Occurences de l'expression

loi

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

Qui de nous deux à l'autre a droit de faire loi, v.7 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Mais suis-je pas bien fat de vouloir raisonner, v.55 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et loin qu'un pareil oui me donnât de la peine v.69 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et la grande longueur de son éloignement v.95 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Il s'est subitement éloigné de ces lieux, v.123 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Ah ! Que j'ai de dépit, que la loi n'autorise, v.137 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
Bien loin d'y prendre part, n'en ont rien fait que rire. v.386 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Qui bien loin... Mais c'est trop, et ce coeur v.399 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Voyez quelle bonté de vouloir me venger : v.408 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Oui, je veux bien subir une si juste loi, v.475 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
Avant que pour jamais je m'éloigne de vous, v.496 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Avec le digne époux qui vous comble de gloire. v.502 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Allez, vous faites bien de le vouloir défendre. v.538 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Cette action Monsieur, n'est point selon les lois, v.540 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Et vouloir à ma barbe en faire votre bien, v.547 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Je sais qu'elle est à vous, et bien loin de brûler... v.551 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Je ne suis point d'humeur à vouloir contre vous v.559 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
Et votre âme devrait prendre un meilleur emploi, v.563 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
Ma fille en suit les lois. v.630 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

Interrompt ses exploits, v.3 (Prologue, scène 1, FLORE)
De vouloir résister à ses coups : v.47 (Prologue, scène 1, FLORE)
Et console leurs coeurs de la gloire éclatante v.126 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Emploie, emploie ici l'effort de ta puissance v.147 (Prologue, scène 1, V?NUS)
De faire un sacrifice à ma gloire outragée. v.167 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Sans s'y vouloir arrêter ? v.189 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
La gloire de quelque conquête ? v.251 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Et du nombre d'amants qu'elle tient sous ses lois, v.264 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée, v.280 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Aux lois qu'elle nous fait a soumis tous nos voeux ; v.416 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
J'ai cru pour vous, mes Soeurs, une gloire assez grande, v.503 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Pour vouloir d'un oeil sec voir mourir ce qu'on aime : v.589 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Il le faut toutefois, le Ciel m'en fait la loi, v.729 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Que gloire et que félicité. v.756 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Vous en savez l'indispensable loi, v.764 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Qui du haut d'une gloire extrême v.787 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
Cette gloire était sans seconde, v.789 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Si vous m'imposiez cette loi, v.803 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Ne songez plus à rompre, ou partager la loi : v.845 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Pour souveraines lois les ordres des mourants. v.883 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Ne me réduisez pas à vouloir vous haïr, v.886 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Aux yeux qui m'imposent des lois, v.944 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
N'attend que vos regards pour en prendre la loi, v.1042 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Osent me faire d'autres lois ; v.1107 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Et de ma gloire et de vos soins. v.1175 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Que l'emploi d'un amant. v.1273 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Qui se captive sous ses lois. v.1334 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
Si, dis-je, un autre objet sous d'autres lois l'engage, v.1394 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Nous allons dire au Roi quelle nouvelle gloire, v.1423 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
De grâce, apprenez-moi tout l'excès de ma gloire, v.1519 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Vont faire évanouir votre naissante gloire ; v.1545 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Et l'on ne peut vouloir du moment que l'on aime. v.1574 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Et depuis qu'à ses lois je me trouve asservie, v.1675 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Si parmi les rigueurs que sa haine déploie, v.1681 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Lui-même il s'en impose une amoureuse loi : v.1701 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Ne vous donne-t-il point le loisir de me dire v.1765 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Sous les plus douces lois de son heureux Empire, v.1770 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
De quoi puis-je me prévaloir, v.1813 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
Vous me voulez faire la loi, v.1863 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Et votre gloire et vos plaisirs. v.1895 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Cette gloire dont vous parlez ? v.1897 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Ne vouloir plus tenir son bonheur que de vous. v.1935 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Par quelle tyrannique loi v.1989 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Suivant nos douces lois, v.2079 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

M'a rangé sous ses lois, et me brave à son tour : v.63 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Leur brillante jeunesse observée à loisir v.114 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Me peignit tant de gloire et de telles douceurs v.134 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Vit de sa liberté s'évanouir la gloire ; v.137 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Et bien loin de trembler de l'exemple des autres, v.180 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Et que, malgré l'emploi qu'il exerce aujourd'hui v.202 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Mais par quelques exploits si l'on ne s'éternise. v.272 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
Oui, j'aime mieux, n'en déplaise à la gloire, v.280 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et que je fasse, enfin, mes plus fréquents emplois v.338 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
D'un étage plus haut accordez-moi la gloire, v.348 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Quel droit ont-ils chacun d'y vouloir ma présence ? v.409 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau même d'avoir dans les plus hauts degrés de gloire. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Et de vouloir être aimé ? (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
Seigneur, voici la Princesse qui s'est un peu éloignée de sa suite. (Acte 6, scène 2, ARBATE)
Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Que diable est-ceci, Messieurs, de grâce, est-ce pour rire, ou si tous deux, vous extravaguez, de vouloir que je sois médecin ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
De vouloir m'employer... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Ah que j'en sais, belle Nourrice, et qui ne sont pas loin d'ici, qui se tiendraient heureux de baiser, seulement, les petits bouts de vos petons. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

Monsieur, mon père Jean-Gilles de Sotenville eut la gloire d'assister en personne au grand siège de Montauban. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
N'as-tu point de honte d'être belle, et de ne vouloir pas qu'on te caresse ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Mais la voici avec son mari, éloignons-nous, et attendons qu'elle soit seule. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Plût au Ciel qu'il pût se résoudre à vouloir rendre témoignage au père et à la mère de ce qu'ils ne veulent point croire ! (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Peste soit du maroufle qui s'éloigne de moi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
Va, va, je le reçois de loin, et je t'en renvoie autant. (Acte 3, scène 5, CLAUDINE)
Parlez de loin, si vous voulez. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Hé bien oui, je parle de loin. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Seraient fâchés qu'un autre eût été plus loin qu'eux ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
À recoudre mon linge aux heures de loisir, v.121 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
À vouloir corriger une telle maison. v.258 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Par trop d'attachement aux sérieux emplois. v.302 (Acte 1, scène 3, VALERE)
À ne vouloir jamais faire que ce qui plaît. v.306 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Est un champ à pousser les choses assez loin ; v.334 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Non, je n'irai pas plus loin. v.386 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
De vouloir davantage expliquer une flamme, v.419 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
L'ont réduite à vouloir se servir de moi-même; v.428 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et mon coeur avec joie accepte cet emploi, v.478 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
C'est sans vouloir l'ouvrir qu'elle vous la fait rendre, v.523 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
De vouloir prendre un fort qui se voit ma conquête. v.592 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Ce sont ses propres mots, et loin de le blâmer, v.609 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Dites-moi de vouloir enlever les personnes, v.620 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
De l'honneur que tu fuis, elle suit trop les lois, v.901 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
De vouloir l'épouser avec cette tache ; v.992 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
De vouloir posséder un coeur malgré lui-même ; v.996 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Pour moi, je mets ma gloire et mon bien souverain v.1089 (Acte 3, scène 9, VALERE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Pour vous on emploiera toutes sortes d'efforts, v.180 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Tout insensiblement pourrait trop loin s'étendre : v.399 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Je sais qu'il est rangé dessous les lois d'un autre, v.556 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Si ce n'est que cela, j'aurai soin de ma gloire ; v.559 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
De vouloir à présent concevoir l'espérance, v.632 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Qu'un fou fasse les lois ; que les femmes combattent ; v.772 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
À me vouloir parler ? v.810 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et vouloir déguiser est un soin inutile. v.1034 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Si tu porte[s] fort loin une audace pareille. v.1098 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
Ce coeur impatient lui rend toute sa gloire, v.1210 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Loin d'assurer une âme, et lui fournir des armes, v.1213 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Si nous avions l'esprit de nous faire valoir, v.1232 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Oui, bien loin de vanter le pouvoir de mon bras, v.1723 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Et nous aurons loisir de nous en faire tous. v.1768 (Acte 5, scène 8, ALBERT)

LE TARTUFFE (1669)

Laissez, ma bru, laissez, ne venez pas plus loin : v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Qui me puisse obliger à lui vouloir du bien. v.56 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Et quand je refusais de le vouloir reprendre, v.297 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Pour la vouloir outrer, et pousser trop avant. v.344 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
C'est où je mets aussi ma gloire la plus haute. v.437 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Vous soyez assez fou pour vouloir...? v.475 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Il a d'autres emplois auxquels il faut qu'il pense ; v.481 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Tout le monde déjà de gloire le couronne, v.645 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Un coeur qui nous oublie, engage notre gloire. v.730 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et pour mieux m'expliquer j'emploie ici la voix. v.980 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Le vouloir épargner, est une raillerie ; v.1037 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Vouloir de sa vertu ternir la pureté ? v.1088 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Laissez-moi vite, en m'éloignant d'ici, v.1163 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
L'éclat que fait ce bruit n'est point à votre gloire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
D'une bonne action, empêchera la gloire ? v.1226 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Pour la gloire du Ciel, et le bien du prochain. v.1248 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Souffrez, sans vous vouloir embarrasser de rien, v.1251 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Ne me réduisez point, par cette dure loi, v.1283 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Il faut que par plaisir, et sans aller plus loin, v.1351 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
On soupçonne aisément un sort tout plein de gloire, v.1461 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
De vouloir sans quartier, les choses qu'on demande ? v.1474 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Mais puisque l'on s'obstine à m'y vouloir réduire, v.1513 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
De tous nos entretiens il est pour faire gloire, v.1525 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
On peut vous mener loin avec de pareils gages, v.1597 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Ce que c'est que cet homme, et ce qu'il peut vouloir. v.1728 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
Signifier l'exploit de certaine ordonnance.... v.1746 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Pour se vouloir du tout opposer à justice. v.1762 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Et vous pouvez juger du reste par l'exploit. v.1812 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Vous n'irez pas fort loin, pour trouver votre gîte, v.1862 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Vous avez de ceci grande gloire à prétendre, v.1873 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
Et cet emploi pour vous est fort honnête à prendre. v.1874 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
Un emploi ne saurait être que glorieux, v.1875 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Il donne aux gens de bien une gloire immortelle, v.1913 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Nous louer des bontés que son coeur nous déploie : v.1958 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

Et d'une gloire plus belle, v.4 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
Est-il de plus grande gloire v.11 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
J'ai donc observé ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains ; et par la science que le Ciel m'a donnée, j'ai reconnu que c'était de l'esprit qu'elle était malade, et que tout son mal ne venait que d'une imagination déréglée, d'un désir dépravé de vouloir être mariée. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

Faire obéir les lois, partager les bienfaits, v.31 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Je sais par quelles lois un ouvrage est parfait, v.91 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
M'a conté ses exploits, ses vertus non communes ; v.105 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
À force de vouloir trancher du nécessaire ! v.190 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Il faut suivre de loin ?... v.205 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Sous ces arbres, de loin, mes yeux t'ont reconnu, v.215 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
J'ai le bien, la naissance, et quelque emploi passable, v.221 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Je me fais de son ordre une suprême loi. v.323 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Mais, puisque l'ordre ici m'offre quelque loisir, v.412 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
De voir filer de loin les coupeurs dans la plaine ; v.578 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Sur une taupinière, et resonne à loisir. v.592 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Il donne temps aux chiens d'aller loin : j'en enrage, v.605 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et de fort loin me crie, ah ! J'ai mis bas la bête. v.618 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Sans vouloir dire un mot à ce sot ignorant. v.624 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Je dois suivre vos lois : v.651 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
Mais au moins si de loin... v.652 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
Et que, dans la posture, où vous met votre emploi, v.687 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
D'un peu plus loin, et pour cause, Monsieur. v.764 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

La Gloire. v.103 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie ; v.43 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Soumettant à ses lois la partie animale v.47 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Pour différents emplois nous fabrique en naissant ; v.54 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Que de vouloir d'un autre enlever la conquête ; v.92 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme, v.152 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Sachez que le devoir vous soumet à leurs lois, v.165 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Loin de vous soupçonner d'aucun chagrin, je crois v.185 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Elle dicte pour loi ce qu'elle a résolu. v.210 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, v.224 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mais si la bouche vient à s'en vouloir mêler, v.285 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Mais qu'a-t-elle commis, pour vouloir de la sorte... v.432 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Et les fait la main haute obéir à ses lois ? v.466 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Et des lois du langage on l'a cent fois instruite. v.472 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Nous enseigne les lois. v.499 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Pour rompre toute loi d'usage et de raison, v.517 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
Qu'importe qu'elle manque aux lois de Vaugelas, v.525 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ? v.541 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
Les femmes d'à présent sont bien loin de ces moeurs, v.585 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et dans ce vain savoir, qu'on va chercher si loin, v.593 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Raisonner est l'emploi de toute ma maison, v.597 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Donnez-nous, s'il vous plaît, le loisir d'admirer. v.784 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Un dessein plein de gloire, et qui sera vanté v.943 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Nous serons par nos lois les juges des ouvrages. v.954 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis, v.955 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
Qui laisse de bien loin votre Horace après vous. v.1008 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Ma gloire est établie, en vain tu la déchires. v.1057 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
S'est-il donné le temps d'en recevoir la loi, v.1156 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
Je lui montrerai bien aux lois de qui des deux v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
De vouloir malgré vous devenir votre gendre. v.1165 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
Quelque bruit que votre gloire fasse, v.1185 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Pour vouloir me détruire, et prendre tant de soin v.1195 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Je ne fais qu'obéir aux lois qu'elle m'impose ; v.1209 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et vouloir les réduire à cette pureté v.1223 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes ! v.1234 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Je n'irais pas bien loin pour trouver mon affaire. v.1322 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Valoir certaines gens que nous voyons paraître. v.1342 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Sans que jamais sa gloire ait fait que s'en moquer. v.1356 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Que partout de leur nom la gloire est épanchée, v.1402 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Pourquoi diantre vouloir ce Monsieur Trissotin ? v.1463 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Ah je leur ferai voir, si pour donner la loi, v.1475 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
J'emploierai toute chose à servir vos amours. v.1480 (Acte 4, scène 5, ARISTE)
C'est de me vouloir mal d'un tel aveuglement. v.1520 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Ne poussez point ma mère à vouloir par son choix, v.1543 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Imposez-lui des lois qu'il puisse exécuter. v.1548 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
À vouloir sur un coeur user de violence. v.1570 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Bien propre à lui donner tout l'éclat de sa gloire, v.1590 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Soyez ferme à vouloir ce que vous souhaitez, v.1603 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Madame, de vouloir y changer un seul mot. v.1636 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
Tantôt avec loisir on vous dira pourquoi. v.1648 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
De vouloir pour sa fille un mari convenable. v.1686 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, v.1751 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)

L'AVARE (1669)

Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et n'est-il pas content du furieux intérêt qu'il exige, sans vouloir encore m'obliger à prendre, pour trois mille livres, les vieux rogatons qu'il ramasse ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Cela va plus loin qu'on ne vous peut dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Allons, venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Éloignez-vous un peu. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Mais voyez quelle insolence de vouloir retenir le vol qu'il m'a fait ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

Par de sales emplois, s'est poussé dans le Monde : v.130 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
De vouloir se mêler de corriger le Monde, v.158 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Que de vouloir le mettre à toute occasion. v.280 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Que j'ai tort de vouloir... v.352 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et c'est trop que vouloir me les faire essuyer. v.556 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
Hé bien, allez, sortez il vous est tout loisible. v.558 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et l'on ne donne emploi, charge, ni bénéfice, v.621 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Ils frappent tous la mienne, et loin de m'en cacher, v.699 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, v.711 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Qu'il est fort peu d'emplois, dont je ne sois en passe. v.786 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
Un tel avis m'oblige, et loin de le mal prendre, v.914 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
N'est pas un si grand cas pour s'en tant prévaloir ; v.988 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Ne vous enflez, donc, point d'une si grande gloire, v.1017 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Il pousserait trop loin votre esprit, et le mien : v.1028 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Et j'ai des gens en main, que j'emploierai pour vous, v.1079 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Y va-t-il de sa gloire, à ne pas bien écrire ? v.1142 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
On me laisse tout croire, on fait gloire de tout ; v.1376 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et que j'eusse la joie, et la gloire, en ce jour, v.1431 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
C'est me vouloir du bien, d'une étrange manière ! v.1433 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
L'honneur, la probité, la pudeur, et les lois : v.1488 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
C'est à ces actions que la gloire les porte ! v.1518 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et loin qu'à son crédit nuise cette aventure, v.1533 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Je me garderai bien de vouloir qu'on le casse : v.1542 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Aurez-vous bien le front de me vouloir, en face, v.1553 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Pour vouloir se tirer de leur société ? v.1560 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
C'est le plus bel emploi que trouve la vertu ; v.1563 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Mais il faut, pour le moins, qu'elle ose le vouloir ; v.114 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Dans un petit couvent, loin de toute pratique, v.135 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
C'est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait, v.137 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ? v.176 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
De valoir cette honnête et pudique ignorance. v.248 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Tâchons à le rejoindre, il n'est pas loin je pense, v.367 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Éloignement fatal ! Voyage malheureux ! v.385 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Loin ces études d'oeillades, v.760 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Adouci leur rudesse à me vouloir entendre, v.969 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Ou coutumier, selon les différents vouloirs, v.1067 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien, v.1115 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Et cette nuit qu'on prend pour le galant exploit, v.1210 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
Que de ce cas fortuit dépende notre gloire ? v.1237 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Et qui par cet éclat semblent ne pas vouloir v.1266 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Que de vouloir jurer qu'on ne le sera pas. v.1322 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Il est trop éloigné pour vous donner secours, v.1490 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et d'abord sans vouloir plus longtemps les ouïr ; v.1639 (Acte 5, scène 6, HORACE)
J'aurais tort de vouloir disposer de ce gage; v.1665 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Et de faire valoir l'autorité de père; v.1681 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Prendre loi de qui doit la recevoir de lui. v.1691 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Non, non, c'est mon intime, et sa gloire est la mienne, v.1692 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Avec plus de loisir je pourrai vous l'apprendre, v.1729 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

6° Parce que le nombre de six est le nombre du travail ; et comme je travaille incessamment pour ma gloire, je suis six fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Pourquoi vouloir donner votre fille à un vieillard ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
Je n'ai pas le loisir, Monsieur Gorgibus : il faut aller à mes malades. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Voici encore, Madame, deux petits versets, ou couplets, que j'ai composés à votre honneur et gloire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)

L'ÉTOURDI (1663)

D'un objet inconnu vous recevez les lois, v.42 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Je mets toute ma gloire à chérir ma blessure, v.120 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie, v.207 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Cessez de lui vouloir donner la mort au coeur, v.321 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Et puis pour votre amour je m'emploierais encore ? v.447 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Donnez-lui le loisir de se désatrister ; v.564 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
Dites-moi de bien loin quel sujet vous amène. v.577 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Vous me faites plaisir de les vouloir reprendre ; v.648 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Je vous baise les mains, je n'ai pas le loisir. v.689 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Soit, il vous est loisible. v.692 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Après ce rare exploit, je veux que l'on s'apprête v.791 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
Ce bel exploit de guerre à nos yeux achevé, v.878 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Achève pour ta gloire, et non pour l'obliger : v.918 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
C'est trop que de vouloir le battre en ma présence. v.1055 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Tout cerveau qui le fait, est certes de loisir ; v.1246 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
À m'éloigner du trouble, et pouvoir longuement, v.1281 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Sans vouloir vous flatter, et vous déguiser rien ; v.1454 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
De qui le noble emploi, n'est qu'un métier de gueuse ? v.1464 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Retirons-nous plus loin, de crainte qu'il n'en sorte v.1492 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Sans le vouloir rincer, sans rien jeter à terre, v.1520 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Faire force à l'amour qui m'impose des lois : v.1542 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
Je ne fis jamais mieux que d'en prendre l'emploi : v.1614 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qu'on ne vous verra point vouloir venger sur moi ; v.1622 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Quoi ! Vous n'êtes pas loin ! Sortez vite d'ici ; v.1637 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Lorsqu'un rival s'éloigne, un autre plus funeste v.1659 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
Prétendre en les servant, un honorable emploi : v.1714 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Plus l'obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire, v.1864 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Ramené sous mes lois par le pouvoir d'un père. v.1928 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Enfin, pour retrancher ce que plus à loisir, v.2001 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Et t'engage à son fils sous les lois d'hyménée ? v.2043 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Me vouloir soutenir une proposition de la sorte ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Oui, vous êtes un sot et un impudent, de vouloir disputer contre un docteur, qui sait lire, et écrire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Mais allons, le temps me presse ; et nous aurons tout le loisir de nous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Nous ne sommes ici que pour attendre votre loisir. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Il serait doux d'entrer sous l'amoureuse loi, v.24 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
Pour défendre notre gloire, v.40 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
Vous êtes de plaisantes gens, de vouloir comparer vos sciences à la mienne ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions, jusqu'à se dire des injures, et en vouloir venir aux mains. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Ils ont tous deux l'audace, de vouloir comparer leurs professions à la mienne. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Tirons-nous un peu plus loin, pour cause. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
N'est-ce pas le vouloir, que de ne vouloir pas éclaircir mes soupçons ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Voilà bien les sentiments d'un petit esprit, de vouloir demeurer toujours dans la bassesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Eh, Madame, de grâce, ne faites point tant valoir une chose que mon amour trouve indigne de vous ; et souffrez... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Un peu plus loin, Madame. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois avec lui. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je pense qu'il y a bien loin en ce pays-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous prie, Monsieur, de nous vouloir aider céans dans une affaire qui s'y passe. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Prenez la peine de vous tirer un peu plus loin, pour faire place à ce que j'aperçois venir. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
J'ai été bien aise d'être des premières, Monsieur, à venir vous féliciter du haut degré de gloire où vous êtes monté. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
C'est une grande gloire, qui n'est pas à rejeter. (Acte 5, scène 6, DORIMÈNE)

LE SICILIEN (1668)

Ô loi trop inhumaine ! v.15 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXIÈME MUSICIEN)
Oui, fais, mais sans faire de bruit ; je ne m'éloigne pas de toi. (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
Signor (avec la permission de la Signore) je vous dirai (avec la permission de la Signore) que je viens vous trouver (avec la permission de la Signore) pour vous prier (avec la permission de la Signore) de vouloir bien (avec la permission de la Signore)... (Acte 1, scène 7, HALI)
Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Il n'y a personne, sans doute, qui ne tînt à beaucoup de gloire, de toucher à un tel ouvrage. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Nous voilà assez loin. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Mais si de votre bouche il n'a point su sa gloire, v.59 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Que la gloire en fût due à quelque autre qu'à lui ; v.122 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Et ne les range aux lois, que je lui veux prescrire, v.139 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Toutes vos volontés sont des lois qu'on doit suivre. v.152 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
La gloire d'un revers, que vous doit sa justice ; v.208 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Faire par votre amour parler cent beaux exploits. v.234 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et leur bannissement, dont j'accepte la loi, v.273 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Que vouloir plus avant pousser de tels aveux. v.290 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais vouloir vous contraindre à n'être point jaloux, v.293 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et je reçois la Loi qu'il daigne me prescrire, v.311 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
J'aurais tort de vouloir vous faire violence ; v.352 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je consens volontiers à prendre cet emploi. v.357 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Ce qu'a fait à leur gloire un long aveuglement. v.435 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
Qui comblerait ses jours, de bonheur et de gloire. v.461 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Bien que de vous mon coeur ne prenne point de loi, v.578 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Un sort trop plein de gloire à nos yeux est fragile, v.656 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
La gloire sur mon coeur aurait si peu d'empire, v.668 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Qui ne saurait haïr, ne peut vouloir qu'on meure. v.721 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Sans que nous essayions d'en partager la gloire ; v.749 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
Ah ! Sache quelque ardeur qui m'impose des lois, v.782 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Le rigoureux destin d'être éloigné de vous ; v.831 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Si le Ciel n'eût voulu m'en dérober la gloire. v.845 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
À vouloir asservir toute ma destinée; v.865 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Acquérir de la gloire, où le vôtre n'est pas. v.871 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Oui, je ne vois que trop, que ses feux pleins de gloire, v.880 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Cet éclatant exploit qui vous fut salutaire, v.884 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Qui fait tomber la gloire, où s'attachent vos voeux ; v.887 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Mais je marche en tremblant à cet illustre emploi, v.890 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Pour vouloir m'obliger à commettre une faute ; v.905 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et nous mettre en état, sans nous vouloir surprendre, v.976 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Loin d'aimer le secret, affectent les témoins. v.983 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Leur âme dès l'enfance à la gloire élevée, v.984 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Cette chaleur si prompte à vouloir la défendre, v.1008 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Pour vouloir les cacher, lorsqu'on me les demande : v.1025 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Il vous est doux de voir un aveu plein de gloire, v.1052 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Un désespoir va loin quand il est échappé, v.1062 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Ou défendre la gloire, ou venger le malheur. v.1071 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
N'étendons pas plus loin un discours qui me lasse, v.1121 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Vous prier que pour lui votre crédit s'emploie, v.1173 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
Don Alvar : c'en est trop que soutenir sa gloire, v.1244 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Que quand tout l'Univers douterait de ma gloire, v.1329 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Loin d'agir en amant, qui plus que la mort même, v.1336 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
J'aurais tort de vouloir démentir votre vue, v.1348 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
De l'outrage sanglant qu'on a fait à ma gloire, v.1465 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
De ravir cette gloire, à l'espoir d'un rival. v.1511 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Qu'un rival partageât cette gloire avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Un éclatant arrêt de ma gloire outragée, v.1560 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Bien que ses noirs soupçons aient offensé ma gloire, v.1584 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
De vouloir dans vos maux lutter contre le sort. v.1603 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Peut-être n'ira pas si loin que vous pensez. v.1611 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Que vouloir adoucir le coup qu'on me prépare, v.1613 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Fasse valoir ici ce que j'ai de puissance, v.1641 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
À pouvoir espérer cet aveu plein de gloire, v.1645 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Et qu'on doit toute chose à l'exploit immortel v.1698 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
De la mort du tyran me veut donner la gloire ; v.1729 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Ma foi, les extravagants ne vont guère loin sans vous ennuyer, et la plupart de ces gens-là ne sont plus plaisants dès la seconde visite. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Il sied mal de vouloir être plus sage, que celles qui sont sages. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Il ne faut pas y vouloir voir ce qui n'y est pas. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Que vous êtes méchante, de me vouloir rendre suspecte à Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Cela n'est pas bien de vouloir entrer malgré les gens. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Je dirai que cela est digne du caractère qu'elle a pris ; et qu'il y a des personnes, qui se rendent ridicules, pour vouloir avoir trop d'honneur. (Acte 1, scène 5, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Ne t'avise point de vouloir flatter par pitié le coeur d'un misérable. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Allons, sortez d'ici, vous vous mêlez de vouloir lire dans les âmes ; de vouloir pénétrer dans les secrets du coeur d'une princesse. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
La Princesse ma mère montre un esprit judicieux dans le choix qu'elle a fait de vous pour un pareil emploi. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Non, Seigneur, vous n'aurez point de cour à me faire, et avec tout le respect que je dois aux Princesses, je renonce à la gloire où elles veulent m'élever. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
La gloire et les grandeurs, que par ce digne choix, v.243 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Madame, c'en est trop pour un malheureux, je ne m'étais pas préparé à mourir avec tant de gloire, et je cesse dans ce moment, de me plaindre des destinées. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
Que du haut de sa gloire v.261 (Acte 11, scène 1, TOUS-ENSEMBLE)
S'en éloigner pourtant n'est pas ce que l'on veut, v.285 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

Aux différents emplois où Jupiter m'engage, v.8 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et je ne puis vouloir, dans mon destin fatal, v.24 (Prologue, scène 1, MERCURE)
D'avoir, par une injuste loi, v.27 (Prologue, scène 1, MERCURE)
À chaque Dieu, dans son emploi, v.29 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Par tous les emplois qu'il me donne, v.36 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Sait descendre du haut de sa gloire suprême ; v.89 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Voilà sans doute un bel emploi v.120 (Prologue, scène 1, NUIT)
Un tel emploi n'est bassesse, v.126 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et pour accepter l'emploi, v.134 (Prologue, scène 1, NUIT)
Que mon maître couvert de gloire, v.159 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Dont ils se sont tenus loin ? v.199 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Dans les occasions où la gloire l'engage. v.216 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Je le veux bien, Madame ; et, sans m'enfler de gloire, v.235 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
De vouloir profiter de la poltronnerie, v.374 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Et souffrir un discours si loin de l'apparence, v.425 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Où me tenait lié la gloire de nos armes, v.535 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Je prends, Amphitryon, grande part à la gloire v.542 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Que répandent sur vous vos illustres exploits ; v.543 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Éloigne de moi ce que j'aime, v.547 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
De lui vouloir un peu de mal, v.549 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Que la gloire, où l'on voit ce qu'on aime élevé ; v.553 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Mais parmi les périls mêlés à cette gloire, v.554 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Est loin de toutes ces tendresses ! v.625 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
Que loin de vous j'aurais trop demeuré, v.863 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Le moindre éloignement nous tue, v.873 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Il n'est guère de jeu que trop loin on ne mène. v.921 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
En pourrait-on vouloir un plus sûr témoignage ! v.956 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Que les lois de l'hymen t'obligent d'occuper. v.1134 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Et loin que ce matin ton coeur l'ait réparé, v.1138 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Loin de te condamner d'un si perfide trait, v.1146 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Sans vouloir gouverner les gens qui sont bien sains. v.1168 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Ils nous donnent encore, avec leurs lois sévères, v.1172 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
Vous devez me vouloir un mal prodigieux, v.1351 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Plutôt que de vouloir fâcher l'objet aimé. v.1396 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Qui ne saurait haïr, peut-il vouloir qu'on meure ? v.1406 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Pour vouloir soutenir le courroux qu'on me donne, v.1415 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Et que l'on donnerait volontiers cette gloire, v.1459 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Et je vais égayer mon sérieux loisir, v.1491 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
Loin d'être les premiers à prendre ma vengeance, v.1647 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Pour l'éclaircissement dont sa gloire a besoin, v.1695 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Point de quartier : immuable est la loi. v.1778 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Arrêtez là, Messieurs, suivez-nous d'un peu loin ; v.1809 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
Quand quelqu'un nous emploie, on doit, tête baissée, v.1829 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
Alcmène est toute à toi, quelque soin qu'on emploie ; v.1903 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
Que Jupiter orné de sa gloire immortelle, v.1907 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Par ses vastes exploits son bras voit tout soumis, v.29 (Acte 1, scène 2, FLORE)
Pour chanter sa gloire. v.48 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Pour chanter sa gloire. v.51 (Acte 1, scène 3, TOUS)
Les vertus et les Exploits v.56 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Marche LOUIS dans ses Exploits. v.73 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
Des fabuleux exploits que la Grèce a chantés, v.80 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
Nous voyons la gloire effacée, v.82 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
Mais nos neveux, dans leur gloire, v.90 (Acte 1, scène 6, DORILAS)
Qui doit louer ses Exploits. v.106 (Acte 1, scène 7, PAN)
Laissez, laissez-là sa gloire, v.109 (Acte 1, scène 7, PAN)
Laissons, laissons là sa gloire v.111 (Acte 1, scène 7, TOUS)
Ce n'est point à des avocats qu'il faut aller, car ils sont d'ordinaire sévères là-dessus, et s'imaginent que c'est un grand crime, que de disposer en fraude de la loi. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d'une entrevue si agréable. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
De vouloir bien nous recevoir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Ho bien, bien, cela aura tout le loisir de se faire, quand vous serez mariés ensemble. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Donnez-vous patience, si vous m'aimez, Monsieur, vous devez vouloir tout ce que je veux. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Pourquoi tant résister, et refuser la gloire d'être attachée au corps de la Faculté ? (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Le devoir d'une fille a des bornes, Madame, et la raison et les lois ne l'étendent point à toutes sortes de choses. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
J'emploierai toutes choses pour lui obtenir ce qu'elle souhaite. (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouilloit dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bienheureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son maître. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Morbleu, je suis bien sot en effet de vouloir m'amuser avec vous ; faites tout ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous vous perdiez ou non, et que... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bien heureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son Maître. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Oui, je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble, lors que nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Votre père se moque-t-il de vouloir vous anger***** de son avocat de Limoges, Monsieur de Pourceaugnac, qu'il n'a vu de sa vie, et qui vient par le coche vous enlever à notre barbe ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Il fait fort bien ; un malade ne doit point vouloir guérir, que la Faculté n'y consente. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Un tel emploi ne me donne que de la joie. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Marque d'un cerveau démonté, et d'une raison dépravée, que de ne vouloir pas guérir. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Sur ce fait tiennent loi semblable, v.79 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
Sti diable ly vouloir troy femmes à ly tout seul ; ly est bien assez t'une. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Fous, Mameselle, fouloir finir réchouir fous à la Crève ? (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Moi ne vouloir pas laisser. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
Moy ly vouloir, moy. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
Ne perdez point de temps ; je vous aime tant, que je voudrais que vous fussiez déjà bien loin. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
La gloire. v.104 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Les choses ne sont bonnes que dans le temps qu'ils les souhaitent ; et leur en vouloir reculer le divertissement, est en ôter pour eux toute la grâce. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Il vaut mieux s'acquitter mal de ce qu'ils nous demandent, que de ne s'en acquitter pas assez tôt ; et si l'on a la honte de n'avoir pas bien réussi, on a toujours la gloire d'avoir obéi vite à leurs commandements. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Avez-vous, aurait-il dit, des acteurs et des actrices, qui soient capables de bien faire valoir un ouvrage, car ma pièce est une pièce... (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Que son dessein est de peindre les moeurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Cela lui apprendra à vouloir satiriser tout. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)

MÉLICERTE (1682)

Tu me plais loin de moi. v.4 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
Hé bien en m'éloignant, je te vais satisfaire. v.13 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
Et d'une stade loin, il sent son grand monarque, v.134 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Nous assurer de loin l'empire de son coeur. v.216 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
Je suis un pauvre pâtre, et ce m'est trop de gloire, v.218 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Et ne vous chargez point du soin de notre gloire. v.268 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Ces raisons ne font rien à vouloir s'en défendre. v.280 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
De vouloir me voler ma part de votre ennui ? v.406 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
J'ai su que par un choix plein de gloire pour vous, v.409 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Sans accuser du sort la rigoureuse loi, v.413 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Je me suis excusé de ce choix plein de gloire : v.580 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Laissez-nous faire à loisir le tissu de notre roman, et n'en pressez point tant la conclusion. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Il en est éloigné de plus de deux mille lieues. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l'auteur m'en est venu prier encore ce matin. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Il n'y a qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
En effet, il y a manière de faire sentir aux auditeurs les beautés d'un ouvrage, et les choses ne valent que ce qu'on les fait valoir. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Je vous conjure, à son exemple, par tout ce qui vous est le plus cher au monde, de vouloir servir notre amour. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Tu m'es trop précieux ; et je te prie de vouloir employer pour moi ce génie admirable, qui vient à bout de toute chose. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
Me vouloir passer son épée au travers du corps ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
J'ai rejeté bien loin de pareilles propositions, et je lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour l'exploit ; il vous en faudra pour le contrôle. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m'épargner... (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Vous n'avez que faire de vouloir voir ce que je porte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Et moi, je le fouloir foir, moi. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Votre fille, Monsieur, n'est pas loin d'ici. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
Les menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
Oui, Messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon coeur de vouloir me pardonner tous ce que je puis avoir fait, et principalement le Seigneur Argante, et le Seigneur Géronte. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 667 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 19,62 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	19	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	19
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	0	0	0	0	5	0	4	1	0	0	3	0	13
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	2	0	4	1	0	0	0	0	0	0	0	0	7
4	GEORGE DANDIN	1	0	5	5	0	0	0	0	0	0	0	0	11
5	L'ÉCOLE DES MARIS	6	0	8	4	0	0	0	0	0	0	0	0	18
6	LE DÉPIT AMOUREUX	1	0	5	3	3	2	0	0	0	0	0	0	14
7	LE TARTUFFE	4	0	5	4	10	11	0	0	0	0	0	0	34
8	LES F?CHEUX	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
9	LES FÂCHEUX	8	1	6	4	0	0	0	0	0	0	0	0	19
10	LES FEMMES SAVANTES	10	0	11	6	15	10	0	0	0	0	0	0	52
11	L'AVARE	4	0	4	3	3	4	0	0	0	0	0	0	18
12	LE MISANTHROPE	4	0	5	6	4	7	0	0	0	0	0	0	26
13	L'ÉCOLE DES FEMMES	6	0	1	2	6	7	0	0	0	0	0	0	22
14	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
15	LE M?DECIN VOLANT	4	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	4
16	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	3	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	3
17	L'ÉTOURDI	5	0	7	3	10	5	0	0	0	0	0	0	30
18	LE MARIAGE FORC?	3	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	3
19	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	2	0	4	11	5	3	0	0	0	0	0	0	25
20	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
21	LE SICILIEN	6	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	6
22	LE SICILIEN	1	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	1
23	DON GARCIE DE NAVARRE	12	0	7	18	8	10	0	0	0	0	0	0	55
24	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	7	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	7
25	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	9	0	6	0	4	0	4	0	1	0	24
26	AMPHITRYON	14	9	13	9	0	0	0	0	0	0	0	0	45
27	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	15	0	0	5	0	0	0	0	0	20
28	LE MALADE IMAGINAIRE	11	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
29	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	5	0	2	9	3	3	0	0	0	0	0	0	22
30	DON JUAN	5	0	4	8	3	3	0	0	0	0	0	0	23
31	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	9	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	9
32	MÉLICERTE	7	0	4	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
33	LES PR?CIEUSES RIDICULES	13	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	13
34	LES FOURBERIES DE SCAPIN	3	0	6	7	0	0	0	0	0	0	0	0	16
35	PSYCHÉ	0	5	7	11	5	6	12	0	0	0	0	0	46
36	L'AMOUR M?DECIN	0	0	2	0	3	0	0	0	0	0	0	0	5
37	L'AMOUR MÉDECIN	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
38	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	5	1	5	0	0	0	0	0	0	0	11
39	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	10	0	1	0	0	0	0	0	0	0	11
40	LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
41	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	0	1	1	0	0	0	0	0	0	0	2
42	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	0	0	0	0	0	0	1	0	0	2	3
	Total	179	17	134	133	96	71	25	1	5	0	4	2	667