À CREBILLON

Alexis Piron

En envoyant de l'illustre Crébillon, un exemplaire de ma comédie des Fils ingrats (1728).

Tout de moi vous pèse et vous choque :

Je n'ai plus d'espoir ni demi.

D'une amitié peu réciproque,

Adieu le noeud mal affermi !

Mais, malgré le sort ennemi,

Mon hommage est tel qu'il doit être :

Ne pouvant le rendre à l'ami,

qu'au moins je le rende à mon maître.

 Textes théoriques