Occurences de l'expression

vous

pour MUSSET, Alfred de

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LE CHANDELIER (1890)

  1. Éveillez-vous ! (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  2. Levez-vous, Jacqueline ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  3. C'est moi, André, votre mari, qui ai à vous parler de choses sérieuses. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  4. Jacqueline, êtes-vous morte ? (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  5. Si vous ne vous éveillez tout à l'heure, je vous coiffe du pot à l'eau. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  6. Ce n'est pas malheureux. Finirez-vous de vous tirer les bras ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  7. C'est affaire à vous de dormir. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  8. Écoutez-moi, j'ai à vous parler. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  9. Devenez-vous fou, maître_André, de m'éveiller ainsi sans raison ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  10. De grâce, allez vous recoucher. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  11. Est-ce que vous êtes malade ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  12. Je ne suis ni fou ni malade, et vous éveille à_bon_escient. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  13. J'ai à vous parler maintenant ; songez d'abord à m'écouter, et ensuite à me répondre. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  14. Voilà ce qui est arrivé à Landry, mon clerc ; vous le connaissez bien... (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  15. Quelle heure est-il donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  16. Faites attention à ce que je vous dis ; il ne s'agit de rien de plaisant, et je n'ai pas sujet de rire. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  17. Mon honneur, Madame, le vôtre, et notre vie peut-être à tous deux, dépendent de l'explication que je vais avoir avec vous. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  18. Mais, maître_André, si vous êtes malade, il fallait m'avertir tantôt. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  19. N'est-ce pas à moi, mon cher coeur, de vous soigner et de vous veiller ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  20. Je me porte bien, vous dis-je ; êtes-vous d'humeur à m'écouter ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  21. Vous me faites peur ; est-ce qu'on nous aurait volés ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  22. Mettez-vous là, sur votre séant, et écoutez de vos deux oreilles. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  23. J'en suis sûre, vous aurez eu quelque querelle à ce café où vous allez. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  24. Ne voulez-vous pas m'écouter ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  25. Je vous dis que Landry, mon clerc, a vu un homme cette nuit se glisser par votre fenêtre. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  26. Je devine à votre visage que vous avez perdu au jeu. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  27. Ma femme, êtes-vous sourde ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  28. Vous avez un amant, Madame ; cela est-il clair ? (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  29. Vous me trompez. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  30. Le voilà ouvert ; vous bâillerez après dîner ; Dieu merci, vous n'y manquez guère. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  31. Prenez garde à vous, Jacqueline ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  32. Je suis un homme d'humeur paisible, et qui ai pris grand soin de vous. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  33. J'étais l'ami de votre père, et vous êtes ma fille presque autant que ma femme. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  34. J'ai résolu, en venant ici, de vous traiter avec douceur ; et vous voyez que je le fais, puisque, avant de vous condamner, je veux m'en rapporter à vous, et vous donner sujet de vous défendre et de vous expliquer catégoriquement. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  35. Si vous refusez, prenez garde. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  36. Il y a garnison dans la ville, et vous voyez, Dieu me pardonne ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  37. Maître_André, vous ne m'aimez plus. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  38. C'est vainement que vous dissimulez par des paroles bienveillantes la mortelle froideur qui a remplacé tant d'amour. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  39. Il n'en eût pas été ainsi jadis ; vous ne parliez pas de ce ton ; ce n'est pas alors sur un mot que vous m'eussiez condamnée sans m'entendre. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  40. La jalousie vous pousse ; depuis longtemps la froide indifférence lui a ouvert la porte de votre coeur. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  41. L'innocence même aurait tort devant vous. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  42. Vous ne m'aimez plus, puisque vous m'accusez. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  43. Me prenez-vous pour une brute, de me rebattre ainsi la tête ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  44. À quoi tient-il que vous ne répondiez ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  45. Je le vois bien, vous avez résolu ma mort, vous ferez de moi ce qui vous plaira ; vous êtes homme, et je suis femme ; la force est de votre côté. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  46. Je suis résignée ; je m'y attendais ; vous saisissez le premier prétexte pour justifier votre violence. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  47. Pour l'amour de Dieu et des saints, est-ce que vous vous moquez de moi ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  48. Tout de bon, maître_André, est-ce sérieux ce que vous dites ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  49. La patience m'échappe, et je ne sais à quoi il tient que je ne vous mène en justice. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  50. Vous, en justice ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  51. Vous avez vu un homme entrer par la fenêtre ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  52. L'avez-vous vu, monsieur, oui ou non ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  53. Vous ne l'avez pas vu de vos yeux, et vous voulez me mener en justice ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  54. Oui, par le ciel ! si vous ne répondez. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  55. Savez-vous une chose, maître_André, que ma grand'mère a apprise de la sienne ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  56. C'est donc ainsi que vous le prenez ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  57. Oui, c'est ainsi ; marchez, je vous suis. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  58. Non ; vous voulez me mener en justice, et j'y veux aller de ce pas. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  59. Vous êtes capable de me rendre fou, et il me semble que je rêve. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  60. Landry, mon clerc, un enfant de seize ans, qui de sa vie n'a médit de personne, le plus candide garçon du monde, qui venait de passer la nuit à copier un inventaire, voit entrer un homme par la fenêtre ; il me le dit, je prends ma robe de chambre, je viens vous trouver en ami, je vous demande pour toute grâce de m'expliquer ce que cela signifie, et vous me dites des injures ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  61. Vous me traitez de furieux, jusqu'à vous élancer du lit et à me saisir à la gorge ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  62. C'est vous qui me traitez ainsi. (Acte 1, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  63. Vous êtes un pauvre homme. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  64. Assurément, je vous en veux. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  65. Lorsque ma mère le saura, elle vous fera bon visage ! (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  66. Je tombe de fatigue, et vous m'avez éveillée bien mal à propos. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  67. Mon mari est jaloux ; on vous a vu, mais non reconnu ; vous ne pouvez pas revenir ici. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  68. Comment étiez-vous là-dedans ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  69. Vous êtes couvert de poussière, et il me semble que vous boitez. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  70. Brûlez mes lettres en rentrant chez vous. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  71. Landry, un clerc, vous a vu passer, il me le payera. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  72. Vous êtes pâle comme la mort. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  73. J'avais une position fausse quand vous avez poussé le battant, en sorte que je me suis trouvé, une heure durant, comme une curiosité d'histoire naturelle dans un bocal d'esprit-de-vin. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  74. M'en croyez-vous à ma première affaire ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  75. Avez-vous une brosse ici ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  76. Voilà ma toilette, prenez ce qu'il vous faut. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  77. Mais songez donc qu'avec les idées qu'il a maintenant dans la tête, tous les soupçons vont tomber sur vous. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  78. J'ai l'air de dire une bêtise ; réfléchissez, vous verrez que c'est vrai. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  79. Tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  80. Vous êtes jolie comme un ange avec vos grands airs effarés. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  81. Voyons un peu, mettez-vous là, et raisonnons de nos affaires. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  82. La cruelle armoire que vous avez là ! (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  83. Ne riez donc pas, vous me faites frémir. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  84. Ma chère, écoutez-moi, je vais vous dire mes principes. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  85. Je vous ai choquée ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  86. Vous me ferez mourir de peur. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  87. Non, celui-là ne vaut rien non plus ; vous avez un mari de plume ; il faut garder l'épée au fourreau. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  88. Qu'est-ce que vous voulez dire ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  89. C'est bon, c'est bon, je vous comprends. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  90. Voyez, ma chère : parmi vos amis, n'auriez-vous point quelque bonne âme capable de remplir ce rôle important, qui, de bonne foi, n'est pas sans douceur ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  91. Il faut que je vous quitte. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  92. C'est une rouerie que vous me proposez. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  93. Aimez-vous mieux que je vous perde ! (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  94. Et dans l'embarras où nous sommes, ne voyez-vous pas qu'à tout prix il faut détourner les soupçons ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  95. Plaisantez-vous ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  96. Est-ce que, le jour des preuves, vous n'êtes pas toujours à même de démontrer votre innocence ? (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  97. Qui voulez-vous ? (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  98. Je vous laisse le choix entre eux ; quand je reviendrai, qu'il y en ait un amoureux fou de vous. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  99. Touchez là ; je vous remercie. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  100. Adieu, la très craintive blonde ; vous êtes fine, jeune et jolie, amoureuse... (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  101. Vous êtes hardi, Clavaroche. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  102. Fier et hardi ; fier de vous plaire, et hardi pour vous conserver. (Acte 1, scène 1, CLAVAROCHE)
  103. N'allez pas en jaser, au moins ; vous me feriez mettre dehors. (Acte 1, scène 2, LANDRY)
  104. Vous ne voyez pas à la fenêtre ce jeune homme propre et bien peigné ? (Acte 1, scène 2, LA SERVANTE)
  105. Prenez garde à vous, Madelon, ces anges-là font déchoir les filles. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  106. Si vous aviez tourné la tête quand vous passiez dans le quinconce, vous l'auriez vu plus d'une fois, les bras croisés, la plume à l'oreille, vous regarder tant qu'il pouvait. (Acte 1, scène 2, LA SERVANTE)
  107. Plaisantez-vous, Mademoiselle, et pensez-vous à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  108. Qui vous a dit que c'est moi qu'il regarde ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  109. Il ne vous a pas, j'imagine, fait de confidences là-dessus. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  110. Vous m'avez appelé, madame ? (Acte 1, scène 2, LE JARDINIER)
  111. Madame, on se trompe sans doute ; on vient de me dire que vous me demandiez. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  112. Asseyez-vous, on ne se trompe pas. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  113. - Vous me voyez, monsieur Fortunio, fort embarrassée, fort en peine. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  114. Je ne sais trop comment vous dire ce que j'ai à vous demander, ni pourquoi je m'adresse à vous. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  115. Je ne suis que troisième clerc ; s'il s'agit d'une affaire d'importance, Guillaume, notre premier clerc, est là ; souhaitez-vous que je l'appelle ? (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  116. Quoique bien jeune, je mourrais de bon coeur pour vous rendre service. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  117. C'est galamment et vaillamment parler ; et cependant, si je ne me trompe, je ne suis pas connue de vous. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  118. C'est un secret que j'ai à vous dire, et j'hésite par deux motifs : d'abord vous pouvez me trahir, et en second lieu, même en me servant, prendre de moi mauvaise opinion. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  119. Je vous supplie de croire en moi. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  120. Mais, comme vous dites, vous êtes bien jeune. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  121. Vous-même, vous pouvez croire en vous, et ne pas toujours en répondre. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  122. Vous êtes plus belle que je ne suis jeune ; de ce que mon coeur sent, j'en réponds. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  123. Il en sera comme il vous plaira. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  124. J'aurais besoin, vous l'avouerai-je ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  125. Je me promenais dans ce jardin, en regardant ces espaliers ; et je vous dis, je ne sais pourquoi, je vous ai vu à cette fenêtre, j'ai eu l'idée de vous faire appeler. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  126. Je ne puis que répéter mes paroles : je mourrais de bon coeur pour vous. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  127. Vous n'en savez rien, et je n'y veux seulement pas penser. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  128. Non ; ce que j'ai à vous demander ne peut avoir de suite aussi grave, Dieu merci ! (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  129. Vous êtes un enfant, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  130. Vous me trouvez peut-être jolie, et vous m'adressez légèrement quelques paroles de galanterie. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  131. C'est bon, vous savez votre rôle, et vous ne vous dédisez pas. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  132. En voilà assez là-dessus ; prenez donc ce siège et mettez-vous là. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  133. Je le ferai pour vous obéir. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  134. Pardonnez-moi une question qui pourra vous sembler étrange. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  135. Par conséquent, vous avez occasion d'aller et de venir dans le quartier marchand, et on connaît votre visage dans les boutiques de la Grand'Rue ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  136. Oui, madame, pour vous servir. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  137. Ses plaisirs, ses goûts, sa parure, ses caprices, si vous voulez, quelle femme vit sans caprice ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  138. Vous comprenez que la morale, tous les sermons d'économie possibles, toutes les raisons des avares, ne font pas faute aux échéances ; enfin, avec beaucoup d'aisance, elle mène la vie la plus gênée. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  139. Qui dit toilette, en parlant des femmes, dit un grand mot, vous le savez. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  140. N'êtes-vous pas dans ce cas, je suppose ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  141. Mais si cela se trouvait ainsi, vous comprenez, n'est-il pas vrai, que, pour avoir dans la maison le libre accès dont je vous parle, le confident devrait s'y montrer autre part qu'à la salle basse ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  142. Vous comprenez qu'il faudrait que sa place fût à la table et au salon ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  143. Vous comprenez que la discrétion est une vertu trop difficile pour qu'on lui manque de reconnaissance, mais qu'en outre du bon vouloir, le savoir-faire n'y gâterait rien ? (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  144. Je vous en supplie, servez-vous de moi. (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  145. L'amie, c'est moi ; le confident, c'est vous ; la bourse est là au pied de la chaise. (Acte 1, scène 2, JACQUELINE)
  146. Que me voulez-vous ? (Acte 1, scène 2, FORTUNIO)
  147. Tantôt c'est au plus bel endroit qu'un valet qui gratte à la porte vous oblige à vous esquiver. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  148. La femme qui se perd pour vous ne se livre que d'une oreille, et au milieu du plus doux transport on vous pousse dans une armoire. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  149. Tantôt c'est lorsqu'on est chez soi, étendu sur un canapé et fatigué de la manoeuvre, qu'un messager envoyé à la hâte vient vous faire ressouvenir qu'on vous adore à une lieue de distance. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  150. Avisez-vous d'être malade ou seulement de mauvaise humeur ! (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  151. La difficulté est en possession, depuis qu'il y a des proverbes, du privilège d'augmenter le plaisir, et le vent de bise se fâcherait si, en vous coupant le visage, il ne croyait vous donner du coeur. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  152. Ma chère, qu'avez-vous fait ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  153. Avez-vous suivi mes conseils, et sommes-nous hors de danger ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  154. Comment vous y êtes-vous prise ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  155. Vous allez me conter cela. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  156. Vous êtes une femme incomparable, et on n'a pas plus d'esprit que vous. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  157. Vous avez fait venir, n'est-ce pas, le bon jeune homme à votre boudoir ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  158. Mais quel conte lui avez-vous fait pour réussir en si peu de temps ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  159. Voyez un peu ce que c'est que de nous, et quels pauvres diables nous sommes quand il vous plaît de nous endiabler ! (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  160. Et l'humble esclave, je vous prie, depuis que je vous ai quittée, est-il déjà amoureux de vous ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  161. Êtes-vous contente de lui ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  162. Voyons, franchement, où en êtes-vous ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  163. Avez-vous croisé le regard ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  164. Avez-vous engagé le fer ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  165. Qu'avez-vous donc ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  166. Vous êtes rêveuse et vous répondez à demi. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  167. J'ai fait ce que vous m'avez dit. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  168. En avez-vous quelque regret ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  169. Mais vous avez l'air soucieux, et quelque chose vous inquiète. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  170. Verriez-vous quelque sérieux dans une pareille plaisanterie ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  171. Si l'on savait ce qui s'est passé, pourquoi le monde me donnerait-il tort, et à vous peut-être raison ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  172. C'est un jeu, c'est une misère ; ne m'aimez-vous pas, Jacqueline ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  173. Qui peut vous fâcher ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  174. N'est-ce donc pas pour sauver notre amour que vous avez fait tout cela ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  175. Je vous assure que cela m'amuse et que je n'y regarde pas de si près. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  176. Vous êtes en belle humeur, maître_André, à ce que je vois. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  177. Il faut que je vous dise à tous ce qui m'est arrivé hier. (Acte 2, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  178. Mais je veux rendre justice à Jacqueline, et que vous appreniez de moi que notre paix est faite, et qu'elle m'a pardonné. (Acte 2, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  179. Capitaine, je vous salue. (Acte 2, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  180. Voulez-vous dîner avec nous ? (Acte 2, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  181. Nous avons aujourd'hui au logis une façon de petite fête, et vous êtes le bienvenu. (Acte 2, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  182. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  183. Je vous présente un nouvel hôte ; c'est un de mes clercs, capitaine. (Acte 2, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  184. Ce n'est pas pour vous faire injure ; le petit drôle a de l'esprit ; il vient faire la cour à ma femme. (Acte 2, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  185. Monsieur, peut-on vous demander votre nom ? (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  186. À vous dire vrai, voilà tantôt un an qu'il travaillait à mon étude, et je ne m'étais pas aperçu de tout le mérite qu'il a. (Acte 2, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  187. Mon travail, comme vous le savez, me retient chez moi la semaine. (Acte 2, scène 1, MAÎTRE ANDRÉ)
  188. Ce garçon-là sait les nouvelles, il lit fort bien à haute voix ; il est, d'ailleurs, de bonne famille, et ses parents l'ont bien élevé ; c'est un cavalier pour ma femme, et je vous demande votre amitié pour lui. (Acte 2, scène 1, MA?TRE ANDR?)
  189. Mon amitié, digne maître_André, est tout entière à son service ; c'est une chose qui vous est acquise, et dont vous pouvez disposer. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  190. L'honneur est pour moi si vous me comptez pour un ami. (Acte 2, scène 1, CLAVAROCHE)
  191. J'ai fait ce que vous m'avez dit. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  192. Vous n'êtes pas galant. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  193. Je suis enchanté, capitaine, que vous trouviez ce vin de votre goût. (Acte 2, scène 3, MAÎTRE ANDRÉ)
  194. Chantez, je vous en prie. (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  195. Avant de chanter, mangez un peu de ce biscuit ; cela vous ouvrira la voix, et vous donnera du montant. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  196. Je vous remercie, cela m'étoufferait. (Acte 2, scène 3, FORTUNIO)
  197. Demandez à madame de vous en donner un morceau. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  198. Je suis sûr que de sa blanche main cela vous paraîtra léger. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  199. Monsieur Fortunio ; je pensais que vous m'eussiez laissé faire. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  200. Maintenant donc, chantez, s'il vous plaît ; nous écoutons de toutes nos oreilles. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  201. Puisque Madame l'a ordonné, vous ne pouvez vous en dispenser. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  202. N'avez-vous pas encore, monsieur Fortunio, adressé de vers à madame ? (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  203. Pas autre chose, je vous en conjure. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  204. Madame, priez-le, s'il vous plaît, qu'il nous chante une chanson d'amour. (Acte 2, scène 3, CLAVAROCHE)
  205. Je vous en prie, Fortunio. (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  206. Si vous croyez que je vais dire v.1 (Acte 2, scène 3, FORTUNIO)
  207. Vous la nommer. v.4 (Acte 2, scène 3, FORTUNIO)
  208. Si vous voulez, v.6 (Acte 2, scène 3, FORTUNIO)
  209. Avez-vous fait ma commission ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  210. Allez m'attendre dans ma chambre ; je vous y rejoins dans un instant. (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  211. Êtes-vous là, Fortunio ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  212. Voilà votre écrin, Madame, et ce que vous avez demandé. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  213. Vous êtes homme de parole, et je suis contente de vous. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  214. Comment vous dire ce que j'éprouve ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  215. Un regard de vos yeux a changé mon sort, et je ne vis que pour vous servir. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  216. Vous nous avez chanté, à table, une jolie chanson tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  217. Me la voulez-vous donner par écrit ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  218. Elle est faite pour vous, madame ; je meurs d'amour, et ma vie est à vous. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  219. Depuis deux ans, sans que jamais peut-être vous ayez su mon existence, vous n'êtes pas sortie ou rentrée, votre ombre tremblante et légère n'a pas paru derrière vos rideaux, vous n'avez pas ouvert votre fenêtre, vous n'avez pas remué dans l'air, que je ne fusse là, que je ne vous aie vue ; je ne pouvais approcher de vous, mais votre beauté, grâce à Dieu, m'appartenait comme le soleil à tous ; je la cherchais, je la respirais, je vivais de l'ombre de votre vie. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  220. Vous passiez le matin sur le seuil de la porte, la nuit j'y revenais pleurer. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  221. Vous cultiviez des fleurs, ma chambre en était pleine. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  222. Vous chantiez le soir au piano, je savais par coeur vos romances. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  223. Tout ce que vous aimiez, je l'aimais ; je m'enivrais de ce qui avait passé sur votre bouche et dans votre coeur. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  224. Je vois que vous souriez. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  225. Dieu sait que ma douleur est vraie, et que je vous aime à en mourir. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  226. Je ne souris pas de vous entendre dire qu'il y a deux ans que vous m'aimez, mais je souris de ce que je pense qu'il y aura deux jours demain. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  227. Que je vous perde si la vérité ne m'est aussi chère que mon amour ! (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  228. Que je vous perde s'il n'y a deux ans que je n'existe que pour vous ! (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  229. Levez-vous donc ; si on venait, qu'est-ce qu'on penserait de moi ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  230. Je ne me lèverai pas, je ne quitterai pas cette place, que vous ne croyiez à mes paroles. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  231. Si vous repoussez mon amour, du moins n'en douterez-vous pas. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  232. Est-ce une entreprise que vous faites ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  233. Je ne sais si je vis ou si je meurs ; comment j'ai osé vous parler, je n'en sais rien. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  234. Ma raison est perdue ; j'aime, je souffre ; il faut que vous le sachiez, que vous le voyiez, que vous me plaigniez. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  235. Levez-vous, je le veux. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  236. Vous croyez donc à mon amour ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  237. Vous n'en pouvez douter. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  238. Je suis un enfant né d'hier, et je n'ai jamais aimé personne, si ce n'est vous qui l'ignoriez. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  239. Vous faites la cour aux grisettes, je le sais comme si je l'avais vu. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  240. Vous vous moquez. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  241. Qui a pu vous le dire ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  242. Oui, oui, vous allez à la danse et aux dîners sur le gazon. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  243. Je vous l'ai déjà dit hier, cela se conçoit : vous êtes jeune, et à l'âge où le coeur est riche, on n'a pas les lèvres avares. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  244. Que faut-il faire pour vous convaincre ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  245. Je vous en prie, dites-le-moi. (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  246. Vous demandez un joli conseil. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  247. Me voilà à genoux devant vous ; mon coeur à chaque battement voudrait s'élancer sur vos lèvres ; ce qui m'a jeté à vos pieds, c'est une douleur qui m'écrase, que je combats depuis deux ans, que je ne peux plus contenir, et vous restez froide et incrédule ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  248. Je ne puis faire passer en vous une étincelle du feu qui me dévore ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  249. Vous niez même ce que je souffre quand je suis prêt à mourir devant vous ? (Acte 2, scène 4, FORTUNIO)
  250. Je vous crois, je vous aime ; sortez par le petit escalier, revenez en bas, j'y serai. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  251. Madame, je vous cherchais partout ; que faisiez-vous donc toute seule ? (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  252. Vous me laissez dans un tête-à-tête qui n'est vraiment pas supportable. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  253. Qu'ai-je à faire avec maître_André, je vous prie ? (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  254. Et justement vous nous laissez ensemble quand le vin joyeux de l'époux doit me rendre plus précieux l'aimable entretien de la femme. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  255. Et dites-moi, qu'en voulez-vous faire ? (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  256. Est-ce que vous faites un cadeau ? (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  257. Vous savez bien que c'est notre fable. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  258. Si vous comptez tous les matins user du même stratagème, notre jeu finira bientôt par ne pas valoir... (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  259. Vous avez eu là une singulière idée. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  260. Vous rendrez cela, je suppose, au bijoutier qui l'a fourni. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  261. Du moment qu'on se fie à vous, il faut souffler sur le chandelier. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  262. Comme vous voudrez. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  263. Quand le mal serait nécessaire, croyez-vous qu'il serait de mon choix ? (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  264. Faites-en, du reste, ce que vous voudrez. (Acte 2, scène 4, CLAVAROCHE)
  265. Madame, un danger vous menace. (Acte 3, scène 1, LA SERVANTE)
  266. Dans l'étude ; le clerc affirmait que la nuit dernière il vous a vue, vous, madame, et un homme avec vous, dans le jardin. (Acte 3, scène 1, LA SERVANTE)
  267. Maître_André jurait ses grands dieux qu'il voulait vous surprendre, et qu'il vous ferait un procès. (Acte 3, scène 1, LA SERVANTE)
  268. C'est bien, et vous pouvez compter que je ne serai pas ingrate. (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  269. Avez-vous vu Fortunio ce matin ? (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  270. Voilà Monsieur_Guillaume, le premier clerc, qui le cherche encore ; le voyez-vous passer là-bas ? (Acte 3, scène 1, LA SERVANTE)
  271. Qu'est-il advenu, je vous prie ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  272. Que voulez-vous dire ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  273. N'est-ce que cela qui vous inquiète ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  274. Assurément ; que voulez-vous de pire ? (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  275. Êtes-vous fou ? (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  276. Comment est-il possible que vous en plaisantiez ? (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  277. Maître_André, dites-vous, est furieux ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  278. Que voyez-vous là qui nous gêne ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  279. Je ne comprends rien à ce que vous dites. (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  280. Cela est impossible, il est par là quelque part dans vos jupes ; vous l'avez oublié dans une armoire, et votre servante l'aura par mégarde accroché au porte-manteau. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  281. Ne voyez-vous pas que je m'apprête à lui faire le plus grand sacrifice ! (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  282. Ne voudriez-vous pas que ces pauvres clercs, qui se vont donner bien du mal, ne trouvent personne au logis ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  283. Cela ne sera pas ; trouvez autre chose ; vous avez là une idée horrible, et je ne puis y consentir. (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  284. Vous écrivez un mot à Fortunio, si vous ne pouvez le trouver vous-même ; car le moindre mot en ce monde vaut mieux que le plus gros écrit. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  285. Vous le faites venir ce soir, sous prétexte d'un rendez-vous. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  286. Que voulez-vous qu'il lui arrive ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  287. Vous descendez là-dessus en cornette, et demandez pourquoi on fait du bruit, le plus naturellement du monde. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  288. On vous l'explique. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  289. Maître_André en fureur vous demande à son tour pourquoi son jeune clerc se glisse dans son jardin. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  290. Vous rougissez d'abord quelque peu, puis vous avouez sincèrement tout ce qu'il vous plaira d'avouer : que ce garçon visite vos marchands, qu'il vous apporte en secret des bijoux, en un mot la vérité pure. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  291. La belle apparence que je donne des rendez-vous pour payer des mémoires ! (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  292. N'est-ce donc pas, en effet, à vos commissions que vous employez ce jeune homme ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  293. Puisque vous le faites, vous le direz, et on le verra bien. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  294. Un rendez-vous dans un jardin n'est pas d'ailleurs un si gros péché. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  295. À la rigueur, si vous craignez l'air, vous n'avez qu'à ne pas descendre. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  296. Vous n'y pensez pas, Clavaroche ; c'est un guet-apens que vous faites là. (Acte 3, scène 1, JACQUELINE)
  297. Écrivez donc, je vous en prie : « À minuit, ce soir, au jardin. » (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  298. Franchement, ma chère, la nuit sera fraîche, et vous ferez mieux de rester chez vous. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  299. Je pense, comme vous, qu'on aurait peine à croire que c'est pour vos marchands qu'il vient. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  300. Vous ferez mieux, si on vous interroge, de dire que vous ignorez tout, et que vous n'êtes pour rien dans l'affaire. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  301. Nous autres gens de coeur, pensez-vous que nous allions montrer à un mari de l'écriture de sa femme ? (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  302. D'ailleurs vous voyez bien que votre main tremblait un peu sans doute, et que ces caractères sont presque déguisés. (Acte 3, scène 1, CLAVAROCHE)
  303. Quand elle me disait : « Je vous aime, » elle voulait dire : « Aimez-moi. » (Acte 3, scène 2, FORTUNIO)
  304. Je vous trouve enfin ; madame vous demande ; elle est dans sa chambre. (Acte 3, scène 2, MADELON)
  305. Venez vite, elle vous attend. (Acte 3, scène 2, MADELON)
  306. Vous avez donc affaire aux arbres ? (Acte 3, scène 2, MADELON)
  307. Vous voilà donc, monsieur ? (Acte 3, scène 2, LE JARDINIER)
  308. On vous cherche partout ; voilà un mot d'écrit pour vous, que notre maîtresse m'a donné tantôt. (Acte 3, scène 2, LE JARDINIER)
  309. Vous n'en direz rien, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 2, MADELON)
  310. Il veut se cacher cette nuit dans l'étude ; c'est moi qui ai découvert cela, et si je vous le dis, dame ! (Acte 3, scène 2, MADELON)
  311. C'est que je pense que vous n'y êtes pas indifférent. (Acte 3, scène 2, MADELON)
  312. On a dû vous remettre un billet de ma part ; l'avez vous lu ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  313. On me l'a remis, et je l'ai lu ; vous pouvez disposer de moi. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  314. Puis-je vous servir en quelque autre chose ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  315. Mais non ; je n'ai pas besoin de vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  316. Je vous avais demandé votre chanson. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  317. Qu'avez-vous donc ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  318. Vous êtes pâle, ce me semble. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  319. Si ma présence vous est inutile, permettez-moi de me retirer. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  320. Je l'aime beaucoup, cette chanson ; elle a un petit air naïf qui va avec votre coiffure, et elle est bien faite par vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  321. Vous avez beaucoup d'indulgence. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  322. Oui, voyez-vous ! (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  323. J'avais eu d'abord l'idée de vous faire venir ; mais j'ai réfléchi, c'est une folie ; je vous ai trop vite écouté. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  324. - Mettez-vous donc au piano, et chantez-moi votre romance. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  325. Êtes-vous souffrant, ou si c'est un méchant caprice ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  326. J'ai presque envie de vouloir que vous chantiez bon gré, mal gré. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  327. Il me plaît assez que vous soyez grondé, asseyez-vous là et chantez. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  328. Si vous l'exigez, j'obéis. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  329. À quoi pensez-vous donc ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  330. Est-ce que vous attendez qu'on vienne ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  331. Chantez d'abord, nous verrons ensuite si vous souffrez et si je vous retiens. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  332. Chantez, vous dis-je, je le veux. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  333. Vous ne chantez pas ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  334. Si vous chantez, je vous donnerai le bout de ma mitaine. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  335. Jacqueline, écoutez-moi : vous auriez mieux fait de me le dire, et j'aurais consenti à tout. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  336. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  337. De quoi parlez-vous ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  338. Oui, vous auriez mieux fait de me le dire ; oui, devant Dieu, j'aurais tout fait pour vous. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  339. Qu'entendez-vous par là ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  340. Il faut que vous l'aimiez beaucoup ; il doit vous en coûter de mentir et de railler ainsi sans pitié. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  341. Moi, je vous raille ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  342. Qui vous l'a dit ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  343. Je vous en supplie, ne mentez pas davantage ; en voilà assez ; je sais tout. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  344. Mais enfin, qu'est-ce que vous savez ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  345. Vous étiez dans l'alcôve ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  346. Puisque vous savez tout, monsieur, il ne me reste maintenant qu'à vous prier de garder le silence. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  347. Je sens assez mes torts envers vous pour ne pas même vouloir tenter de les affaiblir à vos yeux. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  348. Ce que la nécessité commande, et ce à quoi elle peut entraîner, un autre que vous le comprendrait peut-être, et pourrait, sinon pardonner, du moins excuser ma conduite ; mais vous êtes malheureusement une partie trop intéressée pour en juger avec indulgence. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  349. Si je fais rien qui puisse vous nuire, je me coupe cette main-là. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  350. Je dois même dire que, si vous l'oubliiez, j'aurais encore moins de droit de m'en plaindre. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  351. C'est sans vous connaître, monsieur, que je me suis adressée à vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  352. Puisque je m'y suis exposée, traitez-moi donc comme vous l'entendrez. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  353. Comme vous voudrez ; je dois obéir. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  354. Si cependant je ne dois plus vous voir, j'aurais un mot à ajouter. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  355. De vous à moi, je suis sans crainte, puisque vous me promettez le silence ; mais il existe une autre personne dont la présence dans cette maison peut avoir des suites fâcheuses. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  356. Je vous demande de m'écouter. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  357. Un éclat entre vous et lui, vous le sentez, est fait pour me perdre. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  358. Quoi que vous puissiez exiger, je m'y soumettrai sans murmure. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  359. Ne me quittez pas sans y réfléchir ; dictez vous-même les conditions. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  360. Faut-il qu'elle s'excuse près de vous ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  361. Ce que vous jugerez convenable sera reçu par moi comme une grâce, et par elle comme un devoir. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  362. Le souvenir de quelques plaisanteries m'oblige à vous interroger sur ce point. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  363. Que décidez-vous ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  364. Vous l'aimez ; soyez en paix tant qu'il vous aimera. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  365. Je vous remercie de ces deux promesses. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  366. Si vous veniez à vous en repentir, je vous répète que toute condition sera reçue, imposée par vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  367. Est-il en ma disposition quelque moyen de vous obliger ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  368. Quand vous ne devriez pas me croire, je vous avoue que je ferais tout au monde pour vous laisser de moi un souvenir moins désavantageux. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  369. Soyez sans crainte ; vous n'aurez jamais à vous plaindre de moi. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  370. Et qu'en ferez-vous, cruelle que vous êtes ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  371. Vous me parlez depuis un quart d'heure, et rien du coeur ne vous sort des lèvres. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  372. Vous croyez donc l'avoir blessé ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  373. Vous croyez donc que ce qui m'afflige, c'est d'avoir été pris pour dupe et plaisanté à ce dîner ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  374. Quand je vous dis que je vous aime, vous croyez donc que je n'en sens rien ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  375. Quand je vous parle de deux ans de souffrances, vous croyez donc que je fais comme vous ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  376. Vous me brisez le coeur, vous prétendez vous en repentir, et c'est ainsi que vous me quittez ! (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  377. La nécessité, dites-vous, vous a fait commettre une faute, et vous en avez du regret ; vous rougissez, vous détournez la tête ; ce que je souffre vous fait pitié ; vous me voyez, vous comprenez votre oeuvre ; et la blessure que vous m'avez faite, voilà comme vous la guérissez ! (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  378. Elle est au coeur, Jacqueline, et vous n'aviez qu'à tendre la main. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  379. Je vous le jure, si vous l'aviez voulu, quelque honteux qu'il soit de le dire, quand vous en souririez vous-même, j'étais capable de consentir à tout. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  380. Oui, parce que vous m'aviez souri, parce que votre main tremblait dans la mienne, parce que vos yeux semblaient chercher mes yeux, et m'inviter comme deux anges à un festin de joie et de vie ; parce que vos lèvres s'étaient ouvertes, et qu'un vain son en était sorti ; oui, je l'avoue, j'avais fait un rêve, j'avais cru qu'on aimait ainsi ! (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  381. Est-ce le soleil, dardant sur mon casque, qui vous avait ébloui les yeux ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  382. Dites-le encore, car je ne sais si je rêve ou si je veille, et, malgré tout, si vous ne m'aimez pas. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  383. À l'heure qu'il est, vous me le dites, je le sens, j'en souffre, j'en meurs, et je n'y crois ni ne le comprends. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  384. Que vous avais-je fait, Jacqueline ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  385. Comment se peut-il que, sans aucun motif, sans avoir pour moi ni amour ni haine, sans me connaître, sans m'avoir jamais vu ; comment se peut-il que vous que tout le monde aime, que j'ai vue faire la charité et arroser ces fleurs que voilà, qui êtes bonne, qui croyez en Dieu, à qui jamais... (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  386. Je vous accuse, vous que j'aime plus que ma vie ! (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  387. Vous ai-je fait un reproche ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  388. Calmez-vous, venez, calmez-vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  389. Sinon à vous donner ma vie ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  390. Sinon au plus chétif usage que vous voudrez faire de moi ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  391. Sinon à vous suivre, à vous préserver, à écarter de vos pieds une épine ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  392. J'ose me plaindre, et vous m'aviez choisi ! (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  393. Vous alliez dire à la nature entière, à ces jardins, à ces prairies, de me sourire comme vous ; votre belle et radieuse image commençait à marcher devant moi, et je la suivais ; j'allais vivre... (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  394. Est-ce que je vous perds, Jacqueline ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  395. Est-ce que j'ai fait quelque chose pour que vous me chassiez ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  396. Pourquoi donc ne voulez-vous pas faire encore semblant de m'aimer ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  397. Fortunio, revenez à vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  398. Qui êtes-vous ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  399. Appuyez-vous, venez à la fenêtre ; de grâce, appuyez-vous sur moi ; posez ce bras sur mon épaule, je vous en supplie, Fortunio. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  400. Voulez-vous vous mouiller les tempes ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  401. Prenez ce coussin, prenez ce mouchoir ; vous suis-je tellement odieuse que vous me refusiez cela ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  402. Je me sens mieux, je vous remercie. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  403. Où allez-vous ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  404. Vous ne pouvez sortir. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  405. Puisque je vous fais tant souffrir, laissez-moi du moins vous soigner. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  406. Pardonnez-moi ce que j'ai pu vous dire ; je n'étais pas maître de mes paroles. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  407. Que voulez-vous que je vous pardonne ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  408. C'est vous qui ne pardonnez pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  409. Mais qui vous presse ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  410. Ne me reconnaissez-vous pas ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  411. Restez en repos, je vous conjure. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  412. Pour l'amour de moi, Fortunio, vous ne pouvez sortir encore. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  413. Je vous ai fait bien du mal ! (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  414. Vous reverrai-je ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  415. Si vous voulez. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  416. Monterez-vous ce soir au salon ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  417. Si cela vous plaît. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  418. Vous partez donc ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  419. Que me voulez-vous, Jacqueline ? (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  420. Écoutez-moi, il faut que je vous parle. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  421. Je ne veux pas vous demander pardon ; je ne veux revenir sur rien ; je ne veux pas me justifier. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  422. Vous êtes bon, brave et sincère ; j'ai été fausse et déloyale : je ne peux pas vous quitter ainsi. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  423. Je vous pardonne de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  424. Non, vous souffrez, le mal est fait. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  425. Où allez-vous ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  426. Que voulez-vous faire ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  427. Comment se peut-il, sachant tout, que vous soyez revenu ici ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  428. Vous m'aviez fait demander. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  429. Mais vous veniez pour me dire que je vous verrais à ce rendez-vous. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  430. Est-ce que vous y seriez venu ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  431. Oui, si c'était pour vous rendre service, et je vous avoue que je le croyais. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  432. Vous le saviez, malheureux, et vous veniez à ce jardin ! (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  433. Le premier mot que je vous aie dit de ma vie, c'est que je mourrais de bon coeur pour vous, et le second, c'est que je ne mentais jamais. (Acte 3, scène 3, FORTUNIO)
  434. Vous le saviez et vous veniez ! (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  435. Songez-vous à ce que vous dites ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  436. Vous saviez tout ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  437. Vous saviez tout ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  438. Vous étiez caché là, hier, dans cette alcôve, derrière ce rideau. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  439. Vous écoutiez, n'est-il pas vrai ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  440. Vous saviez encore tout, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  441. Vous saviez que je mens, que je trompe, que je vous raille, et que je vous tue ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  442. Vous saviez que j'aime Clavaroche et qu'il me fait faire tout ce qu'il veut ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  443. Que là, hier, je vous ai pris pour dupe ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  444. Que je vous expose à la mort par plaisir ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  445. Vous saviez tout, vous en étiez sûr ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  446. Qu'est-ce que vous savez maintenant ? (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  447. Je vous répète que votre clerc m'ennuie ; faites-moi la grâce de le renvoyer. (Acte 3, scène 4, CLAVAROCHE)
  448. Je fais ce que vous m'avez dit. (Acte 3, scène 4, JACQUELINE)
  449. Me croyez-vous un autre maître_André ? (Acte 3, scène 4, CLAVAROCHE)
  450. Je fais ce que vous m'avez dit. (Acte 3, scène 4, JACQUELINE)
  451. Ce n'est pas là ce que je vous ai dit. (Acte 3, scène 4, CLAVAROCHE)

CARMOSINE (1852)

  1. Faites-moi le plaisir de laisser là vos drogues, et d'écouter un peu ce que je vous dis. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  2. Comme il vous plaira. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  3. Si vous aimiez votre pauvre fille, elle serait bientôt guérie. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  4. Pourquoi me dites-vous cela ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  5. Êtes-vous folle ? (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  6. Ne voyez-vous pas ce que je fais du matin au soir ? (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  7. Car on dirait, à vous entendre, que je suis cause de tout le mal. (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  8. Vous en revenez toujours à vos moutons. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  9. Allez, vous n'êtes qu'un vieux rêveur. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  10. Le meilleur de tous les remèdes, je vous le dirai, malgré votre barbe : c'est un beau garçon et un anneau d'or. (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  11. Je sais ce que vous voulez dire, et pour celui-là, c'est moi qui le refuse. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  12. Vous vous êtes coiffée d'un flandrin. (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  13. Vous verrez vous-même ce qui en est. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  14. Je ne donnerai pas plus ma fille pour rien, que je ne la vendrai, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  15. Vraiment, vous ferez bien, et votre fille mourra de votre sagesse, si elle ne meurt de vos potions. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  16. Laissez donc là ce flacon, je vous en prie, et n'empoisonnez pas davantage cette pauvre enfant. (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  17. Ne voyez-vous donc pas, depuis deux mois, que vos drogueries ne servent à rien ? (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  18. Ce n'est pas vous qui l'épouserez. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  19. Ne convenez-vous pas que c'est en revenant des fêtes de la reine que votre fille est tombée malade ? (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  20. Quand vous aviez son âge, dame Pâque, il me semble que vous m'avez épousé, et il n'y avait point là de trompettes. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  21. Or, dans ces fêtes, je vous le demande, à qui peut-elle s'intéresser ? (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  22. Cela se peut assurément ; il a pirouetté en l'air comme un volant, et il est tombé, je vous le jure, autant qu'il est possible. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  23. Faites ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 1, DAME PÂQUE)
  24. Je vous préviens que j'ai invité ce chevalier à souper. (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  25. Que votre fille ait faim ou non, elle y viendra, et vous jugerez par vous-même de ce qui se passe dans son coeur. (Acte 1, scène 1, DAME P?QUE)
  26. Et pourquoi ne parlerait-elle pas, si vous aviez raison ? (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BERNARD)
  27. Suis-je donc un tyran, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  28. vous me rendriez fou ! (Acte 1, scène 1, MA?TRE BERNARD)
  29. Se pourrait-il qu'un homme aussi habile, aussi expérimenté que vous ?... (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  30. Ce que vous me dites, monsieur, est horrible. (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  31. J'agirai comme il vous plaira. (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  32. Faut-il que je m'éloigne pour quelques jours, pour un aussi long temps que vous le jugerez nécessaire ? (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  33. Il est bien vrai que j'espérais en être, et vous appeler toujours de ce nom de père que vous me permettiez quelquefois de vous donner. (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  34. Mais vous me dites que ma présence peut être nuisible ou fâcheuse. (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  35. Aimez-vous mieux que j'aille loger dans un autre quartier de la ville ? (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  36. J'y demeurerais enfermé tout le jour, afin que mon retour fût ignoré ; le soir seulement, n'est-ce pas, ou le matin de bonne heure, je viendrais frapper à votre porte et demander de ses nouvelles, car vous concevez que sans cela je ne saurais... (Acte 1, scène 3, PERILLO)
  37. c'est vous, seigneur Perillo ? (Acte 1, scène 4, DAME PÂQUE)
  38. Je suis charmée de vous revoir. (Acte 1, scène 4, DAME P?QUE)
  39. Que me dites-vous là ? (Acte 1, scène 4, MAÎTRE BERNARD)
  40. Si j'osais vous faire une demande... (Acte 1, scène 4, PERILLO)
  41. Je le veux bien, mais ne te montre point que je ne t'appelle ; je vais tenter en ta faveur tout ce qui me sera possible ; ? et vous, dame Pâque, ne soufflez mot, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MAÎTRE BERNARD)
  42. Mon père, vous êtes inquiet, vous me regardez avec surprise ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  43. Vous ne vous attendiez pas, n'est-il pas vrai, à me voir debout comme une grande personne ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  44. Me reconnaissez-vous ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  45. Je voulais vous surprendre bien davantage encore, mais je vois que ma mère m'a trahie. (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  46. Je voulais aller au jardin toute seule, et vous faire dire en confidence qu'une belle dame de Palerme vous demandait. (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  47. Vous auriez pris bien vite votre belle robe de velours noir, votre bonnet neuf, et comme j'avais un masque... (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  48. Qu'auriez-vous dit ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  49. Vous souvenez-vous de Perillo ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  50. Ma première pensée a été tout de suite de venir vous sauter au cou ; après cela, j'ai voulu faire de l'esprit, mais j'ai échoué dans mon entreprise. (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  51. Vous m'effrayez. (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  52. Rien ; je ne le hais pas ; ? qu'il vienne, si vous voulez... (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  53. Vous ne saviez pas,... (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  54. Vous ne pouviez pas savoir... (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  55. Que regardez-vous donc, mon père ? (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  56. Cela me fait beaucoup de mal, lorsque vous me parlez ainsi. (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  57. Vous me brisez, vous me brisez le coeur ! (Acte 1, scène 5, CARMOSINE)
  58. Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 6, DAME PÂQUE)
  59. Où allez-vous, mon père ? (Acte 1, scène 6, CARMOSINE)
  60. Restez, mon père, ne vous inquiétez pas ; tout cela finira bientôt. (Acte 1, scène 6, CARMOSINE)
  61. Voyez-vous cela ? (Acte 1, scène 6, DAME PÂQUE)
  62. Que le diable vous emporte, vous et votre marotte ! (Acte 1, scène 6, MAÎTRE BERNARD)
  63. Vous ne comprenez donc rien à rien ? (Acte 1, scène 6, MA?TRE BERNARD)
  64. Mon père, ne vous éloignez pas ! (Acte 1, scène 7, CARMOSINE)
  65. Votre aimable fille vous rappelle, maître Bernard. (Acte 1, scène 7, SER VESPASIANO)
  66. Je veux vous verser un verre de vin. (Acte 1, scène 7, CARMOSINE)
  67. Plaisantez-vous ? (Acte 1, scène 7, DAME PÂQUE)
  68. Croyez-vous que je réussisse ? (Acte 1, scène 7, SER VESPASIANO)
  69. Peut-on vous résister ? (Acte 1, scène 7, DAME PÂQUE)
  70. Et il m'est défendu de vous entendre. (Acte 1, scène 7, DAME PÂQUE)
  71. N'avez-vous jamais vu les fantoccini ? (Acte 1, scène 8, MINUCCIO)
  72. enfin les chevaliers de fortune ou de hasard, si vous voulez, ceux dont la lance branle dans le manche et le pied vacille dans l'étrier. (Acte 1, scène 8, MINUCCIO)
  73. Vous vous moquez ! (Acte 1, scène 8, DAME PÂQUE)
  74. Vous avez raison. (Acte 1, scène 8, SER VESPASIANO)
  75. À quoi songez-vous donc, mon père ? (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  76. Si cette lettre est de Perillo, lisez-la-moi, je vous en prie. (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  77. Il est vrai que, depuis six ans, j'avais nourri une chère espérance, et que j'ai tâché de tirer de mon humble travail ce qui pouvait me rendre digne de la promesse que vous m'aviez faite.] (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  78. Ne songez plus à moi, monsieur ; vous êtes délié de votre promesse. » (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  79. Si vous le voulez bien, mon père, je vous demanderai une grâce. (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  80. Que vous me permettiez de rester seule un instant avec Minuccio, s'il y consent lui-même ; j'ai quelques mots à lui dire, et je vous le renverrai au jardin. (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  81. Ser Vespasiano, j'ai lu devant vous la lettre que vous venez d'entendre, afin que vous sachiez que je ne fais pas mystère du dessein où je suis de ne me point marier, et pour vous montrer en même temps que les engagements pris et le mérite même ne sauraient changer ma résolution. (Acte 1, scène 8, CARMOSINE)
  82. Vous êtes émue, Carmosine, cette lettre vous a troublée. (Acte 1, scène 9, MINUCCIO)
  83. Carmosine, je vous engage ma foi, et soyez sûre qu'en y comptant, vous ne serez jamais trompée. (Acte 1, scène 9, MINUCCIO)
  84. ? Je vous estime d'aimer un si grand roi. (Acte 1, scène 9, MINUCCIO)
  85. Je vous offre mon aide, avec laquelle j'espère, si vous voulez prendre courage, faire de sorte qu'avant trois jours je vous apporterai des nouvelles qui vous seront extrêmement chères ; et, pour ne point perdre le temps, j'y vais tâcher dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 9, MINUCCIO)
  86. Non, je ne crois pas qu'il y ait au monde une chose plus impatientante, plus plate, plus creuse, plus nauséabonde, plus inutilement boursoufflée, qu'un imbécile qui vous plante un mot à la place d'une pensée, qui écrit à côté de ce qu'il voudrait dire, et qui fait de Pégase un cheval de bois comme aux courses de bagues pour s'y essouffler l'âme à accrocher ses rimes ! (Acte 2, scène 2, MINUCCIO)
  87. Pardonnez-moi, monsieur, pourrais-je vous demander ?... (Acte 2, scène 2, MINUCCIO)
  88. Pourrais-je, à mon tour, vous adresser une question ? (Acte 2, scène 2, PERILLO)
  89. Oserais-je vous demander qui vous êtes ? (Acte 2, scène 2, PERILLO)
  90. Si je vous importune... (Acte 2, scène 2, PERILLO)
  91. D'ordinaire, je ne me charge que de la musique, car je suis joueur de viole, monsieur, et de guitare, à votre service ; vous semblez nouveau à la cour, et vous aurez besoin de moi. (Acte 2, scène 2, MINUCCIO)
  92. Vous l'avez dit ; vous me connaissez donc ? (Acte 2, scène 2, MINUCCIO)
  93. Messeigneurs, je vous annonce le roi. (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  94. Je vous assure, seigneur, que je n'ai point de rancune, et que, si vous m'aviez fâché, vous vous en seriez douté tout de suite. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  95. Vous êtes trop bon de n'y pas monter. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  96. S'il ne s'agissait que de vous en faire descendre... (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  97. Vous la connaissez ? (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  98. La fille a de beaux yeux, c'est vous en dire assez ; car si ce n'était cela... (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  99. Un peu moins qu'avant de vous entendre. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  100. Taisez-vous, pour l'amour de Dieu ! (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  101. Vous oubliez que j'étais là, et que j'en sais autant que vous. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  102. Et vous comptiez sur Ceffalù ? (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  103. Chevalier Vespasiano, où en êtes-vous de vos épousailles ? (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  104. Son intention était claire, en effet ; elle vous a dit qu'elle voulait rester fille. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  105. Quand une belle vous déclare qu'elle ne saurait s'accommoder de personne, cela signifie : Je ne veux que de vous.] (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  106. Qui avait écrit, s'il vous plaît, cette lettre dont vous parlez ? (Acte 2, scène 3, PERILLO)
  107. J'ai l'honneur d'en être un, Monsieur, et je vous prie de parler autrement. (Acte 2, scène 3, PERILLO)
  108. ? Parlez vous-même d'autre sorte. (Acte 2, scène 3, SER VESPASIANO)
  109. Et moi je vous conseille de ne pas parler du tout. (Acte 2, scène 3, MINUCCIO)
  110. Faites place, retirez-vous. (Acte 2, scène 4, L'OFFICIER)
  111. Vous, magnifique chevalier ? (Acte 2, scène 4, MINUCCIO)
  112. Ne l'avez-vous pas gardé ? (Acte 2, scène 4, MINUCCIO)
  113. l'ennemi est à peine chassé, il se montre encore sur nos rivages, et lorsque je hasarde pour vous ma propre vie et celle de l'infant, je ne puis revenir un instant ici sans avoir à juger vos disputes ! (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  114. Mais de quel droit vous êtes-vous vengés, si vous déshonorez la victoire ? (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  115. Pourquoi avez-vous renversé un roi, si vous ne savez pas être un peuple ? (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  116. Ne vous effrayez pas, bonnes gens. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  117. Vous savez combien il vous aime. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  118. Je ne suis pas venu chez vous pour ramasser sous un échafaud la couronne de Conradin, mais pour léguer la mienne à une nouvelle Sicile.] (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  119. Je vous le répète, soyez unis ; plus de dissentiments, de rivalité, chez les grands comme chez les petits ; sinon, si vous ne voulez pas ; si, au lieu de vous entraider, comme la loi divine l'ordonne, vous manquez au respect de vos propres lois, par la croix-Dieu ! (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  120. Je vous les rappellerai, et le premier de vous qui franchit la haie du voisin pour lui dérober un fétu, je lui fais trancher la tête sur la borne qui sert de limite à son champ. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  121. Permettez-moi de vous aider. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  122. Vous, ma chère ! (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  123. Vous n'y pensez pas. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  124. Je suis forte, quand vous êtes vainqueur. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  125. Mais, c'est que vous les avez grondés. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  126. Je le crois bien ; vous ne manquez pas de le leur dire, justement quand je suis fâché. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  127. Aimez-vous mieux qu'ils vous haïssent ? (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  128. Vous n'y réussirez pas facilement. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  129. ? Tenez, je gagerais qu'il a quelque chose de très-intéressant, de très-mystérieux à vous confier. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  130. Si cela vous plaît. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  131. Non, Sire, non, vous vous trompez. (Acte 2, scène 5, PERILLO)
  132. Madame, si j'avais un secret, je voudrais qu'il fût à moi seul, et qu'il valût la peine de vous être dit. (Acte 2, scène 5, PERILLO)
  133. Je vous dis qu'il a un chagrin d'amour, et cela ne vaut rien à la guerre. (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  134. Je vous en conjure, appelez-le ! (Acte 2, scène 6, LA REINE)
  135. Retirez-vous, le roi m'a appelé. (Acte 2, scène 6, MINUCCIO)
  136. Petites indiscrètes, petites bavardes, vous voilà encore, selon votre habitude, importunant ce pauvre Minuccio ! (Acte 2, scène 6, LA REINE)
  137. Qu'avez-vous à rire, vous autres ? (Acte 2, scène 6, SER VESPASIANO)
  138. Vous autres ! (Acte 2, scène 6, PREMIÈRE DEMOISELLE)
  139. Oui, vous et les autres. (Acte 2, scène 6, SER VESPASIANO)
  140. Beau sire chevalier, comment se porte votre cheval, depuis que nous ne vous avons vu ? (Acte 2, scène 6, DEUXIÈME DEMOISELLE)
  141. Les avez-vous fait rajuster ? (Acte 2, scène 6, TROISIÈME DEMOISELLE)
  142. Nous vous interrogeons, répondez ; sinon, nous dirons que vous n'êtes pas plus habile à repartir un mot de courtoisie... (Acte 2, scène 6, PREMIÈRE DEMOISELLE)
  143. Savez-vous trouver de bonnes réponses ? (Acte 2, scène 6, LA REINE)
  144. De quoi parlez-vous ? (Acte 2, scène 6, LA REINE)
  145. C'est bien malgré moi, je vous le jure, qu'il n'a pas été consommé. (Acte 2, scène 6, SER VESPASIANO)
  146. ? Ne parliez-vous pas de jeux-partis ? (Acte 2, scène 6, LE ROI)
  147. Oui, Sire, s'il vous plaît d'ordonner... (Acte 2, scène 6, LA REINE)
  148. Vous savez que je n'y entends rien ; mais il n'importe. (Acte 2, scène 6, LE ROI)
  149. Et si ce qu'on espère est la main d'une jeune fille, qui ne veut pas de vous et qui s'en moque ? (Acte 2, scène 6, DEUXIÈME DEMOISELLE)
  150. Et vous, ma mie, vous ne dites rien ? (Acte 2, scène 6, MINUCCIO)
  151. Mais on vous dit,... (Acte 2, scène 6, SER VESPASIANO)
  152. On vous demande... (Acte 2, scène 6, SER VESPASIANO)
  153. ? Et vous, mesdemoiselles... (Acte 2, scène 6, LE ROI)
  154. Éloignez-vous donc, mesdemoiselles. (Acte 2, scène 7, LE ROI)
  155. C'est à vous-même aussi que ces vers sont adressés. (Acte 2, scène 7, MINUCCIO)
  156. Cette jeune fille que je vous ai dépeinte belle, jeune, charmante, et mourant d'amour, elle existe, elle demeure là, à deux pas de votre palais ; qu'un de vos officiers m'accompagne, et qu'il vous rende compte de ce qu'il aura vu. (Acte 2, scène 7, MINUCCIO)
  157. Cette pauvre enfant attend la mort, c'est à sa prière que je vous parle ; sa beauté, sa souffrance, sa résignation, sont aussi vraies que son amour. (Acte 2, scène 7, MINUCCIO)
  158. Voulez-vous que je la recommence ? (Acte 3, scène 1, MINUCCIO)
  159. Charmante quand c'est vous qui la dites. (Acte 3, scène 1, PERILLO)
  160. Pourquoi donc, et que reprochez-vous à cette romance de notre ami ? (Acte 3, scène 1, CARMOSINE)
  161. Elle parle d'amour, mais ne savez-vous pas que c'est une fiction obligée, et qu'on ne saurait être poète sans faire semblant d'être amoureux ? (Acte 3, scène 1, CARMOSINE)
  162. Non, je vous le jure. (Acte 3, scène 1, PERILLO)
  163. Pensez-vous cela ? (Acte 3, scène 1, PERILLO)
  164. Puis-je songer un seul instant à moi quand je vous vois revenir à la vie ? (Acte 3, scène 1, PERILLO)
  165. Je n'ai rien souffert si vous souriez. (Acte 3, scène 1, PERILLO)
  166. Que cherchez-vous ? (Acte 3, scène 1, MINUCCIO)
  167. Que vous avais-je dit ? (Acte 3, scène , SER VESPASIANO)
  168. Vous êtes un homme incomparable pour accommoder toute chose. (Acte 3, scène , DAME PÂQUE)
  169. Vous savez que la pudeur d'une jeune fille... (Acte 3, scène , SER VESPASIANO)
  170. Vous faites la cour à ma mère, sans quoi j'allais vous demander votre bras. (Acte 3, scène , CARMOSINE)
  171. Vous le voyez, elle me lance des oeillades bien flatteuses. (Acte 3, scène , SER VESPASIANO)
  172. ? Je vous avoue qu'il me chagrine de le voir ; il se donne des airs d'amoureux, et si ce n'était le respect que je vous dois, je ne sais à quoi il tiendrait... (Acte 3, scène , SER VESPASIANO)
  173. Y pensez-vous ? (Acte 3, scène , DAME PÂQUE)
  174. Vous êtes trop bouillant, chevalier. (Acte 3, scène , DAME P?QUE)
  175. Vous me disiez donc que pour ce qui regarde la dot... (Acte 3, scène , SER VESPASIANO)
  176. Je vous ai déjà répondu que je n'avais rien à vous répondre. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  177. Elle m'avait chargé, comme vous le voyez, de lui ramener Perillo. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  178. Vous voyez bien qu'il ne sert qu'à la chasser. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  179. Pensez-vous que je cherche à nuire ? (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  180. Tenez-vous en repos jusqu'à l'heure des vêpres. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  181. Je ne puis vous en dire plus long, car je n'en sais pas moi-même davantage. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  182. Encore une fois, doutez-vous de moi ? (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  183. Vous voyez bien qu'elle ne pense qu'à rire. (Acte 3, scène 3, MINUCCIO)
  184. Pour la dot, je suis satisfait, et je vous quitte pour voler chez le tabellion, afin de hâter le contrat. (Acte 3, scène 4, SER VESPASIANO)
  185. Et moi, chevalier, je suis ravie que vous soyez de si bonne composition. (Acte 3, scène 4, DAME PÂQUE)
  186. Nous ferons des noces, si vous m'en croyez, magnifiques. (Acte 3, scène 4, SER VESPASIANO)
  187. Il y dansera, et avec vous-même, dame Pâque. (Acte 3, scène 4, SER VESPASIANO)
  188. Vous serez la reine du bal. (Acte 3, scène 4, SER VESPASIANO)
  189. Vous les verrez renaître sous vos pas. (Acte 3, scène 4, SER VESPASIANO)
  190. vous ne parliez pas ainsi tout à l'heure. (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  191. [Votre père fut son dernier ami, et quand vous êtes resté orphelin, vous vous souvenez, Perillo, que cette maison est devenue la vôtre. (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  192. Mais vous nous disiez d'espérer. (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  193. Je sais que vous avez fait une demande, et que vous pensez à quitter Palerme... (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  194. Mais, écoutez-moi, vous pouvez encore... (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  195. Vous pouvez encore revenir sur votre détermination,... (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  196. Je ne vous parle pas de cette démarche, ni du motif qui l'a dictée ; mais] s'il est vrai que vous m'avez aimée, vous prendrez ma place après moi. (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  197. Rien après vous ! (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  198. Vous la prendrez, si vous êtes honnête homme... (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  199. Je vous lègue mon père. (Acte 3, scène 5, CARMOSINE)
  200. Vous me parlez, en vérité, comme si vous aviez un pied dans la tombe. (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  201. Cette romance que, tout à l'heure, vous vous plaisiez à répéter, je ne m'y suis pas trompé, j'en suis sûr, c'est votre histoire, c'est pour vous qu'elle est faite, c'est votre secret : vous voulez mourir. (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  202. Si vous avez dans l'âme cette affreuse idée de quitter volontairement la vie, et de nous cacher vos souffrances, jusqu'à ce qu'on vous voie tout_à_coup expirer au milieu de nous... (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  203. S'il se pouvait que, lassée de souffrir, fidèle seulement à votre affreux silence, vous eussiez conçu la pensée...] Vous me recommandiez votre père... (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  204. Vous ne voudriez pas tuer sa fille ! (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  205. Mais vous souhaitez donc qu'elle vienne ? (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  206. Pourquoi trompez-vous votre père ? (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  207. Pourquoi affectez-vous devant lui ce repos, cet espoir que vous n'avez pas, cette sorte de joie qui est si loin de vous ? (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  208. Vous l'aimez beaucoup, Carmosine. (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  209. Et vous pensez qu'il est possible... (Acte 3, scène 5, PERILLO)
  210. Vous êtes la fille de maître Bernard ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  211. Puis-je, sans être indiscrète, vous demander un moment d'entretien ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  212. Vous ne me connaissez pas ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  213. Il est à la maison, si vous voulez le voir... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  214. Tout à l'heure, si vous le permettez. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  215. C'est précisément sur ce point que je désire être éclairée, [et je vous demande encore une fois pardon de ce que ma démarche peut avoir d'étrange. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  216. Elle est toute simple, madame, mais mon père serait plus en état de vous répondre que moi ; je vais, s'il vous plaît... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  217. Non, je vous en prie, à moins que je ne vous importune. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  218. Vous êtes souffrante, m'a-t-on dit. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  219. Je suis sûre qu'il ne veut pas vous faire grand mal. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  220. ? Mais la crainte que j'ai de vous fatiguer me force à préciser mes questions, car je ne veux point vous le cacher, c'est de vous, et de vous seulement, que je désirerais une réponse, et je suis persuadée, si vous me la faites, qu'elle sera sincère.] Vous avez été élevée avec ce jeune homme ; vous le connaissez depuis son enfance. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  221. Je m'en rapporte entièrement à vous. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  222. D'où me vient l'honneur que vous me faites ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  223. Je vous connais plus que vous ne pensez, et la preuve que j'ai toute confiance en vous, c'est la question que je vais vous faire, en vous priant de l'excuser, mais d'y répondre avec franchise. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  224. Vous êtes belle, jeune et riche, dit-on.] Si ce jeune homme [dont nous parlons] demandait votre main, l'épouseriez-vous ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  225. Mais, madame, dans quel but me demandez-vous cela ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  226. C'est que j'ai pour amie une jeune fille, belle comme vous, qui a votre âge, qui est, comme vous, un peu souffrante ; c'est de la mélancolie ou peut-être quelque chagrin secret qu'elle dissimule, je ne sais trop, mais j'ai le projet, si cela se peut, de la marier, et de la mener à la cour, afin d'essayer de la distraire ; car elle vit dans la solitude, et vous savez de quel danger cela est pour une jeune tête qui s'exalte, se nourrit de désirs, d'illusions ; [qui prend pour l'espérance tout ce qu'elle entrevoit, pour l'avenir tout ce qu'elle ne peut voir ; qui s'attache à un rêve dont elle se fait un monde, innocemment, sans y réfléchir, par un penchant naturel du coeur,] et qui, hélas ! (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  227. Que vous me charmez de parler ainsi ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  228. Et vous songez à la marier ; est-ce que c'est Perillo qu'elle aime ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  229. Vous ne répondez pas à ma question première. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  230. [Je vous avais demandé de me dire si, à votre avis personnel, Perillo vous semble, en effet, digne d'être chargé du bonheur d'une femme. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  231. Répondez, je vous en conjure.] (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  232. Je ne vous ai pas tout dit. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  233. Parlez, de grâce, je vous écoute ; je m'intéresse aussi à votre amie. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  234. Que dites-vous ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  235. Qui êtes-vous ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  236. Imaginez que la soeur de ce prince, ou sa femme, si vous voulez, soit instruite de cet amour, qui est le secret de ma jeune amie, et que, loin de ressentir pour elle ni aversion ni jalousie, elle ait entrepris de la consoler, de la persuader, de lui servir d'appui, de l'arracher à sa retraite, pour lui donner une place auprès d'elle dans le palais même de son époux ; imaginez qu'elle trouve tout simple que cet époux victorieux, le plus vaillant chevalier de son royaume, ait inspiré un sentiment que tout le monde comprendra sans peine ; figurez-vous qu'elle n'a aucune défiance, aucune crainte de sa jeune rivale, non qu'elle fasse injure à sa beauté, mais parce qu'elle croit à son honneur ; supposez qu'elle veuille enfin que cette enfant, qui a osé aimer un si grand prince, ose l'avouer, afin que cet amour, tristement caché dans la solitude, s'épure en se montrant au grand jour, et s'ennoblisse par sa cause même. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  237. Madame, vous êtes la reine ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  238. Vous voyez donc bien, mon enfant, que je ne vous dis pas d'oublier don Pèdre. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  239. Remettez-vous, ma belle, calmez-vous. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  240. Ai-je rien dit qui vous effraie ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  241. Vous ici ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  242. Comment avez-vous pu savoir ?... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  243. Comment pouvez-vous jeter les yeux sur moi ?... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  244. Vous me tendez la main, madame ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  245. Ne me croyez-vous pas insensée ?... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  246. Ne croyez-vous pas que ma démence est un crime, et que vous devez m'en punir ?... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  247. sans nul doute, vous le voyez ; mais vous avez pitié d'une infortunée dont la raison est égarée, et vous ne voulez pas que cette pauvre folle soit plongée au fond d'un cachot, ou livrée à la risée publique ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  248. À quoi songez-vous, juste ciel ! (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  249. madame, vous le savez sans doute, que personne ici-bas ne répond de son coeur, et qu'on ne choisit pas ce qu'on aime. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  250. [Mais croyez-moi, je vous en supplie ; puisque vous connaissez mon secret, connaissez-le du moins tout entier. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  251. Croyez, madame, et soyez convaincue, je vous le demande les mains jointes, croyez qu'il n'est entré dans mon âme ni espoir, ni orgueil, ni la moindre illusion.] C'est malgré mes efforts, malgré ma raison, malgré mon orgueil même, que j'ai été impitoyablement, misérablement accablée par une puissance invincible, qui a fait de moi son jouet et sa victime. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  252. Mon enfant, il la sait, car c'est lui qui me l'a racontée ; Minuccio ne vous a point trahie. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  253. [Votre reconnaissance allait beaucoup trop loin pour moi.] C'est le roi qui veut que vous repreniez courage, que vous guérissiez, que vous soyez heureuse. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  254. Je ne vous demandais, moi, qu'un peu d'amitié. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  255. Oui ; je vous répète ses propres paroles. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  256. Vous me le proposiez tout à l'heure ; ... car je comprends tout à présent,... votre jeune amie, c'était moi. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  257. Oui, c'était vous, c'est à ce titre que je vous ai envoyé cette bague. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  258. Minuccio ne vous l'a-t-il pas dit ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  259. C'était vous ?... (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  260. Je vous remercie,... et je suis prête à obéir. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  261. Qu'avez-vous, mon enfant ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  262. Vous ne me répondez pas ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  263. Non, je vous en prie ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  264. Je vous ai affligée ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  265. Vous me feriez croire que j'ai eu tort de venir ici, et de vous parler comme je l'ai fait. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  266. Tort de venir, vous, ma souveraine, quand je devrais vous parler à genoux ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  267. lorsqu'en vous voyant devant moi, je me demande si ce n'est point un rêve ! (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  268. Que puis-je faire pour vous remercier dignement ? (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  269. Vous m'avez donc bien mal comprise, ou je me suis bien mal exprimée. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  270. Je suis votre reine, il est vrai, mais si je ne voulais qu'être obéie, enfant que vous êtes, je ne serais pas venue. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  271. Voulez-vous m'écouter une dernière fois ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  272. Parlez, madame, tout ce que je puis dire, c'est que vous me voyez résignée à obéir, ou à mourir. (Acte 3, scène 8, CARMOSINE)
  273. Et c'est précisément ce que nous ne voulons pas, et je vais vous dire ce que nous voulons. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  274. Écoutez donc : oui, c'est le roi qui veut d'abord que vous guérissiez, et que vous reveniez à la vie ; c'est lui qui trouve que ce serait grand dommage qu'une si belle créature vînt à mourir d'un si vaillant amour ; ? ce sont là ses propres paroles. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  275. ? Appelez-vous cela du mépris ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  276. ? Et c'est moi qui veux vous emmener, que vous restiez près de moi, que vous ayez une place parmi mes filles d'honneur, qui, elles aussi, sont mes bonnes amies ; c'est moi qui veux que, loin d'oublier don Pèdre, vous puissiez le voir tous les jours ; qu'au lieu de combattre un penchant dont vous n'avez pas à vous défendre, vous cédiez à cette franche impulsion de votre âme vers ce qui est beau, noble et généreux, car on devient meilleur avec un tel amour ; c'est moi, Carmosine, qui veux vous apprendre que l'on peut aimer sans souffrir, lorsque l'on aime sans rougir, qu'il n'y a que la honte ou le remords qui doivent donner de la tristesse, car elle est faite pour le coupable, et, à coup sûr, votre pensée ne l'est pas. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  277. C'est encore moi qui veux qu'un époux digne de vous, qu'un homme loyal, honnête et brave, vous donne la main pour entrer chez moi ; qu'il sache comme moi, comme tout le monde, le secret de votre souffrance passée ; qu'il vous croie fidèle sur ma parole, que je vous croie heureuse sur la sienne, et que votre coeur puisse guérir ainsi, par l'amitié de votre reine, et par l'estime de votre époux... (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  278. Vous savez cela, jeune fille ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  279. Entendez-vous aussi ces cloches ? (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  280. Prions ensemble, mon enfant ; demandons à Dieu quelle réponse vous allez faire à votre roi. (Acte 3, scène 8, LA REINE)
  281. Vous avez là un grand jardin, cela est commode et agréable. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  282. C'est donc vous, gentille demoiselle, qui êtes souffrante et en danger, dit-on ? (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  283. [Vous n'avez pas le visage à cela. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  284. Approchez un peu, je vous prie. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  285. Voyez-vous ce que je vous ai dit ? (Acte 3, scène 9, SER VESPASIANO)
  286. Vous tremblez, je crois. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  287. Vous défiez-vous de moi ? (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  288. Vous qui êtes jeune et qui êtes faite pour réjouir le coeur des autres, vous vous laissez avoir du chagrin ? (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  289. Nous vous prions, pour l'amour de nous, qu'il vous plaise de prendre courage, et que vous soyez bientôt guérie. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  290. Puisque vous avez pu m'en plaindre, j'espère que Dieu m'en délivrera. (Acte 3, scène 9, CARMOSINE)
  291. Quelqu'un vous en a-t-il parlé ? (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  292. Le grand amour que vous nous avez porté vous a, près de nous, mise en grand honneur ; et celui qu'en retour nous voulons vous rendre, c'est de vous donner de notre main, en vous priant de l'accepter, l'époux que nous vous avons choisi. (Acte 3, scène 9, LE ROI)
  293. Après quoi, nous voulons toujours nous appeler votre chevalier, et porter dans nos passes d'armes votre devise et vos couleurs, sans demander autre chose de vous, pour cette promesse, qu'un seul baiser. (Acte 3, scène 9, LE ROI)

BETTINE (1876)

  1. Il faut que vous ayez la bonté d'attendre quelques instants, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  2. Désirez-vous vous rafraîchir ? (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  3. Vous conviendrez, mon cher monsieur Calabre... (Acte 1, scène 1, LE NOTAIRE)
  4. C'est qu'il faut vous imaginer, mon cher Monsieur_Capsucefalo, que nous ne vivons pas comme tout le monde. (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  5. Madame est une artiste, vous savez. (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  6. Je ne l'ai jamais entendue elle-même, mais je l'ai ouï dire, vous comprenez. (Acte 1, scène 1, LE NOTAIRE)
  7. Aimez-vous la musique, Monsieur_Capsucefalo ? (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  8. Certainement, Monsieur_Calabre, autant que mes fonctions me le permettent. Il y avait donc chez vous grande soirée, beaucoup de monde ? (Acte 1, scène 1, LE NOTAIRE)
  9. Vous en direz ce qu'il vous plaira, cela me paraît de l'extravagance. (Acte 1, scène 1, LE NOTAIRE)
  10. Vous savez bien que Monsieur n'y est pas. (Acte 1, scène 1, CALABRE)
  11. Bonjour, Cefalo, vous êtes exact, et moi aussi, comme vous voyez ; mais la signora ne l'est guère. (Acte 1, scène 2, STEINBERG)
  12. Si vous vouliez, en attendant, jeter un coup d'oeil... (Acte 1, scène 2, LE NOTAIRE)
  13. Vous vous mêlez de bien des choses, Monsieur_Calabre ; vous vous donnez des airs d'importance, sous prétexte de discrétion, qui ne me conviennent pas du tout, je vous en avertis. (Acte 1, scène 3, STEINBERG)
  14. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 3, STEINBERG)
  15. Je n'en sais pas plus long, mais je vous avoue... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  16. Parlerez-vous, quand je l'ordonne ? (Acte 1, scène 3, STEINBERG)
  17. Monsieur, à vous dire vrai, cela me fait de la peine. (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  18. Elle vous aime tant ! (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  19. Oui, monsieur, presque autant que je vous aime. (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  20. Si vous saviez, quand vous n'êtes pas là, que de questions elle me fait, et que de petits cadeaux de temps en temps, pour tâcher de savoir ce que vous dites, ce que vous pensez au fond du coeur, si vous l'aimez toujours, si vous lui êtes fidèle... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  21. Vous m'accusez d'être bavard... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  22. Mais enfin, puisque vous allez l'épouser... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  23. Elle est jeune et jolie ; sa réputation, comme vous le disiez, est excellente. (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  24. Elle est riche... vous l'êtes aussi. (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  25. Vous êtes si généreux !... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  26. Vous jouez donc toujours, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  27. Et vous avez perdu... (Acte 1, scène 3, CALABRE)
  28. Vous allez encore jouer, Monsieur ? (Acte 1, scène 4, CALABRE)
  29. Je vous ai dit que Monsieur_le_Baron les amènerait. (Acte 1, scène 5, CALABRE)
  30. Avez-vous observé qu'elle m'a tutoyé ? (Acte 1, scène 5, LE NOTAIRE)
  31. Vous m'aviez promis quelques rafraîchissements. (Acte 1, scène 5, LE NOTAIRE)
  32. Il vous a sans doute aperçue, Madame, car le voilà qui monte le perron ; mais je dois vous dire que Monsieur_le_Baron... (Acte 1, scène 5, CALABRE)
  33. Monsieur_le_Baron m'a chargé de vous prier... (Acte 1, scène 5, CALABRE)
  34. Comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  35. Que faites-vous ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  36. Que devenez-vous ?... (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  37. Vous avez bon visage... (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  38. Que je suis ravie de vous voir ! (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  39. Et moi aussi, belle dame, et moi aussi je suis ravi, je suis enchanté ; mais, dès qu'on vous voit, c'est tout simple. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  40. Vous êtes toujours le même. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  41. Je ne vous en dirai pas autant, car vous voilà plus charmante que jamais ; et savez-vous qu'il y a quelque chose comme deux ou trois ans que je ne vous ai vue ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  42. Cher Stéfani, si vous saviez dans quel moment vous arrivez !... (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  43. Avez-vous déjeuné ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  44. Oui, certes ; vous me connaissez trop pour me croire capable de m'embarquer sans avoir pris... (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  45. D'où venez-vous donc ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  46. Vous êtes lié avec elle ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  47. C'est elle qui par hasard, en causant, m'a appris que vous étiez ici. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  48. Et vous allez vous marier ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  49. Vous ne vous y attendiez pas ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  50. Est-ce que vous êtes venu ici pour me dire des injures, monsieur le marquis ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  51. Comme je vous retrouve bien là ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  52. Calmez-vous ; je sais que vous êtes sage, très sage, je vous estime autant que je vous aime, c'est assez dire que je vous connais. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  53. Mais vous avez une certaine tête... (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  54. Oui, vous aimiez à me voir dans ma gloire. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  55. C'est vrai ; avec votre blouse grise, vous aviez beau chanter comme un ange, quand je vous voyais courbée dans les cendres, j'avais toujours envie de sauter sur la scène, de rosser monsieur votre père, et de vous enlever dans mon carrosse. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  56. Aussi, quand je vous voyais revenir dans votre grande robe lamée d'or, avec vos trois diadèmes l'un sur l'autre, étincelante de diamants... (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  57. Que dites-vous donc là ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  58. Renoncez-vous au théâtre ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  59. Mais vous ne renoncez pas du moins à la musique ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  60. Nous en vivons ici, cher marquis, et quand vous nous ferez l'honneur de venir manger la soupe, nous vous en ferons tant que vous voudrez... plus que vous n'en voudrez. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  61. Mais c'est égal, cela me fend le coeur de penser que je ne pourrai plus, après le dîner, m'aller blottir dans ce cher petit coin où j'étais à demeure pour me délecter à vous entendre. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  62. Oui, vous étiez un de mes fidèles. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  63. Mieux que cela, marquis ; je m'en souviens très bien que vous avez été mon chevalier. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  64. Vous, Marquis ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  65. Est-ce que vous pouvez ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  66. Victor_Hugo a fait son vers pour vous, lorsqu'il a dit que le coeur n'a pas de rides. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  67. Et savez-vous pourquoi, Bettine ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  68. Que diantre voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  69. Je ne vois pas que vous ayez si grand tort. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  70. Vous reviendrez tôt ou tard au théâtre. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  71. Mais, voyons, dans ce temps-là, n'étiez-vous pas heureuse ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  72. Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  73. J'ai été un peu folle, c'est vrai, insouciante, coquette, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  74. L'amour vous a rendu la raison ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  75. Vous l'aimez donc beaucoup, ce monsieur de... de..., vous ne m'avez pas dit... (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  76. Vous n'avez pas l'idée de notre bonheur, vous ne pouvez pas vous en douter. (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  77. Ne disiez-vous pas tout à l'heure que vous aviez eu quelquefois l'envie de m'enlever ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  78. Il l'a fait, lui. Figurez-vous, mon cher, quel charme inexprimable ! (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  79. Vous disiez bien, en effet, que l'amour vous avait rendue sage. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  80. Que voulez-vous ! (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  81. Si vous saviez comme il est bon, aimable ! (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  82. Que vous dirais-je ?... (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  83. Que ne vous épousait-il à Paris ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  84. Vous ne m'avez pas encore dit son nom. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  85. Je ne vous l'ai pas dit ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  86. En êtes-vous sûre ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  87. Qu'avez-vous, ma bonne amie ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  88. Vous vous fâchez pour peu de chose. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  89. Où avez-vous donc le coeur ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  90. Vous ne ressentez pas l'insulte qu'on me fait ? (Acte 1, scène 6, BETTINE)
  91. Me voilà, madame, me voilà. Vous m'avez appelé ? (Acte 1, scène 7, CALABRE)
  92. Madame, puisque vous le voulez, je ne vous cacherai rien. (Acte 1, scène 7, CALABRE)
  93. Vous le voyez, Marquis, c'était là son secret, c'était là tout ce qu'il me cachait. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  94. Allons, Madame et charmante amie, je vous quitte, je reprends ma course. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  95. Je suis heureux de vous voir heureuse. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  96. Mais vous nous reviendrez ? (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  97. Je veux que vous soyez notre ami, d'abord, entendez-vous ? (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  98. Je prétends vous voir tous les jours, à la mode de notre pays. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  99. Où demeurez-vous ? (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  100. Et où allez-vous ? (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  101. Vous savez que j'ai là ma famille, et, dans ce moment-ci, je suis absolument forcé... (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  102. Vous êtes forcé, dites-vous ? (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  103. Tenez, j'aimerais mieux ne pas vous avoir revu du tout. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  104. Oui, en vérité, car ce n'est qu'un regret de plus que vous êtes venu m'apporter, et Dieu sait maintenant quand vous reviendrez ! (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  105. Vous êtes un méchant homme ! (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  106. Je veux que vous signiez mon contrat. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  107. Je ne le peux pas, je suis engagé ; mais je reviendrai vous faire ma visite d'adieu ; et, puisque je ne puis signer votre contrat, je vous enverrai un bouquet de noce. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  108. Où allez-vous donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  109. Je vous reconduis jusqu'à la grille. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  110. Je veux vous garder le plus longtemps possible. (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  111. Que vous êtes ennuyeux ! (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  112. Que vous êtes insupportable ! (Acte 1, scène 7, BETTINE)
  113. Je croyais que vous disiez quelque chose. (Acte 1, scène 8, CALABRE)
  114. Vous avez encore de la moscatelle ? (Acte 1, scène 8, CALABRE)
  115. Il est inutile de vous déranger. (Acte 1, scène 8, CALABRE)
  116. Je vous avertirai quand il sera temps. (Acte 1, scène 8, CALABRE)
  117. Monsieur, je puis vous assurer... (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  118. Ne vous avais-je pas dit que je ne voulais pas voir cet homme ici ? (Acte 1, scène 9, STEINBERG)
  119. Lui avez-vous répété ?... (Acte 1, scène 9, STEINBERG)
  120. Monsieur, j'ai dit que vous aviez joué. (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  121. Je n'avais pas d'autre ressource, Monsieur ; vous me l'aviez dit ce matin, et j'ai eu bien soin d'ajouter que c'était peu de chose. (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  122. Vous avez encore joué, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  123. Je vous l'avais bien dit. (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  124. Et dès qu'il vous arrive malheur, elle est dans la bouche de tout le monde. (Acte 1, scène 9, STEINBERG)
  125. Mon cheval trébuche en sautant un fossé, je tombe, je me casse la jambe : « Nous vous l'avions bien dit ! » s'écrient ceux qui vous relèvent. (Acte 1, scène 9, STEINBERG)
  126. Monsieur, j'ai déjà essayé de prendre la liberté de vous dire que si mes petites économies... (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  127. Vous, monsieur ! (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  128. Et vous ne voulez pas de mes quinze_mille_francs, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, CALABRE)
  129. Il vous faut cent_mille_francs ? (Acte 1, scène 10, BETTINE)
  130. Comment vous portez-vous ce matin ? (Acte 1, scène 10, STEINBERG)
  131. Vous êtes fraîche comme une rose. (Acte 1, scène 10, STEINBERG)
  132. Il ne s'agit pas de moi, mais de vous. (Acte 1, scène 10, BETTINE)
  133. Vous avez joué ? (Acte 1, scène 10, BETTINE)
  134. Vous avez mal entendu, ma chère. (Acte 1, scène 10, STEINBERG)
  135. Vous n'êtes pas sincère, mon ami. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  136. Je vous dis que vous vous méprenez. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  137. Oui, à propos d'une terre, d'une terre assez belle avec un palais, qui est à vendre, qui est pour rien et que vous trouveriez peut-être à votre goût. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  138. Nous en causerons plus tard, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  139. Steinberg, vous n'êtes pas sincère. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  140. Pourquoi me dites-vous cela ? (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  141. Que puis-je vous dire, du moment que vous ne me croyez pas ? (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  142. Vous pouvez me dire pourquoi, lorsque je vous ai vu venir de loin dans le jardin, vous étiez pâle, pourquoi vous parliez tout seul, pourquoi vous avez pris l'allée pour nous éviter. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  143. J'ai pris l'allée couverte, parce que je ne me souciais pas de vous rencontrer dans la compagnie où je vous voyais. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  144. Vous ne le connaissez pas ! (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  145. Quel motif pourriez-vous avoir ?... (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  146. Vous l'avez vu chez moi, à Florence... (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  147. Souvenez-vous donc, j'avais une cour, j'étais reine alors, mon ami ; j'avais mes flatteurs et mes courtisans, voire mes soldats et mon peuple, ce brave parterre qui m'aimait tant, et à qui je le rendais si bien... (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  148. Qui, seul dans cette foule, m'étiez plus cher que mes triomphes, et que j'ai appelé entre tous pour mettre ma couronne à vos pieds,... vous, Steinberg, jaloux d'un propos, fâché d'une visite que je reçois par hasard ! (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  149. Allons, voyons, c'est une plaisanterie, convenez-en, un pur caprice, ou plutôt, tenez, je vous devine, c'est un prétexte, un biais que vous prenez pour me faire oublier ce que je voulais savoir et vous délivrer de mes questions. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  150. Ma chère Bettine, vous êtes bien charmante, et moi je suis... bien malheureux. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  151. Malheureux, vous ! (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  152. Vous savez ce que c'est qu'un joueur... (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  153. Ce n'est pas encore bien vrai, ce que vous dites là. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  154. Je vous demande en grâce d'y croire. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  155. Vous le voulez ? (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  156. Je vous en supplie. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  157. J'y crois, puisque cela vous plaît. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  158. Calmez-vous, voyons, trêve aux noirs soucis. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  159. Vous souvenez-vous de cette chanson ? (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  160. Vous l'avez faite pour moi en passant à Sorrente, après une promenade en mer. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  161. Est-ce parce qu'elle se rattache à ces souvenirs qu'elle a déjà cessé de vous plaire ? (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  162. Elle vous ôtait jadis vos ennuis. (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  163. À quoi rêvez-vous donc, monsieur ? (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  164. Est-ce que c'est poli, ce que vous faites-là ?... (Acte 1, scène 11, BETTINE)
  165. Je viens de me montrer jaloux sans motif, mais je vous ai donné souvent trop de raison de l'être. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  166. J'en veux parler, je suis las de feindre, de me contraindre, de me sentir indigne de vous. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  167. Mes visites chez la princesse vous ont coûté des larmes, je le sais... (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  168. Je sais bien pourquoi, et je vous le dirai. (Acte 1, scène 11, STEINBERG)
  169. « Vous m'avez permis, belle dame, de vous envoyer un bouquet de noce... » (Acte 1, scène 13, BETTINE)
  170. Que faites-vous là ? (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  171. Retirez-vous. (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  172. Vous paraissez ému, Steinberg ; cette lettre semble vous avoir... contrarié. (Acte 1, scène 14, BETTINE)
  173. - Qu'est-ce donc que cette boîte que l'on vient de vous envoyer ? (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  174. Non, mais, je vous l'ai dit, c'est un ancien ami. (Acte 1, scène 14, BETTINE)
  175. Voyons cette boîte, si vous le voulez bien. (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  176. Mais, mon ami, ne me ferez-vous pas la grâce de me dire ce que cette lettre... (Acte 1, scène 14, BETTINE)
  177. Voulez-vous que j'appelle votre femme de chambre ? (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  178. Vous savez que je suis un connaisseur. (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  179. Où êtes-vous donc ? (Acte 1, scène 14, STEINBERG)
  180. Où êtes-vous donc quand j'appelle ? (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  181. Vous vous rappelez sans doute les ordres... (Acte 1, scène 15, CALABRE)
  182. Calabre, avez-vous là l'écrin que je viens de vous confier ? (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  183. Vous pouvez le lire. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  184. Je vous en prie ; je ne l'ai pas lu. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  185. Vraiment ? Puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  186. « Vous m'avez permis, belle dame, de vous envoyer un bouquet de noce. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  187. Si je devais rester longtemps dans ce pays, je vous enverrais des fleurs qui, lorsqu'elles seraient fanées, se remplaceraient aisément ; mais puisque ma mauvaise étoile me défend de vivre près de vous, laissez-moi vous offrir, je vous le demande en grâce, quelques brins d'herbe un peu moins fragiles. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  188. Puisse ce souvenir d'une vieille amitié vous en rappeler parfois quelques autres que, pour ma part, je n'oublierai jamais. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  189. - J'aurai l'honneur de vous voir ce soir. » (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  190. - Monsieur Calabre, avez-vous fait demander des chevaux ? (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  191. Hâtez-vous, Calabre. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  192. Je ne voulais vous en rien dire. J'aurais attendu, j'aurais désiré que la confidence m'en vînt de votre part ; mais vous voulez partir... (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  193. Vous savez tout, dites-vous, et vous le demandez ! (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  194. Il paraît qu'il y a ici une inquisition dans les règles, et qu'on s'inquiète fort de mes intérêts ; mais il semble aussi que Monsieur_Calabre conserve plus discrètement ce que vous lui confiez qu'il ne sait respecter mes ordres. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  195. Monsieur, je vous jure sur mon âme... (Acte 1, scène 15, CALABRE)
  196. Je ne vous interroge pas. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  197. - Et moi aussi je voulais garder le silence ; mais puisque vous avez voulu tout savoir, eh bien ! (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  198. Cette lettre vient d'un créancier qui m'annonce tout d'un coup un voyage, qui prétexte un départ subit pour me demander de l'or, comme votre marquis pour vous en donner. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  199. Perdez-vous la raison ? (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  200. Non pas. Croyez-vous, s'il vous plaît, que je ne sache pas par coeur ces finesses, ces artifices de comédie, ces petites ruses de coulisse ? (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  201. - Vous voulez m'offenser. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  202. Vous n'y parviendrez pas, je vous en avertis, car ce n'est pas vous qui parlez. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  203. Si vos ennuis vous rendent injuste, le plus simple est d'en détruire la cause. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  204. - Je n'ai pas, bien entendu, cent_mille_francs dans mon tiroir ; mais Filippo_Valle, notre correspondant, les a pour moi. Il n'y a qu'à les faire prendre à la ville, et vous les aurez dans une heure. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  205. Signons notre contrat ; dès cet instant, vous êtes mon mari. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  206. Vous le vouliez tout à l'heure. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  207. Vous ne m'aimez plus. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  208. Vous seriez ridicule, et moi méprisable. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  209. Ririez-vous aussi de notre ruine ? (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  210. Si la pauvreté ne vous est pas insupportable, elle n'a rien que je redoute. (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  211. Si elle vous effraie, eh bien ! (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  212. C'est là votre secret désir, d'autant plus vif, que vous savez bien que je n'y saurais consentir. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  213. Brisons là, je vous en prie. Je n'ajouterai qu'un seul mot : j'étais prêt à vous épouser lorsque je croyais pouvoir vous assurer une existence honorable et libre ; maintenant je ne le puis plus. (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  214. C'est incroyable ce qu'il pardonne, et comme il vous soutient, comme il vous défend, par respect pour lui-même, dès l'instant qu'on en est, tant que vous vous conformez à ses lois, les plus douces, les plus praticables et les plus indulgentes qu'on puisse imaginer ; mais malheur à qui les transgresse ! (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  215. Ainsi vous partez ? (Acte 1, scène 15, BETTINE)
  216. Et que voulez-vous donc ? (Acte 1, scène 15, STEINBERG)
  217. Non, madame, je vous le répète, il ne faut pas croire que monsieur le Baron vous ait dit là son dernier mot, ni même qu'il ait parlé sincèrement ; non, c'est impossible. Il changera de langage quand son dépit sera calmé, car ce n'est pas contre vous qu'il peut être irrité ; il reviendra, madame, il va revenir. (Acte 1, scène 16, CALABRE)
  218. J'y vais, Madame, je vous obéis... (Acte 1, scène 16, CALABRE)
  219. Pour vous, Madame, je monterais au Vésuve. (Acte 1, scène 16, CALABRE)
  220. Madame, vous voulez... (Acte 1, scène 16, CALABRE)
  221. Mais, Madame, pensez donc que cette somme est considérable, et que vous disiez ce matin même au notaire que votre fortune ne l'était guère... (Acte 1, scène 16, CALABRE)
  222. Voilà une action généreuse, ma chère, digne en tout point de vous, mais elle a son danger. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  223. C'est vous, Stéfani ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  224. De quoi parlez-vous ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  225. De ce que vous venez de faire. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  226. Étiez-vous là ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  227. M'auriez-vous écoutée ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  228. Ne vous fâchez pas, de grâce, et ne vous défendez pas non plus. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  229. Je venais vous voir tout bonnement, comme je vous l'avais dit, pour vous faire mes adieux. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  230. Je n'ai pas tout saisi au juste, mais j'ai bien compris à peu près. Vous payez une petite dette et vous ne voulez pas qu'on le sache. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  231. Vous vous cachez même sous le nom d'un autre ; - c'est bien vous, cela, Élisabeth. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  232. Seriez-vous blessée de ce qu'une fois de plus j'ai eu la preuve de tout ce que votre âme renferme de délicatesse et de générosité ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  233. Mais... est-ce qu'il y a longtemps que vous êtes là ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  234. Non, il n'y a pas plus de deux minutes, et, je vous le dis, j'ai compris vaguement. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  235. Plaisantez-vous ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  236. Il vous connaît à peine. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  237. Vous pourriez même dire pas du tout. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  238. Il ne vous aura sûrement pas vu. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  239. Vous parlez en vrai joueur, marquis. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  240. - Est-ce que vous l'avez été ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  241. Je ne voulais que vous baiser la main, et je me sauve, car j'importunerais... (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  242. Non, Stéfani, restez, je vous en prie. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  243. Puisque vous savez à peu près mes secrets, nous n'en dirons rien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  244. Et vous me pardonnerez si je suis distraite. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  245. Celui que vous avez est bien mieux que cela : il est estimable, et il vous honore. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  246. Ils se font prier, ils vous marchandent, et lorsqu'ils vous croient suffisamment plein d'une reconnaissance éternelle, ils vous assomment d'un affreux bienfait. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  247. Vous n'avez pas de ces façons-là, ma chère, et votre main est plus légère encore lorsqu'elle obéit à votre coeur que lorsqu'elle court sur ce piano pour exprimer votre pensée. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  248. Asseyez-vous donc, je vous en supplie. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  249. À la bonne heure, pourvu que vous me promettiez, une minute avant que je sois de trop, d'être assez de mes amis pour me mettre à la porte. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  250. À propos, savez-vous bien que vous m'avez envoyé un bouquet magnifique, mais à tel point que je ne l'accepterais certainement de personne au monde, excepté vous. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  251. - Laissez-moi vous faire une seule question. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  252. Est-ce que, dans ces affaires-là, vous ne prenez pas vos précautions ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  253. Vous avez tort, morbleu ! (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  254. Vous avez tort. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  255. C'était donc là ce qui vous faisait dire, en entrant, qu'il y avait un danger pour moi ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  256. Expliquez-vous donc. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  257. Vous avez raison, et j'ai tort. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  258. Vous connaissez la Princesse ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  259. La croyez-vous capable d'une mauvaise action ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  260. Stéfani, vous m'épouvantez. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  261. Écoutez-moi : vous m'avez vue ce matin presque jalouse de cette femme. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  262. Vous l'étiez bien un peu tout à fait. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  263. Oui, par instants ; mais vous savez ce que c'est, mon ami : - on croit douter des gens qu'on aime, on les accable de reproches, on les appelle parjures, infidèles ;... au fond de l'âme on n'en croit pas un mot, et pendant que la bouche accuse, le coeur absout. (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  264. Vous l'avez vu chez elle, - qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  265. Ma belle, que demandez-vous là ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  266. Que voulait dire alors ce danger dont vous me parliez ? (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  267. Et vous croyez que celle-ci... (Acte 1, scène 17, BETTINE)
  268. Je n'en suis pas sûr ; mais je conviens qu'il m'est pénible de voir le sort d'une personne comme vous entre les mains d'une femme comme elle. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  269. Puisse vous tromper ? (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  270. S'il ne vous adore pas, je le plains bien sincèrement. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  271. Tout ce que vous m'aviez dit, Madame. (Acte 1, scène 18, CALABRE)
  272. Qu'êtes-vous donc venu lui annoncer ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  273. C'est vous, Marquis ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  274. Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  275. Restez en repos ; ne vous levez pas. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  276. Savez-vous cela, Stéfani ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  277. Personne ne se rira de vous. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  278. Si c'est de cela que vous me plaignez, vous me supposez un singulier chagrin. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  279. Quelle étrange idée vous faites-vous donc des personnes mêmes que vous prétendez estimer, si vous ne voyez ici qu'une affaire d'intérêt ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  280. Alors chacun vous plaindra, et votre souffrance pécuniaire sera l'objet d'une pitié sordide, à faire monter la rougeur au front. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  281. Votre chagrin est cause, Bettine, que vous adressez mal vos reproches. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  282. Oui, mon ami, vous avez raison. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  283. Je sais qui vous êtes, je vous offense ; mais ce que j'éprouve est si affreux, qu'il faut me pardonner ce que je puis dire, car je n'en sais rien, je suis au fond d'un abîme. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  284. Lisez tout haut, je vous en prie. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  285. Bien que vous ayez agi sans mon consentement, je suis obligé de vous remercier de ce que vous venez de faire pour moi... » (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  286. « Mais vous comprenez que mon premier soin doit être de chercher les moyens de vous rendre la somme que vous avez bien voulu m'avancer... » (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  287. « Le projet que nous avions formé ne pouvant plus se réaliser, les convenances mêmes semblent s'opposer à ce que je demeure plus longtemps près de vous... » (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  288. Que dites-vous de cela, Marquis ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  289. Je sais, du reste, que je ne vous laisse pas seule... » (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  290. « Et que je puisse revenir ou non, vous pouvez compter, chère Bettine, que vous recevrez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  291. Vous parlez en homme, Stéfani, et vous ressentez en homme un affront. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  292. Vous-même, cependant, que pouvez-vous faire quand vous avez un ennemi ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  293. Que pouvez-vous de plus que de le tuer ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  294. Vous croyez vous venger ainsi... (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  295. Il y a de la femme là dedans, - c'est un monstre à deux têtes, - car enfin quelle nécessité de vous avertir qu'il ne s'en va pas seul ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  296. Je l'ai senti comme vous. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  297. Vous me connaissez, marquis, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  298. Lorsqu'il vous dit qu'il ne vous laisse pas seule, qu'est-ce qu'il entend par ces paroles ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  299. Est-ce donc que Calabre reste auprès de vous ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  300. Vous voulez badiner, sans doute ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  301. Et ce matin, Monsieur, s'il faut ne vous rien taire, j'étais chargé moi-même de dire à Madame qu'elle eût à ne vous point recevoir. (Acte 1, scène 18, CALABRE)
  302. Il s'est persuadé, en vous voyant arriver ici, que vous alliez recommencer à faire votre cour à Madame. (Acte 1, scène 18, CALABRE)
  303. C'est juste, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  304. Je n'ai pas les mêmes raisons que vous pour le ménager. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  305. Ainsi donc, cher Monsieur_Calabre, vous dites qu'on est jaloux de moi ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  306. Vous avez aimé, vous vous êtes trompée, vous avez fait un mauvais choix, vous en portez la peine ; cela est fâcheux, mais cela arrive aux plus honnêtes gens, c'est même à eux que cela ne manque guère. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  307. Si maintenant vous avez quelque rancune, et la moindre disposition à courir en poste après le passé, je suis tout prêt et je vous aiderai très volontiers à prendre une revanche qui vous est bien due. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  308. Si je n'ai plus le pied assez leste pour me jeter dans une valse, je l'ai encore, Dieu merci, assez ferme pour soutenir un coup d'épée, et je serais ravi de rendre à ce monsieur celui que j'ai reçu autrefois pour vous. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  309. Si, au contraire (ce qui, à mon avis, serait infiniment préférable), vous pouviez avoir la patience, je dirai même le bon sens, de laisser faire le médecin qui guérit toute chose, le temps, connu depuis que le monde existe, je m'offre à vous. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  310. Vous, Stéfani ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  311. Moi, non pas aujourd'hui, non pas demain, non pas dans un mois ni dans six, mais quand vous voudrez, quand cela vous plaira, si jamais cela peut vous plaire, quand vous serez calmée, guérie, redevenue tout à fait vous-même, c'est-à-dire gaie, aimable et charmante ; quand la blessure qu'un ingrat vous a faite s'effacera avec les jours d'oubli, oui, je le répète, je m'offre à vous. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  312. On dit que je veux vous faire ma cour, on a raison ; que je vous ai aimée, on a raison ; que je vous aime encore, on a raison ; et ce que je vous dis là, il y a trois ans que j'aurais dû vous le dire, et je vous le dirai toute ma vie. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  313. Puisque vous me parlez avec cette franchise, je ne veux pas être moins sincère que vous. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  314. Répondre sur-le-champ à ce que vous me proposez, vous comprenez que c'est impossible... (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  315. Quand vous voudrez. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  316. Mais ce que je puis et ce que je veux vous dire, tout de suite et sans hésiter, c'est qu'au milieu des chagrins que j'éprouve et de toute l'horreur qui m'accable, à cet instant où mon coeur est brisé par un abandon si cruel et une trahison si basse, vos paroles viennent d'y exciter une émotion qui m'est bien douce. Et pourquoi vous le cacherais-je ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  317. Vous m'en avez fait souvenir,... voilà ce dont je vous remercie. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  318. Et vous pourriez douter qu'on vous aime ! (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  319. Non, je crois ce que vous me dites ; mais il y a une réflexion que vous n'avez pas faite. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  320. Savez-vous bien à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  321. À examiner froidement, raisonnablement ce qui m'arrive, je ne veux pas vous tromper, je ne vois nul remède, nul espoir. (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  322. Que voulez-vous que je devienne ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  323. Est-ce à ce reste de moi-même, à ce fantôme de votre amie que vous voulez donner la main ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  324. Et ces larmes-là, je ne vous demanderai jamais de les essuyer. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  325. Je respecte trop votre douleur pour tâcher de vous en distraire, mais je vous dis : le temps s'en chargera, - et laissez-moi aussi achever ma pensée, dût-elle vous choquer en ce moment. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  326. Vous n'avez plus, dites-vous, d'existence possible ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  327. Vous en avez une toute faite, la seule qui vous convienne, celle que vous aimez, que vous avez choisie, qui est notre plaisir et votre gloire... (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  328. Vous retournerez au théâtre. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  329. Y pensez-vous ? (Acte 1, scène 18, BETTINE)
  330. Cela vous paraît-il si étrange, qu'en vous offrant d'être votre époux, je vous parle de remonter sur la scène ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  331. Oui, je me souviens que, ce matin, vous me disiez qu'une fois mariée, vous y comptiez renoncer pour toujours ; mais je vous ai répondu, ce me semble, que ce n'était point mon avis, ni de mon goût, je vous assure. Est-ce qu'on résiste à son talent ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  332. En a-t-on la force, en a-t-on le droit, surtout quand ce talent heureux vous a portée sur cette jolie montagne où les Muses dansent autour d'Apollon, et les abeilles autour des Muses ?... (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  333. Croyez-vous donc que l'on puisse être tout bonnement baronne ou marquise, en revenant de ce pays-là ? (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  334. Et vous non plus, Bettine, vous ne vous tairez pas. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  335. Vous retrouverez force et vaillance, vous reprendrez la harpe de Desdémone, et moi ma place dans mon petit coin, à côté de mon cher quinquet. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  336. Vous reverrez cette foule émue, attentive, qui suit vos moindres gestes, qui respire avec vous, ce parterre qui vous aime tant, ces vieux dilettanti qui frappent de leurs cannes, ces jeunes dandies qui, parés pour le bal, déchirent leurs gants en vous applaudissant, ces belles dames dans leurs loges dorées, qui, lorsque le coeur leur bat aux accents du génie, lui jettent si noblement leurs bouquets parfumés ! (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  337. Tout cela vous attend, vous regrette et vous appelle... (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  338. - Que serait-ce donc si vous étiez à moi ! (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  339. Ne le dites pas trop vite, ne vous hâtez pas. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  340. C'est là tout ce que je vous demande. (Acte 1, scène 18, LE MARQUIS)
  341. C'est vous ? (Acte 1, scène 18, CALABRE)

ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR (1834)

  1. Salut, maître_Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique. (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
  2. Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître_Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après. (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
  3. Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur à Paris. (Acte 1, scène 1, MAÎTRE BLAZIUS)
  4. Toute sa gracieuse personne est un livre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe à terre qu'il ne vous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il fait du vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairement pourquoi. (Acte 1, scène 1, MA?TRE BLAZIUS)
  5. Vous ouvririez des yeux grands comme la porte que voilà de le voir dérouler un des parchemins qu'il a coloriés d'encres de toutes couleurs de ses propres mains et sans rien en dire à personne. (Acte 1, scène 1, MA?TRE BLAZIUS)
  6. Vous sentez que cela me fait quelque honneur, à moi, qui suis son gouverneur depuis l'âge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis, apportez une chaise, que je descende un peu de cette mule-ci sans me casser le cou ; la bête est tant soit peu rétive, et je ne serais pas fâché de boire encore une gorgée avant d'entrer. (Acte 1, scène 1, MA?TRE BLAZIUS)
  7. Bonjour donc, Dame_Pluche, vous arrivez comme la fièvre, avec le vent qui fait jaunir les bois. (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
  8. Un verre d'eau, canaille que vous êtes ! (Acte 1, scène 1, DAME PLUCHE)
  9. D'où venez-vous, Pluche, ma mie ? (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
  10. Rangez-vous, canaille ; il me semble que j'ai les jambes enflées. (Acte 1, scène 1, DAME PLUCHE)
  11. Défripez-vous, honnête Pluche ; et quand vous prierez Dieu, demandez de la pluie ; nos blés sont secs comme vos tibias. (Acte 1, scène 1, LE CHOEUR)
  12. Vous m'avez apporté de l'eau dans une écuelle qui sent la cuisine ; donnez-moi la main pour descendre ; vous êtes des butors et des malappris. (Acte 1, scène 1, DAME PLUCHE)
  13. Maître_Bridaine, vous êtes mon ami ; je vous présente maître_Blazius, gouverneur de mon fils. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  14. Maître_Blazius, je vous présente maître_Bridaine, curé de la paroisse ; c'est mon ami. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  15. Vous dirai-je ma pensée, monseigneur ? (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  16. Brisons là ; je vous répète que cela est impossible. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  17. Vous voilà, bonne Dame_Pluche ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  18. Ma nièce est sans doute avec vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  19. Maître_Bridaine, vous êtes mon ami. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  20. Je vous présente la Dame_Pluche, gouvernante de ma nièce. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  21. Dame_Pluche, je vous présente maître_Bridaine, curé de la paroisse ; c'est mon ami. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  22. Allez, Dame_Pluche, réparer le désordre où vous voilà ; ma nièce va bientôt venir, j'espère ; soyez prête à l'heure du dîner. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  23. Prenez-vous à tâche de me contredire ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  24. Vous savez que j'ai eu de tout temps la plus profonde horreur pour la solitude. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  25. Voilà où je vous attendais, Bridaine ; j'étais sûr de cette question. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  26. Mon ami, que diriez-vous si ces mains que voilà, oui, Bridaine, vos propres mains, - ne les regardez pas d'une manière aussi piteuse - étaient destinées à bénir solennellement l'heureuse confirmation de mes rêves les plus chers ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  27. Regardez par cette fenêtre ; ne voyez-vous pas que mes gens se portent en foule à la grille ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  28. Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  29. Pendant le dîner, sans avoir l'air d'y toucher, - vous comprenez, mon ami, - tout en vidant quelques coupes joyeuses, vous savez le latin, Bridaine. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  30. Je serais bien aise de vous voir entreprendre ce garçon, - discrètement, s'entend, - devant sa cousine ; cela ne peut produire qu'un bon effet ; - faites-le parler un peu latin, - non pas précisément pendant le dîner, cela deviendrait fastidieux, et quant à moi, je n'y comprends rien ; - mais au dessert, entendez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  31. Si vous n'y comprenez rien, monseigneur, il est probable que votre nièce est dans le même cas. (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  32. Raison de plus ; ne voulez-vous pas qu'une femme admire ce qu'elle comprend ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  33. D'où sortez-vous, Bridaine ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  34. Embrassez-moi, et embrassez-vous. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  35. Mon père et mon cousin, je vous salue. (Acte 1, scène 2, CAMILLE)
  36. Vous devez être fatigués ; la route est longue, et il fait chaud. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  37. Si ma cousine recule quand je lui tends la main, je vous dirai à mon tour : Excusez-moi ; l'amour peut voler un baiser, mais non pas l'amitié. (Acte 1, scène 2, PERDICAN)
  38. Avez-vous vu qu'elle a fait mine de se signer ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  39. ? Venez ici que je vous parle. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  40. Mes enfants, à quoi pensez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  41. Demandez-lui à quel sexe, à quelle classe elle appartient ; de quels éléments elle se forme, d'où lui viennent sa sève et sa couleur ; il vous ravira en extase en vous détaillant les phénomènes de ce brin d'herbe, depuis la racine jusqu'à la fleur. (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  42. N'avez-vous pas fait une remarque ? (Acte 1, scène 3, LE CHOEUR)
  43. ? Vous n'ignorez pas que mon dessein était de marier mon fils avec ma nièce ; - cela était résolu, - convenu, - j'en avais parlé à Bridaine, - et je vois, je crois voir, que ces enfants se parlent froidement ; ils ne se sont pas dit un mot. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  44. Vous le voyez, et vous l'entendez, excellente Pluche ; je m'attendais à la plus suave harmonie, et il me semble assister à un concert où le violon joue Mon coeur soupire, pendant que la flûte joue Vive Henri_IV. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  45. Parlez-vous sérieusement ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  46. Je vous dis... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  47. Êtes-vous folle ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  48. En vérité, vous me feriez dire... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  49. Vous me donnez envie... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  50. Vous êtes une pécore, Pluche ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  51. Je ne sais que penser de vous. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  52. Me reconnaissez-vous ? (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  53. Seigneur, vous ressemblez à un enfant que nous avons beaucoup aimé. (Acte 1, scène 4, LE CHOEUR)
  54. N'est-ce pas vous qui m'avez porté sur votre dos pour passer les ruisseaux de vos prairies, vous qui m'avez fait danser sur vos genoux, qui m'avez pris en croupe sur vos chevaux robustes, qui vous êtes serrés quelquefois autour de vos tables pour me faire une place au souper de la ferme ? (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  55. Vous étiez bien le plus mauvais garnement et le meilleur garçon de la terre. (Acte 1, scène 4, LE CHOEUR)
  56. Et pourquoi donc alors ne m'embrassez-vous pas, au lieu de me saluer comme un étranger ? (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  57. Chacun de nous voudrait te prendre dans ses bras, mais nous sommes vieux, monseigneur, et vous êtes un homme. (Acte 1, scène 4, LE CHOEUR)
  58. Oui, il y a dix ans que je ne vous ai vus, et en un jour tout change sous le soleil. (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  59. Je me suis élevé de quelques pieds vers le ciel, et vous vous êtes courbés de quelques pouces vers le tombeau. (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  60. Vos têtes ont blanchi, vos pas sont devenus plus lents, vous ne pouvez plus soulever de terre votre enfant d'autrefois. (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  61. C'est donc à moi d'être votre père, à vous qui avez été les miens. (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  62. On nous a dit que vous êtes un savant, monseigneur. (Acte 1, scène 4, LE CHOEUR)
  63. Vous me conterez tout cela. (Acte 1, scène 4, PERDICAN)
  64. Seigneur, j'ai un mot à vous dire ; le curé de la paroisse est un ivrogne. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BLAZIUS)
  65. À Dieu ne plaise que je vous déplaise, monsieur le baron. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BLAZIUS)
  66. Vous me faites un rapport insensé, Bridaine. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  67. Mettez-vous à la fenêtre, monseigneur, vous le verrez de vos propres yeux. (Acte 1, scène 5, MAÎTRE BRIDAINE)
  68. Vous n'ignorez pas qu'il avait formé le projet de vous unir à votre cousine Camille ? (Acte 2, scène 1, MAÎTRE BLAZIUS)
  69. Rendrez-vous par là ce mariage impossible ? (Acte 2, scène 1, MAÎTRE BLAZIUS)
  70. Je vous répète que je ne demande pas mieux que d'épouser Camille. (Acte 2, scène 1, PERDICAN)
  71. Je ne sais ce que vous en pensez ; mais je crois bien faire en vous prévenant que mon parti est pris là-dessus. (Acte 2, scène 1, CAMILLE)
  72. Tant pis pour moi si je vous déplais. (Acte 2, scène 1, PERDICAN)
  73. Je suis bien aise que mon refus vous soit indifférent. (Acte 2, scène 1, CAMILLE)
  74. Tenez, voilà un mot d'écrit que vous porterez avant dîner, de ma part, à mon cousin Perdican. (Acte 2, scène 1, CAMILLE)
  75. Vous écrivez un billet à un homme ? (Acte 2, scène 1, DAME PLUCHE)
  76. Que pouvez-vous lui écrire ? (Acte 2, scène 1, DAME PLUCHE)
  77. Serait-il vrai que vous oubliez Jésus ? (Acte 2, scène 1, DAME PLUCHE)
  78. Faites ce que je vous dis, et disposez tout pour notre départ. (Acte 2, scène 1, CAMILLE)
  79. Croyez-vous que cela me fasse du bien, tous ces baisers que vous me donnez ? (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  80. Il ne faut pas non plus vous fâcher pour cela. (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  81. Comme vous paraissez triste ce matin ! (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  82. Ne parlons pas de cela, voulez-vous ? (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  83. Vous respectez mon sourire, mais vous ne respectez guère mes lèvres, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  84. Que vous ai-je fait, pour que vous pleuriez ? (Acte 2, scène 3, ROSETTE)
  85. Seigneur, j'ai une chose singulière à vous dire. (Acte 2, scène 4, MAÎTRE BLAZIUS)
  86. Quelle insupportable manière de parler vous avez adoptée, Blazius ! (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  87. Ne vous impatientez pas, au nom du ciel ! (Acte 2, scène 4, MAÎTRE BLAZIUS)
  88. Savez-vous que nous sommes trente-sept mâles, et presque autant de femmes, tant à Paris qu'en province ? (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  89. Et comment savez-vous que c'était de colère ? (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  90. Trouvez-le, faites ce qu'on vous dit ! (Acte 2, scène 4, MAÎTRE BLAZIUS)
  91. Vous êtes une sotte ! (Acte 2, scène 4, MA?TRE BLAZIUS)
  92. Ne comprenez-vous pas clairement, seigneur, ce que cela signifiait ? (Acte 2, scène 4, MAÎTRE BLAZIUS)
  93. Que dites-vous ? (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  94. Songez-vous de qui vous parlez ? (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  95. Cependant il est impossible que votre nièce, avec l'éducation qu'elle a reçue, soit éprise d'un tel homme ; voilà ce que je dis, et ce qui fait que je n'y comprends rien non plus que vous, révérence parler. (Acte 2, scène 4, MAÎTRE BLAZIUS)
  96. « Trouvez-vous à midi à la petite fontaine. » (Acte 2, scène 5, PERDICAN)
  97. Tant de froideur, un refus si positif, si cruel, un orgueil si insensible, et un rendez-vous par-dessus tout ? (Acte 2, scène 5, PERDICAN)
  98. Bonjour, cousin ; j'ai cru m'apercevoir, à tort ou à raison, que vous me quittiez tristement ce matin. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  99. Vous m'avez pris la main malgré moi, je viens vous demander de me donner la vôtre. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  100. Je vous ai refusé un baiser, le voilà. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  101. Maintenant, vous m'avez dit que vous seriez bien aise de causer de bonne amitié. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  102. Asseyez-vous là, et causons. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  103. Vous avez trouvé singulier de recevoir un billet de moi, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  104. Je suis d'humeur changeante ; mais vous m'avez dit ce matin un mot très juste : « Puisque nous nous quittons, quittons-nous bons amis. » (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  105. Vous ne savez pas la raison pour laquelle je pars, et je viens vous la dire : je vais prendre le voile. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  106. Je vous ai paru brusque et hautaine ; cela est tout simple, j'ai renoncé au monde. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  107. Trouvez-vous que j'aie raison de me faire religieuse ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  108. Depuis près de dix ans que nous avons vécu éloignés l'un de l'autre, vous avez commencé l'expérience de la vie. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  109. Je sais quel homme vous êtes, et vous devez avoir beaucoup appris en peu de temps avec un coeur et un esprit comme les vôtres. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  110. Dites-moi, avez-vous eu des maîtresses ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  111. Répondez-moi, je vous en prie, sans modestie et sans fatuité. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  112. Les avez-vous aimées ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  113. Le savez-vous ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  114. Que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 2, scène 5, PERDICAN)
  115. Il doit nécessairement y en avoir une que vous ayez préférée aux autres. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  116. Combien de temps avez-vous aimé celle que vous avez aimée le mieux ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  117. C'est une grâce que je vous demande de me répondre sincèrement. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  118. Vous n'êtes point un libertin, et je crois que votre coeur a de la probité. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  119. Vous avez dû inspirer l'amour, car vous le méritez et vous ne vous seriez pas livré à un caprice. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  120. Répondez-moi, je vous en prie. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  121. Connaissez-vous un homme qui n'ait aimé qu'une femme ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  122. Je n'ai pas de nom à vous dire ; mais je crois qu'il y a des hommes capables de n'aimer qu'une fois. (Acte 2, scène 5, PERDICAN)
  123. Si je vous épousais, ne devriez-vous pas répondre avec franchise à toutes mes questions et me montrer votre coeur à nu ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  124. Je vous estime beaucoup, et je vous crois, par votre éducation et par votre nature, supérieur à beaucoup d'autres hommes. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  125. Je suis fâchée que vous ne vous souveniez plus de ce que je vous demande ; peut-être en vous connaissant mieux je m'enhardirais. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  126. Je ferais donc mieux de vous épouser ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  127. Si le curé de votre paroisse soufflait sur un verre d'eau et vous disait que c'est un verre de vin, le boiriez-vous comme tel ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  128. Si le curé de votre paroisse soufflait sur vous et me disait que vous m'aimerez toute votre vie, aurais-je raison de le croire ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  129. Que me conseilleriez-vous de faire le jour où je verrais que vous ne m'aimez plus ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  130. Savez-vous ce que c'est que les cloîtres, Perdican ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  131. Vous êtes-vous jamais assis un jour entier sur le banc d'un monastère de femmes ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  132. Mais figurez-vous quelque chose de plus singulier encore ; j'avais fini par me créer une vie imaginaire ; cela a duré quatre ans ; il est inutile de vous dire par combien de réflexions, de retours sur moi-même, tout cela est venu. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  133. Ce que je voulais vous raconter comme une curiosité, c'est que tous les récits de Louise, toutes les fictions de mes rêves portaient votre ressemblance. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  134. Oui, et cela est naturel : vous étiez le seul homme que j'eusse connu. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  135. En vérité, je vous ai aimé, Perdican. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  136. Que pensez-vous de ces femmes, Perdican ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  137. Je suis bien aise de vous consulter. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  138. Croyez-vous que ces femmes-là auraient mieux fait de prendre un amant et de me conseiller d'en faire autant ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  139. Vous aviez promis de me répondre. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  140. Lequel de ces deux hommes estimez-vous davantage ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  141. Vous me disiez non tout à l'heure. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  142. Ainsi vous me le conseillez ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  143. Il y a dix ans que je ne vous ai vu, et je pars demain. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  144. Écoutez-moi : retournez à la vie, et tant que vous serez heureux, tant que vous aimerez comme on peut aimer sur la terre, oubliez votre soeur Camille ; mais s'il vous arrive jamais d'être oublié ou d'oublier vous-même, si l'ange de l'espérance vous abandonne, lorsque vous serez seul avec le vide dans le coeur, pensez à moi, qui prierai pour vous. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  145. Y croyez-vous, vous qui parlez ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  146. Vous voilà courbé près de moi avec des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n'en savez plus le nom. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  147. Vous avez pleuré des larmes de joie et des larmes de désespoir ; mais vous saviez que l'eau des sources est plus constante que vos larmes, et qu'elle serait toujours là pour laver vos paupières gonflées. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  148. Vous faites votre métier de jeune homme, et vous souriez quand on vous parle de femmes désolées ; vous ne croyez pas qu'on puisse mourir d'amour, vous qui vivez et qui avez aimé. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  149. Il me semble que vous devez cordialement mépriser les femmes qui vous prennent tel que vous êtes, et qui chassent leur dernier amant pour vous attirer dans leurs bras avec les baisers d'une autre sur les lèvres. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  150. Je vous demandais tout à l'heure si vous aviez aimé ; vous m'avez répondu comme un voyageur à qui l'on demanderait s'il a été en Italie ou en Allemagne, et qui dirait : Oui, j'y ai été ; puis qui penserait à aller en Suisse ou dans le premier pays venu. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  151. Non, ce n'est pas même une monnaie ; car la plus mince pièce d'or vaut mieux que vous, et dans quelques mains qu'elle passe, elle garde son effigie. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  152. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  153. Vous me faites peur ; la colère vous prend aussi. (Acte 2, scène 5, CAMILLE)
  154. Indépendamment de votre ivrognerie, vous êtes un bélître, maître Blazius. (Acte 3, scène 1, LE BARON)
  155. Mes valets vous voient entrer furtivement dans l'office, et quand vous êtes convaincu d'avoir volé mes bouteilles de la manière la plus pitoyable, vous croyez vous justifier en accusant ma nièce d'une correspondance secrète. (Acte 3, scène 1, LE BARON)
  156. Mais, Monseigneur, veuillez vous rappeler... (Acte 3, scène 1, MAÎTRE BLAZIUS)
  157. Il est déraisonnable d'agir comme vous le faites, et ma gravité m'oblige à ne vous pardonner de ma vie. (Acte 3, scène 1, LE BARON)
  158. Monsieur le curé, que faites-vous là ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BLAZIUS)
  159. N'y venez-vous pas ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  160. Que m'apprenez-vous là ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  161. Que parlez-vous, messire, de bouteilles volées à propos d'une luzerne et d'une correspondance ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  162. Je vous supplie de plaider ma cause. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BLAZIUS)
  163. Je vous serai reconnaissant d'écouter mon histoire, et de vouloir bien m'excuser, brave seigneur, cher curé. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BLAZIUS)
  164. Si le baron se plaint de vous, c'est votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BRIDAINE)
  165. Donnez-la-moi, ou vous êtes morte. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE BLAZIUS)
  166. Que faites-vous, Blazius ? (Acte 3, scène 2, PERDICAN)
  167. ? Retirez-vous, Dame_Pluche ; vous êtes une digne femme et maître_Blazius est un sot. (Acte 3, scène 2, PERDICAN)
  168. Toute à vous du meilleur de mon âme. » (Acte 3, scène 2, PERDICAN)
  169. C'est vous, monseigneur ! (Acte 3, scène 2, ROSETTE)
  170. J'ai demandé un nouveau rendez-vous à Camille, et je suis sûr qu'elle y viendra ; mais, par le ciel, elle n'y trouvera pas ce qu'elle compte y trouver. (Acte 3, scène 2, PERDICAN)
  171. Mademoiselle, je vais au château porter une lettre pour vous, faut-il que je vous la donne ou que je la remette à la cuisine, comme l'a dit le seigneur Perdican ? (Acte 3, scène 3, LE PAYSAN)
  172. Si vous aimez mieux que je la porte au château, ce n'est pas la peine de m'attarder. (Acte 3, scène 3, LE PAYSAN)
  173. Ce qui vous plaira. (Acte 3, scène 3, LE PAYSAN)
  174. Dois-je accorder ce second rendez-vous ? (Acte 3, scène 3, CAMILLE)
  175. Me demande-t-il un rendez-vous pour y venir causer avec une autre ? (Acte 3, scène 3, CAMILLE)
  176. Vous me donnez votre chaîne d'or ? (Acte 3, scène 3, ROSETTE)
  177. Monsieur le docteur, je vous aimerai comme je pourrai. (Acte 3, scène 3, ROSETTE)
  178. Comme vous me parlez, monseigneur ! (Acte 3, scène 3, ROSETTE)
  179. Passerez-vous comme un songe léger, ô vénérable dame ? (Acte 3, scène 4, LE CHOEUR)
  180. Allez-vous si promptement enfourcher derechef cette pauvre bête qui est si triste de vous porter ? (Acte 3, scène 4, LE CHOEUR)
  181. Allez au diable, vous et votre âne ; je ne partirai pas aujourd'hui. (Acte 3, scène 4, CAMILLE)
  182. Seigneur, il faut que je vous parle en particulier. (Acte 3, scène 5, MAÎTRE BRIDAINE)
  183. Il a pris ma lettre, dites-vous ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  184. Vous m'avez donc vue ? (Acte 3, scène 6, ROSETTE)
  185. Comment le savez-vous ? (Acte 3, scène 6, ROSETTE)
  186. Bonjour, cousin, asseyez-vous. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  187. À qui en voulez-vous ? (Acte 3, scène 6, PERDICAN)
  188. À vous, peut-être ; je suis fâchée de n'avoir pu me rendre au rendez-vous que vous m'avez demandé ; vous aviez quelque chose à me dire ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  189. Je n'ai rien à vous dire qu'un adieu, Camille ; je croyais que vous partiez ; cependant votre cheval est à l'écurie, et vous n'avez pas l'air d'être en robe de voyage. (Acte 3, scène 6, PERDICAN)
  190. J'aime la discussion ; je ne suis pas bien sûre de ne pas avoir eu envie de me quereller encore avec vous. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  191. Êtes-vous convaincu que je ne veuille pas la faire ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  192. Ne raillez pas ; je ne suis pas de force à vous répondre. (Acte 3, scène 6, PERDICAN)
  193. Vous m'avez proposé d'aller au village, allons-y, je veux bien ; mettons-nous en bateau ; j'ai envie d'aller dîner sur l'herbe, ou de faire une promenade dans la forêt. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  194. Cela est singulier, vous n'avez plus au doigt la bague que je vous ai donnée. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  195. Où l'avez-vous trouvée ? (Acte 3, scène 6, PERDICAN)
  196. Vous regardez si mes mains sont mouillées, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  197. Voilà pourquoi j'en ai mis une autre, et, je vous dis, cela m'a changée ; mettez donc cela à votre doigt. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  198. Connaissez-vous le coeur des femmes, Perdican ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  199. Êtes-vous sûr de leur inconstance, et savez-vous si elles changent réellement de pensée en changeant quelquefois de langage ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  200. Sans doute, il nous faut souvent jouer un rôle, souvent mentir ; vous voyez que je suis franche ; mais êtes-vous sûr que tout mente dans une femme, lorsque sa langue ment ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  201. Avez-vous bien réfléchi à la nature de cet être faible et violent, à la rigueur avec laquelle on le juge, aux principes qu'on lui impose ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  202. Vous dites que vous m'aimez, et vous ne mentez jamais ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  203. En voilà une qui dit pourtant que cela vous arrive quelquefois. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  204. Que répondrez-vous à cette enfant, Perdican, lorsqu'elle vous demandera compte de vos paroles ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  205. Si vous ne mentez jamais, d'où vient donc qu'elle s'est évanouie en vous entendant dire que vous m'aimez ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  206. Je vous laisse avec elle ; tâchez de la faire revenir. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  207. Que voulez-vous me dire ? (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  208. Je ne vous aime pas, moi ; je n'ai pas été chercher par dépit cette malheureuse enfant au fond de sa chaumière, pour en faire un appât, un jouet ; je n'ai pas répété imprudemment devant elle des paroles brûlantes adressées à une autre ; je n'ai pas feint de jeter au vent pour elle le souvenir d'une amitié chérie ; je ne lui ai pas mis ma chaîne au cou ; je ne lui ai pas dit que je l'épouserais. (Acte 3, scène 6, CAMILLE)
  209. Vous devriez lui parler et lui faire entendre raison. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  210. Faites-le appeler, et dites-lui nettement que ce mariage vous déplaît. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  211. Vous comptez donc réellement que vous épouserez Rosette ? (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  212. Tout ce qu'il voudra ; il me plaît d'épouser cette fille ; c'est une idée que je vous dois, et je m'y tiens. (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  213. Faut-il vous répéter les lieux communs les plus rebattus sur sa naissance et sur la mienne ? (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  214. Il n'y a rien là de risible ; vous faites très bien de l'épouser. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  215. Mais je suis fâchée pour vous d'une chose : c'est qu'on dira que vous l'avez fait par dépit. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  216. Vous êtes fâchée de cela ? (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  217. Si, j'en suis vraiment fâchée pour vous. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  218. Mais vous n'y pensez pas ; c'est une fille de rien. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  219. Elle vous ennuiera avant que le notaire ait mis son habit neuf et ses souliers pour venir ici ; le coeur vous lèvera au repas de noces, et le soir de la fête vous lui ferez couper les mains et les pieds, comme dans les contes arabes, parce qu'elle sentira le ragoût. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  220. Vous verrez que non. (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  221. Vous ne me connaissez pas ; quand une femme est douce et sensible, franche, bonne et belle, je suis capable de me contenter de cela, oui, en vérité, jusqu'à ne pas me soucier de savoir si elle parle latin. (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  222. Il est à regretter qu'on ait dépensé tant d'argent pour vous l'apprendre ; c'est trois mille écus de perdus. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  223. Ce sera vous qui vous en chargerez, du moins pour les pauvres d'esprit. (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  224. Je vous quitte donc vous-même, car j'en ai tout à l'heure assez. (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  225. Allez-vous chez votre épousée ? (Acte 3, scène 7, CAMILLE)
  226. Monseigneur, je viens vous demander une grâce. (Acte 3, scène 7, ROSETTE)
  227. Tous les gens du village à qui j'ai parlé ce matin m'ont dit que vous aimiez votre cousine, et que vous ne m'avez fait la cour que pour vous divertir tous deux ; on se moque de moi quand je passe, et je ne pourrai plus trouver de mari dans le pays, après avoir servi de risée à tout le monde. (Acte 3, scène 7, ROSETTE)
  228. Permettez-moi de vous rendre le collier que vous m'avez donné et de vivre en paix chez ma mère. (Acte 3, scène 7, ROSETTE)
  229. Oui, vous avez raison, mon père nous recevrait mal ; il faut laisser passer le premier moment de surprise qu'il a éprouvée. (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  230. Vous m'avez demandé, Camille ? (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  231. En vérité, vous voilà pâle ; qu'avez-vous à me dire ? (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  232. Vous m'avez fait rappeler pour me parler ? (Acte 3, scène 7, PERDICAN)
  233. M'avez-vous abandonnée, ô mon_Dieu ? (Acte 3, scène 8, CAMILLE)
  234. Vous le savez, lorsque je suis venue, j'avais juré de vous être fidèle ; quand j'ai refusé de devenir l'épouse d'un autre que vous, j'ai cru parler sincèrement devant vous et ma conscience ; vous le savez, mon père ; ne voulez-vous donc plus de moi ? (Acte 3, scène 8, CAMILLE)
  235. Pourquoi faites-vous mentir la vérité elle-même ? (Acte 3, scène 8, CAMILLE)
  236. Je vous en supplie, mon_Dieu ! (Acte 3, scène 8, PERDICAN)
  237. Vous voyez ce qui se passe ; nous sommes deux enfants insensés, et nous avons joué avec la vie et la mort ; mais notre coeur est pur ; ne tuez pas Rosette, Dieu juste ! (Acte 3, scène 8, PERDICAN)
  238. Vous pouvez bénir encore quatre de vos enfants. (Acte 3, scène 8, PERDICAN)

L'ÂNE ET LE RUISSEAU (1858)

  1. Je ne saurai donc pas ce qui vous afflige ? (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  2. Savez-vous, ma bonne cousine, que je ne vous reconnais plus ! (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  3. Vous qui n'aviez jamais un moment d'ennui, vous qui étiez la bonté même, je vous trouve maintenant... (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  4. Vous qui étiez jadis... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  5. Je vous trouve maintenant... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  6. Cela vous plaît ainsi. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  7. Vous vous moquez de moi ; mais vous soupirez, vous êtes inquiète. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  8. Je n'y comprends rien, car vous êtes si belle ! (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  9. et vous êtes jeune, veuve et riche, vous allez épouser le Baron. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  10. Vous voyez bien que vous soupirez. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  11. Est-ce que vous avez à vous plaindre de lui ? (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  12. Vous croyez, parce que je ne suis pas... bien vieille... qu'on ne saurait rien me confier. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  13. Je vous le raconterais tout de suite, comme à une amie... je veux dire... comme à une soeur qui aurait remplacé ma mère, car c'est bien ce que vous avez fait ; vous êtes mon seul guide en ce monde, mon seul appui, ma protectrice ; vous avez recueilli l'orpheline ; mon tuteur vous laisse faire tout ce que vous voulez (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  14. Mais je ne suis ni ingrate, ni sotte, ni bavarde, et, si vous avez de la peine, il est injuste de ne pas me le dire. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  15. Dans ce moment-ci, par exemple, vous avez, Mademoiselle, ne vous en déplaise, un peu beaucoup de curiosité. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  16. Monsieur de Prévannes doit vous épouser... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  17. Ne rougissez pas, c'est chose convenue ; pour ce qui est de ma protection, avec votre petite mine et votre petite fortune, vous vous en passeriez très bien ; mais mon mariage doit précéder le vôtre, c'était du moins ce qu'on avait dit... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  18. Vous babillerez d'abord, tout le jour ; vous vous disputerez, c'est votre habitude... (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  19. Puisque vous dites qu'on doit nous marier. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  20. C'est pour cela que vous êtes en guerre ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
  21. Mais je vous dis que je ne l'aime pas. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  22. Oui, puisqu'on le veut, puisque mes parents l'avaient décidé, puisque mon tuteur me le conseille, puisque vous le désirez vous-même... (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  23. Vous me désolez. (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  24. Monsieur de Prévannes, vous vous imaginez... (Acte 1, scène 1, MARGUERITE)
  25. Bonjour, Mesdames, je ne vous demande pas comment vous allez ce matin, je vous ai vues tout à l'heure aux courses, et vous étiez éblouissantes. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  26. Vous vous serez trompé de visage. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  27. Non, vraiment ; mais qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  28. Je vous annonce le Baron... (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  29. Laissez, laissez, vous avez le temps. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  30. Ma charmante ennemie, que dites-vous ce matin, Mademoiselle Margot ? (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  31. D'abord, je vous ai défendu de m'appeler de cet affreux nom-là. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  32. C'est mal parler ; vous voulez dire que cela vous contrarie. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  33. Vous avez raison ; cela choque ce qu'il y a en vous de majestueux. (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  34. Décidément, vous êtes préoccupée. (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  35. Oui, je vous parlerai tout à l'heure. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  36. On voit que le beau langage vous vient de famille, et que votre bisaïeul avait de l'esprit. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  37. Je vous enverrai un de ces jours une perruque. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  38. Et je vous ferai cadeau d'un bonnet carré, afin de vous donner plus de poids et l'air plus respectable encore. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  39. ? Mais dites-moi donc, avant de vous en aller, je voudrais savoir, là franchement, qu'elle est, parmi mes mauvaises qualités, celle qui vous a rendu amoureuse de moi. (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  40. Vous par exemple, tenez, Mademoiselle Margot... non... (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  41. Il suffit de vous connaître pour s'apercevoir clairement que votre mérite particulier, c'est un grand fonds de modestie. (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  42. Oui, si j'en ai la moitié autant que vous possédez de vanité. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  43. Ma vanité est toute naturelle ; elle me vient de vous. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  44. Que voulez-vous que j'y fasse? (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  45. Très distingué, en effet ; je suis bien loin de vous confondre avec le reste des mortels qui ont le malheur vulgaire d'avoir le sens commun. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  46. Mais je vois bien ce que c'est, et je vous pardonne. (Acte 1, scène 3, PRÉVANNES)
  47. Vous ne querellez que pour faire la paix. (Acte 1, scène 3, PR?VANNES)
  48. Je vous déteste. (Acte 1, scène 3, MARGUERITE)
  49. Vous vous querellerez donc sans cesse ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  50. Nous verrons bien ; parlons de vous ; qu'est-il donc arrivé ? (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  51. ? Mais dites-moi : comment voyez-vous de prime abord, en arrivant ici, que j'ai quelque sujet d'inquiétude ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  52. Si vous rencontrez un de vos amis, et qu'il ait l'air moins gai que la veille, allez-vous lui demander pourquoi ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  53. À tout le monde, soit, je ne demanderai rien et ne m'en soucie pas davantage ; mais aux personnes qu'on aime, c'est autre chose, et je vous demande la permission d'oser y voir clair avec vous. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  54. Je vous le répète, rien de nouveau, et c'est justement ce qui me désespère. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  55. C'est bien pire, et que voulez-vous ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  56. Est-ce que je vous intimide ? (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  57. Non, non, vous êtes presque mon parent ; d'ailleurs, j'ai toute confiance en vous, et j'ai besoin de parler franchement. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  58. Vous connaissez, n'est-ce pas, la position singulière où je me trouve ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  59. Veuve et libre, j'ai une famille qui ne peut, il est vrai, disposer de moi, mais dont je ne voudrais, sous aucun prétexte, me séparer entièrement ; je ne suis pas forcée de suivre les conseils qu'on peut me donner, mais vous comprendrez que les convenances... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  60. Monsieur de Valbrun, avant mon mariage, avait, vous le savez aussi, demandé ma main. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  61. Maintenant il est revenu, il a renouvelé sa demande; elle n'a point été repoussée ; et... comme je vous le disais, les convenances, les intérêts de famille, et même une inclination réciproque... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  62. Je ne vous cache rien. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  63. Si vous me consultez, ce serait ma façon de penser. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  64. Voilà un homme qui vous aime, qui vous adore, j'en réponds ; il se battrait cent fois, il se jetterait, au feu pour vous : mais c'est une entreprise au-dessus de ses forces que de se décider à acheter un cheval, et, s'il entre dans un salon, il ne sait, où poser son chapeau. (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  65. Il demandera, peut-être, alors son chemin ; mais qu'il vous donne le bras, il le saura de reste. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  66. Vous m'encouragez, je le vois. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  67. Madame, ne l'aimez-vous pas ? (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  68. Mais êtes-vous bien sûr qu'il m'aime ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  69. C'est en pensant à cette femme-là que vous me disiez tout à l'heure que ce pauvre Baron, après votre mariage, était allé je ne sais où... (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  70. Mais vous parliez d'histoire ancienne. (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  71. Croyez-vous qu'il en soit tout à fait détaché ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  72. Vous pourriez dire quelque chose de plus... (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  73. Est-ce que vous êtes vindicatif ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  74. Lui donnez-vous ce nom parce qu'il lui est arrivé... de se tromper ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  75. Mais je déteste la fausseté, la perfidie, tout l'arsenal des armes féminines ; je sais bien qu'on peut s'en servir utilement, mais cela me répugne; et c'est ce qui fait que, si je n'aimais pas votre cousine, je serais amoureux de vous. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  76. Voulez-vous que je le lui dise ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  77. Si cela vous plaît. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  78. Je ne puis, non, je ne puis suivre le conseil que vous me donnez. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  79. Devant vous ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  80. Voyez-vous les Romains... (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  81. Mais taisez-vous donc, je l'entends. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  82. Vous ne le connaissez pas. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  83. Vous me faites rire malgré moi, comme Marguerite tout à l'heure. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  84. Vous êtes bien faits l'un pour l'autre !... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  85. Mais je vous répète que le courage me manque. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  86. Et je vous répète qu'il vous aime. (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  87. Si je n'en étais pas convaincu, vous donnerais-je ce conseil que vous n'osez pas suivre ? (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  88. vous le donnerais-je pour tout autre que Valbrun ? (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  89. Vous dirais-je un mot ? (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  90. Mais il vous aime... (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  91. Et vous l'aimez, vous êtes fiancés, vous êtes sa promise, comme on dit dans le pays. (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  92. Que craignez-vous? (Acte 1, scène 4, PRÉVANNES)
  93. Allons, Madame, un peu de courage, un peu de bonté, un peu de pitié, car vous n'avez seulement qu'à sourire !... (Acte 1, scène 4, PR?VANNES)
  94. Vous croyez ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  95. Mais si vous restez, vos plaisanteries vont lui faire peur. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  96. C'est vous, Monsieur ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  97. Comment vous va ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  98. Madame, je me reprochais d'avoir passé hier la journée sans vous voir ; j'ai été forcé... (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  99. Vous avez été obligé.., (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  100. Oui, Madame, et je craignais fort de ne pas vous trouver aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  101. Vous deviez être bien sûr de l'impatience que j'aurais de vous voir. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  102. Autrefois vous étiez moins rare. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  103. Non ; pourquoi vous en ferais-je ?... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  104. Vous n'en méritez sûrement pas. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  105. Non, Madame ; et je crois que vous me rendez trop de justice pour penser autrement de moi. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  106. Si je vous soupçonnais d'oublier vos amis, je me le reprocherais comme un crime. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  107. Vous avez raison, c'en serait un véritable... (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  108. Allez-vous ce soir à l'Opéra ? (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  109. À propos, Baron, je voulais vous dire... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  110. Fort bien, je vous remercie. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  111. Est-ce que vous y retournez ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  112. Et ces circonstances ne dépendent-elles pas de vous ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  113. Vous me surprenez. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  114. Il me semblait que vous m'aviez dit... dernièrement... que vous étiez indépendant, par votre position comme par votre fortune, que rien ne vous gênait, ne vous contraignait. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  115. Je suis libre aussi, si vous voulez ; mais je n'ai pas encore pris mon parti. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  116. À propos de campagne, je voulais vous dire... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  117. Je serais heureux de vous recevoir. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  118. Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  119. Je ne voulais que vous voir un instant. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  120. Si vous le permettez. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  121. Vous n'êtes pas si pressé ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  122. J'ai à vous parler. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  123. Comme vous voudrez. (Acte 1, scène 5, VALBRUN)
  124. C'est au sujet de ma terre de Cernay, vous savez... (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  125. Que me donnerez-vous pour ma peine? (Acte 1, scène 6, PRÉVANNES)
  126. Je vous l'ai dit : une perruque. (Acte 1, scène 6, MARGUERITE)
  127. Et je vous rendrai une couronne. (Acte 1, scène 6, PRÉVANNES)
  128. Vous me disiez, Madame... (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  129. Vous parliez, je crois, de votre terre... (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  130. Vous savez que j'ai failli avoir un procès ; tout est arrangé maintenant, et les formalités nécessaires seront terminées dans peu de jours. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  131. J'espère, Madame, que vous ne croyez pas qu'un détail d'intérêt puisse rien changer à ma façon de penser. (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  132. Vous me ravissez ! (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  133. J'espère encore que vous ne doutez pas... (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  134. Si vous n'allez pas ce soir à l'Opéra, je vous demanderai la permission... (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  135. Je reviendrai, puisque vous le voulez bien. (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  136. Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  137. Certainement ; que voulez-vous que je fasse quand je ne vous vois pas ? (Acte 1, scène 7, VALBRUN)
  138. Monsieur, vous dites qu'il m'aime ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  139. Vous l'avez vu, vous l'avez entendu. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  140. J'ai fait ce que vous désiriez. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  141. Je vous demande maintenant s'il est possible que je joue plus longtemps un pareil rôle, et si je puis consentir à me voir traitée ainsi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  142. Vous avez beau dire, il ne m'aime pas, ou plutôt il en aime une autre, Madame Darcy ou qui vous voudrez, peu importe. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  143. Ne voulez vous pas que j'entreprenne de le guérir de son humeur noire et que je me fasse, de gaieté de coeur, la très humble servante d'un bourru malfaisant ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  144. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  145. Il se prononcera ; sinon vous le mettrez à la porte, et je ne le reverrai moi-même de ma vie. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  146. Vous m'avez déjà donné un triste conseil, et je n'entends rien à ces finesses-là. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  147. Et vous ne voulez pas tenter une expérience si naturelle ? (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  148. Mais vous n'avez donc rien vu, rien lu ?... (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  149. Vous manquez de littérature, Madame. (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  150. Il me semblait que tout à l'heure vous détestiez les ruses féminines. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  151. Il s'agit de tromper un homme pour le rendre heureux ; ce n'est pas là une ruse ordinaire, et je vous ai dit qu'à l'occasion... (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  152. Êtes-vous bien convaincu de ma maladresse? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  153. Je vous demande pardon, je fais comme Gros-Jean qui en remontrerait... (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  154. Mais votre idée peut être juste ; je vous le répète: je suis offensée, et, quand pareille chose m'arrive... (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  155. Oui, il vous aime par trop niaisement, trop naturellement ; c'est impardonnable. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  156. Je vous dis, il est naïf, il est honnête, il est bon et faible. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  157. De qui vous voudrez. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  158. De vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  159. Vous me conseillez une vengeance, et vous n'osez m'aider à l'exécuter ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  160. Je vous dis que je suis décidée ; Monsieur_le_Marquis de Prévannes, est-ce que vous avez peur ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  161. Mettez-vous là, et faites ce que je vais vous dire. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  162. Cependant, je ne peux me fier qu'à vous pour tenter, comme vous dites, une pareille épreuve. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  163. Vous seul êtes sans danger pour moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  164. Je me rends ; que voulez-vous que je fasse ? (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  165. Mettez-vous là, et écrivez. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  166. Tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  167. Pour ce qui est de prévenir votre cousine, je vous prie en grâce de n'en rien faire. (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  168. Ne m'avez-vous pas dit qu'elle avait montré à mon égard, pour notre futur mariage, quelque chose... (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  169. Mais vous savez que Marguerite vous aime. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  170. Valbrun ne vous aime-t-il pas ? (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  171. Qu'en savez-vous d'ailleurs ? (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  172. Et vous voulez qu'elle vous le dise? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  173. En vérité, vous êtes bien fat. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  174. Vous êtes bien cruel. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  175. Vous aimez Valbrun ; il vous adore ; Marguerite veut bien de moi, je ne demande qu'elle au monde ; il faut en finir aujourd'hui, oui, Madame, oui, aujourd'hui même... (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  176. Et, quand il y aurait dans tout ceci un peu de fatuité, un peu de gaieté, un peu de rouerie, si vous le voulez, eh, mon_Dieu ! (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  177. Avant tout, vous êtes bien hardi ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  178. Il faut que vous m'écriviez un billet.. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  179. Mais si vous voulez le rendre jaloux, il vaut mieux que ce soit vous qui m'écriviez. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  180. Et que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  181. Mais... que vous me trouvez charmant... délicieux... plein de modestie... et que mes qualités solides... (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  182. Je le veux bien ; mais je ne changerai rien à ce que je vais écrire, je vous en avertis. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  183. Qu'est-ce que vous écrivez là ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  184. Tenez, voilà tout ce que je peux faire pour vous. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  185. « Si je veux vous en croire, Madame, vous m'aimez ; mais est-ce assez de le dire ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  186. Vous êtes sûre de mon coeur ; que rien ne retarde plus mon bonheur, acceptez ma main, je vous en supplie ! » (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  187. En vérité, Prévannes, vous plaisantez toujours. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  188. Quel usage voulez-vous que je fasse de ce billet-là ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  189. Mais assurément : « Si je veux vous en croire... » (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  190. Madame, pour une fois par hasard que je puis être fat près de vous impunément, laissez-moi donc en profiler ! (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  191. Dites-lui deux mots, si vous voulez, puis retirez-vous, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  192. Il faut que vous soyez fâchée. (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  193. Fuyez, Madame, disparaissez, évanouissez-vous comme une ombre !... (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  194. Je vous le répète, il n'y a rien de tel pour faire damner un honnête homme. (Acte 1, scène 8, PR?VANNES)
  195. Voulez-vous le suivre, oui ou non ? (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  196. Rentrez chez vous, enfermez-vous, qu'on ne vous voie plus de la journée. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  197. Qu'on ne vous voie plus, vous dis-je ; ou je renonce à tout, je dis tout. (Acte 1, scène 8, PRÉVANNES)
  198. Mais, en vous quittant tout à l'heure, je suis allé chez mon notaire, et j'ai pris tous mes arrangements pour ce mariage. (Acte 1, scène 9, VALBRUN)
  199. Malheur à celle qui vous donne cette triste expérience ! (Acte 1, scène 9, VALBRUN)
  200. En vous offrant son amitié, quand elle vous ôte son amour, elle croit s'acquitter de tout ! (Acte 1, scène 9, VALBRUN)
  201. « Si je veux vous en croire... (Acte 1, scène 10, VALBRUN)
  202. C'est vous, Mademoiselle Marguerite! (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  203. Venez, c'est le ciel qui vous envoie. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  204. Vous ne songez qu'à lui... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  205. Vous l'aimez... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  206. Vous décidez bien vite des choses. (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  207. Mais qu'avez-vous, bon Dieu ? (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  208. Vous me feriez peur. (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  209. Vous et moi. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  210. C'est encore Monsieur de Prévannes que vous baptisez de cette façon-là ? (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  211. Vous voulez rire. (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  212. « Si je veux vous en croire, Madame... » (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  213. Voyez, je vous prie, voyez, Mademoiselle, s'il était possible de s'attendre... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  214. Qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  215. Vous lisez attentivement. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  216. Et vous voulez que nous nous vengions ? (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  217. ? Si vous ressentez comme moi un tel outrage, oublions deux ingrats... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  218. Oui, j'ose vous l'offrir, et, si vous daignez l'accepter, je veux consacrer ma vie entière à effacer le souvenir odieux d'une trahison qui doit vous révolter. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  219. Vous me consacrez votre vie entière ?... (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  220. Oui, je vous le jure, et quand je donne ma parole, moi... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  221. Où avez-vous trouvé cette lettre ? (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  222. Monsieur de Valbrun, on s'est moqué de vous., (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  223. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  224. Et qui vous le fait supposer ? (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  225. Parlez, en êtes-vous instruite? (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  226. Expliquez-vous, de grâce. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  227. Si c'est un piège, et si vous le savez... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  228. « Si je veux vous en croire, Madame... » (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  229. Et vous prenez cela, ah ! (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  230. Et vous croyez que ma cousine... (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  231. et vous ne voyez pas que c'est impossible... (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  232. Votre sérieux me fera mourir de rire, et vous voulez m'épouser, ah! (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  233. Je vous demande pardon, mais c'est malgré moi... (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  234. Ma foi, Mademoiselle, en vous montrant cette lettre, je ne croyais pas tant vous égayer. (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  235. Puisque je vous dis que je n'en sais rien. (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  236. Où allez-vous ? (Acte 1, scène 11, MARGUERITE)
  237. Ni vous non plus... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  238. Riez, si vous voulez!... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  239. Je souhaite que vous n'appreniez jamais ce qu'une trahison peut nous faire souffrir !... (Acte 1, scène 11, VALBRUN)
  240. Vous êtes bien joyeuse, Mademoiselle... (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  241. Marguerite, que vous riez ainsi toute seule. (Acte 1, scène 12, PR?VANNES)
  242. « Que vous riez ainsi... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  243. Quand apprendrez-vous l'orthographe? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  244. Quand donc vous démarquiserez-vous ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  245. Je ne peux pas, c'est la faute de mon père; mais vous, petite Marquise future, en bon gaulois Margot, de quoi vous gaussez-vous? (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  246. Je ne sais ce que vous voulez dire. (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  247. Vous ne m'aviez pas prévenue, c'est mal ; mais ce n'en est que plus drôle : votre plaisanterie a réussi... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  248. Figurez-vous qu'il est...exaspéré ! (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  249. Oui, il vous cherche... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  250. Il faudra que vous lui rendiez raison ! (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  251. Vous êtes à ses yeux le plus déloyal des Marquis, et ma belle cousine, la plus perfide des Comtesses. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  252. Il veut vous tuer, et m'épouser. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  253. Vous épouser... (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  254. Et qu'avez-vous répondu à cela ? (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  255. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  256. Il est fâcheux qu'il vous ait montré cette lettre. (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  257. Il me tuera, s'il peut, et il vous épousera s'il veut. (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  258. Que voulez-vous! (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  259. Vous ne m'aimez pas... (Acte 1, scène 12, PR?VANNES)
  260. Et vous ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  261. Parlez-vous sérieusement ou continuez-vous votre méchante plaisanterie ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  262. Vous aimez ma cousine ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  263. Vous voulez l'épouser ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  264. Eh bien, Monsieur, je suis fâchée de vous le dire, mais... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  265. Vous n'en croyez rien ? (Acte 1, scène 12, PRÉVANNES)
  266. Non ; vous n'êtes pas aussi féroce que vous le dites. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  267. Si vous ne voulez que m'impatienter, vous commencez à réussir. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  268. Vous épousez... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  269. Croyez-vous que je m'en soucie? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  270. Non ; vous supposiez que cette nouvelle allait me désoler. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  271. Que je vous ferais des reproches. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  272. Que je vous regretterais... que je m'affligerais... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  273. Oui, vous le croyiez... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  274. Vous l'espériez. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  275. Non, je ne vous dirai rien, je ne vous reprocherai rien, mais c'est une infamie ! (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  276. Ou vous mentez en ce moment, ou vous m'avez toujours trompée. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  277. Vous dites que je ne vous aime pas. (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  278. Qu'en savez-vous ? (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  279. Je vous trouve plaisant d'oser décider là-dessus ! (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  280. Mais, s'il vous reste encore dans l'âme une apparence d'honnêteté, vous aurez plus de regrets que moi ; car vous saurez que vous m'avez mal jugée, que vous vous trompiez gauchement en me croyant indifférente, que je suis loin de l'être, et que je... (Acte 1, scène 12, MARGUERITE)
  281. Vous voilà ici, Monsieur de Prévannes ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  282. Elles vous réussissent à merveille !... (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  283. Vous ne me reverrez de ma vie, et vous n'aurez jamais à vous plaindre... » (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  284. Qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  285. « Vous n'aurez jamais à vous plaindre... » (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  286. Avez-vous encore là-dessus quelque théorie à votre usage ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  287. Vous le voyez, Monsieur de Valbrun n'a cru que trop facilement à votre lettre supposée, et grâce à vos belles roueries, comme vous les appelez, je perds non seulement l'amour, mais l'estime du seul homme que j'aime. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  288. Monsieur, vous me trompiez tout à l'heure ? (Acte 1, scène 13, MARGUERITE)
  289. Vous vous êtes joué de moi comme d'un enfant ?... (Acte 1, scène 13, MARGUERITE)
  290. Oui, oui, c'est une indignité ; mais, moyennant cela,vous m'avez avoué... (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  291. Jamais je ne vous pardonnerai. (Acte 1, scène 13, MARGUERITE)
  292. Vous me pardonnerez plus que vous ne pensez. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  293. Il n'est plus temps de plaisanter, Monsieur de Prévannes, j'attends de vous une démarche nécessaire. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  294. Vous avez causé tout le mal, c'est à vous de le réparer. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  295. Que faut-il faire, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  296. Vous le demandez ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  297. Fort bien, je vous compromettrai. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  298. Quelle faute vous m'avez fait commettre ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  299. Monsieur, qu'attendez-vous ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  300. Perdez-vous l'esprit ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  301. Je vous ai déjà déclaré que vos plaisanteries sont hors de saison. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  302. Vous vous imaginez, belle dame, qu'on perd une femme comme vous, qu'on s'en éloigne, qu'on l'oublie, qu'on se distrait !... (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  303. Vous ne nous connaissez pas, nous autres amoureux ! (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  304. Pendant que nous sommes ici à causer, savez-vous ce que fait ce pauvre Valbrun ? (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  305. Il est d'abord rentré chez lui furieux, il a juré de se venger de moi, de vous, de toute la terre ; ensuite, il a pleuré... (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  306. Là-dessus, par simple convenance, il a bien vu qu'il ne pouvait pas mourir sans vous voir une dernière fois. (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  307. Il a bien songé aussi à vous écrire ; mais que peut-on dire, en un volume, qui vaille un regard de l'objet aimé ? (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  308. Donc il a pris et quitté vingt fois son chapeau, ? c'est-à-dire le mien ; ? enfin, s'armant de courage, il l'a mis sur sa tête, il est résolument descendu de chez lui ; une fois dans la rue, le trouble, le dépit, une juste fierté, l'ont peut-être retardé en route ; cependant il vient, il approche, déjà il n'est plus temps de revenir sur ses pas ; il est trop près de vous, il est sous le charme ; il ne dépend plus de lui de ne pas vous voir ; son coeur l'entraîne, et tenez, tenez, le voilà qui entre dans la cour. (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  309. Voyez vous-même. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  310. Oui, c'est ce que je vous disais. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  311. Vous connaissez sa prudence ordinaire dans votre escalier. (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  312. Je vous entends. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  313. Vous ne voudriez pas vous montrer tout d'abord, n'est-ce pas ! (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  314. Soyez sans crainte; retirez-vous un peu ici près, et rappelez-vous ce que je vous ai dit tantôt : ou vous me tiendrez pour le dernier des hommes, ou nous serons tous mariés... (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  315. Quand il vous plaira, si toutefois... (Acte 1, scène 13, PR?VANNES)
  316. Pas davantage ; ne vous éloignez pas. (Acte 1, scène 13, PRÉVANNES)
  317. C'est vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  318. Comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  319. Ce n'est peut-être pas moi que vous cherchiez ? (Acte 1, scène 14, PR?VANNES)
  320. Pardonnez-moi, Monsieur, c'est vous-même, et vous savez sans doute ce que j'ai à vous dire. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  321. Pas encore, mais il ne tient qu'à vous... (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  322. Je vous rapporte votre chapeau. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  323. Et vous comprenez ce qu'elle a d'outrageant pour moi. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  324. Je ne pense pas qu'il y soit question de vous ? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  325. Et vous savez aussi, je suppose, de quel nom mérite d'être appelé celui qui a osé l'écrire ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  326. Passons, s'il vous plaît sur les qualités. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  327. Prétendez-vous me railler ? (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  328. Non, Monsieur, je vous jure. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  329. Que répondrez-vous donc qui puisse excuser votre conduite dans cette maison ? (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  330. Elle vous a réussi ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  331. Et vous êtes apparemment au-dessus de ces petites considérations de bonne foi et de délicatesse que le reste des hommes... (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  332. Je vous ai déjà prié de passer là-dessus. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  333. Je n'en saurais tant dire, Monsieur, que vous n'en méritiez davantage. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  334. Soit, mais j'en ai entendu assez, et si vous n'avez rien à ajouter... (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  335. Je vous demande raison. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  336. Vous refusez ?... (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  337. Et quel est, s'il vous plaît, celui de votre provocation ? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  338. vous m'enlevez la Comtesse... (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  339. Est-ce que vous êtes son parent, ou son amant, ou son mari, ou seulement un de ses amis? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  340. J'ai pu faire, il est vrai, ma cour à la Comtesse ; mais vous concevez que, s'il faut, à cause de cela, que je me batte avec tous ses amis... (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  341. Que ne l'avez-vous fait ? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  342. Qui vous en empêchait ? (Acte 1, scène 14, PR?VANNES)
  343. Qui m'en empêchait, quand tout mon amour, toute ma foi en la parole donnée n'était pour vous qu'un sujet de raillerie ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  344. Lorsque vous me regardiez à plaisir tomber dans le piège que vous m'avez tendu ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  345. Lorsque vous abusiez, jour par jour, de ma patiente crédulité ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  346. Lorsque vous étiez là, tous deux, déjà d'accord, sans doute, tandis que moi, seul, seul avec ma souffrance, seul, si on l'est jamais quand on aime !... (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  347. Monsieur, que tout à l'heure vous me donniez un autre nom. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  348. Oui, Monsieur, vous avez raison. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  349. Vous me rappelez mes paroles, et, puisqu'il vous plaît de n'y point répondre... (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  350. C'est vous qui refusez de vous battre. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  351. Je demande à quel titre vous me provoquez. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  352. Oui, certes, je demande encore une fois si vous êtes le frère, ou l'amant, ou le mari de la Comtesse, et, si vous n'êtes rien de tout cela, je tiens pour nulles vos forfanteries. (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  353. Sans doute ; qu'êtes-vous de plus ? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  354. Parlez-vous ainsi de la Comtesse ? (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  355. Sur ce point-là aussi, allez-vous encore me chercher chicane ? (Acte 1, scène 14, PRÉVANNES)
  356. J'ai pu supporter vos froides et cruelles railleries, mais vous insultez une femme que j'estime et que vous devriez respecter, puisque vous dites que vous l'aimez ; venez, Monsieur, entrons chez elle. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  357. Je n'ai pas, dites-vous, le droit de la défendre ; eh bien ! (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  358. Ce droit que j'ai perdu, que vous m'avez ravi, que j'avais hier, je le lui redemanderai, fût-ce pour un instant, et elle me le rendra, je n'en doute pas. (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  359. Je devais être son époux, je pouvais presque en porter le titre; qu'elle me le prête un quart_d_heure, me rendrez-vous raison ? (Acte 1, scène 14, VALBRUN)
  360. Vous nous écoutiez donc ? (Acte 1, scène 15, PRÉVANNES)
  361. J'ai de grands torts envers vous, Monsieur de Valbrun. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  362. Votre ami m'a donné un méchant conseil, et je vous demande pardon de l'avoir suivi. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  363. Vous conviendrez du moins que je vous ai tenu parole. (Acte 1, scène 15, PRÉVANNES)
  364. Madame, je suis seul coupable d'avoir pu douter un instant de vous. (Acte 1, scène 15, VALBRUN)

LORENZACCIO (1834)

  1. Qui êtes-vous ? (Acte 1, scène 1, MAFFIO)
  2. Que cherchez-vous ici ? (Acte 1, scène 1, MAFFIO)
  3. S'il y a des lois à Florence si quelque justice vit encore sur la terre, par ce qu'il y a de vrai ; et de sacré au monde, je me jetterai aux pieds du duc, et il vous fera pendre tous les deux. (Acte 1, scène 1, MAFFIO)
  4. Mais que je meure, entendez-vous, je ne mourrai pas silencieux comme tant d'autres. (Acte 1, scène 1, MAFFIO)
  5. J'obtiendrai justice de vous ! (Acte 1, scène 1, MAFFIO)
  6. Cela vous plaît à dire. (Acte 1, scène 3, L'ORFÈVRE)
  7. Entendez-vous les petits badauds ? (Acte 1, scène 3, L'ORFÈVRE)
  8. Mais il y a des amusements de plusieurs sortes, entendez-vous ? (Acte 1, scène 3, L'ORFÈVRE)
  9. Qu'entendez-vous vous-même, père Mondella ? (Acte 1, scène 3, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  10. Entrez donc dans ma boutique, que je vous montre une pièce de velours. (Acte 1, scène 3, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  11. Le peuple la porte sur le dos, voyez-vous ! (Acte 1, scène 3, L'ORFÈVRE)
  12. Mais il y a de par le monde deux architectes malavisés qui ont gâté l'affaire ; je vous le dis en confidence, c'est le pape et l'empereur Charles. (Acte 1, scène 3, L'ORF?VRE)
  13. Après quoi, ils ont jugé à propos de prendre une des colonnes dont je vous parle, à savoir celle de la famille des Médicis, et d'en faire un clocher, lequel clocher a poussé comme un champignon de malheur dans l'espace d'une nuit. (Acte 1, scène 3, L'ORF?VRE)
  14. Et puis, savez-vous, voisin ! (Acte 1, scène 3, L'ORF?VRE)
  15. Comme vous y allez ! (Acte 1, scène 3, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  16. Vous avez l'air de savoir tout cela par coeur ; il ne ferait pas bon dire cela dans toutes les oreilles, voisin Mondella. (Acte 1, scène 3, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  17. Ne le voyez-vous pas, seigneur Corsini ? (Acte 1, scène 3, UN MASQUE)
  18. La petite Strozzi s'en va rouge comme la braise-vous l'avez fâchée, Salviati. (Acte 1, scène 3, UN MASQUE)
  19. Eh bien, ma chère, vous ne me dites rien pour vos favoris ? (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  20. C'est la vérité, ma chère âme, elles sont toutes tristes sans vous. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  21. À la première fleur que je verrai pousser, je mets tout à la porte, et je vous emmène alors. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  22. N'est-ce pas aujourd'hui que vous m'avez demandé d'entendre votre confession, marquise ? (Acte 1, scène 3, LE CARDINAL)
  23. Étiez-vous hier à la noce des Nasi ? (Acte 1, scène 3, LE CARDINAL)
  24. Je ne suis pas comme vous, cela m'a révoltée. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
  25. Et vous, son bras droit, cela vous est égal que le duc de Florence soit le préfet de Charles-Quint, le commissaire civil du pape, comme Baccio est son commissaire religieux ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
  26. Cela vous est égal, à vous, frère de mon Laurent, que notre soleil, à nous, promène sur la citadelle des ombres allemandes ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
  27. Cela est comique d'entendre les fureurs de cette pauvre marquise, et de la voir courir à un rendez-vous d'amour avec le cher tyran, toute baignée de larmes républicaines. (Acte 1, scène 3, LE CARDINAL)
  28. « Ou vous serez à moi, ou vous aurez fait mon malheur, le vôtre, et celui de nos deux maisons. » (Acte 1, scène 3, LE CARDINAL)
  29. Je suis un prêtre, Altesse ; si les paroles que mon devoir me force à vous rapporter fidèlement doivent être interprétées d'une manière aussi sévère, mon coeur me défend d'y ajouter un mot. (Acte 1, scène 4, VALORI)
  30. Oui, oui, je vous connais pour un brave. (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  31. Vous êtes, pardieu, le seul prêtre honnête homme que j'aie vu de ma vie. (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  32. Voulez-vous que je parle, monseigneur ? (Acte 1, scène 4, SIRE MAURICE)
  33. Allons donc, vous me mettriez en colère ! (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  34. Si je craignais cet homme, ce ne serait pas pour votre Cour, ni pour Florence, mais pour vous, Duc. (Acte 1, scène 4, LE CARDINAL)
  35. Plaisantez-vous, cardinal, et voulez-vous que je vous dise la vérité ? (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  36. Allons, allons, vous vous moquez de lui Hé ! (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  37. Sire Maurice, je ne vous voyais pas, excusez-moi, j'avais le soleil dans les yeux ; mais vous avez un bon visage, et votre habit me paraît tout neuf. (Acte 1, scène 4, LORENZO)
  38. Cousin, quand vous aurez assez de quelque conquête des faubourgs, envoyez-la donc chez sire Maurice. (Acte 1, scène 4, LORENZO)
  39. Si l'on vous a dit que j'étais un soldat, c'est une erreur ; je suis un pauvre amant de la science. (Acte 1, scène 4, LORENZO)
  40. Monseigneur que dites-vous là ? (Acte 1, scène 4, LORENZO)
  41. Et vous ne voyez pas que je plaisante encore ? (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  42. Regardez Renzo, je vous en prie ; ses genoux tremblent, il serait devenu pâle, s'il pouvait le devenir. (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  43. Quand je vous le disais ! (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  44. Silence, sire Maurice, pesez vos paroles, c'est moi qui vous le dis maintenant. (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  45. Vous croyez à cela, monseigneur ? (Acte 1, scène 4, LE CARDINAL)
  46. Vous figurez-vous qu'un Médicis se déshonore publiquement, par partie de plaisirs ? (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  47. Retournez-vous ce soir à Florence ? (Acte 1, scène 5, UNE FEMME)
  48. À propos d'artiste, ne voyez-vous pas dans ce petit cabaret ce grand gaillard qui gesticule devant des badauds ? (Acte 1, scène 5, UN AUTRE CAVALIER)
  49. Que voulez-vous que fasse la jeunesse sous un gouvernement comme le nôtre ? (Acte 1, scène 5, DEUXIÈME BOURGEOIS)
  50. Vous parlez en patriote, ami ; je vous conseille de prendre garde à ce flandrin. (Acte 1, scène 5, L'ORFÈVRE)
  51. Otez-vous de là, messieurs ; des dames veulent s'asseoir. (Acte 1, scène 5, L'OFFICIER)
  52. Oui, magnifique Seigneurie ; vous en lèverai-je quelques aunes ? (Acte 1, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  53. Il n'y en aura pas d'assez petits pour vous. (Acte 1, scène 5, L'OFFICIER)
  54. Laissez donc, vous ne savez que dire. (Acte 1, scène 5, PREMIÈRE DAME)
  55. Puisque vous voyez Julien, allez lui dire que j'ai à lui parler. (Acte 1, scène 5, PREMI?RE DAME)
  56. Vous venez de l'église, messieurs ? (Acte 1, scène 5, LE PRIEUR)
  57. que dites-vous du sermon ? (Acte 1, scène 5, LE PRIEUR)
  58. Excellence, on ne Vous a pas trompé. (Acte 1, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  59. En avez-vous dans votre famille ? (Acte 1, scène 5, LE PRIEUR)
  60. Comment l'entendez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE PRIEUR)
  61. Vous dois-je quelque chose, brave homme ? (Acte 1, scène 5, LE PRIEUR)
  62. Pas encore, à moins que vous n'ayez froid. (Acte 1, scène 6, CATHERINE)
  63. Mais vous baissez la tête ; vous êtes inquiète depuis ce matin. (Acte 1, scène 6, CATHERINE)
  64. Ne vous affligez pas. (Acte 1, scène 6, CATHERINE)
  65. Cela est trop cruel d'avoir vécu dans un palais de fées, où murmuraient les cantiques des anges, de s'y être endormie, bercée par son fils, et de se réveiller dans une masure ensanglantée, pleine de débris d'orgie et de restes humains, dans les bras d'un spectre hideux qui vous tue en vous appelant encore du nom de mère. (Acte 1, scène 6, MARIE)
  66. Où allez-vous ? (Acte 1, scène 6, PREMIER BANNI)
  67. À Pise ; et vous ? (Acte 1, scène 6, SECOND BANNI)
  68. Vous saurez que le duc a enlevé ma soeur ; J'ai tiré l'épée ; une espèce de tigre avec des membres de fer s'est jeté à mon cou et m'a désarmé. (Acte 1, scène 6, MAFFIO)
  69. Figurez-vous que j'étais entré dans une boutique pour prendre un verre de limonade... (Acte 2, scène 1, LE PRIEUR)
  70. Sans doute ; ce que vous dites là est parfaitement vrai et parfaitement faux, comme tout au monde. (Acte 2, scène 2, LORENZO)
  71. Pardonnez à un citoyen obscur, qui brûle de ce feu divin, de vous remercier de ce peu de paroles que je viens d'entendre. (Acte 2, scène 2, TEBALDEO)
  72. N'êtes-vous pas le petit Freccia ? (Acte 2, scène 2, VALORI)
  73. Vous êtes un vrai coeur d'artiste ; venez à mon palais, et ayez quelque chose sous votre manteau quand vous y viendrez. (Acte 2, scène 2, VALORI)
  74. Je veux que vous travailliez pour moi. (Acte 2, scène 2, VALORI)
  75. Vous avez, il me semble, un cadre dans les mains. (Acte 2, scène 2, LORENZO)
  76. Vous faites le portrait de vos rêves ? (Acte 2, scène 2, LORENZO)
  77. Je ferai poser pour vous quelques-uns des miens. (Acte 2, scène 2, LORENZO)
  78. Il est mal à vous de plaisanter cet enfant. (Acte 2, scène 2, VALORI)
  79. Je ne suis pas boiteux ; que voulez-vous dire par là ? (Acte 2, scène 2, TEBALDEO)
  80. Vous vous riez de moi. (Acte 2, scène 2, TEBALDEO)
  81. Avez-vous dit votre Confiteor ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  82. Qui vous a tenu ces discours ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  83. Qui vous a écrit cette lettre ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  84. Ma fille, vous devez me répondre, si vous voulez que je puisse vous donner l'absolution en toute sécurité. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  85. Avant tout, dites-moi si vous avez répondu à cette lettre. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  86. Qu'avez-vous répondu ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  87. Comment y avez-vous répondu ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  88. N'avez-vous point laissé entrevoir qu'on finirait par vous persuader ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  89. Avez-vous annoncé à la personne dont il s'agit la résolution de ne plus écouter de semblables discours à l'avenir ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  90. Cette personne vous plaît-elle ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  91. Avez-vous averti votre mari ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  92. Ne me cachez-vous rien ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  93. Ne s'est-il rien passé entre vous et la personne dont il s'agit, que vous hésitiez à me confier (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  94. Vous avez refusé de me dire le nom que je vous ai demandé tout à l'heure ; je ne puis cependant vous donner l'absolution sans le savoir. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  95. Il importe plus que vous ne pensez. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  96. Malaspina, vous en voulez trop savoir. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  97. Refusez-moi l'absolution, si vous voulez ; je prendrai pour confesseur le premier prêtre venu, qui me la donnera. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  98. Est-ce que je ne sais pas que c'est du duc que vous voulez parler ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  99. Si vous le savez, pourquoi voulez-vous me le faire dire ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  100. Pourquoi refusez-vous de le dire ? (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  101. Et qu'en voulez-vous faire, vous, mon confesseur ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  102. Est-ce pour le répéter à mon mari que vous tenez si fort à l'entendre ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  103. Le ciel m'est témoin qu'en m'agenouillant devant vous, j'oublie que je suis votre belle-soeur, mais vous prenez soin de me le rappeler. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  104. Prenez garde, Cibo, prenez garde à votre salut éternel, tout cardinal que vous êtes. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  105. Revenez donc à cette place, marquise ; il n'y a pas tant de mal que vous croyez. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  106. Que voulez-vous dire ? (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  107. Il y a certains assemblages de mots qui passent par instants sur vos lèvres, à vous autres ; on ne sait qu'en penser. (Acte 2, scène 3, LA MARQUISE)
  108. Revenez donc vous asseoir là, Ricciarda. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  109. Je ne vous ai point encore donné l'absolution. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  110. Prenez garde à vous, marquise ! (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  111. Quand on veut me braver en face, il faut avoir une armure solide et sans défaut ; je ne veux point menacer, je n'ai qu'un mot à vous dire : prenez un autre confesseur. (Acte 2, scène 3, LE CARDINAL)
  112. Quelle histoire vous lirai-je, ma mère ? (Acte 2, scène 4, CATHERINE)
  113. Dites-vous aussi du mal de Lucrèce ? (Acte 2, scène 4, CATHERINE)
  114. Si vous méprisez les femmes, pourquoi affectez-vous de les rabaisser devant votre mère et votre soeur ? (Acte 2, scène 4, MARIE)
  115. Je vous estime, vous et elle. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  116. Vous l'avez vu ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  117. Qu'avez-vous ? (Acte 2, scène 4, CATHERINE)
  118. vous tremblez de la tête aux pieds. (Acte 2, scène 4, CATHERINE)
  119. Ma mère, asseyez-vous ce soir à la place où vous étiez cette nuit, et si mon spectre revient, dites-lui qu'il verra bientôt quelque chose qui l'étonnera. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  120. Nous Vous laissons ; puissiez-vous réussir ! (Acte 2, scène 4, MARIE)
  121. Le croyez-vous, mon oncle ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  122. Je voulais dire seulement que vous aviez contracté au collège l'habitude innocente de vendre de la soie. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  123. C'est un digne ami de la liberté, et j'entends, Lorenzo, que vous le traitiez comme tel. (Acte 2, scène 4, BINDO)
  124. Vous nous avez dit quelquefois que cette confiance extrême que le duc vous témoigne n'était qu'un piège de votre part. (Acte 2, scène 4, BINDO)
  125. Êtes-vous des nôtres, ou n'en êtes-vous pas ? (Acte 2, scène 4, BINDO)
  126. Répondrez-vous à cet appel ? (Acte 2, scène 4, BINDO)
  127. Qu'en dites-vous, seigneur Venturi ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  128. Saisissez cette occasion, si vous aimez votre pays. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  129. Vous ne connaissez pas la véritable éloquence. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  130. Ne voyez-vous pas à ma coiffure que je suis républicain dans l'âme ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  131. Vous daignez visiter un pauvre serviteur en personne ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  132. Que la présence inattendue d'un si grand prince dans cette humble maison ne vous trouble pas, mon cher oncle, ni vous non plus, digne Venturi. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  133. Ce que vous demandez vous sera accordé, ou vous serez en droit de dire que mes supplications n'ont aucun crédit auprès de mon gracieux souverain. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  134. Que demandez-vous, Bindo ? (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  135. Accordez-le lui, monseigneur, si vous aimez ceux qui vous aiment. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  136. Allez, messieurs, la paix soit avec vous. (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  137. Vous me comblez de joie... (Acte 2, scène 4, VENTURI)
  138. Qu'est-ce que vous ferez ? (Acte 2, scène 4, VENTURI)
  139. Je lui demanderai, si vous voulez. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  140. Mais je vous avertis que c'est une pédante ; elle parle latin. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  141. J'aurai ce soir quelque bonne histoire à vous conter, quelque charmante fredaine qui pourra faire lever de bonne heure demain matin quelques-unes de toutes ces canailles. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  142. Si vous saviez comme cela est aisé de mentir impudemment au nez d'un butor ! (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  143. Cela prouve bien que vous n'avez jamais essayé. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  144. A propos, ne m'avez-vous pas dit que vous vouliez donner votre portrait, je ne sais plus à qui ? (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  145. J'ai un peintre à vous amener, c'est un protégé. (Acte 2, scène 4, LORENZO)
  146. Il n'y a peut-être pas tant de danger que vous le pensez. (Acte 2, scène 5, LE PRIEUR)
  147. Calmez-vous. (Acte 2, scène 5, LE PRIEUR)
  148. Remettez-vous, fermez cette fenêtre. (Acte 2, scène 5, LE PRIEUR)
  149. Vous me faites peur. (Acte 2, scène 5, LOUISE)
  150. Quand donc fermerez-vous votre porte à ce misérable ? (Acte 2, scène 5, PIERRE)
  151. Ne savez-vous donc pas ce que c'est, sans compter l'histoire de son duel avec Maurice ? (Acte 2, scène 5, PIERRE)
  152. Dites ce que vous voudrez, j'étouffe dans cette chambre de voir une pareille lèpre se traîner sur nos fauteuils. (Acte 2, scène 5, PIERRE)
  153. En sorte que vous l'avez frappé à l'épaule ?... (Acte 2, scène 5, LORENZO)
  154. Cela vous plaît à dire ; je vous ai vu tuer un homme d'un coup plus d'une fois. (Acte 2, scène 6, GIOMO)
  155. Êtes-vous content de mon protégé ? (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  156. Vous avez là une jolie cotte de mailles, mignon ! (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  157. Croyez-vous cela à l'épreuve du stylet ? (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  158. Au fait, j'y réfléchis à présent, vous la portez toujours sous votre pourpoint. (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  159. L'autre jour, à la chasse, j'étais en croupe derrière vous, et en vous tenant à bras-le-corps, je la sentais très bien. (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  160. Pourquoi donc posez-vous à moitié nu ? (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  161. Cette cotte de mailles aurait fait son effet dans votre portrait ; vous avez eu tort de la quitter. (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  162. Voyez vous-même, Altesse ; la chambre n'est pas si grande. (Acte 2, scène 6, GIOMO)
  163. Car vous étiez penché dessus tout à l'heure d'un air tout à fait absorbé. (Acte 2, scène 6, GIOMO)
  164. N'allez-vous pas faire un valet de chambre d'un fils de pape ? (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  165. À propos, j'ai parlé de vous à ma chère tante. (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  166. Tout est au mieux ; venez donc un peu ici que je vous parle à l'oreille. (Acte 2, scène 6, LORENZO)
  167. Il vous faut le crâne, le crâne ! (Acte 3, scène , LORENZO)
  168. Oui, je le sais bien, voilà comme vous voyez les choses. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  169. Tenez, mon père, vous êtes bon patriote, mais encore meilleur père de famille ; ne vous mêlez pas de tout cela. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  170. Pourquoi voulez-vous le savoir ? (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  171. Pas à présent, mon père, ce n'est pas un bon moment pour vous. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  172. Mais vous n'avez rien d'arrêté ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  173. Vous parlez de tout cela en faisant des armes et en buvant un verre de vin d'Espagne, comme s'il s'agissait d'un cheval ou d'une mascarade ! (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  174. Savez-vous ce que c'est qu'une république, que l'artisan au fond de son atelier, que le laboureur dans son champ, que le citoyen sur la place, que la vie entière d'un royaume ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  175. Savez-vous compter sur vos doigts ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  176. Savez-vous que le plus petit coup de lancette doit être donné par le médecin ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  177. Savez-vous qu'il faut une expérience longue comme la vie, et une science grande comme le monde, pour tirer du bras d'un malade une goutte de sang ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  178. Vous qui savez aimer, vous devriez savoir haïr. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  179. Que voulez-vous donc, que voulez-vous ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  180. Et pourquoi vous démentir vous-même ? (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  181. Ne vous ai-je pas entendu cent fois dire ce que nous disons ? (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  182. Ne savons-nous pas ce qui vous occupe, quand vos domestiques voient à leur lever vos fenêtres éclairées des flambeaux de la veille ? (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  183. Où en viendrez-vous ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  184. Et quand vous aurez renversé ce qui est, que voulez-vous mettre à la place ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  185. Je vous le dis, comptez sur vos doigts. (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  186. Et vous voulez agir ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  187. Vous voulez agir ? (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  188. Vous qui avez la force que j'ai perdue, vous qui êtes aujourd'hui ce qu'était le jeune Philippe, laissez-le avoir vieilli pour vous ! (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  189. Emmène-moi, mon fils, je vois que vous allez agir. (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  190. Je ne vous ferai pas de longs discours, je ne dirai que quelques mots ; il peut y avoir quelque chose de bon dans cette tête grise : deux mots, et ce sera fait. (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  191. Je ne radote pas encore, je ne vous serai pas à charge ; ne pars pas sans moi, mon enfant, attends que je prenne mon manteau. (Acte 3, scène 2, PHILIPPE)
  192. Vous êtes notre patriarche, venez voir marcher au soleil les rêves de votre vie. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  193. La liberté est mûre ; venez, vieux jardinier de Florence, voir sortir de terre la plante que vous aimez. (Acte 3, scène 2, PIERRE)
  194. Pourquoi arrêtez-vous ce seigneur ? (Acte 3, scène 3, PREMIER BOURGEOIS)
  195. Laissez passer la justice du duc, si vous n'aimez pas les coups de hallebarde. (Acte 3, scène 3, L'OFFICIER)
  196. Lâchez-moi, misérables, ou je vous éventre comme des pourceaux ! (Acte 3, scène 3, PIERRE)
  197. Sur quel ordre agissez-vous, monsieur ? (Acte 3, scène 3, PHILIPPE)
  198. C'est devant eux que nous vous menons. (Acte 3, scène 3, L'OFFICIER)
  199. Si je ne suis pas tel que vous le désirez, que le soleil me tombe sur la tête ! (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  200. Rentrez chez vous, tenez-vous tranquille ; ou faites mieux, quittez Florence. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  201. Je vous réponds de tout, si vous quittez Florence. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  202. Rentrez chez vous, mon bon monsieur. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  203. N'avez-vous dans la tête que cela : délivrer vos fils ? (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  204. Mettez la main sur la conscience ; quelque autre pensée plus vaste, plus terrible, ne vous entraîne-t-elle pas, comme un chariot étourdissant, au milieu de cette jeunesse ? (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  205. Je suis en effet précieux pour vous, car je tuerai Alexandre. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  206. Rentrez chez vous, tâchez de délivrer vos enfants ; si vous ne le pouvez pas, laissez leur subir une légère punition ; je sais pertinemment qu'il n'y a pas d'autres dangers pour eux, et je vous répète que, d'ici à quelques jours, il n'y aura pas plus d'Alexandre de Médicis à Florence, qu'il n'y a de soleil à minuit. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  207. Vous avez vécu tout seul, Philippe. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  208. Pareil à un fanal éclatant, vous êtes resté immobile au bord de l'océan des hommes et vous avez regardé dans les eaux la réflexion de votre propre lumière. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  209. Du fond de votre solitude, vous trouviez l'océan magnifique sous le dais splendide des cieux. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  210. Vous ne comptiez pas chaque flot, vous ne jetiez pas la sonde ; vous étiez plein de confiance dans l'ouvrage de Dieu. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  211. Mais moi, pendant ce temps-là, j'ai plongé ; je me suis enfoncé dans cette mer houleuse de la vie ; j'en ai parcouru toutes les profondeurs, couvert de ma cloche de verre ; tandis que vous admiriez la surface, j'ai vu les débris des naufrages, les ossements et les Léviathans. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  212. C'est parce que je vous vois tel que j'ai été, et sur le point de faire ce que j'ai fait, que je vous parle ainsi. (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  213. L'air que vous respirez, Philippe, je le respire ; mon manteau de soie bariolé traîne paresseusement sur le sable fin des promenades ; pas une goutte de poison ne tombe dans mon chocolat ; que dis-je ? (Acte 3, scène 3, LORENZO)
  214. « Lorenzo a dû vous parler de moi, mais qui pourrait vous parler dignement d'un amour pareil au mien, Que ma plume vous apprenne ce que ma bouche ne peut vous dire, et ce que mon coeur voudrait signer de son sang. » (Acte 3, scène 4, CATHERINE)
  215. voilà ce qu'on m'écrit ; expliquez-moi, si vous pouvez, ce mystère. (Acte 3, scène 4, CATHERINE)
  216. Je ne puis vous recevoir, cardinal ; j'attends une amie : vous m'excuserez. (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  217. Je vous laisse, je vous laisse. (Acte 3, scène 5, LE CARDINAL)
  218. Irai-je vous y attendre ? (Acte 3, scène 5, LE CARDINAL)
  219. Non, pas dans mon boudoir ; où vous voudrez. (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  220. Vous autres hommes, cela est si peu pour vous ! (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  221. Vous rêvez tout éveillée. (Acte 3, scène 6, LE DUC)
  222. Je vous supplie de m'excuser. (Acte 3, scène 6, LE CARDINAL)
  223. Comment l'entendez-vous ? (Acte 3, scène 6, LE DUC)
  224. Est-ce que vous devez voir ces choses-là ? (Acte 3, scène 6, LE DUC)
  225. Venez donc, venez donc ; que diable est-ce que cela vous fait ? (Acte 3, scène 6, LE DUC)
  226. Soupons, et sortons ensuite l'épée à la main, pour redemander mes deux fils, si vous avez du coeur. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  227. Il est temps que cela finisse, voyez-vous ! (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  228. Emplissez vos coupes et levez-vous ! (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  229. Dépêchez-vous, monsieur ; dites-nous si c'est du poison. (Acte 3, scène 7, CONVIVE)
  230. Mes amis, vous enterrerez ma pauvre fille, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  231. Adieu, mes bons amis ; adieu, portez-vous bien. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  232. J'en ai assez, voyez-vous ; j'en ai autant que j'en puis porter. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  233. Adieu, mes amis, rentrez chez vous, portez-vous bien. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  234. Liberté, vengeance, voyez-vous, tout cela est beau. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  235. Si je reste ici, tout va mourir autour de moi ; l'important, c'est que je m'en aille, et que vous vous teniez tranquilles'. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  236. Quand ma porte et mes fenêtres seront fermées, on ne pensera plus aux Strozzi ; si elles restent ouvertes, je m'en vais vous voir tomber tous les uns après les autres. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  237. Je suis vieux, voyez-vous, il est temps que je ferme ma boutique. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  238. Adieu, mes amis, restez tranquilles ; si je n'y suis plus, on ne vous fera rien. (Acte 3, scène 7, PHILIPPE)
  239. Ni moi non plus, à moins que ce ne soit vous. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  240. Avez-vous retrouvé votre cotte de mailles ? (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  241. Méfiez-vous de Giomo ; c'est lui qui vous l'a volée. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  242. Que portez-vous à la place ? (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  243. Cela est fâcheux pour vous. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  244. C'est par oubli, car elle vous adore ; ses yeux ont perdu le repos depuis que l'astre de votre amour s'est levé dans son pauvre coeur. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  245. De grâce, seigneur, ayez quelque pitié pour elle ; dites quand vous voulez la recevoir, et à quelle heure il lui sera loisible de vous sacrifier le peu de vertu qu'elle a. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  246. Je voudrais voir qu'une tante à moi ne couchât pas avec vous. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  247. Je ferai mettre des rideaux blancs à mon lit et un pot de réséda sur ma table ; après quoi je coucherai par écrit sur votre calepin que ma tante sera en chemise à minuit précis, afin que vous ne l'oubliiez pas après souper. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  248. Je vous dirai cela. (Acte 4, scène 1, LORENZO)
  249. Seigneur, vous savez les nouvelles. (Acte 4, scène 2, LE PORTIER)
  250. Est-il possible que vous ne sachiez rien ? (Acte 4, scène 2, LE PORTIER)
  251. Oui ; que demandez-vous ? (Acte 4, scène 2, LE PORTIER)
  252. Voilà l'autorisation de Philippe, afin que vous nous laissiez l'emporter. (Acte 4, scène 2, LES MOINES)
  253. Comment dites-vous ? (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  254. Quel corps demandez-vous ? (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  255. Éloignez-vous, mon enfant, vous portez sur votre visage la ressemblance de Philippe ; il n'y a rien de bon à apprendre ici pour vous. (Acte 4, scène 2, LES MOINES)
  256. Je suis plus ferme que vous ne pensez. (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  257. Répondez-moi, ou vous êtes mort vous-même ! (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  258. Si vous êtes le fils de Philippe, venez avec nous. (Acte 4, scène 2, LES MOINES)
  259. Nous vous conduirons à lui ; il est depuis hier à notre couvent. (Acte 4, scène 2, LES MOINES)
  260. Écoutez-moi, prêtres ; si vous êtes l'image de Dieu, vous pouvez recevoir un serment. (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  261. Ne me dites pas un mot, il s'agit là d'une vengeance, voyez-vous, telle que la colère céleste n'en a pas rêvé. (Acte 4, scène 2, PIERRE)
  262. Comme vous voudrez, Malaspina. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  263. Pensez-y à deux fois, marquise, avant de vous jouer à moi. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  264. Êtes-vous une femme comme les autres, et faut-il qu'on ait une chaîne d'or au cou et un mandat à la main, pour que vous compreniez qui on est ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  265. Attendez-vous qu'un valet crie à tue-tête en ouvrant une porte devant moi, pour savoir quelle est ma puissance ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  266. Vous êtes la maîtresse d'Alexandre, songez à cela ; et votre secret est entre mes mains. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  267. Faites-en ce qu'il vous plaira ; nous verrons l'usage qu'un confesseur sait faire de sa conscience. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  268. Vous vous trompez ; ce n'est pas par votre confession que je l'ai appris. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  269. Je l'ai vu de mes propres yeux, je vous ai vue embrasser le duc. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  270. Vous me l'auriez avoué au confessionnal que je pourrais encore en parler sans péché, puisque je l'ai vu hors du confessionnal. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  271. Pourquoi le duc vous quittait-il d'un pas si nonchalant, et en soupirant comme un écolier quand la cloche sonne ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  272. Vous l'aviez rassasié de votre patriotisme, qui, comme une fade boisson, se mêle à tous les mets de votre table. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  273. Quels livres avez-vous lus, et quelle sotte duègne était donc votre gouvernante, pour que vous ne sachiez pas que la maîtresse d'un roi parle ordinairement d'autre chose que de patriotisme ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  274. Que ne m'avez-vous conseillée ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  275. Voulez-vous que je vous conseille ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  276. Prenez votre manteau, et allez-vous glisser dans l'alcôve du duc. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  277. S'il s'attend à des phrases en vous voyant, prouvez-lui que vous savez n'en pas faire à toutes les heures ; soyez pareille à une somnambule, et faites en sorte que, s'il s'endort sur ce coeur républicain, ce ne soit pas d'ennui. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  278. Êtes-vous vierge ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  279. n'avez-vous pas au fond de la mémoire quelque joyeuse chanson ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  280. N'avez-vous pas lu l'Arétin ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  281. Si vous n'êtes pas un prêtre, êtes-vous un homme ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  282. Êtes-vous sûr que le ciel est vide, pour faire ainsi rougir votre pourpre elle-même ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  283. Feignez ou non de me comprendre, mais souvenez-vous que mon frère est votre mari. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  284. Quel intérêt vous avez à me torturer ainsi, voilà ce que je ne puis comprendre que vaguement. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  285. Vous me faites horreur : que voulez-vous de moi ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  286. Quel fil mystérieux de vos sombres pensées voudriez-vous me faire tenir ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  287. Je ne puis parler qu'en termes couverts, par la raison que je ne suis pas sûr de vous. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  288. Qu'il vous suffise de savoir que, si vous eussiez été une autre femme, vous seriez une reine à l'heure qu'il est. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  289. Puisque vous m'appelez l'ombre de César, vous auriez vu qu'elle est assez grande pour intercepter le soleil de Florence. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  290. Savez-vous où peut conduire un sourire féminin ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  291. Savez-vous où vont les fortunes dont les racines poussent dans les alcôves ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  292. Prenez garde de vous confesser à votre tour. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  293. Si vous êtes le frère de mon mari, je suis la maîtresse d'Alexandre. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  294. Vous l'avez été, marquise, et bien d'autres aussi. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  295. J'étais sûr que vous commenceriez par vos rêves ; il faudra cependant que vous en veniez quelque jour aux miens. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  296. Écoutez-moi, nous nous querellons assez mal à propos ; mais, en vérité, vous prenez tout au sérieux. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  297. Réconciliez-vous avec Alexandre, et puisque je vous ai blessée tout à l'heure en vous disant comment, je n'ai que faire de le répéter. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  298. Laissez-vous conduire ; dans un an, dans deux ans, vous me remercierez. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  299. Si j'étais sûr de vous, je vous dirais des choses que Dieu lui-même ne saura jamais. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  300. N'entendez-vous pas le bruit d'un cheval ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  301. Me connaissez-vous pour un homme qui a deux paroles ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  302. Allez au palais ce soir, ou vous êtes perdue. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  303. Mais enfin, que vous soyez ambitieux, que tous les moyens vous soient bons, je le conçois ; mais parlerez-vous plus clairement ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  304. Si vous pouvez me convaincre, faites-le, parlez-moi franchement. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  305. Vous ne désespérez pas de vous laisser convaincre, n'est-il pas vrai ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  306. Me prenez-vous pour un enfant, et croyez-vous qu'il suffise de me frotter les lèvres de miel pour me les desserrer ? (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  307. Le jour où, comme femme, vous aurez pris l'empire nécessaire, non pas sur l'esprit d'Alexandre duc de Florence, mais sur le coeur d'Alexandre, votre amant, je vous apprendrai le reste, et vous saurez ce que j'attends. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  308. Voulez-vous que je vous dise, moi, ce que vous n'osez pas me dire ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  309. Vous servez le pape, jusqu'à ce que l'empereur trouve que vous êtes meilleur valet que le pape lui-même. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  310. Vous espérez qu'un jour César vous devra bien réellement, bien complètement, l'esclavage de l'Italie, et ce jour-là, - oh ! (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  311. ce jour-là, n'est-il pas vrai, celui qui est le roi de la moitié du monde pourrait bien vous donner en récompense le chétif héritage des cieux. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  312. Pour gouverner Florence en gouvernant le duc, vous vous feriez femme tout à l'heure, si vous pouviez. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  313. Quand la pauvre Ricciarda Cibo aura fait faire deux ou trois coups d'Etat à Alexandre, on aura bientôt ajouté que Ricciarda Cibo mène le duc, mais qu'elle est menée par son beau-frère ; et, comme vous dites, qui sait jusqu'où les larmes des peuples devenues un océan, pourraient lancer votre barque ? (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  314. Allez ce soir chez le duc, ou vous êtes perdue. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  315. Que vous m'ayez compris bien ou mal, allez ce soir chez le duc. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  316. Par tout ce qu'il y a de sacré au monde, je lui raconte tout, si vous dites "non" encore une fois. (Acte 4, scène 4, LE CARDINAL)
  317. Laurent, pendant que vous étiez à Massa, je me suis livrée à Alexandre, je me suis livrée, sachant qui il était, et quel rôle misérable j'allais jouer. (Acte 4, scène 4, LA MARQUISE)
  318. Êtes-vous folle ? (Acte 4, scène 4, LE MARQUIS)
  319. vous voilà comme une statue. (Acte 4, scène 4, LE MARQUIS)
  320. Quand vous aurez placé ces fleurs sur la table, et celles-ci au pied du lit, vous ferez un bon feu, mais de manière à ce que cette nuit la flamme ne flambe pas, et que les charbons échauffent sans éclairer. (Acte 4, scène 5, LORENZO)
  321. Vous me donnerez la clef, et vous irez vous coucher. (Acte 4, scène 5, LORENZO)
  322. Nous ne pouvons-nous passer de vous ; sachez-le, les confédérés comptent sur votre nom. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  323. François Ier lui-même attend de vous un mouvement en faveur de la liberté. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  324. Il vous écrit comme au chef des républicains florentins ; voilà sa lettre. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  325. Ainsi vous perdez la cause des bannis, pour le plaisir de faire une phrase ? (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  326. Vous me forceriez a vous dire de certaines choses... (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  327. Venez avec nous, mon père, je vous en supplie. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  328. Lorsque j'allais chez les Pazzi, ne m'avez-vous pas dit : Emmène-moi ? (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  329. Vous n'aimez pas votre pays, ou sans cela vous profiteriez d'une occasion comme celle-ci. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  330. Laissez-vous fléchir. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  331. Vous serez cause de notre perte. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  332. Allez où il vous plaira, nous agirons sans vous cette fois. (Acte 4, scène 6, PIERRE)
  333. Que me voulez-vous ? (Acte 4, scène 7, ALAMANNO)
  334. Je viens vous avertir que le duc doit être tué cette nuit. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  335. Prenez vos mesures pour demain avec vos amis, si vous aimez la liberté. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  336. Je n'ai pas le temps ; préparez-vous à agir demain. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  337. Je viens vous dire que le duc sera tué cette nuit. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  338. Peu importe, agissez toujours, vous et vos amis. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  339. Je ne puis vous dire le nom de l'homme. (Acte 4, scène 7, LORENZO)
  340. Allez-y, vous ; vous vous y prendrez mieux. (Acte 4, scène 8, PIERRE)
  341. Ce qui fait bien pour la cause, ce sont vos femmes et vos enfants qui meurent de faim, entendez-vous ? (Acte 4, scène 8, PIERRE)
  342. Quels pourceaux êtes-vous ? (Acte 4, scène 8, PIERRE)
  343. Et qu'ils prennent garde qu'on ne me donne la main haute sur vous tous ! (Acte 4, scène 8, PIERRE)
  344. Si vous y tenez cependant ? (Acte 4, scène 9, LORENZO)
  345. - Entrez donc, chauffez-vous donc un peu. (Acte 4, scène 9, LORENZO)
  346. Faites-vous beau, la mariée est belle. (Acte 4, scène 9, LORENZO)
  347. Mais, je vous le dis à l'oreille, prenez garde à son petit couteaux. (Acte 4, scène 9, LORENZO)
  348. Vous voilà, cardinal ! (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  349. asseyez-vous donc, et prenez donc un verre. (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  350. Je vous dis que j'ai de bonnes raisons pour savoir que cela ne se peut pas. (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  351. Me faire croire est peut-être impossible ; je remplis mon devoir en vous avertissant. (Acte 4, scène 10, LE CARDINAL)
  352. Quand cela serait vrai, que voyez-vous d'effrayant à cela ? (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  353. Apprenez qu'il a dit ce soir à deux personnes de ma connaissance, publiquement, sur leur terrasse, qu'il vous tuerait cette nuit. (Acte 4, scène 10, LE CARDINAL)
  354. Est-ce que vous ne savez pas que Renzo est ordinairement gris au coucher du soleil ? (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  355. Altesse, défiez-vous de Lorenzo. (Acte 4, scène 10, SIRE MAURICE)
  356. Il a dit à trois de mes amis, ce soir, qu'il voulait vous tuer cette nuit. (Acte 4, scène 10, SIRE MAURICE)
  357. Et vous aussi, brave Maurice, vous croyez aux fables ? (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  358. Je vous croyais plus homme que cela. (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  359. Asseyez-vous donc, et trinquez avec le cardinal ; vous ne trouverez pas mauvais que j'aille à mes affaires. (Acte 4, scène 10, LE DUC)
  360. Dépêchons-nous ; votre belle est peut-être déjà au rendez-vous. (Acte 4, scène 10, LORENZO)
  361. Que dites-vous de cela, Cardinal ? (Acte 4, scène 10, SIRE MAURICE)
  362. Faire la cour à une femme qui vous répond « oui » lorsqu'on lui demande « oui ou non », cela m'a toujours paru très sot, et tout à fait digne d'un Français. (Acte 4, scène 11, LE DUC)
  363. Dormez-vous, seigneur ? (Acte 4, scène 11, LORENZO)
  364. Ne disiez-vous pas, sire Maurice, que vous l'avez vu hier soir ? (Acte 5, scène 1, VALORI)
  365. Je puis vous le dire à l'oreille, le duc est assassiné. (Acte 5, scène 1, GIOMO)
  366. Où l'avez-vous trouvé ? (Acte 5, scène 1, SIRE MAURICE)
  367. vous nous aviez dit : - dans la chambre de Lorenzo. (Acte 5, scène 1, GIOMO)
  368. Que voulez-vous ? (Acte 5, scène 1, GIOMO)
  369. Qu'en pensez-vous, messieurs ? (Acte 5, scène 1, PLUSIEURS SEIGNEURS)
  370. Oui, messieurs, vous pourrez entrer dans une heure ou deux. (Acte 5, scène 1, LE CARDINAL)
  371. Plaisantez-vous ? (Acte 5, scène 1, SIRE MAURICE)
  372. Pourquoi, en effet, ne prendriez-vous pas le cardinal, vous qui le laissez, au mépris de toutes les lois, se déclarer seul juge en cette affaire ? (Acte 5, scène 1, RUCCELLAI)
  373. Vous voulez dire par un oiseau, sans doute ; car un courrier commence par prendre le temps d'aller, avant d'avoir celui de revenir. (Acte 5, scène 1, RUCCELLAI)
  374. Messieurs, si vous m'en croyez voilà ce que nous ferons : nous élirons duc de Florence son fils Julien. (Acte 5, scène 1, CANIGIANI)
  375. Ne voyez-vous pas le personnage ? (Acte 5, scène 1, GUICCIARDINI)
  376. Il m'est ordonné de vous prier de mettre aux voix l'élection de Côme de Médicis, sous le titre provisoire de gouverneur de la république florentine. (Acte 5, scène 1, CORSI)
  377. Si vous disiez le plus diffus et le plus poli des princes, ce serait plus vrai. (Acte 5, scène 1, GUICCIARDINI)
  378. Nous nous passerons de vous. (Acte 5, scène 1, VETTORI)
  379. mon_Dieu ; Palla, vous êtes trop violent. (Acte 5, scène 1, GUICCIARDINI)
  380. J'ai soixante-deux ans passés ; ainsi vous ne pouvez pas me faire grand mal désormais. (Acte 5, scène 1, RUCCELLAI)
  381. Que voulez-vous ! (Acte 5, scène 1, VETTORI)
  382. Que diantre voulez-vous que j'explique ? (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  383. Croyez-vous que j'eusse une heure à perdre avec chacun d'eux ? (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  384. Je leur ai dit « préparez-vous » et j'ai fait mon coup. (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  385. Tant mieux pour vous. (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  386. vous pouvez faire un beau lit de mort au vieux Strozzi, si vous voulez. (Acte 5, scène 2, PHILIPPE)
  387. Pourquoi ouvrez-vous la fenêtre ? (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  388. Eh bien, Philippe, vous ne vouliez pas croire tout à l'heure que j'avais tué Alexandre ? (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  389. Vous voyez bien que je l'ai tué. (Acte 5, scène 2, LORENZO)
  390. Il avait vingt-six ans ; remarquez-vous cela ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  391. Saviez-vous ceci ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  392. Qu'en pensez-vous, père Mondella ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  393. Cela vous frappe-t-il à présent ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  394. Quel galimatias me faites-vous là, voisin ? (Acte 5, scène 5, L'ORFÈVRE)
  395. Vous êtes donc absolument incapable de calculer ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  396. Vous ne voyez pas ce qui résulte de ces combinaisons surnaturelles que j'ai l'honneur de vous expliquer ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  397. Vous ne le voyez pas ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  398. Est-ce possible, voisin, que vous ne le voyiez pas ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  399. Vous savez que je passe pour un homme sage et circonspect ; ne me faites point de tort, au nom de tous les saints ! (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  400. La chose est plus grave qu'on ne pense, je vous le dis comme à un ami. (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  401. Allez-vous promener ! (Acte 5, scène 5, L'ORFÈVRE)
  402. Mes ouvriers, voisin, les derniers de mes ouvriers, frappaient avec leurs instruments sur les tables, en voyant passer les Huit, et ils leur criaient : « Si vous ne savez ni ne pouvez agir, appelez-nous, qui agirons ». (Acte 5, scène 5, L'ORF?VRE)
  403. Il y en a qui voulaient, comme vous dites, mais il n'y en a pas qui aient agi. (Acte 5, scène 5, L'ORFÈVRE)
  404. Savez-vous ce qu'on dit, voisin ? (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  405. Attendez donc, voisin ; je vais avec vous. (Acte 5, scène 5, LE MARCHAND DE SOIERIES)
  406. Avouez-le, vous avez fait depuis peu un sonnet. (Acte 5, scène 5, DEUXIÈME PRÉCEPTEUR)
  407. Ce pauvre ébat de notre muse serait-il allé jusqu'à vous, qui êtes homme d'art si consciencieux, si large et si austère ? (Acte 5, scène 5, PREMIER PRÉCEPTEUR)
  408. Si vous aimez l'art, et si vous nous aimez, dites-nous, de grâce, votre sonnet. (Acte 5, scène 5, DEUXIÈME PRÉCEPTEUR)
  409. Vous serez peut-être étonné que moi, qui ai commencé par chanter la monarchie en quelque sorte, je semble cette fois chanter la république. (Acte 5, scène 5, PREMIER PRÉCEPTEUR)
  410. Vous êtes des empoisonneurs. (Acte 5, scène 5, LE PETIT STROZZI)
  411. Vous avez frappé trop fort, mon ami. (Acte 5, scène 5, DEUXIÈME PRÉCEPTEUR)
  412. Continuez, je vous en supplie. (Acte 5, scène 5, DEUXIÈME PRÉCEPTEUR)
  413. Vous n'aurez pas les boules ; retirez-vous. (Acte 5, scène 6, UN SOLDAT)
  414. Retirez-vous. (Acte 5, scène 6, LES SOLDATS)
  415. Je vous en supplie, mon ami, ne tentez pas la destinée. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  416. Vous allez et venez continuellement, comme si cette proclamation de mort n'existait pas. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  417. Votre gaieté est triste comme la nuit ; vous n'êtes pas changé, Lorenzo. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  418. Vous avez beaucoup fait, mais vous êtes jeune. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  419. Je suis plus vieux que le bisaïeul de Saturne ; je vous en prie, venez faire un tour de promenade. (Acte 5, scène 7, LORENZO)
  420. Vous avez des travers, mon ami. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  421. L'important est de sortir d'Italie ; vous n'avez point encore fini sur la terre. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  422. N'avez-vous pas été heureux autrement que par ce meurtre ? (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  423. Quand vous ne devriez faire désormais qu'un honnête homme, pourquoi voudriez-vous mourir ? (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  424. Je ne puis que vous répéter mes propres paroles : Philippe, j'ai été honnête. (Acte 5, scène 7, LORENZO)
  425. Sortons, je vous en prie. (Acte 5, scène 7, LORENZO)
  426. Attribuez cela à ce que vous voudrez. (Acte 5, scène 7, LORENZO)
  427. Prenez une épée, vous et un autre de vos camarades, et tenez-vous à une distance convenable du seigneur Lorenzo, de manière à pouvoir le secourir si on l'attaque. (Acte 5, scène 7, PHILIPPE)
  428. Ne voyez-vous pas tout ce monde ? (Acte 5, scène 7, PIPPO)
  429. Seigneur, vous êtes duc de Florence. (Acte 5, scène 8, LE CARDINAL CIBO)
  430. Avant de recevoir de mes mains la couronne que le Pape et César m'ont chargé de vous confier, il m'est ordonné de vous faire jurer quatre choses. (Acte 5, scène 8, LE CARDINAL CIBO)
  431. Je le jure à Dieu et à vous, Cardinal. (Acte 5, scène 8, COME)

FANTASIO (1888)

  1. Mes amis, je vous ai annoncé, il y a déjà longtemps, les fiançailles de ma chère Elsbeth avec le prince de Mantoue. (Acte 1, scène 1, LE ROI)
  2. Je vous annonce aujourd'hui l'arrivée de ce prince ; ce soir peut-être, demain au plus tard, il sera dans ce palais. (Acte 1, scène 1, LE ROI)
  3. Messieurs, je viens vous prier de vouloir bien aller plus loin, si vous ne voulez point être dérangés dans votre gaieté. (Acte 1, scène 2, L'OFFICIER)
  4. La princesse est dans ce moment sur la terrasse que vous voyez, et vous comprenez aisément qu'il n'est pas convenable que vos cris arrivent jusqu'à elle. (Acte 1, scène 2, L'OFFICIER)
  5. Vous verrez qu'il sortira un drôle en habit vert de tous les pavés de la ville, pour nous prier d'aller rire dans la lune. (Acte 1, scène 2, HARTMAN)
  6. Comme vous êtes un bel homme, vous l'avez dit. (Acte 1, scène 2, HARTMAN)
  7. Vous avez dit fantasque ? (Acte 1, scène 2, MARINONI)
  8. Je suis des vôtres, si vous êtes des miens ; restons un peu ici à parler de choses et d'autres, en regardant nos habits neufs. (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  9. Il y a une quantité de mouches grosses comme des hannetons qui vous piquent toute la nuit. (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  10. Braves gens, qui enterrez-vous là ? (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  11. Sa place est vacante, vous pouvez la prendre si vous voulez. (Acte 1, scène 2, LES PORTEURS)
  12. Brave homme, ouvrez-moi, si vous n'êtes pas sorti, vous, votre femme et vos petits chiens ! (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  13. N'êtes-vous pas tailleur de la cour ? (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  14. Pour vous servir. (Acte 1, scène 2, LE TAILLEUR)
  15. Est-ce vous qui habilliez Saint-Jean ? (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  16. Vous le connaissiez ? (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  17. Vous savez de quel côté était sa bosse, comment il frisait sa moustache, et quelle perruque il portait ? (Acte 1, scène 2, FANTASIO)
  18. Voilà, altesse, ce que vous demandez. (Acte 1, scène 3, MARINONI)
  19. Vous pensez donc, mon ami, que le caractère de la princesse, ma future épouse, vous est secrètement connu ? (Acte 1, scène 3, LE PRINCE)
  20. Lui qui ne parlait que de vous à dîner et à souper, tant que le jour durait. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  21. Ne savez-vous pas que le prince de Mantoue arrive aujourd'hui ? (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  22. Comme vous parlez tristement ! (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  23. Si le prince de Mantoue est tel que vous le dites, Dieu ne laissera pas cette affaire-là s'arranger, j'en suis sûre. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  24. Je suis sûre que si vous refusiez le prince, votre père ne vous forcerait pas. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  25. Vous êtes un vrai agneau_pascal. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  26. Vous l'aimiez beaucoup, mon enfant. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  27. Voilà des pages qui vont et viennent ; je crois que le prince ne va pas tarder à se montrer ; il faudrait retourner au palais pour vous habiller. (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  28. Seigneur, est-il possible que ce mariage se fasse, s'il vous déplaît ? (Acte 2, scène 1, LA GOUVERNANTE)
  29. Répondez-moi ; qui êtes-vous ? (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  30. Que faites-vous là, à cueillir ces fleurs ? (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  31. Qui êtes-vous pour venir parodier sous cette large perruque un homme que j'ai aimé ? (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  32. Êtes-vous écolier en bouffonnerie ? (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  33. Cela me paraît douteux, que vous cueilliez jamais cette fleur-là. (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  34. En sorte que vous voilà revêtu des dépouilles de Saint-Jean ? (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  35. Vous avez raison de parler de votre ombre ; tant que vous aurez ce costume, elle lui ressemblera toujours, je crois, plus que vous. (Acte 2, scène 1, ELSBETH)
  36. Quel métier vous entreprenez ! (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  37. Épouser un sot que vous n'avez jamais vu ! (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  38. ? N'avez-vous ni coeur ni tête, et ne feriez-vous pas mieux de vendre vos robes que votre corps ? (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  39. Comment appelez-vous cette fleur-là, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  40. Je ne dispute pas ; je vous dis que cette tulipe est une tulipe rouge, et cependant je conviens qu'elle est bleue. (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  41. Croyez-vous que ça sentît la rose dans le paradis de Moïse ? (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  42. La rose est fille de la civilisation ; c'est une marquise comme vous et moi. (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  43. Vous vous trompez de sens ; il y a une erreur de sens dans vos paroles. (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  44. Qui est-ce qui peut savoir si vous l'épouserez ? (Acte 2, scène 1, FANTASIO)
  45. Pardonnez-lui cette toilette de jardinière ; vous êtes ici chez un bourgeois qui en gouverne d'autres, et notre étiquette est aussi indulgente pour nous-mêmes que pour eux. (Acte 2, scène 1, LE ROI)
  46. Quel est donc cet aide de camp qui vous suit comme votre ombre ? (Acte 2, scène 1, LE ROI)
  47. Renvoyez-le, je vous en prie. (Acte 2, scène 1, LE ROI)
  48. Cet aide de camp est un imbécile, mon ami ; que pouvez-vous faire de cet homme-là ? (Acte 2, scène 1, LE ROI)
  49. Altesse, permettez à un fidèle serviteur de votre futur époux de vous offrir les félicitations sincères que son coeur humble et dévoué ne peut contenir en vous voyant. (Acte 2, scène 2, LE PRINCE)
  50. ils peuvent vous épouser, moi je ne le puis pas ; cela m'est tout à fait impossible ; je suis d'une naissance obscure ; je n'ai pour tout bien qu'un nom redoutable à l'ennemi ; un coeur pur et sans tache bat sous ce modeste uniforme ; je suis un pauvre soldat criblé de balles des pieds à la tête ; je n'ai pas un ducat ; je suis solitaire et exilé de ma terre natale comme de ma patrie céleste, c'est-à-dire du paradis de mes rêves ; je n'ai pas un coeur de femme à presser sur mon coeur ; je suis maudit et silencieux. (Acte 2, scène 2, LE PRINCE)
  51. Que me voulez-vous, mon cher monsieur ? (Acte 2, scène 2, ELSBETH)
  52. Êtes-vous fou, ou demandez-vous l'aumône ? (Acte 2, scène 2, ELSBETH)
  53. Je vous ai vue passer toute seule dans cette allée ; j'ai cru qu'il était de mon devoir de me jeter à vos pieds, et de vous offrir ma compagnie jusqu'à la poterne. (Acte 2, scène 2, LE PRINCE)
  54. Je vous suis obligée ; rendez-moi le service de me laisser tranquille. (Acte 2, scène 2, ELSBETH)
  55. Vous m'ordonnez de prendre votre nom et de me comporter en véritable prince de Mantoue. (Acte 2, scène 4, MARINONI)
  56. Vous aviez tort de vous mêler de nos affaires. (Acte 2, scène 4, MARINONI)
  57. Prétendez-vous qu'on vous respecte sous ce déguisement ? (Acte 2, scène 4, MARINONI)
  58. Ma fille, il faut répondre franchement à ce que je vous demande : Ce mariage vous déplaît-il ? (Acte 2, scène 5, LE ROI)
  59. C'est à vous, sire, de répondre vous-même. (Acte 2, scène 5, ELSBETH)
  60. Il me plaît, s'il vous plaît ; il me déplaît, s'il vous déplaît. (Acte 2, scène 5, ELSBETH)
  61. Je pense qu'il est prince de Mantoue, et que la guerre recommencera demain entre lui et vous, si je ne l'épouse pas. (Acte 2, scène 5, ELSBETH)
  62. Je compte vous offrir un présent de ma main. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  63. Je compte vous offrir un joli petit serin empaillé, qui chante comme un rossignol. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  64. Le gouverneur ou la gouvernante fait jouer le ressort, et vous voyez aussitôt les lèvres s'ouvrir avec le sourire le plus gracieux ; une charmante cascatelle de paroles mielleuses sort avec le plus doux murmure, et toutes les convenances_sociales, pareilles à des nymphes légères, se mettent aussitôt à dansoter sur la pointe du pied autour de la fontaine merveilleuse. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  65. Que vous importe ? (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  66. Vous êtes ceci, et moi cela. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  67. Vous êtes jeune, et moi je suis vieux ; belle, et je suis laid ; riche, et je suis pauvre. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  68. Vous voyez bien qu'il n'y a aucun rapport entre nous. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  69. Que vous importe que le hasard ait croisé sur sa grande route deux roues qui ne suivent pas la même ornière, et qui ne peuvent marquer sur la même poussière ? (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  70. Quand il serait vrai que votre mariage vous coûterait quelques larmes, et quand je l'aurais appris par hasard, qu'est-ce que je gagnerais à l'aller raconter ? (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  71. On ne me donnerait pas une pistole pour cela, et on ne vous mettrait pas au cabinet noir. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  72. Demain ou après-demain vous serez partie pour Mantoue avec votre robe de noce, et moi je serai encore sur ce tabouret avec mes vieilles chausses. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  73. Pourquoi voulez-vous que je vous en veuille ? (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  74. Je n'ai pas de raison pour désirer votre mort ; vous ne m'avez jamais prêté d'argent. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  75. Avez-vous le dessein de me comparer à un confident de tragédie, et craignez-vous que je ne suive votre ombre en déclamant ! (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  76. Ne me chassez pas, je vous en prie. (Acte 2, scène 5, FANTASIO)
  77. Savez-vous une chose terrible, ma chère Elsbeth ? (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  78. Le prince de Mantoue est un véritable Almaviva ; il est déguisé et caché parmi les aides de camp ; il a voulu sans doute chercher à vous voir et à vous connaître d'une manière féerique. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  79. Il est déguisé, le digne seigneur, il est déguisé, comme Lindor ; celui qu'on vous a présenté comme votre futur époux n'est qu'un aide de camp nommé Marinoni. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  80. Vous pouvez le lui demander à lui-même. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  81. Figurez-vous qu'il en tremblait lui-même, le pauvre homme, de ce qu'il me disait. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  82. Il ne m'a confié son secret que parce qu'il désire vous être agréable et qu'il savait que je vous préviendrais. (Acte 2, scène 5, LA GOUVERNANTE)
  83. Vous perdez tout par cette violence. (Acte 2, scène 6, MARINONI)
  84. Vous refusez la main de la princesse ? (Acte 2, scène 6, MARINONI)
  85. Elle vous a cependant lorgné d'une manière évidente pendant tout le dîner. (Acte 2, scène 6, MARINONI)
  86. Comme vous voilà émue sur la pointe de vos petits pieds ! (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)
  87. C'est vous, princesse ! (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  88. Si c'est la grâce du bouffon du roi que vous m'apportez si divinement, laissez-moi remettre ma bosse et ma perruque ; ce sera fait dans un instant. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  89. Prince, qu'il vous sied mal de nous tromper ainsi ! (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)
  90. Où en voyez-vous un ? (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  91. Je ne dissimule pas le moins du monde ; par quel hasard m'appelez-vous prince ? (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  92. Madame, je vous supplie de m'expliquer les paroles de cette honnête dame. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  93. Pourquoi le demander, lorsque c'est vous-même qui raillez ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  94. Qui êtes-vous, si vous n'êtes pas le prince de Mantoue ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  95. Et pourquoi êtes-vous déguisé ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  96. Que faites-vous ici ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  97. Madame, je vous supplie de me pardonner. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  98. Relevez-vous, homme, et sortez d'ici. (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  99. Je vous fais grâce d'une punition que vous mériteriez peut-être. (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  100. Qui vous a poussé à cette action ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  101. Vous ne pouvez le dire ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  102. Sortons, Elsbeth ; ne vous exposez pas à entendre des discours indignes de vous. (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)
  103. Cet homme est un voleur, ou un insolent qui va vous parler d'amour. (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)
  104. Je veux savoir la raison qui vous a fait prendre ce costume. (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  105. Je vous supplie, épargnez-moi. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  106. Parlez, ou je ferme cette porte sur vous pour dix ans. (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  107. Madame, je suis criblé de dettes ; mes créanciers ont obtenu un arrêt contre moi ; à l'heure où je vous parle, mes meubles sont vendus, et si je n'étais dans cette prison, je serais dans une autre. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  108. On a dû venir m'arrêter hier au soir ; ne sachant où passer la nuit, ni comment me soustraire aux poursuites des huissiers, j'ai imaginé de prendre ce costume et de venir me réfugier aux pieds du roi ; si vous me rendez la liberté, on va me prendre au collet ; mon oncle est un avare qui vit de pommes de terre et de radis, et qui me laisse mourir de faim dans tous les cabarets du royaume. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  109. Puisque vous voulez le savoir, je dois vingt mille écus. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  110. Flamel, où allez-vous donc ? (Acte 2, scène 7, LA GOUVERNANTE)
  111. Entendez-vous cela, monsieur Fantasio ? (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  112. vous avez fait manquer mon mariage. (Acte 2, scène 7, ELSBETH)
  113. Vous appelez cela un malheur, altesse ? (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  114. Aimeriez-vous mieux un mari qui prend fait et cause pour sa perruque ? (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  115. Nous irons faire un tour d'Italie, et si vous entrez jamais à Mantoue, ce sera comme une véritable reine, sans qu'il y ait besoin pour cela d'autres cierges que nos épées. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)
  116. Si vous trouvez que cela vaille vingt mille écus de vous avoir débarrassée du prince de Mantoue, donnez-les-moi, et ne payez pas mes dettes. (Acte 2, scène 7, FANTASIO)

BARBERINE (1890)

  1. Si cela ne dépendait que de ma volonté, toute ma pauvre maison serait bien à votre service ; - mais vous n'ignorez pas que cette hôtellerie est sur la route d'Albe-Royale, l'auguste séjour de nos Rois, où, depuis un temps immémorial, on les couronne et on les enterre. (Acte 1, scène 1, L'HÔTELIER)
  2. Vous allez faire la guerre ? (Acte 1, scène 1, L'HÔTELIER)
  3. Mon cher seigneur, vous ne voudriez pas être la cause de la ruine d'un pauvre homme. (Acte 1, scène 1, L'HÔTELIER)
  4. Depuis que nous sommes en guerre avec les Turcs, si vous saviez le monde qui passe par ici ! (Acte 1, scène 1, L'H?TELIER)
  5. Je vous prends à témoin, monsieur le chevalier. (Acte 1, scène 2, L'HÔTELIER)
  6. Seigneur, je vous salue. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  7. Vous allez à la cour du roi de Hongrie ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  8. Et vous vous plaignez, à ce que je vois, de trouver la route encombrée. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  9. Il ne m'appartient pas de faire mon propre éloge, mais pour peu que vous soyez instruit de ce qui se fait dans nos armées, mon nom doit vous être connu. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  10. Si donc vous n'êtes ici qu'en passant... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  11. Si le voisinage de mes hommes d'armes et la compagnie d'un vieux capitaine ne sont pas choses qui vous épouvantent, je vous offre de grand coeur une place à notre repas. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  12. Veuillez donc entrer, je vous prie. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  13. Vous n'avez pas mauvais goût, jeune homme. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  14. La connaissez-vous ? (Acte 1, scène 2, ROSEMBERG)
  15. Venez, venez, je vous conterai cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  16. Il faut donc vous quitter ici ! (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  17. Il faut donc vous laisser partir, et retourner dans ce vieux château, où je suis si seule à vous attendre ! (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  18. C'est à vous qu'il faut le demander. (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  19. Vous reviendrez bientôt, dites-vous ? (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  20. Mais ne l'êtes-vous pas vous-même ? (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  21. Mon cher seigneur, je vous demande une grâce. (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  22. Je vous prie d'abord de m'écouter, et en second lieu de me faire une grâce. (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  23. Ni moi non plus, je ne sais ce que tu as, et la grâce que vous me ferez, Ulric, c'est de le dire à votre femme. (Acte 1, scène 3, BARBERINE)
  24. Non, mon amour, mais vous êtes belle. (Acte 1, scène 3, ULRIC)
  25. Vous êtes recommandé à la reine ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  26. Ne doutez pas du succès, et vous en aurez. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  27. Permettez-moi de ne pas faire mon éloge ; vous comprenez que je fus forcé de les tuer tous les trois. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  28. Reçûtes-vous quelques blessures ? (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  29. M'approchant aussitôt de la jeune fille, je reconnus en elle une princesse qu'il m'est impossible de vous nommer. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  30. De quelles faveurs elle m'honora, je ne vous le dirai pas davantage. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  31. Je la reconduisis chez elle, et elle m'accorda un rendez-vous pour le lendemain ; mais le Roi son père l'ayant promise en mariage au Pacha de Caramanie, il était fort difficile que nous pussions nous voir en secret. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  32. Vous concevez quelle entreprise ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  33. Prêtez-moi, je vous prie, votre attention. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  34. Alors, tirant de mon sein une fiole et un poignard, j'ordonnai à cette femme de me suivre, dans le temps que les eunuques étaient tous à souper : Prenez ce breuvage, lui dis-je, et mêlez-le adroitement dans leur vin, sinon je vous poignarde tout à l'heure. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  35. Non, je le vois, rien ne peut vous résister ! (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  36. Cela est difficile ; cependant je vous ferai une confidence : tenez, si vous avez de l'argent, c'est le meilleur talisman que vous puissiez trouver. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  37. Si vous voulez d'abord plaire aux femmes, et c'est la première chose à faire, lorsqu'on veut faire quelque chose, observez avec elles le plus profond respect. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  38. Vous pouvez, il est vrai, si cela vous plaît, dire hautement aux autres hommes que de ces mêmes femmes vous n'en faites aucun cas, mais seulement d'une manière générale, et sans jamais médire d'une seule plutôt que du reste. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  39. Quand vous serez assis près d'une blonde pâle, sur le coin d'un sofa, et que vous la verrez s'appuyer mollement sur les coussins, tenez-vous à distance, jouez avec le coin de son écharpe, et dites-lui que vous avez un profond chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  40. Ainsi vous remplirez la première maxime : Voir, c'est savoir, - et vous passerez pour expérimenté. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  41. Continuez, de grâce ; je me sens tout autre, et je bénis en moi-même le hasard qui m'a fait vous rencontrer dans cette auberge. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  42. Quand une fois vous aurez bien prouvé aux femmes que vous vous moquez d'elles avec la plus grande politesse et un respect infini, attaquez les hommes. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  43. Je n'entends pas par là qu'il faille vous en prendre à eux ; tout au contraire, n'ayez jamais l'air de vous occuper ni de ce qu'ils disent, ni de ce qu'ils font. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  44. Faites-vous rare, on vous aimera, - c'est un proverbe des Turcs. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  45. Par là, vous gagnerez un grand avantage. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  46. À force de passer partout en silence et d'un air dégagé, on vous regardera quand vous passerez. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  47. Que cette idée ne vous vienne jamais de paraître douter de vous, car aussitôt tout le monde en doute. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  48. Eussiez-vous avancé par hasard la plus grande sottise du monde, n'en démordez pas pour un diable, et faites-vous plutôt assommer. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  49. Enfin, agissez-en ni plus ni moins que si le soleil et les étoiles vous appartenaient en bien propre, et que la fée Morgane vous eût tenu sur les fonts baptismaux. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  50. De cette façon, vous remplirez la seconde maxime : Vouloir, c'est pouvoir, - et vous passerez pour redoutable. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  51. Une fois agréé des femmes et admiré des hommes, seigneur Rosemberg, pensez à vous. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  52. Si vous levez le bras, que votre premier coup d'épée donne la mort, comme votre premier regard doit donner l'amour. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  53. Si la parole vous a fait aimer, si la pensée vous a fait craindre, que le geste n'en sache rien. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  54. Soyez alors vous-même. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  55. Que le monde disparaisse à vos yeux ; que l'étincelle de vie que vous avez reçue de Dieu, s'isole, et devienne un Dieu elle-même ; que votre volonté soit comme l'oeil du lynx, comme le museau de la fouine, comme la flèche du guerrier. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  56. Oubliez, quand vous agissez, qu'il y ait d'autres êtres sur la terre que vous et celui à qui vous avez affaire. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  57. Ainsi, après avoir coudoyé avec grâce la foule qui vous environne, lorsque vous serez arrivé au but et que vous aurez réussi, vous pourrez y rentrer avec la même aisance et vous promettre de nouveaux succès. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  58. C'est alors que vous recueillerez les fruits de la troisième maxime : Oser, c'est avoir, - et que vous serez réellement expérimenté, redoutable et puissant. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  59. Vous me faites penser à un certain soir que j'étais assis dans la garenne avec ma tante Béatrix. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  60. Je sentais justement ce que vous dites là ; il me semblait que le monde disparaissait, et que nous étions seuls sous le ciel. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  61. Vous me paraissez bien jeune encore, et vous cherchez fortune de bonne heure. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  62. En attendant, si cela vous convient, je puis vous faire un cadeau précieux, qui vous aidera singulièrement. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  63. C'est un trésor inestimable, et, parmi les récits qui y sont renfermés, vous en trouverez bon nombre dont je suis le héros. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  64. Je dois pourtant vous avouer que je n'en suis pas le propriétaire ; il appartient à un de mes amis, et je ne saurais vous le céder que vous n'en donniez dix sequins. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  65. Surtout après l'excellent déjeuner que vous m'avez offert si galamment. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  66. Pouvez-vous croire que j'oublie cette rencontre ? (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  67. Je n'y serais pas resté une heure si je ne vous avais trouvé. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  68. Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  69. Que Dieu vous protège, cher seigneur ! (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  70. Mes chevaux sont prêts, et je vous quitte. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  71. Si vous avez jamais affaire au Vaïvode, c'est mon proche parent, et je me souviendrai de vous. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  72. Je vous suis tout dévoué de même. (Acte 1, scène 4, ROSEMBERG)
  73. Nous parlerons de vous ce soir, avec le chancelier ; ayez patience, c'est moi qui vous recommande à lui. (Acte 2, scène 1, LA REINE)
  74. Le Roi vous recevra sous cet auspice. (Acte 2, scène 1, LA REINE)
  75. Puisque nos clairons vous ont réveillé dans votre château, et que du fond de votre solitude vous êtes venu trouver nos dangers, nous ne vous laisserons pas repentir d'avoir été brave et fidèle ; en voici pour gage notre royale main. (Acte 2, scène 1, LA REINE)
  76. Ne l'avez-vous pas entendu ? (Acte 2, scène 1, PREMIER COURTISAN)
  77. - Seigneur, nous vous saluons. (Acte 2, scène 1, DEUXIÈME COURTISAN)
  78. Qui vous amène dans ce jardin ? (Acte 2, scène 1, DEUXI?ME COURTISAN)
  79. Toutes ces figures nouvelles, ces yeux écarquillés qui vous dévisagent, cela m'étourdit à un point ! (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  80. Si vous voulez lui parler, attendez son passage. (Acte 2, scène 1, PREMIER COURTISAN)
  81. Vous venez sans doute pour les fêtes ? (Acte 2, scène 1, DEUXIÈME COURTISAN)
  82. Vous en parlez avec sévérité. (Acte 2, scène 1, DEUXIÈME COURTISAN)
  83. Seigneur, je suis le comte Ulric, gentilhomme bohémien, et je trouve un peu de légèreté dans vos paroles, qu'on peut pardonner à votre âge, mais que je vous conseille d'en retrancher. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  84. Être étourdi est un aussi grand défaut que d'être pauvre, permettez-moi de vous le dire, et que la leçon vous profite. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  85. Voilà un langage hautain, - et d'où sortez-vous donc vous-même, pour avoir le droit de le prendre ? (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  86. Nous croyons devoir intervenir ; songez que vous êtes chez la Reine. (Acte 2, scène 1, PREMIER COURTISAN)
  87. Ce seul mot vous en dit assez. (Acte 2, scène 1, PREMIER COURTISAN)
  88. C'est vrai, et je vous remercie de m'avoir averti à temps. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  89. Qu'il en soit ce que vous voudrez ; je n'ai rien à dire à cela. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  90. Vous venez de Bohême, seigneur ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  91. Vous devez connaître mon oncle, le baron d'Engelbreckt ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  92. Vous êtes parent de mon oncle Engelbreckt ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  93. Y a-t-il longtemps que vous êtes parti ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  94. Vous paraissez le dire à regret. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  95. Auriez-vous quelque sujet de regarder en arrière avec tristesse ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  96. Votre femme est jeune, puisque vous l'êtes, belle par conséquent. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  97. Et pourquoi cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  98. C'est donc un phénix que vous possédez. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  99. Est-ce de notre bon roi Mathias que vous tenez ce privilège qui vous distingue entre tous les maris ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  100. Je ne doute point que vous n'ayez raison, mais vous savez ce que disent les philosophes avec le poète latin : Quoi de plus léger qu'une plume ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  101. Je baise vos mains, seigneurs, je vous salue. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  102. Que Notre-Dame vous protège ! (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  103. À qui en avez-vous ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  104. Je baise vos mains, seigneurs, et je vous offre mes services, mes petits services pour l'amour de Dieu. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  105. Êtes-vous donc un mendiant ? (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  106. Expliquez-vous, et ne vous offensez pas de ce que je vous demande qui vous êtes. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  107. Nos jeunes garçons vous le diront. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  108. Bon, bon, vous y viendrez comme les autres ; on est utile en son temps et lieu, chacun dans sa petite sphère ; il ne faut pas mépriser les gens. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  109. Quelle estime ou quel mépris puis-je avoir pour vous, si vous ne voulez pas me dire qui vous êtes ? (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  110. Regardez-y ; qu'y voyez-vous ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  111. Vous qui parliez de votre femme, ce miroir est fait pour vous. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  112. Éloignez-vous, mon bon ami ; ni ce seigneur, ni moi, n'avons besoin de vos services. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  113. Seigneur Ulric ; puisque vous êtes mon allié, je veux faire cela pour vous. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  114. Éloignez-vous, vieillard, je vous en prie. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  115. Seigneur, en fixant vos yeux avec attention sur ce miroir, vous verrez un léger brouillard qui se dissipe peu à peu. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  116. Si l'attention redouble, une forme vague et incertaine commence bientôt à en sortir ; l'attention redoublant encore, la forme devient claire ; elle vous montre le portrait de la personne absente à laquelle vous avez pensé en prenant la glace. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  117. Si cette personne est une femme et qu'elle vous soit fidèle, la figure est blanche et presque pâle ; elle vous sourit faiblement. (Acte 2, scène 1, POLACCO)
  118. Maintenant, seigneur Ulric, si vous le voulez bien, il nous est facile de savoir qui a raison de vous ou de moi ? (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  119. Je vous ai déjà répondu ; je ne puis souffrir ces jongleries. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  120. vous avez entendu, comme moi, les explications de ce digne sorcier. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  121. Regardez-y vous-même, si bon vous semble. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  122. Oui, en vérité, à votre défaut j'y veux regarder et penser pour vous à votre chère comtesse, ne fûtce que pour voir apparaître, blanche ou jaune, sa charmante image. (Acte 2, scène 1, ROSEMBERG)
  123. C'est un conseil que je vous donne. (Acte 2, scène 1, ULRIC)
  124. Elle nous a ordonné de vous dire que votre présence y sera nécessaire. (Acte 2, scène 2, PREMIER COURTISAN)
  125. Je vous rends mille grâces, messieurs, et je suis tout aux ordres de Sa Majesté. (Acte 2, scène 2, ULRIC)
  126. Dites-moi, messieurs, ne sentez-vous pas quelque odeur singulière ? (Acte 2, scène 2, ROSEMBERG)
  127. Avez-vous donc juré de lasser ma patience ? (Acte 2, scène 2, ULRIC)
  128. Regardez vous-même, comte Ulric ; assurément ce n'est pas là du blanc. (Acte 2, scène 2, ROSEMBERG)
  129. Vous paraissez bien jeune, mon enfant. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  130. Quel motif a pu vous porter à médire d'une femme qui vous est inconnue ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  131. Chacun peut en effet avoir sur ce sujet l'opinion qu'il veut ; mais que vous en semble, messieurs ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  132. C'est une cause bien vaste à soutenir, et si j'y étais avocat, moi, votre reine en cheveux gris, mon enfant, je pourrais mettre dans la balance quelques paroles que vous ne savez pas. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  133. Qui vous a donc appris, si jeune, à mépriser votre nourrice ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  134. Vous qui sortez apparemment de l'école, est-ce là ce que vous avez lu dans les yeux bleus des jeunes filles qui puisaient de l'eau dans la fontaine de votre village ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  135. le premier mot que vous avez épelé sur les feuilles tremblantes d'une légende céleste, c'est le mépris ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  136. Vous l'avez à votre âge ? (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  137. Je suis donc plus jeune que vous, car vous me faites battre le coeur. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  138. Tenez, posez la main sur celui du comte Ulric ; je ne connais pas sa femme plus que vous, mais je suis femme, et je vois comment son épée lui tremble encore dans la main. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  139. Je vous gage mon anneau nuptial que sa femme lui est fidèle comme la vierge l'est à Dieu ! (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  140. Je suis trois fois plus riche que vous. (Acte 2, scène 3, ROSEMBERG)
  141. Je tiens, et il est trop tard pour vous dédire. (Acte 2, scène 3, ULRIC)
  142. Vous avez parié devant la reine, et puisque sa présence auguste m'a oblige de baisser l'épée, c'est elle que je prends pour témoin du duel honorable que je vous propose. (Acte 2, scène 3, ULRIC)
  143. De tout mon coeur, tout ce que vous voudrez. (Acte 2, scène 3, ULRIC)
  144. Allez, messieurs, que Dieu vous garde ! (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  145. Qu'appelez-vous franchement ? (Acte 3, scène 1, KALÉKAIRI)
  146. Pourquoi me donnez-vous cela ? (Acte 3, scène 1, KALÉKAIRI)
  147. Qu'allez-vous faire v.2 (Acte 3, scène 2, BARBERINE)
  148. Voyez-vous pas que la nuit est profonde, v.4 (Acte 3, scène 2, BARBERINE)
  149. Vous qui croyez qu'une amour délaissée v.7 (Acte 3, scène 2, BARBERINE)
  150. Seigneur, vous êtes le bienvenu. (Acte 3, scène , BARBERINE)
  151. Vous arrivez, m'a-t-on dit, de la cour. (Acte 3, scène , BARBERINE)
  152. Pour ce qu'il fait, cela semble facile à dire ; il suffit de vous regarder pour le supposer. (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  153. Qui peut vous avoir vue et vous oublier ? (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  154. Il pense à vous sans doute, comtesse, et tout éloigné qu'il est de vous, son sort est plus digne d'envie que de pitié, si, de votre côté, vous pensez à lui. (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  155. Je ne vous en lis pas plus ; nous ne sommes riches que de bonne volonté, mais nous vous recevrons le moins mal possible. (Acte 3, scène , BARBERINE)
  156. Je ne saurais voyager sans un cortège considérable, attendu ma naissance et ma fortune ; mais je ne veux pas vous embarrasser de ce train... (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  157. - Permettez que j'aille moi-même prévenir ma suite, et je reviens auprès de vous. (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  158. Il m'a demandé aussi si je vous aimais. (Acte 3, scène 4, KALÉKAIRI)
  159. Voyez-vous la petite lionne ! (Acte 3, scène 4, BARBERINE)
  160. Voyez-vous comme il réfléchit ? (Acte 3, scène 5, KALÉKAIRI)
  161. Excusez-moi, comtesse, d'être demeuré si longtemps loin de vous ; mes équipages sont considérables, et il faut mettre quelque ordre à cela. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  162. Rien n'est plus juste, et je vous prie de vouloir bien vous considérer comme parfaitement libre dans cette maison. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  163. Vous comprenez qu'un ami de mon mari ne saurait être un étranger pour nous. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  164. Vous me pénétrez de reconnaissance. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  165. À vous dire vrai, en venant chez vous, je ne craignais que d'être importun, et je courrais grand risque de le devenir si je laissais parler mon coeur. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  166. Soyez assuré, seigneur Rosemberg, que vous ne me gênez pas du tout ; car cette liberté que je vous offre m'est fort nécessaire à moi-même, et je vous la donne pour en user aussi. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  167. Une châtelaine est reine chez elle, et vous l'êtes deux fois, madame, par la noblesse et par la beauté. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  168. Cela ressemble à une fête, et vous recevez sans doute, à cette occasion, les hommages de vos vassaux. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  169. Ils doivent être heureux, puisqu'ils vous appartiennent. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  170. Vous êtes de la cour, et les beautés d'Albe Royale ne promènent pas dans l'herbe leurs souliers dorés. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  171. C'est vrai, madame, et ne trouvez-vous pas que cette vie toute de plaisir, de fêtes, d'enchantements et de magnificence, est une chose vraiment admirable ? (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  172. Ma tante Béatrix va aussi comme vous dans les champs. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  173. Tenez, vous en voyez la preuve. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  174. Vous cultivez ce vieux métier de nos grand'mères ? (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  175. vous plongez vos belles mains dans cette filasse ? (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  176. En êtes-vous bien sûr ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  177. Ne connaissez-vous pas cette ancienne maxime, que le travail est une prière ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  178. Croyez-moi, seigneur Rosemberg, ne dites pas de mal de nos quenouilles ; non pas même de nos aiguilles ; je vous le répète, ce sont nos armes. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  179. Il est vrai que vous autres hommes, vous en portez de plus glorieuses, mais celles-là ont aussi leur prix ; voici ma lance et mon épée. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  180. Mais vous permettrez, s'il vous plaît, armes pour armes, que je préfère les nôtres. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  181. Les combats vous plaisent, à ce que je vois ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  182. Le demandez-vous à un gentilhomme ? (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  183. Vous avez commencé bien jeune. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  184. Ce bruit de ferraille doit être assourdissant, et vous devez être là comme dans une prison. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  185. Vous êtes brave, à ce qu'il paraît. (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  186. Aimez-vous beaucoup votre tante ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  187. C'est sûrement quelque jeune fille que vous avez dessein d'épouser ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  188. Êtes-vous donc tant plus âgée que moi ? (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  189. Si vous saviez qui elle est ! (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  190. Si j'osais prononcer son nom devant vous... (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  191. - et puisque mon secret vient de m'échapper à demi, je vous le confierais tout entier, si vous me promettiez de ne pas m'en punir. (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  192. Vous en punir ? (Acte 3, scène 5, BARBERINE)
  193. Pour plus que vous ne pensez, madame, et si j'osais... (Acte 3, scène 5, ROSEMBERG)
  194. Je puis le dire à vous seule. (Acte 3, scène , KALÉKAIRI)
  195. Seigneur, à quoi songez-vous ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  196. N'étiez-vous pas en train de me faire une confidence ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  197. Et vous n'osez plus ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  198. Vous me disiez, je crois, que vous aviez de l'amour pour une femme qui est mariée à l'un de vos amis ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  199. Mais êtes-vous sûr que j'aie mal compris ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  200. Vous ne répondez pas ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  201. Si vous avez pénétré ma pensée... (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  202. Vous m'avez deviné. (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  203. Je ne saurais vous cacher plus longtemps un sentiment plus fort que ma raison, plus puissant même que mon respect pour vous. (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  204. Depuis le premier jour où je vous ai vue, j'erre autour de ce château, dans ces montagnes désertes !... (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  205. L'armée, la cour ne sont plus rien pour moi ; j'ai tout quitté dès que j'ai pu trouver un prétexte pour approcher de vous, ne fût-ce qu'un instant. (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  206. Je vous aime, je vous adore ! (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  207. voilà mon secret, madame ; avais-je tort de vous supplier de ne pas m'en punir ? (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  208. Vous aviez, dites-vous, la crainte d'être puni ; - n'aviez-vous pas celle de m'offenser ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  209. Non, quand je suis ainsi près de vous, quand ma main tremble en touchant la vôtre, quand vos yeux s'abaissent sur moi avec ce regard qui me transporte, non ! (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  210. Que vous me trouviez belle, et que vous me le disiez, cela ne me fâche pas beaucoup. (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  211. Que puis-je vous répondre ? (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  212. De quoi puis-je me souvenir près de vous ? (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  213. Si je consentais à vous écouter, ni l'amitié, ni la crainte de Dieu, ni la confiance d'un gentilhomme qui vous envoie auprès de moi, rien n'est capable de vous faire hésiter ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  214. Vous êtes si belle, Barberine ! (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  215. Je vous l'ai dit, tout cela ne me fâche pas. (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  216. Et moi, je mourrais plutôt que de cesser de vous parler d'amour. (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  217. Vous trahiriez de bon coeur un ami ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  218. Oui, pour vous plaire, pour un regard de vous. (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  219. vous me quittez ainsi ? (Acte 3, scène 7, ROSEMBERG)
  220. Que vous dirai-je ? (Acte 3, scène 7, BARBERINE)
  221. Je crois que vous êtes un grand enchanteur, car il est impossible de vous garder rancune. (Acte 3, scène 8, BARBERINE)
  222. Comment, Mademoiselle, vous n'avez pas faim ? (Acte 3, scène 8, ROSEMBERG)
  223. Ils vous ont placé une cloche tout au haut d'une grosse tour, et quand cette machine sonne, il faut que Kalékairi mange. (Acte 3, scène 8, KALÉKAIRI)
  224. N'est-ce pas là le plus piquant rendez-vous ?... (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  225. Seigneur Rosemberg, comme vous n'êtes venu ici que pour commettre un vol, le plus odieux et le plus digne de châtiment, le vol de l'honneur d'une femme, et comme il est juste que la pénitence soit proportionnée au crime, vous êtes emprisonné comme un voleur. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  226. Il ne vous sera fait aucun mal, et les gens de votre suite continueront à être bien traités. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  227. Si vous voulez boire et manger, vous n'avez d'autre moyen que de faire comme ces vieilles femmes que vous n'aimez pas, c'est-à-dire de filer. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  228. Vous avez là, comme vous savez, une quenouille et un fuseau, et vous pouvez avoir l'assurance que l'ordinaire de vos repas sera scrupuleusement augmenté ou diminué, selon la quantité de fil que vous filerez. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  229. Je prie qu'on m'ouvre, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  230. Le gardien, êtes-vous là ? (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  231. Ouvrez-moi, monsieur, je vous prie. (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  232. Il commence à se faire tard ; si vous voulez souper, il est temps de vous mettre à filer. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  233. La maîtresse dit, puisque vous ne filez pas, que vous vous passerez sans doute de souper, et elle croit que vous n'avez pas faim ; ainsi je vous souhaite une bonne nuit. (Acte 3, scène 9, KALÉKAIRI)
  234. Seigneur, avant de me coucher, je viens savoir si vous avez filé. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  235. Barberine, vous me le payerez ! (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  236. Seigneur, quand vous aurez filé, vous avertirez le soldat qui monte la garde à votre porte. (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  237. Ne vous en allez point, comtesse. (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  238. Que voulez-vous ? (Acte 3, scène 9, BARBERINE)
  239. Comment voulez-vous que je file ? (Acte 3, scène 9, ROSEMBERG)
  240. Maintenant je puis vous les rendre. (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  241. Non, il faut que vous y restiez. (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  242. - Pourquoi êtes-vous venu ? (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  243. - Kalékairi, quand elle a écrit, ne savait pas qu'on vous ferait filer. (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  244. Oui, pendant que vous criiez si fort. (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  245. Kalékairi avait écrit dès que vous lui aviez parlé. (Acte 3, scène 10, KAL?KAIRI)
  246. Seigneur, vous êtes libre. (Acte 3, scène 10, LA SENTINELLE)
  247. Vous avez bien tort, car ma maîtresse a dit qu'elle vous trouvait très gentil ; oui, et que vous ne pouviez manquer de plaire à beaucoup de dames à la cour, mais que pour cette maison, ce n'était pas l'endroit. (Acte 3, scène 10, KALÉKAIRI)
  248. Oui, Comtesse, nous avons voulu venir nous-même vous rendre visite. (Acte 3, scène , LA REINE)
  249. Notre pauvre maison, madame, n'est pas digne de vous recevoir. (Acte 3, scène , BARBERINE)
  250. Il est perdu, Madame, comme vous voyez. (Acte 3, scène , ROSEMBERG)
  251. Vous êtes guéri, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène , KALÉKAIRI)
  252. Que cela vous plaise ainsi, je le veux bien. (Acte 3, scène , LA REINE)
  253. Mais vous comprenez, comte Ulric, que si notre justice ordonne que le prix de votre gageure vous soit remis, notre pouvoir ne va pas si loin que de vous contraindre à l'accepter. (Acte 3, scène , LA REINE)
  254. Êtes-vous si généreuse ? (Acte 3, scène , LA REINE)
  255. Nous venons d'avoir au château la visite du jeune baron de Rosemberg, qui s'est dit votre ami et envoyé par vous. (Acte 3, scène , LA REINE)
  256. Bien qu'un secret de cette nature soit ordinairement gardé par une femme avec justice, je vous dirai toutefois qu'il m'a parlé d'amour. (Acte 3, scène , LA REINE)
  257. J'espère qu'à ma prière et recommandation vous n'en tirerez aucune vengeance, et que vous n'en concevrez aucune haine contre lui. (Acte 3, scène , LA REINE)
  258. Si vous avez occasion de voir son père à la cour, dites-lui qu'il n'en soit point inquiet. (Acte 3, scène , LA REINE)
  259. Vous trouverez extraordinaire que j'aie choisi pour lui cette occupation, mais, comme j'ai reconnu qu'avec de bonnes qualités il ne manquait que de réflexion, j'ai pensé que c'était pour le mieux de lui apprendre ce métier qui lui permettra de réfléchir à son aise, en même temps qu'il peut lui faire gagner sa vie. (Acte 3, scène , LA REINE)
  260. Vous savez que notre grand'salle est close de verrous fort solides ; je lui ai dit de m'y attendre, et je l'ai enfermé. (Acte 3, scène , LA REINE)
  261. Je vous salue, vous aime et vous embrasse. (Acte 3, scène , LA REINE)
  262. Si vous riez de cette lettre, seigneurs chevaliers, Dieu garde vos femmes de malencontre ! (Acte 3, scène , LA REINE)

ON NE SAURAIT PENSER À TOUT (1889)

  1. Quels paquets, monsieur, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  2. Monsieur, de la grande-duchesse ; c'est vous qui me dites qu'elle est accouchée. (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  3. L'hiver dernier, vous étiez absent, lors du mariage de monsieur son frère. (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  4. Il devait, comme vous pensez, faire les honneurs au repas de noces. (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  5. Il s'y étudie, monsieur, tout doucement, mais il n'aime pas qu'on le contrarie, et si vous m'en croyez... (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  6. Bonjour, Valberg ; que vous arrive-t-il ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  7. Je ferai maison nette un de ces jours ; je vous mettrai tous à la porte. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  8. Et vous, maraud, tout le premier. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  9. Pardon, mon cher oncle, vous venez donc de Paris ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  10. Vous voyez, mon neveu, que je suis exact, je suis arrivé à l'heure dite. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  11. Et vous, êtes-vous disposé à partir ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  12. Oui, je vous le jure, si j'éprouve un refus, je pars sur-le-champ, et vous ne me reverrez de la vie. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  13. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  14. Quelle froideur, quel mauvais accueil avez-vous à craindre, venant de la part du roi ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  15. Apparemment, puisque vous serez porteur d'une lettre autographe de Sa Majesté. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  16. Oubliez-vous que vous êtes chargé ?... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  17. L'avez-vous vue ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  18. Que dites-vous de cette affaire-là ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  19. Je sais bien ce que vous m'allez dire. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  20. Vous n'avez jamais pu la souffrir, vous vous êtes brouillé avec elle, vous lui avez fait un procès ; eh bien ! (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  21. Je vous le demande, qu'est-ce qu'on gagne à ces choses-là ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  22. On dit que c'est de la grande politique, moi je prétends qu'il n'en a point du tout, et vous verrez que la loi sera rejetée. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  23. De quoi venez-vous me parler ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  24. S'il en est ainsi, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  25. Parlez, monsieur, je vous écoute. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  26. Avez-vous lu ce que je vous ai mandé ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  27. Vous serez donc prêt... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  28. En doutez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  29. Je puis vous assurer, monsieur... (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
  30. Maintenant, Valberg, il faut que je vous quitte, pour retourner chez Monsieur_Duplessis, prendre les lettres de la cour. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  31. Je n'ai que deux mots à vous dire : songez, mon neveu, que notre voyage n'est point une mission ordinaire, et que, selon l'habileté que vous y déploierez, votre avenir peut en dépendre. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  32. Il faut donc que vous me promettiez de tenter sur vous-même un effort salutaire, de vaincre ces petites distractions, ces faiblesses d'esprit parfois si fâcheuses, afin de conduire sagement les choses. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  33. Pour cela, je vous le promets. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  34. Allons, vous me promettez donc de suivre en tout point mes conseils ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  35. Vous savez ce que c'est que ces messieurs de la cour. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  36. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  37. Je n'ai point de rapporteur ; que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  38. Si vous n'avez pas de rapporteur, il n'est pas temps de solliciter vos juges. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  39. Vous ne m'avez pas dit de voir ces messieurs de la Cour ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  40. Je vous parle de la cour de Saxe. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  41. Oui, oui, nous savons que vous êtes coiffé d'elle, et que le voisinage est cause que vous vous enterrez dans votre château. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  42. Mais il ne faut pas que cette inclination traverse nos plans, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  43. Quand je n'y songe pas, voyez-vous, je parais, comme cela, un peu insouciant ; mais quand je me mêle de choses graves, personne n'est plus attentif que moi. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  44. Ne m'arrêtez donc pas, je vous prie. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  45. Le mien, ne le savez-vous pas ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  46. Votre mariage, dites-vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  47. Oui, avec la Comtesse ; ne vous ai-je pas dit que je l'épousais ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  48. Cela me donne beaucoup d'affaires, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  49. Vous n'y pensez pas, mon ami. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  50. Vous ne voulez pas, je suppose, emmener la comtesse ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  51. Vous parlez là de bagatelles. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  52. Il n'est point dit, dans les lettres que j'ai, que vous emmèneriez une femme, et je ne sais si on le trouverait bon. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  53. Mais je m'en soucie beaucoup, moi qui vous parle ; et si vous insistez, je vous déclare... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  54. Monsieur, je vous croyais parti. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  55. Vous êtes amoureux de la comtesse. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  56. Vous venez de me le dire. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  57. Ne plaisantons point, je vous prie. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  58. Je ne puis parler pour vous à la comtesse ; elle me déteste, et je suis pressé. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  59. Voici ce que je vous propose. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  60. Vous avez là une excellente idée. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  61. C'est cela même ; vous fuyez une ingrate. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  62. Voilà qui est convenu ; je vous laisse. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  63. Quand vous lui parlez, elle semble vous écouter, et elle est à cent lieues de là. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  64. Je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  65. Oui, vous ferez bien, parce que ce mariage, le procès de la comtesse et cette ambassade, tout cela m'occupe beaucoup. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  66. vous en conviendrez bien. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  67. Je ne vous reconduis pas. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  68. Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  69. Vous badinez, Monsieur_le_Marquis. (Acte 1, scène 3, VICTOIRE)
  70. On a dit à Madame_la_Comtesse que vous étiez ici, et elle va venir. (Acte 1, scène 3, VICTOIRE)
  71. Mais, Monsieur, vous y êtes, chez elle. (Acte 1, scène 3, VICTOIRE)
  72. Vous avez raison... (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  73. - Monsieur_de_Valberg, je suis enchantée de vous voir... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  74. Vous avez été hier de la distraction la plus divertissante du monde... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  75. Je vous aime à la folie comme cela. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  76. Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  77. Ayez soin que Mademoiselle_Dufour m'en fasse un autre tout pareil, mais je dis tout de même, entendez-vous ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  78. Sans doute, vous trouvez toujours ce que je désire impossible, et puis vous viendrez dire que vous m'êtes bien attachée. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  79. Monsieur_de_Valberg, vous ne dites rien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  80. Mais vous ne m'écoutez pas, Madame. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  81. Ne parliez-vous pas des contraires ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  82. Je vous le dirai, moi, quand vous voudrez m'entendre. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  83. Je vous entends toujours avec plaisir. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  84. Aurez-vous du monde aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  85. Non, si vous voulez. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  86. Je vous suis obligé, parce que j'ai à vous parler très sérieusement. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  87. Elle raffole de vous, Monsieur_de_Valberg. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  88. Il y a des femmes comme cela, qui vous séduisent dès le premier moment qu'on les voit. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  89. Madame, Monsieur_de_Latour aussi, je vous prie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  90. Vous croyez ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  91. - Cependant ne vous éloignez pas... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  92. Vous faites des emplettes ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  93. Vous aimez beaucoup le monde, madame. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  94. Vous savez comme mon mari m'a rendue malheureuse pendant trois ans qu'il m'a tenue enfermée avec lui, dans une de ses terres. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  95. Je ne peux pas trop vous dire, je ne m'y connais pas. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  96. Connaissez-vous ce travail-là ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  97. On grimpe en rond autour d'un pilier, dans une tourelle qui vous suffoque, et l'on s'en va montant et tournant toujours, comme avec un tire-bouchon dans la tête, jusqu'à ce que le mal de mer vous prenne, et qu'on ferme les yeux pour ne pas tomber. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  98. C'est alors que votre cornac tire de sa poche une lorgnette pour vous faire admirer le pays. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  99. Vous êtes délicieux ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  100. Ne parliez-vous pas de lui ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  101. - Je vous trouve charmant comme cela. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  102. Qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  103. Vous voyez ce papier-là. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  104. C'est que si vous voulez vous remarier... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  105. Qu'est-ce que vous cherchez encore ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  106. Vous seriez la plus heureuse femme du monde avec moi. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  107. Avec vous ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  108. Qu'est-ce que vous cherchez donc là ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  109. J'en ai un recueil ; si vous voulez, je vous le prêterai. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  110. Vous êtes toujours le même. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  111. Cela ne réussit pas toujours, comme vous savez, avec les femmes. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  112. Est-ce que vous avez à vous plaindre des femmes ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  113. Si vous vouliez être la mienne !... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  114. Est-ce celle que vous cherchiez ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  115. Vous me l'aviez volée apparemment. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  116. Monsieur, Monsieur_le_Baron m'a dit de vous demander... (Acte 1, scène 6, GERMAIN)
  117. Si vous songiez à vos affaires. (Acte 1, scène 6, GERMAIN)
  118. Oui, et je vous ai apporté cette musique, afin d'avoir une raison d'entrer et afin de pouvoir vous dire en même temps qu'il faut une réponse sur-le-champ. (Acte 1, scène 6, GERMAIN)
  119. Ce n'est pas cela, Madame, ce n'est pas cela, vous vous trompez. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  120. Vous voyez bien que c'est écrit ainsi. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  121. On vous demande ? (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  122. Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  123. Ne venez-vous pas avec moi ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  124. Vous me donnerez votre avis. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  125. - C'est vous. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  126. Oui, mais ne vous l'ai-je pas dit ? (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  127. Que j'avais la plus grande envie de vous épouser. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  128. Mais à quoi donc pensez-vous ? (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  129. Que je vous ai parlé de mon voyage. (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  130. Non, c'est moi qui vous ai parlé du mien. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  131. Je vous demande pardon, je vous assure... (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
  132. Vous extravaguez ; venez voir mes étoffes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  133. Je vous donnerai mon volume de je ne sais plus qui, et vous trouverez la fin de notre romance. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  134. Je vous dis que c'est moi... (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  135. Mam_selle_Victoire, que dites-vous de cela ? (Acte 1, scène 8, GERMAIN)
  136. Vous savez que Monsieur aime Madame. (Acte 1, scène 8, GERMAIN)
  137. En êtes-vous sûre ? (Acte 1, scène 8, GERMAIN)
  138. Mais vous ne savez peut-être pas que nous allons en ambassade. (Acte 1, scène 8, GERMAIN)
  139. Vous venez d'apporter un papier ; n'est-ce pas cela qu'ils chantaient ? (Acte 1, scène 8, VICTOIRE)
  140. Qu'est-ce que vous écrivez là-dessus ? (Acte 1, scène 8, GERMAIN)
  141. Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 8, VICTOIRE)
  142. Vous n'aimez pas ce pou-de-soie rose ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  143. Vous voilà bien content. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  144. Avec votre livre en main, vous êtes bien sûr de votre mémoire. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  145. Vous y mettez une expression !... (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  146. Il n'est pas difficile, Madame, d'exprimer ce qu'on sent du fond du coeur, et ces vers ne semblent-ils pas faits tout exprès pour qu'on vous les dise ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  147. Vous vous divertissez, je crois. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  148. Non, je vous le jure sur mon âme, et par tout ce qu'il y a de plus sacré au monde, je... (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  149. Venez les chanter, je vous accompagnerai. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  150. Vous verrez que je me passerai de livre... (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  151. À quoi pensez-vous donc, madame ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  152. Vous ne l'aimez pas ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  153. Que c'est bien femme, ce que vous dites là ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  154. Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  155. Toujours du nouveau, - voilà ce qu'il vous faut, à vous autres. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  156. À vous autres ! (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  157. Vous êtes poli. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  158. Hors le moment présent, vous ne connaissez rien. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  159. Vous ne vous souciez plus des choses de la veille, et celles du lendemain, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  160. Je vous réponds bien que, si j'étais marié, ma femme n'aurait pas tant de fantaisies. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  161. Vous lui feriez porter une robe feuille-morte ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  162. À ce compte-là, vous resterez garçon. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  163. Parlez-vous sérieusement, Madame ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  164. Oui, je vous conseille de renoncer à trouver une victime de bonne volonté. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  165. Mais c'est ma mort que vous m'annoncez là ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  166. Je ne suis pas comme vous, moi, madame. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  167. Quelle mouche vous pique ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  168. Croyez-vous donc que je puisse rester au monde loin de vous, loin de tout ce qui m'est cher ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  169. Riez-en, madame, tant qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  170. Je sais bien que vous me direz qu'un voyage à la hâte est toujours fâcheux ; que, si j'ai mes projets, vous avez les vôtres ; que sais-je ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  171. - Vous trouverez cent raisons, cent obstacles,... mais en est-il un seul, en voit-on quand on aime ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  172. Est-ce votre procès qui vous retient ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  173. mais je vous ai dit qu'il était gagné. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  174. Ce n'est pas là ce qui vous occupe ; - non, madame, vous ne m'aimez pas. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  175. Je vous demande bien pardon ; mais quel galimatias me faites-vous là ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  176. Je ne dis que l'exacte vérité ; mais, puisque vous ne voulez pas l'entendre, je me retire. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  177. Savez-vous une chose, marquis ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  178. Quand vous prenez le chapeau du voisin, ou quand vous appelez le curé « mademoiselle », personne ne songe à s'en fâcher ; mais il ne faut pas que cela vous encourage jusqu'à perdre tout à fait le sens, et à parler, pour une robe feuille-morte, comme un homme qui va se noyer ; car vous comprenez que, dans ce cas-là, notre part à nous, qui vous voyons faire, ce n'est plus de la gaieté, c'est de la patience, et il n'est jamais bon d'avoir affaire à elle ; c'est l'ennemie mortelle des femmes. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  179. Cela veut dire que je vous importune. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  180. Raison de plus pour m'éloigner de vous. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  181. En vérité, vous perdez l'esprit. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  182. Vous ne soupez pas avec moi ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  183. Ma foi, faites ce que vous voudrez, vous êtes intolérable et incompréhensible. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  184. C'est vous, Comtesse ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  185. Madame, vous voyez bien que c'était moi, et non pas vous, qui avais parlé de ce voyage-là. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  186. Vous le demandez ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  187. Voilà deux heures que je me tue à vous le répéter. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  188. Vous aurez pris ma femme de chambre pour moi, car ces trois lignes sont de son écriture. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  189. Mais qu'allez-vous faire en Allemagne ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  190. Et quand partez-vous ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  191. Vous vouliez donc m'épouser en poste ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  192. Justement, je voulais vous emmener. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  193. Vous avez appelé, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, GERMAIN)
  194. Vous envoyez prendre votre malle ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  195. Oui, il faut faire nos paquets sur-le-champ, parce que, voyez-vous, quand on a une bonne idée, il faut s'y tenir ; je ne connais que cela. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  196. Êtes-vous bien_sûr que je sois douée de toutes les qualités requises pour faire convenablement votre ménage dans quelqu'un de ces grands châteaux que vous possédez en Espagne ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  197. Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  198. Vous vous moquez. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  199. Est-il donc besoin que je vous répète ce que sait tout le monde, qu'on voit en vous toutes les qualités, comme tous les talents et toutes les grâces ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  200. Mais vous oubliez que je suis coquette, paresseuse à faire pitié, et étourdie, surtout étourdie... (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  201. Si j'ai commis celle-là, Madame, ce sera la dernière de ma vie, et vous verrez si dans ce voyage... (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  202. Vous avez dit oui. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  203. Consentez donc, madame, et ce portrait que vous venez de faire, ce portrait ne sera plus le mien. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  204. Oui, s'il est ressemblant aujourd'hui, c'est grâce à vous, je le proteste. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  205. C'est le doute, la crainte, l'espérance, l'inquiétude où j'étais sans cesse, qui m'empêchaient de voir et d'entendre, de comprendre ce qui n'était pas vous. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  206. Ne me faites pas l'injure de croire que j'aurais perdu la raison si je vous avais moins aimée ; je l'avais laissée dans vos yeux ; il ne vous faut qu'un mot pour me la rendre. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  207. Ce que vous dites là me donne une idée plaisante, c'est qu'il pourrait se faire que, sans nous en douter, nous nous fussions volé notre raison l'un à l'autre. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  208. Vous êtes distrait, dites-vous, pour l'amour de moi ; peut-être suis-je étourdie par amitié pour vous. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  209. Puisque j'ai pris votre bon sens et vous le mien, si nous nous conduisions tous deux d'après nos conseils réciproques ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  210. Je ne demande pas mieux que de vous obéir (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  211. Par exemple, je suis paresseuse, vous me l'avez dit... (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  212. Vous me l'avez dit, et j'en conviens. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  213. Vous, au contraire, vous remuez toujours ; vous revenez de la chasse quand je me lève ; vous avez sans cesse les doigts tachés d'encre, et c'est pour moi un chagrin d'écrire. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  214. Pour la lecture, c'est tout de même ; vous dévorez jusqu'à des tragédies avec un appétit féroce, pendant que je dors à leur doux murmure. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  215. Dans le monde, vous ne savez que faire, à moins que ce ne soit, comme Monsieur_de_Brancas, d'accrocher votre perruque à un lustre ; vous ne dites mot, ou vous parlez tout seul, sans vous soucier de ce qui vous entoure ; moi, je l'avoue, j'aime la causerie, j'irais volontiers jusqu'au bavardage si tant de gens ne s'en mêlaient pas, et pendant que vous êtes dans un coin, boudant d'un air sauvage, le bruit m'amuse, m'entraîne, un bal m'éblouit. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  216. Trouvons un cadre où nous pourrions mettre, vous, votre feuille morte, moi, ma couleur de rose, nos qualités par-dessus nos défauts ; où nous serions, à tour de rôle, tantôt le chien, tantôt l'aveugle. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  217. Vous me ravissez, vous me transportez. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  218. Madame, si vous me jugiez digne de vous confier ma vie entière, je mourrais de joie à vos pieds. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  219. C'est donc vous, Mademoiselle_Victoire, qui vous êtes permis tantôt... (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  220. Je me fais une fête de vous voir chanter devant eux. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  221. Ils vous adoreront, ces braves gens. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  222. Vous voulez la prendre ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  223. Elle est cause que j'ai pu vous déplaire ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  224. Savez-vous ce qu'il faut faire ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  225. Êtes-vous fou, Valberg ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  226. Vous avez raison ; ma montre suffit. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
  227. Songez qu'il faut veiller sur vous, maintenant que vous voila diplomate. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  228. Madame, je vous demande pardon d'entrer ainsi à l'improviste sans en demander la permission ; mais une circonstance imprévue... (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  229. Vous me faites grand plaisir, Monsieur. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
  230. Il faut aussi que vous embrassiez madame. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  231. Vous devez comprendre mon bonheur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  232. M'abandonnez-vous ? (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  233. En Italie, madame, en Turquie, en Norvège, si vous voulez. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)

IL FAUT QU'UNE PORTE SOIT OUVERTE OU FERMÉE (1876)

  1. Il m'est impossible de prendre sur moi de me rappeler votre jour, et toutes les fois que j'ai envie de vous voir, cela ne manque jamais d'être un mardi. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  2. Est-ce que vous avez quelque chose à me dire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  3. Non ; mais, en le supposant, je ne le pourrais pas, car c'est un hasard que vous soyez seule, et vous allez avoir, d'ici à un quart d'heure, une cohue d'amis intimes qui me fera sauver, je vous en avertis. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  4. Je n'en ai que plus de tort de venir aujourd'hui, puisque vous me permettez de vous voir dans la semaine. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  5. Prenez votre parti et mettez-vous là. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  6. Si vous êtes de bonne humeur, vous parlerez ; sinon, chauffez-vous. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  7. Je ne compte pas sur grand monde aujourd'hui, vous regarderez défiler ma petite lanterne magique. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  8. Mais qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  9. Vous me semblez... (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  10. Ma foi, je vous l'avouerai ; avant d'entrer ici, je l'étais un peu. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  11. Vous fâcherez-vous si je vous le dis ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  12. Je vous en offre autant ; je m'ennuie à crier. C'est le temps qu'il fait, sans aucun doute. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  13. Où allez-vous ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  14. J'irai vous faire une petite visite. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  15. Je ne veux pas de vous ; vous êtes trop maussade. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  16. C'est bien vous, par exemple ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  17. Et, à propos, savez-vous ce qu'on dit ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  18. Vous appelez cela je_ne_sais_quoi ; vous êtes poli, c'est mon bonnet. Eh bien ! qu'est-ce qu'on dit de moi et de Monsieur_Camus ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  19. On dit que vous pensez à vous remarier, que Monsieur_Camus est millionnaire, et qu'il vient chez vous bien souvent. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  20. Et vous me dites cela au nez tout bonnement ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  21. Je vous le dis, parce qu'on en parle. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  22. Est-ce que je vous répète tout ce qu'on dit de vous aussi par le monde ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  23. Que peut-on dire, s'il vous plaît, qui ne puisse pas se répéter ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  24. Mais vous voyez bien que tout peut se répéter, puisque vous m'apprenez que je suis à la veille d'être annoncée madame Camus. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  25. Ce qu'on dit de vous est au moins aussi grave, car il paraît malheureusement que c'est vrai. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  26. Vous me feriez peur. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  27. Expliquez-vous, je vous en prie. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  28. Je vous en supplie, Marquise, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  29. Vous êtes la personne du monde dont l'opinion a le plus de prix pour moi. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  30. L'une des personnes, vous voulez dire. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  31. Vous allez faire une phrase. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  32. Si vous ne voyez rien, c'est qu'apparemment vous ne voulez rien voir. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  33. Vous riez de tout ; mais, sincèrement, serait-il possible que, depuis un an, vous voyant presque tous les jours, faite comme vous êtes, avec votre esprit, votre grâce et votre beauté... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  34. C'est bien pis qu'une phrase, c'est une déclaration que vous me faites là. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  35. C'est que je n'en veux pas ce matin. Je vous ai dit que j'allais au bal, je suis exposée à en entendre ce soir ; ma santé ne me permet pas ces choses-là deux fois par jour. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  36. En vérité, vous êtes décourageante, et je me réjouirai de bon coeur quand vous y serez prise à votre tour. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  37. Je vous jure qu'il y a des instants où je donnerais de grosses sommes pour avoir seulement un petit chagrin. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  38. Vous y viendrez. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  39. Je vous assure que je ne me défends pas. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  40. Vous ne voulez pas qu'on vous fasse la cour ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  41. Dites-moi un peu, vous qui avez le sens commun, qu'est-ce que signifie cette chose-là : faire la cour à une femme ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  42. Cela signifie que cette femme vous plaît, et qu'on est bien aise de le lui dire. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  43. À la bonne heure ; mais cette femme, cela lui plaît-il, à elle, de vous plaire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  44. Vous me trouvez jolie, je suppose, et cela vous amuse de m'en faire part. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  45. Est-ce une raison pour que je vous aime ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  46. La belle manière de se faire aimer que de venir se planter devant une femme avec un lorgnon, de la regarder des pieds à la tête, comme une poupée dans un étalage, et de lui dire bien agréablement : Madame, je vous trouve charmante ! (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  47. Croyez-vous que ce soit bien divertissant de passer sa vie au milieu d'un déluge de fadaises, et d'avoir du matin au soir les oreilles pleines de balivernes ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  48. Mais non, toujours : Vous êtes jolie, et puis : Vous êtes jolie, et encore jolie. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  49. Voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  50. Vous autres hommes à la mode, vous n'êtes que des confiseurs déguisés. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  51. Madame, vous êtes charmante, prenez-le comme vous voudrez. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  52. Attendez donc, j'avais à vous dire,... je ne sais plus ce que c'était... (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  53. Passez-vous par hasard du côté de Fossin, dans vos courses ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  54. Ce ne sera pas par hasard, Madame, si je puis vous être bon à quelque chose. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  55. Mon_Dieu, que vous m'ennuyez ! (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  56. C'est une bague que j'ai cassée ; je pourrais bien l'envoyer tout bonnement, mais c'est qu'il faut que je vous explique... (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  57. Tenez, voyez-vous, c'est le chaton. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  58. Il y a là une petite pointe, vous voyez bien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  59. Qu'avez-vous à rire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  60. Vous êtes un impertinent ; ce sont des cheveux de mon mari. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  61. À propos, avec tout cela, vous me devez une confidence. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  62. Fermez donc cette porte, vous me glacez. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  63. Mais vous me promettez de me répéter ce qu'on vous a dit de moi, n'est-ce pas, Marquise ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  64. L'un vous marche sur le pied, l'autre vous pousse le coude, pendant qu'un laquais tout poissé vous fourre une glace dans votre poche. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  65. Je vous demande un peu si c'est là... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  66. Voulez-vous rester ou sortir ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  67. Je vous répète que vous m'enrhumez. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  68. Puisque personne ne vient, qu'est-ce qui vous chasse ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  69. C'est que je me sens, malgré moi, de si mauvaise humeur, que je crains vraiment de vous excéder. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  70. Il faut décidément que je cesse de venir chez vous. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  71. Je ne sais pas, mais je vous ennuie, vous me le disiez vous-même tout à l'heure, et je le sens bien ; c'est très naturel. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  72. Si je vous ai dit que vous m'ennuyez ce matin, c'est que ce n'est pas une habitude. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  73. Sérieusement, vous me feriez de la peine ; j'ai beaucoup de plaisir à vous voir. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  74. Vous ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  75. Savez-vous ce que je vais faire ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  76. Quelle demoiselle, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  77. C'est donc là ce beau propos qu'on vous a tenu sur mon compte ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  78. Est-ce que vous niez ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  79. Il est fâcheux qu'on vous ait vu très distinctement au spectacle avec un certain chapeau rose à fleurs, comme il n'en fleurit qu'à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  80. Vous êtes dans les choeurs, mon voisin ; cela est connu de tout le monde. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  81. Vous y revenez ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  82. Voulez-vous bien vous taire, s'il vous plaît ! (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  83. Ce sont apparemment ces demoiselles qui vous apprennent ces jolies façons-là. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  84. Tenez, Marquise, je vous dis adieu. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  85. Vous me feriez dire quelque sottise. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  86. Non, mais, en vérité, vous êtes trop cruelle. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  87. C'est bien assez de défendre qu'on vous aime, sans m'accuser d'aimer ailleurs. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  88. Moi, je vous ai défendu de m'aimer ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  89. Certainement, - de vous en parler, du moins. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  90. Je vous le permets ; voyons votre éloquence. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  91. Si vous le disiez sérieusement... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  92. Que vous importe ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  93. Vous ne dites rien ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  94. Vous me menacez, je m'expose, et vous ne bougez pas ? Je m'attendais à vous voir au moins vous précipiter à mes pieds comme Rodrigue, ou Monsieur_Camus lui-même. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  95. Cela vous divertit donc beaucoup de vous moquer du pauvre monde ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  96. Et vous, cela vous surprend donc bien de ce qu'on ose vous braver en face ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  97. Si vous êtes brave, j'ai été hussard, moi, Madame, je suis bien aise de vous le dire, et il n'y a pas encore si longtemps. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  98. Voulez-vous que j'appelle ma femme de chambre ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  99. Je suppose qu'elle saura vous répondre. Vous me donnerez une représentation. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  100. Je ne vous en tiens pas quitte, au moins. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  101. On vous apporte un troisième bonnet, et je crains bien qu'il n'y ait un rhume dedans. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  102. Mais fermez donc la porte ; vous ne pouvez pas sortir de ce temps-là. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  103. Vous pouvez bien compter, par exemple, qu'avec cette grêle vous n'aurez personne. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  104. Non pas, puisque vous êtes venu. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  105. Vous qui faites profession de les haïr, on pourrait prendre les vôtres pour la vérité. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  106. Mais je vous le dis, et c'est très vrai. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  107. Vous me faites grand plaisir en venant me voir. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  108. Alors laissez-moi vous aimer. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  109. Mais je vous le dis aussi, je le veux bien ; cela ne me fâche pas le moins du monde. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  110. Alors laissez-moi vous en parler. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  111. Non, madame ; soyez convaincue qu'à défaut de coeur, j'ai assez de bon sens pour vous respecter. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  112. Vous êtes entré ici tout à l'heure sans savoir pourquoi, vous l'avez dit vous-même ; vous étiez ennuyé, vous ne saviez que faire, vous pouviez même passer pour assez grognon. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  113. Si vous aviez trouvé ici trois personnes, les premières venues, là, au coin de ce feu, vous parleriez, à l'heure qu'il est, littérature ou chemins de fer, après quoi vous iriez dîner. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  114. C'est donc parce que je me suis trouvée seule que vous vous croyez tout à coup obligé, oui, obligé, pour votre honneur, de me faire cette même cour, cette éternelle, insupportable cour, qui est une chose si inutile, si ridicule, si rebattue. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  115. Mais qu'est-ce que je vous ai donc fait ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  116. Qu'il arrive ici une visite, vous allez peut-être avoir de l'esprit ; mais je suis seule, vous voilà plus banal qu'un vieux couplet de vaudeville ; et vite, vous abordez votre thème, et si je voulais vous écouter, vous m'exhiberiez une déclaration, vous me réciteriez votre amour. Savez-vous de quoi les hommes ont l'air en pareil cas ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  117. De ces pauvres auteurs sifflés qui ont toujours un manuscrit dans leur poche, quelque tragédie inédite et injouable, et qui vous tirent cela pour vous en assommer, dès que vous êtes seul un quart d'heure avec eux. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  118. Ainsi, vous me dites que je ne vous déplais pas, je vous réponds que je vous aime, et puis c'est tout, à votre avis ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  119. Vous ne m'aimez pas plus que le Grand_Turc. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  120. Écoutez-moi un seul instant, et si vous ne me croyez pas sincère... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  121. Croyez-vous que je ne sache pas ce que vous pourriez me dire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  122. J'ai très bonne opinion de vos études ; mais, parce que vous avez de l'éducation, pensez-vous que je n'aie rien lu ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  123. Je vous demande si j'ai de la littérature, et si vous pourriez vous flatter de m'apprendre quelque chose de nouveau. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  124. Vous êtes bien blasée, Marquise. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  125. Oui, en vérité, vous êtes bien blasée. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  126. Vous le croyez ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  127. Vous vous figurez donc que c'est une science bien profonde que de vous savoir tous par coeur ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  128. Mais il n'y a pas besoin d'étudier pour apprendre ; il n'y a qu'à vous laisser faire. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  129. D'un autre côté, il n'est pas contestable que, dans ces tristes instants où vous tâchez de mentir pour essayer de plaire, vous vous ressemblez tous comme des capucins_de_cartes. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  130. Vous n'avez tous, comme on dit, qu'une chanson, en sorte que le seul fait d'entendre les mêmes phrases, la seule répétition des mêmes mots, des mêmes gestes apprêtés, des mêmes regards tendres, le spectacle seul de ces figures diverses qui peuvent être plus_ou_moins bien par elles-mêmes, mais qui prennent toutes, dans ces moments funestes, la même physionomie humblement conquérante, cela nous sauve par l'envie de rire, ou du moins par le simple ennui. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  131. Voilà mon histoire et ma science ; appelez-vous cela être blasée ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  132. Horriblement, si ce que vous dites est vrai ; et cela semble si peu naturel, que le doute pourrait être permis. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  133. Qu'est-ce que cela me fait que vous me croyiez ou non ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  134. À votre âge, vous méprisez l'amour ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  135. Les paroles d'un homme qui vous aime vous font l'effet d'un méchant roman ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  136. Ses regards, ses gestes, ses sentiments vous semblent une comédie ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  137. Vous vous piquez de dire vrai, et vous ne voyez que mensonge dans les autres ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  138. Mais d'où revenez-vous donc, Marquise ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  139. Qu'est-ce qui vous a donné ces maximes-là ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  140. Je vous le demande à vous-même, quelle expérience pouvez-vous avoir ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  141. Je vous avais prié de mettre une bûche au feu. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  142. Vous découragez un pauvre diable en lui disant : Je sais ce que vous allez me dire. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  143. Mais n'est-il pas en droit de vous répondre : Oui, madame, vous le savez peut-être ; et moi aussi, je sais ce qu'on dit quand on aime, mais je l'oublie en vous parlant ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  144. Vous parlez très bien ; à peu de chose près, c'est comme un livre. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  145. Oui, je parle, et je vous assure que, si vous êtes telle qu'il vous plaît de le paraître, je vous plains très sincèrement. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  146. À votre aise ; faites comme chez vous. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  147. Il n'y a rien là qui puisse vous blesser. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  148. Si vous avez le droit de nous attaquer, n'avons-nous pas raison de nous défendre ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  149. Quand vous nous comparez à des auteurs sifflés, quel reproche croyez-vous nous faire ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  150. Non, Madame ; mais ces fadaises, ces balivernes qui vous ennuient, ces compliments, ces déclarations, tout ce radotage, sont de très bonnes anciennes choses, convenues, si vous voulez, fatigantes, ridicules parfois, mais qui en accompagnent une autre, laquelle est toujours jeune. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  151. Vous vous embrouillez ; qu'est-ce qui est toujours vieux, et qu'est-ce qui est toujours jeune ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  152. Les formes usées, les redites, ces lambeaux de romans qui vous sortent du coeur on ne sait pas pourquoi, tout cet entourage, tout cet attirail, c'est un cortège de vieux chambellans, de vieux diplomates, de vieux ministres, c'est le caquet de l'antichambre d'un roi ; tout cela passe, mais ce roi-là ne meurt pas. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  153. Mais je vous dis, c'est toujours la même chose. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  154. Que voulez-vous donc qu'on invente ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  155. Il faut apparemment qu'on vous aime en hébreu. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  156. Cette Vénus qui est là sur votre pendule, c'est aussi toujours la même chose ; en est-elle moins belle, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  157. Si vous ressemblez à votre grand'mère, est-ce que vous en êtes moins jolie ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  158. Donnez-moi le coussin qui est près de vous. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  159. Vous n'êtes pas la première chez qui je les rencontre ; c'est une maladie qui court les salons. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  160. On se détourne, on bâille, comme vous en ce moment, on dit qu'on ne veut pas entendre parler d'amour. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  161. Alors, pourquoi mettez-vous de la dentelle ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  162. Je vous l'avais demandé pour mettre sous mes pieds. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  163. L'y voilà, et moi aussi ; et je vous ferai une déclaration, bon gré, mal gré, vieille comme les rues, et bête comme une oie ; car je suis furieux contre vous. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  164. Voulez-vous me faire la grâce de vous ôter de là, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  165. Non ; il faut d'abord que vous m'écoutiez. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  166. Vous ne voulez pas vous lever ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  167. Comme vous le disiez tout à l'heure, à moins que vous ne consentiez à m'entendre. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  168. J'ai bien l'honneur de vous saluer. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  169. Vous me rendrez fou, vous me désespérez. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  170. Cela vous passera au Café de Paris. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  171. Je conviendrai, tant que vous voudrez, que j'étais entré ici sans dessein ; je ne comptais que vous voir en passant, témoin cette porte que j'ai ouverte trois fois pour m'en aller. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  172. La conversation que nous venons d'avoir, vos railleries, votre froideur même, m'ont entraîné plus loin qu'il ne fallait peut-être ; mais ce n'est pas d'aujourd'hui seulement, c'est du premier jour où je vous ai vue, que je vous aime, que je vous adore... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  173. Je n'exagère pas en m'exprimant ainsi ;... oui, depuis plus d'un an, je vous adore, je ne songe... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  174. Marquise, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  175. Vous voilà debout ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  176. Oui, et je m'en vais pour ne plus jamais vous revoir. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  177. Venez ce soir au bal, je vous garde une valse. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  178. Jamais, jamais je ne vous reverrai ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  179. Qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  180. Je suis perdu, je vous aime comme un enfant. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  181. Je vous jure sur ce qu'il y a de plus sacré au monde... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  182. C'est moi qui sors, Madame ; restez, je vous en supplie. Ah ! je sens combien je vais souffrir ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  183. Mais, enfin, monsieur, qu'est-ce que vous me voulez ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  184. Car enfin vous m'impatientez. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  185. Vous imaginez-vous que je vais être votre maîtresse, et hériter de vos chapeaux roses ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  186. Je vous préviens qu'une pareille idée fait plus que me déplaire, elle me révolte. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  187. Vous, marquise ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  188. S'il était possible, ce serait ma vie entière que je mettrais à vos pieds ; ce serait mon nom, mes biens, mon honneur même que je voudrais vous confier. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  189. Moi, vous confondre un seul instant, je ne dis pas seulement avec ces créatures dont vous ne parlez que pour me chagriner, mais avec aucune femme au monde ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  190. L'avez-vous bien pu supposer ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  191. Me croyez-vous si dépourvu de sens ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  192. Mon étourderie ou ma déraison a-t-elle donc été si loin, que de vous faire douter de mon respect ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  193. Vous qui me disiez tantôt que vous aviez quelque plaisir à me voir, peut-être quelque amitié pour moi (n'est-il pas vrai, marquise ?), pouvez-vous penser qu'un homme ainsi distingué par vous, que vous avez pu trouver digne d'une si précieuse, d'une si douce indulgence, ne saurait pas ce que vous valez ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  194. Vous, ma maîtresse ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  195. Si vous m'aviez dit cela en arrivant, nous ne nous serions pas disputés. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  196. - Ainsi, vous voulez m'épouser ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  197. Mais certainement, j'en meurs d'envie, je n'ai jamais osé vous le dire, mais je ne pense pas à autre chose depuis un an ; je donnerais mon sang pour qu'il me fût permis d'avoir la plus légère espérance... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  198. Attendez donc, vous êtes plus riche que moi. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  199. Je ne crois pas, et qu'est-ce que cela vous fait ? Je vous en supplie, ne parlons pas de ces choses-là ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  200. Je vais vous dire deux proverbes : le premier, c'est qu'il n'y a rien de tel que de s'entendre. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  201. Ce que j'ai osé vous dire ne vous déplaît donc pas ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  202. Or, voilà trois quarts d'heure que celle-ci, grâce à vous, n'est ni l'un ni l'autre, et cette chambre est parfaitement gelée. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  203. Par conséquent aussi, vous allez me donner le bras pour aller dîner chez ma mère. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  204. Après cela, vous irez chez Fossin. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  205. Marquise, dites-vous ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  206. Dites donc, comte, qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
  207. Vous me comblez de joie !... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
  208. Comment vous exprimer... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)

À QUOI RÊVENT LES JEUNES FILLES (1833)

  1. Ouvrez-vous, jeunes fleurs. Si la mort vous enlève, v.77 (Acte 1, scène 1, LA VOIX)
  2. Et vous aurez vécu, si vous avez aimé. v.79 (Acte 1, scène 1, LA VOIX)
  3. Lequel de vous, marauds, m'a posé ma perruque ? v.84 (Acte 1, scène 2, IRUS)
  4. Vous mentez tous les deux. v.88 (Acte 1, scène 2, IRUS)
  5. Monsieur, vous ne sauriez mettre cette culotte. v.91 (Acte 1, scène 2, QUINOLA)
  6. Il faut vous mettre en vert. v.102 (Acte 1, scène 2, SPADILLE)
  7. Il faut vous mettre en gris. v.102 (Acte 1, scène 2, QUINOLA)
  8. Vous vous promènerez ensuite par la chambre, v.105 (Acte 1, scène 2, IRUS)
  9. Et vous, vous avez l'air, mon neveu, d'une bête. v.111 (Acte 1, scène 2, LAËRTE)
  10. N'êtes-vous pas honteux de vous poudrer la tête, v.112 (Acte 1, scène 2, LA?RTE)
  11. Vous ne voudriez pas, au prix de votre vie, v.116 (Acte 1, scène 2, IRUS)
  12. Allons, écoutez-moi. Vous trouverez à table v.119 (Acte 1, scène 2, LAËRTE)
  13. Tâchez, si vous trouvez ses manières communes, v.127 (Acte 1, scène 2, LA?RTE)
  14. Ne vous inondez pas de vos flacons damnés ; v.131 (Acte 1, scène 2, LA?RTE)
  15. Qu'on puisse vous parler sans se boucher le nez. v.132 (Acte 1, scène 2, LA?RTE)
  16. Non, de par tous les saints, non, je vous remercie. v.136 (Acte 1, scène 2, LAËRTE)
  17. La peste soit de vous ! - Qui diantre se soucie, v.137 (Acte 1, scène 2, LA?RTE)
  18. Qu'est-ce que ça vous fait ? C'est Silvio qu'il se nomme. v.140 (Acte 1, scène 2, LAËRTE)
  19. Vrai Dieu ! Monsieur_le_Duc, qu'entendez-vous par là ? v.147 (Acte 1, scène 2, IRUS)
  20. C'est bon, je le sais bien ; vous pouvez vous attendre v.149 (Acte 1, scène 2, LAËRTE)
  21. Quoi ! Vous sortez de table, et vous ne fumez pas ? v.188 (Acte 1, scène 3, IRUS)
  22. Ne sauriez-vous Irus, dîner sans vous griser ? v.192 (Acte 1, scène 3, LAËRTE)
  23. Je voudrais vous parler. v.198 (Acte 1, scène 4, FLORA)
  24. Mettez-le, s'il vous plaît, v.200 (Acte 1, scène 4, FLORA)
  25. Mais prenez garde à vous. - J'aperçois votre père ; v.206 (Acte 1, scène 4, FLORA)
  26. Allez vous enfermer dans votre appartement. v.207 (Acte 1, scène 4, FLORA)
  27. Vous lirez mieux, et plus commodément. v.208 (Acte 1, scène 4, FLORA)
  28. Bon, bon, laissez-les fuir ; vous leur plairez bien vite. v.211 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  29. N'avez-vous jamais fait la cour à quelques belles ? v.213 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  30. Quel moyen preniez-vous pour dompter les cruelles ? v.214 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  31. Ni deux coeurs faits de même, et moi, je vous promets v.233 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  32. Avez-vous jamais vu les courses d'Angleterre ? v.237 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  33. Faites ce qui vous plaît, le but est immobile. v.247 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  34. Écoutez donc alors ce qu'il vous faudra faire. v.259 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  35. Voilà, mon cher Silvio, ce que j'attends de vous, v.269 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  36. Connaissez-vous l'escrime ? v.270 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  37. Et pour le pistolet, vous tuez la poupée, v.271 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  38. N'est-ce pas ? C'est très bien ; vous tuerez mes valets. v.272 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  39. Ah ! Si vous compreniez ce que c'est qu'une lettre ! v.275 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  40. Voulez-vous, mon ami, savoir ce que vous êtes, v.286 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  41. Vous, à l'heure qu'il est ? - Vous êtes l'idéal, v.287 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  42. Vous êtes un Lara ; - j'ai signé votre nom. v.289 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  43. Le vieux duc vous prenait pour son gendre, - mais non, v.290 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  44. Non ! Vous tombez du ciel comme une tragédie ; v.291 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  45. Vous rossez mes valets ; vous forcez mes verrous ; v.292 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  46. Vous caressez le chien ; vous séduisez la fille ; v.293 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  47. Vous faites le malheur de toute la famille. v.294 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  48. Ah ! Jeune homme, avez-vous aussi votre idéal ? v.298 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  49. Attachez-vous du prix à des enfantillages ? v.302 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  50. Vous vous cuirasserez d'un large manteau noir. v.307 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  51. Or vous vous doutez bien, par cette double lettre, v.310 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  52. Que ce que vous vouliez, c'était un rendez-vous. v.311 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  53. Vous pénétrerez donc par la chère fenêtre. v.313 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  54. On vous introduira comme un conspirateur. v.314 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  55. Que ferez-vous alors, vous, double séducteur ? v.315 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  56. Vous entendrez des cris. - C'est alors que le père, v.316 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  57. Il vous provoquera, sa chandelle à la main. v.319 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  58. Vous la lui soufflerez du vent de votre épée. v.320 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  59. On ne saura jamais où vous serez passé, v.326 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  60. Savez-vous, puisqu'il faut enfin qu'on nous marie, v.330 (Acte 1, scène 4, SILVIO)
  61. Si je le trouve bon, qu'avez-vous à reprendre ? v.333 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  62. Eh ! Que m'importe à moi ! - Je n'ai que vous au monde v.336 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  63. Vous êtes assez mûr sous votre tête blonde v.338 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  64. Supposons que des deux vous vous fassiez aimer. v.341 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  65. Celle qui restera voudra vous pardonner. v.342 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  66. Dès que vous deviendrez le bourgeois respectable v.346 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  67. Je me confie à vous, - à vous, fils de mon frère, v.356 (Acte 1, scène 4, LA?RTE)
  68. Vous avez, Dieu me damne, encor changé d'habit. v.364 (Acte 1, scène 4, LAËRTE)
  69. Lorsque cette lueur, que vous voyez là-bas, v.366 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  70. Je vous l'ai dit, seigneur, cela ne me plaît pas. v.370 (Acte 2, scène 1, SILVIO)
  71. Croyez-vous cependant, mon cher, que la nature v.385 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  72. Figurez-vous, Silvio, que j'ai, la nuit dernière, v.389 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  73. Aussi, dans tout cela, cher duc, c'est vous que j'aime. v.393 (Acte 2, scène 1, SILVIO)
  74. Et j'espère pour vous, mon cher, que vous l'avez. v.400 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  75. Qu'on voit soir et matin courir les rendez-vous, v.405 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  76. Savent au bout du doigt ce qui vous manque, à vous. v.408 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  77. Vous avez dans le coeur, Silvio, ce qui leur manque. v.409 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  78. Si vous étiez comme eux, j'en serais désolé. v.412 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  79. Avez-vous jusqu'ici vécu sans passion ? v.416 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  80. En un mot... franchement, mon cher, êtes-vous vierge ? v.417 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  81. Que tout vous soit nouveau, quand la femme est nouvelle. v.425 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  82. Elle aura ses secrets, et vous aurez les vôtres. v.429 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  83. Restez longtemps enfants : vous vous en ferez d'autres. v.430 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  84. N'appréhendez-vous rien de ces étonnements ? v.434 (Acte 2, scène 1, SILVIO)
  85. Ah ! Silvio, je vous livre une fleur précieuse. v.437 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  86. Si vous saviez quel tort se font bien des maris, v.439 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  87. Si vous étiez ainsi, j'aimerais mieux Irus. v.444 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  88. Rappelez-vous ces mots, qui sont dans l'Hespérus : v.445 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  89. Vous êtes, mon enfant, plus blanc qu'une génisse ; v.450 (Acte 2, scène 1, LAËRTE)
  90. Vous vous en défiez, et c'est ce qui me plaît. v.452 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  91. Croyez-en un vieillard qui vous donne sa fille. v.453 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  92. Puisque je vous ai pris pour remplir ma famille, v.454 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  93. Fiez-vous à mon choix. - Je ne me trompe pas. v.455 (Acte 2, scène 1, LA?RTE)
  94. Êtes-vous là, seigneur Silvio ? v.519 (Acte 2, scène 2, FLORA)
  95. Vous avez donc reçu v.520 (Acte 2, scène 2, FLORA)
  96. Entrez dans cette chambre, ou vous êtes perdu. v.522 (Acte 2, scène 2, NINETTE)
  97. Par la mort-Dieu ! Monsieur, que faites-vous ici ? v.524 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  98. Ah ! Tant que vous voudrez, mais la mienne est la bonne. v.526 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  99. Je vous la laisse donc, en n'y répondant pas. v.527 (Acte 2, scène 3, SILVIO)
  100. Vous sortez d'une armoire. v.532 (Acte 2, scène 3, SILVIO)
  101. S'il faut vous le prouver pour vous y faire croire, v.533 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  102. Je ne suis pas le vôtre, et vous criez trop haut. v.535 (Acte 2, scène 3, SILVIO)
  103. Il faut donc vous apprendre à respecter les gens ? v.537 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  104. Je ne sais ni pourquoi, ni de quoi vous criez. v.540 (Acte 2, scène 3, SILVIO)
  105. Vive-Dieu ! Savez-vous que je n'en crains pas quatre ? v.542 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  106. Palsambleu ! Ventrebleu ! Je vous avalerais. v.543 (Acte 2, scène 3, IRUS)
  107. Si vous continuiez, je vous souffletterais. v.545 (Acte 2, scène 3, SILVIO)
  108. Je suis vraiment ravi que vous ne l'aimiez plus. v.553 (Acte 2, scène 3, LAËRTE)
  109. Quel roman lisiez-vous, Ninon, cette semaine ? v.554 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  110. Si vous y consentez, Irus peut m'épouser. v.559 (Acte 2, scène 3, NINETTE)
  111. Je n'ai, mes chers enfants, rien à vous refuser. v.560 (Acte 2, scène 3, LAËRTE)
  112. Vous m'avez offensé. - Cependant je vous aime, v.561 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  113. Enfermez-vous chez vous. - Ce soir, à la veillée, v.563 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  114. Vous trouverez en bas la famille assemblée. v.564 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  115. Comme vous ne pouvez l'épouser toutes deux, v.565 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  116. Allez, retirez-vous. v.568 (Acte 2, scène 3, LA?RTE)
  117. Vous avez entendu ? v.568 (Acte 2, scène 4, IRUS)
  118. Laquelle prendrez-vous ? v.570 (Acte 2, scène 4, SILVIO)
  119. Vous daignerez me dire, au moins, Monsieur le Comte, v.571 (Acte 2, scène 4, SILVIO)
  120. Ninette vous plaisait davantage, il me semble. v.574 (Acte 2, scène 4, SILVIO)
  121. Vous l'avez dit. Je crois que je la préférais. v.575 (Acte 2, scène 4, IRUS)
  122. Je vous ai dit, Monsieur, que je réfléchirais. v.577 (Acte 2, scène 4, IRUS)
  123. Que diantre faites-vous dans ce sot équipage, v.601 (Acte 2, scène 5, LAËRTE)
  124. Il était bien matin, Irus, pour vous griser. v.603 (Acte 2, scène 5, LAËRTE)
  125. Regardez mon chapeau, vous y verrez sa balle. v.604 (Acte 2, scène 5, IRUS)
  126. Alors votre chapeau se meurt, mais non pas vous. v.605 (Acte 2, scène 5, LAËRTE)
  127. Mes filles aiment mieux épouser Dieu que vous. v.615 (Acte 2, scène 5, LAËRTE)
  128. Levez-vous, mes enfants ; - je suis ravi, du reste, v.616 (Acte 2, scène 5, LA?RTE)
  129. De voir que vous aimez Silvio toutes les deux. v.617 (Acte 2, scène 5, LA?RTE)
  130. Et vous, mon cher garçon, allez changer de veste. v.619 (Acte 2, scène 5, LA?RTE)
  131. Taisez-vous ; - j'ai promis de ne pas vous aimer. v.625 (Acte 2, scène 6, NINON)
  132. Le vôtre de si près, comme vous, lui ressemble. v.630 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  133. Et je tremblais ; - je suis un enfant comme vous. v.632 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  134. Je vous écouterais de toutes mes oreilles, v.634 (Acte 2, scène 6, NINON)
  135. Si vous ne mentiez pas avec ces mots si doux. v.635 (Acte 2, scène 6, NINON)
  136. Je vous aime, Ninon, je vous aime à genoux. v.636 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  137. Mais comment voulez-vous, Silvio, que je vous croie ? v.640 (Acte 2, scène 6, NINON)
  138. Vous ne répondez rien. v.641 (Acte 2, scène 6, NINON)
  139. Je vous aime, Ninon. v.641 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  140. Quand vous chantiez hier de cette voix si tendre, v.643 (Acte 2, scène 6, NINON)
  141. Vous saviez bien mon nom, je l'ai bien entendu. v.644 (Acte 2, scène 6, NINON)
  142. Aviez-vous oublié d'y mettre aussi l'adresse ? v.646 (Acte 2, scène 6, NINON)
  143. Je vous aime, Ninon, comme voilà mon coeur. v.649 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  144. Je vous trompais hier, vous m'aimiez cependant. v.652 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  145. Que voulez-vous qu'on dise à des raisons pareilles ? v.653 (Acte 2, scène 6, NINON)
  146. Le bonheur vient de vous, comme il vous vient du ciel. v.667 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  147. Ne vous détournez pas ; laissez-moi vos beaux yeux. v.670 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  148. Laissez-moi rester là près de vous, en silence, v.672 (Acte 2, scène 6, SILVIO)
  149. Taisez-vous ; - j'ai promis de ne pas vous aimer. v.675 (Acte 2, scène 6, NINON)
  150. Vous ait donné le droit d'oublier vos enfants. v.691 (Acte 2, scène 7, NINETTE)
  151. Vous viendrez, n'est-ce pas, dîner de temps en temps ? v.692 (Acte 2, scène 7, LAËRTE)
  152. Nous vous demanderons un éternel silence. v.693 (Acte 2, scène 7, NINETTE)
  153. Si notre séducteur vous brave et vous offense, v.694 (Acte 2, scène 7, NINETTE)
  154. Et vous, mon cher Irus, ne baissez point la tête ; v.703 (Acte 2, scène 7, LAËRTE)
  155. Soyez heureux aussi ; - votre habit vous va bien. v.704 (Acte 2, scène 7, LA?RTE)

UN CAPRICE (1889)

  1. C'est insupportable ; qu'on y retourne ; dépêchez-vous. (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  2. Je ne sais ; il me semble que je n'aurais pas travaillé de si bon coeur devant lui ; cela aurait eu l'air de lui dire : Voyez comme je pense à vous ; cela ressemblerait à un reproche ; tandis qu'en lui montrant mon petit travail fini, ce sera lui qui se dira que j'ai pensé à lui. (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  3. Nous allons donc, ma chère petite bourse, vous faire votre dernière toilette. (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  4. Voyons si vous serez coquette avec ces glands-là ? (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  5. Comment serez-vous reçue maintenant ? (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  6. Direz-vous tout le plaisir qu'on a eu à vous faire, tout le soin qu'on a pris de votre petite personne ? (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  7. On ne s'attend pas à vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  8. On n'a voulu vous montrer que dans tous vos atours. (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  9. Aurez-vous un baiser pour votre peine ? (Acte 1, scène 1, MATHILDE)
  10. Bonsoir, ma chère ; est-ce que je vous dérange ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  11. Vous avez l'air troublé, préoccupé. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  12. J'oublie toujours, quand j'entre chez vous, que je suis votre mari, et je pousse la porte trop vite. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  13. Il y a là un peu de méchanceté ; mais, comme il y a aussi un peu d'amour, je ne vous en embrasserai pas moins. (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  14. Qu'est-ce que vous croyez donc être, Monsieur, quand vous oubliez que vous êtes mon mari ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  15. Vous espériez ?... (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  16. Vous ne pensez pas à moi en vous mirant dans cette glace. (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  17. Je vous jure bien que c'est une corvée, et que je m'y traîne sans savoir pourquoi. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  18. Restez, je vous en supplie. Nous serons seuls, et je vous dirai... (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  19. J'ai une petite surprise à vous faire. (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  20. Vous savez, ma chère, que je vous laisse libre et que vous sortez quand il vous plaît. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  21. Vous trouverez juste que ce soit réciproque. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  22. Quelle surprise me destinez-vous ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  23. Avez-vous là ces valses de Strauss ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  24. Prêtez-les-moi, si vous n'en faites rien. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  25. Les voilà ; les voulez-vous maintenant ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  26. Mais, oui, si cela ne vous gêne pas. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  27. Je ne vous en priverai pas longtemps. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  28. Ne parlez-vous pas de Madame_de_Blainville ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  29. Qu'est-ce que vous dites de Madame_de_Blainville ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  30. Et pourquoi pensiez-vous cela ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  31. Oui, et moi aussi ; et vous aussi, je crois ? Il y en a une surtout ; comment est-ce donc ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  32. C'est charmant, divin, et vous la jouez comme un ange, ou, pour mieux dire, comme une vraie valseuse. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  33. Vous y tenez, à ce qu'il paraît. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  34. Et vous auriez raison, Madame. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  35. Comptez-vous jouer ce soir, mon ami ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  36. Ma chère, quelle idée avez-vous ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  37. Avez-vous de l'or dans vos poches ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  38. Est-ce que vous en voulez ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  39. Que voulez-vous que j'en fasse ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  40. Vous mentez, monsieur ; il n'y a pas longtemps que je me suis aperçue que vous les aviez ouverts, et vous me laissez beaucoup trop riche. (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  41. Je sais quel usage vous faites de votre fortune, et je vous demande de me permettre de faire la charité par vos mains. (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  42. Qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 2, CHAVIGNY)
  43. Voyons ; voulez-vous me la montrer ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  44. Qui est-ce qui vous l'a donnée ? (Acte 1, scène 2, MATHILDE)
  45. Venez, madame, venez, je vous en prie ; on n'arrive pas plus à propos. (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  46. Figurez-vous que je lui montre cette bourse... (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  47. Je lui montre cette bourse ; elle la regarde, la tâte, la retourne, et, en me la rendant, savez-vous ce qu'elle me dit ? (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  48. Imaginez-vous qu'on le demande ? (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  49. C'est parfait. Bonsoir, chère Mathilde ; venez-vous ce soir à l'ambassade ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  50. Mais vous ne riez pas de mon histoire ? (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  51. Vraiment vous ne bougez pas ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  52. À quoi la reconnaissez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, CHAVIGNY)
  53. Je l'ai vue traîner pendant des siècles ; on a mis sept ans à la faire, et vous jugez si pendant ce temps-là elle a changé de destination. Elle a appartenu en idée à trois personnes de ma connaissance. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  54. C'est un trésor que vous avez là, monsieur de Chavigny ; c'est un vrai héritage que vous avez fait. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L?RY)
  55. Je ne viens qu'en passant, vous voyez, je suis en grand uniforme ; il faut arriver de bonne heure dans ce pays-là ; c'est une cohue à se casser le cou. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  56. Pourquoi donc n'y venez-vous pas ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE L?RY)
  57. Laissez donc, vous avez tout le temps. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  58. Je vous coiffe, je vous pose deux brins de fleurettes, et je vous enlève dans ma voiture. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L?RY)
  59. Vous aimez le bleu, à ce qu'il paraît. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  60. Écoutez, savez-vous ce que je vais faire ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE L?RY)
  61. Que vous êtes gentille, chère Ernestine ! (Acte 1, scène 3, MATHILDE)
  62. Allez me faire un tour de valse, et revenez à onze heures, si vous y pensez ; nous causerons seules au coin du feu, puisque Monsieur_de_Chavigny nous abandonne. (Acte 1, scène 3, MATHILDE)
  63. C'est convenu, je vous quitte. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  64. À propos, vous savez mes malheurs ; j'ai été volée comme dans un bois. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L?RY)
  65. Qu'est-ce que vous voulez dire ? (Acte 1, scène 3, MATHILDE)
  66. Si vous les aviez vues, c'est à en pleurer ; il y en avait une perse et une puce ; on ne fera jamais rien de pareil. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  67. Je vous plains bien sincèrement. (Acte 1, scène 3, MATHILDE)
  68. On vous les a donc confisquées ? · (Acte 1, scène 3, MATHILDE)
  69. Si vous me reconduisez, je ne reviens pas. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LÉRY)
  70. Vous choisissez bien vos amies ! (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  71. C'est vous qui avez voulu qu'elle montât. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  72. Je parierais que vous croyez que c'est madame de Blainville qui a fait ma bourse. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  73. Non, puisque vous me dites le contraire. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  74. Je suis sûr que vous le croyez. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  75. Et pourquoi en êtes-vous sûr ? (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  76. Mon_Dieu, si ; et j'aimerais tout autant vous voir franche là-dessus que dissimulée. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  77. Mais, si je ne le crois pas, je ne puis feindre de le croire pour vous paraître sincère. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  78. Je vous dis que vous le croyez ; c'est écrit sur votre visage. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  79. S'il faut le dire pour vous satisfaire, eh bien ! (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  80. Vous le croyez ? (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  81. Aucun, et par cette raison je ne vois pas pourquoi vous le nieriez. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  82. Qu'appelez-vous ainsi ? (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  83. Je ne vois là rien que de très simple : on me fait une bourse, et je la porte ; vous me demandez qui, et je vous le dis. Rien ne ressemble moins à une querelle. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  84. Et si je vous demandais cette bourse, m'en feriez-vous le sacrifice ? (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  85. Peut-être ; à quoi vous servirait-elle ? (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  86. Il n'importe ; je vous la demande. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  87. Je veux savoir ce que vous en feriez. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  88. Vous porteriez une bourse faite par madame de Blainville ? (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  89. Vous la portez bien. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  90. Vous voilà donc enfin sincère. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  91. Très sincèrement aussi, je la garderai, si vous le permettez. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  92. Vous en êtes libre, assurément ; mais je vous avoue qu'il m'est cruel de penser que tout le monde sait qui vous l'a faite, et que vous allez la montrer partout. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  93. Écoutez-moi, je vous en prie, et laissez-moi votre main dans les miennes. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  94. M'aimez-vous, Henri ? (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  95. Je vous aime, et je vous écoute. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  96. Je vous jure que je ne suis pas jalouse ; mais si vous me donnez cette bourse de bonne amitié, je vous remercierai de tout mon coeur. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  97. C'est un petit échange que je vous propose, et je crois, j'espère du moins, que vous ne trouverez pas que vous y perdez. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  98. Je vais vous le dire, si vous y tenez ; mais, si vous me donniez la bourse auparavant, sur parole, vous me rendriez bien heureuse. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  99. Voyons, Henri, je vous en prie. (Acte 1, scène 4, MATHILDE)
  100. Levez-vous, Mathilde, je vous en conjure à mon tour ; vous savez que je n'aime pas ces manières-là. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  101. C'est trop insister sur un enfantillage ; si vous l'exigiez sérieusement, je jetterais cette bourse au feu moi-même, et je n'aurais que faire d'échange pour cela. Allons, levez-vous, et n'en parlons plus. (Acte 1, scène 4, CHAVIGNY)
  102. Vous avez bien dit, Monsieur_le_Comte, j'insiste sur un enfantillage, mais il m'était doux d'y insister ; et vous, si fier ou si infidèle, il ne vous eût pas coûté beaucoup de vous prêter à cet enfantillage. (Acte 1, scène 5, MATHILDE)
  103. Il vous aime, Madame_de_Blainville ! (Acte 1, scène 5, MATHILDE)
  104. Rebonsoir, chère ; pas de domestiques chez vous ; je cours partout pour trouver quelqu'un. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  105. Débarrassez-vous de vos fourrures. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  106. Aimez-vous ce renard-là ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  107. Vous ne croiriez jamais ce qui m'arrive. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  108. Vous n'y êtes donc pas allée ? (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  109. Figurez-vous une queue,... une queue... (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  110. Ces choses-là vous font-elles peur, à vous ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  111. J'avais envie de monter sur le siège ; je vous réponds bien que j'aurais coupé leur queue. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  112. Oui ; je pense qu'il va à ce bal, et il sera plus obstiné que vous. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  113. Vous vous trompez, je vous assure ; il m'a dit cent fois qu'à ses yeux vous étiez une des plus jolies femmes de Paris. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  114. Voulez-vous me prêter une épingle ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  115. Vous en avez à côté de vous. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  116. Cette Palmire vous fait des robes, on ne se sent pas des épaules ; on croit toujours que tout va tomber. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  117. Est-ce elle qui vous fait ces manches-là ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  118. C'est une belle tête, si vous voulez, mais c'est une madone au bout d'un bâton. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  119. Voulez-vous que je vous serve, ma chère ? (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  120. Allez-vous demain chez Madame_d_Égly ? Je vous prendrai, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  121. Regardez-moi donc, je vous en prie. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  122. Que me trouvez-vous d'extraordinaire ? (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  123. Eh ! certainement, vous avez les yeux rouges ; vous venez de pleurer, c'est clair comme le jour. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  124. Rien, je vous jure. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  125. Que voulez-vous qu'il se passe ? (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  126. Je n'en sais rien, mais vous venez de pleurer ; je vous dérange, je m'en vais. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  127. Au contraire, chère ; je vous supplie de rester. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  128. Je reste, si vous voulez ; mais vous me direz vos peines. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  129. Alors je m'en vais, car vous comprenez que du moment que je ne suis bonne à rien, je ne peux que nuire involontairement. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  130. Tenez, je vous aime. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  131. Vous me croyez peut-être légère ; personne n'est si sérieux que moi pour les choses sérieuses. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  132. Si ce qui vous afflige peut se confier, parlez hardiment : ce n'est pas la curiosité qui me pousse. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  133. Je vous crois bonne, et surtout très sincère ; mais dispensez-moi de vous obéir. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  134. J'y ai pensé en vous quittant ; est-ce que Monsieur_de_Chavigny lui fait la cour ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  135. Vous savez, ma chère, que les dentistes vous disent de crier quand ils vous font mal. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  136. Moi, je vous dis : Pleurez ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  137. Il aura agi par boutade ; avez-vous pleuré devant lui ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  138. Vous avez bien fait ; il ne m'étonnerait pas qu'il en fût bien aise. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  139. Avez-vous peur de moi ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  140. Je vais vous rassurer tout de suite ; si, pour vous mettre à votre aise, il faut m'engager de mon côté, je vais vous prouver que j'ai confiance en vous et vous forcer à l'avoir en moi. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  141. Qu'est-ce qu'il vous plaît de savoir sur mon compte ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  142. Vous êtes ma meilleure amie ; je vous dirai tout, je me fie à vous. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  143. Il n'est pas digne de vous ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  144. Vous avez raison, je m'exprime mal. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  145. Il est digne de vous et vous aime ; mais il est homme et orgueilleux. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  146. Vous me rendrez la vie. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  147. Mathilde, voulez-vous faire une chose ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  148. Comment étiez-vous quand il est sorti ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  149. Il viendra. Avez-vous du courage ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  150. Quand j'ai une idée, je vous en avertis, il faut que je me saisisse au vol ; je me connais, je réussirai. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  151. Passez dans ce cabinet, habillez-vous à la hâte et jetez-vous dans ma voiture. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  152. Je ne veux pas vous envoyer au bal, mais il faut qu'en rentrant vous ayez l'air d'y être allée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  153. Vous vous ferez mener où vous voudrez, aux Invalides ou à la Bastille ; ce ne sera peut-être pas très divertissant, mais vous serez aussi bien là qu'ici pour ne pas dormir. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  154. Au coin de la rue, vous ferez arrêter ; vous direz à mon groom d'apporter ici ce petit paquet, de le remettre au premier domestique qu'il rencontrera, et de s'en aller sans autre explication. (Acte 1, scène 6, MADAME DE L?RY)
  155. Dites-moi du moins ce que vous voulez faire. (Acte 1, scène 6, MATHILDE)
  156. Une fois pour toutes, vous fiez-vous à moi ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  157. Sauvez-vous ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  158. Tenez, vous arrangerez cela en route. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LÉRY)
  159. Voulez-vous du thé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  160. Je vous rends grâces. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  161. N'y étiez-vous pas ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  162. Vous plaisantez, à ce que je vois ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  163. Je vous demande pardon, je tiens un article d'une Revue qui m'intéresse beaucoup. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  164. Mais oui ; vous voyez que je l'attends. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  165. C'est singulier ; elle ne voulait pas sortir lorsque vous le lui avez proposé. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  166. Pourquoi n'y est-elle pas allée avec vous ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  167. Avez-vous lu ça, Monsieur_de_Chavigny ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  168. Aimez-vous les romans de Madame_Sand ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  169. Vous moquez-vous de moi, Madame ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  170. C'est de ma femme que je vous parle. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  171. Est-ce que vous me l'avez donnée à garder ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  172. Vous avez raison ; je suis très ridicule ; je vais de ce pas la chercher. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  173. Vous allez tomber dans la queue. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  174. Savez-vous, Monsieur_de_Chavigny, que vous m'étonnez beaucoup ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  175. Je croyais vous avoir entendu dire que vous laissiez Mathilde parfaitement libre, et qu'elle allait où bon lui semblait. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  176. Certainement ; vous en voyez la preuve. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  177. Pas tant ; vous avez l'air furieux. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  178. Vous ne tenez pas sur votre fauteuil. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  179. Je vous croyais un tout autre homme, je l'avoue, et, pour parler sérieusement, je n'aurais pas prêté ma voiture à Mathilde si j'avais su ce qui en est. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  180. Mais je vous assure que je le trouve tout simple, et je vous remercie de l'avoir fait. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  181. Non, non, vous ne me remerciez pas ; je vous assure, moi, que vous êtes fâché. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  182. À vous dire vrai, je crois que, si elle est sortie, c'était un peu pour vous rejoindre. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  183. Décidément, vous ne prenez pas de thé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  184. Vous n'y avez pas mis assez de sucre. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  185. Comme vous voudrez ; il ne vaudra rien. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  186. Êtes-vous satisfaite ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  187. Vous croyez ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  188. En êtes-vous sûr ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  189. Que vous m'amusez ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  190. Je ne vous avais jamais vu jaloux, mais vous l'êtes comme un Othello. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  191. Comment voulez-vous que je sois jaloux ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  192. Est-ce que vous croyez qu'une robe est un talisman qui en préserve ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  193. Est-ce encore un cadeau qui vous arrive ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  194. Perdez-vous la tête ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  195. J'espère qu'on vous gâte, monsieur de Chavigny. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  196. Si vous laissez tomber votre argent, ce ne sera pas la faute de ces dames. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  197. Vous faites l'enfant. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  198. Non ; je vous donne ma parole d'honneur que je ne devine pas. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  199. Si, vous avez raison. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  200. C'est peut-être une indiscrétion à moi de vous la montrer ; mais tant pis pour qui s'y expose. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  201. Vous avez l'air de la reconnaître. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  202. Vous êtes dans le secret, convenez-en. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  203. Il y a des gens qui ne savent rien faire ; si j'étais de vous, j'aurais déjà deviné. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  204. Vous êtes impitoyable, Madame ; savez-vous bien que nous nous brouillerons ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  205. Vous ne voulez pas m'aider à trouver l'énigme ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  206. Laissez donc cela ; on dirait que vous n'y êtes pas fait. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  207. Vous ruminerez lorsque vous serez couché, quand ce ne serait que par politesse. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  208. Je vais vous en faire ; dites donc que je ne suis pas bonne ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  209. Dites donc, est-ce un parti pris de ne penser qu'à cette bourse ? Je vais vous laisser à vos rêveries. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  210. Je vous dis que c'est madame de Blainville. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  211. Elle a réfléchi sur la couleur de sa bourse, et elle vous en envoie une autre par repentir. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  212. Ou mieux encore : elle veut vous tenter, et voir si vous porterez celle-ci ou la sienne. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  213. Je suppose que la personne qui me l'a envoyée me la voie demain entre les mains ; croyez-vous que je m'y tromperais ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  214. Est-ce que ce serait vous, par hasard ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  215. Voilà votre thé, fait de ma blanche main, et il sera meilleur que celui que vous m'avez fabriqué tout à l'heure. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  216. Mais finissez donc de me regarder. Est-ce que vous me prenez pour une lettre anonyme ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  217. C'est vous, c'est quelque plaisanterie. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  218. Avouez donc que vous en êtes. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  219. Je vous en prie. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  220. Je vous en supplie. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  221. Demandez-le à genoux, je vous le dirai. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  222. Tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  223. J'aime cette posture, elle vous va à merveille ; mais je vous conseille de vous relever, afin de ne pas trop m'attendrir. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  224. Ainsi, vous ne direz rien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  225. Avez-vous là votre bourse bleue ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  226. Donnez-la-moi, je vous dirai qui a fait l'autre. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  227. Vous le savez donc ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  228. Vous ne voulez pas de mon marché ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  229. Me direz-vous le nom si je vous donne la bourse ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  230. Vous convenez donc qu'une femme peut en avoir ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  231. Est-ce que vous en êtes à le demander ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  232. Il ne s'agit que de savoir, dans ce monde, à qui les gens s'adressent quand ils vous parlent, si c'est au réel ou au convenu, à la personne ou au personnage. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  233. Vous renoncez donc à ce fameux nom ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  234. Décidément, vous gardez la bourse ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  235. Il me semble que vous y tenez beaucoup. Une femme d'esprit, n'est-il pas vrai, Madame, doit savoir faire la part du mari, et celle de l'homme par conséquent ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  236. Comment êtes-vous donc coiffée ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  237. Vous étiez tout en fleurs ce matin. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  238. Vous avez la plus jolie taille qu'on puisse voir. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  239. Une femme d'esprit comme vous... (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  240. Une femme d'esprit comme moi se donne au diable quand elle a affaire à un homme d'esprit comme vous. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  241. Il veut dire que, si je vous déplais, c'est que quelqu'un m'empêche de vous plaire. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  242. C'est modeste et poli ; mais vous vous trompez : personne ne me plaît, et je ne veux plaire à personne. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  243. Avec votre âge et ces yeux-là, je vous en défie. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  244. Si je le croyais, vous me donneriez bien mauvaise opinion des hommes. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  245. Je vous le ferai croire bien aisément. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  246. Serviteurs ou maîtres, vous n'êtes que des tyrans. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  247. C'est assez vrai, et je vous avoue que là-dessus j'ai toujours détesté la conduite des hommes. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  248. Vous avez mille fois raison ; et, dites-moi, pourquoi en est-il ainsi ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  249. Je suppose qu'on dise à une femme : Nous sommes seuls, vous êtes jeune et belle, et je fais de votre esprit et de votre coeur tout le cas qu'on en doit faire. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  250. Votre fierté ne veut pas d'un joug, et votre prudence ne veut pas d'un lien ; vous n'avez à redouter ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  251. On ne vous demande ni protestation, ni engagement, ni sacrifice, rien qu'un sourire de ces lèvres de rose et un regard de ces beaux yeux. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  252. Souriez pendant que cette porte est fermée : votre liberté est sur le seuil ; vous la retrouverez en quittant cette chambre ; ce qui s'offre à vous n'est pas le plaisir sans amour, c'est l'amour sans peine et sans amertume ; c'est le caprice, puisque nous en parlons, non l'aveugle caprice des sens, mais celui du coeur, qu'un moment fait naître et dont le souvenir est éternel. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  253. Vous me parliez de comédie ; mais il paraît qu'à l'occasion vous en joueriez d'assez dangereuses. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  254. Il me semble que c'en est l'instant, puisque vous en plaidez la thèse. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  255. Avez-vous là un jeu de cartes ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  256. Oui, dans cette table ; qu'en voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  257. Donnez-le-moi, j'ai ma fantaisie, et vous êtes forcé d'obéir si vous ne voulez vous contredire. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  258. Voulez-vous me dire quel est l'enjeu ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  259. C'est le valet de pique ; vous avez perdu. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  260. De tout mon coeur, mais je garde la rouge, et quoique sa couleur m'ait fait perdre, je ne le lui reprocherai jamais ; car je sais aussi bien que vous quelle est la main qui me l'a faite. (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  261. Lui permettez-vous de satisfaire un petit mouvement de jalousie ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  262. Ernestine, je vous adore ! (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  263. Vous n'aimez donc plus Madame_de_Blainville ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  264. Mais qui a pu vous dire que je pensais à cette femme-là ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  265. Vous venez de me faire un petit sacrifice, c'est très galant de votre part ; mais je ne veux pas vous tromper : la bourse rouge n'est pas de ma façon. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  266. Vous m'avez fait en bon français une déclaration très aimable ; vous vous êtes mis à deux genoux par terre, et remarquez qu'il n'y a pas de tapis ; je vous ai demandé votre bourse bleue, et vous me l'avez laissé brûler. Qui suis-je donc, dites-moi, pour mériter tout cela ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  267. Que me trouvez-vous donc de si extraordinaire ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  268. Quand nous nous serons prouvé l'un à l'autre que je suis une coquette et vous un libertin, uniquement parce qu'il est minuit et que nous sommes en tête-à-tête, voilà un beau fait d'armes que nous aurons à écrire dans nos mémoires ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  269. Et ce que vous m'accordez en riant, ce qui ne vous coûte pas même un regret, ce sacrifice insignifiant que vous faites à un caprice plus insignifiant encore, vous le refusez à la seule femme qui vous aime, à la seule femme que vous aimiez ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  270. Mais, madame, qui a pu vous instruire ? (Acte 1, scène 8, CHAVIGNY)
  271. Je n'ai pas le temps de vous faire ma morale ; vous êtes homme de coeur, et votre coeur vous la fera. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LÉRY)
  272. Si vous trouvez que Mathilde a les yeux rouges, essuyez-les avec cette petite bourse que ses larmes reconnaîtront, car c'est votre bonne, brave et fidèle femme qui a passé quinze jours à la faire. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  273. Adieu ; vous m'en voudrez aujourd'hui, mais vous aurez demain quelque amitié pour moi, et, croyez-moi, cela vaut mieux qu'un caprice. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  274. Mais s'il vous en faut un absolument, tenez, voilà Mathilde, vous en avez un beau à vous passer ce soir. Il vous en fera, j'espère, oublier un autre que personne au monde, pas même elle, ne saura jamais. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)
  275. Chavigny les regarde, il s'approche d'elles, prend sur la tête de sa femme la guirlande de fleurs de madame de Léry, et dit à celle-ci en la lui rendant : Je vous demande pardon, Madame, elle le saura, et je n'oublierai jamais qu'un jeune curé fait les meilleurs sermons. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L?RY)

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IL NE FAUT JURER DE RIEN (1853)

  1. Monsieur mon neveu, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  2. Restez assis ; j'ai à vous parler. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  3. Asseyez-vous ; j'ai donc à vous entendre. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  4. Veuillez vous mettre dans la bergère, et poser là votre chapeau. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  5. Voilà qui est débuter, et vous avez là des métaphores qui se sont levées de grand matin. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  6. Monsieur, veuillez garder le silence, et ne pas vous permettre de me plaisanter. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  7. C'est vainement que les plus sages conseils, depuis trois ans, tentent de mordre sur vous. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  8. Où me menez-vous à votre suite ? (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  9. Vous êtes aussi entêté... (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  10. Mon oncle Van_Buck, vous êtes en colère. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  11. Vous êtes aussi obstiné que je me suis, pour mon malheur, montré crédule et patient. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  12. Est-il croyable, je vous le demande, qu'un jeune homme de vingt-cinq ans passe son temps comme vous le faites ? (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  13. De quoi servent mes remontrances, et quand prendrez-vous un état ? (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  14. Vous êtes pauvre, puisqu'au bout du compte vous n'avez de fortune que la mienne ; mais, finalement, je ne suis pas moribond, et je digère encore vertement. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  15. Que comptez-vous faire d'ici à ma mort ? (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  16. Mon oncle Van_Buck, vous êtes en colère, et vous allez vous oublier. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  17. Il vous sied bien de sourire quand je parle ; si je n'avais pas vendu du guingan à Anvers, vous seriez maintenant à l'hôpital, avec votre robe de chambre à fleurs. (Acte 1, scène 1, VAN BUCK)
  18. Mon oncle Van_Buck, voilà le trivial ; vous changez de ton ; vous vous oubliez ; vous aviez mieux commencé que cela. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  19. Mon bon oncle Van_Buck, je vous respecte et je vous aime. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  20. Vous avez payé ce matin une lettre de change à mon intention. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  21. Quand vous êtes venu, j'étais à la fenêtre, et je vous ai vu arriver ; vous méditiez un sermon juste aussi long qu'il y a d'ici chez vous. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  22. Ce que vous pensez, je le sais ; ce que vous dites, vous ne le pensez pas toujours ; ce que vous faites, je vous en remercie. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  23. Que j'aie des dettes et que je ne sois bon à rien, cela se peut ; qu'y voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  24. Vous avez soixante mille livres de rente... (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  25. Soixante, mon oncle ; vous n'avez pas d'enfans, et vous êtes plein de bonté pour moi. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  26. Soixante ; vous me l'avez dit vous-même. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  27. Vous êtes jeune, gaillard encore, et bon vivant. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  28. Croyez-vous que cela me fâche, et que j'aie soif de votre bien ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  29. Vous ne me faites pas tant d'injure, et vous savez que les mauvaises têtes n'ont pas toujours les plus mauvais coeurs. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  30. Vous me querellez de ma robe de chambre : vous en avez porté bien d'autres. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  31. Vous vous plaignez de mes gilets ; voulez-vous qu'on sorte en chemise ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  32. Vous me dites que je suis pauvre, et que mes amis ne le sont pas ; tant mieux pour eux, ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  33. Vous imaginez qu'ils me gâtent et que leur exemple me rend dédaigneux : je ne le suis que de ce qui m'ennuie, et puisque vous payez mes dettes, vous voyez bien que je n'emprunte pas. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  34. Vous me reprochez d'aller en fiacre : c'est que je n'ai pas de voiture. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  35. Je prends, dites-vous, en rentrant, ma chandelle chez mon portier : c'est pour ne pas monter sans lumière ; à quoi bon se casser le cou ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  36. Vous voudriez me voir un état : faites-moi nommer premier ministre, et vous verrez comme je ferai mon chemin. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  37. Mais quand je serai surnuméraire dans l'entresol d'un avoué, je vous demande ce que j'y apprendrai, sinon que tout est vanité. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  38. Vous dites que je joue à la bouillotte : c'est que j'y gagne quand j'ai brelan ; mais soyez sûr que je n'y perds pas plus tôt que je me repens de ma sottise. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  39. Ce serait, dites-vous, autre chose, si je descendais d'un beau cheval, pour entrer dans un bon hôtel : je le crois bien ; vous en parlez à votre aise. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  40. Vous ajoutez que vous êtes fier, quoique vous ayez vendu du guingan ; et plût à Dieu que j'en vendisse ! (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  41. Pour ma noblesse, elle m'est aussi chère qu'elle peut vous l'être à vous-même ; mais c'est pourquoi je ne m'attèle pas, ni plus que moi les chevaux de pur sang. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  42. Tenez, mon oncle, ou je me trompe, ou vous n'avez pas déjeuné. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  43. Vous êtes resté le coeur à jeun sur cette maudite lettre de change ; avalons-la de compagnie, je vais demander le chocolat. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  44. Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  45. Ce qui me chagrine, lorsque vous êtes irrité, c'est qu'il vous échappe malgré vous des expressions d'arrière-boutique. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  46. Oui, sans le savoir, vous vous écartez de cette fleur de politesse qui vous distingue particulièrement ; mais quand ce n'est pas devant témoins, vous comprenez que je ne vais pas le dire. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  47. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  48. Mais, mon oncle, qu'est-ce que je vous ai fait ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  49. Vous plaisantez ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  50. Je vous en prie, ne parlons plus de cela. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  51. Puisque vous y tenez, mon oncle, et que vous parlez sérieusement, sérieusement je vais vous répondre ; prenez du pâté, et écoutez-moi. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  52. Sans vouloir remonter bien haut, ni vous lasser par trop de préambules, je commencerai par l'antiquité. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  53. Est-il besoin de vous rappeler la manière dont fut traité un homme qui ne l'avait mérité en rien, qui toute sa vie fut d'humeur douce, jusqu'à reprendre, même après sa faute, celle qui l'avait si outrageusement trompé ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  54. Mon oncle Van_Buck, vous allez vous mettre en colère. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  55. Mon oncle, est-il possible que vous n'ayez jamais lu Homère ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  56. Vous me parlez de mariage ; il est tout simple que je vous cite le plus grand mari de l'antiquité. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  57. Soit ; trinquons à coeur ouvert ; je ne serai compris de vous que si vous voulez bien ne pas m'interrompre. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  58. Je ne vous ai pas cité Ménélas pour faire parade de ma science, mais pour ne pas nommer beaucoup d'honnêtes gens ; faut-il m'expliquer sans réserve ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  59. Vous l'avez dit ; j'ai peur du diable, et je ne veux pas être ganté. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  60. Comme il vous plaira, c'est la mienne ; dans une trentaine d'années, si j'y suis, ce sera une idée de vieillard, car je ne me marierai jamais. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  61. Elle est bien élevée, dites-vous ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  62. Vous donner votre canne et votre chapeau, pour prendre l'air, si cela vous convient. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  63. Vous me déshéritez, mon oncle ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  64. Vous me déshéritez par écrit, ou seulement de vive voix ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  65. Et à qui laisserez-vous votre bien ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  66. Vous fonderez donc un prix de vertu, ou un concours de grammaire latine ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  67. Il n'y a plus de loterie ni de jeu ; vous ne pourrez jamais tout boire. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  68. Et moi, je m'en irai à Alger ; je me ferai trompette de dragons, j'épouserai une Éthiopienne, et je vous ferai vingt-quatre petits neveux, noirs comme de l'encre, et bêtes comme des pots. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  69. Écoutez-moi ; le mariage me répugne ; mais pour vous, mon bon oncle, je me déciderai à tout. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  70. Quelque bizarre que puisse vous sembler ce que je vais vous proposer, promettez-moi d'y souscrire sans réserve, et, de mon côté, j'engage ma parole. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  71. Si vous voulez que j'épouse mademoiselle de Mantes, il n'y a pour cela qu'un moyen, c'est de me donner la certitude qu'elle ne me mettra jamais aux mains la paire de gants dont nous parlions. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  72. Convenez-vous que si j'avais l'assurance qu'on peut la séduire en huit jours, j'aurais grand tort de l'épouser ? (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  73. Je ne vous demande pas un plus long délai. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  74. La Baronne ne m'a jamais vu, non plus que la fille ; vous allez faire atteler, et vous irez leur faire visite. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  75. Vous leur direz qu'à votre grand regret, votre neveu reste garçon ; j'arriverai au château une heure après vous, et vous aurez soin de ne pas me reconnaître ; voilà tout ce que je vous demande, le reste ne regarde que moi. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  76. C'est mon affaire ; ne me reconnaissez pas, voilà tout ce dont je vous charge. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  77. Vous y resterez si vous voulez. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  78. Il est deux heures, allons-nous-en chez vous. (Acte 1, scène 1, VALENTIN)
  79. Vous le teniez il y a un quart_d_heure ; il aura roulé quelque part. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
  80. Que pensez-vous, madame, du dernier sermon ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
  81. Ne l'avez-vous pas entendu ? (Acte 1, scène 2, L'ABB?)
  82. J'ai cru vous y apercevoir. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
  83. Mademoiselle, j'ai beau vous le dire, vous ne faites pas d'oppositions. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE DANSE)
  84. Vous allez à droite, vous regardez à gauche ; vous allez à gauche, vous regardez à droite ; il n'y a rien de plus naturel. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE DANSE)
  85. Maman, pourquoi ne voulez-vous donc pas que j'apprenne la valse à deux temps ? (Acte 1, scène 2, CÉCILE)
  86. Avez-vous lu Jocelyn ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  87. Oui, Madame, il y a de beaux vers ; mais le fond, je vous l'avouerai... (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
  88. Le fond est noir ; tout le petit meuble l'est ; vous verrez cela sur du palissandre. (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  89. Je suis sûre, l'abbé, que vous vous êtes assis dessus. (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  90. L'avez-vous lu ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  91. Attendez-vous quelque visite ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
  92. Madame_la_Baronne veut vous parler, Mademoiselle. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE DANSE)
  93. Vous m'avez appelée, maman ? (Acte 1, scène 2, CÉCILE)
  94. Il va venir quelqu'un ; baissez-vous donc que je vous parle à l'oreille. (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  95. Êtes-vous coiffée ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  96. Mais, maman, je voulais vous dire... (Acte 1, scène 2, CÉCILE)
  97. Madame_la_Baronne, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 2, VAN BUCK)
  98. Mon neveu n'a pu venir avec moi ; il m'a chargé de vous présenter ses regrets, et d'excuser son manque de parole. (Acte 1, scène 2, VAN BUCK)
  99. Voilà ma fille qui prend sa leçon ; permettez-vous qu'elle continue ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  100. Vous ne voulez pas boire quelque chose ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  101. Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  102. Comment allez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  103. Écoutez donc que je vous dise. (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  104. L'abbé, vous nous restez, pas vrai ? (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  105. Dites-moi donc, vous... (Acte 1, scène 2, LA BARONNE)
  106. Je vous jure bien par l'âme de mon père... (Acte 1, scène 2, VAN BUCK)
  107. Quelle raison voulez-vous qu'on ait de se présenter ainsi incognito à une famille respectable ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  108. Je ne viens pas du tout ici pour épouser mademoiselle de Mantes, mais uniquement pour vous prouver que j'aurais tort de l'épouser. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  109. Vous avez tenu votre promesse comme Régulus ou Hernani. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  110. Vous ne m'avez pas appelé mon neveu, c'est le principal et le plus difficile ; me voilà reçu, hébergé, couché dans une belle chambre verte, de la fleur d'orange sur ma table, et des rideaux blancs à mon lit. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  111. Vous dédire ! (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  112. Comme vous voudrez ; je me dédis aussi sur-le-champ. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  113. Dites un mot, je reprends la poste et retourne à Paris ; plus de parole, plus de mariage ; vous me déshériterez si vous voulez. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  114. Vous m'avez dit et accordé que, s'il était prouvé que ma future devait me ganter de certains gants, je serais un fou d'en faire ma femme. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  115. Par conséquent, l'épreuve étant admise, vous trouverez bon, juste et convenable qu'elle soit aussi complète que possible. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  116. Ce que je dirai, sera bien dit ; ce que j'essaierai, bien essayé, et ce que je pourrai faire, bien fait ; vous ne me chercherez pas chicane, et j'ai carte blanche en tous cas. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  117. Mais, Monsieur, il y a pourtant de certaines bornes, de certaines choses - Je vous prie de remarquer que si vous allez vous prévaloir - Miséricorde ! (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  118. Si notre future est telle que vous la croyez et que vous me l'avez représentée, il n'y a pas le moindre danger, et elle ne peut que s'en trouver plus digne. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  119. Figurez-vous que je suis le premier venu ; je suis amoureux de Mademoiselle de Mantes, vertueuse épouse de Valentin Van_Buck ; songez comme la jeunesse du jour est entreprenante et hardie ! (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  120. Rappelez-vous le temps où vous aimiez. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  121. De tout temps j'ai été décent, et j'espère que vous le serez, sinon je dis tout à la Baronne. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  122. Je compte d'abord faire ma déclaration ; secondement, écrire plusieurs billets ; troisièmement, gagner la fille de chambre ; quatrièmement, rôder dans les petits coins ; cinquièmement, prendre l'empreinte des serrures avec de la cire à cacheter ; sixièmement, faire une échelle de cordes, et couper les vitres avec ma bague ; septièmement, me mettre à genou par terre en récitant la nouvelle Héloïse ; et huitièmement, si je ne réussis pas, m'aller noyer dans la pièce d'eau ; mais je vous jure d'être décent, et de ne pas dire un seul gros mot, ni rien qui blesse les convenances. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  123. Mais pensez donc que tout ce que je vous dis là, dans quatre ans d'ici un autre le fera, si j'épouse mademoiselle de Mantes ; et comment voulez-vous que je sache de quelle résistance elle est capable, si je ne l'ai d'abord essayé moi-même ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  124. Et que pensiez-vous donc prévoir, quand vous avez accepté la gageure ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  125. Entendez-vous craquer le bois sec ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  126. Vite, fourrez-vous dans la charmille. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  127. Vous serez témoin de la première escarmouche, et vous m'en direz votre avis. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  128. Je suis ravi de vous avoir pour spectateur, et l'ennemi détourne l'allée. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  129. Puisque vous m'avez appelé fou, je veux vous montrer qu'en fait d'extravagances, les plus fortes sont les meilleures. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  130. Vous allez voir, avec un peu d'adresse, ce que rapportent les blessures honorables reçues pour plaire à la beauté. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  131. Que voulez-vous ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  132. C'est vous, Monsieur ? (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  133. Je ne vous reconnaissais pas. (Acte 2, scène 1, C?CILE)
  134. C'est trop de grâce que vous me faites, et il y a de certaines blessures qu'on ne sent jamais qu'à demi. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  135. Vous a-t-ou servi à déjeuner ? (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  136. Vous êtes trop bonne ; de toutes les vertus de votre sexe, l'hospitalité est la moins commune, et on ne la trouve nulle_part aussi douce, aussi précieuse que chez vous ; et si l'intérêt qu'on m'y témoigne... (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  137. Je vais dire qu'on vous monte un bouillon. (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  138. Un moment, mon oncle, un moment ; vous allez bien vite en besogne. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  139. Plaisantez-vous ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  140. Est-ce à dire que vous me prenez pour un libertin de votre espèce, et que vous vous servez de ma folle complaisance, comme d'un manteau pour vos méchans desseins ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  141. N'est-ce donc vraiment qu'une séduction que vous venez tenter ici sous le masque de cette épreuve ! (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  142. En quoi peut-elle vous déplaire ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  143. Quel reproche pouvez-vous lui faire, et pour quelle raison n'en voulez-vous pas ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  144. Si je n'avais pas été là, vous seriez venu me faire cent contes sur votre premier entretien, et vous targuer de belles espérances. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  145. Vous vous étiez imaginé faire sa conquête en un clin d'oeil, et c'est là où le bât vous blesse. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  146. Elle vous plaisait hier au soir, quand vous ne l'aviez encore qu'entrevue, et qu'elle s'empressait avec sa mère à vous soigner de votre sot accident. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  147. Maintenant, vous la trouvez laide, parce qu'elle a fait à peine attention à vous. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  148. Je vous connais mieux que vous ne pensez, et je ne céderai pas si vite. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  149. Je vous défends de vous en aller. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  150. Comme vous voudrez ; je ne veux pas d'elle ; je vous répète que je la trouve laide, et elle a un air niais qui est révoltant. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  151. Ses yeux sont grands, c'est vrai, mais ils ne veulent rien dire ; ses cheveux sont beaux, mais elle a le front plat ; quant à la taille, c'est peut-être ce qu'elle a de mieux, quoique vous ne la trouviez que passable. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  152. Ne voyez-vous pas une robe blanche derrière ces touffes de lilas ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  153. Il n'importe, je veux l'aborder, pour que vous ne puissiez pas dire que je l'ai jugée trop légèrement. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  154. Monsieur, ma mère m'a chargée de vous demander si vous comptiez partir aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  155. C'est qu'on fait un whist au salon, et que ma mère vous serait bien obligée si vous vouliez faire le quatrième. (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  156. Et si vous vouliez rester à dîner, nous avons un faisan truffé. (Acte 2, scène 1, CÉCILE)
  157. Je vous remercie ; je n'en mange pas. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  158. Vous aviez raison, elle est agréable ; je la trouve mieux que la première fois ; elle a un petit signe au coin de la bouche que je n'avais pas remarqué. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  159. Je ne vais nulle_part, je me promène avec vous. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  160. Est-ce que vous la trouvez mal faite ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  161. Il me semble qu'il est bien matin pour jouer au whist ; y jouez-vous, mon oncle ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  162. Vous devriez rentrer au château. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  163. Certainement, je devrais y rentrer ; j'attends que vous daigniez me répondre. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  164. Restez-vous ici, oui ou non ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  165. Oui, j'ai envie de prendre ce bouillon qui est là-haut ; il faut que j'écrive ; je vous reverrai à dîner. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  166. Vous savez que c'est convenu. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  167. Tant que vous voudrez ; je vous dis et je vous répète qu'elle me plaît médiocrement. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  168. Tenez, la voilà qui repasse une troisième fois ; la voyez-vous là bas, dans l'allée ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  169. Elle doit pourtant nous voir ; rien ne nous cache ; je vous dis qu'elle se retournera. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  170. Venez, rentrons, je veux écrire devant vous. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  171. Tout beau, mon neveu, quelle mouche vous pique ? (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  172. Vous nous ferez quelque mauvais tour ici. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  173. Croyez-vous donc que deux mots en l'air puissent signifier quelque chose ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  174. Je ne suis qu'un sot, si vous voulez ; il est possible que je me pique d'orgueil et que mon amour-propre soit enjeu. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  175. Non ; je vous ai dit qu'elle me déplaît. (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  176. Faut-il vous rebattre cent fois la même chose ? (Acte 2, scène 1, VALENTIN)
  177. Je vous ai dit que je ne veux pas de lettre, et surtout de celle dont vous parlez. (Acte 2, scène 1, VAN BUCK)
  178. Vous direz ce que vous voudrez, c'est désolant de jouer avec un mort. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  179. C'est à vous de prendre ; vous n'en laissez pas ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  180. Continuons ; c'est à vous de parler. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  181. Madame, j'ai deux mots à vous dire qui sont de la dernière importance. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  182. Je vous supplie de m'accorder un moment ; je ne puis parler devant un tiers, et ce que j'ai à vous dire ne souffre aucun retard. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  183. Vous me faites peur ; de quoi s'agit-il ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  184. Madame, c'est une grave affaire, et vous allez peut-être vous fâcher contre moi. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  185. Le jeune homme à qui vous avez donné l'hospitalité cette nuit, est mon neveu. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  186. Il désirait approcher de vous sans être connu ; je n'ai pas cru mal faire en me prêtant à une fantaisie qui, en pareil cas, n'est pas nouvelle. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  187. Mais je dois vous avertir qu'à l'heure qu'il est, il vient d'écrire à mademoiselle de Mantes, et dans les termes les moins retenus. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  188. Je vous en réponds ! (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  189. Enfin, madame, c'est à vous d'aviser aux moyens de détourner les suites de cette affaire. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  190. Vous êtes chez vous ; et, quant à moi, je vous avouerai que je suffoque, et que les jambes vont me manquer. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  191. Qu'est-ce que vous avez donc ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  192. Vous êtes pâle comme un linge ! (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  193. Je vous ai tout dit ; je n'ai rien à ajouter. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  194. En êtes-vous sûre, Baronne ? (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  195. Savez-vous à qui vous parlez ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  196. Dans quel monde avez-vous vécu pour élever un pareil doute ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  197. Je ne sais pas trop comme on fait aujourd'hui, ni de quel train va votre bourgeoisie ; mais, vertu de ma vie, en voilà assez ; j'aperçois justement ma fille, et vous verrez qu'elle m'apporte sa lettre. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  198. Non, vous n'avez rien ; quatorze d'as, six et quinze, c'est quatre-vingt quinze. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  199. À vous de jouer. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  200. Je ne vois pas que mademoiselle Cécile vous fasse encore de confidence. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  201. Vous ne savez ce que vous dites ; c'est l'abbé qui la gène ; je suis sûre d'elle comme de moi. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  202. À vous à faire. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  203. Monsieur l'abbé, on vous demande ; c'est le sacristain et le bedeau du village. (Acte 2, scène 2, UN DOMESTIQUE)
  204. Donnez vos cartes à Van_Buck ; il jouera ce coup-ci pour vous. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  205. C'est vous qui faites, et j'ai coupé. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  206. Vous êtes marqué selon toute apparence. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  207. Qu'est-ce que vous avez donc dans les doigts ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  208. Je vous confesse que je ne suis pas tranquille ; votre fille ne dit mot, et je ne vois pas mon neveu. (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  209. Je vous dis que j'en réponds ; c'est vous qui la gênez ; je la vois d'ici qui me fait des signes. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  210. Vous croyez ? (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  211. Cécile, venez donc un peu ici ; vous vous tenez à une lieue. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  212. Est-ce que vous n'avez rien à me dire, ma chère ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  213. Le point est à vous ; j'ai trois valets. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  214. Voulez-vous que je vous laisse seules ? (Acte 2, scène 2, VAN BUCK)
  215. Vous n'avez pas à me parler ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  216. C'est inconcevable ; qu'est-ce que vous venez donc me conter, Van_Buck ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  217. Levez-vous droite, et regardez-moi. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  218. Qu'est-ce que vous avez dans vos poches ? (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  219. Je suis curieuse de lire de son style, à ce Monsieur, comme vous l'appelez. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  220. « Mademoiselle, je meurs d'amour pour vous. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  221. Je vous ai vue l'hiver passé, et, vous sachant à la campagne, j'ai résolu de vous revoir ou de mourir. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  222. Je vous ai rencontrée deux fois ce matin, et je n'ai rien pu vous dire, tant votre présence m'a troublé. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  223. Cependant, la crainte de vous perdre, et l'obligation de quitter le château... » (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  224. « me déterminent à vous demander de m'accorder un rendez-vous. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  225. Si dans la soirée vous pouvez vous échapper, je vous attends ; sinon, je me brûle la cervelle. » (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  226. « fasse grande attention à vous. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  227. Lisez vous-même, et faites-moi le plaisir de dire à votre neveu qu'il sorte de ma maison tout à l'heure, et qu'il n'y mette jamais les pieds. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  228. Il vous avait lu cette lettre, et vous l'avez laissé la donner à mes gens ! (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  229. Allez, vous êtes un vieux sot, et je ne vous reverrai de ma vie. (Acte 2, scène 2, LA BARONNE)
  230. Oui, Monsieur, si ce n'est pas trop loin ; car vous voyez qu'il pleut à verse. (Acte 3, scène 1, UN GARÇON)
  231. Connaissez-vous le château de Mantes, ici près ? (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  232. Mon ami, je vous défends d'y aller, si vous avez quelque notion du bien et du mal. (Acte 3, scène 1, VAN BUCK)
  233. Il y a deux louis à gagner pour vous. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  234. Voilà une lettre pour Mademoisellle de Mantes, que vous remettrez à sa femme de chambre, et non à d'autres, et en secret. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  235. Dépêchez-vous et revenez. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  236. Voilà quatre louis si vous refusez. (Acte 3, scène 1, VAN BUCK)
  237. En voilà dix ; et si vous n'y allez pas, je vous casse ma canne sur le dos. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  238. Maintenant, mon oncle, mettons-nous à l'abri ; et si vous m'en croyez, buvons un verre de bière. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  239. Cette course à pied doit vous avoir fatigué. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  240. N'avez-vous donc ni orgueil ni honte, et se peut-il que vous soyez mon oncle ? (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  241. Ni l'insulte que l'on nous fait, ni la manière dont on nous chasse, ni les injures qu'on : vous a dit à votre barbe, rien n'est capable de vous donner du coeur ! (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  242. Encore si je vous voyais pester ! (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  243. si je pouvais me dire qu'au fond de l'âme vous envoyez cette Baronne et son monde à tous les diables ! (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  244. Mais non, vous ne craignez que la pluie, vous ne pensez qu'au mauvais temps qu'il fait, et le soin de vos bas chinés est votre seule peur et votre seul tourment. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  245. Vous me traitez de Lovelace ; oui, par le ciel ! (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  246. Ne regrettez que le moment où, par une fatale faiblesse, vous avez révélé à cette femme le secret de notre traité. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  247. C'est vous qui avez causé le mal ; cessez de m'injurier, moi qui le réparerai. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  248. Doutez-vous que cette petite fille, qui cache si bien les billets doux dans les poches de son tablier, ne fût venue au rendez-vous donné ? (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  249. Messieurs, le soleil commence à baisser ; est-ce que vous ne me ferez pas l'honneur de dîner chez moi ? (Acte 3, scène 1, L'AUBERGISTE)
  250. Dès que votre garçon sera revenu, vous lui direz qu'il me donne réponse. (Acte 3, scène 1, VALENTIN)
  251. Pardonnez-moi ; nous avons du Champagne, du Chambertin, et tout ce que vous pouvez désirer. (Acte 3, scène 1, L'AUBERGISTE)
  252. C'est impossible ; vous nous en imposez. (Acte 3, scène 1, VAN BUCK)
  253. C'est ici que descendent les messageries, et vous verrez si nous manquons de rien. (Acte 3, scène 1, L'AUBERGISTE)
  254. Madame, s'il m'est permis de vous donner un conseil, je vous dirai que j'ai grandement peur. (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  255. Dans une circonstance aussi grave, ne pourriez-vous retarder vos projets ? (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  256. Êtes-vous fou ? (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  257. Vous verrez que j'aurai fait venir tout le faubourg Saint-Germain de Paris, pour le remercier et le mettre à la porte ? (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  258. Réfléchissez donc à ce que vous dites. (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  259. Vous avez raison ; ces maudits sirops, voilà encore de quoi mourir. (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  260. Je vous demande si on va boire ça. (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  261. Ce jeune homme d'hier est mauvaise tête, et il faut songer que la manière assez verte dont vous vous en êtes délivrée... (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  262. qu'est-ce que vous voulez donc que ça fasse ? (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  263. Qu'est-ce que vous dites, l'abbé ? (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  264. Désirez-vous que je l'entretienne ? (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  265. Je vous dis que le verrou est mis ; ce qui est fait est fait ; nous n'y pouvons rien. (Acte 3, scène 2, LA BARONNE)
  266. Veuillez me croire, je vous en supplie ; il s'agit là de quelque anguille sous roche, qu'il importe de ne pas négliger. (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  267. Monsieur l'abbé, voulez-vous m'ouvrir ? (Acte 3, scène 2, CÉCILE)
  268. La clé est là, sous le coussin de la causeuse ; vous n'avez qu'à la prendre, et vous m'ouvrirez. (Acte 3, scène 2, CÉCILE)
  269. Vous avez raison, mademoiselle, la clé s'y trouve effectivement ; maïs je ne puis m'en servir d'aucune façon, bien contrairement à mon vouloir. (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  270. Est-il possible qu'un accident funeste vous ait frappée si subitement ? (Acte 3, scène 2, L'ABBÉ)
  271. Mademoiselle, répondez-moi, que ressentez-vous ? (Acte 3, scène 2, L'ABB?)
  272. Voici le terme de notre promenade ; mais si vous m'en croyez, à présent, vous pousserez jusqu'à cette ferme dont les fenêtres brillent là-bas. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  273. Vous vous mettrez au coin du feu, et vous nous commanderez un grand bol de vin chaud, avec du sucre et de la cannelle. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  274. Je vous jure de n'entreprendre ni plus ni moins que ce dont nous sommes convenus. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  275. Voyez, mon oncle, comme je vous cède, et comme, en tout, je fais vos volontés. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  276. Vous me permettez un quart-d'heure d'amourette, et je renonce à toute espèce de vengeance. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  277. Ce billet doux que je viens de recevoir, n'est pas si niais, savez-vous ? (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  278. Cette petite fille a de l'esprit, et même quelque chose de mieux ; oui, il y a du coeur dans ces trois lignes, je ne sais quoi de tendre et de hardi, de virginal et de brave en même temps ; le rendez-vous qu'elle m'assigne est, du reste, comme son billet. (Acte 3, scène 3, VALENTIN)
  279. Elle me crie : « Je me trouve mal ; » vous concevez ma position. (Acte 3, scène 3, L'ABBÉ)
  280. Colin vous a fait... v.9 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  281. Quand j'ai entendu ce premier cri, j'ai hésité ; mais que voulez-vous faire ? (Acte 3, scène 3, L'ABBÉ)
  282. Quand il vous l'offrit. v.11 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  283. Quand il vous l'offrit. v.13 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  284. On dit qu'il vous prit... v.15 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  285. je vous le demande. (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  286. Que vous n'aimez guère, v.20 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  287. Vous fasse un présent. v.22 (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  288. C'est vous, Van_Buck ? (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  289. Avez-vous idée d'une chose pareille ? (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  290. Vous ne l'avez pas vue dans le bois ? (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  291. Je vous ai brusqué, n'en parlons plus. (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  292. Vous êtes mon vieil ami, pas vrai ? (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  293. vous, seule à pieds ! (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  294. Vous, cherchant votre fille ! (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  295. Vous pleurez ! (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  296. Sauriez-vous quelque chose, Monsieur ? (Acte 3, scène 3, L'ABBÉ)
  297. Je vous dirai tout ; soyez sans crainte. (Acte 3, scène 3, VAN BUCK)
  298. C'était un rendez-vous ? (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  299. Voyez-vous la petite masque ! (Acte 3, scène 3, LA BARONNE)
  300. Cécile, est-ce vous ? (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  301. Venez là, où la lune éclaire ; la, où vous voyez ce rocher. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  302. Il est possible qu'on vous cherche, et il faut échapper aux yeux. (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  303. Y a-t-il long-temps que vous m'attendez ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  304. Ce matin, quand je vous ai parlé, votre oncle était derrière un arbre. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  305. Est-ce que vous ne le saviez pas ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  306. Oui, mon ami, et de tout mon coeur ; asseyez-vous là près de moi. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  307. Pourquoi donc, dans votre lettre d'hier, avez-vous dit du mal de ma mère ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  308. Mais en manquant de respect pour ma mère, vous deviez penser que vous en manquiez pour moi. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  309. Pourquoi donc, pour venir chez nous, avez-vous caché votre nom ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  310. Vous avez raison. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  311. À votre place, j'aurais voulu faire comme vous. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  312. Oui, cher, oui, Cécile vous aime, et elle voudrait être plus digne d'être aimée ; mais c'est assez qu'elle le soit pour vous. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  313. Pourquoi donc m'avez-vous refusé tantôt quand je vous ai prié à dîner ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  314. Pas grande affaire, ni bien loin, il me semble ; car vous êtes descendu au bout de l'avenue. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  315. Pourquoi m'avez-vous dit que vous ne dansiez pas la mazourka ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  316. Je vous l'ai vu danser l'autre hiver. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  317. Comment ne vous en souvenez-vous pas ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  318. Vous me disiez dans votre lettre d'hier que vous m'aviez vue cet hiver ; c'était là. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  319. Puissé-je vous sembler belle ! (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  320. Pourquoi donc vouliez- vous partir, et faire semblant d'aller à Paris ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  321. Osais-je, d'ailleurs, prévoir que tu viendrais à ce rendez-vous ? (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  322. Pourquoi ne serais-je pas venue, puisque je sais que vous m'épouserez ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  323. Ai-je dit quelque chose qui vous ait blessé ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  324. Est-ce parce que j'ai gardé mon schall, quoique vous vouliez que je l'ôtasse ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  325. Mais qu'avez-vous ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  326. Vous ne répondez pas ; vous êtes triste. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  327. Qu'ai-je donc pu vous dire ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  328. Non, je vous le jure, vous vous trompez ; c'est une pensée involontaire qui vient de me traverser l'esprit. (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  329. Vous me disiez « tu, » tout à l'heure, et même, je crois, un peu légèrement. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  330. Quelle est donc cette mauvaise pensée qui vous a frappé tout_à_coup ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  331. Vous ai-je déplu ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  332. Mais si vous aimez mieux marcher, je ne veux pas rester assise. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  333. Savez-vous une chose ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  334. Ce matin, je vous avais fait monter dans votre chambre, un bon bouillon qu'Henriette avait fait. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  335. Quand je vous ai rencontré, je vous l'ai dit ; j'ai cru que vous ne vouliez pas le prendre, et que cela vous déplaisait. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  336. J'ai repassé trois fois dans l'allée ; m'avez-vous vue ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  337. Alors vous êtes monté. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  338. Je suis allée me mettre devant le parterre, et je vous ai vu par votre croisée ; vous teniez la tasse à deux mains, et vous avez bu tout d'un trait. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  339. L'avez-vous trouvé bon ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  340. Quand nous serons mari et femme, je vous soignerai mieux que cela. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  341. Vous saviez bien être reçu chez nous. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  342. Que vous ayez voulu arriver tout seul, je le comprends ; mais à quoi bon le reste ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  343. Est-ce que vous aimez les romans ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  344. Je vous avoue qu'ils ne me plaisent guère ; ceux que j'ai lus ne signifient rien. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  345. Tenez, par exemple, ce soir, quand j'ai reçu votre lettre et que j'ai vu qu'il s'agissait d'un rendez-vous dans le bois, c'est vrai que j'ai cédé à une envie d'y venir, qui tient bien un peu du roman. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  346. Si ma mère le sait, et elle le saura, vous comprenez qu'il faut qu'on nous marie. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  347. L'abbé est venu, j'ai fait la morte ; il m'a ouvert, et je me suis sauvée ; voilà ma ruse ; je vous la donne pour ce qu'elle vaut. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  348. vous ne me répondez pas. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  349. Vous me paraissez savante pour votre âge, et en même temps, aussi étourdie que moi, qui le suis comme le premier coup de matines. (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  350. Pour étourdie, j'en dois convenir ici ; mais, mon ami, c'est que je vous aime. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  351. Vous le dirai-je ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  352. je savais que vous m'aimiez, et ce n'est pas d'hier que je m'en doutais. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  353. Je ne vous ai vu que trois fois à ce bal, mais j'ai du coeur, et je m'en souviens. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  354. Vous avez valsé avec mademoiselle de Gesvres, et en passant contre la porte, son épingle à l'italienne a rencontré le panneau, et ses cheveux se sont déroulés sur elle. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  355. Vous en souvenez-vous maintenant ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  356. Le premier mot de votre lettre disait que vous vous en souveniez. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  357. Pour savante, c'est une autre affaire ; mais je veux répondre, puisque vous ne dites rien. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  358. Voyons, savez-vous ce que c'est que cela ? (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  359. Vous avez lu madame de Staël ? (Acte 3, scène 4, VALENTIN)
  360. Vous n'en êtes pas quitte à si bon marché. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  361. Non pas ; c'en est une plus chaste, et bien plus digne de respect ; vous apprendrez à l'aimer un jour, quand vous vivrez dans les métairies, et que vous aurez des pauvres à vous ; admirez-la, et gardez-vous de sourire ; c'est Cérès, déesse du pain. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  362. Mon ami, ni vous, ni bien d'autres, vous ne vous doutez de ce qu'elle vaut. (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  363. Elle passe le jour à jouer aux cartes, et le soir à faire du tapis ; elle ne quitterait pas son piquet pour un prince ; mais que Dupré vienne, et qu'il lui parle bas, vous la verrez se lever de table, si c'est un mendiant qui attend. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  364. Est-ce de vous ou de la nuit ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  365. Qu'avez-vous donc ? (Acte 3, scène 4, CÉCILE)
  366. Vous frissonnez. (Acte 3, scène 4, C?CILE)
  367. Je ne crois pas un mot de ce que vous dites. (Acte 3, scène 4, LA BARONNE)
  368. Je vous dis que c'est une sornette ; on ne fait plus de ces choses-là. (Acte 3, scène 4, LA BARONNE)
  369. Bonsoir, mon gendre ; où diable vous fourrez-vous ? (Acte 3, scène 4, LA BARONNE)

LA COUPE ET LES LÈVRES (1867)

  1. Je tire mieux que vous, et j'ai meilleure vue. v.25 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  2. J'ai cherché comme vous le chevreuil dans la plaine, - v.31 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  3. Vous qui parlez de Dieu, vous blasphémez le mien. v.48 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  4. Voyez-vous ce ciel pâle, au delà de ces monts ? v.57 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  5. Telle qu'elle est pourtant je vous la donne ici. v.85 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  6. Un denier, s'il vous plaît, j'ai bien soif et bien faim. v.115 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  7. Seigneur, si vous avez une belle maîtresse, v.118 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  8. Mais croyez-vous qu'il soit prudent et généreux v.123 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  9. Approchez maintenant, fussiez-vous une armée. v.145 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  10. Ah ! Vous croyez, messieurs, si je vous importune, v.149 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  11. Ne m'avez-vous pas dit d'aller chercher fortune ? v.151 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  12. J'y vais. - Vous l'avez dit, vous qui n'en feriez rien ; v.152 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  13. Maintenant, vents du nord, vous n'avez qu'à souffler ; v.165 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  14. Vous venez ébranler ma porte et m'appeler. v.167 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  15. Frères, je viens à vous, - je vous livre ma tête. v.168 (Acte 1, scène 1, FRANK)
  16. Esprits ! Si vous venez m'annoncer ma ruine, v.202 (Acte 1, scène 3, FRANK)
  17. Vous parlez de grandeur, et vous parlez de gloire. v.219 (Acte 1, scène 3, FRANK)
  18. Enfants, vous vous aimiez, et bientôt l'habitude v.234 (Acte 1, scène 3, LA VOIX)
  19. S'asseoir au rendez-vous, et boire dans ses mains v.320 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
  20. Qui ? moi ? Je vous adore. v.418 (Acte 2, scène 3, FRANK)
  21. Holà, l'ami ! Deux mots. - Vous semblez un compère v.464 (Acte 2, scène 3, FRANK)
  22. Venez-vous de la plaine, ou bien de la montagne ? v.470 (Acte 2, scène 3, FRANK)
  23. Connaissez-vous mon père, et savez-vous mon nom ? v.471 (Acte 2, scène 3, FRANK)
  24. Oh ! Je vous connais bien. - Vous êtes du village v.472 (Acte 2, scène 3, LE SOLDAT)
  25. Vis-à-vis le moulin. - Que faites-vous donc là ? v.473 (Acte 2, scène 3, LE SOLDAT)
  26. Venez-vous avec nous ? v.474 (Acte 2, scène 3, LE SOLDAT)
  27. Vous me prêterez bien un vieux sabre là-bas ? v.476 (Acte 2, scène 3, FRANK)
  28. On vous équipera. - Montez toujours en croupe. v.478 (Acte 2, scène 3, LE SOLDAT)
  29. Parbleu ! Compagnon Frank, vous manquiez à la troupe. v.479 (Acte 2, scène 3, LE SOLDAT)
  30. Où courez-vous si fort, femme ? On ne passe pas. v.512 (Acte 3, scène 1, LES SOLDATS)
  31. Oui. - Que lui voulez-vous ? - Parlez au lieutenant. v.514 (Acte 3, scène 1, LES SOLDATS)
  32. Parbleu ! Ma chère enfant, je vous reconnais bien. v.518 (Acte 3, scène 1, LE LIEUTENANT)
  33. Ce serait un honneur dont vous n'êtes pas digne. v.521 (Acte 3, scène 1, LE LIEUTENANT)
  34. Allons, écartez-vous, et montrez-moi la porte. v.528 (Acte 3, scène 1, BELCOLORE)
  35. Puisque vous le voulez, ma belle, la voilà. v.529 (Acte 3, scène 1, LE LIEUTENANT)
  36. Ne les suivez-vous pas, seigneur, sous ce portique ? v.551 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  37. Avez-vous distingué le coeur de vos amis ? v.554 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  38. Mon amitié vous blesse et vous est importune. v.561 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  39. Ne partagez-vous point l'allégresse commune ? v.562 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  40. Qui vous arrête ici ? Vous devez être las. v.563 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  41. Le vin coule et circule. - Entendez-vous ces chants ? v.571 (Acte 3, scène 2, GUNTHER)
  42. Souvenez-vous surtout que c'est moi qu'on enterre, v.605 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  43. À qui parlez-vous donc ? Il ne vous entend plus. v.637 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  44. « Comptez les morts que vous prenez. » v.669 (Acte 4, scène 1, TROIS MOINES)
  45. Seigneur, j'ai plus péché que vous ne pardonnez. v.670 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
  46. Ils vous diront après que leur Dieu s'est fait homme. v.702 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  47. Vous vous trompez, Monsieur, vous l'avez mal connu. v.715 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  48. Vous le savez, soldats, j'ai combattu sous lui ; v.730 (Acte 4, scène 1, L'OFFICIER)
  49. Vous vous trompez, Monsieur, vous l'avez mal connu. v.735 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  50. Croyez-vous que ce Frank valût sa renommée ? v.744 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  51. Soldats, que faites-vous à celui qui profane v.757 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  52. Vous en souvenez-vous ? v.766 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  53. Et son orgueil de fer, l'avez-vous oublié ? v.774 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  54. Capitaine, c'est vous ! v.779 (Acte 4, scène 1, LES SOLDATS)
  55. Vous avez laissé faire une étrange équipée. v.780 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  56. Vous ne savez donc pas qu'il y va de la tête ? v.782 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  57. Au nom de l'empereur, Monsieur, je vous arrête ; v.783 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  58. Ramenez vos soldats, et rendez-vous au camp. v.784 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  59. Qui donc pleurez-vous là, Madame ? êtes-vous veuve ? v.817 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  60. Veuve, vous l'avez dit, - de mes seules amours. v.818 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  61. Comme le noir vous sied ! v.820 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  62. Toujours, avez-vous dit ? - Ah ! Monna_Belcolore, v.821 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  63. D'où me connaissez-vous ? v.822 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  64. Je ne vous remets pas. v.826 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  65. Ma foi, les morts sont morts : - si vous voulez, Madame, v.839 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  66. Cette bourse est à vous, cette autre, et celle-ci ; v.840 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  67. Je vous en avertis, je suis très misanthrope : v.844 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  68. Je vous enfermerais dans le fond d'un palais. v.845 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  69. Je suis capricieux, - êtes-vous de mon goût ? v.850 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  70. Si vous aimez les roubles, v.851 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  71. Vous me faites frémir. v.858 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  72. Certain bracelet d'or qu'il faut que je vous donne : v.859 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  73. Voyez-vous le poisson, v.867 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  74. Assez, au nom du ciel ! Je vous demande grâce ! v.873 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  75. Vous mentez à plaisir. v.875 (Acte 4, scène 1, BELCOLORE)
  76. Qu'en dites-vous, mon coeur ? v.883 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  77. Pourquoi donc tremblez-vous, et pourquoi l'un de l'autre v.889 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  78. Vous approchez-vous donc, comme pour vous unir ? v.890 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  79. Elle m'a, comme à vous, livré son sein d'albâtre... v.913 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  80. - Que vous restera-t-il, enfants de nos entrailles, v.976 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  81. Le jour où vous viendrez suivre les funérailles v.977 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  82. - Mais vous, analyseurs, persévérants sophistes, v.984 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  83. Quand vous aurez tari tous les puits des déserts, v.985 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  84. Quand vous aurez prouvé que ce large univers v.986 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  85. Quand vous nous aurez fait de la création v.988 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  86. vous aurez sculpté, de votre main de glace, v.990 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  87. Vous, que ferez-vous donc, dans les sombres allées v.992 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  88. Et vous, noirs fossoyeurs, sur la bière commune v.996 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  89. Pour ergoter encor vous viendrez vous asseoir ; v.997 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  90. Vous vous entretiendrez de l'homme perfectible ; - v.998 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  91. Vous galvaniserez ce cadavre insensible, v.999 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  92. Habiles vermisseaux, quand vous l'aurez rongé ; v.1000 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  93. Vous lui commanderez de marcher sur sa tombe, v.1001 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  94. - Ah ! Vous avez voulu faire les Prométhées ; v.1004 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  95. Et vous êtes venus, les mains ensanglantées, v.1005 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  96. Il valait mieux que vous, ce hardi tentateur, v.1007 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  97. Vous, votre homme était fait ! Vous, vous aviez la flamme ! v.1010 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  98. Et vous avez soufflé sur le souffle de Dieu. v.1011 (Acte 4, scène 1, FRANK)
  99. Je souffre cependant. - Si vous me trouvez belle, v.1105 (Acte 5, scène 1, DÉIDAMIA)
  100. « Vous laisserez, dit-il, un trou pour que l'air passe. v.1144 (Acte 5, scène 2, LES MONTAGNARDS)
  101. Comme vous voilà pâle et la voix altérée ! v.1169 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  102. Mon_Dieu ! Qu'avez-vous fait si loin et si longtemps ? v.1170 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  103. Ma mère, savez-vous, était désespérée. v.1171 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  104. Mais vous pensiez à nous quand vous aviez le temps ? v.1172 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  105. Oh ! Non, je vous en prie. v.1209 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  106. Vous riez ? Pourquoi donc ? v.1221 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  107. Qu'est-ce que c'est, Monsieur ? Voulez-vous bien vous taire ! v.1223 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  108. Vous avez des terreurs, ma chère, en vérité. v.1228 (Acte 5, scène 3, FRANK)
  109. Ah ! Vous savez toujours, vous autres hypocrites, v.1247 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  110. Je les aime, mon_Dieu ! Quand c'est vous qui les dites ; v.1249 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  111. Est-ce que vous trouvez ce bonnet-là vilain ? v.1254 (Acte 5, scène 3, DÉIDAMIA)
  112. Vous verrez tout à l'heure, avec ma belle robe v.1255 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  113. Et mon tablier vert. - Vous riez, vous riez ? v.1256 (Acte 5, scène 3, D?IDAMIA)
  114. Oh ! Que cette heure est longue ! Oh ! Que vous êtes belle ! v.1267 (Acte 5, scène 3, FRANK)
  115. Vous me noyez le coeur, froide Déidamia ! v.1269 (Acte 5, scène 3, FRANK)
  116. Je crois que c'est un spectre, et vous aviez raison. v.1290 (Acte 5, scène 3, FRANK)

ANDRÉ DEL SARTO (1851)

  1. Il y a un voleur dans le jardin, venez avec moi, monsieur, je vous prie, il ne saurait nous échapper ; tout est fermé. (Acte 1, scène 2, GRÉMIO)
  2. Je l'ai vu comme je vous vois, et j'ai entendu quelques mots... (Acte 1, scène 2, GRÉMIO)
  3. Je l'ai vu, en vérité de Dieu je l'ai vu ; que vous ai-je fait ? (Acte 1, scène 2, GRÉMIO)
  4. Vous êtes peintres, mes enfants ; que votre bouche soit muette, et que votre main parle pour vous. (Acte 1, scène 4, ANDRÉ)
  5. N'allez pas chez lui, il ne saurait vous recevoir ; il s'est enfermé pour toute la journée. (Acte 1, scène 4, DAMIEN)
  6. Pardonnez-moi, mes amis ; mais, vous le savez, c'est mon ami d'enfance, c'est mon meilleur, mon plus fidèle compagnon. (Acte 1, scène 4, ANDRÉ)
  7. Rassurez-vous, il ne lui est rien arrivé... (Acte 1, scène 4, DAMIEN)
  8. Vous le dirai-je, ô mes amis ! (Acte 1, scène 4, ANDRÉ)
  9. Je regardais tristement mes pauvres ouvrages et je m'adressais en moi-même aux siècles futurs : Voilà tout ce que j'ai pu faire, leur disais je, mais je vous lègue mon ami ! (Acte 1, scène 4, ANDR?)
  10. Monseigneur, un homme est là qui vous demande. (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
  11. C'est un homme en longue robe, avec des cheveux gris ; vous l'avez, dit-il, fait demander hier. (Acte 1, scène 4, MATHURIN)
  12. Vous allez à l'atelier, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, ANDRÉ)
  13. Mais quand l'argent est là, entre vos mains, qu'on n'a qu'à y puiser, que la pauvreté vous talonne, non pas pour vous, mais pour Lucrèce ! (Acte 1, scène 7, ANDRÉ)
  14. Nous partirons quand vous voudrez. (Acte 1, scène 8, GRÉMIO)
  15. Ce que j'en disais n'était point pour vous fâcher, encore moins pour rire ; aussi bien riait-il fort peu ce matin quand il me l'a donné en courant. (Acte 1, scène 8, GRÉMIO)
  16. Vous êtes mon maître, on aura beau dire, cela doit se savoir; et, qui le saurait, si ce n'est vous ? (Acte 1, scène 8, GRÉMIO)
  17. Un homme à qui j'ai crié de s'arrêter; j'ai cru naturellement que c'était un voleur ; et donc, au lieu de s'arrêter, vous voyez à mon bras ; c'est un stylet qui m'a effleuré. (Acte 1, scène 8, GRÉMIO)
  18. Sous peine d'être chassé par vous. (Acte 1, scène 8, GRÉMIO)
  19. Est-ce bien possible, ma chère maîtresse? vous m'avez confié votre dessein, je vous vois prête à l'exécuter, et malgré moi je ne puis y croire. (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  20. Il ne m'appartient pas de vous en dissuader, je n'ai que le droit d'en souffrir, et je suis aussi incapable d'oser vous blâmer que de vous trahir... (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  21. Mais y avez-vous bien réfléchi? (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  22. Vous l'étiez, Madame. (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  23. Vous cherchiez tout à l'heure monseigneur André. (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  24. Plût au ciel que vous l'eussiez vu ! (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  25. Que je vous plains ! (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  26. Où allez-vous ? (Acte 1, scène 11, SPINETTE)
  27. Vous ne m'attendiez pas à cette heure, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 12, ANDRÉ)
  28. Que je ne vous importune pas, c'est tout ce que je désire. (Acte 1, scène 12, ANDR?)
  29. Dites-moi, de grâce, alliez-vous rentrer dans votre appartement ? (Acte 1, scène 12, ANDR?)
  30. J'attendrais, pour vous voir, le moment du dîner. (Acte 1, scène 12, ANDR?)
  31. Vous seule au monde, Lucrèce, me consolez du chagrin qui m'obsède... (Acte 1, scène 12, ANDRÉ)
  32. Si je vous perdais !... (Acte 1, scène 12, ANDR?)
  33. Avez-vous quelque sujet de tristesse, mon ami ?... (Acte 1, scène 12, LUCRÈCE)
  34. Vous étiez gai hier, il m'a semblé ? (Acte 1, scène 12, LUCR?CE)
  35. Vous n'êtes pas allé à la ferme ? (Acte 1, scène 12, LUCRÈCE)
  36. À propos, il y a une lettre pour vous ; les envoyés du roi de France doivent venir demain. (Acte 1, scène 12, LUCR?CE)
  37. L'apprenez-vous comme une fâcheuse nouvelle ? (Acte 1, scène 12, LUCRÈCE)
  38. Alors, on pourrait vous dire éloigné de Florence, malade... en tout cas, ils ne vous verraient pas. (Acte 1, scène 12, LUCR?CE)
  39. Éloignez-vous, sortez d'ici!... (Acte 1, scène 14, ANDRÉ)
  40. Obéissez quand je vous parle. (Acte 1, scène 14, ANDRÉ)
  41. Vous partez, Excellence ? (Acte 2, scène 4, MATHURIN)
  42. Vous accompagnerai-je ? (Acte 2, scène 4, MATHURIN)
  43. Pâles statues, promenades chéries, sombres allées, comment voulez-vous que je parte ? (Acte 2, scène 4, CORDIANI)
  44. Vous êtes pâle, Lucrèce ; celte mort vous a effrayée. (Acte 2, scène 5, ANDRÉ)
  45. Vous ne portez plus de bagues ? (Acte 2, scène 5, ANDRÉ)
  46. Les vôtres vous déplaisent ? (Acte 2, scène 5, ANDR?)
  47. Je ne puis vous cacher que je suis souffrante. (Acte 2, scène 5, LUCRÈCE)
  48. Ah ! Mon_Dieu : qu'allez-vous me dire ? (Acte 2, scène 5, ANDRÉ)
  49. Qu'en voudriez-vous faire ? (Acte 2, scène 5, ANDRÉ)
  50. S'il vous plaît, ramassez-le. (Acte 2, scène 5, ANDRÉ)
  51. Avez-vous quelque souci ? (Acte 2, scène 6, ANDRÉ)
  52. Oui, vous en avez, sans doute, tout homme en a sous le soleil. (Acte 2, scène 6, ANDR?)
  53. Renonceriez-vous à vos espérances ? (Acte 2, scène 6, LIONEL)
  54. Qu'avez-vous, Madame ? (Acte 2, scène 6, DAMIEN)
  55. Vous paraissez souffrir. (Acte 2, scène 6, DAMIEN)
  56. Qu'avez-vous, Lucrèce ? (Acte 2, scène 6, ANDRÉ)
  57. Seriez-vous réellement souffrante ? (Acte 2, scène 6, ANDR?)
  58. Messieurs, je vous ai fait sortir tantôt... (Acte 2, scène 7, ANDRÉ)
  59. À présent je vous prie de rester. (Acte 2, scène 7, ANDR?)
  60. Dans quelque état qu'elle se trouve, vous, Damien, vous la conduirez à sa mère, à l'instant même. (Acte 2, scène 7, ANDR?)
  61. Vous voulez que le déshonneur soit public ! (Acte 2, scène 7, ANDRÉ)
  62. N'allez-vous pas, monsieur, chercher un second ? (Acte 2, scène 8, LIONEL)
  63. Ce n'est pas l'usage, et je vous avoue que pour moi j'en suis fâché. (Acte 2, scène 8, LIONEL)
  64. Voulez-vous faire de lui un assassin ? (Acte 2, scène 8, LIONEL)
  65. Êtes-vous prêts ? (Acte 2, scène 9, LIONEL)
  66. Retirez-vous, nous nous chargeons du reste. (Acte 2, scène 9, LIONEL)
  67. Non, monsieur, vous allez souffrir beaucoup plus dans un instant. (Acte 2, scène 9, LIONEL)
  68. L'épée a pénétré ; si vous pouvez marcher, venez avec nous. (Acte 2, scène 9, LIONEL)
  69. Vous avez raison ; viens-tu, Damien ? (Acte 2, scène 9, CORDIANI)
  70. Vous me laisserez chez Manfredi. (Acte 2, scène 9, CORDIANI)
  71. Cela me console bien, que vous ayez inventé cela, que vous l'ayez réglé comme une cérémonie ! (Acte 2, scène 10, ANDRÉ)
  72. Moi, maître, je ne vous abandonnerai pas. (Acte 2, scène 11, CÉSARIO)
  73. Oui, maître, je vous avais quitté ; j'étais allé chez Pontormo ; j'y allais chercher la gaieté, et je l'y ai bien trouvée en effet ; mais je ne m'en suis senti que plus triste. (Acte 2, scène 11, CÉSARIO)
  74. Où allez-vous, André ? (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  75. Comment le savez-vous, et par quel hasard êtes-vous là ? (Acte 2, scène 12, ANDRÉ)
  76. Qu'allez-vous faire, mon ami ? (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  77. Au nom du Ciel, fiez-vous à moi... (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  78. Votre ennemi expire, que voulez-vous de plus ? (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  79. Que pouvez-vous lui dire ? (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  80. Que demandez-vous dans cette fatale lettre ? (Acte 2, scène 12, LIONEL)
  81. Ne vous inquiétez pas... (Acte 2, scène 14, ANDRÉ)
  82. Retiens ce que je te dis ; ne me fais pas répéter deux fois, je ne le pourrais pas ; tu les rejoindras dans la plaine, tu les aborderas, Mathurin, et tu leur diras : Pourquoi fuyez-vous si vite ? (Acte 2, scène 14, ANDRÉ)

LES NUITS (1852)

  1. Hélas ! Mon bien-aimé, vous n'êtes plus poète. v.259 (Acte 1, scène 2, LA MUSE)
  2. Vous vous noyez le coeur dans un rêve inconstant ; v.261 (Acte 1, scène 2, LA MUSE)
  3. Et vous ne savez pas que l'amour de la femme v.262 (Acte 1, scène 2, LA MUSE)
  4. Qu'aviez-vous donc, ô mon poète ! v.344 (Acte 1, scène 3, LA MUSE)
  5. Qui de moi vous a séparé ? v.346 (Acte 1, scène 3, LA MUSE)
  6. Oui, je veux vous ouvrir mon âme. v.407 (Acte 1, scène 3, LE POÈTE)
  7. Vous saurez tout, et je vais vous conter v.408 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  8. (Hélas ! vous le saviez peut-être), v.411 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  9. N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble v.585 (Acte 1, scène 3, LA MUSE)
  10. Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ? v.588 (Acte 1, scène 3, LA MUSE)
  11. Eh bien, adieu. Vous compterez les heures v.817 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)
  12. ?Qui me sépareront de vous. v.818 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
  13. ?Sur le mal que vous m'avez fait. v.823 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
  14. ?N'a pas tout voulu vous donner. v.825 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
  15. ?Qui vous perd n'a pas tout perdu. v.829 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)

LA NUIT VÉNITIENNE (1840)

  1. Partez-vous, Laurette ? (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  2. Est-il vrai que vous partiez ? (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  3. Vous quittez Venise ! (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  4. Ainsi cette funeste nouvelle qui courait la ville aujourd'hui n'est que trop vraie : on vous vend au prince d'Eysenach. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  5. Je vous en supplie, Razetta, n'élevez pas la voix ; ma gouvernante est dans la salle voisine ; on m'attend, je ne puis que vous dire adieu. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  6. Je suis assez riche pour vous suivre en Allemagne. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  7. Vous ne devez pas le faire. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  8. Bien que j'aie perdu au jeu la moitié de mon bien, je vous répète que j'en ai assez pour vous suivre, et que j'y suis déterminé. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  9. Vous nous perdrez tous deux par cette action. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  10. Je le vois ; vous êtes au désespoir. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  11. Écoutez, Razetta ; vous savez que je vous ai beaucoup aimé. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  12. Si mon tuteur y avait consenti, je serais à vous depuis longtemps. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  13. Voyez dans quelles mains est ma destinée ; vous-même ne pouvez-vous pas me perdre par le moindre éclat ? (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  14. Je sais qu'il peut vous paraître brillant, heureux... (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  15. Voici ma croix d'or que je vous prie de garder. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  16. Revenez à vous ! (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  17. J'ai perdu mes épaulettes ; il n'y a donc que vous au monde à qui je tienne. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  18. Mais que voulez-vous de moi ? (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  19. Je veux que vous veniez avec moi à Gênes. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  20. Ignorez-vous que celle à qui vous parlez ne s'appartient plus ? (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  21. Pourquoi ai-je consenti à vous voir encore une fois ! (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  22. Vous ne connaissez pas l'usage de ces cours. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  23. Je vous supplie de me donner votre parole de ne rien tenter. (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  24. Je vous promets qu'il n'y aura pas de sang. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  25. Que vous ne ferez rien ; que vous attendrez,... que vous tâcherez de m'oublier, de... (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  26. Je fais un échange ; permettez-moi de vous suivre. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  27. Me jurez-vous ?... (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  28. Alors vous avez la mienne. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  29. Ne voulez-vous donc point de cette croix ? (Acte 1, scène 1, LAURETTE)
  30. Laissez-moi seul ; je ne puis aller ce soir avec vous ; je vous prie de m'excuser. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  31. Razetta, vous viendrez ; nous serons de retour dans une heure. (Acte 1, scène 1, UNE DES FEMMES)
  32. Qu'on ne dise pas que nous ne pouvons rien sur vous, et que Laurette vous a fait oublier vos amis. (Acte 1, scène 1, UNE DES FEMMES)
  33. C'est aujourd'hui la noce ; ne le savez-vous pas ? (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  34. Adieu, je vous souhaite beaucoup de plaisir : prêtez-moi seulement un masque. (Acte 1, scène 1, RAZETTA)
  35. Où allez-vous ? (Acte 1, scène 1, UNE VOIX)
  36. Combien je me trouve honoré, monsieur le secrétaire intime, en vous voyant prendre quelque plaisir à cette fête qui est la plus médiocre du monde ! (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  37. Vous ne désireriez pas de vous reposer ou de prendre quelques rafraîchissements ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  38. Que dites-vous de mes musiciens ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  39. Combien je serais ravi si vous aviez trouvé quelque intérêt dans le divertissement du ballet ! (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  40. Chaque bayadère me coûte deux cents florins. Pousseriez-vous jusqu'à cette terrasse ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  41. Je ne puis vous exprimer ma reconnaissance. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  42. À quelle heure pensez-vous qu'arrive le prince notre maître ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  43. C'est un usage auquel vous devez comprendre, monsieur, que les jeunes filles restent étrangères. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  44. Voudriez-vous faire une partie de cartes ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  45. Asseyons-nous donc, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  46. Monsieur le secrétaire intime, j'ai l'honneur de vous saluer. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  47. Le prince, m'avez-vous dit, doit arriver à dix ou onze heures. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  48. C'est à vous de jouer. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  49. C'est un récit bien intéressant pour nous, Monsieur, que celui que vous avez bien voulu déjà me laisser deviner et entrevoir, de la manière dont Son Excellence était devenue éprise de la chère princesse ma nièce. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  50. J'ai l'honneur de vous demander du pique. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  51. C'est, comme je vous disais, en voyant son portrait ; cela ressemble un peu à un conte de fée. (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  52. Vous disiez donc ?... (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  53. Vous êtes mille fois trop bon. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  54. Voulez-vous votre revanche ? (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  55. Le prince, à vous dire le vrai... (j'ai du rouge) est un véritable original. (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  56. Vous avez encore perdu. (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  57. Vous avez parfaitement raison, j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  58. - Du reste, Monseigneur n'aurait pu se fournir d'un procureur plus parfaitement convenable que vous-même, monsieur le secrétaire intime. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  59. J'espère que vous voudrez bien m'en croire persuadé. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  60. Vous jouez d'un singulier malheur. (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  61. Seriez-vous, par hasard, bien aise de l'entendre chanter ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  62. Laure, je vous prie de nous faire entendre votre voix. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  63. Monsieur le secrétaire intime veut bien vous engager à nous donner ce plaisir. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  64. Volontiers, mon cher oncle ; quel air préférez-vous ? (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  65. Lisez ceci quand vous serez seule. (Acte 1, scène 2, RAZETTA)
  66. Ma chère fille, qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  67. Vous concevez qu'une jeune fille... (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
  68. - Permettez-moi de vous dire deux mots. (Acte 1, scène 2, LE SECRÉTAIRE)
  69. Vous voyez que le prince ne fait avertir que vous seul de son arrivée. (Acte 1, scène 2, LE SECR?TAIRE)
  70. La jeune mariée restera, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, LE SECR?TAIRE)
  71. - Est-ce que toutes les femmes sont aussi jolies que vous dans cette ville ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  72. Vous rougissez... (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  73. De qui donc avez-vous peur ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  74. Vous tremblez ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  75. Reposez-vous sur ce sofa. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  76. Je vous supplie de répondre à ma question. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  77. Vous êtes bien jeune, madame ; et moi aussi. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  78. Cependant, comme les romans ne me sont pas défendus, non plus que les comédies, les tragédies, les nouvelles, les histoires et les mémoires, je puis vous apprendre ce qu'ils m'ont appris. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  79. À l'introduction, vous voyez les musiciens encore mal se répondre, chercher à s'unir, se consulter, s'essayer, se mesurer ; le thème les met d'accord ; tous se taisent ou murmurent faiblement, tandis qu'une voix harmonieuse les domine ; je ne crois pas nécessaire de faire l'application de cette parabole. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  80. Vous souriez ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  81. Ce que vous me dites me fait réfléchir. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  82. Oui, il s'est trompé, si vous êtes née à Venise. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  83. Vous pourriez, je le vois, soutenir la controverse. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  84. Vous tremblez encore. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  85. Je crois que vous avez peur de moi. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  86. Je ne puis vous dissimuler... (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  87. Aimez-vous les bijoux ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  88. Décidément vous voulez savoir l'heure. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  89. Vous vous levez ! (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  90. Vous voulez vous mettre à la fenêtre ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  91. De grâce, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  92. Serais-je réellement assez malheureux pour vous inspirer de l'effroi ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  93. En ce cas, je serais le plus malheureux des hommes ; car je vous aime, et ne pourrai vivre sans vous. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  94. J'ai voulu voir si réellement il existait une âme assez orgueilleuse pour demeurer fermée lorsque les bras sont ouverts, et livrer la bouche à des baisers muets ; vous concevez que je ne craignais que de trouver cette force à la froideur. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  95. Dans toutes les contrées qu'aime le soleil, j'ai cherché les traits les plus capables de révéler qu'une âme ardente y était enfermée : j'ai cherché la beauté dans tout son éclat, cet amour qu'un regard fait naître ; j'ai désiré un visage assez beau pour me faire oublier qu'il était moins beau que l'être invisible qui l'anime ; insensible à tout, j'ai résisté à tout,... excepté à une femme, ? à vous, Laurette, qui m'apprenez que je me suis un peu mépris dans mes idées orgueilleuses ; à vous, devant qui je ne voulais soulever le masque qui couvre ici-bas les hommes qu'après être devenu votre époux. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  96. - Vous me l'avez arraché, je vous supplie de me pardonner, si j'ai pu vous offenser. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  97. Si vous en faites si peu de cas, je vais revenir à mon rêve. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  98. Cependant, je vous vois encore agitée. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  99. Gageons que, toute jeune que vous êtes, vous avez déjà fait un calcul. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  100. Peut-être ne trouvez-vous rien en moi qui les annonce. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  101. Dites-moi, est-ce bien sérieusement que vous avez pu jamais réfléchir à cet important et grave sujet ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  102. De quelle pâte débonnaire, de quels faciles éléments aviez-vous pétri d'avance cet être dont l'apparition change tant de douces nuits en insomnies ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  103. Peut-être sortez-vous du couvent ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  104. Il faut songer, chère princesse, que si votre gouvernante vous gênait, si votre tuteur vous contrariait, si vous étiez surveillée, tancée quelquefois, vous allez entrer demain (n'est-ce pas demain ?) dans une atmosphère de despotisme et de tyrannie ; vous allez respirer l'air délicieux de la plus aristocratique bonbonnière ; c'est de ma petite Cour que je parle, ou plutôt de la vôtre, car je suis le premier de vos sujets. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  105. Une grave duègne vous suivra, c'est l'usage ; mais je la payerai pour qu'elle ne dise rien à votre mari. Aimez-vous les chevaux, la chasse, les fêtes, les spectacles, les dragées, les amants, les petits vers, les diamants, les soupers, le galop, les masques, les petits chiens, les folies ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  106. - Tout pleuvra autour de vous. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  107. Enseveli au fond de la plus reculée des ailes de votre château, le prince ne saura et ne verra que ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  108. Avez-vous envie de lui pour une partie de plaisir ? Un ordre expédié de la part de la reine avertira le roi de prendre son habit de chasse, de bal ou d'enterrement. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  109. Voulez-vous être seule ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  110. Ressembleriez-vous par hasard à l'une de ces femmes pour qui l'ambition, les honneurs, le pouvoir, eurent tant de charmes ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  111. Cela m'étonnerait, et mon vieux docteur aussi ; mais n'importe. Les hochets que je mettrais alors entre vos mains, pour amuser vos loisirs, seraient d'autre nature : ils se composeraient d'abord de quelques-unes de ces marionnettes qu'on nomme des ministres, des conseillers, des secrétaires : pareil à des châteaux de cartes, tout l'édifice politique de leur sagesse dépendrait d'un souffle de votre bouche ; autour de vous s'agiterait en tous sens la foule de ces roseaux, que plie et relève le vent des cours ; vous serez un despote, si vous ne voulez être une reine. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  112. Ne faites pas surtout un rêve sans le réaliser ; qu'un caprice, qu'un faible désir n'échappe pas à ceux qui vous entourent, et dont l'existence entière est consacrée à vous obéir. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  113. Vous choisirez entre vos fantaisies, ce sera tout votre travail, madame ; et si le pays que je vous décris... (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  114. Vous en serez la déesse. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  115. Ne cassez-vous jamais le pot au lait ? (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  116. J'en suis las ; mon existence me fatigue ; je rattache à la vôtre ce fil qui s'allait briser ; vous vivrez pour moi, j'abdique : vous chargez-vous de cette tâche ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  117. Je vous remets le soin de mes jours, de mes pensées, de mes actions ; et pour mon coeur... (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  118. Il n'y sera que le jour où vous l'en aurez jugé digne ; jusque-là, j'ai votre portrait. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  119. ? Je l'aime, je lui dois tout ; je lui ai tout promis, pour tout vous tenir. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  120. Qu'avez-vous donc là ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  121. Êtes-vous étonnée de me voir sourire ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  122. Vous pensez ?... (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  123. Qu'en aimez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  124. Ceci est une pensée française, et ce n'est pas de vous que j'en attendais. (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  125. Insultez-vous la France ? (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  126. Vous parliez de beauté et d'esprit. (Acte 1, scène 2, LAURETTE)
  127. Vous tremblez encore ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  128. Au fait, nous sommes presque dans un jardin ; si vous ne teniez pas à ce sofa... (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  129. Est-ce de l'époux ou de l'amant que vous avez peur ? (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  130. Qu'oserez-vous lui confier ?... (Acte 1, scène 2, LE PRINCE)
  131. Allez-vous-en à vos plaisirs, et laissez-moi. (Acte 1, scène 3, RAZETTA)
  132. Venez, Razetta, nous sommes vos véritables amis, et nous ne désespérons pas de vous faire oublier la belle Laurette. (Acte 1, scène 3, UNE AUTRE)
  133. Nous n'aurons pour cela qu'à vous rappeler ce que vous disiez vous-même il y a quelques jours, ce que vous nous avez appris. (Acte 1, scène 3, UNE AUTRE)
  134. - Ne perdez pas ce nom glorieux que vous portiez du premier mauvais sujet de la ville. (Acte 1, scène 3, UNE AUTRE)

LOUISON (1876)

  1. Je vous demande un peu quelle étrange folie ! v.35 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. À vous-même ; tenez. v.72 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  3. « Monseigneur, vous me dites que vous m'aimez... » (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  4. « Vous me dites que vous m'aimez, mais cela est bien difficile à croire, car, pour aimer une personne, il faut, j'imagine, commencer par la connaître, et toute servante que je suis... » (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  5. « Toute servante que je suis, vous me connaissez assurément bien peu si vous me croyez intéressée, et si vous avez pensé, Monseigneur, qu'on pouvait payer un amour qui refuse de se donner. » (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  6. On n'entre pas ainsi que l'on ne vous appelle. v.151 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  7. Oh ! Mam'selle Louison, comme vous êtes belle ! v.152 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  8. Comme vous voilà propre et de bonne façon ! v.153 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  9. Quels beaux tire-bouchons vous avez aux oreilles ! v.155 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  10. Et ces souliers tout blancs, ça doit vous coûter bon ; v.158 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  11. Pas moins, vous devez bien être un brin empêtrée. v.159 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  12. Vous me reconnaissez ? v.161 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  13. Je n'en sais rien non plus ; moi, j'ai fait comme vous. v.170 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  14. Voyez-vous, quand j'ai vu que vous étiez ici, v.181 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  15. Et que votre départ vous avait réussi, v.182 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  16. Et puis je vous aimais, pour tout dire en trois mots. v.186 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  17. Moi, Lucas. En êtes-vous fâchée ? v.187 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  18. Eh bien ! Monsieur_Berthaud, que voulez-vous céans ? v.198 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  19. Vous étiez bien plus leste, et bien plus féminine. v.203 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  20. On ne vous voit plus rien, qu'un peu dans la poitrine. v.204 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  21. Je vous épouserais encor, si vous vouliez. v.206 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  22. Dame ! si vous vouliez, il ne tiendrait qu'à moi. v.210 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  23. Et puisqu'à votre avis vous n'êtes point fâchée. v.212 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  24. Vous êtes bien gentille, on le sait, on voit clair ; v.213 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  25. Je viens de vous conter que j'avais vingt-six livres, v.220 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  26. Mais il est des secrets qu'on peut vous confier ; v.221 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  27. Vous voyez que je suis un assez bon parti ; v.237 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  28. Contre la pharmacie avez-vous à reprendre ? v.239 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  29. Mon pourparler vous semble un peu risible et sot ; v.241 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  30. Vous avez l'esprit riche et vous visez de haut, v.242 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  31. Mais, voyez-vous, le tout est d'être ou de paraître. v.243 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  32. Vous portez du clinquant, mais c'est à votre maître. v.244 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  33. Que l'on vous remercie, il ne vous reste rien ; v.245 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  34. Mais vous consentez donc ? v.263 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  35. Vous consentez ? v.264 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  36. Vous consentez, Louison ! v.265 (Acte 1, scène 4, BERTHAUD)
  37. Vous ne venez donc pas à l'Opéra, ma chère ? v.267 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  38. Lisette, demeurez ; j'ai deux mots à vous dire. v.272 (Acte 1, scène 5, LA MARÉCHALE)
  39. Riez, si vous voulez, Madame, à vous permis ; v.273 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  40. Vous ne me ferez pas du tout changer d'avis. v.274 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  41. Quand tout Paris se masque, et quand je vous en prie. v.280 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  42. Mais l'étiez-vous hier ? le serez-vous demain ? v.286 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  43. Non, vous l'êtes ce soir, et qu'avez-vous, de grâce ? v.287 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  44. Un mal qui vous arrive aussi vite qu'il passe, v.288 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  45. L'exigez-vous, Monsieur ? J'obéis. v.290 (Acte 1, scène 5, LA DUCHESSE)
  46. Exiger ! - Obéir ! - Le bon Dieu vous bénisse ! v.291 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  47. Dirait-on pas vraiment qu'on vous traîne au supplice ? v.292 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  48. Permettez-vous, monsieur ? v.295 (Acte 1, scène 5, LA DUCHESSE)
  49. Vite ! - Je vous souhaite un millier de capots, v.302 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  50. Pourquoi donc, s'il vous plaît, vous avoir épousée ? v.312 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  51. Pourquoi donc êtes-vous jeune et faite à ravir ? v.313 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  52. Que faites-vous d'avoir cent mille écus de rente, v.315 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  53. Cet air et ce regard ?... car vous seriez charmante ! v.320 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  54. Oui, ne vous en déplaise, et je vous le confesse. v.323 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  55. En vous montrant aussi, le droit d'en tirer gloire ? v.328 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  56. Quand de m'appartenir vous m'avez fait l'honneur, v.329 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  57. Vous étiez belle et noble, et je vous tiens pour telle. v.331 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  58. Si vous ne savez pas marcher avec fierté v.333 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  59. Si vous ne savez pas monter dans votre chaise, v.335 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  60. Dans un panier doré vous étendre à votre aise, v.336 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  61. Et, lorsque devant vous l'huissier crie un grand nom, v.337 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  62. Ma foi, je vous croyais d'un autre caractère ; v.339 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  63. Je vous jugeais moins sage, et ne m'attendais pas v.341 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  64. Qu'en me donnant la main vous compteriez vos pas. v.342 (Acte 1, scène 5, LE DUC)
  65. Lucile, vous souffrez ? v.344 (Acte 1, scène 6, LA MARÉCHALE)
  66. Qu'avez-vous, dites-moi ? v.345 (Acte 1, scène 6, LA MARÉCHALE)
  67. On vous tourmente un peu. v.346 (Acte 1, scène 6, LA MARÉCHALE)
  68. Quoi ! vous prenez au grave un propos si léger ? v.349 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  69. Faites-vous un chagrin d'un ennui passager ? v.350 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  70. Vous sentez, dites-vous, qu'il faut qu'on obéisse, v.355 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  71. Et vous ne savez pas d'où vous vient un caprice ? v.356 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  72. Ma belle, y songez-vous ? quelle est votre pensée ? v.367 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  73. Parlez-vous, à votre âge, en femme délaissée ? v.368 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  74. Avez-vous un reproche à faire à votre époux ? v.369 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  75. Quelqu'un est entre vous ? v.370 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  76. Une femme, à coup sûr ; vous est-elle connue ? v.371 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  77. Ainsi, pour quatre mots, vous vous désespérez, v.373 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  78. Et ce qui vous chagrine, au fond, vous l'ignorez. v.374 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  79. Qu'un grand secret bien noir vous trouble et vous oppresse ? v.376 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  80. Ne vous en plaignez pas ! Vos pleurs me font envie. v.379 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  81. Quand vous saurez un jour ce que c'est que la vie, v.380 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  82. Vous les regretterez, et n'en verserez plus. v.382 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  83. Oui, si cela vous plaît, vous en pouvez sourire ; v.383 (Acte 1, scène 7, LA DUCHESSE)
  84. Laissez-vous être vraie, et sachons ce mystère. v.387 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  85. Qui vous fait hésiter et manquer de courage ? v.391 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  86. Est-ce mon amitié dont vous vous éloignez ? v.393 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  87. Est-ce la maréchale ou moi que vous craignez ? v.394 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  88. Je sais combien vous êtes bonne, v.395 (Acte 1, scène 7, LA DUCHESSE)
  89. Alors, je vous l'ordonne. v.396 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  90. Vous a léguée à moi. - Vous devez obéir. v.398 (Acte 1, scène 7, LA MAR?CHALE)
  91. Qui vous amène ici ? v.402 (Acte 1, scène 7, LA MARÉCHALE)
  92. Qu'est-ce qui vous arrive ? une robe de bal ? v.405 (Acte 1, scène 8, LA MARÉCHALE)
  93. Tantôt, s'il m'en souvient, vous l'aviez demandée. v.407 (Acte 1, scène 8, LA MAR?CHALE)
  94. - Comme vous pâlissez ! Qu'avez-vous, mon enfant ? v.409 (Acte 1, scène 8, LA MAR?CHALE)
  95. Entrons chez vous. - Venez faire un peu de toilette. v.412 (Acte 1, scène 8, LA MARÉCHALE)
  96. Je m'abandonne à vous. v.414 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  97. Vous m'avez rappelé que j'étais orpheline. v.416 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  98. Je vous dirai mes maux, mes craintes, mon tourment, v.417 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  99. Tout, et vous comprendrez, Madame, assurément, v.418 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  100. Me m'avez-vous pas dit de rester aux_aguets ? v.465 (Acte 2, scène 2, BERTHAUD)
  101. Mais vous en avez donc ici des magasins ? v.470 (Acte 2, scène 2, BERTHAUD)
  102. Crois-tu du rendez-vous l'espoir abandonné ? v.485 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  103. Monseigneur, c'est vous seul qui vous l'étiez donné. v.486 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  104. Cassez-vous donc la tête à chercher, pour lui plaire, v.519 (Acte 2, scène 5, BERTHAUD)
  105. Que voulez-vous, l'ami ? v.535 (Acte 2, scène 6, LA MARÉCHALE)
  106. Retirez-vous, brave homme. v.536 (Acte 2, scène 6, LA MARÉCHALE)
  107. Allez, vous dis-je. v.539 (Acte 2, scène 6, LA MARÉCHALE)
  108. Lisette, où courez-vous d'une telle vitesse ? v.559 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  109. Faites qu'en ce moment une autre vous remplace. v.571 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  110. Louison, c'est grâce à moi que vous êtes ici. v.574 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  111. J'ai pris grand soin de vous dès vos plus jeunes ans, v.577 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  112. Et je vous ai reçue enfant chez mes enfants. v.578 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  113. M'aimez-vous ? v.579 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  114. S'il vous fallait mentir ? v.584 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  115. Mais si vous le deviez ? v.585 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  116. D'où vous vient le brillant que vous avez au doigt ? v.586 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  117. Eh bien ! Vous gardez le silence ? v.587 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  118. De mon respect pour vous est-ce donc m'écarter ? v.594 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  119. Non, Madame, hésiter quand vous parlez ainsi, v.601 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  120. Mon fils ? Je le savais. - Levez-vous donc, ma chère. v.603 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  121. Vous avez, en tout cas, mieux fait que de vous taire. v.604 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  122. Mais que prétendez-vous ? v.605 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  123. Pensez-vous que le duc soit pour vous un amant, v.609 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  124. Vous croyez-vous assez pour être une maîtresse ?... v.611 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  125. Ma question vous choque et votre orgueil s'en blesse ? v.612 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  126. Je viens de m'incliner, Madame, devant vous. v.613 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  127. Pourquoi n'aurais-je pas la mienne, s'il vous plaît ? v.621 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  128. Vous parlez haut, Lisette, et changez de langage. v.623 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  129. Songez-vous qu'il se peut... v.632 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  130. Dire adieu tout à coup, d'abord à vous, Madame, v.635 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  131. Vous venez à l'instant de l'avouer vous-même. v.643 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  132. Mon fils dit qu'il vous aime, - éloignez-vous d'ici. v.650 (Acte 2, scène 8, LA MARÉCHALE)
  133. Vous la verrez sans peine ainsi justifiée. v.652 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  134. Vous avez tant d'esprit ! trouvez quelque raison ; v.653 (Acte 2, scène 8, LA MAR?CHALE)
  135. Ainsi vous me chassez ? Est-il vraiment possible v.659 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  136. Qu'un franc aveu vous trouve à tel point insensible ? v.660 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  137. Se peut-il qu'à ce point ce bal vous inquiète ? v.715 (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  138. Comment briser le coeur, quand la main vous attire ? v.720 (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  139. Je viens prendre congé de vous. v.725 (Acte 2, scène 12, BERTHAUD)
  140. Vous voyez un ami, mais non plus un époux. v.726 (Acte 2, scène 12, BERTHAUD)
  141. Vous l'osez demander ? - J'ai tout vu. v.730 (Acte 2, scène 12, BERTHAUD)
  142. Vous riez ? vous joignez l'astuce à l'artifice ? v.735 (Acte 2, scène 12, BERTHAUD)
  143. Cette pauvre Louison, vous l'aimez, n'est-ce pas ? v.742 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  144. Elle aurait pu d'abord vous demander pardon. v.757 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  145. Au vrai, l'on ne vous croirait pas. v.770 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  146. Me direz-vous encor qu'on ne me croirait point ? v.778 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  147. Je puis malaisément vous répondre, ma chère. v.779 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  148. Si vous êtes sa femme... v.780 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  149. Puis-je, le croyez-vous, garder un coeur tranquille, v.783 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  150. Je vous l'ai déjà dit, c'est une crainte folle. v.795 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  151. Vous savez ses grands airs, et combien elle est belle. v.799 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  152. Ces messieurs l'ayant vu, je vous laisse à penser v.805 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  153. Je sais bien là-dessus ce que vous m'allez dire, v.811 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  154. Tout ce qu'il vous plaira, mais cela fait bien mal. v.814 (Acte 2, scène 13, LA DUCHESSE)
  155. Je ne vous blâme pas d'être un peu trop sensible. v.815 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  156. Je ne vous blâme point, je vous l'ai dit, Lucile. v.855 (Acte 2, scène 13, LA MARÉCHALE)
  157. Vous voulez qu'on vous aime, et rien n'est plus facile. v.856 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  158. Je vous en prie encor, prenez quelque repos. v.857 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  159. Je veux, en vous quittant, vous répondre en deux mots. v.858 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  160. Vous vous imaginez que le duc vous délaisse : v.859 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  161. Et c'est vous, j'en réponds, qu'il aimera, ma chère. v.863 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  162. Rappelez-vous ceci, que vous dit une mère. v.864 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  163. Marton est là, je crois, je vais vous l'envoyer. v.865 (Acte 2, scène 13, LA MAR?CHALE)
  164. Je lui donne ici même un rendez-vous fort tendre ; v.887 (Acte 2, scène 15, LE DUC)
  165. Mon rendez-vous qui passe, et va souper sans moi. v.890 (Acte 2, scène 15, LE DUC)
  166. Comment ! vous m'écoutiez ? v.958 (Acte 2, scène 15, LE DUC)
  167. Et vous aussi, ma mère ? v.959 (Acte 2, scène 15, LE DUC)
  168. Valait-il mieux vous taire ? v.960 (Acte 2, scène 15, LA MARÉCHALE)
  169. Vous savez qu'elle part ? v.964 (Acte 2, scène 15, LE DUC)
  170. Vous voulez nous quitter sans qu'on vous le permette ? v.968 (Acte 2, scène 16, LA MARÉCHALE)
  171. Vous épousez... Monsieur ? v.970 (Acte 2, scène 16, LA MARÉCHALE)
  172. Parbleu ! Monsieur_Berthaud, vous ne vous gênez guères v.975 (Acte 2, scène 16, LE DUC)
  173. Vous êtes un fripon. v.978 (Acte 2, scène 16, LE DUC)
  174. Vous en trouvez-vous bien ? v.980 (Acte 2, scène 16, LE DUC)
  175. Et vous aussi, v.982 (Acte 2, scène 16, LISETTE)
  176. Madame, riez-vous de mon futur ménage ? v.983 (Acte 2, scène 16, LISETTE)
  177. Vous m'avez dit tantôt v.989 (Acte 2, scène 16, LISETTE)

LES CAPRICES DE MARIANNE (1834)

  1. Ma belle dame, puis-je vous dire un mot ? (Acte 1, scène 1, CIUTA)
  2. Que me voulez-vous ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  3. Un jeune homme de cette ville est éperdument amoureux de vous ; depuis un mois entier il cherche vainement l'occasion de vous l'apprendre. (Acte 1, scène 1, CIUTA)
  4. Dites à celui qui vous envoie qu'il perd son temps et sa peine, et que s'il a l'audace de me faire entendre une seconde fois un pareil langage, j'en instruirai mon mari. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  5. Je vous conseille d'abord de sortir d'ici, car voici son mari qui la suit. (Acte 1, scène 1, CIUTA)
  6. Vous, Monsieur ! (Acte 1, scène 1, TIBIA)
  7. Vous croyez, monsieur ? (Acte 1, scène 1, TIBIA)
  8. Est-ce que vous pouvez empêcher qu'on donne des sérénades à votre femme ? (Acte 1, scène 1, TIBIA)
  9. ? C'est comme si vous disiez que j'ai des maîtresses. (Acte 1, scène 1, TIBIA)
  10. L'amour, dont, vous autres, vous faites un passe-temps, trouble ma vie entière. (Acte 1, scène 1, COELIO)
  11. Ne vous détournez pas, princesse de beauté ! (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  12. Qui êtes-vous ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  13. Venez-vous pour le voir ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  14. Je ne viens pas pour le voir, et n'entrerai point au logis, de peur que vous ne m'en chassiez tout-à-l'heure, quand je vous aurai dit ce qui m'amène. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  15. Dispensez-vous donc de le dire et de m'arrêter plus longtemps. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  16. Je ne saurais m'en dispenser, et vous supplie de vous arrêter pour l'entendre. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  17. Que vous avait fait Coelio ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  18. De qui parlez-vous, et quel mal ai-je causé ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  19. Me direz-vous le nom de ce mal ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  20. Que celui qui est digne de le prononcer vous le dise ; que les rêves de vos nuits, que ces orangers verts, cette fraîche cascade vous l'apprennent ; que vous puissiez le chercher un beau soir, vous le trouverez sur vos lèvres ; son nom n'existe pas sans lui. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  21. Est-il si doux à entendre, cousine, que vous le demandiez ? Vous l'avez appris à Coelio. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  22. Que vous les connaissiez ensemble, et que vous ne les sépariez jamais, voilà le souhait de mon coeur. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  23. Coelio est le meilleur de mes amis ; si je voulais vous faire envie, je vous dirais qu'il est beau comme le jour, jeune, noble, et je ne mentirais pas ; mais je ne veux que vous faire pitié, et je vous dirai qu'il est triste comme la mort, depuis le jour où il vous a vue. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  24. Est-ce sa faute si vous êtes belle ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  25. Il ne pense qu'à vous ; à toute heure, il rôde autour de cette maison. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  26. N'avez-vous jamais entendu chanter sous vos fenêtres ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  27. N'avez-vous jamais soulevé, à minuit, cette jalousie et ce rideau ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  28. Tout le monde aussi peut vous aimer ; mais personne ne peut vous le dire. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  29. Quel âge avez-vous, Marianne ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  30. Voilà une jolie question ! et si je n'avais dix-neuf ans, que voudriez-vous que j'en pense ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  31. Vous avez donc encore cinq ou six ans pour être aimée, huit ou dix pour aimer vous-même, et le reste pour prier Dieu. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  32. Mon cousin et votre mari ne feront jamais à eux deux qu'un pédant de village ; vous n'aimez point Claudio. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  33. Ni Coelio ; vous pouvez le lui dire. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  34. Pourquoi n'aimeriez-vous pas Coelio ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  35. Me direz-vous aussi pourquoi je vous écoute ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
  36. Disposez ces fleurs comme je vous l'ai ordonné ; a-t-on dit aux musiciens de venir ? (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  37. Vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  38. Qui vous a chargé de veiller sur sa conduite ? (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  39. Songez-y : que Coelio ne rencontre pas sur son passage un visage de mauvais augure ; qu'il ne vous entende pas grommeler entre vos dents, comme un chien de basse-cour à qui l'on dispute l'os qu'il veut ronger, ou, par le ciel, pas un de vous ne passera la nuit sous ce toit. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  40. Je ne grommelle rien ; ma figure n'est pas un mauvais présage : vous me demandez à quelle heure est sorti mon maître, et je vous réponds qu'il n'est pas rentré. (Acte 1, scène 2, MALVOLIO)
  41. Il vous appartient bien de lever les yeux sur ce qui ne vous regarde pas, lorsque votre ouvrage est à moitié fait, et que les soins dont on vous charge retombent sur les autres. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  42. Ayez des secrets pour moi, mon enfant, mais non pas de ceux qui vous rongent le coeur, et vous rendent insensible à tout ce qui vous entoure. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  43. Quand vous aviez dix ou douze ans, toutes vos peines, tous vos petits chagrins se rattachaient à moi ; d'un regard sévère ou indulgent de ces yeux que voilà, dépendait la tristesse ou la joie des vôtres, et votre petite tête blonde tenait par un fil bien délié au coeur de votre mère. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  44. Et vous aussi, vous avez été belle ! (Acte 1, scène 2, COELIO)
  45. Sous ces cheveux argentés qui ombragent votre noble front, sous ce long manteau qui vous couvre, l'oeil reconnaît encore le port majestueux d'une reine, et les formes gracieuses d'une Diane chasseresse. (Acte 1, scène 2, COELIO)
  46. Vous avez inspiré l'amour ! (Acte 1, scène 2, COELIO)
  47. Sous vos fenêtres entr'ouvertes a murmuré le son de la guitare ; sur ces places bruyantes, dans le tourbillon de ces fêtes, vous avez promené une insouciante et superbe jeunesse ; vous n'avez point aimé ; un parent de mon père est mort d'amour pour vous. (Acte 1, scène 2, COELIO)
  48. Si votre coeur peut en supporter la tristesse, si ce n'est pas vous demander des larmes, racontez-moi cette aventure, ma mère, faitesm'en connaître les détails. (Acte 1, scène 2, COELIO)
  49. Du reste, ajouta-t-il, si vous avez désiré ma perte, vous serez satisfait. (Acte 1, scène 2, HERMIA)
  50. Vous croyez, monsieur ? (Acte 1, scène 3, TIBIA)
  51. Difficile pour vous et pour moi, qui, n'ayant pas reçu de voix de la nature, ne l'avons jamais cultivée. (Acte 1, scène 3, TIBIA)
  52. Combien croyez-vous qu'on puisse donner par an ? (Acte 1, scène 3, TIBIA)
  53. Celui que vous avez demandé. (Acte 1, scène 3, TIBIA)
  54. Savez-vous ce qui m'arrive pendant que vous courez les champs ? (Acte 1, scène 3, MARIANNE)
  55. Connaissez-vous cet homme ? (Acte 1, scène 3, MARIANNE)
  56. Qu'avez-vous répondu à cela ? (Acte 1, scène 3, CLAUDIO)
  57. Comprenez-vous ce que je dis ? (Acte 1, scène 3, MARIANNE)
  58. Vous croyez, monsieur ? (Acte 1, scène 3, TIBIA)
  59. Il y renonce, dites-vous ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  60. Je croirais presque qu'il se défie de vous, de moi, de tout ce qui l'entoure. (Acte 2, scène 1, CIUTA)
  61. Agirez-vous contre sa volonté ? (Acte 2, scène 1, CIUTA)
  62. Belle Marianne, vous dormirez tranquillement. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  63. Qui pourrait ne pas réussir avec un ambassadeur tel que vous ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  64. Nous ne vous craignons plus. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  65. Ou peut-être que cet amour n'était encore qu'un pauvre enfant à la mamelle, et vous, comme une sage nourrice, en le menant à la lisière, vous l'aurez laissé tomber la tête la première en le promenant par la ville. (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  66. La sage nourrice s'est contentée de lui faire boire d'un certain lait que la vôtre vous a versé sans doute, et généreusement; vous en avez encore sur les lèvres une goutte qui se mêle à toutes vos paroles. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  67. L'indifférence.Vous ne pouvez ni aimer ni haïr, et vous êtes comme les roses du Bengale, Marianne, sans épine et sans parfum. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  68. Aviez-vous préparé d'avance cette comparaison ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  69. Si vous nebrûlezpas le brouillon de vos harangues, donnez-le-moi de grâce, que je les apprenne à ma perruche. (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  70. Qu'y trouvez-vous qui puisse vous blesser ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  71. Une fleur sans parfum n'en est pas moinsbelle ; bien au contraire, ce sont les plus belles que Dieu a faites ainsi ; et le jour où, comme une Galatée d'une nouvelle espèce, vous deviendrez de marbre au fond de quelque église, ce sera une charmante statue que vous ferez, et qui ne laissera pas que de trouver quelque niche respectable dans un confessionnal. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  72. Mon cher cousin, est-ce que vous ne plaignez pas le sort des femmes ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  73. Pesez cela, je vous en prie. Si je me rends, que dira-t-on de moi ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  74. Est-il une statue plus froide qu'elle, et l'homme qui lui parle, qui ose l'arrêter en place publique son livre de messe à la main, n'a-t-il pas le droit de lui dire : Vous êtes une rose du Bengale, sans épine et sans parfum ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  75. Cousine, cousine, ne vous fâchez pas. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  76. Vous vous méprenez sur mon compte et sur celui de Coelio. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  77. Ce qui vous plaira, excellence. (Acte 2, scène 1, LE GARÇON)
  78. Voulez-vous du lacryma-christi ? (Acte 2, scène 1, LE GAR?ON)
  79. Allez-vous-en un peu chercher dans les rues d'alentour le seigneur Coelio, qui porte un manteau noir et des culottes plus noires encore. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  80. Vous lui direz qu'un de ses amis est là, qui boit tout seul du lacryma-christi. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  81. Après quoi, vous irez à la grande place, et vous m'apporterez une certaine Rosalinde qui est rousse et qui est toujours à sa fenêtre. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  82. Cousin Claudio, vous êtes un beau juge ; où allez-vous si couramment ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  83. Qu'entendez-vous par là, seigneur Octave ? (Acte 2, scène 1, CLAUDIO)
  84. J'entends que vous êtes un magistrat qui a de belles formes. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  85. Soit dit en passant, seigneur Octave, le marteau de ma porte m'a tout l'air de vous avoir brûlé les doigts. (Acte 2, scène 1, CLAUDIO)
  86. Cela vous est pourtant arrivé, puisque ma femme a enjoint à ses gens de vous fermer la porte au nez à la première occasion. (Acte 2, scène 1, CLAUDIO)
  87. Pas un de vos amis, pas une de vos maîtresses, qui vous soulage de ce fardeau terrible, la solitude ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  88. Faut-il vous dire ma pensée ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  89. Dites-moi, cousin, est-ce du vin à quinze sous la bouteille que vous buvez ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  90. Cela m'étonne que vous ne buviez pas du vin à quinze sous ; buvez-en, je vous en supplie. (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  91. Pourquoi en boirais-je, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  92. Non, vous dis-je, c'est la même chose. (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  93. Dieu m'en préserve ! Vous moquez-vous de moi ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  94. Vous trouvez qu'il y a une grande différence ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  95. Vous ne boiriez pas le vin que boit le peuple ; vous aimez les femmes qu'il aime ; l'esprit généreux et poétique de ce flacon doré, ces sucs merveilleux que la lave du Vésuve a cuvés sous son ardent soleil, vous conduiront chancelant et sans force dans les bras d'une fille de joie ; vous rougiriez de boire un vin grossier ; votre gorge se soulèverait. (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  96. Deux mots, de grâce, belle Marianne, et ma réponse sera courte. Combien de temps pensez-vous qu'il faille faire la cour à la bouteille que vous voyez pour obtenir ses faveurs ? (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  97. Elle est, comme vous dites, toute pleine d'un esprit céleste, et le vin du peuple lui ressemble aussi peu qu'un paysan à son seigneur. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  98. Sa couronne virginale, empourprée de cire odorante, est aussitôt tombée en poussière, et, je ne puis vous le cacher, elle a failli passer tout entière sur mes lèvres dans la chaleur de son premier baiser. (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  99. Êtes-vous sûr qu'elle en vaut davantage ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  100. Et si vous êtes un de ses vrais amants, n'iriez-vous pas, si la recette en était perdue, en chercher la dernière goutte jusque dans la bouche du volcan ? (Acte 2, scène 1, MARIANNE)
  101. Bonsoir, cousine ; puisse Coelio vous oublier ! (Acte 2, scène 1, OCTAVE)
  102. Seigneur Coelio, défiez-vous d'Octave. (Acte 2, scène 2, CIUTA)
  103. Ne vous a-t-il pas dit que la belle Marianne lui avait fermé sa porte ? (Acte 2, scène 2, CIUTA)
  104. Puisse le ciel vous favoriser ! (Acte 2, scène 2, CIUTA)
  105. Pensez-vous que je sois un mannequin, et que je me promène sur la terre pour servir d'épouvantail aux oiseaux ? (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  106. D'où vous vient cette gracieuse idée ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  107. Pensez-vous qu'un juge criminel ignore la valeur des mots, et qu'on puisse se jouer de sa crédulité, comme de celle d'un danseur ambulant ? (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  108. À qui en avez-vous ce soir ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  109. Pensez-vous que je n'ai pas entendu vos propres paroles : Si cet homme ou son ami se présente à ma porte, qu'on la lui fasse fermer ? (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  110. Et croyez-vous que je trouve convenable de vous voir converser librement avec lui sous une tonnelle, lorsque le soleil est couché ? (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  111. Vous m'avez vue sous une tonnelle ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  112. Perdez-vous la tête ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  113. Raison de plus pour qu'il ne soit pas, comme vous dites fort agréablement, un de mes amants. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  114. Ne me poussez pas à quelque fâcheuse extrémité par vos extravagances, et réfléchissez à ce que vous faites. (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  115. À quelle extrémité voulez-vous que je vous pousse ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  116. Je suis curieuse de savoir ce que vous feriez. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  117. Je vous défendrais de le voir, et d'échanger avec lui aucune parole, soit dans ma maison, soit dans une maison tierce, soit en plein air. (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  118. Souvenez-vous de cette dernière phrase que vous venez de prononcer. (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  119. Je vous ménage un châtiment exemplaire, si vous allez contre ma volonté. (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  120. Trouvez bon que j'aille d'après la mienne, et ménagez-moi ce qui vous plaît. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  121. Ou vous sentirez l'inconvenance de s'arrêter sous une tonnelle, ou vous me réduirez à une violence qui répugne à mon habit. (Acte 2, scène 3, CLAUDIO)
  122. Voyez-vous là-bas dans cette rue ce jeune homme assis devant une table, sous cette tonnelle ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  123. ? Vous me réduirez à la violence ! (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  124. Asseyez-vous, Octave, j'ai à vous parler. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  125. Où voulez-vous que je m'asseoie ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  126. J'ai réfléchi à ce que vous m'avez dit sur le compte de votre ami Coelio. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  127. ? Il vous a écrit, et vous avez déchiré ses lettres. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  128. Il vous a envoyé quelqu'un, et vous lui avez fermé la bouche. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  129. Il vous a donné des concerts, vous l'avez laissé dans la rue. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  130. Cela veut dire qu'il a songé à vous ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  131. Vous voulez rire ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  132. Quel pitoyable avocat êtes-vous donc ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  133. Que regardez-vous à droite et à gauche ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  134. En vérité, vous êtes en colère. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  135. Qui me conseillez-vous ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  136. Vous ne parlez pas ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  137. Je vous dis que je prends un amant. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  138. Tenez, voilà mon écharpe en gage : ? qui vous voudrez, la rapportera. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  139. Quelle que soit la raison qui a pu vous inspirer une minute de complaisance, puisque vous m'avez appelé, puisque vous consentez à m'entendre, au nom du ciel, restez la même une minute encore, permettez-moi de vous parler ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  140. Que voulez-vous me dire ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  141. Si jamais homme au monde a été digne de vous comprendre, digne de vivre et de mourir pour vous, cet homme est Coelio. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  142. Si vous saviez sur quel autel sacré vous êtes adorée comme un Dieu ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  143. Vous, si belle, si jeune, si pure encore, livrée à un vieillard qui n'a plus de sens, et qui n'a jamais eu de coeur ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  144. Si vous saviez quel trésor de bonheur, quelle mine féconde repose en vous ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  145. Je ne vous parle pas de sa souffrance, de cette douce et triste mélancolie qui ne s'est jamais lassée de vos rigueurs, et qui en mourrait sans se plaindre. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  146. Que puis-je vous dire ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  147. Regardez dans votre âme ; c'est elle qui peut vous parler de la sienne. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  148. Y a-t-il un pouvoir capable de vous toucher ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  149. Vous qui savez supplier Dieu, existe-t-il une prière qui puisse rendre ce dont mon coeur est plein ? (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  150. Relevez-vous, Octave. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  151. En vérité, si quelqu'un entrait ici, ne croirait-on pas, à vous entendre, que c'est pour vous que vous plaidez ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  152. ? Vous avez prononcé le nom de Coelio ; vous avez pensé à lui, dites-vous. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  153. Êtes-vous sûr qu'il ne me soit pas permis de sourire ? (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  154. Oui, vous avez raison ; je sais tout le tort que mon amitié peut faire. Je sais qui je suis, je le sens ; un pareil langage dans ma bouche a l'air d'une raillerie. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  155. Vous doutez de la sincérité de mes paroles ; jamais peut-être je n'ai senti avec plus d'amertume qu'en ce moment le peu de confiance que je puis inspirer. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  156. Pourquoi cela ? vous voyez que j'écoute. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  157. Parlez-moi de quelque autre, de qui vous voudrez. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  158. Vous voyez que je m'en rapporte à vous. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  159. Coelio vous déplaît, ? mais le premier venu vous plaira. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  160. L'homme qui vous aime depuis un mois, qui s'attache à vos pas, qui mourrait de bon coeur sur un mot de votre bouche, celui-là vous déplaît ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  161. Il est jeune, beau, riche et digne en tout point de vous ; mais il vous déplaît ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  162. Et le premier venu vous plaira ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  163. Faites ce que je vous dis, ou ne me revoyez pas. (Acte 2, scène 3, MARIANNE)
  164. Il est en bas, dites-vous ? (Acte 2, scène 4, COELIO)
  165. Pourquoi ne le faites-vous pas monter sur-le-champ ? (Acte 2, scène 4, COELIO)
  166. Monsieur, voilà une lettre à votre adresse ; elle est si pressée que vos gens l'ont apportée ici ; on a recommandé de vous la remettre, en quelque lieu que vous fussiez ce soir. (Acte 2, scène 4, UN DOMESTIQUE)
  167. Mon mari a entouré la maison d'assassins, et vous êtes perdu s'ils vous trouvent. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  168. Suivez-moi, vous, et tous les domestiques qui sont debout à cette heure. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  169. Laissez-le entrer, et jetez-vous sur lui dès qu'il sera parvenu à ce bosquet. (Acte 2, scène 5, CLAUDIO)
  170. Marianne, Marianne, êtes-vous là ? (Acte 2, scène 5, COELIO)
  171. Fuyez, Octave ; vous n'avez donc pas reçu ma lettre ? (Acte 2, scène 5, MARIANNE)
  172. La maison est entourée d'assassins ; mon mari vous a vu entrer ce soir ; il a écouté notre conversation, et votre mort est certaine, si vous restez une minute encore. (Acte 2, scène 5, MARIANNE)
  173. Octave, Octave, au nom du ciel, ne vous arrêtez pas. (Acte 2, scène 5, MARIANNE)
  174. Puisse-t-il être encore temps de vous échapper ! (Acte 2, scène 5, MARIANNE)
  175. Demain, trouvez-vous, à midi, dans un confessionnal de l'église, j'y serai. (Acte 2, scène 5, MARIANNE)
  176. Que voulez-vous ? (Acte 2, scène 5, CLAUDIO)
  177. Êtes-vous fou ou somnambule? (Acte 2, scène 5, CLAUDIO)
  178. Cherchez dans ce jardin, si bon vous semble ; je n'y ai vu entrer personne : et si quelqu'un l'a voulu faire, il me semble que j'avais le droit de ne pas lui ouvrir. (Acte 2, scène 5, OCTAVE)
  179. Claudio est trop vieux pour accepter un duel, et trop puissant dans cette ville pour rien craindre de vous. (Acte 2, scène 6, MARIANNE)
  180. Je ne vous aime pas, Marianne ; c'était Coelio qui vous aimait. (Acte 2, scène 6, OCTAVE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 19 textes (soit une présence dans 1,00 % des textes) dans lesquels il y a 4440 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 233,68 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LE CHANDELIER14611518700448
2 CARMOSINE857213600293
3 BETTINE3410000341
4 ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR67868500238
5 L'?NE ET LE RUISSEAU3640000364
6 LORENZACCIO68987212568431
7 FANTASIO1997000116
8 BARBERINE727211500259
9 ON NE SAURAIT PENSER ? TOUT2330000233
10 IL FAUT QU'UNE PORTE SOIT OUVERTE OU FERM?E2080000208
11 À QUOI RÊVENT LES JEUNES FILLES6887000155
12 UN CAPRICE2750000275
13 IL NE FAUT JURER DE RIEN10612313400363
14 LA COUPE ET LES LÈVRES1811125718116
15 ANDR? DEL SARTO404200082
16 LES NUITS15000015
17 LA NUIT V?NITIENNE1340000134
18 LOUISON300003
19 LOUISON9678000174
20 LES CAPRICES DE MARIANNE58122000180
21 LE CHANDELIER030003
22 BARBERINE003003
23 IL NE FAUT JURER DE RIEN006006
  Total24161006750182864440

 

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