Occurences de l'expression

l

pour BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de

Options de recherche : partie de mot et  insensible à la casse

L'AUTRE TARTUFFE (1792)

  1. Que Madame s'éveille et sonne, mon triste ouvrage est achevé. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  2. À peine il est neuf heures, et je me sens déjà d'une fatigue... (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  3. Son dernier ordre, en la couchant, m'a gâté ma nuit toute entière. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  4. « Demain, Suzanne, au point du jour, fais apporter beaucoup de fleurs, et garnis en mes cabinets. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  5. Au portier ; que de la journée il n'entre personne pour moi. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  6. Tu me formeras un bouquet de fleurs noires et rouge foncé ; un seul billet blanc au milieu. » (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  7. Le voilà. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  8. Elle pleurait ! (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  9. Pour qui ce mélange d'apprêts ? (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  10. Si nous étions en Espagne, ce serait aujourd'hui la fête de son fils Léon. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  11. Et d'un autre homme qui n'est plus ! (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  12. Les couleurs du sang et du deuil ! (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  13. Ce coeur blessé ne guérira jamais. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  14. Attachons-le d'un crêpe noir, puisque c'est-là sa triste fantaisie. (Acte 1, scène 1, SUZANN)
  15. Tu prends l'air d'un amant en bonne fortune chez ta femme ! (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  16. Peut-on vous parler librement ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  17. Oui, si la porte reste ouverte. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  18. C'est que l'homme dont il s'agit peut entrer d'un moment à l'autre. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  19. Ne t'accoutumes donc pas à charger son nom d'épithètes : cela peut se redire et nuire à tes projets. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  20. Il s'appelle Honoré ! (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  21. Morbleu ! (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  22. Tu as le ton bien soucieux ! (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  23. Est-ce là notre convention ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  24. Non mais je crois qu'il se méfie de moi ; il ne me dit plus rien. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  25. J'ai peur, en vérité, qu'il ne nous croie raccommodés. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  26. Feignons toujours d'être brouillés. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  27. Mais, qu'as-tu donc appris qui te donne une telle humeur ? (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  28. Recordons-nous d'abord sur les principes. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  29. Depuis que nous sommes à Paris, et que Monsieur Almaviva... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  30. Et Madame sort sans livrée ! (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  31. Nous avons l'air de tout le monde ! (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  32. Aimeriez-vous mieux n'avoir l'air de personne ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  33. Depuis, dis-je, qu'il a perdu, par une querelle de jeu, son libertin de fils aîné, tu sais comment tout a changé pour nous ; comme l'humeur d'Almaviva est devenue sombre et terrible... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  34. Tu n'es pas mal bourru non plus ! (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  35. Comme son autre fils paraît lui devenir odieux... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  36. Comme sa femme est malheureuse... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  37. C'est un grand crime qu'il commet. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  38. Comme il redouble de tendresse pour sa pupille Florestine ; comme il fait surtout des efforts pour dénaturer sa fortune.... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  39. Si je sais tout cela, qu'est-il besoin de me le dire ? (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  40. Encore faut-il bien s'expliquer pour s'assurer que l'on s'entend. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  41. N'est-il pas avéré pour nous que cet astucieux Irlandais, le fléau de cette famille, après avoir chiffré comme secrétaire, quelques ambassades auprès d'Almaviva, s'est emparé de leurs secrets à tous ; que ce profond machinateur a su les entraîner de l'indolente Espagne en ce pays, remué de fond en comble, espérant y mieux profiter de la désunion où ils vivent, pour séparer le mari de la femme, épouser la jeune pupille, et envahir les biens d'une maison qui se délabre ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  42. Que puis-je à cela ? (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  43. Ne jamais le perdre de vue ; me mettre au cours de ses démarches. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  44. Mais, je te rends tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  45. Ce qu'il dit n'est que ce qu'il veut dire : mais, saisir en parlant les mots qui lui échappent, le moindre geste, un mouvement ; c'est-là qu'est le secret de l'âme. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  46. Il se trame ici quelque horreur : il faut qu'il s'en croie assuré ; car je lui trouve un air plus faux, plus perfide et plus fat ; cet air des sots de ce pays, triomphant avant le succès ! (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  47. Ne peux-tu être aussi perfide que lui ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  48. L'amadouer, le bercer d'espoir ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  49. Quoi qu'il demande, ne le pas refuser ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  50. Il n'est pas temps encore ; ils sont tous subjugués par lui. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  51. On ne te croirait pas ; tu nous perdrais sans les sauver. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  52. Suis-le partout, comme son ombre... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  53. Et moi je l'épie au-dehors... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  54. Mon ami, je t'ai dit qu'il se défie de moi ; et s'il nous surprenait ensemble... (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  55. Le voilà qui descend.... (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  56. Ayons l'air de quereller bien fort. (Acte 1, scène 2, SUZANNE)
  57. Moi, je ne le veux pas. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  58. Tiens, insolente. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  59. Mais quel bruit ! (Acte 1, scène 3, BÉGEARSS)
  60. Je sors ; je trouve une femme éplorée... (Acte 1, scène 3, BÉGEARSS)
  61. Le malheureux lève la main sur moi ! (Acte 1, scène 3, SUZANNE)
  62. Ah l'horreur ! (Acte 1, scène 3, BÉGEARSS)
  63. Un galant homme a-t-il jamais frappé une personne de l'autre sexe ? (Acte 1, scène 3, B?GEARSS)
  64. Eh morbleu ! (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  65. Monsieur, laissez nous ! (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  66. Je ne suis point un galant homme ; et cette femme n'est point une personne de l'autre sexe : elle est ma femme ; une insolente qui se mêle dans des intrigues, et qui croit pouvoir me braver, parce qu'elle a ici des gens qui la soutiennent. (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  67. J'entends la morigéner...., (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  68. Est-on brutal à cet excès ? (Acte 1, scène 3, BÉGEARSS)
  69. Monsieur, si je prends un arbitre de mes procédés envers elle, ce sera moins vous que tout autre ; et vous savez trop bien pourquoi ! (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  70. Je vais m'en plaindre à votre maître. (Acte 1, scène 3, BÉGEARSS)
  71. C'est impossible. (Acte 1, scène 3, FIGARO)
  72. Quel est donc le sujet de son emportement ? (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  73. Il m'est venu chercher querelle ; il m'a dit cent horreurs de vous. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  74. Il me défendait de vous voir, de jamais oser vous parler. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  75. J'ai pris votre parti ; la dispute s'est échauffée ; elle a fini par un soufflet... (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  76. Voilà le premier de sa vie : mais moi, je veux me séparer. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  77. Vous l'avez vu.... (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  78. Laissons cela. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  79. Quelque léger nuage altérait ma confiance en toi ; mais ce débat l'a dissipé. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  80. Sont-ce là vos consolations ? (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  81. Il est bien temps que je m'acquitte envers toi, ma pauvre Suzanne ! (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  82. Mais, sommes-nous bien sûrs que la porte est fermée ? (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  83. Si je puis avoir seulement trois minutes l'écrin au double fond que j'ai fait faire à sa maîtresse, où sont ces importantes lettres... (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  84. J'épouse Florestine ; c'est un point arrêté : son père le veut absolument. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  85. Règle certaine, mon enfant : lorsque telle orpheline arrive chez quelqu'un, comme pupille, ou bien comme filleule, elle est toujours la fille du mari. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  86. Bref, je puis l'épouser... si tu me la rends favorable. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  87. Mais Léon en est très amoureux ! (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  88. Leur fils... (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  89. Je l'en détacherai. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  90. Elle aussi, elle est fort éprise ! (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  91. De lui ? (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  92. Je l'en guérirai. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  93. Madame, qui le sait, donne les mains à leur union ! (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  94. Nous la ferons changer d'avis. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  95. Mais Figaro si je le vois bien, est le confident du jeune homme. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  96. C'est le moindre de mes soucis. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  97. Ne serais-tu pas aise d'en être délivrée ? (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  98. S'il ne lui arrive aucun mal. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  99. La seule idée flétrit l'austère probité. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  100. Mieux instruits sur leurs intérêts, ce sont eux-mêmes qui changeront d'avis. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  101. Si vous faites cela, Monsieur.... (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  102. Je le ferai. (Acte 1, scène 4, BEGEARSS)
  103. Tu sens que l'amour n'est pour rien dans un pareil arrangement. (Acte 1, scène 4, BEGEARSS)
  104. Si Madame avait voulu... (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  105. Je l'aurais consolée, sans doute ; mais elle a dédaigné mes voeux... (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  106. Suivant le plan d'Almaviva, sa femme va au couvent. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  107. Je ne me prête à rien contre elle. (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  108. Que diable ! (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  109. Il la sert dans ses goûts. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  110. C'est un ange sur la terre ! (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  111. Faut-il la tourmenter ? (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  112. Non, mais du moins la rapprocher de ce ciel, la patrie des anges, dont elle est un moment tombée... (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  113. Et puisque dans ces nouvelles et merveilleuses lois le divorce s'est établi... (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  114. Il divorcerait ! (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  115. S'il peut. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  116. Ah les scélérats d'hommes ! (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  117. Quand on les étranglerait tous !... (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  118. J'adore ta franche colère : elle met à jour ton bon coeur. (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  119. Quant au jeune amoureux, il le destine à voyager... longtemps. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  120. Le Figaro, homme expérimenté, sera son discret conducteur. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  121. Et voici ce qui nous concerne : Almaviva, Florestine et moi, habiterons le même hôtel ; et la chère Suzanne, à nous, chargée de toute la confiance, sera notre surintendant, commandera la domesticité, aura la grande main surtout. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  122. Plus de mari, plus de soufflets, plus de brutal contradicteur : des jours filés d'or et de soie, et la vie la plus fortunée !... (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  123. À vos cajoleries, je vois que vous voulez que je vous serve auprès de Florestine ? (Acte 1, scène 4, SUZANNE)
  124. Tu fus toujours une excellente femme ! (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  125. J'ai tout le reste dans ma main ; ce point seul est entre les tiennes. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  126. Par exemple, aujourd'hui, tu peux nous rendre un signalé service... (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  127. Je dis un signalé, par l'importance qu'il y met : (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  128. Almaviva aurait la fantaisie... de donner à sa fille, en signant le contrat, une parure absolument semblable aux diamants de la Comtesse. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  129. Il ne voudrait pas qu'on le sût. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  130. Ce n'est pas trop mal vu : de beaux diamants terminent bien des choses ! (Acte 1, scène 4, BÉGEARSS)
  131. Peut-être il va te demander d'apporter l'écrin de sa femme, pour en confronter les dessins avec ceux de son joaillier. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  132. Le voici qui vient. (Acte 1, scène 4, B?GEARSS)
  133. Avant d'entrer chez vous, Monsieur, je venais prévenir Suzanne que vous avez dessein de lui demander cet écrin.... (Acte 1, scène 5, BÉGEARSS)
  134. Laisse-là ton Monseigneur. (Acte 1, scène 5, ALMAVIVA)
  135. Il semble que cela nous amoindrit. (Acte 1, scène 5, SUZANNE)
  136. Monsieur, du moins vous me donnez votre parole... (Acte 1, scène 5, SUZANNE)
  137. Je vais donc vous l'aller chercher. (Acte 1, scène 5, SUZANNE)
  138. J'ai tranché sur le point qui paraissait l'inquiéter. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  139. Il en est un, Monsieur, qui m'inquiète beaucoup plus. (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  140. Je vous trouve un air accablé. (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  141. Te le dirai-je, ami ? (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  142. La perte de mon fils me semblait le plus grand malheur. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  143. Un chagrin plus poignant fait saigner ma blessure et rend ma vie insupportable. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  144. Si vous ne m'aviez pas interdit de vous contrarier là-dessus, je vous dirais que votre second fils... (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  145. Mon second fils ! (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  146. Calmez-vous, Monsieur : raisonnons. (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  147. La perte d'un enfant chéri peut vous rendre injuste envers l'autre, envers votre épouse, envers vous. (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  148. Est-ce donc sur des conjectures qu'il faut juger de pareils faits ? (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  149. Tant que mon pauvre fils vécut, j'y mettais fort peu d'importance : héritier de mon nom, de mes places, de ma fortune.... que me faisait cet autre individu ? (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  150. Mon froid dédain, un nom de terre, une pension, m'auraient vengé de sa mère et de lui. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  151. Mais conçois-tu mon désespoir, en perdant un fils adoré, devoir un étranger succéder à ce rang, à ces titres ; et pour irriter ma douleur, venir tous les jours me donner le nom odieux de son père ? (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  152. Mais la vertu de votre épouse.... (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  153. Ce n'est qu'un crime de plus. Couvrir d'une vie exemplaire, un affront tel que celui-là ! (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  154. Commander vingt ans par ses moeurs, et la piété la plus sévère, l'estime et le respect du monde, et verser sur moi seul, par cette conduite affectée, tous les torts qu'entraîne après soi ma prétendue bizarrerie ! (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  155. Que vouliez donc qu'elle fit, même en la supposant coupable ? (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  156. Est-il au monde quelque faute qu'un repentir de vingt années ne doive effacer à la fin ? (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  157. Et cette jeune Florestine, que vous nommez votre pupille, et qui vous touche de plus près... (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  158. Qu'elle assure donc ma vengeance ! (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  159. Je dénaturerai mes biens, et lui ferai tout passer. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  160. Déjà trois millions d'or, arrivés de la Vera Cruz, vont lui servir de dot ; et c'est toi que je les donne. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  161. Aides-moi seulement à jeter sur ce don un voile impénétrable. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  162. En acceptant mon porte-feuille, et te présentant comme époux, suppose un héritage, un legs de quelque parent éloigné... (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  163. Voyez que, pour vous obéir, je me suis déjà mis en deuil. (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  164. Quand j'aurai l'agrément de ma Cour, pour l'échange entamé de toutes mes terres d'Espagne, contre des biens dans ce pays, je trouverai moyen de vous en assurer la possession à tous deux. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  165. Peut-être encore très peu fondés, j'irai me rendre le complice de la spoliation entière de l'héritier de votre nom, d'un jeune homme plein de mérite ? (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  166. Car il faut avouer qu'il en a... (Acte 1, scène 6, B?GEARSS)
  167. Plus que mon fils, voulez vous dire ? (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  168. Chacun le pense comme vous ; cela m'irrite contre lui. (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  169. Si votre pupille m'accepte, et si, sur vos grands biens, vous prélevez, pour la doter, ces trois millions d'or du Mexique, je ne supporte point l'idée d'en devenir propriétaire, et ne les recevrai qu'autant que le contrat en contiendra la donation, que mon amour sera censé lui faire. (Acte 1, scène 6, BÉGEARSS)
  170. Loyal et franc ami ! (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  171. Quel époux je donne à ma fille !.... (Acte 1, scène 6, ALMAVIVA)
  172. Monsieur, voilà le coffre aux diamants : ne le gardez pas trop longtemps ; que je puisse le remettre en place avant qu'il soit jour chez Madame. (Acte 1, scène 7, SUZANNE)
  173. Suzanne, en t'en allant, défends qu'on entre, à moins que je ne sonne. (Acte 1, scène 7, ALMAVIVA)
  174. Quel est votre projet sur l'examen de cet écrin ? (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  175. Je ne veux plus te déguiser tous les détails de mon affront : écoute. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  176. Un certain Léon d'Astorga, qui fut jadis mon page, et que l'on nommait Chérubin.... (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  177. Je l'ai connu : nous servions dans le régiment, dont je vous dois d'être major : mais il y a vingt ans qu'il n'est plus. (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  178. Il eut l'audace de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  179. Je la crus éprise de lui ; je lloignai d'Andalousie, par un emploi dans ma légion. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  180. Un an après la naissance du fils.... qu'un combat détesté m'enlève, (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  181. lorsque je m'embarquai pour aller commander au Mexique : au lieu de rester à Madrid ou dans mon palais à Séville, ou d'habiter Aguas-Frescas, qui est un superbe séjour ; quelle retraite, ami, crois-tu que ma femme choisit ? (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  182. Le vilain château d'Astorga, chef-lieu d'une méchante terre que j'avais achetée des parents de ce page. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  183. C'est-là qu'elle a voulu passer les trois années de mon absence ; qu'elle y a mis au monde. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  184. Ce misérable enfant qui porte les traits d'un perfide. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  185. Jadis, lorsque l'on m'avait peint pour le bracelet qu'elle porte, le peintre ayant trouvé ce page fort joli, désira d'en faire une étude : c'est un des beaux tableaux de mon cabinet.... (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  186. À telles enseignes que votre épouse... (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  187. Ne veut jamais le regarder. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  188. Sur ce portrait j'ai fait faire celui-ci dans ce bracelet, pareil en tout au sien, fait par le même joaillier qui monta tous ses diamants ; je vais le substituer à la place du mien. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  189. Si elle en garde le silence, vous sentez que ma preuve est faite. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  190. Sous quelque forme qu'elle en parle, une explication sévère éclaircit ma honte à l'instant. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  191. Si vous demandez mon avis, Monsieur, je blâme un tel projet. (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  192. L'honneur répugne à de pareils moyens. (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  193. Si quelque hasard, heureux ou malheureux, vous eût présenté certains faits, je vous excuserais de les approfondir. (Acte 1, scène 8, B?GEARSS)
  194. Quel homme un peu délicat voudrait prendre un tel avantage sur son plus mortel ennemi ? (Acte 1, scène 8, B?GEARSS)
  195. Il est trop tard pour reculer : le bracelet est fait ; le portrait du page est dedans. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  196. Monsieur, au nom du véritable honneur !... (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  197. J'aurai du moins la joie d'en orner le bras de ma fille, cent fois plus digne de le porter !... (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  198. Voilà la boîte brisée ! (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  199. Non, ce n'est qu'un secret que le débat a fait ouvrir Ce double fond renferme des papiers. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  200. Je me flatte, Monsieur, que vous n'abuserez point.... (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  201. « Si quelque heureux hasard vous eût présenté certains faits, me disais-tu dans le moment, je vous excuserais de les approfondir. » (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  202. Le hasard me les offre, et je vais suivre ton conseil. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  203. Pour l'espoir de ma vie entière, je ne voudrais pas devenir complice d'un tel attentat ! (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  204. Je n'en veux pas apprendre davantage ; renferme tous les autres, et moi je garde celui-ci, (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  205. Non, quel qu'il soit, vous avez trop d'honneur pour commettre une... (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  206. Achevez ; tranchez le mot, je puis l'entendre. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  207. Pardon, Monsieur, mon bienfaiteur, et n'imputez qu'à ma douleur l'indécence de mon reproche. (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  208. Loin de t'en savoir mauvais gré, je t'en estime davantage. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  209. Car, malgré mes légèretés, elle est la seule pour qui j'aie éprouvé... (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  210. J'ai subjugué les autres femmes. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  211. Je me déteste de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ALMAVIVA)
  212. Au nom de Dieu, Monsieur, remettez ce fatal papier. (Acte 1, scène 8, BÉGEARSS)
  213. Homme importun, que voulez-vous ? (Acte 1, scène 9, ALMAVIVA)
  214. Valet curieux !... (Acte 1, scène 9, ALMAVIVA)
  215. Interrogez le joaillier, qui l'a entendu comme moi. (Acte 1, scène 9, FIGARO)
  216. Mon joaillier ! (Acte 1, scène 9, ALMAVIVA)
  217. Que me veut-il ? (Acte 1, scène 9, ALMAVIVA)
  218. Il dit qu'il a un rendez vous, pour un bracelet qu'il a fait. (Acte 1, scène 9, FIGARO)
  219. Qu'il revienne un autre jour. (Acte 1, scène 9, BÉGEARSS)
  220. Mais pendant que Monsieur a l'écrin de Madame ouvert, il serait peut-être à propos.... (Acte 1, scène 9, FIGARO)
  221. Monsieur l'inquisiteur ! Partez, et s'il vous échappe un seul mot... (Acte 1, scène 9, ALMAVIVA)
  222. Un seul mot ? (Acte 1, scène 9, FIGARO)
  223. J'ai la preuve que je cherchais. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  224. Je la tiens, j'en suis désolé ! (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  225. Pourquoi l'ai-je trouvée ? (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  226. Lisez, lisez, Monsieur Bégearss. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  227. Entrer dans de pareils secrets ! (Acte 1, scène 10, BÉGEARSS)
  228. Quelle est donc la sèche amitié qui repousse mes confidences ! (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  229. Je vois qu'on n'est compatissant que pour les maux qu'on éprouve soi-même. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
  230. Serrez-le donc, voici Suzanne. (Acte 1, scène 10, BÉGEARSS)
  231. Le Comte met la lettre dans sa veste sur sa poitrine. (Acte 1, scène 10, B?GEARSS)
  232. L'écrin, l'écrin ! Madame sonne. (Acte 1, scène 11, SUZANNE)
  233. Il est troublé ! (Acte 1, scène 11, SUZANNE)
  234. Ce n'est rien qu'un peu de colère contre votre indiscret mari, qui est entré malgré ses ordres. (Acte 1, scène 11, BÉGEARSS)
  235. Je l'avais dit pourtant de manière à être entendue ! (Acte 1, scène 11, SUZANNE)
  236. Voici l'autre ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  237. Agréez mon respect ; avez-vous bien passé la nuit ? (Acte 1, scène 12, LÉON)
  238. Mon père, on me mena dans un club très fameux. (Acte 1, scène 12, LÉON)
  239. Où vous fîtes une lecture ? (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  240. On m'invita d'y lire un essai que j'ai fait sur l'abus des voeux monastiques, et le droit de s'en relever. (Acte 1, scène 12, LÉON)
  241. Les voeux des chevaliers en sont ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  242. Qui fut, dit-on, très applaudi. (Acte 1, scène 12, BÉGEARSS)
  243. Monsieur, on a montré quelque indulgence pour mon âge. (Acte 1, scène 12, LÉON)
  244. Donc, au lieu de vous préparer à partir pour vos caravanes, à bien mériter de votre ordre, vous vous faites des ennemis ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  245. Vous allez composant, écrivant sur le ton du jour ; lisant des pamphlets dans les clubs ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  246. Bientôt on ne distinguera plus un gentilhomme d'un savant ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  247. Mon père, on en distinguera mieux un ignorant d'un homme instruit, et l'homme libre, de l'esclave. (Acte 1, scène 12, LÉON)
  248. On voit où vous en voulez venir, et pour quel parti vous penchez. (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  249. Laissez à l'artisan des villes ses locutions triviales ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  250. Les gens de notre état ont un langage plus élevé. (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  251. Qui est-ce qui dit mon père à la cour ! (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  252. Appelez-moi Monsieur.... (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  253. Allons, Monsieur Bégearss, allons. (Acte 1, scène 12, ALMAVIVA)
  254. Puisqu'enfin je suis seul, lisons cet étonnant écrit, qu'un hasard presque inconcevable a fait tomber entre mes mains. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  255. « Malheureux insensé ! (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  256. Notre sort est rempli. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  257. La surprise nocturne que vous avez osé me faire dans un château où vous fûtes élevé, dont vous connaissiez les détours ; la violence qui s'en est suivie ; enfin votre crime, le mien... le mien.... reçoit sa juste punition. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  258. Aujourd'hui, jour de Saint-Léon, patron de ce lieu et le vôtre, je viens de mettre au monde un fils, mon opprobre et mon désespoir. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  259. Grâces à de tristes précautions, l'honneur est sauf ; mais la vertu n'est plus. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  260. Condamnée désormais à des larmes intarissables, je sens qu'elles n'effaceront point un crime.... dont l'effet reste subsistant. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  261. Ne me voyez jamais ; c'est l'ordre irrévocable de la misérable Rosine, qui n'ose plus signer un autre nom. » (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  262. Qui n'ose plus signer un autre nom !.... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  263. Où est le temps mais tu t'es avilie ! (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  264. Ce n'est point là l'écrit d'une méchante femme ! (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  265. Un misérable corrupteur !... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  266. Mais voyons sa réponse écrite sur la même lettre. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  267. « Puisque je ne dois plus vous voir, la vie m'est odieuse, et je vais la perdre avec joie dans la vive attaque d'un Sort où je ne suis point commandé. » (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  268. « Je vous renvoie tous vos reproches ; le portrait que j'ai fait de vous, et la boucle de cheveux que je vous dérobai. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  269. L'ami qui vous rendra ceci, quand je ne serai plus, est sûr. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  270. Il a vu tout mon désespoir. (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  271. Si la mort d'un infortuné vous inspirait un reste de pitié ; parmi les noms qu'on va donner à l'héritier.... d'un autre plus heureux !... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  272. Puis-je espérer que le nom de Léon..; vous rappellera quelquefois le souvenir du malheureux qui expira en vous adorant ! (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  273. Et signe pour la dernière fois : Chérubin-Leon d'Astorga ! » (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  274. Puis, en caractères sanglants !.... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  275. « Blessé à mort, je rouvre cette lettre, et vous écris avec mon sang ce douloureux, cet éternel adieu. Souvenez-vous »... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  276. Le reste est effacé par des larmes... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  277. Ce n'est point là non plus l'écrit d'un méchant homme ! (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  278. Un malheureux égarement.... (Acte 2, scène 1, ALMAVIVA)
  279. Vous me voyez dans un accablement... (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  280. Je viens de lire cet écrit ! (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  281. Non, ce n'était point là des ingrats, ni des monstres ; mais de malheureux insensés, comme ils se le disent eux-mêmes. (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  282. Je l'ai présumé comme vous. (Acte 2, scène 2, BÉGEARSS)
  283. Les misérables femmes ! (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  284. En se laissant séduire, ne savent guère les maux qu'elles apprêtent... (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  285. Elles vont, elles vont.... (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  286. Les affronts s'accumulent... et le monde injuste et léger accuse un père qui se tait, qui dévore en secret ses peine !... (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  287. On le taxe de dureté pour les sentiments qu'il refuse au fruit d'un coupable adultère ! (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  288. Nos désordres à nous, ne leur enlèvent presque rien ; ne peuvent du moins leur ravir la certitude d'être mères, ce bien inestimable de la maternité ! Tandis que leur moindre caprice, un goût, l'étourderie la plus légère, détruit dans l'homme le bonheur... (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  289. Le bonheur de toute sa vie ; la sécurité d'être père. (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  290. Ce n'est point légèrement qu'on a donné tant d'importance à la fidélité des femmes ! (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  291. Le bien, le mal de la société, sont attachés à leur conduite ; le paradis, ou l'enfer des familles, dépend à tout jamais de l'opinion qu'elles ont donnée d'elles. (Acte 2, scène 2, ALMAVIVA)
  292. Calmiez-vous ; voici votre fille. (Acte 2, scène 2, BÉGEARSS)
  293. Ma fille ; ah ! (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  294. Je me plais à te donner ce nom ; car j'ai pris soin de ton enfance. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  295. Le mari de ta mère était fort dérangé. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  296. En mourant il ne laissa rien. Elle-même, en quittant la vie, t'a recommandée à mes soins. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  297. Je lui engageai ma parole ; je la tiendrai, ma fille, en te donnant un noble époux. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  298. Je te parle avec liberté devant cet ami qui nous aime. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  299. Vous l'avez tout entier, Monsieur ! (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  300. Et si je me vois consultée, je répondrai que mon bonheur est de ne point changer d'état. (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  301. Monsieur votre fils en se mariant.... (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  302. (car, sans doute, vous lui ferez prendre aujourd'hui ce parti) (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  303. Monsieur votre fils, en se mariant, peut se séparer de son père. (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  304. C'est un devoir, Monsieur, que je remplirai avec joie. (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  305. Elle est digne, en honneur, de votre confidence entière.... (Acte 2, scène 3, BÉGEARSS)
  306. Mademoiselle, embrassez ce bon, ce tendre protecteur. (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  307. Vous lui devez plus que vous ne pensez. (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  308. Sa tutelle n'est qu'un devoir ; il fut l'ami... (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  309. L'ami secret de votre mère... (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  310. Et, pour tout dire en un seul mot, Enfant ! (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  311. Vous lui appartenez. (Acte 2, scène 3, B?GEARSS)
  312. Je démêle maintenant la cause des élans si vifs qui portaient mon âme vers lui. (Acte 2, scène 3, FLORESTINE)
  313. Laisse, laisse Monsieur, réservé pour l'indifférence ; on ne sera point étonné qu'un enfant si reconnaissante me donne un nom plus doux : appelle-moi ton père. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  314. Tu feras mon bonheur, et comme fille, et comme épouse d'un excellent sujet auquel je veux t'unir ; qui possède déjà une assez grande fortune, que l'avenir doit agrandir encore. (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  315. Lève les yeux autour de toi ; ton époux est dans ma maison... (Acte 2, scène 3, ALMAVIVA)
  316. Madame Almaviva. (Acte 2, scène 4, FIGARO)
  317. Au diable le faquin ! (Acte 2, scène 4, BÉGEARSS)
  318. Figaro m'avait dit que vous vous trouviez mal ; effrayée, j'accours, et je vois.... (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  319. Heureusement il n'en est rien. (Acte 2, scène 4, FIGARO)
  320. En effet, Florestine, je te trouve radieuse. (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  321. Mais, voyez comme elle est fraîche et belle ! (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  322. Si le ciel m'eût donné une fille, je l'aurais voulue comme toi, de figure et de caractère. (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  323. Il faudra bien que tu m'en tiennes lieu. (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  324. Le veux-tu, Florestine ? (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  325. Qui t'a donc fleurie si matin ? (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  326. Madame, on ne m'a point fleurie. (Acte 2, scène 4, FLORESTINE)
  327. N'est-ce pas aujourd'hui Saint-Léon ? (Acte 2, scène 4, FLORESTINE)
  328. Charmante enfant, qui n'oublie rien ! (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  329. Puisque nous voilà rassemblés, avertissez mon fils que nous prendrons ici le chocolat. (Acte 2, scène 4, MADAME ALMAVIVA)
  330. Pendant qu'ils vont le préparer, mon parrain, faites-nous donc voir ce beau buste de Washington, que vous avez, dit-on, chez vous. (Acte 2, scène 4, FLORESTINE)
  331. J'ignore qui me l'envoie ; je ne l'ai demandé à personne, et sans doute il est pour Léon. (Acte 2, scène 4, ALMAVIVA)
  332. Il est beau ; je l'ai là, dans mon cabinet : venez tous. (Acte 2, scène 4, ALMAVIVA)
  333. Serpent ou basilic ! (Acte 2, scène 5, FIGARO)
  334. Tu peux me mesurer, me lancer des regards affreux : ce sont les miens qui te tueront ! (Acte 2, scène 5, FIGARO)
  335. Mais où reçoit-il ses paquets ? (Acte 2, scène 5, FIGARO)
  336. Il ne vient rien de la poste dans la maison. Est-il monté seul de l'enfer ? (Acte 2, scène 5, FIGARO)
  337. Quelque autre diable correspond ?... (Acte 2, scène 5, FIGARO)
  338. C'est lui que la pupille épouse ; il a la promesse d'Almaviva ; il guérira Léon de son amour ; il détachera Florestine ; il fera consentir Madame ; il te chasse de la maison ; il cloître ma Maîtresse, en attendant le divorce ; fait déshériter le jeune homme, et me rend maîtresse de tout. Voilà les nouvelles du jour. (Acte 2, scène 7, SUZANNE)
  339. Non, s'il vous plaît, Monsieur le Major ! (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  340. Nous compterons ensemble auparavant. (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  341. Vous apprendrez de moi qu'il n'y a que les sots qui triomphent. (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  342. Grâce à l'Ariane Suzon, je tiens le fil du labyrinthe, et le Minotaure est cerné. (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  343. Je t'envelopperai dans tes pièges, et te démasquerai si bien ! (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  344. Quel intérêt assez pressant lui fait faire une telle école, et desserre les dents d'un tel homme ? (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  345. S'en croirait-il assez sûr pour... (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  346. La sottise et la vanité, sont compagnes inséparables ! (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  347. Mon politique babille et se confie ! (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  348. Il a perdu le coup : y a faute. (Acte 2, scène 7, FIGARO)
  349. Meissieir Bégearss, ché vois qu'il est pas pour ici ! (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  350. Tu peux l'attendre ; il va rentrer. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  351. Mon maître, il voudrait point, je chure.... (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  352. Il te le défend ! (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  353. Hé bien, donne la lettre ; je vais la lui rendre en rentrant. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  354. Pas plis à vous, té lettres. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  355. Ô tiaple ! (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  356. Il voudra pientôt me jasser. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  357. Il faut pomper le sot. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  358. Tu viens de la poste, je crois. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  359. Tiaple ! (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  360. C'est, sans doute, quelque missive du Gentleman... du parent irlandais dont il vient d'hériter ? (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  361. Tu sais cela, toi, bon Guillaume ? (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  362. Lettre d'un qui est mort. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  363. Celui-là, ché crois, pas partié : ce sera bien plitôt d'un autre. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  364. Peut-être il viendrait d'un qu'ils sont là... (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  365. Cela se peut ; il est fourré dans tout. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  366. Chasseire pas pourquoi : les lettres, il vient chez Monsieur O'connor. Et puis je sais pas quoi c'est timbré, moi. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  367. O'connor, banquier irlandais ! (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  368. Ici près, derrière l'hôtel ? (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  369. Ein fort choli maisson, partie ! (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  370. Parle pas, fous, de sté panquier ; peur personne, entende fous. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  371. Tertaïfle ! (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  372. Mon maître y dit, Meissier, vous afre tout l'esprit, et moi pas... (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  373. Alors c'est chiste. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  374. La valet trahir, voye fous... (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  375. L'être un péché... qu'il est par pare, vil... et même puéril. (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  376. Il est vrai ; mais tu n'as rien dit. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  377. Che sais pas là... (Acte 2, scène 8, GUILLAUME)
  378. Quelle découverte ! (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  379. HaSard, je te salue. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  380. Il faut pourtant que je démêle comment un homme si caverneux s'arrange d'un tel imbécile !... (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  381. De même que les brigands redoutent les réverbères... (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  382. Oui, mais un sot est un falot ; la lumière passe à travers. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  383. O'Connor, banquier irlandais. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  384. C'est-là qu'il faut que j'établisse mes recherches. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  385. Ce moyen-là n'est pas trop légal. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  386. L'utilité ! (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  387. Et puis, j'ai mes exemples. (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  388. Quatre ou cinq écus d'or au valet chargé du détail de la poste, pour ouvrir dans un cabaret chaque lettre de l'écriture d'Honoré Tartuffe Bégearss.... (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  389. Monsieur le Tartuffe Honoré, vous cesserez enfin de l'être ! (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  390. Hasard, dieu méconnu, les anciens t'appelaient Destin : nos gens te donnent un autre nom.... (Acte 2, scène 8, FIGARO)
  391. Ne peux-tu pas me les garder chez moi ? (Acte 2, scène 9, BÉGEARSS)
  392. Ché crois celui-ci ; c'est tout comme. (Acte 2, scène 9, GUILLAUME)
  393. Votre fils l'a-t-il vu ? (Acte 2, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  394. Lettre de Madrid, du secrétaire du ministre. (Acte 2, scène 9, BÉGEARSS)
  395. Il y a un mot qui vous regarde. (Acte 2, scène 9, B?GEARSS)
  396. « Dites à votre protecteur, Almaviva, que le courrier qui part demain lui porte l'agrément de la Cour pour l'échange de toutes ses terres. » (Acte 2, scène 9, B?GEARSS)
  397. Dis donc à mon fils que nous déjeunons tous ici. (Acte 2, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  398. Madame, je vais l'avertir. (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  399. J'en veux donner avis sur le champ à mon acquéreur. (Acte 2, scène 10, ALMAVIVA)
  400. Bon petit papa, c'est moi qui vous le porterai. (Acte 2, scène 10, FLORESTINE)
  401. Mon père s'en va quand j'arrive : il m'a traité avec une rigueur... (Acte 2, scène 11, LÉON)
  402. Mon fils, quels discours tenez-vous ? (Acte 2, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  403. Dois-je me voir toujours froissée par l'Injustice de chacun ? (Acte 2, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  404. Votre père a besoin d'écrire à la personne qui échange ses terres. (Acte 2, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  405. Vous regrettez votre papa ; nous aussi nous le regrettons : cependant, comme il sait que c'est aujourd'hui votre fête, il m'a chargé, Monsieur, de vous présenter ce bouquet. (Acte 2, scène 11, FLORESTINE)
  406. Il n'en pouvait prier quelqu'un qui me rendît ses bontés aussi chères... (Acte 2, scène 11, LÉON)
  407. Voyez, Madame, si jamais on peut badiner avec lui, sans qu'il abuse au même instant.... (Acte 2, scène 11, FLORESTINE)
  408. Mon enfant le jour de sa fête on peut lui passer quelque chose. (Acte 2, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  409. Pour l'en punir, Madame, faites-lui lire le discours qui fut, dit-on, tant applaudi hier au Club. (Acte 2, scène 11, FLORESTINE)
  410. Madame, ordonnez le lui. (Acte 2, scène 11, FLORESTINE)
  411. Apportez-nous, mon fils, votre discours : moi, je vais prendre quelque ouvrage pour l'écouter avec plus d'attention. (Acte 2, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  412. C'est bien fait ; et je l'entendrai malgré vous. (Acte 2, scène 11, FLORESTINE)
  413. Malgré moi, quand vous l'ordonnez ! (Acte 2, scène 11, LÉON)
  414. Florestine, j'en défie. (Acte 2, scène 11, L?ON)
  415. Mademoiselle, avez-vous, deviné l'époux qu'on vous destine ? (Acte 2, scène 12, BÉGEARSS)
  416. Mon cher monsieur Bégearss, vous êtes à tel point notre ami, que je me permettrai de penser tout haut avec vous. (Acte 2, scène 12, FLORESTINE)
  417. Sur qui puis-je porter les yeux ? (Acte 2, scène 12, FLORESTINE)
  418. L'époux qu'il me destine est, dit-il, dans cette maison. (Acte 2, scène 12, FLORESTINE)
  419. Je vois l'excès de sa bonté : ce ne peut être que Léon ; mais moi, sans biens, dois-je abuser... (Acte 2, scène 12, FLORESTINE)
  420. Léon ! (Acte 2, scène 12, BÉGEARSS)
  421. Son fils, votre frère ! (Acte 2, scène 12, B?GEARSS)
  422. Réveillez-vous, ma chère enfant ; écartez un songe trompeur, qui pouvait devenir funeste. (Acte 2, scène 12, BÉGEARSS)
  423. Vous sentez qu'un pareil secret doit rester caché dans votre âme. (Acte 2, scène 12, BÉGEARSS)
  424. Ô ciel ! (Acte 2, scène 13, FLORESTINE)
  425. Il est mon frère, et j'ose avoir pour lui. (Acte 2, scène 13, FLORESTINE)
  426. Quel coup d'une lumière affreuse ! (Acte 2, scène 13, FLORESTINE)
  427. Et dans un tel sommeil, qu'il est cruel de s'éveiller ! (Acte 2, scène 13, FLORESTINE)
  428. Florestine, vous êtes ce matin, et toujours, d'une beauté parfaite ; mais vous avez un air de joie, un ton aimable de gaîté qui ranime mes espérances. (Acte 2, scène 14, LÉON)
  429. Ah Léon !... (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  430. Ciel ! (Acte 2, scène 14, LÉON)
  431. Vos yeux noyés de larmes et votre visage défait m'annoncent quelque grand malheur. (Acte 2, scène 14, L?ON)
  432. Des malheurs ! (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  433. Ah Léon ! (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  434. Il n'y en a que pour moi. (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  435. Floresta, ne m'aimez-vous plus ? (Acte 2, scène 14, LÉON)
  436. Lorsque mes sentiments pour vous.... (Acte 2, scène 14, L?ON)
  437. Ne m'en parlez jamais. (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  438. L'amour le plus pur... (Acte 2, scène 14, LÉON)
  439. Finissez ces cruels discours ; ou je vais vous fuir à l'instant. (Acte 2, scène 14, FLORESTINE)
  440. Qu'est-il donc arrivé ? (Acte 2, scène 14, LÉON)
  441. Monsieur Bégearss vous a parlé, Mademoiselle ; je veux savoir ce que vous a dit ce Bégearss ? (Acte 2, scène 14, L?ON)
  442. Vous me voyez au désespoir : Florestine ne m'aime plus. (Acte 2, scène 15, LÉON)
  443. Moi, Madame, ne plus l'aimer ! (Acte 2, scène 15, FLORESTINE)
  444. Mon parrain, vous et lui ; c'est le cri de ma vie entière... (Acte 2, scène 15, FLORESTINE)
  445. Mon enfant, je n'en doute pas : ton coeur excellent m'en répond. (Acte 2, scène 15, MADAME ALMAVIVA)
  446. Mais de quoi donc s'afflige-t-il ? (Acte 2, scène 15, MADAME ALMAVIVA)
  447. Maman, vous avez approuvé l'ardent amour que j'ai pour elle. (Acte 2, scène 15, LÉON)
  448. Ordonnez-lui donc de se taire ; il me fait mourir de douleur. (Acte 2, scène 15, FLORESTINE)
  449. Mon enfant, je ne t'entends point : ma surprise égale la sienne... (Acte 2, scène 15, MADAME ALMAVIVA)
  450. Elle frissonne ! (Acte 2, scène 15, MADAME ALMAVIVA)
  451. Qu'a-t-il donc fait qui puisse te déplaire ? (Acte 2, scène 15, MADAME ALMAVIVA)
  452. Madame, il ne me déplaît point : je l'aime et le respecte à l'égal de mon frère ; mais qu'il n'exige rien de plus. (Acte 2, scène 15, FLORESTINE)
  453. Vous l'entendez, maman. (Acte 2, scène 15, LÉON)
  454. Cruelle fille, expliquez-vous. (Acte 2, scène 15, L?ON)
  455. Laissez-moi, laissez-moi, ou vous me causerez la mort. (Acte 2, scène 15, FLORESTINE)
  456. Remporte tout, Suzanne ; il n'est pas plus question de déjeuner que de lecture. (Acte 2, scène 16, MADAME ALMAVIVA)
  457. Vous, Figaro, servez du thé à votre maître ; il écrit dans son cabinet. (Acte 2, scène 16, MADAME ALMAVIVA)
  458. Et toi, ma Florestine, viens dans le mien rassurer ton amie. (Acte 2, scène 16, MADAME ALMAVIVA)
  459. Mes chers enfants, je vous porte en mon coeur : pourquoi l'affligez-vous l'un après l'autre, sans pitié ? (Acte 2, scène 16, MADAME ALMAVIVA)
  460. Il y a ici des choses qu'il m'est important d'éclaircir. (Acte 2, scène 16, MADAME ALMAVIVA)
  461. Je ne sais pas de quoi il est question : mais je parierais bien que c'est-là du Bégearss tout pur. (Acte 2, scène 16, SUZANNE)
  462. Je veux absolument prémunir ma maîtresse. (Acte 2, scène 16, SUZANNE)
  463. Attends que je sois plus instruit. (Acte 2, scène 16, FIGARO)
  464. Et tu me la diras. (Acte 2, scène 16, SUZANNE)
  465. De quoi s'agit-il donc, Monsieur ? (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  466. las ! (Acte 2, scène 18, LÉON)
  467. Je l'ignore moi-même. (Acte 2, scène 18, L?ON)
  468. Jamais je n'avais vu Floresta de si belle humeur, et je savais qu'elle avait eu un entretien avec mon père. (Acte 2, scène 18, L?ON)
  469. Je la laisse un instant avec Monsieur Bégearss ; je la trouve seule en entrant, les yeux remplis de larmes, et m'ordonnant de la fuir pour toujours. (Acte 2, scène 18, L?ON)
  470. Que peut-il donc lui avoir dit ? (Acte 2, scène 18, L?ON)
  471. Si je ne craignais pas votre vivacité, je vous instruirais sur des points qu'il vous importe de savoir. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  472. Mais, lorsque nous avons besoin d'une grande prudence, il ne faudrait qu'un mot de vous, trop vif, pour me faire perdre le fruit de dix années d'observations. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  473. S'il ne faut qu'être prudent... (Acte 2, scène 18, LÉON)
  474. Que crois-tu donc qu'il lui ait dit ? (Acte 2, scène 18, L?ON)
  475. Qu'elle doit accepter Honoré Bégearss pour époux ; que c'est une affaire arrangée entre monsieur votre père et lui. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  476. Entre mon père et lui ! (Acte 2, scène 18, LÉON)
  477. Le traître aura ma vie. (Acte 2, scène 18, L?ON)
  478. Avec ces façons-là, Monsieur, le traître n'aura pas votre vie ; mais il aura votre maîtresse, et votre fortune avec elle. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  479. Deviner l'énigme du Sphinx, ou bien en être dévoré. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  480. En d'autres termes, il faut vous modérer, le laisser dire, et dissimuler avec lui. (Acte 2, scène 18, FIGARO)
  481. Oui, je me modérerai ; mais j'ai la rage dans le coeur. (Acte 2, scène 18, LÉON)
  482. M'enlever Florestine ! (Acte 2, scène 18, L?ON)
  483. Le voici qui vient ; je vais m'expliquer... froidement. (Acte 2, scène 18, L?ON)
  484. Il importe à votre repos que vous répondiez sans détour. (Acte 2, scène 19, LÉON)
  485. Florestine est au désespoir. (Acte 2, scène 19, L?ON)
  486. Qu'avez-vous dit à Florestine ? (Acte 2, scène 19, L?ON)
  487. Et qui vous dit que je lui ai parlé ? (Acte 2, scène 19, BÉGEARSS)
  488. Ne peut-elle avoir des chagrins sans que j'y sois pour quelque chose ? (Acte 2, scène 19, B?GEARSS)
  489. Point d'évasions, Monsieur ; elle était d'une humeur charmante : en sortant d'avec vous on la voit fondre en larmes. (Acte 2, scène 19, LÉON)
  490. De quelque part qu'elle en reçoive, mon coeur partage ses chagrins. (Acte 2, scène 19, L?ON)
  491. Vous m'en direz la cause, ou bien vous m'en ferez raison. (Acte 2, scène 19, L?ON)
  492. Avec un ton moins absolu, on peut tout obtenir de moi. (Acte 2, scène 19, BÉGEARSS)
  493. Perfide, défends-toi : j'aurai ta vie, ou tu auras la mienne. (Acte 2, scène 19, LÉON)
  494. Au fils de votre ami, dans sa maison, où vous logez... (Acte 2, scène 19, FIGARO)
  495. Je vais m'expliquer avec lui ; mais je ne veux point de témoins. (Acte 2, scène 19, BÉGEARSS)
  496. Sortez, et laissez-nous ensemble. (Acte 2, scène 19, B?GEARSS)
  497. Va, mon cher Figaro ; tu vois qu'il ne peut m'échapper : ne lui laissons aucune excuse. (Acte 2, scène 19, LÉON)
  498. Il vous convient peut-être mieux de vous battre que de parler. (Acte 2, scène 20, LÉON)
  499. Vous êtes le maître du choix ; mais je n'admettrai rien d'étranger à ces deux moyens. (Acte 2, scène 20, L?ON)
  500. Léon, un homme d'honneur n'égorge pas le fils de son ami. (Acte 2, scène 20, BÉGEARSS)
  501. Devais-je m'expliquer devant un malheureux valet, insolent d'être parvenu à presque gouverner son maître ? (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  502. Que vous allez regretter une fureur déraisonnable (Acte 2, scène 20, BÉGEARSS)
  503. Léon, vous aimez Florestine ; il y a longtemps que je le vois. (Acte 2, scène 20, BÉGEARSS)
  504. Tant que votre frère a vécu, je n'ai point cru devoir servir un amour malheureux, qui ne vous conduisait à rien ; mais depuis qu'un funeste duel, disposant de sa vie, vous a mis en sa place, j'ai eu l'orgueil de croire mon influence capable de disposer monsieur votre père a vous unir à celle que vous aimez. (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  505. Je l'attaquais de toutes les manières ; une résistance invincible a repoussé tous mes efforts. (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  506. Désolé de le voir rejeter un projet qui me paraissait fait pour le bonheur de tous... (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  507. Pardon, mon jeune ami ; je vais vous affliger ; mais il Je faut en ce moment, pour vous sauver d'un malheur éternel. (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  508. Rappelez bien votre raison ; vous allez en avoir besoin ! (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  509. J'ai forcé votre père à rompre le silence, à me confier son secret... (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  510. Ô mon ami ! m'a-t-il dit enfin, je connais l'amour de mon fils ; mais puis-je lui donner Florestine pour femme ? (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  511. Celle que l'on croit ma pupille.... (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  512. Elle est ma fille, elle est sa soeur. (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  513. Florestine ! (Acte 2, scène 20, LÉON)
  514. Voilà le mot qu'un sévère devoir... (Acte 2, scène 20, BÉGEARSS)
  515. Je vous le dois à tous deux ; mon silence pouvait vous perdre. (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  516. Léon, voulez-vous vous battre avec moi ? (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  517. Je ne suis qu'un ingrat, un monstre ; oubliez ma rage insensée... (Acte 2, scène 20, LÉON)
  518. Mais c'est à condition que ce fatal secret ne sortira jamais... (Acte 2, scène 20, BÉGEARSS)
  519. Dévoiler la honte d'un père, ce serait un crime... (Acte 2, scène 20, B?GEARSS)
  520. Les voilà, les voilà. (Acte 2, scène 21, FIGARO)
  521. Dans les bras l'un de l'autre. (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  522. Vous perdez l'esprit. (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  523. On le perdrait à moins ! (Acte 2, scène 21, FIGARO)
  524. M'expliquerez-vous cette énigme ? (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  525. C'est à moi, mon père, à l'expliquer. (Acte 2, scène 21, LÉON)
  526. Sur un sujet assez frivole, je m'étais... beaucoup oublié. (Acte 2, scène 21, L?ON)
  527. Son caractère généreux, non seulement me rend à la raison, mais il a la bonté d'excuser ma folie, en me la pardonnant. (Acte 2, scène 21, L?ON)
  528. Je lui en rendais grâces, lorsque vous nous avez surpris, (Acte 2, scène 21, L?ON)
  529. Ce n'est pas la centième fois que vous lui devez de la reconnaissance : au fait, nous lui en devons tous. (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  530. Retirez-vous, Monsieur ; votre aveu seul enchaîne ma colère. (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  531. Tout est oublié. (Acte 2, scène 21, BÉGEARSS)
  532. Allez vous repentir d'avoir manqué à mon ami, au vôtre, à l'homme le plus vertueux... (Acte 2, scène 21, ALMAVIVA)
  533. C'est une légion de diables enfermés dans un seul pourpoint. (Acte 2, scène 21, FIGARO)
  534. Vous, monsieur l'étourdi, avec vos belles conjectures, donnez-moi les trois millions d'or que vous m'avez vous-même apportés de Cadix, en soixante effets au porteur. (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  535. Je vous avais chargé de les numéroter. (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  536. Je l'ai fait. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  537. Remettez-m'en le porte-feuille. (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  538. De ces trois millions d'or ? (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  539. Je ne les ai plus. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  540. Comment, vous ne les avez plus ? (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  541. Lorsque mon maître m'interroge, je lui dois compte de mes actions ; mais à vous, je ne vous dois rien. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  542. Insolent ! (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  543. Je les ai portés en dépôt chez Monsieur Fal, votre notaire. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  544. Mais de l'avis de qui ? (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  545. Je vais gager qu'il n'en est rien. (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  546. Comme j'ai sa reconnaissance, vous courez risque de perdre la gageure. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  547. Ou s'il l'a remis, c'est pour agioter. (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  548. Ces gens-là partagent ensemble. (Acte 2, scène 22, B?GEARSS)
  549. Vous pourriez un peu mieux parler d'un homme qui vous a obligé. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  550. Je ne lui dois rien. (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  551. Je le crois, quand on a hérité de quarante mille doublons de huit. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  552. Avez-vous donc quelque remarque à nous faire aussi là-dessus ? (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  553. J'en doute d'autant moins, que j'ai beaucoup connu le parent dont Monsieur hérite ; un jeune homme assez libertin, joueur, prodigue et querelleur, sans frein, sans moeurs, sans caractère, et n'ayant rien à lui, pas même les vices qui l'ont tué, qu'un combat des plus malheureux... (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  554. Ma foi, Monsieur, c'est pour n'en être plus chargé. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  555. Ne pouvait-on pas le voler ? (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  556. Il s'introduit souvent de grands fripons dans les maisons... (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  557. Pourtant, Monsieur veut qu'on le rende. (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  558. Monsieur peut l'envoyer chercher. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  559. Mais ce notaire s'en dessaisira-t-il, s'il ne voit son récépissé ? (Acte 2, scène 22, BÉGEARSS)
  560. Je vais le remettre à Monsieur ; et quand j'aurai fait mon devoir, s'il en arrive quelque mal, il ne pourra s'en prendre à moi. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  561. Je l'attends dans mon cabinet.... (Acte 2, scène 22, ALMAVIVA)
  562. Je vous préviens que Monsieur Fal ne les rendra que sur votre reçu ; je le lui ai recommandé. (Acte 2, scène 22, FIGARO)
  563. Comblez cette canaille, et voyez ce qu'elle devient ? (Acte 2, scène 13, BÉGEARSS)
  564. En vérité, Monsieur, mon amitié me force à vous le dire : vous devenez trop confiant. (Acte 2, scène 13, B?GEARSS)
  565. Il a deviné nos secrets. (Acte 2, scène 13, B?GEARSS)
  566. De valet, barbier, chirurgien, vous l'avez établi trésorier-secrétaire, une espèce de factotum ; il est notoire que ce Monsieur fait bien ses affaires avec vous. (Acte 2, scène 13, B?GEARSS)
  567. Sur la fidélité, je n'ai rien à lui reprocher ; mais il est vrai qu'il est d'une arrogance... (Acte 2, scène 13, ALMAVIVA)
  568. Vous avez un moyen de vous en délivrer, en le récompensant. (Acte 2, scène 13, BÉGEARSS)
  569. Je le voudrais souvent. (Acte 2, scène 13, ALMAVIVA)
  570. En envoyant votre fils voyager, sans doute vous voulez qu'un homme affidé le surveille ? (Acte 2, scène 13, BÉGEARSS)
  571. Celui-ci, trop flatté d'un aussi honorable emploi, ne peut manquer de l'accepter. (Acte 2, scène 13, B?GEARSS)
  572. Vous en voilà défait pour bien du temps. (Acte 2, scène 13, B?GEARSS)
  573. Vous avez raison, mon ami ; aussi bien, m'a t-on dit, qu'il vit très mal avec sa femme. (Acte 2, scène 13, ALMAVIVA)
  574. Ah noble espion, la fleur des drôles, qui faites ici le bon valet, et voulez nous souffler la dot en nous donnant des noms de comédie ! (Acte 2, scène 24, BÉGEARSS)
  575. Grâces aux soins d'Honoré Tartuffe, vous irez partager le malaise des caravanes, et finirez vos inspections sur nous. (Acte 2, scène 24, B?GEARSS)
  576. Je n'ai rien pu tirer de cette enfant ; ce sont des pleurs, des étouffements... (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  577. Elle se croit des torts envers moi, m'a demandé cent fois pardon ; elle veut aller au couvent. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  578. Si je rapproche tout ceci de sa conduite envers mon fils, je présume qu'elle se reproche d'avoir écouté son amour, entretenu ses espérances, ne se croyant pas un parti assez considérable pour lui. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  579. Charmante délicatesse ! (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  580. Excès d'une aimable vertu ! (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  581. Monsieur Bégearss apparemment lui en a touché quelques mots qui l'auront amenée à s'affliger sur elle ; car c'est un homme si scrupuleux et si délicat sur l'honneur, qu'il s'exagère quelquefois, et se fait des fantômes où les autres ne voient rien. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  582. J'ignore d'où provient le mal ; mais il se passe ici des choses bien étranges ; quelque démon y souffle un feu secret. (Acte 3, scène 1, SUZANNE)
  583. Notre maître est sombre à périr ; il nous éloigne tous de lui. (Acte 3, scène 1, SUZANNE)
  584. Vous êtes sans cesse à pleurer : mademoiselle est suffoquée, monsieur votre fils désolé.... (Acte 3, scène 1, SUZANNE)
  585. Monsieur Bégearss lui seul imperturbable comme un dieu, semble n'être affecté de rien, voit tous vos chagrins d'un oeil sec.... (Acte 3, scène 1, SUZANNE)
  586. Mon enfant, son coeur les partage. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  587. las ! (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  588. Sans ce consolateur qui verse un baume sur nos plaies, dont la sagesse nous soutient, adoucit toutes les aigreurs, calme mon irascible époux, nous serions bien plus malheureux. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  589. Je t'ai vue autrefois lui rendre plus de justice. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  590. Au reste, il peut seul me tirer du trouble où cette enfant m'a mise ; fais-le prier de descendre chez moi. (Acte 3, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  591. Le voici qui vient à propos ; vous vous ferez coiffer plus tard. (Acte 3, scène 1, SUZANNE)
  592. Que se passe-t-il donc ici ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  593. Touchons-nous enfin à la crise que j'ai si longtemps redoutée, que j'ai vue de loin se former ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  594. L'éloignement de mon époux pour mon malheureux fils, semble augmenter de jour en jour. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  595. Quelque lumière fatale aura pénétré jusqu'à lui. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  596. Madame, je ne le crois pas. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  597. Depuis que le ciel m'a punie par la mort de mon fils aîné, je vois mon époux absolument changé ; au lieu de travailler avec l'ambassadeur à Rome pour rompre les voeux de Léon, je le vois s'obstiner à l'envoyer à Malte. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  598. Je sais de plus, monsieur Bégearss, qu'il dénature sa fortune, et veut abandonner l'Espagne pour s'établir dans ce pays. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  599. L'autre jour à dîner, devant trente personnes, il raisonna sur le divorce, d'une façon à me faire frémir. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  600. Pardon, mon digne ami ; je ne puis pleurer qu'avec vous. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  601. Déposez vos douleurs dans le sein d'un homme sensible. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  602. Enfin, est-ce lui, est-ce vous qui avez déchiré le coeur de Florentine ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  603. Je la destinais à mon fils. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  604. Née sans bien, il est vrai, mais belle et vertueuse, élevée au milieu de nous, mon fils, devenu héritier, n'en a-t-il pas assez pour deux ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  605. Que trop, peut-être ; et c'est d'où vient le mal ! (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  606. Mais, comme si le ciel n'eût attendu aussi longtemps que pour me mieux punir d'une imprudence tant pleurée, tout semble s'unir à la fois pour renverser mes espérances. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  607. Mon époux déteste mon fils ; Florestine renonce à lui : aigrie par je ne sais quel motif, elle veut le fuir pour toujours. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  608. Il en montra le malheureux, voilà ce qui est bien certain. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  609. Ciel vengeur ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  610. Après vingt années de larmes et de repentir, me réservez vous à l'horreur de voir ma faute découverte ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  611. Que je sois seule misérable ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  612. Mon_dieu, je ne m'en plaindrai pas ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  613. Mais que mon fils ne porte point la peine d'un crime qu'il n'a pas commis ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  614. Connaissez-vous, Monsieur Bégearss, quelque remède à tant de maux ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  615. Oui, femme respectable, et je venais exprès dissiper vos terreurs. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  616. Quand on craint une chose, tous nos regards se portent vers cet objet trop alarmant : quoi qu'on dise ou qu'on fasse, la frayeur empoisonne tout ; enfin, je tiens la clef de ces énigmes. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  617. L'est-on avec une âme déchirée de remords ? (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  618. Votre époux ne fuit point Léon ; il ne soupçonne rien sur le secret de sa naissance. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  619. Et tous ces mouvements que vous prenez pour de la haine, ne sont que l'effet d'un scrupule. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  620. Ô que je vais vous soulager ! (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  621. Mais enterrez dans ce coeur allégé, le grand mot que je vais vous dire. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  622. Votre secret à vous, c'est la naissance de Léon ! (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  623. Le sien est celle de Florestine. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  624. Il est son tuteur.... et son père. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  625. Jugez de sa frayeur en voyant ces enfants amoureux l'un de l'autre ! (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  626. Ne pouvant dire son secret, ni supporter qu'un tel attachement devînt le fruit de son silence, il est resté sombre, bizarre ; et s'il veut éloigner son fils, c'est pour éteindre, s'il le peut, par cette absence et par ces voeux, un malheureux amour qu'il croit ne pouvoir tolérer. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  627. Source éternelle de bienfaits ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  628. Tu permets qu'en partie je répare la faute involontaire qu'un insensé me fit commettre ; que j'aie de mon côté quelque chose à remettre à cet époux que j'offensai ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  629. Ô Almaviva ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  630. Mon coeur flétri, fermé par vingt années de peines, va se rouvrir enfin pour toi ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  631. Florentine est ta fille, elle me devient chère comme si mon sein l'eût portée ; faisons sans nous parler, l'échange de notre indulgence ! Ô Monsieur Bégearss, achevez ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  632. Mon amie, je n'arrête point ces premiers élans d'un bon coeur ; les émotions de la joie ne sont point dangereuses comme celles de la tristesse ; mais au nom de votre repos, écoutez-moi jusqu'à la fin. 1 (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  633. Parlez, mon généreux ami, vous à qui je dois tout, parlez. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  634. Votre, époux cherchant un moyen de garantir sa Florestine de cet amour, qu'il croit incestueux, m'a proposé de l'épouser ; mais, indépendamment du sentiment profond et malheureux que mon respect pour vos douleurs. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  635. N'en parlons plus. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  636. Quelques mots d'établissement, tournés d'une forme équivoque, ont fait penser à Florestine qu'il était question de Léon. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  637. Son jeune coeur s'en épanouissait quand un valet vous annonça. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  638. Sans m'expliquer depuis sur les vues de son père, un mot de moi, la ramenant aux sévères idées de la fraternité, a produit cet orage, et la religieuse horreur dont votre fils ni vous ne pénétriez le motif. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  639. Il en était bien loin, le pauvre enfant. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  640. Maintenant qu'il vous est connu, devons-nous suivre ce projet d'une union qui répare tout ? (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  641. Il faut s'y tenir, mon ami ; mon coeur et mon esprit sont d'accord sur ce point ; et c'est à moi de la déterminer. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  642. Par-là, nos secrets sont couverts ; nul étranger ne les pénétrera. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  643. Après vingt années de souffrances nous passerons des jours heureux ; et c'est à vous, mon digne ami, que ma famille les devra. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  644. Pour que rien ne les trouble plus, il faut encore un sacrifice, et mon amie est digne de le faire. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  645. las ! (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  646. Je veux les faire tous. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  647. Ces lettres, ces papiers d'un infortuné qui n'est plus, il faudra les réduire en cendres. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  648. Quand cet ami mourant me chargea de vous les faire remettre, son dernier ordre fut qu'il fallait sauver votre honneur, en ne laissant aucune trace de ce qui pouvait l'altérer. (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  649. Vingt ans se sont passés sans que j'aie pu obtenir que ce triste aliment de votre éternelle douleur s'éloignât de vos yeux ; mais, indépendamment du mal que tout cela vous fait, voyez quel danger vous courez ! (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  650. Je ne soupçonne point Suzanne ; mais une femme de chambre instruite que vous conservez ces papiers, ne pourrait-elle pas un jour s'en faire un moyen de fortune ? (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  651. Un seul remis à votre époux, que peut-être il paierait bien cher, vous plongerait dans des malheurs... (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  652. Non, Suzanne a le coeur trop bon.... (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  653. Ma respectable amie, vous avez payé votre dette à la tendresse, à la douleur, à vos devoirs de tous les genres ; et si vous êtes satisfaite de la conduite d'un ami, j'en veux avoir la récompense : il faut brûler tous ces papiers, éteindre tous ces souvenirs, dune faute autant expiée ! (Acte 3, scène 2, BÉGEARSS)
  654. Mais, pour ne jamais revenir sur un sujet si douloureux, j'exige que le sacrifice en soit fait dans ce même instant. (Acte 3, scène 2, B?GEARSS)
  655. Je crois entendre Dieu qui parle ; il m'ordonne de l'oublier, de déchirer le crêpe obscur dont sa mort a couvert ma vie. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  656. Ce qu'il exige en votre nom, mon repentir le conseillait, mais ma faiblesse a combattu. (Acte 3, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  657. Apporte-moi le coffret de mes diamants : non je vais le prendre moi-même ; il te faudrait chercher la clef... (Acte 3, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  658. Monsieur Bégearss, de quoi s'agit-il donc ? (Acte 3, scène 4, SUZANNE)
  659. Toutes les têtes sont renversées ; cette maison ressemble à l'hôpital des fous. (Acte 3, scène 4, SUZANNE)
  660. Madame pleure ; mademoiselle étouffe ; Léon parle de se noyer ; Monsieur est enfermé et ne veut voir personne. (Acte 3, scène 4, SUZANNE)
  661. Pourquoi ce coffre aux diamants inspire-t-il en ce moment tant d'intérêt à tout le monde ? (Acte 3, scène 4, SUZANNE)
  662. Ne montre ici nulle curiosité ! (Acte 3, scène 4, BÉGEARSS)
  663. Tu le sauras dans peu. (Acte 3, scène 4, B?GEARSS)
  664. Suzanne, apporte-nous du feu dans le brasero du boudoir. (Acte 3, scène 5, MADAME ALMAVIVAVA)
  665. Si c'est pour brûler des papiers, la lampe de nuit allumée, est encore là dans l'athénienne. (Acte 3, scène 5, SUZANNE)
  666. Veille à la porte, et que personne n'entre. (Acte 3, scène 5, MADAME ALMAVIVA)
  667. Combien j'ai souhaité pour vous le moment auquel nous touchons ! (Acte 3, scène 6, BÉGEARSS)
  668. Quel jour nous choisissons pour consommer ce sacrifice ! (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  669. Celui de la naissance de mon malheureux fils. (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  670. À cette époque, fous les ans, leur consacrant cette journée, je demandais pardon au ciel, et je m'abreuvais de mes larmes, en relisant ces tristes lettres. (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  671. Je me rendais au moins le témoignage qu'il y eut entre nous plus d'erreur que de crime. (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  672. Faut-il donc brûler tout ce qui me reste de lui ? (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  673. Quoi, madame, détruirez-vous ce fils qui vous le représente ? (Acte 3, scène 6, BÉGEARSS)
  674. Ne lui devez vous pas un sacrifice qui le préserve de mille affreux dangers ? (Acte 3, scène 6, B?GEARSS)
  675. Vous, vous le devez à vous-même, et la sécurité de votre vie entière est attachée peut-être à cet acte imposant ! (Acte 3, scène 6, B?GEARSS)
  676. Monsieur Bégearss, vous l'ouvrez mieux que moi ! (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  677. Que je les lise encore ! (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  678. Non, je ne le permettrai pas. (Acte 3, scène 6, BÉGEARSS)
  679. Seulement la dernière, où traçant ses tristes adieux du sang qu'il répandit pour moi, il m'a donné la leçon du courage dont j'ai tant besoin aujourd'hui. (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  680. Si vous lisez un mot, nous ne brûlerons rien. (Acte 3, scène 6, BEGEARSS)
  681. Offrez au ciel un sacrifice entier, courageux, volontaire, exempt des faiblesses-humaine ; ou si vous n'osez l'accomplir, c'est à moi d'être fort pour vous. (Acte 3, scène 6, BEGEARSS)
  682. Les voilà, toutes dans le feu. (Acte 3, scène 6, BEGEARSS)
  683. Cruel ami ! (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  684. Qu'il m'en reste au moins un lambeau ! (Acte 3, scène 6, MADAME ALMAVIVA)
  685. J'en jetterai la cendré au vent. (Acte 3, scène 6, BÉGEARSS)
  686. C'est monsieur : il me suit, mais amené par Figaro. (Acte 3, scène 7, SUZANNE)
  687. Quel est ce feu, ce coffre, ces papiers ? (Acte 3, scène 7, ALMAVIVA)
  688. Pourquoi ce débat et ces pleurs ? (Acte 3, scène 7, ALMAVIVA)
  689. J'espère, Monsieur, que vous n'exigez pas qu'on s'explique devant vos gens. (Acte 3, scène 7, BÉGEARSS)
  690. J'ignore quel dessein vous fait surprendre ainsi madame ! (Acte 3, scène 7, B?GEARSS)
  691. Quant à moi, je suis résolu de soutenir mon caractère, en rendant un hommage pur à la vérité, quelle qu'elle soit. (Acte 3, scène 7, B?GEARSS)
  692. Mais, Monsieur, rendez-moi du moins la justice de déclarer que je vous ai remis le récépissé du notaire, sur le grand objet de tantôt ! (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  693. Je le fais volontiers, puisque c'est réparer un tort. (Acte 3, scène 7, ALMAVIVA)
  694. Soyez certain, monsieur, que voilà le récépissé. (Acte 3, scène 7, ALMAVIVA)
  695. S'il échappe à l'explication !... (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  696. Il est bien subtil ! (Acte 3, scène 7, SUZANNE)
  697. Je l'ai tué. (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  698. Madame, nous sommes seuls. (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  699. C'est moi qui parlerai ; je subirai cet interrogatoire. (Acte 3, scène 8, BÉGEARSS)
  700. M'avez-vous vu, Monsieur, trahir la vérité dans quelque occasion que ce fût ? (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  701. Je ne dis pas cela. (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  702. Quoique je sois loin d'approuver cette inquisition peu décente, l'honneur m'oblige à répéter ce que je disais à Madame, en répondant à sa consultation. (Acte 3, scène 8, BÉGEARSS)
  703. Tout dépositaire de secrets, ne doit jamais conserver de papiers, s'ils peuvent compromettre un ami qui n'est plus, et qui les mit sous notre garde. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  704. Quelque chagrin qu'on ait à s'en défaire, et quelqu'intérêt même qu'on eût à les garder, le saint respect des morts doit avoir le pas devant tout. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  705. Un accident inopiné, ne peut-il pas en rendre un adversaire possesseur ? (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  706. Qui cherche des conseils timides, ou le soutien d'une faiblesse honteuse, ne doit point s'adresser à moi ! (Acte 3, scène 8, BÉGEARSS)
  707. Vous en avez des preuves l'un et l'autre, et vous sur-tout, Monsieur. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  708. Voilà, sur la demande que m'a faite Madame, et sans chercher à pénétrer ce que contenaient ces papiers, ce qui m'a fait lui donner un conseil, pour la sévère exécution duquel je l'ai vue manquer de courage. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  709. Je n'ai pas hésité d'y substituer le mien, en combattant ses délais imprudents. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  710. Voilà quels étaient nos débats. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  711. Mais quelque chose qu'on en pense, je ne regretterai point ce que j'ai dit, ce que j'ai fait. (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  712. Sainte amitié, tu n'es rien qu'un vain titre, si l'on ne remplit pas tes austères devoirs ! (Acte 3, scène 8, B?GEARSS)
  713. Ô le meilleur des hommes ! (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  714. Madame, il va nous appartenir de plus près ; je lui donne ma Florestine. (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  715. Monsieur, vous ne pouvez pas faire un plus digne emploi du pouvoir que la loi vous donne sur elle. (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  716. Ce choix a mon assentiment, si vous le jugez nécessaire, et le plus tôt vaudra le mieux. (Acte 3, scène 8, ALMAVIVA)
  717. Moi qui lui sers de mère, je vais la préparer à l'auguste cérémonie. (Acte 3, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  718. Mais laisserez-vous votre ami, seul généreux envers ce digne enfant ? (Acte 3, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  719. J'ai du plaisir à penser le contraire. (Acte 3, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  720. Oui, Monsieur, je le crois. (Acte 3, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  721. C'est aujourd'hui la fête de mon fils. (Acte 3, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  722. Je m'attendais à des débats, à des objections sans nombre ; et je la trouve juste, bonne, généreuse envers mon enfant. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  723. Moi qui lui sers de mère, dit-elle.... (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  724. Elle a dans ses actions une dignité qui m'impose, un ton qui brise les reproches, quand on voudrait l'en accabler. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  725. Mais, mon ami, je m'en dois à moi-même pour la surprise que j'ai montrée en voyant brûler ces papiers. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  726. Ce reptile vous a sifflé que j'étais là pour trahir vos secrets ; de si basses imputations n'atteignent point un homme de ma hauteur, je les vois ramper loin de moi. (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  727. N'aviez-vous pas pris malgré moi tous ceux que vous vouliez garder ? (Acte 3, scène 9, B?GEARSS)
  728. Plût au ciel qu'elle m'eût consulté plus tôt, vous n'auriez pas contre elle des preuves sans réplique ! (Acte 3, scène 9, B?GEARSS)
  729. Oui, sans réplique. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  730. Ôtons-les de mon sein, elles me brûlent la poitrine. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  731. Je combattrais avec plus d'avantage en faveur du fils de la loi ; car enfin, il n'est pas comptable du triste sort qui l'a mis dans vos bras. (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  732. Lui, dans mes bras ? (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  733. Il n'est point coupable non plus dans son amour pour Florestine ; et cependant, tant qu'il reste près d'elle, puis-je m'unir à cette enfant, qui peut-être éprise elle-même, ne cédera qu'à son respect pour vous ? (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  734. La délicatesse blessée... (Acte 3, scène 9, B?GEARSS)
  735. Et ta réflexion me décide à le faire partir sur le champ. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  736. Oui, je serai moins malheureux quand ce fatal objet ne blessera plus mes regards. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  737. Mais comment entamer ce sujet avec elle ? (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  738. Voudra-t-elle s'en séparer ? (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  739. Il faudra donc faire un éclat. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  740. Un éclat !... (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  741. Bientôt le divorce accrédité. (Acte 3, scène 9, B?GEARSS)
  742. Moi, publier ma honte ! (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  743. Quelques lâches l'ont fait ; c'est le dernier degré de l'avilissement du siècle. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  744. Que l'opprobre soit le partage de qui donne un pareil scandale, et des fripons qui le provoquent ! (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  745. J'ai fait envers elle, envers Vous, ce que l'honneur me prescrivait. (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  746. Je ne suis point pour les moyens violents, surtout quand il s'agit d'un fils.... (Acte 3, scène 9, B?GEARSS)
  747. Dites, d'un étranger, dont je vais hâter le départ. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  748. N'oubliez pas cet insolent valet. (Acte 3, scène 9, BÉGEARSS)
  749. J'en suis trop las pour le garder. (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  750. Toi, cours, ami, chez mon notaire ; retire avec mon reçu que voici, mes trois millions d'or déposés ; alors tu peux à juste titre être généreux au contrat qu'il nous faut brusquer aujourd'hui. car te voilà bien posssesseur... (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  751. Et ce soir, à minuit, sans bruit, dans la chapelle de Madame.... (Acte 3, scène 9, ALMAVIVA)
  752. Elle me dit : Viens à six heures au cabinet ; c'est le plus sûr pour nous parler.... Je brusque tout dehors, et je rentre en sueur : où est-elle ? (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  753. Parbleu je ne suis point fou. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  754. Je les ai vus sortir d'ici ; Monsieur le tenait sous le bras.... (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  755. Pour un échec, abandonnerons-nous la partie ? (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  756. Mais quel détestable endormeur ! (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  757. Parvenir à brûler les lettres de Madame, pour qu'elle ne voie pas, qu'il en manque ! (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  758. Et se tirer d'un éclaircissement !... (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  759. C'est l'enfer concentré, tel que Milton nous l'a dépeint ! (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  760. J'avais raison tantôt dans ma colère. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  761. Honoré Bégearss est le diable que les Hébreux nommaient Légion ; et si l'on y regardait bien, on verrait le lutin avoir le pied fourchu, seule partie, disait ma mère, que les démons ne peuvent déguiser. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  762. Ma gaieté me revient ; d'abord, parce que j'ai mis l'or du Mexique en sûreté chez Fal, ce qui nous donnera du temps. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  763. Infernal Tartuffe ! (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  764. Grâce au Hasard qui régit tout, à ma tactique, à quelques louis semés, voici qui me promet une lettre de ta main, où, dit-on, tu poses le masque à ne rien laisser désirer. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  765. Le coquin qui l'a lue, en veut cinquante louis.... (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  766. Il les aura, si la lettre les vaut. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  767. Une année de mes gages sera bien employée, si je parviens à détromper un maître à qui nous devons tant. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  768. À demain donc ; car je ne vois pas que rien périclite ce soir... (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  769. Point de délais : courons attacher le pétard ; dormons dessus. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  770. La nuit porte conseil, et demain matin nous verrons qui des deux fera sauter l'autre. (Acte 4, scène 1, FIGARO)
  771. La place est agréable, puisqu'on y retrouve monsieur. (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  772. Ne fût-ce que pour avoir la joie de l'en chasser une autre fois. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  773. De la rancune pour si peu ! (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  774. Vous êtes bien bon d'y songer : chacun n'a-t-il pas sa manie ? (Acte 4, scène 2, B?GEARSS)
  775. Et celle de monsieur est de ne plaider qu'à huis clos ? (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  776. Il n'est pas essentiel qu'un sage entende tout quand il sait si bien deviner. (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  777. Chacun se sert des petits talents que le ciel lui a départis. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  778. Et l'intrigant compte-t-il gagner beaucoup avec ceux qu'il nous montre ici ? (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  779. Ne mettant rien à la partie, j'ai tout gagné si je fais perdre l'autre. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  780. L'autre ; quoi s'il vous plaît ? (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  781. L'autre.... (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  782. Eh parbleu ! (Acte 4, scène 2, B?GEARSS)
  783. Monsieur, l'a dénommé lui-même. (Acte 4, scène 2, B?GEARSS)
  784. On verra le jeu de monsieur. (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  785. Ce n'est pas de ces coups brillants qui éblouissent la galerie. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  786. Mais, « Chacun pour soi, dieu pour tous », comme a dit Salomon. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  787. Belle sentence ! (Acte 4, scène 2, BÉGEARSS)
  788. N'a-t-il pas dit aussi, « Le soleil luit pour tout le monde » ? (Acte 4, scène 2, B?GEARSS)
  789. Oui, en dardant sur le serpent, prêt à mordre la main de son imprudent bienfaiteur. (Acte 4, scène 2, FIGARO)
  790. Il ne farde plus ses desseins. (Acte 4, scène 3, BÉGEARSS)
  791. Notre homme est fier ; bon signe ; il ne sait rien des miens. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  792. Il aurait la mine bien longue, s'il était instruit qu'à minuit.... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  793. Le voici. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  794. « Reçu de Monsieur Fal, notaire, les trois millions d'or spécifiés dans le bordereau ci-dessus. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  795. À Paris, le... ALMAVIVA. » (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  796. C'est bon ; je tiens la pupille et l'argent. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  797. Mais, ce n'est point assez ; cet homme est faible, il ne finira rien pour le reste de sa fortune. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  798. Sa femme lui en impose ; il la craint, l'aime encore... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  799. Elle n'ira point au couvent si je ne les mets aux prises, et ne les force à s'expliquer brutalement. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  800. Diable ! (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  801. En précipitant trop les choses, on se précipite avec elles. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  802. Il sera temps demain, quand j'aurai bien serré le doux lien sacramental qui va les enchaîner à moi. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  803. Maudite joie qui me gonfles le coeur, ne peux-tu donc te contenir ? (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  804. Elle m'étouffera, la fougueuse, ou me livrera comme un sot, si je ne la laisse un peu s'évaporer pendant que je suis seul ici. Sainte et douce crédulité ! (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  805. L'époux le doit la magnifique dot. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  806. le déesse de la nuit, il te devra bientôt sa froide épouse. Fortune ! (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  807. Qui chantera l'épithalame ? (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  808. Le seul poète en état de le composer dignement ?... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  809. Pourquoi l'appelez-vous Bégearss ? N'est-il donc pas plus d'à moitié le seigneur Almaviva ? (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  810. Encore un pas, Bégearss, et tu l'es tout-à-fait. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  811. Qui, mais il faut auparavant... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  812. Ce Figaro pèse sur ma poitrine ; car c'est lui qui l'a fait venir... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  813. Le moindre trouble me perdrait... (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  814. Ce valet-là me porterait malheur ! (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  815. C'est le plus clairvoyant coquin ! (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  816. Allons, allons, qu'il parte avec son pupille errant. (Acte 4, scène 3, B?GEARSS)
  817. Ce n'est pas lui. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  818. Quelle surprise ! (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  819. On se croit seule ici. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  820. Puisque je t'y rencontre, un mot avant le comité. (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  821. Que parlez-vous de comité ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  822. Réellement depuis deux ans on n'entend plus du tout le langage de ce pays. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  823. Ce comité, ma chère, est une conférence entre ta maîtresse, son fils, notre jeune pu pille et moi, sur le grand objet que tu sais. (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  824. Après la scène que j'ai vue, osez-vous encore l'espérer ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  825. Oser l'espérer ! (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  826. Non ; mais seulement je l'épouse ce soir. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  827. Malgré son amour pour Léon ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  828. Bonne femme ! Qui me disais, « Si vous faites cela, monsieur... » (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  829. Qui eût pu l'imaginer ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  830. Parle-t-on ? (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  831. Toi qui vis dans l'intérieur, qui as l'honneur des confidences, y pense-t-on du bien de moi ? (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  832. Car c'est-là le point important. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  833. L'important serait de savoir quel talisman vous employez pour dominer tous les esprits ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  834. Monsieur ne parle de vous qu'avec enthousiasme. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  835. Ma maîtresse vous porte aux nues ; son fils n'a d'espoir qu'en vous seul ; notre pupille vous révère... (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  836. Au milieu du désordre affreux que vous entretenez ici, vous seul êtes calme et tranquille. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  837. Il me semble entendre un génie qui fait tout mouvoir à son gré. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  838. Mon enfant, rien n'est plus aisé. (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  839. D'abord, il n'est que deux pivots sur qui roule tout dans le monde, la morale et la politique. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  840. La morale, tant soit peu mesquine, consiste à être juste et vrai : elle est, dit-on, la clef de quelques vertus routinières. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  841. Quant à la politique ? (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  842. C'est l'art de créer des faits, de dominer, en se jouant, les événements et les hommes. (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  843. L'intérêt est son but ; l'intrigue son moyen : toujours sobre de vérités, ses vastes et riches conceptions sont un prisme qui éblouit. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  844. Aussi profonde que l'Etna, elle brûle et gronde longtemps avant d'éclater au-dehors ; mais alors rien ne lui résiste : elle exige de hauts talents. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  845. Le scrupule seul peut lui nuire : c'est le secret des négociateurs. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  846. Si la morale ne vous échauffe pas, l'autre, en revanche, excite en vous un assez vif enthousiasme. (Acte 4, scène 4, SUZANNE)
  847. Ce n'est pas elle : c'est toi ; ta comparaison d'un génie.... (Acte 4, scène 4, BÉGEARSS)
  848. Léon vient ; laisse-nous. (Acte 4, scène 4, B?GEARSS)
  849. Qu'est-il arrivé, jeune ami ? (Acte 4, scène 5, BÉGEARSS)
  850. Mon père vient de me signifier, avec une dureté !.... que j'eusse à faire, sous deux jours, tous les apprêts de mon départ. (Acte 4, scène 5, LÉON)
  851. Point d'autre train, dit-il, que Figaro qui m'accompagne, et un valet qui courra devant nous. (Acte 4, scène 5, L?ON)
  852. Cette conduite est en effet biZarre pour qui ne sait pas son secret ; mais nous qui l'avons pénétré, notre devoir est de le plaindre. (Acte 4, scène 5, BÉGEARSS)
  853. Ce voyage est le fruit d'une frayeur bien excusable ! (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  854. Malte et vos voeux ne sont que le prétexte ; un amour qu'il redoute est son véritable motif. (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  855. Mais, mon ami, puisque vous l'épousez. (Acte 4, scène 5, LÉON)
  856. Si son frère le croit utile à suspendre un fâcheux départ. (Acte 4, scène 5, BÉGEARSS)
  857. Je ne verrais qu'un seul moyen... (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  858. Dites-le moi. (Acte 4, scène 5, LÉON)
  859. Ce serait que madame votre mère vainquît cette timidité qui l'empêche, avec lui, d'avoir une opinion à elle ; car sa douceur vous nuit bien plus que ne ferait un caractère trop ferme. (Acte 4, scène 5, BÉGEARSS)
  860. Supposons qu'on lui ait donné quelque prévention injuste, qui a le droit, comme une mère, de rappeler un père à la raison ? (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  861. Engagez-la de le tenter... (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  862. Non pas aujourd'hui, mais.... demain, sans y mettre de faiblesse. (Acte 4, scène 5, B?GEARSS)
  863. Mon ami, vous avez raison ! cette crainte est son vrai motif. Sans doute il n'y a que ma mère qui puisse Je faire changer. La voici qui vient avec celle. que je n'ose plus adorer. (Acte 4, scène 5, LÉON)
  864. Rendez-la bienheureuse ! (Acte 4, scène 5, L?ON)
  865. En lui parlant tous les jours de son frère. (Acte 4, scène 5, BÉGEARSS)
  866. Madame, et vous, Mademoiselle, je vous laisse avec cet ami ; je confirme d'avance tout ce qu'il va vous dire. (Acte 4, scène 6, BÉGEARSS)
  867. las ! (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  868. Ne pensez point au bonheur que j'aurais de vous appartenir à tous : votre repos doit seul vous occuper. (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  869. Je n'y veux concourir que sous la forme que vous adopterez. (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  870. Mais, soit que Mademoiselle accepte ou non mes offres, recevez ma déclaration, que toute la fortune dont je viens d'hériter lui, est destinée de ma part, dans un contrat, ou par un testament ; je vais en faire dresser les actes : Mademoiselle choisira. (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  871. Après ce que je viens de dire, il ne conviendrait pas que ma présence ici gênât un parti qu'elle doit prendre en toute liberté ; mais, quel qu'il soit, ô mes amis ! (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  872. Sachez qu'il est sacré pour moi. (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  873. Je l'adopte sans restriction. (Acte 4, scène 6, B?GEARSS)
  874. C'est un ange envoyé du ciel pour réparer tous nos malheurs. (Acte 4, scène 7, MADAME ALMAVIVA)
  875. Ô Floretine ! (Acte 4, scène 7, LÉON)
  876. Il faut céder ; ne pouvant être l'un à l'autre, nos premiers élans de douleurs nous avaient fait jurer de n'être jamais à personne ; j'accomplirai ce serment pour nous deux. (Acte 4, scène 7, L?ON)
  877. Florestine, épouse Bégearss ; ses procédés l'en rendent digne ; et puisque cet hymen fait le bonheur de ton parrain, il faut l'achever aujourd'hui. (Acte 4, scène 8, MADAME ALMAVIVA)
  878. Nous, mon fils, ne sachons jamais ce que nous devons ignorer. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  879. Tu pleures, Florestine ! (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  880. Comment soutenir autant d'assaut dans un seul jour ? (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  881. À peine j'apprends qui je suis, qu'il faut renoncer à moi-même, et me livrer... (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  882. Je meurs de douleur et d'effroi. (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  883. Dénuée d'objections contre monsieur Bégearss, je sens mon coeur à l'agonie, en pensant qu'il peut devenir... (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  884. Cependant il le faut ; il faut me sacrifier au bien de ce frère chéri, à son bonheur.... que je ne puis plus faire. (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  885. Vous dites que je pleure ! (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  886. Je fais plus pour lui que si je lui donnais ma vie. (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  887. Ils sont bien malheureux ! (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  888. Ma Florestine, je t'adopte. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  889. Si tu savais à quel point tu m'es chère ! (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  890. Tu seras heureuse, ma fille, et du bonheur de la vertu. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  891. Celui-là peut dédommager des autres. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  892. Mais croyez-vous, Madame, que mon dévouement le ramène à Léon, à son fils ? (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  893. Car il ne faut pas se flatter ; son injuste prévention va quelquefois jusqu'à la haine. (Acte 4, scène 9, FLORESTINE)
  894. Chère fille, j'en ai l'espoir. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  895. C'est l'avis de monsieur Bégearss : il me l'a dit. (Acte 4, scène 9, LÉON)
  896. Mais il m'a dit aussi qu'il n'y a que maman qui puisse opérer ce miracle ; aurez-vous donc la force de lui parler en ma faveur ? (Acte 4, scène 9, L?ON)
  897. Je l'ai tenté souvent, mon fils, mais sans aucun fruit apparent. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  898. La crainte de le contrarier, vous a empêchée d'user de la juste influence que vous donne votre vertu et le respect profond dont vous êtes entourée. (Acte 4, scène 9, LÉON)
  899. Si vous lui parliez avec force il ne vous résisterait pas. (Acte 4, scène 9, L?ON)
  900. Vous le croyez, mon fils ? (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  901. Je vais l'essayer devant vous. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  902. Vos reproches m'affligent presque autant que son injustice. Mais, pour que vous ne gêniez pas le bien que je dirai de vous, mettez-vous dans mon cabinet ; vous m'entendrez de là plaider une cause si juste ; vous n'accuserez plus une mère de manquer d'énergie, quand il faut défendre son fils ! (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  903. Floresta, la décence ne te permet pas de rester. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  904. Va t'enfermer ; demande au ciel qu'il m'accorde quelque succès, et rende enfin la paix à ma famille désolée. (Acte 4, scène 9, MADAME ALMAVIVA)
  905. Elle a sonné. (Acte 4, scène 10, SUZANNE)
  906. Madame, vous me faites trembler ! (Acte 4, scène 10, SUZANNE)
  907. Ciel ! (Acte 4, scène 10, SUZANNE)
  908. Que va-t-il donc se passer ? (Acte 4, scène 10, SUZANNE)
  909. Fais ce que je te dis, Suzanne, et ne prends nul souci du reste. (Acte 4, scène 10, MADAME ALMAVIVA)
  910. Vous allez voir, mon fils, si votre mère est faible en défendant vos intérêts ; mais laissez-moi me recueillir, me préparer par la prière à cet important plaidoyer. (Acte 4, scène 11, MADAME ALMAVIVA)
  911. Ce moment me semble terrible comme le jugement dernier ! (Acte 4, scène 12, MADAME ALMAVIVA)
  912. Ô mon_Dieu, donnez-moi la force de frapper au coeur d'un époux ! (Acte 4, scène 12, MADAME ALMAVIVA)
  913. Vous seul connaissez les motifs qui m'ont toujours fermé la bouche ! (Acte 4, scène 12, MADAME ALMAVIVA)
  914. S'il ne s'agissait du bonheur de mon fils, vous savez, ô mon_Dieu, si j'oserais dire un seul mot pour moi ! (Acte 4, scène 12, MADAME ALMAVIVA)
  915. Mais enfin, s'il est vrai qu'une faute pleurée vingt ans ait obtenu de vous un pardon généreux, comme un sage ami m'en assure ; ô mon_dieu, donnez-moi la force de frapper au coeur d'un époux ! (Acte 4, scène 12, MADAME ALMAVIVA)
  916. J'ai cru, Monsieur, que nous serions plus libres dans ce cabinet que chez vous. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  917. M'y voilà, Madame, parlez. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  918. Vous savez qu'en parlant je ne saurais tenir en place. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  919. Il s'agit de mon fils.... Monsieur. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  920. De votre fils, Madame ? (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  921. Quel autre intérêt pourrait vaincre ma répugnance à engager un entretien que vous ne recherchez jamais ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  922. Mais je viens de le voir dans un état à faire compassion ; l'esprit troublé, le coeur serré de l'ordre que vous lui donnez de partir sur le champ ; surtout du ton de dureté qui accompagne cet exil. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  923. Comment a-t il encouru la disgrâce d'un p..... d'un homme si juste ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  924. Depuis qu'un exécrable duel nous a ravi notre autre fils.... (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  925. Celui-ci qui jamais ne dût connaître le chagrin, a redoublé de soins et d'attentions pour adoucir l'amertume des nôtres. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  926. Le caractère emporté de son frère, son désordre, ses goûts et sa conduite déréglée, nous en donnaient souvent de bien cruels. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  927. Le ciel sévère, mais sage en ses décrets, en nous privant d'un tel enfant, nous en a peut-être épargne de plus cuisants pour l'avenir. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  928. Mais enfin celui qui nous reste, a-t-il jamais manqué à ses devoirs ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  929. Jamais le plus léger reproche fut-il mérité de sa part ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  930. Exemple des hommes de son âge, il a l'estime universelle, il est aimé, recherché, consulté. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  931. Son p..... protecteur naturel, mon époux seul, paraît avoir les yeux fermés sur un mérite transcendant, dont l'éclat frappe tout le monde. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  932. En tout autre sujet, Monsieur, je tiendrais à fort grand honneur de vous soumettre mon avis, de modeler ma faible opinion sur la vôtre : mais il s'agit.... d'un fils.... (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  933. Quand il avait un frère aîné, l'orgueil d'un très grand nom le condamnant au célibat, l'ordre de Malte était son sort. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  934. Le préjugé semblait alors couvrir l'injustice de ce partage entre deux fils.... égaux en droits.... (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  935. Mais, depuis deux années qu'un accident affreux... les lui a tous transmis, n'est-il pas étonnant que vous n'ayez rien entrepris pour le relever de ses voeux ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  936. Il est de notoriété que vous n'avez quitté l'Espagne que pour dénaturer vos biens par la vente ou par des échanges. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  937. Si c'est pour l'en priver, Monsieur, la haine ne va pas plus loin ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  938. Puis, vous le chassez de chez vous, et semblez lui fermer la maison p..... par vous habitée. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  939. Permettez-moi de vous le dire, un traitement aussi étrange est sans excuse aux yeux de la raison. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  940. Qu'a-t-il fait pour le mériter ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  941. Ce qu'il a fait ? (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  942. Ce qu'il a fait, Madame ? (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  943. Et c'est vous qui le demandez ! (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  944. Puisque vous avez provoqué l'explosion du ressentiment qu'un respect humain enchaînait, vous entendrez son arrêt et le vôtre. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  945. Vous demandez ce qu'il a fait ? (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  946. Rappelez vous, femme perfide, ce que vous avez fait vous-même ; et comment, rececevant un adultère dans vos bras, vous avez mis, dans ma maison cet enfant étranger que vous osez nommer mon fils. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  947. Laissez-moi m'enfuir, je vous prie. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  948. Non, vous ne fuirez pas ; vous n'échapperez point à la conviction qui vous presse. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  949. Connaissez-vous cette écriture ? Elle est tracée de votre main coupable ; et ces caractères sanglants qui lui servirent de réponse ?... (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  950. Non non, vous entendrez les traits que j'en ai soulignés ! (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  951. « Malheureux insensé ! (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  952. Notre sort est rempli. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  953. Votre crime, le mien reçoit sa punition. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  954. Aujourd'hui, jour de Saint-Léon patron de ce lieu et le vôtre, je viens de mettre au monde un fils, mon opprobre et mon désespoir. » (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  955. Et cet enfant est né le jour de Saint-Léon, plus de dix mois après mon départ pour la Vera-Cruz. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  956. Grand dieu, tu ne permets donc pas que le crime le plus caché demeure toujours impuni ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  957. .... Et de la main du corrupteur. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  958. « L'ami qui vous rendra ceci, quand je ne serai plus, est sûr. » (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  959. Frappe, mon_Dieu, car je l'ai mérité ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  960. « Si la mort d'un infortuné vous inspirait un reste de pitié, parmi les noms qu'on va donner à ce fils héritier d'un autre. » (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  961. Accepte l'horreur que j'éprouve, en expiation de ma faute ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  962. « Puis-je espérer que le nom de Léon » (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  963. Et ce fils s'appelle Léon ! (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  964. Mon crime fut bien grand, s'il égala ma punition ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  965. Que la volonté s'accomplisse ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  966. Et couverte de cet opprobre, vous osez me demander compte de mon éloignement pour lui ? (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  967. Qui suis-je pour m'y opposer, lorsque ton bras s'appesantit ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  968. Et lorsque vous plaidez pour l'enfant de ce malheureux, vous avez au bras mon portrait. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  969. Monsieur, Monsieur, je le rendrai ; je sais que je n'en suis pas digne. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  970. Ciel ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  971. Que m'arrive-t-il ? (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  972. Je perds la raison ; ma conscience troublée fait naître des fantômes. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  973. Ce n'est plus vous, c'est lui qui me fait signe de le suivre, d'aller le rejoindre au tombeau. (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  974. Ombre terrible, éloigne-toi ! (Acte 4, scène 13, MADAME ALMAVIVA)
  975. J'ai passé la mesure.... elle se trouve mal.... Ah dieux ! courons lui chercher du secours. (Acte 4, scène 13, ALMAVIVA)
  976. Ma mère, c'est moi qui te donne la mort ! (Acte 4, scène 14, LÉON)
  977. Et son fils ! (Acte 4, scène 15, ALMAVIVA)
  978. Elle est morte. (Acte 4, scène 15, LÉON)
  979. Je ne lui survivrai pas. (Acte 4, scène 15, L?ON)
  980. Des sels ! (Acte 4, scène 15, ALMAVIVA)
  981. Des sels ! (Acte 4, scène 15, ALMAVIVA)
  982. Suzanne, un million, si vous la sauvez. (Acte 4, scène 15, ALMAVIVA)
  983. Ô malheureuse mère ! (Acte 4, scène 15, LÉON)
  984. Madame, aspirez ce flacon. (Acte 4, scène 15, SUZANNE)
  985. Soutenez-la, monsieur ; je vais tâcher de la desserrer. (Acte 4, scène 15, SUZANNE)
  986. J'aurais dû la ménager. (Acte 4, scène 15, ALMAVIVA)
  987. Elle est morte ! (Acte 4, scène 15, LÉON)
  988. Elle est morte ! (Acte 4, scène 15, L?ON)
  989. C'est vous qui la serez mourir. (Acte 4, scène 16, FIGARO)
  990. Non, elle ne l'est pas ; ce n'est qu'une suffocation ; le sang qui monte avec violence. (Acte 4, scène 16, FIGARO)
  991. Sans perdre de temps il faut la soulager. (Acte 4, scène 16, FIGARO)
  992. Je vais chercher ce qu'il me faut. (Acte 4, scène 16, FIGARO)
  993. Des ailes, Figaro, ma fortune est à toi. (Acte 4, scène 16, ALMAVIVA)
  994. J'ai bien besoin de vos promesses, lorsque madame est en péril. (Acte 4, scène 16, FIGARO)
  995. Si l'on pouvait la faire respirer... (Acte 4, scène 17, LÉON)
  996. Rends moi ma malheureuse mère !... (Acte 4, scène 17, L?ON)
  997. La voici qui revient... (Acte 4, scène 17, L?ON)
  998. Madame, allons, madame... (Acte 4, scène 17, SUZANNE)
  999. Ô ciel ! (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1000. Entre mes juges ; entre mon époux et mon fils ! (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1001. Tout est connu.... et criminelle envers tous deux... (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1002. Vengez-vous l'un et l'autre : il n'est plus de pardon pour moi. (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1003. Mère coupable, épouse indigne ! (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1004. J'ai mis l'horreur dans ma famille ; j'allumai la guerre intestine entre le père et les enfants. (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1005. Ciel juste ! (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1006. Il fallait bien que ce crime fût découvert : puisse ma mort expier mon forfait ! (Acte 4, scène 17, MADAME ALMAVIVA)
  1007. Non, revenez à vous ; votre douleur a déchiré mon âme. (Acte 4, scène 17, ALMAVIVA)
  1008. Asseyons-la, Léon, mon fils ! (Acte 4, scène 17, ALMAVIVA)
  1009. Suzanne, asseyons-la. (Acte 4, scène 17, ALMAVIVA)
  1010. Elle a repris sa connaissance ? (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1011. Un moment ; calmez-vous. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1012. Son état n'est plus si pressant. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1013. Elle m'avait fort effrayé. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1014. Allons, Madame, du courage. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1015. Monsieur, vous que je n'outragerai plus en vous donnant un autre nom, reprenez vos titres, vos biens ; je n'y avais nul droit : hélas ! (Acte 4, scène 18, LÉON)
  1016. Je l'ignorais. (Acte 4, scène 18, L?ON)
  1017. Mais, par pitié, n'écrasez point, d'un déshonneur public, cette infortunée, qui fut vôtre.... (Acte 4, scène 18, L?ON)
  1018. Une erreur expiée par vingt années de larmes, est-elle encore un crime alors qu'on fait justice ? (Acte 4, scène 18, L?ON)
  1019. Un couvent sera sa retraite ; et moi, sous mon nom de Léon, sous le simple habit d'un soldat, je défendrai la liberté de notre nouvelle patrie : inconnu, je mourrai pour elle, ou je la servirai en zélé citoyen. (Acte 4, scène 18, LÉON)
  1020. Léon, mon cher enfant, ton courage me rend la vie. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1021. Je puis encore la supporter, puisque mon fils a la vertu de ne pas détester sa mère. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1022. Cette fierté dans le malheur sera ton noble patrimoine. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1023. Il m'épousa sans biens ; n'exigeons rien de lui : le travail de mes mains soutiendra ma faible existence ; et toi, tu serviras l'État. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1024. C'est moi qui suis le vrai coupable ! (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1025. De combien de vertus je privais ma triste vieillesse !... (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1026. Vous en serez enveloppé. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1027. Florestine et Bégearss vous restent ; Floresta, votre fille, l'enfant chéri de votre coeur.... (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1028. Qui vous l'a dit ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1029. Monsieur, donnez-lui tous vos biens : mon fils et moi n'y mettrons point d'obstacle : son bonheur nous consolera. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1030. Apprenez-moi comment vous êtes possesseur d'une terrible lettre que je croyais brûlée avec les autres. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1031. Quelqu'un m'a-t-il trahie ? (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1032. Oui, l'infâme Bégearss : je l'ai surpris tantôt qui la remettait à Monsieur. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1033. Non, je la dois au seul hasard. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1034. Ce matin, lui et moi, pour un tout autre objet, nous examinions votre écrin, sans nous douter qu'il y eût un double fond. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1035. Dans le débat, et sous ses doigts, le secret s'est ouvert soudain, à son très grand étonnement ; il a cru le coffret brisé. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1036. C'est lui qui l'a fait faire ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1037. Est-il possible ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1038. Il est trop vrai ! (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1039. Des papiers frappent nos regards : il en ignorait l'existence ; et quand j'ai voulu les lui lire, il a refusé de les voir. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1040. Il les a lus cent fois avec Madame ! (Acte 4, scène 18, SUZANNE)
  1041. Est-il vrai ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1042. Les connaissait-il ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1043. Ce fut lui qui me les remit, qui les apporta de l'armée, lorsqu'un infortuné mourut. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1044. C'est lui ! (Acte 4, scène 18, FIGARO, MADAEM ALMAVIVA, SUZANNE)
  1045. Scélératesse infernale ! (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1046. Avec quel art il m'avait engagé ! (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1047. Vous le croyez ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1048. Mais, pour en être plus certains, déchirons le voile en entier. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1049. Par qui savez-vous donc ce qui touche ma Florestine ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1050. Lui seul m'en a fait confidence. (Acte 4, scène 18, MADAME ALMAVIVA)
  1051. Il me l'a dit sous le secret. (Acte 4, scène 18, LÉON)
  1052. Il me l'a dit aussi. (Acte 4, scène 18, SUZANNE)
  1053. Et moi, j'allais la lui donner ! (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1054. Plus d'un tiers y serait déjà, si je n'avais porté, sans vous le dire, vos trois millions d'or en dépôt chez Monsieur Fal. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1055. Vous alliez l'en rendre maître ; heureusement que je m'en suis douté. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1056. Qu'un scélérat vient de m'enlever, pour en aller toucher la somme. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1057. Si l'argent est remis, tout ce que j'ai fait est perdu. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1058. Je cours chez Monsieur Fal. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1059. Dieu veuille qu'il ne soit pas trop tard ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1060. Le traître n'y peut être encore. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1061. S'il a perdu un temps, nous le tenons : j'y cours. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1062. Que le fatal secret dont ce moment vient de t'instruire reste enseveli dans ton sein. (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1063. Il y a vingt ans qu'il est dans ce sein-là, et dix que je travaille à empêcher qu'un monstre n'en abuse : attendez surtout mon retour, avant de prendre aucun parti. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1064. Penserait-il se disculper ? (Acte 4, scène 18, ALMAVIVA)
  1065. Il fera tout pour le tenter ; (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1066. mais voici le préservatif. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1067. Lisez le contenu de cette épouvantable lettre : le secret de l'enfer est là. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1068. Vous me saurez bon gré d'avoir tout fait pour me la procurer. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1069. Des gouttes à ta maîtresse ; tu sais comment je les prépare ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1070. Passez-la sur sa chais longue ; et le plus grand calme autour d'elle. (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1071. Monsieur, au moins ne recommencez pas : elle s'éteindrait dans nos mains ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1072. Vous l'entendez, Madame ? (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1073. Le voilà dans son caractère ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1074. Je l'ai toujours dit de lui : La colère chez les bons coeurs, n'est qu'un besoin pressant de pardonner ! (Acte 4, scène 18, FIGARO)
  1075. Il fait trop chaud, Maman, dans l'appartement intérieur. (Acte 5, scène 1, LÉON)
  1076. Pleurer encore ? (Acte 5, scène 1, ALMAVIVA)
  1077. Laissez-moi verser des larmes de soulagement ! (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1078. Cette infâme lettre surtout... (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1079. Marié en Irlande, il épousait ma fille ! et tout mon bien placé sur la banque de Londres eût fait vivre un repaire affreux, jusqu'à la mort du dernier de nous. tous ! Eh ! qui sait, grand Dieu ! quels moyens.... (Acte 5, scène 1, ALMAVIVA)
  1080. Calmez-vous. (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1081. Mais il est temps de faire descendre Florestine. (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1082. Elle avait le coeur si serré de ce qui devait lui arriver ! (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1083. Va la chercher, Suzanne, et ne l'instruis de rien. (Acte 5, scène 1, MADAME ALMAVIVA)
  1084. Ce que j'ai dit à Figaro, Suzanne, était pour vous. comme pour lui. (Acte 5, scène 1, ALMAVIVA)
  1085. Monsieur, celle qui vit Madame pleurer, prier pendant vingt ans, a trop gémi de ses douleurs pour rien faire qui les accroisse ! (Acte 5, scène 1, SUZANNE)
  1086. Séchez vos pleurs ; et maudit soit qui vous affligera ! (Acte 5, scène 2, ALMAVIVA)
  1087. Mon fils, embrasse les genoux de ton généreux protecteur ; rends-lui grâce pour ta mère. (Acte 5, scène 2, MADAME ALMAVIVA)
  1088. Oublions le passé, Léon. (Acte 5, scène 2, ALMAVIVA)
  1089. Gardons-en le silence, et n'émouvons plus votre mère. (Acte 5, scène 2, ALMAVIVA)
  1090. Figaro demande du calme. (Acte 5, scène 2, ALMAVIVA)
  1091. Respectons surtout la jeunesse de Florestine, en lui cachant soigneusement les causes de cet accident ! (Acte 5, scène 2, ALMAVIVA)
  1092. Rien que d'agréable à t'apprendre ; et ton parrain va t'en instruire. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1093. las ! (Acte 5, scène 3, ALMAVIVA)
  1094. Ma Florestine, je frémis du péril où j'allais plonger ta jeunesse. (Acte 5, scène 3, ALMAVIVA)
  1095. Grâce au ciel qui dévoile tout, tu n'épouseras point Bégearss ; non, tu ne seras point la femme du plus épouvantable ingrat.... (Acte 5, scène 3, ALMAVIVA)
  1096. Ciel ! (Acte 5, scène 3, FLORESTINE)
  1097. Léon !... (Acte 5, scène 3, FLORESTINE)
  1098. Ma soeur, il nous a tous joués ! (Acte 5, scène 3, LÉON)
  1099. Il nous trompait ; il trompait les uns par les autres ; et tu étais le prix de ses horribles perfidies : je vais le chasser de chez moi. (Acte 5, scène 3, ALMAVIVA)
  1100. L'instinct de ta frayeur te servait mieux que nos lumières. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1101. Aimable enfant ! (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1102. Rends grâce au ciel qui te sauve d'un tel danger. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1103. Il nous a joués ! (Acte 5, scène 3, LÉON)
  1104. Monsieur, il m'appelle sa soeur ! (Acte 5, scène 3, FLORESTINE)
  1105. Oui, Floresta, tu es à nous. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1106. C'est là notre secret chéri. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1107. Voilà ton père ; voilà ton frère ; et moi, je suis ta mère, pour la vie. (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1108. Garde-toi de l'oublier jamais ! (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1109. Almaviva ! (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1110. N'est-ce pas qu'elle est ma fille ? (Acte 5, scène 3, MADAME ALMAVIVA)
  1111. Et lui, mon fils ; voilà nos deux enfants ! (Acte 5, scène 3, ALMAVIVA)
  1112. Malédiction ! (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1113. Il a le porte-feuille. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1114. J'ai vu le traître l'emporter, quand je suis entré chez monsieur. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1115. Ô, monsieur Fal ! (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1116. Il est resté plus d'une heure avec moi ; m'a fait achever le contrat, y insérer la donation qu'il fait. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1117. Puis il m'a remis mon reçu, au bas duquel était le vôtre, en me disant que la somme est à lui, quelle est un fruit d'hérédité, qu'il vous l'a remise en confiance. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1118. Ô scélérat ! (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1119. Il n'oublie rien ! (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1120. Que de trembler sur l'avenir. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1121. Avec ces éclaircissements, ai-je pu refuser le porte-feuille qu'il exigeait ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1122. Ce sont trois millions au porteur. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1123. Si vous rompez le mariage, et qu'il veuille garder l'argent, c'est un mal presque sans remède. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1124. Que tout l'or du monde périsse, et que je sois débarrassé de lui ! (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1125. Dussé-je être pendu, il n'en gardera pas une obole ! (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1126. Veille au dehors, Suzanne. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1127. Avez-vous un moyen de lui faire avouer devant de bons témoins, qu'il tient ce trésor de monsieur ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1128. Sans cela, je défie qu'on puisse le lui arracher ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR FAL)
  1129. S'il apprend par son Allemand ce qui se passe dans l'hôtel, il n'y rentrera plus. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1130. Qu'il garde le reste ! (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1131. Lui laisser par dépit l'héritage de vos enfants ! (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1132. Ce n'est point vertu, c'est faiblesse. (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1133. Qu'obtiendra donc de vous l'attachement, si vous payez ainsi la perfidie ? (Acte 5, scène 4, FIGARO)
  1134. Mais, l'entreprendre sans succès ; c'est lui ménager un triomphe.... (Acte 5, scène 4, ALMAVIVA)
  1135. On ne peut plus se concerter ; mais si vous m'écoutez et me secondez tous, pour lui donner une sécurité profonde ; j'engage ma tête au succès. (Acte 5, scène 6, FIGARO)
  1136. Vous allez lui parler du porte-feuille et du contrat ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR FAL)
  1137. Non pas ; il en sait trop pour l'entamer si brusquement. (Acte 5, scène 6, FIGARO)
  1138. Il faut l'amener de plus loin à faire un aveu volontaire. (Acte 5, scène 6, FIGARO)
  1139. Feignez de vouloir me chasser. (Acte 5, scène 6, FIGARO)
  1140. Ce n'est qu'une humiliation de plus. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1141. Puisque vous attachez à l'aveu de mes torts, le pardon que je sollicite, j'espère que monsieur ne sera pas moins généreux. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1142. Qu'y a-t-il donc ? Je vous trouve assemblés ! (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1143. Et Monsieur Fal ? (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1144. Puisque la feinte est inutile, achevons mes tristes aveux. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1145. Oui, pour nuire à monsieur Bégearss, je répète, avec confusion, que je me suis mis à l'épier, le suivre et le troubler partout : (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1146. car Monsieur n'avait pas sonné lorsque je suis entré chez lui, pour savoir ce qu'on y faisait du coffre aux brillants de Madame, que j'ai trouvé là tout ouvert. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1147. Quelle audace ! (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1148. C'est ainsi, que sachant Madame enfermée avec lui, pour brûler de certains papiers dont je connaissais l'importance, je vous ai fait venir subitement. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1149. Vous l'ai-je dit ? (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1150. Enfin, vous voyant tous d'accord, j'avoue que j'ai fait l'impossible pour provoquer entre madame et vous la vive explication, qui n'a pas eu la fin que j'espérais... (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1151. Finissez-vous ce plaidoyer ? (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1152. las ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1153. Je n'ai plus rien à dire, puisque c'est cette explication qui a fait chercher monsieur Fal pour finir ici le contrat. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1154. L'heureuse étoile de monsieur a triomphé de tous mes artifices.... (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1155. Cher ami, je ne comptais guère vous avoir tant d'obligations ! (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1156. Voir mon bonheur accéléré par le coupable effort destiné à me le ravir ! (Acte 5, scène 7, B?GEARSS)
  1157. Quelle leçon ! (Acte 5, scène 7, B?GEARSS)
  1158. Marchons avec candeur dans les sentiers de la vertu. (Acte 5, scène 7, B?GEARSS)
  1159. Voyez que tôt ou tard l'intrigue est la perte de son auteur. (Acte 5, scène 7, B?GEARSS)
  1160. C'est là votre arrêt... j'y souscris. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1161. Monsieur Bégearss, je vous le dois. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1162. Mais je vois monsieur Fal pressé d'achever un contrat... (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1163. Les articles m'en sont connus. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1164. Hors celui-ci. (Acte 5, scène 7, MONSIEUR FAL)
  1165. Je vais vous lire la donation que monsieur fait. (Acte 5, scène 7, MONSIEUR FAL)
  1166. « Et pour donner à la demoiselle future épouse, une preuve non équivoque de son attachement pour elle ; ledit futur époux lui fait donation entière de tous les grands biens qu'il possède, consistant aujourd'hui, (Acte 5, scène 7, MONSIEUR FAL)
  1167. ( ainsi qu'il le déclare, et les a exhibés à nous Notaires soussignés) en trois millions d'or, ici joints en très bons effets au porteur. » (Acte 5, scène 7, MONSIEUR FAL)
  1168. Les voilà dans ce porte-feuille. (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1169. Il manque deux milliers de louis, que je viens d'en ôter pour fournir aux apprêts des noces. (Acte 5, scène 7, B?GEARSS)
  1170. Monsieur a décidé qu'il paierait tout ; j'ai l'ordre. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1171. En ce cas, enregistrez-les ; que la donation soit entière ! (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1172. Et moi j'éprouve qu'un bon repentir est comme une bonne action ; qu'il porte aussi sa récompense. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1173. J'ai le bonheur de m'assurer qu'il est ici plus d'un généreux homme ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1174. Que le ciel comble les voeux de deux amis aussi parfaits ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1175. Nous n'avons nul besoin d'écrire. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1176. Ce sont vos effets au porteur ; oui, monsieur, je les reconnais. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1177. Entre monsieur Bégearss et vous, c'est un combat de générosité : l'un donne ses biens à l'époux ; l'autre les rend à sa future. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1178. Monsieur, mademoiselle, ah ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1179. Quel bienfaisant protecteur ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1180. Et que vous allez le chérir ! (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1181. L'enthousiasme m'aurait-il fait commettre une indiscrétion offensante ? (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1182. Elle ne peut l'être pour personne, si mon ami ne la désavoue pas ; s'il met mon ame à l'aise, en me permettant d'avouer que je tiens de lui ces effets. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1183. Celui-là n'a pas un bon coeur, que la gratitude fatigue, et cet aveu manquoit à ma satisfaction. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1184. Je lui dois bonheur et fortune, et quand je les partage avec sa digne fille, je ne fais que lui rendre ce qui lui appartient de droit. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1185. Remettez-moi le porte-feuille ; je ne veux avoir que l'honneur de le mettre à ses pieds moi-même, en signant notre heureux contrat. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1186. Messieurs, vous l'avez entendu : vous témoignerez, s'il le faut. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1187. Mon maître, voilà vos effets ; donnez-les à leur détenteur, si votre coeur l'en juge digne. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1188. Les lui donner ! (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1189. Homme cruel ! (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1190. L'enfer n'est pas aussi profond que vous ! (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1191. Sortez à l'instant de chez moi. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1192. Et cette lettre, monstre, m'abuse-t-elle aussi ? (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1193. Laissez en paix une famille que vous avez remplie d'horreur ! (Acte 5, scène 7, LÉON)
  1194. C'est toi qui va payer pour tous, je t'appelle au combat. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1195. Léon ! (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1196. Mon fils ! (Acte 5, scène 7, MADAME ALMAVIVA)
  1197. Léon, je vous défends... (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1198. Vous vous êtes rendu indigne de l'honneur que vous demandez. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1199. Ce n'est point par cette voie-là qu'un homme comme vous doit terminer sa vie. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1200. Monsieur votre père a raison ; et l'opinion est réformée sur cette horrible frénésie : on ne combattra plus ici que les ennemis de l'État. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1201. Laissez-le en proie à sa fureur, et s'il ose vous attaquer, défendez-vous comme d'un assassin. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1202. Mais il se gardera de l'oser : l'homme capable de tant d'horreur, doit être aussi lâche que vil. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1203. Malheureux ! (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1204. Nous laissez-vous enfin ? (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1205. C'est un supplice de vous voir. (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1206. Oui, morbleu ! (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1207. Je vous laisse ; mais j'ai la preuve en main de votre infâme trahison. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1208. Vous n'avez demandé l'agrément de la cour, pour échanger vos biens d'Espagne, que pour être à portée de troubler, sans péril, l'autre côté des Pyrénées. (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1209. Que dit-il ? (Acte 5, scène 7, ALMAVIVA)
  1210. Ce que je vais dénoncer à Madrid ; n'y eût-il que le buste, en grand, d'un Washington dans votre cabinet : j'y vais faire confisquer tous vos biens. (Acte 5, scène 7, BÉGEARSS)
  1211. Certainement, le tiers au dénonciateur. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1212. Mais voici l'agrément ; j'avais prévu le coup : je viens de votre part d'enlever le paquet au courrier qui arrivait. (Acte 5, scène 7, FIGARO)
  1213. Adieu, famille abandonnée, maison sans moeurs et sans honneur ! (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1214. Vous aurez l'impudeur de conclure un mariage abominable, en unissant le frère avec la soeur ; mais l'univers saura votre infamie ! (Acte 5, scène 7, BEGEARSS)
  1215. Qu'il fasse des libelles, dernière ressource des lâches ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1216. Il n'est plus dangereux, bien démasqué, et pas vingt-cinq louis dans le monde ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1217. Monsieur Fal, je me serais poignardé s'il eût conservé les deux mille louis qu'il avait soustraits du paquet. (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1218. D'ailleurs, nul ne sait mieux que lui, que par la nature et la loi, ces jeunes gens ne se sont rien ; qu'ils sont étrangers l'un à l'autre. (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1219. Madame, il a raison. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1220. Maman, quel espoir ! (Acte 5, scène 8, LÉON)
  1221. Quoi, Monsieur, n'êtes-vous plus ?... (Acte 5, scène 8, FLORESTINE)
  1222. Mes enfants nous y reviendrons, et nous consulterons, sous des noms supposés, des gens de loi, discrets, éclairés, pleins d'honneur. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1223. Il vient un âge où les honnêtes gens se pardonnent leurs torts, leurs anciennes faiblesses, et font succéder un doux attachement aux passions orageuses qui les avaient trop désunis. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1224. Rosine, (c'est le nom que votre époux vous rend, ) allons nous reposer des fatigues de la journée. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1225. Monsieur Fal, restez avec nous. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1226. Suzanne, embrasse ton mari, et que nos sujets de querelle soient ensevelis pour toujours. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1227. Les deux mille louis qu'il avait soustraits, je te les donne, en attendant la récompense qui t'est bien due. (Acte 5, scène 8, ALMAVIVA)
  1228. Non, s'il vous plaît : gâter, par un vil salaire, le bon service que j'ai fait ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1229. Jeune, si j'ai failli souvent, que ce jour acquitte ma vie ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1230. Ô ma vieillesse ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1231. Pardonne à ma jeunesse ; elle s'honorera de toi. (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1232. Quelle heureuse révolution ! (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1233. Plus d'oppresseur, d'hypocrite insolent : chacun a bien fait son devoir. (Acte 5, scène 8, FIGARO)
  1234. Ne plaignons point quelques moments de trouble ; on gagne assez dans les famille, quand on en expulse un méchant. (Acte 5, scène 8, FIGARO)

LE BARBIER DE SÉVILLE ou LA PRÉCAUTION INUTILE (1775)

  1. Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a coutume de se montrer derrière sa jalousie est encore éloignée. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  2. N'importe ; il vaut mieux arriver trop tôt que de manquer l'instant de la voir. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  3. Si quelque aimable de la Cour pouvait me deviner à cent lieues de Madrid, arrêté tous les matins sous les fenêtres d'une femme à qui je n'ai jamais parlé, il me prendrait pour un Espagnol du temps d'Isabelle... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  4. Chacun court après le bonheur. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  5. Il est pour moi dans le coeur de Rosine... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  6. Suivre une femme à Séville, quand Madrid et la Cour offrent de toutes parts des plaisirs si faciles ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  7. Et c'est cela même que je fuis. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  8. Je suis las des conquêtes que l'intérêt, la convenance ou la vanité nous présentent sans cesse. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  9. Il est si doux d'être aimé pour soi-même ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  10. Au diable l'importun ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  11. Bannissons le chagrin, v.1 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  12. Il nous consume : v.2 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  13. Sans le feu du bon vin v.3 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  14. Qui nous rallume, v.4 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  15. Réduit à languir, v.5 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  16. L'homme sans plaisir v.6 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  17. Le vin et la paresse v.10 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  18. Le vin et la paresse v.13 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  19. Si l'une a ma tendresse... v.16 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  20. L'autre fait mon bonheur. v.17 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  21. Si l'une... est ma maîtresse v.18 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  22. L'autre... v.19 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  23. L'autre est mon serviteur. v.19 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  24. Le vin et la paresse v.20 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  25. Si l'une est ma maîtresse, v.22 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  26. L'autre est mon serviteur. v.23 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  27. L'autre est mon serviteur. v.24 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  28. L'autre est mon serviteur. v.25 (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  29. Jusque-là ceci ne va pas mal, hein, hein. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  30. Ils ne se le disputent pas, ils y règnent paisiblement ensemble... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  31. Aujourd'hui, ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le chante. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  32. Je voudrais finir par quelque chose de beau, de brillant, de scintillant, qui eût l'air d'une pensée. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  33. C'est plat. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  34. Il me faut une opposition, une antithèse : (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  35. Parbleu, j'y suis... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  36. Hen, hen, quand il y aura des accompagnements là-dessous, nous verrons encore, messieurs de la cabale, si je ne sais ce que je dis... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  37. J'ai vu cet abbé-là quelque part. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  38. Cet air altier et noble... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  39. Je ne me trompe point ; c'est le comte_Almaviva. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  40. C'est lui-même, Monseigneur. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  41. Oui, je vous reconnais ; voilà les bontés familières dont vous m'avez toujours honoré. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  42. Te voilà si gros et si gras... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  43. Que voulez-vous, Monseigneur, c'est la misère. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  44. Mais que fais-tu à Séville ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  45. je t'avais autrefois recommandé dans les bureaux pour un emploi. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  46. Je l'ai obtenu, Monseigneur ; et ma reconnaissance... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  47. Appelle-moi Lindor. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  48. J'attends ici quelque chose, et deux hommes qui jasent sont moins suspects qu'un seul qui se promène. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  49. Ayons l'air de jaser. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  50. Eh bien, cet emploi ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  51. Le ministre, ayant égard à la recommandation de Votre Excellence, me fit nommer sur-le-champ garçon apothicaire. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  52. Dans les hôpitaux de l'armée ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  53. Non ; dans les haras d'Andalousie. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  54. Le poste n'était pas mauvais ; parce qu'ayant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux hommes de bonnes médecines de cheval... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  55. Qui tuaient les sujets du roi ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  56. Il n'y a point de remède universel ; mais qui n'ont pas laissé de guérir quelquefois des Galiciens, des Catalans, des Auvergnats. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  57. Pourquoi donc l'as-tu quitté ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  58. C'est bien lui-même ; on m'a desservi auprès des puissances. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  59. L'envie aux doigts crochus, au teint pâle et livide... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  60. Je t'ai vu là griffonnant sur ton genou, et chantant dès le matin. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  61. Voilà précisément la cause de mon malheur, Excellence. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  62. Quand on a rapporté au ministre que je faisais, je puis dire assez joliment, des bouquets à Cloris ; que j'envoyais des énigmes aux journaux, qu'il courait des madrigaux de ma façon ; en un mot, quand il a su que j'étais imprimé tout vif, il a pris la chose au tragique et m'a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l'amour des lettres est incompatible avec l'esprit des affaires. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  63. Et tu ne lui fis pas représenter... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  64. Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  65. Mon_Dieu, Monseigneur, c'est qu'on veut que le pauvre soit sans défaut. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  66. Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  67. Pas mal. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  68. Et tu t'es retiré en cette ville ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  69. J'ai cru que c'était elle... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  70. De retour à Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talents littéraires ; et le théâtre me parut un champ d'honneur... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  71. En vérité, je ne sais comment je n'eus pas le plus grand succès, car j'avais rempli le parterre des plus excellents travailleurs ; des mains... comme des battoirs ; j'avais interdit les gants, les cannes, tout ce qui ne produit que des applaudissements sourds ; et d'honneur, avant la pièce, le café m'avait paru dans les meilleures dispositions pour moi. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  72. Mais les efforts de la cabale... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  73. La cabale ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  74. Monsieur l'auteur tombé ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  75. Ils m'ont sifflé ; mais si jamais je puis les rassembler... (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  76. L'ennui te vengera bien d'eux ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  77. Comme je leur en garde, morbleu ! (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  78. Sais-tu qu'on n'a que vingt-quatre heures au palais pour maudire ses juges ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  79. On a vingt-quatre ans au théâtre ; la vie est trop courte pour user un pareil ressentiment. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  80. Ta joyeuse colère me réjouit. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  81. C'est mon bon ange, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  82. Voyant à Madrid que la république des lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que, livrés au mépris où ce risible acharnement les conduit, tous les insectes, les moustiques, les cousins, les critiques, les maringouins, les envieux, les feuillistes, les libraires, les censeurs, et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux gens de lettres, achevait de déchiqueter et sucer le peu de substance qui leur restait ; fatigué d'écrire, ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dettes et léger d'argent ; à la fin convaincu que l'utile revenu du rasoir est préférable aux vains honneurs de la plume, j'ai quitté Madrid ; et, mon bagage en sautoir, parcourant philosophiquement les deux Castilles, la_Manche, l'Estramadure, la Sierra-Morena, l'Andalousie ; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements ; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là ; aidant au bon temps, supportant le mauvais ; me moquant des sots, bravant les méchants, riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde ; vous me voyez enfin établi dans Séville, et prêt à servir de nouveau Votre Excellence en tout ce qu'il lui plaira m'ordonner. (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  83. Qui t'a donné une philosophie aussi gaie ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  84. L'habitude du malheur. Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. Que regardez-vous donc toujours de ce côté ? (Acte 1, scène 2, FIGARO)
  85. Viens donc, malheureux ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
  86. Comme le grand air fait plaisir à respirer !... (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  87. Cette jalousie s'ouvre si rarement... (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  88. Quel papier tenez-vous là ? (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  89. Ce sont des couplets de "La Précaution inutile", que mon maître à chanter m'a donnés hier. (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  90. Qu'est-ce que "La Précaution inutile" ? (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  91. C'est une comédie nouvelle. (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  92. Quelque drame encore ! (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  93. Quelque sottise d'un nouveau genre ! (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  94. Euh, euh, les journaux et l'autorité nous en feront raison. (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  95. Siècle barbare !... (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  96. Vous injuriez toujours notre pauvre siècle. (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  97. Pardon de la liberté ! (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  98. Qu'a-t-il produit pour qu'on le loue ? (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  99. Sottises de toute espèce : la liberté de penser, l'attraction, llectricité, le tolérantisme, l'inoculation, le quinquina, L'Encyclopédie, et les drames... (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  100. Ma chanson, elle sera perdue ! (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  101. Que diable aussi, l'on tient ce qu'on tient. (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  102. Où donc est-il ? (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  103. Sous le balcon, au pied du mur. (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  104. Vous me donnez là une jolie commission ! (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  105. Il est donc passé quelqu'un ? (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  106. Et moi qui ai la bonté de chercher !... (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  107. Bartholo, vous n'êtes qu'un sot, mon ami : ceci doit vous apprendre à ne jamais ouvrir de jalousies sur la rue. (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  108. Mon excuse est dans mon malheur : seule, enfermée, en butte à la persécution d'un homme odieux, est-ce un crime de tenter à sortir d'esclavage ? (Acte 1, scène 3, ROSINE)
  109. Rentrez, signora ; c'est ma faute si vous avez perdu votre chanson ; mais ce malheur ne vous arrivera plus, je vous jure. (Acte 1, scène 3, BARTHOLO)
  110. À présent qu'ils sont retirés, examinons cette chanson, dans laquelle un mystère est sûrement renfermé. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  111. C'est un billet ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  112. Il demandait ce que c'est que la Précaution inutile ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  113. "Votre empressement excite ma curiosité : sitôt que mon tuteur sera sorti, chantez indifféremment, sur l'air connu de ces couplets, quelque chose qui m'apprenne enfin le nom, l'état et les intentions de celui qui paraît s'attacher si obstinément à l'infortunée Rosine." (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  114. Voulez-vous donner de l'adresse à la plus ingénue ? (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  115. Enfermez-la. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  116. Monseigneur, je ne suis plus en peine des motifs de votre mascarade ; vous faites ici l'amour en perspective. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  117. Te voilà instruit ; mais si tu jases... (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  118. Moi, jaser ! Je n'emploierai point pour vous rassurer les grandes phrases d'honneur et de dévouement dont on abuse à la journée ; je n'ai qu'un mot : mon intérêt vous répond de moi ; pesez tout à cette balance, et... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  119. Apprends donc que le hasard m'a fait rencontrer au Prado, il y a six mois, une jeune personne d'une beauté !... (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  120. Tu viens de la voir. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  121. Je l'ai fait chercher en vain par tout Madrid. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  122. Ce n'est que depuis peu de jours que j'ai découvert qu'elle s'appelle Rosine, est d'un sang noble, orpheline, et mariée à un vieux médecin de cette ville, nommé Bartholo. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  123. Joli oiseau, ma foi ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  124. Difficile à dénicher ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  125. Mais qui vous a dit qu'elle était femme du docteur ? (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  126. Tout le monde. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  127. C'est une histoire qu'il a forgée en arrivant de Madrid pour donner le change aux galants et les écarter ; elle n'est encore que sa pupille, mais bientôt... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  128. Quelle nouvelle ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  129. J'étais résolu de tout oser pour lui présenter mes regrets, et je la trouve libre ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  130. Il n'y a pas un moment à perdre ; il faut m'en faire aimer, et l'arracher à l'indigne engagement qu'on lui destine. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  131. Quel homme est-ce ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  132. C'est un beau, gros, court, jeune vieillard, gris pommelé, rusé, rasé, blasé, qui guette, et furette, et gronde, et geint tout à la fois. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  133. Je l'ai vu. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  134. Brutal, avare, amoureux et jaloux à l'excès de sa pupille, qui le hait à la mort. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  135. Ainsi, ses moyens de plaire sont... (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  136. Nuls. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  137. Tout juste autant qu'il en faut pour n'être point pendu. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  138. C'est faire à la fois le bien public et particulier : chef_d_oeuvre de morale, en vérité, Monseigneur ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  139. Tu dis que la crainte des galants lui fait fermer sa porte ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  140. À tout le monde ; s'il pouvait la calfeutrer... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  141. Diable, tant pis. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  142. Aurais-tu de l'accès chez lui ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  143. Primo, la maison que j'occupe appartient au docteur, qui m'y loge gratis... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  144. Et moi, en reconnaissance, je lui promets dix pistoles d'or par an, gratis aussi... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  145. Tu es son locataire ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  146. De plus, son barbier, son chirurgien, son apothicaire ; il ne se donne pas dans sa maison un coup de rasoir, de lancette ou de piston, qui ne soit de la main de votre serviteur. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  147. Figaro, mon ami, tu seras mon ange, mon libérateur, mon_Dieu tutélaire. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  148. Comme l'utilité vous a bientôt rapproché les distances ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  149. Parlez-moi des gens passionnés ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  150. Tu vas la voir ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  151. C'est bien là un propos d'amant ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  152. Est-ce que je l'adore, moi ? (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  153. Puissiez-vous prendre ma place ! (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  154. Si l'on pouvait écarter tous les surveillants ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  155. Pour douze heures seulement ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  156. En occupant les gens de leur propre intérêt, on les empêche de nuire à l'intérêt d'autrui. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  157. Je cherche dans ma tête si la pharmacie ne fournirait pas quelques petits moyens innocents... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  158. Scélérat ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  159. Est-ce que je veux leur nuire ? (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  160. Ils ont tous besoin de mon ministère. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  161. Il ne s'agit que de les traiter ensemble. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  162. Il faut marcher si vite que le soupçon n'ait pas le temps de naître. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  163. Il me vient une idée : le régiment de Royal-Infant arrive en cette ville. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  164. Le colonel est de mes amis. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  165. Présentez-vous chez le docteur en habit de cavalier, avec un billet de logement ; il faudra bien qu'il vous héberge ; et moi, je me charge du reste. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  166. Excellent ! (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  167. Il ne serait même pas mal que vous eussiez l'air entre deux vins... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  168. Et le mener un peu lestement sous cette apparence déraisonnable. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  169. Pour qu'il ne prenne aucun ombrage, et vous croie plus pressé de dormir que d'intriguer chez lui. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  170. Nous serons bien heureux s'il ne vous reconnaît pas, vous qu'il n'a jamais vu. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  171. C'est que vous ne pouvez peut-être pas soutenir ce personnage difficile. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  172. Cavalier... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  173. N'est-ce point ici la maison du docteur_Bartholo, mon ami ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  174. Pas mal, en vérité ; vos jambes seulement un peu plus avinées. (D'un ton plus ivre.) N'est-ce pas ici la maison... (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  175. Tu as l'ivresse du peuple. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  176. C'est la bonne, c'est celle du plaisir (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  177. La porte s'ouvre. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
  178. C'est notre homme : éloignons-nous jusqu'à ce qu'il soit parti. (Acte 1, scène 4, FIGARO)
  179. Je reviens à l'instant ; qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  180. Quelle sottise à moi d'être descendu ! (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  181. Dès qu'elle m'en priait, je devais bien me douter... (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  182. Et Bazile qui ne vient pas ! (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  183. Il devait tout arranger pour que mon mariage se fît secrètement demain : et point de nouvelles ! (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  184. Allons voir ce qui peut l'arrêter. (Acte 1, scène 5, BARTHOLO)
  185. Demain il épouse Rosine en secret ! (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  186. Monseigneur, la difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  187. Quel est donc ce Bazile qui se mêle de son mariage ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  188. Un pauvre hère qui montre la musique à sa pupille, infatué de son art, friponneau, besogneux, à genoux devant un écu, et dont il sera facile de venir à bout, Monseigneur... (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  189. La v'là, la v'là. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  190. Derrière sa jalousie, la voilà, la voilà. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  191. Ne vous écrit-elle pas : Chantez indifféremment ? (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  192. c'est-à-dire, chantez comme si vous chantiez... seulement pour chanter. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  193. La v'là, la v'là. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  194. Puisque j'ai commencé à l'intéresser sans être connu d'elle, ne quittons point le nom de Lindor que j'ai pris ; mon triomphe en aura plus de charmes. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  195. Tout ce qui vous viendra, Monseigneur, est excellent : en amour, le coeur n'est pas difficile sur les productions de l'esprit... (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  196. j'en joue si mal ! (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  197. Est-ce qu'un homme comme vous ignore quelque chose ? (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  198. Avec le dos de la main ; from, from, from... (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  199. Chanter sans guitare à Séville ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  200. Vous l'ordonnez, je me ferai connaître ; v.26 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  201. Plus inconnu, j'osais vous adorer : v.27 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  202. N'importe, il faut obéir à son maître. v.29 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  203. Fort bien, parbleu ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  204. Je suis Lindor, ma naissance est commune, v.30 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  205. Mes voeux sont ceux d'un simple bachelier : v.31 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  206. Que n'ai-je, hélas ! S'un brillant chevalier v.32 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  207. À vous offrir le rang et la fortune ! v.33 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  208. Eh comment diable ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  209. Tous les matins, ici, d'une voix tendre, v.34 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  210. Je bornerai mes plaisirs à vous voir ; v.36 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  211. Ma foi, pour celui-ci !... (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  212. Excellence ? (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  213. Crois-tu que l'on m'ait entendu ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  214. Tout me dit que Lindor est charmant, v.38 (Acte 1, scène 6, ROSINE)
  215. Que je dois l'aimer constamment... v.39 (Acte 1, scène 6, ROSINE)
  216. Elle a fermé sa fenêtre ; quelqu'un apparemment est entré chez elle. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  217. La pauvre petite ! Comme elle tremble en chantant ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  218. Elle est prise, Monseigneur. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  219. Elle se sert du moyen qu'elle-même a indiqué. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  220. Tout me dit que Lindor est charmant. Que de grâces ! Que d'esprit ! (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  221. Crois-tu qu'elle se donne à moi, Figaro ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  222. Elle passera plutôt à travers cette jalousie que d'y manquer. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  223. C'en est fait, je suis à ma Rosine... pour la vie (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  224. Vous oubliez, Monseigneur, qu'elle ne vous entend plus. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  225. Je n'ai qu'un mot à vous dire : elle sera ma femme ; et si vous servez bien mon projet en lui cachant mon nom... (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  226. Allons, Figaro, vole à la fortune, mon fils. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  227. Moi, j'entre ici, où, par la force de mon art, je vais, d'un seul coup de baguette, endormir la vigilance, éveiller l'amour, égarer la jalousie, fourvoyer l'intrigue, et renverser tous les obstacles. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  228. Vous, Monseigneur, chez moi, l'habit de soldat, le billet de logement, et de l'or dans vos poches. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  229. Pour qui, de l'or ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  230. De l'or, mon_Dieu, de l'or : c'est le nerf de l'intrigue. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  231. J'oublie ma guitare, moi ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  232. Réellement je suis frappé ! (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  233. Ma boutique à quatre pas d'ici, peinte en bleu, vitrage en plomb, trois palettes en l'air, l'oeil dans la main, Consilio manuque, FIGARO. (Acte 1, scène 6, FIGARO)
  234. Marceline est malade ; tous les gens sont occupés ; et personne ne me voit écrire. (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  235. Je ne sais si ces murs ont des yeux et des oreilles, ou si mon argus a un génie malfaisant qui l'instruit à point nommé ; mais je ne puis dire un mot ni faire un pas, dont il ne devine sur-le-champ l'intention... (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  236. Lindor ! (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  237. Fermons toujours ma lettre, quoique j'ignore quand et comment je pourrai la lui faire tenir. (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  238. Je l'ai vu à travers ma jalousie parler longtemps au barbier Figaro. (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  239. C'est un bon homme qui m'a montré quelquefois de la pitié : si je pouvais l'entretenir un moment ! (Acte 2, scène 1, ROSINE)
  240. L'ennui me tue. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  241. Je le crois ; il n'engraisse que les sots. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  242. Avec qui parliez-vous donc là-bas si vivement ? (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  243. Avec un jeune bachelier de mes parents, de la plus grande espérance ; plein d'esprit, de sentiments, de talents, et d'une figure fort revenante. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  244. Il se nomme ?... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  245. Lindor. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  246. Il n'a rien ; mais s'il n'eût pas quitté brusquement Madrid, il pouvait y trouver quelque bonne place. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  247. Il en trouvera, Monsieur_Figaro ; il en trouvera. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  248. Un jeune homme tel que vous le dépeignez n'est pas fait pour rester inconnu. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  249. Mais il a un grand défaut qui nuira toujours à son avancement. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  250. Il est amoureux. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  251. Il est amoureux ! (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  252. Et vous appelez cela un défaut ! (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  253. À la vérité, ce n'en est un que relativement à sa mauvaise fortune. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  254. Que le sort est injuste ! (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  255. Et nomme-t-il la personne qu'il aime ? (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  256. Vous êtes la dernière, Madame, à qui je voudrais faire une confidence de cette nature. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  257. Ce jeune homme vous appartient, il m'intéresse infiniment... Dites donc. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  258. Figurez-vous la plus jolie petite mignonne, douce, tendre, accorte et fraîche, agaçant l'appétit ; pied furtif, taille adroite, élancée, bras dodus, bouche rosée, et des mains ! (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  259. Qui reste en cette ville ? (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  260. Je ne l'ai pas nommée ? (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  261. C'est la seule chose que vous ayez oubliée, Monsieur_Figaro. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  262. Dites donc, dites donc vite ; si l'on rentrait, je ne pourrais plus savoir... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  263. Vous le voulez absolument, Madame ? (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  264. Eh bien, cette personne est... la pupille de votre tuteur. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  265. La pupille ?... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  266. Du docteur_Bartholo ; oui, Madame. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  267. Et c'est ce qu'il brûle de venir vous persuader lui-même. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  268. Vous me faites trembler, Monsieur Figaro. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  269. Fi donc, trembler ! (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  270. Mauvais calcul, Madame. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  271. Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  272. D'ailleurs je viens de vous débarrasser de tous vos surveillants jusqu'à demain. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  273. S'il m'aime, il doit me le prouver en restant absolument tranquille. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  274. Amour et repos peuvent-ils habiter en même coeur ? (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  275. La pauvre jeunesse est si malheureuse aujourd'hui, qu'elle n'a que ce terrible choix : amour sans repos, ou repos sans amour. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  276. Bien languissant. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  277. Il me semble, en effet, qu'amour sans repos se présente de meilleure grâce : et pour moi, si j'étais femme... (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  278. Il est certain qu'une jeune personne ne peut empêcher un honnête-homme de l'estimer. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  279. Aussi mon parent vous estime-t-il infiniment. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  280. Mais s'il allait faire quelque imprudence, Monsieur_Figaro, il nous perdrait. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  281. Il nous perdrait ! (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  282. Si vous le lui défendiez expressément par une petite lettre... (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  283. Une lettre a bien du pouvoir. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  284. Je n'ai pas le temps de recommencer celle-ci ; mais en la lui donnant, dites-lui... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  285. Dites-lui bien... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  286. Cela parle de soi. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  287. L'amour a bien une autre allure ! (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  288. Je crains seulement que, rebuté par les difficultés... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  289. Oui, quelque feu follet. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  290. Souvenez-vous, Madame, que le vent qui éteint une lumière allume un brasier, et que nous sommes ce brasier-là. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  291. D'en parler seulement, il exhale un tel feu qu'il m'a presque enfiévré de sa passion, moi qui n'y ai que voir ! (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  292. S'il vous trouvait ici... (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  293. Passez par le cabinet du clavecin, et descendez le plus doucement que vous pourrez. (Acte 2, scène 2, ROSINE)
  294. Soyez tranquille. (Acte 2, scène 2, FIGARO)
  295. Je meurs d'inquiétude jusqu'à ce qu'il soit dehors... (Acte 2, scène 3, ROSINE)
  296. Que je l'aime, ce bon Figaro ! (Acte 2, scène 3, ROSINE)
  297. Voilà mon tyran ; reprenons mon ouvrage. (Acte 2, scène 3, ROSINE)
  298. Malédiction ! (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  299. L'enragé, le scélérat corsaire de Figaro ! (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  300. Là, peut-on sortir un moment de chez soi sans être sûr en rentrant ?... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  301. Qui vous met donc si fort en colère, Monsieur ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  302. Ce damné barbier qui vient d'écloper toute ma maison en un tour de main ; il donne un narcotique à l'Éveillé, un sternutatoire à La Jeunesse ; il saigne au pied Marceline ; il n'y a pas jusqu'à ma mule... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  303. Sur les yeux d'une pauvre bête aveugle, un cataplasme ! (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  304. Parce qu'il me doit cent écus, il se presse de faire des mémoires. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  305. Qu'il les apporte !... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  306. Et personne à l'antichambre ! (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  307. On arrive à cet appartement comme à la place d'armes. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  308. Tout est plein de gens entreprenants, d'audacieux... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  309. N'a-t-on pas, ce matin encore, ramassé lestement votre chanson pendant que j'allais la chercher ? (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  310. C'est bien mettre à plaisir de l'importance à tout ! (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  311. Le vent peut avoir éloigné ce papier, le premier venu ; que sais-je ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  312. Le vent, le premier venu !... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  313. Il n'y a point de vent, Madame, point de premier venu dans le monde ; et c'est toujours quelqu'un posté là exprès qui ramasse les papiers qu'une femme a l'air de laisser tomber par mégarde. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  314. À l'air, Monsieur ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  315. Oui, Madame, a l'air. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  316. Le méchant vieillard ! (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  317. Mais tout cela n'arrivera plus ; car je vais faire sceller cette grille. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  318. Faites mieux ; murez les fenêtres tout d'un coup ; d'une prison à un cachot la différence est si peu de chose ! (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  319. Pour celles qui donnent sur la rue, ce ne serait peut-être pas si mal... (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  320. Vous donne-t-il aussi de l'inquiétude ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  321. Que vos répliques sont honnêtes ! (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  322. Fiez-vous à tout le monde, et vous aurez bientôt à la maison une bonne femme pour vous tromper, de bons amis pour vous la souffler, et de bons valets pour les y aider. (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  323. Vous n'accordez pas même qu'on ait des principes contre la séduction de Monsieur_Figaro ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  324. Qui diable entend quelque chose à la bizarrerie des femmes ? (Acte 2, scène 4, BARTHOLO)
  325. Mais, Monsieur, s'il suffit d'être homme pour nous plaire, pourquoi donc me déplaisez-vous si fort ? (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  326. Oui, cet homme est entré chez moi ; je l'ai vu, je lui ai parlé. (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  327. Je ne vous cache pas même que je l'ai trouvé fort aimable ; et puissiez-vous en mourir de dépit ! (Acte 2, scène 4, ROSINE)
  328. Les juifs, les chiens de valets ! (Acte 2, scène 5, BARTHOLO)
  329. La jeunesse ! (Acte 2, scène 5, BARTHOLO)
  330. L'Éveillé ! (Acte 2, scène 5, BARTHOLO)
  331. L'Éveillé maudit ! (Acte 2, scène 5, BARTHOLO)
  332. À machiner quelque espièglerie, sans doute ? (Acte 2, scène 6, BARTHOLO)
  333. Et tu ne l'as pas vu ? (Acte 2, scène 6, BARTHOLO)
  334. Sûrement je l'ai vu, puisqu'il m'a trouvé tout malade, à ce qu'il dit ; et faut bien que ça soit vrai, car j'ai commencé à me douloir dans tous les membres, rien qu'en l'en-entendant parler... (Acte 2, scène 6, L-ÉVEILLÉ)
  335. Rien qu'en l'en-entendant !... (Acte 2, scène 6, BARTHOLO)
  336. Où donc est ce vaurien de La Jeunesse ? (Acte 2, scène 6, BARTHOLO)
  337. Il y a quelque friponnerie là-dessous. (Acte 2, scène 6, BARTHOLO)
  338. La Jeunesse ? (Acte 2, scène 7, L-ÉVEILLÉ)
  339. Voilà plus de cinquante... (Acte 2, scène 7, LA-JEUNESSE)
  340. Je vous demande à tous deux s'il est entré quelqu'un chez Rosine, et vous ne me dites pas que ce barbier... (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  341. Est-ce que c'est quelqu'un donc, Monsieur_Figaro ? (Acte 2, scène 7, L-ÉVEILLÉ)
  342. Je parie que le rusé s'entend avec lui. (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  343. Mais, Monsieur, y a-t-il... y a-t-il de la justice ?... (Acte 2, scène 7, LA-JEUNESSE)
  344. De la justice ! (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  345. C'est bon entre vous autres misérables, la justice ! (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  346. Si je ne veux pas qu'elle soit vraie, je prétends bien qu'elle ne soit pas vraie. (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  347. Il n'y aurait qu'à permettre à tous ces faquins-là d'avoir raison, vous verriez bientôt ce que deviendrait l'autorité. (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  348. Un service terrible, et toujours un train d'enfer ! (Acte 2, scène 7, LA-JEUNESSE)
  349. Un pauvre homme de bien est traité comme un misérable. (Acte 2, scène 7, L-ÉVEILLÉ)
  350. Et t'chi et t'cha ; l'un m'éternue au nez, l'autre m'y bâille. (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  351. Monsieur, je vous jure que, sans mademoiselle, il n'y aurait... (Acte 2, scène 7, LA-JEUNESSE)
  352. Il n'y aurait pas moyen de rester dans la maison. (Acte 2, scène 7, LA JEUNESSE)
  353. Dans quel état ce Figaro les a mis tous ! (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  354. Je vois ce que c'est : le maraud voudrait me payer mes cent écus sans bourse délier... (Acte 2, scène 7, BARTHOLO)
  355. Don Bazile, vous veniez donner à Rosine sa leçon de musique ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  356. C'est ce qui presse le moins. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  357. Apprenez une nouvelle assez fâcheuse. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  358. Le comte_Almaviva est en cette ville. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  359. Parlez bas. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  360. Celui qui faisait chercher Rosine dans tout Madrid ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  361. Il loge à la grande place, et sort tous les jours déguisé. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  362. Il n'en faut point douter, cela me regarde. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  363. Si c'était un particulier, on viendrait à bout de l'écarter. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  364. Oui, en s'embusquant le soir, armé, cuirassé... (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  365. Susciter une méchante affaire, à la bonne heure ; et pendant la fermentation, calomnier à dire d'experts ; concedo. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  366. Singulier moyen de se défaire d'un homme ! (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  367. La calomnie, Monsieur ! (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  368. Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  369. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse !... (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  370. D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  371. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  372. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout_à_coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  373. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  374. Qui diable y résisterait. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  375. Mais quel radotage me faites-vous donc là, Bazile ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  376. Et quel rapport ce piano-crescendo peut-il avoir à ma situation ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  377. Comment, quel rapport ? (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  378. Ce qu'on fait partout pour écarter son ennemi, il faut le faire ici pour empêcher le vôtre d'approcher. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  379. Je prétends bien épouser Rosine avant qu'elle apprenne seulement que ce Comte existe. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  380. Et à qui tient-il, Bazile ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  381. je vous ai chargé de tous les détails de cette affaire. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  382. Oui, mais vous avez lésiné sur les frais ; et dans l'harmonie du bon ordre un mariage inégal, un jugement inique, un passe-droit évident, sont des dissonances qu'on doit toujours préparer et sauver par l'accord parfait de l'or. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  383. Il faut en passer par où vous voulez ; mais finissons. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  384. Cela s'appelle parler. Demain tout sera terminé : c'est à vous d'empêcher que personne, aujourd'hui, ne puisse instruire la Pupille. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  385. Viendrez-vous ce soir, Bazile ? (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  386. Votre mariage seul m'occupera toute la journée ; n'y comptez pas. (Acte 2, scène 8, BAZILE)
  387. Je veux fermer sur vous la porte de la rue. (Acte 2, scène 8, BARTHOLO)
  388. La bonne précaution ! (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  389. Ferme, ferme la porte de la rue, et moi je vais la rouvrir au Comte en sortant. (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  390. C'est un grand maraud que ce Bazile ! (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  391. Heureusement il est encore plus sot. (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  392. Il faut un état, une famille, un nom, un rang, de la consistance enfin, pour faire sensation dans le monde en calomniant. (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  393. Mais un Bazile ! (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  394. Il médirait, qu'on ne le croirait pas.  (Acte 2, scène 9, FIGARO)
  395. Vous êtes encore là, Monsieur_Figaro ? (Acte 2, scène 10, ROSINE)
  396. Très heureusement pour vous, mademoiselle. (Acte 2, scène 10, FIGARO)
  397. Votre tuteur et votre maître de musique, se croyant seuls ici viennent de parler à coeur ouvert... (Acte 2, scène 10, FIGARO)
  398. Et vous les avez écoutés Monsieur_Figaro ? (Acte 2, scène 10, ROSINE)
  399. Mais savez-vous que c'est fort mal ! (Acte 2, scène 10, ROSINE)
  400. C'est pourtant ce qu'il y a de mieux pour bien entendre. (Acte 2, scène 10, FIGARO)
  401. Ne craignez rien ; nous lui donnerons tant d'ouvrage, qu'il n'aura pas le temps de songer à celui-là. (Acte 2, scène 10, FIGARO)
  402. Le voici qui revient ; sortez donc par le petit escalier. (Acte 2, scène 10, ROSINE)
  403. Vous étiez ici avec quelqu'un, Monsieur ? (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  404. Don Bazile que j'ai reconduit, et pour cause. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  405. Cela m'est fort égal, je vous assure. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  406. Faut-il parler sérieusement ? (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  407. Il m'a rendu compte de l'état de Marceline, qui même n'est pas trop bien, à ce qu'il dit. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  408. Je vais parier qu'il était chargé de vous remettre quelque lettre. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  409. Et de qui, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  410. De quelqu'un que les femmes ne nomment jamais. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  411. Peut-être la réponse au papier de la fenêtre. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  412. Il n'en a pas manqué une seule. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  413. Vous mériteriez bien que cela fût. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  414. Cela est. Vous avez écrit. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  415. Il serait assez plaisant que vous eussiez le projet de m'en faire convenir. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  416. Une femme se croit bien en sûreté, parce qu'elle est seule. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  417. La belle preuve !... (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  418. Finissez donc, Monsieur, vous me tordez le bras. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  419. Je me suis brûlée en chiffonnant autour de cette bougie ; et l'on m'a toujours dit qu'il fallait aussitôt tremper dans l'encre : c'est ce que j'ai fait. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  420. Voyons donc si un second témoin confirmera la déposition du premier. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  421. C'est ce cahier de papier où je suis certain qu'il y avait six feuilles ; car je les compte tous les matins, aujourd'hui encore. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  422. Imbécile ! (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  423. La sixième... (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  424. Je vois bien qu'elle n'y est pas, la sixième. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  425. La sixième ? (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  426. Je l'ai employée à faire un cornet pour des bonbons que j'ai envoyés à la petite Figaro. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  427. À la petite Figaro ? (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  428. Et la plume qui était toute neuve, comment est-elle devenue noire ? (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  429. Est-ce en écrivant l'adresse de la petite Figaro ? (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  430. Cet homme a un instinct de jalousie !... (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  431. Elle m'a servi à retracer une fleur effacée sur la veste que je vous brode au tambour. (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  432. Que cela est édifiant ! (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  433. Pour qu'on vous crût, mon enfant, il faudrait ne pas rougir en déguisant coup sur coup la vérité, mais c'est ce que vous ne savez pas encore. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  434. Qui ne rougirait pas, Monsieur, de voir tirer des conséquences aussi malignes des choses les plus innocemment faites ? (Acte 2, scène 11, ROSINE)
  435. Certes, j'ai tort. Se brûler le doigt, le tremper dans l'encre, faire des cornets aux bonbons de la petite Figaro, et dessiner ma veste au tambour ! Quoi de plus innocent ? (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  436. Mais que de mensonges entassés pour cacher un seul fait !... (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  437. Je suis seule, on ne me voit point ; je pourrai mentir à mon aise. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  438. Mais le bout du doigt reste noir, la plume est tachée, le papier manque ! (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  439. Bien certainement, signora, quand j'irai par la ville, un bon double tour me répondra de vous. (Acte 2, scène 11, BARTHOLO)
  440. Un soldat ! (Acte 2, scène 12, BARTHOLO)
  441. Qui de vous deux, mesdames, se nomme le docteur Balordo ? (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
  442. Je suis Lindor. (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
  443. Bartholo ! (Acte 2, scène 12, BARTHOLO)
  444. Il parle de Lindor. (Acte 2, scène 12, ROSINE)
  445. Balordo, Barque à l'eau, je m'en moque comme de ça. (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
  446. Il s'agit seulement de savoir laquelle des deux... (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
  447. Prenez cette lettre. (Acte 2, scène 12, LE COMTE)
  448. Laquelle ! (Acte 2, scène 12, BARTHOLO)
  449. Laquelle ! (Acte 2, scène 12, BARTHOLO)
  450. C'est pour cela, Monsieur ; vous êtes seul. (Acte 2, scène 12, ROSINE)
  451. Une femme en impose quelquefois. (Acte 2, scène 12, ROSINE)
  452. Je vous ai reconnu d'abord à votre signalement. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  453. Qu'est-ce que c'est donc que vous cachez là dans votre poche ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  454. Je le cache dans ma poche, pour que vous ne sachiez pas ce que c'est. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  455. Mon signalement ! (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  456. Ces gens-là croient toujours parler à des soldats. (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  457. Le chef branlant, la tête chauve, v.40 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  458. Les yeux vairons, le regard fauve, v.41 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  459. L'air farouche d'un Algonquin. v.42 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  460. Pensez-vous que ce soit une chose si difficile à faire que votre signalement ? (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  461. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  462. Êtes-vous ici pour m'insulter ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  463. logez à l'instant. (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  464. loger ! (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  465. Que c'est mal parler ! (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  466. Savez-vous lire, docteur... Barbe à l'eau ? (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  467. Que cela ne vous fasse point de peine ; car, moi qui suis pour le moins aussi docteur que vous... (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  468. Comment cela ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  469. Est-ce que je ne suis pas le médecin des chevaux du régiment ? (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  470. Voilà pourquoi l'on m'a exprès logé chez un confrère. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  471. Oser comparer un maréchal... (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  472. Que notre art obtienne le pas v.44 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  473. Est d'un succès plus général, v.47 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  474. Car s'il n'emporte point le mal, v.48 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  475. Il emporte au moins le malade. v.49 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  476. C'est-il poli ce que je vous dis là ? v.50 (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  477. Il vous sied bien, manipuleur ignorant, de ravaler ainsi le premier, le plus grand et le plus utile des arts ! (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  478. Utile tout à fait, pour ceux qui l'exercent. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  479. Un art dont le soleil s'honore d'éclairer les succès ! (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  480. Et dont la terre s'empresse de couvrir les bévues. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  481. On voit bien, malappris, que vous n'êtes habitué de parler qu'à des chevaux. (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  482. Parler à des chevaux ? (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  483. N'est-il pas de notoriété que le maréchal guérit toujours ses malades sans leur parler ; au lieu que le médecin parle beaucoup aux siens... (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  484. Sans les guérir, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  485. C'est vous qui l'avez dit. (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  486. Qui diable envoie ici ce maudit ivrogne ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  487. Je crois que vous me lâchez des épigrammes, l'Amour ! (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  488. Enfin, que voulez-vous ? (Acte 2, scène 13, BARTHOLO)
  489. Eh bien donc, il s'enflamme ! (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  490. Est-ce que vous ne le voyez pas ? (Acte 2, scène 13, LE COMTE)
  491. Monsieur le soldat, ne vous emportez point, de grâce ! (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  492. Parlez-lui doucement, Monsieur : un homme qui déraisonne... (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  493. Vous avez raison ; il déraisonne, lui ; mais nous sommes raisonnables, nous ! (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  494. Moi poli, et vous jolie... enfin suffit. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  495. La vérité, c'est que je ne veux avoir affaire qu'à vous dans la maison. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  496. Que puis-je pour votre service, Monsieur le soldat ? (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  497. Une petite bagatelle, mon enfant. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  498. Mais s'il y a de l'obscurité dans mes phrases... (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  499. J'en saisirai l'esprit. (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  500. Non, attachez-vous à la lettre, à la lettre. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  501. Il s'agit seulement... mais je dis en tout bien, tout honneur, que vous me donniez à coucher ce soir. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  502. Rien que cela ? (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  503. Lisez le billet doux que notre maréchal-des-logis vous écrit. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  504. "Le docteur_Bartholo recevra, nourrira, hébergera, couchera..." (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  505. "Pour une nuit seulement, le nommé Lindor, dit l'Écolier, cavalier au régiment..." (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  506. C'est lui, c'est lui-même. (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  507. Qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  508. On dirait que cet homme se fait un malin plaisir de m'estropier de toutes les manières possibles. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  509. Allez au diable, Barbaro ! (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  510. Barbe à l'eau ! (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  511. Et dites à votre impertinent maréchal-des-logis que, depuis mon voyage à Madrid, je suis exempt de loger des gens de guerre. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  512. Ô ciel ! (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  513. Notre ami, cela vous contrarie et vous dégrise un peu ! (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  514. Mais n'en décampez pas moins à l'instant. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  515. Si vous êtes exempt des gens de guerre, vous n'êtes pas exempt de politesse, peut-être ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  516. Montrez-moi votre brevet d'exemption ; quoique je ne sache pas lire, je verrai bientôt... (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  517. Qu'à cela ne tienne. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  518. Il est dans ce bureau. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  519. Ma belle Rosine ! (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  520. Quoi, Lindor, c'est vous ? (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  521. Recevez au moins cette lettre. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  522. Prenez garde, il a les yeux sur nous. (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  523. Tirez votre mouchoir, je la laisserai tomber. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  524. Doucement, doucement, seigneur soldat ; je n'aime point qu'on regarde ma femme de si près. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  525. Elle est votre femme ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  526. Je vous ai pris pour son bisaïeul paternel, maternel, sempiternel : il y a au moins trois générations entre elle et vous. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  527. "Sur les bons et fidèles témoignages qui nous ont été rendus..." (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  528. Savez-vous bien, soldat, que si j'appelle mes gens, je vous fais traiter sur-le-champ comme vous le méritez ? (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  529. Bataille ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  530. Volontiers, bataille ! (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  531. C'est mon métier, à moi, et voici de quoi leur jeter de la poudre aux yeux. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  532. Vous n'avez peut-être jamais vu de bataille, Madame ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  533. Rien n'est pourtant aussi gai que bataille. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  534. Figurez-vous d'abord que l'ennemi est d'un côté du ravin, et les amis de l'autre. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  535. Sortez le mouchoir. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  536. Voilà le ravin, cela s'entend. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  537. Moi qui allais vous apprendre ici les secrets de mon métier... (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  538. Ne voilà-t-il pas un billet doux qu'elle laisse tomber de sa poche ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  539. Dulciter, papa ! (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  540. Si une ordonnance de rhubarbe était tombée de la vôtre ?... (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  541. Je sais ce que c'est, Monsieur le soldat. (Acte 2, scène 14, ROSINE)
  542. Un petit compliment, mon coeur : priez la mort de m'oublier encore quelques campagnes ; la vie ne m'a jamais été si chère. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  543. Allez toujours. (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  544. Si j'avais ce crédit-là sur la mort... (Acte 2, scène 14, BARTHOLO)
  545. Sur la mort ? (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  546. Vous faites tant de choses pour elle, qu'elle n'a rien à vous refuser. (Acte 2, scène 14, LE COMTE)
  547. Il est enfin parti, (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  548. Dissimulons. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  549. Convenez pourtant, Monsieur, qu'il est bien gai, ce jeune soldat ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  550. À travers son ivresse, on voit qu'il ne manque ni d'esprit, ni d'une certaine éducation. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  551. Heureux, m'amour, d'avoir pu nous en délivrer ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  552. Mais n'es-tu pas un peu curieuse de lire avec moi le papier qu'il t'a remis ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  553. Quel papier ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  554. Celui qu'il a feint de ramasser pour te le faire accepter. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  555. C'est la lettre de mon cousin l'officier, qui était tombée de ma poche. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  556. J'ai idée, moi, qu'il l'a tirée de la sienne. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  557. Je l'ai très bien reconnue. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  558. Qu'est-ce qu'il coûte d'y regarder ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  559. Je ne sais pas seulement ce que j'en ai fait. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  560. Tu l'as mise là. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  561. Tu vas voir que ce sera quelque folie. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  562. Si je ne le mets pas en colère, il n'y aura pas moyen de refuser. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  563. Mais quelle idée avez-vous en insistant, Monsieur ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  564. Est-ce encore quelque méfiance ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  565. Mais vous, quelle raison avez-vous de ne pas le montrer ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  566. Je vous répète, Monsieur, que ce papier n'est autre que la lettre de mon cousin, que vous m'avez rendue hier toute décachetée ; et puisqu'il en est question, je vous dirai tout net que cette liberté me déplaît excessivement. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  567. Vais-je examiner les papiers qui vous arrivent ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  568. Pourquoi vous donnez-vous les airs de toucher à ceux qui me sont adressés ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  569. Si c'est jalousie, elle m'insulte ; s'il s'agit de l'abus d'une autorité usurpée, j'en suis plus révoltée encore. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  570. Comment, révoltée ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  571. Vous ne m'avez jamais parlé ainsi. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  572. Si je me suis modérée jusqu'à ce jour, ce n'était pas pour vous donner le droit de m'offenser impunément. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  573. De quelle offense parlez-vous ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  574. C'est qu'il est inouï qu'on se permette d'ouvrir les lettres de quelqu'un. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  575. Je ne la suis pas encore. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  576. Mais pourquoi lui donnerait-on la préférence d'une indignité qu'on ne fait à personne ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  577. Vous voulez me faire prendre le change et détourner mon attention du billet, qui sans doute est une missive de quelque amant. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  578. Mais je le verrai, je vous assure. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  579. Vous ne le verrez pas. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  580. C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  581. Nous ne sommes pas ici en France, où l'on donne toujours raison aux femmes ; mais, pour vous en ôter la fantaisie, je vais fermer la porte. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  582. Ah ciel ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  583. Mettons vite à la place la lettre de mon cousin, et donnons-lui beau jeu à la prendre. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  584. J'espère maintenant la voir. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  585. De quel droit, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  586. Du droit le plus universellement reconnu ; celui du plus fort. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  587. On me tuera plutôt que de l'obtenir de moi. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  588. Quelle indignité !... (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  589. Donnez cette lettre, ou craignez ma colère. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  590. Malheureuse Rosine ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  591. Quel avenir affreux ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  592. Elle se trouve mal. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  593. Je m'affaiblis, je meurs. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  594. La lettre ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  595. Lisons-la sans qu'elle en soit instruite. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  596. Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  597. L'usage des odeurs... produit ces affections spasmodiques. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  598. Ô ciel ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  599. C'est la lettre de son cousin. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  600. Comment l'apaiser maintenant ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  601. Qu'elle ignore au moins que je l'ai lue. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  602. Ce n'est rien, mon enfant : un petit mouvement de vapeurs, voilà tout ; car ton pouls n'a seulement pas varié. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  603. Il a remis la lettre ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  604. Je ne veux rien de vous : laissez-moi. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  605. Je conviens que j'ai montré trop de vivacité sur ce billet. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  606. Il s'agit bien du billet ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  607. C'est votre façon de demander les choses qui est révoltante. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  608. Pardon : j'ai bientôt senti tous mes torts ; et tu me vois à tes pieds, prêt à les réparer. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  609. Lorsque vous croyez que cette lettre ne vient pas de mon cousin. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  610. Qu'elle soit d'un autre ou de lui, je ne veux aucun éclaircissement. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  611. Lisez-la. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  612. Cet honnête procédé dissiperait mes soupçons, si j'étais assez malheureux pour en conserver. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  613. Lisez-la donc, Monsieur. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  614. À Dieu ne plaise que je te fasse une pareille injure ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  615. Vous me contrariez de la refuser. (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  616. Je vais voir la pauvre Marceline, que ce Figaro a, je ne sais pourquoi, saignée du pied : n'y viens-tu pas aussi ? (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  617. Puisque la paix est faite, mignonne, donne-moi ta main. (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  618. Si vous pouviez me plaire, ah ! (Acte 2, scène 15, ROSINE)
  619. Je te plairai, je te plairai ; quand je te dis que je te plaira ! (Acte 2, scène 15, BARTHOLO)
  620. Lindor ! (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  621. Il dit qu'il me plaira !... (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  622. Lisons cette lettre qui a manqué de me causer tant de chagrin. (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  623. J'ai lu trop tard ; il me recommande de tenir une querelle ouverte avec mon tuteur : j'en avais une si bonne, et je l'ai laissée échapper. (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  624. En recevant la lettre, j'ai senti que je rougissais jusqu'aux yeux. (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  625. Mon tuteur a raison : je suis bien loin d'avoir cet usage du monde qui, me dit-il souvent, assure le maintien des femmes en toute occasion ! (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  626. Mais un homme injuste parviendrait à faire une rusée de l'innocence même. (Acte 2, scène 16, ROSINE)
  627. Quelle humeur ! (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  628. Quelle humeur ! (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  629. Elle paraissait apaisée... (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  630. Là, qu'on me dise qui diable lui a fourré dans la tête de ne plus vouloir prendre leçon de don Bazile ! (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  631. Elle sait qu'il se mêle de mon mariage... (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  632. Faites tout au monde pour plaire aux femmes ; si vous omettez un seul petit point... je dis un seul... (Acte 3, scène 1, BARTHOLO)
  633. Que la paix et la joie habitent toujours céans ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  634. Jamais souhait ne vint plus à propos. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  635. Que voulez-vous ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  636. Monsieur, je suis Alonzo, bachelier, licencié... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  637. ... Élève de don_Bazile, organiste du grand couvent, qui a l'honneur de montrer la musique à Madame votre... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  638. Bazile ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  639. Qui a l'honneur !... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  640. Je le sais ; au fait. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  641. Quel homme ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  642. Un mal subit qui le force à garder le lit... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  643. Garder le lit ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  644. Bazile ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  645. Il a bien fait d'envoyer ; je vais le voir à l'instant. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  646. Diable ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  647. Quand je dis le lit, Monsieur, c'est la chambre que j'entends. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  648. Ne fût-il qu'incommodé ! Marchez devant, je vous suis. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  649. Personne ne peut-il nous entendre ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  650. C'est quelque fripon... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  651. Eh non, Monsieur le mystérieux ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  652. Parlez sans vous troubler, si vous pouvez. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  653. Maudit vieillard ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  654. Don Bazile m'avait chargé de vous apprendre... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  655. Parlez haut, je suis sourd d'une oreille. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  656. Volontiers. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  657. Que le comte_Almaviva, qui restait à la grande place... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  658. Parlez bas ; parlez bas ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  659. ... En est délogé ce matin. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  660. Comme c'est par moi qu'il a su que le comte_Almaviva... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  661. Bas ; parlez bas. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  662. ... Était en cette ville, et que j'ai découvert que la signora Rosine lui a écrit... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  663. Lui a écrit ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  664. Mon cher ami, parlez plus bas, je vous en conjure ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  665. Bazile, inquiet pour vous de cette correspondance, m'avait prié de vous montrer sa lettre ; mais la manière dont vous prenez les choses... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  666. Je les prends bien. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  667. Mais ne vous est-il pas possible de parler plus bas ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  668. Vous êtes sourd d'une oreille, avez-vous dit. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  669. Pardon, pardon, seigneur Alonzo, si vous m'avez trouvé méfiant et dur ; mais je suis tellement entouré d'intrigants, de pièges... et puis votre tournure, votre âge, votre air... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  670. Vous avez la lettre ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  671. À la bonne heure sur ce ton, Monsieur ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  672. Qui voulez-vous ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  673. Tous mes valets sur les dents ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  674. Le diable est entré chez moi. Je vais encore m'assurer... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  675. Garder la lettre à présent ! (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  676. Il faudra m'enfuir : autant vaudrait n'être pas venu... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  677. La lui montrer !... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  678. Si je puis en prévenir Rosine, la montrer est un coup de maître. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  679. Elle est assise auprès de sa fenêtre, le dos tourné à la porte, occupée à relire une lettre de son cousin l'officier, que j'avais décachetée... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  680. Voyons donc la sienne. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  681. La voici. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  682. C'est ma lettre qu'elle relit. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  683. La perfide ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  684. C'est bien là sa main. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  685. Parlez donc bas à votre tour. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  686. Quelle obligation, mon cher !... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  687. Quand tout sera fini, si vous croyez m'en devoir, vous serez le maître. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  688. D'après un travail que fait actuellement don Bazile avec un homme de loi... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  689. Avec un homme de loi, pour mon mariage ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  690. Il m'a chargé de vous dire que tout peut être prêt pour demain. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  691. Alors, si elle résiste... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  692. Elle résistera. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  693. Voilà l'instant où je puis vous servir : nous lui montrerons sa lettre, et s'il le faut... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  694. J'irai jusqu'à lui dire que je la tiens d'une femme à qui le Comte l'a sacrifiée. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  695. Vous sentez que le trouble, la honte, le dépit, peuvent la porter sur-le-champ... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  696. De la calomnie ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  697. Mon cher ami, je vois bien maintenant que vous venez de la part de Bazile ! (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  698. Mais pour que ceci n'eût pas l'air concerté, ne serait-il pas bon qu'elle vous connût d'avance ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  699. C'était assez l'avis de don Bazile. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  700. Il est tard... au peu de temps qui reste... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  701. Je dirai que vous venez en sa place. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  702. Ne lui donnerez-vous pas bien une leçon ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  703. Il n'y a rien que je ne fasse pour vous plaire. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  704. Mais prenez garde que toutes ces histoires de maîtres supposés sont de vieilles finesses, des moyens de comédie. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  705. Si elle va se douter ?... (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  706. Présenté par moi, quelle apparence ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  707. Vous avez plus l'air d'un amant déguisé que d'un ami officieux. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  708. Vous croyez donc que mon air peut aider à la tromperie ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  709. Je le donne au plus fin à deviner. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  710. Elle est ce soir d'une humeur horrible. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  711. Mais quand elle ne ferait que vous voir... (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  712. Son clavecin est dans ce cabinet. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  713. Amusez-vous en l'attendant : je vais faire l'impossible pour l'amener. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  714. Gardez-vous bien de lui parler de la lettre. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  715. Avant l'instant décisif ? (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  716. Elle perdrait tout son effet. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  717. Il ne faut pas me dire deux fois les choses : il ne faut pas me les dire deux fois. (Acte 3, scène 2, BARTHOLO)
  718. Me voilà sauvé. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  719. Que ce diable d'homme est rude à manier ! (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  720. Figaro le connaît bien. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  721. Je me voyais mentir ; cela me donnait un air plat et gauche ; et il a des yeux !... (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  722. Ma foi, sans l'inspiration subite de la lettre, il faut l'avouer, j'étais éconduit comme un sot. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  723. Ô ciel ! (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  724. On dispute là-dedans. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  725. Si elle allait s'obstiner à ne pas venir ! (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  726. Elle refuse de sortir de chez elle, et j'ai perdu le fruit de ma ruse. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  727. La voici ; ne nous montrons pas d'abord. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  728. Tout ce que vous direz est inutile, Monsieur. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  729. J'ai pris mon parti ; je ne veux plus entendre parler de musique. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  730. Écoute donc, mon enfant ; c'est le seigneur_Alonzo, llève et l'ami de don_Bazile, choisi par lui pour être un de nos témoins. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  731. La musique te calmera, je t'assure. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  732. Pour cela vous pouvez vous en détacher. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  733. Où donc est-il ce maître que vous craignez de renvoyer ? (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  734. Je vais, en deux mots, lui donner son compte, et celui de Bazile. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  735. Elle se trouve encore mal ! (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  736. Seigneur_Alonzo ! (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  737. Non, je ne me trouve pas mal... mais c'est qu'en me tournant... (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  738. Le pied vous a tourné, Madame ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  739. Ah ! Oui, le pied m'a tourné. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  740. Je me suis fait un mal horrible. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  741. Le coup m'a porté au coeur. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  742. Et pas un fauteuil ici ? (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  743. Quelle imprudence ! (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  744. J'ai mille choses essentielles à vous dire. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  745. Il ne nous quittera pas. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  746. - Il n'y a pas d'apparence, bachelier, qu'elle prenne de leçon ce soir ; ce sera pour un autre jour. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  747. Non, attendez ; ma douleur est un peu apaisée. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  748. Je sens que j'ai eu tort avec vous, Monsieur : je veux vous imiter, en réparant sur-le-champ... (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  749. Le bon petit naturel de femme ! (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  750. Mais, après une pareille émotion, mon enfant, je ne souffrirai pas que tu fasses le moindre effort. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  751. Adieu, adieu, bachelier. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  752. Je croirai, Monsieur, que vous n'aimez pas à m'obliger, si vous m'empêchez de vous prouver mes regrets en prenant ma leçon. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  753. Ne la contrariez pas, si vous m'en croyez. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  754. Voilà qui est fini, mon amoureuse. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  755. Je suis si loin de chercher à te déplaire, que je veux rester là tout le temps que tu vas étudier. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  756. Je sais que la musique n'a nul attrait pour vous. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  757. Je t'assure que ce soir elle m'enchantera. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  758. Je suis au supplice. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  759. Est-ce là ce que vous voulez chanter, Madame ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  760. Oui, c'est un morceau très agréable de La Précaution inutile. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  761. Toujours La Précaution inutile ! (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  762. C'est ce qu'il y a de plus nouveau aujourd'hui. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  763. Si Madame veut l'essayer... (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  764. Avec grand plaisir : un tableau du printemps me ravit ; c'est la jeunesse de la nature. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  765. Au sortir de l'hiver, il semble que le coeur acquière un plus haut degré de sensibilité : comme un esclave, enfermé depuis longtemps, goûte avec plus de plaisir le charme de la liberté qui vient de lui être offerte. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  766. En sentez-vous l'application ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  767. Parbleu ! (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  768. Quand dans la plaine, v.51 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  769. L'amour ramène v.52 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  770. Le printemps v.53 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  771. Tout reprend l'être, v.55 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  772. Dans les fleurs, v.57 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  773. Et dans les jeunes coeurs. v.58 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  774. On voit les troupeaux v.59 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  775. Dans tous les coteaux v.61 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  776. Les cris des agneaux v.62 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  777. Ils bondissent : v.64 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  778. Les brebis paissent v.67 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  779. Les fleurs qui naissent, v.68 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  780. Les chiens fidèles v.69 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  781. Veillent sur elles ; v.70 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  782. Mais Lindor enflammé v.71 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  783. Loin de sa mère v.75 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  784. Où son amant l'attend. v.78 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  785. L'amour l'abuse ; v.80 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  786. Sauve-t-il du danger ? v.82 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  787. Les doux chalumeaux, v.83 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  788. Les chants des oiseaux, v.84 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  789. Tout l'excite, v.87 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  790. Tout l'agite ; v.88 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  791. La pauvrette v.89 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  792. Lindor la guette ; v.92 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  793. Elle s'avance ; v.93 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  794. Lindor s'élance ; v.94 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  795. Il vient de l'embrasser : v.95 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  796. Elle, bien aise, v.96 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  797. Pour qu'on l'apaise v.98 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  798. Les soupirs, v.99 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  799. Les soins, les promesses, v.100 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  800. Les vives tendresses, v.101 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  801. Les plaisirs, v.102 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  802. Le fin badinage, v.103 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  803. Et bientôt la bergère v.105 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  804. Ne sent plus de colère. v.106 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  805. Si quelque jaloux. v.107 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  806. Trouble un bien si doux, v.108 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  807. De voiler leur transport ; v.111 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  808. La gêne ajoute encor v.113 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  809. Au plaisir même. v.114 (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  810. En vérité, c'est un morceau charmant, et Madame l'exécute avec une intelligence... (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  811. Vous me flattez, Seigneur ; la gloire est tout entière au maître. (Acte 3, scène 4, ROSINE)
  812. Moi, je crois que j'ai un peu dormi pendant le morceau charmant. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  813. J'ai mes malades. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  814. Je vas, je viens, je toupille, et sitôt que je m'assieds, mes pauvres jambes... (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  815. Filons le temps. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  816. Faire emplette v.116 (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  817. Mais, bachelier, je l'ai déjà dit à ce vieux Bazile : est-ce qu'il n'y aurait pas moyen de lui faire étudier des choses plus gaies que toutes ces grandes aria, qui vont en haut, en bas, en routant, hi, ho, a, a, a, a, et qui me semblent autant d'enterrements ? (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  818. Là, de ces petits airs qu'on chantait dans ma jeunesse, et que chacun retenait facilement ? (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  819. Par exemple... (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  820. Il y a Fanchonnette dans la chanson ; mais j'y ai substitué Rosinette pour la lui rendre plus agréable et la faire cadrer aux circonstances. (Acte 3, scène 4, BARTHOLO)
  821. Faire emplette v.119 (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  822. Mais la nuit, dans l'ombre, v.122 (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  823. Et quand il fait sombre v.124 (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  824. Les plus beaux chats sont gris. v.125 (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  825. Entrez, Monsieur_le_barbier ; avancez ; vous êtes charmant ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  826. Monsieur, il est vrai que ma mère me l'a dit autrefois ; mais je suis un peu déformé depuis ce temps-là. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  827. Venez-vous purger encore, saigner, droguer, mettre sur le grabat toute ma maison ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  828. Monsieur, il n'est pas tous les jours fête ; mais sans compter les soins quotidiens, Monsieur a pu voir que, lorsqu'ils en ont besoin, mon zèle n'attend pas qu'on lui commande... (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  829. Votre zèle n'attend pas ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  830. Que direz-vous, Monsieur le zélé, à ce malheureux qui bâille et dort tout éveillé ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  831. Et l'autre qui, depuis trois heures, éternue à se faire sauter le crâne et jaillir la cervelle ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  832. Que leur direz-vous ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  833. Ce que je leur dirai ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  834. Je leur dirai... (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  835. Parbleu ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  836. Je dirai à celui qui éternue : Dieu vous bénisse, et va te coucher, à celui qui bâille. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  837. Ce n'est pas cela, Monsieur, qui grossira le mémoire. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  838. Vraiment non ; mais c'est la saignée et les médicaments qui le grossiraient, si je voulais y entendre. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  839. Est-ce par zèle aussi que vous avez empaqueté les yeux de ma mule, et votre cataplasme lui rendra-t-il la vue ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  840. S'il ne lui rend pas la vue, ce n'est pas cela non plus qui l'empêchera d'y voir. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  841. Que je le trouve sur le mémoire !... (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  842. On n'est pas de cette extravagance-là ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  843. Ma foi, Monsieur, les hommes n'ayant guère à choisir qu'entre la sottise et la folie, où je ne vois pas de profit je veux au moins du plaisir ; et vive la joie ! Qui sait si le monde durera encore trois semaines ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  844. Vous feriez bien mieux, Monsieur le raisonneur, de me payer mes cent écus et les intérêts sans lanterner, je vous en avertis. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  845. J'aimerais mieux vous les devoir toute ma vie, que de les nier un seul instant. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  846. Et dites-moi un peu comment la petite Figaro a trouvé les bonbons que vous lui avez portés. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  847. Quels bonbons ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  848. Que voulez-vous dire ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  849. Oui, ces bonbons, dans ce cornet fait avec cette feuille de papier à lettre, ce matin. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  850. Diable emporte si... (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  851. Avez-vous eu soin au moins de les lui donner de ma part, Monsieur_Figaro ? (Acte 3, scène 5, ROSINE)
  852. Je vous l'avais recommandé. (Acte 3, scène 5, ROSINE)
  853. Les bonbons de ce matin ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  854. J'avais perdu tout cela de vue... (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  855. Excellents, Madame, admirables ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  856. Excellents ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  857. Admirables ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  858. Oui, sans doute, Monsieur le barbier, revenez sur vos pas ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  859. Vous faites là un joli métier, Monsieur ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  860. Qu'est-ce qu'il a donc, Monsieur ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  861. Et qui vous fera une belle réputation, Monsieur ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  862. Je la soutiendrai, Monsieur. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  863. Dites que vous la supporterez, Monsieur. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  864. Comme il vous plaira, Monsieur. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  865. Vous le prenez bien haut, Monsieur ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  866. Sachez que quand je dispute avec un fat, je ne lui cède jamais. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  867. Nous différons en cela, Monsieur ; moi, je lui cède toujours. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  868. Hein ! Qu'est-ce qu'il dit donc, Bachelier ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  869. C'est que vous croyez avoir affaire à quelque barbier de village, et qui ne sait manier que le rasoir ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  870. Apprenez, Monsieur, que j'ai travaillé de la plume à Madrid, et que sans les envieux... (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  871. Mettez-vous à ma place. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  872. Me mettre à votre place ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  873. Parbleu, je dirais de belles sottises ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  874. Monsieur, vous ne commencez pas trop mal ; je m'en rapporte à votre confrère qui est là rêvassant. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  875. Je... je ne suis pas le confrère de Monsieur. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  876. Vous voyant ici à consulter, j'ai pensé que vous poursuiviez le même objet. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  877. Enfin, quel sujet vous amène ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  878. Y a-t-il quelque lettre à remettre encore ce soir à Madame ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  879. Parlez, faut-il que je me retire ? (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  880. Comme vous rudoyez le pauvre monde ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  881. Parbleu, Monsieur, je viens vous raser, voilà tout ; n'est-ce pas aujourd'hui votre jour ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  882. Toute la garnison prend médecine demain matin, j'en ai obtenu l'entreprise par mes protections. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  883. Monsieur passe-t-il chez lui ? (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  884. Non, Monsieur ne passe point chez lui. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  885. Pardon, mon enfant, tu vas achever de prendre ta leçon ; c'est pour ne pas perdre un instant le plaisir de t'entendre. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  886. On ne le tirera pas d'ici ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  887. Allons, L'Éveillé ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  888. La jeunesse ! (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  889. Le bassin, de l'eau, tout ce qu'il faut à Monsieur. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  890. Sans doute, appelez-les ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  891. Fatigués, harassés, moulus de votre façon, n'a-t-il pas fallu les faire coucher ! (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  892. Je vais l'attirer dehors. (Acte 3, scène 5, FIGARO)
  893. Ayez les yeux sur eux, je vous prie. (Acte 3, scène 5, BARTHOLO)
  894. Que nous l'avons manqué belle ! (Acte 3, scène 6, FIGARO)
  895. Il allait me donner le trousseau. (Acte 3, scène 6, FIGARO)
  896. La clef de la jalousie n'y est-elle pas ? (Acte 3, scène 6, FIGARO)
  897. C'est la plus neuve de toutes. (Acte 3, scène 6, ROSINE)
  898. Je ne sais ce que je fais, de laisser ici ce maudit barbier. (Acte 3, scène 7, BARTHOLO)
  899. La peste ! (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  900. Il y ferait bon, méfiant comme vous êtes ! (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  901. Voyez comme le ciel protège l'innocence ! (Acte 3, scène 7, FIGARO)
  902. C'est le drôle qui a porté la lettre au Comte. (Acte 3, scène 8, BARTHOLO)
  903. Il m'a l'air d'un fripon. (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  904. Il ne m'attrapera plus. (Acte 3, scène 8, BARTHOLO)
  905. Je crois qu'à cet égard le plus fort est fait. (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  906. Tout considéré, j'ai pensé qu'il était plus prudent de l'envoyer dans ma chambre que de le laisser avec elle. (Acte 3, scène 8, BARTHOLO)
  907. Ils n'auraient pas dit un mot que je n'eusse été en tiers. (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  908. Il est bien poli, messieurs, de parler bas sans cesse ! (Acte 3, scène 8, ROSINE)
  909. Et ma leçon ? (Acte 3, scène 8, ROSINE)
  910. Le cruel barbier aura tout laissé tomber par l'escalier, et les plus belles pièces de mon nécessaire !... (Acte 3, scène 8, BARTHOLO)
  911. Profitons du moment que l'intelligence de Figaro nous ménage. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  912. Accordez-moi ce soir, je vous en conjure, Madame, un moment d'entretien indispensable pour vous soustraire à l'esclavage où vous allez tomber. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  913. Lindor ! (Acte 3, scène 9, ROSINE)
  914. Je puis monter à votre jalousie, et quant à la lettre que j'ai reçue ce matin, je me suis vu forcé... (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  915. Voyez le grand malheur pour tant de train ! (Acte 3, scène 10, FIGARO)
  916. On ne voit goutte sur l'escalier. (Acte 3, scène 10, FIGARO)
  917. Moi, en montant j'ai accroché une clef... (Acte 3, scène 10, FIGARO)
  918. Accrocher une clef ! (Acte 3, scène 10, BARTHOLO)
  919. L'habile homme. (Acte 3, scène 10, BARTHOLO)
  920. Ma foi, Monsieur, cherchez-en un plus subtil. (Acte 3, scène 10, FIGARO)
  921. Don_Bazile !... (Acte 3, scène 11, ROSINE)
  922. Juste ciel ! (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  923. C'est le diable ! (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  924. Bazile, mon ami, soyez le bien rétabli. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  925. En vérité, le seigneur Alonzo m'avait fort effrayé sur votre état ; demandez-lui, je partais pour vous aller voir, et s'il ne m'avait point retenu... (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  926. Le seigneur Alonzo ?... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  927. Me ferez-vous bien le plaisir de me dire, messieurs ?... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  928. Vous lui parlerez quand je serai parti. (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  929. Mais encore faudrait-il... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  930. Il faudrait vous taire, Bazile. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  931. Croyez-vous apprendre à Monsieur quelque chose qu'il ignore ? (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  932. Je lui ai raconté que vous m'aviez chargé de venir donner une leçon de musique à votre place. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  933. La leçon de musique !... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  934. Alonzo !... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  935. Elle aussi ! (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  936. Dites-lui donc tout bas que nous en sommes convenus. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  937. N'allez pas nous démentir, Bazile, en disant qu'il n'est pas votre élève, vous gâteriez tout. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  938. En vérité, Bazile, on n'a pas plus de talent que votre élève. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  939. Que mon élève !... (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  940. Je venais pour vous dire que le Comte est déménagé. (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  941. Je le sais, taisez-vous. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  942. Qui vous l'a dit ? (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  943. Lui, apparemment ! (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  944. Moi, sans doute : écoutez seulement. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  945. Est-il si difficile de vous taire ? (Acte 3, scène 11, ROSINE)
  946. Il est sourd ! (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  947. Qui diable est-ce donc qu'on trompe ici ? (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  948. Tout le monde est dans le secret ! (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  949. Eh bien, Bazile, votre homme de loi ?... (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  950. Vous avez toute la soirée pour parler de l'homme de loi. (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  951. Un mot ; dites-moi seulement si vous êtes content de l'homme de loi. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  952. De l'homme de loi ? (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  953. Vous ne l'avez pas vu, l'homme de loi ? (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  954. Non, je ne l'ai pas vu, l'homme de loi. (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  955. Voulez-vous donc qu'il s'explique ici devant elle ? Renvoyez-le. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  956. Mais quel mal vous a donc pris si subitement ? (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  957. Oui : Monsieur vous demande ce que vous venez faire ici, dans l'état d'indisposition où vous êtes. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  958. Il est pâle comme un mort ! (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  959. Allez vous coucher, mon cher Bazile : vous n'êtes pas bien, et vous nous faites mourir de frayeur. Allez vous coucher. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  960. Il a la physionomie toute renversée. Allez vous coucher, (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  961. D'honneur, il sent la fièvre d'une lieue. Allez vous coucher. (Acte 3, scène 11, BARTHOLO)
  962. On dit que cela se gagne. Allez vous coucher. (Acte 3, scène 11, ROSINE)
  963. Que j'aille me coucher ! (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  964. En effet, messieurs, je crois que je ne ferai pas mal de me retirer : je sens que je ne suis pas ici dans mon assiette ordinaire. (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  965. Bazile, je serai chez vous de très bonne heure. (Acte 3, scène 11, LE COMTE)
  966. Croyez-moi, tenez-vous bien chaudement dans votre lit. (Acte 3, scène 11, FIGARO)
  967. Bonsoir, Monsieur_Bazile. (Acte 3, scène 11, ROSINE)
  968. Diable emporte si j'y comprends rien ! (Acte 3, scène 11, BAZILE)
  969. Bonsoir, Bazile, bonsoir. (Acte 3, scène 11, TOUS)
  970. Cet homme-là n'est pas bien du tout. (Acte 3, scène 12, BARTHOLO)
  971. Il a les yeux égarés. (Acte 3, scène 12, ROSINE)
  972. Le grand air l'aura saisi. (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  973. Avez-vous vu comme il parlait tout seul ? (Acte 3, scène 12, FIGARO)
  974. Avant de finir, Madame, je dois vous dire un mot essentiel au progrès de l'art que j'ai l'honneur de vous enseigner. (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  975. Il semble que vous le fassiez exprès de vous approcher, et de vous mettre devant moi pour m'empêcher de voir... (Acte 3, scène 12, BARTHOLO)
  976. Nous avons la clef de la jalousie, et nous serons ici à minuit. (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  977. Si c'était une leçon de danse, on vous passerait d'y regarder ; mais du chant !... (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  978. Je ne sais ce qui m'est entré dans l'oeil. (Acte 3, scène 12, FIGARO)
  979. C'est le gauche. (Acte 3, scène 12, FIGARO)
  980. Voudriez-vous me faire le plaisir d'y souffler un peu fort ? (Acte 3, scène 12, FIGARO)
  981. Et quant à votre lettre, je me suis trouvé tantôt dans un tel embarras pour rester ici... (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  982. Désolé de voir encore mon déguisement inutile... (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  983. Votre déguisement inutile ! (Acte 3, scène 12, BARTHOLO)
  984. Sous mes yeux mêmes, en ma présence, on m'ose outrager de la sorte ! (Acte 3, scène 12, BARTHOLO)
  985. Perfide Alonzo ! (Acte 3, scène 12, BARTHOLO)
  986. Seigneur Bartholo, si vous avez souvent des lubies comme celle dont le hasard me rend témoin, je ne suis plus étonné de lloignement que mademoiselle a pour devenir votre femme. (Acte 3, scène 12, LE COMTE)
  987. Passer mes jours auprès d'un vieux jaloux, qui, pour tout bonheur, offre à ma jeunesse un esclavage abominable ! (Acte 3, scène 12, ROSINE)
  988. Oui, je le dis tout haut : je donnerai mon coeur et ma main à celui qui pourra m'arracher de cette horrible prison, où ma personne et mon bien sont retenus contre toute justice. (Acte 3, scène 12, ROSINE)
  989. La colère me suffoque. (Acte 3, scène 13, BARTHOLO)
  990. En effet, seigneur, il est difficile qu'une jeune femme... (Acte 3, scène 13, LE COMTE)
  991. Oui, une jeune femme et un grand âge, voilà ce qui trouble la tête d'un vieillard. (Acte 3, scène 13, FIGARO)
  992. Lorsque je les prends sur le fait ! (Acte 3, scène 13, BARTHOLO)
  993. Il me prend des envies... (Acte 3, scène 13, BARTHOLO)
  994. Je me retire, il est fou. (Acte 3, scène 13, FIGARO)
  995. Et moi aussi ; d'honneur, il est fou. (Acte 3, scène 13, LE COMTE)
  996. Il est fou, il est fou. (Acte 3, scène 13, FIGARO)
  997. Infâmes suborneurs, émissaires du diable, dont vous faites ici l'office, et qui puisse vous emporter tous... (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  998. Je les ai vus comme je vois ce pupitre... (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  999. Il n'y a que Bazile qui puisse m'expliquer ceci. (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1000. Oui, envoyons-le chercher. (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1001. Holà ! (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1002. Quelqu'un... (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1003. J'oublie que je n'ai personne... (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1004. Un voisin, le premier venu, n'importe. (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1005. Il y a de quoi perdre l'esprit ! Il y a de quoi perdre l'esprit ! (Acte 3, scène 14, BARTHOLO)
  1006. Comment, Bazile, vous ne le connaissez pas ! (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1007. Ce que vous dites est-il possible ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1008. Vous m'interrogeriez cent fois, que je vous ferais toujours la même réponse. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1009. S'il vous a remis la lettre de Rosine, c'est sans doute un des émissaires du Comte. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1010. Mais, à la magnificence du présent qu'il m'a fait, il se pourrait que ce fût le Comte lui-même. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1011. Quelle apparence ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1012. Pourquoi l'avez-vous reçu ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1013. Vous aviez l'air d'accord ; je n'y entendais rien ; et dans les cas difficiles à juger, une bourse d'or me paraît toujours un argument sans réplique. Et puis, comme dit le proverbe, ce qui est bon à prendre... (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1014. Oui, j'ai arrangé comme cela plusieurs petits proverbes avec des variations. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1015. Mais allons au fait ; à quoi vous arrêtez-vous ? (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1016. En ma place, Bazile, ne feriez-vous pas les derniers efforts pour la posséder ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1017. Vous craindriez les accidents ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1018. Je ne ferais point violence à son coeur. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1019. Votre valet, Bazile. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1020. Il vaut mieux qu'elle pleure de m'avoir, que moi je meure de ne l'avoir pas... (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1021. Il y va de la vie ? Épousez, docteur, épousez. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1022. Souvenez-vous, en parlant à la pupille de les rendre tous plus noirs que l'enfer. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1023. La calomnie, docteur, la calomnie ! (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1024. Il faut toujours en venir là. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1025. Voici la lettre de Rosine que cet Alonzo m'a remise, et il m'a montré, sans le vouloir, l'usage que j'en dois faire auprès d'elle. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1026. Pourquoi pas plus tôt ? (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1027. Impossible ; le notaire est retenu. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1028. Oui, chez le barbier Figaro ; c'est sa nièce qu'il marie. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1029. Il n'en a pas. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1030. Voilà ce qu'ils ont dit au notaire. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1031. Ce drôle est du complot : que diable !... (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1032. Ma foi, ces gens-là sont si alertes ! (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1033. Tenez, mon ami, je ne suis pas tranquille. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1034. Retournez chez le notaire. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1035. Qu'il vienne ici sur-le-champ avec vous. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1036. Il pleut, il fait un temps du diable ; mais rien ne m'arrête pour vous servir. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1037. Je vous reconduis : n'ont-ils pas fait estropier tout mon monde par ce Figaro ! (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1038. Je suis seul ici. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1039. J'ai ma lanterne. (Acte 4, scène 1, BAZILE)
  1040. Tenez, Bazile, voilà mon passe-partout. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1041. Je vous attends, je veille ; et vienne qui voudra, hors le notaire et vous, personne n'entrera de la nuit. (Acte 4, scène 1, BARTHOLO)
  1042. Il me semblait avoir entendu parler. (Acte 4, scène 2, ROSINE)
  1043. Il est minuit sonné ; Lindor ne vient point ! (Acte 4, scène 2, ROSINE)
  1044. Ce mauvais temps même était propre à le favoriser. (Acte 4, scène 2, ROSINE)
  1045. Lindor ! (Acte 4, scène 2, ROSINE)
  1046. Quel bruit entends-je ?... (Acte 4, scène 2, ROSINE)
  1047. Par le temps affreux qu'il fait, vous ne reposerez pas, et j'ai des choses très pressées à vous dire. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1048. Que voulez-vous, Monsieur ? (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1049. N'est-ce donc pas assez d'être tourmentée le jour ? (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1050. S'il allait venir ! (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1051. Connaissez-vous cette lettre ? (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1052. Je n'en puis plus. (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1053. Cette lettre que vous avez écrite au comte_Almaviva... (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1054. Au comte_Almaviva ! (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1055. Voyez quel homme affreux est ce Comte : aussitôt qu'il l'a reçue, il en a fait trophée. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1056. Je la tiens d'une femme à qui il l'a sacrifiée (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1057. Le comte_Almaviva ! (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1058. L'inexpérience, Rosine, rend votre sexe confiant et crédule ; mais apprenez dans quel piège on vous attirait. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1059. Cette femme m'a fait donner avis de tout, apparemment pour écarter une rivale aussi dangereuse que vous. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1060. Le plus abominable complot entre Almaviva, Figaro et cet Alonzo, cet élève supposé de Bazile qui porte un autre nom, et n'est que le vil agent du Comte, allait vous entraîner dans un abîme dont rien n'eût pu vous tirer. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1061. Quelle horreur !... (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1062. Lindor !... (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1063. C'est Lindor. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1064. C'est pour le comte_Almaviva... (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1065. Voilà ce qu'on m'a dit en me remettant votre lettre. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1066. Quelle indignité ! (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1067. Il en sera puni. (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1068. Tu connais la vivacité de mes sentiments. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1069. S'il peut vous en rester encore, je suis à vous. (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1070. Le notaire viendra cette nuit même. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1071. Ô ciel ! (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1072. Suis-je assez humiliée !... (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1073. Apprenez que dans peu le perfide ose entrer par cette jalousie, dont ils ont eu l'art de vous dérober la clef. (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1074. Les scélérats ! (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1075. Mon enfant, je ne te quitte plus. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1076. Et s'ils sont armés ? (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1077. Monte chez Marceline ; enferme-toi chez elle à double tour. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1078. Je vais chercher main-forte, et l'attendre auprès de la maison. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1079. Arrêté comme voleur, nous aurons le plaisir d'en être à la fois vengés et délivrés ! (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1080. Oubliez seulement mon erreur. (Acte 4, scène 3, ROSINE)
  1081. Allons nous embusquer. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1082. À la fin je la tiens. (Acte 4, scène 3, BARTHOLO)
  1083. Malheureuse !... (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1084. Il va venir. (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1085. Je veux rester et feindre avec lui, pour le contempler un moment dans toute sa noirceur. (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1086. La bassesse de son procédé sera mon préservatif... (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1087. Figure noble, air doux, une voix si tendre !... (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1088. Et ce n'est que le vil agent d'un corrupteur ! (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1089. Malheureuse ! (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1090. Malheureuse ! (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1091. Ciel !... (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1092. On ouvre la jalousie ! (Acte 4, scène 4, ROSINE)
  1093. Quelqu'un s'enfuit : entrerai-je ? (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1094. Ma foi, je le crois... (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1095. Nous voici enfin arrivés, malgré la pluie, la foudre et les éclairs. (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1096. Donne-moi la main. (Acte 4, scène 5, LE COMTE)
  1097. À nous la victoire ! (Acte 4, scène 5, LE COMTE)
  1098. Charmant temps, pour aller en bonne fortune ! (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1099. Et si quelqu'un allait nous surprendre ici ? (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1100. J'ai bien une autre inquiétude : c'est de la déterminer à quitter sur-le-champ la maison du tuteur. (Acte 4, scène 5, LE COMTE)
  1101. Vous avez pour vous trois passions toutes-puissantes sur le beau sexe : l'amour, la haine et la crainte. (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1102. Comment lui annoncer brusquement que le notaire l'attend chez toi pour nous unir ? (Acte 4, scène 5, LE COMTE)
  1103. Elle trouvera mon projet bien hardi : elle va me nommer audacieux. (Acte 4, scène 5, LE COMTE)
  1104. Si elle vous nomme audacieux, vous l'appellerez cruelle. (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1105. Les femmes aiment beaucoup qu'on les appelle cruelles. (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1106. Au surplus, si son amour est tel que vous le désirez, vous lui direz qui vous êtes ; elle ne doutera plus de vos sentiments. (Acte 4, scène 5, FIGARO)
  1107. La voici. (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1108. Ma belle Rosine !... (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1109. Mademoiselle, il ne me convient point d'abuser des circonstances pour vous proposer de partager le sort d'un infortuné ; mais quelque asile que vous choisissiez, je jure mon honneur... (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1110. Monsieur, si le don de ma main n'avait pas dû suivre à l'instant celui de mon coeur, vous ne seriez pas ici. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1111. Que la nécessité justifie à vos yeux ce que cette entrevue a d'irrégulier. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1112. La compagne d'un malheureux, sans fortune, sans naissance !... (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1113. La naissance, la fortune ! (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1114. Laissons là les jeux du hasard, et si vous m'assurez que vos intentions sont pures... (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1115. Arrêtez, malheureux !... (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1116. Tu n'es plus dangereux pour moi ; j'attendais ce mot pour te détester. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1117. Misérable Lindor ! (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1118. J'allais tout quitter pour te suivre. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1119. Mais le lâche abus que tu as fait de mes bontés, et l'indignité de cet affreux comte_Almaviva, à qui tu me vendais, ont fait rentrer dans mes mains ce témoignage de ma faiblesse. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1120. Connais-tu cette lettre ? (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1121. Oui, je lui en ai l'obligation. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1122. Il la tient de moi. (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1123. Dans mon embarras, hier, je m'en suis servi pour arracher sa confiance et je n'ai pu trouver l'instant de vous en informer. (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1124. Rosine, il est donc vrai que vous m'aimez véritablement ! (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1125. Que dit-il ? (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1126. Ô la plus aimée des femmes ! (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1127. Il n'est plus temps de vous abuser : l'heureux homme que vous voyez à vos pieds n'est point Lindor ; je suis le comte_Almaviva, qui meurt d'amour, et vous cherche en vain depuis six mois. (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1128. Point d'inquiétude, Monseigneur : la douce émotion de la joie n'a jamais de suites fâcheuses ; la voilà, la voilà qui reprend ses sens. (Acte 4, scène 6, FIGARO)
  1129. Morbleu ! (Acte 4, scène 6, FIGARO)
  1130. Qu'elle est belle ! (Acte 4, scène 6, FIGARO)
  1131. Lindor !... (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1132. Que je suis coupable ! (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1133. J'allais me donner cette nuit même à mon tuteur. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1134. Lindor ! (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1135. Le plus affreux supplice n'est-il pas de haïr, quand on sent qu'on est faite pour aimer ? (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1136. Monseigneur, le retour est fermé ; l'échelle est enlevée. (Acte 4, scène 6, FIGARO)
  1137. Enlevée ! (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1138. C'est le docteur. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1139. Voilà le fruit de ma crédulité. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1140. Il m'a trompée. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1141. J'ai tout avoué, tout trahi : il sait que vous êtes ici, et va venir avec main-forte. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1142. On ouvre la porte de la rue. (Acte 4, scène 6, FIGARO)
  1143. Lindor !... (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1144. J'aurai donc le plaisir de punir à mon gré l'odieux vieillard !... (Acte 4, scène 6, LE COMTE)
  1145. Non, non ; grâce pour lui, cher Lindor ! (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1146. Mon coeur est si plein, que la vengeance ne peut y trouver place. (Acte 4, scène 6, ROSINE)
  1147. Et l'ami Bazile avec lui ! (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  1148. Par quel hasard, notre ami ?... (Acte 4, scène 7, FIGARO)
  1149. Par quel accident, messieurs ?... (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1150. Sont-ce là les futurs conjoints ? (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
  1151. Vous deviez unir la signora Rosine et moi cette nuit chez le barbier Figaro ; mais nous avons préféré cette maison pour des raisons que vous saurez. (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  1152. J'ai donc l'honneur de parler à Son Excellence monsieur_le_Comte_Almaviva ? (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
  1153. Si c'est pour cela qu'il m'a donné le passe-partout... (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1154. Ne confondons point : voici le vôtre ; et c'est ici celui du seigneur Bartholo avec la signora... (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
  1155. Les demoiselles apparemment sont deux soeurs qui portent le même nom. (Acte 4, scène 7, LE NOTAIRE)
  1156. Don Bazile voudra bien nous servir de second témoin. (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  1157. Mais, Votre Excellence..., je ne comprends pas... (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1158. Mon maître Bazile, un rien vous embarrasse, et tout vous étonne. (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  1159. Mais si le docteur... (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1160. Vous faites l'enfant ! Signez donc vite. (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  1161. Où donc est la difficulté de signer ? (Acte 4, scène 7, FIGARO)
  1162. Il n'y en a plus. (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1163. Mais c'est que moi, quand j'ai donné ma parole une fois, il faut des motifs d'un grand poids... (Acte 4, scène 7, BAZILE)
  1164. Arrêtez tout le monde. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1165. J'en tiens un au collet. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1166. Don Bazile ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1167. Mais plutôt vous, comment n'y êtes-vous pas ? (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1168. Je connais celui-ci. (Acte 4, scène 8, L'ALCADE)
  1169. Monsieur voit bien qu'il est aussi près du matin que du soir. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1170. D'ailleurs, je suis de la compagnie de Son Excellence monseigneur le comte_Almaviva. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1171. Almaviva ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1172. Ce ne sont donc pas des voleurs ? (Acte 4, scène 8, L'ALCADE)
  1173. Laissons cela. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1174. Partout ailleurs, Monsieur_le_Comte, je suis le serviteur de Votre Excellence ; mais vous sentez que la supériorité du rang est ici sans force. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1175. Ayez, s'il vous plaît, la bonté de vous retirer. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1176. Oui, le rang doit être ici sans force ; mais ce qui en a beaucoup est la préférence que mademoiselle vient de m'accorder sur vous, en se donnant à moi volontairement. (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1177. Que dit-il, Rosine ? (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1178. Il dit vrai. (Acte 4, scène 8, ROSINE)
  1179. Je le suis. (Acte 4, scène 8, ROSINE)
  1180. Quand je vous disais que c'était le Comte lui-même, docteur ? (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1181. Plaisant mariage ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1182. Où sont les témoins ? (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1183. Il n'y manque rien. (Acte 4, scène 8, LE-NOTAIRE)
  1184. Comment, Bazile ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1185. Que voulez-vous ! (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1186. Ce diable d'homme a toujours ses poches pleines d'arguments irrésistibles. (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1187. Vous l'avez perdue en en abusant. (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1188. La demoiselle est mineure. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1189. Elle vient de s'émanciper. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1190. Qui te parle à toi, maître fripon ? (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1191. Mademoiselle est noble et belle ; je suis homme de qualité, jeune et riche ; elle est ma femme : à ce titre qui nous honore également, prétend-on me la disputer ? (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1192. Jamais on ne l'ôtera de mes mains. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1193. Elle n'est plus en votre pouvoir. Je la mets sous l'autorité des lois ; et Monsieur, que vous avez amené vous-même, la protégera contre la violence que vous voulez lui faire. (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1194. Les vrais magistrats sont les soutiens de tous ceux qu'on opprime. (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1195. Et cette inutile résistance au plus honorable mariage indique assez sa frayeur sur la mauvaise administration des biens de sa pupille, dont il faudra qu'il rende compte. (Acte 4, scène 8, L'ALCADE)
  1196. Qu'il consente à tout, et je ne lui demande rien. (Acte 4, scène 8, LE COMTE)
  1197. Que la quittance de mes cent écus : ne perdons pas la tête. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1198. Ils étaient tous contre moi ; je me suis fourré la tête dans un guêpier. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1199. Quel guêpier ? (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1200. Ne pouvant avoir la femme, calculez, docteur, que l'argent vous reste ; et... (Acte 4, scène 8, BAZILE)
  1201. Laissez-moi donc en repos, Bazile ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1202. Vous ne songez qu'à l'argent. (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1203. Je me soucie bien de l'argent, moi ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1204. À la bonne heure, je le garde mais croyez-vous que ce soit le motif qui me détermine ? (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1205. Ils sont de la même famille. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1206. Mais, messieurs, je n'y comprends plus rien. (Acte 4, scène 8, LE NOTAIRE)
  1207. Est-ce qu'elles ne sont pas deux demoiselles qui portent le même nom ? (Acte 4, scène 8, LE NOTAIRE)
  1208. Non, Monsieur, elles ne sont qu'une. (Acte 4, scène 8, FIGARO)
  1209. Et moi qui leur ai enlevé l'échelle pour que le mariage fût plus sûr ! (Acte 4, scène 8, BARTHOLO)
  1210. Mais soyons vrais, docteur quand la jeunesse et l'amour sont d'accord pour tromper un vieillard, tout ce qu'il fait pour l'empêcher peut bien s'appeler à bon droit la Précaution inutile. (Acte 4, scène 8, FIGARO)

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Dans les 1907 textes du corpus, il y a 2 textes (soit une présence dans 0,10 % des textes) dans lesquels il y a 2444 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 1 222,00 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 L'AUTRE TARTUFFE2533221763231601234
2 LE BARBIER DE S?VILLE ou LA PR?CAUTION INUTILE20438533220501126
3 LE BARBIER DE SÉVILLE ou LA PRÉCAUTION INUTILE298470084
  Total4867155555281602444

 

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