Occurences de l'expression

elle

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Et malgré Mademoiselle de Chanvallon, surtout, elle s'était habillée pour jouer la Paysanne du Médecin malgré lui. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
La voilà aux prises avec Monsieur Barry, laissons-les faire, ils ont aussi bonne tête et aussi bonne langue l'un que l'autre, et la Scène naturelle qu'ils vont nous donner, vaudra peut-être mieux que si elle était étudiée. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Quelles cures n'ai-je point faites ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Que l'on écrive en Italie, on saura que j'ai délivré la République de Raguse d'un cancer qu'elle avait à la mamelle gauche. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Pour peu que vous en doutiez, allez vous-mêmes sur les lieux, on vous en dira des nouvelles. (Prologue, scène 4, JODELET)
Mais, me direz-vous, je n'ai que faire de vos remèdes, je me porte bien ; je ne suis, Dieu merci, ni pulmonique, ni asthmatique ; je n'ai ni pierre, ni gravelle, ni fluxion, ni catarrhe, ni rhumatisme. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Sottise, bagatelle, vous déguisez. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Un petit mot, bonhomme : j'aurai votre fille ; la Mademoiselle Garguille, votre femme, me l'a promise. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Belle demande ! (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Voici la maison de Zerbinette, elle est de ma connaissance, et cette petite vieille Italienne en sait beaucoup. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Faites-moi parler à elle. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
La fortune se déclare pour ce pauvre garçon, qui m'est tantôt venu faire confidence de la passion qu'il a pour isabelle. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
Venez, venez, Seigneur Mostelin, J'ai de bonnes nouvelles à vous apprendre. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
Hé bien, ma chère Zerbinette, tu viens de parler au père de l'adorable Isabelle ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
C'est sa fille à qui vous en voulez ; c'est à elle à qui il faut s'adresser. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Je dois passer la soirée avec elle, hasardez de lui écrire pour me donner l'occasion de lui parler. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Elle va venir ici, allez-vous-en. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Voilà avec elle un coquin de valet, qui est l'espion de sa mère ; retirez-vous, et me laissez prendre langue. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Elle ne vous donnera que de bons conseils, et je veux que vous fassiez absolument tout ce qu'elle vous dira. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
Est-ce que ce n'est pas parler que ce qu'elles disent-là ? (Acte 2, scène 8, JODELET)
Con tanta belleza e tante gratie, portate voi nel petto un cuor insensibile ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Il faut pourtant bien qu'elles s'entendent ; car elles se répondent l'une à l'autre. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Deh, qual è l'ogetto delle vostra antipatia. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
J'examine leurs gestes pour tâcher de deviner quelque chose, elles ont l'esprit de ne point gesticuler. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Elle me cajole, elle veut m'attraper. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Elle me donne de l'argent, cela est bien sujet à caution. (Acte 2, scène 8, JODELET)
C'est à moi qu'elle s'adresse, donne. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Elle est d'un amant, d'un certain jeune homme de par le monde. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Elle a un amant ? (Acte 2, scène 9, JODELET)
Ma belle Dame, faites-moi l'amitié de la lire tout haut, je vous prie, il n'y a rien dedans qui ne se puisse voir. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Je suis né pour vous adorer éternellement ; et je renoncerai sans peine à la vie, s'il faut que je renonce à l'espoir de vous posséder. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Notre Demoiselle est bien obéissante. (Acte 2, scène 9, JODELET)
Oui, oui, je prendrai garde à elles-mêmes ; car je me doute de quelque manigance. (Acte 2, scène 10, JODELET)
Il embrasse la petite vieille, c'est à elle qu'il en veut. (Acte 2, scène 11, JODELET)
Adorable Isabelle, mes yeux vous ont cent fois parlé de mon amour, avez-vous daigné les entendre ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Ma bouche oserait-elle vous le déclarer ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Notre Demoiselle, vous avez la langue bien pendue ; et vous, Monsieur… (Acte 2, scène 11, JODELET)
Ce n'est pas pour lui, c'est pour elle. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Je sais où elle est, j'en trouverai bien, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
J'aime Isabelle, et j'en suis aimé. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
Quoiqu'elle ait passé trente ans v.76 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Du penchant pour quelque belle, v.93 (Acte 2, scène 17, JODELET)
La secret d'être aimé d'elle, v.95 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
La Demoiselle que je sers. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Je vous demande bian pardon, Mademoiselle, je ne sis pas coutumière de ça, mais j'ai rencontré un de mes cousins. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oui, Mademoiselle. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Allez, allez, Mademoiselle, je ferai votre affaire, et je ne vous crois pas si malaisée à mener qu'une charrue. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Est-ce que vous allez avoir un carrosse, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Avec qui étiez-vous là, Mademoiselle ma nièce ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Vous augmentez votre domestique, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Voilà des préparatifs qui sentent bien la noce, Mademoiselle. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
C'est ce jeune Monsieur qu'on appelle Clitandre, qui jure si fort quelquefois contre lui. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Aurais-je perdu celle de ce matin... (Acte 1, scène 5, SUZON)
Elle n'apprendra rien aux curieux, dont on ne soit prêt de les détromper. (Acte 1, scène 5, SUZON)
Comme vous comptez, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 6, DURILLON)
La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Ah, quelle caution ! (Acte 1, scène 6, SUZON)
Qu'elle est aimable ! (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Depuis que je suis ma maîtresse, il me semble que ce serait relâcher de mes droits, que de déterminer mes volontés par celles de ma tante ; c'est à présent de moi qu'il faut m'obtenir, ce n'est pas d'elle, et je vous avoue que je me révolte de voir qu'on s'adresse à d'autres qu'à moi pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Vous avez un engagement avec elle, que n'en sortez-vous avec honneur ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Il faut finir, il faut finir : vous ne me dites rien de nouveau, je sais bien cela : mais si Madame Sara est prête à finir, elle, je ne fais que de commencer, moi. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Nous avons encore Monsieur Durillon le Procureur, qui est excellent pour discuter un emprunteur ; cet homme-là connaît à fonds les affaires de tout Paris. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Avec une jeune personne, que l'on appelle Mademoiselle Suzon. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Tu as là de belles livrées. (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
Elles ne sont pas si belles que celles que tu quittes, mais elles sont meilleures ; et le parrain et moi, nous avons passé par là. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Une Demoiselle, qui vient quelquefois ici, demande à vous parler. (Acte 2, scène 5, LE LAQUAIS)
C'est ma meilleure amie, Mademoiselle Urbine, mon ancienne voisine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Je vous baise bien les mains, Mademoiselle Urbine. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Quelle parure ! (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Quelle magnificence ! (Acte 2, scène 5, DURILLON)
On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Celle que vous faites est autorisée ; et la passion de ce jeune Président de Province, qui n'attend que la mort de sa tante pour vous épouser... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Pourquoi la tante de Monsieur le Président s'oppose-t-elle si fort à ce mariage ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Mademoiselle Urbine est donc un enfant précoce, sur ce pied-là ? (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Je me garderais bien de les faire si elles avaient quelque fondement. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Adieu, ma belle voisine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Si par bonheur la bonne femme de tante dure six mois encore, elle n'aura point d'héritier que moi, sur ma parole. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
Vous êtes un aigle, vous, quelle différence ! (Acte 2, scène 7, DURILLON)
Quand j'aurai attrapé celles où vous êtes, je ne me soucierai pas d'aller plus loin, je vous en réponds. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Je crois qu'elle a tout au moins la charge qu'il lui faut. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Peut-on trop gagner dans des bagatelles ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
La fortune porte son excuse avec elle. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Par quelqué route qu'on la fasse, quand elle est faite on n'a jamais tort. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Elle aura des suites heureuses. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
S'il s'avisait de faire banqueroute, elle serait diablement frauduleuse. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Et je suis au désespoir, moi, Monsieur, oui au désespoir, ce qui s'appelle au désespoir, cent lieues par-delà même, je vous assure. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
Quelle chienne de méprise ? (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Voilà une belle folle, au moins. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
Avec tout cela, ces femmes de condition ont des manières, un certain air de supériorité qui détermine à faire tout ce qu'elles veulent, malgré qu'on en ait. (Acte 2, scène 14, DURILLON)
Celle-là est peut-être une des plus extravagantes, et des plus dérangées : mais cela a plus de droiture, plus de probité. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Vos commissions sont faites, Mademoiselle, ça sera comme vous l'avez dit. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Là-bas, Mademoiselle, dans la cuisine, je crois qu'il déjeune encore. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Oui, Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Mais j'entends Monsieur Trapolin qui querelle avec quelqu'un, il est coutumier de ça. (Acte 3, scène 3, CLAUDINE)
Oh, j'ai fait avec vous de belles affaires ! (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Il y a deux mois qu'elles sont échues. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Vous regretterez celle que je vous ôterai, je connais votre faiblesse. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Je le sais, Madame, un Marchand de Dentelles vous a attrapée d'une garniture. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Je les voulais placer sur des consoles, le singe les plaça sur le parquet, et les mit toutes en cannelle. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je l'ai donnée à mon époux, elle lui a mangé deux promesses des Gabelles, et renversé une écritoire sur un billet de Compagnie : cela est fort plaisant. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Voilà ce qu'on appelle une femme de confiance ; je me ferais un scrupule de manquer à cela. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
Son Marchand est un fripon, elle a raison. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Elles ne conviennent pas aux leurs, apparemment ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Et la mère, elle, veut que je sois de robe, parce que j'ai étudié : voilà une chienne de raison, j'ai étudié ; mais je n'ai rien appris, je serais un plaisant Juge. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Oui, oui, nous allons revenir, Monsieur Trapolin, et je vous mènerai dîner chez une belle Dame de mes amies, où vous verrez que je suis le maître, sans vanité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Celle de la petite bourse est juste, pesons les secs de mille francs, ce sera plutôt fait. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Il y a là-bas un Monsieu qui s'appelle Monsieu Touffignac, qui m'a dit de vous dire qu'il avait un mot à vous dire. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
Quelle chienne d'espèce ? (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
La cruelle aventure, la maudite journée ! (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
Hé oui, de par tous les diables, elle est pressée. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
La somme est-elle juste ? (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Comment, quelle affaire ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
La cervelle vous tourne, au moins, cousin Trapolin. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Comment ne me tournerait-elle pas ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Hé, quelles affaires as-tu en ce pays-ci ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
Hé, de quelle manière ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
Mademoiselle Claudine, Mademoiselle Claudine, votre cousin le paysan pourrait bien avoir cent coups de bâton, je vous en avertis. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Je ne me troquerais pas pour elle, assurément. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
Hé bian, votre papier ne vaut rian, Monsieu Trapolin ; on ne trouve dessus que des coups de bâton et des injures, et si, on appelle ça des billets doux encore. (Acte 3, scène 25, LUCAS)
On sait tout, Mademoiselle Suzon. (Acte 3, scène 26, TRAPOLIN)
La pluralité des voix n'est ni pour l'un ni pour l'autre, Monsieur Zacharie ; voici pour qui elle se déclare, aussi bien que mon coeur. (Acte 3, scène 26, SUZON)
Ma cassette, au moins, Mademoiselle Suzon. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)
Elle est entre les mains de Monsieur, vous lui devez de l'argent, il a des comptes à faire avec vous ; il comptera les mains garnies. (Acte 3, scène 27, SUZON)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Dans ses secrets quelle part il me donne ; v.20 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Il vous a dit quelle est la personne qu'il aime ? v.36 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Belle demande ! Il fait un fort bon choix ; v.37 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Ah, ah, Climène ! Elle n'a rien, v.43 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Monsieur Harpin est riche et pour elle et pour lui ! v.46 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Et de quelle façon j'oblige ce jeune homme, v.78 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Je viens savoir d'Angélique elle-même, v.101 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
A-t-elle bien pu se résoudre v.103 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
Qu'il voudrait qu'elle pût avoir. v.154 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Qui, pour peu que d'ailleurs elle fût secondée, v.174 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Je sens une douleur mortelle. v.217 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je le crois bien vraiment, et l'épreuve est cruelle, v.218 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Pour le parti, je vais t'apprendre une nouvelle. v.371 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Moi ? C'est en cela que j'excelle, v.373 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Et je n'ai jamais dit pourtant qu'elle en mettait. v.381 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Quand je la servais elle avait v.391 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Elle a deux mille écus de rente, v.417 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qu'elle pourrait fort bien avec nous partager : v.418 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Quelle heureuse mortelle est l'objet de ses voeux ? v.430 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
À ton maître elle a craint de faire de la peine ; v.442 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
D'apprendre encor d'agréables nouvelles ! v.462 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Et s'il vous plaît, Monsieur, quelles sont-elles ? v.463 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Je sais ce qu'elle veut. Hé bien reviendra-t-elle ? v.507 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Dans une heure, je crois, Monsieur. Mademoiselle v.508 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ce jeune adolescent que nous croyons qu'elle aime ; v.511 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Je gagerais que d'elle-même v.514 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Elle prendrait bientôt le parti du Couvent. v.515 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Qu'elle eût de bons desseins sans que j'y répondisse ? v.524 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Le voici. Son chagrin vient naturellement v.527 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
De ce qu'il faut qu'elle bannisse v.528 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ce jeune Cavalier qu'elle aime éperdument ? v.529 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Mais quelque Amant qu'elle haïsse. v.534 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Dont le nom seul est pour elle un supplice, v.536 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Elle le hait encore assez passablement. v.543 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Si l'on veut qu'elle réussisse. v.551 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Qu'elle acceptât, fût-il riche comme le Roi ; v.557 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Il est de Robe, il a pour elle une amitié? v.560 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Elle le hait, cela n'est pas croyable, v.561 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Elle n'aurait point de raison valable, v.565 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Mais, parlons naturellement, v.596 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
De quel air, avec quelle mine v.601 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Elle a reçu ton compliment ? v.602 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
C'est qu'elle l'a trouvé charmant. v.605 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Elle est jeune, elle est aimable et belle : v.606 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Qui vous fait soupirer pour elle, v.608 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Elle ne sera point à vos désirs rebelle. v.610 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Et ne voudrais pour rien d'une fière femelle v.612 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Elle aurait tort de vous être cruelle. v.615 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Avec ma belle-soeur quelque ménagement. v.626 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Et qu'elle-même vint céans. v.640 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Il faudrait qu'à ma fille elle fût présentée. v.644 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Elle quittât un peu ces airs de vanité ; v.652 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle parût en tout une femme rangée, v.653 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
À ma fille, à ma belle-soeur, v.658 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle puisse jamais mieux rencontrer. Finette ? v.684 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Il faut voir comme elle le traite. v.689 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Vous allez voir comment elle le recevra. v.694 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Quel transport ! Quelle joie ! Hé, que puis-je vous dire ? v.708 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
Est-elle instruite du moyen v.734 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Non. La belle politique ! v.735 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
J'ai sur elle assez de crédit. v.762 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Que nous négocions de la sorte avec elle. v.816 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Faut-il pour une bagatelle v.817 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
C'est une nouvelle v.838 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Qu'elle m'a fort prié de ne pas dire. v.839 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Hé, quelle ? v.839 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
De quelle cruelle manière v.852 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
Apparemment ta cervelle s'évente ? v.866 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Çà, je viens donc te quereller. v.878 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Çà, votre soeur est-elle ici ? v.899 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Et mon courroux pour elle est d'abord adouci. v.907 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Qu'elle est charmante, autant qu'elle m'est chère. v.938 (Acte 2, scène 11, CLITANDRE)
À tous les deux de belle façon. v.949 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Quelle confusion, mon père ? v.959 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Qu'elle peut réparer, et même avec honneur. v.968 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Pour elle vous vous endettez v.993 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Ne nous direz-vous point qu'elle est v.1050 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Hé bien, ma soeur, quelle est cette nouvelle histoire ? v.1064 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Elle doit être ici dans un moment : v.1076 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Monsieur Harpin croira qu'elle y viendra pour lui. v.1116 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
C'est lui qui veut qu'elle s'habille, v.1117 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
À déguisement elle s'est résolue v.1119 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Qu'elle eût pour le fils le coeur passionné. v.1129 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Elle a topé sans peine au projet du mystère ? v.1156 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Belle demande ! Assurément. v.1158 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Elle viendrait chez vous en masque pour vous plaire. v.1159 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'elle me peut connaître. v.1175 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Elle en riait de tout son coeur : v.1179 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle n'en fît des railleries : v.1181 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Quand viendra-t-elle ? v.1183 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Plus ma flamme se renouvelle. v.1186 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Que faisait-elle ici ? Que diantre pourrait-ce être ? v.1206 (Acte 3, scène -, MERLIN)
Voilà ce qui s'appelle une belle personne ! v.1226 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Elle me lance un regard louche. v.1288 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
D'entendre d'une belle bouche v.1290 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Elle vous trouve v.1321 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Elles vont lentement : mais elles sont bien sûres. v.1327 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Quelle bonté ! v.1331 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Quel chagrin ! Quelle répugnance ! v.1346 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Elles seront bientôt, mignonne. v.1367 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Voici Mademoiselle Angélique. v.1371 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Vous voyez qu'elle enrage. v.1389 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
À Mademoiselle Finette. v.1392 (Acte 3, scène 14, UN LAQUAIS)
En secret de se rebeller. v.1395 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
Allons, Mademoiselle, v.1403 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
Quoi ? Que dit-elle ? v.1405 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
Pardon, Monsieur. Mille excuses, ma belle ! v.1408 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
Mademoiselle croit pouvoir par ses mépris v.1411 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Madame votre belle-soeur v.1433 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
Prescrire telle récompense? v.1473 (Acte 3, scène 17, VALÈRE)
Qu'on ne peut deviner de quelle part il vient. v.1486 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Je veux qu'à leurs désirs elle-même consente, v.1495 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
Et qu'elle contribue à nous faire achever v.1496 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
Et cela vous viendra tout naturellement. v.1512 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
La chose est cruelle, v.1546 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Ma belle-soeur, en vérité, v.1547 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
En me cherchant ainsi querelle, v.1548 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
D'une conduite en tout tout à fait naturelle, v.1551 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Vous fait paraître criminelle. v.1553 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Mademoiselle Angélique déjà v.1574 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Je vous dis le dessein qu'elle a, v.1577 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Est-elle bien, dis-moi, résolue à cela ? v.1579 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Est-elle encore avec Madame Dorothée ? v.1591 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Du Couvent tout d'abord elle a pris le parti, v.1594 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Puis seule dans sa chambre elle s'est enfermée. v.1595 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Qui contre vous elle a pu prendre. v.1600 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Elle n'est pas difficile à se rendre. v.1602 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Par exemple, voilà votre nièce ; elle enrage, v.1661 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Voulez-vous qu'elle épouse un Monsieur Boniface ? v.1665 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Elle feindrait toujours qu'elle y voudrait aller, v.1674 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Certain grand garçon qu'elle appelle Valère. v.1684 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Elle a pris tout le monde en haine. v.1694 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
Dès aujourd'hui, ma soeur, elle y prétend aller. v.1710 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
Mademoiselle se déplaît, v.1727 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Au Couvent pour toujours elle veut s'aller mettre. v.1728 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Et vous pourriez, Mademoiselle, v.1733 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
La réflexion est fort belle. v.1735 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Et mon trouble se renouvelle. v.1738 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Elles ébranlent ma constance. v.1741 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mon coeur avec regret contre elles se défend. v.1743 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Se marier avec elle, Finette ? v.1785 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Elle se fait assez paraître, v.1814 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
Il faut en avertir ma belle-soeur, Finette. v.1824 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Elle vous aime, allez? Bonjour, Monsieur Vilain. v.1877 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Malgré qu'elle en ait eu, chez elle il l'a conduite/ v.1926 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Je risquerai d'aller chez elle pour la voir. v.1937 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle-même aujourd'hui viendrait peut-être ici. v.1948 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
D'aller chez elle, elle voudrait, v.1950 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
Hé bien, nous verrons ; qu'elle y vienne, v.1956 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle se plaît dans la retraite ! v.1966 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
À la tendresse paternelle v.1977 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
Un esprit tout à fait rebelle, v.1978 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
Je vais la recevoir d'une belle façon. v.2040 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Elle-même à vos yeux me prêter son secours, v.2051 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
J'adore Madame, elle m'aime. v.2058 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
Lui donner un époux tout comme elle voudra, v.2073 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

En vela une belle marque. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Parguenne, il vous a baillé une belle charge. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Quelle bénédiction ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Il y a longtemps qu'elle est votre gouvernante ; et depuis la mort de la défunte, il n'est pas que vous ne lui ayez promis quelquefois... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Avec quelle dureté il en a toujours agi avec mon frère et avec moi ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
On m'a fait sortir du Couvent, j'ignore où il est ; il ne sait ce que je suis devenue ; je n'ai point de ses nouvelles. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voilà une partie d'amour assez dérangée, à ce qu'il me semble ; et je ne vois pas que nous la puissions renouer à temps pour rompre celle du Greffier, vous verrez qu'il en faudra faire quelque autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Oh, pour cela non ; mais si celle que je te dis se trouvait faisable... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voici la femme du Substitut, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Ce Greffier de malheur est avec elle. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voilà aussi Mademoiselle Angélique Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Et une garnison insolente, qui manque de respect à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Non, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Je vais le faire chercher, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous me ferez plaisir, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Il viendra vous recevoir, comme vous le méritez, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je m'y attends bien, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Ne vous impatientez pas, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ce sont mes affaires, Mademoiselle Grimaudin, ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Je vous donne le bonjour, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, MADAME LA ROCHE)
Comment vous semble-t-elle ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Madame Perrinelle par-ci, madame Perrinelle par-là ; elle a peur que j'oublie mon nom, je pense. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Quelle vue ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Voilà ce qu'on appelle des maisons de campagne ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Monsieur, voici de belles affaires. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Quelle misère est-ce là ? (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Entrez au Château, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Et par quelle aventure ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Selon les affaires qui m'y retiendront, ou celles qui m'appelleront à Paris. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
De quelle manière ? (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
Madame Perrinelle ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Quelle maudite rencontre ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Par quelle heureuse destinée l'amour prend-il ainsi le soin de nous rassembler à la campagne, mon cher enfant ? (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Elle les a laissées en ce pays-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Elle est des amies du Procureur, apparemment ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Un Procureur à la campagne, Madame Perrinelle à Paris, vous serez bien payé de vos ustensiles. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
Il en ordonne la cérémonie burlesque avec grand soin, et il me semble qu'il s'en fait une belle affaire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
Par quelle heureuse destinée, Madame... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Elle a raison, et je vous donne ma parole que le seul but de mon amour... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Je crois, Dieu me pardonne, que c'est votre frère, Madame, dont il y a si longtemps qu'on a eu de nouvelles ; ce pauvre Charlot ! (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
Je crois, ma foi, qu'elle n'a point menti ; et voici une vivante qui ressemble à ma soeur : mais non, si fait, le diable m'emporte, c'est elle-même. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Il ne s'attend à rien moins qu'à celle-ci, et il ne sera pas mal étonné. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
Je m'appelle Monsieur Maugrebleu, Lieutenant de Cavalerie ; que cela vous suffise : et plus de familiarité, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
baste, elle fait aussi fortune à l'heure qu'il est, chacun se pousse à sa manière. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
J'apprends ici de jolies choses, mademoiselle ma fille. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Je croyais vous en apporter la première nouvelle. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Une nouvelle procédure. v.52 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

C'est une extravagante, que je rendrai raisonnable malgré elle. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Elle a les mêmes desseins pour vous, et vous ne réussirez ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Écoutez, Mademoiselle Marton, je vous prie de tâcher de rappeler un peu cette lueur de bon sens et de raison que je vous ai connue, et de me dire de bonne foi où vous prétendez que tout ceci vous mène. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Madame votre soeur, qui n'était que Lingère, s'appelle aujourd'hui Madame_la_Baronne, dans l'espérance de la devenir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Elle Baronne ! (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Et comment la deviendra-elle ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Est-il possible que ma soeur, qui avait autrefois de l'esprit, se repaisse ainsi de visions chimériques, et qu'elle ait quitté son négoce pour se livrer à un ridicule... (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Il n'y a point de ridicule dans ce qu'elle fait, c'est une femme qui a des vues solides. (Acte 1, scène 1, MARTON)
La voici, parlez-lui avec douceur, elle vous rendra raison de sa conduite ; et je suis presque sûre qu'elle vous persuadera de l'imiter. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je suis bien éloigné de penser comme elle. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Quelle solidité ! (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
C'en est une abominable que celle du jeu. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Il n'y a que les sots qui vivent de leurs rentes, les habiles gens vivent de celles d'autrui. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Cela serait trop long à déduire, elles s'éclaireront d'elles-mêmes, mais voici Monsieur_le_Baron de Garbatacase. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Voilà une très fâcheuse nouvelle. (Acte 1, scène 4, BELISE)
Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Voilà une belle occasion, Monsieur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Elle aura bien de la peine à quitter un Hôtel pour reprendre son enseigne de la Picarde. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Madame en enragera, mais Mademoiselle sa fille en sera charmée. (Acte 1, scène 8, MARTON)
La voici, prenons ouvertement ses intérêts, et travaillons de concert avec elle pour faire réussir son mariage avec Valère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
De quoi donc, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Les Jeux sont défendus, ma chère enfant : on dit qu'on ne parle d'autre chose dans tout Paris, et je voudrais de tout mon coeur, je te l'avoue, que cette nouvelle fût bien confirmée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Elle ne l'est que trop, et l'on vient d'en donner avis à Madame votre mère en papier timbré. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Et croyez-vous qu'elle me pardonne à présent de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Elle m'a parlé tant de fois, et si avantageusement, d'un certain neveu du Baron. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Depuis le peu de temps que j'ai l'honneur de vous servir, je vous ai pris en affection, je suis fort content de vous ; expliquez-moi votre affaire, que je vois si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier ou non. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Nous nous sommes vus quelque part, assurément, rappelle un peu tes idées, je suis sûr des miennes, moi. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Non, non, garde la bourse, on ne te l'a pas donnée pour être de moitié ; c'est déjà quelque chose, de t'être autrefois mêlé de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Quelle perfection ! (Acte 1, scène 11, MARTON)
Et quand on s'amuse à les voir courir, elles attrapent les regardants quelquefois. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Mais la jousticia, elle n'a point de politicà, Monsieur, è une brutale qui va toujours son train. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Quelle manière de si far jousticià de la joustitià habbi sempré la spadà a la mano, lasciamo far al tempo. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Si Signora, e païs excellente per la residenza. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Et pourquoi donc, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 13, BELISE)
Passer la mer comme des hirondelles ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
Je ne le vois point ; il faut que la Marquise et la Conseillère soient malades, puisqu'elles ne sont pas arrivées des premières. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Dans quelle inaction tout me paraît ici ! (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Est-ce que vous n'avez appris aucunes nouvelles ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Elle n'avait pas eu la précaution de prendre médecine, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Le fils a vendu la vaisselle, pour remédier à ces deux inconvénients, même destinée. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Hé bien, Madame, qu'en dit-on de celle-là ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Elle est de mes amies. (Acte 1, scène 15, BELISE)
Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Il semble que vous prévoyez la fin du monde, et qu'elle soit toute prête d'arriver. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
C'est elle-même. (Acte 1, scène 17, BELISE)
Elle a de quoi perdre, celle-là, son mari s'est mis dans les affaires ; mais je doute qu'elles soient assez bonnes pour fournir à toutes les dépenses que fait sa femme. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Elle parait fort mal, vraiment, elle pâlit, elle s'évanouit. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Madame a raison, de quelque grande qualité qu'elle soit, le Pharaon n'est-il pas défendu pour elle comme pour sa belle-soeur qui n'est que la femme d'un apothicaire. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle s'est évanouie. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Elle est folle, Mesdames. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Quelle main cruelle ma rappelle à la vie ? (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
C'est une belle chose que la force de la sympathie. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Et quand on nous surprendrait une fois par mois voilà une belle bagatelle ; il n'y a qu'à faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Faites-moi raison, Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus : quelle petitesse ! (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Mon cher Marquis, que je vous embrasse pour une si bonne nouvelle. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Je ferai volontiers le voyage avec elle. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Elle est bien de mon goût, il n'y a point là, d'amende à craindre, le cours de la rivière est libre. (Acte 1, scène 24, BELISE)
Je dis, ma soeur, que je vous admire, et que vous avez de belles imaginations. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Qu'elles viennent à l'ordinaire, Marton, il n'y aura rien de changé. (Acte 1, scène 24, BELISE)
Une bagatelle, Madame, une petite dispute de rien qu'ont eue ces Messieurs. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Cadédis, voilà une Scène assez ridiculement plaisante ; comment se terminera-t-elle ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
Je ne sais où j'en suis ; quelle aventure ? (Acte 1, scène 25, BELISE)
Où tous les soirs nombre de belles, v.13 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
À la lueur de cent chandelles. v.16 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Elle dit : À ces mots les Nymphes étonnées v.30 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Elle contrôle ainsi ses soeurs. v.39 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Ce sont les vingt pistoles de Mademoiselle qui sont cause de cela, je voulais les faire valoir. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Que de conquêtes nouvelles v.56 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Tu triomphes des plus rebelles. v.59 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Est toujours bien traité des Belles : v.61 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Réduit souvent les plus cruelles v.63 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
À ne pouvoir souffrir près d'elles ; v.64 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
J'aime, je suis aimé de la plus aimable personne du monde, mon père s'avise d'en devenir amoureux ; et, pour comble de disgrâce, je donne malheureusement de l'amour à la mère de celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Elle est assez folle pour se persuader que vous l'aimez aussi quel accident ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Sans faire la moindre démarche qui paraisse intéressée, vous voyez pleuvoir chez vous les donations ; quelle affliction ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il est vrai qu'elle est un peu pressante, elle veut que vous l'épousiez aujourd'hui ; cela est violent, et je ne vous conseille pas de le faire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais, elle me presse de l'épouser. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et moi, Valère, j'ai de bien fâcheuses nouvelles à vous apprendre. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Elle ne m'a donné que cette seule journée pour me préparer. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
C'est apparemment la même lune qui gouverne la cervelle de ces deux bonnes gens-là. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Quelle extravagance ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je suis dans des appréhensions mortelles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et si, il faut voir avec quelle indifférence Angélique a reçu tous ces présents-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Belle demande Est-ce que je voudrais mentir. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Oh non demandez à Lisette, elle sait fort bien que je ne mens jamais. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Sa belle enfant. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Angélique est-elle habillée ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Bon, elle n'est peut-être pas encore coiffée seulement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ne faut-il pas qu'elle soit toujours trois heures devant un miroir, et qu'elle passe toute la matinée à ajuster des choux, des souris, des palissades, des nonpareilles ?... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quelle propreté ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais vous, Madame, vous voilà plus belle que jamais. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Qu'elle va être aise. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Que dit-elle là ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
C'est moi qu'elle nomme. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Vous avez vu sa mine qu'elle vous a faite, elle vous a quitté brusquement pour venir me dire qu'elle ne voulait point entendre parler de mariage, si vous ne lui faites... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
De grands avantages, dit-elle ; elle parle de contrats, de donations, que sais-je, moi ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Est-elle seule ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Elle est là-haut avec Monsieur Oronte. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Il n'en est pas besoin, Madame, il ne fera pas long séjour avec Mademoiselle votre fille ; car, elle se plaint d'un mal de tête épouvantable. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Elle prend bien son temps pour être malade. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Angélique est-elle fort contente de ce mariage ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Bon, quelle raison pourrait-elle avoir pour ne le pas être ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Va, va, elle l'a dur quand elle veut ; dis vite. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Il était donc amoureux d'elle. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Une fille amoureuse d'un jeune homme qui se va marier, de qui elle a une promesse de mariage, cela va tout droit au Châtetet. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Quelques amis de mon maître, qui ont appris cette nouvelle-là, sont venus pour le voir, et nous avons tous de compagnie attendu qu'il fût visible. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
D'abord, je lui ai dit que cela était fort vilain d'en agir comme elle faisait elle m'a répondu qu'elle avait raison de le faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'ai conclu, moi, que mon maître ne rait l'épouserait jamais et elle a conclu, elle, qu'il l'épouserait, qu'il était à elle ; mais, j'ai bien vu pourtant qu'elle ne serait pas fâchée de le revendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il a été lui proposer ; il est venu me reparler ; il est retourné à elle ; il est revenu à moi enfin, après bien des allées et des venues, on est tombé d'accord que moyennant deux mille écus, elle rendrait la promesse de mariage, et qu'on ne parlerait plus de rien. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, pourvu qu'ils aient achevé de dîner ; mais, c'est un petit vilain qui ne les vaut pas, les deux mille écus, et je ne sais pas qui les voudrait donner ; car, pour lui, je suis sûr qu'il aimerait mieux demeurer là six mois, et dépenser vingt mille francs à plaider, que de donner un sol a cette fille-là, après le tour qu'elle vient de lui jouer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je serai bien aise, Merlin, qu'il m'ait encore celle-ci. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Par ma foi, voilà une bonne femme à qui l'argent sied bien ; car, elle fait un bon usage. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Rien n'est capable de lui faire plaisir que le présence d'Angélique ; il ne saurait penser qu'à elle, et il faut qu'il parle d'elle, ou qu'il ne dise rien. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
A-t-elle produit son effet ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Il a rompu son éventail, parce qu'elle s'en cachait le visage. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Enfin, il semble qu'elle soit déjà sa femme. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Allons, mettons les fers au feu. N'est-elle pas là-haut ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Voilà la plus jolie fille du monde, j'en suis fou ; mais quand je lui veux dire que je l'aime, elle a le temps de s'enfuir avant que j achève. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
Elle serait déjà à une lieue d'ici ; j'enrage. (Acte 3, scène 3, LE B?GUE)
"On dit que vous devez épouser aujourd'hui Madame Gérante ; elle a moins de jeunesse et moins de beauté que moi, et ne peut avoir tant d'amour." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
"Si vous voulez rompre l'engagement que vous avez avec elle, j'ai deux cent mille francs de bien, dont je vous ferai absolument le maître. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Non, mais elle écrit fort bien et ce dernier article-là n'est point tant sot. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Monsieur son père donne tout son bien à Mademoiselle votre fille, je ne sais pas si vous le savez ; mais on vient de me le dire tout à l'heure. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Vous allez donc être ma belle-mère, Mademoiselle ? (Acte 3, scène 9, VALÈRE)
Monsieur veut que ce soit Mademoiselle votre fille que j'épouse. (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
Assurément je viens de marier Monsieur avec Madame, et vous avec Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Encore une fois, monsieur, si vous avez quelque considération pour elle, retournez à Paris, et qu'on ne vous voie point ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et n'y serait-elle pas moins gênée que dans la maison de son père ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Vraiment non, elle n'y serait pas moins gênée. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pour l'argent, passe ; mais pour la fille, si elle voulait prendre de mes almanachs, je défierais bien un régiment de pères de la garder. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Elle n'en prendra pas, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Fais-nous, fais-nous parler à ta maîtresse ; elle sera peut-être plus raisonnable. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Ne sais-tu qui sont ces personnes qui se promènent dans le jardin, et que ma belle-mère est allée joindre ? (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Éraste, elle m'en fait assez pour vous pardonner tous les chagrins qui m'arriveront, si mon père sait que je vous ai seulement parlé. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Je vous jure, belle Mariane, qu'on ne le saura point. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Si je suis seulement deux heures sans apprendre de vos nouvelles... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ce n'est pas vous qu'ils demandons, c'est elle. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Ventregué, après ceux-là, il faut tirer l'échelle, et ce sont les plus belles philosomies de parsounes que j'aie jamais vues. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Quatre : deux gros monsieux, qui m'ont la mêne d'aimer bien la joie, avec deux belles dames, qui ne la haïssont pas, je crois. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tu ne sais comme on les appelle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Elle paraît bien fâchée contre eux. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Pourquoi ne leur pas mettre du plomb dans la cervelle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Oui ; mais ma femme y serait toute seule, et ce serait bien pis encore, elle mettrait tout par écuelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Je ne trouve point à la vendre, elle est trop décriée, et j'ai fait une grande sottise de l'acheter. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
J'en suis pour ma paille et mon blé ; et quand je m'en fâche, elle me dit que je suis un brutal, et que je ne sais pas vivre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Je vous demande pardon, monsieur, et j'ai à me reprocher que ce soit une occasion comme celle-ci qui me fait vous rendre âmes premiers devoirs. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Toujours un pied en l'air : et donc, ces belles, qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Elles sont encore au jeu, et Mariane joue pour moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
Si vous vous corrigiez de toutes celles que vous faites ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Voilà madame la comtesae de Préfanné qui s'en allait en Bourgogne, elle vient de verser à cent pas d'ici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
N'est-elle point blessée ? (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
Monsieur, vous ne querellerez plus tant ; il viant de vous venir, morgue, une bonne aubaine ; v'là ce que c'est de ne pas toujours tenir la porte farmée. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Tu m'as fait de belles affaires avec ton cerf. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR BERNARD)
Pour cela, l'esprit est une belle chose ! (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Monsieur, madame vous prie bien fort de venir, et elle ne peut pas fournir toute seule à la conversation de tant de monde. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Par ma foi, il n'a pas trop de tort d'être fâché, et je lui trouve assez belle patience. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Vous quittez ainsi votre belle-mère ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Laissez-la aller, elle n'a pas le temps. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
J'ai pris un peu les devants, mon père, pour vous prier instamment de faire un accueil favorable à celle que je vous amène aujourd'hui. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Voila une querelle bien ancienne, et cela est glorieux à accommoder. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Ces affaires-là font toujours honneur aux personnes chez qui elles se terminent. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Oui, la terre est fort belle. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Dans quelle chienne de maison nous a-t-on amenés. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Vous le saurez, elle vous le dira à vous-même ; elle ne se contraint pas avec vous. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui, monsieur : Éraste est là-haut avec madame et mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Qu'à cela ne tienne, monsieur ; je vous rendrai tout ce qu'elle vous a coûté, et vous y serez toujours le maître. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
Allons rejoindre la compagnie ; je voudrais bien qu'elle fût plus nombreuse. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Quand ton maître saura de quelle part je viens v.1 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
Qu'elle approche. v.33 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
Si vous viendrez ce soir au lieu qu'elle désire. v.40 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
Si bien faite et si belle, v.43 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
Celle que vous servez présume beaucoup d'elle ; v.44 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
Oui, quiconque se sert de telle messagère, v.47 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
Quelques charmes qu'elle ait, hasarde de moins plaire. v.48 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
Comment, bélître, fat. Belle comparaison ? v.65 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Je sens des mouvements bien plus violents qu'elle. v.143 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Je m'en vais sans réponse ; elle sera, je crois, v.153 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Telle qu'en pareil cas je vous la ferais, moi. v.154 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Que lorsque j'ignorais celle qu'elle a dans l'âme. v.160 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Don Garcie est frère d'Isabelle, v.167 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Et sans l'aimer, ru sais que je suis aimé d'elle. v.168 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
Non, elle et prise v.172 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
De poursuivre à la fois la belle, et la plus laide, v.179 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Pour se désennuyer d'une stupide belle, v.187 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
On en trouve une alors laide et spirituelle ; v.188 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
Vous, chez moi ! Quelle heureuse fortune ! v.227 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Don André, vous avez pour elle des desseins, v.241 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Près d'elle au cours, au temple, on vous voit tous les jours ; v.245 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
L'accorder à ses feux ! Quelle erreur est la vôtre ? v.267 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Apprenez qu'elle n'est ni pour l'un ni pour l'autre, v.268 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
C'est que j'ai pris pour elle un autre engagement. v.274 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Naîtraient, si vous faisiez de nouvelles poursuites ; v.280 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
À de telles raisons, Seigneur, il faut souscrire. v.283 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Quel plaisir je ressens d'une telle embrassade ! v.308 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
J'en suis fâché. La Dame apparemment est belle ? v.331 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Si vous voulez tantôt m'accompagner chez elle, v.332 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Isabelle entre nous, c'est assez vous en dire. v.360 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Elles ont éclaté jusqu'aux yeux de mon père. v.395 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Quelle erreur ! Croyez-moi, l'on vous trompe, Isabelle. v.399 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Elle est de fort bon sens, et dit fort vrai, Jacinte. v.443 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Mais Don Garcie enfin, sait-il quelle est ma crainte ? v.444 (Acte 2, scène 2, LÉONOR)
Mon frère pense-t-il me tenir en tutelle ? v.451 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
Don André est l'amant d'Isabelle, v.452 (Acte 2, scène 2, LÉONOR)
Elle seule est l'objet de ses pas, de ses soins. v.453 (Acte 2, scène 2, L?ONOR)
Je suis à votre sort tellement enchaînée, v.480 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
C'est une belle chose au moins que l'habitude. v.521 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Qu'elle l'avait laissée auprès de Léonor, v.539 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Ah ! Ma soeur, quelle épreuve ! v.557 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
J'avouerai qu'elle est neuve. v.558 (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Mais la nouvelle enfin que je viens vous apprendre, v.629 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Étant au période, elle finit soudain, v.652 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Mêmes soins, comme si j'étais amoureux d'elle ; v.674 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Rien ne me plaît tant qu'elle. v.749 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Permettez en partant que je vous renouvelle v.750 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Non, n'appréhendez rien, comptez qu'elles sont sûres. v.842 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Il attend de son sort quelle sera la fin : v.856 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
Ah, ah ! Quelle est votre insolence, v.866 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Elle n'est que poussée; et vous soyez alerte v.934 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Comptez que ce serait une cruelle affaire. v.937 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Attendons qu'au sommeil elle se soit livrée. v.958 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Il me fait manquer une belle conquête. v.966 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Je vais voir si quelqu'un, valet ou demoiselle, v.969 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
Ou même Don Félix, ne sont point avec elle. v.970 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
Don Garcie, attendez, quelle erreur est la vôtre ? v.985 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
Ici, comment ? Quelle apparence ? v.1049 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Et ma fille ? Chez elle entend-on quelque chose ? v.1053 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
L'heure est-elle passée ? v.1061 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Qu'elle tarde ! À la fin, grâce au Ciel, la voici. v.1076 (Acte 4, scène 1, LÉONOR)
Elle n'a pas sujet d'être satisfaite. v.1126 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
C'est que comme aux vapeurs elle est parfois sujette... v.1166 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Il sait quelles raisons l'engageaient aujourd'hui. v.1172 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Don Garcie auprès d'elle, et Don André, tous deux v.1203 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Elle n'est point coupable. v.1207 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Mais ma fille en cela serait-elle coupable ? v.1226 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Songez bien Don Juan, qu'en une telle affaire, v.1229 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Jacinte : interroger celle-ci la première, v.1249 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Je vous quitte, et vous laisse avec elle : v.1253 (Acte 4, scène 6, DON FÉLIX)
Comptez si Léonor se trouve criminelle, v.1254 (Acte 4, scène 6, DON F?LIX)
Jamais d'aucune chose elle ne m'a parlé. v.1276 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Elle est à toi. v.1297 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Ce n'est pas celle-là que je crains. v.1305 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Comment répondit-elle à l'ardeur qui l'enflamme ? v.1309 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Comme elle répondit, Monsieur ? En brave Dame, v.1310 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Après : au bout du compte, elle agréa ses soins. v.1312 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
De quelle trahison te voilà convaincu, v.1331 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
À Madame Isabelle, et quand de son billet v.1379 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
Belle conclusion ! v.1385 (Acte 4, scène 9, JACINTE)
Et celle qu'il ressent est égale à mes deux. v.1395 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Et voilà le sujet qui brouille sa cervelle. v.1401 (Acte 4, scène 10, FABRICE)
Ah, que pour me venger l'occasion est belle ! v.1402 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Quel transport ! Sur quelle herbe est-ce qu'il a marché ? v.1407 (Acte 4, scène 11, JACINTE)
Isabelle ? v.1409 (Acte 4, scène 12, LÉONOR)
Quoi, Don André chez elle aurait-il habitude. v.1421 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Jacinte, elle commence à m'impatienter, v.1423 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Dieu me garde aussi de telle frénésie. v.1510 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
C'est elle qui lui met la cervelle à l'envers. v.1535 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
De vingt autres comme elle il se moque de même. v.1598 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Allez, c'est ici près que la belle demeure ; v.1625 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Qu'elle est belle ! Ah ! Monsieur, c'est un friand morceau. ! v.1627 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Je ne sais quel transport, quelle rage m'agite ! v.1629 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Elle m'a paru belle. v.1681 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
Vous ne blâmez donc point l'ardeur que j'ai pour elle ? v.1682 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Ma fille en ce quartier ! Qu'est-ce qu'elle y vient faire ? v.1722 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)
Don Garcie et sa soeur sont avec elle aussi. v.1723 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
En un mot, nous l'avons tirée du couvent pour la marier, elle sera mariée, et tout au plus vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Mais, mon fils, quand je l'ai été chercher en Lorraine, d'où nous arrivons, vous aviez pour elle un autre parti que celui que vous lui voulez donner. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Mais, savez-vous bien que votre fille hait à la mort ce monsieur Caton que vous voulez qu'elle épouse. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Je n'ai que faire de cela, je n'aime point si longues visites, quand elles se font à mes dépens. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Allez, monsieur, je me rappelle des choses ; il faut que ce soit lui, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Mais quelle fantaisie a ce monsieur de se faire paysan, et à son homme de chambre de vouloir être le neveu de Lucas ? (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
Bon ; il faut toujours faire comme ça : c'est une belle chose que le secret. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Or, ces gens-là, tu sais, remuont l'argent à la pelle ; ils faisont jouer, tu sais, jour et nuit les ménétriers dans le village ; ils tiront, tu sais, des fusées et des artifices sur l'iau. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Bellement donc, ne va pas le déchirer. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Oui, tant mieux, c'est de la meilleure stelle-là, de la plus véritable, de celle qu'on croit davantage... Eh ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Il faut finir cette affaire-ci d'une manière ou d'une autre, monsieur ; et si monsieur votre père est encore huit jours sans apprendre de vos nouvelles, je vous le garantis défunt, ou, tout au moins, fou à lier. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
La belle chienne de fortune ! (Acte 1, scène 6, LUCAS)
Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Elle ne sait rien encore de votre amour ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Celle-là ne se sent point des fatigues de la guerre, et ce n'est pas là la bourse uniforme du régiment. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Là, là, bellement, ne vous enfuyez pas, vous ; ce n'est pas pour vous qu'il viant, monsieur Du buisson, ce n'est que pour li. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Qu'est-ce que c'est donc que ces trente pistoles qu'il y a à gagner pour qui baillera de certaines nouvelles, là... (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Pour ça, oui, elles me renversont la cervelle, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Par quelle raison ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Va, ne crains rien : elles n'ont garde de parler ni l'une ni l'autre, et Mademoiselle Lucille ne sait encore rien de la passion de mon maître, elle ne le connaît pas pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Si alle ne le connaissait pas, lui aurait-elle baillé sa portraiture ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Il ne faut pas qu'elle sache que mon maître a son portrait ; nous ne l'avons eu que par surprise. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Mais, velà bien des secrets à garder, monsieur de la Montagne : c'est une nouvelle augmentation de peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Que Lucile est belle, et que je suis amoureux ! (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Je comprends à présent : vous êtes amoureuse, mademoiselle. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
C'est donc une aventure de carrosse que celle-ci ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Je me suis dit tout ce qu'on se peut dire ; je sens tout le ridicule de ma passion ; mais elle est telle, chère Marthon, que je ne suis plus maîtresse de la vaincre, et que je serai malheureuse toute ma vie. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Et ne vous a-t-il point dit quelque bagatelle, glissé quelque petit mot ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Oui, Marthon ; mais si adroitement, si spirituellement... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Qu'elle était heureuse ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Au bout du compte, nous sommes arrivés à Paris ; la fin du voyage nous a séparés ; il n'a point eu depuis de mes nouvelles, ni moi des siennes. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Voilà une passion qui aura de belles suites ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Allez, mademoiselle, le meilleur parti que vous puissiez prendre, c'est d'oublier ce jeune homme là, et de ne pas penser que vous l'ayez vu. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Mademoiselle, c'est le vôtre. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
C'est lui, mademoiselle, c'est votre joli homme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Ma chère Marthon, quelle surprise ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Mademoiselle, voilà votre père et ce vilain monsieur Caton. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Comprenez-vous bian, mademoiselle ? (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Et vous, mademoiselle, allez tenir compagnie à votre mère. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Il n'a pas tort, c'est une belle chose qu'un beau parterre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR CATON)
Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Il y a itou votre cousin monsieur l'avocat qui est venu avec elle. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Elle m'a avoué que tout ceci était de l'invention d'un homme qui voulait faire à mademoiselle votre fille des présents de noces d'une manière galante. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
C'est pour elle que la fête se fait. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
La morale est fort bonne : mais elle est ennuyeuse. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Celle-ci, beauté brillante, v.28 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Oui, mademoiselle : mais je m'en vais toujours les serrer, sauf à rendre. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Celle-là, sans que j'y touche v.32 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Je vous demande pardon, mademoiselle, des livres ne se refusent point, j'aime la lecture, et celui-là ne sera point rendu sur ma parole. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Monsieur et madame Dubuisson, par quelle aventure vous trouvé-je ici ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Je vous demande pardon, je savais bien que vous aviez une maison auprès de Paris ; mais je ne savais pas qu'elle fût de ce côté-ci. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Quel hasard, ou quelle raison vous y amène, vous ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
Oui, mon cher monsieur Dubuisson ; cet honnête paysan est venu m'avertir qu'il était ici déguisé en jardinier, amoureux d'une jeune personne, à qui il donnait tous les jours de nouvelles fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Bourreau, tu as fait là de belles affaires. (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
Morgué, ne faut pas tant rêver, c'est de mademoiselle Lucile qu'il est amoureux. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
Je viens, ma foi, de l'échapper belle. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR CATON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Crains-tu de demeurer court, toi, dont la cervelle est le magasin des expédients ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Te voilà ; bonjour l'ami Frontin ; comment se porte ton excellence ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Ce qui nous embarrasse le plus, nous autres, c'est que mon maître est amoureux de Mademoiselle Valentin la fille ; cela nous pique d'honneur, voyez-vous ; et il faut ou crever, ou faire bien les choses. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Je suis dans la plus cruelle situation où je me sois trouvé de ma vie. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Hé bien, qu'est-ce, la belle hôtesse ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Elle-même, justement. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
C'est la maîtresse de Monsieur Mouflard, un de ces Messieurs que j'ai logés chez vous ; c'est avec lui qu'elle est venue de Paris, ils sont fiancés depuis quatre jours. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Elle se défiancera si vous voulez, l'air du Camp lui a donné une noble aversion pour son fiancé, et un goût pour tout ce qui s'appelle homme d'épée. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Agis donc, achève, termine, je me repose sur tes soins et sur mon mérite : elle m'aime sans trop me connaître ; quand elle me connaîtra, qui pourrait-elle me préférer ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Ça se pourra fort bian : pour les hommes encore passe, n'an leur pardonne ; mais ces Bourgeoises, que venont-elles faire ici ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
Et quelles gens sont-ce que le père et la mère ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Je comprends cela : mais si ton maître est dans le dessein d'épouser leur fille, il leur fait honneur : quelles difficultés y a-t-il à vaincre ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Celui d'apprendre à la petite fille que mon maître est amoureux d'elle. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Comment, elle n'en est pas informée. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Non, mon enfant, on ne s'est encore fait que des mines de part et d'autre ; et outre que nous ne savons pas bien si elle entend les nôtres, nous ne comprenons pas trop ce que les siennes signifient. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Quelle est cette femme ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Quelle magnificence ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Cela plaît, cela charme, cela ravit ; que cela est beau, que cela est grand, que cela est excellent, que cela est superbe ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Il y a là de la marchandise à choisir ; c'est une belle Foire, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Et moi, je ne suis pas surprise qu'après avoir vu tant de belles choses, la Bourgeoisie soit si peu de votre goût. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Elle vous a dit vrai, Madame, il me l'a dit aussi, à moi : c'est bien la passion la plus pétulante. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Voilà une belle folle, au moins, et je ne sais si c'est rendre un bon office au Chevalier. (Acte 1, scène 10, FRONTIN)
Nous n'avons parlé d'autre chose ; et si vous étiez venu de ce côté, vous auriez trouvé Madame Robin toute charmée de l'espérance qu'elle a de vous posséder. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Et sans cela, serait-elle adorable ? (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
Les voilà qui approchent ; laisse-moi, tu auras bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
Quelle peste de cohue ! (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
C'était moi qu'on appelait la belle Parfumeuse, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Elle ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Oh, je sais dans quelle retenue et dans quelle contrainte vous l'élevez, Madame ; et cela est fort louable, je vous assure. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Vous entendez les mines, Mademoiselle ma fille ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Elle ne manque point d'esprit, au moins. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Si jamais elle est sensible à l'amour, elle en aura bien plus encore. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Quoi, vous trouveriez mauvais, ma mère, que j'avouasse naturellement que je ne suis pas insensible à une passion respectueuse ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Personne n'a de passion pour vous, Mademoiselle, voilà des discours inutiles. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Quoi, sans l'aveu de vos parents, on n'aurait donc rien à espérer, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Non, vraiment, elle n'est point jolie, et je la trouve fort impertinente, au contraire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Adieu, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Voilà une drôlesse qui a la langue bien pendue, à ce qu'il me semble ; et vous êtes aussi furieusement jaseuse : elle fera bien de n'y pas revenir. (Acte 1, scène 14, MADAME VALENTIN)
Elle me paraît si bonne personne et de si bon conseil ; je crois, pour moi, ma mère, qu'il y aurait beaucoup à profiter avec elle. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Mademoiselle Angélique, me voilà bien revenu de l'estime et de la considération que j'avais pour l'armée. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Je n'en verrai de ma vie, pas même à la Plaine de Grenelle. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Le beau plaisir de faire vingt lieues pour se faire battre par des sentinelles ! (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
Ah cadédis, la cruelle affaire ! (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
Elle en épouserait vingt, en cas de besoin, pour faire plaisir à son père. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
À cheval, Monsieur Mouflard, à cheval ; allons, enfants, le boute-selle. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
Hé, voilà Madame Robin, Monsieur, qu'elle y consente ; je voudrai tout ce qu'elle voudra, moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
Le boute-selle, Monsieur Mouflard. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
C'est excellemment bien parler. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Un grand dada de fort belle encolure ; v.68 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
La selle eût été bien dure, v.70 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Quelle favorable puissance v.1 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Elle réussit mieux que moi ! v.25 (Acte 1, scène 1, THALIE)
De bons Acteurs la Troupe est-elle bien fournie ? v.61 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Qu'elle reçoive avec bonté v.140 (Acte 1, scène 3, MIMY)
Sera pour moi toute nouvelle, v.160 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Et peut-être me plaira-t-elle ; v.161 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Plus belle qu'elle n'est encore. v.177 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Elle ne me plaît point, moi, je trouve qu'il chante? v.181 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Et nous favorisez comme elle. v.204 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Un de nos Musiciens en a fait de nouvelles, v.240 (Acte 1, scène 3, MIMY)
De ces sortes de bagatelles v.242 (Acte 1, scène 3, MIMY)
Elle ne nous a pas conseillé la dépense, v.246 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Quand l'âge vient, la belle chose v.299 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
C'est là ce qui s'appelle aimer. v.416 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
J'ai besoin d'une main, la vôtre est-elle prête, v.426 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Elle n'est pas faite pour moi. v.429 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
Qu'elle ne fût toute galante ? v.487 (Acte 3, scène 3, OLIMPE)
Elle vaut bien la voir. v.524 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Où pour avoir dit des nouvelles v.527 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Assez agréables aux Belles, v.528 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Mais voyez cette belle main, v.537 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Cette ligne qui croise avec celle de vie, v.552 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
La belle Comtesse commande, v.611 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
Belles, qui voulez apprendre v.626 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Quelle fortune vous aurez, v.627 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
À celle que vous voudrez ? v.629 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Plus cruelle et plus fière. v.683 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Et telle est prude à quinze ans, v.721 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
Et j'ai si bien prêché, qu'elle vient sur mes pas. v.748 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Que je vois auprès d'elle, est-ce l'époux ? v.782 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Elle est jolie. Un air, la taille déliée. v.803 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Voilà s'en acquitter de la belle façon, v.805 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je l'aime ; elle a les yeux tournés d'une manière? v.806 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Elle s'en trouvera bien. v.843 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Ma belle, et comme moi prenez un air joyeux ; v.864 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Tout cela bagatelle, v.869 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je les aurai, parbleu. La petite cruelle ! v.870 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Elle refuse à leurs rivages v.31 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Les tributs qu'elle doit y porter. v.32 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Qu'elle a tant de peine à quitter. v.37 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Très volontiers, vraiment, et qui sont-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Sont-elles du village ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Y demeurent-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je ne vous dis pas cela, mon coeur dépend de moi, je vous l'ai donné, je vous le laisse, ma volonté dépend de celle de mes parents, je la soumets à ce qu'ils me prescrivent. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Elle est résolue de lui obéir. (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Et que ma destinée est différente de celle de mon ami ! (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Oh ! Je vous réponds bien qu'elle sera pareille. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Pour moi, je ne sais pas ce que cela veut dire : mais en vous voyant, je me confirme tout à fait dans la résolution d'obéir aux lois de l'Amour, plutôt qu'à celles de mon père. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Voilà une nouvelle manoeuvre ; Mais pour vous punir, je rendrai les vendanges prochaines si abondantes, que vous vous repentirez de votre usurière précaution. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Quelle honte est-ce là, Monsieur le Vinotier ! (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
La conscience des hommes est-elle inconnue aux Divinités ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
On me promet une belle fortune, je ne sais pas si on me tiendra parole. (Acte 2, scène 8, FORÊT)
Vos plus gracieuses occupations sont celles que je vous donne, et il n'y a guères d'agréables folies que celles que l'amour fait faire. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
C'est moi qui ai commencé celle qui nous rassemble ; mais ce sera vous qui la finirez, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Vertu de ma vie, quelle provision pour notre guinguette ! (Acte 2, scène 10, BACCHUS)
N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
Il est avec Madame Pinterelle, une de mes intimes : voilà un joli tête à tête. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Par quelle heureuse aventure? vous n'êtes pas seule ici apparemment ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que vous vous connaissez, je sais de vos nouvelles, et Madame Pinterelle est depuis longtemps de vos amies. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Quelle modestie ! (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
De tout mon coeur, je ne demande pas mieux, moi, quelquefois. Mais Madame Pinterelle a dans l'esprit des contrariétés? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Elle est assez grande, comme vous voyez. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Point du tout ; du matin au soir seulement, c'est une bagatelle. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Oui, mais ce matin paraîtra aussi le soir à Madame Pinterelle, c'est une délicate qui veut qu'on l'épouse de sens froid, cela ne se peut pas, ce n'est pas la manière du pays, comme vous savez. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Je la connais, c'est cette riche Veuve que l'Amour et moi avons rendu si folle d'un cadet Gascon dont nous voulons faire la fortune ; elle est ici sans lui, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Quelle simplicité ! (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Je suis bienheureuse qu'elle soit à la mode, et que ce plaisir-là n'ait point été connu quand on a fait les règles du veuvage. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Si peu, Madame ; Je me refuse à tout, je n'y ai encore soupé que huit ou dix fois depuis quinze jours ; mais je n'étais encore jamais venue dans celle-ci. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Quelle conduite ! (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Oh pour le coup, je suis un fat, belle personne, et vous n'êtes pas faite pour attendre. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Cherchons des belles ; je m'en informe, on me mène au Cours, on y voit les visages qu'au travers des glaces, ce sont des pastels, je n'achète point chat en poche, je veux connaître. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Je vais aux Comédies, à l'Opéra ; maintes beautés toutes brillantes ; mais aux chandelles, cela m'est suspect. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Il n'y a que celles-là de bonnes, mais on n'a que faire de dire d'où on se connaît. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Quelle prérogative ! (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Bonne partie quand on partage ; mais le père et la mère vivent, nous jouissons par indivis ; qui plus en prend, plus en possède, et je prétends vous faire voir que je n'ai pas la main mauvaise : cette vie aisée vous conviendra-t-elle ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
C'est lui-même, il est avec le Marchand de vin. Laissons-les ensemble, et allons parcourir un peu tous les échos de la nouvelle guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Quelle impertinence, quelle audace ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Oui, ta patronne, et celle de bien d'autres. (Acte 2, scène 17, SILENE)
Mais pour l'être par de jolies filles, il ne leur faut commander que ce qu'elles souhaitent. (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)
C'est une grande imprudence à elles... (Acte 2, scène 18, FORÊT)
Je me moque de ce conseil-là, j'en appelle. (Acte 2, scène 19, FORÊT)
Mon vin vieux sera payé double ; et de quelle manière ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
De Monsieur Kerpinot, et de Madame Pinterelle. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Quelle vivacité ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tant pis pour vous. Mademoiselle Angélique est une personne propre, qui se fera décrasser d'elle-même, je vous en avertis. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais voyez un peu quelle extravagance ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Oh si fait, si fait, ma tante m'aime bien, je te réponds d'elle. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je la caresse tant, je lui dis qu'elle est jeune, jolie, bien faite, spirituelle ; elle croit tout cela, car elle est un peu folle, et elle me baise, elle me baise : et moi je me moque d'elle, au moins, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Bon, mon père, c'est le plus facile à attraper, on le gouverne comme un enfant, il querelle toujours sans savoir pourquoi. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Vous l'obstinez tous, vous le chagrinez ; et moi je lui dis toujours qu'il a raison de quereller, que vous êtes des canailles ; il ne faut que cela pour être de ses amis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Hé que vous a-t-elle fait ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Si tu savais comme elle est amoureuse. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Paix, qu'elle ne sache pas que je vous ai dit cela, au moins. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Elle ne croit pas que j'y prenne garde : mais je vois tout, moi. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je ne m'étonne plus qu'elle y aille si souvent. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il l'appelle Armide, elle l'appelle son petit Renaud ; et quand quelque endroit de l'Opéra leur fait plaisir, ils se serrent les mains, ils se regardent, ils font des mines : et moi je crève de rire. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Mais voici votre tante, je pense : c'est elle-même. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
Elle a un si bon petit coeur, c'est une simplicité, une complaisance, une discrétion? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Elle mon héritière ! (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Oui vraiment, j'en ai, et de très belles, et de très vives, et de très prochaines. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Oh pour cela non, vous êtes hors de tutelle, sans contredit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Oui, elle sera fort gaie, Monsieur, voilà une nouvelle bien réjouissante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
L'heureuse faiblesse que celle qui me domine ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je voudrais qu'elle le fût cent fois davantage, et que sa folie pût nous être utile à détourner, ou à différer, du moins, ce maudit mariage que votre père s'est mis dans la tête. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Quelle apparence d'y réussir par là, et de quelle utilité? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Que peut-il arriver qui me fasse plaisir dans la cruelle situation où je me trouve ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Je ne me trompe point, ce sont elles-mêmes. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
L'occasion est belle, prenez-la dans vos bras, Monsieur. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Quelle étrange révolution ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
On sait de vos fredaines ; c'est Madame Jaquinet à qui vous en voulez, vous avez des rendez-vous avec elle tous les jours d'Opéra ; elle vous attend ici aujourd'hui, vous y venez, vous nous trouvez, vous vous évanouissez, vous nous en recontez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Ma soeur, ma tante vous prie de lui venir parler tout à l'heure, elle veut vous montrer? (Acte 1, scène 13, MIMI)
Est-ce que vous connaissez ce Monsieur-là, Mademoiselle Mimi ? (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Il ne l'a jamais vue qu'à la chandelle, peut-être, dans la loge de l'Opéra : c'est ce qui fait qu'il l'aime. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Mais, mais, allez joindre la tante, vous dis-je, continuez avec elle sur le même ton. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Et vous, Madame, point de caprice, ni de jalousie ; vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Elle a la réputation d'être un peu folle, Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Elle l'est en perfection, la réputation n'est pas fausse. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Mais quelle heureuse folie est à présent en quartier chez elle ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Celle de l'amour et de l'Opéra surtout, ce sont les dominantes. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Ils vont surprendre ton maître avec elles, ils ne sont encore avertis de rien. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Nous disons, Monsieur, que c'est une belle cure à faire. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Mais de quelle espèce de folie est-il attaqué encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Oui, Monsieur, et quand il ne voit point sa vieille, qu'il appelle Armide, parce qu'elle fait assez bien les choses? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Elle n'est pas dangereuse ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Une extravagante, de par le monde, qu'on appelle Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
D'Armide et du Héros qu'elle aime. v.19 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Quelle pitié, Monsieur ! (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Si vous voyez comme il est bâti ; il se tourne quelquefois du côté d'Angélique, qu'il appelle la Gloire : cela fait juroter Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Point, point, elle a raison. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR FILASSIER)
Et vous, Monsieur, qui vous mettez dans la cervelle. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
Pour cela, je fais de belles passions, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Occupons le Héros qu'elle aime. v.33 (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Et de quelle manière en faire l'expérience ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
Ciel ! Quelle honte de paraître v.44 (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
La folie de mon maître était plus facile à guérir que celle de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Quelle violence ! (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Je l'ai pris sur un ton proportionné à mon équipage ; mais elle, avec un taisez-vous Bourgeoise, m'a pensé faire tombé de mon haut. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Il n'est que votre beau-frère, et elle n'est que votre belle-soeur, une fois. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Elle se place dans:le fond à mes côtés. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
Ce qui me déplaît encore, c'est qu'avec ses minauderies, elle attire les yeux de tout le monde, et ne laisse pas aller sur moi le moindre petit regard. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Parce qu'elle est jeune et jolie, on la regarde plus volontiers que vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Comment donc sa belle-mère ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Pour m'épargner l'embarras d'y répondre, je ne veux point que l'un ni l'autre sache cette affaire, qu'elle ne soit tout à fait conclue. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
C'est mon dessein, vraiment, et je veux lui faire une querelle d'Allemand dès que je le verrai. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Une querelle d'Allemand ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vraiment, si la Justice était pour elle, on aurait bien affaire de vous solliciter. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Quelle obligation prétendriez-vous que je vous eusses ? (Acte 1, scène 4, MADAME PATIN)
Nos affaires sont assez avancées pour me le faire présumer ; et ce qui me surprend, c'est qu'aux termes où nous en sommes, elle prenne des airs si brusques. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Sans le respect que j'ai pour elle, je croirais... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Ta Maîtresse aurait-elle changé de pensée ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Elle s'est mis la Cour en tête ; et pour y paraître avec éclat, elle prétend épouser le Chevalier de Ville-Fontaine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Te voilà plus parée que de coutume, et toujours plus belle que tout ce que j'ai vu de plus beau. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Comme elle se coiffe, la friponne ! (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Elle n'est qu'à dix pas, chez une de ses amies. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
La Maîtresse du logis parle-t-elle de mariage, et songez-vous à l'épouser ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
De quelle affaire parlez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je l'épouserai si je veux ; mais, je la hais comme la peste, et ce ne serait pas elle que j'épouserais. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Ce serait quarante mille livres de rente qu'elle possède, dont je pourrais être amoureux. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Si la Baronne avait gagné ses procès, je la préférerais à Madame Patin ; et quoiqu'elle ait quinze ou vingt années davantage, les procès gagnés lui donneraient quinze ou vingt mille livres de rente plus que n'a Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je les ménagerai toutes, autant qu'il s'en présentera, le plus longtemps que je pourrai, et je me déterminerai pour celle qui accommodera le mieux mes affaires. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je ne sais si je n'aimerais point une petite brune, qui est la plus charmante du monde ; et si elle était aussi riche qu'elle voudrait me le faire croire, je n'hésiterais point à lui sacrifier toutes les autres. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Quelle petite brune ! (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je ne suis pourtant pas mal auprès d'elle. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Toute jeune, et toute petite personne qu'elle est, elle ment déjà à la perfection, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Elle a de l'esprit au-delà de l'imagination. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Songeons au solide, mon ami, nous donnerons ensuite dans la bagatelle. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Elle m'aime dans le fond, et je ne veux pas la fâcher. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Voulez-vous qu'elle se fie à la mienne ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Tais-toi donc, maraud, et laisse-moi sortir honnêtement d'avec celle-ci. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Celui-ci, encore qu'il soit votre Amant, vous voyez avec quelle brusquerie il vous quitte, pour aller voir un carrosse neuf. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Vous m'en direz des nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ne te mets pas en peine, je la chapitrerai de manière qu'elle n'aura pas la hardiesse de quereller de plus de huit jours. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Elle se fait de belles affaires ! (Acte 2, scène 1, MONSIEUR SERREFORT)
S'il faut malheureusement que celle-ci éclate à la Cour, nous ne pourrons jamais nous parer de quelque grosse taxe. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR SERREFORT)
De quelle affaire parlez-vous là ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Est-ce que tu n'étais pas avec elle ce matin, quand elle a eu bruit avec cette Femme de qualité ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Je l'ai sue un quart_d_heure après qu'elle est arrivée ; et comme on achevait de me la conter, Monsieur Migaud est venu m'avertir du dessein où elle est d'épouser un certain Chevalier de Ville-Fonrtaine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Franchement, Monsieur, vous avez là une belle soeur qui vous donnera de la peine à la réduire, je doute que vous en veniez à bout. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Qu'est-ce donc, Madame, ma belle-soeur, de quel ton le prenez-vous là, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Si vous pouviez profiter de mes serments, il ne vous arriverait pas tous les jours de nouvelles affaires, qui vous perdront entièrement à la fin. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Non ; mais qu'elle en prenne un autre. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Il le mérite bien ; et quand vous serez une fois la belle-mère de sa fille, vous aurez bien des occasions de le désespérer. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
La belle-mère de sa fille, moi ? (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
La mère ne viendra-t-elle point encore ! (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
J'attendais avec impatience que mon père sortît, ma tante, pour vous dire une nouvelle, qui vous fera voir que je suis autant dans vos intérêts, que mon père vous est contraire. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et qui peut avoir dit cette nouvelle, Lisette ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Mais, ma tante, puisque vous êtes ma tante, pourquoi faut-il que je vous appelle autrement ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
On l'appelle Monsieur_le_Marquis des Guérets. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Vous marier au plutôt, s'il vous plaît, avec ce Monsieur que vous aimez, afin que cela m'autorise à épouser celui que j'aime aussi, et que quand mon père voudra me quereller, je puisse lui répondre : Je n'ai pas fait pis que ma tante. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Sa fille est entêtée d'un homme de Cour, un homme de Cour la veut épouser, et elle meurt d'être épousée. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Assurément, et je n'ai garde de manquer une si belle occasion de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Est-ce pour des personnes comme elle qu'on n'y veut pas être ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Mais vous, Madame, par quelle aventure... (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Elle y prend un grand intérêt. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Que tout ceci ne vous étonne point, Madame est une personne de qualité, (c'est ma cousine germaine) qui m'estime cent fois plus que je ne mérite, (je suis son héritier) elle a pour moi quelque bonté. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
(Elle y mettrait obstacle.) (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Que pour être en réputation dans le monde, il faut être connu d'elle ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Soyez amies pour l'amour de moi, je vous en conjure ; et que celle de vous deux qui m'estime le plus, embrasse l'autre la première. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous avez tant d'affaires, Madame, que je ne sais de laquelle il est question. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Elle ne fait pas la révérence quand je parle de mes aïeux. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Le porteur m'a dit que ce n'était point de la bagatelle, et qu'il y allait de votre fortune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Quand vous reprendrez du goût pour la bagatelle, vous serez bien aise, peut-être, de relire ce petit mémoire. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Elle vous est adressée sous le nom de M. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Le porteur m'a menti, Monsieur ; ce billet-là sent la bagatelle. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Pas tant bagatelle, Crispin. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Je serai de retour avant elle. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
S'il fallait de nouveaux vers pour toutes celles à qui l'on écrit... (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Mais, Monsieur, vos tablettes sont-elles sages au moins ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
N'a-t-elle rien entendu ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Ma foi, je ne sais ; mais puisque la voici, je vais lui laisser ces tablettes ; elle les donnera à sa Maîtresse ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Profitons de cette occasion, et donnons-lui ce petit régal aussitôt qu'elle sera revenue. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Elle est prompte à prendre la chèvre, et elle y fera réflexion, je m'assure. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il est bon de lui brouiller la cervelle de plusieurs manières, et de plusieurs choses. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Il me semble que des personnes comme vous, dévouées au public, ne doivent être que chez eux ou au Palais, occupés uniquement à leurs affaires, ou à celles de leurs parties. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Nos affaires et celles de nos parties ne nous occupent pas toujours. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Et c'est de chez elle que vous venez ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
C'est une bonne impertinente que votre Marquise Dorimène, et je vous trouve bien plaisant d'aller chez elle, et de me le venir dire à mon nez, vous-même. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Vous avez l'âme parfaitement belle ; vous êtes la personne du monde la plus magnifique, et cela vous fait des jaloux. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Pour cela, Monsieur, je ne crains point que votre Marquise me fasse tomber aussi facilement qu'elle a fait reculer mon carrosse. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Je me suis déjà servi du petit pouvoir que j'ai auprès d'elle pour l'obliger à se taire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Qu'elle parle, qu'elle parle, je ne serai pas muette. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Je le crois ; mais elle est d'une de ces parleuses qui disent peu de paroles qui ne portent coup. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Non pas, Madame, c'est la Marquise qui amoureuse du Chevalier ; et le Chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il a, comme je vous ai dit, ordinairement cinq ou six commerces avec autant de belles. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Ne négligez point cette affaire, je vous en conjure ; elle est plus importante que vous ne pouvez vous l'imaginez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Bon, Madame, fourbe ; cela ne s'appelle point fourberie : en termes de Cour, à ce que j'ai ouï dire, c'est gentillesse, tout au plus. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Par ma foi, je ne croyais pas que vous vous fâcheriez de ces petites bagatelles. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Mademoiselle du Hasard, rue des bons Enfants, au Repentir. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Je veux le confondre, et voir avec quelle effronterie il soutiendra toute cette affaire. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Il peut vous en dire des nouvelles mieux que moi. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Quelle est-elle, Jeanneton ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Oh diable, c'est une illustre, vous dis-je, et qui ménage elle seule plus d'intrigues, que la Guerbois ne vend de lapins en toute une année. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Quel charme, quel mérite vous attire chez elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Vous voyez que ce n'est pas moi qu'elle interroge. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Et cette demoiselle du Hasard, est-ce par sympathie qu'il lui rend visite, ou pour se faire honneur dans le monde ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Quand il est un peu en train sur les trois ou quatre heures du matin, il va faire du bruit chez elle pour se divertir. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Et la Marquise au teint luisant, quel engagement a-t-il avec elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Il y a quarante ans qu'elle en avait trente, et elle n'en a présentement que trente deux tout au plus. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Voilà ce qui s'appelle aimer, Monsieur. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Madame, voilà Mademoiselle votre nièce qui vous demande. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
Hé bien, allez donc, Chevalier : aussi bien il ne faut pas qu'elle vous voie. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
J'ai vu le Monsieur dont je vous ai parlé ; et vous ne sauriez croire avec quelle joie il a reçu la proposition que je lui ai faite. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Mon père m'a toujours recommandé de plaire à ma tante, et il n'aura rien à me dire quand il me verra faire ce qu'elle fait. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Mais quand on vous a tant prêché de plaire à votre tante, c'était afin qu'elle épouse Monsieur Migaud, et qu'elle vous fît son héritière ; mais en se mariant à un homme de Cour, elle vous frustre de tout votre bien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Que font-elles là ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Quelle petite insolente est-ce là ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Quand ce serait Madame elle-même, je la trouverais fort impertinente, de dérober des vers qui n'ont jamais été faits que pour moi. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Mademoiselle ? (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Qu'est-ce à dire, la raison est pour elle ? (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Je soutiens, moi, que ces vers sont à moi, et qu'elle a menti quand elle s'en veut faire honneur. (Acte 3, scène 11, LA BARONNE)
Je vais vous les dire par coeur, et vous connaîtrez bien par là que votre nièce ne sait ce qu'elle dit. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Vous avez fait quelque bagatelle, et Madame Patin a appris de vos nouvelles, je gage. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Là, là, Monsieur, ne vous fâchez point, et dites-moi un peu de quelle espèce est celle-ci. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
La Baronne et elle se sont expliquées. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Il s'en est trouvé une troisième qu'elle ne m'a pas nommée qu'en la qualifiant de petite étourdie ; il fait que ce soit ma petite brune. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Est-ce qu'elle avait aussi les mêmes vers ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
De la Baronne elle-même, que j'ai trouvée dans une colère épouvantable contre moi. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Elle criait comme une enragée, et j'ai crié cent fois plus haut qu'elle ; car, il est bon quelquefois de faire le fier avec les dames. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Et elle a pris tout ce que vous lui avez dit pour de l'argent comptant ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Non, elle s'est emportée plus fort que jamais ; et je n'ai point trouvé d'autre moyen de la réduire, que de prendre un air de mépris pour elle, qui l'a piquée, qui l'a piquée jusqu'au vif. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Nous l'adoucirons ; et comme elle ne veut qu'un mari, pour la consoler de m'avoir perdu, je te la ferai épouser si le coeur t'en dit. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Hé là, Monsieur, ne raillons point ; elle ne perdrait peut-être pas au change, je vous en réponds. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Je l'entends bien ainsi, vraiment ; et si certain dessein que j'ai dans la tête pouvait réussir, je te donnerais à choisir d'elle, ou de Madame Patin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
D'elle-même. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Vous n'avez qu'à leur proposer, elles le feront de grand coeur, assurément. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Elles le feront sans penser le faire. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais encore, de quelle manière ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Paix, paix, tu vas voir le manège que je vais faire avec celle-ci. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Voici quelque pièce nouvelle. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
L'excellent fourbe que voilà ? (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Têtebleu, Madame, que c'est une incommode parente que cette Baronne, et qu'elle me vend cher les espérances de sa succession. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Elle les a trouvés admirables. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Elle me les a fait répéter jusqu'à trois fois, et j'ai été tout étonné que la vieille surannée les savait par coeur. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Bon, elle prend la chose comme il faut. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Ah, petit cruel, à quelle extrémité avez-vous pensé porter mon dépit ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Je viens donc de l'échapper belle, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Me donnera-t-elle les mille pistoles ? (Acte 4, scène 3, CRISPIN)
Quelle affaire, Monsieur ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Hé bien, Monsieur, pour peu d'avance qu'elle fasse, je verrai ce que j'aurai à faire. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
En robe cependant, mais avec une queue plus courte que celle que vous portez d'ordinaire. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Vous aurez bientôt de mes nouvelles, Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
S'il était vrai que Madame_la_Baronne ne voulût qu'un mari, je serais son fait aussi bien qu'un autre, elle pourrait bien m'épouser par dépit. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il arrive tous les jours des choses moins faisables que celle-là, et je ne serais pas le premier laquais, qui aurait coupé l'herbe sous le pied à son Maître. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Au moins, Monsieur, vous savez bien que ma petite fortune dépend d'elle en quelque façon ; et si ce n'était que vous donnez des commissions à mon père, à mon cousin, et à celui qui veut m'épouser, je ne trahirais pas ma Maîtresse pour vous faire plaisir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Dans les commencements j'ai cru qu'elle se moquait ; mais quand j'ai vu que c'était tout de bon, j'ai couru vous avertir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Il y a une vieille plaideuse de par le monde, qui est aussi amoureuse du Chevalier que Madame votre belle-soeur, pour le moins. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Je l'ai fait avertir par un solliciteur de procès, qui est mon compère, de tout ce qui se prépare ici, et je répondrais bien qu'elle ne manquera pas de se trouver aux fiançailles. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, ventrebleu, ma pendarde de belle-soeur n'est pas encore où elle s'imagine. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Elle fait de grands projets pour votre satisfaction, et il ne tiendra pas à elle que Mademoiselle votre fille ne suive l'exemple qu'elle prétend lui donner. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
C'est donc elle qui a donné à ma fille la connaissance d'un petit godelureau que j'ai trouvé chez moi un moment avant que tu ne vinsses. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, mais c'est elle qui lui conseille de vous donner un gendre à sa fantaisie, sans se mettre en peine qu'il soit à la vôtre. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Et je ne répondrais pas trop que Mademoiselle Lucile n'eût un fort grand penchant à suivre les bons conseils de sa tante. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
N'a-t-on point eu de nouvelles de ma nièce ? (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Je voudrais bien qu'elle fût ici avec son amant, et qu'on les pût marier aussi cette nuit. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Que veut-elle dire ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Et vous, Madame, choisissez de ces deux épées laquelle vous voulez. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Madame, c'est Monsieur le Chevalier qui vous fait tourner la cervelle ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Elle veut devenir femme de qualité, et elle n'oserait tirer l'épée ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
J'aime bien mieux qu'elle aille le chercher, que non pas qu'elle l'attende chez moi. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
Ma tante, je viens d'avoir une belle frayeur. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Elle a rencontré la Baronne. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Mademoiselle, j'ai l'honneur... (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame, j'avais prié Mademoiselle votre nièce de... (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous me trahissez, ma tante : vous me dites de le faire venir, et vous le querellez quand il est venu. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ma pauvre nièce, quelle aventure ! (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Que vous avais-je fait, Monsieur, pour me vouloir tromper si cruellement ? (Acte 5, scène 6, LUCILE)
Pouvais-je deviner que vous êtes la tante de Mademoiselle, et que Mademoiselle est votre nièce ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Irai-je faire le héros de roman, et refuserais-je quarante mille livres de rente qu'elle me jette à la tête ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je commence à croire qu'il en sortira à son honneur ; quand les Dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
Je trouve en mon chemin une jeune personne, toute des plus belles et des mieux faites. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ah, ah Madame ma belle-soeur, c'est donc là ce Monsieur le Chevalier que vous voulez épouser ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
Oui, Monsieur, et c'est ce même Chevalier que Mademoiselle votre fille court aux Tuileries, et qui sans moi serait peut-être votre gendre à l'heure qu'il est. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Angélique demeurera-t-elle encore longtemps déguisée sous les apparences trompeuses d'un autre sexe que le sien ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Avec quelle dureté, avec quelle prévention ma mère a refusé de consentir à mon mariage, sans vouloir apprendre même ni le nom ni la famille de la personne que j'aime ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Mais en revanche, Monsieur, avec quelle fermeté, avec quelle grandeur d'âme vous êtes-vous résolu à la fourber ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Quelle raison peut-elle avoir eue ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Oh, assurément il faudra bien qu'elle la devienne ; vertu de ma vie, vous n'êtes ni de taille ni d'humeur à mourir sans héritiers, je vous connais. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle l'aime à la fureur, je t'en réponds ; Angélique est charmante dans ce déguisement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Elle s'y plaît assez à elle-même, et je ne sais si elle a autant d'empressement que vous de le voir finir. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Comment le soupçonnerait-elle ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Nous ne venons jamais chez elle, ni toi ni moi, que quand nous sommes sûrs de ne la point trouver. (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
C'est une étrange mère, franchement ; et la noble aversion qu'elle a pour vous, mérite assez la petite friponnerie que nous allons lui faire. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
T'a-t-elle ouvert son coeur ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ne craignez rien, je suis bonne personne ; mais dépêchez-vous de venir au fait, elle pourrait à la fin s'apercevoir que Monsieur_le_Comte n'est qu'une Comtesse. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Elle a raison, il est temps d'agir. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Le Chevalier de Pharnabasac veut être payé ; elle sait ce que cela signifie. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Les belles paroles ne coûtent rien. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Là, parlons sérieusement : donne-t-elle de bonne foi dans le parfait amour ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Est-elle bien persuadée? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et comment voudrais-tu qu'elle ne le fût pas ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Elle est vieillotte et très coquette : un jeune garçon, ou qui paraît l'être, du moins, tout des plus beaux et des mieux faits, s'attache à lui en conter ; elle serait bien ennemie d'elle-même, si elle ne le croyait pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il lui dit qu'elle est jeune et jolie : y a-t-il rien de plus facile à persuader ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Elle est bien contente d'elle depuis quelque temps. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je parierais qu'elle s'est mise en tête que le goût change pour les visages, et que les plus ridés deviennent les plus à la mode. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Est-elle prévenue que Monsieur_le_Comte dépend d'un père avare, fâcheux, violent, impérieux, bourru, capricieux, brutal même ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Elle en est parfaitement persuadée ; mais la Dame est avare, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il n'importe, elle est amoureuse, je te réponds de tout ; tu n'as qu'à faire la guerre à l'oeil, et à nous seconder Champagne et moi. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Voici Madame, il serait bon qu'elle ne te vît pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et qui est-elle ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
C'est elle qui vient m'apprendre des nouvelles. (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous vous expliquez cruellement, et vous avez, à ce que je vois, plus de bonnes fortunes que vous n'en voulez. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Parbleu, je les défie toutes tant qu'elles sont de la deviner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle vous a fait épier, et on lui rend compte de tout. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je sais ce que c'est, son espion est à nous, on ne lui dit rien que Merlin n'ait dicté, et les soins qu'elle a pris ne serviront qu'à la mieux tromper. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle vient de voir Éraste avec vous. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ces bons sentiments excusent tout ; c'est une belle chose que l'intention. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Tu ne me disais pas qu'elle était au logis. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si elle nous avait écoutées ? (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ma pauvre Lisette, malgré tout ce qu'on m'en a dit, je n'aurai pas la force de le quereller. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Elles ne vous paraissent pas toutes si affreuses, Monsieur, et certaine Marquise entre autres? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
N'est-ce point elle qui vous envoie chercher, jusques ici ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
C'est elle-même, apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je ne sais point quel âge elle a ; mais son valet de chambre prend tout le monde pour des grand'mères. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
C'est une femme qui me désole, elle me perd de réputation. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Elle publie partout que je suis amoureux d'elle, que je brûle d'impatience de devenir son mari. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
Hé mort de ma vie, qu'elles sont folles ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Tu as raison ; mais les femmes du monde raisonnent-elles ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il n'y a que de l'étoile et du caprice dans tout ce qu'elles font. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
Elle le sera ; j'ai un Notaire, qui est la discrétion même. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Oui, Madame, une bagatelle, trois cents pistoles, qu'il m'a déjà demandées avec une insolence? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Quelle physionomie ! (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Pourquoi non ; si elle ne l'est pas encore, il ne tiendra qu'à elle de la devenir. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Quelle petite conversation avez-vous là tous trois, en votre petit particulier ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Cette Marquise encore, elle est drue, elle est drue. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Madame va-t-elle me les compter ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Est-elle partie ? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
J'appréhende qu'elle ne se rebute. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
La belle morale ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Elle est bien vraie, songez donc? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Je suis au désespoir de cette aventure, et tout à fait confus de la manière dont elle se termine. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Elle dit que vous vous dépêchiez de descendre, et que vous ne lui donniez pas la peine de vous venir quérir ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Elle vous enlèvera. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Elle s'est impatientée ; je crois que la voici. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
C'est elle-même ; comment faire ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Sans ce Gentilhomme qui est toujours chez vous, à ce qu'on dit, je ne vous rendrais pas une visite aussi hors d'oeuvre que celle-ci. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Quelles mesures gardez-vous, qui vous empêchent de dire naturellement la vérité ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Vous souffrez qu'on m'appelle chimères, Monsieur ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Votre soeur ne doit-elle pas épouser mon neveu ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
À quoi vous entretenir de ces bagatelles ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Tout ce qu'elle dit est donc vrai, Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Par quelle raison vous en importuner ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Dis le contraire, petit ingrat ; dis le contraire. Argent comptant, pierreries, et ma vaisselle même ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Si l'on épousait d'obligation toutes celles qui font des extravagances, il y a mille jeunes gens qui auraient plus d'une douzaine de femmes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Nous amener Monsieur votre père ; quelle aubade ! (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Quelles mesures prendrons-nous ? (Acte 1, scène 19, MADAME-ARGANTE)
Par quelle raison ? (Acte 1, scène 19, MADAME-ARGANTE)
Sa visite me peine autant que celle de la Marquise. (Acte 1, scène 19, MADAME-ARGANTE)
Et quoique Madame soit sa mère, elle est aussi jeune que Monsieur son fils. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
J'ai tout lieu de le croire ainsi ; mais la Marquise, Comte, que dira-t-elle ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
C'est une folle, qui ne sait ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 20, MADAME-ARGANTE)
Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Pour faire plaisir à Madame, je ferai tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Quelle soumission ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais je ne suis pas cause de tout le mépris que Monsieur votre fils a pour elle. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
Examinez Madame la Marquise ; je lui demande pardon de parler ainsi devant elle, mais enfin elle m'y réduit ; voyez son air et ses manières, et regardez sans prévention les charmes de Madame. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Allons, allons, Monsieur de Bonnefoi, j'ai donné ma parole, elle est inviolable. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Oui, mon père, et Monsieur est passionnément amoureux d'elle. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
C'était elle ?? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Elle sort fort irritée. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Le plus joli esprit : vous serez charmée d'avoir une belle-soeur comme elle ; car il ne faudra pas la nommer votre bru. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Et je ne prétends pas qu'elle vous appelle sa belle-mère. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Le terme de belle soeur a quelque chose de bien plus agréable à l'oreille. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Qu'a-t-elle fait ? (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Elle enlève Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
Elle enlève Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
Elle a le diable au corps ; elle enlève aussi le Notaire. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
Elle les guettait au sortir d'ici. (Acte 1, scène 25, LA FLEUR)
Elle l'épousera. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Comment, Monsieur, elle l'épousera ? (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
Elles seraient inutiles, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Elle aura peine à trouver des témoins. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Que je crains son ressentiment quand elle sera détrompée ! (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
Il faudra bien qu'elle prenne patience : ne songez qu'à votre bonheur. (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Non, s'il vous plaît, point de familiarité : vous savez bien sous quelles conditions je vous ai tiré du Village, pour vous pousser dans la Finance ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Quelle impertinence ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Elle ne le hait pas tant que dans les commencements : mais voilà l'hiver qui approche, cela reviendra. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je me recommande à vous, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Voici queuque une de vos Damoiselles. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Ma mère vient de me déclarer qu'elle veut absolument que je me marie. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Je le regardais, moi, comme un homme sans conséquence, un oiseau de passage, que l'hiver chasserait avec les hirondelles. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Il y a quatre jours que je n'ai pas de nouvelles d'Éraste, et ma cousine ne reçoit point de lettres de Clitandre. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Grande et réjouissante nouvelle, ma cousine. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Il a quitté le petit-collet, son frère est mort, il est devenu l'aîné de la famille, Conseiller au Présidial d'Abbeville ; et il vient en hâte, à ce qu'on dit, pour faire hommage à mes charmes, de sa nouvelle succession. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Il sera peut-être moins ridicule en Conseiller qu'en abbé : au pis aller, ce sera une nouvelle figure qui nous réjouira. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Quelle complaisance ! (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Ma foi, Madame, celles d'Été ne sont pas moins dangereuses, et les promenades d'Ivry et des îles de Charenton? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
C'est la profession d'Éraste et de Clitandre qui l'effarouche, c'est celle de ces deux autres qui lui a gagné le coeur ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Il me semble qu'elle a raison, cousine. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Il ne faudra que gagner l'esprit de ma tante, et lui faire changer les résolutions qu'elle a prises. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
C'est Madame Thomas qui nous fait le tour ? Elle n'est pas de nos amies, et j'ai tant menti pour le mériter, je lui ai dit plus de vingt fois qu'elle était et jeune et jolie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
C'est ce qui vous fait tort, peut-être, elle songe à vous pour elle-même ; que sait-on ? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Pousse donc, allons, et chante sur quelle note tu voudras, je t'accompagnerai de merveilles. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Il faut avouer que j'ai bonne mine comme ça, c'est une belle chose qu'une charge de robe. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Oui, c'est un garçon que j'ai pris en arrivant dans l'hôtellerie où je suis descendu de dessus mon cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
J'ai déjà eu querelle avec notre Président, et si il n'y a que trois jours que je suis reçu. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Mais l'amour me débauche, je quitte tout pour les beaux yeux de Mademoiselle Isabelle. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Quoi, c'est Mademoiselle Isabelle qui vous attire en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
C'est d'elle que vous êtes amoureux ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
J'en perds l'esprit, Mademoiselle Toinette, et sa tante le sait bien : c'est elle qui m'a écrit de venir l'épouser. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Me voilà bientôt tout seul, Dieu merci, c'est ce qui fait que j'ai jeté mon plomb sur Mademoiselle Isabelle, pour me rengendrer de la famille. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Je vous avertis qu'elle a pour tous les gens de robe une aversion épouvantable. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Quelle physionomie ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Hai, hai, hai, qui est ce Monsieur-là, Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Je suis amoureux de Mademoiselle Isabelle, qui a l'entêtement de l'épée, comme vous savez ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Et Mademoiselle Toinette dit qu'elle ne m'aimera point, si je demeure conseiller. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Elle vous détestera, la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Votre nouvelle condition n'a pas beaucoup duré, monsieur Maturin. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
Mais celles de votre cousine, comment vont-elles. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
Cela est vrai, mesdemoiselles : entendez-vous ? (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Oui, ces Messieurs-là ne songent qu'à la bagatelle. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Quelle trouvaille, Madame ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Oh, Mademoiselle, très humble serviteur, serviteur très humble. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Vous me confondez, vous m'extasiez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comme elle se moque, Toinette. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Comme on me traite, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Laissez la faire, puisqu'elle vous aime, vous avez l'avantage, une fois. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
Elle est gracieuse et bien imaginée. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
C'est le laquais que j'avais, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 19, DES BALIVEAUX)
Vous venez de l'échapper belle ; il vous faut un gendre. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Se vaghe son le tue bellezze, v.5 (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Quand une belle a su nous plaire, v.60 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL)
Mais que pendant l'Été la Belle, v.74 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
À d'autres ait été cruelle, v.75 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
Qu'un Traitant voyant l'hirondelle, v.83 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)
Fasse le blocus d'une belle, v.84 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Cela ne reçoit pas la moindre difficulté, Monsieur le Tabellion ; et dès que toute la famille en est d'accort avec moi, cette petite supercherie n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
Oui, je vous le donne de tout mon coeur : mais je ne vous promets pas que mon consentement détermine ma belle-soeur à vous épouser. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Ma femme n'est pas à beaucoup près si extravagante que sa soeur, et toutes les tentatives que j'ai faites pour régler son esprit et ses manières, n'ont jusqu'à présent servi de rien ; je serai réduit, je pense, pour éviter les altercations que nous avons tous les jours ensemble, à prendre le parti d'extravaguer avec elle, puisqu'il n'y a pas moyen qu'elle soit raisonnable avec moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Croyez-moi, il vaut mieux pour vous et pour elle que vous vous accommodiez à ses fantaisies, que de prétendre la soumettre aux vôtres. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Que je serai ravi de vous voir le mari de ma belle-soeur la Greffière ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Je vous les communiquerai. La voici, proposez-lui l'affaire ; selon la réponse qu'elle vous fera, nous réglerons les mesures que nous aurons à prendre ensemble. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Celle-ci ne vous aurait pas déplu. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Fille d'un Huissier qui était le père de ma femme, ma belle-soeur à moi, qui ne suis que Procureur au Châtelet, veuve d'un Greffier à la Peau, que vous avez fait mourir de chagrin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous n'avez rien à craindre, Monsieur ; Madame votre femme est raisonnable, elle ne tient point du tout de la famille. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Elle est raisonnable ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Oh, vraiment, je sais bien qu'elle les a, de par tous les diables, et s'en sert souvent, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
À quoi vous amusez-vous donc, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Laquelle, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Celle à réseau ou celle à frange ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Non, celle de gaze ou celle de dentelle, Mademoiselle Lisette ; les autres sont des housses, des caparassons qu'on ne saurait porter. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Il la fera, Monsieur, Madame et lui sont fort bons amis, il fait tout ce qu'elle veut. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Non, Monsieur, je la trouve de fort bon esprit, au contraire ; elle prend ses commodités et ses plaisirs, et vous avez la peine et les chagrins de tout. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Que vous importe à qui, pourvu qu'elle soit mariée ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Tenez, Monsieur, je la soupçonne de quelque dessein, dont elle aura peine à ne me pas faire confidence. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Hé bien, fais, Lisette : mais dépêche-toI. Je vais trouver Monsieur Naquart, et nous attendrons ensemble de tes nouvelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oh, pour moi, je ne comprends pas comment depuis huit jours que nous sommes ici, vous n'avez point eu de ses nouvelles : il faut qu'il soit mort ou malade. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
L'une avait assez de penchant pour lui, à la vérité : mais elle ne voulait pas qu'il en eût pour vous. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je crois qu'elle était amoureuse de lui. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Quelle injustice ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je suis bienheureux, Mademoiselle, de vous trouver ainsi d'abord en arrivant, avant que personne? (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Je n'ai point de lettres à vous donner, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
C'est un traître, un chien qui ne mérite pas de vivre, un homme à pendre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Une lettre pour elle ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Non, Mademoiselle, vous ne la verrez point. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Ma tante est-elle devenue folle, de vouloir épouser Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Ne vous boutez pas en peine, partant que les garçons ne manquiont pas de vin et les filles de tartes, et que vous nous bailliais ces vingt écus que vous m'avez dit pour les ménétriers et pour ces petites chansonnettes que je fourerons par-ci par-là, nan ragaillardira votre soirée de la belle façon, je vous en réponds. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Allez, je chanterons à pleins gosiers, et je remuerons le jarret de la belle magnière. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Que ça fera biantôt bâtI. Il n'est pas malaisié de vous louer : vous êtes belle, vous êtes bonne, vous êtes riche. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Les mauvais présages de ce matin sont évanouis, ma pauvre Lisette, j'ai reçu les plus agréables nouvelles? (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Ne le serait-elle point déjà, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Vous verrez de belles oppositions, laissez faire. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Mais, vraiment, je les trouve admirables, elles m'empêcheront de m'élever, de faire fortune : ces Bourgillonnes-là sont si ridicules? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Je viens de recevoir des nouvelles d'une affaire dont j'attendais la conclusion avec impatience ; elle est finie, il faut que je parte. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Hé, quelle affaire, Madame Carmin ; sont-ce des laines d'Hollande, d'Angleterre, qui vous arrivent ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Voilà de belles fortunes. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Hé, quelles prérogatives, Madame ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Belle bagatelle ! (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Quelle politesse il y a parmi les femmes de qualité ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Au bout du compte, voilà de belles fortunes ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Mais, ma belle-soeur? (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oh, pour cela non, qu'il ne s'y joue pas, je ne lui conseille pas d'insister là-dessus, mon étoile est terrible pour les maris ; et selon le calcul que j'en ai fait faire, elle en doit exterminer trois ou quatre, et en très peu de temps, et de qualité même : voyez combien durerait un pauvre diable de Procureur. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Vous êtes plus fou qu'elle, Monsieur Naquart. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Il faut bien faire quelque chose pour elle. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Oui, vous dis-je, je lui vole son amant : Monsieur Naquart est le mien, je le renvoie à elle, ce ne sera qu'une espèce de troc : et tu lui feras entendrez, Lisette, que je lui donne plus que je ne lui dérobe. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Je vais la chercher au plus vite pour lui apprendre cette bonne nouvelle : que je vais la réjouir ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Son extravagance est au plus haut point, et je vous avertis que je ne souffrirai point qu'elle épouse ce jeune homme-là. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
Elle ne l'épousera point, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, NAQUART)
Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
Je ne le serai point du bout, je vous assure : ce n'est point elle, c'est son bien que j'épouse, pour le partager avec vous. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Que vous êtes cruelle ! (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Et vous croyez que pour vous avoir j'aurai la patience d'attendre qu'elle meure ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
Non pas, s'il vous plaît, je veux que vous m'épousiez la première ; ma tante a déjà été mariée, c'est à elle d'attendre. (Acte 3, scène 1, ANG?LIQUE)
Elle épouserait Monsieur Naquart, mon procureur ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
La tante et lui sont déjà d'accord, cela ne dépend plus que de Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Oui, Mademoiselle. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Oh bien, Monsieur, ce ne sera pas de mon aveu qu'elle se fera ; et à moins que Monsieur_le_Comte n'ait l'impertinence d'épouser ma tante, je ne ferai pas la sottise de vous épouser, moi, vous pouvez comptez là-dessus. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Je l'attendait du côté de la petite ruelle : outre que c'est le plus court et le plus commode, la sympathie l'y devait attirer, mon pauvre Lolive. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Vous me cherchiez, je vous cherchais, nous nous cherchions tous deux ; l'amour nous conduit l'un vers l'autre, l'hymen va nous unir : quelle félicité ! (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Oui, chaque fois que vous renouvellerez d'attraits, Monsieur renouvellera d'amour, Madame. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
On m'appellerait Madame Naquart ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Si ce n'est que le nom qui vous chagrine, on vous appellera Madame_la_Comtesse, si vous voulez. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
De quelle vitesse v.8 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
Que la fin de ce siècle est belle v.12 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Nous trouvons toujours tout en elle. v.32 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
De ma belle-fille ? (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Angélique vous aime-t-elle ? (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Il n'en est point auxquelles je ne souscrive, parlez. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Cela se rencontre le mieux du monde, Éraste mon ami et mon camarade est aussi depuis quelque temps épris des charmes d'Isabelle. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
N'y aurait-il point aussi quelqu'une de vos Demoiselles charmée des beaux yeux de Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Oh çà, ne perdons point de temps, voyons ce qu'il y a à faire ; votre camarade est-il aimé d'Isabelle ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Il est assuré de son aveu, et la grande fureur d'Isabelle est, comme à vous, de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Si fait, si fait, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Pardonnez-moi, Mademoiselle Marton, je vous assure. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Si cela était vrai, que je vous aimerais, Madame, quoique vous soyez ma belle-mère. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Quelle modestie ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Elle est sincère. (Acte 1, scène 3, LUCILE)
Elle lui faisait faire tout ce qu'elle voulait. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Non, cela n'est mal imaginé : mais quelle Comédie pourrions-nous prendre ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ils ont un privilège de ne rien faire qui vaille, parce qu'ils sont seuls, de mal jouer les anciennes Pièces, et de n'en point donner de nouvelles qui ne soient mauvaises. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Marton, que va-t-elle promettre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Quelle répugnance auriez-vous pour cette affaire ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est que vous n'êtes guère pénétrante, et Mademoiselle y comprend quelque chose ; je gage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Mais je ne sais pas un mot d'Italien, moi, quelle apparence ? (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
Ne suffit-il pas qu'elle est de moi ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Il n'est point de déguisement pour les yeux d'un amant ; les miens vous ont d'abord reconnue, charmante Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Marton m'a promis qu'elle nous aiderait à le surprendre. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Elle ne laissera pas de me paraître longue. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Laissons-nous conduire par Marton, cela roule sur elle ; elle sait la portée de son génie, elle n'en fera ni trop, ni trop peu. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
J'attends le succès de ses soins, et tout mon bonheur d'Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Ne le blâmez pas, Mademoiselle Marton, il est occupé à persuader ceux de nos Acteurs dont il a besoin ; ce n'est pas une chose bien facile, et nous ne sommes pas toujours tous également disposés à faire plaisir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Oh bien, allez vous tranquilliser auprès de votre belle-mère, et empêchez toutes deux Monsieur Grichardin de venir si tôt nous troubler. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Que ma cousine vienne donc aussi ; pendant que Léandre n'est point avec moi, je ne veux point qu'Éraste soit avec elle. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Quelle violence je me fais ! (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Quelle complaisance il faut que j'aie ! (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Quelle récompense vous en aurez ! (Acte 2, scène 3, MARTON)
Ma chère Marton, je suis au désespoir, si l'idée que nous avons de surprendre ce soir le consentement et la signature de mon oncle, il n'est plus d'Isabelle pour Éraste. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Je vous vois venir, Mademoiselle Marton. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Les uns sont à table, les autres se promènent en attendant le Bal ou la Comédie, mon oncle est avec la vieille cousine, Angélique avec sa belle-mère essaie une robe de Docteur pour jouer une scène que vous lui avez fait répéter, dit-elle. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Pour mieux réussir dans notre projet, il faut aussi qu'elle soit de notre Troupe. (Acte 2, scène 6, MARTON)
Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
Oui, Monsieur, on m'a parlé de vous, et voilà ma nièce Isabelle, pour qui l'on m'a dit que vous aviez quelque dessein, qui se rencontre ici fort à propos. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Voilà une belle personne ! (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Mais, Monsieur, une affaire sérieuse comme celle qui m'amène, interrompt peut-être les plaisirs où vous étiez livré pour la soirée ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Que cette goutte-là ne vous effarouche point, Mademoiselle, elle n'intéresse point le mariage. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Elles ont raison, le beau plaisir de passer toute une journée avec un malade ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Il y a goutte et goutte, Monsieur Grichardin, il faut vous expliquer ce que c'est que celle-ci. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Elle se règle selon le cours de la Lune. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Nouvelle Lune, tranquillité d'esprit, le terme est éloigné. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Oui, à force de marcher, et d'aller fort loin quand elle est violente : et en se mariant, quand elle est légère. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
En se mariant, quand elle est légère ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle, je ferai votre fortune et la mienne, ou j'y périrai. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Décours, nouvelle goutte? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Une pure Scène de Comédie, où vous venez tout naturellement de jouer votre rôle. (Acte 2, scène 10, MARTON)
Ce seront tous les jours nouvelles scènes : et tenez, tenez voilà Mademoiselle votre fille qui vient faire la sienne ; vous allez voir de quoi elle est capable. (Acte 2, scène 10, MARTON)
C'est elle-même, mon oncle. (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
Elle est fort jolie comme cela, oui, Marton. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Hé bien, faites ; voyons un peu comme elle se tirera d'affaire. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Elle crèvera à force d'être habile. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Quelle patience il faut avoir avec vous... (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Oui, Messieurs, je suis Docteur, non solum in utroque : mais ; cinquantoque et centupliquoque Jure, in omnibus et per omnia Doctor excellens, excellentior et excellentissimus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Pour cela elle doit l'être. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Le bon goût se renouvelle v.49 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
On nous rappelle. v.50 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
C'est la loi naturelle ; v.56 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Se renouvelle. v.59 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Pourquoi la beauté passe-t-elle v.60 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Quel sort heureux que celui d'une belle, v.62 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
De qui la raison rappelle v.65 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
De qui la raison rappelle v.73 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
De qui la raison rappelle v.80 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
De qui la raison rappelle v.87 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
De qui la raison rappelle? v.94 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Il ne sera pas donc difficile d'avoir de leurs nouvelles ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
De tout mon coeur ; il serait fâcheux que pour des bagatelles, Madame Thémis qui soutient ses membres avec chaleur, envoyât Mercure et l'Amour aux Galères. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Voici quelqu'un qui parle de lui, et qui pourrait bien nous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Taisez-vous, Momus, vous êtes un Dieu de caprice, aussi bien que les autres : ne me blâmez point d'une facilité, sans laquelle vous ne seriez pas ce que vous êtes. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Je suis tuteur et amoureux d'une fort aimable personne, j'ai une servante fort jolie ; pour peu que l'Amour que vous cherchez entende parler d'elle, il viendra chasser sur mes terres, et vous l'attraperez tout en chassant. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Je les mets sous votre protection, elles en ont besoin. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Oui, c'est celle de l'appartement de ces Demoiselles. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Elle était fermée ; ils m'ont dit de l'ouvrir, je n'en voulais rien faire ; je leur tenais tête, quand voilà tout d'un coup? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Je parle aussi, Monsieu ; et pour le faire court, je vous dirai que je les voyais, que je leur parlais, et puis tout d'un coup je ne les ai plus vus ; la porte s'est ouverte d'elle-même, crac, les velà dedans. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Je le veux bian, je vous rends le gouvernement que vous m'aviez baillé sur elles. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Plus tendrement si vous le pouvez, Robin, cette petite Ritournelle ; prenez bien le ton, vous Marotte, et rechantez ce petit air que je vous ai montré ce matin. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Oh, pour cela oui elles le sont. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Il ne manque à celle-là que le petit doigt et le pouce, voilà ces trois-là remplacés ; j'ai la valeur d'une main à moi tout seul, n'est-ce pas assez ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Belles dispositions pour la Musique. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Hélas, Monsieur, je suis brouillé avec elle. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
C'est une science naturelle, cela ne s'apprend point, on n'a que faire de maître. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Je la connais, c'est le logis d'un Docteur, qui a, dit-on, une fille fort belle, et une servante tout à fait jolie. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Je vous aurais demandée, si quelque autre s'était présentée : mais je vous vois, ma belle enfant ; que me reste-t-il à souhaiter ? (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Ce n'est pourtant pas moi, Monsieur, qui fais l'ornement du logis ; Mademoiselle Philine, qui est ma maîtresse, a des attraits? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
Qu'elle est charmante ! (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
Il y a je ne sais combien de temps que je t'appelle. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Approchez, approchez, Mademoiselle, vous verrez à quoi je m'amuse, et vous ne serez peut-être pas fâchée de vous amuser de même. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
C'est qu'elle commence à s'animer ; le tuteur a raison, nous sommes faibles. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
Ces Demoiselles ont à elles deux plus d'amants qu'elles n'en sauraient faire. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Tu fais comme si tu étais amoureux de quelqu'une d'elles. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
J'aime Spinette, moi, qui est la servante, et mon maître Monsieu le Docteur est amoureux, lui de Mademoiselle Philine, qui est la maîtresse : c'est une petite partie carrée que nous avons faite. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Et ces Demoiselles répondent-elles à votre amour ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
Oui, elles répondent quand on leur parle. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Vous aiment-elles ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Je lui rendrais, s'il en avait besoin, le même service auprès de Mademoiselle Philine. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Le voici qui vient de ce côté, il s'est accosté de Marotte : rentrons sans lui parler, et le laissons jaser avec elle. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Ça est comme je vous le dis, Monsieur : ce Monsieur le Musicien qui est ici, m'a dit de rassembler toute la jeunesse, pour une petite fête qu'il veut nous donner ; et comme les Demoiselles de chez vous sont les plus aimables du Village, on ne me pardonnerait pas de ne vous pas prier de trouver bon qu'elles en fussent. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
Vous leur faites plaisir et honneur, belle Marotte, elles en seront, et moi aussi, je vous le promets. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
Pour ce coup, Monsieu, nous avons fait tous deux de belle besogne. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
À saint Lazare ou autre part, qu'importe : ce que je sais bian, c'est qu'il ne veut pas marcher, lui ; hé, tenez, tenez, les voilà tous quatre avec ces Damoiselles ; ils ne disputent plus tant ; c'est qu'ils sont d'accord. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Mais quoique ces affaires-ci se passent devant les Dieux, il serait bon, pour plus de sûreté, qu'elles se passassent aussi par-devant Notaire. (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
Il a joué naturellement dans la Scène de l'homme d'affaires. (Acte 3, scène 18, LUCILE)
Ce n'est plus un Musicien, belle Marotte, c'est Mercure ; et moi je ne suis plus Pierrot, je suis Léandre. (Acte 3, scène 19, PIERROT)
Seigneur l'Amour, puisque votre excellence v.124 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Quelle ? v.136 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Belles, hâtez-vous, prenez-en, v.177 (Acte 4, scène 1, MERCURE)
Jeune et belle comme vous l'êtes, v.185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Elle a des drogues à revendre : v.213 (Acte 4, scène 2, L'AMOUR)
En a-t-elle le débit ? Non. v.214 (Acte 4, scène 2, L'AMOUR)
J'avons toujours querelle, v.226 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
Parfois c'est moi, souvent c'est elle. v.229 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Mais vous, Messieurs les Dieux, sous quelle bigarrure v.294 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Voilà des belles à choisir, v.299 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
De celle-ci, cadedis, je prétends v.306 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que vous ferez ici d'excellentes recrues ! v.321 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
L'usage en est excellent v.364 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
Cet heureux secret rappelle v.367 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
C'est par cet amour femelle v.372 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
Qu'Angélique et qu'Isabelle v.373 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
Quoique la pièce nouvelle v.386 (Acte 4, scène 4, MERCURE)
Ne soit qu'une bagatelle, v.387 (Acte 4, scène 4, MERCURE)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Hé bien, Monsieur Thibaut, c'est donc aujourd'hui que votre Monsieur_le_Marquis vient prendre possession de sa nouvelle Seigneurie ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
Tout ce qui m'en déplaît, c'est que le Carilloneus dit sue les vars ne sont pas bons, le Magister dit que la musique ne vaut pas le diable, et le Ménestrier dit qu'ils avons raison : à ce compte-là, Monsieur Galoche, le jeu ne vaudrait pas la chandelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je vais faire un tour, j'ai une petite affaire ; en attendant que je revienne, contez à ce Monsieur, pour vous divartir, toues les belles choses que j'allons faire. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Si vous saviez ce qu'il a voulu faire de moi, vous seriez dans une belle colère. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
Parguene autant vaut, puisqu'elle est promise. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Rien, Louison, ce n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Elle est en bonnes mains, je vous en réponds. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
J'ai bien des nouvelles à vous apprendre. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Mais quelle réponse faire à mon maître ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Ah, ma cousine, je t'apporte une bonne nouvelle ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Non, non, je n'ai rien de caché pour elle, et je lui ai tout dit. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
Oui, je la faisais chanter comme vous m'en avez prié ; mais sa cousine Martine est venue qui l'a emmenée : elles sont allées quelque part ensemble, apparemment. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
Car j'avons affaire d'elles. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Que veut celle-ci, par exemple ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Hé bien, quelle danse avez-vous ? (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
Quelle danse ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Tatigué, vous avez fait de belles affaires. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je leur ai demandé où alles allions : au-devant de Monsieur_le_Marquis, m'ont-elles fait. (Acte 1, scène 15, COLIN)
C'est moi qui sis le dépité du Village, ç'ai-je fait ; je sommes les dépitées des filles, m'ont-elles fait. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Elle en deviendra plus grasse. v.38 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Arrêtons-nous dans ces belles retraites : v.3 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Quelle Divinité par vous v.16 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Elle aime à sa suite v.30 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Allons, Messieurs, Mesdemoiselles, achevez, s'il vous plaît, votre façon de prologue, et nous commencerons notre Comédie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Elle est du sang de nos Dieux. v.50 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Ami, Sancho, pour l'Île elle vous est acquise, v.49 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Et celle de Sancho, que tout présentement v.103 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Que Don Guichot n'a pas la cervelle bien saine : v.122 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Et je ne sais comment et par quelle aventure v.133 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
La fortune me quitte : elle peut s'en aller ; v.147 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
D'esprit droit, de coeur pur, d'excellent jugement. v.152 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Avec de telles gens quel divertissement v.212 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
Sancho Pança, trompé par de belles promesses, v.249 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Elle est expédiée en ce même moment. v.267 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Dirai-je les exploits qu'a faits votre Excellence, v.357 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Quelles vertus en vous ont toujours éclaté ! v.403 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Ils veulent tous sortir, jusqu'à se quereller : v.572 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Mais je n'ai point de fiel ; c'est une bagatelle. v.625 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
Hé bien, cette audience enfin se tiendra-t-elle ? v.626 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
On voulut la purger pendant qu'elle était grosse ; v.646 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Depuis pour l'amour d'elle il pleure comme un veau : v.664 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
C'est peu pour mériter une telle beauté. v.667 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Monsieur le Gouverneur, elle est incomparable ; v.670 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Elle est belle, archi-belle, et lorsque l'on la voit v.671 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Elle paraît aux yeux une rose nouvelle ; v.673 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Que si du côté gauche elle paraît moins belle, v.674 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Si je n'en parle pas, qu'elle n'en a point ; v.684 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Car depuis cinquante ans qu'on dit qu'elle est tombée v.685 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Du faîte d'une grange, elle est toute courbée, v.686 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Et se tient sur ses pieds d'une telle façon, v.687 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Le beau brin de femelle ! Ah, la triste aventure ! v.689 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Quelle inhumanité ! Que vous êtes peu tendre, v.717 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Poltron ! Votre haute Excellence v.757 (Acte 2, scène 7, DON QUICHOT)
Et quelle aventure ai-je à tenter ? v.768 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Mon excellence ici me semble un peu bernée. v.807 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
De voir quelle bonté pour lui les intéresse, v.843 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Des nouvelles de sa Princesse, v.846 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Avez-vous fait le coup dont elle vous accuse ? v.910 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Vous raisons ? Quelle audace ! v.913 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Par la loi qu'elle cite a des droits bien acquis. v.947 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Elle a raison au moins, docteur, à le bien prendre, v.972 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Celles du défendeur, et tout vu bien à fonds, v.990 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
La fortune fait l'homme, elle n'a qu'à vouloir, v.998 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Et quand elle nous place, elle nous fait valoir. v.999 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Des soins qu'elle aura pris d'élever son enfance, v.1037 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
D'autre part de mes biens que ce qu'elle voudra ; v.1063 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Aussi jeune, aussi belle, aussi vive et charmante v.1088 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Laquelle voulez-vous ? v.1131 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
La part que vous voulez est celle du pupille. v.1133 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Qu'on ait à la casser, puisqu'elle n'est pas bonne. v.1225 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Voyons quelle raison. v.1287 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Quelle règle maudite ! v.1294 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Pareille à celle-ci. v.1310 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Comment, votre Excellence v.1377 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Mais celle des perdrix est la plus dommageable : v.1406 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Bontékoé soutint qu'elle donne la mort : v.1408 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
La raison ? Elle est toute évidente ; v.1433 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
De quelle Faculté vous êtes Médecin ? v.1452 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Le Duc s'est mis à table : ainsi quelle apparence ? v.1478 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
De Monseigneur le Duc on reçoit des nouvelles ? v.1489 (Acte 4, scène 5, LE DOCTEUR)
Hé bien, quelles sont-elles ? v.1490 (Acte 4, scène 5, LE DOCTEUR)
Pour égaler son vol au vol des hirondelles, v.1653 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Pourquoi diable vouloir tâter de l'Excellence ? v.1657 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
La fâcheuse nouvelle ! v.1676 (Acte 5, scène 8, PERALTE)
Ma foi, le Gouverneur vient de l'échapper belle. v.1677 (Acte 5, scène 9, SANCHO)
Au sort du Gouverneur tellement s'intéresse, v.1721 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
Qu'elle vient l'applaudir elle-même aujourd'hui, v.1722 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
Madame, elle ne vient que de faim et de crainte. v.1737 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Quelle agréable symphonie. v.1817 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
Amenez promptement la belle Dulcinée ; v.1836 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
À son Excellence Sanchique, v.1839 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
C'est elle justement qu'au pied de ce coteau v.1878 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
Baiser vos belles mains d'ivoire. v.1896 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Ma foi, c'est elle-même. v.1914 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Oui, celle à qui j'ai parlé, v.1915 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
La malepeste, elle est bien plus charmante. v.1917 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
De rester éternellement v.1975 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Quelle heureuse destinée v.1983 (Acte 5, scène 17, ELVIRE)
Quelle soit carillonnée v.1993 (Acte 5, scène 17, ALTISIDORE)
Elle sera fiancée v.1997 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
Elle ne boive point d'eau, v.2000 (Acte 5, scène 17, PERALTE)
Du plus excellent chaudeau v.2004 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
Qu'elle ait pleine poêlonnée v.2005 (Acte 5, scène 17, ARCHELA?S)

LE CHARIVARI (1697)

C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Celle que j'adore, est Mariane. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Bon : Vivat, Messieurs, point de rancune, la mienne s'appelle Mathurine. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Quelqu'un sort de la maison, je vais faire jaser ce compère-là, et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Que c'était une bonne parsonne que ma marraine, alle m'aimait bian pendant son vivant ; mais du depuis qu'elle est trépassée... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Elle est morte, la pauvre femme ! (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Oh, tatigué, oui, elle est défunte, et son mari m'a joué d'un tour. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Quand une femme se met quelque chose dans la cervelle... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Pargué, je ne nous séparerons pas comme ça, je renouvellerons connaissance. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Hé bian, c'est justement le parti que votre belle-soeur ne veut pas que nous prenions. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je la vis pourtant, il y a deux mois, dans la résolution de marier sa fille et sa nièce, et elle voulait aussi te faire épouser... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Tu as raison : mais pourquoi ma nièce Angélique a-t-elle refusé ce riche Banquier que sa mère lui destinait. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Voyez-vous, Mademoiselle Angélique veut se marier pour être mariée, et sa mère la voulait marier pour qu'alle fût veuve ; je m'en rapporte à vous, laqueulle est-ce qui a tort ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Vous êtes scrupuleuse, à ce que je vois : serait-ce par scrupule aussi que Mademoiselle Mariane n'a point voulu de ce jeune avocat... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
C'est un nigaud, un imbécile ; qu'aurait-elle fait de ce benêt-là ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Alle est riche, Mademoiselle Mariane, alle a de quoi faire la forteune d'un homme. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Ces Damoiselles ont quelque amant dans la tête, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Il ne faut pas prendre garde à ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Ces Damoiselles ne le respectont pas assez queuquefois, et ça fâche Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
J'en viendrai à bout, pourvu que vous ne les gâtiez pas, vous : car vous êtes leur bon oncle, à ce qu'elles disent, et vous ne savez non plus gouverner des enfants... (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Vela une belle épitaphe ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Il m'a donné bien des chagrins : mais, ou je ne pourrai, ou je les rendrai bien à Mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Ah, j'entends bien ce mais-là, ce n'est pas la frorteune d'une fille que vous voulez faire, c'est celle de queuque garçon, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Quand on est comme elles, on prend ce qu'on veut : quand on est comme vous, on prend ce qu'on trouve. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Non, non, Madame, ne faites pas non plus semblant de savoir ce que je vous ai dit d'elles. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Madame Loricart me paraît plus traitable que de coutume, elle s'apprivoise, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Tu connais les amoureux de nos Demoiselles ? (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Bon, ma forteune, il faut bian qu'alle y trouve son compte, elle, pis que c'est elle qui me prie, vous dit-on : mais palsanguenne, il n'en sera rian, vela qui est résolu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Ça n'y fait rian : quand elle en devrait crever, alle ne m'aura morgué pas. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Je m'en vais tout franchement ly dire que je ne veux point d'elle. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Ce brutal-là va faire une sottise qui portera préjudice à nos Damoiselles. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Hé bien, ma chère Mathurine, n'as-tu point de nouvelles d'Éraste et de Clitandre ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Elle s'imaginerait fort bian ça, elle est la maîtresse d'un paysan, afin que vous le sachiais. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Défiez-vous de ces sarmonneuses-là, alles ne prenont jamais pour elles ce qu'alles disent aux autres. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
Vous n'y songez pas, ma nièce, de quelle utilité pourrait vous être ce que vous dites, supposé même qu'il fût vrai ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Vous ne le comprenez pas, parce que ma cousine n'a pas achevé de vous dire toutes nos affaires, et que vous ignorez de quelle nature est la folie de ma tante. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Oh pour stilà, c'est moi qui en réponds, elle sera assez sage pour agrier tous vos mariages, pourvu que vous soyais assez fous pour agrier le sien. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
La belle doutance, ils se sont bian fait paysans eux-mêmes pour l'amour de vous. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
C'est leur oncle qui est avec elles, Lolive. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
L'amour m'a fait y voler, belle Mariane. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Si nous pouvions seulement avoir quelque preuve sérieuse des intentions de ma belle-soeur pour son maître Thibaut... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Oh, parbleu, je la défie de reculer, elle a signé un Contrat, que j'ai vu ; je viens de boire avec maître Thibaut et avec le Tabellion. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Elle a signé un contrat ? (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Non, demeure ici, Mathurine, afin d'amuser ma tante, en cas qu'elle s'avisât de demander où nous sommes. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Ça sera trop plaisant, je nous en allons faire une charretée de noces, et c'est celle de Madame Loricart qui est cause de tout ça : queulle bénédiction ! (Acte 1, scène 19, MATHURINE)
Vous ne refuserez pas, Madame, de signer les Contrats de ces deux Demoiselles ? (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Ah ! Quelle manie, v.44 (Acte 1, scène 22, ENSEMBLE)
Telle en a fait un long usage, v.50 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

L'oncle les remettrait en couleur ; ce devrait être une raison déterminante que celle-là. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
L'affaire est plus avancée que tu ne penses ; nous nous sommes envoyé mutuellement une promesse de mariage. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Oui, j'ai pris une bonne grosse réjouie, belle et de bonne humeur. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Elle aime tout ce que j'aime, le plaisir, la bonne chère ; elle reçoit mes amis parfaitement bien, elle sera ravie de t'avoir au logis. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Quelle joie ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
De quelle manière ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Elle nous a envoyé le portrait de la fille, nous lui avons renvoyé celui de mon maître. Les parties ont été contentes des copies, et les originaux sont devenus amoureux l'un de l'autre par la poste. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Non, dans celles du Public, un Agioteur. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
C'est celle à qui je songeais pour toi. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
La sympathie est une belle chose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Quelle heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Hé bien, soit. Entrons maintenant au logis ; je veux te présenter à ta nouvelle tante. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Et moi charmé de t'embrasser, ma soeur : mais ne m'appelle plus comme cela, je te prie. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Je suis votre serviteur, Mademoiselle Javotte. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Il me semble qu'elle est en âge... (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Vous a-t-il dit de quelle nature sont ces affaires ? (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Il appelle cela un mariage, le bon traître ! (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Mais quelle mouche vous a passé de nouveau devant les yeux ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Il soupe chez vous avec elle, et voilà le mariage pourquoi il a affaire. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Quelle peste de mariage ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Madame Jérôme elle-même, qui m'en a avertie. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Elle n'est donc pas d'accord avec lui, sur ce pied-là ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Elle n'a pas voulu vous en parler, de peur de noise ; elle me l'a dit à moi, et nous sommes convenu de le berner, et de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Oui, fort bien, vous n'avez qu'à vous tranquilliser chez vous, et y attendre de mes nouvelles. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Elle sera des plus ridicules, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 8, JÉRÔME)
C'est ta nouvelle tante qui m'a mis dans ce goût-là. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Elle ne vaudrait rien si vous y étiez. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
C'est elle qui m'en a rendu compte. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Quelle propreté ! (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
C'est bien dit, vous avez raison, belle voisine, respectons son absence, et profitons-en. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Apportez un des bonnets de votre oncle, Mademoiselle Javotte, le plus beau, le plus propre ; c'est pour Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Belle cérémonie ! (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
Que l'on appelle mon Maréchal des logis, qu'il me vienne tenir compagnie ; l'ami de mon oncle me paraît un ennuyeux. Le repas languirait, il faut l'égayer. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Malepeste, quelle différence ! (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
Quelles affaires le font revenir si promptement ? (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
Secondez-moi, Mademoiselle Javotte. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
Mais que vois-je ? C'est mon bonnet, je pense ! Ah, quelle perfidie ! Quelle insulte ! Je ne sais qui me tient. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Je lui pardonnerais d'aimer ma femme ; elle est aimable, c'est à elle de se défendre de ses poursuites : mais prendre mon bonnet ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
C'est ce qui est cause qu'on ne leur fait pas toujours confidence. Tout coup vaille, je ne me suis pas repentie de celle-là, et Monsieur Tarif fut fort bien régalé. (Acte 1, scène 19, MADAME CLOPINET)
Qui vous a dit d'y venir, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
Elle finira bien. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
Elle l'est un peu, je vous l'avoue ; mais après tout, vous avez fait votre devoir. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
J'ai envoyé prier mon cousin, Monsieur Gaspard l'avocat, de se donner la peine de venir jusqu'ici, pour me concerter avec lui, et voir quelle bonne couleur nous donnerons à cela. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Quelle imagination ! (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Quelles affaires voulez-vous qu'on vous fasse ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Elle a raison ; vos mauvaises intentions ne sont pas pardonnables, et vous devriez rougir de honte. (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
C'est une petite musique que l'on va répéter, pour vous en donner le régal quand vous aurez repris votre belle humeur, avec votre couleur naturelle que Lépine va vous rendre. (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je me souviens de cela, je l'ai fort connue, elle était une de mes élèves. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
La fortune se sert de toutes sortes de moyens pour favoriser les gens qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Est-ce la saison d'en jouir, que celle que vous prenez, malheureux ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quelle chère fait-il ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quelle dépense ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quelle magnificence dans sa maison ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il a acheté la maison d'un Seigneur, et elle est trop petite pour le contenir : il y faut ajouter deux ailes, et abattre aux environs vingt maisons bourgeoises qu'il a achetées pour faire un jardin. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Elle n'a point reçu vos lettres, je les ai enlevées. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Elle est donc bien en peine et bien affligée, la pauvre femme ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
C'est ici qu'elles logent, sachons ce qu'elles ont fait pendant mon absence, voyons si vous pourrez prendre quelque goût pour l'une ou pour l'autre : elles ont besoin d'un bon protecteur, et j'ai jeté les yeux sur vous pour cela, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Elle en aura plus de joie de me revoir. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Quand on est nouvelle à l'Opéra, Monsieur le Diable, on a bien de la peine à s'établir une réputation. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Voilà sa bonne maman ; voyez, elle a peine ç quitter l'habit de son pays, fantaisie de femme. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Madame Simon, une jeune veuve qui ne l'est que depuis huit jours, et qui n'a pas même pris le deuil, parce qu'elle n'est pas tout à fait sûre de l'être. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Elle est bonne femme, Madame Simon : mais ses allures sont vives. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Elle est toute aussi gracieuse, toute aussi charmante, qu'on dit que son mari était vilain. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Cette Madame Simon-là fait une belle dépense. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
Elle me ruine, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Serait-ce là le mari de Madame Simon, celui qu'elle croit défunt, Monsieur Asmodée ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
De tout mon coeur je me sens les inclinations toutes changées : mais pour me déterminer tout à fait à suivre vos bons conseils, voyons un peu ce que fait ma femme, et de quelle manière on se gouverne chez moi, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
N'a-t-elle point de honte ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Elle sera ruinée avant qu'elle finisse. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Hé, quand elle le ferait ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
De la manière dont Monsieur le Chevalier fait les choses, il faudrait qu'elle eût l'esprit bien mal fait et bien mal tourné pour le trouver mauvais. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et si ce mari qu'elle croit mort, ne l'était pas ; car enfin, quelle certitude en a-t-on ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Quelle, Monsieur ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
La joie de Madame ; elle a un instinct. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
La belle passion ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Est-elle au logis ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ce qui m'étonne le plus, c'est que leur santé ne soit pas aussi dérangée que leur cervelle. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Que Madame n'a garde de tomber malade, elle craint trop d'avoir besoin de vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
C'est le Major et la Présidente, il faut que Madame soit éveillée, j'entends sa voix, elle s'est levée sans moi ; ils pourraient bien venir ici, et je serais fâchée qu'on nous vît ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous êtes une plaisante créature, Mademoiselle Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Car pour moi, j'ai le goût tellement usé? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
C'est une marque qu'elle y entend finesse. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Quelle ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Prenez celle de feu Monsieur Simon, Monsieur le Chevalier, j'en ai une qu'il n'avait encore jamais mise, servez-vous-en, je vous en prie, je vous la donne. (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
Quelle complaisance ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Ne t'en fâche point : mais elle est plus adroite que toi, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
C'est elle qui commence, elle me donnera le ton. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Quelle explication faut-il, Madame ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
Écoutez, écoutez, Mademoiselle Sanchette. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Elle vous aime bien aussi, Sanchette ; et qui ne vous aimerait pas, vous êtes si jolie, si aimable ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Ce n'est point un homme, Mademoiselle Lisette, c'est le Diable. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Que vous êtes sotte, Mademoiselle Lisette ! (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Vous voyez bien que oui, Monsieur, elle est de l'autre côté, qui en prend le deuil. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Non, non, je ne le suis pas, je me porte bien ; et je lui ferai bien voir à elle, et à son Chevalier. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Oui, Monsieur ; mais je ne crois pas qu'elle lui eût encore donné des arrhes. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
C'est une fort bonne personne, que Mademoiselle Lisette, Monsieur le Diable ; Et je lui ai bien promis que vous seriez de ses amis. (Acte 2, scène 2, SANCHETTE)
Il y a déjà du temps que j'en suis, et que je lui rends service, sans qu'elle le sache. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
J'entends nos Dames, les voilà qui reviennent, elles sont habillées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Elle pourrait faire le bonheur de quelqu'un. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Pourquoi ne voulez-vous pas qu'elle le sache prédire ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Belles en proie aux partisans. v.45 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Mais vraiment, voilà un enthousiasme de prédictions, qui vaut un almanach tout entier, et j'ai beaucoup de foi pour tout ce qu'elle me dira. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Tenez, voilà ma main, belle Bohémienne, voulez-vous que je mette la croix dedans ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
C'est la ligne de Mercure, qui marque les bonnes ou mauvaises nouvelles. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
À huit heures trente deux minutes et quatre secondes, vous recevrez une grande nouvelle du côté de la Touraine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Du côté de la Touraine, une grande nouvelle ! (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Elle ne me lira point dans la main. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Nous en saurons bientôt des nouvelles. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
On a dit à mon valet de chambre qu'elle était malade. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
C'est elle assurément. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Je vous le conseille, vraiment, Monsieur, de me quereller. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
Mes prédictions ne sont-elles pas justes ? (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
De ces belles fleurs que d'amant. v.54 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

Bon, excellente nouvelle, v.53 (Acte 1, scène 3, JACINTE)
Que dit-elle ? v.54 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Ma montre est là, voyons quelle heure il est. v.64 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Va-t-elle bien ? v.65 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Fort bien, elle est d'or et sonnante. v.65 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Elle vous coûte bien vingt Louis ? v.66 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vraiment elle est fort belle. v.67 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Enfin, quelle heure est-il ? v.69 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Qu'elle ronge à présent. v.92 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
Elle est morte. v.99 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
Ah oui da, pour si peu qu'elle vous a mordu, v.104 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Elle est trop violente ? v.173 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Vos affaires iront d'une belle dégaine, v.178 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Quelle honte ! v.183 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Mais la nuit à présent n'est pas noire, elle est blonde, v.197 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
La peste, quelle étape ! v.242 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Voici l'occasion la plus belle du monde ; v.282 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
La porte du devant est-elle bien fermée ? v.297 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, elle l'est. v.298 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Monsieur, quelle est ma crainte ! v.305 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
La Table comme elle est. v.311 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Est-elle grande assez ? v.311 (Acte 1, scène 15, BARBE)
Oui, vous dis-je, elle l'est plus que vous ne pensez, v.312 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Qu'elle m'aime ! v.322 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Et pourquoi me donner une frayeur mortelle. v.325 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Mais je ne suis pas mort, tu le vois bien, ma belle. v.326 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Elle pleure à présent, et riait tout à l'heure. v.438 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Quelle sera la fin de ce désordre ici ! v.439 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Pour la forme, il l'aura telle que je voudrai, v.451 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Quitte ta laide face, prends-en une plus belle, v.465 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Pour ne point faire peur à cette Demoiselle, v.466 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Car tu peux être vu d'elle et de son amant, v.467 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Ah, ah, quelle voix infernale, v.473 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Il l'épouse, elle qui m'aimait tant. v.483 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
Ah ! Quelle trahison, cela n'est pas croyable. v.485 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
Elle vous haïssait, Monsieur, comme le Diable, v.486 (Acte 1, scène 18, JACINTE)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Et moi, Sergent dans celle de la Ferté-sous-Jouarre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
La recette est-elle bonne ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
J'avons tout arrangé pour ça, tatigué, il y aura une belle ordonnance. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Si je pouvions adroitement faire tomber ça sus quelqu'une d'elles. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Qu'est-ce qu'il y a donc, Mademoiselle ma soeur ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Il faut que j'aie belle patience. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Elle a tout-à-fait perdu l'esprit. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Elle se requinque en me lorgnant. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Bonjour, Mademoiselle, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous êtes un enfant bien dru, Mademoiselle ; les filles de chez nous ne sont ni si jolies, ni si précoces ; et si nous pouvions avoir de votre race en notre pays? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Il y aurait moyen de greffer de beaux fruits sur un sauvageon comme vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Je suis de Tours, Mademoiselle : je m'appelle Grégoire Pruneau. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Oui, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Je ne viser qu'au vôtre, Mademoiselle ; et si je suis assez fortuné pour? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
Quelle figure ! (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Cette jeune fille est encore plus jolie que l'autre, c'est à celle-là qu'il faut viser : je suis toujours, moi pour les plus jolies. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR PRUNEAU)
Voilà une belle occasion, une fête tumultueuse, il ne faut pas qu'elle finisse sans que nous nous mations l'une et l'autre. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Les filles du pays sont jolies, mais elles se marient bien facilement. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Mon autre nièce que voici présente, a de son côté aussi un soupirant qui est absent, mais elle en a procuration, elle occupe pour lui, je parle pour eux. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Votre père me paraît terriblement opposé à mon bonheur ; s'il persiste dans ses sentiments, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Quelle assurance m'en donnerez-vous ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Toutes celles que la bienséance pourra permettre. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
Y en a-t-il de plus pressantes que celles où nous sommes ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Si elles continuent de l'être, elles achèveront de nous déterminer. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Tu n'es plus si poli, si galant, tranchons les mots, si fat, si dupe auprès des belles ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Et tu songes à donner ta soeur, une demoiselle de la maison des Bracassaks ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Quelle mésalliance ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
C'est elle-même. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Tu choisis bien, elle est jolie, j'en suis charmé, je fais ton affaire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Par le mariage de ma soeur avec le Prévôt, elle va devenir ma nièce, demande-la moi ; je te l'accorde, un mariage de plus ou de moins ne doit pas faire de difficulté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Quelle violence vous fait-on. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
On me réassigne dans l'honneur, mon frère, on m'outrecuide, on me fait une insulte nouvelle. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Vous faire assigner, non, nous ne sommes pas processifs ; et voilà la Juridiction par-devant laquelle il faut répondre. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
L'intérêt que je prends à Mademoiselle votre fille, ne me permettrait pas de souffrir qu'on vous fît insulte, vous n'avez rien à craindre où je suis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Quelle diable de Juridiction ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Il était Secrétaire de l'Intendant, il m'a trouvée belle, il m'a paru aimable. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Voilà une conduite bien criminelle, un procédé bien condamnable. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Tenez, Monsieur, que la peste m'étouffe, s'il y a un seul mot de vrai dans tout ce qu'elle dit, que la succession que j'ai été quérir, et que mon frère et moi nous nous ressemblions un peu, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Mets-moi dans celle de Pézenas, mon ami, je ne veux point changer ma patrie. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Sandis, mets-moi dans la première venue, dans celle d'ici, si tu le veux ; j'en deviendrai, si j'y prends femme. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
Elle le deviendra dans mes mains, bonne ou mauvaise, prête-moi la tienne. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
En aucune façon, ma belle enfant, et j'ai des secrets à vous dire, dont je me flatte que vous ferez un bon usage. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Mais ce sont mes intérêts et les vôtres qui me font agir, et je ne veux devenir votre belle-mère, qu'afin de l'empêcher de vous en donner une, dont vous ne seriez peut-être pas si contente que je me dispose à vous la rendre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Il faut éviter le procès, charmante Sophie, une belle-mère comme Madame, ne saurait que vous faire honneur ; je connais les Bracassaks, c'est une des meilleurs familles de la Garonne. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Parlez-en avec considération, monsieur, Voilà Mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Mademoiselle sa fille ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Il y a une certaine petite Mademoiselle Nanette? Hé ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Je suis son Chevalier, elle est ma Chevalière, que je vise bien ou mal, elle m'est acquise, j'en ai sa parole, et quelques petits gages, les enfants de Picardie sont-ils des dupes ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Toutes les filles de ce pays-ci se marient, Elles se saisissent de l'occasion ; elles ont lu l'Histoire, la fête est bien imaginée, ce sera l'enlèvement des Romains par les Sabines. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Tatigué la belle ordonnance ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Je ne communique volontiers, je fais faveur à qui le mérite ; et nous avons toujours eu des descendants de père en fils, tant mâles que femelles, du coeur, de la valeur, de l'esprit, et de l'honneur à donner libéralement à nos amis. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Hé bien, cadet, tu meurs d'amour pour cette belle ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Elle est pour moi d'un prix inestimable ; et si Monsieur ne s'oppose point à mon bonheur?. (Acte 1, scène 22, DORANTE)
Je ne demande rien, pas même Mademoiselle. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR PRUNEAU)
À la bonne heure, je serai défait de tout ce qui m'embarrasse, et j'épouse aussi votre soeur, Monsieur de Bracassak, pour me refaire une nouvelle famille, et pour me conformer à l'exemple. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
Lorsqu'elle s'offre à nous : v.72 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Je suis adroit, et quand la plus belle, v.73 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Qu'elle occupait dans ces heureux climats, v.16 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
Vénus vous appelle v.23 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Pleins d'ardeur pour elle v.25 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Et près de vos belles v.27 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Elles en déconcerteraient bien d'autres, vous avez raison. (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Veux-tu que je te parle naturellement, ma chère Marton ? (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Elle est garnie de brillants, Marton. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Basque de naissance, on m'appelle Cynoedor : je suis le génie du Bal, le Dieu des Fêtes nocturnes, le Diable de la Danse, et le Protecteur de tous les Masques. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Voilà une des belles directions qu'il y ait dans les affaires du monde. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
C'est une des plus sages : je la connais mieux que vous, et qu'elle-même. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Elle est fille d'un Diable Gascon de mes intimes, et d'une vieille Sorcière de basse Normandie. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Il n'est pas surprenant qu'elle ait de l'esprit, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je vous suis bien obligé vraiment, de m'apprendre ainsi des nouvelles de ma famille, et voilà une belle généalogie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je suis son substitut, moi qui vous parle, et c'est à sa prière que j'ai inspiré presque à tout Paris du goût pour cette nouvelle manière de Fêtes nocturnes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Non, ce sera avec un bon Picard qu'elle a congédié mal-à-propos, et avec qui je veux qu'elle renoue. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Sa mère est morte, il n'en sait rien, c'est un bon homme fort riche encore, il faut qu'elle l'épouse. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
C'est elle-même, qu'il faut détromper de l'impression qu'on lui a donné de Clitandre ; c'est une commission que je vous donne, Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Mais de quelle manière ?? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Vous tachez de vous la cacher à vous-même, mais elle est trop vive, et sans cela vous ne seriez pas ici? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Elle est ici. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Quelle affluence de badauds ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je suis Masque d'honneur, un petit Maître? de nouvelle fabrique, à la vérité, mais? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
Cidalise est une dangereuse personne ; elle vous aime tout de bon. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Je n'ai jamais fait de plaisir dont je me sois promis si peu de plaisir que celle-ci. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous la trouverez, elle y est ; je sais qui c'est. (Acte 1, scène 9, MARTON)
La cruelle situation ! (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Je m'intéresse à Célide, j'en conviens ; je sais qu'elle est ici : mais ce n'est point pour le malheureux Damon qu'elle y vient. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Elle aime Clitandre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Belle marque d'amour ! (Acte 1, scène 9, MARTON)
Quelle certitude avez-vous que Clitandre ne soit point aimé de Célide ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Elle l'épouse ; que faut-il davantage ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Il l'adore, je le sais ; elle l'aime, si elle l'épouse, je n'en puis douter ; je connais la vertu de Célide ; je réponds du coeur de Clitandre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Ce sont elles qui l'en ont fait avertir. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Tout au contraire, elle l'épousera pour s'en mieux venger. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Célide et elle sont ensemble. (Acte 1, scène 9, MARTON)
En as-tu quelque nouvelle preuve ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Célide et elle sont ensemble, et elles ont troqué d'habit de masque pour vous mieux tromper. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Je les ai vues sans qu'elles me vissent : on vous prépare quelque trahison, prenez-y garde. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Où sont-elles ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Elles le rosseront, si elles le reconnaissent. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Elle se connaît en gens d'aujourd'hui, de condition ou en condition, c'est à peu près la même chose. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Avec vos doléances perpétuelles. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
Assurément, j'approuve fort la passion que vous avez pour Mademoiselle. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Mais j'approuve bien plus encore Mademoiselle de n'y pas répondre. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Mademoiselle Finette, après m'avoir dit vingt fois, à moi-même, que vous me trouviez fait pour l'amour. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Vous n'êtes pas de mes amis, Mademoiselle Finette. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Ne vous offensez pas de mon empressement belle Masque. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
C'est pour elle que je suis ici. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Vous vous méprenez, ce n'est point elle. (Acte 1, scène 16, MARTON)
C'est elle-même, et mon coeur me le dit. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Elle m'a renvoyé mon portrait, elle ne veut plus me voir en face : mais je lui en parlerai en masque tout du moins. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Ce n'est point elle, vous dit-on, c'est Araminte : démasquez-vous, Madame, pour contenir ce furieux-là. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Il est vrai, je le vois bien, vous n'êtes pas Cidalise, elle n'est pas si ridicule. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Tout ce que je vois me paraît Cidalise : je suis plus fou que jamais Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Cela l'a fâchée ; elle ne veut croire, ni la parole, ni l'écriture. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Oui, elle veut toujours douter, et moi, je veux toujours convaincre. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Non, elle ne m'a point parlé, elle m'a renvoyé mon portrait seulement, elle m'a fait dire par un de mes amis qu'elle ne voulait plus voir l'original. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous vous voulez donc renouer avec elle ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Voulez-vous que dès cette nuit je vous fasse faire réveillon avec elle ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Un tant soit peu plus que sur celle des femmes, mais de guères. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Elles sont à la mode, il faut s'y faire. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Elles se sont établies toutes seules : le plaisir, l'intérêt, l'ambition ; voilà les mobiles du commerce du monde. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Quelle dépravation ! (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Elles ont troqué d'habit, Monsieur ; c'est là Célide ? (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
Je connais trop Cidalise pour prendre le change avec elle. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Si vous aimez si fort Célide, venir ici sans elle avec d'autres Dames, c'est une étourderie. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Quelle surprise ! (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Par quelle heureuse aventure, Madame ?? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Ils sont en bonnes mains, et je n'ai pas imaginé ces nouvelles fêtes, pour y faire des mécontents. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
Pour faire au Cours des conquêtes nouvelles, v.87 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Au clair de la Lune les Belles v.89 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Dans la belle saison, v.121 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Entre elles les Amours troqueront leur chaussure ; v.124 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Quelle était leur coiffure. v.129 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Elle pour profiter de son erreur extrême, v.154 (Acte 1, scène 22, TOUS)
La belle et son galant v.165 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Amant dans les ruelles v.170 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Il est des nuits plus belles v.172 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Fit qu'elle trafiqua v.187 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

On m'a dit à l'auberge qu'elle avait envoyé me chercher. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
La besogne donne-t-elle ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Car, elle ne m'emploie que lorsqu'il y a ici des affaires à tout rompre. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Il se fait ici les plus belles affaires de Paris : voulez-vous des Charges, des Offices, des Emplois ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Elle se marie. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Elle se marie ! (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Il s'appelle Cléante : il est Capitaine d'Infanterie. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Belle demande ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Il ne sait point qu'elle a demeuré au Marais, et il y a si peu qu'elle loge en ce quartier-ci, que personne ne s'est encore aperçu de la ruse que je vais t'apprendre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comment t'a-t-elle connue ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Mais encore, que veut-elle de mon petit ministère ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
On m'a dit simplement qu'elle voulait me parler. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
De quoi diantre s'avise-t-elle de confier ces choses au papier ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Ne perds point de temps en réflexions, et songe à réparer la faute qu'elle a faite. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Dame, je ne sais pas son nom : c'est ce grand homme tout déguenillé, à qui vous avez promis un emploi dans les Gabelles. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Belle avance ! (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Je sors de chez elle. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Hé quelle raison pouvez-vous donc avoir ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Elle ne veut apprendre que des airs de l'Opéra. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Quelle extravagance ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Sans les travers qu'ont ces gens-là, quelle fortune ne pourraient-ils point faire ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Oh, il faudrait donc du moins se garder de leur donner des jetons ; car, au lieu de travailler au Dictionnaire, elles joueraient à l'hombre ou à la Bassette. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Pour la Prose, c'est en quoi j'excelle. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Qu'elle est divertissante ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Qu'appelles-tu, une chambre ? (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Crois-tu qu'à la première conversation, la Dame me trouvant de l'esprit, elle se sentie toute émue de tendresse pour moi ; et moi la voyant riche et toute brillante de pierreries, je me trouvai pour elle tout de flamme. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Sur six cent pistoles, en dépenser sept cents, voilà une belle économie. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Mon adresse et mon savoir-faire m'avaient mis dans le monde dans une assez belle situation : mais mon bonheur m'y fit des jaloux, on me suscita des affaires, je m'enrôlai pour me garantir des brutalités de la Justice. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Je suis plus pressé de conclure qu'elle ne pense. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
On dit que la fortune et vous, vous êtes les deux doigts de la main, qu'elle vous met à même des emplois, et que vous rendrez heureux qui bon vous semble ? (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si le parti vous accommode, elle vous mettra à la tête de vingt-cinq mille livres de rente. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Madame y est-elle, on va à la Cour : vient-elle à la Cour, on retourne à Paris ; de manière qu'en tout un an, un mari n'aura pas donné quarante jours à sa femme. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Je les verrais toutes, si elles étaient toutes faites comme toi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mademoiselle Angélique ! (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Mais, quelle affaire ?... (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
La porte n'était-elle pas fermée ? (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
Madame la Nourrice n'a qu'à se bien tenir, elle trouvera à qui parler. (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
Que veut-elle dire ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Le diable, tout diable qu'il est, n'a jamais fait une telle diligence. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
J'espère qu'après que vous l'aurez vue, vous avouerez comme moi que les cent mille livres qu'elle vous apporte en mariage, sont moins à estimer que sa beauté. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Hé, comme vous voilà bâti, quelle métamorphose ! (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
J'ai besoin d'une belle toilette, et je prétends que mes écharpes m'indemnisent de cette dépense. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
C'est elle qui vous marie, apparemment ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
C'est une veuve des plus modestes ; et la conduite que tout le monde sait qu'elle a eue avec son premier mari, m'est caution de celle qu'elle aura avec moi. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Je ne sais quelle inclination elle a pour ces sortes de nippes ; mais elle achète plus d'écharpes et de noeuds d'épée, que de coiffes et d'éventails. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Elle s'est jetée depuis quelques jours dans le goût des petits collets. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Elle a des talents admirables. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Que vient-elle faire ici. (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)
Tu te moques de moi, ma bonne ; si elle n-y est pas, elle reviendra, et nous avons tout le loisir de l'attendre. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Je ne me trompais pas, c'est elle-même. (Acte 3, scène 7, ÉRASTE)
Quelle sorte de carrosse voudriez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
Que tient-elle là ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Elle est belle, vraiment ; cela servira bien à m'acquitter de la discrétion que vous me gagnâtes hier, Chevalier. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Et moi je le prétends : elle est à vendre apparemment ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Bonjour, la belle enfant, pourrait-on dire un mot à votre maîtresse. (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
Elle est empêchée. (Acte 3, scène 9, GABRILLON)
Est-il possible qu'elle ne reconnaisse pas à mes allures que je suis homme de qualité ? (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Qu'elle tarde tant qu'il lui plaira ; tiens-moi seulement compagnie, je l'attendrai sans impatience. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
À la vérité les épouses que vous leur avez données, ne sont pas belles : mais mort de ma vie, elles sont bonnes, la plus gueuse a... (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Vous avez raison, je rappelle mes idées : c'est dans votre carrosse que je vous ai vu. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Il n'y a pas encore vingt-quatre heures qu'elle était boîte à mouche. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Elle est magnifique, vraiment. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Premièrement il n'y a point d'année, quelque mauvaise qu'elle soit, que je ne touche sept à huit cents pistoles par les mains de Gautier, cela en étoffes : mais qu'est-ce que cela fait ; ne faut-il pas s'habiller ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
En toiles et en dentelles ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Croiriez-vous qu'à Jame et à Bequet, tant en chevaux de selle que de carrosse... (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Où loge-t-elle ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je veux qu'elle me voie dans mon carrosse. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Elle a soixante ans, Monsieur_le_Marquis. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je vais tout à l'heure envoyer chez elle. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Si j'étais bien sûre de Cléante, je prendrais le parti d'y renoncer ; mais dans l'incertitude de pouvoir réussir dans mes affaires, il est toujours bon de continuer à me mêler de celles de tout le monde. (Acte 3, scène 13, MADAME THIBAUT)
Elle apprendra de vos airs préférablement à ceux de l'Opéra. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
C'est ce jeune Officier pour cette vaisselle d'argent. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
Vous m'envoyez de la vaisselle avec ordre de ne la vendre qu'à lui, sans m'avertir de ce qu'il faut dire. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Apprenez-moi donc vite ce que c'est que cette vaisselle, d'où elle vient, sur quel pied il faut la lui vendre, et ce que vous voulez que je fasse de l'argent ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Mais tu ne sais pas que depuis la séparation, ma mère a pris le temps que mon père était à la campagne, pour faire enlever de chez lui pour sept à huit cents pistoles de vieille vaisselle, que depuis trois jours elle a troquée pour de la neuve. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Voulez-vous que nous voyions la vaisselle ? (Acte 4, scène 5, LÉANDRE)
Elle est là-dedans ; nous y passerons si vous voulez. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
Ah la belle garniture, Lisette ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Madame Thibaut est-elle ici ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Elle doit venir tantôt ici avec son mari : elle lui a fait croire que vous aviez un très beau bureau à vendre. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Hé, mais comme de coutume, montrer ces dentelles, dire qu'elles sont de hasard. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Lui viennent-elles du même Marchand dont elle a eu ces beaux habits, ce collier, ces bijoux, et cent autres choses dont nous avons fait si bon marché à son mari ? (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Elle se fournit donc à plusieurs boutiques ? (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Des dentelles de l'un, des bijoux de l'autre : comme la dépense se partage ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
C'est elle, ma tante, qui me fait toujours gronder par Madame. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Elle vous a déjà fait accroire que c'est moi qui ai dit à Monsieur, que Madame se faisait descendre tous les jours de carrosse dans la cour neuve du Palais, et puis qu'elle allait trouver Monsieur le Chevalier, qui l'attendait vis-à-vis saint Barthélemy dans un Fiacre. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Monsieur dit qu'il veut que je lui dise tout ce que Madame fait, et Madame dit qu'elle ne veut pas que je lui dise. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Quelle imprudence à des femmes de se faire servir par des enfants, avec leurs petits dragons ! (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
Elle paraît bien effarée. (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
Qu'y voudrait-elle faire ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Il m'a volé cette nuit pour deux mille écus de vaisselle neuve. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
De vaisselle neuve ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Vous avez ma vaisselle, Monsieur ? (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Morbleu, Madame, voilà les fruits de votre belle conduite. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Mais le père d'un côté, la mère de l'autre ; vous me volez ma vaisselle, il vous prend la vôtre, il ne pêche que par exemple. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Non, Monsieur, j'y retournerai si vous ne me rendez ma vaisselle. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Ne vous en avisez pas, j'aime mieux vous renvoyer la vaisselle. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Vous vous amusez à la bagatelle ; ce n'est point un concert, c'est un bon contrat qu'il nous faut : votre Notaire est un habile homme. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Que veut-elle dire ? (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Je vole où vos ordres m'appellent, et je reviens promptement ici procéder au reste. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Elle ne l'est donc pas encore ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Quelle est votre idée ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Elle est pauvre ; mais elle aime ses enfants. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Elle me fait souvenir d'une pauvre diablesse qui demeure à deux pas d'ici. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Elle a une petite fille à peu près comme était la vôtre. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Attendez, il vaut mieux que j'aille lui parler chez elle, et que vous ne paraissiez point dans tout cela. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Si elle vient à bout de son entreprise ! (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Elle y réussira, je vous en réponds. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Elle doit être à son aise, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Pas tant qu'on s'imagine, Monsieur, elle a fait de grandes pertes. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Ta Maîtresse n'a pas lieu de se plaindre ; elle fait souvent de bonnes affaires, dont tous les revenants-bons sont pour elle. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Tout lui coûte, Monsieur, et vous ne sauriez croire combien de gens elle tient à ses gages. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Elle a douze Savoyards premièrement. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
M'a-t-elle écoutée ? (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Elle est sourde. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Voilà pour elle un diamant de quinze pistoles ; mais qu'elle prenne garde... (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Ne craignez rien, je vous réponds d'elle. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Madame Thibaut est-elle avertie ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
Qu'elle vienne quand il lui plaira. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
Elle est empêchée. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n'est que trop vrai que c'est assez d'être bel esprit pour être mal avec elle. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Oh, sur ce pied-là, il faut que vous soyez plus bel esprit qu'un autre ; car, il paraît qu'elle vous traite plus mal que pas un. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
J'ai ce malheur-là : je fais les meilleures pièces du monde, elles charment tous ceux à qui je les lis ; mais, à peine passent-elles dans la bouche des Comédiens, qu'on les siffle à faux-bourdon. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Si j'étais de vous, puisqu'elles réussissent si bien sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein Théâtre. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Elle connaît toute la Cour. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Voilà pour elle un profit tout clair. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je ne doute point, SIRE, que les ennemis de la science ne représentent à Votre Majesté que nous exigeons d'Elle une chose impossible ; qu'il est naturel au Parterre de siffler, comme à nous de parler. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Songe à m'apporter ces dentelles. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il est vrai que toutes les fois qu'elle sort, c'est toujours pour aller au Palais, ou chez Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Elle fait de moi tout ce qu'elle veut : pour l'affaire d'aujourd'hui, elle m'a taxé à lui donner un bureau. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Voyons cette garniture, elle est à vendre ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Elle a tant de dentelles, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Elle n'en a point de si belles, sur ma parole. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Non, mais les fleurs sont trop détachées, elles courent trop les unes après les autres. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Repliez, repliez cela, Madame Thibaut : crois-moi, mignonne, rien n'use tant la vue que de regarder fixement des dentelles. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Celle qui les a achetées est bien fâchée de ne les pouvoir porter. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Mon fils, pour peu qu'une femme aime son époux, peut-elle entendre parler de la mort d'un mari, sans mourir elle-même de douleur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Elle avait bien affaire de lui parler de mort et d'enterrement. (Acte 5, scène 5, ORGON)
C'est une sotte qui ne sait pas la conséquence des choses qu'elle dit. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Pour cela non, elle n'a qu'à souhaiter, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Voilà un habit que je lui ai vendu, par exemple, elle le trouvait trop cher ; n'est-ce pas vous qui le lui avez fait prendre malgré elle ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Je donne tout pour rien : ces dentelles ne sont que de dix pistoles encore. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Ah, ah, voici notre vieille Marchande de marée : elle veut un mari à toute force, je ne sais pas qui voudra l'être. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
Car enfin, quelle protection pourriez-vous attendre d'un homme de soixante ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Quelle est la femme qui en voudrait ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Quelle étourderie ? (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
Le Contrat est dressé, Madame, il ne manque plus rien à mon bonheur qu'un mot de votre belle main. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
N'est-ce pas vous qu'on appelle Madame Thibaut, Madame. (Acte 5, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Oui, Monsieur, c'est une coquine qui a recelé de la vaisselle que mon fils a volée à sa mère. (Acte 5, scène 14, DORANTE)
C'est une malheureuse, qui sous prétexte de revendre des hardes, a mille nippes à un chacun, dont elle se fait honneur pour attraper quelque dupe. (Acte 5, scène 14, DORANTE)
Le Guet à cheval est à la grande porte, et le Guet à pied à celle de derrière, regarde par où tu veux sortir ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
Quelles aventures ! (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)
Hé, point de bruit, Messieurs, je vous prie ; je rendrai la vaisselle et les trois cents pistoles. (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Voilà bien du monde assemblé, la Ville serait-elle partout aussi peuplée qu'elle l'est ici ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oh, ces Messieurs-là sont bien incommodes, c'est une peste pour les pièces nouvelles. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Elle a raison, cela est bien en général. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Oui, le Procureur rêve qu'il va voir un de ses clients à l'hôpital, la Procureuse songe que son mari chasse un clerc qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Voici la tante, elle n'a guère moins de talent que nous : mais elle se contraint davantage. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Elle a défendu à sa nièce de voir Éraste. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Elle lui a défendu de le voir ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Allons, Monsieur, si vous aimez Mademoiselle, ne l'exposez point? (Acte 1, scène 7, MARTON)
C'est elle assurément. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Tout est perdu, Mademoiselle : c'est Léandre et Monsieur le Greffier, qui viennent nous prendre pour aller au bal. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Ah, quelle cruelle séparation ! (Acte 1, scène 9, MADAME LUCAS)
Il vient de vous en donner une assez belle preuve, s'être laissé mourir à son âge ? (Acte 1, scène 10, MARTON)
Commençons toujours par sceller cette armoire. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Mademoiselle ! (Acte 1, scène 13, MARTON)
Qu'on se garde bien de toucher là, au moins, l'affaire serait sérieuse ; les femmes quelquefois croient que ce ne sont que des bagatelles. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Il y faut encore ajouter celle de lui faire de belles funérailles. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Voyons quelle est votre volonté là-dessus. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
Tu nous vas faire de belles affaires. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Je n'en ferai que de bonnes ; nous déchirerons le testament, et nous épouserons Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Que le plus hardi me désobéisse, d'un porte-respect que j'ai dans ma poche, je lui brûle la cervelle, pour accoutumer le Diable au feu seulement. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Tout ce que tu as à faire, toi, Marton, c'est de faire entendre à Madame Lucas, que l'âme de son mari revient ici, qu'elle t'est apparue. (Acte 1, scène 16, L?PINE)
Cela ne sera pas difficile à lui persuader, elle est peureuse : mais pourquoi? (Acte 1, scène 16, MARTON)
Quelle grimace il vous fait ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
Voilà une belle Charge ! (Acte 1, scène 18, MARTON)
Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Là, près d'une belle v.71 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
Baille dans la loge avec elle. v.74 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
Revoir notre Pièce nouvelle, v.80 (Acte 1, scène 19, LÉPINE)

LES FÉES. (1699)

Choisissez d'excellents Acteurs, v.48 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Nous appelle en des lieux charmants, v.58 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
Nous appelle en des lieux charmants, v.62 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Ah, quelle folie, v.75 (Acte 1, scène 2, LE SUIVANT DE LA FÉE)
Qui force la Sagesse à céder elle-même ? v.105 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
Que vous êtes fatigante, ma soeur, avec vos formalités perpétuelles ! (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
J'en suis bien fâchée, par parenthèse : c'était une bonne pâte de Fée que celle-là, elle n'était point tracassière comme les autres, et son mari y a plus perdu que personne. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Ce sont elles qui sont aujourd'hui le sujet de notre dispute. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Et cependant vous avez trouver le secret d'introduire à son service une personne dont la jeunesse, les conseils, l'esprit et la vivacité, ne s'accordent point du tout avec les vues que j'ai pour elle. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Je reconnais Zerbine, c'est elle-même : mais si c'est là tout ce qui vous brouille, il n'y a qu'à les chasser l'une et l'autre, et vous voilà d'accord. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Sacrifiez-vous mutuellement ces deux malheureuses, c'est assez la manière des Grands. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Non, je n'en aurai point le démenti, et Zerbine demeurera où elle est, absolument. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Je m'en vais être un joli garçon, sage, et voluptueux tout ensemble : hé bien, tenez, il y a des imbéciles qui s'imaginent que cela est incompatible ; bagatelle, il n'y a que manière de bien tourner les choses. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Vous savez que naturellement je suis portée d'inclination à m'intéresser à tout ce qui peut faire plaisir. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Oui, de tout mon coeur, belle Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Quelle cruauté ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Le plaisir de quereller vous rend aujourd'hui négligente, et vous êtes bien facile à tromper. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Parlez naturellement, oubliez que je suis votre père, regardez-moi comme votre ami. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Vos amants doivent se rendre incessamment ici ; je ne les connais pas mais vos tantes les Fées qui m'en ont parlé, en disent beaucoup de bien, elles les ont choisis comme pour elles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
La belle ressource pour une femme ! (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Que m'ont-elles voulu répondre ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
On ne le peut trop paraître, Seigneur... quand on a le bonheur... d'être le premier à apporter une bonne nouvelle. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Quelle harmonie est-ce là ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Elles ont mis sous son obéissance, v.144 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Elle a l'esprit joli : on l'a fort bien élevée ; à la vérité je ne m'en suis pas mêlé. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Elle se plaint toujours ; je ne sais pas ce qu'on lui a fait. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Ma belle-soeur la Fée, que n'égayez-vous un peu son tempérament ? (Acte 2, scène 1, ASTUR)
J'y travaille, Madame : mais la Fée votre soeur, est terrible, avec sa mauvaise humeur, qu'elle veut qu'on appelle Sagesse. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
De certaines petites circonstances, des bagatelles que j'ai remarquées. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Et quelles ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Que le Prince n'a pas de goût pour elle. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
C'est elle-même, vous avez raison : elle m'aura peut-être entendue. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Qu'elle entre dans mon cabinet, je vais la joindre. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Qu'elle est charmante ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Qu'elle est adorable ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Les voici tous deux ensemble, nous allons savoir des nouvelles. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
La Fée vient de me défendre encore tout à l'heure de me trouver jamais seule avec elle ; je n'oserais hasarder ce que vous me proposez. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Cela ne sera pas bien difficile ; la Fée n'y est pas, Inégilde m'a fait signe de venir ici, elle ne tardera pas à s'y rendre. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Cette Reine mourut, et laissa deux filles pour qui le Roi choisit des maris qu'elles n'aimaient pas. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Qu'elles étaient à plaindre, Finette ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Elles avaient chacune un amant, qui faute d'occasion ne s'étaient pas encore déclarés, et qu'elles aimaient en secret pourtant. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
L'occasion s'offrit, les amants parlèrent : l'aînée reçut le sien avec fierté, lui défendit de lui parler jamais de son amour il se le tint pour dit, il se rebuta, et la pauvre Princesse fut obligée de prendre, en enrageant, ce mari qu'elle n'aimait point. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Elle est fort instructive, faites-en votre profit. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
Qu'est-ce que c'est donc, ma belle-soeur ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Quelle espèce de mari avez-vous fait venir pour Inégilde ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Quelle espèce de mari ! (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Elle s'égarait ! (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Quelle bizarrerie ! (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Elle mettrait obstacle à mes desseins ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
Et les soins que j'ai pris de son éducation, les bienfaits dont je l'ai comblée, recevraient d'elle cette récompense ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Ah, quelle audace ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
J'aime à suivre, comme ce Prince, les douces lois de la nature : elle ne m'inspire que de l'estime pour son mérite, et point d'amour pour sa personne ; et il est trop sage et trop raisonnable, pour exiger une chose qui ne peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Quelle aventure ! (Acte 4, scène 2, CLEONIDE)
Hé bien ma belle-soeur ? (Acte 4, scène 3, ASTUR)
Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Je finirai votre embarras, Seigneur, et je vais tâcher de vous rendre une tranquillité parfaite, si elle peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Ma fille est perdue, elle n'est pas seule, on nous la ramènera quelqu'un de ces jours ; tout ce que je puis, c'est de la faire chercher moi-même dans toute l'étendue de mes États. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Et que la sagesse de ce pays-ci est différente celle du nôtre ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Quelle pénétration ! (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Est-ce une simple mortelle qui me parle ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Quelle puissance invisible me force de les adorer ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Quelle agitation ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Prince, on sait où est Inégilde, le destin que j'ai consulté vient de me promettre qu'elle nous sera bientôt rendue. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
Ah, quelle indignité ! (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
Quelle faiblesse ! (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
C'est elle-même, et qui nous ramène Inégilde : ah ! (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
Quelle divinité favorable nous permet encore de vous posséder ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
Il ne m'est permis d'y demeurer que pour donner moi-même à mes filles les époux que le Ciel a choisis pour elles. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Elle est un peu folle, je suis fort sage ; ne croyez-vous pas que l'assortiment de nos deux humeurs pourrait faire une union parfaite ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
Oh oui, puisque j'ai tant de belles qualités, je souscris à tout, voilà qui est fini : mais à condition que je ne verrai plus de tracasserie, et que les Fées seront mieux d'accord. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Je reviendrai ce soir, mon enfant, je ne vais qu'à deux lieux d'ici, consulter un peu le Bailli de Pontoise, mon parent et mon ami, sur une petite affaire dans laquelle tu me feras aussi besoin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
On ne s'ennuyait pas avec elle. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Cette Mademoiselle Angélique que vous avez amenée aveuc vous de Paris, Monsieur, n'est-ce point queuque mal nécessaire que vous auriais envie de prendre ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
(Ah ! Non à propos, elle était au Couvent.) (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Oh bien, cette aimable personne est sous ma tutelle, mon cher Mathurin, et de son tuteur je vais devenir son mari. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Croirais-tu bien, tout barbon que je suis, que je passe quelquefois des heures entières, avec mon petit domestique, à jouer à Colin-Maillard avec elle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Cela la divertit, cela la divertit : surtout lorsque je fais Colin-Maillard, moi, elle saute, elle rit, elle gambade, elle est dans une joie qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Les filles et les femmes ne sont jamais plus aises que quand leurs tuteurs ou leurs maris faisont les Colin-Maillards avec elles ; et je crois que c'est pour ça, Gieu me pardonne, que ma défunte à moi m'affectionnait tant. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
La petite personne que j'épouse n'est point sans avoir quelque Amant ; et je suis bien aise, surtout, de prendre le temps qu'un certain Capitaine, qu'on appelle Éraste, est à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Je ne me fie point à ma tante, je crains qu'elle n'ait donné quelque avis à ce Capitaine, et je te recommande sur toutes choses de faire si bonne garde aux environs de ce logis, que personne n'en puisse approcher sans que j'en sois averti. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Il n'y a qu'à l'écouter, je crois, pour entendre de belles choses ; c'est encore un bon babillard. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Mais vous, Monsieur mon neveu, que prétendez-vous faire de votre Mademoiselle Angélique ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Oh bien, faites, mon neveu, faites, vous allez faire de belles affaires. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
La pauvre enfant n'oserait dire ce qu'elle pense : mais je m'en doute bien. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Je crains, dieu me pardonne, qu'elle ne se défasse, elle se veut jeter dans le puits. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Elle pleure, elle se lamente, elle tape du pied, elle se tord les bras, elle se tourmente. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Pourquoi fait-elle tout cela, ne te l'a-t-elle pas dit ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Hé bien, Monsieur, elle dit qu'elle aime mieux mourir que d'épouser un vilain, un pied plat, un laid mâtin, un vieux pénard. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Comment, Madame, est-ce que vous croyez que c'est de Monsieur qu'elle parle ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Mais, écoutez, Monsieur, cela pourrait bien être ; car elle dit qu'elle ne vous aime point, et je gagerais bien qu'elle dit vrai. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Hé pourquoi ne m'aimerait-elle point ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Hé puis : voulez-vous que je vous dise, il me paraît qu'elle en aime quelque autre. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Elle en aime quelque autre ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Mais il est de la connaissance de Mademoiselle Angélique, et c'était elle qu'il attendait, ce n'était pas vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Hé bien, mon neveu, vous hasarderez d'épouser cette petite personne malgré elle ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Où t'a-t-elle suivie ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Je ne m'étonne pas si elle avait hier tant envie d'y jouer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Oh, ces Demoiselles de Paris ont l'esprit bien plus joli que nous autres Paysannes. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Si j'avais eu de l'esprit comme votre Mademoiselle Angélique? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Elle n'entendra rien, Madame, à moins que ce ne soit ce jeune Monsieur qui lui parle, ou que le vieux qu'elle craint lui promette de ne point l'épouser. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Elle en aimera tant qu'elle voudra : mais elle n'épousera que moi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
C'est une raison que celle-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Vous, ma tante, rentrez, je vous prie, ayez l'oeil un peu sur elle et sur la petite Paysanne ; et prenez garde aux signes, surtout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Hé bien, quelles mesures prend-t-il ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
Vous parlâtes hier à Angélique, que vous a-t-elle dit ? (Acte 1, scène 7, MADAME BRILLARD)
Vous aime-t-elle ? (Acte 1, scène 7, MADAME BRILLARD)
Si elle ne vous aime pas, elle hait Monsieur Robinot du moins, voilà ce qu'il y a de sûr. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Il faut obtenir d'elle qu'elle y consente, premièrement. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Tatigué, que ce Capitaine qui est amoureux de Mademoiselle Angélique, baille martel en tête à Monsieu Robinot. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Quelle faiblesse d'imagination ! (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Figurez-vous que vous êtes elle-même, que vous n'avez que son âge. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Vous êtes donc Mademoiselle Angélique, et vous n'avez comme elle que quinze ou seize ans tout au plus. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Oh, je valais mieux qu'elle à cet âge-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Monsieur Robinot n'y est pas, et Mademoiselle Angélique m'envoie vous chercher, pour vous dire qu'elle sera ravie de vous voir. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Non, demeurons, belle Claudine, je me plais mille fois plus avec vous qu'avec elle, et je voudrais y pouvoir demeurer toute ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Est-ce que ce n'est pas pour Mademoiselle Angélique que vous êtes venu ici ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Oui, Claudine : mais je vous ai vue ; j'aimais hier Angélique en arrivant, aussitôt que je vous vis, mon amour diminua pour elle. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Vous fûtes hier avec moi toute la journée ; et quand Mademoiselle Angélique arriva, vous l'aimiez encore de tout votre coeur, je sais bien cela. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Un reste de tendresse combattait pour elle, je vous l'avoue : mais dès le moment que je vous vis toutes deux ensemble, aussitôt que je pus comparer vos charmes aux siens? (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Hé fi donc, Monsieur, vous venez ici pour elle, et vous ne la verriez pas ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Il est vrai, je venais ici pour elle : mais je n'y demeure que pour vous, je vous assure. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
On vous défiancera, voilà une belle bagatelle. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Que j'ai d'impatience de la voir habillée d'une belle étoffe d'or. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Avec une belle croix de diamants, et de belles pierreries à ses oreilles. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Qu'elle sera brillante, dans ce beau carrosse que je lui ferai faire ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Oh palsanguenne, s'il ne tiant qu'à ça, je vous en ferai encore davantage pour stelle-ci. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Ça ne sera pas malaisé, Monsieur, je vous veux déjà, moi, c'est le principal ; il n'y a plus qu'à me demander en mariage à ma mère, elle le voudra bien aussi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Elle me paraît si simple, si douce. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Quelle apparence que tu dises vrai ? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Elle vous fera peut-être au premier jour le même tour qu'elle fait à cet homme-ci. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
J'ai peine à l'oublier, je te l'avoue, l'amour combat encore un peu pour elle. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Un tendre souvenir me rappelle à ses charmes. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Mais voici cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
Oui vraiment, je l'ai trouvé : mais je crois que vous l'avez perdu, vous, Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Hé bien, Mademoiselle, je l'ai bien voulu. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Ce qu'elle me dit là n'est pas concevable : elle a perdu l'esprit, ou bien Éraste est devenu fou. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Hom, quand j'aurai de belles pierreries aux oreilles, avec ces beaux habits dorés, dans ce beau carrosse qu'il me fera faire? (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Elle extravague assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Elle parle avec une confiance qui m'assassine ; et ce qui me désespère le plus, je ne vois point Éraste : il devrait me chercher, il m'évite, il est infidèle. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Non, cela n'est point, ce sont des contes, je ne suis point assez touchée de cette prétendue perfidie ; j'y serais plus sensible, si elle était véritable. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Nr vous alarmez point, elles n'ont servi qu'à me faire sentir tout le tort que j'avais de refuser l'offre de votre coeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oh bien, mignonne, on vient à bout de tout avec de l'argent, je m'en vais voir ce qui se peur faire, et je t'en viendrai dire des nouvelles. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
À quoi je m'engage, et quelle résolution viens-je de prendre ! (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Non, pas encore? La tante de Monsieur Robinot vous a-t-elle parlé d'un dessein? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Cet habillement-là vous sied à merveille, et celle pour qui vous l'avez pris vous est bien redevable. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Non vraiment, vivez, Monsieur le Paysan, vivez pour votre aimable Paysanne, et jouissez avec elle? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Quelle est votre erreur, Angélique ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Elle est fâchée de ce que vous m'aimez, et elle va épouser Monsieur Robinot par dépit. (Acte 1, scène 20, CLAUDINE)
Quand ils sont Monsieux, ils courront les Paysannes ; s'habillont en Paysans, c'est aux Damoiselles qu'ils en voulont. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
La pauvre enfant, comme elle m'aime ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Amant d'une jeune hirondelle, v.10 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
S'approchât d'elle : v.12 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Sous une figure nouvelle, v.14 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
S'empara du coeur de la belle. v.15 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Bonne maman que celle-là. v.29 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Aminte est sévère et cruelle, v.61 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
Qu'un jeune Amant soit auprès d'elle, v.63 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
La belle fait Colin-Maillard v.64 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

J'arrive comme vous, je n'ai encore vu personne ; mais, j'ai appris en Ville une très fâcheuse nouvelle. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Quelle nouvelle ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Tu me dis là une bonne nouvelle : hé, qui en doute ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Ta maîtresse est-elle habillée ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
J'y viens de la part d'Araminte, de celle de Monsieur le Chevalier, et de la mienne. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Valet de chambre de l'un, laquais de l'autre, grison de celle-ci, espion de celle-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Oui, d'elle-même ; et il m'a chargé de te l'a demandé en mariage. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
C'est ce que je ne sais point ; Mariane n'est pas souvent avec sa belle-mère. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Puisqu'elle doit venir, il n'y a point de réponse, je la lui ferai moi-même. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Elle me l'écrit. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Par quelle raison ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oh, ne me querelle donc point, je te prie, tu me mettrais de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hé, comment ne vous pas quereller ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
C'est de l'argent qu'elle vous demande. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Elle aura intérêt de me faire trouver de l'argent pour être payée. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Elle a raison. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle parle à merveille. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si toutes les autres étaient comme elle, j'aurais bientôt de quoi faire rouler un bon carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Il ne me pouvait arriver une aventure plus cruelle. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Quelles affaires, Janot ? (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Non, je vous aime, je vous respecte ; mais si vous me faites connaître ici, vous ruinez les plus belles espérances du monde. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Quelles espérances ? (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Elle ne vous doit que trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Mais, Madame joue quelquefois, et quand elle gagne... (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Madame a besoin de cent louis, elle vous doit trente pistoles, faites-lui prêter six cents écus, elle vous paiera vos trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Mais, quelle distraction, Chevalier ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Son Maître de Clavecin est avec elle. (Acte 2, scène 3, JAMSIN)
Je les connais : le mien me divertit quelquefois avec son humeur bourrue, et je voudrais qu'il lui prît envie de quereller aujourd'hui, pour me désennuyer. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
J'attends Araminte, je veux qu'elle m'aide à faire toutes mes emplettes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Tu as fait une belle conquête, et je t'en félicite. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il querelle toujours sans sujet ; et pour vivre en repos avec lui, on ne sait jamais quel parti prendre. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Elles vont tenir entre elles un petit conseil contre leurs maris, et sans cela que feraient-elles ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Sachons un peu ce qu'elle a dans l'âme avant que de lui parler de cette affaire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Que me veut ma belle-mère, Lisette ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
On m'a dit qu'elle me demande. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Oh, ne te fâche point, je ne le crois pas, mais ses remontrances perpétuelles me chagrinent terriblement. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Et quelles remontrances peut-il faire ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Ma belle-mère ne sait point toutes ces choses, et elle vit heureuse. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Oh, c'est autre chose ; quand je serai mariée ne serai-je pas la maîtresse, et ne ferai-je pas comme elle tout ce que je voudrai ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Et votre belle-mère, si elle vous proposait... (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Quelle vivacité ! (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Ta belle maîtresse est-elle visible, et Monsieur le Notaire est-il au logis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Et si elle savait combien je m'y intéresse, elle serait sensible à ceux qu'elle me cause. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Celle de votre voisin vous plaît davantage. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
N'est-elle pas la plus charmante personne du monde ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'elle me regarde comme le meilleur ami qu'elle puisse avoir. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'elle dispose absolument de mon bien, de ma vie. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'elle sache tout cela, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Elle le saura, je vous en réponds. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Elle est sortie. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
À l'heure qu'il est, elle n'est pas éveillée le plus souvent. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Il faut apparemment qu'elle ait aujourd'hui des affaires plus pressantes que de coutume. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Oh, si elle ne change ses manières... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Hé, pourquoi les changer, puisqu'elle s'en trouve bien ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Elle n'en fera rien, Monsieur, je vous assure. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Elle s'en trouve bien ; mais, je n'en suis pas content, moi. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Elle n'y vient que pour dormir. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
L'entendez-vous jamais quereller ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Mais, qu'elle demeure au moins dans sa maison, qu'elle y reçoive compagnie, qu'elle voie... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Araminte, par exemple, c'est une femme raisonnable que celle-là. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Je ne lui demande autre chose que de demeurer chez elle. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Mais vraiment, il n'y a rien de plus raisonnable, il faudra bien qu'elle le fasse ; allons, tâchez de la persuader. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Je n'en viendrai point à bout si je ne querelle. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Oh, querellez, Monsieur, querellez, cela vous soulagera : dès qu'elle sera venue, j'aurai soin de vous faire avertir. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Je veux vous aider aussi à la quereller, moi, et je vous réponds quasi de la réduire. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Ne parle de rien à ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Mort de ma vie, quelle innocente ! (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Votre Maître de Géographie vous attend, Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, JAMSIN)
Ma pauvre Mademoiselle Lisette, je suis furieusement intriguée. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Par conversation seulement, je n'y prends aucun intérêt, je vous assure ; mais elle ne sera point mariée que je ne sois de la noce, c'est moi qui vous le dis, qui ne suis que Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Adieu Mademoiselle Lisette. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
La bonne femme a perdu l'esprit : quel galimatias me vient-elle faire ? (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Notre diamant perdu, son fils Janot, une fille à marier, elle sera de la noce. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Je crois, Dieu me pardonne, qu'elle veut demander Mariane à son père pour ce petit mièvre de Janot. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Mariane a-t-elle fait réponse ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Ah, ah, hé quelles affaires importantes te sont survenues depuis que je t'ai quittée ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Elles aiment la dépense, et n'ont point d'argent. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Laisse-moi faire, les voici, elles ne s'attendent pas aux nouvelles que je vais leur dire. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Quelles propositions ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Elle vous dira tout, donnez-vous patience. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Voilà les propositions qu'elle m'a faites, et c'est là-dessus que j'attends vos ordres. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Elle ne vaudra rien pour les parieurs, si l'on m'en veut croire. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Mais de quelle manière traiterons-nous les choses ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
De quelle manière ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Hé bien, Lisette, ta maîtresse est-elle revenue ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui, Monsieur, et elle est ressortie même. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Ah vraiment, Monsieur, je me suis fait de belles affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Quand on dit à de jolies femmes que quelqu'un les estime, il est bien difficile de leur persuader qu'on n'a pour elles qu'une passion désintéressée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Elle s'est donc mise en colère ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Elle a quelques chagrins, Lisette ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Est-ce qu'elle est jamais sans cela ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Et de quelle nature sont ses chagrins encore ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Je la soupçonne ; car avec elle, Monsieur, on ne sait jamais rien certainement, elle n'ouvre son coeur à personne. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Ah ! Monsieur, que deviendrais-je, si elle savait que je vous fisse des confidences de la sorte ? Elle ne me le pardonnerait jamais. C'est une petite dissimulée, qui serait au désespoir qu'on sût les mauvaises situations où la mettent presque tous les jours ses extravagances. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Je t'entends, elle a besoin d'argent. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Aurait-elle fait quelque perte considérable ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Elles sont si rares. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé, quelle ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Elle donnera là-dedans assurément, quelque fine qu'elle puisse être. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Supposons qu'elle ait perdu deux cents pistoles. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
De vous les emprunter, c'est ce qu'elle ne fera pas, de les prendre à titre de présent, il n'y a pas d'apparence ; et pour moi, je ne vois qu'une façon de restitution dont on pût se servir utilement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Il n'y a pas de manière plus sûre et plus galante que celle-là. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais, je serais bien aise, Lisette, qu'elle sût que c'est à moi qu'elle en aura l'obligation. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé allez, allez Monsieur, elle le saura de reste dans la suite : je me charge de lui dire, moi. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais, scrupuleuse comme elle est, elle sera peut-être fâchée qu'on la trompe. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, c'est une nouvelle manière de faire des présents sans conséquence, où je trouve qu'il y a beaucoup plus de bien séance, que dans toutes les autres. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Tu as raison, celle qui reçoit ne s'engage à rien, et le donateur est pris pour dupe. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
C'est lui qui veut absolument que sa femme demeure chez elle. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Il n'y a rien qu'elle ne me donne lieu d'espérer ; je suis le plus heureux des hommes. (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
Un petit mièvre de par le monde, qu'on appelle Janot, le fils de cette femme à qui vous avez tantôt parlé... Cela vous alarme ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Je ne sais, car elle a toujours quelqu'un de ses Maîtres avec elle. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Je vais voir si elle est seule, et je viendrai vous en avertir. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Quand une affaire est terminée, elle est finie pour tout le monde ; il n'est rien tel que de faire marché : composons d'avance ; assurez-moi ma petite fortune, et je vous permets d'achever la vôtre. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
En attendant la restitution, allons savoir de ma Maîtresse quand elle aura la commodité d'être querellée. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Causez en repos, je suis en sentinelle. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
Hé bien, charmante Mariane, quelle sera ma destinée ? (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
Araminte et ma Belle-mère ne disent tous les jours autre chose : elles chagrinent leurs maris, leurs maris les haïssent. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Hé bien, Chevalier, la compagnie qui vous attendait est-elle avertie pour demain ? (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Porte-les à Araminte, elles viennent de son mari, c'est à elle d'en disposer. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oh, querellez donc de sang-froid, je vous prie, je vous promets de vous écouter de même. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il faut que j'aie une belle patience. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Si vous vouliez quereller en abrégé, mon petit mari, je vous aurais bien de l'obligation. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment donc, Monsieur, quelles manières sont les vôtres. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Ah, que les maris sont incommodes avec leurs bizarreries perpétuelles ! (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Tu crois ce qu'elle dit ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Hé bien, qu'elle fasse, pourvu qu'elle demeure chez elle. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Hé bien, qu'elle me tienne parole, et je ne querellerai de ma vie. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Comme elle se borne ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Elle a tant de complaisance pour vous, que vous ne sauriez vous défendre d'en avoir un peu pour elle. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quel ordre, Monsieur : Elle veut vivre régulièrement, comme vous voyez. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Quelle chienne de régularité ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Ne l'obstinez point, Monsieur, elle prendrait un Suisse. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Hé, passez-lui cette bagatelle : faut-il rompre un traité pour un malheureux Portier ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Quelle complaisance ! (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Oh, point du tout, elle est bien revenue de la bagatelle. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Madame m'appelle, adieu, Monsieur, tenez-vous en joie, vous avez bien sujet d'y être. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Elle est dans une situation la plus fâcheuse du monde. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment, quelle situation ! (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Elle m'a bien défendu de vous rien dire, et je ne sais si je fais bien de vous en parler. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Je meurs de peur que vous ne soyez assez amoureux pour la vouloir tirer de l'embarras où elle se trouve. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Non, Monsieur, il ne sera pas dit, que parce qu'une femme vous estimera plus qu'un autre, j'aurai contribué à vous ruiner pour l'amour d'elle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Cela signifie que la plupart des jolies femmes ruinent tous ceux qu'elles estiment, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Hé, vraiment oui, voudriez-vous qu'elles ruinassent ceux qu'elles n'estiment point ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Je vous en réponds ; elle m'a même dit de lui mener un carrosse, pour y aller tout de ce pas ; elle ne veut dire adieu à personne. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Oh, Monsieur, cela est bien difficile ; elle doit plus de mille écus, afin que vous le sachiez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Quelle fatalité ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Écoutez, l'esprit est une belle chose. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Que je connais de gens à Paris qui voudraient avoir une occasion comme celle-ci ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Mais, connais-tu les gens à qui elle doit ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Malepeste, tu as raison, elle le saurait peut-être. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Et dans la vue de me faire plaisir, elles veulent, malgré que j'en aie, proposer la chose à son père. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Mon père est là-dedans avec Araminte et ma belle-mère, je ne l'ai jamais vu de si bonne humeur. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Mais, si vous voulez que je vous parle naturellement, je meurs de peur que votre père ne reçoive mal la proposition. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Sait-elle que c'est moi qui... (Acte 5, scène 3, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé bien, elle commençait déjà à prendre un certain ton aigre doux, qui m'a fait rengainer mon compliment. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Je vous parle naturellement, au moins. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il faut envoyer chez elle. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Celle qui est venue tantôt ici ? (Acte 5, scène 6, JAMSIN)
Allez lui dire que je l'attends, et que j'ai affaire d'elle : qu'elle vienne au plus vite. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
Avec tout cela, Madame, ce n'est pas une connaissance inutile que celle de cette Madame Amelin. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Nous aurions eu peine sans elle, à nous défaire du diamant. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
Parlons doucement, comment est-elle à toi ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
D'où vient-elle ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Que tu appelles ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Tu es un effronté maraud ; tu as volé ce diamant à ma femme, et c'est celui qu'elle perdit il y a six semaines. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
On vous a pris tantôt une bague, elle est entre les mains de Monsieur, faites-vous la rendre. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Elle est entre les mains de Monsieur ! (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
J'ai seulement donné ce matin six cents écus dessus à Mademoiselle Lisette, Monsieur. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
La belle chose que la prévoyance. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Elle lui parle bien familièrement, Lisette. (Acte 5, scène 14, MARIANE)
Elle extravague, ma mignonne, cela ne se peut pas. (Acte 5, scène 14, ARAMINTE)
Par où méritait-elle, Monsieur Janot, que vous voulussiez la tromper ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)

LA PARISIENNE (1691)

Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Elle n'a pas d'esprit, et c'est ce qui me la fait épouser plutôt qu'une autre ; car enfin, il faut que je me marie. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Va-t-en donner le bonjour de ma part à cette belle enfant. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Tant pis pour lui, c'est son affaire, et la mienne est de pousser ma pointe auprès de la servante ; elle est jeune et jolie, et le mariage ne sera mortel ni pour elle ni pour moi. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Quelle fatalité ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
J'entends quelqu'un : entrons, et voyons d'abord ma maîtresse ; j'aurai du temps de reste pour parler à celle de mon maître. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Quelle extravagance de m'être éloigné de Paris, pour m'en aller à l'armée ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Quelle sagesse, d'avoir quitté l'armée pour revenir à Paris ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Quelle bonté ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Elle est sensible à ma tendresse, et j'obtiens d'elle la permission de la demander en mariage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Qu'est-elle devenue, mon pauvre l'Olive. ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
On l'a vue depuis dans ce quartier, et peut-être y demeure-t-elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Demeure ici, promène-toi aux environs de ce quartier, et tâche d'apprendre des nouvelles, par le moyen de quelques personnes du voisinage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Il est à plaindre, et je conçois que c'est une triste occupation que celle de courir après sa maîtresse. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Belle demande ! (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Elle est éprise de ton mérite ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Nous attendons, pour nous épouser, le certificat de la mort d'un mari qu'elle avait. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Je vous en dois de reste, vraiment, et c'était à bonne intention que vous cherchiez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
On m'appelle : tu es bienheureux que je n'aie pas le temps de te faire expliquer. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
C'est un de mes cousins, Madame, qui m'est venu dire des nouvelles de ma tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et pourquoi n'es-tu point auprès d'elle ? (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Elle m'a dit de la laisser seule. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Elle est triste ; et je crois que pour la réjouir un peu, il lui faudrait une autre compagnie que la mienne. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cela pourrait être ; mais, elle court risque d'être longtemps engourdie, et ce ne sera pas le mari que vous lui destinez, qui la tirera de son engourdissement, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais, quand il ne s'en volerait point, de bonne foi, est-ce à une fille comme elle qu'il faut donner un homme comme lui ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Que diantre voulez-vous qu'elle en fasse ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Eh, que veux-tu qu'elle devienne ? (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et qui sait si elle n'a point déjà quelque secrète inclination ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cela ne se peut ; elle sort d'un Couvent où elle n'a jamais vu personne. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Elle soupire, elle pleure, et ne dit mot ; ce sont de grands préjugés. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ma fille est encore si simple et si fort innocente, que le nom même de l'Amour est un terme inconnu pour elle. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Elle n'a pas d'esprit, te dis-je. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Ne précipitez point les choses, Madame ; on vous attend chez le Notaire, allez-y, mais ne signez rien. La voici ; laissez-moi seule avec elle, je la ferai parler, ou elle aura perdu la parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Dans quelle rêverie la voilà plongée ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je suis toujours pour ce que j'en ai dit ; elle a quelque amourette en tête. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Sa cervelle est plus embarrassée que la mienne. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Oui, je l'aime ; mais je n'ai point de ses nouvelles. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Sa soeur était avec moi dans le couvent, et c'est elle qui m'a priée de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Quand deux filles sont bonnes amies, elles ont peine à se refuser. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Les absents ont toujours tort, elle a raison. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Les belles dispositions de fille ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Hé, parbleu oui, c'est elle-même. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Tu es un bon traître, toi ; et tu m'aimes d'une belle manière. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Quelle aventure met le comble à mon désespoir. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Et si elle peut faire en sorte que vous deveniez celle de mon Maître, je lui pardonnerai d'avoir eu dessein de n'être plus la mienne. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Faites ce qu'elle vous dit, et me laissez seule disposer de certaines choses qui achèveront de me déterminer. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Bon, bon, voilà une belle bagatelle, tu es bienheureux que j'aie eu la patience de l'attendre. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Je suis exacte, comme vous voyez ; mais ne parlez pas devant cette fille, elle redit tout à ma mère. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Quelle contrainte ! (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Monsieur, si c'est Madame Olimpe que vous demandez, c'est à moi qu'il faut parler, s'il vous plaît ; si c'est Mademoiselle, c'est encore à moi. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Mademoiselle, prendrai-je la bourse ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Elle paraît fort bien garnie. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Adieu, je trouverai moyen de vous donner de mes nouvelles. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
On est bien heureux qu'elles soient rares. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Dorante et lui vont se rencontrer, et je tremble qu'ils ne se querellent. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Elle est à vous. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Ce sont de bonnes gens que ces Messieurs de la Justice, les femmes en font tout ce qu'elles veulent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous y perdez autant que moi, la belle. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Ma foi, Mademoiselle, je ne réponds de rien. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Elle a raison, je rentre ; vous avez trop tardé, je crains que ma mère ne nous surprenne ensemble. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
La pauvre Dame : elle n'est donc pas de ce monde ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Le vent du bureau n'est pas bon pour moi ; mais je n'ai qu'une bagatelle à représenter. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Demandez, demandez-lui à elle-même, elle vous contera mieux la chose que je ne pourrais faire. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
La fourberie est bien naturelle aux filles. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Non, Monsieur, et je vous prie bien fort qu'elle ne sache rien de tout ceci. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Elle est sur toutes ces bagatelles, d'un scrupule qui surpasse l'imagination. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Allons, Monsieur, un peu de complaisance pour elle ; les jeunes filles des choses les plus innocentes. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Au moins, en chemin faisant, n'allez pas oublier qu'elle vous a sauvé la vie, et que vous êtes avec un Oncle qui n'entend point de raison sur le chapitre de sa nièce. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Elle a raison ; puisque c'est une chose qu'il faut faire, dépêchons d'en être quittes. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Et moi, je n'aurai jamais celle de lui faire un pareil aveu. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Elle vient : voilà la clef de votre cabinet, allez entretenir votre amant, et me laissez le soin de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Oh, Madame, c'est en tout bien et en tout honneur, qu'elle a de l'esprit. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Qu'on lui donne un mari qu'elle aime, je suis caution de sa vertu ; mais, avec Monsieur Damis, je ne répondrais, ma foi, pas de la mienne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais, Madame, malgré tout son esprit, elle aura peine à s'expliquer, si vous ne l'enhardissez un peu. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Qu'elle vienne, je ferai ce qu'il faudra faire. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
Le serait-elle en m'épousant ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Elle a de l'esprit, au moins, cette petite personne ; et si vous l'épousez, je vous garantis qu'il lui en viendra cent fois davantage. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Hé bien, à la bonne heure, elle m'en aura obligation. (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Monsieur, vous auriez beau tousser, elle ne vous ferait plus de révérences. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
Vous vouliez une femme sans esprit, celle-ci n'est point votre affaire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Pourquoi, Lisette ? Ce n'est pas par esprit, c'est par antipathie naturelle que j'ai de la répugnance pour Monsieur. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Vous croiriez n'être que le mari de Mademoiselle, et vous seriez le plus souvent son Maître de cérémonies. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Ah, je suis enragé, quelle hardiesse ! (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Autre soupirant de Mademoiselle. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Belle demande ! (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Elle ne sait ce qu'elle dit, Madame. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Vous verrez un jeune homme, vous dis-je, nouvellement arrivé de l'armée, qui n'a point encore de logis arrêté, à qui Monsieur aura la bonté de donner un appartement chez lui, s'il lui plaît. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
La peste, quelle innocente ! (Acte 1, scène 24, DAMIS)
Quelle est votre résolution, Monsieur ? (Acte 1, scène 25, OLIMPE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Ma mère me passe tant de bagatelles ; je serais bien injuste de ne lui pas souffrir au moins la liberté de vouloir certaines choses. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Elle vous accuse d'aimer tout le monde. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Que la conduite est une belle chose ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Lisette, donne cette pistole à mes porteurs ; tant qu'elle durera, qu'ils ne sortent point du cabaret. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
Je n'ai rien de caché pour toi, on l'appelle Clitandre. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je n'en appelle plus. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Voilà une manière belle pour la médisance. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Elles n'ont rien de désavantageux pour vous, et vous êtes toujours le Héros de tous les contes qu'on peut faire. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Qu'il soutient spirituellement tous les compliments qu'on lui fait. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
À vous parler naturellement, Madame, je n'ai jamais regardé la musique que comme un amusement. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Que cette nuit m'a paru belle ! v.6 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Elle m'a fait revoir ma Bergère fidèle : v.8 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.10 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.12 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Elles sont d'une grande beauté. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Elles sont vraies du moins, et je sais la chose d'original. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Avec quelle modestie il s'en défend ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Oh pour cela, Monsieur l'Abbé, vous êtes bien persuadé qu'elle fait plaisir, qu'on ne vous voit jamais autant de temps que l'on voudrait. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Mais quelle métamorphose ! (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
Vous ne dites mot, mes beaux yeux, mes beaux sourcils, ma belle Reine. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Les belles Malines, Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Elles sont assez bien choisies. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Ma belle Reine ? (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Sans cela, nous allions peut-être savoir les sentiments qu'elle a pour vous. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Et les vapeurs sont-elles passées ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Elle ne nous ennuiera qu'autant que vous voudrez, et un petit trait de vapeurs vous en fera raison. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Quelle disette de compagnie ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Mais, vraiment si elle continue, je prévois que pour ne pas s'ennuyer tout l'été, il faudra prendre le parti de faire un voyage sur la frontière. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Quelle heureuse rencontre pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Qu'elle a bien raison ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Il n'est peut-être pas encore bien parti, et dans quinze jours, je ne désespère pas que quelqu'une de nos amies ne nous vienne apprendre de ses nouvelles. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Quelle partie ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Ce ne sont-là que des bagatelles. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Ne m'en fais point la guerre, elle ne durera pas, je t'en réponds, et j'aurai bientôt pris mon parti. (Acte 1, scène 18, CIDALISE)
De régner dans le coeur des belles, v.14 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Il faut pour vous faire aimer d'elles v.15 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Elle est fort de mode, je vous assure. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Et elle donne de l'appétit, même. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Clitandre, dit-elle ? (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
Si vous saviez avec quelle impatience l'amour m'a fait voler ici... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Dites-lui qu'elle vienne, Lisette, et que Clitandre brûle d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Quoiqu'il n'y ait que quinze jours que vous l'avez quittée, elle ne sera point surprise de votre retour ; et en quinze jours on fait bien des choses. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Elle s'explique net ; et pour elle comme pour moi, vous aurez de la peine à vous faire croire innocent. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Hé bien, vous revenez de l'armée, quelle nouvelle ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR PATIN)
Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Je t'avoue, Lisette, que je voudrais de tout mon coeur que ce ne fût point uue fausse nouvelle, et que ce qu'on nous en disait hier au soir se confirmât aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je ne sais ; il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est vraie, il devrait être ici. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Le chevalier de Bellemonte ! (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Si cela est, je suis bien vengé de Madame votre mère, par l'indignité du rival qu'elle me préférait. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
ça, ça, laissons là la bagatelle, s'il vous plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je viens d'envoyer chez lui, et l'on m'en viendra dire ici des nouvelles. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Mais, belle Angélique, nous n'avons point examiné de quelle manière nous pourrions détromper Madame votre mère du chevalier de Bellemonte. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Expliquez-moi votre affaire, que je voie si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier, ou non. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
C'est déjà quelque chose que de s'être mêlé autrefois de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce sont les petits différends que tu as eus avec elle qui t'ont fait mettre en condition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Ne connaîtrais-tu point un certain chevalier de Bellemonte, par hasard ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Le chevalier de Bellemonte ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Ce nom de Bellemonte a assez l'air de quelques unes de nos seigneuries, mais il me semble que je n'en ai pas encore ouï parler. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Quel pèlerinage va-t-elle faire ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Lisette, aurait-elle fait dessein d'aller demeurer à la campagne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je vous fournirai les quinze mille livres, en belles et bonnes lettres de change, payables à vue. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Le chevalier de Bellemonte allait gagner tout l'argent de Paris, et j'avais parole qu'il t'épouserait. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Passer la mer comme des hirondelles ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il faut que la marquise soit malade, puisqu'elle n'est point arrivée la première. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Vous ne savez donc pas encore les nouvelles ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Elle emprunta, il y a quelques jours, sur un collier de mille écus, six vingt pistoles, qu'elle perdit ici le lendemain. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Eh bien, Madame, le collier faux qu'elle avait acheté pour remplacer le sien, n'était point tout à fait semblable. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
N'a-t-elle pas fait un grand crime, de perdre six vingt pistoles ? (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Pour cela, leurs manières sont bien différentes de celles des gens de qualité. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
De quoi parlez-vous? Il semble que vous prévoyiez la fin du monde, et qu'elle soit prête d'arriver. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Elle-même. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Elle a de quoi perdre. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Madame a raison ; quoiqu'elle soit femme de qualité, le lansquenet n'est-il pas aussi bien défendu pour elle que pour sa belle-soeur, qui n'est que la femme d'un apothicaire ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Elle me ferait rire, malgré mon chagrin. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle est évanouie. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Elle est folle, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
C'est une belle chose que la sympathie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il viendra quelques personnes encore, que je prierai de la même chose, et je ne crois pas qu'elles me refusent. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Bon, bon, bon, voilà de belles bagatelles ! (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Mais, Madame, j'ai peut-être plus de passion pour le jeu que vous n'en témoignez vous-même ; mais vous savez de quelle conséquence... (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Voilà notre petit caissier qui sait la nouvelle, car il parait bien en colère. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Faites-moi raison Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus que l'on joue chez elle au lansquenet, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis près de deux ans. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n'avait rien à dire, sa femme l'avait gagné au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Mon pauvre marquis, que je vous embrasse pour une si bonne nouvelle ! (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
Un esquipot à Monsieur le chevalier de Bellemonte ! (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Des Divinités la plus belle v.7 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Qu'ils ne pourraient avoir sans elle. v.9 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Font assez voir qu'elle est la fille du Soleil, v.11 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Enfin, Madame, si cela n'arrive pas, ce ne sera ni sa faute ni la mienne, ni celle des Habitants des environs, qui veulent à l'envi tâcher de contribuer à vos plaisirs. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Elles sont sujettes v.57 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Aussitôt elle changea. v.83 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mais qu'elles prennent garde v.119 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mon oncle est amoureux de Cidalise à la fureur, elle le fera donner dans tous les panneaux qu'elle voudra lui tendre. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mais toi, qui aimes Cidalise, consentiras-tu, sans quelque répugnance, qu'elle flatte du moindre espoir l'extravagante passion de ton oncle ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle a consenti à mon bonheur, nous nous intéressons à faire le tien. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Elle est des amies de Madame Argante, prends garde... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle aime l'argent plus que toutes choses, je vous réponds d'elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Ah, quelle cohue, ma pauvre Frosine ! (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Quelle cohue que cette Foire de Besons ! (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Nous l'avons perdu dans la foule, et cela vous inquiète, à ce qu'il me semble : avouez de bonne foi la chose, Madame, c'est la jalousie plutôt que la complaisance qui vous fait être de ces parties : il ne vous a pas trop pressée pour celle-ci ; au contraire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Je vous demande pardon, Madame, de vous dire si naturellement... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Ah, quelle prédestination ! (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
Elles se font toujours en bonne compagnie, la mienne est assurément une des plus gaillardes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Elle s'est dispersée de côté et d'autre. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Ils l'ont reconnu, il a pris querelle ; et ils achevaient de le battre quand je l'ai quitté, parce que je ne pouvais plus m'empêcher d'en rire. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Ce ne sont pas là des bagatelles, Frosine. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Je ne sais pas où vous trouvez le plaisant de celle-ci, et elle me paraît assez triste pour vous. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Point du tout, Madame, ce n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Nous l'avons échappé belle, Madame. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Quelle aventure ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GUILLEMIN)
Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Hé, donne, te dis-je, la petite personne qui s'en servira mérite bien qu'on lui fasse plaisir ; elle est d'humeur reconnaissante, et tu ne seras point fâché de l'avoir obligée. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
C'est une petite Bourgeoise des plus jolies, qui m'avait ici donné rendez-vous : il lui arrive un accident, je ne puis pas avec bienséance la ramener chez elle toute nue. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Oui je vous en réponds, et vous verrez de quelle manière... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Si vous teniez chez vous compagnie à votre femme, elle n'en viendrait pas chercher à la Foire. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Ce qu'elle propose est dans les règles, il n'y a pas le petit mot à dire. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Il a pris querelle pour des femmes ? (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Non pas, Madame, il n'est pas si bête : ce sont des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, FROSINE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce garçon-là est d'assez belle encolure, et il ne trotte pas mal comme vous savez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Elles sont cinq ou six curieuses à qui il a donné dans la vue. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce n'est pas cela : tout au contraire, il n'est pas content d'elle, il cherche condition. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Elle ne fait pas bien les choses. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Elle est pourtant bien en argent comptant, à ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Bagatelles. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Elle s'en vante pour attraper quelque jeune sot : mais nous ne sommes pas dupes, nous autres. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Elle a eu du goût l'année dernière pour un Colonel de Dragons qui a furieusement dérangé ses affaires : il a fallu remonter un Régiment, et le quartier d'Hiver a été rude. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Elle s'attendait bien à épouser ce Colonel-là. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Pour une bagatelle. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Oh, pour les tiennes, elles se trouveront dans la bourse d'Éraste ; le voici le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Je commençais à lui expliquer la chose, Monsieur ; mais elle fait déjà quelques petites difficultés. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Elle était chez moi dès six heures du matin, je n'ai pu me défaire d'elle. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Où est-elle enfin ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Qu'est-elle devenue ? (Acte 1, scène 14, ?RASTE)
Elle reviendra, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Ne vous inquiétez point, elle est en bonne main, Cidalise la promène, elle tâchera de la perdre comme un animal incommode. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Allez-vous-en leur dire de se tenir prêts, pendant que j'achèverai d'expliquer à Frosine ce qu'il faut qu'elle fasse. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Oh çà, Mademoiselle Frosine, maintenant que vous avez vos raisons en poche. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Oh, vraiment oui, la connaissance est déjà faite ; et sans la vigilance du Financier, elle serait peut-être bien avancée. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Je la reconnais, c'est elle-même. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
C'est vous, Mademoiselle Chouchette ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Elle dit à tout le monde que vous y êtes : mais à ce que je vois, c'est votre parrain qui a soin de vous. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Il faut en croire votre tante, elle doit le savoir mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Oui vraiment, c'est elle qui est ma mère ; mais je ne fais pas semblant d'en rien savoir. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Vient-elle voir votre parrain, quelquefois ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Non, elle ne sait pas qu'il a cette maison-ci, seulement ; il se cache d'elle et de tout le monde, mon parrain : il est amoureux d'une personne qui venait quelquefois chez ma tante, et il voudrait bien qu'elle l'aimât, afin de l'épouser sans qu'on en sût rien. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Vous l'avez deviné justement. Il a une grande fille qu'on appelle Mademoiselle Mariane, qui voudrait bien aussi se marier sans le dire à son père ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Mademoiselle Mariane ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Nous sommes bonnes amies : elle me dit tout ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Et quoique je ne sois qu'une petite fille, elle trouve que j'ai de l'esprit. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Il y a un jeune Monsieur qu'on appelle Éraste, qu'elle aime à la folie : tenez, elle l'aime presque autant que nous haïssons mon parrain. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Il ne veut point que Mademoiselle Mariane ait des amants, elle le hait pour cette raison-là, elle : quand je serai plus grande, il ne voudra peut-être pas que j'en aie, moi ; je le hais par avance. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Hé, où est-elle à présent, Mademoiselle Mariane ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Que fait-elle ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Elle achève de s'habiller en paysanne, à cause de la Foire : c'est elle qui m'a coiffée, comme vous voyez, et qui m'a mis ma robe neuve. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Il doit venir en masque, et il avait promis d'envoyer des violons, mais on n'a point eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Oh, s'il ne venait point, Mademoiselle Mariane serait bien fâchée contre lui. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Faites-moi parler à elle, Mademoiselle Chouchette. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Je m'en vais la chercher : elle sera bien aise de vous connaître, et que vous la voyiez ; car elle est bien belle. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Hé, tenez, la voilà qui vient d'elle-même. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Mademoiselle, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 17, FROSINE)
Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Faites connaissance avec elle, croyez-moi, ma bonne ; elle vous aidera, si vous voulez, à faire endêver mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
C'est une fort bonne femme, elle veut bien qu'on ait des amants, elle ; elle connaissait tous ceux de ma tante. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Tant qu'elle veut, ma bonne, elle n'a point de père. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Qu'elle est heureuse ! (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Vous regardez donc la liberté comme un grand bonheur, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
J'aime à faire tout ce que je veux, je suis déjà comme elle. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Ne vous ai-je pas dit qu'elle meurt d'envie d'être mariée ? (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Ne vous alarmez point, votre secret est en sûreté, j'en sais plus qu'elle ne m'en peut dire, et je cherchais, quand je l'ai trouvée, à vous parler de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je vous le disais bien qu'elle était bonne femme. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Elle y fera fortune, sur ma parole. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
C'est vous qui me l'avez fait connaître dans le Couvent où nous étions, vous l'avez vu me jurer cent fois qu'il m'aimerait toute sa vie, je lui ai promis de l'aimer éternellement, je lui tiendrai parole, je vous assure. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Cidalise n'a qu'à vouloir être ma belle-mère, elle lui fera faire tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Moi, ta belle-mère ? (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Que Frosine lui dise que je suis ici, que c'est pour le voir que je suis venue même, qu'elle flatte son imagination de tout l'espoir qu'il voudra prendre, je l'avouerai de ce qu'elle aura dit. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Parce qu'ils savent les anciennes lois, ils prétendent que leurs femmes les observent, et ils ne veulent point souffrir qu'elles suivent la nouvelle coutume ; cela est bien ridicule. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Que tu appelles ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Et c'est elle dont je suis si fort amoureux, ma pauvre Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Elle m'a traité d'une manière... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Oh, bien, bien, elle est folle de vous, je vous en avertis. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
La Foire de Besons n'est qu'un prétexte qu'elle a pris pour venir ici vous rendre une visite sans conséquence. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Elle n'a fait que me parler de vous pendant tout le chemin. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Et, que disait-elle ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'elle était charmée de votre seule physionomie. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Et n'avez-vous jamais remarqué que depuis quelque temps, elle est presque toujours à ses fenêtres pour vous voir passer ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
C'est que vous avez la vue basse : mais elle n'en bouge : elle vous aime à la fureur, je vous assure. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Elle va venir ici, c'est à vous à prendre vos mesures ; la voici, je pense. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je suis fâchée qu'elle me surprenne avec vous, elle se doutera de ce que je vous ai dit. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Non ne craignez rien, belle personne, ne craignez rien, je n'abuserai point de la confidence qu'elle m'a faite, ni de l'heureuse sympathie... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Ne croyez pas tout ce qu'elle vous a dit, au moins, Frosine est une fausse personne, je vous en avertis. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Elle ment bien fort, prenez-y garde. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Bon, bon, voilà de belles façons. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Elle a raison. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Ces chiennes de Coquettes, elles en sont toutes logées-là, pour se faire valoir ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Il faut encore qu'on les prie, et qu'on leur ait obligation de ce qu'elles souhaitent le plus quelquefois. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Et quelle noce est-ce ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Ma chère Frosine, dis, je te prie, qu'on fasse venir ma fille et ma filleule, il faut qu'elles soient de la noce. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Assurément, la fête ne serait pas complète sans elles. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Tatigué, elle vous a fait une belle nourriture, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Voilà ces Demoiselles que je vous amène, Monsieur. (Acte 1, scène 25, FROSINE)
Tout va bien. Va-t-en vitement avertir Madame Argante de ce qui se passe, et nous l'envoie ici, nous aurons besoin d'elle pour le dénouement. (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
Il faudra qu'elle soit bien égarée, si je ne trouve. (Acte 1, scène 25, FROSINE)
Oui, oui, elle signera. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Allez, allez, Monsieur, ce n'est qu'une bagatelle, et cela ne doit pas vous empêcher de continuer la noce. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
Haut le pied, belle Alison, v.7 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Entrons tous deux belle Isabeau, v.29 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

De belles robes de chambres, Messieurs ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
De belles écharpes, Messieurs. (Acte 1, scène 1, MIMI)
Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Holà, hé, Mademoiselle Mousset, serviteur ; un mot ici, je vous en conjure. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Non, mon enfant, ta boutique est plus incommode que ce carrefour ; elle est toujours pleine de cent personnes à qui tu crois vendre des robes de chambre, et qui n'ont pas de quoi payer un bonnet. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
C'est ma soeur Urbine de Castagnac, ma chère Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Tant nouvelle je suis à la ville, que je n'en connais pas encore les merveilles. (Acte 1, scène 3, URBINE)
Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Quelle surprise ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Elle est allée tenir compagnie à ton Marquisat, ma chère Marton. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Mais toi, ne m'appelle point Marton, je te prie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Mon coquin de Breton se moque de moi, ma chère Mademoiselle Mousset : je lui ai dit de me venir rendre réponse, il y a deux heures que je l'attends : je suis sur des épines. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Hé, quelles nouvelles m'apportes-tu encore ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, je perds l'esprit, je l'avoue ; mais c'est ce malheureux, qui me fait tourner la cervelle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, je vois de belles choses, assurément. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Je gage en deux jours d'emporter l'affaire, quelque difficile qu'elle puisse être. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Monsieur, voilà Mademoiselle Angélique, je pense, elle vient de ce côté-ci, même. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Ce sera assez de la regarder ; la maudite suivante, et le maître Laquais sont avec elle. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Elle vient par ici, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, LORANGE)
Elle va passer, la voilà presque au milieu de la rue. (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
Quelles canailles ! (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
À qui en ont-elles, donc ? (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE MOUSSET)
Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
Oh, vous me paierez mes hardes, si elles sont gâtées. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
Vraiment, voilà une vieille Demoiselle qui est bien délicate ? (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
Allons, Mademoiselle, retournons au logis, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
Il prit encore hier au soir dans la poche d'une vieille Marquise de ma connaissance le portrait d'un jeune Abbé, qu'elle venait de retirer de chez la Frenaye. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
En vérité, Mademoiselle... Cela n'est pas vrai, je vous assure. (Acte 1, scène 11, JASMIN)
Mort de ma vie ; voilà un homme que vous poignardez, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Elle a raison, séparons-nous. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je vais dans la boutique de Laigu, envoyez-y mon laquais et ma vieille surveillante, en cas qu'elle vienne. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
Quoi, prude comme elle est, tu as des liaisons avec elle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Et avec tout cela je n'aime point les femmes, elles sont toutes folles de moi. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Quand j'ai soupé trois ou quatre fois avec elle, crac, je les révoque. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
La manière de se distinguer à la guerre est dangereuse ; celle de la robe est trop sérieuse, et trop pénible ; il n'est rien tel que de briller dans la Finance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
J'y en ai deux, Mademoiselle Mousset : un chez toi avec une petite grisette. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je ne te dis pas adieu, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
L'agréable chose qu'un petit libertin sexagénaire : Il trouvera compagnie chez Laigu ; mais ce ne sera pas celle qu'il cherche. (Acte 1, scène 17, MADEMOISELLE MOUSSET)
À quelle intention ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Angélique est presque aussi amoureuse de ton maître, que ton maître est amoureux d'elle. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
Hé quelle ? (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Voilà une belle bagatelle ! (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Cela n'est rien, mon enfant, mon maître n'est pas scrupuleux, il l'épousera en sec ondes noces avant qu'elle soit veuve. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Ce garçon-là donne furieusement dans la bagatelle, il ne s'attache point au solide ; je ne m'étonne point qu'il ait été si longtemps à entamer l'intrigue de son maître. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Et toi, qui es plus essentiel et plus habile, dis-moi un peu de quelle manière... (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ma chère Mademoiselle Mousset, tu vois une fille outrée de désespoir, ma chère enfant. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
C'est Mademoiselle de Kermonin, la petite bretonne de Monsieur Farfadel, apparemment. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Allons, Mademoiselle, allons, revenez à vous. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Diantre soit des vapeurs, elle m'étrangle. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Hé, à qui en avez-vous, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ma chère Mademoiselle Mousset, secourez-moi. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Tâchez de reporter cela jusques chez vous, Mademoiselle ; allons, courage. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Quelle trahison ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Quelle perfidie ! (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
J'en mourrai, Mademoiselle, je ne survivrai point à cet affront-là, ah, ah, ah, ah. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Oui, elle est folle, sans contredit, elle a les yeux hagards. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Vous êtes à la Foire, Mademoiselle. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Si tu savais, Mademoiselle Mousset, l'indignité que ce vieux singe de Farfadel vient de me faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Mademoiselle de Kermonin est une personne fort prudente. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Si nous en avons, Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Ce ne sont pas là des bagatelles. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Bonjour, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Votre servante, Mademoiselle Marotte. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Que lui veut-elle ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Fais jaser cette petite créature-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il dit qu'elle est si ridicule, si ridicule ; il ne peut plus la souffrir depuis qu'il m'a vue. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Quelle petite impertinente est-ce là ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
C'est elle-même : vous ne songez point à ce que vous dites. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Mademoiselle. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
Je vous le disais bien, qu'elle était folle. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Ne prenez pas garde à ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Hé, Mademoiselle de grâce. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je ne me trompe point, c'est elle-même. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Les petites Bourgeoises de Paris valent bien certaines personnes de qualité, Mademoiselle Nicole. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
Oh, point d'invectives, Mademoiselle Marotte, vous deviendrez aussi fille de qualité, quelque jour : l'amour donne des lettres de noblesse. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Non, s'il vous plaît, que les querelles finissent. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Elles sont rivales, c'est ce qui les brouille : mais on les trahit l'une et l'autre, il faut que la ressemblance de leur destinée les réconcilie. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ton valet, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Bonjour, la belle enfant. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Et voilà Mademoiselle Nicole, qui est la soeur de Monsieur le Breton, par exemple. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Oui, Monsieur, je l'ai rencontrée par hasard ; elle a fait fortune par aventure, il se trouve, par accident, que ces deux Princesses ont le même adorateur de leurs charmes. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Un vieux Seigneur du quartier saint Roch, qu'on appelle Monsieur Farfadel dans le monde. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Et la petite personne, qu'en pense-t-elle ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ma tante n'aura plus de pension, elle sera bien fâchée ; mais il n'importe. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
De quelle manière nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous ne demeurez pas loin d'ici, Mademoiselle Nicole ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Elle est lente à venir, cette Dame que nous attendons, et l'amour ne la pointe pas assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Elle ne saurait tarder beaucoup encore. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Elle est riche, d'accord ; mais très peu donnante : mauvaise qualité, ma chère, et que nous n'aimons pas, nous autres. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Faisons en sorte que je lui sois sur ce pied-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Vous vous expliquerez ensemble, elle vous aime ; et la précaution qu'elle prend de marier sa fille, fait assez voir qu'elle a dessein... (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Elle marie sa fille Angélique ? (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Et à Monsieur Farfadel, même ; c'est elle dont votre ami Clitandre est amoureux. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Bonjour, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Hé donc, Est-ce que dans le temps où nous sommes, un joli homme déshonore les femmes, quelques régulières qu'elles paraissent ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Qu'il a d'esprit, Mademoiselle Mousset, qu'il a d'esprit, et qu'il s'énonce bien ! (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Je ne crois pas, Monsieur, que vous pensiez que je puisse avoir d'autres vues que celles... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Ma chère Mademoiselle Mousset ; je me meurs d'amour, de rage, et de jalousie. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Par quelle aventure... (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Vous deviez aller aux prisonniers, Madame ; par quelle aventure... (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
Ce Monsieur Farfadel est dangereux, madame, je vous le garantis ; couru des Belles, et elles l'attraperont à la fin. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
Mademoiselle Madelon est enfermée dans sa loge avec ce trésorier de la Douane, la servante a emporté la clef ; je m'en vais chercher un Serrurier pour leur faire ouvrir. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Oui, Mademoiselle de Kermonin : vous connaissez cela ? (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Elles ont le diable au corps, il en pleut, je pense. (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
Ce sont des figures parlantes que celles-là. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Le soir aux chandelles v.27 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Souvent les moins belles v.29 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Que l'emplette est bonne et belle v.59 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
N'est pas celle où vont plus de gens ; v.66 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
La plus jolie personne du monde, douce, honnête, spirituelle. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Tu changerais de sentiment, si tu avais vu celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Tu la verras, et dès aujourd'hui elle doit venir ici faire vendange. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
J'entends, bian, c'est pour elle que la fête se fait. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et quelle acabie de mari lui baillez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je ne pards pas l'esprit : accoutez, comme je sis dans la maison, il ne cherche peut-être qu'à faire connaissance : car pour avec Mademoiselle Mariane, la connaissance est déjà faite. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je m'en vais lui parler un peu, et savoir d'elle? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Elles ne sont pargué pas si mal apprises : laissez-moi tout doucement l'y tirer les vars du nez, je le ferai bian donner dans le panniau, et je vous dirai tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
C'est aujourd'hui qu'on m'a promis d'amener ma maîtresse ; je vais, en me promenant, au devant d'elle jusqu'au bois de Boulogne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je vous baise les mains, Monsieur de la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je n'ai point parlé, belle Mariane? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Oh parguenne, il ne m'a rien dit, mais j'ai vu, et quand il serait un tantinet jaseux, vela une belle affaire ! (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Quelle apparence que votre père vous fît épouser un homme que vous n'avez jamais vu, qu'il ne connaît pas lui-même ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
De cette belle Madame qui a été tout ce Printemps cheux vous ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Elle y a été quinze jours ou trois semaines à prendre du lait, Monsieur. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
N'est-ce point à Mademoiselle Thomasseau à qui vous en voulez ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
C'est elle-même que j'adore. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Vous n'êtes pas seul ici pour elle ; il y a chez moi un de vos rivaux, je vous en avertis. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
J'aime Mariane, elle est riche, l'affaire est sérieuse, il ne faut pas la manquer, tu seras contente. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Voilà une belle généalogie ! (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
On a bien raison de ne pas laisser périr une si belle famille. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Sa fille est-elle jolie, Madame ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Elle est sage, au moins ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
C'est Mademoiselle Thomasseau, que vous venez épouser. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
Elle-même ; abordez-la donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
Elle est folle, Madame ; comme elle me traite ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Les filles de Paris sont vives, comme vous voyez ; et c'est bien autre chose quand elles sont femmes. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
Elle a raison : démenez-vous donc un peu, parlez-lui. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
À deux de jeu ; si elle ne veut point de moi, je ne veux point d'elle. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Adieu, Mademoiselle Thomasseau. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Non, Monsieur de Gisors, non, vous ne partirez pas comme cela, il faut que vous voyez mon papa Thomasseau auparavant : votre mine le réjouira, car elle est fort drôle. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Hé, Mademoiselle, ne vous emportez pas, c'est un Provincial qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
Anspessade de la Colonelle, qui tue régulièrement deux hommes toutes les semaines. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Je vous en rendrai compte, allez-vous-en : qu'elles ne vous voient point dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Il suffit qu'elle soit de vos amies, pour me donner bonne opinion de son mérite. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je meurs d'impatience d'embrasser Mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Elle sera ravie d'avoir l'honneur de vous faire la révérence. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Madame Desmartins, et sa petite nièce le mèneront loin, s'il veut les suivre : elles ne s'attendent pas à trouver Clitandre en ce pays-ci : mais il est bon Prince. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
Mais voici déjà le bon homme, quelle confidence me veut-il faire ? (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
Elle possède elle seule assez de talents pour rendre une douzaine de filles des plus accomplies. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Quelle conduite ! (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Monsieur de la Chaponnardière est échappé ; nous allons voir de belles affaires. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
Et sa fille a le visage de travers, elle est bossue, naine et boiteuse. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Ma fille est jeune et belle, et n'est ni naine, ni bossue. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Elle était de complot avec vos cadets, ces vilains Thomasseaux que je vous ai dit. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
Que me veut-elle ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
Quand elle viendra, nous saurons ce que c'est. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
Quoi, c'est là ce mari qu'ous avez fait venir exprès pour Mademoiselle Mariane ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Hé, comment, c'est Mademoiselle Duhazard, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Hé, qui vous amène en ce pays-ci, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Je vous le disais bien, elle a toujours passé pour une fille très sage. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Oui, Madame, et deux jours après il m'envoya une tapisserie de brocatelle, un petit lit de damas feuille morte, avec la petite oie. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Si j'ai jamais vu cette coquine là, si je sais ce que c'est que tout ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Ne vous tourmentez donc point, Mademoiselle, vous vous ferez malade. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Quelle musique est cela ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
Comme fille postulante d'Opéra, il faut qu'elle donne un plat de son métier à la compagnie. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
Mademoiselle Duhazard est un cabaretier. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
J'avons des Vendanges nouvelles, v.3 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Qui sont des plus belles, v.4 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Darlu, Rousseau, Fitte et Forelle. v.10 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Où peut-elle être retenue. v.4 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
C'est elle, je la vois. v.6 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Belle difficulté ! Thalie. v.135 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Mais enfin, sous quelle figure v.169 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Comme elle se passa jadis, v.172 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
En fait-elle moins quand j'y suis ? v.240 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Par le mérite des mortelles, v.284 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Prendre mille formes nouvelles ; v.286 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Mais honteux de telle figure, v.296 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Aujourd'hui dans celle où vous êtes, v.299 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Vous règnerez dans le coeur de la belle. v.343 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Ai-je jamais fait de cruelle ? v.344 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Mais enfin sûr d'être aimé d'elle, v.346 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Elle paraît diablement animée, v.360 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Je doute qu'elle la connaisse ; v.367 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Qu'elle ait Maître d'Hôtel, Écuyer, Intendant, v.394 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
J'aperçois votre belle. v.406 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Quelle raison vous en écarte ? v.410 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Mérope vient, elle sait mes secrets, v.511 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Et quelle joie est égale à la mienne ! v.538 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Elle est pourtant la victime innocente v.580 (Acte 2, scène 7, JUNON)
Assez souvent ensemble ils ont querelle : v.585 (Acte 2, scène 7, JUNON)
Profitons-en, l'occasion est belle. v.586 (Acte 2, scène 7, JUNON)
C'est elle. v.589 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Elle ne m'a que rarement quitté, v.605 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Il a vraiment en vous deux excellents ministres. v.612 (Acte 2, scène 8, JUNON)
À peu de frais elle peut m'obliger, v.622 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Je ne puis faire que les belles v.682 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
À qui l'on donne soient cruelles. v.683 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Son projet pour elle avorté. v.691 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Bien promptement elle s'est éclipsée. v.720 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Le chagrin qu'elle a de l'absence v.730 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Ce qu'elle en fait paraître n'est qu'un jeu, v.732 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Elle a pour s'échapper quelque mauvais dessein. v.743 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
L'Amour lui-même vous appelle. v.765 (Acte 2, scène 12, L'AMOUR)
Philène ici ? Quelle surprise ! Ah Dieux ! v.770 (Acte 2, scène 13, MÉROPE)
En la voyant mon feu se renouvelle. v.771 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
Amour, tu me la rends plus belle, v.773 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
Les chagrins, les peines cruelles, v.777 (Acte 2, scène 13, PHIL?NE)
C'est pour les coeurs constants qu'elles sont faites ; v.788 (Acte 2, scène 13, PHILIS, PHILÈNE)
C'est pour les coeurs constants qu'elles sont faites ; v.792 (Acte 2, scène 13, PHILIS, TIRCIS)
Fait naître des soupçons qu'elle ne détruit pas. v.814 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Mais elle est faite avec ardeur. v.833 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Et le ne comprends pas quelle fatalité v.841 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Dont il faut se servir tandis qu'elle est de mise, v.923 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Quelle étrange bizarrerie ! v.948 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Quelle cervelle ! Il faut pourtant v.953 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
Quoi seule ! Où donc Corine est-elle, je vous prie ? v.963 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Toute jeune qu'elle est la fortune l'entête ; v.969 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Du coeur de votre maître elle a fait la conquête, v.971 (Acte 3, scène 4, M?ROPE)
Est-elle renfermée en son appartement ? v.1033 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
L'alarme et le tient en cervelle, v.1059 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Il connaît la bonne Immortelle, v.1061 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Elle ne fasse un mauvais tour. v.1063 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Mais que diantre pensera-t-elle ? v.1089 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Elle va le croire Enchanteur : v.1091 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Pour toucher le coeur d'une belle v.1092 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Peut-être elle fera quelque difficulté. v.1100 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Elle ne répond point, elle s'est écartée : v.1222 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Pour empêcher de voir ce qu'elle voudra faire. v.1229 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Elle obscurcit l'esprit, elle aveugle les yeux, v.1235 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Près d'elle conduit par l'Amour, v.1275 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Oui, c'est elle, je crois l'entendre. v.1314 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Ouais, quelle voix ai-je entendue ? v.1338 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Votre tante vous donne-t-elle ? v.1369 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
Quelle surprise est égale à la mienne : v.1381 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Dureront éternellement. v.1396 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
De tout ceci quelle sera la fin. v.1401 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Hé bien, père Faunus, la cave est-elle bonne ? v.1468 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Uniquement sensible aux charmes des mortelles, v.1474 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Il néglige ces soins pour elles. v.1475 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Vous avez de vendange excellente v.1478 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Voilà ce qui s'appelle une Fête charmante, v.1485 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Il faut pour mieux me venger d'elle, v.1598 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Lui préférer une simple mortelle. v.1600 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Sachons d'abord ce qu'elle est devenue ; v.1609 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Mais pas toujours telle qu'on l'a perdue. v.1612 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Fait vers le Ciel une route nouvelle ; v.1626 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Sans y voir personne auprès d'elle. v.1629 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
Avec qui, de ces lieux elle s'est échappée ? v.1644 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
Oh ! Nous avons, ma foi, soufflé d'excellent jus. v.1675 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Quelle honte ! v.1692 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
Quelle indignité ! v.1706 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
Junon? ne me parlez point d'elle. v.1728 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Sent pour mon fils, qui soupire auprès d'elle, v.1729 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Quel affront ! Quelle nouveauté ! v.1792 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Qu'elles sont désormais maîtresses de leurs jours. v.1814 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Elles n'en épargneront guères ; v.1817 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Est l'offense la plus mortelle, v.1825 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
De tes frères, mon fils, prends en main la querelle, v.1827 (Acte 5, scène 7, V?NUS)
Oui, c'est moi, c'est Bacchus, et Junon elle-même, v.1855 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
Venons d'unir Corine à ce qu'elle aime. v.1857 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
Mais il faut le servir dans sa nouvelle ardeur ; v.1934 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Préférer le berger qu'elle aime. v.1966 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
Voler toujours de belle en belle, v.1983 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
C'est tout l'honneur qu'une belle v.1988 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
La fille de Monsieur Sbrigany en un mot connaisse une autre passion que celle de son intérêt, et qu'elle puisse être sensible à quelqu'autre chose qu'à sa fortune. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Allez, Mademoiselle, vous ne méritez pas l'honnête homme de père que le Ciel vous a donné, et si j'étais a sa place... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Jentrir moi librement, Mameselle, mais jaure bonne grâce di le faire, parce que moi vouloir dire quelque chose à Monsir le Marchand de Loterie. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Adieu donc, Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Elle est fermée, Monsieur, mais cela n'empêche pas, si vous voulez, j'ai des boîtes de reste, et de quoi faire de nouveaux lots. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Vous avez raison, Monsieur, et la Loterie pourrait devenir tumultueuse sur les fins : Mais voulez-vous que je vous dise, outre que Mademoiselle votre Fille est un peu rétive à vos ordres, je doute que la seule protection de Monsieur Desfourneaux puisse vous garantir de l'orage qui se prépare. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il y a longtemps qu'elle vous embarrasse, c'est un vrai moyen pour vous en défaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quelles précautions veux-tu que je prenne ? (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
E niente Signor, e niente una bagatelle. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Que cosa e que vol dire una bagatelle. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Oh, par ma foi, après celle-ci il faut tirer l'échelle. On y connaîtra le fonds et le tréfonds de la bonne foi des Loteries : et je ne crois pas que désormais il soit besoin d'aucune Ordonnance de police pour les défendre. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Queu semelles, j'aime morgué mieux une paire de sabots que ça, Monsieur de la Loterie. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Hé morgué de liau d'où il vous plaira ; liau de la Seine est toute la meilleure, je ne veux point de celle-là. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Il faut bien que vous la preniez, puisqu'elle est à vous. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
Il vous prie, Monsieur, de vouloir bien mettre ce petit billet dans celle d'Angélique. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
C'est bien de l'honneur pour elle, Madame, que... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Nous n'y avions mis que de la bagatelle. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Oui je la referai : mais il n'en sera ni plus ni moins, et puisqu'elle le prend sur ce ton-là elle n'aura parbleu que des souricières. (Acte 1, scène 16, SBRIGANY)
Il fallait un peu diversifier les lots, elles ont raison. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Voila de belles bagatelles, je tiens le bon bout de mon côté. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Vous faire parler à Éraste moi, vous voyez avec quelle sévérité votre père vous le défend. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Je vous adore ; vous m'avez dit que vous m'aimiez, on nous désespère ; quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Ne changerez-vous point de sentiment, belle Mariane, et ne vous laisserez-vous point éblouir.... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Non, je vous le promets, La nouvelle fortune de mon père est trop peu solide, et trop mal fondée pour me donner aucun ridicule, quand je serais capable d'en pendre, et je crains même que la fausse démarche que son intérêt lui a fait faire. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Que la belle toilette est destinée pour cette grosse trésorière, par exemple, et que c'est un Juif de la place des Victoires qui la lui donne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je ne sais ou nouvellement émancipé a fait faire pour une espèce de Comtesse Quimpercorentine. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Que sais-je moi, c'est une nouvelle manière qu'on a imaginée de faire des présents, et de les recevoir avec bienséance, et Monsieur votre père a le profit et le mérite de l'invention. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Il n'est point de difficultés, quelques insurmontables qu'elles puissent être... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Je suis ravi qu'elle soit raisonnable ; Je ne fais rien que pour elle, comme tu sais, et toute la peine que je me donne... (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Que dit-elle ? (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Qu'elle vous est fort redevable, Monsieur, hélas donc, répondez à Monsieur votre père. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Voilà une fille qui prend beaucoup sur elle au moins. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Non, non, la belle, ne vous pressez pas ; vous croyez nous mener par le nez avec vos mouchoirs. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Serviteur l'ami, sans adieu la belle. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Un buffet garni d'argent, Monsieur, je suis bienheureuse ; il y avait longtemps que j'avais envie d'avoir de la vaisselle. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Vous rêvez, je pense, avec votre vaisselle d'argent. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Un busc, un busc, ah quelle effronterie, quelle volerie, un busc pour un buffet ! (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
Mon mari est Procureur, vous allez voir de belles écritures. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
La Procureuse est bien fâchée de n'avoir point de vaisselle. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Ils ne seront pas malheureux si elles réussissent. (Acte 1, scène 30, LISETTE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Écoute, nous voici près de la maison ; si j'appelle quelqu'un, tu seras rossé. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vous demande pardon, je sais bien qu'il n'y a point de lits au Moulin de Javelle, on n'y loge pas ; mais cela n'empêche point qu'on n'y couche. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Venir ainsi vous et moi, tête à tête, au Moulin de Javelle dans un mauvais fiacre ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Tout le monde est à l'armée, ma chère enfant ; les parties de plaisir sont supprimées, et ne sont presque que des parties d'ennui que celles qu'on fait à présent. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Un lendemain de noces au Moulin de Javelle ! (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Est-ce que je n'appellerais pas aussi bien que toi, si je voulais appeler ? (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
Pargué, vous n'appelleriez pas mieux, du moins, car la vela venue. (Acte 1, scène 6, NICOLAS)
Tenez, allez dire à la grosse Thomasse qu'elle vous donne un demi cent d'écrevisses. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Le mari de cette belle Dame qui m'a fait tant de caresses ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Mais, parle donc, garçon, quelle mouche te pique ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
Quelles Madames ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
Alles sont de Paris, ces Madames-là, c'est à elles à faire ; et quoique je soyons de la banlieue, je prétends qu'il y ait de la différence. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Si elle vient, elle viendra ; ce sont ses affaires. (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Comment se nomme-t-elle ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Oui, elle demeure à l'entrée du Village, là, à main gauche. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh, je sais bien où elle demeure : mais il n'y a rien à faire ; cette fille-là est devenue femme, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Pargué, Madame Simonneau est avec ly, elle est itou sa cousine, je gage. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Le vela qui appelle. (Acte 1, scène 14, BERTRAND)
Ma femme au Moulin de Javelle ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Quelle infamie ! (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
J'ai mis la main sur elle, moi ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Hom, que j'en dirai de belles aussi, moi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
Vous avez tort, dans le fond ; pourquoi la quereller ? (Acte 1, scène 16, MADAME BERTRAND)
Et qui est avec elles ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Venir eux-mêmes au Moulin de Javelle faire apprêter ! (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Nous allons avoir une furieuse querelle à soutenir en arrivant chez nous. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Les affaires criminelles s'abonnissent en vieillissant. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Puisqu'elle est mariée, tant pis pour elle ; nous allons avoir d'autres affaires. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Oh diable, je le crois bien, cela vous passe ; nous avons de grandes ressources aux parties casuelles. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Aux parties casuelles ! (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Madame Bertrand s'est-elle chargée de mon billet : l'a-t-elle rendu ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Le rendra-t-elle. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Elle est mariée ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Mais, de quelle manière le faire réussir ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
De quelle manière ? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Vous avez ici rendez-vous avec Madame_la_Comtesse : elle vaut bien ces honnêtes personnes-là. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Hé, bonjour, belle Marotte, où allez-vous si vite, ma chère enfant ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Quoi, belle Marotte, on vous envoie chercher des écrevisses ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Si vous l'entendiez quand elle prend son ton, et qu'elle se met à quereller? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Comment, elle vous querelle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Pas si fort depuis quelque temps que je sais de ses petites fredaines, elle a peur que je n'en parle à mon oncle. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Votre tante a de petites fredaines par devers elle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Vraiment il faut bien qu'elle en ait, vous dis-je ; car elle est devenue bien meilleure qu'elle n'était depuis qu'elle se doute que je m'en doute. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
C'est elle qui reçoit l'argent du monde qui vient ici, et c'est mon oncle qui le serre. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Hé bien, elle ne donne pas tout à mon oncle, non : elle garde toujours quelque chose, et puis elle achète tantôt des gants, tantôt un chapeau, des cravates à dentelles, une canne quelquefois ; et tout cela n'est pas pour elle, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Pour un grand garçon qui demeure à Paris, qu'elle appelle son neveu, et qui ne l'est pas pourtant ; car je le sais bien. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
C'est une fine mouche, défiez-vous d'elle. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Je la connais, je sais de quoi elle est capable. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Elle est ici ? (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Je ne sais pas ce que vous lui préparerez : mais si jamais un nigaud comme lui me donnait rendez-vous au Moulin de Javelle, le cadeau lui coûterait cher, sur ma parole. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Oh, palsangué, Monsieur le Chevalier, vela un Monsieur qui vous charche, qui viant de faire une belle culbute. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Tout justement, vela comme on l'appelle. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Hé, morgué non ; le Monsieur n'a rian, ly, et la tête d'une femme, comme vous savez, est bian plus dure à casser que non pas celle d'un homme. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Parbleu, je n'y saurais que faire : elle a versé ; n'ai-je pas versé aussi, moi ? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Si toutes les filles et les femmes qui versent faisaient autant de bruit que celle-là? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Oh, çà, çà, si elle est malade, qu'elle se couche, nous souperons bien, nous autres. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Oui, des matelotes, c'est le mets favori du Moulin de Javelle. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Voilà de belles manières, Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
Elle est des plus insinuantes, et des plus naturelles qui se portent. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Oh, je veux devenir Courtisan : j'épouserai quelque Courtisane, belle et de qualité : c'est le moyen de parvenir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Oh diable, la mienne n'était pas une sotte : elle avait fait fortune par les hommes, elle. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Et vous faisiez de belles galopades, je pense ? (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Non, je me rappelle mes idées ; je te demande pardon, si d'abord? (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
Quelle affaire ? (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
Tu n'es pas seul au Moulin de Javelle ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Vraiment, c'est elle-même, c'est ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
À souper au Moulin de la Javelle ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Elle est originale, votre famille ? (Acte 1, scène 34, FINETTE)
Et elle vient de bien loin. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Il ne faut à présent pour ma Charge que deux mille écus d'argent comptant, elle en vaut dix, je donne le reste pour présent de noces. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
Ma tante, que la mariée est gentille, et qu'elle est aise ! (Acte 1, scène 36, MAROTTE)
Cela se pourrait bien, mon neveu le Poilou ; moi qui suis Vicomte et son oncle, je ne suis pas de meilleure maison que vous et elle. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Je n'en démordrai point, je ne suis pas plus de qualité qu'elle, nous n'aurons rien à nous reprocher ; elle s'est fait Comtesse, elle me fera bien autre chose. (Acte 1, scène 37, GANIVET)
Et vivent les parties du Moulin de Javelle ; les mariages s'y font sans cérémonie. (Acte 1, scène 37, FINETTE)
Prenez bavolets et corsets à dentelles, v.4 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Ne faites point les sottes, ni les cruelles, v.6 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Ne faisons point les sottes, ni les cruelles, v.8 (Acte 1, scène 38, LES FILLES DE LA NOCE)
À toutes celles du village, v.18 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)

LA GAZETTE (1693)

Son père est avec elle, Monsieur, il n'y a rien à faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Quand elle est seule, la timidité vous prend : quand le père y est, vous vous croyez de la résolution. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je t'assure, Crispin, que quand son père sera sorti, je n'hésiterai point à lui faire un sincère aveu de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Écrivez bien les noms de ceux qui viendront me demander ; tenez surtout un mémoire fidèle des nouvelles qu'on m'apportera, entendez-vous ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Que la nouvelle est de ta façon. (Acte 1, scène 5, FILLON)
J'apprends de belles nouvelles vraiment. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Mort de ma vie, que cela part d'une cervelle bien sensée ! (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Si j'avais seulement une arrière-cousine de la même humeur, je ne bougerais de chez elle, sut ma parole. (Acte 1, scène 7, FILLON)
Avec quelle discrétion il me rend des soins ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voulez-vous voir, Monsieur, des réflexions nouvelles que l'on a faites sur les bonnes qualités des Dames ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Tu m'en diras bientôt des nouvelles. (Acte 1, scène 8, FILLON)
C'est une nouvelle si publique, qu'il serait inutile de vouloir en faire un mystère. (Acte 1, scène 8, FILLON)
C'est une nouvelle bien terrible pour moi, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Les filles n'ont-elles pas aussi le même Privilège que la Gazette ? (Acte 1, scène 8, FILLON)
Vous ne dites point ce que vous pensez là-dessus, belle Angélique ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Quand on a une tante comme la tienne, c'est elle qu'il faut consulter par préférence ; et une femme se connaît toujours mieux en maris, que le plus habile homme du monde. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Voilà une petite personne qui parviendra, elle n'en fait mal à son âge. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Voilà une nouvelle fort importante, et qui tiendra bien son coin dans l'article de Paris, je vous en réponds. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Adieu, Monsieur, si la nouvelle fait mourir de chagrin quelqu'un de mes parents, je ne serai point ingrate d'un si bon office. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Il me connaît, au moins, je m'appelle Monsieur Robichon. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Vous connaissez Mademoiselle Angélique ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Elle est là avec un tas de cousins et de cousines qui sont d'ennuyeux personnages, et vous ne pouvez la voir à présent. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Allez-vous-en chez sa tante, vous savez où elle demeure, dans une heure ou deux nous irons vous trouver ensemble. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Dites-lui bien que si elle obéit à son père, elle me mettra au désespoir, et que je ne vaux rien à désespérer. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Qu'elle y songe. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Pour vous expliquez la chose, c'est que mon père est un Huissier à Verge, qui s'appelle Nicolas le Goinfre ; et moi, qui ne suis qu'apprentif Procureur, je m'appelle Jacob le Goinfre, à votre service. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Aussi j'appelle de cet accommodement-là : et malgré mon père et ma mère qui m'en veulent, je prétends bien intervenir. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Et de quelle profession est-il, Madame ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
La pauvre Dame, elle a fait une grosse perte ! (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
Mademoiselle Fillon, où est Angélique ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
Oh, pardonnez-moi, Monsieur, c'est avec elle qu'il se veut marier. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Avec elle, sans mon consentement ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
C'est ce petit homme qu'elle affectionne plus qu'un autre ; qui est avec elle. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Elle ne choisit pas trop mal, vraiment. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Si par vos soins elle prend un époux, v.37 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Les Habitants de ces belles retraites, v.76 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
De Neptune qui vous appelle : v.88 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Qu'aujourd'hui vous fassiez pour elle, v.91 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Que la Princesse est jeune et belle ! v.116 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
De ne pas l'emporter sur elle. v.118 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
La mère des Amours, Vénus est immortelle, v.119 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Nulle fête sans vous ne saurait être belle, v.136 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
Et l'on attend de vous que pour faveur nouvelle, v.138 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
Jusqu'ici la Princesse à mon pouvoir rebelle, v.144 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Les feux dont elle va brûler ; v.146 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Et mes traits aujourd'hui doivent triompher d'elle. v.147 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
La Belle encore v.223 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Apprenons-lui ce qu'elle ignore. v.227 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Car elle aime à boire, v.232 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Elle en fait gloire. v.233 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Quelle victoire, v.235 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Aux beautés les plus cruelles v.261 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Les coeurs à l'amour rebelles v.263 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Pour nous faire aimer des Belles v.265 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Nous brûlerons d'une ardeur éternelle, v.283 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Il te rendra cent fois plus belle, v.285 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Qu'en cette grotte elles étalent v.325 (Acte 2, scène 3, PAN)
Que celles des Bois. v.344 (Acte 2, scène 3, UN FAUNE)
Une façon sûre et nouvelle v.412 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Avec les belles, v.440 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Sans exiger des faveurs d'elles, v.441 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Elle pourrait s'y méprendre, v.457 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Et je prévoyais bien quelle en serait la fin. v.18 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Elle est telle qu'on la désire, v.19 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quelques réflexions ont-elles été faites ? v.47 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Je redis ce qu'on dit tout naturellement. v.60 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Restons-en là pour éviter querelle. v.86 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
C'est bien fait. Avez-vous quelque Pièce nouvelle, v.88 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Mais par quelle raison, Momus ? v.102 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Et ne prenez point tant la querelle des Dieux. v.138 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Elle passe des nuits avec Endymion. v.156 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Doucement, s'il vous plaît, la belle : v.201 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quoi ! Vous allez donner une pièce nouvelle, v.202 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Les traits de l'art, et ceux de la belle nature. v.210 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Elles n'exhalent point de si douces odeurs, v.252 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Quelle main a percé ces longues avenues, v.256 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Il ne tiendra qu'à vous qu'elle ne s'intéresse? v.323 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Pour? Baste, elle fera le bonheur de Céphale, v.326 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle de fuir, mais lentement, v.398 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle nous guide aux bords d'un superbe canal, v.400 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle semble baisser le bras v.410 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Pour montrer qu'elle donne asile v.411 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Je ne sais pas quelle figure v.422 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et ceci n'est point bagatelle ; v.472 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Cette maîtresse, quelle est-elle ? v.475 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle a moins de fortune encore que d'appas, v.482 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Pour Princesse elle ne l'est pas. v.484 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
Que diable est-elle donc ? Quelque Magicienne, v.485 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Mystérieusement elle sort du Palais ; v.503 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle revient au bout de quelque temps ; v.509 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
À son retour elle rentre en cachette v.510 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle s'y met à sa toilette ; v.512 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Enfin, c'est l'Aurore elle-même, v.522 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Voilà ce qui s'appelle une bonne fortune : v.531 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Tudieu, quelle éveillée est Madame l'Aurore, v.537 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Le même goût qu'elle a pris pour mon maître ? v.544 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Je le crois : mais enfin, vous savez quelle loi v.547 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Est impénétrable pour elle ; v.562 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Elle n'y voit pas plus qu'une simple mortelle, v.563 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
Hé, De quelle vaine frayeur v.569 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
L'Aurore est-elle inquiétée ? v.570 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Peut-être elle ressent quelque petite honte v.584 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Par quelle puissance secrète v.605 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
Quelles mains sur le mont Hymette v.607 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
Que dois-je présumer d'une telle aventure ? v.613 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
Cette cervelle-là n'est pas sans embarras, v.620 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Vous faisiez de belles affaires. v.692 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
C'est une bonne auberge, au moins, que celle-là, v.704 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
L'Aurore ! Ah, Ciel, quelle fatalité ! v.706 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
Elle a pour moi du faible aussi de son côté. v.708 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Voit-elle sans émotion v.744 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Quelle fortune, heureux Céphale, v.764 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Des sentiments d'une Immortelle, v.780 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Dans une demeure si belle, v.782 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Ce qu'elle sent pour vous, si vous brûliez pour elle ? v.784 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Par quel encens, par quelle offrande, v.830 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Céphale, quels discours, quelles promesses vaines ? v.840 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Elle est dans un fort grand courroux ; v.851 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Hé ! Par quelle heureuse aventure v.892 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Pour une bagatelle, v.926 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
À vous perdre elle est animée, v.958 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Il est bon là, Madame, quelle injure ? v.961 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Elle réfléchirait sur elle, v.973 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Elle qu'on vit jadis autour du mont Ida, v.976 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Et ce qu'elle est l'autorise à crier. v.982 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Femme et jalouse elle s'oppose v.983 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Elle a raison : mais elle aurait bien pu v.985 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Chez elle le bienfait n'est pas toujours nouveau. v.989 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Mars par mes soins naquit d'elle sans père. v.996 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Qu'elle n'eût jamais eu peut-être v.998 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Elle eût pu vous passer celui d'un jeune amant. v.1004 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Elle y serait sujette elle-même à son tour, v.1008 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Vulcain seul a brûlé pour elle. v.1013 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Pour un tel soupirant d'avoir été cruelle. v.1016 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
De vous voir ainsi penser d'elle. v.1018 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
N'a-t-elle pas raison ? Qu'est-ce que je hasarde ? v.1026 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Elle a raison, demeurez parmi nous, v.1049 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Nous avons quantité de nectar excellent, v.1052 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Et l'on nous a donné des conseils excellents ; v.1123 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Aux charmes d'une ardeur nouvelle, v.1127 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Naturellement, moi, je suis un peu jaseur ; v.1148 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Elles ont la sotte méthode v.1151 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
De tout ceci quelle sera la suite ? v.1160 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Elle est facile à concevoir, v.1161 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Des plus cruelles peines v.1216 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
De Procris prendront la querelle, v.1223 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Aux faiblesses d'une Immortelle ? v.1225 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Je brûle de savoir ce qu'elle me veut dire. v.1247 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Oui, belle Callitée, v.1252 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Quand elles font les premiers pas, v.1263 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Belle Nymphe, allons, grâce, grâce, v.1268 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Et la tienne est pour elle apparemment de mérite ? v.1288 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Elle aurait cependant pu m'épargner la peine. v.1290 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Ne sont-elles pas maîtresses ? v.1295 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Il serait beau qu'une mortelle v.1297 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
La relançât jusques chez elle, v.1298 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Et que dans ses plaisirs elle osât la troubler. v.1299 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Elle vient d'arriver ici dans le moment. v.1309 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Pour une épouse et si jeune et si belle, v.1310 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Elle plaisante, au moins, Seigneur, gardez-vous d'elle. v.1314 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Qu'en s'y rendant elle est certaine v.1318 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Qu'elle a touché par sa douleur extrême, v.1325 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Elle a mal pris le moment du voyage, v.1331 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Voyez pour vous quelle est ma complaisance. v.1336 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Elle est trop grande, par ma foi. v.1337 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Mais hélas ! Dans quel temps la fortune cruelle v.1352 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Le devoir me parle pour elle : v.1357 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Je crois Procris aussi sage que belle ; v.1371 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Mais l'incertitude est cruelle ; v.1372 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Aurait-elle pour vous le même attachement. v.1375 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
À vous mettre pour elle en quelque défiance ? v.1383 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Plus belle occasion d'éprouver sa constance ? v.1387 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
La Déesse a, Seigneur, des secrets excellents. v.1437 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Quelque part qu'elle ouvrit boutique, v.1441 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Qu'elle aurait bien de la pratique. v.1443 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Dans quelle situation v.1444 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
Elle est délicate, et j'approuve v.1446 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Elle a pour moi la plus sincère ardeur, v.1452 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
De quel front, de quel front ? Plaisante bagatelle ! v.1467 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Quelque raison qu'elle ait d'abord, v.1471 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Soumis aux lois qu'elle a su me prescrire, v.1475 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
Je ferai tout ce qu'elle a souhaité. v.1476 (Acte 3, scène 5, C?PHALE)
Quelle peine, Dione, à la mienne est égale ? v.1526 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Elle est trop vive en vous, et je vous ai prédit? v.1549 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Contre elle votre coeur n'est pas si révolté, v.1589 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Quelle que soit l'hôtellerie, v.1611 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Je sais pour votre époux quelle ardeur vous enflamme. v.1621 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Belle Procris, (car la douleur v.1629 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
D'une ardeur vive et mutuelle, v.1640 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Concevez la peine cruelle v.1642 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Une flamme nouvelle v.1660 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
L'injurieux soupçon qu'elle prend contre vous : v.1667 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Se cache-t-il ? Quelle est cette beauté qu'il aime ? v.1671 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Prendre soin de mon sort ? Quelle pitié fatale ! v.1713 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Une fierté qui plaît au moment qu'elle étonne ? v.1759 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quelle douceur ! Quel charmant entretien ! v.1760 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans Athènes ma peine était bien moins cruelle, v.1766 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Avec quelle prudence, avec combien de grâce v.1771 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Il cherchait une excuse à sa nouvelle flamme ; v.1773 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quelle politesse ! Quel tour ! v.1777 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Loin d'appeler la fortune cruelle, v.1818 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans une demeure si belle v.1820 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Elle a beau faire, il faut bien qu'elle avale v.1849 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Elle a quelque raison? v.1908 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Et le deuil de la Tourterelle v.1991 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Belle Procris, vous avez trop de charmes v.1996 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Ah ! Que Procris m'a paru belle, v.2022 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Ornent-ils donc une simple mortelle v.2024 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Quand par hasard quelques-unes d'entre elles v.2038 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Veulent trop faire les cruelles, v.2039 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Loin de l'Olympe, auprès des belles, v.2042 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Du sot orgueil des Immortelles ; v.2044 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Vous êtes amante, elle est femme, v.2067 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Quelle raison pour espérer ! v.2068 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Y fait pour elle un dangereux séjour, v.2095 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Temples, accès fermés pour elle auprès des Dieux, v.2102 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Et si chez mes mortels elles vont un peu mieux, v.2114 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Vous apporte quelque nouvelle. v.2117 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Rassurez-vous, trop charmante Immortelle, v.2119 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Des compliments qu'elles n'attendaient pas. v.2140 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Elles qui contre moi sans raison déclarées ?... v.2141 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
Elles fussent les préférées. v.2144 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Celles qui sont de nos amies v.2146 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Mais enfin, quel succès est-ce qu'elle a produit ? v.2151 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
Elle a produit un succès admirable, v.2152 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Hé ? De quelle façon ? v.2156 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
Que de leur puissance elle s'est défiée, v.2157 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Qu'elle a mis dans ses intérêts v.2158 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Quelle adresse ! v.2160 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Qu'enfin elle est autorisée v.2162 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Si je n'entends plus parler d'elle. v.2167 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Elle n'a depuis hier fait offrandes ni don. v.2169 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Croit-elle donc que pour rien on la serve ? v.2173 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Ai-je répondu, moi, qu'elle cherche aujourd'hui ? v.2175 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Elle court comme lui la campagne à présent. v.2178 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Enfin ce qui d'abord chez la Troupe immortelle, v.2222 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Leur paraît maintenant la moindre bagatelle ; v.2225 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Que de Procris pour peu que la vertu chancelle, v.2227 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Je suis, ma chère enfant, dans de cruelles peines. v.2357 (Acte 4, scène 7, MERCURE)
Quelle y sera ma destinée ! v.2363 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Se rendrait-elle aussi dans ce vilain séjour ? v.2404 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Quelle ardeur coule dans mes veines ! v.2416 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Philacte ! Elle parle de moi, v.2437 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Hé, quelle Nymphe, encore. v.2465 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Bagatelle. v.2465 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Je vous dis qu'il est aimé d'elle, v.2466 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Chemin faisant n'a-t-elle rien appris ? v.2473 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
On verrait de belles affaires. v.2483 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Quelle confusion ? Que faut-il que je pense ? v.2496 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Par des conseils indignes d'elle, v.2530 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Sa complaisance criminelle, v.2532 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Prête aux traits que j'évite une force nouvelle v.2533 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Elle fera bientôt place au mépris. v.2557 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
N'est-il pas temps qu'elle commence v.2560 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
De vous mettre au-dessus du sort d'un e mortelle. v.2600 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Mais pour nous rendre heureux la grandeur suffit-elle ? v.2602 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Comme lui, comme moi n'était pas éternelle. v.2605 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Il n'aurait point brûlé d'une flamme nouvelle. v.2636 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Jouissez de la gloire où mon choix vous appelle, v.2652 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
Du Prince charmant qu'elle adore ; v.2658 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

Ah! Quel peste de train ! Quelle condition ! v.1 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et quelle mère encore ? Il n'y faut pas songer. v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Oh ! Qu'elle la fait bien ! v.20 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle ? v.20 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Elle en est cause. v.20 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je le crois ; pour sa fille elle l'est presque autant. v.26 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Mais revenons au fait. Tu me dis que c'est elle? v.27 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Hé oui, pour être en droit de nous chercher querelle, v.28 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Par quel bon motif qu'elle ait été conduite, v.31 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
De ce que nous faisons, elle est toujours instruite. v.32 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Longtemps entre elle et moi sont en vains disputées ; v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Blâme tout ce qu'il fait, quoiqu'elle l'autorise, v.64 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle-même à faillir lui présente l'amorce : v.67 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ah ! Tout cela, Merlin, n'est qu'une bagatelle : v.75 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Pour lui, bien autre chose occupe ma cervelle. v.76 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Sous cet air de vertu qu'on voit bien qu'elle affecte? v.83 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Et depuis qu'elle s'est introduite en ces lieux, v.85 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle est, comme son frère, en une peine extrême. v.88 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
On prétend qu'elle n'ait que la retraite en vue ; v.92 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
On n'y croit, on n'y fait que ce qu'elle imagine : v.100 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Votre robe de chambre, elle est là toute prête : v.107 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Elle voudrait bien vous parler, Monsieur, v.110 (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Oui, elle a chez mon oncle envoyé ce matin ? v.118 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Le prier que chez elle il voulût bien se rendre ; v.119 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Aurait été pour moi fort belle ! v.128 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Maintenant elle est vide, et vous dans l'embarras. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Dans le monde elle me décriera, v.133 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elles ne feront rien que de fort ordinaire. v.135 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
C'est un trait d'une jeune cervelle. v.147 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Oui, mièvreté d'un fils lassé d'être en tutelle. v.148 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Pour ne pas irriter contre elle ma famille, v.160 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Si par hasard, Madame en quelque nouvelle, v.167 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Auprès, le bois coupé n'est qu'une bagatelle ; v.168 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Les nouvelles ici viennent tout à la fois. v.170 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Toute ma crainte était qu'elle apprit cette ardeur, v.173 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Quand elle saura tout, à quoi bon me contraindre ? v.176 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Rosette aura du bien, elle est sage, elle est belle, v.179 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
On ne peut condamner ma tendresse pour elle : v.180 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elle est belle à présent, je vous en félicite ; v.200 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Couper ? Oui, mais? savoir à quelle intention ! v.233 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Qu'elle entretient céans la mésintelligence. v.272 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Et remise par elle aux mains de ses parents. v.285 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
La fille est belle ? v.303 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
À vos feux comment répondit-elle ? v.304 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Elle fut plus sensible ensuite, apparemment ? v.306 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Le coeur bon, l'esprit doux, belle et plus sage encore. v.315 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Elle m'aime, mon oncle, autant que je l'adore ; v.316 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Et depuis mon absence elle est dans un Couvent. v.317 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Qu'il ne soit point ici fait de mention d'elle, v.323 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
À moins que quelque exploit n'en apporte nouvelle. v.324 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Mais je crois qu'il est bon, puisqu'elle vous le donne, v.331 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Fort bien. Quand une mère agit par elle-même, v.363 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Elle gâte ma mère. v.391 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Quelques projets qu'on fasse, elle les déconcerte, v.396 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Elle est fausse, avec elle il le faut être aussi. v.398 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
En moins de rien, Madame, elle peut vous l'apprendre. v.400 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Vous excellez. : v.404 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Voyons quelle mesure entre nous on peut prendre. v.407 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Allons, Mademoiselle, et vous, Monsieur, courage. v.419 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Comment, Mademoiselle ? En un tel embarras, v.421 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Démêler quelle elle est, son nom, son origine, v.439 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Qu'elle est raisonnable ! v.444 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Et qu'elle connaît bien l'art de dissimuler. v.445 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Il faut, si nous suivions ce qu'elle a résolu, v.481 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Peut-elle ?? v.488 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Mais je vous réponds d'elle, assurez-moi de vous. v.490 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Voilà ce qui s'appelle aimer, Monsieur. La peste, v.519 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
Quelle vivacité ! Quel enragé d'amant ! v.521 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Plût au Ciel, comme moi, qu'elle pût la connaître, v.536 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Elle eut l'art de trouver quelque accès chez ma tante. v.544 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
De vouloir agréer qu'elle fût légataire v.548 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Pour elle au Rapporteur des coquettes parlèrent ; v.556 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Elle pourrait fort bien l'entendre, et n'en rien croire. v.560 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Ce que vous savez d'elle, enfin se borne là ! v.561 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ce que je vous dis là, ni ce qu'elle peut-être. v.571 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Devant elle, il ne faut parler qu'avec respect v.582 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Passe pour votre fils : mais pour Mademoiselle, v.595 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Je ne vois pas sur quoi vous vous plaindriez d'elle. v.596 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Des gens de bien elle est effarouchée, v.600 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et contre elle en secret murmure sans raison. v.605 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Qu'elle veuille établir l'ordre dans ma maison ; v.606 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Que le bien du public dans tout ce qu'elle fait, v.614 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
La voyant attachée aux choses temporelles ; v.615 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et tout à fait sans goût pour les spirituelles, v.616 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
D'aucune passion n'est-elle prévenue ? v.624 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Elle ! Fi donc, Madame, en conscience, non. v.625 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Et près d'elle je crois n'être que pour cela. v.629 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Je ne réponds de rien : mais elle, je vous jure, v.644 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
De vous à moi, je suis Madame Artus pour elle. v.652 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Bon Dieu ! Sous quelle heureuse étoile êtes-vous nées ? v.656 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Elle est si bonne amie, et si sage personne ! v.659 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Ah ! Oui, les bons conseils, Finette, qu'elle donne ! v.660 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Une? elle agit en tout désintéressement. v.662 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
On ne voit rien de faux, rien d'affecté chez elle ; v.667 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tout y coule de source, et pure et naturelle. v.668 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Finette, il faut savoir ce qu'elle sacrifie. v.676 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et pour me rendre heureuse, elle-même y va prendre v.679 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Mais en cela pour moi l'effort qu'elle fait, v.681 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Défère à ses conseils, et me forme sur elle. v.684 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Cette nouvelle a droit de t'étonner très fort ; v.693 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Avec elle tu n'as point de commerce ? v.698 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Me ressouvenir d'elle pour la connaître ; v.700 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Pour elle, elle m'aura sans doute reconnu ; v.701 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
De ta vivacité ce qu'elle doit attendre ? v.716 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Hom ! La bonne cervelle ! v.719 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Je suis si fort outré d'être encore en tutelle? v.720 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Des projets qu'elle fait ne point marquer d'alarmes, v.723 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Qu'elle se remarie. v.740 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Finette par elle instruite de cela, v.746 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Nous en vient d'apporter la première nouvelle, v.747 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Et Finette sait-elle v.748 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Elle me veut parler. Cela me fait penser? v.753 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Adieu, Monsieur. Quelle impudence ! v.803 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Elle tournerait bien, si vous vous en mêliez. v.822 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
La belle journée ! v.848 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Et quelque peu de bien qu'ait une telle fille, v.863 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Elle conviendrait bien pour un fils de famille. v.864 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Cachez bien celle-ci, je vous en avertis. v.869 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Elle est belle, en effet, il faut qu'on en convienne. v.872 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
La peste ! Qu'elle est drue ? v.887 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
Et que les filles là sont de belle venue. v.888 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
Elle paraît avoir de l'éducation. v.889 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
Quelle ingénue ! v.895 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
Elle ne paraît pas avoir? v.915 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
Elle a l'humeur bien douce, et l'air tout à fait sage. v.920 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
Elle n'est destinée à rien moins que cela, v.925 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
Votre fille est aimable, elle a quelques appas ; v.953 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Votre fille est moins belle et moins jeune que vous. v.958 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
C'est elle, la voilà. v.1016 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Ah ! Par ma foi, voici quelque nouvelle affaire. v.1020 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Vous a dans ce logis elle-même amenée ? v.1028 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Ah ! Que cette nouvelle a bien fâché Dorante ! v.1043 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Vous revoir ; quelle joie, et quel ravissement ! v.1045 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Pour de l'argent, je crois, qu'en ses mains elle a mis ; v.1050 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Qu'elle gouverne en tout Madame votre mère, v.1052 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
L'ouverture de coeur lui parut naturelle, v.1055 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Elle s'offrit d'abord de me prendre avec elle, v.1056 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Quel dessein a votre oncle, et quelle est votre attente ? v.1059 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
Peste, quelle orpheline ? v.1064 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Elle ne dira mot, elle me l'a promis, v.1069 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Mon oncle qui connaît quelle en est la ressource, v.1071 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
En la payant si bien, elle se doutera? v.1073 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
Elle peut se douter ; mais elle se taira. v.1074 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Dessein depuis longtemps entre elles concerté, v.1101 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si je n'en reçois point aujourd'hui de nouvelles ; v.1107 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Ou bien, si j'en reçois qui me confirment celles v.1108 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Par où l'on mande ici qu'elle est dans un Couvent, v.1109 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Quelle tête à l'évent ? v.1118 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
En effet, celle-ci vous paraît peu commune. v.1140 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Qui d'Éraste avec elle est bien moins assortie ; v.1164 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Elle tient cependant le noeud de l'aventure ; v.1180 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
D'elle, si je l'en crois, nous serons bien contents ; v.1181 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Vous savez ce que fait pour elle votre mère. v.1183 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Elle m'en a parlé d'une manière, v.1184 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Madame Artus sur elle avait pris le message, v.1192 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'ai contre elle dans l'âme une indignation, v.1201 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Elle a de notre amour entière connaissance. v.1208 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Que pour vous de ma mère elle flatte les feux. v.1210 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
La méthode est tout à fait nouvelle. v.1211 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Nous pouvons de ses soins tout espérer, dit-elle ? v.1212 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Feindre beaucoup d'amour pour elle, c'est le point. v.1221 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Quoi que vous en payiez, prenez-le toujours. Celle v.1267 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Qui le prête, n'en prend que cinq pour cent pour elle, v.1268 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
C'est pour des charités qu'elle prend le surplus. v.1269 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Rien ne m'est plus cher qu'elle. Hé, je vous en conjure, v.1292 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Dites, est-elle ici ? Quand puis-je la revoir ? v.1293 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Elle a pour un dessein qu'elle n'a pas pu me taire, v.1303 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Elle tremblait d'abord à vous en faire part : v.1305 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Et c'est par mes conseils qu'elle en court le hasard, v.1306 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Ne vous défendez point de ce qu'elle projette ; v.1307 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Et c'est elle qui cherche à m'y rejeter. v.1354 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Telle de notre sexe est l'erreur sans seconde, v.1363 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Et je l'aurais aussi, pour peu qu'elle en fût crue. v.1376 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Mais pour elle je crois ne pouvoir faire assez : v.1378 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Chacun a sa faiblesse ; elle veut que la mienne v.1379 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Ma complaisance pour elle ira jusques-là, v.1382 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Vous faites peu pour nous, de faire tant pour elle : v.1384 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais notre hymen est donc par elle autorisé ? v.1429 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Oui, c'est elle, Monsieur qui me l'a proposé. v.1430 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
À ta jeune maîtresse elles ont destiné ? v.1450 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
C'est de quoi nous n'avons encor nulles nouvelles, v.1451 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Et nos Dames, je crois, n'ont choisi que pour elles ; v.1452 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Dorante ne sait point encor qu'elle est ici, v.1461 (Acte 5, scène 2, FINETTE)
Juste Ciel !... À mon oncle elle osait proposer? v.1465 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Il faut, ma belle enfant, en avoir pour vous-même : v.1479 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Mais vous ? D'où vient qu'elle a des droits sur votre coeur ? v.1545 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
Et quoique un peu barbon, elle me plairait fort. v.1549 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
Mon oncle, vous voyez en elle votre nièce. v.1552 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Que deviendrai-je, moi ? Dans quelle inquiétude v.1579 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
En comparaison d'elle est fourbe imparfait. v.1590 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
Quoi ! Ma belle-soeur, vous, Madame, quel bonheur ! v.1610 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
Cette ardeur qui paraît si vive et naturelle, v.1635 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
N'est qu'un empressement de sortir de tutelle. v.1636 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Elle a si peu d'esprit? v.1650 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Qu'elle va vous haïr. v.1655 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Une bru n'est pas bien avec sa belle- mère. v.1656 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Mettez le tout sur moi, laissez-là quereller. v.1658 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Éraste est avec elle, v.1659 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Et vous faire épouser ma belle soeur à vous. v.1670 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Elle n'a qu'à vous plaire, v.1671 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Monsieur Ludet m'a dit quelle ardeur diligente v.1688 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
Sans en rien voir, pour vous telle est ma confiance. v.1691 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
L'erreur de tout ceci n'est que celle où vous êtes. v.1728 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
C'est celle de Célide et ce n'est pas de vous, v.1729 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Du tout qu'elle vous fait, doivent être le prix. v.1734 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Madame, je respecte en vous ma belle-mère, v.1740 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
Ma femme, elle ? v.1753 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
Et j'ai suivi leurs feux parce qu'elle ma nièce. v.1760 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Je n'ai jamais rien vu de plus aimable que Colette, et jamais je n'aimerai qu'elle. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Quelles visions tu te mets dans la tête ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Il faut auparavant qu'elle devienne veuve. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Elle l'est, Monsieur, le Meunier est défunt, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
On l'a assommé quelque part, sur ma parole ; tout le monde le croit, du moins ; et il faut que Madame Julienne en soit bien sûre, elle ; car depuis quelques jours elle est d'un contentement, d'une gaîté... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Et depuis un mois que son bourru d'oncle a quitté le moulin, n'avez-vous pas eu tout le temps et toute la commodité de lui conter vos raisons, et de savoir ce qu'elle a dans l'âme ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
De quoi se mêle-t-elle ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Je veux le fâcher, moi, je veux qu'il me querelle, en cas qu'il me revienne, da, car... (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Madame Julienne sait bien ce qu'elle fait, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Quelle précaution de femme ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Parbleu, c'est à moi qu'elle en veut, je l'avais bien prévu, je serai l'oncle de mon maître. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
À la peinture qu'elle a faite pourtant, je me suis reconnu trait pour trait : beau, bien fait. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Il est vrai qu'elle n'a point parlé de l'esprit et du mérite, c'est quelque manant dont elle est coiffée, et voilà l'erreur de la plupart des femmes : ce n'est ni le mérite, ni l'esprit ; c'est la taille et la figure qui font aujourd'hui la fortune des hommes. (Acte 1, scène 4, L?PINE)
Je m'en vais courir après elle, j'ai une plaisante nouvelle à lui apprendre. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Et quelle ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Cette nouvelle-là ne lui plaira point, Madame Agathe, ne vous pressez point de la lui donner. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Oh, point du tout, il n'y a qu'à le laisser faire, elle lui rendra bien le change, sur ma parole. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Je meurs d'impatience de le conter à la commère ; il est bon qu'elle prenne un peu l'avis de sa famille là-dessus ; je crois qu'elle ne ferait pas ma d'avertir celle de son mari, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Il y avait dans ce temps-là une jolie fille dans une certaine hôtellerie, là ; comment appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Elle s'appelle, je pense, Mademoiselle... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
j'aurai oublié son nom, Mademoiselle... (Acte 1, scène 7, L?PINE)
Mademoiselle... (Acte 1, scène 7, L?PINE)
Mademoiselle Margot ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
La voilà, Mademoiselle Margot de l'Écu, c'est elle-même. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Ah, que j'ai été vivement amoureux d'elle, Monsieur Julien ! (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Quelle enragée ! (Acte 1, scène 8, JULIEN)
S'il était vrai que vous eussiez épousé cette Mademoiselle Margot de l'ecu, l'affaire serait fâcheuse. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Ce n'est qu'une bagatelle, on ne saurait vous faire un crime que de l'intention, et je vois bien que cela n'ira qu'aux Galères. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Alle voudrait être défaite de moi, je voudrais être débarrassé d'elle ; qu'alle me passe veuf, je la passerai veuve. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Parguenne, à bon chat, bon rat ; pis qu'alle le prend comme ça, je m'en vas l'y jouer d'un tour à quoi elle ne s'attend pas : le Bailli est plus de mes amis que des sians, alle n'a qu'à se bien tenir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Ne serait-ce point lui qui lui aurait donné dans la vue, et qu'elle coucherait en joue en cas de veuvage ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Je vous baise bien les mains, Mademoiselle Colette. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Oh palsanguenne, alle ne pense point ça, c'est pour vous le faire accroire : morgué, c'est un animal bien trompeux que la femelle d'un homme ! (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Il y a quelque chose à dire à cela, vous avez raison : mais il n'y a pas de quoi rebuter mon maître, et ces bagatelles-là ne l'empêcheront pas de conclure le mariage. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Par quelle raison ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Pargué, parce qu'elle me plaît davantage. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Elle te plaît davantage ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Et cela ne te corrige point de la passion que tu as pour elle ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Tatigué, je lui en veux plus qu'à une autre à stelle-là, c'est elle qui fait le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Voilà d'étranges nouvelles, cette scélérate de Julienne ! (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Vraiment, vraiment, elle prend bien son temps pour faire une noce. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Vela pourquoi elle me mitonnait, voyez-vous. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oui, un faux Monsieur Julien qu'elle aura attiré pour faire prendre le change. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Oh, point du tout, c'est le véritable, elle l'a reçu comme un vrai mari, je l'ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bailli, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Voilà un bon indice ; mais elle n'aura pas fait cela toute seule. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Voilà une cruelle affaire pour ces gens-là. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Ce ne sont pas là des bagatelles : il y a de quoi la ruiner, tout au moins, et cela pourrait aller plus loin même. (Acte 1, scène 16, MADAME AGATHE)
Mais, Dieu marci, je ne sis pas noyé, moi ; tatigué que je l'ai échappé belle ! (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Tout le village dit que mon oncle est noyé ; et que c'est vous et Charlot qui avez fait cette belle affaire, pour vous marier ensemble. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
Quelle consternation ! (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Ah, quelle noirceur ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Voilà ce vilain Bailli avec toute sa séquelle, ma tante. (Acte 1, scène 21, COLETTE)
Oui, Julian, et si u n'y bailles pas ton consentement, je recommencerons à quereller, mon enfant, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 24, JULIENNE)

LE TUTEUR (1694)

Je me promène, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'aime à être riche, moi ; il m'est avis que ça est bian commode, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Quelle autre correspondance peut-il avoir en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
À qui s'adresse-t-elle ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Elle ne s'adresse à personne. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il a tous les livres du monde dans la cervelle. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est un Courtisan qui ne sait pas son métier, Monsieur Bernard veut que tout le monde excelle comme lui, dans ce qu'il se mêle de faire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment donc, qu'on excelle comme lui ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous êtes jeune, belle et riche, il est votre Tuteur, il vous refuse à tout le monde, il vous garde pour lui, peut-être. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Réjouissez-vous, Mademoiselle, vous ne serez plus si fâchée. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Elle sera mariée ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Elle serait bian lotie : aujourd'hui Madame, et demain rian peut-être. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Je sis un porteux de bonnes nouvelles, moi, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Hé, de par tous les diantres, achève donc de la dire ta bonne nouvelle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui, depuis le souper on m'a appris des choses qui ont achevé de me faire prendre des résolutions dont vous serez bien aise, et j'ai de bonnes nouvelles à vous dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Elle n'aura rien perdu pour attendre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Il ne faut pas que cela vous étonne, Monsieur, elle est si fort outrée des mauvais desseins que l'on fait contre elle, que le moins qu'elle puisse faire, c'est de s'évanouir ; je crois que j'en mourrais, moi, si j'étais à sa place. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Oh bien, bien, cela ne sera rien : qu'elle prenne un peu de repos, je mettrai bon ordre à ce qui la chagrine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Elle n'en épousera pourtant point d'autre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Il ne vous a baillé que queuques coups de bâton, vela une belle bagatelle, ce sont de petites himeurs qui ly prenont comme ça parfois, et il faut un peu excuser les défauts des parsonnes. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Mais baste, j'ai aussi des défauts à peu près pareils ; et si les siens le reprennent encore, les miens me prendront à coup sûr, et nos défauts auront querelle ensemble. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
De Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Il ne la veut marier avec parsonne, parce qu'il veut qu'alle se marie avec ly, mais elle ne l'aime pas. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Ne vous alarmez point, Angélique le hait en perfection ; et la crainte qu'elle a d'être à lui, la déterminera plus facilement à se donner à vous. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Mon pauvre l'Olive, je tremble à lui découvrir qui je suis, ce que je sens pour elle ; et je crains qu'elle ne s'effarouche en apprenant le dessein que j'ai formé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Qu'elle ne s'effarouche ! (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Hé, allez, allez, Monsieur, les filles d'aujourd'hui sont des animaux bien apprivoisés ; elles ne s'effarouchent point qu'on les aime, et nous vivons dans un siècle fort aguerri. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Voici la suivante, laissez-moi un peu causer avec elle, j'irai dans un moment vous rendre compte de la conversation. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Je suis votre très humble serviteur, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Oui, j'ai quelque chose en mouvement dans la cervelle, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
J'ai aussi la tête embarrassée de quelques petites bagatelles. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Oui, Mademoiselle, je ne suis pas glorieux, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je m'intéresse pour une petite personne qui mérite bien que l'on fasse quelque chose pour elle. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Ma physionomie vous plaît-elle ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Elle est amoureuse de quelqu'un ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Non pas encore : mais elle hait Monsieur Bernard. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Ce Monsieur Bernard veut l'épouser malgré qu'elle en ait. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Allons, mort de ma vie, il ne faut pas être rebelle à la destinée. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
J'oserai tout, belle Angélique, si vous souffrez que je vous aime, et si vous me permettez d'espérer. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
J'ai fait parler à votre Tuteur ma mère elle-même. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Bon, bon, c'est une bonne carogne que la médisance ; elle est elle-même si fort décriée, que personne ne s'embarrasse de ce qu'elle peut dire. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Les mâles se sont envolés, Monsieu, je n'avons déniché que les femelles. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Où êtes-vous donc, Mademoiselle Lisette, que je nous promenions itou par ensemple ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Ce sont elles, sans doute. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Non, Monsieur, je n'ai rien entendu, il n'y a encore personne, nous revenons de trop bonne heure, et quoique la nuit soit des plus obscures, elle ne l'est point assez à ma fantaisie. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Cela peut arriver, elle s'en mêlera, sans doute. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Tant pis, je voudrais bien que cela se fît sans elle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Elle est tracassières, la Justice, elle fera des informations, des poursuites. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Elle ne viendra peut-être pas, Monsieur. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Si c'était une baie qu'elle nous eût donnée ? (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Oui, c'est elle, vous avez raison ; mais elle est en compagnie ; retirons-nous, Monsieur, la place est prise. (Acte 1, scène 18, L'OLIVE)
Elle a raison : un peu de complaisance une fois en votre vie, y a-t-il du mal à se promener ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Quelle peine ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Et moi, Monsieur, je vous avoue naturellement que vous voyez juste. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je me donne au diable, j'ai eu belle peur ; j'ai cru d'abord que vous étiez traîtresse, Madame. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
Elle vous a débarrassée de vos surveillants ; nous sommes seuls, charmante Angélique, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Si c'est Lisette à qui vous en voulez, je ne suis pas elle, je suis Lucas. (Acte 1, scène 21, LUCAS)
C'est notte Monsieu qui est la Damoiselle que vous avez si bian époustée. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
Et quelle figure est-ce encore là. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)

LES VENDANGES (1694)

Elle ne veut plus du Collecteur, parce qu'on l'a menée à Paris : quelle cervelle ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Depuis queuques jours à qui en a-t-elle ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Elle a peur d'être malheureuse en ménage. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Voilà d'excellent vin, Monsieur Lucas, et il n'y a qu'honneur et plaisir à travailler à vos vignes, à ce que je vois. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Hé bien tenez, la vela, qu'elle vous le dise. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Est-ce qu'elle vous gronde ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
A-t-elle dit quelque chose à mon oncle ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Elle me veut persuader, Claudine, que vous ne pouvez être à moi. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Si vous faites ça, vous ferez une belle cure. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Comment, de quoi elle servira ? (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Je veux qu'elle vous fasse épouser mon maître. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Il faudra bien prendre garde quand elles seront grandes à ne pas les marier contre leur inclination. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Oh pour cela, je crois que c'est un enfer que le mariage, quand on marie des filles malgré elles. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
Parguenne, si par malheur vous êtes fils de votre père, vela une belle espérance pour notre Nièce ! (Acte 1, scène 8, MARGOT)
Mais palsangué, vela qu'est étrange : ce qui est différé n'est pas perdu ; elle m'aura, pourquoi se chême-t-elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
La peste, quelle déssalée ! (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
C'est le cousin Dubois qui a fait la chanson, n'est-elle pas drôle ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
C'est que Margot a un cousin, qui de son côté a fait aussi pour elle une chanson à peu près sur les mêmes rimes que la vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Sitôt que Margot querelle, v.10 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Pour éviter noise avec elle, v.12 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Et le galant vient voir la belle. v.14 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il ne viant point de galant voir Margot ; alle est diablesse, mais alle ne m'en baille point à garder, je bouterais ma main au feu pour elle. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Vous auriez chaud, monsieur Lucas : ne jurez de rien, elle ne vous croit pas si prêt à revenir : cachons-nous un peu, nous en apprendrons plus que vous n'en voudrez savoir. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Où diable a-t-elle pêché ce jargon, et queu temps prend-t-elle pour l'apprendre ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Où prend-t-elle tout ce qu'alle dit, cette masque-là ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Je m'en vais morgué me montrer, elle le débaucherait peut-être à la fin, si on la laissait faire. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Mais Claudine n'est pas de cet avis-là, elle. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Il viant ici prendre des yaux pour se rétablir le foie, et il y deviant estropié par la cervelle ; les Médecins le guarissont d'une façon, et les femmes le rendont malade d'une autre. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Cette Présidente, par exemple, à soixante-dix ans, quelle humeur de femme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Elle n'en aura point ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Elles sont admirables ; et depuis que j'en prends, je me sens le corps et l'esprit tout rajeunis. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je connaissons tout le monde, et je vous dirai bian si elle sera assez ridicule. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Ah, qu'elle va être aise d'entendre de la musique faite exprès pour elle ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Quand on donne un petit régal de Musique à quelque Belle, la règle est qu'on soit sous les fenêtres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Oh, cela est bien changé, mon pauvre Monsieur_le_Baron, je n'en puis plus ; les eaux me sont mortelles, et l'on m'enterrera ici, je pense. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Elle dormait aussi, Madame, sans cela j'aurais eu l'honneur... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Vraiment, je le crois bien, qu'elle dormait. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Cette vieille folle, malade comme elle est, qui s'enivra hier de vin de Canarie. (Acte 1, scène 7, LA PR?SIDENTE)
Qui est celle-ci, encore ? (Acte 1, scène 7, BLAISE)
Pour une personne de Province, elle a autant d'esprit et de savoir-vivre... (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
Vous pensez bian, c'est elle-même. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai vu le temps qu'une bagatelle comme celle-là n'aurait pas tenu vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
On l'appelle Monsieur le Chevalier de la Bressandière : il est ici pour une jambe qu'il a eu cassée en Catalogne, par un parti de Miquelets, à ce qu'il dit, à la descente d'une montagne, mais... (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Ne vous fâchez pas, elle est discrète. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Elle est discrète ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ne vous a-t-elle jamais parlé de Monsieur son frère la jambe de bois, ce fameux ouvreur d'huîtres ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ne vous chagrinez pas, elle est discrète. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Oh, morgué, vos meilleures pratiques ne sont pas celles qui avont affaires des drogues de la boutique, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Morgué, que les filles et les femmes qui venont de ce Paris avont d'esprit, et qu'elles sont futées ! (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Accoutez, il m'est avis que celles de ce pays-ci commençont à faire de même ; alles se dégourdissont. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Vela encore la fille de Monsieur Grognet qui n'est qu'une morveuse, celle-là. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Oui, c'est pour elle que je vous charche : mais motus, au moins. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
La vela elle-même. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Il y devrait être, il y a quinze jours que je n'ai reçu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 23, BABET)
Oh palsangué, vela des nouvelles, c'est Monsieu de la Roche en parsonne. (Acte 1, scène 14, BLAISE)
Et vous voilà encore d'assez belle taille, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Qui étiez-vous donc là, mademoiselle ma fille ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Oh bien, pour éviter les querelles que nous pourrions avoir là-dessus, je vous marie dès demain ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Quelle extrémité ! (Acte 1, scène 15, BABET)
Quelle trouvaille ! (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
Voilà une belle bagatelle ! (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Tu traites cela de bagatelle ? (Acte 1, scène 17, BABET)
Oui, Madame, la polygamie est un cas pendable, à la vérité : mais à cela près, elle a son mérite ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Quelle surprise ! (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Vous ne savez que la moitié des nouvelles, Monsieur. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
T'a-t-elle expliqué le dessein de son père ? (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Il veut la marier, c'est tout ce que j'en sais, elle est au désespoir. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Vous le varrez tantôt, il loge itou cheux nous, c'est Monsieu le Baron de saint Aubin qu'on l'appelle. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
Quelles mesures prendre, mon pauvre la Roche. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Le vieux penard qui vient Eaux de Bourbon épouser sa bru : il n'y aurait ma foi, qu'à le laisser faire, nous verrions de belles choses. (Acte 1, scène 22, LA ROCHE)
Quelles liaisons... (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
Voilà Mademoiselle votre fille qui vient de signer le Contrat, je l'ai menée moi-même chez le Notaire. (Acte 1, scène 29, MADAME GUIMAUVIN)
Je vous l'avais bien dit, Monsieur_le_Baron, qu'elle serait raisonnable. (Acte 1, scène 29, MONSIEUR GROGNET)
Tenez, Monsieur, ne serez-vous pas ravi d'avoir une belle-mère aussi aimable que cette charmante personne ? (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
Ma belle-mère, elle ? (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
Elle ramène v.27 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Quelle métamorphose ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il faut te parler naturellement, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Elle n'est pas intéressée, assurément. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Qu'elle est complaisante ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Est-elle adorable, Marton ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Mademoiselle. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Rien, Mademoiselle. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Et dans quelle vue ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Elle n'est pas tellement Espagnole, qu'elle ne s'accommodât d'un Français, aussi bien qu'une autre, mais il n'y aura pas presse à lui en conter. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Dites à Mademoiselle que vous l'aimez : répondez à Monsieur que vous ne le haïssez pas. (Acte 1, scène 3, MARTON)
La désavouerez-vous de la réponse qu'elle vous fait faire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Vous fait-elle dire ce que vous pensez, et le penserez-vous toujours ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien, tenez, vous retombez dans la bagatelle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Premièrement en amour comme en guerre, les Français aiment les impromptus, Mademoiselle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais comment ferons-nous, Marton, pour faire consentir ma Tante à ce mariage ; car sans elle? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Il faut qu'elle le fasse, vous dis-je, il n'y a rien de plus juste. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Elle a déjà quarante ans, supposons qu'elle jusqu'à quatre-vingt ; comme elle a fait la moitié de sa carrière, il ne lui faut plus que la moitié de son bien pour achever l'autre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je lui donne quatre-vingts années à vivre, a-t-elle lieu de se plaindre ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je m'appelle Merlin, afin que tu le saches. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Va t'informer de moi à Paris, tu apprendras de belles choses. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
C'est à quoi nous allons songer : mais comme la Tante peut revenir, et que si elle vous trouvait ensemble, cela retarderait l'exécution de vos projets, il faut commencer par vous séparer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Quelque peu qu'elle dure, que les moments m'en vont être ennuyeux ! (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je suis bienheureux, Mademoiselle Marton, d'être employé dans une affaire que vous prenez si fort à coeur. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Si la chose réussit, c'est à vos lumières que l'on en sera redevable, Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je crois parbleu qu'elle a raison. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Point du tout, elle se trouve fort jolie, et elle ne se changerait pas pour une autre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
A-t-elle le goût Français, ou Espagnol ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Elle est Espagnole par habitude, mais je la crois Française par raison. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Elle veut être mariée, c'est là sa folie ; et c'est ce qui fait qu'elle n'est point fâchée que la Ville ait changé de Maître. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Les Espagnols réfléchissent trop pour elle, ils se donnaient le temps de la connaître, et à moins qu'on ne l'épouse sans réflexion, elle court risque de n'être jamais épousée. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Mais, que veux-tu que je te dise, c'est un Espagnol qui s'appelle Don Julien. (Acte 1, scène 4, MARTON)
C'est notre tante, il n'est pas trop à propos qu'elle te voie. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Au contraire, cela fondera la chose, et elle me verra si peu qu'elle ne reconnaîtra pas tantôt mon visage. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je ne suis point trop fâchée que les Français soient ici, Marton, nous aurons nouvelle compagnie. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Je ne me pique pourtant pas d'être belle ; mais, sans vanité, j'ai quelques charmes qui ne sont pas indifférents, non de ces attraits enfantins, comme ma Nièce ; mais, quelque chose d'héroïque et de majestueux. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
La belle physionomie de femme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ah que vous êtes menacée d'une belle fortune, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Cela s'appelle des lignes de dignités, Madame, et voilà ce qui vous fera Marquise, cela est sûr ; quand vous ne le voudriez pas, il faudrait que cela fût. (Acte 1, scène 6, MARTON)
J'étais accablée de curieux et de curieuses ; de filles qui venaient demander quand elles auraient des maris ; de femmes qui voulaient savoir quand elles n'en auraient plus. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Quand je fis ma Compagnie, je la fis complète ; elle a duré tant qu'elle a pu. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
La belle ressource pour une veuve ! (Acte 1, scène 8, MARTON)
La gloire n'est pas bonne à voir de près ; Monsieur a raison, elle est trop laide. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Mademoiselle Marton ? (Acte 1, scène 9, RICOCHET)
C'est Mademoiselle Marton qu'on demande, ma Marraine ? (Acte 1, scène 9, RICOCHET)
Elle extravague. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Comment morbleu, elle est toute charmante ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
C'est elle-même, c'est Marton. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Une fille de ta force, quand elle déserte, fait plus de tort au service de l'amour, que vingt soldats au service du Roi. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Elle est superlativement aimable, Dieu me damne. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Dès qu'ils voient une belle femme, ils crèveraient plutôt que de ne la pas épouser. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il faut qu'il y ait là-dedans de la fatalité ; et mon coeur est dans une agitation qui n'est point naturelle. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Quelle condition ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
Qu'elle a les allures Françaises, votre Marton ; les affaires ne languissent point avec elle. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Mais, rendez-moi une réponse positive, Mademoiselle, je serai content. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
C'est parce qu'on l'a tant différé, que je presse pour le conclure, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
L'affaire est en bon train, Mademoiselle. (Acte 1, scène 14, MARTON)
À propos, ma Reine, votre Nièce est-elle riche ? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Que vous avez l'âme belle, Madame. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Il n'est point ici question de bagatelle ; il s'agit d'épouser au moins. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Ils sont bien appris, nos cadets : vos nièces sont-elles aussi bien instruites, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Sur ce que Mademoiselle Marton m'a dit de votre part, Madame, je suis au plus vite accouru pour vous rendre mes petits services. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Qu'elle est vive, Madame, cette Marton ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Mon Régiment est commandé, et je m'amuse à la bagatelle ; adieu, Madame, je n'arriverai pas assez tôt. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Je suis Français, Madame, et la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
Grande, grande nouvelle que je vous apporte, Monsieur. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Oui, Monsieur, la gloire l'y appelle. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Oh, pour le coup, elle a beau l'appeler, il ne partira point qu'il ne m'est épousée. (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,67 % des textes) dans lesquels il y a 4264 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 83,61 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	9	42	0	0	0	0	0	51
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	3	0	0	0	0	0	3
3	LES AGIOTEURS	0	31	22	39	0	0	0	92
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	40	39	31	33	13	0	156
5	LES FONDS PERDUS	0	26	33	18	0	0	0	77
6	LA TRAHISON PUNIE	0	16	29	15	25	12	0	97
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	2	12	4	9	2	9	38
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	52	0	0	0	0	0	52
9	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	49	45	54	42	34	0	224
10	LA F?TE DE VILLAGE.	0	25	41	18	0	0	0	84
11	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	41	24	47	0	0	0	112
12	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	11	0	0	18	0	0	29
13	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	21	11	13	11	22	0	78
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	59	26	0	0	0	0	85
15	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	2	0	0	0	0	0	2
16	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	14	30	38	49	41	0	172
17	LES F?ES.	0	55	0	0	28	0	0	83
18	LES FÉES.	0	1	5	0	0	0	0	6
19	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	49	39	56	41	25	0	210
20	LA MÉTEMPSYCOSE	0	36	5	27	5	23	0	96
21	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	16	12	0	0	0	0	28
22	CÉPHALE ET PROCRIS	0	64	12	68	54	0	0	198
23	MADAME ARTUS	0	49	52	44	36	29	0	210
24	LES VACANCES	0	0	53	0	0	0	0	53
25	LES VACANCES	0	0	1	0	0	0	0	1
26	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	80	0	0	0	0	80
27	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	9	0	0	0	0	9
28	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	53	0	0	0	0	53
29	LE GALANT JARDINIER	0	0	65	0	0	0	0	65
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	2	0	0	0	0	2
31	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	61	0	0	0	0	61
32	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	2	0	0	0	0	2
33	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	0	3	0	0	0	0	3
34	RENAUD ET ARMIDE	0	0	59	0	0	0	0	59
35	RENAUD ET ARMIDE	0	0	3	0	0	0	0	3
36	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	115	0	0	0	0	115
37	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	61	0	0	0	0	61
38	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	6	0	0	0	0	6
39	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	22	0	0	0	0	22
40	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	1	0	0	0	0	1
41	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
42	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	4	0	0	0	0	4
43	LE CHARIVARI	0	0	64	0	0	0	0	64
44	LE CHARIVARI	0	0	2	0	0	0	0	2
45	LE VERT-GALANT	0	0	52	0	0	0	0	52
46	LE BON SOLDAT	0	0	36	0	0	0	0	36
47	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	64	0	0	0	0	64
48	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	2	0	0	0	0	2
49	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	79	0	0	0	0	79
50	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	14	0	0	0	0	14
51	LE DIABLE BOITEUX	0	0	36	0	0	0	0	36
52	LE DIABLE BOITEUX	0	0	3	0	0	0	0	3
53	COLIN-MAILLARD.	0	0	96	0	0	0	0	96
54	COLIN-MAILLARD.	0	0	8	0	0	0	0	8
55	LA PARISIENNE	0	0	100	0	0	0	0	100
56	L'?T? DES COQUETTES	0	0	43	0	0	0	0	43
57	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	6	0	0	0	0	6
58	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	50	0	0	0	0	50
59	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	3	0	0	0	0	3
60	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	6	0	0	0	0	6
61	LA FOIRE DE BESONS	0	0	126	0	0	0	0	126
62	LA FOIRE DE BESONS	0	0	2	0	0	0	0	2
63	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	118	0	0	0	0	118
64	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	5	0	0	0	0	5
65	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	64	0	0	0	0	64
66	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	3	0	0	0	0	3
67	LA LOTERIE	0	0	54	0	0	0	0	54
68	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	89	0	0	0	0	89
69	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	4	0	0	0	0	4
70	LA GAZETTE	0	0	41	0	0	0	0	41
71	LE MARI RETROUV?	0	0	64	0	0	0	0	64
72	LE TUTEUR	0	0	76	0	0	0	0	76
73	LES VENDANGES	0	0	34	0	0	0	0	34
74	LES VENDANGES	0	0	3	0	0	0	0	3
75	LES EAUX DE BOURBON	0	0	53	0	0	0	0	53
76	LES EAUX DE BOURBON	0	0	1	0	0	0	0	1
77	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	75	0	0	0	0	75
78	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	3	0	0	3
	Total	9	704	2515	472	354	201	9	4264