  28. Et tu veux que je n'aie aucun sujet de plainte, v.694 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  29. Ma Soeur, écoutez mieux la voix de la Nature, v.761 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  30. De ce que malgré moi, la Nature m'en laisse. v.773 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  31. Partager vos malheurs, c'est vous importuner. v.774 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  32. Commençaient à m'accoutumer v.793 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  33. J'en tombe de faiblesse, et mon coeur abattu v.853 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  34. Ne soutient plus qu'à peine un reste de vertu. v.854 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  35. J'ai pris la forme que tu vois. v.945 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  36. Sous des déguisements de diverse nature v.948 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  37. Je le suis, ma Psyché, de toute la Nature. v.1189 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  38. Je n'y mêlerai point d'importune présence, v.1206 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  39. Que la Fortune indignement nous traite, v.1286 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  40. L'amertume dans l'âme, et la rougeur au front. v.1296 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  41. On l'y voit obéie avec exactitude, v.1300 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  42. Et de ses volontés une amoureuse étude v.1301 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  43. Juste Ciel ! Pourrais-je être assez infortunée... v.1401 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  44. Quand il rompt à vos yeux l'ordre de la nature, v.1408 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  45. Peut-être à tant d'amour mêle un peu d'imposture, v.1409 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  46. Sans avoir pour témoins vos importunes soeurs, v.1432 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  47. Si vous saviez, Psyché, la cruelle aventure v.1523 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  48. Cruel destin ! Funeste inquiétude ! v.1551 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  49. Qu'avez-vous fait, affreuse solitude, v.1553 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  50. Sa douceur tyrannise un coeur infortuné v.1562 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  51. Coeur ingrat, tu n'avais qu'un feu mal allumé, v.1573 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  52. Tu n'en fais pas ainsi, toi qui seul m'as ravie, v.1802 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  53. Que tu pourras un jour rabaisser l'oeil sur moi, v.1806 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  54. L'oeil abattu, triste, désespérée, v.1811 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  55. Ô Mort, devais-tu prendre un dard si criminel, v.1843 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  56. La menace est respectueuse, v.1873 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  57. La colère présomptueuse... v.1875 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  58. Et ma colère est juste autant qu'impétueuse. v.1877 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  59. L'impétuosité s'en devrait retenir, v.1878 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  60. Ne m'importunez plus, et dans cette infortune v.1944 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  61. Hélas ! Si je vous importune, v.1946 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  62. Je laisserai languir la Nature au tombeau ; v.1981 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  63. Tu tiens de sa Psyché le destin en tes mains, v.1994 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  64. Veux-tu donner le monde en proie v.1998 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  65. Faire un Dieu d'amertume et de division ? v.2002 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  66. Et Vénus a repris sa douceur naturelle v.2035 (Acte 6, scène 6, APOLLON)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Qu'est-ce ci, Lyciscas ? Quoi ? tu ronfles encore. v.21 (Acte 1, scène 2, TROIS-VALETS)
  2. Ne vois-tu pas le jour qui se répand partout ? v.26 (Acte 1, scène 2, MUSICIENS)
  3. Ce silence rêveur dont la sombre habitude v.52 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  4. Vous fait à tous moments chercher la solitude, v.53 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  5. Et je consens encor que tu me fasses honte v.64 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  6. Traîne dans un esprit cent vertus après elle, v.81 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  7. Et j'ai de vos vertus vu fleurir l'espérance ; v.85 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  8. Toi-même tu voudrais qu'il n'eût jamais aimé. v.99 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  9. Et tu sais quel orgueil, sous des traits si charmants v.102 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  10. Je vis tous les appas dont elle est revêtue v.112 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Mais de l'oeil dont on voit une belle statue : v.113 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Tu vois les souverains de Messène et de Pyle v.160 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  13. Et de l'éclat pompeux des plus hautes vertus v.162 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  14. Combattant mes raisons tu chatouilles mon âme, v.189 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  15. Si de ce que j'ai fait tu pourrais m'applaudir : v.191 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  16. Tu sais qu'elle est allée au lever de l'aurore, v.197 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  17. Par son titre de fou tu crois le bien connaître, v.200 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  18. Qu'as-tu ? v.220 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  19. Ce sont des animaux d'un naturel fort doux, v.230 (Acte 2, scène 2, MORON)
  20. Tu parlais d'exercice pénible. v.244 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  21. J'essayais ma posture, et m'ajustant bientôt, v.250 (Acte 2, scène 2, MORON)
  22. Et tu l'as de pied ferme attendu ? v.267 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  23. Affrontant d'un sanglier l'impétueux effort v.278 (Acte 2, scène 2, MORON)
  24. Et naturellement n'était pas fort cruelle ; v.305 (Acte 2, scène 2, MORON)
  25. Était une aventure (ignorant votre chasse) v.320 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  26. À quereller le sort d'une telle aventure : v.329 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  27. Tu le vas voir, allons, et garde le silence. v.377 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  28. Bon messieurs tuez-moi ce vilain animal-là ? (Acte 3, scène 2, MORON)
  29. Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
  30. Et de tous nos palais la savante structure v.393 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  31. Cède aux simples beautés qu'y forme la nature, v.394 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  32. La douce passion de fuir la multitude v.401 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  33. Rencontre une si belle et vaste solitude : v.402 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  34. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  35. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  36. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  37. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  38. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  39. Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  40. Cruelle, si c'était Tircis qui t'en priât, tu demeurerais bien vite. (Acte 5, scène 1, MORON)
  41. Cela se pourrait faire, et je demeure d'accord que je trouve bien mieux mon compte avec l'une qu'avec l'autre ; car il me divertit avec sa voix, et toi, tu m'étourdis de ton caquet. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  42. Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'écouter. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  43. Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  44. Veux-tu me... (Acte 5, scène 1, MORON)
  45. Satyre mon ami, tu sais bien ce que tu m'as promis il y a longtemps, apprends-moi à chanter, je te prie ? (Acte 5, scène 2, MORON)
  46. Il est si accoutumé à chanter qu'il ne saurait parler d'autre façon. (Acte 5, scène 2, MORON)
  47. Une chanson, dis-tu ? (Acte 5, scène 2, MORON)
  48. Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les gâtons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. (Acte 6, scène 2, MORON)
  49. Tu as donc familiarité, Moron, avec le Prince d'Ithaque ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  50. Étais-tu tantôt au compliment qu'il m'a fait ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  51. Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  52. Si bien donc, que pour fuir l'ingratitude, vous aimeriez qui vous aimerait ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  53. Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  54. Ne pourrais-tu, Moron, me servir dans un tel dessein ? (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  55. Je te permets de dire tout ce que tu voudras, pour tâcher à me l'engager. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  56. Enfin tu peux tout espérer de moi, si tu trouves moyen d'enflammer pour moi son coeur. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  57. Viens, Tircis, laissons-les aller, et me dis un peu ton martyre de la façon que tu sais faire ? (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  58. Tu m'écoutes, hélas ! Dans ma triste langueur ; v.451 (Acte 7, scène 1, TIRCIS)
  59. Chante-moi cependant quelque plainte nouvelle que tu aies composée pour moi. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  60. Que ne chantes-tu comme lui ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  61. Dis, Tircis, ce que tu voudras. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  62. Nature marâtre ! (Acte 7, scène 2, MORON)
  63. Pourquoi ne m'as-tu pas donné de quoi chanter comme à un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  64. En vérité, Tircis, il ne se peut rien de plus agréable, et tu l'emportes sur tous les rivaux que tu as. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  65. En seras-tu plus grasse v.466 (Acte 7, scène 2, MORON)
  66. Tu aimerais une personne qui se tuerait pour toi ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  67. Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. (Acte 7, scène 2, MORON)
  68. Je vous prie de vous mêler de vos affaires, et de me laisser tuer à ma fantaisie. (Acte 7, scène 2, MORON)
  69. Allons, Tircis, viens-t'en me redire à l'écho, ce que tu m'as chanté. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  70. De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  71. Qu'en cette aventure, le Ciel me traite avec une rigueur étrange ! (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  72. Et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  73. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  74. Ô vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus fâcheuses inquiétudes, approchez-vous d'ici de grâce, et tâchez de charmer avec votre musique le chagrin où je suis. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  75. Chère Philis, dis-moi, que crois-tu de l'amour ? v.474 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  76. Toi-même, qu'en crois-tu, ma compagne fidèle ? v.475 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  77. Je ne saurais demeurer en repos et quelque douceur qu'aient vos chants, ils ne font que redoubler mon inquiétude. (Acte 9, scène 1, LA PRINCESSE)
  78. Et par quelle raison, ma Fille, voudrais-tu t'opposer à cette union ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  79. Tu le hais, ma Fille ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  80. Tu ne veux accepter personne. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  81. Mais quel intérêt dois-tu prendre à lui ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  82. Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  83. Oui, tu l'aimes. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  84. Quelle est mon infortune ! (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  85. Oui, tu ne l'aimes pas. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  86. Tu le hais, j'y consens, et je veux bien pour te contenter qu'il n'épouse pas la Princesse Aglante. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  87. Mais afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le prennes pour toi. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  88. Si bien donc, ma fille, que tu veux bien accepter ce Prince pour époux ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Et je te dis, moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  2. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  3. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Que dirais-tu ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  5. Baste, laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  7. Tu as menti, j'en bois une partie. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Tu t'en lèveras plus matin. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Et que veux-tu pendant ce temps, que je fasse avec ma famille [?] (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  10. Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  11. Crois-tu que je m'épouvante de tes paroles ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  12. Ivrogne que tu es. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  13. Il me plaît d'être battue. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  14. Après m'avoir ainsi battue ! (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  15. Tu m'as trop maltraitée. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  16. mais tu le payeras. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  17. Tu es une folle de prendre garde à cela. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment : et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  19. Que veux-tu, mon pauvre nourricier ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  20. Horace qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu'on peut avoir sur sa personne : et quoiqu'elle ait fait voir de l'amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n'a jamais, voulu consentir à le recevoir pour son gendre. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  21. Il va vêtu d'une façon extravagante, affecte, quelquefois, de paraître ignorant, tient sa science renfermée, et ne fuit rien tant tous les jours que d'exercer les merveilleux talents qu'il a eus du ciel, pour la médecine. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  22. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  23. Tudieu ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  24. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  25. Charmante Nourrice, ma médecine est la très humble esclave de votre nourricerie ; et je voudrais bien être le petit poupon fortuné qui tetat le lait de vos bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. As-tu bien la hardiesse de t'opposer au médecin ? (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  27. Cabricias arci thuram, catalamus, singulariter, nominativo haec Musa la Muse, bonus, bona, bonum, Deus sanctus, est ne oratio latinas ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  28. Que n'ai-je étudié ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  29. Parce qu'il y a dans le vin et le pain, mêlés ensemble, une vertu sympathique, qui fait parler. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  30. Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  31. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  32. Je ne m'étais jamais mêlé d'être si savant que cela : et toutes mes études n'ont été que jusqu'en sixième. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  33. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  34. Alle a, de deux jours l'un, la fièvre quotiguenne, avec des lassitules et des douleurs dans les mufles des jambes. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  35. J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  36. Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  37. Pourquoi faut-il qu'une personne si bien faite, soit tombée en de telles mains : et qu'un franc animal, un brutal, un stupide, un sot... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  38. Holà, Lucas, n'as-tu point vu ici, notre médecin ? (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  39. D'autant que l'incongruité des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des femmes, étant cause que la partie brutale veut toujours prendre empire sur la sensitive, on voit que l'inégalité de leurs opinions, dépend du mouvement oblique, du cercle de la Lune : et comme le soleil qui darde ses rayons sur la concavité de la terre, trouve... (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  40. Ô grande vertu du remède ! (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  41. Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  42. Penses-tu donc... (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  43. Tu épouseras Horace, dès ce soir. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  44. Les filles sont quelquefois un peu têtues. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  45. Tu vois, ah. (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  46. Faut-il que tu te laisses mourir en présence de tant de gens ? (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  47. Que veux-tu que j'y fasse. (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  48. Encore, si tu avais achevé de couper notre bois, je prendrais quelque consolation. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  49. Retire-toi de là, tu me fends le coeur. (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  50. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  51. Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)
  52. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Motus, il ne faut pas dire que vous m'ayez vu sortir de là. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  2. Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  3. Apprenez qu'il n'est pas respectueux d'appeler les gens par leur nom, et qu'à ceux qui sont au-dessus de nous il faut dire Monsieur tout court. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  4. George Dandin, où t'es-tu fourré ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  5. L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  6. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  7. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  8. Oui, j'ai bien deviné qu'il fallait que cela vînt de toi, et que tu l'eusses dit à quelqu'un qui l'ait rapporté à notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  9. Que veux-tu que j'écoute ? (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  10. Hé là, ne sais-tu pas bien ce que je veux dire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  11. Oui, le diable m'emporte, tu me peux croire, puisque j'en jure. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  12. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  13. Vois-tu, il ne faut point tant de beurre pour faire un quarteron. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  14. Si tu veux, tu seras ma femme, je serai ton mari, et nous serons tous deux mari et femme. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  15. Tu serais peut-être jaloux comme notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  16. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  17. Je serai de ceux qui ouvrent leur bourse, et tu n'as qu'à te marier avec moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  18. Que veux-tu ? (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  19. Que tu es rude à pauvres gens. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  20. N'as-tu point de honte d'être belle, et de ne vouloir pas qu'on te caresse ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  21. Tu t'émancipes trop. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  22. Il faut que tu te donnes patience. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  23. Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  24. Oh les Dandins s'y accoutumeront s'ils veulent. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  25. Je n'ai pas osé envoyer de mes gens, mais, ma pauvre Claudine, il faut que je te récompense des bons offices que je sais que tu m'as rendus. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  26. Dis-moi, as-tu rendu mon billet à ta belle maîtresse ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  27. Le sort me donne ici de quoi confondre ma partie, et pour achever l'aventure il fait venir à point nommé les juges dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  28. Ne vous lassez-vous point de vous rendre importun ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  29. De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  30. Oui, ma fille, et je vois qu'en sagesse, et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  31. Je pleure de joie, et reconnais mon sang aux choses que tu viens de faire. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  32. Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  33. Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  34. Tu es curieux, Lubin. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  35. Si j'avais étudié, j'aurais été songer à des choses où on n'a jamais songé. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  36. Tu as la mine d'avoir l'esprit subtil et pénétrant. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  37. Tu sais donc lire, Lubin ? (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  38. Oui je sais lire la lettre moulée, mais je n'ai jamais su apprendre à lire l'écriture. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  39. Claudine, où est-ce que tu es ? (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  40. Où es-tu donc, Claudine ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  41. Tu ne dis mot, Claudine. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  42. Il me semble, que je mange des confitures. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  43. Tubleu, comme vous y allez ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  44. Allons, il faut que sans tarder j'envoie appeler son père et sa mère, et que cette aventure me serve à me faire séparer d'elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  45. Tu es là ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  46. Entends-tu ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  47. Où diable es-tu ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  48. Je te dis que tu ailles, de ce pas trouver mon beau-père et ma belle-mère, et leur dire que je les conjure de se rendre ici tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  49. M'entends-tu bien ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  50. Où est-ce que tu es ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  51. Veux-tu venir ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  52. Tu es bien heureux de ce que j'ai besoin de toi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  53. Tu m'entends bien maintenant ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  54. Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  55. Fût-elle la tienne, tu changerais bien de langage. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  56. Ah, Claudine, que tu es cruelle. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  57. Où es-tu, Claudine que je te donne le bonsoir. (Acte 3, scène 5, LUBIN)
  58. Quelque prétexte spécieux de pèlerinage nocturne, ou d'amie en travail d'enfant que vous veniez de secourir. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  59. Je ne veux point perdre cette aventure, et il m'importe qu'on soit une fois éclairci à fond de vos déportements. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  60. Mon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions, et de ce couteau que voici je me tuerai sur la place. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  61. On sait de tous côtés nos différends, et les chagrins perpétuels que vous concevez contre moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  62. Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  63. On ne s'avise plus de se tuer soi-même, et la mode en est passée il y a longtemps. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  64. Serait-elle bien si malicieuse que de s'être tuée pour me faire pendre ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  65. D'où viens-tu, bon pendard ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  66. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. De ces souliers mignons de rubans revêtus, v.33 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Qui vous font ressembler à des pigeons pattus ; v.34 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Et comme à m'épouser sa fortune l'appelle, v.127 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Sommes-nous chez les Turcs pour renfermer les femmes v.144 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles, v.168 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  6. Et du nom de vertu ne lui point faire peur, v.182 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  7. Le sévère tuteur de celle que j'adore. v.264 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  8. Que dis-tu de ce bizarre fou ? v.309 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  9. Que la sévérité du tuteur d'Isabelle. v.336 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  10. Mais qu'aurais-tu pu faire ? v.340 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  11. S'il n'a pour truchement l'écriture ou la voix. v.354 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  12. Dis-tu pas qu'on t'a dit, qu'il s'appelle Valère. v.363 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  13. Savez-vous, dites-moi, que je suis le tuteur, v.398 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  14. Qu'autrement qu'en tuteur sa personne me touche, v.403 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  15. Ergaste, que dis-tu d'une telle aventure ? v.435 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  16. Selon ma conjecture, v.436 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  17. Tu crois mystérieux... v.441 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  18. La vertu fait ses soins, et son coeur s'y consomme, v.447 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  19. Et sur quoi fondes-tu cette peur que tu dis ? v.461 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  20. Tu m'obliges par là plus que je ne puis dire. v.479 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  21. Va ta vertu me charme, et ta prudence aussi, v.494 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  22. Et tu te montres digne enfin d'être ma femme. v.496 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  23. Et je vais m'acquitter du soin que tu me donnes, v.500 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  24. Et de tant de vertus brille votre personne, v.564 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  25. Que dis-tu ? v.613 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  26. Tu la seras dans peu. v.757 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  27. Tu ne languiras pas longtemps, je t'en réponds, v.770 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  28. Je plains votre infortune ; v.787 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  29. Par pudeur tu feins d'y reculer, v.798 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  30. Et tu voudrais déjà que la chose fût faite. v.800 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  31. À la foi d'un amant, commettre ma fortune. v.808 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  32. C'est toi mignonne, où vas-tu donc si tard ? v.810 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  33. Tu disais qu'en ta chambre étant un peu lassée, v.811 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  34. Tu t'allais renfermer lorsque je t'ai laissée ; v.812 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  35. Et tu m'avais prié même que mon retour, v.813 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  36. Donné de s'épouser une foi mutuelle... v.832 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  37. Et tu trouves cela... v.843 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  38. Dont vous me vantez tant les vertus chaque jour, v.861 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  39. De l'honneur que tu fuis, elle suit trop les lois, v.901 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  40. Et tu prends faussement, et son nom, et sa voix. v.902 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  41. Et que, si j'en suis cru, tu seras son époux, v.914 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  42. Elle sort de famille, et noble, et vertueuse, v.927 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  43. Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; v.952 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  44. Et la vertu chez elle est fort humanisée. v.956 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  45. Et qu'ils s'étaient promis une foi mutuelle, v.971 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  46. De les laisser tous deux à leur foi mutuelle. v.1036 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  47. Qui vous a fait de moi de si belles peintures, v.1075 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  48. Et prend soin de forger de telles impostures. v.1076 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Veux-tu que je te dise ? Une atteinte secrète v.1 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Oui, quoi qu'à mon amour tu puisse[s] repartir, v.3 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Et ce qu'à ces faveurs, dont tu crois l'apparence, v.29 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Me donne ce chagrin que tu ne comprends pas ; v.32 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Toi-même, penses-tu, qu'on puisse, comme il fait, v.39 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Et si tu n'en crois rien, dis-moi, je t'en conjure, v.41 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Si j'ai lieu de rêver dessus cette aventure. v.42 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. Avec vous en amour je cours même fortune ; v.69 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  9. Oh, oh. Que fais-tu là ? v.83 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  10. Où diantre pourrais-tu trouver qui me valût ? v.116 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  11. En effet, tu dis bien, voilà comme il faut être, v.117 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  12. Eh bien, n'en parlons plus, que venais-tu m'apprendre ? v.129 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  13. Ou si tu la lui dis, ajoute que ma mort v.155 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  14. Tu ne m'en parles point. v.185 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  15. Je te veux. Me veux-tu de même ? v.187 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  16. Il est très naturel, et j'en suis bien de même : v.206 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  17. Car cet engagement mutuel de leur foi v.263 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  18. Hé ! Que dis-tu ? v.267 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  19. Tu penses fuir ? v.277 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  20. Que dis-tu donc ? v.280 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  21. Ou si c'est chose vraie, ou si c'est imposture. v.282 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  22. Veux-tu dire ? Voici, v.284 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  23. Tu mourras, ou je veux que la vérité pure v.290 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  24. Parle : mais prends bien garde à ce que tu vas faire ; v.293 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  25. Si tu mens d'un seul mot en ce que tu diras. v.295 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  26. Faites-moi pis encor, tuez-moi si j'impose v.297 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  27. Et c'est après cinq jours de nocturnes visites, v.302 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  28. Oses-tu me parler, âme double, et traîtresse ? v.325 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  29. M'oses-tu bien encore parler ? Femelle inique ? v.330 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  30. Ma pauvre Marinette, es-tu bien éveillée ? v.337 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  31. Votre imposture enlève un puissant héritage, v.411 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  32. La pauvre infortunée aime avec violence ; v.571 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  33. Et des feux mutuels... v.581 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  34. Si vous effectuez vos desseins déclarés. v.586 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  35. L'aventure me passe, et j'y perds mon latin. v.594 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  36. Quoi ! Tu voudrais chercher hors de sa lâcheté v.605 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  37. Que tu dis de folies ! v.627 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  38. Mandatum tuum curo diligenter. v.669 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  39. Peut-être a-t-il l'humeur du frère de Marc-Tulle, v.696 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  40. Par les meilleurs auteurs ; tu, vivendo, bonos, v.721 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  41. Homme, ou démon, veux-tu m'entendre sans conteste ? v.723 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  42. Derechef ? Ô ! L'étrange torture ! v.755 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  43. Parbleu, tu te tairas ! v.758 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  44. Ha ! Vraiment, tu prends beaucoup de peine ! v.793 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  45. Ne m'as-tu pas donné le bonjour ? v.796 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  46. Prenez quelque pitié de ma triste aventure. v.853 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  47. Que votre fille avait une vertu trop haute, v.882 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  48. Dire qu'il pervertit l'ordre de la nature, v.917 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  49. Et fait du jour la nuit, ô ! La grande imposture ! v.918 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  50. Te croiras-tu toujours et ne pourrai-je pas, v.927 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  51. Je ne sais point sur qui ma conjecture asseoir ; v.936 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  52. Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? v.945 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  53. Bon, bon ; tu voudrais bien ici m'en donner d'une. v.946 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  54. Tu n'en vas recevoir le juste payement. v.952 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  55. C'est la fidélité que tu m'avais promise ? v.954 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  56. Sans ma feinte jamais tu n'eusses avoué v.955 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  57. Le trait que j'ai bien cru que tu m'avais joué. v.956 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  58. Que tu meures. v.960 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  59. Attendre le succès qu'aura cette aventure. v.962 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  60. Toujours serez-vous lors à temps pour me tuer, v.971 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  61. Mais enfin mes projets pourront s'effectuer. v.972 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  62. Comment gendre, coquin, tu portes bien la mine v.985 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  63. Trouves-tu beau, dis-moi, de diffamer ma fille ? v.989 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  64. Veux-tu te voir casser les jambes et les bras ? v.1004 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  65. Est-il une imposture égale à celle-là ? v.1044 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  66. Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  67. Que veux-tu que je die ? Une telle aventure v.1081 (Acte 3, scène 9, ALBERT)
  68. Si tu porte[s] fort loin une audace pareille. v.1098 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  69. Veux-tu deux de mes gens qui te bâtonneront. v.1100 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  70. Connais-tu bien Grimpant, le bourreau de la ville ? v.1106 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  71. Tu verras achever par eux ta destinée. v.1110 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  72. De punir sur-le-champ l'affront que tu me fais ; v.1119 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  73. Tu n'en perds que l'attente, et je te le promets. v.1120 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  74. Hé bien ce beau succès que tu devais produire... v.1121 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  75. Si tu meurs, je prétends que ce soit à ma vue. v.1130 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  76. T[e] vois-tu condamné pour le péché d'autrui ! v.1136 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  77. L'aventure est fâcheuse. v.1137 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  78. Et de qui la nature est fort encline au mal : v.1247 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  79. Et nous aimons bien mieux, nous autres gens d'étude, v.1273 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  80. Une comparaison qu'une similitude. v.1274 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  81. C'est la dernière ici des importunités v.1315 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  82. Elle est de vous ? Suffit ; même fortune. v.1357 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  83. La pure jalousie est plus respectueuse. v.1385 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  84. Tu nous prends pour un autre, et tu n'as pas affaire v.1418 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  85. Oui ? Tu le prends par là ? v.1423 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  86. Et toi, pour te montrer que tu m'es à mépris : v.1427 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  87. Que tu me donnas hier avec tant de fanfare. v.1429 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  88. Il te coûta six blancs lorsque tu m'en fis don. v.1431 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  89. Que tu me fis manger, pour n'avoir rien à toi. v.1435 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  90. Et des tiennes tu sais ce que j'en saurai faire ? v.1438 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  91. Romps ; tu ris, bonne bête ! v.1446 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  92. Oui, car tu me fais rire. v.1446 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  93. Déjà dulcifié : qu'en dis-tu ? Romprons-nous ? v.1448 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  94. Est-ce que tu consens que jamais je ne t'aime ? v.1450 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  95. Moi ? Ce que tu voudras. v.1451 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  96. Ce que tu voudras, toi. v.1451 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  97. Mais tu sais quel motif à ce dessein m'appelle : v.1473 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  98. Penses-tu qu'aucun d'eux songe à nous faire mal ? v.1479 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  99. Mais tu seras armé de pied en cap. Tant pis ; v.1491 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  100. Oh ! Tu seras ainsi tenu pour un poltron. v.1495 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  101. Dont le bruit importun vous fera découvrir : v.1520 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  102. Que regardes-tu là ? v.1563 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  103. Tu m'oses proposer un acte de coquin ! v.1568 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  104. Quelque peu de fortune à notre adresse jointe, v.1610 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  105. Et que ne dois-je point à vos soins fortunés ! v.1620 (Acte 5, scène 4, ASCAGNE)
  106. Mais le voici ; prenons plaisir de l'aventure. v.1630 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  107. Tu vas avoir en tête un puissant adversaire. v.1638 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  108. Père dénaturé ! v.1645 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  109. La nature toujours se montre la plus forte, v.1650 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  110. Tu vas être attaqué. v.1656 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  111. Oui, tu le vas voir paraître. v.1658 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  112. Enfin d'une imposture ils te rendent coupable, v.1665 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  113. Que tu satisferais Ascagne sur ce tort, v.1668 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  114. Ne t'y trompe pas : tu ne sais pas encore v.1709 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  115. Et, dans cette aventure où chacun m'intéresse, v.1717 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  116. Sous l'habit que tu vois à tes yeux est cachée ; v.1738 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  117. Il faut voir de vos feux toute imposture ôtée, v.1750 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  118. Mais en vain tu voudrais balancer là-dessus. v.1756 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  119. Et, si cette aventure a lieu de me surprendre, v.1758 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  120. Et tu crois que de toi je ferai mon galant ? v.1779 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  121. Tu crois te marier pour toi tout seul, compère ? v.1785 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  122. Eh ! Mon_Dieu, tu feras v.1787 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  123. Comme les autres font : et tu t'adouciras. v.1788 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Que vous alliez vêtue ainsi qu'une princesse. v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute.... v.41 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  3. Dans un tel abandon, leur sombre inquiétude v.133 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  4. Et que de son Tartuffe elle paraît coiffée ! v.178 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  5. Depuis que de Tartuffe on le voit entêté. v.184 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  6. J'ai soupçon que Tartuffe à son effet s'oppose ; v.218 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  7. Et Tartuffe ? v.233 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  8. Tartuffe ? Il se porte à merveille, v.233 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  9. Et Tartuffe ? v.238 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  10. Et Tartuffe ? v.245 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  11. Et Tartuffe ? v.252 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  12. Et de l'avoir tuée avec trop de colère. v.310 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  13. Dans la juste nature on ne les voit jamais. v.340 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  14. Par le chemin du Ciel courir à leur fortune ; v.370 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  15. Ce titre par aucun ne leur est débattu, v.387 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  16. Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu, v.388 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  17. Fort bien. Que dites-vous de Tartuffe notre hôte ? v.438 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  18. Tartuffe. v.449 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  19. Pourquoi me faire dire une telle imposture ? v.450 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  20. Unir, par votre hymen, Tartuffe à ma famille. v.454 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  21. De quelque conjecture, ou d'un coup de hasard ; v.460 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  22. Sachez que d'une fille on risque la vertu, v.507 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  23. Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; v.508 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  24. Sur toute la vertu que votre Fille aura. v.540 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  25. Te tairas-tu, Serpent, dont les traits effrontés...? v.551 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  26. Et tout résolument je veux que tu te taises. v.554 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  27. Pense, si tu le veux, mais applique tes soins v.556 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  28. Tartuffe est fait de sorte.... v.560 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  29. Que quand tu n'aurais même aucune sympathie v.561 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  30. Qu'est-ce que tu fais donc ? v.569 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  31. Que ne te parles-tu ? v.574 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  32. Contre un père absolu, que veux-tu que je fasse ? v.589 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  33. Et que si son Tartuffe est pour lui si charmant, v.595 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  34. Dorine ! Me dois-tu faire cette demande ? v.602 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  35. Et sais-tu pas pour lui jusqu'où va mon ardeur ? v.604 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  36. Tu me fais un grand tort, Dorine, d'en douter, v.607 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  37. Mon_Dieu de quelle humeur, Dorine, tu te rends ! v.619 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  38. Tu ne compatis point aux déplaisirs des gens. v.620 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  39. Mais que veux-tu ? Si j'ai de la timidité. v.623 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  40. Qui s'est de son Tartuffe entièrement coiffé v.628 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  41. Et veux-tu que mes feux par le monde étalés... v.635 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  42. Être à Monsieur Tartuffe ; et j'aurais, quand j'y pense, v.637 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  43. Monsieur Tartuffe ! Oh, oh, n'est-ce rien qu'on propose ? v.641 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  44. Certes, Monsieur Tartuffe, à bien prendre la chose, v.642 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  45. Ah ! Tu me fais mourir. v.667 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  46. Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  47. Tu sais qu'à toi toujours je me suis confiée : v.673 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  48. Non; vous serez, ma foi ! Tartuffiée. v.674 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  49. Vois-tu, si l'on m'expose à ce cruel martyre, v.681 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  50. Que vous épousez Tartuffe. v.687 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  51. Hé, que veux-tu, Dorine ? v.757 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  52. Non, vois-tu ? c'est un point résolu. v.760 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  53. Non, non, Dorine, en vain tu veux me retenir. v.764 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  54. Qu'est-ce que tu veux faire ? v.769 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  55. N'as-tu pas entendu comme elle m'a parlé ? v.772 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  56. N'as-tu pas vu la chose, et comme il m'a traitée ? v.774 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  57. Sur l'esprit de Tartuffe, elle a quelque crédit ; v.835 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  58. Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, v.941 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  59. Sans admirer en vous l'auteur de la Nature, v.942 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  60. En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude : v.957 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  61. De vous dépend ma peine ou ma béatitude ; v.958 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  62. Ah ! Traître, oses-tu bien, par cette fausseté, v.1087 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  63. Vouloir de sa vertu ternir la pureté ? v.1088 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  64. Si tu dis un seul mot, je te romprai les bras. v.1111 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  65. Qui, moi ? De ce coquin, qui par ses impostures.... v.1133 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  66. Ah ! Tu résistes, gueux, et lui dis des injures ? v.1134 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  67. Le seul penser de cette ingratitude v.1145 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  68. Ne me la rendez pas, mon Père, infortunée. v.1286 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  69. Je veux une vertu qui ne soit point diablesse, v.1334 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  70. Et c'est trop condamner ma bouche d'imposture. v.1350 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  71. Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, v.1441 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  72. Et mon coeur de vos voeux fait sa béatitude ; v.1442 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  73. On se tue à vous faire un aveu des plus doux, v.1455 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  74. Et ne vous fiez point aux simples conjectures. v.1534 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  75. Que j'ai de quoi confondre, et punir l'imposture, v.1562 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  76. Démêlez la vertu d'avec ses apparences, v.1622 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  77. Gardez-vous, s'il se peut, d'honorer l'imposture : v.1625 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  78. La vertu, dans le monde, est toujours poursuivie ; v.1665 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  79. Aux faux soupçons la nature est sujette ; v.1681 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  80. Et son ingratitude est ici trop visible. v.1702 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  81. Je ne suis pas pour être en ces lieux importun. v.1720 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  82. De la part de Monsieur Tartuffe, pour son bien. v.1724 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  83. De la part de Monsieur Tartuffe, pour affaire v.1726 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  84. Au bon Monsieur Tartuffe appartient sans conteste. v.1754 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  85. En vertu d'un contrat duquel je suis porteur. v.1756 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  86. Dans l'amour du prochain, sa vertu se consomme, v.1817 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  87. Ce procédé détruit la vertu du contrat ; v.1824 (Acte 5, scène 5, ELMIRE)
  88. Traître, tu me gardais ce trait pour le dernier, v.1864 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  89. C'est le coup, Scélérat, par où tu m'expédies, v.1865 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  90. Mais t'es-tu souvenu que ma main charitable, v.1877 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  91. Sa lâche ingratitude, et sa déloyauté ; v.1928 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  92. Au sein de la vertu fasse un heureux retour ; v.1952 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  2. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  3. Vous vendez des tapisseries, Monsieur Guillaume, et vous avez la mine d'avoir quelque tenture qui vous incommode. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Quoi toujours triste et mélancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  5. Veux-tu que je te baise ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  6. Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  7. Oui, tu n'as qu'à me dire le sujet de ta tristesse, je t'assure ici, et te fais serment, qu'il n'y a rien que je ne fasse pour te satisfaire. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  8. C'est tout dire : est-ce que tu es jalouse de quelqu'une de tes compagnes que tu voies plus brave que toi ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  9. Et serait-il quelque étoffe nouvelle dont tu voulusses avoir un habit ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  10. Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterais quelque cabinet de la Foire Saint-Laurent ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  11. Aurais-tu envie d'apprendre quelque chose ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  12. Et veux-tu que je te donne un maître pour te montrer à jouer du clavecin ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  13. Aimerais-tu quelqu'un, et souhaiterais-tu d'être mariée ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  14. Hé bien, Lisette, j'avais tort de cacher mon déplaisir, et je n'avais qu'à parler pour avoir tout ce que je souhaitais de mon père : tu le vois. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  15. Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  16. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  17. Mais que veux-tu que je fasse contre l'autorité d'un père ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  18. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  19. Que feras-tu ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  20. Quand tu sauras cette nouvelle ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  21. Quelle infortune ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  22. Champagne, Champagne, Champagne, vite, qu'on m'aille quérir des médecins, et en quantité, on n'en eut trop avoir dans une pareille aventure. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  23. N'est-ce pas assez d'un pour tuer une personne ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  24. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  25. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  26. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  27. Je soutiens que l'émétique la tuera. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  28. Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  29. L'un va en tortue, et l'autre court la poste. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  30. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  31. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  32. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  33. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  34. Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  35. Je vous permets de me tuer, lorsque j'aurai recours à vous. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  36. Lisette, me trouves-tu bien ainsi ? (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  37. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  38. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  39. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  40. Es-tu contente ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Vous, soin de ses sujets, sa plus charmante étude, v.25 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Héroïque souci, royale inquiétude, v.26 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Si, pour mon infortune, il ne m'eût avisé. v.76 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Comment te portes-tu ? Souffre, que je t'embrasse. v.78 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Et qui sont familiers jusqu'à vous tutoyer. v.84 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Tu n'as point vu ceci, Marquis ; ah ! Dieu me damne v.89 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. M'a conté ses exploits, ses vertus non communes ; v.105 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. Parlé de ses chevaux, de ses bonnes fortunes, v.106 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Tu te moques, Marquis, nous nous connaissons tous ; v.127 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Mon importun et lui courant à l'embrassade v.137 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. C'est Lysandre, le tuteur de celle que j'adore ; v.150 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  12. Mais, tout de bon, crois-tu que je sois d'elle aimé ? v.163 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  13. Ouf, tu m'étrangles, fat, laisse-le comme il est. v.172 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  14. Tu m'as, d'un coup de dent, presque emporté l'oreille. v.174 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  15. Laisse-les, tu prends trop de souci. v.175 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  16. Il me tue. v.183 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  17. T'es-tu de ce chapeau pour toujours emparé ? v.184 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  18. Que croire ! Qu'en dis-tu ? Parle donc, si tu veux. v.195 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  19. Fais donc quelque réponse à mon coeur abattu : v.199 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  20. Que dois-je présumer ? Parle, qu'en penses-tu ? v.200 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  21. Non, tu feras bien mieux de leur donner avis, v.207 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  22. Comment la trouves-tu ? v.227 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  23. Vois-tu ce petit trait de feinte que voilà ? v.232 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  24. Veux-tu, par amitié, que je te les apprenne ? v.238 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  25. Et bien donc, ce sera, lorsque tu le voudras. v.240 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  26. Un de ces importuns et sots officieux, v.279 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  27. Qu'à l'heure de ma part, tu l'ailles appeler. v.308 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  28. Tu sais, qu'en pareil cas, ce serait avec joie, v.309 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  29. Un duel met les gens en mauvaise posture, v.317 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  30. Et notre roi n'est pas un monarque en peinture. v.318 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  31. Parbleu tu jugeras, toi-même, si j'ai tort ; v.372 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  32. Ah ! Que tu fais languir ma juste impatience ! v.385 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  33. Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ? v.387 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  34. Prends-tu quelque plaisir à me tenir en peine ? v.394 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  35. Sais-tu que je ne veux pas rire ? v.406 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  36. On s'applaudit alors de son inquiétude, v.485 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  37. Tu me vois enragé d'une assez belle chasse, v.521 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  38. Sa demande reçue, et ses vertus prisées, v.549 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  39. Mon cheval alezan. Tu l'as vu ? v.558 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  40. Et je les vois, Marquis, comme tu peux penser, v.587 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  41. Tu ne pouvais mieux faire, et ta prudence est rare : v.625 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  42. Quand tu voudras, nous irons quelque part, v.627 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  43. Oui Damis son tuteur, mon plus rude fâcheux, v.635 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  44. À quelques yeux suspects tu me fisses connaître. v.650 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  45. Te tairas-tu, vingt fois ? v.652 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  46. Et ne veux-tu jamais quitter cette méthode, v.653 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  47. Oui, je suis un savant charmé de vos vertus. v.679 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  48. Et que, dans la posture, où vous met votre emploi, v.687 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  49. Le voici ; mais au moins oyez-en la lecture. v.705 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  50. C'est un vieux importun, qui n'a pas l'esprit sain, v.727 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  51. Au Mail, à Luxembourg et dans les Tuileries, v.729 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  52. Pour moi, je ne crains pas que je vous importune, v.733 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  53. Puisque je viens, Monsieur, faire votre fortune. v.734 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  54. De tous les importuns je pusse me voir quitte ! v.777 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  55. Je te suis obligé ; mais crois que tu me fais... v.787 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  56. Tu ne l'avoueras pas, mais tu sors sans valets : v.788 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  57. Tu n'iras nulle part que je ne t'accompagne. v.790 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  58. En vain tu t'en défends. v.793 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  59. Tu penses qu'on te croie ? v.794 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  60. Veux-tu m'obliger ? v.797 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  61. Parbleu, Puisque tu veux que j'aie une querelle, v.801 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  62. Traître tu trouveras en nous à qui parler. v.828 (Acte 3, scène 5, LA RIVIÈRE)
  63. Monsieur quelle aventure a d'un trouble effroyable... ? v.849 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. L'absence, les travaux, la fortune rebelle, v.22 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  2. De votre bonne fortune : v.94 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Que l'amour de l'étude épanche dans les coeurs : v.42 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. De son étude enfin je veux qu'elle se cache, v.223 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  3. Il est riche en vertu, cela vaut des trésors, v.405 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  4. De pas mis avec rien tu fais la récidive, v.483 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  5. Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  6. En voilà pour tuer une oreille sensible. v.488 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  7. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? v.491 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  8. Au lieu de se hausser vers les spirituels ! v.538 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  9. Et vous n'avez nul soin, nulle sollicitude, v.551 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  10. Ah Sollicitude à mon oreille est rude, v.552 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  11. Et cent brimborions dont l'aspect importune ; v.567 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  12. Qu'une femme étudie, et sache tant de choses. v.572 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  13. Doit être son étude et sa philosophie. v.576 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  14. Vénus, Saturne et Mars, dont je n'ai point affaire ; v.592 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  15. De ta chute, Ignorant, ne vois-tu pas les causes, v.740 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  16. Quoi, sans émotion pendant cette lecture ? v.843 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  17. Peut-être que mes vers importunent Madame. v.847 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  18. Découvrir la nature en mille expériences ; v.906 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  19. Et pour vous la nature a peu d'obscurités. v.920 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  20. Par une antipathie ou juste, ou naturelle, v.933 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  21. Que mutuellement nous nous abandonnons ; v.936 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  22. Vous verrez nos statuts, quand ils seront tous faits. v.952 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  23. Il est vêtu de noir, et parle d'un ton doux. v.960 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
  24. On verrait le public vous dresser des statues. v.1018 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  25. Va, va restituer tous les honteux larcins v.1051 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  26. Ma gloire est établie, en vain tu la déchires. v.1057 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  27. Qu'il faut perdre fortune, et renoncer au jour, v.1203 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  28. Et l'étude dans l'autre ajoute à la nature. v.1334 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  29. Riches pour tout mérite, en babil importun, v.1411 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  30. De la nature en vous marque le mouvement. v.1416 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  31. En attendant cette peinture où je prétends vous le dépeindre de toutes ses couleurs, je vous envoie Horace, Virgile, Térence, et Catulle, où vous verrez notés en marge tous les endroits qu'il a pillés. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  32. Procédons au contrat. Où donc est la future ? v.1650 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  33. Fort bien. Et le futur ? v.1653 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  34. C'est trop pour la coutume. v.1656 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  35. Voyez à convenir entre vous du futur ? v.1660 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  36. À braver comme moi les traits de la fortune. v.1730 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  37. Ce qu'on sait que de bien la Fortune me donne. v.1764 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  38. Des retours importuns évitons le souci. v.1782 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)

L'AVARE (1669)

  1. Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Mais pourquoi cette inquiétude ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. La nature, ma Soeur, n'a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  5. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  6. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  7. Tu murmures entre tes dents. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  8. Tu m'as fait que je veux que tu sortes. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  9. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  10. Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  11. Tu fais le raisonneur, je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  12. Ne m'emportes-tu rien ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  13. N'as-tu rien mis ici dedans ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  14. Qu'est-ce que tu parles de voler ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  15. Que dis-tu ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  16. Qu'est-ce que tu dis d'avarice et d'avaricieux ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  17. De qui veux-tu parler ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  18. Mais qui est-ce que tu entends par là ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  19. Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  20. Je te rosserai, si tu parles. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  21. Te tairas-tu ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  22. Ce que tu m'as pris. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  23. Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  24. Voilà qui crie vengeance au Ciel ; et à vous prendre depuis les pieds jusqu'à la tête, il y aurait là de quoi faire une bonne constitution. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  25. Je vous l'ai dit vingt fois, mon Fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le Marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  26. Je me tuerai plutôt que d'épouser un tel mari. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  27. Tu ne te tueras point, et tu l'épouseras. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  28. Voilà Valère ; veux-tu qu'entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  29. Te rendras-tu à son jugement ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  30. Sais-tu bien de quoi nous parlons ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  31. Que dis-tu de cela ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  32. Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  33. J'en suis ravi, et je veux que tu prennes sur elle un pouvoir absolu. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  34. Oui, tu as beau fuir. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  35. Je lui donne l'autorité que le Ciel me donne sur toi, et j'entends que tu fasses tout ce qu'il te dira. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  36. Oui, tu m'obligeras. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  37. Traître que tu es, où t'es-tu donc allé fourrer ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  38. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  39. Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  40. Que veux-tu que je voie ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  41. « Plus, une tenture de tapisserie des Amours de Gombaut et de Macée. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  42. Que veux-tu que j'y fasse ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  43. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  44. Et serais-tu pour nous trahir ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  45. Oses-tu bien, après cela, paraître devant moi ! (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  46. N'as-tu point de honte, dis-moi, d'en venir à ces débauches-là ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  47. Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  48. L'aventure est tout à fait drôle. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  49. Ah, ah, c'est toi, Frosine, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  50. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  51. As-tu quelque négoce avec le patron du logis ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  52. Tu seras bien fine si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l'argent céans est fort cher. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  53. Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  54. Il est Turc là-dessus, mais d'une turquerie à désespérer tout le monde ; et l'on pourrait crever, qu'il n'en branlerait pas. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  55. En un mot, il aime l'argent, plus que réputation, qu'honneur et que vertu ; et la vue d'un demandeur lui donne des convulsions. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  56. Tu le crois ! (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  57. Tu te connais à cela ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  58. Il n'est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d'accoupler ; et je crois, si je me l'étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  59. Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu'elle peut donner à sa fille ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  60. Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  61. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  62. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  63. Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  64. C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  65. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  66. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  67. Certes, tu me dis là une chose toute nouvelle. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  68. Non : de beaux portraits de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor, et du bon père Anchise sur les épaules de son fils. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  69. Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c'est ainsi qu'il faut être fait, et vêtu, pour donner de l'amour. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  70. Tu me trouves bien ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  71. Tu as bien fait, et je t'en remercie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  72. Certes, tu me ravis de me dire cela. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  73. Tu m'as fait grand plaisir, Frosine ; et je t'en ai, je te l'avoue, toutes les obligations du monde. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  74. Je ne vous importunerais pas, si je ne m'y voyais forcée par la nécessité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  75. Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  76. Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  77. Mon_Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu'on appelle belle-mère. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  78. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  79. Dis-moi un peu, nous feras-tu bonne chère ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  80. Je veux que tu me répondes. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  81. Ah traître, tu manges tout mon bien. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  82. Comment est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  83. Entends-tu ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  84. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  85. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  86. Mais pourquoi, et quelle est votre inquiétude ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  87. Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  88. Tu as raison. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  89. L'aventure est merveilleuse. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  90. Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  91. C'est une rencontre imprévue qui m'a surprise autant que vous ; et je n'étais point préparée à une pareille aventure. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  92. Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  93. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  94. J'y ai pourvu, mon Père, et j'ai fait apporter ici quelques bassins d'oranges de la Chine, de citrons doux et de confitures, que j'ai envoyé quérir de votre part. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  95. Bourreau que tu es ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  96. Que viens-tu faire ici, bourreau ? (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  97. Valère, aie un peu l'oeil à tout cela ; et prends soin, je te prie, de m'en sauver le plus que tu pourras, pour le renvoyer au marchand. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  98. Ô fils impertinent, as-tu envie de me ruiner ? (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  99. Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  100. C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  101. Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  102. Que veux-tu ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  103. Frosine, ma pauvre Frosine, voudrais-tu nous servir ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  104. Vous savez que de mon naturel, je suis assez humaine. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  105. Trouve quelque invention pour rompre ce que tu as fait. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  106. Tu as raison. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  107. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  108. Tu lui disais tantôt pourtant... (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  109. Si bien donc que tu n'aurais pas d'inclination pour elle ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  110. Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  111. Je suis plus raisonnable que tu ne penses : je ne veux point forcer ton inclination. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  112. Si tu avais senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurais fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  113. Sans doute ; et même j'en avais fait à sa mère quelque peu d'ouverture. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  114. Comment, pendard, tu as l'audace d'aller sur mes brisées ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  115. Et ne me dois-tu pas respect ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  116. Tu renonceras à Mariane. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  117. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  118. Tu m'a fait plaisir, maître Jacques, et cela mérite une récompense. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  119. C'est une chose où tu m'obliges, par la soumission et le respect où tu te ranges. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  120. Et moi, je te promets qu'il n'y aura aucune chose, que de moi tu n'obtiennes. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  121. Tu ne t'es pas départi d'y prétendre ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  122. Comment as-tu fait ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  123. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  124. Traître, il s'agit d'autre chose que de souper ; et je veux que tu me dises des nouvelles de l'argent qu'on m'a pris. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  125. Oui, coquin ; et je m'en vais te pendre, si tu ne me le rends. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  126. Qu'as-tu à ruminer ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  127. Et sur quoi le crois-tu ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  128. L'as-tu vu rôder autour du lieu où j'avais mis mon argent ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  129. Comment, traître, tu ne rougis pas de ton crime ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  130. De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  131. C'est en vain que tu prétendrais de le déguiser. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  132. Pour me jouer un tour de cette nature ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  133. C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  134. Et quelles belles raisons peux-tu me donner, voleur infâme ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  135. C'est bien mon intention ; et que tu me restitues ce que tu m'as ravi. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  136. Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  137. Mais je veux ravoir mon affaire, et que tu me confesses en quel endroit tu me l'as enlevée. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  138. Hé, dis-moi donc un peu : tu n'y as point touché ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  139. Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  140. Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  141. Que nous brouilles-tu ici de ma fille ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  142. De votre fille ; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  143. C'est ainsi que tu pratiques les leçons que je t'ai données ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  144. Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  145. Je me suis abusé de dire une potence, et tu seras roué tout vif. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  146. Tu me payeras mes coups de bâton. (Acte 5, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  147. Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  148. Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  149. Ce n'est point une imposture ; et je n'avance rien qu'il ne me soit aisé de justifier. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  150. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  151. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  152. Après dix ans d'esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté, et nous retournâmes dans Naples, où nous trouvâmes tout notre bien vendu, sans y pouvoir trouver des nouvelles de notre père. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  153. Et que tu fais bien voir qu'il n'appartient qu'à toi de faire des miracles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  154. Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  155. Qui me payera mes écritures ? (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
  156. Nous n'avons que faire de vos écritures. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  157. Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située, v.53 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Qui veuille d'une estime ainsi prostituée ; v.54 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. À Dorilas, qu'il est trop importun : v.84 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  4. Vous voulez un grand mal à la nature humaine ! v.113 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  5. Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. v.122 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Et que, par eux, son sort, de splendeur revêtu, v.131 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. Fait gronder le mérite, et rougir la vertu, v.132 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Et faisons un peu grâce à la nature humaine ; v.146 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  9. Il faut, parmi le Monde, une vertu traitable, v.149 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  10. Cette grande raideur des vertus des vieux âges, v.153 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  11. J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; v.164 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  12. Comme vices unis à l'humaine nature ; v.174 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  13. Mais cette rectitude v.205 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  14. Que vous voulez en tout avec exactitude, v.206 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  15. Cette pleine droiture où vous vous renfermez, v.207 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. S'il faut faire à la Cour, pour vous, quelque ouverture, v.289 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  17. En eusses-tu fait une à te casser le nez ! v.335 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  18. Et que fais-tu donc, traître ? v.338 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  19. Et vos expressions ne sont point naturelles. v.378 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  20. Et ce n'est point ainsi, que parle la nature. v.388 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  21. Sur quel fonds de mérite, et de vertu sublime, v.477 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  22. S'il savait que sa vue eût pu m'importuner. v.540 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  23. Il tutaye en parlant ceux du plus haut étage, v.601 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  24. En vain, pour attaquer son stupide silence, v.609 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  25. Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  26. À moins de voir Madame en être importunée. v.737 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  27. En bonne foi, crois-tu, sans t'éblouir les yeux, v.779 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  28. À juger sans étude, et raisonner de tout ; v.792 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  29. Tu penses donc, Marquis, être fort bien ici ? v.823 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  30. Tu te flattes, mon cher, et t'aveugles toi-même. v.826 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  31. Sur quoi fonder tes conjectures ? v.829 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  32. En as-tu des preuves qui soient sûres ? v.830 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  33. Je suis le misérable, et toi le fortuné. v.836 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  34. Ô çà, veux-tu, Marquis, pour ajuster nos voeux, v.839 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  35. Ah ! Parbleu, tu me plais avec un tel langage ; v.845 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  36. Ce que, chez elle, on voit d'affreuse solitude ; v.862 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  37. Hier, j'étais chez des gens ; de vertu singulière, v.885 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  38. Ces avis mutuels seraient mis en usage, v.966 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  39. Et que pour vos vertus, ils vous font tous la cour ? v.1008 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  40. Je ne me trouve point les vertus nécessaires v.1085 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  41. C'est une vertu rare, au siècle d'aujourd'hui, v.1167 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  42. Et le déchaînement de toute la nature, v.1221 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  43. Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  44. Par le profond amour, les soins respectueux, v.1256 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  45. J'ai pris pour mon malheur, le poison qui me tue. v.1318 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  46. Qu'as-tu ? v.1437 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  47. Veux-tu parler ? v.1441 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  48. Mais, par quelle raison, me tiens-tu ce langage. v.1445 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  49. Si tu ne veu[x], maraud, t'expliquer autrement. v.1448 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  50. Traître, avec le départ dont tu viens me parler ? v.1456 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  51. Auras-tu bientôt fait, impertinent au diable ? v.1473 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  52. Et de qui la lecture est même condamnable ! v.1502 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  53. Et tâche, méchamment d'appuyer l'imposture ! v.1506 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  54. Voilà la bonne foi, le zèle vertueux, v.1519 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  55. Et loin qu'à son crédit nuise cette aventure, v.1533 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  56. On l'en verra, demain, en meilleure posture. v.1534 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  57. Contre l'iniquité de la nature humaine, v.1549 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  58. C'est le plus bel emploi que trouve la vertu ; v.1563 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  59. Et si, de probité, tout était revêtu. v.1564 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  60. La plupart des vertus nous seraient inutiles, v.1566 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  61. Et de même qu'un coeur d'une vertu profonde... v.1569 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  62. Je ne veux point, Monsieur, d'une flamme importune, v.1609 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  63. Troubler, aucunement, votre bonne fortune. v.1610 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  64. Conserver tout le monde, est votre grande étude. v.1641 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  65. Mais plus d'amusement, et plus d'incertitude ; v.1642 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  66. La solitude effraye une âme de vingt ans : v.1778 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  67. Madame, cent vertus ornent votre beauté, v.1789 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Et d'aucun soin jaloux n'a l'esprit combattu, v.29 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  2. Parce qu'elle lui dit que c'est pour sa vertu. v.30 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. Moi j'irais me charger d'une spirituelle, v.87 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  5. Et la stupide au sien peut manquer d'ordinaire, v.115 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  6. Et pour ne point gâter sa bonté naturelle, v.147 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. Et je prendrai le soin d'accoutumer ma bouche v.191 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  8. Tu ne l'ouvriras pas. v.214 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  9. Vous est-il point encore arrivé de fortune ? v.300 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  10. J'ai d'amour en ces lieux eu certaine aventure, v.304 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  11. Mes affaires y sont en fort bonne posture. v.316 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  12. Qu'un homme soit venu... Tu veux prendre la fuite ? v.396 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  13. Il faut que sur-le-champ... Si tu bouges... Je veux v.397 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  14. C'est que la jalousie... Entends-tu bien, Georgette, v.427 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  15. Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, v.432 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  16. Tu serais en colère, et voudrais le charger ? v.434 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  17. Que lorsqu'une aventure en colère nous met, v.449 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  18. De tous ces damoiseaux on sait trop les coutumes. v.651 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  19. Loin ces études d'oeillades, v.760 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  20. Le mari doit, dans les bonnes coutumes, v.782 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  21. À se faire souvent des vertus de ses crimes ; v.825 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  22. Dans la possession d'une bonne fortune, v.836 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  23. Le secret est toujours ce qui les importune ; v.837 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  24. La fortune cruelle v.860 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  25. D'où diantre a-t-il sitôt appris cette aventure ? v.864 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  26. Et d'un : Retirez-vous, vous nous importunez. v.870 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  27. De la nature en nous il force les obstacles, v.904 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  28. De la manière enfin que la pure nature v.944 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  29. Voilà, friponne, à quoi l'écriture te sert, v.946 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  30. Un plus beau naturel peut-il se faire voir ? v.951 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  31. D'avoir dans l'ignorance et la stupidité, v.954 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  32. Sot, n'as-tu point de honte, ah je crève, j'enrage, v.1000 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  33. Quel traitement lui faire en pareille aventure ? v.1056 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  34. L'ordre est que le futur doit douer la future v.1057 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  35. Je dis que le futur peut comme bon lui semble v.1061 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  36. Douer la future. v.1062 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  37. Ou coutumier, selon les différents vouloirs, v.1067 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  38. Qu'on fait, ou pure et simple, ou qu'on fait mutuelle ; v.1069 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  39. Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  40. Sais-je pas que le tiers du bien de la future v.1076 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  41. Tu me parais si douce, et si bonne personne. v.1109 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  42. Bon. Quel mal trouves-tu v.1110 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  43. Dans un dessein honnête et tout plein de vertu ? v.1111 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  44. Si tu ne prends pitié des peines que j'endure. v.1113 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  45. Au sortir d'avec vous sans prévoir l'aventure, v.1145 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  46. Est sorti de la chambre, et moi de mon étui. v.1167 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  47. Et je serai la dupe en ma maturité, v.1186 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  48. Que de ce cas fortuit dépende notre gloire ? v.1237 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  49. Je ne suis pas aussi pour ces gens turbulents, v.1263 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  50. Ces dragons de vertu, ces honnêtes diablesses, v.1296 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  51. Et plutôt que subir une telle aventure... v.1308 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  52. Mais cette raillerie en un mot m'importune. v.1317 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  53. De vingt coups de bâton m'a sauvé l'aventure. v.1385 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  54. Ah ! Fortune, ce trait d'aventure propice v.1456 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  55. Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  56. Mon pauvre petit bec, tu le peux, si tu veux, v.1586 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  57. Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. v.1591 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  58. Tu le seras toujours, va, je te le proteste ; v.1593 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  59. Tout comme tu voudras, tu pourras te conduire, v.1596 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  60. Quelle preuve veux-tu que je t'en donne, ingrate ? v.1600 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  61. Me veux-tu voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? v.1601 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  62. Veux-tu que je m'arrache un côté de cheveux ? v.1602 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  63. Veux-tu que je me tue ? Oui, dis si tu le veux, v.1603 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  64. Trouver une voiture ; enfermez-vous des mieux, v.1618 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  65. Jugez, en prenant part à mon inquiétude, v.1632 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  66. Avaient pu lui ravir l'imposture et l'envie. v.1749 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  67. J'étais par les doux noeuds d'une ardeur mutuelle v.1768 (Acte 5, scène 9, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. Si je la tuais... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  3. L'invention ne vaut rien, car tu serais pendu. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  4. Si tu la faisais mettre en prison... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  5. Il faut que tu sois bien mal appris, bien lourdaud, et bien mal morigéné, mon ami, puisque tu m'abordes sans ôter ton chapeau, sans observer rationem loci, temporis et personae. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  6. Pour qui me prends-tu, mon ami ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  7. Sais-tu bien d'où vient le mot de galant homme ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  8. Mais encore pour qui me prends-tu ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  9. Parle tant que tu voudras. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  10. 7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  11. Ainsi tu vois par des raisons plausibles, vraies, démonstratives et convaincantes, que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  12. Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  13. Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  14. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  15. Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  16. Laisse là cet ivrogne ; ne vois-tu pas qu'il est si saoul qu'il ne sait ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Il faut avouer, Monsieur Gorgibus, que c'est une belle qualité que de dire les choses en peu de paroles, et que les grands parleurs, au lieu de se faire écouter, se rendent le plus souvent si importuns qu'on ne les entend point : Virtutem primam esse puta compescere linguam. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  18. Tu es docteur quand tu veux, mais je pense que tu es un plaisant docteur. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  19. Tu as la mine de suivre fort ton caprice : des parties d'oraison, tu n'aimes que la conjonction ; des genres, le masculin ; des déclinaisons, le génitif ; de la syntaxe, mobile cum fixo ; et enfin de la quantité, tu n'aimes que le dactyle, quia constat ex una longa et duabus brevibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  20. Ma foi, si se rompt, si se casse, ou si se brise, je ne m'en mets guère en peine ; mais tu m'écouteras, ou je te vais casser ton museau doctoral ; et que diable donc est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  21. Ma foi, tu peux aller coucher d'où tu viens, ou, si tu l'aimes mieux, dans la rue : je n'ouvre point à une coureuse comme toi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  22. Pour être toute seule, qu'en veux-tu dire ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  23. Tu me querelles quand je suis en compagnie : comment faut-il donc faire ? (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  24. Tu ne veux pas m'ouvrir ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  25. Tu me caresses pour me trahir. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  26. Tu ne m'ouvriras point ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  27. Tu n'as point de pitié de ta femme, qui t'aime tant ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  28. Non, je suis inflexible : tu m'as offensé, je suis vindicatif comme tous les diables, c'est-à-dire bien fort ; je suis inexorable. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  29. Sais-tu bien que si tu me pousses à bout, et que tu me mettes en colère, je ferai quelque chose dont tu te repentiras ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  30. Et que feras-tu, bonne chienne ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  31. Tiens, si tu ne m'ouvres, je m'en vais me tuer devant la porte ; mes parents, qui sans doute viendront ici auparavant de se coucher, pour savoir si nous sommes bien ensemble, me trouveront morte, et tu seras pendu. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  32. Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  33. Tu ne le crois donc pas ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  34. Tiens, tiens, voilà mon couteau tout prêt : si tu ne m'ouvres, je m'en vais tout à cette heure m'en donner dans le coeur. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  35. Prends garde, voilà qui est bien pointu. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  36. Tu ne veux donc pas m'ouvrir ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  37. Je t'ai déjà dit vingt fois que je n'ouvrirai point ; tue-toi, crève, va-t'en au diable, je ne m'en soucie pas. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  38. Si je peux entrer dans la maison subtilement, cependant que tu me chercheras, chacun aura bien son tour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  39. Sac à vin infâme, tu ne bouges du cabaret, et tu laisses une pauvre femme avec des petits enfants, sans savoir s'ils ont besoin de quelque chose, à croquer le marmot tout le long du jour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  40. Ouvre vite, diablesse que tu es, ou je te casserai la tête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Sabine, quel conseil me donneras-tu ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
  2. J'ai besoin de toi dans une affaire de conséquence ; mais, comme je ne sais pas ce que tu sais faire... (Acte 1, scène 2, SABINE)
  3. Ce n'est pas cela : c'est qu'il faut que tu contrefasses le médecin. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  4. Si tu veux entreprendre cela, va, je te donnerai dix pistoles. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  5. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  6. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  7. « Rodrigue, as-tu du coeur ? » (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  8. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  9. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  10. Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  11. Sganarelle, qu'as-tu fait depuis que je ne t'ai point vu ? (Acte 1, scène 9, VALERE)
  12. Que tu me donnes de joie ! (Acte 1, scène 10, VALERE)
  13. Avoir la hardiesse d'importuner Monsieur Gorgibus, de lui rompre la tête de tes sottises ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  14. Ivrogne que tu es, je t'apprendrai à vivre. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  15. - Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  16. Mais tu seras pendu, fourbe, coquin. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Notre Comtesse d'Escarbagnas, avec son perpétuel entêtement de qualité, est un aussi bon personnage qu'on en puisse mettre sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  5. C'est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : v.1 (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Cela est d'une belle âme, Madame, et il est glorieux de faire ainsi des créatures. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  7. Que portes-tu là ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  8. Ce qui me plaît de ce Monsieur Tibaudier, c'est qu'il sait vivre avec les personnes de ma qualité, et qu'il est fort respectueux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  9. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  10. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  11. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  12. Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  13. Tu as raison, Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Ma foi, tu me fais tort avec cette invective ; v.23 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  2. Sais-tu qu'on n'acquiert rien de bon à me fâcher ? v.50 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. Et Mascarille est-il ennemi de nature ? v.56 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  4. Et vertueux par force, espèrent par envie, v.63 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Ah ! C'est par ces discours que tu peux me ravir. v.66 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  6. Et tu me mets à bout par ces contes frivoles. v.87 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  7. Quoi ! Te mêlerais-tu d'un peu de diablerie ? v.139 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  8. Ô ! Merveilleux pouvoir de la vertu magique ! v.163 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  9. Et que la vertu seule anime son dessein, v.165 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  10. Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, v.197 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  11. Que tu me rends content ! v.222 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  12. Et que tu daigneras éteindre mes ardeurs ? v.226 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  13. Mascarille, en effet, qu'en dis-tu ? Quoi que vieux, v.229 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  14. Ah ! Je t'entends. Viens çà, lorsque tu la verras, v.237 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  15. Vante-lui mon mérite autant que tu pourras. v.238 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  16. Et tu pouvais pour toi m'accuser de froideur : v.241 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  17. Tiens, tu te souviendras... v.245 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  18. Que tu trouveras bon. v.253 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  19. Tu me devais par signe avertir de l'affaire. v.279 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  20. Qu'à tout ce qu'il faisait tu donnais de l'appui. v.309 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  21. Tu dis bien. v.333 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  22. Oui, traître, c'est ainsi que tu me rends service ; v.363 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  23. Tu couches d'imposture, et tu m'en as donné ! v.366 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  24. Tu m'avais promis lâche, et j'avais lieu d'attendre, v.367 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  25. Que tu m'affranchirais du projet de mon père ; v.371 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  26. Et cependant ici tu fais tout le contraire : v.372 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  27. Mais tu t'abuseras, je sais un sûr moyen, v.373 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  28. Pour rompre cet achat où tu pousses si bien ; v.374 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  29. Par quelle illusion penses-tu m'éblouir ? v.381 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  30. Traître, peux-tu nier ce que je viens d'ouïr ? v.382 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  31. Tu l'as formé pour moi, Mascarille ! v.394 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  32. Pourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ? v.410 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  33. Mais votre promptitude est de mauvaise grâce. v.412 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  34. Pourras-tu mettre à fin ce que je me propose ? v.420 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  35. Et crois-tu que l'effet de tes desseins hardis ? v.421 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  36. Produise à mon amour le succès que tu dis. v.422 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  37. Que diable fais-tu là ? Tu me promets merveille ; v.431 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  38. Madame la nature avait fait une fille, v.458 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  39. Tu verras seulement... v.468 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  40. Je viens de le tuer, de parole, j'entends, v.472 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  41. Dans l'esprit d'un chacun je le tue aujourd'hui, v.483 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  42. Il s'est fait en maints lieux contusion et bosse, v.505 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  43. N'importe, tu devais attendre jusqu'au soir. v.511 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  44. Tu me l'as déjà dit, et je m'en vais le voir. v.528 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  45. Des événements l'incertitude est grande. v.561 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  46. J'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture. v.604 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  47. Voilà le noeud secret de toute l'aventure ; v.624 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  48. Vous tuez donc des gens qui se portent fort bien ; v.654 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  49. Pourrais-tu de mon sort deviner l'injustice ? v.667 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  50. Tu te vas emporter d'un courroux sans égal. v.673 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  51. Sans ce dernier malheur, ne m'avoueras-tu pas, v.681 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  52. Si tu m'es inflexible, v.691 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  53. Je m'en vais me tuer. v.692 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  54. Vois-tu le fer prêt ? v.693 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  55. Tu n'auras pas regret de m'arracher la vie ! v.695 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  56. Tuez-vous donc vite : ah ! Que de longs devis ! v.697 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  57. Tu voudrais bien, ma foi, pour avoir mes habits, v.698 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  58. Que je fisse le sot, et que je me tuasse. v.699 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  59. Et quoi que ces esprits jurent d'effectuer, v.701 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  60. Qu'on n'est point aujourd'hui si prompt à se tuer. v.702 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  61. Que veux-tu que je fasse v.711 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  62. Une esclave te plaît, tu voulais m'engager v.738 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  63. Tu m'as plu de tout temps, et je souhaitais fort v.742 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  64. Si tu veux me servir, je t'arrête avec moi. v.746 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  65. Tu la verrais paraître, v.755 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  66. Oui, ma foi, tu me fais un plaisir souhaité. v.773 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  67. Et dans cette maison tu me la conduiras v.777 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  68. Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries, v.839 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  69. Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, v.853 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  70. Mais, sais-tu bien comment ? En saison si bien prise, v.868 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  71. Oui, d'un tour si subtil m'aurais-tu cru capable ? v.872 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  72. Et que tu t'es acquise en tant d'occasions, v.913 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  73. Mais quoi ! Que feras-tu, que de l'eau toute claire, v.919 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  74. Tu vois qu'à chaque instant il te fait déchanter, v.921 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  75. Sa grâce et sa vertu sont de douces amorces, v.959 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  76. Sa vertu, dites-vous ? v.961 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  77. Quoi ? Que murmures-tu ? v.961 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  78. Achève, explique-toi sur ce mot de vertu. v.962 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  79. Mais je puis en parler avec certitude ; v.972 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  80. Qu'une ombre de vertu qui garde mal la place, v.976 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  81. Las ! Que dis-tu ? Croirai-je un discours de la sorte ? v.979 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  82. Vous pourrez vous nommer homme à bonnes fortunes : v.1011 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  83. Léandre, arrêtons là ce discours importun. v.1014 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  84. Langue de serpent fertile en impostures, v.1035 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  85. Et lui calomnier la plus rare vertu, v.1037 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  86. Qui puisse faire éclat sous un sort abattu ? v.1038 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  87. Tous ces signes sont vains, quels discours as-tu faits ? v.1045 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  88. Tu n'échapperas pas. v.1047 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  89. Dépêche, qu'as-tu dit ? Vide entre nous ce point. v.1049 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  90. Hem, que veux-tu conter ? v.1061 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  91. Pousse, pousse, bourreau, tu fais bien tes affaires. v.1071 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  92. De voir par quels motifs tu m'avais imposé, v.1078 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  93. À moins d'être informé des choses que tu tentes, v.1104 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  94. Vous savez à merveille, en toutes aventures v.1111 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  95. As-tu besoin ? Dis-moi, de mon sang ? De mes bras ? v.1122 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  96. Car enfin, la vertu n'est jamais sans envie, v.1143 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  97. Mais aussi tu promets... v.1146 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  98. Sans courir le danger en tenter la fortune : v.1172 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  99. Tu m'obliges par trop avec cette nouvelle : v.1199 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  100. Tu ranimes par là mon espérance morte. v.1256 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  101. Que tu seras content de ma reconnaissance, v.1260 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  102. C'est assez, je sais tout : tu me l'as dit deux fois. v.1301 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  103. Rendez-vous affermi dessus cette aventure. v.1308 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  104. Qui les aurez vus sains l'un et l'autre en Turquie. v.1332 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  105. C'est qu'en fait d'aventure, il est très ordinaire v.1335 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  106. De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, v.1336 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  107. Fort bien : mais, à propos, cet endroit de Turquie ?... v.1363 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  108. Tout, vous dis-je, est égal, Turquie, ou Barbarie. v.1364 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  109. Tunis. Il me tiendra, je crois, jusques au soir : v.1366 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  110. En Turquie, à Turin. v.1407 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  111. Turin ? Mais cette ville v.1407 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  112. Vous ne l'entendez pas, il veut dire Tunis, v.1409 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  113. Mais les Arméniens ont tous une habitude, v.1411 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  114. Et pour dire Tunis, ils prononcent Turin. v.1414 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  115. Et j'ai battu le fer en mainte et mainte salle. v.1420 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  116. Ne peux-tu sans parler souffrir notre discours ? v.1429 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  117. Je voudrais bien savoir de vous leur aventure ; v.1436 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  118. Que l'on fît à mon sang, en pareille aventure. v.1456 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  119. Et vois, malgré l'effort dont je suis combattu, v.1489 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  120. Ce que vaut votre fille, et quelle est sa vertu : v.1490 (Acte 4, scène 3, L?ANDRE)
  121. De quoi te peux-tu plaindre ? Ai-je pas réussi v.1497 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  122. Témoin les Turcs par vous appelés hérétiques, v.1499 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  123. Donc tu ne ressens point les agréables causes ! v.1540 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  124. Nous parlions des fortunes d'Horace. v.1543 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  125. Écoute, sais-tu bien ce que je viens de faire ? v.1547 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  126. Que tu ne sois de tout le complice maudit. v.1570 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  127. Veux-tu me faire voir que tu dis vérité ? v.1573 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  128. Quoi ? Tu m'oses encor tenir un tel propos. v.1594 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  129. Tu devais donc, pour toi, frapper plus doucement. v.1617 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  130. Oui, je suis stupéfait de ce dernier prodige : v.1692 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  131. Ô ! Dieu, qu'en peu de temps on a vu d'aventures ! v.1707 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  132. Contremander aussi notre voiture prête. v.1767 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  133. Peut-on vous demander quelle est cette aventure ? v.1784 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  134. Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  135. Et tu n'as pas sujet de rien appréhender. v.1822 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  136. Hé bien ! Que diras-tu ? v.1827 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  137. Tu feignais à sortir de ton déguisement ? v.1829 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  138. Et trouve l'aventure aussi fort surprenante. v.1832 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  139. Et les difficultés dont on est combattu, v.1865 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  140. Sont les dames d'atour qui parent la vertu. v.1866 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  141. Quoi que tu veuilles dire, et que l'on se propose, v.1867 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  142. Juge ce que tu peux te permettre d'espoir. v.1886 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  143. Ainsi que force monde, accourus d'aventure, v.1948 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  144. A-t-elle dit tout haut, ô ! Rencontre opportune ! v.1959 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  145. Oui, seigneur Zanobio Ruberti, la fortune v.1960 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  146. Me sentant naître au coeur d'autres inquiétudes, v.1987 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  147. Je sortis de Bologne, et quittant mes études, v.1988 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  148. Sais-tu déjà comment le ciel nous est prospère ? v.2024 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  149. Pût être condamnée un jour par la nature ? v.2032 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
  150. Mais en te recouvrant, que diras-tu de moi ? v.2041 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Vertu de ma vie ! (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  3. Où allez-vous, belle mignonne, chère épouse future de votre époux futur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela ; et que la solitude me désespère. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  5. Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  6. Il faut que je consulte un peu ces gens-là sur l'incertitude où je suis. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  7. Oui, je te soutiendrai par vives raisons, que tu es un ignorant, ignorantissime, ignorantifiant et ignorantifié par tous les cas, et modes imaginables. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  8. Tu veux te mêler de raisonner, et tu ne sais pas seulement les Éléments de la Raison. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  9. Sais-tu bien ce que tu as fait ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  10. Je crèverais plutôt que d'avouer ce que tu dis ; et je soutiendrai mon opinion jusqu'à la dernière goutte de mon encre. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  11. Plutôt que d'accorder qu'il faille dire la forme d'un chapeau, j'accorderais que datur vacuum in rerum natura, et que je ne suis qu'une bête. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  12. Turc ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  13. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  14. Par aventure. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  15. Il faut douter de toutes choses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu ; mais qu'il vous semble que je vous ai battu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  16. Et tu seras condamné en justice. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  17. Que dois-je faire dans l'incertitude des suites de mon mariage ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  18. Il faut que je me fasse dire par elles ma bonne aventure. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  19. Écoutez, vous autres, y a-t-il moyen de me dire ma bonne fortune ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  20. Tu n'as seulement qu'à nous donner ta main, avec la croix dedans ; et nous te dirons quelque chose pour ton bon profit. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  21. Tu as une bonne physionomie, mon bon Monsieur, une bonne physionomie. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  22. Tu seras marié avant qu'il soit peu, mon bon Monsieur ; tu seras marié avant qu'il soit peu. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  23. Tu épouseras une femme gentille ; une femme gentille. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  24. Tu seras considéré par elle, mon bon Monsieur ; tu seras considéré par elle. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  25. Peste soit des carognes, qui me laissent dans l'inquiétude ! (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Les applaudissements me touchent ; et je tiens que dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots ; que d'essuyer sur des compositions, la barbarie d'un stupide. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  2. Le chant a été de tout temps affecté aux bergers ; et il n'est guère naturel en dialogue, que des princes, ou des bourgeois, chantent leurs passions. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  3. Que tu m'es précieuse ! v.33 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  4. Que tu plais à mon coeur ! v.34 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  5. Que tu me fais d'horreur ! v.35 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  6. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  7. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  8. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  9. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  10. Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'être savant, et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  11. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  12. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  13. L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  14. Ah que n'ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  15. Cependant je n'ai point étudié, et j'ai fait cela tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  16. Qu'as-tu à rire ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Quelle friponne est-ce là ! Te moques-tu de moi ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  18. Je te baillerai sur le nez, si tu ris davantage. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  19. Tu ne t'arrêteras pas ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  20. Tiens, si tu ris encore le moins du monde, je te jure que je t'appliquerai sur la joue le plus grand soufflet qui se soit jamais donné. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  21. Il faut que pour tantôt tu nettoies... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  22. Que tu nettoies comme il faut... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  23. Il faut, dis-je, que tu nettoies la salle, et... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  24. Que tu songes, coquine, à préparer ma maison pour la Compagnie qui doit venir tantôt. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Est-ce que vous avez envie de tuer quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  26. Heu, voilà ce que c'est d'étudier. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  27. Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  28. Qu'est-ce que tu fais quand tu dis un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. Qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  30. Oui ; mais quand tu dis U, qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. Tu allonges les lèvres en dehors et approches la mâchoire d'en haut de celle d'en bas, U, vois-tu ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  32. Voilà le moyen de n'être jamais tué ; et cela n'est-il pas beau, d'être assuré de son fait, quand on se bat contre quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Oui ; mais tu me pousses en tierce, avant que de pousser en quarte, et tu n'as pas la patience que je pare. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  34. J'aime mieux être incivil, qu'importun. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  35. Tu sais l'amour que Cléonte a pour elle. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  36. Quoi, tu me viens aussi... (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  37. Non, vois-tu, tous tes discours pour la défendre, ne serviront de rien. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  38. Dis m'en, je t'en conjure, tout le mal que tu pourras. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  39. Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m'en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  40. Veux-tu de ces enjouements épanouis, de ces joies toujours ouvertes ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  41. Et vois-tu rien de plus impertinent, que des femmes qui rient à tout propos ? (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  42. Qu'as-tu donc, Covielle ? (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  43. As-tu perdu la parole, Covielle ? (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  44. Puisque tu fais comme cela, prends-le tout comme tu voudras. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  45. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  46. Ne m'en donnes-tu point à garder ? (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  47. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  48. Que veux-tu ? (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  49. Tu as raison ; mais je ne croyais pas qu'il fallût faire ses preuves de noblesse, pour être gendre de Monsieur Jourdain. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  50. De quoi ris-tu ? (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  51. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  52. Vous savez que le fils du Grand Turc est ici ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  53. Le fils du Grand Turc ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  54. Mon gendre, le fils du Grand Turc ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  55. Le fils du grand Turc ; votre gendre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  56. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  57. Le fils du Grand Turc dit cela de moi ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  58. Voilà une langue admirable, que ce Turc ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  59. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  61. Je suis très humble serviteur de son Altesse Turque. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  62. Son Altesse Turque m'honore trop, et je lui souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  63. Oui, la langue turque est comme cela, elle dit beaucoup en peu de paroles. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  64. De quoi ris-tu ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  65. Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  66. Star bon Turca Giourdina ? v.97 (Acte 4, scène 5, LE MUFTI)
  67. Donar turbanta, donar turbanta. v.104 (Acte 4, scène 5, LE MUFTI)
  68. Dar turbanta con galera. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  69. J'en fais beaucoup de cas, et il est digne d'une bonne fortune. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  70. Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  71. Où est donc Son Altesse Turque ? (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  72. Vous verrez qu'il vous répondra, et il parle Turc à merveille. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  73. Catalequi tubal ourin soter amalouchan. (Acte 5, scène 4, CLÉONTE)
  74. Je vous l'avais bien dit, qu'il parle turc. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Je veux marier notre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  76. Avec le fils du Grand Turc ! (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  77. Vous refusez Son Altesse Turque pour gendre ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  78. Ma fille consent à épouser un Turc ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  79. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  80. Je savais bien qu'il vous expliquerait ce que c'est que le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  81. Tandis qu'il viendra, et qu'il dressera les contrats, voyons notre ballet, et donnons-en le divertissement à Son Altesse Turque. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  82. Porque la quieres turbar ? v.245 (Acte 5, scène 9, DEUX ESPAGNOLS)
  83. Si tu le veux, v.304 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  3. As-tu là tes musiciens ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  4. Que diantre veux-tu dire avec ton beau bécarre ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  5. Si du triste récit de mon inquiétude, v.1 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
  6. Je trouble le repos de votre solitude, v.2 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
  7. Amour, si tu ne peux les contraindre d'aimer, v.16 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXIÈME MUSICIEN)
  8. Pourquoi leur laisses-tu le pouvoir de charmer ? v.17 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXI?ME MUSICIEN)
  9. N'entends-tu plus rien ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  10. Holà, Francisque, Dominique, Simon, Martin, Pierre, Thomas, Georges, Charles, Barthélemy ; allons, promptement, mon épée, ma rondache, ma hallebarde, mes pistolets, mes mousquetons, mes fusils ; vite, dépêchez ; allons, tue, point de quartier. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
  11. Où, donc, te caches-tu ? (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
  12. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  13. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  14. Signor, je suis un virtuose. (Acte 1, scène 7, HALI)
  15. Starbon Turca, v.40 (Acte 1, scène 8, HALI)
  16. Starbon turca, v.59 (Acte 1, scène 8, HALI)
  17. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  18. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  19. Le tout dépend des lattitudes qu'on donne aux personnes qu'on peint. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  20. Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  21. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  22. Ce sont gens vêtus en Maures, qui dansent admirablement. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Même éclat de vertus, joint à même naissance, v.7 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude v.79 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. À celles où du coeur fait pencher l'habitude. v.80 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Qui coulent sans effort des sources naturelles. v.84 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Je saurais m'applaudir de son inquiétude ; v.159 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Cette jalouse humeur, dont l'importun caprice, v.259 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  7. Et n'aime pas ces feux, dont l'importunité v.285 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  8. J'en étais en peine, et tu m'obliges fort, v.326 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  9. Dans la haute vertu son âme est affermie. v.376 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  10. Il est fort naturel, et je l'approuve assez ; v.395 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  11. Pourvu que sa fortune en tire quelque fruit ? v.415 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  12. Son âme semble en vivre, et je mets mon étude, v.452 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  13. À trouver des raisons à son inquiétude, v.453 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  14. Et n'en voilà que trop pour voir mon infortune. v.493 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  15. Elle a dit toutefois une haute imposture. v.549 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  16. J'ai pris pour mon malheur le poison qui me tue ; v.553 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  17. L'innocence à rougir n'est point accoutumée. v.564 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  18. Vous demeuriez d'accord, que c'est votre écriture ; v.569 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  19. Mais quel est ce secret dont tu voulais m'instruire, v.752 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  20. Élise, que dis-tu de l'étrange faiblesse, v.764 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  21. Que dis-tu de me voir tomber si promptement, v.766 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  22. Et quoi qu'à mes destins la fortune prépare, v.796 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  23. Qui malgré ce qu'on doit aux vertus dont il brille.[..] v.820 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  24. Et je n'ai pu nier au tourment qui le tue, v.832 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  25. Mais parmi les douceurs d'une telle aventure, v.836 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  26. Ce qui m'est un sujet d'éternelle torture, v.837 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  27. Et que s'ils sont suivis, la fortune prépare v.892 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  28. Lorsqu'ils veulent d'un crime affranchir vos vertus. v.911 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  29. Mais après mes efforts, ma constance abattue, v.944 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  30. Voit un cours nécessaire à ce mal qui me tue ; v.945 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  31. Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  32. Que ses hautes vertus, pour qui je m'intéresse, v.1028 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  33. Tandis que tu prendras le soin de l'amener ; v.1143 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  34. Élise, et prends pitié d'un coeur infortuné, v.1178 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  35. Qu'aux plus vives douleurs tu vois abandonné. v.1179 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  36. Et venant m'excuser d'un trait de promptitude, v.1208 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  37. Dérober tout prétexte à son ingratitude. v.1209 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  38. Ah ! Si tu me chéris, obtiens que je la voie, v.1212 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  39. Et le renversement de toute la nature v.1232 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  40. Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  41. Ah ! Seigneur, la princesse est vertueuse au point. v.1242 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  42. Et de croire qu'une âme à la vertu nourrie, v.1248 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  43. La voici, ma fureur, te peux-tu retenir ? v.1255 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  44. D'une vertu sincère à qui l'on fait outrage : v.1381 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  45. Tout ce que des enfers la malice étudie, v.1392 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  46. À la même vertu vient de faire une offense. v.1477 (Acte 4, scène 9, DONA IGNÈS)
  47. Et ne laissent plus voir à mon âme abattue, v.1480 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  48. Que l'effroyable objet d'un remords qui me tue ! v.1481 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  49. Et je le trouve à plaindre en son inquiétude, v.1545 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  50. Causent un si grand trouble à vos voeux combattus. v.1675 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  51. Et c'est à vos vertus faire un présent trop bas, v.1710 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  52. Et qu'en mon coeur le frère importune l'amant. v.1755 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  53. Le changement qu'en eux a prescrit la nature ; v.1757 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  54. L'outrage que j'ai fait à ses rares vertus. v.1771 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  55. Que j'aime votre choix, et bénis l'aventure, v.1800 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  56. Et tout autre que moi se verrait fortuné ; v.1851 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. C'est que les beaux esprits, Cousine, aiment la solitude. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  3. Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Tant pis pour ceux qui le font, et qui se tuent tout le jour à parler ce jargon obscur. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel ; et ceux qui trouvent ces belles rencontres, n'ont-ils pas lieu de s'en glorifier ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  6. On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  7. Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  9. Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  10. Ils pensaient tous qu'il était là pour défrayer la Compagnie de bons mots ; que chaque parole qui sortait de sa bouche devait être extraordinaire ; qu'il devait faire des Impromptus sur tout ce qu'on disait, et ne demander à boire qu'avec une pointe. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  11. Le bel assemblage que ce serait d'une Précieuse, et d'un Turlupin ! (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  12. Veux-tu te taire ; la voici. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  13. Peut-on, ayant de la vertu, trouver de l'agrément dans une pièce, qui tient sans cesse la pudeur en alarme, et salit à tous moments l'imagination ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  14. On le voit bien, Madame, et que tout est naturel en vous. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  15. Je vous étudie des yeux et des oreilles ; et je suis si remplie de vous, que je tâche d'être votre singe, et de vous contrefaire en tout. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  16. Enfin, nous voilà deux contre vous, et l'opiniâtreté sied si mal aux personnes spirituelles... (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  17. Tu ne me connais pas, sans doute. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  18. Quoi Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  19. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  20. Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  21. Parbleu, je m'en réjouis, et je ne manquerai pas de l'avertir, que tu es de ses amis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  22. Ris tant que tu voudras ; je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau, de nos Marquis de Mascarille. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  23. Parbleu, Chevalier, tu le prends là... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  24. Dis-moi, un peu, Chevalier, crois-tu que Lysandre ait de l'esprit ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  25. Enfin, Chevalier, tu crois défendre ta comédie, en faisant la satire de ceux qui la condamnent. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  26. Ma foi, Chevalier, tu en tiens, et te voilà payé de ta raillerie, ah, ah, ah, ah, ah. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  27. Tu vois que nous avons les savants de notre côté. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  28. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  29. Toutes les peintures ridicules qu'on expose sur les théâtres doivent être regardées sans chagrin de tout le monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  30. Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  31. Eh bien que veux-tu dire, tarte à la crème ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  32. Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  33. Cependant tout le monde donne là-dedans aujourd'hui : on ne court plus qu'à cela ; et l'on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  34. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  35. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Pour toi, Marquis, je ne m'en étonne pas ; c'est que tu n'y as point trouvé de Turlupinades. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  37. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  38. Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  39. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  40. Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces Messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  41. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  42. Voilà qui est spirituellement remarqué, et c'est prendre le fin des choses. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  43. Est-il rien de si peu spirituel, ou pour mieux dire, rien de si bas, que quelques mots où tout le monde rit, et surtout celui des enfants par l'oreille ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  44. Tu as trouvé ton homme, ma foi. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  45. Oui, si tu parles toujours. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  46. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  47. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  48. Ma foi, Chevalier, tu ferais mieux de te taire. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  49. Écoute-moi si tu veux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  50. Parbleu, Chevalier, tu jouerais là-dedans un rôle qui ne te serait pas avantageux. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  51. Et l'on ne peut rien trouver de plus naturel. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Neptune, le grand dieu, Neptune avec sa Cour v.16 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
  2. Et pour faire bientôt une haute fortune, v.44 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. Il ne faut rien qu'avoir la faveur de NEPTUNE. v.45 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  4. Mais le Neptune est constant. v.49 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  5. C'est le moyen d'avoir Neptune favorable. v.51 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  6. Non, Sostrate, je ne vois rien où tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature à ne te laisser nulle espérance d'en sortir. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Voilà des soupirs qui veulent dire quelque chose, et ma conjecture se trouvera véritable. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Sur quelles chimères, dis-moi, pourrais-tu bâtir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis à ne finir que par la mort. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  9. Où vas-tu, Clitidas ? (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  10. Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  11. J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosité pour ces sortes de choses. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  12. Que voudrais-tu que j'y pusse avoir ? (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  13. Que tu es fou, Clitidas. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  14. Sur quoi prends-tu cette pensée. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  15. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  16. Clitidas ; j'avoue que je ne puis cacher mon trouble, et tu me frappes d'un coup de foudre. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  17. Si, par quelque aventure, tu as pu découvrir le secret de mon coeur, je te conjure au moins de ne le révéler à qui que ce soit, et surtout de le tenir caché à la belle princesse dont tu viens de dire le nom. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  18. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  19. Ma conjecture est fondée. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  20. Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  21. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  22. Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  23. Aussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va débarquer chez nous. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  24. D'où viens-tu ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  25. Ne trouves-tu pas ces lieux les plus charmants du monde ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  26. Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'écouter. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  27. Tu as bien fait. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  28. J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  29. C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  30. Petit garçon, que tu es venu à propos. (Acte 4, scène 4, SOSTRATE)
  31. Et toujours infortuné. v.68 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  32. Quoi ? Tu me fuis ingrate, et je te vois ici v.165 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  33. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  34. Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  35. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  36. Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous réglerez là-dessus, à votre fantaisie, et ce sera à vous à prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  37. Le Ciel, Anaxarque, me marquera les deux fortunes qui m'attendent ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  38. La vérité de l'astrologie est une chose incontestable, et il n'y a personne qui puisse disputer contre la certitude de ses prédictions. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  39. Cent aventures prédites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opiniâtres. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  40. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  41. Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  42. Et pour te voir un gendre, illustre et fortuné, v.240 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  43. Leur main te veut marquer le choix que tu dois faire ; v.241 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  44. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  45. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  46. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  47. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  48. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  49. Que viens-tu me dire ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  50. Que tu es cruel ! (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  51. Ne me tiens point dans l'inquiétude : qu'est-ce que tu viens m'annoncer ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  52. Qu'as-tu à me dire de Sostrate ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  53. Une aventure merveilleuse, où personne ne s'attendait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  54. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  55. Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me pût être plus agréable ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  56. N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
  57. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  58. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Qui vous eût deviné là dans cette posture ? v.6 (Prologue, scène 1, NUIT)
  2. D'avoir de quoi me voiturer. v.38 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Pour certaine douce aventure, v.51 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. À la nature humaine, il s'en voulait tenir, v.98 (Prologue, scène 1, NUIT)
  5. Sosie, à quelle servitude v.166 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  6. Ils veulent que pour eux tout soit dans la Nature v.170 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  7. Dont l'abord importun troublerait la douceur v.263 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  8. Crainte pourtant de sinistre aventure, v.267 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  9. Tu seras plus fort que Mercure, v.269 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  10. C'est fait de moi, chétive créature. v.283 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  11. La vertu de mon bras se perd dans le repos ; v.295 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  12. Es-tu maître ou valet ? v.311 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  13. Ce que tu fais ; d'où tu viens avant jour ; v.316 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  14. tu vas, à qui tu peux être. v.317 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  15. Tu montres de l'esprit, et je te vois en train v.320 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  16. Tudieu, l'ami, sans vous rien dire, v.327 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  17. Où vas-tu ? v.337 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  18. Je veux savoir où tu vas[.] v.338 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  19. Pourquoi retiens-tu mes pas ? v.340 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  20. Si jusqu'à l'approcher tu pousses ton audace, v.341 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  21. Quoi ! Tu veux, par ta menace, v.343 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  22. Tu te dis de cette maison ? v.346 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  23. Sais-tu que de ma main je t'assomme aujourd'hui ? v.352 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  24. Tu m'oses soutenir que Sosie est ton nom ? v.358 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  25. Comment, Bourreau, tu fais des cris ? v.366 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  26. De mille coups tu me meurtris, v.367 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  27. Et tu ne veux pas que je crie ? v.368 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  28. Tu triomphes de l'avantage v.370 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  29. Hé bien, es-tu Sosie à présent ? Qu'en dis-tu ? v.379 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  30. C'est d'être Sosie battu. v.382 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  31. Es-tu Sosie encore ? Dis, traître ! v.388 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  32. Hélas ! Je suis ce que tu veux, v.389 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  33. Ton nom était Sosie, à ce que tu disais. v.392 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  34. Tu murmures je ne sais quoi ? v.405 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  35. Et peux-tu faire enfin quand tu serais démon, v.414 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  36. Comment tu peux... v.416 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  37. Dis m'en tant que tu voudras, v.419 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  38. Tu te dis Sosie ? v.422 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  39. Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie, v.442 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  40. N'as-tu pas sur mon dos exercé ta furie ? v.444 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  41. Ne m'as-tu pas roué de coups ? v.445 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  42. Tout ce que tu viens de dire, v.452 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  43. C'est moi qui suis Sosie, enfin de certitude ; v.459 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  44. Lorsqu'on était aux mains, que fis-tu dans nos tentes, v.496 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  45. tu courus seul te fourrer ? v.497 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  46. Que tu ne sois Sosie, et j'y donne ma voix, v.510 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  47. Mais si tu l'es, dis-moi qui tu veux que je sois ; v.511 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  48. Si tu prends cette fantaisie. v.516 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  49. Ah ! Tu prends donc, pendard, goût à la bastonnade[.] v.521 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  50. Sur cent petits égards s'attache avec étude ; v.586 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  51. Et se fait une inquiétude, v.587 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  52. Dans le scrupule enfin, dont il est combattu, v.602 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  53. Que le mari ne soit que pour votre vertu, v.605 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  54. Et que de votre coeur, de bonté revêtu, v.606 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  55. Et comment donc ? Ne veux-tu pas, v.631 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  56. Diantre, où veux-tu que mon esprit v.640 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  57. Que tu témoignes pour ta femme. v.647 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  58. Mérites-tu, pendard, cet insigne bonheur, v.659 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  59. Mon_Dieu ! Tu n'es que trop honnête, v.661 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  60. Et ta vertu fait un vacarme, v.667 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  61. Ma foi, veux-tu que je te dise ? v.673 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  62. Comment ! Tu souffrirais, sans nulle répugnance, v.677 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  63. Oui, si je n'étais plus de tes cris rebattu, v.679 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  64. Qu'une fatigante vertu. v.682 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  65. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, v.689 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  66. Quoi ! Tu veux me donner pour des vérités, traître, v.696 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  67. En nous formant Nature a ses caprices, v.727 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  68. Que le moi que voici, chargé de lassitude, v.757 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  69. Et n'ayant d'autre inquiétude, v.759 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  70. Au mystère nouveau que tu me viens conter ; v.769 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  71. Un conte extravagant, ridicule, importun, v.774 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  72. Mais enfin, n'es-tu pas entré dans la maison ? v.790 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  73. On t'a battu ? v.796 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  74. Achevons, as-tu vu ma femme. v.807 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  75. Dont tu me fais des vérités. v.828 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  76. Le moindre éloignement nous tue, v.873 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  77. Quelle est cette aventure ! Et qu'en puis-je augurer, v.974 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  78. Je vois des incidents qui passent la nature, v.981 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  79. Et mon honneur redoute une aventure, v.982 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  80. Et les soins importuns qui l'avaient enchaîné ; v.1005 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  81. Et l'imposture est effroyable ; v.1039 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  82. Et son aventure est cruelle. v.1072 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  83. Ah ! Ah ! Tu t'en avises, v.1086 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  84. Mon_Dieu ! Qu'as-tu ? Toujours on te voit en courroux, v.1088 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  85. Et sur rien tu te formalises. v.1089 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  86. Qu'appelles-tu sur rien, dis ? v.1090 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  87. Et rien, comme tu le sais bien, v.1092 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  88. Tu n'appelles donc rien, le procédé, peut-être, v.1098 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  89. Quoi, tu fais l'ingénu ! v.1100 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  90. Tu veux dire qu'ici tu n'es pas revenu ? v.1101 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  91. Tu crois peut-être excuser par ce trait... v.1106 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  92. Non, tout de bon ; tu m'en peux croire, v.1107 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  93. Tu ne te souviens point du tout de la manière, v.1111 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  94. Dont tu m'as su traiter, étant venu du port ? v.1112 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  95. Non plus que rien, tu peux m'en faire le rapport, v.1113 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  96. Jusqu'à ce que tu vins j'avais poussé ma veille ; v.1117 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  97. Tu détournas le nez, et me donnas l'oreille ? v.1121 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  98. Mon_Dieu tu ne sais pas pourquoi, v.1122 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  99. Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, v.1127 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  100. Tu t'es d'avec moi séparé, v.1139 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  101. Tu ris après ce bel ouvrage ? v.1142 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  102. Tu m'en fais éclater la joie en ton visage. v.1147 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  103. Traître te moques-tu de moi ! v.1152 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  104. Tu n'es pas où tu crois ; en vain tu files doux, v.1181 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  105. Tu m'as dit tantôt que tu consentais fort, v.1188 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  106. Oui pleine d'une inquiétude, v.1202 (Acte 2, scène 4, CLEANTHIS)
  107. Qui cherche de la solitude ; v.1203 (Acte 2, scène 4, CLEANTHIS)
  108. Que dis-tu, Cléanthis, de ce joyeux maintien v.1209 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  109. Ce que tu trouveras d'officiers de l'armée ; v.1423 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  110. Hé bien, tu vois, Cléanthis, ce ménage. v.1427 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  111. Veux-tu qu'à leur exemple ici, v.1428 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  112. Quoi ? Tu ne veux pas ? v.1432 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  113. Sur mon inquiétude, ils viennent tous charger, v.1449 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  114. Leur tuante amitié de tous côtés m'arrête ; v.1452 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  115. La nature parfois produit des ressemblances, v.1469 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  116. Je m'en veux faire, au moins, qui soient d'autre nature, v.1490 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  117. Comment, ouvre ? Et qui donc es-tu, toi ; v.1499 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  118. Quoi ? Tu ne me connais pas ? v.1501 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  119. As-tu peur que je ne l'oublie ? v.1506 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  120. Me vois-tu bien ? v.1507 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  121. Et que demandes-tu là-bas ? v.1509 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  122. Que ne demandes-tu donc pas ? v.1511 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  123. Parle, si tu veux qu'on t'entende. v.1512 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  124. Tout beau, si pour heurter, tu fais la moindre instance, v.1517 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  125. Hé bien ! Qu'est-ce ? M'as-tu tout parcouru par ordre ? v.1521 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  126. M'as-tu de tes gros yeux assez considéré ? v.1522 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  127. Moi-même je frémis, de ce que tu t'apprêtes, v.1526 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  128. Que tu grossis pour toi d'effroyables tempêtes ! v.1528 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  129. L'ami, si de ces lieux tu ne veux disparaître, v.1530 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  130. Tu pourras y gagner quelque contusion. v.1531 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  131. Ah ! Tu sauras, maraud, à ta confusion, v.1532 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  132. Oui coquin, m'oses-tu méconnaître ! v.1534 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  133. tu t'es coiffé le cerveau ? v.1539 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  134. Si tu ne veux qu'il ne punisse v.1556 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  135. Et toute mon inquiétude v.1568 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  136. Tu me le demandes, maraud ? v.1577 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  137. Surpasse si fort la nature, v.1605 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  138. Vous devez éclaircir toute cette aventure. v.1607 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  139. Voyons quelle fortune en ce jour peut m'attendre. v.1610 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  140. Hélas ! Je n'en puis plus ; l'aventure est à bout : v.1619 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  141. De quel côté peut être l'imposture ; v.1665 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  142. Et dès que nous aurons démêlé l'aventure, v.1666 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  143. Sa vertu, que l'éclat de ce désordre outrage, v.1691 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  144. Allez, faibles amis, et flattez l'imposture. v.1715 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  145. Fourbe, tu crois par là peut-être t'évader : v.1721 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  146. Certes, toute cette aventure v.1737 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  147. Arrête. Quoi ! Tu viens ici mettre ton nez, v.1745 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  148. Je souffre bien que tu le sois ; v.1760 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  149. Du pas devant, sur moi, tu prendras l'avantage, v.1768 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  150. Je serai le cadet, et tu seras l'aîné. v.1769 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  151. Que tu seras content de moi. v.1777 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  152. Si d'entrer là dedans, tu prends, encore l'audace, v.1779 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  153. Pauvre Sosie es-tu réduit ! v.1782 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  154. Si tu veux demeurer au nombre des vivants. v.1791 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  155. Que dis-tu ? v.1794 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  156. Tu tiens, je crois quelque langage. v.1794 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  157. Tuez-moi dans votre courroux : v.1847 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  158. À ces marques tu peux aisément le connaître ; v.1890 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  159. Et c'est moi, dans cette aventure, v.1901 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  160. L'éclat d'une fortune, en mille biens féconde, v.1916 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  161. Tu peux hardiment te flatter v.1920 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  162. Dans ces douceurs congratulantes v.1928 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  163. D'une fortune en mille biens féconde ; v.1935 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Si d'un peu d'amitié tu payeras mes voeux ? v.12 (Acte 1, scène 1, TIRCIS)
  2. Si tu seras sensible à mon ardeur fidèle ? v.13 (Acte 1, scène 1, DORILAS)
  3. Puis-je espérer qu'un jour tu me rendras heureux ? v.17 (Acte 1, scène 1, DORILAS)
  4. Les vertus et les Exploits v.56 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  5. Bien que pour étaler ses vertus immortelles v.113 (Acte 1, scène 7, FLORE)
  6. Tu m'as laissé... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  7. Tu m'as fait égosiller, carogne. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  8. Chienne, tu veux... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  9. Tu m'en empêches, chienne, en m'interrompant à tous coups. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  10. Ne devines-tu point de quoi je veux parler ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  11. Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la première à m'en entretenir, et que ne m'épargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  12. Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  13. Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  14. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  15. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  16. Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  18. Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  19. Toinette, que dis-tu là ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  20. Nature, nature ! (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  21. Comment l'as-tu vu ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  22. De quoi te mêles-tu, coquine, impudente que tu es ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  23. C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  24. Il faut qu'il ait tué bien des gens, pour s'être fait si riche. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  25. Mon_Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  26. Angélique, tu ne veux pas m'arrêter cette coquine-là ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  27. Si tu ne me l'arrêtes, je te donnerai ma malédiction. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  28. Coquine, tu veux m'étouffer. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  29. La coutume y résiste. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  30. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  31. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  32. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  33. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  34. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  35. Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu allé mettre dans la cervelle ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  36. À quoi t'amuses-tu, misérable insensé que tu es ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  37. Tu quittes le soin de ton négoce, et tu laisses aller tes affaires à l'abandon. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  38. Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit ; et tout cela pour qui ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  39. Pour une dragonne, franche dragonne ; une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  40. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  41. La musique est accoutumée à ne point faire ce qu'on veut. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  42. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  43. Parle bas, pendarde, tu viens m'ébranler tout le cerveau, et tu ne songes pas qu'il ne faut point parler si haut à des malades. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  44. Qu'est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  45. C'est, mon père, une aventure surprenante qui se rencontre ici. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  46. Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  47. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  48. Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  49. Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  50. Voilà ce que c'est que d'étudier, on apprend à dire de belles choses. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  51. On le voyait toujours doux, paisible, et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  52. Il est ferme dans la dispute, fort comme un turc sur ses principes ; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  53. Qu'il possède en un degré louable la vertu prolifique et qu'il est du tempérament qu'il faut pour engendrer et procréer des enfants bien conditionnés. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  54. C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  55. Madame, vous avez bien perdu de n'avoir point été au second père, à la statue de Memnon, et à la fleur nommée héliotrope. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  56. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  57. Ce sont des Égyptiens, vêtus en Mores, qui font des danses mêlées de chansons, où je suis sûr que vous prendrez plaisir, et cela vaudra bien une ordonnance de Monsieur Purgon. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  58. Tu as raison. (Acte 6, scène 1, ARGAN)
  59. Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  60. J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  61. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  62. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  63. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  64. La nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  65. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  66. Mais il faut demeurer d'accord, mon Frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  67. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  68. Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  69. Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutumé de parler à des visages. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  70. J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  71. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  72. Mais ce n'est pas la première fois qu'on a vu de ces sortes de choses, et les histoires ne sont pleines que de ces jeux de la nature. (Acte 6, scène 8, BÉRALDE)
  73. Je sens parfois des lassitudes par tous les membres. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  74. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  75. Ignorantus, ignoranta, ignorantum. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  76. Ne voyez-vous pas qu'il tire à soi toute la nourriture, et qu'il empêche ce côté-là de profiter ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  77. Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  78. L'inquiétude que lui donne ma maladie. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  79. Que tu es sotte, Toinette, de t'affliger de cette mort ! (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  80. Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  81. Ah, fâcheuse aventure ! (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  82. Qu'as-tu, Toinette, et de quoi pleures-tu ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  83. Quelle infortune ! (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  84. Va, tu es mon vrai sang, ma véritable fille, et je suis ravi d'avoir vu ton bon naturel. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  85. Eh, Monsieur, laissez-vous toucher à ses prières et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  86. Je pense, mon Frère, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en âge d'étudier ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  87. Bon, étudier. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  88. Domandatur causam et rationem, quare v.388 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  89. Virtus dormitiva, v.392 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  90. Cujus est natura v.393 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  91. Si bonum semblatur Domino Praesidi, v.414 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  92. Doctus Bachelierus dixit maravillas : v.428 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  93. Juras gardare statuta v.458 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  94. Virtutem et puissanciam, v.477 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  95. Bien plus qu'à naturae, et qu'à patri meo, v.501 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  96. Natura et pater meus v.502 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  97. Hominem me habent factum : v.503 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  98. Avetis factum medicum, v.505 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  99. Et seignet et tuat ! v.513 (Acte 7, scène 2, CHORUS)
  100. Et seignet et tuat. v.522 (Acte 7, scène 3, CHORUS)
  101. Et seignet et tuat. v.533 (Acte 7, scène 3, CHORUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous ; et son coeur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Et quelle réponse as-tu faite ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Tu le crois ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. Tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Elvire de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  17. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous avez appris cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  21. Qu'as-tu à dire là-dessus ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  22. Tu feras bien. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  24. Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion ; j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Rencontre fâcheuse, traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  28. Tu ne répondras pas ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  29. Veux-tu répondre, te dis-je ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  30. Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  31. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  32. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  33. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  34. Nostre-dinse, Piarrot, tu t'es trouvé là bien à point. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  35. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  36. Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  37. Morquenne, ce ma til fait, je gage que non, o ça, çai-je fait, veux-tu gager dix sols que si ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  38. Allons, Lucas, çai je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont : allons viste à leu secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  39. Ne m'as-tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qu'est bien pu mieux fait que les autres ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  40. Vois-tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  41. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  42. Iglia que tu me chagraignes l'esprit, franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  43. Testiguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  44. Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la mesme chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  45. Que veux-tu ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  46. Je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  47. Non, tu ne m'aimes pas ; et si, je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honneste de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  49. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  50. Quement veux-tu donc qu'on fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  51. Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  52. Que veux-tu que j'y fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  53. Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  54. Testigué, si tu m'aimais, me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  55. Pourquoi me viens-tu aussi tarabuster l'esprit ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  56. Promets-moi donc que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  57. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  58. As-tu rien vu de plus joli ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  59. Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  60. Sganarelle, qu'en dis-tu ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  61. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  62. Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  63. Jerni, tu m'es promise. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  64. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame ? (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  65. Va, va, Piarrot, ne te mets point en peine : si je sis Madame, je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheux nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  66. Ventrequenne, je gni en porterai jamais quand tu m'en poyrois deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  67. Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  68. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  69. Tu leur as répondu que tu n'y entendais rien ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  70. Et quels remèdes encore leur as-tu ordonnés ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  71. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si les malades guérissaient, et qu'on m'en vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  72. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  73. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  74. Et pourquoi veux-tu que j'y croie ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  75. Tu as raison. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  76. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  77. Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  78. Traître, il faut que tu périsses, et... (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  79. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvés ! (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  80. Comment, coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  81. Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  82. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. C'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  85. Ah, tu as raison, je ne savais pas que c'était de ce côté-ci qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  86. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  87. Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  88. Les belles statues ! (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  89. Voici la statue du Commandeur. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  90. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  91. Qu'as-tu ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  92. Dis donc, veux-tu parler ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  93. La Statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  94. Que veux-tu dire, traître ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  95. Je vous dis que la Statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  96. Eh bien, la Statue ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  97. Je t'assomme, si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  98. La Statue m'a fait signe. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  99. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  100. M'entends-tu bien ? (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  101. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  102. Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  103. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  104. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  105. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  106. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  107. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  108. À quoi me réduis-tu ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  109. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  110. Tu pleures, je pense. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  111. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  112. Qu'en dis-tu ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  113. Il me semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  114. Parle donc, qu'as-tu là ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  115. J'ai affaire de toi quand j'aurai soupé, tu as faim, à ce que je vois. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  116. Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous, petit la Violette, que vous savez présenter à boire à propos ! (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  117. Ah, pauvre Sganarelle, ou te cacheras-tu ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  118. Tu prends pour de bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche était d'accord avec mon coeur ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  119. Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  120. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  121. Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  122. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  123. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  124. Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  125. Je ferai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause, crieront contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  126. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  127. Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Et quelle réponse as-tu faite ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  11. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Tu le crois ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Ma foi tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Don Juan Elvire, de ma pensée. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. Et ne trouves-tu pas que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  17. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous ayez appris par coeur cela, et vous parlez tout comme un Livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Qu'as tu à dire là-dessus. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. Tu feras bien. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  22. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur, que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l'émotion, j'en fus frappé au coeur, et mon amour commença par la jalousie. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. Rencontre fâcheuse, traître tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Tu ne répondras pas ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  28. Veux tu répondre, te dis-je ? (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  29. Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  30. J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  31. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  32. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  33. Notre dinje, Piarrot, tu t'is trouvé là bien à point. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  34. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  35. Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  36. Morguenne, ce m'a-t-il fait, je gage que non, o ça, ç'ai je fait, veux tu gager dix sols que si ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  37. Allons Lucas, çai-je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont ; allons vite à leur secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  38. Ne m'as tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qui est bien pu mieux fait que les autres. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  39. Vois tu, Charlotte, il faut, comme dit l'autre, que je débonde mon coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  40. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour être mariés ensemble, mais marguenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  41. Iglia que tu me chagraines l'esprit franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  42. Testeguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  43. Mon quieu, Piarrot, tu me viens toujou dire la même chose. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  44. Que veux tu ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  45. Jerniguienne je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  46. Non, tu ne m'aimes pas, et si je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  47. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  49. Quement veux tu donc qu'on fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  50. Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  51. Que veux-tu que je fasse ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  52. Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  53. Testiquié, si tu m'aimais me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  54. Pourquoi me viens-tu tarabuster l'esprit ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  55. Promets-moi que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  56. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  57. As-tu rien vu de plus joli, et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  58. Sganarelle qu'en dis tu ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  59. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  60. Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  61. Quement, jerny, tu m'es promise. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  62. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes, ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  63. Va va, Pierrot, ne te mets point en peine ; si je sis Madame je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheu nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  64. Ventreguenne, je gny en porterai jamais, quand tu m'y en payerais deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  65. Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits et... (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  66. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  67. Tu leur as répondu que tu n'y entendais rien. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  68. Et quels remèdes encore leur as-tu ordonnés ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  69. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si ces malades guérissaient, et qu'on me vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  70. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres Médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  71. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  72. Et pourquoi veux-tu que j'y croie ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  73. Tu as raison. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  74. Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  75. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  76. Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  77. Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  78. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  79. Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  80. Ah traître, il faut que tu périsses, et... (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  81. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvé. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  82. Comment coquin, tu fuis quand on m'attaque ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  83. Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  84. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  85. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  86. Bon, c'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  87. Ah, tu as raison, je ne songeais pas que c'était de ce côté qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  88. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  89. Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  90. Ah, que cela est beau, les belles statues ! (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  91. Voilà la statue du Commandeur. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  92. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  93. Qu'as-tu, dis donc, veux tu parler ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  94. La statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  95. Et bien, que veux-tu dire, traître ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  96. Je vous dis que la statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  97. Et bien, la statue ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  98. Je t'assomme si tu ne parles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  99. La statue m'a fait signe. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  100. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  101. M'entends-tu bien ? (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  102. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  103. Hélas, que nous savons peu ce que nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  104. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  105. Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  106. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  107. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  108. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  109. Ô complaisance maudite, à quoi me réduis-tu ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  110. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  111. Tu pleures, je pense. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  112. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  113. Qu'en dis-tu ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  114. Il semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  115. Parle donc, qu'as-tu là ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  116. J'ai affaire de toi quand j'aurai soupé, tu as faim à ce que je vois. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  117. Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous petit La Violette, que vous savez présenter à boire à propos. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  118. Ah, pauvre Sganarelle, où te cacheras tu ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  119. Tu prends pour de bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche est d'accord avec mon coeur ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  120. Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  121. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  122. Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  123. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre on n'ose rien dire contre elle[.] (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  124. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  125. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  126. Je serai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  127. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  128. Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. L'absence, les travaux, la fortune rebelle, v.22 (Prologue, scène 1, TROIS-VOIX-ENSEMBLE)
  2. Mon_Dieu, Nérine, que tu es sotte de nous donner de ces frayeurs ! (Acte 2, scène 1, JULIE)
  3. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  4. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  5. Nous dis-tu vrai ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  6. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  7. Qui a étudié en droit. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  8. De majestueux. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  9. La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  10. De quelle nature sont-ils ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  11. De la nature des songes. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  12. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  13. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  14. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  15. Autre encore : l'inquiétude de changer de place. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  16. Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  17. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  18. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  19. Tudieu, quelle galante ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  20. Vertu de ma vie ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  21. Je ne veux pas, moi ; et si tu ne rentres tout à l'heure, je... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  22. Tu ne veux pas te retirer ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  23. Jamais ; et tu n'es pas pour lui. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  24. Ah tu es assy, et à la fy yeu te trobi aprés abé fait tant de passés. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  25. Podes-tu, scélérat, podes-tu sousteni ma bisto ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  26. Tu fas semblan de nou me pas counouysse, et nou rougisses pas, impudent que tu sios, tu ne rougisses pas de me beyre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  27. Infame, gausos-tu dire lou contrari ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  28. He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  29. Ah sinfaron, tu m'as bien fait courir, tu ne m'écaperas mie. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  30. Gausos-tu dire lou contrari, valisquos ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  31. Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  32. Quoi, tu ne te souviens mie de chette pauvre ainfain, no petite Madelaine, que tu m'as laichée pour gaige de ta foy ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  33. Beny Françon, beny Jeanet, beny toustou, beny toustoune, beny fayre beyre à un payre dénaturat, la duretat qu'el a per nautres. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  34. Coussy, trayte, tu nou sios pas dins la darnière confusiu, de ressaupre à tal tous enfants, et de ferma l'aureillo à la tendresso paternello ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  35. Tu nou m'escaperas pas, infame ; yeu te boli seguy per tout, et te reproucha ton crime jusquos à tant que me sio beniado, et que t'ayo fayt penia, couqui, te boli fayré penia. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  36. Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  37. Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  38. Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, décret, et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  39. Il faut bien pour parler ainsi que vous ayez étudié la pratique. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  40. Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  41. Portugais, Espagnols, Flamands, v.77 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  42. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  43. Ah quelle étrange aventure ! (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  44. Que diras-tu ? (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  45. Et de quelle façon pourras-tu supporter cette douleur mortelle ? (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  46. Quel malheur me présages-tu ? (Acte 4, scène 6, ORONTE)
  47. Ah infâme que tu es ! (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  48. Et je veux, moi, tout à l'heure, que tu prennes le Seigneur Eraste. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  49. De votre bonne fortune : v.94 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Et n'ai-je à craindre que le manquement de mémoire, ne comptez-vous pour rien l'inquiétude d'un succès qui ne regarde que moi seul ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  3. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  4. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  5. Iras-tu, ma chère âme, et ce funeste honneur, v.4 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  6. Iras-tu, ma chère âme..., etc... v.7 (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  7. Le plus naturellement qu'il aurait été possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  8. Voyez-vous cette posture ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  9. Tout de même que l'autre, et le plus naturellement qu'ils auraient pu. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  10. Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  13. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  14. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  15. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  16. Que fais-tu là ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  17. Parbleu tu vois, j'attends que tous ces Messieurs aient débouché la porte pour présenter là mon visage. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  18. Ma foi, tu es bon de m'appliquer ton personnage. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  19. Tu veux soutenir que ce n'est pas toi qu'on joue dans le Marquis de la Critique ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  20. Oui, parbleu c'est toi, tu n'as que faire de railler ; et si tu veux, nous gagerons, et verrons qui a raison des deux. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  21. Et que veux-tu gager encore ? (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  22. Le tien est bien aventuré. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  23. Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l'on doit parler naturellement ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  24. Ma foi, Chevalier, tu veux justifier Molière, et épargner notre ami que voilà. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  25. Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  26. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  27. N'a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité, et vous accablent dans la disgrâce ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  28. N'a-t-il pas ceux qui sont toujours mécontents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens, dis-je, qui pour services ne peuvent compter que des importunités, et qui veulent que l'on les récompense d'avoir obsédé le prince dix ans durant ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  29. Bon, après ces petites cérémonies muettes chacun prendra place, et parlera assis, hors les Marquis, qui tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront suivant leur inquiétude naturelle. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  30. Parbleu, Chevalier, tu devrais faire prendre médecine à tes canons. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  31. Serviteur à la turlupinade ! (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  32. Va, va, peut-être qu'il y trouvera plus de sujets de rire que tu ne penses. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  33. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Pourquoi me chasses-tu ? v.3 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  2. Pourquoi fuis-tu mes pas ? v.3 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  3. Tu me plais loin de moi. v.4 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  4. Je m'aime où tu n'es pas. v.4 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  5. Ne cesseras-tu point cette rigueur mortelle ? v.5 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  6. Ne cesseras-tu point de m'être si cruelle ? v.6 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  7. Ne cesseras-tu point tes inutiles voeux. v.7 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  8. Ne cesseras-tu point de m'être si fâcheux ? v.8 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  9. Si tu n'en prends pitié, je succombe à ma peine. v.9 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  10. Si tu ne me secours, ma mort est trop certaine. v.10 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  11. Si tu ne veux partir, je vais quitter ce lieu. v.11 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  12. Si tu veux demeurer, je te vais dire adieu. v.12 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  13. D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? v.20 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  14. D'où vient que sans pitié tu vois couler tes larmes. v.22 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  15. Oui, si tu veux du tien m'apprendre le mystère. v.30 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  16. Que tu pourras d'abord te le nommer toi-même. v.42 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  17. La méprise est plaisante, et tu te brouilles bien, v.51 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  18. Au lieu de ton portrait, tu m'as rendu le mien. v.52 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  19. Tu fais de ces portraits même chose que moi. v.56 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  20. Certes, c'est pour en rire, et tu peux me le rendre. v.57 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  21. L'aimes-tu d'une amour qui soit si violente ? v.70 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  22. Veux-tu par tes délais nous fatiguer tous deux. v.107 (Acte 1, scène 3, NICANDRE)
  23. Prends-tu quelque plaisir à te rendre fâcheux ? v.108 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  24. Prévenir d'autres coeurs, et braver la fortune v.189 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  25. Et plus d'une aventure à mes yeux s'est offerte, v.205 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  26. Attacher sa fortune à notre destinée. v.214 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  27. Oui, des deux tu peux en choisir une ; v.247 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  28. Vois quel est ton bonheur, et bénis la fortune. v.248 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  29. Myrtil, hola, Myrtil, veux-tu revenir, traître. v.327 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  30. Ah, Corinne, tu viens de l'apprendre de Stelle, v.331 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  31. Et ne vois-tu pas bien, toi qui sais mon ardeur, v.345 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  32. Qu'avec ce mot, hélas ! Tu me perces le coeur. v.346 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  33. Ah, tu me fais mourir par ton indifférence. v.352 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  34. C'est que tu n'entres point dans tous les mouvements v.357 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  35. Va-t'en, laisse-moi seule en cette solitude v.359 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  36. Passer quelques moments de mon inquiétude. v.360 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  37. Et si tu veux passer tes jours dans quelque paix, v.369 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  38. Qu'on me tuera plutôt que je vous abandonne, v.463 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  39. De ne vous point servir, dans cette conjoncture, v.515 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  40. Des fiers droits que sur moi vous donne la nature. v.516 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  41. Oui. Ha, nature ! Nature, v.551 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  42. Je m'en vais trouver Mopse, et lui faire ouverture v.552 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  43. Ah, que cette aventure est un charmant miracle, v.583 (Acte 2, scène 6, ACANTE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Et par où veux-tu donc qu'ils débutent, par le concubinage ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  2. Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  3. Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  4. Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  5. Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  6. Que veux-tu, ma chère ? (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  7. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  8. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  9. Tiens es-tu content. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  10. Vite, voiturez-nous ici les commodités de la conversation. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  11. Je vois ici des yeux qui ont la mine d'être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés, et de traiter une âme de Turc à More. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  12. Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  13. Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  14. L'impromptu est justement la pierre de touche de l'esprit. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  15. Tudieu, vous avez le goût bon. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  16. Je n'y prenais pas garde, je ne m'apercevais pas de cela, façon de parler naturelle, je n'y prenais pas garde. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  17. Il faut avouer que cela a un tour spirituel et galant. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  18. Tout ce que je fais me vient naturellement, c'est sans étude. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  19. La nature vous a traité en vraie mère passionnée, et vous en êtes l'enfant gâté. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  20. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  21. Ne m'en parlez point, c'est un admirable lieu que Paris ; il s'y passe cent choses tous les jours, qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  22. Il y a quelque temps que nous ne nous sommes vus, et je suis ravi de cette aventure. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  23. Que veux-tu dire avec ta demi-lune ? (Acte 1, scène 11, JODELET)
  24. Je pense que tu as raison. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  25. Vicomte, as-tu là ton carrosse ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  26. Almanzor, dites aux gens de Monsieur, qu'ils aillent quérir des violons, et nous faites venir ces Messieurs, et ces Dames d'ici près, pour peupler la solitude de notre bal. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  27. Vicomte, que dis-tu de ces yeux ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  28. Que tout ce qu'il dit est naturel ! (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  29. Pour vous montrer, que je suis véritable, je veux faire un impromptu là-dessus. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  30. Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  31. Vicomte dis-moi un peu, y a-t-il longtemps, que tu n'as vu la Comtesse ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  32. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  33. Ô Fortune, quelle est ton inconstance. (Acte 1, scène 15, MASCARILLE)
  34. Allons, camarade, allons chercher fortune autre part ; je vois bien qu'on n'aime ici, que la vaine apparence, et qu'on n'y considère point la vertu toute nue. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port, que mon père revient ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Et tu tiens ces nouvelles de mon oncle ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. Et cet oncle, dis-tu, suit toutes nos affaires. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  4. Ah parle, si tu veux, et ne te fais point de la sorte, arracher les mots de la bouche. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  5. Conseille-moi, du moins, et me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  6. Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  7. Ah tu me fais mourir, par tes leçons hors de saison. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  8. Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu ; je suis désespéré ; je suis le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  9. N'as-tu rien appris de ce qui me regarde ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. Tu ne sais pas la cause de mon inquiétude ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  11. Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  12. Une aventure où je me brouillai avec la justice. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  13. Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  14. Ne laissez pas de me conter votre aventure. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  15. Tu sais, Scapin, qu'il y a deux mois que le seigneur Géronte, et mon père, s'embarquèrent ensemble pour un voyage qui regarde certain commerce où leurs intérêts sont mêlés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  16. Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  17. Si tu l'avais vue, Scapin, en l'état que je dis, tu l'aurais trouvée admirable. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  18. Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  19. En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  20. N'as-tu point de honte, toi, de demeurer court à si peu de chose ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  21. Te voilà grand et gros comme père et mère, et tu ne saurais trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  22. Ne pleurez donc point, je vous prie, mon aimable Hyacinte, car vos larmes me tuent, et je ne les puis voir sans me sentir percer le coeur. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  23. Je t'avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j'ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  24. Là, tâchez de vous composer par étude. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  25. Çà, essayons un peu, pour vous accoutumer. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  26. Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  27. Le respect que tu me conserves ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  28. Tu as l'insolence, fripon, de t'engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  29. Tu ne dis mot, coquin, tu ne dis mot. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  30. Tu n'as pas ouï parler de ce qui s'est passé dans mon absence ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  31. Une action de cette nature ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  32. Quoi? Tu ne trouves pas que j'ai tous les sujets du monde d'être en colère ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  33. Que me viens-tu conter ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  34. Il pousse sa fortune. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  35. Eussiez-vous voulu qu'il se fût laissé tuer ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  36. Mon_Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  37. J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
  38. Ah, traître, s'il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils ; et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présence. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  39. Que tu es un homme admirable ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  40. Ce que tu m'as fait, traître ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  41. Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  42. Tu l'ignores ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  43. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  44. Tu ne veux pas parler ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  45. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  46. Non, infâme, c'est autre chose encore que je veux que tu me confesses. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  47. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  48. Mais je veux venir au fait, et que tu me confesses ce que tu as dit à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  49. Tu ne l'as pas vu ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  50. Va, je te pardonne tout ce que tu viens de me dire, et pis encore, si tu me l'as fait. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  51. Je serai ravi que vous me tuiez. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  52. Point, point, vous ferez mieux de me tuer. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  53. Tu m'es trop précieux ; et je te prie de vouloir employer pour moi ce génie admirable, qui vient à bout de toute chose. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  54. Non, tuez-moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  55. Voudrais-tu m'abandonner, Scapin, dans la cruelle extrémité où se voit mon amour ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  56. Je t'en demande pardon de tout mon coeur ; et s'il ne tient qu'à me jeter à tes genoux, tu m'y vois, Scapin, pour te conjurer encore une fois de ne me point abandonner. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  57. Me promets-tu de travailler pour moi ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  58. Mais tu sais que le temps presse. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  59. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  60. Tu as raison, je le vois bien. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  61. La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  62. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  63. Voyez combien d'appels et de degrés de juridiction, combien de procédures embarrassantes ; combien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  64. Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  65. Il vous en faudra pour les consultations et plaidoiries des avocats ; pour le droit de retirer le sac, et pour les grosses d'écritures. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  66. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  67. Allons, morbleu, tue, point de quartier. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  68. Hé bien, vous voyez combien de personnes tuées pour deux cents pistoles. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  69. Oh sus, je vous souhaite une bonne fortune. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  70. Pauvre Géronte, que feras-tu ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  71. Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  72. Holà, es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  73. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  74. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer, et nous a présenté la main. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  75. Ah le pendard de Turc, m'assassiner de la façon ! (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  76. Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc, que je vais envoyer la Justice après lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  77. Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici l'action d'un serviteur fidèle. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  78. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  79. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  80. Tu dis qu'il demande... (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  81. Vraiment oui, de la conscience à un Turc. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  82. Tu l'ouvriras. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  83. Tu trouveras une grosse clef du côté gauche, qui est celle de mon grenier. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  84. Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers, pour aller racheter mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  85. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  86. N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  87. Mais dis à ce Turc que c'est un scélérat. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  88. Traître de Turc à tous les diables ! (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  89. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  90. Scapin, as-tu réussi pour moi dans ton entreprise ? (Acte 2, scène 8, OCTAVE)
  91. As-tu fait quelque chose pour tirer mon amour de la peine où il est ? (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  92. Ah que tu me donnes de joie ! (Acte 2, scène 8, OCTAVE)
  93. Que veux-tu que je devienne ? (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  94. Ah tu me redonnes la vie. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  95. Tout ce que tu voudras. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  96. La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié ; et nous nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  97. On se peut naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête ; et ce que je vois de plus redoutable dans ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  98. Mon_Dieu, Scapin, fais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  99. Tu sais qu'on ne perd point sa peine lorsqu'on me fait un conte, et que je le paye assez bien par la joie qu'on m'y voit prendre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  100. Pourquoi, de gaieté de coeur, veux-tu chercher à t'attirer de méchantes affaires ? (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  101. Je te l'ai déjà dit, tu quitterais le dessein que tu as, si tu m'en voulais croire. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  102. À quoi diable te vas-tu amuser ? (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  103. De quoi diable te mets-tu en peine ? (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  104. C'est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  105. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  106. À l'heure que je parle, on vous cherche de toutes parts pour vous tuer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  107. Ne saurais-tu trouver quelque moyen, pour me tirer de peine ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  108. Tu en seras récompensé, je t'assure ; et je te promets cet habit-ci, quand je l'aurai un peu usé. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  109. Tu me payeras l'imposture. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  110. Quoi, jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Géronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  111. Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  112. Est-ce que tu es des amis dé cé Géronte ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  113. Ah ! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  114. Que veux-tu dire ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  115. Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m'épargner... (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  116. Allons, coquin, il faut que tu nous enseignes où est ton maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  117. Si tu ne nous fais trouver ton maître tout à l'heure, nous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de coups de bâton. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  118. Tu as envie d'être battu.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  119. Ah tu en veux tâter ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  120. C'est ainsi que tu m'assassines. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  121. Tu me le payeras, je te jure. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  122. Pour peu que vous me pressiez, vous me trouverez assez disposée à vous dire l'affaire, et j'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  123. Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  124. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  125. Ah Coquin que tu es ! (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  126. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  127. Qu'un jeune turc leur y avait donné la collation. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  128. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  129. Il veut envoyer la justice en mer après la galère du turc, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  130. Traître de turc ! (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  131. Que ce changement de nom nous a causé de troubles et d'inquiétudes dans les soins que nous avons pris de vous venir chercher ici ! (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  132. Voilà une aventure qui est tout à fait surprenante ! (Acte 3, scène 7, SILVESTRE)
  133. Venez, mon fils, venez vous réjouir avec nous de l'heureuse aventure de votre mariage. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  134. Oui ; mais tu ne sais pas... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  135. Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  136. Mon père, la passion que mon frère a pour elle n'a rien de criminel, et je réponds de sa vertu. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  137. Que d'aventures extraordinaires ! (Acte 3, scène 11, HYACINTHE)
  138. Oui ; mais je te pardonne, à la charge que tu mourras. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  139. Je me dédis de ma parole, si tu réchappes. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 2342 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 68,88 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE420000000000042
2 LA PRINCESSE D'?LIDE0002689115111053
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE202504002020035
4 LE M?DECIN MALGR? LUI2308210000000052
5 GEORGE DANDIN7026330000000066
6 L'ÉCOLE DES MARIS11019180000000048
7 LE DÉPIT AMOUREUX30013332027000000123
8 LE TARTUFFE160401181700000092
9 LES FÂCHEUX28212210000000063
10 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD1001000000002
11 LES FEMMES SAVANTES0000100000001
12 LES FEMMES SAVANTES2012124700000037
13 L'AVARE36038242534000000157
14 LE MISANTHROPE200614111600000067
15 L'ÉCOLE DES FEMMES110615201500000067
16 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?400000000000040
17 LE M?DECIN VOLANT160000000000016
18 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS120000000000012
19 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS1000000000001
20 L'ÉTOURDI37034283021000000150
21 LE MARIAGE FORC?250000000000025
22 LE BOURGEOIS GENTILHOMME30936141400000076
23 LE BOURGEOIS GENTILHOMME3000220000007
24 LE SICILIEN160000000000016
25 LE SICILIEN6000000000006
26 DON GARCIE DE NAVARRE90101316800000056
27 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES510000000000051
28 LES AMANTS MAGNIFIQUES0018070806010049
29 LES AMANTS MAGNIFIQUES5000020020009
30 AMPHITRYON604485100000000163
31 LE MALADE IMAGINAIRE0004570300000082
32 LE MALADE IMAGINAIRE500000014000019
33 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE33034311910000000127
34 DON JUAN32033341910000000128
35 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES310000000000031
36 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES2000000000002
37 MÉLICERTE2901400000000043
38 LES PR?CIEUSES RIDICULES340000000000034
39 LES FOURBERIES DE SCAPIN370584400000000139
40 PSYCHÉ061018413150000066
41 L'AMOUR M?DECIN0022711000000040
42 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0015247000000046
43 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0101100000003
  Total7161351053723620462271332102342

 

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