Occurences de l'expression

Sou

pour DANCOURT, Florent Carton dit

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Non Signora, non, je ne sortirai point, mi souis un Forestier, une personne de ma profession, un homme comme mi, qui a un caractère, est bien reçu partout. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Je souis, Messieurs et Mesdames, ce fameux Melchisedech Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Il y a quatre-vingt-treize ans que je faisais du bruit de diable à Paris, n'y a-t-il personne ici qui se souvienne de m'y avoir vu ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Ce que nous souhaitions hier nous déplaît aujourd'hui, et ce que nous voulons aujourd'hui nous fatigueras de main. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
J'ai souhaité avoir des enfants, le Ciel m'a donné une fille, et je me trouverais fort heureux si quelqu'un m'en voulait débarrasser. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Un certain Capitan, un batteur de pavé, qui est si souvent au Cabaret, et qu'on voit presque tous les jours ivre, le Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
J'ai un frère brutal qui me tuerait, s'il me soupçonnait de quelque intrigue, et je serais perdue si quelqu'un me voyait avec ce jeune homme-ci : faites un peu le guet, je vous prie, et m'avertissez en cas que quelqu'un vienne. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
Et souffrirez-vous à mon coeur l'espoir de vous rendre sensible ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Je les écoute avec trop de plaisir, peut-être ; et c'est autoriser plus que ne devrais l'espoir que vous me demander de vous souffrir. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
Voilà le Capitan Spacamonte, il est si ivre, qu'il ne se peut soutenir. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Petit badin, fi donc, je ne puis souffrir les rencontres, et ne me bats qu'en rendez-vous. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
Moi je soutiens que Margot v.88 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

C'est ce qui me chagrine, et je le soupçonne un peu d'ingratitude. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Ni de mon coffre-fort, où il pleut pourtant tous les jours presque autant d'argent que je le souhaite. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Voilà une plaisante ressource. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Sans adieu, je vais battre l'estrade dans les cafés, et je vous adresserai les dupes qui tomberont sous ma coupe. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Au bout du compte, je soutins assez bien cela, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Oui : mais vous l'allez faire sous seing privé, ne vous avisez pas d'anticiper la noce. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Quand j'aurai attrapé celles où vous êtes, je ne me soucierai pas d'aller plus loin, je vous en réponds. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Ce n'est pas là la source du scrupule ? (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Cela est clair et net, cela ne souffre point de difficulté. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Mon pauvre Monsieur Trapolin, j'ai tout perdu, je suis sans un sol, sans une obole, et prête à vous égorger, si vous ne me prêtez de quoi faire ressource. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Adieu, mon cher Trapolinet : mille excuses, Monsieur, de mon petit égarement, quand je suis outrée, et qu'on se trouve sous ma coupe... (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
J'y suis un peu lésée, mais je m'en accommode, et le secours de mon bon ami Monsieur Trapolin, m'est souvent nécessaire. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Ni les leurs aux miennes, vous y voilà ; je ne saurais rien faire de ce qu'ils veulent, je ne puis m'y résoudre. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Quoi, Sandis, vous vous essoufflez, pour si peu de charge ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Et vous vous appesantissez sous treize mille francs d'espèces ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Non, non, c'est quatre-vingt-cinq, je m'en ressouviens, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-quinze, un deux, trois, quatre, quatre-vingt-dix-neuf, avec la monnaie, cela est bon, voyons le reste. (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
Mon argent est perdu, il n'y a plus de ressource. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Je n'ai jamais appris que sous vous, Monsieur mon parrain. (Acte 3, scène 25, TRAPOLIN)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Et c'est là mon moindre souci. v.12 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Si fait : mais je soupçonne v.23 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Ce marché-là s'est fait aussi sous votre nom ? v.68 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
A-t-elle bien pu se résoudre v.103 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Qu'on souffre autant que lui d'un ordre si sévère ? v.119 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Tout au contraire, il le souhaite. v.151 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
À tes conseils, il m'a fallu souscrire v.221 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Une prompte soumission v.237 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Hé, souffre un peu que je me flatte, v.253 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tu sais, Finette, que souvent? v.295 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Le plus souvent contre Monsieur son père ; v.321 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Des Sous-fermiers, ou d'obligeants Notaires, v.338 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Et nous soupons, comme le sort nous guide, v.353 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Cela va bien aller, nous avons fait ressource v.358 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Il l'est à la sourdine. v.428 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Ce soupirant de Robe, et songe à te hâter. v.575 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Qui vous fait soupirer pour elle, v.608 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Quelque soupçon venait à contretemps, v.630 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Attends. Sous un nom emprunté v.643 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Et faire à toutes deux souhaitez sa visite. v.659 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Est homme soupçonneux et fin ; v.721 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Sous le beau nom de Monsieur Boniface, v.737 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Tout ce que vous souhaiterez. v.750 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Comptez toujours, et qu'il vous en souvienne. v.830 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
D'un grand fardeau, je serais soulagé ; v.844 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Sous le nom d'homme irréprochable, v.859 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
Et ce qu'il vous dit là se pratique souvent ; v.973 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Pour soutenir son faste et sa cuisine v.995 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Vous les verrez souvent l'un et l'autre à ma table. v.1055 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Plus de vingt fois sous sa fenêtre, v.1171 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Je lui faisais parfois un sourire flatteur. v.1176 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
J'en ai l'esprit tout sens dessus dessous. v.1196 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
J'en ai souffert, mais pourtant sans douleur, v.1216 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Comme on m'a dit que vous le souhaitez. v.1269 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Je souffre à le voir différer. v.1308 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
On prend part à votre souci. v.1330 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Ils seront vifs, quoiqu'ils soient sous la cendre. v.1370 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
On y souhaite aussi beaucoup votre présence. v.1401 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
On se lasse d'être soumis v.1415 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Je ferai bien connaître qu'assez souvent v.1426 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
Je vois le souci qui te tient ; v.1484 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Souffrons que le Ciel en dispose, v.1585 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Diminuer les faux soupçons, v.1599 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Soupçonnez-vous quelque autre chose encore ? v.1608 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Qui va chez lui sous un nom supposé. v.1627 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Ne manquera pas de souscrire, v.1677 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Je ne puis plus longtemps soutenir tout cela. v.1745 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Ce qui pour toi me reste à souhaiter, v.1754 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
En soupçonne-t-il quelque chose ? v.1922 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Et sous tel nom qu'il vous plairait, v.1951 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
C'est tout ce que l'honneur peut souffrir que je fasse. v.1975 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
C'est un vilain endroit, souffrez que je le cache. v.2011 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Et je m'en souviendrai toujours, v.2047 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
Pour vous faire souscrire au bonheur de mes jours. v.2052 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
Mais vous n'aurez jamais un seul sou de mon bien. v.2065 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Vous revoyez une fille soumise v.2078 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)

LES VACANCES (1697)

Vous autres Procureurs de Cour Souveraine, vous avez souvent de bonnes occasions : mais un pauvre diable comme moi... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Selon le monde qui viendra : je ne prétends pas que cela se fasse incognito, non ; j'ai donné ordre que tout le Village se mît sous les armes, j'aime à faire parler de moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Il y a là-dessous quelque chose que je ne comprends pas bien : je m'en vais voir un peu ce que cela veut dire, et je viendrai vous en rendre compte, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Vous soupirez ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Non, vraiment, au contraire, beaucoup d'honnêtetés, et ils veulent à toute force les mener souper avec eux à la Croix blanche. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Les affaires prennent assez bon train, et la plupart des paysans sont disposés comme je le souhaite. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Oui : j'ai demandé ce Village au bureau, j'ai eu le crédit de l'obtenir, et j'y viens faire expirer sous le bâton, ou à force de persécutions du moins, un maraud de Procureur qui a eu l'insolence de se faire adjuger la Terre de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Vous ne vous ressouvenez pas de Madame la Roche ? (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
Si vous voulez jouir paisiblement de la Terre de Gaillardin, Monsieur, il faut, s'il vous plaît, souscrire aux conditions... (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Je souscris à tout, Monsieur, pourvu que je demeure Seigneur de Paroisse, et qu'on me rende tous les honneurs dus à la qualité de... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
À des soupirants de Palais ; v.46 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Madame la soubrette ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Si c'est là votre dessein, faites votre visite courte ; ou si vous êtes raisonnable, soupez avec moi, passez-y la soirée, et vous connaîtrez par vous-même la prudence de mes allures, et l'élévation de mon génie. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Oui, Madame ma soeur, je veux bien souper avec vous. (Acte 1, scène 2, BARTOLIN)
Si, Signor : il aura l'honneur de souper avec nous. (Acte 1, scène 4, BELISE)
Veramente mi fara un grand piacer, son schiavo hiumilissimo de sua persona et toute la familia, bella prestanza d'home, phisionomia gratiosa, Monsou e aparamenté un home de robe, un Conseiller de la Cita ou de la Province. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Oui, voyez un peu ce qu'il y a à faire à cela, mon frère : pour moi, je vais avertir Monsieur_le_Baron, afin qu'il prenne ses mesures, et qu'il soutienne avec vigueur l'incontestabilité des droits qu'il a. (Acte 1, scène 6, BELISE)
Allez, ma soeur, il les soutiendra mal, sue ma parole. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Tantôt on est Marquis, tantôt Chevalier, puis Marchand, Abbé quelquefois, Financier souvent ; dans la dernière affaire qui m'est arrivée, je passais pour un Procureur, le croiriez-vous ? (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Heureusement il nous reste la ressource des voyages, comme Monsieur_le_Baron l'a parfaitement imaginée. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Madame, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Oui, Madame, ce sont les laquais à qui l'on défend de jouer, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Qu'on avertisse les garçons de la chambre, dépêchons, des cartes, et que Monsieur_le_Baron taille jusqu'à l'heure du souper seulement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Cela me fait souvenir de mes pierreries, il faut absolument nous laisser jouer, Madame, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Mais cela me passe en effet, attaquer directement ces jeux-là, et souffrir tous les autres ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Je ne suis point joueur de profession, mais les bals et les soupers me faisaient plaisir, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Et toi le Marchand de Boeufs dans la diligence de Lyon, et je m'en souviens. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Hé qué ti ricordé... Qu'il te souvienne à toi des coups de bâton que nous te donnâmes à Auxerre, pour avoir notre part des mille écus que tu voulais garder pour toi seul. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
Ô Ciel ! Permets-tu donc que sous d'injustes coups v.27 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Amour, soutiens tes intérêts ; v.50 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Réduit souvent les plus cruelles v.63 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
À ne pouvoir souffrir près d'elles ; v.64 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Aucun soupirant malheureux. v.65 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Qui soutient les airs qu'il a pris. v.81 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Grâce aux petits soins que je prends, vous n'avez, pas seulement la peine de souhaiter cela est bien rude ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Ils ont bien de la peine à s'y résoudre. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Madame, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Ne faut-il pas qu'elle soit toujours trois heures devant un miroir, et qu'elle passe toute la matinée à ajuster des choux, des souris, des palissades, des nonpareilles ?... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Il serait beau vraiment que vous lui coupassiez l'herbe sous le pied. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Tout est merveilleusement bien disposé pour ce que nous souhaitons. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ne me fais pas souvenir de lui, je te prie, il ne m'a jamais paru si fatigant et si ennuyeux. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Soutiens-moi. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Pour Monsieur son père, je crois qu'il aura bien de la peine à se résoudre de payer les folies de son fils. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je crains que cela ne dure pas, et tu la fourbes un peu trop souvent. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je ne me soucie pas aussi que cela dure, pourvu que cela aille vite. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Je ne m'en souviens déjà plus depuis que je vous vois. (Acte 3, scène 8, MADAME GÉRANTE)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Dès que vous serez ensemble, vous ne pourrez vous résoudre à vous quitter : quelqu'un vous surprendra, et où en serons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pas trop ; mais le vieux pénard se désespère souvent ; car, il a beau faire et beau dire, madame sa femme va toujours son train. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Fourrez-vous tous deux sous ce degré, et allez vous en dès qu'il n'y aura plus personne ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ventregué, après ceux-là, il faut tirer l'échelle, et ce sont les plus belles philosomies de parsounes que j'aie jamais vues. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Voilà de beaux souhaits, vraiment : mais finissons. Ne venez-vous pas joindre la compagnie ? (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Tiens, notre maître et monsieur Griffard venont de plaquer une vieille épée toute rouillée au-dessus de la porte, avec un bouchon de lierre, et ils ont griffonné au-dessous, avec lin gros charbon : à l'Epée royale. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Et puisqu'à vous parler, enfin je me résous, v.114 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Ce bonheur m'a coûté des soucis, des alarmes, v.120 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Vous passez fort souvent la nuit sous sa fenêtre, v.244 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Et quoique sa vertu n'en souffre aucune tache, v.247 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
À de telles raisons, Seigneur, il faut souscrire. v.283 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Mon étoile le veut, mon père le souhaite. v.327 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Vous soupirez ? Parlez. v.359 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Quand je soupire v.359 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Des sentiments du coeur qu'on n'est souvent pas maître, v.380 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Mais enfin, qui vous fait soupçonner cet amour ? v.393 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Depuis plus de trois mois, Don André sous ma loi, v.397 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Mais il passe les jours, les nuits sous ma fenêtre. v.404 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Sont des titres souvent pour obtenir ensuite. v.500 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Cet époux prétendu qui vous met en souci, v.501 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Est une liberté qui peut m'être soufferte ; v.542 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Ah ! Que je souffre, hélas. v.584 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
Mais ce n'est qu'un soupçon. v.621 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
Étant au période, elle finit soudain, v.652 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Ce funeste soupçon m'alarme malgré moi, v.671 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Oui, tes conseils sont bons, et je m'y soumettrai, v.715 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
Un départ si soudain... v.731 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Que résoudre, que faire ? v.806 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Je me charge de tout, à tout je me résous ; v.824 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Je n'y saurais souscrire. v.833 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Doucement, n'en sois point en souci, v.868 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Quand j'aurai bien soupé, je puis m'aller coucher. v.880 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Sait le larron souvent... La proposition... v.888 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
On ne peut souhaiter une plus sombre nuit, v.967 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
De quel trouble soudain je me sens confondu ! v.979 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
Que vois-je ? Don André ! Je meurs. Qu'on me soutienne. v.994 (Acte 3, scène 14, LÉONOR)
Vous souvient-il des soins dont vous m'avez chargé ? v.1027 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
Détruira les soupçons que vous pourriez avoir. v.1068 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
Je suis toute essoufflée. v.1078 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Quelque mystère est caché là-dessous ? v.1168 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Quand on a des chagrins, est-il rien qui soulage v.1189 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Donner à mes chagrins quelque soulagement. v.1192 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Hé, pourquoi souffrir que Don Garcie v.1209 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
J'avais avant cela des soupçons, je l'avoue, v.1237 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Si pour quelques soufflets j'en pouvais être quitte ? v.1258 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Se sont-ils vus souvent ? v.1315 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Il allait s'en retourner soudain v.1327 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Ah ! Tais-toi, mon malheur vient de plus d'une source. v.1337 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Ah, que je souffre ! Hélas ! Et dans quel désespoir... v.1339 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Arrêtez, Madame, et souffrez qu'un moment v.1343 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Coups de pieds ou soufflets qu'en sa fureur extrême, v.1373 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
Et fixons les soupçons dont mon âme est atteinte. v.1546 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Monsieur, pour soutenir la conversation. v.1548 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Malheureux, sous ses coups tu devais expirer ! v.1555 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Qu'il cherche à me donner des soupçons contre toi. v.1576 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Je ne souffrirai point qu'on la donne à d'autres ; v.1653 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Je soutiendrai mes droits. v.1654 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
Sous un tel front une âme et si basse et si lâche, v.1710 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
Je vous avouerai plus, que je l'ai souhaité : v.1712 (Acte 5, scène 10, DON F?LIX)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Cela ne vient pas lui, vous dis-je : il y a quelque chose là-dessous que je soupçonne, et j'ai mis des gens en campagne pour le découvrir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Quelque chose là-dessous, que pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Cela est vrai, il n'y a rien de positif : mais c'est déjà beaucoup que de soupçonner. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Enfuyez-vous-en : velà monsieur Dubuisson qui viant envars ici ; il soupçonnera queuque chose, s'il vous trouve ensemble. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Souviens-toi de n'en point parler. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Mais, dis-moi un peu une chose : ne soupe-t-il pas aujourd'hui quelqu'un avec monsieur Dubuisson ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Vous soupirez, vous levez vos yeux au ciel ; oh ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Avouez que vous voilà bien soulagée ; car, après l'aveu de la chose, celui des circonstances est compté pour rien. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Et que mettre dans ma soupe ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Monsieur, voilà le mémoire du soupé. (Acte 1, scène 10, LE ROTISSEUR)
Mémoire du soupé porté chez monsieur Dubuisson par ordre de monsieur son gendre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Cent quatre-vingt-deux livres dix sous. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Sous cet agréable feuillage v.1 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Lucile vient souvent rêver. v.2 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Sous cet agréable feuillage v.3 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Lucile vient souvent rêver. v.4 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Aurais-tu trouvé là quelque serpent caché sous ces fleurs ? (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Des étoffes magnifiques, madame, et qui se soutiennent d'or, voyez. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Se vont changer soudain. v.27 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Dédiez-nous souvent de vos ouvrages. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Je suis tout prêt à vous tenir ma parole ; mais cependant j'hésitais à donner à monsieur Caton, à cause des dépenses excessives dont je le soupçonnais, et c'est notre faux jardinier qui les faisait. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
Que cela ne vous inquiète point, quelques dépenses qu'il puisse faire, j'ai assez de bien pour les soutenir. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Allons nous mettre à table, remettons le bal après le souper. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

C'est encore un surcroît à mon malheur ; je n'ai pas un sou, mon pauvre Chevalier. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
On ne doit plus se soucier de mourir quand on a vu cela. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
C'est une sournoise que son père me gâte. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Que cela est soumis ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
J'ai rencontré Monsieur Frontin, le plus heureusement du monde ; et sous ses auspices, j'ai vu assez commodément tout ce qui se pouvait voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
J'ai fort bien soutenu cela, je ne me suis point déferré, je les aurais forcés si j'avais voulu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Allons, Frontin, ce petit bal d'armée, que nous avons tantôt projeté ; et nous irons ensuite souper tous ensemble chez le cousin Guillaume, où il aura soin de faire trouver un Notaire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Soutenir l'honneur de la Scène ? v.10 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Sous une heureuse étoile né v.32 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Arrive-t-il souvent que l'on y réussisse ? v.56 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Il juge souverainement : v.86 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Je me souviens autrefois d'avoir vu v.230 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Venez en foule, et souvent, c'est assez. v.254 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Que les soupirs de deux amants barbons ! v.300 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Pour moi qui cherche à voir tous les coeurs sous mes lois, v.352 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
Me fasse un souverain bonheur v.360 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Marchez sous sa conduite, et rendez-vous plus prompte v.403 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Souvent les offense. v.466 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
De sortir bientôt de souci. v.508 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Souffrez qu'en l'admirant, nous vous fassions connaître v.533 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Chevalier, les jaloux souvent se font haïr. v.607 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Un Inconnu pour vos charmes soupire. v.613 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Qu'avec plaisir vous souffrez en ces lieux, v.617 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
D'un tendre aveu soulagera le souci v.620 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Vous aimez à voir souffrir, v.681 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Si sous un long déguisement v.693 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Il soupire inutilement. v.699 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
D'un doux sourire, v.703 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Ça m'est beaucoup d'honneur, mais je suis en souci v.828 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Il est très souple, sur mon âme. v.857 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Et vous gagneriais un soufflet. v.876 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Que je cachons sous notre bonnet. v.896 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Voilà le Pèlerin qui nous met en souci. v.928 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vous souvenez-vous? v.952 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Sous leurs étendards. v.26 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Il est bien vrai que l'Amour ne va jamais sans la Folie ; mais je vais souvent sans l'Amour. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Il faut bien s'y résoudre. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Je ne vous dis pas cela, mon coeur dépend de moi, je vous l'ai donné, je vous le laisse, ma volonté dépend de celle de mes parents, je la soumets à ce qu'ils me prescrivent. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Éraste, Éraste que le coeur souffre se s'assujettir au devoir ! (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Ils ont été les premiers à nous souhaiter dans leur maison. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Voici leurs amants qui se sont faits aussi garçons de cabaret, pour avoir l'honneur de servir sous vos ordres. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Un discours poli, bien soutenu ! (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Pour cela, oui, mon discours se soutient mieux que moi, et si mes résolutions avaient autant de fermeté que ma pénétration a d'agrément? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Il a fallu renoncer aux Spectacles ; plus d'Opéra ni de Comédie, pas de promenade même ; je n'ai de ressource qu'au Bal, parce qu'on s'y déguise, et quelquefois à le Ginguette, cela est sans conséquence. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Vous y venez souvent apparemment ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Si peu, Madame ; Je me refuse à tout, je n'y ai encore soupé que huit ou dix fois depuis quinze jours ; mais je n'étais encore jamais venue dans celle-ci. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
C'est avec un jeune homme de Province, qui me recherche, et que je prendrai le parti d'épouser, je pense, non pas par amour ni par faiblesse, mais pour changer de nom ; celui du défunt me fait toujours souvenir de la perte que j'ai faite, cela est trop triste. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Fi donc, il serait à souhaiter que vous fussiez crevés tous tant que vous êtes, et que le crédit fût ressuscité. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Mais pour l'être par de jolies filles, il ne leur faut commander que ce qu'elles souhaitent. (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Je ne m'étonne plus qu'elle y aille si souvent. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tu diras à ma fille, toi, que le mari que je lui destine soupe ici ce soir, et que nous aurons les violons ensuite. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Vous en souvient-il, Madame ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Serait-il possible qu'il fût tranquille quand je ne suis occupée que de son souvenir ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Je ne puis plus vous soutenir, je vous en avertis, Madame. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Quand vous êtes venu, Monsieur, je répétais le rôle d'Ubalde, s'il vous en souvient ; et vous voilà tout à propos pour faire celui du Chevalier Danois. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Allons, Messieurs, venez-vous-en faire de vieux diables, sous la figure des plaisirs. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Ce Chevalier n'a pas un sou de bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ah, je m'en souviens, oui, oui ; c'est une vieille importune qui me fatigue depuis huit jours, pour parler en sa faveur, et je vous écrivis hier pour m'en débarrasser. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Et vous aurez la complaisance de vouloir bien souscrire à cette condition ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Le carrosse s'ennuiera sous la remise. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Cela seul suffirait pour découvrir ce que nous avons intérêt de cacher ; et je serais au désespoir, que quelques soupçons nous attirassent de chagrinantes remontrances de votre famille et de la mienne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous m'auriez fait plaisir de me souffrir seule aujourd'hui ; mais, puisque vous voilà, finissons, je vous en prie. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous venez ici me morigéner, comme si vous aviez quelque droit sur ma conduite ; c'est tout ce que je pourrais souffrir à un mari. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Je ne m'en souvenais pas, et je croyais que vous l'aviez oublié, à cause de ce que vous venez de dire à Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Elle vous est adressée sous le nom de M. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ma pauvre Lisette, je viens de me souvenir que j'ai une affaire de conséquence, qui ne ne me permet pas d'attendre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Non pas, Madame, c'est la Marquise qui amoureuse du Chevalier ; et le Chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je veux le confondre, et voir avec quelle effronterie il soutiendra toute cette affaire. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Il était ravi, rien ne lui a paru difficile, ses souhaits vont au-delà des miens, il a encore plus d'impatience que moi, et je venais vous en avertir. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
Je soutiens, moi, que ces vers sont à moi, et qu'elle a menti quand elle s'en veut faire honneur. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Hé bien, ma nièce, vous avez le front de soutenir que ces vers-là sont faits pour vous ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Ma foi, Monsieur, je n'y comprends rien, et il y a là-dessous quelque chose que nous n'entendons ni l'un ni l'autre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Vous vous souvenez des vers que je vous ai tantôt donnés ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Oui, oui, je m'en souviens, et vous vous en souviendrez aussi, je vous assure. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Si je m'en souviendrai, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Il arrive tous les jours des choses moins faisables que celle-là, et je ne serais pas le premier laquais, qui aurait coupé l'herbe sous le pied à son Maître. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il m'a donné deux soufflets, ma tante, et il a traité ce pauvre garçon de la manière la plus incivile. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Je crois qu'il n'a pas osé ; mais, ce qui me fâche le plus, c'est que mon père m'a donné ces deux soufflets devant lui. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Je défie tout le monde ensemble d'aimer autant que je vous aime ; mais, pour vous voir le mari de ma tante, c'est ce que je ne souffrirai jamais. (Acte 5, scène 6, LUCILE)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Angélique demeurera-t-elle encore longtemps déguisée sous les apparences trompeuses d'un autre sexe que le sien ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
On vous en tirera le plus tôt qu'on pourra, Madame votre mère ne me soupçonne point d'être à vous. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Comment le soupçonnerait-elle ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ma pauvre Lisette, garde-toi bien de rien dire qui puisse donner à ma mère aucun soupçon de la vérité. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Lui a-t-on fait entendre que ce père à une fille qu'il aime tendrement, et qu'il veut absolument la voir mariée avant que de souffrir aucun établissement à Monsieur son fils ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Que fais-je si son caprice n'irait point jusqu'à ne pas souffrir ce mariage, quelque avantageux qu'il me puisse être, s'il ne trouvait en mêle temps un parti considérable pour ma soeur ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Soutenez la gageure, vous dis-je. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Je souscris à ce que vous voulez, mais je me fais une terrible violence pour vous obéir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Une jeune personne se résout sans peine à perdre un amant dans l'espoir d'en faire aisément un autre ; mais une vieille amoureuse craint de lâcher prise : ce serait passer pour n'y plus revenir. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Vous souffrez qu'on m'appelle chimères, Monsieur ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
J'ai sacrifié tout à tes folles dépenses, et je te souffrirais après cela dans les bras d'une autre ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Auriez-vous bien la force de vous y résoudre ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Quelle soumission ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Le mépris ne fait rien à la chose, Madame ; qu'on se méprise, qu'on se déteste, on ne laisse pas souvent de s'épouser. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Ne me contraignez point à la passer avec une personne que je ne puis souffrir. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Le voilà bien essoufflé ? (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Non, s'il vous plaît, point de familiarité : vous savez bien sous quelles conditions je vous ai tiré du Village, pour vous pousser dans la Finance ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Moi, Adjudicataire des regrats de Péronne, sous-fermier des aides de l'Élection de Saint-Quentin ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Si vous n'étiez pas mon frère, est-ce que je me soucierais qu'on se moquit de vous ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
N'est-ce pas aujourd'hui encore que vous leur amenez des violons, et que vous leur baillez à souper ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Ce vilain Monsieur Rapineau, qui nous a voulu suivre malgré nous en ce pays-ci, sous prétexte de ses affaires. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Cela ne vous a pas empêchée de vous bien réjouir pendant tout l'Été, et de faire bonne chère quand nous allions à Ivry avec Monsieur Rapineau, et que Robert apprêtait le souper à la maison de ce libraire. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
C'est pourtant moi qui lui avais fait cacher sa chemise et ses habits tandis qu'il se baignait, et qui fus cause qu'il fut obligé de grelotter dans la rivière pendant tout le souper, qui se faisait à ses dépens. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Éraste, Sous-fermier des regrats ! (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Je m'imagine que je ne le pourrais souffrir. (Acte 1, scène 7, ISABELLE)
Soupirer, gémir toute la campagne. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je trouverais le sien de trop : diable emporte qui s'en soucie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
On ne peut trop soutenir les prérogatives de la Charge. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Oh, allez, allez, je les soutiens bien de toutes manières. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Que je m'en vais bien faire soutenir Monsieur le Président, quand je serai Capitaine. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Il faudra m'y résoudre ; je changerai d'état, oui, j'en changerai. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Me soupçonne-t-on d'en avoir jamais eu d'autres ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ?RASTE)
Je le souhaite, et je vous le commande même. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
Oh bien, bien, qu'il l'épouse, je ne m'en soucie guères. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Vous me ferez, s'il vous plaît, Monsieur, l'honneur d'être d'un souper que je donne ce soir à ces dames. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Il y a un souper encore ? (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Je ne vous parle qu'après le souper. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Disparaissez et promptement : mais que le souper nous demeure, et n'y venez pas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Se crève quand il soupe en ville ; v.78 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Croyez-moi, il vaut mieux pour vous et pour elle que vous vous accommodiez à ses fantaisies, que de prétendre la soumettre aux vôtres. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Oh, vraiment, je sais bien qu'elle les a, de par tous les diables, et s'en sert souvent, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Tenez, Monsieur, je la soupçonne de quelque dessein, dont elle aura peine à ne me pas faire confidence. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Nous nous serions mariés en cachette, incognito, sous seing privé, pour éviter les manières Bourgeoises. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Je ne puis pas être de votre souper, je m'en retourne à Paris, je viens prendre congé de vous, mes chers enfants. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Je quitte le négoce, je m'y suis enrichie, cela est au-dessous de moi à l'heure qu'il est ; j'achète une Charge à mon mari, je me fais Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
C'est sous les auspices de Monsieur, Madame, que je prends la liberté? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Les temps sont changés, Monsieur Naquart, j'étais une sotte, une enfant, une imbécile : il est vrai, je m'en souviens, j'avais pour vous une heureuse faiblesse ; et si j'en avais été crue, je serais veuve de vous à l'heure qu'il est. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Son extravagance est au plus haut point, et je vous avertis que je ne souffrirai point qu'elle épouse ce jeune homme-là. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Est-il possible que j'aie soumis un petit coeur fier comme celui-là ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
L'excès de mon amour me fait souffrir avec chagrin le moindre retardement, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oh bien, Monsieur, puisqu'il est ainsi, ne signez donc pas, je vous en avertis ; car cela est tout autrement que vous ne souhaitez. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

C'est lui-même, il vient ici souvent ; ce n'est pas pour moi, quelque autre raison l'y attire. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Il n'en est point auxquelles je ne souscrive, parlez. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Je n'en ai pas ouï parler jusqu'à présent ; mais ma chère Marton, travaillez à mon bonheur, et à celui d'Éraste : nous vous faciliterons autant qu'il nous sera possible le succès de ce que vous souhaitez. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Ne craignez point d'écouter ; les jolis gens comme vous sont souvent plus heureux qu'ils ne méritent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est un grand soulagement pour la pudeur. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Ensuite une manière de souper pour nous autres, pendant qu'on dansera. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Fort bien, une manière de souper. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Hé bien, Monsieur, ce petit régal me paraît bien succinct, cela ne répond point à la noblesse de vos manières, et je voudrais joindre à votre façon de bal, et à votre souper, quelque espèce de divertissement, de Comédie? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Ils ont un privilège qu'ils soutiennent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Voilà un Privilège bien soutenu ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je l'approuve fort aussi : mais il y en a beaucoup qui font ce que Monsieur souhaite. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Je m'en vais les recevoir, et donner ordre pour le souper. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il sera donc tel que nous le souhaitons. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Puisque cela est ainsi, il faut donc changer de personnage, et tâcher de vous plaire sous une autre figure. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Et que souhaitez-vous du Docteur ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Oui, oui, vous n'êtes pas encore assez essoufflé ! (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Essouflatus, essouflatior, essouflatissimus. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
De tout mon coeur ; il serait fâcheux que pour des bagatelles, Madame Thémis qui soutient ses membres avec chaleur, envoyât Mercure et l'Amour aux Galères. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ô Amour, ô Amour, que tu me fais souffrir ! (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Et des Dieux même qui ont souffert qu'ils la fissent. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Je les mets sous votre protection, elles en ont besoin. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Obtient tout ce qu'il souhaite ; v.98 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
J'ai vu que c'était avant ma disgrâce le rendez-vous de mes meilleures pratiques ; il s'est fait ici de bons tours sous mes auspices. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Et sous les miens aussi ; mais il s'y en fera encore. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Je vous aurais demandée, si quelque autre s'était présentée : mais je vous vois, ma belle enfant ; que me reste-t-il à souhaiter ? (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
Le dénouement est donc fini, comme vous le souhaitez ? (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
Et le soutien de ma boutique ; v.166 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Philtres, souris, feinte colère, v.190 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Qui ne nous fait jamais souffrir, v.209 (Acte 4, scène 2, MAROTTE)
Pour peu qu'il en soulage, on n'en veut point guérir. v.211 (Acte 4, scène 2, MAROTTE)
Mais l'effet est souvent fatal. v.216 (Acte 4, scène 2, L'AMOUR)
Parfois c'est moi, souvent c'est elle. v.229 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
A souvent nombre de rivaux, v.280 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
Mais vous, Messieurs les Dieux, sous quelle bigarrure v.294 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous devenez souvent fort inutiles ; v.318 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Qui préviennent les coeurs d'un agaçant souris, v.323 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Et le soulage pourtant. v.354 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

La peste m'étouffe, il y a là-dessous queuque manigance. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Votre maître y a passé, et je soupçonne. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
S'il y avait à soupçonner quelque chose ? (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Bon, parce qu'il vous fait souper avec lui quelquefois, vous croyez qu'il est de vos amis ; cous connaissez bien peu les gens de qualité, vous les réjouissez, ils vous souffrent dans leurs débauches ; ils vous noieraient le lendemain, pour satisfaire leur moindre caprice. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
Je ne m'en souviens pas tout à fait, mon père, je sais seulement que j'ai rêvé des choses qui m'ont fait beaucoup plaisir. (Acte 1, scène 7, LOUISON)
Assurément, il y a de quoi se réjouir : que peut-on souhaiter de mieux à notre âge ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Monsieur Thibaut a raison, Messieurs ; c'est lui au nom de qui tout se fait, et c'est à ses ordres que vous devez vous soumettre. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
Allons, à vous, Messieurs le jarret souple. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

À notre AUGUSTE SOUVERAINE. v.21 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Une Souveraine v.52 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Pour soutenir le faible, et réparer les torts : v.8 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Il faut être vaillant, et souvent téméraire, v.65 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Et je me livre à tout ce que vous souhaitez. v.260 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
De vivre sous les lois d'un pareil Gouverneur. v.356 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Souffrirait d'en entendre une moindre partie. v.366 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Quoi ? Vous me commandez de passer sous silence v.389 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Vous fut volé sous vous à la montagne noire, v.393 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Si commun, si connu sous le nom d'avarice, v.494 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Soumets tous tes desseins à leurs doctes censures, v.509 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ce parfait des parfaits parle souvent à toi, v.543 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dîne peu, soupe moins. v.555 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dîne peu, soupe moins : j'aime autant perdre l'Île, v.557 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Et vous ressouvenez que je n'ai pourchassé v.559 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Que pour dîner beaucoup et souper davantage. v.562 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Aux Seigneurs les honneurs ; souvent trop parler nuit ; v.591 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Que tel qui peut choisir, bien souvent prend le pire. v.598 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Il faut à vieux matou, jeune et tendre souris, v.608 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Nous soussignés, Montezinos. v.778 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Je soutiens, v.958 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Et bien considéré, j'absous ces deux fripons. v.991 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Je ne puis, Monseigneur, me résoudre à le faire. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Qui paraît étranger, souhaite avoir l'honneur v.1146 (Acte 3, scène 5, FABRICE)
De mon pays le souverain Seigneur v.1166 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Je ne souffrirais pas cette plaisanterie. v.1213 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
Voilà dans tout ceci ce que je puis résoudre. v.1232 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Il faut ou condamner, Seigneur, ou bien absoudre. v.1233 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Que les Juges du Pont apprennent que j'absous. v.1238 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Ne vous souvient-il point d'être armé Chevalier ? v.1295 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Je me souviens du moins que j'en eus grande envie. v.1297 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Je me souviens fort bien que je ne le suis pas : v.1300 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Je suis sourd. v.1391 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Bontékoé soutint qu'elle donne la mort : v.1408 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Je ne m'en souviens point sans en être affligé. v.1423 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Pendant que Don Guichot dessous la cheminée v.1530 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Aux fêtes qu'en ces lieux souvent nous lui donnons, v.1548 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Mais je souffre en voyant la faim qui le tourmente. v.1559 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
Vous ne soupçonnez pas que j'aie autre dessein. v.1569 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Et je ne puis la soulager ; v.1583 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
À son dam ; que chacun dorme sous son bonnet. v.1655 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Par amusement souffrez que je le fasse. v.1668 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
Si je ne m'en souviens autant que je vivrai, v.1695 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Sous votre bon plaisir j'en pourvois Pedro Reze ; v.1764 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Montrez-vous sous d'aimables traits, v.1837 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
Souveraine de mes désirs, v.1883 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Unique objet de mes soupirs, v.1884 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Puisque vous m'avouez pour votre Souveraine, v.1899 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
Sous de fort vilains traits peut cacher une Infante. v.1920 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Souffrez que je vous le présente. v.1927 (Acte 5, scène 17, DON QUICHOT)
De ce soudain changement, v.1951 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Oh diable oui, il était bien bien fâché, je m'en souviens. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Vraiment, j'ai bien affaire de lui, n'ai-je pas assez souffert de la mauvaise humeur de feu son frère, sans avoir les fréquentes visites de celui-ci ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Je ne sais pas queu vent a soufflé sur la maison ; mais votre fille et votre nièce sont tout aussi folles que vous, je vous en avartis. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)

LE VERT-GALANT (1699)

C'est à quoi je ne puis me résoudre, mon pauvre Lépine. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais nous arrivons sans argent, et presque sans ressource : que devenir ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
C'est mon compère et mon ami, nous souperons peut-être ce soir ensemble. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Vous mener souper à Anthony, où j'ai des ouvriers, comme vous savez. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Il soupe chez vous avec elle, et voilà le mariage pourquoi il a affaire. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Le souper est là-bas, voulez-vous qu'on le renvoie, ou que nous bernions Monsieur Tarif ? (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Mon unique objet est de vous plaire, et le bonheur que j'ai de souper ce soir avec vous en l'absence de votre gros brutal de mari... (Acte 1, scène 12, TARIF)
Le souper est-il prêt. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Qu'on apporte le souper ici, c'est l'endroit le plus éloigné de la rue, et où nous serons le mieux à couvert des regards curieux du voisinage. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Hâtons-nous de souper, les ragoûts se gâtent. (Acte 1, scène 13, JAVOTTE)
Est-ce qu'il ne soupe pas ici. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Parbleu oui : ne veux-tu pas souper ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
L'affaire sérieuse que j'avais a manqué ; il m'en est par hasard survenue une de galanterie ; j'avais dit chez moi que je ne n'y souperais point, et je suis retombé ici pour attendre l'heure. (Acte 1, scène 16, TARIF)
Bonsoir, Monsieur, je vous laisse en bonnes mains, et vous souhaite toutes sortes de bonnes fortunes. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
Je le livre à ce flatteur espoir, et je souhaite la chose autant que vous, Éraste, je vous assure. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Oh, pour cela non, je ne suis point femme de Bal, et je ne connais personne sous le masque. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Il vient souper chez sa voisine ; v.30 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il m'avait autrefois cassé une jambe, en m'enlevant un Partisan Manceau, je lui enlève un sous-traitant Limosin, et je lui crève un oeil, je suis bien vengé, me voilà content. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je me souviens de cela, je l'ai fort connue, elle était une de mes élèves. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Regardez Monsieur Marsouin, votre confrère, qui fait bâtir un Palais superbe, pour y vivre à la manière des Satrapes, dans le luxe et la mollesse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je vous ai mises dans le plus joli poste qu'on puisse souhaiter pour ne se point ennuyer, où vous devez déjà avoir fait un nombre infini de conquêtes. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Oui, Madame Thérèse, c'est un Crésus, un Financier riche d'un demi million, quoiqu'il ne soit que Sous-Traitant. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Pourquoi n'ai-je pas été plutôt sous votre direction ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Vous soupirez, Monsieur Bertrand, vous êtes amoureux ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
La veuve d'un Sous-traitant des Aydes de Tours, faire de sa maison une Auberge d'Officiers ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Si nous rappelions pour ce soir seulement, quelqu'une de nos connaissances d'été, quelque amant de la Porte Saint Bernard, quelque soupirant des Tuileries ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Qui dans vos yeux me parle et me sourit, v.13 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Je suis le patron de toutes les jolies soubrettes, c'est moi qui les fournis d'expédients et de discrétion. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Tel qu'on croit en Cour pour affaires, est souvent en Ville pour ses plaisirs. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Aux doux soupirs v.58 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Soins et soucis. v.66 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Et sans souci, sans chagrin, sans envie, v.99 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
À venir souvent ici. v.104 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
À venir souvent ici. v.108 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)

LE BON SOLDAT (1718)

Il faut au pis-aller s'y résoudre, Madame. v.1 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
J'aime autant me résoudre à mourir v.8 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une Souris qui rongeait vos papiers. v.96 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Une Souris, où donc ? v.97 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
Il ment, c'est pour une souris. v.108 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
Et croit que tout cela n'est qu'une souris morte. v.110 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
Et pour souper ici Léandre se rendra. v.132 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Hors que le fer était sous la gorge. v.144 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Ou souffrez que je meure, ou laissez-moi vous suivre. v.150 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Quand je t'en ai parlé tu semblais t'y résoudre. v.165 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Oui, j'ai cru me résoudre à vous laisser partir, v.167 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Votre ménage ira tout sens dessus dessous, v.180 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Puisque je me résous à souffrir votre absence, v.185 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je ne puis me résoudre à souffrir ton absence, v.189 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Comment, que fait cela ? Quoi, vous souffrir chez moi, v.223 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Souffrir, avec honneur, le moindre homme céans ? v.228 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Mais mon souper, Madame ? v.241 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Le valet d'un Monsieur, qui doit souper chez vous. v.260 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
Vos souhaits et les miens seront-ils superflus, v.279 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Mais votre amour s'échauffe, et le souper froidit, v.292 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Plus de soupirs, demain vous serez marié. v.296 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Quand ces gens soupent bien, ils dorment à merveille, v.301 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Qu'ils dormiraient encore. Qu'a-t-il soupé ? v.303 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
Souffrir un homme ici, seules, en votre absence, v.333 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Et je suis revenu pour souper, qu'avons-nous ? v.339 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Pour souper, qu'avons-nous ? v.355 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Car nous ne verrons point ce souper-là paraître. v.373 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Voilà de quoi, soupons. v.390 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Non, non, il est souvent des diables favorables, v.397 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Comment souhaitez-vous qu'il soit vêtu ? v.462 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Je ne me soucie point de toutes ces choses-là, ma cousine. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et moi, Sergent dans celle de la Ferté-sous-Jouarre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Je le souhaite, ma soeur ; et pour ne point gâter la douceur de vos idées par l'amertume de mes réflexions, je vous donne le bon jour, et vous laisse la liberté de vous entretenir avec vos chimères. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Tout le monde s'assemble sous les avenues, le Peuple, les Magistrats, les Premiers de la Ville, la Noblesse des environs, la Jeunesse, les Dames, l'élite des Provinces, toutes les Brigades sont sous les armes ; c'est un beau coup d'oeil, cela est beau à voir. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
J'ai eu toutes les peines du monde à me résoudre de quitter ; mais on m'a dit qu'il y avait du monde au logis qui me demandait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Mon autre nièce que voici présente, a de son côté aussi un soupirant qui est absent, mais elle en a procuration, elle occupe pour lui, je parle pour eux. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Le droit et la justice règle nos projets, la prudence les mène à leurs fins ; et la force avec la valeur en soutiennent l'exécution. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Et quand je le tiens, quand, pour le punir de son inconstance, je suis maîtresse de l'épouser, malgré qu'il en ait, il croit m'échapper, et se soustraire à l'authentique punition que je prétends faire de son crime. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
L'intérêt que je prends à Mademoiselle votre fille, ne me permettrait pas de souffrir qu'on vous fît insulte, vous n'avez rien à craindre où je suis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
C'est votre amant sans doute, et l'amour unit d'intérêt tous ceux qu'il assemble sous sa bannière. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)

LES FÃŠTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Oui ; quand les Amours ont embarqué une affaire, nous achevons souvent de la conduire à sa perfection. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
L'envie, l'ambition, l'avarice, sont pour le second ordre : cela les dispose pour ce que nous souhaitons. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je ne m'y résoudrai point, je vous assure. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Je souscris volontiers à tout ce qu'il veut, tu n'as qu'à faire. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Je te communique pour toute la soirée, mes facultés et mes talents, et je te souffle une partie de mon esprit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
On est souvent la dupe de ce qu'on y croit voir : prenez-y garde. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Et qui le trouble souvent, au contraire. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je le crois ; mais avec des soupirants de votre âge, il faut que la reconnaissance précède le bienfait, je vous en avertis. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je ne puis reconnaître personne sous le masque. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Je me souviens toujours du temps que vous arrivâtes d'Amiens en deuil de la mort de votre père. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Oui, je m'en souviens, j'étais de tout cela. (Acte 1, scène 17, MARTON)
On a bien à souffrir, quand on a le coeur trop bon. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Vous vous reprochez d'avoir donné des soupçons à Célide ; Célide se reproche d'en avoir eu. (Acte 1, scène 20, CÉLIDE)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.60 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.66 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Qu'un Bal au Cours sous ce feuillage v.73 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Qui voit souvent plus qu'il ne pense. v.86 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Changent souvent de favoris, v.90 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Quand sous son empire v.97 (Acte 1, scène 22, TOUS)
De soins et de soucis dégageant nos pensées, v.144 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Souvent v.166 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Vous qui connaissez tant de gens, faites, je vous prie, qu'on glisse dans le monde quelques mots en faveur de mes ouvrages, pour me procurer la place que je souhaite. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Une Dame, qui veut acheter le carrosse qui est sous votre remise. (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
Je ne ferai jamais tant de bien, que je souhaiterais d'en faire. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Si c'est dans le service que vous souhaitez d'entrer, je ne puis rien pour vous. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Il me dit tous les jours qu'il ne la voit point ; et sous prétexte d'aller jouer, ils se trouvent ensemble dans le logis en question. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
N'avez-vous plus d'ordre à donner, et peut-on s'assurer de vous posséder autant de temps qu'on le souhaite ? (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
Ce n'est pas vous, Madame, qu'on demande, c'est un essoufflé qui veut parler à Monsieur. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
Un essoufflé ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Les jours sont courts pour un homme qu'on attend à souper à cent cinquante lieues d'ici, il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Vous parler de souper, c'est vous parler énigme ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Souvent on a pour rien ce qu'un autre a payé bien cher. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Vous le savez ; qui ne peut mais de la fécondité, en a souvent tout l'embarras. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Si l'on ne prenait que chez un Marchand, on serait souvent mal assortie. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Je me soucie bien où, pourvu que ce soit avec une femme qui n'ait qu'un mari. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Vous me soupçonnez de pleurer ma femme ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Elle me fait souvenir d'une pauvre diablesse qui demeure à deux pas d'ici. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Tu es heureuse de faire ton apprentissage sous une si habile personne. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Ta Maîtresse n'a pas lieu de se plaindre ; elle fait souvent de bonnes affaires, dont tous les revenants-bons sont pour elle. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Elle est sourde. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Ah, SIRE, souffrirez-vous que le théâtre, qui est le symbole de la joie, devienne celui de la douleur ! (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Pour cela non, elle n'a qu'à souhaiter, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Ainsi vous ne vous souciez pas fort d'avoir un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
C'est une malheureuse, qui sous prétexte de revendre des hardes, a mille nippes à un chacun, dont elle se fait honneur pour attraper quelque dupe. (Acte 5, scène 14, DORANTE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Oh, ne parlez pas mal des écoliers ni des clercs, s'il vous plaît : vous avez un amant aux écoles de Droit, et ce n'est pas le plus mal voulu d'une dizaine de vos soupirants. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Quel dommage que cela ne soit que Bourgeoise, et moi soubrette ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Le pauvre homme, il n'a plus guères à souffrir, du moins les Médecins disent qu'il ne passera pas la journée. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Que mon maître qui lui en voulait d'ailleurs, comme tu sais, pensa lui donner un jour cent coups de bâton, sous ce prétexte-là. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Les voilà sous la clef, tranquillisons-nous. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je ne saurais me soutenir, je suis tremblante. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
Oui. Comment te trouves-tu d'être sous le scellé ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Hé donnez, donnez, je le déchirerai, moi, il ne faut pas souffrir que son obstination soit cause de sa perte. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Si ce n'est pas de l'ordre du défunt, c'est de l'imagination des vivants du moins ; et après un si beau coup, Madame, il ne nous reste plus que de faire trouver Éraste dans l'armoire, et son valet Lépine sous le bonnet carré du Procureur. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Et sans souci du lendemain. v.36 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Ne prend nul souci, v.61 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
Vient ici souvent v.79 (Acte 1, scène 19, LÉPINE)

LES FÉES. (1699)

Moi, Souveraine des plaisirs, v.2 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Dont on jouit sous sa puissance, v.21 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
La voix de notre Souveraine v.57 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
La voix de notre souveraine v.61 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
Les coeurs soumis à votre empire. v.93 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
Sous ses lois une heureuse vie, v.116 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
La Princesse Inégilde est sous ma conduite. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Comme la Princesse Cléonide est sous la mienne. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Cela sera comme tu le souhaites. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Vous en avez pour moi, apparemment, puisque vous m'en souhaitez pour vous ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
J'ai bien jugé, ma soeur, que ma présence vous surprendrait agréablement ; et le peu de fréquentation que les Fées nous ont permis depuis que nous vivons sous leur puissance, n'a pas dû vous préparer à la visite que je vous fais. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Pouvez-vous souhaiter quelque chose au milieu des plaisirs où vous vivez ? (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
J'étais Berger avant que d'être Prince : ne vous souvenez de ma dignité, que pour soutenir par votre conduite et par vos manières, l'avantage du rang où le hasard m'a mis, et où le Ciel vous a fait naître. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Vous soupirez ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
La belle ressource pour une femme ! (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Mes sentiments, Seigneur, seront toujours soumis aux vôtres. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
Si le choix de la Fée se trouve contraire à mes désirs, votre volonté suffira pour me déterminer à les vaincre, et je sacrifierai le bonheur de ma vie, à celui de vous marquer une parfaite soumission. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
Te voilà bien essoufflé ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Seigneur, une troupe d'Étrangers, qui sont sous la protection de la Fée des plaisirs, demandent qu'on les introduise auprès de vous. (Acte 2, scène 11, ZIZIME)
Du Prince heureux qui nous tient sous sa loi, v.138 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Elles ont mis sous son obéissance, v.144 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
Le Prince vous regarde, il soupire, il est embarrassé, Madame. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
J'y renoncerais plutôt, que de ne vous pas obtenir de vous-même ; et j'espère que le temps, mes respects et mes soumissions vous engageront un jour à me rendre heureux. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
Vous soupirez, Seigneur ? (Acte 2, scène 9, DARINEL)
C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Suivez, Prince, les conseils que l'amour vous donne : obtenez l'aveu de mon père, faites-y souscrire les Fées, et n'appréhendez point d'avoir à surmonter d'autres obstacles. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Ah, Madame, souffrez... (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
C'est le Souverain de ce pays où tout le monde est sage, le Prince de l'Île Inconnue dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Le Souverain du pays où tout le monde est sage, est un vieux fou de songer à se marier ; il paraît avoir plus de cent cinquante ans. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Si sous ses propres traits vous la voyiez paraître. v.209 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Justifiez-vous, Prince, et hâtez-vous de la rassurer contre ses soupçons. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
Je souffrirais un tel affront avec tranquillité ! (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
Sa mémoire m'est toujours fort chère : mais j'aime mieux son souvenir que sa présence. (Acte 4, scène 13, ASTUR)
Oui, Prince, je sais les sentiments que vous avez pour Cléonide ; c'est moi qui vous les ai si soudainement inspirés : puissiez-vous être à jamais heureux. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
Vous êtes trop juste, trop sage et trop raisonnable pour ne pas souscrire à ce que nous faisons. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Oh oui, puisque j'ai tant de belles qualités, je souscris à tout, voilà qui est fini : mais à condition que je ne verrai plus de tracasserie, et que les Fées seront mieux d'accord. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
Tout ici-bas aux mortels est soumis, v.226 (Acte 4, scène 15, DARINEL)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Oh bien, cette aimable personne est sous ma tutelle, mon cher Mathurin, et de son tuteur je vais devenir son mari. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Et ne vous souvient-il plus que la défunte et vous l'aviez promise à Éraste ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Pour moi, je n'y donnerai point les mains, et je m'en vais quitter la maison ; je ne saurais entendre tant gémir, tant soupirer. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Nous en avons quelquefois fait soupirer quelques-uns. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Il prend la poste, il part, il arrive, il vous trouve outrée de désespoir de la violence qu'on veut vous faire ; il soupire, il pleure, il gémit, il se jette à vos pieds, il embrasse vos genoux. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Non, Monsieur le Jardinier, pour acheter vos soins auprès d'Angélique, dont je ne me soucie plus : mais pour rendre Claudine la plus heureuse personne du monde, vous verrez que rien ne nous manquera. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Un tendre souvenir me rappelle à ses charmes. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Avant qu'Angélique se soit déterminée à ce que vous souhaitez, il se passera du temps peut-être ; de jeunes filles qui sortent du Couvent sont un peu barguigneuses quelquefois. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
C'est à vous que je dois mon éducation, et la reconnaissance que j'en ai ne saurait souffrir de retardement : trop heureuse, si le don de ma main peut aujourd'hui m'acquitter envers vous du soin que vous avez pris de mon enfance. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je le pardonnerais à vos yeux : mais votre coeur devrait vous dire que sous cet habit de Paysan vous voyez le tendre, l'amoureux Éraste. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Me voilà de retour, moutonne, et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Sous une figure nouvelle, v.14 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Qui près de nous pleure et soupire, v.19 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Fi, je ne le puis souffrir, moi. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Sous un bandeau que peut servir l'adresse ? v.32 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Tel échappe souvent que l'on croit tenir bien ; v.33 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Qui souvent ne tient rien. v.36 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Nous ne sortirons plus si souvent, et dans le fond il y a quelque raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est ce que je ne sais point ; Mariane n'est pas souvent avec sa belle-mère. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Prenons bien garde que mon mari ne soupçonne rien de tout ceci, Lisette. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je ne sais ; je ne les mérite point, je ne les écoute pas le plus souvent, et quand il a bien longtemps parlé, il me semble que je n'ai entendu que du bruit. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
À l'heure qu'il est, elle n'est pas éveillée le plus souvent. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Aussi je crève, et l'on ne sait pas tout ce que je souffre. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Oh, querellez, Monsieur, querellez, cela vous soulagera : dès qu'elle sera venue, j'aurai soin de vous faire avertir. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Nous ne pouvions souhaiter une meilleure occasion pour nous venger de l'avarice de ces Messieurs-là. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Un doux sourire fait à propos. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Souffrir par aventure... (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Je la soupçonne ; car avec elle, Monsieur, on ne sait jamais rien certainement, elle n'ouvre son coeur à personne. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais enfin, que soupçonnes-tu ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je me ferai moquer de moi ; et d'ailleurs, comment soutenir tant de dépense ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Ma pauvre Lisette, je n'en puis plus, je ne saurais me soutenir, je tremble. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Si l'on recevait souvent de vos visites, on deviendrait volontiers plus sédentaire, Monsieur. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je vous soupçonne pourtant de m'avoir fait une petite friponnerie, dont je vous punirais si j'en étais bien persuadée. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
C'est un garçon que je connais, qui me connaît aussi ; et je n'ai même gardé la bague, que sous prétexte de la faire voir, avant que de l'achever, à quelqu'un de mes confrères, que j'ai dit qui se connaissait en pierreries mieux que moi. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
Vous me soutiendrez que ce diamant vous appartient, Madame ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)

LA PARISIENNE (1691)

Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Le pauvre bonhomme, avec son envie de faire souche ! (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
Je suis né sous une planète bien malheureuse ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Et tu souffres cela, toi ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Elle soupire, elle pleure, et ne dit mot ; ce sont de grands préjugés. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je vous regardais en pitié ; car, je suis fort humaine, moi ; et je ne puis souffrir les personnes, que je n'aie une passion extraordinaire de les soulager. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vous allez pleurer ; je m'en vais. Et de quoi vous sert-il de gémir, de soupirer ? On ne sait point au juste ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je me meurs, soutiens-moi. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Mais, pourquoi les tenir sous la clef, je vous prie ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Fi, c'est un Gascon, un extravagant, que je ne souffrais que parce que je ne comptais pas trop sur Dorante. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Adieu, Monsieur, adressez-vous mieux une autre fois, et souvenez-vous que Lisette est une petite personne incorruptible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
J'ai mille raisons pour le souhaiter. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Moi, Madame, je ferai tout ce que vous me commanderez ; mais, je ne conseille pas à Monsieur de souhaiter que vous me commandiez d'être sa femme. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Vous croiriez n'être que le mari de Mademoiselle, et vous seriez le plus souvent son Maître de cérémonies. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Autre soupirant de Mademoiselle. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Monsieur, vous ne vouliez vous remarier que pour faire souche, et Monsieur votre fils fera mieux souche que vous. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ma mère me passe tant de bagatelles ; je serais bien injuste de ne lui pas souffrir au moins la liberté de vouloir certaines choses. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je serai toujours complaisante et soumise à ses volontés, je me ferai un devoir de lui obéir aveuglément ; mais, je prendrai si bien mes mesures, que Monsieur mon cousin ne voudra point de moi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vous lui fîtes passer dernièrement une bonne nuit sous vos fenêtres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Dis à ton maître que je veux souper ce soir avec lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je souffre qu'on m'aime ; et quand je ne me fâche point de me l'entendre dire, je prétends qu'on m'a grande obligation. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hé, fi, fi, tu te moques ; moi, fâchée pour la perte d'un soupirant ! (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Approchez, Monsieur des Soupirs, approchez. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
La danse a tenu quelque temps le haut du pavé ; mais Monsieur des Soupirs fait prendre le pas devant à la musique. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Un carrosse, Monsieur des Soupirs ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
Monsieur des Soupirs est bon prince, Madame : il entend raillerie autant qu'homme du monde. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Qu'il soutient spirituellement tous les compliments qu'on lui fait. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Je ne croyais pas que Monsieur des-Soupirs fît des vers. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Allons, Monsieur des Soupirs, chantez-nous quelque air nouveau, je vous prie, de votre composition. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Au moins, Monsieur des Soupirs, je veux que vous me donniez cet air. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Monsieur des Soupirs est content comme un petit Roi, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Tu donnes dans les Abbés, ma bonne, toi qui ne les pouvais souffrir ? (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
On se repent quelquefois de s'en être défait ; et c'est une espèce de housse, qui fait souvent honneur à ceux qui la portent. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Lisette est franche, Madame, et il serait à souhaiter pour moi, que vous fussiez aussi sincère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Vous ne dites mot, mes beaux yeux, mes beaux sourcils, ma belle Reine. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
C'est un soupirant d'été, Madame, qui ne va point sur la Frontière. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Je ne parle point de ce que vous perdez au jeu ; mais en vérité, Monsieur Patin, vous vous jetez dans une dépense effroyable, et il faut être ce que vous êtes pour la soutenir. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Eh, voilà Monsieur des Soupirs ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
Autres choses que des soupirs. v.16 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
L'Amour les tient peu sous ses lois ; v.18 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Passez vite, Monsieur des Soupirs. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Mon pauvre Monsieur des Soupirs, pour tout exploit, j'ai fait donner des étrivières à un maître-à-chanter qui faisait le mauvais plaisant. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Allons nous mettre à table, nos différents s'y termineront mieux qu'ici, et nous irons tous ensemble souper ce soir chez Monsieur Patin. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Tantôt on est marquis, tantôt chevalier, puis marchand, quelquefois abbé, financier souvent. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Voilà une ressource qui me fait trembler. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, Madame, vous avez raison ce sont les laquais et la canaille à qui l'on défend de jouer le lansquenet, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Parlez, Madame, que souhaitez-vous ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Pour deux ou trois personnes qui voudront bien payer, il y en aurait cinquante dont je ne tirerais jamais un sou. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Attaquer directement ce pauvre lansquenet, et souffrir tous les autres jeux. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
J'y avais déjà songé, et je me souviens que j'y ai joué, plus de de vingt fois en ma vie, à la bassette. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Et toi, le marchand de boeufs ; je m'en souviens. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Va, souviens-toi plutôt de la manière dont tu sortis de Rouen, où l'intendant te voulait faire pendre. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Nous sommes tous intéressés à ne pas souffrir ce maraud davantage dans une si honnête compagnie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Voyez, voyez, sous sa ringrave, Madame ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Tout son bonheur est là-dessous, dans un esquipot. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Sors donc, maroufle, ou je te donnerai mille soufflets ! (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

D'un doux sourire v.26 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
Chaque matin sous ces feuillages, v.42 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Vous allez croire que l'on m'a fait celui-ci, parce que je ne me souviens pas trop de ce que j'ai à vous dire : mais? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ce sont ses affaires ; pour moi, je me retire, et je vais me disposer à reparaître devant vous sous une figure plus connue de votre Divinité, et plus convenable à mon caractère. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
C'est Margot qui résout, v.109 (Acte 1, scène 9, LUBINE)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Vous êtes souvent lésé dans la catastrophe. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Que ne souffre-t-on point pour les Dames ; il aime le beau sexe, c'est sa folie. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Il faut avouer que ces Messieurs les Abbés sont d'une grande ressource pour les Dames. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
Te voilà bien essoufflé. (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il faut donc se hâter, Madame : la scène ne se passe qu'à cent pas d'ici sous ces premiers Saules. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Est-ce que vous souhaitez cela, Madame ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Non vraiment, je ne le souffrirai pas. (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Très souvent. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Parce qu'ils savent les anciennes lois, ils prétendent que leurs femmes les observent, et ils ne veulent point souffrir qu'elles suivent la nouvelle coutume ; cela est bien ridicule. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Il faut encore qu'on les prie, et qu'on leur ait obligation de ce qu'elles souhaitent le plus quelquefois. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Ils font aujourd'hui leurs fiançailles ; ils vont venir danser ici, nous danserons avec eux, s'il vous plaît, et ce soir vous donnerez à souper à la compagnie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Les soupirs n'y sont point en usage ; v.24 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Bien souvent la plus jeune fille v.41 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Souffrant chez eux les Favoris v.47 (Acte 1, scène 28, TOUS)
Trouve souvent en son chemin v.73 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

J'entends bien, il y a aussi quelques ordres expédiés sous ce nom-là, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Je te ferai mourir sous le bâton. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
L'impertinence que j'ai eue d'adhérer à vis sottises : mais cela ne m'arrive pas souvent. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
On vole, on pille auprès de votre boutique, et vous souffrez cela, Monsieur l'Arménien ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
Quand j'ai soupé trois ou quatre fois avec elle, crac, je les révoque. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Un soupirant banal, un petit maître de soixante ans. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
Que j'ai souffert ! (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Oui, je m'en souviens, je sors de Laigu. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Et vous m'avez donné un soufflet. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Il fallait lui donner le soufflet que j'ai eu, cela eût été dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Il dit qu'elle est si ridicule, si ridicule ; il ne peut plus la souffrir depuis qu'il m'a vue. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Vous en soupirez ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Je m'y soumets entièrement, qu'il parle. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
La Foire est bien choisie, Madame, vous n'êtes pas connue des personnes qui la fréquentent, on ne vous soupçonne point d'y venir ; et tel vous y verrait en face, qui se donnerait au diable que ce n'est pas vous. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Si vous avez pour moi les sentiments que je souhaite, vous pouvez compter, Monsieur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Je le prends sous ma protection ; voilà qui est fini. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Vous épouserez la Grisette, vous ; le beau-frère Farfadel continuera la pension de la tante, et il vous fera sous-fermier au premier jour. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Voyons le petit Opéra, et nous irons tous souper ensemble. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
L'Hiver est soumis à Borée, v.21 (Acte 1, scène 31, TOUS)
Souvent les moins belles v.29 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Le vent de bise a soufflé cette nuit, et ça ne vaut rian, ni pour la veigne, ni pour les amoureux. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Aurais-je tort de vouloir le disposer à nous rendre service, et de chercher les moyens de vous voir plus souvent ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Hé, pargué la vela, c'est queuque bon vent qui nous la souffle envars ici, j'aurons bonne issue. (Acte 1, scène 4, THIBAUT)
À de petits-maîtres de Paris, par exemple, à des filles de qualité de leur connaissance, à des enfants de famille qui prennent crédit, à des abbés qui font porter des soupers en ville ; il faut bien que tout passe. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il soupe quelquefois chez la veuve d'un partisan qui a arrêté ses parties. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
C'est une bûche, je pense : Je ne veux point d'un mari comme celui-là ; il ne remue non plus qu'une souche. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Vraiment, nous soupâmes ensemble dès le soir même ; il me fit boire tant de ratafia, et tant manger de truffes. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Bien, souvent Bacchus avance v.39 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Et des maux qu'ils en ont soufferts. v.28 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Et moi, par ordre exprès du Souverain des Dieux, v.58 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Mais enfin, sous quelle figure v.169 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Sous l'empire d'un nouveau Maître, v.190 (Acte 1, scène 4, THALIE)
Sous leurs douces lois. v.204 (Acte 1, scène 4, THALIE et MERCURE)
À faire le galant, à soupirer, à rire. v.261 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
J'ai fait le soupirant, le pasteur langoureux : v.323 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Seigneur, n'ayez aucun souci, v.366 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Quel trouble soudain vous agite ? v.491 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
L'amant à qui les Dieux ont soumis ma fierté, v.500 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Souffrez que de ces lieux je puisse disparaître, v.502 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Son coeur souffre un cruel tourment. v.564 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Il faut que mon retour au plutôt le soulage. v.565 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Enfin sous ce déguisement v.575 (Acte 2, scène 7, JUNON)
Assez souvent ensemble ils ont querelle : v.585 (Acte 2, scène 7, JUNON)
Sous ce déguisement qui vous force à paraître ? v.593 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Nous sommes les soutiens de son pouvoir suprême, v.610 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Si je l'ai trop longtemps soufferte, v.652 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Vous remplirez ainsi mes souhaits les plus doux. v.693 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Sous ces traits empruntés il faut tromper ses yeux. v.711 (Acte 2, scène 9, JUNON)
De l'Amant qui la tient ici sous sa puissance? v.731 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Ses soupçons troubleraient le dessein que je tente ; v.753 (Acte 2, scène 11, JUNON)
On est heureux sous son empire, v.785 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
Dans vos hameaux ou sous vos hêtres : v.797 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Fait naître des soupçons qu'elle ne détruit pas. v.814 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Pour ne pas s'expliquer en soupirant vulgaire : v.869 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
S'il est humble, timide, un sourire flatteur v.880 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
L'aimer, lui plaire était mon unique souhait, v.934 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Malgré le Souverain des Dieux. v.1027 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
Qui sous ses lois tient son coeur engagé. v.1047 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Il est vrai, je m'en ressouviens. v.1098 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Me mettait sous son esclavage. v.1116 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Que cet hymen n'a rien qui flatte mes souhaits. v.1138 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Ce que j'ai soupçonné dès le premier moment. v.1168 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Je souhaiterais fort? v.1185 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Fait assez souvent faire aux Dieux v.1237 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
De soumettre à mes lois une Divinité : v.1251 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Ne peuvent-ils souffrir qu'à mes voeux les plus doux ? v.1287 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Autant que nous pourrons, souffrez que je vous voie : v.1309 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Me donne des soupçons, m'alarme, m'embarrasse : v.1321 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Ma nièce, mes soupçons sont-ils sans fondement ? v.1346 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Vous m'en voyez saisie, et je souffre une gêne ; v.1347 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Et j'ai en ce moment tout ce que je souhaite, v.1435 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Dieu des buveurs, sous tes aimables lois, v.1493 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Le vin est la source abondante v.1499 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Il ne faut là-dessus avoir aucun souci? v.1544 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
D'autant que souvent on hasarde? v.1545 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
Ne buvons donc point tant, et qu'il vous en souvienne. v.1552 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
N'ayez, de grâce, aucun souci. v.1553 (Acte 4, scène 3, BACCHUS)
Plus mes soupçons sont confirmés ; v.1567 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Tous ces soupirants d'importance, v.1568 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Il semble qu'à regret tout son corps se soutienne. v.1665 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
Oh ! Nous avons, ma foi, soufflé d'excellent jus. v.1675 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Les soumettre à perdre la vie ; v.1717 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
Sent pour mon fils, qui soupire auprès d'elle, v.1729 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Il a souvent bien servi ma tendresse, v.1756 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Qu'à leurs lois Jupiter a soumis les Amours, v.1813 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Je saurai contre lui soulever tous les Dieux. v.1826 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
Et des Dieux le Souverain Maître v.1902 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Et qu'on se souvienne toujours v.1941 (Acte 5, scène 11, L'INCONSTANCE)
Peut au Souverain des Dieux même, v.1965 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)

LA LOTERIE (1697)

Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Tant que Monsieur Sbrigany n'a été que marchand ce parti-là vous convenait à merveilles : mais à présent cela est bien au dessous de vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous avez eu bien de la peine à vous résoudre d'y en mettre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je crois que cela ne serait pas inutile, et je me souviens que de certains Officiers cet hiver, en vous donnant leur argent, vous firent entendre... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il n'importe, fais ce que je souhaite. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Lé sta barricada quhaveté fait mettre labas que sa marmurar tutt'il mundo et se non sarai sourbarie, non sarai bisongna di barricada. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Monsou. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Non, Monsou, c'est sta manière dont nous sommes convenus. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Hé vantregué je vois bian ce que je vois, ce sont des souliers sans oreilles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Petit lot, une souricière. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Hé palsangué jon des chats cheunous, que voulez-vous que je fassions d'une souricière ! (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Allons, dépêchons, n'oubliez rien ; voilà votre souricière. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Oh tastigué, Monsieur l'affronteux, je vous apprendrai à vous gausser des gens de Courbevoie, avec votre bouteille diau et vos souricières. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Oui je la referai : mais il n'en sera ni plus ni moins, et puisqu'elle le prend sur ce ton-là elle n'aura parbleu que des souricières. (Acte 1, scène 16, SBRIGANY)
Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Petit étui, petite porcelaine, petit mouchoir, petite souricière. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Je vous en sors à bon marché, ne nous brouillons point, je vous prendrai sous ma protection, et je parlerai bien de vous au hasard de me décrier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Vous n'avez que faire de rire, vous n'en êtes pas où vous pensez ; on vous fera bien soutenir. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Il me donne ce soir à souper ici, Le Chevalier s'y trouvera, et nous prendrons ensemble des mesures. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
S'il vous questionnait tantôt, par hasard, ne vous avisez pas d'aller dire que sa femme soupa hier ici avec ce jeune Conseiller et ce vieux Musicien. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Oui, mais j'ai dans la pensée qu'ils ne viennent pas ici pour des écrevisses, et qu'il y a queuque anguille sous roche. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Sa femme soupait ici, à Monsieur Simonneau. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Le Mitron a bien fait de hâter son mariage, Bertrand, on lui aurait soufflé sa maîtresse. (Acte 1, scène 12, MADAME BERTRAND)
Hé morgué, on lui soufflera sa femme ; peut-être, ce sera bien pis encore. (Acte 1, scène 12, BERTRAND)
C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
Tatigué, Jeanne c'est une bonne pratique que ce Monsieur Grimaudin, on ne dirait pas qu'il y touche devant le monde : mais je le voyons pourtant bian souvent cheux nous, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Je ne bouge de chez toi, Madame Bertrand, j'y soupais encore hier au soir, j'y reviens aujourd'hui, je prendrai quelque jour le parti d'y faire apporter des meubles. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
Allons-nous-en souper à Passy, Mesdames, il n'y a pas d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Alles veniont pour souper ici, alles trouvent la place prise, alles vont s'en plaindre : mais je ne pouvons mais de ça, nous autres. (Acte 1, scène 17, BERTRAND)
Monsieur mon mari ne nous soupçonnera pas d'y être sitôt revenues. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
souper de leurs femmes ! (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Nous allons avoir une furieuse querelle à soutenir en arrivant chez nous. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Oh diable, je le crois bien, cela vous passe ; nous avons de grandes ressources aux parties casuelles. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Il vous l'amenait ce soir pour chanter quelque air à votre souper, je gage. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Oh, çà, çà, si elle est malade, qu'elle se couche, nous souperons bien, nous autres. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Je m'en souviens, je m'en souviens. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
C'est lui qui nous donne à souper ce soir, mon oncle. (Acte 1, scène 34, FINETTE)
À souper au Moulin de la Javelle ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Nous vous demandons votre protection pour Monsieur_le_Baron de Ganivet, mon oncle, qu'il vous en souvienne. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
Si je m'en souviendrai ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)

LA GAZETTE (1693)

Je ne sais, Monsieur : mais depuis quelques jours vous venez bien souvent au Palais. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Je me soucie bien d'eux, vraiment. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Et parmi le grand nombre de tes soupirants, as-tu peine à te déterminer en faveur de quelqu'un ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Il me semble que je l'ai vu souvent rôder autour d'ici. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Je le reconnais, c'est un des soupirants de la petite fille à qui en veut mon maître. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Je ne donnerai pas un sou de mon bien. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Toi dont le vaste Empire est soumis à mes lois, v.49 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Je mets un frein aux mers que je tiens sous ma loi, v.62 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Ceux qui n'ont rien à craindre, et rien à souhaiter. v.75 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Et c'est assez souvent l'orage v.128 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Que de nos tendres soupirs. v.160 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Que l'on souffre sous ton empire ! v.166 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
Je sais aimer et souffrir sans me plaindre, v.177 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
Tremble assez souvent de le dire ; v.186 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
On a souffert mille refus, v.211 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Et souvent et beaucoup ; mais toi, v.217 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Je languis nuit et jour, je brûle, je soupire. v.250 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Quand on trouve ce qu'on souhaite, v.271 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
Souffrez, pour occuper vos oreilles, vos yeux, v.328 (Acte 2, scène 3, PAN)
Les Rossignols sous les feuillages v.349 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Souvent dans l'âme v.362 (Acte 2, scène 3, PAN)
Qui souvent des heureux amants, v.402 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
Qui fait souvent trop de fracas. v.453 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
On a souvent l'avantage v.471 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

La loi du Souverain, l'équité de Thémis, v.2 (Acte 1, scène 1, THALIE)
En droit de soutenir les honneurs de la scène ; v.4 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Tout réussit au gré de vos souhaits. v.20 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Un Acteur bien souvent ne saurait pas suffire v.71 (Acte 1, scène 1, THALIE)
D'un souper quelquefois poussé jusqu'au matin. v.74 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Pour soutenir la Scène avec honneur, v.89 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Ridicules, et souvent tels v.132 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
On eût pu soupçonner quelqu'un d'eux autrefois v.187 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Au reste, je soumets l'ouvrage à la censure v.205 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Je me soumets aveuglément. v.242 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Par qui le vrai plaisir est fort souvent gâté. v.272 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Le hasard veut que je me ressouvienne, v.276 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Mais n'ai-je point troublé le tendre souvenir v.284 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Vous faire un bonheur tel que vous le souhaitez, v.318 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Qu'il vous en souvienne. v.337 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Qu'en lui, tout comme en moi, souffrait dame nature. v.425 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Un sage ne souhaite rien. v.447 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Et si? l'esprit frappé de quelque faux soupçon, v.455 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Hé ! Pour prendre un soupçon pareil, v.499 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Et si mes soupçons ne sont vains, v.513 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
À combien de soupçons divers v.517 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Embarrasse souvent très fort. v.597 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Un triste souvenir dont j'ai l'âme remplie? v.751 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
De tous nos voeux arbitre souveraine? v.806 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Dans tous les lieux soumis à ma puissance v.833 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
À ses ordres il faut souscrire. v.951 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Les souterrains de la cabale v.956 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Vous vous souvenez de cela ? v.978 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Pour un tel soupirant d'avoir été cruelle. v.1016 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Les Dieux des bois sous ces ombrages v.1111 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
À garder un secret je souffre le martyre, v.1156 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Par combien de discours, de soupçons de ma foi, v.1177 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Pour avoir un tel soupçon ; v.1203 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Un regard, un souris, votre coeur se rendra. v.1238 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Soutenu trop longtemps l'intérêt de Procris. v.1260 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
L'époux en a diablement à souffrir, v.1281 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
De l'aveu de la Souveraine. v.1319 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
De certains soupçons exempte, v.1365 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Je souffre tout ce que l'on peut souffrir : v.1378 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Ces soupçons de la foi. Ciel ! v.1379 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
Sous des traits différents qu'il paraisse à ses yeux, v.1389 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Sous d'autres traits Céphale ainsi v.1399 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Tel que vous le souhaiterez. v.1423 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Si sous ces traits nouveaux je venais à lui plaire ! v.1460 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
Soumis aux lois qu'elle a su me prescrire, v.1475 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
Je ferai tout ce qu'elle a souhaité. v.1476 (Acte 3, scène 5, C?PHALE)
Je viens ici sous sa conduite, v.1541 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Et près de ces Dieux sourds, ou peut-être impuissants, v.1563 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Oui, vous commencez à sourire ? v.1587 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Que dans ces lieux où tout est sous ma loi, v.1619 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Vous pouviez pour un temps perdre le souvenir, v.1632 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Que souffre un coeur bien enflammé, v.1643 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
L'injurieux soupçon qu'elle prend contre vous : v.1667 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Je ne l'y trouve point ; souffrez que dans Athènes v.1706 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Pourraient vous rappeler un souvenir trop tendre ; v.1732 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Souffrez qu'en ma faveur v.1741 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Et sous de nouveaux traits devenu plus aimable, v.1747 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Pour mieux éclaircir mes soupçons, v.1750 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Que souvent des plaisirs la tristesse est suivie, v.1797 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Tous les coeurs sont soumis au pouvoir de l'Amour ; v.1880 (Acte 3, scène 12, DIONE)
De ses maux perd le souvenir, v.1990 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Plus de soucis et plus d'alarmes. v.2060 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Se mènent bien souvent la plupart des affaires ; v.2113 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Qu'on pouvait souhaiter, c'est-à-dire, enragées v.2192 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Le Dieu critique en a bu tout son sou, v.2218 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Et si je sais me connaître en souhaits, v.2251 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Mais sous de nouveaux traits il est bien dangereux v.2262 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
De calmer les soupçons que mon coeur a du sien. v.2270 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Sous prétexte d'aimer la chasse, v.2388 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Je souffrirai qu'avec impunité v.2484 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Pour m'asservir sous de funestes lois. v.2534 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Souvenons-nous de ce que je me dois : v.2538 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Vous soupirez. v.2572 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Souffrez que je me rende à la Grèce, moi-même. v.2576 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Que pouvez-vous souhaiter en ces lieux ? v.2584 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Comme soumise et tributaire v.2586 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)

MADAME ARTUS (1707)

Sachant que nous soupions hier au soir chez Chéret, v.29 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Au milieu du souper, il s'avise de craindre v.36 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Les clefs par le Portier sous son chevet portées, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Faute d'avoir soupé, j'en enrage. Mon maître v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Mon maître à découcher sans chagrin se résout ; v.54 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Il va boire d'autant, ou dormir sans souci. v.58 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Sous cet air de vertu qu'on voit bien qu'elle affecte? v.83 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Il faudrait, comme vous, aller souper en ville. v.95 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Le bois mort ? La ressource v.127 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Me soupçonnes-tu de pouvoir l'oublier ? v.153 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ce que de vous jamais je n'aurais soupçonné. v.206 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
J'ai contre ses soupçons rassuré votre mère ; v.279 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Mon cher oncle, souffrez qu'avec pleine assurance, v.295 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Fort souvent. v.310 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Il arrive souvent par hasard, que fait-on ? v.345 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
C'est enfin le grand art qui la soutient ici ; v.397 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Je souffrirai qu'il parle et ne répondrai pas. v.458 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
En vous trouvant tous quatre assemblés, je souhaite v.476 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Je souffre, mon ami, le tourment le plus rude? v.504 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Changeant souvent de nom, tantôt prude, ou coquette, v.563 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Parfois en brocard d'or, souvent en linge uni, v.565 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Et que mes deux enfants me donnent de souci ! v.594 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Je te crois. Cependant j'avais certain soupçon v.633 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Qui depuis quelque temps nous rend souvent visite? v.635 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
À ce que vous voulez sans peine se résout. v.650 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Bon Dieu ! Sous quelle heureuse étoile êtes-vous nées ? v.656 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Tout y coule de source, et pure et naturelle. v.668 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Me ressouvenir d'elle pour la connaître ; v.700 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Je souffre tout cela trop impatiemment, v.757 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Qui par certains conseils peut-être soutenues, v.812 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
À Dorante, pour moi, j'ai d'abord soupçonné? v.865 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Pour un vrai soupirant v.985 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Mesdames dans vos bras souffrez que je me jette. v.1015 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Mon oncle qui connaît quelle en est la ressource, v.1071 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Si de ceci l'on a du soupçon seulement? v.1077 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Avec ce soupçon-là je suis sorti d'ici, v.1193 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'en souffrirai cent fois plus que vous, je vous jure. v.1223 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Nous faisons fort souvent des affaires ensemble. v.1236 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Et souvent la vertu ne règne qu'au dehors : v.1362 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Quoique jeune, souvent on a vécu longtemps. v.1394 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Oui, mais ce n'est encor qu'un soupçon qui vous gêne ; v.1488 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Ah ! Qu'il ne sache pas que je l'aie soupçonné. v.1498 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Pour ôter les soupçons que ma mère eût pu prendre. v.1531 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Et les suivre si mal donnerait des soupçons, v.1538 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
Vous devez moins que tous en avoir du souci, v.1581 (Acte 5, scène 8, FINETTE)
Se souvienne toujours que je suis sa servante. v.1624 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
Souvenez-vous en bien. v.1659 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Par vos soins complaisants si je suis soutenue? v.1695 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
Et suis déterminée à souffrir tout de vous. v.1742 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

je ne lui souhaite point du mal, le Ciel m'en préserve. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Il a morgué queuques soupçons de l'affaire. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Et vous itou, Monsieur de Lépeine, vous en parlez souvent : y auriais-vous queuque connaissance ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
L'incertitude de ces choses-là fait bien souffrir une pauvre femme, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Il m'est avis qu'il ne faudrait pour ça qu'un petit mot d'accommodement sous seing privé ; et quand je serions d'accord une fois, ce ne serait l'affaire de parsonne : qu'est-ce qui s'aviserait de nous plaider ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Tant pis pour toi, je ne m'en soucie guères. (Acte 1, scène 12, COLETTE)
Il y a plus de quinze jours que je le soupçonne : mais je n'ai point voulu faire d'éclat que je n'en eusse quelque certitude. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Pargué très souvent ; il était coutumier de ça quasiment autant que vous, Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Me ranger sous sa loi sévère, v.23 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
Qui souvent n'en a que le son. v.42 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

Je ne m'en souviendrais peut-être pas moi-même. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ce ne sont pas les soupirants, Dieu merci. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Souhaitez-vous quelque chose de moi ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, depuis le souper on m'a appris des choses qui ont achevé de me faire prendre des résolutions dont vous serez bien aise, et j'ai de bonnes nouvelles à vous dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Tu as raison, il y a là-dessous quelque chose. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Et le Peintre, sur quoi le soupçonnes-tu d'être de la partie ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Qui sont ces gens avec qui tu viens de souper ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Vous jouez de malheur d'être tombé le premier sous sa patte. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Il faut qu'il soupçonne quelque chose, ou que ce soit par manière de conversation. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Il faut absolument que je démêle ce que je soupçonne. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
J'oserai tout, belle Angélique, si vous souffrez que je vous aime, et si vous me permettez d'espérer. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Mort de ma vie, il les faut faire expirer sous le bâton, Madame. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Le rendez-vous est au coin du parterre, sous ces marronniers d'Inde, il faut que vous y alliez à ma place. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je vous obéis aveuglément, Madame, quel prix recevrai-je de ma soumission ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Avouez que je ne vous ai pas mal secondée : nous sommes vives nous autres dans l'occasion, nos soupirants en ont tremblé. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Par ma foi, voilà une jolie manière de guérir les soupçons d'un jaloux ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Hé bien, Lucas, te voilà avec tes soupçons, tu es détrompé maintenant, dis, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Souvenez-vous quelquefois de moi, je vous prie ; ne donnez jamais de coups de bâton à vos Jardiniers, ces marauds-là savent les rendre. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)

LES VENDANGES (1694)

Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Garde-toi bien de lui faire la mine, il est soupçonneux, il se douterait de quelque chose. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Vous ne me répondez non plus qu'une souche, coeur dur, coeur ingrat, coeur parfide. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Est-ce que tu souffriras ça, mon pauvre Lucas ? (Acte 1, scène 14, MARGOT)
Non, morgué, je ne le souffrirai pas, je veux qu'il te le rende. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
On n'entend point de vains soupirs v.54 (Acte 1, scène 17, PREMIÈRE PAYSANNE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Quand on donne un petit régal de Musique à quelque Belle, la règle est qu'on soit sous les fenêtres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je m'en souviens, vous avez raison ; il faisait l'hydropique, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Vous venez souvent ici l'un et l'autre : mais ce ne sont pas les mêmes raisons qui vous y amènent. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Tu connais ce vieux Baron de Saint Aubin, qui est à Bourbon depuis trois semaines, et vous vous souvenez tous deux de ce petit homme qui a été tout le printemps ici à prendre des eaux ? (Acte 1, scène 23, BABET)
Si je nous en souvenons, il logeait cheux nous, et Monsieur de la Roche son valet de chambre était l'amoureux de la commère. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
Hélas, Monsieur, vous n'en sauriez tant avoir qu'on vous en souhaite ; et vous en crèveriez, que nous en serions ravis, je vous assure. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Ne vous disais-je pas bien que j'en soupçonnais quelque chose ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Vous en Cupidon, par exemple, Monsieur le Chevalier en Chauve-souris, Madame la Présidente en Satyre, et moi en Bergère. (Acte 1, scène 28, LE BARON)
Oui, je me soumets à vos volontés, mon père, et je n'ai qu'à vous remercier du choix que vous avez bien voulu faire (Acte 1, scène 29, BABET)
Ils n'étaient mariés que sous seing privé, je pense : mais le Contrat que vous venez de faire, ratifie la chose. (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
La source de la santé ; v.24 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
Qui bien souvent a plus d'un père. v.80 (Acte 1, scène 2, LE PANTALON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Presque tous leurs Officiers vous parurent bien faits ; vous louiez la taille de celui-ci, l'air et la démarche de celui-là ; et qu'il vous en souvienne, vous me dites le soir en confidence qu'il y en avait un que vous aviez plus remarqué que les autres. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Si mon impatience pouvait hâter le succès que vous souhaitez? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
La belle ressource pour une veuve ! (Acte 1, scène 8, MARTON)
Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Oh parsanbleu, je veux faire souche en Flandres, Madame, cela est résolu. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Il n'est pas sous le Ciel un plus infortuné mortel, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Vous êtes mon aîné, Monsieur, j'ai toujours fait aveuglément ce que vous avez souhaité ; mais rien ne m'a jamais tant fait de plaisir que ce que vous m'ordonnez aujourd'hui de faire. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 862: parser error : Extra content at the end of the document in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: </body> in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Dans les 1943 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,62 % des textes) dans lesquels il y a 1248 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 24,47 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	4	10	0	0	0	0	0	14
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	1	0	0	0	0	0	1
3	LES AGIOTEURS	0	11	4	8	0	0	0	23
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	13	16	11	8	8	0	56
5	LES FONDS PERDUS	0	3	10	3	0	0	0	16
6	LA TRAHISON PUNIE	0	13	6	13	13	8	0	53
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	3	6	3	5	4	6	27
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	16	0	0	0	0	0	16
9	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	6	9	10	6	3	0	34
10	LA F?TE DE VILLAGE.	0	7	8	8	0	0	0	23
11	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	5	16	12	0	0	0	33
12	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	11	7	10	6	16	0	50
13	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	10	12	0	0	0	0	22
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	6	0	0	0	0	0	6
15	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	6	3	6	9	5	0	29
16	LES F?ES.	0	33	0	0	10	0	0	43
17	LES FÉES.	0	3	6	0	1	0	0	10
18	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	7	4	7	4	6	0	28
19	LA MÉTEMPSYCOSE	0	19	5	19	6	13	0	62
20	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	13	5	0	0	0	0	18
21	CÉPHALE ET PROCRIS	0	20	10	31	15	0	0	76
22	MADAME ARTUS	0	12	16	8	5	9	0	50
23	LES VACANCES	0	0	12	0	0	0	0	12
24	LES VACANCES	0	0	1	0	0	0	0	1
25	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	25	0	0	0	0	25
26	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	6	0	0	0	0	6
27	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	9	0	0	0	0	9
28	LE GALANT JARDINIER	0	0	21	0	0	0	0	21
29	LE GALANT JARDINIER	0	0	5	0	0	0	0	5
30	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	9	0	0	0	0	9
31	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	0	1	0	0	0	0	1
32	RENAUD ET ARMIDE	0	0	9	0	0	0	0	9
33	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	21	0	0	0	0	21
34	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	29	0	0	0	0	29
35	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	1	0	0	0	0	1
36	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	9	0	0	0	0	9
37	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
38	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
39	LE CHARIVARI	0	0	7	0	0	0	0	7
40	LE VERT-GALANT	0	0	17	0	0	0	0	17
41	LE VERT-GALANT	0	0	1	0	0	0	0	1
42	LE BON SOLDAT	0	0	31	0	0	0	0	31
43	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	15	0	0	0	0	15
44	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	16	0	0	0	0	16
45	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	8	0	0	0	0	8
46	LE DIABLE BOITEUX	0	0	16	0	0	0	0	16
47	LE DIABLE BOITEUX	0	0	3	0	0	0	0	3
48	COLIN-MAILLARD.	0	0	14	0	0	0	0	14
49	COLIN-MAILLARD.	0	0	5	0	0	0	0	5
50	LA PARISIENNE	0	0	18	0	0	0	0	18
51	L'?T? DES COQUETTES	0	0	27	0	0	0	0	27
52	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	2	0	0	0	0	2
53	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	20	0	0	0	0	20
54	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	2	0	0	0	0	2
55	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	3	0	0	0	0	3
56	LA FOIRE DE BESONS	0	0	16	0	0	0	0	16
57	LA FOIRE DE BESONS	0	0	4	0	0	0	0	4
58	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	24	0	0	0	0	24
59	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	2	0	0	0	0	2
60	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	9	0	0	0	0	9
61	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	1	0	0	0	0	1
62	LA LOTERIE	0	0	18	0	0	0	0	18
63	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	25	0	0	0	0	25
64	LA GAZETTE	0	0	7	0	0	0	0	7
65	LE MARI RETROUV?	0	0	10	0	0	0	0	10
66	LE MARI RETROUVÉ	0	0	2	0	0	0	0	2
67	LE TUTEUR	0	0	25	0	0	0	0	25
68	LES VENDANGES	0	0	12	0	0	0	0	12
69	LES VENDANGES	0	0	1	0	0	0	0	1
70	LES EAUX DE BOURBON	0	0	11	0	0	0	0	11
71	LES EAUX DE BOURBON	0	0	2	0	0	0	0	2
72	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	10	0	0	0	0	10
73	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	1	11	0	0	12
	Total	4	228	689	150	99	72	6	1248