Occurences de l'expression

elle

pour LA MOTTE, Antoine Houdart de

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LA MATRONE D'Ã‰PHÃˆSE (1702)

Mais motus au moins, ma maîtresse croit que je ne bois ni ne mange non plus qu'elle ; dans les premiers mouvements de la douleur, nous nouâmes la partie de mourir ensemble, et j'étais de bonne foi ; car je perd presque un époux moi, dans celui de Madame. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Je connais Euphémie ; la jeunesse et la bonne mine la mettraient cent fois mieux à la raision, que les plus beaux discours du monde : tiens il y a deux ans qu'elle voulut s'engager parmi les Prêtresses de Diane ; toutes les instances, toutes les larmes de sa famille ne firent qu'opiniâtrer sa petite ferveur, et elle commençait enfin son serment à la Déesse, lors qu'elle aperçut un jeune homme, qui d'un clin d'oeil, lui coupa la parole ; les vapeurs la prirent, elle sentit qu'elle n'était point faite pour Diane ; il fallut la marier huit jours après, et le jeune homme enfin devint l'époux qu'on pleure aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Elle va comme ça du blanc au noir ? (Acte 1, scène 1, LICAS)
Il n'y a pas moyen de la fléchir ; mes prières et mes larmes aigrissent encore son désespoir ; et pour tout le prix de mes soupirs, la cruelle me conjure de la laisser mourir en repos. (Acte 1, scène 2, CHRISANTE)
Va, ma pauvre enfant, mais dis-lui bien encore que sa résolution m'assassine ; et qu'elle devrait vivre au moins par pitié pour moi. (Acte 1, scène 2, CHRISANTE)
N'importe, Monsieur, retirons-nous ; il ne fait point bon aux environs, de ces soldats : ce sont des brutaux qui vous cherchont querelle, et qui vous obligeont souvent à troquer votre bourse contre des gourmades. (Acte 1, scène 3, LICAS)
Mais n'importe, il faut intimider les autres : qu'on marche en bon ordre, et faites-moi sauter la cervelle à tout ce qui vous fera suspect. (Acte 1, scène 4, STRATON)
Ce font ces brutaux de soldats, ils n'en veulent pas à moins qu'à la cervelle, (Acte 1, scène 4, CHRISANTE)
Ce n'est qu'une bagatelle : relève tout cela, et suis moi. (Acte 1, scène 7, SOSTRATE)
Cela pourrait bien être, Monsieur ; je commence à me rassurer : on dit qu'elle s'est enfermée dans le tombeau de son mari pour s'y laisser mourir de douleur ; il serait beau voir cela, Monsieur, pour la rareté du fait ! (Acte 1, scène 9, STRATON)
La nature vous a-t-elle prodigué tant de charmes, pour en priver si tôt le monde ? (Acte 1, scène 9, FROSINE)
Et jeune et belle comme vous êtes, croyez-vous vous être acquittée envers elle, en faisant le bonheur d'un seul homme ? (Acte 1, scène 9, FROSINE)
Ne me regardez points Madame, comme un importun qui vienne ici condamner votre douleur, et la redoubler peut-être en la combattant : elle ne saurait être injuste, puisque vous vous y abandonnez ; et vous saurez sans doute lui donner des bornes, dès que la raison l'exigera. (Acte 1, scène 10, SOSTRATE)
Le hasard ; vient de me conduire ici, mais ce n'est plus lui qui m'y arrête : je sens que je m'intéresse à votre douleur ; l'excès de votre attachement pour un époux m'en inspire un pour vous, que je sens naître avec plaisir : non il n'est point ailleurs d'âme faite comme la vôtre ; et quand vous ne seriez pas la plus belle personne du monde, comme vous l'êtes, vous ne laisseriez pas d'être encore la plus adorable. (Acte 1, scène 10, SOSTRATE)
Non, vraiment, Madame : il est vrai que vos charmes tirent à la fin ; mais vous serez belle jusqu'au dernier soupir. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
Non, l'estime que j'ai conçue pour vous, ne me laisse pas la liberté de vous en croire : votre âme est capable de douleur ; mais elle ne saurait l'être de désespoir. (Acte 1, scène 10, SOSTRATE)
C'était, Monsieur, la jeunesse et la douceur même : quelle complaisance, quel amour n'avait-il pas pour moi ! (Acte 1, scène 11, EUPHÉMIE)
Je suis délicat aussi, belle Euphémie, et je sens que j'exigerai bientôt de vous, un amour qui ne se rapporte qu'à moi : je ne veux point nourrir en vous la pensée d'aucun autre ; et ce sera peu pour moi de vous avoir consolée, si je ne parviens à vous faire oublier que vous ayez jamais eu besoin de l'être. (Acte 1, scène 14, SOSTRATE)
Va, je te le pardonne, mange aussi : tu iras ensuite voir ce qui se passe à mon poste, pour m'en donner des nouvelles. (Acte 1, scène 14, SOSTRATE)
Dis donc, ne la trouves-tu pas la plus touchante, la plus belle personne du monde ? (Acte 1, scène 14, SOSTRATE)
Ah, je sens que je l'aimerai éternellement ! (Acte 1, scène 14, SOSTRATE)
Hé bian, l'impatience l'a pris de savoir de vos nouvelles ; et il se serait levé pour en venir apprendre, si je ne l'en eussions empêché : mais il a voulu à toute force que je vinsse voir si vous étiez morte... (Acte 1, scène 15, LICAS)
Au nom des Dieux, mon père, ne réduisez point au désespoir une personne adorable, et que vous trouveriez encore innocente, si vous n'aviez jamais eu pour elle que de l'estime. (Acte 1, scène 16, SOSTRATE)
Ah de grâce, Madame, ne vous effrayez point de ce qu'elle pense ! (Acte 1, scène 17, CHRISANTE)
Ce n'est qu'une bagatelle, Madame, laissez-vous fléchir ? (Acte 1, scène 17, STRATON)
À quelle extrémité suis-je réduite ! (Acte 1, scène 17, EUPHÉMIE)
Eh mort de ma vie, ne sauriez-vous entendre Madame, sans qu'elle parle ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
C'est à elle à pleurer, et à nous d'agir ; laissez moi faire, je prends la vie de Sostrate sur mon compte ; et j'en réponds corps pour corps. (Acte 1, scène 17, FROSINE)

LE CARNAVAL ET LA FOLIE (1752)

Et mille charmantes mortelles v.62 (Acte 0, scène 2, MERCURE)
De vous voir soupirer près d'elles. v.64 (Acte 0, scène 2, MERCURE)
Vous ne pouviez trouver de Maîtresse plus belle : v.122 (Acte 1, scène 2, MOMUS)
Elle seule est digne de vous, v.123 (Acte 1, scène 2, MOMUS)
Et vous seule êtes digne d'elle. v.124 (Acte 1, scène 2, MOMUS)
Par des charmes secrets elle enchante les coeurs, v.127 (Acte 1, scène 2, LE CARNAVAL)
Il n'est point dans les Cieux de Déesses si belles. v.153 (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
Accompagne toujours vos grâces immortelles ; v.155 (Acte 1, scène 3, PLUTUS)
Elle seule embellit les plus affreux déserts , v.206 (Acte 1, scène 4, CHOEUR)
Et sans elle il n'est point de séjour agréable. v.207 (Acte 1, scène 4, CHOEUR)
La Sagesse en fait-elle autant ? v.225 (Acte 1, scène 4, LA FOLIE)
Elle est la Déesse des Ris, v.236 (Acte 1, scène 4, LE CARNAVAL)
Belle Déesse... Ô Ciel : elle a quitté ces lieux ! v.241 (Acte 1, scène 4, LE CARNAVAL)
Elle a fui des discours qui l'ont embarrassée ; v.243 (Acte 1, scène 4, LE CARNAVAL)
Vous changeriez, Perfide ! Et par quelle injustice !... v.274 (Acte 2, scène 2, LE CARNAVAL)
Amour, celle de m'assurer v.290 (Acte 2, scène 2, LE CARNAVAL)
Cruelle, à quel tourment v.406 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Qui l'ont débarrassé d'une raison cruelle : v.423 (Acte 3, scène 2, LA FOLIE)
D'être délivré d'elle ? v.425 (Acte 3, scène 2, LA FOLIE)
Elles ont fini son tourment. v.437 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Belles, le verre en main nous braverons vos coups ; v.443 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
La joie et la douleur, tout en elle est extrême, v.466 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Vous, qu'elle a choisi pour la suivre, v.469 (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Puni les cruelles v.526 (Acte 3, scène 3, LE MUSICIEN, LE CHOEUR)
Attendri les belles, v.528 (Acte 3, scène 3, LE MUSICIEN, LE CHOEUR)
Elle veut que l'hymen y joigne encor ses noeuds. v.540 (Acte 3, scène 5, MOMUS)
Elle suivra toujours la loi : v.543 (Acte 3, scène 5, MOMUS)
Qu'elle soit à jamais l'image épouvantable v.570 (Acte 3, scène 5, LE CARNAVAL)
où tu m'avais promis une ardeur éternelle. v.599 (Acte 4, scène 2, LE CARNAVAL)
Célébrons par nos chants une chaîne si belle, v.677 (Acte 4, scène 5, CHOEUR)
Que leur flamme soit éternelle. v.678 (Acte 4, scène 5, CHOEUR)

AMADIS DE GRÈCE (1752)

Mélisse sent pour vous la flamme la plus belle ; v.59 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
C'est son amour qui les appelle. v.62 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Vous voulez qu'elle meure, et vous l'abandonnez ? v.73 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Quoi ! Sa beauté ne peut-elle vous rendre v.74 (Acte 1, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
À quel Astre la nuit cède-t-elle ces lieux ! v.102 (Acte 1, scène 2, AMADIS)
D'où vient qu'une beauté nouvelle v.103 (Acte 1, scène 2, AMADIS)
Quel spectacle ! Qui vous appelle ? v.105 (Acte 1, scène 2, AMADIS)
Les oiseaux, les échos de ces belles retraites, v.109 (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
Un seul doit y trouver une gloire immortelle ; v.205 (Acte 2, scène 1, AMADIS)
Traître, perfide Ami, quelle rage te guide ? v.231 (Acte 2, scène 1, AMADIS)
La gloire, hélas ! Peut-elle s'offenser v.265 (Acte 2, scène 3, NIQUÉE)
D'une flamme qu'elle a fait naître. v.266 (Acte 2, scène 3, NIQU?E)
Témoins d'une si belle flamme, v.279 (Acte 2, scène 3, NIQUÉE)
La perfide lui jure une ardeur éternelle. v.336 (Acte 3, scène 1, AMADIS)
Cruelle, assouvis toi de son dernier supplice, v.341 (Acte 3, scène 2, MÉLISSE)
Qu'il vive. Opposons-nous à sa langueur mortelle. v.347 (Acte 3, scène 2, M?LISSE)
Reconnaissez la voix qui vous appelle, v.349 (Acte 3, scène 2, M?LISSE)
Quoi ! Vous ne perdez point cette cruelle envie ? v.354 (Acte 3, scène 2, MÉLISSE)
Mes yeux l'ont-ils bien vu... ? Quelle faiblesse extrême ! v.359 (Acte 3, scène 2, AMADIS)
Pour qui je fus rebelle à tous les autres charmes v.363 (Acte 3, scène 2, AMADIS)
Je ne veux rien de vous, Cruelle, v.387 (Acte 3, scène 2, MÉLISSE)
Elle me jure une fidèle ardeur. v.431 (Acte 4, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Que me sert ce secours ? Elle est toujours la même : v.434 (Acte 4, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
Plus elle assure qu'elle m'aime, v.436 (Acte 4, scène 1, LE PRINCE DE THRACE)
En faveur de nos feux elle a vaincu sa haine. v.462 (Acte 4, scène 3, NIQUÉE)
Une nouvelle Fête en ces lieux, dans ce jour, v.463 (Acte 4, scène 3, NIQU?E)
Le vent nous appelle, v.497 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
La saison est belle, v.498 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
Le vent nous appelle, v.500 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
La saison est belle, v.501 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Le vent nous appelle, v.507 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
La saison est belle, v.508 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
Le vent nous appelle, v.510 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
La saison est belle, v.511 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Le vent nous appelle, v.521 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
La saison est belle, v.522 (Acte 4, scène 4, UN MATELOT)
Le vent nous appelle, v.524 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
La saison est belle, v.525 (Acte 4, scène 4, LE CHOEUR)
Dieux ! Quelle horreur s'empare de mon âme ! v.544 (Acte 5, scène 1, MÉLISSE)
Cruelle, dans quel sang veux-je éteindre ma flamme ! v.545 (Acte 5, scène 1, M?LISSE)
Ciel ! Sur qui sa fureur va-t-elle s'exercer ? v.552 (Acte 5, scène 2, NIQUÉE)
Ah ! Voyez de quels maux elle sent la rigueur. v.563 (Acte 5, scène 2, AMADIS)
Je te veux avec elle enchanter en ces lieux. v.568 (Acte 5, scène 2, MÉLISSE)
Qu'entends-je ! Ciel, quelle furie ! v.572 (Acte 5, scène 2, AMADIS)
Ah ! Prévenez la cruelle Mélisse : v.576 (Acte 5, scène 2, AMADIS)
Mais je m'affaiblis, je chancelle, v.626 (Acte 5, scène 4, MÉLISSE)
Trop heureuse en tombant dans la nuit éternelle ; v.628 (Acte 5, scène 4, M?LISSE)

SCANDERBERG (1735)

J'entends la gloire qui m'appelle ; v.100 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
Ah ! qu'elle a de brillants appas ! v.101 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
La victoire vole autour d'elle ; v.102 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
Pour mériter leur faveur immortelle, v.104 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
J'entends la gloire qui m'appelle ; v.106 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
Ah ! Qu'elle a de brillants appas ! v.107 (Acte 2, scène 1, SCANDERBERG)
Qu'elle en forme les ornements ; v.195 (Acte 2, scène 4, ROXANE)
Qu'elle en forme les ornements ; v.201 (Acte 2, scène 4, CHOEUR DES SULTANES)
Je vous laisse, et je vole où mon devoir m'appelle. v.242 (Acte 2, scène 5, OSMAN)
Promettons-nous cent fois d'éternelles amours, v.284 (Acte 3, scène 2, ENSEMBLE)
Tu dois être flatté d'apprendre d'elle-même v.303 (Acte 3, scène 3, AMURAT)
Dans le sein de la paix elle croît chaque jour, v.307 (Acte 3, scène 3, AMURAT)
C'est pour une ardeur mutuelle v.324 (Acte 3, scène 3, AMURAT)
Si les traits qu'elles lance v.427 (Acte 4, scène 1, ROXANE)
La frayeur d'une mort cruelle v.484 (Acte 4, scène 2, ROXANE)
Nous perdons notre horreur pour elle. v.487 (Acte 4, scène 2, ROXANE)
Ah ! Quelle fureur vous entraîne ! v.494 (Acte 4, scène 2, SCANDERBERG)
Ah ! Quelle fureur vous entraîne ! v.496 (Acte 4, scène 2, ROXANE)
Ah ! Quelle fureur vous entraîne ! v.498 (Acte 4, scène 2, ENSEMBLE)
Elle immole Amurat et l'objet de mes feux. v.504 (Acte 4, scène 3, SCANDERBERG)
Rebelle ! c'est à toi de trembler pour ta vie. v.514 (Acte 4, scène 4, SCANDERBERG)
Que tout fléchisse ici sous ta grandeur nouvelle, v.537 (Acte 4, scène 5, AMURAT)
Je t'élève au rang du rebelle v.538 (Acte 4, scène 5, AMURAT)
Ma récompense est assez belle ; v.540 (Acte 4, scène 5, SCANDERBERG)
Ne crains plus rien pour elle. v.542 (Acte 4, scène 5, AMURAT)
Doit emprunter l'éclat d'une fête nouvelle ; v.564 (Acte 5, scène 1, SERVILIE)
Ah ! Quelle contrainte mortelle. v.566 (Acte 5, scène 1, SERVILIE)
Mais ton daner m'impose une loi si cruelle, v.569 (Acte 5, scène 1, SERVILIE)
Quelle rage ! Quel désespoir ! v.626 (Acte 5, scène 3, ROXANE)
Voyez, belle Princesse, embellir ces rivages. v.635 (Acte 5, scène 5, AMURAT)
Splendete luci belle, v.671 (Acte 5, scène 5, UNE ITALIENNE)
Dilete stelle, v.672 (Acte 5, scène 5, UNE ITALIENNE)
Ah quelle perfidie ! v.682 (Acte 5, scène 4, AMURAT)
Doit-elle de nos lois redouter la rigueur ? v.720 (Acte 6, scène 2, AMURAT)
Elle vient ; à l'envi marquez-lui votre zèle. v.726 (Acte 6, scène 2, AMURAT)
Une fête éternelle. v.729 (Acte 6, scène 3, LE CHOEUR)
Qu'entends-je ! Quelle audace ! v.774 (Acte 6, scène 5, AMURAT)
Que t'ai-je fait, cruel, et par quelle injustice v.795 (Acte 6, scène 6, SERVILIE)
Cruelle Servilie. v.807 (Acte 6, scène 6, AMURAT)

INÈS DE CASTRO (1723)

Ressentez avec moi sa nouvelle grandeur. v.5 (Acte 1, scène 1, ALPHONSE)
Triomphante elle-même, a partagé vos fêtes. v.32 (Acte 1, scène 2, L_AMBASSADEUR)
Que pour s'en montrer mieux digne d'elle et de moi. v.54 (Acte 1, scène 3, ALPHONSE)
Des traités que son coeur refuse de sceller. v.90 (Acte 1, scène 3, LA REINE)
De quelle incertitude alarmez-vous mon âme ? v.92 (Acte 1, scène 3, ALPHONSE)
Mais bientôt le rebelle effacerait le fils, v.94 (Acte 1, scène 3, ALPHONSE)
Ma fille à ses yeux seuls n'a-t-elle point de charmes ? v.124 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
La nature a pour elle épuisé ses trésors ; v.130 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
Celle qui de dom Pedre entretiendrait la flamme, v.148 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
Je ne connais qu'en elle et les biens et les maux ; v.154 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
D'une nouvelle rage armerait ma douleur. v.158 (Acte 1, scène 4, LA REINE)
Ô ciel, qu'ai-je entendu ! Quelle affreuse tempête, v.163 (Acte 1, scène 5, INÈS)
Vous perdue ! Et pourquoi ces mortelles terreurs ? v.173 (Acte 1, scène 6, DON PEDRE)
Il va vous demander pour elle cette foi, v.177 (Acte 1, scène 6, INÈS)
Qu'elle voue à l'objet honoré de vos feux... v.182 (Acte 1, scène 6, IN?S)
Si, cherchant une amante, elle trouve une épouse ; v.184 (Acte 1, scène 6, IN?S)
Et qu'elle perde enfin l'espoir de m'en punir, v.185 (Acte 1, scène 6, IN?S)
Qui traite un tel hymen de rebelle attentat : v.198 (Acte 1, scène 6, INÈS)
Ne doutez point Inès qu'une si belle flamme v.211 (Acte 1, scène 6, DON PEDRE)
Et de n'allumer point de guerre criminelle ; v.228 (Acte 1, scène 6, INÈS)
Pourrait jamais choisir une si belle flamme ? v.311 (Acte 2, scène 1, CONSTANCE)
Je sens trop que le ciel ne m'a point fait pour elle ; v.404 (Acte 2, scène 2, DON PEDRE)
Écouterais-je ici vos rebelles froideurs, v.421 (Acte 2, scène 2, ALPHONSE)
Nous jurant désormais une guerre éternelle, v.431 (Acte 2, scène 2, ALPHONSE)
Sceller de tout mon sang la gloire de mon père ! v.444 (Acte 2, scène 2, DON PEDRE)
Le rebelle résiste à ce que je désire ; v.476 (Acte 2, scène 3, ALPHONSE)
Les regards de l'ingrat toujours fixez sur elle, v.491 (Acte 2, scène 3, LA REINE)
M'en avaient annoncé la funeste nouvelle. v.492 (Acte 2, scène 3, LA REINE)
Madame, en attendant qu'elle se justifie, v.507 (Acte 2, scène 3, ALPHONSE)
Ô ciel ! En quelles mains l'allez-vous hasarder ? v.510 (Acte 2, scène 3, DON PEDRE)
Mais dussai-je en périr, elle sera vengée. v.540 (Acte 2, scène 6, LA REINE)
Oui ; qu'elle vienne, avant que mon coeur s'abandonne v.543 (Acte 3, scène 1, ALPHONSE)
Eh ! Peut-elle, Seigneur, n'être pas criminelle ? v.551 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
L'amour seul qu'elle inspire est un crime pour elle : v.552 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Mais elle ne s'est pas bornée à le souffrir ; v.553 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Et plus superbe encor par l'hymen qu'elle arrête, v.555 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Elle s'est tout permis, pour garder sa conquête. v.556 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Tous les jours auprès d'elle introduit en secret, v.558 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Sans doute à la révolte elle ose l'enhardir. v.561 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Celles que séduirait son audace impunie ? v.564 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Elle usurpe sur eux un pouvoir qui nous brave, v.571 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Et qu'Inès condamnée apprenne à ces rebelles v.575 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
À respecter des coeurs trop élevés pour elles. v.576 (Acte 3, scène 1, LA REINE)
Ordonnez qu'elle vienne à l'instant me trouver. v.582 (Acte 3, scène 1, ALPHONSE)
Mes peuples par le rang où ce choix vous appelle v.631 (Acte 3, scène 3, ALPHONSE)
Et le rebelle en proie à l'amour qui l'entraîne, v.655 (Acte 3, scène 3, ALPHONSE)
De tous côtés s'élève une clameur rebelle ; v.679 (Acte 3, scène 4, LA REINE)
Chaque moment grossit la troupe criminelle ; v.680 (Acte 3, scène 4, LA REINE)
Cruelle ; quand c'est vous qui le forcez au crime ? v.700 (Acte 3, scène 5, LA REINE)
Quoi ! Don Pedre, l'objet d'une flamme si belle, v.715 (Acte 3, scène 6, INÈS)
N'est plus qu'un fils ingrat et qu'un sujet rebelle ! v.716 (Acte 3, scène 6, IN?S)
Généreuse princesse ? Et par quelle bonté v.757 (Acte 3, scène 7, DON PEDRE)
Elle veut en ces lieux vous répondre de moi. v.782 (Acte 3, scène 8, DON PEDRE)
Crains pour elle et pour toi... v.787 (Acte 3, scène 8, ALPHONSE)
S'il faut qu'elle périsse, v.787 (Acte 3, scène 8, DON PEDRE)
Fils ingrat et rebelle, où réduis-tu ton père ? v.803 (Acte 3, scène 8, ALPHONSE)
Je ne sais quelle voix crie au fonds de mon âme, v.831 (Acte 4, scène 1, ALPHONSE)
Elle m'est donc ravie. v.880 (Acte 4, scène 2, DON PEDRE)
Vous savez que l'infant par un refus rebelle, v.891 (Acte 4, scène 3, ALPHONSE)
Des traités les plus saints rompt la foi solennelle, v.892 (Acte 4, scène 3, ALPHONSE)
Peut-être, sans l'amour dont elle est prévenue, v.903 (Acte 4, scène 3, RODRIGUE)
Amant désespéré plutôt que fils rebelle, v.935 (Acte 4, scène 3, RODRIGUE)
Mérite-t-il la mort d'avoir tremblé pour elle ! v.936 (Acte 4, scène 3, RODRIGUE)
Par le fer africain elle m'était ravie, v.952 (Acte 4, scène 3, HENRIQUE)
Et qu'un sujet rebelle est tyran, s'il est roi. v.1002 (Acte 4, scène 3, ALPHONSE)
Heureuse qu'il vécut, fut-ce pour elle-même, v.1039 (Acte 4, scène 7, CONSTANCE)
Par quelle voie il faut s'en assurer l'appui ; v.1050 (Acte 4, scène 8, CONSTANCE)
Vous me feriez, Madame, une injure cruelle v.1071 (Acte 4, scène 8, CONSTANCE)
Pourquoi, loin de sentir une injure cruelle, v.1083 (Acte 5, scène 1, LA REINE)
Mendier par vos pleurs une injure nouvelle ; v.1084 (Acte 5, scène 1, LA REINE)
Quelle paix, juste ciel ! Quelle paix sanguinaire ! v.1095 (Acte 5, scène 1, CONSTANCE)
Je n'ose me flatter du succès qu'elle espère ; v.1103 (Acte 5, scène 1, CONSTANCE)
Mais, Madame, à ce prix qu'elle me serait chère ! v.1104 (Acte 5, scène 1, CONSTANCE)
Mais elle espère en vain... laissez-moi ; la voici. v.1134 (Acte 5, scène 2, ALPHONSE)
Songez en l'écoutant qu'elle est la plus coupable. v.1135 (Acte 5, scène 2, LA REINE)
Seigneur, jetez sur elle un regard favorable. v.1136 (Acte 5, scène 2, CONSTANCE)
Faites ce qu'elle veut. v.1142 (Acte 5, scène 3, ALPHONSE)
Un ingrat, un rebelle est digne du trépas ; v.1153 (Acte 5, scène 4, INÈS)
Et sur quelle espérance osez-vous me l'apprendre ? v.1168 (Acte 5, scène 4, ALPHONSE)
À mes propres regards j'en suis moins criminelle ; v.1183 (Acte 5, scène 4, INÈS)
Mais aux vôtres, Seigneur, je suis une rebelle v.1184 (Acte 5, scène 4, IN?S)
Rebelle, votre crime est tout ce que je vois ; v.1193 (Acte 5, scène 4, ALPHONSE)
On vous amène encor de nouvelles victimes. v.1196 (Acte 5, scène 5, INÈS)
Puisse-t-elle jouir des jours qu'elle a sauvés ! v.1262 (Acte 5, scène 6, INÈS)

OMPHALE (1751)

Et que vos chants pour lui soient de nouvelles v.4 (Prologue, scène 1, LA PREMIÈRE GRÂCE)
Venez, belle Jeunesse ; v.6 (Prologue, scène 1, LA PREMI?RE GR?CE)
Par une nouvelle victoire. v.58 (Prologue, scène 1, LA SECONDE GRÂCE)
Par une nouvelle victoire. v.62 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
Par une nouvelle victoire. v.71 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
C'est en vain que je vous rappelle ; v.73 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
Languissant sous le poids d'une chaîne cruelle, v.76 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
Mais malgré ma contrainte et ma douleur mortelle, v.78 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
Mon amour prend sans cesse une force nouvelle, v.79 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
C'est en vain que je vous rappelle ; v.82 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
D'Alcide on va chanter la nouvelle Victoire, v.85 (Acte 1, scène 1, IPHIS)
Les Rebelles soumis gémissent dans les fers ; v.91 (Acte 1, scène 2, ALCIDE)
Vous aimez ! Eh ! Quelle est la beauté qui vous blesse ? v.115 (Acte 1, scène 3, IPHIS)
Elle tient à ses lois la Nature asservie, v.127 (Acte 1, scène 3, IPHIS)
Belle Reine, votre présence v.151 (Acte 1, scène 4, ALCIDE)
De celles que l'Amour lui donne. v.215 (Acte 2, scène 1, DORIS)
Belle Reine ; je viens vous annoncer la Fête v.239 (Acte 2, scène 2, IPHIS)
Vous vous troublez ! Quelle est cette douleur mortelle ? v.273 (Acte 2, scène 2, OMPHALE)
Ah ! C'est trop m'accabler, Cruelle. v.274 (Acte 2, scène 2, IPHIS)
Quelle contrainte, hélas! Quel spectacle fatal ! v.289 (Acte 2, scène 2, OMPHALE)
Célébrez à l'envi dans ces belles retraites v.302 (Acte 2, scène 3, ALCIDE)
Suivez l'Amour quand ce Dieu vous appelle ; v.312 (Acte 2, scène 3, LE THÉBAIN, LA THÉBAINE)
N'est pas du prix d'une chaîne si belle. v.315 (Acte 2, scène 3, LE TH?BAIN, LA TH?BAINE)
Quel trouble ! Quelle horreur soudaine ! v.342 (Acte 2, scène 3, OMPHALE, ALCIDE, LE CHOEUR)
Mais ta flamme est pour elle un inutile bien, v.357 (Acte 2, scène 4, ARGINE)
La crainte est-elle ma faiblesse ? v.362 (Acte 2, scène 4, ALCIDE)
Mais le sort me condamne à d'éternelles peines, v.380 (Acte 2, scène 4, ALCIDE)
C'est en vain qu'à tes yeux j'appellerais la Haine, v.389 (Acte 2, scène 4, ARGINE)
Amour ! Quelle Furie empoisonne tes flammes, v.392 (Acte 2, scène 4, ALCIDE, ARGINE)
Le hait elle !... Je veux pénétrer dans son coeur, v.410 (Acte 2, scène 5, ARGINE)
Digne objet d'une flamme éternelle, v.413 (Acte 3, scène 1, OMPHALE)
C'est ma voix qui t'appelle ; v.415 (Acte 3, scène 1, OMPHALE)
Hélas ? Ô contrainte cruelle ! v.417 (Acte 3, scène 1, OMPHALE)
C'est elle ; suspendons le courroux qui m'enflamme, v.420 (Acte 3, scène 2, ARGINE)
Mais, hélas ! Quelle triste fête v.432 (Acte 3, scène 2, OMPHALE)
Non je n'en doute plus, c'est Alcide qu'elle aime, v.434 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Elle me l'apprend elle-même : v.435 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Elle allait déclarer ses feux. v.437 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Elle aime, elle est aimée, ô Ciel, quel désespoir ! v.439 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Qu'elle meure : il est temps que mon courroux décide. v.440 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Elle ne verra plus Alcide : v.441 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Que ne périssait-elle avant que de le voir ! v.442 (Acte 3, scène 3, ARGINE)
Vos plaisirs sont nés avec elle, v.458 (Acte 3, scène 4, CÉPHISE)
Puissiez vous aux regards d'une Reine si belle v.461 (Acte 3, scène 4, C?PHISE)
Quelle rage pour moi ! Je frémis d'y penser. v.501 (Acte 3, scène 5, ARGINE)
Ne tardons plus, frappons ; que ne peut-elle encore v.502 (Acte 3, scène 5, ARGINE)
Cruelle, quelle barbarie ! v.509 (Acte 3, scène 6, ALCIDE)
Est-ce en me faisant voir combien elle t'est chère v.517 (Acte 3, scène 6, ARGINE)
Va, tu m'as trop appris à devenir cruelle : v.523 (Acte 3, scène 6, ARGINE)
Et de ta tendresse pour elle. v.525 (Acte 3, scène 6, ARGINE)
Quelle est l'erreur où je vous vois ? v.526 (Acte 3, scène 6, ALCIDE)
Ciel ! Quelle est votre rage ! v.536 (Acte 3, scène 6, ALCIDE)
Tant que ce coeur vivra, crains qu'elle ne périsse : v.539 (Acte 3, scène 6, ARGINE)
Je ne vous quitte point. S'il faut qu'elle périsse, v.560 (Acte 3, scène 6, ALCIDE)
Vous pouvez par votre art découvrir ce qu'elle aime. v.601 (Acte 4, scène 3, ALCIDE)
Ah ! Puisse-t-elle aussi mourir désespérée ! v.621 (Acte 4, scène 3, ALCIDE)
Et la mort me rappelle au ténébreux séjour. v.669 (Acte 4, scène 4, L'OMBRE)
Ô Dieux ! Que je me fais une image cruelle v.688 (Acte 4, scène 5, ALCIDE)
Tous deux volent au Temple où l'Hymen les appelle , v.690 (Acte 4, scène 5, ALCIDE)
Ah ! Périsse avec moi l'ingrate et ce qu'elle aime. v.696 (Acte 4, scène 5, ALCIDE)
Vous attendiez, Cruelle, v.777 (Acte 5, scène 4, ALCIDE)
Je le vois ; l'amitié dans ce Temple t'appelle. v.780 (Acte 5, scène 4, ALCIDE)
Ah ! Cher Iphis, quelle rage vous guide ! v.796 (Acte 5, scène 4, OMPHALE)
Ah ! Cruelle, ce mot rappelle mes fureurs ; v.799 (Acte 5, scène 4, ALCIDE)
Elle éteint à la fois mon amour et ma haine. v.822 (Acte 5, scène 4, ALCIDE)
Allez, unissez-vous d'une éternelle chaîne, v.823 (Acte 5, scène 4, ALCIDE)
Quel triomphe ! Quelle victoire ! v.827 (Acte 5, scène 4, OMPHALE, IPHIS, LE CHOEUR)
Quel triomphe ! Quelle victoire ! v.835 (Acte 5, scène 4, OMPHALE, IPHIS)

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LES MACHABÉES (1722)

Je lui jure, Madame, une éternelle guerre. v.9 (Acte 1, scène 2, ANTIOCHUS)
De quoi vous flattez-vous ? Et de quelle vengeance v.13 (Acte 1, scène 2, ANTIOCHUS)
Rappelle Éléazar, ce vieillard généreux, v.84 (Acte 1, scène 2, SALMONEE)
À quel injuste espoir ta pitié me rappelle ! v.118 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Pourra sur mes enfants ce qu'elle peut sur moi. v.168 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Par elle, des tyrans vaincre l'inimitié. v.184 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Ah ! Mon cher Misaël, contre de telles flammes v.209 (Acte 1, scène 3, SALMONEE)
Tout son sang a jailli sous les verges cruelles. v.265 (Acte 1, scène 4, MISAEL)
Ils essayaient sur lui des tortures nouvelles. v.266 (Acte 1, scène 4, MISAEL)
Tous leurs jours sont marqués de conquêtes nouvelles. v.352 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
Depuis qu'à ses secrets Antiochus m'appelle, v.373 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
Conçois-tu mon état ? Et de quelle douleur v.386 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
Connais d'Antiochus quelle est la cruauté. v.395 (Acte 2, scène 1, ANTIGONE)
Elle a pourtant saisi mon admiration. v.423 (Acte 2, scène 2, ANTIOCHUS)
Telle qu'elle est pourtant, voudrez-vous me permettre v.464 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Ou je vous vengerai moi-même des rebelles. v.485 (Acte 2, scène 2, MISAEL)
Ou ne vous plaignez plus qu'elle lui soit ravie. v.521 (Acte 2, scène 2, ANTIOCHUS)
Ou contre un coeur toujours rebelle à vos appas, v.566 (Acte 2, scène 1, MISAEL)
Dans le sein de Juda que n'est-elle donc née ? v.577 (Acte 2, scène 1, MISAEL)
Si sous tes saintes lois elle eût reçu le jour, v.578 (Acte 2, scène 1, MISAEL)
Ne l'armât contre nous d'une force nouvelle : v.617 (Acte 3, scène 1, ANTIGONE)
On ose m'assurer que sa vertu chancelle, v.692 (Acte 3, scène 1, SALMONEE)
Obéissez vous-même aux ordres qu'elle donne, v.709 (Acte 3, scène 1, ANTIOCHUS)
Désormais mon épouse, elle règne avec moi, v.710 (Acte 3, scène 1, ANTIOCHUS)
Pour sa honte éternelle et pour mon désespoir. v.719 (Acte 3, scène 3, SALMONEE)
Et daigne protéger une si belle audace. v.785 (Acte 3, scène 6, ANTIGONE)
Je m'armais contre lui d'une honte rebelle, v.812 (Acte 3, scène 6, ANTIGONE)
Et ce grand changement, ma mère le sait-elle ? v.821 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Je n'ai rien dit, j'ai craint qu'elle ne m'en crût pas, v.823 (Acte 3, scène 6, ANTIGONE)
Tu peux faire porter de secrètes nouvelles v.848 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
J'en augure aux hébreux une gloire nouvelle, v.864 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Et c'est par votre voix le seigneur qui m'appelle. v.865 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Bientôt, cher Misaël, elle suivra nos pas. v.883 (Acte 3, scène 6, ANTIGONE)
De vivre et de mourir et pour elle et pour toi. v.903 (Acte 3, scène 6, MISAEL)
Est-ce donc elle, ô dieux, qu'il faut que je soupçonne ? v.925 (Acte 4, scène 1, ANTIOCHUS)
Fait-elle ainsi l'essai du souverain pouvoir ? v.931 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Parce qu'elle m'a plu, me croit-elle en ses chaînes ? v.932 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Croit-elle désormais régner au lieu de moi ? v.934 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Elle croit me fléchir par ses premières larmes ; v.937 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Elle m'épargne un sang dont je m'allais souiller ; v.943 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Et qu'elle a craint enfin que de notre hyménée v.944 (Acte 4, scène 2, ANTIOCHUS)
Elle ne paraît point. v.950 (Acte 4, scène 3, ARSACE)
Je frémis ; de l'hébreu suivrait-elle les pas ? v.951 (Acte 4, scène 3, ANTIOCHUS)
S'il est vrai, qu'écoutant une ardeur criminelle, v.972 (Acte 4, scène 4, SALMONEE)
Mais quand Misaël fuit, du tyran qu'elle offense v.1000 (Acte 4, scène 5, THARES)
Antigone elle-même a dû fuir la vengeance. v.1001 (Acte 4, scène 5, THARES)
Puisqu'elle était permise... v.1006 (Acte 4, scène 5, THARES)
Quand le tyran leur livre une cruelle guerre, v.1008 (Acte 4, scène 5, SALMONEE)
Malgré tous mes efforts elle est votre captive ; v.1080 (Acte 4, scène 7, HIDASPE)
N'ont-elles rien de doux que d'effrayer les coeurs ? v.1159 (Acte 4, scène 8, MISAEL)
Me va-t-elle à jamais prouver mon impuissance ! v.1205 (Acte 4, scène 9, ANTIOCHUS)
Juste ciel ! Quelle épreuve ! Et par quelle vengeance v.1208 (Acte 5, scène 1, MISAEL)
T'es-tu déshonoré ? Ta fuite est-elle un crime ? v.1240 (Acte 5, scène 2, SALMONEE)
Mais, madame, en fuyant elle abjurait ses dieux : v.1243 (Acte 5, scène 2, MISAEL)
Elle est israélite ; un noeud sacré nous lie. v.1244 (Acte 5, scène 2, MISAEL)
Elle est israëlite ! Et vous êtes unis ! v.1246 (Acte 5, scène 2, SALMONEE)
Pour elle j'ai juré de vivre et de mourir. v.1294 (Acte 5, scène 2, MISAEL)
Meurs, et va lui donner l'exemple ; elle l'attend. v.1303 (Acte 5, scène 2, SALMONEE)
Elle seule est tranquille ; elle seule demeure v.1376 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Nous dit-elle ; et soumis à de plus saintes lois, v.1382 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Dans ses derniers adieux vingt fois elle l'embrasse, v.1392 (Acte 5, scène 5, ARSACE)
Je doute si c'est elle, ou Dieu qui m'a parlé. v.1439 (Acte 5, scène 5, ANTIOCHUS)

LE MAGNIFIQUE (1752)

Que j'aurais grand tort de ne pas recueillir moi-même le fruit des soins que j'ai pris d'elle depuis son enfance, et que ce sera l'action d'un homme sage de l'épouser plutôt que plus tard. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je ne suis pas dissipateur, une personne élevée dans la simplicité et accoutumée à la retraite comme Lucelle ne dérangera pas mon économie. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Oh, je ne donne point dans vos belles maximes ; vous croyez, vous, que la grande précaution avec une femme c'est la confiance. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je soutiens moi qu'il n'y en a point de plus mauvaise, et que la femme la plus sage est toujours celle à qui on ôte les moyens de faillir. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
J'attends dès aujourd'hui de Boulogne une personne admirable pour veiller sur une jeune femme, où un de nos amis communs, que j'avais chargé de cette recherche, m'assure que c'est un prodige dans ce genre, et qu'elle a déjà formé trois ou quatre Lucreces dans la Ville qui y ont mis la vertu à la mode. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Nous y prendrons garde ; de plus je veux faire accommoder cette maison à ma fantaisie, et retrancher exactement toutes les vues qu'elle a sur la Place, n'y laisser des fenêtres que sur le jardin, dont je ferai encore élever les murs le plus haut qu'il me sera possible, et c'est pour en être le maître que je veux acheter la maison. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Il vient souvent ici sous divers prétextes pour épier l'occasion de parler à Lucelle, il n'en est pas encore venu à bout : D'ailleurs, il donne tous les jours des fêtes dans la place ; toutes les nuits des sérénades. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Lucelle prend plaisir à tout cela, et il faut une bonne fois me délivrer de cette inquiétude. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je crains que vous ne vous y preniez trop tard, ce ne sera pas un bon moyen de plaire à Lucelle que de lui ôter cette petite récréation. (Acte 1, scène 1, HORACE)
Elle en aura, d'autres, mon frère, car enfin je l'épouse au premier jour, le parti en est pris, et le Contrat est déjà dressé chez mon notaire. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je vous avoue que j'ai bien de la peine à m'en empêcher et telle est l'étoile d'un jaloux ; tout votre frère que je suis, je crois que j'aiderais moi-même à vous tromper. (Acte 1, scène 1, HORACE)
En vous remerciant, mon frère, mais j'irai mon train, malgré vos plaisanteries, et je retourne de ce pas à Lucelle pour lui annoncer l'honneur que je lui fais. (Acte 1, scène 1, ALDOBRANDIN)
Je sais que Lucelle ne l'aime point. (Acte 1, scène 2, HORACE)
Elle va être malheureuse, et son père m'a conjuré en mourant de veiller à son bonheur ; que ne puis-je pour elle et pour mon frère empêcher ce ridicule mariage, je m'y tiendrais obligé en conscience. (Acte 1, scène 2, HORACE)
Il est avec Lucelle, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Lucelle vous vient d'abord dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Cela signifie seulement qu'on est instruit de son attachement pour Elle. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Cela ne signifierait-il pas encore qu'on la trouve belle et qu'on porte envie à la fortune d'un homme qui la voit à toute heure ? (Acte 1, scène 3, HORACE)
Vous tournez les yeux de toutes parts dans l'espérance de voir Lucelle. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Je gagerais volontiers mille pistoles contre votre beau cheval d'Espagne que vous en voulez à Lucelle. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Laisserez-vous la plus belle fille de Florence au pouvoir de l'homme qui le mérite le moins ? (Acte 1, scène 3, HORACE)
Vous vous étonnez que je vous parle ainsi ; je suis frère d'Aldobrandin, mais c'est pour cela que je m'intéresse à la sottise qu'il est prêt de faire ; s'il épouse Lucelle voilà deux malheureux : une jeune fille dans l'esclavage, cela vous fait pitié ; mon pauvre frère dans un trouble éternel, cela me touche. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Allons courage, Seigneur Zima, délivrez mon frère de ce danger, et assurez par un bon mariage votre bonheur et celui de Lucelle. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Il vous en coûte un argent infini dans toutes vos fêtes qui ne vont tout au plus qu'à être aperçues de Lucelle. (Acte 1, scène 3, HORACE)
Il y a six mois que pour la première fois j'aperçus Lucelle à sa fenêtre, j'en fus frappé jusqu'au fond du coeur, mais le farouche Aldobrandin était avec elle, il ne me laissa jouir qu'un moment d'une vue dont il craignit sans doute l'impression qu'elle fit sur moi. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Lucelle disparut, et me laissa le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Depuis ce commencement je n'ai songé qu'à la revoir, toutes mes fêtes n'ont d'autres objets que de l'engager à reparaître ; je l'ai revue quelques fois en effet, mais toujours avec ce maudit Aldobrandin qui ne levait presque point les yeux de dessus elle ; si par hasard pourtant il regardait un petit moment la fête, il me semble qu'alors Lucelle ne regardait que moi ; plaire à l'amour que je ne me trompe point : mais pour peu, qu'elle m'ait vu, elle ne saurait douter que je ne l'adore : Je n'ai pu jusqu'ici l'assurer mieux de mon amour ; mais heureusement il vient de s'offrir une occasion favorable que j'ai crû ne pouvoir trop acheter : Une femme arrivée de Boulogne a demandé à mon Valet votre demeure et celle d'Aldobrandin ; de question en question, ( car il est curieux ) il a appris qu'un ami l'adressait à votre frère pour la mettre auprès de Lucelle comme une gouvernante incorruptible. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Elle m'attend chez moi. (Acte 1, scène 3, ZIMA)
Cette Acquisition vous tient-elle bien au coeur ? (Acte 1, scène 4, ZIMA)
On dit que vous avez chez vous une personne admirable, que Lucelle est un prodige d'esprit et de beauté. (Acte 1, scène 4, ZIMA)
Si vous m'accordez un quart_d_heure d'entretien avec Lucelle, et déterminez vous, il ne s'agit plus de vingt cinq mille écus, je n'abandonne plus ma maison qu'à ce prix. (Acte 1, scène 4, ZIMA)
En vérité, Seigneur Zima, la proposition est trop folle, si elle est sérieuse. (Acte 1, scène 4, ALDOBRANDIN)
Quoi donc, me croyez-vous homme à commettre mon honneur et celui de Lucelle ? (Acte 1, scène 4, ALDOBRANDIN)
C'est un caprice qu'il faut contenter ; quoi qu'il m'en coûte, je veux faire ma cour aux Dames par ce trait de galanterie qui n'a point encore eu d'exemple, et qu'on sache partout quel cas je fais de leur mérite, puisque j'achète si cher un quart_d_heure d'entretien avec une belle. (Acte 1, scène 4, ZIMA)
Il est juste que vos caprices vous coûtent, et peut-être l'aventure vous corrigera-t-elle. Passez dans mon cabinet, signez moi une bonne cession de la maison. (Acte 1, scène 4, ALDOBRANDIN)
Je vais faire venir Lucelle, et la montre sur la table, vous viendrez l'entretenir tout votre quart_d_heure en ma présence. (Acte 1, scène 4, ALDOBRANDIN)
Venez Lucelle, vous savez mes desseins : je vais être votre époux au premier jour, et les soumissions que vous avez toujours fait voir pour mes volontés, vont devenir pour vous un devoir encore plus indispensable. (Acte 1, scène 6, ALDOBRANDIN)
Voici aussi Lucelle prête à vous écouter, regardez bien quelle heure il est à cette montre, sept heures dix minutes, dix minutes, la voilà sur la table, ne perdez rien de votre quart-d'heure. (Acte 1, scène 7, ALDOBRANDIN)
Les moments me sont précieux, Charmante Lucelle, mais heureusement tout vous a déjà dit que je vous adore, toutes mes fêtes ont été des déclarations assez éclatantes ; et il ne me reste à vous demander pour prix de mon amour, que vous avez daigné l'apercevoir ; parlez de grâce, parlez, dites un mot. Si cet amour vous offense, je me retire dans le moment : Mais si vous l'avez vu avec quelque bonté, il n'est rien que je n'entreprenne pour mériter un plus grand bonheur. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Vous ne me répondez rien ; quelle froideur, que dis je, quel mépris injurieux dans ce silence ! Ah , vous n'êtes pas capable d'un dédain si grossier, c'est sans doute un jaloux qui vous gêne et qui m'envie jusqu'à la douceur de votre voix. Seigneur Aldobrandin ! (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Je vais me parler pour vous, charmante Lucelle, vous pourrez désavouer d'un geste tout ce que j'oserai me dire. (Acte 1, scène 7, ZIMA)
Vos affaires ne vont-elles pas bien ? (Acte 1, scène 7, ALDOBRANDIN)
Elle est un peu silencieuse, mais vous en revanche je crois que vous lui avez dit de jolies choses. (Acte 1, scène 7, ALDOBRANDIN)
Belle chimère ! (Acte 1, scène 7, ALDOBRANDIN)
Oui, ma chère Lucelle, je suis charmé de la joie que vous a donné l'étourderie de Zima : vous en riez encore, et vous voyez par là ce que c'est que les jeunes gens ; il lui en coûte sa maison pour s'être fait moquer de lui ; et voilà comme ils sont tous faits. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
Rien ne leur coûte, à la moindre fantaisie qui leur passe par la tête ; tout est sacrifié au moment présent ; ils appellent cette dissipation, Magnificence ; mais cela ne va pas loin, et une pauvre Fille qui s'y laisse prendre est souvent surprise de ne trouver qu'un mari ruiné dans l'amant magnifique. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
Vous êtes trop heureuse, Lucelle, que par le choix que je fais de vous, je vous mette à couvert de tous ces dangers : vous méritiez un homme de ma prudence et de mon âge, qui veille sans relâche à votre fortune, et de qui la maturité vous répondit d'un attachement solide. (Acte 2, scène 2, ALDOBRANDIN)
Quelle comparaison de votre conversation à celle de Zima ! (Acte 2, scène 2, LUCELLE)
Elle a en effet l'air fort raisonnable ; sa physionomie respire la vertu. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
La personne que je vous adresse est admirable pour sa vigilance et ses bons conseils, elle a fait ici la sûreté de plusieurs maris ; je souhaite qu'elle fasse aussi la vôtre. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
C'est la chose du monde la plus rare qu'une gouvernante incorruptible ; il y a bien des aventures qui ne donnent pas bonne opinion de leur fidélité ; mais celle-ci est le désespoir des amants, elle a gouverné trois ou quatre femmes qui sont mortes au bout de quatre mois de mariage. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Pendant tout ce temps il n'y a as eu le moindre soupçon sur leur vertu ; quelques uns disaient qu'elle les avait fait mourir de chagrin, mais en tout cas pour un jaloux, il vaut encore mieux perdre sa femme que d'en être la dupe. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Voilà vraiment de belles maximes, je suis fort obligé au Seigneur Albert, et je ne saurais remettre en de meilleures mains ce que j'ai de plus cher au monde. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Que sur son air, je me sens presque inutile auprès d'elle, que mes conseils sont déjà dans le fond de son coeur, et qu'il s'est déjà dit ce que je pourrai lui dire. (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Vous pensez bien d'elle, et elle le mérite. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Elle m'enchante. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Quand c'est tyrannie de sa part, une femme trouve bientôt moyen de s'en venger ; mais une femme sage doit les souhaiter pour sa propre gloire ; on la soupçonne aisément, quand elle a la facilité de faillir ; il faut qu'elle s'en ôte scrupuleusement toutes les occasions pour faire taire la médisance ; tenez, Mademoiselle, par exemple, est Personne à vous conjurer au premier jour de prendre toutes les précautions de la jalousie, non pas pour votre tranquillité, mais pour la sienne. (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Oh, j'aurai là-dessus toutes les complaisances qu'elle voudra. (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Quelle douceur pour une femme vertueuse de n'être point assiégée par ces galants de profession , qui outragent dès le premier abord par espérance qu'ils ont de nous séduire, qui se vantent indiscrètement de leurs succès, et qui, quand on les rebute, ont encore la perfidie d'en laisser douter. (Acte 2, scène 3, LA GOUVERNANTE)
Quelle idée ? (Acte 2, scène 3, ALDOBRANDIN)
Voici une belle occasion de l'éprouver, feignez de rentrer, et laissez-la dans cette chambre. (Acte 2, scène 3, HORACE)
Zima va l'aborder, sans doute, nous les observerons, vous verrez par vous même si elle est personne à se laisser séduire. (Acte 2, scène 3, HORACE)
Est-elle seule ? (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Vous êtes nouvelle ici ce me semble ? (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Je suis ravi de vous savoir auprès de Lucelle, vous me paraissez une personne fort raisonnable, et je crois que vous la serviriez volontiers si elle avait quelque inclination honnête. (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Qu'appelez-vous quelque inclination honnête ? Ne savez vous pas qu'elle épouse Aldobrandin, et qu'il n'y a plus rien d'honnête pour elle, que de l'aimer uniquement ? (Acte 2, scène 4, LA GOUVERNANTE)
Avertis-la qu'elle peut signer aveuglément tout ce qu'on lui présentera, nous sommes d'accord... (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Mais elle ne l'a pas encore épousé, et peut-être qu'un jeune homme bien amoureux, bien riche, bien magnifique serait mieux le fait de Lucelle que son vieux tuteur... (Acte 2, scène 4, ZIMA)
Je ne lui ai pourtant dit que des choses fort raisonnables, et tout cela en conscience pour assurer à Lucelle un mari, qui la rende heureuse, et la délivre d'un persécuteur qui n'en est pas digne. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
Vous n'êtes point encore le mari de Lucelle, Zima le sait, il est homme à ne rien négliger pour vous l'enlever ; de la façon dont il s'y prend on vient à bout de tout ; m'en croirez vous ? (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
En avez vous de plus importantes tes que celle-ci ? (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
Lucelle. (Acte 2, scène 6, ALDOBRANDIN)
Je vois que vous vous alarmez Mademoiselle, et c'est une bonne marque ; une fille bien élevée comme vous, ne passe pas à l'état de femme sans émotion, il lui faut quelques jours pour y accoutumer sa pudeur, mais nous avons eu des raisons de hâter l'affaire, et cela pour vous assurer l'époux que vous souhaitez. (Acte 2, scène 6, LA GOUVERNANTE)
Quelle honnêteté ! (Acte 2, scène 6, ALDOBRANDIN)
Quelle bienséance ! (Acte 2, scène 6, ALDOBRANDIN)
Quelle étrange figure ? (Acte 2, scène 7, LUCELLE)
Et vous Mademoiselle mettez-y le vôtre ; allons point de timidité. (Acte 2, scène 7, LE NOTAIRE)
Oui Seigneur Aldobrandin, je vous ai cédé ma maison, elle est bien employée ; mais voilà le trésor que je m'y réservais, et vous venez vous-même de le mettre en ma possession de la meilleure grâce du monde. (Acte 2, scène 7, ZIMA)
Voilà celui que vous avez lu, et je lui ai substitué celui-ci que vous avez signé comme tuteur Monsieur, et Mademoiselle comme épouse... (Acte 2, scène 7, LE NOTAIRE)
Seigneur Aldobrandin, trouvez bon qu'ils entrent ; j'aime mieux encore vous laisser la dot de Lucelle. (Acte 2, scène 8, ZIMA)
Quel emploi plus noble pour elles v.4 (Acte 2, scène 9, LE RÉCITANT DE LA MARCHE)
Qu'ont-elles de plus précieux, v.5 (Acte 2, scène 9, LE R?CITANT DE LA MARCHE)
Que de pouvoir parer les belles. v.6 (Acte 2, scène 9, LE R?CITANT DE LA MARCHE)
La belle est prise v.41 (Acte 2, scène 10, LE CHANTEUR DU VAUDEVILLE)

CANENTE (1752)

L'Aurore nous appelle, v.9 (Acte 0, scène 1, CHOEUR DES SYLVAINS)
Que la Lumière est belle. v.11 (Acte 0, scène 1, CHOEUR DES SYLVAINS)
Se renouvelle mille fois. v.53 (Acte 0, scène 1, VERTUMNE)
Quel destin pour nous ! Quelle gloire! v.160 (Acte 2, scène 2, CHOEUR DES PEUPLES)
Elle forme à son gré les sons les plus touchants ; v.177 (Acte 2, scène 3, PICUS)
Elle arrête le cours de l'onde fugitive ; v.181 (Acte 2, scène 3, PICUS)
Belle Nymphe, j'échappe à la foule importune v.238 (Acte 3, scène , PICUS)
Je vous revois couvert d'une nouvelle gloire, v.242 (Acte 3, scène , CANENTE)
N'affaiblit-elle point l'amour dans votre coeur ! v.243 (Acte 3, scène , CANENTE)
Que vous pussiez briller d'une beauté nouvelle, v.248 (Acte 3, scène , PICUS)
Cependant chaque jour je vous trouve plus belle, v.250 (Acte 3, scène , PICUS)
À choisir aujourd'hui la chaîne la moins belle ; v.285 (Acte 3, scène 4, CIRCÉ)
Où votre beauté vous appelle. v.287 (Acte 3, scène 4, CIRC?)
Doit par l'ordre du sort devenir immortelle : v.323 (Acte 3, scène 7, LE TIBRE)
Venez, montez au rang où l'Amour vous appelle ; v.324 (Acte 3, scène 7, LE TIBRE)
Vous ne répondez rien, vous vous troublez, cruelle , v.326 (Acte 3, scène 7, LE TIBRE)
Que d'être immortelle avec moi. v.328 (Acte 3, scène 7, LE TIBRE)
Qu'ai-je entendu ? Quelle rage fatale ? v.362 (Acte 3, scène 7, CANENTE)
Devenir immortelle. v.374 (Acte 3, scène 7, LE TIBRE)
Ma haine pour Canente en devient plus cruelle : v.398 (Acte 3, scène 1, CIRCÉ)
Qu'elle payera chèrement v.401 (Acte 3, scène 1, CIRC?)
Les pleurs que l'on répand pour elle ! v.402 (Acte 3, scène 1, CIRC?)
Et qu'elle doit s'unir au Tibre qui l'adore. v.404 (Acte 3, scène 1, CIRC?)
Ma rivale paraît, qu'on me laisse avec elle. v.407 (Acte 3, scène 1, CIRC?)
Ce que c'est que d'être immortelle ? v.409 (Acte 3, scène 2, CIRCÉ)
Mais c'est sans y régner qu'elle trouble mon coeur, v.424 (Acte 3, scène 2, CANENTE)
Quelle pitié soudaine éteint notre courroux ? v.475 (Acte 3, scène 4, CHOEUR DES MINISTRES)
Elle a pu vous toucher pour la première fois ? v.505 (Acte 3, scène 5, CIRCÉ)
Mon coeur demande qu'elle vive, v.512 (Acte 3, scène 5, LE TIBRE)
Ne craignez rien pour elle. v.528 (Acte 3, scène 5, CIRCÉ)
Aux dépens de mes jours veut-elle être immortelle ? v.530 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Elle implore votre puissance ? v.534 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Troublent le bonheur qu'elle attend. v.542 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Elle fuit en ces lieux votre juste douleur. v.544 (Acte 5, scène 1, CIRCÉ)
Dans le plaisir d'une nouvelle chaîne v.549 (Acte 5, scène 1, CIRCÉ)
Dieux ! Quelle trahison ! Quoi Nymphe trop cruelle, v.551 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Il vous est doux d'être immortelle, v.554 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Cruelle, c'en est fait, je vais cesser de vivre, v.558 (Acte 5, scène 1, PICUS)
Soumettez ce héros à de nouvelles lois. v.580 (Acte 5, scène 2, LE CHOEUR)
Les voeux que je [qu'elle] t'adresse. v.596 (Acte 5, scène 2, CIRCÉ, LA NUIT)
La Nuit descend quand je l'appelle ; v.598 (Acte 5, scène 2, CIRCÉ)
Alecton, à mon gré, sort de l'ombre éternelle ; v.600 (Acte 5, scène 2, CIRC?)
L'Amour lui seul y sera-t-il rebelle ? v.602 (Acte 5, scène 2, CIRC?)
L'Amour se plaît pour elle à déchirer mon coeur. v.614 (Acte 5, scène 3, PICUS)
Je vous aime, et l'Amour m'avait armé contre elle, v.617 (Acte 5, scène 3, CIRCÉ)
Ô vous, cruelles soeurs, noires filles du Styx, v.628 (Acte 5, scène 1, CIRCÉ)
Que l'homicide fer dans vos mains étincelle : v.633 (Acte 5, scène 1, CIRC?)
Égalez vos fureurs à celles que je sens ; v.634 (Acte 5, scène 1, CIRC?)
L'Amour au désespoir par ma voix vous appelle. v.635 (Acte 5, scène 1, CIRC?)
Ô vous, cruelles soeurs, noires filles du Styx, v.636 (Acte 5, scène 1, CIRC?)
Venez, venez former la chaîne la plus belle, v.690 (Acte 5, scène 3, LE CHOEUR)
L'Amour vous appelle, v.692 (Acte 5, scène 3, LE CHOEUR)
Que la cruelle Mort, que la Parque inhumaine v.724 (Acte 5, scène 4, PICUS, CANENTE)
Où suis-je ? Quels transports ! Quelles douleurs soudaines ! v.732 (Acte 5, scène 4, CANENTE)
Ah ! Quel désespoir ! Quelle horreur ! v.739 (Acte 5, scène 4, LE TIBRE, PICUS)
Tu la plains, elle est trop heureuse. v.743 (Acte 5, scène 4, CIRCÉ)
Ah ! Quel désespoir ! Quelle horreur ! v.744 (Acte 5, scène 4, TOUS)
Va nourrir dans les airs d'éternelles douleurs. v.758 (Acte 5, scène 4, CIRCÉ)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 9 textes (soit une présence dans 0,47 % des textes) dans lesquels il y a 504 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 56,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 0	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Prologue	Acte 5	Acte 6	Total
1	LA MATRONE D'?PH?SE	28	0	0	0	0	0	0	0	28
2	LE CARNAVAL ET LA FOLIE	12	2	2	12	3	0	0	0	31
3	AMADIS DE GRÈCE	8	0	5	8	17	0	9	0	47
4	INÈS DE CASTRO	20	0	11	25	12	0	16	0	84
5	OMPHALE	10	0	15	24	6	5	8	0	68
6	LES MACHABÉES	9	0	11	14	17	0	11	0	62
7	LE MAGNIFIQUE	44	0	36	0	0	0	0	0	80
8	CANENTE	0	3	6	24	0	0	28	0	61
9	SCANDERBERG	0	0	9	4	12	0	8	6	39
10	LE MAGNIFIQUE	0	0	4	0	0	0	0	0	4
	Total	131	5	99	111	67	5	80	6	504