Occurences de l'expression

Et

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÉRATEUR BARRY (1702)

  1. Qu'est-ce que c'est donc que cette décoration-là ? (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
  2. Oui, mais de la louer à un Opérateur, ce serait une chose ridicule, ne vous en déplaise ; et je ne sache rien de plus déshonorant pour la Comédie. (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  3. Que vous importe, pourvu que l'Opérateur la fasse mieux valoir qu'un autre, et que le profit vous en revienne ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  4. La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  5. Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  6. Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  7. Oh bien, Monsieur, l'Opérateur me révolte, je vous l'avoue, et je vous déclare que c'est malgré moi… (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  8. Et malgré Mademoiselle de Chanvallon, surtout, elle s'était habillée pour jouer la Paysanne du Médecin malgré lui. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  9. La voilà aux prises avec Monsieur Barry, laissons-les faire, ils ont aussi bonne tête et aussi bonne langue l'un que l'autre, et la Scène naturelle qu'ils vont nous donner, vaudra peut-être mieux que si elle était étudiée. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  10. Vous en avez assez la mine ; et vos figures choquantes, et vos visages hétéroclites ne sont point faits pour ce Théâtre-ci. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  11. Qu'on fasse monter la Garde, pour mettre dehors ces originaux-là. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  12. Me mettre dehors, mi ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  13. Et qui aura la hardiesse de porter la main sur la mia personna ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  14. Mais je vois bien que c'est une bourle que l'on m'a fait, vous êtes une espionne de la Médecine, une Carabine de la Faculté, un suppôt d'Apothicaire, peut-être, payée des Médecins que ma réputation anéantit, et dont l'ignorance crasse va se dissiper à l'aspect du Soleil de la véritable médecine ; mais je ferai taire l'envie. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  15. Et qui parlera donc, si je ne dis mot ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  16. Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  17. Et qui outre cela sait lire et écrire, afin que vous le sachiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
  18. Bon, tant mieux, c'est ce que je cherche, et ce que j'ai tant de peine à trouver. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  19. Cet homme-là a encore plus de babil que moi, toute femme que je suis. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  20. Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  21. Et un médecin qui fait la médecine, cela n'est pas commun. (Prologue, scène 4, JODELET)
  22. Je souis, Messieurs et Mesdames, ce fameux Melchisedech Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  23. Que l'on demande au Grand Mogol, qui l'a sauvé de sa dernière petite vérole ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  24. Qui est-ce qui a arraché onze dents machelières, et quinze cors aux pieds à l'Infante Atabalippa ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  25. J'ai piou de bien que je n'en veux : mais j'ai d'autres sec rets, où le beau sexe ne sera peut-être pas insensible. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  26. Je vous apporte, Mesdames ; et quoi ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  27. Je vous apporte de quoi pousser la beauté et la jeunesse jusques par-delà la décrépitude. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  28. Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  29. Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  30. Enfin, un Élixir spécifique, que je puis appeler le supplément de la beauté, le réparateur des visages, et l'abrégé universel de tous les charmes qui ont été refusés par la nature. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  31. Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  32. Que l'on joue seulement un petit air, pour donner le temps à mes Acteurs de se disposer pour leurs Rôles. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  33. Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  34. Ce que nous souhaitions hier nous déplaît aujourd'hui, et ce que nous voulons aujourd'hui nous fatigueras de main. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  35. J'ai souhaité avoir des enfants, le Ciel m'a donné une fille, et je me trouverais fort heureux si quelqu'un m'en voulait débarrasser. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  36. Je baise les pieds et les mains, et tout ce qu'on peut baiser avec bienséance au bonhomme Gautier-Garguille. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  37. Fort bien, grâce au Ciel, et vous voyez le plus malade de la famille. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  38. Vous êtes vieux, attaqué de gouttes parfois, sujet aux fluxions, aux catarrhes, aux rhumatismes. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  39. Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  40. Allez, mon ami, je défie la mort de vous prendre par maladies, et j'ai dessein de vous tuer à force de joie. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  41. Et qui pourrait me causer ces excès de plaisir ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  42. Je cours avertir mes parents, et les prier du festin que je vous commande de commander. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  43. Oui, le chagrin est plus mortel que la joie, et vous n'aurez pas ma fille, je vous en avertis : ah, ah, ah. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  44. Un petit mot, bonhomme : j'aurai votre fille ; la Mademoiselle Garguille, votre femme, me l'a promise. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  45. Et j'ai fait serment d'exterminer, fût-ce vous, le premier coquin qui aurait l'audace de s'y opposer. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  46. Cette enfant est toute ajustée, toute déguisée, pour le petit Bal qui se donne. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  47. Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  48. Et le vôtre aussi, apparemment ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  49. Beau-père… Voilà un mariage bientôt bâtI. Je ne veux point de ce Bretteur-là dans ma maison. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  50. Voici la maison de Zerbinette, elle est de ma connaissance, et cette petite vieille Italienne en sait beaucoup. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  51. Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  52. Laissez-là votre baragouin, de grâce ; et parlez français, si vous voulez que nous nous entendions (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  53. Volontieri ; che volete da me ? (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  54. Madame Zerbinette, si je vous parlais Turc, y comprendriez-vous quelque chose ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  55. Voilà qui est fait, Sarete contento. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  56. Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  57. Et qui est ce mari qui ne vous plaît pas ? (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  58. Un certain Capitan, un batteur de pavé, qui est si souvent au Cabaret, et qu'on voit presque tous les jours ivre, le Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  59. Madame Zerbinette ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  60. Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  61. La conjoncture est admirable, et je serai bien aise que cela me donne occasion de passer avec votre fille toute la soirée. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  62. Pour peu que je me mêle de cette affaire, l'amour sera bientôt de notre parti ; et la fortune, moi et l'amour, nous faisons une assez bonne petite société. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
  63. Hé bien, ma chère Zerbinette, tu viens de parler au père de l'adorable Isabelle ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  64. J'ai besoin de tes conseils pour me déterminer, et de ton adresse pour devenir heureux. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  65. Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  66. Mais, Zerbinette… (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  67. Voilà avec elle un coquin de valet, qui est l'espion de sa mère ; retirez-vous, et me laissez prendre langue. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  68. Venez, ma fille, voilà Madame Zerbinette, qui est une personne d'esprit, de vos voisines, avec qui je veux que vous fassiez connaissance. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  69. Elle ne vous donnera que de bons conseils, et je veux que vous fassiez absolument tout ce qu'elle vous dira. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  70. Et moi, Madame, je ne vous conseillerai rien que vous n'ayez envie de faire. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
  71. Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
  72. Je le défierai bien de nous entendre, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
  73. Sapete la lingua Italiana ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  74. Con tanta belleza e tante gratie, portate voi nel petto un cuor insensibile ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  75. Deh, qual è l'ogetto delle vostra antipatia. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  76. Vi dispiacerebbe ch' un altro amante v'insegnasse à far del vostro cuore quell'uso al quale lo credete destinato ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  77. Sarebbe cosa nuova, Signora : e sapete che le cose nuove piacciono volontieri alle giovinette. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  78. Si questo Amante vi scrivesse, neghereste di leggere la sua lettera ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  79. Conforme ai consigli che mi darete, Signora, m'hà ordinato mio padre di far tutto quel che mi direte. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
  80. Je ne m'apercevais pas que nous avions auprès de nous un jeune homme, tout des plus beaux et des mieux faits. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  81. Qu'il paraît avoir d'esprit et de politesse ! (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  82. Ah vraiment il sentira les effets de ma libéralité. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  83. Elle me donne de l'argent, cela est bien sujet à caution. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  84. Et puis en voilà un autre pour des gants. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  85. Et cette pistole est pour des chemises. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  86. Voilà une lettre qu'on m'a dit de rendre à une Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
  87. Je n'ai pas sur moi mes lunettes. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  88. Holà, petit garçon, on attend la réponse, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  89. Questa lettera è por Vossignoria. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  90. Je suis né pour vous adorer éternellement ; et je renoncerai sans peine à la vie, s'il faut que je renonce à l'espoir de vous posséder. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  91. Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
  92. Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  93. Et n'ai-je pas promis à mon père de vous obéir ? (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  94. Va, petit garçon, va dire à ton maître qu'il peut venir, et qu'il se dépêche. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  95. Ma, cara mia Signora, questo furfantaccio non ci abbandonnerà : quest' altro giovinetto parlerebbe forse Italiano ? (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  96. Non vi mettete in pena, e lasciate fare a mi. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  97. J'ai un frère brutal qui me tuerait, s'il me soupçonnait de quelque intrigue, et je serais perdue si quelqu'un me voyait avec ce jeune homme-ci : faites un peu le guet, je vous prie, et m'avertissez en cas que quelqu'un vienne. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  98. Mais je ne puis guetter pour vous et pour Madame Garguille, qui m'a donné sa fille en garde. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  99. Guettez pour moi, je guetterai pour vous, et nous nous rendrons ainsi service l'un à l'autre. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  100. Que je sens de trouble et d'agitation, et que l'amour est parfaitement le maître de mon coeur ! (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  101. Et vous n'aviez point encore deviné ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  102. Approchez, Seigneur Mostelin, et ne craignez point de faire éclater les tendres sentiments que vous avez pour cette charmante personne. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  103. Que je te suis redevable, ma chère Zerbinette, d'en avoir fait naître l'occasion. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  104. Il embrasse la petite vieille, c'est à elle qu'il en veut. (Acte 2, scène 11, JODELET)
  105. Et souffrirez-vous à mon coeur l'espoir de vous rendre sensible ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  106. Je les écoute avec trop de plaisir, peut-être ; et c'est autoriser plus que ne devrais l'espoir que vous me demander de vous souffrir. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  107. Notre Demoiselle, vous avez la langue bien pendue ; et vous, Monsieur… (Acte 2, scène 11, JODELET)
  108. Écoute, mon pauvre Jodelet, il y a du temps que nous nous connaissons ; tiens, voilà deux pistoles pour boire : on ne te paiera pas si bien pour nous trahir, que je te paierai pour nous rendre service. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  109. Grand bien vous fasse : parlez à présent, me voilà devenu muet. (Acte 2, scène 11, JODELET)
  110. Il ne faut pas qu'il nous voie ensemble ; entrez vite dans ce cabinet. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  111. Cette raison me détermine. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  112. Cause rhume et pourriture ; v.2 (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  113. Quand nous serons mari et femme, je donne au diable la famille, si vous mourez de faim ni de soif. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  114. Ne craignez pas d'être pressée ; quelque grande que soit la foule, d'un seul hoquet, oh, je fais faire place. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  115. Cette odeur vous déplaît ? (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  116. J'aime les liqueurs, c'est ma folie : il y en a dans ce cabinet, vous allez voir comme je sable. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  117. Dans ce cabinet ? (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
  118. Qu'ils fassent tout ce qu'ils voudront, pour moi je me retire. (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
  119. J'aime Isabelle, et j'en suis aimé. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  120. Si vous n'êtes pas content de me trouver enfermé dans son cabinet, je porte une épée, entendez-vous ? (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  121. Ami Jodelet ? (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  122. Tu vois cet enfant, il abuse du mépris que je fais de luI. Pour peu que j'eusse le vin furieux, je l'aurais déjà tué plus de trente fois. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  123. Le petit bélître ! (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  124. Foin, j'ai laissé mes pistolets. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  125. Petit badin, fi donc, je ne puis souffrir les rencontres, et ne me bats qu'en rendez-vous. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  126. Petit jeune homme, on ne bat point à terre ; observez les règles du point d'honneur. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  127. Il fait l'exercice, et je lui montre son métier. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  128. Je suis aimé de votre fille, je sais que ce fanfaron en est amoureux, et je lui veux ôter la vie s'il ne cesse de me la disputer. (Acte 2, scène 16, MOSTELIN)
  129. Sans rancune, petit bonhomme, je suis humain, je vous la cède : ces pauvres amants me font pitié. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  130. Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
  131. De grand coeur : je n'ai point de fiel, et bien en prend à l'Univers que je sois aussi bon que brave. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  132. Allons, enfants, que le Bal commence, et qu'on laisse entrer tous les Masques. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  133. Les secrets dont je les guéris, v.9 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  134. Et l'usage des meilleurs vins, v.12 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  135. Et qu'ils sont faciles à prendre. v.15 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  136. Avec les secrets qu'il débite, v.18 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
  137. Et de chalandise, si v.25 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
  138. Fillette, prenez un mari, v.28 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
  139. Jeunes et tendres galants v.62 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
  140. De l'aimable Zerbinette, v.65 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
  141. Jeune fillette à quinze ans v.68 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
  142. On peut tout mettre en usage v.71 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
  143. La secret d'être aimé d'elle, v.95 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

  1. Je te charche morguoi tout depuis hier que je sis arrivé ; et si par cas fortuit je ne t'avais pas rencontrée, je crois, Dieu me pardonne, que je te chercherais encore, et je me chercherais peut-être itou moi-même, car j'ai pensé me perdre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Oui, toute la première, et c'est tout exprès pour toi que j'y viens afin que tu le saches. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Et moi itou, Claudeine : mais il faut que tout finisse, je sommes ses héritiers, si tu veux je partagerons, ou si tu veux je ne partagerons pas. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Oui, je ne dépendons que de nous, je n'avons qu'à nous marier, ça évitera le partage, et j'aurons lignée à qui tout revanra, tu n'as qu'à voir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Oui, mais écoute donc, Lucas, je suis ici dans une bonne maison, et avec une jeune Maîtresse, qui m'a promis de faire ma fortune. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  6. Pargué, ni toi non plus, je sommes aussi savant l'un que l'autre ; et si on fait la tienne, il m'est avis que la mienne ne sera pas plus malaisiée. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Un bien habile homme, et si ça est tout jeune, c'est à qui l'aura. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  8. Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  9. Il l'est en tout ; aga tiens, Lucas, il change le papier en de l'argent, et l'argent en papier, et il ne perd jamais là-dessus, il gagne toujours. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  10. C'est queuque sorcier que ce drôle-là : notre Barger l'est itou : mais il n'en sait pas tant, et il est bian raisonnable que les sorciers de Paris en sachiant plus que les sorciers de Village. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  11. Il en baillit dernièrement une vingtaine de feuillets à une Dame, qui allit tout aussitôt en acheter une maison de campagne (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  12. Acheter une maison avec des feuillets de papier ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  13. Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  14. Hé bian, je vis du noir et du blanc, des lettres comme on écrit, et pis d'autres lettres comme on compte, m'est avis qu'ils appellont ça des chiffres. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  15. Et pis il y a encore de grandes raies avec des noms en pataraphes. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  16. Justement, des noms en pataraphes, c'est du grimoire ; si je pouvions attraper queuques petits feuillets de ce papier-là, Claudeine ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  17. Ayons tant seulement du papier, et pis laisse faire, je nous accomoderons avec ly, ne te boute pas en peine. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  18. J'ai amusé un tantinet la couseine : mais ça n'arrive pas tous les jours, on ne viant pas à Paris huit fois la semaine. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  19. Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  20. Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  21. Oh, tatigué si j'en avais une comme ça, je n'en démarrerais pas, et je la sarvirais... (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  22. J'ai été quatre ans charretier d'un laboureur, ça est pargué bian plus difficile que de mener un carrosse ; il faut prendre garde à ce qu'on fait, aller droit en besogne : mais un carrosse, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  23. J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  24. Allez, allez, Mademoiselle, je ferai votre affaire, et je ne vous crois pas si malaisée à mener qu'une charrue. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  25. J'ai à te parler Claudine, j'ai confiance en toi : mène ton cousin dans la cuisine, et le fais déjeuner ; tu viendras me retrouver ici... (Acte 1, scène 2, SUZON)
  26. J'étais avec Claudine, Madame ma tante, et avec un de ses cousins, que je prends à mon service. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  27. D'un cocher, de deux chevaux, et d'un mari, Madame Sara. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  28. Je suis ravie de vous voir raisonnable, et que vous rendiez enfin justice à la persévérance de Monsieur Zacharie, notre bon ami. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  29. Il y a si longtemps que vous me persécutez l'un et l'autre pour me faire prendre un engagement, qu'il faudra bien à la fin s'y déterminer. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  30. Son parti est pris, et le mien aussi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  31. Il est si froid et si rétif, c'est l'intérêt seul qui le domine, et l'amour a si peu de part à tout ce qu'il fait. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  32. Je ne pense pas aussi que l'amour s'intéresse fort à ce qui le regarde ; et pour peu de liaison qu'il prenne avec lui, il pourrait bien en devenir la dupe, lui qui fait métier de duper les autres. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  33. Écoutez c'est un jeune garçon qui entend bien ses affaires, et qui ira loin, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  34. Je lui ai prêté de l'argent qu'il fait bien valoir, et ce qui m'en fâche c'est qu'on le sait, et que je crains, en l'épousant, de paraître faire une emplette plutôt qu'un mariage. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  35. Cela en a quelque air franchement, et d'autant mieux qu'il ne paraît pas lui fort empressé pour ce mariage. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  36. C'est ce qui me chagrine, et je le soupçonne un peu d'ingratitude. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  37. Je vous aiderai à l'en punir, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  38. Et malgré cela je ne saurais m'empêcher de l'aimer. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  39. Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  40. J'ai laissé là-bas votre cocher : mais je sommes tous deux bian embarrassés où je mettrons les chevaux et le carrosse, il n'y a ni remise ni écurie. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  41. Que cela ne vous embarrasse point, je ne logerai pas encore longtemps dans cette maison-ci, Claudine. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  42. Prenez le petit laquais avec vous, et allez-vous-en tout à l'heure chez Bondal, auprès des Consuls, lui dire que le dîner que je lui ai commandé pour aujourd'hui soit à trois heures à l'adresse que je lui ai donnée ; qu'on n'y manque pas. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  43. Vous irez de là chez Madame Darboulin, rue Coquillière, dire qu'on porte au même endroit, dès ce matin, les deux douzaines de Bouteilles de vin de Bourgogne, et la douzaine de Champagne que je payai hier. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  44. Mais pourquoi faut-il que vous ayez tout cet embarras-là, vous ? (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  45. Ces préparatifs-là ne le regardent point, ma pauvre Claudine, tu ne m'as vu de liaison avec lui, et je ne l'ai flatté, que pour avoir occasion de venger le public, et quelque particulier de ma connaissance qu'il a vexé un peu trop durement. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  46. Tu vous trop clair ; va vite, et reviens de même. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  47. Monsieur Trapolin ne s'attend guères à l'incident que je lui prépare ; cet animal-là me crois amoureuse de lui, parce que je lui serre son argent, et que le produit de ses friponneries... (Acte 1, scène 5, SUZON)
  48. Qu'ai-je fait de sa lettre... (Acte 1, scène 5, SUZON)
  49. J'ai des desseins et de grandes affaires dans la tête, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  50. Je vous avais fait prier de passer ici en allant au Châtelet. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  51. Et trouvez-vous, de bonne foi, que je sois faite pour attendre ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  52. Avez-vous songé sérieusement à la petite affaire que je vous ai prié d'examiner ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  53. La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  54. Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  55. Je n'en manquerai pas, je vous le promets. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  56. Vous ne dépendez que de vous-même, je suis veuf, sans enfants, vous pouvez disposer de votre coeur et de votre bien en faveur de qui il vous plaira. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  57. Vous le saurez, et tout des premiers. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  58. Allez donc les finir, afin d'en être quitte, et ne parlez encore à personne de la petite confidence que je vous ai faite. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  59. Mais est-il bien possible que vous me trouviez comme cela, et que vous ayez la cruauté de différer si longtemps à me tenir la parole que Madame Sara votre tante m'a donnée ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  60. Depuis que je suis ma maîtresse, il me semble que ce serait relâcher de mes droits, que de déterminer mes volontés par celles de ma tante ; c'est à présent de moi qu'il faut m'obtenir, ce n'est pas d'elle, et je vous avoue que je me révolte de voir qu'on s'adresse à d'autres qu'à moi pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  61. Voilà qui est fait, vous n'avez qu'à parler, je vous demande à vous-même, et je veux que ce soit vous seule qui rendiez justice à mon amour. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  62. J'ai fait cette semaine, à moi tout seul, pour plus de quarante mille francs de conversions, et si nous ne sommes encore qu'au Jeudi. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  63. Et il y a le tiers de profit pour le moins. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  64. Cela viendra, ma chère enfant, cela viendra ; et tout aussitôt que nous serons mariés, je renonce absolument à tout négoce, et je veux que nous n'ayons, vous et moi, d'autre occupation que de nous aimer. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  65. Vous auriez trop d'occupation, Monsieur Zacharie, et de mon côté, moi, je n'en aurais guères. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  66. Vous me promettez donc ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  67. Je ne vous promets rien ; mais je fais à trois heures une assemblée d'amis et d'amies, que j'ai fait inviter à dîner chez une personne de ma connaissance, j'ai compté que vous en seriez ; je viendrai vous prendre avec ma tante, nous y parlerons de cette affaire, et la pluralité des voix me déterminera sur-le-champ : je ne vous demande pas un plus long terme. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  68. On ouvre chez Monsieur Trapolin, j'ai quelques affaires en ville, et je dois trouver là-bas un carrosse de remise ; je vous laisse. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  69. Oh parbleu, vous n'y entendez rien en comparaison de moi, monsieur Craquinet : il faut connaître son monde, et savoir à propos serrer le bouton aux emprunteurs que leurs affaires pressent. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  70. J'achevais de donner des instructions à cet ignorant de Monsieur Craquinet, qui n'entend non plus le fin des affaires... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  71. Avec ce grand fond d'étude et cette heureuse éducation-là, c'est le moins déterminé personnage... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  72. Savez-vous bien ce qu'a fait cet animal-là ? (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  73. Il a prêté treize mille francs de papier, à rendre dans six mois, tout en espèce, et il n'a fait faire le billet que de quinze. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  74. Et avec qui fait-il cette affaire-là ? (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  75. C'est un imbécile que Monsieur Craquinet, et qui ne sait pas profiter de l'occasion ; il faut être plus ferme. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  76. Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  77. Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  78. Cependant, puisque le papier nous gagne, et que l'espèce est rare, il est bon de baisser aujourd'hui le papier de huit pour cent : quand nous nous serons défaits du nôtre, on le remettra sur le même pied, ou on le rehaussera s'il est possible. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  79. Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  80. Ce sera assez d'avertir ces quatre endroits-là, les petits bureaux s'y conformeront. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  81. Mais tant pis, vraiment, cet homme-là devient négligent. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  82. Il y a en ces jours quantité de Sentences aux Consuls, il se mitonne nombre de Banqueroutes, et il ne devrait pas passer un soir sans vous apporter le mémoire du fort et du faible. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  83. Nous avons encore Monsieur Durillon le Procureur, qui est excellent pour discuter un emprunteur ; cet homme-là connaît à fonds les affaires de tout Paris. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  84. Et vous faites bien ; on ne saurait prendre trop de précaution dans le temps où nous sommes. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  85. Sans adieu, je vais battre l'estrade dans les cafés, et je vous adresserai les dupes qui tomberont sous ma coupe. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  86. Je les attends, et je vous en rendrai bon compte. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
  87. Il est encore de bonne heure, arrangeons un peu le portefeuille, et calculons le produit d'hier, en attendant que la foule vienne. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
  88. Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  89. Tu m'as fait sortir de condition, et tu crois pouvoir faire ma fortune ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  90. Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  91. Je ne l'ai quitté que pour devenir son associé : je n'ai jamais eu d'autre profit avec lui, que la moitié de sa mauvaise réputation ; et déshonoré pour déshonoré, il vaut mieux l'être pour son compte, que pour celui de son parrain. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  92. Mais il aurait fait quelque chose pour toi ; il est riche et vieux garçon. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  93. Et qui a laissé en mourant tant d'argent comptant ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  94. Tu deviendras l'oncle de Monsieur Zacharie ; il aura la nièce pour rien, et toi, le bien avec la tante. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  95. Sur ton billet ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  96. Sur une promesse de mariage pure et simple, payable à vue dans quatre mois. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  97. Mais, je laisserai protester cette lettre de change-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  98. Tu l'as deviné, il est convenu de ses faits avec Madame Sara, pour épouser sa nièce, et ils ont cru faire de moi le pot de vin du marché. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  99. Elles ne sont pas si belles que celles que tu quittes, mais elles sont meilleures ; et le parrain et moi, nous avons passé par là. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  100. Monsieur Durillon vient de venir là-bas avec un jeune Monsieur, qui est allé l'attendre quelque part ; il demande s'il peut monter, et si vous n'avez point d'affaires. (Acte 2, scène 2, LE LAQUAIS)
  101. Un des honnêtes hommes de la profession, s'il en fut jamais, plein d'honneur et de probité. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  102. Il a été Commissaire des Pauvres, et il est le Marguillier de sa petite Paroisse. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  103. Oh bien, le Président de chez qui je sors ne fait pas si grand cas que toi de Monsieur le Marguillier, et il le traita hier, devant trente personnes, d'une manière... (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
  104. Je prends les devants, Monsieur Trapolin, pour vous mettre au fait d'une affaire qui va vous passer par les mains, pour un jeune sot, avec qui l'on peut traiter sûrement... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  105. Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  106. Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  107. Ces Messieurs-là sont les maîtres, à bien prendre la chose ; et après tout, ils ont beau dire, c'est à la robe qu'ils parlent, ce n'est pas à la personne. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  108. Et la robe en est moins gâtée même. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  109. Oh bien, Monsieur, vous avez secoué la housse, et moi je l'ai quittée ; et voilà Monsieur Trapolin, mon compatriote, qui me fait la grâce... (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  110. Le Ciel m'en préserve, je suis discret pour toutes choses. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  111. Passez dans mon cabinet, Monsieur Dubois. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  112. Vous ne m'apporterez rien ; il n'y a dans cette armoire-là qu'une porte de chêne dans le fond, où vous aurez soin de frapper un peu ferme. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  113. Un petit homme, noir et sec, viendra vous l'ouvrir. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  114. Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  115. Retiendrez-vous bien tout cela, Monsieur Dubois ? (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  116. Monsieur Durillon ; je sais bien ce que je fais, il faut s'accommoder aux circonstances, et connaître à qui on a affaire. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  117. Savez-vous bien que ce sont des gens, qui, sans ce secours-là, feraient dès demain banqueroute, et qu'ils sont bienheureux que j'aie assez de charité pour leur faire plaisir dans l'occasion. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  118. Vous les empêchez de faire banqueroute demain, ils la feront dans quinze jours, peut-être, et vous y serez pour votre compte ; je ne m'étonne pas que vous preniez si gros, cela est un peu risqué. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  119. Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  120. Vous imaginez-vous, Monsieur Durillon, que ce soit moi qui hasarde le plus dans cette affaire ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  121. Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  122. Le petit homme sec et noir est Monsieur Craquinet : ne le reconnaissez-vous pas à la physionomie ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  123. Cela m'a frappé d'abord : mais Monsieur Craquinet... (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  124. On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  125. Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  126. Cela est bien commode, et bien imaginé. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  127. C'est un droit qu'on ne peut disputer à nos femmes, et nous sommes gens de sac nous autres. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  128. Celle que vous faites est autorisée ; et la passion de ce jeune Président de Province, qui n'attend que la mort de sa tante pour vous épouser... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  129. Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
  130. La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  131. Il y avait bien du bon dans cette famille-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  132. Oui vraiment précoce, et très précoce même. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  133. Les filles précoces sont sujettes à porter des fruits de même espèce quelquefois. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  134. Faire prêter à mon amant pour douze mille francs de papier, et nous l'escompter en argent comptant, au moins de perte que vous le pourrez, car vous prîtes un peu trop la dernière fois. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  135. Cette fois-ci je prendrai davantage : les affaires chez nous ne vont jamais du plus au moins, c'est toujours du moins au plus, entendez-vous cela, c'est la règle. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  136. Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  137. La somme est forte, car il faudra que le billet soit de quinze. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  138. Oui, Monsieur Craquinet, par exemple. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  139. Hé bien, puisqu'il est si raisonnable, qu'il passe dans une heure ou deux chez ce Monsieur Craquinet. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  140. Cela ne fait rien, c'est un juif, un altéré qui sait bien que cela est bon ; pourvu qu'il trouve à gagner gros avec sûreté, il ne refuse point de bonnes affaires, ce fripon-là. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  141. Je vous offre aussi mes soins, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  142. Et un jeune Magistrat qui fait de bonnes affaires. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
  143. Mais il faut avertir Monsieur Craquinet, et lui lâcher les douze mille livres de papier. (Acte 2, scène 6, TRAPOLIN)
  144. Pardonnez-moi, Monsieur, me voilà, et voici Monsieur Craquinet, qui vient lui-même vous rendre réponse de l'affaire qu'il a faite. (Acte 2, scène 7, DUBOIS)
  145. Je vous rapporte votre billet de vingt-cinq livres, les deux associés n'ont fait nulle difficulté de le signer. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  146. Je connais mieux ces gens-là que vous, Monsieur Craquinet. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  147. Ce sont Messieurs Bluet et Duraiseau ? (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  148. Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  149. Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  150. Et repasser par l'armoire ferrée ? (Acte 2, scène 7, DURILLON)
  151. Cet article-là est bon, ce n'est pas comme l'autre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  152. C'est mon affaire, et grâces au Ciel, je sais mon métier. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  153. Il vous fera son billet de quinze, et son homme d'affaire l'endossera. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  154. Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  155. Ce Monsieur Craquinet-là passe pour entendu, c'est un boeuf en comparaison de moi, croiriez-vous cela ? (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  156. Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  157. Si on fait la moindre difficulté, allez trouver mon huissier, dites-lui qu'il date le protêt d'hier, et qu'il donne assignation à deux heures de relevée. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  158. Je vous donne le bonjour, messieurs, je suis bien aise de vous rencontrer ensemble, et je ne pouvais trouver une meilleure occasion. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  159. Vous avez abandonné le commerce, et vous ne vous mêlez plus d'aucunes affaires ? (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  160. Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  161. Il est bon de mettre un frein à ses passions, et de ne pas passer de certaines bornes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  162. Je l'ai pourtant toujours connue pour une des plus robustes du temps présent, et je n'en sache point d'aussi forte parmi tous ces Messieurs, c'est beaucoup dire. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  163. Un petit scrupule que mon beau-père, Monsieur de la Forêt, m'a mis dans la tête : il dit que j'ai trop gagné dans une petite affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  164. Ses remontrances me chagrinent, cela m'empêche de jouir avec tranquillité de la petite fortune que je me suis faite, et les réflexions me dégoutent de la continuer. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  165. Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  166. Nous ne vous en donnerons que de sincères et d'utiles. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  167. Et vous avez raison, expliquez-nous le fait. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  168. Un de mes intimes amis, fort galant homme, et que je me suis fait un plaisir d'obliger, a eu besoin de six cents francs de papier pour une affaire pressante, je les lui au prêtés sans intérêt. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  169. Sans nantissement et sans billet peut-être ; et c'est cela qui chagrine le beau-père ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  170. Point du tout, il m'a fait une lettre de change de place en place, payable en espèces à trois usances. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  171. Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  172. Et une dette bien assurée, il n'y a point de risque là-dedans. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  173. Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  174. Cela est clair et net, cela ne souffre point de difficulté. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  175. Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  176. Je ne hais tant que de faire de la peine, et à des personnes qui en usent bien surtout ; je n'ai jamais été processif. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  177. Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGR?NE)
  178. Je demande du retour, et on m'en donne ; je prends le contrat pour huit cent livres, sur le pied de l'estimation qui en est faite par d'honnêtes gens de la profession. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  179. Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  180. Et le beau-père le Caissier trouve à redire à cela ? (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  181. Il y a un petit article secret qui lui fait peine : la rente du contrat a couru pendant les six mois que je l'ai gardé, le beau-père veut que j'en tienne compte à mon ami : cela est-il juste ? (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  182. Vous me mettez l'esprit en repos, cela me rassure. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  183. Avoir été inquiet de cela, pauvre homme ! (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  184. On voit bien que la Cour vous gâte, et que vous vous éloignez du commerce. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  185. Ce n'est pas faute de trouver de bonnes dupes dans ce pays-là ; mais je m'y remettrai, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  186. Il est bon d'avoir des amis fermes et entendus, monsieur Trapolin ; voilà un homme qui se serait gâté si nous avions adhéré à ses faiblesses. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  187. Monsieur, je suis votre humble valet. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  188. Je m'en réjouis, et vous en félicite ; jé suis Dargentac, moi. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  189. Patience, patience, jé venge imperceptiblement mes aïeux, et je me rapproprie mon patrimoine. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  190. Jé ruine qui m'avait ruiné, et jé me sers des mêmes voies : c'est jouer aux barres, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  191. Non sandis ; et faut avoir lé même titre, combien dé mes confrères se croient-ils en droit d'en faire autant ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  192. Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  193. Vous le pouvez en sûreté, vous êtes avec d'honnêtes gens. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  194. J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  195. On m'a adressé à vous pour mé lé faciliter : fournissez-moi pour vingt mille livres dé bon papier, et je vous en fournis la valeur en beaux et bons louis d'or, ou monnaie blanche. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  196. Très volontiers, Monsieur, je suis ravi d'avoir occasion de vous faire ce petit plaisir-là. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  197. Vous n'avez qu'à me faire compter les vingt mille livres, et je vais vous livrer pour la même somme du meilleur papier qu'il y ait à Paris (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  198. Et sans vous connaître, cela n'est-il pas bien honnête ? (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  199. Vous mettez lé papier au niveau de l'argent, sans doute ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  200. Lé vôtre ou le premier venu, j'y mets moitié de différence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  201. Moi, Monsieur, je n'y en mets point du tout. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  202. Et la mienne est de faire valoir mon papier. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  203. Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  204. Mais savez-vous bien qué vous êtes un homme deur, et très deur au moins ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  205. Vous avez compté en Intendant, et Monsieur Trapolin compte en Caissier, lui. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  206. Oui : mais je mets le profit sur le pied de huit, moitié pour vous, moitié pour moi, encore faudrait-il quelque chose à Monsieur pour son droit de présence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  207. Je vois bien que nous ne conclurons rien ensemble, j'ai une petite affaire avec Monsieur dans mon cabinet. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  208. Allons, vingt de papier, quinze d'espèces, et motus aux Trouffignac surtout ; le secret vous importera comme à moi, cé n'est pas la seule occasion que nous avons dé commercer ensemble. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  209. Et tous trois ensemble, lé verre à la main, nous ratifierons l'échange. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  210. J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  211. Oui, possédée, Monsieur ; car il faut l'être, et c'est le diable qui se mêle de me faire jouer si malheureusement. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  212. Et je suis au désespoir, moi, Monsieur, oui au désespoir, ce qui s'appelle au désespoir, cent lieues par-delà même, je vous assure. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  213. Mon pauvre Monsieur Trapolin, j'ai tout perdu, je suis sans un sol, sans une obole, et prête à vous égorger, si vous ne me prêtez de quoi faire ressource. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  214. Ma foi, Madame, je n'en ai point, et toutes les mines du Pérou ne pourraient suffire aux pertes que vous faites. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  215. Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  216. Maudit Pharaon, maudit Lansquenet, maudite fortune ! (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  217. Je suis bien changée, je vous en réponds, je n'ai pas toujours aimé le jeu comme je fais, mes premières passions étaient tout autre chose ; mais je les ai toujours vives et onéreuses, et si mon bien n'était pas substitué, je serais tout è fait ruinée à l'heure que je vous parle. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  218. Vous consommez tous vos revenus d'avance, et vous ne devez déjà plus de quatre mille francs de délégation sur mille sept cent onze. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  219. Hé bien, allons jusqu'à huit, mon petit Trapolin, allons jusqu'à huit ; j'ai plus de seize mille livres de rente, comme tu sais, ce sera ma première demie année que tu toucheras. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  220. Mais l'affaire n'est pas mauvaise, il faut se débarrassée de cette femme-là. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  221. Cela est bien aisé à dire : mais j'avance du comptant, et cela ne rentre qu'au bout d'un siècle. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  222. On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  223. Mais vous mettez ma caisse à sec, si cela continue. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  224. tu m'impatientes au moins, mon petit ami, prends-y garde. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  225. Renvoyons cette femme-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  226. Hé bien, Madame, je n'ai point d'effets : mais j'en emprunterai, je passerai demain chez vous, et je tâcherai de finir votre affaire. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  227. Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  228. Vous me volez, Madame, vous me coupez la bourse ; Voilà un billet de mille livres, c'est tout ce que j'ai chez moi de plus solide, et vous me réduisez à l'emprunt. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  229. Que tu n'en manques pas, petit fripon. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  230. Adieu, mon cher Trapolinet : mille excuses, Monsieur, de mon petit égarement, quand je suis outrée, et qu'on se trouve sous ma coupe... (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  231. Cela n'est rien, Madame, et je suis trop heureux que cela vous ait passé. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  232. Vous me le pardonnez, je m'en réjouis, et je m'en vais mettre à la réjouissance. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  233. Celle-là est peut-être une des plus extravagantes, et des plus dérangées : mais cela a plus de droiture, plus de probité. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
  234. L'impatience où me met ce coquin-là, qui me doit des lettres échues, et qui diffère à me les payer. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  235. Je vous les payerai, moi, et de son argent je suis nantie. (Acte 3, scène 1, SUZON)
  236. Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
  237. J'entre pour cela dans son cabinet, et me rends dans l'instant au rendez-vous que vous m'avez donné. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  238. Vous m'attendez ici l'un et l'autre. (Acte 3, scène 2, SUZON)
  239. Si le papier que le cousin a trouvé est aussi bon que je me l'imagine, il n'aura que faire de la casaque, et nous pourrons bian tous deux nous en retorner au Village. (Acte 3, scène 3, CLAUDINE)
  240. Mais, monsieur Trapolin, je suis donc fait pour être l'objet de vos vexations ? (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  241. Et moi celui de vos persécutions, Monsieur Clitandre ? (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  242. Voilà pour huit mille livres de lettres de change à prendre sur vous. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  243. Et tout en entier, je vous en réponds. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  244. Vous serez trop heureux dans quinze jours de prendre un sac de mille livres, et le reste en billets. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  245. Je serai payé, et dès aujourd'hui, et tout en espèces. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  246. J'ai été cassé il y a trois mois, parce que vous m'aviez manqué de parole, et que je ne pus, faute d'argent, ni remettre ma troupe, ni me mettre en campagne. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  247. Il y eut un peu de votre faute et de la mienne ; j'en ai été puni, il faut que vous le soyez à votre tour, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  248. Je vous mets à pis faire. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
  249. Vous regretterez celle que je vous ôterai, je connais votre faiblesse. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  250. Je remettrai dès aujourd'hui votre papier à gens qui m'en donneront tout ce qu'il vaut, pour le moins. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  251. Votre valet, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  252. Il ne sera payé de plus de quatre mois, j'en sais plus que lui ; et mon papier, quelque bon qu'il soit, ne se négocie pas aisément, à moins que je ne m'en mêle. (Acte 3, scène 5, TRAPOLIN)
  253. Votre très humble valet, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  254. Il n'a pourtant pas trop sujet d'être content de moi. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  255. Vous me surprenez, Monsieur Trapolin et je vous ai toujours vu de si bonnes manières... (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  256. On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  257. Je crois que sa fortune et la vôtre sont toujours faites, et son papier a sur la place un crédit... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  258. Cela n'est qu'ébauché, Monsieur Trapolin, cela n'est qu'ébauché, et Monsieur Malprofit est un homme si fort borné, si fort borné, qu'il est incapable de rien conduire à la dernière perfection. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  259. On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  260. Nous vivons bien ensemble, il est toujours à table, et moi toujours au jeu ou aux spectacles ; cela fait que nous ne nous voyons guères : nous partageons le produit des affaires ; il garde l'argent, me laisse le papier. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  261. J'y suis un peu lésée, mais je m'en accommode, et le secours de mon bon ami Monsieur Trapolin, m'est souvent nécessaire. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  262. En quelque temps, et à qui ne l'êtes-vous pas ? (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  263. Cela est fort ; et une petite guenon que vous aimez, vous a cassé pour treize cents francs de porcelaines. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  264. Ma bonne amie Madame Aubry me les avait envoyées, pour un petit entresol que j'ajuste. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  265. Je les voulais placer sur des consoles, le singe les plaça sur le parquet, et les mit toutes en cannelle. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  266. Je me déferais de cet animal-là. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  267. Je l'ai donnée à mon époux, elle lui a mangé deux promesses des Gabelles, et renversé une écritoire sur un billet de Compagnie : cela est fort plaisant. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  268. Voilà pour huit mille francs de papier, convertissez-le sur le pied courant, et envoyez-moi l'espèce. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  269. Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  270. Je m'en fie bien à vous, vous avez de l'honneur et de la probité. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  271. Il est prêt à manquer, ses affaires pressent ; il n'a fourni que du fil, il sera trop heureux d'être payé en papier, et autant de profit pour la Caisse. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
  272. J'ai perdu mes pas et ma peine, je ne trouve point mon jeune sot, dont nous avons concerté l'affaire ? (Acte 3, scène 8, DURILLON)
  273. Tant pis, cela est bon, et il ne faudrait point que cela nous échappât. (Acte 3, scène 8, TRAPOLIN)
  274. Je l'ai cherché au jeu, au cabaret, chez sa maîtresse, on ne l'a vu nulle_part. (Acte 3, scène 8, DURILLON)
  275. Voici une drôle de maison, on ne trouve personne à qui parler : oh dame, je suis un drôle de corps aussi, moi ; je vais toujours en avant quand rien ne m'arrête ; et si je trouvais la Caisse ouverte.... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  276. Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  277. Mais vous savez bien de quoi il est question, et monsieur Durillon vous a parlé de moi, je gage ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  278. Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  279. Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  280. Voilà un projet bien noble, et bien digne de Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  281. Il faut vous mettre au fait, Monsieur Trapolin, je suis fort embarrassé, voyez-vous ; car j'ai un drôle de père, et une fort drôle de mère, au moins. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  282. Et vous êtes un fort drôle de fils, vous, à ce qu'il me semble. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  283. Il n'y a que mon père et ma mère qui s'en plaignent ; mais je sais bien pourquoi. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  284. Tenez, Monsieur, le père veut que je prenne une Charge à la Cour, parce qu'ils m'ont toujours fait appeler Monsieur_le_Marquis à la maison et au Collège, où j'ai bien payé ce peste de nom-là. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  285. Et la mère, elle, veut que je sois de robe, parce que j'ai étudié : voilà une chienne de raison, j'ai étudié ; mais je n'ai rien appris, je serais un plaisant Juge. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  286. Avec un habile Secrétaire, et de la protection, quelque bonne alliance... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  287. Et si vous vous sentiez du goût pour la guerre ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  288. Quelque boulet de canon me déshériterait, je ne veux point être déshérité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  289. Mon père et mère me disent que, quoi qu'il puisse arriver, j'aurai huit cent mille francs de bien après leur mort. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  290. Et ils ne m'avanceraient pas quatre pistoles là-dessus, voyez un peu le ridicule. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  291. Cela ne vous embarrasse point, et vous n'en manquez pas d'ailleurs. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  292. Mais il n'a pas de fonds, je lui dois déjà plus de deux mille écus, dont je n'ai touché que deux cents pistoles, et si il a à moi pour plus de dix mille francs de bagues et de tabatières, que j'avais prises à crédit : il ne me donne que cent francs à cent francs ; il me fait languir, cela ne me fait, ni profit, ni honneur : je suis las de tout cela, et Monsieur Durillon m'a dit que nous ferions ensemble tout d'un coup quelque bonne affaire, que je n'aurai à songer qu'à me divertir pendant deux ou trois mois ; tant que l'argent durera, je ne vous importunerai point. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  293. Monsieur Durillon me croit plus en fonds que je ne suis, les espèces sont rares, et je n'ai que du papier, Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  294. Vous croyez peut-être ayant père et mère, que sans donner de nantissement... (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  295. Le Précepteur est nanti de tous les effets : mais Monsieur_le_Marquis vous hypothèquera... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  296. Palsambleu, mon père et ma mère, il n'y a pas de meilleure hypothèque : ils ont des maisons à Paris, de riches meubles, des rentes, des terres, des maisons à la campagne, et du papier aussi bien que vous. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  297. Allez, allez, si je pouvais mettre la main sur le portefeuille, je me passerais bien du secours du vôtre. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  298. Tout cela est beau et bon ; mais en faisant affaires avec vous, je n'en veux point avoir avec votre famille. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  299. Vous ne sauriez croire comme cet homme-là respecte les familles. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  300. C'est la seule bonne qualité dont je me pique, et d'être bon ami surtout. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  301. Et moi donc, croyez-vous que je sois le vôtre ou non, Monsieur Daudinet ? (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  302. Vous me rendez confus, Monsieur Durillon, et je ne prétends pas... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  303. Je suis votre ami, et votre serviteur, et si Monsieur Trapolin veut se contenter de l'hypothèque que vous lui donnerez sur ma maison, que je vous prête, et que je prétends même que vous déclariez être à vous dans l'obligation... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  304. Mais en vérité, Monsieur Durillon, voilà des honnêtetés, des politesses qui me confondent. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  305. Je vous prierai pour toute reconnaissance, de me prêter seulement un millier d'écus, pour achever de payer quelques ouvriers, et je ne vous en ferai point de billet même, car je vous les rendrai huit jours après. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  306. Un billet ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  307. Fi donc, vous moquez-vous : vous me prêtez votre maison sans reconnaissance, et je prendrais un billet de vous de mille écus ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  308. De combien Monsieur_le_Marquis Daudinet aura-t-il affaire ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  309. Prenez vingt mille francs, cela vous rendra quelque plus de moitié, et avec cela, de plus de trois mois d'ici vous n'aurez pas besoin de nouveaux expédients. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  310. Allez-vous-en passer l'acte ; que Monsieur le signe, et je passerai, moi, chez le Notaire, ce sera une affaire faite. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  311. Oui, oui, nous allons revenir, Monsieur Trapolin, et je vous mènerai dîner chez une belle Dame de mes amies, où vous verrez que je suis le maître, sans vanité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  312. Non, Monsieur Daudinet, c'est à moi de vous régaler, nous dînerons ensemble. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  313. Vingt mille francs et un bon dîner, il n'y a rien de plus honnête. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  314. Toute la somme à rendre en espèces ; et que le Stellionat soit bien dans les formes, au moins, cela est de conséquence. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  315. Monsieur Trapolin dit qu'il est charmé de vous, Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  316. Et moi de lui, Monsieur Durillon. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  317. Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
  318. Et vous vous appesantissez sous treize mille francs d'espèces ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  319. Mé voilà dé retour, monsieur Trapolin, ne vous ai-je point fait attendre ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  320. Voilà treize mille livres de monnaie blanche, et deux mille francs en or dans cetté bourse. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  321. Celle de la petite bourse est juste, pesons les secs de mille francs, ce sera plutôt fait. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
  322. Il n'y a rien de payé, Monsieur Trapolin, tout est protesté, les lettres de change... (Acte 3, scène 12, DUBOIS)
  323. Vous me rendrez compte de cela une autre fois ; aidez-moi à compter cet argent. (Acte 3, scène 12, TRAPOLIN)
  324. C'est que votre laquais est au cabaret, sauf correction, je n'ai pas voulu y aller, moi qui suis sobre. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
  325. Qu'il monte, qu'il monte, cela est bien aisé à dire, il ne saurait monter, il a des béquilles, et il est emballé dans une chaise de poste. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
  326. Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  327. Ma foi cela ne signifie rien de bon ; vous êtes trompé, si je ne me trompe, et le Gascon n'est pas si dupe. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  328. Ma foi je vous défie de le rattraper : mais il dit que vous ne vous impatientiez pas ; qu'il ne va qu'ici près jusqu'à Gennes seulement, et qu'il reviendra le plutôt qu'il pourra pour achever vos comptes. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  329. Dans une petite auberge à la Grève. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  330. Écoutez, il pourrait y avoir là-dedans quelque manigance au moins ; il parlait Parisien quand je l'ai pris, et il me semble qu'il est devenu tout d'un coup Gascon dans cette maison-ci. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  331. Descends, toi, cocher, et attends-moi là-bas, tu me mèneras à la petite Auberge. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  332. Mettons-les dans le sac. (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
  333. Cache cette maudite manne, cache-là vite, et serre le sac dans ton bureau, je n'ai pas le loisir d'ouvrir ma cause. (Acte 3, scène 17, TRAPOLIN)
  334. Si quelqu'un vient, je serai bientôt de retour, on n'a qu'à m'attendre. (Acte 3, scène 17, TRAPOLIN)
  335. Il n'y a point de fortune à faire avec ces Messieurs de la Gascogne ; et si jamais je travaille pour mon compte, je n'aurai point d'affaire avec ces gens-là. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
  336. Ce n'est pourtant point un vrai Gascon que ce drôle-ci, et le Fiacre dit qu'il est de Paris ; je crois par ma foi que les bords de la Seine produisent quelquefois d'aussi mauvais plants que ceux de la Garonne. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
  337. J'ai été volé, Monsieur, en arrivant dans cette chienne de Ville, on a pris ma malle que mon sot de valet avait derrière lui, sur son cheval. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  338. Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  339. Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  340. Hélas oui, mon cher Monsieur ; et pour plaider il faut de l'argent : on m'a volé, je ne sais comment faire. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  341. J'en dépense pourtant moins qu'un autre, et je fais mes écritures moi-même da. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  342. Mais comme il faut que je fasse une consignation de six cents livres, mon avocat qui m'attend au café avec un de ses amis, m'a adressé à Monsieur Trapolin, pour escompter quelques billets dont je suis porteur ; il m'a dit que c'était son négoce. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  343. J'ai mandé qu'on m'envoyât de l'argent, Sitôt que j'en aurai, je retire mon papier, je vous en avertis. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  344. Donnez-moi une petite reconnaissance, Monsieur le Commis, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  345. Où sont vos billets ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  346. Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  347. Cet excédent de profit ne devrait-il pas être pour le Commis ? (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  348. Je n'en puis plus, j'en mourrai, mon voleur n'est point le véritable Argentac, c'est le fils d'un Cabaretier, qui depuis quinze jours s'est fait Dragon. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  349. Ce jeune drôle-là promet beaucoup. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  350. C'est ce qu'il m'étonne, et deux mille francs en or qu'il m'a donnés. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  351. On ne peut pas beaucoup gagner sans perdre quelquefois ; et tel qui ne s'y attend pas, me remboursera de la perte. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  352. Je viens déjà de faire une petite affaire qui commencera de vous dédommager. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  353. Et comment as-tu fait ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  354. Et j'y ai mis les deux mille francs en or, que ce coquin de Gascon m'avait donnés. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  355. Et avec qui as-tu fait ce malheureux coup-là, encore ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  356. Que je suis malheureux, toutes sortes d'accidents m'arrivent, et ce ne sera peut-être pas là le dernier de la journée. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  357. Ne faites point de bruit de l'aventure, au moins, cela nuirait à votre crédit, et au mien, peut-être. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  358. Demeurez ici, Jasmin, et prenez bien garde à tous ceux qui viendront me demander, qu'ils m'attendent, ou venez m'avertir au café, chez Mustapha. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  359. Allez-vous-en lui dire de venir ici, j'ai à lui parler, et je l'attends. (Acte 3, scène 22, ZACHARIE)
  360. Le vela tout seul, par bonheur, j'en ferons plus aisément notre affaire ; et il vaut mieux s'adresser à stici qu'à l'autre. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  361. Pargué, voir la couseine, Monsieu, et tarminer queuques petites affaires. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  362. On me devait queuque argent, je sis allé pour le recevoir, et on ne m'a baillé que du papier. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  363. Monsieu, ne mettez point de condition à ça, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  364. Oh, parguenne oui, c'est tout du plus fort, et du meilleur ; il n'y a aucune déchirure. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  365. Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  366. De l'ingénuité d'un cousin de Claudine ; c'est un bon paysan, comme vous voyez, qui m'apporte à escompter un billet doux. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  367. Un billet doux ? (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  368. Un billet doux, Claudeine ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  369. Qu'est-ce que c'est, que ce billet doux ? (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  370. Augmentent mon amour ; et ma félicité serait parfaite, mon adorable Suzon. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  371. Fi, donc ; il nous ferait cette perfidie ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  372. Et les fatigantes sollicitations de mon imbécile de parrain... (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  373. Voilà un plaisant billet à escompter ! (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  374. Il y a presque autant en or dans la petite cassette que vous me gardez. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  375. Ne craignons point de nous déclarer, et hâtons-nous de nous délivrer de l'impunité de nos deux amants surannés. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  376. Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  377. Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
  378. Hé bian, votre papier ne vaut rian, Monsieu Trapolin ; on ne trouve dessus que des coups de bâton et des injures, et si, on appelle ça des billets doux encore. (Acte 3, scène 25, LUCAS)
  379. Comment, on sait tout, et que sait-on, encore ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
  380. Que vous m'aimez, que je vous adore, et que nous allons nous marier ensemble. (Acte 3, scène 26, TRAPOLIN)
  381. On sait mal, Monsieur Trapolin, et vous êtes un ignorant vous-même, je n'ai jamais été dans ce goût-là, je vous assure. (Acte 3, scène 26, SUZON)
  382. Je vous l'avais bien dit, Monsieur Trapolin, que je vous enlèverais quelqu'une de vos pratiques, et que je serais payé. (Acte 3, scène 27, CLITANDRE)
  383. Ma cassette, au moins, Mademoiselle Suzon. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)
  384. Il y a une heure que j'écoute, et je ne comprends rien... (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)
  385. Vous me rendrez mes dix mille écus, je ne veux point de vous, et pour la promesse de mariage... (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)
  386. Volontiers, Monsieur ; mais faisons rendre compte à votre coquin de filleul, et qu'il rentre dans le néant, d'où nous l'avons tiré. (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

  1. Et trouvent toujours condamnables v.5 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  2. Je donne le bonjour à l'aimable Finette. v.7 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  3. Quoi ! Vous causez ici toute seule en cachette ? v.9 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  4. Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  5. D'amour ? Non, j'y suis peu sujette, v.11 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. Et c'est là mon moindre souci. v.12 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  7. Et de Monsieur Harpin, confidente ordinaire, v.16 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  8. Dans ses secrets quelle part il me donne ; v.20 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  9. Je voudrais bien savoir pour quel sujet ; v.26 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  10. Et si la chose est en effet v.27 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  11. Il vous a conté son projet ? v.29 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  12. Ah, le petit dissimulé ! v.34 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  13. Et pourvu qu'à ses voeux cette fille réponde? v.38 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  14. On s'y trompe aisément. Cette veuve a du bien. v.42 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  15. Monsieur Harpin est riche et pour elle et pour lui ! v.46 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  16. Nous avons fait l'un et l'autre en commun v.51 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  17. Est-il dans son cabinet ? v.56 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  18. Dix-huit mille livres et plus. v.66 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  19. Et puis après je m'intéresse v.74 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  20. À faire encor gagner un second acheteur. v.75 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  21. Et voilà comme v.76 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  22. Tout le monde peut vivre, et chacun est content, v.77 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  23. Et de quelle façon j'oblige ce jeune homme, v.78 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  24. C'est avoir l'âme et charitable et tendre, v.80 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  25. Finette, ce que je demande ? v.90 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  26. Certain billet, où de ma blanche main v.97 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  27. Et plein de ma douleur extrême v.100 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  28. De lire le billet de l'un à l'autre bout ? v.110 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  29. Et puis sur nouveaux frais nous nous verrons toujours ? v.122 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  30. Mais, dis, Finette, je te prie, v.124 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  31. Et comme vous j'en ai l'esprit malade : v.127 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  32. Et cependant? v.133 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  33. Quand je me promets tout des bontés d'Angélique, v.134 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  34. Son père met un obstacle à mes voeux, v.135 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  35. Il ne me connaît point, et me devient contraire. v.136 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  36. Et c'est là de quoi lui déplaire. v.139 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  37. Oh dame, la fille et le père v.140 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  38. Et pour y réussir, c'est sa grande manière v.145 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  39. Et de prendre grand soin de ne lui faire voir v.148 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  40. Un certain goût pour la retraite, v.153 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  41. Quoi, cet homme si vénérable, v.156 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  42. Paris voit trouble, et je vois clair. v.159 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  43. Et je n'ai trouvé dans son fait v.162 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  44. Que grimace et que perfidie. v.163 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  45. Ah Finette ! v.164 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  46. Et lorsque nous voulons nous en mêler, nous sommes, v.169 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  47. Serait-il possible, Finette ? v.176 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  48. Non, un air sage et modéré, v.183 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  49. Finette ? v.185 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  50. Non pas comme un faux petit-maître, v.186 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  51. Et surtout tâcher de paraître, v.189 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  52. Et venez ici seulement, v.193 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  53. À ta conduite ; et le flatteur espoir v.200 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  54. Et quoique toute jeune, et novice en ceci, v.212 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
  55. Ma chère Finette, je suis v.215 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  56. Je le crois bien vraiment, et l'épreuve est cruelle, v.218 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  57. Il est vrai ; vous pouviez fort aisément remettre v.225 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  58. Tout le discours que vous avez pu mettre v.227 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  59. Dans ce billet ; la conversation v.228 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  60. Fait plus de plaisir qu'une lettre. v.229 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  61. Ah, Finette ! Que je te hais, v.239 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  62. Et que ta morale est ennuyeuse et sévère ! v.241 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  63. Et comme il ne sait pas le nom de votre amant, v.248 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  64. Et nous avons pris cette affaire v.257 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  65. Et je n'en murmurerai pas. v.265 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  66. Ne te moques-tu point, Finette ? v.270 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  67. Et mon père? v.271 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  68. Nous le tromperons donc, Finette, apparemment ? v.275 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  69. Et que jamais ce plaisir ne finisse. v.283 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  70. Et c'est cela que j'exige sur tout, v.291 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  71. Tu sais, Finette, que souvent? v.295 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  72. De vous mettre dans un Couvent ; v.297 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  73. Et s'il va prendre cette feinte v.300 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  74. Qu'il m'y mette? v.302 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  75. Merlin, le valet de mon frère. v.305 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  76. Mais, Finette, dépêche-toi. v.307 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Tout ira bien, vous dis-je, allez et laissez faire. v.308 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  78. Serviteur, charmante Finette. v.311 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  79. Et je n'ai déjeuné que deux fois ce matin. v.314 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  80. Puis par le petit escalier, v.322 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  81. Et le reste de la journée, v.330 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  82. Tantôt au lansquenet, tantôt chez sa maîtresse, v.334 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  83. Cela se fait sans bruit ; et comme v.345 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  84. Et c'est un fort joli jeune homme. v.350 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  85. Et nous soupons, comme le sort nous guide, v.353 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  86. Fort bien au cabaret, quand nous avons de quoi, v.354 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  87. Chez l'Usurier ; et sans le jeu, v.359 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  88. Ligue offensive et défensive. v.368 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  89. Et pour te mieux marquer mon zèle v.370 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  90. Mais, sais-tu garder un secret ? v.372 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  91. Je suis l'homme le plus discret. v.374 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  92. De mille grands secrets je suis dépositaire, v.375 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  93. Et j'ai presque toujours été v.376 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  94. Cette main tous les jours apprêtait v.379 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  95. Le blanc que met Madame l'Intendante, v.380 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  96. Et je n'ai jamais dit pourtant qu'elle en mettait. v.381 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  97. Et de Madame Argante v.382 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  98. Hanche, épaule, et gorge postiche. v.385 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  99. Il faut avoir certaines retenues? v.394 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  100. Qu'on peut en sûreté se confier à moi. v.399 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  101. Tu le connais. Et de ton maître v.407 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  102. Je suis discret. Je n'en sais point de bien. v.410 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  103. Quelle heureuse mortelle est l'objet de ses voeux ? v.430 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  104. Confesse ingénument la dette ; v.435 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  105. Tu te moques de moi, Finette. v.437 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  106. Nous en eût fait quelque petit narré. v.441 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  107. Il faut qu'apparemment cette peur la retienne, v.443 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  108. Et je trouve à propos que cet amour du père, v.447 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  109. C'est un petit évaporé, v.449 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  110. Et moi, Monsieur, je me crois né coiffé, v.459 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  111. Et s'il vous plaît, Monsieur, quelles sont-elles ? v.463 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  112. Et mon maître est trop raisonnable. v.473 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  113. Et son valet trop raisonneur. v.474 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  114. Je me tais, et je me tairai. v.481 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  115. Mon maître n'aime rien, et quand il aimerait, v.484 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  116. Je vous connais l'un et l'autre à merveilles v.487 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  117. Et vous qui nous sermonnez tant, v.488 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  118. Et tu seras un jour chagrin v.493 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  119. Tout à vous ; et dans le besoin, v.496 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  120. N'épargnez pas mon petit ministère. v.498 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  121. Et je travaille avec grand soin. v.500 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  122. Si je m'y mets, je saurai le réduire v.504 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  123. Et si l'on pouvait plus avant v.512 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  124. Et comment faire v.516 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  125. Je me charge de cette affaire. v.519 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  126. Moi-même, et vraiment? attendez? m'y voilà. v.520 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  127. Mais pour l'acheminer à cet heureux moment, v.525 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  128. Et je voudrais qu'en ce moment, v.530 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  129. Et c'est pour cela justement ; v.546 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  130. Et comme pour le refuser v.564 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  131. Et du Couvent le retraite honorable, v.567 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  132. Beau sujet d'embarras ? v.571 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  133. Ce soupirant de Robe, et songe à te hâter. v.575 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  134. Certains projets qui me roulent en tête. v.578 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  135. Si cette femme vient, qu'on la fasse monter. v.579 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  136. Un secret est là-dedans enterré : v.585 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  137. Qui volontiers ne sont pas retirants. v.594 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  138. Et sans vouloir flatter, ce que j'en imagine, v.604 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  139. Elle est jeune, elle est aimable et belle : v.606 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  140. Bon, je l'aime de cette humeur, v.611 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  141. Et ne voudrais pour rien d'une fière femelle v.612 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  142. De cette veuve un peu coquette et qui n'a rien, v.619 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  143. Notre intrigue secrète, et de lui faire entendre v.623 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  144. Et par hasard, si de ce mariage v.629 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  145. Quelque soupçon venait à contretemps, v.630 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  146. Et je me verrais, moi, frustré de l'héritage. v.632 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  147. Cela retient un peu mon amour en suspens. v.633 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  148. Hé bien, mariez-vous en secret, je m'engage v.634 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  149. Ce n'est pas là ce qui me met en peine : v.638 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  150. Et qu'elle-même vint céans. v.640 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  151. Fort bien : ce nom promet, sans paraître affecté, v.647 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  152. Et tout au moins, du monde à demi dégagée. v.654 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  153. Et faire à toutes deux souhaitez sa visite. v.659 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  154. Bientôt nous aurons cet honneur : v.660 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  155. Et m'acquérir ainsi la réputation v.668 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  156. Voici, Monsieur, cet Amant langoureux, v.670 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  157. Et ma présence en tous lieux l'embarrasse : v.679 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  158. De vous traiter si mal ; et je doute très fort v.683 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  159. Qu'elle puisse jamais mieux rencontrer. Finette ? v.684 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  160. Est d'aimable tournure et de bonne défaite : v.686 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  161. Finette, Monsieur, m'a flatté v.696 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  162. Vous m'unirez à l'objet que j'adore. v.699 (Acte 2, scène 3, VAL?RE)
  163. Tu me le dis, et je le crois ; v.703 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  164. Je vous remets le compliment. v.709 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  165. Et je prendrai soin de l'instruire v.712 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  166. À tantôt, s'il vous plaît, remettons la partie, v.714 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  167. Je veux sonder ma fille, et m'ajuster un peu v.716 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  168. De cet excès d'antipathie. v.717 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  169. Finette. v.719 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  170. Est homme soupçonneux et fin ; v.721 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  171. Et si de ses discours je suis bon interprète, v.722 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
  172. Quelque chose que je projette, v.726 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  173. Ce serait justement un secret spécifique v.730 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  174. Un moment d'entretien. v.731 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  175. Et je prétends que ce nom l'embarrasse v.738 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  176. Assez pour la mettre en courroux : v.739 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  177. Quoi, sans l'avoir entretenue, v.745 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  178. Et je n'aurai pas obtenu ? v.748 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
  179. Mais, permettez-moi? v.753 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  180. Cela tournera bien ; et je suis, je vous jure, v.754 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  181. Pour bien conduire un projet amoureux, v.755 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  182. Et malgré qu'il en ait, rendre son fils heureux. v.760 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  183. Voyons Climène, et mettons à profit v.763 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  184. Ah ! Te voilà, Finette. v.770 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  185. Pardonnez-moi, Monsieur : mais il a fait retraite, v.772 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  186. Ce maraud-là me met dans une peine? v.775 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  187. Il n'est point de valet, je crois, plus négligent. v.776 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  188. Et de m'en apporter au jeu chez Dorimène ; v.778 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  189. Rendre une petite visite, v.786 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  190. Et je reviendrai sur mes pas. v.787 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  191. Va, ne crains rien, je suis discret. v.791 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  192. Vous donnerait cent coups. Suis-je votre valet, v.793 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  193. Et moi, Monsieur, qui suis le vôtre, v.794 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  194. Je ne m'y trouve point, et le voilà piqué. v.799 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  195. Et je suis un faquin, dit-il, j'ai mérité v.804 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  196. Et combien ? v.810 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  197. A retenus par ses mains pour ses droits. v.814 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  198. Et le reste en d'autres espèces. v.821 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  199. Donne-moi l'or, et retourne porter v.822 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  200. Cet autre argent chez Dorimène, v.823 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  201. Je le dois à la bourse, et je veux m'acquitter. v.824 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  202. Comptez toujours, et qu'il vous en souvienne. v.830 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  203. Non, Monsieur ; car Finette v.835 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  204. M'a commandé d'être discret. v.836 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  205. Si vous voulez pourtant savoir certain secret. v.837 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  206. Quel secret ? v.838 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  207. De cette part que me peut-on apprendre v.841 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  208. Qui ne me mette au désespoir ? v.842 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  209. Je suis de ce secret terriblement chargé. v.845 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  210. Tais-toi, te dis-je, et cours chez Dorimène. v.846 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  211. Je ne saurais garder un secret tout un jour, v.848 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  212. Vous le saurez à mon retour. v.849 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  213. Il retient le bien de ma mère v.854 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  214. Et sa fausse vertu me fait trouver coupable. v.864 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
  215. Oui, vraiment, et j'y suis aussi moi ? v.873 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  216. Tu te jettes, dit-il, dans un fort mauvais train. v.881 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  217. Oui, toi. Comment, petit vilain, v.882 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  218. Et ton père en devrait être moins étonné ; v.887 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  219. Et si je vous disais? v.893 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  220. Et qui doit être fort vanté. v.897 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  221. Et qu'on me la fasse descendre, v.901 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  222. Je l'ai promis ; et l'on m'a fait entendre? v.903 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  223. Je suis bien irritée, et je vais? v.904 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  224. Et mon courroux pour elle est d'abord adouci. v.907 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  225. Et moi donc ? Je ne suis parfaitement contente v.909 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  226. Et contre toi je suis bien en colère. v.913 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  227. Contre moi ! Ce discours me trouble et m'interdit. v.914 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  228. Et pourquoi donc ? v.915 (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  229. Petite folle ? v.917 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  230. Et je sais bien ce que j'en dois penser. v.920 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  231. Et moi-même, quand j'étais fille, v.923 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  232. Et dans le fond, il n'est ni bon, ni beau, v.928 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  233. Tant mieux. Et ta maîtresse à toi ? v.936 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  234. Je l'adore ma tante, et vous donne ma foi v.937 (Acte 2, scène 11, CLITANDRE)
  235. Aussi fais-je, et je viens de leur laver la tête v.948 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  236. Devant vous seule, et presque tête à tête, v.951 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  237. Avec cette douce manière, v.953 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  238. Je vous fais, mes enfants, dans cette occasion, v.955 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  239. La petite confusion. v.957 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  240. Qu'elle peut réparer, et même avec honneur. v.968 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  241. Et ce qu'il vous dit là se pratique souvent ; v.973 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  242. Pour mieux faire oublier sa petite faiblesse, v.974 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  243. Que vous me ferez cette grâce. v.979 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  244. C'est un petit insupportable. v.985 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  245. Ce n'est pas tout encore, et vous vous promettez v.990 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  246. Pour elle vous vous endettez v.993 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  247. Pour soutenir son faste et sa cuisine v.995 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  248. Et satisfait d'être dupé, v.1003 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  249. Mais si vous permettez que je puisse répondre, v.1010 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  250. Je suis prêt à le faire, et sans vous irriter. v.1011 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  251. Et vous n'avez qu'à me prescrire v.1016 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  252. Quelque petit qu'il soit, je saurai m'y réduire. v.1018 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  253. Qu'à m'obéir l'un et l'autre s'applique : v.1032 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  254. Madame Dorothée, et Monsieur Boniface, v.1042 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  255. Vous aurez du plaisir à les entretenir. v.1043 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  256. Oui, vous. Le Monsieur vous déplaît, et je sais v.1045 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  257. Et c'est, puisqu'il vous faut éclaircir sur ce point, v.1052 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  258. Vous les verrez souvent l'un et l'autre à ma table. v.1055 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  259. Je vous promets ma malédiction. v.1062 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  260. Hé bien, ma soeur, quelle est cette nouvelle histoire ? v.1064 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  261. Votre Finette heureusement? v.1074 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  262. Oui, Madame Brichonne, et vous pouvez jugez v.1078 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  263. Et celui de faire enrager v.1081 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  264. Il faut que par l'objet l'âme se détermine, v.1090 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  265. Et tous mes voeux tendent au bien. v.1091 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  266. Et c'est moi qui vous le promets. v.1093 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  267. Et chaque chose vaut son prix. v.1102 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  268. Et cela seulement pour vous taire : v.1104 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  269. Touchez-là, charmante Finette : v.1108 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  270. Et pour mieux berner le vieux fou, v.1110 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  271. Je vais m'y mettre, jusqu'au cou. v.1111 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  272. Avec assez de peine, et vous êtes venue v.1120 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  273. Et cependant je l'avais vue, v.1122 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  274. En l'entretenant ce matin, v.1123 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  275. Et marquer moins de retenue, v.1127 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  276. Et vous pouvez le faire à notre vieux Satyre. v.1133 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  277. Climène, et l'amener. Moi, je vais vous attendre. v.1140 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  278. Dresser moi-même cet Écrit, v.1145 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  279. Et nous le ferons mettre au net chez le Notaire. v.1146 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  280. Le mieux du monde, et je me trompe fort, v.1150 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  281. Elle a topé sans peine au projet du mystère ? v.1156 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  282. À ce petit déguisement ? v.1157 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  283. Mille petites singeries ; v.1178 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  284. Et dans le fonds, quelquefois j'avais peur v.1180 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  285. Et qu'un vieillard est sot quand il est amoureux ! v.1192 (Acte 3, scène 4, MADAME BRICHONNE)
  286. Comme un secret me pèse, et me fait peine ! v.1195 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  287. Et tâcher finement d'apprendre? v.1209 (Acte 3, scène -, MERLIN)
  288. Bonjour, Finette. v.1210 (Acte 3, scène -, MERLIN)
  289. Hé bien, Merlin, notre secret ? v.1210 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  290. Je le garde. Oh ! Je suis discret. v.1211 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  291. Et mon maître est encor bien plus discret que moi, v.1214 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  292. Et quand on aime un maître? Il ne faut point tant rire. v.1219 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  293. Je te permets d'aller lui dire, v.1221 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  294. Et je t'ai réservé ce plaisir. v.1222 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  295. Mais, Finette est galante et bonne. v.1233 (Acte 3, scène 8, CLIMÈNE)
  296. Dans cet habit vous avez l'air charmant. v.1239 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  297. Ruineraient bien des coquettes. v.1243 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  298. Et sans qu'un père en ait ombrage, v.1247 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
  299. Tout se dérègle et se transplante. v.1256 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  300. Et des coquettes de soixante. v.1258 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  301. Madame enfin? Finette est de sa connaissance ? v.1260 (Acte 3, scène 10, MONSIEUR HARPIN)
  302. Point, et c'est le hasard, selon toute apparence, v.1261 (Acte 3, scène 10, MADAME BRICHONNE)
  303. Et si mes voeux sont par vous écoutés, v.1271 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  304. Avec un coeur sincère et tendre, v.1273 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  305. Et je n'ai là-dessus aucune défiance. v.1280 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  306. Des discours de cette friponne v.1286 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  307. Et qui ressent pour nous même ardeur à son tour : v.1296 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  308. Et de vivre longtemps ensemble sans chagrin. v.1302 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  309. Cette distinction n'est pas fort nécessaire. v.1305 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  310. Ce que je vais tenter pour y mettre une fin. v.1324 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  311. Approchez, et comptez que pour vous c'en est une v.1335 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  312. De saluer cette personne-là. v.1336 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  313. Du trouble qui vous a si longtemps retenu, v.1352 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
  314. Et dans mes voeux, si je suis secondée, v.1362 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
  315. Que de vous mettre dans la tête v.1365 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  316. Et je vais m'attacher, Madame, uniquement v.1380 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
  317. Et qu'on s'apprête à recevoir v.1386 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
  318. À Mademoiselle Finette. v.1392 (Acte 3, scène 14, UN LAQUAIS)
  319. Tenez, Monsieur, son petit coeur projette v.1394 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
  320. En secret de se rebeller. v.1395 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
  321. Et j'attendais avec impatience v.1399 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  322. Dans cet habit, Finette ! v.1405 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  323. De cet accueil, Monsieur, je ne suis point surpris, v.1409 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  324. Et je connais qu'en vain je m'efforce de plaire ; v.1410 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  325. Et vous m'avez tantôt promis v.1417 (Acte 3, scène 15, VAL?RE)
  326. Ma soeur, voilà l'objet charmant v.1449 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  327. Qui m'inspire une ardeur si pure et si sincère. v.1450 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  328. Mon frère voilà cet Amant v.1451 (Acte 3, scène 17, ANGÉLIQUE)
  329. Je suis les conseils de Finette. v.1458 (Acte 3, scène 17, ANGÉLIQUE)
  330. Et moyennant cela, je vous réponds de tout. v.1460 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  331. À cette femme-là, d'assurer cent louis. v.1463 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  332. Et par nos soins réitérés v.1467 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  333. Avec plaisir, et je prétends? v.1470 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  334. Tu peux, Finette, à ma reconnaissance v.1472 (Acte 3, scène 17, VALÈRE)
  335. Et là, vous vous direz les plus tendres sottises v.1478 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  336. A-t-on rendu notre billet v.1480 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  337. Oui, mon enfant, bientôt nous en verrons l'effet. v.1482 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  338. Mais trouves-tu que je promette? v.1491 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  339. Nos projets sont réglés. Adieu. Que chez sa tante v.1493 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  340. Et qu'elle contribue à nous faire achever v.1496 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  341. Oh çà, Finette, avant v.1498 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  342. Être fille amoureuse, et demander à d'autres v.1507 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  343. Tu crois, Finette? v.1510 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  344. Un seul moment rêver à cette affaire, v.1511 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  345. Et cela vous viendra tout naturellement. v.1512 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  346. Bon ! Serait-ce déjà que le billet opère ? v.1519 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  347. Pour vous de mon estime et de mon amitié v.1520 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  348. Cette aventure v.1522 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  349. Et je mettrai soin, je vous jure, v.1524 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  350. Et tout cela, dit-il, à bonne intention, v.1543 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  351. Monsieur avait dans l'acte inséré cette clause. v.1557 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  352. Et ce n'est pas de quoi vous gendarmer si fort. v.1559 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  353. Toues les fois qu'il m'a de vous entretenue, v.1565 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  354. À ses projets pour peu que la suite réponde, v.1580 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  355. N'y mettez point d'obstacle. v.1586 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  356. Et contre ce Monsieur Boniface animée, v.1593 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  357. Cet homme-là nous déshonore. v.1611 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  358. Et comment donc ? v.1613 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  359. Un billet qu'on me vient de rendre en ce moment. v.1614 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  360. Un billet ? v.1615 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  361. De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  362. Vous saurez qui je suis, Madame, en temps et lieu. v.1629 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  363. Que dis-tu de cela, Finette ? v.1631 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  364. Et que je trouve moi, de noirceur là-dedans ! v.1634 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  365. Et ce billet, Finette, est venu fort à temps. v.1640 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  366. Cet avis-là me vient de gens de probité. v.1642 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  367. Tu sais bien la chose, Finette. v.1646 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  368. Oui. Ce billet contient un fidèle récit, v.1647 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  369. Tout est fort vrai : mais je regrette v.1648 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  370. Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  371. D'accord : mais mettre ainsi de la division ? v.1651 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  372. Vous avez raison, et voilà comme v.1657 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  373. C'est un petit esprit qui tourne au moindre vent, v.1663 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  374. Et je n'irais pas moi, si j'étais à sa place. v.1664 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  375. Et vous la conduirez chez vous dans ce moment, v.1678 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  376. Ce projet est fort bon, c'est le Ciel qui t'inspire. v.1680 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  377. Et par même moyen, Finette, on pourrait faire v.1682 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  378. Venir aussi chez moi cet autre Amant. v.1683 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  379. Et sans retour, sans nul espoir de changement ? v.1695 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  380. J'ai proposé la chose, et vous serez contente. v.1706 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
  381. Et quand je sens, ma soeur, approcher le moment? v.1715 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  382. Voilà Monsieur Harpin bien affligé, Finette ! v.1721 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  383. Ah, mon pauvre garçon ! L'amour de la retraite v.1722 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
  384. Au Couvent pour toujours elle veut s'aller mettre. v.1728 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
  385. Quoi ! Monsieur pourrait le permettre ? v.1731 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  386. Et vous pourriez, Mademoiselle, v.1733 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  387. À votre père ainsi mettre la mort au sein ? v.1734 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  388. Et mon trouble se renouvelle. v.1738 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  389. Mon coeur avec regret contre elles se défend. v.1743 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  390. Et pour m'aider à porter ma disgrâce v.1747 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  391. Et je reviendrai sur mes pas v.1749 (Acte 4, scène 6, MADAME ARGANTE)
  392. Et mon maître ? v.1766 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  393. Qui conduis avec lui cette intrigue ? v.1773 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  394. Et s'il me consultait un peu, v.1779 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  395. Avec cette coquette v.1783 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  396. Se marier avec elle, Finette ? v.1785 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  397. Et sans le mien, Monsieur ; c'est un dérèglement, v.1789 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  398. Le nom de cette créature. v.1794 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  399. C'est par ces Messieurs-là que j'ai su le projet v.1799 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  400. Oui, ne voulez-vous pas mettre v.1807 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  401. Pour cela, pouvez-vous vous promettre v.1809 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  402. Rien de mieux qu'un hymen en secret contracté ? v.1810 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  403. Et je crois, moi, qu'on peut en toute sûreté v.1815 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  404. Confier cette affaire à sa fidélité. v.1816 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  405. Je m'instruirai du jour et du lieu de la noce, v.1817 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  406. Et sans qu'on nous ait priés v.1818 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  407. Il faut en avertir ma belle-soeur, Finette. v.1824 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  408. Que bientôt, Dieu merci, nous ferons maison nette. v.1826 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  409. Et je prendrai pour guide et pour témoin, v.1829 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  410. Par cette fausse confidence v.1832 (Acte 4, scène 8, FINETTE)
  411. Ne va pas nous jeter dans quelque impertinence. v.1834 (Acte 4, scène 8, FINETTE)
  412. Et mon projet n'est qu'un moyen v.1836 (Acte 4, scène 8, MERLIN)
  413. Le parrain de ma fille, et partant mon compère, v.1840 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  414. Et par-dessus tout cela mon cousin : v.1841 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  415. De ses vie et moeurs il faut faire, v.1847 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  416. Et c'est une précaution, v.1849 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  417. À notre affaire, et je médite? v.1871 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  418. Vous avez quelque affaire, adieu, je me retire. v.1883 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
  419. Non, mon cousin ; dans mon grand cabinet v.1884 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  420. Il est ouvert, allez-y dresser un projet v.1886 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  421. Je serai là-haut en effet v.1888 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
  422. Je suis fort inquiet v.1890 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  423. Et moi, Monsieur, je viens vous le dire à regret : v.1892 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  424. Non, cela ne se peut, et tu n'as rien à craindre. v.1905 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  425. On le nomme, et je crois qu'il est très peu capable, v.1910 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  426. Et je mettrai le fils, sur mon honneur, v.1916 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  427. En lieu plus déplaisant et plus sûr qu'une grille. v.1917 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  428. Et j'ai rencontré par hasard v.1931 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  429. Moi, je retourne avecque diligence v.1935 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  430. Et pour me mettre en droit d'enfermer le coquin, v.1940 (Acte 5, scène 4, MONSIEUR HARPIN)
  431. Où cette galante personne, v.1944 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  432. Et sous tel nom qu'il vous plairait, v.1951 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  433. Et Monsieur votre fils prétend qu'il est en droit v.1954 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  434. Et lorsque je m'en veux mêler, v.1959 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  435. Je te suis obligé, Finette. v.1962 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  436. Que cette pauvre fille a de vocation ! v.1965 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
  437. Qu'elle se plaît dans la retraite ! v.1966 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
  438. Et quand j'ai d'un côté la consolation v.1968 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  439. La conduite d'un fils me jette v.1970 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  440. Si ce projet vous conviendra. v.1973 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
  441. Un insulteur du guet, un coureur de tavernes, v.1980 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
  442. Toujours à quelque gueuse en secret attaché, v.1981 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
  443. Batteur de Fiacre, et briseur de lanternes. v.1982 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
  444. Et je l'ai reconnu d'abord aux épithètes ; v.1986 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
  445. Et pour les croire il faut avoir l'esprit troublé. v.2001 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
  446. Et sans m'être en chemin permis la moindre pause, v.2006 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  447. Et très mal à propos vous seriez alarmée : v.2018 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  448. J'obéis à regret à vos commandements. v.2021 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  449. Et le bourreau ne les a revendus v.2024 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  450. Et tantôt Madame Brichonne? v.2029 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  451. Et mon maître s'apprête incessamment? v.2035 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  452. Oses-tu bien venir avec cette effrontée v.2042 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  453. Et je m'en souviendrai toujours, v.2047 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  454. Vous changerez, Monsieur, d'idée et de discours, v.2049 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  455. De cet espoir mon ardeur s'est flattée. v.2053 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  456. Et de cet espoir, moi, je vais rompre le cours. v.2054 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  457. Et je n'y ferai pas un inutile effort. v.2056 (Acte 5, scène 11, CLIMÈNE)
  458. Et nous ne vous demandons rien. v.2068 (Acte 5, scène 11, MADAME ARGANTE)
  459. Et me faire une autre famille. v.2074 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  460. Mon retour ne doit point vous causer de surprises, v.2077 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  461. Entre Monsieur et le Couvent, mon père, v.2080 (Acte 5, scène 12, ANG?LIQUE)
  462. Et c'est Monsieur que je préfère. v.2082 (Acte 5, scène 12, ANG?LIQUE)
  463. Je suis trompé partout, et tout me désespère, v.2086 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  464. De cet exemple-ci faites un bon usage, v.2093 (Acte 5, scène 23, FINETTE)
  465. Profitez de sa honte, et de son châtiment. v.2094 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

  1. Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  2. C'est un honnête homme, qui a gagné du bien, et... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Un Procureur honnête homme, et qui est devenu riche encore ! (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  4. Il a des amis, de bonnes connaissances, et nous nous trouverons bien de sa protection. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  5. Et que ferez-vous ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Je sis collecteur, moi, Dieu marci, cette année ; palsanguenne, j'aurai le plaisir de mettre notre nouviau Signeur à la taille. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  7. Que je le ferons enrager, et s'il ne veux avoir la paix, il a de petits droits que je ly ferons pardre. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  8. Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. C'est un petit avis que je vous baille, vous y ferez vos petites réflexions. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  10. Votre valet, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  11. C'est une assez méchante engeance que la race paysanne, et notre Monsieur Grimaudin a toute la mine de n'être pas content dans la suite de l'acquisition qu'il vient de faire. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  12. Hé bien, mon pauvre Lépine, je suis sur mes terres ; et me voilà pourtant, en dépit de l'envie, propriétaire du Château et de la Seigneurie de Gaillardin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  13. Et à fort bon marché, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  14. Oh : pour cela non, je t'en réponds ; je me la suis fait adjuger pour les frais d'une instances que j'ai eu l'esprit de faire durer dix-sept ans, et le fond du procès n'est pas jugé encore. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  15. Quand des gens de notre profession ont un peu d'honneur et de conduite, ils font de bonnes maisons en bien peu de temps ; n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  16. Va ; quoique je n'eusse encore cette Terre-ci qu'à bail judiciaire, quand tu revins de Flandres l'année passée, j'ai trouvé le moyen de t'en faire le Procureur Fiscal : m'en voilà maintenant Seigneur, par la grâce de Dieu et du Châtelet ; tu es mon filleul, tu as de bons principes, je te pousserai, tu iras loin sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  17. Sur ce pied-là, je veux, avant qu'il soit dix ans que tu aies une petite Terre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  18. Il y a plaisir, oui, de venir ainsi passer les Vacances dans ses petits États ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  19. Il n'y an aura jamais qui fasse son chemin si promptement que vous ; et si, ils aiment à aller vite ces Messieurs-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  20. Bon, le garçon s'est fait soldat, il n'oserait revenir ; et Dieu merci c'est un fripon que je suis en droit de déshériter, et de ne jamais voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  21. Et pour la fille, c'est une coquine qui ne vaudra pas mieux que son frère. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  22. Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  23. Tout conspire à mon bonheur, et je m'en vais avoir le plaisir de faire la fortune d'une personne que j'aime. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  24. Il y a longtemps qu'elle est votre gouvernante ; et depuis la mort de la défunte, il n'est pas que vous ne lui ayez promis quelquefois... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  25. Le petit inconstant qui change avec la fortune ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  26. Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  27. Ils prennent bien de la peine et pourquoi ne vont-ils pas leur chemin ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  28. Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  29. Deux carrosses tout pleins de Madames, et une charretée de procureurs qui venont d'arriver dans la cour de la ferme. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  30. Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  31. Ils disent tretous que vous leur faites pièce. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  32. Vos petits États sont mal policés, mon parrain, il y faut mettre ordre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  33. Tu as raison ; je m'en vais leur faire donner assignation par mon Sergent, à ce qu'ils aient à se retirer, et à en venir par-devant le Bailli dans la huitaine, avec protestation de les prendre en partie en leur propre et privé nom, en cas de désordre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  34. Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
  35. Il y a là-dessous quelque chose que je ne comprends pas bien : je m'en vais voir un peu ce que cela veut dire, et je viendrai vous en rendre compte, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  36. Oui, c'est bien dit, parle aux gens de guerre, et je m'en vais recevoir les gens de robe. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  37. Et je vais de mon côté moi lui préparer plus d'embarras que la guerre et la robe ne lui en peuvent faire. (Acte 1, scène 6, MADAME LA ROCHE)
  38. Hé bien, ma chère Madame la Roche, je ne me trompais point dans mes conjectures : ce vilain Greffier, que je t'ai dit qui me venait voir au Couvent, et qui faisait tant le radouci. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  39. Son amour est autorisé de l'aveu de mon père, et il vient ici pour m'épouser : le voilà qui arrive. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  40. Avec quelle dureté il en a toujours agi avec mon frère et avec moi ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  41. Ne vous plaignez point si fort, il n'est peut-être pas tant votre père que vous vous l'imaginez ; et la défunte... (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  42. Hé bien, faites, ce sera sa faute ; et s'il ne faut que cela pour le contenter, je ne vois pas que la chose soit bien difficile. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  43. Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  44. Je vous en donnerai moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  45. Allez, allez, les jeunes gens d'à présent ont beau être ridicules et s'en faire accroire, il n'y en a point qui pousse la sottise jusques-là. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  46. Vous ne vous en plaignez pas : mais vous avez sujet de vous plaindre peut-être ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  47. Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  48. Voilà une partie d'amour assez dérangée, à ce qu'il me semble ; et je ne vois pas que nous la puissions renouer à temps pour rompre celle du Greffier, vous verrez qu'il en faudra faire quelque autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  49. Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  50. Et une garnison insolente, qui manque de respect à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  51. Oh, ils n'y ont pas osé venir plus de trois ou quatre fois, et je leur ai bien dit que si cela continuait... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  52. Au retour d'une campagne ces drôles-là ne s'embarrassent non plus de honnir une femme de robe... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  53. C'est donc là la petite créature que vous vous destinez à épouser, Monsieur de la Paraphardière. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  54. Fort ridicule, fort laide, fort sotte, fort bête, et fort impertinente. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  55. La petite insolente ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  56. Parce que son père, que j'ai vu petit clerc chez mon oncle l'Auditeur, au sortir de calotin, a trouvé le secret de s'approprier un mauvais Château, qui dans le fonds n'est pas grand'chose ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  57. Vous avez vu ma petite maison de Clignancourt ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  58. Et dites-moi un peu, n'êtes-vous pas venue chez moi au Pré Saint-Gervais ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  59. C'est un petit endroit bien troussé, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  60. Il y a déjà de ces Messieurs à la chasse, des Dames dans le Parc, le reste joue à l'ombre dans la Salle de mon Château, et vous voilà encore ici, vous autres ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  61. Trois de ces Messieurs avaient pris des fusils pour aller tirer du côté du petit bois. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  62. Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  63. On n'est pas en sûreté dans votre maison. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  64. La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  65. Non, vraiment, au contraire, beaucoup d'honnêtetés, et ils veulent à toute force les mener souper avec eux à la Croix blanche. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  66. Vraiment, cela ne se fait point ; et ces officiers-là ne savent pas... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  67. Et si dans l'humeur où sont ces enrôleurs-là, ils allaient aussi s'emparer de moi, Monsieur Grimaudin ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
  68. On cherche à faire insulte à mon parrain le Procureur, sur ma parole ; et pour moi le coeur ne me dit rien de bon. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  69. Les affaires prennent assez bon train, et la plupart des paysans sont disposés comme je le souhaite. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  70. Oui, Monsieur, et en faveur de l'ancienne connaissance, s'il y a quelque chose pour votre service... (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  71. Et si tu n'avais rien pris, qu'appréhendes-tu que je te demande ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  72. Et la boîte ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  73. Celui qui a acheté la boîte n'en a point voulu, il est d'une vieille. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  74. Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  75. Et par quelle aventure ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  76. Je me suis de tout temps senti les inclinations preneuses, comme vous l'avez éprouvé vous-même ; et parce que ces petites inclinations-là ont quelquefois de mauvaises suites, tant pour le repos de ma conscience, que pour exercer ma passion dominante sans aucun risque, mes amis m'ont conseillé de me faire Procureur. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  77. Oui : j'ai demandé ce Village au bureau, j'ai eu le crédit de l'obtenir, et j'y viens faire expirer sous le bâton, ou à force de persécutions du moins, un maraud de Procureur qui a eu l'insolence de se faire adjuger la Terre de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  78. Je m'en étais bien douté ; mon parrain ne sera pas tranquille dans ses petits États. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  79. Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  80. C'est un petit Seigneur bien aimé que mon parrain. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  81. Et les autres qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  82. Je les avons envoyés tous quinze chez un de ces nouviaux Monopoleux, qui a depuis peu acheté à nos dépends une petite métairie au bout du Village ; par ainsi je ne serons pas trop chargés : et comme vous ne nous incommodez pas, soyez les bienvenus. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  83. Oh, palsanguenne oui, j'en ai une, et des plus têtues, je vous en réponds : quand je l'ai parfois chauffée d'une certaine manière... (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  84. Et à propos de ça : j'ai une petite grâce à vous demander, s'il vous plaît, vous nous ferez l'honneur de demeurer ici tout l'hiver, peut-être ? (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  85. Selon les affaires qui m'y retiendront, ou celles qui m'appelleront à Paris. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  86. Baillez-moi cette permission-là, Monsieur l'Officier, je vous en prie. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  87. Voilà qui est résolu, je m'en retourne, oui, je m'en retourne. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  88. Qu'est-ce que c'est que cette honnête Bourgeoise-ci ? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  89. J'ai envoyé mon mari passer l'hiver à Bourges, il ne nous ennuiera pas tant cette année-ci que l'autre. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  90. Je ne m'attendais point à trouver ici cette vieille folle-là. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  91. Vous n'êtes pas mal en quartier d'hiver pour cette année. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
  92. La compagnie que mon père a fait venir ici, se divertira mal ; et sa prise de possession ne sera pas tranquille. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  93. Il en ordonne la cérémonie burlesque avec grand soin, et il me semble qu'il s'en fait une belle affaire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  94. Vous voyez une fort jolie fille, et une fort bonne femme, c'est un assortiment des plus commodes. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  95. Cette aventure est toute des plus imprévues pour moi, je vous l'avoue, et je ne m'attendais pas... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  96. Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  97. Vous vous aimez tous deux, vous vous retrouvez ; vous ne vous séparerez pas sans boire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  98. Tu es vive, Madame la Roche, et tu prends les choses d'une manière... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  99. Vous m'avez dit que Monsieur vous aime, et que vous ne le haïssez pas ; je ne vois pas qu'on puisse être mieux d'accord. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  100. Elle a raison, et je vous donne ma parole que le seul but de mon amour... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  101. Vous vous amusez à la moutarde, pendant qu'on vous fait des recrues d'une distinction et d'une utilité... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  102. Comme de coutume, je ne hausse, ni ne baisse ; chacun a ses petites talents dans ce monde : vous aimez le cotillon, moi j'aime la bouteille ; et... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  103. Cet ivrogne-là serait mon frère ? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  104. Qu'est-ce à dire ivrogne, et votre frère encore ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  105. Pour toi, je te remets, tu es Lépine, le filleul de mon père, un grand fripon ; oui, je te reconnais : mais pour vous autres... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  106. Je crois, ma foi, qu'elle n'a point menti ; et voici une vivante qui ressemble à ma soeur : mais non, si fait, le diable m'emporte, c'est elle-même. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  107. N'en rougissez point, Madame, il est honnête homme, et je me fais honneur de son amitié. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  108. Au contraire, vraiment nous prétendons que tout le monde le sache, et que Monsieur votre père qui est ici en soit informé des premiers. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  109. Cela change la thèse, au moins ; et je ne puis pas en conscience, moi, donner les étrivières à mon père. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  110. Les choses s'accommoderont, je vois bien cela : l'acquisition demeurera à mon père, et ma soeur servira de pot de vin ; pourvu que je trouve aussi mon petit compte dans ce petit marché-là, moi. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  111. Bon tant mieux, grand merci, beau-frère : il n'est morbleu rien tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands Officiers seraient très subalternes, s'ils n'avaient eu de jolies soeurs ou de jolies cousines ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  112. Il consentira à tout, j'en donne sa parole, et le filleul et moi nous allons lui faire entendre... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  113. Allez faire ensemble un petit tout de promenade seulement ; mais fort court surtout, je vous suis caution qu'à votre retour les affaires seront bien avancées. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  114. Allons, filleul, mène-moi voir mon père, j'ai impatience d'avoir cet honneur-là, il y a longtemps que je lui dois une visite. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
  115. Il ne s'attend à rien moins qu'à celle-ci, et il ne sera pas mal étonné. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  116. Ne vous mettez pas en peine, on me les rendra, vous dis-je, ou je ferai sonner le tocsin sur tous ces gens-là. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  117. Il ne sera pas nécessaire que vous en veniez à ces extrémités-là, mon parrain : et voilà un des premiers Officiers de la Compagnie qui vient ici vous assurer... (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  118. Je suis bien votre serviteur, Monsieur mon père, et j'ai bien de la joie... (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  119. Je m'appelle Monsieur Maugrebleu, Lieutenant de Cavalerie ; que cela vous suffise : et plus de familiarité, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  120. Et vous, Seigneur de Paroisse ? (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  121. Cet animal-là serait mon beau-frère ! (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  122. La guerre donne des sentiments bien nobles et bien relevés, au moins. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  123. Couvrons-nous, mon père, et parlons doucement. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  124. Je dis qu'on n'aura pas ma fille malgré moi, et que je ne prétends pas... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  125. Je n'ai que faire d'explication, et je... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  126. Votre fils et votre filleul se moquent de vous, je vous en avertis. (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
  127. C'est le neveu de l'héritier de celui sur qui vous avez fait décréter cette Terre-ci, que mon Capitaine. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  128. Je me moque de cela, et je ne donnerai point les mains... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  129. Qu'est-ce que cette musique-là ? (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  130. C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
  131. Cela est plus avancé que vous ne croyez, au moins : et tenez les voilà, ils vous diront ce qui en est ; ils sont sincères. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  132. Monsieur veut m'épouser, il a déjà le consentement de mon frère et le mien, nous venons vous prier d'y joindre le vôtre, et de... (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  133. Je souscris à tout, Monsieur, pourvu que je demeure Seigneur de Paroisse, et qu'on me rende tous les honneurs dus à la qualité de... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  134. Voilà mon ceinturon, mon épée et mon plumet par dessus le marché : il faut être Chevalier pour recevoir les hommages du village. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  135. Vous serez content, et vous allez voir un échantillon de la complaisance qu'auront pour vous et les habitants du village, et les Cavaliers de ma compagnie. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  136. Et nos trois enrôlés, que deviendront-ils ? (Acte 1, scène 23, LE GREFFIER)
  137. Ils n'ont qu'à financer les frais de la noce et de la cérémonie, je les relâcherai moi, j'en fais mon affaire. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  138. Et Monsieur le Greffier qu'en ferons-nous ? (Acte 1, scène 23, LÉPINE)
  139. Honneur à votre nouveau Seigneur, et au beau-père de notre Capitaine. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  140. Sans bombes et sans artillerie, v.16 (Acte 1, scène 24, LA SUISSESSE)
  141. Et faire honneur v.26 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  142. Et ses fameux exploits. v.31 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  143. Dit l'autre jour une coquette v.45 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  144. Hors de Cours et de Procès. v.48 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  145. Les Guerriers de retour, v.50 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  146. De chicane et de pratique v.61 (Acte 1, scène 24, UNE PAYSANNE)
  147. Et que partout on mette en branle v.66 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  148. Cloche et tocsin. v.67 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
  149. Et le groin, v.83 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
  150. Et je viens offrir la Meunière v.90 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
  151. Et son Moulin v.91 (Acte 1, scène 24, LA MEUNI?RE)
  152. En lettres d'or dans nos Archives v.98 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)

LA DÉROUTE DU PHARAON (1693)

  1. Vous aimez bien à prendre un peine inutile, et à persécuter Madame votre soeur infructueusement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Elle a les mêmes desseins pour vous, et vous ne réussirez ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Madame la soubrette ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  4. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Écoutez, Mademoiselle Marton, je vous prie de tâcher de rappeler un peu cette lueur de bon sens et de raison que je vous ai connue, et de me dire de bonne foi où vous prétendez que tout ceci vous mène. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  6. Et comment la deviendra-elle ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  7. En épousant un Baron, et un Baron de conséquence encore, un homme de distinction. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  8. Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  9. Si vous étiez d'humeur à vous prêter aux vues que nous avons, on vous ferait l'Agent de ces Seigneurs-là, et ce serait un poste qui vous mènerait loin. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. Est-il possible que ma soeur, qui avait autrefois de l'esprit, se repaisse ainsi de visions chimériques, et qu'elle ait quitté son négoce pour se livrer à un ridicule... (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  11. La voici, parlez-lui avec douceur, elle vous rendra raison de sa conduite ; et je suis presque sûre qu'elle vous persuadera de l'imiter. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Si c'est là votre dessein, faites votre visite courte ; ou si vous êtes raisonnable, soupez avec moi, passez-y la soirée, et vous connaîtrez par vous-même la prudence de mes allures, et l'élévation de mon génie. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  13. Vous prenez le bon parti, nous aurons aujourd'hui grosse partie de jeu, Concert, Bal toute la nuit ; et vous y verrez un cercle de Dames qui ne sont pas indifférentes. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  14. Les Dames sont priées : qu'on mette au bas de chaque lettre, par apostille, que le rôt sera de chez la Guerbois, le vin de Darboulin, le fruit, de la rue des Lombards ; et que j'essaie un nouveau cuisinier dont les ragoûts seront autant de chefs-d'oeuvre. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  15. Je vais faire exécuter tout cela moi-même à la lettre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  17. Il est extravagant, Madame la Marchande ; l'Hôtel vous ruinera, et le magasin aurait continué de vous enrichir. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  18. Le magasin m'aurait ruiné, le jeu fera ma fortune et la vôtre, si vous le voulez ; il n'y rien aujourd'hui de plus solide que le produit du Lansquenet et du Pharaon. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  19. Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  20. L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  21. Je pense plus mal de vous encore, et je vous crois incorrigible, c'est une étrange passion que l'avarice. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  22. Mais cent écus par jour sont bons à prendre, Monsieur mon frère, et il n'y a point de magasin ni d'agiotage qui vaille cela (Acte 1, scène 3, BELISE)
  23. Et qu'importe, je fais figure, je vis, je me réjouis, les dupes paient tout, mon fond ne s'altère point. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  24. Expliquez-les-moi donc, je vous prie, et nous verrons... (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  25. C'est un homme de guerre et de cabinet, prenez bien garde à ne lui pas manquer de respect, au moins. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  26. Sa physionomie n'en imprime guère, et c'est encore, je crois, plus qu'il n'en mérite. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  27. Veramente mi fara un grand piacer, son schiavo hiumilissimo de sua persona et toute la familia, bella prestanza d'home, phisionomia gratiosa, Monsou e aparamenté un home de robe, un Conseiller de la Cita ou de la Province. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  28. Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  29. É la verità : mà je ne joue que par complaisance, je suis né per la societa, per far plaisir à tout il mondo, per occupar les fénéans de qualità, les oisifs de la bourgeoisie, et les Dames sur tout, sono piou a ellé qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  30. Et que pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 4, BELISE)
  31. Si dicé nel la cità qué lés jeux dy hasard le lansquenet, le Pharaon, la Bassette seront défendous. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  32. Si si Signorà per populo, per la canailla, ma non per mi qui suis un home de distinction, un home de permission, les défenses ne sont pas faites pour les personnes qui savent se permette-ré-tout. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  33. Je suis tranquille là-dessus, et je vas en attendant la partie, travailler al mié despêches ; mà si pourtant il arriva quelque difficultà, que j'en sois averti, Madama, il ne faut pas se laisser surprendre. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  34. Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  35. L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  36. le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  37. Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  38. Pour cela je n'en doute point, et vous pourrez bien la payer toute seule. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  39. Oui, voyez un peu ce qu'il y a à faire à cela, mon frère : pour moi, je vais avertir Monsieur_le_Baron, afin qu'il prenne ses mesures, et qu'il soutienne avec vigueur l'incontestabilité des droits qu'il a. (Acte 1, scène 6, BELISE)
  40. Hé bien, Lisette, voilà ta prétendue fortune un peu dérangée, à ce qu'il me semble ; et si ma soeur est bien conseillée, tu retourneras au Magasin, ou à la Boutique. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
  41. Pour moi, mon parti est pris, cela ne me gênera point, et j'aime encore mieux la Boutique que le Châtelet. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  42. Franchement, Monsieur, je n'ai jamais guère donné dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue à remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au goût de Madame. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  43. Je ne sais ce que cela veut dire, mais je ne suis point trop fâchée de cet inconvénient. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  44. La voici, prenons ouvertement ses intérêts, et travaillons de concert avec elle pour faire réussir son mariage avec Valère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  45. Les Jeux sont défendus, ma chère enfant : on dit qu'on ne parle d'autre chose dans tout Paris, et je voudrais de tout mon coeur, je te l'avoue, que cette nouvelle fût bien confirmée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  46. Elle ne l'est que trop, et l'on vient d'en donner avis à Madame votre mère en papier timbré. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  47. Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  48. Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  49. Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  50. Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  51. Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  52. Et croyez-vous qu'elle me pardonne à présent de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
  53. Je n'en doute point du tout, moi ; la déroute des Jeux vous donne beau jeu à vous, et Madame ne saurait plus condamner vos sentiments, puisque les voilà justifiés par Arrêt. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  54. Elle m'a parlé tant de fois, et si avantageusement, d'un certain neveu du Baron. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  55. Ce petit freluquet qui se fait appeler Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 10, MARTON)
  56. De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  57. Ce sont deux aventuriers tombés des nues, des Chevaliers de l'industrie, que l'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistent que par-là comme mille autres de leur caractère. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  58. Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  59. Cela ne sera peut-être pas tout à fait impossible ; j'ai depuis quelques jours à mon service un maître fripon, que je crois reconnaître ; il ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein, et il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  60. Depuis le peu de temps que j'ai l'honneur de vous servir, je vous ai pris en affection, je suis fort content de vous ; expliquez-moi votre affaire, que je vois si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier ou non. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  61. Mon pauvre garçon, tâche à suivre ce qu'on te dira, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
  62. Et voilà vingt pistoles dans ma bourse qui te détermineront peut-être. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
  63. Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  64. Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  65. Tout est perdu... Monsieur, je ne me remets pas... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  66. Et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
  67. Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  68. Non, non, garde la bourse, on ne te l'a pas donnée pour être de moitié ; c'est déjà quelque chose, de t'être autrefois mêlé de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  69. Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  70. Je ne me remets point cela. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  71. Vous rêvez, Valère, de vous imaginer que ce Baron-là soit de la connaissance et des amis de votre valet. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
  72. Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  73. Monsieur, c'est à Lyon que vous m'avez vu sans doute ; car je n'ai presque fait jamais l'homme de qualité que dans cette Ville-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  74. Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  75. Viens, suis-moi, tu prendras celui de mes habits qui te conviendra le mieux, et nous concerterons ensemble les moyens de te mettre aux prises avec le Baron. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  76. Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  77. No é bonà stà scituationé, ma bisogna pillar un poco di patience, et di veder le cours des affaires. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  78. Et quand on s'amuse à les voir courir, elles attrapent les regardants quelquefois. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  79. No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  80. Oui, mais ces lettres de change de mille écus, que l'on tire sur vous et sur moi, et qui sont payables à vue ? (Acte 1, scène 12, BELISE)
  81. Pagar Signora, pagar, nô fare rebellion ; al contrario de la politessà de l'accortise vi prometto que quel argent ritornera con l'usura. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  82. Si mutarono li tempi, et si la persécution persevera faremo viagi, andaremo tutti in Angliterrà. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  83. En Angleterre, Monsieur. (Acte 1, scène 12, BELISE)
  84. E à proposito, in queste conjonturé, di pillar di précaution, me ne vo cercar un Banquier, Per far passar la mer à mes fonds, li viagio si fara sur le vostri, madame, et les comptes si farono quando sarémo arrivari à Londres. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
  85. Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  86. Et pourquoi donc, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 13, BELISE)
  87. Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
  88. Nous irons d'abord en Angleterre, ma fille. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  89. En Angleterre, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  90. Ces choses-là n'ont pas besoin de réflexions, et j'ai ouï dire toute ma vie que l'Angleterre était au Pérou pour un habile joueur, comme Monsieur_le_Baron, la plupart de ces Milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  91. Quand nous aurons épuisé l'Angleterre, nous passerons en Hollande, il y a encore de bonnes bourses en ce pays-là. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  92. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, et de revenir à Paris tout au plus vite. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  93. Moi, je n'y remettrai les pieds de ma vie, que le Lansquenet et le Pharaon n'y soient rétablis dans tout leur éclat. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  94. Où est Monsieur l'Abbé Quinze et le Và, ma Mignonne, et le petit Caissier ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  95. Je ne le vois point ; il faut que la Marquise et la Conseillère soient malades, puisqu'elles ne sont pas arrivées des premières. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  96. Allez vous reposer dans votre cabinet, je vous avertirai quand Valère et son valet seront ici. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  97. Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
  98. Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  99. Je me porte à merveille, et je brûle d'impatience de commencer la partie, pour voir si le remède aura opéré. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  100. Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  101. Pour réparer cette perte qui le mettait en situation de faire banqueroute, a risqué six cent pistoles qu'il avait dans la caisse, il les a perdues jusqu'au dernier sol. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  102. Le Pharaon a tout englouti, jusqu'aux garçons qui ont joué les lettres de change qu'on leur avait données à recevoir ; il y a garnison dans le logis, la banqueroute est faite. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  103. On parle encore de cette petite Procureuse, qui est si fort amoureuse de ce grand Notaire. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  104. Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  105. Un notaire est toujours notaire ; mon enfant, ces Messieurs-là savent le prix de l'argent, et il y a de certains bourgeois qui ne se dérangent point. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  106. Ils ne sont pas tous de même, et j'en connais plus de quatre à Paris, à qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement écorné les dépôts. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  107. Plût au Ciel que j'eusse perdu mille pistoles, et que ce malheur-là ne fût point arrivé. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  108. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  109. Plus je vous regarde, et moins je vous comprends tous deux. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  110. Il semble que vous prévoyez la fin du monde, et qu'elle soit toute prête d'arriver. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  111. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  112. On a défendu le Pharaon et le Lansquenet ! (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  113. Vous vous moquez de moi, et cela ne se peut pas ; ces défenses-là ne subsisteront point, et c'est comme si on défendait de dormir. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  114. Pour moi, je crois que j'aimerais mieux qu'on me défendit le boire et le manger. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  115. Madame, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  116. Ces publications sont pour le peuple, pour les laquais, pour la petite canaille à qui l'on défend de certains jeux qui ne sont faits que pour les gens de qualité. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  117. Il faut que vous ayez mal entendu, Monsieur ; et il me semble que si les défenses étaient pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans la leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  118. Oui, les bienséances et la civilité paraissent un peu négligées en ces matières, mais la Police n'est pas polie. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  119. Est-ce cette Marquise qui a perdu tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 17, LA COMTESSE)
  120. Ne me laisse pas tomber, ma pauvre Marton, je ne reviendrai point de cet accident-ci, me voilà morte. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  121. Une suffocation de parolis et de masse en avant, dont bien des femmes vont être malades. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  122. C'est bien pis, mesdames, j'agonise, et le moyen de vivre après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  123. Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  124. Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une Marquise ne soit pas une personne de grosse qualité. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  125. Et le Pharaon... (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  126. Et tôt, tôt de l'eau des Carmes, de la Reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut lui couper son lacet d'abord. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  127. Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  128. Le rétablissement de votre santé coûterait cher, et les mille écus d'amende que l'on s'expose à payer... (Acte 1, scène 18, BELISE)
  129. Et qui saura que nous jouons ? (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  130. Et quand on nous surprendrait une fois par mois voilà une belle bagatelle ; il n'y a qu'à faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  131. Qu'on avertisse les garçons de la chambre, dépêchons, des cartes, et que Monsieur_le_Baron taille jusqu'à l'heure du souper seulement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  132. Monsieur_le_Baron n'est point ici ; et quand il y serait, il ne taillerait point, je sais ses sentiments. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  133. Il en changera, faisons un Lansquenet en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  134. Ma toute bonne, nous ne jouerons que jusqu'à ce que j'aie regagné les milles pistoles que je perdis la semaine dernière, après cela je vous promets de renoncer au jeu pour toute ma vie. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  135. Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans quinze jours au plus tard, car Monsieur mon mari arrivera dans ce temps-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  136. Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  137. Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  138. Faites-moi raison, Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus : quelle petitesse ! (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
  139. Et n'est-ce pas une chose qui crie vengeance ? (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
  140. Oh, parbleu, je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  141. Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
  142. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  143. Je suis au désespoir, voyez-vous, et j'ai voulu me pendre trois fois depuis ce matin. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  144. Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  145. Il m'est dû plus de vingt-cinq mille francs à l'heure qu'il est, et je n'ai point d'autres sûretés que de mauvais billets, des cartes à postes, et la conscience de vingt fripons de profession. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  146. Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  147. Allez, mon ami, vous êtes un fou, et c'est en fou qu'il faut vous traiter. (Acte 1, scène 19, BELISE)
  148. Oui, Madame, je suis fou, et à bon titre, je suis endroit de l'être pour ce qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  149. Il a raison, dans le fond, cet argent n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  150. Il faudra que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de dix mille écus à dire. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  151. Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  152. Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perdra beaucoup. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  153. Hé cadédis, Mesdames, qu'avez-vous donc fait à ce pauvre petit Monsieur le caissier ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  154. Je ne sais à quoi il tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que ces défenses-là vont causer. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  155. Je ne plaisante point, ou la peste m'étouffe : il faut savoir à combien de gens le Lansquenet et le Pharaon étaient utiles. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  156. De quelque manière qu'une Dame fît l'acquisition d'un bijou, on en faisait honneur au Lansquenet ou au Pharaon, et le mari n'avait rien à dire. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  157. Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  158. Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  159. Et tous les jeunes gens de Paris que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui vont ne savoir où donner de la tête. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  160. De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
  161. Pour moi je ne les regardés qu'un moment, et la tête me fait un mal horrible. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  162. Ah, pour cela c'est un triste jeu que ce piquet. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  163. Et c'est ce jeu-là qu'il fallait défendre, et non pas le Lansquenet et le Pharaon, qui sont les plus beaux jeux du monde, les plus universels, qui peuvent amuser utilement trente ou quarante personnes à la fois, et où l'on ne saurait faire la moindre petite friponnerie. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  164. Mais cela me passe en effet, attaquer directement ces jeux-là, et souffrir tous les autres ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  165. Oui, pourquoi ne pas défendre plutôt ces vilains jeux d'exercices où l'on gagne quelquefois de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tout moment d'être estropié de quelque bon coup de balle ? (Acte 1, scène 21, MARTON)
  166. Oh, pour moi je vous promets bien que si on nec rétablit le Pharaon, je vais apprendre à jouer au mail ou à la Paume ; car enfin, il faut qu'une femme joue, et je ne vois guère que ces jeux-là qui conviennent à une personne de qualité. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
  167. Je viens de courir pour votre affaire, ma soeur, on ne pressera point le paiement de l'amende, et on la fera diminuer de manière qu'il vous en coûtera peu ; mais il ne faut pas vous exposer à le récidive, on est au guet pour attraper les contrevenants, et les premiers pris paieront pour les autres. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  168. Vous voyez, Mesdames, que j'ai de bonnes raisons pour ne pas permettre qu'on joue, et Monsieur_le_Baron est entier là-dessus. (Acte 1, scène 22, BELISE)
  169. C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  170. Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
  171. Non, Mesdames, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre l'amende ni les Commissaires. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  172. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit assurément. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  173. Et moi de même. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  174. Sandis, il va vous proposer de jouer sur les tuiles entre les gouttières, et si quelqu'un vient nous y surprendre, on pourra le faire sauter dans la rue sans le jeter par les fenêtres. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  175. Non assurément, mais vous serez chaudement dans la cave, et l'on ne s'avisera jamais d'aller chercher des joueuses parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  176. Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer et à l'heure que je vous parle, il y a trois ou quatre grosses parties de commencées. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  177. Hors le Faubourg Saint-Antoine, mais que cela soit secret au moins. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  178. Oui, Madame, dans des carrières, on se trouvera là à certaine heure, les carrosses se tiendront à une certaine distance ; et on jouera aussi beau jeu que dans l'Hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  179. Point du tout, on n'y mettra point de lampions comme dans la ville, il n'y aura point de bals point de repas. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  180. Je ne suis point joueur de profession, mais les bals et les soupers me faisaient plaisir, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  181. Et pourquoi les retrancher. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  182. On fait bonne chère partout, et ce ne serait point un vilain spectacle qu'une carrière bien éclairée. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  183. On ne s'assemblera pas toujours au même endroit, on ira de faubourg en faubourg, et de carrière en carrière (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  184. Ces assemblées-là auront assez l'air d'un petit sabbat. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  185. Les carrières sont admirables, et le Marquis nous y conduira. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  186. Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  187. Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  188. Qu'est-ce que c'est que cette figure-là ? (Acte 1, scène 24, BELISE)
  189. Je dis, ma soeur, que je vous admire, et que vous avez de belles imaginations. (Acte 1, scène 24, BARTOLIN)
  190. Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  191. Madame_la_Comtesse a raison, il faut tirer parti de tout ceci, et enterrer la synagogue avec honneur. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
  192. Ma foi, Madame, c'est Monsieur_le_Baron qui tient au collet un homme qui le tient, lui par les oreilles. (Acte 1, scène 24, MARTON)
  193. Messieurs, Messieurs, si vous ne vous séparez, je frapperai sur l'un et sur l'autre, et je vous séparerai à bons coups de canne. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  194. Une bagatelle, Madame, une petite dispute de rien qu'ont eue ces Messieurs. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  195. Và via forfanté, parti di qua mammaluco ; aveté grand tort, Signor Valère, di produire in questa casa un homme de ce caractère. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  196. Et vous ne vous trompez pas. (Acte 1, scène 25, BARTOLIN)
  197. Moi, Monsieur, je ne voudrais pas me troquer contre lui ; il croit nous en imposer, avec son baragouin et sa grande mouche. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  198. Il parle français comme moi, tel que vous le voyez, et il n'a point de balafre, je vous en réponds. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  199. Et per gratia, Mesdames, é un scélérat, un pendard, que vinté volte a mérita les galéres ; ti reconnosso à présent, tu faisais le Marchand de Vin dans le Carrosse de Rheims. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  200. Et toi le Marchand de Boeufs dans la diligence de Lyon, et je m'en souviens. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  201. Et ne se disent que des vérités. (Acte 1, scène 25, BARTOLIN)
  202. Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  203. La grande culotte et les plis du juste-au-corps, sont autant de magasins de cartes apprêtées. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  204. Ah cadédis, les magasins sont bien garnis, ce n'est point un conte, et voilà un fripon qui dit vrai. (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  205. Mousu, mousu Valère, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
  206. Et l'argent qu'il nous a volé à tous tant que nous sommes ? (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  207. J'y ai été trompée la première, et j'y perdrai peut-être plus qu'un autre. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  208. Et l'autre fripon, qu'en ferons-nous ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  209. Il mérite grâce, et récompense même. (Acte 1, scène 25, ?RASTE)
  210. Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  211. Je suis ravie d'être désabusée, et je vous donne ma fille. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  212. Et en faveur du mariage, jouons donc quelques reprises de Lansquenet, ou quelques tailles de Pharaon. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  213. Nous ferons tout ce qu'il vous plaira, Mesdames, je prends sur moi les risques de l'amende, et je taillerai même, si l'on veut, pour la première fois de ma vie. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  214. Que l'on fasse avertir les gens du Concert et du Bal. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  215. Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  216. Depuis longtemps nuit et jour, v.6 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  217. Aux Partisans des Lansquenets, v.14 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  218. Dame et Patronne du logis, v.18 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  219. D'une voix plaintive et cassée, v.19 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  220. Pharaon, Lansquenet, Bassette, v.23 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  221. En quel état cruel nous met cette défense ? v.26 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  222. Ô Ciel ! Permets-tu donc que sous d'injustes coups v.27 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  223. Le rouge et le blanc de leur teint v.32 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  224. Se mêlent à regret aux larmes v.33 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  225. Et dans ce grand revers constante, v.38 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  226. Et Joueurs et Jeux, v.41 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  227. Et que nous importe v.42 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  228. Oh parbleu, il y a ici quelque chose d'extraordinaire, et que je ne comprends pas. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  229. Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  230. Et celui-ci est mon coquin de valet, ils étaient d'intelligence. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  231. Reprenons d'abord notre argent, et qu'on les abandonne à leur mauvaise destinée. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  232. Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
  233. Et gardez-vous des visages, mêmes. (Acte 1, scène 26, MARTON)
  234. Les Pharaons, les Lansquenets ; v.52 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  235. T'enlèvent tes meilleurs sujets. v.54 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  236. Et le hasard d'un coup affreux, v.62 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  237. Une beauté jeune et brillante, v.66 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  238. Gagne beaucoup, et fort contente, v.68 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  239. Et son vieux mari n'y perd pas. v.69 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  240. Et lui fait perdre son Procès. v.73 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  241. Et dans les Jeux fait le Marquis, v.79 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
  242. Qu'au Lansquenet, au Pharaon ; v.83 (Acte 1, scène 27, MERLIN)
  243. Regretter les Jeux défendus ; v.87 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

  1. Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. J'aime, je suis aimé de la plus aimable personne du monde, mon père s'avise d'en devenir amoureux ; et, pour comble de disgrâce, je donne malheureusement de l'amour à la mère de celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Et suis-je en état de raisonner, dans le chagrin où je me trouve, lorsque mon amour ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Une veuve, un peu sur le retour à la vérité, est amoureuse de vous ; le grand malheur ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  5. Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Grâce aux petits soins que je prends, vous n'avez, pas seulement la peine de souhaiter cela est bien rude ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  8. Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Il est vrai qu'elle est un peu pressante, elle veut que vous l'épousiez aujourd'hui ; cela est violent, et je ne vous conseille pas de le faire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  10. Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  12. Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  13. Oh bien j'ai donc plus d'esprit que vous ; car je vois clairement moi, que pourvu que vous me laissiez faire, et que vous ne traversiez point mes desseins par vos impertinents scrupules, je vois, dis-je, Monsieur votre père et Madame Gérante dans la nécessité de faire tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  14. Promettez tout ; ce sera moi qui ferai dresser les articles. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  15. Oh bien ! Fais donc ce que tu voudras mais, je veux voir Angélique, et tout à l'heure. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  16. Quoi cette vieille folle ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  17. Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  18. Remettons la partie à une autre fois j'ai pour vos affaires quelque dessein dans la tête que vous m'allez gâter, si Madame Gérante vous trouve ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  19. Et quel est ce dessein, dis-moi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  20. C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  21. Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  22. Et moi, Valère, j'ai de bien fâcheuses nouvelles à vous apprendre. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  23. Votre père me persécute pour me faire consentir à l'épouser ; il demanda hier l'aveu de ma mère, et vous jugez bien qu'il l'a obtenu. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  24. Elle ne m'a donné que cette seule journée pour me préparer. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  25. Bon, bon, vous voilà bien malades d'épouser Madame Gérante, vous ; et vous, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  26. Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  27. Pour cela oui, j'en viendrai à bout, pourvu que vous soyez raisonnables, et que, vous continuiez toujours d'avoir beaucoup de complaisance, vous pour Monsieur Oronte, et vous pour Madame Gérante ; que vous n'alliez point effaroucher leurs esprits par des refus ; mais que vous vous serviez au contraire du faible qu'ils ont, pour obtenir un délai, et pour vous approprier leurs dépouilles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  28. Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  29. Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  30. Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  31. Tu prends donc cette affaire avec beaucoup de chaleur. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  32. Assurément ; et depuis que je m'en mêle, j'ai tiré pour Angélique en diverses fois plus de dix mille écus de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  33. Et moi, de Madame Gérante, près de quarante mille francs pour mon maître. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  34. Et si, il faut voir avec quelle indifférence Angélique a reçu tous ces présents-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  35. Et mon maître, lui, n'a jamais pris qu'avec chagrin tout ce que Madame Gérante lui a donné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  36. Cela est bien dur aussi d'être obligé comme cela de ruiner son père et sa mère, pour leur faire entendre raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  37. Oui ; mais les choses sont déjà bien avancées, et il est un peu tard de s'aviser de reculer, quand on n'a plus qu'un pas à faire. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  38. Au bout du compte, il n'y a pas grand mal à tout cela, et le bien ne sort point de la maison. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  39. Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  40. Fort bien, et nous avons le profit des cartes, nous. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  41. Ah voilà pour le faire malade et sur le matin encore, ne s'est-il point endormi ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  42. Oh non demandez à Lisette, elle sait fort bien que je ne mens jamais. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  43. Et quoi encore ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  44. Lisette ! (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  45. Lisette ! (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  46. Son adorable petite femme. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  47. Cela est bien obligeant au moins, Lisette, de faire des songes de moi dans ces termes-là. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  48. Et ne s'est-il point rendormi pour rêver encore. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  49. Non, Madame : il s'est habillé le plus vite qu'il a pu, et il est venu ici pour vous voir ; mais ne vous trouvant point, il est tombé dans une mélancolie épouvantable, et il s'en est allé sans nous rien dire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  50. Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  51. Je vais le chercher, et lui dire que vous êtes ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  52. Ne faut-il pas qu'elle soit toujours trois heures devant un miroir, et qu'elle passe toute la matinée à ajuster des choux, des souris, des palissades, des nonpareilles ?... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  53. Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  54. Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  55. Et le blond, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  56. Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  57. Comment l'ai-je aujourd'hui, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  58. Tout de lys et de roses. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  59. Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  60. Parlons d'autres choses, Lisette. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  61. Quelle propreté ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  62. Il ne parait pas quarante ans avec cet habit-la, et le voilà rajeuni de plus de la moitié. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  63. Vous trouvez donc, Madame, que j'ai quelque mine avec cet habit-là ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  64. Et je vous assure que si ma liberté n'était engagée, vous lui donneriez un terrible assaut. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  65. Ce n'est point mon dessein, Lisette. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  66. Mais en effet, vous me paraissez charmants l'un et l'autre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  67. Par ma foi, il n'y a point de jeunes gens qui vous valent, et sans y chercher tant de façons, vous devriez vous marier ensemble. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  68. Va t'avertir, Lisette, que Monsieur est ici : allons l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  69. Ces bonnes gens-là sont plus fous et plus amoureux que jamais. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  70. Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  71. Vous l'allez mettre au désespoir. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  72. En vérité, Lisette, je ne pouvais plus y tenir, je mourais de chagrin ; et ma mère m'a bien fait plaisir d'avoir quelque chose de particulier à lui dire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  73. Je ne sais ce que ce peut être ; mais je me doute que Valère et vous vous avez bonne part à leur entretien. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  74. Que je crains qu'ils ne prennent des mesures trop justes, et que nous n'espérions en vain de les rompre. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  75. Bon, bon, que les mesures de vieux fous comme cela peuvent-ils prendre, que le bonheur des jeunes gens, et l'adresse de ceux qui les servent, ne rendent facilement inutiles ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  76. Ne me fais pas souvenir de lui, je te prie, il ne m'a jamais paru si fatigant et si ennuyeux. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  77. Vous lui faisiez une triste mine, franchement, et ce n'est guère là le moyen de faciliter notre entreprise : je vous j'avais tant dit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  78. Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  79. Mais voici Monsieur Oronte : montez vite dans votre chambre, et me laissez seule avec lui. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  80. Vous avez beau dire, et beau me prier, j'aimerais mieux mourir que d'en avoir rien fait. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  81. C'est Lisette. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  82. Le meilleur et le plus honnête homme du monde ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  83. Holà Lisette, qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  84. L'amener a cet excès d'amour ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  85. Pour lui mettre le pied sur la gorge ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  86. Et lui faire faire les choses malgré qu'il en ait ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  87. C'est une petite folle. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  88. Une petite ridicule. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  89. Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  90. Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  91. Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  92. Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  93. Il m'inquiète, Valère et je suis surprise qu'il ne soit point encore ici. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  94. Mais, penses-tu, Lisette, qu'il m'aime autant qu'on me le dit ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  95. Vous êtes si aimable, et vous lui donnez tant de sujets pour vous aimer. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  96. La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  97. Oh Valère n'est pas fait comme les autres ; et tenez, voilà Monsieur Merlin, qui vous en peut répondre encore mieux que moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  98. Monsieur Oronte est-il ici, Lisette ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  99. Ah Lisette, je suis perdue. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  100. Monsieur Oronte, Lisette, n'a-t-il point dit où il allait ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  101. Ces affaires-ci pressent diablement ; et ce sont des jeux d'enfants, au moins. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  102. Tire-moi de l'inquiétude où tu m'as mise je suis toute hors de moi-même ; et tes discours m'ont si fort alarmée, qu'à l'heure qu'il est, il ne tient qu'à moi de m'évanouir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  103. Que cette envie-là ne vous prenne point, Madame : vous nous donneriez ici de l'occupation. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  104. Vous prendriez l'affaire trop à coeur et je sais bien moi-même que si je vous le disais, je vous mettrais dans un si terrible état, qu'il ne tiendrait qu'à vous de mourir. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  105. Je le promets, Merlin, de ne me point, trop affliger. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  106. Mais promettez-moi donc, Madame, que mon maître ne saura rien de tout ceci. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  107. Et sommes-nous gens à lui aller dire ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  108. Il me mettrait dehors avec cent coups. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  109. Oui vraiment, et c'est là le diable. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  110. Point du tout, Madame, ce n'était que par manière de conversation ; et cependant, voyez la malice, on s'en sert aujourd'hui pour l'inquiéter, et pour traverser la passion qu'il a pour vous. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  111. Pourquoi ne m'a-t-il pas avertie de cette affaire ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  112. Une fille amoureuse d'un jeune homme qui se va marier, de qui elle a une promesse de mariage, cela va tout droit au Châtetet. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  113. Au Châtelet ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  114. Oui vraiment au Châtelet et une preuve convaincante de ce que je vous dis-là, c'est qu'on vient d'y conduire mon maître. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  115. Oui, Lisette. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  116. Oui, Madame, et je viens de le voir y faire son entrée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  117. Le pauvre garçon ! Et comment l'a-t-on mené-là ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  118. J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  119. Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  120. Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  121. Mon maître est sorti de la chaise, deux de ces honnêtes personnes qui l'avaient amené, l'ont pris par la main, et lui ont servi d'écuyers. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  122. Madame, il est entré, je l'ai voulu suivre mais on m'a fait attendre dans une petite antichambre, un peu obscure à la vérité. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  123. Quelques amis de mon maître, qui ont appris cette nouvelle-là, sont venus pour le voir, et nous avons tous de compagnie attendu qu'il fût visible. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  124. Enfin, un des officiers de la maison nous a fait entrer, et nous l'avons trouvé qui se désespérait. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  125. Il m'a conté toute son affaire, et m'a dit d'aller, au plus vite, chercher Monsieur son père, afin qu'il y mit ordre mais ; ce qu'il m'a le plus recommandé, c'est de ne vous parler de rien, tant il a peur de vous chagriner. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  126. Oui, Lisette. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  127. Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  128. Et demeurera-t-il là longtemps, Merlin ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  129. Et comment faudrait-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  130. Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  131. J'ai conclu, moi, que mon maître ne rait l'épouserait jamais et elle a conclu, elle, qu'il l'épouserait, qu'il était à elle ; mais, j'ai bien vu pourtant qu'elle ne serait pas fâchée de le revendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  132. Son procureur était là, qui est un des plus honnêtes procureurs de tout le Châtelet, je l'ai tiré à part, je l'ai prié de chercher un biais pour accommoder cette affaire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  133. Il a été lui proposer ; il est venu me reparler ; il est retourné à elle ; il est revenu à moi enfin, après bien des allées et des venues, on est tombé d'accord que moyennant deux mille écus, elle rendrait la promesse de mariage, et qu'on ne parlerait plus de rien. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  134. Et Valère sortira-t-il tout aussitôt ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  135. Oui, Madame, pourvu qu'ils aient achevé de dîner ; mais, c'est un petit vilain qui ne les vaut pas, les deux mille écus, et je ne sais pas qui les voudrait donner ; car, pour lui, je suis sûr qu'il aimerait mieux demeurer là six mois, et dépenser vingt mille francs à plaider, que de donner un sol a cette fille-là, après le tour qu'elle vient de lui jouer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  136. Est-il possible qu'on aurait la dureté de te laisser coucher en prison ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  137. Je crois que j'ai deux mille écus là-haut dans mon cabinet. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  138. Oui, il faut les porter à cette fille. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  139. Car, de porter cet argent-là vous-même, cela n'aurait point bonne grâce, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  140. Je vous rend grâces, Madame ; mais encore un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  141. Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  142. Tu as raison : entendez-vous, Lisette ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  143. Viens prendre cet argent, je vais te le compter. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  144. Ne te mets en peine de rien. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  145. Pourquoi ? Et il me semble que pour ses deux mille écus, Madame Géronte est en droit de te le demander. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  146. Il est vrai ; mais, je suis en droit, moi, de lui répondre, et en possession, Dieu merci, de lui faire croire ce que je veux. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  147. Je crains que cela ne dure pas, et tu la fourbes un peu trop souvent. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  148. Et les deux mille écus, les as-tu mis en lieu de sûreté ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  149. Rien n'est capable de lui faire plaisir que le présence d'Angélique ; il ne saurait penser qu'à elle, et il faut qu'il parle d'elle, ou qu'il ne dise rien. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  150. Il est ici avec un jeune notaire de nos amis, que nous ménageons en cas de besoin, et qui a nos affaires toutes prêtes. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  151. À propos de notaire, Monsieur Oronte a tantôt passé chez le sien, et je crois qu'il doit venir ici aujourd'hui. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  152. J'ai fait quelque petite tentative. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  153. A-t-elle produit son effet ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  154. J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  155. Voilà un fort honnête, et si Madame Gérante est aussi raisonnable, les affaires seront bien faites. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  156. Il ne faut point que cela l'embarrasse, nous mettrons bientôt ordre à tout. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  157. Ma foi, si j'etais à sa place, les seuls transports de Monsieur Oronte seraient capables de me désespérer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  158. Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  159. Allons, mettons les fers au feu. N'est-elle pas là-haut ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  160. Et comment est-il fait un notaire? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  161. Et comment est fait un honnête homme ? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  162. Mais pour plus de sûreté, dis à tout le monde qu'il n'y a personne. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  163. Allons, essayons un peu pour voir Madame Lisette, je vous aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
  164. C'est cet homme-là qui vient me battre, parce que je lui dis qu'il n'y a personne. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  165. Personne ne se moque de vous, et ce garçon-là ne peut pas parler autrement. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  166. Mordi cela n'est pas vrai, vous-même ; c'est vous qui parlez bien quand vous voulez, et vous vous êtes moqué le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  167. Et je devais aussi vous battre le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  168. Tais-toi, et va voir là-haut si j'y suis : voici Merlin avec Madame, il ne faut point les troubter. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  169. Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  170. "Je vous ai écrit, et vous m'avez assez dédaignée, pour ne me point faire de réponse." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  171. "Un juste ressentiment me dit que je devrais vous oublier ; mais, mon coeur ne saurait l'en croire, et l'excès de ma passion m'oblige à vous écrire encore." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  172. "On dit que vous devez épouser aujourd'hui Madame Gérante ; elle a moins de jeunesse et moins de beauté que moi, et ne peut avoir tant d'amour." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  173. Connais-tu cette personne-là, Merlin ? (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  174. Non, mais elle écrit fort bien et ce dernier article-là n'est point tant sot. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  175. Rendez-moi mon billet, s'il vous plaît, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  176. Le porter à mon maître, avec votre permission, afin que nous examinions cette proposition-là. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  177. Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  178. Et comment voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  179. Rendez-moi mon billet, je vous prie. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  180. Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  181. Je vais de ce pas chercher ce qu'il vous faut, et voilà mon maître tout à propos, qui vous tiendra compagnie en mon absence. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  182. Ah ! Valère, que vous m'avez donné de chagrin et d'inquiétude ! (Acte 3, scène 8, MADAME GÉRANTE)
  183. J'ai bien querellé ce maraud-là, Madame, et je lui avais bien recommandé de vous l'épargner. (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
  184. Lisette, c'est mon bon destin qui m'amène ; je vois Valère. (Acte 3, scène 9, ANGÉLIQUE)
  185. J'ai passé chez mon notaire, Madame, et nous l'aurons bientôt ici. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR ORONTE)
  186. Il n'en sera pas besoin, je crois ; et Merlin en est allé chercher un qui nous portera bonheur, dit-il, parce qu'il est jeune. (Acte 3, scène 9, MADAME GÉRANTE)
  187. Et vous mon beau-père, Monsieur ? (Acte 3, scène 9, ANGÉLIQUE)
  188. Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  189. Par devant les notaires garde notes, etc. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  190. Et j'en veux faire autant. (Acte 3, scène 10, MADAME GÉRANTE)
  191. Assurément je viens de marier Monsieur avec Madame, et vous avec Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  192. Vous, épouser un jeune homme, et Monsieur une jeune fille ? (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  193. La, la, la, la, ne vous fâchez point, la colère fait mal ; vous avez mis votre bien à fonds perdu pour vous mais, il ne l'est point pour la famille vos enfants sont honnêtes gens, ils auront soin de vous et des enfants qui vous viendront. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  194. Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  195. Songeons à ce qu'il faut faire pour le vôtre, et rendez grâce au ciel, que les extravagances de vos parents ne soient point sorties de leurs familles. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

  1. Encore une fois, monsieur, si vous avez quelque considération pour elle, retournez à Paris, et qu'on ne vous voie point ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Ma pauvre Lisette, que je lui parle un moment, que je la voie seulement, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Et pourquoi donc ne veux-tu pas nous donner cette satisfaction à l'un et à l'autre ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  5. Dès que vous serez ensemble, vous ne pourrez vous résoudre à vous quitter : quelqu'un vous surprendra, et où en serons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Quand on nous surprendra, nous jettera-t-on par les fenêtres ? (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  7. Non ; mais on me mettra à la porte, et on enverra Mariane dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Et n'y serait-elle pas moins gênée que dans la maison de son père ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Ce logis est ouvert à tout le monde, et je suis peut-être le seul à qui il n'est pas permis d y venir librement. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. C'est que vous êtes un épouseux, vous, et que Monsieur Bernard ne veut point de gens qui épousent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Et que veut-il donc, de par tous les diables ? (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  12. C'est un ladre, qui veut gardersa fille et son argent pour lui. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  13. Tant pis ; nous ne tenons pourtant ici que pour cela, mon maître et moi ; et si vous faisiez bien l'une et l'autre, sans tant faire de façons, il enlèverait ta maîtresse, je t'enlèverais, moi : ce serait justement partie quarrée et nous vous ferions voir du pays, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  14. Vous seriez, assez hardis de vous jouer à la justice et d'enlever la fille d'un gentilhomme de robe ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  15. Et toi, maroufle, tu as l'effronterie de me proposer... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  16. Mais est-il possible, Lisette, que son frère ne soit point ici ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  17. Il est de mes intimes, et malgré l'entêtement de son père. (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  19. Pas trop ; mais le vieux pénard se désespère souvent ; car, il a beau faire et beau dire, madame sa femme va toujours son train. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  20. Le petit homme crève de dépit, et Mariane et moi pâtissons de ses chagrins. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  21. Fourrez-vous tous deux sous ce degré, et allez vous en dès qu'il n'y aura plus personne ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  22. Il y a une heure que je te cherche, Lisette. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  23. Ne sais-tu qui sont ces personnes qui se promènent dans le jardin, et que ma belle-mère est allée joindre ? (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  24. Je crois qu'il ne sera guère content de cette visite. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  25. Dites-vous vitement deux ou trois paroles, et je vais, moi, faire le guet, de peur d'accident. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Et que venez-vous faire ici ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  27. J'y viens mourir, madame, puisque vous me recevez avec tant de surprise, et que ma présence vous fait si peu de plaisir. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  28. J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  29. Madame, nous n'avons donc rien à craindre de sa part, et votre frère est de mes amis. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  30. Sur cette confiance, ne pouvons-nous point hasarder que je demeure ici quelques jours ? (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  31. Cette pendarde de Lisette nous fera faire diète, je vous en avertis. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  32. Adorable Mariane, ne me refusez point cette grâce, je vous en conjure. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  33. Cela ne se peut, Éraste, et vous ne devriez point m'en faire la proposition. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  34. Vous voulez que je retourne à Paris ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  35. Oui, s'il vous plaît, et tout au plus vite. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  36. Et vous, tirez de ce côté, voilà votre père qui vient droit ici. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  37. Demeurez dans le village, et qu'on ne sache point que vous y êtes. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  38. Et tu as l'effronterie de me le venir dire toi-même ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  39. D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  40. Et c'est par cette raison-là, maroufle. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  41. Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  42. Il faut pourtant que je mette ordre à tout ceci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  43. Ventregué, après ceux-là, il faut tirer l'échelle, et ce sont les plus belles philosomies de parsounes que j'aie jamais vues. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  44. Non; mais ils sont venus dans un biau carrosse tout doré, avec six gros chevaux,et je ne sais combien de laquais derrière. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  45. Et tout cet équipage est chez moi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  46. Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  47. Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  48. Morguoi, vous vous divartissez bien aussi : toujours grand'chère et biau feu ; la maison ne désemplit point, et n'an vous viant voir de partout ; jarnigué, c'est qu'an vous aime. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  49. Il faut que ce soit un sort, voyez-vous ; et sty qui vous a vendu la maison était parguenne aussi embarrassé que vous : on l'aimait tout de même, et il ne voulait pas n'an plus qu'an l'aimît. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  50. Monsieur, madame est dans le jardin avec des dames et des messieurs qui vous demandent. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  51. Il y a ce gros abbé qui est si longtemps à table, et qui boit tant sans s'enivrer, avec un autre monsieur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  52. Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  53. Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  54. Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  55. Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  56. Quatre personnes, six chevaux, et un tas de valets ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  57. Voilà un faisan et quelques perdreaux qu'il vous envoie. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
  58. Prends ce gibier, toi, et qu'on le mette fraîchement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  59. Écoute, écoute, je t'avais bien dit d'abord que j'aurais demain des affaires : tiens, reprends ton gibier, mon ami, et dis à mon neveu... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  60. Ils s'ennuient comme tout à ce camp, et votre maison leur vient bien à point. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
  61. Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  62. Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  63. On a chassé toute la journée dans votre petit bois, et ils sont venus tirer jusque dans votre clos. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  64. Non, vraiment ; et d'où vient qu'on ne leur a point ôté leur fusil ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  65. Pourquoi ne leur pas mettre du plomb dans la cervelle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  66. Ils sont trois on quatre grands escogriffes de ce camp, et monsieur votre neveu «st avec eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  67. Vraiment, il a bon moyen de vous en envoyer ; et leurs valets en sont si chargés, qu'ils ne sauraient marcher. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  68. Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  69. Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  70. Oui ; mais ma femme y serait toute seule, et ce serait bien pis encore, elle mettrait tout par écuelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  71. C'est bien dit ; que ne vous défaites-vous de cette chienne de maison aussi ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  72. Je ne trouve point à la vendre, elle est trop décriée, et j'ai fait une grande sottise de l'acheter. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  73. Faites-moi ôter tous les meubles, et n'en laissez dans le logis que ce qu'il faut pour vous nécessairement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  74. On ne resterait point à coucher chez vous, et les gens qui viendraient vous voir, n'y viendraient qu'en passant, du moins. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  75. Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  76. J'en suis pour ma paille et mon blé ; et quand je m'en fâche, elle me dit que je suis un brutal, et que je ne sais pas vivre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  77. Et quel est-il ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  78. Je mettrAis le feu à la maison, je crois que vous gagneriez encore. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  79. Ce n'est pas une conséquence, et... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  80. J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  81. Pour moi, qui ne suis point joueur, je me range auprès du maître du logis ; et je vous jure que, sans l'envie que j'avais de le connaître, je n'aurois pas fait ce petit voyage. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  82. Savez-vous que c'est un bijou que votre petite maison, hem ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  83. C'est un bijou dont je voudrais bien retirer mon argent. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  84. N'est-ce pas un charme dans la vie qu'un petit endroit comme celui-ci, pour recevoir ses amis ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  85. Oui, monsieur ; mais j'aime fort mon petit particulier, pour moi. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  86. Il faut de bon vin, surtout ; et sans le bon vin et la bonne chère, par ma foi, je dis fi de la campagne. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  87. Oh bien, mon vin ne vaut rien du tout, et la chère que l'on fait ici ne devroit point attirer tant de gens. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  88. Eh ! Allons, allons, vous êtes un compère qui avez l'air de vous bien traiter, et nous savons que votre épouse est d'un goût délicat sur tout. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  89. Je vous demande pardon, monsieur, et j'ai à me reprocher que ce soit une occasion comme celle-ci qui me fait vous rendre âmes premiers devoirs. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  90. Vous vous moquez de moi, monsieur ; et pour être voisins, il n'est pas dit qu'on doive être toujours les uns chez les autres. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  91. Fort mal, je vous jure, et j'en suis déjà si las... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  92. Et c'est vous, mon pauvre marquis ! (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  93. Cadédis, vous serez amis, et je veux former les noeuds de cette amitié, moi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  94. Mordi, je te l'accorde et sans remise. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  95. Nous sommes ici bonne compagnie ; renvoie ton équipage et passe quelques jours avec nous. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  96. Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  97. Baron, te faudra-t-il beaucoup prier pour te faire demeurer à la cour de cette princesse ? (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  98. Si cet homme-là connait toute la noblesse du pays, il me fera des amis, malgré que j'en aie, de tout le monde. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  99. Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  100. Ce baron n'est point fat, au moins : je le débauche, madame, et je le fais rester ici. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
  101. Vous ne sauriez faire plus de plaisir à monsieur et à moi. (Acte 1, scène 11, MADAME-BERNARD)
  102. Vous en avez menti, carogne, et vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
  103. J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  104. Il a chez lui des dames , et nous avons des dames ici : joignons toutes nos dames ensemble. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
  105. Point du tout ; et si cela vous gêne, je vous assure que de mon côté... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
  106. Monsieur, votre oisel est retrouvé, et nan lui a reboutc sa calotte. (Acte 1, scène 10, THIBAUT)
  107. Je ne vous dis point adieu, et nous ne vous ferons point attendre. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  108. Vivent, vivent morbleu les gens de chez nous, pour être francs et généreux ! (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  109. Toujours un pied en l'air : et donc, ces belles, qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  110. Elles sont encore au jeu, et Mariane joue pour moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
  111. Si j'étais bien le maître, tu n'aurais pas seulement du pain des valets. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  112. Vous serez toujours de la même humeur, et désormais il n'y aura plus moyen de vivre avec vous. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  113. Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  114. Oui, morbleu, et je voudrais que les trous et les ornières fissent casser le cou à tous ceux qui viennent ici. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  115. Non, madame, et la compagnie ne me plaît pas. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  116. On dit qu'il faudra deux ou trois jours pour le mettre en état de marcher. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  117. Je suis à demi consolée de cet accident, puisqu'il est arrivé près d'ici. (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
  118. Voilà ce que font vos trous et vos ornières. (Acte 1, scène 15, MADAME-BERNARD)
  119. Nous avons pensé mourir tous deux, et nous venons achever d'être malades chez vous. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  120. Nous venons un peu prendre l'air, pendant quinze jours ou trois semaines, pour nous remettre un peu. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  121. Je vous aurais bien amené mon autre soeur, avec mon petit frère, mais la cariole était trop petite, et ils ne viendront qu'après-demain, avec ma mère. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  122. Allons, ma soeur, allons faire mettre nos hardes dans une chambre, et puis nous irons voir ma petite cousine. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  123. Mais, mon frère, il faudrait prier mon cousin qu'on nous fit faire un petit potage. (Acte 1, scène 16, LA-COUSINE)
  124. À propos , mon cousin, ma mère vous prie bien fort que nous ayons tous les jours de petits potages. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  125. Et quelquefois de petits poulets rôtis ; mon frère le médecin l'a dit. (Acte 1, scène 16, LA-COUSINE)
  126. Non pas, s'il vous plaît, ma soeur, de petites perdrix, de petites perdrix ; et le médecin dit que cela nous rétablira beaucoup mieux. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  127. Je ne sais pas ce que cela signifie, mais il semble qu'on ait dessein de me faire pièce : de petits potages, de petits poulets, de petites perdrix. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  128. Ce grand nicodème de cousin m'a plus mis en colère que tout le reste, et cependant je n'ai jamais eu la force de le lui dire ; mais c'en est trop. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  129. Je l'ai bravement laissé passer, je li ai bravement ôté mon chapiau, et j'ai dit à part moi : bon, v'ià de la provision pour dieux nous, et notre maître ne sera plus si enragé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  130. Je ne sis ni fou ni étourdi, voyez-vous, et crainte qu'il ne s'en retournît comme il était venu, avec un bon fusil, que j'ai été chercher dans la cuisine, je lui ai sanglé un bon chinfreguiau par la face, et depis il n'a pas grouillé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  131. Non, vraiment; tu as bien fait, au contraire, et tu es un garçon de bon sens, pour le coup. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  132. Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  133. Le ciel n'est pas tout-à-fait injuste, et cela ne pouvoit arriver plus à propos. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  134. Et qu'est-ce donc, monsieur ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  135. Ils sont, je crois, plus de quarante, qui accommodont bian votre parterre et vos choux. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  136. Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  137. Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  138. Il faut mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  139. Bon, bon, vous ne savez pas tout : chiens, chevaux, maîtres et valets, tout restera ici jusqu'à demain matin, pour être au bois de meilleure heure. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  140. Et voilà de quoi abîmer tout le village. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  141. Et quelque chose me peut-il fâcher plus que je le suis ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  142. Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  143. Et je suis le plus trompé du monde, s'ils n'ont dessein de vous faire quelque pièce. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  144. Monsieur, madame vous prie bien fort de venir, et elle ne peut pas fournir toute seule à la conversation de tant de monde. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  145. Par ma foi, il n'a pas trop de tort d'être fâché, et je lui trouve assez belle patience. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  146. La tête me fend, Lisette, je ne puis plus résister a tant de fracas. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  147. En vérité, mon père a bien raison de n'aimer point la campagne ; et, outre la dépense qu'il est obligé d'y faire, on n'y vit point assez tranquille. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  148. C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  149. Et comment fera-t-on pour lui rendre ma lettre ? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  150. Le village est-il si grand, et aurai-je tant de peine à le trouver ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  151. Et où allez-vous comme ça, ma cousine ? (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  152. J'ai trouvé en arrivant ici un petit jeune monsieur, que j'ai vu quelquefois avec vous. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  153. Je me doute bien qu'il n'en faut rien dire devant le monde ; et je vous ai fait signe, je ne sais combien de fois là-haut, que j'avais à vous parler en cachette. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  154. Je suis secret, voyez-vous. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  155. Demandez, demandez à mes soeurs, j'ai toujours su toutes leurs petites affaires, et je n'en ai jamais rien dit, ni à mon père, ni à ma mère. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  156. Il m'a dit que j'étais un petit fripon qui me divertissais bien , et que j'avais toute la mine de ne vouloir pas que mon cousin me vît seulement. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  157. Ma cousine, il a voulu parier dix pistoles que je n'y venais pas, et j'ai parié que j'y venais, moi. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  158. Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me faire suivre, mais il n'a pas voulu ; et pour plus de sûreté, il m'a dit qu'il alloit m'attendre à cette petite porte du jardin qui donne dans les champs, et que si je ressortais par-là, il verrait bien que je serais entré dans la maison. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  159. J'ai été ouvrir la porte, il est entré, et il m'a payé les dix pistoles. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  160. Et comment, sa revanche ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  161. Il a gagé que je ne vous viendrais pas dire qu'il est là ; j'ai gagné, comme vous voyez, et il faut que vous veniez le lui dire, ma cousine, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  162. Et que diantre personne ne vous verra là ; et puis voulez-vous faire perdre dix pistoles à votre cousin chonchon ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  163. Allons-y donc, Lisette : au moins, ce n'est que pour vous faire gagner la revanche de la gageure. (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  164. Je ne sommes pu cheux nous, mon enfant, je sommes au cabaret. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  165. Au cabaret ! (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  166. Oui, morgué, au cabaret. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  167. Tiens, notre maître et monsieur Griffard venont de plaquer une vieille épée toute rouillée au-dessus de la porte, avec un bouchon de lierre, et ils ont griffonné au-dessous, avec lin gros charbon : à l'Epée royale. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  168. Dame, c'est ici l'Épée royale, bon logis, à pied et à cheval. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  169. Cette invention est admirable. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  170. J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
  171. Vous êtes le maître ; on vous fait honneur et à moi aussi. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  172. Le mieux du monde ; et j'ai trouvé une occasion tout-à-fait avantageuse pour nous procurer des amis dans la province. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  173. Voila une querelle bien ancienne, et cela est glorieux à accommoder. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  174. Les uns vont arriver, et les autres seront ici demain matin. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  175. Ce sont gens de bonne chère et de plaisir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  176. Qu'on mette les chevaux de ces messieurs à l'écurie. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  177. Et le fief est bien noble, qui plus est. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  178. Cette maison-ci devrait être à moi ; et c'est feu mon grand-père qui l'avait vendue au père de celui qui l'a vendue à monsieur votre père. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  179. Cà, messieurs, ne parlons point aujourd'hui d'affaires, et ne songeons ce soir qu'à nous divertir. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  180. Ils n'arriveront d'une bonne heure ; et comme leurs juments sont pleines, ils n'ont jamais voulu les faire galoper. (Acte 1, scène 29, TROISIÈME-HOUBEREAU)
  181. Vous vous moquez de nous, monsieur, et votre ordinaire nous suffit. (Acte 1, scène 30, PREMIER-HOUBEREAU)
  182. Mon petit gentilhomme cabaretier, je ne vous dis pas adieu.. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  183. Je n'ai plus de mesures à garder ; me voilà déshonoré pour toute ma vie, et je ne dois songer qu'à mourir. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  184. À vos manières, je ne reconnais point mon père, et je vais publier moi-même l'indignité d'un tel procédé. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  185. Les voilà pourtant partis, et l'Epée royale fait ces merveilles. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  186. Comment diable, voilà le valet d'Éraste ; est-ce qu'Éraste serait chez moi ? (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  187. Rien, monsieur : je demandais une chambre à cette fille pour mon maître. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  188. Oui, monsieur : Éraste est là-haut avec madame et mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
  189. Oui, monsieur ; mais je voudrais bien savoir où il couchera, pour y mettre nos hardes. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  190. Savez-vous bien que vous tenez le plus beau cabaret de toute la route ? (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  191. Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
  192. Je me moque de cela, et je ne veux point être ruiné. (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  193. Écoutez-moi, s'il vous plait, et vous ne vous plaindrez pas que je sois chez vous, assurément. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  194. La sottise qu'a faite un de vos valets de tuer un cerf qui s'était sauvé chez vous, et qu'on a trouvé caché dans votre écurie, suffirait pour renverser une fortune encore mieux établie que la vôtre ; et je ne sais même si mon oncle ne risquera pas la sienne en ne poussant pas la chose. (Acte 1, scène 34, ?RASTE)
  195. Non, monsieur, et je ne donnerai ma fille qu'à un homme qui achètera ma maison ; car je m'en veux défaire. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
  196. Qu'à cela ne tienne, monsieur ; je vous rendrai tout ce qu'elle vous a coûté, et vous y serez toujours le maître. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  197. Non, s'il vous plaît, et vous commencerez, dès aujourd'hui même, à en faire les honneurs et la dépense. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
  198. Nous accommoderons tout, madame, et ces messieurs qu'il avait amenés ne refuseront pas d'être des noces. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  199. Mon maître n'est pas mal dans ses affaires : avec une jolie femme et une maison de bouteille, il aura plus d'amis qu'il ne voudra. (Acte 1, scène 34, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

  1. Lui demander ce soir une heure d'entretien... v.2 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  2. C'est bien du temps qu'une heure, et nous n'en avons guères, v.3 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  3. De prude, de coquette, et fut-ce de la tienne, v.12 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  4. Parle, et l'on y fera considération. v.18 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  5. Et si tu me fais part jamais d'un tel secret, v.21 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  6. Je le dirai partout, moi, tant je suis discret. v.22 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  7. Une jeune et gentille Suivante, v.27 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  8. Demande avec instance à vous rendre un billet ; v.29 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  9. Et je me suis chargé, comme premier valet, v.30 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  10. Et de vos faits galants intendant ordinaire, v.32 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  11. Mais que je sers pourtant avec zèle et tendresse, v.36 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  12. M'a fort recommandé de remettre en vos mains v.37 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  13. Ce billet par lequel vous saurez ses desseins ; v.38 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  14. Et pour toute réponse, il ne faut que me dire v.39 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  15. Et tiendrais à bonheur de n'y trouver que vous. v.42 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  16. Si bien faite et si belle, v.43 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  17. Et lorsqu'on vous a vue, il est bien malaisé v.45 (Acte 1, scène 1, DON ANDR?)
  18. Et trouvez-vous vous-même au lieu qui est marqué, v.50 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  19. Et vous m'en conterez pour lors si bon vous semble ; v.52 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  20. Et si je suis réduit à feindre... v.54 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  21. Et ce n'a pas été faute d'occasion. v.57 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  22. Je suis assez bien fait, et plus d'une Marquise... v.59 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  23. Cela vous regardait, et je n'en ai dit mot, v.61 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  24. Ayez-en, et vivons en bonne intelligence. v.64 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  25. Je suis votre valet, et vous avez raison ; v.66 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  26. Mais lorsque le valet est fidèle à son maître, v.67 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  27. Le maître à son valet a tort de ne pas l'être. v.68 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  28. Vous me mettez dehors, Monsieur ? v.78 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  29. Et moi de vous voir faire. v.80 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  30. Tu deviens familier, je t'ai pris pour valet ; v.82 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  31. N'oubliez pas au moins ce que vous permettez, v.89 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  32. Je voudrais, Don André, vous parler en secret. v.97 (Acte 1, scène 5, DON GARCIE)
  33. Vous le pouvez, cet homme est fidèle et discret, v.98 (Acte 1, scène 5, DON ANDRÉ)
  34. Et depuis très longtemps il a ma confidence. v.99 (Acte 1, scène 5, DON ANDR?)
  35. Ce valet a raison. v.101 (Acte 1, scène 5, DON GARCIE)
  36. Le secret me regarde. v.102 (Acte 1, scène 5, DON GARCIE)
  37. C'est mon nom, et je suis du sang des Torellas, v.105 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  38. Cadet, je suis peu riche, et je me dédommage v.107 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  39. Et puisqu'à vous parler, enfin je me résous, v.114 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  40. C'est être bienheureux qu'un objet plein de charmes... v.119 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  41. Des soins, du temps, des pleurs ; et peut-être, après tout, v.121 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  42. Et c'est une faveur où je puis seul prétendre. v.131 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  43. C'est donc là le secret que vous vouliez m'apprendre ? v.132 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  44. Oui, je vous le confie, et j'ose défier v.133 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  45. Et quoique mon amour soit su de tout Valence, v.135 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  46. Ah ! Je vous promets fort de n'en jamais parler. v.137 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  47. N'ont produit d'autre effet que de la chagriner ; v.142 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  48. Mais après le secret qu'ici je vous révèle... v.144 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  49. Vous êtes galant homme, et j'ose me flatter v.145 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  50. Lèonor vous en prie, et je vous le demande. v.148 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  51. Mais il a raison, et j'en suis fort content. v.149 (Acte 1, scène 6, FABRICE)
  52. Que c'est une prière, et point une menace. v.156 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  53. Pour cette Léonor une plus vive flamme, v.159 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  54. Comment ! A-t-il sujet d'être plus en colère ? v.163 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  55. Et seriez-vous en droit par hasard de lui faire v.164 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  56. Et sans l'aimer, ru sais que je suis aimé d'elle. v.168 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  57. Non, elle et prise v.172 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  58. Tout de bon. J'en reçois des billets chaque jour, v.173 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  59. De voltiger sans cesse et sans réflexion, v.177 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  60. De poursuivre à la fois la belle, et la plus laide, v.179 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  61. Ou jeune, ou vieille, ou grande, ou petite, ou dondon, v.181 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  62. Les yeux grands, les petits, le long nez, la camuse, v.183 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  63. Et rien n'amuse enfin tant que le changement. v.186 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  64. On en trouve une alors laide et spirituelle ; v.188 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  65. On prend un jeune objet plein de vivacité ; v.190 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  66. Je rabaisse mon vol, et la naine me tente ; v.192 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  67. Et lorsqu'on est outré de l'excès d'embonpoint, v.193 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  68. Et la brune me plaît, quand la blonde est trop fade. v.196 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  69. Je cesserais de vivre ; et puisqu'on est mortel, v.205 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  70. Cette fierté me pique, et je traverserai v.217 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  71. Et je ne lui trouvais que des charmes vulgaires ; v.220 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  72. Qui me fait grand plaisir ensemble et grand honneur. v.230 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  73. Quel sujet me l'attire, et quel soin vous amène ? v.231 (Acte 1, scène 8, DON ANDR?)
  74. Vous connaissez mon nom, ma naissance et mon bien ; v.233 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  75. Quel objet est le vôtre ? v.236 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  76. Quand cet honneur surtout regarde ma famille ? v.239 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  77. Vous ne m'en parlez point, et c'est dont je me plains. v.242 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  78. Cela donne sujet à de mauvais discours : v.246 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  79. Et quoique sa vertu n'en souffre aucune tache, v.247 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  80. Tout Valence en murmure, et c'est ce qui me fâche, v.248 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  81. Et m'engage à venir vous dire doucement, v.249 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  82. Et si c'est son dessein de lui donner sa foi, v.253 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  83. Dans cette incertitude il est de ma prudence v.255 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  84. Et peut-être les siens sont mes moins mal reçus... v.261 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  85. Et qu'il faut cesser vos assiduités. v.269 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  86. Et quand je vous demande un éclaircissement, v.273 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  87. J'en prends votre parole, et me retire. Adieu. v.286 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  88. Il croyait vous tenir et vous prendre au filet. v.289 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  89. Ne suis-je pas valet ? v.290 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  90. De bien plus doux objets votre âme est possédée ; v.292 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  91. Et vous ne voulez, vous, que de l'amusement. v.294 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  92. Et plus on met d'obstacles à ce que je médite... v.296 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  93. Il faut tromper un père, et deux rivaux ensemble. v.303 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  94. Quelqu'un monte en cet appartement. v.305 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  95. Et j'attendais si peu de vous voir à Valence... v.315 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  96. Je ne me moque point, cet hymen résolu v.317 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  97. Je vous plains, cher ami, cet aveu diminue v.319 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  98. Cette même amitié v.337 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  99. Un valet qui ne me quitte guère, v.343 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  100. Jusques à son retour puis-je garder Fabrice ? v.347 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  101. Et de changer de maître, au moins pour quelques jours. v.349 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
  102. Sachez si l'on a point de lettres à me rendre. v.352 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  103. Je vais chez un Banquier, et je repasserai v.353 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  104. Sortons de cette chambre, et restons dans la salle : v.356 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  105. L'air me semble plus frais et plus tranquille ici. v.357 (Acte 2, scène 1, L?ONOR)
  106. Et quel est cet époux? v.369 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  107. Et de mon père même il n'est pas fort connu. v.370 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  108. Et sans me consulter le mien de moi dispose. v.372 (Acte 2, scène 1, L?ONOR)
  109. Et lui-même il me l'a déclaré ce matin, v.374 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  110. Et que quelque projet que le sien eût conçu... v.381 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  111. Je le préfère à l'autre, et j'en fais votre époux. v.390 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  112. Et lui vous aime ? v.392 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  113. Amour malheureux et funeste ! v.392 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  114. Mais enfin, qui vous fait soupçonner cet amour ? v.393 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  115. Il lui plaît, et malgré l'apparence, v.411 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  116. Et plus j'ai de froideur, plus il me persécute. v.416 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  117. Et je regarderai comme un parfait bonheur, v.421 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  118. Et quand... v.424 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  119. De discours obligeants, d'honnêtetés peu chiche, v.431 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  120. Et pour lui nos verrous s'ouvrent sans faire bruit. v.434 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  121. Et comme fille, vous, vous n'en voulez rien faire. v.440 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  122. Elle est de fort bon sens, et dit fort vrai, Jacinte. v.443 (Acte 2, scène 2, ISABELLE)
  123. Elle seule est l'objet de ses pas, de ses soins. v.453 (Acte 2, scène 2, LÉONOR)
  124. Plus il court à sa perte ; et c'est un fait certain. v.457 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  125. Mourra peut-être, et puis tout s'accommodera. v.462 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  126. Les tranquilles projets que forme Don Garcie. v.464 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  127. N'ait rien qui dut chagriner cet époux, v.478 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  128. Et contre mon bonheur quoi qu'on puisse entreprendre, v.483 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  129. Le remède est étrange ! Et si j'y suis réduite, v.492 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  130. Pour vous prouver ainsi ma tendresse et ma foi. v.494 (Acte 2, scène 3, L?ONOR)
  131. Cet époux prétendu qui vous met en souci, v.501 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  132. Me le promettez-vous ? v.507 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  133. Je promets, D. Garcie, v.507 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  134. D'où lui naît cette crainte ? v.512 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  135. Cette crainte, Seigneur, n'est pas sans fondement. v.513 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  136. Et peut-être à vous voir il s'accoutumera. v.520 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  137. Et de voir chaque jour ses ordres mal suivis, v.527 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  138. Une affaire qui presse, et qui m'est importante, v.537 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  139. M'a fait chercher ma soeur ; et j'ai su par sa suivante, v.538 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  140. Et j'ai cru sans déplaire et sans faire aucun tort, v.540 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  141. Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  142. Que loin de me blâmer cette liberté, v.543 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  143. Mais tout le monde en parle, et pour le faire taire, v.545 (Acte 2, scène 5, DON FÉLIX)
  144. Ciel ! Est-ce à cet hymen qu'il me faut préparer ? v.552 (Acte 2, scène 6, LÉONOR)
  145. Serait-ce mon rival, et que viens-je d'entendre ? v.553 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  146. Bonne mine, et renfermez vos pleurs. v.556 (Acte 2, scène 6, JACINTE)
  147. Et pressé par l'amour de me rendre à Valence, v.561 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  148. Et n'ai pas eu le temps de voir mon père encor. v.563 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  149. Et que le temps ensuite y produise l'effet, v.575 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  150. Le trouble de mes sens... voudrez-vous bien permettre ? v.581 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
  151. J'ai besoin d'être seule afin de me remettre. v.582 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  152. Quel parti dois-je prendre, et quel espoir me reste ? v.586 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  153. Ô fille impertinente ! Ô contretemps fâcheux ! v.591 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  154. Léonor aime ailleurs ; et si j'ai de bons yeux, v.592 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  155. Ciel ! Qu'aperçois-je encor, et que ma peine est grande ! v.594 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  156. Vous êtes bon et sage ; v.597 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  157. Et dans l'état où sont les affaires, mon gendre, v.602 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  158. Et c'est une fureur que cette jalousie. v.617 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  159. Seigneur, votre valet... v.622 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  160. Me paraît importante, et permet peu d'attendre. v.630 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  161. Votre valet et sa mule, tous deux v.631 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  162. Avec un pied rompu, le valet qui s'en tire, v.634 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  163. Et qui ne peut courir, faute de ce pied-là, v.635 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  164. Vient d'envoyer à l'Ours la lettre que voilà. v.636 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  165. Et moi, je vous l'apporte en grande diligence : v.637 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  166. Cette lettre est de mon père, je pense. v.638 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  167. Et dans ce triste état il me demande en grâce, v.641 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  168. Qu'avant de mourir il me voie et m'embrasse. v.642 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  169. Mais ne pouvant, ami, détourner cet orage v.645 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  170. Quand son père mourut, sa douleur en effet, v.648 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  171. Mais cette douleur-là, dès qu'il fut orphelin, v.651 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  172. Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  173. Et cet éloignement vous cause de la peine? v.661 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  174. Ami, dans cet état, j'ai besoin de conseil... v.664 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  175. Et partirais tranquille autant que je pourrais. v.668 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  176. Donnez-moi cet emploi, v.672 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  177. Que laissant ce valet avec votre équipage... v.681 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  178. Et Fabrice introduit ainsi dans la maison... v.683 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
  179. Et moi j'observerai Léonor, Don Garcie. v.685 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  180. D'en savoir le détail avant votre retour. v.688 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
  181. Ah ! Ce n'est point assez que cette connaissance, v.689 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  182. Et quand vous serez sûr de cette intelligence, v.690 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  183. Puisque vous voulez bien prendre cet emploi, v.691 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  184. Pour perdre mon rival mettre tout en usage. v.693 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  185. Il faut pour son valet qu'il te fasse connaître. v.702 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  186. Vous formez des projets qui vous mèneront loin. v.704 (Acte 2, scène 10, FABRICE)
  187. Je devine, et vois le train des choses. v.705 (Acte 2, scène 10, FABRICE)
  188. Hé bien ! À ces projets, est-ce que tu t'opposes ? v.706 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  189. Et viens me retrouver quand il sera parti. v.708 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  190. Car je connais mon homme, et sais ce qu'il peut faire. v.710 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
  191. Et d'un autre côté ne disant rien, la peine v.713 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
  192. Oui, tes conseils sont bons, et je m'y soumettrai, v.715 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
  193. Mais vous me surprenez par cet éloignement. v.724 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  194. À qui dois-je imputer cette prompte retraite ? v.726 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  195. Qui me puisse donner aucun sujet de l'être ; v.730 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  196. Et je ne prévois pas... v.731 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  197. Lisez, et vous verrez l'affaire d'importance v.733 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  198. Par vos lettres que je reçois, v.737 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  199. Et lui rendre la vie, ou lui fermer les yeux. v.744 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  200. Allez donc, et surtout hâtez votre retour. v.747 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  201. Permettez en partant que je vous renouvelle v.750 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  202. De venir lui donner et mon coeur et ma foi. v.752 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  203. J'attends votre retour avec impatience. v.766 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  204. Cet ordre du retour ne me peut sembler doux, v.767 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  205. Je pars, et je crois voir dans le fond de votre âme... v.770 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  206. Et le plus sûr moyen de les faire finir, v.779 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  207. Quand l'honneur nous conduit et sait les réprimer. v.784 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  208. Et songez... v.791 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  209. Et par l'ennui, le trouble et le chagrin s'augmente. v.794 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  210. Partez donc ; au retour, si c'est votre plaisir, v.795 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  211. Et je vous promets, moi, d'appuyer la morale. v.797 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  212. Qu'un amant qui déplaît, et qui par argument, v.799 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  213. Il n'est pas sans mérite ; et je trouve, Jacinte, v.801 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  214. Que son sort et le mien sont bien dignes de plainte. v.802 (Acte 3, scène 4, L?ONOR)
  215. Et pour cet autre amant vous avez de la haine ? v.809 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  216. Le temps de cette absence est autant de gagné ; v.815 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  217. De cet éloignement si l'autre ne profite, v.817 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  218. Et si rien au retour n'est fait, gare la suite. v.818 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  219. Quoi donc ! À ce retour que veux-tu qui soit fait ? v.819 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  220. Un bon hymen secret ; v.820 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  221. Et je ne me plains pas. Il faut que cette nuit v.827 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  222. Le faire et ne le pas dire. v.834 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  223. Entrez dans votre chambre et soyez-y tranquille. v.845 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  224. Je suis tremblante, et je ne sais pourquoi. v.847 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  225. Allez, rassurez-vous, et vous fiez à moi. v.848 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  226. Don Juan est parti, moi dans cette maison, v.859 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  227. Et ce qui doit le plus m'embarrasser, v.863 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  228. C'est le valet de Don André, je pense. v.865 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  229. Quand, comment, et par où le traître est-il entré ? v.871 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  230. Es-tu pas valet de D. André ? v.872 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  231. Et j'y suis de l'aveu, de l'ordre de ton maître. v.878 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  232. Si tu veux cette nuit recevoir ma visite, v.890 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  233. Et puis je te rejoins. v.909 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  234. La rencontre est plaisante, et la friponne m'aime : v.910 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  235. Et peu doit m'importer qu'il lui plaise, ou déplaise, v.921 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  236. Sans bruit et sans hasard, Dieu veuille qu'il ressorte ! v.926 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  237. Elle n'est que poussée; et vous soyez alerte v.934 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  238. À décamper bientôt au moindre petit bruit ; v.935 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  239. Parler à Léonor, et de force, ou de gré, v.939 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  240. J'ai cette affaire en tête, et j'en veux voir la fin. v.948 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  241. Et je sais en tout cas quand il serait ici, v.955 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  242. Au fond de cette salle est son appartement, v.959 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  243. Et j'ai de quoi forcer la serrure aisément. v.960 (Acte 3, scène 9, DON ANDR?)
  244. Et vais tourner à gauche au deuxième palier. v.964 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  245. Je vais voir si quelqu'un, valet ou demoiselle, v.969 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
  246. Approchons-nous, et nous plaçons de sorte... v.974 (Acte 3, scène 11, DON ANDRÉ)
  247. Instruits des noirs projets qu'un perfide a pu faire, v.997 (Acte 3, scène 14, DON GARCIE)
  248. Et je suis venu, moi, sûr d'avoir en effet, v.999 (Acte 3, scène 14, DON ANDRÉ)
  249. Songez-vous, que cet éclat me perd, v.1003 (Acte 3, scène 14, LÉONOR)
  250. Et lorsque j'y reviens flatté de l'espérance, v.1010 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  251. Vous trouvez-vous tous deux dans cet appartement ? v.1016 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  252. Et vous l'êtes tous deux également peut-être. v.1026 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  253. C'est celui qu'en secret votre coeur justifie ; v.1034 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  254. Et quand à cet excès on ose m'outrager, v.1035 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  255. Et rudement. v.1037 (Acte 3, scène 15, FABRICE)
  256. Sortez d'ici tandis que je l'entretiendrai, v.1039 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  257. Don Garcie, et chez vous demain je vous verrai. v.1040 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  258. Rentrez, et suspendez les troubles de votre âme. v.1042 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  259. Qu'en cet appartement il entendait du bruit, v.1048 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  260. Et ma fille ? Chez elle entend-on quelque chose ? v.1053 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  261. Et pour ne pas troubler cette tranquillité, v.1055 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  262. Permettez, Don Félix... v.1069 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  263. Qu'en juger ? Et chez moi qu'est-ce qui s'est passé ? v.1072 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  264. Jacinte est avertie, et me sait seule ici. v.1075 (Acte 4, scène 1, LÉONOR)
  265. Hé, c'est ce que je crains, et qu'il faut empêcher. v.1091 (Acte 4, scène 2, LÉONOR)
  266. J'ai trouvé dans ma tête en cette conjoncture, v.1093 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  267. Et pour lequel déjà j'ai pris quelque mesure. v.1094 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  268. Et je l'ai choisie exprès pour cette raison-là. v.1100 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  269. Et jusqu'à demain même, attendu que sans peine v.1105 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  270. Vous n'y pouvez aller, et n'êtes pas certaine v.1106 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  271. Pour mieux le retenir par une longue attente... v.1113 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  272. Le beau sujet de crainte ! v.1118 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  273. Elle n'a pas sujet d'être satisfaite. v.1126 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  274. L'époux vient, et d'abord à la première vue, v.1129 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  275. Et l'on en prend, Dieu sait... Puis dès le même jour v.1132 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  276. Cet époux trop aimé, que la grêle accompagne, v.1133 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  277. Presque sans dire mot, part, se met en campagne ; v.1134 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  278. Aille pleurer son père, et qu'il nous laisse en paix. v.1148 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  279. Et m'accommode peu de ta plaisanterie. v.1150 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  280. Mais enfin les valets qui parlent d'ordinaire... v.1154 (Acte 4, scène 3, DON F?LIX)
  281. Sans avoir entendu le moindre petit bruit, v.1159 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  282. C'est vous à qui je parle, et Jacinte répond. v.1164 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  283. C'est que comme aux vapeurs elle est parfois sujette... v.1166 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  284. Paix! Je ne puis savoir ce secret-là de vous. v.1167 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  285. Et Don Juan qui vient m'en instruira, sans doute. v.1170 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  286. Et je suis votre ami... v.1187 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  287. Que vous est-il céans arrivé cette nuit ? v.1195 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  288. L'objet, qui le premier se présente à ma vue, v.1201 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  289. Don Garcie auprès d'elle, et Don André, tous deux v.1203 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  290. Ô fille impertinente ! Et qui me déshonore ! v.1206 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  291. J'y vis ce Don Garcie, et j'en devins jaloux. v.1216 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  292. Il entra, le suivit, plein d'ardeur et de zèle ; v.1221 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  293. Il le joignit enfin, et cet ami fidèle, v.1222 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  294. Et Don André, v.1227 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  295. Pour moi je crois devoir vous parler net ici : v.1231 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  296. Cet ami si fidèle est un rival aussi. v.1232 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  297. Non, non, une autre dame est l'objet de ses soins, v.1235 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  298. Et mes yeux, cette nuit en ont été témoins. v.1236 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  299. Et que bien mieux que vous je me connais en gens, v.1240 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  300. Les valets, qui toujours ou curieux ou traîtres, v.1245 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  301. Tirez-en le secret qui vous est nécessaire. v.1250 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  302. Je vous quitte, et vous laisse avec elle : v.1253 (Acte 4, scène 6, DON FÉLIX)
  303. Que de cet entretien j'appréhende la suite ! v.1257 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  304. Si pour quelques soufflets j'en pouvais être quitte ? v.1258 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  305. Ce que vous demandez est un secret pour moi. v.1272 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  306. Un secret ? v.1273 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  307. Léonor n'eût jamais de secret pour Jacinte. v.1274 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  308. Je le crois, mais Jacinte est pénétrante et fine, v.1277 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  309. Et dans de certains cas quelquefois on devine, v.1278 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  310. Prends cette bourse, prends. v.1281 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  311. Et si je l'acceptais... v.1283 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  312. Et te réduire au point de me parler sans fard, v.1287 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  313. Et ma juste fureur, lasse de se contraindre... v.1293 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  314. Puisqu'il faut vous le dire, et sauter le fossé, v.1296 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  315. De cette vérité, Monsieur, ne doutez pas. v.1304 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  316. Et se sont-ils parlé ? v.1316 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  317. Oh ! Cet article-là va vous mettre en colère, v.1318 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  318. Et contre moi, Monsieur, terriblement. v.1319 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  319. Et par-là voyant luire un rayon d'espérance, v.1322 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  320. Il allait s'en retourner soudain v.1327 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  321. Et s'il ne fût venu, tout cela n'était rien. v.1336 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  322. Ah, que je souffre ! Hélas ! Et dans quel désespoir... v.1339 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  323. Arrêtez, Madame, et souffrez qu'un moment v.1343 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  324. Comme ami je vous parle, et non plus comme amant. v.1344 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  325. Et sans le coeur la foi n'a rien qui m'intéresse. v.1346 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  326. Le Ciel ne permet pas qu'à présent je l'espère, v.1354 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  327. Et ne se peut, Seigneur, engager qu'une fois. v.1360 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  328. Vous promettre le coeur, ce serait faire un crime. v.1362 (Acte 4, scène 8, L?ONOR)
  329. C'est parler net. v.1363 (Acte 4, scène 8, JACINTE)
  330. Coups de pieds ou soufflets qu'en sa fureur extrême, v.1373 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  331. Chez Don Garcie il m'a fait porter une lettre, v.1377 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  332. Que ne le trouvant point, j'ai cru pouvoir remettre v.1378 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  333. À Madame Isabelle, et quand de son billet v.1379 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  334. Il a pris une canne, et s'est mis à me battre. v.1382 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  335. Et celle qu'il ressent est égale à mes deux. v.1395 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  336. Je l'ai su par hasard en ouvrant ce billet, v.1399 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  337. Qu'inconsidérément m'a laissé son valet. v.1400 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  338. Et voilà le sujet qui brouille sa cervelle. v.1401 (Acte 4, scène 10, FABRICE)
  339. Et l'heure. v.1404 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  340. En ce billet tout est bien expliqué. v.1404 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  341. Et sauver un duel, Madame, à votre frère. v.1406 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  342. Et Jacinte à mon gré vous tient trop en suspens. v.1416 (Acte 5, scène 1, LÉONOR)
  343. Tire-moi de cette incertitude, v.1422 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  344. Mais c'est le nôtre à nous, et pour la bienséance, v.1429 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  345. Ma crainte se dissipe, et mon coeur se rassure, v.1433 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  346. Et c'est un grand plaisir pour moi, je vous le jure, v.1434 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  347. C'est une invention que mon petit génie, v.1437 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  348. Oui, j'aperçois quelqu'un qui s'approche en effet. v.1440 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  349. Et vous pourriez pourtant, soit dit sans vous déplaire, v.1450 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  350. Et tu vis bien aussi comme j'allai t'attendre. v.1454 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  351. Et de qui, s'il te plaît, me moquais-je donc, moi ? v.1456 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  352. Et la mienne eût été fort en défaut, ma mie. v.1458 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  353. Et sur quel ton, dis-moi, le prends-tu donc toi-même ? v.1461 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  354. Bon, bon, je menais l'un, et toi tu menais l'autre, v.1469 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  355. Hé bien, promets-moi donc au péril de ta vie, v.1481 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  356. Mais je te le promets au péril de mon dos. v.1484 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  357. Je trouble l'entretien ; mais quel est ce beau fils ? v.1488 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  358. Tu m'offres cette nuit tes voeux et ta tendresse, v.1493 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  359. Je les accepte, et vois qu'une autre est ta maîtresse ? v.1494 (Acte 5, scène 3, B?ATRIX)
  360. Cette nuit tu l'as entretenue ? v.1497 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  361. Cette nuit ! Tu sais bien que c'est toi que j'ai vue. v.1498 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  362. Qu'avait dès le matin retenu sa maîtresse ; v.1501 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  363. Ton maître avait ici rendez-vous cette nuit ? v.1503 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  364. Oh ! Cette maison-là vaut bien mieux que la vôtre ! v.1506 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  365. Je suis facile et de trop bonne pâte. v.1517 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  366. Mon maître est un maroufle, et m'exemple me gâte. v.1518 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  367. Ma foi, du contretemps, je suis pourtant fâché ; v.1519 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  368. Et c'est ici le lieu marqué dans son billet. v.1527 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  369. Moi, je suis son valet; v.1528 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  370. C'est elle qui lui met la cervelle à l'envers. v.1535 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  371. M'engage à le punir de cette perfidie. v.1538 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  372. Je le cherche, et je tremble en ce moment, v.1539 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  373. Ce valet doit être informé de l'affaire. v.1542 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  374. Tirons la vérité par menace et par feinte, v.1545 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  375. Et fixons les soupçons dont mon âme est atteinte. v.1546 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  376. Je vous suis inutile en cette occasion, v.1547 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  377. Dans le fonds... En effet, Monsieur, comme vous dites... v.1553 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  378. Oui, je suis un coquin, et dans votre courroux, v.1559 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  379. Et vous l'en croiriez, lui, c'est bien le plus grand traître, v.1577 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  380. Et s'il faut franchement dire ce qu'il m'en semble, v.1585 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  381. Et d'une autre beauté je sais qu'il est épris, v.1588 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  382. Il nous a cette nuit menés chez une Dame. v.1590 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  383. Et jamais lui ni moi nous ne l'avons connue. v.1594 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  384. Et voudrais en secret vous parler un moment, v.1608 (Acte 5, scène 6, DON FÉLIX)
  385. Je me retire. v.1609 (Acte 5, scène 6, FABRICE)
  386. Quoique simple valet, et pas content, je vois v.1611 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  387. Don Juan, Don Félix, Don Garcie et mon maître, v.1613 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  388. Léonor... Tout cela n'a pas sujet de l'être. v.1614 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  389. Tout coup vaille, et maudit qui s'en chagrinera ; v.1616 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  390. Tu le vois, mon billet n'a point été rendu ; v.1619 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  391. Et par moi vainement Don Garcie attendu, v.1620 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  392. Entrez chez Donna Elvire, et moi qui resterai, v.1623 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  393. Vous la devez revoir, et voici quasi l'heure. v.1626 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  394. Que ce faquin plaisante et se moque de moi. v.1644 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  395. Vous l'avez en effet. v.1649 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  396. Et malgré mes rivaux, et malgré D. Félix, v.1651 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  397. J'en sais de sûrs moyens, et je n'ai qu'à vouloir. v.1656 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  398. Et je n'aurai pas fait de vaines entreprises. v.1658 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  399. Oui, vous avez bon esprit en effet. v.1667 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  400. Le lâche... Il n'est hardi que pour battre un valet. v.1668 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  401. Songe à me bien garder le secret... Autre ment... v.1676 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  402. Qu'avais-je affaire, moi, de cette confidence ? v.1678 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  403. Qu'à propos je vous retrouve ici ? v.1679 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  404. C'est le remords, et non le discours qui t'étonne. v.1686 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  405. Je connais la bassesse, et toute la noirceur. v.1688 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  406. Je te sais à présent sans honneur et sans foi, v.1691 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  407. Et te méprise trop pour me venger de toi. v.1692 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  408. Et mon coeur croyez-moi, vous rend fort bien le change ; v.1694 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  409. Vaut-il qu'un galant homme et s'emporte et se fâche ? v.1702 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  410. Je dois ma retenue à vos sages avis, v.1703 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  411. Et je me tiens heureux de les avoir suivis, v.1704 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  412. Sous un tel front une âme et si basse et si lâche, v.1710 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
  413. Des dehors apparents, ses biens et sa famille, v.1713 (Acte 5, scène 10, DON F?LIX)
  414. Et pour le rendre tel, accordons-nous tous deux. v.1716 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  415. Don Juan et mon père ! v.1721 (Acte 5, scène 12, LÉONOR)
  416. Don Garcie et sa soeur sont avec elle aussi. v.1723 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  417. Il se meurt, et je puis dire ses vérités v.1727 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  418. Pour tuer Don Garcie, et Don Juan ensuite... v.1729 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  419. Tous gens de courage et d'élite, v.1730 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  420. Et cédons Léonor aux veux de Don Garcie. v.1738 (Acte 5, scène 12, DON JUAN)
  421. Et quel coeur généreux j'avais choisi pour vous. v.1740 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)
  422. Je suis bon, et veux bien que mon choix cède au vôtre. v.1742 (Acte 5, scène 12, DON F?LIX)

LE GALANT JARDINIER (1704)

  1. Quand on a des filles d'un certain âge, d'un certain esprit, d'une certaine tournure, on ne peut trop se hâter de les marier, et il n'y a point de contretemps pour s'en défaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  2. C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  3. En un mot, nous l'avons tirée du couvent pour la marier, elle sera mariée, et tout au plus vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  4. Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  5. Vous étiez bien pis que tout cela quand nous nous mariâmes, et si ma famille y avait regardé de si près... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  6. Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  7. Il a de la répugnance pour le mariage, et cela m'en fait prendre pour lui donner ma fille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  8. Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  9. Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  10. Tenez, mon fils, c'est un vilain, un ladre, un vieux coquin, qui a vécu jusqu'ici d'une manière fort serrée, et qui, faute d'expérience, se répandra au premier jour en des dépenses excessives pour le première guenon qui lui donnera dans la vue. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  11. Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  12. Je suis venu pour éviter le fracas et la cohue, et pour faire la noce à moindre frais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  13. Et de quoi s'avise donc votre monsieur Caton, que vous trouvez si économe, de régaler tous les jours tout le village ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  14. De donner des violons et de la musique dans les avenues de notre bois ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  15. Cela ne vient pas lui, vous dis-je : il y a quelque chose là-dessous que je soupçonne, et j'ai mis des gens en campagne pour le découvrir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  16. Quand s'en va-t-il, cet animal-là ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  17. Il y a déjà dix ou douze jours qu'il est ici à pot et à rôt dans la maison. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  18. Ce sont les vôtres, et tout cela vit aux dépens du maître. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  19. Tenez, monsieur Dubuisson, vous êtes trop bon, trop facile, et cela me rend malade. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  20. Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  21. Allez, ma femme, allez vous remettre sur votre lit, et ne vous inquiétez de rien, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  22. Voilà justement le neveu du jardinier avec qui je suis bien aise d'avoir quelque petite conférence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  23. Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  24. Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  25. Et passablement fat, à ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  26. Il n'y a qu'un homme riche et sot qui puisse faire ces dépenses-là. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  27. Il n'y a qu'une bonne lieue d'ici, et il y envoie lui, deux ou trois fois par jour. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  28. Il a trois ou quatre personnes dans le village qui ne font autre chose qu'aller et venir. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  29. Mais cela ne conclut rien pour Monsieur Caton, et ils ne t'ont point dit que ce fût lui qui les employât. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  30. Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  31. Je n'ai garde de vous quitter dans le fort de cette affaire-ci, monsieur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  32. Et je reconnaîtrai tes bons offices. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  33. Je ne suis pas en peine de la reconnaissance, et pour le peu que j'en mériterai de sa part... Mais voici la jardinière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  34. Vous avez raison, et je n'y songeais pas. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  35. Votre garçon jardinier est un jardinier, et moi je suis votre neveu, sergent de milice. (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  36. Ils avont bian faire et bian dire, je ne saurais m'accoutumer à ce qui n'est point. (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  37. Mais quelle fantaisie a ce monsieur de se faire paysan, et à son homme de chambre de vouloir être le neveu de Lucas ? (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  38. Et la mienne, Lucas ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  39. Paix, motus, Mathurine, et la tienne itou. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  40. Ô çà, acoute, te sens-tu capable de garder un secret bian secrètement ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  41. Bon ; il faut toujours faire comme ça : c'est une belle chose que le secret. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  42. Ne te mets pas en peine, et dis-moi tout au plus tôt... (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  43. Or, ces gens-là, tu sais, remuont l'argent à la pelle ; ils faisont jouer, tu sais, jour et nuit les ménétriers dans le village ; ils tiront, tu sais, des fusées et des artifices sur l'iau. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  44. Ils m'ont baillé, tu sais, quinze pièces d'or pour que le capitaine devenît notre garçon, et son homme de chambre notre neveu, tu sais ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  45. Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  46. Tatigué que d'envieux, que de gens fâchés dans le village, quand ils verront Mathurine et Lucas dans un biau carrosse ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  47. Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  48. Bon, voler une feuille de papier, et pis, après tout, il n'y a pas de mal à ça : un paysan prendre à un capitaine, et au fils d'un maltôtier encore, ce n'est pas voler que ça, c'est prendre sa revanche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  49. Tiens, Mathurène, que je te montre ; tout ce qui est blanc, vois-tu, c'est le papier, et tout ce qui est noir, c'est les lettres. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  50. Retourne-t-en à la cuisine, pendant que je m'en vais les acouter, moi, sans faire semblant de rian. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  51. Il faut finir cette affaire-ci d'une manière ou d'une autre, monsieur ; et si monsieur votre père est encore huit jours sans apprendre de vos nouvelles, je vous le garantis défunt, ou, tout au moins, fou à lier. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  52. Il en perd l'esprit, vous dis-je, et le bruit court dans le quartier que vous avez été pendu. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  53. Ce n'est point un conte, monsieur : vous avez mandé, il y a un mois, que vous reveniez ; on vous sait parti d'Allemagne, vous n'arrivez point : tout le monde veut que des chenapans, que nous avons, dit-on, trouvés en chemin, nous aient, vous et moi, greffés tous deux sur quelque vieux chêne. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  54. Tenez, monsieur, voilà les billets que fait courir monsieur votre père ; il y en a même d'affichés au coin des rues. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  55. Où diantre aurai-je mis ce billet ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  56. Et que je l'aurai trouvé, moi. (Acte 1, scène 6, LUCAS)
  57. Qu'est-ce que c'est que ce billet ? (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  58. Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  59. Allons, monsieur, que cela vous touche, arrachez-vous à cette passion extravagante qui vous retient ici. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  60. Il n'attendait que mon retour à Paris pour me marier. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  61. Je me vois obligé de prendre place dans le carrosse de Metz. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  62. Que sa mère vient de retirer du couvent. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
  63. Surcroît de charmes et de mérite. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  64. Celle-là ne se sent point des fatigues de la guerre, et ce n'est pas là la bourse uniforme du régiment. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  65. Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  66. Il a raison, je me retire. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
  67. Et moi de mon côté... (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  68. Avec votre permission, mon neveu de la milice, j'ai queuque petite parole à vous dire. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  69. Parguenne, je vous ai bian entendu, moi ; je sais tout le contenu de l'affiche que vous avez perdue, et c'est justement moi qui l'ai trouvée. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  70. Et, mais, vous m'avez baillé quinze pistoles pour ne rien dire que c'est votre maître qui est ici. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  71. Et son père en promet trente à sti qui li dira où il est : je me fais comme ça des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  72. Je ne saurais sarvir sti-ci sans tromper sti-là, voyez-vous, et j'ai dans l'imagination que ce serait blesser ma conscience, si je ne sarvais pas sti qui promet le plus, au préjudice de sti qui baille le moins. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  73. Je vois bien ce qu'il y a à faire : tiens, voilà encore quinze louis d'or pour mettre les choses dans l'équilibre. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  74. Et qui diantre veux-tu qui le lui dise, gros animal ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  75. Et que sais-je, moi ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  76. Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  77. Va, ne crains rien : elles n'ont garde de parler ni l'une ni l'autre, et Mademoiselle Lucille ne sait encore rien de la passion de mon maître, elle ne le connaît pas pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  78. Et comment, par surprise ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  79. Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  80. Mais, velà bien des secrets à garder, monsieur de la Montagne : c'est une nouvelle augmentation de peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  81. Ne faudrait-il point encore queuque petit salaire pour cette peine-là ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  82. On te paiera tout à la fin, si nos projets peuvent réussir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  83. Et, palsanguenne, oui. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  84. Ils sont un tas de bourgeois et de bourgeoises, qui avont chacun envoyé leur plat, parce qu'ils savont que notre maître est un tantinet ladre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  85. Parguenne, il y a de quoi manger ; j'avons morgué deux cochons de lait, trois longes de viau, un gros aloyau, quatre gigots et une tarrinée de boeuf à la mode. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  86. Voilà une petite chère bien délicate. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  87. Allons, allons, nous la leur ferons faire meilleure qu'ils ne pensent, et nous en feront honneur à monsieur Caton. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  88. Va-t-en voir ici près à l'Épée-Royale s'il n'y est point encore arrivé trois carrossées d'hommes et de femmes à qui j'ai donné rendez-vous. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  89. Tu le sauras : va vite, et viens me rendre réponse. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  90. Mais j'irai plus loin que l'Épée-Royale, et je gagnerai l'argent de l'affiche. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  91. Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  92. Achevez d'écouter, et suivant ce que vous entendrez, prenez occasion de vous déclarer ou de vous taire. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  93. Voici un endroit tout propre à vous cacher, mettez-vous sur ce gazon et faites semblant de dormir : il est assez naturel qu'un garçon jardinier s'endorme sur l'herbe au lieu de travailler. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  94. Que Lucile est belle, et que je suis amoureux ! (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  95. Écoutez, parlez à propos, et me laisser faire le reste. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
  96. Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  97. Je n'imagine rien que de juste, et je gage que ce n'est pas du mari qu'on vous destine que vous êtes amoureuse. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  98. Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  99. Si tous les hommes étaient faits comme eux, votre petit coeur serait moins agité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  100. Vouloir qu'on parle bas, et ne rien avouer, cela me révolte. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  101. Ça, ça, remettez-vous ; je sais bien qu'un aveu tendre coûte à faire à une fille qui sort du couvent, mais cela viendra ; le mot d'amour vous effarouche à présent, mais l'usage adoucira le mot et la chose, et vous ne l'aurez pas entendu prononcer cinq ou six fois, que vous en aurez pris l'habitude. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  102. En effet, Marthon, tu es une personne admirable, et tes discours me donnent une certaine confiance. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  103. Il n'a pas tenu à lui ni à moi, ma chère Marthon, et si j'en crois ses yeux et mon coeur... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  104. Ses yeux et mon coeur ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  105. Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  106. Je me suis dit tout ce qu'on se peut dire ; je sens tout le ridicule de ma passion ; mais elle est telle, chère Marthon, que je ne suis plus maîtresse de la vaincre, et que je serai malheureuse toute ma vie. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  107. Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  108. Il me donnait la main quand nous descendions du carrosse, et il me la serrait avec tant d'ardeur... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  109. Et ne vous a-t-il point dit quelque bagatelle, glissé quelque petit mot ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  110. Et comment, encore ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  111. Marthon, il lui disait les plus jolies choses, les plus tendres, les plus amoureuses, et tout cela, Marthon, en me regardant toujours. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  112. Allez, mademoiselle, le meilleur parti que vous puissiez prendre, c'est d'oublier ce jeune homme là, et de ne pas penser que vous l'ayez vu. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  113. Marthon, si c'était lui et qu'il sentît ce que je sens, il ne dormirait pas si tranquillement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  114. Et comment, mon portrait ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  115. Moi qui brûlais de me découvrir à vous, moi qui ne respire et qui ne veux vivre que pour vous, qui n'adore que vous et qui n'ait point d'autre objet, point d'autre passion que d'être à vous tour ma vie ! (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  116. Mademoiselle, voilà votre père et ce vilain monsieur Caton. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  117. Velà le corps de logis, la terrasse est comme là, le potager envars ici, et partant, vous voyez bian... Eh ! (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  118. Rian, rian, monsieur : c'est que j'expliquais à ces madames que si vous vouliez, j'aurais dessein de prendre votre potager pour mettre en parterre. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  119. Et de quoi te mêles-tu ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  120. C'est que de cette manière-là, il ne manquerait plus rian à votre jardin. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  121. Et vous, mademoiselle, allez tenir compagnie à votre mère. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  122. Mettre mon potager en parterre, le beau projet ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  123. Et que mettre dans ma soupe ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  124. Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
  125. Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  126. Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  127. Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  128. Pour cet animal-là, je me passerais bien de sa visite. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
  129. Bonjour, monsieur Bavardin, bonjour, soyez le bienvenu : quand vous en retournez-vous ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
  130. Voyez-le, et lui tenez compagnie, pendant que je vais recevoir madame la marquise. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
  131. Et moi de vous voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  132. Et un grand bonheur à la famille de vous vous avoir, vous qui êtes un fa un fa favori de la fortune. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  133. Vous avez tous les talents et toute la physionomie d'un Cu d'un cu Cujas. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  134. Cet homme-là cherche à m'in m'insulter. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  135. Cet animal-là se moque de moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  136. Et vous un plat plat bou bouffon, monsieur Caton. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  137. Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
  138. Je suis votre valet, monsieur Caton. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
  139. Et je donnerais ma fille à un fou comme vous ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR DUBUISSON)
  140. Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  141. Je vais mettre ordre à cela. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BAVARDIN)
  142. Non, non, ne craignez rian ; ce sont d'honnêtes gens, ils se recommandent tretous de monsieur Caton. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  143. Oui, vous avez raison, c'est un tour de son imagination ; et il y a parmi la mascarade une joueuse de gobelets, qui chante, qui danse, qui fait des tours. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
  144. En vérité, monsieur Dubuisson, vous avez bien peu de complaisance ; je vous avais prié de différer vos préparatifs de noces, et vous commencez par donner le bal pendant que je me meurs. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  145. Le beau remède contre ma migraine, qu'une cohue de masques et de violons ! (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  146. Monsieur Caton est un sot, et je ne consentirai point à donner ma fille à un extravagant comme lui... (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  147. Sous cet agréable feuillage v.1 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
  148. Sous cet agréable feuillage v.3 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
  149. Petits oiseaux de ce bocage, v.8 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
  150. Voyez la propreté de ces corbeilles, la beauté de ces fleurs : encore faut-il bien que je me fasse un bouquet. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  151. Des étoffes magnifiques, madame, et qui se soutiennent d'or, voyez. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  152. Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  153. La bile me monte, et ces impertinences-là me mettent dans une colère... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
  154. Où est la joueuse de gobelets ? (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  155. Chacun fait ici-bas des tours de gobelets. v.11 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  156. Que l'adresse et la ruse. v.17 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  157. Chacun fait ici-bas des tours de gobelets. v.20 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  158. Allons, amusons-nous plus agréablement, et donnez-nous quelque joli tour de votre métier. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  159. À ma baguette, à ma main ; v.24 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  160. Ces trois boulettes blanches v.26 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  161. Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  162. Que du petit bout de mon bâton, v.33 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  163. La plus fière et la plus farouche. v.35 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  164. Je vous demande pardon, mademoiselle, des livres ne se refusent point, j'aime la lecture, et celui-là ne sera point rendu sur ma parole. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  165. Le second tome ne vaut pourtant pas le premier, mais il ne laisse pas d'avoir son mérite, et j'aimerais assez une bibliothèque toute dans ce goût-là. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  166. Et le plus beau de mon art ; v.37 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
  167. Et si le tour est gaillard : v.39 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
  168. Pour ce dernier tour-là il me fait plaisir ; j'en suis, et l'on ne saurait donner une collation d'une manière plus galante. (Acte 1, scène 22, LUCILE)
  169. Par ma foi, l'auteur se dément, son style baisse, et les premiers tours sont les plus jolis à ma fantaisie : mais il n'importe, tirons-en partie, tout coup vaille. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  170. Tenez, voilà déjà son valet, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  171. Monsieur et madame Dubuisson, par quelle aventure vous trouvé-je ici ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  172. Oui, mon cher monsieur Dubuisson ; cet honnête paysan est venu m'avertir qu'il était ici déguisé en jardinier, amoureux d'une jeune personne, à qui il donnait tous les jours de nouvelles fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  173. Votre fils déguisé ici en jardinier et amoureux d'une personne à qui il donne des fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  174. Mais, vraiment, ce serait une chose fort plaisante que le hasard eût ainsi prévenu nos projets ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  175. Comment, comment vos projets ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  176. Je n'ai retiré ma fille du couvent, moi, que pour ce mariage-là. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  177. Mon fils, mon cher enfant, je t'ai cru mort, je te retrouve, je te pardonne tout. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ORGON)
  178. Je suis tout prêt à vous tenir ma parole ; mais cependant j'hésitais à donner à monsieur Caton, à cause des dépenses excessives dont je le soupçonnais, et c'est notre faux jardinier qui les faisait. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  179. Allons nous mettre à table, remettons le bal après le souper. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  180. Et moi, palsanguenne, j'ai fait un biau coup. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  181. Avouez tretous, que je sis un habile homme. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES CURIEUX DE COMPIÈGNE (1698)

  1. Parce que j'ai perdu mon argent ; je deviens triste au milieu des plaisirs et des agréments d'un camp paisible ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Tu vois, mon enfant, le mieux du monde ; toujours gai, gaillard, accablé d'honneurs, et comblé de dettes ; sans amour, Dieu merci ; sans argent, de par tous les diables. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  3. C'est tout comme chez nous, Monsieur ; et à l'amour près, dont mon maître a bonne provision, vos destinées sont assez pareilles. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  4. Je n'ai pas quatre pistoles, et je me divertis toujours, tout coup vaille. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  5. Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  6. Hé, de quoi diantre vous avisez-vous de défrayer cette caravane ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  7. Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  8. Cela est de bonne foi pour un Chevalier de Gascogne, et je croyais qu'il n'y avait que mon maître capable d'une si grande délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  9. Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  10. Ce qui nous embarrasse le plus, nous autres, c'est que mon maître est amoureux de Mademoiselle Valentin la fille ; cela nous pique d'honneur, voyez-vous ; et il faut ou crever, ou faire bien les choses. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  11. Amoureux et gueux ! (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  12. Ces deux qualités qui séparément ne sont pas fort bonnes ; c'est bien le diable quand le hasard les met ensemble. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  13. Ma foi, je ne sais, Monsieur : ce qui me paraît de plus facile, c'est que vous consoliez Monsieur le Chevalier, que Monsieur le Chevalier vous console, et que je vous exhorte tous deux à prendre patience ; car je ne vois pas que nous soyons en état de nous rendre réciproquement d'autre service. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  14. Associons nos infortunes et nos savoir-faire : allons, un coup de désespoir, Frontin. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  15. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre pour me tirer de cette affaire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  16. Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  17. Abandonnons-nous réciproquement nos curieux, vous ferez ce que vous pourrez des miens ; et des vôtres, moi, j'en tirerai raison, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  18. Que dis-tu de cette imagination, Frontin ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  19. Cela m'ouvre l'esprit, Monsieur : notre Monsieur Valentin, à son négoce près, est un Bourgeois aussi bourgeois et aussi neuf? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  20. Voilà de bons sujets, il faudrait un peu raisonner là-dessus. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  21. Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  22. Et c'est Madame Pinuin, la maîtresse des trois Rois. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  23. Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  24. Oui, je vais la mettre dans ma manche, laissez faire, et retirez-vous, je ne vous ferai pas attendre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  25. Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  26. J'aime les gens de bonne humeur ; et de tous les Gascons que j'ai jamais vus, vous me paraissez le plus drôle et le plus divertissant, je vous assure. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  27. Devenez veuve, Madame Pinuin, je fais votre fortune, devenez veuve, encore une fois, et je vous épouse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  28. Hé bien, devenez veuve du compère, et nous ferons nos conditions. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  29. Il n'y a point de conditions à faire entre vous et moi. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  30. Cadédis, je vous mets à même, parlez. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  31. Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  32. Cette gaillarde bourgeoise qui a toujours un pied en l'air ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  33. Elle se défiancera si vous voulez, l'air du Camp lui a donné une noble aversion pour son fiancé, et un goût pour tout ce qui s'appelle homme d'épée. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  34. Vous en profiterez seul, et de trente mille écus d'argent comptant que je vous offre de sa part, aux conditions de l'épouser. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  35. Je ne me sens point de répugnance dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  36. Agis donc, achève, termine, je me repose sur tes soins et sur mon mérite : elle m'aime sans trop me connaître ; quand elle me connaîtra, qui pourrait-elle me préférer ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  37. Il n'a pas mauvaise opinion de sa petite personne. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  38. Je réfléchissais sur certaines petites affaires. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  39. Parguenne, vous les faites bian, vos petites affaires, et vous êtes une futée commère pour une Compiègnoise. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  40. Hélas, Monsieur Guillaume, vous n'êtes pas trop nigaud pour un Picard, et vous entendez assez bien vos petits intérêts, aussi bien que moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  41. Vous n'avez pas mal fait votre compte avec eux, et le voisinage du Camp ne vous a point apporté de dommage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  42. Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  43. Tatigué, quand ils seront retournés chez eux, comme ils débagouleront tout ça dans leur voisinage ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  44. La curiosité est plus pardonnable aux femmes qu'aux hommes, et? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  45. Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  46. Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  47. Tatiguenne oui, je n'aime point les sottes gens, et je ne sis jamais plus ravi que quand on les barne. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  48. Et à propos de quoi ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  49. Deux nigauds qui logiont chez nous, un avocat et un Apothicaire. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  50. Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  51. Des aigrefins de ce Camp les avont fait jouer, et ils leur avont tout gagné l'argent, les justaucorps et les montures ; les badauds s'en retourneront en veste à Paris par des chemins de traverses, et si ils ne feront pas grand'chère sur la route. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  52. Et qui sont-ils, ces originaux-là ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  53. Je ne sais, morgué, pas bian : mais ils sont de la connaissance d'un certain Officier que je vians chercher ici, et ce certain Officier a un certain valet. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  54. Non, vraiment, c'est un garçon de ma connaissance, et vous me ferez plaisir de me laisser avec lui. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  55. Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  56. Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  57. Sans adieu, Monsieur Frontin ; votre valet, couseine. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  58. Ce Gentilhomme-là ne fait point de déshonneur à la famille, au moins ; et je crois qu'avec un peu de vos lumières, il pourrait faire quelque chose dans le monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  59. J'ai envie de lui en donner pour voir, et de lui faire faire dès aujourd'hui son apprentissage. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  60. Sur ce pied-là, tu n'as qu'à parler : quel est l'objet de son amour ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  61. Une petite personne, qui, avec son père et sa mère, est logée chez le cousin Guillaume. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  62. Et quelles gens sont-ce que le père et la mère ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  63. Le père est Monsieur Valentin, un honnête homme, Marchand de nos amis ; et la mère? la mère? est femme du père. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  64. Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  65. Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  66. Et ton maître veut épouser la fille d'un fripon ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  67. Celui d'apprendre à la petite fille que mon maître est amoureux d'elle. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  68. Non, mon enfant, on ne s'est encore fait que des mines de part et d'autre ; et outre que nous ne savons pas bien si elle entend les nôtres, nous ne comprenons pas trop ce que les siennes signifient. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  69. Trouver le moyen de rendre un billet ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  70. Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  71. Quelle est cette femme ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  72. Ma chère Madame Pinuin, il fait dans mon coeur et dans mon esprit des révolutions à quoi je ne m'étais pas attendue : je suis dans des ravissements ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  73. Que de mulets ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  74. Que de mulets ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  75. Que de sonnettes ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  76. Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  77. Ce mélange de bataillons confus, ces escadrons épars, ces Officiers, ces Valets, ces Vivandiers, ces gens de condition. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  78. Et moi, je ne suis pas surprise qu'après avoir vu tant de belles choses, la Bourgeoisie soit si peu de votre goût. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  79. Je t'ai fait confidence de ma faiblesse, la Bourgeoisie me pue horriblement à l'heure qu'il est, et je m'aimerais mieux simple Cavalière, que la plus honorable Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  80. N'as-tu point vu ce petit badin de Chevalier ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  81. Ne craignez rien, on peut tout dire devant cet honnête garçon-là. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  82. Le petit fripon ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  83. Je n'en fais jamais d'autre, et je me suis toujours bien doutée qu'il m'en voulait. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  84. Oui, vraiment, et sur la frontière même ; et comme il est un des plus anciens Officiers du Régiment, le moins que vous puissiez espérer, c'est de vous trouver au premier jour la commandante d'un Bataillon. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  85. Nous nous en déferons, Madame, ne vous mettez pas en peine : j'en ai bien expédié d'autres. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  86. Je vais retrouver ma tante et ma soeur, pour leur faire part de ma bonne fortune, et tâcher, en me promenant, de rencontrer ce petit étourdi de Chevalier. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  87. Voilà une belle folle, au moins, et je ne sais si c'est rendre un bon office au Chevalier. (Acte 1, scène 10, FRONTIN)
  88. Et mort de ma vie ! (Acte 1, scène 10, MADAME PINUIN)
  89. C'est l'argent qu'il épouse, ce n'est pas la folle, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 10, MADAME PINUIN)
  90. Nous n'avons parlé d'autre chose ; et si vous étiez venu de ce côté, vous auriez trouvé Madame Robin toute charmée de l'espérance qu'elle a de vous posséder. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  91. Et sans cela, serait-elle adorable ? (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  92. Allez-vous-en la joindre, Monsieur, et prenez soin de l'entretenir dans les agréables idées que nous lui avons données de son bonheur. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  93. Mais écoute, Frontin, le Mouflard et le Valentin n'ont plus guères à rester ici? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  94. Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  95. Tu peux compter que j'y suis déjà, j'y cours, j'y vole, et j'y mène la Dame Robin, dont je me nantis par avance. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  96. Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  97. Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  98. Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  99. Baissez les yeux, petite fille. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  100. Et Madame Valentin de très mauvaise humeur, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  101. Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  102. Ah vraiment, c'est en bien que vous l'êtes, Madame, et vous embellissez à vue d'oeil. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  103. J'étais à quinze ans toute aussi aimable que je le suis, Madame ; et si vous m'aviez vue au Jasmin fleuri, dans la boutique de feu mon papa ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  104. Vous avez là une aimable enfant, Madame, qui paraît bien sage et bien élevée. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  105. Madame, je n'ai encore que seize ans, et ma mère n'a été mariée qu'à trente-neuf. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  106. Cette impertinente, avec ses seize ans, et les trente-neuf ! (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  107. On va s'imaginer que j'en ai soixante : je ne vous mènerai jamais avec moi, votre père aura beau dire et beau faire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  108. Je ne vous conseillerais pourtant pas, Madame, de la laisser seule en ce pays-ci, surtout ; l'air d'une armée est si dangereux, et pour des jeunes personnes de Paris encore ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  109. Je le crois bien, vraiment : mais pour moi, je veille la mienne de près, et je ne crains pas que le voyage du Camp fasse aucun tort à sa réputation, ni à la mienne. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  110. Oh, je sais dans quelle retenue et dans quelle contrainte vous l'élevez, Madame ; et cela est fort louable, je vous assure. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  111. Et fort chagrinant pour moi, Madame, qu'on n'ait pas assez bonne opinion de ma conduite? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  112. Non, assurément, on ne saurait prendre trop de précautions pour empêcher de jeunes personnes de répondre aux témoignages d'estime et de tendresse que de jeunes gens peuvent leur donner. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  113. Et vous faites fort bien ; le siècle est si perverti, et les hommes d'aujourd'hui sont si rusés et si adroits? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  114. Et par conséquent un visage gracieux doit signifier que l'on est contente. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  115. Oui, Madame, je l'instruirais de mes sentiments, et en présence de ma mère même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  116. Je le voudrais pour la rareté du fait, cela serait trop plaisant. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  117. Si quelqu'un en avait, ma mère, des desseins honnêtes et des vues raisonnables lui feraient aisément trouver le chemin de mon coeur. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  118. Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  119. Et si vous aviez des parents bizarres qui s'opposaient à votre bonheur, qui voulussent forcer votre inclination ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  120. Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  121. Non, vraiment, elle n'est point jolie, et je la trouve fort impertinente, au contraire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  122. Je voudrais de tout mon coeur que vous en connaissiez quelqu'un, Madame ; je vous permettrais tout de ce pas de lui aller dire. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  123. Voilà une drôlesse qui a la langue bien pendue, à ce qu'il me semble ; et vous êtes aussi furieusement jaseuse : elle fera bien de n'y pas revenir. (Acte 1, scène 14, MADAME VALENTIN)
  124. Elle me paraît si bonne personne et de si bon conseil ; je crois, pour moi, ma mère, qu'il y aurait beaucoup à profiter avec elle. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  125. Votre valet, Madame Valentin. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  126. Mademoiselle Angélique, me voilà bien revenu de l'estime et de la considération que j'avais pour l'armée. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  127. J'étais avec trois Messieurs que vous connaissez, mon beau-frère le Miroitier, mon cousin le Bonnetier, et mon neveu le Notaire, tous bien vêtus, avec de grandes épées, et des plumes rouges même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  128. Pas tout à fait, mais il ne s'en fallait guères ; et avec tout cela, je crois que tout le monde s'était donné le mot pour nous reconnaître. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  129. Et les maudites hallebardes : ah ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  130. Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  131. Ce qui me chagrine le plus, c'est le cousin et le beau-frère, que j'ai persécutés pour faire le voyage, et qu'on a mis en chemise : leurs femmes ne me le pardonneront jamais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  132. Oui, nous nous sauvions de Régiment en Régiment, pour éviter le tumulte et le scandale ; il est désagréable de se faire des affaires avec une armée, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  133. Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  134. Se plaindra qui voudra : pour moi, je pars demain, et de grand matin même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  135. Nous nous retrouverons à Paris, Monsieur Mouflard ? (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  136. Oui, mais nous ne nous retrouverons jamais au Camp, sur ma parole. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  137. Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
  138. C'est toi, ma petite femme, ma mie, je te croyais avec mon neveu. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  139. Cela est vrai, on a crié cela, et tout auprès de moi : mais ce n'était pas à moi que cela s'adressait, au moins. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  140. Il y a Bourgeois et Bourgeois, Madame ; et Monsieur Valentin est un homme aussi respecté parmi les troupes? (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  141. J'ai rencontré Monsieur Frontin, le plus heureusement du monde ; et sous ses auspices, j'ai vu assez commodément tout ce qui se pouvait voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  142. Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  143. Oui, oui, Madame ; et tout cela se serait fort bien passé, Monsieur, sans ce brutal d'Aide-Major ; qui vous a fort vilainement appliqué une vingtaine de coups de canne en passant-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  144. C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  145. Monsieur votre mari a l'esprit bien fait, Madame Valentin, vous devez être bienheureuse avec cet honnête homme-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  146. Enfin, tout compté, tout rabattu, je suis fort content de mon petit voyage ; et après tout ce que j'ai vu, je commanderais une armée en cas de besoin, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  147. Parguenne, il y a une douzaine d'Officiers à qui l'on a baillé ordre de faire la recharche de tous les Curieux qui se trouveront ici, et qui n'y avont que faire. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  148. Et pourquoi cela, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  149. Margué, n'an les mettra tretous sur le cheval de bois, n'an dit que ce sont des espions. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  150. Mais voyez cet animal, avec son grimpé. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
  151. On fera entendre raison à ces Officiers-là, Monsieur, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  152. On palsanguenne, oui raison ; ils n'écoutont raison que le lendemain, et ils fesont toujours monter à cheval la veille. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  153. Au pis aller, Monsieur, si on vous faisait ce chagrin-là, il ne durerait pas du moins ; mon maître a des amis, et vous ne seriez pas là plus de trois ou quatre heures. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  154. Doucement, camarades point de tumulte, ni de méprise, et qu'on fasse les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  155. Voilà un Bourgeois bien en sûreté ! (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  156. Dix-neuf, je pense ; et un que voilà que nous y aurons bientôt mis, ce sera la vingtaine. (Acte 1, scène 19, FUZILLARD)
  157. Paix, je connais cet Officier-là, laissez-moi faire ; Monsieur, je vous donne le bonjour. (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  158. Ton valet, Frontin. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  159. Un Bourgeois dans cet équipage ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  160. À votre considération, Mesdames, on ne lui mettra que vingt livres pesant de boulet à chaque jambe. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  161. Monsieur, ceci n'est qu'une plaisanterie que vous voulez me faire, je le vois bien ; mais tout en riant vous allez me déshonorer, et le ridicule m'en demeurera. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  162. Oui riez, et bien fort, je vous le conseille ; nous perdons ici le temps. (Acte 1, scène 20, LE CHEVALIER)
  163. Et moi, Monsieur le Chevalier, on me mène en prison sans que je sache pourquoi. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  164. Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  165. Hé, jarnigué, laissez-les à pied tous deux, pis qu'ils s'y trouvont bian, ils aimeront peut-être mieux porter la tarre à cette fortification que n'an va faire. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  166. Me laisserez-vous recevoir cet affront-là, Monsieur Clitandre ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  167. Cela ne peut manquer d'être su, l'ordre est exprès ; si nous y manquons, demain nous voilà cassés, je t'en avertis : hé donc, qui nous dédommagera de cet inconvénient ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  168. Et j'en ai cent trente, moi, Monsieur. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  169. Et moi, ma mère, je suis d'un bien meilleur naturel ; pour tirer mon père d'un mauvais pas ; il n'y a rien que je ne sois capable de faire. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  170. La pauvre petite personne ! (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  171. Je me moque de cela, moi, et je ne consentirai point? (Acte 1, scène 22, MADAME VALENTIN)
  172. Oh si vous faites la rétive, je vous mets à dada, vous, maman Valentin. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  173. Et puis-je me flatter? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  174. Répugnance ou non, te voilà pourvu ; mais moi je reste, et Monsieur Mouflard n'a point de fille. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  175. Hé, voilà Madame Robin, Monsieur, qu'elle y consente ; je voudrai tout ce qu'elle voudra, moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  176. C'est pour faire honneur à un certain petit Bal dont on nous a parlé. (Acte 1, scène 23, MADAME PINUIN)
  177. Oh tâtiguenne, il est bien question de Bal, couseine, vela Monsieur Mouflard que n'an va mettre sur le cheval de bois, à moins que Madame n'épouse Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  178. Je ne balance point ; et pour faire plaisir à Monsieur Mouflard, je me détermine à tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  179. Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  180. Oh, cadédis, fussiez-vous liés du noeud gordien, je le coupe, c'est mon affaire ; et nous ne nous quitterons pas que toutes nos conventions ne soient bien signées de part et d'autre, je les garde à vue. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  181. Pour moi, je veux m'en retourner à Paris, je me déplais trop ici. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  182. Allons, Frontin, ce petit bal d'armée, que nous avons tantôt projeté ; et nous irons ensuite souper tous ensemble chez le cousin Guillaume, où il aura soin de faire trouver un Notaire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  183. Le bruit éclatant des trompettes, v.1 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  184. Et le son bruyant des tambours, v.2 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  185. Dans ces aimables retraites, v.3 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  186. Venez, Bourgeois, venez Grisettes, v.5 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  187. Venez Guerriers, venez Coquettes, v.6 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
  188. Et l'on y trouve des maris v.10 (Acte 1, scène 24, MADAME ROBIN)
  189. De cette gaillarde aventure, v.19 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  190. Et si vous voulez toujours plaire, v.28 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  191. On a parlé de Camp et de Revues, v.52 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  192. Et si d'assaut on prenait quelque ouvrage, v.58 (Acte 1, scène 24, FRONTIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

  1. La pompe et la magnificence v.3 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Un retour de tendresse, un désir curieux, v.16 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Me fait y reporter et mes pas et mes yeux : v.18 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. Hé ! Depuis quand à Paris de retour ? v.27 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  5. Crispin cadet, fils de Crispin l'aîné, v.31 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  6. Et pour plaire aux honnêtes gens : v.39 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  7. Et l'on m'en a tant dit? v.42 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  8. Et j'ai donné dedans. J'ai tort. v.51 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  9. Laissons cette matière, v.52 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  10. Et me dites un peu ce que l'on fait ici. v.53 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  11. Et l'on est fort content quand on a réussi. v.55 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  12. Et pendant mon absence? v.57 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  13. Et pour peu qu'on nous applaudisse, v.58 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  14. Et si par quelque heureux génie v.65 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  15. Et ne sais point faire le fin. v.68 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  16. Comment donc ! Et qui peut produire v.71 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  17. Chez vous cette inégalité ? v.72 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  18. Et comme il juge sainement, v.85 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  19. Et quand on n'a pas ce qu'on aime, v.101 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  20. Et le public qui de l'orgueil s'irrite, v.110 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  21. Et suivant ce qu'ils pourront être, v.114 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  22. En voici deux nouveaux, c'est Ponteuil et Sallé. v.123 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  23. Et sa famille aussi me sera toujours chère. v.128 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  24. J'aime à voir dans cette jeunesse, v.133 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  25. À cet éclat, à cet air noble et tendre, v.137 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  26. Allons gaiement, la Muse est gaillarde et folâtre v.144 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  27. Et le Comique est son emploi. v.145 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  28. Cette manière de récit v.159 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  29. Et peut-être me plaira-t-elle ; v.161 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  30. Et le cruel Amour la présente à mes yeux v.176 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  31. Cet Acteur a la voix touchante, v.178 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  32. Et je suis tout à fait contente v.179 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  33. De cette sorte de récit. v.180 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  34. Et cependant le public l'applaudit. v.182 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  35. Et puis à peu près, là, sur le ton qu'ils prendront, v.189 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  36. Que ton retour v.196 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  37. Et nous favorisez comme elle. v.204 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  38. Et marchez tous légèrement. v.206 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  39. J'approuve fort cette manière, v.207 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  40. Et sans aucun secours d'une main étrangère, v.208 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  41. Mettre des Pièces d'agrément. v.210 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  42. Pourquoi donc ? Nous venons de remettre Psyché, v.213 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  43. Avec tout le succès qu'on s'en pouvait promettre. v.214 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  44. Oui : mais au double il a fallu la mettre, v.215 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  45. Et le Public s'en est presque fâché. v.216 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  46. Et nous sortions bienheureux d'en avoir v.219 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  47. Je voudrais un sujet Comique, v.225 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  48. Et plus galant que magnifique. v.227 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  49. Et je crois que déjà les Rôles en sont sus. v.237 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  50. Les Airs et les Chansons ne se retrouvent plus. v.239 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  51. Venez en foule, et souvent, c'est assez. v.254 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  52. Vous voyez l'Amour et la Jeunesse v.255 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  53. Et lui dire à l'envi, qu'être de ses plaisirs v.257 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  54. Et qui les a conduits ? v.259 (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
  55. Cet homme qui jargonne v.259 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
  56. Et sont tous deux entrés, demandant à vous voir. v.261 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
  57. Et d'eux-mêmes jusqu'à ce jour, v.264 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  58. Jamais dans aucun lieu la Jeunesse et l'Amour v.265 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  59. De leur petite mascarade, v.268 (Acte 2, scène 1, OLIMPE)
  60. Moi vous céder ! Et pourquoi, je vous prie ? v.276 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  61. Qui plaisent en coquetterie, v.278 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  62. Et je ne sache que les fous, v.288 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  63. Et quand on ne rompt point, est-il douceurs pareilles. v.291 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  64. Et jamais on ne vit au monde, v.305 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  65. Et c'est en quoi sur vous je l'emporte encore mieux ; v.310 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  66. Mais tâchons d'accorder l'Amour et la Jeunesse. v.343 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  67. Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  68. Et j'aime mieux en être quitte v.349 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  69. Pour ma guirlande et ce bouquet. v.350 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  70. Et veut mettre à ses pieds mon arc et mon carquois. v.354 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  71. Madame, c'est à vous que ce billet s'adresse. v.356 (Acte 2, scène 3, OLIMPE)
  72. Permettez que l'Amour vous parle en ma faveur, v.362 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  73. J'ose attendre beaucoup d'un entretien si doux. v.364 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  74. J'accepte cette bague, attendant l'heureux jour v.369 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  75. Il se vante, et je crains ses contes ordinaires. v.372 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  76. Et tant qu'il se fait écouter, v.374 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  77. Et de notre Inconnu par eux? v.378 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  78. Madame, et l'Inconnu ne saurait moins prétendre : v.386 (Acte 3, scène 1, LE MARQUIS)
  79. Et toujours galamment ; v.388 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
  80. Du moins j'ai tout sujet d'en être satisfaite. v.389 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
  81. Et l'Amour, dont le goût fut toujours des plus fins, v.397 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  82. C'est un Dieu quoique très petit, v.401 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  83. Marchez sous sa conduite, et rendez-vous plus prompte v.403 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  84. Et j'aime à ne me perdre pas. v.411 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  85. Et c'est si rarement que le trouble y peut naître? v.436 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  86. Car je n'ai pas sujet de l'être. v.438 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  87. Et qu'à l'envie chacun de montre infatigable. v.448 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  88. Ces petits libertins sont tous v.457 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  89. Ces petits libertins sont tous, v.467 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  90. Et l'on dérobe à ses plaisirs v.481 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALLÉ)
  91. En Dieu d'importance et d'honneur, v.490 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  92. C'est un secret qu'à conserver v.498 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  93. Et de ses soins l'Amour, qui veut vous éprouver, v.500 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  94. Ma suite a disparue, et je suis seul ici. v.506 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  95. Pour des bohémiens, cet équipage est beau. v.520 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  96. Et fort bien ordonnée, v.535 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  97. Mais voyez cette belle main, v.537 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  98. Et nous dites à qui l'Amour l'a destinée. v.538 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  99. Dans vos plus grands projets vous serez traversée ; v.544 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  100. Et d'en venir toujours à bout. v.547 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  101. Cette ligne qui croise avec celle de vie, v.552 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  102. Et vous aurez une copie v.555 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  103. Un tour de ville y mettra fin, v.561 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  104. Et vous rirez de l'aventure. v.562 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  105. C'est du destin, un décret nécessaire. v.570 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  106. Si pour constant ce décret est tenu, v.571 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  107. Et songeons à nous divertir, v.579 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  108. Et ces enfants qu'ils mènent avec eux v.583 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  109. C'est-là ce que je mets toujours à mon marché. v.592 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  110. Vous êtes fine, fine, et vous ne dites pas v.597 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  111. Mais comme un autre en secret vous enflamme, v.600 (Acte 4, scène 1, PETIT BOH?MIEN)
  112. Finissons, et prions quelqu'une de la bande, v.608 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  113. J'admire également et la voix et la danse, v.634 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  114. Et vous méritez tous, que pour reconnaissance? v.636 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  115. Réservez vos présents, et nous laissez aller. v.640 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
  116. Suivez-les, Virgine, et que l'on fasse v.641 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  117. Voyez qui c'est, Virgine, et l'amenez ici. v.644 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  118. Et Circé, l'avez-vous ? v.658 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
  119. Et comment jouerez-vous ? v.662 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  120. La Comédie enchante, et j'en suis idolâtre. v.664 (Acte 5, scène 1, OLIMPE)
  121. J'en voudrais retrancher ces grandes passions, v.665 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
  122. On y pleure, et je hais les lamentations? v.666 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
  123. Plus cruelle et plus fière. v.683 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  124. Et vous le laisserez mourir. v.686 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  125. Ce secret qu'il fait tant valoir. v.708 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  126. Et telle est prude à quinze ans, v.721 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
  127. Qui devient coquette à trente. v.722 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALL?)
  128. Et leur choisir un lieu commode à s'habiller. v.735 (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
  129. Quoi, déjà de retour ? v.736 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  130. Et vous en ferez cas sans doute à votre tour. v.740 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  131. Et j'ai si bien prêché, qu'elle vient sur mes pas. v.748 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  132. Vous en ririez d'avance, et diriez comme moi, v.752 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  133. Que tout cet attirail est un plaisir de Roi. v.753 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  134. Des grisettes, un page, et de riches Bourgeoises, v.759 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  135. Et deux badauds, dont l'un est aussi sot, et plus, v.760 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  136. L'assemblée est risible, et c'est un raccourci? v.764 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  137. J'ai fait de cet endroit le lieu de l'assemblée. v.767 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  138. Et ce pauvre benêt v.781 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  139. À faire de sa tête un boulet de canon. v.785 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  140. Dansons de la gaillarde, et que l'on se démène. v.791 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
  141. Prendre un de ces Monsieux, et le faire danser. v.793 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
  142. Parrette, v.794 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  143. Et je craignons rian. v.798 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
  144. Vous faire vivre en Reine, et bien passer le temps. v.809 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  145. Monsieur Colin, allons ; debout et haut les bras. v.813 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  146. Bâtis de chair et d'os, et tu fais si bien comme? v.819 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
  147. Fort bien. Le volte face, et les jambes en l'air. v.824 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  148. Qu'en cachette v.839 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  149. La follette v.840 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  150. Me permette v.841 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  151. La fleurette v.842 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
  152. Hé, Thomas, Grand François, Dubois, Lubin, Paquete, v.846 (Acte 6, scène 1, COLIN)
  153. Et j'ons des qualités que bian d'autres n'ont pas. v.860 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  154. Mais à quoi rêvez-vous, aimable friponnette ? v.862 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  155. Ma belle, et comme moi prenez un air joyeux ; v.864 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  156. Je veux vous mettre en train. v.865 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  157. Non, vous avez et beau faire et beau dire, v.866 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  158. Je les aurai, parbleu. La petite cruelle ! v.870 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  159. Ne fripez pas mon bavolet, v.871 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  160. Je vous le dis tout net, v.873 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  161. Et vous gagneriais un soufflet. v.876 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  162. Ne fripez pas mon bavolet, v.877 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  163. Et les Lundis v.881 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  164. Que je cachons sous notre bonnet. v.896 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  165. Ne fripez pas mon bavolet, v.897 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  166. Et ce bon Gentilhomme ? v.899 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  167. Et mon chant réveillait les plus sages Poulettes ; v.902 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  168. J'ai vieilli depuis, et ma voix v.903 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  169. Endort même les plus Coquettes. v.904 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  170. L'heureux mari de Colette ; v.906 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
  171. Buvons à Colette, v.912 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  172. Vive Colette et Colin, v.915 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  173. Et les enfants qu'ils vont faire. v.916 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  174. Voilà le Pèlerin qui nous met en souci. v.928 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  175. Le Grosset. v.929 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  176. Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  177. Sur ce sujet, il faut nous satisfaire, v.934 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  178. Et de force ou de gré nous prétendons savoir? v.935 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  179. Et quel est l'Inconnu. v.937 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
  180. Il est juste, et j'en fais le prix de votre flamme. v.950 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  181. Doux et charmant aveu, qui finit mon martyre ? v.955 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  182. Et moi, que devenir ? v.959 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  183. La retraite est gaillarde. v.963 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

  1. Et plus brillant que de coutume, v.10 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  2. Il nous promet un jour plus beau. v.11 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  3. Il ne jetait sur lui ses regards qu'avec peine, v.13 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  4. Nos vins et nos moissons mûriront désormais. v.17 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  5. Nos vins et nos moissons mûriront désormais. v.19 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
  6. Et nous consolent v.23 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  7. Dans cet asile v.27 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  8. À regret semble le quitter ; v.29 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  9. Et des mers craignant les orages, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
  10. Et fugitive, v.34 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  11. Sur cette rive v.36 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
  12. Hé, quel sujet vous y amène ? (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  13. L'envie de faire plaisir aux heureux habitants de cette agréable contrée ; je ne suis pas la seule divinité qui s'intéresse à leur bonheur. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  14. C'est un pays de vignoble, il est de mon domaine, je prétends le faire valoir, et lui donner des marques sensibles de ma protection. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  15. Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  16. Cela ne sera pas nouveau ; mais ces bienfaits-là ne seront que pour les Vignerons, et il faut que tout le monde se ressente ici de l'honneur de votre présence. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  17. Nous avons deux jeunes filles qui ont grand besoin de votre secours, et nous vous prions, l'Amour et moi, de vous unir avec nous pour les rendre heureuses. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  18. Très volontiers, vraiment, et qui sont-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  19. L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  20. Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  21. Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  22. Laissez-moi faire, je ne les quitterai point, et je ne me ferai pourtant point connaître à eux, que pour les assurer de votre protection. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  23. Savez-vous bien, ma chère Lucile, que vous me mettez au désespoir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  24. Et vous cesserez de m'aimer ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  25. Je ne vous dis pas cela, mon coeur dépend de moi, je vous l'ai donné, je vous le laisse, ma volonté dépend de celle de mes parents, je la soumets à ce qu'ils me prescrivent. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  26. Éraste, Éraste que le coeur souffre se s'assujettir au devoir ! (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  27. Ne rougissez-vous point, dites-moi, d'être si timide, quand je marque tant de fermeté ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  28. En vérité charmante Lucile, vos chimères et vos scrupules me déconcertent, faites pour moi ce que je fais pour vous, ou je croirai que vous ne m'aimez point. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  29. Mais quel parti prendre, et quel espoir nous peut flatter ? (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  30. Commençons par désobéir, et mettons les choses dans un état qui puisse ôter à nos familles l'espérance de nous désunir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  31. Les idées folles déshonorent, et l'événement ne justifie point. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  32. Un amant désespéré n'est propre à rien : ils sont rares, les amants, et il est important de les ménager, quand on en a de bons. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  33. Oui da, le premier mouvement pourrait bien m'inspirer quelque faiblesse, mais la réflexion vient au secours des personnes qui aiment ; et l'esprit sert à bien des choses, par exemple. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  34. Et quel est ton dessein, Nérine ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  35. Il faut bien lui signifier l'ordre et les menaces que l'on m'a faites en cas de contravention. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  36. Afin qu'il m'ait plus d'obligation de n'en rien faire, et que la passion que nous avons l'un pour l'autre s'augmente par les difficultés. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  37. Et quel objet te proposes-tu ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  38. D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  39. Et que ma destinée est différente de celle de mon ami ! (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  40. Le père et l'oncle défendent de concert, il faut que la fille et la nièce s'entendent de même. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  41. Non, je ne vous ferez pas ce compliment-là ; c'est le style de mon oncle, mais ce n'est pas le mien : et comme nous pensons différemment, cela fait que nous ne nous exprimons pas toujours de même. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  42. Qu'ai-je fait pour m'attirer cette disgrâce de sa part ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  43. Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  44. Je le crois bien, vous aviez un millier de pistoles à y dépenser, et vous n'en vouliez qu'à la cave. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  45. L'espèce vous manque, vous prenez à crédit, et vous vous attachez aux filles ; cela fait une grande différence, voyez-vous. (Acte 2, scène 4, N?RINE)
  46. Le temps et l'Amour travailleront pour nous. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  47. Et la Folie ne vous sera pas inutile. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  48. Vous me méconnaissez tous quatre, et vous me regardez à deux fois ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  49. Contre ma famille et la vôtre. (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  50. Mais quels moyens mettre en usage? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  51. L'Amour, Bacchus et moi, nous agirons de concert pour vous rendre service. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  52. Bacchus, l'Amour et la Folie s'intéressent à notre sort ! (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  53. Puissant Dieu des buveurs, pouvais-je mieux marquer mon respect pour vous et pour votre divine liqueur, qu'en la conservant chèrement comme j'ai fait. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  54. Oui, pour la vendre plus cher de jour en jour, et détruire presque entièrement le culte de ma divinité. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  55. Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  56. Cela commence à revenir, Seigneur Bacchus, et vous n'avez pas lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  57. Il y a un temps infini qu'on ne voit plus de Bourgeois ivres dans les rues, ni de petits Maîtres entre deux vins rendre hommage au beau sexe dans les bosquets des Tuileries. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  58. On ne bat plus le Guet à Paris ; on ne casse plus de lanternes. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  59. Oh, j'y veux mettre ordre. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  60. Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  61. Ne sommes-nous pas déjà tout ruinés, si vous rendez, cette année, les vignes si fertiles ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  62. Pour cet article-là, je vous en réponds. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  63. Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  64. Si vous me refusez, j'irai me pendre de désespoir, et vous perdriez un fidèle serviteur. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  65. Je ne perdrais pas grand-chose, et le Public y gagnerait. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  66. Voyons un peu si tu te rendras digne de mes faveurs ; l'as-tu acheté bien cher ce vin vieux ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  67. Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  68. Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  69. Beau jardon, cabinets de verdure, chambres, appartements proprement meublés ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  70. Laisse-moi faire le reste, je te fournirai un bon Cuisinier, des garçons actifs et vigilants, de jolies servantes : et nous établiront une petite guinguette, où je ne te laisserai pas manquer de pratiques, et j'en serai le maître garçon, moi. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  71. Bacchus le maître garçon de ma guinguette ! (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  72. Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  73. Voilà des effets de ma protection, Monsieur Foret ; cela ne commence pas mal, comme vous voyez. (Acte 2, scène 7, BACCHUS)
  74. Venez mettre ordre à ça, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  75. On ne sait auquel entendre, et ils mettront peut-être le feu à la maison, s'ils ne voyont parsonne à qui parler. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  76. Commencez par m'envoyer votre jolie fille et sa camarade, cela contiendra tout. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  77. Malepeste, c'est le meuble le plus nécessaire d'une guinguette, que de jolies filles ! (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  78. Ne raisonnez point, faites ce qu'on vous dit, et laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  79. On me promet une belle fortune, je ne sais pas si on me tiendra parole. (Acte 2, scène 8, FORÊT)
  80. À la guinguette, Monsieur l'Amour. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  81. Avez-vous oublié notre projet, et que nous y avons affaire ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  82. Il y a un temps infini que nous n'avons pas fait de petite débauche avec notre gros ami le Dieu du vin. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  83. Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  84. Vos plus gracieuses occupations sont celles que je vous donne, et il n'y a guères d'agréables folies que celles que l'amour fait faire. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  85. N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  86. Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  87. Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  88. C'est moi qu'on en accuse, quoique je ne m'en mêle, ni de part, ni d'autre : il n'est point amoureux, il n'est point aimé, la folie seule et la débauche ruinent ses affaires, et c'est pourtant l'Amour qu'on rend responsable de l'événement. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  89. Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  90. Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  91. Je ne m'en plains pas, et je laisse penser les hommes comme ils veulent. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  92. C'est la Folie qui se plaint sans cesse, et qui finit pourtant toute seule quantité d'affaires que nous ne faisons qu'ébaucher. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  93. Et moi, je me déclare leur protecteur. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
  94. Cet emploi-là ne sera pas difficile. (Acte 2, scène 10, BACCHUS)
  95. Voilà de jolies filles de cabaret, au moins. (Acte 2, scène 10, LA FOLIE)
  96. Vertu de ma vie, quelle provision pour notre guinguette ! (Acte 2, scène 10, BACCHUS)
  97. Voici leurs amants qui se sont faits aussi garçons de cabaret, pour avoir l'honneur de servir sous vos ordres. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
  98. L'imagination me plaît, je leur en sais gré, et voilà deux jeunes drôles qui se présentent bien, au moins. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  99. Écoutez, mes enfants, de filles de guinguette à garçon de cabaret, il n'y a que la main ; n'allez pas abuser de la protection qu'on vous donne, et anticiper? (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  100. Nous vous le promettons. (Acte 2, scène 11, ÉRASTE)
  101. Point, point ; il y a de la bonne foi parmi les ivrognes, c'est la meilleure qualité de mes sujets. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  102. N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  103. Nous allons être accablés de monde : il nous faudrait quelqu'un pour écarter un peu la foule, et ne laisser entrer que des masques de connaissances. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
  104. Je n'aime point demeurer en place, et je ne me plais à table qu'à la fin des repas. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
  105. Holà, ho, quelqu'un, du vin, de la glace, et de l'eau cordiale ! (Acte 2, scène 12, KERPINOT)
  106. Holà donc, doucement, tenez-vous, petit badin, ces sortes d'empressements-là sont trop marqués, un peu de modestie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  107. Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  108. Pour cela, oui, mon discours se soutient mieux que moi, et si mes résolutions avaient autant de fermeté que ma pénétration a d'agrément? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  109. Bonjour, ma chère? mon aimable petite folichon. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  110. Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  111. Quand on se trouve à la Ginguette, on n'y fait point tant de cérémonie. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  112. Ce n'est pas d'aujourd'hui que vous vous connaissez, je sais de vos nouvelles, et Madame Pinterelle est depuis longtemps de vos amies. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  113. Mon amour, à moi est une passion qui est la suite d'une autre ; je ne veux épouser Madame que le soir, et Madame ne veut m'épouser que les matins ? Vous comprenez bien la différence ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  114. Comme vous ne serez point couché, le matin vous tiendra lieu du soir, et voilà la difficulté levée. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  115. Allez-vous-en trouver de ma part Bacchus et l'Amour qui tiennent table au fond de ce petit bois, vous ne sortirez pas d'ici sans être d'accord. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  116. L'Amour et le Dieu du vin, voilà bonne compagnie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  117. On ne nous encanaille point, allons ma Princesse : que vous m'allez aimer, et que je m'en vais boire. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  118. Voilà une bonne recrue pour la table du Dieu du vin ; mais dans un repas de guinguette, il faut des fous et des folles de toute espèce. En voici une joliment masquée. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  119. C'est ici le lieu du rendez-vous, et le Chevalier n'y est point encore. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  120. Je la connais, c'est cette riche Veuve que l'Amour et moi avons rendu si folle d'un cadet Gascon dont nous voulons faire la fortune ; elle est ici sans lui, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  121. Toute seule à la Guinguette ? (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  122. Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  123. J'ai les miens, j'en suis persuadée ; mais ils me font plaisir, et je craindrais de les connaître, de crainte de m'en corriger. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  124. Je ne vous en crois point, moi, Madame, et vous me semblez toute parfaite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  125. C'est mon ridicule ; je m'étais flattée que le veuvage me mettrait à portée de jouir un peu des douceurs de la vie, des petits plaisirs innocents que le commerce du monde peut fournir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  126. Il y a quinze jours que je suis veuve, et depuis ce temps-là, Madame, nulle satisfaction dans la vie, point de partie de plaisir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  127. Il a fallu renoncer aux Spectacles ; plus d'Opéra ni de Comédie, pas de promenade même ; je n'ai de ressource qu'au Bal, parce qu'on s'y déguise, et quelquefois à le Ginguette, cela est sans conséquence. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  128. Je suis bienheureuse qu'elle soit à la mode, et que ce plaisir-là n'ait point été connu quand on a fait les règles du veuvage. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  129. Ce n'est pas une des moins attirantes, et vous attendez compagnie sans doute. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  130. Dans l'état où je suis, il ne me convient pas de voir grand monde ; et pour ne point m'écarter des règles, je me réduis au tête à tête. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  131. C'est avec un jeune homme de Province, qui me recherche, et que je prendrai le parti d'épouser, je pense, non pas par amour ni par faiblesse, mais pour changer de nom ; celui du défunt me fait toujours souvenir de la perte que j'ai faite, cela est trop triste. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  132. Oui vraiment, et vous ferez bien de vous en défaire tout au plus vite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  133. Voici le petit homme de Province. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  134. Nous nous aimons à la folie, et nous avons tous deux raison. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  135. Oh pour le coup, je suis un fat, belle personne, et vous n'êtes pas faite pour attendre. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  136. Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  137. Moi, Madame, je n'ai point d'amant, mais on en trouve à la guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  138. Un amant de guinguette ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  139. Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  140. Le hasard ne vous a pas trop mal adressés l'un et l'autre. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  141. Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  142. Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  143. Il n'y a rien de si joli qu'une passion de guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  144. Et quand vous voudrez. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  145. Suis-je de taille et de pays à dire non dans une affaire ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  146. Ah cadédis, laissez-moi faire, je vous attends dans la Province, vous n'y tiendrez pas, vous y mourrez de gloire et de joie. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  147. De gloire et de joie, cela flatte agréablement. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  148. Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  149. Pour ma famille, je n'en parle pas : le soleil n'a que douze maisons, et nous avons trente châteaux que je parcours toute l'année. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  150. Magnificence, grand régal, et de l'argent partout ; nous jouissons entre nous de quatre-vingt-quinze mille livres de rente. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  151. Et vous êtes l'aîné, Monsieur le Chevalier ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  152. Fi donc, Madame, je suis cadet de treize frères. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  153. Bonne partie quand on partage ; mais le père et la mère vivent, nous jouissons par indivis ; qui plus en prend, plus en possède, et je prétends vous faire voir que je n'ai pas la main mauvaise : cette vie aisée vous conviendra-t-elle ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  154. Allez m'attendre dans ce petit bois, et joignez-vous à la compagnie que vous y trouverez à table avec l'Amour, vous n'y serez point de trop. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  155. Volontiers, je suis sans façons, et ne refuse ni partie d'amour, ni partie de table, ce sont mes centres. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  156. C'est lui-même, il est avec le Marchand de vin. Laissons-les ensemble, et allons parcourir un peu tous les échos de la nouvelle guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  157. Ne vous emportez point, mon ami, un peu de douceur et de tranquillité, il n'y aura point de désordre, je vous en réponds. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  158. Voilà une bonne chienne de pratique, les bords de l'eau sont pleins d'ivrognes, qui emportent des bouteilles, et qui boivent en chemin à la santé du maître-garçon. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  159. Vous l'y trouverez, ne vous mettez pas en peine, tout votre vin vieux sera consommé, il n'en restera pas une goutte : oh pour cela, il n'y a que Bacchus qui puisse imaginer des choses comme cela. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  160. Paix, paix, taisez-vous, et nous laissez faire, nous rétablirons l'abondance, il faut bien faire renaître le crédit. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  161. Fi donc, il serait à souhaiter que vous fussiez crevés tous tant que vous êtes, et que le crédit fût ressuscité. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  162. Et me voilà en train de tout perdre, moi, si cela continue. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  163. Non, diable ; nous avons affaire à d'honnêtes gens, tous enfants de Paris ; et j'ai bien recommandé qu'on ne laisse entrer que des personnes de connaissance. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  164. Je t'abandonnerai aux mécontents, et tu auras cent coups de bâton, prends-y garde. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  165. Oser faire du désordre dans notre guinguette ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  166. Votre guinguette, Madame ? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  167. La consommation est grande, mais il n'y a point de recette. (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  168. Cela est écrit sur le livre, il n'y a rien à perdre, à moins que je ne brûle le livre, et cela pourrait bien arriver ; car je suis la Folie, au moins, défie-toi de mes caprices. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  169. Oui, ta patronne, et celle de bien d'autres. (Acte 2, scène 17, SILENE)
  170. L'Amour, Bacchus, et la Folie, le beau trio pour faire fortune ! (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  171. Tu entends d'assez jolies musiques, on a soin de tout, comme tu vois, rien ne manque dans ta guinguette. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  172. Ces deux Messieurs que je vois là-bas avec ma fille, et sa compagne, à qui on avait défendu de les voir. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
  173. Taisez-vous, insolent, vous manquez de respect au maître garçon, c'est lui qui se mêle de cette affaire. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  174. Il n'y a respect qui tienne ; ma fille est ma fille, et il ne sera pas dit? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  175. Et vous, Nérine, sans celui de votre oncle ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  176. Ne suffit-il pas de celui de Bacchus et de l'Amour ? (Acte 2, scène 19, NÉRINE)
  177. Il n'y a point d'appel, mon bon ami, ce sont des Arrêts de guinguette, qui s'exécutent toujours par provision. (Acte 2, scène 19, SILENE)
  178. Marier ma fille, et vider mon magasin sans que je reçoive d'argent ! (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  179. Tu en recevras, donne-toi patience, et fais les choses de bonnes grâces, tout ton vin vieux sera payé le double de ce que tu l'aurais vendu. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  180. Mon vin vieux sera payé double ; et de quelle manière ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  181. Je te donnerai une Lettre de change sur la Fortune, moitié comptant, et le reste après vendanges. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  182. Et nous l'endosserons l'Amour et moi. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  183. Il n'y a personne sans vanité qui ait jamais eu dans le monde tant de crédit qu'en ont l'Amour et la Folie. (Acte 2, scène 19, L'AMOUR)
  184. Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  185. Mais par votre moyen, avec un de ces Arrêts de Guinguettes, qui s'exécutent par provision, on pourrait toujours en attendant? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  186. Cela viendra quelqu'un de ces jours, épouse Claudine, ta servante, ce sont les allures des Marchands de Vin ; pour aujourd'hui, célébrons les mariages de ta fille et de sa camarade, avec leurs amants. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  187. Celui du Chevalier et de la Veuve. (Acte 2, scène 19, L'AMOUR)
  188. De Monsieur Kerpinot, et de Madame Pinterelle. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  189. Et le mien avec la Folie ? (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  190. Voilà qui est fait, je le veux bien, vous n'en ferez pas dédit, et la plus grande folie que la Folie puisse faire, c'est d'épouser le Dieu des ivrognes. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  191. C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  192. C'est le caractère des Musiciens de la Guinguette. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  193. Oh, la charmante retraite ! v.46 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  194. Oh, la charmante retraite ! v.49 (Acte 2, scène 20, CHOEUR)
  195. Et ce qui fait le charme de la vie, v.54 (Acte 2, scène 20, PHILIS, L'AMOUR ET THERSANDRE)
  196. Oh, la charmante retraite ! v.57 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  197. Oh, la charmante retraite ! v.60 (Acte 2, scène 20, CHOEUR)
  198. Et la contrainte v.71 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
  199. Plus vive et moins fière. v.92 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  200. Le Dimanche et les Lundis v.96 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  201. Je cours de Guinguette en Guinguette, v.97 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  202. J'y retourne les Mardis v.98 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  203. Et Mercredis ; v.99 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  204. Et dans ces douces retraites v.100 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  205. Et Vendredis. v.102 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
  206. Ne quittons point cet aimable séjour, v.107 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  207. Dans cet heureux jour. v.112 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  208. Dans cet aimable pays, v.120 (Acte 2, scène 20, THERSANDRE)
  209. Bacchus et le bon Silène v.131 (Acte 2, scène 20, FORÊT)
  210. Et nous font quitter Paris v.135 (Acte 2, scène 20, FOR?T)
  211. S'ils retournaient à Paris v.141 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)
  212. De Vénus et de son fils. v.146 (Acte 2, scène 20, BACCHUS)
  213. Et sort exprès de Paris v.153 (Acte 2, scène 20, LUCILE)
  214. De Thalie et Melpomène v.165 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

  1. Et qu'il est malaisé de vivre content ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  2. Je suis riche et veuf, exempt d'avarice, sans ambition, sans amour, et je ne suis pas heureux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  3. Il est vrai que j'ai une soeur tout à fait folle, et deux filles qui ne seront pas trop sages, peut-être. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  4. Ah, qu'on est sot de faire des enfants, et de n'être pas tout seul de la famille ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  5. Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. En vérité, je ne vous comprends point ; et j'avais toujours ouï dire, moi, que les plus grands fous avaient quelquefois de bons intervalles. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Écoutez, ma mie, vous êtes une insolente qui vous ferez chasser, je vous en avertis ; vous prenez des libertés qui ne me plaisent point du tout, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  8. Ah, le petit brutal, comme il prend les choses ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Je ne suis point jeune, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  10. Et fi donc, Monsieur, ne dites pas cela. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Et pourquoi ne le dirai-je pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  12. Non, vous dis-je : ne voyez-vous pas vous-même que vous n'êtes point assez raisonnable pour avoir cet âge-là ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  13. Et qui suis-je donc, moi, pour prétendre un parti plus considérable ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  14. Oh je t'entends. Écoute : si les sentiments de ma fille ne sont pas conformes aux miens, je saurai à qui m'en prendre, et? Que je trouve quelque obstacle à mes intentions seulement, tu verras ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  15. Il en arrivera tout ce qui pourra, nous ne laisserons pas d'y en mettre, si nous pouvons. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Vouloir forcer une jeune fille de bourgeois et de bon esprit à se contenter d'un homme de Robe, et en hiver encore ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  17. En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Ma chère Lisette, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  19. Quels nouveaux transports de joie et d'amitié sont-ce là ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Je ne retournerai plus dans le Couvent, ma chère enfant, je ne retournerai plus dans le Couvent. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  21. Vous n'y retournerez plus ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Je serai de la noce premièrement ; et quand ma soeur sera une fois mariée, il faudra bien que je demeure à la maison, moi, afin que mon tour vienne. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  23. Cela est fort bien réglé dans notre petite imagination ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  24. Mais votre père et votre tante ne seront pas de votre avis, peut-être, et? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  25. Je la caresse tant, je lui dis qu'elle est jeune, jolie, bien faite, spirituelle ; elle croit tout cela, car elle est un peu folle, et elle me baise, elle me baise : et moi je me moque d'elle, au moins, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  26. Vous l'obstinez tous, vous le chagrinez ; et moi je lui dis toujours qu'il a raison de quereller, que vous êtes des canailles ; il ne faut que cela pour être de ses amis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  27. Je suis sûre de mon fait, te dis-je ; et le mari de ma soeur parlera aussi pour moi en cas de besoin. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  28. Je me fais si grande violence pour lui dire des honnêtetés. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  29. Ah le vilain homme, Lisette, le vilain homme ? (Acte 1, scène 4, MIMI)
  30. Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  31. Mieux que mon père et ma tante, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  32. Et que voyez-vous ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  34. Et entendez-vous ce qu'ils disent ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  35. Oh, ils sont tous deux bien amoureux et bien ridicules. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  36. Il l'appelle Armide, elle l'appelle son petit Renaud ; et quand quelque endroit de l'Opéra leur fait plaisir, ils se serrent les mains, ils se regardent, ils font des mines : et moi je crève de rire. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  37. Voilà une bonne petite personne. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. Hé, laquais, laquais, holà, laquais, petit laquais. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  39. Qu'on aille dire à la Coliquet de me garder mes places pour demain. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  40. Que faites-vous donc là, petite fille. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  41. Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
  42. Vous avez-là une aimable petite nièce, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  43. Elle a un si bon petit coeur, c'est une simplicité, une complaisance, une discrétion? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  44. Il n'y a point de secrets que je ne confiasse à cet enfant-là. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  45. Oui vraiment, j'en ai, et de très belles, et de très vives, et de très prochaines. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  46. Oui, ma chère Lisette, le plus aimable enfant, le plus joli petit homme ! (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  47. Tu le verras ; il doit venir ici, je veux lui donner aujourd'hui un petit régal dans mon appartement, j'ai pris toutes mes mesures pour cela, et? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  48. Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  49. Oh çà donc, ma chère enfant, tu es une fille d'esprit, je veux te faire voir mon petit homme, afin que tu m'en dise ton sentiment. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  50. Et tout son bonheur de me voir. v.4 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  51. Il perd l'esprit, te dis-je, et il me le fait perdre à moi, voilà ce qui est admirable. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  52. Je vous trouve à propos, ma soeur, et je reviens exprès pour vous dire que votre procès se juge demain, et que si vous négligez de voir aujourd'hui votre rapporteur, vous pouvez compter votre affaire perdue. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  53. Tu diras à ma fille, toi, que le mari que je lui destine soupe ici ce soir, et que nous aurons les violons ensuite. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  54. Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  55. Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
  56. Avec le petit homme, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  57. Nous ferons, vos nièces et moi, les honneurs du logis, Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  58. Hé bien, ma pauvre Lisette, as-tu sondé l'esprit de mon père sur mon mariage ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  59. Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  60. Pour cela vous avez raison, et monsieur Filassier, le Conseiller d'Amiens, mon prétendu neveu, est un personnage très peu ragoûtant, très peu ragoûtant, très peu ragoûtant. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  61. Sais-tu le parti qu'il faut prendre, Lisette ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  62. Et quel, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  63. De faire nos petites noces en notre petit particulier ; et quand cela sera fait, que le bonhomme crie tant qu'il voudra, nous le laisserons crier tout à son aise. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  64. L'heureuse faiblesse, ma chère Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  65. Hé oui, vous dis-je : vous aimez un joli petit homme, Madame aime un joli petit homme aussi, et vous aurez chacune votre joli petit homme. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  66. Ce sera une petite partie carrée bien aimable et bien assortie, ma nièce. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  67. Tiens, Lisette, je veux faire de mon appartement une espèce de petit palais enchanté, où nous les mettrons ensemble, de peur qu'ils ne s'ennuient. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  68. Ce sont de fort jolis oiseaux à tenir en cage, au moins : il n'y a qu'une petite difficulté qui nous embarrasse nous autres. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  69. Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  70. Vous le retrouverez, j'ai retrouvé ma chienne. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  71. Oui, il n'y a qu'à bien marquer dans l'affiche le poil et les oreilles, quelque curieuse le ramènera, peut-être. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  72. J'ai quelques ordres à donner pour recevoir ce pauvre enfant, et il faut que je sorte ; je ne vous dis pourtant pas adieu, ma nièce. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  73. Que nous allons passer d'heureux moments, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  74. Ma tante devient tout à fait folle, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  75. Je voudrais qu'elle le fût cent fois davantage, et que sa folie pût nous être utile à détourner, ou à différer, du moins, ce maudit mariage que votre père s'est mis dans la tête. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  76. Quelle apparence d'y réussir par là, et de quelle utilité? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  77. Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  78. Voilà ce que vous coûte votre dissimulation, et vos scrupules chimériques d'une bienséance ridicule, que vous enragez d'avoir eus, je gage. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  79. Je vais avec toi l'été dernier aux Tuileries, un jeune homme tout des mieux faits, et des plus spirituels nous aborde. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  80. Que son valet de chambre avait bonne mine ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  81. L'air insinuant du valet de chambre me donne dans la vue. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  82. Ses petits quolibets me touchèrent l'âme. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  83. Il me fit ses petites propositions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  84. Je lui cache mon nom et mon logis. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  85. Et vous fîtes fort mal. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  86. Et que nous ne reviendrions qu'à la Saint Martin ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  87. Non, Lisette, il paraissait m'aimer si tendrement : son inquiétude est égale à la mienne ; il me cherche partout avec empressement, je gage, à l'Opéra, aux Comédies ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  88. Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  89. Qu'il est étrange de ne nous pas laisser cette liberté, et que? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  90. Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  91. Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  92. Qu'es-tu donc, Lisette ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  93. Le valet de chambre de votre petit homme qui demande votre tante ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  94. Ho, par ma foi, oui, j'ai trouvé ; et j'ai trouvé mieux que nous ne cherchions même. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  95. Le voilà retrouvé, Madame, et sans affiches. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  96. Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  97. Voilà un beau contretemps de sympathie ! (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  98. Je meurs d'envie de t'embrasser, moi, et de te dire bonjour de plus près. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  99. Et moi aussi. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  100. Pour cela non : c'est notre tante ; on a demandé Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  101. On sait de vos fredaines ; c'est Madame Jaquinet à qui vous en voulez, vous avez des rendez-vous avec elle tous les jours d'Opéra ; elle vous attend ici aujourd'hui, vous y venez, vous nous trouvez, vous vous évanouissez, vous nous en recontez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  102. C'est le petit Renaud de ma tante. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  103. Si vous saviez, ma soeur, toutes les caresses qu'il lui fait, et comme ils s'aiment. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  104. Je le savais bien, moi, qu'on cherchait Madame Jaquinet, et que c'était là son petit homme de l'Opéra. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  105. Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  106. Allez, Monsieur, le choix que vous avez fait, me venge bien de votre légèreté, je vous assure : cela suffit, et je ne prétends pas? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  107. Oh, ce n'est point par choix que nous voyons Madame Jaquinet, c'est par une nécessité presque indispensable. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  108. Tenez, avec tous ces grands airs que vous voyez à ce petit Gentilhomme-là, ce n'est qu'un écolier de Droit, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  109. Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  110. Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  111. Dans la seule vue de vous plaire, Madame ; de me rendre digne de vous, et de vous aimer toute ma vie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  112. Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  113. Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  114. Et oui, vous vous aimez tous deux, ce n'est pas là l'affaire. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  115. Oui, Madame, cette espèce de père qui ne nous envoie point d'argent. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  116. Nous allons raisonner Lisette et moi ; laissez-nous tête à tête seulement, et allez-vous-en trouver la tante. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  117. Et vous, Madame, point de caprice, ni de jalousie ; vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  118. Nous en sortirons bien, ne te mets pas en peine : notre Monsieur Filassier aime Monsieur son fils à la folie, quoiqu'il n'en use pas bien avec lui : il n'a que cet enfant-là. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  119. Et tu dis qu'il ne lui donne pas un sol ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  120. Oh diable, c'est qu'il aime l'argent encore plus que le fils, et s'il trouvait occasion de l'établir sans? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  121. Elle a la réputation d'être un peu folle, Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  122. Celle de l'amour et de l'Opéra surtout, ce sont les dominantes. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  123. Et sais-tu ce que c'est que l'Opéra, toi ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  124. J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  125. Tu dois savoir cet Opéra-là par coeur ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  126. Ma foi, je n'en ai guères retenu. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  127. Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  128. Mais enfin, n'en as-tu rien retenu du tout ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  129. Fort peu, te dis-je, quelques petits endroits par-ci par-là, ceux que tout le monde chante. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  130. Voici le père de ma maîtresse, et Monsieur Filassier ; il ne serait pas à propos qu'ils se vissent. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  131. Attends, attends, je vais faire Ubalde et le Chevalier Danois. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  132. Te voilà. Bonjour, Lisette. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  133. Moi, je ne sais. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  134. Quelque voleur que cette coquine-là m'attire chez moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  135. Ah ! Que d'objets horribles, v.7 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  136. Et, Monsieur, qu'allez-vous faire ? (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  137. On se moque ici de vous et de moi, je pense ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  138. Montons là-haut, nous y trouverons ma fille et ma soeur, et nous en saurons davantage. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  139. Ne pourrions-nous point les retenir par quelque chose de bien amusant ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  140. Voici la charmante retraite v.12 (Acte 1, scène 17, LOLIVE, LISETTE)
  141. Des Jeux et de l'Amour. v.15 (Acte 1, scène 17, LOLIVE, LISETTE)
  142. Ouais, je perds patience, et je me fâcherai à la fin. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  143. Je perds l'esprit, Monsieur, je vous l'avoue, et c'est Monsieur votre fils qui me le fait perdre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  144. C'est toi qui me le gâtes, coquin, et qui lui as fait quitter ses études pour mener une vie? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  145. Oui, il mène une vie fort agréable, et vous avez bien sujet de vous en plaindre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  146. Il faut voir ce que c'est, et s'il n'y a point de remède. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  147. Va, va-t'en lui dire de venir ici, et de faire le fou, mais à outrance. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  148. Et comment ce malheur-là lui est-il arrivé ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  149. Il lui est arrivé par la poste, Monsieur, dans vos dernières lettres. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  150. Dans mes dernières lettres ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  151. Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  152. Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  153. Si vous aviez vu, Monsieur, la vie que nous faisions, toujours au cabaret. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  154. Le jeu, le cabaret et les femmes, sept ou huit cents pistoles ne mènent pas loin avec ces Messieurs-là ; il a dépensé, il a perdu, il a fallu avoir recours aux expédients? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  155. Et n'a-t-il que cette folie-là encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  156. Et n'est-ce pas assez, Monsieur ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  157. C'est à l'Opéra qu'il est devenu amoureux, et à l'Opéra d'Armide encore. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  158. Oui, Monsieur, et quand il ne voit point sa vieille, qu'il appelle Armide, parce qu'elle fait assez bien les choses? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  159. Quelques-uns de ses amis et moi, nous faisons ce que nous pouvons pour le divertir ; mais il nous dit avec une colère qui tient un peu de la fureur : (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  160. Cette folie-là n'est pas dangereuse, et dans la suite? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  161. Il nous a pris pour des Démons, et il voulait à toute force que nous l'emportassions au bout de l'univers. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  162. Nous n'en avons rien voulu faire, comme vous jugez bien ; et pour y aller tout seul, il a sauté par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  163. Il ne s'est point fait de mal en se jetant par la fenêtre ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  164. Tout ce qui me chagrine, c'est que quand il a été échappé, il s'est d'abord enfui chez sa vieille, qui le tient à l'heure qu'il est, et qui est aussi folle que lui, pour le moins. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  165. Et qui est cette créature-là, dis ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  166. Une extravagante, de par le monde, qu'on appelle Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  167. Madame Jaquinet, monsieur Grognac ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  168. D'Armide et du Héros qu'elle aime. v.19 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  169. Et nous l'engagerons à partir de ces lieux. v.21 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  170. Quand vous êtes venu, Monsieur, je répétais le rôle d'Ubalde, s'il vous en souvient ; et vous voilà tout à propos pour faire celui du Chevalier Danois. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  171. Le triste objet à voir ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  172. La folie de ce pauvre jeune homme et l'extravagance de Madame Jaquinet, ne font que croître et embellir. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  173. Il a fallu leur aller chercher dans l'Office des feuilles et des fleurs, pour faire des guirlandes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  174. Si vous voyez comme il est bâti ; il se tourne quelquefois du côté d'Angélique, qu'il appelle la Gloire : cela fait juroter Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  175. Cela signifie qu'un clou chasse l'autre, comme vous savez ; et s'il pouvait prendre de l'amour pour quelque jolie personne qu'on lui ferait épouser? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  176. Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  177. Oui, vous êtes de cet avis-là ? (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  178. Et vous, Monsieur, qui vous mettez dans la cervelle. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  179. Et que l'argent seul peut tenter. v.26 (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
  180. Mais, vraiment oui, je pense que c'est tout de bon, qu'ils ont perdu l'esprit l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  181. Je te le recommande aussi, Lisette. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
  182. Jusqu'à son retour, par d'agréables jeux, v.32 (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  183. Allez, allez, Madame ; et nous, (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  184. Et vraiment oui, il faut bien amuser cet enfant-là, en attendant qu'Armide revienne. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  185. Mais c'est entretenir son extravagance, au lieu de songer à le guérir. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR FILASSIER)
  186. Point du tout, au contraire, Monsieur, donnez-vous patience, Lisette et moi nous le divertirons bien tout seuls. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  187. Voilà le remède qu'il faut à votre fils, Monsieur, que cette grande fille-là. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  188. Le valet est aussi fou que le maître, je pense. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GROGNAC)
  189. Et de quelle manière en faire l'expérience ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  190. Ô merveilleux effet de la sympathie ! (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  191. Mariez-le avec cette fille-là, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  192. Pour vous, ou pour lui, cela m'est indifférent, pourvu que ce ne soit pas une vraie folie ; et que ma soeur? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GROGNAC)
  193. Entrons là-dedans, nous y parlerons sérieusement de cette affaire. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  194. Hé bien, ma chère Lisette, ce pauvre Renaud ne s'est-il point ennuyé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
  195. La folie de mon maître était plus facile à guérir que celle de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  196. Et va, va, mon enfant, tu n'en mourras pas non plus qu'une autre. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  197. Allons donc ; et si nos maîtres sont d'accord, nous n'aurons pas de peine à nous accorder. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LE CHEVALIER À LA MODE (1687)

  1. Cela n'est que trop vrai, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  2. Et qui sont ces insolents-là, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Une Marquise de je ne sais comment, qui a eu l'audace de faire prendre le haut du pavé à son carrosse, et qui a fait reculer le mien de plus de vingt pas. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  4. Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Point du tout, c'est du fond d'un vieux carrosse, traîné par deux chevaux étiques, que cette gueuse de Marquise m'a fait insulter par des laquais tous déguenillés. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  6. Mort de ma vie, où était Lisette ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Je t'avoue qu'à cette injure assommante, je n'ai pas eu la force de répondre, j'ai dit à mon cocher de tourner, et de m'amener ici à toute bride. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  8. Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
  9. Et que ne disiez-vous à qui vous étiez ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Mais, la Fleur et Jasmin sont chez le chirurgien. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
  11. Hé bien, qu'ils se fassent panser, et qu'on ne m'en rompe pas la tête davantage. (Acte 1, scène 2, MADAME-PATIN)
  12. Au moins, Madame, il faut prendre cette affaire-ci du bon côté. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  14. Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  17. Plût au Ciel que cela me fût arrivé, et que je fusse Marquise ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  18. Oui, oui, j'aimerais mieux être Marquise la plus endettée de toute la Cour, que de demeurer veuve du plus riche Financier de France. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  19. La résolution en est prise, il faut que je devienne Marquise, quoiqu'il en coûte ; et pour cet effet, je vais absolument rompre avec ces petites gens, dont je me suis encanaillée. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  20. Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  21. Oui, oui, je commence à comprendre qu'il a tort, et que vous avez raison, vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  22. C'est bien à lui et à sa Femme à faire des comparaisons avec vous ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Il n'est que votre beau-frère, et elle n'est que votre belle-soeur, une fois. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  25. La petite ridicule ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Ce qui me déplaît encore, c'est qu'avec ses minauderies, elle attire les yeux de tout le monde, et ne laisse pas aller sur moi le moindre petit regard. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  27. Parce qu'elle est jeune et jolie, on la regarde plus volontiers que vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  28. Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Et qu'a de commun ce qui vient de vous arriver, avec les deux mariages que l'on a conclu, de vous avec Monsieur Migaud, et du fils de Monsieur Migaud avec Lucile votre nièce. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  30. Le nom de Migaud est un nom de Robe, et celui de Patin n'est qu'un nom de Financier. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  31. Robe ou Finance, tout m'est égal ; et depuis huit jours, je me suis résolue d'avoir un nom de Cour, et de ceux qui emplissent le plus la bouche. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  32. Je dis, Madame, qu'un nom de Cour vous siéra à merveille ; mais, que ce n'est pas assez d'un nom, à ce qu'il me semble, que je crois qu'il vous faut un Mari, et que vous devez bien prendre garde au choix que vous en ferez. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  33. Je me connais en gens, et j'ai en main le plus joli homme du monde. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  34. Ce choix est déjà fait, et je n'en savais rien ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  35. J'en ai suffisamment pour tous deux, et il y a même quelque justice à ce que je fais. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  36. Monsieur Patin n'a pas gagné trop légitimement son bien en Normandie ; et c'est une espèce de restitution, que de relever avec ce qu'il m'a laissé, une des meilleures Maisons de la Province. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  37. Pour m'épargner l'embarras d'y répondre, je ne veux point que l'un ni l'autre sache cette affaire, qu'elle ne soit tout à fait conclue. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  38. C'est mon dessein, vraiment, et je veux lui faire une querelle d'Allemand dès que je le verrai. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  39. Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  40. Ah, je m'en souviens, oui, oui ; c'est une vieille importune qui me fatigue depuis huit jours, pour parler en sa faveur, et je vous écrivis hier pour m'en débarrasser. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  41. Il y a dans sa cause plus de chimère que de raison ; et en vérité, il y a peu d'honneur à se mêler... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  42. Cela ne dépend pas de moi, et la Justice... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  43. Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  44. Lisette, si la personne dont je vous ai parlé vient ici, qu'on me fasse avertir chez Araminte, où je vais jouer au Reversis. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  45. Lisette ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  46. Que veut dire cette manière ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  47. Trouves-tu que j'aie sujet de l'être ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  48. Vous aimez Madame Patin ma Maîtresse, et vous avez cru jusqu'ici que Madame Patin vous aimait ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  49. Nos affaires sont assez avancées pour me le faire présumer ; et ce qui me surprend, c'est qu'aux termes où nous en sommes, elle prenne des airs si brusques. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  50. Eh, laissez-là le respect, Monsieur, et dites librement que vous la croyez un peu folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  51. Écoute, Lisette, puisque tu me parles franchement, je t'avouerai de bonne foi que le caractère de Madame Patin m'a toujours fait peur, et que sans certains intérêts de mon fils, je n'aurais jamais songé à l'épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  52. Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MIGAUD)
  53. Et vous aurez la complaisance de vouloir bien souscrire à cette condition ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  54. J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  55. Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  56. Je me suis senti de l'inclination à vous rendre service ; et il me semble que Monsieur votre fils, qui est un garçon si sage et si honnête, fera un bien meilleur usage de quarante mille livres de rente à qui vous en voulez, que le petit fat à qui Madame Patin les destine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  57. Explique-moi cette énigme-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  58. Elle s'est mis la Cour en tête ; et pour y paraître avec éclat, elle prétend épouser le Chevalier de Ville-Fontaine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  59. Tu te moques, mon enfant, cet homme-là n'est point fait pour épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  60. C'est un aventurier qui n'en a pas le temps, un jeune extravagant qui n'a pas cent pistoles de revenu, qu'on ne connaît à la Cour que par le ridicule qu'il s'y donne, et qui n'a pour tout mérite que celui de boire, et de prendre du tabac. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MIGAUD)
  61. Eh bien, Monsieur : boire, et prendre du tabac, c'est ce qui fait aujourd'hui le mérite de la plupart des jeunes gens. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  62. Non, ne le croyez pas ; mais avertissez-en toujours Monsieur Serrefort par précaution, et prenez vos mesures comme si vous en étiez persuadé ; la suite vous convaincra du reste. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  63. Ne perdez point de temps, et comptez que ce n'est pas peu que je me mêle de vos affaires. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  64. Bonjour, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  65. Te voilà plus parée que de coutume, et toujours plus belle que tout ce que j'ai vu de plus beau. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  66. Et à qui donc ? (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  67. Je veux mettre mon Ouvrière en crédit. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  68. Attends, attends, Lisette : un moment plus_ou_moins ne fera rien à la chose. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  69. Mais, Monsieur, cette Baronne... (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  70. Mais, Monsieur le fat, taisez-vous, encore une fois ; et ne venez point gâter une affaire, qui est peut-être la meilleure qui me puisse arriver. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  71. La Maîtresse du logis parle-t-elle de mariage, et songez-vous à l'épouser ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  72. Je l'épouserai si je veux ; mais, je la hais comme la peste, et ce ne serait pas elle que j'épouserais. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  73. Et quoi donc ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  74. Ce ne serait pas aussi la vieille Baronne ; car, vous lui promettez tous les huit jours de l'épouser dans la semaine, et il y a près d'un an que vous l'amusez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  75. Si la Baronne avait gagné ses procès, je la préférerais à Madame Patin ; et quoiqu'elle ait quinze ou vingt années davantage, les procès gagnés lui donneraient quinze ou vingt mille livres de rente plus que n'a Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  76. Je les ménagerai toutes, autant qu'il s'en présentera, le plus longtemps que je pourrai, et je me déterminerai pour celle qui accommodera le mieux mes affaires. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  77. Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  78. Je ne sais si je n'aimerais point une petite brune, qui est la plus charmante du monde ; et si elle était aussi riche qu'elle voudrait me le faire croire, je n'hésiterais point à lui sacrifier toutes les autres. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  79. Quelle petite brune ! (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  80. Je m'étonnais aussi ; car, il n'y a point de petite brune sur mon mémoire. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  81. Je lui ai fait croire qu'on m'appelait le Marquis des Guérets. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  82. Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  83. Toute jeune, et toute petite personne qu'elle est, elle ment déjà à la perfection, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  84. La charmante petite créature. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  85. J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  86. Or çà, je vois bien que c'est la dame d'ici qui est la meilleure à ménager, et je m'en vais renvoyer Madame_la_Baronne avec ses présents. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  87. Et qu'est-ce que c'est que ces présents ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  88. Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  89. Cette pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  90. Elle m'aime dans le fond, et je ne veux pas la fâcher. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  91. Je songe que Madame Patin aime le grand air et le grand équipage. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  92. Cette pauvre Baronne ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  93. Et les chevaux ? (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
  94. Va, va-t-en lui dire que je la remercie, et que j'aurai l'honneur de la voir cette après-dînée. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  95. Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  96. Tais-toi donc, maraud, et laisse-moi sortir honnêtement d'avec celle-ci. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  97. Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  98. On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  99. Qu'il est obligeant, et qu'il dit des choses de bonne grâce ! (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  100. Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME PATIN)
  101. Il n'y avait que des femmes, au moins ; et vous n'avez point de rivaux à craindre. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  102. Passons dans mon cabinet, nous y serons mieux qu'ici. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  103. Oui, Monsieur, et ils vous attendent, comme je vous ai dit. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  104. Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage ; et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  105. Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  106. Que dirait-on, Madame, dans le monde, des petits soins qu'on vous verrait prendre ? (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  107. Cela seul suffirait pour découvrir ce que nous avons intérêt de cacher ; et je serais au désespoir, que quelques soupçons nous attirassent de chagrinantes remontrances de votre famille et de la mienne. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  108. Assurément, Madame, et il ne serait pas honnête que mon Maître essayât son carrosse devant vous. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  109. Oui, Madame, il y a des fuites à craindre que je prévois, et que je ne saurais vous dire. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  110. Adieu, Madame, je reviendrai dans un instant si vous voulez me le permettre... (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  111. Ne tardez pas, je vous prie, et passez chez votre notaire pour ce que vous savez. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  112. Que tu es folle, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
  113. Je lui sais bon gré de cette impatience. (Acte 1, scène 9, MADAME PATIN)
  114. Je gage qu'il y aura fait mettre des chiffres. (Acte 1, scène 9, MADAME PATIN)
  115. Les gens de la Cour, et les jeunes gens surtout, sont d'étranges personnages. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  116. Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  117. Ne te mets pas en peine, je la chapitrerai de manière qu'elle n'aura pas la hardiesse de quereller de plus de huit jours. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  118. Est-ce que tu n'étais pas avec elle ce matin, quand elle a eu bruit avec cette Femme de qualité ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  119. Vous savez déjà cette aventure ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  120. Je l'ai sue un quart_d_heure après qu'elle est arrivée ; et comme on achevait de me la conter, Monsieur Migaud est venu m'avertir du dessein où elle est d'épouser un certain Chevalier de Ville-Fonrtaine. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  121. Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  122. Écoutez, vous vous donnez des airs qui ne vous conviennent point ; et sans parler de ce qui me regarde, vous prenez un ridicule dont vous vous repentirez quelque jour. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  123. Un fauteuil, Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  124. Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  125. Et qui s'y intéressera, si je ne le fais pas ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  126. Vous êtes la tante de ma fille, veuve de Maître Paul Patin mon frère, et je ne veux point que l'on dise dans le monde que la veuve de mon frère, la tante de ma fille, est une folle achevée. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SERREFORT)
  127. Vous perdez le respect, Monsieur Serrefort ; et il faut que je trouve les moyens de me défaire de vous, pour ne plus entendre des sottises, à quoi je ne sais point répondre. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  128. Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  129. Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  130. Tête-bleu, Madame Patin, c'est le plus bel endroit de votre vie que le nom de Patin ; et sans l'économie et la conduite du pauvre défunt, vous ne seriez guères en état de prendre des airs si ridicules. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  131. Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  132. Vous devriez, Madame Patin, retrancher tout ce faste qui vous environne. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SERREFORT)
  133. Non, Madame, et j'en reviens toujours à l'équipage. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  134. Que faites-vous entre autres choses, de ce cocher à barbe retroussée ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  135. Oh bien, Monsieur, en un mot comme en mille, je prétends vivre à ma manière, je ne veux point de vos conseils, et me moque de vos remontrances. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  136. Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  137. Non, Madame, demeurez, je ne me mêlerai plus de vos affaires, je vous assure ; mais qu'une tête bien sensée en ait au plutôt la conduite, et que ce double mariage, que nous avons résolu, se termine avant la fin de la semaine, je vous prie. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  138. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  139. Que ne s'expliquait-il dès en entrant, vous lui auriez dit oui tout aussitôt, et il ne vous aurait pas tant ennuyée. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  140. Il le mérite bien ; et quand vous serez une fois la belle-mère de sa fille, vous aurez bien des occasions de le désespérer. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  141. Tu n'y songes pas, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  142. Je ne m'en souvenais pas, et je croyais que vous l'aviez oublié, à cause de ce que vous venez de dire à Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  143. Que tu es bête, ma pauvre Lisette ! (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  144. Oui, vraiment ; car, dès demain, je me mettrai hors d'état de lui pouvoir tenir parole. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  145. Nous avons pris, le Chevalier et moi, toutes les mesures qu'il faut pour nous marier cette nuit à cinq heures du matin. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  146. Mais, voici votre petite nièce bien échauffée. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  147. Et qu'a-t-on pu dire à votre père ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  148. Que vous vouliez épouser un homme de la Cour, et il a résolu je ne sais combien de choses pour vous en empêcher. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  149. Et qui peut avoir dit cette nouvelle, Lisette ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  150. Le moyen de rompre ses mesures ; c'est de faire vos affaires tout doucement, ma tante, et de vous marier en cachette. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  151. Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  152. Vous aurez bientôt ce plaisir-là, et je vous conseille par avance de commencer de bonne heure à garder avec moi certain respect où vous devez être, et où vous auriez peut-être peine à vous accoutumer dans la suite. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  153. Défaites-vous surtout de ma tante, et servez-vous du mot de Madame, je vous prie, ou demeurez chez votre père. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  154. C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  155. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  156. Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  157. On l'appelle Monsieur_le_Marquis des Guérets. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  158. Il est fort riche, et fort de qualité ; car il me l'a dit. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  159. Voilà de quoi vous avez profité à me voir, et vous m'avez cette obligation. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  160. Vous marier au plutôt, s'il vous plaît, avec ce Monsieur que vous aimez, afin que cela m'autorise à épouser celui que j'aime aussi, et que quand mon père voudra me quereller, je puisse lui répondre : Je n'ai pas fait pis que ma tante. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  161. le Marquis des Guérets, qui m'aime, a furieusement d'impatience. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  162. Je vais écrire à mon Amant, et lui demander qu'il prenne toutes ses précautions, afin que nous nous dépêchions aussi. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  163. Ah, Lisette, que voilà bien de quoi me venger de Monsieur Serrefort ! (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  164. Sa fille est entêtée d'un homme de Cour, un homme de Cour la veut épouser, et elle meurt d'être épousée. (Acte 2, scène 5, MADAME PATIN)
  165. Si le père et la mère en pouvaient mourir de chagrin, nous serions débarrassés de deux ennuyeux personnages. (Acte 2, scène 5, MADAME PATIN)
  166. Assurément, et je n'ai garde de manquer une si belle occasion de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  167. Quelque peu que vous ayez tardé, Chevalier, je trouve les moments bien longs quand je ne vous vois point, et mon impatience.... (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  168. Je crains la conversation qu'ils vont avoir ensemble, et je voudrais bien que quelqu'un vînt les interrompre. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  169. Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  170. Il marchera ce soir, et s'il est de votre goût, Madame, il ne lui manquera aucune chose pour être parfaitement au mien. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  171. Puisque cela est, je l'admire par avance, et je le trouve des mieux entendus. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  172. Vous y avez fait mettre vos armes ? (Acte 2, scène 7, MADAME PATIN)
  173. En vérité, Madame, je ne sais ce que le peintre s'est avisé d'y mettre. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  174. Le Chiffre doit être fort beau, l'N et l'U, font un assemblage fort agréable. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  175. Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  176. Vous faites le discret, Chevalier ; mais, vous êtes un badin, et dans les termes où nous en sommes, toutes ces façons-là ne sont pas permises. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  177. Je ne l'ai point trouvé, et je lui ai laissé un billet. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  178. Vous êtes mal obéie, Madame, et voici quelqu'un qui vous demande. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  179. Il nous a été impossible de faire tête à Madame, et le portier et moi n'avons pu lui persuader que vous n'y étiez pas. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  180. Et pourquoi lui dire que je n'y suis pas ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  181. (Elle y mettrait obstacle.) (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  182. Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  183. Et qu'enfin je fais tout mon bonheur de lui plaire, et c'est cela qui m'amène ici ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  184. Soyez amies pour l'amour de moi, je vous en conjure ; et que celle de vous deux qui m'estime le plus, embrasse l'autre la première. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  185. Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  186. Mon bisaïeul y commandait un régiment ; il fut tué à cette bataille. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  187. Laissez-nous, Lisette. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  188. Revenons à votre procès, Madame, et finissons, je vous prie. (Acte 2, scène 8, MADAME PATIN)
  189. Remettez-moi un peu, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  190. Lisette, dis un peu à mon Maître qu'il vienne me parler, j'ai quelque chose à lui dire. (Acte 2, scène 9, CRISPIN)
  191. Cela veut dire qu'il fit planter ce bois par malice, pour me boucher la vue, et qu'il prévoyait bien qu'avec le temps, ce bois deviendrait haute futaie. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  192. Assurément, Madame ; et moi, pour lui faire pièce par représailles, j'ai fait relever un vieux moulin abandonné. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  193. Et comme ce moulin est plus ancien que le bois de ma partie, et que ce bois... (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  194. Écoutez bien ceci, s'il vous plaît, et que ce bois... (Acte 2, scène 9, LA BARONNE)
  195. Prenons cette occasion aux cheveux. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
  196. Que je vous retrouve donc chez moi. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  197. Mon pauvre garçon, qu'il faut d'esprit pour se retirer d'une méchante affaire ! (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  198. J'ai une lettre, qui vous expliquera toutes choses. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  199. Le porteur m'a dit que ce n'était point de la bagatelle, et qu'il y allait de votre fortune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  200. C'est la liste de vos Maîtresses, que nous fîmes l'autre jour, Jeanneton et moi, à la porte des Tuileries. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  201. Quand vous reprendrez du goût pour la bagatelle, vous serez bien aise, peut-être, de relire ce petit mémoire. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  202. Donne donc la lettre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  203. Je n'aurai donc la lettre d'aujourd'hui ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  204. le Marquis des Guérets. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  205. C'est ma petite brune des Tuileries. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  206. Le porteur m'a menti, Monsieur ; ce billet-là sent la bagatelle. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  207. Je cours trouver la petite brune. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  208. Et Madame Patin, que vous avez promis d'attendre ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  209. Je serai de retour avant elle. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  210. Tiens, attends Madame Patin, et tu lui donneras mes tablettes. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  211. Mais, Monsieur, vos tablettes sont-elles sages au moins ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  212. Je n'ai ces tablettes que d'hier ; ce fut la Baronne qui me les donna. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  213. C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  214. mais voici Lisette qui nous écoute, je crois. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  215. Ma foi, je ne sais ; mais puisque la voici, je vais lui laisser ces tablettes ; elle les donnera à sa Maîtresse ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  216. Ma foi, Monsieur, je serais bien aise d'aller voir ce que c'est votre petite brune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  217. Ma pauvre Lisette, je viens de me souvenir que j'ai une affaire de conséquence, qui ne ne me permet pas d'attendre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  218. Si ta Maîtresse revient avant moi, donne-lui ces tablettes, je t'en prie. (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  219. Tu n'as que faire de les ouvrir, il n'y a encore rien de drôle ; et mon Maître ne les a que depuis peu. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  220. Hé va, va, je n'ai point de curiosité ; et j'en sais plus que toutes les tablettes du monde n'en pourraient apprendre. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  221. Tout ceci ne réjouira pas mal Madame Patin, et j'ai entendu de certaines choses... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  222. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  223. Vraiment, voilà un surcroît de réjouissance pour Madame ; et rien ne pouvait venir plus à propos, pour confirmer ce que j'ai à lui dire, et pour la détromper de son Chevalier. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  224. Profitons de cette occasion, et donnons-lui ce petit régal aussitôt qu'elle sera revenue. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  225. Non, Monsieur, Madame Patin n'est pas seule entêtée d'un homme de Cour ; Lucile, sa nièce, et votre prétendue bru, suit l'exemple de sa tante. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  226. Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  227. Ouais, voilà une étrange famille ; et il faut être bien ennemi de son repos, pour vouloir épouser et la tante et la nièce. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  228. Oui, mais quarante bonnes mille livres de rente sont quelque chose de bon, et cela fait passer sur bien de petites choses. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  229. Tu as raison, et cet entêtement où est Madame Patin pour ce Chevalier, m'embarrasse un peu, je l'avoue, à cause des quarante mille livres de rente. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  230. Toute la question est de lui faire perdre cet entêtement ; car après cela, vous ne vous ferez pas une affaire de la mettre à la raison. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  231. Pour Lucile, dès que Monsieur Serrefort saura la chose, il la mettra sur le bon pied, je vous en réponds. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  232. Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  233. Ma pauvre Lisette, ce sont les suites qui me paraissent à craindre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  234. Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR MIGAUD)
  235. Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  236. Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  237. Elle est prompte à prendre la chèvre, et elle y fera réflexion, je m'assure. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  238. Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  239. Il est bon de lui brouiller la cervelle de plusieurs manières, et de plusieurs choses. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR MIGAUD)
  240. Retirez-vous un moment, je lui dirai que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  241. Où est le Chevalier, Lisette ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  242. Je ne sors que pour l'obliger, il me promet de m'attendre, et je ne le trouve pas ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  243. Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  244. Cela est bon pour des gens raisonnables, comme Monsieur, par exemple, qui veut vous parler, et qui n'a point voulu sortir que vous ne fussiez rentrée. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  245. Je viens de chez vous, Monsieur ; et cela est fort mal, de ne vous y être pas trouvé. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  246. Nos affaires et celles de nos parties ne nous occupent pas toujours. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  247. Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  248. Qui vous a conté cette histoire ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  249. Vous connaissez cette Marquise-là, Monsieur ? (Acte 3, scène 2, MADAME PATIN)
  250. Et c'est de chez elle que vous venez ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  251. Hé bien, Monsieur, vous n'avez qu'à y retourner, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  252. C'est une bonne impertinente que votre Marquise Dorimène, et je vous trouve bien plaisant d'aller chez elle, et de me le venir dire à mon nez, vous-même. (Acte 3, scène 2, MADAME PATIN)
  253. Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  254. Madame, il n'est rien plus facile aujourd'hui que de donner des ridicules, et même aux gens qui en ont le moins. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  255. Et qu'ai-je à craindre, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  256. Vous avez l'âme parfaitement belle ; vous êtes la personne du monde la plus magnifique, et cela vous fait des jaloux. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  257. On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  258. Je me suis déjà servi du petit pouvoir que j'ai auprès d'elle pour l'obliger à se taire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  259. Qu'elle parle, qu'elle parle, je ne serai pas muette. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  260. Mais je ne connais point les amis de cette femme-là, et je ne veux point me donner de peine pour les connaître. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  261. Cela n'est point si difficile ; et si l'on pouvait seulement trouver quelque habitude auprès d'un certain Chevalier de Ville-Fontaine... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  262. Ce Chevalier est amoureux de cette Marquise ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  263. Non pas, Madame, c'est la Marquise qui amoureuse du Chevalier ; et le Chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  264. Lisette ; qu'est-ce ceci ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  265. Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  266. Ma pauvre Lisette. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  267. Il leur promet tour à tour de les épouser, suivant qu'il a plus_ou_moins affaire d'argent. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  268. L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  269. Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  270. C'est pourtant le seul qui peut apaiser la Marquise, et vous épargner les démarches qui vous font tant de répugnance. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  271. Ne négligez point cette affaire, je vous en conjure ; elle est plus importante que vous ne pouvez vous l'imaginez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  272. Serait-il possible, Lisette que le Chevalier fût fourbe au point qu'il a voulu me le persuader ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  273. Et ce qu'il m'en a dit, est assurément sans dessein. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  274. Ah, Lisette, le Chevalier me trompe assurément ; et je suis peut-être une de ces cinq ou six à qui il a promet tour à tour. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  275. Voilà des tablettes qu'il m'a chargé de vous donner, et je n'ai pas voulu vous les rendre en présence de Monsieur Migaud. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  276. Que veut-il que je fasse de ces tablettes ? (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  277. Il a écrit quelque chose dessus, et ce sont peut-être les raisons qui l'ont empêché de vous attendre. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  278. Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  279. Ce sont les vers les plus tendres du monde ; et si son coeur les a dictés, j'ai bien lieu d'en être contente. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  280. Oui, Madame, assurément ; et pour moi, je jurerais quasi qu'il vous aime. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  281. Il y a quelque chose de tout à fait drôle, Madame, et je l'ai gardé pour vous en donner le divertissement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  282. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  283. Et vous croyez, Lisette, que cela doit me divertir ? (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  284. Par ma foi, je ne croyais pas que vous vous fâcheriez de ces petites bagatelles. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  285. Lucinde la coquette, en Cour, au grand commun. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  286. Non, non, Lisette, laisse-le venir. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  287. Je veux le confondre, et voir avec quelle effronterie il soutiendra toute cette affaire. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  288. Connaissez-vous cette écriture ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  289. Je vais faire une petite commission que mon Maître m'a donnée, je reviens tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  290. Monsieur, c'est la liste de vos Maîtresses, que Madame a achetée au Palais. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  291. Ne vous ai-je pas dit, Monsieur, que c'était l'autre jour, en badinant avec Jeanneton. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  292. Quelle est-elle, Jeanneton ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  293. C'est cette marchande de bouquets, qui est à la porte des Tuileries. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  294. Cette malheureuse ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  295. Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  296. Oh diable, c'est une illustre, vous dis-je, et qui ménage elle seule plus d'intrigues, que la Guerbois ne vend de lapins en toute une année. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  297. Quel galimatias me fais-tu là, de la Guerbois et de Jeanneton ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  298. C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  299. C'est un nom en l'air que celui de Dorimène, je ne la connais pas, et tout cela n'est qu'un jeu d'esprit de M. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  300. Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  301. Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  302. Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  303. Ma pauvre Lisette, il le prend sur un ton qui me fait croire qu'il n'est point coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  304. Et c'est ce ton-là qui me le ferait croire plus scélérat. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  305. Qui vous retient ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  306. Ah : Je m'expose à tout, Madame, et je n'ai rien à craindre. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  307. Qu'allez-vous faire, dites-moi, chez cette Comtesse qui demeure à l'hôtel de Picardie ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  308. Cette Comtesse-là est une folle, et c'est par une espèce de sympathie que mon Maître... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  309. Que diable, vous me ferez dire quelque sottise, et puis vous vous fâcherez contre moi. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  310. Et cette demoiselle du Hasard, est-ce par sympathie qu'il lui rend visite, ou pour se faire honneur dans le monde ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  311. Non, Monsieur, vous me dites de parler, et je parle, comme vous voyez. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  312. L'heure est fort bonne et fort commode. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  313. Et la Marquise au teint luisant, quel engagement a-t-il avec elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME PATIN)
  314. Il ne voit cette Marquise que par admiration. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  315. Il y a quarante ans qu'elle en avait trente, et elle n'en a présentement que trente deux tout au plus. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  316. C'est une merveille au moins d'avoir trouvé le secret de vieillir si doucement. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  317. Il n'importe, je veux bien vous croire innocent, puisque vous tâchez de le paraître ; et je vous aurais, je crois, pardonné, si je vous avais trouvé coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  318. Je sens bien que vous me trompez, et je ne puis m'empêcher d'être trompée. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  319. Voilà le plus impudent petit scélérat que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  320. Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  321. Non, Monsieur Guillemin, retournez chez vous, je vous prie. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  322. Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  323. Passez, passez dans mon cabinet, Monsieur Guillemin ; Monsieur deviendra raisonnable. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
  324. Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  325. Et c'est justement ce que j'appréhende, et ce que je veux éviter. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  326. Que voudriez- vous que j'allasse faire avec Monsieur dans votre cabinet ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  327. Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  328. Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  329. Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  330. Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  331. Hé, Madame, donnez-lui cette satisfaction. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
  332. Vous rencontreriez ma nièce par là, sortez par le petit escalier. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
  333. J'ai vu le Monsieur dont je vous ai parlé ; et vous ne sauriez croire avec quelle joie il a reçu la proposition que je lui ai faite. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
  334. Il était ravi, rien ne lui a paru difficile, ses souhaits vont au-delà des miens, il a encore plus d'impatience que moi, et je venais vous en avertir. (Acte 3, scène 8, LUCILE)
  335. Hé bien, ma nièce, je vais achever mon affaire avec Monsieur, et nous songerons ensuite à la vôtre. (Acte 3, scène 8, MADAME-PATIN)
  336. Et moi, j'aurai soin de les empêcher toutes deux de réussir. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  337. Il est temps que la chose éclate, et il n'y a plus de moments à perdre. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  338. Ma pauvre Lisette, tu vois la fille du monde la plus contente ; la joie où je suis ne peut s'égaler. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  339. Vous n'avez pas la mine de la garder longtemps, et si votre père vient à savoir... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  340. Mon père m'a toujours recommandé de plaire à ma tante, et il n'aura rien à me dire quand il me verra faire ce qu'elle fait. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  341. Il n'y a pas de meilleur moyen d'obéir à l'un, et de gagner les bonnes grâces de l'autre. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  342. Mais quand on vous a tant prêché de plaire à votre tante, c'était afin qu'elle épouse Monsieur Migaud, et qu'elle vous fît son héritière ; mais en se mariant à un homme de Cour, elle vous frustre de tout votre bien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  343. Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  344. Et croyez-vous qu'un homme de Cour puisse être riche au temps où nous sommes ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  345. Les courtisans malaisés ne s'enrichissent point ; Et ceux qui sont le plus à leur aise, ne sont pas difficiles à ruiner. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  346. Va, va, Lisette, le bien n'est pas ce qui me touche le plus ; et pourvu qu'on aime, c'est assez. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  347. Il jure si amoureusement, et il a tant d'esprit, qu'il est impossible qu'il ne soit pas un fort honnête homme. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  348. Écoute, Lisette, et juge par-là de sa tendresse et de sa sincérité. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  349. Voici la chambrière avec une petite fille que je ne connais point. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  350. Le charmant objet que j'adore v.1 (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  351. Vous êtes bien curieuse, ma mie, et je vous trouve bien impertinente de lire ainsi des papiers qu'on a perdus chez vous. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  352. Rendez-moi mes vers, je vous prie, et... (Acte 3, scène 10, LA BARONNE)
  353. Qui est cette folle, Lisette ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  354. Quelle petite insolente est-ce là ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  355. Vous êtes une plaisante petite créature, de vouloir avoir malgré moi des vers qui m'appartiennent. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  356. Je vous trouve admirable, Madame, et vous êtes bien en âge qu'on fasse des vers pour vous. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  357. C'est pour moi qu'ils ont été faits, et vous ferez fort bien de me les rendre. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  358. Qui est cette petite ridicule, ma mie ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  359. Cela est bien insolent à une petite fille comme vous. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  360. Taisez-vous, petite sotte, et ne m'échauffez pas les oreilles. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  361. Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  362. Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  363. Hé bien, pourquoi s'emporter de cette sorte ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  364. La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME PATIN)
  365. Je soutiens, moi, que ces vers sont à moi, et qu'elle a menti quand elle s'en veut faire honneur. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  366. Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  367. Lisez-les seulement, et vous verrez bien qu'ils sont faits tout exprès pour moi. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  368. Le charmant objet que j'adore v.5 (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  369. Je vais vous les dire par coeur, et vous connaîtrez bien par là que votre nièce ne sait ce qu'elle dit. (Acte 3, scène 11, LA BARONNE)
  370. Le charmant objet... (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  371. Vous voyez bien, Madame, que je ne vous fais point d'imposture, et que votre nièce n'a pas raison. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  372. Vous êtes toutes deux bien étranges, et nous sommes toutes trois bien dupes. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  373. Ce sont les tablettes que je donnai hier au Chevalier. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  374. Oh bien, je ne connais point votre Chevalier ; mais j'ai vu faire les vers moi-même, et je vous ferai bien voir que je dis vrai. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  375. Je vais chercher le Chevalier, Madame, et je le dévisagerai, si je le trouve. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  376. Lisette, que je suis malheureuse ! (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  377. Le Chevalier est un perfide qui trompait la Baronne et moi, et c'est assurément lui-même qui cherche à tromper cette petite fille. (Acte 3, scène 12, MADAME PATIN)
  378. Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  379. Ma foi, Monsieur, je n'y comprends rien, et il y a là-dessous quelque chose que nous n'entendons ni l'un ni l'autre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  380. Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  381. Oh, Monsieur, ce portier-là n'est point Suisse, et il nous a parlé comme un homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  382. Vous avez fait quelque bagatelle, et Madame Patin a appris de vos nouvelles, je gage. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  383. Il ne faut pas être sorcier pour deviner cela ; et dès qu'il vous arrive quelque petit chagrin, on peut dire à coup sûr que c'est la suite de quelque sottise. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  384. Là, là, Monsieur, ne vous fâchez point, et dites-moi un peu de quelle espèce est celle-ci. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  385. La Baronne et elle se sont expliquées. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  386. Il s'en est trouvé une troisième qu'elle ne m'a pas nommée qu'en la qualifiant de petite étourdie ; il fait que ce soit ma petite brune. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  387. Oui vraiment, et il y a plus de quinze jours que je n'en ai point employé d'autres. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  388. Mais, Monsieur, (car, il n'y a personne dans ce logis, et nous pouvons parler en assurance de vos fredaines) de qui savez-vous cette aventure, s'il vous plaît ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  389. Cent diables, vous avez passé un mauvais quart_d_heure ; et sauf correction, Madame_la_Baronne est la plus méchante carogne qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  390. D'accord ; mais nous savons, Dieu merci, l'art de la mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  391. Il n'a pas fallu grande habileté pour cela. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  392. Elle criait comme une enragée, et j'ai crié cent fois plus haut qu'elle ; car, il est bon quelquefois de faire le fier avec les dames. (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  393. Oui, le fier, et quand j'ai vu sa fureur un peu diminuée, je me suis justifié le mieux qu'il m'a été possible. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  394. Et elle a pris tout ce que vous lui avez dit pour de l'argent comptant ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  395. Non, elle s'est emportée plus fort que jamais ; et je n'ai point trouvé d'autre moyen de la réduire, que de prendre un air de mépris pour elle, qui l'a piquée, qui l'a piquée jusqu'au vif. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  396. Et cet air de mépris a réussi ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  397. À merveilles, et nous sommes meilleurs amis que nous n'avons été. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  398. Et que voudrais-tu que je craignisse ? (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  399. Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  400. Nous l'adoucirons ; et comme elle ne veut qu'un mari, pour la consoler de m'avoir perdu, je te la ferai épouser si le coeur t'en dit. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  401. Je l'entends bien ainsi, vraiment ; et si certain dessein que j'ai dans la tête pouvait réussir, je te donnerais à choisir d'elle, ou de Madame Patin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  402. Et de qui ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  403. De cette petite créature dont je t'ai parlé. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  404. De la petite brune ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  405. La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  406. Ma petite brune, à ce que j'ai pu savoir est une héritière considérable ; mais d'une naissance peu proportionnée à un si gros bien. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  407. Je serai en lieu de sûreté cependant, et je ne l'épouserai point qu'on ne lui fasse de grands avantages. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  408. Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  409. Je ne suis pas en argent comptant, comme tu sais, et je veux que mes deux vieilles m'en fournissent à l'envi l'une de l'autre, et facilitent la conquête de ma jeune Maîtresse. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  410. Il faut que je me mette de la partie. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  411. Ah, ah, Monsieur, vous voilà de bien bonne humeur, et je ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  412. Oui, oui, je m'en souviens, et vous vous en souviendrez aussi, je vous assure. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  413. Ils sont cause d'un incident, dont j'ai pensé mourir à force de rire, et je vous jure qu'il n'y a rien de plus plaisant. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  414. Comme vous les avez applaudis, je les ai crus bons, et je n'ai pu m'empêcher de les dire à quelques personnes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  415. On les a retenus, on en a fait des copies, et en moins de deux heures, ils sont devenus vaudevilles. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  416. Notre Baronne au reste n'a pas peu contribué à les mettre en vogue. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  417. Têtebleu, Madame, que c'est une incommode parente que cette Baronne, et qu'elle me vend cher les espérances de sa succession. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  418. Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  419. Cet homme-là vaut son pesant d'or. (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  420. J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  421. Elle me les a fait répéter jusqu'à trois fois, et j'ai été tout étonné que la vieille surannée les savait par coeur. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  422. Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  423. S'il disait vrai, Lisette ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  424. Et j'annonce, quand il dirait vrai pour la Baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  425. Oui, Madame, cinq ou six, et il ne faut point que cela vous étonne. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  426. Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  427. Ce sont de bons sots, Monsieur, que vos beaux esprits, de plaisanter de cette aventure-là. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  428. Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  429. Je crève, et je ne sais si je me dois fâcher ou non. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  430. Eh, merci de ma vie, pouvez-vous faire mieux, en vous fâchant contre un petit fourbe comme celui-là ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  431. Tu ne ris point Lisette ? (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
  432. Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  433. Oui, Madame, et je vous conjure de l'écouter. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  434. Il est tout plein d'une tendresse que mon coeur ne sent que pour vous ; et je jugerais bien par le plaisir que vous aurez à l'entendre, des sentiments où vous êtes à présent pour moi. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  435. Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  436. Ah, Madame, vous ne m'aimez plus, puisque vous êtes insensible au chromatique dont cet air est tout rempli. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  437. Ah, méchant petit homme, à quel chagrin m'avez-vous exposée ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  438. J'étais une des actrices de cette scène que vous trouvez si plaisante. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  439. Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  440. Faites-le, Madame, je vous en conjure, et donnez-moi le plaisir de vous convaincre que je vous aime, en expirant de douleur de vous avoir offensée. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  441. Ah, petit cruel, à quelle extrémité avez-vous pensé porter mon dépit ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  442. Si cela est, Madame, j'irai déchirer sa robe entre les bras même de la justice, et je me ferai la plus sanglante affaire... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  443. Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  444. Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  445. Allez attendre chez votre notaire, et me laissez Crispin pour vous faire avertir quand je serai seule. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  446. Demeure ici, Crispin, et attends ici l'ordre de Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
  447. Sauvez-vous par le petit escalier, comme tantôt. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  448. Tiens-toi sur ce petit degré par où sort ton Maître. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  449. On m'a dit que vous aviez chez moi, Madame, et que vous m'y aviez demandé. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  450. Cela ne fait rien, Madame, et je suis bien aise de savoir ce que vous me vouliez, outre que j'ai de mon côté quelque chose à vous communiquer touchant l'affaire de ce matin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  451. Ne m'avez-vous pas promis de me laisser en repos, et de ne vous en plus mêler ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  452. Migaud et à moi, pour le différent que vous avez eu avec cette Marquise. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  453. C'est à vous à en faire, s'il vous plaît ; et il n'y a point à hésiter même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  454. Ce sont des articles, Lisette. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  455. Oh, pour l'article de la queue, je suis déjà sa très humble servante, et je ne rognerais pas deux doigts de ma queue, pour toutes les Marquises de la terre. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  456. Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  457. Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  458. Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  459. Êtes-vous femme à écuyer, s'il vous plaît, et ne songez-vous pas... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  460. Je n'aime pas les disputes ; et pour peu que vous m'obstiniez, vous me ferez prendre des pages. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  461. Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  462. Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  463. Monsieur Migaud sait tout cela comme moi ; mais, nous ne demeurerons pas les bras croisés ni l'un ni l'autre, et nous vous rendrons raisonnables malgré vous-même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  464. Songez à le devenir, Monsieur Serrefort ; et ne mettez pas ici les pieds, que vous ne vous soyez rendu plus sage. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  465. Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  466. Et pour moi, qui ne suis pas si méchante que vous, je vous prierai seulement de descendre l'escalier tout au plus vite, et de ne pas regarder derrière vous. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  467. Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  468. Quel acharnement à me persécuter, Lisette ! (Acte 4, scène 5, MADAME PATIN)
  469. Parce que Monsieur le Chevalier est un jeune homme assez mal dans ses affaires, et que Monsieur Serrefort prévoit qu'en l'épousant, vous allez faire un mauvais marché, il veut vous empêcher de le conclure ; cela est bien impertinent, Madame. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  470. Tout ce que je crains, c'est que le Chevalier ne vienne à connaître Monsieur Serrefort, et qu'il ne se dégoûte en me voyant si mal apparentée. (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  471. Va dire à ton Maître que pour de certaines raisons, je ne le puis voir que sur les dix heures, et qu'il ne manque pas de venir juste à cette heure-là. (Acte 4, scène 6, MADAME-PATIN)
  472. Voilà Monsieur le Chevalier de Ville-Fontaine en train d'attraper mille pistoles à Madame Patin, et autant à la vieille Baronne, il n'y a pas grand mal à ces deux articles. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  473. Mais c'est pour enlever une petite fille ; il y a quelque chose à dire à celui-là. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  474. La justice se mêlera infailliblement de cette affaire, et il lui faudra quelqu'un à pendre. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  475. Monsieur le Chevalier se tirera d'intrigue, et vous verrez que je serai pendu pour la forme. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  476. Cela ne vaudrait pas le diable, et je crois que le plus sûr est de ne me point mêler de cela, et de tirer adroitement mon épingle du jeu. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  477. Il arrive tous les jours des choses moins faisables que celle-là, et je ne serais pas le premier laquais, qui aurait coupé l'herbe sous le pied à son Maître. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  478. Allons faire savoir au mien ce que Madame Patin m'a dit de lui dire ; et selon la part qu'il me fera des mille pistoles, je verrai ce que j'aurai à faire. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  479. Ne crains rien, ma pauvre Lisette, ne crains rien. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  480. Au moins, Monsieur, vous savez bien que ma petite fortune dépend d'elle en quelque façon ; et si ce n'était que vous donnez des commissions à mon père, à mon cousin, et à celui qui veut m'épouser, je ne trahirais pas ma Maîtresse pour vous faire plaisir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  481. Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  482. Je l'ai fait avertir par un solliciteur de procès, qui est mon compère, de tout ce qui se prépare ici, et je répondrais bien qu'elle ne manquera pas de se trouver aux fiançailles. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  483. Pour vous, il faut, s'il vous plaît, que vous demeuriez quelque temps dans ma chambre, et je vous avertirai quand ils seront avec le notaire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  484. Elle fait de grands projets pour votre satisfaction, et il ne tiendra pas à elle que Mademoiselle votre fille ne suive l'exemple qu'elle prétend lui donner. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  485. C'est donc elle qui a donné à ma fille la connaissance d'un petit godelureau que j'ai trouvé chez moi un moment avant que tu ne vinsses. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  486. Non, mais c'est elle qui lui conseille de vous donner un gendre à sa fantaisie, sans se mettre en peine qu'il soit à la vôtre. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  487. Et je ne répondrais pas trop que Mademoiselle Lucile n'eût un fort grand penchant à suivre les bons conseils de sa tante. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  488. Voilà la clef de ma chambre, allez vous y enfermer au plus vite, et tâchez de ne vous point ennuyer. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  489. Le Chevalier n'est point encore venu, Lisette ? (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  490. Neuf heures viennent de sonner, et vous avez fait dire à Monsieur le Chevalier de ne venir ici qu'à dix. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  491. Sans cet animal, le Chevalier serait ici à l'heure qu'il est, et il n'aurait pas le temps de me faire quelque perfidie. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  492. Quand nous serons une fois mariés, Lisette, je ne craindrai pas tant ; mais jusques-là le Chevalier me paraît si aimable, que je meurs de peur qu'on ne me l'enlève. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  493. Je voudrais bien qu'elle fût ici avec son amant, et qu'on les pût marier aussi cette nuit. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  494. Oui, vraiment ; et je ne sais ce qui me fera le plus de plaisir, d'épouser le Chevalier, ou de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  495. Monsieur le Chevalier n'est pas toujours chez moi ; et si c'est lui que vous cherchez... (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  496. Non pas, Madame, et ce n'est qu'à vous que j'ai affaire. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  497. Oh, vraiment, ma pauvre Madame, ce ne sont pas mes procès qui m'occupent à présent, et j'ai bien autre chose en tête. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  498. Oh, çà, çà, détalez, s'il vous plaît, ma mie, et allez voir là-dehors si j'y suis. (Acte 5, scène 3, LA BARONNE)
  499. Lisette, ne me quittez pas. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  500. Et vous, Madame, choisissez de ces deux épées laquelle vous voulez. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  501. Lisette, prenez garde à moi. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  502. Vous m'enlevez le Chevalier, il est à moi, ce Chevalier, aussi bien que mon moulin, et c'est une grâce que je vous fais de vouloir bien voir à qui il demeurera. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  503. Oui, Madame, et il faut me le céder, ou mourir. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  504. Voyez, renoncez à toutes les prétentions que vous avez sur lui, et je vous donne la vie. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  505. Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  506. Et comment pouvoir m'en débarrasser ? (Acte 5, scène 3, MADAME PATIN)
  507. Mes enfants, jetez-moi Madame par les fenêtres, je vous en prie. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  508. Hé bien, là, Madame_la_Baronne, descendez par la montée, on vous le permet ; mais, dépêchez-vous. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  509. Malheureuse petite bourgeoise ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  510. Elle veut devenir femme de qualité, et elle n'oserait tirer l'épée ! (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  511. Merci de ma vie, je m'en vais chercher le Chevalier, et s'il ne change pas de sentiment, ce sera à moi qu'il aura affaire. (Acte 5, scène 3, LA BARONNE)
  512. Hé, laissez-la faire, Lisette ? (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  513. Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  514. Va, va, il n'y a rien à craindre, et quand le Chevalier sera mon mari, il me mettra à couvert des emportements de cette folle. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  515. Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME PATIN)
  516. Et savez-vous bien, Madame, qu'il n'y a rien au monde de si dangereux qu'une vieille amoureuse ? (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  517. Et je ne suis pas encore bien remise. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  518. Je viens implorer votre protection, ma tante, et vous demander un asile contre la violence et les injustices de mon père. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  519. Il m'a donné deux soufflets, ma tante, et il a traité ce pauvre garçon de la manière la plus incivile. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  520. Je crois qu'il n'a pas osé ; mais, ce qui me fâche le plus, c'est que mon père m'a donné ces deux soufflets devant lui. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  521. Cela me tient au coeur, voyez-vous, et j'ai bien résolu de m'en venger. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  522. Il ne faut pas manquer cette affaire faute de résolution. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  523. Il est allé prendre deux mille pistoles chez son intendant, et il doit se rendre dans son carrosse à la Place des Victoires, où j'ai laissé Marton pour l'attendre, et pour me venir dire quand il y sera. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  524. Dès que votre amant sera au rendez-vous, il faut qu'il vienne ici, je serai bien aise de le voir ; je ferai mettre six chevaux à mon carrosse, et vous irez ensemble à une maison de campagne, où je répondrais bien qu'on n'ira pas vous chercher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  525. Envoyez-y un laquais, Lisette. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  526. Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  527. C'est ma petite brune. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  528. Comment, morbleu, la petite brune ! (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  529. Vous me trahissez, ma tante : vous me dites de le faire venir, et vous le querellez quand il est venu. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  530. Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  531. Oh, parbleu, je voudrais bien pour la rareté du fait qu'il se tirât d'intrigue. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  532. Pourquoi nous choisissais-tu l'une et l'autre pour l'objet de tes perfidies ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  533. Mais, à prendre les choses au pied de la lettre, suis-je si coupable que vous vous l'imaginez, et est-ce ma faute si nous nous rencontrons tous les trois ici ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  534. Tu crois tourner cette affaire en plaisantant. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  535. Je ne plaisante point, Madame, le diable m'emporte, et je vous parle de mon plus grand sérieux. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  536. Pouvais-je deviner que vous êtes la tante de Mademoiselle, et que Mademoiselle est votre nièce ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  537. Si vous ne vous étiez point connues, vous ne vous seriez point fait de confidence l'une à l'autre, et nous n'aurions point à présent l'éclaircissement qui vous met si fort en colère. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  538. Et pouvez-vous jamais vous laver d'un procédé si malhonnête ? (Acte 5, scène 6, LUCILE)
  539. Mettez-vous à ma place, de grâce, et voyez si j'ai tort. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  540. Une veuve des plus aimables, et qui m'aime tendrement, me tend les bras. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  541. Irai-je faire le héros de roman, et refuserais-je quarante mille livres de rente qu'elle me jette à la tête ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  542. Je trouve en mon chemin une jeune personne, toute des plus belles et des mieux faites. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  543. Peut-on être insensible, Madame, et se trouve-t-il des coeurs dans le monde qui puissent résister à tant de charmes ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  544. Petite coquette, ce sont vos minauderies qui m'ont enlevé le coeur du Chevalier. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  545. Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  546. Oui, Monsieur, et c'est ce même Chevalier que Mademoiselle votre fille court aux Tuileries, et qui sans moi serait peut-être votre gendre à l'heure qu'il est. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  547. Quoi, Monsieur, en même jour vouloir épouser ma soeur et ma fille ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
  548. Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  549. Oui, Monsieur, il semble que mon laquais ait deviné ma pensée, et vous venez tout à propos profiter de mon dépit. (Acte 5, scène 8, MADAME-PATIN)
  550. Voilà ma main, Monsieur : et dès demain, je vous épouse, pourvu qu'en même temps Monsieur votre fils épouse ma nièce. (Acte 5, scène 8, MADAME-PATIN)
  551. Ah, Madame, que cette condition me fait plaisir ! (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
  552. C'est moi qui vous réponds de cet article, et ma fille, je crois, n'aura pas l'audace de résister à mes volontés. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-SERREFORT)
  553. Hé bien, Monsieur, ne ferez-vous pas quelque petit air sur cette aventure-là ? (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
  554. Il n'y a que les mille pistoles de Madame Patin, que je regrette en tout ceci. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  555. Allons retrouver la Baronne, et continuons de la ménager jusqu'à ce qu'il me vienne quelque meilleure fortune. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÈRE (1690)

  1. Mon bonnet coiffé, mes fontanges ? (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
  2. Tout l'équipage est au logis : va-t-en, bourreau, et me laisse ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Allons bride en main, s'il vous plaît ; l'impatience la plus violente n'avance pas une affaire du moindre petit moment. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Avec quelle dureté, avec quelle prévention ma mère a refusé de consentir à mon mariage, sans vouloir apprendre même ni le nom ni la famille de la personne que j'aime ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  5. Mais en revanche, Monsieur, avec quelle fermeté, avec quelle grandeur d'âme vous êtes-vous résolu à la fourber ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  6. Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Mon pauvre Merlin, je veux tenter aujourd'hui l'exécution de ce que nous avons projeté. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  8. Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Elle s'y plaît assez à elle-même, et je ne sais si elle a autant d'empressement que vous de le voir finir. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. C'est une étrange mère, franchement ; et la noble aversion qu'elle a pour vous, mérite assez la petite friponnerie que nous allons lui faire. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. C'est un de mes élèves, il fera la fausse Marquise à merveille, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Lisette est dans vos intérêts ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Et le Notaire de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Voici Lisette. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Hé bien, ma chère Lisette, peux-tu me rendre un compte exact des sentiments de ma mère ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  17. Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  19. Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  20. Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  21. Ma pauvre Lisette, garde-toi bien de rien dire qui puisse donner à ma mère aucun soupçon de la vérité. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  22. Si vous me la rendez heureuse, je vous promets de la partager avec vous. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  23. Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  24. Ne trouvez-vous point que j'aurais besoin d'un petit chapeau. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  25. L'aimable petit homme, que ton Maître ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  26. Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  27. Et penses-tu qu'il y soit ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  28. Et comment voudrais-tu qu'elle ne le fût pas ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  29. Elle est vieillotte et très coquette : un jeune garçon, ou qui paraît l'être, du moins, tout des plus beaux et des mieux faits, s'attache à lui en conter ; elle serait bien ennemie d'elle-même, si elle ne le croyait pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  30. Il lui dit qu'elle est jeune et jolie : y a-t-il rien de plus facile à persuader ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  31. Et les miroirs ne troublent-ils point un peu son petit contentement ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  32. Je parierais qu'elle s'est mise en tête que le goût change pour les visages, et que les plus ridés deviennent les plus à la mode. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Mais en effet, il y a mille Coquettes à Paris qui n'en portent point d'autres. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  34. Lui a-t-on fait entendre que ce père à une fille qu'il aime tendrement, et qu'il veut absolument la voir mariée avant que de souffrir aucun établissement à Monsieur son fils ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  35. Nous ne l'entretenons d'autre chose. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  36. Il n'importe, elle est amoureuse, je te réponds de tout ; tu n'as qu'à faire la guerre à l'oeil, et à nous seconder Champagne et moi. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  37. Ah, ma pauvre Lisette, je me meurs de chagrin ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  38. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  39. Et qui est-elle ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  40. J'apportais un billet de sa part à Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  41. Un billet à Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  42. Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  43. Mais voyez un peu cet insolent ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  44. Je viens de rencontrer le petit Comte dans un carrosse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  45. C'est un petit dénaturé, qui ne veut pas que je me marie. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  46. Le petit ridicule ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Il porte exprès des perruques brunes, et il dit partout qu'il a trente cinq ans, pour m'empêcher de paraître aussi jeune que je le suis. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  48. Assurément il ne les a pas ; et quand je le fis, j'étais si jeune, si jeune, que c'est un miracle que je l'aie fait. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  49. Et le petit ingrat ne vous sait point de gré d'avoir fait un miracle ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Je me vengerai de son ingratitude, et je veux me dépêcher de devenir Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  51. Tout ce qui m'inquiète, c'est que ce petit Comte est bien joli homme ; et les jolis gens aujourd'hui sont rarement sans beaucoup d'intrigues. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  52. Et quand il en aurait, Madame, il ne devrait vous en paraître que plus aimable. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  53. Ma foi, Madame, je répondrais bien de celui-ci, et je mettrais ma main au feu qu'il ne vous fera jamais d'infidélité. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  54. Tu vois qu'on lui envoie des billets jusques chez moi. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  55. Voilà cette grosse Madame qui fut hier longtemps avec vous. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
  56. Demeure ici, Lisette ; et si le Comte vient, tu l'amuseras quelques moments. (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
  57. Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  58. Vous vous expliquez cruellement, et vous avez, à ce que je vois, plus de bonnes fortunes que vous n'en voulez. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  59. Je ne le suis qu'en apparence, et je n'ai pas un moment à moi, femmes de robe, maltôtières, femmes de qualité, bourgeoises ; on ne sait de quel côté tourner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  60. Il y a la femme d'un banquier qui me persécute ; et partout où je suis, il pleut des grisons et des billets de sa part. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  61. Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  62. Oui, pour les airs de nos jeunes gens, vous les prenez tous à merveille, et il semble que vous les ayez étudies toute votre vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  63. Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  64. Il est vrai, c'est la seule chose qui vous manque ; mais toutes ces perfections ne serviront de rien pour votre affaire, et Madame Argante est peut-être détrompée à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  65. Elle vous a fait épier, et on lui rend compte de tout. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  66. Je sais ce que c'est, son espion est à nous, on ne lui dit rien que Merlin n'ait dicté, et les soins qu'elle a pris ne serviront qu'à la mieux tromper. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  67. Je ne l'envisage qu'avec frayeur, et j'aurais voulu pouvoir être heureuse sans le secours de tous les artifices dont nous nous servons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  68. Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  69. Hé bien, Lisette ; il n'est pas venu ? (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  70. Petit monstre de perfidie ! (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  71. Tu sais les termes où nous en sommes, et tu vois bien par ses manières, qu'il ne tient qu'à moi de l'épouser. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  72. Hé bien, Lisette, il est dans la même disposition pour une douzaine d'autres. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  73. Ma pauvre Lisette, malgré tout ce qu'on m'en a dit, je n'aurai pas la force de le quereller. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  74. Elles ne vous paraissent pas toutes si affreuses, Monsieur, et certaine Marquise entre autres? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  75. Je ne sais point quel âge elle a ; mais son valet de chambre prend tout le monde pour des grand'mères. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  76. Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  77. Quoi, Lisette ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  78. On a fait entendre à Madame, que vous êtes le Héros de la coquetterie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  79. J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  80. Je suis accablé d'aventures ; la plupart des jeunes gens sont à l'armée, toutes les coquettes de Paris me tombent sur les bras. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  81. Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  82. Il n'y a que de l'étoile et du caprice dans tout ce qu'elles font. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  83. C'est-à-dire que vous êtes à présent l'objet de l'étoile et du caprice. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  84. Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  85. Lisette me paraît une fille de fort bon conseil. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  86. Mais, Madame, à moins que cette affaire ne soit extrêmement secrète. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  87. Lisette, qu'on fasse dire à Monsieur de Bonnefoi que je le prie de venir ici. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  88. Bonjour, Madame, votre valet. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  89. Lisette, Merlin est ivre, tout est perdu. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  90. J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  91. Non, Madame, mais j'ai bien dîné ; et ma passion dominante, à moi, c'est de rendre des visites sérieuses en sortant de table. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  92. Parbleu, mon cher, il me semble que pour vider les petits comptes que nous avons ensemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maison. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  93. Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  94. Je vais le brusquer, et l'obliger de sortir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  95. Quelle petite conversation avez-vous là tous trois, en votre petit particulier ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  96. Il faut vous débarrasser de cet ivrogne. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  97. Je ne m'attendais point à le voir dans cet état. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  98. Où ce petit fripon-là déterre-t-il les beautés ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  99. Cette Marquise encore, elle est drue, elle est drue. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  100. Et à propos de cette Marquise, tu n'es donc plus dans le goût de l'épouser ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  101. Ils auront quelques petits comptes à faire ensemble. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  102. Il vous en coûtera quelques milliers de pistoles pour le tirer des mains de cette Marquise. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  103. Faites-moi comprendre cette énigme, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  104. Veux-tu me donner une lettre de change sur quelqu'une de tes maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  105. Il est violent ce petit homme ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  106. Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  107. Quel ordre y mettre, à moins de lui donner trois cent pistoles ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  108. Le petit mutin ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  109. La vérité est, que si je ne les ai pas tout à l'heure, d'une façon ou d'une autre, je vous estime et vous respecte, Madame, je ne veux point faire de bruit dans votre maison, mais j'aurai le plaisir de le tuer à votre porte. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  110. Le petit déterminé ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  111. Vous me promettez d'être sage ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  112. Le petit coeur de lion ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  113. C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  114. Ne le craignez point, j'ai de la pratique, et je connais les femmes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  115. Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  116. Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  117. Il y a trois cent louis d'or dans cette bourse, Monsieur. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  118. Votre valet, adieu, jusqu'au revoir : voilà la plus obligeante personne que je connaisse. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  119. Je suis au désespoir de cette aventure, et tout à fait confus de la manière dont elle se termine. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  120. J'ai autant d'impatience que vous, et je voudrais déjà que tout fût signé. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  121. Lisette est beaucoup dans mes intérêts. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  122. Quel contretemps ! (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  123. Que ne disiez-vous que Monsieur n'y était pas, petit animal ? (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
  124. Cette Marquise de la Tribaudière ? (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
  125. Elle dit que vous vous dépêchiez de descendre, et que vous ne lui donniez pas la peine de vous venir quérir ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  126. Ma pauvre Lisette, il faut que tu ailles lui parler, je te prie ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  127. Hé bien donc, Lisette, tu lui diras? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  128. Votre père et mon neveu le Chevalier Jumeau, nous attendent. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  129. C'est pour cela que je vous recommandais le secret. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  130. À quoi vous entretenir de ces bagatelles ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  131. Ne donnerai-je pas à mon neveu le meilleur et le plus beau de mon bien en faveur de ce mariage ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  132. Mon père a ses vues, Madame, et j'ai les miennes ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  133. Oui, Madame, et je ne suis point une chimère, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  134. Le petit impie ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  135. Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  136. Et là, là, petit garçon, votre père vous rangera ; donnez-vous patience. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  137. Et fi, fi, Madame, vous devriez rougir, de me le débaucher comme vous faites. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  138. Je me sers de termes qui conviennent fort au sujet. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  139. Ne vous emportez point, Madame, Monsieur_le_Comte vous vengera lui-même, et Madame sera assez punie de ne le point épouser. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  140. Dis le contraire, petit ingrat ; dis le contraire. Argent comptant, pierreries, et ma vaisselle même ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  141. J'ai sacrifié tout à tes folles dépenses, et je te souffrirais après cela dans les bras d'une autre ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  142. Cherche, invente, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  143. Il me roule de petits projets dans la tête : un peu de patience. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  144. Monsieur votre père est-il fort entêté de cette Marquise ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  145. On ne peut pas plus, mais seulement à cause de ma soeur et de ce neveu qui doit l'épouser. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  146. Et du bien que la tante assure au neveu. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  147. Il court un bruit dans le monde, Madame, qui ne me paraît point étrange, et je me suis toujours attendu? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  148. Et quoique Madame soit sa mère, elle est aussi jeune que Monsieur son fils. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  149. Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  150. Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  151. Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  152. Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  153. Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  154. Et morbleu, Madame, n'ayons point de bruit ensemble : prêtez-moi mon fils pour une demi-heure. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  155. Allons, petit drôle, qu'on se range à son devoir. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  156. Tout ira bien, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  157. À toute l'honorable compagnie, présente et à venir : salut. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
  158. Cela sera fait dans un petit moment. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  159. Mais voici un petit fripon, qui devient bien rétif. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  160. Rendez justice à votre choix et au mien. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  161. Examinez Madame la Marquise ; je lui demande pardon de parler ainsi devant elle, mais enfin elle m'y réduit ; voyez son air et ses manières, et regardez sans prévention les charmes de Madame. (Acte 1, scène 22, ANG?LIQUE)
  162. Oui vraiment, il s'explique au net ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  163. Oui, mon père, et Monsieur est passionnément amoureux d'elle. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  164. Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  165. Et moi je donne deux cent mille francs à Éraste. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  166. Allons, Monsieur de Bonnefoi, remplissez du nom de Madame ; et marquez bien les deux cent mille francs. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  167. Ne voudriez-vous point y mettre quelque chose de plus ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  168. Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  169. Holà, Comte, accompagnez Monsieur jusqu'au logis ; faites signer votre soeur, et l'amenez ici. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  170. Ne vous a-t-on pas dit que c'était l'homme du monde le plus bizarre et le plus capricieux ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  171. Je serai de retour dans un moment. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  172. Voilà un petit drôle assez bien tourné, au moins ! (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  173. C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  174. C'est la plus adorable personne du monde, et je ne sais, Monsieur, comment vous exprimer? (Acte 1, scène 24, ÉRASTE)
  175. Et je ne prétends pas qu'elle vous appelle sa belle-mère. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  176. Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
  177. Elle les guettait au sortir d'ici. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
  178. Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  179. Et je suis si désespéré moi-même, que je crois qu'on n'entendra jamais parler du père. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  180. Ne m'abandonnez pas, Lisette. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

  1. Est-il possible que mes soins, mon amour, mes assiduités, mes empressements, les petits régals que je donne, les dépenses où je m'engage, ne toucheront point le coeur de mon inhumaine : et ne devrai-je qu'aux ordres de sa mère le bonheur de la posséder ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  2. Morgué, vela bian de la musique pardue ; et si vous velez que je vous parle franchement, il m'est avis que vous êtes un benêt de faire tout ça. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  3. Ne vous fâchez point, je sommes tous seuls ; et quoiqu'il soit bian plus de midi en ville, il est encore de bon matin chez Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  4. Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  5. Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  6. Cela est vrai, vous étiez nourri dans la maison ; mais comme vous ne payiez rien, et qu'il vous habillait encore par-dessus le marché, vous portiez la queue à Madame sa femme par reconnaissance. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  7. Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  8. Hé, morgué, vous le disiez vous-même tout à l'heure encore, et si pourtant vous ne laissez pas de ly bailler toujours des cadeaux, des festins, de la musique. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  9. N'est-ce pas aujourd'hui encore que vous leur amenez des violons, et que vous leur baillez à souper ? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  10. Ce que j'en dis, n'est pas que j'en parle : mais cet argent-là serait bian mieux employé à faire subsister notre soeur Nicole, qui garde des vaches auprès de Corbie, et le cousin Guillaume, qui n'est que le bediau d'une petite paroisse. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  11. Si vous me parlez jamais de ces gens-là, vous n'avez qu'à faire votre paquet, et les aller joindre, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  12. Morgué, tope, je me tians révoqué : Il me déplaît par trop d'être le rat de cave de mon frère, et de le voir Monsieur ; j'aimerais palsanguenne mieux être le valet d'un autre. (Acte 1, scène 2, MATURIN)
  13. Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  14. Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  15. Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  16. Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  17. Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  18. Oui, j'étais Rat de cave comme vous savez ; et par amiquié depuis qu'il est ici, je l'y sarvais parfois de valet de chambre, je ne suis rian de tout ça ; je charche condition : si vous en saviez queuque bonne où on portît la queue, par exemple, ça porte bonne chance. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  19. Vous êtes trop formé pour cela, Monsieur Maturin, cette condition-là serait difficile à trouver. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  20. Non, tatigué, laquais, n'an s'en trouve bien, et si je m'en étais avisé plus jeune? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  21. Je me recommande à vous, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  22. Ma chère Toinette, je suis dans le dernier désespoir. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
  23. Et que diantre, à qui en avez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  24. Et, qui est ce mortel-là qui s'expose à vous épouser sans votre permission. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  25. Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  26. Il y a quatre jours que je n'ai pas de nouvelles d'Éraste, et ma cousine ne reçoit point de lettres de Clitandre. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
  27. Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  28. Grande et réjouissante nouvelle, ma cousine. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  29. Monsieur des Baliveaux, le frère de cet imbécile d'abbé, Madame ? (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  30. Il a quitté le petit-collet, son frère est mort, il est devenu l'aîné de la famille, Conseiller au Présidial d'Abbeville ; et il vient en hâte, à ce qu'on dit, pour faire hommage à mes charmes, de sa nouvelle succession. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  31. J'en demeure d'accord, et je ne suis pas fâchée même quelquefois que le Printemps vienne, pour changer un peu de compagnie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  32. C'est cette absence-là qui les fait valoir : et crois-moi, cousine, on les trouverait aussi ennuyeux que d'autres, si on les voyait toute l'année. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  33. Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  34. Je suis d'un caractère bien différent : le départ d'Éraste m'a fat de la peine, j'ai trouvé son absence insupportable, et je languis après son retour. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  35. Cela ne vous a pas empêchée de vous bien réjouir pendant tout l'Été, et de faire bonne chère quand nous allions à Ivry avec Monsieur Rapineau, et que Robert apprêtait le souper à la maison de ce libraire. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  36. Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  37. Oui, j'en conviens, je me divertis fort : mais par malice, je t'assure, et par la seule satisfaction de berner un ennuyeux d'été. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  38. C'est pourtant moi qui lui avais fait cacher sa chemise et ses habits tandis qu'il se baignait, et qui fus cause qu'il fut obligé de grelotter dans la rivière pendant tout le souper, qui se faisait à ses dépens. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  39. Parce que nous le vîmes une heure de moins, et qu'il était dans l'eau jusqu'au cou. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  40. Cousine, et que t'a-t-il donc fait ? (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  41. Savez-vous bien qu'il prétend épouser, cet animal-là ? (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  42. Je vous cherchais, et je suis bien aise de vous trouver toutes trois ensemble. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  43. J'ai quelque chose à vous dire, à quoi vous ne vous attendez pas, et qui vous fâchera. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  44. Je viens d'apprendre que Clitandre et Éraste sont ici. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  45. Ma pauvre Toinette ? (Acte 1, scène 6, HENRIETTE)
  46. Ils sont ici, ma tante, et vous croyez que cela doit nous chagriner ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  47. Je prétends être obéie, et je ne veux pas qu'ils mettent le pied chez moi, ni eux, ni toutes ces connaissances de l'année passée, que l'hiver va ramener. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  48. Mais voyez cette insolente ! (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  49. Innocent tant qu'il vous plaira, je sais bien ce que je dis, et des connaissances d'Hiver ne valent rien pour l'établissement des filles. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  50. Ma foi, Madame, celles d'Été ne sont pas moins dangereuses, et les promenades d'Ivry et des îles de Charenton? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  51. Et pour vous, ma nièce, je vous destine à Monsieur des Baliveaux. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  52. C'est un fort honnête garçon, tout jeune, qui n'a pas plus de quarante-huit ou quarante-neuf ans, fort riche, et qui a une Terre auprès d'Amiens, où l'on vend plus de canards par an, que dans tout le reste de la Province. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  53. Vous y ferez vos petites réflexions, je vous en donne tout le loisir ; mais vous pouvez compter que je ne veux point voir de gens de guerre, ni dans ma maison, ni dans ma famille. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  54. Je n'en veux point, vous dis-je, je connais le fort et le faible de tous les états de la vie. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  55. Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  56. Cette femme-là s'explique clairement, il n'y a pas moyen de faire semblant de ne pas l'entendre. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  57. Vous voilà aussi mal loties l'une que l'autre, et vous n'aurez rien à vous reprocher ; mais enfin la chose n'est pas sans remède. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  58. C'est la profession d'Éraste et de Clitandre qui l'effarouche, c'est celle de ces deux autres qui lui a gagné le coeur ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  59. Hé bien, ne pourrions-nous point ménager un petit troc entre ces Messieurs ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  60. Faire deux Officiers de vos deux benêt, et jeter les deux Officiers dans la Robe et dans la Finance. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  61. Je crois que je ne l'aimerais plus, Toinette. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  62. Les gens d'esprit et de mérite sont toujours les mêmes dans tout ce qu'ils font ; un sot ne cesse point de l'être. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  63. Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  64. Vous mériteriez peu que votre retour fît plaisir, si vous doutiez de la joie qu'il nous donne. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  65. Et moi plus amoureux que jamais, Madame. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  66. Je juge de votre coeur par les mouvements du mien, et je veux croire? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  67. J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  68. Bonjour, Toinette. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  69. Nous voilà de retour. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  70. Hé donc, épouserons-nous cette fois ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  71. Le quartier d'hiver sera long, il durera l'année, et passe. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  72. Vous ne retournerez plus à l'armée, Éraste ? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  73. Je tirai l'autre jour au fourrage le dernier coup de pistolet, je pense, et je ne tuai personne en signe de paix, j'ai fermé la guerre. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  74. Il ne faudra que gagner l'esprit de ma tante, et lui faire changer les résolutions qu'elle a prises. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  75. C'est Madame Thomas qui nous fait le tour ? Elle n'est pas de nos amies, et j'ai tant menti pour le mériter, je lui ai dit plus de vingt fois qu'elle était et jeune et jolie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  76. Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  77. Çà, ne battons point le pays, sans compliments de part et d'autre ; parlons clair et bref. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  78. Et vous ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  79. Mais la bienséance et la raison? (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  80. Je ne connais point ces animaux-là, et quand je suis auprès de vous, je n'ai que de l'amour, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  81. Nous peinerons dans cette affaire, la vieille est mutine. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  82. Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  83. Mais Toinette? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  84. Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  85. D'écartez vos rivaux, et de vous rendre heureux. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  86. Non sérieusement, faites-vous de Robe, et lui partisan, je vous fais épouser vos maîtresses. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  87. Mais écoute donc, ma chère Toinette, je vais te parler confidemment. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  88. Et vous n'en avez guères, peut-être ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  89. Moins que très peu, ma pauvre enfant : il vient force noblesse de chez nous, mais point de Lettres de change. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  90. Commençons par le mariage, ayons d'abord la nièce et l'argent, je me fais après tout ce qu'on voudra. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  91. Vous accommoderiez-vous d'être Conseiller d'un petit Présidial ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  92. Hors le Sergent et le Procureur, je ne sais rien qui me répugne. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  93. La Charge de cet homme ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  94. Paix, ne dites mot, et me laissez faire. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  95. Je vous retiens à mon service. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
  96. Mais cadedis, je suis déshonoré, Toinette, d'être en compromis avec ce visage. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  97. Vous serez le préféré, et lui la dupe de l'aventure. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  98. Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  99. Pousse donc, allons, et chante sur quelle note tu voudras, je t'accompagnerai de merveilles. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  100. Et vous l'avez déjà fait habiller de deuil ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  101. Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  102. J'ai déjà eu querelle avec notre Président, et si il n'y a que trois jours que je suis reçu. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  103. Cet animal-là veut que je ne m'asseye qu'au bout d'en bas, parce que je suis le dernier venu, et moi je suis de meilleure maison que lui. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  104. Oh, je lui rivai l'autre jour son clou ; il me déchira ma robe, et il m'appela sot en pleine audience devant tout le monde ; mais cela n'en demeurera pas là. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  105. Le Procès est déjà commencé ; et si je n'étais pas si amoureux, je pousserais la chose bien plus vigoureusement. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  106. J'en perds l'esprit, Mademoiselle Toinette, et sa tante le sait bien : c'est elle qui m'a écrit de venir l'épouser. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  107. Et je deviendrai bien meilleur encore. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  108. Il y aura Mardi quinze jours que mon frère mourut de la colique ; le Vendredi suivant on fit l'enterrement de ma mère, qui avait rendu l'âme la veille, et cinq jours après mon oncle le Chanoine trépassa par apoplexie : cela est bienheureux au moins. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  109. Me voilà bientôt tout seul, Dieu merci, c'est ce qui fait que j'ai jeté mon plomb sur Mademoiselle Isabelle, pour me rengendrer de la famille. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  110. C'est son antipathie, vous dis-je ; et si vous voulez que je vous parle franchement, je ne vois point d'autre moyen de vous en faire aimer, que de vous faire d'épée. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  111. Non, je suis votre valet, je ne veux point me faire tuer dans le temps que j'hérite. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  112. Il vous faut d'abord acheter une Compagnie. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  113. Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  114. Le joli Magistrat, l'aimable petit homme de robe ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  115. Hai, hai, hai, qui est ce Monsieur-là, Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  116. Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  117. Laissez-moi faire, je vais lui faire un petit compliment bien troussé. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  118. Que j'envie votre sort, mon cher Monsieur, et votre profession, surtout. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  119. Et pourquoi, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  120. Je suis épris d'une personne dont la tante a l'entêtement de la robe, et l'on me rebute, l'on me désespère, parce que je suis Capitaine. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  121. Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  122. Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  123. Et Mademoiselle Toinette dit qu'elle ne m'aimera point, si je demeure conseiller. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  124. Je vous entends, hé, de tout mon coeur, qu'à cela ne tienne : vous m'avez gagné l'âme, je ne sais par où, je me mettrais en pièces pour vous faire service. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  125. Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  126. Non, Monsieur, point de convention, jamais de marchés avec moi, j'agis sans intérêt : je ne vous demande que votre amitié et votre robe seulement. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  127. Non, vous dis-je, et quelque petite charge, pour avoir droit de la porter. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  128. Je la prendrai par forme de pot de vin : allons, venez chez le premier tabellion, je vais vous y signer ma démission, et vous me donnerez la robe, avec un papier pour le reste. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  129. Avec votre parmission, Monsieur, une petite parole. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  130. Puisque vous allez bailler la robe, il ne faudra plus porter la queue, et vous aurez besoin de votre justaucorps. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  131. Morgué, tenez donc, vela votre peste de queue, je m'en vais vous reporter votre casaque, et rechercher la mienne. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  132. Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
  133. Hé bien, ma chère Toinette, qu'as-tu fait de Clitandre ? (Acte 1, scène 14, ISABELLE)
  134. Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  135. Adorez-la de loin, Monsieur, et supprimez vos visites. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  136. Madame a raison, Monsieur, vous êtes de vrais gâte-filles, tout tant que vous êtes, vous autres Officiers ; et quand vous en avez fréquenté quelqu'une, on a toutes les peines du monde à lui remettre un bon vernis sur la réputation. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  137. Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  138. Le mariage est fait pour multiplier le genre humain, et des épées ne servent qu'à le détruire. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  139. Rien, Toinette, je passe condamnation pour l'épée. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  140. Président d'où il vous plaira, j'ai donné ma parole à Monsieur Rapineau, je la lui tiendrai en dépit de tout le monde ; et à Monsieur des Baliveaux aussi, ma nièce : entendez-vous ? (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
  141. Votre très humble valet, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  142. Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  143. Que je te trouve heureuse, ma cousine, et qu'il est gracieux dans cet habit-là ? (Acte 1, scène 16, HENRIETTE)
  144. Je n'ai jamais vu de Général qui eût cet air-là. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  145. Quel amas de mérite et de charmes ! (Acte 1, scène 16, ISABELLE)
  146. Ma pauvre Toinette, que je te suis redevable. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  147. Comme elle se moque, Toinette. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  148. Et je vous parle sérieusement aussi : vous n'êtes pas conseiller, vous n'aurez pas ma nièce. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  149. Et moi qui le suis, Conseiller, Madame, l'aurai-je, cette nièce ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  150. L'épée vous déplaît, je la quitte, et je la donne à ce nigaud. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  151. Vous aimez la robe, et je l'endosse ; je me suis approprié la sienne et sa charge, tout pour l'honneur de vos bonnes grâces, Madame. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  152. Vous avez pris le bon parti, Monsieur ; et si ma nièce a pour vous des sentiments favorables, je vous promets de ne m'y point opposer. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  153. Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  154. Je le souhaite, et je vous le commande même. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  155. Mais le respect et la raison me déterminent à vous obéir. (Acte 1, scène 17, ISABELLE)
  156. Comme on me traite, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  157. Je suis capitaine toujours, j'y donne mon consentement aussi, je veux signer le contrat et être de la noce : nous verrons qui sera le plus sot de nous deux. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  158. Les violons ont pensé nous manquer, Madame ; ils étaient retenus par je ne sais combien de gens de toutes façons, qui font une espèce de mascarade de Flandres, et qui se réjouissent ensemble de ce qu'on vient de leur dire que la paix est faite ; mais ce sera un surcroît de plaisir pour nous, et voici toute la bande que je vous amène. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  159. Nous vous sommes obligés, Monsieur Rapineau, de songer ainsi à nous désennuyer dans la Province ; et l'on reconnaîtra tous ces petits soins. (Acte 1, scène 18, MADAME THOMAS)
  160. Quand cela sera fait, que je vous parle, Monsieur Rapineau, j'ai quelque petit compliment à vous faire. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  161. Allons, enfants, avancez, et faites de votre mieux. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  162. Elle est gracieuse et bien imaginée. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  163. C'est le laquais que j'avais, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 19, DES BALIVEAUX)
  164. Voyons le divertissement, Madame, et laissez-là? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  165. Oui, divartissez-vous, et ne me faites pas parler, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  166. Un tantinet, Madame ; il est le fils de mon père et de ma mère. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  167. Disparaissez et promptement : mais que le souper nous demeure, et n'y venez pas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  168. Hé bien, qu'il ait la charge de son oncle, et je consens à tout. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  169. Accourez par monts et par vaux, v.13 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL, FLAMAND)
  170. Par bois et par plaines, v.14 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL, FLAMAND)
  171. Gens de Code et de Finance, v.20 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  172. Et vous guerriers, pour cette fois, v.24 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  173. Pendez au croc le cimeterre ; v.25 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  174. Empruntez de l'amour et l'arc et le carquois. v.27 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  175. Et l'on dit que delà l'iau, v.33 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  176. Tout chargé d'or et d'émeraudes, v.35 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  177. J'aurons la paix et de l'argent. v.38 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
  178. J'aurons la paix et de l'argent. v.40 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
  179. Prenez parti, jeunes fillettes, v.53 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  180. Et les maris vont se donner. v.55 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  181. Qu'une Coquette aime et reprenne v.71 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  182. Mais qu'il ait des lettres de change, v.80 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)

LA FÊTE DE VILLAGE. (1700)

  1. Cela ne reçoit pas la moindre difficulté, Monsieur le Tabellion ; et dès que toute la famille en est d'accort avec moi, cette petite supercherie n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  2. Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  3. Il ne s'agit point de conscience là-dedans, et entre personne du métier? (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  4. Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  5. Je vous réponds de l'événement, et des suites. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  6. Vous m'avez promis votre consentement pour ce mariage, et? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  7. Oui, je vous le donne de tout mon coeur : mais je ne vous promets pas que mon consentement détermine ma belle-soeur à vous épouser. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  8. Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  9. C'est un voeu que j'ai fait, Monsieur Blandineau, de rendre une femme raisonnable, et plus je la prendrai folle, plus j'aurai du mérite à réussir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  10. Et plus de peine à en venir à bout. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  11. Ma femme n'est pas à beaucoup près si extravagante que sa soeur, et toutes les tentatives que j'ai faites pour régler son esprit et ses manières, n'ont jusqu'à présent servi de rien ; je serai réduit, je pense, pour éviter les altercations que nous avons tous les jours ensemble, à prendre le parti d'extravaguer avec elle, puisqu'il n'y a pas moyen qu'elle soit raisonnable avec moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  12. Oui, mais il t aurait un ridicule à un simple Procureur du Châtelet comme moi? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  13. Vivons à présent comme dans le temps présent ; et puisque c'est le bien qui fait vivre, pourquoi ne pas vivre selon son bien ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  14. Je suis ennemi des superfluités, je me contente du nécessaire, et je ne sache rien au monde de si beau, que la simplicité du temps passé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  15. Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  16. Croyez-moi, il vaut mieux pour vous et pour elle que vous vous accommodiez à ses fantaisies, que de prétendre la soumettre aux vôtres. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  17. C'est un plaisir que vous aurez ; et puisque vous approuvez la chose, j'emploierai, pour la faire réussir, des moyens dont je ne me servirais pas sans votre aveu. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  18. Et qu'est-ce que c'est, que ces moyens ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  19. Je ne saurais me tranquilliser là-dessus, ma pauvre Lisette, cette journée-ci sera malheureuse pour moi, je t'assure ; j'ai éternué trois fois à jeun, j'ai le teint brouillé, l'oeil nébuleux, et je n'ai jamais pu ce matin donner un bon tour à mon crochet gauche. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  20. Et à quel dessein ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  21. Un Procureur, Lisette ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  22. Hé fi, Madame, il faut faire châtier cet insolent-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Fille d'un Huissier qui était le père de ma femme, ma belle-soeur à moi, qui ne suis que Procureur au Châtelet, veuve d'un Greffier à la Peau, que vous avez fait mourir de chagrin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  24. Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  25. Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  26. Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  27. Je débute par là, c'est assez pour un commencement : mais cela augmentera dans la suite ; et de mari en mari, de douaire en douaire, je ferai mon chemin, je vous en réponds et le plus brusquement qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  28. Holà ho, laquais, petit laquais, grand laquais, moyen laquais, qu'on prenne ma queue. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  29. Donnez-moi la main, Chevalier, mettez-vous-là, Comtin, touche, Cocher. (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
  30. Voilà un équipage qui la mènera aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  31. Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  32. Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Oh, vraiment, je sais bien qu'elle les a, de par tous les diables, et s'en sert souvent, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  34. À quoi vous amusez-vous donc, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  35. Allons vite, mes coiffes et mon écharpe. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  36. Non, celle de gaze ou celle de dentelle, Mademoiselle Lisette ; les autres sont des housses, des caparassons qu'on ne saurait porter. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  37. Que voulez-vous donc qu'on fasse de mieux, et à la campagne surtout ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  38. J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  39. Non, Monsieur, ne comptez point là-dessus, et donnez-moi de l'argent, s'il vous plaît, ou j'en emprunterai : mais ce sera sur votre compte. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  40. Si je ne les perds pas je les dépenserai, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  41. À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  42. Quoi votre dessein ridicule continue, et malgré tout ce que je vous en ai dit ?... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  43. Comment donc, Monsieur, suis-je une libertine, une coquette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  44. Que vous avez l'âme crasse, et que vous savez peu vous faire valoir ! (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  45. Et vous devriez vous cacher d'être si peu raisonnable? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  46. Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  47. C'est ma soeur qui fait cette dépense-là, ne vous chagrinez pas. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  48. Adieu, mon ami, appelez Cascaret qu'il vienne porter ma queue. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  49. Quantité de bougies dans la salle, et surtout, que le couvert soit propre, Lisette. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  50. Jasmin et Cascaret rinceront les verres, le filleul et le cousin de Monsieur verseront à boire, et le Maître Clerc mettra sur table. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  51. Oh, parbleu, j'y serai, je vous en réponds, et vous verrez? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  52. Voilà une maîtresse femme, Monsieur, et qui met votre maison sur un bon pied. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  53. Il ne fera point cette sottise-là, j'en suis sûr. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  54. Il la fera, Monsieur, Madame et lui sont fort bons amis, il fait tout ce qu'elle veut. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  55. Ne trouves-tu pas que cette femme-là devient un peu folle, Lisette ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  56. Non, Monsieur, je la trouve de fort bon esprit, au contraire ; elle prend ses commodités et ses plaisirs, et vous avez la peine et les chagrins de tout. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  57. Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  58. Hé bien, fais, Lisette : mais dépêche-toI. Je vais trouver Monsieur Naquart, et nous attendrons ensemble de tes nouvelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  59. Mais, voici une petite personne qui l'est encore plus que lui, quoique son malheur soit d'une autre nature. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  60. Quoi, te voilà seule, Lisette, et tu ne viens pas me trouver ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  61. Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  62. Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  63. Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  64. Il est pis que cela, Lisette, il est inconstant. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  65. Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  66. Que je les hais, Lisette ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  67. Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  68. Et que je l'aime bien plus qu'il ne m'aimait ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  69. Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  70. Il y a là-dedans plus d'opiniâtreté que de constance. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  71. Oh, si fait, si fait ; vous êtes fille, et le plaisir de contredire, fait quelquefois plus de la moitié de nos passions, à nous autres. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  72. Ma chère Lisette, voici Lolive. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  73. Donne-moi tes lettres, dépêche. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  74. Je n'ai point de lettres à vous donner, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  75. Tu n'as point de lettres à me donner ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  76. Épouser ma tante, Lisette ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  77. Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  78. Une lettre pour elle ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  79. J'ai déjà eu cent coups de pied dans le ventre, pour cette affaire-ci ; il est bon de m'en tenir là. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  80. Cela ne sera point, Lisette, c'est un prétexte qu'il, prend pour s'approcher de moI. Il trompe ma tante ; ma tante aime à se flatter, cela tournera tout autrement que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  81. Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  82. Viens avec moi, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  83. Non, prenez quelque petite fille du village, et me laissez parler à votre tante. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  84. Ne vous boutez pas en peine, partant que les garçons ne manquiont pas de vin et les filles de tartes, et que vous nous bailliais ces vingt écus que vous m'avez dit pour les ménétriers et pour ces petites chansonnettes que je fourerons par-ci par-là, nan ragaillardira votre soirée de la belle façon, je vous en réponds. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  85. Bon, tant mieux ; je vous baillerons queuque petit par-dessus pour ça ; et comme j'ai quelque doutance que vous allez vous remarier, j'aurons soin de faire votre épitra? (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  86. J'ai perdu ma femme, et puis j'avons cette année bon vin, bonne récolte, je sommes tretous si aises. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  87. Allez, je chanterons à pleins gosiers, et je remuerons le jarret de la belle magnière. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  88. Oui, mais c'est pour ce soir, Monsieur le Magister ; et ces vers à ma louange? (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  89. Voulez-vous que je mette itou ça ; hé bien, volontiers, tout coup vaille : mais vous baillerez queuque chose pour l'âge. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  90. Je daterons la chanson, et cela vous sarvira de baptistaire. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  91. Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  92. Est-ce à cause de la Fête, ou si vous avez quelque sujet particulier de vous réjouir ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  93. Les mauvais présages de ce matin sont évanouis, ma pauvre Lisette, j'ai reçu les plus agréables nouvelles? (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  94. Nous y voilà parvenues, ma pauvre Lisette, nous y touchons du bout du doigt, ma chère enfant. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  95. À cet heureux temps que la du Verger m'a tant promis à la fin du siècle, et à mon bonheur. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  96. Voilà de beaux projets ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  97. Cela promet, vous avez raison. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  98. Et je ne le serai pas longtemps, encore. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  99. C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  100. Cela ne me surprend point, vous êtes taillée pour cela, et vous en avez toutes les manières. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  101. Quel heureux petit Seigneur aura le bonheur de vous faire femme de condition ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  102. Le petit Comte, ma chère Lisette, le petit Comte. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  103. Qui, le petit Comte ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  104. Ah, le petit fourbe ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  105. Nous nous serions mariés en cachette, incognito, sous seing privé, pour éviter les manières Bourgeoises. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  106. Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  107. Le petit Comte va arriver, et en poste, même ; son valet de chambre est déjà ici, cette affaire-là sera bientôt publique. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  108. Voilà votre soeur et votre cousine qui me paraissent bien échauffées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  109. Et à moi des plus ridicule. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  110. Et qu'est-ce que c'est que ce bruit, s'il vous plaît, Mesdames ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  111. Que vous allez épouser Monsieur_le_Comte, un homme de qualité, un petit étourdi qui n'a rien. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  112. Cela n'est pas moins vrai, ma soeur, me voilà Comtesse ; et grâces au Ciel, nous ne figurerons plus ensemble. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  113. Dites, Madame, Madame Blandineau, et Madame tout court, entendez-vous ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  114. Ma soeur Comtesse, et moi Procureuse ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  115. Un siège, et tôt, dépêchez, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  116. Un fauteuil aussi ; tôt, du secours ; à moi Lisette. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  117. Je m'affaiblis, je suffoque, j'agonise, et je m'en vais mourir de mort subite. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  118. Il ne faut pas que la famille demeure les bras croisés, dans cette affaire-ci, il faut agir, il faut se remuer, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  119. Bourguillonne, moi qui suis, par la grâce de Dieu, fille, soeur et nièce de Notaire, et femme d'un Élu, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  120. Et moi, ma cousine, qui ai eu plus de treize mille francs en mariage, tant en argent comptant, qu'en nippes et bijoux. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  121. Et moi dans une rage. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
  122. Voilà cette grosse Marchande de laine de la rue des Lombards, qui, comme vous savez, n'est pas une bonne langue. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  123. Je ne puis pas être de votre souper, je m'en retourne à Paris, je viens prendre congé de vous, mes chers enfants. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  124. Hé, quelle affaire, Madame Carmin ; sont-ce des laines d'Hollande, d'Angleterre, qui vous arrivent ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  125. Et moi, Comtesse, Madame Carmin. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  126. Et moi, je suffoque, je n'en puis plus. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  127. Hé, Madame Carmin remplira bien cette place là. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  128. Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  129. On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  130. Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  131. Il y a dans la Ville un Tabellion qui règle tout, moyennant trente ou quarante francs par année ; et puis quand on a bons sens, bon esprit, on n'a qu'à juger à la rencontre, c'en est assez pour des gens de Province. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  132. Assurément, et les Juges les plus habiles ne sont pas toujours les plus équitables. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  133. Monsieur Carmin est un bon homme qui aime la retraite, la campagne : il jugera comme il pourra. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  134. Il vivra content dans sa petite Ville, et moi à Paris, comme une Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  135. Et moi, comme une Comtesse. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  136. Nous nous retrouverons, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, LA GREFFI?RE)
  137. Adieu, ma chère Madame Blandineau ; à mon retour nous ferons ensemble quelque partie de plaisir. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  138. Courage, Madame, voilà le champ de bataille qui vous demeure, et il faut qu'il crève une douzaine de Bourgeoise de cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  139. Quand j'ai pris une fois mon parti, je n'en reviens jamais, demandez à Lisette. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  140. Les temps sont changés, Monsieur Naquart, j'étais une sotte, une enfant, une imbécile : il est vrai, je m'en souviens, j'avais pour vous une heureuse faiblesse ; et si j'en avais été crue, je serais veuve de vous à l'heure qu'il est. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  141. Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  142. Oh, pour cela non, qu'il ne s'y joue pas, je ne lui conseille pas d'insister là-dessus, mon étoile est terrible pour les maris ; et selon le calcul que j'en ai fait faire, elle en doit exterminer trois ou quatre, et en très peu de temps, et de qualité même : voyez combien durerait un pauvre diable de Procureur. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  143. Quoi, Madame, vous aimez Monsieur_le_Comte, et vous avez la dureté de l'exposer à la malignité influence ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  144. Oui, pour la combattre, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  145. Oui, sans doute, et vous me ferez plaisir même. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  146. Oui, vous dis-je, je lui vole son amant : Monsieur Naquart est le mien, je le renvoie à elle, ce ne sera qu'une espèce de troc : et tu lui feras entendrez, Lisette, que je lui donne plus que je ne lui dérobe. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  147. Vous devriez demander du retour. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  148. Je vais la chercher au plus vite pour lui apprendre cette bonne nouvelle : que je vais la réjouir ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  149. Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  150. Son extravagance est au plus haut point, et je vous avertis que je ne souffrirai point qu'elle épouse ce jeune homme-là. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR BLANDINEAU)
  151. Je sais mieux ses affaires que personne, je suis son Procureur et son Curateur tout ensemble, et il ne fera rien que je n'y donne les mains. (Acte 2, scène 8, NAQUART)
  152. La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  153. Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  154. Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
  155. Et vous croyez me le persuader en devenant le mari de ma tante ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  156. Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  157. Et vous ne m'épouserez point ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  158. Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  159. Et vous croyez que pour vous avoir j'aurai la patience d'attendre qu'elle meure ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  160. Nous nous aimerons, Monsieur_le_Comte, et je serai contente : cela ne nous suffira-t-il pas comme à moi ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  161. Ne me dites point tant de douceurs, et aimez-moi davantage, Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  162. Ah te voilà, ma chère Lisette ! (Acte 3, scène 2, ANG?LIQUE)
  163. Hé bien, mort de ma vie, laissez le faire, et épousez quelqu'un qui fasse la vôtre. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  164. La tante et lui sont déjà d'accord, cela ne dépend plus que de Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  165. Vous consentiriez à cette union ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  166. Nous sommes jeunes l'un et l'autre, et je serai veuve aussitôt que vous, pour le moins. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  167. Nous nous retrouverons, Monsieur, je vous donne rendez-vous quand nous serons tous deux devenus riches. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  168. Angélique, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  169. C'est vous, Monsieur, qui avez commencé à m'y mettre. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  170. Il faut que cela soit égal de part et d'autre, il n'y a rien de plus juste. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  171. Et si vous ne vous hâtez de m'épouser, moi j'épouserai Monsieur Naquart, je vous le promets. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  172. Ah, qu'il est vilain, ma pauvre Lisette ! (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  173. Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  174. Avant de finir cette affaire comme vous la proposez, Monsieur, il faut que vous trouviez les moyens de m'ôter la vie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  175. Je suis aussi mêlée dans cette affaire, à ce qu'on dit, moi, Monsieur ? (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  176. Oh bien, Monsieur, ce ne sera pas de mon aveu qu'elle se fera ; et à moins que Monsieur_le_Comte n'ait l'impertinence d'épouser ma tante, je ne ferai pas la sottise de vous épouser, moi, vous pouvez comptez là-dessus. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  177. Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  178. Laissez-moi lui parler, et allez nous attendre avec Lisette chez le Tabellion du Village ; vous y trouverez presque toute votre famille. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  179. Plus je les ouvrirai, Monsieur, et moins je voudrai de vous, j'en suis sûre. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  180. Et cet asile est la maison de Madame la Greffière que vous venez épouser, à ce que l'on m'a dit ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  181. Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  182. Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  183. Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  184. Ces réflexions sont aussi tristes qu'inutiles, il n'y a point de retour, la seule chose qui me reste à faire, est de chercher les moyens de ne pas vivre misérable. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  185. Une riche veuve me tend les bras, il faut m'y jeter sans réflexion. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  186. Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  187. Je l'attendait du côté de la petite ruelle : outre que c'est le plus court et le plus commode, la sympathie l'y devait attirer, mon pauvre Lolive. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  188. La sentez-vous bien, mon cher petit Comte, et m'aimerez-vous toujours autant que vous m'avez fait l'honneur de me l'écrire ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  189. Ils le seront, je vous le promets, Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  190. Est-il possible que j'aie soumis un petit coeur fier comme celui-là ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  191. Oh il y a de l'étoile dans mon fait, et la du Verger me l'a toujours dit. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  192. Oh cela se remettra, Madame, cela se remettra. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  193. Oh que oui. Je m'en vais lui faire prendre de bons consommés, de bons potages, et j'ai déjà dit qu'on lui fît de la ptisanne ; de la ptisanne, Comtin. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  194. Pour moi, Madame, comme ma santé ne vous est pas si chère, il me faudra du vin, s'il vous plaît, et en quantité, pour me rafraîchir. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
  195. Tu ne manqueras de rien, ne te mets pas en peine. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  196. Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  197. C'est une petite Fête galante dont je veux régaler votre arrivée, un Divertissement de Village que je vous ai fait préparer (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  198. Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  199. Le joli petit homme ! (Acte 3, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  200. Monsieur Blandineau vend sa Charge, et il donne quarante mille francs de la Baronnie de Boîtortu ; je ne suis plus Madame Blandineau, je suis la Baronne de Boîtortu à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  201. Ma soeur la Baronne, votre soeur la Comtesse en est ravie, et voilà notre famille fort illustrée au moins. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  202. Aujourd'hui fait, plus de familiarité avec cette bourgeoisie-là, je vous le demande en grâce. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  203. Monsieur Naquart épouse Angélique, si nous pouvions aussi le faire quitter : c'est un fort bon homme, et qui mérite assez de devenir de qualité. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  204. Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
  205. Par devant Bastien Trigaudinet? (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
  206. L'excès de mon amour me fait souffrir avec chagrin le moindre retardement, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  207. Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
  208. C'est Angélique qui est Madame Naquart, et c'est moi qui suis Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  209. Lisette ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  210. C'est un quiproquo, Madame, une méprise, et cela sera difficile à rectifier. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  211. Comment vous en profiterez, petit perfide ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  212. Je ne compte pas comme cela, moi, Madame, et je ferai tout mon bonheur de vous posséder. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  213. C'est un accommodement qui change la chose, et pourvu que j'aie un équipage, et que vous ne soyez plus Procureur? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  214. Et nous prendrons un Suisse à frais communs, Madame_la_Comtesse ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
  215. Je le savais bien que je serais de qualité, et que je ferais figure. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  216. Vous me regretterez, petit vilain, vous me regretterez : mais je serai bientôt veuve. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  217. Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
  218. Et des pistoles à foison. v.15 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  219. De jeunes fillettes, v.20 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  220. Font dans leurs grisettes v.23 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  221. Chacun se forme et se modèle ; v.28 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  222. Vient de cette simplicité : v.30 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  223. Parure, attrait, gloire et beauté, v.31 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  224. Chacun se forme et se modèle ; v.34 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  225. De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
  226. De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
  227. Vertugadin, collet monté, v.45 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  228. On eût gardé la pureté v.47 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  229. De leurs moeurs et de leurs manières, v.48 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  230. Tout est orgueil et vanité v.55 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1710)

  1. Votre bonhomme de mari ne cherche qu'à vous faire plaisir, comme vous voyez ; il a dessein apparemment de vous donner aujourd'hui quelque fête, quelque espèce de bal, et de vous faire trouver chez vous, pour vous y fixer, les innocents amusements que vous aviez coutume de prendre en public, comme les autres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. C'est un fort bonhomme, un fort galant homme que Monsieur Grichardin, Marton ; et comme il n'y a que douze ou quinze jours que nous sommes mariés, je m'accommode encore de ses manières. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  3. C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Vous exigerez peut-être qu'il la pousse plus loin, et qu'il devienne un peu des amis de Léandre, qui depuis longtemps est si fort des nôtres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Non : mais je suis sûre qu'il ne l'aime guère, et je ne sais même s'il ne commence pas à en devenir jaloux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. La jalousie serait mal fondée, l'estime et l'amitié que j'ai pour Léandre? (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  7. Nous avons été tous trois élevés ensemble, nos familles étaient amies, nos pères se sont ruinés de compagnie, le vôtre en repas, le mien au jeu, et celui de Léandre avec les femmes. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  8. Je ne blâme point en toi cette passion, non plus qu'en Léandre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  9. Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. Je ne manque pas de talents pour cela, et je ne ferais pas une mauvaise recrue pour une Troupe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Et passerez-vous avec nous toute la journée ? (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  12. Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  13. Oh, pour une fortune brillante, retranchez cela, je vous prie, Léandre. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  14. Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  15. Ma foi, Madame, cette Comédie donne de l'esprit ; et Léandre ne parlait pas si bien à ma fantaisie, quand il n'était que Régent de Sixième, ou Commis de la Douane. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. Je n'ai point remarqué qu'il vous vît à regret ici. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
  17. En faveur de l'ancienne connaissance, je vous promets de mon côté de travailler pour vous : mais à de certaines conditions? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  18. C'est de me mettre de la Troupe. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  19. Vous êtes amoureux d'Angélique, et moi amoureuse de la Comédie. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  20. Cela se rencontre le mieux du monde, Éraste mon ami et mon camarade est aussi depuis quelque temps épris des charmes d'Isabelle. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  21. Je n'en ai pas ouï parler jusqu'à présent ; mais ma chère Marton, travaillez à mon bonheur, et à celui d'Éraste : nous vous faciliterons autant qu'il nous sera possible le succès de ce que vous souhaitez. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  22. J'ai assez de mérite pour avoir une place sans l'acheter, ni en gros, ni en détail. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  23. Vous n'êtes pas faite pour rien acheter. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  24. Il est assuré de son aveu, et la grande fureur d'Isabelle est, comme à vous, de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  25. Tant mieux la grande affaire est de connaître le coeur d'Angélique, et s'il se détermine en votre faveur? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  26. Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  27. La petite personne paraît avoir l'esprit occupé, c'est de Léandre, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  28. Pardonnez-moi, vous-même ; et Madame, et moi, nous savons bien ce que vous cherchez. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  29. Vous m'embarrassez, Marton, je me retire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  30. Madame n'a point d'autre objet que de vous rendre service. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  31. Et sur moi de même, je vous en donne ma parole : mais au bout du compte, pour vous rendre service, il faut savoir en quoi l'on peut vous obliger. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  32. Et ne savez-vous point à votre âge ce qui intéresse le plus une jeune personne ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  33. Vous n'avez point de répugnance pour les remèdes, je vois bien cela : mais il serait bon avant toutes choses de connaître, et la nature, et l'auteur du mal. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  34. Vous ne compatissez point aux faiblesses d'une pauvre petite malade? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  35. Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  36. C'est une surprise que ceci, Léandre, et sans la petite trahison qu'on m'a faite, vous n'auriez pas si tôt su que je vous aime. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  37. Vous savez ma faiblesse, voudrez-vous bien l'excusez, Madame, et nous aider à persuader à mon père de consentir à nous rendre heureux ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  38. Il faut qu'il fasse tout ce que vous voudrez, et que vous vouliez toujours qu'il me marie avec Léandre. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  39. Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  40. C'est vous qui nous avez envoyé cette bande de /Musiciens en masque ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  41. Oui, ma chère enfant, depuis notre mariage je suis galant et de meilleure humeur que je n'ai jamais été, et j'ai imaginé, pour vous faire plaisir, de vous donner ici ce soir une espèce de petit bal, une façon de petite fête. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  42. C'est pour cela que vous avez envoyé toute cette symphonie ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  43. Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  44. Je dis que vous faites fort bien : mais qu'est-ce que ce sera, que ce petit régal ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  45. Ensuite on se quittera, et chacun s'ira coucher. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  46. Mais que diable, ensuite, ensuite ; ces suites-là ne sont pas mes affaires, et je ne prétends pas que la fête dure huit jours. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  47. Vous êtes un homme de bon goût et de bon esprit, et qui avez toujours aimé à faire les choses avec éclat. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  48. Hé bien, Monsieur, ce petit régal me paraît bien succinct, cela ne répond point à la noblesse de vos manières, et je voudrais joindre à votre façon de bal, et à votre souper, quelque espèce de divertissement, de Comédie? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  49. Et à quel propos vous récriez-vous contre la Comédie Française, Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  50. Ils veulent être seuls à divertir le public, et il semble qu'ils prennent à tâche de l'ennuyer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  51. Ils ont un privilège de ne rien faire qui vaille, parce qu'ils sont seuls, de mal jouer les anciennes Pièces, et de n'en point donner de nouvelles qui ne soient mauvaises. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  52. Morbleu, si j'étais le maître de cela, moi et bien d'autres? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  53. Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  54. Je ne prétends pas vous contraindre, et si Léandre même vous fait peine, je vous promets que je ne le verrai plus. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  55. Marton, que va-t-elle promettre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  56. Vous n'en ferez peut-être pas plus mal, Madame ; savez-vous jusqu'où va l'impertinence de ce petit étourdi-là ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  57. Il nous a priés, Madame et moi, de vous la demander en mariage. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  58. Quelle répugnance auriez-vous pour cette affaire ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  59. Ce n'est ni la famille, ni la profession qui me répugnent ; et une grande marque de cela, c'est que si je voyais ces petits Messieurs-là faire ce qu'ils doivent, je serais le meilleur de leurs amis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  60. Il faut qu'ils le fassent tous et qu'ils le fassent de concert encore, sans cela? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  61. Je voudrais donc que ce fût une petite Pièce à la manière Italienne, cela les ferait enrager. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  62. Que cela ne vous embarrasse point, je trouverai des Acteurs et des Actrices, décidez seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  63. Je m'en vais les recevoir, et donner ordre pour le souper. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  64. Toi, Marton, dispose ton petit essai de Comédie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  65. Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  66. C'est que vous n'êtes guère pénétrante, et Mademoiselle y comprend quelque chose ; je gage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  67. Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  68. Et vous, Léandre, me comprenez-vous davantage ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
  69. Vous ne serez point malheureux ; et Monsieur Grichardin sera pris pour dupe. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  70. Vos mariages feront le dénouement du petit essai de Comédie. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  71. Rendre heureux Éraste et Léandre, et surprendre avec adresse le consentement et la signature de Monsieur Grichardin, que nous n'obtiendrons pas autrement. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  72. Voilà de grands projets. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
  73. L'exécution dépendra de vous, et de quelques-uns de vos camarades. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  74. Allez, allez, pour le rôle que je vous destine, il ne faut pas grande habileté. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  75. Il faudra que toute la maison joue dans la Pièce, et Monsieur Grichardin y jouera lui-même sans s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  76. Allez vous habiller, Monsieur Pierrot, amenez Éraste, et cherchez-nous de quoi faire un Arlequin, un Mezzetin, un Scaramouche, et quelque personnage de la vieille comédie, il ne nous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  77. Je fais tout ce que vous voulez, et je reviens en diligence. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
  78. Je rirais bien, si cette idée pouvait réussir. (Acte 1, scène 8, LUCILE)
  79. Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  80. Baste, l'envie de plaire et de servir deux jeunes amants, tient lieu de mérite ; et Marton n'en sera pas moins Marton, pour avoir changé de caractère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  81. Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  82. Tout le monde n'a pas cet esprit-là comme moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  83. Et longtemps nous y tenir. v.42 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  84. J'en crois le coeur encore plus que les yeux, Éraste, et le mien m'a fait sentir des mouvements qui m'ont appris que vous étiez ici. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  85. Celui d'une jeune personne que vous aimerez, et qui paraîtra ne vous point aimer. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  86. Je serai votre tuteur, et je ne chercherai qu'à vous contraindre en toutes choses : cela est bien éloigné de mon caractère. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  87. Ce ne sera qu'une petite pièce, Éraste. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  88. J'attends le succès de ses soins, et tout mon bonheur d'Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  89. La diligence et louable. (Acte 2, scène 2, MARTON)
  90. Ne le blâmez pas, Mademoiselle Marton, il est occupé à persuader ceux de nos Acteurs dont il a besoin ; ce n'est pas une chose bien facile, et nous ne sommes pas toujours tous également disposés à faire plaisir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  91. Léandre ne revient point, Marton, et voilà Éraste avec ma cousine. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  92. Nous ne pouvons pas jouer une Comédie sans un peu de concert, et il faut du temps pour se concerter. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  93. Vous savez déjà cette Scène que je vous ai donnée ? (Acte 2, scène 3, MARTON)
  94. J'en apprendrais bien d'autres ; mais cette Scène-là ne mène à rien : à quoi cela peut-il être bon ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  95. À amuser Monsieur votre père, en attendant que les Acteurs soient prêts, et notre pièce concertée. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  96. Oh bien, allez vous tranquilliser auprès de votre belle-mère, et empêchez toutes deux Monsieur Grichardin de venir si tôt nous troubler. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  97. Le retardement de Léandre? (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  98. Voilà, ma chère Marton, de quoi faire un Mezzetin, un Scaramouche, un Docteur et un Pierrot. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  99. La métamorphose ne sera pas bien difficile pour moi : une barbe de plus, et des bottes de moins, voilà l'affaire faite. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
  100. Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  101. Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  102. Tant mieux : nous conviendrons entre nous du sujet, et chacun fera son rôle à sa fantaisie. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  103. Ma chère Marton, je suis au désespoir, si l'idée que nous avons de surprendre ce soir le consentement et la signature de mon oncle, il n'est plus d'Isabelle pour Éraste. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  104. Bon, tant mieux ; voilà une Scène pour vous, Seigneur Mezzetin, cela est de votre compétence. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  105. Cela est difficile sur le champ, et n'est point de notre sujet. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  106. Ce sera une Scène détachée, et cela en ressemblera mieux à une Comédie Italienne. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  107. Allez-vous-y-en tous avec Léandre, je vais vous y joindre, et là nous concerterons pour notre impromptu de Comédie. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  108. Ne perdons point de temps, Monsieur Grichardin pourrait nous trouver ici, et nous reconnaître, moi, surtout. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  109. Allons au plus vite changer d'habit et de caractère. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  110. Ne vous inquiétez point vous, je vous garantis votre mariage signé avant qu'il soit une heure d'ici, ou il faudra que Monsieur votre oncle soit devenu plus défiant et plus avisé que de coutume. (Acte 2, scène 6, MARTON)
  111. Pour mieux réussir dans notre projet, il faut aussi qu'elle soit de notre Troupe. (Acte 2, scène 6, MARTON)
  112. Hé bien, Marton, ton petit essai de Comédie ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  113. Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  114. Et ma fille aussi ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  115. Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  116. Je ne sais, Monsieur, si une Dame de vos parentes, et de mes amies, ne vous a point prévenu en faveur de ma visite ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  117. Oui, Monsieur, on m'a parlé de vous, et voilà ma nièce Isabelle, pour qui l'on m'a dit que vous aviez quelque dessein, qui se rencontre ici fort à propos. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  118. Non, Monsieur, puisque vous voilà, vous y prendrez part, et nous pouvons en attendant? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  119. Je n'ai pas pu remettre la chose à demain, et nous autres gens d'affaires, nous sommes si accablés d'affaires? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  120. Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  121. Qu'est-ce que cette maladie-là, Monsieur, une goutte consulaire. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  122. C'est un mal contagieux qui court beaucoup parmi nous autres, et qui en fait crever quantité même. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  123. Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  124. Que cette goutte-là ne vous effarouche point, Mademoiselle, elle n'intéresse point le mariage. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  125. Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  126. Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  127. Il y a goutte et goutte, Monsieur Grichardin, il faut vous expliquer ce que c'est que celle-ci. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  128. La Lune règle les saisons, et les saisons composent l'année. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  129. Or est-il qu'il nous arrive, par exemple, de faire quelquefois de certains billets, payables à certains jours de certaine saison, le temps coule. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  130. Visite de créanciers, honnêteté de notre part, murmure de la leur. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  131. Impatience, protêt, assignation, et les suites. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  132. Le chagrin saisit le débiteur, la goutte le prend, et cette diable de goutte ne se guérit que de deux manières. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  133. Oui, à force de marcher, et d'aller fort loin quand elle est violente : et en se mariant, quand elle est légère. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  134. Et comment cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  135. On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  136. Quand vous ne lui donneriez d'abord que deux mille pistoles, c'est plus qu'il ne m'en faut pour guérir ma goutte ; et je connais un Bonnetier de la rue saint Denis, et un Banquier de la rue Quincampoix, qui, avec dix mille francs qui n'étaient pas à eux, ont trouvé moyen de se faire chacun cent mille écus, qui ne leur appartiennent guères. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  137. Voilà un beau secret, mon oncle. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  138. Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle, je ferai votre fortune et la mienne, ou j'y périrai. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  139. Ni de savoir-faire, et si vous voulez vous associer avec moi, pour endosser seulement mes billets? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  140. Je suis votre valet, il faudrait les payer. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  141. Puisque cela est ainsi, il faut donc changer de personnage, et tâcher de vous plaire sous une autre figure. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  142. Ce seront tous les jours nouvelles scènes : et tenez, tenez voilà Mademoiselle votre fille qui vient faire la sienne ; vous allez voir de quoi elle est capable. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  143. Je lui laisse répéter sa Scène avec Mezzetin, et je vais m'habiller pour la petite Comédie. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  144. Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  145. Ce jeune Docteur-là n'est pas fort habile sur ces matières, et je crains que vous ne soyez mal adressé. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  146. Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  147. Bondi, Signor, siete Dutor ? (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  148. Pouvez-vous rencontrer personne qui ne vous parle de mes talents et de mon savoir ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  149. Oui, oui, je suis Docteur, et de race de Docteur. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  150. Et que souhaitez-vous du Docteur ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  151. Du concret, ou de l'abstrait ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  152. Je suis frère utérin d'Apollon le père des Muses, le compagnon de Virgile et d'Homère, l'intime ami d'Horace et d'Arioste. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  153. En musique je suis un Orphée, dans la Peinture un Raphaël, dans la Sculpture un Bernin, dans l'Architecture un Michel-Ange, et dans la Mathématique un Archimède. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  154. Pour l'invention, je suis Perille, et pour l'instruction, un Aristippe, pour l'Histoire, un Tite-Live, pour la curiosité, je suis un Zénon, pour le secret, un Metellus, pour la science, un Hiperide, pour le travail, un Adrian, pour l'amitié, un Oreste, et pour la force, un autre Hercule. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  155. Je suis plus subtil qu'Aristote, et plus universel que Platon. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  156. Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  157. La testa de tutte le vacché et Bufale con le corne nella tua testa. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  158. Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  159. Plus d'honneur que Pompée, plus de gloire qu'Alphonse, plus de grandeur d'âme que Fabricius, plus de fermeté que Brutus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  160. Plus de libéralité que Titus, plus de magnificence qu'Auguste, plus de fortune que César, et plus de générosité qu'Alexandre. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  161. Je sais faire l'impossible, accorder l'amour et la haine, l'antipathie et la sympathie, le mouvement et le repos, le tort et la raison, le mal et le bien, le chaud et le froid, le vert et le sec, le noir et le blanc, le oui et le non, le beaucoup et le peu, le tout et le rien, le vrai et le faux. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  162. La rareté, la curiosité. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  163. Je suis un microcosme, un abrégé de tout le monde ; vif comme un français, grave comme un Espagnol, rusé comme un Italien, hardi comme un Turc, fier comme un Écossais, gourmand comme un Anglais, et ivrogne comme un Allemand. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  164. Docteur des Lois, et plus que passé Docteur. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  165. C'est de la loi que vous voulez que je vous entretienne ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  166. Hé bien, je suis un Législateur plus estimé que Lycurgue ; pour gouverner, je suis Solon ; comme commander, je suis Cassides, et pour le Conseil, Gratian. (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
  167. S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  168. Oui, Messieurs, je suis Docteur, non solum in utroque : mais ; cinquantoque et centupliquoque Jure, in omnibus et per omnia Doctor excellens, excellentior et excellentissimus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  169. Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  170. Que tout Corneille et Molière, v.71 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  171. Et chacun suit sa méthode. v.78 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
  172. Et l'on se laisse attirer v.84 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  173. Où trouver ce petit fripon d'Amour, Momus ? (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  174. Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  175. Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  176. Ne serait-ce point là la raison qui vous détermine, et qui vous fait prendre la résolution de vous y établir ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  177. Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  178. Il est cause de tout le désordre où tout l'Olympe est aujourd'hui, et je n'en ai chassé l'Amour, que parce qu'il est entré dans les intérêts d'un de ces favoris de Plutus, qui m'a enlevé une jeune Intendante à la barbe de son mari et à la mienne. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  179. Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  180. Je n'y retournerai qu'avec l'Amour : je veux faire la paix avec lui, à quelque prix que ce puisse être. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  181. Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  182. Et où ce pauvre enfant donnera-t-il de la tête, s'il est brouillé avec ces Messieurs ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  183. Hé bien, Mercure et lui se sont jetés dans la robe. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  184. Si fait, vraiment ; Mercure a rendu à une jolie femme d'un vieux Conseiller une lettre d'un jeune Chevalier d'au-delà de la Garonne, et l'Amour a blessé une vieille Présidente pour le fils du Secrétaire de son mari : ils ont mené ces affaires un peu trop vivement, cela a fait du bruit, Thémis a pris parti, on les a décrétés. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  185. De tout mon coeur ; il serait fâcheux que pour des bagatelles, Madame Thémis qui soutient ses membres avec chaleur, envoyât Mercure et l'Amour aux Galères. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  186. On solliciterait pour eux ; et en tous cas, les Nymphes de Thémis sont trop de leurs amies pour les laisser manquer de protection. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  187. Cette réflexion me tranquillise ; mais où croyez-vous les pouvoir trouver ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  188. Chez quelque petite Bourgeoise, dans l'arrière-boutique d'un Artisan ; car chez les gens de qualité? (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  189. Mercure et l'amour sont brouillés avec moi, tout accès leur est fermé dans les Palais. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  190. Retrouvons-le, c'est la grande affaire. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  191. Voici quelqu'un qui parle de lui, et qui pourrait bien nous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  192. Il a l'air de quelqu'un de ces anciens Philosophes, qui, malgré leur sagesse, sont tous propres à donner retraite à un Amour persécuté. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  193. Je me suis attaché toute ma vie à étudier la nature, et je n'ai jamais pu la dompter. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  194. Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  195. Je suis né sans biens, et j'ai affecté de les mépriser (faute d'espoir d'en acquérir) ; la fortune me rit ; je deviens avare, et usurier même. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  196. Un petit mot, s'il vous plaît, bonhomme ? (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  197. Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  198. Écoutez, la Justice est lente, et vous aurez tout le temps de vous ennuyer. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  199. Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  200. Non, c'est un petit libertin qui s'est mis dans le goût de voyager, et après qui nous courons depuis quelques jours. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  201. C'est autre chose, et je suis ravi que ce soit là le sujet de votre voyage. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  202. À notre âge, Messieurs, ni vous, ni moi nous n'attraperons jamais ce petit pendard-là. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  203. Ils sont un nombre infini d'enfants dans cette famille-là. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  204. Je n'en connais que deux, l'un qui rend amoureux, l'autre qui rend aimable : Si c'est le premier que vous cherchez, il est là dans mon coeur, je vous le livre : si c'est le second, vieux et pédant comme je suis, nous n'avons guères de commerce ensemble. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  205. Si nous le retrouvons, on t'en fera avoir. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  206. Cette promesse te surprend ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  207. Hé bien, mon ami, tiens voilà Jupiter, qui peut tout, qui se mêle de tout, qui gouverne tout, qui est maître de tout ; et je suis Momus, moi, qui me moque toujours de tout (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  208. Jupiter et Momus ! (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  209. Voilà ce que c'est, Seigneur Jupiter, d'avoir trop multiplié les honneurs divins, et d'admettre à votre table un tas de faquins qui ne méritaient pas de rincer vos verres. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  210. Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  211. Et des Dieux même qui ont souffert qu'ils la fissent. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  212. Trêve à la morale, je vous prie, nous avons pour objet de retrouver l'Amour ; faut-il courir après, ou le guetter quelque part ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  213. Il faut le guetter, c'est le plus sûr et le moins fatigant. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  214. Guettons-le donc : mais où nous mettre ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  215. Voilà ma petite maison. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  216. Je suis tuteur et amoureux d'une fort aimable personne, j'ai une servante fort jolie ; pour peu que l'Amour que vous cherchez entende parler d'elle, il viendra chasser sur mes terres, et vous l'attraperez tout en chassant. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  217. Je les mets sous votre protection, elles en ont besoin. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  218. Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  219. Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  220. Ça n'est pas naturel, la porte est farmée, voilà la clef ; ils étaient dehors, et ils sont dedans ; ça ne se peut pas, et si pourtant ça est, car je l'ai vu. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  221. Ils y sont, te dis-je, et je te recommande bien? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  222. Raisonnons un peu là-dessus, Monsieu le Docteur ; car vous savez raisonner, et j'aime à raisonner, moi, avec un homme qui raisonne. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  223. Et moi je suis bien las de tes raisonnements. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  224. Vous êtes un impie, il y en a pourtant, et vous en avez une paire chez vous, je vous en avartis. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  225. Et qui te fait croire cela, dis, Pierrot ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  226. Vous connaissez bien cette clef-là ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  227. Et tu crois qu'il y a là-dedans du sortilège ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  228. Non, non, dans cet article-là, il pourrait bien n'y avoir que de la nature : mais dans l'autre? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  229. Cette porte, Monsieu le Docteur, cette porte ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  230. Cette porte? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  231. Et de quoi? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  232. Je parle aussi, Monsieu ; et pour le faire court, je vous dirai que je les voyais, que je leur parlais, et puis tout d'un coup je ne les ai plus vus ; la porte s'est ouverte d'elle-même, crac, les velà dedans. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  233. Hé bien, je pense aussi comme ça de vous, moi, et si je ne suis pas Philosophe. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  234. Jupiter et Momus. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  235. Jupiter et Momus ! (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  236. Paix, tais-toi, coquin, et prends bien garde à ne leur pas manquer de respect. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  237. Plus tendrement si vous le pouvez, Robin, cette petite Ritournelle ; prenez bien le ton, vous Marotte, et rechantez ce petit air que je vous ai montré ce matin. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  238. Dans cette aimable retraite, v.96 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
  239. Et plus on est amoureux, v.99 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
  240. Fort bien, répétons ensemble cette fin, et que Robin adoucisse un peu davantage, afin de ne pas trop couvrir la voix. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  241. Cette Marotte entend bien ça : et ce drôle en fera une bonne écolière. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  242. Cela est fort bien, attachez-vous à ces petits passages que je vous ai marqués, et amenez-moi tantôt ici toutes les filles du Village. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  243. Je suis brouillé avec les Dieux et avec les hommes, tout m'est suspect. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  244. Rien, Monsieu, j'écoutais vos petites drôleries ; ça est joli, oui : que vous entendez bien ça ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  245. Tu es le valet du Docteur ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  246. Oh, parlez mieux, je suis son homme d'affaires, je fais tout chez lui, hors la garde des filles, que je viens de lui remettre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  247. Je ne serais pas fâché de les connaître, et de leur montrer la musique. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  248. Je crie comme un enragé quand je m'y mets. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  249. Hé bien, mon enfant, crie toujours, et ne chante jamais. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  250. Vraiment oui, il y en a trois à cette main-là dont je ne puis me servir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  251. Il ne manque à celle-là que le petit doigt et le pouce, voilà ces trois-là remplacés ; j'ai la valeur d'une main à moi tout seul, n'est-ce pas assez ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  252. Cet impertinent-là m'impatiente ; ôte-toi de là, maroufle. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  253. Nous avons pourtant un Ménétrier dans le village qui a eu la jambe cassée, et qui joue de la basse : vous ne montrerez pas à nos jeunes filles. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  254. C'est une chose inquiétante, qu'un décret sur le corps. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  255. Je m'étais engagé de société avec un petit étourdi, qui a fait des siennes dans une maison où nous étions ensemble. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  256. Un petit étourdi qui a fait des siennes ? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  257. Privés du nectar et de l'ambroisie, par le caprice de Jupiter, nous sommes devenus sujets à toutes les infirmités des hommes, la faim, la soif. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  258. Item, il faut vivre, Mercure, et vivre grassement, comme tu sais ; je suis accoutumé à la bonne chère. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  259. Et moi aussi : mais ne t'inquiète point, nous avons de l'esprit et des talents, il faut les essayer ici dans quelque village ; et selon le succès que nous aurons, nous nous approcherons des grandes Villes. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  260. En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  261. Cela ne sera pas bien difficile ; moi comme Musicien, toi comme bel esprit, nous serons de toutes les jolies parties de plaisir, nous y brillerons, nous ferons bonne chère, et bourse commune. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  262. Et sous les miens aussi ; mais il s'y en fera encore. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  263. Vois-tu cette petite maison ? (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  264. Je la connais, c'est le logis d'un Docteur, qui a, dit-on, une fille fort belle, et une servante tout à fait jolie. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  265. On m'en a dit autant, on fera là-dedans de bonne besogne ; faisons notre assai dans cette famille-là. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  266. Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  267. Je ne dispute point de ces choses-là, Monsieur, et je suis toujours prête à céder. (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  268. Cette modestie augmente vos charmes. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  269. Par ma foi oui, et si tu veux m'en croire, nous travaillerons d'abord pour nous-mêmes. (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  270. À quoi t'amuses-tu donc, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  271. Approchez, approchez, Mademoiselle, vous verrez à quoi je m'amuse, et vous ne serez peut-être pas fâchée de vous amuser de même. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  272. Et si mon tuteur nous surprenait ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  273. Il n'y a donc que la crainte qui vous retient ? (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  274. Deux inconnus, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  275. Peut-on trop payer le bonheur de vous entretenir un moment ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  276. Je m'en ferais peut-être un de vous écouter, Monsieur, et l'on m'en ferait un crime ; rentrons, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  277. Votre tuteur est sorti avec ces deux Messieurs, par la petite porte. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  278. Il est sorti, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  279. La contrainte où il nous tient l'une et l'autre, est une chose épouvantable. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  280. Oh, pour cela oui, et aucun amant ne nous a demandé jamais que le bonheur de nous entretenir. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  281. Et si ma plus forte passion était de vous épouser, vous, Spinette. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  282. Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  283. Ceci va plus loin que la conversation, au moins, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  284. À ne nous point quitter, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  285. C'est un moyen sûr pour n'avoir pas de peine à se retrouver. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  286. Il n'y a pas de meilleur secret. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  287. Nous aurons tout le temps d'y causer ensemble, et de nous arranger pour nos mariages. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  288. Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  289. Le valet du Docteur, un coquin qui se fera donner cent coups d'étrivières. (Acte 3, scène 11, MERCURE)
  290. Oh pour ça non, je ne me les ferai pas donner, car je m'en retourne ; patience, patience, vela Monsieu le Docteur qui revient, il est déjà au bout de la petite saussaie. (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  291. Retournons au logis. (Acte 3, scène 11, PHILINE)
  292. Aimable Spinette ? (Acte 3, scène 11, MERCURE)
  293. Allez m'attendre à la petite porte, nous prendrons notre temps pour vous faire entrer, laissez-moi faire. (Acte 3, scène 11, SPINETTE)
  294. Ce début n'est pas mal, et nos affaires sont en bon chemin. (Acte 3, scène 12, L'AMOUR)
  295. Je fais comme je dois faire ; et je le suis aussi, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  296. J'aime Spinette, moi, qui est la servante, et mon maître Monsieu le Docteur est amoureux, lui de Mademoiselle Philine, qui est la maîtresse : c'est une petite partie carrée que nous avons faite. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  297. Et ces Demoiselles répondent-elles à votre amour ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  298. On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  299. Que donnerais-tu à qui te ferait aimer de Finette ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  300. Donne-nous seulement accès dans le logis, et nous te livrons ta maîtresse. (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  301. Non, pas encore ; mais on nous attend à la petite porte. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  302. On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
  303. Le voici qui vient de ce côté, il s'est accosté de Marotte : rentrons sans lui parler, et le laissons jaser avec elle. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
  304. Ça est comme je vous le dis, Monsieur : ce Monsieur le Musicien qui est ici, m'a dit de rassembler toute la jeunesse, pour une petite fête qu'il veut nous donner ; et comme les Demoiselles de chez vous sont les plus aimables du Village, on ne me pardonnerait pas de ne vous pas prier de trouver bon qu'elles en fussent. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  305. Vous leur faites plaisir et honneur, belle Marotte, elles en seront, et moi aussi, je vous le promets. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
  306. Cela ne fait rien, je ne serai pas de trop, et je ne gâterai rien à la fête. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
  307. Comme il vous plaira, vous êtes le maître, et je m'en vais chercher tout mon monde. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  308. Je ne garderai pas longtemps chez moi Jupiter et Momus ; on vient de les avertir que l'Amour est caché quelque part ici dans le Village, ils ne tarderont pas à le retrouver. (Acte 3, scène 16, LE DOCTEUR)
  309. Comme cette graine-là foisonne ! (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  310. Ils n'étaient que deux, d'abord, et ils sont quatre à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  311. Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  312. Allons, dépêchons, petit drôle, je veux bien vous pardonner ; mais reprenez le Carquois et les Flèches, et ne vous le faites pas redire deux fois : voilà Mercure qui est raisonnable, et qui a repris son caducée. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  313. Mercure fait comme il l'entend, il ne vous est pas si nécessaire que moi ; je sais ce que je vaux, et vous ne venez me rechercher, que parce que vous ne sauriez vous passer de moi. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  314. Doucement, doucement, petit garçon, soyez sage. (Acte 3, scène 18, MOMUS)
  315. Petit insolent ! (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  316. Je vous donnerai le fouet. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
  317. Nous avons tort, mon enfant, Jupiter nous pardonne, il est le maître, raccommodons-nous de bonne grâce, retournons au plus vite habiter l'Olympe. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  318. Non, je ne me trouve point mal ici, je prétends y demeurer quelque temps encore, et je demande à Jupiter un mois de vacance pour me divertir à faire parmi les hommes le métier de Charlatan, que Mercure m'a proposé, et qui me flatte. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  319. Ni moi les intérêts de Pierrot, à qui j'ai promis de faire épouser Spinette. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  320. Qu'est-ce à dire, Spinette à Pierrot ? (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
  321. Oui, à moi, Spinette. (Acte 3, scène 18, PIERROT)
  322. Mais quoique ces affaires-ci se passent devant les Dieux, il serait bon, pour plus de sûreté, qu'elles se passassent aussi par-devant Notaire. (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
  323. Oh, pour cet article-là, cela dépend de moi, vous ne le verrez point que vous n'ayez signé. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  324. Pierrot est Léandre, à qui l'Amour donne votre fille ; et le Docteur, Éraste, à qui nous donnons votre nièce. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  325. Ce n'est plus un Musicien, belle Marotte, c'est Mercure ; et moi je ne suis plus Pierrot, je suis Léandre. (Acte 3, scène 19, PIERROT)
  326. Oui, mais le Divertissement ne l'est pas, et la jeunesse du Village vient à propos. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  327. Allons, Mercure, voilà bonne compagnie, et nous ne pouvons prendre un meilleur moment pour exercer nos talents, et pour débiter notre marchandise. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  328. Mes secrets les plus précieux. v.116 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  329. Il en est peu, ma cassette est petite, v.118 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  330. Et je n'en aurai que pour ceux v.119 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  331. Mes secrets les plus précieux. v.123 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  332. De ses rares secrets veut bien nous faire part, v.125 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  333. De ses petits besoins vous fasse confidence. v.127 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  334. Autant et plus qu'en ma verte jeunesse ; v.129 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  335. Et pour avoir un jour des arrière neveux, v.132 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  336. Je veux tout à la fois prendre femme et maîtresse. v.133 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  337. Et par grâce je vous demande v.144 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  338. Un secret pour lever cette difficulté. v.145 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  339. Il n'est point, mon ami, de secret pour cela : v.147 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  340. Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.153 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  341. A pour objet de son désir, v.156 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  342. Bois, bonhomme, et n'aime plus. v.162 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  343. Et le soutien de ma boutique ; v.166 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  344. Le remède est simple et topique, v.171 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  345. Et nous vous promettons d'en faire un bon usage. v.183 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  346. Jeune et belle comme vous l'êtes, v.185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  347. Sans le secours de nos secrets v.186 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  348. Voici dans ces paquets tout ce qu'il faut pour plaire, v.189 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  349. Dépits, retours, tendres manières. v.191 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  350. Et songez bien sur toutes choses, v.198 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  351. Et la savoir donner très forte à son amant. v.201 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  352. Mais l'effet est souvent fatal. v.216 (Acte 4, scène 2, L'AMOUR)
  353. Vous baillez des secrets pour afin qu'on s'entr'aime, v.219 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  354. Car je sommes femme et mari. v.224 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  355. Et tout ça pour nous trop aimer, v.228 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  356. Je le trouvis sur l'herbe auprès de Marinette. v.231 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  357. Je te vis hier encor l'agacer en cachette. v.233 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  358. Et pour la femme, toi, tu fais le diable à quatre. v.235 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  359. T'es lasse du ménage, et je sis tout de même. v.246 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  360. Je ferons bian mieux en effet, v.247 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  361. Et je nous haïrons peut-être comme on s'aime. v.249 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  362. Pour parvenir à ça, baillez-nous un secret. v.250 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  363. Demander à l'Amour des secrets pour la haine ! v.253 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  364. Et vous êtes mal adressés ; v.255 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  365. Et vous vous haïrez, ou vous vous haïssez. v.259 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  366. Ce petit Charlatan se connaît à la meine. v.263 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  367. Mais sais-tu ce que je projette ? v.267 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  368. Le petit Charlatan aura le démenti, v.268 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  369. Je ne verrai plus Marinette. v.269 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  370. Et moi le mien, Thibaut. Tiens, raccommodons-nous. v.273 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  371. Ah ! Monseigneur l'Amour, je suis votre valet. v.282 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  372. Tout nouveau débarqué, me saisit au collet, v.285 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  373. Et m'a depuis ce temps toujours tenu en chambre. v.286 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  374. Je m'en échappe, et vous joins en juillet. v.287 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  375. À ces jeunes mamans, ces aimables fillettes, v.309 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  376. Et nous leur débitons d'amoureuses recettes, v.311 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  377. Vous tenez en ces lieux école de sornettes ? v.314 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  378. M'y voilà, vous dressez des coquettes. v.315 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  379. Et vous allez chercher aux lieux circonvoisins, v.319 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  380. Je vois de toutes parts fillettes jeunes, drues, v.322 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  381. Il fera bon pour nous cet hiver à Paris. v.324 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  382. C'est qu'on me mette de la bande. v.330 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  383. Allons petit tendron, prenez-moi pour galant, v.331 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  384. Et je vous prendrai pour maîtresse ; v.332 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  385. Je suis jeune, et j'ai du talent, v.334 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  386. Et je ne sache que des fous, v.340 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  387. Allons, enfants, chorus, et la petite danse, v.348 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  388. Pour se retirer en cadence, v.349 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  389. Et vive l'Amour Charlatan. v.350 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  390. Et le soulage pourtant. v.354 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
  391. Cet heureux secret rappelle v.367 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
  392. Et fixe l'Amant constant. v.369 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
  393. C'est par cet amour femelle v.372 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
  394. Qu'Angélique et qu'Isabelle v.373 (Acte 4, scène 4, CLAUDINE)
  395. Que cet Amour et Mercure v.378 (Acte 4, scène 4, SPINETTE)

L'OPÉRA DE VILLAGE (1693)

  1. Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  2. M'est avis que son père, notre Bailli, se porte un tantinet mieux que de coutume ; et si vous l'y marmuriez queuque chose de ce mariage, je crois, Dieu me pardonne, que ce serait une affaire bientôt bâtie. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  3. Il vient de m'envoyer prier de passer cheux lui, notre Bailli, et ce pourrait bian être pour ça. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  4. Ma cousine est diablement fringante, oui ; et quand les oisiaux sont drus une fois, tatigué ils sont bientôt dénichés, voyez-vous. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  5. Louison est une fille sage, neveu : et si je précipite de la marier, ce n'est pas que j'aie appréhension. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  6. Il y a ici deux drôles qui n'y restont pas pour enfiler des parles : ils la lorgnons, et ils ne la lorgnons pas pour des preunes. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  7. Je n'ai point remarqué qu'ils la lorgnifiaient, moi, et je ne vois pas. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  8. Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  9. Au lieu d'aller où ils ont affaire, ils demeuront dans notre Village à manger bian de l'argent au cabaret. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  10. Et c'est justement ça qui me chagrine, ils enrôleront peut-être la cousine, et ils l'emmèneront peut-être avec la recrue. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  11. Serviteur à Monsieur Thibaut, et à Monsieur Colin. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  12. Morgué, je ne l'y baise rien, moi, mon oncle ; son menton pointu et sa face ambicoin m'affligent ; serviteur. (Acte 1, scène 2, COLIN)
  13. C'est un petit mièvre qui fait le fantasque, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  14. On nous le fait espérer, Monsieur Galoche : et vous ne serez pas fâché de voir cette petite sarimonie-là. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  15. C'est une des raisons qui nous ont fait demeurer ici, Monsieur Bouvillon et moi, et nous nous promettons beaucoup d'une petite espèce de fête qu'on dit que vous lui préparez. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  16. À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  17. Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  18. Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  19. Et qui est-il, ce jeune gars ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  20. C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  21. Il entend morgué la danse et la musique à merveilles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  22. Ma foi, chacun y a mis du sian, il n'a baillé que le sujet, notre Magister a fait des vars, notre Carillonneur de la musique, notre Ménestrier des ballets, et moi j'y chante ; ça ne sera pas drôle ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  23. Tout ce qui m'en déplaît, c'est que le Carilloneus dit sue les vars ne sont pas bons, le Magister dit que la musique ne vaut pas le diable, et le Ménestrier dit qu'ils avons raison : à ce compte-là, Monsieur Galoche, le jeu ne vaudrait pas la chandelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  24. Je vais faire un tour, j'ai une petite affaire ; en attendant que je revienne, contez à ce Monsieur, pour vous divartir, toues les belles choses que j'allons faire. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  25. Je connais cet homme-là, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  26. Et vous ferez bien de n'en jamais voir. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  27. Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FL?CHE)
  28. Il a pris les devants, le bagage vient derrière, et je suis par conséquent dans le milieu. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  29. Avouez-moi de bonne foi la chose, la petite fille de Monsieur Thibaut a bonne part au séjour que vous faites dans ce Village ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  30. Votre maître y a passé, et je soupçonne. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  31. Enfin Monsieur Bouvillon est ici, à ce que j'ai ouï dire ; c'est un chercheur d'aventures, et vous ne lui êtes pas inutile. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  32. Nous savons un peu vos allures, vous êtes bon prince, Monsieur Galoche, et je veux bien vous l'avouer, puisque aussi bien vous vous en doutez : c'est à la petite fille en question que nous en voulons. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  33. S'il vous arrive de l'approcher, ni de dire un mot du secret que je vous confie, je ne vous menace point, Dieu m'en garde, je sais tout le respect que mérite Monsieur Galoche : mais voilà un justaucorps que mon maître vous donna l'année passée, je suis encore en droit de le nettoyer, prenez-y garde. (Acte 1, scène 4, LA FL?CHE)
  34. Dites-lui que mon maître aime la petite fille, il ne la regardera qu'avec respect, sur ma parole. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  35. Il sait ce qu'il en coûte pour se mal adresser, et chat échaudé, craint l'eau froide. (Acte 1, scène 4, LA FL?CHE)
  36. Ce maroufle-là ne laisse pas de me chagriner, il est stylé à attraper des petites filles. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
  37. Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
  38. Le voici de retour fort à propos. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
  39. Il m'a voulu corrompre, et me mettre d'une partie qu'ils ont projetée. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  40. Ils ont dessein, Monsieur Bouvillon et lui, d'enlever votre fille, et il me sollicitait de leur prêter main forte. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  41. Je vians de donner ma parole au Bailli pour son petit fils Piarrot, qui est grand comme une parche. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  42. Je suis discret, ne vous mettez pas en peine ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  43. Queu rêve as-tu fait cette nuit, mon enfant ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  44. Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  45. Alle est la parle du pays, voyez-vous, et je serai bien aise qu'alle fasse mieux que pas une. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  46. Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  47. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  48. Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. (Acte 1, scène 7, LA FL?CHE)
  49. Allez donc vite dévaliser tous vos petits Merciers ; c'est le bel air de la danse que les rubans : et tel que vous voyez Monsieur Galoche, il en dévalise tous les ans toutes les garde-robes de sa connaissance, aussi est-il bien aimé de tous les valets de chambre. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  50. Et quoi encore ? (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  51. Je lui ai dit de demeurer au bout de a grande allée du Château, à côté du petit bois : voyez si vous voulez lui venir parler, et consentir qu'il vous emmène avec lui dans sa chaise de poste ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  52. Et s'il m'épousait, serait-ce pour toujours, et ne se démarierait-il point. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  53. Et quand il le voudrait, le pourrait-il ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  54. C'est un garçon qui n'a ni père ni mère, et qui est en âge d'épouser vingt femmes. (Acte 1, scène 8, LA FL?CHE)
  55. Laisse-nous, te dis-je, et reviens ici dans un moment, j'aurai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  56. Et qui est-ce encore ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  57. Et dont le valet de chambre est encore chez nous à attendre son équipage ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  58. Il est ici depuis une heure, et il veut m'emmener avec lui ; conseille-moi, que faut-il que je fasse ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  59. Tant pis, c'est que tu ne m'aimes pas autant que je t'aime ; et si tu étais à ma place, ma cousine, je te conseillerais, tout au moins, d'aller lui parler au bout de la grande allée, où il m'attend. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  60. Hé bien, ce ne sera pas ma faute ; car, je n'irais, moi, que pour lui parler ; et s'il me faisait quelque violence, on n'est pas responsable de cela, ma cousine. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  61. Voilà son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  62. Non, non, je n'ai rien de caché pour elle, et je lui ai tout dit. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
  63. Et vous avez tout gâté. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  64. Et pourquoi ? (Acte 1, scène 10, LOUISON)
  65. Je ne veux point épouser un valet de chambre. (Acte 1, scène 10, MARTINE)
  66. Qu'est-ce à dire un valet de chambre ? (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  67. Et si je vous épouse, ne serai-je pas aussi leur cousin, moi ? (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  68. Il n'y a rien de plus clair, nous serons tous cousins et cousines. (Acte 1, scène 10, LA FL?CHE)
  69. On vous fera répéter en particulier, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  70. Je crois que voici votre père, je vais l'amuser un moment, et j'irai tout aussitôt vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, LA FL?CHE)
  71. Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
  72. Ces sortes d'affaires sont un peu trop délicates pour nous autres ; et pendant qu'on fait le procès du maître, le valet de chambre est pendu par provision. (Acte 1, scène 11, LA FL?CHE)
  73. Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  74. Et on ne peut trop récompenser ceux qui nous aident à nous en défaire même. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  75. Faut commencer par le commencement, Monsieur Thibaut, et nous finirons par la fin. (Acte 1, scène 13, LE MAGISTER)
  76. C'est à moi de régler ; car j'ai fait la musique, moi, et la musique. (Acte 1, scène 13, LE CARILLONNEUR)
  77. Est-ce que je suis un chien, moi, qui vous mets en besogne ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  78. Monsieur Thibaut a raison, Messieurs ; c'est lui au nom de qui tout se fait, et c'est à ses ordres que vous devez vous soumettre. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  79. Allons, voyez, Monsieur Thibaut, à mettre les choses par ordre : vous n'avez qu'à parler, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 13, LA FL?CHE)
  80. Oh, point, point, vela à propos Monsieur Galoche à qui je vas donner cette commission-là, à moins que vous ne vouliez la prendre. (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  81. Je vous ai donné le sujet, cela suffit. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  82. J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  83. Allons, enfant, baillez-nous du meilleur, et que les Ménestriers brimballiont un peu l'ouverture. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  84. Et je vais cependant changer d'habit, moi, pour notre entrée. (Acte 1, scène 14, LA FLÈCHE)
  85. Non, palsangué, et qu'est-ce qu'un prologue ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  86. C'est l'essentiel d'un divertissement, qui suit immédiatement l'ouverture, et qui sert de base à plusieurs actes qui sont mêlés d'intermèdes, ou d'espèces de fêtes qui conviennent au sujet. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  87. Allons donc, morgué cette ouverture. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  88. Choux et poiriaux seront sablés. v.9 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
  89. Allons, à vous, Messieurs le jarret souple. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  90. Assurément, voilà du plus fin, et nous avons intérêt qu'on ne fasse point de jolies choses si proche d'une Ville où nous avons dessein de nous établir. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  91. Vous avez là encore une symphonie des plus complète ; et à moins que vous ne nous envoyiez votre petite fille Louison nous faire quelques civilités là-dessus, je ne prévois pas que nous laissions passer votre divertissement. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  92. Pourquoi y envoyer ma soeur Martine et la cousine Louison. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  93. Ma fille et ma nièce ? (Acte 1, scène 15, THIBAUT)
  94. Hé, morgué oui, votre fille et votre nièce. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  95. Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  96. J'alliemes comme ça tout en disputant ensemble : mais ce Monsieur n'aime pas la compagnie ; car il m'a sanglé cinq ou six coups de fouet sur les épaules, et il m'a prié brusquement de me retirer. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  97. Son premier laquais le cousin la Brie, est venu à mon secours avec ses camarades, le Monsieur a tiré l'épée, Monsieur_le_Marquis est descendu et moi, je les ai laissés tous là, qui se battont comme des enragés. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  98. Ne vous alarmez point, mon oncle, ce Monsieur qui enlevait ma cousine, ne l'enlevait que pour l'épouser : c'est un des meilleurs amis de notte Monsieur_le_Marquis, et son neveu, je pense. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  99. Ils viennent tous d'entrer au Château, où ils disent que vous alliez les trouver, pour leur donner ce petit divertissement que vous avez préparé. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  100. Je ne sons coquettes, ni prudes, v.20 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  101. D'être joyeux soir et matin ; v.23 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  102. Rire et chanter, c'est toute notre étude, v.24 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  103. Et si j'ons peu d'esprit ; du moins, j'ons bon instinct. v.25 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  104. Allons Claudine, courage, et trémoussons-nous bien tretous d'importance. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  105. Et je n'en répands jamais brin. v.34 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  106. Tant que l'y aura des vignes et des vignerons, v.41 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  107. L'y aura de la vandange et des biberons. v.42 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  108. Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.44 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
  109. Les uns pour les autres, tretous je vivons, v.46 (Acte 1, scène 16, PIERROT_CLAUDINE)
  110. Et jamais par faute je ne chômerons. v.47 (Acte 1, scène 16, PIERROT, CLAUDINE)
  111. Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.48 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

  1. Arrêtons-nous dans ces belles retraites : v.3 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  2. Reçoit ici l'encens et l'hommage des hommes. v.17 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  3. Mais ce n'est point cette Vertu sauvage v.23 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  4. Des jeux, des ris, et de l'amour : v.25 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  5. Qui dans cet aimable séjour, v.27 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  6. Des doux plaisirs permet l'usage, v.28 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  7. Et qui sait les prendre à son tour. v.29 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  8. Et de Vénus la Troupe favorite, v.35 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  9. Y retient la jeunesse et l'amour. v.37 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  10. Parbleu je suis ravi que cela soit comme vous le dites, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  11. Nous sommes aussi nous autres l'élite d'une Troupe favorite, non pas de Vénus, mais de Comus, et si peu que rien d'Apollon? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  12. Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  13. Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  14. Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  15. Allons, Messieurs, Mesdemoiselles, achevez, s'il vous plaît, votre façon de prologue, et nous commencerons notre Comédie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  16. Cet aimable coteau parmi nous tient sa place, v.40 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  17. Et nous élève au-dessus d'eux. v.41 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
  18. Et la Muse qui dans ses lieux v.47 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  19. Est l'objet qui plaît le mieux. v.67 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

  1. Je sais de bonne part, Duc noble et magnanime, v.5 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  2. Et prêt à m'engager à de nouveaux efforts, v.7 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  3. Pour soutenir le faible, et réparer les torts : v.8 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  4. L'objet de tous vos veux? v.16 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  5. Et son cheval un âne : v.18 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  6. Je voyais le contraire, et malheureusement v.19 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  7. Ma valeur me promet les succès les plus grands : v.32 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  8. L'excès de politesse, et l'excès de valeur. v.36 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  9. Avant que de partir s'il avait cet honneur, v.39 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  10. Et voici, grâce au Ciel, pour la troisième fois, v.43 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  11. Que nous nous remettons à faire des exploits. v.44 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  12. Cette troisième fois aura sa récompense : v.45 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  13. Nous ne retournons point qu'il ne se soit fait Roi, v.47 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  14. Et qu'il n'ait attrapé quelque Île aussi pour moi. v.48 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  15. Et que dès aujourd'hui vous puissiez gouverner. v.52 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  16. Recevez à genoux cette faveur insigne. v.53 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  17. Et puis vous assurer, quand vous me faites Grand, v.55 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  18. Non plus que par orgueil, et ce n'est seulement v.59 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  19. Il faut être vaillant, et souvent téméraire, v.65 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  20. Sans doute, et je vois bien qu'il serait difficile v.69 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  21. De vous instruire en rien : mais je veux de cette Île v.70 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  22. Qu'on m'ajuste et m'habille ainsi que l'on voudra, v.83 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  23. Si j'étais couvert d'or, perles et diamants ; v.87 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  24. Oui. Mais quand je vous mets dans la place éclatante v.89 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  25. Et soyez assuré du zèle qui m'enflamme. v.93 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  26. Si vous vous en tenez au projet d'hier au soir : v.96 (Acte 1, scène 2, LEONOR)
  27. Je veux la divertir, et non la fatiguer, v.99 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  28. Et j'ai quelque dessein à lui communiquer. v.100 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  29. Et celle de Sancho, que tout présentement v.103 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  30. De grâce accordez-moi cette faveur suprême, v.105 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
  31. D'entretenir un peu Monsieur le Gouverneur. v.108 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  32. Si de cet entretien l'honneur ne me demeure. v.110 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  33. On croit pouvoir juger du valet par le maître. v.125 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  34. On croit juste, et ma foi cela pourrait bien être. v.126 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  35. Aucun ne nous écoute : on peut en sûreté, v.127 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  36. Quoique dans ses discours et ses raisonnements v.131 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  37. Et je ne sais comment et par quelle aventure v.133 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  38. Si pour cette raison c'est votre sentiment v.143 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  39. J'y ferai de mon mieux, et je vous en réponds. v.155 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  40. Et de plus, Don Guichot de son noble entretien v.159 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
  41. Et si j'abuse un jour de l'excès d'un bienfait, v.171 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  42. Qui me mette au niveau de qui me l'aura fait. v.172 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  43. Sancho, je suis né Duc, et vous dans la roture : v.173 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  44. Et je fais tant de cas de votre bon esprit? v.175 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  45. Le servir et lui plaire est pour nous trop d'honneur. v.180 (Acte 1, scène 4, FABRICE)
  46. Et si par cas fortuit, car enfin tout peut-être, v.189 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  47. Mettons, tant bien que mal, beaucoup d'argent à part : v.192 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  48. Chez les Grands, c'est vertu, chez les Petits, c'est crime. v.194 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  49. Taisons-nous, j'aperçois le Duc et la Duchesse. v.202 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  50. Et mettons à profit l'aventure plaisante v.206 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  51. Et qui peut-être au fond sont plus sages que nous. v.208 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  52. De vous et de vos gens vous faites peu d'estime. v.209 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  53. Combien du sage au fou la distance est petite, v.214 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  54. Et l'on rend grâce au Ciel de nous avoir tourné v.215 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  55. Savoir mettre à profit les plaisirs qu'on se donne. v.218 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  56. Voir ce que l'instinct seul, sans art et sans étude, v.222 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  57. Et je vous réponds, moi, que tous ceux de vos gens v.227 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
  58. Ce n'est pas mon dessein dans cette occasion v.232 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  59. Le maître et le valet fussent devenus sages ; v.238 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  60. Et ferait à chacun sentir la fausseté v.243 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  61. Aspire à la Couronne, et croit en conquérir, v.247 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  62. Et sans le ruiner on ne peut le guérir. v.248 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  63. Et dès qu'ils pensent l'être, ils le sont en effet. v.256 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  64. Les plaisirs innocents que vous vous promettez, v.259 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  65. Et je me livre à tout ce que vous souhaitez. v.260 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  66. Je sens la politesse, et je vous en rends grâce. v.261 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  67. Rangez-vous que je passe, et prenez garde à moi, v.264 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  68. Et moi dans d'autres lieux j'irai tenir ma Cour : v.276 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  69. Et qu'on vous considère à l'égal de moi-même. v.278 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  70. Que de la table au lit, et du lit à la table v.281 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  71. Que vous n'ayez goûté de quelque mets friand ; v.284 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  72. Vous ayez l'oeil au plat, et le verre à la bouche ; v.286 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  73. Que je vais m'exercer à bien manger et boire ! v.289 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  74. Et, hors Monsieur_le_Duc qui me fait Gouverneur, v.295 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  75. Et, s'il faut m'expliquer franchement là-dessus, v.303 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  76. Il fait bon d'être grand, et manger à loisir, v.307 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  77. Bois et mange, glouton, c'est ton sort ; et le mien v.311 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
  78. Et la mienne est à moi de vivre en Gouverneur. v.316 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  79. Je suis leur Gouverneur, et non pas leur portier. v.320 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
  80. Et recevez ces clefs qui sont un peu bien grandes, v.330 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  81. Monseigneur Don Guichot, permettez qu'il finisse. v.349 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
  82. Vous, en exagérant, mettez sans préjudice. v.350 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  83. Pour vous entretenir de l'excès de sa joie, v.354 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  84. Et pour vous protester qu'il tient à grand honneur, v.355 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  85. Et combien tout l'État doit à votre vaillance ? v.358 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  86. Oui, vous pouvez le dire, et vous ferez fort bien; v.359 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  87. Compterai-je les morts que votre cimeterre v.361 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  88. Je m'en tairai, Seigneur, et votre modestie v.365 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  89. Cette vaine grandeur est pour vous trop petite ; v.369 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  90. Et marchant sur les pas du fameux Tamerlan, v.371 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  91. Commandaient une armée et labouraient la terre : v.374 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  92. Et votre extrême soin, et votre vigilance ? v.390 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  93. Surtout quand le grison, cet âne sans pareil, v.391 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  94. D'où descendrons un jour les mulets du Soleil, v.392 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  95. D'une façon étrange et difficile à croire ? v.394 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  96. Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  97. Et se considérant avec sagesse extrême, v.397 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  98. Vous étiez en extase, et non pas endormi. v.399 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  99. Qu'on donne à gouverner des Peuples et des Villes ? v.410 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  100. Que ce qui n'est pas vrai le devienne en effet. v.416 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
  101. Qui me mettront au rang des Gouverneurs insignes, v.418 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  102. Et je m'en vais si bien gouverner, qu'on dira v.419 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  103. Laissez-moi faire. Allons, et d'un esprit content v.435 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  104. Retirez-vous. v.437 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  105. S'informe en quel état il te remet cette Île, v.438 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  106. Et résolu d'aller habiter dans d'autres lieux? v.439 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  107. Et puisqu'à ce haut rang le Ciel m'a destiné, v.443 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  108. J'approuve ton dessein, et crois te devoir faire v.445 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  109. Que le destin te met dans cette haute place ; v.454 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  110. Ne t'estime pas plus pour cet événement, v.455 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  111. Te voilà Gouverneur, et moi je ne suis rien ; v.460 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  112. On te donne le dais, et je n'ai que le chaume. v.461 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  113. Et n'êtes-vous pas sûr d'attraper un Royaume ? v.462 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  114. Et craindre le retour de la nécessité. v.468 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  115. Oui, mais c'était du temps que nous étions petits, v.471 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  116. De deux monstres cruels, la discorde et l'envie, v.474 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  117. Sois modéré, sois humble, et traite doucement v.475 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  118. Les peuples qu'on commet à ton Gouvernement. v.476 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  119. Et si ta femme meurt, et que ton nouveau rang v.479 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  120. Et ma femme une masque, un diable, une carogne. v.490 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  121. Plein de civilité, de sagesse et d'honneur? v.492 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  122. Fuis cet indigne vice v.493 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  123. Et donne à qui le sert des désirs et des craintes v.498 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  124. Qui l'agitent sans cesse, et l'empêchent de voir v.499 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  125. Et surtout garde-toi de vendre aucun Office ; v.502 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  126. Pour eux sont les grandeurs de la terre et des Cieux, v.507 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  127. Et ce sont des Agents entre nous et les Dieux. v.508 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  128. Soumets tous tes desseins à leurs doctes censures, v.509 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  129. Écoute leurs discours, et lis leurs écritures. v.510 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  130. Mais je ne sais pas lire, et vous le savez bien. v.511 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  131. Et de quelque grand homme imiter la conduite. v.514 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  132. Que l'amour et la gloire armèrent pour les Dames ; v.526 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  133. En Assyrie, en Perse, aux Indes et dans Rome, v.534 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  134. Et de qui la vertu ne se peut limiter, v.540 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  135. Les délices du Ciel et l'honneur de la terre, v.541 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  136. Celui qui sait unir la justice et la guerre, v.542 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  137. Que dans tous tes projets la vertu soit ta fin, v.547 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  138. Et pour l'événement laisse faire au destin. v.548 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  139. Ta charge et tes emplois te feront tout entendre. v.550 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  140. Et vous ressouvenez que je n'ai pourchassé v.559 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  141. Quoi qu'on en puisse dire, et quoi qu'on en enrage, v.561 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  142. Que pour dîner beaucoup et souper davantage. v.562 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  143. Ma foi, pour cet article, à ne vous point mentir, v.567 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  144. J'en regorge, j'en crève ; et quand je veux parler, v.571 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  145. C'est pourquoi quelquefois j'en mets en évidence, v.573 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  146. Et n'en citerai plus qu'ils ne soient à propos. v.576 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  147. Et j'ai toujours tenu pour maxime assurée, v.581 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  148. Et que dorénavant j'aurai soin de me taire, v.589 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  149. Les fous font les festins, et les sages les mangent. v.594 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  150. Tel maître, tel valet ; qui fait bien ne craint rien. v.596 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  151. Le temps découvre tout. À beau jeu beau retour, v.603 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  152. La fin couronne l'oeuvre : et chacun a son tour. v.604 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  153. Il faut à vieux matou, jeune et tendre souris, v.608 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  154. Ensemble honneur et biens ne s'acquièrent pas sans peine, v.609 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  155. Et je trouve après tout, ayant bien consulté, v.611 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  156. Et quoique ce public soit si fort difficile, v.613 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  157. On n'en fait rien, pourtant, et je ne puis m'en taire. v.622 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  158. Don Guichot, ci-devant mon maître et mon Seigneur, v.623 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  159. Hé bien, cette audience enfin se tiendra-t-elle ? v.626 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  160. La tenir tout à l'heure, ou remettre à demain : v.628 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  161. Qu'on se dépêche donc, et puis, que l'on me paie. v.630 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  162. Je meurs de malefaim, et l'audience presse. v.634 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  163. Grand et fameux Sancho, c'est donc vous que je vois ? v.635 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  164. Natif de Miguel-Turre, et dès mon jeune âge v.641 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  165. Un mauvais médecin lui donna cet avis. v.647 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  166. Et vous m'en dites cent, c'est se moquer des gens ; v.655 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  167. Elle est belle, archi-belle, et lorsque l'on la voit v.671 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  168. De profil seulement, et par le côté droit, v.672 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  169. Ce petit accident la défigure un peu ; v.676 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  170. Et l'on n'y reconnaît aucun trait du visage. v.677 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  171. Mais pour sa taille et son gentil corsage, v.678 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  172. Et si je vous parais modeste sur ce point, v.683 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  173. Et se tient sur ses pieds d'une telle façon, v.687 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  174. Consente au mariage, et signe le traité. v.692 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  175. Et si je ne le sais par hasard de dix ans, v.695 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  176. J'aurais besoin encore d'une petite grâce : v.697 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  177. Monsieur_le_Duc, il est des escrocs dans cette Île, v.705 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  178. Ainsi que dans Madrid et dans toute autre Ville. v.706 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  179. Et bien loin d'accorder ta demande incivile, v.713 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  180. Du fils le Bachelier, et de leur alliance. v.721 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  181. Et que compter tout seul, c'est compter sans son hôte. v.725 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  182. Si mon respect pour vous n'eût retenu mon bras, v.731 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  183. Comment ! D'un Enchanteur ! Cette race maudite v.741 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
  184. Qu'on sache ce qu'il veut, et comment il se nomme. v.745 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  185. J'ai tout ce qu'il me faut, et ne veux rien du leur, v.748 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
  186. C'est une lettre, v.749 (Acte 2, scène 6, FABRICE)
  187. Qu'aux mains de Don Guichot l'Écuyer veut remettre. v.750 (Acte 2, scène 6, FABRICE)
  188. Soyez le bienvenu, salut, honneur et joie. v.753 (Acte 2, scène 7, SANCHO)
  189. Permettra, s'il lui plaît? v.758 (Acte 2, scène 7, DON QUICHOT)
  190. Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  191. Ne prenons pour entrer nul ordre des valets ; v.760 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  192. Et si j'ai bien voulu demeurer à la porte, v.761 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  193. Et quelle aventure ai-je à tenter ? v.768 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  194. Et qui cependant ne l'est guère, v.771 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  195. Enchanteur bienfaisant, courtois et débonnaire. v.772 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  196. Au vaillant et fameux Don Guichot, v.773 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  197. Avec Durandard et Balerne, v.779 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  198. Et maintenant Chevalier des Lions, v.783 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  199. La fin de notre longue et pénible aventure, v.785 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  200. Dans cette caverne sans fonds v.793 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  201. Ainsi l'admonestons, invitons et prions, v.801 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  202. Mais Monseigneur le Duc voudra-t-il bien permettre v.824 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  203. Que l'Enchanteur me fait promettre. v.827 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  204. Quels meilleurs sujets puis-je prendre ? v.829 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  205. Et peut-être ceci n'est qu'une phrase obscure, v.834 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  206. Et si selon mon gré le Gouvernement dure, v.838 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  207. Et qu'il attend de leurs soins généreux v.847 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  208. Le prompt effet de leur promesse. v.848 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  209. L'effet, malgré les envieux, v.849 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  210. Ne la pourrait-on point remettre après dîner, v.852 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  211. Ou permettre qu'au moins j'allasse déjeuner ? v.853 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  212. Et si je reste en place on le réformera. v.856 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  213. Et comme pour toujours c'est une chose dite, v.862 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  214. Je vous crois fort versé dans les Lettres humaines, v.878 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  215. Très profond dans les Lois Attiques et Romaines. v.879 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  216. Si vous l'entrepreniez, à Licurgue et Solon. v.881 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  217. Ce n'est pas mon dessein, j'ai l'âme simple et bonne, v.882 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  218. Et ne prétends donner de leçons à personne. v.883 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  219. Fernand, Jason, Rebuffe, Alciat et Cujas. v.892 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  220. Et pénétrer à fonds dans leurs obscurités. v.896 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  221. Qui mérite en effet les peines les plus vives. v.902 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  222. Que de perdre à la fois et l'honneur et l'argent ? v.905 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  223. Il veut les retenir. v.911 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  224. Avez-vous cet argent ? Hâtez-vous de le rendre. v.916 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  225. Et, comme je prétends faire en cette occurrence, v.924 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  226. Employer la justice, et non la violence ; v.925 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  227. Qu'on me rende l'argent, et qu'on en parle plus. v.935 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  228. Et votre homme aux ducats conclut tout au contraire ; v.937 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  229. Et comme vous deux, moi, je ne conclurai pas. v.938 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  230. La femme a volé l'homme ; et de force ou d'adresse, v.944 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  231. L'homme a repris l'argent à cette larronnesse ; v.945 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  232. La femme sur l'argent que cet homme a repris, v.946 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  233. Autant, et plus que vous, l'affaire m'embarrasse : v.953 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  234. Ainsi donc tous les deux ont tort dans cette affaire ? v.956 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  235. Et je le prouverai, ce ne sont pas les siens. v.959 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  236. Et qui furent les siens ci-devant ? v.962 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  237. Dans les mains du Greffier qu'on mette tout cela. v.963 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  238. Et, bien ou mal, enfin il faut rendre un arrêt. v.967 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  239. Cette décision est un peu trop sévère. v.969 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  240. Et pour de certains vols je n'ai jamais vu pendre. v.973 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  241. Ni moi non plus, et j'entre fort dans ses raisons. v.974 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  242. La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  243. Et pour des tours d'adresse on ne pend point les gens v.979 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  244. Il murmure, et l'on craint qu'il ne s'impatiente. v.981 (Acte 3, scène 3, DON LOPE)
  245. C'est moi qui meurs de faim, et c'est lui qui murmure. v.985 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  246. Pour contenter le peuple et pour dîner plutôt. v.987 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  247. Celles du défendeur, et tout vu bien à fonds, v.990 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  248. Et bien considéré, j'absous ces deux fripons. v.991 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  249. Et Sancho Gouverneur est plein d'intelligence. v.997 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  250. Et quand elle nous place, elle nous fait valoir. v.999 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  251. Et l'argent, Monseigneur ? v.1000 (Acte 3, scène 3, LA BOHEMIENNE)
  252. Et le reste eût été jugé l'après-dînée. v.1013 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  253. Pour et contre son fils, de certaine manière v.1017 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
  254. Et moi, la tutrice, v.1021 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  255. Et bien exactement pesons-en tous les mots. v.1026 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  256. Et par qui j'ai gagné vingt Procès, v.1030 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  257. Et si quelque autre à moi doit être préférée ? v.1033 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  258. Et je veux que pour reconnaissance v.1036 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  259. Ce fils, dont la fortune et les jours me sont chers, v.1038 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  260. Beaucoup plus que la vie et les biens que je perds? v.1039 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  261. Il me tourne l'esprit, ce petit fripon-là. v.1043 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  262. Je me tais, Monseigneur, et consens qu'on achève. v.1045 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  263. Au sortir de l'enfance, et déjà commençant v.1046 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  264. À devenir un jeune et fort adolescent, v.1047 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  265. Il l'est, et reconnu tel par toute la ville, v.1049 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  266. Et c'est là ce qui fait le sujet du procès, v.1050 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  267. Et s'il ne le fait pas, j'ordonne qu'il n'aura v.1062 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  268. Et déclare que c'est ma volonté dernière. v.1064 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  269. Cette volonté-là, docteur, me parait claire. v.1065 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  270. Que prétend la tutrice, et que veut le pupille ? v.1068 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  271. C'est cet amour qui fait le sujet de ma plainte : v.1076 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  272. Et depuis quelques jours une tendre beauté, v.1087 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  273. Aussi jeune, aussi belle, aussi vive et charmante v.1088 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  274. Que Madame l'est peu, me ravit et m'enchante. v.1089 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  275. Quoi ! M'oser dire en face ainsi des duretés, v.1090 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  276. Et de l'amour aussi, s'il me rendait justice. v.1093 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  277. Et si je vous en dois, je ne puis vous payer. v.1095 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  278. Hé bien donc, je le prends, et je ne t'aime plus. v.1098 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  279. Bien inégaux entre eux, et prenez le plus gros ; v.1107 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  280. La probité, l'honneur, peuvent-ils vous permettre? v.1108 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  281. Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  282. Et de mon côté, moi, je prétends qu'on le casse. v.1112 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  283. Et je ne comprends pas comment il se peut faire v.1116 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  284. Et commence à trouver le noeud de cette affaire, v.1121 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  285. Le mort en son vivant n'était point un benet. v.1122 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  286. Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  287. Les quatre autres pour vous, et qu'on en parle plus. v.1135 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  288. Je le juge, et le prends dessus ma conscience. v.1137 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  289. Bien à dîner, de grâce, et je vous en tiens quittes. v.1141 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  290. Allons donc nous y mettre. v.1145 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  291. Cette incivilité, Sancho, serait trop grande ; v.1149 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
  292. De subtiles clartés et de délicatesse, v.1160 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  293. De pénétration, d'esprit et de sagesse. v.1161 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  294. Il est vrai, j'en conviens, et que si je suis plein, v.1162 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  295. C'est pourquoi dites-moi le sujet du message v.1164 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  296. En très peu de discours, et puis troussez bagage. v.1165 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  297. Que pour en corriger les grands et le vulgaire, v.1168 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  298. Mais la loi veut qu'il jure, et sans espoir de grâce v.1176 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  299. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1177 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  300. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1180 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  301. À ce gibet, dit-il, je vais me faire pendre. v.1189 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  302. La loi l'ordonne, et la loi le défend ; v.1191 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  303. Et s'il n'est pas pendu, n'aura-t-il pas menti ? v.1194 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  304. De cent milles, et plus. v.1199 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  305. Et cette question, dont on vient me berner, v.1210 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  306. Est pour me faire pièce et tarder le dîner. v.1211 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  307. Je ne souffrirais pas cette plaisanterie. v.1213 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
  308. C'est par cette raison que l'on m'impatiente, v.1216 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  309. Seigneur, sur cette question v.1218 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
  310. La loi de votre Pont est sottise, et j'ordonne v.1224 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  311. Quand le crime est léger et la peine douteuse, v.1240 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  312. Et faut-il tant chercher pour trouver un dîner ? v.1253 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  313. Point de cérémonie, et que je mange enfin, v.1257 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  314. Je sens la même chose, et ne vois rien. Tenez, v.1264 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  315. De ces mets savoureux une odeur succulente v.1266 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  316. M'ébranle la mâchoire, et la faim s'en augmente. v.1267 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  317. Des pâtés, des jambons, et quelques aloyaux, v.1269 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  318. De bon gros pain, du vin, de l'ail et du fromage, v.1270 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  319. Je suis sobre, et n'en veux pour moi pas davantage. v.1271 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  320. De ce retardement nous allons voir la fin : v.1280 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  321. Hé, qu'en a-t-on besoin pour manger et pour boire. v.1302 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  322. Je te mordrai moi-même ; et je suis enragé, v.1316 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  323. Le Duc et la Duchesse, avec leur compagnie, v.1321 (Acte 4, scène 3, BASILE)
  324. Sont pour voir le dîner dans cette jalousie ; v.1322 (Acte 4, scène 3, BASILE)
  325. Ils ont déjà pris place, et quand il vous plaira? v.1323 (Acte 4, scène 3, BASILE)
  326. Monsieur le Gouverneur à table se peut mettre : v.1325 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  327. Malgré l'ordre ancien le Duc veut bien permettre v.1326 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  328. Plus de remise donc, et dînons tout à l'heure. v.1330 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  329. Que je vais m'en donner ! Que de mets ! Que de plats ! v.1331 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  330. Approchez ce ragoût? mettez l'autre à sa place. v.1334 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  331. Ces mets sont, selon moi, la peste des repas. v.1355 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  332. Pour la table néant, et je vous en dispense. v.1362 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  333. N'aura droit, moi vivant, d'exercer cet emploi, v.1372 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  334. Moi-même, et vous ferez bien voir v.1375 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  335. Oui, j'en mange, Docteur, et je m'en crèverai. v.1379 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  336. Encore est-ce. Approchez cet oiseau de rivière. v.1385 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  337. Et moi dans ce moment v.1387 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  338. Je vous défends, Docteur, et très expressément, v.1388 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  339. De me prier de rien, et de me rien défendre. v.1389 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  340. Et comprenant en soi la chair et le poisson, v.1395 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  341. Et moi, je le tiens bon. v.1396 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  342. Et je trouve, Docteur, sa décision bonne. v.1402 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  343. La perdrix ne vaut rien, et sur cet aliment v.1403 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  344. Avicène et Fernel en demeurent d'accord, v.1407 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  345. Lescale, Rondelet, du Laurent, Rabelais v.1411 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  346. Et nous ne voyons point en maison bien réglée, v.1413 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  347. Qu'on mette des perdrix pour des gens de livrée. v.1414 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  348. Exceptez seulement et canards et perdrix, v.1420 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  349. C'est le plus malfaisant ; et j'ai lu dans l'histoire v.1421 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  350. Un accident étrange et difficile à croire, v.1422 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  351. Vous n'avez fait que lire, et moi j'en ai mangé, v.1424 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  352. Et m'en suis trouvé bien ; ainsi ne vous déplaise, v.1425 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  353. Et je l'ai bien juré, vous n'en mangerez point. v.1428 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  354. C'est un animal triste, et qui donne la fièvre. v.1430 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  355. Qui l'attache à la terre, et ne lui permet pas, v.1435 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  356. Que le froid engourdit, et rend paralytique ; v.1438 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  357. Et pour justifier combien il est mauvais, v.1439 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  358. Oui, Seigneur, et j'ai fait apprêter avec soin v.1443 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  359. Douze cornets d'oublie, et deux tranches de coin ; v.1444 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  360. Proche d'Almodobar, et j'ai pris mes degrés v.1455 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  361. Sortez de ma présence, et faites votre compte v.1461 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  362. Et ne m'échauffez pas davantage la bile. v.1466 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  363. Je serais Gouverneur, et je mourrai de faim ! v.1468 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  364. Et bécasse et perdrix sans contradiction : v.1471 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  365. Au diable le maroufle et son inspection. v.1472 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  366. Çà, vous, mettez-vous là, point de cérémonie, v.1473 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  367. Oui, Don Guichot et lui, pour affaire qui presse, v.1481 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  368. Sont partis l'un et l'autre avecque la Duchesse ; v.1482 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  369. Et tout chemin faisant on me renvoie ici v.1483 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  370. Cet écrit pourra vous en instruire, v.1485 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  371. Attendant mon retour, de tout ce qu'on vous donne v.1495 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  372. Gardez-vous de manger, et soyez averti v.1496 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  373. Et je crains fort qu'on ne vous empoisonne. v.1499 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  374. Et vous ont envoyés quatre homme déguisés ; v.1503 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  375. Prenez donc garde à vous, mettez-vous en défense, v.1504 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  376. J'attends tout de vos soins et de votre prudence, v.1507 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  377. Que vous puissiez manger de tout en sûreté. v.1520 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  378. Et que j'en puisse aussi manger en quantité. v.1521 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  379. Et que dans les chagrins dont j'ai l'âme agitée, v.1526 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  380. Et délivrons Sancho de son Gouvernement ; v.1533 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  381. Et la chasse, ont-ils rien qui ne soit chimérique ? v.1539 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  382. Et le peuple, qui vient en foule d'ordinaire v.1547 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  383. Et la pointe est ôtée à celui de sa lance. v.1554 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  384. De cette épreuve-ci d'affaire sortira. v.1557 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  385. Je crois qu'en ce moment rêveur et bien fâché, v.1560 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  386. Allez tout préparer pour cette mascarade, v.1562 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  387. Et revenez ici pour lui donner l'aubade. v.1563 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  388. Ce sera trop encore, et j'ai peur qu'il n'en meure. v.1566 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  389. Les valets quelquefois poussent trop loin la chose. v.1570 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  390. Et que comme une cornemuse v.1574 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  391. M'assujettit à ce malheur, v.1577 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  392. Sans aucun regret je la cède ; v.1578 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  393. Et troublé de maux sans remède. v.1581 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  394. Et je ne puis la soulager ; v.1583 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  395. Et laissant là tous les honneurs v.1589 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  396. Et votre bras tant signalé v.1600 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  397. Et par la porte ou la fenêtre v.1605 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  398. L'Île est surprise, et l'ennemi dedans ; v.1618 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
  399. Monseigneur, prenez cette cuirasse. v.1621 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  400. Coiffez-vous cet armet, fait tout exprès pour vous. v.1622 (Acte 5, scène 3, BASILE)
  401. Comment diable marcher avec cet équipage ? v.1624 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  402. Et je suis fort trompé si j'en puis faire rien. v.1627 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  403. Tout est perdu, Seigneur, empoignez cette lance, v.1628 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
  404. Sauvons l'honneur de l'Île, et notre propre gloire : v.1636 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
  405. Savez-vous qu'on s'apprête à nous jeter des caques v.1641 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
  406. Et faites, mes enfants, comme si j'étais mort, v.1646 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
  407. Si le moineau la gobe, ou quelque sansonnet, v.1654 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  408. À son dam ; que chacun dorme sous son bonnet. v.1655 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  409. Épargnez celui-ci, faites-moi cette grâce. v.1669 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  410. N'en faites rien, Monsieur, et je vous le conseille. v.1672 (Acte 5, scène 7, CARISAL)
  411. Tuer qui fuit, est chose et honteuse et facile, v.1680 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  412. On m'a voulu couper le chef, et puis l'oreille : v.1689 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  413. Mais je suis fort poltron, et qui dit autrement v.1706 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  414. Est bien sûr du contraire, et ment très hardiment. v.1707 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  415. Après cet accident, de crainte d'avoir pis, v.1710 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  416. Je m'en vais me remettre à garder mes brebis, v.1711 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  417. Et laisse à qui voudra les combats et la guerre, v.1713 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  418. C'est le propre d'un coeur et noble et généreux, v.1715 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  419. Sancho, de refuser la gloire et la louange. v.1716 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  420. Si j'osais faire ici le brave à contretemps, v.1718 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  421. Tout est calme, Seigneur, l'ennemi se retire, v.1725 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  422. Et je viens rendre grâce au fameux Gouverneur, v.1726 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  423. Et m'en vais retrouver Monseigneur Don Guichot. v.1730 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  424. Serviteur et bonsoir, je pars tout à l'instant ; v.1734 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  425. Qu'a-t-on fait qui vous choque ? Et d'où vient votre plainte ? v.1736 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  426. Madame, elle ne vient que de faim et de crainte. v.1737 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  427. Les mets les plus friands. v.1741 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  428. Et ne nous quittez point, ayez pitié de nous, v.1742 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
  429. Je ne l'accuse point de commettre une faute : v.1752 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  430. Je donne au diable l'Île et tous les insulaires, v.1756 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  431. Et tout le monde enfin, hors vous, Madame et moi. v.1759 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  432. Disposez de cette Île en faveur de quelque autre : v.1760 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  433. Douze cornets d'oublies et deux verres d'eau claire, v.1768 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  434. Vous serez Gouverneur, et moi le Médecin. v.1771 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  435. Remplit nos ennemis de trouble et d'épouvante ; v.1773 (Acte 5, scène 13, DON LOPE)
  436. Et l'on croirait qu'ici l'on n'en a jamais vu. v.1775 (Acte 5, scène 13, DON LOPE)
  437. Et tandis que Pedro Rezio se détermine, v.1780 (Acte 5, scène 13, LE DUC)
  438. De boire et de manger pour toute fonction, v.1783 (Acte 5, scène 13, SANCHO)
  439. Et moi je lui promets v.1786 (Acte 5, scène 13, LA DUCHESSE)
  440. Et ce qui me surprend, après tant de combats, v.1790 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  441. Cette Île par Sancho n'étant plus gouvernée, v.1796 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  442. Et renonçant lui-même à son Gouvernement, v.1797 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  443. Et si le Ciel me rend justice, v.1802 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  444. Et chacun m'en doit approuver. v.1816 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  445. Sage et discret dispensateur v.1825 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
  446. Démons, lutins et farfadets, v.1833 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
  447. Ici par des chemins secrets v.1835 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
  448. Il est vrai : mais pour me remettre, v.1842 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  449. Si Monseigneur le Duc veut bien me le permettre, v.1843 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  450. Que de sa grâce il vient de me commettre, v.1846 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  451. Et moyennant un bon repas, v.1847 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  452. Allez, et revenez nous joindre. v.1860 (Acte 5, scène 15, LE DUC)
  453. Je n'y manquerai pas, et comptez, Monseigneur, v.1861 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  454. Vous, habitants de cette Île charmante, v.1864 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
  455. De sa force et de son courage v.1868 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
  456. Et vous ne pouvez faire moins, v.1871 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
  457. Permettez, Seigneur, que devant vous v.1880 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  458. Un respect amoureux me jette à ses genoux. v.1881 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  459. Unique objet de mes soupirs, v.1884 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  460. Et que ma valeur désenchante, v.1888 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  461. Jetez sur l'âme languissante v.1889 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  462. Un regard favorable et doux. v.1891 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  463. Met fin à votre enchantement, v.1893 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  464. Et que de vos vertus je vous donne le prix : v.1901 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  465. Remettez vos esprits, v.1903 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  466. Et que vous me fassiez le destin le plus doux, v.1905 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  467. Oh ! Cette Charge-là vaut mieux que la première ; v.1911 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  468. Et je prétends qu'il ait part au bonheur, v.1931 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  469. Et je vous prends pour mon époux. v.1937 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  470. Du vaillant Don Guichot et de sa Dulcinée. v.1942 (Acte 5, scène 17, LE DUC)
  471. Et son écuyer Sancho : v.1944 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  472. Et c'est la fin de l'histoire v.1956 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  473. Et je gagne au changement. v.1961 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  474. Et l'autre dans la caverne v.1966 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  475. Et sans la peur de la berne, v.1971 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  476. Et dès qu'il le faudra j'en prêterai serment. v.1978 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  477. Dans cette Île fortunée v.1979 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  478. Et de grande matinée v.2003 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  479. L'Écuyer, et Dulcinée v.2013 (Acte 5, scène 17, TOUS ENSEMBLE)

LE CHARIVARI (1697)

  1. Tenez, la Fleur, ôtez mon manteau, et allez m'attendre au Dauphin avec vos camarades. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Pour cela il n'y a que la jeunesse, ou l'amour, qui puisse autoriser cette partie de plaisir. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  3. La Fontaine, payez ce Fiacre, et le renvoyez, entendez-vous ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  4. Où mettra-t-on tous ces ustensiles de Musique que vous avez fait apporter ? (Acte 1, scène 3, LA FONTAINE)
  5. Au premier cabaret ; je ne tarderai pas à vous y joindre. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  6. Ce Village n'est pas bien fréquenté aujourd'hui, et je n'y vois aucune apparence de noce. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  7. Je ne connais ni le marié, ni la mariée, et je serai pourtant un des garçons de la noce. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  8. Voilà deux paysans assez bien bâtis, et la canaille de ce pays-ci n'est pas mal faite. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  9. Ton valet, camarade. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  10. Éraste et Lolive ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  11. Que diantre fais-tu ici dans cet équipage ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  12. Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  13. Oh çà, ne nous trahissons point, éclaircissons-nous doucement, et convenons de nos faits. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  14. C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  15. On m'a fait dire de me déguiser en paysan, d'amener des instruments, et des musiciens. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  16. Et Mathurine est la servante : cela est tout à fait heureux. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  17. Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  18. Nous l'endormirons, ne vous mettez pas en peine, on ne nous a pas mandés pour rien. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  19. Il faudrait tâcher de prendre langue, et de savoir... (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  20. Je vais reconnaître la place, et je vous en rendrai compte. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  21. À la bonne heure, j'aime les rendez-vous de cabaret, ils sont heureux. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  22. Quelqu'un sort de la maison, je vais faire jaser ce compère-là, et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  23. Morgué, je ne sais ce que ça veut dire, vela quasiment ma forteune faite, et je ne saurais avoir le coeur joyeux. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  24. Vous voulez bien qu'on ait l'honneur de vous faire la révérence, et que l'on vous témoigne la joie que l'on a de votre heureux mariage. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  25. Et comment savez-vous ça ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  26. C'est pourtant une chose publique dans le village, et tout le monde se prépare pour danser à la noce... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  27. Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  28. Il n'importe, je vous en félicite, et la part que je prends à tout ce qui vous regarde... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  29. Mais d'où viant cette amitié-là ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  30. Quoi, vous ne me remettez pas ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  31. Hé, palsangué, comment vous remettre, pisque je ne nous sommes jamais vus ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  32. Oh, tatigué, oui, elle est défunte, et son mari m'a joué d'un tour. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  33. Oui, mais il n'osait rian dire ; car de son côté il avait itou une petite filleule, et ils ne savions tous deux rien de ça quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  34. Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  35. La marraine est morte, le parrain m'a fait paysan, et il a fait sa filleule Madame. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  36. Oui, je comprends que vous avez beaucoup perdu à la mort de cette marraine-là. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  37. Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  38. Quand une femme se met quelque chose dans la cervelle... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  39. J'ai opignion que ce qu'alle en fait, c'est pour faire enrager sa fille et sa nièce, qu'alle n'aime point. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  40. Alles ne m'aimont point itou, moi, cette fille et cette nièce ; alles vont avec une Mathuraine, qui est un serpent pour sa malice, alles me fesont toujours queuque pièce : et par vindication, pour faire ma forteune ; vous m'entendez bian ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  41. Le Tabellion a déjà eu plus de vingt écus pour qu'il n'en parlît à parsonne, et j'en ai fantaisie qu'il l'a dit à queuqu'un ; car il m'est avis que tout le monde s'en doute, et si je n'en sonne mot, moi, je m'en garde bian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  42. Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  43. Quand ça sera fait une fois, ça sera fait ; je nous déclarerons, et j'apprendrai à lire et à écrire pour exercer queuque bonne charge de robe. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  44. En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  45. Vela cette dessalée de Mathuraine que je vous disais ; je crois, Dieu me pardonne, qu'alle vous fait des mines. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  46. Est-ce que vous la connaîtriais, cette masque-là. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  47. Il ne faut point l'aborder devant cet animal-là. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  48. Et nous ne tarderons pas à revenir : que Madame ne s'impatiente point. (Acte 1, scène 7, LOLIVE)
  49. C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
  50. Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  51. Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  52. C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  53. Je la vis pourtant, il y a deux mois, dans la résolution de marier sa fille et sa nièce, et elle voulait aussi te faire épouser... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  54. Voyez-vous, Mademoiselle Angélique veut se marier pour être mariée, et sa mère la voulait marier pour qu'alle fût veuve ; je m'en rapporte à vous, laqueulle est-ce qui a tort ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  55. Cet avocat, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  56. Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  57. Vela tout justement, Monsieur, les petites raisons que j'avons eues pour ne vouloir point des maris que nan voulait nous bailler, et pour prendre la libarté d'en choisir d'autres, que je ne prendrons pourtant que bian à propos. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  58. Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  59. Nous verrons cela : et si mes nièces ont fait un bon choix, je ne m'opposerai point à leur bonheur. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  60. Vous rendre visite, ma soeur, chercher à vous divertir, et à vous tirer de cette mauvaise humeur où l'on dit que vous prenez plaisir à vous entretenir vous-même. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  61. Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  62. Quand vous en retournez-vous ? (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  63. Et que vous faisiez bian des amitiés à maître Thibaut, entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  64. Ces Damoiselles ne le respectont pas assez queuquefois, et ça fâche Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  65. Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  66. Tenez, Monsieur, il y a une noce dans le Village, dont alles avont prié qu'on les priit ; et par esprit de contradiction alles n'en voulont pas être, afin que Madame veuille qu'alles en soyont. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  67. Ho je n'en aurai pas le démenti, je fais tous les frais de la noce ; on dansera ici dans ma cour, et je ferai même le festin pour leur faire dépit. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  68. Et pour les mortifier davantage, là, pour abaisser leur petit orgueil, je les fais habiller en paysannes. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  69. C'est moi qui vous ai baillé cet avis-là Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  70. Vous prenez le bon parti, il faut dompter ces petits naturels-là. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  71. J'en viendrai à bout, pourvu que vous ne les gâtiez pas, vous : car vous êtes leur bon oncle, à ce qu'elles disent, et vous ne savez non plus gouverner des enfants... (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  72. Ne craignez rien, je vais les voir, et je ne leur donnerai que de bons conseils et des sentiments raisonnables. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  73. Avec tout ça, c'est un bonhomme que ce Monsieur Cléonte, et si pourtant il m'est avis que vous n'êtes pas trop aise quand il viant cheux vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  74. Et n'est-ce point la vôtre ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  75. Je ne saurais que te dire, le beau-frère, la fille, la nièce, je n'aime point du tout cette parenté-là. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  76. On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  77. C'est votre tour à cette heure, d'en prendre un à votre fantaisie, à vous, sans demander l'avis de la famille. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  78. Mais pour ne se pas exposer aux reproches et aux sots discours... (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  79. Je ne sais pas queu vent a soufflé sur la maison ; mais votre fille et votre nièce sont tout aussi folles que vous, je vous en avartis. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  80. Oui, c'est tout comme vous, vous dis-je, alles avont cette fantaisie-là. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  81. Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  82. Ne va pas leur faire cette confidence, au moins. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  83. Je le ferons donner dans le panniau, ne vous mettez pas en peine, je suis pour mon compte itou là-dedans, moi, Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  84. Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  85. Approchez, garçon, et faites la révérence à Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  86. Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  87. Mais cela est bien, prompt, Mathurine, comme cette envie-là te prend ! (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  88. Je croyais venir à la noce d'un autre, et c'est de la mienne dont je suis prié. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  89. Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  90. Va-t-en les chercher, et qu'ils veniont ici, il n'y a plus rian à craindre. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
  91. Fais les venir, et ne t'embarrasse point, tout ira bian. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
  92. N'an se gobarge de moi dans tout le Village, et les petits enfants couront après moi : oh dame. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  93. Avec son mariage qu'alle dit qui sera secret, et tout le monde en va à la moutarde. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  94. Ils se gaussont tretous de moi, vous dis-je. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  95. Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  96. Et tu crois que cela te déshonore de devenir le mari d'une parsonne dont tu n'es que le Jardinier. (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  97. Mais acoutez donc, Monsieu Thibaut, songez bian que Madame est amoureuse de vous, au moins, et que... (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  98. Il n'en sera pargué rian, vous dis-je : je sais bian ce qui en arriverait, je sis brutal, je me connais, je n'aime pas les gausseries, je casserais la tête à queuqu'un, qui en trépasserait, la Justice s'en voudrait mêler, et puis crac, vela le marié branché ; le beau commencement de noce ! (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  99. Il n'y aura pas moyen de faire entendre raison à cet animal-là. (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
  100. Hé bien, ma chère Mathurine, n'as-tu point de nouvelles d'Éraste et de Clitandre ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  101. Tu n'y songes pas, et ma tante... (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  102. Que ça ne vous embarrasse point : vous les avez fait venir pour les voir une fois, pour qu'ils sachent ce que vous pensez, et pour savoir ce qu'ils voulont faire ; et il m'est avis qu'ils ne pouvont vous dire ça, à moins qu'ils ne vous parliont, je vous défie de faire autrement. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  103. Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  104. Ma tante et Thibaut ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  105. Et amoureuse de maître Thibaut encore. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  106. Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  107. Oh, je l'attends désormais avec ses sermons et ses remontrances. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  108. Tu extravagues toi-même de te figurer cela, et de le regarder comme un bonheur. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  109. Vous ne le comprenez pas, parce que ma cousine n'a pas achevé de vous dire toutes nos affaires, et que vous ignorez de quelle nature est la folie de ma tante. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  110. Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  111. Monsieur a bon esprit, laissez faire à Madame cette sottise-là, afin qu'alle vous laisse faire les vôtres. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
  112. Mais Éraste et Clitandre s'accommoderont-ils, l'un de devenir le gendre, et l'autre le neveu d'un paysan ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  113. Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  114. Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  115. Mon cher petit oncle ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  116. Je ferai tout ce qui dépendra de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  117. Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  118. Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  119. Oh, parbleu, je la défie de reculer, elle a signé un Contrat, que j'ai vu ; je viens de boire avec maître Thibaut et avec le Tabellion. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  120. Ne te mets pas en peine, ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  121. Ça sera trop plaisant, je nous en allons faire une charretée de noces, et c'est celle de Madame Loricart qui est cause de tout ça : queulle bénédiction ! (Acte 1, scène 19, MATHURINE)
  122. Mais, voyez ce fripon, ce maraud, ce bélître, ce gueux, cet impertinent, qui fait difficulté de m'épouser ! (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  123. Le petit ingrat ! (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  124. Tatigué oui ; vous m'avez fait accroire que de me marier avec vous, ça me ferait de l'honneur, et c'est tout le contraire, ça me fait de la vergogne. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  125. Mais fais-lui donc entendre raison, ma chère Mathurine ; il me fera mourir de chagrin, ce petit perfide-là. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  126. Oh palsangué, je ne vous crains point, il ne s'est rian passé entre vous et moi, je sis à couvart du blâme. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  127. Morgué, pas trop, et puis velez-vous que je vous dise, vous avez de vilaines manières, Madame. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  128. Hé bien, tu le seras, je te le promets. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  129. Voici tout le Village que nous vous amenons, ma soeur, avec les violons de la noce d'Ambroise, pour servir de prélude à la vôtre ; et pour nous réjouir avec vous du bon choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  130. Ils savont déjà tretous ça, voyez-vous... (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  131. Au contraire, Madame, nous en sommes tous ravis, je vous assure ; et Monsieur Thibaut veut bien que je sois le premier à le féliciter. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  132. Parguenne, ils prennent bian la chose ; touchez, biau-frère ; embrassez-moi, ma fille ; serviteur ma nièce : et qu'on me baille un fauteuil, Mathureine. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  133. Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  134. Alles avont itou chacune un Paysan : on a bon esprit dans cette famille-là, je les en aime davantage. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  135. Et le nôtre, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  136. Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  137. Je vous assure, monsieur Thibaut, que vous êtes un fort galant homme, et que... (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  138. Sans compliment tretous, n'an vous en quitte. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  139. Aimez-moi bian, respectez-moi bian, et je serons bons amis : allons, morgué, ablativo tout en un tas, mettons toutes les noces en une, point de gausserie, et vive la joie ; vela ma forteune faite. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  140. Et venez à grand bruit : car v.6 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  141. Fillettes, prenez garde à qui v.13 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
  142. Retenez, pour faire un bon choix, v.15 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
  143. Ma commère Colinette, v.19 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  144. En bonne foi, Guillemette, v.21 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
  145. Qui toujours a quelque amourette, v.25 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  146. Il en compte à la Robinette, v.26 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  147. Et Lucas est un sac à vin. v.31 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
  148. Qui tempête soir et matin. v.33 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
  149. Et pourtant, v.46 (Acte 1, scène 22, ENSEMBLE)
  150. Est un joug doux et léger ; v.49 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

  1. On nous connaît, allons-nous-en planter le piquet chez l'oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Mais nous arrivons sans argent, et presque sans ressource : que devenir ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  5. L'oncle les remettrait en couleur ; ce devrait être une raison déterminante que celle-là. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  6. Quoi, votre mariage avec cette jeune personne qui est la nièce de Monsieur Tarif l'usurier ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Vous avez honte d'être le neveu d'un teinturier, et vous voulez devenir celui d'un agioteur. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  8. Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. Je vais coucher ce soir à ma maison d'Anthony, et je serai ici demain à Soleil levant. (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
  10. Dites à Madame Jérôme que je ne pars pas tout à l'heure, et que je viendrai lui dire adieu. (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
  11. Voilà, je crois, ce pauvre diable de Lépine, et mon fripon de neveu qui me l'a débauché. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  12. Vous ne me paraissez pas être ceux de la fortune, et vous ne revenez pas de la guerre en bon équipage. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  13. Je l'ai toujours aimé, moi, quoique ce ne fût qu'un vaurien ; et j'ai été comme cela, oui, quand j'étais jeune, il ne fallait pas me marcher sur le pied, non plus qu'à présent. Viens çà grand coquin, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  14. Et combien vous vous faites honneur d'être son neveu. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  15. Oui, j'ai pris une bonne grosse réjouie, belle et de bonne humeur. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  16. Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  17. Je suis riche, j'ai plus de deux cent mille francs de bien, j'achèterai quelque Charge qui m'ennoblira ; et comme te voilà de retour, mon dessein est de te donner ma place et mes pratiques, et de te faire au plutôt passer Maître. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  18. Fort bien, l'Officier de Dragons deviendra Teinturier, et le Teinturier, Gentilhomme ; ce sera là une jolie métamorphose. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  19. Je sais que ta destination n'a jamais été bonne, il faut changer d'objet ; je te donnerai mon fonds, te dis-je. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  20. Nous en avons aussi une, ne vous mettez pas en peine d'en chercher d'autre. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  21. C'est une de nos amies, Madame Clopinet, votre voisine, qui a fait cette affaire-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  22. Elle nous a envoyé le portrait de la fille, nous lui avons renvoyé celui de mon maître. Les parties ont été contentes des copies, et les originaux sont devenus amoureux l'un de l'autre par la poste. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  23. Hé, qui est cette personne-là, qui s'amourache si promptement ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  24. Une petite personne fort aisée à vivre et sans façon, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  25. C'est mon compère et mon ami, nous souperons peut-être ce soir ensemble. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  26. Est-ce que vous n'allez pas ce soir à Anthony, mon oncle ? Mettra-t-on les chevaux à votre chaise. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  27. Non, je prendrai un iacre au bout de la rue ; mais avant que de partir, je veux faire connaître à ma femme, ton frère, que voilà de retour de la guerre et de ses folies. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  28. Et moi charmé de t'embrasser, ma soeur : mais ne m'appelle plus comme cela, je te prie. (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  29. Il y a là de bon vin, nous y boirons le petit coup, et nous reviendrons demain de grand matin. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
  30. Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  31. Cela est bon et bien arrangé. Sans adieu, Monsieur Jérôme, on vous verra au retour. (Acte 1, scène 5, TARIF)
  32. Voilà un bien honnête homme pour un homme d'affaires, et bien de mes amis ; aussi je l'aime. (Acte 1, scène 6, JÉRÔME)
  33. Votre valet, Madame Tarif, voilà votre cher époux qui me quitte, et qui dit qu'il a bien des affaires. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  34. Et qu'a donc fait votre mari ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  35. Il soupe chez vous avec elle, et voilà le mariage pourquoi il a affaire. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  36. Et qui vous a dit cela, Madame Tarif ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  37. Elle n'a pas voulu vous en parler, de peur de noise ; elle me l'a dit à moi, et nous sommes convenu de le berner, et de nous moquer de lui. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  38. Ne vous mettez pas en peine ; j'ai ici par hasard des gens qui ne seront pas inutiles pour cela. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  39. Je n'ai pour objet que de le corriger de ces libertinages ; je voudrais si bien qu'il fût un peu changé. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  40. Oui, fort bien, vous n'avez qu'à vous tranquilliser chez vous, et y attendre de mes nouvelles. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  41. Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  42. Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  43. C'est une aimable femme, de bon esprit, de bonne conduite, et tu en verras dès ce soir des preuves convaincantes. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  44. Il va se jouer une scène où je veux que tu fasses ton personnage, aussi bien que Lépine, et tu auras bonne part au dénouement. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  45. Va-t-en m'attendre avec Lépine dans le petit cabinet du jardin ; quand j'aurai dit un mot à Madame Jérôme que voici, j'irai vous rejoindre, et je vous communiquerai mon projet. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  46. Que cela ne vous inquiète point, nous avons fait une partie qui vous divertira vous-même à votre retour. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  47. Et qu'est-ce donc que cette petite partie-là. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  48. Allez-vous-en à Anthony, et emmenez votre neveu, je vous prie. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  49. Parlez, je vous écoute, et suis très disposé à vous croire. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  50. Il m'a demandé un rendez-vous, et je le lui ai donné pour ce soir. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  51. On frappe à la porte de derrière, et l'on a toussé deux fois ; c'est le signal que nous avons donné. (Acte 1, scène 10, JAVOTTE)
  52. Allez donc, Javotte, et l'amenez ici... (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  53. Je vais de mon côté rejoindre mon neveu, et préparer à Monsieur Tarif un petit régal à quoi il ne s'attend pas. (Acte 1, scène 11, JÉRÔME)
  54. J'entends du bruit, c'est lui, retirez-vous vite. (Acte 1, scène 11, MADAME JÉRÔME)
  55. Quelle propreté ! (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  56. Pour négocier avec l'Amour on se met autrement que quand on n'a que son argent à faire travailler. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  57. Mon unique objet est de vous plaire, et le bonheur que j'ai de souper ce soir avec vous en l'absence de votre gros brutal de mari... (Acte 1, scène 12, TARIF)
  58. N'en disons point de mal, de grâce, et contentez-vous de ce que je fais aujourd'hui. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  59. C'est bien dit, vous avez raison, belle voisine, respectons son absence, et profitons-en. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  60. Il y a un quart d'heure qu'on a tout apporté, ragoûts, rôti, dessert, le couvert est mis, le vin rafraîchi, on se mettra à table quand vous voudrez, et sur la fin du repas on vous donnera les violons : c'est une petite musique, dont vous ne serez pas mécontent. (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
  61. Qu'on apporte le souper ici, c'est l'endroit le plus éloigné de la rue, et où nous serons le mieux à couvert des regards curieux du voisinage. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  62. Vous êtes une femme adorable, ma voisine : je suis comme vous, j'aime le mystère, et vous ne vous plaindrez pas de ma discrétion. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  63. On ne peut trop prendre de précaution pour se garantir de la médisance du petit peuple. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  64. Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  65. Je me mets au-dessus de cela, moi, et je prends si bien mes mesures, que je ne crains point la médisance. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  66. Je suis comme vous, je me moque de tout, et je ne me contrains en rien. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  67. Si nous nous mettions à notre aise, ma voisine. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  68. Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  69. Je ne me fais pas prier, j'aime mes commodités ; mais je n'ai point de bonnet dans ces habits-ci, je l'ai laissé dans l'autre. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  70. Apportez un des bonnets de votre oncle, Mademoiselle Javotte, le plus beau, le plus propre ; c'est pour Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  71. Ce faisan-là coûte douze francs, les deux perdrix neuf livres dix sols, et treize francs l'oiseau de rivière et la bécasse. (Acte 1, scène 13, TARIF)
  72. Comment donc, on se met à table sans nous avertir ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  73. Qui est cet homme-là, Madame ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
  74. Vous voyez bien que non : mais comme c'est un homme de règle, et qui ne manque jamais à de certaines bienséances, il a envoyé Monsieur son ami pour tenir sa place. (Acte 1, scène 14, JAVOTTE)
  75. Monsieur Tarif est ami de toute la maison ; il est le mien, il sera le vôtre si vous voulez ; il est tout rempli d'amitié pour toute la famille, et l'on vit avec lui sans façon. (Acte 1, scène 14, JAVOTTE)
  76. Ah, parbleu, je l'aime de cette humeur ; je suis aussi sans cérémonie : une chaise, un couvert. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  77. Nous nous serions bien passés de la présence de cet homme-là. (Acte 1, scène 14, TARIF)
  78. Il faut par reconnaissance le divertir aussi, mon Officier, et ne le pas laisser ennuyer. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  79. Tope, à la mode, et rasade même. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  80. Parbleu, voilà de bons enfants, Madame Jérôme, et je crois que nous passerons agréablement la soirée. (Acte 1, scène 15, TARIF)
  81. On frappe à la porte, et rudement même ; à l'heure qu'il est, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
  82. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 15, TARIF)
  83. Quel tour donner à cette aventure ? (Acte 1, scène 15, TARIF)
  84. Ne vous mettez pas en peine, c'est un bon homme, et qui croira tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
  85. 3Et voilà bonne chère ; c'est fort bien fait, Madame Jérôme, de régaler ainsi mon neveu, et de faire si bien les honneurs du logis. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  86. Et il m'a refusé de venir à Anthony ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  87. L'affaire sérieuse que j'avais a manqué ; il m'en est par hasard survenue une de galanterie ; j'avais dit chez moi que je ne n'y souperais point, et je suis retombé ici pour attendre l'heure. (Acte 1, scène 16, TARIF)
  88. Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  89. Et vous un pendart, Monsieur Tarif. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  90. Mais que vois-je ? C'est mon bonnet, je pense ! Ah, quelle perfidie ! Quelle insulte ! Je ne sais qui me tient. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  91. Je lui pardonnerais d'aimer ma femme ; elle est aimable, c'est à elle de se défendre de ses poursuites : mais prendre mon bonnet ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  92. Cela est bien ridicule ; mettre le bonnet de son mari sur la tête d'un autre ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  93. Oui vraiment, et chez le Baigneur même en sortant d'ici. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  94. Non, non, je n'ai garde ; mais le Baigneur pourrait être un indiscret, un babillard, cela est de conséquence : baignez-vous ici, la chose sera plus secrète. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  95. Mais il n'y a pas plus de liberté à cela qu'à mettre mon bonnet. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  96. Bonsoir, Monsieur, je vous laisse en bonnes mains, et vous souhaite toutes sortes de bonnes fortunes. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
  97. Allons, du linge, des mules, et une robe de chambre. (Acte 1, scène 17, JÉRÔME)
  98. Et du vin, mon oncle, je bois toujours dans le bain, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 17, ÉRASTE)
  99. Il n'y a rien de plus sain : il faut bien laver le dedans et le dehors, il en sera plus net. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
  100. Oui, et je veux boire avec lui, pour lui marquer que je n'ai point de rancune. (Acte 1, scène 17, JÉRÔME)
  101. Va-t-en chercher Angélique, et l'amène ici. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
  102. Monsieur Tarif n'en aura que la peur ; le ressentiment de mon oncle ne sera pas si bien servi qu'il se l'est promis, et l'aventure sera plus ridicule que sérieuse. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
  103. J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  104. Toute autre chose que ce que nous avions projeté : nous comptions de nous divertir entre nous autres ; Monsieur Jérôme a su l'affaire, il nous a volé ce plaisir-là, et l'a pris pour lui. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  105. C'est ce qui est cause qu'on ne leur fait pas toujours confidence. Tout coup vaille, je ne me suis pas repentie de celle-là, et Monsieur Tarif fut fort bien régalé. (Acte 1, scène 19, MADAME CLOPINET)
  106. Ce sont des animaux bien ridicules et bien rétifs que des maris ; baste, cela ne l'a pourtant pas corrigé, comme vous voyez. Mais que font-ils ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  107. Là-bas dans la salle, où deux Officiers de Dragons, et Monsieur Jérôme, travaillent de concert à enivrer Monsieur Tarif. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  108. Et notre nièce avec lui ; qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  109. Oui charmante angélique, nos affaires sont dans la meilleure situation du monde : Monsieur Jérôme, mon oncle, approuve l'ardeur que j'ai pour vous, et j'ose quasi vous répondre que Monsieur votre oncle qui est ici ne me refusera pas son aveu. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  110. Je le livre à ce flatteur espoir, et je souhaite la chose autant que vous, Éraste, je vous assure. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  111. C'est lui-même, Madame : il m'a dit que vous étiez avec mon oncle, et qu'on y avait affaire de moi. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  112. Et à quel sujet ? (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  113. J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  114. Ce sera le hasard et moi qui aurons conduit cette affaire. (Acte 1, scène 20, MADAME CLOPINET)
  115. Voyez ce qui se passe là-bas, Éraste et venez nous en rendre compte. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
  116. Ce qui s'y passe les surprendra, et je suis surpris moi-même que mon oncle qui veut faire consentir Monsieur Tarif à mon mariage, pousse si loin la vengeance qu'il en prend lui-même. (Acte 1, scène 21, ÉRASTE)
  117. Vous m'avouerez que cela est en perfection, je n'ai point oublié le métier, Monsieur Jérôme, et je n'ai jamais fait de si bonne besogne. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  118. Et votre métier, c'est là le bon. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  119. Cela ne laisse pas de me donner quelque inquiétude ; et quelque raison que j'aie dans le fond, il est bon de prévenir certaines suites. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  120. Deux de vos garçons le font sécher auprès du feu ; ils le rhabilleront quand il sera sec, et on lui donnera la clef des champs. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  121. J'ai envoyé prier mon cousin, Monsieur Gaspard l'avocat, de se donner la peine de venir jusqu'ici, pour me concerter avec lui, et voir quelle bonne couleur nous donnerons à cela. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  122. Parbleu la couleur est toute donnée, Monsieur, et il n'est plus question de raisonner là-dessus. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  123. Retournez là-bas auprès de votre homme, et me laissez consulter ce que nous aurons à faire. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  124. 3Tirer un Avocat de son cabinet à une heure indue ! (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  125. De son cabinet ! (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  126. Est-ce que vous avez un cabinet, Monsieur Gaspard ? (Acte 1, scène 23, J?R?ME)
  127. Vous sortez du lit, ou vous revenez du cabaret. (Acte 1, scène 23, J?R?ME)
  128. Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  129. De savoir votre avis, et de le suivre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  130. À quel sujet ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  131. Le drôle avait déjà mis mon bonnet. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  132. C'est un préjugé, mais des plus simples, et ce seul indice n'est point suffisant. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  133. Il m'a voulu donner pour excuse, qu'il n'était ici qu'en passant, et en attendant l'heure d'aller chez le Baigneur, pour se préparer à une bonne fortune. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  134. Je savais bien à quoi m'en tenir ; je lui épargné les frais du Baigneur, je l'ai fait mettre dans une cuve. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  135. Oui, mais cela tient comme tous les diables ; il en a eu trois couches, et la teinture ne s'ira qu'avec la peau. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  136. En ce cas-là cela est sérieux, et cette affaire-là fera du bruit. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  137. Nous ne craignons rien, Monsieur, nous avons fait les choses en conscience ; vous avez eu trois teintes, et les jurés de la Communauté n'ont pas le moindre reproche à nous faire. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
  138. Marquer un homme de cette manière ! (Acte 1, scène 24, TARIF)
  139. Il faudra bien qu'il en change malgré lui, et dans l'état où vous l'avez mis, je le défierais bien de se produire en bonne fortune. (Acte 1, scène 24, GASPARD)
  140. Allez planter des choux et des poireaux, vous êtes déjà de la couleur d'un potager. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
  141. De l'humeur et de la couleur dont il est on le prendra pour le Dieu des Jardins. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
  142. Vous voilà, Madame ; où est Angélique, et votre amie Madame la Procureuse ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
  143. Il est bon que notre voisinage et nos familles se rassemblent. (Acte 1, scène 25, J?R?ME)
  144. Oh, pour cela non, je ne suis point femme de Bal, et je ne connais personne sous le masque. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  145. Vous méritez bien cela, Monsieur ; voilà ce que c'est que de faire le libertin comme vous faites ; et de vous adresser à d'honnêtes femmes. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
  146. Il est bien question de cela maintenant, et voilà des morales bien placées... (Acte 1, scène 25, TARIF)
  147. Elle a raison ; vos mauvaises intentions ne sont pas pardonnables, et vous devriez rougir de honte. (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
  148. Oh, par ma foi, je l'en défie, et nous y avons mis trop bon ordre. (Acte 1, scène 25, LÉPINE)
  149. La raillerie devient outrée, et vous poussez la chose trop loin. (Acte 1, scène 26, MADAME JÉRÔME)
  150. Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  151. Si le feuille morte n'était pas trop foncé, encore, il serait quelque temps sans sortir, on dirait qu'il aurait été à la campagne, et qu'il en serait revenu un peu hâlé. (Acte 1, scène 26, GASPARD)
  152. Et si je le réparais, de manière à vous remettre dans le même état où vous étiez en venant ce soir ici, que feriez-vous ? (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  153. Ce n'est pas pour moi que je le demande, donnez-le à votre nièce, et donnez la fille à mon maître. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  154. Que vous êtes vif, Monsieur Tarif, nous vous avons teint en trois fois, et vous voulez qu'on vous déteigne en une. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  155. Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  156. Qu'est-ce que c'est que cette musique-là ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  157. C'est une petite musique que l'on va répéter, pour vous en donner le régal quand vous aurez repris votre belle humeur, avec votre couleur naturelle que Lépine va vous rendre. (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
  158. Si tous les maris dont on courtise les femmes, recevaient ainsi leurs galants, que l'on verrait de Perroquets dans le monde ! (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
  159. Ce serait un secret charmant, v.25 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  160. Et le voisin qui le surprend, v.31 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  161. Et jusques-là, qu'Amour vous tienne v.39 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  162. Toujours joyeux et Vert-Galant. v.40 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Hé bien, Monsieur Simon, comment vous trouvez-vous du voyage et de ma compagnie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Parfaitement bien, Monsieur le Diable, je n'ai jamais été si gai et si gaillard que depuis que vous vous mêlez de mes affaires ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  3. Vous avez fait la tournée de votre département assez à votre aise, et vous n'avez pas dû vous ennuyer. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  5. En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  7. Aussi êtes-vous un des meilleurs sujets qu'il y ait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  9. Je suis un Diable de prévoyance, et je sais prendre mes avantages ; mais baste, cela s'est bien passé. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Il m'avait autrefois cassé une jambe, en m'enlevant un Partisan Manceau, je lui enlève un sous-traitant Limosin, et je lui crève un oeil, je suis bien vengé, me voilà content. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  11. Le pauvre Monsieur Pillardoc est éborgné de cette affaire-là ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  12. J'en suis fâché, je vous l'avoue ; c'était un bon Diable, et je ne lui ai pas peu d'obligation ; il m'avait amené de chez nous à Paris tout petit garçon, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  13. Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  14. Oui, oui, Page : je portais la queue de Madame, qui était bien jolie, et qui avait bien des amants. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  15. Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  16. Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  17. Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  18. Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  19. Il en enrageait, et moi je le morguais, je faisais le gros dos pour le braver, mais il n'osait plus frapper dessus. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  20. Et êtes-vous encore son associé, Monsieur Simon ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  21. Cette jeune coquette que vous m'avez dit qui vous fait tant enrager, c'est sa fille ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  22. Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  23. Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  24. Je n'ai que soixante quatre ans, Monsieur le Diable : quand j'aurai amassé encore quelque chose de plus, je songerai à me retirer, je me divertirai, je jouirai de la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  25. Regardez Monsieur Marsouin, votre confrère, qui fait bâtir un Palais superbe, pour y vivre à la manière des Satrapes, dans le luxe et la mollesse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  26. Voyez d'un autre côté le jeune Oronte, qui n'est qu'un nouveau Financier, et qui promet déjà autant que les plus consommés. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  27. Quel nombre de valets ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  28. Il a acheté la maison d'un Seigneur, et elle est trop petite pour le contenir : il y faut ajouter deux ailes, et abattre aux environs vingt maisons bourgeoises qu'il a achetées pour faire un jardin. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  29. Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  30. Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  31. Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  32. Elle n'a point reçu vos lettres, je les ai enlevées. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  33. Elle est donc bien en peine et bien affligée, la pauvre femme ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  34. Je vous rendrai témoin de sa douleur et de son affliction, et j'espère que cela n'aidera pas peu à vous corriger. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  35. Et comment ferons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  36. Je vous porterai dans votre maison, je vous y rendrez invisible pour tous ceux qu'il ne faudra pas qui vous voient, et je ne vous laisserai connaître que quand il sera temps de vous découvrir. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  37. Je ne sais ce que c'est, Monsieur le Diable ; mais voilà une proposition qui ne me flatte point ; je ne suis pas curieux, je meurs de peur de savoir quelque chose qui me fâche, et je m'accommode mieux du doute que de la certitude. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  38. Si quelque chose vous fâche, on vous consolera ; et afin de vous donner quelque idée gracieuse de la manière de vivre que je veux vous faire prendre, il faut que vous fassiez connaissance avec une Dama que je protège. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  39. C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  40. C'est ici qu'elles logent, sachons ce qu'elles ont fait pendant mon absence, voyons si vous pourrez prendre quelque goût pour l'une ou pour l'autre : elles ont besoin d'un bon protecteur, et j'ai jeté les yeux sur vous pour cela, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  41. Je suis tout à votre service et au leur, Monsieur le Diable, vous n'aurez qu'à dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  42. C'est vous, Monsieur le libertin, qui nous amenez à Paris, et qui nous plantez-là, sans qu'on sache ce que vous êtes devenu. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  43. Avertissez-la que je suis ici, Sanchette, avec un jeune Seigneur de ma connaissance, que je lui amène. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  44. Et où est-il, ce jeune Seigneur ? (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  45. Il l'aura, quand nous l'aurons décrassé ; c'est un diamant brut que je veux donner à polir à vous et à votre bonne maman, et qui vous rendra brillantes l'une et l'autre, à mesure que vous le ferez briller dans le monde galant, où mes soins vont bientôt vous mettre. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  46. Faites-moi venir votre bonne maman, que je sache un peu le fin de cette affaire-là. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  47. Voilà une fort jolie petite personne, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  48. Soyez le bien venu, Seigneur Asmodée : votre absence m'a beaucoup duré, et je ne sais pas ce que je n'airais point fait, si vous aviez encore tardé quelques jours. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  49. Sanchette dit que vous vous êtes ennuyées. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  50. Non, nous l'avons eu nombreuse, mais mauvaise, et les plaisirs à proportion. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  51. Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
  52. En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  53. Je n'ai goûté de véritable joie que chez une Dame avec qui nous avons fait connaissance, et qui est la plus aimable personne, de la meilleure humeur : ho ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  54. Madame Simon, une jeune veuve qui ne l'est que depuis huit jours, et qui n'a pas même pris le deuil, parce qu'elle n'est pas tout à fait sûre de l'être. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  55. Le confrère Pillardoc ne vous mettait pas en bonne réputation : mais nous réparerons tout cela. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  56. Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  57. Cette Madame Simon-là fait une belle dépense. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
  58. Approchez, Sanchette, faites la révérence à Monsieur Simon, ne le trouvez-vous pas bien fait, bien agréable de sa personne ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  59. Voilà une jolie enfant, et une mère qui a bien de l'esprit, Monsieur le Diable. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  60. J'ai bien du regret au temps passé, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  61. Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  62. De tout mon coeur je me sens les inclinations toutes changées : mais pour me déterminer tout à fait à suivre vos bons conseils, voyons un peu ce que fait ma femme, et de quelle manière on se gouverne chez moi, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  63. Allons, venez, je vais vous y conduire, et j'y donne rendez-vous à Madame Thérèse et à Sanchette. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  64. Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  65. Ah, ma chère Lisette ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  66. Je t'avouerai, Lisette? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  67. Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  68. Et depuis la chute des feuilles jusqu'au Printemps, ce logis est une espèce de Temple, où l'on ne reçoit que les gens de guerre, et où tout Amant de Ville est proscrit et regardé comme un profane. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  69. Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  70. Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  71. Oh, doucement, Monsieur, s'il vous plaît, ma maîtresse peut loger celui-ci en tout bien et en tout honneur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  72. C'est un homme à devenir bientôt son mari ; et du vivant du défunt, Madame le regardait déjà sur ce pied-là. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  73. Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  74. Fort bien, elle prétend en faire son époux : mais il n'en fera jamais que la trésorière, lui, et je gagerais bien qu'il ne la regarde que comme une aventure de quartier d'hiver, dont il ne songe qu'à tirer quelques plumes. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  75. Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  76. De la manière dont Monsieur le Chevalier fait les choses, il faudrait qu'elle eût l'esprit bien mal fait et bien mal tourné pour le trouver mauvais. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  77. Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  78. Cela est bien consolant pour une jeune coquette, qui n'a perdu un vieux mari que depuis douze ou quinze jours. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  79. Et si ce mari qu'elle croit mort, ne l'était pas ; car enfin, quelle certitude en a-t-on ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  80. Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  81. Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  82. Du temps de Monsieur Simon, pour se conformer à ses manières bourgeoises, on se couchait le soir, et on se levait le matin, à présent nous avons réformé tout cela : on se couche le matin, et on se lève le soir, c'est la règle. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  83. Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  84. C'est le Major et la Présidente, il faut que Madame soit éveillée, j'entends sa voix, elle s'est levée sans moi ; ils pourraient bien venir ici, et je serais fâchée qu'on nous vît ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  85. Vous les rencontrerez par là, sortez par le petit escalier dérobé. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  86. Monsieur le Major, par complaisance, est aussi incertain que vous, et je vois bien que nous ne conclurons rien, que nous n'ayons ici le Chevalier. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  87. Holà quelqu'un, qu'on aille un peu? Ah, te voilà, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  88. Va voir si le Chevalier est éveillé ; mais non, ne bouge, voici son valet de chambre. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  89. Te serais-tu attendu à cette tirade d'honnêtetés de la part de Vivarez, ma toute bonne ? (Acte 2, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  90. Il sert le Chevalier, cela ne suffit-il pas pour lui donner de l'esprit et de la politesse, ma chère ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  91. Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  92. Et moi je ne suis pas libéral ; mais j'aime les gens qui le sont, à la fureur. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  93. Il m'a chassé de sa chambre parce qu'il s'est mis de mauvaise humeur, et qu'il s'est imaginé que je lui avais mis de travers son gras de jambe. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  94. Oh, palsambleu, c'est celui qui lui fut emporté, il y a trois ans, par un boulet de canon. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  95. Il n'en vaut pas moins pour cela, Mesdames, et il n'a jamais reçu que cette seule blessure ? (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  96. Voilà un valet de chambre bien discret. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  97. Ne me dis-tu pas l'autre jour que Madame t'a querellée, parce que dans le retroussis de son manteau, on avait oublié de mettre une de ses fesses ? (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  98. Oui, Madame, et je ne crois pas que depuis ce temps-là le canon vous les ait emportées. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  99. Vous êtes une plaisante créature, Mademoiselle Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  100. Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  101. Corbleu, j'ai encore un peu de goût pour la fenouillette. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  102. Nous parlons tous, et nous ne concluons rien. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  103. Oui, ma chère : mais il y a si longtemps qu'on brise nos meubles, allons à notre tour briser ceux des autres : masquons-nous, courons ce soir, et nous viendrons faire réveillon au cabaret en sortant du bal. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  104. Oui, et nous passerons, en revenant chez le Major, et nous tâcherons d'amener avec nous son épouse ; j'ai une si grande envie de la connaître. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  105. Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  106. Mettons-nous à table, restons-y jusqu'à demain, j'ai un nouveau recueil de chansons bachiques. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  107. Il a de la voix, Monsieur le Major, et il fait la Musique. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  108. C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  109. Parbleu, nous le ferons tenir debout, Madame, il nous versera à boire, et rincera nos verres. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  110. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  111. Ne voyons point cet homme-là, je vous en prie, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  112. Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  113. Si vous n'en donnez point, il ne sera pas sûr de rester à la maison, on enfoncera la porte, et on fera du désordre ; ce sont de rudes joueurs que les masques. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  114. Non, et je vois bien que nous aurons les violons malgré nous : nous avions bien de la peine à choisir notre occupation cette nuit, le goût du Public nous détermine, je n'en suis pas fâchée. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  115. Oui, le masque donne une certaine hardiesse, façon d'insolence qui ne me déplaît pas, et qui est assez dans mon caractère. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  116. Comment nous mettrons-nous ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  117. Moi, je me mettrai comme j'étais l'autre jour, avec un rideau. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  118. On n'a pas renvoyé chez moi ces rideaux de mon lit, dis, Lisette ? (Acte 2, scène 4, LA PR?SIDENTE)
  119. Et moi, je me servirai d'un manteau, ou de mon habit de chasse, je me mettrai en Diane. (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  120. Voilà Madame Thérèse, et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, UN LAQUAIS)
  121. Vous avez fort bien fait, et nous nous disposons à en faire autant. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  122. Allez nous préparer nos hardes, Lisette. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  123. Et qu'on cherche Marton, pour nous habiller. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  124. Ne t'en fâche point : mais elle est plus adroite que toi, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 5, LA PR?SIDENTE)
  125. En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  126. Voilà votre partie à vous, Monsieur le Major, et voici la vôtre, Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  127. Vous m'embarrassez fort, Madame, je suis un mauvais Musicien, et vous entendrez une étrange musique. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  128. Et dans un certain repas, v.6 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  129. C'est un enfant qui badine et séduit. v.11 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  130. Qui dans vos yeux me parle et me sourit, v.13 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  131. Et qui pour moi vous rend moins fière, v.14 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  132. Et vous le prenez sur un ton, v.21 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  133. Et je n'ai fait chanter ces paroles, que pour vous mettre sur ce chapitre, pour avoir occasion de vous faire expliquer, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  134. Donnez-moi donc la main, Chevalier, promettez-moi devant vos amis, qu'aussitôt que le certificat que j'attends sera arrivé? (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  135. Je serai votre époux, Madame, et c'est un titre qui fera toute ma félicité, toute ma gloire. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  136. Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
  137. Écoutez, écoutez, Mademoiselle Sanchette. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  138. Laissez-moi retourner auprès de Madame, je veux aussi lui aider à s'habiller. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  139. Elle vous aime bien aussi, Sanchette ; et qui ne vous aimerait pas, vous êtes si jolie, si aimable ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  140. Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  141. Des secrets pour vous faire aimer ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  142. Et qui est-il, s'il vous plaît, ce bon ami-là ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  143. Ce n'est point un homme, Mademoiselle Lisette, c'est le Diable. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  144. Ah, la vilaine petite Sorcière ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  145. Que vous êtes sotte, Mademoiselle Lisette ! (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  146. Allez, allez, quand vous l'aurez connu, et qu'il sera de vos amis, vous me remercierez bien davantage. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  147. Voilà une petite fille qui extravague. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  148. La petite fille avait raison, c'est bien le Diable. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  149. Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  150. Ma femme me croit mort, à ce qu'il me paraît, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  151. Non, non, je ne le suis pas, je me porte bien ; et je lui ferai bien voir à elle, et à son Chevalier. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  152. Madame l'avait déjà retenu quelque temps avant votre voyage, pour devenir son mari, s'il venait faute de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  153. Ma femme l'avait retenu pour être son mari ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  154. Ne parle point encore à ta maîtresse du retour de Monsieur Simon, entends-tu, Lisette ? (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  155. C'est une fort bonne personne, que Mademoiselle Lisette, Monsieur le Diable ; Et je lui ai bien promis que vous seriez de ses amis. (Acte 2, scène 2, SANCHETTE)
  156. Il y a déjà du temps que j'en suis, et que je lui rends service, sans qu'elle le sache. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  157. Je suis le patron de toutes les jolies soubrettes, c'est moi qui les fournis d'expédients et de discrétion. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  158. Entrez pour quelque temps dans ce cabinet, si vous ne voulez pas encore qu'on vous voie. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  159. Et je lis dans la destinée v.36 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  160. Je ne sais pas si peu pénétrante que je le parais, et vous en jugerez par les événements. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  161. Mais vraiment, voilà un enthousiasme de prédictions, qui vaut un almanach tout entier, et j'ai beaucoup de foi pour tout ce qu'elle me dira. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  162. Tenez, voilà ma main, belle Bohémienne, voulez-vous que je mette la croix dedans ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  163. Oh, pour cela non, je vous en réponds, j'y mettrai bon ordre. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  164. À cette ligne coupée que vous voyez, qui va se rejoindre avec cet autre rameau. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  165. La coupure marque le veuvage, et le rameau le second mari. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  166. Ah, Chevalier, vous serez le rameau, et moi je suis la ligne coupée. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  167. Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  168. Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  169. Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  170. À huit heures trente deux minutes et quatre secondes, vous recevrez une grande nouvelle du côté de la Touraine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  171. C'est le certificat, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  172. Oui, Madame, c'est le certificat, vous l'aurez ce soir, et j'en suis aussi sûre que s'il était déjà dans votre cabinet. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  173. Cette Bohémienne-là en sait long, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  174. Oui, vous avez là des rideaux de lit qui ne sont pas discrets, ils vous feront aujourd'hui quelques affaires (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  175. Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  176. On a dit à mon valet de chambre qu'elle était malade. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  177. Qu'et-ce que cet incident, ma bonne ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  178. La petite personne est fort jolie ; allez Monsieur le Président, je vous le pardonne. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  179. C'est là cette petite innocente, qui n'ose regarder un homme sans rougir ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  180. Petite coquette. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  181. Je vous apprendrai? Et vous, mon petit Monsieur? (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  182. Oui, Mesdames, fort à votre service, et je vous amène une façon de Commissaire qui rendra justice à tout le monde. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  183. Quel contretemps ! (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  184. Il faut qu'il soit huit heures trente-deux minutes et quatre secondes, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  185. Vos rideaux sont des indiscrets, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  186. Ne vous plaignez point, Madame, je vous ramène Monsieur Simon plus raisonnable et moins avare qu'il ne l'était. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  187. Il ne dérangera point vos plaisirs, et vous serez contente. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  188. Et vous, Monsieur le Chevalier, soyez toujours des amis de la maison, mais à moins de frais, et associez tous à vos plaisirs et à vos fortunes, ma bonne amie Madame Thérèse et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  189. Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  190. Le Printemps fournit des bouquets, v.46 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  191. Des Jonquilles, des Violettes, v.47 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  192. Et l'Été pare nos fillettes v.48 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  193. De Lys, de Roses et d'Oeillets. v.49 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  194. L'Hiver ramène les Plumets, v.50 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  195. Et c'est la saison des coquettes v.52 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  196. Et c'est pour les tendres désirs v.56 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  197. Et je bannis v.65 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  198. Soins et soucis. v.66 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  199. De plaisirs et d'amour seulement occupé, v.68 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  200. Aimons, buvons nuit et jour, v.80 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  201. Aimons, buvons nuit et jour. v.84 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  202. Et sans souci, sans chagrin, sans envie, v.99 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  203. Messieurs, bonsoir et grand merci. v.106 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

  1. Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  2. Il vous y fait loger et veut dès aujourd'hui, v.11 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  3. Et même sans prier aucun de la famille, v.13 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  4. Et Léandre me laisse au bord du précipice. v.17 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Répond-il à ma lettre ? v.20 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Mon Père le croit riche, et veut que je l'adore, v.25 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Et vous feignez si bien, Madame, en vérité, v.27 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  8. Toi-même m'as donné cet avis, je l'observe, v.29 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  9. Et pour plaire à mon père, il faut que je m'en serve, v.30 (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  10. Puis prenant ses cheveux et la piau de sa tête, v.41 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  11. Les cheveux et la peau, Jocrisse n'est-ce pas ? v.43 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
  12. Et c'est ce qui m'étonne. v.57 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  13. Et j'en suis si surpris, que je ne sais qu'en dire. v.62 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  14. Fort bien, elle est d'or et sonnante. v.65 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  15. Et bonne. v.67 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  16. Je la mets là, jamais je n'en porte sur moi. v.68 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  17. Et je veux avoir l'oeil, qu'on ne détourne rien. v.72 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  18. Des Mémoires. Que veut ce petit drôle-là ? v.76 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  19. Vous écrivez très bien, et... v.80 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  20. Non, j'enverrai demain un petit clerc le prendre. v.82 (Acte 1, scène 5, LE CLERC)
  21. Qu'il en puisse envoyer un plus petit que lui. v.84 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  22. C'est qu'al en tient, ouvrez, et vous allez bien rire, v.94 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
  23. Et croit que tout cela n'est qu'une souris morte. v.110 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  24. Aussi, pourquoi toujours mettre votre sac là. v.115 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  25. Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  26. Dans un jaloux absent des effets admirables ; v.126 (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  27. Et même en ce moment, au coin de cette rue v.129 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  28. Il a mis devant moi son valet à l'affût, v.130 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  29. Et pour souper ici Léandre se rendra. v.132 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  30. Ouvre-lui bien la bouche et mets le mors dedans. v.139 (Acte 1, scène 9, JACINTE)
  31. C'est qu'al lève le nez, et qu'a serre les dents, v.140 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  32. Al m'a levé la tête, et cassé la mâchoire, v.142 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  33. Je l'ai pourtant bridée, et il n'y manquait rien, v.143 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  34. Vous voulez me mettre au désespoir. v.152 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  35. Je ne sais pas d'où vient cet amour-là, v.155 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  36. Tout est charmant en vous, et tout a su me plaire, v.157 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  37. Hé bien, mon petit coeur, je ne partirai pas, v.176 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  38. Tu serais triste, et moi je serais à la gêne. v.177 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  39. Ha, je respire, et bien sais-je me contrefaire ? v.205 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  40. Et jouissons un peu du bien que nous avons. v.212 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  41. Vraiment vous voilà seule, et n'avez plus de crainte, v.213 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  42. Vous allez voir Léandre, et le voir sans contrainte. v.214 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  43. L'oblige à me loger cette nuit par étape. v.217 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  44. À moins qu'on ne coure après, et qu'on ne le rattrape, v.218 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  45. L'honnêteté, Monsieur, n'en est pas moins blessée. v.226 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  46. Et tout autre Soldat viendrait brutalement, v.231 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  47. Ce billet à la main, prendre son logement, v.232 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  48. Et son ombre à présent nous ferait du scandale. v.237 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  49. Je n'ai qu'une cuisine, une chambre et ma salle, v.238 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  50. On ne peut vous coucher que dans un galetas. v.239 (Acte 1, scène 12, ANG?LIQUE)
  51. Et pour lors il n'est rien plus froid que la cuisine. v.246 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  52. Barbe, de la lumière, et conduisez Monsieur v.251 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  53. Au galetas. v.252 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  54. C'est du vin et du rôt que j'apportons ici. v.256 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
  55. Vous apportez du vin et du rôt, pourquoi faire ? v.257 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  56. Et qui vous a chargé de l'apporter chez nous ? v.259 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
  57. Le valet d'un Monsieur, qui doit souper chez vous. v.260 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
  58. Et d'en demeurer là, pour croître mon martyre ; v.278 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  59. Vos souhaits et les miens seront-ils superflus, v.279 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  60. Montrez que vous m'aimez, et ne le dites plus. v.280 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  61. Madame, mettra-t-on le couvert dans la salle, v.285 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  62. Non, Madame, ce n'est qu'un fort petit cadeau, v.287 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  63. Et l'on ne peut ici vous le donner plus beau. v.288 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  64. Et ma bouche et mes yeux, ne vous l'ont que trop dit. v.291 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  65. Mais votre amour s'échauffe, et le souper froidit, v.292 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  66. Ne voulez-vous donc pas, Monsieur, vous mettre à table ; v.294 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  67. Dites-lui qu'il s'y mette, il veut être prié, v.295 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  68. Et l'on leur tirerait le canon dans l'oreille, v.302 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  69. Portez dans cette grande armoire v.310 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  70. Votre retour m'est un coup de poignard ; v.323 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  71. Et pourquoi me donner une frayeur mortelle. v.325 (Acte 1, scène 16, ANG?LIQUE)
  72. Oui, mais mon trop d'amour entretient ma frayeur, v.327 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  73. J'aime, et je crains toujours. v.328 (Acte 1, scène 16, ANG?LIQUE)
  74. Mon pauvre petit coeur, v.328 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  75. La femme et le mari s'entraimer davantage. v.330 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  76. C'est par étape et c'est par ordre du Roi. v.336 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  77. Et je suis revenu pour souper, qu'avons-nous ? v.339 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  78. Et chacune a, je crois, mangé sa pomme cuite. v.342 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
  79. C'est un petit devoir qu'on doit à son Hôte, v.345 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  80. L'ombre d'un homme met Madame au désespoir. v.347 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  81. Un cadet fort bien fait... eût été mieux reçu. v.352 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  82. Et dans ce même instant vous faire fort grande chère, v.358 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  83. C'est mon nom et celui de votre serviteur, v.364 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  84. J'ai pouvoir sur le Diable, et si je lui commande v.365 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  85. Et de tout ce rôt-là vous ne mangerez rien. v.375 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  86. Démon, qu'en cet instant se trouve en cette armoire, v.378 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  87. Et que ce Rôt-là soit le meilleur de Paris, v.380 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  88. Et je suis sûr qu'il est sorcier comme une vache. v.386 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  89. Les verres et le vin, il faut tout apporter. v.387 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  90. Et moi je ne suis pas d'un repas infernal. v.391 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  91. Et moi. v.393 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  92. Vous auriez bien sujet d'avoir le coeur contrit, v.399 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  93. Et pour rendre la fête à mon gré plus complète, v.402 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  94. Je vais l'accompagner d'un couplet de chanson, v.403 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  95. Bacchus et L'Amour font débauche, v.405 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  96. Et la fête n'est que pour eux, v.408 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  97. Et que l'Amour est divin v.411 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  98. Quand il a pris un petit doigt de vin. v.412 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  99. Que cette chanson-là, n'est guère de saison. v.416 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  100. Elle pleure à présent, et riait tout à l'heure. v.438 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  101. Moi, pour ne le point voir je ferai l'un et l'autre. v.457 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  102. Tournez le dos, Jacinte, et vous Barbe, le vôtre. v.458 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  103. Moi, je ferme les yeux, et je tourne le dos, v.459 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  104. Pour ne point voir l'objet qui trouble mon repos. v.460 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  105. Pour ne point faire peur à cette Demoiselle, v.466 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  106. Car tu peux être vu d'elle et de son amant, v.467 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  107. Et prends garde surtout d'en user autrement, v.468 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  108. Prépare ta sortie, et ne t'arrête pas. v.471 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  109. Angélique venez vous jeter dans mes bras, v.472 (Acte 1, scène 17, LÉANDRE)
  110. Angélique, Jacinte, et le Soldat aussi, v.476 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  111. Tout est au Diable, et moi bien plus qu'eux misérable, v.477 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  112. Et je vous parle franc. v.488 (Acte 1, scène 18, JACINTE)
  113. Et pour me consoler encor de cette affaire, v.489 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

  1. Et depuis que ton père est devenu riche, et qu'il s'est fait Prévôt de la Ville, de simple Sergent qu'il était, depuis qu'il regorge de richesses, et que l'on dit qu'il a trouvé un trésor, il semble que cela te chagrine, et ta chance ne te tourne point à profit. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  2. Ne serait-ce point que tu aurais quelque amoureux, mais bien amoureux, dont tu n'aurais été d'abord guères amoureuse, et puis après un peu davantage, et puis ensuite autant qu'il fallait, et puis un peu trop sur la fin ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  3. Il se trouve parfois de petits trésors cachés, dont on est plus embarrassé qu'il ne sera du sien. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  4. Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  5. Mets-moi à l'épreuve, parle, apprends-moi le sujet de tes peines ; c'est un amant sans doute ; et je sais par expérience que la plupart des filles de notre âge n'ont guère d'autres inquiétudes. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  6. Je le vois bien, il est vrai, tu rêves à quelqu'un que tu attends, et qui ne manquera pas de venir je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  7. Ta jeunesse, ta beauté, ton mérite, et l'amour que je vois bien que tu sens même. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  8. Tu as raison ; il n'y a point de manque de bienséance à recevoir des lettres. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  9. Et qu'est-ce c'est qu'il t'écrit, dis-moi ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  10. Les plus jolies choses du monde, ma chère enfant, et il me mande qu'il en a encore cent mille plus jolies à me dire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  11. La conversation vaudra mieux que la lettre. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  12. Et qui est-il donc cet amoureux-là ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  13. Et où as-tu fait cette jolie connaissance-là ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  14. Il y mangeait des oeufs frais en passant en poste ; il avait des affaires, et il y demeura jusqu'à la nuit, exprès pour causer avec moi. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  15. Et c'est cela qui fait qu'il me veut épouser. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  16. Je ne m'étonne pas que tu trouves sa lettre si jolie. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  17. Ne te presse point, remettons la partie ; voilà ton père. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  18. Et vous aussi, Nanette, j'ai à vous parler toutes deux : entendez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MARTIN)
  19. Hé, parguenne oui, je sommes barsés avec ça ; et tous petits que j'étions, j'avons toujours eu ly et moi de la sympathie pour les armes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  20. Et moi, Sergent dans celle de la Ferté-sous-Jouarre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  21. Je nous assemblimes à Yvetot en Normandie : tatigué que je m'y divartis bian. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  22. Tout chacun m'aimait, c'était à qui m'aurait, les filles me couriont ; tout le monde m'estimait ; je crois, morgoi, si j'y fus demeuré, qu'à la parfin je serais devenu le Général des Troupes de ce petit Royaume-là. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  23. Pour peu qu'an soit brave, et un tantinet aimé des femmes, son fait queuquefois son chemin bian vite au temps qui court. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
  24. Chacun dans notre état je poussons tant que je pouvons les petits talents que la nature nous baille. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  25. le Prévôt da, qui a acheté sa Charge, et qui est bian riche. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  26. Et qui est-ce qui fait ces contes-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  27. Vous vous êtes baillé à ly, il vous a baillé un trésor, et que le marché est bon pour vous. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  28. Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  29. C'est de la succession de mon frère que m'est venu le bien dont je jouis, et ce sont des coquins qui? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  30. Les petites gens, la Robe, la Finance ; et quand ils avont bon esprit, ils sont morgué, queuquefois les gouvarneurs des gouverneurs même. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  31. Je m'en sers en honnête homme, comme vous voyez, j'en ai plus qu'il ne m'en faut, et c'est ce qui fait aussi que je suis si désintéressé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  32. Je sis tout comme ça, le bian de mon prochain ne me tente point ; et n'an ne me reprochera jamais d'avoir une obole à qui que ce soit. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  33. Je vous avons bian de l'obligation, et je tâcherons de nous rendre daignes d'être capables? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  34. Laissons les compliments, et parlons sérieusement de notre affaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  35. Je veux que cela aille bien et que cela fasse honneur aux uns et aux autres. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  36. Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  37. Depuis la cave jusqu'au grenier, tout est rempli dans les cabarets, an si divarti bian, an fait bonne chère, et an ne manquera pas sitôt de provision, ni pour la pause, ni pour la danse. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  38. Et bian glorieux pour Monsieu le Prévôt. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  39. La recette est-elle bonne ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  40. Et autant qu'il s'en présentera encore je les recevrons, je ne refusons parsonne. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  41. Et plus le pot de vin sera gros, plus je boirons. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  42. Nous emploierons le superflu de ces deniers-là à des oeuvres pieuses et charitables. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  43. Cela est trop juste, ne vous mettez pas en peine, et disposez bien toutes choses pour que le prix soit tiré dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  44. Comme c'est une façon de loterie que staffaire-ci, faut que ça se tire de même, avec de la conscience et de la règle, ça est respectable, voyez-vous, il ne faut point de friponnerie là-dedans, je n'y trampe en rian, je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  45. Comme sti qui aura le prix doit épouser une fille du lieu, je n'avons enrôlé que des garçons et des hommes veufs, voyez-vous ? (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  46. Et moi une nièce, Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  47. Oui, mais j'ai une nièce et une fille aussi, moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  48. Et une soeur encore pardessus le marché, qui est très folle, et dont je voudrais bien être débarrassé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  49. Au bout du compte, cela ne dépend ni du hasard, ni de nous ; ce sera le plus adroit qui emportera le prix, et qui choisira la fille. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  50. Ne pourrions-nous point un tantinet aider le bon droit de qui je voudrons ? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  51. Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  52. Vos intérêts sont en bonne main ; laissez-moi faire, et allez achever de disposer toutes choses pour commencer la cérémonie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  53. Pour moi dix mille francs de plus ou de moins ne sont pas une affaire ; mais ce sont dix mille francs d'argent comptant, et dix mille francs d'argent comptant au temps qui court, ne dérangent rien dans un coffre-fort. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MARTIN)
  54. Je ne me sens pas d'aise, je ne me sens pas d'aise, et il ne tient qu'à moi de devenir folle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  55. Cet événement est déjà tout arrivé, vous ne m'apprenez rien là de nouveau, mais je ne vois pas, moi, ce qu'il y a de si fort réjouissant? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  56. Esprit borné, petit génie, vous ne méritez pas le bonheur qui vous arrive, puisque vous n'avez pas assez de lumières pour le prévoir. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  57. Oui, je serais fort content de cela, je vous l'avoue : mais avec qui faites-vous cette partie de mariage, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  58. Il deviendra public, et très public, et il ne le sera que trop, peut-être. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  59. Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  60. Je n'envie point votre fortune ; laissez-moi la mienne, je suis à la veille d'en jouir, et d'user de mes droits. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  61. Oh, pour cela non, je vous en assure, il n'y a rien encore sur mon compte, et je ne suis heureuse qu'en idée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  62. Mais cette nuit, mon frère? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  63. Hé bien, cette nuit, ma soeur ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  64. Je me donne au diable, vous rêvez encore, ma soeur : allez-vous-en achever votre songe, et puis nous en verrons la suite. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  65. Le songe est fini, et la suite est certaine. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  66. Mon frère, je voudrais veiller toute ma vie, comme j'ai dormi cette nuit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  67. Vous dites là des sottises, et vous me feriez penser des choses? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  68. Il n'y a point là de sottises, mon frère, rien de plus sérieux ; et je veux bien que vous sachiez que je ne fais que des songes fort modestes. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  69. Vous connaissez l'Amour, ce petit archerot ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  70. C'est le plus habile tireur, et sans contredit, le meilleur arquebusier qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  71. C'est lui qui emportera le prix ; et je l'aurai, moi, il m'est destiné, je vous en assure. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  72. Je l'ai vu cette nuit, ce charmant petit Dieu ; il planait dans les airs, il volait à la tête de toutes les Brigades des Chevaliers de l'Arquebuse, et les conduisait dans un petit bois écarté, où je rêvais à l'ombre. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  73. Il a tiré de son carquois une flèche dorée, qu'il m'a lancée tout droit au coeur ; et comme si ç'eût été le signal, ou plutôt un avis aux Chevaliers de l'objet où leurs traits devaient s'adresser ; je les ai tous vus me coucher en joue, le feu prendre, leurs coups partir, et je m'en suis trouvée toute criblée. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  74. La malepeste, ma soeur, vous avez essuyé là une furieuse Escopetterie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  75. Et je voudrais avoir à tous moments v.6 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  76. Je le souhaite, ma soeur ; et pour ne point gâter la douceur de vos idées par l'amertume de mes réflexions, je vous donne le bon jour, et vous laisse la liberté de vous entretenir avec vos chimères. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  77. Il me regarde comme une visionnaire, qui me repais d'idées chimériques, et je le regarde moi, comme un fou malin, qui est jaloux de mon bonheur, et qui voudrait ensevelir mes charmes dans l'obscurité du célibat ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
  78. Il n'en sera rien, j'y mettrai bon ordre ; et puisqu'il ne songe point à me marier, je me marierai fort bien toute seule. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
  79. Que voilà un jeune Chevalier bien fait, et de bonne mine. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  80. C'est un de ceux qui m'ont tirée cette nuit, je le reconnais, je l'ai remarqué plus que les autres. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  81. Le prix est pour lui ; c'est lui qui m'aura, mon coeur me le dit, l'amour m'en assure, et je regarde cela comme une chose déjà faite. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  82. Si je pouvais donner dans la vue de quelqu'une, cela vaudrait morbleu mieux que le prix de l'Arquebuse ; et ma mère et mon oncle le Chanoine me l'ont bien dit, que c'était là qu'il fallait viser. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  83. Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  84. Je ne suis qu'un enfant, par exemple ; et il n'y a presque personne qui ne s'imagine? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  85. Vous êtes un enfant bien dru, Mademoiselle ; les filles de chez nous ne sont ni si jolies, ni si précoces ; et si nous pouvions avoir de votre race en notre pays? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  86. Je viens ici pour tâcher de gagner le prix ; et si j'étais assez heureux pour y gagner un coeur comme le vôtre, ce serait un prix pour moi plus précieux que tous les prix de l'Arquebuse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  87. La déclaration est tout-à-fait galante, Monsieur, et vous me paraissez un Cavalier trop adroit pour ne pas tirer droit aux coeurs dont vous vous proposez la conquête. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  88. Je ne viser qu'au vôtre, Mademoiselle ; et si je suis assez fortuné pour? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  89. J'ai peur que vous ne me refusiez, ma tante, et que trop de scrupule? Qui est ce Monsieur-là, ma tante ? (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  90. Je suis son objet, dit-il, le blanc où il tire. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE GIRAUT)
  91. J'en ai aussi un que vous voulez bien que je vous présente à mon tour, et pour qui je me persuade que vous voudrez bien vous intéresser. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  92. Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  93. Je puis donc avec confiance lui déclarer les sentiments que j'ai pour vous, et lui demander en grâce? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  94. Le joli petit homme, quel air ! (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  95. Cette jeune fille est encore plus jolie que l'autre, c'est à celle-là qu'il faut viser : je suis toujours, moi pour les plus jolies. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR PRUNEAU)
  96. Voilà une belle occasion, une fête tumultueuse, il ne faut pas qu'elle finisse sans que nous nous mations l'une et l'autre. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  97. C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  98. Je veux être comme ma mère, moi, ce sont les miennes, et les filles doivent tenir des mères, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  99. Bonjour, mon petit cousin, car vous le serez bientôt, si vous ne l'êtes déjà, et ma cousine m'a fait confidence? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  100. Hé bien, regardez Monsieur comme votre oncle : queuci, queumi, les choses sont aussi avancées de part et d'autre. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  101. Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  102. Mais avec votre secours, avec votre exemple et votre aveu, nous le mènerons bientôt à sa perfection. (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  103. Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  104. Le voilà, ma tante, notre petite assemblée de famille sera troublée. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  105. Pour ça non, ma tante : mais Monsieur de Tours ne pourrait-il pas? comme vous êtes l'aînée, et que c'est votre Chevalier, à vous. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  106. Le fruit le plus mûr est celui qu'il faut cueillir le premier, ma tante ; et c'est l'exemple que vous nous donnerez, qui doit nous déterminer. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  107. Nous allions tous de concert vous chercher, mon frère, et vous nous prévenez agréablement en venant ici. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  108. À quoi siable vous amusez-vous, et que ne faites-vous comme les autres ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  109. On me regarde, morbleu, comme un Général ; et dans le fonds, j'aime mieux commander là, qu'à une armée ; ça n'est guères moins glorieux, et il y a bien moins de risque. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  110. Je vous dirai, Monsieur mon frère, que nous sommes tous d'accord, et que nous n'avons besoin de vous que par manière d'acquit. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  111. Monsieur aime ma nièce, et ma nièce aime Monsieur. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  112. Je suis adorée de Monsieur, moi, et je ne suis ni ingrate, ni insensible. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  113. Voilà trois mariages sur le Bureau, comme vous voyez : si vous y donnez votre aveu, à la bonne heure ; si vous le refusez, on s'en passera, tout coup vaille, et l'on ne laissera pas de passer outre : voilà de quoi il est question. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  114. Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  115. Vous, ma nièce et ma fille, deux impertinentes que je renfermerai dans un Couvent, pas plus tard que demain. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  116. Et vous, Messieurs les inconnus, tant présents, qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles, et comme tels, je suis en droit de vous faire arrêter comme Prévôt, moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  117. Cela est-il net ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  118. Rentrez, vous, et que je ne vous voie pas davantage ensemble, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  119. Ne vous effarouchez point, et demeurez ici, Monsieur Pruneau. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  120. Et pourquoi ne pas songer ensemble à prendre des mesures ? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  121. Et je veux voir Poitiers, moi, ma tante. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
  122. On n'est jamais Prophète en son pays, j'irai à Amiens, moi, et je vais retrouver mon Chevalier Picard, afin d'arranger toutes choses pour le voyage. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
  123. Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
  124. Ce sera pour moi, le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  125. Le joli petit homme ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  126. Que produira cet amour ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  127. Votre bonheur et le mien. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  128. Toutes celles que la bienséance pourra permettre. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  129. Mon amour n'est point faible, et le vôtre n'est point timide ; ils s'enhardiront par les conjonctures. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  130. Vous me promettez d'être à moi ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  131. Que cette assurance me comble de joie ! (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  132. Et que? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  133. Adieu, je vais rejoindre mon père, pour ne pas l'aigrir davantage ; et s'il nous impose des lois trop dures, nous n'en prendrons que de nous-mêmes. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  134. Et je vais, moi, disposer toutes choses, pour nous mettre, de manière ou d'autre, hors de la portée de ses caprices. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  135. Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  136. Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  137. Car dans le régiment tu prenais diablement le train de perdre cette bonne qualité-là. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  138. On t'en a fait de rudes, et les aigrefins de nos Régiments, et les aigrefines de nos garnisons, tiennent d'assez bonnes écoles pour vous autres enfants de Paris. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  139. Je suis modeste, mais si tu avais voulu m'en croire, j'en aurais profité davantage ; et il t'en aurait moins coûté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  140. Baste, va, je te le pardonne, et je serai toujours de tes amis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  141. Quel dessein te met en campagne ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  142. Je suis à la poursuite d'une jeune personne que j'aime, et que je veux épouser. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  143. Aime, aime, et n'épouse point. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  144. Établissement qui ruine les pauvres nigauds de Paris, ils naissent tous avec ces principes, aucune vivacité ne les en dégage ; et les préjugés de l'enfance leur font faire autant de sottises à l'âge de raison, que la force du tempérament et de l'air natal leur en inspire en sortant des classes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  145. Je la connais et j'en suis connu, non pas sur le pied d'un de ses enfants gâtés au moins ; au contraire j'ai toujours été leur antagoniste ; et je les ai mainte fois redressé autant qu'il m'a été possible. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  146. Encore m'en fait-on mauvais gré, je n'ai jamais vu de nation plus incorrigible ; c'est ce qui fait que je n'y vais plus ; je rode aux environs, et je m'occupe depuis un temps à corriger les gens de Province. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  147. Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  148. Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  149. Je suis, moi seul, le colonel, l'État-Major, le Régiment et le Ministre même de la petite guerre que je sais faire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  150. Le droit et la justice règle nos projets, la prudence les mène à leurs fins ; et la force avec la valeur en soutiennent l'exécution. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  151. Je suis cadet de cinq frères que j'ai tous plaidés, ma légitime a absorbé leurs fonds, et me voilà devenu l'aîné. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  152. Je plaide mes collatéraux, pour réunir leurs Fiefs à mon domaine, et tu me vois à la poursuite d'un certain Prévôt à qui je veux faire épouser une soeur unique, dont il a eu l'insolence de devenir amoureux, en venant recueillir la succession d'un certain sien frère, qui méritait d'être du Pays, car il faisait bien ses affaires. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  153. Et tu songes à donner ta soeur, une demoiselle de la maison des Bracassaks ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  154. À un homme de fortune, à un Prévôt de petite ville ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  155. De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  156. Le Prévôt s'est fait riche, il achètera de la noblesse, et nous fournirons de l'illustration, nous en avons à revendre dans la famille. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  157. Que je suis charmé de te revoir ici, et de retrouver en toi un véritable ami ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  158. Certaine petite que je viens de voir en arrivant ici. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  159. Et comment, mon cher Chevalier ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  160. Le Prévôt n'a qu'à choisir, le mariage, ou l'anéantissement de sa personne ; je ne lui ai donné qu'une heure, et je me promène pendant qu'il rêve. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  161. Il est homme de caprice et d'entêtement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  162. Avec ses réflexions et ma soeur, il est en fâcheuse compagnie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  163. Par le secours de ma bonne étoile, et par l'activité d'un frère, je retrouve un lâche, un perfide, un ingrat, qui, sur un faux exposé d'amour, s'est rendu maître de ma tendresse. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  164. Et quand je le tiens, quand, pour le punir de son inconstance, je suis maîtresse de l'épouser, malgré qu'il en ait, il croit m'échapper, et se soustraire à l'authentique punition que je prétends faire de son crime. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  165. Cadédis, je le ferai bien tout avouer, je le garde à vue, lui et toute sa Maréchaussée. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  166. Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  167. Quels droits, petit volage ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  168. N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  169. Lettres de change à vue, qu'il faut acquitter sans délai. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  170. Ce sont des lettres de change que je ne payerai point. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  171. Vous faire assigner, non, nous ne sommes pas processifs ; et voilà la Juridiction par-devant laquelle il faut répondre. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  172. Quand le devoir et l'humanité ne m'engageraient pas à prendre le parti du plus faible? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  173. Je le suis, je vous assure, et très innocent de ce qu'on m'impute. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  174. L'intérêt que je prends à Mademoiselle votre fille, ne me permettrait pas de souffrir qu'on vous fît insulte, vous n'avez rien à craindre où je suis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  175. Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  176. Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  177. Rien, Monsieur, je m'examine, et je prends conseil de moi-même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  178. Je n'en suivrai que de bons, ne vous mettez pas en peine, et je veux bien prendre ce Monsieur-là pour être l'arbitre de nos différends. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  179. Cela sera bien ainsi : j'y consens, et nous représenterons tous deux la Justice à merveille, il tiendra la balance, et moi l'épée. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  180. Il m'a recherchée, j'ai écouté ses propositions, et à la veille de tout conclure, il a eu la malice de mourir tout subitement, et de se faire enterrer tout exprès pour me manquer de parole. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  181. Si je suis mort et enterré, que diable me demandez-vous donc ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  182. Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  183. Tenez, Monsieur, que la peste m'étouffe, s'il y a un seul mot de vrai dans tout ce qu'elle dit, que la succession que j'ai été quérir, et que mon frère et moi nous nous ressemblions un peu, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  184. Le vivant et le défunt, c'est la même chose, mon cher Monsieur, il me faut un Martin ; je le trouve, et je m'en saisis. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  185. On prend son bien où on le trouve, et je le connais trop pour m'y méprendre. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  186. Le défunt a promis, le vivant paiera : Vous avez eu la succession, c'est à vous d'acquitter les dettes. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  187. Et si Monsieur le Prévôt justifie qu'effectivement il avait un frère? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  188. Doucement, doucement, mon cher, qu'est-ce que c'est que cette cérémonie ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  189. Une fonction de ma charge que je ne saurais remettre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
  190. Et qu'est-ce que ce prix encore ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  191. Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  192. Pour avoir dix mille francs et une fille, c'est bailler les choses pour rian. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  193. Allez toujours devant, Monsieur le Prévôt, nous discuterons tantôt amiablement nos affaires, et vous prendrez loi du vainqueur. (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  194. Ne te mets-tu pas de la partie, toi, cadet ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  195. Plus prodigue et plus libéral que jamais, je t'assure. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  196. Fais donc les avances ; nous serons de moitié de prix, et le tirerai pour ton compte. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  197. Ô çà, Monsieu, dans queule brigade voulez-vous être, car tous les tireux se mettront par brigades, comme vous savez. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  198. Mets-moi dans celle de Pézenas, mon ami, je ne veux point changer ma patrie. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  199. Sandis, mets-moi dans la première venue, dans celle d'ici, si tu le veux ; j'en deviendrai, si j'y prends femme. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
  200. En aucune façon, ma belle enfant, et j'ai des secrets à vous dire, dont je me flatte que vous ferez un bon usage. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  201. Me voilà prête à vous entendre, Madame, et ce Monsieur-là ne doit point vous être suspect. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  202. C'est votre amant sans doute, et l'amour unit d'intérêt tous ceux qu'il assemble sous sa bannière. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  203. Mais ce sont mes intérêts et les vôtres qui me font agir, et je ne veux devenir votre belle-mère, qu'afin de l'empêcher de vous en donner une, dont vous ne seriez peut-être pas si contente que je me dispose à vous la rendre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  204. Mais ce n'est point mon père qui vous a écrit, et qui vous a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  205. On tire le prix sans m'en avertir, j'ai donné mon argent de bonne foi pour être dans la Brigade de notre Province, on est aux mains, et on ne le dit pas ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  206. Je ne parle pas à vous, Monsieur, je n'offense jamais personne en face, je suis trop honnête homme, et je ne m'adresse jamais qu'aux absents. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  207. Je suis Picard afin que vous le sachiez : j'ai la tête chaude, et il ne fait pas bon me marcher sur le pied, je vous en avertis, et ce Monsieur le Prévôt-là pourrait bien? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  208. Puisque le respect pour les Dames ne vous retient pas, il est bon de vous dire que je me regarde comme le gendre de Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  209. Oui, vraiment, et il ne vous convient pas? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  210. Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  211. Voilà un petit Gentilhomme Picard qui a la tête bien chaude. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  212. Ne vous en moquez point, le prix est en fille, et en argent, je m'en suis déjà assuré une bonne moitié. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  213. Il y a une certaine petite Mademoiselle Nanette? Hé ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  214. Je suis son Chevalier, elle est ma Chevalière, que je vise bien ou mal, elle m'est acquise, j'en ai sa parole, et quelques petits gages, les enfants de Picardie sont-ils des dupes ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  215. De plus de deux cents, et ne sais combian de Tireux qu'il y a, il n'y en a que dix-neuf qui avons tiré encore. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  216. Une partie des brigades avons mis bas les armes par admiration, les autres se donnent au Diable qu'il faut que ce soit le Diable en parsonne, qui a tiré ce coup-là, il a morgué si bien mis dans le milieu, qu'il ne s'en faut pas tout autour l'épaisseur d'un cheveu, que ça ne l'ait emporté tout brandi : Hé, où tireront les autres, ils ne sauriont plus mettre qu'à côté, quand ils viserions aussi bian que stilà, l'saurions bien mettre dans le milieu, le trou est tout fait, il n'y paraîtrait morgué pas : ah ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  217. Et qui est-il ce drôle-là ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  218. Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  219. Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  220. Et pourquoi donc cela ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  221. Il n'est point d'exercice, d'adresse, de valeur et de force, où les Bracassaks n'aient tout l'avantage. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  222. Et mon père ? (Acte 1, scène 21, SOPHIE)
  223. Et dans quelques lieux du monde qu'ils se rencontrent, les Bracassaks font-ils déshonneur à leur famille ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  224. Je fais gloire de vous appartenir, mon frère, et c'est sans doute un avantage où chacun devrait aspirer. (Acte 1, scène 22, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  225. Je ne communique volontiers, je fais faveur à qui le mérite ; et nous avons toujours eu des descendants de père en fils, tant mâles que femelles, du coeur, de la valeur, de l'esprit, et de l'honneur à donner libéralement à nos amis. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  226. Oh çà, Monsieur le Prévôt, vous conviendrait-il de finir avec nous, et d'y prendre part ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  227. Vous le saurez, je vous laisse huit jours pour y penser ; en attendant quoi, bonne cuisine, et chère entière. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  228. Examinons à présent mes droits, et nous en servons ; le prix est de dix mille francs, et d'une fille, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  229. Hé bien, cadet, tu meurs d'amour pour cette belle ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  230. Elle est pour moi d'un prix inestimable ; et si Monsieur ne s'oppose point à mon bonheur?. (Acte 1, scène 22, DORANTE)
  231. Je jouis de vingt mille livres de rente, et je ne vous demande point de dot. (Acte 1, scène 22, DORANTE)
  232. Et vous trop généreux. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR PRUNEAU)
  233. Je l'accepte : il faut bien retourner au pays avec quelque chose de nouveau. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR PRUNEAU)
  234. À la bonne heure, je serai défait de tout ce qui m'embarrasse, et j'épouse aussi votre soeur, Monsieur de Bracassak, pour me refaire une nouvelle famille, et pour me conformer à l'exemple. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  235. Et de l'adresse de ce vainqueur, v.18 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  236. Aimables fillettes v.28 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  237. Et jeunes garçons, v.29 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  238. Des tendres musettes, v.31 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  239. Fouler les herbettes v.32 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  240. De vos amourettes, v.35 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  241. Et dans ces retraites v.36 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  242. Vénus et son fils, v.37 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  243. Et pour sot lui-même il fut pris. v.61 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  244. Un coureur de grisettes, v.62 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  245. En certaines Guinguettes v.64 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  246. Et qu'il trouva sa femme double, v.67 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  247. Et n'en manquons aucune v.71 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  248. Je suis adroit, et quand la plus belle, v.73 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  249. Je la saisis par le toupet. v.75 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  250. Et nous aurons gagné le Prix. v.82 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  251. Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

  1. Que baigne une eau pure et tranquille, v.4 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  2. Lieu charmant et digne des Dieux, v.5 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  3. Mettait en feu toute la Terre, v.8 (Acte 1, scène 1, CYNOEDOR)
  4. Et par sa sagesse profonde v.13 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
  5. Et que l'Amour lui-même en chasse v.21 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
  6. Et près de vos belles v.27 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  7. Discrets et fidèles v.30 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  8. Cette nuit au Cours. v.49 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  9. Cette nuit au Cours. v.54 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
  10. Voilà le plus heureux présage du monde, en arrivant on nous promet que l'Amour et les Dieux s'intéressent pour nous : la partie ne saurait manquer d'être heureuse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  11. Il n'y a personne d'arrivé à Chaillot que le Fiacre, deux Cuisiniers, et la provision ; mais Clitandre ni l'Olive n'y sont point encore. (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  12. La foule paraît si grande qu'on n'y peut aborder, et si par hasard ils y étaient, nous aurions de la peine à les joindre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  13. Le principal objet de la partie est le réveillon ; ils viendront d'abord à la maison qu'ils nous ont marquée. (Acte 1, scène 1, DESMINUTES)
  14. Nous devions bien l'amener le pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  15. Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  16. Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  17. Je sens l'inconvénient qu'il y a d'aimer quelqu'un, et j'appréhende de m'y livrer. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  18. Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  19. Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  20. Fort bien, vous n'êtes curieuse que de bijoux, et vous n'aimez pas les tableaux. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  21. Il en donne à ceux qui n'en ont point, et déconcerte celui des autres ; c'est son plaisir de métamorphoser les caractères ; j'ai toujours eu pour le mariage une antipathie des plus parfaites. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  22. Vous êtes pourtant de mes meilleures pratiques, et je suis, moi de vos meilleurs amis. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  23. Basque de naissance, on m'appelle Cynoedor : je suis le génie du Bal, le Dieu des Fêtes nocturnes, le Diable de la Danse, et le Protecteur de tous les Masques. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  24. Il faut que vous soyez bien au Bureau pour avoir cet emploi-là. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  25. Je m'en acquitte avec distinction, et cependant je suis à la veille d'être révoqué. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  26. On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  27. Ce n'est pas tout, je m'avisai sur la fin du Bal de dérober une mule à chaque Dame qui s'avisa de s'asseoir sur l'herbe : je les rendis ensuite à l'aventure ; la plupart des chaussures furent dépareillées, et cela fit faire de mauvaises conjectures. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  28. Asmodée se fâcha de la plaisanterie, et notre République m'envoie dans les pays étrangers pour arranger les esprits, les moeurs et la conduite sur le pied de ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  29. Profitez du peu de temps que nous pouvons passer ensemble, et de la bonne volonté que j'ai de vous faire plaisir. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  30. Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  31. C'est une des plus sages : je la connais mieux que vous, et qu'elle-même. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  32. Et qui vous a élevée toute jeune ? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  33. Elle est fille d'un Diable Gascon de mes intimes, et d'une vieille Sorcière de basse Normandie. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  34. Je vous suis bien obligé vraiment, de m'apprendre ainsi des nouvelles de ma famille, et voilà une belle généalogie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  35. Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  36. Je suis son substitut, moi qui vous parle, et c'est à sa prière que j'ai inspiré presque à tout Paris du goût pour cette nouvelle manière de Fêtes nocturnes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  37. Nous les marions à un certain âge, et c'est ce qui achève de les faire donner à tous les Diables. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  38. Il y a bien de la règle, et bien de la conduite parmi nous autres. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  39. Et avec qui, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  40. Non, ce sera avec un bon Picard qu'elle a congédié mal-à-propos, et avec qui je veux qu'elle renoue. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  41. J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  42. Il n'y a pourtant qu'un sot qui vous la puisse faire, et il vaut mieux que ce soit celui-là qu'un autre. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  43. Et je vous assure que cela sera, moi. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  44. Voyez-vous au bout de cette allée, ce Masque vêtu en Docteur ; le reconnaissez-vous ? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  45. Il fait le passionné d'Araminte ; il est effectivement amoureux de Lucile, et le voilà avec une de vos rivales. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  46. Je te communique pour toute la soirée, mes facultés et mes talents, et je te souffle une partie de mon esprit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  47. Célide approche ; venez avec moi dans une maison de ma connaissance où votre réveillon s'apprête, et où tu nous amèneras Célide. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  48. Vous y trouverez peut-être Lucile, et vous n'êtes pas si fort ennemi des plaisirs que vous le voulez paraître, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  49. Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  50. Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  51. J'y vois peu d'apparence ; Clitandre n'est point chez lui, on l'en a vu sortir en carrosse ; il a passé chez la Guerbois, il a pris le chemin du Roulle, le carrosse de Cidalise, et un autre qui le suivait, ont fait la même route. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  52. Bonjour, beau Masque, vous me voyez à visage découvert, et vous ne me connaissez pas ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  53. Vous êtes masquée, et je vous connais, moi. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  54. Lucile et Cidalise sont ici. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  55. Vous êtes dans l'erreur, et vous me connaissez mal, je vous assure. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  56. Ils sont instructifs, du moins, s'ils ne sont pas réjouissants ; et c'est savoir en tirer parti, que de régler sa conduite et ses affaires selon les incidents qu'on y découvre. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  57. Voulez-vous faire un petit marché avec moi ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  58. Vous tachez de vous la cacher à vous-même, mais elle est trop vive, et sans cela vous ne seriez pas ici? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  59. Et qui le trouble souvent, au contraire. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  60. Tranquillisez-vous, la vôtre ne vous causera point de chagrin, et je suis chargée de vous faire connaître que Clitandre n'aime que vous véritablement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  61. J'ai dans ma bourse trente louis d'or, je te les promets. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  62. Le terme de promettre n'engage point, il n'y a que celui de donner qui détermine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  63. Je te les donne ; rends-moi service, et dispose le coeur. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  64. Je suis un diable en fait d'intrigues, et il n'y en a point que je ne fasse réussir ; laissez-vous conduire, et venez avec moi seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  65. Et Monsieur Oronte ? (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  66. Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  67. Landerirette ; v.57 (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  68. Depuis quelques jours on y rencontre que des Masques ; et de toute la soirée, je n'ai encore pu parler à aucun visage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  69. Voici un drôle qui me parait avoir tout le son de la voix et toute l'encolure du valet de Clitandre. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  70. Je suis Masque d'honneur, un petit Maître? de nouvelle fabrique, à la vérité, mais? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  71. Cidalise et Lucile, sans doute ? (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  72. Araminte, moi et Marton ; voilà la partie. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  73. Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  74. Je n'ai vu que Monsieur Oronte, qui sait votre partie avec Cidalise, et qui dit que cela vous brouillera avec Célide. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  75. Plaisant amour, que celui d'une coquette ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  76. Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  77. Je ne la crains point ; fais hâter le repas, tâche de trouver Monsieur Oronte, et propose-lui d'en être : cela est de conséquence. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  78. J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  79. Voilà Clitandre comme on me l'a dépeint, et je ne saurais m'y méprendre. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  80. Je le sais bien aussi, je vous en réponds, et je me le disais tout à l'heure à moi-même. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  81. Et à quel propos ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  82. Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  83. Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  84. Vous êtes fort sur la négative : il faut vous approfondir, et vous détailler pour vous réduire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  85. Les détails sont longs, et je cherche ici compagnie. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  86. Je parle à un inconnu, qui ne prend aucune part à Célide : à quoi bon l'entretenir ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  87. Mérite-t-il qu'on le fasse ; un extravagant qui a vingt fois manqué sa fortune, faute de conduite ; et qui peut-^être serait véritablement aimé de Célide, s'il savait mériter de l'être ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  88. Et Célide en est informée ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  89. Oui de part et d'autre, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  90. Et cela rompra le mariage de Célide avec Clitandre ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  91. Je connais Clitandre ; je sais que je lui parle, et je me moque de lui. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  92. C'en est trop, et je connaîtrai? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  93. Et par ordre de Cidalise. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  94. Célide et elle sont ensemble. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  95. Avec Monsieur Oronte ; fort fâchée de votre partie, et du mystère qu'on lui en fait. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  96. Je vous retrouve à propos, Monsieur. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  97. Célide et elle sont ensemble, et elles ont troqué d'habit de masque pour vous mieux tromper. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  98. Mais voici un Masque qui me tourne et qui paraît m'en vouloir, à moi. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  99. Que voilà un jeune homme bien fait et de bonne mine. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  100. C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  101. J'aime les affaires imprévues : les coups de hasard me font plaisir, et je préférerais une simple petite Grisette, qui ne s'attendrait pas à l'honneur de me voir, à vingt Marquises des mieux apprêtées. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  102. Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  103. Mille pardons, mon adorable, ne vous offensez point du terme : il y a Grisette et Grisette, et j'en sais bien faire la différence. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  104. Je suis une Grisette de condition, moi, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  105. Et moi un Grison de même, ma chère enfant. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  106. Non, croyez-moi, nous ne nous convenons point, Monsieur de l'Olive, vous êtes un maroufle de valet qui cherchez fortune. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  107. Et vous une masque de chambrière qui ne seriez pas fâchée de la trouver. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  108. Et moi ravi de connaîtrez vos allures, Madame la? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  109. J'en conviens ; je t'ai attaquée de conversation, mais pour t'éprouver ; je savais bien qui tu étais, et je t'ai vu parler à ton maître. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  110. J'étais dans l'erreur, et je croyais avoir trouvé une bonne fortune. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  111. Et voilà les hommes. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  112. Et voilà les femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  113. Va, va, pardonne-moi cette petite faiblesse ; tu auras peut-être quelque jour besoin que je t'en passe d'autres. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  114. Ce n'est qu'à cette condition-là que je te pardonne, au moins. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  115. Mais j'ai à chercher ici Monsieur Butorville, et voici des gens de notre compagnie qui se rapprochent : va-t'en hâter le réveillon, dépêche. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  116. Je cours faire mettre le couvert. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  117. Les Amants plaintifs ont toujours tort : plus ils se plaignent, plus ils deviennent à plaindre, et l'on n'en a jamais pitié. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
  118. Après plus de trois années que je m'attache à rendre tous les services imaginables à vous et à Cidalise ? (Acte 1, scène 13, DESMINUTES)
  119. C'est que nous ne sommes pas convenus de prix, vous surfaites et nous rabattons. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
  120. Tu viens fort à propos, Finette, pour être juge de notre différend. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  121. Je dis que Monsieur Desminutes a bien raison, et que vous êtes assez aimable pour lui inspirer une forte envie d'être aimé. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  122. Finette se déclare pour moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  123. Mademoiselle Finette, après m'avoir dit vingt fois, à moi-même, que vous me trouviez fait pour l'amour. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  124. Je ne m'en dédis point, je le répète encore : vous êtes fait pour en prendre, et point du tout pour en donner. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  125. Trois années de soins, d'assiduités, et de complaisance doivent tenir lieu de quelque mérite. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  126. C'est quelquefois ce qui le diminue, l'amour ne plaît qu'autant qu'il est jeune, et le vôtre n'est rien moins qu'enfant, Monsieur Desminutes. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  127. Tenez, Monsieur, un amour qui se place si mal en naissant, est un petit monstre qu'il faut étouffer dès le berceau, ou le faire du moins crever de chagrin quand on l'a trop laissé vivre. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  128. Vous n'êtes pas de mes amis, Mademoiselle Finette. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  129. Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  130. Je vous ai rendu ce que je vous dois, j'ai racheté mes droits de sincérité, je ne flatte plus. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  131. Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  132. Vos traits triompheront de ceux de l'Amour, et vous ferez taire la médisance. (Acte 1, scène 15, FINETTE)
  133. Je vous connais, vous dis-je, et si je vous connaissais moins, je vous serais moins importun, sans doute. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  134. Vous ne m'importunez point : mais vous me pressez trop ; cela est indiscret : demeurons-en là, demeurons-en là. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  135. Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  136. Je sais à qui je parle, je connais toute la compagnie : vous êtes Marton, vous, Lucile, vous Finette ; Madame est Cidalise. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  137. C'est elle-même, et mon coeur me le dit. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  138. Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  139. J'ai quelque affaire pour mon compte avec ce masque là, regagnez le carrosse et le lieu du réveillon, et laissez-nous quelque temps ensemble. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  140. Je vins à Paris avec plus de vingt mille écus, tant en argent qu'en billets de change. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  141. Et d'une manière bien gracieuse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  142. Des présents, des bijoux, des diamants, mille petites drôleries. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  143. Voilà de quoi je n'ai point été, et c'est peut-être une des fautes que vous avez faites. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  144. Oui, elle veut toujours douter, et moi, je veux toujours convaincre. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  145. Assurément, et je ne sais qui est le plus obstiné de vous deux. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  146. Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  147. Mais de cette manière-là cela me paraît fini. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  148. Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  149. Voulez-vous que dès cette nuit je vous fasse faire réveillon avec elle ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  150. Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  151. Je ne cherche qu'à faire plaisir, et vous pouvez vous fier à moi. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  152. Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  153. Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  154. On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  155. Ce sont les moins déraisonnables et les plus d'usage : le siècle courant est un Bal continuel ; les passions s'y déguisent et tout le monde s'y masque. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  156. Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  157. Masque indiscret, vous vous méprenez, ne continuez pas à vous méprendre. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  158. Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  159. Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  160. Cela serait incivil et bizarre à un galant homme comme vous. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  161. Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  162. Adieu, Madame, demeurons amis, et ne nous voyons plus, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  163. Vous êtes jaloux ; mais vous n'avez pas sujet de l'être. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  164. Amoureux et jaloux de Cidalise, moi ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  165. Je n'aime et n'aimerai jamais véritablement que Célide. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  166. Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  167. Je suis en âge d'en faire, je vous l'avoue ; mais c'est beaucoup de les reconnaître, et de tâcher de les réparer. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  168. Je ne puis vous cacher que je vous aime : redites-moi que vous m'aimez, Clitandre, et ne me trompez pas, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CÉLIDE)
  169. Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
  170. Il faut auparavant régler les places, et assortir les Masques avec convenances. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  171. Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  172. Celui de Clitandre et de Célide est déjà réglé, et j'ai parlé de Cidalise pour le bon Monsieur de Butorville. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  173. J'ai bien compté là-dessus, et je vous recommande mes intérêts. (Acte 1, scène 21, ARAMINTE)
  174. Ils sont en bonnes mains, et je n'ai pas imaginé ces nouvelles fêtes, pour y faire des mécontents. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  175. Tout le monde s'en flatte ; mais voici une bande de violons et quelques Masques qui s'approchent. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  176. C'est par mon ordre qu'ils viennent vous régaler d'une petite Musique, que Monsieur Butorville a préparée, et nous irons nous mettre à table. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  177. La Coquette et la plus sage v.62 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  178. D'un jeune et nouvel amant. v.65 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  179. Soit plus doux et plus charmant, v.70 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  180. D'un jeune et nouvel amant. v.72 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  181. Les jaloux et les ennuyeux v.77 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  182. Et ne sont guère plus fidèles v.91 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  183. Jeunes Fillettes v.93 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  184. Et le Diable les berce. v.119 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  185. Et ce changement-là v.125 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  186. L'Amour toujours au guet prompt à venger sa mère, v.134 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  187. De soins et de soucis dégageant nos pensées, v.144 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  188. Et le pauvre avocat, v.157 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  189. Une jeune Coquette v.160 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  190. À certaine amourette v.162 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  191. La belle et son galant v.165 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  192. D'une aimable Grisette v.180 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  193. Par Contrat fit emplette v.182 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  194. Et prit v.196 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  195. Sa femme et son rival v.197 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

  1. Les grands génies ne se mettent pas à tous les jours. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  2. On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  3. Et dis-moi donc vite. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  4. Et contre qui ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  5. Et ma maîtresse Normande. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  6. Le Gascon et le Normand sont dans le monde, ce que le Singe et le Renard sont dans la fable. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  7. Je te dis, moi, qu'il donne tête baissée tout au travers de la noce, et que Madame Thibaut lui paraît un parti de douze mille livres de rente, et cela en attendant encore une succession de vingt mille écus. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  8. Il ne sait point qu'elle a demeuré au Marais, et il y a si peu qu'elle loge en ce quartier-ci, que personne ne s'est encore aperçu de la ruse que je vais t'apprendre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  9. Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  10. Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  11. Mais encore, que veut-elle de mon petit ministère ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  12. On ne t'a donc pas donné sa lettre ? (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  13. Va vite te la faire rendre, et revient sur tes pas ; on pourrait la décacheter, et l'on y verrait trop le caractère de ma maîtresse, et le tien. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  14. Ne perds point de temps en réflexions, et songe à réparer la faute qu'elle a faite. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  15. Je ferai diligence, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  16. Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  17. Porte ce paquet dans ma chambre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  18. Prends garde à ce coulant, mets cette montre sur ma table, et surtout aie soin que ce collier ne s'égare point. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  19. Oui, Madame, il s'en est retourné même. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  20. Il s'en est retourné ! (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  21. Quelques mesures que je prenne pour paraître à ses yeux ce que je ne suis pas, avec le temps tout se sait, et si je ne l'oblige pas à m'épouser avant qu'il soit deux jours, peut-être ne l'épouserai-je jamais. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  22. Monsieur l'Abbé Castoret, qui a envoyé deux fois. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  23. Monsieur l'Abbé Castoret. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  24. Monsieur l'abbé Castoret vous aurait-il, par quelque petit bénéfice, mise dans ses intérêts ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  25. L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  26. Comment mettez-vous là ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  27. Cet homme tout nu. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  28. Qui, ce jeune fou qui a joué et mangé tout son bien ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  29. Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  30. Il dit qu'il a trouvé l'invention de faire un fard à l'épreuve de tous les temps, des couleurs qui une fois appliquées sur un teint, durent autant que la peau : en un mot, il se vante d'avoir trouvé le secret de farder un visage à fresque. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  31. Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  32. À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  33. Comme l'affaire presse, et qu'il faut du temps pour les instruire, on a cru... (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  34. Hé bien, avez-vous été chez cette petite personne ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  35. Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  36. Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  37. Et la raison, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  38. Et c'est là ce qui vous arrête ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  39. Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  40. Ne me faites pas parler vous-même ; et comptez, quoi qu'il puisse arriver, que je ne montrerai jamais pour une pistole, ce serait le moyen de me décrier. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  41. Vraiment, mon petit ami, vous faites bien le renchéri depuis que je vous ai donné les moyens de vous faire un des Syndics de la danse. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  42. Ma foi, Madame, dans toutes les affaires que nous avons faites ensemble, vous avez gagné plus que moi, et je n'ai point rendu de billet dont vous ne vous soyez fait payer le port. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  43. Voilà encore une veste et une cravate, que vous n'auriez jamais eues sans moi. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  44. Oui, fort bien, vous me payez de vieilles nippes qui vous restent, et vous gardez l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  45. J'ai bien sujet d'y être ; et si la musique est aussi déraisonnable que la danse, je n'aurai qu'à pendre l'intrigue au croc. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  46. Avez-vous parlé à ce vieux Commandeur pour cette petite marchande, dont la mère est si surveillante ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  47. Il faut le laisser là, cet heureux génie, et s'accommoder au génie des autres. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  48. Je vous baise les mains : je fais de la musique, c'est mon métier ; et tous les Commandeurs du monde ne me feraient pas montrer à de petites filles qui ne veulent point apprendre de mes airs, et les trouver plus beaux que ceux de l'Opéra même. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  49. Et moi, je verrais crever tous les Financiers du Royaume, plutôt que d'apprendre à danser à leurs Maîtresses pour une pistole. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  50. Çà, cette lettre ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  51. Cette bourse ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  52. Cette attache de diamants ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  53. Je n'ai plus rien à vous que ce petit enfant sans père, dont la mère est morte il y a quinze jours. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  54. Peste soit de la danse et de la musique. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  55. Il y a ouvrage et ouvrage, voyez-vous. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  56. Tenez, le seul personnage de Notaire, si je ne le faisais pas moi-même, me reviendrait à moi, sans les buvettes, à plus de cent pistoles. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  57. Malepeste, on ne vient pas à bout des gens de cette profession à si bon marché que vous le croiriez bien. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  58. Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  59. D'un brevet de bel esprit, Madame. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  60. Je vous avoue, Madame, qu'avant que d'avoir eu l'honneur de vous voir, je n'avais point encore ouï dire qu'il y eût de beaux esprits à brevets. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  61. Oh, il faudrait donc du moins se garder de leur donner des jetons ; car, au lieu de travailler au Dictionnaire, elles joueraient à l'hombre ou à la Bassette. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  62. S'il est besoin de faire preuve de beau génie, grâces au Ciel, il court dans le monde des Sonnets et des Madrigaux de ma façon, qui ont fait dire à plus d'un connaisseur, qu'en matière de Poésie je ne pouvais manquer d'être bel esprit à la première promotion. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  63. Je travaille à mettre en beau langage le Code, le Protocole des Notaires, et le Praticien Français. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  64. Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  65. Vous verrez que c'est cette précieuse dont on me parla hier. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  66. Il n'y aura point de bel esprit qui ne veuille avoir vingt Procès, et l'on plaidera moins à l'avenir par nécessité, que par galanterie. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  67. Croiriez-vous bien, Madame, que je ne me suis fait séparer de corps et de bien d'avec mon pénultième mari, que parce qu'il m'étourdissait tous les jours de quelques barbarisme du Palais. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  68. Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  69. Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  70. Tu sors d'un carrosse magnifique, et tu es vêtu comme un Colonel. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  71. J'ai pris le nom de notre Capitaine, je me fais appeler Cléante, et je suis Gascon comme lui. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  72. Me crois-tu assez indiscret pour appeler la Ramée, un homme qui a un carrosse et quatre laquais ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  73. Combien y a-t-il de gens à Paris, qui, comme toi, ont un bon équipage, et qui seraient bien fâchés qu'on les appelât par leur premier nom ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  74. Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  75. Je veux par ma magnificence immortaliser à jamais cette humeur sobre et laborieuse, dont il était doué. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  76. Hé comment as-tu fait cette connaissance ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  77. Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  78. Après quelques aventures, mon bonheur m'a conduit ici, et il ne s'est peut-être pas encore vu un plus beau coup de sympathie. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  79. Crois-tu qu'à la première conversation, la Dame me trouvant de l'esprit, elle se sentie toute émue de tendresse pour moi ; et moi la voyant riche et toute brillante de pierreries, je me trouvai pour elle tout de flamme. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  80. Et tu verras que rien n'est plus facile quand tu sauras la chose. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  81. J'ai ordre de lui faire faire deux habits par son Tailleur, de les payer comptant ; je les prends à crédit, et je m'en sers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  82. Je n'ai pas toujours été soldat, et tel que tu me vois, j'ai fait rouler pendant cinq ou six ans un fort bon carrosse à Paris. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  83. Les gens qui ne vivent que par machines sont sujets à ces sortes de revers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  84. Mon adresse et mon savoir-faire m'avaient mis dans le monde dans une assez belle situation : mais mon bonheur m'y fit des jaloux, on me suscita des affaires, je m'enrôlai pour me garantir des brutalités de la Justice. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  85. Je veux prendre de tes conseils pour m'assurer cette fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  86. Vous êtes ici, Cléante, et je n'en suis pas avertie. (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
  87. Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  88. Croiriez-vous bien, Monsieur, que cet homme-là donne cinquante mille écus à ses enfants ? (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  89. Croyez-moi, remettons la chose à une autre fois. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  90. Il n'y a que quatre baux, cinq quittances, et deux Contrats de constitution : en voulez-vous le lecture ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  91. J'ai votre fait aussi, Madame, et notre pis aller sera de les prêter pour un nouvel établissement d'Opéra. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  92. Autrefois qu'ils ne donnaient qu'une pièce en tout un an, je ne l'aurais pas conseiller : et fi ! (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  93. Il faut savoir qui fait la musique, premièrement, et que quelque riche négociant mette son nom et son paraphe au bas du Contrat de constitution. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  94. Passons donc dans mon cabinet. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  95. Au moins voulez-vous bien me permettre... (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  96. Non, Madame, je n'ai point été chez moi depuis mon retour de Versailles, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  97. Une Dame, qui veut acheter le carrosse qui est sous votre remise. (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
  98. Va lui dire qu'il n'est pas à vendre : ne vois-tu pas qu'il me fait honneur, et que Cléante le prend pour être à moi ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  99. Écoute si cette Maîtresse des Comptes à qui il appartient venait ici, ne va pas lui dire qu'on le marchande ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  100. Mais ce jeune Officier qui a déjà les chevaux, et qui n'attend plus qu'après l'argent du carrosse pour achever son équipage, s'accommodera-t-il de cela ? (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
  101. Et à moi bien du profit. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  102. On dit que la fortune et vous, vous êtes les deux doigts de la main, qu'elle vous met à même des emplois, et que vous rendrez heureux qui bon vous semble ? (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
  103. Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  104. Bon, bon, tant pis ; quand on a de la naissance et de la valeur, le service donne le reste. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  105. Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  106. Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  107. Si le parti vous accommode, elle vous mettra à la tête de vingt-cinq mille livres de rente. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  108. Madame y est-elle, on va à la Cour : vient-elle à la Cour, on retourne à Paris ; de manière qu'en tout un an, un mari n'aura pas donné quarante jours à sa femme. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  109. Chacun a son faible, et celui-là n'est pas le mien. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  110. Et qui vous reconnaîtrait dans cet équipage ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  111. Une affaire bien plus sérieuse me met en campagne. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  112. Si j'ai dit des folies, et que je ne me sois pas d'abord fait connaître à toi, ce n'était que pour faire l'épreuve de mon déguisement ; s'il a pu te tromper, il pourra bien en tromper d'autres. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  113. Je ne suis jalouse que de la bonne sorte, et je te jure que c'est sans être amoureuse moi-même. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  114. Il me dit tous les jours qu'il ne la voit point ; et sous prétexte d'aller jouer, ils se trouvent ensemble dans le logis en question. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  115. J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
  116. Et tout cela sans être amoureuse ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  117. Le Chevalier ne vous le pardonnera jamais, et voilà le vrai moyen de rompre tout à fait avec lui. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  118. La rupture est certaine de manière ou d'autre ; et il me semble qu'un finissant une intrigue, c'est une espèce de consolation, que de gourmer un infidèle. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  119. À moins que de jouer dans la maison de rendez-vous, on y fait mauvaise figure, et je prétends la faire bonne. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  120. Quand je devrais les perdre, je ferai beau bruit pour mon argent, et tu entendras parler de moi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  121. J'attendais que ce jeune Monsieur fût sorti, pour vous dire que cette Nourrice est là-bas, qui fait un vacarme enragé, et qui veut à toute force que nous reprenions cet enfant. (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
  122. Et pourquoi la laisser entrer ? (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
  123. Tant de gens vont et viennent... (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
  124. Ma foi, Madame, il n'est rien tel que de faire du bruit, et d'avoir bonne tête. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  125. La pauvre Nourrice, étourdie de vos discours, et intimidée de vos menaces, reporte l'enfant au Maître de Musique, et je crois que nous en sommes tout à fait débarrassées. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  126. Je ne sais : le Maître de Musique est un mutin qui me fera peut-être assigner pour le reprendre : mais au pis-aller, j'ai des amis, et je me tirerai bien d'affaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  127. Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  128. Ce fou d'Éraste, qui pour se raccommoder avec sa famille, a quitté l'épée pour la robe, et d'Officier, s'est fait apprentif Magistrat ? (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  129. C'est donc pour cela qu'il cherche une toilette ? (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  130. Il faut aller chez cette Marquise, qui mourut dernièrement ; savoir quand on fera son inventaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  131. Il n'y aura point de toilette à cet inventaire, Madame, et je ne crois pas qu'on fasse d'inventaire, même. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  132. Et la raison ? (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  133. Cette Marquise a tout donné pendant sa vie. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  134. Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  135. N'avez-vous plus d'ordre à donner, et peut-on s'assurer de vous posséder autant de temps qu'on le souhaite ? (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  136. Je vous consacre tous les moments de ma vie, Madame ; et si les affaires du Régiment m'empêchaient d'être tout à vous, je me casse moi-même, et je remets ma Compagnie. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  137. Homme de Cour et de qualité comme je suis, je ne pars que quand il me plaît. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  138. Je passe à Paris des demi Étés incognito Je joins l'armée le jour d'une action ; cela fini, je reviens triomphant mettre à vos pieds toute ma gloire, et vous sacrifier ma fortune. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  139. Hé, cadédis, c'est Champagne, le valet de chambre de mon père. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  140. Et vous, voudriez-vous bien venir vous botter ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  141. Tu as une lettre ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  142. Quel contretemps ! (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
  143. Prenez la poste dès qu'on vous aura rendu ma lettre, et comptez que quelque diligence que vous fassiez, vous aurez peine à satisfaire l'impatience de ceux qui vous attendent. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  144. Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  145. Vous êtes trop sérieux, et je trouve qu'un plumet était mieux votre fait qu'un rabat. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  146. Je n'y renonce pas tout à fait, et je le reprendrai quelquefois. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  147. J'ai besoin d'une belle toilette, et je prétends que mes écharpes m'indemnisent de cette dépense. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  148. Je m'en avise un peu tard, ma pauvre Madame Thibaut, et ma foi, ce n'est qu'à mon corps défendant ; mais, j'ai fait tant de dépenses, que sans le bien de ma vieille tante, je me trouverais aujourd'hui fort embarrassé. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  149. Et vous ne tremblez pas ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  150. C'est une veuve des plus modestes ; et la conduite que tout le monde sait qu'elle a eue avec son premier mari, m'est caution de celle qu'elle aura avec moi. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  151. Je ne sais quelle inclination elle a pour ces sortes de nippes ; mais elle achète plus d'écharpes et de noeuds d'épée, que de coiffes et d'éventails. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  152. Elle s'est jetée depuis quelques jours dans le goût des petits collets. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  153. Comment ferons-nous pour la toilette ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  154. Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  155. Tu te moques de moi, ma bonne ; si elle n-y est pas, elle reviendra, et nous avons tout le loisir de l'attendre. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  156. Si je vous avais cru, Chevalier, il m'aurait fallu attendre seule, et vous seriez demeuré dans le carrosse. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  157. Un petit carrosse coupé. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  158. Et moi je le prétends : elle est à vendre apparemment ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  159. Et de quel côté ? (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  160. Je vais remercier ma Tante et l'informer que vous avez un frère, que toute votre famille ne savait pas que vous eussiez. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  161. C'est là cet Éraste ? (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  162. Par votre permission, Monsieur, n'est-il point monté ici un Monsieur et une Madame ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  163. C'est toi qui m'as mené cette nuit au bal, je pense ; pourquoi n'es-tu pas venu me reprendre ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  164. Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  165. Mon valet de chambre t'a payé ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  166. Et où as-tu remené ces Dames ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  167. J'ai mis l'une au bout d'une rue dans le marais, et l'autre à la porte des grands Augustins. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  168. Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  169. Tant que j'aurons des glaces de bois, et qu'on ne verra le jour que par une lucarne, je ne manquerons pas d'être employés. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  170. N'as-tu point de honte ; au lieu de t'enivrer, ne vaudrait-il pas mieux t'acheter un habit ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  171. Q'un honnête homme, pour m'engager au secret, me donne quelque argent, ne dit-il pas : Tiens, mon enfant, voilà pour boire ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  172. Tes gens attendent là-bas après toi, on te cherche dans tous les cabarets de la rue. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
  173. Ce Cocher même m'a réjoui, et ta conversation vaut bien la sienne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  174. Savez-vous que le bruit de votre réputation a percé jusqu'à la Cour, et qu'il a pénétré jusqu'à moi ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  175. Il est remarquable, oui, mon carrosse ; et je suis autant connu de tout Paris par mon équipage, qu'estimé de la Cour par mes manières. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  176. Je donne toujours dans le beau : j'ai des chevaux, morbleu, qui tourneraient sur la pointe d'une épée, un Cocher qui a du poitrail, et pour le moins une once et demi de barbe ; pour moi, j'ai toujours aimé cela. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  177. Un Cocher qui remplit bien son siège, et qui a tous ses crins, donne un merveilleux relief à la surface d'un équipage. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  178. Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  179. Je l'ai prise ce matin sur la toilette d'une Duchesse, avec qui je suis en pourparler de faveurs. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  180. Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  181. En toiles et en dentelles ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  182. Oui, cela l'accommode et moi aussi. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  183. Croiriez-vous qu'à Jame et à Bequet, tant en chevaux de selle que de carrosse... (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  184. Vous êtes un petit maître, et il y a bien de petites maîtresses en ce pays-ci. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  185. Je prends garde à l'argent, et non pas aux années. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  186. Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  187. C'est vous, Monsieur, je vous trouve bien hardi de m'avoir renvoyé cette Nourrice, et de revenir encore chez moi ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  188. Il ne s'agit plus de cette affaire. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  189. La Nourrice est contente, et je vous réponds que vous n'en entendrez plus parler. (Acte 4, scène 1, LE MA?TRE ? CHANTER)
  190. Je le suis devenu de plus d'une manière, et je sens tout le tort que j'avais de me vouloir brouiller avec vous. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  191. Je suis raccommodé avec Monsieur le Commandeur, je montrerai à sa petite Marchande. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  192. Monsieur le commandeur est entré dans ce goût-là, et je dois lui faire entendre ici dès aujourd'hui un petit concert de ma composition, qui, à ce que je me persuade, achèvera de le déterminer. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  193. Je veux que vous en entendiez par avance un petit échantillon. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  194. Quel objet charmant à mes yeux v.1 (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  195. Hé bien, ce petit couplet, que vous en semble ? (Acte 4, scène 1, LE MA?TRE ? CHANTER)
  196. Et fort vrai, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  197. Je ne suis pas fâchée de son retour, et si mon mariage avec Cléante ne réussit pas, j'ai intérêt de ne point perdre mes créatures. (Acte 4, scène 2, MADAME THIBAUT)
  198. C'est ce jeune Officier pour cette vaisselle d'argent. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
  199. Si Cléante venait par hasard, fais-le monter dans ma chambre par cet escalier dérobé. (Acte 4, scène 3, MADAME THIBAUT)
  200. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
  201. Apprenez-moi donc vite ce que c'est que cette vaisselle, d'où elle vient, sur quel pied il faut la lui vendre, et ce que vous voulez que je fasse de l'argent ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  202. Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  203. Moi, qui suis aussi séparé de mon père et de ma mère : car il y a terriblement de séparations dans notre famille. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  204. Mon père en veut acheter, tu vas la lui vendre, et par ce moyen il l'aura à bon marché. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  205. La conscience de ma mère ne sera plus chargée de rien, et j'aurai de l'argent pour faire ma Compagnie. (Acte 4, scène 1, L?ANDRE)
  206. Je prends tout sur moi, ne te mets pas en peine. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  207. C'est un compère qui me dépense bien de l'argent : il est Capitaine de Dragons, et il vit comme un Colonel. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  208. Demeure-là, toi, et amuse Cléante en cas qu'il vienne. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
  209. Ma pauvre Gabrillon, ne sais-tu point ce qu'est devenu ce petit Dragon que tu as donné à Madame ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  210. Il a jasé mal à propos ; on lui a voulu donner le fouet, il s'en est enfui. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  211. Ah le petit coquin ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  212. Ah la belle garniture, Lisette ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  213. Lui viennent-elles du même Marchand dont elle a eu ces beaux habits, ce collier, ces bijoux, et cent autres choses dont nous avons fait si bon marché à son mari ? (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  214. Qu'il est heureux de trouver de ces hardes-là pour entretenir sa femme à si bon compte ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  215. Cela ne ruine personne, et avec le temps on ne laisse pas d'être des mieux nippées. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  216. Voici justement ton petit neveu. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  217. Ah, ah, petit coquin, que venez-vous faire ici ? (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  218. Parlerez-vous, petit garçon ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  219. Elle vous a déjà fait accroire que c'est moi qui ai dit à Monsieur, que Madame se faisait descendre tous les jours de carrosse dans la cour neuve du Palais, et puis qu'elle allait trouver Monsieur le Chevalier, qui l'attendait vis-à-vis saint Barthélemy dans un Fiacre. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  220. Entendez-vous ce petit coquin ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  221. Mais je ne l'ai pas dit, et si pourtant on me veut faire donner le fouet. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  222. Non, son petit mari. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  223. Et moi il me prend envie pour vous apprendre à parler, de vous donner le fouet ici avant que de vous remener. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  224. Ma bonne tante, mettez-moi autre part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  225. Oui, il faut le mettre auprès d'une gueuse qui lui fera porter des sabots. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  226. Paix, petit coquin, Allons qu'on s'en retourne tout à l'heure, et qu'on ne me le fasse pas dire deux fois. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  227. Monsieur dit qu'il veut que je lui dise tout ce que Madame fait, et Madame dit qu'elle ne veut pas que je lui dise. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  228. Il faut obéir à Madame, et ne faire rien de tout ce que Monsieur vous commande. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  229. Si je n'obéis pas à Monsieur, il me donnera le fouet : et si je lui obéis, Madame me le donnera. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  230. Ma pauvre Lisette, remène-le, je te prie, il nous tiendrait ici jusqu'à demain. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  231. Voilà un méchant petit fripon ! (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
  232. J'aurai le fouet, mais je vous ferai bien enrager. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  233. Quelle imprudence à des femmes de se faire servir par des enfants, avec leurs petits dragons ! (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
  234. Mais que veut cette Dame ? (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
  235. Ma femme dans cette maison ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  236. Il m'a volé cette nuit pour deux mille écus de vaisselle neuve. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  237. Il vous l'a volée, et me l'a vendue. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  238. Oui, Madame, j'ai la vôtre neuve, et vous m'avez pris ma vieille ; et mon coquin de fils a mon argent sans doute, car je ne le vois plus. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  239. On s'entend ici avec lui pour me fourber : Mais je te ferai pendre, et ta maîtresse aussi, sur ma parole. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  240. Votre fils m'a volée, et vous vous prenez encore à moi de son dérèglement. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  241. Oui, je lui ai donné l'exemple, et c'est peut-être vous qui lui avez dit de le suivre. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  242. Revenez avec moi, c'est le seul moyen de le mettre dans son devoir. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  243. De concert avec mes parents, vous voulez me contraindre à retourner avec vous, ou à choisir un Couvent. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  244. Et quel parti croyez-vous que je prendrai, Monsieur ? (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  245. Celui du Couvent : votre bizarrerie et vos travers ne me permettent pas d'en douter. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  246. Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  247. Voilà sur quel pied, Monsieur, je veux retourner avec vous. (Acte 4, scène 9, M?LINDE)
  248. Non, Monsieur, j'y retournerai si vous ne me rendez ma vaisselle. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  249. Et la mienne, qui me la rendra ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  250. Si je ne l'ai pas dans deux heures, je fais porter ce soir ma toilette chez vous, et j'y couche. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  251. Ce coquin de valet de chambre de mon père est un vieux domestique, espèce de Pédagogue, il m'a menacé d'un oncle, dont je redoute la conversation : Je suis amoureux, mais je suis timide. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  252. Si vous me connaissiez, Madame, je me donne au diable, vous n'auriez pas cette pensée. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  253. C'est tout un Orchestre que cet homme a sur ses épaules. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  254. Qu'on mette ces instruments là-dedans. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  255. C'est lui qui fait toutes les affaires de notre famille, et j'ai des raisons qui m'obligent à vous épouser en secret. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  256. Ce sont ces bardauts d'Opéra qui ont porté le concert ; ils galopent, parce qu'ils s'en retourne à vide. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  257. Madame, il y a un enfant qui crie dans cette basse de viole qu'on vient d'apporter. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  258. Voilà un instrument qui vous coûtera bien à entretenir. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  259. Dès qu'il fera nuit, j'ai bien la mine d'envoyer ce petit instrument-là donner une sérénade à la porte d'un de nos voisins. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  260. Prenez le premier venu, Cléante ; faites-lui dresser les articles tels qu'il vous plaira, nous remplirons les noms et qualités quand le contrat sera dressé. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
  261. Je vole où vos ordres m'appellent, et je reviens promptement ici procéder au reste. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  262. Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  263. Je suis ruiné, Madame Thibaut ; ma petite fille vient de mourir entre mes bras, d'une convulsion qui lui a pris tout d'un coup sans apparence même de maladie. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  264. Vous voyez bien qu'il n'est plus question de la Charge ; et quand cette mort sera sue... (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  265. Et quel âge avait la petite fille ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  266. Cinq mois et demi. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  267. Cette femme n'y consentira jamais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  268. Il n'y a que le prix qu'on y voudra mettre. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  269. Elle a une petite fille à peu près comme était la vôtre. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  270. En supposant cette petite fille au lieu de la mienne, je pourrais acheter la Charge. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  271. Voyez, parlez, Madame Thibaut, je sacrifierai volontiers mille écus pour cette affaire. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  272. Vous autres hommes, vous jetez l'argent par les fenêtres, laissez-moi ménager la chose. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  273. Gabrillon, faites-moi venir cette femme ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  274. Attendez, il vaut mieux que j'aille lui parler chez elle, et que vous ne paraissiez point dans tout cela. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  275. Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  276. La Justice lui a volé plus de la moitié de ses profits en amendes, en frais de Procureurs, droits de clercs, présents forcés, petites pensions involontaires à d'honnêtes personnes dans le besoin. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  277. Cela monte au bout d'une année ; et ceux qui se donnent le plus de peine, ne sont pas ceux qui gagnent le plus. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  278. Tout lui coûte, Monsieur, et vous ne sauriez croire combien de gens elle tient à ses gages. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  279. Ces gens-là savent tous les tenants et les aboutissants des familles ; et nous en tirons de bons services. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  280. Nous avons outre cela près de trois douzaines de filles de chambre, une trentaine de cochers, et plus de cent laquais. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  281. Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  282. C'est une femme qui aime sa petite fille au-delà de l'imagination. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  283. Cette pauvre mère, je lui sais bon gré d'être si sensible. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  284. Vous ne m'aviez point donné ordre de passer cette somme ; mais pourtant, voici comme j'ai raisonné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  285. Si Monsieur Dubois n'a cet enfant pour remplir le vide que la petite fille défunte laisse dans sa famille, il sera obligé de rendre tout le bien de sa femme. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  286. Autre sac de mille francs ; car voyez-vous, dans une affaire de cette conséquence, il n'est que d'aller vite en besogne. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  287. Deux mille écus l'ont émue, les sept mille francs l'ont ébranlée, et les huit cent pistoles ont achevé de la déterminer (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  288. Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  289. Que vous êtes adroit, Monsieur Dubois, vous prétendez que pour mes épingles je me contente de ce petit surplus ; mais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  290. Et moi, je suis caution de Madame. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  291. Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  292. Madame sera bientôt ici : on mettait les chevaux au carrosse quand je suis sortie du logis. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  293. Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  294. Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
  295. Madame a besoin de ces dix pistoles, pour payer cet Ingénieur qui a pratiqué cette trappe dans son alcôve. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  296. Oh, je ne m'étonne plus de vous voir si déguenillé, un habit en lambeaux est le justaucorps à brevet du Parnasse. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  297. Et fi, à le bien prendre, il vous en devrait coûter moins qu'à qui que ce soit ; car, votre taille ne peut passer tout au plus que pour un In-douze. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  298. Laissez faire, si je puis parvenir à mettre une pièce sur le théâtre sans être sifflée, on me verra aussi bien étoffé qu'un autre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  299. Si j'étais de vous, puisqu'elles réussissent si bien sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein Théâtre. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  300. Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  301. Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  302. Un Placet ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  303. Nous verrons, nous verrons, Messieurs du Parterre, si vous sifflerez à l'avenir les Auteurs et les Comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  304. Placet au Roi. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  305. Comme je ne puis faire pour moi, que je ne fasse en même temps pour trous les autres Poètes mes confrères, j'ai trouvé qu'il était à propos d'adresser mon Placet au nom de toute ma communauté des Auteurs, de Paris s'entend. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  306. Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  307. Toutes mes pièces étaient écrites de cette locution-là. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  308. Et on les sifflait ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  309. Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  310. Oh, pour le coup, voilà les siffleurs pris pour dupes, et les marchants de sifflets ruinés. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  311. Adieu, je te laisse mon Placet, fais-le voir à ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  312. Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  313. Vous avez fort bien fait, le plumet vaut mille fois mieux que la robe. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  314. Vous comptez deux fois le fonds, et vous oubliez la moitié des dettes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  315. En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  316. Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  317. Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  318. C'est la Maîtresse de Lisette, Madame. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  319. Croirais-tu bien, Madame Thibaut, qu'il a eu aujourd'hui la cruauté de me mettre de mauvaise humeur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  320. Quand il me fâche, je le mets à l'amende, et tu profites toujours de cet argent-là, toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  321. Çà, voyons, ma petite femme, on t'a dit que Madame Thibaut en avait un, n'est-ce pas ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
  322. Cela vous est bien facile à dire, et vous vous croyez par là dégagé de payer l'amende. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  323. Madame, voilà cette garniture qu'on vous renvoie. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  324. Voyons cette garniture, elle est à vendre ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  325. Vous qui êtes un si bon mari, Monsieur, vous devriez bien acheter cela pour Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  326. Mon fils, vous n'y songez pas, il n'y a point du tout de confusion dans cet ouvrage. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  327. C'est ce qui en ait la beauté, et pour moi, je n'ai jamais rien vu de plus agréable. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  328. Celle qui les a achetées est bien fâchée de ne les pouvoir porter. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  329. Et qui l'en empêche ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  330. Que t'ont fait les maris, pour être sujets à la mort comme les autres hommes ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  331. Là, ma mie, là, je ne mourrai point : tiens, va, je te le promets. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  332. Je ne sais comme vous l'entendez ; mais pour moi, cher petit mari, je prétends mourir la première. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  333. Elle avait bien affaire de lui parler de mort et d'enterrement. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  334. Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  335. Je ne m'en repends point ; cet habit-là lui a fait honneur. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  336. Et à vous aussi, Monsieur. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  337. Et si vous ne me l'avez fait payer que treize pistoles en treize pièces. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  338. Non, mon petit ami, croyez-moi, n'allez point mettre là de l'argent : je vous fais faire d'ailleurs tant de dépenses inutiles. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  339. Mais à condition que vous avertirez ma petite femme quand il vous viendra de ces rencontres-là. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  340. Cascaret, portez cela dans le carrosse de Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  341. Que ferai-je de cet argent ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  342. Tu donneras cent francs à Lisette, le reste est pour toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  343. Par ma foi, voilà un bon homme, et une habile femme. (Acte 5, scène 6, GABRILLON)
  344. Mais Éraste est longtemps après son mémoire, la liste de ses dettes est un peu longue. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
  345. Si j'y ai songé, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  346. Voilà une mauvaise toux, Madame Torquette. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  347. J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  348. Qui est l'homme qui songe à se marier à cet âge-là ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  349. Et un de cinquante ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  350. Et vous dites que vous ne voulez pas d'un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  351. Plus j'aurai d'enfants de ce mariage, et plus ce sera me venger des enfants du premier lit. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  352. Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  353. Je me retiendrai, laissez-moi faire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  354. Tiens, ma chère Madame Thibaut, voilà le mémoire de mes dettes aussi fidèle que tu me l'as demandé. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  355. Paix, remettez ce papier dans votre poche. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  356. Serrez ce papier, vous dis-je, et retournez dans ma chambre, j'ai à vous parler. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  357. Je vais sonder un peu ses sentiments, et je reviendrai dans un moment vous en rendre compte. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  358. Il s'en faut bien, ma foi, que Monsieur Torquette fut coupé de ce sens-là. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  359. Ne serait-ce point quelque lettre de galanterie ? (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  360. La jeunesse est sujette à caution quelquefois. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  361. À la Touprix, pour façon de jupes et de manteaux, trois mille livres. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  362. Et je voudrais après cela de ce Damoiseau ? (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  363. Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  364. Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  365. Donnez-vous patience, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  366. Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  367. En donnant, donnant, Madame Torquette : rendez-moi mon mémoire, ce n'est pas pour vous que je l'ai dressé. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  368. Et voilà vos parties, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  369. Moi, j'aurais épousé Madame Torquette, ma pauvre Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
  370. Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
  371. Montons dans mon carrosse, Madame, et venez le mettre ce mot précieux, qui va m'assurer toute la félicité de ma vie. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  372. Ce moment me fait trembler, Cléante, et la présence d'un Notaire... (Acte 5, scène 13, MADAME THIBAUT)
  373. Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
  374. Le Guet à cheval est à la grande porte, et le Guet à pied à celle de derrière, regarde par où tu veux sortir ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
  375. À fourbe, fourbe et demi ; Madame, finissez avec ces Messieurs, je vous le conseille. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
  376. Vous voyez bien, Monsieur, qu'on ne peut manquer de s'assurer de cette coquine-là. (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  377. Hé, point de bruit, Messieurs, je vous prie ; je rendrai la vaisselle et les trois cents pistoles. (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)
  378. Passons là-dedans, et vous serez contents de moi. (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Je trouve que vous ne nous avez pas encore assez éloignées de Madrid ; et si mon mari découvre où nous sommes? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  3. Qu'il le découvre ou non, il n'a plus de pouvoir sur moi, le charme est fini, c'est lui-même cette fouis-ci, qui a cassé la fiole, et qui m'a mis en liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  5. Je conviens de l'obligation que je vous ai, quoique le hasard y ait grande part, et je n'ai pas nui moi-même à me rendre ce bon office. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Et comment donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  7. C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  9. Cela se pourrait, et je sais ce qui en est mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Hé, dites-le moi, si vous le savez ; je voudrais bien que cela fût vrai, et je serais bien aise de n'être point la fille du Magicien. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  11. Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. Que je vous ai d'obligation de m'apprendre ce secret-là ! (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  13. Cela me va donner cent fois plus d'esprit et de confiance. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  14. Oh, sans colère, Madame Thérèse, remerciez-moi de ne mettre qu'un joli homme sur votre compte, vous savez bien que j'en puis nommer d'autres. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  15. Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  16. Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  17. Oui, Sanchette. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  18. Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  19. Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  20. Est-ce qu'à Paris et à la Cour, il n'y a point de ridicule, Seigneur Asmodée ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  21. Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  22. Oh je retiendrai bien vos leçons, Monsieur le Diable Boiteux, j'ai un penchant si naturel à vous croire, tant de disposition à profiter de vos bons conseils. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  23. Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  24. Et ne voyez-vous pas que vous êtes dans un lieu de spectacle, que c'est ici le Théâtre de la Comédie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  25. La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  26. C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  27. Ils vous ont bien de l'obligation vraiment, et je ne donne pas qu'ils n'aient de grandes déférences pour vous. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  28. La reconnaissance n'est pas leur faible ; ils trouvent qu'il y a quelque chose de trop bas là-dedans pour les caractères des héros qu'ils représentent : mais à cela près ; ce sont de bonnes personnes, et il n'y a presque pas un de ces cerveaux-là que je ne gouverne. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  29. Ce serait beaucoup, et vous auriez peine à y suffire. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  30. Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  31. Vous êtes folle, petite fille. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  32. Je suis curieuse, et j'aime à m'instruire aux dépens d'autrui. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  33. Le devoir, la société, la bienséance rendent les lieux de spectacle très respectables, et ceux qui s'y trouvent, le deviennent, quand ils ne le seraient pas par eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  34. Tout Diable que je suis, je me garderai bien de dire en face des vérités outrageantes, et de scandaliser en public d'honnêtes personnes, qui n'ont presque point de défauts qui ne soient de ma façon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  35. Vous êtes un fort honnête Diable, Seigneur Asmodée, et je ne vous croyais point tant de conscience. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  36. Il en a trop, ma bonne maman, et je sens bien que je suis déjà plus malicieuse que lui, moi. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  37. Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  38. Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  39. Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  40. On n'est pas en sûreté dans le réduit le plus obscur, et l'on n'oserait pas hasarder de penser même avec ce vilain démon-là. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  41. Il est vrai qu'il est furieusement indiscret : mais y a-t-il rien là qui ne convienne à l'Amour ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  42. Ce vilain livre-là m'a donné une timidité, m'a jeté dans l'âme des scrupules. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  43. C'est pourtant un assez bon Diable ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, qu'en découvrant les défauts des hommes, il ne les révèle point aux personnes intéressées, et qui pourraient faire éclat. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  44. Il s'est bien gardé de faire voir à Don Cléophas ce qui se passait dans sa famille, et peut-être n'aurait-ce pas été l'endroit du livre le moins vif et le moins plaisant. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  45. Je ne sache rien de plus impertinent qu'un petit vilain Diable Boiteux, qui, par ses instigations, engage les gens à faire des sottises, et qui est le premier à les donner en spectacle, et à s'en divertir avec un jeune étourdi d'écolier. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  46. Oh, ne parlez pas mal des écoliers ni des clercs, s'il vous plaît : vous avez un amant aux écoles de Droit, et ce n'est pas le plus mal voulu d'une dizaine de vos soupirants. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  47. La lecture du Diable Boiteux, et la maladie de mon oncle ont fait d'étranges révolutions dans mon coeur et dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  48. Il faut pourtant que ce soit un bon livre ; votre tante me l'a demandé pour le lire au chevet du malade. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  49. Mais à propos de votre oncle qui se meurt, et de votre tante qui en est bien aise, n'est-ce point d'eux que le Diable Boiteux fait mention dans la fin du livre ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  50. Il y a un Procureur et une Procureuse. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  51. Votre oncle a ruiné bien du monde, et il a chassé bien des clercs. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  52. C'est de la part de Monsieur Léandre, qui m'a dit de vous rendre ce billet, et qui vous prie de lui faire réponse. (Acte 1, scène 2, UN LAQUAIS)
  53. Voilà vos craintes dissipées ; la peur du Diable est ce qui dure le moins dans l'esprit d'une jeune coquette. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  54. Léandre, qui sait que mon oncle est mourant, et qui me propose d'aller au bal à vingt pas d'ici ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  55. Et vous refusez une partie de plaisir ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  56. Mais je sais de science certaine, que cet oncle a fait un testament, par lequel il vus déshérite. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  57. Quel dommage que cela ne soit que Bourgeoise, et moi soubrette ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
  58. Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  59. Voir le Diable au chevet du lit d'un Procureur malade, c'est une marque qu'il n'en reviendra pas ; il va partir, la voiture est prête. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  60. Oui : heureusement son testament est fait et signé, et voilà sa conscience en repos. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  61. Et la vôtre aussi, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  62. Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  63. Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  64. Je n'aurai plus guère que cela à faire, Marton, et j'ai pris toutes mes mesures d'ailleurs, comme tu sais. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  65. Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  66. Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  67. Vous avez mal pris votre temps pour arriver, et il est dangereux qu'on te voie ici. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  68. Et attends, attends. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  69. Voilà un retour imprévu, qui pourra bien déranger notre partie de bal. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  70. Éraste et Lépine sont arrivés de l'armée. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  71. J'ai bien aussi mes petites raisons, pour ne pas trop me réjouir du retour de Lépine, et cependant c'est lui qui est le véritable. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  72. Il aurait fait son cours de Droit après, sans nous venir embarrasser de ses études et de sa personne. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  73. Et c'est notre Maître Clerc qui est cause de tout mon embarras, à moi. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  74. Et si Lépine vient à savoir que j'aie écouté les sornettes d'un Compagnon Procureur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  75. Les gens de Robe raisonnables sont si rares, les Financiers si brutaux, et les Abbés si fades. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  76. Un Clerc et un Écolier sont sans conséquence, il faut s'amuser, cela vaut mieux que rien. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  77. Oui, ce sont eux qui font la faute, et on nous en rend responsables. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  78. Je ne trouve rien de plus déraisonnable, moi ; et ce qu'il y a de plus chagrinant, plus l'absence dure, plus le tort augmente. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  79. Si Éraste y vient, et qu'il nous y trouve ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  80. Vous voyez, charmante Angélique, un Amant outré d'inquiétude de ce qu'il vient d'apprendre des sentiments de votre tante, et qui n'a d'autre consolation, d'autre espoir que dans la constance des vôtres. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  81. Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  82. Non, je ne l'ai pas, demeurez, Éraste, je me plais trop à vous voir ici : mais il serait important pour mon repos et pour le vôtre, qu'on ne vous vît point de quelque temps. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  83. Tout est perdu, Mademoiselle : c'est Léandre et Monsieur le Greffier, qui viennent nous prendre pour aller au bal. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  84. Cela veut dire, Monsieur, que ce sont des importuns d'Été, dont le retour de l'hiver et le vôtre nous débarrasseront. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  85. Éraste est ci, Monsieur Griffonnet. (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  86. Et Lépine aussi, Monsieur, allons-nous-en. (Acte 1, scène 8, GRIFFONNET)
  87. Non, non, Messieurs, approchez ; vous avez tout à fait bon air dans ces habits-là, et la mascarade est bien assortie. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  88. Monsieur, il ne faut point? Au moins, Messieurs, la violence et les voies de faits? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  89. Votre partie de bal est dérangée, Messieurs, l'oncle d'Angélique agonise, me voilà de retour. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  90. Oui, Messieurs les Bourgeois, quand il arrive des troupes réglées, c'est à vous d'évacuer la place ; ainsi choisissez de la porte ou de la fenêtre, et remerciez-nous de vous laisser l'alternative. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  91. Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  92. Quel contretemps, ah, Ciel ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  93. Tu nous mets là en mauvaise compagnie, ne nous y laisse pas longtemps, Marton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  94. Le moins qu'on pourra, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  95. Cet homme-là pouvait encore vivre trente ans. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  96. Cela est vrai, je suis inconsolable, et je suis si affligée que je ne saurais pleurer, c'est ce qui m'étonne. (Acte 1, scène 10, MADAME LUCAS)
  97. Votre Couturière et le Marchand, Madame, pour des habits de deuil. (Acte 1, scène 11, CASCARET)
  98. Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  99. Léandre et Éraste seront-ils jusqu'à demain dans cette armoire ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  100. Ouvre-leur donc vite, pendant que je ferai le guet? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  101. Nous allons tous les jours chez des Duchesses et des Présidentes, qui sont d'aussi bonne maison que des Procureuses. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  102. Y mettre le scellé, Madame. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  103. Blaise Lucas habile à succéder : cet idiot, ce fat, ce benêt, dont la famille n'a jamais pu rien faire, devient habile justement quand il est question d'hériter. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  104. Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  105. Commençons toujours par sceller cette armoire. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  106. Y aurai-il là-dedans quelques bijoux, quelques billets doux, quelques portraits que vous voulussiez retirer ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  107. Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  108. C'est où le pauvre défunt mettait son bonnet et sa robe. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  109. Ne voulez-vous rien retirer de ce cabinet, Madame ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  110. C'est une grande consolation que cette certitude-là. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  111. Combien ferons-nous de billets, premièrement ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  112. Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
  113. Cette fille-là est d'un bon conseil, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  114. C'est peut-être la dépense que Madame aura faite dans sa vie avec moins de regret. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  115. Non, Monsieur, quelque chose de simple, une petite façon de mausolée seulement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  116. Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  117. Et fi donc, Madame ; vous n'aurez rien de tout cela, nous avons nos règles. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  118. Mais vos règles sont bien bizarres et bien ridicules, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  119. Cela est bien désagréable, je vous avoue, et une tenture sans velours, sans armoiries, cela sera bien simple et bien uni, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  120. N'y aurait-il pas moyen d'égayer cela avec quelques petites prétintailles ; Monsieur Corbeau ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
  121. Il faut que cet homme-là soit fou au moins : comme s'il n'était pas permis pour son argent de se faire enterrer à sa fantaisie. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  122. La Couturière et le Marchand disent qu'ils commencent à s'ennuyer. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  123. Hé, ne les impatientez pas, Madame, vous aurez fait dans un moment ; et quand j'aurai fait arranger la salle, je ne tarderai pas à vous rejoindre. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  124. Dépêche-toi donc, Marton, je ne puis rester seule, et je crois toujours voir le défunt. (Acte 1, scène 15, MADAME LUCAS)
  125. Je n'en ferai que de bonnes ; nous déchirerons le testament, et nous épouserons Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  126. Et comment cela ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  127. Ne te mets pas en peine? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  128. Je pourrai tout : allez seulement attendre là-bas que le Notaire vienne, amenez-le dans cette salle, et me laissez faire, vous dis-je ; J'ai dans cette armoire-là deux Diables à ma dévotion? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  129. J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  130. Tenez, tenez, tenez, le voilà qui badine avec les barbes de vos cornettes ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  131. Il faut changer de logis, il fait quitter cette maison-ci, Madame. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  132. Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  133. Oh, non pas, Monsieur, il aura son plein et entier effet. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  134. Vous êtes la maîtresse, Madame : mais quand le pauvre défunt m'a appelé, et qu'il est comparu? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  135. Madame Lucas, ma chère petite femme ! (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  136. Cet homme-là avait des connaissances partout. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  137. Les diables même en sont scandalisés, Monsieur le Notaire, et voilà deux honnêtes Messieurs de leur compagnie ; celui que vous voyez à ma droite est le Diable Boiteux. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  138. Et l'autre le diable borgne ? (Acte 1, scène 18, MARTON)
  139. Non, celui-ci est un diable moderne, que j'ai connu Greffier à la Peau, et qui, pou continuer ses fonctions dans l'autre monde, c'est fait recevoir Diable à la dernière promotion. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  140. Si ce n'est pas de l'ordre du défunt, c'est de l'imagination des vivants du moins ; et après un si beau coup, Madame, il ne nous reste plus que de faire trouver Éraste dans l'armoire, et son valet Lépine sous le bonnet carré du Procureur. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  141. Point d'invectives, Madame Lucas : faites enterrer le défunt sans mausolée, puisque la succession vous manque, et laissez-nous nous applaudir d'avoir pu vous prendre pour dupe. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  142. Et remerciez le Diable Boiteux de l'heureux succès de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  143. Je m'en suis douté d'abord, et je me sentais plus d'esprit que de coutume. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  144. Le genre humain est partout le même, et les femmes de Madrid pleurent leurs époux à la manière de ce pays-ci. (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  145. Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  146. Et nous conseille v.5 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  147. Et vous prenez femme coquette ; v.13 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  148. Une très mauvaise emplette. v.16 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  149. Grand chère et beau feu, tant qu'il durera, v.20 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  150. Oh, ce n'est pas de même ; votre revenu n'est qu'en fonds d'esprit, à vous autres, et l'on tire toujours parti de ce fonds-là. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  151. Et sans souci du lendemain. v.36 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  152. Et quand un peu d'esprit s'en mêle, v.38 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  153. Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  154. Mais il est discret, v.49 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
  155. Et trompe avec nous v.51 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
  156. En ce lieu Lisette, v.53 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
  157. Et le pauvre époux qui les guette v.56 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  158. Et n'en voit pas mieux. v.58 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
  159. Et de son voisin pense rire, v.62 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)
  160. Et l'Amant chéri v.75 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)

LES FÉES. (1699)

  1. Moi, de tous les mortels, l'amour et les désirs, v.3 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  2. Me trouvai-je seule et presque abandonnée ? v.4 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  3. Suis-je donc cette même Fée, v.6 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  4. Et quand pour travailler à ses amusements, v.12 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  5. Commet à mon expérience, v.23 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  6. Et soit digne de la présence, v.27 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  7. Et jaloux comme lui de s'en faire adorer, v.33 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  8. Tantôt soigneux au retour des alarmes, v.36 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  9. Et jouissons longtemps de leurs heureux loisirs. v.43 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  10. Qu'ils viennent amuser cette auguste Jeunesse, v.55 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  11. Et, s'il se peut, qu'ils la suivent toujours. v.56 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  12. Et nous obéissons sans peine v.59 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
  13. Et nous obéissons sans peine v.63 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
  14. Nous ne pouvons assujettir, v.92 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  15. Nos danses et nos chansons. v.123 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  16. Non, ma soeur, vous n'avez point de bonnes raisons pour justifier l'irrégularité de votre procédé ; et parmi les Fées comme nous, les règles de la politesse et de la bienséance devraient un peu mieux s'observer. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  17. Vous prêchez sans cesse une régularité que vous n'avez point ; et si vous vouliez m'obliger à quelques égards pour vous, il fallait commencer à n'en pas manquer pour moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  18. Je suis la Fée de la Sagesse, et il y a de la subordination entre nous. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  19. Je suis la Fée des Plaisirs, et... (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  20. C'est un glorieux titre que le vôtre, et qui doit vous donner de grandes prérogatives ! (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  21. Il n'est pas faux, du moins : mais quoique vous affectiez celui de Fée de la Sagesse, la plupart des bons connaisseurs ne vous admettent que pour le Fée de la Pruderie, et cela ne vous met pas fort au-dessus de moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  22. Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  23. Vous me poussez furieusement ; et s'il était de la dignité d'une Fée de laisser éclater tout son ressentiment... (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  24. Je veux, Darinel, que tu sois le Juge de cette affaire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  25. C'est trop de grâce que vous me faites, Madame, et je vous prie de me dispenser de l'accepter. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  26. Darinel s'en défend en vain, et je prétends, comme ma soeur, qu'il décide notre différend. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  27. La peste m'étouffe si j'en sais rien ; il est trop scabreux de se mêler de vos affaires, à vous autres Grands, et je ne veux point me brouiller avec les Puissances. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  28. Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  29. Je vous le dirais avec franchise, je vous chagrinerais ; et il y a de certaines Fées qui ne sont pas bonnes à chagriner, à ce que j'ai ouï dire ; je vous baise les mains, Mesdames, je ne saurais faire votre affaire. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  30. Je te promets la même chose. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  31. Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  32. J'en suis bien fâchée, par parenthèse : c'était une bonne pâte de Fée que celle-là, elle n'était point tracassière comme les autres, et son mari y a plus perdu que personne. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  33. Nous nous chargeâmes, comme tu sais, ma soeur et moi, d'élever les deux filles qui avaient été le seul fruit de son mariage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  34. Oh pour cela, vous êtes de fort bonnes gouvernantes ; leur éducation vous fait honneur, et je suis fort content de ces deux personnes-là, moi qui vous parle. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  35. Ce sont elles qui sont aujourd'hui le sujet de notre dispute. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  36. Et comment donc cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  37. Et cependant vous avez trouver le secret d'introduire à son service une personne dont la jeunesse, les conseils, l'esprit et la vivacité, ne s'accordent point du tout avec les vues que j'ai pour elle. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  38. C'est cette petite pendarde de Finette, je gage ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  39. J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  40. Je reconnais Zerbine, c'est elle-même : mais si c'est là tout ce qui vous brouille, il n'y a qu'à les chasser l'une et l'autre, et vous voilà d'accord. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  41. Si le destin permettait à l'une de nous de détruire ce que fait l'autre, Finette ne demeurerait pas un moment avec Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  42. Non, je n'en aurai point le démenti, et Zerbine demeurera où elle est, absolument. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  43. Finette ne sortira pas, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  44. Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  45. De grâce, accordez-vous tout au moins, pour me faire quelque petit don en faveur de la bonne intention que j'avais. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  46. Et moi je te rendrai le plus voluptueux de tous les hommes. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  47. Je m'en vais être un joli garçon, sage, et voluptueux tout ensemble : hé bien, tenez, il y a des imbéciles qui s'imaginent que cela est incompatible ; bagatelle, il n'y a que manière de bien tourner les choses. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  48. Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  49. Ne me respectez point, Seigneur Darinel, cela est trop gênant de part et d'autre. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  50. Oui, de tout mon coeur, belle Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  51. On te permet l'espoir, et on te dispense du respect ; si tu n'es pas content, il faut que tu sois bien difficile. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  52. Un désespoir de huit ou dix ans, cela est bien long, adorable Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  53. Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  54. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre et d'exécuter même pour y réussir ; tu n'as qu'à parler, explique-toi, que faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  55. J'y suis déjà, tu ne m'auras point d'obligation de cet article. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  56. Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  57. Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  58. Voici, je pense, Inégilde : ne te mets pas en peine, tout ira bien, pourvu que tu ne sois pas huit ou dix ans à me rendre réponse. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  59. Si tu réussis, nous abrégerons le roman, je te le promets. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  60. Avec qui vous entreteniez-vous là, Finette ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  61. Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  62. Hé, quel service peut-on me rendre, Finette, dans le triste état où je me vois ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  63. Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  64. Je l'espère comme toi, Finette, et si tu savais... (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  65. Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  66. Vous êtes sujette à faire d'agréables songes, je gage ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  67. Paix, Finette, il ne faut pas parler de cela ; si la Fée le savait, on m'empêcherait de dormir, peut-être. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  68. Çà, voyons si l'on en peut tirer un bon présage : je suis admirable, moi, pour l'explication des songes, et je ne m'y suis jamais trompée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  69. Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  70. C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  71. Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  72. Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  73. Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  74. Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  75. Enfin, Finette, il m'a semblé que ce jeune Prince me demandait en mariage à mon père. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  76. Oui, Finette, et la Fée notre mère nous avait été rendue pour en ordonner la cérémonie. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  77. Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  78. L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  79. Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  80. Le plaisir de quereller vous rend aujourd'hui négligente, et vous êtes bien facile à tromper. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
  81. Voici l'heure de prendre vos leçons de prudence et de politique. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  82. Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  83. J'ai bien jugé, ma soeur, que ma présence vous surprendrait agréablement ; et le peu de fréquentation que les Fées nous ont permis depuis que nous vivons sous leur puissance, n'a pas dû vous préparer à la visite que je vous fais. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  84. On pouvait vous laisser m'en rendre, sans craindre que ma destinée vous fît envie, et j'aurais pu quelquefois partager les douceurs de la vôtre, sans diminuer votre bonheur. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  85. Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  86. On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  87. Vos sentiments et vos discours m'étonnent plus que votre visite, et je vais croire que c'est un esprit de retraite qui vous conduit aujourd'hui chez moi. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  88. C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  89. Que chacun se retire, et qu'aucun n'entre ici : mes Filles, demeurez, et vous Finette, aussi. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  90. Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  91. Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  92. Finette parle de fort bon sens. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  93. Oh çà, mes filles, je vous ai voulu parler à toutes deux ensemble, parce que j'ai le même compliment à vous faire à toutes deux, et que toutes deux apparemment vous le recevrez de la même manière. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  94. J'étais Berger avant que d'être Prince : ne vous souvenez de ma dignité, que pour soutenir par votre conduite et par vos manières, l'avantage du rang où le hasard m'a mis, et où le Ciel vous a fait naître. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  95. J'ai donc agréé la chose pour vous, et vous ne m'en dédirez pas, à ce que je vois. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  96. Oui, vraiment, ce sont des connaisseuses, et vous ne serez pas trompées. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  97. C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  98. C'est un jeune égrillard, beau, bien fait, de bonne mine, un peu étourdi, beaucoup libertin : mais de fort bonne humeur en revanche, et qu'on dit qui nous réjouira. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  99. Et nous aussi. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  100. Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  101. Enfin, mes filles, nous les verrons, et vous en jugerez par vous-mêmes. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  102. Tout ce que je vous recommande, c'est de les recevoir favorablement, et de leur faire un fort bon accueil. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  103. Si le choix de la Fée se trouve contraire à mes désirs, votre volonté suffira pour me déterminer à les vaincre, et je sacrifierai le bonheur de ma vie, à celui de vous marquer une parfaite soumission. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  104. Pour moi, Seigneur, je mets toute ma gloire à vous obéir : je me sens incapable de manquer au respect que je vous dois ; et si vos ordres m'imposent la nécessité d'accepter un époux, pour qui mon coeur ait de la répugnance, la mort ne tardera pas à me délivrer de la violence que mon devoir aura su me faire. (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
  105. Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  106. Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  107. Il faut reprendre ma gravité ; cette affaire-ci est des plus sérieuses. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  108. Je me retire, Seigneur, et vous voudrez bien me le permettre : cette cérémonie n'est pas pour moi. (Acte 2, scène 10, INEGILDE)
  109. Et toi, Darinel, demeure auprès de moi, tu m'aideras à répondre, en cas qu'ils me haranguent. (Acte 2, scène 11, ASTUR)
  110. Et la Fortune qui nous suit ; v.125 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  111. Et la Fortune qui nous suit. v.129 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  112. Et la Fortune qui nous suit. v.131 (Acte 2, scène 10, LE PETIT CHoeUR)
  113. Et la Fortune qui nous suit. v.135 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  114. Et la Fortune qui nous suit. v.137 (Acte 2, scène 10, LE PETIT CHoeUR)
  115. La Fortune et l'Amour seront ici le gage v.140 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  116. De sa tendresse et de sa foi : v.141 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  117. Qu'il doit sa gloire et sa puissance ; v.143 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  118. Dès que la Fortune et l'Amour v.173 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  119. Sont, pour l'assujettir, tous deux d'intelligence. v.174 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'?LE)
  120. Par ma foi, voilà une jolie manière de demander les filles en mariage, et je voudrais que quelqu'un s'avisât d'en faire autant pour moi. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
  121. Approchez, Prince, et venez faire les délices d'une Cour où le comble du bonheur vous est préparé. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  122. Finette, c'est lui que j'ai vu cette nuit en songe. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  123. Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  124. Prétendez-y, Prince, je vous en trouve digne, et très digne. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  125. Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  126. Hé, qui vous retient ? (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  127. Je parle avec sincérité ; je vous accorde Cléonide, et vous pouvez compter sur ma parole. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  128. J'y renoncerais plutôt, que de ne vous pas obtenir de vous-même ; et j'espère que le temps, mes respects et mes soumissions vous engageront un jour à me rendre heureux. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  129. Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
  130. Vous aurez le loisir de juger de ses bonnes qualités, et avant les noces mêmes. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  131. Et je serai bien aise de faire en un même jour la cérémonie de ces deux mariages, pour épargner un peu la dépense. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  132. Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  133. Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  134. Je m'intéresse à la rendre heureuse autant qu'il m'est permis de le faire : et voilà Finette... (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  135. Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  136. Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  137. Non, demeurons, Finette. (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
  138. Que tu es extravagante, Finette, avec tes idées ! (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
  139. Je ne suis point extravagante, et je sais bien les moyens d'éclaircir la chose. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  140. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  141. Le Seigneur Darinel a bon esprit, Madame, et sa pénétration ne nous sera pas inutile. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  142. C'est un petit Seigneur aussi bien tourné qu'il s'en trouve, et qui a mille bonnes qualités : nous nous connaissons un peu. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  143. Oui : mais je ne regarde pas encore cette union-là comme une chose bien assurée. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  144. Et qui peut t'en faire douter ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  145. De certaines petites circonstances, des bagatelles que j'ai remarquées. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  146. Et quelles ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  147. À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  148. Oui, Madame : à la vérité j'étais auprès de vous, et j'ai bien observé tout cela. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  149. Je l'ai remarqué comme lui, Madame ; et vous, ne vous êtes-vous aperçue de rien ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  150. C'est aussi ce que j'ai remarqué, et vous avez fort bien fait, Madame, il ne faut pas qu'une personne comme vous prenne garde à ces choses-là. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  151. Non, sans doute : mais on n'est pourtant pas fâchée de les savoir, et il est bon d'avoir un espion qui ait l'esprit d'en rendre compte. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  152. Mais, à quoi bon, Finette... (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
  153. Par curiosité, Madame : laissez-nous faire, et qu'il tâche seulement à pénétrer les sentiments du Prince, et à découvrir la situation de son coeur et de son esprit. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  154. Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  155. Adieu, Finette : au moins... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  156. Je n'ai pas mauvaise opinion de cette affaire, et nous en aurons bonne issue. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  157. La Fée serait bien en colère, Finette. (Acte 2, scène 4, INEGILDE)
  158. Arrêtez, Finette, arrêtez. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  159. Je vous respecte, Madame, et je vous crains, comme vous voyez. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  160. Vous faites bien, et vous ferez mieux encore, de ne vous pas exposer davantage à gâter l'esprit d'Inégilde par vos conversations ridicules. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  161. Ôtez-vous de mes yeux, insolente, et ne vous présentez jamais devant moi. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
  162. Vous avez-là ma nièce, auprès de vous, une aussi dangereuse petite personne... (Acte 2, scène 6, MELISENDE)
  163. Ne vous mettez point en colère, Madame. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
  164. Zerbine demande à vous entretenir, Madame. (Acte 2, scène 7, LAMBETHIE)
  165. Qu'elle entre dans mon cabinet, je vais la joindre. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
  166. Et vous, ma nièce, venez vous disposer à recevoir un Prince que j'ai choisi pour votre époux, et que j'aurai soin de vous présenter tantôt moi-même. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
  167. Finette, Finette, tous nos projets sont renversés, et mes malheurs ne finiront qu'avec ma vie. (Acte 2, scène 7, INEGILDE)
  168. Ce n'est pas un endroit commode, que la Cour, pour traiter secrètement une affaire, et je voudrais bien trouver moyen de parler en particulier au Prince de l'Île Fortunée. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  169. Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  170. Et vous, aveugle Fée, que ne consultiez-vous l'Amour, sur le choix que vous aviez à faire ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  171. Vous voulez bien permettre, Seigneur... (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  172. Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  173. Oui, il y a quelque secret qui vous pèse, et vous mourez d'envie d'en faire part à quelqu'un. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  174. Parlez, Seigneur ; ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous connaissons ; j'ai toujours été bon à mille choses, et je me suis encore bien appris, depuis que vous ne m'avez vu, j'ai presque toujours vécu parmi des femmes. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  175. Cela passe l'imagination ; et je m'en vais gager que je devine la raison qui vous fait venir rêver ici plutôt qu'ailleurs. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  176. C'est le hasard aussi qui m'a fait deviner que vous y viendriez, et que je ferais bien de vous y venir attendre. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  177. Oui vraiment ; et vous n'êtes pas fâché que je sois si pénétrant. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  178. C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  179. Je ne veux point avoir de secret pour toi, mon cher Darinel : que tu devines juste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  180. Je vous le disais bien : j'ai étudié dans de bonnes écoles, et je vous avertis qu'Inégilde est presque aussi pénétrante que moi. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  181. Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  182. Cela ne sera pas impossible ; et voici justement Finette, qui est sa favorite, et qui n'aura pas de répugnance à vous rendre ce bon office. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  183. C'est la tienne que je faisais : j'assurais le Prince que s'il avait besoin de tes soins, de tes lumières et de ton crédit en ce pays-ci... (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  184. Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  185. Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  186. Ce bracelet, Seigneur ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  187. Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  188. La voici, je pense ; éloignez-vous, et me laissez faire. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  189. Ma chère Finette, je suis perdue ; cet époux dont on me menace vient d'arriver, la Fée l'est allée recevoir : que deviendrai-je ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  190. Il y avait une fois un Roi et une Reine... (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  191. Ah, Finette, à quoi songes-tu ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  192. Ce n'est point un conte, c'est un petit trait d'histoire assez joli, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  193. Cette Reine mourut, et laissa deux filles pour qui le Roi choisit des maris qu'elles n'aimaient pas. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  194. Qu'elles étaient à plaindre, Finette ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  195. Elles avaient chacune un amant, qui faute d'occasion ne s'étaient pas encore déclarés, et qu'elles aimaient en secret pourtant. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  196. L'occasion s'offrit, les amants parlèrent : l'aînée reçut le sien avec fierté, lui défendit de lui parler jamais de son amour il se le tint pour dit, il se rebuta, et la pauvre Princesse fut obligée de prendre, en enrageant, ce mari qu'elle n'aimait point. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  197. On n'aimait guère dans ce temps-là, Finette, de se rebuter si facilement. (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  198. On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  199. La cadette fut plus raisonnable et plus heureuse : l'amant lui plaisait, il fut bien reçu ; la Cour en parla, le Roi le sut et l'approuva, et le prétendu mari qu'il avait fait venir fut honnêtement congédié. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  200. Ah que cette histoire est jolie, Finette, et que je suis ravie de la savoir ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  201. Ah ma chère Finette, je tremble ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  202. Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
  203. Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  204. Je vous adore, et je crains moins de vous le dire, que de vous le laisser ignorer. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  205. Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  206. Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  207. Autorisez d'un tendre aveu l'ardent amour que vous avez fait naître, et les obstacles les plus puissants s'opposeront vainement à mon bonheur. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  208. Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  209. Voilà de beaux projets. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
  210. Suivez, Prince, les conseils que l'amour vous donne : obtenez l'aveu de mon père, faites-y souscrire les Fées, et n'appréhendez point d'avoir à surmonter d'autres obstacles. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  211. Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  212. Prince, il est assez surprenant que vous visitiez Inégilde, sans m'en avoir fait avertir : si vous croyez que l'union prochaine de vous et de sa soeur vous autorise à lui rendre quelques devoirs, il faudrait vous en acquitter avec moins de transport, et vos civilités me paraissent un peu trop outrées. (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  213. Je n'étais qu'un berger, d'accord ; mais jeune, beau, bien fait, je le suis encore : et votre soeur, qui était la Fée de la Raison, n'a pas fait ma fortune sans savoir pourquoi. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  214. Et faut-il pour être sage, avoir vécu près de deux siècles ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  215. Donnez-vous le temps de le connaître autrement, n'autorisez point Inégilde à ne pas rendre justice au mérite et à la vertu d'un Prince que j'ai choisi pour son époux, et qui ne peut manquer de l'être, puisque c'est moi qui l'ai résolu. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  216. Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
  217. L'intérêt et la vanité, v.185 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  218. Et l'objet de notre sagesse. v.191 (Acte 2, scène 16, LE PETIT CHoeUR)
  219. Et l'Amour donne aux Amants, v.196 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  220. Parmi les jeux et les fêtes, v.199 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  221. Mûrir nos bleds et nos raisins. v.201 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  222. Et qui ne le trouvez que dans l'emportement v.205 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  223. Les Sages de chez nous ne sont pas sans mérite ; et c'est ce qui me fait espérer, Seigneur, que vous voudrez bien approuver l'alliance où cette sage Fée m'a fait l'honneur de m'appeler. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
  224. Elle mettrait obstacle à mes desseins ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  225. Et les soins que j'ai pris de son éducation, les bienfaits dont je l'ai comblée, recevraient d'elle cette récompense ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  226. Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  227. Ce discours est plus clair que celui de tantôt, Finette. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  228. C'est qu'il est plus naturel et plus vrai, Seigneur. (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  229. Vous sortez avec bien de la confiance, du respect et de l'obéissance que vous me devez. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  230. J'aime à suivre, comme ce Prince, les douces lois de la nature : elle ne m'inspire que de l'estime pour son mérite, et point d'amour pour sa personne ; et il est trop sage et trop raisonnable, pour exiger une chose qui ne peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  231. Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  232. Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  233. Non, vous demeurerez, et je n'aurai pas en vain entrepris de vous unir avec ma nièce : donnez-moi votre main, Prince. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  234. Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  235. Voilà une fille égarée ; et quelque Fée qui en fait qui en fait plus que vous, se mêle apparemment de nos affaires ? (Acte 4, scène 3, ASTUR)
  236. Je demeure immobile et muette d'étonnement et de douleur. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  237. Allons, Prince, courrons chercher Inégilde, et mettons tout en usage pour la ravir à qui nous l'enlève. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  238. Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
  239. Allez, et soyez sûr que je ne tarderai pas à vous la rendre. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  240. Arrêtez, Prince, et recevez un aveu de mes sentiments qui puisse autoriser ceux que vous ne pouvez vous empêcher de laisser paraître pour Inégilde. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  241. Ils sont fort pénétrants dans cette famille-là. (Acte 4, scène 5, DARINEL)
  242. Justifiez-vous, Prince, et hâtez-vous de la rassurer contre ses soupçons. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  243. Ne vous troublez pas, Prince, et ne prenez pas pour un reproche ce que je vous dis de ma soeur. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  244. Prince, parlons avec sincérité ; la dissimulation n'est pas faite pour des personnes de notre rang et de notre humeur. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  245. Je ne vous aime point, vous aimez ma soeur, je lui cède sans murmure et sans répugnance tous les droits que j'avais sur vous. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  246. C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  247. Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  248. Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  249. Je finirai votre embarras, Seigneur, et je vais tâcher de vous rendre une tranquillité parfaite, si elle peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  250. Il est piqué de ce que tu lui as dit, au moins, et ce n'est pas le moyen de retenir un amant, que de lui donner son congé aussi cavalièrement que tu viens de faire. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  251. Hé bien, Seigneur, Inégilde n'est donc plus au pouvoir de la Fée qui prenait des soins si judicieux pour former son coeur et son esprit ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  252. Vous êtes assez capable d'une pareille malice, et ce Prince que vous avez fait venir est un peu mêlé là-dedans, à ce qu'on m'a dit. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  253. Oui, Madame, il aime Inégilde ; et malgré les préceptes de la Fée, ma soeur, je crois, n'est pas insensible. (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
  254. Et j'ai des vues pour vous, ma nièce, qui vous empêcheraient de regretter l'époux que vous déroberait Inégilde. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  255. Moi, regretter un époux, Madame ? (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
  256. Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  257. Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  258. Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  259. Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  260. Si vous avez la faiblesse d'en prendre, évitez du moins la confusion de le laisser paraître, et je prendrai soin de l'adoucir ; attendez avec tranquillité je dénouement de l'aventure, je vais travailler à le rendre heureux, et vous pouvez compter par avance qu'il vous fournira de nouveaux plaisirs. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  261. Il n'en est qu'un où je suis sensible, et c'est celui d'avoir la force de renoncer à tous les autres, pour goûter les douceurs d'une vie tranquille. (Acte 4, scène 9, CLEONIDE)
  262. Et que la sagesse de ce pays-ci est différente celle du nôtre ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  263. Je ne vois rien ici qui me convienne, tout m'y paraît faux et affecté. (Acte 4, scène 10, ASTIBEM)
  264. Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  265. Et qu'il connaît bien le faible de la sagesse ! (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  266. Et que je serais surpris et charmé d'y trouver seulement un coeur sincère, digne de l'attachement d'un Sage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  267. Je vous demande pardon, Madame, je croyais être seul, et je n'aurais pas parlé comme j'ai fait, si j'avais présumé qu'on eût pu m'entendre. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  268. Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  269. Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  270. Et que va devenir ma liberté ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  271. Prince, on sait où est Inégilde, le destin que j'ai consulté vient de me promettre qu'elle nous sera bientôt rendue. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  272. Je m'en réjouis, Madame, et n'y prends point de part pour moi. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  273. Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  274. Notre morale est moins farouche que la vôtre, et les plaisirs et la vertu ne sont pas si fort incompatibles. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  275. Non, cette union ne se fera point, et je cesserai plutôt moi-même d'être la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  276. Quel événement nous annonce ce bruit terrible et mélodieux tout ensemble ! (Acte 4, scène 12, CLEONIDE)
  277. Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  278. Ne craignez rien, le retour de la Fée de la Raison ne peut présager que des événements heureux ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  279. C'est elle-même, et qui nous ramène Inégilde : ah ! (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  280. Quelle divinité favorable nous permet encore de vous posséder ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
  281. Astur, rassurez-vous, et rendez grâces avec mes soeurs au destin qui me permet de venir ici pour terminer leurs différents, et pour réunir par ma présence et par mes conseils, les coeurs que mon éloignement avait séparés. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  282. Le destin est fort obligeant, et vous avez pris bien de la peins : mais vous auriez pu nous écrire, et... (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  283. Vous m'avez fait espérer, Madame, que je ne serais plus malheureuse ; et si le Ciel se déclarait pour un autre que pour le Prince de l'île Fortunée... (Acte 4, scène 14, INEGILDE)
  284. Recevez Inégilde de ma main, Prince, et soyez sûr de toute la félicité possible. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  285. L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  286. Je vous entends, ma soeur : trop de plaisirs l'ont jusqu'à présent occupée, vous voulez qu'un Prince sage lui donne ce juste tempérament qui fait le bonheur et la tranquillité de la vie : je ne m'oppose point à vos désirs, et je ne serai jamais assez aveugle pour résister aux conseils de la Fée de la Raison. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  287. Et de Finette et de moi, qu'en faites-vous, Madame ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
  288. Que nous allons faire un bon petit ménage ! (Acte 4, scène 14, FINETTE)
  289. Vous êtes trop juste, trop sage et trop raisonnable pour ne pas souscrire à ce que nous faisons. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  290. Oh oui, puisque j'ai tant de belles qualités, je souscris à tout, voilà qui est fini : mais à condition que je ne verrai plus de tracasserie, et que les Fées seront mieux d'accord. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  291. Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  292. Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  293. La Raison met d'accord ensemble, v.214 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
  294. La Sagesse, et les plus doux Jeux. v.215 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
  295. Quittez, Bergers, vos retraites, v.216 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
  296. Il règne un air dans cette Cour, v.219 (Acte 4, scène 15, UNE F?E DES PLASIRS)
  297. De la Fortune et de l'Amour, v.222 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  298. Venez jouir dans cette Cour, v.224 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'?LE)
  299. Et tout plaisir devient permis, v.228 (Acte 4, scène 15, DARINEL)

COLIN-MAILLARD. (1701)

  1. On ne saurait jouir de vous, vous arrivez le soir à votre maison, et vous repartez drès le lendemain (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  2. Je reviendrai ce soir, mon enfant, je ne vais qu'à deux lieux d'ici, consulter un peu le Bailli de Pontoise, mon parent et mon ami, sur une petite affaire dans laquelle tu me feras aussi besoin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  3. Je crois, Guieu me pardonne, qu'ous n'y avez pas bouté le pied depis que notre minagère Thomasse et Madame Robinot sont trépassées ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  4. Cette mort m'a laissé tant d'affaires? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  5. Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  6. La mort efface tout, et je ne prends sur mon compte que le présent : du reste, je suis un bon humain, qui aime la paix et la tranquillité, et j'ai toujours regardé une femme, moi, comme un mal nécessaire, comme une de ces choses dont on ne saurait se passer dans la vie, et qu'il faut prendre bonnes ou mauvaises. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  7. Cette Mademoiselle Angélique que vous avez amenée aveuc vous de Paris, Monsieur, n'est-ce point queuque mal nécessaire que vous auriais envie de prendre ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  8. Cette jeune enfant qui est là-dedans auprès de ma tante ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  9. Oh bien, cette aimable personne est sous ma tutelle, mon cher Mathurin, et de son tuteur je vais devenir son mari. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  10. Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  11. Oh parguenne ce n'est plus un secret, je sommes déjà promis l'un à l'autre, et j'avons fait des façons de fiançailles. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  12. Ça se rencontre à marveilles, et il m'est avis qu'il est bian juste, quand vous nous baillez une maîtresse, que je vous baillons itou une Jardinière. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  13. Oui, tu as raison, et je suis ravi que cela se rencontre ainsi, ce sera une compagnie pour Angélique. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  14. Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  15. Croirais-tu bien, tout barbon que je suis, que je passe quelquefois des heures entières, avec mon petit domestique, à jouer à Colin-Maillard avec elle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  16. Les filles et les femmes ne sont jamais plus aises que quand leurs tuteurs ou leurs maris faisont les Colin-Maillards avec elles ; et je crois que c'est pour ça, Gieu me pardonne, que ma défunte à moi m'affectionnait tant. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  17. Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  18. Hé bian morgué je l'y pris la sienne, et je vous ly bailly un tour de poignet. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  19. Tout biau, ly dis-je, Monsieu Lucas, ce n'est pas pour vous que je jouons à ce jeu-là, vous n'en n'êtes pas, retirez-vous d'ici. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  20. Oh, tatigué, je n'entends point de raillerie et Colin-Maillard n'est pas fait pour tout le monde ; n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  21. Oui, il faut prendre garde avec qui l'on y joue, et ne se pas laisser attraper. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  22. Claudine et moi, j'aurons affaire à Paris ce jour-là, je vous en avartis. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  23. J'ai choisi ma maison de campagne, comme plus convenable à mon dessein, et tu ne me vois à Andrésy que pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  24. Acoutez, Monsieu, si vous m'en croyez, je ne ferons qu'une noce de toutes les deux ; et comme la mienne est la plus chétive, alle ira par-dessus le marché, ce sera autant d'épargné. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  25. Je veux dire que j'ai des raisons pour faire les choses à petit bruit. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  26. La petite personne que j'épouse n'est point sans avoir quelque Amant ; et je suis bien aise, surtout, de prendre le temps qu'un certain Capitaine, qu'on appelle Éraste, est à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  27. La présence de ce drôle-là pourrait mettre obstacle à mon dessein. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  28. Assurément, et tout absent qu'est celui-ci, il est important de garder le secret. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  29. Je ne me fie point à ma tante, je crains qu'elle n'ait donné quelque avis à ce Capitaine, et je te recommande sur toutes choses de faire si bonne garde aux environs de ce logis, que personne n'en puisse approcher sans que j'en sois averti. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  30. Tout petit que j'étais, alle s'est queuquefois sarvi de moi pour en faire accroire à votre bonhomme d'oncle, et s'est morgué de père en fils que je sommes attachés à la famille. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  31. Ma tante va m'amuser encore, et je manquerai le Bailli : dépêche, Mathurin, va dire au maître de l'Épée Royale qu'il m'amène sa cavale à la porte de derrière, je traverserai le clos à pied tout en me promenant avec ma tante, ce sera autant de chemin de fait ; va vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  32. Vous voyez, ma tante, j'avais quelques ordres à donner à Mathurin, et le temps s'est passé en les lui donnant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  33. Et ne vous souvient-il plus que la défunte et vous l'aviez promise à Éraste ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  34. Ils s'aiment, ils sont de même âge et de pareille condition, et? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  35. Pour moi, je n'y donnerai point les mains, et je m'en vais quitter la maison ; je ne saurais entendre tant gémir, tant soupirer. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  36. Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  37. Venez m'aider à la retenir, vous dis-je. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  38. Qui, retenir ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  39. Cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  40. Je crains, dieu me pardonne, qu'elle ne se défasse, elle se veut jeter dans le puits. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  41. Se jeter dans le puits ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  42. Mais, écoutez, Monsieur, cela pourrait bien être ; car elle dit qu'elle ne vous aime point, et je gagerais bien qu'elle dit vrai. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  43. La petite insolente ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  44. Ce qu'on m'a dit, et ce que j'ai vu. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  45. Mais il est de la connaissance de Mademoiselle Angélique, et c'était elle qu'il attendait, ce n'était pas vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  46. Hé bien, ma tante, il faut approfondir cette affaire, et chercher un peu? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  47. Oui vraiment, et c'est moi qui ai conduis tout ça, j'avais le mot. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  48. Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  49. Hé bien, mon neveu, vous hasarderez d'épouser cette petite personne malgré elle ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  50. Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  51. Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  52. Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  53. Elle n'entendra rien, Madame, à moins que ce ne soit ce jeune Monsieur qui lui parle, ou que le vieux qu'elle craint lui promette de ne point l'épouser. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  54. Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  55. Qui vous fait vous obstiner dans cette résolution ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  56. Oui, de son bien, ma tante, et c'est par manière de restitution que je l'épouse. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  57. Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  58. Oui, et très forte, même. (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  59. Ce mariage-là me servira de quittance, et je voudrais bien pouvoir de même épouser tous mes autres créanciers. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  60. À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  61. Vous, ma tante, rentrez, je vous prie, ayez l'oeil un peu sur elle et sur la petite Paysanne ; et prenez garde aux signes, surtout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  62. Je ne jouerai point à Colin-Maillard, je vous le promets. (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  63. Je saurai bientôt qui est le jeune homme ; et s'il est demeuré dans le Village, il ne peut pas s'y cacher longtemps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  64. Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  65. Faites avertir les violons, et toute la Jeunesse du Village, de se trouver ici tantôt à mon retour ; je tarderai le moins qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  66. Hom, le vieux fou, qui pense amuser une fille de seize ans avec les Ménétriers de Village, et des jeux d'enfants. (Acte 1, scène 5, MADAME BRILLARD)
  67. Ce n'est ni l'esprit, ni les oreilles ; c'est le coeur qu'il faut amuser à cet âge-là. (Acte 1, scène 5, MADAME BRILLARD)
  68. Tâcher de vous rencontrer et de vous parler, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  69. Je vous rencontre et je vous parle, voilà qui est fini. (Acte 1, scène 6, L?PINE)
  70. A-t-il reçu ma lettre ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  71. C'est lui qu'on a fait cacher dans ce cabinet? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  72. Oui, Madame, et qui en est sorti pendant que vous dormiez dans un coin de la salle, et que Monsieur Robinot jouait à Colin-Maillard avec Angélique. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  73. Tout ce qu'il vous plaira, Madame, il attend vos ordres, et je viens les prendre. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  74. Pas trop, Madame, et je crains bien qu'il ne soit arrivé que pour être de la noce de sa maîtresse. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  75. Qu'il vienne, qu'il vienne ; mon neveu n'y est pas, et nous le ferons jouer à Colin-Maillard, s'il revient. (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  76. Madame, que j'ai de grâces à vous rendre des avis que vous m'avez donnés par votre lettre : mais suis-je assez tôt arrivé pour mettre obstacle à mon malheur ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  77. Nous n'avons pas eu le temps de nous entretenir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  78. Et nous prétendons l'en empêcher, nous : voilà de quoi il s'agit. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  79. Allons, de la vivacité, Monsieur, rêvant chacun de notre côté, et nous rassemblerons ensuite nos idées. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  80. Oh que c'est une sotte chose que d'être amoureux et défiant ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  81. Et vous, Madame, n'entrevoyez-vous rien qui pût? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  82. Mettez-vous à a place d'Angélique, par exemple. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  83. Vous êtes donc Mademoiselle Angélique, et vous n'avez comme elle que quinze ou seize ans tout au plus. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  84. Oh, je valais mieux qu'elle à cet âge-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  85. Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  86. Il prend la poste, il part, il arrive, il vous trouve outrée de désespoir de la violence qu'on veut vous faire ; il soupire, il pleure, il gémit, il se jette à vos pieds, il embrasse vos genoux. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  87. Allons donc, tenez-vous, petit badin, vous m'attendrissez trop, vous m'attendrissez trop : je suis toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  88. Il vous conjure de prévenir par la fuite le malheur qui vous menace également l'un et l'autre. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  89. De consentir à un enlèvement, qui peut seul vous mettre à couvert des persécutions de ce vilain tuteur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  90. Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  91. Cela donne à rêver à la petite fille. (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  92. Vous changez de personnage sur la fin, et vous devenez cette bonne amie qui lui conseille la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  93. Oui palsangué, je vous acoutais, et bian en prend à Monsieu Robinot. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  94. Que veut dire cet animal-là ? (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  95. Nannin, nannin, Madame, Jardinier Concierge, et non pas Jardinier maroufle, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  96. Hé, Monsieur, ne prenez pas garde à cet homme-là. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  97. Ah, oui si? pargué qu'il y prenne garde s'il veut, en bian faisant on ne craint parsonne ; je prends les intérêts de mon maître une fois, et je ne feront tantôt pas mal chapitrer Madame la tante. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  98. Et moi, de mon côté je te la garde bonne. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  99. Tant que je serai ici, je vous mets morgué à pis faire. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  100. Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  101. Oui, de mon maître seulement, et autant de moi. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  102. Et autant de vous ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  103. Et vous parlez fort mal, vous. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  104. Allons, de l'honnêteté, de la douceur, on a tout de moi par la douceur, j'aime qu'on me prie. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  105. Oui : mais il y a magnière et magnière de prier. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  106. On m'expliquait la chose, j'acoutais ; on ouvrait la bourse, je boutais la main dedans sans qu'on me fît seigne : car je comprends facilement les choses, moi, et il m'est avis que vous ne comprenez pas si bian, vous, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  107. Si fait, si fait, nous comprenons bien : mais il y a une petite difficulté, c'est que nous ne portons jamais de bourse, nous autres. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  108. Vous avez raison : mais au défaut de bourse, nous vous ferons notre billet si vous voulez, hem ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  109. Un billet ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  110. Je n'avons pas de foi pour des billets de Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  111. Il a raison, Monsieur, c'est un grand secours que celui d'une bourse bien garnie, et malheureusement la nôtre ne l'est pas. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  112. Oui : mais ce rustre-ci ne veut point de billet, et sans argent comptant, ces maroufles-là? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  113. Au défaut de l'argent comptant, il faut payer d'imagination ; il est amoureux de cette petite Claudine, qui me fit parler à Angélique ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  114. Tâche de rejoindre le Jardinier, et de l'amener ici comme sans dessein. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  115. L'idée est bonne, et nous en aurons bonne issue. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  116. Monsieur Robinot n'y est pas, et Mademoiselle Angélique m'envoie vous chercher, pour vous dire qu'elle sera ravie de vous voir. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  117. Non, demeurons, belle Claudine, je me plais mille fois plus avec vous qu'avec elle, et je voudrais y pouvoir demeurer toute ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  118. Vous fûtes hier avec moi toute la journée ; et quand Mademoiselle Angélique arriva, vous l'aimiez encore de tout votre coeur, je sais bien cela. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  119. Hé bien, Monsieur, vous mentez encore, ou bien vous ne vous y connaissez pas, et peut-être aussi vous voulez m'en faire accroire ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  120. Point du tout ; et pour marque de ma sincérité, promettez-moi seulement de m'aimer, et je vous promets de ne voir Angélique de ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  121. Hé fi donc, Monsieur, vous venez ici pour elle, et vous ne la verriez pas ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  122. Oui, de nous aimer : mais de nous marier, ce n'est pas de même ; et quand des Messieurs comme vous épousent de petites paysannes comme moi, on dit que ce n'est jamais pour de bon, et je veux que ce soit tout de bon qu'on m'épouse. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  123. Que ma mère, ma tante et mes cousines soient de la noce. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  124. Oh palsanguenne, en vela bian d'une autre : Claudine avec cet enjoleux de Capitaine. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  125. Oui palsanguenne j'y étais, ça ne va pas mal ; stanpendant je ne sommes que fiancés, et que sera-ce donc quand je serons mari et femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  126. Avec une belle croix de diamants, et de belles pierreries à ses oreilles. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  127. Et comment te baillerait-il tout ça ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  128. Aga, tiens, Claudeine, son valet ni ly n'avont pas seulement de bourse. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  129. Non, Monsieur le Jardinier, pour acheter vos soins auprès d'Angélique, dont je ne me soucie plus : mais pour rendre Claudine la plus heureuse personne du monde, vous verrez que rien ne nous manquera. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  130. Monsieur le Capitaine, mettez la main à la conscience, je sommes fiancés Claudeine et moi ; est-ce que vous voudriais me faire ce tort-là ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  131. Je trouve Claudine si charmante, et tu m'as fait tant de difficultés pour Angélique? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  132. Je ferai tout ce qu'il faudra faire, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  133. Alle ne me dit pas adieu tant seulement, Queu dommage qu'alle soit si gentille et si changeuse ! (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  134. Oh ça, mon pauvre garçon, enseigne-moi vite, je te prie, où demeure la mère de cette aimable enfant. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  135. Mais acoutez donc, Monsieur le Capitaine, une petite parole. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  136. Est-ce que vous êtes fou, de vouloir épouser cette petite créature-là ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  137. Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  138. Hé morgué, n'entreprenez pas ça, c'est une dévergondée, une petite libartine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  139. Hé, ne me baillez pas cette mortification-là, Monsieur le Capitaine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  140. C'était nous qui prions tantôt cet animal-là, et je le trouve à vos genoux. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  141. Il faut l'être, Monsieur, allons, allons, un peu d'humanité ; voilà un pauvre coquin que vous mettez au désespoir. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  142. Je vous ferai un billet de cent francs. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  143. Voilà des gens qui sont fiancés une fois, je regarde cela, moi, comme mari et femme ; et pour une petite fantaisie qui vous passe dans la tête, vous venez troubler la paix d'un ménage, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  144. Une petite étourdie apparemment : sans conduite, sans jugement, sans retenue, sans scrupule. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  145. Elle vous fera peut-être au premier jour le même tour qu'elle fait à cet homme-ci. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  146. Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  147. Retornez-y, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  148. Il a raison, Monsieur, il n'y aura point de mal à tout cela, je n'y trouve qu'un petit inconvénient. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  149. Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  150. Hé bien, hé bien, si Monsieur Robinot vient à savoir que c'est vous qui êtes ici, il se tiendra sur ses gardes, et cela rendra l'exécution de vos projets plus difficile. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  151. Il n'y a qu'à déloger du cabaret, faire semblant de partir, et changer de figure. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  152. J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  153. Venez, venez, je vous aurons biantôt fagotés, et puis après ça je songerons au reste. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  154. Oh pargué nannin, je ne ly rendrai pas, je ne sus pas si bête ; et tu seras trop heureuse de me r'avoir, va, laisse faire. (Acte 1, scène 15, MATHURIN)
  155. Mais voici cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  156. Oui vraiment, et que si je voulais l'aimer, il y demeurerait toute sa vie. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  157. Oui vraiment ; et il est si hâté, si hâté de m'épouser, qu'il m'épouserait sans ça si je voulais. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  158. Elle parle avec une confiance qui m'assassine ; et ce qui me désespère le plus, je ne vois point Éraste : il devrait me chercher, il m'évite, il est infidèle. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  159. Oh pour ça oui, je vous en réponds : demandez à Mathurin, vous dis-je, il m'a chanté pouille, il est aussi fâché que vous, et il n'y a que le Monsieur et moi qui soyons bien aises. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  160. Non, cela n'est point, ce sont des contes, je ne suis point assez touchée de cette prétendue perfidie ; j'y serais plus sensible, si elle était véritable. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  161. Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
  162. Dussé-je le reste de mes jours traîner une vie languissante et malheureuse avec Monsieur Robinot, prévenons, du moins en apparence, en lui donnant la main, la honte de n'avoir pu garder un coeur qui devait n'être qu'à moi. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  163. Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  164. C'est à vous que je dois mon éducation, et la reconnaissance que j'en ai ne saurait souffrir de retardement : trop heureuse, si le don de ma main peut aujourd'hui m'acquitter envers vous du soin que vous avez pris de mon enfance. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  165. Je ne me sens pas de joie, et il ne tient qu'à moi de mourir de plaisir tout subitement. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  166. Oh, pour cela, mignonne, je ne m'attendais pas à te trouver si raisonnable à mon retour. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  167. Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  168. Non, dès aujourd'hui : point de retardement. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  169. Vous hésitez, Monsieur, et vous voulez que je croie que vous m'aimez ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  170. Oh bien, mignonne, on vient à bout de tout avec de l'argent, je m'en vais voir ce qui se peur faire, et je t'en viendrai dire des nouvelles. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  171. À quoi je m'engage, et quelle résolution viens-je de prendre ! (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  172. C'est lui, c'est ce Monsieur qui m'aime, et qui s'est habillé en Paysan pour me faire plaisir. (Acte 1, scène 19, CLAUDINE)
  173. Je le pardonnerais à vos yeux : mais votre coeur devrait vous dire que sous cet habit de Paysan vous voyez le tendre, l'amoureux Éraste. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  174. Mais qu'est-ce que c'est donc que ça, Monsieur, vous disiez que vous ne la verriez plus, et vous lui parlez plutôt qu'à moi ? (Acte 1, scène 20, CLAUDINE)
  175. Cet habillement-là vous sied à merveille, et celle pour qui vous l'avez pris vous est bien redevable. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  176. Non vraiment, vivez, Monsieur le Paysan, vivez pour votre aimable Paysanne, et jouissez avec elle? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  177. Elle est fâchée de ce que vous m'aimez, et elle va épouser Monsieur Robinot par dépit. (Acte 1, scène 20, CLAUDINE)
  178. Oui, traître, et mon plus grand chagrin, c'est que cela ne puisse pas t'en donner. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  179. Oui da, oui da, ça se pourrait bian ; ils sont un tantinet gausseux ces drôles-là. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  180. Non, je te veux voir dans ce biau carrosse, avec cet habit d'or et ces pend'oreilles. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  181. Tu me le promets, au moins ? (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  182. Oui, je te le promets. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  183. Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  184. Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  185. Oh ce n'est pas par l'esprit que je sais ça, c'est par l'expérience, et ma défunte, à moi, tirait à uriau tout autant que parsonne de sa sorte : mais, acoute donc, ne va pas faire de même. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  186. Vela nos gens qui revenont, et qui ne querellont plus. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  187. C'est cette bonne Madame qui les as raccordés. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  188. Je sommes raccommodés moi et Claudeine. (Acte 1, scène 22, MATHURIN)
  189. Qu'ai-je fait, Éraste, vous n'étiez point coupable, vous m'aimez, et mon dépit m'a fait promettre à Monsieur Robinot de l'épouser dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  190. Je dégagerai votre parole, avouez-moi de tout seulement, et consentez au dessein que l'on vous a dit. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  191. Me voilà de retour, moutonne, et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  192. Que cet espoir me flatte agréablement, Monsieur, et que je serai contente de ma destinée ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  193. Qui est cet homme-là, Mathurin ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  194. Parguenne oui, c'est moi qui les ai avartis, et ils ne tarderont pas à venir? Hé bian l'ai-je dit ? (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  195. Venez, fillettes et garçons, v.4 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  196. Mais cet amoureux passereau, v.13 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  197. Et le laid, le vilain oiseau, v.16 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  198. Qui près de nous pleure et soupire, v.19 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  199. Que la retraite ou le Couvent : v.26 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  200. Ah, mignonne, je ne me sens pas de joie, et je vais cabrioler comme un jeune homme de quinze ans. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  201. Jouons à quelques petits jeux. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  202. Oui, à cache-cache-mitoulas, à la cleumisette, à la queuleuleu. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  203. Allez, allez, Monsieur, ne craignez rien, Il n'y a point de Monsieur dans le cabinet. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  204. Et dans la grande huche, n'y est-il point encore Blaise ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  205. Non pas, s'il vous plaît, c'est au maître du logis que l'honneur appartient, et il est bon qu'une femme s'accoutume de bonne heure à porter respect à sa personne. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  206. Et vous êtes Colin-Maillard, Monsieur. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  207. Et faites vite la retraite, v.39 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  208. Oui, mais stanpendant que je jouerons, que les ménétriers jouiont itou, et poursuivons de nous divartir, ça n'en sera que mieux. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  209. Pargué, Monsieur, pendant que je jouons à Colin-Maillard, je crois qu'alle est allé jouer à la cleumisette. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
  210. Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
  211. C'est ce Monsieur du cabinet d'hier au soir. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
  212. Allons, cousin, ils ne peuvent être loin ; courons après ; et si je les attrape, je ferai tout pendre, et ma tante et Angélique même. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  213. Nombre de femmes et filles v.49 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  214. Quand une femme à la Bassette v.53 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  215. Loin d'interroger la Coquette v.55 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  216. Qui vit gai, content et gaillard : v.58 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  217. Aminte est sévère et cruelle, v.61 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  218. Et rebute un Amant vieillard ; v.62 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  219. Allons, enfants, les Ménétriers sont payés ; pendant qu'il courra, que chacun se prenne par la main, et achevons notre Branle. (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES À LA MODE. (1692)

  1. Hé bien, Frontin, as-tu donné mon billet à Lisette ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Et la raison ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Il n'y a presque plus que cette maison où vous ne soyez pas tout à fait connu. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. C'est bien dit ; attrapons encore ces gens-ci, et faisons grâce au reste de la nature. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. La petite fille de Monsieur le Notaire chez qui nous sommes, l'aimable et jeune Mariane, est un des meilleurs partis qu'il y ait à Paris. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  8. C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  9. Justement. C'est moi qui suis le confident de cette affaire. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  10. Araminte et sa femme sont intimes amies. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  12. Le jeu, les femmes, tout ce qui sert à ruiner les autres, est ce qui lui fait faire figure, et tout son revenu n'est qu'en fond d'esprit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  13. Bonjour Lisette. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  14. Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Et sais-tu bien qu'il est près de midi ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  16. Et vous vous promenez toute la nuit. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  17. Monsieur le Chevalier a conseillé à Madame d'établir ici avec Araminte de petites parties de plaisir et de jeu. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Nous ne sortirons plus si souvent, et dans le fond il y a quelque raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  19. Et le mari sait-il quelque chose de ce dessein ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  20. Il n'est rien tel que de mettre les gens sur un bon pied. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  21. J'y viens de la part d'Araminte, de celle de Monsieur le Chevalier, et de la mienne. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  22. Oui, vraiment, comme Laquais d'Araminte, j'ai un billet à lui rendre. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  23. Et attends, attends. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  24. Comme valet de chambre de Monsieur le Chevalier, j'ai des affaires sérieuses à te communiquer. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  25. Valet de chambre de l'un, laquais de l'autre, grison de celle-ci, espion de celle-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  26. Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  27. Je sais toujours tout, et ne dis jamais rien, et je ne cherche qu'à faire plaisir à tout le monde. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  28. Oui, d'elle-même ; et il m'a chargé de te l'a demandé en mariage. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  29. Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  30. Ceux de Mariane n'ont rien compris : mais pour rendre la chose plus intelligible, voilà un petit billet que tu es priée de lui faire lire. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  31. Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  32. Vous rendre un billet d'Araminte, Madame. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  33. Ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  34. Lisette ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  35. Et vous n'êtes pas plus intriguée ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  36. Cette femme est de mes amies, et tu sais que je ne suis pas jalouse. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  37. Et comment donc ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  38. Oh, ne me querelle donc point, je te prie, tu me mettrais de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  39. Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  40. Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  41. N'est-il pas vrai que j'étais née pour être tout au moins Marquise, Lisette ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  42. Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  43. Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  44. Qui vous retient ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Hé bien, n'en parlons plus, Lisette, c'en est fait, me voilà déterminée. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  46. Nous avons déjà dans nos intérêts un Commissaire, Madame, le Mari d'Araminte ; et ce n'est pas peu de chose à Paris, pour des joueuses de profession, que la faveur d'un Commissaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Ne comptons point trop là-dessus, le mari d'Araminte est un homme fort extraordinaire ; et qui n'aime point à faire plaisir à sa femme. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  48. Et que je ne sais quel tour faire à mon mari pour en attraper ; l'affaire de mon diamant l'a déjà mis dans une colère épouvantable. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. Il commence pourtant à croire que vous l'avez en effet perdu, et il me semble que nous pourrions à présent risquer de le vendre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Point du tout, il a fait courir des billets chez les Orfèvres. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  51. Hé bien, mettons-le en gage, Madame, c'est de l'or en barre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  52. Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  53. Hé, bonjour, Madame Amelin, il y a mille ans que je ne vous ai vue, et cependant je suis sur vos parties. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  54. Lisette, allez dire à mon homme d'affaires qu'il vous donne trois cents dix livres, dépêchez, n'entendez-vous pas ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  55. Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  56. Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  57. En vérité voilà un mauvais petit caractère. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  58. On veut paraître ce qu'on n'est pas, et c'est ce qui perd bien de la jeunesse. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  59. À cela près, Janot est bon garçon, et je ne puis m'empêcher de l'aimer. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  60. Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  61. Je ne sais si Lisette aura déjà donné à Mariane le billet... (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  62. Tu as beau faire, Janot, je suis ta mère, et quoique tu sois un méchant enfant, bon sang ne peut mentir, je t'aime toujours, Janot, mon pauvre Janot ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  63. Voici quelqu'un, contraignez-vous, et ne me trahissez point, je vous prie. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  64. Hé, bonjour, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  65. Qui est cette femme, Lisette ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  66. Frontin t'a-t-il laissé un billet ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  67. Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  68. Voilà un aimable petit Gentilhomme. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  69. J'aime les gens de qualité, c'est mon faible, ils ont toujours de petites manières qui les distinguent, et l'on fait bien son compte avec eux, n'est-il pas vrai. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  70. Mais, Madame joue quelquefois, et quand elle gagne... (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  71. Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  72. Et quand lui faut-il cet argent ? (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  73. Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  74. Nous aurons de l'argent comptant, et nous donnerons à jouer, Dieu merci. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  75. Tout se dispose à merveilles pour ma petite fortune. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  76. La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  77. Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  78. S'il était un peu moins vilain, et qu'Araminte eût l'esprit... (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  79. Pour l'esprit d'Araminte, j'ose quasi vous en répondre ; et malgré l'avarice de votre époux, si vous n'étiez point un peu trop intéressée dans les dépenses qu'il pourrait faire... (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  80. Cela nous mettrait en fond pour l'établissement du jeu que nous voulons faire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  81. Oui, Monsieur, justement, deux marquises, une comtesse, un partisan, trois abbés, autant de fainéants, ce commis de la douane, et ce petit épicier, sont au logis qui vous attendent. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
  82. Lisette ne revient point de chez Madame Amelin. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  83. Cette folle d'Araminte me fait attendre. (Acte 2, scène 3, ANG?LIQUE)
  84. Prenons bien garde que mon mari ne soupçonne rien de tout ceci, Lisette. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  85. Je lui épargne ces sortes de petits chagrins autant qu'il m'est possible. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  86. Et cependant, il se plaint encore. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  87. Je les connais : le mien me divertit quelquefois avec son humeur bourrue, et je voudrais qu'il lui prît envie de quereller aujourd'hui, pour me désennuyer. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  88. C'est un plaisir qu'il est facile de vous faire avoir, et je me charge de cela, moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  89. Des coiffes, Lisette, une écharpe. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  90. J'ai besoin de mille choses, des tables, des cornets, des dés et des cartes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  91. J'attends Araminte, je veux qu'elle m'aide à faire toutes mes emplettes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  92. Hé bonjour, mon aimable petite. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  93. Tu as fait une belle conquête, et je t'en félicite. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  94. Je n'abuserai pas de ton secret. À quoi as-tu passé la nuit ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  95. C'est un homme qui perd l'esprit, et qui me le fait perdre. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  96. Il veut et ne veut plus dans le moment même. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  97. Il querelle toujours sans sujet ; et pour vivre en repos avec lui, on ne sait jamais quel parti prendre. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  98. Il faut que vous m'aidiez à le rendre raisonnable, et à me venger de ses caprices. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  99. Que ce soit donc en tout bien et en tout honneur : pour mettre un mari à la raison, on s'en écarte quelquefois, et ces biais-là ne valent jamais rien, quoiqu'ils soient les plus à la mode. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  100. Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  101. Que Lisette vienne donc avec nous : tout en roulant nous parlerons de nos affaires. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  102. Non pas, s'il vous plaît, j'ai ici les miennes, et vous vous passerez bien de moi. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  103. Tu n'as qu'à me dire tes projets, je te ferai confidence des miens, et nous trouverons moyen de les mettre en oeuvre. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  104. Et je corrigerai le plan, moi, s'il en est besoin. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  105. Adieu, Lisette. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  106. Les aimables petites personnes ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  107. Elles vont tenir entre elles un petit conseil contre leurs maris, et sans cela que feraient-elles ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  108. Grâce à l'avarice et à la bizarrerie des hommes, c'est aujourd'hui la plus nécessaire occupation qu'aient les femmes. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  109. Mais voici Mariane fort à propos, n'ai-je pas perdu le billet du Chevalier ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  110. Sachons un peu ce qu'elle a dans l'âme avant que de lui parler de cette affaire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  111. Que me veut ma belle-mère, Lisette ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  112. Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  113. Je venais lui donner le bon jour, et je retourne dans ma chambre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  114. Hé non, non, je vous veux quelque chose, moi, et Madame n'avait rien de si intéressant à vous dire. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  115. Dépêche-toi donc, tu sais bien que mon père ne veut pas que je te parle, et qu'il dit que tu me gâtes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  116. Et quelles remontrances peut-il faire ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  117. Je ne sais ; je ne les mérite point, je ne les écoute pas le plus souvent, et quand il a bien longtemps parlé, il me semble que je n'ai entendu que du bruit. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  118. Ma belle-mère ne sait point toutes ces choses, et elle vit heureuse. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  119. Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  120. Oh, c'est autre chose ; quand je serai mariée ne serai-je pas la maîtresse, et ne ferai-je pas comme elle tout ce que je voudrai ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  121. Et votre belle-mère, si elle vous proposait... (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  122. Mais, Lisette, un mari de sa main me conviendrait assez, je pense. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  123. Et de la mienne, craindriez-vous d'être trompée ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  124. Hom, je devine ce que tu me veux, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  125. Et que devinez-vous encore ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  126. Que quelqu'un est amoureux de moi, et qu'on t'a priée de me le dire. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  127. Et c'est pour savoir ce que je pense, que tu me parles de mariage ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  128. Oh, que je ne suis plus une petite fille ; et quoique je ne voie pas le monde, quand je suis seule, je rêve à bien des choses. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  129. J'aurais trop à rougir, Lisette, si mes conjectures n'étaient pas justes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  130. Oh, pour le coup, je devine à mon tour, et je ne suis pas moins pénétrante que vous. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  131. Paix, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  132. Vous rendre un petit billet. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  133. Un billet ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  134. S'il n'est point de Monsieur le Chevalier, je ne le veux point voir, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  135. Il écrit comme ses yeux parlent, ils m'avaient déjà dit tout ce qui est dans sa lettre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  136. Mais les vôtres n'ont point fait de réponse, et c'est une réponse dont il est question. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  137. Mais, Lisette... (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  138. Ta belle maîtresse est-elle visible, et Monsieur le Notaire est-il au logis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  139. Il n'y a personne, Monsieur, depuis le matin Monsieur est en Ville, et Madame vient de sortir avec Madame votre épouse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  140. Je suis ravi de te trouver seule, Lisette, et j'ai mille choses à te dire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  141. Comment ton Maître et ta Maîtresse vivent-ils ensemble, dis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  142. Comme un mari et une femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  143. Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  144. Quel parti, moi ; je suis pour Madame : et si vous voulez que je vous parle net, je ne crois pas qu'un mari puisse avoir raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  145. De petits bourrus éternels, par exemple. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  146. Et pour se tourmenter eux-mêmes. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  147. Que ne donnes-tu ces conseils à ta maîtresse, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  148. Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  149. Cela se pourrait, je suis fort humaine, et je voudrais de tout mon coeur que vous eussiez raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  150. Où ce petit reproche nous mènera-t-il ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  151. Et si elle savait combien je m'y intéresse, elle serait sensible à ceux qu'elle me cause. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  152. Si tu voulais l'en instruire, Lisette, je ne serais point ingrat d'un si bon office. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  153. Me promets-tu de parler en ma faveur ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  154. Il n'y a que de la délicatesse dans cette passion. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  155. Qu'elle sache tout cela, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  156. Remettez-vous un peu, vous voilà tout hors de vous-même. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  157. Je suis trop ému, je ne veux point qu'il me voie ; cachez-moi dans le cabinet de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  158. Dans son cabinet ! (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  159. Mais, descendez par ce petit escalier, et allez prendre l'air : vous en avez besoin, sur ma parole. Ma foi, l'aventure est trop drôle, et voilà de quoi bien divertir nos faiseuses d'emplettes. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  160. Et c'est cela dont je me plains, au lieu de prendre le soin de son ménage... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  161. Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  162. Hé, fi, Monsieur : vous êtes Notaire, et vous ne savez pas la Coutume de Paris. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  163. Aussi je crève, et l'on ne sait pas tout ce que je souffre. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  164. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  165. Je veux vous aider aussi à la quereller, moi, et je vous réponds quasi de la réduire. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  166. Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  167. Si tu ne crois pas qu'il m'aime tout de bon, ne lui donne pas mon Billet, Lisette. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  168. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  169. Je suis toute jeune, et tu as de l'expérience ; c'est à toi de me bien conduire. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  170. Mais, tout de bon, est-il vrai qu'il m'aime, dis, Lisette ? (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  171. C'est moi qui vous le dis, et vous en doutez ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  172. Ah, que je suis lasse de tous ces maîtres-là, Lisette ! (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  173. Ma pauvre Mademoiselle Lisette, je suis furieusement intriguée. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  174. Ne faites point de bruit, ma chère, et n'en parlez point à Madame, il se retrouvera ; en tout cas, il n'y aura que moi qui perdrai. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  175. Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  176. Oh, à ce compte vous avez raison, et Monsieur Janot, aussi, Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  177. Vous ne savez pas tout ce qu'il sait faire ; c'est un petit drôle qui en sait bien long. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  178. Adieu Mademoiselle Lisette. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  179. Je crois, Dieu me pardonne, qu'elle veut demander Mariane à son père pour ce petit mièvre de Janot. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  180. Oui, mon enfant, une Compagnie que les trois dés et le lansquenet ont démontée. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  181. Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  182. Je t'aime furieusement au moins, et si tu voulais... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  183. Ce sont les premiers amusements de ma jeunesse, mon enfant ; et à l'heure que je te parle, j'ai deux ou trois affaires en main de cette nature-là. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  184. Hé bien, va donc vite porter à Monsieur le Chevalier ce billet de Mariane, et reviens ici je te dirai la chose. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  185. Ces deux Messieurs sont de fort bons sujets au moins. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  186. Assurément, et pour peu que les femmes soient d'intelligence... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  187. Elles aiment la dépense, et n'ont point d'argent. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  188. Portez tout cela dans mon cabinet. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  189. Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  190. Y a-t-il quelque chose de nouveau, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  191. Oui, Madame, et de fort particulier même. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  192. Quoi, mon mari, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  193. Il ne faut point que vous fassiez tant la fière, et si vous nous débauchez le nôtre, nous vous rendrons le change à merveilles. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  194. Tu plaisantes, peut-être, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  195. Voilà les propositions qu'elle m'a faites, et c'est là-dessus que j'attends vos ordres. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  196. Il y a de la fatalité dans cette aventure. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  197. Toutes tes idées de cette nuit, ne valent pas ce que le hasard nous présente. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  198. Lisette ne nous sera pas inutile, ma bonne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  199. Et moi aussi, le plutôt vaut le mieux, assurément. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  200. C'est mon avis ; et le tien, Lisette ? (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  201. J'opine du bonnet ; il faut les expédier dans la règle des vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  202. Pour vous, Mesdames, il faudra vous mettre en dépenses de quelques petites faveurs, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  203. Vous êtes une extravagante, Lisette. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  204. Un petit billet tendre, peut-être ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  205. Ils nous mettent-là dans un chemin qui mène loin quelquefois, ma mignonne. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  206. Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  207. Mais vraiment, Frontin sait le monde, et il a de l'esprit, ma bonne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  208. Nous ne hasardons donc rien de nous remettre à sa conduite ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  209. Les choses n'iront que jusqu'où vous voudrez, et vous en viendrez aux éclaircissements quand il vous plaira. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  210. Vous devenez insolente, Lisette. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  211. Je vais dire un mot à Monsieur le Chevalier, et je reviens dans le moment même. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  212. Je veux avoir moi-même le plaisir de lui conter cette aventure. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  213. Nous ne manquerons pas de Joueurs, sur ma parole, et ton mari nous sauvera les amendes. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  214. Hé bien, Lisette, ta maîtresse est-elle revenue ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  215. Oui, Monsieur, et elle est ressortie même. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  216. Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  217. Oui, Monsieur : quand on a de certains chagrins, et qu'on ne sait à qui s'en prendre... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  218. Elle a quelques chagrins, Lisette ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  219. Et de quelle nature sont ses chagrins encore ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  220. Ah ! Monsieur, que deviendrais-je, si elle savait que je vous fisse des confidences de la sorte ? Elle ne me le pardonnerait jamais. C'est une petite dissimulée, qui serait au désespoir qu'on sût les mauvaises situations où la mettent presque tous les jours ses extravagances. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  221. Il est bien vrai que son mari est un vilain ; qui lui donne fort peu de chose, et que la fortune des joueuses est sujette à de petites révolutions quelquefois. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  222. Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  223. Qu'il est fâcheux d'avoir affaire à de petites personnes trop scrupuleuses ! (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  224. De vous les emprunter, c'est ce qu'elle ne fera pas, de les prendre à titre de présent, il n'y a pas d'apparence ; et pour moi, je ne vois qu'une façon de restitution dont on pût se servir utilement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  225. Oui, Monsieur, les joueurs sont un peu sujets à caution, comme vous savez, et Madame n'a pas joué toujours avec les plus honnêtes personnes du monde. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  226. Il n'y a pas de manière plus sûre et plus galante que celle-là. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  227. Mais, je serais bien aise, Lisette, qu'elle sût que c'est à moi qu'elle en aura l'obligation. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  228. Et par qui lui faire tenir cet argent ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  229. De votre part, cela serait suspect, et le métier d'un Commissaire n'est pas de faire des restitutions. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  230. Mettez, mettez deux cents louis neufs, la restitution en sera plus honnête. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  231. Et vous viendrez quelques moments après, pour parler vous-même à Madame. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  232. C'est fort bien dit, adieu, Lisette. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  233. Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  234. Tu as raison, celle qui reçoit ne s'engage à rien, et le donateur est pris pour dupe. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  235. Où est Monsieur le Notaire, il faut que je décharge aussi sa conscience de quelque petite restitution. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  236. Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  237. Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  238. Que j'ai de grâces à te rendre, ma chère Lisette ! (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
  239. Un rival, Lisette ? (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
  240. Oui vraiment, et des plus dangereux, même. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  241. Et quel est donc ce rival, dis ? (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
  242. Un petit mièvre de par le monde, qu'on appelle Janot, le fils de cette femme à qui vous avez tantôt parlé... Cela vous alarme ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  243. Je vais voir si elle est seule, et je viendrai vous en avertir. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  244. Il n'y a rien de gâté encore ; mais il faut se hâter de conclure le mariage ; le billet s'explique-t-il en bons termes. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  245. Si j'en juge par le billet, mes affaires iront le mieux du monde. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  246. Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  247. Parlons net, ou je vous trahirai. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  248. Ne vous fâchez point, et soyez bon Prince. Je suis votre serviteur, votre valet même quelquefois, dont j'enrage. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  249. On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  250. Quand une affaire est terminée, elle est finie pour tout le monde ; il n'est rien tel que de faire marché : composons d'avance ; assurez-moi ma petite fortune, et je vous permets d'achever la vôtre. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  251. Vous m'avez donné ce matin un billet de soixante pistoles, pour les aller recevoir de ce Commis de la Douane. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  252. Point, Monsieur, il y a encore ce diamant que vous avez tantôt pris chez votre mère, et que vous m'avez dit de troquer contre de l'argent. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  253. Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  254. J'aurai soin de tout cela, je te le promets. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  255. Vous me donnerez avec cela quelques bonnes habitudes, et tout ira bien. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  256. Sur ce pied-là, reprenons la cérémonie, j'oublie l'égalité de nos naissances, et je vous regarde comme le Gentilhomme de France le moins roturier. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  257. Et si l'affaire ne réussit point ? (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  258. Tais-toi, Frontin, voici Lisette. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  259. Ne perdez point de temps, montez par ce petit escalier, Frontin sait les êtres, qu'il vous conduise. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  260. Tu feras le guet pour assurer leur conversation. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  261. Tu ne viens donc pas avec nous, toi, Lisette. (Acte 3, scène 13, LE CHEVALIER)
  262. Entrons ici, Monsieur le Chevalier, je ne suis point tranquille dans ma chambre, on pourrait nous y surprendre, et l'on m'en ferait un crime. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  263. Ici, l'on peut penser que le hasard nous aura fait rencontrer, et que vous ne m'aurez abordée que par civilité. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  264. Hé, ne pouvez-vous pas faire tout mon petit bonheur ? (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  265. Et consentiriez-vous, sans répugnance, que je devienne votre époux. (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  266. Araminte et ma Belle-mère ne disent tous les jours autre chose : elles chagrinent leurs maris, leurs maris les haïssent. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  267. Moi, je voudrais vous aimer toujours, et il faudrait pour cela que vous m'aimassiez toute votre vie. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  268. Et vous croyez que le mariage pourrait faire finir ma tendresse, ah ! (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  269. Non, rapprochez-vous, c'est Lisette. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
  270. Je venais vous en rendre compte, Madame ; et tout Paris viendra chez vous sitôt qu'on saura qu'on y joue. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  271. Je vais le mettre à la raison. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  272. Oui, Madame ; et en remontant, on m'a donné ces deux cents pistoles que vous savez. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  273. Et vous, Mariane, allez lui tenir compagnie pendant que je serai obligée d'essuyer la fatigante conversation de votre père. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  274. Entrez aussi dans mon cabinet, je veux vous faire part d'une aventure que vous trouverez divertissante. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  275. Et moi, Madame, que deviendrai-je ? (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
  276. Va faire un tour, et reviens, Frontin. (Acte 4, scène 4, ANGÉLIQUE)
  277. Dépêchez-vous donc, Madame : je suis honteux que Lisette soit plus expéditive que moi ; mais, je réparerai cela par la somme. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
  278. Bonjour, mon cher petit mari. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  279. Lisette dit que vous êtes de mauvaise humeur, et que vous voulez gronder, est-il vrai ? (Acte 4, scène 5, ANG?LIQUE)
  280. Oh, querellez donc de sang-froid, je vous prie, je vous promets de vous écouter de même. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  281. Oui, Madame, et très long... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  282. Si vous vouliez quereller en abrégé, mon petit mari, je vous aurais bien de l'obligation. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  283. Et le moyen de renfermer en peu de paroles tous les sujets de plaintes que vous me donnez tous les jours. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  284. Moi, je vous donne des sujets de plaintes, mon fils ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  285. Oh que diantre, mon fils, mon petit mari, supprimons tous ces termes-là, s'il vous plaît, trêve de douceurs, je vous prie. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  286. Plus j'ai d'honnêteté pour vous, plus vous avez d'aigreur pour moi : en vérité, je n'y comprends rien, et je suis fort scandalisée de votre procédé. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  287. Vous jurez, Monsieur, vous jurez, vous me faites trembler : Lisette, holà, quelqu'un. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  288. Lisette ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  289. Demeurez auprès de moi, Lisette : Monsieur est dans une fureur qui ne se conçoit pas. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  290. Ah, la méchante femme, Lisette, la méchante femme ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  291. Ce sont vos violences et vos caprices qui m'en écartent. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  292. En vérité, Monsieur, vous vous servez de termes bien offensants ; et si ma famille savait les duretés que vous avez pour moi... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  293. Hé bien, je te fais juge de nos différends, Lisette. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  294. Oui, tu as de l'esprit, et je te permets de me condamner si j'ai tort. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  295. Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  296. Hé bien, qu'elle me tienne parole, et je ne querellerai de ma vie. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  297. La pauvre petite femme ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  298. Le seul plaisir que je me propose, est de jouer, et de recevoir compagnie. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  299. Ah, mon cher petit mari, que j'en serai contente : tâchons de l'engager à cela, je vous prie, c'est la plus aimable personne du monde, qu'Araminte. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  300. Nous aurons son mari quelquefois, nous verrons ma nièce la Greffière qui fait des vers, ma cousine l'Avocate, son beau-frère qui est plaisant, sa soeur la Conseillère, mon oncle le Médecin, sa femme et ses enfants, nous nous divertirons à merveilles. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  301. Nous donnerons de petits concerts quelquefois. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  302. Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  303. Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  304. Lisette ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  305. Mais, Monsieur, je veux un portier, sans cela, marché nul, je sortirai, et tout à l'heure. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  306. Hé, passez-lui cette bagatelle : faut-il rompre un traité pour un malheureux Portier ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  307. Je me ferai moquer de moi ; et d'ailleurs, comment soutenir tant de dépense ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  308. Les joueuses ont des ressources inépuisables, et les femmes à qui leurs maris ne donnent point d'argent, ne sont pas toujours celles qui en dépensent le moins. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  309. Adieu, mon fils, je vais me recueillir dans mon cabinet, et songer à prendre toutes les mesures imaginables, pour vous donner la satisfaction de demeurer au logis sans m'y ennuyer. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  310. Vous êtes bienheureux d'avoir une femme si bonne et si judicieuse. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  311. Je paierai bien cher cette complaisance, peut-être. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  312. Il faut en essayer, Lisette. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  313. Tu vois tout ce que je fais pour la mettre dans son tort. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  314. Lisette ? (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  315. Madame m'appelle, adieu, Monsieur, tenez-vous en joie, vous avez bien sujet d'y être. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  316. Hom, je ne sais comment tout cela tournera ; mais un honnête homme est bien embarrassé quand il est amoureux ; et qu'il a des mesures à prendre avec sa femme. (Acte 4, scène 8, MONSIEUR SIMON)
  317. Non, non, parle, cette salle est grande. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  318. Vous n'avez point vu Araminte depuis le dernier billet que je lui ai rendu de votre part ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  319. Non vraiment. Je ne précipite rien, moi, et je ne fais point l'amour en jeune homme. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  320. Et s'il fallait renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  321. Que vous aimez cette femme-là, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  322. J'aimerais autant que le diable vous eût emporté, que de vous voir amoureux de cette force-là. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  323. Elle m'a bien défendu de vous rien dire, et je ne sais si je fais bien de vous en parler. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  324. Ah, ah, et est-ce une nécessité de ruiner quelqu'un ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  325. Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  326. Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  327. Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  328. Attends-moi-là, te dis-je, je vais prendre dans mon cabinet un billet payable au porteur que je lui veux donner moi-même. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  329. Assurément, il n'y a qu'un petit inconvénient qui s'y rencontre. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  330. Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  331. Mais il me semble que vous, me donnant le billet, et moi, promettant de vous en faire tenir compte... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  332. Ne craignez-vous point que je vous friponne votre billet ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  333. Je vais chercher le billet, viens-t-en le prendre. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  334. Voici quelqu'un, veux-tu te taire, et me suivre ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  335. Cette folle de Lisette s'est avisée de parler à sa Maîtresse, et à Araminte, de la passion que j'ai pour Mariane. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  336. Et dans la vue de me faire plaisir, elles veulent, malgré que j'en aie, proposer la chose à son père. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  337. Cela ne vaut pas le diable, vos voilà gâté ; on ira aux enquêtes, et la réputation de Monsieur Janot fera tort à Monsieur le Chevalier, assurément. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  338. J'avais toujours compté sur les soins de Lisette, sur la tendresse de Mariane ; et je me proposais de terminer la chose par un enlèvement, pour faire consentir le père au mariage. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  339. Voilà comme j'ai toujours conçu la chose, et il n'y a pas d'autre biais que celui-là même. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  340. Oh, je vous en prêterai, moi, qu'à cela ne tienne. Il y a à Paris quelques orfèvres de ma connaissance ; et avec le diamant dont je suis nanti, je ne m'embarrasse pas de trouver deux cents pistoles en un quart_d_heure. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  341. Laisse-moi parler à Lisette, et allez m'attendre à l'Auberge. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  342. Ma pauvre Lisette, je n'en puis plus, je ne saurais me soutenir, je tremble. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  343. Mon père est là-dedans avec Araminte et ma belle-mère, je ne l'ai jamais vu de si bonne humeur. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  344. Et c'est là ce qui vous rend si interdite ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  345. Oh, point, point, Lisette ; je suis sortie pour les laisser dire : je voudrais déjà que cela fût fini. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  346. Cela est trop précipité, vous dis-je, rentrez dans le cabinet pour rompre la conversation. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  347. Ma chère enfant, je n'en ai pas la force, je ne me connais plus, et je n'ai jamais été dans l'état où je me trouve. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  348. On vous rassurera, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  349. C'est cette crainte-là, je pense, qui me met si hors de moi-même. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  350. Nous avons depuis tantôt raisonné Frontin et moi, et nous avons trouvé un moyen sûr pour vous marier, quand votre père ne le voudrait pas. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  351. Et vous n'y mettrez point d'obstacle, peut-être ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  352. Dépêchez-vous, et dites tout bas à Madame que j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  353. La pauvre petite personne ! (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  354. Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  355. Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  356. Je vous soupçonne pourtant de m'avoir fait une petite friponnerie, dont je vous punirais si j'en étais bien persuadée. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  357. Écoutez, vous avez de l'esprit, vous donnez un tour galant et délicat à ce que vous faites ; mais, si vous voulez qu'on vous en sache gré, il faut me laisser toujours dans l'incertitude. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  358. Je ne suis que trop pénétrante, je vous l'avoue ; mais, on ferme quelquefois les yeux, pour ne pas rompre avec ses amis : une parfaite connaissance de la vérité me mettrait sérieusement en colère. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  359. N'usons pas cette conversation, de grâce. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  360. Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANG?LIQUE)
  361. Il a mieux fait que vous ne croyez, et voilà un billet de mille écus, que Monsieur lui a donné pour Araminte. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  362. Mais comment toucher cet argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  363. Allez lui dire que je l'attends, et que j'ai affaire d'elle : qu'elle vienne au plus vite. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
  364. Avec tout cela, Madame, ce n'est pas une connaissance inutile que celle de cette Madame Amelin. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
  365. Mais que veut cet homme-là ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  366. Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
  367. Il fallait retenir ces gens-là. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  368. C'est un garçon que je connais, qui me connaît aussi ; et je n'ai même gardé la bague, que sous prétexte de la faire voir, avant que de l'achever, à quelqu'un de mes confrères, que j'ai dit qui se connaissait en pierreries mieux que moi. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  369. Hé, qui est-il, s'il vous plaît, Monsieur Josse, cet honnête garçon que vous connaissez ? (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  370. Ne vous mettez point en peine, nous avons la bague, il reviendra. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
  371. Vous vous mettez dans le goût de la pierrerie. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  372. Que cela ne vous embarrasse point, je vous en ferai bon marché, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  373. Oh, tu n'auras pas cette peine-là, sur mon honneur. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
  374. Mon cher Monsieur Josse, vous pouvez me laisser la bague, je passerai chez vous, et je reconnaîtrai votre exactitude. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
  375. Monsieur, commençons par vider celui-là, rendez-moi la bague, ou la peste m'étouffe, je ferai beau bruit, et... Si... (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  376. Je ne ferai point d'éclat de cette affaire, je te le promets. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  377. Et moi, je ne veux point perdre ma bague, de par tous les diables. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  378. Tu es un effronté maraud ; tu as volé ce diamant à ma femme, et c'est celui qu'elle perdit il y a six semaines. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  379. Monsieur, encore un petit mot sans nous emporter ; ou j'ai perdu l'esprit, moi qui vous parle, ou vous l'avez perdu vous-même. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  380. Oui, je l'ai perdu, moi, de t'avoir tantôt fortement confié un billet de mille écus. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  381. Il me fallait cette aventure pour me détromper. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  382. Araminte est là-dedans, tu as mon billet, il faut me le rendre. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  383. Je n'ai point le billet, et vous avez la bague. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  384. Et une fièvre chaude, intéressée même. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  385. Cela veut dire que votre diamant est retrouvé, ma femme. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  386. Il est allé pour le vendre, j'avais fait courir des billets, comme vous savez, l'Orfèvre est venu m'avertir. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  387. Il y a de l'apparence à tout ce qu'il dit, et je sais le contraire. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  388. Lisette ? (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  389. Oh bien, quoique vous en disiez, je m'en croirai plutôt qu'un autre, et je ne me dessaisirai point du diamant. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  390. Et puisqu'il en est ainsi, moi, je vais faire venir la personne à qui il appartient ; s'il est écrit qu'il sera perdu pour moi, j'aime mieux qu'il retourne à son vrai maître. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  391. Oh parbleu, il y a de la fatalité dans tout ceci, et vous venez tout à propos pour défendre vos droits, Madame Amelin. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
  392. Le Ciel en soit loué, je ne suis pas malheureuse ; et Monsieur est trop honnête homme pour vouloir la retenir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  393. J'ai seulement donné ce matin six cents écus dessus à Mademoiselle Lisette, Monsieur. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  394. À Lisette, si cents écus ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  395. Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  396. Ne vous mettez point en colère, Monsieur, je ne l'ai pris, je vous assure, que pour vous dédommager des deux cents louis que vous avez envoyés tantôt à Madame. (Acte 5, scène 13, ARAMINTE)
  397. Oh çà, mon fils, point de rancune, payez Madame Amelin, et je vous pardonne l'affaire des mille écus : ne suis-je pas bonne personne ? (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  398. Madame, Madame, vous allez faire un bon conte de cette aventure ; mais... (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  399. J'enrage : je crève, et je renonce à toutes les femmes. (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  400. Lisette, voici Monsieur le Chevalier. (Acte 5, scène 13, MARIANE)
  401. Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  402. Elle lui parle bien familièrement, Lisette. (Acte 5, scène 14, MARIANE)
  403. Vous voyez ce petit garnement-là ; c'est mon fils, Madame, afin que vous le sachiez... (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  404. Vous avez voulu me perdre, et vous réussissez à merveille. (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
  405. Tu seras peut-être cause que je perde six cents écus, toi, et tu crois que je songe à des balivernes ? (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  406. Et vous n'êtes point un vrai Chevalier ? (Acte 5, scène 14, MARIANE)
  407. Tredame, Monsieur Janot, puisque Monsieur Janot y a, aura quand je le voudrai une bonne Charge de vingt mille écus que je lui mettrai sur la tête. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  408. Et moi, je vous promets de trouver les moyens de faire consentir votre père à ce mariage. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  409. Trouve donc aussi le secret de faire ma paix avec mon mari. (Acte 5, scène 14, ARAMINTE)

LA PARISIENNE (1691)

  1. Quand cette toux me tient une fois, j'ai toutes les peines du monde à m'en défaire. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  2. Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  3. Cela n'est rien, Monsieur, et le mariage vous tirera d'affaire ; il faut qu'il emporte le rhume, ou que le rhume vous emporte, il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  4. Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  5. Elle n'a pas d'esprit, et c'est ce qui me la fait épouser plutôt qu'une autre ; car enfin, il faut que je me marie. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  6. Hem, hem ; et je sens bien que je suis né pour la société. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  7. Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  8. Va-t-en donner le bonjour de ma part à cette belle enfant. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  9. Tant pis pour lui, c'est son affaire, et la mienne est de pousser ma pointe auprès de la servante ; elle est jeune et jolie, et le mariage ne sera mortel ni pour elle ni pour moi. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  10. J'entends quelqu'un : entrons, et voyons d'abord ma maîtresse ; j'aurai du temps de reste pour parler à celle de mon maître. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  11. Que les valets sont misérables, dont les maîtres sont amoureux ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  12. Il nous réduit par sa vilenie à vivre d'emprunt et de savoir faire. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  13. Je lui rends des respects, et des soins. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. Elle est sensible à ma tendresse, et j'obtiens d'elle la permission de la demander en mariage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  15. Désespéré de ses refus, je me jette aux pieds d'Angélique ; je la conjure de sortir du Couvent, et de m'épouser en secret. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  16. Sans la crainte de sa mère, c'était une affaire faite : mais ce sont d'incommodes personnes que ces mères, et surtout quand les filles sont timides. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  17. Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  18. Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  19. On l'a vue depuis dans ce quartier, et peut-être y demeure-t-elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  20. Demeure ici, promène-toi aux environs de ce quartier, et tâche d'apprendre des nouvelles, par le moyen de quelques personnes du voisinage. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  21. Pour moi, je retourne au couvent m'informer de quelques particularités que mon trouble et mon chagrin m'ont fait oublier de demander. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  22. Il est à plaindre, et je conçois que c'est une triste occupation que celle de courir après sa maîtresse. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  23. Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  24. Voilà, je crois, le valet du père de mon Maître. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  25. D'où sort-il, et que cherche-t-il dans un quartier si éloigné ? (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  26. Et depuis quand de retour ? Je te croyais dans le fond de l'Italie ! (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  27. Assurément ; et le bonhomme, surtout, est un étrange personnage. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  28. Il ne lui manquait plus, quand nous partîmes, que de devenir amoureux, pour être un petit modèle de perfection. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  29. Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  30. C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  31. Et tu souffres cela, toi ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  32. Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  33. Il faut que ce soit une fille d'honneur que cette fille-là. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  34. Et est-ce là le logis ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  35. Non, je craindrais qu'il me vît, et nous ne voulons pas mon Maître et moi qu'il nous sache ici. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  36. C'est-à-dire qu'il y a quelques amourettes en campagne. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  37. Me voilà retrouvé ; de quoi te plains-tu ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  38. Me réduire à la nécessité de me mettre en condition ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  39. Çà, voyons, il faut faire une fin, et je suis las du libertinage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  40. Je sers dans ce logis, où j'ai de la peine et du chagrin tout ce qu'on en peut avoir. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  41. Dans cette maison. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  42. Et Monsieur de la Vigne, comment le gouvernez-vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  43. Vraiment, ma petite femme, ma mie, vous êtes une jolie personne. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  44. Et le certificat, ma Princesse, quand deviez-vous l'avoir ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  45. Je vous en dois de reste, vraiment, et c'était à bonne intention que vous cherchiez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  46. Lisette ? (Acte 1, scène 6, OLIMPE)
  47. À qui parlais-tu là, Lisette. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  48. Et pourquoi n'es-tu point auprès d'elle ? (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  49. Elle est triste ; et je crois que pour la réjouir un peu, il lui faudrait une autre compagnie que la mienne. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  50. Non, tout le monde lui déplaît, c'est le couvent qui lui a donné cet engourdissement de coeur et d'esprit, qui la rend insensible à tout. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  51. Cela pourrait être ; mais, elle court risque d'être longtemps engourdie, et ce ne sera pas le mari que vous lui destinez, qui la tirera de son engourdissement, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  52. Un homme de soixante et cinq ans épouser une fille de seize ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  53. Et où est la symétrie, Madame ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  54. Il ne s'en donne que cinquante, Lisette. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  55. Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  56. Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  57. Et qui sait si elle n'a point déjà quelque secrète inclination ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  58. Elle soupire, elle pleure, et ne dit mot ; ce sont de grands préjugés. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  59. Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  60. Ma fille est encore si simple et si fort innocente, que le nom même de l'Amour est un terme inconnu pour elle. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  61. Et, mort de ma vie, Madame, ce n'est pas l'esprit qui donne de l'amour, c'est l'amour qui fait venir de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  62. Hé bien, tâche de pénétrer ses pensées, et songe à mon retour à m'en rendre compte. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  63. Je suis toujours pour ce que j'en ai dit ; elle a quelque amourette en tête. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  64. Je n'ose confier mes chagrins à personne, et je serai peut-être la victime de ma timidité. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  65. Ah, Lisette, que fais-tu là ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  66. Je vous regardais en pitié ; car, je suis fort humaine, moi ; et je ne puis souffrir les personnes, que je n'aie une passion extraordinaire de les soulager. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  67. Vous allez pleurer ; je m'en vais. Et de quoi vous sert-il de gémir, de soupirer ? On ne sait point au juste ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  68. Parlez, on vous entendra ; et je répondrais quasi, moi, de donner bon ordre à ce qui vous chagrine. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  69. Et que veux-tu que je te dise ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  70. Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  71. Si tu les devines, Lisette, pourquoi me les demandes-tu ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  72. Pour en avoir l'aveu de votre propre bouche, et pour être en droit de vous offrir mes petits services. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  73. Et quels services me voudrais-tu rendre, Lisette ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  74. Et quels moyens pourrait-on trouver ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  75. Mais par exemple, si vous avez quelque autre vue, et que vous m'en fissiez confidence? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  76. Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  77. Ah, bon cela, voilà qui me plaît. J'aime les personnes de bonne foi : expliquez-moi donc bien toutes choses, et ne me cachez rien surtout. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  78. Mais, interroge-moi donc, Lisette, si tu veux que je réponde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  79. Voilà d'abord un nom qui m'intéresse : Éraste, il a de l'esprit cet Éraste ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  80. Et pour n'être point la femme de Monsieur Damis? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  81. Tu devines encore ; mais je suis bien embarrassée, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  82. L'heureux petit naturel. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  83. Et qu'est-ce que Dorante ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  84. Il n'est de robe que les matins ; et les soirs, il porte une épée. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  85. Sa soeur était avec moi dans le couvent, et c'est elle qui m'a priée de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  86. C'est ce qui m'inquiète, et je crains qu'ils ne viennent tous deux en même temps. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  87. Et pourquoi ne leur pas marquer des heures différentes ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  88. Je n'y ai pas songé ; et la crainte d'être Madame Damis me trouble si fort l'imagination, que je ne sais ce que je fais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  89. Mais le temps et les réflexions m'empêcheront dans la suite de faire de fausses démarches. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  90. Voilà une petite personne qui ira loin, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  91. Je dis que je vous servirai de tout mon coeur, et que je vous en donne ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  92. Vous valez trop ; et je ne vous quitterai de ma vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  93. Hé, qu'il se marie mille fois ; que m'importe, pourvu que je retrouve ce que j'ai perdu ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  94. Ma chère Lisette, c'est Éraste ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  95. Et qu'allons-nous faire des deux autres ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  96. Êtes-vous muet ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  97. Tu es un bon traître, toi ; et tu m'aimes d'une belle manière. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  98. Quelle aventure met le comble à mon désespoir. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  99. Lisette est ta femme ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  100. Et si elle peut faire en sorte que vous deveniez celle de mon Maître, je lui pardonnerai d'avoir eu dessein de n'être plus la mienne. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  101. Dorante et Lisimon vont venir, Lisette. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  102. Suivez-moi dans le logis, et reposez-vous sur mon petit savoir-faire. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  103. Faites ce qu'elle vous dit, et me laissez seule disposer de certaines choses qui achèveront de me déterminer. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  104. Enferme-les dans mon cabinet, et viens me retrouver ici. (Acte 1, scène 9, ANG?LIQUE)
  105. En vérité, c'est pourtant une chose embarrassante, que plusieurs amants à la foi ; et si j'avais pu compter sur le retour d'Éraste, je n'aurais point donné de rendez-vous à Dorante et à Lisimon. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  106. Hé bien, Lisette ? (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  107. Ils sont dans votre cabinet. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  108. Dorante va venir, et je suis bien aise d'être sûre qu'Éraste ne pourra rien entendre de notre conversation. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  109. Éraste est de retour, il m'aime, je n'ai plus que faire de Dorante. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  110. Avec tout cela, il y a une espèce de fidélité dans cette manière d'inconstance. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  111. Et Lisimon, que deviendra-t-il ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  112. Non, Lisette ; Fais la Gouvernante incommode, c'est un moyen sûr pour faire bientôt finir la conversation. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  113. Je suis exacte, comme vous voyez ; mais ne parlez pas devant cette fille, elle redit tout à ma mère. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  114. Et je suis ravi d'avoir occasion? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  115. Cette fille n'est point traitable, Dorante. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  116. Le Ciel me préserve de l'être, j'aimerais mieux mourir ; c'est à mes soins qu'on vous a confiée, et je ne prétends pas qu'il soit dit dans le monde? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  117. Hé, ne faites point de bruit, je vous en conjure, et gardez cela pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  118. Allez, encore une fois cela n'est pas bien, et le Justice est injuste de n'en pas faire quelque punition exemplaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  119. Vous me le promettez. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  120. Adieu, Monsieur, adressez-vous mieux une autre fois, et souvenez-vous que Lisette est une petite personne incorruptible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  121. Lisette, je crains que voici Lisimon. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  122. Dorante et lui vont se rencontrer, et je tremble qu'ils ne se querellent. (Acte 1, scène 12, ANG?LIQUE)
  123. Entrez vite dans le logis, et montez tout en haut de l'escalier, on ira bientôt vous en faire des cendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  124. As-tu perdu l'esprit, Lisette, d'avoir accepté la bourse de Dorante ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  125. Deux petits collets, maltraités du Lansquenet, Madame, qui depuis un quart d'heure m'arrêtent à cent pas d'ici, et pour quoi. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  126. Ils vous ont volée ; et sans savoir vous trouver ici, je vous avais destiné ma bourse. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  127. J'ai du bien, je suis d'une noblesse distinguée, et d'une profession à mériter quelque jour des emplois très considérables, apprentif Maréchal de France. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  128. Il n'a pas mauvaise opinion de sa petite personne. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  129. Lisette, ma mère va bientôt rentrer, prends garde à ne point nous laisser surprendre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  130. Le plus sûr serait de vous séparer, et de prendre le temps d'une plus longue absence, pour vous entretenir avec plus de loisir. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  131. Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  132. Mais, parlons net ; car, je suis homme de réflexion ; cette mère que l'on craint tant, on ne la craint pas sans sujet. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  133. Je suis prudent, et je n'aime pas les affaires : ses deux oreilles me suffiront. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  134. Il n'y a rien de plus honnête, et vous jugez bien qu'après une assurance de la sorte, on ne vous ferait pas mystère de la chose. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  135. Qu'il y a dans le monde des personnages dangereux, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  136. Vous hésitez à me répondre, et vous allez aux opinions. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  137. Je suis endiablé d'amour pour vous, et je ne suis pas seul, sans doute. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  138. Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  139. Je comprends la chose à merveille ; mais, je le connaîtrai, ce fortuné : et il me sera garant de tout, sur mon honneur. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  140. Ma pauvre Lisette ! (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  141. Je porte une épée, et le pistolet quelquefois. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  142. Donnez-moi le temps de me remettre, je vous prie. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  143. Qu'est-ce que cette aventure, Lisette ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  144. La petite rusée ! (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  145. Il faut, s'il vous plaît, Monsieur, que vous serviez d'escorte à ce pauvre garçon, et que vous ne le quittiez qu'il ne soit en lieu sûr ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  146. En lieu de sûreté ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  147. Lieu de sûreté ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  148. Non, Monsieur, et je vous prie bien fort qu'elle ne sache rien de tout ceci. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  149. Allez, allez, mignonne, il n'y a point de mal à cela, et je rendrai compte à votre mère de l'innocence de votre procédé. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  150. Et le certificat ? (Acte 1, scène 16, LA VIGNE)
  151. Mais, je songe que vous me faites faire une corvée bien inutile, et un personnage qui ne convient guères à mon âge. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  152. Au moins, en chemin faisant, n'allez pas oublier qu'elle vous a sauvé la vie, et que vous êtes avec un Oncle qui n'entend point de raison sur le chapitre de sa nièce. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  153. Que Monsieur marche le premier, vous le suivrez ; et moi, je ferai l'arrière-garde. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
  154. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
  155. C'est ici que j'ai besoin de tes conseils, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  156. Et moi, je n'aurai jamais celle de lui faire un pareil aveu. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  157. Elle vient : voilà la clef de votre cabinet, allez entretenir votre amant, et me laissez le soin de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  158. J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  159. Tu dis, Lisette ? (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
  160. Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  161. Oh, Madame, c'est en tout bien et en tout honneur, qu'elle a de l'esprit. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  162. Fais-la descendre, Lisette, je veux savoir ses sentiments de sa propre bouche. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
  163. La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
  164. Hé bien, Monsieur, nous en voilà revenus, et nous avons fait une bonne action à peu de frais, comme vous voyez. (Acte 1, scène 22, LA VIGNE)
  165. Et qu'avez-vous appris, Madame ? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
  166. Vous êtes un galant homme, et vous prendrez les choses du bon côté. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
  167. Voilà un discours qui veut dire quelque chose, et qui ne veut rien dire de bon. (Acte 1, scène 22, LA VIGNE)
  168. Mais, Lisette. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  169. Approchez, Angélique, et ne me déguisez rien, vous n'avez point à vous plaindre de mes manières, et je ne vous faisais violence que parce que je ne croyais pas la faire. (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  170. Avant que je réponde à toutes vos bontés, permettez-moi, Madame? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  171. Qu'est-ce que cette cérémonie, Madame ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  172. Je regarde, j'écoute, et je n'y comprends rien. (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  173. Monsieur, c'est que je ne vous aime point, et Madame a la bonté de vouloir bien que je vous le dise. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  174. J'ai cru les sentiments de ma fille conformes aux miens, et je me suis trompée. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  175. Oh pour cela oui, Monsieur, et je vous jure que nous ne serions contents ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  176. Elle a de l'esprit, au moins, cette petite personne ; et si vous l'épousez, je vous garantis qu'il lui en viendra cent fois davantage. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  177. Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  178. Pourquoi, Lisette ? Ce n'est pas par esprit, c'est par antipathie naturelle que j'ai de la répugnance pour Monsieur. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  179. Vous croiriez n'être que le mari de Mademoiselle, et vous seriez le plus souvent son Maître de cérémonies. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  180. Oui, Monsieur, et je vous suis fort obligée de la peine que vous avez bien voulu prendre. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  181. Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  182. Un homme dans votre cabinet ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  183. Il faut approfondir cette affaire, Madame, et voir un peu? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  184. Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  185. Monsieur, vous ne vouliez vous remarier que pour faire souche, et Monsieur votre fils fera mieux souche que vous. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
  186. Ma résolution, Madame, est qu'on les marie, et tout au plus vite, ils seront fort bien ensemble, il n'y aura du moins qu'un ménage de gâté. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  187. Oh, il ne sait pas si bien vivre que vous, et il ne reconduira personne. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  188. On te mettra dehors, toi, et je veux que ce soit le premier article du Contrat. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  189. Et nous, Lisette ; à quand la noce ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  190. Oui, mon cher Monsieur de l'Olive, je vous certifie, que grâces au Ciel, je me porte bien ; et que pour mes péchés, c'est là ma femme. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
  191. Oui, mon enfant, et je voudrais bien qu'il me fût permis de m'en défaire en ta faveur, je ferais volontiers les frais de la noce ; je crois ma foi que j'y gagnerais encore. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'ÉTÉ DES COQUETTES (1754)

  1. Et Madame votre mère ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Je serai toujours complaisante et soumise à ses volontés, je me ferai un devoir de lui obéir aveuglément ; mais, je prendrai si bien mes mesures, que Monsieur mon cousin ne voudra point de moi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. Il n'est point de femmes qui s'en louent, et les plus modestes croient beaucoup faire de ne pas s'en plaindre. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  5. Ma foi, je ne suis pas de votre sentiment ; ce que j'entends dire du mariage ne m'en dégoûte point du tout ; et ce que j'en imagine, me paraît tout à fait joli. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Vous n'avez pas toujours été dans ce goût-là, et Clitandre... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Il ne m'ennuie pas tant qu'un autre, je lui trouve plus d'esprit, des manières plus tendres et plus insinuantes, la conversation plus enjouée, le coeur mieux fait... (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Vous receviez ses lettres avec joie ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Et vous ne savez si vous l'aimez ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Cependant je ne suis point coquette, et tout ce que je fais n'est que simple curiosité. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. Oui, je me plais à connaître les différents effets que l'esprit et la beauté peuvent produire dans les coeurs. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  13. Mon Maître à chanter, par exemple ; je ne serai point contente que je ne l'aie fait mettre aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  14. Oui vraiment, et je commence à connaître qu'une fille d'esprit n'a jamais le loisir de s'ennuyer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  15. Il est bon de s'accommoder aux temps et aux situations où l'on se trouve. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  16. J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  17. Vous m'avez ruiné, Madame, et je ne puis payer comptant que deux cent pistoles. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  18. Je vous envoie, pour nantissement des cents autres, un diamant que vous avez trouvé beau, et que je reprendrai pour mille écus toutes fois et quantes. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  19. Fait à Paris, en mon Bureau, l'an de grâce 1690, et du Bail courant le troisième. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
  20. Et très solides. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  21. Prenez cette bourse, Lisette, et donnez dix louis à ce Valet de chambre. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  22. C'est à moi qu'il est redevable du peu de Noblesse qu'il commence à mettre dans ses manières. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  23. Hé bonjour, mon aimable petite, et d'où sortez-vous ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  24. Et ton vieux tuteur est-il mort ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  25. Et mon persécuteur aussi. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  26. Lisette, donne cette pistole à mes porteurs ; tant qu'elle durera, qu'ils ne sortent point du cabaret. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  27. Tout à fait mal, et je suis à la veille de prendre le parti d'un couvent. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  28. Le testament de mon père qui m'attache à ce que je hais, et qui ne me permet pas d'être à ce que j'aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  29. Je souffre qu'on m'aime ; et quand je ne me fâche point de me l'entendre dire, je prétends qu'on m'a grande obligation. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  30. Nous ne nous ressemblons donc guère ; car pour moi je sais toujours gré aux personnes qui m'aiment ; et de tous ceux qui me l'ont dit, je n'ai jamais haï que mon Tuteur. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  31. Oui, mais je n'en aime qu'un ; et s'il m'aime toujours, je l'aimerai toute ma vie. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  32. Hé quel est cet heureux mortel ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  33. Spirituel et de bon goût ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  34. Plein d'esprit et de délicatesse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  35. Et que faisait-il, dans cette maison ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  36. Il passait les jours à m'écrire, et les nuits à m'entretenir. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  37. Un Amant de moins n'est pas une affaire, et ma Cour n'est que trop nombreuse. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  38. Voilà votre petit Maître-à-chanter, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  39. Il est paré, poudré, beau comme un Adonis ; il a du blanc, du rouge, et des mouches. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  40. Ma bonne, en faveur du rouge et des mouches, il ne faut pas le renvoyer. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  41. Ce serait un petit homme à s'aller pendre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  42. Mais je ne suis point en humeur de chanter, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  43. Assurément ; et par toutes sortes de raisons, les Chevaliers de Ce Sol Ut doivent l'emporter sur les Marquis de la Capriole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  44. Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  45. Vous ne sauriez croire, Madame, tous les contes qui s'en font déjà, et les plaisanteries qu'on m'en dit à moi-même. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  46. Elles n'ont rien de désavantageux pour vous, et vous êtes toujours le Héros de tous les contes qu'on peut faire. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  47. Mais voyez donc, Madame, qu'il est bien fait et qu'il a bon air ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  48. Voilà un pauvre petit diable en bonne main ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  49. Voilà du plus tendre et du plus délicat ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  50. Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  51. Le printemps de Paris chassera les Plumets, v.1 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  52. Fou, musicien et poète, qui dit l'un, dit l'autre ; c'est la même chose. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  53. Poète et musicien ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  54. Que cette nuit m'a paru belle ! v.6 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  55. Et le Soleil par son retour v.9 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  56. Ma foi, vous fûtes pourtant bien mouillé ; et le Soleil, ou un fagot, ne vous aurait point incommodé. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  57. Et le Soleil par son retour, v.11 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  58. Cet endroit n'exprime-t-il pas bien le chagrin qu'on a de quitter ce qu'on aime ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  59. Et tout à fait dans la nature. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  60. Elles sont vraies du moins, et je sais la chose d'original. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  61. Je l'entends, il en est l'auteur et le sujet. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  62. Au moins, Monsieur des Soupirs, je veux que vous me donniez cet air. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  63. J'en retiens un ; mais je veux savoir l'aventure. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  64. Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  65. Conduisez-le dans mon cabinet, Lisette, il y trouvera tout ce qu'il lui faut. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  66. Allons, venez, petit fripon. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  67. Ces petits Messieurs sont fanfarons, ils ont trop peu d'esprit pour s'apercevoir qu'on les raille, et trop bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'on les aime. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  68. Ils se font un honneur de le publier, et ne trouvent que trop de personnes qui par bêtise, ou par malice, sont faciles à persuader. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  69. Que la morale a bonne grâce dans ta bouche, et que tu fais bien des réflexions ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  70. Fort bien, et l'on verra peut-être un tableau d'almanach de tes aventures. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  71. Monsieur des Soupirs est content comme un petit Roi, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  72. Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  73. Oh, celui-ci n'est pas comme un autre, il n'a point de Bénéfices, et il n'a pris le petit collet, que pour ne point marcher à l'Arrière-ban. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  74. Bon, bon, Madame, avant qu'il ait consulté son petit miroir de poche, mordu ses lèvres, arrangé les boucles de sa perruque, et pris l'avis de tous les laquais sur sa parure, il en a pour un bon quart_d_heure sur l'escalier. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  75. Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  76. Hé bien, Lisette, vous n'avez donc point dit là-bas que je ne voulais pas être au logis, et l'on me laisse monter tout le monde ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  77. Je ne dis plus rien, et l'ordre n'était pas pour lui. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  78. Je me donnerais cet ordre à moi-même, si je croyais que ma présence vous fût importune, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  79. Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  80. Quoi, pour demeurer à Paris vous vous mettez en habit de chasse ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  81. Et ne voyez-vous pas bien, Madame, que c'est son habit à bonnes fortunes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  82. Vous perdez l'esprit, Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  83. Hé laissez-la dire, Madame ; ces petites libertés font plaisir. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  84. Monsieur l'Abbé dans cet équipage n'a l'air ni d'un bénéficier, ni d'un homme d'épée, et il n'y a personne qui ne le prenne pour un animal amphibie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  85. Vous voyez par là, Madame, que je tâche de m'accommoder à votre goût, et je m'éloigne autant qu'il m'est possible du petit collet et du manteau. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  86. Ma foi, Madame, le petit collet et le manteau ne gâtent rien. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  87. On se repent quelquefois de s'en être défait ; et c'est une espèce de housse, qui fait souvent honneur à ceux qui la portent. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  88. Lisette est franche, Madame, et il serait à souhaiter pour moi, que vous fussiez aussi sincère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  89. Et ne voyez-vous pas que vous y êtes autant bien qu'une personne de votre caractère y doit être ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  90. Voulez-vous qu'il se fasse Mousquetaire ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  91. Il ne tient qu'à vous d'arracher un coeur à la mollesse, et de donner un guerrier de plus à l'État. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  92. Les belles Malines, Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  93. Et c'est un poison qui me fait mourir. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  94. Mais, vraiment j'en ai toujours, et ce n'est que d'aujourd'hui que Madame m'en fait reproche. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  95. Le beau sujet d'étonnement ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  96. Eh, sortez donc, Monsieur, vous empester cet appartement. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  97. Je n'en mettrai de ma vie. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  98. Et les vapeurs sont-elles passées ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  99. Est-ce que je suis sujette aux vapeurs ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  100. Et m'en as-tu jamais vu ? (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  101. Il fallait se débarrasser de cet importun. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  102. Elle ne nous ennuiera qu'autant que vous voudrez, et un petit trait de vapeurs vous en fera raison. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  103. Quelle disette de compagnie ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  104. Vous voyez les tristes effets de la guerre, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  105. J'en suis revenue d'hier au soir ; et désert pour désert, j'aime autant Paris que mon château. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  106. Il est parti, le pauvre enfant ; et jusqu'à son retour, qui est le temps que nous avons pris pour nous épouser, je n'aurai point de vrai plaisir dans la vie. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  107. Malgré son devoir, l'amour l'a retenu longtemps auprès de moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  108. Se mettre si tard en campagne, c'est un peu sacrifier sa gloire à son amour. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  109. Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  110. Vous êtes toujours de la même humeur, et pour ne pas perdre un bon mot, vous sacrifieriez toute la terre : mais, vous changeriez bien de langage et de sentiments si je vous avais dit qui c'est. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  111. Ce n'est point un mystère, et nos affaires sont dans une situation à n'être pas longtemps secrètes. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  112. Il y a quinze jours qu'il fit ses adieux à Cidalise ; et ce n'est que d'hier qu'il prit congé de vous. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  113. Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  114. Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  115. Il n'y a pas le mot à dire ; et ce n'est pas sans raison qu'il a quitté Madame la dernière. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  116. Je ne donne point dans vos plaisanteries, et je sais ce qu'il faut que j'en pense. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  117. Il n'est peut-être pas encore bien parti, et dans quinze jours, je ne désespère pas que quelqu'une de nos amies ne nous vienne apprendre de ses nouvelles. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  118. C'est un petit volontaire qui sert les Dames par quinzaine. (Acte 1, scène 14, ANG?LIQUE)
  119. Non, je déteste les hommes, et je n'en verrai de ma vie que pour les mépriser et me moquer d'eux. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  120. Vous venez fort à propos, Monsieur Patin, et notre petit cercle avait besoin d'un chapeau. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  121. Je suis ravi de trouver si bonne compagnie ; et ces Dames, je crois, voudront bien être de la partie que je viens vous proposer. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  122. C'est un petit régal que j'espère ce soir avoir l'honneur de donner à Madame dans ma maison de campagne, qui n'est qu'à demi lieue d'ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  123. Toujours régal sur régal ; tous les jours des cadeaux ; et des présents même. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  124. Je ne parle point de ce que vous perdez au jeu ; mais en vérité, Monsieur Patin, vous vous jetez dans une dépense effroyable, et il faut être ce que vous êtes pour la soutenir. (Acte 1, scène 16, ANG?LIQUE)
  125. Hé, Madame, ces Messieurs les Financiers entendent bien leurs affaires ; et s'ils font en été si grosse dépense avec les Dames, ils ont pendant l'hiver en revanche tout le temps de se ménager. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  126. Oh, pour moi, l'hiver et l'été, je vais toujours le même train. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  127. Il a le nez dans un manteau, et il prend grand soin de se cacher. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  128. Voyez ce que c'est, Lisette. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  129. Je le voudrais, nous nous en réjouirions, et cela tirerait peut-être Cidalise de sa mauvaise humeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  130. Ne m'en fais point la guerre, elle ne durera pas, je t'en réponds, et j'aurai bientôt pris mon parti. (Acte 1, scène 18, CIDALISE)
  131. Nous en aurons, Madame, et de la meilleure. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  132. Vous allez en juger si vous voulez, et Madame peut-être voudra bien l'entendre. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  133. Sans cadeaux et sans promenades, v.17 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  134. Et sans Crenet et la Guerbois, v.19 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  135. Hé bien, Mesdames, cette chanson est de bon sens ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  136. Et elle donne de l'appétit, même. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  137. Oui, Crenet et la Guerbois, cela est de bon goût. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  138. Hé bien, Lisette... (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  139. En vérité, c'est pousser l'impudence un peu trop loin, et pour moi je ne le veux point voir. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  140. Quel est cet incident, je vous prie ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR PATIN)
  141. Entrez tous dans ma chambre, et n'en sortez que bien à propos. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  142. Faites-le monter, Lisette, et ne l'avertissez de rien. (Acte 1, scène 20, ANG?LIQUE)
  143. Cet empressement me devrait faire plaisir ; mais je n'aime pas qu'aux dépens de votre gloire, vous me donniez des marques de votre tendresse. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  144. Que vous dirai-je, Madame, il semblait qu'il m'eût prêté ses ailes, et j'ai fait une diligence incroyable. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  145. Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  146. Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
  147. Dites-lui qu'elle vienne, Lisette, et que Clitandre brûle d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  148. Quoiqu'il n'y ait que quinze jours que vous l'avez quittée, elle ne sera point surprise de votre retour ; et en quinze jours on fait bien des choses. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  149. Me voilà pris comme un fat, et sans un peu d'effronterie, j'aurai peine à sortir d'intrigue. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  150. Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  151. Êtes-vous de bonne foi, Madame, et ne me trahirez-vous point ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  152. L'Amour est un bon guide, Madame, je vous aurais cherchée vainement chez vous, et c'est lui qui m'a fait entendre que je vous trouverais ici. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  153. Parlez, vous a-t-on prévenue contre moi, et quinze jours d'absence me feront-ils vous retrouver infidèle. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  154. Madame, j'ai joint l'armée ; j'ai vu l'ennemi, je me suis fait voir à nos généraux, j'ai fait le coup de pistolet, pris quelques officiers prisonniers ; l'Amour m'a rappelé vers vous, je suis revenu sans réflexion. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  155. On ne peut pas rendre un compte plus juste, et tu dois être satisfaite. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  156. Oh je n'y puis plus tenir, en vérité, et j'ai trop d'horreur pour l'imposture. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  157. C'en est fait, Clitandre, rompons sans bruit et sans éclaircissement. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  158. Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  159. Elle s'explique net ; et pour elle comme pour moi, vous aurez de la peine à vous faire croire innocent. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  160. Lisette ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  161. Et qui peut avoir fait ces contes ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  162. Le respect me ferme la bouche, et je m'en vais prendre la poste. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  163. Non, traître ; et puisque tu n'es pas parti, tu ne partiras point, sur mon honneur. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  164. Monsieur Patin, votre valet. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  165. Tout le monde revient, et les bourgeois n'ont qu'à déguerpir, Monsieur Patin. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  166. Il est brutal, et n'aime pas qu'on le plaisante. (Acte 1, scène 24, CIDALISE)
  167. Vous êtes bonne, Madame, et je connais votre sincérité ; je la reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  168. Vous nous avez jouées les premières, demeurons bons amis, et ne parlons plus du passé. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  169. Ne vous emportez pas, Madame, on vous le cède ; et il vous demeurera pour l'équipage. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  170. Allons nous mettre à table, nos différents s'y termineront mieux qu'ici, et nous irons tous ensemble souper ce soir chez Monsieur Patin. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  171. On prendra soin de le retenir, Madame. (Acte 1, scène 25, CIDALISE)
  172. Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÉSOLATION DES JOUEUSES (1687)

  1. Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Je t'avoue, Lisette, que je voudrais de tout mon coeur que ce ne fût point uue fausse nouvelle, et que ce qu'on nous en disait hier au soir se confirmât aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Et je sais bien pour moi, que si j'avais gouverné la police, il y a longtemps que l'affaire serait faite, et qu'on ne parlerait plus de ces maudits jeux, qui causent tant de désordre, et qui m'ont fait passer tant de nuits sans me coucher. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Le lansquenet défendu va rogner ses rentes et son équipage, et vous n'en serez peut-être pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Voilà des sentiments fort nobles, assurément, et je ne doute point que Dorante n'ait beaucoup contribué à vous les inspirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Je l'ai fait avertir dès le matin, comme vous me l'avez commandé et il viendra bientôt, assurément. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Le voici, Lisette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  13. Je le crois, pour moi, et il me semble qu'il n'y a pas lieu d'en douter, puisque voilà vos sentiments justifiés par arrêt. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  14. Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  15. Votre mère n'a eu que cette visée, vos affaires vont le mieux du monde, et voilà les espérances et la fortune du chevalier bien aventurées. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  16. Le chevalier est un aventurier tombé des nues, qu'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistait que par là, comme mille autres de son caractère. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  17. ça, ça, laissons là la bagatelle, s'il vous plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  18. D'accord ; mais Monsieur votre oncle se portait à merveille quand on le refusa, et il est fort mal à présent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  19. Je viens d'envoyer chez lui, et l'on m'en viendra dire ici des nouvelles. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  20. Le lansquenet défendu, et un oncle presque à l'agonie ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  21. Oui ; mais par qui la ferons-nous faire, cette demande ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  22. Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  23. J'ai depuis quelques jours un maître fripon avec moi, que je crois reconnaître, et qui ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  24. Il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  25. Il vous demande pour une affaire de conséquence, et on est venu trois on quatre fois vous chercher. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  26. Sachez ce qu'il vous veut, Dorante, et ne négligez point cette affaire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  27. Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  28. Dépêchez-vous donc de l'examiner et de conclure. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Je vous ai pris en affection, et je suis content de vous, je vous assure. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  30. Expliquez-moi votre affaire, que je voie si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier, ou non. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  31. Tâche à faire ce qu'on te dira, et sois assuré d'une parfaite récompense. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  32. Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  33. Qu'en penses-tu, Lisette ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  34. Nous nous sommes vus quelque part, et tu ne te nommais pas Merlin en ce temps-là. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  35. Monsieur, je ne me remets pas. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  36. Mon dessein n'est pas de te nuire, au contraire mais puisque tu m'as fait l'honneur de me choisir pour ton maître, il est juste que je profite de tes petits talents. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  37. Est-ce un si grand crime, et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  38. Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  39. C'est déjà quelque chose que de s'être mêlé autrefois de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  40. Je ne suis pas encore trop bien raccommodé avec la justice, et nous boudons ensemble depuis quelque temps. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  41. Ce sont les petits différends que tu as eus avec elle qui t'ont fait mettre en condition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  42. Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  43. Vous rêvez, Dorante, de croire que le chevalier soit ami de votre valet. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  44. Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  45. Je n'ai jamais été chevalier que dans cette ville-là. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  46. Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  47. Viens, suis-moi ; et pendant que j'irai chez mon oncle, va prendre un de mes habits. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  48. Je te mettrai aux prises avec notre homme. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  49. Que Lisette se trouve dans votre chambre, je veux que la scène se passe dans votre cabinet. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  50. Oui, Monsieur, la résolution en est prise, et c'est à vous de voir si vous me pouvez faire toucher cet argent aussitôt que je serai arrivée. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  51. Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  52. Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  53. Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  54. Cela est vrai, Paris va devenir désert assurément, si l'on ne réforme cette défense. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  55. Lisette, aurait-elle fait dessein d'aller demeurer à la campagne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  56. Relâchez-vous de quelque chose, Madame, et nous n'aurons pas de peine à conclure. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  57. Je vous fournirai les quinze mille livres, en belles et bonnes lettres de change, payables à vue. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  58. Je passerai chez vous cette après-dinée, et nous terminerons toutes choses. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  59. Le chevalier de Bellemonte allait gagner tout l'argent de Paris, et j'avais parole qu'il t'épouserait. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  60. Il a des secrets admirables pour gagner à coup sûr au lansquenet. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  61. Et cela, sans qu'il y ait la moindre petite ombre de friponnerie. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  62. N'est-il pas vrai, Lisette ? (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  63. Je le veux croire, Madame, pour lui faire honneur, et pour vous faire plaisir ; mais en vérité... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  64. Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  65. Ah, Lisette ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  66. En Angleterre, ma fille. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  67. En Angleterre, Madame ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  68. C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  69. Quand nous aurons épuisé l'Angleterre, nous passerons en Hollande. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  70. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, Madame, et de regagner Paris au plus vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  71. Moi, je n'y remettrai les pieds de ma vie, que le lansquenet n'y soit rétabli. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  72. Et le petit caissier, je ne le vois point. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  73. Je ne vins point hier, mais vous n'avez point de reproche à me faire, je ne sortis pas de la journée je m'étais purgée par précaution, et je ne voulais voir personne. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  74. Notre jeune Allemand m'a conté ce matin à ma toilette quelque chose de particulier. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  75. La petite procureuse, j'en suis fâchée vraiment, c'est une bonne petite femme. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  76. Eh bien, Madame, le collier faux qu'elle avait acheté pour remplacer le sien, n'était point tout à fait semblable. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
  77. Monsieur le procureur s'en est aperçu, et il l'a querellée d'une manière épouvantable. (Acte 1, scène 6, DORIM?NE)
  78. Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  79. Allez vous reposer dans votre cabinet. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  80. Eh Madame, plût an ciel que j'eusse perdu mille pistoles, et que ce malheur-là ne fût point arrivé. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  81. Clilandre, que je vous sais bon gré d'être sensible à cet accident. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
  82. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  83. Plus je vous regarde, et moins je vous comprends tous deux. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  84. De quoi parlez-vous? Il semble que vous prévoyiez la fin du monde, et qu'elle soit prête d'arriver. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  85. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  86. On a défendu le lansquenet ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  87. Eh, oui, Madame, on a défendu le lansquenet ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  88. Vous vous moquez, Clitandre, cela ne se peut pas, et c'est comme si l'on défendait de dormir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  89. Pour moi, j'aimerais autant qu'on m'eût défendu le boire et le manger. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  90. Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  91. Oui, Madame, vous avez raison ce sont les laquais et la canaille à qui l'on défend de jouer le lansquenet, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  92. Mais vraiment vous n'y songez pas, vous avez mal entendu, Clitandre ; et il me semble que si la défense était pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans le leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  93. Voyez ce que c'est, Lisette. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
  94. Est-ce cette intendante qui perdit tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  95. Un fauteuil, ma pauvre Lisette, un fauteuil. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  96. On ne jouera plus au lansquenet ! (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  97. Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une intendante ne soit une personne de fort grosse qualité. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  98. Et le lansquenet... (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  99. Lisette, je me meurs ! (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
  100. Madame a raison ; quoiqu'elle soit femme de qualité, le lansquenet n'est-il pas aussi bien défendu pour elle que pour sa belle-soeur, qui n'est que la femme d'un apothicaire ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  101. C'est un jeu de lansquenet, et il n'y a point de joueuse que cela ne ressuscite en moins de rien. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  102. Il faut songer sérieusement à cet évanouissement-là. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  103. Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  104. Il viendra quelques personnes encore, que je prierai de la même chose, et je ne crois pas qu'elles me refusent. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  105. Je voudrais bien, Madame, que malgré la défense, nous jouissions encore de quelques reprises de lansquenet. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  106. Mais vous n'y songez pas, Madame, et les mille écus que l'on court risque de payer ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  107. Nous serons tous intéressés à ne le point dire et quand nous serions surpris une fois le mois, ce n'est pas une affaire. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  108. Après cela, je vous promets de renoncer au jeu pour toute ma vie. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  109. Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans six semaines au plus tard, car Monsieur l'Intendant arrive. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  110. Voilà notre petit caissier qui sait la nouvelle, car il parait bien en colère. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  111. Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  112. Faites-moi raison Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus que l'on joue chez elle au lansquenet, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
  113. Cela se doit-il faire, Monsieur, et n'est-ce pas une chose qui crie vengeance ? (Acte 1, scène 9, L INTENDANTE)
  114. Il n'y aurait plus ici de lansquenet ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  115. Je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  116. Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  117. Vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  118. Je suis au désespoir, voyez-vous, et j'ai déjà voulu me pendre trois fois depuis ce matin. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  119. Monsieur, Monsieur Clitandre, vous, Madame_la_Comtesse, et vous, Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  120. Vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis près de deux ans. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  121. Il m'est du plus de vingt-cinq mille francs l'heure qu'il est, Monsieur ; et je n'ai point d'autres sûretés que de vieilles cartes à poste. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  122. Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  123. Vous êtes un fou, mon ami, et c'est en fou que je vais vous faire traiter. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  124. Oui, Madame, je suis fou, et je suis en droit de l'être pour les vingt-cinq mille francs qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  125. Le pauvre petit bonhomme ! (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  126. Il a raison dans le fond, cet argent-là n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  127. Il faut que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de vingt-cinq mille francs à dire. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  128. Allons, ma mignonne ; un peu de pitié pour ce pauvre petit bonhomme. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  129. Vous me mettez au désespoir, je me pendrai absolument ; mais je tuerai quelqu'un avant que de me pendre. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  130. Faites-vous payer comme il vous plaira, et prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  131. Je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaire à forte partie. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  132. Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perd beaucoup. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  133. Mesdames, qu'avez-vous fait à ce pauvre petit caissier ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  134. Il prend les choses à coeur, le petit homme. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
  135. Je ne sais qui me tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que cette défense va causer. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  136. Moi, Madame, je ne raille point ; et il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  137. Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n'avait rien à dire, sa femme l'avait gagné au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  138. Il admirait le bonheur de son fils et l'utilité du lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  139. Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  140. Que vous importe à vous que le lansquenet soit défendu ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  141. Cela est vrai mais, on croyait que je jouais du moins, et le lansquenet me servait à ménager la réputation de vingt femmes que je considère et quelque dépense que je fisse, j'en faisais honneur au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  142. Je viens de votre chambre, où j'ai laissé Monsieur le chevalier, qui joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  143. Ma foi, je ne les ai regardés qu'un moment, et la tête m'en fait mal. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  144. Il n'y a rien de plus triste que ce piquet ; et c'est ce jeu là qu'il fallait défendre, et non pas le lansquenet, qui est le plus beau jeu du monde, le plus universel, et celui où l'on peut faire le moins de friponneries. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  145. Mais, cela me passe en effet. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  146. Attaquer directement ce pauvre lansquenet, et souffrir tous les autres jeux. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  147. Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  148. Pour moi, je vous réponds que si on ne rétablit le lansquenet, j'apprendrai à jouer à la paume, assurément. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
  149. Car enfin, il faut bien qu'une femme de qualité joue, et je ne comprends pas qu'il y ait d'autres jeux pour les gens de qualité, que la paume et le lansquenet. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  150. Je savais bien, moi, que cette défense ne pouvait pas durer. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  151. Non, vraiment, ce n'est point une fausse alarme, et la défense est très expresse. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  152. Non, Madame, et malgré la rigueur de la défense, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre les commissaires. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  153. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit, assurément. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  154. J'y avais déjà songé, et je me souviens que j'y ai joué, plus de de vingt fois en ma vie, à la bassette. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  155. Eh bien Madame, puisque vous y avez joué à la bassette, nous pouvons bien y jouer au lansquenet, sans difficulté. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
  156. Il fait fort beau cette après-dinée, allons. (Acte 1, scène 12, L INTENDANTE)
  157. Assurément, et sans le jeter par les fenêtres ; même, on dira qu'allait-il faire là ? (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  158. Par ma foi, l'expédient des tuiles est bel et bon ; mais vous seriez plus fraîchement dans la cave, à ce qu'il me semble, et on ne s'aviserait jamais d'aller vous chercher parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  159. Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer ; et, à l'heure que je vous parle, il y a déjà plus de huit personnes qui ont commencé à jouer. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  160. Que ceci soit secret au moins. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  161. Oui, Madame, dans une de ces vieilles masures qui paraissent abandonnées ; on se trouvera à une certaine heure, les carrosses demeureront à cent pas, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et l'on jouera aussi beau jeu que dans l'hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  162. Point du tout ; l'assemblée ne se tiendra pas toujours au même endroit, et l'on se promènera de faubourg en faubourg, et de masure en masure. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  163. Voilà bien de la peine et bien de l'embarras. (Acte 1, scène 12, ÉRASTE)
  164. Cette assemblée aura assez l'air d'un petit Sabbat, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  165. On prend un bateau au Pont-Rouge, et l'on va, jouant, jusqu'à Saint-Cloud, et si vous n'avez pas regagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pourrez descendre jusqu'à Rouen, et Madame sera, par ce moyen, à demi-chemin de l'Angleterre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  166. Un gueux, qui a vingt fois mérité les galères car je te remets à présent, je t'ai reconnu à ta manière. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  167. Et toi, le marchand de boeufs ; je m'en souviens. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  168. Et toi, des coups de bâton qu'on te donna à Auxerre, pour avoir filouté mille écus au fils de ce marchand de marée. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  169. Messieurs, chassez cet insolent, je vous prie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  170. Voyez-vous cette grande culotte ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  171. Voyez, voyez, il s'en servait tout à l'heure avec moi, et il n a pas eu le temps de l'ôter. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  172. Monsieur, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  173. Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  174. Par la sandis, je te mettrai les oreilles à l'écart ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  175. Ôte-toi d'ici, misérable, et ne parais jamais où je serai ! (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)
  176. Sors donc, maroufle, ou je te donnerai mille soufflets ! (Acte 1, scène 13, DORIMÈNE)
  177. Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  178. Faites grâce à mon valet, je vous en conjure. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  179. Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  180. Je suis ravie d'être désabusée, Dorante, et je vous donne ma fille, pourvu que vous appreniez à jouer, et que vous veniez avec moi en Angleterre. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)
  181. Nous jouerons donc quelque reprise de lansquenet en faveur du mariage ? (Acte 1, scène 14, L-INTENDANTE)
  182. Et si l'on veut, je fournirai les cartes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

  1. Pâtres, Sylvains, Bergers et Dryades, v.2 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Et de sa plus douce lumière v.12 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
  3. De cet Astre brillant, la brûlante chaleur, v.14 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  4. Et les pleurs même de l'Aurore, v.18 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  5. Le fils du Dieu qui régit cet Empire, v.24 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
  6. Assemble ici les plaisirs et les jeux. v.25 (Acte 1, scène 2, LE P?TRE)
  7. Tout l'Univers l'aime et l'admire, v.31 (Acte 1, scène 2, LE P?TRE)
  8. Il est l'objet de tous les voeux ; v.32 (Acte 1, scène 2, LE P?TRE)
  9. Et le Seigneur de ces beaux lieux v.33 (Acte 1, scène 2, LE P?TRE)
  10. Et rendre leurs premiers hommages v.44 (Acte 1, scène 3, FLORE)
  11. Oh parbleu, oui, voilà de plaisants hommages que ceux de cette petite volatile-là. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  12. Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  13. Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  14. Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  15. Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  16. Je ne suis pas un babillard, Madame, aussi je finis de peur de vous ennuyer ; et voilà Monsieur le Bailli de Ivry qui vous a préparé quelque petit Divertissement de sa façon, dont vous serez peut-être autant ennuyée que de ma Harangue. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  17. Ce sont ses affaires ; pour moi, je me retire, et je vais me disposer à reparaître devant vous sous une figure plus connue de votre Divinité, et plus convenable à mon caractère. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  18. Madame Flore, encore quelque petit air, s'il vous plaît, pour me donner le temps de m'habiller. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  19. Ces douces retraites v.48 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  20. Au son des Musettes, v.51 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  21. Aux tendres fillettes v.52 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  22. Sans être coquettes v.56 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  23. Elles sont sujettes v.57 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  24. Quand cette Déesse v.65 (Acte 1, scène 5, FLORE)
  25. Est simple et sans embarras, v.73 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  26. Une fille jeune et sage, v.76 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  27. Et dès que je fus son homme, v.82 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  28. Fille riche et sans beauté, v.85 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  29. Et ma fortune était sûre, v.89 (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  30. Le temps coule et passe toujours, v.95 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  31. Et les plaisirs sont peu durables. v.96 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  32. Fillettes de Livry v.101 (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  33. Et l'Étoile dispose. v.110 (Acte 1, scène 9, LUBINE)
  34. Et les meilleurs seront v.117 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

  1. Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
  3. Laissons-là les compliments, s'il te plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  4. Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  5. Point du tout, Monsieur, c'est ce qui vous trompe : l'occasion de la Foire autorise la mascarade ; et pour donner plus d'apparence à la chose, j'ai engagé deux ou trois paysans des plus gros Bourgeois du Village, à être de la partie, tout ira bien. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  6. Ton aimable parente, Cidalise, a mis le moins scrupuleux petit Notaire de Paris dans ses intérêts ; nous l'avons amené avec nous. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  7. Et la délicatesse de ton amour... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  9. Et ton oncle, ne sait-il rien de cette affaire ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Je suis si mal avec lui depuis longtemps, et il en use si mal avec sa famille, que j'ai cru pouvoir me dispenser... (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  11. Monsieur est mal avec son oncle, je n'y suis pas bien, moi ; nous n'avons personne pour commencer l'intrigue, voulez-vous que je la mette de notre partie ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  12. Retirons-nous ; et toi, l'Olive, trouve quelque moyen pour éloigner Madame Argante de cet endroit-ci, nous en aurons besoin pour notre mascarade. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  13. Je m'en charge, et d'engager Frosine à vous rendre service, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  14. Quelle cohue que cette Foire de Besons ! (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  15. Le cruel bal, et les vilains masques ! (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  16. Nous l'avons perdu dans la foule, et cela vous inquiète, à ce qu'il me semble : avouez de bonne foi la chose, Madame, c'est la jalousie plutôt que la complaisance qui vous fait être de ces parties : il ne vous a pas trop pressée pour celle-ci ; au contraire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  17. Oh, je ne le suis point du tout, je t'assure : quand on est faite comme moi, et qu'on se connaît, la jalousie est une passion qu'on ne connaît guères. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  18. Il est vrai, Madame, que vous avez tous les sujets du monde de vous louer de la nature. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  19. Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  20. Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  21. Oui, cela est vrai, des ridicules qui enragent de vieillir, et qui veulent que tout le monde vieillisse à proportion : quand il y a quarante ou cinquante ans qu'ils connaissent une femme, ils s'imaginent qu'elle a cet âge-là. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  22. Et avec tous ces avantages de la beauté et de la jeunesse, j'ai ceux aussi d'une naissance distinguée, d'une alliance considérable. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  23. Le mérite et la vertu sont bien persécutés dans ce siècle-ci ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  24. J'ai deux jeunes garçons au Collège, une petite nièce dans le Couvent. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  25. Oh, pour des enfants, et des espèces de nièce, on ne vous dispute point cette famille-là : mais pour un mari et des ancêtres, ce sont des parents qu'on ne vous connaît point, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  26. Tu ne me fâches point, mon enfant ; je suis femme de bon esprit, je me mets au-dessus des discours du peuple, j'ai du bien, de l'argent comptant. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  27. Ah vraiment, je ne m'étonne plus que vous vous moquiez de tout ce qu'on peut dire, et que vous n'en preniez point de chagrin. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  28. Le chagrin et l'argent comptant ne doivent point loger en même maison. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  29. Non, Frosine, il ne tient qu'à moi d'épouser Éraste, te dis-je, et cela ne tardera pas à se faire. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  30. Et ces sortes de parties... (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  31. Clitandre m'a engagée d'y venir avec un Abbé, une fille d'Opéra, et un Notaire. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  32. Elle s'est dispersée de côté et d'autre. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  33. En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  34. Oui vraiment, et très sérieuse, même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  35. Le pauvre petit tabellion en faveur du voyage avait arboré le plumet et l'épée pour imposer aux clercs et aux courtauts. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  36. Cela aura produit un effet tout contraire je gage. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  37. Ils l'ont reconnu, il a pris querelle ; et ils achevaient de le battre quand je l'ai quitté, parce que je ne pouvais plus m'empêcher d'en rire. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  38. Et toi, tu n'as point trouvé d'aventure ? (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  39. Un joli Mousquetaire de dix-huit ans, qui m'a offert la collation, et de ma remener en croupe à Paris. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  40. Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  41. Vous n'avez rien à craindre, et vous êtes à couvert d'aventures ; ce n'est qu'à de petites étourdies comme Madame, à qui on ose faire des propositions si téméraires. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  42. Mais il n'y a point de jeune homme, quelque déterminé qu'il puisse être, qui ose vous insolenter de cette manière-là. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  43. Hé comment avez-vous pu vous débarrasser de cette foule de frappeurs qui vous entourait ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  44. J'en suis venu à bout, Madame : et grâce au Ciel, m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  45. N'est-ce pas là ton petit Notaire ? (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
  46. Je ne sais pas où vous trouvez le plaisant de celle-ci, et elle me paraît assez triste pour vous. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  47. Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  48. Cela est heureux, et je l'en félicite. (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
  49. Tout Notaire qu'il est, il ne se fait pas une affaire de disputer le coeur d'une coquette à un Prince, et à un Financier même. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  50. Je ne m'en vante jamais, et cela se fait d'ailleurs, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  51. Et se marie-t-on pour cela dans le monde ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  52. Monsieur Guillemin est un notaire de qualité, au moins ; c'est lui qui fait valoir tout l'argent comptant des petits-maîtres de la Cour, Madame. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  53. Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  54. Nous nous retrouverons tous à la fin. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  55. Et l'aventure qui vient d'arriver... (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  56. Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
  57. Hé, donne, te dis-je, la petite personne qui s'en servira mérite bien qu'on lui fasse plaisir ; elle est d'humeur reconnaissante, et tu ne seras point fâché de l'avoir obligée. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  58. C'est une petite Bourgeoise des plus jolies, qui m'avait ici donné rendez-vous : il lui arrive un accident, je ne puis pas avec bienséance la ramener chez elle toute nue. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  59. Je n'ai que faire de votre petite Bourgeoise, moi. (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  60. Monsieur le Chevalier est fort joli homme, au moins, ce n'est pas un ingrat ; et quand une personne de mérite lui rend service, il a sa revanche de la bonne manière. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  61. La petite Bourgeoise viendra vous remercier, je vous l'amène dans ce moment même. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  62. Oh, pour moi, je ne passerai point de bac assurément, on fera faire un pont si on veut que je m'en retourne. (Acte 1, scène 9, MADAME ARGANTE)
  63. Nous savons où nous retrouver : sans adieu, Madame. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
  64. Vous le disiez bien, Monsieur, voilà un petit naufrage qui causera du désordre. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  65. Oui je vous en réponds, et vous verrez de quelle manière... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  66. Cette aventure est plus triste que la première. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  67. Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  68. L'aimera qui voudra : mais ce ne sera pas chez moi, je vous jure ; et je m'en vais tout de ce pas la remener chez son père. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  69. Ce qu'elle propose est dans les règles, il n'y a pas le petit mot à dire. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  70. Allons point de bruit, Monsieur le Notaire, votre femme se met à la raison, il faut aussi que vous vous y mettiez ; vous la remènerez demain chez son père, et je la remènerai ce soir chez vous, moi. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  71. Hé bien, venez, vous êtes le maître : mais point de mauvaise humeur surtout, ou nous vous mettrons dehors, je vous en avertis. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  72. Sans rancune au moins, mon petit mari. (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
  73. On va vous envoyer la petite fille d'Opéra, afin que la partie soit quarrée. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  74. Épargne-le, Frosine : il est de mes amis, et il a assez de chagrin. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
  75. Bon, Madame, il ne s'est donné une femme que pour la forme, et il n'est fâché que pour la forme, je vous assure. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  76. Vous aviez un bon pressentiment de vouloir rompre cette partie-là. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  77. Est-ce que vous ne savez pas que c'est à la Foire de Besons, que les curieuses de Paris se fournissent pour l'Automne, en attendant le retour de la campagne ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  78. Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  79. Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  80. Ce garçon-là est d'assez belle encolure, et il ne trotte pas mal comme vous savez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  81. Défaites-vous de cette vieille masque-là, c'est une cassade que je lui donne. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  82. Tu prends la chose au pied de la lettre ; un peu de patience, mon enfant : j'ai quelques propositions à te faire de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  83. Elle a eu du goût l'année dernière pour un Colonel de Dragons qui a furieusement dérangé ses affaires : il a fallu remonter un Régiment, et le quartier d'Hiver a été rude. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  84. Sont-ce des épouseurs que les Officiers, et les Officiers de Dragons encore ? (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  85. Au retour d'une campagne ils ne sont pas fâchés de trouver chez des Madame Argante, toutes les commodités de la vie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  86. Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  87. Oh ça, le mariage est une espèce de conclusion qu'on ne connaît point parmi les Troupes, et la plupart des jolies femmes ne s'embarrassent pas de le supprimer. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  88. Mais Éraste n'est point dans les Troupes, et Madame Argante n'est point jolie femme. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  89. Tiens, vois-tu cette première maison à côté de ces grands arbres ? (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  90. Cette maison neuve ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  91. C'est une forteresse qui renferme une fille fort jolie, un vieux financier qui est son père, et cent mille écus d'argent comptant. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  92. Et de mon côté, moi, j'ai une vieille rancune contre le Financier. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  93. Pour quel sujet ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  94. Il y a deux ou trois ans que j'eus besoin d'argent ; il m'arriva de faire une méprise, je signai son nom au lieu du mien sur un papier qui n'était pourtant pas de conséquence ; je suis fort étourdi, moi, de mon petit naturel. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  95. Hé bien, mon enfant, il eut le crédit de me faire faire à la Justice des excuses publiques de mon étourderie ; et la Justice eut la bizarrerie de me faire porter en plein jour un flambeau tout allumé dans les rues de Paris. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  96. Cela m'a donné un petit ridicule dans le monde ; et je suis engagé d'honneur à me venger du Financier, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  97. Je commençais à lui expliquer la chose, Monsieur ; mais elle fait déjà quelques petites difficultés. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  98. Et... allons, Monsieur, faites bien les choses. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  99. Et, fi donc, Monsieur, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 14, FROSINE)
  100. J'ai bien envie de vous en débarrasser en passant le bac, moi, Monsieur ; il m'a pris une légère tentation de lui donner un petit coup de coude, et de la noyer adroitement, cela lui aurait épargné bien des chagrins dans la suite. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  101. Et Clitandre, qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  102. Et les Musiciens, les Danseurs, sont-ils arrivés ? (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  103. Au premier Cabaret du Village, à la Croix blanche. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  104. Au Cabaret ! (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  105. Pour ces sortes de rendez-vous-là la Musique et la dansez sont d'une exactitude admirable. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  106. Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  107. Et est-ce une intrigue à entamer, ou si la connaissance est déjà faite ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  108. Oh, vraiment oui, la connaissance est déjà faite ; et sans la vigilance du Financier, elle serait peut-être bien avancée. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  109. Je connais cet homme-là, c'est un de mes intimes. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  110. Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  111. Tu baisses furieusement, je ne te connais plus, moi, qui te parle ; et où est ce feu, cette vivacité, cette ardeur exempte de scrupule que j'au toujours vue jusqu'à présent ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  112. Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  113. Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  114. Rends la lettre à Mariane, et persuade à ton intime qu'il est fort aimé de Cidalise ; on ne te demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  115. Voilà une petite personne dont le visage ne m'est point inconnu. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  116. C'est la petite nièce de Madame Argante, je pense ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  117. J'ai vu cette femme-là chez ma tante, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  118. C'est vous, Mademoiselle Chouchette ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  119. Et d'où sortez-vous ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  120. La petite rusée ! (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  121. Non, elle ne sait pas qu'il a cette maison-ci, seulement ; il se cache d'elle et de tout le monde, mon parrain : il est amoureux d'une personne qui venait quelquefois chez ma tante, et il voudrait bien qu'elle l'aimât, afin de l'épouser sans qu'on en sût rien. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  122. Ils sont fort secrets, dans cette famille-là. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  123. Hé, qui vous a dons dit tous leurs secrets, à vous ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  124. Et quoique je ne sois qu'une petite fille, elle trouve que j'ai de l'esprit. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  125. Il ne veut point que Mademoiselle Mariane ait des amants, elle le hait pour cette raison-là, elle : quand je serai plus grande, il ne voudra peut-être pas que j'en aie, moi ; je le hais par avance. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  126. Voilà un enfant qui promet beaucoup. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  127. Elle achève de s'habiller en paysanne, à cause de la Foire : c'est elle qui m'a coiffée, comme vous voyez, et qui m'a mis ma robe neuve. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  128. Nous nous mettons un peu de bon air aujourd'hui, parce que nous nous attendons de voir Éraste. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  129. Il doit venir en masque, et il avait promis d'envoyer des violons, mais on n'a point eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  130. Faites-moi parler à elle, Mademoiselle Chouchette. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  131. Je m'en vais la chercher : elle sera bien aise de vous connaître, et que vous la voyiez ; car elle est bien belle. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  132. Vous sortez toute seule, Chouchette, vous ne serez pas mal grondée. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  133. Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  134. Qui est cette Dame à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  135. Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  136. Ta tante a donc des amants, Chouchette ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  137. Et vous serez bien aise de ne plus dépendre d'un père ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  138. Comment, petite fille, vous avez l'indiscrétion... (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  139. Ne vous alarmez point, votre secret est en sûreté, j'en sais plus qu'elle ne m'en peut dire, et je cherchais, quand je l'ai trouvée, à vous parler de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  140. Voilà un billet qu'il vous envoie. (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  141. Chouchette ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  142. Hé, la, la, ma bonne, faites vos petites affaires, je m'en vais amuser mon parrain, afin qu'il ne vienne point vous surprendre. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  143. La petite filleule de Monsieur Griffard a de grands talents pour entrer dans le monde ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  144. Bon c'est à lui de le vouloir, et à vous de n'en rien faire : le ridicule ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  145. Et combien y en a-t-il dans le monde qui se marient tous les jours incognito, même ? (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  146. Et se marie-t-on beaucoup comme cela, dites ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  147. Je suis très humble servante à la mode, je n'épouserai point Éraste de cette manière ; car je veux que notre mariage dure toujours. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  148. Oh, pour le vôtre, nous le ferons de la bonne sorte, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  149. Nous ne sommes ici que pour cela, et ce ne sera pas incognito, votre père sera de la noce. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  150. Et vous y ferez consentir mon père ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  151. Je vous le pardonne, et je n'ai point de secrets pour vous. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  152. Oh, çà, Mariane, tu aimes toujours Éraste, et tu seras bien aise de l'épouser, apparemment ? (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  153. Je t'aime trop pour cela, et c'est une chose qui n'est plus faisable. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  154. Je ne gâterai rien, allez : si je lui promets quelque chose de trop, je lui tiendrai parole pour vous, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
  155. Afin de vous donner le temps de causer avec Frosine, je lui avais caché sa perruque ; mais il l'a retrouvée, il va venir, vous dis-je. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  156. Bonjour Chouchette ? (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  157. Vraiment, je suis bien aise que vous soyez ici, cela mettra mon parrain de bonne humeur, peut-être. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  158. C'est où j'ai donné rendez-vous à mon petit Notaire et à Clitandre : viens, viens-t-en avec moi, Mariane. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  159. Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  160. Il me croira : car, Dieu merci, il ne m'a point encore attrapée en menterie, et je lui en dis pourtant très bien tous les jours. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  161. Chouchette a plus d'esprit que tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
  162. Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
  163. Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  164. Aurais-je le chagrin de retourner à Paris, sans avoir rendu mes petits devoirs à cet honnête homme-là ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  165. Comment gouvernez-vous les petites paysannes de Besons ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  166. Vous êtes un compère, et du vivant de la défunte (c'était par droit de représailles, peut-être), mais je vous ai vu bien alerte. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  167. C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  168. Ce petit Avocat-là m'a donné de la peins, il était furieusement jaloux. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  169. Parce qu'ils savent les anciennes lois, ils prétendent que leurs femmes les observent, et ils ne veulent point souffrir qu'elles suivent la nouvelle coutume ; cela est bien ridicule. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  170. Et ce Commissaire à qui vous aviez prêté de l'argent pour payer sa charge ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  171. Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  172. Je suis bien fâchée que vous ayez le coeur occupé de cette manière-là. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  173. Je suis venue me promener à la Foire avec une fort jolie personne, qui me paraît avoir du goût pour vous, et si vous n'étiez point prévenu d'une passion si forte... (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  174. Et c'est elle dont je suis si fort amoureux, ma pauvre Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  175. Si fait, vraiment, et c'est ce qui me met au désespoir. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  176. La petite dissimulée ! (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  177. Et, que disait-elle ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  178. Et n'avez-vous jamais remarqué que depuis quelque temps, elle est presque toujours à ses fenêtres pour vous voir passer ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  179. Oui, cela me fera plaisir ; je le veux bien, mon pauvre Nourricier : mais amenez donc ici toute la noce, il y a moins de monde que partout ailleurs, et nous y danserons plus à notre aise. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  180. Ces chiennes de Coquettes, elles en sont toutes logées-là, pour se faire valoir ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  181. Il faut encore qu'on les prie, et qu'on leur ait obligation de ce qu'elles souhaitent le plus quelquefois. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  182. Être de bonne humeur, danser, chanter, rire, et faire figure à une noce où je vous invite. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  183. Et quelle noce est-ce ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  184. C'est le fils de ma nourrice qui épouse une petite fille du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  185. Ils font aujourd'hui leurs fiançailles ; ils vont venir danser ici, nous danserons avec eux, s'il vous plaît, et ce soir vous donnerez à souper à la compagnie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  186. Plût au Ciel, Madame, que cette noce put vous mette en goût de faire bientôt la nôtre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  187. Voilà le marié et la mariée qu'on promène en cérémonie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  188. Ma chère Frosine, dis, je te prie, qu'on fasse venir ma fille et ma filleule, il faut qu'elles soient de la noce. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  189. Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  190. Tout va bien. Va-t-en vitement avertir Madame Argante de ce qui se passe, et nous l'envoie ici, nous aurons besoin d'elle pour le dénouement. (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  191. Et est-ce que vous vous mariez, mon parrain ? (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
  192. Là, signez, petite fille. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  193. Et ne signez-vous-vous pas, ma chère bonne ? (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
  194. Et le marié et la mariée ne signet-ils pas, eux ? (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  195. Allez vous-en sarrer ça, Monsieur le Tabellion, et puis vous viandrez boire un coup. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  196. Vous faites fort bien, mes enfants, réjouissez-vous, et tâchez de divertir cette aimable personne, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  197. Allons ; qu'on apporte du vin et des sièges, et qu'on fasse comme il faut les honneurs de la Foire et de la noce. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
  198. Madame Argante en ce pays-ci, Quel contretemps ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  199. À qui en voulez-vous donc, Madame, et pourquoi venir troubler un divertissement ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  200. Le Contrat de votre fille, et d'un perfide qui vous fourbe. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  201. Et tu as l'insolence de m'amenez ici pour me trahir à ma barbe, petit vilain ? (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  202. Vous y êtes venue malgré moi, Madame ; et je ne vous trahis point, je ne vous ai jamais aimée. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
  203. Allez, allez, Monsieur, ce n'est qu'une bagatelle, et cela ne doit pas vous empêcher de continuer la noce. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  204. Sans rancune, venez vous en danser les tricotets ; Madame Argante. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  205. Et c'est mon coquin de l'Olive, je pense ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  206. Vous l'avez deviné, Monsieur, c'est moi-même : mais je n'ai pas signé pour vous cette fois-ci, vous avez bien signé vous-même. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  207. Nous sommes les dupes de tout ceci, Monsieur Griffard, et je ne sais pas comment vous l'entendez. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  208. Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  209. En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  210. Pour gambader, rire et boire, v.8 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  211. L'Olive et Alison dansent ensemble, v.18 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  212. après quoi Chouchette, une petite Espagnolette, v.19 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  213. et une autre petite fille dansent une Gigue, v.20 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  214. et ensuite l'Espagnolette danse seule une Sarabande. v.21 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  215. Est un amour doux et plaisant ! v.23 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  216. Et quand on veut tâter du mariage, v.25 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  217. Et nous irons chercher sur l'eau v.31 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  218. Tes filets. v.36 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  219. Si les poissons s'échappent de tes rets, v.37 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  220. Quand on est gaillarde et gentille, v.39 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  221. D'une Femme coquette, v.48 (Acte 1, scène 28, TOUS)
  222. Ils sont loups-garous et rigris, v.53 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
  223. Il en est des grands, des petits, v.57 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  224. Et que l'on donne à juste prix, v.59 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  225. Venez en faire emplette. v.60 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  226. Les filles sont sujettes. v.66 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  227. Mettez bien vos lunettes. v.68 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  228. Que ferons-nous cet hiver ? v.84 (Acte 1, scène 28, TOUS)
  229. Et nos filles seront trop mûres, v.86 (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

  1. Des bonnets à la bénéficière ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
  2. Mastic pour les trous de la petite vérole ? (Acte 1, scène 1, MANON)
  3. À toutes les heures du jour ; gens de chez nous, ma soeur, pensent à leurs affaires, et font très bien. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  5. Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  6. Cadédis, ma chère soeurette, je suis sans cesse à l'affût de la fortune. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. Je lui ai donné la chasse à la Cour, j'ai cru la tenir par le toupet, la coquine s'est trouvée chauve. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  8. À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  9. Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  10. Holà, hé, Mademoiselle Mousset, serviteur ; un mot ici, je vous en conjure. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. As-tu touché la grosse corde, et peut-on appuyer ferme dessus sans la rompre ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  12. Toutes choses sont bien disposées, et vous en aurez bonne issue. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  13. Non, mon enfant, ta boutique est plus incommode que ce carrefour ; elle est toujours pleine de cent personnes à qui tu crois vendre des robes de chambre, et qui n'ont pas de quoi payer un bonnet. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  14. Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  15. C'est ma soeur Urbine de Castagnac, ma chère Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  16. Cette Marchande paraît bien de vos amies, mon frère, je lui suis tant et plus acquise. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  17. Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  18. Tu connais cet homme, peut-être ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  19. Ce vieillard si riche et si fou, qui en conte à toute la terre ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  20. Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  21. Et vous appelez cela moins que rien ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  22. Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  23. Quelquefois un peu par-ci, par-là ; mais cependant, je vous l'avoue, j'ai eu toutes les peines du monde à vous remettre, parce que je ne pouvais me figurer que Madame la Marquise de la Papelardière du Marais, fût devenue Marchande de robes de chambre à la Foire. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  24. Je n'ai pas toujours vendu du Café, et je n'ai d'Arménien que la barbe. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  25. Oui, vraiment, il y a eu des ordres exprès pour cela, et ils ont été affichés, même ; mais je n'ai pas voulu les suivre ; j'aime à vivre, moi, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  26. La chose est problématique ; comme enfant de Paris, Écuyer sieur de Lorange, et Chevalier de Gourdinvilliers, les ordres sont précis : mais comme Arménien, naturalisé depuis trois semaines, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  27. C'est pourquoi, mon enfant, supprime, s'il te plaît, le nom de Lorange, et ne me nomme que l'Arménien. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  28. Les valets sont bien nés pour nous impatienter ! (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  29. Mon coquin de Breton se moque de moi, ma chère Mademoiselle Mousset : je lui ai dit de me venir rendre réponse, il y a deux heures que je l'attends : je suis sur des épines. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  30. Si vous vouliez, Monsieur, rafraîchir votre impatience de quelque petit verre de liqueurs, j'en ai des meilleures de la Foire. (Acte 1, scène 6, LORANGE)
  31. Oui, Monsieur, c'est moi-même, qui ne veux plus me mêler de vos affaires, et qui viens vous demander mon congé. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  32. Je ne vous en apporte aucune ; il n'y a rien à faire, il faut nous séparer, et vous n'avez qu'à chercher fortune. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  33. Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  34. Et le bélître a la constance et la malice de ne pas imaginer aucune chose pour me rendre le moindre service. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  35. Oh, vous avez tort, Monsieur le Breton, il faut passer condamnation, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  36. Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  37. Vous n'êtes point un valet zélé. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  38. Je me donne au diable ; vous y seriez bien empêchés, vous autres ; et pourtant les Marchands Forains ne sont pas les moins habiles pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  39. Je ne suis point jaloux, Monsieur ; je cède l'entreprise, et je leur servirai de croupier même, en cas de besoin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  40. Oui, toute adorable, d'une physionomie très vive et très coquette. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  41. Cela promet quelque chose. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  42. La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  43. Cet article-là rend l'affaire épineuse. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  44. La suivante est un monstre de laideur, et un dragon de vertu, plus affreuse que le diable, et par conséquent plus méchante. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  45. Cet animal-là sera difficile à apprivoiser. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  46. Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  47. Voilà un agréable petit domestique. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  48. Ils sont tous zélés pour la mère, et gardent tous la fille à vue. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  49. Les entrepreneurs n'ont qu'à tabler là-dessus, et faire leurs diligences. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  50. Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  51. Il faut plus de deux jours pour cette affaire-là. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  52. Bon, il y a près d'un mois que j'y travaille, et je n'ai pu l'entamer encore. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  53. Mon cher Breton : je n'en puis plus, tous mes sens sont interdits. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  54. Ce sera assez de la regarder ; la maudite suivante, et le maître Laquais sont avec elle. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  55. Éloignez-vous, et me laissez faire, je vous débarrasserai des incommodes. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
  56. Il nous quitte et rentre chez lui ; que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
  57. Angélique et sa suite approchent, nous les manquerons. (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
  58. En pleine Foire, jeter des immondices par les fenêtres ! (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  59. Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  60. Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  61. Je viens vous demander mille pardons, Madame, du petit incident de la chocolatière. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  62. La fortune m'est bien favorable, Madame, de m'offrir l'occasion d'un petit service. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  63. Allons, Mademoiselle, retournons au logis, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  64. Que je m'en retourne, moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  65. Voulez-vous que je demeure dans cet équipage-là ? (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  66. Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  67. Allez, Madame, il suffit de moi pour me garder, et d'un laquais pour vous rendre compte de mes actions et de mes paroles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  68. J'ai de bons yeux, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, JASMIN)
  69. On vole, on pille auprès de votre boutique, et vous souffrez cela, Monsieur l'Arménien ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  70. Il prit encore hier au soir dans la poche d'une vieille Marquise de ma connaissance le portrait d'un jeune Abbé, qu'elle venait de retirer de chez la Frenaye. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
  71. Vous êtes toujours aimable, et l'on écarte les surveillants pour vous découvrir sans contrainte les sentiments que vous faîtes naître. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
  72. Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  73. Vous me dites que vous m'aimez, vos regards m'en ont assurée, et leur langage s'est fait entendre dès le moment qu'ils m'ont parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  74. Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  75. Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  76. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  77. Qui est cet heureux vieillard qu'on veut vous donner, et que vous détestez tant ? (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  78. Et très fort même : il vient ici presque tous les jours. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  79. Je sais de ses fredaines ; et votre affaire n'est pas encore si bien conclue, qu'on ne puisse la rompre. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  80. S'il ne s'agit que de détromper Madame votre mère, nous en viendrons aisément à bout : mais pour y parvenir, il est bon qu'on ne vous voie point ensemble, et que je ne paraisse pas me mêler de vos affaires même. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  81. Je vais dans la boutique de Laigu, envoyez-y mon laquais et ma vieille surveillante, en cas qu'elle vienne. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  82. Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  83. Je vous pardonne d'être si fort amoureux, la petite personne en vaut bien la peine. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  84. Ne vous mettez point en peine, je connais la mère de votre maîtresse, c'est déjà quelque chose. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  85. Faites-moi chercher l'Arménien et votre Breton, qu'ils lâchent le filou prétendu, et qu'ils se dépêchent de venir ici. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  86. Je vais te les renvoyer, et revenir ensuite chez Laigu, pour y regarder du moins Angélique, s'il ne m'est pas permis de lui parler. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  87. Et que mon carrosse aille m'attendre à la petite porte de la rue des Cannettes (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  88. Vous êtes le mortel le plus coureur, et le plus couru que je connaisse. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  89. Et avec tout cela je n'aime point les femmes, elles sont toutes folles de moi. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  90. Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  91. Quand quelque petite fortune me donne dans la vue, je donne d'abord de l'emploi à ses frères, ou à ses cousins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  92. La manière de se distinguer à la guerre est dangereuse ; celle de la robe est trop sérieuse, et trop pénible ; il n'est rien tel que de briller dans la Finance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  93. Assurément, cela est bien plus sûr, et bien plus commode. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  94. Je n'ai que du plaisir, je ne cours point dans le risque, et je suis pourtant un homme considérable, au moins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  95. Et considéré même. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  96. Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  97. Et quel rendez-vous vous attire à la Foire, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  98. J'y en ai deux, Mademoiselle Mousset : un chez toi avec une petite grisette. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  99. On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  100. Je ne te dis pas adieu, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  101. L'agréable chose qu'un petit libertin sexagénaire : Il trouvera compagnie chez Laigu ; mais ce ne sera pas celle qu'il cherche. (Acte 1, scène 17, MADEMOISELLE MOUSSET)
  102. Nous leur avons donné tout le temps et toute la commodité de le faire. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  103. Pour vous dire de venir ici, et de laisser aller ce pauvre diable. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  104. On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  105. Oui, te dis-je, il n'y a qu'une petite difficulté. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  106. Il a tort, les mariages en second sont les moins embarrassants, et les moins dangereux pour les suites. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  107. Laissons-là la plaisanterie, et parlons sérieusement, il faut rompre cette affaire, et assurer la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  108. Un soupirant banal, un petit maître de soixante ans. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  109. Selon le goût de ses maîtresses ; il n'est rien, et il est tout ; c'est un petit caméléon d'amour, un animal amphibie en qui la finance domine. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  110. Voilà un bon sujet, Monsieur l'Arménien. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  111. Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  112. Ne pourrions-nous point nous servir de cette occasion ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  113. L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  114. Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  115. Mais, mais : je vous laisse le soin de l'utile et du nécessaire, et je ne me charge que de l'agréable ; je fais bien les choses comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  116. Et de quoi nous peut-il servir, son petit Opéra ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  117. Et toi, qui es plus essentiel et plus habile, dis-moi un peu de quelle manière... (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  118. Ma chère Mademoiselle Mousset, tu vois une fille outrée de désespoir, ma chère enfant. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  119. C'est Mademoiselle de Kermonin, la petite bretonne de Monsieur Farfadel, apparemment. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  120. Ma chère Mademoiselle Mousset, secourez-moi. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  121. La, la, remettez-vous. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  122. J'en mourrai, Mademoiselle, je ne survivrai point à cet affront-là, ah, ah, ah, ah. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  123. Et vous m'avez donné un soufflet. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  124. Si tu savais, Mademoiselle Mousset, l'indignité que ce vieux singe de Farfadel vient de me faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  125. Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  126. Il fallait lui donner le soufflet que j'ai eu, cela eût été dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  127. Et fort vaporeuse, de par tous les diables. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  128. Il faut qu'il ait perdu l'esprit, car cette personne-là n'est rien moins que jolie. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  129. Si nous en avons, Mademoiselle Mousset ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  130. Il a mon portrait en miniature, et j'ai le sien en cire dans ma chambre. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  131. Bonjour, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  132. Fais jaser cette petite créature-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  133. Il donne une pension à ma tante, une commission à mon oncle ; il a mis mon frère au Collège, et nous espérons qu'il m'épousera. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  134. C'est un terrible épouseur que cet homme-là. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
  135. Il garde des mesures à cause d'une certaine femme qu'il ne veut pas tout à fait désespérer, et qu'il quitte pour moi. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  136. Et qui est cette personne qu'il vous sacrifie ! (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  137. Une petite folle, une petite Bretonne, qui a des vapeurs à chaque bout de champ. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  138. Quelle petite impertinente est-ce là ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  139. Je ne connais pas la petite bretonne : mais vous prenez feu d'une manière... (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  140. Et moi, je vous montrerai à vous taire. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  141. Une petite Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  142. Une petite grisette de Bretagne. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  143. Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  144. Notre petit opéra est disposé à faire merveilles. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  145. Des Grisettes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  146. Vous n'y songez pas, Monsieur le Breton. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  147. Bon, je te perds, je te retrouve, au contraire, et en bon état, même : j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  148. Les petites Bourgeoises de Paris valent bien certaines personnes de qualité, Mademoiselle Nicole. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
  149. Oh, point d'invectives, Mademoiselle Marotte, vous deviendrez aussi fille de qualité, quelque jour : l'amour donne des lettres de noblesse. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  150. Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  151. Elles sont rivales, c'est ce qui les brouille : mais on les trahit l'une et l'autre, il faut que la ressemblance de leur destinée les réconcilie. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  152. Je viens de le rencontrer en venant ici, il se promène dans l'autre allée avec Angélique, mon maître les suit pas à pas, et ne les perds pas de vue. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  153. Nous voilà retournés de chez la Comtesse. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  154. Ton valet, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  155. Dieu te garde, Breton ; Où est ton maître ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  156. En gros et en détail, je baise les mains à la compagnie. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  157. Et voilà Mademoiselle Nicole, qui est la soeur de Monsieur le Breton, par exemple. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  158. Ce galant homme, par cas fortuit, est d'autre part rival de mon maître, nous voudrions bien le berner de dessein formé, et comme le hasard vous conduit ici, vous serez, si vous voulez, de la partie. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  159. Quel est l'objet du bernement ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  160. Et ma soeur Urbine aussi, par tous les diables. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  161. Et pour moi, je l'étranglerai bien toute seule, il n'y a qu'à me laisser faire. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  162. La soeur Nicole est vive, Monsieur le Breton. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  163. Et la petite personne, qu'en pense-t-elle ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  164. Je m'y soumets entièrement, qu'il parle. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  165. Je réglerai vos rôles, ne vous mettez pas en peine, vous nous aiderez d'un petit opéra de votre façon, Monsieur le Breton ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  166. Cela sera le mieux du monde ; et j'y joindrai, moi, de mon côté, une espèce de cercle de mon imagination... (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  167. Allons, vous dis-je, et me laissez faire, je ne gâterai rien, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  168. Allez et revenez, je vous attends, Mesdames. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  169. Cet Arménien me semble alerte et de bon esprit, il devrait être de chez nous. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  170. Oui, l'esprit et le savoir-faire sont l'apanage des Gascons : vous avez raison. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  171. Elle est lente à venir, cette Dame que nous attendons, et l'amour ne la pointe pas assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  172. Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  173. Elle est riche, d'accord ; mais très peu donnante : mauvaise qualité, ma chère, et que nous n'aimons pas, nous autres. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  174. Il faut se voir, et convenir de ses faits avant toutes choses. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  175. Je ne suis pas fort épouseur, moi, de mon naturel ; et sur le pied que sont aujourd'hui la plupart des femmes, la qualité de mari me semble la moins honorante de toutes. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  176. Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  177. Faisons en sorte que je lui sois sur ce pied-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  178. Vous vous expliquerez ensemble, elle vous aime ; et la précaution qu'elle prend de marier sa fille, fait assez voir qu'elle a dessein... (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  179. Et à Monsieur Farfadel, même ; c'est elle dont votre ami Clitandre est amoureux. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  180. Bonjour, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  181. Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier : mais j'ai mes heures marquées, et je me suis fais une règle de vie, que la raison et la bienséance ne me permettent pas de déranger. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  182. Je me donne au diable, madame, si je sais rien de plus louable que cette régularité dont vous faites profession. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  183. Et vous êtes femme d'esprit, il ne faut pas perdre en un jour le fruit de dix ans de contrainte. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  184. La Foire est bien choisie, Madame, vous n'êtes pas connue des personnes qui la fréquentent, on ne vous soupçonne point d'y venir ; et tel vous y verrait en face, qui se donnerait au diable que ce n'est pas vous. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  185. Cela est fort prudent ; et supposez même qu'on vous vît ici, ne pourriez-vous pas y être venue faire provision de confitures pour les malades ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  186. Et avec toutes ces précautions, Monsieur le Chevalier, si l'on me voit avec vous, je hasarde étrangement ma réputation. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  187. Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  188. Qu'il a d'esprit, Mademoiselle Mousset, qu'il a d'esprit, et qu'il s'énonce bien ! (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  189. Or sus, venons au fait, et ne barguignons point, Madame : vous avez du goût pour moi, l'on me l'a dit. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  190. La vertu la plus austère, Monsieur le Chevalier, n'est point à l'épreuve de certains mérites triomphants ; et je veux bien vous avouer que le vôtre a fait sur mon coeur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  191. Et trop, peut-être. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  192. Vous avez donc du goût pour moi, Madame, et j'en ai pour vous, Dieu me damne, tout ce qu'on en saurait avoir ; mais sur quel pied nous aimons-nous ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  193. Et nous ne nous connaissons pas encore. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  194. Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  195. Hé bien, soit, parlons de mariage, et supprimons le bail de coeur ; c'est une espèce de contrat qui est pourtant bien à la mode. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  196. Ma chère Mademoiselle Mousset ; je me meurs d'amour, de rage, et de jalousie. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  197. Regarde cette Dame, ce sera un antidote admirable pour toi, sur ma parole. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  198. Je suis engagée de parole avec un autre, et le contrat doit être signé demain. (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
  199. Il ne me connaît pas ; mais je le connais, et je vous le ferai connaître. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  200. Mon gendre et ma fille sont ici ! (Acte 1, scène 28, MADAME BARDOUX)
  201. Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  202. Ce Monsieur Farfadel est dangereux, madame, je vous le garantis ; couru des Belles, et elles l'attraperont à la fin. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  203. C'est Breton, c'est lui-même. (Acte 1, scène 29, CLITANDRE)
  204. Ne dites mot, et laissez faire. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  205. Vous les ferez, et très bien même, j'en donne parole. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  206. Je ne suis pas femme de spectacle : mais la Foire, et la compagnie... (Acte 1, scène 29, MADAME BARDOUX)
  207. Allons Messieurs de l'Orchestre, un petit prélude. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  208. Je ne suis que le garçon, Monsieur, c'est une petite Bretonne qui est l'Entrepreneuse. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
  209. Une petite Bretonne ? (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  210. Quel contretemps ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  211. Et agissantes même. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  212. Allons, chantez, Monsieur de Farfadel, vous êtes pris ; chantez, vous dis-je, où je vous fais mener au Châtelet par cette escouade de femmes. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  213. Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  214. Donnez votre soeur Nicole à l'Arménien, Breton, Clitandre aura soin de leur fortune. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  215. Vous épouserez la Grisette, vous ; le beau-frère Farfadel continuera la pension de la tante, et il vous fera sous-fermier au premier jour. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  216. Et moi, qui ne me marie point, je dresserai les articles. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
  217. Et moi, Monsieur le Chevalier, je ferai tout ce que vous me conseillerez de faire. (Acte 1, scène 30, MADAME BARDOUX)
  218. Voyons le petit Opéra, et nous irons tous souper ensemble. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  219. L'Amour y met en étalage v.5 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  220. Et telle femme y vient fort sage, v.8 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  221. Qui changez soir et matin, v.13 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  222. Et Bacchus en Automne est le Dieu respecté. v.24 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  223. Avec Bacchus et l'Amour et sa mère, v.43 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  224. Et si l'on ne s'en accommode, v.51 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  225. Par plaisir et par raison : v.56 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  226. Que l'emplette est bonne et belle v.59 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  227. Marchande coquette et jolie, v.69 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  228. Nous bornons nos voeux et nos talents ; v.72 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  229. À cette importante affaire, v.73 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  230. Nous serions heureux, et vous contents. v.76 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

  1. Oh çà, mon pauvre Thibaut, aie un peu à l'oeil à tout, mon enfant, et prend garde qu'il ne se fasse aucun dégât dans la maison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  2. Vous n'avez qu'un arpent de veigne à Surêne, pour tout potage, et je crois, Dieu me pardonne, que la moitié de Paris viendra cheux vous en vendange. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  3. Sur ce pied-là, je n'avons que faire d'aller au pressoir, et j'aurons nos futailles de reste. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  4. Paix, tais-toi, j'ai mes raisons pour faire ces préparatifs, et je suis à la veille de conclure une bonne affaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  5. Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  6. Accoutez, faites-la-moi voir avant que de la prendre, je vous en dirai ce qui en sera, tout à la franquette. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  7. Tu la verras, et dès aujourd'hui elle doit venir ici faire vendange. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  8. Mais, s'il vous plaît, Monsieu, en vous chargeant de l'embarras d'une femme, ne vous déchargez point de sty de votre fille : Alle est en âge d'être mariée ; et quand une poire est mûre, si on ne la cueille, alle tombe d'alle-même, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  9. Je songe aussi à marier ma fille, et le mari que je lui destine devrait être ici, je l'attends de jour en jour. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  10. Et quelle acabie de mari lui baillez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  11. S'il n'est pas à sa fantaisie, alle en prendra queuque autre avec stila ; et s'ils se trouvont deux maris pour un, hem, ça fera du grabuge. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  12. Alle est une fille bian élevée, mais alle est une fille ; et j'ai queuque opinion qu'alle a queuque jeune drôle dans la fantaisie. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  13. Hé, qui t'a fait prendre cette opinion-là ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  14. Et tu crois que c'est pour ma fille ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  15. Oh, palsangué oui, Ils l'avont commencée drès Paris, je gage, et ils continuont ici par-dessus les murailles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  16. Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  17. Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  18. Hé bian, alle s'accote sur le haut de la muraille, et la chatte et le hibou jasont tous deux comme des marles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  19. Et ne les as-tu point entendus ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  20. Et que disent-ils ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  21. Et si par aventure le jeune drôle vient à grimper aussi de son côté : enfin, que fait-on, la poire est mûre, et les enfants de Paris aimons bian le fruit, prenez-y garde. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  22. Tu as raison, je ne puis trop me hâter de la marier, pour rompre le cours de cette intrigue. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  23. Je m'en vais lui parler un peu, et savoir d'elle? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  24. Bon, est-ce que vous croyez les filles assez sottes pour conter à leurs pères leurs petites fredaines ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  25. Elles ne sont pargué pas si mal apprises : laissez-moi tout doucement l'y tirer les vars du nez, je le ferai bian donner dans le panniau, et je vous dirai tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  26. Fais donc, Thibaut, et me rends un compte bien exact. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  27. Toi, va faire un tour aux vignes, et vois si nos Vendangeurs? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  28. Allez, allez, allez, Monsieur, et laissez-moi faire seul. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  29. Je ne sis pourtant qu'un paysan, mais il y a vingt ans que je le sers, et que je me moque de ly, et il ne m'en ferait morgué pas accroire seulement un quart_d_heure. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  30. Est-il possible que la liberté de la Campagne, et l'occasion des Vendanges ne me fourniront point les moyens de m'introduire dans la maison de Mariane. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  31. Il a la meine d'avoir bonne bourse, et notre connaissance pourrait avoir de bonnes suites. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  32. Je vous baise les mains, Monsieur de la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  33. Le vent de bise a soufflé cette nuit, et ça ne vaut rian, ni pour la veigne, ni pour les amoureux. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  34. J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  35. Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  36. Oh parguenne, il ne m'a rien dit, mais j'ai vu, et quand il serait un tantinet jaseux, vela une belle affaire ! (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  37. Aurais-je tort de vouloir le disposer à nous rendre service, et de chercher les moyens de vous voir plus souvent ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  38. Et plus à son aise. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  39. Il n'est morgué pas sot, il aime ses commodités, voyez-vous, et il n'a pas tort : Il vaut bien mieux faire l'amour de plein pied dans la maison, que de haut en bas par-dessus la palissade. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  40. C'est l'amour qui me retient ici. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  41. Que vous reviendriez toutes les nuits, et que vous engageriez à force d'argent le maître du bac à être discret ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  42. Et qu'il ne parlerait de rien à mon père ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  43. Tiens, voilà une bourse, tu n'as qu'à l'ouvrir, et y prendre tout ce que tu voudras. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  44. Nous vela donc d'accord à présent, je serons trois têtes dans le même bonnet. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  45. Nous pouvons compter sur ton zèle, et sur ta discrétion ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  46. Il attend ici aujourd'hui son gendre et sa maîtresse. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  47. C'est le fils de ses anciens amis, le Bailli de Gisors ; il y a près d'un an qu'il me menace de ce mariage, et voilà ses menaces à la veille d'être accomplies. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  48. Il faut en empêcher l'effet. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  49. Il faudrait pour bian faire, que vous épousiez sti-ci, et que vous n'épousissiez point sti-là. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  50. C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  51. Alle en a tant fait, tant fait, et ça sans curé, ni tabellion : alle n'y cherche point tant de façons, aussi alle a la presse. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  52. Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  53. N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  54. Et c'est Madame Dubuisson, je pense ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  55. Oui, justement, c'est son nom de Paris que stilà, et la grosse Cato, c'est son nom de Village. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  56. Cette couseine-là connaît tout le monde. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  57. Votre valet, couseine. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  58. J'allions vous chercher pour ça, je vous l'amenais, et je ne savais pas que vous fussiais si bons amis. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  59. De cette belle Madame qui a été tout ce Printemps cheux vous ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  60. Et qui vient pour l'épouser même, il en a parole de son père. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  61. J'ai toujours été de vos amies, et je ne connais point ce nigaud-là ; c'est un provincial que la maîtresse des coches m'a adressé, parce qu'il n'a point voulu d'abord aller chez son beau-père, il ne l'a jamais vu, non plus que sa maîtresse. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  62. Le rebuter de son mariage, dégoûter de lui Monsieur Thomasseau, et le renvoyer à Gisors avec les étrivières ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  63. Non, je suis seul, et je n'ai personne. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  64. Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  65. Je m'en vais toujours leux en parler, tout coup vaille ; si cela vous duit, je le mettrons en besogne. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  66. Et venez-vous-y-en, Monsieu, vous en connaîtrez queuqu'un peut-être. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  67. Que pouvons-nous mettre en usage pour cela ? (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
  68. Commençons par écarter le provincial, et gagnons du temps. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  69. Je ne le dirais pas à d'autres, mais à ma commère et à vous? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  70. Il amène quelque petite Grisette en vendange à Surêne, je gage. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  71. Non, par ma foi, je viens faire emplette de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  72. Emplette de bon vin de champagne à Surêne ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  73. Oui, parbleu, nous sommes plus de trente à Paris, qui tirons nos vins de Champagne de ce pays-ci, et nous allons chercher les vins de Bourgogne par delà Étampes. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  74. Ne vous fâchez point ; vous ne buvez point de ces bons vins-là, vous autres ; on n'en donne qu'à ceux qui les patent le mieux, et qui s'y connaissent le moins. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  75. À de petits-maîtres de Paris, par exemple, à des filles de qualité de leur connaissance, à des enfants de famille qui prennent crédit, à des abbés qui font porter des soupers en ville ; il faut bien que tout passe. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  76. Tu en es bien fait passer l'année dernière à ce petit homme-là? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  77. Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  78. Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  79. Il s'agit de tromper un père, et de berner un sot. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  80. De me faire épouser une fille riche et jolie, et d'être payé de ce que je te dois. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  81. Voici votre rival, allez rejoindre Thibaut ; vous avez tous trois de l'esprit, vous concerterez ensemble ce qu'il faudra faire ; et pour moi, je vous livre votre homme dans quelque panneau que vous puissiez lui tendre. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  82. Allons, Bastien, ne me quittez pas, et marchez bien derrière moi, vous êtes mon laquais, au moins. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  83. Aga, votre laquais, Monsieur Vivien, je sis votre cousin, ne vous en déplaise, et quoique je sois rouge vêtu? (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
  84. Oui, vous êtes mon cousin à Gisors ; mais Paris, et chez le beau-père, vous serez mon laquais, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  85. Voilà un petit fripon qui me ferait quelque affront, il vaut mieux que j'aille sans laquais chez le beau-père. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  86. Rentrez, et ne sortez point que je ne sois revenu. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  87. Non, non, je m'en vais tant seulement panser nos cavales, et je les mènerai boire, mon cousin Vivien. (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
  88. Vraiment, Monsieur, vous avez là un petit domestique bien affectionné, et qui a bien soin de vos montures. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  89. C'est un petit gueux du pays que j'ai amené à Paris par charité pour le déniaiser seulement. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  90. C'est le petit-fils de la fille d'une bâtarde de notre famille. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  91. C'est le bel âge pour se mettre en ménage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  92. C'est une des bonnes de la Province, voyez-vous ; nous avons eu tout de suite quatre Baillis de Gisors, et autant de médecins, tous de père en fils. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  93. On m'a dit que mon petit mari de Gisors était chez vous, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  94. Pourquoi ne me vient-il pas voir cet animal-là ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  95. Qui est cet original-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  96. C'est votre petit mari de Gisors, Monsieur Vivien de la Chaponnardière que je vous présente. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  97. Les filles de Paris sont vives, comme vous voyez ; et c'est bien autre chose quand elles sont femmes. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  98. Hé bien, me fera-t-il honnêteté ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  99. Redressez-vous vous-même le corps et l'esprit, avant que de parler des autres. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  100. Que veut-il dire cet impertinent-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  101. Oh, par ma foi, je lui permets de m'assommer, si cela arrive. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  102. On viant de me dire qu'il est arrivé, et il m'est avis qu'il devrait être cheux nous. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  103. C'est un petit impoli qui ne sait pas vivre ; ses grossièretés me font quitter la place. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  104. Votre valet notre gendre. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  105. Vous ly ressemblez comme deux gouttes d'iau, et n'an dit que vous ne valez pas mieux que ly. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  106. Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  107. Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  108. Faites ce qu'il vous dit, ne le mettez pas en colère ; il n'a encore tué personne, et voilà bientôt la fin de la semaine. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  109. Donnez-moi la main, mon petit mari, ne vous faites point tirer l'oreille. (Acte 1, scène 12, LORANGE)
  110. Ma tante et ma soeur sont avec lui. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  111. Je vous en rendrai compte, allez-vous-en : qu'elles ne vous voient point dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  112. Te voilà, Madame Dubuisson : j'ai fait mettre mon carrosse chez toi. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  113. Je me partage, Madame Dubuisson ; j'ai passé tout le printemps chez toi, je viens passer les Vendanges avec ma nièce, et en équipage de Vendangeuses, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  114. C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame, et vous serez toujours la maîtresse de tout ce qui dépendra de moi. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  115. Il faut avouer que Monsieur Thomasseau est la politesse et la galanterie même. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  116. Mais, Madame, cette jeune personne est donc votre nièce ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  117. Oh çà, Mesdames, voilà la maison de votre petit serviteur, nous y serons plus commodément qu'ici. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  118. Madame Desmartins, et sa petite nièce le mèneront loin, s'il veut les suivre : elles ne s'attendent pas à trouver Clitandre en ce pays-ci : mais il est bon Prince. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
  119. Son rival et son amour l'occupent trop pour lui laisser le temps de songer à troubler la fête. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
  120. Je ne sais où vous avez pêché cette connaissance-là : mais vous avez fait là une bonne trouvaille. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  121. Et la petite nièce, qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  122. C'est un petit modèle de perfection, c'est la sagesse en mignature, une fille élevée comme une Princesse, un coeur de Reine. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  123. Tu me ravis, Madame Dubuisson, de m'en parler de cette manière. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  124. Quoi, vous épousez la petite nièce ? (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  125. Et que vous allez passer agréablement le reste de vos jours ! (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  126. Je me défais de ma fille, et je l'envoie dans le fonds de la Province. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
  127. Voilà le gendre et le beau-père aux prises ; allons avertir Clitandre des sentiments où Monsieur Thomasseau est pour sa famille. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
  128. Oui, Monsieur, et pour mes péchés je suis venu ici dans le dessein d'épouser la fille d'un Monsieur Thomasseau, qui est le plus grand coquin, le plus grand maraud? (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  129. C'et la vérité, Monsieur, il a une fille qui est la créature la plus maussade, et la plus effrontée? (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  130. Un coquin de cousin qui est un homme à pendre : c'est bien la plus détestable famille que cette famille-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  131. Vous êtes un fripon, et un insolent, de parler des gens d'honneur comme vous faites, et je vous donnerai mille coups de bâton, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  132. Et savez-vous bien que je suis Monsieur Thomasseau, moi qui vous parle ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  133. Non, non, Monsieur, ce n'est pas vous, je viens de le quitter, il est aux trois Rois avec sa fille et des Soldats aux Gardes. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  134. Tenez, il est borgne et boiteux, Monsieur Thomasseau ; je viens de le quitter, vous dis-je. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  135. Et sa fille a le visage de travers, elle est bossue, naine et boiteuse. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  136. Vous êtes un nouveau débarqué en ce pays-ci, quelques égrillards ont voulu rire à vos dépends et aux miens. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  137. Et moi, Monsieur Vivien de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  138. Ma fille est jeune et belle, et n'est ni naine, ni bossue. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  139. En ce cas-là je viens pour être votre gendre, et voilà une lettre de mon père. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  140. Je reconnais son seing et son écriture. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  141. Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  142. Il ne le sera pas, je vous en réponds : le voilà encore avec Monsieur Thomasseau ; entrez, vous dis-je, et nous laissez faire. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  143. Hé bien, avez-vous su ce qu'avait cet honnête Monsieur, pour faire tant de bruit ? (Acte 1, scène 19, MADAME DUBUISSSON)
  144. Je vous le disais bien, moi, que le Thomasseau de tantôt n'était pas le véritable, et qu'il y en avait quelque autre. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
  145. Elle était de complot avec vos cadets, ces vilains Thomasseaux que je vous ai dit. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
  146. Cet homme-là se moque de moi, je pense ? (Acte 1, scène 20, VIVIEN)
  147. Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  148. Madame Dubuisson, vous avez un cousin qui devient bien insolent, je le mettrai dehors si cela continue. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
  149. Pargué, je revians sur mes pas, et je m'en retorne de même ; vela cette Madame de Paris qui vous demande. (Acte 1, scène 22, THIBAUT)
  150. Tu connais cette personne-là, ma voisine ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
  151. Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  152. Mettre empêchement à mon mariage ! (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  153. Et de quel droit, Madame ? (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  154. Comment de quel droit, petit perfide ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  155. Le Diable m'emporte, si j'en sais tien, je ne connais point cette créature-là. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  156. Vraiment, nous soupâmes ensemble dès le soir même ; il me fit boire tant de ratafia, et tant manger de truffes. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  157. Cet homme-là est d'une grande dépense, au moins. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  158. Oui, Madame, et deux jours après il m'envoya une tapisserie de brocatelle, un petit lit de damas feuille morte, avec la petite oie. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  159. Si j'ai jamais vu cette coquine là, si je sais ce que c'est que tout ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  160. Tenez, Monsieur, vela le mari que votre fille a fait venir de Paris, et vela sti que vous avez fait venir de campagne. (Acte 1, scène 23, THIBAUT)
  161. Alle veut sti-ci, et ne veut point sti-là, est-ce qu'alle a tort ? (Acte 1, scène 23, THIBAUT)
  162. Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  163. Il ne sera pas malaisé de vous en instruire, voilà ma tante et ma soeur? (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  164. Vous êtes le frère de cette adorable personne ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  165. Sur ce pied-là, c'est une affaire faite, et nous serons bientôt d'accord. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  166. Consolez-vous, Monsieur ; jeune et nigaud comme vous êtes, vous ne manquerez pas de bonne fortune. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  167. C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
  168. Et comme maître de l'Épée de bois, si vous voulez, je ferai le festin des deux mariages. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  169. Mademoiselle Duhazard est un cabaretier. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  170. Allons, gai, Messieurs de la symphonie : honneur à Monsieur Vivien, et à nos vendanges. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  171. Darlu, Rousseau, Fitte et Forelle. v.10 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  172. Qu'il est docile ! Et qu'il prend bien v.21 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  173. Le bon parti dans cette affaire ! v.22 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  174. J'ons bon vin et femme jolie, v.28 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  175. L'Amour aide à Bacchus, et par reconnaissance, v.38 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
  176. Avec les Jeux et les Ris, v.46 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  177. Profitez bien, jeunes fillettes, v.49 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  178. Il faut savoir en amourettes v.57 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
  179. Faites bien vos marchés, Grisettes, v.61 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  180. Défiez-vous de ces coquettes, v.65 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

  1. Où peut-elle être retenue. v.4 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  2. Et vous croyais ici déjà bien établie. v.15 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  3. Et mettre la discorde aux fers. v.23 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  4. J'ai vu l'ambition, la fureur et la rage, v.24 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  5. Et des maux qu'ils en ont soufferts. v.28 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  6. Et vous auriez dû moins attendre v.31 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  7. Et je veux, aux mortels que ma présence assure, v.37 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  8. Et mille fois plus à craindre pour eux, v.42 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  9. Et puisqu'en ces climats vous venez de descendre, v.53 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  10. Les jeux et les plaisirs en foule vont s'y rendre. v.56 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  11. Et moi, par ordre exprès du Souverain des Dieux, v.58 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  12. Je viens rendre à cette contrée, v.59 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  13. Que de Paris, cette superbe ville, v.68 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  14. Il doit être heureux et tranquille. v.71 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  15. Par Bacchus et l'Amour comme il est habité, v.72 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  16. Ils en pourront jouir en toute sûreté. v.78 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  17. Qui de l'un et l'autre hémisphère v.80 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  18. Et nous serviront tour à tour. v.84 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  19. Et que tout le monde idolâtre. v.90 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  20. Et la Muse de l'harmonie, v.97 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  21. Et puissent de concert exercer leurs talents. v.99 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  22. C'est le sujet de mon voyage, v.101 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  23. Et je n'y perdrai point de temps. v.102 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  24. Quel sujet vous amène ici ? v.112 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  25. Instruit du projet que vous faites, v.114 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  26. Pour exécuter leurs projets, v.118 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  27. Il faut d'abord choisir le sujet de la Paix. v.120 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  28. Jupiter, mon père et le sien, v.121 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  29. Qu'il eût jadis, et dont il n'obtint rien, v.123 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  30. Ce sujet-là sera nouveau pour eux. v.126 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  31. Ce sujet-là nous intéresse, v.127 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  32. Et nous y figurions tous deux. v.128 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  33. Puisqu'il le veut, révélons des secrets, v.130 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  34. Et comme les mortels les Dieux sont indiscrets. v.133 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  35. Pour plaire il faut un petit rien, v.139 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  36. La noce et les frais du festin. v.144 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  37. Troupe de Faunes et de Sylvains, v.151 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  38. Du Ballet j'aurai la conduite. v.153 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  39. Et les Acteurs parlant, qui les fera ? v.156 (Acte 1, scène 3, LA PAIX)
  40. Jupiter et Vénus, Junon même, s'apprêtent v.160 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  41. Et de concert avec nous ils se prêtent v.162 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  42. De Jupiter retracer l'aventure ? v.171 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  43. Et voici justement un endroit pour la Scène, v.175 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  44. Vous voyez de Tempé les bosquets, la fontaine ; v.177 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  45. Et sur le beau coteau qui termine la plaine ; v.178 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  46. Où Jupiter faisait garder cette Beauté, v.180 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  47. Que Bacchus et l'amour livrèrent à Philène. v.181 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  48. On dirait en effet que c'est la vérité. v.182 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  49. Ou par de petites Chansons. v.187 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  50. Quelque danse, et puis finissons. v.189 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
  51. Dans cet heureux séjour, v.195 (Acte 1, scène 4, THALIE et MERCURE)
  52. Bacchus et l'Amour. v.198 (Acte 1, scène 4, THALIE et MERCURE)
  53. Et nous puisse attirer la faveur du Parterre. v.221 (Acte 1, scène 4, LA PAIX)
  54. Et moi, je ne puis plus me faire violence. v.224 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  55. Et de quoi votre zèle ose-t-il se mêler ? v.227 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  56. Et non pas pour me contrôler. v.230 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  57. Et c'est à vous d'ouvrir les yeux, v.232 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  58. Et comme tel exempt de toute dépendance ; v.234 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  59. Mais l'Amour vous retient trop longtemps en ces lieux. v.235 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  60. Et pendant une longue absence, v.237 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  61. Cet étrange dérangement v.250 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  62. Devient Panégyriste et quitte la satire. v.258 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  63. Et Jupiter ne songe ici qu'à folâtrer, v.260 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  64. Quelque charmant objet qui m'y retienne, v.263 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  65. Dans vos sec rets en conscience, v.274 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  66. Du plus charmant objet qui soit dans la nature, v.276 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  67. Mais un peu trop longtemps cette passion dure, v.279 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  68. Et c'est de quoi je suis surpris. v.280 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  69. Et chez vous les Métamorphoses, v.289 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  70. Et d'un trop long déguisement v.293 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  71. Et ne changeais d'objet que pour changer de peau. v.298 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  72. Et le plaisir que vous vous faites v.301 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  73. Quelques moments après chacun s'est retiré. v.313 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  74. Une tante vieillotte, et qui lui sert de mère, v.316 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  75. Et dans les plus beaux lieux qui soient en Thessalie, v.339 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  76. Et vous vous promettez qu'un jour v.342 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  77. Et c'est un point très important, v.350 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  78. Seigneur, Junon sans suite et toute hors d'haleine, v.354 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  79. Le fâcheux contretemps ! v.357 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  80. Et ce sera bien fait d'éviter son courroux. v.361 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  81. J'en suis pour vous fort inquiet aussi. v.364 (Acte 2, scène 2, MERCURE)
  82. Pour l'objet de votre tendresse, v.365 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  83. Comus, Plutus, Mercure et moi, v.368 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  84. Et tous quatre, comme je crois, v.370 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  85. Et tout-à-fait déterminante : v.374 (Acte 2, scène 2, MERCURE)
  86. Nous allons donc partir pour retourner aux Cieux. v.375 (Acte 2, scène 2, MERCURE)
  87. Et dans le céleste séjour, v.377 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  88. Dépêche-toi d'annoncer mon retour, v.378 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  89. J'aurai soin de veiller, que rien ne vous retarde. v.382 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
  90. Observe l'objet qui m'est cher, v.383 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  91. De quelque feu secret je la crois prévenue. v.388 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  92. Attendant mon retour, je prétends qu'on la traite. v.391 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  93. Force Valets, grand équipage. v.395 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  94. Grande chère et beau feu, v.399 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  95. Soit, vous êtes bon et sage. v.401 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
  96. Ici l'Amour et vous, en vain vous m'arrêtez. v.412 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  97. Un amant dont l'ardeur vous gêne et vous offense, v.418 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  98. Et que votre fierté s'obstine à maltraiter ? v.419 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  99. Vous changerez d'humeur et de langage ; v.425 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  100. Se s'engager et faire un bail à vie ! v.432 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  101. Et nous devons notre bonheur v.446 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  102. Et comptez que de mon retour, v.449 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  103. De la fortune et de l'amour, v.451 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  104. Cherchez en voyageant quelque autre objet. v.453 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  105. Et ne m'offense point de vous trouver trop sage ; v.456 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  106. De mettre votre honneur d'accord avec le mien. v.460 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  107. Et ce que je te recommande. v.462 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  108. Oui, c'est mon seul objet, mon unique désir. v.487 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  109. Mérope vient, elle sait mes secrets, v.511 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  110. Et n'est point dans mes intérêts. v.512 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  111. On dit qu'un autre objet l'enchaîne. v.517 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  112. Si de retour de son voyage, v.531 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  113. Et quelle joie est égale à la mienne ! v.538 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  114. Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  115. Approche-toi. Viens çà. Que cet embrassement v.540 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  116. Qu'heureusement enfin je retrouve ma tante : v.544 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  117. Philène ? Il est jeune et charmant, v.559 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  118. Il faut que mon retour au plutôt le soulage. v.565 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  119. Et rendez heureux cet Amant. v.571 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  120. Je sais son secret sentiment : v.577 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  121. Et ton perfide époux n'a point touché son coeur. v.579 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  122. D'une trop vive et jalouse fureur, v.581 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  123. Jupiter et l'Amour sont brouillés, que je crois. v.584 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  124. Dans cet équipage nouveau, v.590 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  125. J'ai pris l'habillement, la figure et la mine, v.596 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  126. Et cependant d'abord vous m'avez reconnue. v.598 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  127. Très bonne opinion de votre habileté. v.603 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  128. Ma soeur conseille, et j'exécute, moi. v.611 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  129. Gardez de la mettre en courroux. v.617 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  130. En ne se mêlant point du tout de cette affaire. v.623 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  131. Dans cette occasion il faudrait m'engager, v.624 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  132. Et quand de votre Époux vous voulez vous venger, v.626 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  133. Votre projet a besoin du mystère. v.627 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  134. Et je n'ai presque point eu d'affaire avec vous. v.641 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  135. Presque point ? Retranchez, de grâce, v.642 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  136. Je n'en regrette point la perte. v.648 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  137. Dédain, soit. Mais qu'enfin mon projet réussisse ; v.663 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  138. Et pour toucher les coeurs de leurs maîtresses, v.677 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  139. Et l'on n'a qu'à me laisser faire. v.680 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  140. Et l'exemple le justifie. v.685 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  141. Il s'est d'un jeune objet follement entêté ; v.689 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  142. Je veux qu'à son retour il trouve v.690 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  143. Son projet pour elle avorté. v.691 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  144. Et vous reconnaîtrez mes soins, si vous voulez. v.707 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  145. Je vous quitte là-haut, et vous retrouve ici. v.715 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  146. Et ces Jardins sont bien fermés. v.723 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  147. Et je ne pense pas qu'un Dieu v.726 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  148. Et voudrais que, de votre aveu, v.735 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  149. Et se lever de bon matin. v.749 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  150. Je vois dans ces bosquets la véritable tante, v.750 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  151. Des plus doux sons fait retentir les airs ; v.755 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  152. Invisible et présente à tout, v.759 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  153. Est-il quelque projet dont il ne vienne à bout. v.761 (Acte 2, scène 11, JUNON)
  154. Je retrouve Corine, ô Berger trop heureux ! v.769 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
  155. Rends-la constante et sensible à mes feux : v.774 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
  156. J'en suis sûr, et je lis mon bonheur dans ses yeux. v.775 (Acte 2, scène 13, PHIL?NE)
  157. N'approchent point de cet heureux séjour ; v.778 (Acte 2, scène 13, PHIL?NE)
  158. Ne quittons point ces aimables retraites ; v.787 (Acte 2, scène 13, PHILIS, PHILÈNE)
  159. Ne quittons point ces aimables retraites ; v.791 (Acte 2, scène 13, PHILIS, TIRCIS)
  160. Et dépêchez-vous de partir. v.802 (Acte 2, scène 13, MÉROPE)
  161. Notre amour est en sûreté. v.804 (Acte 2, scène 13, CORINE)
  162. Et qui ne convient point aux gens de qualité. v.809 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  163. D'une tendre et fidèle ardeur, v.816 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  164. Et ma tante n'a feint d'approuver ma constance, v.818 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  165. Que pour mieux pénétrer les secrets de mon coeur, v.819 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  166. Philène a mon coeur et ma foi, v.824 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  167. L'ardeur de son rival et me gêne et m'irrite, v.825 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  168. Son retour seul m'inspire un juste effroi. v.826 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  169. Les yeux au Ciel et pleine de ferveur, v.831 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  170. Et vous-même tantôt paraissiez vous prêter v.838 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  171. Et le ne comprends pas quelle fatalité v.841 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  172. Je n'ai point d'autre objet, ma tante, en vérité, v.843 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  173. Je m'en tenais heureuse, et mon âme charmée? v.846 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  174. Et j'approuvais cela, moi, ma nièce ? v.850 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  175. Qui me retient esclave en ces lieux. v.857 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  176. J'aurais donc perdu sens, esprit et jugement, v.858 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  177. Orpheline et petite fille, v.860 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  178. J'ai toujours eu pour but votre fortune, et crois v.862 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  179. Et la chose n'est pas dans la règle ordinaire. v.867 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  180. Et c'est ce qui fait votre erreur. v.870 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  181. L'anime, et lui dit qu'il espère. v.881 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  182. Il est, ma chère enfant, un petit savoir-faire, v.884 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  183. La moindre petite caresse v.888 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  184. Vous êtes jeune, et l'on peut vous instruire. v.895 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  185. Sortez de cette rêverie, v.903 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  186. Et songez qu'il n'est point de Philène pour vous : v.904 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  187. D'un rival puisant et jaloux. v.910 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  188. Et c'est justement ce qu'il ne faut pas faire. v.912 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  189. De tous mes soins lui seul était l'objet : v.931 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  190. Et du bonheur le plus parfait v.935 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  191. Par cet exemple-là vous devez être instruite. v.938 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  192. Et c'est ce que je veux prévenir justement. v.947 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  193. Mais je vous guérirai de cet entêtement. v.949 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  194. Ma tante, et jamais autrement. v.951 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  195. Hom ! La petite ridicule ! v.952 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
  196. Tâcher de modérer cette ardeur qui la brûle, v.954 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  197. Et qui va toujours s'augmentant, v.955 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  198. L'absent à son retour n'en sera pas content. v.957 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  199. Et nous ne sommes pas de race à nous contraindre ; v.959 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  200. Et je sens en secret que j'ai tort de m'en plaindre, v.961 (Acte 3, scène 3, M?ROPE)
  201. Et quand par de brillants appas v.970 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  202. Par son crédit et son opulence, v.988 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  203. Il était sans honneur, et chacun l'honora ; v.990 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  204. Et le monde aisément comprit v.993 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  205. Et le bon de l'affaire est qu'il peut ce qu'il veut. v.1001 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  206. Bons sujets ! v.1004 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  207. Et presque au sortir du néant v.1010 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  208. Et cherche à les dédommager v.1014 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  209. Vous avez bin esprit, et c'est fort bien l'entendre. v.1023 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  210. Et faisons le bonheur d'un coeur fidèle et tendre ; v.1026 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  211. Et je viens vous trouver, suivant l'ordre que j'ai, v.1044 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  212. Car c'était un secret que nous voulions vous taire. v.1049 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  213. Parmi les Astres et les Dieux, v.1054 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  214. Et qu'avait depuis peu dérangée son absence. v.1057 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  215. L'alarme et le tient en cervelle, v.1059 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  216. Et ce n'est pas tout-à-fait sans raison. v.1060 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  217. Et tremble qu'à l'objet de son nouvel amour v.1062 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  218. Et moi donc ? Mais pour l'éviter, v.1074 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  219. Et faire que Junon qui voudrait l'enlever, v.1076 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  220. Et le projet est bon. Mais comment l'achever ? v.1079 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  221. Et ce petit écrin renferme un Diamant, v.1081 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  222. Et de la part de son Amant v.1086 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  223. Et la contrainte est un triste présage v.1114 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  224. Me mettait sous son esclavage. v.1116 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  225. Garder un objet si charmant ? v.1118 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  226. Et si de m'éloigner d'ici v.1125 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  227. Il craint que dans cette retraite, v.1130 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  228. Qu'un enlèvement ne les mette v.1133 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  229. L'hymen qu'en secret il projette. v.1135 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  230. Je n'approuve pas ses projets : v.1136 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  231. Que cet hymen n'a rien qui flatte mes souhaits. v.1138 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  232. Je suis discret, et je vous le promets. v.1140 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  233. C'est qu'il le sache, et ne le voir jamais. v.1142 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  234. Et me croit-il sensible à l'intérêt ? v.1149 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  235. C'est avoir peu d'honnêteté. v.1157 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  236. Qu'on peut prendre dans cette affaire. v.1164 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  237. Oh bien donc ! Ce coffret renferme un diamant. v.1165 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  238. Oui, mais de cet anneau vous ignorez l'usage. v.1169 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  239. Et je sais que du mariage v.1172 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  240. Et l'on ne vous revoit qu'après qu'il est ôté. v.1180 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  241. Et je n'en ai jamais douté : v.1183 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  242. Sans en avoir pourtant vu nul effet sensible, v.1184 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  243. Ce n'est point fausseté, v.1185 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  244. Je n'ouvre cet écrin que d'une main tremblante : v.1191 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  245. Que vois-je ? Quel brillant objet ! v.1192 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  246. Et cette lumière éclatante v.1194 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  247. Doit produire un contraire effet. v.1195 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  248. Non, mais mettez-le un peu, j'en veux faire l'essai, v.1197 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  249. Fait-il le même effet sur tous également ? v.1203 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  250. Seconde, Amour, le projet que je tente. v.1206 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  251. Allons vous avez fait l'épreuve, et c'est assez. v.1211 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  252. Ôtez la bague et finissez. v.1212 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  253. Et que mes malheurs sont passés. v.1216 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  254. Et ce n'est pas un jeu que cette affaire-ci. v.1221 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  255. Où la trouver et comment ? v.1223 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  256. Un bel effet de la bague enchantée : v.1225 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  257. Et par Bacchus il envoie un secret v.1228 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  258. Et l'Amour, qui se rit de tous tant que nous sommes, v.1236 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  259. De rattraper la bague, et surtout d'empêcher v.1241 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  260. Courons, et redoublons la garde de la porte, v.1243 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  261. Que parle-t-il des Dieux, et de Jupiter même ? v.1245 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  262. Et pour toucher un coeur chercher à l'abuser ? v.1249 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  263. Je sens qu'en secret je me flatte v.1250 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  264. De soumettre à mes lois une Divinité : v.1251 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  265. C'en est fait, et je veux que mon triomphe éclate. v.1255 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  266. Je me dois à Philène, et ne suis point ingrate, v.1257 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  267. Et le Dieu sera rebuté : v.1258 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  268. Et s'il mérite sur un Dieu, v.1264 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  269. Et j'affronterai pour lui plaire v.1277 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  270. Je vous entends, et je ne puis vous voir ; v.1289 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  271. Et que mon sort soit envié des Dieux. v.1301 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  272. Philène prend la bague et veut la mettre. v.1305 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  273. Et quoique l'on m'observe ici de toutes parts ; v.1310 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  274. Pour mettre cet anneau, du moins il faut attendre v.1311 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  275. Je vais, je viens, je cours, et je ne sais pourquoi, v.1317 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  276. Ou l'effet d'un enchantement. v.1329 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  277. Et le Courrier, peut-être, est un des deux lui-même. v.1336 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  278. Vous m'en voyez saisie, et je souffre une gêne ; v.1347 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  279. Et s'il se peut qu'à son retour v.1353 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  280. Et si d'un Dieu j'étais aimée, v.1358 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  281. Gardez-vous de les suivre, un coeur pur et fidèle v.1370 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  282. Cette voix ressemble à la sienne. v.1378 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  283. Cette voix m'a parlé presque tout aujourd'hui. v.1380 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  284. Le courrier, la voix et l'Amant, v.1382 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  285. Un magicien t'aime, un Follet te lutine. v.1385 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  286. Ce Follet me plaît fort ; bien loin qu'il me chagrine, v.1388 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  287. Et je me sens une joie extrême, v.1391 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  288. Qu'il sera fidèle, et qu'il m'aime. v.1393 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  289. Et ses feux, son empressement, v.1395 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  290. Je n'y puis plus tenir, et n'y puis rien comprendre ; v.1397 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  291. Et je vais autre part attendre v.1400 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  292. Et de la bague il connaît le pouvoir v.1411 (Acte 3, scène 12, CORINE)
  293. Et quand le Ciel de tant d'appas v.1426 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  294. Ce serait offenser les hommes et les Dieux, v.1428 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  295. Quand cette perte est un bonheur pour nous, v.1432 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  296. Il ne faut pas qu'on la regrette. v.1433 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  297. À parler franchement, je ne regrette rien, v.1434 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  298. Et j'ai en ce moment tout ce que je souhaite, v.1435 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  299. Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  300. Un petit plat de mon métier ? v.1444 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  301. Et qu'ils m'ont demandé de répéter ici. v.1447 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  302. Bon, et Bacchus et l'Amour v.1451 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  303. Et nos faveurs font leur mérite v.1455 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  304. Et que je puisse voir leur Fête d'un peu loin. v.1458 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  305. Et dont un seul mettrait à bas v.1464 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  306. Et dans sa cave il n'a pas du meilleur ? v.1471 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  307. Et j'en bois quantité par conversation. v.1482 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  308. Et les oreilles et les yeux. v.1492 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  309. Aucuns mets v.1505 (Acte 4, scène 1, UNE BACCHANTE)
  310. Et l'on choisit les plus parfaits, v.1511 (Acte 4, scène 1, UNE BACCHANTE)
  311. Et pour vous les offrir, j'adresse ici mes pas. v.1517 (Acte 4, scène 2, UN PETIT AMOUR)
  312. Parmi le vin et la tendresse, v.1525 (Acte 4, scène 2, UNE SUIVANTE DE L'AMOUR)
  313. Bien payé les uns et les autres. v.1533 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  314. Et les miens ? v.1536 (Acte 4, scène 2, L'AMOUR)
  315. Partie à remettre, v.1536 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  316. Parce que l'un ne peut permettre? v.1537 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  317. Après cela pourtant, je puis bien vous promettre? v.1540 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  318. Et que sans vouloir vous commettre? v.1543 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  319. Au bout du comte enfin? Bonsoir et grand merci. v.1547 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  320. Ne buvons donc point tant, et qu'il vous en souvienne. v.1552 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  321. Un retour si peu fortuné. v.1561 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  322. À cet événement je ne puis rien comprendre, v.1562 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  323. Tu m'en vois accablé de honte et de douleur, v.1563 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  324. Et je ne puis imputer mon malheur v.1564 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  325. Dans le faste et l'opulence, v.1570 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  326. Et rarement ils sont aimés. v.1572 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  327. Cette réflexion redouble mon tourment. v.1576 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  328. Aux regards d'un objet charmant v.1587 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  329. Et craindre de le trop honorer en l'aimant ? v.1589 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  330. Et me faire un plaisir de braver son courroux. v.1597 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  331. Et que tout l'univers sache que je l'adore. v.1604 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  332. Un peu plus de prudence, et moins d'empressement, v.1605 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  333. Se retrouve parfois assez facilement, v.1611 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  334. Et c'est l'excès de la colère v.1614 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  335. Et votre retour même ajoute à mon effroi. v.1623 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  336. Et puis par un effet presque aussi peu commun, v.1627 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  337. Et que Junon protège apparemment. v.1631 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  338. Et l'on n'offense pas les Dieux impunément. v.1635 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  339. Et pour faciliter sa fuite, v.1647 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  340. Auprès de ces bosquets je n'ai point avancé : v.1651 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  341. Les Amours, disait-on, et des gens de leur suite, v.1652 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  342. De trouble et de frayeur j'avais le coeur glacé v.1654 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  343. Et de rien je ne suis instruite. v.1655 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  344. Et les Amours jamais n'auraient osé sans vous v.1657 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  345. Il semble qu'à regret tout son corps se soutienne. v.1665 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  346. Et Corine ? v.1680 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
  347. Et les pièges qu'on m'a tendus? v.1688 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  348. Je vais chercher partout : et mon activité v.1702 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  349. Les Amours et Bacchus aujourd'hui me trahissent, v.1708 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  350. Pour Junon, j'y suis fait, et j'ai toujours été v.1711 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  351. L'objet de son humeur et de sa jalousie, v.1712 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  352. Et je ne puis priver Bacchus de l'ambroisie ; v.1713 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  353. Mais pour un tas confus de ces petits Amours, v.1714 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  354. Les soumettre à perdre la vie ; v.1717 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  355. Le destin me permet de les traiter ainsi, v.1718 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  356. Et pour une affaire qui presse, v.1723 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  357. De vos amours voilà quel est l'effet ; v.1733 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  358. Et c'est ainsi qu'on l'indemnise. v.1741 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  359. Les cadets pour un autre enlèvent ma maîtresse ; v.1754 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  360. Et là-dessus je suis de bonne foi. v.1757 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  361. Quoique ma femme en soit l'objet, v.1760 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  362. Mais qu'il en demeure au projet. v.1761 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  363. Rassurez-vous, et n'ayez nulle crainte, v.1762 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  364. Et je n'ai pris le soin de vous en avertir, v.1764 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  365. J'ai du regret à ne vous point mentir, v.1771 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  366. Quel violent parti contre tous ses cadets, v.1773 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  367. Et la fureur qui me domine ; v.1781 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  368. Ils en ressentiront cependant les effets. v.1785 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  369. Vous en auriez d'inutiles regrets ; v.1786 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  370. Ils mériteront grâce, et je vous la demande. v.1787 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  371. Je les assujettis aux caprices des Parques. v.1791 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  372. Cette peine est trop dure, v.1796 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  373. Et c'est par le Styx que j'en jure. v.1800 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  374. Et les Amours, je vous assure, v.1803 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  375. Ont grand tort dans cette aventure, v.1804 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  376. L'effet du moins par vous doit être différé. v.1810 (Acte 5, scène 6, VÉNUS)
  377. Et je vais avertir les trois Soeurs filandières, v.1812 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  378. Impitoyables et sévères, v.1815 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  379. Et je prévois que leur fatal ciseau, v.1818 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  380. Et moi, pour qui cet Arrêt odieux v.1824 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
  381. Et c'est un traitement qu'ils n'ont pas mérité. v.1839 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  382. Au point où je le crois, l'offense et le chagrine, v.1841 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  383. De cet enlèvement qu'il ne soit point surpris : v.1842 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  384. Mais vos frères, mon fils, objet de sa vengeance, v.1847 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  385. Et moi de mon côté j'enrage. v.1852 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  386. C'est vous, petit fripon, je gage, v.1853 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  387. Oui, c'est moi, c'est Bacchus, et Junon elle-même, v.1855 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  388. Je ne m'étonne pas s'il met tout en alarmes. v.1861 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  389. Vous ne faites que craindre en cette occasion, v.1863 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
  390. Et des Amours déjà la disgrâce est certaine. v.1864 (Acte 5, scène 9, V?NUS)
  391. On ne s'en plaindrait pas, et l'on n'y perdrait guère ; v.1874 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  392. Il voit Corine sans regret, v.1887 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  393. L'Inconstance a plus d'un secret, v.1891 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  394. Jupiter en ressent l'effet, v.1892 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  395. J'ai fait à ses regards briller un jeune objet, v.1896 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  396. Plus charmant que Corine, et plus digne de plaire. v.1897 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  397. Un de vos fils, un petit téméraire, v.1898 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  398. De tous les Amours le cadet, v.1899 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  399. Et des Dieux le Souverain Maître v.1902 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  400. Qu'il se repent du funeste décret, v.1905 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  401. Et tout Dieu qu'il est, il murmure v.1907 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  402. Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  403. Il me consulte, il me permet, v.1910 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  404. J'imagine un moyen, et je le lui propose, v.1912 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  405. Et quand ils mourront dans un coeur, v.1922 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  406. Et leur rendrai par-là cette immortalité v.1924 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  407. Vénus et les Amours doivent plus qu'on ne pense. v.1929 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  408. Junon au Ciel est retournée. v.1935 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  409. Saisissons cet heureux moment ; v.1936 (Acte 5, scène 11, L'AMOUR)
  410. De Corine et de son Amant, v.1937 (Acte 5, scène 11, L'AMOUR)
  411. Et qu'on se souvienne toujours v.1941 (Acte 5, scène 11, L'INCONSTANCE)
  412. Et de cette Métempsycose v.1946 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  413. L'effet pourtant est sensible en tous lieux. v.1947 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  414. Si cette épreuve a pu vous satisfaire, v.1951 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  415. Et de les rendre de manière v.1954 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  416. Et d'attirer vos applaudissements. v.1959 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  417. Une jeune et tendre beauté, v.1964 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
  418. Que tout retentisse v.1967 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  419. D'une aimable et sage folie, v.1971 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  420. Où l'âme s'endort et s'oublie, v.1972 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  421. Changer d'objet tous les jours, v.1982 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  422. Se puisse permettre aisément. v.1989 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  423. Vos nuits et vos jours, v.1996 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  424. Et qui les perd n'est pas sage. v.2005 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  425. Pour mériter cette faveur, v.2025 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  426. Au succès de cet Ouvrage. v.2029 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

  1. Non, te dis-je, il n'y a rien au monde qui soit capable de me faire changer de résolution, et je me donnerai plutôt la mort que de renoncer à la tendresse qu'on m'a fait prendre pour Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  4. La fille de Monsieur Sbrigany en un mot connaisse une autre passion que celle de son intérêt, et qu'elle puisse être sensible à quelqu'autre chose qu'à sa fortune. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Allez, Mademoiselle, vous ne méritez pas l'honnête homme de père que le Ciel vous a donné, et si j'étais a sa place... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Mais que veux-tu donc dire, Lisette, n'est-ce pas lui qui m'a permis de recevoir les soins et les assiduités d'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  7. Oui quand il a cru avoir besoin de lui pour son établissement, et pour son commerce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Malepeste c'est un habile homme que votre père , il n'y a rien qu'il ne mette à profit. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Vous comprenez bien par là que pour la tranquillité de votre coeur, et pour le bien de vos affaires, il ne faut prendre de l'amour pour personne, et faire bonne mine à tout le monde : on ne sait pas de qui on peut avoir besoin. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  12. Mon coeur ne dépend plus de moi, ma pauvre Lisette, et quelque chose que l'on fasse on ne me réduira jamais à me contraindre, et à épouser un autre qu'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  13. Ce n'est pas à moi qu'il faut s'adresser, Monsieur, Lisette faites parler à mon père. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  14. Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  15. Votre conversation me ferait beaucoup d'honneur et de plaisir, Monsieur, mais je n'ai pas le temps d'en profiter. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  16. Allons, Lisette, mon père va venir ; Monsieur je suis votre servante. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  17. Oui, Monsir, moi venir faire un petite proposition al Monsir qui fait la Loterie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  18. Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  19. L'être un fort bon marchandise qu'une Loterie, et si vous vouloir bien permettre, Monsir, moi avoir intention de mettre beaucoup al vôtre. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  20. Elle est fermée, Monsieur, mais cela n'empêche pas, si vous voulez, j'ai des boîtes de reste, et de quoi faire de nouveaux lots. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  21. Vous êtes le maître, donnez toujours votre argent ; combien voulez-vous de billets ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  22. Il n'y en a pas un de blanc, Monsieur, autant de billets, autant de lots. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  23. Moi le savoir bien le divertissement bien joli, mon foi, mais point vouloir disti billets noirs moi. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  24. Que voulez-vous donc dire, Monsieur, et comment l'entendez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  25. Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  26. Après vous me rendre tout, et me bailler mon part de l'attrapement. (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  27. Et moi l'être bien aussi tout de même, Monsir, Et vous demande en grâce de n'y point beaucoup trop attraper tout le monde dy Paris sti fois-ci, afin que moi puisse l'autrefois encor attraper une bonne partie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  28. À ce que je puis voir les étrangers ne sont pas trop dupes, et il n'y a pas de pays au monde ou une Loterie comme la mienne rendît si bien qu'à Paris. (Acte 1, scène 4, SBRIGANY)
  29. Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  30. Vous avez raison, Monsieur, et la Loterie pourrait devenir tumultueuse sur les fins : Mais voulez-vous que je vous dise, outre que Mademoiselle votre Fille est un peu rétive à vos ordres, je doute que la seule protection de Monsieur Desfourneaux puisse vous garantir de l'orage qui se prépare. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  31. Ne te mets pas en peine ; il y a de bons lots dans de certaines boites. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  32. Vous avez eu bien de la peine à vous résoudre d'y en mettre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  33. Je passe pour honnête homme, et je le suis dans le fonds. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  34. Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  35. Tu crois donc, Lisette... (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  36. Il n'y a que des billets noirs une fois. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  37. Mais il y a bien de petits lots, que de mouchoirs ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  38. Va, va, mon enfant, je n'ai point mal fait de mettre tous ces mouchoirs-là. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  39. Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  40. Il y aura des mal intentionnés qui le croiront, et qui feront comme si cela était ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  41. J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  42. N'auriez-vous point quelque ingénieur de vos amis qui pût y faire quelques petites fortifications. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  43. Je crois que cela ne serait pas inutile, et je me souviens que de certains Officiers cet hiver, en vous donnant leur argent, vous firent entendre... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  44. Mais, Monsieur, il y a de certains petits déterminés d'enfants de Paris qui pourraient bien... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Aie un peu l'oeil à tout, ma pauvre Lisette, et prends bien garde qu'on ne distribue pas un lot pour l'autre. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  46. Vous savez bien qu'il n'y a que de petits lots dans les boites d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Qu'est-ce que c'est quhaveté, Signor Petronillo. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  48. Et de quoi paour? (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  49. Ah l'animai, et perché pendu. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  50. Perché, perché, voi siete un furbo Monsu. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  51. Si signor, un fripon autrement tutt'il mundo il dicé labas et mi que sabbi ben qui é la verita non posso dire il contraire. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  52. Lé sta barricada quhaveté fait mettre labas que sa marmurar tutt'il mundo et se non sarai sourbarie, non sarai bisongna di barricada. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  53. Que si non mi date la mia parté de toutes les friponneries fatte et à fare non posso en conscience, empedir mi d'en fare considenza au public, et à la Justice. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  54. Ca vol dire que vo signoriè é un grand fripon, et mi un petit voi sieté et maistre et mlle garson. Voi fourbaté toute la cita ê io vi furbo. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  55. Ma d'oue éla tua conscienza, signor Petronillo. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  56. Cent pistolles non é assai ho scritto trente mille billets, et ho fatto par conséquent trente mille injoustices, ça vaut davantage, date mi deux cens Louisis d'or, saro contentodi voi et voi serez content de moi. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  57. Je te les promets, et je te les donnerai. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  58. Ah vi vingracio lassiate dire il popoli voi siete un honneste homme, mes remors sont finis, je n'ai plus paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  59. On a déjà donné bien des petits lots à bien des gens qui s'en retournent en jurottant, Monsieur ; mais voici une boîte qui vous fera juroter à votre tour je pense. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  60. Voyez ce billet. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  61. Tenez je suis sûre que ni votre garçon ni vous n'avez pas eu intention d'y mettre ce qui y est, et je n'ai pas voulu qu'on délivrât sans vous en avertir. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  62. Un gobelet d'or, Petronillo. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  63. Tenez, Madame Lisette, D-O-R non vol pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  64. Si la boîte est à une femme, à un bourgeois, à un homme de robe, D-O-R et un pâté vol dire doté, entendez-vous. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  65. Oh bien, ce n'est ni femme, ni bourgeois, ni homme de robe, c'est un drôle qui n'entend point de raillerie, et qui jure comme un enragé, parce qu'on le fait attendre. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  66. Il sait lire, je vous en avertis, et D-O-R et un pâté ne voudront pas dire doré pour cet homme-là. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  67. Ça mérite explication, nous chicannerons et on s'accommodera, la ciate fare et dimorate en repos. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
  68. Votre Petronillo est un hardi fripon ; mais je crains les suites. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  69. Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  70. Mais en effet, il y a un espèce de mérite dans ce que vous faites au moins. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  71. Comme je n'ai pas envie d'en faire d'autres , il m'importe peu qu'on se guérisse de la folie qu'on a eue d'y mettre. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  72. Oh, par ma foi, après celle-ci il faut tirer l'échelle. On y connaîtra le fonds et le tréfonds de la bonne foi des Loteries : et je ne crois pas que désormais il soit besoin d'aucune Ordonnance de police pour les défendre. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  73. Tu prends les choses du bon côté, tout le monde y trouvera son compte de cette manière-là : mais qui diantre laisse ainsi monter sans avertir. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  74. Que veut cet homme. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  75. Serviteur, Monsieur de la Loterie ; c'est un de vos Suisses qui m'a dit d'entrer, et de parler à vous-même, parce que Messieurs vos gens sont des insolents, qui nacouront personne, et des baragoins que personne n'entend. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  76. Je sommes tous deux de Courbevoie, li a six mois qu'il est archet du Guet, c'est un drôle qui fera fortune. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  77. Tenez, j'ai opinion que je ferai fortune à cette Loterie. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  78. Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  79. Je sis veuf depuis trois semaines, m'est avis que je sommes dans une année de bonheur ; ça dépêchons, vêla ma carte, j'ai six billets au moins, baillez-moi ma boîte. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  80. Oh tastigué je me gausse de la règle moi, je n'ai pas le temps de revenir, j'ai là-bas ma charrette et deux bons chevaux. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  81. Je vians d'amener du foin, vous ne voudriais pas que je m'en retournasse à vide. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  82. Que vous importe, expédiez ce pauvre diable, Monsieur, puisqu'il a amené sa charrette. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  83. Ce sera autant de fait, et il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  84. Et le moyen de tirer bianque, il n'y a que des billets noirs. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  85. Que des billets noirs dans cette Loterie, ça est admirable dans cette manière-là, plus on y boute, plus on y gagne, c'est un profit tout clair. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  86. Mais votre Monsieur ni songe pas de se ruiner comme ça, que des billets noirs ! (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  87. C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  88. Il en sait bien long, et ils n'en savont guère eux. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  89. Petit lot, une paire de pabouches : je ne connais point ça ; qu'est-ce que c'est des pabouches, serait-ce queuque chose de rare ? (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  90. Petit lot, une souricière. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  91. Petit lot : encor on petit lot, Monsieur de la Loterie. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  92. Un paquet de cure-dents. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  93. Ne les perdez pas au moins, et faites-en un bon usage. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  94. Il s'en servira pour l'amour de moi : Je veux qu'il se fasse beau moi cet enfant-là. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  95. Oh tastigué, Monsieur l'affronteux, je vous apprendrai à vous gausser des gens de Courbevoie, avec votre bouteille diau et vos souricières. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  96. Morgué non je n'en ferai pas ici, mais si je l'attrape jamais queuque part sur le chemin de Neuilly je te rouerai bien pour mes six écus, va ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  97. Sans colère, Monsieur de Courbevoie, serrez bien toutes vos petites affaires, etc... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  98. Allez ça n'est pas bian, vous êtes une redresseuse itou vous, Madame, et je pourrais bien par avanture... (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  99. Je vous reconnottrons queuque jour, et je varons biau jeu, patiance. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  100. Le petit mièvre. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  101. Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  102. Hé bien, Monsieur, voila déjà un paysan corrigé de Loterie, et je gagerais bien que son exemple servira d'instruction à tout son village. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  103. Il vous prie, Monsieur, de vouloir bien mettre ce petit billet dans celle d'Angélique. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  104. Ah, ah, qu'est-ce que c'est que ce billet ? (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
  105. C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  106. Pour qui me prend-il, je suis honnête homme, et je ne me mêle point... (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
  107. Il m a chargé de vous présenter dix Louis d'or pour lever les difficultés que votre honneur pourrait trouver dans cette affaire là. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  108. On fera ce qu'on pourra, donnez : prend soin de cela toi, Lisette. (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
  109. Mais que veut cette dame. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
  110. Il y a là-bas des Suisses, et tout le monde entre. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
  111. Ne vous effarouchez point de cette visite-ci, c'est notre bonne amie, la fille de ce marchand, cette veuve qui fait la femme de conséquence, et qui est si folle et si coquette. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  112. Hé te voilà aussi : Viens donc me baiser ; ma bonne Lisette. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  113. Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  114. Hélas, mes enfants, j'en suis persuadée : mais je ne veux point de petits lots, je ne les aime pas, je vous en avertis. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  115. Je sais bien, te dis-je, mais vous avez la fureur des petits lots dans ces commencements-ci ; il faut laisser finir les petits mouchoirs, cela passera. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  116. J'ai la langue bonne, et de bons amis, tu y feras réflexion. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  117. Adieu mon cher petit bonhomme. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
  118. Bonjour, Lisette. (Acte 1, scène 17, MADAME LA CLOCHE)
  119. Lisette. (Acte 1, scène 16, SBRIGANY)
  120. Il faudra refaire la boîte de cette femme-là, Monsieur. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  121. Oui je la referai : mais il n'en sera ni plus ni moins, et puisqu'elle le prend sur ce ton-là elle n'aura parbleu que des souricières. (Acte 1, scène 16, SBRIGANY)
  122. À qui en as-tu, mon pauvre Signolet, t'ont-ils fait quelque chose ? (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  123. Voirement oui, ils me donnent des taloches, et des coups de pied dans les os des jambes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  124. Si fait, Monsieur, Barbe leur a dit, ils l'avons itou un peu gouspillée, ils m'en avont baillé davantage à moi et ils disont que tout ça est pour vous, et que je vous l'apporte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  125. Il faut trouver moyen d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  126. Ils feront enrager votre Italien, ce Nicodème de Petronille, ils lui jettont au nez les mouchoirs qu'il leur baille ; ils disont qu'ils ne sont que de treize sols pièce, et ils en voulont d'autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  127. Il y en a de dix-huit et de vingt que ne leur en donne-t-il le bourreau qu'il est, que ne leur en donne-t-il. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  128. Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  129. Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  130. Ils voulont vous voir pour leur argent, et ly en a qui disent qu'ils seront contents quand ils vous auront chanté pouille à vous-même. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  131. Cela commence mal, ma pauvre Lisette ; cela commence mal. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  132. Laisse-moi faire, je ne sortirai pas, et je ne paraîtrai qu'en dedans de la barricade. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  133. Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  134. Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  135. Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  136. Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  137. Et moi je ne songe qu'à me désespérer. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  138. Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  139. Il n'en saura rien je te le promets, il va trouver là-bas de l'occupation. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  140. Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  141. Je te le demande en grâce, aurais-tu la dureté de me refuser. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  142. L'avarice du père, l'amour de la fille, je me prête à tout dans cette maison-ci, ça toujours été mon défaut, je suis trop facile. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  143. Et quand je ne le voudrai pas, cela dépendrait-il de moi ; ne le voilà-t-il pas déjà lui-même, les habiles gens n'ont que faire de signes, il a deviné votre pensée. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  144. Ces pauvres enfants, cela fait pitié et envie même tout ensemble. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  145. Ne changerez-vous point de sentiment, belle Mariane, et ne vous laisserez-vous point éblouir.... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  146. Non, je vous le promets, La nouvelle fortune de mon père est trop peu solide, et trop mal fondée pour me donner aucun ridicule, quand je serais capable d'en pendre, et je crains même que la fausse démarche que son intérêt lui a fait faire. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  147. La démarche n'est point fausse, ne vous y trompez point l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  148. Outre ce qu'il gagne sur tous les petits lots, ce n'est pas lui qui donne les gros à ses dépens au moins. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  149. Non, vous dis-je, il n'est pas si bête, il en a l'honneur et l'argent, mais ce sont des dupes qui en font la dépense. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  150. Que la belle toilette est destinée pour cette grosse trésorière, par exemple, et que c'est un Juif de la place des Victoires qui la lui donne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  151. Ah Lisette ! (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  152. Cette pendule de cinq cents écus qu'aura ce jeune académiste, qui pensez-vous qui l'ait payée. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  153. Mais je ne sais, ma pauvre Lisette, ce ne sont pas là mes affaires. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  154. Une croix de diamants, de deux cent pistoles, qu'un petit notaire Bourgeois Gentilhomme a achetée pour une femme de qualité. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  155. Voila un coffre de la Chine qu'on doit remplir d'étoffes des Indes, et qui est destiné par un partisan, pour la femme d'un Rapporteur, qui a fait prendre un bon tour à une mauvaise affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  156. Que sais-je moi, c'est une nouvelle manière qu'on a imaginée de faire des présents, et de les recevoir avec bienséance, et Monsieur votre père a le profit et le mérite de l'invention. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  157. Et nous avons le chagrin des injustes résolutions que son trop de bonheur lui fait prendre. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  158. Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  159. L'affaire la plus importante est qu'il ne vous voie point ensemble, puisqu'il l'a défendu ; sortez et reposez-vous... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  160. Ma pauvre Lisette, j'entends mon père qui revient. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  161. Vous avez raison, cela ne serait pas secret. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  162. Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  163. Je te l'avais bien dit, Lisette. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  164. Les uns rient, les autres plaisantent, et il n'y a que des vilains et des ladres qui soient fâchés sérieusement. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  165. Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  166. Ce pauvre garçon étouffera dans ce coffre, Lisette. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  167. Je suis ravi qu'elle soit raisonnable ; Je ne fais rien que pour elle, comme tu sais, et toute la peine que je me donne... (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  168. Prends bien garde qu'on ne mette rien dessus. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  169. Il vient de me prendre dans le moment un étourdissement épouvantable ; trouvez bon, mon père, que je retourne dans ma chambre, je vous prie. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  170. Monsieur j'ai un petit savoir-faire que j'ai toujours conduit avec assez de bonheur. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  171. Oh, Monsieur, il s'en faut bien que j'aie autant de mérite qu'une personne comme vons, et... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  172. Cette homme-là ne vous caressait point de bonne foi, défiez-vous-en. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  173. Je suis un cadet de Bordeaux, vif, prompt, colère, et un peu tueur même de mon métier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  174. Nous n'en viendrons pas là, ne vous effarouchez pas, voilà deux boîtes de votre Loterie de huit billets chacune. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  175. Il faut les ouvrir, Monsieur, et vous donner les lots qui... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  176. Petit étui, petite porcelaine, petit mouchoir, petite souricière. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  177. Vous êtes un petit mignon qui faites de petites Loteries en mignature, hem. (Acte 1, scène 24, LE GASCON)
  178. Je me reproche d'être trop sage, et je me fais violence au moins. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  179. Restituez, vous dis-je, et promptement. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  180. Si je me fiche je ferai tapage , et je casserai bien des petits lots ; dépêchons mes quatre Louis. (Acte 1, scène 24, LE GASCON)
  181. Il m'en faut l'intérêt, vous avez de la conscience, vous le gardez depuis six mois : je prendrai sans voir, faites bien les choses, deux livres de tabac pour moi, un éventail pour la fille de mon auberge, et de vos mouchoirs pour le Toulousain mon valet de chambre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  182. Je vous en sors à bon marché, ne nous brouillons point, je vous prendrai sous ma protection, et je parlerai bien de vous au hasard de me décrier. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  183. Le parti n'est pas mauvais, Monsieur, nous avons besoin d'amis, ne fâchez point cet homme-là. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  184. Hé bien, Monsieur, ne le dites donc à personne, et revenez une autrefois, vous serez content de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  185. Et vous de moi, je vous proteste. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  186. Votre valet Monsieur. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  187. Il faut bien prendre garde que cette aventure ne se sache point. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  188. On aura beau dire que votre Loterie n'est pas fidèle, Monsieur, que vous êtes un maroufle, je n'en croirai rien pour moi, je vous assure, et je vous rendrai toute la justice qui vous est dûe. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  189. Je n'ai amené que trois crocheteurs avec moi, sera-ce assez, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  190. Trois crocheteurs, Madame, hé pourquoi faire ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  191. Trois Crocheteurs pour emporter votre lot, il n'en faudrait qu'un pour déménager toute la Loterie. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  192. Un buffet garni d'argent, Monsieur, je suis bienheureuse ; il y avait longtemps que j'avais envie d'avoir de la vaisselle. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  193. Je ne crois ma foi pas que vous en ayez encore de cette affaire-ci. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  194. Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  195. Oh je ne viens ici qu'à bonnes enseignes, et voilà un billet qui fera bien foi que je ne rêve point. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  196. Si cela est sur votre billet on vous le donnera ; mais je ne crois pas... (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  197. Venio vous dire, Signor, que non ho piu di plus petits mouchoirs tutti sont distribués. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  198. Tenez, tenez Madame, voila celui qui a écrit les billets, il reconnaîtra bien son écriture. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  199. Il la reconnaîtra s'il veut, j'aurai mon buffet assurément. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  200. Que cosa qui [...] d'un buffet, Madame que que... (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  201. Il me semble qu'il ne faut que des yeux, et j'en ai de beaux et de bons, Dieu merci ; voyez un buffet garni d'argent. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  202. Un buffet, é un busc, Madame, é un busc. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  203. Oui, Madame, garni de petits filets d'argent. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  204. Un busc, un busc, ah quelle effronterie, quelle volerie, un busc pour un buffet ! (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  205. Donnez un buse à Madame, Lisette. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
  206. Ferai-je monter vos trois crocheteurs pour emporter votre lot, Madame. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
  207. Sta visionnaire avec son buffet, que le que le Procureur n'écrive point, Madame, et qu'il vous apprenne à lire. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
  208. Je viens quérir mes lots, Monsieur Sbrigany, pour les mouchoirs et les petites porcelaines vos garçons en feront leur profit. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  209. Tant mieux, il me paraît un peu trop grand pour la place ou je le veux mettre dans mon cabinet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  210. Vous en aurez un plus petit, lasciate faire. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
  211. Nous en avons à choisir, Madame : Lisette apportez un de ces petits tiroirs où sont ces coffres de la chine. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  212. Des coffres dans de petits tiroirs, comment donc cela ? (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  213. Non, non, Madame, ils s'ouvrent comme un coffre-vedette. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  214. Je n'en veux point, vous dis- je, il y a un coffre sur mon billet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  215. Il n'est pas à vous, Monsieur, pourquoi donc le mettre dans votre Loterie. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  216. Non é pas celui-là, Madame, é celui-ci son mi qui ai écrit les billets, je pouis répondre de mon intention. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
  217. Oui qu'on le prenne à foi et à serment, vous perdrez votre procès, Madame. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  218. Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
  219. Voilà des étoffes que je fais apporter pour voir ce qu'on y en pourra mettre de pièces. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  220. Approchez le coffre, Seigneur Petronillo. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  221. Arrêtez, Monsieur, et prenez garde à ce que vous faites. (Acte 1, scène 29, ÉRASTE)
  222. Vous cesserez de vous étonner, mon oncle , quand vous saurez que je suis amoureux de la charmante Mariane, que son père me l'avait promise , et que.... (Acte 1, scène 29, ÉRASTE)
  223. Hé vite, et tôt, sauvons-nous, Monsieur. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  224. Décampez, vous dis-je, on va mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  225. Ils enfoncent la barricade ; ils ont arraché à un des Suisses un côté de moustache, qui ne tenait qu'avec de la colle, et ils l'ont reconnu, c'est le crieur de Gazette. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  226. Non, non, ils l'allont noyer, je pense ; et puis ils disont qu'ils reviendront nous brûler nous autres. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  227. Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  228. Faites un gros lot de vingt mille écus, à condition d'épouser votre fille, et la donnez à mon neveu ; nous avons des amis, on vous trouvera de la protection. (Acte 1, scène 30, LE FINANCIER)
  229. Profitez de l'exemple, Messieurs, et si jamais quelque Napolitain est assez hardi pour faire une Loterie, que les Parisiens ne soient pas assez fous, pour y mettre. (Acte 1, scène 30, LISETTE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

  1. Hé Jasmin, laquais, petit laquais ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  2. Que ce cocher se range à cent pas de la maison : là, sur le bord de l'eau, et qu'il nous attende. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  3. Hé, comment veux-tu qu'on s'en retourne ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  4. Bon, qu'on s'en retourne ! (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  5. Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  6. Fiacre vous-même ; point tant de bruit, vous dis-je, et de l'argent. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  7. Vous autres, et nous autres, nous ne sautions nous passer les uns des autres. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  8. Si tu veux nous attendre, et nous remener, on t'en donnera encore autant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  9. Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  10. Venir ainsi vous et moi, tête à tête, au Moulin de Javelle dans un mauvais fiacre ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  11. Je n'ai encore eu que des folies de bons sens ; j'ai aimé quelquefois : mais de jolies gens, des gens de mérite ; et grâces au ciel, aucun magot ne m'a jamais fait courir les rues. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  12. Oh, pour cela oui, Madame, Monsieur Georges Ganivet ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  13. Le plus bourgeois, et le plus ridicule de tous les habitants de la bonne ville de Paris, sans contredit. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  14. Hé bien, d'accord, c'est un Bourgeois : mais il a de quoi vivre en homme de qualité ; il est fort riche, et je n'ai point de bien ; il est très ridicule, j'en conviens, mais enfin? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  15. Rien du tout, vraiment, au contraire ; et sur ce pied-là, vous pourriez bien avoir moins de tort que je ne pense. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  16. Point, Finette, nous avons cru d'abord que nous nous aimions : mais nous ne voulions que nous tromper tous deux, je t'assure. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  17. Et vous êtes de si bonne intelligence ? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  18. Sait-il les vues que vous avez pour Monsieur Ganivet ? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  19. Il a besoin d'argent pour faire sa campagne : j'ai besoin de mari, moi, pour passer l'été : Monsieur Ganivet fera notre affaire à l'un et à l'autre. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  20. Il me donne ce soir à souper ici, Le Chevalier s'y trouvera, et nous prendrons ensemble des mesures. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  21. Hé, c'est un petit miracle de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  22. Tout le monde est à l'armée, ma chère enfant ; les parties de plaisir sont supprimées, et ne sont presque que des parties d'ennui que celles qu'on fait à présent. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  23. Hé, allez, allez, Madame, nous savons cela mieux que personne, et je ne sais combien de Dames qui sont ici tout l'hiver avec des Ducs et des Marquis, n'y viennent presque l'été qu'avec des Procureurs et des petits-maîtres du quartier Saint-Honoré : encore ne sont-ce pas les plus mal partagées. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  24. Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  25. Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  26. Je vous l'enverrai sitôt qu'il sera venu, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  27. Allons, viens, Finette. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  28. L'aimable Dame que voilà : ce que c'est que d'avoir de l'esprit et du bonheur ! (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
  29. Ce n'est que la fille d'une Blanchisseuse de la Grenouillère, et cependant la voilà Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
  30. As-tu porté du vin et de la glace à ces deux Messieurs qui ont demandé une matelote et des écrevisses ? (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
  31. Choisissez les plus petites, au moins. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  32. Écoutez, petite fille, c'est Monsieur Simonneau qui est là-haut, au moins. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  33. Le mari de cette belle Dame qui m'a fait tant de caresses ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  34. S'il vous questionnait tantôt, par hasard, ne vous avisez pas d'aller dire que sa femme soupa hier ici avec ce jeune Conseiller et ce vieux Musicien. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  35. Et quand vous me menez avec vous chercher de la provision, et que nous déjeunons avec ce grand Clerc, ou avec ce gros Suisse, est-ce que j'en dis quelque chose à mon oncle ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  36. Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  37. Toute petite que je suis, je vois bien cela. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  38. Et cependant il était avec une petite Lingère du Palais, lui ? (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  39. Il a bien dit qu'il se vengerait ; et le garçon Apothicaire ne sera jamais Maître. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  40. Palsangué, Maîtresse, je m'en vais cette fois-ci. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
  41. Va vite où je t'envoie, Marotte, et reviens de même. (Acte 1, scène 8, MADAME BERTRAND)
  42. Alles se promenont le long de l'iau, et alles viandront ici, je gage. . (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  43. Alles me voulont mettre à mal, vous dis-je : mais tatigué, je m'enfuirai plutôt ; je sis honnête garçon, et vous le savez bian. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  44. Palsanguoi, Jeanne, t'es toujours à l'entour de ces garçons ; j'ai biau les prendre tortus, bossus, borgnes et boiteux, ça n'y fait rian. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  45. Oh, ne te fâche donc pas, Jeanne, je sais bian d'où ça viant, et c'est ce qui fait que je te le pardonne. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  46. Alles sont de Paris, ces Madames-là, c'est à elles à faire ; et quoique je soyons de la banlieue, je prétends qu'il y ait de la différence. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  47. Çà, parlons un peu de nos petites affaires. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  48. Oui, mais j'ai dans la pensée qu'ils ne viennent pas ici pour des écrevisses, et qu'il y a queuque anguille sous roche. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  49. Hé bian, ils parlont de mauvaise conduite, de faire enfarmer queuqu'un ; j'ai opignion qu'ils la voulont mettre à saint Lazare. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  50. Oui, m'est avis que j'ai entendu ce mot-là, et ils m'avons bian enchargé de ne pas dire qu'ils sont ici, ils y demeureront peut-être jusqu'à demain. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  51. Votre valet, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  52. Monsieur Bertrand est plus poli que vous, et? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  53. Accoutez, si vous ne nous payez, votre maître et vous? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  54. Sans colère, Monsieur Bertrand, je ne viens ici que pour cela, et pour quelque autre petite chose. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  55. Oh bian, commençons toujours par là, et je finirons par l'autre petite chose. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  56. Tenez, voilà déjà les trois louis d'or de la tabatière, et en voilà un pour mon compte ; nous reprendrons ce soir nos nippes. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  57. Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  58. Oh dame, Jeanne et moi, je sommes des biautés de caprice, et les parsonnes de qualité avont parfois des fantaisies. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  59. C'est une petite bourgeoise de Vaugirard qui lui donne dans la vue ; et si madame Bertrand voulait? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  60. Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  61. Quoi, vous vous feriez un scrupule de rendre seulement un billet à une jeune fille ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  62. Un billet seulement, Bertrand. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  63. Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  64. Mais, il m'est avis qu'en bonne conscience, il n'y a pas de mal à ça ; si tu ne le fais pas, un autre le fera : la petite fille ne viendra pas moins, et tu n'auras pas les dix pistoles. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  65. Monsieur Bertrand est homme de bon sens et de bon conseil. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  66. Et qui est la petite fille ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  67. Oh, je sais bien où elle demeure : mais il n'y a rien à faire ; cette fille-là est devenue femme, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  68. Oh, palsanguenne oui, alle fut hier mariée, et je faisons aujourd'hui son lendemain de noces. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  69. Si vous voulez, pourtant, on lui rendra toujours votre billet, tout coup vaille. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  70. Oh diable, non, c'est un billet pour fille il en faut un pour femme, à présent. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  71. Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  72. C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
  73. Et d'une grande famille, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
  74. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 14, MADAME DU ROLLET)
  75. On ne saurait être servi chez vous : il y a une heure que nous avons demandé une matelote et des écrevisses. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  76. Une matelote et des écrevisses ! (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  77. C'est donc ainsi que vous venez manger votre bien au Cabaret ? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  78. Je savais bien que je t'y attraperais ; il y a longtemps que je te guette. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  79. Il faut mettre ordre à vos affaires, Madame, une bonne séparation? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  80. Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte, de passer ainsi votre vie dans la débauche, pendant qu'une pauvre petite femme? (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
  81. Madame du Rollet, ce ne sont point ici vos affaires, mêlez-vous, je vous prie? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  82. Oui, faites-ly excuses, alle est bonne parsonne, alle vous pardonnera pour cette fois-ci peut-être. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  83. Je n'y puis plus tenir, je crève : qu'on me remène au plus vite à Paris, je veux faire mes plaintes, et vous me servirez de témoins, Messieurs, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  84. Mettre la main sur une femme ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  85. Et j'y trouve ma femme en partie quarrée. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  86. Et avec qui donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  87. Oui, cela est fort plaisant ; avec la vôtre, Monsieur du Rollet, avec la vôtre. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  88. Et qui est avec elles ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  89. Il faut suivre cette affaire-là, Monsieur Simonneau. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  90. Est-ce que vous ne voulez pas qu'on vous serve vos écrevisses et votre matelote, Messieurs ? (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  91. Six francs de matelote, cent sols d'écrevisses, et quatre francs pour le reste, ce sont quinze livres. (Acte 1, scène 19, MADAME BERTRAND)
  92. Mais votre matelote, et vos écrevisses que l'on ne nous a pas seulement servies? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  93. Donnons-leur ce qu'ils demandent, et allons-nous-en ; je suis sur des épines. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  94. Si l'on me retient ici? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  95. Et les ménétriers de cette noce qui sont venus devant ; ils juront comme tout, parce qu'ils n'avont pas encore de vin. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  96. Ils disont comme ça que par faute de boire leur musique deviendra enragée, et que ça fera tantôt enrager tout le monde. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  97. Je ne m'effarouche pas si aisément, et nous serons ce soir ici mieux qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  98. Oui, Monsieur du Rollet et ly, tous deux ensemble, ils avont? (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  99. Et t'embarrasses-tu fort d'un mari ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  100. C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  101. Et leur matelote, et leurs écrevisses ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  102. Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  103. Mon pauvre Monsieur Bertrand, force bougies, grande chère, et de la glace, nous ne demandons pas autre chose. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  104. Je ne l'ai point vu, Monsieur de Lolive : est-ce que vous ne l'avez pas trouvé, pour lui faire écrire ce billet pour femme ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  105. Des vieilles, des jeunes, des Bourgeoises, des Marquises ; il en aime de toutes les façons, et il n'en épouse pas une. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  106. Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  107. Oh, il est né coiffé, cet homme-là ; il n'a point d'argent, il n'en gagne point, et il en dépense. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  108. Nous jouissons de plus de vingt mille livres de rente en fonds d'esprit et de savoir-faire. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  109. Notre domaine est de grande étendue ; et si je n'y comprends pas les vieilles coquettes. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  110. Madame Bertrand s'est-elle chargée de mon billet : l'a-t-elle rendu ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  111. Non, Monsieur, il n'y a rien à faire, la petite fille est mariée. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  112. Je ne me moque point, et vous allez voir ici son lendemain de noces. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  113. De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  114. Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  115. À quoi diable vous sert votre badaud de Monsieur Ganivet, si ce n'est pour? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  116. Il a sur lui un billet de quatre cent louis d'or, payable au porteur. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  117. Que diable fait-il de cela dans sa poche, cet animal-là ? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  118. Voilà un billet inutile? Je veux le mettre en oeuvre, moi, Monsieur, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  119. Monsieur Georges Ganivet est le fils d'un Procureur qui a ruiné votre famille ; le père est mort, le fils a hérité, c'est à lui faire restitution, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  120. Et vous avez bien de la peine à ne pas l'approuver, je gage ? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  121. Hom, que c'est bien dommage que ma tante et ma soeur soient encore au Châtelet. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  122. Et qu'a de commun toute ta malheureuse famille ?? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  123. J'ai tort, et vous raison, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  124. Monsieur Ganivet y doit venir aussi. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  125. Attendez-les, et moi aussi, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  126. Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  127. Mais, mais, demeurez ici seulement, et ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  128. Je ne puis deviner quel est son projet : mais il a du monde et de l'esprit, et il sort fort bien de ce qu'il entreprends : il faut le laisser faire. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  129. Oh çà, Monsieur, ne m'amusez point, s'il vous plaît ; ma tante me gronderait : laissez-moi lui porter ces écrevisses, et puis je reviendrai causer avec vous tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  130. Je ne suis qu'une petite fille à cette heure : mais cela ne sera pas toujours de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  131. Et pourquoi ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  132. Il n'y faut point aller, toute petite que vous êtes. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  133. Et ma tante ? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  134. Oui, vous la trouvez bonne femme, parce que vous n'êtes pas sa petite nièce : mais moi qui la suis, je ne la trouve pas de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  135. Si vous l'entendiez quand elle prend son ton, et qu'elle se met à quereller? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  136. Pas si fort depuis quelque temps que je sais de ses petites fredaines, elle a peur que je n'en parle à mon oncle. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  137. Votre tante a de petites fredaines par devers elle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  138. Et sur quoi vous en doutez-vous ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  139. C'est elle qui reçoit l'argent du monde qui vient ici, et c'est mon oncle qui le serre. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  140. Hé bien, elle ne donne pas tout à mon oncle, non : elle garde toujours quelque chose, et puis elle achète tantôt des gants, tantôt un chapeau, des cravates à dentelles, une canne quelquefois ; et tout cela n'est pas pour elle, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  141. Pour un grand garçon qui demeure à Paris, qu'elle appelle son neveu, et qui ne l'est pas pourtant ; car je le sais bien. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  142. Et comment le savez-vous ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  143. Il n'est pas mon cousin à moi, personne ne le connaît : c'est ma tante toute seule qui le met comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  144. Et moi, si vous dites quelque chose, je conterai toutes vos friponneries à vos? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  145. Que faites-vous donc là, petite fille ? (Acte 1, scène 28, MADAME BERTRAND)
  146. Rien, ma tante, c'est ce Monsieur-là qui me fait des questions, et qui me veut faire dire ce que je ne sais pas : mais je ne suis pas une causeuse, moi, vous le savez bien. (Acte 1, scène 28, MAROTTE)
  147. Allez, allez porter ces écrevisses à la cuisine, et que votre oncle se dépêche de les faire cuire. (Acte 1, scène 28, MADAME BERTRAND)
  148. Vous avez là une petite nièce, Madame Bertrand? (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
  149. Et tenez, la voilà, qui commence à s'impatienter, je pense. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  150. C'est une personne bien honnête et bien serviable, que cette Dame Bertrand. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
  151. Aurons-nous ce soir votre bon ami Monsieur Georges Ganivet ? (Acte 1, scène 30, LA COMTESSE)
  152. Oui, Madame ; et ce sera le sort que nous lui ferons, qui règlera votre destinée et la mienne. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  153. Monsieur de Lolive a dans la tête une petite idée qu'il va mettre en oeuvre, à ce qu'il m'a dit ; nous n'avons qu'à l'attendre, et nous verrons. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  154. Ils étions deux, une Madame et ly, dans une petite carriole qui ne tiant qu'un. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  155. C'est Monsieur Ganivet, sans doute. (Acte 1, scène 31, LA COMTESSE)
  156. Voilà le mariage et la campagne à vau-l'eau. (Acte 1, scène 31, FINETTE)
  157. Ils sont morgué bian heureux que les yaux sont basses en cet endroit-là, et qu'ils ne sont tombés que sur un tas de piarres. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  158. Hé, morgué non ; le Monsieur n'a rian, ly, et la tête d'une femme, comme vous savez, est bian plus dure à casser que non pas celle d'un homme. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  159. Si toutes les filles et les femmes qui versent faisaient autant de bruit que celle-là? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  160. Alle dit qu'alle est toute moulue, Monsieu, et qu'alle ne saurait remuer. (Acte 1, scène 32, NICOLAS)
  161. Hé bien, qu'on la mette dans une chambre, et mon cheval dans une écurie ; je n'ai jamais vu de fille si délicate. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  162. Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  163. Vous donnez dans les beautés musiciennes, monsieur le Baron de Ganivet ! (Acte 1, scène 32, LA COMTESSE)
  164. On voit cela quelquefois par conversation seulement, pour la petite débauche de table : mais du reste? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  165. Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  166. Ces sortes de personnes-là sont si peu polies, et savent si peu vivre? (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
  167. Morgué, plus je l'envisage, et plus c'est ly-même. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  168. Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  169. Et beaucoup de politesse, Madame. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  170. Oui, des matelotes, c'est le mets favori du Moulin de Javelle. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  171. Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  172. Je n'en connais aucun qui ait cet air-là. (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  173. Ne lui trouves-tu pas une physionomie tout à fait agréable, Finette ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
  174. Elle est des plus insinuantes, et des plus naturelles qui se portent. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  175. N'est-ce pas votre dessein d'acheter une charge, et de vous y établir ? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  176. Oh, je veux devenir Courtisan : j'épouserai quelque Courtisane, belle et de qualité : c'est le moyen de parvenir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  177. Il avait cette folie-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  178. Et ne m'a-t-il pas toujours élevé comme un je ne sais qui, moi, comme un sot ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  179. Et vous faisiez de belles galopades, je pense ? (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  180. Oh, je vous en réponds : à Charenton, à saint Cloud, à Vincennes, à Charonne ; et toujours avec des femmes de qualité, et en carrosse, da ; et je m'enivrais à ces parties-là, je m'enivrais. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  181. Et depuis la mort de Monsieur votre père? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  182. Ma tante et lui, ont été troussés en moins de trois semaines, et j'hérite de tout cela. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  183. Il y a un homme à Paris qui dit qu'il est mon oncle, parce qu'il est le frère de mon père : mais à moins que ce ne soit pour hériter, je ne connais point cette famille-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  184. Et il fait bien. (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
  185. Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
  186. Et toutes femmes de qualité, au moins ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  187. Et par quel hasard te trouvai-je ici ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  188. Tu ne te remets pas le Vicomte de la Jugulardière, ton meilleur ami ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  189. Nous ne nous étions point vus depuis cette dernière affaire qui nous arriva, je pense? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  190. Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  191. Hé, voilà aussi mes anciennes amours : cette pauvre Finette ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  192. Et ce jeune Gentilhomme-là, qui est si bien fait, et de si bonne mine ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  193. Tu es une coquette ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  194. Cet oncle-là sait assez bien son monde. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  195. Qui est-il, Finette ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  196. C'est Monsieur_le_Baron de Ganivet, vous devez connaître cela, vous, Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  197. Comment, Ganivet ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  198. Hé, que je vous embrasse, mon cher Monsieur_le_Baron de Ganivet, je ne connais autre. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  199. Les Ganivets, ils sont de Toulouse ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  200. Et elle vient de bien loin. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  201. Tenez, du vivant de mon père et de ma mère, il nous venait toujours de temps en temps des cousins de campagne qui étaient bien las quand ils arrivaient. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  202. Justement, ce sont les Ganivets dont je vous parle : noblesse presque aussi bonne que la nôtre, ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  203. Et d'un grand crédit ; cet homme-là peut tout à la Cour, je t'en avertis. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
  204. Nous vous demandons votre protection pour Monsieur_le_Baron de Ganivet, mon oncle, qu'il vous en souvienne. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
  205. Oh, non, non, point de charge où on tue, quelque charge où on vive : là, quelque charge, à boire et à manger, j'aime à boire et à manger, c'est là ma folie. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  206. Voilà des inclinations bien nobles, et de bon sens, Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  207. Les Ganivets sont comme cela, tous gens d'esprit et de mérite. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  208. Premier Poilou, Monsieur Ganivet, premier Poilou ! (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  209. J'ai acheté depuis trois semaines la Charge de Grand-Inutile, moi ; et en faveur de votre mariage, je remettrai l'autre à Monsieur Ganivet à très bon compte. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  210. C'est bien de la grâce que vous me faîtes : et Madame_la_Comtesse n'a qu'à vouloir ; je suis tout prêt pour moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  211. Et puis un billet de quatre cents pistoles. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  212. Cela est fort bon, mon neveu Ganivet. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  213. Place, place, Messieurs, et de la joie, voici tout le lendemain de noces qui nous arrive. (Acte 1, scène 36, MADAME BERTRAND)
  214. Ma tante, que la mariée est gentille, et qu'elle est aise ! (Acte 1, scène 36, MAROTTE)
  215. Voilà le cousin Ganivet qui n'a pas voulu venir à la noce, il vient le lendemain ; cela est bien honnête. (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
  216. À la noce de Monsieur Ganivet ? (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  217. Et il ne nous a pas priés de sa noce ? (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
  218. Monsieur_le_Baron de Ganivet est de race paysanne, et il a le front d'épouser une Comtesse qui est ma nièce ? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  219. Hé, c'est la fille à la commère Tiennette, qui est blanchisseuse à la Grenouillère. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  220. Cela se pourrait bien, mon neveu le Poilou ; moi qui suis Vicomte et son oncle, je ne suis pas de meilleure maison que vous et elle. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  221. Il me paraît que vous avez fait une sottise, cousin Ganivet. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  222. Et vivent les parties du Moulin de Javelle ; les mariages s'y font sans cérémonie. (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  223. Prenez bavolets et corsets à dentelles, v.4 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  224. Et prenez chacune un garçon. v.7 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  225. Et prenons chacune un garçon. v.9 (Acte 1, scène 38, LES FILLES DE LA NOCE)
  226. Pour tes biaux yeux soir et matin ; v.12 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  227. Mets la main sur ma poitrenne, v.14 (Acte 1, scène 38, LE MARI?)
  228. Et tu sentiras comme quoi, v.15 (Acte 1, scène 38, LE MARI?)
  229. Et pour la paix du ménage, v.26 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  230. Et les airs qu'il se donne ! v.37 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  231. Rions, chantons, et dansons tous. v.53 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  232. Rions, chantons, et dansons tous. v.55 (Acte 1, scène 38, TOUS LES ACTEURS ET ACTRICES)
  233. Rions, chantons, et dansons tous. v.60 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  234. Rions, chantons, et dansons tous. v.62 (Acte 1, scène 38, LE CH?UR)
  235. Rions, chantons, et dansons tous. v.66 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  236. Rions, chantons, et dansons tous. v.68 (Acte 1, scène 38, LE CH?UR)
  237. Rions, chantons, et dansons tous. v.72 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
  238. Rions, chantons, et dansons tous. v.74 (Acte 1, scène 38, TOUS LES ACTEURS)

LA GAZETTE (1693)

  1. C'est temps perdu, Monsieur, J'ai cherché dans tous les Fours de Paris, et je n'ai pu trouver ce qu'il vous faut. Les hommes sont chers par le temps qu'il fait, et comme vous les demandez surtout. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  2. Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  3. On m'a fait voir deux petits malingres d'assez bonne mine à la vérité : mais on veut les vendre huit pistoles pièce. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  4. Oui, Monsieur : mais il n'y a rien à perdre, ce sont des enfants de famille, dont on retirera plus que son argent. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  5. À quoi vous en tenez-vous donc, et comment vous plaît-il que nous finissions ? (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  6. Nous sommes déjà convenus, votre Crispin et moi, qu'il m'adresserait quelqu'un de ses amis : et quand quelque drôle un peu bien tourné viendra me demander de sa part, je saurai bien ce que cela voudra dire. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  7. Voici Crispin, laisse-nous, et va m'attendre au logis : va vite. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  9. J'étais bien résolu de lui parler cette fois-ci, je t'assure. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. Jamais passion ne fut égale à la mienne ; et s'il est vrai qu'on la marie, je ne sais ce que je deviendrai. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  11. Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  12. Dans toutes vos intrigues de l'hiver, vous n'avez employé que Monsieur de la Rose, votre Sergent, et vous m'employez à présent, moi. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  13. Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  14. Il y a quinze jours que nous devrions être au Régiment, et vous ne songez point à tout cela. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  15. Je suis amoureux de bonne foi, je te l'avoue, et mon amour m'occupe préférablement à toute autre chose. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  16. Les petites filles du Palais entendent le français, Monsieur, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  17. Je ne sais ce qui me retient. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  18. Demeure donc ici, toi, et prends bien garde... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  19. J'aurai l'oeil au guet, et prendrai soin de vous avertir, adieu. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  20. Mais voici notre jeune maîtresse, et son vieux bonhomme de père. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  21. Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  22. Ce n'est nullement mon dessein, au moins, et si je savais... (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  23. Je sais bien ce que j'ai à faire, et je n'ai point d'avis à prendre. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  24. Je vais sortir, il n'y a aucun de mes garçons à la boutique, prenez-y bien garde, et ne vous amusez pas, je vous prie, à babiller avec un tas de godelureaux qui rôdent toujours autour d'ici. (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  25. N'est-ce pas là le valet de chambre de Clitandre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  26. Je voudrais bien que son maître eût déjà lu la gazette d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  27. Je me suis lassée d'ourler des coiffes, et de montrer des rubans : je suis accourue pour te féliciter de ton mariage. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  28. Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  29. Je n'en suis point trop fâchée, cela mettra quelques personnes en mouvement. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  30. Et que démêles-tu ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  31. Que c'est toi-même qui l'as envoyée au Gazetier. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  32. Et que par là tu veux obliger quelqu'un de tes amants à se déclarer. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  33. Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  34. Mais ce n'est rien encore que cette gazette : je voudrais bien savoir de quel droit il prétend vous marier sans m'en avoir parlé ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  35. C'est une chose en l'air que ce mariage, et je n'en ai pas ouï parler moi-même. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  36. Mais pour contrecarrer sa gazette, je ferai afficher que vous êtes à marier, moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  37. Il n'y a plus que lui et moi de la famille, je n'ai point d'enfants, il n'a que vous, et il ne vous marierait pas ! (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  38. Mort de ma vie, avant que de mourir, je veux voir des rejetons de notre tige, moi, ma nièce. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  39. Mais zeste, je me mariai toute seule en mon petit particulier, et je m'en suis fort bien trouvée, au moins. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  40. Cela viendra, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  41. Veux-tu que je mêle de tes petites affaires, dis ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  42. Je ne serai pas longtemps à trouver ce qu'il te faut, et un Contrat sera bientôt bâti. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  43. Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  44. Adieu, je vais faire un tour au banc de mon Procureur, et je repasserai peut-être par ici ; car je veux laver la tête à Monsieur mon frère. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  45. Que ne profites-tu de cette amitié, pour faire consentir ton père à te donner un mari ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  46. Et parmi le grand nombre de tes soupirants, as-tu peine à te déterminer en faveur de quelqu'un ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  47. Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  48. Qu'il a de complaisance et de respect pour moi, ma chère ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  49. Que je remarque de retenue dans toutes ses assiduités ! (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
  50. Assurément, il n'y a nulle comparaison à faire de lui avec ce petit étourdi de Chevalier, qui... (Acte 1, scène 7, FILLON)
  51. Il jure qu'il m'aime à l'adoration ; et la violence de son amour mérite assez qu'on y réponde. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  52. Il faut s'en tenir au petit Académiste : car pour cet apprentif Partisan, je ne crois pas... (Acte 1, scène 7, FILLON)
  53. Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  54. Nous avons ce que vous cherchez, Monsieur, et l'on serait bien malheureux de ne pouvoir vous accommoder. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  55. Il faudrait être étrangement difficile, et la seule conversation d'une si aimable personne... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  56. Voilà un titre qui promet beaucoup. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  57. Pas trop, et je m'étonne, pour moi, qu'on en ait pu faire un volume. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  58. Le mérite des Dames est un sujet qui me paraît inépuisable. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  59. Et l'Auteur de vos réflexions... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  60. Ce sont ceux qui le connaissent le mieux, et qui s'attachent le plus à le connaître. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  61. Comme ils n'épousent point, ils ne nous voient que du bon côté, et ne réfléchissent qu'à notre avantage. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  62. Tout le monde réfléchit comme eux, et le mariage... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  63. Je ne sais ; mais, j'ai ouï dire que les maris et les Abbés ne réfléchissent pas de même, il y a bien de la différence. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  64. Il est extrêmement sensible à la moindre idée de mariage, et il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  65. On vous marie, et je vous aime : jugez de l'état où je suis. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  66. Je vous adore, et je mourrai de désespoir. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  67. Ne nous désespérons point avant les noces, et tâchons d'en être seulement. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  68. La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  69. Et vous me confirmez vous-même... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  70. Les filles n'ont-elles pas aussi le même Privilège que la Gazette ? (Acte 1, scène 8, FILLON)
  71. Quand on a une tante comme la tienne, c'est elle qu'il faut consulter par préférence ; et une femme se connaît toujours mieux en maris, que le plus habile homme du monde. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  72. Tu me donnes des conseils qui me font plaisir, et tu n'as pas de peine à me persuader. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  73. Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  74. On en sera quitte pour marchander quelque Livre, et pour l'acheter plus cher qu'il ne vaudra. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  75. Voilà une petite personne qui parviendra, elle n'en fait mal à son âge. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  76. Je suis seule ; il vient ici du monde à tout moment, pour cette Gazette surtout ; s'ils ne trouvent personne ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  77. Ah, que les valets sont misérables ! (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
  78. On m'a adressé à vous, Monsieur, comme au plus habile homme qu'il y ait dans toute la République des Lettres. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  79. Comme au meilleur connaisseur de tous les Auteurs anciens et modernes. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  80. Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  81. Comment acheter ! (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  82. Lisez, lisez, il croit parler à son valet. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  83. Il faut que vous en entendiez la lecture, et que... (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  84. Docteur en droit, Maître ès Arts, et Répétiteur général des humanités. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  85. Hé bien, Monsieur Eustache Crassin, allez-vous-en ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie, et demandez Monsieur de la Rose ; je me donne au diable, s'il vous quitte que vous n'ayez fait affaire ensemble. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  86. Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  87. Enseignez-moi, Monsieur, le Bureau d'adresse de la Gazette, je vous prie. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  88. Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  89. Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  90. Non, Monsieur, ce sont les suites du mariage qu'il y faut mettre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  91. Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  92. J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  93. Voilà une nouvelle fort importante, et qui tiendra bien son coin dans l'article de Paris, je vous en réponds. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  94. Oui, Monsieur, et voilà déjà deux pistoles pour cette prétendue grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  95. Ce n'est guère, et voilà un enfant qu'on vous fait à bon marché : mettez-en quatre, nous ferons venir le petit Mirebalais au monde, ce sera toujours autant de fait. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  96. Non, Monsieur, commençons par un bout, et nous finirons par l'autre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  97. Je ne suis plus si fâché de garder la boutique ; nous ferons notre recrue, et j'aurai de l'argent de reste. (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  98. Non, Monsieur : mais je tiens sa place, et je suis comme lui à votre service, vous n'avez qu'à me dire votre affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  99. Hé parbleu, c'est justement le mari d'une des maîtresses que mon maître avait cet hiver. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  100. Nous ne nous étions jamais vus, et je ne vous connaissais que de réputation. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  101. Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  102. J'ai eu le bonheur de prouver la mauvaise conduite de ma femme, et le crédit de la faire enfermer. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  103. Je viens de la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  104. Nous avons de l'honneur dans nitre famille ; et je suis bien aise que toute la terre sache de quel bois les Robichons se chauffent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  105. C'est prendre la chose comme il faut ; et de quels termes nous servirons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  106. Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  107. Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  108. Non, Monsieur Robichon, je suis votre serviteur, et je ferais conscience de prendre votre argent. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  109. De ma part Monsieur de la Rose, et dites-lui seulement que c'est Monsieur de la Crispinière qui vous envoie. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  110. Oui, Crispin de la Crispinière, tout comme vous voudrez ; il entendra bien ce que cela veut dire, et il vous expédiera sur-le-champ, je vous en réponds. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  111. Votre valet, Monsieur Robichon. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  112. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  113. Je le reconnais, c'est un des soupirants de la petite fille à qui en veut mon maître. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  114. Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
  115. Et qui encore ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  116. Je ne vous attendais pas, et vous voilà pourtant. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  117. Je veux absolument savoir qui vous êtes, et ce que vous faites ici. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  118. Notre petit brutal de Chevalier ? (Acte 1, scène 16, FILLON)
  119. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  120. Elle est là avec un tas de cousins et de cousines qui sont d'ennuyeux personnages, et vous ne pouvez la voir à présent. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  121. Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  122. Dites-lui bien que si elle obéit à son père, elle me mettra au désespoir, et que je ne vaux rien à désespérer. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  123. Ne vous mettez point en peine, et me laissez faire. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  124. Je serais bien fâchée que ce petit brutal eût trouvé là-dedans votre maître. (Acte 1, scène 17, FILLON)
  125. Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  126. Pour vous expliquez la chose, c'est que mon père est un Huissier à Verge, qui s'appelle Nicolas le Goinfre ; et moi, qui ne suis qu'apprentif Procureur, je m'appelle Jacob le Goinfre, à votre service. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  127. Oui, justement, il est mon père ; et de là je conclus que je suis son fils, comme vous dites. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  128. De faire enrager mon père et ma mère, je vous ai choisi pour m'aider à cela. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  129. Il ne faut que mettre dans la gazette que mon oncle le paysan, qui est le frère de mon père, est arrivé ces jours-ci chez nous, et que ma mère, qui veut être jeune, est fâchée qu'il soit venu, parce qu'il sait par coeur son baptistaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  130. Oui, pour se gausser des uns et des autres, il invente je ne sais combien de sottises qui font rire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  131. Oui, mais comme tout le monde n'aime pas à rire, il y a eu un petit mutin qui m'a donné des coups de bâtons, à moi, à cause de l'esprit de mon frère. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  132. Et vous avez pâti de la méprise ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  133. Oui, vraiment, et je n'en ai pas eu le profit. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  134. Et comment le profit ! (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  135. Comme mon père est du métier, il a poussé cette affaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  136. Aussi j'appelle de cet accommodement-là : et malgré mon père et ma mère qui m'en veulent, je prétends bien intervenir. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  137. Par la morbleu, Monsieur Guillemin, si l'on ne me fait justice, je m'enrôlerai, et puis après nous verrons beau jeu. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  138. Assurément, et c'est le bon parti que la guerre. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  139. Je lui aurai bien de l'obligation ; et quand je le serai une fois, si mon frère ne me baille pas ma part de l'argent, je lui baillerai sa part des coups de bâton, moi. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  140. Oh, je suis un petit drôle qui n'entend point de raillerie. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  141. Avec tout cela, mon Maître n'est pas malheureux, il fait l'amour ; et moi, je fais sa Compagnie. (Acte 1, scène 19, CRISPIN)
  142. Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  143. D'un volage, d'un perfide, d'un scélérat que j'aime à la fureur, et qui depuis trous mois, ne m'a pas écrit ce qu'il est devenu, seulement. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  144. Et qu'est-ce que la Gazette peut pour votre service ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  145. Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  146. Vous retrouverez votre homme sur ma parole. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  147. Non, Monsieur, il n'y a que le peuple qui lit les affiches, et mon Chevalier m'a été volé par quelque femme de con séquence. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  148. Et de quelle profession est-il, Madame ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  149. Dans l'espérance de l'épouser, je lui ai donné un bon Contrat de mille écus de revenus ; et voyez le malheur, je ne l'ai pas revu depuis. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  150. Oh, je vous le ferai retrouver, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  151. Si je retrouve mon Chevalier, je vous donnerai tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  152. Je vous dis, ma soeur, que je suis son père, et je ne veux point la marier. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GUILLEMIN)
  153. Je vous dis, mon frère, que je suis sa tante et que je prétends qu'on la marie, moi. (Acte 1, scène 22, MADAME PERNELLE)
  154. Que veut cet homme ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  155. Je viens de la laisser là-dedans avec un jeune Monsieur, qui voudrait bien faire mettre dans la Gazette qu'il se marie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  156. Cela n'est pas bien difficile, et ce n'est pas là-dedans qu'il faut être pour cela. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  157. Oui, Madame, comme vous, en son petit particulier. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  158. C'est ce petit homme qu'elle affectionne plus qu'un autre ; qui est avec elle. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  159. Et fi, Monsieur, puisqu'il est déjà dans la Gazette, si la chose ne se faisait point, on se moquerait de vous. (Acte 1, scène 23, CRISPIN)
  160. Si vous pouviez persuader cette maxime à ma mère, je vous aurais bien de l'obligation. (Acte 1, scène 24, FILLON)
  161. Que me veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 25, MONSIEUR GUILLEMIN)
  162. Rien, Monsieur, c'est un petit échantillon d'une recrue que Monsieur de la Rose, et moi, nous avons faite. (Acte 1, scène 25, CRISPIN)
  163. Oui, Monsieur, ces Messieurs m'ont choisi pour être un de vos Capitaines, et j'ai bien de la joie... (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  164. Monsieur de la Rose vous amène encore deux autres Capitaines qui ne veulent pas venir ; mais nous les ferons bien marcher ; et tenez, les voilà. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  165. Monsieur, c'est une friponnerie qu'on m'a faite, et je n'allais point chez vous pour m'enrôler. (Acte 1, scène 26, CRASSIN)
  166. Que veut donc dire cette mascarade ? (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  167. Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)
  168. Otez-leur, cet équipage, Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
  169. Allons, venez chez moi, Monsieur, et dépêchez-vous d'être mon neveu, je me charge d'y faire consentir mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME PERNELLE)
  170. Et la gazette aura dit vrai, tu seras mariée. (Acte 1, scène 26, FILLON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

  1. Joignons tout ce que l'art et la magnificence, v.5 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  2. D'un jeune objet qui, contre Vénus même, v.9 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  3. Et faire éclater leur amour. v.14 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  4. Et de qui que ce soit des deux v.21 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  5. Nymphes, Sylvains, et vous, ô Troupe fortunée ! v.25 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  6. Qu'on goûte en cet heureux séjour, v.31 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  7. De tendres jeux, et des fêtes galantes, v.32 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  8. Et si son coeur se rend à la tendresse, v.36 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  9. Et sois attentif à ma voix ; v.51 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  10. Et qu'on ne puisse avoir l'orgueil de s'applaudir, v.56 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  11. Je mets un frein aux mers que je tiens sous ma loi, v.62 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  12. Mets-en, ma fille, à ta colère, v.63 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  13. Tes promesses et tes trésors v.66 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  14. Les richesses et les grandeurs v.70 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  15. Et ne craignent point ta puissance. v.73 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  16. Ceux qui n'ont rien à craindre, et rien à souhaiter. v.75 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  17. Les Habitants de ces belles retraites, v.76 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  18. Qui, par des décrets éternels, v.77 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  19. Que par amour et par reconnaissance. v.82 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  20. Et c'est en les payant enfin qu'on leur commande. v.86 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  21. Les Tritons et les Néréides v.94 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  22. Pour former avec vous des concerts et des jeux, v.96 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  23. Cette jeune Cour se promène. v.102 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  24. Le bruit de vos concerts commence à retentir, v.104 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  25. Sur cet agréable rivage, v.108 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
  26. Et l'inconstance des amours v.114 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
  27. Que la Princesse est jeune et belle ! v.116 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  28. Et Vénus même a moins d'appas. v.120 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  29. Et sur les flots de Neptune, v.122 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  30. Et c'est assez souvent l'orage v.128 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
  31. Dans les jeux et dans les concerts, v.130 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  32. Et je viens du plus haut des airs, v.132 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  33. Voir cette fête peu commune, v.133 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  34. Et l'on attend de vous que pour faveur nouvelle, v.138 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
  35. Et mes traits aujourd'hui doivent triompher d'elle. v.147 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  36. Sûr de cette victoire en ce charmant séjour, v.148 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  37. Par lui dans cette jeune Cour, v.150 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  38. Ma suite et la sienne amenée, v.151 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  39. Termineront cet heureux jour, v.152 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  40. Et vous verrez l'heureuse destinée v.153 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
  41. Et fais sentir à nos Vainqueurs v.171 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
  42. Je sais aimer et souffrir sans me plaindre, v.177 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  43. Et je sais mieux encore être heureux sans parler, v.178 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  44. Et que vous sentez redoubler. v.183 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  45. Et ne méprisez pas les innocents plaisirs v.191 (Acte 2, scène 2, LA NYMPHE)
  46. Et quelque soin que l'Amour prenne, v.197 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  47. Que Bacchus et le bon Silène. v.199 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  48. Et l'on boit quand on ne l'est plus. v.215 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  49. Je suis toujours aimable, et si toujours je bois, v.216 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  50. Et souvent et beaucoup ; mais toi, v.217 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  51. Oh, s'il vous plaît, dans cette affaire v.246 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  52. Et pour les miens, laissez-moi dire et faire. v.248 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  53. Je languis nuit et jour, je brûle, je soupire. v.250 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  54. Et moi je suis un pétulant Satyre. v.258 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  55. Soyons discrets et fidèles v.267 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  56. Et ses regards se déclarent pour vous. v.276 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  57. Je sers et Bacchus et l'Amour ; v.279 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  58. Et moi cent fois plus amoureux. v.286 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  59. Et Bacchus et l'Amour ont des charmes pour moi : v.298 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  60. Et quand je ne suis pas aimé, v.309 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  61. Et vous voyez Pan qui vient en personne, v.317 (Acte 2, scène 3, PAN)
  62. Deux Déesses, Flore et Pomone, v.321 (Acte 2, scène 3, PAN)
  63. Tandis que l'une et l'autre à l'envi vous régalent, v.323 (Acte 2, scène 3, PAN)
  64. Qu'en cette grotte elles étalent v.325 (Acte 2, scène 3, PAN)
  65. Que nos faunes et nos Dryades, v.329 (Acte 2, scène 3, PAN)
  66. Et le doux murmure des eaux v.351 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  67. Et l'on n'entretient les Échos v.355 (Acte 2, scène 3, MADEMOISELLE SALLÉ)
  68. Ce petit Dieu v.361 (Acte 2, scène 3, PAN)
  69. Hommes et Dieux ; v.367 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  70. Et sans rougir, l'Aurore aima Céphale. v.368 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
  71. Non temete, v.376 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  72. Non temete, v.385 (Acte 2, scène 4, UNE MUSICIENNE)
  73. Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en goûterons pas avec moins de tranquillité les délices du charmant séjour où nous sommes. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  74. Oh, pour cela non, Madame, et l'on ne s'en réjouira que mieux. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  75. Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  76. De simples choses amusent quelquefois agréablement ; et le zèle qu'il a de vous plaire, mérite de n'être pas refusé. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  77. Sostrate ; et sans être bizarre, v.390 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  78. La Fortune et l'Hymen, et l'Amour sont pour vous. v.396 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  79. Ah, qu'on est heureux de servir des Princesses qui reçoivent avec tant de bonté les soins qu'on prend de leur être agréable ! Je vais faire venir tout mon monde, et... (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  80. Sostrate, et vous, jeune Princesse, v.397 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  81. Pour mériter toujours sa faveur et la mienne, v.405 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  82. Qui vous promet tant de félicité, v.406 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  83. Voyez-nous faire, et vous allez trouver v.411 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
  84. Une façon sûre et nouvelle v.412 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  85. Et d'avoir soin qu'on les diversifie. v.419 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  86. Et ne se point embarrasser v.422 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  87. Et chacune et chacun vivre à sa fantaisie. v.425 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  88. Atteints de cette frénésie. v.438 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  89. Et parmi nous v.443 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  90. Qu'aux maris chagrins et jaloux. v.445 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  91. Ne craignez point, jeunes fillettes, v.446 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  92. Leurs feux, leurs soins, leurs chansonnettes, v.448 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  93. D'être coquettes ; v.451 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  94. Et chacun lui fait la cour : v.456 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  95. De bon coeur fillette sage v.464 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  96. Et l'on trouve à s'en dédommager. v.468 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

  1. Et malgré d'injustes cabales, v.6 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Je suis instruit de cette réussite, v.9 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  3. Muse charmante, et vous en félicite. v.10 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  4. Il vous fallait au moins cette double puissance, v.12 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  5. Et le Public, piqué de votre négligence, v.13 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  6. Et je prévoyais bien quelle en serait la fin. v.18 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  7. Quels soins prenez-vous ? Quels projets v.23 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  8. Les Racines et les Corneilles, v.30 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  9. Et tels des modernes Auteurs, v.32 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  10. Et dans le second rang voir son nom consacré. v.39 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  11. Et parlons un peu des Acteurs. v.45 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  12. Et sans vouloir flatter, je n'en connais pas un, v.51 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  13. L'un est l'objet de la mauvaise humeur, v.67 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  14. Et l'autre celui de la haine. v.68 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  15. Il aime à critiquer, à blâmer et médire. v.82 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  16. Et du Public mériter la faveur ? v.90 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  17. Oui, Céphale et Procris, un sujet fort connu. v.92 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  18. Et l'amour dont l'Aurore a brûlé pour Céphale, v.95 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  19. Et mes faiblesses de Procris, v.96 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  20. Et s'il s'en tire bien, je serai fort surpris. v.99 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  21. Vous blâmer le sujet ? v.100 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  22. Quelque motif secret ? Parlez-moi franchement. v.111 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  23. Foi de Dieu et de probité, v.115 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  24. Le sujet est plaisant. v.118 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  25. Soit. Mais s'il faut vous parler net, v.119 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  26. Que sur votre Théâtre un semblable sujet v.121 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  27. Me révolte et me scandalise. v.122 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  28. Et nous donner nous-mêmes en spectacle à leurs yeux ? v.126 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  29. Et surtout au moment qu'on nous y fait paraître v.131 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  30. Ridicules, et souvent tels v.132 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  31. Et ne prenez point tant la querelle des Dieux. v.138 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  32. On la connaît partout, en Terre, et dans les Cieux ; v.140 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  33. La Mère des Amours, des Grâces et des Ris, v.147 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  34. Sans honte et sans scrupule passe v.149 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  35. Et tient ménage avec Céphale. v.160 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  36. Et les défauts des Dieux ne font pas plus de bruit v.163 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  37. Et tous deux ont été mes favoris, dit-on : v.171 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  38. Vous et vos soeurs les vertueuses, v.173 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  39. Vous vous retranchez sue l'esprit : v.174 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  40. Qu'il n'y paraisse pas ; et si nous choisissons v.178 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  41. Vous avez de l'esprit, et vous vous en servez v.183 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  42. Et vous choquez ces messieurs-là ? v.203 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  43. Au reste, je soumets l'ouvrage à la censure v.205 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  44. Des esprits solides et bons, v.206 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  45. Louer, ou critiquer avec poids et mesure, v.208 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  46. Pénétrer, et connaître à fond v.209 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  47. Les traits de l'art, et ceux de la belle nature. v.210 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  48. Critiques indiscrets, nation indocile, v.215 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  49. Je les protège, et vous l'apprends. v.218 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  50. Mauvais railleurs, et dangereux plaisants ; v.220 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  51. Mais vous, prévenez-les, et tâchez qu'auprès d'eux v.224 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  52. Cette nouveauté puisse aujourd'hui trouver grâce. v.225 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  53. Et si je réussis, je me tiens fort heureux. v.227 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  54. Mais j'entends un grand bruit, c'est un retour de chasse : v.228 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  55. Pour applaudir, battre des mains, et rire ? v.233 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  56. Liberté de parler et d'écrire ; v.239 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  57. Je me soumets aveuglément. v.242 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  58. Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  59. Quel air pur et tranquille on respire en ces lieux ! v.245 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  60. Et nos forêts n'ont point de chênes v.253 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  61. De mille objets charmants l'esprit ici flatté, v.269 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  62. Au gracieux Philacte, honneur, joie et salut. v.282 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  63. De quelque aimable objet, dont votre âme flattée v.285 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  64. Se plaisait à s'entretenir ? v.286 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  65. D'un entretien comme le vôtre ; v.292 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  66. C'est mon premier métier, et mon plus beau talent, v.296 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  67. Et sans trop me flatter, j'y suis assez bon maître : v.297 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  68. Mais d'un objet charmant la vue et l'entretien, v.298 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  69. Et la beauté ne gâte jamais rien. v.300 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  70. D'entretien et de confiance, v.308 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  71. Et que par un retour sincère et mutuel? v.309 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  72. Et jusqu'où vous voudrez nous pousserons l'affaire ; v.311 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  73. Je ne m'en dédis point, et je ne puis m'en taire, v.312 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  74. Mais, et vous le savez, je sers une maîtresse. v.320 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  75. Et? Chargez-vous du mien, je ne m'en plaindrai pas. v.327 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  76. Nous y travaillerons de concert l'un et l'autre : v.328 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  77. Non, je vous le promets. v.337 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  78. Et la mienne est à moi, que vous soyez sincère ; v.340 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  79. Mais modeste, fort sage, et des plus réservés, v.344 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  80. Cela se pourrait bien, une coquette habile, v.349 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  81. Qui cherche des plaisirs solides et certains, v.350 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  82. Préfère la sagesse indolente et tranquille, v.351 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  83. Nous surprend, et donne à tous deux v.357 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  84. C'est là ce qui le rend si retenu, je pense ? v.359 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  85. Hé ! Qui ne le serait ? Au pied du Mont Hymette, v.362 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  86. Le Cerf débuche, et gagne un bosquet sur la droite ; v.365 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  87. Perdent la voie et chassent avec peine : v.372 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  88. Chacun cherche à se mettre à couvert de l'orage, v.375 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  89. Nous restons seuls mon maître et moi ; v.376 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  90. Lui plein d'audace, et moi transi d'effroi. v.377 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  91. Et cet incident-là ne me rassure pas : v.380 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  92. Tout est perdu pour nous, les chasseurs et la chasse, v.387 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  93. Le Mont Hymette a disparu. v.388 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  94. Comment, par où retourner dans Athènes ? v.389 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  95. Cette biche, ô surprise extrême ! v.413 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  96. Et nos chiens, transformés de même, v.415 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  97. Moi, de cette étrange aventure v.417 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  98. Je me tâtais partout, et croyais je vous jure, v.419 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  99. Et que j'allais bientôt être marbrifié. v.421 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  100. Et me trouvai le soir dans ce Palais, v.430 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  101. Séjour digne des Dieux, et trop beau pour les hommes ; v.435 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  102. Curiosité sotte et vaine. v.440 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  103. Et croyez-moi, partout où le plaisir abonde v.446 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  104. Faut-il vous avouer le sujet de nos peines ? v.448 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  105. Mon maître et moi nous sommes fort connus, v.449 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  106. Et l'on ne sait aujourd'hui dans Athènes v.450 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  107. Et si? l'esprit frappé de quelque faux soupçon, v.455 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  108. Il est bon qu'à notre retour, v.459 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  109. Et vous m'avez promis de la sincérité. v.467 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  110. C'est parler net et sans détour, v.471 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  111. Et ceci n'est point bagatelle ; v.472 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  112. Cette maîtresse, quelle est-elle ? v.475 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  113. Et je n'y sais point de Princesse v.479 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  114. Et nous ne sommes point gens à nous laisser charmer. v.489 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  115. Et mon maître n'est pas novice. v.494 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  116. À petit bruit sans suite aucune, v.502 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  117. Et puis quelques moments après v.504 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  118. Les effets les plus ordinaires. v.507 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  119. À son retour elle rentre en cachette v.510 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  120. Elle s'y met à sa toilette ; v.512 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  121. Et si mes soupçons ne sont vains, v.513 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  122. Ses charmes les plus forts sont dans une cassette. v.514 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  123. Dans quel aveuglement l'apparence les jette, v.516 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  124. Et vous le garantis tout d'abord amoureux. v.530 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  125. Mais ici tout promet le plus charmant bonheur ; v.535 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  126. Grâces, jeunesse, attraits, et de l'amour encore. v.536 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  127. Et quels droits sa beauté lui donne sur un coeur ! v.538 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  128. Vous qui servez cette aimable maîtresse, v.539 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  129. Et favorite, apparemment ? v.541 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  130. J'ai le secret de la Déesse. v.542 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  131. Et me parler sincèrement. v.550 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  132. Il vous sied bien, vraiment, de faire le discret. v.555 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  133. Dans le coeur des mortels, est-il quelque secret v.556 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  134. Et la loi du destin les traite également : v.564 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  135. Hésite à découvrir son rang et son ardeur ; v.566 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  136. Et vous l'ignoreriez encore, v.567 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  137. Et c'est là ce qui doit intriguer davantage. v.574 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  138. Et ma haine ne fait qu'augmenter tous les jours. v.580 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  139. Là-dessus que rien ne la retienne ; v.582 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  140. Peut-être elle ressent quelque petite honte v.584 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  141. Et la sévérité des lois v.591 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  142. Et vous en profitez de votre mieux. v.595 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  143. En ces lieux suis-je retenu ? v.606 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  144. Quelles mains sur le mont Hymette v.607 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  145. Si quelqu'un d'eux peut-être ici retient mes pas v.618 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  146. Cette cervelle-là n'est pas sans embarras, v.620 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  147. Et l'Amour seul peut ainsi l'occuper v.623 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  148. Mais je ne suis pas seul, et l'on doit prendre garde v.658 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  149. Ce que l'on pense ainsi rarement est secret, v.660 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  150. Rêver tout bas est plus discret : v.661 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  151. Et c'est comme j'ai, moi, coutume d'en agir. v.663 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  152. Mais permettez que j'ose vous le dire, v.667 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  153. De cette ardeur qui vous inspire v.668 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  154. Ferme votre coeur et vos yeux, v.671 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  155. Et vous ne pouvez faire mieux? v.673 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  156. Ce n'est pas sans sujet. v.676 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  157. Mais songez à changer d'objet ; v.679 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  158. Le remettre dans son devoir. v.684 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  159. Et le secret pourtant déjà m'étouffe. v.700 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  160. Je vous le dis à vous par forme d'entretien, v.701 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  161. Et sans trop déranger cette fidélité v.719 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  162. Cette maîtresse Nymphe est faite à faire envie, v.725 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  163. Et je lui crois pour moi de la docilité. v.726 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  164. Mais la Déesse approche, et je la vois paraître : v.727 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  165. Et pour voir ce qu'on nous dira, v.729 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  166. Et tâchons, en flattant les voeux de la Déesse, v.734 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  167. Et tout entier à votre inquiétude, v.739 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  168. Et de tout autre objet votre âme prévenue, v.743 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  169. Les effets que produit dans cette occasion, v.745 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  170. Et dans une surprise extrême, v.749 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  171. Ah ! Si cette mélancolie v.752 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  172. N'était qu'un simple effet de votre étonnement, v.753 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  173. De tout ce que je vois interdit et confus, v.760 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  174. Contraint de les laisser à regret éclater? v.763 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  175. Ce superbe Palais, ces jardins et ces bois, v.767 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  176. Et les lieux les plus fréquentés v.773 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  177. La pureté de l'air qu'ici vous respirez, v.775 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  178. Cette puissance invisible et suprême, v.776 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  179. Vous retenir malgré vous-même, v.778 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  180. Et qui ne craindrait point de laisser éclater v.783 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  181. Cet embarras, ce long silence, v.790 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  182. Cette incertitude m'offense, v.791 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  183. Et n'ai nul droit de les contraindre en rien. v.794 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  184. Êtes-vous maître encor du vôtre, et peut-il faire v.795 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  185. Et l'amour n'admet point ces inégalités v.808 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  186. Ah ! C'en est un sans doute, et ce bonheur insigne? v.815 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  187. Méritez par vos soins et par votre constance, v.820 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  188. D'être l'unique objet de mes voeux les plus doux : v.821 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  189. Et si l'auteur de la lumière, v.823 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  190. M'offrait ses soins et ses plus tendres voeux, v.827 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  191. Et moi, Déesse, et moi, comblé de vos bontés, v.829 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  192. Et dès le même instant que j'y suis de retour? v.839 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  193. Je vous ai fait Céphale, un indiscret aveu ; v.847 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  194. Le brutal ! Quels regards la Déesse nous jette, v.850 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  195. Retirez-vous. v.853 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  196. Il ne songe qu'à son retour. v.865 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  197. Il se rendra, vous dis-je, et j'en suis caution ; v.882 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  198. De Diane et d'Endymion, v.884 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
  199. Et j'aurais bien voulu m'épargner le voyage. v.895 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  200. Comment donc ! Et quel est ce lugubre équipage ? v.896 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  201. Et de mauvais augure. v.898 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  202. Mais il faut malgré moi prendre cette figure, v.900 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  203. Mais des défunts le discret conducteur, v.905 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  204. Au retour des bords du Cocyte, v.906 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  205. Et d'aller au plutôt lui faire le récit v.911 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  206. Et vous allez trouver l'habit v.916 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  207. L'orgueilleuse Junon, et la bonne Cybèle, v.923 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  208. Et la prude Pallas ont par excès de zèle, v.924 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  209. À quel sujet ? v.926 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  210. Et qui se targue fort d'une austère vertu, v.930 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  211. Et le mari Céphale, un fort joli jeune homme. v.933 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  212. Que vous le reteniez en ces lieux malgré lui. v.943 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  213. Et contre vous sont très fort déchaînées, v.946 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  214. Et de sa part je viens vous dire v.949 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  215. Que sans retardement v.950 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  216. Et supprimer l'aube du jour, v.955 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  217. Et n'aigrirait point tant Jupiter contre moi : v.974 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  218. Et qu'on s'attache à ne point oublier ; v.980 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  219. Et ce qu'elle est l'autorise à crier. v.982 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  220. Femme et jalouse elle s'oppose v.983 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  221. Passer en ma faveur quelque petite chose. v.986 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  222. Et cela lui fit un honneur v.997 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  223. Comme Déesse bonne et sage, v.1002 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  224. Et de blâmer les erreurs de l'amour ; v.1007 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  225. Elle y serait sujette elle-même à son tour, v.1008 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  226. Mais comme en terre et dans les Cieux v.1010 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  227. Qu'entre les mortels et les Dieux, v.1012 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  228. Et nous nous conduirons de même assurément. v.1020 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  229. La petite Nymphe est gaillarde. v.1025 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  230. Que je suis porteur d'ordre, et non donneur d'avis : v.1028 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  231. De politesse et de discrétion, v.1034 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  232. Et que ce n'est pas sans raison, v.1039 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  233. Force glace surtout, et bonne symphonie. v.1053 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  234. Vous pouvez lentement conduire cette affaire, v.1059 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  235. Et nous donner le temps de faire v.1060 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  236. Et jamais Mercure, ni moi, v.1064 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  237. Et ce qu'aux autres on fait faire, v.1070 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  238. Cette braillarde de Procris, v.1076 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  239. Et d'interrompre au moins ses plaintes et ses cris, v.1077 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  240. Vous aimez, et de tous les Dieux v.1085 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  241. Il me vient dans la tête un petit stratagème. v.1089 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  242. Céphale vient dans cette route. v.1092 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  243. Évitez-le, entrons dans ces bosquets : v.1093 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  244. Et je ne crains rien tant que les mauvais caquets. v.1095 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  245. Et par de doux amusements, v.1097 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  246. De l'objet de sa rêverie. v.1099 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  247. Et les plaisirs sont toujours prêts v.1102 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  248. Le Zéphyr et Flore, v.1105 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  249. S'y caressent nuit et jour ; v.1107 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  250. Et les fleurs qu'en ce beau séjour v.1108 (Acte 2, scène , UNE NYMPHE)
  251. Et leurs amoureuses chansons, v.1113 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
  252. Font retentir tous ces bocages v.1114 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
  253. Et l'on nous a donné des conseils excellents ; v.1123 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  254. Mais si vous négligez de les mettre en pratique, v.1124 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  255. L'agrément de cette aventure, v.1137 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  256. C'est que je crois, dans cette affaire v.1143 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  257. Et franchement j'ai quelque peur v.1146 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  258. Et parmi de simples beautés, v.1153 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  259. À garder un secret je souffre le martyre, v.1156 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  260. Et je crois aussi m'en devoir v.1163 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  261. Un petit compliment. Tous deux pleins de mérite, v.1164 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  262. Rendez-vous, et je vous imite, v.1170 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  263. On tâche de jeter dans son âme, v.1178 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  264. Quelque effort que l'on fasse, et quelque soin qu'on prenne, v.1186 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  265. L'entretien de toute la Grèce, v.1190 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  266. Et d'un si prompt éloignement v.1191 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  267. Nous pouvons rire et caqueter. v.1196 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  268. Et l'on se garde bien de dire assurément, v.1199 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  269. Et négliger un sort si doux, v.1205 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  270. Philacte, et de combien de divers mouvements v.1208 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  271. Procris est femme forte, et ne pleurera pas, v.1215 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  272. Hé bien soit. Pensez-vous que Neptune et Pallas v.1222 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  273. Et qu'ils ne se prêteront pas v.1224 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  274. Et d'un pareil manque de foi, v.1232 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  275. Quelque secret qui l'intéresse. v.1242 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  276. Le voit à regret différer, v.1246 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  277. Sur son coeur et sur son esprit v.1250 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  278. Et dans les doux transports dont j'ai l'âme agitée, v.1254 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  279. De mon aveuglement et confus et surpris, v.1255 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  280. Et tout sera bien réparé. v.1267 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  281. Qui m'inquiète et m'embarrasse ; v.1271 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  282. Un contretemps assez fâcheux, v.1275 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  283. Et la tienne est pour elle apparemment de mérite ? v.1288 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  284. Et que dans ses plaisirs elle osât la troubler. v.1299 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  285. Venez à mon secours, et daignez me prescrire v.1303 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  286. Tout ce que je dois faire, et comment me conduire v.1304 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  287. Pour une épouse et si jeune et si belle, v.1310 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  288. Madame, et quand Procris en approche sans peine, v.1316 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  289. Et mon maître est devenu sage. v.1332 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  290. Troubler les tendres entretiens. v.1335 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  291. Et peut-être son coeur sera-t-il satisfait v.1344 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  292. Et si cette fidélité v.1361 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  293. Et quand on peut savoir les choses sûrement? v.1373 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  294. À vous mettre pour elle en quelque défiance ? v.1383 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  295. Procris croit retrouver Céphale dans ces lieux ; v.1388 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  296. Je puis remettre dans vos mains v.1393 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  297. Et de cette immense richesse, v.1395 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  298. Rival alors, et rival de lui-même, v.1398 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  299. Et savoir sûrement à quel point Procris l'aime. v.1401 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  300. L'objet qui sût trop vous charmer, v.1405 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  301. Et ne méritez pas que je vous désabuse. v.1406 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  302. Et mon unique objet est de le rendre heureux : v.1411 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  303. Et pour Procris vous paraîtrez v.1422 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  304. À cette physionomie v.1428 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  305. Le nez bien fait et la bouche vermeille. v.1433 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  306. Et l'on ne se peut trop récrier là- dessus ; v.1435 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  307. La Déesse a, Seigneur, des secrets excellents. v.1437 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  308. Combien de coquettes du temps v.1438 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  309. Et mettre à profit ses talents ! v.1440 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  310. Elle est délicate, et j'approuve v.1446 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  311. Et que pourtant je ne puis surmonter, v.1459 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  312. Et l'Aurore pour vous sera v.1462 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  313. Le pis-aller de cette affaire. v.1463 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  314. Et si je fais d'inutiles efforts ? v.1464 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  315. Et comptez qu'avec une femme, v.1470 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  316. Heureux de n'y trouver que froideur et mépris, v.1479 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  317. Un petit mot de conversation. v.1481 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  318. Quel soin prends-tu dans cette occasion ? v.1486 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  319. J'ai mes raisons, laissez faire, et pour cause. v.1487 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  320. Et je ressens par tout le corps v.1502 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  321. Et si par cas fortuit j'engage v.1507 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  322. En bonne foi je vous promets v.1509 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  323. La taille fine et le visage aimable, v.1516 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  324. Et moi, Dione. v.1519 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  325. Un reproche secret et m'alarme et m'étonne. v.1520 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  326. Et pour moi de cette aventure v.1537 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  327. Ma chère Dione, et je crains. v.1542 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  328. Un noir pressentiment me saisit et m'agite ; v.1543 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  329. Rare et charmant effet de l'amour conjugale, v.1548 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  330. Elle est trop vive en vous, et je vous ai prédit? v.1549 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  331. Et pour le retrouver ai-je fait afficher ? v.1559 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  332. À fatiguer Dieux et Déesses ? v.1562 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  333. Et près de ces Dieux sourds, ou peut-être impuissants, v.1563 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  334. Prendre mes voeux et mon encens ? v.1564 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  335. Suis-je en droit de le retenir ? v.1570 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  336. Dans les pleurs et les doléances v.1580 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  337. Et ce Palais paraît superbe et magnifique. v.1597 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  338. Vous retrouvez l'usage de vos yeux ; v.1598 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  339. Et je ne puis cacher le trouble de mon âme. v.1623 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  340. Et que dans ce Palais on put vous retenir, v.1633 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  341. L'excès de mes malheurs permet-il que j'espère v.1636 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  342. D'une ardeur vive et mutuelle, v.1640 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  343. Quand le sort injuste et barbare v.1644 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  344. Peut-être pour jamais l'écarte et le sépare v.1645 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  345. D'un objet tendrement aimé. v.1646 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  346. Et je le prends, dites-vous, vainement ? v.1652 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  347. Ah ! Que de cet époux je plains l'aveuglement ? v.1653 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  348. Et le rend moins digne aujourd'hui v.1662 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  349. Où le retient-on ? En quel lieu v.1670 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  350. Se cache-t-il ? Quelle est cette beauté qu'il aime ? v.1671 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  351. Qui pénétrez ses secrets par vous-même ? v.1674 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  352. Comme j'ai tout sujet de le penser? v.1676 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  353. Que je cherche Céphale, et que je suis Procris ? v.1682 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  354. Qu'il me rende son coeur, et dans l'instant j'oublie v.1687 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  355. Cette infidélité l'expose, v.1692 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  356. Quels reproches secrets il se fait à lui-même ! v.1697 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  357. Il permet donc qu'avec impunité v.1703 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  358. Ma honte et l'excès de mes peines. v.1708 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  359. Le devoir et la bienséance, v.1726 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  360. Mon repos même et mon honneur v.1727 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  361. Et moi, Madame, et moi, j'ose exiger de vous v.1729 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  362. L'unique objet, la principale étude v.1737 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  363. Et qu'ici tout s'empresse à mériter l'honneur v.1743 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  364. Et sous de nouveaux traits devenu plus aimable, v.1747 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
  365. Qui s'éloigne à regret de l'endroit où nous sommes ? v.1754 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  366. Quelle douceur ! Quel charmant entretien ! v.1760 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  367. Et pour moi j'augure très bien v.1762 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  368. Et moi, je fais, Dione, un effort impuissant v.1764 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  369. J'y regrettais Céphale absent, v.1767 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  370. Cet hôte si charmant vous en a-t-il parlé ! v.1772 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  371. Et si c'était un Dieu, je crois qu'il n'en est guères, v.1780 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  372. Et rien ne flatte tant qu'une duce espérance. v.1805 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  373. On vous l'a dit, et c'est la vérité. v.1810 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  374. Vous perdez l'esprit et le sens. v.1812 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  375. Et vous sentez tout ce que je ressens. v.1815 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  376. Et que je rencontre un tel hôte en chemin, v.1817 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  377. Et je ferais courir l'infidèle à son tour. v.1822 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  378. Et vous vous laisserez aimer, v.1826 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  379. Vous aimerez vous-même, et je vous le prédis. v.1829 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  380. Dione, et ne vous y montrez v.1831 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  381. Ce sont de petits mouvements v.1843 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  382. Et je m'étonne peu de la voir en colère. v.1845 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  383. Dans l'état où la met l'absence de Céphale, v.1847 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  384. Cette pilule avec douceur. v.1850 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  385. Entre Procris et moi grande est la différence, v.1856 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  386. Et qu'assez brusquement d'avec vous séparé? v.1864 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  387. Je le retrouverai sans chercher, j'en enrage. v.1866 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  388. C'est son retour que j'appréhende. v.1873 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  389. L'aimable petit coeur de femme ! v.1875 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  390. Mais pour se faire aimer, et pour plaire à son tour, v.1881 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  391. Je comprends fort qu'il n'est pas regretté, v.1888 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  392. Et le portrait que vous en faites? v.1889 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  393. Il est d'un aimable entretien. v.1893 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  394. Pour cet article, non : v.1899 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  395. Son emploi de la Cour nous l'avons acheté, v.1920 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  396. Et qui vous aime. v.1927 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  397. Et le hasard donne-t-il du mérite ? v.1932 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  398. Et les femmes pourtant sont faites pour aimer : v.1947 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  399. Vous paraissez galant homme et discret, v.1950 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  400. On vous peut sans péril confier un secret : v.1951 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  401. Et Philacte est haï sans que j'aime. v.1954 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  402. Consultez-vous un peu sur cette affaire, v.1971 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  403. Et que je sache sans mystère, v.1973 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  404. L'effet qu'aura produit la consultation. v.1974 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  405. Et vont avec magnificence v.1982 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
  406. Les plaisirs, les ris et les jeux v.1984 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  407. Habitent dans ces retraites, v.1985 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  408. Et le deuil de la Tourterelle v.1991 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  409. Pour regretter si longtemps un époux. v.1997 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  410. Triomphez des Dieux et des Rois, v.1999 (Acte 3, scène 14, DEUX NYMPHES)
  411. Et rencontre un tendre amant, v.2007 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  412. Pour cette douce vengeance v.2014 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  413. Et rien n'est à négliger, v.2019 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  414. Callitée, et pourquoi les Dieux v.2023 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  415. De prodiguer ainsi tant d'attraits et de charmes v.2028 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  416. Et pour penser ainsi vous avez vos raisons : v.2031 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  417. Avaient tous les attraits et toute la beauté, v.2035 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  418. Et sans vous flatter, comme vous v.2047 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  419. Mais enfin de cette aventure v.2056 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  420. Plus de soucis et plus d'alarmes. v.2060 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  421. Et je suis fort inquiétée v.2071 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  422. De ne le point voir de retour. v.2072 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  423. Le fait et cause d'une épouse. v.2079 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  424. Cybèle est malfaisante, et Jupiter est bon, v.2081 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  425. Callitée, et j'ai grand regret v.2083 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  426. Que cette affaire-ci n'ait point été secrète. v.2084 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  427. Cela serait mieux en effet : v.2085 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  428. C'est de laisser faire, et d'attendre ; v.2088 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  429. Et son époux tranquillement, v.2108 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  430. Et si chez mes mortels elles vont un peu mieux, v.2114 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  431. Ou pour suspendre au moins ses plaintes et ses cris, v.2127 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  432. A fait un merveilleux effet. v.2130 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  433. Et pour donner un bon tour à l'affaire, v.2135 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  434. À Junon, Cybèle et Pallas, v.2139 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  435. Et voilà pourquoi justement v.2142 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  436. Cette conduite est tout-è-fait louable : v.2150 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  437. Dont j'ai la peine, et vous le fruit. v.2153 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  438. Cette folle prend bien son temps v.2171 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  439. Pour nous retrancher notre encens ; v.2172 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  440. Loin de s'intéresser à retrouver Céphale, v.2176 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  441. Et qu'enfin pour sauver votre honneur combattu, v.2186 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  442. Il faut immoler tout, et même la vertu. v.2187 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  443. L'esprit aigri de colère, et le coeur v.2190 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  444. M'a de fort bonne grâce et sans nul intérêt, v.2203 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  445. Et cela pour donner à quelques secrétaires, v.2206 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  446. Et sur ma foi je vous fais caution, v.2226 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  447. De voir qu'en terre et dabs les Cieux, v.2230 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  448. Parmi les mortels et les Dieux, v.2231 (Acte 4, scène 2, CALLIT?E)
  449. On soit sujet à prendre ainsi le change ? v.2232 (Acte 4, scène 2, CALLIT?E)
  450. Et Mercure sur moi peut compter. v.2238 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  451. Et vais près de Procris employer soins, adresse, v.2241 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  452. Qui lui cause un secret ennui. v.2244 (Acte 4, scène 3, CALLITÉE)
  453. Et si je sais me connaître en souhaits, v.2251 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  454. Et dans l'esprit et le coeur de la Dame v.2256 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  455. L'entreprise est hardie, et délicate, et grande ; v.2265 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  456. Et c'est pourtant le seul moyen v.2269 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  457. Madame, et par-delà ne lui demandez rien. v.2273 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  458. Et d'en douter encor je n'ai plus aucun lieu. v.2281 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  459. Céphale est seul objet de sa plus tendre flamme. v.2285 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  460. L'hymen fait des effets qu'on ne saurait comprendre ; v.2288 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  461. Moi, qui n'ai pas sujet de m'en louer, v.2289 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  462. Et qui suis fort humain, fort tendre, v.2290 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  463. Mais il s'agit dans cette affaire v.2297 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  464. Du secret, ou d'un prompt trépas. v.2298 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  465. Et si Procris en apprends jamais rien, v.2300 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  466. Que d'avoir le secret des Grands ! v.2303 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  467. On va révéler le secret ? v.2311 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  468. Je suis votre valet, v.2313 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  469. L'amour m'y retiendrait, mais la crainte m'en chasse. v.2320 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  470. Mettez-vous vous-même en ma place. v.2321 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  471. Je demeure, et c'est une grâce v.2323 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  472. Va rejoindre Céphale, et dis-lui qu'il se presse v.2325 (Acte 4, scène 4, CALLITÉE)
  473. La Déesse et Céphale, à ce que je prévois, v.2332 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
  474. S'accorderont mieux que Philacte et moi. v.2333 (Acte 4, scène 5, CALLIT?E)
  475. Voilà son air, ses traits, sa taille et son visage ; v.2341 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  476. Et ce déguisement peut tromper tous les yeux. v.2344 (Acte 4, scène 6, CALLIT?E)
  477. Et vous venez à propos, la voici. v.2360 (Acte 4, scène 7, DIONE)
  478. Mais, quel objet se présente à mes yeux ! v.2364 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  479. Dit-on l'objet de son égarement ? v.2381 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  480. Et mon vilain v.2391 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  481. Ne vont point et Dieux et Déesses ? v.2406 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  482. Et la contrainte ainsi ne sert de guère. v.2413 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  483. Cette affaire-ci prend le tour v.2423 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  484. Je ne puis retrouver Céphale dans ces lieux. v.2426 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  485. Et malheureux mari ; peut-être v.2428 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  486. Mais je vois ma femme, et j'enrage, v.2430 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  487. Et par ma foi, je n'en suis point surpris. v.2434 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  488. Et n'en dit pas de bien sur ma parole. v.2438 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  489. Vous qui tantôt dans cette même place v.2443 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  490. Et de troubler des occupations v.2446 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  491. Que l'entretien que nous aurions. v.2448 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  492. Je consultais mon coeur sur la petite affaire v.2449 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  493. Et dans mon coeur laissez durer v.2457 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  494. Ah ! Puisqu'à cet espoir vous êtes si sensible, v.2459 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  495. La masque est sans sujet la première à se plaindre, v.2469 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  496. Et voilà le prétexte pris. v.2470 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  497. Je vous trouve rêveur, inquiet, et surpris. v.2471 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  498. Ne permet pas sur des faits importants v.2478 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  499. Oui, vous êtes et bonne et sage. v.2486 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  500. Et quand on aime infiniment v.2502 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  501. Madame, et depuis ce moment v.2505 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  502. Et mes yeux seuls ont osé vous parler v.2510 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  503. Et les yeux, la bouche et le coeur v.2514 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  504. Qu'exigez-vous, et que puis-je vous dire, v.2520 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  505. Sténopé si prudente et si sage autrefois, v.2529 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  506. Et vous ne pouvez l'oublier ? v.2549 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  507. Laissez-moi cet objet dont ma mémoire est pleine, v.2552 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  508. Je ne l'y retiendrai que pour mieux le haïr. v.2553 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  509. Dans cette haine encore mal assurée, v.2554 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  510. Cette haine, seigneur, aura peu de durée, v.2556 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  511. Que contre lui se permet ma douleur : v.2559 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  512. Je contrains mon dépit et ma juste fureur ; v.2562 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  513. Et n'opposer à l'inconstance v.2563 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  514. Que mépris et qu'indifférence, v.2564 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  515. Et ce grand changement est l'ouvrage d'un jour. v.2569 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  516. D'un époux volage et parjure v.2578 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  517. À cet asile glorieux ? v.2579 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  518. Cet infidèle époux, cet Amant de l'Aurore. v.2583 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  519. Comme soumise et tributaire v.2586 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  520. Je ne veux qu'un seul mot, et pour vous satisfaire v.2590 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  521. Qu'enferment dans leur sein et la terre et les mers, v.2592 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  522. Ils sont à vous, Procris, permettez que j'espère. v.2593 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  523. Et c'est mal en juger de croire v.2596 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  524. De vous mettre au-dessus du sort d'un e mortelle. v.2600 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  525. Vous pouvez tout, et je le crois ; v.2601 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  526. Que l'adorable objet de mes empressements ? v.2610 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  527. Et mon perfide époux, Seigneur, v.2612 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  528. Verrait-il à regret ma gloire et ma grandeur ? v.2613 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  529. La honte et le remords de m'avoir outragée, v.2614 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  530. Et vous le haïssez ? Malgré son inconstance v.2620 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  531. Et moi, je ne devrais le succès de mes voeux v.2622 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  532. Non, ce n'est pas assez, et ma délicatesse v.2625 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  533. Et s'il n'eût point connu votre perfide coeur, v.2635 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  534. Reconnaissez-le cet époux, v.2637 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  535. Et moi, Madame la friponne, v.2640 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
  536. Vous pouvez vous livrer sans scrupule et sans crainte, v.2648 (Acte 4, scène 11, L'AMOUR)
  537. Et rendons tous deux grâce à Mercure, à l'Amour, v.2653 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
  538. Dont l'adresse et les soins vous ont fait en ce jour v.2654 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
  539. Petits Oiseaux, courtisans de l'Aurore, v.2656 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  540. Et pour lui plaire mieux encore, v.2659 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)
  541. Et quand nous les aurons pris tous, v.2687 (Acte 4, scène 12, PHILACTE)

MADAME ARTUS (1707)

  1. Pour être le valet d'un jeune libertin ! v.5 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Et quelle mère encore ? Il n'y faut pas songer. v.9 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Il est bon diable au fonds ; et si ce qu'il projette v.11 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Bonjour, Finette. v.12 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  5. Le petit débauché ! v.18 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. Sachant que nous soupions hier au soir chez Chéret, v.29 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Soit haine pour son fils, ou pour le cabaret, v.30 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Bon enfant, dont pourtant j'ai sujet de me plaindre, v.35 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Qu'on ne ferme la porte ; et de peur d'accident, v.37 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. Dans sa chambre du feu, préparer sa toilette, v.39 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Dire qu'au moindre bruit que fera la sonnette, v.40 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Je pars, je cours, je viens, j'arrive, et donne l'ordre : v.43 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Me voyant rentrer seul, et sans Monsieur son fils, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Les clefs par le Portier sous son chevet portées, v.47 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Longtemps entre elle et moi sont en vains disputées ; v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Enfermés, moi dedans, et mon maître dehors, v.50 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Vient et sonne, au Portier parle par sa fenêtre ; v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  18. Et sûr de retrouver, ou ses amis à table, v.55 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  19. Et ne lui donnant pas un sol pour subsister, v.65 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  20. De nous donner sujet de manquer au devoir, v.69 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  21. Enfin, le fils a tort, et la mère a raison. v.74 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  22. Cette Madame Artus, à qui si bonnement v.77 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  23. Et qui, pour gouverner ici tous les esprits, v.81 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  24. Sous cet air de vertu qu'on voit bien qu'elle affecte? v.83 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  25. Oui, cette masque-là comme à toi m'est suspecte, v.84 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  26. Et depuis qu'elle s'est introduite en ces lieux, v.85 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  27. Jeune, bien faite, aimable, et pleine d'agréments. v.89 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  28. Et d'ailleurs riche assez pour être bien pourvue ; v.91 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  29. On prétend qu'elle n'ait que la retraite en vue ; v.92 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  30. Pour écarter d'abord cette Madame Artus ? v.97 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  31. Oh, non ! Et c'est cela qui m'en fâche le plus, v.98 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  32. Cette Madame Artus a pris ici racine. v.99 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  33. Ce n'est pas sans sujet. v.109 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  34. Finette ? v.110 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  35. Ma mère a reçu des lettres de Bretagne. v.116 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  36. Et la Fleur m'a cherché partout pour me l'apprendre, v.120 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  37. Et remettre au hasard toute sa confiance. v.124 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  38. Fut d'abord mieux garnie, en mettant tout à bas ; v.129 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  39. Maintenant elle est vide, et vous dans l'embarras. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  40. Et sa Madame Artus me tympanisera. v.134 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  41. Il est bonhomme, il m'aime, et ses bontés pour moi. v.137 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  42. Ces manières, cet air, dont il prend chaque chose ; v.139 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  43. Et tout ce que je crains, c'est qu'il ne soit fâché. v.142 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  44. La Terre un jour doit être à vous ; et l'action v.145 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  45. Oui, mièvreté d'un fils lassé d'être en tutelle. v.148 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  46. Et l'on a pu mander quelque chose de pis. v.150 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  47. Le mauvais coeur ? La petite fermière, v.152 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  48. Je m'éloigne à regret d'un objet tout aimable, v.156 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  49. Je sépare deux coeurs l'un et l'autre charmés : v.157 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  50. Autant aimé qu'amant de cette aimable fille, v.159 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  51. Notre hymen quelque temps aurait été secret ; v.161 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  52. Et forcé pour un temps de cacher ma tendresse? v.163 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  53. Et l'on dit qu'à Paris sa mère a des parents, v.165 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  54. Et peut-être est-il bon que de vos beaux exploits, v.169 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  55. Toute ma crainte était qu'elle apprit cette ardeur, v.173 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  56. Rosette aura du bien, elle est sage, elle est belle, v.179 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  57. Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  58. Et n'en aurai, je crois, de raison qu'en plaidant. v.186 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  59. Mon coeur frémit, s'étonne, et répugne à cela ; v.189 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  60. Vous pouvez la plaider sans scrupule et sans honte, v.191 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  61. Plus je connais qu'il m'aime, et plus je l'appréhende. v.195 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  62. Et pendant quelque temps vous les avez suivis ; v.198 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  63. Vous avez pour conseil vous et votre valet. v.201 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  64. Et ce trait doit vous faire une honte terrible. v.212 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  65. Et donnerait un tour mauvais à cette affaire. v.216 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  66. Ces paysans bretons sont les plus mal appris ! v.217 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  67. Tout coup vaille, le fils et la mère, il n'importe, v.219 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  68. Et si l'on a mal fait, j'en conviens, c'est ma faute. v.235 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  69. Et partant le Château n'avait aucunes vues. v.240 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  70. Et la vue autrefois de toutes parts grimpante, v.247 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  71. Dieu le veuille ! Et ce bois coupé, qu'en a-t-on fait ? v.257 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  72. Et l'endroit est tout prêt pour y faire un parterre. v.260 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  73. Et l'argent ? v.261 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  74. Par vos mains cet argent a passé : v.261 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  75. Qu'il ne le paraît pas tant qu'il l'est en effet. v.266 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  76. Ils ont tort l'un et l'autre. v.268 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  77. Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  78. Qu'elle entretient céans la mésintelligence. v.272 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  79. Voici la petite Fermière. v.280 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  80. Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  81. D'une fort jeune enfant, que l'on nomme Rosette. v.283 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  82. Et remise par elle aux mains de ses parents. v.285 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  83. S'ils le font, cette affaire à des suites vous livre. v.288 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  84. Moi qui suis simplement votre oncle et votre ami, v.289 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  85. Voilà de vos secrets le grand dépositaire, v.292 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  86. Je mets en vos bontés toute mon espérance. v.296 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  87. Oui, j'adore l'objet qu'on vous a désigné ; v.297 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  88. Et la famille v.307 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  89. Ensuite, billets doux, et rendez-vous donnés ? v.309 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  90. Et là-dessus, vous fîtes la promesse ? v.312 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  91. Qui n'eût fait comme moi ? Nul objet si charmant v.313 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  92. Le coeur bon, l'esprit doux, belle et plus sage encore. v.315 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  93. Et depuis mon absence elle est dans un Couvent. v.317 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  94. Et vous avez besoin de vous laisser conduire. v.320 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  95. À votre objet charmant songez à renoncer ; v.322 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  96. Renoncer à Rosette ? v.327 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  97. Tout vous est pardonné, le bois coupé, Rosette.. v.340 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  98. On peut gagner du temps, et différer la chose, v.344 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  99. Entre tes mains, Merlin, je mets ma destinée. v.347 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  100. Était un peu bizarre, et ne vous plairait guère. v.356 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  101. Ah ! Tant de dureté me révoltent enfin. v.357 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  102. Aux chagrins qu'on nous donne il faut mettre une fin. v.358 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  103. L'honneur, la bienséance, et mon sexe, et mon âge v.360 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  104. On distingue la chose ; et le cas échéant, v.369 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  105. J'ai cru pouvoir aussi compter sur cette affaire ; v.376 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  106. Que vous et moi serions charmés d'un mariage, v.383 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  107. De cette femme-là tâchons de nous défaire. v.392 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  108. Quelques projets qu'on fasse, elle les déconcerte, v.396 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  109. Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  110. Il faut faire, ma soeur, ce que Finette dit : v.405 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  111. Et Madame à l'instant vient de sortir en chaise ; v.412 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  112. Allons, Mademoiselle, et vous, Monsieur, courage. v.419 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  113. Finette, qu'est ceci ? Tout se tait. v.420 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  114. Et vous ? Ah ! Si j'étais, Monsieur, à votre place, v.424 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  115. Officieux, ardent, et zélé pour mon maître? v.427 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  116. Ah ! Le mauvais valet que j'aurais-là ! v.428 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  117. Ou rompons aujourd'hui tout net avec ma mère, v.431 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  118. Le meilleur, dit Finette, est de temporiser, v.433 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  119. Cette Madame Artus est une aventurière, v.436 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  120. Et dans le monde on peut, sans prendre tant de soins, v.437 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  121. Et qu'elle connaît bien l'art de dissimuler. v.445 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  122. Et de ne faire rien qui ne soit à ma tête. v.448 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  123. Et de Madame Artus ne prendrai point de loi. v.450 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  124. Je souffrirai qu'il parle et ne répondrai pas. v.458 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  125. C'est tout ce que je puis, mon frère, vous promettre, v.459 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  126. Et tout ce que ma flamme à mon coeur peut permettre. v.460 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  127. Et ton coeur fait pour nous un violent effort. v.462 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  128. Et votre esprit, de rien vraiment est occupé ; v.466 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  129. Pour moi qu'un seul objet saisit, occupe, enflamme, v.467 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  130. Madame, et je passais à celui de Dorante. v.471 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  131. Bonjour, Merlin? Bonjour mon aimable Finette v.475 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  132. Et vous m'aviez flatté d'une ardeur réciproque, v.487 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  133. Qu'à mon sexe permet l'honneur et le devoir. v.493 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  134. Et quel est ce rival qu'à mes voeux on oppose ? v.495 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  135. Rétablissez le calme, et puis je vous dirai? v.509 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  136. Hé bien, Finette, dis, me voilà rassuré. v.510 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  137. Finette, parle enfin, les voilà revenus. v.518 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  138. Qu'avant de l'avoir vu nous en fassions l'emplette, v.528 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  139. Mais pour le rendre net, nous avons résolu v.530 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  140. Cette femme si fausse ? v.533 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  141. Et oui, Madame Artus. v.533 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  142. Et toute jeune encor ; mais façon d'intrigante, v.543 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  143. Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  144. Pour elle au Rapporteur des coquettes parlèrent ; v.556 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  145. L'affaire fut jugée : et les Suisses, dit-on, v.557 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  146. Je voudrais que ma mère entendît cette histoire. v.559 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
  147. Elle pourrait fort bien l'entendre, et n'en rien croire. v.560 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  148. Changeant souvent de nom, tantôt prude, ou coquette, v.563 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  149. En mêlant l'air du monde, et l'air de la retraite ; v.564 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  150. Et nous, Monsieur, jamais nous ne l'avons connue. v.568 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  151. Et sans le testament, moi, je ne saurais pas, v.570 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  152. Et pour mes bons conseils, un peu de confiance : v.576 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  153. Avant qu'il soit deux jours, et j'en suis caution, v.577 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  154. Par le petit degré la troupe est descendue. v.592 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  155. Finette, que je suis lasse de tout ceci ! v.593 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  156. Et que mes deux enfants me donnent de souci ! v.594 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  157. De trop de dureté son coeur est revêtu, v.597 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  158. Et je ne lui connais nul goût pour la vertu. v.598 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  159. Cette honnête personne, à qui depuis un temps v.601 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  160. Dont le sage entretien instruit, enlève, enchante. v.603 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  161. Et contre elle en secret murmure sans raison. v.605 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  162. Le monde seul l'amuse, et l'occupe et la tente, v.611 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  163. Et son coeur n'est point fait pour la vie innocente. v.612 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  164. Enfin Madame Artus, qui n'a point d'autre objet v.613 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  165. Et tout à fait sans goût pour les spirituelles, v.616 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  166. Et si je puis juger par ce que j'en ai vu, v.621 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  167. Oh ! Ça, Finette, à fonds son âme t'est connue ; v.623 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  168. Et près d'elle je crois n'être que pour cela. v.629 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  169. Qu'ils avaient même entre eux des entretiens secrets. v.638 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  170. Des entretiens secrets ? C'est une médisance ; v.639 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  171. Et sans même penser qu'on les remarquerait ; v.641 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  172. Mais tout ce qu'ils disaient n'avaient rien de secret. v.642 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  173. Et conclusion est qu'il l'aime, j'en suis sûre. v.643 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  174. Il faut rompre le cours de cette passion : v.646 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  175. Contente de mes soins, et sûr de mon zèle, v.651 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  176. L'une en tout par la main vous mène et vous conduit, v.653 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  177. L'autre de même en tout me consulte et me suit. v.654 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  178. Elle est si bonne amie, et si sage personne ! v.659 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  179. Ah ! Oui, les bons conseils, Finette, qu'elle donne ! v.660 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  180. Tout y coule de source, et pure et naturelle. v.668 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  181. Par ses conseils ; et c'est de quoi se récrier, v.669 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  182. Moi, fille et fils, ici tout va se marier. v.670 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  183. Oui, Finette. v.671 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  184. Les miens n'étaient comptés pour rien dans ses projets ; v.674 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  185. Finette, il faut savoir ce qu'elle sacrifie. v.676 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  186. Et pour me rendre heureuse, elle-même y va prendre v.679 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  187. Part d'une amitié vive, et d'un zèle parfait. v.682 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  188. Défère à ses conseils, et me forme sur elle. v.684 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  189. Je vais la retrouver. À ma fille, à mon fils, v.685 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  190. Jamais secret n'a tant pesé que celui-là. v.690 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  191. Cette nouvelle a droit de t'étonner très fort ; v.693 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  192. Et ton valet de chambre aura pu se méprendre, v.696 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  193. Madame Artus voulait t'entretenir chez toi ! v.697 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  194. Et craint qu'en sa faveur assez mal prévenu, v.702 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  195. Et sur mon fait aussi très humble remontrance ; v.708 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  196. Et que je ne vaux rien quand je suis trop poussé ; v.710 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  197. Lui mettre aux yeux le sort des gens de son espèce, v.711 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  198. Tu fais là le projet d'un joli compliment, v.713 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  199. Et faire retomber tout l'impoli sur moi, v.718 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  200. Des projets qu'elle fait ne point marquer d'alarmes, v.723 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  201. Et la combattre même avec ses propres armes, v.724 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  202. J'en réponds, et tout autre à coup sûr ne vaut rien. v.726 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  203. Supprime pour un temps et révolte et menace, v.728 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  204. Et s'excuse d'avoir reçu bizarrement v.730 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  205. Cette Madame Artus veut me parler chez moi, v.734 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  206. Et peut-être bientôt seras-tu moins à plaindre. v.736 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  207. Et ferai quelque coup de ma tête. v.744 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  208. Finette par elle instruite de cela, v.746 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  209. Et j'accours vous la dire. v.748 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  210. Et Finette sait-elle v.748 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  211. Je me ferai raison de cette malheureuse. v.752 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  212. Et brûle d'en venir à l'éclaircissement, v.758 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  213. Et vais? v.760 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  214. Du devoir, dans un coeur bien né, quel est l'effet ! v.762 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  215. Je trouble ici votre entretien, peut-être ; v.763 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  216. Quelque doux entre amis que fût cet entretien, v.765 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  217. Je vous aime Dorante, et vous suis bonne mère, v.768 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  218. Et vous dire que j'ai pour vous quelque dessein, v.770 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  219. Et que vous changerez d'humeur et de conduite. v.772 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  220. Et c'est lui qui pour vous tantôt me l'a promis. v.774 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  221. Mon bois coupé, vendu, vos folles amourettes, v.775 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  222. Et le dérangement actuel où vous êtes, v.776 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  223. Et de la leur marquer quand il en sera temps. v.782 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  224. En connaître et le prix, et la main qui le fait. v.790 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  225. Ma soeur et moi, tous deux ne cherchons qu'à vous plaire, v.791 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  226. Et lorsque nous saurons quel choix auront pu faire v.792 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  227. À n'en pas être ingrats nous invite et nous presse. v.796 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  228. Vraiment de mes secrets vous êtes bien instruit, v.797 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  229. Et là-dessus, moi, je me réglerai, v.802 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  230. Et vous ne devez pas en manquer aujourd'hui. v.806 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  231. Ce bruit de votre hymen le surprend et l'assomme. v.807 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  232. Et mettre à la raison cet enfant révolté. v.810 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  233. Pourraient mettre chez vous de la division, v.813 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  234. Et ne veux point entrer là-dedans. v.818 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  235. Enfin dans cette affaire, Éraste vous pourriez? v.821 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  236. Et vous seul pourriez faire approuver ma conduite. v.828 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  237. Et sans savoir qui c'est, ni comment on le nomme, v.831 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  238. Et n'en parlez que lorsque vous le connaîtrez. v.834 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  239. Et j'en dirai du bien sans le vouloir connaître. v.836 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  240. Petit esprit bouché, qui n'entends pas les gens ! v.838 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
  241. Finette. v.846 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  242. L'on met vos chevaux. J'ai cru que pour emplette, v.851 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  243. Non, Finette. v.852 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  244. Un air modeste et noble, une taille charmante, v.855 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  245. Hé quoi, Finette ! v.860 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  246. Et quelque peu de bien qu'ait une telle fille, v.863 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  247. Elle est belle, en effet, il faut qu'on en convienne. v.872 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  248. Cette charmante enfant, dont hier on nous parla, v.874 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  249. Et retourné depuis, a prié mon Notaire, v.876 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  250. Et parrain de sa nièce, homme de probité, v.877 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  251. Et l'exemple? C'est là ce qui frappe le plus. v.882 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  252. Paix, taisez-vous, Finette. On la nomme ? v.883 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  253. Il est mort, et je suis orpheline ; v.884 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
  254. Et votre famille est? v.886 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  255. Et que les filles là sont de belle venue. v.888 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  256. Et ce n'est qu'à Paris qu'on se perfectionne. v.892 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
  257. Et qui se voit forcé d'être toujours en ville, v.896 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  258. Pour cette aimable enfant vous demande à genoux, v.897 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  259. Qui de mauvais propos quelquefois s'entretiennent, v.900 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  260. Et Massine ici-bas descendra rarement, v.906 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  261. Cette défense-là n'est pas pour vous, Finette ; v.911 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  262. Et de vos bons conseils de l'aider au besoin. v.914 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  263. Je reviendrai bientôt, et verrai votre ouvrage. v.919 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  264. Elle a l'humeur bien douce, et l'air tout à fait sage. v.920 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  265. Cette orpheline-là bientôt sur ma parole, v.923 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  266. Finette, et mes conseils ne conduisent pas là. v.926 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
  267. Et si vous lui donnez ceux qu'on vous a vu prendre, v.928 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  268. Vous m'aimez, ma bonne, et je m'en flatte. v.931 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  269. Et je m'imputerais à crime assurément, v.933 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  270. Cette tendre amitié dans mon âme affermie, v.935 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  271. Et contre mes enfants il me faut de l'appui, v.942 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  272. Pour cela, sur Éraste ayant jeté la vue, v.947 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  273. Cela ne peut rouler qu'entre vous et Célide, v.952 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  274. Ma mignonne, et je parle avec franchise entière. v.956 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  275. Cette sincérité doit régner entre nous, v.957 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  276. Votre fille est moins belle et moins jeune que vous. v.958 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  277. J'en connais tout le prix, et c'est un fait constant, v.961 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  278. L'union des beautés de l'âme et du visage, v.967 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  279. Cet assemblage en moi par vos bons soins s'est fait ; v.969 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  280. L'objet que vous avez, doit vous justifier. v.973 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  281. Il vient de me quitter, et par occasion? v.981 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  282. Il parait bien discret ou bien peu pénétrant, v.986 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  283. Il est allé chez lui m'attendre, et voici l'heure? v.991 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  284. J'avais oublié net que j'eusse cette affaire. v.996 (Acte 3, scène 10, MADAME ARGANTE)
  285. Et quand vous aurez fait, vous m'y trouverez. v.998 (Acte 3, scène 10, MADAME ARGANTE)
  286. Et plus bêtes que vous sont étrangement fins? v.1002 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  287. De vos nobles projets démêler quelque chose ? v.1004 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  288. Brûle aussi de savoir ce que c'est en effet ; v.1006 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  289. Et la moindre démarche ici qu'on vous voit faire? v.1007 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  290. Ne peut-on se saisir de cette occasion, v.1009 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
  291. Finette, pour avoir quelque explication ? v.1010 (Acte 3, scène 12, C?LIDE)
  292. Et moi donc ; je n'en eus de mes jours de la sorte. v.1012 (Acte 3, scène 12, FINETTE)
  293. Mesdames dans vos bras souffrez que je me jette. v.1015 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  294. L'aimable enfant, Finette ? v.1016 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  295. C'est cette jeune enfant que votre frère adore. v.1023 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  296. Mon oncle et moi, trompons Madame Artus. v.1030 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  297. Qui nous faisait venir l'un et l'autre à Paris ; v.1033 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  298. Et mon oncle, d'abord moins fâché que surpris, v.1034 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  299. Et qu'il m'eût de sa foi fait même une promesse ; v.1036 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  300. Et ne point faire éclat de cet engagement ; v.1038 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  301. Et lui-même en Province il se chargea d'écrire, v.1040 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  302. Ma mère et lui m'avaient mise dans un Couvent. v.1042 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  303. Ah ! Que cette nouvelle a bien fâché Dorante ! v.1043 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  304. Vous revoir ; quelle joie, et quel ravissement ! v.1045 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  305. Et craignait qu'à Paris nous ne fussions connues ; v.1048 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  306. Et comme dans le monde aucun n'ignore guère v.1051 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  307. Quel dessein a votre oncle, et quelle est votre attente ? v.1059 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  308. De remettre mon sort dans les mains de Dorante, v.1060 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  309. Et laissez-moi jouir de son étonnement. v.1066 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  310. Nous vous le promettons. v.1067 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  311. Je crains tout ; et de peur d'accident, je vous prie, v.1075 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  312. Retourner travailler à la tapisserie, v.1076 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  313. Oui, mais ce n'est pas là ce que l'oncle projette. v.1079 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  314. Rentrons aussi, Finette ; v.1080 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  315. De mon frère et de moi, quel_que_soit le destin ; v.1081 (Acte 3, scène 13, C?LIDE)
  316. Et lui fait, je le crois, quelque conte plaisant ; v.1086 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  317. Lassé de les voir rire, et de n'y rien entendre, v.1088 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  318. Avec Madame Artus, dans un air de gaieté, v.1093 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  319. Et le carrosse allait bon train de ce côté. v.1094 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  320. Et moi seul je ne puis venir à bout de l'être ; v.1096 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  321. Des soins et des respects ; et des égards que j'ai ? v.1098 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  322. Pour qui ? Pour une mère, à qui cette coquine v.1099 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  323. Et, que sait-on, déjà peut-être exécuté. v.1102 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  324. Hé, donnez-lui pour bru la petite Fermière. v.1104 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  325. Dans cette intention demain je partirai, v.1106 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  326. Et dès demain matin nous allons en Bretagne. v.1115 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
  327. Errer en chevaliers, et forcer un Couvent, v.1117 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
  328. Et la vôtre à son tour se met en évidence. v.1120 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  329. D'accord, je le suis en effet, v.1121 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  330. Et méritons par là qu'on fasse grâce aux nôtres. v.1124 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  331. Peut-être de mon bien jouisse, et qu'il m'en frustre ! v.1128 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  332. On me vient de promettre sa foi. v.1133 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  333. Je m'y perds, et je ne sais qu'en dire. v.1135 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  334. Et je crois qu'entre nous, il en faut rire aussi. v.1137 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
  335. En effet, celle-ci vous paraît peu commune. v.1140 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  336. Cet entretien me lasse, et devient ennuyeux. v.1145 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  337. Et vous d'une manière aussi trop insultante. v.1147 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  338. Y songez-vous, Madame, et devez-vous penser v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  339. L'objet de mes désirs, et dont jusqu'au trépas, v.1153 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  340. A pu dans vos deux coeurs produire un même effet : v.1162 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  341. Fait sur le coeur d'Éraste un effet différent ; v.1166 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  342. Vous lui devez beaucoup pour cette préférence, v.1167 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  343. Et je me suis chargé de la reconnaissance. v.1168 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  344. Et ma soeur en aura, je crois, le démenti, v.1174 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  345. Soit, vous, Dorante, Éraste, et moi, nous serons quatre. v.1176 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  346. Et Finette, et Merlin, sont-ils comptés pour rien ? v.1177 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
  347. Sur son projet d'hymen tenu quelques propos, v.1190 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  348. Et j'ai demeuré peu sans en être éclairci ; v.1194 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  349. Madame Artus arrive, et sans aucun mystère, v.1195 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  350. Mais avec des discours, et des traits mordicants, v.1197 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  351. Qu'il faut pourtant cacher dans cette occasion. v.1202 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  352. De fourber votre mère, et nous-mêmes, peut-être, v.1204 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  353. La malheureuse n moi lui promet un époux, v.1205 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  354. Et me promet à moi de me servir pour vous. v.1206 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  355. Fort bien, j'entends, et c'est pour nous y servir mieux. v.1209 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  356. De cette femme-là l'impudence est extrême. v.1216 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  357. Oh ! Cette feinte-là ne m'accommode point. v.1222 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  358. Voyons donc ? Et l'argent. v.1225 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  359. Et dans le même instant nous l'avons consigné. v.1226 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  360. Et que Madame Artus nous avait indiqué. v.1229 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  361. Monsieur Ludet. v.1232 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  362. Monsieur Ludet est honnête homme, v.1232 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  363. Et ceci me surprend, il le faut avouer. v.1234 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  364. Oh ! Parle haut, je n'ai point de secret v.1237 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  365. Monsieur Ludet. v.1238 (Acte 4, scène 4, MERLIN)
  366. Laissons-les et passons dans mon appartement. v.1242 (Acte 4, scène 4, CÉLIDE)
  367. Bonjour, Monsieur Ludet ; quel sujet vous amène ? v.1243 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  368. Et que de leurs billets ils m'ont fait le porteur, v.1249 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  369. Et s'il faut qu'une fois votre secours me manque, v.1255 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  370. Mon cher Monsieur Ludet, serviteur à la banque, v.1256 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  371. J'ai de bonne foi, de l'honneur, et du bien. v.1257 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  372. Et vous n'avez manqué jamais à vos paroles ; v.1259 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  373. Cette somme-là me mettrait à mon aise, v.1263 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  374. Parbleu, Monsieur Ludet, vous nous la baillez bonne ! v.1271 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  375. Dès longtemps je connais ce valet, v.1273 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  376. Et crois que vous n'avez pour lui rien de secret. v.1274 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  377. Moins bien payé, mais plus discret qu'aucun notaire ; v.1276 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  378. Monsieur Ludet est homme de mérite. v.1279 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  379. De tous vos billets voulez-vous être quitte ? v.1280 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  380. Comment ? Voyons, Monsieur?à l'aimable Rosette. v.1283 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  381. D'où vous vient ce papier, mon cher Monsieur Ludet ? v.1285 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  382. On aura peu d'argent, Monsieur, sur ce billet. v.1286 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  383. Apprenez que Rosette est ma nièce, v.1287 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  384. Que sa mère m'a mis en main cette promesse, v.1288 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  385. Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  386. Et malgré les égards que je dois à ma mère, v.1295 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  387. Laissez-moi donc ménager cette affaire, v.1296 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  388. Et c'est par mes conseils qu'elle en court le hasard, v.1306 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  389. Ne vous défendez point de ce qu'elle projette ; v.1307 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  390. Voyons d'abord Rosette. v.1308 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  391. Je vous quitte la place, et ne suis pas si bête, v.1311 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
  392. Avec Monsieur Ludet vous êtes en affaires ? v.1315 (Acte 4, scène 6, MADAME ARTUS)
  393. Et disais en passant à Monsieur? v.1318 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
  394. J'entrevois-là pour moi quelque sot entretien : v.1321 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  395. Quel sujet auriez-vous de vous plaindre de moi ? v.1326 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  396. À cet heureux projet je n'osais pas m'attendre, v.1335 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  397. Et quand je fais du bien, mon coeur ne considère, v.1339 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  398. N'a pour unique objet, que le plaisir d'en faire. v.1340 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  399. Et nous ne pouvons trop nous en louer tous deux, v.1342 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  400. Vous me voyez trop peu, pour juger en effet? v.1345 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  401. Et votre vertu fait tant d'éclat dans le monde? v.1348 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  402. Ah ! Cet éclat n'a rien qui me puisse toucher, v.1349 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  403. Et de ce monde-là je voudrais m'arracher. v.1350 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  404. La retraite vous plaît ; le monde a pu vous plaire ; v.1351 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  405. Et c'est elle qui cherche à m'y rejeter. v.1354 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  406. Et dans l'aveuglement où je le sens plongé, v.1357 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  407. On ne réussit pas dans tout ce qu'on projette, v.1360 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  408. Et souvent la vertu ne règne qu'au dehors : v.1362 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  409. Jouir du monde ensemble, et de la solitude, v.1372 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  410. Et s'unir à quelqu'un, qui légitimement v.1373 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  411. Madame votre mère a cet objet en vue, v.1375 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  412. Et je l'aurais aussi, pour peu qu'elle en fût crue. v.1376 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  413. Quoique mon coeur résiste, et répugne à cela, v.1381 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  414. Je dois à ses bontés cet effort de mon zèle. v.1383 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  415. Avez-vous pour objet votre établissement ? v.1398 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  416. À vous mettre aujourd'hui tout son bien sur la tête, v.1400 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  417. Mais Éraste et ma soeur, qu'en auront-ils, eux ? v.1406 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  418. Ce n'est pas d'aujourd'hui que ce projet m'occupe : v.1407 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  419. Et nous leur en ferons la part qu'il nous plaira ; v.1410 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  420. Madame, et quoique j'aie un peu de répugnance v.1420 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  421. À tromper à la fois et ma mère et ma soeur, v.1421 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  422. Et même mon ami ; comme de votre coeur, v.1422 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  423. Et sitôt que l'hymen nous aura joints tous deux, v.1425 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  424. Nous en userons bien l'un et l'autre avec eux, v.1426 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  425. Madame, vous et moi, devrons tout à ma mère. v.1427 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  426. Établissons nos droits, et puis laissez-moi faire. v.1428 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  427. J'y consens, et n'ayant pour but que de lui plaire. v.1431 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  428. Et moi, j'ai pour cela fait venir le Notaire, v.1432 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  429. Je me sers dès longtemps de ce Monsieur Ludet, v.1433 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  430. Et comme je voudrai le contrat sera fait. v.1434 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  431. Sur votre habileté Dorante se repose, v.1435 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  432. Et laisse à vos bontés le soin de toute chose, v.1436 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  433. Adieu. Par un peu de retour, v.1437 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  434. Voyons Monsieur Ludet. Je fais ce qu'il m'ordonne ; v.1440 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  435. Et des feux que Madame Artus a dans le coeur, v.1441 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  436. Avertissons Éraste, et mon oncle et ma soeur. v.1442 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  437. Ces Dames ont bon goût ; et c'est la même Lune v.1447 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  438. Et nos Dames, je crois, n'ont choisi que pour elles ; v.1452 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  439. Et par ce choix le leur sera déconcerté. v.1454 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  440. Il n'est pas malaisé, dans cette concurrence, v.1455 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  441. Et chez Monsieur Ludet m'envoie en ce moment. v.1458 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  442. De prendre langue avec la petite orpheline : v.1460 (Acte 5, scène 2, FINETTE)
  443. Et j'étais engagé au secret? La voici. v.1462 (Acte 5, scène 2, FINETTE)
  444. Mon oncle à ce sujet applaudissait lui-même. v.1468 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  445. Et sans prendre à mes yeux nulle précaution, v.1469 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  446. Et m'a dit à l'oreille, en sortant : soyez sage. v.1472 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  447. Et ceci va causer de terribles éclats. v.1474 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  448. Et c'est ce dont il faut vous bien donner de garde. v.1475 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  449. Plus de ménagement, et plus d'égards pour lui. v.1478 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  450. Votre oncle à cet hymen feint de donner les mains : v.1481 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  451. Mais, et Dorante et lui, sans doute ont leurs desseins, v.1482 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  452. Et je voudrais attendre à savoir en effet? v.1489 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  453. Vous êtes trop vive, et trop peu raisonnable. v.1491 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  454. Et c'est là ce qui doit vous rassurer. Je gage v.1495 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  455. Il vient, et vous rapporte un coeur passionné. v.1497 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  456. Merlin ne revient point, et ma peine est extrême : v.1499 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  457. Adorable Rosette ! v.1503 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  458. Je vous retrouve donc ? v.1504 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  459. Oui, fidèle et constante ! v.1504 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  460. Ah ! Je n'ai jamais moins mérité cette injure. v.1507 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  461. Tu connais ma pensée, et le fond de mon coeur, v.1509 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  462. Finette ? v.1510 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  463. De lui renouveler, et par un bon serment, v.1514 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  464. Et de tenir parole. v.1516 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  465. Oui, ma chère Rosette, v.1516 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  466. Je le jure, et l'espère. v.1520 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  467. Et je ne le connais que pour tel d'aujourd'hui ; v.1522 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  468. Et dans le même instant je vous tiendrai la mienne. v.1524 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  469. Par un billet du moins il fallait m'avertir? v.1529 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  470. Vous m'eussiez fait rester, et je devais partir v.1530 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  471. Et prenez pour un temps l'un de l'autre congé. v.1534 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  472. Et qu'avec votre amant vous y soyez surprise ; v.1536 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  473. Et les suivre si mal donnerait des soupçons, v.1538 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  474. Aux projets que l'on fait pourraient être contraires, v.1540 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  475. Finette ? v.1542 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  476. La petite personne est vraiment fort jolie ; v.1548 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  477. Et quoique un peu barbon, elle me plairait fort. v.1549 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  478. À cette aimable enfant ne faites point ce tort, v.1550 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  479. Je suis fort bien au fait, demandez à Finette. v.1555 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  480. Oui, mon oncle, il est vrai ; c'est l'aimable Rosette. v.1556 (Acte 5, scène 5, DORANTE)
  481. Monsieur Ludet vous mande ; v.1560 (Acte 5, scène 6, MERLIN)
  482. Et de tout sur ses soins que vous vous reposiez. v.1562 (Acte 5, scène 6, MERLIN)
  483. Monsieur Ludet saura persuader ma mère ; v.1564 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  484. Et son zèle, sur qui l'on peut se reposer, v.1565 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  485. Ah ! Ce Monsieur Ludet est un homme adorable, v.1571 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  486. Il est chez lui, j'y cours, et ne suis qu'un moment, v.1574 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  487. Et je prendrai pour moi tout ce que vous ferez. v.1578 (Acte 5, scène 7, CÉLIDE)
  488. Me va de tout ceci mettre l'incertitude ? v.1580 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
  489. Mais retournez là-haut, et nous laissez ici. v.1582 (Acte 5, scène 8, FINETTE)
  490. Et je reviendrai voir bientôt ce qui des passe. v.1584 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
  491. Cette jeune Rosette a des charmes puissants ; v.1585 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  492. Et quoique vieux routier, le Notaire en effet, v.1589 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
  493. Il s'en tirera bien, et Rosette est sa nièce. v.1592 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
  494. Il faut nous retirer. v.1594 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
  495. Et la félicitons des feux de votre frère. v.1596 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  496. Et l'amour à ses yeux n'offre plus rien de doux. v.1601 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
  497. Il vous aime, et n'a pu cacher un si beau feu. v.1606 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  498. Il craint qu'à cet hymen vous ne soyez contraire. v.1608 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  499. Qu'on vous remettra tel qu'Éraste l'a donné. v.1614 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  500. Et de votre heureux sort fiez-vous sur ma foi. v.1618 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  501. Et sans réflexion, Madame, je m'y livre. v.1620 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
  502. Hé bien, mon cher Monsieur Ludet, v.1625 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  503. Avez-vous bien en tout suivi notre projet ? v.1626 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  504. Les voici l'un et l'autre ; v.1627 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  505. Cette ardeur qui paraît si vive et naturelle, v.1635 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  506. Et sans qu'il soit besoin d'en faire la lecture, v.1648 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  507. Ne vous faites point quelque petit scrupule v.1651 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  508. Il faut la corriger de cet entêtement. v.1654 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  509. Mettez le tout sur moi, laissez-là quereller. v.1658 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  510. Et pour prix de mon zèle, v.1660 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  511. Ne faisons point marché, mon cher Monsieur Ludet, v.1662 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  512. Et vous faire épouser ma belle soeur à vous. v.1670 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  513. Et comme par vos soins mon projet s'est conduit, v.1677 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  514. Hâtez-vous donc, allez, et vous me reprendrez, v.1680 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  515. Un autre objet m'occupe, et cause dans mon âme v.1684 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  516. Et qu'au fond de mon coeur j'ai peine à renfermer. v.1686 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  517. Monsieur Ludet m'a dit quelle ardeur diligente v.1688 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  518. Et signer le Contrat qu'il venait de dresser. v.1690 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  519. Remettez-vous toujours de tout à ma prudence. v.1692 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  520. De grand coeur. Plût au Ciel, que dans tous mes projets v.1693 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  521. Nos projets, mon cher oncle, ont l'aveu de ma ère, v.1700 (Acte 5, scène 14, DORANTE)
  522. Et d'assurer celui d'Éraste et de ma soeur. v.1702 (Acte 5, scène 14, DORANTE)
  523. Et ce que nous allons être l'une à l'autre, v.1707 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)
  524. J'ai bien sujet, ma soeur, de me plaindre de vous. v.1709 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  525. Devons-nous donc avoir des secrets entre nous ? v.1710 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  526. Et quand vous mariez Éraste à votre fille, v.1711 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  527. Et de cette union je ne sais rien non plus ; v.1714 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  528. Et l'on me fait à moi des demi-confidences. v.1716 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  529. Et l'hymen de ma fille? v.1718 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  530. C'est celle de Célide et ce n'est pas de vous, v.1729 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  531. Je n'ai fait dans toute cette affaire, v.1731 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  532. Et mille louis d'or qu'en mes mains on a mis, v.1733 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  533. Et suis déterminée à souffrir tout de vous. v.1742 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  534. Ce nom seul met un frein à votre pétulance ! v.1743 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  535. Non, non, voilà l'objet charmant v.1754 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
  536. Et de qui vous avez signé le mariage. v.1756 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
  537. La petite orpheline ? v.1757 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  538. Hé quoi, Monsieur Ludet ? v.1757 (Acte 5, scène 16, MADAME ARTUS)
  539. Ils étaient l'un et l'autre engagés par promesse, v.1759 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
  540. Et j'ai suivi leurs feux parce qu'elle ma nièce. v.1760 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
  541. Rien ne dépend de moi, cette méchante femme? v.1763 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)
  542. Et sortez de chez moi sans éclat et sans bruit. v.1770 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÉ (1698)

  1. Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Voilà une passion bien sérieuse, au moins ; et pour la petite nièce d'une meunière encore ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. Cette aventure-là fera du bruit, Monsieur, et ce sera un des beaux chapitres du roman de votre vie. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  4. C'en sera la conclusion, mon enfant, et je borne tous mes désirs, toute ma félicité, au seul plaisir de me faire aimer d'une si charmante personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Vous qui êtes la coqueluche de tout le Gâtinais, et les délices de toutes les coquettes de Montargis ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Vous allez vous borner ici, et vous amuser à filer le parfait amour dans un moulin ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  7. Je n'ai jamais rien vu de plus aimable que Colette, et jamais je n'aimerai qu'elle. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. C'est-à-dire que vous voilà déterminé à ne vous point marier ; car apparemment, vous ne voulez pas faire la petite Meunière autre chose qu'une maîtresse ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. C'est le mérite et la vertu qui font les mariages, et je trouve dans la personne de Colette tout ce qu'il me faut pour me rendre heureux. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  10. Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  11. Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  12. Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  13. Quelles visions tu te mets dans la tête ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  14. On l'a assommé quelque part, sur ma parole ; tout le monde le croit, du moins ; et il faut que Madame Julienne en soit bien sûre, elle ; car depuis quelques jours elle est d'un contentement, d'une gaîté... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  15. Je lui pardonnerais de ne le pas regretter : un fou, un imbécile, qui sans la résistance de sa femme, aurait rendu sa pauvre petite nièce malheureuse. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  16. Il prétendait la marier à Monsieur le Bailli, et ce Monsieur le Bailli n'a pas encore renoncé tout à fait à ses prétentions. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  17. Terminerons-je cette affaire-là ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  18. Et depuis un mois que son bourru d'oncle a quitté le moulin, n'avez-vous pas eu tout le temps et toute la commodité de lui conter vos raisons, et de savoir ce qu'elle a dans l'âme ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  19. Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  20. À la parfin, je lui ai fait désarter la maison : et de cette magnière-là, je suis demeurée la maîtresse, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  21. Si la nièce suit l'exemple et les leçons de la tante, vous allez faire un beau mariage, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
  22. Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  23. Si par aventure je n'avais plus personne qui m'obstinît, je changerais d'avis, peut-être, et vous en enrageriais, je gage. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  24. Dame, acoutez, je prétends que ça fasse fracas dans le pays, et que tout le monde sache que vous serez mon neveu. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  25. Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  26. Et moi, je vais avertir ma famille de la résolution que j'ai prise, les inviter à venir prendre part à mon bonheur, et je me rends ensuite auprès de votre charmante nièce, pour ne la quitter de ma vie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  27. L'aimable petit homme ! (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  28. Cette parenté-là ne fera point de déshonneur à la profession, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  29. Non, vraiment, et voilà votre moulin illustré, Madame Julienne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  30. Vous ne sauriais croire le plaisir que ça me fait, et si pourtant je ne sis pas glorieuse. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  31. Ça ne me tourmente point, et je voudrais que mon pauvre mari fût mort, an verrait bian que ce n'est pas la vanité qui me gouvarne. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  32. Il m'est avis que non, Monsieu de Lépine, je crois que ça est drôle ; je ne l'ai jamais été, ça me serait nouviau, et les femmes ne haïssent pas la nouviauté, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  33. Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  34. Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  35. Jeune et de bonne himeur. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  36. Et de qui je sis sûre que je ferai ce que je voudrai. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  37. Oui, Madame Julienne, je vous en réponds, et vous me verrez toujours l'homme du monde le plus amoureux et le plus reconnaissant. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  38. Et reconnaissant ! (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  39. Il est vrai qu'elle n'a point parlé de l'esprit et du mérite, c'est quelque manant dont elle est coiffée, et voilà l'erreur de la plupart des femmes : ce n'est ni le mérite, ni l'esprit ; c'est la taille et la figure qui font aujourd'hui la fortune des hommes. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  40. Votre valet, Madame Agathe : fort à votre service. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  41. Et quelle ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  42. Cette nouvelle-là ne lui plaira point, Madame Agathe, ne vous pressez point de la lui donner. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  43. Oui vraiment, il ne s'embarrasse pas de ça, et il faut y mettre empêchement, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  44. Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  45. Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  46. Cela est fort commode : mais le meunier est fort indiscret. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  47. Il a bien recommandé le secret au cousin. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  48. Et je n'en ferai confidence qu'à trois ou quatre de mes amis, moi. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  49. Oui, oui, vous avez raison, un secret est bien entre vos mains, Madame Agathe. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  50. Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  51. Palsanguenne, il faut jouer de notre reste : allons, bonne meine et mauvais jeu. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  52. Je vians prendre congé de mon ancien ménage ; et je tâcherai d'emporter de sti-ci de quoi commencer à tenir le nouviau. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  53. Votre valet, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  54. Oui vraiment, et vous aimez fort à voyager, vous, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  55. Drès que Julianne et moi j'avons queuque grabuge, je me divartis à ça, c'est ma couteume. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  56. Tâtigué, que de villes et villages ! (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  57. Et si parmi tout ça, charchez-moi une bonne femme, vous n'en trouverez morgué pas tant seulement la queue d'une. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  58. Vous êtes prévenu contre le sexe, Monsieur Julien : j'ai pourtant ouï dire qu'à Nemours il y avait d'assez bonne pâte de filles, et qui promettaient... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  59. J'aime toujours cette masque-là, queuque chagrin qu'alle me baille. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  60. J'avons à tout bout de champ maille à partir ensemble ; et vela déjà la troisième fois qu'alle me fait désarter la maison. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  61. Et vous désertez toujours du côté de Nemours, Monsieur Julien. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  62. Vous avez un grand faible pour cette Ville-là, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  63. Et vous itou, Monsieur de Lépeine, vous en parlez souvent : y auriais-vous queuque connaissance ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  64. Oh, parguenne, alle l'est plus que jamais : si vous la voyais, c'est un petit charme. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  65. Et si Madame Julienne vient à savoir... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  66. Promettez-moi donc de ne vous plus opposer au mariage de mon maître avec votre nièce, et je vous promets, moi, de vous garder le secret. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  67. Il y a morgué trois ans que ça dure, et parsonne de doute de rian, vous n'en savez pas le plus principal vous-même. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  68. Et de quoi t'avises-tu de revenir ici, bon vaurien ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  69. Vous savez mieux que parsonne, ma commère, toutes les pièces que ce libartin-là m'a faites, et si pourtant l'autre jour, quand on nous vint dire qu'il était défunt, queule inquiétude est-ce que ça me donnait ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  70. Et moi, ma commère ? (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  71. Vous êtes furieusement aimé, Monsieur Julien ; et quand vous êtes arrivé, je m'en allais chercher des Ménétriers, pour nous aider ce soir à consoler tout le Village. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  72. Entrons dans la maison, Madame Julianne, et nous parlerons... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  73. Oh, ne t'avises pas d'y mettre le pied, je ne veux pas que tu en approches. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  74. J'y mettrais plutôt le feu, que non pas qu'il le fût. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  75. Il croit parler à sa cabaretière de Nemours, ma commère. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  76. À la Cabaretière de Nemours ! (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  77. Mais, voyez ce fripon, cet insolent, qui nous injurie ! (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  78. Oui, vraiment, et je vous trouve fort à plaindre d'avoir affaire à ces deux masques-là. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  79. Moi, palsangué, je ne les crains point, je les mets à pis faire. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  80. S'il était vrai que vous eussiez épousé cette Mademoiselle Margot de l'ecu, l'affaire serait fâcheuse. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  81. Ce n'est qu'une bagatelle, on ne saurait vous faire un crime que de l'intention, et je vois bien que cela n'ira qu'aux Galères. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  82. Oui, à moins que votre femme n'eût pour ami quelque Juge qui eût l'adresse de donner un tour à l'affaire, et de vous faire pendre à sa considération. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  83. Il m'est avis qu'il ne faudrait pour ça qu'un petit mot d'accommodement sous seing privé ; et quand je serions d'accord une fois, ce ne serait l'affaire de parsonne : qu'est-ce qui s'aviserait de nous plaider ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  84. Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  85. Je ne vous crois pas ici trop en sûreté, Monsieur Julien, si vous m'en croyez... (Acte 1, scène 9, L?PINE)
  86. Votre valet, Monsieu de Lépeine, jusqu'au revoir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  87. L'amour et la jalousie me feront devenir fou, moi qui sis si sage et si raisonnable. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  88. Ne serait-ce point lui qui lui aurait donné dans la vue, et qu'elle coucherait en joue en cas de veuvage ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  89. N'est-ce pas là le valet de ce Houberiau, qui fait l'amoureux de ma chère Colette ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  90. Que parle-t-il de Colette ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  91. Parguenne, comme de couteume, et si ça ne vous convient pas, je m'en gausse : je ne vous charchons pas, laissez-nous en repos. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  92. Et si vous vous avisiez de faire le raisonneur, savez-vous bien que vous vous attireriez mille coups de bâton, mon petit ami ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  93. Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  94. Il épouse aujourd'hui Colette, Monsieur de Lepeine ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  95. Et il l'épouse en vrai mariage ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  96. Le festin est commandé, les parents et les amis priés ; je m'en vais chercher les violons, moi. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  97. Mais morgué, que votre maître ne fasse pas cette sottise-là, il s'en repentirait. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  98. Colette est amoureuse de moi, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  99. Colette est amoureuse de vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  100. Drès le berciau, vous dit-on, je l'ai élevée à la brochette, et tenez la vela qui viant, je m'en vais vous le faire dire. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  101. Je vous baise bien les mains, Mademoiselle Colette. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  102. Hé pargué, je sens bian le mien, parsonne n'a que faire de me le dire ; et pour ce qui est du vôtre, il m'est avis que du depis quatre ans vous m'en avez baillé tant de signifiance... (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  103. Mais vraiment, Charlot, tu perds l'esprit, et tu ferais croire des choses... (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  104. Pargué, je le fais exprès ; je sis bien aise qu'on sache ce qui en est, et je ne veux pas que vous en attrapiais parsonne : oh, j'ai de la conscience, moi. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  105. J'en ai aussi, je t'assure ; et pour te tirer de ton erreur, je te dirai en bonne conscience que je ne t'aime point, que je ne t'ai jamais aimé, et que je ne t'aimerai de ma vie. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  106. Cela est fort clair, Monsieur Charlot, et voilà une déclaration dans les formes. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  107. Et quand je jouions à la cleumisette ; acoutez, ne me faites pas parler. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  108. Parle, parle, je ne te crains point : quand nous nous jouions à la cleumisette ? (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  109. Parce que je ne savais pas que tu m'aimasses, et que je ne t'aimais pas, moi. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  110. Quand je dansions aux chansons, alle était toujours la première à me prendre, et si alle aurait voulu pouvoir me tenir par les deux mains, tant alla était assotée de ma parsonne. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  111. Il y a quelque chose à dire à cela, vous avez raison : mais il n'y a pas de quoi rebuter mon maître, et ces bagatelles-là ne l'empêcheront pas de conclure le mariage. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  112. Et moi, je vais l'attendre avec impatience. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  113. Être déjà traîtresses, à cet âge-là ! (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
  114. C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
  115. Colette va être mariée avec un Monsieur, sais-tu bien cela ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  116. Si fait, parguenne, il n'y a que Colette que j'aime mieux que vous, la peste m'étouffe ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  117. Une petite coquette ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  118. Et cela ne te corrige point de la passion que tu as pour elle ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  119. Pargué non : et je vous préfère bian, Colette, moi ; ça vous corrige-t-il ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  120. Oui, mais ça ne le fait pas, et pourquoi velez-vous que je ne sois pas aussi mal aisé à corriger que vous, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  121. Mais, promets-moi donc que tu m'épouseras, si tu ne peux empêcher le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  122. Si Colette m'échappe, je me baille à vous par désespoir, vela qui est fini. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  123. Vous ne velez que m'avoir une fois, vous m'aurais, et je vous baillerai la préférence sur Madame Julianne, qui me marchande itou. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  124. Et tu as bien raison. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  125. Tatigué, je lui en veux plus qu'à une autre à stelle-là, c'est elle qui fait le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  126. Toujours Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  127. Cela te tient bien au coeur, petit vilain. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  128. J'en serais plus qu'à demi consolé si alle épousait queuque autre que cet Houberiau, et que je trouvisse la magnière de me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  129. Votre valet, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  130. Voilà d'étranges nouvelles, cette scélérate de Julienne ! (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  131. En savez-vous quelque particularité, et ne pourriez-vous point servir de témoins dans tout ceci, vous autres ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  132. Pargué, vous en sarvirez vous-mêmes ; ils allons faire la noce, et vela les Ménétriers qui allons venir. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  133. La noce de Colette, que Madame Julianne fait épouser à ce Monsieur Clitandre. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  134. Et vous ferez fort bian, Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  135. Est-ce que vous sauriais queuqu'une de ses petites fredaines ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  136. Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  137. Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  138. Je crois pargué bian que si, moi, et s'il ne l'était pas, il faudrait qu'il le devenir, puisque Monsieur le Bailli le dit. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  139. Monsieur Charlot prend fort bien la chose, et il n'est pas qu'il n'ait quelque connaissance du fait. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  140. Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  141. Et moi itou ; mais aidez-nous à la dire, Monsieu le Bailli ; car ce que je savons nous, vous qui savez tout, vous le savez peut-être mieux que nous, par aventure. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  142. Mais le Meunier et la Meunière vivaient en très mauvaise intelligence, premièrement ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  143. Et moi aussi, Monsieur le Bailli. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  144. Oui, on l'a jeté dans la rivière, et il ne se trouve point ; voilà ce qui est d'embarrassant. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  145. Hé pargué, cet amoureux de Colette, et son valet Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  146. Je ly en veux morgué trop pour ne pas le croire, et vous le croyez itou, vous, je gage : c'est mon rival, Monsieu le Bailli : j'en jurerais, moi, en cas de besoin ; ça suffira-t-il pour le faire pendre. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  147. Je les ferai arrêter sur votre déposition, et je vais tout de ce pas chercher le Greffier pour la venir recevoir. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  148. Bon, queu conte, ce n'est pas par méchanceté : ce n'est que pour troubler la noce, et faire enrager Madame Julianne. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
  149. Ce ne sont pas là des bagatelles : il y a de quoi la ruiner, tout au moins, et cela pourrait aller plus loin même. (Acte 1, scène 16, MADAME AGATHE)
  150. Ma commère, Julian est redécampé, je ly avons fait peur ; et vela nos parents et nos amis qui s'en allont venir aux fiançailles ; je feront notre noce tout à gogo, sans rabat joie. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
  151. Ç'est vrai, je l'ai vu, mais le Bailli dit que non, et Charlot dit de même, et comme ils sont deux contre un, je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
  152. Parguenne, oui, je l'ose dire, et je sis sûr que ça est, j'en bouterais, morgué, la main au feu. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  153. Tout le village dit que mon oncle est noyé ; et que c'est vous et Charlot qui avez fait cette belle affaire, pour vous marier ensemble. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
  154. Oui, toi-même ; et si cela est, tu feras bien de t'enfuir. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
  155. Rien ne retarde mon bonheur, j'ai donné les ordres nécessaires... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  156. Voilà des Violons que je vous amenais, Monsieur : mais il faudra les renvoyer, je pense, et monsieur le Bailli nous prépare d'autres occupations, à ce que je viens d'apprendre. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  157. Sais-tu le fond de cette affaire ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  158. Non, Monsieur, je sais seulement qu'il prétend que nous ayons noyé le Meunier ; et que sur la déposition de ce maroufle, on a décrété contre vous et moi. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  159. Ce n'est qu'une petite gaillardise que tout ça, la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 20, CHARLOT)
  160. Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  161. Le malheureux Bailli et ce coquin-là disent que ce n'est pas ly. (Acte 1, scène 21, JULIENNE)
  162. Il s'en est déjà retourné, je l'ai trop mal reçu. (Acte 1, scène 21, JULIENNE)
  163. Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  164. L'affaire est importante, Monsieur, il y a ici mort d'homme et supposition, voyez-vous ? (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  165. Il n'y a ni l'un ni l'autre : mais il pourrait arriver, si vous vous mettez en devoir... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  166. Tirez, tirez, Monsieur le Bailli, et rengaignez vos procédures ; le défunt n'est pas mort, le voilà que je vous amène. (Acte 1, scène 23, LÉPINE)
  167. Et je nous gaussons du procès-verbal. (Acte 1, scène 23, JULIENNE)
  168. Tu as eu ce coeur-là, cher petit mari ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  169. Ne me fais plus enrager, je n'irai plus à Nemours, vivons bian ensemble ; la Justice en aura un pied de nez, et si alle ne le boutera morgué pas dans nos affaires. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  170. Madame Julianne, vela ces parsonnes que vous avez fait prier des fiançailles de Colette, qui n'osont approcher, parce qu'ils voyont ici des gens de Justice. (Acte 1, scène 24, MATURIN)
  171. Oui, Julian, et si u n'y bailles pas ton consentement, je recommencerons à quereller, mon enfant, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 24, JULIENNE)
  172. Vous n'aurez pas lieu de vous reprocher cette complaisance. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  173. À la franquette, Monsieu le Bailli, je serai moi, maugré vous, vous avez biau faire. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  174. Allons, Monsieu le bailli, Julian n'a pas tort ; c'est vous et moi qui l'avions tantôt jeté à l'iau. (Acte 1, scène 24, CHARLOT)
  175. Avec les fiançailles de Colette, j'allons faire notre remariage. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  176. Allons palsangué, que tout le monde vianne, et que tous les Ménétriers jouions queuque drôlerie qui fasse un peu trémousser ces jeunes filles. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  177. Pour célébrer les noces de Colette, v.1 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  178. Folâtrons, chantons et dansons ; v.2 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  179. Qu'on fasse retentir les sons v.3 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  180. Du hautbois et de la musette, v.4 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  181. Et que partout l'écho répète v.5 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  182. Et la France, faute d'époux, v.10 (Acte 1, scène 25, MADAME AGATHE)
  183. Lorsque vous caressiez ma petite meunière, v.13 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  184. Quoi me ravir Colette, à moi de la magnière ? v.15 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
  185. Et pour punir ce petit téméraire, v.25 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  186. Tu croyais en aimant Colette, v.27 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  187. Mais le moulin d'une coquette, v.29 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
  188. Écoutez bien cette leçon, v.40 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

  1. Gros et grand comme je sis, c'est une honte que je ne sache pas encore lire. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Il faut que ce soit queuque chose de biau ; car il était bien emmailloté : cachets par ici, cachets par y-là? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Si c'était queuque bon contrat, queuque bonne lettre de change, que fait-on ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Je ne serais pas le premier manant qu'alle aurait fait grand Seigneur, ça se voit à chaque bout de champ, ça arrive tous les jours, et fi personne ne crie miracle. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Je me promène, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  6. Morgué, si fait, et j'en aurais bon besoin à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  7. Quand vous ne le voudriais pas, vous, je sommes deux contre un, à la pluralité des voix je serons mari et femme, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  8. C'est une chose sûre ; mais afin que les choses se fassent de bonne grâce, et que je le veuille bien aussi, c'est pour cela que tu veux faire fortune ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. J'aime à être riche, moi ; il m'est avis que ça est bian commode, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Tenez, il fait encore un tantinet jour, vous savez lire, voyez ce que c'est, car je n'y entends goutte, oui ; mais morgué, lisez donc tout haut, point de trahison, au moins. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Je suivrai de près le valet de chambre qui vous porte ma lettre : tâchez de plaire, puisque vous l'avez entrepris, et comptez qu'on n'épargnera rien pour vous rendre heureux. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  13. Mais tatigué que les gens sont sots d'empaqueter si bien si peu de chose ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  14. Auprès de la petite porte du jardin : je n'aurais pargué pas pris la peine de le ramasser, si j'eusse cru que c'eût été si peu de chose. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  15. Une lettre du Chevalier d'artimon, qui ne s'adresse point à sa nièce ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Oui, Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  17. Sans doute, cette lettre est de lui, donne. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  18. C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  19. Non, Lisette ; je suis née malheureuse, et je ne sache rien au monde qui puisse changer ma destinée. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  20. Vous n'en avez que trop, peut-être, et je ne sais pas même s'il n'y en a point ici quelqu'un incognito, qui attend une occasion favorable pour se déclarer. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Ce Peintre, et ce Jardinier qui sont ici depuis quinze jours ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Que tu es extravagante, Lisette, avec tes idées ! (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  23. Donnez-vous patience, nous aurons tout le temps d'éclaircir mes doutes, et selon toutes les apparences nous ne retournerons pas sitôt à Paris. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  24. Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  25. Ma chère Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  26. Vous vous ennuyez aussi, et de plus d'une manière, même. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  27. L'état de fille vous déplaît autant que le Village, et franchement vous avez raison ; c'est une chose ennuyeuse. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  28. Mais enfin ce qui se trouve à Paris, se trouve en province, il y a des épouseurs par tout pays ; et si par hasard le Peintre était ce que je m'imagine je répondrais bien, moi, de faire passer vos chagrins avant qu'il fût peu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  29. Que me servirait-il qu'on m'aimât, et même de faire un choix ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  30. Les injustes caprices de mon Tuteur, qui refuse tous les partis qui se présentent, ne me permettent pas de me déterminer en faveur de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)
  31. Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. Et avec ces beaux sentiments-là, vous mourrez vieille fille, cela est cruel : Monsieur Bernard, pour ne point rendre compte de votre bien, écartera tous les prétendants ; car enfin il n'a point eu jusqu'ici de bonnes raisons pour rebuter ceux qui vous ont demandée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. C'était des partis fort convenables, Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  34. Hé, qu'ai-je affaire aussi que mon mari soit savant, Lisette ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  35. Bon, c'est quelque chose de bien nécessaire pour le mariage que de la science : et voilà ce gros Colonel qui vous aimait tant, par exemple, on dit qu'il sait du latin, celui-là, du grec ; que sais-je, moi. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  36. Oh, cet homme-là ne me revenait point du tout, je te l'avoue. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  37. Ni à moi non plus, et cependant je vous aurais toujours conseillé de le prendre en attendant mieux ; mais le mauvais Tuteur l'a-t-il voulu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. Il dit que c'est un homme qui ne s'attache qu'à l'étude, et qui ne songe point à son Régiment : le Conseiller en sait trop peu pour un Magistrat, et le Colonel en sait trop pour un homme d'épée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  39. Et comment a-t-il reçu la demande que lui fit, il y a quelque temps, la mère de ce jeune Marquis, dont les terres sont si proches d'ici ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  40. Je ne le connais pas non plus que vous, et cependant je m'intéressais pour lui, parce que Madame sa mère est si bonne personne, outre qu'il est presque toujours à la Cour ; et l'air de ce pays-là nous conviendrait assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  41. Vous êtes jeune, belle et riche, il est votre Tuteur, il vous refuse à tout le monde, il vous garde pour lui, peut-être. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  42. Si je croyais qu'il eût cette pensée, il n'y a rien au monde que je ne fusse capable de faire plutôt que d'être exposée? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  43. Tes conjectures n'étaient pas justes, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  44. Morgué je le sais bian, il n'y aura point de nenni pour cette fois-ci, et sti qui la prend n'en aura pas le démenti ; car j'y ons regardé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  45. Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  46. Elle serait bian lotie : aujourd'hui Madame, et demain rian peut-être. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  47. Oh, c'est vous que je cherche, Angélique : j'allais monter à votre appartement, et je suis bien aise de vous rencontrer ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  48. Oui, depuis le souper on m'a appris des choses qui ont achevé de me faire prendre des résolutions dont vous serez bien aise, et j'ai de bonnes nouvelles à vous dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  49. On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  50. Oh, cette fois-ci ne sera pas comme les autres, et de la manière dont Monsieur parle, je vois bien qu'il a de bonnes intentions. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  51. Les meilleures du monde, Lisette. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  52. Et vous avez très bien réussi. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  53. J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  54. Tu perds l'esprit, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  55. Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  56. On veut vous enlever l'une et l'autre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  57. Au remède, Monsieur, vite, au remède, on ne peut trop se hâter de mettre l'honneur des filles à couvert des mauvaises intentions des hommes. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  58. Et pour la dérober aux persécutions et aux poursuites d'une foule de prétendants qui ne lui conviennent point, j'ai résolu dès demain d'en faire ma femme, et j'ai pris pour cela? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  59. De vous épouser dès demain moi-même, et d'ôter ainsi tout espoir? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  60. Viens auprès de moi, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  61. Oh bien, bien, cela ne sera rien : qu'elle prenne un peu de repos, je mettrai bon ordre à ce qui la chagrine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  62. Nous y mettrons un contrordre, nous autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  63. Mon bon sens et moi, je sommes à votre sarvice. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  64. Acoutez, Monsieur, ne jurons de rian, et défions-nous de tout, il se mitonne queuque manigance, à quoi il faut prendre garde. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  65. Il y était il n'y a pas une bonne heure : le Jardinier et ly se promenont, ils parlont, ils gesticulont, ils se tourmantont, et puis ils se séparont : le Monsieur à cheval galope d'un côté, et le Jardinier trotte de l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  66. Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  67. Et le Peintre, sur quoi le soupçonnes-tu d'être de la partie ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  68. Sur ce que le Jardinier et ly sont bons amis ; puisqu'ils s'aimont tant, il ne valont pas mieux l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  69. Cela pourrait être ; il faut que j'approfondisse cette affaire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  70. Et quand vous aurez approfondi, que ferez-vous ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  71. Accoutez, mettons tout le monde dehors, et ne demeurons que nous quatre, je ne serons jaloux de parsonne, et je varrons beau jeu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  72. Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  73. Pour toi, quand je serai dehors, prends soin de bien rôder partout, et d'observer exactement ce qui se passera dans le logis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  74. Un ivrogne, qui ne bougez du cabaret. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
  75. Il ne vous a baillé que queuques coups de bâton, vela une belle bagatelle, ce sont de petites himeurs qui ly prenont comme ça parfois, et il faut un peu excuser les défauts des parsonnes. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  76. Mais baste, j'ai aussi des défauts à peu près pareils ; et si les siens le reprennent encore, les miens me prendront à coup sûr, et nos défauts auront querelle ensemble. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  77. Et de qui amoureux ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  78. Et depuis quand ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  79. Non voirement, c'est ce qui le met de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  80. Je ne trouve point cela plaisant, moi, et je n'ai que faire? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  81. Acoutez, pour les coups de bâton d'aujourd'hui, vous pourriais bian y avoir un tantinet votre part, à ce que je m'imagine. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  82. Ce sont eux qui vous avons procuré cette aubaine-là, je vous conseille de les en remercier. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  83. Et quand je l'aurai trouvée, aurai-je assez de bonheur pour persuader Angélique ? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  84. N'est-il pas temps que vous cessiez d'être Peintre, et que vous redeveniez ce que vous êtes ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  85. Et pourquoi t'a-t-il maltraité ? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  86. Ne vous alarmez point, Angélique le hait en perfection ; et la crainte qu'elle a d'être à lui, la déterminera plus facilement à se donner à vous. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  87. Mon pauvre l'Olive, je tremble à lui découvrir qui je suis, ce que je sens pour elle ; et je crains qu'elle ne s'effarouche en apprenant le dessein que j'ai formé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  88. Hé, allez, allez, Monsieur, les filles d'aujourd'hui sont des animaux bien apprivoisés ; elles ne s'effarouchent point qu'on les aime, et nous vivons dans un siècle fort aguerri. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  89. Si j'en crois la lettre que son valet de chambre m'a rendue hier soir, il ne doit point tarder. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  90. Mais enfin, il faut venir au fait, et tout au plus vite, nous n'avons point de temps à perdre. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  91. Nous travaillons ici depuis quinze jours l'un et l'autre, moi à gâter le jardin de Monsieur Bernard, et vous à défigurer ses plafonds et ses cheminées ; car vous êtes un très mauvais Peintre, et je ne suis pas un bon jardinier, moi, sans contredit. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  92. Je suis votre très humble serviteur, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  93. Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  94. J'ai aussi la tête embarrassée de quelques petites bagatelles. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  95. Ne pourrait-on point savoir le sujet de votre embarras ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  96. Il forme de petits projets que je renverserai s'il m'est possible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  97. Et s'il ne tient, pour vous le persuader, qu'à faire pièce à Monsieur Bernard, vous n'avez qu'à parler, je suis votre homme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  98. Si l'on pouvait vous confier un secret ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  99. Je m'intéresse pour une petite personne qui mérite bien que l'on fasse quelque chose pour elle. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  100. Et le Peintre n'est pas Peintre, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  101. Vous savez tout mon secret, dites-moi le vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  102. La petite personne pour qui vous vous intéressez, est Angélique ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  103. Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  104. Et le nôtre ne sera pas malaisé à conclure, je pense. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  105. Ce sont de bonnes filles que ces Lisettes, je n'en ai jamais trouvé qui n'aient dit , oui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  106. Voici Angélique, va chercher ton maître, et l'amène ici ; il ne faut point que les choses languissent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  107. J'y cours, et je te le livre tout à l'heure. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  108. Pourquoi me laisses-tu seule, Lisette ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  109. Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  110. Et je viens de faire, moi, la rencontre la plus heureuse. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  111. Vivat, Madame, la fortune et l'amour sont pour la jeunesse, et le Tuteur est pris pour dupe. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  112. Et dans l'extrémité où je me trouve, que j'ai peu de secours à attendre d'une tendresse comme la sienne ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  113. Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  114. Ah, Lisette, que sa présence me cause de trouble, je n'ai jamais senti ce que je sens. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  115. Ce sont les effets de la sympathie. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  116. J'oserai tout, belle Angélique, si vous souffrez que je vous aime, et si vous me permettez d'espérer. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  117. Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  118. Ah, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  119. Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  120. Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  121. Mon coeur est agité, je te l'avoue, et mon esprit embarrassé. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  122. Il faut pourtant se hâter de prendre parti ; et voici une aventure qu'il faut brusquer, si vous voulez la conduire à bonne fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  123. Vous m'avez baillé ordre de rôder partout ; et je rôde, comme vous voyez, mais je ne trouve rian. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  124. Oui, Monsieur, c'est moi qui me promène avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  125. L'air me fait du bien, au contraire ; et je continuerai, s'il vous plaît, de me promener avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  126. Lisette ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  127. Où êtes-vous donc, Mademoiselle Lisette, que je nous promenions itou par ensemple ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  128. Non, Monsieur, je n'ai rien entendu, il n'y a encore personne, nous revenons de trop bonne heure, et quoique la nuit soit des plus obscures, elle ne l'est point assez à ma fantaisie. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  129. Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  130. Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  131. Je te réponds de tout, ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  132. Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  133. Oui, c'est elle, vous avez raison ; mais elle est en compagnie ; retirons-nous, Monsieur, la place est prise. (Acte 1, scène 18, L'OLIVE)
  134. Mais, mignonne, n'êtes-vous point lasse de vous promener, et ne serions-nous pas mieux dans la maison ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  135. Et moi aussi. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  136. Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  137. Non, je ne suis point pressé, Mignonne, et je ne rentrerai qu'avec vous. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  138. Va te coucher, Lucas, et emmène Monsieur. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  139. Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  140. Et moi, Monsieur, je vous avoue naturellement que vous voyez juste. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  141. Morgué, je vous l'avais bian dit, Monsieu, que le Jardinier et ly étions deux fripons. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  142. Je suis bien malheureuse, ma pauvre Lisette, d'être exposée? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  143. C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  144. Quoi, le peintre et je jardinier ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  145. Ils ont eu la hardiesse de nous demander à Lisette et à moi un rendez-vous cette nuit. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  146. Oui vraiment, un rendez-vous, et nous avons eu la faiblesse de leur accorder la chose, Monsieur. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  147. Tatigué que cette Lisette est curieuse ! (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  148. Pour moi, Monsieur, je ne veux pas être la dupe de cette affaire, s'il vous plaît ; je démêlerai l'aventure, et vous me vengerez de ces Insolents. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  149. Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  150. Et nous irons tout de ce pas, Lisette et moi, nous cacher derrière la palissade pour entendre la conversation, et savoir ce que nous devons croire. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  151. Vous trouverez un déshabillé pour vous, et une coiffure sur ma toilette. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  152. Et pour l'ajustement de Lucas, vous le prendrez dans ma garde-robe. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  153. Allez vite, et revenez de même. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  154. Je ne tiens pas mal aussi ce qui me tombe en partage ; et quelques efforts que vous ayez faits pour m'échapper? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  155. Cette conversation s'est terminée plus heureusement que vous ne pensiez. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  156. Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  157. Et que deviendrai-je en attendant, moi, Madame ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  158. Après ce que vous avez dit à votre Tuteur, il ne faut pas que le jour me retrouve chez lui, ni dans le Village. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  159. Au contraire, allez au rendez-vous, vous dis-je, et trouvez les moyens de mériter sa confiance. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  160. Vous avez de l'esprit et de l'amour, et vous ne comprenez pas ce qu'on vous conseille ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  161. La plaisanterie devient peut-être un peu trop forte, Lisette, et Monsieur Bernard? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  162. Comment, on ne saurait se défaire de ce petit importun-là ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  163. Cette aventure produira des effets admirables, Lisette. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  164. Le Tuteur convaincu de notre bonne foi, ne sera plus défiant, et nous serons un peu moins gênées. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  165. J'entends du bruit, Lisette. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  166. Vous prétendez en vain m'échapper : je veux vous mener moi-même à Monsieur Bernard, et le rendre témoin de votre trahison ; comment malheureuse, vous trompez un si honnête homme ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  167. Trahir un si bon maître que le tien, carogne de Lisette ! (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
  168. Si c'est Lisette à qui vous en voulez, je ne suis pas elle, je suis Lucas. (Acte 1, scène 21, LUCAS)
  169. Ça veut dire que je croyons vous attraper, et que je sommes attrapés, nous. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
  170. Je suis ravi d'avoir ce témoignage de ton zèle et de ton affection. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  171. Venez embrasser cet honnête garçon-là : voilà la perle des domestiques. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  172. Oh, pour cela oui, Monsieur, je vous en réponds : et voici mon oncle le Chevalier qui vient d'arriver, qui vous la rendra bien davantage encore. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  173. Et que vient-il faire ici à l'heure qu'il est ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  174. Vous voyez, Monsieur, chacun a sa folie dans cette maison-ci : la mienne est d'être Jardinier. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
  175. Et voilà aussi un autre fou de votre connaissance, qui s'est mis dans la tête? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  176. Et quelle figure est-ce encore là. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  177. Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  178. Je le crois bien, ce sont les Petites-Maisons que cette maison-ci : il faut en sortir au plus vite. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  179. Pour le Peintres et le Jardinier, ce sont des espèces de fous assez agréables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  180. Ma pauvre lisette ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
  181. Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)
  182. Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

  1. Et tu es la première à qui ça fasse peur. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  2. Il romprait tout net ce mariage-là, ma tante. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. On te baille un Collecteur, le coq du Village : il nous a rabattu vingt écus de taille pour t'avoir, et tu veux que je l'y manquions de parole. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  4. Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  5. Tu le voulais bien il n'y a que deux jours, j'allîmes ensemble à Paris acheter les étoffes ; on s'est mis en dépenses. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  6. Oh, je l'ai fort bonne, et je ne prétends pas toute ma vie n'être q'une paysanne, moi. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  7. Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  8. C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  9. C'est qu'il n'osait pas à cause de vous ; mais, il nous a fait suivre, et depuis ce matin, il est dans le Village. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  10. Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  12. Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  13. Tu es depuis le matin jusques au soir au cabaret. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  14. Oui, tu n'aimes pas le monde, je connais trop de gens, et tu es fâchée que j'aie des amis, toi, Margot. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  15. Ils venont me chercher pour entretenir connaissance, moi, je paie pour entretenir l'amitié ; ça n'est-il pas juste ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  16. Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  17. Tu me fais songer qu'il m'attend pour une petite affaire, je vais lui payer une pinte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  18. Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  19. À votre physionomie brillante et enluminée, il n'est pas mal aisé de deviner que vous êtes Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  20. Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  21. Margot, que l'on tire du milleur, et qu'on en apporte à ces Messieurs. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  22. Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  23. Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  24. Nous avons la conscience fort délicate, et nous voulons gagner le vin que nous buvons, nous autres. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  25. Voilà d'excellent vin, Monsieur Lucas, et il n'y a qu'honneur et plaisir à travailler à vos vignes, à ce que je vois. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  26. Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  27. Les nuits sont un tantinet froides : mais quand j'aurons bien bu, j'aurons la poitrine chaude, c'est le plus principal, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  28. Oh ça, j'ai une petite affaire avec le cousin Dubois, je vais la terminer, et je reviens vous joindre. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  29. En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  30. Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  31. L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  32. Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  33. Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  34. Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  35. Car c'est là mon maître, afin que vous le sachiez, et je ne suis que le valet de chambre de ce paysan-là, au moins. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  36. Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  37. Écoutez, vous avez bien fait de ne point venir ici avec un habit de Monsieu, on en eût murmuré ; et quoique Lucas ne soit pas défiant, il ne vous eût jamais pris pour travailler à nos vaignes. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  38. Vous voyez, aimable Claudine, un homme que votre tante met au désespoir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  39. Oh, qu'à cela ne tienne, j'ai dans la tête une petite idée pour faire faire à Monsieur Lucas tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  40. Il y a plus de dix ans que je fais ce que je puis pour l'empêcher d'aller au cabaret, je n'en saurais venir à bout. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  41. Oh vraiment, mon oncle n'aime pas tant le Collecteur que le cabaret, ma tante : il y a bien à dire. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  42. Nous viendrons à bout de lui, vous dis-je, et je prétends aussi par le même moyen lui faire passer le goût du cabaret, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  43. Non, je ne lui baille pas sujet de l'être. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  44. Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  45. Mais de quoi servira cette jalousie-là, pour m'empêcher d'épouser le Collecteur ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  46. Et vous, promenez-vous, à l'entour d'ici, sans faire semblant de nous connaître. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  47. Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  48. Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  49. Tout petit que j'étais, j'ai reçu plus de deux cents coups de poing en ma vie, en voulant les empêcher de s'en bailler. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  50. Je ne mourrai jamais content, que je n'ayons marié les enfants de nos petits enfants. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  51. Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  52. Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  53. J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
  54. Pour vous dédommager de cet ennui, allez faire ensemble un tour de jardin, cette conversation ne vous ennuiera pas tant que l'autre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  55. Mon Maître est sage, et votre Tante ira vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  56. La dernière fois qu'il s'enivrit, il s'endormit sur une bancelle : une de mes camarades et moi je lui attachîmes les bras et les jambes, et je le frotîmes comme tous les diables. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  57. Et quand il fut lâché ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  58. Je le détachîmes, quand il dormit ; et le lendemain, je lui fîmes accroire qu'il avait rêvé. (Acte 1, scène 11, MARGOT)
  59. Laissez-moi préparer la chose, et allez trouver mon Maître : nous venons de convenir ensemble du personnage qu'il faut que vous fassiez, il vous fera répéter votre rôle. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  60. Je ne sais, il est avec votre ménagère Margot, et avec cette Nièce que vous allez marier, je pense. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  61. Pargué je vous aime bian de cette himeur-là. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  62. Aussi en revanche quand je n'y suis pas, et franchement je n'y sis guères, je m'en baille à coeur joie. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  63. J'ai pour m'en garer un bon secret ; v.2 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  64. Je m'en cours droit au cabaret, v.3 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  65. Et je n'entends point le bruit qu'alle fait. v.5 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  66. Que de savoir mettre à profit v.8 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  67. Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  68. Oui vraiment, et cela est admirable. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  69. Lucas en mari discret, v.11 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  70. S'en court tout droit au cabaret, v.13 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  71. Et le galant vient voir la belle. v.14 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  72. Lucas n'a-t-il pas un beau secret ! v.15 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  73. Où diable a-t-elle pêché ce jargon, et queu temps prend-t-elle pour l'apprendre ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  74. Le temps que vous passez au cabaret, Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  75. Oui vraiment, et vous ne l'êtes guères, vous. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  76. Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  77. Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  78. Où prend-t-elle tout ce qu'alle dit, cette masque-là ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  79. Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  80. Tu es honnête homme, et tu ne m'aimes point : cela se peut-il imaginer, tigre ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  81. Ne te marie point, sitôt, petit monstre, ne te marie point ; Lucas mourra, c'est un ivrogne, je nous marierons ensemble. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  82. Et j'en suis morgué bien fâché, moi. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  83. Me vela, te dis-je, je suis ton mari, tu me reconnais, et tu vas toujours le même train. (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  84. Il ne m'aime point, Lucas, et je l'aime plus que ma vie. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  85. Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  86. Promets-moi donc que tu m'aimeras, petit parfide. (Acte 1, scène 15, MARGOT)
  87. Quand Margot se met des folies dans la tête, il faut que ça ly passe. (Acte 1, scène 15, LUCAS)
  88. Ce ne sont point des folies, je n'aime que lui, il a mon coeur ; et tant que j'aurai queuque espérance de devenir veuve je ne veux point qu'il se marie. (Acte 1, scène 15, MARGOT)
  89. Des pistolets ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR-LUCAS)
  90. Mon pauvre Monsieur Lucas, je suis fâché de cette aventure ! (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  91. Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  92. Oh morgué, je vous la dépromets j'aime mieux qu'il épouse ma nièce que ma femme. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  93. Mais Claudine n'est pas de cet avis-là, elle. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
  94. Si fait, vraiment, je l'aime bien mieux que vous ; vous voulez vivre trop longtemps, et j'ai peur de m'ennuyer en ménage. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  95. Ils ne voulont rien, je les avais amenés pour nous divartir : mais je les remmène, et je ne sis pas d'himeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
  96. Ils se sont joints à quelques personnes du Village : voyons ce que produira ce mélange, et que tout le monde prenne part à ma joie. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  97. Je ne te le rendrai point qu'ils ne soient tout à fait mariés, et à condition encore que tu n'iras plus au cabaret. (Acte 1, scène 16, MARGOT)
  98. Pour boire et pour faire l'amour ; v.41 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  99. Et toute la nuit dans la grange v.43 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  100. Pour boire et pour faire l'amour ; v.46 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  101. Garçons et fillettes, v.47 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
  102. Aiguisez vos serpettes. v.48 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
  103. Profitez de l'Automne et de votre Printemps, v.49 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

  1. Il viant ici prendre des yaux pour se rétablir le foie, et il y deviant estropié par la cervelle ; les Médecins le guarissont d'une façon, et les femmes le rendont malade d'une autre. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Je crois, Dieu me pardonne, qu'il est amoureux de tretoutes, mais il n'y en aura pas une qui devienne amoureuse de ly. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  3. Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  4. C'est ici un pays de liberté où l'on vit sans façon et sans contrainte. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  5. On donne une partie du temps au soin de sa santé, et le reste au plaisir et à la galanterie. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  6. Oh que j'ai été bien conseillé de venir aux Eaux cette année ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  7. Cette Présidente, par exemple, à soixante-dix ans, quelle humeur de femme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  8. Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  9. Oui da, il aime itou bian ce pays-ci, stilà ; il viant aux yaux deux fois l'année, et l'an ne sait pour queu maladie. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  10. Elles sont admirables ; et depuis que j'en prends, je me sens le corps et l'esprit tout rajeunis. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  11. Et je lui plairai, je t'en réponds. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  12. Je ne m'y prends pas mal, et les petits régals que je lui donne... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  13. Mais qui est cette jeune file, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  14. Je connaissons tout le monde, et je vous dirai bian si elle sera assez ridicule. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  15. Fais-les venir, et apporte-moi une chaise. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  16. Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  17. Tenez, Monsieu, vela une chaise pour vos jambes, et de la Musique pour vos oreilles. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  18. Allons, enfants, ce trio de flûtes, et cet air Italien seulement. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
  19. Nous verrons tantôt la petite mascarade que je vous ai commandée pour le bal de ce soir. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
  20. Deh per pietà v.8 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  21. Et con srali severi v.14 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  22. Deh per pietà v.19 (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  23. Morgué que je varrons danser de fluxions et de rhumatismes ! (Acte 1, scène 4, BLAISE)
  24. Le grand plaisir d'avoir des malades qui ne font rien moins que leur métier, et qui ne songent qu'à se divertir ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
  25. Le Médecin Grognet n'aime pas la joie. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  26. Dans mon lit, Monsieur Grognet ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  27. Quand on donne un petit régal de Musique à quelque Belle, la règle est qu'on soit sous les fenêtres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  28. Le moyen de n'en pas avoir, je suis tout feu, Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  29. C'est à Babet Grognet qu'il en veut, je gage. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  30. Allez, enfants, voilà qui est bien ; tantôt sur le soir ne manquez pas de venir aux Fontaines, et que la Mascarade soit jolie, nous y danserons, nous y danserons. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  31. Vous prenez trop sur vous, Monsieur_le_Baron, et vous me débauchez tous mes malades ; vous n'y songez pas, au moins. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GROGNET)
  32. La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  33. Oh, cela est bien changé, mon pauvre Monsieur_le_Baron, je n'en puis plus ; les eaux me sont mortelles, et l'on m'enterrera ici, je pense. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  34. Je venais de me coucher, Monsieur Grognet ; nous avons joué toute la nuit à la bassette. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  35. Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  36. Cette vieille folle, malade comme elle est, qui s'enivra hier de vin de Canarie. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  37. Il n'est pas mal aisé de deviner pour qui la fête se fait : vous êtes amoureux, petit badin. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  38. Ça toujours été votre faible et le mien, ma chère Présidente. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
  39. Oh çà, dites-moi donc, Monsieur Grognet, que faut-il que je fasse pour mes maux de tête, et pour ce rhumatisme ; car je m'en meurs, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  40. À propos de diète, nous faisons cette nuit médianox chez le Chevalier de la Bressandière ; il vous l'a fait dire, Monsieur_le_Baron ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  41. La tête me fend, Monsieur Grognet, vos Eaux de Bourbon me rendent plus malade que je ne l'étais, quand je suis arrivée. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  42. Morgué, la vieille Présidente crèvera de débauche, et les yaux de Bourbon en auront le blâme. (Acte 1, scène 7, BLAISE)
  43. Entrez au logis, Madame ; nous y parlerons de votre maladie, et nous prendrons des mesures... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  44. Allez, petit garçon, allez ; vous savez bien où j'ai coutume de loger, menez-y cette fille. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  45. Oui, chez la veuve de cet apothicaire, là, auprès de la Fontaine ; qu'on vous donne les mêmes chambres que j'avais l'année passée. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  46. Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  47. J'avons le bonheur de vous y voir tous les ans ; c'est une rente : mais ce n'est pas les yaux que vous venez prendre cette fois ici, peut-être ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  48. Cet abcès que vous aviais à la hanche, est donc refarmé pour le coup ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  49. Bon, j'en sis bien aise, et je comprends ce qui vous amène ; c'est queuque mari ou queuque galant que vous venez charcher à Bourbon ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  50. Acoutez, je n'avons quasi que des malingres cette année, et j'ai bian peur que vous ne trouviais pas votre affaire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  51. Pour une personne de Province, elle a autant d'esprit et de savoir-vivre... (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  52. Oh, morguenne, oui ; pour ce qui est d'en fait d'en cas de ça, c'est la parle du pays : aussi, alle a fait ses études à Paris, et dans le faubourg saint Germain, encore. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  53. C'est moi-même, Madame Guimauvin : que j'ai de joie de te revoir, et de t'embrasser ! (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  54. Je descends de carrosse, et je viens d'envoyer mes hardes chez toi. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  55. J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  56. Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  57. Je serais partie plutôt de Paris, sans une partie de lansquenet, qui a duré huit jours plus que nous ne pensions. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  58. Une partie de lansquenet qui dure huit jours ! (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  59. Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  60. Il y a ici, depuis quelque temps aussi, un Chevalier de votre connaissance, et qui fait vraiment bonne figure. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  61. Et sur quel prétexte vient-il aux Eaux cette année ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  62. On l'appelle Monsieur le Chevalier de la Bressandière : il est ici pour une jambe qu'il a eu cassée en Catalogne, par un parti de Miquelets, à ce qu'il dit, à la descente d'une montagne, mais... (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  63. Il est un peu sujet aux aventures d'éclat, c'est un de ces fripons de distinction. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  64. Madame la Marquise de Fourbanville encore à Bourbon cette année ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  65. J'y trouve Monsieur l'Abbé Trafiquet changé en Chevalier de la Bressandière ! (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  66. Vous venez souvent ici l'un et l'autre : mais ce ne sont pas les mêmes raisons qui vous y amènent. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  67. La fortune y conduit les uns, et l'amour y attire les autres. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  68. Quelque troupe de laquais qui vous guettait, apparemment ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  69. Non, de Miquelets, Madame, de Miquelets, en Catalogne, que diable ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  70. Vous tirez sur vos amis, cela b'est pas bien, Madame la Marquise ; et l'on pourrait par représailles... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  71. Il n'y a donc pas d'inconvénient à lui dire que Madame votre mère est la Bouquetière de la pointe saint Eustache. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  72. Ce sont des choses que vous me permettez, Monsieur... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  73. Vous êtes un petit ridicule ; je me fâcherai, à la fin. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  74. C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  75. Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  76. Ce petit étourdi-là prend si mal les choses, et il est si poquant... (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  77. Vous avez ici vos vues l'un et l'autre : au lieu de vous détruire, ne pourriez-vous point travailler ensemble à frais communs, pour... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  78. J'ai déjà nombre de choses à vous dire ; et si nous étions en lieu de pouvoir... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  79. Ne vous inquiétez point, et allez m'attendre. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  80. Si l'on ne faisait ses petites affaires qu'avec les personnes qui ont vraiment besoin de prendre des Eaux... (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  81. Il faut bien se prêter un peu à l'humeur et au tempérament de certains malades. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  82. Et aux nécessités de ceux qui se portont bian, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  83. Morgué, que les filles et les femmes qui venont de ce Paris avont d'esprit, et qu'elles sont futées ! (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  84. Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  85. Vela encore la fille de Monsieur Grognet qui n'est qu'une morveuse, celle-là. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  86. Babet Grognet, la fille du Médecin ? (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  87. Quel est le sujet de vos chagrins ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  88. Et que peut-on faire pour y remédier ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  89. Il veut vous marier, et cela vous afflige ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  90. Si vous saviez le mari qu'il me destine, et les engagements où je suis... (Acte 1, scène 23, BABET)
  91. Il veut vous donner un magot, et vous aimez quelque joli homme, peut-être ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  92. Tu connais ce vieux Baron de Saint Aubin, qui est à Bourbon depuis trois semaines, et vous vous souvenez tous deux de ce petit homme qui a été tout le printemps ici à prendre des eaux ? (Acte 1, scène 23, BABET)
  93. Si je nous en souvenons, il logeait cheux nous, et Monsieur de la Roche son valet de chambre était l'amoureux de la commère. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  94. C'est ce petit homme-là qui vous tient au coeur, apparemment ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  95. Et je vous en ai vue vivement éprise, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  96. Et la Roche ne m'a jamais parlé de cela, est-il possible ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  97. Ah la maudite voiture que la Poste, cela n'est bon que pour les lettres, ouf. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  98. Je me donne au diable, si sur toute la route nous n'avons pas crevé trois chevaux, et près de deux Postillons. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  99. Et vous voilà encore d'assez belle taille, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  100. Voici mon père, éloigne-toi, va te débotter, et reviens ici parler à Madame Guimauvin, ou à moi ; on a des choses de conséquence à te dire. (Acte 1, scène 14, BABET)
  101. Avec Madame Guimauvin, et avec un maître fripon, que je connais pour le valet de chambre de ce petit Officier qui vous muguetait ce printemps, et que je vous ai défendu de voir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  102. Il en a quelque air, Monsieur cela est vrai, vous avez raison : mais il me semble pourtant que ce n'est pas lui ; l'autre a le nez plus grand et la barbe plus longue. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  103. Et de grand matin, même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  104. Monsieur_le_Baron va vous donner le bal, une vingtaine de mes malades, avec qui nous ferons médianox, signeront le Contrat que je vais faire dresser, et vous serez mariée en sortant de table (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  105. Ce Monsieur_le_Baron de Saint Aubin est un homme riche, sans enfants, qui lui assure la moitié de son bien, et qui n'a pas deux mois à vivre. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  106. Je suis contente de la mienne, je n'en veux point d'autre, et je me donnerai plutôt la mort que de consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 15, BABET)
  107. Ne vous emportez pas, Monsieur, et laissez-moi lui parler en particulier, je la réduirai, je vous en réponds. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  108. Si tu viens à bout de la persuader, je reconnaîtrai ce service-là, je te le promets. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  109. Ce n'est point l'intérêt qui me fait agir, Monsieur, et... (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  110. L'arrivée du petit Officier nous tirera d'intrigue. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
  111. On ne peut se marier en secondes noces, avant que d'être veuve, une fois ; et les maris ne sont pas comme les amants, on ne les prend que les uns après les autres. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
  112. Me voilà débotté, Madame, et en disposition de recevoir vos ordres. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  113. Il s'agit de faire entendre raison à Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  114. Cela sera difficile : et à propos de quoi, s'il vous plaît, fait-il le ridicule ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  115. Et trouve-t-il mauvais que nous ayons pris une alliance secrète dans sa famille ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  116. Il ne sait rien de cette alliance : mais il veut m'en faire prendre une autre. (Acte 1, scène 17, BABET)
  117. Et moi, qui vous parle, moi, dans toutes nos villes de quartier d'hiver, je ne manque jamais de faire quelque alliance : c'est ma folie. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  118. Si le maître et le valet sont de même caractère, vous avez beau jeu, Madame. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  119. Oh, diablezot, c'est un petit poli, que mon maître, un fidèle, un pasteur... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  120. Sans la fureur qu'il a pour le vin, le jeu, et les femmes, ce serait bien le garçon le mieux morigéné... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  121. Je meurs de peur que mon père revienne, et qu'il ne le voie encore avec nous. (Acte 1, scène 17, BABET)
  122. Demeure ici, la Roche, pour attendre ton maître ; et sitôt qu'il sera venu, dis-lui qu'il nous vienne trouver, je te prie. (Acte 1, scène 17, BABET)
  123. Voici pourtant une affaire assez délicate ; et si Monsieur mon maître, par aventure, était las de son mariage, comme ce n'est qu'un mariage à la dragonne, nous pourrions bien... (Acte 1, scène 18, LA ROCHE)
  124. J'ai promis à monsieur Grognet... (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  125. C'est le valet de chambre de mon coquin de fils, c'est lui-même. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  126. Mais j'y suis venu pour vivre longtemps, et pour vous faire enrager tous tant que vous êtes, à force de santé. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  127. Hélas, Monsieur, vous n'en sauriez tant avoir qu'on vous en souhaite ; et vous en crèveriez, que nous en serions ravis, je vous assure. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  128. Et qui te fait venir ici toi ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  129. Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  130. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  131. Au contraire, il n'a point d'argent, et nous vous trouvons le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  132. Je le déshériterai si je le vois ; et je te ferai donner cent coups d'étrivières, à toi, si tu me l'amènes. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  133. Tenez, Monsieur, alle était ici tout à l'heure, et vela encore Monsieur de la Roche qui vous dira... (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  134. Oui, vraiment, et nous nous sommes parlé même. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  135. Que vous êtes un coquin, que je suis un pendart ; qu'il vous déshériterait, et qu'il me ferait donner les étrivières. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  136. Non, Monsieur, c'est par abondance de coeur ce qu'il en dit, un petit fond d'estime et d'amitié qu'il vous conserve. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  137. Et la charmante Babet, l'as-tu vue ? (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  138. Alle perdrait au change, vous valez mieux au bout de votre petit doigt, que sti que n'an ly veut bailler ne vaut en tout son corps. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  139. Sans doute ; et comme la grande affaire est de le déclarer bien à propos, j'en fais la mienne. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  140. Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  141. Exécutons de bonne foi les conditions au moins ; à moi l'argent comptant, à vous la dupe et ses dépendances. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  142. Hé voilà l'homme dont nous parlions tantôt, Madame, le cousin valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  143. Ton valet, Lépine. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  144. Ne te mets point en peine. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  145. Y a-t-il ici bien des dupes d'amour et de jeu cette année ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  146. Quand nous serions trois à travailler sur le même sujet, les choses n'en iraient pas plus mal, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  147. Je ne feignais d'aimer celui-là, que pour animer la passion de l'autre, et pour le déterminer au mariage. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  148. C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
  149. Voici Monsieur Grognet et le Baron. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  150. Vous voulez bien, Messieurs, qu'on vous félicite l'un et l'autre de l'heureuse alliance que vous contractez. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  151. Comment donc, nous ne venons que de signer le Contrat, et vous savez déjà la chose ? (Acte 1, scène 26, LE BARON)
  152. Tous les petits enfants du pays se préparont à faire charivari à votre noce. (Acte 1, scène 26, BLAISE)
  153. Les petits dissimulés, qui viennent ensemble de signer au Contrat de mariage, et qui ne m'en avaient rien dit. (Acte 1, scène 27, LA PRÉSIDENTE)
  154. Le secret est éventé, mon gendre : mais il n'importe. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GROGNET)
  155. Je ne me pas d'aise, Madame ; et le ravissement où je suis me fait oublier que je suis malade. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  156. Il faudra pourtant vous ménager, et dans un avénement... (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  157. J'ai un petit somme à faire avant le médianox. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  158. Hé, pargué ; vous n'avez qu'à dire, je m'en vas charcher le violoneux, et avartir tout le monde : ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 27, BLAISE)
  159. Vous en Cupidon, par exemple, Monsieur le Chevalier en Chauve-souris, Madame la Présidente en Satyre, et moi en Bergère. (Acte 1, scène 28, LE BARON)
  160. J'ai des habits pour Madame et pour moi, laissez-nous faire. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
  161. Oui, je me soumets à vos volontés, mon père, et je n'ai qu'à vous remercier du choix que vous avez bien voulu faire (Acte 1, scène 29, BABET)
  162. Tatigué, que j'allons nous divartir, vela toute l'infirmerie de Bourbon que je vous amène : des poumoniques qui jouons de la flûte, des enrhumés qui chantont, et des boiteux qui faisont la capriole. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  163. Voilà une petite drôlerie assez bizarre : et cela n'est pas mal troussé pour la Province. (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  164. Fines gens s'en sont mêlés aussi ; Et voilà Monsieur votre fils qui a bien voulu lui-même se donner la peine... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  165. Je ne puis assez vous témoignez, mon père, la joie que me donne le nouvel établissement que vous voulez faire en ce pays-ci, et je vous assure que bien loin de m'opposer... (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  166. Je n'ai que faire de votre compliment, ni de votre aveu, Monsieur mon fils, et... (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  167. J'ai pourtant ouï dire que si, moi, Monsieur ; et je ne crois pas que sans notre permission... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  168. Tenez, Monsieur, ne serez-vous pas ravi d'avoir une belle-mère aussi aimable que cette charmante personne ? (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
  169. Hé bien, justement, voilà l'affaire, le père et le fils portent le même nom, et nous profitons de la ressemblance. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  170. Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  171. Je crève, j'enrage ; et voilà de quoi déranger tout le bien que les Eaux de Bourbon m'auraient pu faire. (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  172. Allez vous coucher, Monsieur_le_Baron, vous avez un petit somme à faire. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
  173. Et moi, Monsieur, puis-je espérer aussi... (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  174. On trouve dans cette fontaine v.23 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
  175. Et son eau guérit sans peine, v.25 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
  176. La jeunesse et la beauté. v.28 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
  177. Un petit doigt de vin nouveau. v.36 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  178. Si l'on nous permet le vin ; v.42 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  179. Et danser un paralytique. v.45 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  180. Si l'on nous permet le vin. v.47 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
  181. De la rhubarbe et du séné ? v.49 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)
  182. Il s'y fait maint petit poupon, v.79 (Acte 1, scène 2, LE PANTALON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

  1. Je n'ai changé que d'habit, mon enfant, et j'ai toujours eu de bonnes inclinations, comme tu sais ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Vous étiez un éveillé petit-collet : je ne sais pas ce que vous êtes avec une épée. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Il est devenu bien plus modeste ; le petit-collet l'avait gâté, il faisait comme les autres. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Je n'en demeurerai pas là, ma chère Marton, et je prétends? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  7. Quoique Flamande, j'ai les inclinations tout à fait Françaises ; j'ai demeuré si longtemps à Paris, j'ai sucé les moeurs du pays, je suis bonne Princesse ; et je puis dire sans vanité, que j'ai fait mon apprentissage chez une des plus habiles coquettes qui fût au monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  8. Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  9. On n'est pas malheureux, Monsieur, de retrouver ses anciennes connaissances. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  10. Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  11. Mais par-dessus tout cela, nous avons une demi vieille Tante, des plus Coquettes dans le fond, et en apparence d'une sévérité à faire enrager toute une Garnison. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Quoi, tu as fait ton apprentissage à Paris, et tu t'embarrasses d'une Tante ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  13. Voici ma maîtresse et la vôtre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  14. C'est un Seigneur tout des plus riches, et avec cela fort honnête homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  15. Et dans quelle vue ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  16. Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  17. Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  18. Mais votre Don Julien, depuis deux ans qu'il vous fait la cour, n'a pas eu l'honnêteté de me faire le moindre petit présent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  19. Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  20. Presque tous leurs Officiers vous parurent bien faits ; vous louiez la taille de celui-ci, l'air et la démarche de celui-là ; et qu'il vous en souvienne, vous me dites le soir en confidence qu'il y en avait un que vous aviez plus remarqué que les autres. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  21. Puisqu'il est ainsi, j'ai à vous dire, que s'il vous plaît, vous ne lui plaisez pas moins ; et ce n'est que pour vous le dire, que je l'ai fait demeurer dans le jardin. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  22. C'est à bonne intention une fois ; et croyez-moi, vous êtes jeune, ne contraignez point votre coeur, si vous voulez faire un tendre usage de vos beaux jours. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  23. J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  24. Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  25. Vous me faites donc l'un et l'autre votre Plénipotentiaire absolue : et par ma foi vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  26. Les grandes phrases sont embarrassantes, oui ; et l'on ne traite plus l'amour par compliment, cela durerait trop. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  27. Vous fait-elle dire ce que vous pensez, et le penserez-vous toujours ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  28. Madame, nous ne sommes pas Français par cet endroit-là nous autres. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  29. Hé bien, tenez, vous retombez dans la bagatelle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  30. Halte-là, s'il vous plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  31. Il faut trouver moyen de la tromper, et vous débarrasser de votre Espagnol. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  32. Et ce ne sont pas là de petites affaires, les Espagnols gardent mieux les femmes que les Villes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  33. Chacun a ses petits talents dans ce monde. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  34. Tu n'as qu'à me mettre à l'épreuve, et tu verras si je suis bon à quelque chose. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  35. Tout retentit en ce pays-là de mon savoir faire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  36. Enfin, mon enfant, je suis à Paris ce que tu es en Flandres, et à l'heure qu'il est, j'ai vingt garçons qui travaillent en mon absence. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  37. Oh, finissez cette conversation, de grâce ; et songez à trouver l'un et l'autre les plus prompts moyens de nous servir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  38. C'est à quoi nous allons songer : mais comme la Tante peut revenir, et que si elle vous trouvait ensemble, cela retarderait l'exécution de vos projets, il faut commencer par vous séparer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  39. Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  40. Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  41. Nous travaillerons donc ensemble à frais communs, mon adorable, nous partagerons les soins et les peines, et par conséquent? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  42. Sur cet espoir-là, formons notre plan, et sachons ce que nous avons à faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  43. C'est une vieille fille, et de mauvaise humeur, par conséquent. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  44. Point du tout, elle se trouve fort jolie, et elle ne se changerait pas pour une autre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  45. Elle veut être mariée, c'est là sa folie ; et c'est ce qui fait qu'elle n'est point fâchée que la Ville ait changé de Maître. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  46. Les Espagnols réfléchissent trop pour elle, ils se donnaient le temps de la connaître, et à moins qu'on ne l'épouse sans réflexion, elle court risque de n'être jamais épousée. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  47. Oh, laisse-moi faire, je veux attraper tout son bien, et la faire mourir fille, de plus. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  48. Ne te mets pas en peine. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  49. C'est qu'il n'en connaît pas les suites, Marton ; mais, il ne sera ni tué, ni marié, j'en répons ; je vais y mettre ordre. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  50. Au contraire, cela fondera la chose, et elle me verra si peu qu'elle ne reconnaîtra pas tantôt mon visage. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  51. Oui, Madame, je venais voir si vous étiez visible ; et puisque je vous vois, je comprends bien que oui ; je vais le dire à mon Maître. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  52. C'est le valet de chambre de quelque officier français, Marton ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  53. En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  54. Il y a bien de la différence du flegme Espagnol à leur étourderie, et nous nous apercevons bien du change, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  55. Ma foi, Madame, je les trouve fort jolis gens, moi, quelque chose qu'on en dise ; et j'ai remarqué qu'il n'y a que les maris de ce pays-ci qui en parlent mal. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  56. Je ne me pique pourtant pas d'être belle ; mais, sans vanité, j'ai quelques charmes qui ne sont pas indifférents, non de ces attraits enfantins, comme ma Nièce ; mais, quelque chose d'héroïque et de majestueux. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  57. Si vous vouliez seulement vous faire un petit filet de barbe, je répondrais de la chose. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  58. Vous serez Marquise, et Marquise Française, avant qu'il soit vingt quatre heures. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  59. Cela s'appelle des lignes de dignités, Madame, et voilà ce qui vous fera Marquise, cela est sûr ; quand vous ne le voudriez pas, il faudrait que cela fût. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  60. J'étais accablée de curieux et de curieuses ; de filles qui venaient demander quand elles auraient des maris ; de femmes qui voulaient savoir quand elles n'en auraient plus. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  61. Je me suis dérobée à ma gloire et à la renommée, et j'ai tout quitté de peur de trop faire parler de moi. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  62. Vous croyez que je vous laisserai faire cette alliance-là, peut-être ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  63. C'est pourtant un fort honnête homme, il mourra innocent : mais pour pendu, il faut qu'il le soit, je l'ai condamné à cela ; et de tous ceux que j'ai pendus en ma vie, il n'en a jamais réchappé un. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  64. Que veut ce petit laquais ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  65. Le petit sot, avec sa Marraine. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  66. La visite de cet homme m'embarrasse depuis ce que tu m'en as dit, Marton. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
  67. Vous voyez, Madame, ce que peut l'amour sur un coeur bien fait : c'est lui qui me retient ici quand tous les autres sont dans le Château. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  68. Il y a deux ans qu'il n'a que trois soldats qui lui servent de laquais et de valet de chambre. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  69. Les uns sont morts de faim, les autres de peur, et le reste de maladie : n'est-ce pas, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
  70. Oui, Madame, je suis puissamment riche, il m'est dû vingt années de paie, et des millions de récompense. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  71. Je n'aime pas à être enfermé, Madame, et je ne trouve pas qu'un homme de coeur doive se cacher derrière des murailles. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  72. Que veut encore ce petit animal-là ? (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
  73. Entrez dans le château, s'il est possible, et tâchez de vous faire tuer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  74. Je voudrais que vous fussiez mort, et qu'il m'en eût coûté grand-chose. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  75. Allez, vous êtes un ingrat qui ne méritez pas les bontés que l'on a pour vous, et dès à présent je romps tout commerce. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  76. On lui conseille de se faire tuer de peur d'accident, et il me dit que je perds l'esprit. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  77. C'est un Petit-Maître. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  78. Et qu'est-ce que c'est que des Petits-Maîtres ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  79. Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  80. L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  81. Voilà, Madame, ce que c'est que les Petits-Maîtres. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  82. Laquais, faites entrer ce Petit Maître. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  83. Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  84. Voilà un discours des plus obligeants, Monsieur ; et vous vous exprimez en termes si forts et si énergiques, que je serais fort embarrassée de vous répondre dans le même style. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  85. Mille pardons de la petite digression, ma Princesse. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  86. Je n'ai pas l'honneur de vous connaître ; vous venez ici pour la première fois, et vous voulez déjà m'épouser. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  87. Et vous trouvez de bons hasards quelquefois. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  88. Mais cet amour est bien prompt, Monsieur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  89. C'est un impromptu de vos charmes, et un effet de ma destinée. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  90. Et ne vous l'ai-je pas dit, Madame, qu'il fallait absolument que vous fussiez Marquise. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  91. Il faut qu'il y ait là-dedans de la fatalité ; et mon coeur est dans une agitation qui n'est point naturelle. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  92. Comment donc, Monsieur, on capitule, et vous n'êtes pas content ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  93. Ce n'est pas cela, Marton ; mais, j'ai un cadet qui voudra être compris dans la capitulation. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  94. C'était un Seigneur tout des plus riches, qui en mourant, s'est avisé, pour nos péchés, de nous faire ses héritiers mon frère et moi. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  95. Madame, feu Monsieur mon oncle était l'oncle le plus bizarre et le plus hétéroclite qu'on ait jamais vu. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  96. C'est le Testament le plus dur et le moins cassable qu'il y ait en France. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  97. Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  98. C'est ne fille impayable, et qui a des idées tout à fait justes. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  99. Oui, fort bien, justement : le Contrat d'Angélique et de D. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  100. Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
  101. Voilà une affaire consommée : il semble que cela soit fait exprès, mon cadet aime les Nièces à la folie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  102. Et je vais tout d'un temps chercher votre Notaire, Madame, afin d'expédier les choses. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  103. Tudieu, mon cadet, quel friand morceau ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  104. Je vous en déferai, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  105. Si vous ne sortez tout à l'heure par la porte, je vous jetterai par la brèche. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  106. Mon petit ami, Monsieur Julien? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  107. Ah, ah, ah, ah, mon petit ami, la fierté vous sied mal, Seigneur Français, c'est pourtant l'apanage de votre nation, que la fierté. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
  108. Par la morbleu, c'est trop de patience ; il faut casser la tête à cet animal-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  109. Vous portez des pistolets, Monsieur_le_Marquis ! (Acte 1, scène 13, ARAMINTE)
  110. Non, Madame, ce n'est qu'une lunette d'approche, avec quoi j'ai fait mourir de peur vingt Espagnols en ma vie. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  111. Dans notre famille, les aînés ne sont qu'amoureux ; mais, les cadets sont intéressés comme tous les diables. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  112. Cela ne fera point d'obstacle à votre bonheur, et je donnerai la moitié de tous mes biens à ma Nièce. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  113. Voici mon cadet, ma Princesse. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  114. Approchez, mon frère cadet, approchez, et remerciez-moi bien fort : vous êtes plus heureux que sage ; tenez voilà une fortune que je vous ai ménagée. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  115. Ils sont bien appris, nos cadets : vos nièces sont-elles aussi bien instruites, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  116. Sur ce que Mademoiselle Marton m'a dit de votre part, Madame, je suis au plus vite accouru pour vous rendre mes petits services. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  117. Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  118. Qu'elle est vive, Madame, cette Marton ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  119. Hé, signe promptement, cadet, signe. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  120. Que veut encore ce petit coquin-là ? (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
  121. Il ne fait qu'aller et venir. (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
  122. Mon Régiment est commandé, et je m'amuse à la bagatelle ; adieu, Madame, je n'arriverai pas assez tôt. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  123. Je suis Français, Madame, et la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  124. Et vous préférez la gloire à l'amour, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
  125. Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  126. Il ne peut vous épouser qu'à son retour. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  127. Je suis trahie, et j'en mourrai. (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)
  128. Et le moyen de s'en défendre ? (Acte 1, scène 20, MARTON)
  129. Encore autre impromptu, je t'épouse, et vivent les Français, Marton. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

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Dans les 1943 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,62 % des textes) dans lesquels il y a 12106 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 237,37 occurences par texte.

Titres Prologue Acte 2 Acte 1 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Total
1 L'OP?RATEUR BARRY329900000131
2 L'OPÉRATEUR BARRY0120000012
3 LES AGIOTEURS014687153000386
4 LES ENFANTS DE PARIS01261357477530465
5 LES FONDS PERDUS0756951000195
6 LA TRAHISON PUNIE0881037278810422
7 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS05000005
8 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS0265117221255183
9 L'IMPROMPTU DE SURESNES018100000181
10 L'IMPROMPTU DE SURESNES02211000033
11 LE CHEVALIER ? LA MODE0109115152100770553
12 LA F?TE DE VILLAGE.0718363000217
13 LA COM?DIE DES COM?DIENS08682153000321
14 LA COMÉDIE DES COMÉDIENS0312680074
15 SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR010910399681000479
16 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX0120630000183
17 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX0200000020
18 LA FEMME D'INTRIGUES.0546963104870377
19 LES F?ES.0191007000261
20 LES FÉES.01615070038
21 LES BOURGEOISES ? LA MODE.089779580680409
22 LA MÉTEMPSYCOSE010953142161060426
23 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS05140000091
24 CÉPHALE ET PROCRIS01945816112800541
25 MADAME ARTUS091991251211060542
26 LES VACANCES001390000139
27 LES VACANCES0013000013
28 LA D?ROUTE DU PHARAON002210000221
29 LA DÉROUTE DU PHARAON0022000022
30 LA MAISON DE CAMPAGNE001990000199
31 LE GALANT JARDINIER001690000169
32 LE GALANT JARDINIER0012000012
33 LES CURIEUX DE COMPI?GNE001820000182
34 LES CURIEUX DE COMPIÈGNE0010000010
35 RENAUD ET ARMIDE001890000189
36 RENAUD ET ARMIDE00800008
37 LA FOLLE ENCH?RE001800000180
38 LE RETOUR DES OFFICIERS001680000168
39 LE RETOUR DES OFFICIERS0014000014
40 L'OP?RA DE VILLAGE0099000099
41 L'OPÉRA DE VILLAGE0012000012
42 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00600006
43 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX0013000013
44 LE CHARIVARI001390000139
45 LE CHARIVARI0011000011
46 LE VERT-GALANT001580000158
47 LE VERT-GALANT00400004
48 LE BON SOLDAT001130000113
49 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE002340000234
50 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE0017000017
51 LES F?TES NOCTUNES DU COURS001660000166
52 LES FÊTES NOCTUNES DU COURS0029000029
53 LE DIABLE BOITEUX001470000147
54 LE DIABLE BOITEUX0013000013
55 COLIN-MAILLARD.002070000207
56 COLIN-MAILLARD.0012000012
57 LA PARISIENNE001910000191
58 L'?T? DES COQUETTES001660000166
59 L'ÉTÉ DES COQUETTES00600006
60 LA D?SOLATION DES JOUEUSES001820000182
61 L'IMPROMPTU DE LIVRY00800008
62 L'IMPROMPTU DE LIVRY0026000026
63 LA FOIRE DE BESONS002090000209
64 LA FOIRE DE BESONS0020000020
65 LA FOIRE SAINT GERMAIN002180000218
66 LA FOIRE SAINT GERMAIN0012000012
67 LES VENDANGES DE SURESNES001700000170
68 LES VENDANGES DE SURESNES0010000010
69 LA LOTERIE002290000229
70 LE MOULIN DE JAVELLE.002220000222
71 LE MOULIN DE JAVELLE.0016000016
72 LA GAZETTE001700000170
73 LE MARI RETROUV?001760000176
74 LE MARI RETROUVÉ0012000012
75 LE TUTEUR001820000182
76 LES VENDANGES0089000089
77 LES VENDANGES0014000014
78 LES EAUX DE BOURBON001700000170
79 LES EAUX DE BOURBON0012000012
80 L'IMPROMPTU DE GARNISON.001290000129
81 LE CHEVALIER À LA MODE00020002
82 LA FÊTE DE VILLAGE.0000130013
83 LA FEMME D'INTRIGUES.00001001
  Total322093685914249536905512106

 

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