Occurences de l'expression

or

pour DANCOURT, Florent Carton dit

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse

L'OPÉRATEUR BARRY (1702)

  1. Monsieur Dufort ? (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
  2. Qu'est-ce que c'est donc que cette décoration-là ? (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
  3. Est-ce de votre ordonnance que les Opérateurs viennent vendre leurs marchandises dans notre Hôtel ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  4. Oui, mais de la louer à un Opérateur, ce serait une chose ridicule, ne vous en déplaise ; et je ne sache rien de plus déshonorant pour la Comédie. (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  5. Que vous importe, pourvu que l'Opérateur la fasse mieux valoir qu'un autre, et que le profit vous en revienne ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  6. La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  7. Vous sortirez, Monsieur, vous sortirez. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  8. Non Signora, non, je ne sortirai point, mi souis un Forestier, une personne de ma profession, un homme comme mi, qui a un caractère, est bien reçu partout. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  9. Est-ce que vous êtes sorcier, mon ami ? (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  10. Qu'on fasse monter la Garde, pour mettre dehors ces originaux-là. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  11. Me mettre dehors, mi ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  12. Et qui aura la hardiesse de porter la main sur la mia personna ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  13. Mais je vois bien que c'est une bourle que l'on m'a fait, vous êtes une espionne de la Médecine, une Carabine de la Faculté, un suppôt d'Apothicaire, peut-être, payée des Médecins que ma réputation anéantit, et dont l'ignorance crasse va se dissiper à l'aspect du Soleil de la véritable médecine ; mais je ferai taire l'envie. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  14. Au nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest, entendez-vous, Madame ? (Prologue, scène 3, JODELET)
  15. Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  16. Cet homme-là a encore plus de babil que moi, toute femme que je suis. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  17. Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  18. Informez-vous de moi à Siam, on vous dira que j'ai guéri l'Éléphant blanc d'une colique néphrétique. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  19. Qui est-ce qui a arraché onze dents machelières, et quinze cors aux pieds à l'Infante Atabalippa ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  20. Mais, me direz-vous, je n'ai que faire de vos remèdes, je me porte bien ; je ne suis, Dieu merci, ni pulmonique, ni asthmatique ; je n'ai ni pierre, ni gravelle, ni fluxion, ni catarrhe, ni rhumatisme. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  21. Non, Signori, non. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  22. Je vous apporte, Mesdames ; et quoi ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  23. Le trésor de la beauté, le magasin des agréments, l'arsenal de l'amour. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  24. Je vous apporte de quoi pousser la beauté et la jeunesse jusques par-delà la décrépitude. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  25. Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  26. Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  27. Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  28. Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  29. J'ai souhaité avoir des enfants, le Ciel m'a donné une fille, et je me trouverais fort heureux si quelqu'un m'en voulait débarrasser. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  30. Fort bien, grâce au Ciel, et vous voyez le plus malade de la famille. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  31. Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  32. Allez, mon ami, je défie la mort de vous prendre par maladies, et j'ai dessein de vous tuer à force de joie. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  33. Me tuer à force de joie ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  34. Votre bonne fortune. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  35. Je vais vous tuer à force de chagrin. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  36. Oui, le chagrin est plus mortel que la joie, et vous n'aurez pas ma fille, je vous en avertis : ah, ah, ah. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  37. Ah, buon di, buon di, Signor Garguille, dèh come sta Vossignoria, (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  38. Signor, no. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  39. Signor, sì. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  40. Si e no, no e sì , conform'a l'occasione. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  41. Encore ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  42. La fortune se déclare pour ce pauvre garçon, qui m'est tantôt venu faire confidence de la passion qu'il a pour isabelle. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
  43. Pour peu que je me mêle de cette affaire, l'amour sera bientôt de notre parti ; et la fortune, moi et l'amour, nous faisons une assez bonne petite société. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
  44. Hé bien, ma chère Zerbinette, tu viens de parler au père de l'adorable Isabelle ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  45. Ma timidité est aussi forte, que mon amour ; l'un combat ce que m'inspire l'autre. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  46. L'Amour me défend ce que tu m'ordonnes. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  47. L'Amour est plus fort que la raison. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  48. Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  49. Signora amabile ! (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  50. Signora sì. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  51. Tanto meglio ; quest' animalaccio non intenderà i nostri discorsi. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  52. Con tanta belleza e tante gratie, portate voi nel petto un cuor insensibile ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  53. Non hà sentito sin adesso che antipatia, mà sento ben ch'è formato per un' altro uso. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  54. Vi dispiacerebbe ch' un altro amante v'insegnasse à far del vostro cuore quell'uso al quale lo credete destinato ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  55. Sarebbe cosa nuova, Signora : e sapete che le cose nuove piacciono volontieri alle giovinette. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  56. Conforme ai consigli che mi darete, Signora, m'hà ordinato mio padre di far tutto quel che mi direte. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  57. Deh, quali consigli vorreste ch' io vi dessi ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  58. Je n'en porte jamais, Madame. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  59. C'est un garçon fort respectueux. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  60. Questa lettera è por Vossignoria. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  61. Je suis né pour vous adorer éternellement ; et je renoncerai sans peine à la vie, s'il faut que je renonce à l'espoir de vous posséder. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  62. Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
  63. Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  64. Ma, cara mia Signora, questo furfantaccio non ci abbandonnerà : quest' altro giovinetto parlerebbe forse Italiano ? (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  65. Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  66. Et vous n'aviez point encore deviné ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  67. Adorable Isabelle, mes yeux vous ont cent fois parlé de mon amour, avez-vous daigné les entendre ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  68. Je les écoute avec trop de plaisir, peut-être ; et c'est autoriser plus que ne devrais l'espoir que vous me demander de vous souffrir. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  69. Empêche la morfondure, v.5 (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  70. Oh, sandis, quand je sors de table, je suis toujours rangé de même. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  71. Il faut la corriger. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  72. Voilà un beau correctif. (Acte 2, scène 12, ZERBINETTE)
  73. Ils vont s'égorger, cela sera drôle. (Acte 2, scène 12, JODELET)
  74. Mon beau Capitaine, sortez de votre étonnement. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  75. Si vous n'êtes pas content de me trouver enfermé dans son cabinet, je porte une épée, entendez-vous ? (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  76. Je porte une épée. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  77. Il porte une épée. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  78. Hé, que diable est-ce que je porte donc moi ? (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  79. Il porte une épée, je me veux munir d'une canne. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  80. Vous n'échapperez pas, défendez-vous, ou je vous déshonorerai. (Acte 2, scène 15, MOSTELIN)
  81. Je suis mort. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  82. Est mon Médecin favori ; v.17 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
  83. Est mon Médecin favori. v.21 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
  84. Quelque dose de favori, v.31 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  85. C'est mon Médecin favori. v.34 (Acte 2, scène 17, TOUS ENSEMBLE)
  86. Descendit fort vieux au tombeau ; v.47 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  87. Me voilà désormais guéri. v.52 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  88. Au sortir de son printemps v.74 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
  89. Est encore dans le bel âge, v.77 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)

LES AGIOTEURS (1710)

  1. Je te charche morguoi tout depuis hier que je sis arrivé ; et si par cas fortuit je ne t'avais pas rencontrée, je crois, Dieu me pardonne, que je te chercherais encore, et je me chercherais peut-être itou moi-même, car j'ai pensé me perdre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Je sommes tous deux orphelins, je n'avions plus qu'une tante, comme tu sais, alle vient de mourir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Oui, mais écoute donc, Lucas, je suis ici dans une bonne maison, et avec une jeune Maîtresse, qui m'a promis de faire ma fortune. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  4. Hé bian, tant mieux, qu'alle fasse itou la mienne, me vela tout porté, il ne lui en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. On dit que ce n'est pas par l'esprit que les filles faisont fortune dans ce Paris : mais les hommes... (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  6. Tu es un ignorant, ça ne se fait pas comme ça : il faut savoir écrire, compter, faire des chiffres, il n'y a que ce moyen-là pour parvenir. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  7. Morgué ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. C'est queuque sorcier que ce drôle-là : notre Barger l'est itou : mais il n'en sait pas tant, et il est bian raisonnable que les sorciers de Paris en sachiant plus que les sorciers de Village. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  9. Non, non, il n'y a point de sortilège là-dedans. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  10. Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  11. Et pis il y a encore de grandes raies avec des noms en pataraphes. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  12. Gardons-nous-en bian, le diable nous tordrait le cou, peut-être. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  13. Bon, palsanguenne est-ce qu'il le tord aux autres ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  14. En vérité, Claudine, vous vous moquez de moi : pour aller à vingt pas d'ici, vous êtes deux heures à revenir : sans la femme de chambre de ma tante, je ne serais pas encore habillée. (Acte 1, scène 2, SUZON)
  15. Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  16. Mais tu es trop formé pour être laquais. (Acte 1, scène 2, SUZON)
  17. Je ne pense pas aussi que l'amour s'intéresse fort à ce qui le regarde ; et pour peu de liaison qu'il prenne avec lui, il pourrait bien en devenir la dupe, lui qui fait métier de duper les autres. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  18. Cela en a quelque air franchement, et d'autant mieux qu'il ne paraît pas lui fort empressé pour ce mariage. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  19. Que cela ne vous embarrasse point, je ne logerai pas encore longtemps dans cette maison-ci, Claudine. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  20. On n'en sait encore rien dans la cuisine. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  21. Vous irez de là chez Madame Darboulin, rue Coquillière, dire qu'on porte au même endroit, dès ce matin, les deux douzaines de Bouteilles de vin de Bourgogne, et la douzaine de Champagne que je payai hier. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  22. C'est ce jeune Monsieur qu'on appelle Clitandre, qui jure si fort quelquefois contre lui. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  23. On ne vous accusera pas d'être trop grande dormeuse. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  24. Quand je n'aurais attendu qu'un moment, ne m'avouerez-vous pas que vous avez tort ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  25. La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  26. Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  27. Quel heureux mortel... (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  28. Allez donc les finir, afin d'en être quitte, et ne parlez encore à personne de la petite confidence que je vous ai faite. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  29. C'est ma bonne fortune qui m'y a déterminé. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  30. Ni de mon coffre-fort, où il pleut pourtant tous les jours presque autant d'argent que je le souhaite. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  31. J'ai fait cette semaine, à moi tout seul, pour plus de quarante mille francs de conversions, et si nous ne sommes encore qu'au Jeudi. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  32. J'achevais de donner des instructions à cet ignorant de Monsieur Craquinet, qui n'entend non plus le fin des affaires... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  33. Je ne sais, je n'ai point vu le Thermomètre, je ne suis pas encore sorti ; mais il ira comme nous voudrons. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  34. Quand on est trois ou quatre forts bureaux de bonne intelligence... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  35. Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  36. Vous avez un engagement avec elle, que n'en sortez-vous avec honneur ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  37. Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  38. Ce sera assez d'avertir ces quatre endroits-là, les petits bureaux s'y conformeront. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  39. Il y a en ces jours quantité de Sentences aux Consuls, il se mitonne nombre de Banqueroutes, et il ne devrait pas passer un soir sans vous apporter le mémoire du fort et du faible. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  40. Nous avons encore Monsieur Durillon le Procureur, qui est excellent pour discuter un emprunteur ; cet homme-là connaît à fonds les affaires de tout Paris. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  41. Il est encore de bonne heure, arrangeons un peu le portefeuille, et calculons le produit d'hier, en attendant que la foule vienne. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
  42. Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  43. Tu m'as fait sortir de condition, et tu crois pouvoir faire ma fortune ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  44. Mais je crois, moi, que tu as manqué la tienne, en sortant de chez ton parrain Monsieur Zacharie. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  45. Oh bien, mon ami, voilà ce qui te trompe : c'est pour la faire que j'en suis sorti. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  46. Je ne l'ai quitté que pour devenir son associé : je n'ai jamais eu d'autre profit avec lui, que la moitié de sa mauvaise réputation ; et déshonoré pour déshonoré, il vaut mieux l'être pour son compte, que pour celui de son parrain. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  47. Cela est échu ; mais j'ai encore les dix jours de grâce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  48. Oh bien, le Président de chez qui je sors ne fait pas si grand cas que toi de Monsieur le Marguillier, et il le traita hier, devant trente personnes, d'une manière... (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
  49. Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  50. Vous faites fort bien. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  51. Cela démonte d'abord ; mais cela n'embarrasse qu'autant que dans le fond on est sensible à de certaines choses. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  52. La housse ôtée, il n'y a qu'à la secouer, autant en emporte le vent, cela s'en va comme de la poussière. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  53. Fort bien, Monsieur : je vous apporterai... (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  54. Vous ne m'apporterez rien ; il n'y a dans cette armoire-là qu'une porte de chêne dans le fond, où vous aurez soin de frapper un peu ferme. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  55. Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  56. Ce profit est fort, Monsieur Trapolin, en trois mois mille écus, sur vingt-deux mille livres. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  57. Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  58. Cela a tout l'air d'un trésor gardé par les Fées. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  59. Cela m'a frappé d'abord : mais Monsieur Craquinet... (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  60. Vous avez fort bien fait : mais comment, encore ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  61. Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  62. Vous vous faites porter la queue, ma chère enfant ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  63. Mais porter la queue ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  64. Celle que vous faites est autorisée ; et la passion de ce jeune Président de Province, qui n'attend que la mort de sa tante pour vous épouser... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  65. Pourquoi la tante de Monsieur le Président s'oppose-t-elle si fort à ce mariage ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  66. La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  67. Les filles précoces sont sujettes à porter des fruits de même espèce quelquefois. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  68. Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  69. La somme est forte, car il faudra que le billet soit de quinze. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  70. Voilà une aimable enfant qui va faire une jolie fortune. (Acte 2, scène 6, DURILLON)
  71. Si par bonheur la bonne femme de tante dure six mois encore, elle n'aura point d'héritier que moi, sur ma parole. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
  72. Je vous rapporte votre billet de vingt-cinq livres, les deux associés n'ont fait nulle difficulté de le signer. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  73. Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  74. Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  75. Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  76. Il est bon de mettre un frein à ses passions, et de ne pas passer de certaines bornes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  77. Je l'ai pourtant toujours connue pour une des plus robustes du temps présent, et je n'en sache point d'aussi forte parmi tous ces Messieurs, c'est beaucoup dire. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  78. Un petit scrupule que mon beau-père, Monsieur de la Forêt, m'a mis dans la tête : il dit que j'ai trop gagné dans une petite affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  79. Ses remontrances me chagrinent, cela m'empêche de jouir avec tranquillité de la petite fortune que je me suis faite, et les réflexions me dégoutent de la continuer. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  80. Un de mes intimes amis, fort galant homme, et que je me suis fait un plaisir d'obliger, a eu besoin de six cents francs de papier pour une affaire pressante, je les lui au prêtés sans intérêt. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  81. Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  82. Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  83. Poursuites alors, Sergents en campagne ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  84. Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  85. Cela est fort accommodant, vous donnez le surplus ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  86. Oui, Monsieur, fort à votre service. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  87. La fortune porte son excuse avec elle. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  88. Par quelqué route qu'on la fasse, quand elle est faite on n'a jamais tort. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  89. On m'a adressé à vous pour mé lé faciliter : fournissez-moi pour vingt mille livres dé bon papier, et je vous en fournis la valeur en beaux et bons louis d'or, ou monnaie blanche. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  90. Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  91. Oui : mais je mets le profit sur le pied de huit, moitié pour vous, moitié pour moi, encore faudrait-il quelque chose à Monsieur pour son droit de présence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  92. Mais, encore un coup, Messieurs. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  93. Allons, vingt de papier, quinze d'espèces, et motus aux Trouffignac surtout ; le secret vous importera comme à moi, cé n'est pas la seule occasion que nous avons dé commercer ensemble. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  94. J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  95. Mon cher Monsieur, vous votez une femme outrée, vexée, transportée, excédée, possédée. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  96. Mon pauvre Monsieur Trapolin, j'ai tout perdu, je suis sans un sol, sans une obole, et prête à vous égorger, si vous ne me prêtez de quoi faire ressource. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  97. Maudit Pharaon, maudit Lansquenet, maudite fortune ! (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  98. Hé, morbleu ! (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  99. Vous ne sauriez changer, vous, comment espérez-vous que la fortune change ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  100. Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  101. Avec tout cela, ces femmes de condition ont des manières, un certain air de supériorité qui détermine à faire tout ce qu'elles veulent, malgré qu'on en ait. (Acte 2, scène 14, DURILLON)
  102. Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
  103. Quoique Trapolin soit un fripon, qui m'a déjà fait tort de plus de vingt mille livres, je ferais scrupule d'accepter la chose avant d'avoir mis le maroufle dans son dernier tort ; c'est ce que je vais faire. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  104. Là-bas, Mademoiselle, dans la cuisine, je crois qu'il déjeune encore. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  105. Qu'il ne sorte pas ; le Tailleur doit venir prendre sa mesure pour une casaque de livrée. (Acte 3, scène 2, SUZON)
  106. Si le papier que le cousin a trouvé est aussi bon que je me l'imagine, il n'aura que faire de la casaque, et nous pourrons bian tous deux nous en retorner au Village. (Acte 3, scène 3, CLAUDINE)
  107. D'accord. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  108. Il faut que vous m'en donniez, ou que le diable vous emporte, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  109. Ni vous, si fort dénué d'argent que vous le voulez paraître. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  110. À force d'être dupe, on apprend à ne plus l'être. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  111. Sortez, Laquais. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  112. Je viens de rencontrer un jeune homme qui sort d'ici de bien bonne humeur. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  113. On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  114. Le vôtre vous porte furieusement au bien, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  115. Il n'a pas tenu à moi que mon imbécile de mari n'ait achevé sa fortune par la même route. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  116. Je crois que sa fortune et la vôtre sont toujours faites, et son papier a sur la place un crédit... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  117. Cela n'est qu'ébauché, Monsieur Trapolin, cela n'est qu'ébauché, et Monsieur Malprofit est un homme si fort borné, si fort borné, qu'il est incapable de rien conduire à la dernière perfection. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  118. On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  119. Le besoin est-il fort ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  120. Cela est fort ; et une petite guenon que vous aimez, vous a cassé pour treize cents francs de porcelaines. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  121. Je les dois encore. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  122. Je l'ai donnée à mon époux, elle lui a mangé deux promesses des Gabelles, et renversé une écritoire sur un billet de Compagnie : cela est fort plaisant. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  123. On fait fort bien de se contenter. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  124. Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  125. Voici une drôle de maison, on ne trouve personne à qui parler : oh dame, je suis un drôle de corps aussi, moi ; je vais toujours en avant quand rien ne m'arrête ; et si je trouvais la Caisse ouverte.... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  126. Oui, Monsieur, fort à votre service. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  127. Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  128. Pourquoi donc ne me pas faire avertir qu'il n'y a encore rien de prêt, Monsieur Durillon ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  129. Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  130. Il faut vous mettre au fait, Monsieur Trapolin, je suis fort embarrassé, voyez-vous ; car j'ai un drôle de père, et une fort drôle de mère, au moins. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  131. Et vous êtes un fort drôle de fils, vous, à ce qu'il me semble. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  132. Oui, je l'ai fort réjouissante, n'est-ce pas... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  133. Mais à quoi votre penchant vous porte-t-il, vous, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  134. Mon père et mère me disent que, quoi qu'il puisse arriver, j'aurai huit cent mille francs de bien après leur mort. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  135. Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  136. Mais il n'a pas de fonds, je lui dois déjà plus de deux mille écus, dont je n'ai touché que deux cents pistoles, et si il a à moi pour plus de dix mille francs de bagues et de tabatières, que j'avais prises à crédit : il ne me donne que cent francs à cent francs ; il me fait languir, cela ne me fait, ni profit, ni honneur : je suis las de tout cela, et Monsieur Durillon m'a dit que nous ferions ensemble tout d'un coup quelque bonne affaire, que je n'aurai à songer qu'à me divertir pendant deux ou trois mois ; tant que l'argent durera, je ne vous importunerai point. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  137. Allez, allez, si je pouvais mettre la main sur le portefeuille, je me passerais bien du secours du vôtre. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  138. Cela est fort honnête : mais comment ferons-nous donc ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  139. Toute la somme à rendre en espèces ; et que le Stellionat soit bien dans les formes, au moins, cela est de conséquence. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  140. Voilà treize mille livres de monnaie blanche, et deux mille francs en or dans cetté bourse. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  141. Le papier est tout près, je l'ai mis exprès dans mon portefeuille ; le voilà, voyez, examinez si le compte est juste. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
  142. Je m'en rapporte bien à vous, vous êtes homme d'ordre, il n'est rien de mieux, comptons l'espèce. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  143. Or sus, comptez, avez-vous quelqu'un de vos gens ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  144. C'est que votre laquais est au cabaret, sauf correction, je n'ai pas voulu y aller, moi qui suis sobre. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
  145. Où ai-je mis ces deux mille francs en or ? (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
  146. Je les portais sur moi ; on me les a volés, il ne me manquerait plus que cela. (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
  147. Voilà tout ce qu'il vous faut, Monsieur Trapolin : ne me donnez-vous point d'ordre pendant votre absence ? (Acte 3, scène 17, DUBOIS)
  148. Il n'y a point de fortune à faire avec ces Messieurs de la Gascogne ; et si jamais je travaille pour mon compte, je n'aurai point d'affaire avec ces gens-là. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
  149. Ce n'est pourtant point un vrai Gascon que ce drôle-ci, et le Fiacre dit qu'il est de Paris ; je crois par ma foi que les bords de la Seine produisent quelquefois d'aussi mauvais plants que ceux de la Garonne. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
  150. Vous êtes de Normandie apparemment, Monsieur ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  151. Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  152. Mais comme il faut que je fasse une consignation de six cents livres, mon avocat qui m'attend au café avec un de ses amis, m'a adressé à Monsieur Trapolin, pour escompter quelques billets dont je suis porteur ; il m'a dit que c'était son négoce. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  153. Tant pis vraiment, je suis fort pressé. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  154. Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  155. C'est ce qu'il m'étonne, et deux mille francs en or qu'il m'a donnés. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  156. Je suis fort entendu : mais je suis pour le moins aussi heureux. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  157. Hé, morbleu, j'ai donné ce sac que vous m'aviez dit de serrer le plus heureusement du monde. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  158. Et j'y ai mis les deux mille francs en or, que ce coquin de Gascon m'avait donnés. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  159. Vous y aviez mis deux mille francs en or ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  160. Et avec qui as-tu fait ce malheureux coup-là, encore ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  161. Je sais son nom, du moins, Monsieur de Chicanenville, un Gentilhomme de Normandie. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  162. Chicanenville de Normandie ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  163. Que je suis malheureux, toutes sortes d'accidents m'arrivent, et ce ne sera peut-être pas là le dernier de la journée. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  164. Le voilà qui sort avec son Commis. (Acte 3, scène 22, JASMIN)
  165. Tu n'es pas malheureux encore. (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  166. Est-il fort ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  167. Oh, parguenne oui, c'est tout du plus fort, et du meilleur ; il n'y a aucune déchirure. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  168. Ah, ah, ah, cela est trop plaisant, par ma foi, cela vaut de l'or. (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  169. De l'or, Claudeine... (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  170. Vous voilà de bien bonne humeur : de quoi ruez-vous donc si fort, Monsieur Zacharie ? (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  171. De l'ingénuité d'un cousin de Claudine ; c'est un bon paysan, comme vous voyez, qui m'apporte à escompter un billet doux. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  172. Je n'en ai lu encore que les premiers mots, lisons le reste. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  173. Mais morgué, Monsieu, dépêchez-moi donc, qu'est-ce que ça vaut ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  174. Augmentent mon amour ; et ma félicité serait parfaite, mon adorable Suzon. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  175. Ça ne viant point au fait, il n'y a encore rian là qui parle d'argent, Claudeine. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  176. Mon adorable Suzon, sans les persécutions de votre vieille extravagante de Madame Sara. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  177. Il y a presque autant en or dans la petite cassette que vous me gardez. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  178. Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  179. Encore sont-ils dans la bonne foi, eux-autres. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
  180. Hé bian, votre papier ne vaut rian, Monsieu Trapolin ; on ne trouve dessus que des coups de bâton et des injures, et si, on appelle ça des billets doux encore. (Acte 3, scène 25, LUCAS)
  181. Comment, on sait tout, et que sait-on, encore ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
  182. Que vous m'aimez, que je vous adore, et que nous allons nous marier ensemble. (Acte 3, scène 26, TRAPOLIN)
  183. On sait mal, Monsieur Trapolin, et vous êtes un ignorant vous-même, je n'ai jamais été dans ce goût-là, je vous assure. (Acte 3, scène 26, SUZON)
  184. On ne vous fera point de tort ; mais je me ferai justice. (Acte 3, scène 27, CLITANDRE)
  185. Tu voulais faire ma fortune, cousin, voilà la tienne bien dérangée : je m'en vais reprendre les livrées du Président. (Acte 3, scène 27, DUBOIS)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

  1. Et de Monsieur Harpin, confidente ordinaire, v.16 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  2. Belle demande ! Il fait un fort bon choix ; v.37 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  3. Ah, oui, d'accord je la connais : v.39 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  4. Il mesurera l'or au muid. v.49 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  5. À faire encor gagner un second acheteur. v.75 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  6. Aurait tort si jamais il faisait banqueroute. v.88 (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  7. Que c'est un ordre de son père v.114 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  8. Qu'on souffre autant que lui d'un ordre si sévère ? v.119 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  9. Ont des goûts fort opposés. v.141 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  10. Monsieur, c'est le plus faux mortel : v.164 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  11. Et lorsque nous voulons nous en mêler, nous sommes, v.169 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  12. Comment, un air évaporé ? v.182 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  13. Dans tout ce que ton zèle en ma faveur ordonne. v.206 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  14. Je sens une douleur mortelle. v.217 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  15. Il est vrai ; vous pouviez fort aisément remettre v.225 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  16. Et que ta morale est ennuyeuse et sévère ! v.241 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  17. Fort mal à propos tu l'as cru, v.245 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  18. Oui, j'ai tort, c'est une chimère ; v.247 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  19. La pensée est fort délicate ! v.250 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  20. Mort de ma vie, il l'a si juste désigné, v.251 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  21. Aucun chagrin, aucun emportement, v.256 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  22. J'ai fort mal fait d'écrire assurément. v.259 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  23. Votre félicité pour lors sera parfaite. v.273 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  24. Que désormais sans trouble je jouisse v.281 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  25. Qui vous tient aujourd'hui si fortement liée, v.285 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  26. Fort négligemment, je fais diète, v.313 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  27. Nos exercices d'ordinaire. v.317 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  28. D'avoir, dit-il, le sort à ses voeux fort contraire. v.319 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  29. Il sort du lit, s'habille en murmurant v.320 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  30. Fort discrètement il détale, v.323 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  31. Il arrive fort échauffé v.326 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  32. Parfois nous visitons de fort honnêtes gens, v.336 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  33. Mon maître est fort généreux, il se rend v.346 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  34. Et c'est un fort joli jeune homme. v.350 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  35. Et nous soupons, comme le sort nous guide, v.353 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  36. Fort bien au cabaret, quand nous avons de quoi, v.354 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  37. Fort mal à la maison, quand notre bourse est vide. v.355 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  38. Fort bien. v.382 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  39. Hanche, épaule, et gorge postiche. v.385 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  40. C'est fort bien fait. v.389 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  41. Fort bien : mais si tu continues, v.395 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  42. Que l'on ait encore vu paraître. v.406 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  43. Encor s'il savait ménager v.415 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  44. Qu'elle pourrait fort bien avec nous partager : v.418 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  45. Quelle heureuse mortelle est l'objet de ses voeux ? v.430 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  46. Tu me parais encore assez jeune pour être v.433 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  47. Ne se soit pas encor tout à fait déclaré. v.445 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  48. Soit par le fils encor quelque temps ignoré. v.448 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  49. C'est un petit évaporé, v.449 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  50. Que lorsque je t'en avertirai. v.456 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  51. D'apprendre encor d'agréables nouvelles ! v.462 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  52. Ne vous a-t-on pas dit qu'il se porte fort bien ? v.464 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  53. Je voudrais qu'il fût mort, le débauché, l'infâme ; v.465 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  54. Par vos ordres, Monsieur, j'ai trop de déférence : v.479 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  55. Tais-toi, tu me romps les oreilles ; v.490 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  56. Votre fille est fort chagrine d'avoir v.509 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  57. Ordre de vous, de ne plus voir v.510 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  58. C'est bien dit, je connais un Président Normand, v.535 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  59. Elle le hait encore assez passablement. v.543 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  60. Le parti paraîtrait sortable ; v.563 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  61. Et du Couvent le retraite honorable, v.567 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  62. Mais si par un cas fortuit (car enfin tout peut être) v.570 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  63. Un bon tiers de Paris serait déshonoré. v.588 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  64. Je vous l'ai déjà dit, fort agréablement ; v.603 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  65. Elle aurait tort de vous être cruelle. v.615 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  66. C'est raisonner fort juste. v.625 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  67. Madame Dorothée. v.646 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  68. Fort bien : ce nom promet, sans paraître affecté, v.647 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  69. Pour quelques jours d'abord? v.650 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  70. Pour fort peu de temps je vous quitte. v.661 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  71. Vraiment, Monsieur, ma fille a tort v.682 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  72. De vous traiter si mal ; et je doute très fort v.683 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  73. Je ne veux m'y fier que de la bonne sorte. v.693 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  74. Je ne m'y fierai point, ou le diable m'emporte. v.695 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  75. Qu'un peu sensible au feu qui me dévore, v.698 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  76. Vous m'unirez à l'objet que j'adore. v.699 (Acte 2, scène 3, VAL?RE)
  77. Par un ordre absolu forcez sa résistance. v.701 (Acte 2, scène 3, VAL?RE)
  78. Quel transport ! Quelle joie ! Hé, que puis-je vous dire ? v.708 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  79. Vous perdez votre rhétorique. v.733 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  80. Lui semblera fort naturel. v.744 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  81. Ce n'est pas tout encor, je veux v.757 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  82. L'heureux mortel pour qui je m'intéresse. v.766 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  83. Pour quelque temps encor cachons-lui prudemment v.767 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  84. Et de m'en apporter au jeu chez Dorimène ; v.778 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  85. Les ordres d'en trouver se donnent aisément, v.781 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  86. Chez Dorimène. Il y vient plus d'une heure v.797 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  87. Il peste, il jure, il court fort irrité ; v.801 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  88. Si vous ne réformez ces mauvaises manières? v.807 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  89. Je vous apporte ici deux mille écus tournois, v.811 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  90. Que nous négocions de la sorte avec elle. v.816 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  91. Donne-moi l'or, et retourne porter v.822 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  92. Cet autre argent chez Dorimène, v.823 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  93. Qu'elle m'a fort prié de ne pas dire. v.839 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  94. Tais-toi, te dis-je, et cours chez Dorimène. v.846 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  95. Son avarice insupportable v.856 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  96. Encore si je pouvais? v.865 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  97. Tu te jettes, dit-il, dans un fort mauvais train. v.881 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  98. N'était pas mieux morigéné. v.891 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  99. Et qui doit être fort vanté. v.897 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  100. Et mon courroux pour elle est d'abord adouci. v.907 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  101. Que lorsque je me trouve entre vous deux ainsi. v.910 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  102. À présent, Dieu merci, j'en suis bien corrigée, v.926 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  103. Je l'adore ma tante, et vous donne ma foi v.937 (Acte 2, scène 11, CLITANDRE)
  104. Que j'ai fait un fort grand vacarme. v.943 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  105. Que je sui forcé de vous faire. v.958 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  106. Jusqu'à présent encor votre faute est légère : v.961 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  107. Fort à temps, Dieu merci, j'ai pour votre bonheur v.962 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  108. Je compte fort, quand je vous en prierai, v.978 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  109. Votre conduite en tout est très fort condamnable ; v.981 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  110. C'est un petit insupportable. v.985 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  111. Ce n'est pas tout encore, et vous vous promettez v.990 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  112. À me donner la mort au coeur. v.1026 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  113. Madame Dorothée, et Monsieur Boniface, v.1042 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  114. Madame Dorothée ? v.1051 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  115. Avec son Boniface, avec sa Dorothée ? v.1066 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  116. Faire un fort mauvais tour au père, v.1099 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  117. Fort à propos : j'y perdais mon latin ; v.1121 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  118. Le mieux du monde, et je me trompe fort, v.1150 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  119. Je ne comprends pas que d'abord v.1152 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  120. Pour imposer, d'abord, il faut un certain âge. v.1168 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  121. Ce sont des airs fort engageants. v.1170 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  122. Afin que lorsque je verrai Climène, v.1189 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  123. Les femmes d'ordinaire aiment à babiller. v.1202 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  124. Et mon maître est encor bien plus discret que moi, v.1214 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  125. Fort bien. v.1216 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  126. Vous vous en ennuyez à force de l'entendre : v.1235 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  127. Envoyez-nous d'abord le jeune. v.1238 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  128. J'en sortirai pourtant, je crois, mal aisément ? v.1251 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
  129. Madame ? Quel mortel est plus heureux que moi ? v.1265 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  130. Cette distinction n'est pas fort nécessaire. v.1305 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  131. Quel désordre ? v.1323 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
  132. Encor ? Paix, vous dit-on. v.1326 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
  133. C'est ce beau fils. Venez, l'homme à bonne fortune. v.1333 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  134. Comme d'abord son âme est révoltée ! v.1340 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  135. Allons donc, saluez Madame Dorothée. v.1341 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  136. Madame Dorothée ! v.1342 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  137. Madame, d'en jouir on se tient fort heureux. v.1349 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  138. Il n'est rien qui ne l'autorise : v.1353 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
  139. Voilà, ma soeur, Madame Dorothée, v.1372 (Acte 3, scène 13, CLITANDRE)
  140. Que vous ne jugiez pas si favorablement ; v.1379 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
  141. De tant de cordialité : v.1384 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
  142. Fort bien. v.1389 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  143. À vos ordres, Monsieur, je me rends en ces lieux, v.1398 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  144. Et je connais qu'en vain je m'efforce de plaire ; v.1410 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  145. Lorsque l'on a l'aveu d'un père, v.1416 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  146. J'ai tort de m'emporter devant vous. Mais, mon père? v.1432 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  147. Pour moi, Monsieur, j'ai le sort si contraire v.1439 (Acte 3, scène 16, VALÈRE)
  148. Au cruel sort? v.1445 (Acte 3, scène 16, ANGÉLIQUE)
  149. Oui, fort heureusement. v.1448 (Acte 3, scène 17, MERLIN)
  150. Pourquoi ce faux emportement ? v.1454 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  151. Premièrement, Monsieur, je vous ordonne v.1462 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  152. Il n'était pas fort nécessaire v.1515 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  153. Oui, j'ai grand tort ! v.1522 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  154. À vous connaître encore dans la suite un peu mieux. v.1525 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  155. Oui, d'accord, je ressens un peu d'émotion. v.1533 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  156. Vous auriez tort. v.1540 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  157. S'il est ainsi vous avez tort ; v.1554 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  158. Je ne veux point donner mon bien avant ma mort, v.1556 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  159. Et ce n'est pas de quoi vous gendarmer si fort. v.1559 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  160. Il n'en jouira pas encor sitôt, je pense. v.1569 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  161. Nous vous en donnerons fort volontiers quittance. v.1572 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  162. Nous ne la verrons plus désormais qu'au Parloir. v.1581 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  163. Est-elle encore avec Madame Dorothée ? v.1591 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  164. Non pas, Monsieur, tout le monde est sorti : v.1592 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  165. Du Couvent tout d'abord elle a pris le parti, v.1594 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  166. Je saurai de ma part fort bien lui faire entendre? v.1597 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  167. Soupçonnez-vous quelque autre chose encore ? v.1608 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  168. Cet homme-là nous déshonore. v.1611 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  169. Une fort aimable personne, v.1626 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  170. Et ce billet, Finette, est venu fort à temps. v.1640 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  171. Tout est fort vrai : mais je regrette v.1648 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  172. Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  173. D'accord : mais mettre ainsi de la division ? v.1651 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  174. Approfondir encor l'affaire davantage : v.1660 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  175. Fort bien, j'entends. De son dessein v.1669 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  176. Ce projet est fort bon, c'est le Ciel qui t'inspire. v.1680 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  177. Ma fille ? N'est-ce point un transport de courroux, v.1689 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  178. Ils ont tort ; car au fond vous en avez pour eux. v.1699 (Acte 4, scène 5, MADAME ARGANTE)
  179. Ah, si j'en ai ! Je les adore. v.1700 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  180. Ah ! Madame, Monsieur ne sent pas bien encore v.1703 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
  181. Je sens par tout le corps certain frissonnement, v.1718 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  182. À votre père ainsi mettre la mort au sein ? v.1734 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  183. La réflexion est fort belle. v.1735 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
  184. Et pour m'aider à porter ma disgrâce v.1747 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  185. Vous me faites tort, par ma foi. v.1776 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  186. Rien ne peut réformer sa perverse nature ; v.1792 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  187. Ce que j'en sais encor n'est que par conjecture. v.1795 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  188. Où les mèneront-nous d'abord ? v.1822 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  189. Un fort honnête Commissaire, v.1839 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  190. D'abord quelque information, v.1848 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  191. Qu'en pareil cas nous prenons d'ordinaire ; v.1850 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  192. Vous pouvez informer toujours à la rencontre, v.1853 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  193. Nous payons ces Messieurs fort grassement aussi. v.1881 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  194. Je suis fort inquiet v.1890 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  195. Monsieur votre fils est dans un fort mauvais train. v.1894 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  196. Je vais encor vous irriter. v.1904 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  197. Sans savoir ce qu'il dit, parle à tort, à travers. v.1924 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  198. Bon, fort bien. v.1928 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  199. Enfin, il est sorti, je suis aussi sortie, v.1930 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  200. Songez-y bien, Monsieur, l'affaire est d'importance. v.1934 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  201. Fort bien. J'irai tantôt relancer la friponne. v.1946 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  202. Et lorsque je m'en veux mêler, v.1959 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  203. Fort bien. Vous avez mis? v.1976 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  204. Et je l'ai reconnu d'abord aux épithètes ; v.1986 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
  205. Ce sera fort bien fait de le morigéner. v.1987 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
  206. A la vertu par force il faut le ramener. v.1990 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  207. Lorsque entre amis le coeur peut se répandre. v.1995 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  208. Fort bien. Mais avant toute chose, v.2007 (Acte 5, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  209. Oui, je la sais très fort. v.2016 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  210. Un vol ? On le dirait à tort, v.2017 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  211. De son Usurier ordinaire v.2022 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  212. Vous faites-là, Monsieur, un fort joli négoce. v.2032 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANTE)
  213. L'amitié que je t'ai portée ! v.2045 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  214. De vos bontés pour moi je connais la portée, v.2046 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  215. Modérez les transports de votre âme irritée. v.2048 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  216. Quand vous verrez Madame Dorothée v.2050 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  217. Et je n'y ferai pas un inutile effort. v.2056 (Acte 5, scène 11, CLIMÈNE)
  218. D'accord. v.2057 (Acte 5, scène 11, FINETTE)
  219. J'adore Madame, elle m'aime. v.2058 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  220. Comment donc ? Qu'est-ce encor ? Que veut dire cela ? v.2076 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

  1. Puisqu'il faut que nous ayons un Seigneur une fois, que nous importe qui le soit ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Que nous importe ? (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  3. Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  4. Un Procureur honnête homme, et qui est devenu riche encore ! (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  5. Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  6. Il n'est morgué pas plus gentilhomme que nous. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  7. Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  8. Le Magister a ma foi raison ; voilà un fort vilain Seigneur de Paroisse. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. Et à fort bon marché, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  10. On ne vous rapportera ni argent faux, ni vieilles espèces du paiement que vous avez fait. (Acte 1, scène 3, L?PINE)
  11. Oh : pour cela non, je t'en réponds ; je me la suis fait adjuger pour les frais d'une instances que j'ai eu l'esprit de faire durer dix-sept ans, et le fond du procès n'est pas jugé encore. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  12. Vous tirerez encore de là de bonnes nippes. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  13. Laisse-moi faire, j'achèverai ta fortune ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  14. Va ; quoique je n'eusse encore cette Terre-ci qu'à bail judiciaire, quand tu revins de Flandres l'année passée, j'ai trouvé le moyen de t'en faire le Procureur Fiscal : m'en voilà maintenant Seigneur, par la grâce de Dieu et du Châtelet ; tu es mon filleul, tu as de bons principes, je te pousserai, tu iras loin sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  15. Selon le monde qui viendra : je ne prétends pas que cela se fasse incognito, non ; j'ai donné ordre que tout le Village se mît sous les armes, j'aime à faire parler de moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  16. Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  17. Tout conspire à mon bonheur, et je m'en vais avoir le plaisir de faire la fortune d'une personne que j'aime. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  18. Il y a longtemps qu'elle est votre gouvernante ; et depuis la mort de la défunte, il n'est pas que vous ne lui ayez promis quelquefois... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  19. Le petit inconstant qui change avec la fortune ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  20. C'est quelque Officier de votre connaissance, apparemment, qui vient vous rendre visite pour honorer votre prise de possession. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  21. Vos petits États sont mal policés, mon parrain, il y faut mettre ordre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  22. Tu as raison ; je m'en vais leur faire donner assignation par mon Sergent, à ce qu'ils aient à se retirer, et à en venir par-devant le Bailli dans la huitaine, avec protestation de les prendre en partie en leur propre et privé nom, en cas de désordre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  23. Mais voilà qui est extraordinaire, des Cavaliers dans ce Village-ci, ce n'est point un passage de troupes. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  24. Son amour est autorisé de l'aveu de mon père, et il vient ici pour m'épouser : le voilà qui arrive. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  25. Ne vous plaignez point si fort, il n'est peut-être pas tant votre père que vous vous l'imaginez ; et la défunte... (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  26. On m'a fait sortir du Couvent, j'ignore où il est ; il ne sait ce que je suis devenue ; je n'ai point de ses nouvelles. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  27. Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  28. Si vous leur aviez parlé d'abord un peu ferme... (Acte 1, scène 8, MADAME LA ROCHE)
  29. Vous n'avez donc point encore vu mon père, Madame ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  30. Fort ridicule, fort laide, fort sotte, fort bête, et fort impertinente. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  31. Mais je voudrais bien savoir où cela peut prendre tout l'orgueil dont cela est pétri ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  32. Parce que son père, que j'ai vu petit clerc chez mon oncle l'Auditeur, au sortir de calotin, a trouvé le secret de s'approprier un mauvais Château, qui dans le fonds n'est pas grand'chose ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  33. J'étais si fort amie de la défunte ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  34. Il y a déjà de ces Messieurs à la chasse, des Dames dans le Parc, le reste joue à l'ombre dans la Salle de mon Château, et vous voilà encore ici, vous autres ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  35. La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  36. Non, vraiment, au contraire, beaucoup d'honnêtetés, et ils veulent à toute force les mener souper avec eux à la Croix blanche. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  37. Cela est chagrinant ; les maris sont à la chasse encore, s'ils allaient revenir... (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  38. Je me donne au diable, il faudra que les femmes marchent à la chasse encore, s'ils allaient revenir... (Acte 1, scène 12, LÉPINE)
  39. Je vous vois venir, vous m'allez parler d'une bourse, d'un diamant, d'une boîte à portrait, je gage ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  40. Pour un homme qui n'a pas fait le coup, tu es bien informé de ce qu'on m'a volé, du moins. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  41. Il n'y en avait que trente neuf, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  42. Monsieur, il faut avoir de la conscience ; ou l'Orfèvre, ou vous, vous êtes des fripons ; il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  43. Le portrait ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  44. Pour le portrait, je vous le rendrai. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  45. Miséricorde, Monsieur, ne me perdez pas, je suis un enfant de famille ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  46. Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, L?PINE)
  47. Oui : j'ai demandé ce Village au bureau, j'ai eu le crédit de l'obtenir, et j'y viens faire expirer sous le bâton, ou à force de persécutions du moins, un maraud de Procureur qui a eu l'insolence de se faire adjuger la Terre de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  48. Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  49. Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  50. Morgué, je voudrais bian ne ly pas ôter mon chapiau, non plus que je fais à trois ou quatre filles qui m'avons fait pièce. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  51. C'est l'original du portrait de vieille que je veux vous rendre. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  52. Vous avez une Compagnie fort mal morigénée, fort mal instruite, fort mal élevée, je vous en avertis ; mais puisque vous la commandez, nous en aurons raison. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  53. Oh, pas tant que vous, Monsieur, à beaucoup près ; mais c'est la vieille du portrait, je l'ai d'abord reconnue. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
  54. Il en ordonne la cérémonie burlesque avec grand soin, et il me semble qu'il s'en fait une belle affaire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  55. Vous voyez une fort jolie fille, et une fort bonne femme, c'est un assortiment des plus commodes. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  56. Vous voilà à même de renouer la partie : mort de ma vie, finissez-la, il n'y a point de temps à perdre. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  57. Vous m'avez dit que Monsieur vous aime, et que vous ne le haïssez pas ; je ne vois pas qu'on puisse être mieux d'accord. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  58. Réformez, réformez votre style, s'il vous plaît, je suis Premier Maréchal des Logis de la Compagnie de ce gentilhomme-là, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  59. Qu'est-ce à dire ivrogne, et votre frère encore ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  60. Je crois, ma foi, qu'elle n'a point menti ; et voici une vivante qui ressemble à ma soeur : mais non, si fait, le diable m'emporte, c'est elle-même. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  61. Au contraire, vraiment nous prétendons que tout le monde le sache, et que Monsieur votre père qui est ici en soit informé des premiers. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  62. Bon tant mieux, grand merci, beau-frère : il n'est morbleu rien tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands Officiers seraient très subalternes, s'ils n'avaient eu de jolies soeurs ou de jolies cousines ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  63. Allez faire ensemble un petit tout de promenade seulement ; mais fort court surtout, je vous suis caution qu'à votre retour les affaires seront bien avancées. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  64. Mes paysans me prêteront main-forte, laissez faire. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  65. Fort à votre service, mon père : mais ne m'appelez plus comme cela, je vous prie, cela vous ferait peut-être reprendre avec moi des prérogatives que je supprime. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  66. baste, elle fait aussi fortune à l'heure qu'il est, chacun se pousse à sa manière. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  67. Nous sommes une famille bien fortunée, nous autres. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  68. Qu'est-ce à dire, ta soeur fait fortune. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  69. Je n'en voudrais morbleu pas pour mon palefrenier. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  70. Pour cela, mon parrain, vous êtes dans votre tort. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  71. Je suis dans mon tort, moi ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  72. Mais j'avais dit qu'ils attendissent mes ordres pour... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  73. Je croyais vous en apporter la première nouvelle. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  74. Voilà notre famille fort ennoblie. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  75. S'est fait un destin glorieux. v.9 (Acte 1, scène 24, LA SUISSESSE)
  76. Aimez ailleurs désormais, v.44 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  77. Hors de Cours et de Procès. v.48 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  78. Il faut désormais que j'écrive v.96 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)
  79. En lettres d'or dans nos Archives v.98 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)

LA DÉROUTE DU PHARAON (1693)

  1. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. En épousant un Baron, et un Baron de conséquence encore, un homme de distinction. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Il est chargé de grandes affaires : c'est un homme qui a des correspondances par toute l'Europe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
  5. Vous négligez une occasion si favorable. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  6. Le magasin m'aurait ruiné, le jeu fera ma fortune et la vôtre, si vous le voulez ; il n'y rien aujourd'hui de plus solide que le produit du Lansquenet et du Pharaon. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  7. Je quitte mon magasin pour donner à jouer, vous avez quitté votre Étude pour devenir Agioteur ; vous croyez faire votre fortune avec du papier ; moi, je compte de faire la mienne avec des cartes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  8. L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  9. Je pense plus mal de vous encore, et je vous crois incorrigible, c'est une étrange passion que l'avarice. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  10. Et qu'importe, je fais figure, je vis, je me réjouis, les dupes paient tout, mon fond ne s'altère point. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  11. Oui, mais il porte une vilaine balafre sur le visage. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  12. C'est une blessure qu'il a reçue l'année dernière du siège de Corfou. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  13. Sa physionomie n'en imprime guère, et c'est encore, je crois, plus qu'il n'en mérite. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  14. Bondi, Madame, bondi, comé se porta vo signorie ? (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  15. Fort à votre service, Monsieur_le_Baron, voilà mon frère que je vous présente. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  16. Si, Signor : il aura l'honneur de souper avec nous. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  17. Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  18. Si Signora. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  19. Si si Signorà per populo, per la canailla, ma non per mi qui suis un home de distinction, un home de permission, les défenses ne sont pas faites pour les personnes qui savent se permette-ré-tout. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  20. Adio Signor, Adieu, Adieu, Madama. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  21. Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  22. Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  23. L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  24. Hé bien, Lisette, voilà ta prétendue fortune un peu dérangée, à ce qu'il me semble ; et si ma soeur est bien conseillée, tu retourneras au Magasin, ou à la Boutique. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
  25. Pour moi, mon parti est pris, cela ne me gênera point, et j'aime encore mieux la Boutique que le Châtelet. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  26. Tu as de fort bon sens. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
  27. Je vais tâcher d'y donner ordre ? (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
  28. Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  29. Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  30. Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  31. Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  32. Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  33. De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  34. Fort volontiers, je suis tout à vous. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  35. Depuis le peu de temps que j'ai l'honneur de vous servir, je vous ai pris en affection, je suis fort content de vous ; expliquez-moi votre affaire, que je vois si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier ou non. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  36. Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  37. Ma physionomie est fort heureuse. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  38. Mort de ma vie, tu fais bien des façons pour avouer la chose. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  39. Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  40. Les illustres de même métier se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  41. Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  42. Il y a beaucoup de Commanderies de notre Ordre du côté des Alpes ; mais il me semble que je n'ai pas encore ouï parler de ce Seigneur-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  43. Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  44. Oui morbleu, je vous en réponds, nous nous connaissons en habiles joueurs, mieux que les brocanteurs ne se connaissent en tableaux. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  45. No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  46. Pagar Signora, pagar, nô fare rebellion ; al contrario de la politessà de l'accortise vi prometto que quel argent ritornera con l'usura. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  47. Si Signora, e païs excellente per la residenza. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  48. Adio, adunqué, signor bon viaggio. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  49. Hé bien, ma fille, voilà un terrible coup, à quoi je ne m'attendais guères, tout est perdu ; voilà notre fortune ruinée, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 13, BELISE)
  50. Rien ne forme tant les jeunes personnes que les voyages. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  51. Nous irons d'abord en Angleterre, ma fille. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  52. Ces choses-là n'ont pas besoin de réflexions, et j'ai ouï dire toute ma vie que l'Angleterre était au Pérou pour un habile joueur, comme Monsieur_le_Baron, la plupart de ces Milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  53. Quand nous aurons épuisé l'Angleterre, nous passerons en Hollande, il y a encore de bonnes bourses en ce pays-là. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  54. Le Chevalier Toppe n'est point encore venu ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  55. Le jeu n'est point encore rangé, il n'y a nuls préparatifs pour la grosse partie que nous devons avoir. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  56. Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  57. Je me porte à merveille, et je brûle d'impatience de commencer la partie, pour voir si le remède aura opéré. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  58. Pardonnez-moi, mais peu importantes. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  59. Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  60. On parle encore de cette petite Procureuse, qui est si fort amoureuse de ce grand Notaire. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  61. Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  62. Ils ne sont pas tous de même, et j'en connais plus de quatre à Paris, à qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement écorné les dépôts. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  63. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  64. Vous vous moquez de moi, et cela ne se peut pas ; ces défenses-là ne subsisteront point, et c'est comme si on défendait de dormir. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  65. Mais cela ne peut pas être encore une fois. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  66. Ne me laisse pas tomber, ma pauvre Marton, je ne reviendrai point de cet accident-ci, me voilà morte. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  67. Elle parait fort mal, vraiment, elle pâlit, elle s'évanouit. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  68. Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  69. Mort de ma vie, Madame, revenez donc à vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  70. Et tôt, tôt de l'eau des Carmes, de la Reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut lui couper son lacet d'abord. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  71. C'est une belle chose que la force de la sympathie. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  72. Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  73. Je n'en sortirai point, Madame, que je ne rejoue malgré la défense. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  74. Comment donc, Mesdames, est-ce que l'on ne joue pas aujourd'hui, je ne vois point de carrosses à la porte, personne dans le logis ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  75. Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
  76. Un Hôtel, morbleu ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  77. C'est un bois, c'est un coupe-gorge. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  78. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  79. Voilà Monsieur Clitandre qui me doit cent cinquante pistoles, par exemple, je sais bien pour lui qu'il ne se fera pas tirer l'oreille, mais... (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  80. Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  81. Il a raison, dans le fond, cet argent n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  82. Hé morbleu, Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  83. Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  84. Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  85. Il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
  86. Je ne sais à quoi il tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que ces défenses-là vont causer. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  87. Il a raison, cela était fort commode. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
  88. Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  89. Pour moi je ne les regardés qu'un moment, et la tête me fait un mal horrible. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  90. Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
  91. Tout me convient à moi, le grenier ou la cave, il ne m'importe pourvu que je joue. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  92. Hors le Faubourg Saint-Antoine, mais que cela soit secret au moins. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  93. Hors le Faubourg Saint Antoine ! (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  94. Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  95. Je l'approuve fort aussi, moi. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  96. Qu'elles viennent à l'ordinaire, Marton, il n'y aura rien de changé. (Acte 1, scène 24, BELISE)
  97. Quel désordre est-ce là ? (Acte 1, scène 24, BELISE)
  98. Ma foi, Madame, c'est Monsieur_le_Baron qui tient au collet un homme qui le tient, lui par les oreilles. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  99. On ne respecte pas fort le Gentilhomme étranger. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
  100. Mi far un insulte de la sorte ! (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  101. Je lui arracherai les oreilles. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  102. Un coquin qui porte à l'écart. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  103. Và via forfanté, parti di qua mammaluco ; aveté grand tort, Signor Valère, di produire in questa casa un homme de ce caractère. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  104. Và, và, qué ti ricordé de la manière dont tu fus régalé à Orléans, où le Prévôt te vouli far impicar. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  105. Hé qué ti ricordé... Qu'il te souvienne à toi des coups de bâton que nous te donnâmes à Auxerre, pour avoir notre part des mille écus que tu voulais garder pour toi seul. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  106. Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  107. Ah, traditor. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  108. La grande culotte et les plis du juste-au-corps, sont autant de magasins de cartes apprêtées. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  109. Signori, Signori, questo ni si fait point, è mi fareré rationé... (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  110. Pour nous faire à tous un sort heureux ? v.3 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  111. Dans le Quartier Saint Honoré, v.11 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  112. Que le Diable emporte v.40 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  113. Et que nous importe v.42 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  114. Nous ferons en sorte v.44 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  115. Ont le sort qu'ils devaient attendre ; v.47 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  116. Oh parbleu, il y a ici quelque chose d'extraordinaire, et que je ne comprends pas. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  117. Nous voulions vous corriger à votre coup d'essai, pour vous empêcher de continuer. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
  118. Ah sandis, Messieurs les coquins, vous rendrez gorge. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  119. Reprenons d'abord notre argent, et qu'on les abandonne à leur mauvaise destinée. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  120. Oui, nous tâcherons de la corriger. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
  121. Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
  122. Gagne beaucoup, et fort contente, v.68 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  123. Aux Jeux d'abord brillait en Province, v.76 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

  1. Et suis-je en état de raisonner, dans le chagrin où je me trouve, lorsque mon amour ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Hé morbleu, que vous ne savez guère bien user de votre fortune ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  5. Premièrement, je tombe d'accord avec vous qu'une vieille amoureuse est un très fâcheux animal. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  8. Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Bon, bon, vous voilà bien malades d'épouser Madame Gérante, vous ; et vous, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. Pour cela oui, j'en viendrai à bout, pourvu que vous soyez raisonnables, et que, vous continuiez toujours d'avoir beaucoup de complaisance, vous pour Monsieur Oronte, et vous pour Madame Gérante ; que vous n'alliez point effaroucher leurs esprits par des refus ; mais que vous vous serviez au contraire du faible qu'ils ont, pour obtenir un délai, et pour vous approprier leurs dépouilles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Par exemple, vous, qui vous empêche de vous faire faire par le bonhomme une bonne donation dans les formes d'un certain contrat du trente mille écus qui lui restent ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Je suis dans des appréhensions mortelles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Assurément ; et depuis que je m'en mêle, j'ai tiré pour Angélique en diverses fois plus de dix mille écus de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Au bout du compte, il n'y a pas grand mal à tout cela, et le bien ne sort point de la maison. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  17. Fort bien, et nous avons le profit des cartes, nous. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  18. Comment se porte-t-il ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  19. Ah voilà pour le faire malade et sur le matin encore, ne s'est-il point endormi ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  20. Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  21. Oh non demandez à Lisette, elle sait fort bien que je ne mens jamais. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  22. Et quoi encore ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  23. Son adorable petite femme. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  24. Et ne s'est-il point rendormi pour rêver encore. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  25. Bon, elle n'est peut-être pas encore coiffée seulement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Voyez Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  28. Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  29. Mais à propos, comment le trouvez-vous aujourd'hui, Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  30. Mais voici Monsieur Oronte : montez vite dans votre chambre, et me laissez seule avec lui. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  31. Cela est horrible. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  32. En agir ainsi avec Monsieur Oronte ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  33. Pour lui mettre le pied sur la gorge ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  34. Est-ce que l'emportement te rend aveugle ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  35. Je suis si fort irritée.... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  36. Elle est là-haut avec Monsieur Oronte. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  37. Avec Monsieur Oronte ! (Acte 2, scène 3, MADAME GÉRANTE)
  38. Allez dire a Monsieur Oronte... (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  39. Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  40. Angélique est-elle fort contente de ce mariage ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  41. Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  42. Il m'inquiète, Valère et je suis surprise qu'il ne soit point encore ici. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  43. La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  44. Oh Valère n'est pas fait comme les autres ; et tenez, voilà Monsieur Merlin, qui vous en peut répondre encore mieux que moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  45. Je me suis mis tout hors d'haleine à force de courir. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  46. Monsieur Oronte est-il ici, Lisette ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  47. Il ne fait que de sortir. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  48. Madame, on le serait a moins ; mais, dites-moi de grâce, où pourrais-je trouver Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  49. Ne vous informez point de cela, Madame, on m'a défendu de vous en parler. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  50. Monsieur Oronte, Lisette, n'a-t-il point dit où il allait ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  51. Il n'importe, je m'en vais le chercher de notaire en notaire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  52. Tire-moi de l'inquiétude où tu m'as mise je suis toute hors de moi-même ; et tes discours m'ont si fort alarmée, qu'à l'heure qu'il est, il ne tient qu'à moi de m'évanouir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  53. Il me mettrait dehors avec cent coups. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  54. Comment donc, est-ce qu'on prend les gens à force ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  55. C'est ce que j'ai dit d'abord ; mais il lui a fait autrefois une promesse de mariage. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  56. Il n'importe, je veux tout savoir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  57. J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  58. Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  59. Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  60. Mon maître est sorti de la chaise, deux de ces honnêtes personnes qui l'avaient amené, l'ont pris par la main, et lui ont servi d'écuyers. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  61. Il m'a conté toute son affaire, et m'a dit d'aller, au plus vite, chercher Monsieur son père, afin qu'il y mit ordre mais ; ce qu'il m'a le plus recommandé, c'est de ne vous parler de rien, tant il a peur de vous chagriner. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  62. Que fait-il là-dedans encore ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  63. C'est un fort honnête homme, chez lequel on boit de fort bon vin. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  64. De fort bon vin ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  65. Oui, Madame. Ils en ont fait apporter une douzaine de bouteilles. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  66. Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  67. En sortant de chez lui... (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  68. Comment, en sortant de chez lui ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  69. D'abord, je lui ai dit que cela était fort vilain d'en agir comme elle faisait elle m'a répondu qu'elle avait raison de le faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  70. Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  71. Il a été lui proposer ; il est venu me reparler ; il est retourné à elle ; il est revenu à moi enfin, après bien des allées et des venues, on est tombé d'accord que moyennant deux mille écus, elle rendrait la promesse de mariage, et qu'on ne parlerait plus de rien. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  72. Et Valère sortira-t-il tout aussitôt ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  73. Oui, il faut les porter à cette fille. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  74. Je serai bien aise, Merlin, qu'il m'ait encore celle-ci. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  75. Car, de porter cet argent-là vous-même, cela n'aurait point bonne grâce, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  76. Je vous rend grâces, Madame ; mais encore un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  77. Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  78. Il n'a pas encore achevé les douze bouteilles. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  79. À propos de notaire, Monsieur Oronte a tantôt passé chez le sien, et je crois qu'il doit venir ici aujourd'hui. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  80. C'est à quoi j'ai songé d'abord. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  81. Il est donc revenu, Monsieur Oronte ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  82. Voilà un fort honnête, et si Madame Gérante est aussi raisonnable, les affaires seront bien faites. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  83. Il ne faut point que cela l'embarrasse, nous mettrons bientôt ordre à tout. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  84. Ma foi, si j'etais à sa place, les seuls transports de Monsieur Oronte seraient capables de me désespérer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  85. Il lui a mordu le bout des doigts. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  86. Oh ! Pour cela, tu te moques ? Est-ce qu'on a de quoi mordre à son âge ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  87. Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  88. Va donc : pour moi, je vais donner les ordres qu'il faut pour éloigner le notaire de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  89. Il doit venir ici un notaire, qui demandera Monsieur Oronte m'entends-tu ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  90. Oh ma foi, je ne sais, je ne t'en saurais faire le portrait. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  91. Monsieur Oronte est-il ici ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  92. Monsieur Oronte m'a-t-il fait venir ici pour se moquer de moi ? (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  93. Mordi cela n'est pas vrai, vous-même ; c'est vous qui parlez bien quand vous voulez, et vous vous êtes moqué le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  94. Vous demandez Madame, ou Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  95. N'importe, je saurai bien où les trouver, pour me plaindre de votre insolence : vous verrez, vous verrez. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  96. Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  97. Fort volontiers. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  98. "Un juste ressentiment me dit que je devrais vous oublier ; mais, mon coeur ne saurait l'en croire, et l'excès de ma passion m'oblige à vous écrire encore." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  99. Voilà qui est fort impertinent. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  100. Cela me fait ouvrir les oreilles. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  101. Non, mais elle écrit fort bien et ce dernier article-là n'est point tant sot. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  102. Le porter à mon maître, avec votre permission, afin que nous examinions cette proposition-là. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  103. Si vous faisiez de même encore pour mon maître, passe, nous nous verrions quelque chose d'assuré ; mais, sans cela, vous voyez bien que deux cent mille francs sont bons à gagner, franchement. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  104. C'est quelque chose encore : j'aime à entendre parler comme cela. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  105. J'ai dit à Monsieur Oronte de faire venir ici son notaire. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  106. Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  107. Il n'en sera pas besoin, je crois ; et Merlin en est allé chercher un qui nous portera bonheur, dit-il, parce qu'il est jeune. (Acte 3, scène 9, MADAME GÉRANTE)
  108. Signe, toi : allons, morbleu, vive l'amour ; il ne faut point tant, de façons ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  109. En bonne forme, demandez à Monsieur. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  110. Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  111. Songeons à ce qu'il faut faire pour le vôtre, et rendez grâce au ciel, que les extravagances de vos parents ne soient point sorties de leurs familles. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

  1. Encore une fois, monsieur, si vous avez quelque considération pour elle, retournez à Paris, et qu'on ne vous voie point ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Non ; mais on me mettra à la porte, et on enverra Mariane dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Quoi, mort de ma vie ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Tu vas faire la dragonne de vertu, comme à ton ordinaire. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  5. Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  7. J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  8. Oui ; mais aura-t-on soin de nous apporter à manger ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  9. Dans les greniers, dans la cave, il n'importe, pourvu que je sois dans la même maison où vous êtes.. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Je ne sortirai point de l'endroit où l'on m'aura mis, pourvu que je vous voie un seul moment par jour. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  11. Adorable Mariane, ne me refusez point cette grâce, je vous en conjure. (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  12. Eh, mort de ma vie ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Coquin, ne t'avais-je pas donné ordre..... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  14. D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  15. Eh morguoi ! (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  16. Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  17. Il faut pourtant que je mette ordre à tout ceci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  18. Non; mais ils sont venus dans un biau carrosse tout doré, avec six gros chevaux,et je ne sais combien de laquais derrière. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  19. Vous serez morgué ravi d'envisager ces chevaux-là ; je n'en ai jamais vu de si gros en ma vie. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  20. Morguoi, vous vous divartissez bien aussi : toujours grand'chère et biau feu ; la maison ne désemplit point, et n'an vous viant voir de partout ; jarnigué, c'est qu'an vous aime. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  21. Il faut que ce soit un sort, voyez-vous ; et sty qui vous a vendu la maison était parguenne aussi embarrassé que vous : on l'aimait tout de même, et il ne voulait pas n'an plus qu'an l'aimît. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  22. Que le diable les emporte ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  23. Qui sont-ils encore? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  24. Fort bien. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  25. Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Huit jours, morbleu, huit jours ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  27. Qu'est-ce que c'est que ce gros coquin-ci encore ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  28. Mon neveu sait mieux vivre que le autres, encore. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  29. Écoute, écoute, je t'avais bien dit d'abord que j'aurais demain des affaires : tiens, reprends ton gibier, mon ami, et dis à mon neveu... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  30. Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  31. Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  32. Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  33. Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  34. Cela est horrible ; mais n'y a-t-il point quelque bon moyen pour faire finir tout cela ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  35. Oui ; mais ma femme y serait toute seule, et ce serait bien pis encore, elle mettrait tout par écuelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  36. D'accord. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  37. Je mettrAis le feu à la maison, je crois que vous gagneriez encore. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  38. Oui, monsieur ; mais j'aime fort mon petit particulier, pour moi. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  39. Fort mal, je vous jure, et j'en suis déjà si las... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  40. Ces deux messieurs sont fort bons amis. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIFFARD)
  41. Oui, je vois fort bien qu'ils se connaissent, mais je n'en connais pas un, moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  42. Cadédis, vous serez amis, et je veux former les noeuds de cette amitié, moi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  43. Mordi, je te l'accorde et sans remise. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  44. Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  45. Fort bien. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
  46. Morbleu, madame, vous êtes cause que je ne suis pas le maître chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  47. Un peu trop façonnier d'abord, cela n'est point du goût du siècle. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  48. Vivent, vivent morbleu les gens de chez nous, pour être francs et généreux ! (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  49. Depuis que je suis à Paris, j'ai réformé moi seul la moitié de la cour. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  50. Elles sont encore au jeu, et Mariane joue pour moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
  51. Vous avez la basse-cour, le gibier ne vous manque pas ; il ne vous faut point d'autre extraordinaire. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  52. Vous serez toujours de la même humeur, et désormais il n'y aura plus moyen de vivre avec vous. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  53. Non, morbleu, il n'y aura plus moyen de vivre avec moi, car je n'aurai bientôt plus de quoi vivre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  54. En vérité, monsieur, cela est horrible ! (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  55. Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME BERNARD)
  56. Si vous vous corrigiez de toutes celles que vous faites ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  57. Il n'y a pas jusques à vos paysans qui se plaignent que vous ne voulez pas qu'ils raccommodent les chemins du village, pour rendre votre maison plus difficile à aborder. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  58. Oui, morbleu, et je voudrais que les trous et les ornières fissent casser le cou à tous ceux qui viennent ici. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  59. Voilà ce que font vos trous et vos ornières. (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
  60. Vous êtes bien aise d'avoir cela à me dire, morbleu ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR BERNARD)
  61. À propos , mon cousin, ma mère vous prie bien fort que nous ayons tous les jours de petits potages. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  62. Morbleu, ceci passe la raillerie ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  63. Ce grand nicodème de cousin m'a plus mis en colère que tout le reste, et cependant je n'ai jamais eu la force de le lui dire ; mais c'en est trop. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  64. Allons, morbleu ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  65. Monsieur, vous ne querellerez plus tant ; il viant de vous venir, morgue, une bonne aubaine ; v'là ce que c'est de ne pas toujours tenir la porte farmée. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  66. Je veux dire que si vous avez ici bien du monde, vous avez morguenne aussi de quoi les nourrir. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  67. Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  68. Il croyait être bian caché là ; mais, morgue, il n'avait pas affaire à un gniais. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  69. Hé bian, morgue, jurerez-vous contre moi d'avoir laissé entier sti-là ? (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  70. Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  71. Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  72. Comment donc, morbleu, jusqu'aux chiens, tout sera à bouche chez moi ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
  73. Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  74. Oh, palsanguoi, en voilà bien d'une autre ; ils voulont ravoir leur cerf à toute force, mais ils ne l'auront morgue pas. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  75. Ils ne l'auront morgue pas, vous dis-je ; ils me tueriont plutôt. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  76. Y a-t-il encore quelque chose de nouveau ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  77. Ah, ah, je suis mort ! (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  78. Monsieur, madame vous prie bien fort de venir, et elle ne peut pas fournir toute seule à la conversation de tant de monde. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  79. Il lui sied bien de me vouloir plaisanter encore ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  80. Par ma foi, il n'a pas trop de tort d'être fâché, et je lui trouve assez belle patience. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  81. Tu sais bien que je n'ai pu le faire depuis qu'il est sorti d'ici. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  82. C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  83. Tu la lui porteras donc toi-même? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  84. Oui, je la lui porterai. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  85. Mort de ma vie ! (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  86. Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me faire suivre, mais il n'a pas voulu ; et pour plus de sûreté, il m'a dit qu'il alloit m'attendre à cette petite porte du jardin qui donne dans les champs, et que si je ressortais par-là, il verrait bien que je serais entré dans la maison. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  87. J'ai été ouvrir la porte, il est entré, et il m'a payé les dix pistoles. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  88. S'il veut gager encore quelque chose, je lui donnerai son tout. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  89. Oh, par ma foi, le tour est drôle ; ils ne s'attendent morguenne pas à ça. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  90. Quel autre incident est-ce encore ici ? (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  91. Oui, morgué, au cabaret. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  92. Tiens, notre maître et monsieur Griffard venont de plaquer une vieille épée toute rouillée au-dessus de la porte, avec un bouchon de lierre, et ils ont griffonné au-dessous, avec lin gros charbon : à l'Epée royale. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  93. La maison est morgué bien achalandée, toujours. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  94. Le diable m'emporte, si vous n'avez plus d'esprit que li ! (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
  95. J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
  96. Qu'est-ce, Dorante ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  97. J'ai pris un peu les devants, mon père, pour vous prier instamment de faire un accueil favorable à celle que je vous amène aujourd'hui. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  98. Voila une querelle bien ancienne, et cela est glorieux à accommoder. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  99. Thibaut, ne trouves-tu pas cela tout extraordinaire ? (Acte 1, scène 28, DORANTE)
  100. Oui, morgue, cela est tout-à-fait bouffon. (Acte 1, scène 28, THIBAUT)
  101. Monsieur, c'est que... morgue, c'est un drôle de corps que votre père ! (Acte 1, scène 28, THIBAUT)
  102. Oui, la terre est fort belle. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  103. Vous vous moquez de nous, monsieur, et votre ordinaire nous suffit. (Acte 1, scène 30, PREMIER-HOUBEREAU)
  104. La raillerie est un peu forte. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  105. Ils sont en droit de me dire cent fois pis encore. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  106. Je n'ai plus de mesures à garder ; me voilà déshonoré pour toute ma vie, et je ne dois songer qu'à mourir. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  107. Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
  108. La sottise qu'a faite un de vos valets de tuer un cerf qui s'était sauvé chez vous, et qu'on a trouvé caché dans votre écurie, suffirait pour renverser une fortune encore mieux établie que la vôtre ; et je ne sais même si mon oncle ne risquera pas la sienne en ne poussant pas la chose. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  109. Mais le pauvre Dorante a sur les bras une fort mauvaise affaire. (Acte 1, scène 34, MADAME-BERNARD)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

  1. Tant nous sommes chargés de ces sortes d'affaires. v.4 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  2. Nous voilà bien d'accord. v.23 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  3. Qu'on députe vers vous pour affaire importante, v.28 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  4. Et de vos faits galants intendant ordinaire, v.32 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  5. M'a fort recommandé de remettre en vos mains v.37 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  6. Fort bien. v.43 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  7. Et lorsqu'on vous a vue, il est bien malaisé v.45 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  8. Et vous m'en conterez pour lors si bon vous semble ; v.52 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  9. Depuis que je vous sers dans vos bonnes fortunes ; v.55 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  10. Mais lorsque le valet est fidèle à son maître, v.67 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  11. Le maître à son valet a tort de ne pas l'être. v.68 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  12. Oh, pour endurant, non, tous les jours d'ordinaire, v.71 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  13. Pour t'en donner encor qui te convainquent mieux, v.73 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  14. Insolemment encor si ta langue s'exerce, v.75 (Acte 1, scène 3, DON ANDR?)
  15. Sors. v.76 (Acte 1, scène 3, DON ANDR?)
  16. Sors d'avec moi, te dis-je. v.77 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  17. Vous me mettez dehors, Monsieur ? v.78 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  18. Encor ! Sortiras-tu ? v.81 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  19. D'accord, Monsieur. v.83 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  20. Hé bien, qu'il sorte donc. v.102 (Acte 1, scène 5, DON ANDRÉ)
  21. C'est mon nom, et je suis du sang des Torellas, v.105 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  22. Je ne l'ignore pas. v.106 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  23. J'adore Léonor : m'entendez-vous, enfin ? v.117 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  24. De mes peines encor je ne suis pas à bout. v.122 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  25. Avez-vous donc encor quelque peine à m'entendre ? v.127 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  26. Enfin de Léonor, autant aimé qu'amant, v.129 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  27. Ah ! Je vous promets fort de n'en jamais parler. v.137 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  28. Car près de Léonor vos efforts, vos poursuites, v.140 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  29. Lèonor vous en prie, et je vous le demande. v.148 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  30. Mais il a raison, et j'en suis fort content. v.149 (Acte 1, scène 6, FABRICE)
  31. Le Seigneur Torellas parle d'assez bon sens. v.157 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  32. Pour cette Léonor une plus vive flamme, v.159 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  33. Que lorsque j'ignorais celle qu'elle a dans l'âme. v.160 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  34. Qui du plus fort amour serait un sûr remède ; v.180 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  35. On en trouve une alors laide et spirituelle ; v.188 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  36. Et lorsqu'on est outré de l'excès d'embonpoint, v.193 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  37. Mais si par cas fortuit, (car tout événement v.198 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  38. Je cesserais de vivre ; et puisqu'on est mortel, v.205 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  39. Que pour être bien mort, il fallût mourir quatre ! v.207 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  40. C'est alors qu'on pourrait hasarder de se battre. v.208 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  41. S'il ne m'avait voulu fortement fait entendre, v.215 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  42. Les traits de Léonor ne me touchaient plus guère, v.219 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  43. J'allais les oublier, on prétend m'y forcer, v.221 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  44. Une action fort sage. v.223 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  45. Oh, oui, je t'en réponds... Que me veut-on encor ? v.225 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  46. C'est Don Félix, père de Léonor. v.226 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  47. Vous, chez moi ! Quelle heureuse fortune ! v.227 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  48. Ce début me paraît très fort semblable à l'autre : v.235 (Acte 1, scène 8, FABRICE)
  49. Ignorez-vous combien les personnes de coeur v.237 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  50. Vous passez fort souvent la nuit sous sa fenêtre, v.244 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  51. Enfin à Léonor quand Don André s'adresse, v.251 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  52. Je rends à Léonor des soins, je l'ai servie, v.259 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  53. Il aime Léonor, il l'a fait demander, v.265 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  54. À ses feux vous pouvez l'accorder. v.266 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  55. L'accorder à ses feux ! Quelle erreur est la vôtre ? v.267 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  56. Pour Léonor pourtant ma passion s'irrite ; v.295 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  57. D'accord, je l'aime assez... pour ne pas l'épouser. v.298 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  58. Je n'avais point encor aimé jusqu'à ce jour ; v.301 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  59. Encor quelque éclaircissement. v.306 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  60. Est encor au-dessus du vôtre assurément. v.310 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  61. Je suis fort aise aussi que le sort réunisse v.311 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
  62. Par mon père, en mon coeur est encor mieux conclu. v.318 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  63. Le plaisir que d'abord m'a donné votre vue. v.320 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  64. Votre étoile ! Morbleu, dites votre comète : v.328 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  65. Sortons de cette chambre, et restons dans la salle : v.356 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  66. Ma chère Léonor, qui vous agite ainsi ? v.358 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  67. Mon frère vous adore. v.362 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  68. Et de mon père même il n'est pas fort connu. v.370 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  69. Les importunités qu'il me fait chaque jour : v.394 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  70. Ma chère Léonor, nos maisons sont voisines, v.408 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  71. Il le cache fort bien, car rien ne le rebute, v.415 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  72. Vous serez par la suite encor mieux éclaircie. v.423 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  73. À de tels rendez-vous manque-t-il d'ordinaire ? v.427 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  74. C'est n'être pas d'accord ; mais je crois qu'aujourd'hui v.441 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  75. Elle est de fort bon sens, et dit fort vrai, Jacinte. v.443 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  76. Autant de mort, en cas qu'il passe dans la rue, v.448 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  77. Ah ! Fort bien ; de quel droit prétend-il l'empêcher ? v.450 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  78. Bon ! C'est un mort de moins, v.454 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  79. Vous l'y suivrez, alors votre père bonhomme, v.460 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  80. Voilà, dans les transports dont son âme est saisie, v.463 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  81. Les tranquilles projets que forme Don Garcie. v.464 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  82. Je suis à votre sort tellement enchaînée, v.480 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  83. Ah ! De quel doux transport je me sens pénétrer ! v.482 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  84. Un aveu de la sorte est bien satisfaisant. v.485 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  85. Madame, votre aveu semble m'autoriser. v.490 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  86. Alors bon pied, don oeil, nous irons au qui-vive. v.504 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  87. Vous êtes bien d'accord de vos faits ; on fera v.505 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  88. S'il le voit, c'est un premier orage v.518 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  89. Ne vous ébranlez point, pour ne pas avoir tort: v.523 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  90. Rien n'est tel que de prendre un bon parti d'abord. v.524 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  91. Et de voir chaque jour ses ordres mal suivis, v.527 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  92. Madame, croyez-moi, c'est d'être incorrigible. v.530 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  93. La maxime est fort bonne? v.531 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  94. Est fort d'usage aussi. v.531 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  95. S'il pouvait sans monter ressortir. v.532 (Acte 2, scène 4, LÉONOR)
  96. Une affaire qui presse, et qui m'est importante, v.537 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  97. Qu'elle l'avait laissée auprès de Léonor, v.539 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  98. Et j'ai cru sans déplaire et sans faire aucun tort, v.540 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  99. Et n'ai pas eu le temps de voir mon père encor. v.563 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  100. Nous l'irons voir ensemble. Approchez, Léonor. v.564 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  101. Madame, je le sais, l'autorité d'un père v.569 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  102. Que sur le mien d'abord fit votre seul portrait ! v.576 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  103. Je n'en puis plus, sortons, ma soeur, ô sort funeste ! v.585 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  104. Madame Léonor... v.587 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  105. Fort bien. Mais paix, voilà mon frère. v.590 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  106. Léonor aime ailleurs ; et si j'ai de bons yeux, v.592 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  107. Ciel ! Qu'aperçois-je encor, et que ma peine est grande ! v.594 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  108. N'est pas fort pour le mariage. v.598 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  109. Vous êtes maître ici, commandez, ordonnez, v.603 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  110. Tout vous obéira, mes ordres sont donnés. v.604 (Acte 2, scène 7, DON F?LIX)
  111. J'ai pensé comme vous en voyant son portrait ; v.608 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  112. Près de l'original votre tendresse augmente, v.610 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  113. Ai-je tort de crier contre le mariage ? v.614 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  114. Léonor, lui, leurs yeux, tout me l'a confirmé. v.620 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  115. Me paraît importante, et permet peu d'attendre. v.630 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  116. Et moi, je vous l'apporte en grande diligence : v.637 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  117. Mais ne pouvant, ami, détourner cet orage v.645 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  118. De toutes les douleurs eut été la plus forte, v.649 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  119. Si quelques jours après sa mère ne fut morte ; v.650 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  120. Mais cette douleur-là, dès qu'il fut orphelin, v.651 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  121. Vous eussiez fort bien fait. v.659 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  122. Pour réparer ce tort, v.659 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  123. Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  124. Vous croyez Léonor à d'autres feux sensible ? v.670 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  125. Et moi j'observerai Léonor, Don Garcie. v.685 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  126. Il ferait pis encor, s'il le pouvait, je gage. v.694 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  127. Vous formez des projets qui vous mèneront loin. v.704 (Acte 2, scène 10, FABRICE)
  128. Mais pour les suivre, hélas ! Quels efforts je ferai ! v.716 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
  129. Je porte un coeur incapable de feindre. v.717 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
  130. Une importante affaire v.722 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  131. Lisez, et vous verrez l'affaire d'importance v.733 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  132. Léonor vous plaît donc? v.749 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  133. C'est m'obliger ; ainsi lorsque vous reviendrez, v.759 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  134. Pas tout à fait encor. v.762 (Acte 3, scène 2, JACINTE)
  135. Je suis ravi que vous vous portiez mieux. v.763 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  136. Cet ordre du retour ne me peut sembler doux, v.767 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  137. Seigneur, je n'ai point d'ordre à vous donner. v.769 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  138. La morale, Seigneur, est peu divertissante. v.793 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  139. Vous moraliserez tour à tour à loisir : v.796 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  140. Et je vous promets, moi, d'appuyer la morale. v.797 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  141. Que son sort et le mien sont bien dignes de plainte. v.802 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  142. Plaignons-le, d'accord, mais n'en ayons pas pitié. v.812 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  143. Qu'importe, s'il vous plaît, de la nuit ou du jour ? v.832 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  144. Mais encor... v.843 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  145. Quoique de son rival il ignore l'absence, v.853 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
  146. Il attend de son sort quelle sera la fin : v.856 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
  147. Mais pour l'en informer, quelque ennui qu'il endure, v.857 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
  148. Comme à lui, je deviens par son ordre espion. v.860 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  149. Par la porte. v.872 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  150. Don André désormais peut chercher qui le serve : v.874 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  151. Et j'y suis de l'aveu, de l'ordre de ton maître. v.878 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  152. Comme on n'a point encor céans réglé mon gîte, v.889 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  153. Si le sommeil te prend, dormir fort à mon aise. v.906 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  154. Il est de certaines gens qui vont au coeur d'abord. v.911 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  155. Si Don André plaisait de même à Léonor, v.912 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  156. Il m'attend là-dehors cependant : qu'il s'y tienne, v.917 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  157. Si sa bonne fortune allait troubler la mienne. v.918 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  158. Il vient voir Léonor sans ordre, sans aveu. v.919 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  159. Ou dedans, ou dehors, aura-t-il plus beau jeu ? v.920 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  160. Et peu doit m'importer qu'il lui plaise, ou déplaise, v.921 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  161. Qu'il entre, tout coup vaille, allons ouvrir la porte. v.925 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  162. Sans bruit et sans hasard, Dieu veuille qu'il ressorte ! v.926 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  163. L'affection que j'ai pour Léonor m'engage v.929 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  164. Allons fermer sur lui la porte à double tour. v.932 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  165. Laisse la porte ouverte. v.933 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  166. Parler à Léonor, et de force, ou de gré, v.939 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  167. Mais quoi ? Lorsqu'à vos soins Don Juan se confie... v.941 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  168. Il est encore en ville. v.954 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  169. Léonor ? v.957 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  170. Dans le sien Léonor est rentrée. v.957 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  171. Et j'ai de quoi forcer la serrure aisément. v.960 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  172. Forcer une serrure ! Ah, Monsieur ! v.961 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  173. On ouvre quelque porte. v.973 (Acte 3, scène 11, DON ANDRÉ)
  174. Approchons-nous, et nous plaçons de sorte... v.974 (Acte 3, scène 11, DON ANDRÉ)
  175. Je n'ai pas seulement la force de marcher. v.976 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
  176. Pour nous quel orage s'apprête ? v.978 (Acte 3, scène 13, JACINTE)
  177. Défends plutôt la tienne, infâme suborneur. v.983 (Acte 3, scène 13, DON ANDRÉ)
  178. Ta mort, ta seule mort peut faire mon bonheur. v.984 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  179. Vous allez égorger Don André pour un autre. v.986 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
  180. Ajoute à mes transports, me rend plus furieux ; v.988 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  181. C'est lui de qui nous vient tout ce désordre-là. v.996 (Acte 3, scène 14, JACINTE)
  182. Fermons d'abord la porte. v.1005 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  183. Don André ! Léonor ! v.1007 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  184. Mon rival ? Tout se tait. Quel est mon triste sort ? v.1008 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  185. J'apprends la mort d'un père en sortant de Valence, v.1009 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  186. Et lorsque j'y reviens flatté de l'espérance, v.1010 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  187. Il faut du mieux qu'on peut sortir d'un mauvais pas. v.1019 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
  188. Ménageons Léonor, ne la trahissons pas. v.1020 (Acte 3, scène 15, DON GARCIE)
  189. Vous trouvez en ce lieu Léonor éperdue, v.1029 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
  190. Ciel ! Mais qu'en juger encor, v.1031 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  191. L'un est mon ami, l'autre amant de Léonor : v.1032 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  192. Sortez d'ici tandis que je l'entretiendrai, v.1039 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  193. Mon père est mort. v.1046 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  194. Un de mes gens là-bas, fort effrayé, m'a dit v.1047 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  195. Rien du tout. Léonor apparemment repose v.1054 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  196. Ou sortons, ou passons de quelque autre côté. v.1056 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  197. Pas tout à fait encor, mais beaucoup avancée. v.1062 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
  198. À se couper la gorge avecque Don André. v.1080 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  199. Il en est un moyen, qu'à force de chercher v.1092 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  200. Qu'on le reçût en lieu dont il ne pût sortir. v.1116 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  201. Ou je suis fort trompé, v.1123 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  202. Ou d'un chagrin fort vif, Don Juan occupé. v.1124 (Acte 4, scène 3, DON F?LIX)
  203. L'époux vient, et d'abord à la première vue, v.1129 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  204. Croyez-vous que cela soit fort divertissant ? v.1135 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  205. Car je crains très fort, moi, que ce soit autre chose. v.1138 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  206. Son père est mort. v.1144 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  207. Comment son père est mort, Hélas ? v.1144 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  208. Rompez. Que Don Juan, madame, désormais v.1147 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  209. Mais enfin les valets qui parlent d'ordinaire... v.1154 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  210. (Je ne vous parle point de ceux que d'ordinaire, v.1177 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  211. Au coeur d'un fils bien né cause la mort d'un père) v.1178 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  212. Vous en avez encore de plus piquant. v.1179 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  213. De m'éclaircir un fait que je crois d'importance. v.1182 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  214. Que la mort de mon père avait mise en mon coeur, v.1200 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  215. Je l'ignore. v.1205 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  216. Ô fille impertinente ! Et qui me déshonore ! v.1206 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  217. À vos justes transports ait dérobé sa vie ? v.1210 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  218. J'en viens, il est sorti. v.1213 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  219. De Léonor qu'un traître allait perdre d'honneur, v.1223 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  220. Comment les obliger à faire leur rapport ? v.1247 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  221. Par l'espoir du salaire, ou la peur de la mort, v.1248 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  222. Comptez si Léonor se trouve criminelle, v.1254 (Acte 4, scène 6, DON FÉLIX)
  223. En ce temps il me prend d'ordinaire v.1265 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  224. Le trouble où je la vois, augmente encore le mien. v.1267 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  225. Léonor n'eût jamais de secret pour Jacinte. v.1274 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  226. Léonor ! C'est l'esprit le plus dissimulé ; v.1275 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  227. Je ne parlerai point, rien ne peut me corrompre. v.1285 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  228. Miséricorde, Héla ! Monsieur, je suis perdue. v.1289 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  229. Don Garcie est épris de Léonor. v.1303 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  230. Depuis plus de six mois qu'il l'adore, je pense, v.1306 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  231. Très mal d'abord, moins mal dans la suite, encor moins v.1311 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  232. À tes conseils ainsi Léonor complaisante... v.1325 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  233. Tu n'ouvris pas pour lui la porte de la rue ? v.1329 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  234. Je me plains de mon sort, sans vous blâmer, Madame. v.1349 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  235. Sans même interposer l'autorité d'un père. v.1353 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  236. Ne vous livrez point trop au transport qui vous guide ; v.1366 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  237. Vous avez quitté Don André fort tranquille. v.1369 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  238. Je n'ai pas cru d'abord que ce fut tout de bon, v.1371 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  239. Fort bien. v.1375 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  240. Chez Don Garcie il m'a fait porter une lettre, v.1377 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  241. Ah ! Léonor, de grâce, v.1385 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  242. Oui, Seigneur, j'ignore quand, comment, v.1391 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  243. Quel transport ! Sur quelle herbe est-ce qu'il a marché ? v.1407 (Acte 4, scène 11, JACINTE)
  244. Léonor ? v.1409 (Acte 4, scène 12, ISABELLE)
  245. Ma raison eût été vraiment bien endormie. v.1457 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  246. Et la mienne eût été fort en défaut, ma mie. v.1458 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  247. Tu le prends-là vraiment sur un fort joli ton. v.1460 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  248. Je te regarderai comme bonne fortune. v.1466 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  249. Oh ! Point d'emportement. v.1492 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  250. Mais lorsqu'à t'écouter on veut bien s'abaisser, v.1511 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  251. Ce valet doit être informé de l'affaire. v.1542 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  252. Les gens d'esprit jamais ne sont seuls d'ordinaire... v.1549 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  253. Pendard. Fort bien, la lune opère. v.1550 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  254. Comment ! Chez Léonor, qu'à ta garde on confie, v.1561 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  255. Traître, tu vas ouvrir la porte à Don Garcie ? v.1562 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  256. La porte à Don Garcie ? Hé, Monsieur ? v.1563 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  257. Si je n'ouvris hier la porte exprès pour lui. v.1572 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  258. Je le sais, Monsieur, d'original. v.1580 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  259. À Léonor rendu des assiduités ; v.1583 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  260. C'est Léonor à qui seule il en veut. v.1595 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  261. Que me faut-il encor après ce témoignage ? v.1602 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  262. Qu'il est encor des gens bien moins contents que moi. v.1612 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  263. Léonor... Tout cela n'a pas sujet de l'être. v.1614 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  264. Qu'elle est belle ! Ah ! Monsieur, c'est un friand morceau. ! v.1627 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  265. Je ne sais quel transport, quelle rage m'agite ! v.1629 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  266. Tout me déplaît, me fâche, excepté Léonor. v.1631 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  267. Léonor... Quoi, Monsieur, vous y songez encor ? v.1632 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  268. Un esprit doux... accort... plein de docilité... v.1639 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  269. Léonor de mes voeux sera bientôt le prix. v.1652 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  270. Fi donc. Courir hasard de mort ou de blessure ? v.1665 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  271. Fort bien ! v.1675 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  272. C'est le remords, et non le discours qui t'étonne. v.1686 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  273. Et mon coeur croyez-moi, vous rend fort bien le change ; v.1694 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  274. Mais de quel droit encor me parlez-vous ainsi ? v.1695 (Acte 5, scène 9, DON ANDR?)
  275. Vaut-il qu'un galant homme et s'emporte et se fâche ? v.1702 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  276. Des dehors apparents, ses biens et sa famille, v.1713 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
  277. Non, Léonor mérite un destin plus heureux ; v.1715 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  278. Et pour le rendre tel, accordons-nous tous deux. v.1716 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  279. Je ne saurais, je suis tout hors de moi. v.1720 (Acte 5, scène 11, FABRICE)
  280. Quel désordre ? Quel bruit ? v.1721 (Acte 5, scène 12, ISABELLE)
  281. Par quel sort nous trouver tous ici ? v.1724 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  282. Cinq ou six grands coquins par son ordre apostés, v.1728 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  283. Qui ne le connaissaient point du tout, ou fort peu, v.1731 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  284. Son sort, en vérité, v.1735 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  285. Et cédons Léonor aux veux de Don Garcie. v.1738 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  286. De l'effort que je fais, vos yeux sont les témoins ; v.1743 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

  1. Une jeune enfant, qui a passé toute sa vie dans un couvent, qui n'en sort que depuis quinze jours... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  2. C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  3. Mais, mon fils, quand je l'ai été chercher en Lorraine, d'où nous arrivons, vous aviez pour elle un autre parti que celui que vous lui voulez donner. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  4. Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  5. Il y a encore autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  6. Ce fils de monsieur Orgon devait être rendu à Paris il y a trois semaines, pour terminer l'affaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  7. Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  8. Mais, savez-vous bien que votre fille hait à la mort ce monsieur Caton que vous voulez qu'elle épouse. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  9. Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  10. Tenez, mon fils, c'est un vilain, un ladre, un vieux coquin, qui a vécu jusqu'ici d'une manière fort serrée, et qui, faute d'expérience, se répandra au premier jour en des dépenses excessives pour le première guenon qui lui donnera dans la vue. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  11. Je voudrais bien savoir de quoi ce maroufle s'avise de prendre encore un garçon jardinier de surcroît, quand il y en a deux ici. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  12. Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  13. Il est fort riche, monsieur Caton. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  14. Mais qu'as-tu appris dans le village encore ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  15. Je ne m'en suis pas tenu là, j'ai été jusqu'à Paris pour être mieux informé. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  16. Monsieur, nous sommes arrivés : l'un a été dans la rue Saint-Honoré, chez des marchants d'étoffes, l'autre chez des marchands joailliers, sur le quai des Morfondus, celui-ci chez Crépi, celui-là chez Lamorlière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  17. Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  18. Si j'étais sûr que ce fût lui : mais je ne vois rien encore qui me persuade... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  19. Je n'ai garde de vous quitter dans le fort de cette affaire-ci, monsieur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  20. Encore ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  21. Avez-vous le diable au corps, ma tante Mathurine ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  22. Pour cela oui, très fort. (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  23. Ça est vrai, j'ai tort, je n'y serai plus attrapée... (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  24. Je le crois morgué bian : ma fortune est faite. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  25. Ta fortune, da ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  26. Aga, tiens, Mathurine, je ne sais pas encore trop bien ce que c'est. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  27. Morgué, pourquoi faut-il que je ne sachions pas lire ni l'un ni l'autre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  28. Qu'est-ce que ça fait à notre fortune ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  29. Or, ces gens-là, tu sais, remuont l'argent à la pelle ; ils faisont jouer, tu sais, jour et nuit les ménétriers dans le village ; ils tiront, tu sais, des fusées et des artifices sur l'iau. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  30. Ils m'ont baillé, tu sais, quinze pièces d'or pour que le capitaine devenît notre garçon, et son homme de chambre notre neveu, tu sais ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  31. Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  32. Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  33. Je ne sommes pas les premiers paysans qui aurions fait fortune. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  34. Bon, voler une feuille de papier, et pis, après tout, il n'y a pas de mal à ça : un paysan prendre à un capitaine, et au fils d'un maltôtier encore, ce n'est pas voler que ça, c'est prendre sa revanche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  35. Mais voici nos deux drôles, ils donnont à plein collier dans l'ornière ; car je me doute qu'ils parlont de ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  36. Il faut finir cette affaire-ci d'une manière ou d'une autre, monsieur ; et si monsieur votre père est encore huit jours sans apprendre de vos nouvelles, je vous le garantis défunt, ou, tout au moins, fou à lier. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  37. Tu t'es informé de tout sans t'exposer... (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  38. Pourquoi, morbleu ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  39. La belle chienne de fortune ! (Acte 1, scène 6, LUCAS)
  40. Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  41. Regarde ce portrait, mon pauvre la Montagne. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  42. Admire la fatalité de mon étoile : je pars de l'armée dans la résolution d'obéir aux ordres de mon père. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  43. J'y trouve une jeune beauté, toute charmante, toute adorable. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  44. Morale d'opéra, monsieur, fades discours ; on ne se rend que quand on veut bien ne pas résister. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  45. Mais venons-en au fait, s'il vous plaît ; j'ai eu la complaisance de m'accorder à vos visions, il faut continuer puisque j'ai commencé. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  46. Elle ne sait rien encore de votre amour ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  47. Fort bien, monsieur, vous avez réponse à tout. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  48. Celle-là ne se sent point des fatigues de la guerre, et ce n'est pas là la bourse uniforme du régiment. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  49. As-tu fait donner ordre chez Crépi ? (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  50. Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  51. C'est encore de l'argent qu'il demande ; je n'ai jamais vu de coquin plus intéressé. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  52. Foin de ma curiosité, je voudrais morgué point biaucoup ne savoir rien de ça, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  53. Mais encore ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  54. Je vois bien ce qu'il y a à faire : tiens, voilà encore quinze louis d'or pour mettre les choses dans l'équilibre. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  55. Serait-ce encore quelque scrupule ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  56. Voilà encore quatre louis, seras-tu content ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  57. Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  58. Va, ne crains rien : elles n'ont garde de parler ni l'une ni l'autre, et Mademoiselle Lucille ne sait encore rien de la passion de mon maître, elle ne le connaît pas pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  59. Si alle ne le connaissait pas, lui aurait-elle baillé sa portraiture ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  60. Il ne faut pas qu'elle sache que mon maître a son portrait ; nous ne l'avons eu que par surprise. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  61. Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  62. J'ons vu le portrait, ça lui ressemble comme deux gouttes d'iau. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  63. Ne faudrait-il point encore queuque petit salaire pour cette peine-là ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  64. Parguenne, il y a de quoi manger ; j'avons morgué deux cochons de lait, trois longes de viau, un gros aloyau, quatre gigots et une tarrinée de boeuf à la mode. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  65. Va-t-en voir ici près à l'Épée-Royale s'il n'y est point encore arrivé trois carrossées d'hommes et de femmes à qui j'ai donné rendez-vous. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  66. Voici un endroit tout propre à vous cacher, mettez-vous sur ce gazon et faites semblant de dormir : il est assez naturel qu'un garçon jardinier s'endorme sur l'herbe au lieu de travailler. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  67. Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  68. Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  69. Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  70. Fort bien, je vous entends. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  71. Ça, ça, remettez-vous ; je sais bien qu'un aveu tendre coûte à faire à une fille qui sort du couvent, mais cela viendra ; le mot d'amour vous effarouche à présent, mais l'usage adoucira le mot et la chose, et vous ne l'aurez pas entendu prononcer cinq ou six fois, que vous en aurez pris l'habitude. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  72. Je me sens plus de résolution... Mais, non, je n'aurai jamais la force de te le dire. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  73. Eh, mort de ma vie ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  74. Non, Marthon, ce n'est point lui ; il ignore où je suis, mon nom même ne lui est peut-être pas connu. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  75. S'expliquer ainsi en sortant du couvent ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  76. Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  77. Non, Marthon, je n'osais pas encore. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  78. Et comment, encore ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  79. Par bricole ; fort bien. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  80. Le voilà qui dort sur ce gazon, taisons-nous. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  81. Il n'y a rien à craindre, ces manants-là dorment d'un trop bon somme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  82. Marthon, si c'était lui et qu'il sentît ce que je sens, il ne dormirait pas si tranquillement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  83. Comment donc, c'est un portrait, je crois ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  84. Un portrait ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  85. Mon portrait ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  86. Et comment, mon portrait ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  87. Ma chère Marthon, mon coeur, mes yeux, mon portrait, tout me le persuade. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  88. Colin ne dormait pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  89. Moi qui brûlais de me découvrir à vous, moi qui ne respire et qui ne veux vivre que pour vous, qui n'adore que vous et qui n'ait point d'autre objet, point d'autre passion que d'être à vous tour ma vie ! (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  90. Oui, mon adorable Lucile, vos sentiments me sont connus ; ne doutez point, je vous en conjure, de la vivacité, de la sincérité des miens. (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  91. Velà le corps de logis, la terrasse est comme là, le potager envars ici, et partant, vous voyez bian... Eh ! (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  92. Il n'a pas tort, c'est une belle chose qu'un beau parterre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR CATON)
  93. Oui, fort bien, vous vous découvrez trop. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
  94. Oui, fort plaisant, fort plaisant. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DUBUISSON)
  95. Mémoire du soupé porté chez monsieur Dubuisson par ordre de monsieur son gendre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  96. Par la ventrebleu il ne l'est pas encore. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  97. Fort bien. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  98. Voilà un fort bon ordinaire bourgeois ; une femme ne mourrait pas de faim avec vous, si cela pouvait continuer. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  99. Qu'est-ce encore ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
  100. Et un grand bonheur à la famille de vous vous avoir, vous qui êtes un fa un fa favori de la fortune. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  101. Quelque dépense que vous fassiez, on on sait bien que vous sortez de le cai de la cai de la caisse moins d'argent que vous n'y faites entrer. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  102. Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
  103. Il n'y a pas moyen de faire sortir ceux qui sont entrés, ni d'empêcher d'entrer ceux qui sont dehors. (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
  104. Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  105. J'enrage : des masques chez moi qui forcent ma porte ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
  106. Je vais mettre ordre à cela. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BAVARDIN)
  107. Cela est fort bien chanté, monsieur Caton... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
  108. Voyez la propreté de ces corbeilles, la beauté de ces fleurs : encore faut-il bien que je me fasse un bouquet. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  109. Des étoffes magnifiques, madame, et qui se soutiennent d'or, voyez. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  110. Que ces gens-là remportent leurs étoffes. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
  111. Monsieur, avant qu'on les emporte, laissez-nous du moins le plaisir de la vue. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  112. Qu'on apporte une table. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  113. Pour se fourber les mortels semblent faits, v.14 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  114. Pour se fourber les mortels semblent faits ; v.18 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  115. La morale est fort bonne : mais elle est ennuyeuse. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  116. Ce ne sont que pierreries, des bagues, des boucles d'oreilles, des pendants, un esclavage. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  117. Monsieur Caton, qu'il est doux de porter vos chaînes ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  118. Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  119. Par ma foi, l'auteur se dément, son style baisse, et les premiers tours sont les plus jolis à ma fantaisie : mais il n'importe, tirons-en partie, tout coup vaille. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  120. Laissez faire, monsieur, si je ne le trouvons pas là, je le trouverons... Il est morgué ici, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  121. Madame Dubuisson, c'est monsieur Orgon, je pense. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  122. Vraiment, il n'y a point là d'aventure, nous sommes chez nous, Monsieur Orgon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  123. Je ferai morgué une bonne maison, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  124. Que veut dire tout ceci, monsieur Orgon ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  125. Morgué, ne faut pas tant rêver, c'est de mademoiselle Lucile qu'il est amoureux. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  126. Mais, vraiment, ce serait une chose fort plaisante que le hasard eût ainsi prévenu nos projets ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  127. Mon fils, mon cher enfant, je t'ai cru mort, je te retrouve, je te pardonne tout. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ORGON)

LES CURIEUX DE COMPIÈGNE (1698)

  1. Te voilà ; bonjour l'ami Frontin ; comment se porte ton excellence ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Fort au service de la vôtre, Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  4. Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  5. Bonjour, Chevalier, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  6. C'est encore un surcroît à mon malheur ; je n'ai pas un sou, mon pauvre Chevalier. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  7. Ces deux qualités qui séparément ne sont pas fort bonnes ; c'est bien le diable quand le hasard les met ensemble. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  8. Ma foi, je ne sais, Monsieur : ce qui me paraît de plus facile, c'est que vous consoliez Monsieur le Chevalier, que Monsieur le Chevalier vous console, et que je vous exhorte tous deux à prendre patience ; car je ne vois pas que nous soyons en état de nous rendre réciproquement d'autre service. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  9. Associons nos infortunes et nos savoir-faire : allons, un coup de désespoir, Frontin. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  10. Moi, j'escaladerais le firmament pour en sortir avec honneur. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  11. Je tiens une idée qui vaut, je crois, son pesant d'or. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  12. Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  13. Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  14. Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  15. Devenez veuve, Madame Pinuin, je fais votre fortune, devenez veuve, encore une fois, et je vous épouse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  16. Quoi, ce gros vivant qui ordonne tout dans la maison, qui tranche, qui taille, qui rogne. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  17. J'ai d'autres vues pour vous, Monsieur le Chevalier, je veux faire votre fortune à vous qui m'offrez de faire la mienne. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  18. Ma fortune, à moi ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  19. Cadédis, pauvre Chevalier, ne seras-tu jamais corrigé de trop d'ascendant sur les Dames ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  20. L'affaire ne manquera pas, à ce que je prévois : la Dame est éprise du Gascon, le Gascon est fort épris de trente mille écus. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
  21. Sarviteur à la couseine Pinuin, comment se porte-t-alle ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  22. Vous n'avez pas mal fait votre compte avec eux, et le voisinage du Camp ne vous a point apporté de dommage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  23. Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  24. Parguenne, ils seriaint encore trop heureux quand il leur en coûterait encore dix fois davantage ; ils avont vu une armée une fois, comme alle campe, comme alle file, comme alle marche, comme alle décampe, comme alle? que sais-je moi ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  25. Ça se pourra fort bian : pour les hommes encore passe, n'an leur pardonne ; mais ces Bourgeoises, que venont-elles faire ici ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  26. Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  27. Il y a morgué de ces masques-là qui avons fait garder la maison aux Procureux pendant qu'alles s'en venont ici courir la prétantaine avec des maîtres Clercs. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  28. C'est dommage que le cousin n'ait pas grande autorité, il s'en servirait bien judicieusement. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  29. Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  30. Des aigrefins de ce Camp les avont fait jouer, et ils leur avont tout gagné l'argent, les justaucorps et les montures ; les badauds s'en retourneront en veste à Paris par des chemins de traverses, et si ils ne feront pas grand'chère sur la route. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  31. Morgué, que c'est bian fait ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  32. Mais ces gens-là dont vous vous moquez, vous apportent de l'argent, cousin. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  33. Il y a encore cheux nous des originaux, à qui j'ai opignon qu'on jouera queuque pièce. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  34. Et qui sont-ils, ces originaux-là ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  35. Je ne sais, morgué, pas bian : mais ils sont de la connaissance d'un certain Officier que je vians chercher ici, et ce certain Officier a un certain valet. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  36. Hé, pargué, le vela, tenez couseine : ce n'est morgué pas un sot que ce drôle-là. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  37. Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  38. Fort à votre service, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  39. Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  40. Le père est un fripon, mais la fille est un bon parti : ces sortes de mariage ne sont pas sans exemple. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  41. Comment, elle n'en est pas informée. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  42. Non, mon enfant, on ne s'est encore fait que des mines de part et d'autre ; et outre que nous ne savons pas bien si elle entend les nôtres, nous ne comprenons pas trop ce que les siennes signifient. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  43. Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  44. Quel ordre ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  45. Je t'ai fait confidence de ma faiblesse, la Bourgeoisie me pue horriblement à l'heure qu'il est, et je m'aimerais mieux simple Cavalière, que la plus honorable Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  46. Oui, Madame, je suis des amis de Monsieur le Chevalier, confident ordinaire de toutes les Bourgeoises suivant l'armée. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  47. Je vais retrouver ma tante et ma soeur, pour leur faire part de ma bonne fortune, et tâcher, en me promenant, de rencontrer ce petit étourdi de Chevalier. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  48. Et mort de ma vie ! (Acte 1, scène 10, MADAME PINUIN)
  49. Hé cadédis, l'ami Frontin, tu t'endors, je pense, ou tout au moins tu t'oublies auprès des charmes de ma chère hôtesse. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  50. Je l'adore. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  51. Et sans cela, serait-elle adorable ? (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  52. Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  53. Madame, je n'ai encore que seize ans, et ma mère n'a été mariée qu'à trente-neuf. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  54. Je ne vous conseillerais pourtant pas, Madame, de la laisser seule en ce pays-ci, surtout ; l'air d'une armée est si dangereux, et pour des jeunes personnes de Paris encore ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  55. Je le crois bien, vraiment : mais pour moi, je veille la mienne de près, et je ne crains pas que le voyage du Camp fasse aucun tort à sa réputation, ni à la mienne. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  56. Oh, je sais dans quelle retenue et dans quelle contrainte vous l'élevez, Madame ; et cela est fort louable, je vous assure. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  57. Et fort chagrinant pour moi, Madame, qu'on n'ait pas assez bonne opinion de ma conduite? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  58. Je la crois fort bonne : mais le soin que j'en prends ne la rendra pas plus mauvaise. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  59. Et vous faites fort bien ; le siècle est si perverti, et les hommes d'aujourd'hui sont si rusés et si adroits? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  60. Si jamais elle est sensible à l'amour, elle en aura bien plus encore. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  61. Et si vous aviez des parents bizarres qui s'opposaient à votre bonheur, qui voulussent forcer votre inclination ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  62. Non, vraiment, elle n'est point jolie, et je la trouve fort impertinente, au contraire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  63. Non, vraiment, cela est fort ridicule. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  64. Il faut céder à la force ; vous avez raison. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  65. Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  66. J'ai fort bien soutenu cela, je ne me suis point déferré, je les aurais forcés si j'avais voulu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  67. Je vous dis que je m'en suis fort bien tiré, encore une fois. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  68. Oui, oui, Madame ; et tout cela se serait fort bien passé, Monsieur, sans ce brutal d'Aide-Major ; qui vous a fort vilainement appliqué une vingtaine de coups de canne en passant-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  69. C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  70. Enfin, tout compté, tout rabattu, je suis fort content de mon petit voyage ; et après tout ce que j'ai vu, je commanderais une armée en cas de besoin, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  71. Parguenne, il y a une douzaine d'Officiers à qui l'on a baillé ordre de faire la recharche de tous les Curieux qui se trouveront ici, et qui n'y avont que faire. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  72. Doucement, camarades point de tumulte, ni de méprise, et qu'on fasse les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  73. Tatigué, vela un de ces persécuteurs de Curieux, je gage, vous n'avez morgué qu'à vous bian tenir. (Acte 1, scène 19, GUILLAUME)
  74. Que je suis las de ces corvées. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  75. C'est pourtant un fort honnête homme, un des intimes amis de mon maître (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  76. Miséricorde ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  77. Monsieur, ceci n'est qu'une plaisanterie que vous voulez me faire, je le vois bien ; mais tout en riant vous allez me déshonorer, et le ridicule m'en demeurera. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  78. Oui riez, et bien fort, je vous le conseille ; nous perdons ici le temps. (Acte 1, scène 20, LE CHEVALIER)
  79. Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  80. Écoute, Chevalier, voilà ton ami, voilà le mien, j'ai les mêmes ordres que toi, l'un me répondra de l'autre. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  81. Hé, jarnigué, laissez-les à pied tous deux, pis qu'ils s'y trouvont bian, ils aimeront peut-être mieux porter la tarre à cette fortification que n'an va faire. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  82. Porter la terre ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  83. Cela ne peut manquer d'être su, l'ordre est exprès ; si nous y manquons, demain nous voilà cassés, je t'en avertis : hé donc, qui nous dédommagera de cet inconvénient ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  84. Hé bian, palsanguienne, épousez sa femme ; il y a une Madame ici qui ne l'est pas encore ; mais que n'an dit qui allait bientôt l'être, faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  85. Oh, cadédis, fussiez-vous liés du noeud gordien, je le coupe, c'est mon affaire ; et nous ne nous quitterons pas que toutes nos conventions ne soient bien signées de part et d'autre, je les garde à vue. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  86. Si tous les Curieux qui n'avont que faire au Camp y sont régalés comme ceux-ci, les Officiers ne seront morgué pas ruinés de ces visites-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  87. Un grand dada de fort belle encolure ; v.68 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

  1. Quelle favorable puissance v.1 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Avait laissé sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Malgré les efforts que j'ai faits, v.12 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. De voir ce que sans moi l'on y peut encore faire v.17 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. Me fait y reporter et mes pas et mes yeux : v.18 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  6. D'être autant de vos favoris v.34 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  7. Je l'ai favorisé, j'ai connu les talents v.37 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  8. La louange n'est pas mon fort, v.48 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  9. Fort bien, vous me raillez, je gage, v.50 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  10. Et j'ai donné dedans. J'ai tort. v.51 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. Et l'on est fort content quand on a réussi. v.55 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  12. Fort contents de Paris, quand Paris l'est de nous. v.60 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  13. Le Parterre ordinairement v.83 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  14. Le parterre est-il favorable ? v.96 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  15. Nous n'avons presque plus de ces originaux, v.98 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  16. Que vous aviez formés vous-même. v.99 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  17. Nous nous formons sur le meilleur modèle. v.103 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  18. Et le public qui de l'orgueil s'irrite, v.110 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  19. Holà, Monsieur Dufort, la France ? v.117 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  20. Nous honore de sa présence ; v.120 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  21. N'avez-vous pas le fils de la Thorillière ? v.125 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  22. Vous aimiez fort aussi, dit-on, la Champmeslé ? v.131 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  23. Sombre forêt, aimable solitude, v.170 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  24. De l'inhumaine que j'adore v.174 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  25. Plus belle qu'elle n'est encore. v.177 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  26. De cette sorte de récit. v.180 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  27. Muse adorable : v.195 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  28. Nous est favorable ! v.197 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  29. Approuvez nos efforts, approuvez notre zèle, v.203 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  30. Et nous favorisez comme elle. v.204 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  31. J'approuve fort cette manière, v.207 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  32. Et nous sortions bienheureux d'en avoir v.219 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  33. Si ce n'est par bonne fortune v.222 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  34. Si vous ne les aidez de votre Rhétorique. v.229 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  35. De ces sortes de bagatelles v.242 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  36. Ne prendra-t-on que le prix ordinaire, v.248 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  37. Agréez nos efforts, louez, applaudissez, v.253 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  38. C'est encor l'Inconnu. v.262 (Acte 2, scène 1, OLIMPE)
  39. C'est assez rarement que nous sommes d'accord. v.273 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  40. Que me céder aussi ne vous ferait pas tort. v.275 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  41. Mais quand le noir chagrin de vos transports jaloux, v.284 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  42. Force deux coeurs à la rupture, v.285 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  43. Vient rarement à mes oreilles : v.293 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  44. Qu'à plaindre leur métamorphose ? v.302 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  45. L'un dort tandis que l'autre gronde ; v.304 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  46. Et c'est en quoi sur vous je l'emporte encore mieux ; v.310 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  47. D'ove l'Aurora, v.326 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  48. Nasce ad indorar v.327 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  49. Odorosi Campi di Flora. v.328 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  50. La beltà che'l mondo adora. v.330 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  51. Venite amori, v.337 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  52. In tutti i cuori v.338 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  53. Spirate ardori. v.339 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
  54. Ignorant qui me les adresse, v.341 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  55. Mais tâchons d'accorder l'Amour et la Jeunesse. v.343 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  56. Il faut du moins nous accorder, v.345 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  57. Il se vante, et je crains ses contes ordinaires. v.372 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  58. Quoique j'ignore encor quel spectacle on apprête, v.381 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
  59. À les bien ordonner on connaît mon génie : v.396 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  60. Oui, Madame, j'ai tort de paraître jaloux, v.437 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  61. L'Inconnu l'ordonnant, aviez-vous à douter v.486 (Acte 3, scène 3, OLIMPE)
  62. En Dieu d'importance et d'honneur, v.490 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  63. De sortir bientôt de souci. v.508 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  64. La bande est fort complète. v.523 (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  65. Et fort bien ordonnée, v.535 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  66. Qui vous fera croire l'original. v.556 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  67. Point de mort, ni de mariage. v.580 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  68. Leur rapport ne peut rien que sur les scrupuleux, v.581 (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  69. Son sort égalerait celui des Dieux, v.614 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
  70. Quelle fortune vous aurez, v.627 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
  71. Il est un sort qui de vous doit dépendre ; v.630 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
  72. Ils sortent. v.641 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  73. Je suis fort obligée à votre complaisance ; v.652 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  74. Il est fort estimé. v.674 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
  75. Morbleu que je le suis ! v.732 (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
  76. Une noce morbleu ; mais noce de village, v.746 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  77. Ah morbleu, que ne puis-je en faire la peinture ! v.751 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  78. Non ? À votre ordinaire v.771 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  79. Ça morguenne, v.790 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
  80. Laisse-le là ; morgué ce n'est pas comme on traite. v.795 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  81. Parce qu'il est tout d'or, il fait bien le Signeur : v.796 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
  82. Si je vais à l'armée ? Ah, morbleu, je prétends v.808 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  83. Fort bien. Le volte face, et les jambes en l'air. v.824 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  84. Mais n'importe. Attendez. Au lieu d'une Courante, v.830 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  85. Où je suis neuf encor, voulez-vous que je chante ? v.831 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  86. Morgué, je vais danser d'ici jusqu'à demain. v.847 (Acte 6, scène 1, COLIN)
  87. Est-ce que je dormons ? Pis qu'on m'a mis en train, v.848 (Acte 6, scène 1, COLIN)
  88. C'est aujordy Dimanche, v.872 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  89. C'est aujordy Dimanche. v.878 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  90. Je vous mordrai, v.891 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  91. C'est aujordy Dimanche. v.898 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  92. Endort même les plus Coquettes. v.904 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  93. Morgué, laissez-moi là. v.927 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  94. Le Vicomte d'abord a remis sa parole. v.930 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  95. Et de force ou de gré nous prétendons savoir? v.935 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  96. Regardez ce portrait, vous saurez mon pouvoir, v.936 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

  1. Nos vins et nos moissons mûriront désormais. v.17 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  2. Nos vins et nos moissons mûriront désormais. v.19 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
  3. Et des mers craignant les orages, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  4. Les tributs qu'elle doit y porter. v.32 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  5. Cela est fort louable. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  6. L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  7. Je plains fort l'état où vous êtes. Ma situation n'est pas meilleure. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  8. Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  9. Les idées folles déshonorent, et l'événement ne justifie point. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  10. Venez, charmante Nérine, venez m'aider à persuader votre aimable compagne de ne pas désespérer un amant que vous savez bien qui l'adore (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  11. Un amant désespéré n'est propre à rien : ils sont rares, les amants, et il est important de les ménager, quand on en a de bons. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  12. Il faut bien lui signifier l'ordre et les menaces que l'on m'a faites en cas de contravention. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  13. D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  14. Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  15. Nous l'aurons par force ou par adresse. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  16. Nous sommes encore d'âge à cela. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  17. Il n'y a point d'extrémité où je ne me porte. (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  18. Bacchus, l'Amour et la Folie s'intéressent à notre sort ! (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  19. Oh, j'y veux mettre ordre. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  20. Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  21. Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  22. Ils ne nous adressent des prières que par rapport à leur intérêt. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  23. Mais il n'importe, je suis bon, j'aime à faire plaisir. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  24. Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  25. Fort bien. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  26. Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  27. Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  28. Voilà des effets de ma protection, Monsieur Foret ; cela ne commence pas mal, comme vous voyez. (Acte 2, scène 7, BACCHUS)
  29. Venez mettre ordre à ça, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  30. Miséricorde, que faut-il que je fasse ? (Acte 2, scène 7, FORÊT)
  31. On me promet une belle fortune, je ne sais pas si on me tiendra parole. (Acte 2, scène 8, FORÊT)
  32. L'amour n'est plus aveugle, il me reconnaît en m'abordant. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  33. De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  34. Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  35. Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  36. Très volontiers, je m'intéresse au sort des jolies filles. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  37. Voici leurs amants qui se sont faits aussi garçons de cabaret, pour avoir l'honneur de servir sous vos ordres. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
  38. J'ai fait dire au bonhomme Silène de se rendre ici, nous en ferons notre Portier. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  39. Holà, ho, quelqu'un, du vin, de la glace, et de l'eau cordiale ! (Acte 2, scène 12, KERPINOT)
  40. C'est un de mes favoris, Monsieur de Kerpinot, je le reconnais, tout masqué qu'il est. (Acte 2, scène 12, BACCHUS)
  41. Vous me voulez quitter, vous m'abandonnez dans l'occasion, mon adorable, ma divine, ma robuste ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  42. Holà donc, doucement, tenez-vous, petit badin, ces sortes d'empressements-là sont trop marqués, un peu de modestie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  43. Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  44. Que vous vous portez bien ! (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  45. Allez-vous-en trouver de ma part Bacchus et l'Amour qui tiennent table au fond de ce petit bois, vous ne sortirez pas d'ici sans être d'accord. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  46. C'est ici le lieu du rendez-vous, et le Chevalier n'y est point encore. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  47. Je la connais, c'est cette riche Veuve que l'Amour et moi avons rendu si folle d'un cadet Gascon dont nous voulons faire la fortune ; elle est ici sans lui, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  48. Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  49. J'ai les miens, j'en suis persuadée ; mais ils me font plaisir, et je craindrais de les connaître, de crainte de m'en corriger. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  50. Rien moins que cela, Madame, j'ai un entêtement insupportable ; je suis esclave des bienséances. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  51. C'est mon ridicule ; je m'étais flattée que le veuvage me mettrait à portée de jouir un peu des douceurs de la vie, des petits plaisirs innocents que le commerce du monde peut fournir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  52. Si peu, Madame ; Je me refuse à tout, je n'y ai encore soupé que huit ou dix fois depuis quinze jours ; mais je n'étais encore jamais venue dans celle-ci. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  53. En arrivant à Paris, je me dis d'abord à moi-même, il te faut une occupation, Chevalier. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  54. Cherchons des belles ; je m'en informe, on me mène au Cours, on y voit les visages qu'au travers des glaces, ce sont des pastels, je n'achète point chat en poche, je veux connaître. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  55. Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  56. Oh çà, çà, puisque vous voilà si bien d'accord, il faut que vos noces se fassent en bonne compagnie ; l'air de ce pays-ci est admirable pour les mariages. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  57. Ne vous emportez point, mon ami, un peu de douceur et de tranquillité, il n'y aura point de désordre, je vous en réponds. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  58. Bacchus m'a donné ordre de faire garder la porte pour éviter les inconvénients ; la pratique donne bien, comme vous voyez, la maison ne désemplit point, on se bat pour entrer. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  59. Il est vrai, on se bat pour entrer ; mais tout le monde sort sans payer. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  60. Voilà une bonne chienne de pratique, les bords de l'eau sont pleins d'ivrognes, qui emportent des bouteilles, et qui boivent en chemin à la santé du maître-garçon. (Acte 2, scène 16, FOR?T)
  61. On laissera entrer qui on voudra ; mais je vais être le Portier, moi, pour ne laisser sortir personne qu'à bonnes enseignes. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  62. J'ai encore le bras bon, tout vieillard que je suis, il me reste des forces dont tu feras l'épreuve. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  63. Oser faire du désordre dans notre guinguette ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  64. D'accord, mais les plus courtes folies? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  65. L'Amour, Bacchus, et la Folie, le beau trio pour faire fortune ! (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  66. Je te donnerai une Lettre de change sur la Fortune, moitié comptant, et le reste après vendanges. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  67. Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  68. Morbleu, non ! (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  69. D'en sortir les Samedis ! v.104 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  70. Vers ces bords des Dieux chéris, v.122 (Acte 2, scène 20, THERSANDRE)
  71. Sans des Amants favoris ; v.126 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  72. À l'autre bord de la Seine v.127 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  73. Ou Céladon ou Cloris, v.138 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)
  74. Morbleu, quittez tous Paris, v.147 (Acte 2, scène 20, BACCHUS)
  75. Et sort exprès de Paris v.153 (Acte 2, scène 20, LUCILE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

  1. Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Vous êtes un peu crasseux aussi, j'en demeure d'accord, puisque vous le voulez ; mais comme vous avez du bien? croyez-moi, Monsieur, je ferais un peu décrasser ma fille, si j'étais à votre place. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Oh je t'entends. Écoute : si les sentiments de ma fille ne sont pas conformes aux miens, je saurai à qui m'en prendre, et? Que je trouve quelque obstacle à mes intentions seulement, tu verras ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  4. Vouloir forcer une jeune fille de bourgeois et de bon esprit à se contenter d'un homme de Robe, et en hiver encore ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  5. En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Quels nouveaux transports de joie et d'amitié sont-ce là ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  7. Cela est fort bien réglé dans notre petite imagination ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  8. Mort de ma vie, vous ne choisiriez pas mal, je pense. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  9. Oh pour cela non, vous êtes hors de tutelle, sans contredit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  10. S'il voulait me chagriner sur l'âge, je trouverais fort bien les moyens de me faire émanciper. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  11. Je vous trouve à propos, ma soeur, et je reviens exprès pour vous dire que votre procès se juge demain, et que si vous négligez de voir aujourd'hui votre rapporteur, vous pouvez compter votre affaire perdue. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  12. Oui, elle sera fort gaie, Monsieur, voilà une nouvelle bien réjouissante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  13. Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
  14. Hé, mort de ma vie, expliquez-vous, faut-il faire tant de façons ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  15. N'est-il pas vrai, ma tante, que mon père est bien injuste de vouloir me forcer à prendre un engagement? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  16. Oh, cela sera fort joli, au moins. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  17. Ce sera une petite partie carrée bien aimable et bien assortie, ma nièce. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  18. Ce sont de fort jolis oiseaux à tenir en cage, au moins : il n'y a qu'une petite difficulté qui nous embarrasse nous autres. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  19. Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  20. Oui, il n'y a qu'à bien marquer dans l'affiche le poil et les oreilles, quelque curieuse le ramènera, peut-être. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  21. J'ai quelques ordres à donner pour recevoir ce pauvre enfant, et il faut que je sorte ; je ne vous dis pourtant pas adieu, ma nièce. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  22. Mort de ma vie, vous le méritez bien. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  23. Je vais avec toi l'été dernier aux Tuileries, un jeune homme tout des mieux faits, et des plus spirituels nous aborde. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  24. Et vous fîtes fort mal. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  25. C'est une saison morte pour les amants des Tuileries que la Saint-Martin, ils décampent avec les feuilles. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  26. Oh, pour cela oui, cela est fort possible, il n'y a rien de plus naturel même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  27. Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  28. Miséricorde, que vois-je, Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  29. Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  30. Hé allons, mort de ma vie, revenez à vous : vous prenez bien mal votre temps pour vous évanouir. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  31. Cela n'a non plus de force? (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  32. Mort de ma vie, vous êtes un fripon ; qu'avez-vous à dire ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  33. Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  34. Votre tante aime furieusement ce corps-là, Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  35. Nous en sortirons bien, ne te mets pas en peine : notre Monsieur Filassier aime Monsieur son fils à la folie, quoiqu'il n'en use pas bien avec lui : il n'a que cet enfant-là. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  36. Oh diable, c'est qu'il aime l'argent encore plus que le fils, et s'il trouvait occasion de l'établir sans? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  37. Je ne suis pas fort pour la musique, moi. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  38. Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  39. Fort peu, te dis-je, quelques petits endroits par-ci par-là, ceux que tout le monde chante. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  40. Ah ! Que d'objets horribles, v.7 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  41. Que de monstres horribles. v.8 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  42. Dans l'abîme profond dont vous êtes sortis. v.11 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  43. Ils vont surprendre ton maître avec elles, ils ne sont encore avertis de rien. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  44. Oui, il mène une vie fort agréable, et vous avez bien sujet de vous en plaindre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  45. Vous avez tort, il est bien votre fils, je vous assure. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  46. Mais de quelle espèce de folie est-il attaqué encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  47. Mais comment cela a-t-il commencé, encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  48. Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  49. Mais je ne vois point encore moi? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  50. Et n'a-t-il que cette folie-là encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  51. C'est à l'Opéra qu'il est devenu amoureux, et à l'Opéra d'Armide encore. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  52. Il nous a pris pour des Démons, et il voulait à toute force que nous l'emportassions au bout de l'univers. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  53. Miséricorde ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  54. Tout ce qui me chagrine, c'est que quand il a été échappé, il s'est d'abord enfui chez sa vieille, qui le tient à l'heure qu'il est, et qui est aussi folle que lui, pour le moins. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  55. Bon, bon, bon, Monsieur, il a encore du goût pour la gloire ; cela veut dire quelque chose. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  56. C'est fort bien dit. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  57. Allons, ma Reine, la passacaille d'Armide ; chorus, vous autres. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  58. Par la mort non d'un diable, on n'en prendrait pas tant. v.41 (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  59. Cela est fort bien, mais? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  60. Oh pour cela, oui, le diable m'emporte, il ne tient qu'à lui de l'être davantage même, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  61. Hé, allons, Madame, contre fortune bon coeur. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  62. Allons donc ; et si nos maîtres sont d'accord, nous n'aurons pas de peine à nous accorder. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LE CHEVALIER À LA MODE (1687)

  1. Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Mort de ma vie, où était Lisette ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Je l'ai pris sur un ton proportionné à mon équipage ; mais elle, avec un taisez-vous Bourgeoise, m'a pensé faire tombé de mon haut. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  4. Dans un carrosse de velours cramoisi à six poils, entouré d'une crépine d'or ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Je t'avoue qu'à cette injure assommante, je n'ai pas eu la force de répondre, j'ai dit à mon cocher de tourner, et de m'amener ici à toute bride. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  6. Quel désordre est-ce là ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. Va-t-en dehors, mon enfant. (Acte 1, scène 2, MADAME-PATIN)
  8. J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  9. Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  10. Il n'importe, c'est toujours quelque chose de bien charmant qu'un grand nom. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  11. Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  12. Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Commençons par Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  14. Monsieur Serrefort, Madame ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Frère de feu mon mari, soit ; mais, mon mari étant mort, Dieu merci, Monsieur Serrefort ne m'est plus rien. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  16. Oui, oui, je commence à comprendre qu'il a tort, et que vous avez raison, vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  17. Ce qui me déplaît encore, c'est qu'avec ses minauderies, elle attire les yeux de tout le monde, et ne laisse pas aller sur moi le moindre petit regard. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  18. Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  19. Monsieur Patin n'a pas gagné trop légitimement son bien en Normandie ; et c'est une espèce de restitution, que de relever avec ce qu'il m'a laissé, une des meilleures Maisons de la Province. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  20. Je n'ai garde de l'en informer, il ne manquerait pas d'en aller faire ses plaintes à Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  21. Monsieur Serrefort viendrait à son ordinaire m'étourdir de ses sots raisonnements. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  22. Oui, Madame ; une vieille Baronne qui a un Procès dont je suis Rapporteur, m'apporta hier une recommandation de votre part. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  23. Ah, je m'en souviens, oui, oui ; c'est une vieille importune qui me fatigue depuis huit jours, pour parler en sa faveur, et je vous écrivis hier pour m'en débarrasser. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  24. En vérité, Monsieur, je ne vois pas la raison qui vous oblige, lorsque je vous prie, de vouloir refuser un bon tour à une méchante affaire. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  25. Eh fi, Monsieur, il semble que vous ayez encore la pudeur d'un jeune Conseiller. (Acte 1, scène 4, MADAME PATIN)
  26. Vous n'en êtes pas fort content, à ce que je vois ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  28. Non, ne le croyez pas ; mais avertissez-en toujours Monsieur Serrefort par précaution, et prenez vos mesures comme si vous en étiez persuadé ; la suite vous convaincra du reste. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  29. Mais, Monsieur le fat, taisez-vous, encore une fois ; et ne venez point gâter une affaire, qui est peut-être la meilleure qui me puisse arriver. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  30. Le diable m'emporte, si je vous entends. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  31. C'est-à-dire, que s'il en venait encore quelque autre plus riche que ces deux-là, vous prendriez parti avec la dernière ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  32. Je n'ai pu encore savoir son nom. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  33. J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  34. Or çà, je vois bien que c'est la dame d'ici qui est la meilleure à ménager, et je m'en vais renvoyer Madame_la_Baronne avec ses présents. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  35. C'est ce que je vous ai voulu dire d'abord, que Madame_la_Baronne vous attend chez vous avec des présents ; mais je vais les renvoyer. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  36. Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  37. Il est des plus beaux qui se portent. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  38. Vous n'en avez jamais encore eu comme ceux-là. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  39. Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  40. Tais-toi donc, maraud, et laisse-moi sortir honnêtement d'avec celle-ci. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  41. Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  42. Celui-ci, encore qu'il soit votre Amant, vous voyez avec quelle brusquerie il vous quitte, pour aller voir un carrosse neuf. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  43. Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  44. Monsieur Serrefort, quel dessein vous amène ? (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  45. Je prévois que Monsieur va m'endormir. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  46. Vous perdez le respect, Monsieur Serrefort ; et il faut que je trouve les moyens de me défaire de vous, pour ne plus entendre des sottises, à quoi je ne sais point répondre. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  47. Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  48. Courage, courage, Monsieur Serrefort, vous faites bien de jouer de votre reste. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  49. Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  50. Vous venez ici me morigéner, comme si vous aviez quelque droit sur ma conduite ; c'est tout ce que je pourrais souffrir à un mari. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  51. Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  52. Sortez-vous, ou voulez-vous que je sorte ? (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  53. Voilà un sot homme, de ne pas dire d'abord les choses. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  54. Je ne m'en souvenais pas, et je croyais que vous l'aviez oublié, à cause de ce que vous venez de dire à Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  55. J'aurais promis à Monsieur Serrefort tout ce qu'il aurait voulu pour après demain. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  56. Oui, vraiment ; car, dès demain, je me mettrai hors d'état de lui pouvoir tenir parole. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  57. La mère ne viendra-t-elle point encore ! (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  58. J'attendais avec impatience que mon père sortît, ma tante, pour vous dire une nouvelle, qui vous fera voir que je suis autant dans vos intérêts, que mon père vous est contraire. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  59. Les Chevaliers sont de grands causeurs ordinairement. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  60. Il est fort riche, et fort de qualité ; car il me l'a dit. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  61. Il faut que je vous en aie encore une autre, ma tante. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  62. Vous marier au plutôt, s'il vous plaît, avec ce Monsieur que vous aimez, afin que cela m'autorise à épouser celui que j'aime aussi, et que quand mon père voudra me quereller, je puisse lui répondre : Je n'ai pas fait pis que ma tante. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  63. Oh bien, ma nièce, puisque vous êtes dans de si bonnes dispositions, je veux bien vous faire une confidence, que je n'aie encore faite à personne qu'à vous. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  64. Ah, Lisette, que voilà bien de quoi me venger de Monsieur Serrefort ! (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  65. Assurément, et je n'ai garde de manquer une si belle occasion de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  66. Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  67. Le Chiffre doit être fort beau, l'N et l'U, font un assemblage fort agréable. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  68. C'est une importune plaideuse, dont nous ne serons débarrassés d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  69. Comment, morbleu, c'est ma Baronne ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  70. Il nous a été impossible de faire tête à Madame, et le portier et moi n'avons pu lui persuader que vous n'y étiez pas. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  71. Je venais ici, Madame, pour solliciter encore vos recommandations pour mon procès ; mais, je ne m'attendais pas d'y trouver Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  72. Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  73. Ignores-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu'il y a d'illustre à Paris ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  74. Au moins, je n'ai pas attendu vos recommandations, Monsieur le Chevalier, pour parler de l'affaire de Madame ; mais, on trouve sa cause fort mauvaise. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  75. S'il était encore au monde, je serais bien sûre de gagner ma cause. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  76. Il y a environ cent cinquante ans, oui, il y a environ cent cinquante ans que le grand-père de ma partie fit planter proche de ma maison un bois, qui fait à présent tout l'ornement de la sienne. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  77. En vérité, Madame, je ne comprends rien dans les affaires ; mais, je parlerai encore de la vôtre à Monsieur Migaud, je vous assure. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  78. Je ne puis sortir d'aujourd'hui, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  79. Le porteur m'a dit que ce n'était point de la bagatelle, et qu'il y allait de votre fortune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  80. C'est la liste de vos Maîtresses, que nous fîmes l'autre jour, Jeanneton et moi, à la porte des Tuileries. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  81. Non, non, ce sont les vers que vous fîtes faire l'autre jour, pour la Baronne, par ce misérable poète, à qui vous donnâtes ce vieux justaucorps, qui vous avait tant servi à la chasse. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  82. Le porteur m'a menti, Monsieur ; ce billet-là sent la bagatelle. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  83. Tu as raison, mais il n'importe. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  84. Diable, votre garde-robe serait bientôt dégarnie de justaucorps. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  85. C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  86. Tu n'as que faire de les ouvrir, il n'y a encore rien de drôle ; et mon Maître ne les a que depuis peu. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  87. D'accord ; mais je crains que mon fils ne vienne pas si facilement à bout de Lucile. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  88. Pour Lucile, dès que Monsieur Serrefort saura la chose, il la mettra sur le bon pied, je vous en réponds. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  89. Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  90. Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  91. Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  92. Je ne sors que pour l'obliger, il me promet de m'attendre, et je ne le trouve pas ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  93. Cela est bon pour des gens raisonnables, comme Monsieur, par exemple, qui veut vous parler, et qui n'a point voulu sortir que vous ne fussiez rentrée. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  94. Je viens de chez vous, Monsieur ; et cela est fort mal, de ne vous y être pas trouvé. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  95. Puisque l'affaire vous touche, il n'est pas extraordinaire que je m'y trouve intéressé : vous avez eu quelque démêlé de carrosse à carrosse, avec une Marquise, qu'on nomme Dorimène. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  96. C'est une bonne impertinente que votre Marquise Dorimène, et je vous trouve bien plaisant d'aller chez elle, et de me le venir dire à mon nez, vous-même. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  97. Mais quand vous seriez au-dessus de tout cela, vous voulez bien que je vous dise qu'il y a de certaines choses que vous devez craindre plus encore que le ridicule. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  98. Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  99. On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  100. Je le crois ; mais elle est d'une de ces parleuses qui disent peu de paroles qui ne portent coup. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  101. Mais encore ! (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  102. J'aurai soin de m'en informer. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  103. C'est un caractère d'homme fort particulier. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  104. Il a, comme je vous ai dit, ordinairement cinq ou six commerces avec autant de belles. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  105. Ne négligez point cette affaire, je vous en conjure ; elle est plus importante que vous ne pouvez vous l'imaginez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  106. Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  107. Dorimène la médisante, rue des mauvaises paroles. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  108. Dorimène ! (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  109. Dorimène ! (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  110. Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  111. Silvanire la précieuse, rue Montorgueil. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  112. De la rue Montorgueil ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  113. Non, le diable m'emporte. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  114. C'est cette marchande de bouquets, qui est à la porte des Tuileries. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  115. C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  116. Fort bien, voilà ton Maître pleinement justifié. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  117. C'est un nom en l'air que celui de Dorimène, je ne la connais pas, et tout cela n'est qu'un jeu d'esprit de M. (Acte 3, scène 4, MADAME PATIN)
  118. Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  119. Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  120. Hé fi, Madame, il ne la va jamais voir qu'en sortant de chez Rousseau. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  121. L'heure est fort bonne et fort commode. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  122. Il n'importe, je veux bien vous croire innocent, puisque vous tâchez de le paraître ; et je vous aurais, je crois, pardonné, si je vous avais trouvé coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  123. Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  124. Je serai bien aise, Chevalier, de vous confondre à force de tendresse. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
  125. Venez, Monsieur l'emporté, venez voir comme on vous croit indigne de la tendresse qu'on a pour vous. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
  126. Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  127. Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  128. Vous rencontreriez ma nièce par là, sortez par le petit escalier. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
  129. Il était ravi, rien ne lui a paru difficile, ses souhaits vont au-delà des miens, il a encore plus d'impatience que moi, et je venais vous en avertir. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
  130. Hé oui, oui, voilà un fort joli raisonnement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  131. Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  132. Il jure si amoureusement, et il a tant d'esprit, qu'il est impossible qu'il ne soit pas un fort honnête homme. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  133. Le charmant objet que j'adore v.1 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  134. Mais je sens que j'aime encore v.3 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  135. C'est pour moi qu'ils ont été faits, et vous ferez fort bien de me les rendre. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  136. Quand ce serait Madame elle-même, je la trouverais fort impertinente, de dérober des vers qui n'ont jamais été faits que pour moi. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  137. Donnez-moi mes vers, encore une fois. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  138. Taisez-vous, petite sotte, et ne m'échauffez pas les oreilles. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  139. Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  140. Hé bien, pourquoi s'emporter de cette sorte ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  141. Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  142. Le charmant objet que j'adore v.5 (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  143. Mais je sens que j'aime encore v.7 (Acte 3, scène 11, LA BARONNE)
  144. Voilà un fort bon incident. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  145. Je suis bien heureuse de n'avoir point encore signé le contrat. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  146. Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME PATIN)
  147. Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  148. Le portier est un maraud qui ne sait ce qu'il fait. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  149. Oh, Monsieur, ce portier-là n'est point Suisse, et il nous a parlé comme un homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  150. Il ne faut pas être sorcier pour deviner cela ; et dès qu'il vous arrive quelque petit chagrin, on peut dire à coup sûr que c'est la suite de quelque sottise. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  151. Ces vers de la Baronne, donnés à Madame Patin, sont la cause de tout le désordre. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  152. Hé bien, morbleu, ne vous l'avais-je pas bien dit ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  153. Cent diables, vous avez passé un mauvais quart_d_heure ; et sauf correction, Madame_la_Baronne est la plus méchante carogne qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  154. D'accord ; mais nous savons, Dieu merci, l'art de la mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  155. Vous êtes un fort habile homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  156. Non, elle s'est emportée plus fort que jamais ; et je n'ai point trouvé d'autre moyen de la réduire, que de prendre un air de mépris pour elle, qui l'a piquée, qui l'a piquée jusqu'au vif. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  157. Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  158. Oh, pour cela, le diable m'emporte si je vous comprends. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  159. Mais encore, de quelle manière ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  160. Ma petite brune, à ce que j'ai pu savoir est une héritière considérable ; mais d'une naissance peu proportionnée à un si gros bien. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  161. Quoi, tu ne vois pas cela tout d'abord ? (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  162. Je vous demande pardon, Madame ; mais je suis encore tout rempli de la plus plaisante chose du monde. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  163. Ils sont cause d'un incident, dont j'ai pensé mourir à force de rire, et je vous jure qu'il n'y a rien de plus plaisant. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  164. Cet homme-là vaut son pesant d'or. (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  165. Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  166. Ah, petit cruel, à quelle extrémité avez-vous pensé porter mon dépit ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  167. Voilà Monsieur Serrefort qui monte. (Acte 4, scène 3, LA-BRIE)
  168. Demeure ici, Crispin, et attends ici l'ordre de Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
  169. Tiens-toi sur ce petit degré par où sort ton Maître. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  170. En robe cependant, mais avec une queue plus courte que celle que vous portez d'ordinaire. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  171. Non, Monsieur Serrefort, non ; pour demeurer dans l'antichambre, je n'en ferai rien, debout surtout. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  172. Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  173. Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  174. Morbleu, Madame, J'en sais plus que je n'en voudrais savoir. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  175. Écoutez, Monsieur Serrefort, vous me ferez raison des termes offensant dont vous vous servez, prenez-y garde, je vous en avertis. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  176. Je suis bien informé que vous voulez épouser un gueux de Chevalier, qui se moquera de vous dès le lendemain de vos noces. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  177. Oh bien, Monsieur Serrefort, je vous en défie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  178. Songez à le devenir, Monsieur Serrefort ; et ne mettez pas ici les pieds, que vous ne vous soyez rendu plus sage. (Acte 4, scène 4, MADAME PATIN)
  179. Adieu, Monsieur Serrefort. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  180. Je n'en veux point apprendre, Monsieur Serrefort. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  181. Adieu, Monsieur Serrefort. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  182. Oh, pour cela, il devient de jour en jour plus insupportable. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  183. Parce que Monsieur le Chevalier est un jeune homme assez mal dans ses affaires, et que Monsieur Serrefort prévoit qu'en l'épousant, vous allez faire un mauvais marché, il veut vous empêcher de le conclure ; cela est bien impertinent, Madame. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  184. Tout ce que je crains, c'est que le Chevalier ne vienne à connaître Monsieur Serrefort, et qu'il ne se dégoûte en me voyant si mal apparentée. (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  185. J'aurais soin de les lui porter, si vous vouliez. (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
  186. Oh çà, puisque je n'ai point d'argent à porter à mon Maître, ce que j'ai à lui dire n'est point si pressé. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  187. Monsieur le Chevalier se tirera d'intrigue, et vous verrez que je serai pendu pour la forme. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  188. Il m'arrivera peut-être d'un autre côté quelque bonne fortune, à quoi je ne m'attends pas. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  189. Au moins, Monsieur, vous savez bien que ma petite fortune dépend d'elle en quelque façon ; et si ce n'était que vous donnez des commissions à mon père, à mon cousin, et à celui qui veut m'épouser, je ne trahirais pas ma Maîtresse pour vous faire plaisir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  190. Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  191. Qu'as-tu fait encore ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  192. Cela est fort bien imaginé. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  193. Oh, ventrebleu, ma pendarde de belle-soeur n'est pas encore où elle s'imagine. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  194. Et je ne répondrais pas trop que Mademoiselle Lucile n'eût un fort grand penchant à suivre les bons conseils de sa tante. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  195. J'y donnerai bon ordre. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  196. Monsieur Serrefort verra peut-être ce soir plus d'incidents qu'il ne s'imagine. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  197. Le Chevalier n'est point encore venu, Lisette ? (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  198. Il n'est pas temps de vous impatienter encore, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  199. Ce vilain Monsieur Serrefort est cause de cela. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  200. Hé, mort de ma vie, vous êtes toujours sur des épines. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  201. Le beau joyau pour en être si fort éprise ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  202. Oui, vraiment ; et je ne sais ce qui me fera le plus de plaisir, d'épouser le Chevalier, ou de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  203. Oh, çà, çà, détalez, s'il vous plaît, ma mie, et allez voir là-dehors si j'y suis. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  204. Otez-vous de là, vous, ma mie, que je ne vous donne sur les oreilles. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  205. Je suis morte. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  206. Holà, Jasmin, la Brie, la Fleur, la Jonquille, la Pensée, mes laquais, mon portier, mon cocher, holà. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  207. Morguenne à qui en avez-vous ? (Acte 5, scène 3, LE-COCHER)
  208. Va, va, il n'y a rien à craindre, et quand le Chevalier sera mon mari, il me mettra à couvert des emportements de cette folle. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  209. Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME PATIN)
  210. J'ai eu peur d'abord, je te l'avoue. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  211. Et je ne suis pas encore bien remise. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  212. Je viens implorer votre protection, ma tante, et vous demander un asile contre la violence et les injustices de mon père. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  213. Mais encore, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  214. Marton, la fille de chambre de ma mère, l'avait fait entrer par la porte du jardin. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  215. Mais encore ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  216. La partie n'est pas mal liée ; mais, il ne sera pourtant pas difficile à Monsieur Serrefort de la rompre. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  217. Comment, morbleu, la petite brune ! (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  218. Sortons d'ici, Monsieur, c'est le plus sûr. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  219. Monsieur, encore une fois, sortons. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  220. Je ne plaisante point, Madame, le diable m'emporte, et je vous parle de mon plus grand sérieux. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  221. Si vous ne vous étiez point connues, vous ne vous seriez point fait de confidence l'une à l'autre, et nous n'aurions point à présent l'éclaircissement qui vous met si fort en colère. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  222. Mettez-vous à ma place, de grâce, et voyez si j'ai tort. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  223. Je commence à croire qu'il en sortira à son honneur ; quand les Dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  224. Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  225. Je vous assure que l'infortunée qui ne m'aura point, ne sera pas la plus malheureuse. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  226. Je t'aime à la fureur, scélérat ; mais, j'aimerais mieux que ma nièce fut morte, que de la voir jamais à toi. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  227. Allons retrouver la Baronne, et continuons de la ménager jusqu'à ce qu'il me vienne quelque meilleure fortune. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÈRE (1690)

  1. Angélique demeurera-t-elle encore longtemps déguisée sous les apparences trompeuses d'un autre sexe que le sien ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  2. Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  3. Crois-tu sa tendresse assez forte ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  4. Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  5. Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Pour vous, attendez mes ordres chez le Notaire, j'irai vous porter les trois cents louis moi-même. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  7. Mais en effet, il y a mille Coquettes à Paris qui n'en portent point d'autres. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  8. Comme je sais que c'est toi qui dois faire ce père-là, j'en ai fait un portrait le plus impertinent qu'il m'a été possible. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  9. Fort bien. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  10. Fort bien, c'est le noeud de l'affaire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  11. Il n'importe, elle est amoureuse, je te réponds de tout ; tu n'as qu'à faire la guerre à l'oeil, et à nous seconder Champagne et moi. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  12. Cela ne gâtera rien, au contraire, j'ai une botte à lui porter. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  13. J'apportais un billet de sa part à Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  14. Il porte exprès des perruques brunes, et il dit partout qu'il a trente cinq ans, pour m'empêcher de paraître aussi jeune que je le suis. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  15. Il n'en a pas encore vingt, je gage. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  16. J'ai d'autres affaires, j'ai d'autres affaires, te dis-je : voilà trente fois que je te le répète ; fais-moi le plaisir de ne me plus importuner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  17. Vous vous expliquez cruellement, et vous avez, à ce que je vois, plus de bonnes fortunes que vous n'en voulez. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  18. Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  19. Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  20. Votre chagrin est encore augmenté ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  21. Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  22. Ma pauvre Lisette, malgré tout ce qu'on m'en a dit, je n'aurai pas la force de le quereller. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  23. Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  24. J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  25. Hé mort de ma vie, qu'elles sont folles ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  26. Il me semble, pour moi, qu'un jeune Avocat en été, vaut encore mieux qu'un vieux Colonel pendant le quartier d'hiver. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  27. Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  28. Lisette me paraît une fille de fort bon conseil. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  29. Non, Madame, mais j'ai bien dîné ; et ma passion dominante, à moi, c'est de rendre des visites sérieuses en sortant de table. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  30. Il semble que vous preniez Madame pour ma trésorière. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  31. Pourquoi non ; si elle ne l'est pas encore, il ne tiendra qu'à elle de la devenir. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  32. Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  33. Je vais le brusquer, et l'obliger de sortir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  34. Morbleu, le beau brin de femme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  35. Cette Marquise encore, elle est drue, elle est drue. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  36. Hé morbleu, je suis chez vous. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  37. Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  38. Quel ordre y mettre, à moins de lui donner trois cent pistoles ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  39. La vérité est, que si je ne les ai pas tout à l'heure, d'une façon ou d'une autre, je vous estime et vous respecte, Madame, je ne veux point faire de bruit dans votre maison, mais j'aurai le plaisir de le tuer à votre porte. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  40. Hé morbleu, pourquoi nous battre, puisque Madame nous accorde ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  41. Pourquoi donc affecter de le paraître ; tu m'as d'abord fort embarrassée ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  42. La Marquise de la Tribaudière attend que le Chevalier de Pharnabasac soit sorti pour venir prendre sa place. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  43. La belle morale ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  44. Il y a trois cent louis d'or dans cette bourse, Monsieur. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  45. Est-ce que les jeunes gens d'aujourd'hui rougissent de cers sortes de choses ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  46. Un de vos laquais est allé chez lui, voulez-vous que j'en envoie encore un autre ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  47. Vous ne m'en avez pas toute l'obligation, ce n'est que par rapport à Madame. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  48. Monsieur, il y a là-bas une Dame dans un grand carrosse doré, qui vous demande ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  49. Toutes sortes de malheurs m'arrivent. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  50. Cela n'est pas difficile, un grand carrosse doré ; c'est la Marquise assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  51. Sans ce Gentilhomme qui est toujours chez vous, à ce qu'on dit, je ne vous rendrais pas une visite aussi hors d'oeuvre que celle-ci. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  52. Bon cela commence fort bien. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  53. Si la conversation s'échauffe, la Marquise aura sur les oreilles. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  54. Vous devez, après sa mort, être le maître de tout son bien ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  55. N'est-il pas juste qu'il cherche à assurer la fortune de votre soeur ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  56. Par quelle raison vous en importuner ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  57. Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  58. L'insolent, à ma barbe oser s'expliquer de la sorte ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  59. Voilà ce qu'on peut appeler un sacrifice dans les formes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  60. Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  61. C'est une chose épouvantable, de persécuter de la sorte un enfant, que vous voyez bien qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  62. Je me sers de termes qui conviennent fort au sujet. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  63. Ne vous emportez point, Madame, Monsieur_le_Comte vous vengera lui-même, et Madame sera assez punie de ne le point épouser. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  64. Hé bien, Madame, sont-ce là des titres pour me forcer à devenir votre époux malgré moi ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  65. On dit que c'est l'homme du monde le plus extraordinaire. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  66. Monsieur votre père est-il fort entêté de cette Marquise ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  67. Si Monsieur votre fils était un garçon à faire les choses de bonne grâce, encore, on pourrait raisonner sur ce principe. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  68. Que cela ne vous surprenne point, quoiqu'il paraisse déjà formé, il n'y a rien de plus jeune. (Acte 1, scène 20, MADAME-ARGANTE)
  69. Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  70. Oui, du neveu de Madame de la Tribaudière, par exemple : il faudrait que vous prissiez la peine d'épouser une fort aimable personne, qui est la soeur de Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  71. Auriez-vous bien la force de vous y résoudre ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  72. Et morbleu, Madame, n'ayons point de bruit ensemble : prêtez-moi mon fils pour une demi-heure. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  73. Ne forcez point mon inclination. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  74. À toute l'honorable compagnie, présente et à venir : salut. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
  75. J'allais passer chez vous en sortant d'ici, Monsieur. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
  76. Si vous m'avez donné la vie, ne me la rendez point insupportable. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  77. Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  78. Mais vraiment, cela est tout à fait extraordinaire. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  79. Oui, j'ai encore pour deux mille écus de pierreries, que je m'oblige de donner à votre fille. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  80. Je suis engagé de parole avec vous, j'en demeure d'accord ; mais, vous savez que depuis quelque temps, la parole est l'esclave de l'intérêt. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  81. Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  82. Elle sort fort irritée. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  83. Hé bien, Monsieur, cela est-il dans les formes ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  84. C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  85. C'est la plus adorable personne du monde, et je ne sais, Monsieur, comment vous exprimer? (Acte 1, scène 24, ÉRASTE)
  86. Le terme de belle soeur a quelque chose de bien plus agréable à l'oreille. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  87. Elle a le diable au corps ; elle enlève aussi le Notaire. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
  88. Elle les guettait au sortir d'ici. (Acte 1, scène 25, LA FLEUR)
  89. Cela ne déshonore point un jeune homme ; il faut faire vos diligences. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
  90. Je vais faire informer de tout ceci. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

  1. Est-il possible que mes soins, mon amour, mes assiduités, mes empressements, les petits régals que je donne, les dépenses où je m'engage, ne toucheront point le coeur de mon inhumaine : et ne devrai-je qu'aux ordres de sa mère le bonheur de la posséder ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  2. Morgué, vela bian de la musique pardue ; et si vous velez que je vous parle franchement, il m'est avis que vous êtes un benêt de faire tout ça. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  3. Ne vous fâchez point, je sommes tous seuls ; et quoiqu'il soit bian plus de midi en ville, il est encore de bon matin chez Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  4. Vous faites coucher toute la maison à trois heures après minuit, on ne s'y lève qu'à proportion ; votre musique n'a réveillé parsonne. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  5. Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  6. Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  7. Cela est vrai, vous étiez nourri dans la maison ; mais comme vous ne payiez rien, et qu'il vous habillait encore par-dessus le marché, vous portiez la queue à Madame sa femme par reconnaissance. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  8. Acoutez, c'est morgué ce qui vous a fait ce que vous êtes. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  9. Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  10. Encore ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  11. Hé, morgué, vous le disiez vous-même tout à l'heure encore, et si pourtant vous ne laissez pas de ly bailler toujours des cadeaux, des festins, de la musique. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  12. N'est-ce pas aujourd'hui encore que vous leur amenez des violons, et que vous leur baillez à souper ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  13. Ce que j'en dis, n'est pas que j'en parle : mais cet argent-là serait bian mieux employé à faire subsister notre soeur Nicole, qui garde des vaches auprès de Corbie, et le cousin Guillaume, qui n'est que le bediau d'une petite paroisse. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  14. Ces gueux-là, quand cela commence à faire fortune, cela est d'une insolence? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  15. Morgué, tope, je me tians révoqué : Il me déplaît par trop d'être le rat de cave de mon frère, et de le voir Monsieur ; j'aimerais palsanguenne mieux être le valet d'un autre. (Acte 1, scène 2, MATURIN)
  16. Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  17. Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  18. Oui, j'étais Rat de cave comme vous savez ; et par amiquié depuis qu'il est ici, je l'y sarvais parfois de valet de chambre, je ne suis rian de tout ça ; je charche condition : si vous en saviez queuque bonne où on portît la queue, par exemple, ça porte bonne chance. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  19. Vous êtes trop formé pour cela, Monsieur Maturin, cette condition-là serait difficile à trouver. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  20. Morgué point, je prendrai la première venue. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  21. Sans adieu je vas charcher forteune. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  22. Mais cela n'est point si tragique, à ce qu'il me semble ; ce n'est point encore une chose faite. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  23. Et, qui est ce mortel-là qui s'expose à vous épouser sans votre permission. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  24. Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  25. Il a quitté le petit-collet, son frère est mort, il est devenu l'aîné de la famille, Conseiller au Présidial d'Abbeville ; et il vient en hâte, à ce qu'on dit, pour faire hommage à mes charmes, de sa nouvelle succession. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  26. J'en demeure d'accord, et je ne suis pas fâchée même quelquefois que le Printemps vienne, pour changer un peu de compagnie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  27. Hé qu'importe ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  28. Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  29. Je suis d'un caractère bien différent : le départ d'Éraste m'a fat de la peine, j'ai trouvé son absence insupportable, et je languis après son retour. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  30. Oui, j'en conviens, je me divertis fort : mais par malice, je t'assure, et par la seule satisfaction de berner un ennuyeux d'été. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  31. Rien encore, Dieu merci, Madame : mais il a de mauvaises intentions. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  32. C'est un fort honnête garçon, tout jeune, qui n'a pas plus de quarante-huit ou quarante-neuf ans, fort riche, et qui a une Terre auprès d'Amiens, où l'on vend plus de canards par an, que dans tout le reste de la Province. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  33. Je n'en veux point, vous dis-je, je connais le fort et le faible de tous les états de la vie. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  34. Votre père était Greffier, à vous, il m'a laissé du bien : le vôtre avait la Ferme du Tabac, il est mort riche. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  35. Hé, mort de ma vie, sont-ce les emplois qui déshonorent les hommes ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  36. Clitandre est un fort joli homme d'épée, ce sera un fort aimable Conseiller. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  37. J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  38. Faudra-t-il couper des oreilles ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  39. C'est ce qui vous fait tort, peut-être, elle songe à vous pour elle-même ; que sait-on ? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  40. Hé bien donc, nous voilà d'accord, faut=-il tant de façon ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  41. Je trouverais le sien de trop : diable emporte qui s'en soucie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  42. Pour peu que vous vouliez me seconder, je me charge de vous la rendre favorable? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  43. Mais voyons, n'importe, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  44. Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  45. Moins que très peu, ma pauvre enfant : il vient force noblesse de chez nous, mais point de Lettres de change. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  46. Tu es bonne personne, nous nous connaissons depuis longtemps, c'est toi qui m'as produit ici, le nid est bon, tu sais mes besoins, il faut me servir, je fais ta fortune. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  47. Commençons par le mariage, ayons d'abord la nièce et l'argent, je me fais après tout ce qu'on voudra. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  48. Hors le Sergent et le Procureur, je ne sais rien qui me répugne. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  49. On m'encanaille de la sorte ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  50. Mais cadedis, je suis déshonoré, Toinette, d'être en compromis avec ce visage. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  51. Que vous importe ? (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  52. Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  53. Et je deviendrai bien meilleur encore. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  54. Vous prenez fort bien votre temps. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  55. Il vous faut d'abord acheter une Compagnie. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  56. Capitaine, morgué ! (Acte 1, scène 11, MATURIN)
  57. Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  58. Bonjour, Monsieur, votre serviteur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  59. À vous rendre toutes sortes de services. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  60. Vous avez un visage qui frappe d'abord. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  61. Que j'envie votre sort, mon cher Monsieur, et votre profession, surtout. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  62. Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  63. Non, vous dis-je, et quelque petite charge, pour avoir droit de la porter. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  64. Je la prendrai par forme de pot de vin : allons, venez chez le premier tabellion, je vais vous y signer ma démission, et vous me donnerez la robe, avec un papier pour le reste. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  65. Puisque vous allez bailler la robe, il ne faudra plus porter la queue, et vous aurez besoin de votre justaucorps. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  66. Morgué, tenez donc, vela votre peste de queue, je m'en vais vous reporter votre casaque, et rechercher la mienne. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  67. Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
  68. Je vous le demande à genoux, Madame ; ne me donnez point un ordre auquel il m'est impossible d'obéir. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  69. Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  70. Adorez-la de loin, Monsieur, et supprimez vos visites. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  71. S'ils avaient de bonnes intentions encore, des vues pour le mariage, par exemple, Madame n'est point assez ridicule? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  72. Fort bien, Monsieur des Baliveaux. (Acte 1, scène 16, TOINETTE)
  73. C'est l'adorateur de vos volontés, Madame, un vrai Caméléon d'amour. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  74. Vous avez pris le bon parti, Monsieur ; et si ma nièce a pour vous des sentiments favorables, je vous promets de ne m'y point opposer. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  75. Cela n'y fait rien ; ils vont être encore plus proches parents que cela, selon toutes les apparences. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
  76. Il y a un souper encore ? (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  77. Déguisé, Madame, il n'y a point de déguisement là-dedans, c'est morgué tout de bon. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  78. Je voudrais morgué qu'alle fût encore plus piètre, pour ly faire plus de honte, à ce tigre-là. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  79. D'el tuo splendor non vo la face : v.10 (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  80. Ou bien, si vous voulez encore faire la guerre, v.26 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  81. Vidons encore ce pot de bière, v.28 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  82. Tout chargé d'or et d'émeraudes, v.35 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  83. Dont je ferons des gorges chaudes ; v.36 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  84. La drôle de métamorphose ! v.42 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  85. Pour cela, je le crois fort bien ; v.61 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL)
  86. Qu'un Rat de cave inexorable, v.65 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  87. Soit un jour emporté du Diable, v.66 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  88. Pour cela, je le crois fort bien ; v.67 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  89. Pour cela, je le crois fort bien ; v.73 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  90. Qu'un Gascon, homme fort habile, v.77 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)
  91. Pour cela, je le crois fort bien ; v.79 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)
  92. Pour cela, je le crois fort bien ; v.85 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)

LA FÊTE DE VILLAGE. (1700)

  1. Cela ne reçoit pas la moindre difficulté, Monsieur le Tabellion ; et dès que toute la famille en est d'accort avec moi, cette petite supercherie n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  2. Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  3. Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  4. Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  5. Un vieux garçon fort riche : Monsieur Naquart, Procureur de la Cour. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  6. Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  7. Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  8. Non, celle de gaze ou celle de dentelle, Mademoiselle Lisette ; les autres sont des housses, des caparassons qu'on ne saurait porter. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  9. Vous aviez hier vingt-cinq louis d'or. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  10. J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  11. Oh bien, Madame, voilà encore dix louis d'or : mais si vous les perdez? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  12. Quel désordre ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  13. Adieu, mon ami, appelez Cascaret qu'il vienne porter ma queue. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  14. Vous, vous faire porter la queue ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  15. Oui, Monsieur Blandineau, moi-même, puisque j'ai eu la complaisance de prendre une queue toute unie, je me la ferai porter, s'il vous plaît, pour ne pas figurer avec la populace. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  16. Il la fera, Monsieur, Madame et lui sont fort bons amis, il fait tout ce qu'elle veut. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  17. Non, Monsieur, je la trouve de fort bon esprit, au contraire ; elle prend ses commodités et ses plaisirs, et vous avez la peine et les chagrins de tout. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  18. Que vous importe à qui, pourvu qu'elle soit mariée ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  19. Mais, voici une petite personne qui l'est encore plus que lui, quoique son malheur soit d'une autre nature. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  20. Oh, pour moi, je ne comprends pas comment depuis huit jours que nous sommes ici, vous n'avez point eu de ses nouvelles : il faut qu'il soit mort ou malade. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  21. Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  22. Je suis bienheureux, Mademoiselle, de vous trouver ainsi d'abord en arrivant, avant que personne? (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  23. Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  24. Vous ferez fort bien de vous emparer de luI. On reprend son bien où on le trouve, une fois. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  25. Voilà six louis d'or, Monsieur le Magister, ce sont dix francs plus que les vingt écus. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  26. Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  27. Ne manquez pas, surtout, d'y bien marquer les agréments de la fin du siècle, il est si fortuné que moi, si fortuné, que je veux que ma reconnaissance en soit publique. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  28. Et je ne le serai pas longtemps, encore. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  29. Hé, quels changements, encore ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  30. Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  31. Je m'affaiblis, je suffoque, j'agonise, et je m'en vais mourir de mort subite. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  32. Vous voulez le porter plus beau que moi, parce que vous êtes mon aînée, ç'a toujours été votre fureur : mais je me séparerais d'avec mon mari, s'il fallait avoir ce déboire-là. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  33. Mort de ma vie, que de mouvement ! (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  34. Mais, vraiment, je les trouve admirables, elles m'empêcheront de m'élever, de faire fortune : ces Bourgillonnes-là sont si ridicules? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  35. Voilà de belles fortunes. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  36. On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  37. Oui, cela est fort beau de voir Monsieur Carmin juger tout seul, lui qui ne sait ni latin, ni Pratique, ni lire, ni écrire, peut-être. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  38. Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  39. Au bout du compte, voilà de belles fortunes ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  40. C'est une affaire jugée en dernier ressort dans mon imagination ; il n'y a point d'appel à cela. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  41. Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
  42. Charmante Angélique, je vous adore. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  43. Soyez sûr de tout mon coeur, il ne sera jamais qu'à vous ; je vous chérirai, je vous aimerai, je vous adorerai toute ma vie. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  44. Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  45. Charmante Angélique, adorable personne ! (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  46. Viens m'aider à le rendre raisonnable : il s'obstine à vouloir épouser ma tante, pour faire fortune. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  47. Hé bien, mort de ma vie, laissez le faire, et épousez quelqu'un qui fasse la vôtre. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  48. La tante et lui sont déjà d'accord, cela ne dépend plus que de Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  49. Ne faut-il pas céder à la mauvaise fortune ? (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  50. Voilà une déclaration fort obligeante. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  51. Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  52. Allons, venez, on ne vous fera pas signer par force. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  53. Il aura d'abord été chez vous en arrivant, Madame, il sera bien fâché de ne vous avoir pas rencontrée. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  54. Vous ne pouvez sans me faire tort, Madame, douter de la continuation de mes sentiments ; ils dureront autant que vos charmes. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  55. Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  56. Ça ne sera peut-être pas bian drès l'abord, mais je tâcherons de mieux faire dans la suite. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  57. Qu'on nous apporte ici des sièges. (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  58. Monsieur Blandineau vend sa Charge, et il donne quarante mille francs de la Baronnie de Boîtortu ; je ne suis plus Madame Blandineau, je suis la Baronne de Boîtortu à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  59. Mais cela est fort joli, cela est fort gracieux, ma soeur. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  60. Ma soeur la Baronne, votre soeur la Comtesse en est ravie, et voilà notre famille fort illustrée au moins. (Acte 3, scène 8, LA GREFFI?RE)
  61. Oh voilà qui est fini, je vous l'accorde, Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  62. Monsieur Naquart épouse Angélique, si nous pouvions aussi le faire quitter : c'est un fort bon homme, et qui mérite assez de devenir de qualité. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  63. Monsieur_le_Marquis Naquart, cela serait fort plaisant : mais ce nom-là, ma soeur, n'est point fait pour avoir un titre. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  64. Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
  65. Il suffit que ce soit me conformer à vos volontés. (Acte 3, scène 10, ANGÉLIQUE)
  66. Vous prenez le bon partI. Çà, ne signez-vous pas aussi, Monsieur_le_Baron de Boîtortu ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  67. Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
  68. Vous avez tort de disputer, Madame, il le sait mieux que vous ; c'est lui qui a fait les Contrats, une fois. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  69. J'aimerais mieux être morte. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  70. La Terre de Monsieur_le_Comte est à moi, je la lui rends après ma mort ; je lui assure tout mon bien : vous avez assuré le vôtre à votre nièce, ils peuvent bien vous céder un titre qui vous fait plaisir. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  71. Qui lorsque le siècle prend fin, v.2 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  72. En or de ducats. v.26 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  73. Chacun se forme et se modèle ; v.28 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  74. Chacun se forme et se modèle ; v.34 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  75. Modeste ornement de nos mères, v.44 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  76. Modeste ornement de nos mères, v.50 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  77. Tout est orgueil et vanité v.55 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1710)

  1. C'est un fort bonhomme, un fort galant homme que Monsieur Grichardin, Marton ; et comme il n'y a que douze ou quinze jours que nous sommes mariés, je m'accommode encore de ses manières. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  2. Vous exigerez peut-être qu'il la pousse plus loin, et qu'il devienne un peu des amis de Léandre, qui depuis longtemps est si fort des nôtres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Nos fortunes n'en sont pas meilleures. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  4. Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  7. Oh, pour une fortune brillante, retranchez cela, je vous prie, Léandre. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  8. Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  9. J'ai eu quelques ordres à donner. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  10. Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  11. Je dis que vous faites fort bien : mais qu'est-ce que ce sera, que ce petit régal ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  12. Mais, ce sera un bal, d'abord, si tu veux. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  13. Fort bien, une manière de souper. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  14. Morbleu, si j'étais le maître de cela, moi et bien d'autres? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  15. Que je les corrigerais bien, s'il dépendait de moi ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  16. Je l'approuve fort aussi : mais il y en a beaucoup qui font ce que Monsieur souhaite. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  17. Il faut qu'ils le fassent tous et qu'ils le fassent de concert encore, sans cela? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  18. Je m'en vais les recevoir, et donner ordre pour le souper. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  19. Il n'est point de déguisement pour les yeux d'un amant ; les miens vous ont d'abord reconnue, charmante Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  20. J'en crois le coeur encore plus que les yeux, Éraste, et le mien m'a fait sentir des mouvements qui m'ont appris que vous étiez ici. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  21. Qu'importe que les rôles soient gênants, si le dénouement doit être heureux. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  22. Laissons-nous conduire par Marton, cela roule sur elle ; elle sait la portée de son génie, elle n'en fera ni trop, ni trop peu. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  23. Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  24. La métamorphose ne sera pas bien difficile pour moi : une barbe de plus, et des bottes de moins, voilà l'affaire faite. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
  25. Ces Messieurs ont tort ; c'est le rôle le plus facile qu'il y ait, le masque joue de lui-même ; il n'y a jamais eu de mauvais Arlequin. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  26. Non, non, demeurez ; en quelque habit que vous soyez, vous êtes toujours bien : mais vous avez tort de ne pas prendre l'autre. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  27. Monsieur Grichardin vient d'en faire apporter une manne dans ma chambre, pour déguiser toute sa famille, il n'y a qu'à choisir. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  28. Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  29. Oui, Monsieur, on m'a parlé de vous, et voilà ma nièce Isabelle, pour qui l'on m'a dit que vous aviez quelque dessein, qui se rencontre ici fort à propos. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  30. Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  31. Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  32. Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  33. Or est-il qu'il nous arrive, par exemple, de faire quelquefois de certains billets, payables à certains jours de certaine saison, le temps coule. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  34. Oui, à force de marcher, et d'aller fort loin quand elle est violente : et en se mariant, quand elle est légère. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  35. Quand vous ne lui donneriez d'abord que deux mille pistoles, c'est plus qu'il ne m'en faut pour guérir ma goutte ; et je connais un Bonnetier de la rue saint Denis, et un Banquier de la rue Quincampoix, qui, avec dix mille francs qui n'étaient pas à eux, ont trouvé moyen de se faire chacun cent mille écus, qui ne leur appartiennent guères. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  36. Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle, je ferai votre fortune et la mienne, ou j'y périrai. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  37. Elle est fort jolie comme cela, oui, Marton. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  38. Ce jeune Docteur-là n'est pas fort habile sur ces matières, et je crains que vous ne soyez mal adressé. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  39. Bondi, Signor, siete Dutor ? (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  40. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  41. Hé, vous ne connaissez donc pas le Dutor Batoche ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  42. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  43. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  44. De la manière, ou de la forme ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  45. Ce n'est ni de la forme, ni de la matière, c'est? (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  46. In cortesia, Signor. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  47. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  48. Je suis frère utérin d'Apollon le père des Muses, le compagnon de Virgile et d'Homère, l'intime ami d'Horace et d'Arioste. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  49. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  50. En musique je suis un Orphée, dans la Peinture un Raphaël, dans la Sculpture un Bernin, dans l'Architecture un Michel-Ange, et dans la Mathématique un Archimède. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  51. In gratiâ, Signor, Ganimède. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  52. Pour l'invention, je suis Perille, et pour l'instruction, un Aristippe, pour l'Histoire, un Tite-Live, pour la curiosité, je suis un Zénon, pour le secret, un Metellus, pour la science, un Hiperide, pour le travail, un Adrian, pour l'amitié, un Oreste, et pour la force, un autre Hercule. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  53. Sci una força che tarresti ? (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  54. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  55. Voulez-vous que je vous parle de Physique, ou de Morale ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  56. Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  57. La testa de tutte le vacché et Bufale con le corne nella tua testa. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  58. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  59. Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  60. Elle crèvera à force d'être habile. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  61. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  62. Suis un ignorant, à votre avis ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  63. Credemmi, Signor, chiachiaron. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  64. Plus de libéralité que Titus, plus de magnificence qu'Auguste, plus de fortune que César, et plus de générosité qu'Alexandre. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  65. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  66. Je sais faire l'impossible, accorder l'amour et la haine, l'antipathie et la sympathie, le mouvement et le repos, le tort et la raison, le mal et le bien, le chaud et le froid, le vert et le sec, le noir et le blanc, le oui et le non, le beaucoup et le peu, le tout et le rien, le vrai et le faux. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  67. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  68. Pour celui-là, je m'en aperçois : il signor è embriac, sur ma parole. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  69. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  70. Oui, oui, vous n'êtes pas encore assez essoufflé ! (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  71. Io vorxei che tu crepasti. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  72. Vous en voulez par là, vous êtes fort bien adressé, que ne parliez-vous d'abord sans tant de préambules ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  73. Sa son Dutor ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  74. Oui, Messieurs, je suis Docteur, non solum in utroque : mais ; cinquantoque et centupliquoque Jure, in omnibus et per omnia Doctor excellens, excellentior et excellentissimus. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  75. Essouflatus, essouflatior, essouflatissimus. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  76. Quel sort heureux que celui d'une belle, v.62 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
  77. Que tout Corneille et Molière, v.71 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  78. Conformons-nous à l'usage, v.90 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  79. Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  80. Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  81. Il est cause de tout le désordre où tout l'Olympe est aujourd'hui, et je n'en ai chassé l'Amour, que parce qu'il est entré dans les intérêts d'un de ces favoris de Plutus, qui m'a enlevé une jeune Intendante à la barbe de son mari et à la mienne. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  82. Ne serait-il point avec ces favoris de Plutus ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  83. Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  84. Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  85. On me croit un fort habile homme ; mais l'amour que j'ai pour Philine me fait bien sentir que je ne suis qu'un sot. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  86. Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  87. Ce mortel-là a de bonnes parties. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  88. Je suis né sans biens, et j'ai affecté de les mépriser (faute d'espoir d'en acquérir) ; la fortune me rit ; je deviens avare, et usurier même. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  89. Il compte fort bien : mais il n'en devient pas meilleur. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  90. Non, nous sommes fort Étrangers au contraire. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  91. Le négoce est votre occupation favorite ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  92. Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  93. Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  94. Trêve à la morale, je vous prie, nous avons pour objet de retrouver l'Amour ; faut-il courir après, ou le guetter quelque part ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  95. Je suis tuteur et amoureux d'une fort aimable personne, j'ai une servante fort jolie ; pour peu que l'Amour que vous cherchez entende parler d'elle, il viendra chasser sur mes terres, et vous l'attraperez tout en chassant. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  96. Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  97. Ça n'est pas naturel, la porte est farmée, voilà la clef ; ils étaient dehors, et ils sont dedans ; ça ne se peut pas, et si pourtant ça est, car je l'ai vu. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  98. Revenons à la conclusion : croyez-vous aux Sorciers, Monsieu le Docteur ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  99. Si je crois aux sorciers ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  100. Il y a du sortilège là-dedans, croyez-moi, je ne suis pas une bête. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  101. Tenez, Monsieu le Docteur, ces deux drôles-là sont venus tout de prime abord à la chambre des filles, sans demander où est-ce : voyez quel bon nez il faut avoir pour ça ! (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  102. Et tu crois qu'il y a là-dedans du sortilège ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  103. Cette porte, Monsieu le Docteur, cette porte ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  104. Cette porte? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  105. Je parle aussi, Monsieu ; et pour le faire court, je vous dirai que je les voyais, que je leur parlais, et puis tout d'un coup je ne les ai plus vus ; la porte s'est ouverte d'elle-même, crac, les velà dedans. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  106. Ces deux sorciers-là me porteront guignon? (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  107. Fort bien, répétons ensemble cette fin, et que Robin adoucisse un peu davantage, afin de ne pas trop couvrir la voix. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  108. Cela est fort bien, attachez-vous à ces petits passages que je vous ai marqués, et amenez-moi tantôt ici toutes les filles du Village. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  109. Oh, parlez mieux, je suis son homme d'affaires, je fais tout chez lui, hors la garde des filles, que je viens de lui remettre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  110. Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  111. C'est une chose inquiétante, qu'un décret sur le corps. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  112. Et sous les miens aussi ; mais il s'y en fera encore. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  113. Je la connais, c'est le logis d'un Docteur, qui a, dit-on, une fille fort belle, et une servante tout à fait jolie. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  114. Commençons d'abord par faire connaissance : frappe. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  115. Ce n'est pourtant pas moi, Monsieur, qui fais l'ornement du logis ; Mademoiselle Philine, qui est ma maîtresse, a des attraits? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  116. Par ma foi oui, et si tu veux m'en croire, nous travaillerons d'abord pour nous-mêmes. (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  117. Avec des étrangers encore ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  118. Votre tuteur est sorti avec ces deux Messieurs, par la petite porte. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  119. Il est sorti, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  120. Nous ne sommes pas fort à craindre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  121. Et si ma plus forte passion était de vous épouser, vous, Spinette. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  122. Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  123. Allez m'attendre à la petite porte, nous prendrons notre temps pour vous faire entrer, laissez-moi faire. (Acte 3, scène 11, SPINETTE)
  124. Vous voyez bian que je n'ai pas tort. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  125. On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  126. Non, pas encore ; mais on nous attend à la petite porte. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  127. Cela est fort honnête, Monsieur Pierrot. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  128. On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
  129. Ils n'étaient que deux, d'abord, et ils sont quatre à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  130. Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  131. À saint Lazare ou autre part, qu'importe : ce que je sais bian, c'est qu'il ne veut pas marcher, lui ; hé, tenez, tenez, les voilà tous quatre avec ces Damoiselles ; ils ne disputent plus tant ; c'est qu'ils sont d'accord. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  132. Nous avons tort, mon enfant, Jupiter nous pardonne, il est le maître, raccommodons-nous de bonne grâce, retournons au plus vite habiter l'Olympe. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  133. Non, je ne me trouve point mal ici, je prétends y demeurer quelque temps encore, et je demande à Jupiter un mois de vacance pour me divertir à faire parmi les hommes le métier de Charlatan, que Mercure m'a proposé, et qui me flatte. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  134. Hé bien, soit, je te l'accorde ; mais je reste ici, je demeure chez le Docteur, je te veux attendre. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  135. Mariez les parties dans les formes, si le Docteur y consent. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  136. Sans formalité, s'il refuse. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  137. Point de difficulté, Mortel, cela est réglé. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  138. Heureux mortels, je vous invite v.111 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  139. Je suis Guillot-Gorjus, frais, dispos, amoureux v.128 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  140. Ce sera fort bien fait à toi. v.134 (Acte 4, scène 1, MERCURE)
  141. Guillot-Gorjus, v.151 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  142. Guillot-Gorjus, v.160 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  143. Éprouvez son Orviétan, v.176 (Acte 4, scène 1, MERCURE)
  144. Voudraient bien faire essai de votre Orviétan : v.181 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  145. N'accordez rien sans notre aveu ; v.197 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  146. Et la savoir donner très forte à son amant. v.201 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  147. Morgué nenni, j'en sis surpris moi-même, v.223 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  148. Je te vis hier encor l'agacer en cachette. v.233 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  149. Voilà deux naturels aisés à corriger. v.243 (Acte 4, scène ", MERCURE)
  150. Oui, morguenne, avec li que sart de grimaces ? v.264 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  151. Il est vrai, j'avons tort tous les deux de finasser ; v.266 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  152. Joli minois, gentil corsage. v.300 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  153. Vous tenez en ces lieux école de sornettes ? v.314 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  154. Vous devenez souvent fort inutiles ; v.318 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  155. Je suis garçon Orviétan. v.347 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  156. Allons, enfants, chorus, et la petite danse, v.348 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  157. Quelque peu d'Orviétan. v.359 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÉRA DE VILLAGE (1693)

  1. Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  2. M'est avis que son père, notre Bailli, se porte un tantinet mieux que de coutume ; et si vous l'y marmuriez queuque chose de ce mariage, je crois, Dieu me pardonne, que ce serait une affaire bientôt bâtie. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  3. Morgué, mon oncle, à la bonne heure. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  4. Hé non, d'accord, il n'y a point d'appréhension à avoir : mais il est toujours bon de prendre garde. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  5. Il y a ici deux drôles qui n'y restont pas pour enfiler des parles : ils la lorgnons, et ils ne la lorgnons pas pour des preunes. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  6. Je n'ai point remarqué qu'ils la lorgnifiaient, moi, et je ne vois pas. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  7. Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  8. Morgué que tu es défiant, Colin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  9. Morgué, je ne l'y baise rien, moi, mon oncle ; son menton pointu et sa face ambicoin m'affligent ; serviteur. (Acte 1, scène 2, COLIN)
  10. À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  11. Morgué, je n'en sais rian ; car quoique je soyons tous gens d'esprit, c'est pourtant un jeune gars de Paris qui a manigancé la chose. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  12. Il entend morgué la danse et la musique à merveilles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  13. Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  14. S'il vous arrive de l'approcher, ni de dire un mot du secret que je vous confie, je ne vous menace point, Dieu m'en garde, je sais tout le respect que mérite Monsieur Galoche : mais voilà un justaucorps que mon maître vous donna l'année passée, je suis encore en droit de le nettoyer, prenez-y garde. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  15. Ah, morbleu ! (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  16. Cela suffit, Monsieur de la Flèche, faites de votre côté tous vos efforts, sûr que nous n'épargnerons rien du nôtre. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  17. Le voici de retour fort à propos. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
  18. Hé, morgué, qu'aurait-il fait, dites ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  19. Il m'a voulu corrompre, et me mettre d'une partie qu'ils ont projetée. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  20. Ils ont dessein, Monsieur Bouvillon et lui, d'enlever votre fille, et il me sollicitait de leur prêter main forte. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  21. Par la morguoi je les en dépite. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  22. Je les en dépite, encore un coup, ma fille est mariée. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  23. On a beau dire, il y a toujours morgué du vrai dans les songes. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  24. Non, palsanguenne, il faut la mordre, je sommes convenus du contraire. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  25. Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  26. Cela est fort bien. J'ai quelque chose à vous dire. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  27. Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  28. Morgué, je vous en prie, Monsieur de la Flèche. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  29. Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  30. Et quoi encore ? (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  31. Dès qu'une fille s'en va avec un homme, on en dit d'abord mille sottises. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  32. Cela est horrible ; mais cependant, si vous aimiez véritablement mon Maître. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  33. Si je ne la lui porte, il viendra la chercher lui-même. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  34. Ah, ma cousine, je t'apporte une bonne nouvelle ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  35. Et qui est-ce encore ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  36. Et dont le valet de chambre est encore chez nous à attendre son équipage ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  37. Ce sont de terribles gens que ces jeunes Officiers, il ne faut s'y fier que de la bonne sorte. (Acte 1, scène 10, MARTINE)
  38. Ces sortes d'affaires sont un peu trop délicates pour nous autres ; et pendant qu'on fait le procès du maître, le valet de chambre est pendu par provision. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
  39. Allons, Monsieur de la Flèche, c'est à ce coup qu'il en faut découdre ; notte Monsieur_le_Marquis va arriver, j'avons déjà député le neveu Colin au-devant de ly, je voulons, morgué, drès qu'il sera venu, l'y aller faire la révérence en musique. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  40. Ce sera fort bien fait, vous avez raison. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  41. Mais, à propos, morgué, qu'avez-vous fait de ma fille, Monsieur de la Flèche, m'est avis que je vous l'avais baillé en garde ? (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  42. C'est morgué bian dit : mais pourtant comment ferons-je ? (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  43. Les chanteuses d'importance ne se trouvent pas aux répétitions, si régulièrement que les autres. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  44. Monsieur le Magister se porte bien. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  45. Morgué c'est ce qu'il me semble : mais tatigué, qu'est-ce que tout ça veut dire ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  46. Monsieur Thibaut a raison, Messieurs ; c'est lui au nom de qui tout se fait, et c'est à ses ordres que vous devez vous soumettre. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  47. Allons, voyez, Monsieur Thibaut, à mettre les choses par ordre : vous n'avez qu'à parler, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 13, LA FL?CHE)
  48. Moi, morgué, qu'ils en fassent à leur tête : je sis le maître, vela qui est bien ; mais qu'est-ce que ça fait ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  49. J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  50. Voyons d'abord votre Prologue. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  51. Vela morgué bian des affaires que j'avons oubliées, Monsieur le Magister. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  52. Allons donc, morgué cette ouverture. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  53. Hé, morgué, il y en aura aussi, baillez-vous de l'air, vous n'étoufferai pas, Monsieur Galoche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  54. Cela doit être fort joli, voyons. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  55. Vous avez là encore une symphonie des plus complète ; et à moins que vous ne nous envoyiez votre petite fille Louison nous faire quelques civilités là-dessus, je ne prévois pas que nous laissions passer votre divertissement. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  56. Hé, morgué oui, votre fille et votre nièce. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  57. Hé, morgué, je n'ons pas encore répété. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  58. Allons Claudine, courage, et trémoussons-nous bien tretous d'importance. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  59. Morgué, se peut-il qu'on s'en lasse ? v.27 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  60. Morgué, se peut-il qu'on s'en lasse ? v.31 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  61. Morgué, se peut-il qu'on s'en lasse ? v.36 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  62. Morgué, se peut-il qu'on s'en lasse ? v.40 (Acte 1, scène 16, PIERROT_THIBAUT)
  63. Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.44 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  64. Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.48 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

  1. Ne portons pas v.1 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  2. Sans art avec ordre plantés ; v.5 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  3. Bénissez le sort heureux v.18 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  4. Et de Vénus la Troupe favorite, v.35 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  5. Nous sommes aussi nous autres l'élite d'une Troupe favorite, non pas de Vénus, mais de Comus, et si peu que rien d'Apollon? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  6. Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  7. Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  8. Que les Grecs soient glorieux, v.38 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  9. Aux bords de la Seine v.51 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  10. En portant son aimable chaîne, v.56 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  11. Moins d'Adorateurs. v.60 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

  1. D'avoir encor l'honneur de vous revoit chez moi. v.4 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  2. Combien vous m'honorez de la plus haute estime, v.6 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  3. Et prêt à m'engager à de nouveaux efforts, v.7 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  4. Pour soutenir le faible, et réparer les torts : v.8 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  5. De pouvoir quelque jour forcer la race ingrate v.10 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  6. De tout le Toboso le plus digne ornement, v.15 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  7. Fort vilaine, fort laide. v.18 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  8. À force de vertus surmontons leur malice, v.30 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  9. Il croirait que cela lui porterait bonheur, v.40 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  10. Non plus que par orgueil, et ce n'est seulement v.59 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  11. Je serai, je vous jure, un fort bon Gouverneur. v.64 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  12. Si j'étais couvert d'or, perles et diamants ; v.87 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  13. Faites donc du portrait tout ce que vous voudrez ; v.92 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  14. De grâce accordez-moi cette faveur suprême, v.105 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
  15. Il n'importe. v.113 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  16. Si j'en fais rien que le Diable m'emporte. v.114 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  17. Je l'ordonne, il suffit. v.115 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  18. Je ne m'en suis pas fort aperçu jusqu'ici. v.123 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  19. Lorsque l'on est couvert, dire la vérité. v.128 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  20. La fortune me quitte : elle peut s'en aller ; v.147 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  21. Peuples vraiment heureux, Île trop fortunée, v.153 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  22. Moi-même je m'endors parfois quand je l'écoute. v.162 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  23. Qu'on ait soin de l'orner d'habits les plus pompeux, v.164 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  24. Pour vous ressembler mieux qu'on m'apporte un habit. v.176 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  25. Suivez au moindre mot l'ordre du Gouverneur. v.179 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  26. Enfin, me voilà Grand, mais grâce à la fortune, v.181 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  27. Et si par cas fortuit, car enfin tout peut-être, v.189 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  28. Mais on vient, taisons-nous, c'est trop moraliser, v.195 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  29. Déjà ce fat fait de l'homme important. v.199 (Acte 1, scène 7, PERALTE)
  30. De deux fous que le sort adresse ici chez vous, v.207 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  31. C'est, je vous l'avouerai, lorsque ainsi l'on raisonne, v.217 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  32. Enfin, je voudrais fort qu'au fond de leurs villages, v.237 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  33. Goûte tous les plaisirs d'un homme d'importance, v.246 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  34. Qu'importe qu'ils soient vrais, ou bien imaginaires, v.254 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  35. Que jamais le Soleil ne dore l'Orient, v.283 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  36. Et, hors Monsieur_le_Duc qui me fait Gouverneur, v.295 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  37. Tantôt un Biscayen vous ébrèche une oreille, v.297 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  38. Çà, ma fortune est faite, allez faire la vôtre. v.306 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  39. Accorder votre amour à la première Reine v.309 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  40. Bois et mange, glouton, c'est ton sort ; et le mien v.311 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
  41. De chez Montezinos à force de valeur, v.315 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  42. Vous apportent les clefs des portes de la ville. v.318 (Acte 1, scène 11, DON LOPE)
  43. Je suis leur Gouverneur, et non pas leur portier. v.320 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
  44. Mais que sans se peiner peut porter le grison, v.331 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  45. Entre deux vrais amis de qui l'un fait fortune, v.333 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  46. D'Infantes, d'orphelins? v.337 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  47. Qui suis libérateur d'Infantes, d'orphelins : v.340 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  48. D'accord, continuez. v.343 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  49. Rayez encor ce mot : v.347 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  50. Au reste, votre exorde a fort bien réussi, v.351 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  51. Oui, vous pouvez le dire, et vous ferez fort bien; v.359 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  52. Car le Diable m'emporte au moins si j'en sais rien. v.360 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  53. Compterai-je les morts que votre cimeterre v.361 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  54. A jamais vu de mort qui fût de ma façon. v.364 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  55. L'Orateur doit cacher ce que sait le vulgaire. v.378 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  56. Quand le More enchanté, dans une chambre noire, v.381 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  57. Je dormais bien serré. v.395 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  58. Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  59. Vous étiez en extase, et non pas endormi. v.399 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  60. Mais qu'ai-je affaire ici de porter vos pensées, v.405 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  61. On dit communément : La fortune aide aux fous ! v.411 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  62. Qu'il porte jusqu'au Ciel ses hautes destinées. v.422 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
  63. N'importe, avant que d'y songer v.427 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  64. S'informe en quel état il te remet cette Île, v.438 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  65. Qui nous portent si haut au-dessus de nous-mêmes, v.450 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  66. D'accord. v.457 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  67. Vois à quel point ma valeur s'est portée, v.457 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  68. Tu dois te comporter avec humilité, v.467 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  69. De deux monstres cruels, la discorde et l'envie, v.474 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  70. Autant que s'ils avaient la fortune prospère : v.478 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  71. C'est un fort grand défaut : mais pourtant ce n'est rien. v.512 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  72. Après, sans m'arrêter, je porte mes regards v.519 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  73. L'appui des orphelins, le fléau des Tyrans, v.527 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  74. Ont porté la valeur des Chevaliers Errants, v.536 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  75. M'emporte sans raison au-delà de moi-même. v.538 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  76. Oui, Sancho, ce Mortel que tu dois imiter, v.539 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  77. J'en regorge, j'en crève ; et quand je veux parler, v.571 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  78. Ils veulent tous sortir, jusqu'à se quereller : v.572 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  79. Qui n'ont pas grand rapport avec ce que je pense. v.574 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  80. Que bon renom vaut mieux que ceinture dorée. v.582 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  81. Et que dorénavant j'aurai soin de me taire, v.589 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  82. Il n'est point toujours fête. Au port on fait naufrage : v.601 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  83. Quand vous aurez tout dit, vous fermerez la porte. v.605 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  84. La fortune n'est pas toujours de même sorte, v.606 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  85. La nuit porte conseil, la nuit tous chats sont gris ; v.607 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  86. Et quoique ce public soit si fort difficile, v.613 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  87. Mon ordre est dans ces lieux que chacun vous révère. v.621 (Acte 2, scène 2, LE DUC)
  88. Mais je ne puis blâmer l'amour qui le transporte, v.665 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  89. Qu'il en perde l'esprit, que le diable l'emporte, v.666 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  90. Elle est belle, archi-belle, et lorsque l'on la voit v.671 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  91. Fort bien. v.678 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  92. Mais pour sa taille et son gentil corsage, v.678 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  93. J'aurais besoin encore d'une petite grâce : v.697 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  94. Dans vos coffres ; un Grand, un homme d'importance, v.709 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  95. Qui peut, quand il lui plaît, mesurer l'or aux muids? v.711 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  96. Et bien loin d'accorder ta demande incivile, v.713 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  97. Qui regorgent de biens beaucoup plus que d'honneurs : v.736 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  98. C'est, ou m'importuner, ou me faire une offense, v.738 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  99. Qu'on n'y revienne plus. Qu'est-ce encore ? v.739 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  100. Ne prenons pour entrer nul ordre des valets ; v.760 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  101. Et si j'ai bien voulu demeurer à la porte, v.761 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  102. C'est pour Don Guichot seul que j'agis de la sorte, v.762 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  103. Encore est-ce. v.773 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  104. Soit fait savoir une importante affaire. v.775 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  105. Sommes sortis de la caverne, v.780 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  106. C'est par ordre du Ciel que nous certifions v.784 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  107. Dont très fort nous nous ennuyons. v.786 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  108. Qu'il ait pour délivrer l'Infante infortunée, v.802 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  109. Raison ou tort, leur faute est par moi pardonnée, v.809 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  110. Est pour longtemps encore là-bas dans la caverne. v.822 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  111. La fin du succès glorieux v.826 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  112. Dans la fortune un rustre a toujours l'âme dure. v.840 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  113. C'est l'ordre. v.855 (Acte 2, scène 9, LA DUCHESSE)
  114. Et si je reste en place on le réformera. v.856 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  115. Je vous crois fort versé dans les Lettres humaines, v.878 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  116. Marcellus, Gordien, Proculus, Hermogène, v.886 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  117. Entrez, vous, Madame l'éplorée. v.898 (Acte 3, scène 2, DON LOPE)
  118. Justice, Monseigneur, on m'a déshonorée, v.899 (Acte 3, scène 2, LEONOR)
  119. Le trait est fort vilain. v.900 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  120. Doucement, n'allons point d'abord aux invectives. v.903 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  121. Il fallait, sans user de force à mon endroit, v.922 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  122. Vous devez en porter la peine. Au préalable, v.933 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  123. Fort bien, vous concluez, vous, à votre manière, v.936 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  124. Au fonds, quoiqu'ils aient tort, ils ont raison tous deux : v.943 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  125. La femme a volé l'homme ; et de force ou d'adresse, v.944 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  126. Morbleu quand une affaire a deux faces, deux sens, v.950 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  127. Ainsi donc tous les deux ont tort dans cette affaire ? v.956 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  128. Ni moi non plus, et j'entre fort dans ses raisons. v.974 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  129. La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  130. Monsieur_le_Duc, ce peuple a grand tort, je vous jure, v.984 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  131. C'est fort bien décider. v.992 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
  132. Comme à ceux qu'il élève aux emplois importants, v.994 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  133. La fortune fait l'homme, elle n'a qu'à vouloir, v.998 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  134. Demander de l'argent lorsque l'on vous pardonne ; v.1001 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  135. Seigneur, il en est encore un. v.1010 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  136. Il faut d'abord du fait savoir la vérité, v.1023 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  137. Ce fils, dont la fortune et les jours me sont chers, v.1038 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  138. Mais il ne l'aimait pas aussi fort que je l'aime, v.1041 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  139. Au sortir de l'enfance, et déjà commençant v.1046 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  140. À devenir un jeune et fort adolescent, v.1047 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  141. Et s'il ne le fait pas, j'ordonne qu'il n'aura v.1062 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  142. Le mort en son vivant n'était point un benet. v.1122 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  143. Seigneur, le testament ne m'est pas favorable. v.1128 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  144. La chose à décider n'est pas fort difficile : v.1132 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  145. Soit. Mais, que désormais, à l'heure de manger, v.1154 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  146. A pris pour le mensonge une si grande horreur, v.1167 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  147. Que pour en corriger les grands et le vulgaire, v.1168 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  148. Le fait est important. v.1179 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  149. Fort bien, vous y voilà. v.1181 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  150. Oui, Monseigneur, j'y viens. Or donc, voici le cas v.1182 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  151. On l'arrête, on demande : où portez-vous vos pas ? v.1186 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  152. Le drôle par mépris d'abord ne répond pas ; v.1187 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  153. La loi l'ordonne, et la loi le défend ; v.1191 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  154. La Justice du Pont n'en peut être informée ; v.1209 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  155. On s'en mordrait les doigts. v.1214 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
  156. On n'attrape le but qu'à force de viser. v.1223 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  157. La loi de votre Pont est sottise, et j'ordonne v.1224 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  158. Morbleu, pour me réduire à rêver sur cela, v.1234 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  159. Commandez qu'on apporte ici sur deux tonneaux, v.1268 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  160. Oui, c'est l'ordre, il est vrai ; v.1276 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  161. S'il faut attendre encore, je suis mort. v.1279 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  162. Malgré l'enchantement la porte s'en découvre, v.1282 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  163. Je me souviens fort bien que je ne le suis pas : v.1300 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  164. Hé bien, soit, je consens de dîner à la porte. v.1305 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  165. Qu'on l'apporte. v.1306 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  166. Vous, manger à la porte ! Il nous serait honteux v.1307 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  167. Nous n'avons point d'exemple encore d'aucune affaire v.1309 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  168. Un Gouverneur ne peut déranger certain ordre. v.1313 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  169. Il n'en est point sur qui les Grands ne puissent mordre. v.1314 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  170. Vous ne mordrez pourtant point sur celui que j'ai. v.1315 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  171. Je te mordrai moi-même ; et je suis enragé, v.1316 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  172. Malgré l'ordre ancien le Duc veut bien permettre v.1326 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  173. Du pain? à boire? non, mangeons d'abord?de grâce v.1333 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  174. Officier, reportez ce plat à la cuisine. v.1338 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  175. Comment ? À quel propos le faire reporter ? v.1339 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  176. Trouvez bon, s'il vous plaît, qu'on le reporte aussi. v.1344 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  177. Par forme seulement, pour la cérémonie ; v.1357 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  178. Vos conseils sont fort bons pour tenir l'audience : v.1361 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  179. Vous ignorez, Seigneur, que je suis Médecin ? v.1367 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  180. Mange de ces ragoûts contre mon ordonnance ? v.1378 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  181. Tout, hormis des ragoûts. v.1384 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  182. Encore est-ce. Approchez cet oiseau de rivière. v.1385 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  183. Il est mortel, Seigneur, ce n'est point raillerie. v.1397 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  184. Avicène et Fernel en demeurent d'accord, v.1407 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  185. Bontékoé soutint qu'elle donne la mort : v.1408 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  186. J'en mangerai, Docteur, encore tout à mon aise. v.1426 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  187. Comme chacun le sait, de voler que fort bas : v.1436 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  188. Douze cornets d'oublie, et deux tranches de coin ; v.1444 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  189. Sortez de ma présence, et faites votre compte v.1461 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  190. Sortez d'ici, Médecin mal habile, v.1465 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  191. Je sors donc. v.1470 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  192. J'aime fort à dîner, mais je veux compagnie. v.1474 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  193. Je viens de le quitter, sortant de l'audience, v.1477 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  194. Sortant de l'audience il a quitté ce lieu. v.1479 (Acte 4, scène 3, DON LOPE)
  195. Pour affaire, dit-on, qui presse fort aussi. v.1484 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  196. S'il vous plaît, Monseigneur, je le lirai fort bien. v.1487 (Acte 4, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  197. L'affaire est importante ou je n'y connais rien. v.1488 (Acte 4, scène 4, LE MA?TRE D'H?TEL)
  198. Je te revois encore ? v.1490 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  199. Pour une affaire d'importance v.1492 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  200. Et je crains fort qu'on ne vous empoisonne. v.1499 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  201. Miséricorde ! À quoi les Grands sont exposés ? v.1500 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  202. Ce n'est pas tout, par ruse, ou par la force ouverte, v.1501 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  203. Nous ne serions jamais sortis de la maison, v.1513 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  204. Faites tête à l'orage, v.1514 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  205. J'ai donné pour cela les ordres nécessaires. v.1534 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  206. Et le peuple, qui vient en foule d'ordinaire v.1547 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  207. De cette épreuve-ci d'affaire sortira. v.1557 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  208. Ce sera trop encore, et j'ai peur qu'il n'en meure. v.1566 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  209. Il faut se divertir sans nul désordre, enfin. v.1568 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  210. Et que comme une cornemuse v.1574 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  211. Comment dormir ? La faim me presse ; v.1582 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  212. Que c'est une importune hôtesse v.1584 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  213. Lorsque l'on n'a rien à manger ! v.1585 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  214. Et par la porte ou la fenêtre v.1605 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  215. J'en veux sortir absolument. v.1606 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  216. À la force, au secours, que chacun s'évertue, v.1616 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
  217. Et je suis fort trompé si j'en puis faire rien. v.1627 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  218. La hallebarde encore ne vous fiera point mal. v.1630 (Acte 5, scène 4, HENRIQUE)
  219. Que l'on me porte donc; car je me donne au diable v.1632 (Acte 5, scène 4, SANCHO)
  220. Ce sera fort bien fait, courez, qu'on se dépêche, v.1645 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  221. Et faites, mes enfants, comme si j'étais mort, v.1646 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  222. Sauvons-nous par un dernier effort. v.1647 (Acte 5, scène 5, CARLOS)
  223. À son dam ; que chacun dorme sous son bonnet. v.1655 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  224. Pourquoi m'aller frotter aux charges d'importance ? v.1656 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  225. Maudite ambition, que tu me fais de tort ! v.1658 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  226. Mais j'entends un grand bruit, contrefaisons le mort, v.1659 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  227. Peut-être je pourrai me sauver de la sorte. v.1660 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  228. Prenons le Gouverneur, c'est ce qui nous importe, v.1661 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
  229. Prenons-le vif ou mort. v.1662 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
  230. Voici le Gouverneur ; il est mort. Sans tumulte, v.1664 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
  231. Laissez-moi seulement éprouver si les corps v.1666 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  232. Peuvent saigner des coups qu'on leur donne étant morts. v.1667 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  233. Il n'est pas mort, peut-être. v.1670 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  234. Il me suffira donc d'en avoir une oreille : v.1673 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  235. Don Guichot dans ces lieux s'apprête à nous forcer, v.1675 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  236. Je ne sais si je dors, je ne sais si je veille, v.1688 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  237. On m'a voulu couper le chef, et puis l'oreille : v.1689 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  238. Qu'un fort mauvais plaisant me l'a tantôt fait faire. v.1697 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  239. Mais je suis fort poltron, et qui dit autrement v.1706 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  240. Au sort du Gouverneur tellement s'intéresse, v.1721 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
  241. Quoi, nous ferions des efforts superflus ? v.1747 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
  242. Monseigneur, dussiez-vous à force de pleurer v.1754 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  243. Et tout le monde enfin, hors vous, Madame et moi. v.1759 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  244. Douze cornets d'oublies et deux verres d'eau claire, v.1768 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  245. Du vaillant Don Guichot la force triomphante v.1772 (Acte 5, scène 13, DON LOPE)
  246. De morts, ni de mourants on ne voit nulle trace. v.1777 (Acte 5, scène 13, DON LOPE)
  247. N'est pas encore trop bien remis. v.1841 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
  248. De sa force et de son courage v.1868 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
  249. Un regard favorable et doux. v.1891 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  250. À vos ordres, Seigneur, j'obéis promptement, v.1908 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  251. Que lorsque je la vis pour la première fois : v.1918 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  252. Sous de fort vilains traits peut cacher une Infante. v.1920 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  253. Nord de tous mes exploits, étoile étincelante, v.1924 (Acte 5, scène 17, DON QUICHOT)
  254. On l'a tantôt bien dit, la fortune aide aux fous : v.1939 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  255. Qu'il est glorieux, qu'il est beau v.1946 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  256. Dans cette Île fortunée v.1979 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

  1. Pour cela il n'y a que la jeunesse, ou l'amour, qui puisse autoriser cette partie de plaisir. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  2. Où mettra-t-on tous ces ustensiles de Musique que vous avez fait apporter ? (Acte 1, scène 3, LA FONTAINE)
  3. Je ne sais où est la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  4. C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  5. À la musique près, j'ai reçu le même ordre, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  6. Celle que j'adore, est Mariane. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  7. Angélique est fille d'une vieille Madame Loricart, qui a une maison dans le Village. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  8. Messieurs, nous ne sortirons pas de la famille. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  9. Mariane est la plus adorable. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  10. Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  11. Nous l'endormirons, ne vous mettez pas en peine, on ne nous a pas mandés pour rien. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  12. Voici la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  13. Quelqu'un sort de la maison, je vais faire jaser ce compère-là, et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  14. Morgué, je ne sais ce que ça veut dire, vela quasiment ma forteune faite, et je ne saurais avoir le coeur joyeux. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  15. Voilà une vraie physionomie de nouveau marié, ne serait-ce point celui dont nous venons honorer la noce ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  16. Il faut morgué que vous soyez sorcier, je n'en avons parlé à personne. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  17. Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  18. Il n'importe, je vous en félicite, et la part que je prends à tout ce qui vous regarde... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  19. Elle est morte, la pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  20. La marraine est morte, le parrain m'a fait paysan, et il a fait sa filleule Madame. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  21. Oui, je comprends que vous avez beaucoup perdu à la mort de cette marraine-là. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  22. Madame Loricart ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  23. Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  24. Stanpandant, alle veut m'épouser, c'est sa folie ; je ly avais pourtant offert qu'alle ne m'épousît pas : mais j'ai biau dire, alle n'en veut morgué pas démordre. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  25. Alles ne m'aimont point itou, moi, cette fille et cette nièce ; alles vont avec une Mathuraine, qui est un serpent pour sa malice, alles me fesont toujours queuque pièce : et par vindication, pour faire ma forteune ; vous m'entendez bian ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  26. C'est fort bien fait. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  27. Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  28. Fort bien. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  29. En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  30. Je comprends fort bien cela, il n'y a personne qui n'en fît autant. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  31. Il ne faut point l'aborder devant cet animal-là. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  32. Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  33. Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  34. C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  35. Mais avant que de vous expliquer ma pensée, il faut que je sois informé des vôtres. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  36. Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  37. Voyez-vous, Mademoiselle Angélique veut se marier pour être mariée, et sa mère la voulait marier pour qu'alle fût veuve ; je m'en rapporte à vous, laqueulle est-ce qui a tort ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  38. Alle est riche, Mademoiselle Mariane, alle a de quoi faire la forteune d'un homme. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  39. Il n'est pas besoin qu'alle sache encore rian de tout ça, entendez-vous ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  40. Et pour les mortifier davantage, là, pour abaisser leur petit orgueil, je les fais habiller en paysannes. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  41. Est-ce que feu Monsieur Loricart était de mauvaise himeur, Madame ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  42. Je suis veuve, j'ai du bien, je ne dépends de personne, je veux faire la fortune de quelqu'un qui m'en sache gré. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  43. Oui, j'aurai soin de toi, laisse-moi faire, tu es une fort bonne fille : mais... (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  44. Ah, j'entends bien ce mais-là, ce n'est pas la frorteune d'une fille que vous voulez faire, c'est celle de queuque garçon, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  45. Alles voulont itou faire la forteune de queuqu'un. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  46. Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  47. Madame Loricart me paraît plus traitable que de coutume, elle s'apprivoise, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  48. Je t'aime, tu m'aimes aussi, tu as six cent francs, tu me demandes en mariage à moi-même, parce que je suis seul de ma famille : je ne suis pas cruel, je m'accorde à tes désirs ; voilà qui est fini, j'aurai la complaisance de t'épouser. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  49. Ne te fâche donc point, nous voilà d'accord de nos faits : travaillons un peu pour le prochain maintenant. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  50. Madame Loricart ? (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  51. Morgué, ils n'avont pas tort, il faut se rendre justice. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  52. Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  53. Et tu crois que cela te déshonore de devenir le mari d'une parsonne dont tu n'es que le Jardinier. (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  54. Ça fait ta forteune. (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  55. Bon, ma forteune, il faut bian qu'alle y trouve son compte, elle, pis que c'est elle qui me prie, vous dit-on : mais palsanguenne, il n'en sera rian, vela qui est résolu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  56. Ça n'y fait rian : quand elle en devrait crever, alle ne m'aura morgué pas. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  57. Je n'en démordrai point, vela qui est fini. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  58. Ce brutal-là va faire une sottise qui portera préjudice à nos Damoiselles. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  59. Oui, vous allez les voir, j'ai donné ordre qu'on les amenît. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  60. Elle s'imaginerait fort bian ça, elle est la maîtresse d'un paysan, afin que vous le sachiais. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  61. Et amoureuse de maître Thibaut encore. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  62. Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  63. Oh, je l'attends désormais avec ses sermons et ses remontrances. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  64. Vous ne le comprenez pas, parce que ma cousine n'a pas achevé de vous dire toutes nos affaires, et que vous ignorez de quelle nature est la folie de ma tante. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  65. Il n'importe, approchons toujours, tout coup vaille. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  66. Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  67. Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  68. Vous vous parlez à l'oreille, il est bian temps de ça, j'ons des affaires communes, faut parler en commun, n'est-il pas vrai, monsieur Cléonte ? (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
  69. Soyez-nous favorable, de grâce. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
  70. Ça sera trop plaisant, je nous en allons faire une charretée de noces, et c'est celle de Madame Loricart qui est cause de tout ça : queulle bénédiction ! (Acte 1, scène 19, MATHURINE)
  71. Hé, Madame, vous n'y pensez pas ; quel emportement ! (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  72. Il a tort, Madame, je le lui ai déjà dit. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  73. Non, morgué, je ne sis point fou, Madame le sait bian ; je vians de lui dire ce que je vous avais dit, vela ce qui la fâche tant. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  74. C'est quelque mauvais conseil qu'on lui a donné, ma pauvre Mathurine ; car hier encore, signant le Contrat... (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  75. Si vous n'aviais point babillé encore, vous ou le Tabellion, c'en était pargué fait, j'eusse achevé la sottise, vous me teniais ; mais vous avez jasé, n'an s'est gaussé de moi, vous ne tenez rian. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  76. C'est encore là ce que j'appréhende. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  77. Morgué, pas trop, et puis velez-vous que je vous dise, vous avez de vilaines manières, Madame. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  78. De Madame Loricart. v.2 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  79. Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  80. Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  81. Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  82. Je vous assure, monsieur Thibaut, que vous êtes un fort galant homme, et que... (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  83. Aimez-moi bian, respectez-moi bian, et je serons bons amis : allons, morgué, ablativo tout en un tas, mettons toutes les noces en une, point de gausserie, et vive la joie ; vela ma forteune faite. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  84. De Madame Loricart. v.8 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  85. De Madame Loricart. v.10 (Acte 1, scène 22, LE CHOEUR)
  86. D'un noeud si fort. v.42 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  87. Qui s'y laisse encore engager. v.51 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
  88. Est plus rude à supporter. v.56 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

  1. Le hasard nous fournira quelque aventure favorable, dont il faudra tâcher de profiter. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Quelque aventure favorable ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Depuis que j'ai l'honneur de vous servir, ou à Paris, ou à la Garnison, Monsieur, je ne vois pas que vous ayez eu de bonnes fortunes fort utiles. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  4. Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  5. Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  6. Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Voilà la paix faite, vous serez réformé, vous quitterez e service malgré vous. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  8. Je le quitte moi-même, je me réforme ; cela me paraît plus noble. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  9. Mais attends encore quelques jours du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. Mais voici votre oncle, voulez-vous que j'aborde le bonhomme ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  11. Fais en sorte qu'il me prie de demeurer chez lui ; je n'y entrerai que les soirs du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  12. Oui, Monsieur, vous revoyez deux favoris de Mars de votre connaissance, échappés des dangers de la campagne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  13. Ah, ah, ah, soyez les bien trouvés, Messieurs les favoris de Mars. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  14. Vous ne me paraissez pas être ceux de la fortune, et vous ne revenez pas de la guerre en bon équipage. (Acte 1, scène 3, J?R?ME)
  15. Je l'ai deviné d'abord. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  16. Fort bien, l'Officier de Dragons deviendra Teinturier, et le Teinturier, Gentilhomme ; ce sera là une jolie métamorphose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  17. Quand cela sera fait, nous songerons à te marier, j'ai en main une fort jolie fille (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  18. Elle nous a envoyé le portrait de la fille, nous lui avons renvoyé celui de mon maître. Les parties ont été contentes des copies, et les originaux sont devenus amoureux l'un de l'autre par la poste. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  19. Une petite personne fort aisée à vivre et sans façon, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  20. Mais encore ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  21. Vous connaissez fort Monsieur Tarif, apparemment ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  22. Il vaut mieux que vous le préveniez d'abord. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  23. Hé, vraiment oui, c'est lui-même, je ne le reconnaissais pas d'abord. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  24. Ne perdons point de temps, j'ai quelques affaires encore avant de partir. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  25. C'est fort bien imaginé : mais pour ce soir je ne saurais profiter de l'occasion que vous m'offrez ; j'ai des affaires très importantes pour un mariage, dont je fournis la dot en espèces pour du papier, sur lequel il y a moitié à gagner. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  26. Il en faut attendre encore une meilleure. Vous allez ce soir à Anthony ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  27. Mais encore ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  28. Les cornes vous viendront à la tête, quand je vous les dirai. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  29. Vous avez bien raison, les cornes me viennent. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  30. Elle n'est donc pas d'accord avec lui, sur ce pied-là ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  31. Je vous l'ai dit d'abord. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  32. Je n'ai pour objet que de le corriger de ces libertinages ; je voudrais si bien qu'il fût un peu changé. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  33. Oui, fort bien, vous n'avez qu'à vous tranquilliser chez vous, et y attendre de mes nouvelles. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  34. Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  35. Nous attendrons vos ordres avec impatience. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  36. Comment, vous voilà encore, Monsieur, je vous croyais déjà à moitié chemin pour le moins. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  37. Je sais encore cela. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  38. On frappe à la porte de derrière, et l'on a toussé deux fois ; c'est le signal que nous avons donné. (Acte 1, scène 10, JAVOTTE)
  39. Vous plaisez de quelque manière que vous soyez, mais je ne laisse pas de vous savoir gré des soins que vous prenez pour paraître encore plus aimable. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  40. Il y a un quart d'heure qu'on a tout apporté, ragoûts, rôti, dessert, le couvert est mis, le vin rafraîchi, on se mettra à table quand vous voudrez, et sur la fin du repas on vous donnera les violons : c'est une petite musique, dont vous ne serez pas mécontent. (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
  41. Cela est fort bien imaginé. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  42. Qu'on apporte le souper ici, c'est l'endroit le plus éloigné de la rue, et où nous serons le mieux à couvert des regards curieux du voisinage. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  43. Vous êtes une femme adorable, ma voisine : je suis comme vous, j'aime le mystère, et vous ne vous plaindrez pas de ma discrétion. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  44. Apportez un des bonnets de votre oncle, Mademoiselle Javotte, le plus beau, le plus propre ; c'est pour Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  45. Ce serait un grand bonheur pour moi, mon adorable voisine. (Acte 1, scène 13, TARIF)
  46. Oui : mais ils n'ont pas de si bonnes fortunes. (Acte 1, scène 13, JAVOTTE)
  47. Mon oncle, qui me force à venir loger chez lui presque malgré moi... (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  48. Voilà un bon ordinaire bourgeois. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  49. On frappe à la porte, et rudement même ; à l'heure qu'il est, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
  50. Vous êtes encore à table ? (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  51. 3Et voilà bonne chère ; c'est fort bien fait, Madame Jérôme, de régaler ainsi mon neveu, et de faire si bien les honneurs du logis. (Acte 1, scène 16, J?R?ME)
  52. À moi, ne vous emportez pas contre lui, de grâce. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
  53. Il nous a dit qu'il allait en bonne fortune ; qu'il craignait de déranger l'économie de sa perruque ; on s'est prêté à cela : le grand malheur ! (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
  54. Il vous a dit qu'il allait en bonne fortune ? (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  55. Oui vraiment, et chez le Baigneur même en sortant d'ici. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  56. Bonsoir, Monsieur, je vous laisse en bonnes mains, et vous souhaite toutes sortes de bonnes fortunes. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
  57. On ne saurait prendre trop de précaution pour aller en bonnes fortunes. (Acte 1, scène 17, JÉRÔME)
  58. Il n'y a rien de plus sain : il faut bien laver le dedans et le dehors, il en sera plus net. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
  59. J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  60. C'est ce qui est cause qu'on ne leur fait pas toujours confidence. Tout coup vaille, je ne me suis pas repentie de celle-là, et Monsieur Tarif fut fort bien régalé. (Acte 1, scène 19, MADAME CLOPINET)
  61. Ce sont des animaux bien ridicules et bien rétifs que des maris ; baste, cela ne l'a pourtant pas corrigé, comme vous voyez. Mais que font-ils ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  62. J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  63. J'ai pourtant donné ordre à Lépine de la modérer. (Acte 1, scène 21, ÉRASTE)
  64. Oui, oui, cela est fort bien : mais... (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  65. Hom : c'est que je la trouve un peu forte quand j'y songe. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  66. Vous sortez du lit, ou vous revenez du cabaret. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  67. Fort volontiers. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  68. Encore moins, je me suis contenté de le faire boire. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  69. Vous n'y êtes pas encore, Monsieur Gaspard, donnez-vous patience. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  70. Il m'a voulu donner pour excuse, qu'il n'était ici qu'en passant, et en attendant l'heure d'aller chez le Baigneur, pour se préparer à une bonne fortune. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  71. C'est un homme qui vient chez vous pour vous déshonorer, vous l'avez barbouillé ; qu'il se débarbouille. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  72. Il faudra bien qu'il en change malgré lui, et dans l'état où vous l'avez mis, je le défierais bien de se produire en bonne fortune. (Acte 1, scène 24, GASPARD)
  73. Miséricorde ! (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  74. Il est bien question de cela maintenant, et voilà des morales bien placées... (Acte 1, scène 25, TARIF)
  75. Oh, par ma foi, je l'en défie, et nous y avons mis trop bon ordre. (Acte 1, scène 25, LÉPINE)
  76. Je suis au désespoir, j'aimerais autant être mort. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  77. Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  78. En l'état où le voilà maintenant, il ne saurait plus prendre que le feuille-morte. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  79. Comment le feuille-morte ! (Acte 1, scène 26, TARIF)
  80. Si le feuille morte n'était pas trop foncé, encore, il serait quelque temps sans sortir, on dirait qu'il aurait été à la campagne, et qu'il en serait revenu un peu hâlé. (Acte 1, scène 26, GASPARD)
  81. Monsieur Gaspard a raison, cela serait mieux encore, travaillons à cela, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  82. Ne se corrigent pas chez nous, v.5 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  83. Pour faire que le correctif, v.7 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  84. Si l'art corrigeait la nature ; v.26 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  85. Puissiez-vous encor dans cent ans v.37 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

  1. En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  3. Cela est bien glorieux pour vous au moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  5. Le pauvre Monsieur Pillardoc est éborgné de cette affaire-là ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  6. Le bon homme Plutus, le Dieu des richesses est bien aveugle ; il n'y a pas grand inconvénient que le Diable de la Finance soit borgne, il en verra plus clair de l'oeil qui lui reste. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  7. En arrivant à Paris, qu'est ce que mon confrère Pillardoc fit de vous d'abord ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Oui, oui, Page : je portais la queue de Madame, qui était bien jolie, et qui avait bien des amants. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  9. Je me souviens de cela, je l'ai fort connue, elle était une de mes élèves. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  11. Portier, en sortant de Page ! (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  13. Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  14. Voilà ce qui a fait ma fortune, Monsieur le Diable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  15. La fortune se sert de toutes sortes de moyens pour favoriser les gens qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  16. Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  17. Il en enrageait, et moi je le morguais, je faisais le gros dos pour le braver, mais il n'osait plus frapper dessus. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  18. Et êtes-vous encore son associé, Monsieur Simon ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  19. Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  20. Je n'ai que soixante quatre ans, Monsieur le Diable : quand j'aurai amassé encore quelque chose de plus, je songerai à me retirer, je me divertirai, je jouirai de la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  21. Voyez d'un autre côté le jeune Oronte, qui n'est qu'un nouveau Financier, et qui promet déjà autant que les plus consommés. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  22. Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  23. Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  24. On me croit mort chez moi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  25. Je vous rendrai témoin de sa douleur et de son affliction, et j'espère que cela n'aidera pas peu à vous corriger. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  26. Je vous porterai dans votre maison, je vous y rendrez invisible pour tous ceux qu'il ne faudra pas qui vous voient, et je ne vous laisserai connaître que quand il sera temps de vous découvrir. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  27. C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  28. Vraiment oui, nombre de conquêtes : ma bonne maman n'a encore chanté que dans les choeurs, je n'ai point eu d'entrée seule. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  29. Voilà une fort jolie petite personne, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  30. Soyez le bien venu, Seigneur Asmodée : votre absence m'a beaucoup duré, et je ne sais pas ce que je n'airais point fait, si vous aviez encore tardé quelques jours. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  31. Non, nous l'avons eu nombreuse, mais mauvaise, et les plaisirs à proportion. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  32. Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
  33. Comme vous y allez, Madame Thérèse, vous courez d'abord au plus fort. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  34. En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  35. Miséricorde ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  36. Voilà comme à Paris on porte le deuil d'un mari avare, Monsieur Simon ; ne continuez pas de l'être. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  37. Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  38. Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  39. Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  40. Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  41. Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  42. Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  43. Et si ce mari qu'elle croit mort, ne l'était pas ; car enfin, quelle certitude en a-t-on ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  44. Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  45. Oui, Monsieur ; mais il n'est pas encore jour. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  46. Que veux-tu dire, il n'est pas encore jour ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  47. Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  48. Quel désordre ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  49. Du temps de Monsieur Simon, pour se conformer à ses manières bourgeoises, on se couchait le soir, et on se levait le matin, à présent nous avons réformé tout cela : on se couche le matin, et on se lève le soir, c'est la règle. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  50. Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  51. C'est le Major et la Présidente, il faut que Madame soit éveillée, j'entends sa voix, elle s'est levée sans moi ; ils pourraient bien venir ici, et je serais fâchée qu'on nous vît ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  52. Je ne veux pas te faire de peine, je sors. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  53. Vous les rencontrerez par là, sortez par le petit escalier dérobé. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  54. Monsieur le Major, par complaisance, est aussi incertain que vous, et je vois bien que nous ne conclurons rien, que nous n'ayons ici le Chevalier. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  55. Il pense à vous, il vous aime, il vous adore. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  56. Oh, palsambleu, c'est celui qui lui fut emporté, il y a trois ans, par un boulet de canon. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  57. Vous m'avez vue en jupon, Monsieur le Major ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  58. Oui, Madame, et je ne crois pas que depuis ce temps-là le canon vous les ait emportées. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  59. Je vous croyais encore au lit : vous êtes aujourd'hui bien diligentes, pour vous être couchées si peu matin. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  60. Ne me consultez point là-dessus, Madame la Présidente, ne me parlez point de plaisirs, je n'en trouve qu'à voir, qu'à adorer votre charmante amie. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  61. Hors cela, Madame je suis rassasié, fatigué, dégoûté de tout ce qui peut flatter les sens. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  62. À propos de repas, que pourrais-je vous donner ce soir, que nous n'ayons point encore eu ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  63. Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  64. Corbleu, j'ai encore un peu de goût pour la fenouillette. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  65. En tout cas nous avons l'eau forte. (Acte 2, scène 3, VIVAREZ)
  66. Oui, ma chère : mais il y a si longtemps qu'on brise nos meubles, allons à notre tour briser ceux des autres : masquons-nous, courons ce soir, et nous viendrons faire réveillon au cabaret en sortant du bal. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  67. Oui, et nous passerons, en revenant chez le Major, et nous tâcherons d'amener avec nous son épouse ; j'ai une si grande envie de la connaître. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  68. Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  69. Il a de la voix, Monsieur le Major, et il fait la Musique. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  70. Si nous rappelions pour ce soir seulement, quelqu'une de nos connaissances d'été, quelque amant de la Porte Saint Bernard, quelque soupirant des Tuileries ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  71. Vous nous proposez là une mauvaise compagnie, mais il n'importe. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  72. C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  73. Faire rincer ses verres par un Abbé, Monsieur le Major ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  74. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  75. Si vous n'en donnez point, il ne sera pas sûr de rester à la maison, on enfoncera la porte, et on fera du désordre ; ce sont de rudes joueurs que les masques. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  76. Nous nous en servirons, Monsieur le Major. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  77. Prenez celle de feu Monsieur Simon, Monsieur le Chevalier, j'en ai une qu'il n'avait encore jamais mise, servez-vous-en, je vous en prie, je vous la donne. (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  78. Vous avez fort bien fait, et nous nous disposons à en faire autant. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  79. En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  80. Voilà votre partie à vous, Monsieur le Major, et voici la vôtre, Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  81. Vous m'embarrassez fort, Madame, je suis un mauvais Musicien, et vous entendrez une étrange musique. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  82. Je dis, Madame, que voilà une Scène qui est tout à fait dans le goût du Major. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  83. On a fort bien attrapé son caractère dans ce Dialogue. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  84. Je vous adore. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  85. Il n'y a rien à dire à cela ; voilà qui est dans les formes. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  86. Je ne le suis pas encore tant que je le deviendrai. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  87. Ah, la vilaine petite Sorcière ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  88. Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  89. Ma femme me croit mort, à ce qu'il me paraît, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  90. Non, non, je ne le suis pas, je me porte bien ; et je lui ferai bien voir à elle, et à son Chevalier. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  91. Oui, Monsieur ; mais je ne crois pas qu'elle lui eût encore donné des arrhes. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  92. Ne parle point encore à ta maîtresse du retour de Monsieur Simon, entends-tu, Lisette ? (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  93. C'est une fort bonne personne, que Mademoiselle Lisette, Monsieur le Diable ; Et je lui ai bien promis que vous seriez de ses amis. (Acte 2, scène 2, SANCHETTE)
  94. Entrez pour quelque temps dans ce cabinet, si vous ne voulez pas encore qu'on vous voie. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  95. Je ne vous crois pas une fort habile devineresse. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  96. Je sais le sort de bien des gens, v.34 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  97. Ma science n'est point bornée, v.35 (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  98. Oh, pour cela non, je vous en réponds, j'y mettrai bon ordre. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  99. Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  100. La petite personne est fort jolie ; allez Monsieur le Président, je vous le pardonne. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  101. Je suis ici pour empêcher le désordre. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  102. Oui, Mesdames, fort à votre service, et je vous amène une façon de Commissaire qui rendra justice à tout le monde. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  103. Et vous, Monsieur le Chevalier, soyez toujours des amis de la maison, mais à moins de frais, et associez tous à vos plaisirs et à vos fortunes, ma bonne amie Madame Thérèse et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  104. Çà, tandis qu'on dansera dans l'autre salle, que l'on apporte ici la collation. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  105. Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  106. La saison la plus favorable. v.57 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  107. Près de Doris, v.62 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  108. De quoi nous sert la fortune, v.73 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  109. Des plus beaux jours l'éclat nous importune, v.75 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  110. De quoi nous sert la fortune, v.77 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  111. Nous ferons tous encor mieux par la suite, v.105 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

  1. Qui jamais de la sorte a marié sa fille ? v.14 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  2. Et Léandre me laisse au bord du précipice. v.17 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Il peut tout ignorer. v.19 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  4. Jocrisse l'a portée. v.21 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  5. Mon Père le croit riche, et veut que je l'adore, v.25 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Il faut feindre d'aimer ce que mon coeur abhorre. v.26 (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  7. Si, dit-il, je ne l'aime avec emportement, v.31 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Votre papier, je pense, était un sorcelage, v.38 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  9. Ah diable d'innocent que m'apportes-tu là ? v.40 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  10. Il s'est tout écorché d'une force... v.42 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  11. Une tête de viau qu'on écorche est de même, v.45 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  12. Fort bien, elle est d'or et sonnante. v.65 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  13. Vraiment elle est fort belle. v.67 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  14. Je la mets là, jamais je n'en porte sur moi. v.68 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  15. Un morceau près du feu, j'ai froid à la poitrine, v.74 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  16. Qu'est-ce encore que cela ? v.75 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Ma foi je doute fort demain comme aujourd'hui v.83 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  18. Jocrisse tiens-toi là, qu'aucun n'entre ou ne sorte. v.85 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  19. Non, je n'ouvrirai pas qu'on ne buque à la porte. v.86 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
  20. Al n'est pargué pas morte, il y fallait cela, v.91 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
  21. Elle est morte. v.99 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
  22. Ah oui da, pour si peu qu'elle vous a mordu, v.104 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
  23. Ce malheureux a mis ma montre de la sorte, v.109 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  24. Et croit que tout cela n'est qu'une souris morte. v.110 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  25. Donnez-la-moi, Monsieur, on la rapportera. v.112 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
  26. Un serrurier ? Je veux que dès demain tu sortes. v.113 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  27. Il a raccommodé des choses bien plus fortes. v.114 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
  28. Chien de butor, va brider ma cavale. v.118 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  29. Morgué, cela m'affole, v.133 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  30. Que sert ce fer, pourquoi ces brimborions-là, v.135 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  31. Morgué ne savez-vous point brider une cavale ? v.138 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  32. Ouvre-lui bien la bouche et mets le mors dedans. v.139 (Acte 1, scène 9, JACINTE)
  33. Hors que le fer était sous la gorge. v.144 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  34. Fort bien, v.144 (Acte 1, scène 9, JACINTE)
  35. Vous le savez fort bien. v.158 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  36. Tu sais bien qu'il s'agit d'une importante affaire. v.162 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  37. Votre feint déplaisir l'a mis si fort à bout, v.207 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  38. La feinte était fort bien. v.209 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  39. Un ordre que voici, v.216 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  40. Que voulez-vous, c'est un Ordre du Roi, v.224 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  41. Puis-je, mon Accordé, Monsieur, étant aux champs, v.227 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  42. Partout où vous voudrez, il ne m'importe pas, v.240 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  43. Barbe vous trouvera quelque morceau de pain, v.244 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  44. Et pour lors il n'est rien plus froid que la cuisine. v.246 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  45. Qu'est-ce encore que ceci ? v.255 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  46. C'est du vin et du rôt que j'apportons ici. v.256 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
  47. Vous apportez du vin et du rôt, pourquoi faire ? v.257 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  48. Et qui vous a chargé de l'apporter chez nous ? v.259 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  49. Ne vous l'ai-je pas dis, portez dans la cuisine, v.261 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  50. Non, Madame, ce n'est qu'un fort petit cadeau, v.287 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  51. La porte du devant est-elle bien fermée ? v.297 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  52. Dort-il ? v.300 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  53. Quand ces gens soupent bien, ils dorment à merveille, v.301 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  54. Et l'on leur tirerait le canon dans l'oreille, v.302 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  55. Qu'ils dormiraient encore. Qu'a-t-il soupé ? v.303 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  56. Tant pis, l'estomac vide, on ne dort pas bien. v.304 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  57. Portez dans cette grande armoire v.310 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  58. Dépêchez-vous, je suis bien plus morte que vive. v.314 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  59. Je te surprends, mamour, fort agréablement, v.316 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  60. Entendant que l'on heurtait si fort, v.319 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
  61. Nous croyons toutes deux qu'on vous rapportait mort. v.320 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
  62. Mort ! v.321 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  63. Et pourquoi me donner une frayeur mortelle. v.325 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  64. Mais je ne suis pas mort, tu le vois bien, ma belle. v.326 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  65. C'est par étape et c'est par ordre du Roi. v.336 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  66. J'ai sortant de Paris trouvé l'apothicaire, v.337 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  67. Que j'importune ici. v.346 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  68. Oui, Madame est fort sage, v.349 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  69. Un cadet fort bien fait... eût été mieux reçu. v.352 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  70. Je le crois fort, Monsieur. v.355 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  71. Je vais vous découvrir une importante affaire, v.357 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  72. Et dans ce même instant vous faire fort grande chère, v.358 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  73. Informez-vous dedans nos compagnies, v.362 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  74. D'apporter promptement dans ce lieu, pain, vin, viande, v.366 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  75. Pourquoi, s'il était bon, j'en mangerais fort bien. v.376 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  76. Filles, apportez tout. v.383 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  77. Et je suis sûr qu'il est sorcier comme une vache. v.386 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  78. Les verres et le vin, il faut tout apporter. v.387 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  79. Qui n'en mangera pas s'en trouvera fort mal. v.392 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  80. Non, non, il est souvent des diables favorables, v.397 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  81. Ils sont d'accord ici tous deux, v.407 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  82. Hé bien, c'est encor pis, v.435 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  83. Quelle sera la fin de ce désordre ici ! v.439 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  84. Ce n'est pas encor tout, il faut que vous voyiez v.443 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  85. Mais comme il est céans, il faut bien qu'il en sorte, v.449 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  86. Ou par la cheminée enfin, ou par la porte, v.450 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  87. Pour la forme, il l'aura telle que je voudrai, v.451 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  88. Que comme un tourbillon il sorte de ces lieux, v.455 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  89. Démon tu vas sortir, qu'on ouvre chaque porte ; v.461 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  90. Qu'importe ? v.463 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  91. Quand je battrai des mains, sors vite de céans, v.464 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  92. Vous le verrez un peu, tournez-vous d'autre sorte. v.469 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  93. Qui, moi ? Si je le vois que le Diable m'emporte. v.470 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  94. Prépare ta sortie, et ne t'arrête pas. v.471 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  95. Nul mortel ici-bas n'a de voix qui l'égale, v.474 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  96. J'ai tort, je suis mieux qu'eux puisqu'ils sont tous au Diable ; v.478 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  97. Un Diable me l'emporte. v.481 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  98. Mais le Diable, Monsieur, qui l'emporte, l'épouse, v.482 (Acte 1, scène 18, JACINTE)
  99. Et pour me consoler encor de cette affaire, v.489 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
  100. Si la mort me faisait l'héritier de mon frère ; v.490 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

  1. Et depuis que ton père est devenu riche, et qu'il s'est fait Prévôt de la Ville, de simple Sergent qu'il était, depuis qu'il regorge de richesses, et que l'on dit qu'il a trouvé un trésor, il semble que cela te chagrine, et ta chance ne te tourne point à profit. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  2. N'est-ce point que tu aurais quelque amoureux, dont tu serais amoureuse de ton côté, à qui tu crois que ton père ne voudra pas te donner depuis qu'il a fait fortune, lui ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  3. Ne serait-ce point que tu aurais quelque amoureux, mais bien amoureux, dont tu n'aurais été d'abord guères amoureuse, et puis après un peu davantage, et puis ensuite autant qu'il fallait, et puis un peu trop sur la fin ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  4. Ce n'est pas tout à fait comme la fortune de ton père. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  5. Il se trouve parfois de petits trésors cachés, dont on est plus embarrassé qu'il ne sera du sien. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  6. Les plus jolies choses du monde, ma chère enfant, et il me mande qu'il en a encore cent mille plus jolies à me dire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  7. Quoi encore ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  8. Sa fortune ne le décanaille point. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  9. Je nous assemblimes à Yvetot en Normandie : tatigué que je m'y divartis bian. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  10. Tout chacun m'aimait, c'était à qui m'aurait, les filles me couriont ; tout le monde m'estimait ; je crois, morgoi, si j'y fus demeuré, qu'à la parfin je serais devenu le Général des Troupes de ce petit Royaume-là. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  11. Morgoi, m'est avis que je sis né pour être un grand homme. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  12. Morgué de quoi te plains-tu ? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  13. Pour ce qui est d'an cas de ça, je ne le cède à parsonne, hors à M. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  14. Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  15. J'ai trouvé un trésor, moi ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  16. Vous vous êtes baillé à ly, il vous a baillé un trésor, et que le marché est bon pour vous. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  17. Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  18. Point d'emportement, n'an vous croit, ça se peut bian, c'est ce frère-là qui avait fait le marché du diable, peut-être. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  19. Les petites gens, la Robe, la Finance ; et quand ils avont bon esprit, ils sont morgué, queuquefois les gouvarneurs des gouverneurs même. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  20. C'est moi qui ai imaginé de tirer ici ce prix de l'Arquebuse, pour signaler mon avènement à la Prévôté par quelque chose d'extraordinaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  21. Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  22. Et bian glorieux pour Monsieu le Prévôt. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  23. Et autant qu'il s'en présentera encore je les recevrons, je ne refusons parsonne. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  24. J'avons tout arrangé pour ça, tatigué, il y aura une belle ordonnance. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  25. Vous avez bien fait, cela est dans l'ordre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  26. Et une soeur encore pardessus le marché, qui est très folle, et dont je voudrais bien être débarrassé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  27. Au bout du compte, cela ne dépend ni du hasard, ni de nous ; ce sera le plus adroit qui emportera le prix, et qui choisira la fille. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  28. Il y a un drôle qui recharche ma nièce, qui vise morgué, bian juste. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  29. Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  30. Vous n'avez qu'à ordonner, tout sera prêt. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  31. Pour moi dix mille francs de plus ou de moins ne sont pas une affaire ; mais ce sont dix mille francs d'argent comptant, et dix mille francs d'argent comptant au temps qui court, ne dérangent rien dans un coffre-fort. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MARTIN)
  32. Quel heureux événement vous transporte si fort ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  33. L'événement n'est point encore arrivé, mais il arrivera incessamment, tout le pronostique, tout le dénote. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  34. Cet événement est déjà tout arrivé, vous ne m'apprenez rien là de nouveau, mais je ne vois pas, moi, ce qu'il y a de si fort réjouissant? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  35. Esprit borné, petit génie, vous ne méritez pas le bonheur qui vous arrive, puisque vous n'avez pas assez de lumières pour le prévoir. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  36. Oui, je serais fort content de cela, je vous l'avoue : mais avec qui faites-vous cette partie de mariage, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  37. Vous avez eu par testament la succession de feu notre frère : cela vous donne un sot orgueil. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  38. Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  39. Je n'envie point votre fortune ; laissez-moi la mienne, je suis à la veille d'en jouir, et d'user de mes droits. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  40. Oh, pour cela non, je vous en assure, il n'y a rien encore sur mon compte, et je ne suis heureuse qu'en idée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  41. Je me donne au diable, vous rêvez encore, ma soeur : allez-vous-en achever votre songe, et puis nous en verrons la suite. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  42. Mon frère, je voudrais veiller toute ma vie, comme j'ai dormi cette nuit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  43. Il n'y a point là de sottises, mon frère, rien de plus sérieux ; et je veux bien que vous sachiez que je ne fais que des songes fort modestes. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  44. C'est lui qui emportera le prix ; et je l'aurai, moi, il m'est destiné, je vous en assure. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  45. Il a tiré de son carquois une flèche dorée, qu'il m'a lancée tout droit au coeur ; et comme si ç'eût été le signal, ou plutôt un avis aux Chevaliers de l'objet où leurs traits devaient s'adresser ; je les ai tous vus me coucher en joue, le feu prendre, leurs coups partir, et je m'en suis trouvée toute criblée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  46. Il n'en sera rien, j'y mettrai bon ordre ; et puisqu'il ne songe point à me marier, je me marierai fort bien toute seule. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
  47. Si je pouvais donner dans la vue de quelqu'une, cela vaudrait morbleu mieux que le prix de l'Arquebuse ; et ma mère et mon oncle le Chanoine me l'ont bien dit, que c'était là qu'il fallait viser. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  48. Elle se requinque en me lorgnant. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  49. Il semble qu'il hésite à m'aborder. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  50. Bonjour, Mademoiselle, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  51. Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  52. Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  53. C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  54. Je ne viser qu'au vôtre, Mademoiselle ; et si je suis assez fortuné pour? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  55. Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  56. Cette jeune fille est encore plus jolie que l'autre, c'est à celle-là qu'il faut viser : je suis toujours, moi pour les plus jolies. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR PRUNEAU)
  57. Comme vous, ma tante, il n'est encore qu'ébauché fort imparfaitement ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  58. Encore faut-il savoir avec qui on s'allie. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  59. On me regarde, morbleu, comme un Général ; et dans le fonds, j'aime mieux commander là, qu'à une armée ; ça n'est guères moins glorieux, et il y a bien moins de risque. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  60. Je vous dirai, Monsieur mon frère, que nous sommes tous d'accord, et que nous n'avons besoin de vous que par manière d'acquit. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  61. Je suis adorée de Monsieur, moi, et je ne suis ni ingrate, ni insensible. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  62. Prononcer, ordonnez, donnez-nous votre décision par forme d'avis, on s'y conformera en cas de convenance. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  63. Je ne connais point ces Messieurs : je veux croire qu'ils vous font honneur de vous rechercher ; mais vous êtes tous trop bien d'accord ensemble, pour l'être avec moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  64. Et vous, Messieurs les inconnus, tant présents, qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles, et comme tels, je suis en droit de vous faire arrêter comme Prévôt, moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  65. Vous ferez bien de vous y conformer, de peur d'inconvénients ; c'est un avis que je vous donne par forme d'ordre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  66. Ce jeu de l'Arquebuse ne laisse pas au bout du compte d'attirer ici un tas de godelureaux, de fainéants, de chercheurs de bonnes fortunes, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  67. Ne vous en allez pas, Dorante, nous ferons changer les sentiments de mon père : ce ne sont que les discours de ma tante qui l'ont mis de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
  68. Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
  69. La bienséance est bien gênante, lorsque l'amour en prend la loi. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  70. À quoi encore ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  71. Et je vais, moi, disposer toutes choses, pour nous mettre, de manière ou d'autre, hors de la portée de ses caprices. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  72. Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  73. Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  74. La mort d'un oncle a fort heureusement réparé les premiers égarements de ma jeunesse. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  75. L'expérience m'a corrigé. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  76. Nous vous regardons ordinairement comme les Trésoriers auxiliaires des Troupes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  77. C'est ainsi que tu te corriges ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  78. Je t'ai vu si fort ennemi de l'engagement sérieux ; tu perds tes bonnes qualités, je ne puis croire que tu te sois défait des mauvaises. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  79. Établissement qui ruine les pauvres nigauds de Paris, ils naissent tous avec ces principes, aucune vivacité ne les en dégage ; et les préjugés de l'enfance leur font faire autant de sottises à l'âge de raison, que la force du tempérament et de l'air natal leur en inspire en sortant des classes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  80. Je m'en rapporte bien à toi. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  81. Encore m'en fait-on mauvais gré, je n'ai jamais vu de nation plus incorrigible ; c'est ce qui fait que je n'y vais plus ; je rode aux environs, et je m'occupe depuis un temps à corriger les gens de Province. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  82. Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  83. Je suis, moi seul, le colonel, l'État-Major, le Régiment et le Ministre même de la petite guerre que je sais faire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  84. Le droit et la justice règle nos projets, la prudence les mène à leurs fins ; et la force avec la valeur en soutiennent l'exécution. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  85. Je suis cadet de cinq frères que j'ai tous plaidés, ma légitime a absorbé leurs fonds, et me voilà devenu l'aîné. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  86. À un homme de fortune, à un Prévôt de petite ville ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  87. Pour nous autres Parisiens, encore passe, mais un Gentilhomme de la Garonne? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  88. De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  89. Par le mariage de ma soeur avec le Prévôt, elle va devenir ma nièce, demande-la moi ; je te l'accorde, un mariage de plus ou de moins ne doit pas faire de difficulté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  90. Justice, justice, au secours, main forte. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  91. De grâce, un peu moins d'emportement, Madame ! (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
  92. N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  93. Je suis mort, au secours, miséricorde. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  94. Empêchez, Dorante? (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
  95. Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  96. Si je suis mort et enterré, que diable me demandez-vous donc ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  97. Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  98. Cadédis, mort ou vif, ce sera vous qui épouserez, Monsieur Martin. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  99. Vous faites assembler je ne sais combien de monde, toute la Ville est hors la Ville, tous les environs sont à l'entour ; on n'attend plus que vous, on ne veut point commencer que vous n'y soyez. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  100. Et qu'est-ce que ce prix encore ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  101. C'est fort bian fait, tirez donc de l'argent, soixante francs. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  102. Fort volontiers, qu'à cela ne tienne. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  103. Vous me baillez un louis d'or de plus ; mais je ne regarde pas après vous : je ne sis pas défiant. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  104. Je n'en avons, morgué, point de ce pays-là. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  105. C'est fort bian dit ; il vous faut une arme. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  106. Pour peu que vous ayez de curiosité pour ces sortes de spectacles, Madame l'on aura l'honneur de vous y accompagner. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  107. Ah, mort ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  108. Que je l'égorge ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  109. Ce serait un vilain apprentissage, mais cela n'empêche pas que ce Monsieur le Prévôt-là ne soit un impertinent fort ridicule. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  110. Pour ça non, le Diable m'emporte. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  111. De plus de deux cents, et ne sais combian de Tireux qu'il y a, il n'y en a que dix-neuf qui avons tiré encore. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  112. Ils ne tireront morgué pas. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  113. Une partie des brigades avons mis bas les armes par admiration, les autres se donnent au Diable qu'il faut que ce soit le Diable en parsonne, qui a tiré ce coup-là, il a morgué si bien mis dans le milieu, qu'il ne s'en faut pas tout autour l'épaisseur d'un cheveu, que ça ne l'ait emporté tout brandi : Hé, où tireront les autres, ils ne sauriont plus mettre qu'à côté, quand ils viserions aussi bian que stilà, l'saurions bien mettre dans le milieu, le trou est tout fait, il n'y paraîtrait morgué pas : ah ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  114. Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  115. Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  116. Pourquoi, morguenne, ly a eu queuques mutins qui voulions ly disputer, qui avions dit qu'il fallait faire un Blanc nouviau, qu'ils serions peut-être aussi adroits, ou aussi heureux que ly ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  117. Il n'est point d'exercice, d'adresse, de valeur et de force, où les Bracassaks n'aient tout l'avantage. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  118. Il leur a pargué bian dit qu'ils n'aviont qu'à faire ; mais que ceux qui ne feriont pas si bian qu'il a fait, il les tirerait, morgué, tous les uns après les autres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  119. Tout est d'accord. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  120. Il n'y a point eu de noise, c'est le victorieux que n'an ramène dans la Ville en çarimonie. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  121. Tatigué la belle ordonnance ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  122. Je fais gloire de l'adorer. (Acte 1, scène 22, DORANTE)
  123. Voilà Monsieur Pruneau qui est fort riche aussi, mon frère. (Acte 1, scène 22, MADEMOISELLE GIRAUT)
  124. À la bonne heure, je serai défait de tout ce qui m'embarrasse, et j'épouse aussi votre soeur, Monsieur de Bracassak, pour me refaire une nouvelle famille, et pour me conformer à l'exemple. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  125. Allons, venez, mon adorable. (Acte 1, scène 22, BARBALOU)
  126. Quel Héros emporte le Prix. v.23 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  127. Que des bords de la Marne aux rives de la Seine, v.24 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  128. De Basse Normandie v.48 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  129. Pour remporter le Prix, v.58 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  130. Enfants de la fortune, v.69 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  131. Lorsqu'elle s'offre à nous : v.72 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  132. Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

  1. Tandis que l'horreur de la Guerre v.7 (Acte 1, scène 1, CYNOEDOR)
  2. Favoris du Dieu de la Thrace, v.17 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
  3. Pour ses Favoris, v.42 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  4. Endort les Maris, v.44 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  5. Il n'y a personne d'arrivé à Chaillot que le Fiacre, deux Cuisiniers, et la provision ; mais Clitandre ni l'Olive n'y sont point encore. (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  6. La foule paraît si grande qu'on n'y peut aborder, et si par hasard ils y étaient, nous aurions de la peine à les joindre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  7. Le principal objet de la partie est le réveillon ; ils viendront d'abord à la maison qu'ils nous ont marquée. (Acte 1, scène 1, DESMINUTES)
  8. Pour moi, c'est le plaisir du bal qui m'amène : j'aime la danse à la folie, je voudrais que vous m'eussiez vue dernièrement danser le Cotillon avec Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  9. Hé mort de ma vie, pourquoi tant tarder à conclure votre mariage ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. Je pense quelquefois comme toi, ma pauvre Marton ; mais c'est un caractère si singulier que ce Monsieur Oronte ; il me rend des soins, il m'aime, je n'en saurais douter, mais il n'est pressant que quand je suis fière, quand je me radoucis, je l'embarrasse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  11. Allons-y d'abord, nous, Madame, car ce n'est ni le bal ni la promenade qui vous attirent ici. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  13. Vous avez tort, Madame ; c'est un fort bonhomme que Monsieur Butorville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  14. Je lui ai renvoyé son portrait. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  15. Fort bien, vous n'êtes curieuse que de bijoux, et vous n'aimez pas les tableaux. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. C'est un bon benêt que Monsieur Butorville ; je ne l'ai reçu chez moi que pour le ruiner : l'affaire est finie, que faire de lui ? (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  17. Sur ce pied-là, voilà un homme fort inutile dans le monde ; vous auriez dû vous en défaire plutôt. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  18. Il en donne à ceux qui n'en ont point, et déconcerte celui des autres ; c'est son plaisir de métamorphoser les caractères ; j'ai toujours eu pour le mariage une antipathie des plus parfaites. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  19. Nous vous en sommes fort redevables. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  20. Basque de naissance, on m'appelle Cynoedor : je suis le génie du Bal, le Dieu des Fêtes nocturnes, le Diable de la Danse, et le Protecteur de tous les Masques. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  21. On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  22. Nous trouvons tous que c'est la meilleure forme qu'on y puisse donner pour notre profit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  23. Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  24. Le Génie n'a pas tort, Madame, vous avez envie de vous marier ; vous songez les nuits de mariage : cela vise furieusement à la folie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  25. Elle est fille d'un Diable Gascon de mes intimes, et d'une vieille Sorcière de basse Normandie. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  26. Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  27. L'envie, l'ambition, l'avarice, sont pour le second ordre : cela les dispose pour ce que nous souhaitons. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  28. Sa mère est morte, il n'en sait rien, c'est un bon homme fort riche encore, il faut qu'elle l'épouse. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  29. J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  30. J'ai bien d'autres assortiments plus bizarres à faire ici, à quoi les Parties ne s'attendent pas. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  31. C'est Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  32. Miséricorde ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
  33. Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  34. Vous y trouverez peut-être Lucile, et vous n'êtes pas si fort ennemi des plaisirs que vous le voulez paraître, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  35. Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  36. J'y vois peu d'apparence ; Clitandre n'est point chez lui, on l'en a vu sortir en carrosse ; il a passé chez la Guerbois, il a pris le chemin du Roulle, le carrosse de Cidalise, et un autre qui le suivait, ont fait la même route. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  37. Voilà aussi notre bon ami, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  38. J'ai dans ma bourse trente louis d'or, je te les promets. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  39. Et Monsieur Oronte ? (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  40. Morbleu, que de tumulte dans ces promenades ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  41. Depuis quelques jours on y rencontre que des Masques ; et de toute la soirée, je n'ai encore pu parler à aucun visage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  42. C'est Monsieur Oronte, le tuteur de mon Maître. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  43. Je n'ai vu que Monsieur Oronte, qui sait votre partie avec Cidalise, et qui dit que cela vous brouillera avec Célide. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  44. Le mariage de Damon avec Célide n'est pas bien rompu encore, ni le vôtre bien arrêté. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  45. Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  46. Je ne la crains point ; fais hâter le repas, tâche de trouver Monsieur Oronte, et propose-lui d'en être : cela est de conséquence. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  47. Je suis vraiment amoureux de Célide, sans être fort sûr d'en être aimé. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  48. Sottise de jeune homme ; air ridicule de bonne fortune ; pure impertinence ; envie de donner matière à parler. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  49. Je vous reconnais encore mieux à vos réflexions. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  50. Ce peut-être là mon portrait ; mais je ne suis point Damon, je vous assure. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  51. Vous êtes fort sur la négative : il faut vous approfondir, et vous détailler pour vous réduire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  52. Vous vous tromper encore. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  53. Y en a-t-il de plus forte ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  54. Il l'adore, je le sais ; elle l'aime, si elle l'épouse, je n'en puis douter ; je connais la vertu de Célide ; je réponds du coeur de Clitandre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  55. Mérite-t-il qu'on le fasse ; un extravagant qui a vingt fois manqué sa fortune, faute de conduite ; et qui peut-^être serait véritablement aimé de Célide, s'il savait mériter de l'être ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  56. Dans le moment qu'il jure qu'il l'adore, il vient ici avec d'autres Dames, qu'il y régale. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  57. Et Célide en est informée ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  58. Et par ordre de Cidalise. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  59. Avec Monsieur Oronte ; fort fâchée de votre partie, et du mystère qu'on lui en fait. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  60. C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  61. Mille pardons, mon adorable, ne vous offensez point du terme : il y a Grisette et Grisette, et j'en sais bien faire la différence. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  62. Non, croyez-moi, nous ne nous convenons point, Monsieur de l'Olive, vous êtes un maroufle de valet qui cherchez fortune. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  63. J'étais dans l'erreur, et je croyais avoir trouvé une bonne fortune. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  64. Mais j'ai à chercher ici Monsieur Butorville, et voici des gens de notre compagnie qui se rapprochent : va-t'en hâter le réveillon, dépêche. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  65. Les Amants plaintifs ont toujours tort : plus ils se plaignent, plus ils deviennent à plaindre, et l'on n'en a jamais pitié. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
  66. Vous ne me paraissez pas bien d'accord. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  67. Tu viens fort à propos, Finette, pour être juge de notre différend. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  68. Je dis que Monsieur Desminutes a bien raison, et que vous êtes assez aimable pour lui inspirer une forte envie d'être aimé. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  69. Assurément, j'approuve fort la passion que vous avez pour Mademoiselle. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  70. Mais j'approuve bien plus encore Mademoiselle de n'y pas répondre. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  71. Je ne m'en dédis point, je le répète encore : vous êtes fait pour en prendre, et point du tout pour en donner. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  72. Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  73. Cela est fort judicieux. (Acte 1, scène 15, FINETTE)
  74. Je vous connais, vous dis-je, et si je vous connaissais moins, je vous serais moins importun, sans doute. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  75. Vous ne m'importunez point : mais vous me pressez trop ; cela est indiscret : demeurons-en là, demeurons-en là. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  76. C'est le benêt que je cherche, Monsieur de Butorville. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  77. Elle m'a renvoyé mon portrait, elle ne veut plus me voir en face : mais je lui en parlerai en masque tout du moins. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  78. Monsieur de Butorville, est-il possible que vous vous mépreniez si grossièrement ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  79. Je me souviens toujours du temps que vous arrivâtes d'Amiens en deuil de la mort de votre père. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  80. Je fis d'abord connaissance avec votre charmante maîtresse. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  81. Je donnais de grands repas, des concerts, des bals, des cadeaux, toutes sortes de réjouissances. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  82. Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  83. Non, elle ne m'a point parlé, elle m'a renvoyé mon portrait seulement, elle m'a fait dire par un de mes amis qu'elle ne voulait plus voir l'original. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  84. Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  85. Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  86. Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  87. Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  88. Si vous aimez si fort Célide, venir ici sans elle avec d'autres Dames, c'est une étourderie. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  89. On vous tendait un panneau, Monsieur ; Mais la force de la vérité a de grandes prérogatives. (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
  90. Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
  91. Il faut auparavant régler les places, et assortir les Masques avec convenances. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  92. Celui de Clitandre et de Célide est déjà réglé, et j'ai parlé de Cidalise pour le bon Monsieur de Butorville. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  93. Je ne résiste point à vos ordres. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
  94. C'est par mon ordre qu'ils viennent vous régaler d'une petite Musique, que Monsieur Butorville a préparée, et nous irons nous mettre à table. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  95. Changent souvent de favoris, v.90 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  96. Vous force à le dire, v.103 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  97. Il endort les maris v.117 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  98. Vient au sortir de table v.132 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  99. Tomber dans quelque ornière. v.139 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  100. Femme d'un horlogeur, v.161 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  101. Ne forment que des noeuds v.177 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  102. L'exemple d'un Époux dont toute la fortune v.184 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

  1. Car, elle ne m'emploie que lorsqu'il y a ici des affaires à tout rompre. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  2. Mais, mon zèle l'emporte sur la curiosité : dis-moi donc, qui y a-t-il de nouveau. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  3. Et ma maîtresse Normande. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  4. Le Gascon et le Normand sont dans le monde, ce que le Singe et le Renard sont dans la fable. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  5. Je te dis, moi, qu'il donne tête baissée tout au travers de la noce, et que Madame Thibaut lui paraît un parti de douze mille livres de rente, et cela en attendant encore une succession de vingt mille écus. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  6. Il ne sait point qu'elle a demeuré au Marais, et il y a si peu qu'elle loge en ce quartier-ci, que personne ne s'est encore aperçu de la ruse que je vais t'apprendre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  7. Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  8. Mais encore, que veut-elle de mon petit ministère ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  9. Sors par la grande porte, tu abrégeras ton chemin de la moitié. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  10. Fort bien. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  11. Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  12. Porte ce paquet dans ma chambre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  13. À peine ai-je eu le loisir de manger un morceau chez une de mes amies. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  14. Mon cousin va revenir, ne vous emportez pas. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  15. Monsieur l'Abbé Castoret, qui a envoyé deux fois. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  16. Monsieur l'Abbé Castoret. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  17. Monsieur l'abbé Castoret vous aurait-il, par quelque petit bénéfice, mise dans ses intérêts ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  18. L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  19. Ce Major de milice est-il venu ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  20. Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  21. Il n'y a encore que les témoins de venus. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  22. Je sors de chez elle. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  23. Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  24. Ma foi, Madame, dans toutes les affaires que nous avons faites ensemble, vous avez gagné plus que moi, et je n'ai point rendu de billet dont vous ne vous soyez fait payer le port. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  25. Voilà encore une veste et une cravate, que vous n'auriez jamais eues sans moi. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  26. Oui, fort bien, vous me payez de vieilles nippes qui vous restent, et vous gardez l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  27. Je trouve qu'il est de fort bon sens, moi. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  28. Le portrait, vous ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  29. Hé, je vous connais, vous ne seriez pas le premier du métier, qui ayant ordre de faire un présent à une Dame, aurait en homme habile partagé le différend par la moitié. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  30. Je n'ai plus rien à vous que ce petit enfant sans père, dont la mère est morte il y a quinze jours. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  31. La nourrice doit le rapporter, vous trouverez bon que je vous l'envoie. (Acte 1, scène 5, LE MA?TRE ? CHANTER)
  32. Sans les travers qu'ont ces gens-là, quelle fortune ne pourraient-ils point faire ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  33. Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  34. Vous prenez encore bien mal votre temps, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  35. Je vous avoue, Madame, qu'avant que d'avoir eu l'honneur de vous voir, je n'avais point encore ouï dire qu'il y eût de beaux esprits à brevets. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  36. Par mon moyen, on parlera dorénavant au Palais comme on parle à la Cour. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  37. Fort bien. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  38. Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  39. Croiriez-vous bien, Madame, que je ne me suis fait séparer de corps et de bien d'avec mon pénultième mari, que parce qu'il m'étourdissait tous les jours de quelques barbarisme du Palais. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  40. Fort bien. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  41. Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  42. Tu sors d'un carrosse magnifique, et tu es vêtu comme un Colonel. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  43. Toi-même, que faisais-tu devant la porte de ce logis ? (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  44. Lorsque je t'ai vu, je mourais de peur que ne m'allasses donner du la Ramée devant mes gens ; c'est pourquoi, je t'ai promptement entraîné ici. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  45. Je veux par ma magnificence immortaliser à jamais cette humeur sobre et laborieuse, dont il était doué. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  46. Ma foi, mon pauvre Jolicoeur, j'ai tenté fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  47. Après quelques aventures, mon bonheur m'a conduit ici, et il ne s'est peut-être pas encore vu un plus beau coup de sympathie. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  48. Je devais payer pour lui quatre cents pistoles à son Drapier, je n'en ferai encore rien. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  49. J'ai ordre de lui faire faire deux habits par son Tailleur, de les payer comptant ; je les prends à crédit, et je m'en sers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  50. Il ne faut point être scrupuleux, Jolicoeur, quand on veut faire sa fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  51. Je n'ai pas toujours été soldat, et tel que tu me vois, j'ai fait rouler pendant cinq ou six ans un fort bon carrosse à Paris. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  52. Je t'ai vu un temps que tu n'en avais pas de fort beaux restes. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  53. Les gens qui ne vivent que par machines sont sujets à ces sortes de revers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  54. Je veux prendre de tes conseils pour m'assurer cette fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  55. Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  56. Je n'ai encore rien vu de mieux entendu, de plus riche, ni de plus superbe que votre appartement. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  57. Votre Notaire, Madame, qui vous apporte des papiers à signer. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
  58. Non, Madame, je n'ai point été chez moi depuis mon retour de Versailles, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  59. On dit que la fortune et vous, vous êtes les deux doigts de la main, qu'elle vous met à même des emplois, et que vous rendrez heureux qui bon vous semble ? (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  60. Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  61. D'épée, morbleu, d'épée s'il en fut jamais ; on a toujours porté les armes dans ma famille. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  62. Les emplois de la guerre ne sortent pas de ma boutique. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  63. Lorsqu'on est né l'épée au côté, je crois que partout ailleurs un homme de mon âge fait une sotte figure. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  64. Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  65. Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  66. Où trouverez-vous encore un métier dont le travail de six semaines suffise pour vous défrayer de toute l'année ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  67. Cela ne m'a point encore paru. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  68. Si j'ai dit des folies, et que je ne me sois pas d'abord fait connaître à toi, ce n'était que pour faire l'épreuve de mon déguisement ; s'il a pu te tromper, il pourra bien en tromper d'autres. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  69. Je ne suis jalouse que de la bonne sorte, et je te jure que c'est sans être amoureuse moi-même. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  70. D'accord, je ne suis pas trop sage ; mais je serais fâchée de l'être assez pour changer de résolution. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  71. J'attendais que ce jeune Monsieur fût sorti, pour vous dire que cette Nourrice est là-bas, qui fait un vacarme enragé, et qui veut à toute force que nous reprenions cet enfant. (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
  72. La porte n'était-elle pas fermée ? (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
  73. La pauvre Nourrice, étourdie de vos discours, et intimidée de vos menaces, reporte l'enfant au Maître de Musique, et je crois que nous en sommes tout à fait débarrassées. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  74. Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  75. Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  76. N'avez-vous plus d'ordre à donner, et peut-on s'assurer de vous posséder autant de temps qu'on le souhaite ? (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  77. Je passe à Paris des demi Étés incognito Je joins l'armée le jour d'une action ; cela fini, je reviens triomphant mettre à vos pieds toute ma gloire, et vous sacrifier ma fortune. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  78. Je suis mort, Monsieur. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  79. Hé bien, mon père est-il blessé, est-il mort ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  80. Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  81. Vous alliez donc prendre une femme jusqu'à nouvel ordre ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  82. Mon Fils, je ne saurais vous donner de plus fortes preuves de mon amitié, qu'en vous donnant Ismène pour épouse. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  83. J'espère qu'après que vous l'aurez vue, vous avouerez comme moi que les cent mille livres qu'elle vous apporte en mariage, sont moins à estimer que sa beauté. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  84. Cela rompt vos mesures ; mais, il faut suivre l'ordre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  85. Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  86. Hé, comme vous voilà bâti, quelle métamorphose ! (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  87. Que voulez-vous que je fasse de ces deux écharpes, que votre laquais m'a apportées ce matin ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  88. Je m'en avise un peu tard, ma pauvre Madame Thibaut, et ma foi, ce n'est qu'à mon corps défendant ; mais, j'ai fait tant de dépenses, que sans le bien de ma vieille tante, je me trouverais aujourd'hui fort embarrassé. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  89. Voilà de fort bons préjugés. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  90. Je ne sais quelle inclination elle a pour ces sortes de nippes ; mais elle achète plus d'écharpes et de noeuds d'épée, que de coiffes et d'éventails. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  91. Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  92. Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  93. Ces sortes de femmes connaissent toute la terre : sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
  94. Quelle sorte de carrosse voudriez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  95. Je vais remercier ma Tante et l'informer que vous avez un frère, que toute votre famille ne savait pas que vous eussiez. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  96. Un homme que je devais épouser demain, de qui la Tante faisait ma fortune. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  97. Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  98. J'ai mis l'une au bout d'une rue dans le marais, et l'autre à la porte des grands Augustins. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  99. On a morbleu biau dire ! (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  100. Mais encore ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  101. À la vérité les épouses que vous leur avez données, ne sont pas belles : mais mort de ma vie, elles sont bonnes, la plus gueuse a... (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  102. Je donne toujours dans le beau : j'ai des chevaux, morbleu, qui tourneraient sur la pointe d'une épée, un Cocher qui a du poitrail, et pour le moins une once et demi de barbe ; pour moi, j'ai toujours aimé cela. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  103. Il n'y a pas encore vingt-quatre heures qu'elle était boîte à mouche. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  104. Mais encore à peu près ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  105. Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  106. Je songe à vous bien assortir. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  107. C'est vous, Monsieur, je vous trouve bien hardi de m'avoir renvoyé cette Nourrice, et de revenir encore chez moi ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  108. Je le suis devenu de plus d'une manière, et je sens tout le tort que j'avais de me vouloir brouiller avec vous. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  109. J'ai si fort compté là-dessus, que j'ai déjà donné ordre qu'on apportât tous les instruments de musique dont nous aurons besoin. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  110. Vous avez fort bien fait. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  111. Dépêchez-vous donc, j'ai quelques ordres à donner avant le concert. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  112. Il est fort joli, vraiment. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  113. Et fort vrai, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  114. Vous m'envoyez de la vaisselle avec ordre de ne la vendre qu'à lui, sans m'avertir de ce qu'il faut dire. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  115. Nous étions ensemble, il a rencontré son Procureur à ta porte, il cause avec lui dans son carrosse. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  116. Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  117. S'il vient ici, je le ramènerai par les oreilles. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  118. Si l'on ne prenait que chez un Marchand, on serait souvent mal assortie. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  119. Ce sera fort bien fait de vous étriller un peu, pour vous apprendre à causer une autre fois. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  120. Il verra, il verra, si je ne dis pas qu'il a mordu Madame à l'oeil. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  121. Oui, il faut le mettre auprès d'une gueuse qui lui fera porter des sabots. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  122. Hé bien ne voilà-t-il pas encore qui va pleurer ? (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  123. Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  124. Tenez le voilà qui sort. (Acte 4, scène 9, GABRILLON)
  125. Morbleu, Madame, voilà les fruits de votre belle conduite. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  126. Fort bien. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  127. Votre fils m'a volée, et vous vous prenez encore à moi de son dérèglement. (Acte 4, scène 9, M?LINDE)
  128. Je sais les moyens de vous y forcer quand il me plaira. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  129. Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  130. Si je ne l'ai pas dans deux heures, je fais porter ce soir ma toilette chez vous, et j'y couche. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  131. Est-il bien vrai que vous me sacrifiez ainsi votre fortune ? (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  132. C'est tout un Orchestre que cet homme a sur ses épaules. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  133. Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  134. Ce sont ces bardauts d'Opéra qui ont porté le concert ; ils galopent, parce qu'ils s'en retourne à vide. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  135. Madame, il y a un enfant qui crie dans cette basse de viole qu'on vient d'apporter. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  136. Dès qu'il fera nuit, j'ai bien la mine d'envoyer ce petit instrument-là donner une sérénade à la porte d'un de nos voisins. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  137. Ordre charmant ! (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  138. Commission toute adorable ! (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  139. Je vole où vos ordres m'appellent, et je reviens promptement ici procéder au reste. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  140. Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  141. Quoique je n'aie plus guères besoin de pratiques, il est toujours bon d'expédier les vieilles ; quelque profession que l'on quitte, il en faut sortir avec honneur. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
  142. Vous voyez bien qu'il n'est plus question de la Charge ; et quand cette mort sera sue... (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  143. Elle ne l'est donc pas encore ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  144. Il n'y avait avec moi que la nourrice, à qui j'ai donné vingt pistoles, pour l'engager à ne point parler que je n'aie mis ordre à mes affaires ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  145. Cela est fort prudent. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  146. Si l'on pouvait à force d'argent... Je ne sais si vous m'entendez ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  147. C'est la première femme de Paris pour toutes sortes d'affaires. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  148. La Justice lui a volé plus de la moitié de ses profits en amendes, en frais de Procureurs, droits de clercs, présents forcés, petites pensions involontaires à d'honnêtes personnes dans le besoin. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  149. Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  150. On a beau prêcher de l'intérêt, la nature est toujours la plus forte. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  151. Pardonnez-moi vraiment ; cinq cent écus d'abord, puis deux cents pistoles. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  152. Vous ne m'aviez point donné ordre de passer cette somme ; mais pourtant, voici comme j'ai raisonné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  153. Je m'en suis bien doutée ; aussi, je n'ai point hésité d'offrir encore un sac de mille francs. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  154. Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  155. Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  156. Madame sera bientôt ici : on mettait les chevaux au carrosse quand je suis sortie du logis. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  157. Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
  158. Assurément, ce sont des améliorations qu'on fait à sa maison. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  159. Savez-vous que vous parlez au premier homme du monde pour le Dramatique, à un bel esprit, à un Auteur du premier ordre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  160. Oh, je ne m'étonne plus de vous voir si déguenillé, un habit en lambeaux est le justaucorps à brevet du Parnasse. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  161. Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n'est que trop vrai que c'est assez d'être bel esprit pour être mal avec elle. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  162. J'ai bien vu des Auteurs ; mais tout franc, je n'en ai point encore vu de si mal relié que vous. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  163. Si j'étais de vous, puisqu'elles réussissent si bien sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein Théâtre. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  164. Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  165. Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  166. Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  167. Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  168. Vous voilà dans votre naturel, je vais vous apporter une de vos écharpes. (Acte 5, scène 3, GABRILLON)
  169. L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  170. Vous avez fort bien fait, le plumet vaut mille fois mieux que la robe. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  171. Le diable m'emporte si je le quitte. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  172. Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  173. Tu es une femme adorable. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  174. Songe à m'apporter ces dentelles. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  175. Il est vrai que toutes les fois qu'elle sort, c'est toujours pour aller au Palais, ou chez Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  176. On ne me l'a point encore apporté, je ne l'attends que dans deux jours. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  177. Vous êtes de fort bon goût, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  178. Celle qui les a achetées est bien fâchée de ne les pouvoir porter. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  179. Son mari est mort subitement ; il n'y a que trois jours qu'il est enterré. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  180. Mon fils, pour peu qu'une femme aime son époux, peut-elle entendre parler de la mort d'un mari, sans mourir elle-même de douleur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  181. Que t'ont fait les maris, pour être sujets à la mort comme les autres hommes ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  182. Elle avait bien affaire de lui parler de mort et d'enterrement. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  183. Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  184. Je donne tout pour rien : ces dentelles ne sont que de dix pistoles encore. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  185. Tenez, Madame Thibaut, voilà dix louis d'or, la passe est pour le vin du marché. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  186. Cascaret, portez cela dans le carrosse de Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  187. Ah, ah, voici notre vieille Marchande de marée : elle veut un mari à toute force, je ne sais pas qui voudra l'être. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
  188. Si j'y ai songé, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  189. Vous n'avez qu'à me dire comme il vous le faut ; car nous ne nous sommes point encore assez expliquées. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  190. Le mari meurt à Pâques, portion de lit à louer pour la Saint Jean. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  191. J'ai des enfants qui me manquent de respect, des fermiers qui ne me paient point, des créanciers qui me persécutent : il n'y a pas jusqu'à un fripon d'apothicaire, qui, comme je sortais de chez moi, a eu l'insolence de me donner ses parties en présence de dix personnes. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  192. Voilà une mauvaise toux, Madame Torquette. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  193. J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  194. Ainsi vous ne vous souciez pas fort d'avoir un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  195. Ah ; l'horreur ! (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  196. Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  197. Il s'en faut bien, ma foi, que Monsieur Torquette fut coupé de ce sens-là. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  198. À Forel, tant de bouteilles de vin, que pour des repas portés en ville. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  199. Croyez-moi, Monsieur, ne faites point de dépense en compliments : je ne suis point d'humeur à payer pour vous ni Forel, ni le Chevalier Codile. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  200. Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  201. Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  202. Donnez-vous patience, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  203. Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  204. Mort de ma vie, rendez-moi mes parties ; on ne les a pas faites pour vous divertir. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  205. En donnant, donnant, Madame Torquette : rendez-moi mon mémoire, ce n'est pas pour vous que je l'ai dressé. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  206. Vous l'avez un peu trop poussée : malgré votre mémoire, les choses auraient pu se faire encore. (Acte 5, scène 11, MADAME THIBAUT)
  207. Moi, j'aurais épousé Madame Torquette, ma pauvre Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
  208. Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
  209. J'attendais qu'il sortît pour laisser entrer Cléante. (Acte 5, scène 12, GABRILLON)
  210. Tu vois, mon pauvre Jolicoeur, le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  211. Le Guet à cheval est à la grande porte, et le Guet à pied à celle de derrière, regarde par où tu veux sortir ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
  212. Moi, sortir ? (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Je trouve que vous ne nous avez pas encore assez éloignées de Madrid ; et si mon mari découvre où nous sommes? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  3. Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  4. C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  5. Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  6. Ne me changez pas ce papa-là, Monsieur le Diable, j'en suis fort contente. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  7. Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  9. Je ne vous fais point de montre, comme vous voyez, je vais tout d'abord au meilleur. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Après avoir passé les monts, j'aurais pu me reposer, vous arrêter, en passant, à Bayonne, à Bordeaux, à Tours, à Poitiers ; mais j'ai eu peur de vous laisser prendre un air de Province, dont les femmes ne se défont pas aisément : il n'y a rien de plus ridicule que ces airs de Province, à ce que l'on dit du moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  11. Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  13. C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  14. Vous êtes un fort honnête Diable, Seigneur Asmodée, et je ne vous croyais point tant de conscience. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  15. Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  16. Oh bien, si vous voulez quelque chose de particulier, je vais vous faire voir, sans sortir d'ici, c'est ce qui se passe à l'heure qu'il est, vers la place Maubert, chez un Procureur de ma connaissance. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  17. Oui, si tout le monde était comme moi, le Diable Boiteux corrigerait plus de gens que tout le reste de l'enfer ensemble. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  18. Si j'étais à votre place, j'en porterais le deuil, comme Léandre vous le propose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  19. Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  20. Le testament n'est donc pas plus favorable à la nièce qu'au neveu ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  21. Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  22. Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  23. Il ne faut pas dépouiller un homme de tout avant sa mort, ma pauvre Marton. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  24. Vous faites fort bien, Madame ; il ne faut pas se refuser ce plaisir-là. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  25. Voilà une pauvre femme qui sera fort affligée, si son mari en revient. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  26. Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  27. De quoi s'est avisé mon oncle d'avoir pris en pension chez lui ce jeune étourdi de Dorante ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  28. Oui, que ne le faisait-on d'abord recevoir Conseiller ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  29. Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  30. Et si Lépine vient à savoir que j'aie écouté les sornettes d'un Compagnon Procureur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  31. Non, vous avez raison, d'accord ; mais en Été, comment mieux faire ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  32. Je n'aurais pas seulement regardé Orante. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  33. Les absents ont toujours tort, Marton. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  34. Je ne trouve rien de plus déraisonnable, moi ; et ce qu'il y a de plus chagrinant, plus l'absence dure, plus le tort augmente. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  35. Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  36. Moi qui ne viens à Paris que pour vous, vous avez la force? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  37. Non, je ne l'ai pas, demeurez, Éraste, je me plais trop à vous voir ici : mais il serait important pour mon repos et pour le vôtre, qu'on ne vous vît point de quelque temps. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  38. Cela veut dire, Monsieur, que ce sont des importuns d'Été, dont le retour de l'hiver et le vôtre nous débarrasseront. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  39. Non, non, Messieurs, approchez ; vous avez tout à fait bon air dans ces habits-là, et la mascarade est bien assortie. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  40. Oui, Messieurs les Bourgeois, quand il arrive des troupes réglées, c'est à vous d'évacuer la place ; ainsi choisissez de la porte ou de la fenêtre, et remerciez-nous de vous laisser l'alternative. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  41. Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  42. Sortez. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  43. Mon cher mari est mort ! (Acte 1, scène 9, MADAME LUCAS)
  44. C'en est fait, il n'y a plus moyen de sortir, l'oncle est défunt apparemment, la tante vient ici. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  45. Voilà la tante à la porte, mort de ma vie dépêchons. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  46. Cet homme-là pouvait encore vivre trente ans. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  47. Hé bien, fais, donnes-y ordre, je te laisse ; dis bien à tout le monde au moins à quel point je suis affligée. (Acte 1, scène 11, MADAME LUCAS)
  48. Cela est fort plaisant, vraiment. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  49. Y aurai-il là-dedans quelques bijoux, quelques billets doux, quelques portraits que vous voulussiez retirer ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  50. Non, non, Monsieur, il n'y a point de portraits là-dedans, il n'y a que des originaux, de par tous les diables. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  51. Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  52. J'ai tout perdu, Monsieur Corbeau : un mari qui m'aimait si tendrement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  53. Si quelque chose peut m'en consoler, c'est qu'il est bien mort, le pauvre homme. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  54. Il y faut encore ajouter celle de lui faire de belles funérailles. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  55. Je n'en ai point d'autre que de faire les choses de la manière la plus honorable qu'il se pourra. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  56. Cette fille-là est d'un bon conseil, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  57. Pour cela oui, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  58. Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  59. Des bandes de velours, des chiffres, des armoiries, les vertus qui pleurent à la mort d'un Procureur ! (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  60. Mais vos règles sont bien bizarres et bien ridicules, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  61. Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  62. N'y aurait-il pas moyen d'égayer cela avec quelques petites prétintailles ; Monsieur Corbeau ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
  63. Il ferait beau voir une tenture mortuaire en falbala ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  64. Il va tout à l'heure apporter ici le Testament. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
  65. Que le plus hardi me désobéisse, d'un porte-respect que j'ai dans ma poche, je lui brûle la cervelle, pour accoutumer le Diable au feu seulement. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  66. Ne t'en informe pas, tu le sauras. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  67. Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  68. Miséricorde, ahi, ahi, ahi. (Acte 1, scène 17, MADAME LUCAS)
  69. Hé, ne nous faites point de peur ; si votre âme est en peine, voilà Madame, qui vous a trop aimé pendant votre vie, pour vous refuser quelque chose après votre mort. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  70. Qui l'aurait cru qu'un Procureur eût si froid après sa mort ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  71. Tenez, tenez, tenez, le voilà qui badine avec les barbes de vos cornettes ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  72. Soyez le bienvenu, Monsieur Debonnefoi ; ne nous apportez-vous pas le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  73. Madame, la mort change bien la voix des personnes. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  74. Et l'autre le diable borgne ? (Acte 1, scène 18, MARTON)
  75. Nous avons ordre, ma chère femme, de demeurer tous trois chez vous en garnison, jusqu'à ce que l'original du testament soit en pièces. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  76. Si ce n'est pas de l'ordre du défunt, c'est de l'imagination des vivants du moins ; et après un si beau coup, Madame, il ne nous reste plus que de faire trouver Éraste dans l'armoire, et son valet Lépine sous le bonnet carré du Procureur. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  77. Pour cela, non, Madame, je vous jure : mais l'original du testament est déchiré, le Diable s'en est mêlé, que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  78. Je m'en suis douté d'abord, et je me sentais plus d'esprit que de coutume. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  79. Approuvez-vous fort sa conduite ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  80. La timide raison ne parle qu'à l'oreille. v.8 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  81. On ne craint orage ni grêle ; v.37 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

  1. Moi, de tous les mortels, l'amour et les désirs, v.3 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  2. Quoi, la Scène est sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  3. Du plus grand des héros j'étais favorisée ; v.11 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  4. Par les soins importants qu'il doit à l'Univers, v.15 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  5. À tenir la Discorde aux fers, v.18 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  6. Le Héros glorieux qui lui doit la naissance, v.22 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  7. Et jaloux comme lui de s'en faire adorer, v.33 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  8. Ils se verront forcés de les abandonner. v.39 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  9. Vous, mes soeurs, filles fortunées, v.44 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  10. Qui comblez les mortels des plus rares faveurs, v.45 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  11. Emporter sur nous la victoire, v.78 (Acte 1, scène 2, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  12. Qui force la Sagesse à céder elle-même ? v.105 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  13. Chantez peuples, chantez le Héros glorieux, v.106 (Acte 1, scène 3, LA FÉE DES PLAISIRS)
  14. Que tout l'Univers porte envie v.117 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  15. Que vous êtes fatigante, ma soeur, avec vos formalités perpétuelles ! (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  16. Je suis la Fée de la Sagesse, et il y a de la subordination entre nous. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  17. J'en conviens, ma soeur : mais la supériorité m'appartient. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  18. C'est un glorieux titre que le vôtre, et qui doit vous donner de grandes prérogatives ! (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  19. Il n'est pas faux, du moins : mais quoique vous affectiez celui de Fée de la Sagesse, la plupart des bons connaisseurs ne vous admettent que pour le Fée de la Pruderie, et cela ne vous met pas fort au-dessus de moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  20. Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  21. Si vous sortiez du décorum de votre rang, je ne répondrais pas de garder le mien. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  22. Que vous peut importer l'opinion d'un homme comme moi ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  23. Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  24. Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  25. Oh pour cela, vous êtes de fort bonnes gouvernantes ; leur éducation vous fait honneur, et je suis fort content de ces deux personnes-là, moi qui vous parle. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  26. Vous vous étiez engagée, ma soeur, à me laisser maîtresse absolue de former les moeurs d'Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  27. Et cependant vous avez trouver le secret d'introduire à son service une personne dont la jeunesse, les conseils, l'esprit et la vivacité, ne s'accordent point du tout avec les vues que j'ai pour elle. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  28. J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  29. Je reconnais Zerbine, c'est elle-même : mais si c'est là tout ce qui vous brouille, il n'y a qu'à les chasser l'une et l'autre, et vous voilà d'accord. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  30. Finette ne sortira pas, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  31. De grâce, accordez-vous tout au moins, pour me faire quelque petit don en faveur de la bonne intention que j'avais. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  32. Je te fais don d'être fort sage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  33. Voilà qui est fait, je te l'accorde. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  34. Hé, bonjour, Seigneur Darinel, vous me paraissez de bonne humeur, vous serait-il arrivé quelque fortune dont on dût vous féliciter ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  35. Vous savez que naturellement je suis portée d'inclination à m'intéresser à tout ce qui peut faire plaisir. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  36. Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  37. Un désespoir de huit ou dix ans, cela est bien long, adorable Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  38. Inégilde a donc fort envie d'être mariée ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  39. Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  40. Oui, assurément, cela est de fort bon sens ; laisse-moi faire, je préviendrai l'esprit du père ; en ce pays-ci la grande affaire est de prévenir, comme tu sais. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  41. Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  42. Paix, Finette, il ne faut pas parler de cela ; si la Fée le savait, on m'empêcherait de dormir, peut-être. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  43. Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  44. Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  45. Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  46. Oui, Finette, et la Fée notre mère nous avait été rendue pour en ordonner la cérémonie. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  47. L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  48. Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  49. Allez, allez, Madame, cela vous endormira, vous achèverez votre songe. (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  50. Il paraît avoir à vous parler de quelques affaires importantes. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
  51. On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  52. C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  53. Finette parle de fort bon sens. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  54. Bon, fort bien, j'avais bien prévu ce cri : mais dites-moi, je vous prie, si c'est un mouvement de joie ou de répugnance qui vous le fait faire ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  55. Celui qu'on te destine, à toi, par exemple, est un garçon mûr, de soixante dix ou quatre-vingts ans tout au plus ; mais pourtant fort jeune, avec cela ; car il est d'un pays où on ne meurt presque point. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  56. C'est un fort bon parti. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  57. C'est un jeune égrillard, beau, bien fait, de bonne mine, un peu étourdi, beaucoup libertin : mais de fort bonne humeur en revanche, et qu'on dit qui nous réjouira. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  58. Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  59. Tout ce que je vous recommande, c'est de les recevoir favorablement, et de leur faire un fort bon accueil. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  60. Pour moi, Seigneur, je mets toute ma gloire à vous obéir : je me sens incapable de manquer au respect que je vous dois ; et si vos ordres m'imposent la nécessité d'accepter un époux, pour qui mon coeur ait de la répugnance, la mort ne tardera pas à me délivrer de la violence que mon devoir aura su me faire. (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
  61. Cela me paraît fort bien dit : mais je n'y comprends pas grand-chose. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  62. Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  63. On ne le peut trop paraître, Seigneur... quand on a le bonheur... d'être le premier à apporter une bonne nouvelle. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  64. Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  65. Tu fais fort bien de m'avertir de cela. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  66. Voilà une fort jolie manière de les annoncer. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  67. Et la Fortune qui nous suit ; v.125 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  68. Et la Fortune qui nous suit. v.129 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  69. Et la Fortune qui nous suit. v.131 (Acte 2, scène 10, LE PETIT CHoeUR)
  70. L'orgueil est bientôt détruit. v.133 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  71. Et la Fortune qui nous suit. v.135 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  72. Et la Fortune qui nous suit. v.137 (Acte 2, scène 10, LE PETIT CHoeUR)
  73. La Fortune et l'Amour seront ici le gage v.140 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  74. L'Amour favorise v.148 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  75. La Fortune épuise v.150 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  76. Venez régner en des lieux fortunés. v.157 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  77. Venez régner en des lieux fortunés. v.159 (Acte 2, scène 10, LE CHOEUR)
  78. Venez régner en des lieux fortunés. v.163 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  79. Venez régner en des lieux fortunés. v.165 (Acte 2, scène 10, LE CHOEUR)
  80. Un tendre amant quelquefois importune, v.166 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  81. S'il faisait parler la Fortune. v.169 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'?LE)
  82. Dès que la Fortune et l'Amour v.173 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  83. Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  84. Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  85. Je parle avec sincérité ; je vous accorde Cléonide, et vous pouvez compter sur ma parole. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  86. Elle a l'esprit joli : on l'a fort bien élevée ; à la vérité je ne m'en suis pas mêlé. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  87. Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  88. Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  89. Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  90. Oui : mais je ne regarde pas encore cette union-là comme une chose bien assurée. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  91. Hé, de quel côté, encore ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  92. C'est aussi ce que j'ai remarqué, et vous avez fort bien fait, Madame, il ne faut pas qu'une personne comme vous prenne garde à ces choses-là. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  93. Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  94. Vous faites bien, et vous ferez mieux encore, de ne vous pas exposer davantage à gâter l'esprit d'Inégilde par vos conversations ridicules. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  95. Ce n'est pas un endroit commode, que la Cour, pour traiter secrètement une affaire, et je voudrais bien trouver moyen de parler en particulier au Prince de l'Île Fortunée. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  96. Parlez, Seigneur ; ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous connaissons ; j'ai toujours été bon à mille choses, et je me suis encore bien appris, depuis que vous ne m'avez vu, j'ai presque toujours vécu parmi des femmes. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  97. Qu'elle est adorable ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  98. Cela ne sera pas impossible ; et voici justement Finette, qui est sa favorite, et qui n'aura pas de répugnance à vous rendre ce bon office. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  99. Je suis fort peu de chose, mais je suis toute à son service. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  100. La Fée vient de me défendre encore tout à l'heure de me trouver jamais seule avec elle ; je n'oserais hasarder ce que vous me proposez. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  101. Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  102. Ce brillant sera mieux encore à ta main qu'à la mienne ; accepte-le, je t'en conjure. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  103. Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  104. Elles avaient chacune un amant, qui faute d'occasion ne s'étaient pas encore déclarés, et qu'elles aimaient en secret pourtant. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  105. Elle est fort instructive, faites-en votre profit. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  106. Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  107. Je vous adore, et je crains moins de vous le dire, que de vous le laisser ignorer. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  108. Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  109. Mon sort dépend de vous, Madame. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  110. Autorisez d'un tendre aveu l'ardent amour que vous avez fait naître, et les obstacles les plus puissants s'opposeront vainement à mon bonheur. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  111. Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  112. Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  113. Prince, il est assez surprenant que vous visitiez Inégilde, sans m'en avoir fait avertir : si vous croyez que l'union prochaine de vous et de sa soeur vous autorise à lui rendre quelques devoirs, il faudrait vous en acquitter avec moins de transport, et vos civilités me paraissent un peu trop outrées. (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  114. C'est un Prince fort poli, Madame. (Acte 2, scène 13, DARINEL)
  115. Vraiment, Seigneur, il vous sied bien de vous rendre si difficile, vous qui n'étiez qu'un simple berger lorsque ma soeur eut la faiblesse... (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  116. Je n'étais qu'un berger, d'accord ; mais jeune, beau, bien fait, je le suis encore : et votre soeur, qui était la Fée de la Raison, n'a pas fait ma fortune sans savoir pourquoi. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  117. C'est un choix que vous avez approuvé vous-même, lorsque je vous l'ai proposé. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  118. Donnez-vous le temps de le connaître autrement, n'autorisez point Inégilde à ne pas rendre justice au mérite et à la vertu d'un Prince que j'ai choisi pour son époux, et qui ne peut manquer de l'être, puisque c'est moi qui l'ai résolu. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  119. Que le sort d'un sage est charmant ! v.175 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
  120. N'en ont point encore écarté, v.186 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  121. Et qui ne le trouvez que dans l'emportement v.205 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  122. Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  123. Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  124. Vous sortez avec bien de la confiance, du respect et de l'obéissance que vous me devez. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  125. Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  126. Les ordres de la Fée m'ont fait venir ici ; les vôtres m'en écartent, Madame : je serai prompt à m'éloigner. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
  127. Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  128. Vous ferez fort bien. (Acte 4, scène 4, ASTUR)
  129. L'amour n'est pas favorable à votre rival, il ne possédera point Inégilde. (Acte 4, scène 4, DARINEL)
  130. Arrêtez, Prince, et recevez un aveu de mes sentiments qui puisse autoriser ceux que vous ne pouvez vous empêcher de laisser paraître pour Inégilde. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  131. Ils sont fort pénétrants dans cette famille-là. (Acte 4, scène 5, DARINEL)
  132. Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  133. Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  134. J'ai pourtant fait ce que j'ai pu pour lui faire entendre raison : mais dans des affaires sérieuses, ordinairement je ne sais ce que je dis : tu devrais m'aider un peu quelquefois, toi, Darinel. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  135. Vous venez de vous exprimer fort élégamment, Seigneur. (Acte 4, scène 6, DARINEL)
  136. Je ne m'en étais pas encore aperçu. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  137. Un enlèvement de plus ou de moins ne fait jamais tort à une fille. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  138. Hé bien, Seigneur, Inégilde n'est donc plus au pouvoir de la Fée qui prenait des soins si judicieux pour former son coeur et son esprit ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  139. Le Prince de l'Île Fortunée ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  140. Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  141. C'est que j'ai l'esprit fort ; le chagrin fait mal, Un Prince de bon sens n'en doit jamais prendre. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  142. Vous prenez la chose fort à coeur. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  143. Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  144. Il n'en est qu'un où je suis sensible, et c'est celui d'avoir la force de renoncer à tous les autres, pour goûter les douceurs d'une vie tranquille. (Acte 4, scène 9, CLEONIDE)
  145. Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  146. Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  147. Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  148. Est-ce une simple mortelle qui me parle ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  149. Quelle puissance invisible me force de les adorer ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  150. Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  151. Notre morale est moins farouche que la vôtre, et les plaisirs et la vertu ne sont pas si fort incompatibles. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  152. Au secours, à moi, miséricorde. (Acte 4, scène 12, ASTUR)
  153. Sa mémoire m'est toujours fort chère : mais j'aime mieux son souvenir que sa présence. (Acte 4, scène 13, ASTUR)
  154. Quelle divinité favorable nous permet encore de vous posséder ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  155. Le destin est fort obligeant, et vous avez pris bien de la peins : mais vous auriez pu nous écrire, et... (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  156. Non, non, non, je suis fort aise de vous revoir ici ; y êtes-vous pour longtemps ? (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  157. Bon, fort bien, dépêchons-nous donc, le temps est précieux, il n'en faut point perdre. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  158. Vous m'avez fait espérer, Madame, que je ne serais plus malheureuse ; et si le Ciel se déclarait pour un autre que pour le Prince de l'île Fortunée... (Acte 4, scène 14, INEGILDE)
  159. Vous autorisez une union que je déteste ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  160. Arrêtez, ma soeur, tant d'emportement ne sied pas bien à la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  161. Elle est un peu folle, je suis fort sage ; ne croyez-vous pas que l'assortiment de nos deux humeurs pourrait faire une union parfaite ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
  162. Hé bien, cela est fort bien, vous voilà tous d'accord. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  163. Oh oui, puisque j'ai tant de belles qualités, je souscris à tout, voilà qui est fini : mais à condition que je ne verrai plus de tracasserie, et que les Fées seront mieux d'accord. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  164. Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  165. Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  166. La Raison met d'accord ensemble, v.214 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
  167. De la Fortune et de l'Amour, v.222 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  168. D'un sort exempt de leurs caprices. v.225 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  169. Tout ici-bas aux mortels est soumis, v.226 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
  170. Può saggio cuore v.234 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'ÎLE)
  171. Su'l mar d'amore v.235 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'?LE)
  172. Deh fuggi, ô mio cuor, torna al lido. v.239 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'?LE)
  173. Può saggio cuore v.240 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'?LE)
  174. Su'l mar d'amore v.241 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'?LE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

  1. Cette mort m'a laissé tant d'affaires? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  2. La mort efface tout, et je ne prends sur mon compte que le présent : du reste, je suis un bon humain, qui aime la paix et la tranquillité, et j'ai toujours regardé une femme, moi, comme un mal nécessaire, comme une de ces choses dont on ne saurait se passer dans la vie, et qu'il faut prendre bonnes ou mauvaises. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  3. Morgué que c'est bian dit ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  4. Est-ce que tu ne l'avais pas encore vue ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  5. Oh morguenne oui, il faut de l'occupation à la jeunesse. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  6. Cela la divertit, cela la divertit : surtout lorsque je fais Colin-Maillard, moi, elle saute, elle rit, elle gambade, elle est dans une joie qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  7. Je le crois morgué bian. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  8. Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  9. Hé bian morgué je l'y pris la sienne, et je vous ly bailly un tour de poignet. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  10. Fort bien. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  11. Assurément, et tout absent qu'est celui-ci, il est important de garder le secret. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  12. Tout petit que j'étais, alle s'est queuquefois sarvi de moi pour en faire accroire à votre bonhomme d'oncle, et s'est morgué de père en fils que je sommes attachés à la famille. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  13. Ma tante va m'amuser encore, et je manquerai le Bailli : dépêche, Mathurin, va dire au maître de l'Épée Royale qu'il m'amène sa cavale à la porte de derrière, je traverserai le clos à pied tout en me promenant avec ma tante, ce sera autant de chemin de fait ; va vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  14. Mon neveu, vous voilà encore ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  15. Vous voyez, ma tante, j'avais quelques ordres à donner à Mathurin, et le temps s'est passé en les lui donnant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  16. C'est un homme de bon conseil pour ces sortes d'affaires, que votre Mathurin. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  17. Je ne l'ai pas encore éprouvé là-dessus : mais, ma tante, si on l'en veut croire, ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il est utile à la famille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  18. Il n'y a qu'à l'écouter, je crois, pour entendre de belles choses ; c'est encore un bon babillard. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  19. Oui, ma tante, du vivant de la défunte je l'avais promise à Éraste ; la défunte morte, vous ne trouverez pas mauvais que je la garde pour moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  20. Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  21. N'auriez-vous point tiré mon horoscope sur la sienne ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  22. Elle pleure, elle se lamente, elle tape du pied, elle se tord les bras, elle se tourmente. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  23. Oh dame, écoutez, je n'y entends point de malice ; ce jeune Monsieur m'avait priée de faire en sorte qu'il dit seulement deux ou trois paroles à une jeune personne qui viendrait avec vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  24. Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  25. Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  26. Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  27. Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  28. De très fortes raisons, ma tante, mon repos, l'acquit de ma conscience. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  29. Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  30. Oui, et très forte, même. (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  31. Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  32. Il n'importe, tout coup vaille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  33. Ce n'est ni l'esprit, ni les oreilles ; c'est le coeur qu'il faut amuser à cet âge-là. (Acte 1, scène 5, MADAME BRILLARD)
  34. Oui, Madame, et qui en est sorti pendant que vous dormiez dans un coin de la salle, et que Monsieur Robinot jouait à Colin-Maillard avec Angélique. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  35. Tout ce qu'il vous plaira, Madame, il attend vos ordres, et je viens les prendre. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  36. Il a fort bien fait de venir. (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  37. Il croit qu'il est à la garnison, il pense que peut-être il est ici, il ne sait morguenne à quoi s'en tenir. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  38. Comment morgué ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  39. Hom, ce temps-là n'est pas si fort éloigné, qu'il ne me soit quasi présent, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  40. Fort bien, Madame, vous entrerez mieux dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  41. C'est morgué ly, c'est le Capitaine : achevons d'acouter. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  42. Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  43. Oui, je trouve cela fort tendre. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  44. D'abord vous ne répondez rien à cela, le mot d'enlèvement vous effarouche. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  45. Il parle, il presse, il prie, s'arrache les cheveux, il se veut passer son épée au travers du corps ; cela persuade, Madame. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  46. Il a morgué bian raison de se défier de vous. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  47. Oh bien, Monsieur le Jardinier Concierge, vous me paraissez un maître fat, qui voulez faire l'important? Mais je vous avertis? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  48. Tant que je serai ici, je vous mets morgué à pis faire. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  49. Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  50. Morgué vous ne me parvartirez point, je sis imparvartissable. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  51. Je le crois : mais si tu es si rétif, voilà mon maître, Monsieur le Capitaine, qui est un peu brutal ordinairement, je le suis aussi de mon métier. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  52. Il compte fort bien, au moins, Monsieur. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  53. Et vous parlez fort mal, vous. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  54. Ce n'est morgué pas comme ça qu'on m'amadoue. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  55. Ne t'oppose point à l'exécution des desseins favorables qu'on veut faire prendre à Angélique, je t'en conjure. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  56. Fort bian : mais avec quoi est-ce que vous faites ces conjurations, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  57. Si fait morguenne, on peut mieux prier. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  58. Tenez, on tirait une bourse d'abord, ça me baillait de l'attention, ça me faisait ouvrir les yeux, vous entendez bian ça, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  59. Si fait, si fait, nous comprenons bien : mais il y a une petite difficulté, c'est que nous ne portons jamais de bourse, nous autres. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  60. Morgué, tanpis, c'est pourtant un meuble bian nécessaire. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  61. Non, voyez-vous, je sis incorruptible. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  62. Allons morguenne, point de faiblesse, il ne faut pas qu'un Jardinier soit cause du trépassement de son maître, ça serait trop parfide. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  63. Point de brutalité, Monsieu, vous m'avez prié fort civilement, je vous refuse de même. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  64. Hé, attends, attends, on fera un effort. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  65. Oh, oui tarare, je vous en réponds, ça vous apprendra une autre fois à porter une bourse. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  66. Vous fûtes hier avec moi toute la journée ; et quand Mademoiselle Angélique arriva, vous l'aimiez encore de tout votre coeur, je sais bien cela. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  67. Hé bien, Monsieur, vous mentez encore, ou bien vous ne vous y connaissez pas, et peut-être aussi vous voulez m'en faire accroire ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  68. Le vela morgué après. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  69. Ce n'est pas là la difficulté, je vous aimerai mieux que lui, c'est un vilain, un rustre, un butor. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  70. Fort bian, notre accordée, fort bian. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  71. Hé, que t'es sotte Claudeine, ne t'affie morguenne pas à ça, ce sont des feintes. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  72. Je me fais un plaisir sensible de réparer l'injustice du sort qui l'a fait naître paysanne. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  73. Que j'ai d'impatience de la voir habillée d'une belle étoffe d'or. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  74. Avec une belle croix de diamants, et de belles pierreries à ses oreilles. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  75. Par la jarnigué, vela une mauvaise langue, il n'y a morgué pas un mot de vrai à tout ce qu'il dit là. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  76. Qu'il dise vrai ou non, la vela morgué emboisée. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  77. Monsieur le Capitaine, mettez la main à la conscience, je sommes fiancés Claudeine et moi ; est-ce que vous voudriais me faire ce tort-là ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  78. Oh palsanguenne, s'il ne tiant qu'à ça, je vous en ferai encore davantage pour stelle-ci. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  79. Comment morgué, que je vous l'enseigne ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  80. Hé morgué, n'entreprenez pas ça, c'est une dévergondée, une petite libartine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  81. Hé, ne me baillez pas cette mortification-là, Monsieur le Capitaine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  82. Il va épouser mon accordée. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  83. Ton accordée ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  84. Voudriez-vous faire ce tort-là à ce pauvre diable ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  85. Oui, ça serait fort malhonnête, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  86. Alle est encore pis que vous ne dites. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  87. J'ai peine à l'oublier, je te l'avoue, l'amour combat encore un peu pour elle. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  88. Retornez-y, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  89. Morgué, je les lèverons, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  90. Voilà un fort honnête garçon, Monsieur. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  91. Morguenne, il ne m'importe, partant que j'aie Claudeine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  92. Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  93. Avant qu'Angélique se soit déterminée à ce que vous souhaitez, il se passera du temps peut-être ; de jeunes filles qui sortent du Couvent sont un peu barguigneuses quelquefois. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  94. Cela est de fort bon sens, Monsieur, ne perdons point de temps, allons. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  95. Dépêchons, Monsieur : voilà un bon garçon, ce serait conscience de lui prendre son accordée. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  96. Hom, quand j'aurai de belles pierreries aux oreilles, avec ces beaux habits dorés, dans ce beau carrosse qu'il me fera faire? (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  97. Je ne vous connais quasi point, suis-je obligée de refuser ma fortune pour l'amour de vous ? (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  98. Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  99. Nr vous alarmez point, elles n'ont servi qu'à me faire sentir tout le tort que j'avais de refuser l'offre de votre coeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  100. Il y a dans ces sortes d'affaires de certains délais auxquels il faut bien? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  101. Non, pas encore? La tante de Monsieur Robinot vous a-t-elle parlé d'un dessein? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  102. Voulez-vous ma mort ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  103. Adorable Angélique, écoutez. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  104. Il y a morgué bian de la bizarrerie là-dedans. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  105. Morgué non. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  106. Oh nanin, nanin, je ne te veux point faire pardre ta fortune. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  107. Non, je te veux voir dans ce biau carrosse, avec cet habit d'or et ces pend'oreilles. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  108. Bon, c'est encore un bon nigaud avec ses contes. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  109. Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  110. Cela est fort bien dit, Mathurin. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  111. Oh ce n'est pas par l'esprit que je sais ça, c'est par l'expérience, et ma défunte, à moi, tirait à uriau tout autant que parsonne de sa sorte : mais, acoute donc, ne va pas faire de même. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  112. C'est cette bonne Madame qui les as raccordés. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  113. S'il vous en faut encore quelque autre, voilà Mathurin qui vous rendra compte? (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  114. Oui, j'ai donné ces ordres-là : y avez-vous songé, ma tante ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  115. Un vieux corbeau, v.9 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  116. Et dans la grande huche, n'y est-il point encore Blaise ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  117. Non pas, s'il vous plaît, c'est au maître du logis que l'honneur appartient, et il est bon qu'une femme s'accoutume de bonne heure à porter respect à sa personne. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  118. Claudine est fille d'ordre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  119. Le sort tombe toujours sur moi, cela est étrange. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  120. Fort bien, je suis bien aise de voir ainsi tout le Village en joie à la veille d'une noce. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
  121. Non, c'est moi, cousin ; je ne suis pas du jeu, mais il n'importe. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
  122. Vous apportez le Contrat trop tard, Monsieur le Bailli, la mariée est partie. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
  123. Je ne craignons plus le Capitaine, vela une bonne épeine hors de mon pied : touche-là Claudeine. (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES À LA MODE. (1692)

  1. J'arrive comme vous, je n'ai encore vu personne ; mais, j'ai appris en Ville une très fâcheuse nouvelle. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Il s'y forme un orage épouvantable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. On a fait de mauvais rapports à la Justice. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Tant pis pour vous ; car on informe. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. C'est bien dit ; attrapons encore ces gens-ci, et faisons grâce au reste de la nature. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. Cela est fort bien imaginé. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  8. Patience, je ne dis mot, mais ma foi, s'il ne fait ma fortune avec la sienne, je gâterai bien ses affaires. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  9. Comme nous ne nous couchons que le matin, nous ne nous levons que le soir ordinairement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  10. Nous ne sortirons plus si souvent, et dans le fond il y a quelque raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Non pas encore. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  12. Rien ne presse encore. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Voilà un fort joli caractère : mais dis vite, qu'as-tu à me faire savoir de la part du Chevalier ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  15. Cela est de fort bon sens. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Il n'est encore venu personne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Mort de ma vie, vous êtes bien plus femme qu'une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  18. N'est-ce pas une chose horrible, que je ne sois que la femme d'un Notaire ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  20. Ne comptons point trop là-dessus, le mari d'Araminte est un homme fort extraordinaire ; et qui n'aime point à faire plaisir à sa femme. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  21. Il n'importe, je veux vous ménager sa protection, moi, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  22. Point du tout, il a fait courir des billets chez les Orfèvres. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  23. Hé bien, mettons-le en gage, Madame, c'est de l'or en barre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  24. Vous avez pourtant l'air d'en avoir encore longtemps affaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  25. Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  26. Pour l'idée d'une coiffure extraordinaire. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  27. Non, Madame, je comprends fort bien trois cent dix livres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  28. Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  29. Miséricorde, que vois-je ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  30. J'irai chez vous dans un moment vous informer de toutes choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  31. Qu'il y aura de gens fâchés dans le quartier, si c'est tout de bon que Janot fait fortune. (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  32. Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  33. Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  34. Tout se dispose à merveilles pour ma petite fortune. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  35. M'en apportes-tu ? (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  36. Je lui épargne ces sortes de petits chagrins autant qu'il m'est possible. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  37. Et cependant, il se plaint encore. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  38. J'ai besoin de mille choses, des tables, des cornets, des dés et des cartes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  39. Ma chère bonne, comment te portes-tu ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  40. Comme une femme qui n'a pas dormi depuis vingt-quatre heures. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  41. Hé, mort de ma vie, prenez toujours à bon compte ; il n'y a point de mal à ruiner un mari, quand sa femme partage les revenants-bons de l'aventure. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  42. Voilà un amusement fort agréable. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  43. Je te le dirai, sortant ensemble. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  44. Et je corrigerai le plan, moi, s'il en est besoin. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  45. Mais voici Mariane fort à propos, n'ai-je pas perdu le billet du Chevalier ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  46. Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  47. Puisque vous prenez si bien les choses, vous n'êtes pas si fort à plaindre. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  48. Fort bien. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  49. Et que devinez-vous encore ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  50. On vous aime, vous aimez, on vous écrit, vous faites réponse ; y a-t-il rien là qui ne soit dans les formes ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  51. Il n'y a personne, Monsieur, depuis le matin Monsieur est en Ville, et Madame vient de sortir avec Madame votre épouse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  52. Le hasard m'est bien favorable. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  53. Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  54. J'en conviens, il y a des gens insupportables. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  55. C'est une chose horrible. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  56. Tu me crois donc de ces insupportables ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  57. Hé, vous n'êtes pas le moins capricieux mortel que je connaisse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  58. Cela se pourrait, je suis fort humaine, et je voudrais de tout mon coeur que vous eussiez raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  59. Remettez-vous un peu, vous voilà tout hors de vous-même. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  60. Elle est sortie. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  61. Déjà sortie ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  62. C'est que vous êtes furieusement difficile ; car enfin, qu'y a-t-il donc de si extraordinaire dans sa conduite ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  63. Ce qu'il y a d'extraordinaire ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  64. Elle n'y vient que pour dormir. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  65. Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  66. Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  67. C'est fort bien dit. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  68. Mort de ma vie, quelle innocente ! (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  69. Je ne sais ce que j'ai fait du diamant que vous avez tantôt apporté chez moi, me l'avez-vous laissé, ma chère enfant ? (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  70. Vous avez des enfants qui se portent au bien comme cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  71. Je n'avais point encore remarqué que Madame Amelin fût folle. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  72. Ne parlez point à Madame de son diamant, il ne sortira point de la famille. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  73. Ah, ah, hé quelles affaires importantes te sont survenues depuis que je t'ai quittée ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  74. Hé bien, va donc vite porter à Monsieur le Chevalier ce billet de Mariane, et reviens ici je te dirai la chose. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  75. Ces deux Messieurs sont de fort bons sujets au moins. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  76. Portez tout cela dans mon cabinet. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Oui, Madame, et de fort particulier même. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  78. Voilà les propositions qu'elle m'a faites, et c'est là-dessus que j'attends vos ordres. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  79. N'est-il pas vrai que cela est fort drôle. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  80. Si vous me donnez les mêmes ordres pour Monsieur le Notaire, je les exécuterai fort exactement, je vous assure. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  81. Hé, de quoi vous embarrassez-vous, puisque vous êtes toutes deux d'accord ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  82. Hé, mort de ma vie, qu'est-ce donc qu'on vous demande de si terrible ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  83. Un regard favorable seulement. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  84. Cela n'est pas fort criminel. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  85. Mais, n'allez pas vous piquer d'être plus reconnaissante l'une que l'autre ; dans ces sortes de traités, il fait de la bonne foi, surtout. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  86. Je crois que le voici, Madame ; laissez-moi seule avec lui, je vais lui porter une botte qu'il aura de la peine à parer. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
  87. Oui, Monsieur, et elle est ressortie même. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  88. Et de quelle nature sont ses chagrins encore ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  89. Ah ! Monsieur, que deviendrais-je, si elle savait que je vous fisse des confidences de la sorte ? Elle ne me le pardonnerait jamais. C'est une petite dissimulée, qui serait au désespoir qu'on sût les mauvaises situations où la mettent presque tous les jours ses extravagances. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  90. Il est bien vrai que son mari est un vilain ; qui lui donne fort peu de chose, et que la fortune des joueuses est sujette à de petites révolutions quelquefois. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  91. Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  92. Mais vraiment, cela est extraordinaire. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  93. Je les ai fort à son service. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  94. Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  95. Hé mort de ma vie, trompez-la toujours de même : il y a des affaires où les femmes sont ravies d'être trompées. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  96. C'est encore une difficulté. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  97. C'est fort bien dit, adieu, Lisette. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  98. J'attendais qu'il fût sorti. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  99. Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  100. Il n'y a rien de gâté encore ; mais il faut se hâter de conclure le mariage ; le billet s'explique-t-il en bons termes. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  101. On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  102. Quand une affaire est terminée, elle est finie pour tout le monde ; il n'est rien tel que de faire marché : composons d'avance ; assurez-moi ma petite fortune, et je vous permets d'achever la vôtre. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  103. Point, Monsieur, il y a encore ce diamant que vous avez tantôt pris chez votre mère, et que vous m'avez dit de troquer contre de l'argent. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  104. Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  105. Ici, l'on peut penser que le hasard nous aura fait rencontrer, et que vous ne m'aurez abordée que par civilité. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  106. Je vous adore : si vous étiez un peu sensible à ma tendresse ? (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  107. Voilà encore une chose que je ne saurais vous dire ; il me semble qu'on ne s'aime plus quand on est marié. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  108. Porte-les à Araminte, elles viennent de son mari, c'est à elle d'en disposer. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  109. Vous, ne sortez pas, Monsieur le Chevalier. (Acte 4, scène 3, ANG?LIQUE)
  110. J'entends mon mari, sors vite. (Acte 4, scène 4, ANGÉLIQUE)
  111. Hé, le moyen de vous bien porter. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  112. Vous devriez être morte, depuis le temps que vous vivez comme vous faites. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  113. Plus j'ai d'honnêteté pour vous, plus vous avez d'aigreur pour moi : en vérité, je n'y comprends rien, et je suis fort scandalisée de votre procédé. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  114. Hé morbleu, je suis outré du vôtre, moi. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  115. Je voudrais bien savoir qui peut causer vos emportements. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  116. Comment donc, mes emportements ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  117. Morbleu ! (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  118. C'est un prétexte pour avoir raison d'être toujours dehors. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  119. Oui, fort bien, un prétexte. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  120. Oui, tu as de l'esprit, et je te permets de me condamner si j'ai tort. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  121. Ignores-tu toutes mes raisons ? (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  122. Hé, mort de ma vie, que ne parlez-vous ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  123. Vous voilà d'accord, Monsieur n'a qu'à vouloir. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  124. Cela me fera de la peine assurément ; mais puisque vous le voulez absolument, Monsieur, je tâcherai de trouver les moyens de me rendre ma prison supportable. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  125. Comme elle se borne ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  126. Hé va, va, tu n'auras pas le temps de t'ennuyer ; il faudra faire en sorte qu'Araminte soit presque toujours avec toi, premièrement. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  127. Oh, pour cela, non, mon fils ; je vous prie hors Araminte, qui a les manières de condition, je ne veux voir que des femmes de qualité, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  128. Quel ordre, Monsieur : Elle veut vivre régulièrement, comme vous voyez. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  129. Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  130. Miséricorde, un portier chez moi ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  131. Chez un notaire, un portier, Madame ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  132. Oui, Monsieur, un portier chez un notaire, la grande merveille ! (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  133. Mais, Monsieur, je veux un portier, sans cela, marché nul, je sortirai, et tout à l'heure. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  134. Hé, passez-lui cette bagatelle : faut-il rompre un traité pour un malheureux Portier ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  135. Tu vois tout ce que je fais pour la mettre dans son tort. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  136. J'aimerais autant que le diable vous eût emporté, que de vous voir amoureux de cette force-là. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  137. Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  138. Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  139. Attends-moi-là, te dis-je, je vais prendre dans mon cabinet un billet payable au porteur que je lui veux donner moi-même. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  140. Cela est fort bien imaginé. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  141. Diable, vous faites-là un grand effort ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  142. Cela ne vaut pas le diable, vos voilà gâté ; on ira aux enquêtes, et la réputation de Monsieur Janot fera tort à Monsieur le Chevalier, assurément. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  143. Oh, je vous en prêterai, moi, qu'à cela ne tienne. Il y a à Paris quelques orfèvres de ma connaissance ; et avec le diamant dont je suis nanti, je ne m'embarrasse pas de trouver deux cents pistoles en un quart_d_heure. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  144. Oh, point, point, Lisette ; je suis sortie pour les laisser dire : je voudrais déjà que cela fût fini. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  145. Ma chère enfant, je n'en ai pas la force, je ne me connais plus, et je n'ai jamais été dans l'état où je me trouve. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  146. C'est cette crainte-là, je pense, qui me met si hors de moi-même. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  147. Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  148. Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  149. Voilà un mortel bien payé de ses deux cents pistoles ! (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  150. Monsieur, voilà un diamant qu'on vient d'apporter chez moi pour le vendre. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  151. Qui vous l'a apporté ? (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  152. Il y a ici fort à propos un Commissaire de mes amis, vous n'aurez qu'à nous envoyer avertir. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  153. Je faisais voir à Monsieur ce diamant que vous venez d'apporter chez moi. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR JOSSE)
  154. Oh, ne pense pas m'échapper, nous avons d'autres comptes encore à vider ensemble. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  155. Que cela ne se peut pas. J'étais tantôt avec lui... chez sa mère... cela ne se peut pas, encore une fois. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  156. Monsieur, encore un petit mot sans nous emporter ; ou j'ai perdu l'esprit, moi qui vous parle, ou vous l'avez perdu vous-même. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  157. Oui, je l'ai perdu, moi, de t'avoir tantôt fortement confié un billet de mille écus. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  158. Oh, pour cela, Monsieur, je me suis fort loyalement acquitté de la commission. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  159. Je ne te connaissais pas encore. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  160. Au secours, miséricorde. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  161. Qui te fait crier de la sorte ? (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  162. Vous voyez bien le transport au cerveau ? (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  163. Ne vous emportez point. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR GRIFFARD)
  164. Il est allé pour le vendre, j'avais fait courir des billets, comme vous savez, l'Orfèvre est venu m'avertir. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  165. Hé bien, ai-je tort ? (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  166. Vivat, j'ai gagné ma cause : allons, Monsieur le Commissaire, faites le dû de votre Charge, faites rendre à Frontin ce qui lui appartient ; vous êtes fort pour les restitutions, vous. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  167. Oui, Madame, vingt mille écus, quand je perdrais ceux que je vous ai donnés encore. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  168. Hors les maris, tout le monde sort toujours bien d'intrigues. (Acte 5, scène 14, LISETTE)

LA PARISIENNE (1691)

  1. Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  2. Cela n'est rien, Monsieur, et le mariage vous tirera d'affaire ; il faut qu'il emporte le rhume, ou que le rhume vous emporte, il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  3. Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  4. Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  5. Tant pis pour lui, c'est son affaire, et la mienne est de pousser ma pointe auprès de la servante ; elle est jeune et jolie, et le mariage ne sera mortel ni pour elle ni pour moi. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  6. J'entends quelqu'un : entrons, et voyons d'abord ma maîtresse ; j'aurai du temps de reste pour parler à celle de mon maître. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  7. En visitant une parente dans un couvent, j'y trouve une jeune personne toute charmante, toute adorable. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. Tout allait fort bien jusques-là. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  9. Désespéré de ses refus, je me jette aux pieds d'Angélique ; je la conjure de sortir du Couvent, et de m'épouser en secret. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  11. Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  12. Sa mère l'a fait sortir du couvent, sans lui donner le temps de dire adieu à personne. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  13. Pour moi, je retourne au couvent m'informer de quelques particularités que mon trouble et mon chagrin m'ont fait oublier de demander. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. D'où sort-il, et que cherche-t-il dans un quartier si éloigné ? (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  15. C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  16. La chose n'est pas encore conclue. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  17. Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  18. Nous attendons, pour nous épouser, le certificat de la mort d'un mari qu'elle avait. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  19. Cela est de fort bon sens. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  20. Parlons donc sans nous emporter, je vous prie. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  21. Comment, coquin, sans nous emporter ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  22. Hé bien, ai-je une meilleure fortune ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  23. Par ma foi, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  24. Il faut qu'il soit sorcier. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  25. Oh, sans emportement, je vous prie ; j'aime le sens froid aussi bien que vous. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  26. Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  27. Cela ne se peut ; elle sort d'un Couvent où elle n'a jamais vu personne. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  28. Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  29. Ma fille est encore si simple et si fort innocente, que le nom même de l'Amour est un terme inconnu pour elle. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  30. Et, mort de ma vie, Madame, ce n'est pas l'esprit qui donne de l'amour, c'est l'amour qui fait venir de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  31. Je vous regardais en pitié ; car, je suis fort humaine, moi ; et je ne puis souffrir les personnes, que je n'aie une passion extraordinaire de les soulager. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  32. Parlez, on vous entendra ; et je répondrais quasi, moi, de donner bon ordre à ce qui vous chagrine. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  33. Mais encore ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  34. Voulez-vous encore un exemple ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  35. D'accord ; mais les choses mêmes sont plus sensibles. Allons, ne craignez point de m'ouvrir votre coeur, j'aime mieux vous interroger. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  36. Fort bien, Éraste ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  37. Voilà d'abord un nom qui m'intéresse : Éraste, il a de l'esprit cet Éraste ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  38. Tu devines encore ; mais je suis bien embarrassée, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  39. J'ai donné ici un rendez-vous à Dorante. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  40. Et qu'est-ce que Dorante ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  41. Il n'est de robe que les matins ; et les soirs, il porte une épée. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  42. Fort bien. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  43. Les absents ont toujours tort, elle a raison. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  44. Encore un rendez-vous ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  45. Je n'y ai pas songé ; et la crainte d'être Madame Damis me trouble si fort l'imagination, que je ne sais ce que je fais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  46. Hé, qu'il se marie mille fois ; que m'importe, pourvu que je retrouve ce que j'ai perdu ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  47. C'est peut-être Dorante ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  48. Morbleu, voilà des gens qui s'aiment. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  49. Je t'aimais autrefois ; mais le certificat m'a corrigé. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  50. Et si elle peut faire en sorte que vous deveniez celle de mon Maître, je lui pardonnerai d'avoir eu dessein de n'être plus la mienne. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  51. Dorante et Lisimon vont venir, Lisette. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  52. Songe à m'apaiser ; car, selon toutes les règles, je dois être fort en colère. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  53. En vérité, c'est pourtant une chose embarrassante, que plusieurs amants à la foi ; et si j'avais pu compter sur le retour d'Éraste, je n'aurais point donné de rendez-vous à Dorante et à Lisimon. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  54. Ils ne peuvent sortir sans mon congé. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  55. Dorante va venir, et je suis bien aise d'être sûre qu'Éraste ne pourra rien entendre de notre conversation. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  56. Je ne songeais à Dorante que depuis l'absence d'Éraste. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  57. Éraste est de retour, il m'aime, je n'ai plus que faire de Dorante. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  58. Fi, c'est un Gascon, un extravagant, que je ne souffrais que parce que je ne comptais pas trop sur Dorante. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  59. C'est Dorante : tâchons de nous en débarrasser avant que Lisimon survienne. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  60. Enfin, Madame, je m'arrache aux affaires les plus importantes, pour ne pas perdre le moment favorable de vous exprimer. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  61. Monsieur, si c'est Madame Olimpe que vous demandez, c'est à moi qu'il faut parler, s'il vous plaît ; si c'est Mademoiselle, c'est encore à moi. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  62. Fort bien, j'entends votre affaire : il n'est pas besoin de me dire à qui des deux vous en voulez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  63. Que vous me perdez, Dorante. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  64. Elle paraît fort bien garnie. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  65. Cette fille n'est point traitable, Dorante. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  66. Pour les gens d'épée, encore passe. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  67. Des défenseurs de la vertu, des protecteurs de l'innocence, sont les premiers à la corrompre ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  68. Allez, encore une fois cela n'est pas bien, et le Justice est injuste de n'en pas faire quelque punition exemplaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  69. Adieu, Monsieur, adressez-vous mieux une autre fois, et souvenez-vous que Lisette est une petite personne incorruptible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  70. Dorante et lui vont se rencontrer, et je tremble qu'ils ne se querellent. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  71. Il faut faire entrer Dorante au logis, jusqu'à ce que vous ayez congédié Lisimon. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  72. St, st, Dorante ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  73. As-tu perdu l'esprit, Lisette, d'avoir accepté la bourse de Dorante ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  74. Mort de ma vie ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  75. Diantre soit fait des importuns ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  76. Pour de l'argent, que je suis fat de leur prêter ; mais, il n'importe. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  77. Je vous adore ; vous m'aimez ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  78. Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  79. Dites, ai-je quelque rival qui se serve du pouvoir maternel, pour se faire épouser par force ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  80. Je suis prudent, et je n'aime pas les affaires : ses deux oreilles me suffiront. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  81. Il n'y a rien de plus honnête, et vous jugez bien qu'après une assurance de la sorte, on ne vous ferait pas mystère de la chose. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  82. Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  83. Je comprends la chose à merveille ; mais, je le connaîtrai, ce fortuné : et il me sera garant de tout, sur mon honneur. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  84. Je porte une épée, et le pistolet quelquefois. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  85. Vous avez fort bien fait. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  86. Sans mon secours, c'était un homme mort infailliblement. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  87. Il faut, s'il vous plaît, Monsieur, que vous serviez d'escorte à ce pauvre garçon, et que vous ne le quittiez qu'il ne soit en lieu sûr ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  88. Non, Monsieur, et je vous prie bien fort qu'elle ne sache rien de tout ceci. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  89. Je vais le faire sortir. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  90. Mais, je songe que vous me faites faire une corvée bien inutile, et un personnage qui ne convient guères à mon âge. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  91. Servir d'escorte à un jeune homme ! (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  92. Je n'ai garde. J'escorte l'escorte, moi. (Acte 1, scène 16, LA VIGNE)
  93. Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  94. Encore ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  95. Voilà un bel ordre de bataille. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
  96. Enfin, nous voilà débarrassées de tous nos importuns. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  97. Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  98. Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  99. La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
  100. Vous sortiez de chez lui quand j'y ai passé ; mais, ce que je viens d'apprendre me console de ne vous y avoir pas trouvé. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
  101. Quoi, Madame, vous autorisez un discours de la sorte dans les termes où nous sommes ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  102. J'ai cru les sentiments de ma fille conformes aux miens, et je me suis trompée. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  103. Voudriez-vous la rendre malheureuse en forçant son inclination ? (Acte 1, scène 23, ANG?LIQUE)
  104. Oui, Monsieur, et je vous suis fort obligée de la peine que vous avez bien voulu prendre. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  105. Oh, ne vous fâchez point, Monsieur, vous n'y êtes pas encore. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  106. Ce justaucorps rouge qui vous a paru si brutal. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  107. Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  108. Vous verrez un jeune homme, vous dis-je, nouvellement arrivé de l'armée, qui n'a point encore de logis arrêté, à qui Monsieur aura la bonté de donner un appartement chez lui, s'il lui plaît. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  109. Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  110. Ma résolution, Madame, est qu'on les marie, et tout au plus vite, ils seront fort bien ensemble, il n'y aura du moins qu'un ménage de gâté. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  111. On te mettra dehors, toi, et je veux que ce soit le premier article du Contrat. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  112. Oui, mon cher Monsieur de l'Olive, je vous certifie, que grâces au Ciel, je me porte bien ; et que pour mes péchés, c'est là ma femme. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
  113. Oui, mon enfant, et je voudrais bien qu'il me fût permis de m'en défaire en ta faveur, je ferais volontiers les frais de la noce ; je crois ma foi que j'y gagnerais encore. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'ÉTÉ DES COQUETTES (1754)

  1. D'accord. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Mort de ma vie ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Non, de bonne foi, je n'aime personne ; mais je suis ravie d'être aimée, c'est ma folie, j'en demeure d'accord. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. Ne suis-je pas heureuse, de savoir me divertir de toutes sortes d'originaux ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. César-Alexandre Patin est un financier fort bon à décrasser, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Hé bonjour, mon aimable petite, et d'où sortez-vous ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  7. Nous dînerons aux bougies premièrement ; j'ai des chagrins que je veux dissiper par quelque plaisir extraordinaire. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  8. Et ton vieux tuteur est-il mort ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  9. Lisette, donne cette pistole à mes porteurs ; tant qu'elle durera, qu'ils ne sortent point du cabaret. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  10. Cela est de fort bon sens. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  11. Hé quel est cet heureux mortel ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  12. Il me le jurait encore la veille de son départ. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  13. Cela est fort passionné. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  14. Qu'importe. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  15. Assurément ; et par toutes sortes de raisons, les Chevaliers de Ce Sol Ut doivent l'emporter sur les Marquis de la Capriole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  16. Mais sans adorateurs, jamais v.3 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  17. Voulez-vous prendre votre théorbe, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  18. Favorable à mon tendre amour, v.7 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  19. M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.10 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  20. M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.12 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  21. Elles sont vraies du moins, et je sais la chose d'original. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  22. Que la morale a bonne grâce dans ta bouche, et que tu fais bien des réflexions ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  23. Fort bien, et l'on verra peut-être un tableau d'almanach de tes aventures. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  24. Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  25. Bon, bon, Madame, avant qu'il ait consulté son petit miroir de poche, mordu ses lèvres, arrangé les boucles de sa perruque, et pris l'avis de tous les laquais sur sa parure, il en a pour un bon quart_d_heure sur l'escalier. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  26. Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  27. Je ne dis plus rien, et l'ordre n'était pas pour lui. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  28. Je me donnerais cet ordre à moi-même, si je croyais que ma présence vous fût importune, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  29. Mais quelle métamorphose ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  30. Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  31. Et ne voyez-vous pas bien, Madame, que c'est son habit à bonnes fortunes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  32. On se repent quelquefois de s'en être défait ; et c'est une espèce de housse, qui fait souvent honneur à ceux qui la portent. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  33. Madame, je n'ai point encore de caractère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  34. Sortez d'ici, je vous prie. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  35. Eh, les vilains Abbés avec leur poudre ; ils en portent exprès pour donner des vapeurs aux Dames. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  36. Eh sortez, encore une fois, si vous m'aimez. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  37. Eh sortez, vous vous désespérerez dans la rue. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  38. Eh, sortez donc, Monsieur, vous empester cet appartement. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  39. Vous ferez fort bien. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  40. Il fallait se débarrasser de cet importun. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  41. Avec plus de mérite que femme du monde, on vous trouve aussi esseulée qu'un favori disgracié. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  42. Il n'y peut pas encore être arrivé. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  43. Je demeure d'accord que ce garçon-là m'aime extraordinairement. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  44. Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  45. C'est peut-être lui qui porte les ordres pour la faire entrer en quartier d'hiver. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  46. Nos fortunes sont pareilles à ce que je vois. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  47. Il n'est peut-être pas encore bien parti, et dans quinze jours, je ne désespère pas que quelqu'une de nos amies ne nous vienne apprendre de ses nouvelles. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  48. Vous venez fort à propos, Monsieur Patin, et notre petit cercle avait besoin d'un chapeau. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  49. Elle est fort de mode, je vous assure. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  50. Entrez tous dans ma chambre, et n'en sortez que bien à propos. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  51. Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  52. Me voilà pris comme un fat, et sans un peu d'effronterie, j'aurai peine à sortir d'intrigue. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  53. Oh je n'y puis plus tenir, en vérité, et j'ai trop d'horreur pour l'imposture. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  54. Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  55. Je n'en suis pas trop informée ; mais autant que j'en puis juger, on a fait entendre à ces Dames que depuis votre dernier départ vous avez toujours été en garnison dans le château de Martin-sec. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  56. Il avait tort. (Acte 1, scène 24, DES SOUPIRS)
  57. Ne vous emportez pas, Madame, on vous le cède ; et il vous demeurera pour l'équipage. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)

LA DÉSOLATION DES JOUEUSES (1687)

  1. Cela est tout confirmé, il n'est encore venu ni joueur ni joueuse d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Et je sais bien pour moi, que si j'avais gouverné la police, il y a longtemps que l'affaire serait faite, et qu'on ne parlerait plus de ces maudits jeux, qui causent tant de désordre, et qui m'ont fait passer tant de nuits sans me coucher. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Voilà des sentiments fort nobles, assurément, et je ne doute point que Dorante n'ait beaucoup contribué à vous les inspirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Vous avez raison, Dorante devrait être ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Je vous réponds de mon coeur, Dorante ; mais je ne puis vous répondre de ma mère. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  9. Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  10. Votre mère n'a eu que cette visée, vos affaires vont le mieux du monde, et voilà les espérances et la fortune du chevalier bien aventurées. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. D'accord ; mais Monsieur votre oncle se portait à merveille quand on le refusa, et il est fort mal à présent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Il ne peut pas vivre longtemps encore. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  13. Si vous aviez quelque riche grand'mère sur le bord de sa fosse, cela serait d'un fort grand poids. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  14. Je viens de chez Monsieur votre oncle, Monsieur, comme vous me l'aviez ordonné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  15. Sachez ce qu'il vous veut, Dorante, et ne négligez point cette affaire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  16. Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  17. Mort de ma vie ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Je ne suis pas encore trop bien raccommodé avec la justice, et nous boudons ensemble depuis quelque temps. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  19. Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  20. Les habiles gens se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  21. Vous rêvez, Dorante, de croire que le chevalier soit ami de votre valet. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  22. Ce nom de Bellemonte a assez l'air de quelques unes de nos seigneuries, mais il me semble que je n'en ai pas encore ouï parler. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  23. Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  24. Où croyez-vous le pouvoir joindre, Dorante ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  25. Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  26. Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  27. Cela est vrai, Paris va devenir désert assurément, si l'on ne réforme cette défense. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  28. Tout est ruiné, ma fille, voilà ta fortune perdue, ma pauvre enfant. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  29. Je vous suis bien redevable, Madame, des vues que vous aviez pour ma fortune ; mais le chevalier... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  30. Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  31. Je crois, ma fille, que vous serez ravie de ma résolution ; les jeunes personnes sont ordinairement bien aises de voyager. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  32. C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  33. Le chevalier n'est point encore venu ? (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  34. Il n'y a encore rien de préparé. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  35. Je ne vins point hier, mais vous n'avez point de reproche à me faire, je ne sortis pas de la journée je m'étais purgée par précaution, et je ne voulais voir personne. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  36. Vous ne savez donc pas encore les nouvelles ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  37. Je vous avertirai quand Dorante sera venu. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  38. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  39. Vous vous moquez, Clitandre, cela ne se peut pas, et c'est comme si l'on défendait de dormir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  40. Mais cela ne se peut pas, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  41. Ce sont des affaires qui se font ordinairement ainsi. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  42. Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  43. Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une intendante ne soit une personne de fort grosse qualité. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  44. Voilà qui est tout à fait extraordinaire. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  45. Je n'en reviendrai point, Madame, que vous ne ne m'ayez promis de m'accorder une grâce. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  46. Je suis tout à votre service ; ordonnez, me voilà prête. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  47. Il viendra quelques personnes encore, que je prierai de la même chose, et je ne crois pas qu'elles me refusent. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  48. Je voudrais bien, Madame, que malgré la défense, nous jouissions encore de quelques reprises de lansquenet. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  49. Je ne vois point de carosses à votre porte, personne dans le logis. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  50. Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  51. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  52. Voilà Monsieur Clitandre qui me doit cent cinquante pistoles, par exemple, je sais bien pour lui qu'il ne se fera pas tirer l'oreille mais... (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  53. Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  54. Il a raison dans le fond, cet argent-là n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  55. Eh, morbleu Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  56. Non, morbleu c'est à vous : c'est vous qui avez profité de mon argent. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  57. Vous ne m'engagiez à le prêter aux joueurs, qu'afin de le leur gagner dans la suite ; mais, par la morbleu ! (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  58. Je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaire à forte partie. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  59. Je viens de le rencontrer, il sort d'ici dans une rage épouvantable. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  60. Je ne sais qui me tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que cette défense va causer. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  61. Il a raison, cela était fort commode. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
  62. Que vous importe à vous que le lansquenet soit défendu ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  63. Vous ne jouiez quasi-point, non plus que Dorante. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  64. Bon, Madame, ce n'est rien encore que ce qu'il dit là ; mais tous les jeunes gens de Paris, que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui ne savent où donner de la tête. (Acte 1, scène 10, DORIMÈNE)
  65. Dorante les regarde jouer. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  66. Il fait fort beau cette après-dinée, allons. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
  67. Si quelqu'un vient pour nous surprendre, il sera fort aise de le faire sauter dans la rue. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  68. Le grenier ou la cave, il ne m'importe, pourvu que je joue. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
  69. Qu'est-ce donc, Monsieur, quel désordre est ceci ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  70. Un maraud, qui porte à l'écart. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  71. Vous avez grand tort, Dorante, de produire ici des gens de ce caractère. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  72. Va, souviens-toi plutôt de la manière dont tu sortis de Rouen, où l'intendant te voulait faire pendre. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  73. Je ne me le suis pas remis d'abord, mais je le reconnais à sa ringrave. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  74. Je ne l'avais pas encore remarqué. (Acte 1, scène 13, L-INTENDANTE)
  75. Faites-le sortir, Messieurs, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  76. Madame, empêchez chez vous le désordre, c'est une pièce qu'on me fait. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  77. Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  78. Il est bas Normand, je vous en réponds ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  79. Par la sandis, je te mettrai les oreilles à l'écart ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  80. Mais c'est le fils d'un barbier de Falaise, ou le diable m'emporte ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  81. Dorante, ne me poussez pas davantage. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  82. Sors donc, maroufle, ou je te donnerai mille soufflets ! (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)
  83. Je sors. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  84. Je te reconduirai jusqu'à la porte. (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)
  85. Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  86. Je suis ravie d'être désabusée, Dorante, et je vous donne ma fille, pourvu que vous appreniez à jouer, et que vous veniez avec moi en Angleterre. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

  1. Avait dans vos jardins séché les dons de Flore, v.15 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. À peine résistaient encore, v.17 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Et les pleurs même de l'Aurore, v.18 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  4. Leur rend à tous leurs ornements. v.21 (Acte 1, scène 1, LE PÂTRE)
  5. Hé ! Pour rendre un mortel heureux, v.36 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
  6. Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  7. Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  8. Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  9. Madame Flore, encore quelque petit air, s'il vous plaît, pour me donner le temps de m'habiller. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  10. Margot d'abord était comme v.80 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  11. Et ma fortune était sûre, v.89 (Acte 1, scène 7, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

  1. Vous avez tort d'être brouillé avec lui, vous seriez bien logé en ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  2. Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  3. Point du tout, Monsieur, c'est ce qui vous trompe : l'occasion de la Foire autorise la mascarade ; et pour donner plus d'apparence à la chose, j'ai engagé deux ou trois paysans des plus gros Bourgeois du Village, à être de la partie, tout ira bien. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  4. Fais-la venir, que nous lui parlions, je suis fort de ses amis, moi. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  5. Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  6. Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  7. Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  8. Et ces sortes de parties... (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  9. C'est une Foire pour ces sortes de mariages, que la Foire de Besons, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  10. Fort à votre service, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  11. En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  12. Le pauvre petit tabellion en faveur du voyage avait arboré le plumet et l'épée pour imposer aux clercs et aux courtauts. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  13. Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  14. Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  15. Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  16. Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  17. On ne vous l'a pas encore dite ? (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  18. Le même bac qui nous a passé vient de s'ouvrir en abordant de ce côté-ci, il y avait dedans plus de trois cents personnes. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  19. Au secours, au secours, miséricorde ! (Acte 1, scène 7, MADAME ARGANTE)
  20. Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  21. Voilà un jeune homme qui se porte bien. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  22. Cela est fort commode. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  23. Il me faudrait encore une jupe. Allons Madame, faites bien les choses. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  24. Monsieur le Chevalier est fort joli homme, au moins, ce n'est pas un ingrat ; et quand une personne de mérite lui rend service, il a sa revanche de la bonne manière. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  25. Voilà un naufrage du bac qui causera du désordre dans plus d'un ménage. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GUILLEMIN)
  26. Vous vous emportez, je quitte la place. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
  27. Vous le disiez bien, Monsieur, voilà un petit naufrage qui causera du désordre. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  28. Morbleu. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  29. Vous avez encore l'effronterie... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  30. Hé bien, venez, vous êtes le maître : mais point de mauvaise humeur surtout, ou nous vous mettrons dehors, je vous en avertis. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  31. Bon, Madame, il ne s'est donné une femme que pour la forme, et il n'est fâché que pour la forme, je vous assure. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  32. Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  33. L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  34. Sont-ce des épouseurs que les Officiers, et les Officiers de Dragons encore ? (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  35. C'est une forteresse qui renferme une fille fort jolie, un vieux financier qui est son père, et cent mille écus d'argent comptant. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  36. Mort de ma vie, voilà une bonne place à assiéger, si on était sûr de la prendre. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  37. J'ai compris cela tout d'abord. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  38. Il a aussi une passion très forte pour les cent mille écus. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  39. Il y a deux ou trois ans que j'eus besoin d'argent ; il m'arriva de faire une méprise, je signai son nom au lieu du mien sur un papier qui n'était pourtant pas de conséquence ; je suis fort étourdi, moi, de mon petit naturel. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  40. Hé bien, mon enfant, il eut le crédit de me faire faire à la Justice des excuses publiques de mon étourderie ; et la Justice eut la bizarrerie de me faire porter en plein jour un flambeau tout allumé dans les rues de Paris. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  41. Je ne sais point encore. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  42. Pour ces sortes de rendez-vous-là la Musique et la dansez sont d'une exactitude admirable. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  43. Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  44. Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  45. Ah, ah, fort bien, la conscience de Frosine, qui a des égards pour un Financier ! (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  46. Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  47. Rends la lettre à Mariane, et persuade à ton intime qu'il est fort aimé de Cidalise ; on ne te demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  48. On ouvre la porte, quelqu'un sort, je vais trouver mon maître. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  49. Il en arrivera ce qu'il pourra ; puisqu'on ne me mène point promener en ce pays-ci, j'irai fort bien me promener toute seule. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  50. Et d'où sortez-vous ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  51. Ils sont fort secrets, dans cette famille-là. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  52. Cela vous sied fort bien, vous êtes fort jolie. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  53. Vous sortez toute seule, Chouchette, vous ne serez pas mal grondée. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  54. Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  55. Je ne m'étonne pas que tu sois si fort de ses amies. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  56. C'est une fort bonne femme, elle veut bien qu'on ait des amants, elle ; elle connaissait tous ceux de ma tante. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  57. Elle y fera fortune, sur ma parole. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  58. Oh, pour le vôtre, nous le ferons de la bonne sorte, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  59. Mort de ma vie, Madame, il faut que Monsieur Griffard consente au mariage ou que le diable l'emporte, car j'y ai regardé. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
  60. Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  61. Il me croira : car, Dieu merci, il ne m'a point encore attrapée en menterie, et je lui en dis pourtant très bien tous les jours. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  62. Vous me menez où est Éraste, je n'ai pas la force de m'en défendre. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  63. Son épouse ne vous haïssait pas encore. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  64. C'était un fort honnête homme, que ce commissaire-là. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  65. Oui, vous avez raison, un homme d'ordre, son quartier était toujours bien réglé, mais en revanche sa femme ne l'était guères. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  66. Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  67. Tu es toujours mordicante, Frosine, tu ne changes point. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  68. Mort de ma vie ! (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  69. Je suis venue me promener à la Foire avec une fort jolie personne, qui me paraît avoir du goût pour vous, et si vous n'étiez point prévenu d'une passion si forte... (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  70. Et c'est elle dont je suis si fort amoureux, ma pauvre Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  71. Je suis tout hors de moi-même, quand je la vois seulement, Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  72. Elle ment bien fort, prenez-y garde. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  73. Il faut encore qu'on les prie, et qu'on leur ait obligation de ce qu'elles souhaitent le plus quelquefois. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  74. Puisque nos coeurs sont si bien d'accord, pourquoi chercher à se faire de la peine ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  75. Faites votre charge : est-ce que ce Contrat n'est pas encore bâti ? (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  76. Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  77. Vous faites fort bien, mes enfants, réjouissez-vous, et tâchez de divertir cette aimable personne, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  78. Allons ; qu'on apporte du vin et des sièges, et qu'on fasse comme il faut les honneurs de la Foire et de la noce. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  79. Oui, Monsieur, c'est de mon Ordonnance. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  80. Je suis morte. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  81. Vous ne pouvez désapprouver le choix que j'ai fait, mon oncle, puisqu'il est si fort de votre goût. (Acte 1, scène 27, CLITANDRE)
  82. Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  83. Souffrant chez eux les Favoris v.47 (Acte 1, scène 28, TOUS)
  84. Craignez le sort de Vulcain. v.70 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  85. Craignez le sort de Vulcain. v.77 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  86. Ah, morbleu, que j'ai du chagrin ! v.78 (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

  1. Des déshabillés à bonne fortune ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
  2. Des rubans d'or ? (Acte 1, scène 1, MIMI)
  3. Des cordons de chapeau ? (Acte 1, scène 1, LOLOTTE)
  4. Vous n'y portez pas attention, Chevalier ? (Acte 1, scène 1, URBINE)
  5. Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  6. Cadédis, ma chère soeurette, je suis sans cesse à l'affût de la fortune. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. As-tu touché la grosse corde, et peut-on appuyer ferme dessus sans la rompre ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  8. Tant nouvelle je suis à la ville, que je n'en connais pas encore les merveilles. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  9. Vous en allez faire un des plus beaux ornements, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  10. J'ai confusion d'être sortie de la Province ; mais je m'y recache dans le moment que j'aurai mis quelque fin à mes affaires. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  11. Quel heureux caprice vous porte à chercher à faire aujourd'hui connaissance ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  12. Les fortunes du Marais ne sont pas solides, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  13. Qu'as-tu donc fait de ta Chevalerie, mon pauvre Lorange. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  14. Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  15. Oui, vraiment, il y a eu des ordres exprès pour cela, et ils ont été affichés, même ; mais je n'ai pas voulu les suivre ; j'aime à vivre, moi, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  16. La chose est problématique ; comme enfant de Paris, Écuyer sieur de Lorange, et Chevalier de Gourdinvilliers, les ordres sont précis : mais comme Arménien, naturalisé depuis trois semaines, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  17. C'est pourquoi, mon enfant, supprime, s'il te plaît, le nom de Lorange, et ne me nomme que l'Arménien. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  18. J'entends bien, il y a aussi quelques ordres expédiés sous ce nom-là, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  19. Hé, quelles nouvelles m'apportes-tu encore ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  20. Je ne vous en apporte aucune ; il n'y a rien à faire, il faut nous séparer, et vous n'avez qu'à chercher fortune. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  21. Hé, point d'emportement. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  22. Oh, vous avez tort, Monsieur le Breton, il faut passer condamnation, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  23. Je me donne au diable ; vous y seriez bien empêchés, vous autres ; et pourtant les Marchands Forains ne sont pas les moins habiles pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  24. Je gage en deux jours d'emporter l'affaire, quelque difficile qu'elle puisse être. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  25. Je vais vous en informer. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  26. Toute charmante, toute adorable. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  27. Oui, toute adorable, d'une physionomie très vive et très coquette. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  28. Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  29. Vous n'en sortirez pas en vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  30. Bon, il y a près d'un mois que j'y travaille, et je n'ai pu l'entamer encore. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  31. Mort de ma vie, nous sommes trois, il ne faut pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  32. Comment l'aborder ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  33. Monsieur l'Arménien vient de vider une chocolatière sur le corps de la surveillante. (Acte 1, scène 9, LE BRETON)
  34. La fortune m'est bien favorable, Madame, de m'offrir l'occasion d'un petit service. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  35. Hé, miséricorde, vous me cassez les jambes, vous marchez dessus. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  36. On vous prendrait pour quelque bonne fortune de la rue de la Lingerie. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  37. Vous ferez fort bien, assurément. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
  38. N'en sortirai-je que pour passer dans un autre encore plus rude ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  39. Il prit encore hier au soir dans la poche d'une vieille Marquise de ma connaissance le portrait d'un jeune Abbé, qu'elle venait de retirer de chez la Frenaye. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
  40. Il a coupé, il n'y a que trois jours, à une fort honnête Procureuse de la rue Galande, une Croix de diamants de près de dix pistoles, que deux jeunes Académistes lui avaient donnée. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  41. Au secours, à la force. (Acte 1, scène 11, JASMIN)
  42. Qu'on prenne garde à ce qu'on fait, c'est mon laquais, encore une fois. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  43. Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  44. Quand je vous aurai dit l'état où je suis, vous vous trouverez bien plus malheureux encore. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  45. Ah, je suis mort ! (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  46. Mort de ma vie ; voilà un homme que vous poignardez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  47. Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  48. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  49. Et très fort même : il vient ici presque tous les jours. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  50. Je sais de ses fredaines ; et votre affaire n'est pas encore si bien conclue, qu'on ne puisse la rompre. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  51. Je vous pardonne d'être si fort amoureux, la petite personne en vaut bien la peine. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  52. Je suis bienheureuse que l'expérience m'ait corrigée de ces faiblesses. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE MOUSSET)
  53. Et que mon carrosse aille m'attendre à la petite porte de la rue des Cannettes (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  54. Voilà des ordres qui sentent furieusement la bonne fortune. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  55. Vous êtes le mortel le plus coureur, et le plus couru que je connaisse. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  56. Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  57. Quand quelque petite fortune me donne dans la vue, je donne d'abord de l'emploi à ses frères, ou à ses cousins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  58. Vous n'en sortez pas trop, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  59. Je n'ai encore vu personne. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  60. On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  61. Il a tort, les mariages en second sont les moins embarrassants, et les moins dangereux pour les suites. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  62. Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  63. Il n'importe : commençons par-là ; c'est toujours quelque chose. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  64. L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  65. Voilà des vapeurs extraordinaires. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  66. Tâchez de reporter cela jusques chez vous, Mademoiselle ; allons, courage. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  67. Oui, je m'en souviens, je sors de Laigu. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  68. Il fallait lui donner le soufflet que j'ai eu, cela eût été dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  69. Mademoiselle de Kermonin est une personne fort prudente. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  70. Et fort vaporeuse, de par tous les diables. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  71. Il a mon portrait en miniature, et j'ai le sien en cire dans ma chambre. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  72. Un portrait en cire ? (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  73. C'est encore quelqu'une de vos rivales, sur ma parole. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  74. Oh, Monsieur Farfadel a beaucoup de conduite, au moins, c'est un fort honnête homme. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  75. Hé, comment diable es-tu fait fortune ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  76. Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  77. Oui, Monsieur, je l'ai rencontrée par hasard ; elle a fait fortune par aventure, il se trouve, par accident, que ces deux Princesses ont le même adorateur de leurs charmes. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  78. Ce galant homme, par cas fortuit, est d'autre part rival de mon maître, nous voudrions bien le berner de dessein formé, et comme le hasard vous conduit ici, vous serez, si vous voulez, de la partie. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  79. Ce ne sont pas encore là toutes vos rivales, j'en connais bien d'autres. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  80. Allons, ferme, point de faiblesse, force d'esprit, résolution : vos causes sont pareilles ; en attendant qu'on le pende en pleine Grève, il faut le berner en pleine Foire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  81. Ma tante n'aura plus de pension, elle sera bien fâchée ; mais il n'importe. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
  82. Elle ne saurait tarder beaucoup encore. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  83. Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  84. Elle est riche, d'accord ; mais très peu donnante : mauvaise qualité, ma chère, et que nous n'aimons pas, nous autres. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  85. Je ne suis pas fort épouseur, moi, de mon naturel ; et sur le pied que sont aujourd'hui la plupart des femmes, la qualité de mari me semble la moins honorante de toutes. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  86. Faisons en sorte que je lui sois sur ce pied-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  87. Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  88. Cela est fort prudent ; et supposez même qu'on vous vît ici, ne pourriez-vous pas y être venue faire provision de confitures pour les malades ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  89. Hé donc, Est-ce que dans le temps où nous sommes, un joli homme déshonore les femmes, quelques régulières qu'elles paraissent ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  90. Or sus, venons au fait, et ne barguignons point, Madame : vous avez du goût pour moi, l'on me l'a dit. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  91. Et nous ne nous connaissons pas encore. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  92. Allons Messieurs de l'Orchestre, un petit prélude. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  93. Mademoiselle Madelon est enfermée dans sa loge avec ce trésorier de la Douane, la servante a emporté la clef ; je m'en vais chercher un Serrurier pour leur faire ouvrir. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  94. Maugrébleu de ces Trésoriers, Ils font toujours faire quelque impertinence à nos filles d'Opéra. (Acte 1, scène 30, LE BRETON)
  95. Encore ? (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  96. Elles ont le diable au corps, il en pleut, je pense. (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  97. Donnez votre soeur Nicole à l'Arménien, Breton, Clitandre aura soin de leur fortune. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  98. De vous à moi, nous sommes à peu près d'accord, Madame ; donnez Angélique à mon ami, vous m'en trouverez plus traitable. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  99. Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  100. L'Hiver est soumis à Borée, v.21 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  101. Au Printemps, Flore est adorée, v.22 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  102. Qui s'est fait Marchand Forain. v.48 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  103. Nous bornons nos voeux et nos talents ; v.72 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  104. À cette importante affaire, v.73 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  105. Si nous pouvions encore mieux faire, v.75 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

  1. Morgué tant pis ; vous êtes donc bian incorrigible ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  2. Queulle espèce de femme voulez-vous encore prendre ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  3. C'est morgué une marchandise bian trompeuse. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  4. Je boute d'abord le nez dessus, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  5. Drès qu'il me voit, il ne sait sur quel pied danser, il me fait plus de meines, plus de contorsions, plus de révérences qu'à alle-même. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  6. Je ne sis pourtant qu'un paysan, mais il y a vingt ans que je le sers, et que je me moque de ly, et il ne m'en ferait morgué pas accroire seulement un quart_d_heure. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  7. Vivrai-je encore longtemps dans la contrainte où je suis depuis quelques jours ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  8. Si le jardinier, encore, était d'humeur un peu traitable, mais c'est un maroufle. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  9. L'aborderai-je ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  11. Vous seriez un homme adorable, d'être un peu dans mes intérêts. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Aurais-je tort de vouloir le disposer à nous rendre service, et de chercher les moyens de vous voir plus souvent ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  13. Il n'est morgué pas sot, il aime ses commodités, voyez-vous, et il n'a pas tort : Il vaut bien mieux faire l'amour de plein pied dans la maison, que de haut en bas par-dessus la palissade. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  14. Que vous reviendriez toutes les nuits, et que vous engageriez à force d'argent le maître du bac à être discret ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  15. N'étions-nous pas demeurés d'accord que je parlerais à Thibaut de la passion que nous avons l'un pour l'autre ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  16. Oui, mais morgué, de quoi est-ce que je sis convenu, moi ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  17. De rien encore ; mais il faut bien que tu conviennes des mêmes choses que nous. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  18. Tiens, voilà une montre d'or que je te donne. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  19. Nous vela donc d'accord à présent, je serons trois têtes dans le même bonnet. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  20. C'est le fils de ses anciens amis, le Bailli de Gisors ; il y a près d'un an qu'il me menace de ce mariage, et voilà ses menaces à la veille d'être accomplies. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  21. C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  22. Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  23. Tatigué, vela un friand morceau. (Acte 1, scène 4, THIBAUT)
  24. Bon, palsangué du lait, vous vous gaussez de nous : alle y prenait bian de bon vin de Champagne, que de bian gros Monsieur apportiont de Varsailles. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  25. À la vérité drès que son mari le venait voir, alle était toujours malade ; quand il n'y était plus, tatigué qu'alle se portait bian ! (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  26. Oh, je ne m'étonne plus que vous soyais si fort amoureux, vous êtes de bonne race. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  27. C'est elle-même que j'adore. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  28. J'ai toujours été de vos amies, et je ne connais point ce nigaud-là ; c'est un provincial que la maîtresse des coches m'a adressé, parce qu'il n'a point voulu d'abord aller chez son beau-père, il ne l'a jamais vu, non plus que sa maîtresse. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  29. Le rebuter de son mariage, dégoûter de lui Monsieur Thomasseau, et le renvoyer à Gisors avec les étrivières ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  30. Morgué, que ça est bian pensé. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  31. Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  32. Bon, morgué faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  33. Si nous avions quelque habile fourbe qui pût nous aider encore, je répondrais bien? Oh, par ma foi, vous êtes né coiffé, en voici un que le hasard nous adresse le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
  34. C'est Monsieur de Lorange, le plus habile empoisonneur qu'il y ait à Paris ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  35. Vous connaissez mon compère Lorange. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  36. Mon compère Lorange est de bonne foi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  37. À de petits-maîtres de Paris, par exemple, à des filles de qualité de leur connaissance, à des enfants de famille qui prennent crédit, à des abbés qui font porter des soupers en ville ; il faut bien que tout passe. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  38. Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  39. Oui, vous êtes mon cousin à Gisors ; mais Paris, et chez le beau-père, vous serez mon laquais, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  40. Rentrez, et ne sortez point que je ne sois revenu. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  41. Il n'est mon parent que de fort loin. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  42. C'est pour m'empêcher de peupler comme ça, que mon père m'envoie à Paris de si bonne heure ; car je n'ai encore que trente-huit ans, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  43. C'est une des bonnes de la Province, voyez-vous ; nous avons eu tout de suite quatre Baillis de Gisors, et autant de médecins, tous de père en fils. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  44. C'est Lorange, je pense. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  45. On m'a dit que mon petit mari de Gisors était chez vous, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  46. Elle-même ; abordez-la donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  47. Qui est cet original-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  48. C'est votre petit mari de Gisors, Monsieur Vivien de la Chaponnardière que je vous présente. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  49. Non, Monsieur de Gisors, non, vous ne partirez pas comme cela, il faut que vous voyez mon papa Thomasseau auparavant : votre mine le réjouira, car elle est fort drôle. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  50. Vous êtes un peu tortu-bossu : mais on vous redressera, ce n'est pas une affaire. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  51. Redressez-vous vous-même le corps et l'esprit, avant que de parler des autres. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  52. Je lui pourrais bien donner de mon bâton sur les oreilles ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  53. Hé, Mademoiselle, ne vous emportez pas, c'est un Provincial qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  54. Vous voilà, papa Thomasseau, venez-vous-en un peu moriginer votre gendre, il perd le respect, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  55. Comment se porte le bon homme de père ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  56. Le gendre n'est morgué pas content d'avoir fait le voyage. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  57. Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  58. Est-ce encore là un Thomasseau, Madame ? (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  59. Oui, tout au moins, cela va bien là, l'un portant l'autre. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  60. Miséricorde ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  61. À moi, Bastien, miséricorde ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  62. Faites ce qu'il vous dit, ne le mettez pas en colère ; il n'a encore tué personne, et voilà bientôt la fin de la semaine. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  63. Donnez-moi la main, mon petit mari, ne vous faites point tirer l'oreille. (Acte 1, scène 12, LORANGE)
  64. À la force ! (Acte 1, scène 16, VIVIEN)
  65. Je suis un honnête homme de Normandie, Monsieur. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  66. De Normandie ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  67. Tenez, il est borgne et boiteux, Monsieur Thomasseau ; je viens de le quitter, vous dis-je. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  68. Oui, je vous l'accorde, c'est une plaisanterie qu'on vous a faite. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  69. Oh çà, c'est moi qui suis Monsieur Thomasseau, encore une fois. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  70. Il ne le sera pas, je vous en réponds : le voilà encore avec Monsieur Thomasseau ; entrez, vous dis-je, et nous laissez faire. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  71. Tatigué, que vela un drôle de corps ! (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  72. Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  73. Madame Dubuisson, vous avez un cousin qui devient bien insolent, je le mettrai dehors si cela continue. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  74. Tenez, beau-père, j'ai dans la pensée que ce paysan-là est le Thomasseau de tantôt, hors qu'il n'est plus borgne. (Acte 1, scène 21, VIVIEN)
  75. Pargué, je revians sur mes pas, et je m'en retorne de même ; vela cette Madame de Paris qui vous demande. (Acte 1, scène 22, THIBAUT)
  76. Vraiment oui, c'est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à l'Opéra, afin de se faire connaître. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  77. Le Diable m'emporte, si j'en sais tien, je ne connais point cette créature-là. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  78. Hé, ne vous emportez pas de la sorte. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  79. Oui, Madame, et deux jours après il m'envoya une tapisserie de brocatelle, un petit lit de damas feuille morte, avec la petite oie. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  80. Ah, je veux que cinq cents diables me tordent le cou, Madame, si? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  81. Alle veut sti-ci, et ne veut point sti-là, est-ce qu'alle a tort ? (Acte 1, scène 23, THIBAUT)
  82. Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  83. Vous êtes le frère de cette adorable personne ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  84. Sur ce pied-là, c'est une affaire faite, et nous serons bientôt d'accord. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  85. Hé, qu'est-ce donc, me faire venir exprès de Gisors pour se moquer de moi ? (Acte 1, scène 24, VIVIEN)
  86. Consolez-vous, Monsieur ; jeune et nigaud comme vous êtes, vous ne manquerez pas de bonne fortune. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  87. Fort à votre service. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  88. Darlu, Rousseau, Fitte et Forelle. v.10 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  89. Morgué, morgué, point de mélancolie, v.27 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  90. Quoi qu'ordonne le Dieu du Vin, v.42 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

  1. Mais vous depuis longtemps des mortels malheureux v.9 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  2. En traversant d'abord rapidement les airs, v.19 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  3. Et mettre la discorde aux fers. v.23 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  4. À remplir les voeux des mortels. v.32 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  5. Et je veux, aux mortels que ma présence assure, v.37 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  6. L'avarice, l'orgueil, l'usure, monstre affreux v.41 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  7. Et moi, par ordre exprès du Souverain des Dieux, v.58 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  8. Par vous contre le sort à présent rassurée, v.60 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  9. Il faut d'abord choisir le sujet de la Paix. v.120 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  10. Aux regards des mortels veut bien v.124 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  11. Et comme les mortels les Dieux sont indiscrets. v.133 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  12. Fort bien. v.141 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  13. J'approuve fort un tel avis ; v.168 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  14. Même forme, mêmes habits, v.173 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  15. Ce lieu charmant ici semble exprès transporté. v.183 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  16. Heureux mortels, tout flatte vos désirs. v.191 (Acte 1, scène 4, THALIE)
  17. Que tous les mortels v.201 (Acte 1, scène 4, THALIE)
  18. Ils sont toujours d'accord ensemble, v.205 (Acte 1, scène 4, THALIE et MERCURE)
  19. Les mortels s'empressent de rendre. v.209 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
  20. Après les horreurs de la guerre, v.215 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
  21. Mon zèle me force à parler. v.226 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  22. Le désordre là-haut facile à réparer, v.268 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  23. Dans l'ordre fera tout rentrer. v.270 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  24. Très fort même, je vous assure. v.282 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  25. Par le mérite des mortelles, v.284 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  26. Prendre mille formes nouvelles ; v.286 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  27. Et chez vous les Métamorphoses, v.289 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  28. L'Amour ne me portait qu'une légère atteinte, v.291 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  29. J'étais alors plus libertin qu'amant, v.292 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  30. De n'en sortir que lentement. v.302 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  31. Fort bonne personne à mon gré, v.317 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  32. Avec nous seulement pour la forme est restée. v.318 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  33. Oh ! Que si fait, d'abord j'ai déclaré mes feux v.321 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  34. La tante m'a paru d'abord s'intéresser ; v.325 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  35. Et c'est un point très important, v.350 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  36. Dans la forêt prochaine, v.353 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  37. Seigneur, Junon sans suite et toute hors d'haleine, v.354 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  38. Je la crois informée v.358 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  39. J'en suis pour vous fort inquiet aussi. v.364 (Acte 2, scène 2, MERCURE)
  40. En maîtresse d'homme important, v.390 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  41. Force Valets, grand équipage. v.395 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  42. Oui, Corine, il faut que je parte, v.411 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  43. Alors, c'est aux amants vulgaires, v.440 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  44. À l'amour moins qu'à la fortune. v.447 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  45. De la fortune et de l'amour, v.451 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  46. De mettre votre honneur d'accord avec le mien. v.460 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  47. Qu'avez-vous, ma chère Corine ? v.513 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  48. Faire tous nos efforts pour nous sauver d'ici. v.543 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  49. Nous nous sommes donné nos portraits pour otage v.568 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  50. Accordez-nous votre suffrage, v.570 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  51. Sous ce déguisement qui vous force à paraître ? v.593 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  52. De la tante de Corine v.595 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  53. Et cependant d'abord vous m'avez reconnue. v.598 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  54. Vous menez avec vous fort bonne compagnie. v.607 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  55. Il faut faire encor plus, si vous me voulez plaire, v.628 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  56. Corine aime un jeune Berger, v.629 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  57. Respecter l'ordre que je donne : v.632 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  58. Tout ce que l'Amour vous ordonne. v.635 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  59. Épouser mes transports jaloux. v.666 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  60. L'éclat de l'or peut les charmer, v.684 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  61. Son projet pour elle avorté. v.691 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  62. Lorsque vos voeux seront comblés, v.697 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  63. Déesse adorable, v.700 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  64. Mais Faunus vient chercher Corine dans ces lieux, v.710 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  65. À force de courir, j'ai perdu presque haleine. v.716 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  66. De Corine j'étais en peine. v.717 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  67. Songe à nous enlever Corine. v.727 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  68. On fit effort pour la distraire v.736 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  69. Forme ces aimables concerts. v.757 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  70. Formez ici d'aimables jeux, v.763 (Acte 2, scène 12, L'AMOUR)
  71. Je retrouve Corine, ô Berger trop heureux ! v.769 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
  72. Lorsqu'on sait aimer constamment. v.786 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
  73. De mes sentiments informée, v.844 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  74. Vous me devez aider à sortir de la chaîne v.856 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  75. Orpheline et petite fille, v.860 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  76. J'ai toujours eu pour but votre fortune, et crois v.862 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  77. Sans parler d'épouser, d'abord cela fait peur ; v.866 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  78. Et la chose n'est pas dans la règle ordinaire. v.867 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  79. De s'accorder à son humeur, v.872 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  80. Du portefeuille ainsi on se rend la maîtresse ; v.890 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  81. L'Amant qui court après est forcé d'épouser. v.891 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  82. Pour assurer votre fortune un jour. v.893 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  83. Sortez de cette rêverie, v.903 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  84. Les yeux à l'intérêt, l'oreille à la raison : v.916 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  85. Je crois que le pendard m'avait ensorcelée : v.933 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  86. Et je sens en secret que j'ai tort de m'en plaindre, v.961 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
  87. Quoi seule ! Où donc Corine est-elle, je vous prie ? v.963 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  88. Toute jeune qu'elle est la fortune l'entête ; v.969 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  89. C'est d'ignorer quel sort il s'apprête à nous faire v.973 (Acte 3, scène 4, M?ROPE)
  90. Loin d'avoir fait fortune, ont fait tout le contraire, v.976 (Acte 3, scène 4, M?ROPE)
  91. Il en fit en six mois un Seigneur d'importance, v.989 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  92. Il était sans honneur, et chacun l'honora ; v.990 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  93. Ah ! Fort bien, ce sont-là des gens bons à placer, v.1006 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  94. Dans le chemin de la fortune v.1008 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  95. Et presque au sortir du néant v.1010 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  96. Selon moi le Ciel fait fort bien. v.1016 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  97. Vous avez bin esprit, et c'est fort bien l'entendre. v.1023 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  98. Ah, morbleu ! C'est Bacchus ; qu'aurait-il à m'apprendre ? v.1028 (Acte 3, scène 5, FAUNUS)
  99. Je ne vois point ici la beauté qu'il adore. v.1032 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  100. Un noir chagrin qui la dévore v.1034 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
  101. Il arrive un courrier fort extraordinaire. v.1040 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  102. Et je viens vous trouver, suivant l'ordre que j'ai, v.1044 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  103. Il connaît la bonne Immortelle, v.1061 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  104. Il faut rendre Corine aux Dieux-mêmes invisible, v.1075 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  105. J'apporte pour le faire un moyen infaillible, v.1080 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  106. Quiconque au doigt le porte seulement. v.1084 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  107. Il ne faut qu'à Corine en apprendre l(usage, v.1085 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  108. Être ici sorcier, ce n'est rien, v.1096 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  109. Votre Amant en ces lieux m'a fait porter mes pas v.1104 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  110. Nous laisserons la porte ouverte. v.1128 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  111. Il aurait tort de le prétendre : v.1151 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  112. Ni moi ne suivre pas l'ordre qu'on m'a dicté. v.1156 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  113. Tant de grimaces est fort peu nécessaire. v.1161 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  114. Mais on ne vous a pas ordonné de vous taire, v.1162 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  115. Oui, mais de cet anneau vous ignorez l'usage. v.1169 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  116. À votre doigt l'anneau porté, v.1178 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  117. Je souhaiterais fort? v.1185 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  118. Fort volontiers. Hé bien, n'êtes-vous pas contente ? v.1199 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  119. Fort bien. v.1206 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  120. Que je sors d'esclavage, v.1215 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  121. Comment ! Écoutez donc, Corine, je vous prie, v.1217 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  122. Adroitement de faire en sorte v.1240 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  123. Que de ces lieux l'invisible ne sorte ; v.1242 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  124. Courons, et redoublons la garde de la porte, v.1243 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  125. Tout favorise mes desseins, v.1266 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  126. De ces beaux lieux habités par Corine. v.1269 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  127. Si Corine est pour moi la même, v.1272 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  128. En prouvant ma constance à Corine. v.1281 (Acte 3, scène 10, PHIL?NE)
  129. Qu'entends-je Corine, est-ce vous ? v.1282 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  130. Vous l'avez accepté, Corine, est-il possible ? v.1295 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  131. Et que mon sort soit envié des Dieux. v.1301 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  132. Corine vous le sacrifie. v.1304 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  133. Que Corine me rend heureux ! v.1306 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  134. Ma tante porte ici ses pas. v.1313 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  135. Ignorez-vous ce qui s'y passe ? v.1323 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  136. Hâtons-nous de sortir de ce fatal séjour. v.1348 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  137. A-t-on jamais senti des transports aussi doux ? v.1361 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  138. Je n'en puis plus, me voilà presque morte, v.1372 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  139. Qui peut, sans être vu, vous parler de la sorte ? v.1373 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  140. Qui que ce soit, ma tante, il s'explique fort bien. v.1374 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  141. Malheureuse Corine, v.1384 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  142. Ce Follet me plaît fort ; bien loin qu'il me chagrine, v.1388 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  143. Non, au silence encore il faudra vous contraindre ; v.1410 (Acte 3, scène 12, CORINE)
  144. Orna votre beauté naissante, v.1427 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  145. Fort volontiers. Que sera-ce ? v.1445 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  146. Je leur ai de bon coeur accordé leur requête, v.1448 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  147. Aux mortels en crédit tous les Dieux font la cour : v.1452 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  148. Uniquement sensible aux charmes des mortelles, v.1474 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  149. Oui, très forte. v.1480 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  150. Mais cependant je suis d'humeur fort complaisante, v.1481 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  151. Ordonnez, s'il vous plaît, que la troupe Bacchique, v.1487 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  152. Et les oreilles et les yeux. v.1492 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  153. Tes favoris ne portent point envie v.1495 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
  154. Au fort brillant des plus grands Rois. v.1496 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
  155. Quant à présent, que je me porte bien? v.1541 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  156. Avec Corine, il s'y promène. v.1555 (Acte 4, scène 3, BACCHUS)
  157. Un retour si peu fortuné. v.1561 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  158. Tous ces soupirants d'importance, v.1568 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  159. Corine ! Un noir chagrin m'agite, me déchire ; v.1574 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  160. Corine est avec un amant, v.1578 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  161. Importune grandeur ! Pourquoi ne pas paraître v.1586 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  162. Et craindre de le trop honorer en l'aimant ? v.1589 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  163. Mais c'est un usage ordinaire v.1592 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  164. Que vous n'avez encore quitté que rarement. v.1593 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  165. Lui préférer une simple mortelle. v.1600 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  166. Cherchons Corine, il en est temps encore, v.1602 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  167. Et que tout l'univers sache que je l'adore. v.1604 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  168. Pour quelque temps il est bon qu'on l'ignore : v.1606 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  169. Il est bien vrai que votre amour l'honore. v.1607 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  170. Sachons d'abord ce qu'elle est devenue ; v.1609 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  171. Tu raisonnes fort sagement, v.1613 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  172. De Corine déjà je vois venir la tante. v.1621 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  173. Mortel, ou Dieu, j'en fais serment, v.1637 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  174. J'ai fait ce que j'ai pu pour engager Corine. v.1641 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  175. Je ne sais qu'en juger, mais je suis fort trompée, v.1645 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  176. Il semble qu'à regret tout son corps se soutienne. v.1665 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  177. Et Corine ? v.1680 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
  178. Voilà la tante encore, c'est une grande avance ; v.1686 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  179. Je vous dégraderai de l'immortalité. v.1699 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
  180. Mais votre exemple l'autorise. v.1736 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  181. Comme chez les mortels, l'exemple chez les Dieux v.1737 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  182. Une ridicule morale. v.1743 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  183. On s'y conformais autrefois, v.1748 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  184. Morbleu de toute votre race v.1751 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  185. Mais lorsqu'à votre aîné j'ai des grâces à rendre, v.1770 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  186. Leurs soins pour enlever Corine. v.1777 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  187. Les autres deviendront mortels : v.1789 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  188. Allez, dépêchez-vous ; que mon ordre, Mercure, v.1793 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  189. Ont grand tort dans cette aventure, v.1804 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  190. Que jamais l'ordre se révoque. v.1809 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  191. Qu'elles sont désormais maîtresses de leurs jours. v.1814 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  192. Est l'offense la plus mortelle, v.1825 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
  193. Quel violent transport, Déesse, vous anime ? v.1829 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  194. Tes frères sont privés de l'immortalité ; v.1832 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  195. Que sans le rendre heureux Corine l'ait quitté, v.1835 (Acte 5, scène 8, V?NUS)
  196. Si l'enlèvement de Corine, v.1840 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  197. Venons d'unir Corine à ce qu'elle aime. v.1857 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  198. Un mortel est maître des charmes v.1859 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  199. Doivent-ils seuls portés la peine, v.1865 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
  200. C'est lui qu'il faut bannir du rang des Immortels. v.1872 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  201. Ce serait déranger l'ordre de la nature ; v.1876 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  202. Je crains fort entre nous la fin de l'aventure. v.1879 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  203. Il voit Corine sans regret, v.1887 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  204. Sans m'écarter de ma route ordinaire, v.1895 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  205. Plus charmant que Corine, et plus digne de plaire. v.1897 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  206. Fort bien. v.1898 (Acte 5, scène 10, VÉNUS)
  207. Les a d'abord frappés tous deux du même trait : v.1901 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  208. Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  209. Si les Amours ne sont plus immortels, v.1915 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  210. Leur aîné de leur sort sera par moi le maître, v.1920 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  211. Et leur rendrai par-là cette immortalité v.1924 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  212. Ai-je tort d'aimer l'Inconstance ? v.1926 (Acte 5, scène 10, L'AMOUR)
  213. De Corine et de son Amant, v.1937 (Acte 5, scène 11, L'AMOUR)
  214. Immortalise les Amours. v.1943 (Acte 5, scène 11, L'INCONSTANCE)
  215. Vous n'aviez jamais lu dans la Métamorphose, v.1944 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  216. D'en démêler encore de nouveaux incidents, v.1953 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  217. Où l'âme s'endort et s'oublie, v.1972 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  218. Égalent les mortels aux Dieux. v.1975 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  219. De l'amour borne la puissance : v.1979 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  220. L'or de Jupiter v.2014 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  221. S'il a malgré l'éclat de l'or, v.2017 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  222. Près de Corine un autre sort, v.2018 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  223. De remporter votre suffrage. v.2024 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

  1. Non, te dis-je, il n'y a rien au monde qui soit capable de me faire changer de résolution, et je me donnerai plutôt la mort que de renoncer à la tendresse qu'on m'a fait prendre pour Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  3. Hé mort de ma vie, c'est ce penchant-là que je trouve ridicule. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Est-il possible qu'une fille Napolitaine formée ( je ne dirai pas du plus pur ni du plus noble sang de ce pays-là ) mais du plus subtil du moins. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. La fille de Monsieur Sbrigany en un mot connaisse une autre passion que celle de son intérêt, et qu'elle puisse être sensible à quelqu'autre chose qu'à sa fortune. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Ah bonjour vous Monsir, comment si portir votre personne ? (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  8. Fort à votre service, Monsieur, demandez-vous quelque chose ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  9. Oui, Monsieur, je suis originaire de Naples. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  10. Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  11. L'être un fort bon marchandise qu'une Loterie, et si vous vouloir bien permettre, Monsir, moi avoir intention de mettre beaucoup al vôtre. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  12. Et moi l'être bien aussi tout de même, Monsir, Et vous demande en grâce de n'y point beaucoup trop attraper tout le monde dy Paris sti fois-ci, afin que moi puisse l'autrefois encor attraper une bonne partie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  13. Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  14. Vous avez raison, Monsieur, et la Loterie pourrait devenir tumultueuse sur les fins : Mais voulez-vous que je vous dise, outre que Mademoiselle votre Fille est un peu rétive à vos ordres, je doute que la seule protection de Monsieur Desfourneaux puisse vous garantir de l'orage qui se prépare. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  15. J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  16. N'auriez-vous point quelque ingénieur de vos amis qui pût y faire quelques petites fortifications. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  17. Hé mort de ma vie, laissez faire, de quoi vous embarrassez-vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  18. Vous en donneriez quinze pour quatre que vous y gagneriez encore. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  19. Il n'importe, fais ce que je souhaite. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  20. Qu'est-ce que c'est quhaveté, Signor Petronillo. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  21. E niente Signor, e niente una bagatelle. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  22. Il m'a pris un remords de conscience, Monsir, j'ai paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  23. D'être pendu, Signor. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  24. Si signor, un fripon autrement tutt'il mundo il dicé labas et mi que sabbi ben qui é la verita non posso dire il contraire. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  25. Signor, ho una cosa avi dire auparavant. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  26. Ca vol dire que vo signoriè é un grand fripon, et mi un petit voi sieté et maistre et mlle garson. Voi fourbaté toute la cita ê io vi furbo. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  27. Ma d'oue éla tua conscienza, signor Petronillo. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  28. Cent pistolles non é assai ho scritto trente mille billets, et ho fatto par conséquent trente mille injoustices, ça vaut davantage, date mi deux cens Louisis d'or, saro contentodi voi et voi serez content de moi. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  29. Ah vi vingracio lassiate dire il popoli voi siete un honneste homme, mes remors sont finis, je n'ai plus paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  30. Un gobelet d'or, Petronillo. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  31. Ah, ah, mi ricordo. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  32. Tenez, Madame Lisette, D-O-R non vol pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  33. D-O-R ne veut pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  34. Il sait lire, je vous en avertis, et D-O-R et un pâté ne voudront pas dire doré pour cet homme-là. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  35. Ça mérite explication, nous chicannerons et on s'accommodera, la ciate fare et dimorate en repos. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  36. Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  37. Votre loterie sera fort instructive pour le public, Monsieur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  38. Comme je n'ai pas envie d'en faire d'autres , il m'importe peu qu'on se guérisse de la folie qu'on a eue d'y mettre. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  39. Oh, par ma foi, après celle-ci il faut tirer l'échelle. On y connaîtra le fonds et le tréfonds de la bonne foi des Loteries : et je ne crois pas que désormais il soit besoin d'aucune Ordonnance de police pour les défendre. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  40. Je sommes tous deux de Courbevoie, li a six mois qu'il est archet du Guet, c'est un drôle qui fera fortune. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  41. On n'a que faire de votre généalogie ; que demandez-vous encor une fois ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  42. Tenez, j'ai opinion que je ferai fortune à cette Loterie. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  43. Hé morgué ne me faites point languir, baillez-moi ma boîte, je vous baillerai le plaisir de la tirer devant vous. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  44. Mais cela troublera l'ordre que je me suis proposé. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  45. Que vous importe, expédiez ce pauvre diable, Monsieur, puisqu'il a amené sa charrette. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  46. Hé oui pargué, c'est ça, j'emporterai dedans ce que je gagnerai. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  47. Morgué vous êtes une bonne pâte de créature. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  48. C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  49. Comment morgué sont des pantoufles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  50. Des pantoufles, quel ignorant, ce sont des pabouches vous dit-on. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  51. Hé vantregué je vois bian ce que je vois, ce sont des souliers sans oreilles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  52. Queu semelles, j'aime morgué mieux une paire de sabots que ça, Monsieur de la Loterie. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  53. Petit lot : encor on petit lot, Monsieur de la Loterie. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  54. Tant pis vraiment, vous êtes un malpropre, corrigez-vous de cela. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  55. Morgué ne m'apportez pas stila, je vous en ferais un masque sur le visage, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  56. Une bouteille d'eau de Cordoue : une bouteille d'eau, mais il saut que vous soyez fou de me bailler ça, la rivière passe au bas de cheux nous. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  57. C'est de l'eau de Cordoue : vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  58. Hé morgué de liau d'où il vous plaira ; liau de la Seine est toute la meilleure, je ne veux point de celle-là. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  59. Il n'y a morgué rien là qui soit à mon usage. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  60. Morgué non je n'en ferai pas ici, mais si je l'attrape jamais queuque part sur le chemin de Neuilly je te rouerai bien pour mes six écus, va ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  61. Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  62. Ils ne mangeront morgué d'avoine d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  63. Quand on sait une fois çan que c'est, il faudrait bian avoir le diable au corps pour y reboutre. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  64. Hé bien, Monsieur, voila déjà un paysan corrigé de Loterie, et je gagerais bien que son exemple servira d'instruction à tout son village. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  65. Il m a chargé de vous présenter dix Louis d'or pour lever les difficultés que votre honneur pourrait trouver dans cette affaire là. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  66. Dix Louis d'or. (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
  67. On apportera peut-être la réponse en venant prendre les boîtes. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  68. Mais dis-moi donc, mon enfant, voilà ta fortune faite. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  69. Il faudra faire porter la queue à Madame de Sbrigany au moins. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
  70. Ne t'avise pas de sortir de chez toi, Monsieur Sbrigany, on t'assommerait, prends-y garde. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  71. Oh je me prête fort à cela moi. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  72. Oh pour cela oui, Madame, il n'y a point de distinction, nous ne favorisons personne. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  73. Mon ami Sbrigany n'est pas incorrigible. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  74. Oh dame, Monsieur, venez donc là-bas, s'il vous plaît, faire tenir ces nigauds-là qui sont à votre porte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  75. Si fait, Monsieur, Barbe leur a dit, ils l'avons itou un peu gouspillée, ils m'en avont baillé davantage à moi et ils disont que tout ça est pour vous, et que je vous l'apporte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  76. Il faut trouver moyen d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  77. Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  78. Il sera cause de quelque désordre, Monsieur. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  79. Laisse-moi faire, je ne sortirai pas, et je ne paraîtrai qu'en dedans de la barricade. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  80. Mais quel orage d'invectives... (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  81. Ne vous alarmez point, mon père, il y a là-bas du désordre, mais il sera bientôt calmé. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  82. Voilà qui est bien, je lui suis fort obligé, ma fille. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  83. Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  84. Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  85. Mort de ma vie que je suis malheureuse d'être si bonne. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  86. Mille pardons charmante Mariane, d'oser ainsi paraître devant vous, quand je sais les défenses qu'on vous a faites, mais l'état on je suis semble devoir tout autoriser. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  87. Je vous adore ; vous m'avez dit que vous m'aimiez, on nous désespère ; quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 20, ?RASTE)
  88. Non, je vous le promets, La nouvelle fortune de mon père est trop peu solide, et trop mal fondée pour me donner aucun ridicule, quand je serais capable d'en pendre, et je crains même que la fausse démarche que son intérêt lui a fait faire. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  89. Que la belle toilette est destinée pour cette grosse trésorière, par exemple, et que c'est un Juif de la place des Victoires qui la lui donne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  90. Je ne sais ou nouvellement émancipé a fait faire pour une espèce de Comtesse Quimpercorentine. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  91. Voila un coffre de la Chine qu'on doit remplir d'étoffes des Indes, et qui est destiné par un partisan, pour la femme d'un Rapporteur, qui a fait prendre un bon tour à une mauvaise affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  92. L'affaire la plus importante est qu'il ne vous voie point ensemble, puisqu'il l'a défendu ; sortez et reposez-vous... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  93. Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  94. Il n'importe pourvu qu'on ne me voie point. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  95. Non, non, ne craignez rien. Si l'on envoie ce lot là chez Monsieur le Rapporteur, Madame sa femme ne sera pas la plus mal lotie. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  96. Encore n'oseraient-ils le paraître, de peur qu'on ne se moque d'eux. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  97. Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  98. Qu'elle vous est fort redevable, Monsieur, hélas donc, répondez à Monsieur votre père. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  99. Ne laisses pas emporter le coffre au moins. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  100. Cadedis vous êtes un heureux mortel. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  101. Il est vrai, Monsieur, que je n'ai pas lieu de me plaindre de la fortune. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  102. Vous plaindre de la fortune. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  103. Je suis un cadet de Bordeaux, vif, prompt, colère, et un peu tueur même de mon métier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  104. Petit étui, petite porcelaine, petit mouchoir, petite souricière. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  105. Je vous en sors à bon marché, ne nous brouillons point, je vous prendrai sous ma protection, et je parlerai bien de vous au hasard de me décrier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  106. Pour emporter mon lot, Monsieur : s'il en faut davantage... (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  107. Trois Crocheteurs pour emporter votre lot, il n'en faudrait qu'un pour déménager toute la Loterie. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  108. Je ne crois ma foi pas que vous en ayez encore de cette affaire-ci. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  109. Venio vous dire, Signor, que non ho piu di plus petits mouchoirs tutti sont distribués. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  110. La fortune vi favorise é un des meilleurs lots de tutte la Loterie. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  111. Non, Madame, on ne vous fera point de tort, nous sommes gens d'honneur. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  112. Ferai-je monter vos trois crocheteurs pour emporter votre lot, Madame. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
  113. Je viens quérir mes lots, Monsieur Sbrigany, pour les mouchoirs et les petites porcelaines vos garçons en feront leur profit. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  114. Le voilà apparemment, il est fort beau , mais je ne crois pas qu'il puisse tenir dans mon carrosse. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  115. Nous en avons à choisir, Madame : Lisette apportez un de ces petits tiroirs où sont ces coffres de la chine. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  116. Voilà un beau morceau de la Chine, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  117. Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
  118. Il serait fort à son service, si la destination n'en était faite. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  119. Voilà des étoffes que je fais apporter pour voir ce qu'on y en pourra mettre de pièces. (Acte 1, scène 28, LE FINANCIER)
  120. Miséricorde, un homme caché, c'est pour me voler : ah pendard. (Acte 1, scène 28, SBRIGANY)
  121. Miséricorde, que deviendrai-je ? (Acte 1, scène 30, SBRIGANY)
  122. On trouvera moyen d'apaiser le désordre; tout le monde murmure de ce que vous gagnez trop à votre Loterie. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  123. Contentons d'abord les plus mutins avec de l'argent, ou de bonnes nippes. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

  1. Que ce cocher se range à cent pas de la maison : là, sur le bord de l'eau, et qu'il nous attende. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  2. Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  3. Oh, écoutez donc, point tant de fierté ; je vous ai prises dans la rue de Seine, je vous déshonorerai, prenez-y garde. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  4. Par ma foi, Madame, cela n'est point joli ; un coquin de fiacre parler de la sorte ? (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  5. Je n'ai pas la langue morte, non, quoique je l'aie un peu embarrassée. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  6. Si tu veux nous attendre, et nous remener, on t'en donnera encore autant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Si vous couchiez ici, encore? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  8. Par la morbleu, je sais bien ce que je dis ; je suis grec là-dessus. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  9. Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  10. Je n'ai encore eu que des folies de bons sens ; j'ai aimé quelquefois : mais de jolies gens, des gens de mérite ; et grâces au ciel, aucun magot ne m'a jamais fait courir les rues. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  11. Oh, pour cela oui, Madame, Monsieur Georges Ganivet ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  12. Hé bien, d'accord, c'est un Bourgeois : mais il a de quoi vivre en homme de qualité ; il est fort riche, et je n'ai point de bien ; il est très ridicule, j'en conviens, mais enfin? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  13. Rien du tout, vraiment, au contraire ; et sur ce pied-là, vous pourriez bien avoir moins de tort que je ne pense. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  14. Point, Finette, nous avons cru d'abord que nous nous aimions : mais nous ne voulions que nous tromper tous deux, je t'assure. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  15. Je vous ai vue si fort dans la robe. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  16. À l'heure qu'il est, on se prend où l'on peut : en été c'est une saison morte. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  17. Hé, allez, allez, Madame, nous savons cela mieux que personne, et je ne sais combien de Dames qui sont ici tout l'hiver avec des Ducs et des Marquis, n'y viennent presque l'été qu'avec des Procureurs et des petits-maîtres du quartier Saint-Honoré : encore ne sont-ce pas les plus mal partagées. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  18. Il n'y a pas encore grand monde : mais nous attendons un lendemain de noces. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  19. Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  20. Il n'y a qu'à Paris où on fasse de ces fortunes-là. (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
  21. As-tu porté du vin et de la glace à ces deux Messieurs qui ont demandé une matelote et des écrevisses ? (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
  22. Le gros butor ! (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
  23. Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  24. Oui, morgué, je m'en irai. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
  25. Jarnigué, vela encore ces Madames qui m'avons fait darnièrement tant de niches. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  26. Palsanguoi, Jeanne, t'es toujours à l'entour de ces garçons ; j'ai biau les prendre tortus, bossus, borgnes et boiteux, ça n'y fait rian. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  27. Hé, morgué, doucement, t'es toujours en colère. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  28. Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  29. Fort bien, si vous m'apportez de l'argent. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  30. Vous allez d'abord aux invectives. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  31. On va dix fois cheux ly pour un méchant repas de trois pistoles : on ly reporte sa tabatière? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  32. Tenez, voilà déjà les trois louis d'or de la tabatière, et en voilà un pour mon compte ; nous reprendrons ce soir nos nippes. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  33. Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  34. Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  35. Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  36. Hé morgué, on lui soufflera sa femme ; peut-être, ce sera bien pis encore. (Acte 1, scène 12, BERTRAND)
  37. Oh, c'est un fort honnête homme, bien réglé, d'une bonne conduite. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
  38. Morgué toutes les jolies femmes de Paris sont ses cousines à sti là. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
  39. Je ne bouge de chez toi, Madame Bertrand, j'y soupais encore hier au soir, j'y reviens aujourd'hui, je prendrai quelque jour le parti d'y faire apporter des meubles. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  40. Il est bon sur ce ton-là : morgué l'habile femme ! (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  41. Il y a morgué du temps qu'alle vous garde ça ; car alle viant ici trois ou quatre fois la semaine. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  42. Il faut mettre ordre à vos affaires, Madame, une bonne séparation? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  43. Messieurs, Madame Simonneau, encore une fois, je n'entends point raillerie. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  44. Oui, il pue le vin : que cela est horrible. (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
  45. Hé morgué, Monsieur Simonneau, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  46. Oui, une coquine, fort bien ! (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  47. Vous avez tort, Monsieur, je dirai ce que j'ai vu, je ne puis m'en défendre. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  48. Madame Bertrand, je n'en puis plus, je tombe des nues, je n'ai pas la force de me remuer seulement. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
  49. Vous avez tort, dans le fond ; pourquoi la quereller ? (Acte 1, scène 16, MADAME BERTRAND)
  50. Morgué, si vous aviais voulu, ça ce serait passé tout doucement. (Acte 1, scène 16, BERTRAND)
  51. Oui, cela est fort plaisant ; avec la vôtre, Monsieur du Rollet, avec la vôtre. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  52. Mais cela est fort joli, vraiment ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  53. Vous avez raison ; si cela se fait, on se moquera de nous encore. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  54. Voilà mon demi louis d'or ; donnez le vôtre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR SIMONNEAU)
  55. Et les ménétriers de cette noce qui sont venus devant ; ils juront comme tout, parce qu'ils n'avont pas encore de vin. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  56. Comment morgué, vous revela, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  57. Et t'embarrasses-tu fort d'un mari ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  58. Oh morguenne oui, il ne l'a pas bonne. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  59. Ils sont bonnes gens, cela est fort honnête. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  60. Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  61. Morgué, se peut-il que ce ne soit là que des Bourgeoises ? (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  62. Mon pauvre Monsieur Bertrand, force bougies, grande chère, et de la glace, nous ne demandons pas autre chose. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  63. Oh, j'avons ça de bon, nous autres, je ne voyons morgué point de rechigneuses. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  64. Mon maître n'est point encore venu, Monsieur Bertrand ? (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  65. Cela ne presse pas encore. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  66. Morgué, c'est un grand libartin que votre maître, Monsieur de Lolive ! (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  67. Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  68. De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  69. Il a sur lui un billet de quatre cent louis d'or, payable au porteur. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  70. Monsieur Georges Ganivet est le fils d'un Procureur qui a ruiné votre famille ; le père est mort, le fils a hérité, c'est à lui faire restitution, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  71. J'en demeure d'accord : mais cependant? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  72. Cependant il a encore eu depuis quinze jours la succession d'une vieille tante qui nous a quelquefois prêté de l'argent au dernier un. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  73. Hom, que c'est bien dommage que ma tante et ma soeur soient encore au Châtelet. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  74. J'ai tort, et vous raison, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  75. Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  76. Je ne puis deviner quel est son projet : mais il a du monde et de l'esprit, et il sort fort bien de ce qu'il entreprends : il faut le laisser faire. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  77. Oh çà, Monsieur, ne m'amusez point, s'il vous plaît ; ma tante me gronderait : laissez-moi lui porter ces écrevisses, et puis je reviendrai causer avec vous tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  78. Pas si fort depuis quelque temps que je sais de ses petites fredaines, elle a peur que je n'en parle à mon oncle. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  79. Allez, allez porter ces écrevisses à la cuisine, et que votre oncle se dépêche de les faire cuire. (Acte 1, scène 28, MADAME BERTRAND)
  80. Aurons-nous ce soir votre bon ami Monsieur Georges Ganivet ? (Acte 1, scène 30, LA COMTESSE)
  81. Oui, Madame ; et ce sera le sort que nous lui ferons, qui règlera votre destinée et la mienne. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  82. Ils sont morgué bian heureux que les yaux sont basses en cet endroit-là, et qu'ils ne sont tombés que sur un tas de piarres. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  83. La Madame, pourtant, crie de toute sa force, alle dit qu'alle a la tête cassée : mais ça n'est pas vrai, ça ne se peut pas ! (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  84. Hé, morgué non ; le Monsieur n'a rian, ly, et la tête d'une femme, comme vous savez, est bian plus dure à casser que non pas celle d'un homme. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  85. Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  86. Ces sortes de personnes-là sont si peu polies, et savent si peu vivre? (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
  87. Morgué, plus je l'envisage, et plus c'est ly-même. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  88. Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  89. Oui, des matelotes, c'est le mets favori du Moulin de Javelle. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  90. Je n'y étais encore jamais venu. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  91. Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  92. Morgué, les gens de qualité ne faisont pas comme ça : c'est un badaud, je ne m'y trompe guère. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  93. Elle est des plus insinuantes, et des plus naturelles qui se portent. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  94. Hé, fy donc, morbleu ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  95. Hé, mais, morbleu ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  96. Hé, tenez, ma mère me l'a toujours dit que je ferais fortune par les femmes. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  97. Oh diable, la mienne n'était pas une sotte : elle avait fait fortune par les hommes, elle. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  98. Si mon père l'avait laissée faire, je serais encore bien plus de qualité que je ne suis : mais c'était un jaloux, un bizarre, un homme incommode. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  99. Je me donne au diable, si cela ne serait comme je le dis : mais il avait beau me tenir la bride haute, je prenais le mords aux dents quelquefois. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  100. Oh, cela forme bien l'esprit d'un jeune homme ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  101. Et depuis la mort de Monsieur votre père? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  102. Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  103. Non, je me rappelle mes idées ; je te demande pardon, si d'abord? (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  104. Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  105. Hé, oui, vous êtes de Paris, vous, cela saute aux yeux d'abord ; On ne vous le dispute point ; mais originairement, votre famille? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  106. Elle est originale, votre famille ? (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  107. C'est un fort honnête Seigneur, que Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  108. Les bons hasards me viennent en dormant ; je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  109. Tu es le plus heureux mortel que je connaisse. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  110. Cela est fort bon, mon neveu Ganivet. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  111. En voulez-vous encore ? (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  112. Vous voilà encore ? (Acte 1, scène 36, LE COCHER)
  113. Hé, voirement oui, fille, c'est ly-même : je le savais bian, moi, que ce n'était pas par orgueil qu'il n'était pas venu aux fiançailles. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  114. Par la mort? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  115. Je n'en démordrai point, je ne suis pas plus de qualité qu'elle, nous n'aurons rien à nous reprocher ; elle s'est fait Comtesse, elle me fera bien autre chose. (Acte 1, scène 37, GANIVET)
  116. L'air de cheux nous baille de l'esprit, tout chacun y est toujours d'accord. (Acte 1, scène 37, BERTRAND)
  117. Allons, allons, morgué, que les Ménétriers s'accordiant, pour bailler l'exemple. (Acte 1, scène 37, BERTRAND)
  118. Prenez bavolets et corsets à dentelles, v.4 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  119. Me fait morgué bian de la peine, v.11 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  120. Mon coeur est toujours hors d'haleine, v.16 (Acte 1, scène 38, LE MARI?)
  121. Humble salut au cousin George, v.28 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  122. Humble salut au cousin George, v.30 (Acte 1, scène 38, LES MITRONS et LES MITRONNES)
  123. Aga donc comme il se rengorge ! v.32 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  124. Humble salut au cousin George, v.34 (Acte 1, scène 38, LES MITRONS)
  125. La différence n'est pas forte ; v.41 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  126. L'autre au Palais le porte. v.43 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
  127. Cochers, que votre sort est doux ! v.45 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

  1. Morbleu, j'enrage. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  2. Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  3. Fort bien. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  4. Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  5. Je t'assure, Crispin, que quand son père sera sorti, je n'hésiterai point à lui faire un sincère aveu de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  6. Je vais sortir, il n'y a aucun de mes garçons à la boutique, prenez-y bien garde, et ne vous amusez pas, je vous prie, à babiller avec un tas de godelureaux qui rôdent toujours autour d'ici. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  7. Écrivez bien les noms de ceux qui viendront me demander ; tenez surtout un mémoire fidèle des nouvelles qu'on m'apportera, entendez-vous ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  8. Ma mère est sortie. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  9. Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  10. Fort bien. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  11. Mort de ma vie, que cela part d'une cervelle bien sensée ! (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  12. Mais ce n'est rien encore que cette gazette : je voudrais bien savoir de quel droit il prétend vous marier sans m'en avoir parlé ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  13. Mort de ma vie, avant que de mourir, je veux voir des rejetons de notre tige, moi, ma nièce. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  14. Mais zeste, je me mariai toute seule en mon petit particulier, et je m'en suis fort bien trouvée, au moins. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  15. Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  16. Je ne sais point encore comme on prend de l'amour pour un homme : mais il me semble que celui-ci a tout ce qu'il faut pour en faire naître. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  17. Les empressements de celui-là me font encore plus de plaisir, que les tendres égards de l'autre. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  18. Il jure qu'il m'aime à l'adoration ; et la violence de son amour mérite assez qu'on y réponde. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  19. J'entends, voilà le fortuné. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  20. L'un après l'autre encore, quand on a du bonheur, il n'y a rien qui ne se puisse faite. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  21. Il ne viendra point nous aborder ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  22. Il est extrêmement sensible à la moindre idée de mariage, et il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  23. Je vous adore, et je mourrai de désespoir. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  24. La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  25. Croyez-moi, si le coeur vous en dit tout de bon, pour le premier ordinaire, on tâchera de lui faire dire la vérité. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  26. Faites trêve à tous ces transports, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  27. Je lui apporte un trésor, Monsieur. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  28. Vous perdez une fortune, si vous refusez le manuscrit que je vous apporte. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  29. Non, Monsieur, quoique je m'y connaisse, j'ai un commis pour ces sortes de choses à qui je vais vous adresser. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  30. Hé bien, Monsieur Eustache Crassin, allez-vous-en ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie, et demandez Monsieur de la Rose ; je me donne au diable, s'il vous quitte que vous n'ayez fait affaire ensemble. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  31. Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  32. Il n'importe, vous ferez mon affaire. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  33. Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  34. Voilà une nouvelle fort importante, et qui tiendra bien son coin dans l'article de Paris, je vous en réponds. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  35. Oh, il arrive tous les jours des choses plus extraordinaires. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  36. Qu'est-ce encore que ceci ? (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  37. Je dis que vous vous êtes glorieusement tiré d'affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  38. Il m'est important qu'on soit informé que j'ai de bonnes raisons pour cloîtrer ma femme. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  39. Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  40. Voilà un louis d'or neuf. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  41. Non, vous dis-je, je n'en prendrai point ; allez-vous-en de ce pas à l'Hôtel de Normandie. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  42. Au moins, Monsieur, que je sois dans le premier ordinaire. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  43. Et qui encore ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  44. Soit par raison, ou par caprice, sa présence me fait une peine horrible. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  45. Paix, ne dites mot, son père le veut, mais cela n'est point encore fait. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  46. En viendra-t-il encore quelqu'un de ce caractère-là ? (Acte 1, scène 17, CRISPIN)
  47. Je laisserais tout là, le diable m'emporte. (Acte 1, scène 17, CRISPIN)
  48. Bonjour, Monsieur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  49. Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  50. Cela est fort agréable, vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  51. Par la morbleu, Monsieur Guillemin, si l'on ne me fait justice, je m'enrôlerai, et puis après nous verrons beau jeu. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  52. C'est un fort galant homme, diable ; il demeure ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie ; il vous fera Capitaine en moins d'un moment, je vous en réponds. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  53. Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  54. Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  55. C'est un bon métier ; mais, que fait-il ordinairement ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  56. Monsieur de la Rose vous amène encore deux autres Capitaines qui ne veulent pas venir ; mais nous les ferons bien marcher ; et tenez, les voilà. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  57. Je ne prétends pas y mener personne par force. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

  1. Orné même aux dépens de tous les autres lieux, v.4 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  2. Que la Fortune s'intéresse. v.18 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  3. Nymphes, Sylvains, et vous, ô Troupe fortunée ! v.25 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  4. Par qui les mortels sont heureux ? v.43 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  5. De former d'inutiles voeux ? v.47 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  6. Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  7. Et qu'on ne puisse avoir l'orgueil de s'applaudir, v.56 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  8. Pardonne aux Peuples de tes bords v.64 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  9. Tes promesses et tes trésors v.66 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  10. Hé ! Quels mortels pourraient ne la pas redouter ? v.74 (Acte 1, scène 2, LA FORTUNE)
  11. Dont jouissent les Immortels. v.79 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  12. Que la Fortune attend de votre zèle, v.90 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  13. Pour former avec vous des concerts et des jeux, v.96 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  14. On n'y ressent aucun orage, v.113 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
  15. De ne pas l'emporter sur elle. v.118 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  16. La mère des Amours, Vénus est immortelle, v.119 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  17. Toujours aidé de la Fortune. v.124 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  18. Qui ne risque rien a grand tort ; v.125 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  19. On goûte mieux un heureux sort, v.127 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  20. Et c'est assez souvent l'orage v.128 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  21. Qui nous amène dans le port. v.129 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  22. On ne trouva jamais ma présence importune ; v.131 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  23. Que d'accord avec la Fortune, v.134 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  24. Ordonne ici le Dieu des mers. v.135 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  25. À favoriser les Amants, v.141 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
  26. Que peut faire l'hymen d'accord avec l'Amour. v.154 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  27. Quand on fait ce qu'il ordonne ! v.157 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  28. Et je sais mieux encore être heureux sans parler, v.178 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  29. Goûtent un sort digne d'envie. v.202 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  30. Quand d'une Nymphe adorable v.210 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  31. Si ta morale est véritable, v.218 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  32. Voici la beauté que j'adore. v.221 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  33. La Belle encore v.223 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  34. Quel feu me dévore. v.225 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  35. Apprenons-lui ce qu'elle ignore. v.227 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  36. D'accord, c'est trop longtemps me taire, v.297 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  37. J'aime fort volontiers, fort volontiers je bois ; v.300 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  38. Au point d'être fort alarmé v.305 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  39. Deux Déesses, Flore et Pomone, v.321 (Acte 2, scène 3, PAN)
  40. Fleurs dont les doux parfums dans ces forêts s'exhalent, v.326 (Acte 2, scène 3, PAN)
  41. Souffrez, pour occuper vos oreilles, vos yeux, v.328 (Acte 2, scène 3, PAN)
  42. Tous nos efforts sont inutiles v.340 (Acte 2, scène 3, UN FAUNE)
  43. Et sans rougir, l'Aurore aima Céphale. v.368 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  44. Teneri cuori, v.373 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  45. Sui mar dei Amori, v.375 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  46. Accende gli ardori ; v.379 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  47. Che conduce al porto. v.381 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  48. Teneri cuori, v.382 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  49. Sui mar dei Amori, v.384 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  50. Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  51. Ce sera, je crois, quelque chose de fort beau que ce Divertissement champêtre. (Acte 2, scène 4, ÉRIPHYLE)
  52. La Fortune sur un nuage. v.387 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  53. J'ai favorisé vos rivaux : v.388 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  54. Jouissez du sort le plus doux, v.395 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  55. La Fortune et l'Hymen, et l'Amour sont pour vous. v.396 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  56. Une félicité de la sorte établie. v.430 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
  57. On dort sans se faire bercer... v.431 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

  1. Par un ordre absolu, m'ont mis v.3 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Va désormais m'adresser tous ses voeux. v.29 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Les Racines et les Corneilles, v.30 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. À ce mortel illustre on peut céder sans honte, v.38 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. Mais ce qui déplaît d'ordinaire, v.56 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  6. En porte seul l'iniquité ? Peut-être. v.64 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  7. Si ma morale vous déplaît, v.85 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  8. Oui, Céphale et Procris, un sujet fort connu. v.92 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  9. Et l'amour dont l'Aurore a brûlé pour Céphale, v.95 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  10. Forcé de débiter une étrange morale, v.97 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  11. Et s'il s'en tire bien, je serai fort surpris. v.99 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  12. De quelques pénétrants mortels, v.128 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  13. Momus, vous sied fort mal ? C'est le style comique, v.135 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  14. En fait grand bruit, d'abord rude punition ; v.154 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  15. L'Aurore sans peur de scandale v.157 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  16. Et tous deux ont été mes favoris, dit-on : v.171 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  17. Vous n'êtes pas fort scrupuleuses. v.176 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  18. Des favoris, des nourrissons, v.179 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  19. D'aucun enfant (fruit ordinaire v.180 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  20. Nulle de nous n'est encore mère. v.182 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  21. Ces favoris, ce nombre de poètes ? v.186 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  22. De nous devoir leur origine : v.188 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  23. Et si je réussis, je me tiens fort heureux. v.227 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  24. Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  25. Séjour favorisé des Dieux, v.248 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  26. Et nos forêts n'ont point de chênes v.253 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  27. Ordinaire poison des âmes, v.271 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  28. Par qui le vrai plaisir est fort souvent gâté. v.272 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  29. Avec qui tout d'abord j'ai lié connaissance ; v.279 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  30. Je pense toujours, moi, fort agréablement : v.290 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  31. Fait qu'on a moins de peine encore à le paraître, v.299 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  32. C'est fort bien dit. v.305 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  33. Que désormais, tous deux d'intelligence, v.306 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  34. Que je suis le mortel le plus heureux? v.316 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  35. D'accord, soit. v.334 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  36. Je vois fort clair. v.339 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  37. Mais modeste, fort sage, et des plus réservés, v.344 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  38. Comme vous l'ignorez peut-être. v.345 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  39. Fort bien. C'est là ce qui fait naître, v.346 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  40. Nos chiens presque tous hors d'haleine v.371 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  41. La force manque aux plus hardis chasseurs. v.373 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  42. Chacun cherche à se mettre à couvert de l'orage, v.375 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  43. Quels prodiges alors s'offrent à notre vue ! v.384 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  44. Nous ne connaissons plus ni route, ni forêt, v.385 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  45. Elle nous guide aux bords d'un superbe canal, v.400 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  46. Là, sur un roc d'où sort un torrent de cristal, v.402 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  47. Et nos chiens, transformés de même, v.415 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  48. Moins surpris que mortifié, v.418 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  49. Faisait mon maître alors de son côté ; v.423 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  50. Où nous nous plairions fort enfin, v.436 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  51. Si nous n'ignorions où nous sommes. v.437 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  52. Qu'importe en quels lieux on les prenne ? v.439 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  53. Mon maître et moi nous sommes fort connus, v.449 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  54. Elle a moins de fortune encore que d'appas, v.482 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  55. Mystérieusement elle sort du Palais ; v.503 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  56. Les effets les plus ordinaires. v.507 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  57. Fort bien. v.508 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  58. Ses charmes les plus forts sont dans une cassette. v.514 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  59. Enfin, c'est l'Aurore elle-même, v.522 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  60. Mais lorsqu'il apprendra que la Déesse l'aime, v.526 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  61. Et vous le garantis tout d'abord amoureux. v.530 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  62. Voilà ce qui s'appelle une bonne fortune : v.531 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  63. L'Aurore? n'en déplaise, à l'éclat du haut rang, v.532 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  64. De qui la passion pourrait être importune ; v.534 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  65. Grâces, jeunesse, attraits, et de l'amour encore. v.536 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  66. Tudieu, quelle éveillée est Madame l'Aurore, v.537 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  67. Et favorite, apparemment ? v.541 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  68. Dans le coeur des mortels, est-il quelque secret v.556 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  69. Alors celui de son amant, v.561 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  70. Elle n'y voit pas plus qu'une simple mortelle, v.563 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  71. C'est là, depuis trois jours, ce qui fait que l'Aurore v.565 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  72. Et vous l'ignoreriez encore, v.567 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  73. L'Aurore est-elle inquiétée ? v.570 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  74. Emportent le beau des amours, v.577 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  75. Si votre maître aimait encore la sienne, v.581 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  76. L'Aurore? v.582 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  77. Chez les mortels à des bornes étroites v.589 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  78. La morale restreint : mais les Dieux ont leurs droits, v.590 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  79. Le vôtre porte aussi son excuse. v.594 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  80. D'accord : v.595 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  81. Embarrasse souvent très fort. v.597 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  82. En de certains moments trouvez-vous qu'on ait tort, v.598 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  83. Il ignore encore sa conquête : v.601 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  84. Hé, qui des Immortels faudra-t-il que j'implore v.616 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  85. Dans le trouble qui me dévore ? v.617 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  86. Pour m'enlever l'épouse que j'adore. v.619 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  87. Procris, adorable Procris ! v.628 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  88. Il s'efforcera vainement v.637 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  89. Il pourrait bien encore lâcher quelque sottise : v.655 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  90. Aimez, Seigneur, c'est fort bien fait, v.677 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  91. Mais encore ? v.690 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  92. Moi ? Non, Philacte, je l'ignore. v.697 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  93. Apprends-le-moi, n'importe. v.699 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  94. Il n'est pas temps encore ; v.699 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  95. Je vous le dis à vous par forme d'entretien, v.701 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  96. Nous sommes chez l'Aurore. v.702 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  97. Chez l'Aurore ! v.703 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  98. L'Aurore ! Ah, Ciel, quelle fatalité ! v.706 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  99. L'Aurore est à ma fantaisie v.714 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  100. J'en serais fort content, car je suis fort tenté, v.722 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  101. Lorsqu'aux plaisirs ici tout nous convie, v.723 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  102. C'est à nous qu'on en veut, on nous abordera ; v.728 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  103. Feignons d'abord de ne la pas connaître. v.730 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  104. Le moindre effort serait utile, v.755 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  105. Je fais des efforts superflus v.761 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  106. Quelle fortune, heureux Céphale, v.764 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  107. De ces autres forêts, que l'ardeur de la chasse v.769 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  108. Qui sait par des ressorts, des mortels ignorés, v.777 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  109. Des sentiments d'une Immortelle, v.780 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  110. Êtes-vous maître encor du vôtre, et peut-il faire v.795 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  111. Sur le coeur des mortels quels droits n'a point, Madame, v.797 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  112. Un simple mortel n'est pas digne v.817 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  113. À tous les autres Immortels : v.837 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  114. Elle est dans un fort grand courroux ; v.851 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  115. Tout allait bien d'abord, j'ai cru l'affaire faite : v.852 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  116. J'aime un mortel qui ne sent rien pour moi ! v.856 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  117. Tous ses soins, tous ses voeux l'emportent vers Athènes, v.864 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  118. Je ne sais, mais, Madame, ou je suis fort trompée, v.866 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  119. De quelques soins plus importants, v.868 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
  120. Qui d'abord n'était pas moins difficile à faire. v.885 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  121. Mais quel mortel est assez téméraire v.888 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  122. Ce n'est pont un mortel, c'est un Dieu, c'est Mercure. v.890 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  123. L'aventure n'a rien qui soit fort gracieux, v.894 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  124. Je vais des morts conduire la voiture v.902 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  125. Au retour des bords du Cocyte, v.906 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  126. Vous apprendrez la chose encore trop tôt, je gage, v.915 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  127. On a porté des plaintes contre vous : v.922 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  128. L'orgueilleuse Junon, et la bonne Cybèle, v.923 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  129. Mis le grand Jupiter dans un fort grand courroux. v.925 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  130. Et qui se targue fort d'une austère vertu, v.930 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  131. Et le mari Céphale, un fort joli jeune homme. v.933 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  132. J'en ai jugé d'abord ainsi sur l'apparence. v.937 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  133. Et contre vous sont très fort déchaînées, v.946 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  134. À ses ordres il faut souscrire. v.951 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  135. Hé bien ses ordres sont ? v.952 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  136. Et ce qu'elle est l'autorise à crier. v.982 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  137. Dans le besoin fort aise qu'on la serve, v.988 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  138. Junon a tort assurément, v.1001 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  139. Si quelque aimable amant s'efforçait de lui plaire. v.1009 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  140. Qu'entre les mortels et les Dieux, v.1012 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  141. Que je suis porteur d'ordre, et non donneur d'avis : v.1028 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  142. Un conseil si conforme à notre intention, v.1036 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  143. Force glace surtout, et bonne symphonie. v.1053 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  144. Vous me tentez très fort : mais Jupiter m'attend. v.1054 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  145. Le fait n'est pas fort important, v.1058 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  146. Lorsqu'en ces lieux on vous arrête, v.1062 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  147. Par votre ordre en ces lieux comme vous je commande, v.1101 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  148. Le Zéphyr et Flore, v.1105 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  149. Amis de l'Aurore, v.1106 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  150. À chaque instant on voit éclore, v.1109 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  151. Quel sort égale v.1118 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
  152. Je goûte avec transport, avec délicatesse, v.1132 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  153. Quelque effort que l'on fasse, et quelque soin qu'on prenne, v.1186 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  154. Que diable nous doit importer v.1193 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  155. Peut-être sait-on que l'Aurore v.1197 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  156. Que mon coeur lui résiste encore. v.1200 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  157. Et négliger un sort si doux, v.1205 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  158. De l'Aurore, crois-moi, je connais tous les charmes, v.1211 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  159. Procris est femme forte, et ne pleurera pas, v.1215 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  160. Aux faiblesses d'une Immortelle ? v.1225 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  161. Je m'en réjouis fort. v.1252 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  162. Et dans les doux transports dont j'ai l'âme agitée, v.1254 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  163. Qui dans un coeur encor trop vivement épris, v.1258 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  164. Mais tout coup vaille, il faut faire tête à l'orage ; v.1282 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  165. De te venir chercher avec tant de transport ; v.1287 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  166. Oh oui, nous nous aimons très fort : v.1289 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  167. Oui, l'Aurore n'a qu'à parler : v.1296 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  168. Il serait beau qu'une mortelle v.1297 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  169. Amour, vous implorer est tout ce que je puis : v.1302 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  170. Ou que dans les transports d'un coeur bien amoureux v.1327 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  171. Vous avez imploré vous-même, v.1328 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  172. Tous à l'envi s'efforceront de plaire v.1342 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  173. Mais hélas ! Dans quel temps la fortune cruelle v.1352 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  174. Fort bien. v.1381 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  175. D'un seul mot à l'instant, sans forcer la nature, v.1390 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  176. Tous les trésors dont je suis la maîtresse, v.1394 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  177. De tant de biens des mortels si chéris v.1396 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  178. Rival alors, et rival de lui-même, v.1398 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  179. De son sort peut être éclairci, v.1400 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  180. Hélas, Déesse, hélas ! Ordonnez, disposez, v.1407 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  181. Autant que vous votre sort m'intéresse, v.1410 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  182. Qu'aucun mortel surtout ne vous puisse connaître. v.1416 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  183. Vous reprendrez votre forme ordinaire, v.1421 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  184. Et l'Aurore pour vous sera v.1462 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  185. Et si je fais d'inutiles efforts ? v.1464 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  186. Oh, l'embarras pour vous sera plus grand alors. v.1465 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  187. Cela doit-il vous arrêter si fort ? v.1468 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  188. Quelque raison qu'elle ait d'abord, v.1471 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  189. Dans la suite un mari ne saurait avoir tort. v.1472 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  190. En qui vous n'avez point fait de métamorphose ? v.1489 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  191. Il faut te métamorphoser, v.1492 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  192. Tien en ceci ne périclite encore : v.1493 (Acte 3, scène 5, CALLIT?E)
  193. J'ai le même pouvoir pour cela que l'Aurore. v.1495 (Acte 3, scène 5, CALLIT?E)
  194. Métamorphosez donc, je m'abandonne à vous, v.1496 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  195. La malepeste, quels efforts ! v.1500 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  196. Et je ressens par tout le corps v.1502 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  197. Et si par cas fortuit j'engage v.1507 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  198. La promesse est fort engageante. v.1511 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  199. Non, mais fort joli. v.1514 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  200. Fort joli ! v.1514 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  201. Un port noble, un air dégagé. v.1517 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  202. Mon coeur est droit, mes intentions pores. v.1566 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  203. C'est fort bien dit. Ho, ça, voulez-vous donc toujours v.1579 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  204. Que votre esprit se porte mieux. v.1600 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  205. Ne t'en es-tu point informée ? v.1605 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  206. Mais on cherche à vous aborder. v.1613 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  207. Quel air ! Quel port ! Regardez, je vous prie. v.1614 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  208. Qu'aucun mortel en suspende le cours ? v.1637 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  209. À mes justes désirs le sort est trop contraire. v.1638 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  210. Quand le sort injuste et barbare v.1644 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  211. Il a gémi d'abord, il a versé des larmes, v.1658 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  212. Ah ! De quel coup mortel venez-vous me frapper ? v.1664 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  213. Pardonnez aux transports d'une épouse insensée, v.1666 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  214. Car un simple mortel avec facilité v.1677 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  215. Protégez une infortunée, v.1683 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  216. Si vous saviez à quels remords v.1691 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  217. Vous modéreriez les transports v.1693 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  218. Qui le force de vous quitter. v.1700 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  219. Il veut de votre sort prendre soin désormais. v.1712 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  220. Prendre soin de mon sort ? Quelle pitié fatale ! v.1713 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  221. Mais je le crois d'un rang fort au-dessus des hommes. v.1756 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  222. Son abord seul est d'un heureux présage, v.1761 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  223. Et moi, je fais, Dione, un effort impuissant v.1764 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  224. J'ignorais qu'il fût infidèle. v.1768 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  225. C'est dit-il, l'ordre de l'Amour. v.1778 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  226. Si ce n'est qu'un mortel, les aimables manières ! v.1779 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  227. D'abord je ne sais quoi, v.1788 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  228. Pas tout à fait si fort pourtant, v.1790 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  229. Hé bien, j'avais d'abord compris, v.1793 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  230. Enfin j'approuvais fort le peu de résistance v.1800 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  231. Je donne des conseils fort bons, assurément, v.1804 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  232. Je porte un coeur comme le vôtre, v.1814 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  233. Loin d'appeler la fortune cruelle, v.1818 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  234. Encor ? v.1828 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  235. Que lorsque la raison vous sera revenue. v.1832 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  236. Mais vous l'aurez alors, vous, tout à fait perdue. v.1834 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  237. Qu'il ne soit pas fort à son avantage. v.1838 (Acte 3, scène 11, DIONE)
  238. Qui ne durent pas d'ordinaire, v.1844 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  239. Avoir connu l'original. v.1886 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  240. Je comprends fort qu'il n'est pas regretté, v.1888 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  241. Et le portrait que vous en faites? v.1889 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  242. Hé bien, c'est un portrait flatté, v.1890 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  243. C'est un fort bon ivrogne. v.1896 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  244. Alors comme un foudre de guerre, v.1914 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  245. D'accord. v.1923 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  246. Moi, j'approuve fort sa conduite, v.1924 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  247. Vous, de Procris la favorite. v.1930 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  248. Encore est-ce. v.1954 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  249. Cela pourrait fort bien venir peut-être un jour : v.1955 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  250. Ornent-ils donc une simple mortelle v.2024 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  251. N'ont pas si grand tort au fond. v.2033 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  252. N'ajoutât pas beaucoup encore à leur fierté ? v.2037 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  253. Du sot orgueil des Immortelles ; v.2044 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  254. Et je suis fort inquiétée v.2071 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  255. Vous verrez à la fin que Procris aura tort. v.2089 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  256. Qui près des Dieux a fait grand bruit d'abord. v.2091 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  257. La dolente Procris devenue importune v.2106 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  258. Ira chercher ailleurs fortune ; v.2107 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  259. Et si chez mes mortels elles vont un peu mieux, v.2114 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  260. Vous apporte quelque nouvelle. v.2117 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  261. Rassurez-vous, trop charmante Immortelle, v.2119 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  262. Dans l'Olympe, où d'abord parmi tous les esprits v.2128 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  263. De votre part pourtant j'ai d'abord été faire v.2138 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  264. Mais encor dites-moi. v.2154 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  265. Qu'enfin elle est autorisée v.2162 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  266. Les voilà dans l'emportement. v.2165 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  267. Je ne m'étonne pas, a dit d'abord Cybèle, v.2166 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  268. Madame l'Aurore ; comptez, v.2181 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  269. Il va plus loin encor que ses promesses. v.2188 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  270. Fort bien. v.2200 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  271. Ce n'est pas tout encor. v.2200 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  272. Plutus, le Dieu de l'or, v.2201 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  273. M'a de fort bonne grâce et sans nul intérêt, v.2203 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  274. À des confidents ordinaires v.2207 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  275. Vous avez fort bien fait. v.2211 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  276. D'accord. v.2214 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  277. Enfin ce qui d'abord chez la Troupe immortelle, v.2222 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  278. Parmi les mortels et les Dieux, v.2231 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  279. D'accord : mais en donnant un bon tour à l'affaire, v.2235 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  280. Mercure cependant nous sort d'un mauvais pas. v.2236 (Acte 4, scène 2, CALLIT?E)
  281. Par vos ordres il fait les honneurs du Palais, v.2249 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  282. Près de Procris il est fort empressé ? v.2253 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  283. Il a d'abord assez bien commencé, v.2255 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  284. Il m'a paru fort avancé, v.2257 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  285. Je ne sais quel remords le gêne au fond de l'âme. v.2259 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  286. Et d'en douter encor je n'ai plus aucun lieu. v.2281 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  287. Et qui suis fort humain, fort tendre, v.2290 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  288. Fort bien. v.2301 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  289. De grâce, donnez-moi les moyens d'en sortir, v.2307 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  290. L'Aurore est un peu trop en colère. v.2308 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  291. Tu sais l'ordre de la Déesse, v.2312 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
  292. Vous donnez à son ordre un peu trop d'étendue ; v.2314 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  293. N'importe, immuable est la loi. v.2316 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
  294. Moi-même je l'ignore. v.2328 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
  295. Mais unissons d'abord Céphale avec l'Aurore, v.2329 (Acte 4, scène 4, CALLIT?E)
  296. Leur sort décidera du tien. v.2330 (Acte 4, scène 4, CALLIT?E)
  297. S'accorderont mieux que Philacte et moi. v.2333 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
  298. Que fais-je ? Où suis-je, infortunée ? v.2361 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  299. Lorsque la raison peut-être m'abandonne, v.2377 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  300. En rendez-vous avec l'Aurore v.2390 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  301. Avec l'Aurore ! v.2391 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  302. Ne m'en avait rien dit encore : v.2392 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  303. Il s'était laissé suborner v.2397 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  304. Que j'ai prévu d'abord. Vous suivrai-je, Madame ? v.2424 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  305. Ne me la faites point encore sitôt connaître. v.2456 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  306. Hé, quelle Nymphe, encore. v.2465 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  307. Plus encore qu'il n'en est épris. v.2467 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  308. Ne permet pas sur des faits importants v.2478 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  309. Hé, qui vous autorise à me parler ainsi. v.2492 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  310. J'ai forcé ma bouche au silence, v.2509 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  311. À qui porte une âme sensible, v.2515 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  312. Je fais des efforts superflus ? v.2519 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  313. Irrite encore le trouble où je me vois : v.2531 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  314. Prête aux traits que j'évite une force nouvelle v.2533 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  315. À tant d'efforts que l'on fait contre moi. v.2536 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  316. Dans cette haine encore mal assurée, v.2554 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  317. Mérite bien le sort que vous lui préparer ! v.2571 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  318. À cet asile glorieux ? v.2579 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  319. Font trop voir à quel point il vous est cher encore, v.2582 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  320. Cet infidèle époux, cet Amant de l'Aurore. v.2583 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  321. J'assemble en ce Palais mille trésors divers v.2591 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  322. Qu'aux offres des trésors il soit sensible. v.2597 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  323. De vous mettre au-dessus du sort d'un e mortelle. v.2600 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  324. Non, l'immortalité, Seigneur, me déplairait, v.2603 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  325. Que l'adorable objet de mes empressements ? v.2610 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  326. La honte et le remords de m'avoir outragée, v.2614 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  327. Que vous doit importer sa joie ou sa douleur, v.2616 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  328. Que je lui cause un mortel désespoir ? v.2619 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  329. Que Céphale est encore heureux ! v.2621 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  330. Procris, sortez de votre erreur ; v.2633 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  331. Fort bien passés de la métamorphose. v.2645 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
  332. N'importunera plus les Dieux. v.2650 (Acte 4, scène 11, L'AMOUR)
  333. Petits Oiseaux, courtisans de l'Aurore, v.2656 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  334. Chantez le glorieux destin v.2657 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  335. Du Prince charmant qu'elle adore ; v.2658 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  336. Et pour lui plaire mieux encore, v.2659 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  337. Font un Mortel égal aux Dieux : v.2663 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

  1. Passe encor, s'il était tout à fait orphelin. v.6 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Et quelle mère encore ? Il n'y faut pas songer. v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Oui, mon maître, Dorante ici n'a point couché. v.17 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Qu'on ne ferme la porte ; et de peur d'accident, v.37 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  5. Le Portier attentif vienne dans le moment, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  6. Je pars, je cours, je viens, j'arrive, et donne l'ordre : v.43 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. La mère comme un dogue, attentive à nous mordre, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Fait bonnement fermer la porte du logis. v.46 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Les clefs par le Portier sous son chevet portées, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. On me force à céder : nous nous trouvons alors v.49 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Enfermés, moi dedans, et mon maître dehors, v.50 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Vient et sonne, au Portier parle par sa fenêtre ; v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Le Portier bien fâché, lui rend compte de tout, v.53 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Il va boire d'autant, ou dormir sans souci. v.58 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Qui, pour le décrier, d'un rien se formalise, v.63 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Blâme tout ce qu'il fait, quoiqu'elle l'autorise, v.64 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Elle-même à faillir lui présente l'amorce : v.67 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  18. Il s'en saisit parfois, il est vrai ; mais à force v.68 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  19. D'avoir tort avec nous, on nous le fait avoir. v.70 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  20. Fort aisément. v.71 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  21. D'accord. Puis, on voit dans le monde v.71 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  22. Un fils dans le désordre, une mère qui gronde, v.72 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  23. Enfin, le fils a tort, et la mère a raison. v.74 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  24. Flatte jusqu'au Portier, jusqu'au chien du logis ; v.82 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  25. On fait, pour l'y porter, jouer mille ressorts. v.93 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  26. Mais on ne l'a point fait encor coucher dehors ? v.94 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  27. Pour écarter d'abord cette Madame Artus ? v.97 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  28. Quel bruit ! Quel tintamarre ! Au fonds nous avons tort. v.125 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  29. Il ne fallait, Monsieur, couper que le bois mort ; v.126 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  30. Le bois mort ? La ressource v.127 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  31. Aurait été pour moi fort belle ! v.128 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  32. Fut d'abord mieux garnie, en mettant tout à bas ; v.129 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  33. Fera grand bruit d'abord. v.132 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  34. Elles ne feront rien que de fort ordinaire. v.135 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  35. Je romps les plus doux noeuds que l'amour ait formés. v.158 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  36. Et forcé pour un temps de cacher ma tendresse? v.163 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  37. Je l'eusse encor longtemps renfermé en mon coeur. v.174 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  38. Ah ! Fort bien ; vous voilà, Monsieur, déshérité. v.182 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  39. N'eût pas autorisé ce que je viens d'apprendre. v.204 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  40. Un Bois ! De son Château le plus bel ornement ! v.210 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  41. Ah ! Fi, Dorante. v.213 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  42. Tout coup vaille, le fils et la mère, il n'importe, v.219 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  43. C'est être bien méchant d'en user de la sorte. v.220 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  44. Les arbres fort touffus s'élevaient jusqu'aux nues, v.239 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  45. Puis des coteaux lointains perdus dans l'horizon ; v.246 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  46. C'est un morceau, mon oncle à vous surprendre. v.256 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  47. On l'a fait enlever à forfait, v.258 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  48. Il n'en reste, Monsieur, aucun morceau sur terre, v.259 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  49. Ils ont tort l'un et l'autre. v.268 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  50. On vous en donne encore un que je ne puis croire, v.276 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  51. Sur qui Madame Artus tout d'abord a pris feu : v.277 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  52. D'une fort jeune enfant, que l'on nomme Rosette. v.283 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  53. J'aurais tort de vouloir entrer dans ce mystère. v.291 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  54. Oui, j'adore l'objet qu'on vous a désigné ; v.297 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  55. Adorable. v.304 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  56. Ils parurent d'abord la toucher faiblement. v.305 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  57. Fort souvent. v.310 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  58. Le coeur bon, l'esprit doux, belle et plus sage encore. v.315 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  59. Elle m'aime, mon oncle, autant que je l'adore ; v.316 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  60. Voici par où d'abord il vous faut commencer : v.321 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  61. À moins que quelque exploit n'en apporte nouvelle. v.324 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  62. Je vous en trouve quitte encore à bon marché ; v.342 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  63. Voyons d'abord quel est ce parti qu'on propose, v.343 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  64. Sans que j'en prenne soin, vous l'aurez fortunée. v.348 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  65. Mais du moins attendons que l'oncle soit sorti. v.350 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  66. Fort bien. Quand une mère agit par elle-même, v.363 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  67. J'aurais porté mon oncle à la lui proposer. v.377 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  68. Qui pourrait nous aider à sortir d'esclavage, v.384 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  69. Bon ou mauvais, n'importe ! Allons, dit-il, prenez, v.386 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  70. Notre oncle est un bon sot, qui fait l'homme important. v.390 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  71. Songeons d'abord qu'ici l'on pourrait nous entendre. v.408 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  72. Et Madame à l'instant vient de sortir en chaise ; v.412 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  73. D'abord Madame Artus céans nous tyrannise. v.415 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  74. Morbleu? v.425 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  75. Le meilleur, dit Finette, est de temporiser, v.433 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  76. Démêler quelle elle est, son nom, son origine, v.439 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  77. Il faut, pour le former, que deux coeurs soient contents, v.454 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  78. Parbleu, ma chère soeur, tu nous obliges fort, v.461 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  79. Et ton coeur fait pour nous un violent effort. v.462 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  80. Madame, et je passais à celui de Dorante. v.471 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  81. Hé bien, mon cher frère, ai-je tort de l'aimer ? v.506 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  82. Dorante, v.511 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  83. Ne vous informez point du nom du prétendant, v.525 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  84. Et toute jeune encor ; mais façon d'intrigante, v.543 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  85. Pour elle au Rapporteur des coquettes parlèrent ; v.556 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  86. Elle pourrait fort bien l'entendre, et n'en rien croire. v.560 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  87. Ce que vous savez d'elle, enfin se borne là ! v.561 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  88. Non, je l'ai depuis vue encore par-ci par-là, v.562 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  89. Parfois en brocard d'or, souvent en linge uni, v.565 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  90. Le portrait en est beau : mais il n'est point flatté. v.573 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  91. Le portrait que Monsieur vient de faire, v.579 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  92. Qu'elle veuille établir l'ordre dans ma maison ; v.606 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  93. La voyant attachée aux choses temporelles ; v.615 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  94. Je vous en aurais, moi, d'abord fait confidence ; v.628 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  95. Mais en cela pour moi l'effort qu'elle fait, v.681 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  96. Défère à ses conseils, et me forme sur elle. v.684 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  97. Ne parle point encore de ce que je te dis ; v.686 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  98. Cette nouvelle a droit de t'étonner très fort ; v.693 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  99. Non, d'accord. v.694 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  100. Son portrait tel qu'ici je l'ai tantôt pu faire : v.704 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  101. Lui mettre aux yeux le sort des gens de son espèce, v.711 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  102. Mais dis-moi les moyens d'en sortir poliment ? v.714 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  103. Je suis si fort outré d'être encore en tutelle? v.720 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  104. Fort bien ! Dans le moment nous sommes convenus v.721 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  105. Il n'en aura rien dit encore à votre mère ; v.732 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  106. Voici de quoi tous deux nous réjouir très fort. v.737 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  107. Point de nouveau transport. v.738 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  108. Nous en vient d'apporter la première nouvelle, v.747 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  109. Sur quel heureux mortel ce beau choix tombe enfin ? v.749 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  110. Je vous aime Dorante, et vous suis bonne mère, v.768 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  111. Et lorsque nous saurons quel choix auront pu faire v.792 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  112. Mais lorsque j'ai dessein de me remarier, v.825 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  113. Et n'en parlez que lorsque vous le connaîtrez. v.834 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  114. Il fuit. Je cédais presque au transport de mes sens. v.837 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
  115. Il me donne la mort, v.845 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  116. D'avec vous, c'est Éraste qui sort. v.846 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  117. Vous pourrez ressortir ce matin. v.852 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  118. Mais, c'est Madame Artus, qui sort avant dîner. v.853 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  119. Dorante assurément serait bien dégoûté, v.861 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  120. À Dorante, pour moi, j'ai d'abord soupçonné? v.865 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  121. Il est mort, et je suis orpheline ; v.884 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
  122. Et qui se voit forcé d'être toujours en ville, v.896 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  123. Dorante. v.905 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  124. (Ursule en a les clefs) en choisir un morceau, v.918 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  125. Qui force en la voyant, à lui vouloir du bien. v.922 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
  126. Cette orpheline-là bientôt sur ma parole, v.923 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  127. Nous en aurons, je pense une fort bonne issue. v.948 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  128. Votre sincérité me plaît si fort, ma bonne : v.960 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  129. Chacun, en vous voyant de tant d'attraits ornée, v.963 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  130. De l'austère morale est un peu dérangée. v.972 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  131. Vous êtes la maman de la jeune orpheline, v.1000 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  132. Avec Madame Artus j'ai vu sortir ma mère, v.1008 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
  133. La curiosité qui me presse est si forte? v.1011 (Acte 3, scène 12, C?LIDE)
  134. Et moi donc ; je n'en eus de mes jours de la sorte. v.1012 (Acte 3, scène 12, FINETTE)
  135. Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  136. C'est cette jeune enfant que votre frère adore. v.1023 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  137. Ah ! Que vous me flattez ! Dorante m'aime encore ? v.1024 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  138. Oui, je vous en réponds : mais commencez d'abord v.1025 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  139. À nous dire en deux mots d'où, comment, par quel sort v.1026 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  140. Madame Artus, si fort contre vous déchaînée, v.1027 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  141. Et mon oncle, d'abord moins fâché que surpris, v.1034 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  142. Que Dorante eût pour moi pris un peu de tendresse, v.1035 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  143. Que forcés de plaider Dorante, auparavant, v.1041 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  144. Ah ! Que cette nouvelle a bien fâché Dorante ! v.1043 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  145. Et comme dans le monde aucun n'ignore guère v.1051 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  146. Elle s'offrit d'abord de me prendre avec elle, v.1056 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  147. De remettre mon sort dans les mains de Dorante, v.1060 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  148. Ou me donner la mort, s'il est changé pour moi. v.1062 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  149. Peste, quelle orpheline ? v.1064 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  150. Fort bien. Ne sais-tu point si ma mère est rentrée ? v.1091 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  151. Ne me trouves-tu pas fort dédommagé v.1097 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  152. Couper du bois encore ? v.1116 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  153. Errer en chevaliers, et forcer un Couvent, v.1117 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
  154. D'accord, je le suis en effet, v.1121 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  155. Mon ami, point tant d'emportement. v.1129 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  156. Vous opposerez-vous à ma bonne fortune ? v.1139 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  157. Vous ne me connaissez, Dorante, qu'à demi, v.1142 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  158. Êtes-vous fou, Dorante ? v.1148 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  159. J'ai fait voeu de chérir, d'adorer ses appas. v.1154 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  160. Qui d'Éraste avec elle est bien moins assortie ; v.1164 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  161. Le bizarre dessein qu'a formé votre mère, v.1171 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  162. Soit, vous, Dorante, Éraste, et moi, nous serons quatre. v.1176 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  163. Fort bien ! v.1179 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
  164. Mais peut-on se fier à ces sortes de gens ? v.1182 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  165. Avec ce soupçon-là je suis sorti d'ici, v.1193 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  166. Mais avec des discours, et des traits mordicants, v.1197 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  167. Fort bien, j'entends, et c'est pour nous y servir mieux. v.1209 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  168. Qui paraît fort stylé pour ces sortes d'affaires, v.1228 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  169. Je le connais très fort, j'ai lieu de m'en louer, v.1233 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  170. Nous faisons fort souvent des affaires ensemble. v.1236 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  171. Vous voyez bien. Dormez en assurance, v.1239 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  172. Et que de leurs billets ils m'ont fait le porteur, v.1249 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  173. On vient de m'apporter un millier de pistoles, v.1260 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  174. Non, je suis de Monsieur confident ordinaire, v.1275 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  175. Elle tremblait d'abord à vous en faire part : v.1305 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  176. Voyons d'abord Rosette. v.1308 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  177. Ah ! Que mon faible coeur tient encore à la terre, v.1356 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  178. L'amour propre au-dedans combat tous nos efforts, v.1361 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  179. Et souvent la vertu ne règne qu'au dehors : v.1362 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  180. Autorise, ou du moins, fasse excuser la sienne : v.1380 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  181. Je dois à ses bontés cet effort de mon zèle. v.1383 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  182. Vous ne me voyez pas du bon côté, Dorante. v.1391 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  183. Prenez votre parti, Dorante ; je vous aime, v.1411 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  184. Mais notre hymen est donc par elle autorisé ? v.1429 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  185. Sur votre habileté Dorante se repose, v.1435 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  186. Dorante, efforcez-vous de payer tant d'amour. v.1438 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  187. Voyons Monsieur Ludet. Je fais ce qu'il m'ordonne ; v.1440 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  188. C'est de quoi nous n'avons encor nulles nouvelles, v.1451 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  189. De prendre langue avec la petite orpheline : v.1460 (Acte 5, scène 2, FINETTE)
  190. Dorante ne sait point encor qu'elle est ici, v.1461 (Acte 5, scène 2, FINETTE)
  191. Dorante? le perfide? v.1466 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  192. Et m'a dit à l'oreille, en sortant : soyez sage. v.1472 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  193. Je vous assure, moi, que Dorante vous aime, v.1480 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  194. Mais, et Dorante et lui, sans doute ont leurs desseins, v.1482 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  195. Il est cruel : d'accord, j'entre dans votre peine, v.1487 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  196. Oui, mais ce n'est encor qu'un soupçon qui vous gêne ; v.1488 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  197. Qu'avec deux mots Dorante apaisera l'orage, v.1496 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  198. Il vient, et vous rapporte un coeur passionné. v.1497 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  199. Lorsque de tout mon sort il faut être éclairci ? v.1501 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  200. Adorable Rosette ! v.1503 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  201. Ah ! Laissez-moi, Dorante. v.1503 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  202. Mais comment, par quel sort vous ici chez ma mère ? v.1511 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  203. Enfin, Dorante, enfin vous m'aimez donc toujours ? v.1525 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  204. La petite personne est vraiment fort jolie ; v.1548 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  205. Et quoique un peu barbon, elle me plairait fort. v.1549 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  206. À cette aimable enfant ne faites point ce tort, v.1550 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  207. Je suis fort bien au fait, demandez à Finette. v.1555 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  208. Tes feux par tant d'attraits sont bien autorisés. v.1557 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  209. Ah ! Ce Monsieur Ludet est un homme adorable, v.1571 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  210. Dorante encor n'a fait que cela de bon sens. v.1586 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  211. Dorante là-dessus se ménage bien peu. v.1605 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  212. Vous le serez, qu'importe. v.1616 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  213. Appuyez l'union de Dorante avec moi, v.1617 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  214. Et de votre heureux sort fiez-vous sur ma foi. v.1618 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  215. Après le Contrat fait, que Madame Dorante v.1623 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
  216. Chez moi Dorante, amant passionné, v.1629 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  217. Avec tant de transports signer un mariage : v.1632 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  218. Oh ! Ce jeune homme-là vous aime horriblement. v.1633 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  219. N'est qu'un empressement de sortir de tutelle. v.1636 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  220. Si vous avez suivi les ordres de sa mère? v.1643 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  221. Il faut la corriger de cet entêtement. v.1654 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  222. Qu'importe ? D'ordinaire v.1655 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  223. Encore plus que sa soeur à gouverner facile, v.1668 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  224. Je le ferai pour lors de plein droit, en maîtresse ; v.1676 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  225. Des transports malaisés à vous bien exprimer, v.1685 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  226. Ne me les cachez point, je les connais, Dorante, v.1687 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  227. Comment, Madame, encore avecque le Notaire ! v.1699 (Acte 5, scène 14, DAMIS)
  228. Vous unissez Dorante avec Madame Artus, v.1713 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  229. Par votre ordre tantôt je leur fais des avances, v.1715 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  230. Oui, fort bien, vous avez, Monsieur, mal entendu, v.1721 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  231. Et mille louis d'or qu'en mes mains on a mis, v.1733 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  232. M'oublier, moi ? Vite, sortons d'ici ; v.1750 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  233. La petite orpheline ? v.1757 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  234. Hélas ! Suis-le en état de vous rien accorder ? v.1762 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  235. Et sortez de chez moi sans éclat et sans bruit. v.1770 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÉ (1698)

  1. Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Voilà une passion bien sérieuse, au moins ; et pour la petite nièce d'une meunière encore ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. C'en sera la conclusion, mon enfant, et je borne tous mes désirs, toute ma félicité, au seul plaisir de me faire aimer d'une si charmante personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  4. Vous allez vous borner ici, et vous amuser à filer le parfait amour dans un moulin ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  5. Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Il prétendait la marier à Monsieur le Bailli, et ce Monsieur le Bailli n'a pas encore renoncé tout à fait à ses prétentions. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Je ne me suis jamais tant sentie si fort en joie. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  8. Si ceux de votre charmante nièce m'étaient aussi favorables... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  9. Seriais-vous encore à vous en apercevoir ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  10. Quand Julien me faisait l'amour, il m'a tant dit qu'il était mon sarviteur, que je n'en ai jamais voulu démordre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  11. J'adore votre aimable nièce, je fais tout mon bonheur de la posséder ; disposez-la seulement à ce mariage, nous en ferons, quand il vous plaira, la cérémonie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Vous ne sauriais croire le plaisir que ça me fait, et si pourtant je ne sis pas glorieuse. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  13. Ça ne me tourmente point, et je voudrais que mon pauvre mari fût mort, an verrait bian que ce n'est pas la vanité qui me gouvarne. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  14. Cela est de fort bon sens. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  15. Drès que je suis menacée de queuque accident, je songe d'abord au remède, voyez-vous. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  16. C'est fort prudemment fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  17. Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, L?PINE)
  18. Un bon garçon, de qui je ferai la forteune, Monsieu de Lépeine. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  19. Vous n'êtes pas d'une corpulence à devenir meunier, le moulin dépérirait entre vos mains. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  20. Il est vrai qu'elle n'a point parlé de l'esprit et du mérite, c'est quelque manant dont elle est coiffée, et voilà l'erreur de la plupart des femmes : ce n'est ni le mérite, ni l'esprit ; c'est la taille et la figure qui font aujourd'hui la fortune des hommes. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  21. Votre valet, Madame Agathe : fort à votre service. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  22. Son mari n'est pas mort, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  23. Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  24. Cela est fort commode : mais le meunier est fort indiscret. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  25. Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  26. Hé parbleu, voilà la meunier qui revient de Nemours ; il lui a pris quelque remords de conscience, apparemment. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  27. Je vians prendre congé de mon ancien ménage ; et je tâcherai d'emporter de sti-ci de quoi commencer à tenir le nouviau. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  28. Quand on n'est pas bian d'un côté, il n'y a pas de mal à se torner de l'autre. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  29. Oui vraiment, et vous aimez fort à voyager, vous, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  30. Et si parmi tout ça, charchez-moi une bonne femme, vous n'en trouverez morgué pas tant seulement la queue d'une. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  31. Ce drôle-là est sorcier, ou bian la mèche est découverte. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  32. Comment se porte Julienne, Monsieur de Lépeine ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  33. Il a morgué queuques soupçons de l'affaire. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  34. Il me tire morgué les vars du nez ; baillons-nous de garde. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  35. Morgué, je jase trop ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  36. Il y a morgué trois ans que ça dure, et parsonne de doute de rian, vous n'en savez pas le plus principal vous-même. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  37. On disait que vous étiez mort, Monsieur Julien, cela n'est donc pas ? (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  38. Hé, là, là, sans emportement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  39. Oh, pour cela, Monsieur Julien, vous êtes un méchant homme d'abandonner comme ça tous les ans une pauvre femme qui vous adorerait si vous étiez raisonnable. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  40. Si tu regardes la porte seulement... (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  41. Morgué, vous avez une langue de vipère, Madame Agathe. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  42. Au diable, au diable, point de miséricorde. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  43. Je me donne au diable, si vous me faites prendre un tricot, je le perdrai morgué, bian davantage, prenez-y garde. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  44. Au secours, à la force, on me roue de coups, on m'assassine, à la Justice, à la Justice. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  45. Alles avont le diable au corps, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  46. Oui, vraiment, et je vous trouve fort à plaindre d'avoir affaire à ces deux masques-là. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  47. Oh, ça n'est morgué pas fait à demeurer, il n'y a encore que le Contrat de dressé, voyez-vous. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  48. Alle est morguenne assez malicieuse pour ça. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  49. Il m'est avis qu'il ne faudrait pour ça qu'un petit mot d'accommodement sous seing privé ; et quand je serions d'accord une fois, ce ne serait l'affaire de parsonne : qu'est-ce qui s'aviserait de nous plaider ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  50. Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  51. Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  52. Mais morgué, que votre maître ne fasse pas cette sottise-là, il s'en repentirait. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  53. Cela est fort tendre. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  54. Je ne le connais pas encore. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  55. Ô tatigué non, qualle ignorance ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  56. Alle en sais morgué bian plus qu'alle ne dit, Monsieu de Lépeine. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  57. Cela est fort clair, Monsieur Charlot, et voilà une déclaration dans les formes. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  58. Oh palsanguenne, alle ne pense point ça, c'est pour vous le faire accroire : morgué, c'est un animal bien trompeux que la femelle d'un homme ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  59. Morgué, n'est-ce pas là de l'amour ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  60. J'en suis fort contente, moi. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  61. Non, morgué, je n'en ferai rian, je cracherais plutôt dessus. (Acte 1, scène 12, CHARLOT)
  62. C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
  63. Oh, morguenne ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  64. Comment, morgué ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  65. Morgué, que sais-je ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  66. Et cela ne te corrige point de la passion que tu as pour elle ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  67. Pargué non : et je vous préfère bian, Colette, moi ; ça vous corrige-t-il ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  68. Oui, mais ça ne le fait pas, et pourquoi velez-vous que je ne sois pas aussi mal aisé à corriger que vous, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  69. Tatigué, qu'importe à qui ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  70. Je n'aime morgué point ces prévoyeuses-là, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  71. Morguenne, aidez-moi à ça, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  72. Comment, morguenne ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  73. Il sait morgué sur le bout du doigt toutes les rubriques de la Justice. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  74. Morgué, bon, il enfourne bian, j'aurons bonne issue. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  75. Et vous ferez fort bian, Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  76. Monsieur Charlot prend fort bien la chose, et il n'est pas qu'il n'ait quelque connaissance du fait. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  77. Morgué, je ne sais rian, mais tout coup vaille. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  78. Je ly en veux morgué trop pour ne pas le croire, et vous le croyez itou, vous, je gage : c'est mon rival, Monsieu le Bailli : j'en jurerais, moi, en cas de besoin ; ça suffira-t-il pour le faire pendre. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  79. Mais sais-tu bien que tu fais là une fort méchante action, mon pauvre Charlot ? (Acte 1, scène 16, MADAME AGATHE)
  80. Parguenne, oui, je l'ose dire, et je sis sûr que ça est, j'en bouterais, morgué, la main au feu. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  81. Morgué, ça n'est point, c'est votre Monsieur Clitandre que vous velez dire. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
  82. Rien ne retarde mon bonheur, j'ai donné les ordres nécessaires... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  83. Hé miséricorde, Monsieu, ne me tuez pas. (Acte 1, scène 20, CHARLOT)
  84. Je sis mort. (Acte 1, scène 20, CHARLOT)
  85. Ne vous emportez point, Monsieur, ceci n'aura pas de suites. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  86. Laissez-moi faire seulement, j'y vais donner ordre. (Acte 1, scène 20, L?PINE)
  87. Les maris ne donnent jamais que du chagrin, de queuque façon que ce soit, je sis plus morte que vive. (Acte 1, scène 21, JULIENNE)
  88. Avancez, Monsieur le Bailli, avancez ; mais que vos recors se tiennent écartés, surtout : car je donnerai de l'épée dans le ventre, au premier qui hasardera de s'approcher. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  89. Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  90. Oui, vous êtes fort exact, je le vois bien. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  91. L'affaire est importante, Monsieur, il y a ici mort d'homme et supposition, voyez-vous ? (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  92. Tirez, tirez, Monsieur le Bailli, et rengaignez vos procédures ; le défunt n'est pas mort, le voilà que je vous amène. (Acte 1, scène 23, LÉPINE)
  93. Morgué ! (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  94. Morgué, si je sis noyé, c'est vous qu'il faut pendre : car c'est de votre façon, puisqu'il faut tout dire. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  95. Morgué, je ne l'ai pas eu longtemps, comme tu vois, je sis sans rancune. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  96. Ne me fais plus enrager, je n'irai plus à Nemours, vivons bian ensemble ; la Justice en aura un pied de nez, et si alle ne le boutera morgué pas dans nos affaires. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  97. Ils avont morgué raison ; c'est une vilaine vision. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  98. Hé morgué, laissez-nous en paix, je vous baillerons de bonne amiquié ce que vous pourriais gagner à nous parsécuter. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  99. Allons, Monsieu le bailli, Julian n'a pas tort ; c'est vous et moi qui l'avions tantôt jeté à l'iau. (Acte 1, scène 24, CHARLOT)
  100. Morgué repêchons-le, qu'est-ce que ça nous coûtera ? (Acte 1, scène 24, CHARLOT)
  101. Lorsque vous caressiez ma petite meunière, v.13 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  102. C'est morguenne empêcher le cours de la rivière. v.17 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)

LE TUTEUR (1694)

  1. Gros et grand comme je sis, c'est une honte que je ne sache pas encore lire. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. La forteune viant parfois en dormant ; alle m'en veut peut-être ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. C'est que je songeais à faire fortune : je ne sis pas un sot, non, tel que vous me voyez. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  4. Tu as raison, cela est chagrinant ; mais cela n'est pas trop nécessaire pour faire fortune. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Morgué, si fait, et j'en aurais bon besoin à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  6. C'est une chose sûre ; mais afin que les choses se fassent de bonne grâce, et que je le veuille bien aussi, c'est pour cela que tu veux faire fortune ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  8. Une bourse pleine d'or ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. Tenez, il fait encore un tantinet jour, vous savez lire, voyez ce que c'est, car je n'y entends goutte, oui ; mais morgué, lisez donc tout haut, point de trahison, au moins. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. Je suivrai de près le valet de chambre qui vous porte ma lettre : tâchez de plaire, puisque vous l'avez entrepris, et comptez qu'on n'épargnera rien pour vous rendre heureux. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Il n'y a morgué pas là de quoi faire forteune. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  13. Auprès de la petite porte du jardin : je n'aurais pargué pas pris la peine de le ramasser, si j'eusse cru que c'eût été si peu de chose. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  14. Quelle autre correspondance peut-il avoir en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Vous n'en avez que trop, peut-être, et je ne sais pas même s'il n'y en a point ici quelqu'un incognito, qui attend une occasion favorable pour se déclarer. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Hé, mort de ma vie, votre Tuteur ne fait que ce qu'il veut : ne savez-vous pas ce qu'il vous faut ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  17. Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  18. C'était des partis fort convenables, Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  19. Parce qu'il est ignorant, dit-il : la grande merveille ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Il prétend encore avoir eu raison ; ce Marquis, dit-il, est trop honnête homme. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Réjouissez-vous, vous dis-je encore une fois, tout vient à point à qui peut attendre, vous serez mariée à la fin. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  23. Morgué je le sais bian, il n'y aura point de nenni pour cette fois-ci, et sti qui la prend n'en aura pas le démenti ; car j'y ons regardé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  24. Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  25. Je sis un porteux de bonnes nouvelles, moi, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  26. Depuis la mort de ses parents, je n'ai épargné aucune chose pour la rendre une personne accomplie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  27. Oh, pour cela oui, je vous l'avoue, nous en murmurions tout à l'heure encore. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  28. Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  29. Il ne faut pas que cela vous étonne, Monsieur, elle est si fort outrée des mauvais desseins que l'on fait contre elle, que le moins qu'elle puisse faire, c'est de s'évanouir ; je crois que j'en mourrais, moi, si j'étais à sa place. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  30. Oh bien, bien, cela ne sera rien : qu'elle prenne un peu de repos, je mettrai bon ordre à ce qui la chagrine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  31. Hom, quel ordre, quel ordre ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  32. Nous y mettrons un contrordre, nous autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  33. Morgué, je pense qu'alle ne vous aime point. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  34. Morgué qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  35. Hé, morgué, chassez-les sans approfondissement. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  36. Accoutez, mettons tout le monde dehors, et ne demeurons que nous quatre, je ne serons jaloux de parsonne, et je varrons beau jeu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  37. Pour toi, quand je serai dehors, prends soin de bien rôder partout, et d'observer exactement ce qui se passera dans le logis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  38. Avez-vous quelque ordre à me donner, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  39. Tiens, porte cela de ma part à tes Jardiniers de la Cour. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  40. Mais baste, j'ai aussi des défauts à peu près pareils ; et si les siens le reprennent encore, les miens me prendront à coup sûr, et nos défauts auront querelle ensemble. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  41. Hé, morbleu, tout est déjà perdu. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  42. Il n'importe. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  43. Mon pauvre l'Olive, je tremble à lui découvrir qui je suis, ce que je sens pour elle ; et je crains qu'elle ne s'effarouche en apprenant le dessein que j'ai formé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  44. Hé, allez, allez, Monsieur, les filles d'aujourd'hui sont des animaux bien apprivoisés ; elles ne s'effarouchent point qu'on les aime, et nous vivons dans un siècle fort aguerri. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  45. Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  46. Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  47. Il forme de petits projets que je renverserai s'il m'est possible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  48. Oui, Mademoiselle, je ne suis pas glorieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  49. Vous n'êtes pas glorieux : mais vous êtes vindicatif, peut-être ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  50. Non pas encore : mais elle hait Monsieur Bernard. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  51. Oh, que non, quand les parties sont une fois d'accord, les affaires sont bientôt terminées. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  52. Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  53. Vivat, Madame, la fortune et l'amour sont pour la jeunesse, et le Tuteur est pris pour dupe. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  54. Il y a quinze jours qu'il est ici, il ne m'a point encore parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  55. Allons, mort de ma vie, il ne faut pas être rebelle à la destinée. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  56. Il n'ose vous aborder. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  57. Je ne vous adore, il est vrai, que depuis deux mois, parce qu'il n'y a que deux mois que j'eus le bonheur de vous voir pour la première fois de ma vie. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  58. Madame, c'est le Marquis dont nous parlions encore aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  59. Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  60. Mais l'aveu de votre famille l'autorisera, sans doute. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  61. Bon, bon, c'est une bonne carogne que la médisance ; elle est elle-même si fort décriée, que personne ne s'embarrasse de ce qu'elle peut dire. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  62. Qui va là encore une fois ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  63. Vous m'avez baillé ordre de rôder partout ; et je rôde, comme vous voyez, mais je ne trouve rian. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  64. Oh bien morgué, je sommes donc ici plus de deux ; il y a de la trahison, prenons garde à nous. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  65. Morgué je tiens queuque chose que je ne laisserai pas aller. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  66. C'est fort bien fait : mais l'heure de la promenade est un peu passée, l'humidité de la nuit pourrait vous incommoder, rentrons. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  67. Non, Monsieur, je n'ai rien entendu, il n'y a encore personne, nous revenons de trop bonne heure, et quoique la nuit soit des plus obscures, elle ne l'est point assez à ma fantaisie. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  68. Elle est tracassières, la Justice, elle fera des informations, des poursuites. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  69. Angélique ne vient pas encore ! (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  70. Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  71. Morgué, je vous l'avais bian dit, Monsieu, que le Jardinier et ly étions deux fripons. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  72. C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  73. Oui vraiment, un rendez-vous, et nous avons eu la faiblesse de leur accorder la chose, Monsieur. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  74. Voici l'heure à peu près, Monsieur, si vous vouliez nous irions par curiosité encore. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  75. Mort de ma vie, il les faut faire expirer sous le bâton, Madame. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  76. Volontiers : morgué que ce sera drôle ! (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  77. Morgué que j'allons rire. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  78. Je ne tiens pas mal aussi ce qui me tombe en partage ; et quelques efforts que vous ayez faits pour m'échapper? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  79. Je me donne au diable, j'ai eu belle peur ; j'ai cru d'abord que vous étiez traîtresse, Madame. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  80. Adorable Angélique, profitons d'une occasion si favorable : il s'agit de me désespérer, ou de vous déterminer à une fuite. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  81. Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  82. Hé, mort de ma vie, dépêchez-vous, on vous dira cela quand vous serez revenu. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  83. La plaisanterie devient peut-être un peu trop forte, Lisette, et Monsieur Bernard? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  84. Comment, on ne saurait se défaire de ce petit importun-là ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  85. Hé, je suis tout moulu de coups, miséricorde ! (Acte 1, scène 21, LUCAS)
  86. Si vous voulez encore quelques preuves de la mienne, Monsieur, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, L'OLIVE)
  87. Oh, pour cela oui, Monsieur, je vous en réponds : et voici mon oncle le Chevalier qui vient d'arriver, qui vous la rendra bien davantage encore. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  88. Morgué, Monsieur, ne nous montrons pas comme ça, on se gausserait de nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
  89. Il ne courre encore que dans le jardin ; mais il courra bientôt les champs, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
  90. Et quelle figure est-ce encore là. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  91. Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  92. Je le crois bien, ce sont les Petites-Maisons que cette maison-ci : il faut en sortir au plus vite. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)

LES VENDANGES (1694)

  1. Oui, fort bien, ma tante, vous me donnez donc pour vingt écus ! (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  2. Oh, je l'ai fort bonne, et je ne prétends pas toute ma vie n'être q'une paysanne, moi. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Devenir Madame, miséricorde ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  4. Hé bien, ma tante, il y avait un beau jeune Monsieur tout doré. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  5. Voici mon oncle, ne lui parlez de rien : quand il n'y sera plus, je vous dirai encore autre chose : mais, si vous êtes une causeuse, vous ne saurez plus rien. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  6. Morgué, dis donc ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  7. Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  8. Je ne me moque point, vous êtes une fort jolie femme, Margot, mais vous n'êtes pas bonne. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  9. Tiens, Margot, ta mauvaise himeur me fait queuque fois plaisir, le diable m'emporte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Fort bien, ne vas-tu pas t'enivrer encore aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  11. Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  12. Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  13. Margot, que l'on tire du milleur, et qu'on en apporte à ces Messieurs. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  14. Touchez donc là sans façons, frères ; je vous ai pris d'abord pour des apprentifs Conseillers, qui venont pendant les vacances faire les libartins dans les Villages. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  15. Nous avons la conscience fort délicate, et nous voulons gagner le vin que nous buvons, nous autres. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  16. Margué, je sis comme vous, je me baille de la peine pour le faire venir, mais j'en veux boire à proportion. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  17. L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  18. Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  19. Si c'est pour autrement que vous aimez Claudine, je fis votre servante, ça ne se peut pas : si c'est pour le mariage, il y a encore rien à faire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  20. Quand il s'est mis quelque chose en tête, rien ne l'en fait démordre. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  21. J'avalerais de la poison pour corriger Lucas, tant je l'aime. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  22. L'un le corrigera de l'autre, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  23. Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  24. Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  25. Nous n'y sommes pas encore. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
  26. Je veux morgué vivre longtemps, moi, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  27. Mais, qu'avez-vous donc, encore un coup, vous êtes chagraine ? (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  28. Oh bian morgué je veux la réjouir. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  29. Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  30. J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
  31. La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  32. Je le détachîmes, quand il dormit ; et le lendemain, je lui fîmes accroire qu'il avait rêvé. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  33. Monsieur Lucas se porte un peu mieux que quand il nous a quittés. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  34. Tenez, morgué, pour avoir seulement rêver de la mienne ; je me réveillis tout moulu de coups. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  35. Vous faites fort bien. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  36. Ah morgué l'heureuse magnière ! v.6 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  37. Hé bien, morgué, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  38. Comment donc, morguenne, qu'est-ce ça signifie ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  39. Le vela morgué bian embarrassé. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  40. Il a morgué raison, ce n'est pas sa faute. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  41. Je m'en vais morgué me montrer, elle le débaucherait peut-être à la fin, si on la laissait faire. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  42. Je me donne au diable si tu m'entarres, je me porte à marveilles. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  43. Et j'en suis morgué bien fâché, moi. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  44. Tiens, Lucas, voilà un vaurien à qui j'ai baillé mon coeur, il me l'emporte. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  45. Non, morgué, je ne le souffrirai pas, je veux qu'il te le rende. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  46. Morgué, que voulez-vous que je fasse ? (Acte 1, scène 15, LUCAS)
  47. Comment, morguenne, y a-t-il tant de façons ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  48. Miséricorde. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR-LUCAS)
  49. Morgué queux Vendangeux ! (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  50. Oh morgué, je vous la dépromets j'aime mieux qu'il épouse ma nièce que ma femme. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  51. Sans emportement, Monsieur le Collecteur, prenez vous-même part à la fête, il ne vous en coûtera rien, je vous assure. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  52. Je ne te le rendrai point qu'ils ne soient tout à fait mariés, et à condition encore que tu n'iras plus au cabaret. (Acte 1, scène 16, MARGOT)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

  1. Morgué, s'il a la goutte, ce n'est pas au bout des doigts, je vous en avartis. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  2. C'est encore un bon original que ce vieux Intendant qui amène ici sa femme pour avoir des enfants. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  3. Elles sont admirables ; et depuis que j'en prends, je me sens le corps et l'esprit tout rajeunis. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  4. Fais-les venir, et apporte-moi une chaise. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  5. Tenez, Monsieu, vela une chaise pour vos jambes, et de la Musique pour vos oreilles. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  6. Quando il cuore v.4 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  7. Del fuoco d'amore v.5 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  8. Il cuor mi ferì. v.17 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  9. Morgué que je varrons danser de fluxions et de rhumatismes ! (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  10. C'est Monsieu que vela, qui viant dormir en musique, pour plaire à une jeune fille : ne serait-ce pas la vôtre ? (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  11. Puisque vous avez envie de dormir, vous seriez mieux dans votre lit que dans la rue. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
  12. Oui : mais la règle n'est pas qu'on y dorme. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  13. Oh, cela est bien changé, mon pauvre Monsieur_le_Baron, je n'en puis plus ; les eaux me sont mortelles, et l'on m'enterrera ici, je pense. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  14. J'ai passé chez vous ce matin sur les dix heures, Madame : mais vous n'étiez pas encore éveillée. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  15. Elle dormait aussi, Madame, sans cela j'aurais eu l'honneur... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  16. Vraiment, je le crois bien, qu'elle dormait. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  17. Morgué, la vieille Présidente crèvera de débauche, et les yaux de Bourbon en auront le blâme. (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  18. Qui est celle-ci, encore ? (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  19. Hé pargué, c'est encore une buveuse d'yau de notre connaissance. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  20. Tu vois, je reviens encore en ce pays-ci. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  21. Je me porte à merveilles. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  22. Oh, morguenne, oui ; pour ce qui est d'en fait d'en cas de ça, c'est la parle du pays : aussi, alle a fait ses études à Paris, et dans le faubourg saint Germain, encore. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  23. Jusqu'au revoir, morgué dépêchez-vous, je vous en prie, j'ai itou queuque chose à lui dire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  24. Que vous vous portez bien à présent ! (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  25. Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  26. Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  27. C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  28. Vraiment oui, je le connais ; c'est son département, que les Eaux de Bourbon, il en rend quelque chose à la bourse commune ; il y a deux ans qu'il y était encore en Officier Suisse. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  29. La jambe cassée n'est pas un conte : mais ce fut à Paris, dans la rue de l'Université, par un parti de laquais, à la descente d'une fenêtre, par où les maîtres l'avaient prié de sortir. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  30. Madame la Marquise de Fourbanville encore à Bourbon cette année ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  31. La fortune y conduit les uns, et l'amour y attire les autres. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  32. C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  33. Oh, morgué, vos meilleures pratiques ne sont pas celles qui avont affaires des drogues de la boutique, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  34. Et aux nécessités de ceux qui se portont bian, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  35. Morgué, que les filles et les femmes qui venont de ce Paris avont d'esprit, et qu'elles sont futées ! (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  36. Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  37. Vela encore la fille de Monsieur Grognet qui n'est qu'une morveuse, celle-là. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  38. Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  39. Ah, morguenne, oui, c'est le mal d'amour qui la tiant, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  40. Ce ne sont morgué pas là des jeux d'enfants, au moins. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  41. Mais pargué votre père a tort de vous vouloir marier, ly, puisque vous vous mariez si bian toute seule. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  42. Si Valère était ici, encore... (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  43. Et vous voilà encore d'assez belle taille, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  44. Monsieur_le_Baron va vous donner le bal, une vingtaine de mes malades, avec qui nous ferons médianox, signeront le Contrat que je vais faire dresser, et vous serez mariée en sortant de table (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  45. Une demie douzaine de mari comme cela, seulement : voilà une fortune faite au bout de l'année. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  46. Je suis contente de la mienne, je n'en veux point d'autre, et je me donnerai plutôt la mort que de consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 15, BABET)
  47. Ne vous emportez pas, Monsieur, et laissez-moi lui parler en particulier, je la réduirai, je vous en réponds. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  48. Me voilà débotté, Madame, et en disposition de recevoir vos ordres. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  49. Je suis un garçon fort réglé, moi, j'aime à tenir ménage partout où je me trouve. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  50. Fort bien. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  51. Sans la fureur qu'il a pour le vin, le jeu, et les femmes, ce serait bien le garçon le mieux morigéné... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  52. Je meurs de peur que mon père revienne, et qu'il ne le voie encore avec nous. (Acte 1, scène 17, BABET)
  53. Mais j'y suis venu pour vivre longtemps, et pour vous faire enrager tous tant que vous êtes, à force de santé. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  54. Nous faire enrager à force de santé ! (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  55. Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  56. Tenez, Monsieur, alle était ici tout à l'heure, et vela encore Monsieur de la Roche qui vous dira... (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  57. Alle perdrait au change, vous valez mieux au bout de votre petit doigt, que sti que n'an ly veut bailler ne vaut en tout son corps. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  58. Je n'ignore pas aussi le respect que je te dois devant le monde, pourvu que tu le paies. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  59. Voilà un heureux mortel, il faut qu'il ait bien du mérite, ce gentilhomme-là, pour s'attirer ainsi une préférence si avantageuse. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  60. Le secret est éventé, mon gendre : mais il n'importe. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GROGNET)
  61. Oui, vous avez raison, je ne me porte pas bien. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  62. Je suis le plus heureux mortel... (Acte 1, scène 29, LE BARON)
  63. Morgué, c'est vrai. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  64. Mais n'an vous corrigera Vous n'y êtes pas encore. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  65. Hé, morgué, ne vous fâchez pas, vela de la joie. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  66. Hé bien, justement, voilà l'affaire, le père et le fils portent le même nom, et nous profitons de la ressemblance. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  67. Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  68. Allons, Messieux des Yaux de Bourbon, vive la joie : ce que n'an se baille de plaisir dans la vie fait morgué plus de bian que toutes les yaux du monde. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  69. Je vous apporte pour remède v.35 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  70. Un prétexte fort salutaire. v.64 (Acte 1, scène 2, LE PANTALON)
  71. Un joueur Normand ou Gascon, v.67 (Acte 1, scène 2, LE PANTALON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

  1. Quelle métamorphose ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  3. Cela est fort embarrassant. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Est-elle adorable, Marton ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Allez faire un tour de jardin, je vais lui parler de vous ; venez nous aborder dans quelques moments. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. C'est un Seigneur tout des plus riches, et avec cela fort honnête homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  7. Je ne l'ai vu que de fort loin, mais cela m'a paru sur son visage. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  8. Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  9. Avec ces sortes d'animaux-là, quel plaisir a-t-on de servir une jolie personne ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  10. Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  11. Écoutez votre nouvel amant, le voici qui approche ; quelqu'un lui aura dit que votre Tante est sortie ; il est Français, il sait profiter de l'occasion. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  12. Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  13. Va t'informer de moi à Paris, tu apprendras de belles choses. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  14. Hé, mort de ma vie, laissez-nous, nous n'avons point de temps à perdre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  15. Je suis bienheureux, Mademoiselle Marton, d'être employé dans une affaire que vous prenez si fort à coeur. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  16. Nous travaillerons donc ensemble à frais communs, mon adorable, nous partagerons les soins et les peines, et par conséquent? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  17. Songeons d'abord à nos desseins, on verra ce qu'on aura à faire. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  18. Sur cet espoir-là, formons notre plan, et sachons ce que nous avons à faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  19. Point du tout, elle se trouve fort jolie, et elle ne se changerait pas pour une autre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  20. Oui, vous voulez brusquer les noces, Madame notre Tante ; oh, par ma foi, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  21. Il craint plus la mort que le mariage, Merlin. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  22. C'est qu'il n'en connaît pas les suites, Marton ; mais, il ne sera ni tué, ni marié, j'en répons ; je vais y mettre ordre. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  23. Ma foi, Madame, je les trouve fort jolis gens, moi, quelque chose qu'on en dise ; et j'ai remarqué qu'il n'y a que les maris de ce pays-ci qui en parlent mal. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  24. Si j'ai différé si longtemps à me marier, ce n'a pas été manque de mérite, j'ai toujours eu bon nombre d'adorateurs, tu le sais. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  25. Ils aiment fort les beautés Romaines. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  26. Ah que vous êtes menacée d'une belle fortune, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  27. Je commençais même à passer pour un peu sorcière. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  28. C'est pourtant un fort honnête homme, il mourra innocent : mais pour pendu, il faut qu'il le soit, je l'ai condamné à cela ; et de tous ceux que j'ai pendus en ma vie, il n'en a jamais réchappé un. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  29. Oh, Madame, il ne faut pas s'effaroucher encore, il ne sera pas pendu si tôt : mais il le sera. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  30. Les uns sont morts de faim, les autres de peur, et le reste de maladie : n'est-ce pas, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
  31. Pour moi, je ne fais jamais rien d'inutile : si le Château est pris, il en faudrait sortir. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  32. Que veut encore ce petit animal-là ? (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
  33. Je ne puis demeurer ici longtemps encore. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  34. Je voudrais que vous fussiez mort, et qu'il m'en eût coûté grand-chose. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  35. Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  36. L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  37. Il est à la porte, Madame, dans son carrosse. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  38. Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  39. Comment morbleu, elle est toute charmante ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  40. Voilà un discours des plus obligeants, Monsieur ; et vous vous exprimez en termes si forts et si énergiques, que je serais fort embarrassée de vous répondre dans le même style. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  41. Oui, fort bien, dans le même style, que cela est bien dit ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  42. Je ne l'ai pas d'abord reconnue. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  43. Une fille de ta force, quand elle déserte, fait plus de tort au service de l'amour, que vingt soldats au service du Roi. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  44. Mais vraiment, cela est extraordinaire, Monsieur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  45. Ma Princesse, ma Reine, ma Déesse, je vous parle en conscience, je me meurs d'amour, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  46. Se pourrait-il, mon adorable !... (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  47. Il n'est pas sous le Ciel un plus infortuné mortel, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  48. C'est le testament d'un oncle, mon adorable, qui fait obstacle à mon bonheur. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  49. Il ordonne que les héritiers se marieront tous deux le même jour, sinon celui qui sera le plus pressé, il le déshérite. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  50. Mais, voilà une clause bien extraordinaire ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  51. Oui, fort bien, justement : le Contrat d'Angélique et de D. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  52. Hé morbleu ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  53. Tudieu, mon cadet, quel friand morceau ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  54. Vous me paraissez un importun personnage, Seigneur Espagnol. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  55. Si vous ne sortez tout à l'heure par la porte, je vous jetterai par la brèche. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  56. Par la morbleu, c'est trop de patience ; il faut casser la tête à cet animal-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  57. Miséricorde ! (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
  58. Vous portez des pistolets, Monsieur_le_Marquis ! (Acte 1, scène 13, ARAMINTE)
  59. Oh, il faut que dans votre famille il y ait eu quelque échappé de Français : vous êtes de bonne race, sur ma parole, mon adorable. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  60. Approchez, mon frère cadet, approchez, et remerciez-moi bien fort : vous êtes plus heureux que sage ; tenez voilà une fortune que je vous ai ménagée. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  61. Vous êtes mon aîné, Monsieur, j'ai toujours fait aveuglément ce que vous avez souhaité ; mais rien ne m'a jamais tant fait de plaisir que ce que vous m'ordonnez aujourd'hui de faire. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  62. Que veut encore ce petit coquin-là ? (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
  63. Que diable venez-vous faire ici, quand vous me savez en bonne fortune ; vous avez bonne grâce de me venir détourner. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  64. Ah mort ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  65. Morgué, où est-ce que vous voulez aller ? (Acte 1, scène 18, LA VERDURE)
  66. Lui, morgué, vous ne le reverrez point, il a beau dire. (Acte 1, scène 18, LA VERDURE)
  67. Grande, grande nouvelle que je vous apporte, Monsieur. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  68. Encore autre impromptu, je t'épouse, et vivent les Français, Marton. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 6091 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 119,43 occurences par texte.

Titres Prologue Acte 2 Acte 1 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Total
1 L'OP?RATEUR BARRY27530000080
2 L'OPÉRATEUR BARRY09000009
3 LES AGIOTEURS0604184000185
4 LES ENFANTS DE PARIS053623637320220
5 LES FONDS PERDUS0502734000111
6 LA TRAHISON PUNIE063647047420286
7 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS02000002
8 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS020376932196
9 L'IMPROMPTU DE SURESNES0640000064
10 L'IMPROMPTU DE SURESNES074000011
11 LE CHEVALIER ? LA MODE044425642390223
12 LA F?TE DE VILLAGE.017242900070
13 LA COM?DIE DES COM?DIENS0571859000134
14 LA COMÉDIE DES COMÉDIENS0300200023
15 SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR051634446520256
16 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX066370000103
17 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX08000008
18 LA FEMME D'INTRIGUES.031413449570212
19 LES F?ES.088004400132
20 LES FÉES.01914090042
21 LES BOURGEOISES ? LA MODE.032343839250168
22 LA MÉTEMPSYCOSE05220759670223
23 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS02827000055
24 CÉPHALE ET PROCRIS012724988800337
25 MADAME ARTUS032655238480235
26 LES VACANCES0074000074
27 LES VACANCES00500005
28 LA D?ROUTE DU PHARAON001150000115
29 LA DÉROUTE DU PHARAON00800008
30 LA MAISON DE CAMPAGNE001090000109
31 LE GALANT JARDINIER001250000125
32 LE GALANT JARDINIER00200002
33 LES CURIEUX DE COMPI?GNE0086000086
34 LES CURIEUX DE COMPIÈGNE00100001
35 RENAUD ET ARMIDE0058000058
36 RENAUD ET ARMIDE00400004
37 LA FOLLE ENCH?RE0090000090
38 LE RETOUR DES OFFICIERS0078000078
39 LE RETOUR DES OFFICIERS0014000014
40 L'OP?RA DE VILLAGE0058000058
41 L'OPÉRA DE VILLAGE00600006
42 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00300003
43 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00800008
44 LE CHARIVARI0082000082
45 LE CHARIVARI00600006
46 LE VERT-GALANT0081000081
47 LE VERT-GALANT00400004
48 LE BON SOLDAT001000000100
49 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE001260000126
50 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE00600006
51 LES F?TES NOCTUNES DU COURS0090000090
52 LES FÊTES NOCTUNES DU COURS0012000012
53 LE DIABLE BOITEUX0079000079
54 LE DIABLE BOITEUX00200002
55 COLIN-MAILLARD.001220000122
56 COLIN-MAILLARD.00100001
57 LA PARISIENNE001130000113
58 L'?T? DES COQUETTES0053000053
59 L'ÉTÉ DES COQUETTES00400004
60 LA D?SOLATION DES JOUEUSES0086000086
61 L'IMPROMPTU DE LIVRY00400004
62 L'IMPROMPTU DE LIVRY00700007
63 LA FOIRE DE BESONS0082000082
64 LA FOIRE DE BESONS00400004
65 LA FOIRE SAINT GERMAIN0098000098
66 LA FOIRE SAINT GERMAIN00700007
67 LES VENDANGES DE SURESNES0087000087
68 LES VENDANGES DE SURESNES00300003
69 LA LOTERIE001230000123
70 LE MOULIN DE JAVELLE.001170000117
71 LE MOULIN DE JAVELLE.0010000010
72 LA GAZETTE0057000057
73 LE MARI RETROUV?001000000100
74 LE MARI RETROUVÉ00200002
75 LE TUTEUR0092000092
76 LES VENDANGES0051000051
77 LES VENDANGES00100001
78 LES EAUX DE BOURBON0065000065
79 LES EAUX DE BOURBON00600006
80 L'IMPROMPTU DE GARNISON.0068000068
81 LE CHEVALIER À LA MODE00040004
82 LA FÊTE DE VILLAGE.00007007
  Total2710363439719484365216091

 

 Lexique d'un texte

 Cherche dans un texte

 Lexique

 Cherche chez un auteur

 Cherche dans le corpus

 Archaïsmes