Occurences de l'expression

chevalier

pour MARIVAUX

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LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

Un jeune chevalier, le plus noble de France, v.10 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
L'autre est un chevalier, l'autre homme de finance ; v.137 (Acte 1, scène 3, PHILINE)
Ce chevalier charmant ?... v.177 (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je suis le chevalier de la Minardinière. v.359 (Acte 1, scène 10, LE-CHEVALIER)
Quelque mérite enfin qu'ait notre Chevalier, v.381 (Acte 1, scène 11, DÉMOCRITE)
J'aime depuis longtemps un Chevalier parjure, v.631 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
Cet ingrat chevalier épouse votre fille. v.643 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

Mais voici, je pense, un domestique de Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il s'agit, Madame, que Monsieur le Chevalier m'a dit... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Ce n'est pas la peine, Madame, et je m'en ressouviens à cette heure ; c'est que nous arrivâmes hier tous deux à Paris, Monsieur le Chevalier et moi, et que nous en partons demain pour n'y revenir jamais, ce qui fait que Monsieur le Chevalier vous mande ; que vous ayez à trouver bon qu'il ne vous voie point cette après-dînée, et qu'il ne vous assure point de ses respects, sinon ce matin, si cela ne vous déplaisait pas, pour vous dire adieu, à cause de l'incommodité de ses embarras. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Tout ce galimatias-là signifie que Monsieur le Chevalier souhaiterait vous voir à présent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ceux qui n'en veulent pas n'ont qu'à les laisser ; ils ont fait plaisir à Madame, et Monsieur le Chevalier l'accommodera bien autrement, car il soupire encore bien mieux que moi. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
Adieu ; fais ta commission, et ne manque pas d'avertir Monsieur le Chevalier de ce que je t'ai dit. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Voici Monsieur le Chevalier, Madame. (Acte 1, scène 6, UN LAQUAIS)
Non, Chevalier, ne vous gênez point ; votre douleur fait votre éloge, je la regarde comme une vertu ; j'aime à voir un coeur estimable car cela est si rare, hélas ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Dès que vous êtes capable d'une vraie tendresse, vous êtes né généreux, cela s'en va sans dire ; je sais à présent votre caractère comme le mien ; les bons coeurs se ressemblent, Chevalier : mais la lettre n'est point cachetée. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Mais cela est étonnant : ce que vous dites là, Chevalier, je l'ai pensé mot pour mot dans mon affliction ; peut-on se rencontrer jusque-là ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Allez, Chevalier, avec cette façon de sentir là, vous n'êtes point à plaindre ; quelle lettre ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Non, Chevalier, vivez pour me donner la satisfaction de voir son ami le regretter avec moi ; à la place de son amitié, je vous donne la mienne. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
En vérité, Chevalier, je souhaiterais que vous restassiez ; il n'y a qu'avec vous que ma douleur se verrait libre. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Sérieusement, je m'y crois presque obligée, pour vous dédommager de celle du Marquis : allez, Chevalier, faites vite vos affaires ; je vais, de mon côté, donner quelque ordre aussi ; nous nous reverrons tantôt. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
J'allais chez vous, Chevalier, et j'ai su de Lisette que vous étiez ici ; elle m'a dit votre affliction, et je vous assure que j'y prends beaucoup de part ; il faut tâcher de se dissiper. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Cela est galant : mais, Monsieur le Chevalier, venons à ce qui nous amène, Monsieur_le_Comte et moi. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Je suis attachée à ma maîtresse, plus que je ne saurais vous le dire, et je suis désolée de voir qu'elle ne veut pas se consoler, qu'elle soupire et pleure toujours ; à la fin elle n'y résistera pas : n'entretenez point sa douleur, tâchez même de la tirer de sa mélancolie ; voilà Monsieur_le_Comte qui l'aime, vous le connaissez, il est de vos amis, Madame la Marquise n'a point de répugnance à le voir ; ce serait un mariage qui conviendrait, je tâche de le faire réussir ; aidez-nous de votre côté, Monsieur le Chevalier, rendez ce service à votre ami, servez ma maîtresse elle-même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Oserais-je, Monsieur le Chevalier, vous parler à coeur ouvert ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Eh bien, Monsieur le Chevalier, tantôt vous l'avez vue soupirer de ses afflictions, n'auriez-vous pas trouvé qu'elle a bonne grâce à soupirer ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Non, te dis-je, ton maître ne veut point s'attacher à ma maîtresse, et ma fortune dépend de demeurer avec elle, comme la tienne dépend de rester avec le Chevalier. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Elle a de l'amitié pour le Chevalier, le Chevalier en a pour elle ; ils pourraient fort bien se faire l'amitié de s'épouser par amour, et notre affaire irait tout de suite. (Acte 2, scène 2, LUBIN)
Lisette, allez dire là-bas qu'on ne laisse entrer personne ; je crois que voilà l'heure de notre lecture, il faudrait avertir le Chevalier. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
Eh bien, Monsieur, vous n'aimez donc pas les livres du Chevalier ? (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Le Chevalier croira que je suis folle, et je veux savoir ce qu'il a répondu : ne me cachez rien, parlez. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Je pense donc que Lisette ne disait à Monsieur le Chevalier que vous épousiez Monsieur_le_Comte... (Acte 2, scène 4, HORTENSIUS)
Qu'afin de savoir si ledit Chevalier ne voudrait pas vous rechercher lui-même et se substituer au lieu et place dudit Comte ; et même il appert par le récit dudit Lubin, que ladite Lisette vous a offert au sieur Chevalier. (Acte 2, scène 4, HORTENSIUS)
Je m'imagine voir le Chevalier reculer de dix pas à la proposition, n'est-il pas vrai ? (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Monsieur le Chevalier, aimez votre Angélique tant que vous voudrez ; mais que je n'en souffre pas, s'il vous plaît ! (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Allez, Monsieur, je vous retiens pour cent ans : vous n'avez ici ni Comte ni Chevalier à craindre ; c'est moi qui vous en assure, et qui vous protège. (Acte 2, scène 4, LA MARQUISE)
Madame, Monsieur le Chevalier finit un embarras avec un homme ; il va venir, et il dit qu'on l'attende. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
On parle aussi de Monsieur_le_Comte, et les comtes sont d'honnêtes gens ; je les considère beaucoup ; mais, si j'étais femme, je ne voudrais que des chevaliers pour mon mari : vive un cadet dans le ménage ! (Acte 2, scène 5, LUBIN)
La sottise du Chevalier me donne-t-elle un ridicule assez complet ? (Acte 2, scène 5, LA MARQUISE)
C'est que j'apprends que vous me marierez avec Monsieur_le_Comte, au défaut du Chevalier, à qui vous m'avez proposée, et qui ne veut point de moi, malgré tout ce que vous avez pu lui dire avec son valet, qui vient m'exhorter à avoir de l'amour pour son maître, dans l'espérance que cela le touchera. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Prier le Chevalier de me faire la grâce de m'aimer, et tout cela pour pouvoir épouser cet imbécile-là ? (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Le Chevalier m'a refusée, par exemple ; mon amour-propre ne lui en veut aucun mal ; il n'y a là-dedans, comme je vous l'ai déjà dit, que le ton, que la manière que je condamne : car, quand il m'aimerait, cela lui serait inutile ; mais enfin il m'a refusée, cela est constant, il peut se vanter de cela, il le fera peut-être ; qu'en arrive-t-il ? (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Et moi, Madame, je dis que le Chevalier est un hypocrite ; car, si son refus est si sérieux, pourquoi n'a-t-il pas voulu servir Monsieur_le_Comte comme je l'en priais ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Si vous me le permettez, Madame, je vous apprendrai un petit axiome qui vous sera, sur la chose, d'une merveilleuse instruction ; c'est que le jaloux veut avoir ce qu'il aime : or, étant manifeste que le Chevalier vous refuse... (Acte 2, scène 6, HORTENSIUS)
Il n'y était plus ; je dis seulement qu'il croit que le Chevalier est son rival. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Où en suis-je donc, si le Chevalier n'est point jaloux ? (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Voilà le Chevalier qui vient, restez ; j'ai intérêt d'avoir des témoins. (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Il n'y a pas grand mal, Monsieur le Chevalier ; c'est une lecture retardée, voilà tout. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Pour vous, Chevalier, j'ai encore un mot à vous dire avant notre lecture ; il s'agit d'un petit éclaircissement qui ne vous regarde point, qui ne touche que moi, et je vous demande en grâce de me répondre avec la dernière naïveté sur la question que je vais vous faire. (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Contre vous, Chevalier ? (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
Chevalier, vous êtes le maître de rester si ma lecture vous convient ; mais vous êtes bien triste, et je veux tâcher de me dissiper. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Pourquoi laisser sortir le Chevalier, puisque ce que vous allez lire lui convient ? (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Monsieur le Chevalier ! (Acte 2, scène 8, HORTENSIUS)
Monsieur le Chevalier ! (Acte 2, scène 8, HORTENSIUS)
De grâce, laissez-moi un peu de raison, Chevalier ; je ne saurais convenir que je suis folle, par exemple... (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
En vérité, cela me divertit plus que ma lecture : mais, Monsieur Hortensius, en voilà assez, votre livre ne plaît point au Chevalier, n'en lisons plus ; une autre fois nous serons plus heureux. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Vous voilà brouillé avec Hortensius, Chevalier ; de quoi vous avisez-vous aussi de médire de Sénèque ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Ne vous gênez point, Chevalier, vivons sans façon ; vous voulez peut-être seul : adieu, je vous laisse. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Non, Chevalier, vous ne me rebutez point ; ne cédez point à votre douleur : tantôt vous partagiez mes chagrins, vous étiez sensible à la part que je prenais aux vôtres, pourquoi n'êtes-vous plus de même ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
L'amour est bien tendre, Chevalier ; eh bien, croyez qu'elle ménage avec encore plus de scrupule que lui les intérêts de ceux qu'elle unit ensemble. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Pour cela, c'en serait trop ; il ne faut pas, Chevalier, il ne faut pas. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Eh bien, Chevalier, il faut le renvoyer ; voilà toute la façon qu'il faut y faire. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
Vos doctes interprètes ont de la peine à vivre ; bientôt je n'aurai plus d'asile : j'ai vu la Marquise irritée contre le Chevalier ; mais incontinent je l'ai vue dans le jardin discourir avec lui de la manière la plus bénévole. (Acte 3, scène 1, HORTENSIUS)
J'entends, c'est que Madame la Marquise et Monsieur le Chevalier ont de l'inclination l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 2, HORTENSIUS)
La Marquise le renvoie, à ce qu'il dit, parce qu'elle aime le Chevalier, et qu'elle l'épouse. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Le Chevalier est ici, apparemment ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Avertissez, je vous prie, le Chevalier, que je voudrais lui dire un mot. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Le Chevalier va venir, interrogeons son coeur pour en tirer la vérité. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Oui, Chevalier, vous pouvez véritablement m'obliger. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Non, non, Chevalier, je vous parle confidemment, à mon tour. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Ma foi, Chevalier, vous me ravissez ; je sens bien que j'ai affaire au plus franc de tous les hommes ; vos dispositions me charment. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Le Comte, dit-on, était avec vous, Chevalier. (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
J'ai suivi les conseils du Chevalier, Madame ; permettez que mes transports vous marquent la joie où je suis. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Et toi, Chevalier, que ne te dois-je pas ? (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Chevalier, joignez vos prières aux miennes. (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
J'ai ce soir affaire chez mon notaire, je pourrais vous l'amener ici, nous y souperions avec ma soeur qui doit venir vous voir ; le Chevalier s'y trouverait ; vous verriez ce qu'il vous plairait de faire ; des articles sont bientôt passés, et ils n'engagent qu'autant qu'on veut ; ne me refusez pas, je vous en conjure. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Qu'ai-je affaire de l'amitié du Chevalier ? (Acte 3, scène 11, LA MARQUISE)
Je ne saurais te la mieux dire ; c'est le Chevalier, c'est ce misanthrope-là qui est cause de cela : il m'a fâché, le Comte en a profité, je ne sais comment ; ils veulent souper ce soir ici ; ils ont parlé de notaire, d'articles ; je les laissais dire ; le Chevalier est sorti, il se marie aussi ; le Comte lui donne sa soeur ; car il ne manquait qu'une soeur, pour achever de me déplaire, à cet homme-là... (Acte 3, scène 12, LA MARQUISE)
Quand le Chevalier l'épouserait, que vous importe ? (Acte 3, scène 12, LISETTE)
Mais c'est, je crois, ce maudit Chevalier qui est cause de tout cela ; et pour moi je crois que cet homme-là vous aime. (Acte 3, scène 12, LISETTE)
Madame, Monsieur le Chevalier, qui est dans un état à faire compassion... (Acte 3, scène 13, LUBIN)
Vous, Monsieur le Chevalier ? (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)
Tenez, Chevalier, vous verrez qu'il y a encore du malentendu dans cette querelle-là : ne précipitez rien, je ne veux point que vous partiez, j'aime mieux avoir tort. (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)
Il faudrait donner un peu plus d'étendue à ce que vous dites là, Chevalier ; je ne vous entends pas bien. (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)
Tenez, Chevalier, n'est-ce pas là le mot qui vous arrête ? (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)
Je rougis, Chevalier, c'est vous répondre. (Acte 3, scène 15, LA MARQUISE)
Que vois-je, Monsieur le Chevalier ? (Acte 3, scène 16, LE COMTE)

L'HÃ‰RITIER DE VILLAGE (1729)

Velà noute Dame et son cousin le Chevalier qui se promènent ; je vais quitter la farme de sa cousine ; s'ils t'accostent, tians ton rang, fais-toi rendre la révérence qui t'appartient, je vais revenir. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Que dites-vous de ce discours, Chevalier ? (Acte 1, scène 3, MADAME-DAMIS)
Vous n'y songez pas, Chevalier, c'est une impertinente qui perd le respect, et vous devriez la faire taire. (Acte 1, scène 3, MADAME-DAMIS)
Oh oh oh je serons Chevalier itou, moi. (Acte 1, scène 4, COLIN)
Et moi itou ; mais, Monsieur le Chevalier, où est mon compliment à moi, qui suis le docteur de la maison ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Chevalier, l'idée me paraît assez sensée ; mais la démarche est humiliante. (Acte 1, scène 4, MADAME-DAMIS)
En vérité, Chevalier, vous êtes un indiscret. (Acte 1, scène 5, MADAME-DAMIS)
Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 8, BLAISE)
Mais, Monsieur le Chevalier, c'est une autre histoire ; sa mine me plaît ; vous varrez, vous varrez comme ça me démène le coeur. (Acte 1, scène 10, COLETTE)
Le Chevalier continuera ; d'abord il ne sera que poli ; petit à petit il deviendra tendre. (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Allons, Monsieur le Chevalier, donnez-moi la main ; retirons-nous, car il se fait tard. (Acte 1, scène 15, MADAME-DAMIS)

L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

Parbleu, Chevalier, je suis charmé de te trouver ici, nous causerons ensemble, en attendant que la comédie commence. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
N'en parlons pas, mon cher Chevalier ; glissons là-dessus : on ne nous en donne guère ; et entre nous, on n'a pas tout le tort. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
Parbleu, Chevalier, ta pensée est pourtant plaisante. (Prologue, scène 1, LE MARQUIS)
Bonjour, Chevalier ; êtes-vous venu avec des dames ? (Prologue, scène 2, LA COMTESSE)

LA JOIE IMPRÃ‰VUE (1760)

En arrivant à Paris, je me mets dans cet hôtel garni : j'y vois un jardin qui est commun à une autre maison, je m'y promène, j'y rencontre le Chevalier, avec qui, par hasard, je lie conversation ; il loge au même hôtel, nous mangeons à la même table, je vois que tout le monde joue après dîner, il me propose d'en faire autant, je joue, je gagne d'abord, je continue par compagnie, et insensiblement je perds beaucoup, sans aucune inclination pour le jeu ; voilà d'où cela vient ; mais ne t'inquiète point, je ne veux plus jouer qu'une fois pour regagner mon argent ; et j'ai un pressentiment que je serai heureux. (Acte 1, scène 1, DAMON)
C'est peut-être ce fripon de Chevalier qui vient chercher le reste de votre argent. (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
Monsieur, il fait si beau : Partez, Monsieur le Chevalier, et ne revenez pas, nos affaires ont grand besoin de votre absence ; il y a tant de châteaux dans les champs, amusez-vous à en ruiner quelqu'un. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Chevalier, encore une fois, je vous attends ce soir. (Acte 1, scène 2, DAMON)
Monsieur, cet argent qui est à deux pas d'ici, n'est pas à vous, il est à Monsieur votre père, et vous savez bien que son intention n'est pas que Monsieur le Chevalier y ait part ; il ne lui en destine pas une obole. (Acte 1, scène 2, PASQUIN)
Il faut avouer que tu abuses furieusement de ma patience : sais-tu la valeur des mauvais discours que tu viens de tenir, et qu'à la place du Chevalier, je refuserais de jouer davantage ? (Acte 1, scène 3, DAMON)
Oui, vraiment : ce fut le Chevalier, avec qui nous étions, qui aborda la mère dans le jardin ; ce qui continue de notre part : de façon que nous ne sommes encore que des amants qui s'abordent, en attendant qu'ils se fréquentent : il est vrai que c'en est assez pour s'aimer, et non pas pour se demander en mariage, surtout quand on a des mères qui ne voudraient pas d'un gendre de rencontre. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
Ce soir même, pendant le bal qu'on doit donner ici, et où se doit trouver un certain Chevalier qui lui a gagné son argent, et qui est homme à lui gagner le reste. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
Le Chevalier et lui seront-ils masqués ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
Je n'en sais rien, mais je crois qu'oui, car il y a quelques jours qu'il y eut un bal où ils l'étaient tous deux ; mon maître a même encore son domino vert qu'il a gardé pour ce bal-ci, et je pense que le Chevalier, qui loge au même hôtel, a aussi gardé le sien qui est jaune. (Acte 1, scène 6, PASQUIN)
C'est le Chevalier qui vient pour jouer avec mon maître, et qui lui gagnerait le reste de son argent ; je vais tâcher de l'amuser, pour l'empêcher d'aller joindre Damon ; mais reviens, si tu peux, dans un instant, pour m'aider à le retenir. (Acte 1, scène 16, PASQUIN)
Au domino que je porte, il me prendra pour le Chevalier. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR ORGON)
Ne restez pas ici avec lui, de peur que le Chevalier, qui va sans doute arriver, ne vous trouve ensemble. (Acte 1, scène 17, PASQUIN)
C'est vous, Chevalier, je commençais à m'impatienter : hâtons-nous de passer dans le cabinet qui est à côté de la salle. (Acte 1, scène 18, DAMON)
Et vous, Monsieur le Chevalier, êtes-vous bien riche ? (Acte 1, scène 19, PASQUIN)
Monsieur le Chevalier, je vous cherche pour vous dire un mot. (Acte 1, scène 20, LISETTE)

LA PROVINCIALE (1750)

Chevalier, un mot. (Acte 1, scène 3, MADAME LÉPINE)
Tu seras content du Chevalier et de moi ; je te le garantis : ton payement sera le premier levé. (Acte 1, scène 4, MADAME LÉPINE)
Et le Chevalier, à propos, l'avez-vous fait de grande maison, tout fils de bourgeois qu'il est ? (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
Tantôt, quand le Chevalier sera revenu. (Acte 1, scène 4, MADAME LÉPINE)
Vous avez une lettre du Chevalier à rendre à la Marquise... (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
Non, c'est une porte plus bas ; c'est à Cathos dont je ne sais le nom que de tout à l'heure, à ce petit minois de femme de chambre, qui était avec vous chez ce marchand, qui me parut niaise, mais jolie, et avec qui, par inspiration, j'ébauchai une petite conversation de regards, où elle joua assez bien sa partie ; et hier, quand le Chevalier m'envoya chez vous, en redescendant, je la trouvai sur la porte d'un entre-sol, où je repris le fil du discours par un : Votre valet très humble, Mademoiselle, et par une ou deux révérences, aussi bien troussées, soutenues d'un déhanchement aussi parfait !... (Acte 1, scène 4, LA RAMÉE)
Oui, c'est Monsieur de la Ramée qui m'apporte un billet que Monsieur le Chevalier avait oublié de me donner. (Acte 1, scène 5, MADAME LÉPINE)
À l'égard du garçon, c'est l'homme de chambre d'un jeune chevalier de nos amis ; et la Marquise, c'est Madame : voilà tout. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
Celle-ci est du Chevalier, qui, sans contredit, est l'homme de France le plus à la mode. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Eh bien, Marquise, êtes-vous contente du style du Chevalier ? (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Le Chevalier, qui sait son monde, vous traite en femme instruite. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Le tendre et respectueux Chevalier de la Trigaudière. (Acte 1, scène 8, MADAME LÉPINE)
Monsieur en veut à ma main, et le Chevalier ne poursuit que mon coeur ; ce sont deux choses différentes, et qui n'ont point de rapport. (Acte 1, scène 9, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Mais je l'aimerais encore mieux que le Chevalier, si c'était l'usage. (Acte 1, scène 10, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Il n'est pas même question d'aimer avec le Chevalier, il ne faut en avoir que l'air ; on ne nous demande que cela. (Acte 1, scène 10, MADAME LÉPINE)
C'est justement à quoi j'en suis avec le Chevalier ; quoiqu'il ne m'ait pas fort touchée, je me figure que je l'aime : je me le fais accroire, pour m'aider à soutenir la chose avec les airs convenables. (Acte 1, scène 10, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Madame, c'est sans doute le Chevalier ! (Acte 1, scène 11, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Pardon, Chevalier, pardon ! (Acte 1, scène 13, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Vous me boudez déjà, Chevalier ? (Acte 1, scène 13, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Eh mais, Chevalier ! (Acte 1, scène 13, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Non, Chevalier, Madame n'a point tort. (Acte 1, scène 13, MADAME LÉPINE)
Et le témoignage du Chevalier sera sans appel. (Acte 1, scène 13, MADAME LÉPINE)
L'affaire de votre régiment est-elle terminée, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 14, MADAME LÉPINE)
Je laisse partir Monsieur le Chevalier, pour avoir une petite explication avec mes amours. (Acte 1, scène 15, LA RAMÉE)
Vivez, Chevalier, vivez, lui dirai-je, vous me faites peur, mon cher enfant ; je vous défends de mourir : il faut m'aimer. (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Eh oui, il ne s'agit que d'être sur la liste des jolies femmes qui ont occupé le Chevalier. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
On sait bien qu'une provinciale ou qu'une petite bourgeoise ne s'en accommoderait pas ; et vous n'avez qu'à voir si vous voulez qu'on dise que vous fuyez le Chevalier ; qu'une intrigue vous fait peur ; que vous vous en faites un monstre. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Supposez que je suis le Chevalier. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Est-il vrai, Chevalier, ne me trompez-vous point ? (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Mais si on voulait m'enlever le Chevalier, et qu'il chancelât ; je ne serais donc pas jalouse ? (Acte 1, scène 17, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Je sais qu'il manque encore une somme au Chevalier pour achever de payer un régiment dont il est en marché. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Le Chevalier ne sera pas en peine ; et il y a vingt femmes qui ne manqueront pas ce coup-là. (Acte 1, scène 17, MADAME LÉPINE)
Eh bien, Chevalier ? (Acte 1, scène 21, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Voici une dame qui demande Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Allons, Chevalier. (Acte 1, scène 22, L'INCONNUE)
Chevalier, congédiez cette femme-là, je vous prie. (Acte 1, scène 22, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Oui, Chevalier. (Acte 1, scène 22, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Pardonnez, Mesdames ; j'arrange pour dix mille écus de billets que cette dame si désespérée voulait fournir à Monsieur le Chevalier pour achever de payer un régiment qu'il achète. (Acte 1, scène 23, MADAME LA THIBAUDIÈRE)
Lui, chevalier ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-DERVAL)

LE LEGS (1736)

C'est qu'Hortense aime le Chevalier. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Je ne vous cache point que vous avez un rival ; c'est le Chevalier, qui est parent de Madame, que je ne vous préfère pas, mais que je préfère à tout autre, et que j'estime assez pour en faire mon époux si vous ne devenez pas le mien ; c'est ce que je lui ai dit jusqu'ici ; et comme il m'assure avoir des raisons pressantes de savoir aujourd'hui même à quoi s'en tenir, je n'ai pu lui refuser de vous parler. (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
Voilà qui est donc arrêté, et je vais l'annoncer au Chevalier qui entre. (Acte 1, scène 11, HORTENSE)
Oui, Chevalier, je l'épouse ; la chose est conclue, et le ciel vous destine à une autre qu'à moi. (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
J'entends bien ce que le Chevalier veut dire ; c'est qu'il espère toujours que nous ne nous marierons pas, Monsieur_le_Marquis ; n'est-ce pas, Chevalier ? (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Monsieur_le_Marquis, nous ne sommes qu'à une lieue de Paris ; il est de bonne heure ; envoyez Lépine chercher un notaire, et passons notre contrat aujourd'hui, pour donner au Chevalier la triste conviction qu'il demande. (Acte 1, scène 12, HORTENSE)
Vous aurez la bonté d'attendre à demain, Monsieur le Chevalier ; vous n'êtes pas si pressé ; votre fantaisie n'est pas d'une espèce à mériter qu'on se gêne tant pour elle ; ce serait ce soir ici un embarras qui nous dérangerait. (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Chevalier, vous voyez bien qu'il ne m'est plus permis de vous écouter. (Acte 1, scène 15, HORTENSE)
Monsieur le Chevalier ! (Acte 1, scène 16, LE MARQUIS)
Du moins, en tout cas, ne la connaît-on point comme on connaît le Chevalier ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
J'en aurai le plaisir ; il faudra bien que l'amour vous vienne ; et, pour début de mariage, je prétends, s'il vous plaît, que Monsieur le Chevalier ait la bonté d'être notre ami de loin. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
Monsieur le Chevalier me connaît assez pour être persuadé qu'il ne me verra plus. (Acte 1, scène 17, HORTENSE)
Restez, Chevalier ; parlons un peu de ceci. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Vous qui êtes né généreux, Chevalier, et qui avez du pouvoir sur elle, retenez-la ; faites-lui, par pitié, entendre raison, si ce n'est par amour. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Est-ce vous qui me parlez, Chevalier ? (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)

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L'HEUREUX STRATAGÃˆME (1733)

Je pense que le chevalier Damis m'a supplanté. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Ne craignez rin, reboutez voute esprit ; n'y a ni Chevalier ni cheval à ça. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Qu'une bouteille de vin qu'on avait oubliée, et que j'achevais d'y boire, quand j'ai entendu la Comtesse qui allait y entrer avec le Chevalier. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Et tu as vu la Comtesse avec le Chevalier dans la salle ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Mais, Monsieur, ils étaient ensemble, ils riaient de toute leur force ; ce vilain Chevalier ouvrait une bouche plus large... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Sans doute : le Chevalier ne la quitte point ; il l'amuse, il la cajole, il lui parle tout bas ; elle sourit : à la fin le coeur peut s'y mettre, s'il n'y est déjà ; et cela m'inquiète, Monsieur ; car je vous estime ; d'ailleurs, voilà un garçon qui doit m'épouser, et si vous ne devenez pas le maître de la maison, cela nous dérange. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Et le tout en faveur de Monsieur le chevalier Damis, qui n'a vaillant qu'un accent gascon qui vous amuse ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tu te moques de moi ; le Chevalier m'aime, il ne me déplaît pas : je ne ferai pas la moindre violence à mon penchant. (Acte 1, scène 4, LA-COMTESE)
Aime-t-on le Chevalier ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Votre Chevalier ne vaut pas mieux que notre Comtesse et notre Lisette, et nous sommes trois coeurs hors de condition. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Mais du Chevalier, qui vous a quittée et qui l'aime, qu'en ferons-nous ? (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Le valet du Chevalier ? (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
De la Comtesse et du Chevalier. (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
Le Chevalier m'aime-t-il encore ? (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
s'écriait le Chevalier, qui d'une main tenait un portrait et de l'autre la main de la Comtesse. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Mais, Chevalier... (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Mais, Chevalier, donner son portrait, c'est donner son coeur... (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
C'est le Chevalier qui repart un second. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Volontiers, Chevalier ; mais fais vite ; voici l'heure de la poste, et j'ai un paquet à faire partir. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Je t'entends, Chevalier : tu aurais grande envie que je ne l'aimasse plus. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Et votre Chevalier, comment en agit-il ? (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Si je vous demandais : Le Chevalier vous aime-t-il ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
N'a-t-on pas prétendu que le Chevalier vous aimait ? (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
Je réussirai quand je voudrai, Comtesse ; vous le verrez, cela n'est pas difficile ; et le Chevalier ne vous serait peut-être pas resté, sans le peu de cas que j'ai fait de son coeur. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
Espérez-vous regagner le Chevalier ? (Acte 2, scène 3, LA-COMTESE)
Je ne saurais me résoudre à les désespérer, Chevalier. (Acte 2, scène 6, LA-COMTESE)
Vous voyez bien ce qui en est, Chevalier ; ils se consolent tant, qu'ils veulent nous rendre jaloux ; et ils s'y prennent avec une maladresse bien digne du dépit qui les gouverne. (Acte 2, scène 7, LA-COMTESE)
Il m'est revenu que vous retardiez votre mariage avec le Chevalier, par ménagement pour moi. Je vous suis obligée de l'attention, mais je n'en ai pas besoin. (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
Chevalier, ceci change les choses : il ne faut plus que Frontin y songe. (Acte 2, scène 10, LA-COMTESE)
Monsieur, cette femme que vous louez tant, jalouse de moi parce que le Chevalier la quitte, comme si c'était ma faute, va, pour m'attaquer pourtant, chercher de petits détails qui ne sont pas en vérité dignes d'une incomparable telle que vous la faites, et ne croit pas au-dessous d'elle de détourner un valet d'aimer une suivante. (Acte 2, scène 11, LA-COMTESE)
Laissez-nous, Monsieur le Chevalier, vous direz votre sentiment quand on vous le demandera. (Acte 2, scène 11, LA-COMTESE)
Nous n'avons plus rien à nous dire, je pense : donnez-moi la main, Chevalier. (Acte 2, scène 11, LA-COMTESE)
Vous destinez-vous bientôt au Chevalier ? (Acte 2, scène 11, DORANTE)
Chevalier, j'en suis charmé, et je t'en félicite. (Acte 2, scène 11, DORANTE)
C'est vous, Monsieur le Chevalier, qui êtes cause de tout ce tapage-là ; vous avez mis tous nos amours sens dessus dessous. (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
Marquise, je vous apprends une chose, c'est que la Comtesse et le Chevalier se marient peut-être ce soir. (Acte 2, scène 12, DORANTE)
Adieu, Chevalier, je vous fais mes compliments ; à tantôt. (Acte 2, scène 12, LA MARQUISE)
J'ai voulu plaire au Chevalier, comme s'il en eût valu la peine ; j'ai voulu me donner cette preuve-là de mon mérite ; il manquait cet honneur à mes charmes ; les voilà bien glorieux ! (Acte 3, scène 6, LA-COMTESE)
J'ai fait la conquête du Chevalier, et j'ai perdu Dorante ! (Acte 3, scène 6, LA COMTESE)
Travaillons à le ramener, et ne crions point inutilement contre lui. Commencez par rompre avec le Chevalier ; voilà déjà deux fois qu'il se présente pour vous voir, et que je le renvoie. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Ils disont itou qu'il fera le contrat pour quatre ; ceti-là de voute ancien amoureux avec la Marquise ; ceti-là de vous et du Chevalier, voute nouviau galant. (Acte 3, scène 7, BLAISE)
Non, Monsieur le Chevalier, ce n'est pas mon dessein. (Acte 3, scène 8, LA-COMTESE)
Mais, la Marquise et lé Chevalier, qu'ont-ils à démêler ensemble ? (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
Ce que je vais leur dire va vous mettre au fait, Chevalier ; ce ne sera point ma faute, si vous n'êtes pas content. (Acte 3, scène 9, LA-COMTESE)
Je ne vois rien encore qui nous annonce un mariage avec le Chevalier : quand vous proposez-vous donc d'achever son bonheur ? (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Laissez-moi parler, Madame, je demande audience : écoutez-moi. Il est temps de vous désabuser, Chevalier : vous avez cru que je vous aimais ; l'accueil que je vous ai fait a pu même vous le persuader ; mais cet accueil vous trompait, il n'en était rien : je n'ai jamais cessé d'aimer Dorante, et ne vous ai souffert que pour éprouver son coeur. (Acte 3, scène 10, LA-COMTESE)
Je ne daigne pas répondre à ce que vous dites sur mon comte, Chevalier : c'est le dépit qui vous l'arrache, et je vous ai dit mes intentions, Dorante ; qu'il n'en soit plus parlé, si vous ne les méritez pas. (Acte 3, scène 10, LA-COMTESE)
Nous espérons même que le vôtre accompagnera celui-ci. Et vous, Chevalier, ne signerez-vous pas ? (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)
Quant à vous, Chevalier, je vous conseille de porter votre main ailleurs ; il n'y a pas d'apparence que personne vous en défasse ici. (Acte 3, scène 10, LA MARQUISE)

LE PETIT MAÃŽTRE CORRIGÃ‰ (1739)

Venez, Marquis, donnez-moi la main, vous êtes mon chevalier. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)
Nous sommes à Paris, je vous perds deux jours de vue ; et dans cet intervalle, j'apprends que vous êtes parti avec votre mère pour aller vous marier, pendant que vous m'aimez, pendant qu'on vous aime, et qu'on vient tout récemment, comme vous le savez, de congédier là-bas le Chevalier, pour n'avoir de liaison de coeur qu'avec vous ? (Acte 2, scène 6, DORIMÈNE)

LA MÃ‰PRISE (1739)

Le marquis Ergaste, et moi, le chevalier Frontin, comme cadet de deux frères que nous sommes. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

Chevalier, je vous cherchais. (Acte 1, scène 6, LÉLIO)
Ne te fâche point, Chevalier ; ta vivacité m'oblige ; mais passe-moi cette question-là, j'en ai encore une à te faire. (Acte 1, scène 7, LÉLIO)
Je vous laisse avec le Chevalier, il veut nous quitter ; son séjour ici l'embarrasse ; je crois qu'il vous craint ; cela est de bon sens, et je ne m'en inquiète point : je vous connais ; mais il est mon ami ; notre amitié doit durer plus d'un jour, et il faut bien qu'il se fasse au danger de vous voir ; je vous prie de le rendre plus raisonnable. (Acte 1, scène 9, LÉLIO)
Chevalier, vous prenez de pareils prétextes pour nous quitter ? (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
En vérité, Chevalier, vous êtes bien à plaindre, et je ne savais pas que j'étais si dangereuse. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Mon miroir ne me flatte pas, Chevalier. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Cependant ne vous gênez point, Chevalier : quelque inclination, sans doute, vous rappelle à Paris, et vous vous ennuieriez, avec nous. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Si je disais au seigneur Lélio que le coeur de la Comtesse commence à capituler pour le Chevalier, il se dépiterait plus vite, et partirait pour Paris où on l'attend. (Acte 2, scène 1, TRIVELIN)
Vous liez amitié avec le Chevalier, vous me l'amenez ; et vous voulez ensuite que je lui fasse mauvaise mine ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Non, Madame ; mais il marque que vous êtes un peu trop persuadée du mérite du Chevalier. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Oh il a tort, et le procès que vous lui faites est raisonnable, mais vous m'avouerez qu'il n'y a pas de mal à sentir suffisamment le mérite d'un homme, quand le mérite est réel ; et c'est comme j'en use avec le Chevalier. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
Sentir, Madame, c'est le style du coeur, et ce n'est pas dans ce style-là que vous devez parler du Chevalier. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Allez-vous, rejoindre le Chevalier ? (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Vous m'êtes chère ; le Chevalier vous aime ; ayez pour lui un peu plus de froideur ; insinuez-lui qu'il nous laisse, qu'il s'en retourne à Paris. (Acte 2, scène 2, LÉLIO)
Mais voilà le valet du Chevalier. (Acte 2, scène 3, LÉLIO)
Vous savez que je fais la fonction de domestique auprès de Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Mais n'importe ; votre équité me rendra ce que votre économie me retranche, et je commence : Vous croyez le Chevalier votre intime et fidèle ami, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
La Comtesse ne vous aime plus, le Chevalier vous a escamoté son coeur : il l'aime, il en est aimé, c'est un fait ; je le sais, je l'ai vu, je vous en avertis ; faites-en votre profit et le mien. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Par exemple, tantôt, pendant que vous vous amusiez dans le jardin à cueillir des fleurs pour la Comtesse, je raccommodais près d'elle une palissade, et je voyais le Chevalier, sautillant, rire et folâtrer avec elle. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Que vous m'amusez agréablement, Chevalier ! (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Le Chevalier continuait, lui volait quelques baisers, dont on se fâchait, et qu'on n'esquivait pas. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Et moi, tout en raccommodant ma palissade, j'expliquais ce vous n'y songez pas, et ce laissez-moi donc ; et je voyais que cela voulait dire : Courage, Chevalier, encore un baiser sur le même ton ; surprenez-moi toujours, afin de sauver les bienséances ; je ne dois consentir à rien ; mais si vous êtes adroit, je n'y saurais que faire ; ce ne sera pas ma faute. (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Alors la Comtesse de s'embarrasser, le Chevalier de la regarder tendrement ; elle de rougir ; lui de s'animer ; elle de se fâcher sans colère ; lui de se jeter à ses genoux sans repentance ; elle de pousser honteusement un demi-soupir ; lui de riposter effrontément par un tout entier ; et puis vient du silence ; et puis des regards qui sont bien tendres ; et puis d'autres qui n'osent pas l'être ; et puis... (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Si vous aviez vu de quel air elle abandonnait sa main blanche au Chevalier !... (Acte 2, scène 3, TRIVELIN)
Le Chevalier te donnerait cent coups de bâton, si je lui disais que tu le trahis. (Acte 2, scène 3, LÉLIO)
Est-ce que notre faux Chevalier m'en ferait accroire ? (Acte 2, scène 4, TRIVELIN)
Mais de grâce, instruis-moi d'une chose à ton tour : ton maître et Monsieur le Chevalier s'aiment-ils beaucoup ? (Acte 2, scène 5, TRIVELIN)
Vous voilà, Chevalier sans pareil. (Acte 2, scène 6, TRIVELIN)
Dans le temps que le Chevalier donne de l'argent à Trivelin, d'une main il prend l'argent, et de l'autre il embrasse le Chevalier. (Acte 2, scène 7, ARLEQUIN)
Mais, Chevalier, il ne faut pas respecter des chimères. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Mais, Chevalier, il faut le penser pour le dire. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Mais vous êtes bien impatient, Chevalier ! (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Tout beau, Monsieur Le Chevalier, tout beau ; laissons là Lélio, dites-vous ! (Acte 2, scène 9, LÉLIO)
Nous pouvons nous promener ensemble ; je ne me plains pas du Chevalier : s'il m'aime, je ne saurais me fâcher de la manière dont il le dit, et je n'aurais tout au plus à lui reprocher que la médiocrité de son goût. (Acte 2, scène 9, LA COMTESSE)
Nous verrons ce qu'il en sera, Chevalier ; nous verrons. (Acte 2, scène 10, LÉLIO)
C'est Monsieur le Chevalier qui m'avait fait présent de cet échantillon-là. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Tu me parles d'un or du Pérou, après cela d'un échantillon : je ne t'entends point ; réponds-moi précisément ; le Chevalier t'a-t-il donné de l'or ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Et pourquoi le Chevalier te faisait-il ce présent-là ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Vraiment oui ; Monsieur le Chevalier en avait aussi donné à Trivelin. (Acte 3, scène 1, ARLEQUIN)
Réponds-moi : avais-tu rendu au Chevalier quelque service qui l'engageât à te récompenser. (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Quel rapport y a-t-il entre le coeur de Trivelin et le Chevalier ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Le Chevalier a-t-il de si grands charmes ? (Acte 3, scène 1, L?LIO)
Mais qui est-il, le Chevalier ? (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Ce qu'il me dit là me fait naître une pensée que toutes mes réflexions fortifient ; le Chevalier a de certains traits, un certain minois... (Acte 3, scène 1, LÉLIO)
Y a-t-il longtemps que tu connais le Chevalier ? (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
Tu me caches la vérité ; le nom de Chevalier qu'il porte n'est qu'un faux nom. (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
Tu bats la campagne ; ce Chevalier mal nommé, avoue-moi que tu l'aimes. (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
Tu as de l'amour pour ce faux Chevalier. (Acte 3, scène 2, LÉLIO)
De sexes, je n'en connais que deux : l'un qui se dit raisonnable, l'autre qui nous prouve que cela n'est pas vrai ; duquel des deux le Chevalier est-il ? (Acte 3, scène 2, TRIVELIN)
Chevalier, je t'en ai cru une ; voilà la vérité. (Acte 3, scène 3, LÉLIO)
Je suis ton serviteur, Chevalier, et je te prie d'oublier mon incartade. (Acte 3, scène 3, LÉLIO)
Je vous demande pardon si je vous suis importun, Monsieur le Chevalier ; mais ce larron de Trivelin ne veut pas me rendre l'argent que vous lui avez donné pour moi. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Quand le Chevalier a vu que j'étais là : Mon fils, m'a-t-il dit, n'apprends pas au monde que je suis une fillette. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
Vous m'avez inquiétée, Chevalier. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Vous n'êtes qu'un étourdi, Chevalier ; vous n'avez pas de raison. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Je ne saurais, mon cher Chevalier ; j'ai quelques raisons pour en agir plus honnêtement avec lui. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Souhaité qu'il prît son parti de lui-même, à cause du dédit ; ce serait dix mille écus que je vous sauverais, Chevalier ; car enfin, c'est votre bien que je ménage. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Dites comme moi : Chevalier, je vous adore. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Chevalier, je vous adore. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Vous riez, Monsieur le Chevalier ; mais vous prenez mal votre temps, et je prendrai le mien pour vous répondre. (Acte 3, scène 7, LÉLIO)
Chevalier, nous avons jusqu'ici plaisanté ensemble, il est temps que cela finisse ; vous m'avez parlé de votre amour, je serais fâchée qu'il fut sérieux ; je dois ma main à Lélio, et je suis prête, à recevoir la sienne. (Acte 3, scène 7, LA COMTESSE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 11 textes (soit une présence dans 0,58 % des textes) dans lesquels il y a 285 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 25,91 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Prologue	Total
1	LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE	7	0	0	0	0	0	7
2	LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR	19	36	25	0	0	0	80
3	L'H?RITIER DE VILLAGE	11	0	0	0	0	0	11
4	L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES	0	0	0	0	0	4	4
5	LA JOIE IMPR?VUE	16	0	0	0	0	0	16
6	LA PROVINCIALE	39	0	0	0	0	0	39
7	LE LEGS	15	0	0	0	0	0	15
8	L'HEUREUX STRATAG?ME	20	17	12	0	0	0	49
9	LE PETIT MA?TRE CORRIG?	1	1	0	0	0	0	2
10	LA M?PRISE	1	0	0	0	0	0	1
11	LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI	7	28	26	0	0	0	61
	Total	136	82	63	0	0	4	285