Occurences de l'expression

vous

pour MOLIERE

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

SGANARELLE (1663)

Que marmottez-vous là, petite impertinente ? v.2 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Vous prétendez choquer ce que j'ai résolu, v.3 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Je n'aurai pas sur vous un pouvoir absolu, v.4 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
À votre avis, qui mieux, ou de vous, ou de moi v.8 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Ô sotte, peut juger ce qui vous est utile ? v.9 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Vous pourriez éprouver sans beaucoup de longueur v.11 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
D'accepter sans façons l'époux qu'on vous destine. v.14 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
J'ignore, dites-vous, de quelle humeur il est, v.15 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et dois auparavant consulter s'il vous plaît. v.16 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Pour être aimé de vous doit-il manquer d'appas ? v.20 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Je vous suis caution qu'il est très honnête homme. v.22 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Je vous ferai chanter hélas ! De belle sorte. v.26 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Qu'on vous voit nuit et jour à lire vos romans, v.28 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et vous parlez de Dieu bien moins que de Clélie. v.30 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et si vous n'aviez lu que ces moralités, v.39 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Vous sauriez un peu mieux suivre mes volontés. v.40 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Quoi vous prétendez donc mon père, que j'oublie v.41 (Acte 1, scène 1, CÉLIE)
J'aurais tort si sans vous je disposais de moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, C?LIE)
Mais vous-même à ses voeux engageâtes ma foi. v.44 (Acte 1, scène 1, C?LIE)
Trêve donc je vous prie à vos impertinences, v.57 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Ce gendre doit venir vous visiter ce soir, v.59 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Si je ne vous lui vois faire fort bon visage v.61 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Je vous... Je ne veux pas en dire davantage. v.62 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Ne fût-ce que pour l'heur d'avoir qui vous salue v.89 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
D'un Dieu vous soit en aide alors qu'on éternue. v.90 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et que vous avez lieu de l'aimer tendrement. v.104 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
D'où vous pourrait venir... Ah ! Bons dieux elle pâme. v.106 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Mais approchons pourtant[.] Madame, êtes-vous morte. v.110 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Nous vous y surprenons en faute contre nous, v.159 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Et de par Belzébuth qui vous puisse emporter v.163 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Quel plus rare parti pourriez-vous souhaiter ? v.164 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
N'est donc pas un morceau dont vous soyez contente : v.170 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
À d'autres, je vous prie, v.174 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Et mon front de vos dons vous doit remercier. v.184 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Je voudrais vous prier de me dire une chose. v.214 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Avez-vous le diable dans le corps v.215 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Cependant arrivé vous sortez bien et beau v.223 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Oui, mais un bon repas vous serait nécessaire v.229 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
Croyez-moi, bourrez-vous et sans réserve aucune, v.237 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Contre les coups que peut vous porter la fortune, v.238 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Et, pour fermer chez vous l'entrée à la douleur, v.239 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
Puis-je obtenir de vous, de savoir l'aventure, v.273 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Retirez-moi de peine et dites d'où vous vient... v.279 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Nous savons Dieu merci le souci qui vous tient, v.280 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Ce portrait qui vous fâche est votre ressemblance, v.281 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Que les douces ardeurs de la dame et de vous : v.284 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Quoi, celle dites-vous dont vous tenez ce gage. v.290 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
Oui, son mari vous dis-je, et mari très marri, v.292 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Vous en savez la cause et je m'en vais l'apprendre v.293 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Malgré moi mon perfide... Hélas ! Quel mal vous presse ? v.305 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
Je vous vois prêt Monsieur à tomber en faiblesse. v.306 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
Je crains ici, pour vous l'évanouissement : v.308 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
Et tout ce que de vous je viens d'ouïr contre elle, v.313 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
Informez-vous en donc, et si c'est ce qu'on pense, v.321 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
C'est par trop vous hâter Monsieur, et votre mal v.332 (Acte 1, scène 14, LA FEMME SGANARELLE)
Si vous sortez sitôt pourra bien vous reprendre. v.333 (Acte 1, scène 14, LA FEMME SGANARELLE)
Non non, je vous rends grâce, autant qu'on puisse rendre, v.334 (Acte 1, scène 14, LÉLIE)
De l'obligeant secours que vous m'avez prêté. v.335 (Acte 1, scène 14, L?LIE)
Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Et qui vous a parlé, d'où vous est-il connu ? v.360 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
D'où vous peuvent venir ces douleurs non communes ? v.365 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Des maris malheureux, vous voyez le modèle, v.369 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Vous prenez ma défense avec trop de bonté, v.383 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Ne vous fâchez pas tant, ma très chère Madame, v.401 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Mon mal vous touche trop et vous me percez l'âme. v.402 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Vous apprendrez, maroufle ; à rire à nos dépens, v.415 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Doucement, s'il vous plaît, cet homme a bien la mine v.417 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Dites-moi mon honneur, en serez-vous plus gras ? v.432 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Faites quand vous voudrez signer cet hyménée, v.477 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
Avant que pour jamais je m'éloigne de vous, v.496 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Je veux vous reprocher au moins en cette place... v.497 (Acte 1, scène 20, L?LIE)
Quoi me parler encore, avez-vous cette audace ? v.498 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
Qu'à vous rien reprocher je serais criminel, v.500 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
Avec le digne époux qui vous comble de gloire. v.502 (Acte 1, scène 20, L?LIE)
Mais pour vous obliger bien plutôt à rougir. v.511 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Oui, je connais par là que vous êtes coupable v.525 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Allez, vous faites bien de le vouloir défendre. v.538 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
D'où vous naît cette plainte ? Et quel chagrin brutal... v.543 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Suffit, vous savez bien où le bois me fait mal ; v.544 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Je sais qu'elle est à vous, et bien loin de brûler... v.551 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
Quoi me soupçonnez-vous d'avoir une pensée v.553 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
De cette lâcheté voulez-vous me noircir ? v.555 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
Vous me défendez mieux que je ne saurais faire, v.557 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Et du biais qu'il faut vous prenez cette affaire. v.558 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Je ne suis point d'humeur à vouloir contre vous v.559 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
Vous, qu'est-ce qu'à son coeur peut reprocher le vôtre ? v.577 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Qui vous l'a dit ? v.584 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Tantôt de mon portrait je vous ai vu saisi. v.587 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Vous m'avez dit aussi v.588 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Que celle aux mains de qui vous aviez pris ce gage v.589 (Acte 1, scène 22, L?LIE)
Était liée à vous des noeuds du mariage. v.590 (Acte 1, scène 22, L?LIE)
Vous voyez que sans moi vous y seriez encore, v.601 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Et vous aviez besoin de mon peu d'ellébore. v.602 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
Oui, vous croyant sans foi, j'ai pris pour ma vengeance. v.613 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
Monsieur, vous me voyez en ces lieux de retour v.619 (Acte 1, scène 23, LÉLIE)
Verra que vous croyez la promesse accomplie v.625 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
Qui vous donna l'espoir de l'hymen de Célie, v.626 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
Qui vous amène ici, Seigneur Villebrequin ? v.636 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
Je vous viens... v.644 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
Je ne vous puis celer que ma fille Célie, v.646 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
Vous voyez qu'en ce fait la plus forte apparence v.654 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)
De cet exemple-ci, ressouvenez-vous bien, v.656 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)
Et quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien. v.657 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

Rendez-vous, beautés cruelles, v.13 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
Dans ce chagrin qu'on voit vous accabler : v.82 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
Vous avez plus que nous de clartés, de sagesse, v.93 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
Pour juger ce qui peut être digne de vous : v.94 (Prologue, scène 1, PHA?NE)
Et vous ne croiriez point le mal et les sottises v.161 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
Et vous venez là de dire v.219 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Trouvez-vous qu'elle m'efface ? v.242 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Qui, vous, ma Soeur ? Nullement. v.243 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Je vous regardai longtemps, v.245 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Et sans vous donner d'encens, v.246 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Vous me parûtes plus belle. v.247 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Vous, ma Soeur, vous avez, sans nul déguisement, v.252 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Et ne vous promet que faveurs. v.279 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Que vous le prenez mieux que moi. v.289 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Me... Les avez-vous observés ? v.306 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
D'où vient, Princes, d'où vient que vous fuyez ainsi ? v.317 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Prenez-vous l'épouvante en nous voyant paraître ? v.318 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Tous ces lieux n'ont-ils rien d'agréable pour vous, v.321 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Si vous ne les voyez ornés de sa présence ? v.322 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Vous doit à la chercher pousser tous deux sans doute. v.326 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Que vous aimez Psyché tous deux. v.336 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Et n'y trouvez-vous point à séparer vos voeux ? v.344 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Vous aimez un objet dont les riants appas v.358 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Mêleront des chagrins à l'espoir qu'ils vous jettent, v.359 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Et son coeur ne vous tiendra pas v.360 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Tout ce que ses yeux vous promettent. v.361 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
L'espoir qui vous appelle au rang de ses amants v.362 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Un clair discernement de ce que vous valez v.366 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Nous fait plaindre le sort où cet amour vous guide, v.367 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Et vous pouvez trouver tous deux, si vous voulez, v.368 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
Vous pouvez de l'amour sauver votre amitié, v.371 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
Et l'on voit en vous deux un mérite si rare, v.372 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
[V]enez jouir, ma soeur, de ce qu'on vous apprête. v.384 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
Qu'à vous le découvrir leur bouche se dispose. v.388 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
En les voyant parler à vous. v.392 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Sont par de tels aveux forcés à vous déplaire, v.400 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Que vous êtes réduite à ne les punir pas v.401 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Vous voyez en nous deux amis, v.403 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
Un secours pour vous obtenir. v.427 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
Le choix que vous m'offrez, Princes, montre à mes yeux v.434 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Et vous me le parez tous deux d'une manière, v.436 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Tout me relève en vous l'offre de votre foi, v.439 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
À ce que vous voulez de moi. v.441 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Vous y pourriez avoir trop de part à la fois, v.447 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Et toute mon estime entre vous suspendue, v.448 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Trop que deux coeurs pour moi, trop peu qu'un coeur pour vous. v.453 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Et j'y vois l'un de vous prendre une destinée v.456 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Je vous préférerais tous deux avec ardeur ; v.459 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
De pouvoir préférer l'un de vous deux à l'autre. v.461 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Oui, tous deux vous brillez de trop de grandeur d'âme. v.466 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Et vous devez chercher dans l'amoureuse flamme v.468 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Assez pour me souffrir de disposer de vous, v.471 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Qui peuvent bien vous faire un destin assez doux, v.473 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Pour vous souhaiter leurs époux. v.475 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
Mais pour une autre que vous-même v.482 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
Qu'avant que de vous en défendre, v.493 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
Princes, vous deviez bien attendre v.494 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
Qu'on se fût expliqué sur vous. v.495 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
Nous croyez-vous un coeur si facile et si tendre ? v.496 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
Et lorsqu'on parle ici de vous donner à nous, v.497 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
Savez-vous si l'on veut vous prendre ? v.498 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
J'ai cru pour vous, mes Soeurs, une gloire assez grande, v.503 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
Vous demande. v.505 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
Vous ne le saurez que trop tôt. v.507 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
Ne craignez que pour vous, c'est vous que l'on doit plaindre. v.509 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
Madame, et qu'on vous laisse apprendre de sa bouche v.514 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
Voyez-le vous-même, Princesse, v.520 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
Je vous quitte, et vous laisse à juger entre vous, v.534 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
Ma soeur, que sentez-vous à ce soudain malheur v.537 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
Mais vous, que sentez-vous, ma Soeur ? v.539 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
À ne vous point mentir, je sens que dans mon coeur v.540 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
Mais c'est trop aux bontés que vous avez pour moi, v.572 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Ce qu'on vous voit ici donner à la Nature v.575 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Au rang que vous tenez, Seigneur, fait trop d'injure, v.576 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Quoi, faut-il que pour moi vous renonciez, Seigneur, v.606 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Dont vous avez fait voir dans les coups du malheur v.608 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Seigneur, une douceur ici vous est offerte : v.630 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Ils ne vous ôtent rien en m'ôtant à vos yeux, v.633 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Il vous reste de quoi consoler vos douleurs, v.635 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Et cette loi du Ciel que vous nommez cruelle v.636 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des Dieux, v.646 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Et je ne puis vous dire en ces tristes adieux, v.648 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. v.649 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Ils ne vous ôtent rien que vous ne teniez d'eux, v.659 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
Et c'est sans murmurer que vous devez me rendre. v.660 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
De ces Dieux contre qui vous osez éclater. v.703 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
Suivez le Roi, mes Soeurs : vous essuierez ses larmes, v.733 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Vous adoucirez ses douleurs, v.734 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Et vous l'accableriez d'alarmes, v.735 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Si vous vous exposiez encore à mes malheurs. v.736 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Le serpent que j'attends peut vous être funeste, v.738 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Vous envelopper dans mon sort, v.739 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Et me porter en vous une seconde mort. v.740 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
C'est vous perdre inutilement. v.749 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Ou vous accompagner jusques au monument. v.751 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
Et peut-être après tout n'en devez-vous attendre v.755 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Ou mourir du moins avec vous, v.759 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Qui vous appelle auprès du Roi. v.762 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Vous m'aimez trop, le devoir en murmure, v.763 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Vous en savez l'indispensable loi, v.764 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Un père vous doit être encor plus cher que moi. v.765 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Rendez-vous toutes deux l'appui de sa vieillesse, v.766 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Vous lui devez chacune un gendre, et des neveux, v.767 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Mille Rois à l'envi vous gardent leur tendresse, v.768 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Mille Rois à l'envi vous offriront leurs voeux : v.769 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Ou ne vous avoir pas pour témoins toutes deux v.772 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
Partager vos malheurs, c'est vous importuner. v.774 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
J'ose dire un peu plus, ma Soeur, c'est vous déplaire. v.775 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
Vous le voulez, et nous partons. v.778 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Vous envoyer le sort que nous vous souhaitons, v.780 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
En dépit de l'Oracle et malgré vous espère. v.782 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
Ô Ciel ! M'auriez-vous fait un crime v.799 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
Déployez-vous sur moi tant de sévérité, v.801 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Si vous m'imposiez cette loi, v.803 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Qu'il fallût faire un choix pour ne pas vous déplaire, v.804 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Que ne le faisiez-vous pour moi ? v.806 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Que ne m'inspiriez-vous ce qu'inspire à tant d'autres v.807 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
Puis-je vous écouter quand j'ai chassé deux soeurs ? v.811 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Princes, contre le Ciel pensez-vous me défendre ? v.812 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Vous livrer au serpent qu'ici je dois attendre, v.813 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Voulez-vous qu'il vous serve en faveur d'une ingrate v.823 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Et vous aide à m'en arracher ? v.826 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Quand même vous m'auriez servie, v.827 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Quand vous m'auriez rendu la vie, v.828 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Quel fruit espérez-vous de qui ne peut aimer ? v.829 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Il soit capable de vous plaire, v.835 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Et digne de vous enflammer. v.836 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
Et si nous ne mourrons en vous sauvant le jour, v.841 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
Quelque amour qu'à nos yeux vous préfériez au nôtre, v.842 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
Je crois vous l'avoir dit, le Ciel ne veut que moi, v.846 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Adieu, Princes, fuyez, qu'il ne vous empoisonne. v.855 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Et quand vous vous peignez un si proche trépas, v.857 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Si la force vous abandonne, v.858 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
À qui le sacrilège indignement vous livre, v.868 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Sans leur donner en vous de nouvelles matières. v.880 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Tant que vous m'aimerez, vous devez m'obéir ; v.885 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
Ne me réduisez pas à vouloir vous haïr, v.886 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Et vous regarder en rebelles, v.887 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Où je n'ai plus de voix que pour vous dire adieu. v.890 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
D'où vous n'entendrez plus cette mourante voix, v.892 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Voyez si de mon sort vous pouvez être en doute. v.894 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
Dont vous méritez le courroux, v.900 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
De la commission que vous m'avez donnée, v.926 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Où vous pouvez en liberté v.930 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Mais vous me surprenez par ce grand changement v.932 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Qu'en votre personne vous faites ; v.933 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Cachent tout à fait qui vous êtes, v.935 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Vous reconnaître pour l'Amour. v.937 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
En tout vous êtes un grand maître, v.946 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Mais en bon sens vous l'emportez sur eux, v.952 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Fort bien, vous ne pouvez mieux faire, v.967 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Et vous entrez dans un mystère v.968 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
C'est dans le procédé que l'on vous voit tenir, v.977 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Vous pouvez vous montrer pour finir son martyre, v.989 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Et vous dire entre vous tout ce que peuvent dire v.991 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
Qu'un Oracle étonnant pour vous a préparé, v.1033 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Que vous vous l'êtes figuré. v.1035 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous, Seigneur, vous seriez ce monstre dont l'oracle v.1036 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Vous qui semblez plutôt un Dieu qui par miracle v.1038 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Où vous n'avez à craindre autre monstre que moi ? v.1043 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qu'un monstre tel que vous inspire peu de crainte ! v.1044 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
À peine je vous vois, que mes frayeurs cessées v.1050 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmée : v.1061 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Et je dirais que je vous aime, v.1063 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Vous dis-je plus que je ne dois, v.1071 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? v.1073 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Vous soupirez, Seigneur, ainsi que je soupire, v.1074 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire, v.1076 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Et cependant c'est moi qui vous le dis. v.1077 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Vous avez eu, Psyché, l'âme toujours si dure, v.1078 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qu'il ne faut pas vous étonner, v.1079 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et qu'en vous arrachant à cette humeur farouche, v.1085 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Aussi sensiblement tout à la fois vous touche, v.1087 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qu'ils ont dû vous toucher durant tant de beaux jours v.1088 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
En souffrez-vous un rude châtiment ? v.1091 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Croyez, belle Psyché, croyez ce qu'ils vous disent. v.1111 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
De tout ce qui se passe en vous. v.1114 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous dira bien plus d'un soupir v.1117 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
J'ai soupiré, vous m'avez entendue ; v.1123 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Vous soupirez, je vous entends. v.1124 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Après moi le Zéphyr ici vous a rendu v.1127 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Quand j'y suis arrivée, étiez-vous attendu ? v.1129 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Et quand vous lui parlez, êtes-vous entendu ? v.1130 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
Comme vous l'avez sur mon coeur : v.1132 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qui ne méritaient pas de vous être adressés. v.1141 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous le saurez quand il en sera temps : v.1144 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Je veux vous acquérir, mais c'est par mes services, v.1145 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Sans que l'éclat du rang pour moi vous sollicite, v.1150 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Je ne vous veux, Psyché, devoir qu'à mon amour. v.1153 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous y verrez des bois et des prairies v.1157 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous n'entendrez que des concerts charmants, v.1160 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
De cent beautés vous y serez servie, v.1161 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Qui vous adoreront sans vous porter envie, v.1162 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous ne me donnez pas, Psyché, toute votre âme : v.1181 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
N'ayez d'yeux que pour moi, qui n'en ai que pour vous, v.1185 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et quand de tels soucis osent vous en distraire... v.1187 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Les rayons du soleil vous baisent trop souvent, v.1190 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
L'air même que vous respirez, v.1193 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Votre habit de trop près vous touche ; v.1195 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et sitôt que vous soupirez, v.1196 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Mais vous voulez vos soeurs, allez, partez, Zéphyr, v.1199 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Quand vous leur ferez voir ce bienheureux séjour, v.1201 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Pour vous rendre toute à l'amour. v.1205 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous ne sauriez pour eux avoir de complaisance, v.1208 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Que vous ne dérobiez aux miens. v.1209 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Où vous ne verrez rien que votre éclat n'efface. v.1213 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et vous, petits Amours, et vous jeunes Zéphyrs, v.1214 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Vous avez senti d'allégresse. v.1217 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
C'est pour vous surprendre, v.1222 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
Qu'on vous fait entendre v.1223 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Laissez-vous apprendre v.1226 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
Tout ce qui vous déplaît me blesse ; v.1293 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
Tout ce que vous prenez pour un mortel affront, v.1294 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
Comme vous m'accable, et me laisse v.1295 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
Et nous qui la servons, le sommes plus que vous. v.1306 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Je viens vous dire adieu, mon amant vous renvoie, v.1352 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Que vous lui retranchiez un moment de la joie v.1354 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
Que celui qui pour vous a ces empressements, v.1363 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Je vous en parle ainsi faute de le connaître. v.1365 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Vous ignorez son nom, et ceux dont il tient l'être, v.1366 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Vous l'aimez autant qu'il vous aime, v.1372 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Il vous charme, et vous le charmez ; v.1373 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Si vous saviez qui vous aimez. v.1375 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Qu'importe qu'ici tout vous serve, v.1382 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Si toujours cet amant vous cache ce qu'il est ? v.1383 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
En vain tout vous y rit, en vain tout vous y plaît, v.1385 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Il en peut être ailleurs d'aussi belles que vous. v.1393 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Si dans l'état où je vous vois, v.1395 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Sur qui vous vengera le Roi, v.1398 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Ma soeur, vous me faites trembler. v.1400 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Je n'ai plus qu'un mot à vous dire. v.1404 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Ce prince qui vous aime, et qui commande aux vents, v.1405 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Et de nouveaux plaisirs vous comble à tous moments, v.1407 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Vous savez comme nous ce que peuvent les charmes. v.1415 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Vous me verrez, ou plus contente, v.1421 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Quel excès de bonheur le Ciel répand sur vous. v.1424 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Et quand vous lui peindrez un si charmant empire... v.1428 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Enfin vous êtes seule, et je puis vous redire, v.1431 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Je puis vous expliquer de mon âme ravie v.1437 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Et vous jurer qu'à vous seule asservie v.1439 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Et de ce qui vous plaît faire tous mes plaisirs. v.1444 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous manque-t-il quelque chose en ces lieux ? v.1447 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Des voeux qu'on vous y rend dédaignez-vous l'hommage ? v.1448 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Que vous soupirez de regret ! v.1454 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Dans un coeur tout à vous que vous pénétrez mal ! v.1462 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Je vous aime, Seigneur, et mon amour s'irrite v.1463 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
De l'indigne soupçon que vous avez formé : v.1464 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Vous ne connaissez pas quel est votre mérite, v.1465 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Si vous craignez de n'être pas aimé. v.1466 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Je vous aime, et depuis que j'ai vu la lumière, v.1467 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Et s'il vous faut ouvrir mon âme toute entière, v.1470 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi. v.1471 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Qu'en vain je voudrais vous cacher, v.1473 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Peut-être la sachant, voudrez-vous m'en punir ; v.1477 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
Et ne craignez-vous point qu'à mon tour je m'irrite, v.1480 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Que vous connaissiez mal quel est votre mérite, v.1481 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Ah ! Si vous en doutez, soyez désabusée, v.1484 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Si, pour m'en croire il vous faut des serments, v.1489 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Je vous adore, et vous m'aimez, v.1496 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Psyché, que venez-vous de dire ? v.1502 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Et si vous ne me l'accordez... v.1504 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Mais vous ne savez pas ce que vous demandez. v.1506 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Je vous perds, et vous me perdez. v.1508 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Le seul remède est de vous en dédire. v.1509 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
C'est là sur vous mon souverain empire ? v.1510 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Vous pouvez tout, et je suis tout à vous ; v.1511 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Mais si nos feux vous semblent doux, v.1512 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
D'un souhait qui vous a séduite. v.1516 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Seigneur, vous voulez m'éprouver, v.1517 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Le voulez-vous ? v.1522 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Souffrez que je vous en conjure. v.1522 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Si vous saviez, Psyché, la cruelle aventure v.1523 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Que par là vous vous attirez... v.1524 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Seigneur, vous me désespérez. v.1525 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Faites-vous des serments pour n'y point satisfaire ? v.1527 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
Qui de mes propres traits m'étais blessé pour vous ; v.1532 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Et sans la violence, hélas ! Que vous me faites, v.1533 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous m'alliez avoir pour époux. v.1535 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous avez su qui vous aimiez, v.1537 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous connaissez l'amant que vous charmiez, v.1538 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Psyché, voyez où vous en êtes. v.1539 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous me forcez vous-même à vous quitter, v.1540 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous me forcez vous-même à vous ôter v.1541 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous n'avez pas voulu m'en croire, v.1546 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Vous va montrer sa haine, et me chasse d'ici. v.1550 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Qu'avez-vous fait, affreuse solitude, v.1553 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Êtes-vous pour jamais disparu de mes yeux ? v.1569 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
Je vous en ai banni moi-même ; v.1570 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
Orgueilleuse Psyché, vous m'osez donc attendre, v.1596 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Idolâtrer en vous la beauté souveraine, v.1602 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Vous offrir des respects jusqu'alors inconnus, v.1603 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Et je vous vois encor l'audace v.1606 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Laissait charmer des yeux qui ne vous voyaient pas ? v.1613 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Si les voeux qu'on m'offrait vous ont mal satisfaite, v.1616 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
Pour forcer tous les coeurs à vous les reporter, v.1617 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
Vous n'aviez qu'à vous présenter, v.1618 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
Il fallait vous en mieux défendre, v.1622 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Il fallait à leurs yeux vous-même me les rendre. v.1625 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Vous avez aimé cette erreur v.1626 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Pour qui vous ne deviez avoir que de l'horreur ; v.1627 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Vous avez bien fait plus, votre humeur arrogante v.1628 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Vous vouliez m'accabler d'un éternel ennui ? v.1640 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Psyché, vous deviez mieux connaître v.1641 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Qui vous étiez, et quel était ce Dieu. v.1642 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Et vous l'avez aimé dès qu'il vous a dit, j'aime. v.1646 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
C'est votre fils, vous savez son pouvoir, v.1649 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Vous en connaissez le mérite. v.1650 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
Depuis que vous l'aimez, ne blesse plus personne v.1655 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Vous m'en avez fait un rebelle, v.1657 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
On m'en verra vengée, et hautement, sur vous, v.1658 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Et je vous apprendrai s'il faut qu'une mortelle v.1659 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Suivez-moi, vous verrez par votre expérience v.1661 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Vous portait cette ambition ; v.1663 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Qu'on vous voit de présomption. v.1665 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Cléomène, Agénor, est-ce vous que je vois ? v.1711 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Qui vous a ravi la lumière ? v.1712 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Vous promettait au lieu d'époux v.1719 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Un serpent dont soudain vous seriez dévorée, v.1720 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
À repousser sa rage, ou mourir avec vous. v.1722 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Vous le savez, Princesse, et lorsqu'à notre vue, v.1723 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Par le milieu des airs vous êtes disparue, v.1724 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
D'offrir pour vous au monstre une première proie, v.1727 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Et su que le serpent prêt à vous dévorer v.1732 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Qu'un mortel comme nous osât vous adorer. v.1736 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Pour prix de vous avoir suivie, v.1737 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Si nous ne pouvions être à vous ? v.1740 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Honorer des malheurs que vous nous avez faits. v.1744 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Mais vous soupireriez, Princes, pour une ingrate, v.1749 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Vous n'avez point voulu survivre à mes malheurs, v.1750 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
Ce n'est point pour vous que je meurs. v.1752 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
N'a fait que vous lasser du récit de nos maux ? v.1754 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Vous pouviez mériter, Princes, toute mon âme, v.1755 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Si vous n'eussiez été rivaux. v.1756 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
Vous rendaient tous deux trop aimables, v.1759 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
Vous avez pu sans être injuste, ni cruelle, v.1761 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Et nous force à vous dire adieu. v.1764 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Ne vous donne-t-il point le loisir de me dire v.1765 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
Pour vous perdre se sont perdues, v.1776 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Sous couleur de les rendre encore auprès de vous, v.1784 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Fait les maux dont vous soupirez. v.1789 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
Vous êtes seule à plaindre. v.1790 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Mais nous demeurons trop à vous entretenir, v.1791 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Puissiez-vous, et bientôt, n'avoir plus rien à craindre, v.1793 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Puisse, et bientôt, l'Amour vous enlever aux Cieux, v.1794 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Vous y mettre à côté des Dieux, v.1795 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
Et, bien qu'au dernier point vous m'ayez su déplaire, v.1833 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Quoi ! Je dis et redis tout haut que je vous aime, v.1839 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Et vous ne dites point, Psyché, que vous m'aimez ! v.1840 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Et vous, impitoyable Mère, v.1859 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous me voulez faire la loi, v.1863 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous qu'on voit si souvent la recevoir de moi ! v.1864 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous qui portez un coeur sensible comme un autre, v.1865 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Vous enviez au mien les délices du vôtre ! v.1866 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Je vous accablerai de honteuses surprises, v.1869 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Qui n'auront que haine pour vous. v.1872 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
Et vous pourriez vous souvenir v.1879 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Que vous me devez la naissance. v.1880 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Et vous pourriez n'oublier pas v.1881 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Que vous avez un coeur et des appas v.1882 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
En triomphe par vous se sont laissés traîner, v.1887 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Vous n'avez jamais fait d'esclaves v.1888 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Et si vous ne voulez perdre mille soupirs, v.1892 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Vous qui tenez de ma puissance v.1894 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Comment l'avez-vous défendue, v.1896 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Cette gloire dont vous parlez ? v.1897 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Comment me l'avez-vous rendue ? v.1898 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Et quand vous avez vu mes autels désolés, v.1899 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Si vous avez pris part à tant d'ignominie, v.1902 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Je vous ai commandé de la rendre charmée v.1905 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Et vous-même l'avez aimée ! v.1910 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Vous avez contre moi séduit des Immortels, v.1911 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
C'est pour vous qu'à mes yeux les Zéphyrs l'ont cachée, v.1912 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Tant d'insolence vous sied bien, v.1925 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Et je dois endurer quoi qu'il vous plaise dire, v.1926 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Vous ne pouvez que trop, Déesse impitoyable, v.1928 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Ce doit vous être un spectacle assez doux v.1932 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Ne vouloir plus tenir son bonheur que de vous. v.1935 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Quelque amour que Psyché vous donne, v.1940 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Hélas ! Si je vous importune, v.1946 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Ne lui ferez-vous grâce aucune ? v.1951 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Je vous l'avoue, il me touche le coeur, v.1952 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Que je vous vais partout faire donner d'encens ! v.1955 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Oui, vous la reverrez dans sa beauté première : v.1956 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
Vous choisir une autre moitié. v.1960 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
Vous à qui seul tout est possible, v.1969 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Je vous blesserai tous là-haut pour des mortelles, v.1984 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Tiendrai-je à vous servir mes armes toujours prêtes, v.1990 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Et vous ferai-je à tous conquêtes sur conquêtes, v.1991 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Si vous me défendez d'en faire une pour moi ? v.1992 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Mais voulez-vous qu'il me soit reproché v.2008 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
C'est donc vous, ô grande Déesse, v.2023 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
Jupiter vous fait grâce, et ma colère cesse. v.2025 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
Je vous revois enfin, cher objet de ma flamme ! v.2027 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
Je vous possède enfin, délices de mon âme ! v.2028 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
Gardez-vous, beautés sévères, v.2062 (Acte 6, scène 6, MUSES)
Craignez toujours de vous laisser charmer : v.2064 (Acte 6, scène 6, MUSES)
Accordez-vous toujours v.2131 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
Accordez-vous toujours v.2133 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'Ã‰LIDE (1665)

Vous êtes de grands braillards, vous autres, et vous avez la gueule ouverte de bon matin ? (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Laissez-moi dormir encore un peu, je vous conjure. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Je ne vous demande plus qu'un petit quart d'heure. v.29 (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Hé ! je vous prie. v.31 (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Vous êtes d'étranges gens, de me tourmenter comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Je voudrais que vous eussiez la gueule pleine de bouillie bien chaude. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Je me donne au diable si je ne vous assomme. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Le diable vous emporte ! (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Vous fait à tous moments chercher la solitude, v.53 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Moi vous blâmer, Seigneur, des tendres mouvements, v.66 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Mes regards observaient en vous des qualités v.86 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Où je reconnaissais le sang dont vous sortez ; v.87 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Je vous trouvais bien fait, l'air grand, et l'âme fière ; v.89 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Vous regarde à présent comme un prince accompli. v.95 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Mais à quoi bon, Seigneur, les soins que vous prenez ? v.146 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Et pourquoi ce secret où vous vous obstinez ? v.147 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Puisque le sort vous donne à conquérir un coeur v.170 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Et qui n'impose point à l'ardeur qui vous presse v.172 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Aurez-vous des secrets que ces princes n'ont pas ; v.183 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Ne vous fait éprouver un destin plus propice, v.185 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Je vous promets, pourvu qu'il ne m'attrape pas, v.218 (Acte 2, scène 2, MORON)
Je vous croyais la bête v.220 (Acte 2, scène 2, MORON)
Mais laissez-moi passer entre vous deux, pour cause, v.256 (Acte 2, scène 2, MORON)
Je serai mieux en main pour vous conter la chose v.257 (Acte 2, scène 2, MORON)
Montrait de certains crocs... je vous laisse à penser ! v.263 (Acte 2, scène 2, MORON)
Il ne faut point, Seigneur, que je vous dissimule, v.285 (Acte 2, scène 2, MORON)
Vous savez de quel titre elle se glorifie, v.292 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et vous traite l'Amour de déité de rien : v.295 (Acte 2, scène 2, MORON)
Et vous êtes parfois d'assez fâcheuses gens. v.299 (Acte 2, scène 2, MORON)
Je me sens là pour vous un zèle tout de flamme, v.301 (Acte 2, scène 2, MORON)
Vous êtes né mon prince, et quelques autres noeuds v.302 (Acte 2, scène 2, MORON)
Pourraient contribuer au bien que je vous veux : v.303 (Acte 2, scène 2, MORON)
Reprochez-vous, Madame, à nos justes alarmes v.316 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
Ce sanglier qui portait sa fureur jusqu'à vous, v.319 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
Qui me fait avoir part à ce qui vous offense. v.325 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
L'action où pour vous a volé tout mon coeur, v.327 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
Et pensez-vous, Seigneur, puisqu'il me faut parler, v.334 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Le commun de mon sexe est trop mal avec vous, v.347 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
J'en ai mis bas, sans vous, de plus méchants que lui. v.351 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Est de persuader que je vous dois la vie ; v.353 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
J'y consens ; oui sans vous c'était fait de mes jours, v.354 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Les bontés que pour moi votre amour vous inspire. v.357 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Je vous vois tout pensif, seigneur, de ses dédains ; v.362 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
Son heure doit venir, et c'est à vous possible v.364 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
Si vous ne le savez, je vous apprends que j'aime ; v.379 (Acte 3, scène 1, MORON)
Je vous assure que je ne vaux rien du tout à manger, je n'ai que la peau et les os, et je vois de certaines gens là-bas qui seraient bien mieux votre affaire. (Acte 3, scène 2, MORON)
Monseigneur, tout doux, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 2, MORON)
Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
Je chéris comme vous ces retraites tranquilles v.397 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Mais, à vous dire vrai dans ces jours éclatants v.403 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Et regarder les soins que pour vous on se donne v.417 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
On s'expose chez vous à faire mal sa cour : v.420 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Mais ce que par le sang j'ai l'honneur de vous être v.421 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
S'oppose aux duretés que vous faites paraître, v.422 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
J'espère que vous changerez un jour de pensée, et s'il plaît au Ciel nous verrons votre coeur avant qu'il soit peu... (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
Madame, le Prince votre père vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Messène. (Acte 4, scène 3, LYCAS)
Seigneur, je vous demande la licence de prévenir par deux paroles la déclaration des pensées que vous pouvez avoir. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Il y a deux vérités, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer également ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien où je ne réponde aussitôt par une obéissance aveugle. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Après cela, parlez, Seigneur, prononcez librement ce que vous voulez. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
Princesses, que dites-vous de ce jeune Prince ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Avez-vous remarqué de quel ton il l'a pris ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
Je vous avoue que cela m'a donné de l'émotion, et que je souhaiterais fort de trouver les moyens de châtier cette hauteur. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
N'appréhendez rien, je vous prie. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Allons, je vous réponds de moi. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Consolez-vous, pauvres petites bêtes, v.439 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. v.440 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Oiseaux, taisez-vous, v.449 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Oiseaux, taisez-vous. v.450 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
Donnez-vous en bien de garde, Seigneur, si vous m'en voulez croire : vous avez trouvé la meilleure invention du monde, et je me trompe fort si elle ne vous réussit. (Acte 6, scène 2, MORON)
Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. (Acte 6, scène 2, MORON)
Ma foi, Madame, vous ne feriez pas mal, il le mériterait bien ; mais à vous dire vrai, je doute fort que vous y puissiez réussir. (Acte 6, scène 3, MORON)
C'est le plus orgueilleux petit vilain que vous ayez jamais vu. (Acte 6, scène 3, MORON)
Voyez-vous comme il passe, sans prendre garde à vous ? (Acte 6, scène 3, MORON)
Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Si bien donc, que pour fuir l'ingratitude, vous aimeriez qui vous aimerait ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Telle personne vous aimerait, peut-être que votre coeur... (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
Il ne vous en doit rien, Madame, en dureté de coeur. (Acte 6, scène 5, MORON)
Vous savez bien, Madame, que je suis tout à votre service. (Acte 6, scène 5, MORON)
Il n'y a rien qui ne se puisse faire ; mais, Madame s'il venait à vous aimer, que feriez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 6, scène 5, MORON)
Je vous y prends, cruelle ; vous vous écartez des autres pour ouïr mon rival ? (Acte 7, scène 2, MORON)
Arbres épais, et vous prés émaillés, v.456 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
La beauté dont l'hiver vous avait dépouillés v.457 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
Par le printemps vous est rendue : v.458 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
Vous reprenez tous vos appas ; v.459 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
C'est un plaisir que vous aurez quand vous voudrez. (Acte 7, scène 2, MORON)
Je vous prie de vous mêler de vos affaires, et de me laisser tuer à ma fantaisie. (Acte 7, scène 2, MORON)
Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
J'ai trouvé d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volonté de répondre aux ardentes sollicitations d'un père, et aux voeux de tout un État ; mais, à vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un époux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Vous pourriez faire un tel choix, Madame, que je l'approuverais sans doute. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Qui croyez-vous, à votre avis, que je veuille choisir ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Mais encore, pour qui souhaiteriez-vous que je me déclarasse ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Je sais bien à vous dire vrai, pour qui je le souhaiterais : mais avant que de m'expliquer, je dois savoir votre pensée. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Ne vous défaites pas. (Acte 8, scène 1, MORON)
Ne trouvez-vous pas que j'ai raison, et que ce prince a tout le mérite qu'on peut avoir ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Remettez-vous et songez à répondre. (Acte 8, scène 1, MORON)
D'où vient, Prince, que vous ne dites mot, et semblez interdit ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
Princesse, j'ai à vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon père. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Mais, Madame, s'il était vrai que ce prince m'aimât effectivement, pourquoi n'ayant aucun dessein de vous engager, ne voudriez-vous pas souffrir... (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Madame, il faut vous obéir ; mais je croirais que la conquête d'un tel coeur ne serait pas une victoire à dédaigner. (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
Il vous a dit qu'il tenait cela de ma bouche ? (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
Au moins, Princesse, souvenez-vous de la prière que je vous ai faite ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Je vous l'ai dit déjà, Madame, il faut vous obéir. (Acte 8, scène 5, AGLANTE)
Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
Avez-vous l'insolence de prononcer ces paroles, sortez de ma vue, impudent, et ne vous présentez jamais devant moi. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Retirez-vous d'ici, vous dis-je, ou je vous en ferai retirer d'une autre manière. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
Ô vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus fâcheuses inquiétudes, approchez-vous d'ici de grâce, et tâchez de charmer avec votre musique le chagrin où je suis. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
Achevez seules, si vous voulez. (Acte 9, scène 1, LA PRINCESSE)
Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. (Acte 10, scène 1, MORON)
Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
Je trouve en vous de quoi remplir tous les souhaits d'un père, et si vous avez le coeur de ma fille, il ne vous manque rien. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
Seigneur, je me jette à vos pieds pour vous demander une grâce. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Oui, et de tout mon coeur, je vous l'avoue. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
J'en prends, Seigneur, à me venger de son mépris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux empêcher, s'il vous plaît, qu'il ne soit heureux avec elle. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Oui, Seigneur, sans doute, et s'il obtient ce qu'il demande, vous me verrez expirer à vos yeux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Je l'aime, dites-vous ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Et vous m'imputez cette lâcheté ! (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Seigneur, vous me donnez la vie. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Vous vous moquez, Seigneur, et ce n'est pas ce qu'il demande. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Je n'ai jamais aimé que vous, et jamais je n'aimerai que vous. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Non, non, Prince, je ne vous sais pas mauvais gré de m'avoir abusée, et tout ce que vous m'avez dit, je l'aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Donnez-moi le temps d'y songer, je vous prie, et m'épargnez un peu la confusion où je suis. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Vous jugez, Prince, ce que cela veut dire, et vous vous pouvez fonder là-dessus. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
Je crains bien, Princes, que le choix de ma fille ne soit pas en votre faveur ; mais voilà deux Princesses qui peuvent bien vous consoler de ce petit malheur. (Acte 10, scène 3, IPHITAS)
Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Ma femme, allons tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ma femme, vous savez que je n'ai pas l'âme endurante : et que j'ai le bras assez bon. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ma petite femme, ma mie, votre peau vous démange, à votre ordinaire. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ma chère moitié, vous avez envie de me dérober quelque chose. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Doux objet de mes voeux, je vous frotterai les oreilles. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous battrai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous rosserai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous étrillerai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous en voulez, donc. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Voilà le vrai moyen de vous apaiser. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
De quoi vous mêlez-vous ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
Qu'avez-vous à voir là-dessus ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Est-ce à vous, d'y mettre le nez ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Mêlez-vous de vos affaires. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Et vous êtes un sot, de venir vous fourrer où vous n'avez que faire. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
Vous n'avez rien à me commander. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d'autrui : apprenez que Cicéron dit, qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Messieurs, je vous demande pardon, je ne vous voyais pas : et cherchais dans ma tête quelque chose qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Serait-ce quelque chose où je vous puisse aider ? (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Vous le trouverez, maintenant, vers ce petit lieu que voilà, qui s'amuse à couper du bois. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Qui s'amuse à cueillir des simples, voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Il est vrai : mais, après cela, vous verrez qu'il fait des merveilles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Mais est-il bien vrai qu'il soit si habile, que vous le dites ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Nous vous remercions du plaisir que vous nous faites. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Mais souvenez-vous bien au moins, de l'avertissement que je vous ai donné. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Je pense, que vous dites vrai : et que j'avons bouté le nez dessus. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Monsieur, n'est-ce pas vous qui vous appelez Sganarelle ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je vous demande si ce n'est pas vous, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, et non, selon ce que vous lui voulez. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, nous sommes ravis de vous voir. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
On nous a adressés à vous, pour ce que nous cherchons : et nous venons implorer votre aide, dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Si c'est quelque chose, Messieurs, qui dépende de mon petit négoce, je suis tout prêt à vous rendre service. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, c'est trop de grâce que vous nous faites : mais, Monsieur, couvrez-vous, s'il vous plaît, le soleil pourrait vous incommoder. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ne parlons point de cela, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je vous promets, que je ne saurais les donner à moins. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Si vous savez les choses, vous savez que je les vends cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Vous en pourrez trouver autre part, à moins : il y a fagots, et fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous jure que vous ne les auriez pas, s'il s'en fallait un double. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Non, en conscience, vous en payerez cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Faut-il, Monsieur, qu'une personne comme vous s'amuse à ces grossières feintes ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Qu'un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu'il a ? (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Quoi, donc, que me voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Pour qui me prenez-vous ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Pour ce que vous êtes, pour un grand médecin. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Médecin, vous-même : je ne le suis point, et ne l'ai jamais été. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, ne veuillez point nier les choses davantage : et n'en venons point, s'il vous plaît, à de fâcheuses extrémités. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Parbleu, venez-en à tout ce qu'il vous plaira, je ne suis point médecin : et ne sais ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, encore, un coup, je vous prie d'avouer ce que vous êtes. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Et à quoi est-ce que ça vous sart ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Messieurs, en un mot, autant qu'en deux mille, je vous dis que je ne suis point médecin. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Vous n'êtes point médecin ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Non, vous dis-je. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Puisque vous le voulez, il faut s'y résoudre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Messieurs, je suis tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Pourquoi, Monsieur, nous obligez-vous à cette violence ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
À quoi bon, nous bailler la peine de vous battre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Que diable est-ceci, Messieurs, de grâce, est-ce pour rire, ou si tous deux, vous extravaguez, de vouloir que je sois médecin ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Quoi, vous ne vous rendez pas encore : et vous vous défendez d'être médecin ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Eh bien, Messieurs, oui, puisque vous le voulez, je suis médecin, je suis médecin, apothicaire encore, si vous le trouvez bon. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Voilà qui va bien, Monsieur, je suis ravi de vous voir raisonnable. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Vous me boutez la joie au coeur, quand je vous vois parler comme ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Je vous demande pardon, de toute mon âme. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je vous demandons excuse de la libarté que j'avons prise. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes : et vous verrez assurément que vous en serez satisfait. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Mais, Messieurs, dites-moi, ne vous trompez-vous point vous-mêmes ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Vous êtes le plus habile médecin du monde. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Un petit enfant de douze ans se laissit choir du haut d'un clocher, de quoi il eut la tête, les jambes et les bras cassés : et vous, avec je ne sais quel onguent, vous fîtes qu'aussitôt, il se relevit sur ses pieds, et s'en fut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Enfin, Monsieur, vous aurez contentement avec nous : et vous gagnerez ce que vous voudrez, en vous laissant conduire où nous prétendons vous mener. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Nous vous conduirons. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Tenez cela, vous : voilà où je mets mes juleps. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Vous, marchez là-dessus, par ordonnance du médecin. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Oui, Monsieur, je crois que vous serez satisfait : et nous vous avons amené le plus grand médecin du monde. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Ouais, Nourrice, ma mie, vous vous mêlez de bien des choses. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Taisez-vous, notre ménagère Jaquelaine : ce n'est pas à vous à bouter là votre nez. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
Je vous dis et vous douze, que tous ces médecins n'y feront rian que de l'iau claire ; que votre fille a besoin d'autre chose que de ribarbe et de sené, et qu'un mari est une emplâtre qui garit tous les maux des filles. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Que ne preniais-vous ce Monsieu Liandre, qui li touchoit au coeur. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Alle aurait été fort obéissante : et je m'en vas gager qu'il la prendrait, li, comme alle est, si vous la li vouillais donner. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Il n'est rien tel que ce qu'on tient : et l'on court grand risque de s'abuser, lorsque l'on compte sur le bien qu'un autre vous garde. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
C'est un bel exemple pour vous, Monsieu ; on n'a que son plaisir en ce monde : et j'aimerais mieux, bailler à ma fille, un bon mari qui li fût agriable, que toutes les rentes de la Biausse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Madame la Nourrice, comme vous dégoisez ! (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Taisez-vous, je vous prie, vous prenez trop de soin, et vous échauffez votre lait. (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
Monsieu, je veux un peu la mortifier : et li apprendre le respect qu'alle vous doit. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
Monsieur préparez-vous, voici notre médecin qui entre. (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
Monsieur, je suis ravi de vous voir chez moi : et nous avons grand besoin de vous. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Dans quel chapitre, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
À qui parlez-vous, de grâce ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
À vous. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Vous n'êtes pas médecin ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Vous êtes médecin, maintenant, je n'ai jamais eu d'autres licences. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Quel diable d'homme m'avez-vous là amené ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Je vous ai bien dit que c'était un médecin goguenard. (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
Monsieur, je vous demande pardon de la liberté que j'ai prise. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que j'ai eu l'honneur de vous donner. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi : et je souhaiterais de tout mon coeur que vous en eussiez besoin, aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je vous suis obligé de ces sentiments. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Je vous assure que c'est du meilleur de mon âme, que je vous parle. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Avec votre parmission, Monsieu le Médecin, laissez là ma femme, je vous prie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
Tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
Je vous assure, que je suis ravi que vous soyez unis ensemble. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je la félicite d'avoir un mari comme vous : et je vous félicite vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite, comme elle est. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Eh testigué, point tant de compliment, je vous supplie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous, d'un si bel assemblage ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Avec moi, tant qu'il vous plaira : mais avec ma femme, trêve de sarimonie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur, voici tout à l'heure ma fille qu'on va vous amener. (Acte 2, scène 3, GÉRONTE)
Vous l'avez fait rire, Monsieur. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Qu'avez-vous ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Quel est le mal que vous sentez ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Que dites-vous ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Han, hi, hom, han, ha : je ne vous entends point : quel diable de langage est-ce là ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Enfin, Monsieur, nous vous prions d'employer tous vos soins pour la soulager de son mal. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Va-t-elle où vous savez ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Oui, Monsieur, c'est là son mal : vous l'avez trouvé tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Oui, mais je voudrais bien que vous me pussiez dire d'où cela vient ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Fort bien : mais la cause, s'il vous plaît, qui fait qu'elle a perdu la parole. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Tous nos meilleurs auteurs vous diront que c'est l'empêchement de l'action de sa langue. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Entendez-vous le latin ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Vous n'entendez point le latin ! (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Or ces vapeurs dont je vous parle venant à passer, du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le coeur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin, armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec, nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu, cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs, qui remplissent les ventricules de l'omoplate ; et parce que lesdites vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Comprenez bien ce raisonnement je vous prie : et parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Écoutez bien ceci, je vous conjure. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Soyez attentif, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
C'est ce que je ne savais pas : et je vous demande pardon de mon ignorance. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Il n'y a point de mal : et vous n'êtes pas obligé d'être aussi habile que nous. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Ne voyez-vous pas bien qu'on ne donne autre chose aux perroquets : et qu'ils apprennent à parler en mangeant de cela ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Doucement vous. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Vous êtes rétive aux remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la raison. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Je vous donne le bonjour. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Attendez un peu, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Que voulez-vous faire ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Vous donner de l'argent, Monsieur. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Vous vous moquez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, il y a longtemps que je vous attends : et je viens implorer votre assistance. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Je ne suis point malade, Monsieur, et ce n'est pas pour cela que je viens à vous. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Si vous n'êtes pas malade, que diable ne le dites-vous donc. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Pour qui me prenez-vous ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Comment oser vous adresser à moi, pour vous servir dans votre amour, et vouloir ravaler la dignité de médecin, à des emplois de cette nature ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
J'en veux faire moi, vous êtes un impertinent. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Mais il y a de certains impertinents au monde, qui viennent prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas : et je vous avoue que cela me met en colère. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je vous demande pardon, Monsieur, de la liberté que... (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Vous vous moquez : de quoi est-il question ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Vous saurez, donc, Monsieur, que cette maladie que vous voulez guérir, est une feinte maladie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Mais, de crainte qu'on ne nous voie ensemble, retirons-nous d'ici : et je vous dirai en marchant, ce que je souhaite de vous. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
Allons, Monsieur, vous m'avez donné pour votre amour, une tendresse qui n'est pas concevable : et j'y perdrai toute ma médecine, ou la malade crèvera, ou bien elle sera à vous. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Quoi, vous n'êtes pas effectivement... (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
Non, vous dis-je, ils m'ont fait médecin malgré mes dents. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Monsieu, je venons vous charcher, mon fils Perrin et moi. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Je voudrions, Monsieu, que vous nous baillissiez quelque petite drôlerie pour la garir. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Le fait est, Monsieur, que je venons vous prier de nous dire ce qu'il faut que je fassions. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Je ne vous entends point du tout. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Monsieu, ma mère est malade, et velà deux écus que je vous apportons, pour nous bailler queuque remède. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
Je vous entends, vous. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Vous avez un père qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Maintenant, vous me demandez un remède ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Tenez, voilà un morceau de formage qu'il faut que vous lui fassiez prendre. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Monsieu, je vous sommes bien obligés : et j'allons li faire prendre ça tout à l'heure. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
Si elle meurt, ne manquez pas de la faire enterrer du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Devenez malade, Nourrice, je vous prie, devenez malade pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
J'aurais toutes les joies du monde, de vous guérir. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Que velez-vous, Monsieu, c'est pour la pénitence de mes fautes : et là où la chèvre est liée, il faut bian qu'alle y broute. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Vous n'avez rien vu encore : et ce n'est qu'un petit échantillon de sa mauvaise humeur. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Oui, sans doute, Nourrice, il les mérite : et il mériterait encore, que vous lui missiez quelque chose sur la tête, pour le punir des soupçons qu'il a. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Vous ne feriez pas mal, de vous venger de lui, avec quelqu'un. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Monsieur, je demandais où vous étiez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Qui est cet homme-là, que vous amenez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
Je vous entends. (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
Allez-vous-en, Monsieur l'Apothicaire, tâter un peu son pouls, afin que je raisonne tantôt, avec vous, de sa maladie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Je vous prie d'écouter ceci, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Vous m'opposerez en vain de belles raisons. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Vous avez beau faire tous vos efforts. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Vous perdez le temps. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Tout ce que je puis faire pour votre service est de vous rendre sourd, si vous voulez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Je vous remercie. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Serait-il possible, Monsieur, que vous pussiez, aussi, guérir cette maladie d'esprit ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Vous voyez que l'ardeur qu'elle a pour ce Léandre est tout à fait contraire aux volontés du père, qu'il n'y a point de temps à perdre, que les humeurs sont fort aigries, et qu'il est nécessaire de trouver promptement un remède à ce mal, qui pourrait empirer par le retardement. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Quelles drogues, Monsieur, sont celles que vous venez de dire ? (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Avez-vous jamais, vu une insolence pareille à la sienne ? (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Vous ne sauriez croire comme elle est affolée de ce Léandre. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Vous avez fait sagement. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Ah traître, je vous ferai punir par la justice. (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
Ah par ma fi, Monsieu le Médecin, vous serez pendu, ne bougez de là seulement. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
Mon_Dieu, que j'ai eu de peine à trouver ce logis : dites-moi un peu des nouvelles du médecin que je vous ai donné. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
Le Commissaire viendra bientôt, et l'on s'en va vous mettre en lieu, où l'on me répondra de vous. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)

GEORGE DANDIN (1669)

George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
Vous n'êtes pas d'ici que je crois ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Hé dites-moi un peu, s'il vous plaît, vous venez de là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Motus, il ne faut pas dire que vous m'ayez vu sortir de là. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Entendez-vous ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
On m'a chargé de prendre garde que personne ne me vît, et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Vous entendez bien ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Vous comprenez bien ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Hé comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Hé bien avez-vous fait votre message. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre femme vous traite. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
L'égalité de condition laisse du moins à l'honneur d'un mari liberté de ressentiment, et si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Mais vous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être maître chez vous. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Vous me paraissez tout troublé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Mon_Dieu, notre gendre, que vous avez peu de civilité de ne pas saluer les gens quand vous les approchez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Est-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde, et qu'il n'y ait pas moyen de vous instruire de la manière qu'il faut vivre parmi les personnes de qualité ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Parbleu, si vous m'appelez votre gendre, il me semble que je puis vous appeler ma belle-mère. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Apprenez, s'il vous plaît, que ce n'est pas à vous à vous servir de ce mot-là avec une personne de ma condition ; que tout notre gendre que vous soyez, il y a grande différence de vous à nous, et que vous devez vous connaître. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Mon_Dieu, Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Sachons un peu, mon gendre, ce que vous avez dans l'esprit. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Puisqu'il faut donc parler catégoriquement, je vous dirai, Monsieur de Sotenville, que j'ai lieu de... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Je vous dis donc que je suis mal satisfait de mon mariage. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Quoi parler ainsi d'une chose dont vous avez tiré de si grands avantages ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Ne comptez-vous rien, mon gendre, l'avantage d'être allié à la maison de Sotenville ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Prenez garde à ce que vous dites. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Expliquez-vous, mon gendre, nous ne sommes point gens à la supporter dans de mauvaises actions, et nous serons les premiers, sa mère et moi, à vous en faire la justice. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Mais êtes-vous bien sûr aussi de ce que vous nous dites ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je ne vous ai rien dit, vous dis-je, qui ne soit véritable. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Suivez-moi, mon gendre, et ne vous mettez pas en peine, vous verrez de quel bois nous nous chauffons lorsqu'on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Monsieur, suis-je connu de vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Et je suis bien aise de vous parler, pour tirer de vous, s'il vous plaît, un éclaircissement de cette affaire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Qui vous a dit cela, Monsieur ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Me croyez-vous capable, Monsieur, d'une action aussi lâche que celle-là ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je vous révère trop pour cela, et suis trop votre serviteur. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Quiconque vous l'a dit est un sot. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Répondez vous-même. (Acte 1, scène 5, GEORGE DANDIN)
Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Est-ce donc vous, Madame, qui avez dit à votre mari que je suis amoureux de vous ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Je voudrais bien le voir vraiment que vous fussiez amoureux de moi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Jouez-vous y, je vous en prie, vous trouverez à qui parler. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
C'est une chose que je vous conseille de faire. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Vous n'avez qu'à y venir, je vous promets que vous serez reçu comme il faut. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Il n'est pas nécessaire de me faire tant de leçons, et de vous tant scandaliser. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Qui vous dit que je songe à vous aimer ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Mais vous savez si je vous ai parlé d'amour, lorsque je vous ai rencontrée. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Vous n'aviez qu'à le faire, vous auriez été bien venu. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous assure qu'avec moi vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Que je ne suis point homme à donner du chagrin aux belles, et que je vous respecte trop, et vous et Messieurs vos parents, pour avoir la pensée d'être amoureux de vous. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Hé bien vous le voyez. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
Vous voilà satisfait, mon gendre, que dites-vous à cela ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Taisez-vous, carogne que vous êtes. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je sais de vos nouvelles, et c'est vous qui tantôt avez introduit le courrier. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Oui, vous. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Taisez-vous, bonne pièce. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Vous faites la sournoise. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Mais je vous connais il y a longtemps, et vous êtes une déssalée. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Taisez-vous, vous dis-je, vous pourriez bien porter la folle enchère de tous les autres. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Et vous n'avez point de père gentilhomme. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Allez, vous ne méritez pas l'honnête femme qu'on vous a donnée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
Oui, Monsieur, vous devez, pour le punir, faire l'amour à ma maîtresse. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Poussez, c'est moi qui vous le dis, ce sera fort bien employé, et je m'offre à vous y servir, puisqu'il m'en a déjà taxée. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Vous méritez, mon gendre, qu'on vous dise ces choses-là, et votre procédé met tout le monde contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Vous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Faites-lui les excuses que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allons, vous dis-je. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Il n'y a rien à balancer, et vous n'avez que faire d'avoir peur d'en trop faire, puisque c'est moi qui vous conduis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allons, laissez-vous gouverner par moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Des mauvaises pensées que j'ai eues de vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Des mauvaises pensées que j'ai eues de vous. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Et je vous prie de croire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Et je vous prie de croire. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Pour vous, Monsieur, je vous donne le bonjour, et suis fâché du petit chagrin que vous avez eu. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Je vous baise les mains, et quand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Sachez que vous êtes entré dans une famille qui vous donnera de l'appui, et ne souffrira point que l'on vous fasse aucun affront. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu, cela vous sied fort bien, et vous voilà ajusté comme il faut, vous avez justement ce que vous méritez. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
Au travers de toutes vos grimaces, j'ai vu la vérité de ce que l'on m'a dit, et le peu de respect que vous avez pour le noeud qui nous joint. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessous de vous, et le respect que je vous veux dire ne regarde point ma personne. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
J'entends parler de celui que vous devez à des noeuds aussi vénérables que le sont ceux du mariage. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je vous dis encore une fois que le mariage est une chaîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect, et que c'est fort mal fait à vous d'en user comme vous faites. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Oui, oui, mal fait à vous. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Et vous n'avez que faire de hocher la tête, et de me faire la grimace. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je ne sais ce que vous voulez dire. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Le voilà qui vient rôder autour de vous. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Mais quel personnage voulez-vous que joue un mari pendant cette galanterie ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Car pour moi, je vous déclare que mon dessein n'est pas de renoncer au monde, et de m'enterrer toute vive dans un mari. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
C'est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la foi que vous m'avez donnée publiquement ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je ne vous l'ai point donnée de bon coeur, et vous me l'avez arrachée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
M'avez-vous avant le mariage demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous ? (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
Vous n'avez consulté pour cela, que mon père, et ma mère, ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous faire. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
Préparez-vous y pour votre punition, et rendez grâces au Ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose de pis. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
C'est ainsi que vous le prenez. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Je suis votre mari, et je vous dis que je n'entends pas cela. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
Moi je suis votre femme, et je vous dis que je l'entends. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
J'avais, Madame, impatience qu'il s'en allât pour vous rendre ce mot de la part que vous savez. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Je crois qu'après les avoir vus, les Dandins ne vous plaisent guère. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Vraiment, Monsieur, vous avez pris là un habile messager. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Non, Monsieur, vous n'avez que faire de vous donner cette peine-là, et je vous rends service parce que vous le méritez, et que je me sens au coeur de l'inclination pour vous. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Oui, venez avec moi, je vous ferai parler à elle. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Ah vous voilà, Monsieur le babillard, à qui j'avais tant recommandé de ne point parler, et qui me l'aviez tant promis. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Vous êtes donc un causeur, et vous allez redire ce que l'on vous dit en secret ? (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Vous avez été tout rapporter au mari. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Et vous êtes cause qu'il a fait du vacarme. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Je suis bien aise de savoir que vous avez de la langue, et cela m'apprendra à ne vous plus rien dire. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Voilà ce que c'est d'avoir causé, vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Nennin, nennin, vous avez envie de me tirer les vers du nez. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Je vous vois venir. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Vous voudriez que je vous dise que Monsieur le Vicomte vient de donner de l'argent à Claudine, et qu'elle l'a mené chez sa maîtresse. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Comment, mon gendre, vous en êtes encore là-dessus ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous nous venez encore étourdir la tête ? (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Ne vous lassez-vous point de vous rendre importun ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Ne voulez-vous point vous défaire de vos pensées extravagantes ? (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Souvenez-vous que vous avez épousé une Demoiselle. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Si vous vous en souvenez, songez donc à parler d'elle avec plus de respect. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Qu'avez-vous donc, et que pouvez-vous dire ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Mais vous, que pourrez-vous dire, si je vous fais voir maintenant que le galant est avec elle ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Si cela est, nous serons pour vous contre elle. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
L'honneur de notre famille nous est plus cher que toute chose, et si vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous n'avez qu'à me suivre. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
Gardez de vous tromper. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Mon_Dieu, vous allez voir. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
J'ai peur qu'on vous surprenne ici, et j'ai quelques mesures à garder. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Quoi vous osez en user de la sorte, après l'affaire de tantôt, et c'est ainsi que vous dissimulez vos sentiments ? (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
On me vient rapporter que vous avez de l'amour pour moi, et que vous faites des desseins de me solliciter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
J'en témoigne mon dépit, et m'explique à vous clairement en présence de tout le monde. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Vous niez hautement la chose, et me donnez parole de n'avoir aucune pensée de m'offenser, et cependant le même jour vous prenez la hardiesse de venir chez moi me rendre visite. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Si mon père savait cela, il vous apprendrait bien à tenter de ces entreprises. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
S'il vous demeure quelque chose sur le coeur, je suis pour vous répondre. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Apprenez à qui vous vous jouez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
Ah mon père vous êtes là. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous aviez un juste sujet de vous alarmer, mais vos soupçons se trouvent dissipés le plus avantageusement du monde. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Vous êtes trop heureux de l'avoir, et vous devriez baiser les pas où elle passe. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
Que ne remerciez-vous un peu votre femme, de l'amitié que vous voyez qu'elle montre pour vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Où allez-vous, ma fille ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Adieu, mon gendre, vous voilà en état de ne vous plus inquiéter. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Je suis ravie de voir vos désordres finis et des transports de joie que vous doit donner sa conduite. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Vous avez raison. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Je voudrais bien savoir, Monsieur, vous qui êtes savant, pourquoi il ne fait point jour la nuit ? (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Monsieur, je vous suis... (Acte 3, scène 1, LUBIN)
Est-ce vous, Madame ? (Acte 3, scène 2, LUBIN)
Vous avez pris l'une pour l'autre. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Est-ce pas vous, Clitandre ? (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Tubleu, comme vous y allez ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Point, vous me voulez battre. (Acte 3, scène 4, COLIN)
Madame, puis-je assez vous entretenir, et trouver en si peu de temps toutes les paroles dont j'ai besoin ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
De quel coup me percez-vous l'âme, lorsque vous parlez de vous retirer, et avec combien de chagrins m'allez-vous laisser maintenant ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Mais je songe qu'en me quittant, vous allez trouver un mari. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Voilà comme on vous traite. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêchez vite, car il est tard. (Acte 3, scène 5, CLAUDINE)
Il faut donc s'y résoudre, puisque vous le voulez. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Mais au moins je vous conjure de me plaindre un peu, des méchants moments que je vais passer. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Ah je vous y prends donc, Madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je suis bien aise de cela, et de vous voir dehors à l'heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est bien plutôt le chaud, Madame la coquine ; et nous savons toute l'intrigue du rendez-vous, et du Damoiseau. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Nous avons entendu votre galant entretien, et les beaux vers à ma louange que vous avez dits l'un et l'autre. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Jusques ici vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
J'ai eu beau voir, et beau dire, et votre adresse toujours l'a emporté sur mon bon droit, et toujours vous avez trouvé moyen d'avoir raison. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Hé je vous prie, faites-moi ouvrir la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
En attendant qu'ils viennent, songez, si vous voulez à chercher dans votre tête quelque nouveau détour pour vous tirer de cette affaire. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Quelque prétexte spécieux de pèlerinage nocturne, ou d'amie en travail d'enfant que vous veniez de secourir. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Non, mon intention n'est pas de vous rien déguiser. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne prétends point me défendre, ni vous nier les choses, puisque vous les savez. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je confesse que j'ai tort, et que vous avez sujet de vous plaindre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mais je vous demande par grâce de ne m'exposer point maintenant à la mauvaise humeur de mes parents, et de me faire promptement ouvrir. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Je vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je vous en conjure ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je suis votre petit mari maintenant, parce que vous vous sentez prise. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je suis bien aise de cela, et vous ne vous étiez jamais avisée de me dire de ces douceurs. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je vous promets de ne vous plus donner aucun sujet de déplaisir, et de me... (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
De grâce, laissez-moi vous dire. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous demande un moment d'audience. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Il est vrai que j'ai failli, je vous l'avoue encore une fois ; et que votre ressentiment est juste. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Que j'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez, et que cette sortie est un rendez-vous que j'avais donné à la personne que vous dites. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Oui vous le dites, et ce sont de ces choses qui ont besoin qu'on les croie pieusement. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si vous m'accordez généreusement la grâce que je vous demande ; ce procédé obligeant, cette bonté que vous me ferez voir, me gagnera entièrement. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Elle touchera tout à fait mon coeur, et y fera naître pour vous ce que tout le pouvoir de mes parents et les liens du mariage n'avaient pu y jeter. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
En un mot, elle sera cause que je renoncerai à toutes les galanteries, et n'aurai de l'attachement que pour vous. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Oui, je vous donne ma parole que vous m'allez voir désormais la meilleure femme du monde, et que je vous témoignerai tant d'amitié, que vous en serez satisfait. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Montrez-vous généreux. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous en conjure de tout mon coeur ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je veux qu'on soit détrompé de vous, et que votre confusion éclate. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Hé bien si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout, et que je ferai quelque chose ici dont vous vous repentirez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et que ferez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Pas tant à la bonne heure pour vous, que vous vous imaginez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
On sait de tous côtés nos différends, et les chagrins perpétuels que vous concevez contre moi. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Comment vous avez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
C'est ainsi que vous osez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
Corbleu vous êtes un malhonnête homme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allez, vous devriez mourir de honte. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Laissez-moi vous dire deux mots. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Vous n'avez qu'à l'écouter, il va vous en conter de belles. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Monsieur mon beau-père, je vous conjure... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Retirez-vous. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Vous puez le vin à pleine bouche. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Madame, je vous prie... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Souffrez que je vous... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Retirez-vous, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
On ne peut vous souffrir. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Pouah, vous m'engloutissez le coeur. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Parlez de loin, si vous voulez. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Je vous jure que je n'ai bougé de chez moi, et que c'est elle qui est sortie. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Ne voilà pas ce que je vous ai dit ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vous voyez quelle apparence il y a. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
Vous vous moquez des gens. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Taisez-vous, c'est une extravagance qui n'est pas supportable. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Corbleu si vous me répliquez. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je vous apprendrai ce que c'est que de vous jouer à nous. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Allons, venez ma fille, que votre mari vous demande pardon. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Non, non mon père, il m'est impossible de m'y résoudre, et je vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Il le faut, ma fille, et c'est moi qui vous le commande. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Ce mot me ferme la bouche, et vous avez sur moi une puissance absolue. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Tout ce que vous me faites faire ne servira de rien, et vous verrez que ce sera dès demain à recommencer. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Allons, mettez-vous à genoux. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Madame, je vous prie de me pardonner. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Madame, je vous prie de me pardonner. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
de vous épouser. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Et je vous promets de mieux vivre à l'avenir. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Et je vous promets de mieux vivre à l'avenir. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
Jour de Dieu, si vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme, et à ceux de qui elle sort. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
Rentrez chez vous, et songez bien à être sage. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Mon frère, s'il vous plaît, ne discourons point tant, v.1 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Bien que sur moi des ans vous ayez l'avantage, v.3 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous dirai pourtant que mes intentions, v.5 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Oui, des fous comme vous, v.9 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et jusques à l'habit, vous rend chez vous barbare. v.16 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Ne voudriez-vous point, par vos belles sornettes, v.19 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Monsieur mon frère aîné, car Dieu merci vous l'êtes v.20 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
D'une vingtaine d'ans, à ne vous rien celer, v.21 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, v.23 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Qui vous font ressembler à des pigeons pattus ; v.34 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous plairais, sans doute, équipé de la sorte, v.39 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et je vous vois porter les sottises qu'on porte. v.40 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
C'est un étrange fait du soin que vous prenez, v.57 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Et qu'il faille qu'en moi sans cesse je vous voie v.59 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Je me charge de tout, en cas que l'on vous gronde. v.75 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Je vous en plains, ma soeur. v.77 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Bien vous prend que son frère ait toute une autre humeur, v.78 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Madame, et le destin vous fut bien favorable, v.79 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
En vous faisant tomber aux mains du raisonnable. v.80 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Où donc allez-vous, qu'il ne vous en déplaise [?] v.84 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pour vous, vous pouvez aller où bon vous semble v.87 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous n'avez qu'à courir, vous voilà deux ensemble : v.88 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais vous, je vous défends s'il vous plaît, de sortir. v.89 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Croyez-vous qu'elle est mal d'être avec Léonor ? v.93 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
D'élever celle-là, vous prîtes le souci, v.105 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Selon vos volontés vous gouvernez la vôtre, v.107 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Laissez-moi, je vous prie, à mon gré régir l'autre. v.108 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous souffrez que la vôtre, aille leste et pimpante, v.111 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous n'avez pas sujet que je crois... v.129 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
Taisez-vous ; v.129 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je vous apprendrai bien, s'il faut sortir sans nous. v.130 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je ne vous parle pas, car vous êtes trop sage. v.132 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Voyez-vous Isabelle, avec nous à regret ? v.133 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Oui, vous me la gâtez, puisqu'il faut parler net. v.134 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et vous m'obligerez de ne nous en plus faire. v.136 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Voulez-vous que mon coeur, vous parle net aussi ? v.137 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Pensez-vous après tout que ces précautions, v.149 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Et vous souffrez cela sans nulle émotion. v.162 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
C'est une étrange chose à vous parler sans feinte, v.171 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Que voulez-vous, je tâche à contenter ses voeux, v.194 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Quoi si vous l'épousez elle pourra prétendre v.219 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et chez vous iront les damoiseaux ? v.225 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et vous verrez ces visites muguettes, v.228 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Allez, vous êtes un vieux fou. v.230 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais je sais que pour vous, si vous manquez de l'être, v.236 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
On ne vous en doit point imputer le défaut, v.237 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Du sort dont vous parlez, je le garantis moi, v.241 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Mais c'est pain béni, certes, à des gens comme vous. v.246 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Vous vous êtes, mon frère, attiré ces sottises. v.248 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Monsieur, un tel abord vous interrompt peut-être ? v.283 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Mais quoi ? L'honneur de vous connaître v.284 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Que de vous saluer, j'avais un grand désir. v.286 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Et de vous venir ; mais sans nul artifice v.287 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Mais Monsieur savez-vous les nouvelles v.291 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Vous irez voir, Monsieur, cette magnificence, v.295 (Acte 1, scène 3, VALERE)
À quoi donc passez-vous le temps ? v.300 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Que faites-vous les soirs avant qu'on se retire ? v.303 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Si je ne vous croyais l'âme trop occupée, v.307 (Acte 1, scène 3, VALERE)
J'irais parfois chez vous passer l'après-soupée. v.308 (Acte 1, scène 3, VALERE)
C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences, v.315 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
En un mot, ce vous est une attente assez belle, v.335 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
L'amour rend inventif ; mais vous ne l'êtes guère, v.339 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Elle ne sait donc pas encore que vous l'aimez ? v.345 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Entrons un peu chez vous, afin d'y mieux rêver. v.358 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
Ah ! C'est vous que je cherche. v.376 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Vous Valère, est-il pas votre nom ? v.377 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je viens vous parler, si vous le trouvez bon. v.378 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Puis-je être assez heureux pour vous rendre service. v.379 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Non, mais je prétends moi, vous rendre un bon office, v.380 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et c'est ce qui chez vous, prend droit de m'amener. v.381 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Chez vous, faut-il, tant s'étonner ? v.382 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Laissons là cet honneur, je vous prie. v.384 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Voulez-vous pas entrer ? v.385 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Tant que vous serez là, je ne puis vous entendre[.] v.387 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Vous souffrir de la sorte ? v.391 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Je vous obéis, donc[.] v.395 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Vous ne sauriez mieux faire ; v.395 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Voulez-vous m'écouter. v.397 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Savez-vous, dites-moi, que je suis le tuteur, v.398 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Si vous le savez, je ne vous l'apprends pas. v.401 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Mais, savez-vous aussi, lui trouvant des appas ; v.402 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je vous l'apprends donc, et qu'il est à propos, v.405 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que vos feux, s'il vous plaît, la laissent en repos. v.406 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Oui vous, mettons bas toute feinte. v.407 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Qui vous a dit, que j'ai pour elle l'âme atteinte[.] v.408 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Et de plus m'a chargé de vous donner avis, v.413 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que depuis que par vous, tous ses pas sont suivis ; v.414 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et que c'est vous donner des soucis superflus ; v.418 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
C'est elle, dites-vous, qui de sa part vous fait... v.421 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Oui, vous venir donner cet avis franc et net, v.422 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Elle vous eût plutôt fait savoir sa pensée ; v.424 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Pour vous rendre averti, comme je vous ai dit, v.429 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que vous avez assez joué de la prunelle, v.431 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Et que, si vous avez tant soit peu de cervelle, v.432 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Vous prendrez d'autres soins, adieu jusqu'au revoir, v.433 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Voilà ce que j'avais, à vous faire savoir. v.434 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Je tiens qu'elle n'a rien de déplaisant pour vous, v.437 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
Qui veuille voir cesser l'amour qu'elle vous donne. v.440 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
Ha ! Que me dites-vous, j'ai bien peur du contraire, v.459 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Vous n'avez pas été plus tôt hors du logis, v.462 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Car d'oser à vous-même... v.476 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Ah ! Ciel, gardez-vous bien de l'ouvrir. v.481 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Lui voulez-vous donner à croire que c'est moi, v.482 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
La lettre est en vos mains, et vous pouvez l'ouvrir. v.498 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
On prétend qu'ait reçue Isabelle de vous, v.521 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
C'est sans vouloir l'ouvrir qu'elle vous la fait rendre, v.523 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
La dupe vient, songez à ce qu'il vous faut dire. v.532 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
Enverrez-vous encore, Monsieur aux blonds cheveux ; v.545 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Vous pensiez bien trouver quelque jeune coquette, v.547 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Vous voyez de quel air on reçoit vos joyaux ; v.549 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
De prétendre avec vous à l'amour d'Isabelle. v.556 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Dût trouver un rival comme vous redoutable. v.560 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Je vous cède, Monsieur, et c'est sans murmurer. v.562 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Vous faites bien. v.563 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Les tendres sentiments qu'Isabelle a pour vous. v.566 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Oui, oui, je vous quitte la place ; v.567 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Mais je vous prie au moins, et c'est la seule grâce, v.568 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Monsieur, que vous demande un misérable amant, v.569 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Dont vous seul aujourd'hui causez tout le tourment. v.570 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Je vous conjure donc d'assurer Isabelle, v.571 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Si les destins en vous qui captivez son coeur, v.577 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Mais, si vous me croyez, tâchez de faire en sorte, v.587 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Qu'il m'est dur que vous plaigniez si fort v.613 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Et que si vous m'aimiez autant que vous le dites, v.615 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Vous sentiriez l'affront que me font les poursuites. v.616 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Qui l'ont instruit sitôt du dessein que vous faites, v.628 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Puisque ce n'est que d'hier que vous m'en fîtes part ; v.630 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
S'il vous eût vu tantôt lui parler vertement, v.637 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Devant vous il sait se déguiser, v.645 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Et son intention est de vous amuser, v.646 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Croyez par ces beaux mots que le traître vous joue, v.647 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Pour moi, je vous le dis, v.653 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Si vous n'éclatez fort contre un trait si hardi, v.654 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Il doit savoir pour vous quels sont mes sentiments, v.666 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Hâtez-le, s'il vous plaît, de tout votre pouvoir, v.673 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Je languis quand je suis un moment sans vous voir. v.674 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Monsieur, qui vous ramène en ce lieu ? v.684 (Acte 2, scène 8, VALERE)
Vous savez bien de quoi je veux parler ; v.685 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Je vous croyais plus sage à ne vous rien celer, v.686 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Vous venez m'amuser de vos belles paroles, v.687 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Voyez-vous, j'ai voulu doucement vous traiter ; v.689 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Mais vous m'obligerez à la fin d'éclater, v.690 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
N'avez-vous point de honte, étant ce que vous êtes, v.691 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
De faire en votre esprit les projets que vous faites, v.692 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Qui vous a dit, monsieur, cette étrange nouvelle. v.695 (Acte 2, scène 8, VALERE)
Qui vous mande par moi, pour la dernière fois, v.697 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Qu'elle vous a fait voir assez quel est son choix, v.698 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Et que vous causerez de terribles éclats, v.701 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Si vous ne mettez fin à tout cet embarras. v.702 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Si ? Vous en doutez donc, et prenez pour des feintes, v.707 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Tout ce que de sa part je vous ai fait de plaintes ? v.708 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Voulez-vous qu'elle-même elle explique son coeur, v.709 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
J'y consens volontiers pour vous tirer d'erreur, v.710 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Suivez-moi, vous verrez s'il est rien que j'avance, v.711 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
Quoi vous me l'amenez ! Quel est votre dessein ? v.713 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Prenez-vous contre moi ses intérêts en main, v.714 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Et voulez-vous charmé de ses rares mérites, v.715 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Et de mes voeux encore vous pouvez être en doute ? v.724 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Non, non, un tel arrêt ne doit pas vous surprendre, v.731 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Ce sont mes sentiments qu'il vous a fait entendre, v.732 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Va, chut. Vous le voyez, je ne lui fais pas dire, v.771 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
Je vois par ce discours de quoi vous me pressez, v.774 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Et je saurai dans peu vous ôter la présence v.775 (Acte 2, scène 9, VALERE)
De celui qui vous fait si grande violence. v.776 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Vous ne me sauriez faire un plus charmant plaisir ; v.777 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Vous offensé-je en parlant de la sorte ; v.780 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Oui, vous serez contente, et dans trois jours vos yeux, v.785 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Ne verront plus l'objet qui vous est odieux. v.786 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Non, vous n'entendrez de mon coeur plainte aucune, v.788 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Vous me voyez confuse, v.815 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et je ne sais comment vous en dire l'excuse. v.816 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et vous pouvez juger de sa puissance extrême, v.824 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Quoi ma soeur, ai-je dit, êtes-vous insensée, v.844 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ne rougissez-vous point d'avoir pris tant d'amour, v.845 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. v.848 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Dont vous me vantez tant les vertus chaque jour, v.861 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais vous m'avez surprise avec ce prompt retour. v.862 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ah, vous lui donneriez trop de confusion, v.870 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais surtout, cachez-vous je vous prie, v.875 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Je vous conjure donc de ne me point nommer ; v.881 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Mais ce que vous voulez, ma soeur, m'est impossible ; v.888 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Adieu, retirez-vous avant qu'il soit plus tard. v.890 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Valère, on vous prévient, et je suis Isabelle. v.899 (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Vous en avez menti, chienne ce n'est pas elle, v.900 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Mais à moins de vous voir, par un saint hyménée... v.903 (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Et je vous donne ici ma foi que dès demain, v.905 (Acte 3, scène 3, VALERE)
Je vais, où vous voudrez recevoir votre main. v.906 (Acte 3, scène 3, VALERE)
Et devant qu'il vous pût ôter à mon ardeur, v.909 (Acte 3, scène 3, VALERE)
Suivez-moi, s'il vous plaît, avec votre clarté. v.921 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Vous serez pleinement contenté de vos soins, v.933 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Comment vous croyez donc qu'un homme de justice... v.935 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
Qui frappe ! Ah, ah, que voulez-vous mon frère [?] v.940 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
On veut vous faire voir quelque chose de beau. v.942 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Je vous apporte une bonne nouvelle. v.943 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Votre Léonor, où, je vous prie, est-elle. v.944 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Vous verrez à quel bal, la donzelle est allée[.] v.947 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Que voulez-vous conter. v.948 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Vous l'avez bien stylée ; v.948 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Allez, mon frère aîné, cela vous sied fort bien, v.958 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Que vous n'eussiez ce fruit de vos maximes folles. v.960 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Cessons de railler, je vous prie. v.967 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Pauvre esprit, je vous dis, et vous redis encore, v.969 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Quoi vous voulez, mon frère... ! v.976 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Vous verrez si j'impose, et si leur foi donnée, v.979 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Car je ne pense pas que vous soyez si lâche, v.991 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Si vous n'avez encore quelques raisonnements v.993 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Pour vous mettre au-dessus de tous les bernements. v.994 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Et Valère déjà sur ce qui vous regarde, v.1003 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
Vous savez qui je suis, et j'ai fait mon devoir, v.1009 (Acte 3, scène 7, VALERE)
En vous signant l'aveu qu'on peut vous faire voir, v.1010 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Non, nous ne songeons pas à vous séparer d'elle, v.1015 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Taisez-vous. v.1018 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Vous tairez-vous vous dis-je. v.1019 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Que vous soyez reçus à faire condamner. v.1022 (Acte 3, scène 7, VALERE)
Taisez-vous, et pour cause, v.1023 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Vous saurez le secret, oui, sans dire autre chose, v.1024 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Nous consentons tous deux que vous soyez l'époux v.1025 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
De celle qu'à présent on trouvera chez vous. v.1026 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Signez, la fille après vous mettra tous d'accord. v.1029 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
L'honneur vous appartient. v.1032 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Il parle d'Isabelle, et vous de Léonor. v.1034 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
N'êtes-vous pas d'accord, mon frère, si c'est elle, v.1035 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Vous serez éclairci. v.1038 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Or çà, je vais vous dire v.1039 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Chacun d'eux près de vous veut se rendre agréable. v.1043 (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Vous railler sottement sur l'amour d'un vieillard ; v.1050 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Vous savez si jamais j'ai voulu vous contraindre, v.1056 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Cette tendre amitié que je vous ai portée. v.1064 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours ; v.1065 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Que rien ne peut pour vous altérer mon estime, v.1067 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
Et que si vous voulez satisfaire mes voeux, v.1069 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
Dessus quel fondement venez-vous donc, mon frère... v.1071 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
Quoi vous ne sortez pas du logis de Valère, v.1072 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Vous n'avez point conté vos amours aujourd'hui, v.1073 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Et vous ne brûlez pas depuis un an pour lui. v.1074 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Qui vous a fait de moi de si belles peintures, v.1075 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
Ma soeur, je vous demande un généreux pardon, v.1077 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Pour vous, je ne veux point, Monsieur, vous faire excuse, v.1083 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Je vous sers beaucoup plus que je ne vous abuse ; v.1084 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
Que, vous sachant dupé l'on ne vous plaindra point. v.1094 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
Vous, si vous connaissez des maris loups-garous, v.1113 (Acte 3, scène 9, LISETTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Sur quoi vous avez pu prendre martel en tête. v.18 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Lucile, à mon avis vous montre assez d'amour, v.19 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Elle vous voit, vous parle, à toute heure du jour, v.20 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Avec vous en amour je cours même fortune ; v.69 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Celle que vous aurez me doit être commune ; v.70 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Vous êtes aussi là ! Monsieur, depuis une heure v.85 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Pour vous chercher j'ai fait dix mille pas, v.87 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Et vous promets, ma foi... v.88 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Que vous n'êtes pas v.88 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Au temple, au cours, chez vous, ni dans la grande place. v.89 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Qui pour vous n'a pas trop mauvaise volonté. v.92 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Hé, hé, d'où vous vient donc ce plaisant mouvement ? v.99 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Je vous croyais du sens, et jusqu'à ce moment ; v.107 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Au mérite souvent de qui l'éclat vous blesse, v.121 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Cela, Seigneur Éraste, en passant vous soit dit. v.128 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Vous mériteriez bien que l'on vous fît attendre : v.130 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Qu'afin de vous punir je vous tinsse caché, v.131 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Le grand secret pourquoi je vous ai tant cherché. v.132 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Je vous le disais bien contre votre croyance, v.145 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
À propos ; savez-vous où je vous ai cherché v.163 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Où vous savez. v.165 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ce que j'en ai dit, n'est pas que je vous presse. v.170 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Monsieur, vous vous moquez, j'aurais honte à la prendre. v.173 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ce sera pour garder quelque chose de vous. v.176 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Travaillez à vous rendre un père favorable. v.178 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Pour vous on emploiera toutes sortes d'efforts, v.180 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
Certes, je l'avouerai, vous êtes le modèle v.198 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Vous êtes donc facile à contenter. v.211 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Que vous pourriez penser. v.212 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Ne vous abusez point ; croyez-moi. v.215 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Si j'osais vous montrer une preuve assurée v.217 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Si je vous osais moi découvrir en secret... v.219 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Mais, je vous fâcherais, et veux être discret. v.220 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Vraiment, vous me poussez ; et contre mon envie v.221 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Vous connaissez la main ? v.223 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Vous nous fuyez bien vite ? Hé quoi ! Vous fais-je peur ? v.240 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle ; v.254 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Outre qu'en nos projets je vous craignais un peu, v.255 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Vous tirez sagement votre épingle du jeu. v.256 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Oui, vous avez bien fait de quitter une place, v.257 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Où l'on vous caressait pour la seule grimace ; v.258 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
J'ai plaint le faux espoir dont on vous repaissait. v.260 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mais, d'où, diantre, après tout, avez-vous su la ruse : v.262 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et ne sais pas, Monsieur, qui peut vous avoir dit, v.268 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
En vous trompant aussi, leur ardeur sans seconde v.270 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Vous en avez menti. v.272 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Vous êtes un coquin. v.273 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
Vous avez tout pouvoir. v.275 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Ah ! Vous raillez ! Infâme. v.278 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
C'est ce qu'il vous plaira : je ne suis pas ici v.283 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Pour vous rien contester. v.284 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Hé, de grâce, plutôt, si vous le trouvez bon, v.287 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mais, peut-être, Monsieur, que je vous fâcherai. v.292 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Tandis que vous serviez à mieux couvrir leur jeu, v.303 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Si, malgré mes serments, vous doutez de ma foi, v.311 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je viens vous avertir que tantôt sur le soir v.323 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
Ma maîtresse au jardin vous permet de la voir. v.324 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
Trop, puisque je le fie à vous-même à regret, v.350 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Vous ne le sauriez point. v.352 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Feindre à s'ouvrir à moi ! Dont vous avez connu v.353 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Moi nourrie avec vous ! Et qui tiens sous silence v.355 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Des choses qui vous sont de si grande importance ! v.356 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Oui, vous savez la secrète raison v.357 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Vous savez que dans celle où passa mon bas âge v.359 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
À vous ouvrir mon coeur avec plus d'assurance. v.364 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
En bonne foi, ce point sur quoi vous me pressez, v.369 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Et qu'on vous prit chez nous où vous étiez nourrie, v.383 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Avec celle de qui vous tenez la naissance. v.392 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
D'autre part il vous veut porter au mariage ; v.395 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Vous aimez ? v.405 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
A bien pour vous surprendre autre chose à vous dire. v.408 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Ha ! Vous aviez raison. v.409 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Je vais vous l'expliquer, si vous voulez m'entendre. v.424 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Et me suis assuré l'époux que je vous dis. v.462 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Cependant vous avez été bien vite ici ; v.465 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ne jugez-vous pas bien, à regarder l'issue, v.467 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Si vous êtes tous deux en quelque conférence, v.475 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Où je vous fasse tort de mêler ma présence, v.476 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Non, non ; vous pouvez bien, v.477 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Puisque vous le faisiez, rompre notre entretien. v.478 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Vous-même. v.479 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Mais vous seriez bien pris, si quelque événement v.485 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Point du tout ; je vous dis que régnant dans votre âme v.487 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Vous pussiez être utile au bonheur de mes jours. v.490 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Hé ! Quoi ! Vous voudriez, Valère, injustement, v.493 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Qu'étant fille, et mon coeur vous aimant tendrement, v.494 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Ce que je vous ai dit v.498 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Je l'ai dit comme fille, et vous le devez prendre v.499 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Ascagne, à des bontés que vous auriez pour nous, v.501 (Acte 2, scène 2, VALERE)
À moins que le ciel fasse un grand miracle en vous. v.502 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Bref, si vous n'êtes fille, adieu votre tendresse ; v.503 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Il ne vous reste rien qui pour nous s'intéresse. v.504 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Je ne m'engage point à vous servir, Valère, v.508 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Si vous ne m'assurez au moins absolument, v.509 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Que vous gardez pour moi le même sentiment ; v.510 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Que pareille chaleur d'amitié vous transporte, v.511 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
N'outragerait point celle où je vivrais pour vous. v.513 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Et je vous fais ici tout l'aveu qu'il exige. v.516 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Vos intérêts seront les miens, je vous promets[.] v.518 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
J'ai bientôt à vous dire un important mystère, v.519 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Et j'ai quelque secret de même à vous ouvrir, v.521 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Et vous pourriez avoir sur l'objet de mes voeux v.525 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Expliquez-vous, Ascagne, et croyez par avance v.527 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Vous promettez ici plus que vous ne croyez. v.529 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Non, non ; dites l'objet pour qui vous m'employez. v.530 (Acte 2, scène 2, VALERE)
Qui vous touche de près. v.532 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
De m'expliquer, vous dis-je. v.534 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Vous saurez mon secret, quand je saurai le vôtre. v.535 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
Il croit trouver en vous l'assistance d'un frère. v.540 (Acte 2, scène 2, FROSINE)
Mon frère, vous voyez une métamorphose. v.544 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Que dites-vous ? Ma soeur ; comment ! Courir au change ! v.547 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Je vous ai vu pour lui m'accuser de caprice, v.551 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Et, quand je veux l'aimer, mon dessein vous déplaît, v.553 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Et je vous vois parler contre son intérêt. v.554 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Si vous le rappeliez et qu'il ne revînt pas. v.558 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Ou, si vous refusez de le faire, ma bouche v.563 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Quoi ! Mon frère, à ces mots vous restez interdit ! v.565 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Ha ! Ma soeur, si sur vous je puis avoir crédit ; v.566 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Si vous êtes sensible aux prières d'un frère, v.567 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Et qui sur ma parole, a droit de vous toucher. v.570 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Oui, vous auriez pitié de l'état de son âme, v.575 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Connaissant de quel coup vous menacez sa flamme, v.576 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Si vous lui dérobez l'amant qui peut lui plaire. v.579 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Éraste est un parti qui doit vous satisfaire ; v.580 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Je ne sais point pour qui vous vous intéressez ; v.582 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Mais, de grâce, cessons ce discours, je vous prie, v.583 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Allez, cruelle soeur, vous me désespérez, v.585 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Si vous effectuez vos desseins déclarés. v.586 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Vous m'en voyez encore toute hors de moi-même ; v.592 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
En effet, je comprends que vous avez raison, v.609 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous. v.622 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
J'ai pour le moins autant de colère que vous ; v.646 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
las ! Vous ne savez pas ? Vous l'a-t-on annoncé ? v.665 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
Mais ne poursuivez point, vous, d'interrompre ainsi. v.674 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Mon fils me rend chagrin, vous savez que je l'aime, v.676 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Je vous crois grand latin, et grand docteur juré : v.681 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Mais, dans un entretien qu'avec vous je destine, v.683 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Comme si vous étiez en chaire pour prêcher. v.686 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Mon_Dieu, Maître éternel, laissez là, je vous prie, v.699 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Et tous ces autres gens dont vous venez parler ; v.701 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Dans un lieu reculé du bois, voulez-vous dire, v.708 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
D'un terme plus choisi que le mot que vous dites, v.715 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Et non comme témoin de ce que hier vous vîtes. v.716 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Et moi, je vous dis, moi, que je n'ai pas besoin v.717 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Un mot que vous serez bien aise assurément v.726 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Que voulez-vous de moi ? v.731 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Vous ai-je dit vingt fois, quand je parle. v.732 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Vous serez satisfait, s'il ne tient qu'à cela. v.733 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Vous ferez sagement. v.734 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Tout prêt de vous ouïr. v.735 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Dieu vous en fasse la grâce. v.736 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Vous n'accuserez point mon caquet désormais. v.737 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Parlez quand vous voudrez. v.738 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Parlez : courage ; au moins, je vous donne audience ; v.743 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Vous ne vous plaindrez pas de mon peu de silence, v.744 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
Hé ! Bon Dieu ! Voulez-vous que j'écoute à jamais ? v.749 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Quoi ! Voulez-vous poursuivre ? v.751 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Hé ! Laissez-moi parler un peu, je vous conjure : v.756 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
Je viens, Monsieur, pour vous donner v.792 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Vous n'avez pas ouï, v.795 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Vous saluer au nom du seigneur Polydore. v.798 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Il voudrait vous prier d'une chose instamment. v.804 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Il souhaite un moment pour vous entretenir v.807 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Un grand secret, vous dis-je, v.810 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Que vous savez déjà qui m'amène en ces lieux. v.840 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
La nouvelle a droit de vous surprendre, v.841 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
C'est ce qui doit par vous être considéré. v.847 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Eh ! C'est moi qui de vous présentement l'implore. v.850 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Je dois en cet état être plutôt que vous. v.852 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Vous me fendez le coeur avec cette bonté. v.855 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Vous me rendez confus de tant d'humilité. v.856 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Hélas ! Pardon, vous-même. v.857 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
J'ose vous convier qu'elle n'éclate point. v.860 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Quant au bien qu'il faudra, vous-même en résoudrez. v.863 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Je ne veux de vos biens que ce que vous voudrez : v.864 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
De tous ces intérêts je vous ferai le maître, v.865 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Et je suis trop content si vous le pouvez être. v.866 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Quelle douceur vous-même, après un tel malheur ! v.868 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Que puissiez-vous avoir toutes choses prospères. v.869 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Le bon Dieu vous maintienne. v.870 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Il ne vous faut rien feindre, v.873 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Comme on vous voit puissant, et de biens, et d'amis... v.876 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Heu ! Que parlez-vous là de faute, et de Lucile ? v.877 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
À quoi pensez-vous là, Seigneur Albert ? v.895 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
Remettons, je vous prie à tantôt l'entretien : v.896 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Un mal subit me prend qui veut que je vous laisse. v.897 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Tous les jours vous ferez de nouvelles merveilles ; v.909 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Et que me diriez-vous, Monsieur, si c'était moi? v.944 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? v.945 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
C'est moi, vous dis-je, moi dont le patron le sait, v.947 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Et qui vous ai produit ce favorable effet. v.948 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
N'est pas en bon état. Daignez, je vous conjure. v.961 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Un hymen que vous-même aviez peine à celer ; v.964 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
C'était un coup d'État, et vous verrez l'issue v.965 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Condamner la fureur que vous avez conçue. v.966 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
De quoi vous fâchez-vous ? Pourvu que vos souhaits v.967 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Toujours serez-vous lors à temps pour me tuer, v.971 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Vous me remercierez de ma rare conduite. v.974 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
Ha ! Monsieur, est-ce vous, de qui l'audace insigne v.981 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Je ne vois ici rien à vous mettre en fureur. v.988 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Voulez-vous l'approuver cette chaîne secrète ? v.1002 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Monsieur, il est aisé de vous faire paraître v.1005 (Acte 3, scène 8, VALERE)
Quel serait notre but de vous en faire accroire ? v.1009 (Acte 3, scène 8, VALERE)
Et si le démenti par elle vous en reste ? v.1013 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
Elle n'en fera rien, Monsieur, je vous proteste. v.1014 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Si de sa propre bouche elle ne vous confesse, v.1017 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Vous laisse votre époux, et confirme vos voeux ; v.1024 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Quoi ! L'ardeur de mes feux vous a fait mon époux ? v.1035 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Je sais que vous avez sujet de vous fâcher ; v.1039 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Que c'était un secret que vous vouliez cacher, v.1040 (Acte 3, scène 9, VALERE)
Vous l'osez soutenir en ma présence même v.1045 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Je vous apprendrais bien à me traiter ainsi. v.1059 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Contre vos propres voeux vous fait raidir si fort ? v.1064 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Vous va tout obtenir de son affection. v.1068 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Vous sentez, je crois bien, quelque petite honte v.1069 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
À faire un libre aveu de l'amour qui vous dompte. v.1070 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Mais s'il vous a fait perdre un peu de liberté, v.1071 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et, quoi que l'on reproche au feu qui vous consomme, v.1073 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Vous n'avez pas été sans doute la première, v.1077 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et vous ne serez pas, que je crois, la dernière. v.1078 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Quoi ! Vous pouvez ouïr ces discours effrontés ! v.1079 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Et vous ne dites mot à ces indignités ! v.1080 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Madame, je vous jure v.1082 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Que déjà vous devriez avoir tout confessé. v.1083 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Entre mon maître et vous ; la belle raillerie ! v.1085 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Vous devez, que je crois, v.1087 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et pour vous cette nuit fut trop douce, pour croire v.1089 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Que vous puissiez si vite en perdre la mémoire. v.1090 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Voulez-vous deux témoins qui me justifieront ? v.1099 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
Je vous dis que Lucile agit par honte ainsi. v.1103 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
Connaissez-vous Ormin, ce gros notaire habile ? v.1105 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
Vous verrez confirmer par eux cet hyménée. v.1109 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
J'entends à demi-mot ce que vous voulez dire ; v.1122 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
Qui vous a jusqu'ici caché cette lumière ? v.1157 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Mettez-vous en ma place, et me donnez conseil. v.1164 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Ce doit être à vous[-même], en prenant votre place, v.1165 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Car, je suis maintenant vous, et vous êtes moi ; v.1167 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Quel remède trouver ? Dites, je vous en prie. v.1169 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Et pour vous en tirer je ferais mon possible. v.1174 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Savez-vous ma pensée ? Il faut que j'aille voir v.1184 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Du moment d'entretien que vous souhaitiez d'elle, v.1190 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Que vous feriez fort bien de faire comme moi. v.1244 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Car, voyez-vous, la femme est, comme on dit, mon maître, v.1245 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Par comparaison donc, mon maître, s'il vous plaît, v.1275 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Tenez-vous ferme au moins. v.1289 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Je l'aperçois encor ; mais ne vous rendez point. v.1291 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
Que je revienne encore vous parler de ma flamme ; v.1294 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et je dois vous montrer que les traits du mépris v.1299 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Oui, mon amour pour vous sans doute était extrême, v.1305 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Je vivais tout en vous ; et, je l'avouerai même, v.1306 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Chasse un coeur tant de fois que l'amour vous ramène, v.1314 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Que vous aurez jamais de mes voeux rebutés. v.1316 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Vous pouvez faire aux miens la grâce toute entière, v.1317 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Je romps avec vous, et j'y romps pour jamais, v.1320 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Puisque vous le voulez ; que je perde la vie v.1321 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Lorsque de vous parler je reprendrai l'envie ! v.1322 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Croyez que vous n'aurez jamais cet avantage v.1326 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
De vous revoir, après ce traitement indigne. v.1330 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et vous donner, ingrate, une preuve certaine v.1333 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Cent charmes merveilleux dont vous êtes pourvue ; v.1338 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Et c'est un imposteur enfin que je vous rends. v.1340 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Et moi, pour vous suivre au dessein de tout rendre, v.1341 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Voilà le diamant que vous m'aviez fait prendre. v.1342 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Il est à vous encore ce bracelet. v.1343 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Vous m'assuriez par là d'agréer mon service ? v.1349 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Elle est de vous ? Suffit ; même fortune. v.1357 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Vous triomphez. v.1364 (Acte 4, scène 3, GROS-RENÉ)
Allons, ôtez-vous de ses yeux. v.1364 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
Retirez-vous, après cet effort de courage. v.1365 (Acte 4, scène 3, GROS-RENÉ)
Qu'attendez-vous encore ? v.1366 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
Non, non : cherchez partout, vous n'en aurez jamais v.1371 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
De si passionné pour vous, je vous promets. v.1372 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Je ne dis pas cela pour vous rendre attendrie ; v.1373 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Mes plus ardents respects n'ont pu vous obliger, v.1375 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Vous avez voulu rompre ; il n'y faut plus songer : v.1376 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Mais personne, après moi, quoi qu'on vous fasse entendre, v.1377 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
N'aura jamais pour vous de passion si tendre. v.1378 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Se résoudre à les perdre, et vous, vous l'avez fait. v.1384 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Non, Lucile, jamais vous ne m'avez aimé. v.1388 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Eh ! Je crois que cela faiblement vous soucie: v.1389 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Et vous voyez cela d'un esprit satisfait. v.1396 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Comme vous. v.1397 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Mais cruelle c'est vous qui l'avez bien voulu. v.1399 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Moi Point du tout c'est vous qui l'avez résolu. v.1400 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Moi, je vous ai cru là faire un plaisir extrême. v.1401 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Point vous avez voulu vous contenter vous-même. v.1402 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
Ha ! Vous ne pouvez pas trop tôt me l'accorder, v.1407 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Je le demande enfin : me l'accorderez-vous v.1411 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Je n'ai pas eu le temps de vous pouvoir répondre ; v.1465 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Mais je vous veux ici parler, et vous confondre : v.1466 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Défendez-vous donc bien, et raisonnons sans bruit. v.1467 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Vous voulez, dites-vous, aller voir cette nuit v.1468 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Lucile ? Oui, Mascarille. Et que pensez-vous faire ? v.1469 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Nous garantira-t-il cet amour, je vous prie, v.1477 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière, v.1489 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
À table comptez-moi, si vous voulez pour quatre ; v.1497 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Enfin, si l'autre monde a des charmes pour vous, v.1499 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Et vous ferez le sot tout seul, je vous assure. v.1502 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Vous voyez que Lucile, entière en ses rebuts... v.1511 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Et j'ai peur de vous nuire. v.1518 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Dont le bruit importun vous fera découvrir : v.1520 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
De moment en moment... Vous voyez le supplice. v.1521 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Je serais ravi moi de ne vous point laisser ; v.1524 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
Qu'Éraste est contre vous fortement animé ; v.1528 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
S'il vous faisait besoin, mon bras est tout à vous. v.1540 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Vous savez de tout temps que je suis un bon frère. v.1541 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Je vous suis obligé, Monsieur de la Rapière. v.1542 (Acte 5, scène 3, VALERE)
J'ai deux amis aussi que je vous puis donner, v.1543 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Et sur qui vous pourrez prendre toute assurance. v.1545 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Vous avez su le tour que lui fit la justice ? v.1550 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Je vous rends grâce. v.1555 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Qu'il vous cherche, et vous peut faire un mauvais parti. v.1556 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Et moi, pour vous montrer combien je l'appréhende : v.1557 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Quoi ! Monsieur, vous voulez tenter Dieu ? Quelle audace ! v.1561 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Las ! Vous voyez tous deux comme l'on nous menace, v.1562 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
Vous en saurez assez le détail ; laissez faire : v.1581 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Suffit que vous sachiez, qu'après ce testament v.1584 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
N'accoucha que de vous, et que lui dessous main v.1587 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Qui vous donna pour sienne à nourrir à ma mère. v.1590 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Vous devîntes celui qui tenait votre rang, v.1596 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Cette Ignès vous relâche ; et par votre autre affaire v.1605 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Ha ! Frosine, la joie où vous m'acheminez !... v.1619 (Acte 5, scène 4, ASCAGNE)
Approchez-vous, ma fille, un tel nom m'est permis; v.1623 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Vous avez fait un trait, qui dans sa hardiesse, v.1625 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Que je vous en excuse, et tiens mon fils heureux, v.1627 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Vous valez tout un monde, et c'est moi qui l'assure. v.1629 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
Vous obéir sera mon premier compliment. v.1632 (Acte 5, scène 5, ASCAGNE)
Qu'un funeste accident de votre fils vous prive, v.1642 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Est d'un homme de coeur, et je vous en révère. v.1646 (Acte 5, scène 6, VALERE)
J'ai dû vous offenser, et je suis criminel v.1647 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Mais à quelque dépit que ma faute vous porte, v.1649 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et qui veut, dans le champ où l'honneur vous appelle, v.1661 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
Avez-vous disposé le courage du vôtre ? v.1678 (Acte 5, scène 7, ALBERT)
Non pas que cet amour prétende encore à vous ; v.1687 (Acte 5, scène 7, VALERE)
Et vous devriez mourir d'une telle infamie. v.1694 (Acte 5, scène 7, VALERE)
De vous faire changer bien vite de langage, v.1698 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
Nous le satisferons, et vous, mon brave, aussi. v.1703 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Il saura pour tous vous mettre à la raison. v.1708 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Vous allez voir plutôt éclater ma faiblesse, v.1718 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Ne me fit pas un coeur pour tenir contre vous, v.1720 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Et qu'il vous réservait pour victoire facile, v.1721 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Ascagne va par vous recevoir le trépas : v.1724 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Peut avoir maintenant de quoi vous satisfaire, v.1726 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
En vous donnant pour femme en présence de tous v.1727 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Celle qui justement ne peut être qu'à vous. v.1728 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Valère, que le coeur qui vous est engagé v.1731 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
D'aucun crime envers vous ne peut être chargé : v.1732 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
A semé parmi vous un si grand embarras. v.1748 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. v.1762 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
Vous saurez le détail de tout cet incident. v.1764 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
Vous, Lucile, pardon, si mon âme abusée... v.1765 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Mais vous ne songez pas, en tenant ce langage, v.1769 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Taisez-vous, as de pique[.] v.1794 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)

LE TARTUFFE (1669)

Vous marchez d'un tel pas qu'on a peine à vous suivre. v.2 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
De ce que l'on vous doit envers vous on s'acquitte, v.6 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
Mais ma Mère, d'où vient que vous sortez si vite ? v.6 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
Oui, je sors de chez vous fort mal édifiée ; v.9 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Vous êtes, mamie, une fille suivante v.13 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Vous vous mêlez sur tout de dire votre avis. v.15 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Vous êtes un sot en trois lettres, mon Fils. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
C'est moi qui vous le dis, qui suis votre Grand-Mère ; v.17 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Que vous preniez tout l'air d'un méchant garnement, v.19 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Mon_Dieu, sa soeur, vous faites la discrète, v.21 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et vous n'y touchez pas, tant vous semblez doucette ; v.22 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et vous menez sous chape un train que je hais fort. v.24 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ma Bru, qu'il ne vous en déplaise, v.25 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux, v.27 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Vous êtes dépensière, et cet état me blesse, v.29 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Que vous alliez vêtue ainsi qu'une princesse. v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Pour vous, Monsieur son frère, v.33 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Je vous estime fort, vous aime, et vous révère ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Je vous prierais bien fort, de n'entrer point chez nous. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Sans cesse vous prêchez des maximes de vivre, v.37 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Je vous parle un peu franc, mais c'est là mon humeur, v.39 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
De le voir querellé par un fou comme vous. v.44 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
C'est au chemin du Ciel qu'il prétend vous conduire ; v.53 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et mon Fils, à l'aimer, vous devrait tous induire. v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Non, voyez-vous, ma Mère, il n'est père, ni rien, v.55 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Vous ne lui voulez mal et ne le rebutez, v.75 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Qu'à cause qu'il vous dit à tous vos vérités. v.76 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Taisez-vous, et songez aux choses que vous dites. v.85 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Tout ce tracas qui suit les gens que vous hantez, v.87 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Hé, voulez-vous, Madame, empêcher qu'on ne cause ? v.93 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
Croiriez-vous obliger tout le monde à se taire ? v.98 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
Voilà les contes bleus qu'il vous faut, pour vous plaire. v.141 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ma bru, l'on est chez vous contrainte de se taire ; v.142 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Je vous dis que mon fils n'a rien fait de plus sage, v.145 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Que pour votre salut vous le devez entendre, v.149 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Allez chercher vos fous qui vous donnent à rire ; v.165 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Allons, vous ; vous rêvez, et bayez aux corneilles ; v.169 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Qu'elle ne vous ouït tenir un tel langage ; v.174 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Elle vous dirait bien qu'elle vous trouve bon, v.175 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et si vous l'aviez vu, vous diriez, c'est bien pis. v.180 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et s'il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. v.194 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Vous êtes bien heureux de n'être point venu v.211 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
Et vous n'ignorez pas quel intérêt j'y prends. v.220 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
La soeur de cet ami, vous le savez, m'est chère : v.222 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
Je sortais, et j'ai joie à vous voir de retour. v.224 (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Dorine... Mon beau-frère, attendez, je vous prie : v.226 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Vous voulez bien souffrir, pour m'ôter de souci, v.227 (Acte 1, scène 4, ORGON)
La part que vous prenez à sa convalescence. v.258 (Acte 1, scène 4, DORINE)
À votre nez, mon frère, elle se rit de vous ; v.259 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Et sans avoir dessein de vous mettre en courroux, v.260 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Je vous dirai tout franc, que c'est avec justice. v.261 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
À vous faire oublier toutes choses pour lui? v.264 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Qu'après avoir chez vous réparé sa misère, v.265 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Vous en veniez au point... v.266 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Je ne le connais pas, puisque vous le voulez : v.268 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mon frère, vous seriez charmé de le connaître, v.270 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Ha, si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, v.281 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. v.282 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Je ne mérite pas de vous faire pitié ; v.296 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Mais vous ne croiriez point jusqu'où monte son zèle ; v.305 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Parbleu, vous êtes fou, mon frère, que je crois. v.311 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Avec de tels discours vous moquez-vous de moi ? v.312 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Et que prétendez-vous que tout ce badinage... v.313 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; v.315 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Et comme je vous l'ai plus de dix fois prêché, v.316 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Vous vous attirerez quelque méchante affaire. v.317 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Hé quoi ! Vous ne ferez nulle distinction v.331 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Vous les voulez traiter d'un semblable langage, v.333 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Que cela vous soit dit en passant, mon beau-frère. v.345 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Oui, vous êtes, sans doute, un docteur qu'on révère ; v.346 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Tout le savoir du monde est chez vous retiré, v.347 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, v.348 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Et près de vous ce sont des sots, que tous les hommes. v.350 (Acte 1, scène 5, ORGON)
C'est de fort bonne foi que vous vantez son zèle, v.406 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mais par un faux éclat je vous crois ébloui. v.407 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Monsieur mon cher beau-frère, avez-vous tout dit ? v.408 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Laissons là ce discours. Vous savez que Valère, v.410 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Pour être votre gendren a parole de vous ? v.411 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
Vous aviez pris jour pour un lien si doux. v.412 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Auriez-vous autre pensée en tête ? v.414 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Vous voulez manquer à votre foi ? v.415 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Ne peut vous empêcher d'accomplir vos promesses. v.417 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Valère, sur ce point, me fait vous visiter. v.419 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Tout ce qu'il vous plaira. v.421 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Valère a votre foi. La tiendrez-vous, ou non ? v.424 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Vous parler en secret. v.428 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Que cherchez-vous ? v.428 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Or sus, nous voilà bien. J'ai, Mariane, en vous, v.431 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Et de tout temps aussi vous m'avez été chère. v.433 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Vous devez n'avoir soin que de me contenter. v.436 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Fort bien. Que dites-vous de Tartuffe notre hôte ? v.438 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Vous. Voyez bien comme vous répondrez. v.439 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Hélas ! J'en dirai, moi, tout ce que vous voudrez. v.440 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Qu'il touche votre coeur, et qu'il vous serait doux v.443 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Qui voulez-vous, mon Père, que je dise, v.446 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Il n'en est rien, mon Père, je vous jure : v.449 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Et c'est assez pour vous que je l'aie arrêté. v.452 (Acte 2, scène 1, ORGON)
Quoi ! Vous voulez, mon Père... v.453 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
Que faites-vous là ? v.456 (Acte 2, scène 2, ORGON)
La curiosité qui vous presse est bien forte, v.457 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Que vous-même, Monsieur, je ne vous en crois point. v.464 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Je sais bien le moyen de vous le faire croire. v.465 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Oui, oui, vous nous contez une plaisante histoire. v.466 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Je vous dis.... v.470 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Non, vous avez beau faire, v.470 (Acte 2, scène 2, DORINE)
On ne vous croira point. v.471 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Hé bien on vous croit donc, et c'est tant pis pour vous. v.472 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Vous soyez assez fou pour vouloir...? v.475 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Vous avez pris céans certaines privautés v.476 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Qui ne me plaisent point ; je vous le dis, Mamie. v.477 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Parlons sans nous fâcher, Monsieur, je vous supplie. v.478 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Vous moquez-vous des gens, d'avoir fait ce complot ? v.479 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et puis, que vous apporte une telle alliance ? v.482 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Taisez-vous. S'il n'a rien, v.484 (Acte 2, scène 2, ORGON)
À quoi bon cet orgueil... Mais ce discours vous blesse, v.501 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Ferez-vous possesseur, sans quelque peu d'ennui, v.503 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et ne devez-vous pas songer aux bienséances, v.505 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Songez à quels périls votre dessein vous livre. v.517 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Je vous dis qu'il me faut apprendre d'elle à vivre. v.518 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Vous n'en feriez que mieux de suivre mes leçons. v.519 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Je sais ce qu'il vous faut, et je suis votre père. v.521 (Acte 2, scène 2, ORGON)
J'avais donné pour vous ma parole à Valère ; v.522 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Voulez-vous qu'il y coure à vos heures précises, v.526 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Ensemble vous vivrez, dans vos ardeurs fidèles, v.533 (Acte 2, scène 2, ORGON)
À nul fâcheux débat jamais vous n'en viendrez, v.535 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Et vous ferez de lui tout ce que vous voudrez. v.536 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Elle ? Elle n'en fera qu'un sot, je vous assure. v.537 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Cessez de m'interrompre, et songez à vous taire, v.541 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Sans mettre votre nez où vous n'avez que faire. v.542 (Acte 2, scène 2, ORGON)
C'est prendre trop de soin ; taisez-vous, s'il vous plaît. v.544 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Si l'on ne vous aimait.... v.545 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et je veux vous aimer, Monsieur, malgré vous-même. v.546 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Qu'aux brocards d'un chacun vous alliez vous offrir[.] v.548 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Vous ne vous tairez point ? v.549 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Que de vous laisser faire une telle alliance. v.550 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Ah ! Vous êtes dévot, et vous vous emportez ? v.552 (Acte 2, scène 2, DORINE)
De quoi vous plaignez-vous ? Je ne vous parle pas. v.568 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Ma Fille, vous devez approuver mon dessein... v.572 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Croire que le mari... que j'ai su vous élire... v.573 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Vous avez là, ma Fille, une peste avec vous, v.580 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Avez-vous donc perdu, dites-moi, la parole ? v.585 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Souffrir qu'on vous propose un projet insensé, v.587 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Sans que du moindre mot vous l'ayez repoussé ! v.588 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Que vous vous mariez pour vous, non pas pour lui, v.592 (Acte 2, scène 3, DORINE)
C'est à vous, non à lui, que le mari doit plaire, v.594 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Mais raisonnons. Valère a fait pour vous des pas ; v.599 (Acte 2, scène 3, DORINE)
L'aimez-vous, je vous prie, ou ne l'aimez-vous pas ? v.600 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et si c'est tout de bon que cet amant vous touche ? v.606 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Enfin, vous l'aimez donc ? v.609 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et selon l'apparence il vous aime de même ? v.610 (Acte 2, scène 3, DORINE)
De vous voir mariés ensemble ? v.612 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Vous n'avez qu'à mourir, pour sortir d'embarras, v.616 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et dans l'occasion mollit comme vous faites. v.622 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Non, non, je ne veux rien. Je vois que vous voulez v.636 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Tort de vous détourner d'une telle alliance. v.638 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Vous vivrez trop contente avec un tel mari. v.648 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Quelle allégresse aurez-vous dans votre âme, v.649 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Quand d'un époux si beau vous vous verrez la femme ! v.650 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Votre sort est fort beau, de quoi vous plaignez-vous ? v.656 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Vous irez par le coche en sa petite ville, v.657 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Qu'en oncles et cousins, vous trouverez fertile ; v.658 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et vous vous plairez fort à les entretenir. v.659 (Acte 2, scène 3, DORINE)
D'abord chez le beau monde on vous fera venir ; v.660 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Vous irez visiter, pour votre bienvenue, v.661 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Qui d'un siège pliant vous feront honorer. v.663 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Là, dans le carnaval, vous pourrez espérer v.664 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Il faut, pour vous punir, que cette affaire passe. v.670 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Non; vous serez, ma foi ! Tartuffiée. v.674 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Il faut, nonobstant tout, avoir pitié de vous. v.680 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Ne vous tourmentez point. On peut adroitement v.683 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Que vous épousez Tartuffe. v.687 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous ne savez ? v.695 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Que me conseillez-vous ? v.695 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Je vous conseille, moi, de prendre cet époux. v.696 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous me le conseillez ? v.697 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Vous n'aurez pas grand'peine à le suivre, je crois. v.700 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Moi, je vous l'ai donné pour vous plaire, Madame. v.702 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et moi, je le suivrai pour vous faire plaisir. v.703 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Quand vous.... v.706 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Ne parlons point de cela, je vous prie. v.706 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Vous m'avez dit tout franc que je dois accepter v.707 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Puisque vous m'en donnez le conseil salutaire. v.710 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Ne vous excusez point sur mes intentions. v.711 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous aviez pris déjà vos résolutions ; v.712 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et vous vous saisissez d'un prétexte frivole, v.713 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Pour vous autoriser à manquer de parole. v.714 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Hélas ! Permis à vous d'avoir cette pensée. v.717 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Vous préviendra, peut-être, en un pareil dessein ; v.719 (Acte 2, scène 4, VALERE)
J'en ai fort peu sans doute, et vous en faites foi : v.723 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous vous consolerez assez facilement. v.728 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
J'y ferai mon possible, et vous le pouvez croire. v.729 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Hé quoi ! Vous voudriez qu'à jamais dans mon âme, v.737 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Je gardasse pour vous les ardeurs de ma flamme ? v.738 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et vous visse, à mes yeux, passer en d'autres bras, v.739 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous le voudriez ? v.743 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Madame, et de ce pas je vais vous contenter. v.744 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Souvenez-vous au moins que c'est vous-même v.745 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Suffit : vous allez être à point nommé servie. v.749 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Vous me voyez, c'est pour toute ma vie. v.750 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Ne m'appelez-vous pas ? v.751 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Moi ! Vous rêvez. v.752 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Que vous perdez l'esprit par cette extravagance ; v.754 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Et je vous ai laissé tout du long quereller, v.755 (Acte 2, scène 4, DORINE)
À l'autre. Où courez-vous ? v.763 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Encor ? Diantre soit fait de vous, si je le veux, v.767 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Vous bien remettre ensemble, et vous tirer d'affaire. v.770 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Êtes-vous fou, d'avoir un pareil démêlé ? v.771 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Êtes-vous folle, vous, de vous être emportée ? v.773 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Que de se conserver à vous, j'en suis témoin. v.776 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Il n'aime que vous seule, et n'a point d'autre envie v.777 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Vous êtes fous tous deux. Çà, la main l'un et l'autre, v.781 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Allons, vous. v.782 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. v.784 (Acte 2, scène 4, DORINE)
À vous dire le vrai, les amants sont bien fous ! v.787 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Ho çà, n'ai-je pas lieu de me plaindre de vous ? v.788 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Et pour n'en point mentir, n'êtes-vous pas méchante, v.789 (Acte 2, scène 4, VALERE)
De vous plaire à me dire une chose affligeante ? v.790 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Mais pour vous, il vaut mieux qu'à son extravagance, v.797 (Acte 2, scène 4, DORINE)
D'un doux consentement vous prêtiez l'apparence, v.798 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Afin qu'en cas d'alarme il vous soit plus aisé v.799 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Tantôt vous payerez de quelque maladie, v.802 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Tantôt vous payerez de présages mauvais ; v.804 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Vous aurez fait d'un mort la rencontre fâcheuse, v.805 (Acte 2, scène 4, DORINE)
On ne vous peut lier, que vous ne disiez oui. v.808 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Qu'on ne vous trouve point tous deux parlant ensemble. v.810 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Pour vous faire tenir ce qu'on vous a promis. v.812 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Ma plus grande espérance, à vrai dire, est en vous. v.816 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Je ne vous réponds pas des volontés d'un père ; v.817 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Que vous me comblez d'aise ! Et quoi que puisse oser... v.819 (Acte 2, scène 4, VALERE)
Sortez, vous dis-je. v.821 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Tirez de cette part ; et vous, tirez de l'autre. v.822 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Sur l'hymen qui vous touche elle veut le sonder, v.840 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Sortez donc, je vous prie, et me laissez l'attendre. v.846 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Vous vous moquez ; on sait vos transports ordinaires, v.849 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Que vous êtes fâcheux ! Il vient. Retirez-vous. v.852 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Et priez que toujours le Ciel vous illumine. v.854 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Que voulez-vous ? v.858 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Vous dire.... v.858 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Ah ! Mon_Dieu, je vous prie, v.858 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Vous êtes donc bien tendre à la tentation, v.863 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte : v.865 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas, v.867 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Ou je vais, sur-le-champ, vous quitter la partie. v.870 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
Non, non, c'est moi qui vais vous laisser en repos, v.871 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Et je n'ai seulement qu'à vous dire deux mots. v.872 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Et d'un mot d'entretien vous demande la grâce. v.874 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Oui, c'est elle en personne, et je vous laisse ensemble. v.878 (Acte 3, scène 2, DORINE)
Et de l'âme et du corps vous donne la santé, v.880 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Comment de votre mal vous sentez-vous remise ? v.885 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et je vous dois beaucoup, pour toutes ces bontés. v.895 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Je fais bien moins pour vous, que vous ne méritez. v.896 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
J'ai voulu vous parler en secret, d'une affaire, v.897 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Madame, de me voir seul à seul avec vous. v.900 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et vous faire serment que les bruits que j'ai faits, v.907 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Ne sont pas, envers vous, l'effet d'aucune haine ; v.909 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et crois que mon salut vous donne ce souci. v.912 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Ouf ! Vous me serrez trop. v.914 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
De vous faire autre mal, je n'eus jamais dessein, v.915 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et vous donner sa fille ; est-il vrai, dites-moi ? v.924 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
C'est que vous n'aimez rien des choses de la terre. v.929 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. v.938 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, v.941 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Sans admirer en vous l'auteur de la Nature, v.942 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Vous croyant un obstacle à faire mon salut. v.948 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que d'oser, de ce coeur, vous adresser l'offrande ; v.954 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude : v.957 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
De vous dépend ma peine ou ma béatitude ; v.958 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Heureux, si vous voulez ; malheureux ; s'il vous plaît. v.960 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Vous deviez, ce me semble, armer mieux votre sein, v.963 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Un dévot comme vous, et que partout on nomme... v.965 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Et si vous condamnez l'aveu que je vous fais, v.971 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits. v.972 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
De mon intérieur vous fûtes souveraine, v.974 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Mes yeux, et mes soupirs, vous l'ont dit mille fois ; v.979 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que si vous contemplez d'une âme un peu bénigne, v.981 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
J'aurai toujours pour vous, ô suave merveille, v.985 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Je vous écoute dire, et votre rhétorique, v.1001 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
N'appréhendez-vous point, que je ne sois d'humeur v.1003 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Ne pût bien altérer l'amitié qu'il vous porte ? v.1006 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
Je sais que vous avez trop de bénignité, v.1007 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Et que vous ferez grâce à ma témérité ; v.1008 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que vous m'excuserez sur l'humaine faiblesse v.1009 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Des violents transports d'un amour qui vous blesse ; v.1010 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Mais je veux en revanche une chose de vous, v.1016 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
De renoncer vous-même à l'injuste pouvoir v.1019 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
L'âme d'un scélérat qui vous parle d'amour. v.1028 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Vous avez vos raisons pour en user ainsi ; v.1035 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Non, s'il vous plaît, il faut que je me croie. v.1049 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
D'un incident tout frais, qui vous surprendra fort. v.1056 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Vous êtes bien payé de toutes vos caresses ; v.1057 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Son grand zèle, pour vous, vient de se déclarer. v.1059 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Il ne va pas à moins qu'à vous déshonorer ; v.1060 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Et crois que vous la taire, est vous faire une offense. v.1066 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Ce sont mes sentiments ; et vous n'auriez rien dit, v.1071 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
Damis, si j'avais eu sur vous quelque crédit. v.1072 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
Croyez ce qu'on vous dit, armez votre courroux, v.1083 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Et comme un criminel, chassez-moi de chez vous. v.1084 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Vous fera démentir... v.1090 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Ah ! Laissez-le parler, vous l'accusez à tort, v.1091 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Et vous feriez bien mieux de croire à son rapport. v.1092 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Savez-vous, après tout, de quoi je suis capable ? v.1094 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Vous fiez-vous, mon frère, à mon extérieur ? v.1095 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Et, pour tout ce qu'on voit, me croyez-vous meilleur ? v.1096 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Non, non : vous vous laissez tromper à l'apparence, v.1097 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Quoi ! Ses discours vous séduiront au point.... v.1108 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Tais-toi, pendard. Mon frère, eh ! Levez-vous, de grâce ! v.1109 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Mon frère, au nom de Dieu, ne vous emportez pas. v.1112 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Vous demander sa grâce.... v.1116 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Hélas ! Vous moquez-vous ? v.1116 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Vous le haïssez tous, et je vois aujourd'hui, v.1119 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Oui, traître, et dès ce soir, pour vous faire enrager. v.1128 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Ah ! Je vous brave tous, et vous ferai connaître, v.1129 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Si vous pouviez savoir avec quel déplaisir v.1143 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Remettez-vous, mon frère, et ne vous fâchez pas. v.1151 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Comment ? Vous moquez-vous ? v.1155 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Qu'on cherche à vous donner des soupçons de ma foi. v.1156 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Qu'importe ; voyez-vous que mon coeur les écoute ? v.1157 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Et ces mêmes rapports, qu'ici vous rejetez, v.1159 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Non, vous demeurerez, il y va de ma vie. v.1165 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Pourtant, si vous vouliez.... v.1167 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Je fuirai votre épouse, et vous ne me verrez.... v.1171 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Non, en dépit de tous, vous la fréquenterez. v.1172 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Et je veux qu'avec elle à toute heure on vous voie. v.1174 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Je ne veux point avoir d'autre héritier que vous ; v.1176 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Vous faire de mon bien, donation entière. v.1178 (Acte 3, scène 7, ORGON)
N'accepterez-vous pas ce que je vous propose ? v.1181 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Oui, tout le monde en parle, et vous m'en pouvez croire. v.1185 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Et je vous ai trouvé, Monsieur, fort à propos, v.1187 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Pour vous en dire net ma pensée en deux mots. v.1188 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Et que ce soit à tort qu'on vous ait accusé : v.1192 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Et devez-vous souffrir, pour votre démêlé, v.1195 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Je vous le dis encore, et parle avec franchise ; v.1197 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Et si vous m'en croyez, vous pacifierez tout, v.1199 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Vous nous payez ici d'excuses colorées, v.1217 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Des intérêts du Ciel. Pourquoi vous chargez-vous ? v.1219 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Quand vous suivez du Ciel les ordres souverains. v.1224 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Je vous ai déjà dit que mon coeur lui pardonne, v.1229 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Et vous ordonne-t-il, Monsieur, d'ouvrir l'oreille v.1233 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Et d'accepter le don qui vous est fait d'un bien v.1235 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Où le droit vous oblige à ne prétendre rien. v.1236 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Souffrez, sans vous vouloir embarrasser de rien, v.1251 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Que si de l'en frustrer il faut qu'on vous accuse. v.1254 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Vous en ayez souffert la proposition : v.1256 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Vous fissiez de céans une honnête retraite, v.1262 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Qu'on en chasse, pour vous, le fils de la maison ? v.1264 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Et vous m'excuserez, de vous quitter sitôt. v.1268 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
De grâce, avec nous, employez-vous pour elle. v.1269 (Acte 4, scène 2, DORINE)
Il va venir ; joignons nos efforts, je vous prie, v.1273 (Acte 4, scène 2, DORINE)
Ha, je me réjouis de vous voir assemblés. v.1276 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Je porte, en ce contrat, de quoi vous faire rire, v.1277 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Et vous savez déjà ce que cela veut dire. v.1278 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Relâchez-vous un peu des droits de la naissance, v.1281 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Jusqu'à me plaindre au Ciel de ce que je vous dois : v.1284 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Et cette vie, hélas ! Que vous m'avez donnée, v.1285 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Vous me défendez d'être à ce que j'ose aimer ; v.1288 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
En vous servant, sur moi, de tout votre pouvoir. v.1292 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
J'y consens de bon coeur, et je vous l'abandonne : v.1297 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Plus ce sera pour vous, matière à mériter. v.1304 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Taisez-vous, vous. Parlez à votre écot : v.1307 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Je vous défends tout net d'oser dire un seul mot. v.1308 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Si par quelque conseil vous souffrez qu'on réponde... v.1309 (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Mais vous trouverez bon que je n'en use pas. v.1312 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Et votre aveuglement fait que je vous admire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Et vous avez eu peur de le désavouer v.1319 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Vous étiez trop tranquille enfin pour être crue, v.1321 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Et vous auriez parue d'autre manière émue. v.1322 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Si l'on vous faisait voir qu'on vous dit vérité ? v.1340 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
De vous le faire voir avec pleine lumière ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Je ne vous parle pas de nous ajouter foi : v.1344 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
On vous fît clairement tout voir et tout entendre, v.1346 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Que diriez-vous alors de votre homme de bien ? v.1347 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
De tout ce qu'on vous dit, je vous fasse témoin. v.1352 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Soit je vous prends au mot. Nous verrons votre adresse v.1353 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Et comment vous pourrez remplir cette promesse. v.1354 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Faites-le moi descendre ; et vous, retirez-vous. v.1359 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Approchons cette table, et vous mettez dessous. v.1360 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Vous bien cacher, est un point nécessaire. v.1361 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
J'ai mon dessein en tête, et vous en jugerez. v.1363 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Mettez-vous là, vous dis-je ; et quand vous y serez, v.1364 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Gardez qu'on ne vous voie, et qu'on ne vous entende. v.1365 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Mais de votre entreprise il faut vous voir sortir. v.1367 (Acte 4, scène 4, ORGON)
Vous n'aurez, que je crois, rien à me repartir. v.1368 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Ne vous scandalisez en aucune manière. v.1370 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Et c'est pour vous convaincre, ainsi que j'ai promis. v.1372 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Comme c'est pour vous seul, et pour mieux le confondre, v.1377 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
J'aurai lieu de cesser dès que vous vous rendrez, v.1379 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Et les choses n'iront que jusqu'où vous voudrez. v.1380 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
C'est à vous d'arrêter son ardeur insensée, v.1381 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Quand vous croirez l'affaire assez avant poussée, v.1382 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Qu'à ce qu'il vous faudra pour vous désabuser. v.1384 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Ce sont vos intérêts, vous en serez le maître, v.1385 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
Et... L'on vient, tenez-vous, et gardez de paraître. v.1386 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
On m'a dit qu'en ce lieu vous me vouliez parler. v.1387 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Oui, l'on a des secrets à vous y révéler : v.1388 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Mais tirez cette porte avant qu'on vous les dise, v.1389 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Damis m'a fait pour vous une frayeur extrême, v.1394 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et vous avez bien vu que j'ai fait mes efforts v.1395 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
L'estime où l'on vous tient a dissipé l'orage, v.1401 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et mon mari de vous ne peut prendre d'ombrage. v.1402 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Me trouver ici seule avec vous enfermée, v.1406 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et ce qui m'autorise à vous ouvrir un coeur v.1407 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Madame, et vous parliez tantôt d'un autre style. v.1410 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Ah ! Si d'un tel refus vous êtes en courroux, v.1411 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Que le coeur d'une femme est mal connu de vous ! v.1412 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et que vous savez peu ce qu'il veut faire entendre, v.1413 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
C'est vous faire, sans doute, un assez libre aveu, v.1423 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Aurais-je, je vous prie, avec tant de douceur, v.1427 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et lorsque j'ai voulu moi-même vous forcer v.1431 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Qu'est-ce que cette instance a dû vous faire entendre, v.1433 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Que l'intérêt qu'en vous on s'avise de prendre, v.1434 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, v.1441 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Mais ce coeur vous demande ici la liberté, v.1443 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Et s'il faut librement m'expliquer avec vous, v.1447 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Des charmantes bontés que vous avez pour moi. v.1452 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Quoi ! vous voulez aller avec cette vitesse, v.1453 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
On se tue à vous faire un aveu des plus doux, v.1455 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Cependant ce n'est pas encore assez pour vous ; v.1456 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et l'on ne peut aller jusqu'à vous satisfaire, v.1457 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Et je ne croirai rien, que vous n'ayez, Madame, v.1465 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Et vous ne donnez pas le temps de respirer ? v.1472 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Du faible que pour, vous vous voyez qu'ont les gens ? v.1476 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Mais si d'un oeil bénin vous voyez mes hommages, v.1477 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Mais comment consentir à ce que vous voulez, v.1479 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Sans offenser le Ciel, dont toujours vous parlez ? v.1480 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, v.1485 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
De ces secrets, Madame, on saura vous instruire ; v.1493 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Vous n'avez seulement qu'à vous laisser conduire. v.1494 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Je vous réponds de tout, et prends le mal sur moi. v.1496 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Vous toussez fort, Madame. v.1497 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Vous plaît-il un morceau de ce jus de réglisse ? v.1498 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Vous êtes assurée ici d'un plein secret, v.1503 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Qu'il faut que je consente à vous tout accorder ; v.1508 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Ouvrez un peu la porte, et voyez, je vous prie, v.1521 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Qu'est-il besoin pour lui, du soin que vous prenez ? v.1523 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Il n'importe : sortez, je vous prie, un moment, v.1527 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
Voilà, je vous l'avoue, un abominable homme ! v.1529 (Acte 4, scène 6, ORGON)
Quoi ! Vous sortez si tôt ? Vous vous moquez des gens. v.1531 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Et ne vous fiez point aux simples conjectures. v.1534 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Laissez-vous bien convaincre avant que de vous rendre, v.1537 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Et ne vous hâtez point, de peur de vous méprendre. v.1538 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
Tout doux, vous suivez trop votre amoureuse envie, v.1542 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Et vous ne devez pas vous tant passionner. v.1543 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Ah, ah, l'homme de bien, vous m'en voulez donner ! v.1544 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Vous épousiez ma Fille, et convoitiez ma femme ! v.1546 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Mais on m'a mise au point de vous traiter ainsi. v.1552 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
Quoi ! Vous croyez... v.1553 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
Allons, point de bruit, je vous prie ; v.1553 (Acte 4, scène 7, ORGON)
C'est à vous d'en sortir, vous qui parlez en maître. v.1557 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
Et vous montrerai bien qu'en vain on a recours, v.1559 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
Vous saurez tout : mais voyons au plus tôt, v.1571 (Acte 4, scène 8, ORGON)
Où voulez-vous courir ? v.1573 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Vous voilà mal, au moins si j'en crois l'apparence, v.1593 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Sont, à vous en parler selon mon sentiment, v.1595 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Des démarches, par vous, faites légèrement. v.1596 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
On peut vous mener loin avec de pareils gages, v.1597 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Et cet homme, sur vous, ayant ces avantages, v.1598 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Le pousser est encor grande imprudence à vous, v.1599 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Et vous deviez chercher quelque biais plus doux. v.1600 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Vous ne gardez en rien les doux tempéraments. v.1608 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Et toujours, d'un excès vous vous jetez dans l'autre. v.1610 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Vous voyez votre erreur, et vous avez connu, v.1611 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Que par un zèle feint vous étiez prévenu : v.1612 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Mais pour vous corriger, quelle raison demande v.1613 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Que vous alliez passer dans une erreur plus grande, v.1614 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Vous confondiez les coeurs de tous les gens de bien ? v.1616 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Quoi ! Parce qu'un fripon vous dupe avec audace, v.1617 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Gardez-vous, s'il se peut, d'honorer l'imposture : v.1625 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Et s'il vous faut tomber dans une extrémité, v.1627 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
Quoi ! Mon Père, est-il vrai qu'un coquin vous menace ? v.1629 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
Se fait, de vos bontés, des armes contre vous ? v.1632 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
C'est à moi, tout d'un coup, de vous en affranchir ; v.1636 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
Modérez, s'il vous plaît, ces transports éclatants ; v.1639 (Acte 5, scène 2, CLÉANTE)
Et vous voyez le prix dont sont payés mes soins. v.1644 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Que voulez-vous donc dire avec votre discours, v.1660 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Que chez vous on vit d'étrange sorte, v.1661 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Qu'a cette haine à faire avec ce qu'on vous dit ? v.1663 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Je vous l'ai dit cent fois, quand vous étiez petit. v.1664 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
On vous aura forgé cent sots contes de lui. v.1668 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Je vous ai déjà dit que j'ai vu tout moi-même. v.1669 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Vous me feriez damner, ma Mère. Je vous dis v.1671 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Ce qui s'appelle vu : faut-il vous le rebattre v.1677 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Et vous deviez attendre à vous voir sûr des choses. v.1686 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Il eût.... Vous me feriez dire quelque sottise. v.1689 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Allez, je ne sais pas, si vous n'étiez ma Mère, v.1693 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Ce que je vous dirais, tant je suis en colère. v.1694 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Vous ne vouliez point croire, et l'on ne vous croit pas. v.1696 (Acte 5, scène 3, DORINE)
Ne vous y fiez pas, il aura des ressorts, v.1703 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
Pour donner, contre vous, raison à ses efforts ; v.1704 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
Je vous le dis encore, armé de ce qu'il a, v.1707 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
Vous ne deviez jamais le pousser jusque là. v.1708 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
Je voudrais, de bon coeur, qu'on pût entre vous deux, v.1711 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
Bonjour, ma chère Soeur. Faites, je vous supplie, v.1717 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Dont vous serez, dit-il, bien aise. v.1727 (Acte 5, scène 4, DORINE)
Il vous faut voir v.1727 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
Salut, Monsieur. Le Ciel perde qui vous veut nuire, v.1733 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Et vous soit favorable autant que je désire. v.1734 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
D'être sans vous connaître, ou savoir votre nom. v.1740 (Acte 5, scène 4, ORGON)
Et je vous viens, Monsieur, avec votre licence, v.1745 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Quoi ? Vous êtes ici.... v.1747 (Acte 5, scène 4, ORGON)
Un ordre de vuider d'ici, vous, et les vôtres, v.1749 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Oui, Monsieur, s'il vous plaît. v.1752 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Monsieur, je ne dois point avoir affaire à vous ; v.1759 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Vous ne voudriez pas faire rébellion ; v.1764 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Et que vous souffrirez, en honnête personne, v.1765 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Vous pourriez bien ici sur votre noir jupon, v.1767 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
Et de vous voir couché dans mon procès-verbal. v.1771 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Que pour vous obliger et vous faire plaisir, v.1775 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Qui n'ayant point pour vous le zèle qui me pousse, v.1777 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
On vous donne du temps, v.1780 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Pour la forme, il faudra, s'il vous plaît, qu'on m'apporte, v.1785 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Mais demain du matin ; il vous faut être habile v.1789 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Mes gens vous aideront ; et je les ai pris forts, v.1791 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Pour vous faire service à tout mettre dehors. v.1792 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Et comme je vous traite avec grande indulgence, v.1794 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Je vous conjure aussi, Monsieur, d'en user bien, v.1795 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Quelques coups de bâton ne vous siéraient pas mal. v.1804 (Acte 5, scène 4, DORINE)
Jusqu'au revoir. Le Ciel vous tienne tous en joie. v.1809 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Hé bien, vous le voyez, ma Mère, si j'ai droit, v.1811 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Et vous pouvez juger du reste par l'exploit. v.1812 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Ses trahisons enfin, vous sont-elles connues ? v.1813 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Vous vous plaignez à tort, à tort vous le blâmez, v.1815 (Acte 5, scène 5, DORINE)
Et, par charité pure, il veut vous enlever v.1819 (Acte 5, scène 5, DORINE)
Tout ce qui vous peut faire obstacle à vous sauver. v.1820 (Acte 5, scène 5, DORINE)
Taisez-vous, c'est le mot qu'il vous faut toujours dire. v.1821 (Acte 5, scène 5, ORGON)
Allons voir quel conseil on doit vous faire élire. v.1822 (Acte 5, scène 5, CLÉANTE)
Avec regret, Monsieur, je viens vous affliger ; v.1827 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et qui sait l'intérêt qu'en vous j'ai lieu de prendre, v.1830 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Vous réduit au parti d'une soudaine fuite. v.1834 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Le fourbe, qui longtemps a pu vous imposer, v.1835 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Depuis une heure, au Prince a su vous accuser, v.1836 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Vous avez conservé le coupable secret. v.1840 (Acte 5, scène 6, VALERE)
J'ignore le détail du crime qu'on vous donne, v.1841 (Acte 5, scène 6, VALERE)
D'accompagner celui qui vous doit arrêter. v.1844 (Acte 5, scène 6, VALERE)
L'homme est, je vous l'avoue, un méchant animal ! v.1847 (Acte 5, scène 6, ORGON)
Le moindre amusement vous peut être fatal. v.1848 (Acte 5, scène 6, VALERE)
J'ai, pour vous emmener, mon carrosse à la porte, v.1849 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Avec mille louis qu'ici je vous apporte. v.1850 (Acte 5, scène 6, VALERE)
À vous mettre en lieu sûr, je m'offre pour conduite, v.1853 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Pour vous en rendre grâce, il faut un autre temps ; v.1856 (Acte 5, scène 6, ORGON)
Adieu : prenez le soin, vous autres.... v.1859 (Acte 5, scène 6, ORGON)
Vous n'irez pas fort loin, pour trouver votre gîte, v.1862 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Et de la part du Prince, on vous fait prisonnier. v.1863 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Vous avez de ceci grande gloire à prétendre, v.1873 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
Et cet emploi pour vous est fort honnête à prendre. v.1874 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
Mais s'il est si parfait que vous le déclarez, v.1887 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
Ce zèle qui vous pousse, et dont vous vous parez ; v.1888 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Qu'à poursuivre sa femme, il ait su vous surprendre ? v.1890 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Et que vous ne songez à l'aller dénoncer, v.1891 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Que lorsque son honneur l'oblige à vous chasser ? v.1892 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Je ne vous parle point, pour devoir en distraire, v.1893 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Du don de tout son bien qu'il venait de vous faire : v.1894 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Pourquoi consentiez-vous à rien prendre de lui ? v.1896 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
Et daignez accomplir votre ordre, je vous prie. v.1898 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
Dans la prison qu'on doit vous donner pour demeure. v.1902 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Oui, vous. v.1903 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Ce n'est pas vous à qui j'en veux rendre raison. v.1904 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Remettez-vous, Monsieur, d'une alarme si chaude. v.1905 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Ce monarque, en un mot, a vers vous détesté v.1927 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Et vous faire, par lui, faire raison du tout. v.1932 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Et vous pardonne enfin cette offense secrète v.1937 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Où vous a d'un ami fait tomber la retraite ; v.1938 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
On vous vit témoigner, en appuyant ses droits ; v.1940 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Et ne vous joignez point au remords qui l'accable. v.1950 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
Tandis qu'à sa bonté vous irez à genoux, v.1955 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Et combien donc en voulez-vous avoir ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
Vous êtes ma nièce : vous, ma voisine ; et vous, mes compères et mes amis : je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
Tous ces conseils sont admirables assurément : mais je les tiens un peu intéressés, et trouve que vous me conseillez fort bien pour vous. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Vous vendez des tapisseries, Monsieur Guillaume, et vous avez la mine d'avoir quelque tenture qui vous incommode. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Ainsi, Messieurs et Mesdames, quoique tous vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s'il vous plaît, que je n'en suive aucun. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Dieu vous garde. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Comme vous en va ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Hé bien, Monsieur, vous venez d'entretenir votre fille. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Avez-vous su la cause de sa mélancolie ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Laissez-moi faire, vous dis-je. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Madame, vous ne nous direz point ce que vous avez, et vous voulez affliger ainsi tout le monde ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Il nous a dit plus d'une fois qu'il n'épargnerait rien pour vous contenter. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Avez-vous reçu quelque déplaisir de quelqu'un ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
N'auriez-vous point quelque secrète inclination, avec qui vous souhaiteriez que votre père vous mariât ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je vous entends. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Mon père, puisque vous voulez que je vous dise la chose... (Acte 2, scène 3, LUCINDE)
Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Mais d'où vient donc, Madame, que jusqu'ici vous m'avez caché votre mal ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Quoi, c'est cet inconnu qui vous a fait demander, pour qui vous... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Que prétend-il que vous fassiez ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
N'êtes-vous pas en âge d'être mariée ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Et croit-il que vous soyez de marbre ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Monsieur, ne pleurez donc point comme cela : car vous me feriez rire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre médecins ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Taisez-vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Voulez-vous vous taire, vous dis-je ; mais voyez quelle impertinence ! (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Prenez garde, vous allez être bien édifié, ils vous diront en latin que votre fille est malade. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ah, je vous entends. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Ah, Monsieur, vous en êtes ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
De quoi donc connaissez-vous Monsieur ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Il ne peut pas être mort, vous dis-je. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Et moi je vous dis qu'il est mort, et enterré. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Vous vous trompez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Messieurs, je vous supplie de consulter de la bonne manière. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Savez-vous le chemin que ma mule a fait aujourd'hui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Mais à repos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux médecins Théophraste et Artémius ; car c'est une affaire qui partage tout notre corps ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Qu'en dites-vous ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Messieurs, l'oppression de ma fille augmente, je vous prie de me dire vite ce que vous avez résolu. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
Non, Monsieur, parlez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Vous vous moquez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Oui, c'est à moi, et je vous prêterai le collet en tout genre d'érudition. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Souvenez-vous de la dame que vous avez envoyée en l'autre monde, il y a trois jours. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Je vous ai dit mon avis. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Je vous ai dit ma pensée. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Si vous ne faites saigner tout à l'heure votre fille, c'est une personne morte. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Si vous la faites saigner, elle ne sera pas en vie dans un quart d'heure. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Nous vous di-sons sin-cè-re-ment no-tre pen-sée. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Et vous avons parlé, comme nous parlerions à notre propre frère. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
Je vous rends très hum-bles grâ-ces. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Et vous suis infiniment obligé de la peine que vous avez prise. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre orviétan, que je m'en vais vous payer. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Monsieur, je crois que tout l'or du monde n'est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
Admirez mes bontés, et le peu qu'on vous vend, v.29 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
Ce trésor merveilleux que ma main vous dispense. v.30 (Acte 3, scène 7, L'OP?RATEUR)
Vous pouvez avec lui braver en assurance, v.31 (Acte 3, scène 7, L'OP?RATEUR)
N'avez-vous point de honte, Messieurs, de montrer si peu de prudence, pour des gens de votre âge, et de vous être querellés comme de jeunes étourdis ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Ne voyez-vous pas bien quel tort ces sortes de querelles nous font parmi le monde ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n'est pas le maître. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR TOMÈS)
Quoi, Messieurs, vous voilà, et vous ne songez pas à réparer le tort qu'on vient de faire à la médecine ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Écoutez, vous faites la railleuse ; mais vous passerez par nos mains quelque jour. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
Je vous permets de me tuer, lorsque j'aurai recours à vous. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Attendez-moi là seulement, je reviens vous quérir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Réjouissez-vous. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Réjouissez-vous, vous dis-je. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Non, je veux que vous vous réjouissiez auparavant : que vous chantiez, que vous dansiez. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Oui, je vous amène un médecin, mais un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres médecins. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
Monsieur, on m'a dit que vous aviez des remèdes admirables, pour faire aller à la selle. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Que vous ai-je dit ? (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Vous connaissez cela ici ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Et que je sais peu par où vous commencer mon discours. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Tant que je ne vous ai parlé que des yeux, j'avais, ce me semblait, cent choses à vous dire ; et maintenant que j'ai la liberté de vous parler de la façon que je souhaitais je demeure interdit ; et la grande joie où je suis, étouffe toutes mes paroles. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Je puis vous dire la même chose, et je sens comme vous des mouvements de joie qui m'empêchent de pouvoir parler. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Que je serais heureux s'il était vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu'il me fût permis de juger de votre âme par la mienne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Si vous ne m'en devez pas la pensée, vous m'êtes redevable, au moins d'en avoir approuvé la proposition avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Serez-vous constante, Madame, dans ces bontés que vous me témoignez ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Je n'ai point de plus forte envie que d'être à vous, et je vais le faire paraître dans ce que vous m'allez voir faire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Quoi, vous êtes dans les sentiments d'être mon mari ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Vous voulez donc bien, mon père, me donner Monsieur pour époux ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Acceptez, pour gage de ma foi, cet anneau que je vous donne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Quoi, vous aviez amené un notaire ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
Je vous suis bien obligée, mon père. (Acte 4, scène 7, LUCINDE)
Voilà qui est fait, vous n'avez qu'à venir signer. (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
Hé non, vous dis-je, sait-on pas bien ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Qui vous minent tous, v.50 (Acte 4, scène 8, LA COMÉDIE)
Ma foi, Monsieur, la bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité. (Acte 4, scène 8, LISETTE)
Comment, diable : laissez-moi aller, laissez-moi aller, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

Mortels je viens à vous de ma grotte profonde. v.2 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire. v.21 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Vous, soin de ses sujets, sa plus charmante étude, v.25 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Vous le verrez demain, d'une force nouvelle v.29 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Fâcheux retirez-vous ; où s'il faut qu'on vous voie, v.37 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
De ces gens qui de rien veulent fort vous connaître v.82 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et qui sont familiers jusqu'à vous tutoyer. v.84 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Mais si l'on vous attend, ai-je dit, c'est injure... v.126 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
M'ôtait au rendez-vous qui m'est ici donné. v.144 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
L'heure d'un rendez-vous d'ordinaire s'étend, v.155 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Si ce parfait amour, que vous prouvez si bien, v.159 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Ce que son coeur, pour vous, sent de feux légitimes, v.161 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Quoi ? Vous doutez encor d'un amour confirmé... ? v.164 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Laissez-moi l'ajuster, s'il vous plaît. v.171 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Le voulez-vous porter fait comme le voilà ? v.180 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Donnez-vous un peu de patience. v.182 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
En quel lieu vous êtes-vous fourré ? v.183 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Au diantre tout valet qui vous est sur les bras ; v.188 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Vous trouverai-je ici ? v.209 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Qu'on me l'eût fait manquer, ce fatal rendez-vous ! v.212 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Serait-ce ma présence, Éraste, qui vous blesse ? v.262 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? Et sur quels déplaisirs, v.263 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Lorsque vous me voyez, poussez-vous des soupirs ? v.264 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Hélas, pouvez-vous bien me demander, cruelle, v.265 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Que feindre d'ignorer ce que vous m'avez fait ? v.268 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Celui dont l'entretien vous a fait, à ma vue, v.269 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Allez, il vous sied mal de railler ma douleur ; v.272 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Du faible, que pour vous, vous savez, qu'a mon âme. v.274 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Que vous êtes bien fou, de vous troubler ainsi. v.276 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Vous donner une main, contre qui l'on enrage. v.282 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Et j'ai pour vous trouver, rentré par l'autre porte. v.286 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Je vous trouve fort bon de tenir ces paroles ; v.289 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Ah ne vous fâchez pas, trop sévère beauté. v.292 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Tout ce que vous aurez la bonté de me dire. v.294 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
Trompez, si vous voulez, un malheureux amant ; v.295 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
J'aurai pour vous respect, jusques au monument. v.296 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
En osant, devant vous, lui parler en secret. v.304 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
J'ai par un ordre exprès quelque chose à vous dire. v.389 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Souhaitez-vous de savoir ce que c'est ? v.391 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Monsieur, attendez, s'il vous plaît. v.392 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Puisque vous désirez de savoir promptement v.395 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Je vous dirai... Ma foi, sans vous vanter mon zèle, v.397 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Cette beauté de sa part vous fait dire... v.405 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Son ordre est qu'en ce lieu vous devez vous tenir, v.407 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Assuré que dans peu vous l'y verrez venir, v.408 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
Croyez-vous l'emporter par obstination ? v.416 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Marquis, de grâce, un mot : souffrez qu'on vous appelle, v.421 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Et vous devez chercher un juge plus habile. v.426 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Non, vous nous dites là d'inutiles chansons : v.427 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Votre esprit fait du bruit, et nous vous connaissons ; v.428 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Nous savons que chacun vous donne à juste titre... v.429 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
En un mot vous serez notre arbitre, v.430 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Et ce sont deux moments qu'il vous faut nous donner. v.431 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Vous retenez ici qui vous doit condamner : v.432 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Ne vous parlent jamais, que pour faire querelle ; v.466 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Si pour vous plaire il faut beaucoup d'emportement, v.491 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Je sais qui vous pourrait donner contentement ; v.492 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Si pour vous plaire il faut n'être jamais jaloux, v.495 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Je sais certaines gens fort commodes pour vous ; v.496 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Qu'ils vous verraient sans peine entre les bras de trente. v.498 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Enfin par votre arrêt vous devez déclarer, v.499 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Celui de qui l'amour vous semble à préférer. v.500 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Toutes deux à la fois je vous veux satisfaire ; v.502 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Après ce que j'ai dit, souffrez que je vous quitte. v.506 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Que vous tardez, Madame, et que j'éprouve bien... v.507 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
À tort vous m'accusez d'être trop tard venue, v.509 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Et vous avez de quoi vous passer de ma vue. v.510 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Sans sujet contre moi voulez-vous vous aigrir, v.511 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Et me reprochez-vous ce qu'on me fait souffrir ? v.512 (Acte 2, scène 5, ?RASTE)
Laissez-moi, je vous prie, v.513 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Et courez vous rejoindre à votre compagnie. v.514 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
Je vais au rendez-vous : c'en est l'heure, à peu près : v.647 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Monsieur, le temps répugne à l'honneur de vous voir. v.655 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Mais de vous rencontrer il n'est pas bien facile ; v.657 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Car vous dormez toujours, où vous êtes en ville ; v.658 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et j'ai, pour vous trouver, pris l'heure que voici. v.660 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Car deux moments plus tard, je vous manquais encore. v.662 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Monsieur, souhaitez-vous quelque chose de moi ? v.663 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Je m'acquitte, Monsieur, de ce que je vous dois ; v.664 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et vous viens... Excusez l'audace qui m'inspire, v.665 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Sans tant de façons, qu'avez-vous à me dire ? v.666 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Que chacun vante en vous... v.668 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Vous eussent pu, Monsieur, dire ce que je suis. v.676 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Je vois assez, Monsieur, ce que vous pouvez être, v.677 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Monsieur Caritidès soit, qu'avez-vous à dire ? v.685 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
C'est un placet, Monsieur, que je voudrais vous lire ; v.686 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Et que, dans la posture, où vous met votre emploi, v.687 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
J'ose vous conjurer de présenter au Roi. v.688 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Hé ! Monsieur, vous pouvez le présenter vous-même. v.689 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Eh bien ! Vous le pouvez, et prendre votre temps. v.695 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Qu'auprès de notre roi vous serez mon mécène. v.702 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
C'est pour être instruit, Monsieur, je vous conjure. v.706 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
Oui, vous l'aurez demain, Monsieur Caritidès. v.719 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
J'ai voulu qu'il sortît avant que vous parler. v.723 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Vous a fort ennuyé, Monsieur, par sa visite : v.726 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et des gens comme vous doivent fuir l'entretien v.731 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Pour moi, je ne crains pas que je vous importune, v.733 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et vous viennent toujours promettre tant de bien. v.736 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
Vous avez fait, Monsieur, cette bénite pierre, v.737 (Acte 3, scène 3, ?RASTE)
La plaisante pensée, hélas, où vous voilà ! v.739 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et je vous porte ici les solides paroles, v.742 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
D'un avis, que pour vous je veux donner au Roi ; v.743 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Oui, pourvu que par vous je puisse être poussé... v.755 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Si vous me promettiez de garder le silence, v.757 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Je vous découvrirais cet avis d'importance. v.758 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Monsieur, pour le trahir, je vous crois trop discret, v.760 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Et veux, avec franchise, en deux mots vous l'apprendre. v.761 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Vous voyez le grand gain, sans qu'il faille le dire, v.765 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Si vous vouliez me prêter deux pistoles, v.774 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Que vous reprendriez sur le droit de l'avis, v.775 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Mais puisque je vous rends un si mauvais office, v.806 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Adieu, videz sans moi tout ce que vous aurez. v.807 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
Vous serez mon ami quand vous me quitterez. v.808 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
À rompre un rendez-vous, qui dans ce lieu l'appelle, v.825 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Je suis à vous, Monsieur. v.831 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Je n'ai fait, vous servant, qu'un acte de justice. v.834 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Trop heureux que ma main vous ait tiré de peine, v.837 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Ma haine, trop longtemps, vous a fait injustice ; v.846 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Je vous joins, dès ce soir, à l'objet de vos voeux. v.848 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Puisque après tant de voeux que j'ai blâmés en vous, v.851 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
C'est elle qui vous donne Éraste pour époux. v.852 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Si c'est pour lui payer ce que vous lui devez, v.855 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)
Célébrons l'heureux sort, dont vous allez jouir ; v.859 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

Et vous êtes en souci v.93 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Dont vous voulez quitter la charmante douceur ? v.2 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et de vous marier vous osez faire fête ? v.3 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête ? v.4 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Qu'a donc le mariage en soi qui vous oblige, v.7 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Ah fi, vous dis-je. v.8 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Ne concevez-vous point ce que, dès qu'on l'entend, v.9 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
N'en frissonnez-vous point ? et pouvez-vous, ma soeur, v.13 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
De tels attachements, ô Ciel ! sont pour vous plaire ? v.19 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous ; v.22 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Que vous jouez au Monde un petit personnage, v.27 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
De vous claquemurer aux choses du ménage, v.28 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
À l'esprit comme nous donnez-vous toute entière : v.36 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Vous avez notre mère en exemple à vos yeux, v.37 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, v.39 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs v.41 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Mariez-vous, ma soeur, à la philosophie, v.44 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Vous, du côté de l'âme et des nobles désirs, v.69 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Vous, aux productions d'esprit et de lumière, v.71 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, v.77 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et bien vous prend, ma soeur, que son noble génie v.79 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Des bassesses à qui vous devez la clarté ; v.82 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et ne supprimez point, voulant qu'on vous seconde, v.83 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Du fol entêtement de vous faire un mari : v.86 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Mais sachons, s'il vous plaît, qui vous songez à prendre ? v.87 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Oui, mais tous ces soupirs chez vous sont choses vaines, v.95 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et vous ne tombez point aux bassesses humaines ; v.96 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Que vous importe-t-il qu'on y puisse prétendre ? v.100 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Trouvez-vous, je vous prie, entière sûreté ? v.110 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Croyez-vous pour vos yeux sa passion bien forte, v.111 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Et croyez, quand il dit qu'il me quitte et vous aime, v.115 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Qu'à nulle émotion cet aveu ne vous porte ; v.135 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Vous avez bien voulu les choses de la sorte, v.136 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Vous ont assez prouvé l'ardeur de mes désirs : v.138 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Mon coeur vous consacrait une flamme immortelle, v.139 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et j'ose maintenant vous conjurer, Madame, v.151 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Eh qui vous dit, Monsieur, que l'on ait cette envie, v.155 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Et que de vous enfin si fort on se soucie ? v.156 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Je vous trouve plaisant, de vous le figurer ; v.157 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Mais vous qui m'en parlez, où la pratiquez-vous, v.162 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
De répondre à l'amour que l'on vous fait paraître, v.163 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Sans le congé de ceux qui vous ont donné l'être ? v.164 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Sachez que le devoir vous soumet à leurs lois, v.165 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Qu'il ne vous est permis d'aimer que par leur choix, v.166 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Et qu'il est criminel d'en disposer vous-même. v.168 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Je rends grâce aux bontés que vous me faites voir, v.169 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Et pour vous faire voir, ma soeur, que j'en profite ; v.172 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Faites-vous sur mes voeux un pouvoir légitime, v.175 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Et me donnez moyen de vous aimer sans crime. v.176 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Et j'attendais de vous ce doux consentement. v.178 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Vous triomphez, ma soeur, et faites une mine v.179 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
À vous imaginer que cela me chagrine. v.180 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Vous êtes au-dessus d'une telle faiblesse. v.184 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Loin de vous soupçonner d'aucun chagrin, je crois v.185 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Qu'ici vous daignerez vous employer pour moi, v.186 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Je vous en sollicite ; et pour y travailler... v.189 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Et d'un coeur qu'on vous jette on vous voit toute fière. v.191 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
Tout jeté qu'est ce coeur, il ne vous déplaît guère ; v.192 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
C'est fort bien fait à vous, et vous nous faites voir v.197 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Je voudrais bien vous voir pour elle, et pour ma tante, v.211 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Vous pût de leur estime attirer la chaleur. v.214 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Vous devez vous forcer à quelque complaisance. v.240 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Oui, vous avez raison ; mais Monsieur Trissotin v.245 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mais je vois votre tante. Agréez, s'il vous plaît, v.270 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Souffrez, pour vous parler, Madame, qu'un amant v.273 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Et se découvre à vous de la sincère flamme... v.275 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Ah tout beau, gardez-vous de m'ouvrir trop votre âme : v.276 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, v.277 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Contentez-vous des yeux pour vos seuls truchements, v.278 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Tant que vous vous tiendrez aux muets interprètes ; v.284 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Pour jamais de ma vue il vous faut exiler. v.286 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Vous y pouvez beaucoup, et tout ce que je veux, v.301 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
C'est que vous y daigniez favoriser mes voeux. v.302 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Aux choses que mon coeur m'offre à vous répartir, v.306 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Et pourquoi voulez-vous penser ce qui n'est pas ? v.310 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Mon_Dieu, point de façons ; cessez de vous défendre v.311 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Adieu, pour ce coup ceci doit vous suffire, v.319 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Et je vous ai plus dit que je ne voulais dire. v.320 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
Je veux être pendu, si je vous aime, et sage... v.323 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Oui, je vous porterai la réponse au plus tôt ; v.329 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
Ah, Dieu vous gard', mon frère ! v.333 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Et vous aussi, v.333 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
Savez-vous ce qui m'amène ici ? v.334 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Non ; mais, si vous voulez, je suis prêt à l'apprendre. v.335 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
Depuis assez longtemps vous connaissez Clitandre ? v.336 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
En quelle estime est-il, mon frère, auprès de vous ? v.338 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Et je me réjouis que vous en fassiez cas. v.342 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Clitandre auprès de vous me fait son interprète, v.351 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Non, non, je vous entends, vous ignorez l'histoire, v.355 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Et l'affaire n'est pas ce que vous pouvez croire. v.356 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui v.361 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Et je veux bien tous deux vous mettre hors d'erreur. v.369 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Mais puisque vous savez tant de choses, ma soeur, v.370 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Dites-nous, s'il vous plaît, cet autre objet qu'il aime ? v.371 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Vous le voulez savoir ? v.372 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
Vous ? v.372 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Ces gens vous aiment ? v.379 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Ils vous l'ont dit ? v.380 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
De mots piquants partout Dorante vous outrage. v.387 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
De ces chimères-là vous devez vous défaire. v.392 (Acte 2, scène 3, CHRYSALE)
Clitandre vous demande Henriette pour femme, v.399 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Vous savez que de bien il n'a pas l'abondance, v.403 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Vous moquez-vous ? Il n'est pas nécessaire, v.411 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous, Martine ? v.421 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
Non, vous demeurerez, je suis content de vous : v.426 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
Quoi, je vous vois, maraude ? v.428 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Et ne vous présentez jamais devant mes yeux. v.430 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Quoi, vous la soutenez ? v.433 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Prenez-vous son parti contre moi ? v.434 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Non, elle sortira, vous dis-je, de céans. v.438 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Hé bien oui. Vous dit-on quelque chose là-contre ? v.439 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Et vous devez en raisonnable époux, v.441 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Aussi fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse, v.443 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Voudrais-je la chasser, et vous figurez-vous v.449 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Quoi, l'avez-vous surprise à n'être pas fidèle ? v.456 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
Quoi, vous ne trouvez pas ce crime impardonnable ? v.468 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Je voudrais bien que vous l'excusassiez. v.469 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Tout ce que vous prêchez est je crois bel et bon ; v.473 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Mon_Dieu, je n'avons pas étugué comme vous, v.485 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
J'ai, Madame, à vous dire v.499 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
Vous ne voulez pas, vous, me la faire sortir ? v.505 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Comment ? Vous avez peur d'offenser la coquine ? v.508 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Vous lui parlez d'un ton tout à fait obligeant ? v.509 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
Vous êtes satisfaite, et la voilà partie. v.511 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et vous me la chassez pour un maigre sujet. v.514 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Vous voulez que toujours je l'aie à mon service, v.515 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
Mais si vous en croyez tout le monde savant, v.545 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Ma foi si vous songez à nourrir votre esprit, v.549 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et vous n'avez nul soin, nulle sollicitude, v.551 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Voulez-vous que je dise ? Il faut qu'enfin j'éclate, v.555 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
De folles on vous traite, et j'ai fort sur le coeur... v.557 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
C'est à vous que je parle, ma soeur. v.558 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Le moindre solécisme en parlant vous irrite : v.559 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. v.560 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, v.563 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, v.569 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, v.595 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Je vous le dis, ma soeur, tout ce train-là me blesse, v.607 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
(Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse ;) v.608 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
C'est lui qui dans des vers vous a tympanisées, v.611 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Avez-vous à lâcher encore quelque trait ? v.621 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Elle est bien gouvernée, et vous faites fort bien. v.626 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
Et je veux vous ouvrir l'intention que j'ai. v.630 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Et je sais mieux que vous juger de ce qu'il vaut ; v.634 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Je veux à votre fille en parler avant vous. v.638 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Et je connaîtrai bien si vous l'aurez instruite. v.640 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Que vous venez d'avoir ensemble un entretien. v.642 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous l'avez accepté ? v.651 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Qu'avez-vous répondu ? v.652 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Avez-vous su du moins lui proposer Clitandre ? v.655 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
N'avez-vous point de honte avec votre mollesse ? v.659 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Mon_Dieu, vous en parlez, mon frère, bien à l'aise, v.663 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. v.664 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Est par vos lâchetés souveraine sur vous. v.678 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
C'est de vous qu'elle prend le titre de maîtresse. v.680 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous-même à ses hauteurs vous vous abandonnez, v.681 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Et vous faites mener en bête par le nez. v.682 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Quoi, vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, v.683 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous laisserez sans honte immoler votre fille v.687 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Oui, vous avez raison, et je vois que j'ai tort. v.697 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux. v.706 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous êtes pour Clitandre, et savez sa demeure ; v.707 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous. v.714 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
Son sort assurément a lieu de vous toucher, v.721 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
Holà, pourquoi donc fuyez-vous ? v.725 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Il n'importe ; aussi bien ai-je à vous dire ensuite v.731 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Un secret dont il faut que vous soyez instruite. v.732 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Les sciences n'ont rien qui vous puisse enflammer, v.733 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Et vous ne vous piquez que de savoir charmer. v.734 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Ah songeons à l'enfant nouveau-né, je vous prie. v.736 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Et vous le trouverez, je crois, d'assez bon goût. v.754 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Donnez-nous, s'il vous plaît, le loisir d'admirer. v.784 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
N'ayez aucun égard, moquez-vous des caquets. v.800 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Mais quand vous avez fait ce charmant quoi qu'on die, v.807 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Avez-vous compris, vous, toute son énergie ? v.808 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Songiez-vous bien vous-même à tout ce qu'il nous dit, v.809 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Et pensiez-vous alors y mettre tant d'esprit ? v.810 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Venons-en promptement aux tiercets, je vous prie. v.815 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Ah, s'il vous plaît, encore une fois quoi qu'on die. v.816 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
De mille doux frissons vous vous sentez saisir. v.832 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Le sonnet donc vous semble... v.841 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Vous faites-là, ma nièce, une étrange figure ! v.844 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Je ne sais, du moment que je vous ai connu, v.871 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Si vous vouliez de vous nous montrer quelque chose, v.874 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Que je pourrai bientôt vous montrer, en amie, v.877 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Le sexe aussi vous rend justice en ces matières ; v.898 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Et pour vous la nature a peu d'obscurités. v.920 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Mais j'ai vu des clochers tout comme je vous vois. v.924 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Vous verrez nos statuts, quand ils seront tous faits. v.952 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous. v.959 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
Pour le faire venir, vous avez tout crédit. v.963 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Holà. Je vous ai dit en paroles bien claires, v.965 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Que j'ai besoin de vous. v.966 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Venez, on va dans peu vous les faire savoir. v.967 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
Voici l'homme qui meurt du désir de vous voir. v.968 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
En vous le produisant, je ne crains point le blâme v.969 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
D'avoir admis chez vous un profane, Madame, v.970 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Que pour l'amour du Grec, Monsieur, on vous embrasse, v.978 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
À vous rendre aujourd'hui, Madame, mon hommage, v.982 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Et pourrait, s'il voulait, vous montrer quelque chose. v.986 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Vous avez le tour libre, et le beau choix des mots. v.1003 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
On voit partout chez vous l'ithos et le pathos. v.1004 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Nous avons vu de vous des églogues d'un style v.1005 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Qui laisse de bien loin votre Horace après vous. v.1008 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Peut-on voir rien d'égal aux sonnets que vous faites ? v.1010 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Aux ballades surtout vous êtes admirable. v.1013 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Et dans les bouts-rimés je vous trouve adorable. v.1014 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
En carrosse doré vous iriez par les rues. v.1017 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
On verrait le public vous dresser des statues. v.1018 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Vous m'en... v.1020 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Avez-vous vu certain petit sonnet v.1020 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Vous en savez l'auteur ? v.1023 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Et si vous l'avez vu, vous serez de mon goût. v.1027 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Vous ? v.1033 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
C'est qu'on fut malheureux, de ne pouvoir vous plaire. v.1034 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Cependant nous voyons qu'elle ne vous plaît pas. v.1044 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Vous donnez sottement vos qualités aux autres. v.1045 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Fort impertinemment vous me jetez les vôtres. v.1046 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Eh, Messieurs, que prétendez-vous faire ? v.1050 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
À vous remettre bien je me veux appliquer. v.1080 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
De ce qu'aucun esprit en vous ne se fait voir, v.1083 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Mais je trouve un moyen de vous en faire avoir. v.1084 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
J'ai donc cherché longtemps un biais de vous donner v.1099 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
De faire entrer chez vous le désir des sciences, v.1101 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
De vous insinuer les belles connaissances ; v.1102 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Et cet homme est Monsieur que je vous détermine v.1105 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
À voir comme l'époux que mon choix vous destine. v.1106 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Oui, vous. Faites la sotte un peu. v.1107 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Je vous entends. Vos yeux demandent mon aveu, v.1108 (Acte 3, scène 4, BÉLISE)
Allez, je le veux bien. À ce noeud je vous cède, v.1110 (Acte 3, scène 4, B?LISE)
Je ne sais que vous dire en mon ravissement, v.1112 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
Ne vous pressez pas tant. v.1115 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
Comme vous répondez ! v.1115 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Savez-vous bien que si... Suffit, vous m'entendez. v.1116 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
On voit briller pour vous les soins de notre mère ; v.1118 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
Si le choix est si beau, que ne le prenez-vous ? v.1120 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
C'est à vous, non à moi, que sa main est donnée. v.1121 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
Je vous le cède tout, comme à ma soeur aînée. v.1122 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
Si l'hymen comme à vous, me paraissait charmant, v.1123 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
Si j'avais comme vous les pédants dans la tête, v.1125 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
Et vous croyez en vain par votre résistance... v.1130 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
En homme dont je veux que vous soyez la femme. v.1134 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Qu'ici ma mère et vous ne soyez pas d'accord, v.1140 (Acte 3, scène 6, ARMANDE)
Taisez-vous, péronnelle ? v.1141 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Et de mes actions ne vous mêlez en rien. v.1143 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Fort bien ; vous faites des merveilles. v.1146 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
On vous en devait bien au moins un compliment, v.1163 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
De vouloir malgré vous devenir votre gendre. v.1165 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
Je ne souffrirais point, si j'étais que de vous, v.1171 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Mais vous traiter ainsi, c'est vous pousser à bout. v.1180 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Qu'il eût au fond du coeur de l'estime pour vous. v.1184 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Toujours à vous louer il a paru de glace. v.1186 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
J'ai lu des vers de vous qu'il n'a point trouvé beaux. v.1188 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Et vous ne croiriez point de combien de sottises... v.1190 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Quel mal vous ai-je fait ? Et quelle est mon offense, v.1193 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Vous en seriez trop digne, et les premières flammes v.1201 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Appelez-vous, Madame, une infidélité v.1207 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Et si je vous offense, elle seule en est cause. v.1210 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Dont il ne vous ait fait d'amoureux sacrifices. v.1214 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Tous mes feux, tous mes soins ne peuvent rien sur vous, v.1215 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Je vous trouve contraire à mes voeux les plus doux ; v.1216 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Ce que vous refusez, je l'offre au choix d'une autre. v.1217 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Mon coeur court-il au change, ou si vous l'y poussez ? v.1219 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Appelez-vous, Monsieur, être à vos voeux contraire, v.1221 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Vous ne sauriez pour moi tenir votre pensée v.1225 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Et vous ne goûtez point, dans ses plus doux appas, v.1227 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Vous ne pouvez aimer que d'une amour grossière ? v.1229 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Et pour nourrir les feux que chez vous on produit, v.1231 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Que j'ai, ne vous déplaise, un corps tout comme une âme : v.1246 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Il n'est rien de plus beau, comme vous avez dit, v.1251 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Je suis un peu grossier, comme vous m'accusez ; v.1256 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Ait dû vous donner lieu d'en paraître offensée. v.1266 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Puisque pour vous réduire à des ardeurs fidèles, v.1269 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
À consentir pour vous à ce dont il s'agit. v.1272 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Mais enfin comptez-vous, Monsieur, sur mon suffrage, v.1277 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Quand vous vous promettez cet autre mariage ? v.1278 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Et, dans vos visions, savez-vous, s'il vous plaît, v.1279 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Eh, Madame, voyez votre choix, je vous prie ; v.1281 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
L'amour des beaux esprits qui chez vous m'est contraire v.1285 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
C'est de vous voir au ciel élever des sornettes, v.1293 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Que vous désavoueriez, si vous les aviez faites. v.1294 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
Si vous jugez de lui tout autrement que nous, v.1295 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
C'est que nous le voyons par d'autres yeux que vous. v.1296 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Je viens vous annoncer une grande nouvelle. v.1297 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Vous en pourriez citer qui ne concluraient guère. v.1321 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant, v.1327 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Si vous le voulez prendre aux usages du mot, v.1331 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Il faut que l'ignorance ait pour vous de grands charmes, v.1337 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes. v.1338 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
Dont vous... v.1350 (Acte 4, scène 3, ARMANDE)
Vous en voulez beaucoup à cette pauvre Cour, v.1363 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Vous autres beaux esprits, vous déclamiez contre elle ; v.1365 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Que de tous vos chagrins vous lui fassiez querelle ; v.1366 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Permettez-moi, Monsieur Trissotin, de vous dire, v.1369 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Que vous feriez fort bien, vos confrères, et vous, v.1371 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Que vous autres Messieurs vous vous mettez en tête ; v.1374 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Où voyez-vous, Monsieur, qu'elle l'ait si mauvais ? v.1380 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Vous ne vous mettez point, Monsieur, de la partie : v.1386 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et pour ne vous point mettre aussi dans le propos, v.1387 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
De la nature en vous marque le mouvement. v.1416 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
Le savant qui tantôt vous a rendu visite, v.1418 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
Madame, vous exhorte à lire ce billet. v.1420 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
Vous, Monsieur, comme ami de toute la famille, v.1438 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
À signer leur contrat vous pourrez assister, v.1439 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Et je vous y veux bien de ma part inviter. v.1440 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Je vous donne avis que sa philosophie n'en veut qu'à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n'ayez vu le poème que je compose contre lui. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
En attendant cette peinture où je prétends vous le dépeindre de toutes ses couleurs, je vous envoie Horace, Virgile, Térence, et Catulle, où vous verrez notés en marge tous les endroits qu'il a pillés. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Et disposer son coeur à vous être rebelle. v.1446 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
À ne vous point laisser ce grand regret au coeur. v.1452 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
Peut-être verrez-vous votre crainte déçue. v.1454 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
Oui, je vais vous servir de toute ma puissance. v.1457 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
Pour la contrecarrer, vous marier vous deux. v.1468 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Allons, suivez mes pas, mon frère, et vous, mon gendre. v.1478 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Pour mon coeur, vous pouvez vous assurer de lui. v.1483 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
Vous voyez à quels noeuds on prétend le contraindre. v.1485 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
Et si tous mes efforts ne me donnent à vous, v.1488 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
De recevoir de vous cette preuve d'amour. v.1492 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
Que j'ai voulu, Monsieur, vous parler tête à tête ; v.1494 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Que je pourrais vous faire écouter la raison. v.1496 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Je sais qu'avec mes voeux vous me jugez capable v.1497 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
De vous porter en dot un bien considérable : v.1498 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Aussi n'est-ce point là ce qui me charme en vous ; v.1503 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Qui vous ont attiré mes voeux et mes tendresses ; v.1506 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Je vous estime autant qu'on saurait estimer, v.1511 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Mais je trouve un obstacle à vous pouvoir aimer. v.1512 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Un coeur, vous le savez, à deux ne saurait être, v.1513 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Je sais qu'il a bien moins de mérite que vous, v.1515 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Que par cent beaux talents vous devriez me plaire. v.1517 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Avec vous librement j'ose ici m'expliquer, v.1527 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et mon aveu n'a rien qui vous doive choquer. v.1528 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Vous auriez tout mon coeur et toute ma tendresse ; v.1534 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Laissez-moi je vous prie à mon aveuglement, v.1536 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et ne vous servez point de cette violence v.1537 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Que pour vous on veut faire à mon obéissance. v.1538 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Le moyen que ce coeur puisse vous contenter ? v.1547 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
De ne vous point aimer peut-il être capable, v.1549 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
À moins que vous cessiez, Madame, d'être aimable, v.1550 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Vous avez tant d'Iris, de Philis, d'Amarantes, v.1553 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Que partout dans vos vers vous peignez si charmantes, v.1554 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Et pour qui vous jurez tant d'amoureuse ardeur... v.1555 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Si c'est vous offenser, v.1559 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Mon offense envers vous n'est pas prête à cesser. v.1560 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Vous consacre des voeux d'éternelle durée. v.1562 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Pourvu que je vous aie, il n'importe comment. v.1568 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Mais savez-vous qu'on risque un peu plus qu'on ne pense, v.1569 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Qu'il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, v.1571 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
En vérité, Monsieur, je suis de vous ravie ; v.1581 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Cette fermeté d'âme à vous si singulière, v.1585 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Je le laisse à quelque autre, et vous jure entre nous, v.1591 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Que je renonce au bien de vous voir mon époux. v.1592 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Ah, ma fille, je suis bien aise de vous voir. v.1595 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Allons, venez-vous-en faire votre devoir, v.1596 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Gardez que cette humeur, mon père, ne vous change. v.1602 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Soyez ferme à vouloir ce que vous souhaitez, v.1603 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Et ne vous laissez point séduire à vos bontés. v.1604 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Ne vous relâchez pas, et faites bien en sorte v.1605 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
D'empêcher que sur vous ma mère ne l'emporte. v.1606 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Comment ? Me prenez-vous ici pour un benêt ? v.1607 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Suis-je un fat, s'il vous plaît ? v.1608 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Je vous trouve plaisante à me parler ainsi. v.1616 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Si je vous ai choqué, ce n'est pas mon envie. v.1617 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Oui, vous avez raison. v.1620 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Le Ciel me donne un plein pouvoir sur vous. v.1623 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Qui vous dit le contraire ? v.1624 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
Je vous ferai bien voir que c'est à votre père v.1625 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Qu'il vous faut obéir, non pas à votre mère. v.1626 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Hélas ! Vous flattez là les plus doux de mes voeux ; v.1627 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
De vous encourager, s'il en est de besoin. v.1632 (Acte 5, scène 2, MARTINE)
Vous ne sauriez changer votre style sauvage, v.1633 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Pourquoi donc, s'il vous plaît, la ramener chez moi ? v.1647 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Tantôt avec loisir on vous dira pourquoi. v.1648 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Où vous arrêtez-vous ? v.1656 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Mettez-vous donc d'accord et d'un jugement mûr v.1659 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
Voyez à convenir entre vous du futur ? v.1660 (Acte 5, scène 3, LE NOTAIRE)
Quoi donc, vous combattrez les choses que je veux ? v.1664 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Ouais. Vous le prenez là d'un ton bien absolu ? v.1672 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Lui refuser Clitandre ? Et pourquoi, s'il vous plaît, v.1688 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Voyez ? Y donnez-vous votre consentement ? v.1712 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Dont j'ai senti pour vous les atteintes cruelles : v.1722 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
L'une pour vous, me vient de votre procureur ; v.1723 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
L'autre pour vous, me vient de Lyon. v.1724 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Cette lettre en contient un que vous pouvez lire. v.1726 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
La grande négligence que vous avez pour vos affaires a été cause que le clerc de votre rapporteur ne m'a point averti, et vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Vous vous troublez beaucoup ! v.1727 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Et vous vous êtes là justement récriée. v.1733 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Il devait avoir mis que vous êtes priée v.1734 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Monsieur, l'amitié qui me lie à Monsieur votre frère me fait prendre intérêt à tout ce qui vous touche. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
Je sais que vous avez mis votre bien entre les mains d'Argante et de Damon, et je vous donne avis qu'en même jour ils ont fait tous deux banqueroute. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
Cette réflexion vous vient en peu de temps ! v.1746 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, v.1751 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Vous pouvez voir de moi tout ce que vous voudrez, v.1753 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Et je regarde peu comment vous le prendrez : v.1754 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
Et j'ose vous offrir, avecque ma personne v.1763 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Vous me charmez, Monsieur, par ce trait généreux, v.1765 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Quoi, vous vous opposez à ma félicité ? v.1770 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Je sais le peu de bien que vous avez, Clitandre, v.1772 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
Et je vous ai toujours souhaité pour époux, v.1773 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
Je vous chéris assez dans cette extrémité, v.1777 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
Pour ne vous charger point de notre adversité. v.1778 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
Tout destin avec vous me peut être agréable ; v.1779 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Tout destin me serait sans vous insupportable. v.1780 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Qui vous fait résister à l'hymen de Clitandre ? v.1788 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Sans cela, vous verriez tout mon coeur y courir ; v.1789 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
Laissez-vous donc lier par des chaînes si belles. v.1791 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Je ne vous ai porté que de fausses nouvelles ; v.1792 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
Je le savais bien, moi, que vous l'épouseriez. v.1801 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ? v.1802 (Acte 5, scène 4, ARMANDE)
Ce ne sera point vous que je leur sacrifie, v.1803 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Et vous avez l'appui de la philosophie, v.1804 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)

L'AVARE (1669)

Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre ? (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Soupçonnez-moi de tout, Élise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je vous aime trop pour cela, et mon amour pour vous durera autant que ma vie. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je crois que vous m'aimez d'un véritable amour, et que vous me serez fidèle ; je n'en veux point du tout douter, et je retranche mon chagrin aux appréhensions du blâme qu'on pourra me donner. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Je n'aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois, et je trouve en votre personne de quoi avoir raison aux choses que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mon coeur, pour sa défense, a tout votre mérite, appuyé du secours d'une reconnaissance où le Ciel m'engage envers vous. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Pardonnez-moi, charmante Élise, si j'en parle ainsi devant vous. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Vous savez que sur ce chapitre on n'en peut pas dire de bien. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais que ne tâchez-vous aussi à gagner l'appui de mon frère, en cas que la servante s'avisât de révéler notre secret ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l'amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Je suis bien aise de vous trouver seule, ma soeur ; et je brûlais de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Qu'avez-vous à me dire ? (Acte 1, scène 2, ?LISE)
Vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Vous êtes-vous engagé, mon Frère, avec celle que vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Non, mais j'y suis résolu ; et je vous conjure encore une fois de ne me point apporter de raisons pour m'en dissuader. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Non, ma Soeur, mais vous n'aimez pas. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Vous ignorez la douce violence qu'un tendre amour fait sur nos coeurs ; et j'appréhende votre sagesse. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Il n'est personne qui n'en manque, du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Elle la sert, la plaint, et la console avec une tendresse qui vous toucherait l'âme. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Ma Soeur, je voudrais que vous l'eussiez vue. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
Pourquoi me chassez-vous ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Qu'est-ce que je vous ai fait ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Comment diantre voulez-vous qu'on fasse pour vous voler ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FL?CHE)
Vous avez de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Hé que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Que vous emporterais-je ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Voyez vous-même. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Je dis que vous fouillez bien partout, pour voir si je vous ai volé. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
De quoi vous mettez-vous en peine ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
M'empêcherez-vous de maudire les avaricieux ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Êtes-vous satisfait ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Je ne vous ai rien pris du tout. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Y a-t-il longtemps que vous êtes là ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Vous avez entendu... (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je vois bien que vous en avez ouï quelques mots. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Nous feignions à vous aborder, de peur de vous interrompre. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Vous êtes... (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Mon_Dieu, mon Père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et l'on sait que vous avez assez de bien. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Ne vous mettez point en colère. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Est-ce être votre ennemi, que de dire que vous avez du bien ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Voilà qui crie vengeance au Ciel ; et à vous prendre depuis les pieds jusqu'à la tête, il y aurait là de quoi faire une bonne constitution. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je vous l'ai dit vingt fois, mon Fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le Marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Hé comment vous dérober ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Où pouvez-vous donc prendre de quoi entretenir l'état que vous portez ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Nous marchandons, mon frère et moi, à qui parlera le premier ; et nous avons tous deux quelque chose à vous dire. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Et moi, j'ai quelque chose aussi à vous dire à tous deux. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
C'est de mariage, mon père, que nous désirons vous parler. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Et c'est de mariage aussi que je veux vous entretenir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Est-ce le mot, ma fille, ou la chose, qui vous fait peur ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l'entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d'accord avec votre choix. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Ne vous alarmez point. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je sais ce qu'il faut à tous deux ; et vous n'aurez ni l'un, ni l'autre, aucun lieu de vous plaindre de tout ce que je prétends faire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et pour commencer par un bout ; avez-vous vu, dites-moi, une jeune personne appelée Mariane, qui ne loge pas loin d'ici ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Et vous ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur m'ont gagné l'âme ; et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Vous êtes résolu, dites-vous ?. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Qui, vous ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
Vous ? (Acte 1, scène 4, CL?ANTE)
Je ne veux point me marier, mon Père, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je vous demande pardon, mon père. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Je vous demande pardon, ma fille. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je suis votre très humble valet ; mais, avec votre permission, vous l'épouserez dès ce soir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Non, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Si, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
C'est une chose où vous ne me réduirez point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
C'est vous, Monsieur, sans contredit. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n'ayez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Mais elle pourrait vous dire que c'est un peu précipiter les choses, et qu'il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s'accommoder avec... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Voyez-vous, voilà une raison tout à fait convaincante ; il se faut rendre à cela. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
Faites semblant de consentir à ce qu'il veut, vous en viendrez mieux à vos fins, et... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Vous moquez-vous ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Allez, allez, vous pourrez avec eux avoir quel mal il vous plaira, ils vous trouveront des raisons pour vous dire d'où cela vient. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Oui ; mais à quelques petites conditions, qu'il faudra que vous acceptiez, si vous avez dessein que les choses se fassent. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Il apporte encore plus de soin à se cacher que vous, et ce sont des mystères bien plus grands que vous ne pensez. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
On ne veut point du tout dire son nom, et l'on doit aujourd'hui l'aboucher avec vous, dans une maison empruntée, pour être instruit, par votre bouche, de votre bien, et de votre famille ; et je ne doute point que le seul nom de votre père ne rende les choses faciles. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Vous avez à voir là-dessus. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Donnez-vous patience. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Je vous vois, Monsieur, ne vous en déplaise, dans le grand chemin justement que tenait Panurge pour se ruiner, prenant argent d'avance, achetant cher, vendant à bon marché, et mangeant son bled en herbe. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Ses affaires le pressent d'en trouver, et il en passera par tout ce que vous en prescrirez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Mais croyez-vous, maître Simon, qu'il n'y ait rien à péricliter ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Et savez-vous le nom, les biens et la famille de celui pour qui vous parlez ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Tout ce que je saurais vous dire, c'est que sa famille est fort riche, qu'il n'a plus de mère déjà, et qu'il s'obligera, si vous voulez, que son père mourra avant qu'il soit huit mois. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Ah, ah, vous êtes bien pressés ! (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Qui vous a dit que c'était céans ? (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Ce sont des personnes discrètes ; et vous pouvez ici vous expliquer ensemble. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Monsieur est la personne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Comment, mon Père, c'est vous qui vous portez à ces honteuses actions ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
C'est vous qui cherchez à vous enrichir par des usures si criminelles ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Osez-vous bien, après cela, vous présenter aux yeux du monde ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Je vais revenir vous parler. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
De la louange, de l'estime, de la bienveillance en paroles et de l'amitié tant qu'il vous plaira ; mais de l'argent, point d'affaires. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
Que vous vous portez bien ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Et que vous avez là un vrai visage de santé ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Jamais je ne vous vis un teint si frais et si gaillard. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous n'avez de votre vie été si jeune que vous êtes ; et je vois des gens de vingt-cinq ans qui sont plus vieux que vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous moquez-vous ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous n'avez pas besoin de cela ; et vous êtes d'une pâte à vivre jusques à cent ans. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous en avez toutes les marques. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Tenez-vous un peu. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Ne voyez-vous pas jusqu'où va cette ligne-là ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre et vos enfants, et les enfants de vos enfants. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous avez raison. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est une fille qui vous apportera douze mille livres de rente. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
N'est-ce pas quelque chose de réel, que de vous apporter en mariage une grande sobriété ; l'héritage d'un grand amour de simplicité de parure, et l'acquisition d'un grand fonds de haine pour le jeu ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Mon_Dieu, vous toucherez assez ; et elles m'ont parlé d'un certain pays, où elles ont du bien, dont vous serez le maître. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Ah que vous la connaissez mal ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est encore une particularité que j'avais à vous dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je voudrais que vous l'eussiez entendu parler là-dessus. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Les plus vieux sont pour elle les plus charmants, et je vous avertis de n'aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cela va plus loin qu'on ne vous peut dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cela est bien bâti, auprès d'une personne comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Tournez-vous un peu, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Que je vous voie marcher. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
J'aurais, Monsieur, une petite prière à vous faire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
J'ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d'un peu d'argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous ne sauriez croire le plaisir qu'elle aura de vous voir. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Que vous lui plairez ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est pour la rendre folle de vous ; et un amant aiguilleté sera pour elle un ragoût merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je voudrais que vous eussiez vu le ravissement où elle était à m'entendre parler de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je vous prie, Monsieur, de me donner le petit secours que je vous demande. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Cela me remettra sur pied ; et je vous en serai éternellement obligée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je mettrai ordre que mon carrosse soit tout prêt pour vous mener à la Foire. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Je ne vous importunerais pas, si je ne m'y voyais forcée par la nécessité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Et j'aurai soin qu'on soupe de bonne heure, pour ne vous point faire malades. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Ne me refusez pas la grâce dont je vous sollicite. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Vous ne sauriez croire, Monsieur, le plaisir que... (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Allons, venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Commençons par vous. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Oui, quand vous verrez venir les personnes ; et gardez bien de gâter vos habits. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Vous savez bien, Monsieur, qu'un des devants de mon pourpoint est couvert d'une grande tache de l'huile de la lampe. (Acte 3, scène 1, BRINDAVOINE)
Et vous, tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Pour vous, ma Fille, vous aurez l'oeil sur ce que l'on desservira, et prendrez garde qu'il ne s'en fasse aucun dégât. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Mais cependant préparez-vous à bien recevoir ma maîtresse qui vous doit venir visiter, et vous mener avec elle à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Entendez-vous ce que je vous dis ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CL?ANTE)
Vous verrez que vous n'aurez pas sujet de vous en plaindre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Vous ferez sagement. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Ho çà, maître Jacques, approchez-vous, je vous ai gardé pour le dernier. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l'un et l'autre. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Attendez donc, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Vous n'avez qu'à parler. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Oui, si vous me donnez bien de l'argent. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Par ma foi, Monsieur l'Intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d'être le factoton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Taisez-vous. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Voilà Monsieur votre intendant, qui vous fera bonne chère pour peu d'argent. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Combien serez-vous de gens à table ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s'il y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Et pour votre soupé, vous n'avez qu'à me laisser faire : je réglerai tout cela comme il faut. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Reposez-vous sur moi. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Vous dites... (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher : je ne vous dirai point qu'ils sont sur la litière, les pauvres bêtes n'en ont point, et ce serait fort mal parler : mais vous leur faites observer des jeûnes si austères, que ce ne sont plus rien que des idées ou des fantômes ; des façons de chevaux. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Comment voudriez-vous qu'ils traînassent un carrosse, qu'ils ne peuvent pas se traîner eux-mêmes ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Pourrais-je savoir de vous, maître Jacques, ce que l'on dit de moi ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Oui, Monsieur, si j'étais assuré que cela ne vous fâchât point. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Pardonnez-moi : je sais fort bien que je vous mettrais en colère. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le chat d'un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de mouton. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Vous êtes un sot, un maraud, un coquin, et un impudent. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Vous ne m'avez pas voulu croire : je vous l'avais bien dit que je vous fâcherais de vous dire la vérité. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Riez de vos coups de bâton quand on vous en donnera, et ne venez point rire des miens. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Monsieur maître Jacques, ne vous fâchez pas, je vous prie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi ; et que si vous m'échauffez la tête, je vous ferai rire d'une autre sorte ? (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Vous êtes un impertinent. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Si je prends un bâton, je vous rosserai d'importance. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Savez-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à vous rosser vous-même ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Que vous n'êtes, pour tout potage, qu'un faquin de cuisinier ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Et que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Vous me rosserez, dites-vous ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Apprenez que vous êtes un mauvais railleur. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Savez-vous, maître Jacques, si votre maître est au logis ? (Acte 3, scène 3, FROSINE)
Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
Me le demandez-vous ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Et ne vous figurez-vous point les alarmes d'une personne toute prête à voir le supplice où l'on veut l'attacher ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
Mais avez-vous su quel il est ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Vous moquez-vous ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Vous ne l'épousez qu'aux conditions de vous laisser veuve bientôt ; et ce doit être là un des articles du contrat. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Voilà, belle mignonne, ma fille qui vient vous saluer. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
Vous avez fait, Madame, ce que je devais faire, et c'était à moi de vous prévenir. (Acte 3, scène 6, ÉLISE)
Vous voyez qu'elle est grande ; mais mauvaise herbe croît toujours. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Qu'elle vous trouve admirable. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Je vous suis trop obligé de ces sentiments. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Voici mon fils aussi qui vous vient faire la révérence. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Je vois que vous vous étonnez de me voir de si grands enfants ; mais je serai bientôt défait et de l'un et de l'autre. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
C'est une rencontre imprévue qui m'a surprise autant que vous ; et je n'étais point préparée à une pareille aventure. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Ne croyez pas, je vous prie, que ce soit moi qui cherche à vous donner cette inquiétude. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Je serais fort fâchée de vous causer du déplaisir ; et si je ne m'y vois forcée par une puissance absolue, je vous donne ma parole que je ne consentirai point au mariage qui vous chagrine. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Je vous demande pardon, ma belle, de l'impertinence de mon fils. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Je vous promets que ce qu'il m'a dit ne m'a point du tout offensée ; au contraire, il m'a fait plaisir de m'expliquer ainsi ses véritables sentiments. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Le temps le rendra plus sage, et vous verrez qu'il changera de sentiments. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Voulez-vous que je trahisse mon coeur ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Avez-vous envie de changer de discours ? (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
Doucement, mon Fils, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
C'est un compliment que je fais pour vous à Madame. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. (Acte 3, scène 7, FROSINE)
Je vous prie de m'excuser, ma belle, si je n'ai pas songé à vous donner un peu de collation avant que de partir. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
Est-ce que vous trouvez, mon Père, que ce ne soit pas assez ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Il faut que vous le voyiez de près. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
C'est un présent que mon père vous a fait. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
N'est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l'amour de vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Il me fait signe de vous le faire accepter. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Vous moquez-vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Non, vous dis-je, c'est l'offenser. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Vous voyez qu'il se désespère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Vous êtes cause, Madame, que mon père me querelle. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Vous le ferez tomber malade. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler. (Acte 3, scène 8, BRINDAVOINE)
Il dit qu'il vous apporte de l'argent. (Acte 3, scène 8, BRINDAVOINE)
Je vous demande pardon. (Acte 3, scène 8, HARPAGON)
Vous êtes-vous fait mal ? (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d'accourir vite. (Acte 3, scène 9, LA-MERLUCHE)
Vous dire que vos deux chevaux sont déferrés. (Acte 3, scène 9, LA-MERLUCHE)
En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
Oui, Madame, mon Frère m'a fait confidence de la passion qu'il a pour vous. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ?LISE)
C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Vous êtes, par ma foi, de malheureuses gens l'un et l'autre, de ne m'avoir point avant tout ceci, avertie de votre affaire ! (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Que saurais-je vous dire ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Mettez-vous en ma place, et voyez ce que je puis faire. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d'un rigoureux honneur, et d'une scrupuleuse bienséance. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Mais que voulez-vous que je fasse ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Vous savez que de mon naturel, je suis assez humaine. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Faites-y de votre part, je vous en conjure, tous les efforts qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Servez-vous de tout le pouvoir que vous donne sur elle cette amitié qu'elle a pour vous. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Déployez sans réserve les grâces éloquentes, les charmes tout-puissants que le Ciel a placés dans vos yeux et dans votre bouche ; et n'oubliez rien, s'il vous plaît, de ces tendres paroles, de ces douces prières, et de ces caresses touchantes à qui je suis persuadé qu'on ne saurait rien refuser. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
Vous pouvez partir quand il vous plaira. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
Puisque vous n'y allez pas, mon Père, je m'en vais les conduire. (Acte 4, scène 2, CLÉANTE)
Elles iront bien toutes seules ; et j'ai besoin de vous. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
À vous en parler franchement, je ne l'ai pas trouvée ici ce que je l'avais crue. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Ne croyez pas que ce soit, mon Père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j'aime autant celle-là qu'une autre. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c'était pour vous plaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Pardonnez-moi, je me ferai cet effort pour l'amour de vous. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Hé bien, mon père, puisque les choses sont ainsi, il faut vous découvrir mon coeur, il faut vous révéler notre secret. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
Lui avez-vous rendu visite ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Vous a-t-on bien reçu ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Lui avez-vous déclaré votre passion, et le dessein où vous étiez de l'épouser ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Oh sus, mon Fils, savez-vous ce qu'il y a ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
C'est qu'il faut songer, s'il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d'une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec celle qu'on vous destine. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Oui, mon père, c'est ainsi que vous me jouez ! (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
C'est vous qui allez sur les miennes ; et je suis le premier en date. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
À quoi songez-vous ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Éloignez-vous un peu. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Vous avez raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Vous avez raison, il se moque. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Il consent à ce que vous dites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Messieurs, vous n'avez qu'à parler ensemble : vous voilà d'accord maintenant ; et vous alliez vous quereller, faute de vous entendre. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Je vous baise les mains. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Je vous demande pardon, mon Père, de l'emportement que j'ai fait paraître. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Quelle bonté à vous, d'oublier si vite ma faute ! (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Je vous promets, mon Père, que, jusques au tombeau, je conserverai dans mon coeur le souvenir de vos bontés. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Mon Père, je ne vous demande plus rien ; et c'est m'avoir assez donné, que de me donner Mariane. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Je dis, mon Père, que je suis trop content de vous ; et que je trouve toutes choses dans la bonté que vous avez de m'accorder Mariane. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Vous, mon père. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Faites tout ce qu'il vous plaira. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Tout ce que vous voudrez. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
Ah, Monsieur, que je vous trouve à propos ! (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Suivez-moi, vous dis-je, nous sommes bien. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Vous saurez tout. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
Que dites-vous ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
N'est-il point caché là parmi vous ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Vous dites qu'il y avait dans cette cassette. ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Qui soupçonnez-vous de ce vol ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Tout le monde ; et je veux que vous arrêtiez prisonniers la ville et les faubourgs. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
Il faut, si vous m'en croyez, n'effaroucher personne, et tâcher doucement d'attraper quelques preuves, afin de procéder après par la rigueur, au recouvrement des deniers qui vous ont été pris. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
Je parle d'un cochon de lait que votre intendant me vient d'envoyer, et je veux vous l'accommoder à ma fantaisie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Ne vous épouvantez point. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Je suis homme à ne vous point scandaliser ; et les choses iront dans la douceur. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Ma foi, Monsieur, je montrerai tout ce que je sais faire, et je vous traiterai du mieux qu'il me sera possible. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Si je ne vous fais pas aussi bonne chère que je voudrais, c'est la faute de Monsieur notre intendant, qui m'a rogné les ailes avec les ciseaux de son économie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
On vous a pris de l'argent ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Laissez-le faire, il se prépare à vous contenter, et je vous ai bien dit qu'il était honnête homme. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c'est Monsieur votre cher intendant qui a fait le coup. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je crois que c'est lui qui vous a dérobé. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Mais il est nécessaire de dire les indices que vous avez. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Ne sauriez-vous m'aider à dire ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Que voulez-vous, Monsieur ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
De quel crime voulez-vous donc parler ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Monsieur, puisqu'on vous a découvert tout, je ne veux point chercher de détours, et vous nier la chose. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Il est vrai que j'ai commis une offense envers vous, mais après tout ma faute est pardonnable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
De grâce, ne vous mettez point en colère. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Quand vous m'aurez ouï, vous verrez que le mal n'est pas si grand que vous le faites. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
Me le demandez-vous ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Appelez-vous cela un vol ? (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Je vous le demande à genoux, ce trésor plein de charmes ; et pour bien faire, il faut que vous me l'accordiez. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
Je vous empêcherai bien, je vous assure. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Je vous ai déjà dit, Monsieur, que ce n'était point l'intérêt qui m'avait poussé à faire ce que j'ai fait. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Mon coeur n'a point agi par les ressorts que vous pensez, et un motif plus noble m'a inspiré cette résolution. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
Vous verrez que c'est par charité chrétienne qu'il veut avoir mon bien ; mais j'y donnerai bon ordre ; et la justice, pendard effronté, me va faire raison de tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Je ne l'ai point enlevée, et elle est encore chez vous. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Mais vous serez trompés l'un et l'autre. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
Mon père, prenez des sentiments un peu plus humains, je vous prie, et n'allez point pousser les choses dans les dernières violences du pouvoir paternel. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvements de votre passion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ?LISE)
Mon père, je vous conjure, par l'amour paternel, de me... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Je vous vois tout ému. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Qui songe à votre argent, dont vous me faites un galimatias ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Prenez garde à ce que vous allez dire. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Allez ; vous vous moquez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Cherchez quelque autre histoire, qui vous puisse mieux réussir, et ne prétendez pas vous sauver sous cette imposture. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Quoi vous osez vous dire fils de Don Thomas d'Alburcy ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Mais quels témoignages encore, autres que vos paroles, nous peuvent assurer que ce ne soit point une fable que vous ayez bâtie sur une vérité ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
À vos paroles je puis ici répondre, moi, que vous n'imposez point ; et tout ce que vous dites me fait connaître clairement que vous êtes mon frère. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Vous ma soeur ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Mon coeur s'est ému dès le moment que vous avez ouvert la bouche ; et notre mère, que vous allez ravir, m'a mille fois entretenue des disgrâces de notre famille. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Vous êtes notre père ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
C'est vous que ma mère a tant pleuré ? (Acte 5, scène 5, MARIANE)
Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Je vous prends à partie, pour me payer dix mille écus qu'il m'a volés. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Lui, vous avoir volé ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Qui vous dit cela ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Vous voyez que je ne dis rien. (Acte 5, scène 5, MAÎTRE JACQUES)
Pouvez-vous me croire capable d'une action si lâche ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Ne vous tourmentez point, mon Père, et n'accusez personne. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
J'ai découvert des nouvelles de votre affaire, et je viens ici pour vous dire que, si vous voulez vous résoudre à me laisser épouser Mariane, votre argent vous sera rendu. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
Ne vous en mettez point en peine. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
Mais vous ne savez pas, que ce n'est pas assez que ce consentement ; et que le Ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m'obtenir. (Acte 5, scène 6, MARIANE)
Le Ciel, mes enfants, ne me redonne point à vous pour être contraire à vos voeux. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Seigneur Harpagon, vous jugez bien que le choix d'une jeune personne tombera sur le fils plutôt que sur le père. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Allons, ne vous faites point dire ce qu'il n'est pas nécessaire d'entendre, et consentez ainsi que moi à ce double hyménée. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Vous la verrez saine et entière. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
Hé bien, j'en ai pour eux, que cela ne vous inquiète point. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Vous obligerez-vous à faire tous les frais de ces deux mariages ? (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
Êtes-vous satisfait ? (Acte 5, scène 6, ANSELME)
Oui, pourvu que pour les noces vous me fassiez faire un habit. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
Tout doucement, s'il vous plaît. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
Vous payerez donc le Commissaire ? (Acte 5, scène 6, HARPAGON)

LE MISANTHROPE (1667)

Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? v.1 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Laissez-moi, je vous prie. v.1 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Laissez-moi là, vous dis-je, et courez vous cacher. v.3 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Dans vos brusques chagrins je ne puis vous comprendre, v.6 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mais après ce qu'en vous, je viens de voir paraître, v.10 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je vous déclare net, que je ne le suis plus, v.11 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Allez, vous devriez mourir de pure honte, v.14 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je vous vois accabler un homme de caresses, v.17 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Vous chargez la fureur de vos embrassements ; v.20 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et quand je vous demande après, quel est cet homme, v.21 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
À peine pouvez-vous dire comme il se nomme, v.22 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Votre chaleur, pour lui, tombe, en vous séparant, v.23 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et vous me le traitez, à moi d'indifférent. v.24 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et je vous supplierai d'avoir pour agréable, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et ne me pende pas pour cela, s'il vous plaît. v.32 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mais, sérieusement, que voulez-vous qu'on fasse ? v.34 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Lorsqu'un homme vous vient embrasser avec joie, v.37 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse, v.49 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, v.50 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et vous fasse de vous un éloge éclatant, v.51 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Puisque vous y donnez, dans ces vices du temps, v.59 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Morbleu, Vous n'êtes pas pour être de mes gens ; v.60 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié, v.67 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Quoi ? Vous iriez dire à la vieille Émilie v.81 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous vous moquez. v.87 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je ris des noirs accès où je vous envisage ; v.98 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et puisque la franchise a, pour vous tant d'appas, v.104 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je vous dirai tout franc, que cette maladie, v.105 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Partout où vous allez, donne la comédie, v.106 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens. v.108 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous voulez un grand mal à la nature humaine ! v.113 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
J'observe, comme vous, cent choses tous les jours, v.159 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; v.162 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et s'il faut, par hasard qu'un ami vous trahisse, v.169 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Ou qu'on tâche à semer de méchants bruits de vous, v.171 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? v.172 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Ma foi, vous ferez bien de garder le silence ; v.182 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mais qui voulez-vous donc qui pour vous sollicite ? v.186 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Aucun juge, par vous, ne sera visité ? v.188 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Ne vous y fiez pas. v.192 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous vous tromperez. v.195 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
On se rirait de vous, Alceste, tout de bon, v.203 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Si l'on vous entendait parler de la façon. v.204 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Que vous voulez en tout avec exactitude, v.206 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Cette pleine droiture où vous vous renfermez, v.207 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
La trouvez-vous ici, dans ce que vous aimez ? v.208 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous, et le genre humain, si fort brouillés ensemble, v.210 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Malgré tout ce qui peut vous le rendre odieux, v.211 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous ayez pris, chez lui, ce qui charme vos yeux, v.212 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
La sincère Éliante a du penchant pour vous, v.215 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
La prude Arsinoé vous voit d'un oeil fort doux : v.216 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous pouvez bien souffrir ce qu'en tient cette belle ? v.222 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Ne les voyez-vous pas ? Ou les excusez-vous ? v.224 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu. v.235 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Vous croyez être donc, aimé d'elle ? v.236 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mais si son amitié, pour vous, se fait paraître. v.238 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
D'où vient que vos rivaux vous causent de l'ennui ? v.239 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Son coeur, qui vous estime, est solide, et sincère ; v.245 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Je crains fort pour vos feux ; et l'espoir où vous êtes, v.249 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Mais comme l'on m'a dit que vous étiez ici, v.252 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
J'ai monté pour vous dire, et d'un coeur véritable, v.253 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Que j'ai conçu pour vous une estime incroyable ; v.254 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
C'est à vous, s'il vous plaît, que ce discours s'adresse. v.261 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
À vous. Trouvez-vous qu'il vous blesse ? v.262 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
L'estime où je vous tiens ne doit point vous surprendre, v.265 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et de tout l'univers, vous la pouvez prétendre. v.266 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Du mérite éclatant que l'on découvre en vous. v.268 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Oui, de ma part, je vous tiens préférable v.269 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et pour vous confirmer ici mes sentiments, v.272 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Souffrez qu'à coeur ouvert, Monsieur, je vous embrasse, v.273 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et qu'en votre amitié, je vous demande place. v.274 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Touchez là, s'il vous plaît, vous me la promettez, v.275 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Quoi ? Vous y résistez ? v.276 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me voulez faire v.277 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et je vous en estime, encore, davantage : v.286 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Mais, cependant, je m'offre entièrement à vous ; v.288 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
S'il faut faire à la Cour, pour vous, quelque ouverture, v.289 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Enfin, je suis à vous, de toutes les manières ; v.293 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Vous montrer un sonnet, que j'ai fait depuis peu, v.296 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Si, m'exposant à vous, pour me parler sans feinte, v.302 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Vous alliez me trahir, et me déguiser rien. v.303 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Puisqu'il vous plaît ainsi, Monsieur, je le veux bien. v.304 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Pourra vous en paraître assez net, et facile, v.310 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Et si, du choix des mots, vous vous contenterez. v.311 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Au reste, vous saurez, v.312 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Quoi ? Vous avez le front de trouver cela beau ? v.320 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Morbleu, vil complaisant, vous louez des sottises ? v.326 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Vous me flattez, et vous croyez, peut-être... v.337 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité ; v.339 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Parlez-moi, je vous prie, avec sincérité. v.340 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Est-ce que vous voulez me déclarer, par là, v.351 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Est-ce qu'à mon sonnet, vous trouvez à redire ? v.357 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Quel besoin, si pressant, avez-vous de rimer ; v.363 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et qui, diantre ; vous pousse à vous faire imprimer ? v.364 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, v.369 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Le nom que, dans la Cour, vous avez d'honnête homme v.370 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Voilà qui va fort bien, et je crois vous entendre. v.374 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Vous vous êtes réglé sur de méchants modèles, v.377 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Qu'une vieille chanson, que je m'en vais vous dire, v.392 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux v.402 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Et moi, je vous soutiens que mes vers sont fort bons. v.417 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Pour les trouver, ainsi vous avez vos raisons ; v.418 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Mais vous trouverez bon que j'en puisse avoir d'autres v.419 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Croyez-vous, donc, avoir tant d'esprit en partage ? v.423 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Je me passerai bien que vous les approuviez. v.425 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Il faut bien s'il vous plaît, que vous vous en passiez. v.426 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Vous en composassiez sur la même matière. v.428 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance... v.431 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Autre part que chez moi, cherchez qui vous encense. v.432 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Hé bien ! Vous le voyez ; pour être trop sincère, v.439 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Vous voilà sur les bras, une fâcheuse affaire ; v.440 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Vous vous moquez de moi, je ne vous quitte pas. v.446 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
Madame, voulez-vous que je vous parle net ? v.447 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Oui, je vous tromperais de parler autrement, v.451 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et je vous promettrais, mille fois, le contraire, v.453 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Que vous avez voulu me ramener chez moi ? v.456 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Vous avez trop d'amants, qu'on voit vous obséder, v.459 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Des amants que je fais, me rendez-vous coupable ? v.461 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Je sais que vos appas vous suivent en tous lieux, v.467 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et sa douceur offerte à qui vous rend les armes, v.469 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Le trop riant espoir que vous leur présentez, v.471 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Attache, autour de vous, leurs assiduités ; v.472 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Votre Clitandre a l'heur de vous plaire si fort ? v.476 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Qu'il s'est acquis, chez vous, l'estime où l'on le voit ? v.480 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Vous êtes-vous rendue, avec tout le beau Monde, v.481 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Sont-ce ses grands canons, qui vous le font aimer ? v.483 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
L'amas de ses rubans a-t-il su vous charmer ? v.484 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Ont-ils de vous toucher, su trouver le secret ? v.488 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Qu'injustement, de lui, vous prenez de l'ombrage ? v.489 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Ne savez-vous pas bien pourquoi je le ménage ? v.490 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
Mais de tout l'univers vous devenez jaloux. v.495 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
C'est que tout l'univers est bien reçu de vous. v.496 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et vous auriez plus lieu de vous en offenser, v.499 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Si vous me la voyiez sur un seul ramasser. v.500 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
Mais, moi, que vous blâmez de trop de jalousie, v.501 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Qu'ai-je de plus qu'eux tous, Madame, je vous prie ? v.502 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Le bonheur de savoir que vous êtes aimé. v.503 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Je pense qu'ayant pris le soin de vous le dire, v.505 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Un aveu de la sorte, a de quoi vous suffire. v.506 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
Vous n'en disiez, peut-être, aux autres tout autant ? v.508 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et vous me traitez, là, de gentille personne. v.510 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Hé bien, Pour vous ôter d'un semblable souci, v.511 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
Et rien ne saurait plus vous tromper, que vous-même ; v.513 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
Morbleu ! Faut-il que je vous aime ? v.514 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Et c'est, pour mes péchés, que je vous aime ainsi. v.520 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Car vous aimez les gens, pour leur faire querelle ; v.526 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Mais il ne tient qu'à vous, que son chagrin ne passe ; v.529 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Quoi ! L'on ne peut jamais, vous parler, tête à tête ? v.533 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
À recevoir le monde on vous voit toujours prête ? v.534 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Et vous ne pouvez pas, un seul moment de tous, v.535 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Vous résoudre à souffrir de n'être pas chez vous ? v.536 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Voulez-vous qu'avec lui, je me fasse une affaire ? v.537 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
Vous avez des regards qui ne sauraient me plaire. v.538 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Et que vous fait cela, pour vous gêner de sorte... v.541 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Ils ne sauraient servir, mais ils peuvent vous nuire ; v.546 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
Vous trouvez des raisons pour souffrir tout le monde ; v.550 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
Où courez-vous ? v.553 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
Hé bien, allez, sortez il vous est tout loisible. v.558 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
Vous l'est-on venu dire ? v.560 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
Vous n'êtes pas sorti ? v.561 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Taisez-vous. v.563 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Aujourd'hui vous vous expliquerez. v.563 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Vous perdez le sens. v.564 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Point. Vous vous déclarerez. v.564 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Vous prendrez parti. v.565 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Vous vous moquez, je pense. v.565 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Non, mais vous choisirez, c'est trop de patience. v.566 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Damon, le raisonneur, qui m'a ne vous déplaise, v.577 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
L'art de ne vous rien dire, avec de grands discours ; v.580 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Qui vous jette, en passant, un coup d'oeil égaré v.587 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Tout ce qu'il vous débite en grimaces abonde ; v.589 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien ; v.592 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
De tous les lieux communs, vous prenez l'assistance ; v.610 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Que vous semble d'Adraste ? v.617 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
Nos plus honnêtes gens, que dites-vous de lui ? v.624 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Qu'en dites-vous, Madame ? v.632 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
Pour bien peindre les gens, vous êtes admirable ! v.650 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Vous n'en épargnez point, et chacun a son tour. v.652 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Qu'on ne vous voie, en hâte, aller à sa rencontre, v.654 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Pourquoi s'en prendre à nous ? Si ce qu'on dit, vous blesse, v.657 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Non, morbleu, c'est à vous ; et vos ris complaisants v.659 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Vous qui condamneriez ce qu'en eux on reprend ? v.668 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
Les rieurs sont pour vous, Madame, c'est tout dire ; v.681 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Et vous pouvez pousser, contre, moi, la satire. v.682 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Vous avez des plaisirs que je ne puis souffrir ; v.692 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Enfin, s'il faut qu'à vous s'en rapportent les coeurs, v.707 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Quoi ? Vous vous en allez, Messieurs ? v.733 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Sortez, quand vous voudrez, Messieurs ; mais j'avertis, v.735 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Que je ne sors qu'après que vous serez sortis. v.736 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Nous verrons, si c'est moi, que vous voudrez qui sorte. v.742 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
Qu'est-ce, donc, qu'il vous plaît ? v.748 (Acte 2, scène 5, ALCESTE)
Monsieur, j'ai deux mots à vous dire. v.749 (Acte 2, scène 6, GARDE)
Vous pouvez parler haut, Monsieur, pour m'en instruire. v.750 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Vous mandent de venir les trouver promptement, v.752 (Acte 2, scène 6, GARDE)
Vous-même. v.753 (Acte 2, scène 6, GARDE)
C'est d'Oronte, et de vous, la ridicule affaire. v.754 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Mais il faut suivre, l'ordre, allons, disposez-vous... v.759 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Vous devez faire voir des sentiments traitables ; v.766 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Allons vous faire voir. v.768 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Où vous devez. v.775 (Acte 2, scène 6, CÉLIMÈNE)
Savez-vous qui c'est ? v.849 (Acte 3, scène 2, CÉLIMÈNE)
Monte ici, pour vous voir. v.850 (Acte 3, scène 3, BASQUE)
Ah ! Quel heureux sort, en ce lieu, vous amène ; v.873 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Madame, sans mentir, j'étais de vous en peine. v.874 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Je viens, pour quelque avis que j'ai cru vous devoir. v.875 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Ah ! Mon_Dieu, que je suis contente de vous voir ! v.876 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Témoigner l'amitié que, pour vous, a mon coeur. v.884 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Où sur vous du discours on tourna la matière ; v.886 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Cette foule de gens dont vous souffrez visite, v.889 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Vous pouvez bien penser quel parti je sus prendre ; v.893 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Je fis ce que je pus, pour vous pouvoir défendre, v.894 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Je vous excusai fort sur votre intention, v.895 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Mais vous savez qu'il est des choses dans la vie, v.897 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Que l'air dont vous viviez vous faisait un peu tort. v.900 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Et que, si vous vouliez, tous vos déportements v.903 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Madame, je vous crois l'âme trop raisonnable, v.909 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Madame, j'ai beaucoup de grâces à vous rendre : v.913 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Et comme je vous vois vous montrer mon amie, v.917 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
En vous avertissant, de ce qu'on dit de vous. v.920 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Firent tomber sur vous, Madame, l'entretien. v.924 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous, v.931 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Et ces yeux de pitié, que vous jetez sur tous ; v.932 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Tout cela, si je puis vous parler franchement, v.935 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Et leur conclusion fut que vous feriez bien, v.948 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Et de vous mettre un peu, plus en peine des vôtres. v.950 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Madame, je vous crois aussi, trop raisonnable, v.957 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Que mon sincère avis vous a blessée au coeur. v.964 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Il ne tiendra qu'à vous, qu'avec le même zèle. v.969 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Ce que nous entendrons, vous de moi moi de vous. v.972 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Ah ! Madame, de vous, je ne puis rien entendre ; v.973 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Certes, vous vous targuez d'un bien faible avantage, v.985 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
Et vous faites sonner, terriblement, votre âge : v.986 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Ce que, de plus que vous, on en pourrait avoir, v.987 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
On vous voit en tous lieux vous déchaîner sur moi, v.992 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Faut-il de vos chagrins, sans cesse, à moi vous prendre ? v.993 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Et puis-je mais des soins qu'on ne va pas vous rendre ? v.994 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Vous avez le champ libre, et je n'empêche pas, v.999 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Que pour les attirer, vous n'ayez des appas. v.1000 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Hélas ! Et croyez-vous que l'on se mette en peine v.1001 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
De ce nombre d'amants dont vous faites la vaine : v.1002 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Pensez-vous faire croire, à voir comme tout roule, v.1005 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Qu'ils ne brûlent pour vous que d'un honnête amour, v.1007 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Et que pour vos vertus, ils vous font tous la cour ? v.1008 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Ne vous enflez, donc, point d'une si grande gloire, v.1017 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Ne se point ménager, et vous faire bien voir, v.1023 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
Par ce rare secret, efforcez-vous de plaire : v.1026 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Autant qu'il vous plaira, vous pouvez arrêter, v.1031 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
Madame, et là-dessus, rien ne doit vous hâter : v.1032 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Mais, sans vous fatiguer de ma cérémonie, v.1033 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Je m'en vais vous donner meilleure compagnie ; v.1034 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Remplira mieux ma place à vous entretenir. v.1036 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
Vous voyez, elle veut que je vous entretienne ; v.1041 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
À ce que vous valez, rendît plus de justice : v.1050 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Vous avez à vous plaindre et je suis en courroux, v.1051 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Quand je vois chaque jour qu'on ne fait rien pour vous. v.1052 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Qu'ai-je fait, s'il vous plaît, de si brillant de soi, v.1055 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Et le mérite, enfin, que vous nous faites voir, v.1060 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
De quoi voulez-vous, là que la Cour s'embarrasse ? v.1062 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Et vous saurez de moi : qu'en deux fort bons endroits, v.1067 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Vous fûtes hier, loué par des gens d'un grand poids. v.1068 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Pour moi, je voudrais bien, que pour vous montrer mieux, v.1075 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Une charge, à la Cour, vous pût frapper les yeux : v.1076 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Pour peu que d'y songer, vous nous fassiez les mines ; v.1077 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
On peut pour vous servir, remuer des machines ; v.1078 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et j'ai des gens en main, que j'emploierai pour vous, v.1079 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Qui vous feront, à tout, un chemin assez doux. v.1080 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et que voudriez-vous, Madame que j'y fisse ! v.1081 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Laissons, puisqu'il vous plaît, ce chapitre de Cour v.1099 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Mais il faut que mon coeur vous plaigne en votre amour ; v.1100 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et pour vous découvrir, là-dessus, mes pensées, v.1101 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Vous méritez, sans doute, un sort beaucoup plus doux, v.1103 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et celle qui vous charme est indigne de vous. v.1104 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Mais, en disant cela, songez-vous, je vous prie, v.1105 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
De souffrir plus longtemps, le tort que l'on vous fait : v.1108 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
L'état où je vous vois, afflige trop mon âme, v.1109 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et je vous donne avis, qu'on trahit votre flamme. v.1110 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Et le sien n'a, pour vous, que de feintes douceurs. v.1115 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Si vous ne voulez pas être désabusé, v.1119 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Il faut ne vous rien dire, il est assez aisé. v.1120 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Vous allez recevoir une pleine lumière. v.1126 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Oui, je veux que de tout, vos yeux vous fassent foi, v.1127 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Là ; je vous ferai voir une preuve fidèle v.1129 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
On pourra vous offrir de quoi vous consoler. v.1132 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
Tout ce qu'il vous plaira mais fort méchant auteur, v.1148 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et, pour l'amour de vous, je voudrais de bon coeur, v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Mais, croyez-vous qu'on l'aime, aux choses qu'on peut voir ? v.1179 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et lui-même, s'il veut, il peut bien vous instruire v.1205 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Vous étiez hors d'état de recevoir ses voeux, v.1208 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Vous vous divertissez, Philinte. v.1213 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Et je vous parle, ici, du meilleur de mon âme ; v.1214 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Qu'est-ce, donc ? Qu'avez-vous qui vous puisse émouvoir ? v.1219 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Mais encor qui vous peut... v.1227 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Avez-vous, pour le croire, un juste fondement ? v.1231 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Ah ! Morbleu, mêlez-vous, Monsieur ; de vos affaires, v.1234 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Monsieur, encore un coup, laissez-moi, s'il vous plaît, v.1243 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Vous devez modérer vos transports, et l'outrage... v.1245 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Madame, c'est à vous qu'appartient cet ouvrage, v.1246 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
C'est à vous que mon coeur a recours aujourd'hui v.1247 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Vengez-moi de ce trait qui doit vous faire horreur. v.1251 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Moi, vous venger ! Comment ? v.1252 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Dont ce coeur va vous faire un ardent sacrifice. v.1258 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Je compatis, sans doute, à ce que vous souffrez, v.1259 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Et ne méprise point le coeur que vous m'offrez : v.1260 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Et vous pourrez quitter ce désir de venge[a]nce. v.1262 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Pleinement, la confondre, et vous porter après, v.1275 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Ouais, quel est, donc, le trouble où je vous vois paraître ? v.1278 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et ces sombres regards que, sur moi, vous lancez ? v.1280 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
N'ont jamais rien produit de si méchant que vous. v.1284 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Rougissez, bien plutôt, vous en avez raison : v.1287 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Percé du coup mortel dont vous m'assassinez, v.1311 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
D'où vient donc, je vous prie, un tel emportement ? v.1315 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Avez-vous dites-moi, perdu le jugement ? v.1316 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
De quelle trahison pouvez-vous donc, vous plaindre ? v.1321 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Ce billet découvert, suffit pour vous confondre ; v.1325 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Voilà donc le sujet qui vous trouble l'esprit ? v.1327 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Vous ne rougissez pas en voyant cet écrit ? v.1328 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Quoi ! Vous joignez, ici, l'audace, à l'artifice ? v.1330 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Le désavouerez-vous, pour n'avoir point de seing ? v.1331 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et vous pouvez le voir sans demeurer confuse v.1333 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Du crime dont vers moi son style vous accuse ? v.1334 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Vous êtes, sans mentir, un grand extravagant. v.1335 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Quoi ! Vous bravez, ainsi, ce témoin convaincant : v.1336 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
N'a, donc, rien qui m'outrage, et qui vous fasse honte. v.1338 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
En serez-vous, vers moi, moins coupable en effet ? v.1343 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
En quoi vous blesse-t-il ? Et qu'a-t-il de coupable ? v.1345 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Osez-vous recourir à ces ruses grossières : v.1349 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et croyez-vous les gens si privés de lumières ? v.1350 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Vous voulez soutenir un mensonge si clair, v.1352 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et comment vous pourrez tourner pour une femme, v.1353 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Je vous trouve plaisant d'user d'un tel empire, v.1357 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et de me dire, au nez, ce que vous m'osez dire. v.1358 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Tout ce que vous croirez, m'est de peu d'importance. v.1362 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et je tombe d'accord de tout ce qu'il vous plaît. v.1368 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Faites, prenez parti, que rien ne vous arrête. v.1369 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Ah ! Que vous savez bien ici, contre moi-même, v.1381 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Perfide, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1382 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et ménager, pour vous, l'excès prodigieux v.1383 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Défendez-vous, au moins, d'un crime qui m'accable, v.1385 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
À vous prêter les mains, ma tendresse consent ; v.1388 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Efforcez-vous, ici, de paraître fidèle, v.1389 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Et je m'efforcerai, moi, de vous croire telle. v.1390 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Allez, vous êtes fou, dans vos transports jaloux, v.1391 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Et ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous. v.1392 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
À descendre, pour vous aux bassesses de feindre : v.1394 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Et vous ne valez pas que l'on vous considère : v.1410 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
De conserver, encor, pour vous quelque bonté ? v.1412 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Et vous faire un sujet de plainte légitime. v.1414 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
Ah ! Traîtresse, mon faible est étrange pour vous ? v.1415 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Vous me trompez, sans doute, avec des mots si doux : v.1416 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Non, vous ne m'aimez point comme il faut que l'on aime. v.1421 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Il va, jusqu'à former des souhaits contre vous, v.1424 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, v.1425 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Que vous fussiez réduite en un sort misérable, v.1426 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien, v.1427 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, v.1428 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Vous pût, d'un pareil sort réparer l'injustice : v.1430 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
De vous voir tenir tout, des mains de mon amour. v.1432 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
Me préserve le Ciel, que vous ayez matière... v.1434 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Je vous dis qu'il faut quitter ce lieu. v.1443 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
C'est pour vous dire ici, Monsieur, qu'une heure ensuite, v.1457 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Un homme, qui souvent vous vient rendre visite, v.1458 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Est venu vous chercher avec empressement ; v.1459 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Et ne vous trouvant pas, m'a chargé, doucement ; v.1460 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Sachant que je vous sers avec beaucoup de zèle, v.1461 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Il m'a dit que d'ici, votre péril vous chasse, v.1465 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Et que, d'être arrêté, le sort vous y menace. v.1466 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Et vous a fait un mot où vous pourrez, je pense, v.1469 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Ne vous emportez pas, v.1475 (Acte 4, scène 4, CÉLIMÈNE)
Ait juré d'empêcher que je vous entretienne ; v.1478 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
De vous revoir, Madame, avant la fin du jour. v.1480 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
La résolution en est prise, vous dis-je. v.1481 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Mais, quel que soit ce coup, faut-il qu'il vous oblige... v.1482 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Non, vous avez beau faire, et beau me raisonner, v.1483 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Puisque entre humains, ainsi, vous vivez en vrais loups, v.1523 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Traîtres, vous ne m'aurez de ma vie avec vous. v.1524 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Je trouve un peu bien prompt le dessein où vous êtes, v.1525 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Et tout le mal n'est pas si grand que vous le faites : v.1526 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Ce que votre partie ose vous imputer, v.1527 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
N'a point eu le crédit de vous faire arrêter ; v.1528 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Au bruit que, contre vous, sa malice a tourné. v.1536 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
De ce côté, déjà, vous n'avez rien à craindre ; v.1537 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Et pour votre procès, dont vous pouvez vous plaindre, v.1538 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Il vous est, en justice, aisé d'y revenir, v.1539 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Que pouvez-vous, Monsieur, me dire là-dessus, v.1552 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Aurez-vous bien le front de me vouloir, en face, v.1553 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Non : je tombe d'accord de tout ce qu'il vous plaît, v.1555 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Je sais que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde, v.1570 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
En beaux raisonnements, vous abondez toujours, v.1571 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Mais vous perdez le temps, et tous vos beaux discours : v.1572 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Allez-vous-en la voir, et me laissez, enfin, v.1583 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Oui, c'est à vous, de voir, si par des noeuds si doux v.1587 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Madame, vous voulez m'attacher tout à vous : v.1588 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Si l'ardeur de mes feux a pu vous émouvoir, v.1591 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Vous ne devez point feindre à me le faire voir ; v.1592 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Et la preuve, après tout, que je vous en demande, v.1593 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
C'est de ne plus souffrir qu'Alceste vous prétende, v.1594 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Et, de chez vous, enfin, le bannir dès ce jour. v.1596 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Mais quel sujet si grand contre lui, vous irrite, v.1597 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Vous, à qui j'ai tant vu parler de son mérite ? v.1598 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Choisissez s'il vous plaît, de garder l'un, ou l'autre : v.1601 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
partager de son coeur, rien du tout avec vous. v.1612 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Si du moindre penchant elle est pour vous capable... v.1614 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Madame, c'est à vous, de parler sans contrainte. v.1617 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Madame, vous pouvez vous expliquer sans crainte. v.1618 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Vous n'avez qu'à nous dire où s'attachent vos voeux. v.1619 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Vous n'avez qu'à trancher, et choisir de nous deux. v.1620 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Quoi ? Sur un pareil choix, vous semblez être en peine ! v.1621 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Et que vous témoignez, tous deux, peu de raison ! v.1624 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Il n'est point suspendu, sans doute, entre vous deux, v.1627 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Et je ne prétends point, vous voir rien ménager. v.1640 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Il faut vous expliquer, nettement, là-dessus, v.1643 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
Je vous sais fort bon gré, Monsieur, de ce courroux, v.1647 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Et je lui dis, ici, même chose que vous. v.1648 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Que vous me fatiguez avec un tel caprice ! v.1649 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Ce que vous demandez, a-t-il de la justice, v.1650 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Et ne vous dis-je pas quel motif me retient ? v.1651 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
Peut-être, y pourriez-vous être mal adressée, v.1661 (Acte 5, scène 3, ELIANTE)
Madame, c'est en vain que vous vous défendez. v.1663 (Acte 5, scène 3, ORONTE)
Et moi, je vous entends, si vous ne parlez pas. v.1668 (Acte 5, scène 3, ALCESTE)
Madame, nous venons, tous deux, sans vous déplaire. v.1669 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Éclaircir, avec vous une petite affaire. v.1670 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Fort à propos, Messieurs, vous vous trouvez ici, v.1671 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Et vous êtes mêlés dans cette affaire, aussi. v.1672 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Madame, vous serez surprise de ma vue, v.1673 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Pour vous croire, jamais, capable d'un tel crime, v.1678 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
J'ai bien voulu chez vous leur faire compagnie, v.1681 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Pour vous voir vous laver de cette calomnie. v.1682 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Comment vous vous prendrez à soutenir ceci ? v.1684 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ? v.1685 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Vous avez pour Acaste écrit ce billet tendre ? v.1686 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Messieurs, ces traits, pour vous, n'ont point d'obscurité, v.1687 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
À connaître sa main, n'ait trop su vous instruire : v.1689 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
À vous le dé, Monsieur. v.1693 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Madame, et vous savez comment cela s'appelle ? v.1696 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Il est extravagant de se persuader qu'on l'aime ; et vous l'êtes de croire qu'on ne vous aime pas. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
J'aurais de quoi vous dire, et belle est la matière, v.1699 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Mais je ne vous tiens pas digne de ma colère ; v.1700 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Et je vous ferai voir, que les petits Marquis v.1701 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Après tout ce qu'à moi, je vous ai vu m'écrire : v.1704 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Vous me faites un bien, me faisant vous connaître ; v.1708 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
J'y profite d'un coeur, qu'ainsi vous me rendez, v.1709 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Et trouve ma vengeance, en ce que vous perdez. v.1710 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Et vous pouvez conclure affaire avec Madame. v.1712 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
Mais Monsieur, que, chez vous, fixait votre bonheur v.1717 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Et qui vous chérissait avec idolâtrie, v.1719 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Laissez-moi, Madame, je vous prie, v.1720 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et ne vous chargez point de ces soins superflus. v.1722 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Mon coeur a beau vous voir prendre ici sa querelle, v.1723 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et ce n'est pas à vous, que je pourrai songer, v.1725 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Hé ! Croyez-vous, Monsieur, qu'on ait cette pensée, v.1727 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Et que, de vous avoir, on soit tant empressée ? v.1728 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Je vous trouve un esprit bien plein de vanité, v.1729 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Détrompez-vous, de grâce, et portez-le moins haut, v.1733 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Ce ne sont pas des gens, comme moi, qu'il vous faut ; v.1734 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Vous ferez bien encor, de soupirer pour elle, v.1735 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
Oui, vous pouvez tout dire v.1740 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
Vous en êtes en droit, lorsque vous vous plaindrez, v.1741 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Et de me reprocher tout ce que vous voudrez. v.1742 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Ne cherche à vous payer, d'aucune vaine excuse, v.1744 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Mais je tombe d'accord de mon crime envers vous. v.1746 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Je sais combien je dois vous paraître coupable, v.1748 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Que toute chose dit, que j'ai pu vous trahir, v.1749 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Et qu'enfin, vous avez sujet de me haïr. v.1750 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
Et quoique avec ardeur je veuille vous haïr, v.1753 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vous voyez ce que peut une indigne tendresse, v.1755 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et je vous fais tous deux, témoin de ma faiblesse. v.1756 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Mais, à vous dire vrai, ce n'est pas encor tout, v.1757 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et vous allez me voir la pousser jusqu'au bout, v.1758 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vous soyez, sans tarder résolue à me suivre. v.1768 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vous pouvez réparer le mal de vos écrits ; v.1770 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Il peut m'être permis de vous aimer encore. v.1772 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Que vous doit importer tout le reste du monde ? v.1776 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Non, mon coeur, à présent, vous déteste, v.1783 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Puisque vous n'êtes point, en des liens si doux, v.1785 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Pour trouver tout en moi, comme moi tout en vous, v.1786 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Allez je vous refuse, et ce sensible outrage. v.1787 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Et je n'ai vu qu'en vous, de la sincérité ; v.1790 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
De vous, depuis longtemps, je fais un cas extrême, v.1791 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Que ce serait pour vous un hommage trop bas ; v.1797 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Que le rebut d'un coeur qui ne vous valait pas. v.1798 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Vous pouvez suivre cette pensée, v.1799 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)
Puissiez-vous, pour goûter de vrais contentements ; v.1805 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ? v.1 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Voulez-vous qu'en ami je vous ouvre mon coeur ? v.5 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur ; v.6 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et de quelque façon que vous tourniez l'affaire, v.7 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous v.9 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Vous trouvez des sujets de craindre pour chez nous ; v.10 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Mais quand je crains pour vous, c'est cette raillerie v.15 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Car enfin vous savez, qu'il n'est grands, ni petits, v.17 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Que vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes, v.19 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Mais de vous, cher Compère, il en est autrement ; v.65 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Je vous le dis encore, vous risquez diablement. v.66 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Qu'on vous a vu contre eux un diable déchaîné ; v.69 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Vous devez marcher droit, pour n'être point berné ; v.70 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et s'il faut que sur vous on ait la moindre prise, v.71 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Gare qu'aux carrefours on ne vous tympanise, v.72 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Mon_Dieu, notre ami, ne vous tourmentez point ; v.73 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et que prétendez-vous qu'une sotte en un mot... v.81 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et c'est assez pour elle, à vous en bien parler, v.101 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Mais comment voulez-vous, après tout, qu'une bête v.107 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Pensez-vous le bien prendre, et que sur votre idée v.111 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Vous serez ébahi, quand vous serez au bout, v.121 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Que vous ne m'aurez rien persuadé du tout. v.122 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Je ne vous dis plus mot. v.123 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Vous me direz pourquoi cette narration ? v.149 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
C'est pour vous rendre instruit de ma précaution. v.150 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Ce soir, je vous invite à souper avec elle : v.152 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Je veux que vous puissiez un peu l'examiner, v.153 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Vous pourrez, dans cette conférence, v.155 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Pour cet article-là, ce que vous m'avez dit, v.157 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ? v.166 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Qui diable vous a fait aussi vous aviser, v.169 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
À quarante et deux ans, de vous débaptiser ? v.170 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Vous faire dans le monde un nom de Seigneurie ? v.172 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et, sans vous embrasser dans la comparaison, v.178 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Vous pourriez vous passer d'exemples de la sorte : v.183 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Mais vous... v.190 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
À ne plus vous nommer que Monsieur de la Souche. v.192 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Pour me laisser dehors. Holà ho, je vous prie. v.204 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
Quiconque de vous deux n'ouvrira pas la porte v.208 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
Qui vous apprend, impertinente bête, v.223 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
Vous faites bien, j'ai tort. v.225 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
Elle vous croyait voir de retour à toute heure ; v.228 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
Cheval, âne, ou mulet, qu'elle ne prît pour vous. v.230 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
En êtes-vous bien aise ? v.233 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Et moi de vous revoir, je suis bien aise aussi : v.234 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Vous vous êtes toujours, comme on voit, bien portée ? v.235 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Ah ! Vous aurez dans peu quelqu'un pour les chasser. v.237 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Vous me ferez plaisir. v.238 (Acte 1, scène 3, AGNES)
Que faites-vous donc là ? v.239 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Ne vous ennuyez point, je reviendrai tantôt, v.242 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Et je vous parlerai d'affaires importantes. v.243 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
Je fus d'abord chez vous, mais inutilement. v.254 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous voyez. v.259 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Et j'avais de sa part une lettre pour vous ; v.266 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Savez-vous qui peut être un de vos citoyens, v.269 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Non : vous a-t-on point dit comme on le nomme ? v.272 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Vous pouvez librement disposer de mon bien. v.282 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Hé bien, comment encor trouvez-vous cette ville ? v.288 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Peut-être en avez-vous déjà féru quelqu'une : v.299 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Vous est-il point encore arrivé de fortune ? v.300 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et vous êtes de taille à faire des cocus. v.302 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
À ne vous rien cacher de la vérité pure, v.303 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Et l'amitié m'oblige à vous en faire part. v.305 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous n'ignorez pas qu'en ces occasions v.309 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Je vous avouerai donc avec pleine franchise, v.311 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Dont vous voyez d'ici que les murs sont rougis, v.318 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Mais, peut-être, il n'est pas que vous n'ayez bien vu v.325 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Le connaissez-vous point ? v.332 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Eh ! Vous ne dites mot. v.333 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Qu'en dites-vous ? Quoi ? v.334 (Acte 1, scène 4, HORACE)
C'est un joli bijou, pour ne point vous mentir, v.338 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Et l'argent que de vous j'emprunte avec franchise, v.343 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous savez mieux que moi, quels que soient nos efforts, v.345 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous me semblez chagrin : serait-ce qu'en effet v.349 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Vous désapprouveriez le dessein que j'ai fait ? v.350 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Cet entretien vous lasse ; v.351 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Adieu, J'irai chez vous tantôt vous rendre grâce. v.352 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Ah ! Vous me faites peur, et tout mon sang se fige. v.388 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
C'est donc ainsi, qu'absent, vous m'avez obéi, v.389 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Et tous deux, de concert, vous m'avez donc trahi ? v.390 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Eh ne me mangez pas, Monsieur, je vous conjure. v.391 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
Vous avez donc souffert, ô canaille maudite, v.395 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Que vous me disiez... Euh ? Oui, je veux que tous deux... v.398 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Levez-vous, et rentrant, faites qu'Agnès descende. v.411 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Vous ennuyait-il ? v.464 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Qu'avez-vous fait encore ces neuf ou dix jours-ci ? v.465 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Que vous aviez souffert sa vue et ses harangues. v.471 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Mon_Dieu, ne gagez pas, vous perdriez vraiment. v.474 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Il n'a presque bougé de chez nous, je vous jure. v.476 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Que j'avais défendu que vous vissiez personne. v.480 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Oui : mais quand je l'ai vu, vous ignorez pourquoi, v.481 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et vous en auriez fait, sans doute, autant que moi. v.482 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Mon enfant, le bon Dieu puisse-t-il vous bénir, v.505 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir. v.506 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Il ne vous a pas faite une belle personne ; v.507 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Afin de mal user des choses qu'il vous donne. v.508 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et vous devez savoir que vous avez blessé v.509 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. v.514 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Ma fille, ont un venin que vous ne savez pas. v.522 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Que le bien de vous voir et vous entretenir. v.530 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Vous-même, à votre avis, n'ai-je pas eu raison ? v.538 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Qu'avez-vous ? Vous grondez, ce me semble, un petit. v.549 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Est-ce que c'est mal fait ce que je vous ai dit ? v.550 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Hélas ! Si vous saviez, comme il était ravi. v.553 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Vous l'aimeriez sans doute, et diriez comme nous... v.557 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Oui ; mais que faisait-il étant seul avec vous ? v.558 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses ? v.568 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose [?] v.571 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et vous vous fâcherez peut-être contre moi. v.573 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Il m'a pris... Vous serez en colère. v.575 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Qu'est-ce qu'il vous a pris ? v.577 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Il m'a pris le ruban que vous m'aviez donné. v.578 (Acte 2, scène 5, AGNES)
À vous dire le vrai, je n'ai pu m'en défendre. v.579 (Acte 2, scène 5, AGNES)
S'il ne vous a rien fait que vous baiser les bras. v.581 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
N'a-t-il point exigé de vous d'autre remède ? v.584 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Non. Vous pouvez juger, s'il en eût demandé, v.585 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Je ne vous en dis mot, ce qui s'est fait est fait. v.590 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Je sais qu'en vous flattant le galant ne désire v.591 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Que de vous abuser, et puis après s'en rire. v.592 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Ah ! Vous ne savez pas ce que c'est que sa foi. v.594 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Un péché, dites-vous, et la raison, de grâce ? v.600 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Mariez-moi donc promptement, je vous prie. v.612 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Si vous le souhaitez, je le souhaite aussi, v.613 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et pour vous marier on me revoit ici. v.614 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Que vous me ferez aise ! v.615 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Oui, je ne doute point que l'hymen ne vous plaise. v.616 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Vous nous voulez, nous deux... v.617 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Que si cela se fait, je vous caresserai ! v.618 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Parlez-vous tout de bon ? v.621 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Oui, vous le pourrez voir. v.621 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Dès ce soir. Cela vous fait donc rire ? v.623 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Vous voir bien contente, est ce que je désire. v.624 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Hélas ! Que je vous ai grande obligation ! v.625 (Acte 2, scène 5, AGNES)
À choisir un mari, vous êtes un peu prompte. v.628 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
C'est un autre en un mot que je vous tiens tout prêt, v.629 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et quant au Monsieur, là. Je prétends, s'il vous plaît, v.630 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Dût le mettre au tombeau le mal dont il vous berce, v.631 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Vous lui fermiez au nez la porte honnêtement, v.634 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
M'entendez-vous, Agnès ? Moi, caché dans un coin, v.637 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Mais quoi, voulez-vous... v.641 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Vous avez là suivi mes ordres à merveille : v.644 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Voyez, sans y penser où vous vous étiez mise. v.648 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Vous enfiliez tout droit, sans mon instruction, v.649 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Mais comme je vous dis la griffe est là-dessous. v.654 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Vous en êtes sortie avec honnêteté. v.658 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Les noces, où je dis qu'il vous faut préparer. v.662 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Mais avant toute chose il est bon de vous faire v.663 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Quelque petit discours, qui vous soit salutaire. v.664 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Un siège au frais ici. Vous, si jamais en rien... v.665 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Et jusqu'au moindre mot imprimez-le vous bien. v.678 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Je vous épouse, Agnès, et cent fois la journée v.679 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous devez bénir l'heur de votre destinée : v.680 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Contempler la bassesse où vous avez été, v.681 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous fait monter au rang d'honorable bourgeoise : v.684 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Le coeur a refusé l'honneur qu'il vous veut faire. v.688 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous devez toujours, dis-je, avoir devant les yeux v.689 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Le peu que vous étiez sans ce noeud glorieux, v.690 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Afin que cet objet d'autant mieux vous instruise, v.691 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
À mériter l'état où je vous aurai mise, v.692 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
À toujours vous connaître, et faire qu'à jamais v.693 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends, v.697 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Mais ne vous gâtez pas sur l'exemple d'autrui. v.718 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, v.719 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, v.721 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Songez qu'en vous faisant moitié de ma personne ; v.723 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
C'est mon honneur, Agnès, que je vous abandonne : v.724 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Ce que je vous dis là ne sont pas des chansons : v.729 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et vous devez du coeur dévorer ces leçons. v.730 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous paraîtrez à tous un objet effroyable, v.735 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Et vous irez un jour, vrai partage du diable, v.736 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Dont vous veuille garder la céleste bonté. v.738 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Qui vous enseignera l'office de la femme. v.743 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Tenez : voyons un peu si vous le lirez bien. v.746 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Je vous expliquerai ce que cela veut dire. v.752 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Vous achèverez seule, et pas à pas tantôt v.802 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Je vous expliquerai ces choses comme il faut. v.803 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Je reviens de chez vous, et le destin me montre v.844 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Qu'il n'a pas résolu que je vous y rencontre. v.845 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Puis-je, seigneur Horace, apprendre où vous en êtes ? v.853 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Ma foi, depuis qu'à vous s'est découvert mon coeur, v.858 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et d'un : Retirez-vous, vous nous importunez. v.870 (Acte 3, scène 4, HORACE)
C'est : Vous n'entrerez point, Monsieur l'a défendu. v.875 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et je trouve fâcheux l'état où vous voilà. v.883 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Certes j'en suis fâché pour vous, je vous proteste. v.885 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Et de vous raccrocher vous trouverez moyen. v.887 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Cela vous est facile, et la fille après tout v.890 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Vous aime. v.891 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Vous en viendrez à bout. v.891 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Le grès vous a mis en déroute, v.892 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Mais cela ne doit pas vous étonner. v.893 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Mais ce qui m'a surpris et qui va vous surprendre, v.896 (Acte 3, scène 4, HORACE)
C'est un autre incident que vous allez entendre, v.897 (Acte 3, scène 4, HORACE)
« Retirez-vous : mon âme aux visites renonce ; v.912 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Cette pierre ou ce grès dont vous vous étonniez, v.914 (Acte 3, scène 4, HORACE)
D'une telle action n'êtes-vous pas surpris ? v.918 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Que dites-vous du tour, et de ce mot d'écrit ? v.922 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Euh ! N'admirez-vous point cette adresse d'esprit ? v.923 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Trouvez-vous pas plaisant de voir quel personnage v.924 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Pour moi je vous l'avoue, encor que son retour v.934 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et vous n'en riez pas assez, à mon avis. v.938 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Mais il faut qu'en ami je vous montre la lettre. v.940 (Acte 3, scène 4, HORACE)
« Je veux vous écrire, et je suis bien en peine par où je m'y prendrai. (Acte 3, scène 4, HORACE)
J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie de mes paroles. (Acte 3, scène 4, HORACE)
En vérité, je ne sais ce que vous m'avez fait ; mais je sens que je suis fâchée à mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, que j'aurai toutes les peines du monde à me passer de vous, et que je serais bien aise d'être à vous. (Acte 3, scène 4, HORACE)
On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Qu'avez-vous ? v.948 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Avez-vous jamais vu d'expression plus douce ? v.949 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Mais ne sauriez-vous point, comme on la tient de près, v.962 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Ne me pourriez-vous point ouvrir quelque moyen ? v.974 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Non vraiment, et sans moi vous en trouverez bien. v.975 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
Adieu donc. Vous voyez ce que je vous confie. v.976 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Vous aurez beau tourner ou j'y perdrai mes peines, v.1036 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Et de moi tout à fait vous ne vous rirez point. v.1038 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
Pour dresser le contrat que vous souhaitez faire. v.1040 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Il ne vous faudra point, de peur d'être déçu, v.1046 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Quittancer le contrat que vous n'ayez reçu. v.1047 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Le douaire se règle au bien qu'on vous apporte. v.1053 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Vous savez tout cela, mais qui vous en dit mot ? v.1078 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Vous qui me prétendez faire passer pour sot, v.1079 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Adieu. C'est le moyen de vous faire finir. v.1082 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Oui, je vous ai mandé : mais la chose est remise, v.1084 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Et l'on vous mandera quand l'heure sera prise. v.1085 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
M'êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? v.1088 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
J'ignore pour qui vous le pouvez connaître : v.1089 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
Approchez-vous : vous êtes mes fidèles, v.1092 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Et quel affront pour vous, mes enfants, pourrait-ce être, v.1096 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Vous n'oseriez après paraître en nul endroit, v.1098 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Et chacun, vous voyant, vous montrerait au doigt. v.1099 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Donc, puisque autant que moi l'affaire vous regarde, v.1100 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Vous nous avez tantôt montré notre leçon. v.1103 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
Mais à ses beaux discours gardez bien de vous rendre. v.1104 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Vous êtes un sot. v.1108 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
Vous êtes un nigaud. v.1110 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
Vous êtes un fripon. v.1112 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
Vous êtes un benêt, un impudent. v.1114 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
Toute la courtoisie enfin dont je vous presse, v.1120 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Est-ce de la façon que vous voulez l'entendre ? v.1124 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
Voulez-vous qu'à l'instant nous recommencions ? v.1127 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
Vous n'avez rien qu'à dire. v.1128 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
Non, vous dis-je, rentrez, puisque je le désire. v.1129 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Je vous laisse l'argent, allez, je vous rejoins, v.1130 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
La place m'est heureuse à vous y rencontrer, v.1143 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Je viens de l'échapper bien belle je vous jure. v.1144 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Au sortir d'avec vous sans prévoir l'aventure, v.1145 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Comme à mon seul ami je veux bien vous l'apprendre, v.1176 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Vous prendrez part je pense à l'heur de mes affaires v.1180 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Ah bourreau de destin vous en aurez menti, v.1206 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
Vous vous effarouchiez toujours sur ces matières, v.1229 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Qu'en cela vous mettiez le souverain bonheur, v.1230 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
À le bien prendre au fond, pourquoi voulez-vous croire, v.1236 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Pourquoi voulez-vous, dis-je en prenant une femme, v.1240 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mettez-vous dans l'esprit qu'on peut du cocuage, v.1244 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Et comme je vous dis, toute l'habileté, v.1274 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Et quiconque voudra vous entendre parler, v.1278 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Où s'il ne vous vient pas ce que vous demandez. v.1283 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Vous pensez vous moquer, mais à ne vous rien feindre, v.1288 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Que de cet accident qui vous fait tant de peur. v.1291 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Pensez-vous qu'à choisir de deux choses prescrites, v.1292 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Je n'aimasse pas mieux être ce que vous dites, v.1293 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Si vous êtes d'humeur à vous en contenter ? v.1306 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Vous voilà bien malade, v.1312 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Mille gens le sont bien sans vous faire bravade ; v.1313 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Ne feraient avec vous nulle comparaison. v.1315 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Brisons là, s'il vous plaît. v.1318 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
Vous êtes en courroux, v.1318 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Nous en saurons la cause ; adieu souvenez-vous, v.1319 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Quoi que sur ce sujet votre honneur vous inspire, v.1320 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Et si vous m'y servez selon ma confiance, v.1328 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Vous êtes assurés de votre récompense. v.1329 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
L'homme que vous savez, n'en faites point de bruit, v.1330 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Je veux que vous preniez chacun un bon bâton, v.1334 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Que tous deux à l'envi vous me chargiez ce traître : v.1337 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Aurez-vous bien l'esprit de servir mon courroux ? v.1342 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Vous verrez, quand je bats, si j'y vais de main morte. v.1344 (Acte 4, scène 9, ALAIN)
Traîtres, qu'avez-vous fait par cette violence ? v.1352 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Nous vous avons rendu, Monsieur, obéissance. v.1353 (Acte 5, scène 1, ALAIN)
De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
De cet ordre innocent que j'ai pu vous prescrire. v.1361 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Eût-on jamais prévu... Qui va là ? S'il vous plaît. v.1367 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
C'est vous, seigneur Arnolphe. v.1368 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Oui, mais vous... v.1368 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Je m'en allais chez vous, vous prier d'une grâce. v.1369 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous sortez bien matin. v.1370 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Qui fait qu'à point nommé je vous rencontre ainsi. v.1374 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Je viens vous avertir que tout a réussi, v.1375 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Je vous laisse à penser si dans la nuit obscure, v.1396 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Que vous dirai-je ? Enfin cette aimable personne v.1408 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Ce que je veux de vous, sous un secret fidèle, v.1424 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous savez qu'une fille aussi de sa façon v.1430 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et comme c'est à vous, sûr de votre prudence, v.1432 (Acte 5, scène 2, HORACE)
C'est à vous seul aussi, comme ami généreux, v.1434 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous voulez bien me rendre un si charmant office. v.1437 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Très volontiers, vous dis-je ; et je me sens ravir v.1438 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
De cette occasion que j'ai de vous servir, v.1439 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Mais vous êtes du monde, et dans votre sagesse v.1444 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous savez excuser le feu de la jeunesse. v.1445 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Et s'il faut que chez moi vous veniez à paraître, v.1449 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Ne soyez point en peine où je vais vous mener, v.1458 (Acte 5, scène 3, HORACE)
C'est un logement sûr que je vous fais donner. v.1459 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Vous loger avec moi ce serait tout détruire v.1460 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Entrez dans cette porte et laissez-vous conduire. v.1461 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Pourquoi me quittez-vous ? v.1462 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Songez donc, je vous prie, à revenir bientôt. v.1463 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Quand je ne vous vois point, je ne suis point joyeuse. v.1465 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Hélas ! S'il était vrai, vous resteriez ici. v.1467 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Quoi ! Vous pourriez douter de mon amour extrême ! v.1468 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Non, vous ne m'aimez pas autant que je vous aime. v.1469 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Et le parfait ami, de qui la main vous presse, v.1472 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Entre de telles mains vous ne serez que bien. v.1475 (Acte 5, scène 3, HORACE)
Quand vous verrai-je donc ? v.1478 (Acte 5, scène 3, AGNES)
Venez, ce n'est pas là que je vous logerai, v.1482 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Me connaissez-vous ? v.1485 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et c'est à contre-coeur qu'ici vous me voyez ; v.1487 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Je trouble en ses projets l'amour qui vous possède, v.1488 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Il est trop éloigné pour vous donner secours, v.1490 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Ah, ah, si jeune encor, vous jouez de ces tours, v.1491 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et vous savez donner des rendez-vous la nuit, v.1494 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et pour suivre un galant vous évader sans bruit. v.1495 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Il faut qu'on vous ait mise à quelque bonne école. v.1497 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Qui diantre tout d'un coup vous en a tant appris ? v.1498 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Vous ne craignez donc plus de trouver des esprits ? v.1499 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et ce galant, la nuit, vous a donc enhardie. v.1500 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Pourquoi me criez-vous ? v.1506 (Acte 5, scène 4, AGNES)
J'ai suivi vos leçons, et vous m'avez prêché v.1510 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Oui, mais pour femme, moi je prétendais vous prendre, v.1512 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et je vous l'avais fait, me semble, assez entendre. v.1513 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Oui, mais à vous parler franchement entre nous, v.1514 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Il est plus pour cela selon mon goût, que vous ; v.1515 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Chez vous le mariage est fâcheux et pénible, v.1516 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Ah, c'est que vous l'aimez, traîtresse. v.1520 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et vous avez le front de le dire à moi-même ? v.1521 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Le deviez-vous aimer, impertinente. v.1523 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et ne saviez-vous pas que c'était me déplaire ? v.1528 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Moi, Point du tout, quel mal cela vous peut-il faire ? v.1529 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Vous ne m'aimez donc pas, à ce compte. v.1531 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Vous. v.1531 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Voulez-vous que je mente ? v.1532 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. v.1536 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Vraiment il en sait donc là-dessus plus que vous ; v.1539 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je vous aurai pour lui nourrie à mes dépens ? v.1547 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Non, il vous rendra tout jusques au dernier double. v.1548 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Les obligations que vous pouvez m'avoir ? v.1551 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Je ne vous en ai pas d'aussi grandes qu'on pense. v.1552 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Vous avez là-dedans bien opéré vraiment, v.1554 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Vous fuyez l'ignorance, et voulez, quoi qu'il coûte, v.1560 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Et beaucoup plus qu'à vous je pense lui devoir. v.1563 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Hélas, vous le pouvez, si cela peut vous plaire. v.1568 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Du meilleur de mon coeur je voudrais vous complaire, v.1584 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Horace avec deux mots en ferait plus que vous. v.1606 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et vous dénicherez à l'instant de la ville ; v.1609 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Vous rebutez mes voeux, et me mettez à bout ; v.1610 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Trouver une voiture ; enfermez-vous des mieux, v.1618 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
Et surtout gardez-vous de la quitter des yeux. v.1619 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
Ah ! Je viens vous trouver accablé de douleur, v.1622 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Cet Enrique, dont hier je m'informais à vous, v.1634 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Mon père ayant parlé de vous rendre visite v.1640 (Acte 5, scène 6, HORACE)
De grâce, gardez-vous de lui rien découvrir v.1642 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Et tâchez, comme en vous il prend grande créance, v.1644 (Acte 5, scène 6, HORACE)
C'est en vous que j'espère. v.1648 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Et je vous tiens mon véritable père ; v.1649 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Écoutez les raisons que je vous puis fournir. v.1651 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Aussitôt qu'à mes yeux je vous ai vu paraître, v.1652 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Quand on ne m'est rien dit j'aurais su vous connaître ; v.1653 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Je vous vois tous les traits de cette aimable soeur, v.1654 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Il vous touche de près. Et sans votre suffrage v.1664 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Mais il faut que ce choix vous plaise comme à moi. v.1667 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
Oui, je vais vous servir de la bonne façon. v.1670 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Que je sens à vous voir une grande allégresse. v.1673 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Je sais ce qui vous mène. v.1675 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
On vous l'a déjà dit. v.1675 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
Il m'a même prié de vous en détourner ; v.1678 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Et moi, tout le conseil que je vous puis donner, v.1679 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Est-ce que vous voulez qu'un père ait la mollesse v.1688 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
C'est moi qui vous réponds de son obéissance. v.1697 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
Que vous nous faites voir pour cet engagement, v.1699 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
Et ne puis deviner quel motif vous inspire... v.1700 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
C'est Monsieur de la Souche, on vous l'a déjà dit. v.1703 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
Et vous pouvez juger ce que je devais faire. v.1705 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Monsieur, si vous n'êtes auprès, v.1706 (Acte 5, scène 8, GEORGETTE)
Prétends-je l'emmener, ne vous en fâchez pas, v.1711 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
Qu'on ne saurait tenir, et qui vous mutinez, v.1719 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
Vous pouvez faire une humble et douce révérence, v.1721 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
Me laissez-vous, Horace, emmener de la sorte ? v.1724 (Acte 5, scène 9, AGNES)
Avec plus de loisir je pourrai vous l'apprendre, v.1729 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
Où donc prétendez-vous aller ? v.1730 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
Vous ne nous parlez point, comme il nous faut parler. v.1731 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
Je vous ai conseillé, malgré tout son murmure, v.1732 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
Si l'on vous a dit tout, ne vous a-t-on pas dit v.1734 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
Que vous avez chez vous celle dont il s'agit ? v.1735 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
Et vous allez, enfin, la voir venir ici v.1758 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
Mais le sort en cela ne vous est que propice ; v.1761 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Si n'être point cocu vous semble un si grand bien, v.1762 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Ne vous point marier en est le vrai moyen. v.1763 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Vous saurez pleinement ce surprenant mystère. v.1765 (Acte 5, scène 9, HORACE)
Et c'est elle en un mot que vous venez chercher, v.1770 (Acte 5, scène 9, HORACE)
Et pour qui mon refus a pensé vous fâcher. v.1771 (Acte 5, scène 9, HORACE)
J'en ferais de bon coeur, mon frère, autant que vous. v.1775 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Je m'en allais vous chercher pour vous faire une prière sur une chose qui m'est d'importance. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Je vous prends pour un docteur. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Or çà, parlons un peu de l'affaire que je vous veux proposer. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
Il faut que vous sachiez... (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Oui, de l'argent, et toute autre chose que vous pourriez demander. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
Mademoiselle, je suis au désespoir de vous apporter de si méchantes nouvelles ; mais aussi bien les auriez-vous apprises de quelque autre : et puisque votre frère est fort malade... (Acte 1, scène 4, VALERE)
Monsieur, ne m'en dites pas davantage ; je suis votre servante, et vous rends grâces de la peine que vous avez prise. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Madame la carogne, je vous trouve avec un homme, après toutes les défenses que je vous ai faites, et vous me voulez envoyer de Gemini en Capricorne ! (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Vraiment oui, vous nous la baillez bonne. (Acte 1, scène 4, CATHAU)
Vous n'aurez point la paix dans votre ménage ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Je dédonne au diable l'escarcelle, si vous l'aviez fait. (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Que maudite soit l'heure que vous avez choisi ce grigou !... (Acte 1, scène 5, CATHAU)
Allons, taisez-vous, la paix ! (Acte 1, scène 5, VILLEBREQUIN)
Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Savez-vous d'où vient le mot bonnet ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Vous saurez donc... (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
En peu de mots, sans façon, sans vous amuser à beaucoup de discours, tranchez-moi d'un apophtegme, vite, vite, Monsieur Gorgibus, dépêchons, évitez la prolixité. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Monsieur Gorgibus, touchez là : vous parlez trop ; il faut que quelque autre me dise la cause de leur querelle. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Monsieur le Docteur, vous saurez que... (Acte 1, scène 6, VILLEBREQUIN)
Vous êtes un ignorant, un indocte, un homme ignare de toutes les bonnes disciplines, un âne en bon français. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Vous commencez la narration sans avoir fait un mot d'exorde ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Voyez-vous bien là mon gros coquin, mon sac à vin de mari ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Doucement, s'il vous plaît : parlez avec respect de votre époux, quand vous êtes devant la moustache d'un docteur comme moi. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Je me moque bien de vous et de votre doctrine, et je suis docteur quand je veux. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Venez çà, vous, dites-moi un peu quelle est la cause, le sujet de votre combustion. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Allons, ma fille, retirez-vous chez vous, et vivez bien avec votre mari. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
Monsieur, je vous suis obligé du soin que vous avez pris, et je vous promets de me rendre à l'assignation que vous me donnez, dans une heure. (Acte 1, scène 7, VALERE)
Cela ne peut se différer ; et si vous tardez un quart d'heure, le bal sera fini dans un moment, et vous n'aurez pas le bien d'y voir celle que vous aimez, si vous n'y venez tout présentement. (Acte 1, scène 7, LA VALLÉE)
Et d'où venez-vous, Madame la carogne, à l'heure qu'il est, et par le temps qu'il fait ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Et d'où venez-vous, Monsieur l'ivrogne ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Vous ne serez jamais d'accord ? (Acte 1, scène 12, VILLEBREQUIN)
Ne devriez-vous pas, comme un bon père de famille, vous retirer de bonne heure, et bien vivre avec votre femme ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Çà, çà ; allons, accordez-vous ; demandez-lui pardon. (Acte 1, scène 12, VILLEBREQUIN)
À propos d'accord, voulez-vous que je vous lise un chapitre d'Aristote, où il prouve que toutes les parties de l'univers ne subsistent que par l'accord qui est entre elles ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
Nous vous remercions. (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)
Vous ne le voulez pas ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
C'est que ma cousine, dès l'heure que je vous parle, contrefait la malade ; et le bon vieillard, qui est assez crédule, m'envoie quérir un médecin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Si vous en pouviez envoyer quelqu'un qui fût de vos bons amis, et qui fût de notre intelligence, il conseillerait à la malade de prendre l'air à la campagne. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Je songe une chose : si vous faisiez habiller votre valet en médecin ? (Acte 1, scène 1, SABINE)
Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je suis prêt à faire tout ce qu'il vous plaira ; mais pour faire le médecin, je suis assez votre serviteur pour n'en rien faire du tout ; et par quel bout m'y prendre, bon Dieu ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pour dix pistoles, je ne dis pas que je ne sois médecin ; car, voyez-vous bien, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je n'ai pas l'esprit tant, tant subtil, pour vous dire la vérité ; mais, quand je serai médecin, où irai-je ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mon_Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
On dit un proverbe, d'ordinaire : Après la mort le médecin ; mais vous verrez que, si je m'en mêle, on dira : Après le médecin, gare la mort ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Allez vitement chercher un médecin, car ma fille est bien malade, et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
Voyez-vous la connexité qu'il y a, etc. (Acte 1, scène 3, GROS RENE)
Je vous trouve à propos, mon oncle, pour vous apprendre une bonne nouvelle. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
On me l'a indiqué par bonheur, et je vous l'amène. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Je vous envoie quérir pour voir ma fille, qui est malade ; je mets toute mon espérance en vous. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Ne vous imaginez pas que je sois un médecin ordinaire, un médecin du commun. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, vous l'avalez ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Ne vous étonnez pas de cela ; les médecins, d'ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l'avale, parce qu'avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Mais, à vous dire la vérité, il y en avait trop peu pour asseoir un bon jugement : qu'on la fasse encore pisser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Elle est levée ; si vous voulez, je la ferai venir. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Mademoiselle, vous êtes malade ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
C'est une marque que vous ne vous portez pas bien. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Sentez-vous de grandes douleurs à la tête, aux reins ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Il faut que je vous fasse une ordonnance. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Est-ce que vous ne le savez point ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Nous avons un fort beau jardin, et quelques chambres qui y répondent ; si vous le trouvez à propos, je l'y ferai loger. (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
Je ne prendrai pas la droite avec vous, Monsieur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Monsieur, après ce que m'a dit Monsieur Gorgibus de votre mérite et de votre savoir, j'ai eu la plus grande passion du monde d'avoir l'honneur de votre connaissance, et j'ai pris la liberté de vous saluer à ce dessein : je crois que vous ne le trouverez pas mauvais. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Vous n'êtes pas de ces médecins qui ne vous appliquez qu'à la médecine qu'on appelle rationale ou dogmatique, et je crois que vous l'exercez tous les jours avec beaucoup de succès : experientia magistra rerum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Vos heures vous sont précieuses, etc. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Que vous semble de cet homme-là ? (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
Cependant, je prends congé de vous. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Que voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Je sais bien ce que je vous dois. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
Vous vous moquez, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Et comme vous nommez-vous ? (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Narcisse, Monsieur, pour vous rendre service. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Je vous serai bien obligé, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
Je vous demande une grâce. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Est-il question de vous rendre service ? (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Je vous réponds qu'il est tellement contrit de vous avoir mis en colère... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Monsieur, vous voulez désespérer ce pauvre garçon ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Qu'on ne m'en parle plus ; mais voyez l'impudence de ce coquin-là, de vous aller trouver pour faire son accord ; je vous prie de ne m'en pas parler. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Si je suis capable de vous obliger en autre chose, je le ferai de bon coeur. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Vous m'en priez avec tant d'insistance, que, quoique j'eusse fait serment de ne lui pardonner jamais, allez, touchez là : je lui pardonne. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Je vous assure que je me fais grande violence, et qu'il faut que j'aie bien de la complaisance pour vous. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Ma foi, vous parlez fort à votre aise. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
Mais fuyez-vous-en, le voici. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
Je vous cherchais partout pour vous dire que j'ai parlé à votre frère : il m'a assuré qu'il vous pardonnait ; mais, pour en être plus assuré, je veux qu'il vous embrasse en ma présence ; entrez dans mon logis, et je l'irai chercher. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
Monsieur Gorgibus, je ne crois pas que vous le trouviez à présent ; et puis je ne resterai pas chez vous ; je crains trop sa colère. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
Vous demeurerez, car je vous enfermerai. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
Je m'en vais à présent chercher votre frère : ne craignez rien, je vous réponds qu'il n'est plus fâché. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Vous vous moquez, monsieur Gorgibus : n'est-ce pas assez que je lui pardonne ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Je ne vous saurais rien refuser : dites-lui qu'il descende. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Voilà votre frère qui vous attend là-bas : il m'a promis qu'il fera tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur, il dit qu'il est honteux, et qu'il vous prie d'entrer, afin qu'il vous demande pardon en particulier. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Voilà la clef, vous pouvez entrer ; je vous supplie de ne me pas refuser et de me donner ce contentement. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Il n'y a rien que je ne fasse pour votre satisfaction : vous allez entendre de quelle manière je le vais traiter. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
- Monsieur mon frère, je vous demande pardon, je vous promets qu'il n'y a point de ma faute. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
- Je ne vous désoblig... (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Qui diable pensez-vous qui soit chez vous à présent ? (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Oui-dà, Monsieur le Médecin, je vous prie de faire paraître votre frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
En vérité, Monsieur Gorgibus, vous avez un tel pouvoir sur moi que je ne vous puis rien refuser. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Avez-vous vu cette image de la débauche ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Ma foi, ils ne sont qu'un, et, pour vous le prouver, dites-lui un peu que vous les voulez voir ensemble. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Mais faites-moi la grâce de le faire paraître avec vous, et de l'embrasser devant moi à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
C'est une chose que je refuserais à tout autre qu'à vous : mais pour vous montrer que je veux tout faire pour l'amour de vous, je m'y résous, quoique avec peine, et veux auparavant qu'il vous demande pardon de toutes les peines qu'il vous a données. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
- Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Vous irez le faire sortir quand bon vous semblera. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Je vous donne le bonjour, et suis votre, etc. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur, je vous remercie de la peine que vous avez prise et de la bonté que vous avez eue : je vous en serai obligé toute ma vie. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Où pensez-vous que soit à présent le médecin ? (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Voilà le coquin qui faisait le médecin, et qui vous trompe. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Cependant qu'il vous trompe et joue la farce chez vous, Valère et votre fille sont ensemble, qui s'en vont à tous les diables. (Acte 1, scène 15, GROS RENE)
Monsieur, qu'allez-vous faire de me pendre ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Je vous pardonne, et suis heureusement trompé par Sganarelle, ayant un si brave gendre. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Hé, quoi Madame, vous êtes déjà ici ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Oui, vous en devriez rougir, Cléante, et il n'est guère honnête à un amant de venir le dernier au rendez-vous. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Nous savons bien que vous ne manquerez jamais d'esprit, pour donner de belles couleurs aux fautes que vous pourrez faire. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Oui, mais vous ne considérez pas que le jeu qui vous divertit tient mon coeur au supplice, et qu'on n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse, que celle que je sens pour vous. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Iris, comme vous le voyez, est mis là pour Julie. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Cependant je serai bien aise que vous me donniez ces vers par écrit. (Acte 1, scène 1, JULIE)
C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie, on sait dans le monde que vous avez de l'esprit, et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Mon_Dieu, Cléante, vous avez beau dire, je vois avec tout cela, que vous mourez d'envie de me les donner, et je vous embarrasserais si je faisais semblant de ne m'en pas soucier. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous vous moquez, et je ne suis pas si poète que vous pourriez bien croire, pour... (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Mais voici votre Madame la Comtesse d'Escarbagnas ; je sors par l'autre porte pour ne la point trouver, et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ai promis. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Mon_Dieu, Madame, vous voilà toute seule ; quelle pitié est-ce là, toute seule ; il me semble que mes gens m'avaient dit que le vicomte était ici ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Comment, il vous a vue ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Et il ne vous a rien dit ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il ne faut point, Madame, que vous soyez surprise de son procédé. (Acte 1, scène 2, JULIE)
L'amour que vous lui donnez, éclate dans toutes ses actions, et l'empêche d'avoir des yeux que pour vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Que faites-vous donc là, laquais ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Est-ce qu'il n'y a pas une antichambre où se tenir, pour venir quand on vous appelle ; cela est étrange, qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
À qui est-ce donc que je parle, voulez-vous vous en aller là dehors, petit fripon ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Doucement donc maladroite, comme vous me saboulez la tête avec vos mains pesantes ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oui, mais le plus doucement que vous pouvez est fort rudement pour ma tête, et vous me l'avez déboîtée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je veux, Madame, comme vous m'avez dit, porter cela aux garde-robes. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Je vous demande pardon, Madame. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vous ai dit ma garde-robe, grosse bête, c'est-à-dire où sont mes habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Que voulez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Il se faut bien égosiller avec vous autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Où étiez-vous donc, petit coquin ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous m'avez dit d'aller là-dehors. (Acte 1, scène 2, CRIQUET)
Vous êtes un petit impertinent, mon ami, et vous devez savoir que là-dehors, en termes de personnes de qualité, veut dire l'antichambre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Est-ce maître Charles que vous appelez comme cela ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
Taisez-vous, sotte que vous êtes, vous ne sauriez ouvrir la bouche que vous ne disiez une impertinence. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Des sièges ; et vous, allumez deux bougies dans mes flambeaux d'argent, il se fait déjà tard. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Qu'est-ce que c'est donc que vous me regardez toute effarée ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Comment, vous n'en avez point ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ôtez-vous de là, insolente ; je vous renvoierai chez vos parents. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Me prenez-vous pour une provinciale, Madame ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vous dis que vous m'alliez quérir une soucoupe pour boire. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous ne vous grouillez pas ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vive Paris pour être bien servie, on vous entend là au moindre coup d'oeil. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Hé bien vous ai-je dit comme cela, tête de boeuf ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
En vérité vous me paierez mon verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ôtez-vous de devant mes yeux. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
On y voit venir du beau monde, qui ne marchande point à vous rendre tous les respects qu'on saurait souhaiter. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je pense, Madame, que durant votre séjour à Paris, vous avez fait bien des conquêtes de qualité. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je m'étonne, Madame, que de tous ces grands noms, que je devine, vous ayez pu redescendre à un Monsieur Tibaudier, le Conseiller, et à un Monsieur Harpin, le Receveur des Tailles. (Acte 1, scène 2, JULIE)
La chute est grande, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Voilà Jeannot de Monsieur le Conseiller qui vous demande, Madame. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
C'est Monsieur le Conseiller, Madame, qui vous souhaite le bonjour ; et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin, avec ce petit mot d'écrit. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
Mon maître m'a défendu, Madame, de rien prendre de vous. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
Prenez, Jeannot, si vous n'en voulez pas, vous me le baillerez. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
Madame, je viens vous avertir que la comédie sera bientôt prête, et que, dans un quart d'heure, nous pouvons passer dans la salle. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Croyez-moi, si vous voulez vous bien divertir, qu'on dise à vos gens de laisser entrer toute la ville. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Vous voilà venu à propos pour recevoir un petit sacrifice que je veux bien vous faire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je vous donne la liberté de le lire tout haut, je ne l'ai point encore vu. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Cela vous marque clairement qu'il ne se passe rien entre nous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Vous avez raison, Madame, et Monsieur le Vicomte dût-il s'en offenser, j'aimerais un homme qui m'écrirait comme cela. (Acte 1, scène 4, JULIE)
Votre billet a été bien reçu, aussi bien que vos poires, et voilà Madame qui parle pour vous contre votre rival. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Vous n'avez pas besoin d'avocat, Monsieur, et votre cause est juste. (Acte 1, scène 5, JULIE)
Monsieur Tibaudier, mettez-vous là, et nous lisez vos strophes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je ne sais pas si vous doutez de mon parfait amour ; v.23 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Vous devriez à votre tour, v.29 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Vous contentant d'être Comtesse, v.30 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Vous dépouiller, en ma faveur, d'une peau de tigresse, v.31 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Ne pensez pas vous moquer, pour des vers faits dans la province, ces vers-là sont fort beaux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
Monsieur Tibaudier a lu les auteurs, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
Holà, Monsieur Bobinet, Monsieur Bobinet, approchez-vous du monde. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
À quelle heure, Monsieur Bobinet, êtes-vous parti d'Escarbagnas, avec mon fils le Comte ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Soit fait, Madame, ainsi que vous le commandez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
Allons, Monsieur le Comte, faites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
Mon_Dieu, Monsieur Tibaudier, de quelle comparaison vous servez-vous là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Monsieur Bobinet, faites-lui un peu dire quelque petite galanterie de ce que vous lui apprenez. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Monsieur Bobinet, quelles sottises est-ce que vous lui apprenez là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Mon_Dieu, ce Jean Despautère là est un insolent, et je vous prie de lui enseigner du latin plus honnête que celui-là. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Si vous voulez, Madame, qu'il achève, la glose expliquera ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Holà, Monsieur le Receveur, que voulez-vous donc dire avec l'action que vous faites ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
En vérité, vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Eh ventrebleu, s'il y a ici quelque chose de vilain, ce ne sont point mes jurements, ce sont vos actions, et il vaudrait bien mieux que vous jurassiez, vous, la tête, la mort et la sang, que de faire ce que vous faites avec Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je ne sais pas, Monsieur le Receveur, de quoi vous vous plaignez, et si... (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je n'ai rien à dire à cela, et ne sais point les sujets de plaintes, que vous pouvez avoir contre Madame la Comtesse d'Escarbagnas. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Que voulez-vous donc dire, avec votre quittons la faribole ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Monsieur le Receveur, nous nous verrons autre part qu'ici, et je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TIBAUDIER)
Voilà un billet, Monsieur, qu'on nous a dit de vous donner vite. (Acte 1, scène 9, JEANNOT)
En cas que vous ayez quelque mesure à prendre, je vous envoie promptement un avis. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
La querelle de vos parents et de ceux de Julie vient d'être accommodée, et les conditions de cet accord, c'est le mariage de vous et d'elle. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
Cela veut dire, Madame, que j'épouse Julie, et, si vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez Monsieur Tibaudier, et donnerez Mademoiselle Andrée à son laquais, dont il fera son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
C'est sans vous offenser, Madame, et les comédies veulent de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
Oui, Monsieur Tibaudier, je vous épouse, pour faire enrager tout le monde. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

Préparez vos efforts, et vous défendez bien, v.5 (Acte 1, scène 1, LÉLIE)
Vous êtes romanesque avec vos chimères ; v.31 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Vous savez que sa bile assez souvent s'aigrit, v.34 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Qu'il peste contre vous d'une belle manière, v.35 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Il est avec Anselme en parole pour vous, v.37 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Que de son Hippolyte on vous fera l'époux, v.38 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Qu'il pourra rencontrer de quoi vous faire sage. v.40 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
D'un objet inconnu vous recevez les lois, v.42 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Vous soustrait au devoir de votre obéissance, v.44 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Et de quels beaux sermons on vous régalera. v.46 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Ah ! Trêve, je vous prie, à votre rhétorique. v.47 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Mais vous, trêve plutôt à votre politique, v.48 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Elle n'est pas fort bonne, et vous devriez tâcher... v.49 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
N'était rien que pour rire et vous sonder l'esprit ? v.54 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Vous savez le contraire, et qu'il est très certain, v.57 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Moquez-vous des sermons d'un vieux barbon de père ; v.59 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez faire ; v.60 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Vous savez mon talent, je m'offre à vous servir. v.65 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Ah ! Comme vous courez ! v.77 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Mais si vous alliez... v.80 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Mais ne pourriez-vous pas ?... v.82 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Vous ne pourriez rien. v.82 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Monsieur, si vous aviez en main force pistoles, v.88 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Empêcher qu'un rival vous prévienne et vous brave. v.92 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, v.101 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Comme vous voudriez bien, manier ses ducats : v.102 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Les célestes attraits dont vous êtes pourvue ! v.112 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
Et si dans quelque chose ils vous ont outragé, v.117 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
Je puis vous assurer que c'est sans mon congé. v.118 (Acte 1, scène 3, C?LIE)
Vous le prenez là d'un ton un peu trop haut ; v.121 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
Allez, retirez-vous ; je saurai lui parler. v.126 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
Que faites-vous dehors ? Et quel soin vous talonne, v.127 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
Vous à qui je défends de parler à personne. v.128 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
Et vous n'avez pas lieu d'en prendre aucun soupçon. v.130 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Je viens vous consulter, sûr que de votre bouche, v.151 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je vais en peu de mots vous les découvrir tous. v.162 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Je vais vous enseigner ce que vous devez faire. v.172 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
Cessez, ô ! Trufaldin, de vous inquiéter, v.173 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
C'est par mon ordre seul qu'il vous vient visiter ; v.174 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
Et je vous l'envoyais ce serviteur fidèle, v.175 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
Vous offrir mon service, et vous parler pour elle, v.176 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
Dont je vous veux dans peu payer la liberté, v.177 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
Ne le savez-vous pas ? v.182 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et vous filous fieffés, ou je me trompe fort, v.185 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
Vous êtes si fertile en pareils contre-temps, v.193 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Pour vous elle est de flamme. v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Et vous aime tant, v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Si bien donc qu'elle est sotte de vous ; v.233 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Ne vous regarde plus... v.234 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Et vous veut... v.235 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Et vous veut, quoi qu'il tienne, v.235 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Ah ! Non pas, s'il vous plaît. v.245 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Non, Anselme, vous dis-je ; v.247 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Sans vous mettre en souci, je ferai le présent ; v.254 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Qu'après vous payerez si cela l'accommode. v.256 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Je vous suis bien tenu de ce soin obligeant, v.261 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
Certes, vous faites rage, et payez aujourd'hui v.266 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
Vous n'êtes pas le seul qui se plaigne de l'être : v.296 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Je vous croirais pourtant assez d'intelligence v.299 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
Si mon intégrité vous était confirmée ; v.312 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Vous me voudriez encore payer pour précepteur : v.314 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Oui, vous ne pourriez pas lui dire davantage, v.315 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Cessez de vous laisser conduire au premier vent, v.318 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Réglez-vous. Regardez l'honnête homme de père v.319 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Que vous avez du ciel, comme on le considère ; v.320 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Il ne tienne de vous des semences d'honneur ; v.326 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Vous le verriez dans peu soumis sans nul effort. v.329 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Vous voyez si je suis le secret confident... v.337 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
À son devoir, sans bruit, désirez-vous le rendre ? v.339 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Qu'il aille l'acheter pour vous dès ce matin : v.346 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Après, si vous voulez en mes mains la remettre, v.347 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Je connais des marchands, et puis bien vous promettre, v.348 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Qu'il aurait pris le joug que vous avez voulu : v.354 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Ah ! Que vous êtes prompte ! v.375 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
La mouche tout d'un coup à la tête vous monte ; v.376 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Vous faire dire vrai, puisqu'ainsi l'on m'outrage. v.380 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Ne va directement qu'à vous rendre service : v.384 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Oui, pour vous. v.394 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
De détourner le coup qui si fort vous offense. v.404 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Vous ne vous plaindrez point de mes soins désormais : v.405 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Oui, vous aurez mon maître, et je vous le promets. v.406 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
Et que monsieur Satan vous vînt tordre le cou. v.450 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous laisse à penser ce que ç'aurait été. v.459 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Auprès d'Anselme encore nous vous excuserons, v.463 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Adieu vous dis mes soins pour l'objet qui vous flatte. v.466 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Souvenez-vous en bien : v.468 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
J'ai commencé pour vous un hardi stratagème : v.469 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Enfin je vous ai dit à quoi je vous engage, v.485 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Si vous apercevez que j'y manque d'un mot, v.487 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
La nouvelle a sujet de vous surprendre fort. v.499 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Je vous le garantis trépassé comme il faut ; v.515 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Il voudrait vous prier, ensuite de l'instance v.525 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Vous avez beau prêcher, v.543 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
J'apporte ici l'argent qui vous est nécessaire, v.549 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Je sais que vous verrez aux papiers du bonhomme, v.553 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Mais, quand par ces raisons je ne vous devrais rien, v.555 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Vous pourriez librement disposer de mon bien. v.556 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Las ! En l'état qu'il est, comment vous contenter ! v.563 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
Las ! Ne m'approchez pas de plus près, je vous prie ; v.574 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Dites-moi de bien loin quel sujet vous amène. v.577 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Si pour me dire adieu vous prenez tant de peine, v.578 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Las ! Je vous en promets, et ne m'effrayez guère. v.582 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Prier tant Dieu pour vous que vous serez content. v.584 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Las ! Pour un trépassé vous êtes bien gaillard ! v.590 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Hélas ! Vous êtes mort, et je viens de vous voir. v.593 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Mais enfin, dormez-vous ? Êtes-vous éveillé ? v.597 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Me connaissez-vous pas ? v.598 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Vous êtes habillé v.598 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Je crains fort de vous voir comme un géant grandir, v.601 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Dont vous accompagnez votre crédulité, v.606 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
Ah ! Vraiment ma raison vous seriez fort jolie ! v.616 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Mais, Pandolfe, aidez-moi vous-même à retirer v.621 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
L'argent que j'ai donné pour vous faire enterrer. v.622 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
De l'argent, dites-vous ? Ah ! C'est donc l'enclouure ? v.623 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
À ce que je puis voir, votre douleur vous quitte ? v.636 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Que dites-vous ! Jamais elle ne quittera v.637 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Je reviens sur mes pas vous dire avec franchise, v.639 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Que tantôt avec vous j'ai fait une méprise ; v.640 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Vous me faites plaisir de les vouloir reprendre ; v.648 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
Tant mieux; enfin je vous raccroche, v.651 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Et vous, mon brave escroc, vous ne tenez plus rien ; v.653 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Vous tuez donc des gens qui se portent fort bien ; v.654 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Et qu'auriez-vous donc fait sur moi, chétif beau-père ? v.655 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Et j'allais prendre en vous un beau-fils fort discret. v.657 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
Quoi ? Vous étiez sorti ? Je vous cherchais partout : v.661 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Vous vous moquez peut-être ? v.671 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Vous avez en effet sujet de vous louer. v.685 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Je vous baise les mains, je n'ai pas le loisir. v.689 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Soit, il vous est loisible. v.692 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Faites ce qu'il vous plaît. v.694 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Tuez-vous donc vite : ah ! Que de longs devis ! v.697 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
Allez, je vous fais grâce ; v.712 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Je jette encore un oeil pitoyable sur vous, v.713 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
M'offre à me bien venger en vous rendant service, v.748 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Quoi ? Célie est à vous ? v.755 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
D'un vieux parent que j'ai vous offrir la maison, v.770 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Là vous pourrez la mettre avec toute assurance, v.771 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Je dois vous annoncer, Léandre, une nouvelle ; v.779 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
Mais la trouverez-vous agréable, ou cruelle ? v.780 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
Jusqu'au temple, en marchant je pourrai vous l'apprendre. v.783 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
Que voulez-vous ? v.795 (Acte 2, scène 9, TRUFALDIN)
Vous dira le sujet qui cause ma venue. v.796 (Acte 2, scène 9, MASCARILLE)
Et que lui voulez-vous ? Vous le voyez ici. v.801 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Vous-même, vous voyez ce que je viens de lire : v.824 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Vous direz à celui qui vous a fait venir, v.825 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Que vous lui faites... v.828 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
Quel beau transport de joie à présent vous inspire ? v.835 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Vous avez fait ce coup sans vous donner au diable ? v.871 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
À vous pouvoir louer selon votre mérite, v.875 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Pour vous dire en beaux vers, ou bien en docte prose, v.883 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Que vous serez toujours, quoi que l'on se propose, v.884 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Tout ce que vous avez été durant vos jours ; v.885 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Non, vous n'avez rien fait ; mais ne me suivez point. v.894 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Car je vais vous fournir de quoi les exercer. v.897 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
Taisez-vous, ma bonté, cessez votre entretien ; v.901 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Vous êtes une sotte, et je n'en ferai rien. v.902 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Oui, vous avez raison, mon courroux, je l'avoue ; v.903 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
Vous pourriez l'épouser ! v.957 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Sa vertu, dites-vous ? v.961 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Je vous veux retirer de votre aveuglement. v.966 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Vous savez que je suis quelque peu d'un métier, v.973 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Et vous épouserez le bien public en elle. v.984 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Quoi ! Vous pourriez !... v.989 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Du chagrin qui vous tient quel peut être l'objet ? v.993 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Vous-même. v.994 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Pour elle vous aviez pourtant de grands desseins, v.997 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Feignez, si vous voulez, de ne me pas entendre ; v.1004 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Où je serais fâché de vous disputer rien ; v.1006 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
Ah ! Que vous êtes bon ! v.1009 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Allez, vous dis-je encore, servez-la sans soupçon, v.1010 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
Vous pourrez vous nommer homme à bonnes fortunes : v.1011 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
Contre moi tant d'efforts qu'il vous plaira pour elle ; v.1015 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Quiconque vous l'a dit, est un lâche, un pendard ; v.1022 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
Vous osez sur Célie attacher vos morsures ! v.1036 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Laissez-moi, je vous dis que c'est un tour d'adresse. v.1048 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
J'ai dit ce que j'ai dit, ne vous emportez point. v.1050 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Ah ! Je vous ferai bien parler d'une autre sorte. v.1051 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Halte un peu, retenez l'ardeur qui vous emporte. v.1052 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Vous rêvez bien, Léandre, et me la baillez bonne. v.1064 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Vous n'avez pas chargé son dos avec outrance ? v.1068 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
Vous vous moquez de moi, Léandre, ou lui de vous. v.1070 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Et vous ne pouviez souffrir mon artifice ? v.1087 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Lui laisser son erreur, qui vous rendait service, v.1088 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Je crois que vous seriez un maître d'arme expert : v.1110 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Vous savez à merveille, en toutes aventures v.1111 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Vous êtes de l'humeur de ces amis d'épée, v.1124 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Je l'ai fait ce matin mort pour l'amour de vous : v.1130 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Songez à vous tantôt : Léandre fait parti v.1157 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
Et comme je vous ai rencontré par hasard, v.1197 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
J'ai cru que je devais de tout vous faire part. v.1198 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
Pour vous venir donner une fâcheuse aubade ; v.1212 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
Demeurez, vous pourrez voir tout de la fenêtre : v.1215 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
Hé bien ? Qu'avais-je dit ? Les voyez-vous paraître ? v.1216 (Acte 3, scène 7, L?LIE)
Masques, où courez-vous ? Le pourrait-on apprendre ? v.1220 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
Hé quoi ! Vous murmurez ! Mais sans vous faire outrage, v.1223 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
Allez, fourbes méchants, retirez-vous d'ici, v.1225 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
Canaille ; et vous, Seigneur, bonsoir, et grand merci. v.1226 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
Dispensez l'en ce soir, elle vous en supplie : v.1248 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
La belle est dans le lit, et ne peut vous parler ; v.1249 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
J'en suis fâché pour vous : mais pour vous régaler v.1250 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
Du souci qui pour elle ici vous inquiète, v.1251 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
Elle vous fait présent de cette cassolette. v.1252 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
Vous voilà fagoté d'une plaisante sorte. v.1255 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Baste ! Songez à vous dans ce nouveau dessein. v.1262 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Au moins, si l'on vous voit commettre une sottise, v.1263 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Vous n'imputerez plus l'erreur à la surprise : v.1264 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Je voulais en secret vous aboucher tous deux, v.1294 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
De pouvoir hautement vous loger avec elle, v.1296 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Voyez-vous, vous avez la caboche un peu dure : v.1307 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Rendez-vous affermi dessus cette aventure. v.1308 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Mais pour se joindre tous le rendez-vous qu'il donne, v.1323 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Afin de vous servir ici de fondement. v.1330 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Maintenant, vous serez un marchand d'Arménie, v.1331 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Vous leur aurez ouï leur disgrâce conter ; v.1341 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Horace vous chargea de voir ici son père, v.1344 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Dont il a su le sort, et chez qui vous devez v.1345 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Je vous ai fait tantôt des leçons étendues. v.1347 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Belle difficulté ! Devez-vous pas savoir v.1353 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
De mémoire êtes-vous dépourvu ? v.1358 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Pour ne vous avoir vu que durant un moment, v.1361 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Tout, vous dis-je, est égal, Turquie, ou Barbarie. v.1364 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Au moins, soyez prudent, et vous conduisez bien ; v.1370 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
C'est à vous de rêver et de faire des songes, v.1387 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Puisqu'en vous, il est faux, que songes sont mensonges. v.1388 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Quelle grâce, quels biens vous rendrai-je, Seigneur ? v.1389 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Vous, que je dois nommer l'ange de mon bonheur. v.1390 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Ce sont soins superflus, et je vous en dispense. v.1391 (Acte 4, scène , LÉLIE)
Vous avez vu ce fils où mon espoir se fonde ? v.1395 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Il vous a dit sa vie, et parlé fort de moi ? v.1397 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Il vous a dépeint tel que je vous vois paraître, v.1399 (Acte 4, scène , LÉLIE)
Suffit. Où l'avez-vous laissé ? v.1406 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Vous ne l'entendez pas, il veut dire Tunis, v.1409 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Quel moyen, vous dit-il, de rencontrer son père ? v.1416 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Est celle maintenant que le ciel vous envoie ! v.1424 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Mais, où vous a-t-il dit qu'il reçut la clarté ? v.1426 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Mais, pour vous, ce doit être un lieu fort haïssable. v.1428 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Je voudrais bien savoir de vous leur aventure ; v.1436 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
Mais, Seigneur Trufaldin, songez-vous que peut-être, v.1439 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Ah ! Vous avez plus faim que vous ne pensez pas. v.1442 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
Après vous. v.1443 (Acte 4, scène , LÉLIE)
Arrêtez-vous, Léandre, et souffrez un discours v.1449 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Je ne vous parle point en père de ma fille, v.1451 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Sans vouloir vous flatter, et vous déguiser rien ; v.1454 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Savez-vous de quel oeil chacun voit cet amour, v.1457 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Qui pour femme, dit-on, vous désigne en ces lieux ? v.1462 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
J'en ai rougi pour vous, encore plus que pour moi, v.1465 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Je vous le dis encore, ces bouillants mouvements, v.1477 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Que vous me voulez faire, et dont je suis indigne ; v.1488 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
Quelque secret poison dont vous seriez surpris. v.1493 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Si vous continuez des sottises si grandes. v.1495 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Témoin les Turcs par vous appelés hérétiques, v.1499 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Et que vous assurez, par serments authentiques, v.1500 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Vous avez aux soupçons donné plus de matière, v.1511 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Vous n'avez toujours fait qu'avoir les yeux sur elle; v.1515 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Sans prendre jamais garde à ce qu'on vous servait, v.1517 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Vous n'aviez point de soif qu'alors qu'elle buvait ; v.1518 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Et dans ses propres mains vous saisissant du verre, v.1519 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Vous buviez sur son reste, et montriez d'affecter v.1521 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Ou mordus de ses dents, vous étendiez la patte v.1524 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Puis, outre tout cela, vous faisiez sous la table, v.1527 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Qui, s'ils eussent osé, vous eussent fait querelle : v.1531 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
Attaché dessus vous, comme un joueur de boule, v.1535 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
C'est bien fait. Cependant me ferez-vous la grâce v.1544 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Non : mais si vous voulez je ne tarderai guère, v.1548 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Mais pour qui, je vous prie, un tel préparatif ? v.1558 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Quoi ? Vous ne croyez pas ?... v.1563 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Ah ! Vous me faites tort ! S'il faut qu'on vous affronte, v.1571 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Et par là vous verrez que je n'y trempe en rien. v.1578 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Ah ! Vous serez rossé, monsieur de l'Arménie, v.1579 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
Un mot, je vous supplie. v.1580 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Donc, monsieur l'imposteur, vous osez aujourd'hui v.1581 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Pour vous donner chez lui plus aisément entrée. v.1584 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Tirez, tirez, vous dis-je, ou bien je vous assomme. v.1588 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Peut-on vous demander comme va votre dos ? v.1593 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Je cesse d'éclater, de pester contre vous ; v.1598 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous vous êtes causé vous-même tout le mal. v.1602 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Si vous n'étiez pas une cervelle folle, v.1603 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Quand vous avez parlé naguère à votre idole, v.1604 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous auriez aperçu Jeannette sur vos pas, v.1605 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Oui, vous n'êtes dehors que par votre caquet ; v.1609 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Je ne sais si souvent vous jouez au piquet ; v.1610 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Mais, au moins, faites-vous des écarts admirables. v.1611 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Et puis je vous dirai, sous ce prétexte utile, v.1619 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Qu'on ne vous verra point vouloir venger sur moi ; v.1622 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Je vous promets, aidé par le poste où je suis, v.1625 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous le promettez donc ? v.1629 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Vous ne vous mêlerez dans quoi que j'entreprenne. v.1631 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Si vous y manquez, votre fièvre quartaine. v.1632 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Quoi ! Vous n'êtes pas loin ! Sortez vite d'ici ; v.1637 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Mais surtout gardez-vous de prendre aucun souci : v.1638 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Puisque je fais pour vous, que cela vous suffise ; v.1639 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Que vous vouliez. Pour elle, il paraît fort zélé. v.1649 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
Vous le savez, Célie, il n'est rien que mon coeur v.1709 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
N'ait fait, pour vous prouver l'excès de son ardeur ; v.1710 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Lorsqu'on me vit pour vous oublier toute chose, v.1715 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Depuis, par un hasard, d'avec vous séparé, v.1721 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Je n'ai pour vous rejoindre épargné temps ni peine : v.1723 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Vous aviez en ces lieux été mise en otage : v.1728 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Et recevoir de vous les ordres qu'il vous plaît : v.1730 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Cependant on vous voit une morne tristesse, v.1731 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Si pour vous la retraite avait quelques appas, v.1733 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Que si comme devant, il vous faut encore suivre, v.1736 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Que d'être auprès de vous tout ce qu'il vous plaira. v.1738 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Et, si j'avais sur vous quelque peu de puissance, v.1744 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
Autant que vous voudrez, faites qu'il se diffère, v.1747 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Toutes mes volontés ne butent qu'à vous plaire ; v.1748 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Cherchons une maison à vous mettre en repos : v.1749 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
Seigneur Suisse, êtes-vous de ce logis le maître ? v.1751 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
Il n'importe. Je suis à vous dans un moment, v.1765 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
Demandiez-vous quelqu'un dedans cette demeure ? v.1775 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Peut-on vous demander quelle est cette aventure ? v.1784 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Mais pour vous, il n'importe, et vous serez discret ; v.1786 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Sans doute, l'écriteau que vous voyez paraître, v.1787 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
Vous l'appelez ? v.1794 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Hé ! Que ne disiez-vous ? v.1794 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Vous n'aviez qu'à parler ; je vous aurais sans doute, v.1795 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Épargné tous les soins que ce projet vous coûte. v.1796 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Quoi ? Vous la connaissez ? v.1797 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Que vous m'ayez instruit de votre intention. v.1802 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Quoi ? J'obtiendrais de vous le bonheur que j'espère ? v.1803 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Vous pourriez ?... v.1804 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
Tout à l'heure on va vous satisfaire. v.1804 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
Que pourrai-je vous dire ? Et quel remerciement ?... v.1805 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
Si vous êtes d'accord par un bonheur extrême, v.1823 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Ce valet vous servait avec beaucoup de feu. v.1825 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
Mais je reviens à vous, demeurez quelque peu. v.1826 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
Comme je vous connais, j'étais dans l'épouvante, v.1831 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
Soit, vous aurez été bien plus heureux que sage. v.1836 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
N'est-ce pas là l'objet dont vous m'avez parlé ? v.1837 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Il est vrai, d'un bienfait je vous suis redevable, v.1839 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Si je dois à ce prix vous acquitter ma dette ; v.1844 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Vous êtes généreux, vous ne le voudriez pas, v.1845 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
Vous voilà bien d'accord, il vous donne Célie, v.1848 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Et... Vous m'entendez bien. v.1849 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Et vous dirai bientôt ce qui se pourra faire. v.1892 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
Si vous leur dérobez leurs conquêtes plus belles v.1895 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Aux traits, dont à l'abord vous savez les frapper ; v.1898 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Semblent vous enrichir chaque jour de nos pertes ? v.1900 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Mais qu'inhumainement vous me les ôtiez tous, v.1905 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
C'est un dur procédé, dont je me plains à vous. v.1906 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
Mais épargnez un peu celle qui vous en prie : v.1908 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
Vous vous consoleriez de leur perte aisément, v.1918 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
Et trouveriez pour vous l'amant peu souhaitable, v.1919 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
Que ma bouche vous vient annoncer maintenant. v.1930 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
C'est vous, si quelque erreur n'abuse ici mes yeux, v.1957 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Me fait vous reconnaître, et dans le même instant, v.1961 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Lorsque Naples vous vit quitter votre famille, v.1963 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
J'avais, vous le savez, en mes mains votre fille, v.1964 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Celle que vous voyez, cette infâme sorcière, v.1967 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Je vous fis annoncer la mort de toutes deux : v.1974 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Mais dans Naples, hélas ! Je ne vous trouvai plus, v.1993 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Je vous laisse à juger si pendant ces affaires, v.1999 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Vous aurez le moyen de vous faire éclaircir, v.2002 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
Trufaldin maintenant vous reconnaît pour sienne ; v.2004 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
A fait qu'il vous obtient pour épouse à mon maître ; v.2008 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
En vain vous parleriez pour excuser vos feux, v.2026 (Acte 5, scène 10, HIPPOLITE)
Si j'ai devant les yeux ce que vous pouvez dire. v.2027 (Acte 5, scène 10, HIPPOLITE)
Quand je n'avais pour vous qu'une estime très haute . v.2036 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
Que de vous maintenant dépend ma destinée. v.2044 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
Et si contre l'excès du bien qui vous arrive, v.2047 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
Vous armerez encore votre imaginative. v.2048 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
Vos voeux sont couronnés, et Célie est à vous. v.2050 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
Je m'acquitte par là de ce que je vous dois. v.2053 (Acte 5, scène 11, ANDRES)
Ahi, ahi, doucement, je vous prie, v.2055 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
Si vous la caressez avec tant de transport : v.2057 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
Vous savez le bonheur que le ciel me renvoie ; v.2059 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
Vous voilà tous pourvus ; n'est-il point quelque fille, v.2063 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Seigneur Géronimo je vous trouve à propos ; et j'allais chez vous vous chercher. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Et pour quel sujet, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Pour vous communiquer une affaire, que j'ai en tête ; et vous prier de m'en dire votre avis. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mettez donc dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous suis obligé, de m'avoir choisi pour cela. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous n'avez qu'à me dire ce que c'est. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je le ferai, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je vous le promets. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
C'est que je veux savoir de vous, si je ferai bien de me marier. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Qui, vous ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je vous prie auparavant, de me dire une chose. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Quel âge pouvez-vous bien avoir maintenant ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
vous ne savez pas, à peu près votre âge ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Hé, dites-moi un peu, s'il vous plaît : combien aviez-vous d'années lorsque nous fîmes connaissance ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Quel temps avez-vous demeuré en Angleterre ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Et en Hollande, où vous fûtes ensuite ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Combien y a-t-il que vous êtes revenu ici ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Huit dans notre séjour à Rome font, trente-deux : et vingt que vous aviez lorsque nous nous connûmes, cela fait justement cinquante-deux. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Si bien, Seigneur Sganarelle, que sur votre propre confession, vous êtes, environ, à votre cinquante-deuxième ou cinquante-troisième année. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Enfin je vous en dis nettement ma pensée. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous ne m'aviez pas dit cela. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous l'aimez de tout votre coeur ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous l'avez demandée ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Mariez-vous donc. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous semble-t-il, Seigneur Géronimo, que je ne sois plus propre à songer à une femme ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous avez raison : je m'étais trompé. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous ferez bien de vous marier. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Il n'y a rien de plus agréable que cela ; et je vous conseille de vous marier, le plus vite que vous pourrez. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Tout de bon ; vous me le conseillez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Vous ne sauriez mieux faire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vraiment, je suis ravi que vous me donniez ce conseil en véritable ami. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Quelle est la personne, s'il vous plaît, avec qui vous vous allez marier ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Mariez-vous promptement. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Que vous serez bien marié ! (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Dépêchez-vous de l'être. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
Vous me comblez de joie, de me dire cela. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je vous remercie de votre conseil ; et je vous invite ce soir à mes noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Où allez-vous, belle mignonne, chère épouse future de votre époux futur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne serez plus en droit de me rien refuser ; et je pourrai faire avec vous tout ce qu'il me plaira, sans que personne s'en scandalise. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vous allez être à moi depuis la tête jusqu'aux pieds ; et je serai maître de tout : de vos petits yeux éveillés ; de votre petit nez fripon ; de vos lèvres appétissantes ; de vos oreilles amoureuses ; de votre petit menton joli ; de vos petits tétons rondelets ; de votre... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
N'êtes-vous pas bien aise de ce mariage, mon aimable Pouponne ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Tout à fait aise, je vous jure : car enfin la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujétion la plus fâcheuse du monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Comme vous êtes un fort galant homme, et que vous savez comme il faut vivre ; je crois que nous ferons le meilleur ménage du monde ensemble, et que vous ne serez point de ces maris incommodes, qui veulent que leurs femmes vivent comme des loups-garous. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela ; et que la solitude me désespère. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
J'aime le jeu ; les visites ; les assemblées ; les cadeaux, et les promenades ; en un mot, toutes les choses de plaisir ; et vous devez être ravi, d'avoir une femme de mon humeur. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Mais qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Je vous vois tout changé de visage. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Je m'en vais de ce pas achever d'acheter toutes les choses qu'il me faut ; et je vous enverrai les marchands. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Seigneur Sganarelle, je suis ravi de vous trouver encore ici ; et j'ai rencontré un orfèvre, qui sur le bruit que vous cherchiez quelque beau diamant en bague, pour faire un présent à votre épouse, m'a fort prié de vous venir parler pour lui ; et de vous dire qu'il en a un à vendre, le plus parfait du monde. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Où est l'ardeur que vous montriez tout à l'heure ? (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Vous savez que les songes sont comme des miroirs, où l'on découvre quelquefois tout ce qui nous doit arriver. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Seigneur Sganarelle, j'ai maintenant quelque petite affaire, qui m'empêche de vous ouïr. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Je n'entends rien du tout aux songes ; et quant au raisonnement du mariage, vous avez deux savants ; deux philosophes vos voisins, qui sont gens à vous débiter tout ce qu'on peut dire sur ce sujet. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Comme ils sont de sectes différentes, vous pouvez examiner leurs diverses opinions là-dessus. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Pour moi, je me contente de ce que je vous ai dit tantôt ; et demeure votre serviteur. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je vous... (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Seigneur Aristote, peut-on savoir ce qui vous met si fort en colère ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Oui, ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le chapitre de la Qualité. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Laissez la forme, et le chapeau en paix ; j'ai quelque chose à vous communiquer. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
De grâce, remettez-vous. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Oui, vous êtes un sot et un impudent, de vouloir disputer contre un docteur, qui sait lire, et écrire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Voilà qui est fait, je vous prie de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Je viens vous consulter sur une affaire qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Son père me l'a accordée ; mais je crains un peu ce que vous savez, la disgrâce dont on ne plaint personne ; et je voudrais bien vous prier, comme philosophe, de me dire votre sentiment. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
On vous parle une heure durant ; et vous ne répondez point à ce qu'on vous dit. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Que voulez-vous me dire ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je veux vous parler de quelque chose. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Et de quelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je vous dis de quel idiome ; de quel langage. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Voulez-vous me parler italien ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Vous consulter sur une petite difficulté. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Vous voulez peut-être savoir, si la substance, et l'accident, sont termes synonymes, ou équivoques, à l'égard de l'Être ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Je vous la veux expliquer aussi ; mais il faut m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille, qui est jeune, et belle. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Que voulez-vous de moi, Seigneur Sganarelle ? (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Seigneur Sganarelle, changez, s'il vous plaît, cette façon de parler. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Ce n'est pas une conséquence ; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Je ne suis pas ici ; et vous ne me parlez pas ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Que diable, vous vous moquez. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Me voilà, et vous voilà bien nettement ; et il n'y a point de me semble à tout cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je viens vous dire que j'ai envie de me marier. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous le dis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous demande, si je ferai bien d'épouser la fille dont je vous parle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Mais que feriez-vous, si vous étiez en ma place ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Que me conseillez-vous de faire ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
Corrigez, s'il vous plaît, cette manière de parler. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Il faut douter de toutes choses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu ; mais qu'il vous semble que je vous ai battu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Écoutez, vous autres, y a-t-il moyen de me dire ma bonne fortune ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Tenez, les voilà toutes deux, avec ce que vous demandez. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Je vous demande à toutes deux, si je serai cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
Cocu, vous ? (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
Vous, cocu ? (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
Quoi, Belle Dorimène, c'est sans raillerie que vous parlez ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Vous vous mariez tout de bon ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Et vous pouvez, cruelle que vous êtes, oublier de la sorte l'amour que j'ai pour vous ; et les obligeantes paroles que vous m'aviez données ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Je vous considère toujours de même ; et ce mariage ne doit point vous inquiéter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Vous n'en avez point aussi ; et vous savez que sans cela on passe mal le temps au monde ; qu'à quelque prix que ce soit, il faut tâcher d'en avoir. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Je vous le garantis défunt dans le temps que je dis ; et je n'aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l'heureux état de veuve. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu'on en saurait dire. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Agréez, Monsieur, que je vous félicite de votre mariage, et vous présente en même temps mes très humbles services. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Je vous assure que vous épousez là une très honnête personne. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Et vous, Mademoiselle, je me réjouis avec vous aussi de l'heureux choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Vous ne pouviez pas mieux trouver ; et Monsieur a toute la mine d'être un fort bon mari. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
Oui, Monsieur, je veux faire amitié avec vous ; et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
C'est trop d'honneur que vous nous faites à tous deux. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Vous venez pour conclure le mariage ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Je vous promets que j'en ai autant d'impatience que vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Les violons sont retenus ; le festin est commandé ; et ma fille est parée pour vous recevoir. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Enfin vous allez être satisfait ; et rien ne peut retarder votre contentement. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
J'ai un petit mot à vous dire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Mon_Dieu, ne faisons point de cérémonie : entrez vite, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Non, vous dis-je. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Je vous veux parler auparavant. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Vous voulez me dire quelque chose ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Ma fille vous trouve bien comme vous êtes ; et je suis sûr qu'elle vivra fort contente avec vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Ma fille a de la complaisance ; et vous verrez qu'elle s'accommodera entièrement à vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Enfin, voulez-vous que je vous dise, je ne vous conseille pas de me la donner. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Mon_Dieu, je vous en dispense, et je... (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Je vous l'ai promise ; et vous l'aurez en dépit de tous ceux qui y prétendent. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Seigneur Alcantor, je vous suis obligé de l'honneur que vous me faites ; mais je vous déclare que je ne me veux point marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Qui, vous ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Vous vous êtes engagé avec moi, pour épouser ma fille ; et tout est préparé pour cela. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Mais puisque vous voulez retirer votre parole, je vais voir ce qu'il y a à faire ; et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Mon père m'a dit, Monsieur, que vous vous étiez venu dégager de la parole que vous aviez donnée. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
J'en suis fâché, je vous assure ; et je souhaiterais... (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Cela n'est rien, vous dis-je. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, prenez la peine de choisir de ces deux épées, laquelle vous voulez. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Oui, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, comme vous refusez d'épouser ma soeur après la parole donnée ; je crois que vous ne trouverez pas mauvais le petit compliment, que je viens vous faire. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Allons, Monsieur, choisissez, je vous prie. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, il faut que cela soit, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, rengainez ce compliment, je vous prie. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Je ne veux point de cela, vous dis-je. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Vous ne voulez pas vous battre ? (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Au moins, Monsieur, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et vous voyez que je fais les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Allons, Monsieur, faites les choses galamment, et sans vous faire tirer l'oreille. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, je ne contrains personne ; mais il faut que vous vous battiez, ou que vous épousiez ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, je ne puis faire ni l'un ni l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Monsieur, j'ai tous les regrets du monde d'être obligé d'en user ainsi avec vous ; mais je ne cesserai point, s'il vous plaît, que vous n'ayez promis de vous battre, ou d'épouser ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Il a voulu faire les choses de bonne grâce ; et vous pouvez lui donner ma soeur. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)
Monsieur, voilà sa main ; vous n'avez qu'à donner la vôtre. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)
M'en voilà déchargé, et c'est vous désormais que regarde le soin de sa conduite. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Venez, entrez dans cette salle, et vous reposez là, en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et vous aussi, de ce côté. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Vous l'allez entendre, avec le dialogue, quand il viendra. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art ; qui sachent faire un doux accueil aux beautés d'un ouvrage ; et par de chatouillantes approbations, vous régaler de votre travail. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
J'en demeure d'accord, et je les goûte comme vous. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites ; mais cet encens ne fait pas vivre. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
Ses louanges sont monnayées ; et ce bourgeois ignorant nous vaut mieux, comme vous voyez, que le grand seigneur éclairé qui nous a introduits ici. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Me ferez-vous voir votre petite drôlerie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment appelez-vous cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous nous y voyez préparés. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Vous me verrez équipé comme il faut, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela vous sied à merveille. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Que voulez-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, PREMIER-LAQUAIS)
C'est pour voir si vous m'entendez bien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Que dites-vous de mes livrées ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Me trouvez-vous bien comme cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je voudrais bien auparavant vous faire entendre un air qu'il vient de composer pour la sérénade que vous m'avez demandée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Il ne faut pas, Monsieur, que le nom d'écolier vous abuse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Si vous traitez ainsi, belle Iris, qui vous aime, v.3 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
Hélas ! Que pourriez-vous faire à vos ennemis ? v.4 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Et vous le chantez bien. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Vous devriez l'apprendre, Monsieur, comme vous faites la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela est vrai, vous avez raison tous deux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est pour vous faire voir l'excellence et l'utilité de la danse et de la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Voulez-vous voir nos deux affaires ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Il faut vous figurer qu'ils sont habillés en bergers. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Vous en êtes les plaisirs. v.23 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
C'est ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Lorsque la danse sera mêlée avec la musique, cela fera plus d'effet encore, et vous verrez quelque chose de galant dans le petit ballet que nous avons ajusté pour vous. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Il vous faudra trois voix, un dessus, une haute-contre, et une basse, qui seront accompagnées d'une basse de viole, d'un théorbe, et d'un clavecin pour les basses continues, avec deux dessus de violon pour jouer les ritornelles. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Vous aurez tout ce qu'il vous faut. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Vous en serez content, et entre autres choses de certains menuets que vous y verrez. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Ah les menuets sont ma danse, et je veux que vous me les voyiez danser. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Un chapeau, Monsieur, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
En cadence, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
Vous n'avez qu'à faire, je le retiendrai bien. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Si vous voulez la saluer avec beaucoup de respect, il faut faire d'abord une révérence en arrière, puis marcher vers elle avec trois révérences en avant, et à la dernière vous baisser jusqu'à ses genoux. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Je veux que vous me voyiez faire. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Une, deux. Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Quand vous portez la botte, Monsieur, il faut que l'épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
Remettez-vous. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
Vous faites des merveilles. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
N'en vîtes-vous pas la démonstration ? (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Apprenez, je vous prie, à mieux traiter l'excellence de la musique. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Vous êtes de plaisantes gens, de vouloir comparer vos sciences à la mienne ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Mon petit maître à danser, je vous ferais danser comme il faut. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Et vous, mon petit musicien, je vous ferais chanter de la belle manière. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout doux, vous dis-je. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Si je me jette sur vous... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Si je mets sur vous la main... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Je vous étrillerai d'un air... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
Je vous rosserai d'une manière... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Je vous prie. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Mon_Dieu, arrêtez-vous. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Holà, Monsieur le Philosophe, vous arrivez tout à propos avec votre philosophie. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Et n'avez-vous point lu le docte traité que Sénèque a composé, de la colère ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Faut-il que cela vous émeuve ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous trouve tous trois bien impertinents, de parler devant moi avec cette arrogance et de donner impudemment le nom de science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Comment ? Marauds que vous êtes... (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Oh battez-vous tant qu'il vous plaira, je n'y saurais que faire, et je n'irai pas gâter ma robe pour vous séparer. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur, je suis fâché des coups qu'ils vous ont donnés. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Que voulez-vous apprendre ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Vous entendez cela, et vous savez le latin sans doute. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
N'avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Par où vous plaît-il que nous commencions ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Voulez-vous que je vous apprenne la Logique ? (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
Voulez-vous apprendre la morale ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Est-ce la physique que vous voulez apprendre ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Que voulez-vous donc que je vous apprenne ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Après vous m'apprendrez l'almanach, pour savoir quand il y a de la Lune, et quand il n'y en a point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Vous avez raison, O. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Ah mon père et ma mère, que je vous veux de mal ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Ah l'habile homme que vous êtes ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous expliquerai à fond toutes ces curiosités. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous en prie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Au reste il faut que je vous fasse une confidence. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je suis amoureux d'une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m'aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Vous ne voulez que de la prose ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien ; et je vous suis le plus obligé du monde, de m'avoir appris cela. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Non, non, non, je ne veux point tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Celle que vous avez dite : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je vous remercie de tout mon coeur, et vous prie de venir demain de bonne heure. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Ah vous voilà. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Je m'allais mettre en colère contre vous. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous m'avez envoyé des bas de soie si étroits, que j'ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a déjà deux mailles de rompues. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous m'avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Non, ils ne vous blessent point. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Je vous dis qu'ils me blessent, moi. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous vous imaginez cela. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Vous avez mis les fleurs en en-bas. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous ne m'aviez pas dit que vous les vouliez en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Si vous voulez, je les mettrai en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Vous n'avez qu'à dire. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Non, vous dis-je, vous avez bien fait. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Croyez-vous que l'habit m'aille bien ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Ah, ah, Monsieur le Tailleur, voilà de mon étoffe du dernier habit que vous m'avez fait. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Voulez-vous mettre votre habit ? (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
J'ai amené des gens pour vous habiller en cadence, et ces sortes d'habits se mettent avec cérémonie. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
Holà, entrez, vous autres. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
Mettez cet habit à Monsieur, de la manière que vous faites aux personnes de qualité. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
Mon gentilhomme, donnez, s'il vous plaît, aux garçons quelque chose pour boire. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
Comment m'appelez-vous ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Allez-vous en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point : Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Monseigneur, nous vous sommes bien obligés. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
Tenez, voilà ce que Monseigneur vous donne. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Attendez, ne vous en allez pas. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Comme vous voilà bâti ! (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Monsieur, je vous demande pardon ; mais vous êtes si plaisant, que je ne saurais me tenir de rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Vous êtes tout à fait drôle comme cela. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Je vous prie de m'excuser. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
De grâce, Monsieur, je vous prie de me laisser rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Que voulez-vous que je fasse, Monsieur ? (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Vous devriez au moins la fermer à certaines gens. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
Vous moquez-vous du monde, de vous être fait enharnacher de la sorte ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Et avez-vous envie qu'on se raille partout de vous ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Qui est donc tout ce monde-là, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Pour moi, je suis scandalisée de la vie que vous menez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Je ne saurais plus voir mon ménage propre, avec cet attirail de gens que vous faites venir chez vous[.] (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je voudrais bien savoir ce que vous pensez faire d'un maître à danser à l'âge que vous avez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous, ma servante, et ma femme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Est-ce que vous voulez apprendre à danser, pour quand vous n'aurez plus de jambes ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Est-ce que vous avez envie de tuer quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Taisez-vous, vous dis-je : vous êtes des ignorantes l'une et l'autre, et vous ne savez pas les prérogatives de tout cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille, qui est en âge d'être pourvue. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
N'irez-vous point l'un de ces jours au collège vous faire donner le fouet, à votre âge ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Oui, ma foi, cela vous rendrait la jambe bien mieux faite. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Vous parlez toutes deux comme des bêtes, et j'ai honte de votre ignorance. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Par exemple, savez-vous, vous, ce que c'est que vous dites à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, je sais que ce que je dis est fort bien dit, et que vous devriez songer à vivre d'autre sorte. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Je vous demande ce que c'est que les paroles que vous dites ici. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne parle pas de cela, vous dis-je. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous demande ; ce que je parle avec vous, ce que je vous dis à cette heure, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je fais ce que vous me dites. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
C'est bien autre chose, si vous aviez vu O, et DA, DA, et FA, FA. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous devriez envoyer promener tous ces gens-là, avec leurs fariboles. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Ouais, ce maître d'armes vous tient fort au coeur. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous me dites de pousser. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Il y a fort à gagner à fréquenter vos nobles, et vous avez bien opéré avec ce beau Monsieur le Comte dont vous vous êtes embéguiné. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Songez à ce que vous dites. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, il a des bontés pour vous, et vous fait des caresses ; mais il vous emprunte votre argent. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Et ce seigneur que fait-il pour vous ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Oui, attendez-vous à cela. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Ouais, vous êtes bien obstinée, ma femme ; je vous dis qu'il me tiendra parole, j'en suis sûr. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Et moi, je suis sûre que non, et que toutes les caresses qu'il vous fait ne sont que pour vous enjôler. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous : le voici. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il vient peut-être encore vous faire quelque emprunt ; et il me semble que j'ai dîné, quand je le vois. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous, vous dis-je. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Fort bien, Monsieur, pour vous rendre mes petits services. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous voyez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous avez tout à fait bon air avec cet habit, et nous n'avons point de jeunes gens à la Cour qui soient mieux faits que vous. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Tournez-vous. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Ma foi, Monsieur Jourdain, j'avais une impatience étrange de vous voir. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous me faites beaucoup d'honneur, Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur, je sais le respect que je vous dois. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Mettez : point de cérémonie entre nous, je vous prie. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Je suis votre débiteur, comme vous le savez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous m'avez généreusement prêté de l'argent en plusieurs occasions, et vous m'avez obligé de la meilleure grâce du monde, assurément. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Monsieur, vous vous moquez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je veux sortir d'affaire avec vous ; et je viens ici pour faire nos comptes ensemble. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Hé bien, vous voyez votre impertinence, ma femme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous le disais bien. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Voyons un peu ce que je vous dois. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous voilà, avec vos soupçons ridicules. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous souvenez-vous bien de tout l'argent que vous m'avez prêté ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Donné à vous une fois, deux cents louis. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous avez raison. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Cela vous incommodera-t-il, de me donner ce que je vous dis ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Cet homme-là fait de vous une vache à lait. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Si cela vous incommode, j'en irai chercher ailleurs. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Il ne sera pas content, qu'il ne vous ait ruiné. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous, vous dis-je. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous n'avez qu'à me dire si cela vous embarrasse. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Taisez-vous donc. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Il vous sucera jusqu'au dernier sou. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Vous tairez-vous ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
C'est trop d'honneur, Monsieur, que vous me faites. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Quoi, vous allez encore lui donner cela ? (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Allez, vous êtes une vraie dupe. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Vous me semblez toute mélancolique. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Qu'avez-vous, Madame Jourdain ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Ne voulez-vous point un de ces jours venir voir, avec elle, le ballet et la comédie que l'on fait chez le Roi ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Ah ma foi, Madame Jourdain, je vous demande pardon. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je ne songeais pas que vous êtes jeune, et je rêve le plus souvent. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je vous prie d'excuser mon impertinence. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
Je vous assure, Monsieur Jourdain, que je suis tout à vous, et que je brûle de vous rendre un service à la Cour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Je vous suis trop obligé. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame Jourdain vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Merveilleux ; et je me trompe fort, ou la beauté de ce diamant fera pour vous sur son esprit un effet admirable. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Ce sont, Monsieur, des bontés qui m'accablent ; et je suis dans une confusion la plus grande du monde, de voir une personne de votre qualité s'abaisser pour moi à ce que vous faites. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous moquez-vous ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Et ne feriez-vous pas pour moi la même chose, si l'occasion s'en offrait ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Vous avez pris le bon biais pour toucher son coeur. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Ce sera tantôt que vous jouirez à votre aise du plaisir de sa vue, et vos yeux auront tout le temps de se satisfaire. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
J'ai donné pour vous l'ordre qu'il faut au cuisinier, et à toutes les choses qui sont nécessaires pour le ballet. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Ouais, vous êtes bien impertinente. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Sortons, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, la curiosité m'a coûté quelque chose ; mais je crois qu'il y a quelque anguille sous roche, et ils parlent de quelque affaire où ils ne veulent pas que vous soyez. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
Ah Vous voilà tout à propos. (Acte 3, scène 8, NICOLE)
Est-ce ainsi que vous recevez... (Acte 3, scène 8, NICOLE)
Je dis les mêmes choses que vous. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Elle, Monsieur, voilà une belle mijaurée, une pimpe-souée bien bâtie, pour vous donner tant d'amour. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Je ne lui vois rien que de très médiocre, et vous trouverez cent personnes qui seront plus dignes de vous. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Le moyen, si vous la trouvez si parfaite ? (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Je veux vous imiter. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
Qu'avez-vous ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Quel chagrin vous possède ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Êtes-vous muet, Cléonte ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
J'aurai de la peine, sans doute, à vaincre l'amour que j'ai pour vous ; cela me causera des chagrins : je souffrirai un temps ; mais j'en viendrai à bout, et je me percerai plutôt le coeur, que d'avoir la faiblesse de retourner à vous. (Acte 3, scène 10, CL?ONTE)
Je veux vous dire, Cléonte, le sujet qui m'a fait ce matin éviter votre abord. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Non, vous dis-je. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Non, vous dis-je. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Je vous en prie. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Où allez-vous ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Où je vous ai dit. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Vous allez mourir, Cléonte ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Oui, cruelle, puisque vous le voulez. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Moi, je veux que vous mouriez ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Oui, vous le voulez. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Qui vous le dit ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Ne me trompez-vous point, Lucile ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Ah, Lucile, qu'avec un mot de votre bouche vous savez apaiser de choses dans mon coeur ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Je suis bien aise de vous voir, Cléonte, et vous voilà tout à propos. (Acte 3, scène 11, MADAME JOURDAIN)
Monsieur, je n'ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médite il y a longtemps. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Avant que de vous rendre réponse, Monsieur, je vous prie de me dire, si vous êtes gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Ma fille n'est pas pour vous. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Taisez-vous, ma femme je vous vois venir. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Taisez-vous, impertinente. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous vous fourrez toujours dans la conversation ; j'ai du bien assez pour ma fille, je n'ai besoin que d'honneur, et je la veux faire marquise. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Vous avez fait de belles affaires avec vos beaux sentiments. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Vous moquez-vous, de le prendre sérieusement avec un homme comme cela ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Ne voyez-vous pas qu'il est fou ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Et vous coûtait-il quelque chose de vous accommoder à ses chimères ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Je vais vous instruire de tout ; retirons-nous, le voilà qui revient. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Je ne sais pas, Dorante, je fais encore ici une étrange démarche, de me laisser amener par vous dans une maison où je ne connais personne. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Quel lieu voulez-vous donc, Madame, que mon amour choisisse pour vous régaler, puisque pour fuir l'éclat, vous ne voulez ni votre maison, ni la mienne ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
J'ai beau me défendre des choses, vous fatiguez ma résistance, et vous avez une civile opiniâtreté qui me fait venir doucement à tout ce qu'il vous plaît. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
Je me suis opposée à tout cela, mais vous ne vous rebutez point, et pied à pied, vous gagnez mes résolutions. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
Ma foi, Madame, vous y devriez déjà être. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Vous êtes veuve, et ne dépendez que de vous. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
À quoi tient-il que dès aujourd'hui vous ne fassiez tout mon bonheur ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Je sais ce que je dis ; et entre autres le diamant que vous m'avez forcée à prendre, est d'un prix... (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
Eh, Madame, de grâce, ne faites point tant valoir une chose que mon amour trouve indigne de vous ; et souffrez... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
Un pas, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Prenez bien garde au moins, à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne sais quelles grâces vous en rendre. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Il dit, Madame, qu'il vous trouve la plus belle personne du monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Madame, c'est vous qui faites les grâces ; et... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Les mains sont médiocres, Monsieur Jourdain ; mais vous voulez parler du diamant, qui est fort beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Vous êtes bien dégoûté. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
Vous avez trop de bonté... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment, Madame, pour qui prenez-vous Monsieur Jourdain ? (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Vous ne le connaissez pas. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Que voulez-vous dire, Madame Jourdain ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Apprenez que c'est moi, je vous prie ; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Et vous, Madame, pour une grand-Dame, cela n'est ni beau, ni honnête à vous, de mettre la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
Allez, Dorante, vous vous moquez, de m'exposer aux sottes visions de cette extravagante. (Acte 4, scène 2, DORIMÈNE)
Madame, holà Madame, où courez-vous ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Impertinente que vous êtes, voilà de vos beaux faits ; vous me venez faire des affronts devant tout le monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Je ne sais qui me tient, maudite, que je ne vous fende la tête avec les pièces du repas que vous êtes venue troubler. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous faites bien d'éviter ma colère. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur, je ne sais pas si j'ai l'honneur d'être connu de vous. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Je vous ai vu que vous n'étiez pas plus grand que cela. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Oui, vous étiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour vous baiser. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Comment dites-vous ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous l'avez fort connu ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Et vous l'avez connu pour gentilhomme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous m'obligerez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Quel sujet vous amène ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Je ne suis revenu de tous mes longs voyages que depuis quatre jours ; et par l'intérêt que je prends à tout ce qui vous touche, je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Vous savez que le fils du Grand Turc est ici ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Ce qu'il y a d'avantageux pour vous, c'est qu'il est amoureux de votre fille. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Par ma foi, vous faites bien de me le dire, car pour moi je n'aurais jamais cru que Marababa sahem eût voulu dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Savez-vous bien ce que veut dire, cacaracamouchen ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Paladin enfin : il n'y a rien de plus noble que cela dans le monde ; et vous irez de pair avec les plus grands Seigneurs de la Terre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il dit que le Ciel vous donne la force des lions, et la prudence des serpents. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
Il dit que vous alliez vite avec lui vous préparer pour la cérémonie, afin de voir ensuite votre fille, et de conclure le mariage. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
Je vous prie, Monsieur, de nous vouloir aider céans dans une affaire qui s'y passe. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Vous voyez. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Je sais, Monsieur, que la bête vous est connue. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Prenez la peine de vous tirer un peu plus loin, pour faire place à ce que j'aperçois venir. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Vous pourrez voir une partie de l'histoire, tandis que je vous conterai le reste. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
Est-ce un momon que vous allez porter ; et est-il temps d'aller en masque ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Qui vous a fagoté comme cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Que voulez-vous dire avec votre Mamamouchi ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Mamamouchi, vous dis-je. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Êtes-vous en âge de danser des ballets ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Que voulez-vous donc dire ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
Madame, est-il possible que vous ayez pu prendre pour moi une si douce résolution ? (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Ce n'est que pour vous empêcher de vous ruiner ; et sans cela je vois bien qu'avant qu'il fût peu, vous n'auriez pas un sou. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
Que j'ai d'obligation, Madame, aux soins que vous avez de conserver mon bien ! (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Il est entièrement à vous, aussi bien que mon coeur, et vous en userez de la façon qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Monsieur, je vous souhaite la force des serpents, et la prudence des lions. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
J'ai été bien aise d'être des premières, Monsieur, à venir vous féliciter du haut degré de gloire où vous êtes monté. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
La possession de mon coeur est une chose qui vous est toute acquise. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous verrez qu'il vous répondra, et il parle Turc à merveille. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Où allez-vous donc ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Nous ne saurions rien dire sans vous. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous allez voir comme il va répondre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Voyez-vous ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous l'avais bien dit, qu'il parle turc. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Venez, ma fille, approchez-vous, et venez donner votre main à Monsieur, qui vous fait l'honneur de vous demander en mariage. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment, mon père, comme vous voilà fait ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Est-ce une comédie que vous jouez ? (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Voilà le mari que je vous donne. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui à vous, allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Allons, vous dis-je. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Il est vrai que vous êtes mon père, je vous dois entière obéissance, et c'est à vous à disposer de moi selon vos volontés. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me plaît, d'avoir une fille obéissante. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
On dit que vous voulez donner votre fille en mariage à un carême-prenant. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Voulez-vous vous taire, impertinente ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous venez toujours mêler vos extravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est vous qu'il n'y a pas moyen de rendre sage, et vous allez de folie en folie. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Quel est votre dessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Voulez-vous vous taire encore une fois ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Vous refusez Son Altesse Turque pour gendre ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Mon_Dieu, Monsieur, mêlez-vous de vos affaires. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, je vous prie aussi de ne vous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
C'est l'amitié que nous avons pour vous, qui nous fait intéresser dans vos avantages. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Je vous dis que ce mariage-là se fera. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Je vous dis, moi, qu'il ne se fera point. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Allez, vous êtes une coquine. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Quoi, vous la querellez, de ce qu'elle m'obéit ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, elle est à moi, aussi bien qu'à vous. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Que me voulez-vous conter, vous ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire consentir à ce que vous voulez. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Il vous dira... (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Cela vous fera-t-il mal, de l'entendre ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Ne faites que m'écouter, vous ferez après ce qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Il y a une heure, Madame, que nous vous faisons signe. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Vous ne vouliez pas l'écouter. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Je savais bien qu'il vous expliquerait ce que c'est que le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Monsieur, je vous remercie. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur. v.111 (Acte 5, scène 7, TOUS)
Quelques livres ici, les Dames vous en prient. v.113 (Acte 5, scène 7, HOMME-DU-BEL-AIR)
Je vous en prie. v.182 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Je vous en prie, v.196 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur. v.214 (Acte 5, scène 7, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

N'avancez pas davantage, et demeurez dans cet endroit, jusqu'à ce que je vous appelle. (Acte 1, scène 1, HALI)
À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
Monsieur, je tiens pour le bécarre : vous savez que je m'y connais. (Acte 1, scène 2, HALI)
Je vois bien que vous êtes pour le bémol : mais il y a moyen de nous contenter l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, HALI)
Il faut qu'ils vous chantent une certaine scène d'une petite comédie que je leur ai vu essayer. (Acte 1, scène 2, HALI)
Quand vous saurez l'excès de mes peines secrètes, v.4 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
Tout rochers que vous êtes, v.5 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
Vous en serez touchés. v.6 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Mais l'affaire que vous avez, eût bien pu se passer, je crois, de ma présence ; et vous pouviez, sans vous incommoder, me laisser goûter les douceurs du sommeil du matin. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Oui ; mais je suis bien aise de vous voir, toujours, avec moi. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
C'était pour vous que cela se faisait ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Je le veux croire ainsi, puisque vous me le dites. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Vous trouvez, donc, bon qu'on vous aime ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Et vous voulez du bien à tous ceux qui prennent ce soin ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Mais si vous prenez, vous, du plaisir, à vous voir aimée ; savez-vous bien, moi qui vous aime, que je n'y en prends nullement ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Je serai fort ravi qu'on ne vous trouve point si belle; et vous m'obligerez, de n'affecter point tant de la paraître à d'autres yeux. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Oui, jaloux de ces choses-là ; mais jaloux comme un tigre, et, si vous voulez, comme un Diable. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Mon amour vous veut toute à moi ; sa délicatesse s'offense d'un sourire d'un regard qu'on vous peut arracher ; et tous les soins qu'on me voit prendre, ne sont que pour fermer tout accès aux galants, et m'assurer la possession d'un coeur dont je ne puis souffrir qu'on me vole la moindre chose. (Acte 1, scène 6, DON P?DRE)
Certes, voulez-vous que je dise ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Vous prenez un mauvais parti ; et la possession d'un coeur est fort mal assurée, lorsqu'on prétend le retenir par force. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Si bien, donc, que si quelqu'un vous en contait, il vous trouverait disposée à recevoir ses voeux ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Je ne vous dis rien là-dessus. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Vous reconnaissez peu ce que vous me devez : et il me semble qu'une esclave que l'on a affranchie, et dont on veut faire sa femme... (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Quelle obligation vous ai-je, si vous changez mon esclavage en un autre beaucoup plus rude ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Vous êtes, aujourd'hui, dans une humeur désobligeante ; et je pardonne ces paroles au chagrin où vous pouvez être, de vous être levée matin. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Trêve aux cérémonies, que voulez-vous ? (Acte 1, scène 7, DON PÈDRE)
Signor (avec la permission de la Signore) je vous dirai (avec la permission de la Signore) que je viens vous trouver (avec la permission de la Signore) pour vous prier (avec la permission de la Signore) de vouloir bien (avec la permission de la Signore)... (Acte 1, scène 7, HALI)
Mais comme je me mêle un peu de musique, et de danse, j'ai instruit quelques esclaves qui voudraient bien trouver un maître qui se plût à ces choses ; et comme je sais que vous êtes une personne considérable, je voudrais vous prier de les voir, et de les entendre, pour les acheter, s'ils vous plaisent, ou pour leur enseigner quelqu'un de vos amis qui voulût s'en accommoder. (Acte 1, scène 7, HALI)
Savez-vous, mes drôles, v.69 (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
Fourbe, que je vous y trouve. (Acte 1, scène 8, DON P?DRE)
Nous l'aurons, malgré vous. (Acte 1, scène 8, HALI)
Vous avez beau faire la garde, j'en ai juré, elle sera à nous. (Acte 1, scène 8, HALI)
C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
Laissez-moi faire, je veux vous faire un peu de jour à la pouvoir entretenir. (Acte 1, scène 9, HALI)
Quand allez-vous ? (Acte 1, scène 9, HALI)
Que cherchez-vous, cavalier, dans cette maison ? (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Vous l'avez devant vous. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Seigneur Français, c'est une grande grâce que vous me voulez faire ; et je vous suis fort obligé. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Voici un gentilhomme que Damon nous envoie, qui se veut bien donner la peine de vous peindre. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Le Ciel, quoi que vous en disiez, ne... (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Où voulez-vous que je me place ? (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Levez-vous un peu, s'il vous plaît ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourné ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Il y a bien de la peine à vous mettre ; ne sauriez-vous vous tenir comme il faut ? (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Voilà qui va le mieux du monde, et vous vous tenez à merveilles. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Comme cela, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Un peu plus de ce côté ; vos yeux, toujours tournés vers moi, je vous en prie ; vos regards attachés aux miens. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Pour moi, je vous demande un portrait qui soit moi, et qui n'oblige point à demander qui c'est. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
Il serait malaisé qu'on demandât cela du vôtre ; et vous avez des traits à qui fort peu d'autres ressemblent. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Je pourrais faire, ici, ce qu'Apelle fit autrefois ; mais vous ne feriez pas, peut-être, ce que fit Alexandre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
On ne se trompe guère à ces sortes de choses ; et vous avez l'esprit trop éclairé, pour ne pas voir de quelle source partent les choses qu'on vous dit. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Oui, quand Alexandre serait ici, et que ce serait votre amant, je ne pourrais m'empêcher de vous dire, que je n'ai rien vu de si beau que ce que je vois maintenant, et que... (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Seigneur Français, vous ne devriez pas, ce me semble, parler ; cela vous détourne de votre ouvrage. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Seigneur, suis-je connu de vous ? (Acte 1, scène 12, HALI)
Je suis Don Gilles d'Avalos ; et l'histoire d'Espagne vous doit avoir instruit de mon mérite. (Acte 1, scène 12, HALI)
Souhaitez-vous quelque chose de moi ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Oui, un conseil sur un fait d'honneur : je sais qu'en ces matières il est malaisé de trouver un cavalier plus consommé que vous ; mais je vous demande pour grâce, que nous nous tirions à l'écart. (Acte 1, scène 12, HALI)
Seigneur, j'ai reçu un soufflet : vous savez ce qu'est un soufflet, lorsqu'il se donne, à main ouverte, sur le beau milieu de la joue. (Acte 1, scène 12, HALI)
Parlons bas, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 12, HALI)
Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Je ne sais si vous dites vrai, mais vous persuadez. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
Mais vous persuadé-je, jusqu'à vous inspirer quelque peu de bonté pour moi ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
En aurez-vous assez pour consentir, belle Isidore, au dessein que je vous ai dit ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Je ne puis, encore, vous le dire. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
Qu'attendez-vous pour cela ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Mais, consentez-vous, dites-moi, que ce soit dès ce moment même ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Voilà mon sentiment, et je vous baise les mains. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille. (Acte 1, scène 12, HALI)
Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
Non, ne regardez rien encore ; faites serrer cela, je vous prie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Et vous, je vous conjure de ne vous relâcher point : et de garder un esprit gai, pour le dessein que j'ai d'achever notre ouvrage. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
Seigneur cavalier, sauvez-moi, s'il vous plaît, des mains d'un mari furieux dont je suis poursuivie. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
Seigneur, c'est vous ! (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
L'infâme, croit avoir trouvé, chez vous, un assuré refuge : mais vous êtes trop raisonnable, pour blâmer mon ressentiment. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
Laissez-moi, je vous prie, la traiter comme elle mérite. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
Vous prenez son parti, vous qui êtes si délicat sur ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
Oui, je prends son parti ; et si vous voulez m'obliger, vous oublierez votre colère, et vous vous réconcilierez tous deux. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON P?DRE)
Il ne m'est pas permis, à ces conditions, de vous rien refuser ; je ferai ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
Holà, venez ; vous n'avez qu'à me suivre, et j'ai fait votre paix. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
Vous ne pouviez, jamais, mieux tomber que chez moi. (Acte 1, scène 16, DON P?DRE)
Je vous suis obligée plus qu'on ne saurait croire : mais je m'en vais prendre mon voile ; je n'ai garde, sans lui, de paraître à ses yeux. (Acte 1, scène 16, CLIMÈNE)
La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
Oui, je vous le promets, que, pour l'amour de vous, je m'en vais, avec elle, vivre le mieux du monde. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
Vous m'obligez sensiblement, et j'en garderai la mémoire. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
Je vous donne ma parole, Seigneur Don Pèdre, qu'à votre considération je m'en vais la traiter du mieux qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
Que vous venez à propos ! (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
Je viens me plaindre à vous d'un affront qu'on m'a fait. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
Vous n'avez, dans votre vie, jamais rien vu de si beau. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
Vous voyez si c'est une injure qui se doive souffrir. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
Je veux que vous voyiez cela ; on la va répéter pour en donner le divertissement au peuple. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
De quoi parlez-vous là ? (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
Je vous parle de mon affaire. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Cet amour que pour lui votre astre vous inspire, v.15 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Qui de ces deux amants vous vouliez mieux traiter. v.18 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Mais son premier amour, que vous avez appris, v.37 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Et puisqu'avant ses soins, où pour vous il s'engage, v.39 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
L'amitié vous unit cette comtesse et vous. v.42 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Son secret révélé vous est une matière v.43 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Et vous pouvez sans crainte à cet amant confus v.45 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Puisque vous le voulez, n'ont point de fondement ; v.90 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Votre retour surprend : qu'avez-vous à m'apprendre ? v.163 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
Que vous a voulu faire une injuste puissance, v.176 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
Commande le secours que son père vous donne. v.188 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
Madame, au doux espoir, qu'il vous vient d'annoncer. v.202 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
La gloire d'un revers, que vous doit sa justice ; v.208 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
C'est que pour être roi, le Ciel vous rend ce frère ; v.212 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Qu'il ne regarde en vous autre chose que vous ; v.218 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Pût du ciel envers vous réparer l'injustice ; v.224 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Tout ce qu'il doit au sang, dont vous tenez le jour. v.226 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Je sais que vous pouvez, Prince, en vengeant nos droits v.233 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et je vous vois à vaincre un obstacle plus fort. v.238 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Oui, Madame, j'entends ce que vous voulez dire, v.239 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Je sais bien que pour vous mon coeur en vain soupire ; v.240 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Sans que vous le nommiez, n'est pas secret pour eux. v.242 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Mais puisqu'il faut parler, désirez-vous savoir, v.245 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Quand vous pourrez me plaire, et prendre quelque espoir ? v.246 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Quand vous saurez m'aimer comme il faut que l'on aime. v.248 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Ils vous révèrent trop. v.255 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Et que vous bannirez, enfin, ce monstre affreux ; v.257 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Aux voeux, que vous m'offrez, rend un mauvais office, v.260 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais si de tels soupçons ont de quoi vous déplaire, v.271 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Il vous est bien facile, hélas ! De m'y soustraire ; v.272 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Dépend bien plus de vous, qu'il ne dépend de moi. v.274 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Oui, c'est vous qui pouvez par deux mots pleins de flamme, v.275 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Entre Don Sylve et vous, mon âme pourrait faire ; v.292 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais vouloir vous contraindre à n'être point jaloux, v.293 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Aurait dit quelque chose à tout autre que vous ; v.294 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Pour l'ôter de scrupule, il me faut à vous-même ; v.299 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
En des termes exprès, dire que je vous aime ; v.300 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et peut-être qu'encor pour vous en assurer, v.301 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Vous vous obstineriez à m'en faire jurer. v.302 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
De tout ce qui vous plaît, je dois me satisfaire ; v.304 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Je crois que vous avez pour moi quelque bonté, v.306 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Que d'un peu de pitié mon feu vous sollicite, v.307 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Vous promettez beaucoup, Prince, et je doute fort, v.313 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Si vous pourrez sur vous faire ce grand effort. v.314 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ce qu'on vous promet doit être inviolable ; v.316 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Qui vous arrête, Prince, au milieu du serment ? v.330 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai cru que vous aviez quelque secret ensemble, v.331 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Que vous me répondez d'un ton fort altéré, v.333 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je vous vois tout à coup le visage égaré ; v.334 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et quelque prompt secours vous serait nécessaire, v.339 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais encore dites-moi vous prend-il d'ordinaire ? v.340 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Lisez-le, vous dis-je, et satisfaites-vous. v.345 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Non, non, je dois ici vous rendre un témoignage, v.347 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Si vous vous obstinez à cette résistance, v.351 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'aurais tort de vouloir vous faire violence ; v.352 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Et c'est assez enfin que vous avoir pressé v.353 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Ma volonté toujours vous doit être soumise, v.355 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Si c'est votre plaisir, que pour vous je le lise ; v.356 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Oui, oui, Prince, tenez vous le lirez pour moi. v.358 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
C'est pour vous obéir au moins, et je puis dire... v.359 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
C'est ce que vous voudrez, dépêchez-vous de lire. v.360 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Oui, je m'en réjouis, et pour vous, et pour moi. v.362 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Cependant apprenez, Prince, à vous mieux armer v.378 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Contre ce qui prend droit de vous trop alarmer. v.379 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Hé quoi ! Vous croyez donc... ? v.384 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Que vous lui préparez les soupçons qu'il doit prendre, v.397 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
C'est une nouveauté qui n'appartient qu'à vous. v.403 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
Et rebuté par vous des soins de mon amour, v.406 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Mais savez-vous, qu'enfin, il fera mal la sienne, v.408 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
Et quand, charmante Élise, a-t-on vu s'il vous plaît, v.410 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Et vous laissent toujours hors de la confidence, v.424 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Où vous jette d'abord l'adroite complaisance. v.425 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Mais mon rival paraît, je vous laisse tous deux, v.462 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
Mais elle va savoir que vous êtes ici. v.475 (Acte 2, scène 3, ÉLISE)
Vous avez bien voulu que je vous fisse attendre ? v.516 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Puis-je sans trop oser vous prier de me dire, v.532 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
À qui vous avez pris, Madame, soin d'écrire, v.533 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Non, ce n'est rien du tout de ce que vous pensez, v.538 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Sans chercher plus avant quel intérêt vous presse, v.540 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Avec cette réponse êtes-vous en repos ? v.543 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous n'avez point écrit à quelque autre personne, v.544 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ? v.551 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
De quelle trahison pouvez-vous donc vous plaindre ? v.556 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
De découvrir pour qui vous employez ce style. v.561 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Voilà donc le sujet qui vous trouble l'esprit ? v.562 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous ne rougissez pas en voyant cet écrit ? v.563 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Vous demeuriez d'accord, que c'est votre écriture ; v.569 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Bien que de vous mon coeur ne prenne point de loi, v.578 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous serez éclairci, n'en doutez nullement, v.582 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous allez recevoir une pleine lumière, v.584 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Et je veux, vous mettant juge en votre intérêt, v.586 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous faire prononcer vous-même votre arrêt. v.587 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Bientôt à vos dépens vous me pourrez entendre. v.589 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
Si j'ose à vous tromper employer quelques soins, v.591 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Répondez promptement, où l'avez-vous laissé ? v.595 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Avez-vous ici l'autre ? v.608 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Hé, bien que dites-vous ? v.626 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
De tout ce que pour vous, vous y venez de lire. v.633 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Madame, hélas ! Où fuyez-vous ? v.634 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Où vous ne serez point trop odieux jaloux. v.635 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Qu'un sort prodigieux a fait vers vous coupable, v.637 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Et qui, bien qu'il vous cause un courroux si puissant, v.638 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Et pourriez-vous penser que mon coeur eût aimé, v.642 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Vous-même, dites-moi, si cet événement v.646 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Oui, vous le pouviez faire, v.649 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Vous n'aviez rien à craindre ; et d'autres, sur ce gage, v.652 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
D'un masque de faveur vous couvrir mes dédains ; v.667 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Vous pouvez le penser, et vous me l'osez dire ? v.669 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Et s'il vous a fait voir, par une erreur insigne v.672 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Des marques de bonté, dont vous n'étiez pas digne ; v.673 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
La haine que pour vous il se résout d'avoir ; v.675 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Braver votre furie, et vous faire connaître v.676 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Si vous ne regardez, ni l'amour qui le cause, v.684 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Ni le vif repentir que mon coeur vous expose ; v.685 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Non ne présumez pas, qu'ayant su vous déplaire, v.688 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Madame, vous n'avez qu'à me le déclarer, v.694 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Faut-il encore pour vous conserver des bontés, v.706 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Et vous voir m'outrager par tant d'indignités. v.707 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Non, ne m'en parlez point, vous méritez ma haine. v.713 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
Vous me haïssez donc ? v.714 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Puisque pour vous venger je vous offre ma mort ; v.719 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
Seigneur, je viens vous informer v.730 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Seigneur, je veux ce qu'il vous plaît, v.738 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Méritait bien qu'en hâte on vous le vînt apprendre ; v.741 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Mais puisque vous voulez que je n'en touche rien, v.742 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Je vous dirai, Seigneur, pour changer d'entretien, v.743 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Seigneur, je n'ai rien à vous dire. v.753 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Et puisque mes avis ont de quoi vous déplaire, v.756 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Sortons pour vous l'apprendre, et sans rien embrasser, v.762 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Vous-même vous verrez ce qu'on en doit penser. v.763 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
Ainsi quelque dépit que l'on vous ait causé, v.778 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
Ah ! Seigneur, par quel sort vous vois-je maintenant ? v.822 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
L'ardeur de vous revoir peut bien d'autres miracles, v.829 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Le rigoureux destin d'être éloigné de vous ; v.831 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Je viens vous dire donc que je rends grâce aux Cieux, v.834 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
De vous voir hors des mains d'un tyran odieux ; v.835 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Et je pouvais pour vous gagner cette victoire, v.844 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Je sais, Seigneur, je sais, que vous avez un coeur, v.846 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Qui des plus grands périls vous peut rendre vainqueur ; v.847 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Dont la chaleur vous pousse à venger ma querelle, v.849 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Mais sans cette action dont vous étiez capable, v.852 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Contre nos ravisseurs vous marchez en personne. v.861 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
N'êtes-vous pas content, et ces soins généreux, v.862 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
L'ombre d'un seul bienfait qu'il ne vienne de vous ? v.867 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et ne vous plaignez point de voir un autre bras, v.870 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Avec trop de raison vous voulez m'y contraindre, v.873 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
C'est de me voir par vous ce rival préféré. v.879 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Cet éclatant exploit qui vous fut salutaire, v.884 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
N'est que le pur effet du bonheur de vous plaire. v.885 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Ce qu'à mes sentiments vous devez demander ; v.899 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et sur cette froideur qui semble vous confondre, v.900 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Répondez-vous, Seigneur, ce que je puis répondre ; v.901 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Vous-même, dites-vous, s'il est de l'équité, v.906 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Si vous pouviez m'offrir, sans beaucoup d'injustice v.908 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Vous plaindre avec raison, et blâmer mes refus, v.910 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Mais n'exigez de moi que ce que je vous dois, v.918 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Vous conserve le coeur de l'aimable Comtesse ; v.921 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Ce que pour un ingrat (car vous l'êtes Seigneur,) v.922 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Voyez combien d'efforts pour vous elle a bravés, v.926 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et rendez à son coeur ce que vous lui devez. v.927 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et si mon coeur vous dit, ce que pour elle il sent, v.930 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
J'ai peur qu'il ne soit pas envers vous innocent. v.931 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Aucun espoir pour vous n'a flatté mes désirs, v.934 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
J'ai fait plus que cela, puisqu'il vous faut tout dire, v.940 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Oui, j'ai voulu sur moi vous ôter votre empire, v.941 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
De vous voir par un autre à mes yeux possédée ; v.949 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Vous n'avez que les maux que vous voulez avoir, v.962 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
Et de même que vous, je ne l'attendais point. v.971 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Comme vous l'assurez, vous n'étiez point instruite ; v.973 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Mais, Seigneur, vous deviez nous faire au moins l'honneur v.974 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
De vous rendre en ces lieux ce qu'on voudrait vous rendre. v.977 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Les héroïques soins vous occupent si fort, v.978 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Que de vous en tirer, Seigneur, j'aurais eu tort ; v.979 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Ne commettez-vous point vos vertus héroïques, v.988 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Et ne craignez-vous point qu'on puisse, aux yeux de tous v.990 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Trouver cette action trop indigne de vous ? v.991 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Et quand j'aurai sur vous à faire une entreprise, v.996 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Vous n'aurez pas sujet de blâmer la surprise : v.997 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Il ne tiendra qu'à vous de vous en garantir, v.998 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Et l'on prendra le soin de vous en avertir. v.999 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
Prince, vous avez tort, et sa visite est telle, v.1004 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Que vous... v.1005 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Persuade assez mal qu'elle ait pu vous surprendre. v.1009 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Quoi que vous soupçonniez, il m'importe si peu, v.1010 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Ne désavouez rien, puisque vous l'avez dit. v.1015 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Dites que de ses feux vous ressentez l'atteinte ; v.1017 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Que pour vous sa présence a des charmes si doux... v.1018 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
Et si je veux l'aimer, m'en empêcherez-vous ? v.1019 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Avez-vous sur mon coeur quelque empire à prétendre ? v.1020 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Sachez que trop d'orgueil a pu vous décevoir, v.1022 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Je ne vous dirai point si le comte est aimé, v.1026 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Méritent mieux que vous les voeux d'une Princesse, v.1029 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Et sans vous amuser d'une attente frivole, v.1036 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Voilà mon coeur ouvert, puisque vous le voulez, v.1038 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
êtes-vous satisfait, et mon âme attaquée, v.1040 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Voyez pour vous ôter tout lieu de soupçonner, v.1042 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
S'il reste quelque jour encore à vous donner ; v.1043 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Et pour vous y porter, c'est moi qui vous en prie. v.1049 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
Tout vous rit, et votre âme, en cette occasion v.1050 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Il vous est doux de voir un aveu plein de gloire, v.1052 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Les moyens d'empêcher qu'elle ne soit à vous. v.1067 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
À violer ici l'ordre qu'on vous prescrit ; v.1079 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Quelque juste fureur qui me presse, et vous flatte, v.1080 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Ces lieux vous sont ouverts, oui, sortez-en, sortez, v.1082 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Glorieux des douceurs que vous en remportez ; v.1083 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
Sollicite un pardon que vous n'obtiendrez pas. v.1095 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Et si dans sa douleur vous le considériez, v.1098 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
Il toucherait votre âme, et vous l'excuseriez. v.1099 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
Vous avait mise aussi de cette intelligence, v.1108 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
J'attendais qu'il sortît, Madame, pour vous dire? v.1132 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
Vous fait par un des siens demander audience. v.1137 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
Mais il veut n'être vu que de vous seulement ; v.1139 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
Qu'il puisse sans témoins vous rendre sa visite. v.1141 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
Si vous me cherchez, Madame, me voici. v.1146 (Acte 4, scène 3, PEDRE)
Seigneur, pour vous attendre v.1153 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
Vous la trouverez seule, elle-même a pris soin v.1170 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
Vous prier que pour lui votre crédit s'emploie, v.1173 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
Seigneur, que je verrais le tourment qui vous presse ; v.1181 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
Et puisqu'elle vous blâme, et que sa fantaisie, v.1184 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
Qu'avez-vous vu, Seigneur, qui vous puisse émouvoir ? v.1230 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
Don Alvar, laissez-moi je vous prie, v.1249 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Hé bien ! Que voulez-vous, et quel espoir, de grâce, v.1256 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Osez-vous à mes yeux encore vous présenter, v.1258 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et que me direz-vous que je doive écouter ? v.1259 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
N'ont jamais rien produit de si méchant que vous. v.1263 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Rougissez maintenant, vous en avez raison, v.1274 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Assez paisiblement vous a-t-on écouté, v.1302 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Si vous avez encore quelque chose à me dire, v.1305 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Vous pouvez l'ajouter, je suis prête à l'ouïr, v.1306 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
C'est que vous voyez bien... v.1312 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Autant qu'il vous a plu rendez-moi la pareille ; v.1313 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et vous allez savoir ma résolution. v.1351 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Vous êtes maintenant sur un grand précipice, v.1353 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Va vous y faire choir, ou bien vous en tirer. v.1355 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Si malgré cet objet qui vous a pu surprendre, v.1356 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Prince, vous me rendez ce que vous devez rendre, v.1357 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Pour condamner l'erreur du trouble où je vous vois. v.1359 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Pour croire aveuglément ce que mon coeur vous dit ; v.1363 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
M'a fait dans la chaleur prononcer contre vous ; v.1367 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Si cet offre sur vous obtient si peu d'empire, v.1373 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Que vous me refusiez de me faire entre nous v.1374 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
S'il ne vous suffit pas de toute l'assurance v.1376 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Que vous peuvent donner mon coeur, et ma naissance, v.1377 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Je suis prête à le faire, et vous serez content, v.1382 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Mais il vous faut de moi détacher à l'instant, v.1383 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
À mes voeux pour jamais renoncer de vous-même, v.1384 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Je choisirai plutôt d'être à la mort qu'à vous ; v.1387 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Voilà dans ces deux choix de quoi vous satisfaire, v.1388 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Avisez maintenant celui qui peut vous plaire. v.1389 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Ah ! Que vous savez bien ici contre moi-même, v.1396 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Ingrate, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1397 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Et ménager pour vous l'effort prodigieux v.1398 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
D'un éclaircissement qui vous doit condamner ; v.1407 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Vous pensez que mon coeur n'acceptera jamais ; v.1411 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Mais vous serez trompée en me croyant surprendre, v.1412 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Oui, oui, je prétends voir ce qui doit vous défendre, v.1413 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Songez que par ce choix vous allez vous prescrire v.1416 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Vous vous repentirez de l'éclat que vous faites. v.1420 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et c'est moi bien plutôt qui dois vous avertir, v.1422 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
Élise... À cet éclat vous voulez me forcer, v.1430 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Mais je vous apprendrai que c'est trop m'offenser. v.1431 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Allez, vous m'entendez, dites que je l'en prie. v.1433 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Attendez vous serez satisfait. v.1434 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Vous avez voulu voir vos soupçons éclaircis. v.1439 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Vous trouble jusque-là l'usage de la vue, v.1445 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Vous avez d'autres yeux à pouvoir consulter, v.1446 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Qui ne vous laisseront aucun lieu de douter. v.1447 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
De l'éclaircissement que vous avez voulu ; v.1463 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
Ah ! Don Alvar, je vois que vous avez raison, v.1482 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
Souffrez que devant vous je lui parle, Madame, v.1552 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Aux tendres sentiments qu'on voit qu'il vous inspire, v.1573 (Acte 5, scène 2, DONA IGNÈS)
Ce qu'il a fait pour vous... Il vient, et sa pâleur, v.1574 (Acte 5, scène 2, DONA IGN?S)
Quand je viens vous offrir l'odieuse présence... v.1577 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Et par le triste état où sa rigueur vous jette, v.1580 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Où le sort contre vous n'armait que mes serments, v.1591 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Du pouvoir qu'en ces lieux votre valeur vous donne ; v.1601 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Ce vous serait sans doute un indigne transport v.1602 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Peut-être n'ira pas si loin que vous pensez. v.1611 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Sur moi sans de tels soins vous pouvez laisser choir v.1614 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
En l'état où je suis je n'ai rien à vous dire, v.1616 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Vers vous de quelque plainte autoriser l'audace, v.1621 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Il n'est effort humain que pour vous conserver, v.1642 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Si vous y consentiez, je ne pusse braver ; v.1643 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Vous me rendrez justice en croyant que mon coeur v.1654 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Ait pris chez moi les traits qu'il lance contre vous, v.1659 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Quand pour m'ôter ce coeur il s'est servi de vous, v.1667 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
Je m'accuse pour vous de mon peu de mérite, v.1673 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
Accusez-vous plutôt de l'injuste silence, v.1676 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Sans rencontrer ses yeux vous pouvez être ici, v.1683 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Madame, n'aura rien, dont vous soyez blessée. v.1689 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Avant que vous parliez, je demande instamment, v.1690 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Que vous daigniez, Seigneur, m'écouter un moment, v.1691 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Mais quoi que de son coeur vous offrent les hommages, v.1700 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Que vous donner un coeur qui ne se donne pas. v.1711 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Non, Seigneur, j'en réponds, et vous donne ma foi v.1722 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Madame, et par deux mots je vous l'eusse épargné, v.1726 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Si votre fausse alarme eût sur vous moins gagné. v.1727 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Qui va vous étonner autant qu'il m'a surpris. v.1743 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Vous attendez un frère, et Léon son vrai maître, v.1744 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
De l'amour, dont pour vous mon coeur était touché, v.1759 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Ne vous étonnez pas si je tarde à répondre, v.1776 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Vous en pourrez sans doute apprendre des nouvelles ? v.1781 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Mais vous avec quels yeux verrez-vous un volage, v.1784 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
Et de vous hasarder à dire que vers moi, v.1786 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
Et tout ce que d'ardeur elle vous a causé, v.1790 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
Sachez si vous l'étiez, que ce serait en vain, v.1794 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
Que vous présumeriez de fléchir mon dédain, v.1795 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
De quel ravissement comblez-vous une soeur ; v.1799 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Qui vous fait couronner une amitié si pure, v.1801 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Que le devoir vous fait un peu de violence. v.1805 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Je sais que de vos voeux vous pouvez disposer, v.1806 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Vous le voyez assez, et quelle obéissance v.1808 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Mais je vous avouerai que cette gaieté v.1810 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Et je prétends mourir en vous obéissant ; v.1819 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Mais encore une fois, la joie où je vous trouve, v.1820 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Et quoi que d'un rival vous inspirent les soins, v.1826 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
Et cette joie encore, de quoi vous murmurez v.1838 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
Ne lui vient que des biens qui vous sont préparés. v.1839 (Acte 5, scène 6, DONA IGN?S)
Seigneur, sans vous rien prendre, a tout ce qu'il désire, v.1845 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)
Mon Roi sans me gêner, peut me donner à vous. v.1871 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Très humble servante au bel esprit ; vous savez que ce n'est pas là que je vise. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Ma foi, les extravagants ne vont guère loin sans vous ennuyer, et la plupart de ces gens-là ne sont plus plaisants dès la seconde visite. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Mais à propos d'extravagants, ne voulez-vous pas me défaire de votre Marquis incommode ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Voilà Climène, Madame, qui vient ici pour vous voir. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Vous vous plaigniez d'être seule, aussi : le Ciel vous en punit. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
On a déjà dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Je vous apprendrai bien à faire vos réponses de vous-même. (Acte 1, scène 2, URANIE)
Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
Sont-ce vapeurs, qui vous ont prise ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
Voulez-vous que l'on vous délace ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
Et depuis quand vous a-t-il pris ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
Quoi, vous l'avez vue ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Et vous n'en avez pas été jusques aux convulsions, ma chère ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Ah mon_Dieu, que dites-vous là ! (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Peut-on impunément, comme vous faites, rompre en visière à la raison ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
Pour moi, je vous avoue, que je n'ai pas trouvé le moindre grain de sel dans tout cela. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Que vous êtes, Madame, une rude joueuse en critique ; et que je plains le pauvre Molière de vous avoir pour ennemie ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Moi, je ne sais pas ce que vous y avez trouvé qui blesse la pudeur. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Mais encore, s'il vous plaît, marquez-moi une de ces ordures que vous dites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Hélas, est-il nécessaire de vous les marquer ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Oui : je vous demande seulement un endroit, qui vous ait fort choquée. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Eh bien, que trouvez-vous là de sale ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
Je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Tant pis pour vous. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Ruban, tant qu'il vous plaira ; mais ce, LE, où elle s'arrête, n'est pas mis pour des prunes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Ce, LE, scandalise furieusement ; et quoique vous puissiez dire, vous ne sauriez défendre l'insolence de ce, LE. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
Et vous avez tort de défendre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Comment dites-vous ce mot-là, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Enfin vous voyez, comme votre sang prend mon parti. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Ne vous y fiez pas beaucoup, si vous m'en voulez croire. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Que vous êtes méchante, de me vouloir rendre suspecte à Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Voyez un peu où j'en serais, si elle allait croire ce que vous dites. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ?LISE)
Non, non, je ne m'arrête pas à ses paroles, et je vous crois plus sincère qu'elle ne dit. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Que vous avez bien raison, Madame ; et que vous me rendrez justice, quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde ; que j'entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
On le voit bien, Madame, et que tout est naturel en vous. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Je vous étudie des yeux et des oreilles ; et je suis si remplie de vous, que je tâche d'être votre singe, et de vous contrefaire en tout. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
Vous vous moquez de moi, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Qui voudrait se moquer de vous ? (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Vous me flattez, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Épargnez-moi, s'il vous plaît, Madame. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Je vous épargne aussi, Madame ; et je ne dis pas la moitié de ce que je pense, Madame. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
Brisons là, de grâce : vous me jetteriez dans une confusion épouvantable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Enfin, nous voilà deux contre vous, et l'opiniâtreté sied si mal aux personnes spirituelles... (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
Arrêtez, s'il vous plaît, Monsieur. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Si fait, je vous connais ; mais vous n'entrerez pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Elle n'y est pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Je vous prie, Monsieur, de ne pas croire ce qu'il dit : c'est un petit écervelé, qui vous a pris pour un autre. (Acte 1, scène 4, URANIE)
Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Sur quoi en étiez-vous, Mesdames, lorsque je vous ai interrompues ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Eh bien, Monsieur, comment la trouvez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, CLIMÈNE)
Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l'entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n'a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Et que direz-vous de la Marquise Araminte, qui la publie partout pour épouvantable, et dit qu'elle n'a pu jamais souffrir les ordures dont elle est pleine ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Vous êtes bien fou, Chevalier. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Madame, je vous demande pardon ; et si vous le voulez, je me dédirai, pour l'amour de vous, de tout ce que j'ai dit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Voici l'auteur, Monsieur Lysidas : il vient tout à propos pour cette matière ; Monsieur Lysidas ; prenez un siège vous-même, et vous mettez-là. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Asseyez-vous donc, Monsieur Lysidas ; nous lirons votre pièce après souper. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je le crois : mais encore une fois asseyez-vous, s'il vous plaît : nous sommes ici sur une matière que je serai bien aise que nous poussions. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je pense Madame, que vous retiendrez aussi une loge pour ce jour-là. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Je vous donne avis, Madame, qu'elles sont presque toutes retenues. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Que vous en semble. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je n'ai rien à dire là-dessus ; et vous savez qu'entre nous autres auteurs, nous devons parler des ouvrages les uns des autres, avec beaucoup de circonspection. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Hom, hom, vous êtes un méchant diable, Monsieur Lysidas ; vous ne dites pas ce que vous pensez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mon_Dieu, je vous connais ; ne dissimulons point. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Quoi vous voyez contre vous Madame, Monsieur le Marquis et Monsieur Lysidas, et vous osez résister encore ? (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Assurément, Madame, on ne vous y cherchera point ; votre conduite est assez connue, et ce sont de ces sortes de choses qui ne sont contestées de personne. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Aussi, Madame, n'ai-je rien dit qui aille à vous ; et mes paroles, comme les satires de la comédie, demeurent dans la thèse générale. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je ne sais pas de quelle façon vous recevez les injures qu'on dit à notre sexe dans un certain endroit de la pièce ; et pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
Et puis, Madame, ne savez-vous pas que les injures des amants n'offensent jamais ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Dites tout ce que vous voudrez, je ne saurais digérer cela, non plus que le potage, et la tarte à la crème, dont Madame a parlé tantôt. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Que je vous suis obligé, Madame, de m'avoir fait souvenir de tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Que trouvez-vous là à redire ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
Monsieur le Marquis s'y prend bien, et vous bourre de la belle manière. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Je vous avoue que le coeur m'en saigne quelquefois, et cela est honteux pour la France. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Est-ce vous qui l'avez inventé, Madame ? (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Vous croyez donc, Monsieur Lysidas, que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Molière est bien heureux, Monsieur, d'avoir un protecteur aussi chaud que vous. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Vous montrez pour les unes une haine invincible, et pour les autres une tendresse qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces Messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Vous avez raison, Madame, de les trouver étranges tous ces raffinements mystérieux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Tout beau, Monsieur Lysidas, je ne vous accorde pas cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais, avec cela, je soutiens qu'elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Courage, Monsieur Lysidas, nous sommes perdus si vous reculez. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Monsieur Lysidas, vous nous assommez avec vos grands mots. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Pensez-vous qu'un nom grec donne plus de poids à vos raisons ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Et ne trouveriez-vous pas qu'il fût aussi beau de dire, l'exposition du sujet, que la protase, le noeud, que l'épitase, et le dénouement, que la péripétie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais puisque ces mots blessent vos oreilles, je m'expliquerai d'une autre façon, et je vous prie de répondre positivement à trois ou quatre choses que je vais dire. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Venez, venez Tritons, cachez-vous Néréides. v.6 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
Mon coeur, où m'avez-vous jeté ? (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous savez que votre présence ne gâte jamais rien, et que vous n'êtes point de trop, en quelque lieu que vous soyez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Par ma foi c'est vous. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Je ne suis point fou, vous êtes amoureux, j'ai le nez délicat, et j'ai senti cela d'abord. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous seriez bien étonné si je vous disais encore de qui vous êtes amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Oui, je gage que je vais deviner tout à l'heure celle que vous aimez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Tenez-vous un peu, et ouvrez les yeux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous êtes amoureux de la Princesse Ériphile. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous voyez si je suis savant ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Et qu'appréhendez-vous ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Mais dites-moi un peu, qu'espérez-vous faire ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Vous savez que je suis auprès d'elle en quelque espèce de faveur, que j'y ai les accès ouverts, et qu'à force de me tourmenter je me suis acquis le privilège de me mêler à la conversation, et parler à tort et à travers de toutes choses. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Ce sont des ornements dont on ne peut pas espérer que toutes les fêtes soient embellies, et je dois fort trembler, Madame, pour la simplicité du petit divertissement que je m'apprête à vous donner dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
D'où vient, Sostrate, qu'on ne vous a point vu dans notre promenade ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
C'est qu'il y a tant de choses à dire de vous, qu'on n'en saurait parler assez. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Vous pourriez prendre d'autres matières, puisque je vous en ai prié. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
Je vous rends grâce de l'honneur. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Que vous êtes fou de vous chagriner de ce qu'il dit ! (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Vous devriez gagner un peu mieux votre argent, et donner à Madame de meilleures plaisanteries. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Impertinent que vous êtes. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Taisez-vous, si vous êtes sage. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Et vous, Prince ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Aussi n'est-ce qu'à vous que je m'adresse pour l'obtenir, à vous plutôt qu'à elle que je rends tous mes soins et tous mes hommages. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Quelque pouvoir que vous lui donniez pour ce choix, ce n'est point compliment, Madame, que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Je ne recherche la princesse Ériphile, que parce qu'elle est votre sang ; je la trouve charmante par tout ce qu'elle tient de vous, et c'est vous que j'adore en elle. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Oui, Madame, toute la terre voit en vous des attraits et des charmes que je... (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
De grâce, Prince, ôtons ces charmes et ces attraits : vous savez que ce sont des mots que je retranche des compliments qu'on veut me faire. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Est-il possible que jusqu'ici vous n'ayez pu connaître où penche l'inclination d'Ériphile ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
La pudeur peut-être l'empêche de s'expliquer à vous et à moi, servons-nous de quelque autre pour découvrir le secret de son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Non, non, en vain vous vous en défendez. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
C'est trop de modestie, et vous vous acquitterez toujours bien de toutes les choses dont on vous chargera. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Vous pouvez croire que je prends part à l'estime que la Princesse vous témoigne. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
Vous pouvez croire que je suis ravi du choix que l'on a fait de vous. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
Vous voilà en état de servir vos amis. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
Vous avez de quoi rendre de bons offices aux gens qu'il vous plaira. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
Je ne vous recommande point mes intérêts. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
Je ne vous dis point de parler pour moi. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. (Acte 2, scène 3, SOSTRATE)
Je vous laisse agir comme il vous plaira. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
Vous en userez comme vous voudrez. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Assurément, et il se moque de croire l'emporter sur vous ; voilà auprès de vous un beau petit morveux de prince. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
On trouvera étrange, Madame, que vous vous soyez ainsi écartée de tout le monde. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
Ne voudriez-vous pas, Madame, voir un petit essai de la disposition de ces gens admirables qui veulent se donner à vous ? (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Aussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va débarquer chez nous. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Si vous n'avez pas envie de les voir, Madame, il ne faut que les laisser là. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
Et moi, Madame, je suis bien aise que vous ayez vu que je n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
Ne triomphez point tant, vous ne tarderez guère à me faire avoir ma revanche, qu'on me laisse ici. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
Je vous avertis, Clitidas, que la Princesse veut être seule. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
Je ne vous avais pas vue là, Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
De quoi vous plaignez-vous, Madame ? (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ce n'est pas vous, Madame, dont il est amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Non, Madame, il vous respecte trop pour cela, et est trop sage pour y penser. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Il l'aime éperdument, et vous conjure d'honorer sa flamme de votre protection. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Non, non, Madame, je vois que la chose ne vous plaît pas. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Votre colère m'a obligé à prendre ce détour, et pour vous dire la vérité, c'est vous qu'il aime éperdument. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Vous êtes un insolent de venir ainsi surprendre mes sentiments. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Allons, sortez d'ici, vous vous mêlez de vouloir lire dans les âmes ; de vouloir pénétrer dans les secrets du coeur d'une princesse. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Ôtez-vous de mes yeux, et que je ne vous voie jamais, Clitidas. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Je vous pardonne cette affaire-là. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Mais à condition, prenez bien garde à ce que je vous dis, que vous n'en ouvrirez la bouche à personne du monde, sur peine de la vie. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Non, Madame : il faut vous dire la vérité. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Le voici ; souvenez-vous au moins, si vous êtes sage, de la défense que je vous ai faite. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Celle, Madame, de tâcher d'apprendre de vous vers lequel des deux Princes peut incliner votre coeur. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
La Princesse ma mère montre un esprit judicieux dans le choix qu'elle a fait de vous pour un pareil emploi. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Cette commission, Sostrate, vous a été agréable sans doute, et vous l'avez acceptée avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Quelle cause, Sostrate, vous obligeait à le refuser ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Je ne désire rien pour moi là-dessus, Madame, et je ne vous demande que ce que vous croirez devoir donner aux ordres qui m'amènent. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Mais c'est ce que la Princesse ma mère attend de vous. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
N'ont-ils pu découvrir, vos yeux, ce dont tout le monde est en peine, et ne vous ont-ils point donné quelques petites lumières du penchant de mon coeur ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Pour qui, Sostrate, pencheriez-vous des deux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Mais si je me conseillais à vous pour ce choix ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Si vous vous conseilliez à moi, je serais fort embarrassé. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Vous ne pourriez pas dire qui des deux vous semble plus digne de cette préférence ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Cela est obligeant, et vous êtes de mes amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Madame, voilà la Princesse qui vient vous prendre ici, pour aller au bois de Diane. (Acte 4, scène 4, CHOREBE)
On vous a demandée, ma Fille, et il y a des gens que votre absence chagrine fort. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
Je pense, Madame, qu'on m'a demandée par compliment, et on ne s'inquiète pas tant qu'on vous dit. (Acte 4, scène 5, ERIPHILE)
Que notre désert vous présente ; v.54 (Acte 5, scène 1, LA NYMPHE DE TEMPÉ)
Vous chantez sous ces feuillages, v.58 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Vous réveillez tour à tour v.61 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Si vous aviez mes maux, vous ne chanteriez pas. v.64 (Acte 5, scène 1, TIRCIS)
Et goûtez le repos que vous ôtez aux coeurs ; v.128 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
Et goûtez le repos que vous ôtez aux coeurs ; v.135 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
Que voulez-vous qu'on suive, hélas ! v.139 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
Berger, que voulez-vous ? v.141 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
Ah Tircis, ôtez-vous, j'ai peur que dans ce jour v.147 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
C'est par trop vous défendre v.151 (Acte 5, scène 4, LYCASTE, MÉNANDRE)
Vengez-vous de mon coeur v.159 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
Tircis, je vous le donne. v.160 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
En vérité, ma Fille, vous êtes bien obligée à ces Princes, et vous ne sauriez assez reconnaître tous les soins qu'ils prennent pour vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Cependant vous les faites longtemps languir, sur ce qu'ils attendent de vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
J'ai promis de ne vous point contraindre, mais leur amour vous presse de vous déclarer, et de ne plus traîner en longueur la récompense de leurs services. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Ce scrupule, ma Fille, ne doit point vous inquiéter, et ces Princes tous deux se sont soumis il y a longtemps à la préférence que pourra faire votre inclination. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Vous savez que je suis engagée de parole à ne rien prononcer là-dessus, et, parmi ces deux Princes, votre inclination ne peut point se tromper, et faire un choix qui soit mauvais. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Vous l'avez pris pour découvrir le secret de mon coeur : souffrez que je le prenne pour me tirer de l'embarras où je me trouve. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Non, Seigneur, vous n'aurez point de cour à me faire, et avec tout le respect que je dois aux Princesses, je renonce à la gloire où elles veulent m'élever. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Craignez-vous, Sostrate, de vous faire un ennemi ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Par quelle raison donc refusez-vous d'accepter le pouvoir qu'on vous donne, et de vous acquérir l'amitié d'un Prince qui vous devrait tout son bonheur ? (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Vous auriez bien la mine, Sostrate, d'être vous-même cet ami dont vous prenez les intérêts. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
Ma fille, vous avez une petite incrédulité qui ne vous quitte point. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous réglerez là-dessus, à votre fantaisie, et ce sera à vous à prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Oui, Madame, les félicités qui vous suivront, si vous épousez l'un, et les disgrâces qui vous accompagneront, si vous épousez l'autre. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Il faudrait vous faire, Madame, une longue discussion des principes de l'astrologie pour vous faire comprendre cela. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Il ne sera pas difficile de vous le faire concevoir. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Vous serez plus habile que tous les autres. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Il vous fera une discussion de tout cela quand vous voudrez. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
Si vous ne comprenez pas les choses, au moins les pouvez-vous croire, sur ce que l'on voit tous les jours. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Non, Sostrate, je ne vous dirai rien sur quantité de choses, auxquelles je ne donne guère plus de créance que vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
N'auriez-vous point dans l'âme quelque inclination secrète que vous ne voulez pas nous dire ? (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Parlez à coeur ouvert, ma Fille, ce que j'ai fait pour vous mérite bien que vous usiez avec moi de franchise. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Non, non, ma fille : vous pouvez sans scrupule m'ouvrir vos sentiments. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Je n'ai point renfermé votre inclination dans le choix de deux princes : vous pouvez l'étendre où vous voudrez, et le mérite auprès de moi tient un rang si considérable, que je l'égale à tout ; et, si vous m'avouez franchement les choses, vous me verrez souscrire sans répugnance au choix qu'aura fait votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
Jusqu'ici je vous ai laissée assez maîtresse de tout, et l'impatience des Princes vos amants... (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
Après cela, nous n'avons plus rien à faire, qu'à recevoir ce qu'ils s'apprêtent à nous donner, et vous venez d'entendre distinctement leur volonté. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
Voilà la Princesse qui s'en va, ne voulez-vous pas lui parler ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
Mais pour lequel des deux princes au moins dressez-vous tout cet artifice ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
Sostrate, vous m'aimez ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Laissons cela, Sostrate, je le sais, je l'approuve, et vous permets de me le dire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Soyez sûr, Sostrate, que c'est avec toutes les répugnances du monde que je m'abandonne à cet hyménée, et que si j'avais pu être maîtresse de moi, ou j'aurais été à vous, ou je n'aurais été à personne. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Voilà, Sostrate, ce que j'avais à vous dire, voilà ce que j'ai cru devoir à votre mérite, et la consolation que toute ma tendresse peut donner à votre flamme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Puis-je, divine Princesse, me promettre de vous cette précieuse faveur ? (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Allez, Sostrate, sortez d'ici : ce n'est pas aimer mon repos, que de me demander que je me souvienne de vous. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Ôtez-vous, vous dis-je, Sostrate ; épargnez ma faiblesse, et ne m'exposez point à plus que je n'ai résolu. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Madame, je vous vois l'esprit tout chagrin, vous plaît-il que vos danseurs, qui expriment si bien toutes les passions, vous donnent maintenant quelque épreuve de leur adresse ? (Acte 8, scène 5, CLÉONICE)
Madame, je vous annonce que le Ciel vient de vous donner l'époux qu'il vous destinait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour époux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Je vous laisse, Madame, dans votre sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Rien, Madame, on a parfois des empressements de venir dire aux grands de certaines choses, dont ils ne se soucient pas, et je vous prie de m'excuser. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Une autre fois j'aurai la discrétion de ne vous pas venir interrompre. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
C'est une bagatelle de Sostrate, Madame, que je vous dirai une autre fois, quand vous ne serez point embarrassée. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Vous la voulez savoir, Madame ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Je devrais vous faire peut-être, pour orner mon récit, une description étendue du sanglier dont je parle, mais vous vous en passerez s'il vous plaît, et je me contenterai de vous dire, que c'était un fort vilain animal. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
À ces paroles, j'ai cru que j'en avais assez entendu, et je me suis hâté de vous en venir, avant tous, apporter la nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Voilà qu'on vient vous trouver. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Je vois, ma fille, que vous savez déjà tout ce que nous pourrions vous dire. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
Vous voyez que les Dieux se sont expliqués bien plus tôt que nous n'eussions pensé ; mon péril n'a guère tardé à nous marquer leurs volontés, et l'on connaît assez que ce sont eux qui se sont mêlés de ce choix, puisque le mérite tout seul brille dans cette préférence. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
Aurez-vous quelque répugnance à récompenser de votre coeur, celui à qui je dois la vie et refuserez-vous Sostrate pour époux ? (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
Princes, vous agissez tous deux avec une violence bien grande, et si Anaxarque a pu vous offenser, j'étais pour vous en faire justice moi-même. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
Ne vous êtes-vous pas soumis l'un et l'autre, à ce que pourraient décider, ou les ordres du Ciel, ou l'inclination de ma fille ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Et si chacun de vous a bien pu se résoudre à souffrir une préférence, que vous arrive-t-il à tous deux où vous ne soyez préparés, et que peuvent importer à l'un et à l'autre les intérêts de son rival ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
Vous ne sauriez chanter rien de plus précieux, v.251 (Acte 11, scène 1, LA PRÊTRESSE)
Et vous voyez bien, quoi qu'il fasse, v.286 (Acte 11, scène 1, APOLLON)
Vous me voyez inséparable, v.289 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

Tout beau charmante Nuit ; daignez vous arrêter : v.1 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Il est certain secours que de vous on désire : v.2 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et j'ai deux mots à vous dire, v.3 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Ah, ah, C'est vous, seigneur Mercure ; v.5 (Prologue, scène 1, NUIT)
Qui vous eût deviné là dans cette posture ? v.6 (Prologue, scène 1, NUIT)
Pour vous attendre venir. v.10 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Vous vous moquez, Mercure, et vous n'y songez pas, v.11 (Prologue, scène 1, NUIT)
À votre aise vous en parlez ; v.19 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et vous avez, la belle, une chaise roulante, v.20 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Vous vous faites traîner partout où vous voulez, v.22 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Que voulez-vous faire à cela ? v.39 (Prologue, scène 1, NUIT)
C'est Jupiter, comme je vous l'ai dit, v.49 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Ses pratiques, je crois, ne vous sont pas nouvelles. v.53 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Et vous n'ignorez pas que ce maître des Dieux v.55 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Que vos chevaux par vous au petit pas réduits, v.112 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Qu'à ses transports vous donniez plus d'espace, v.116 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Vous êtes bien du bon temps ! v.125 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Vous en savez plus que moi : v.133 (Prologue, scène 1, NUIT)
Un peu doucement je vous prie, v.137 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Vous avez dans le monde un bruit v.138 (Prologue, scène 1, MERCURE)
On vous fait confidente en cent climats divers, v.140 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Pour vous donner avis du succès de ses armes, v.208 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Et du désir qu'il a de se voir près de vous. v.209 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Figurez-vous donc que Télèbe, v.238 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Et vous allez voir comme quoi. v.255 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Tudieu, l'ami, sans vous rien dire, v.327 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Comme vous baillez des soufflets ? v.328 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Si j'étais aussi prompt que vous, v.331 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Justice, Citoyens, au secours je vous prie. v.365 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Que répandent sur vous vos illustres exploits ; v.543 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Qui des Thébains vous fait le général. v.551 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Je ne vois rien en vous dont mon feu ne s'augmente, v.565 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et c'est, je vous l'avoue, une chose charmante, v.567 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Aux tendres sentiments que vous me faites voir ; v.570 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Je dusse les faveurs que je reçois de vous ; v.574 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Ah ! Ce que j'ai pour vous d'ardeur, et de tendresse, v.581 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et vous ne savez pas, dans des moments si doux, v.583 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Vous ne concevez point qu'un coeur bien amoureux, v.585 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Vous voyez un mari, vous voyez un amant ; v.590 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Et je sens, près de vous, que le mari le gêne ; v.592 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Que vous le sépariez d'avec ce qui le blesse ; v.604 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Vous vous moquez de tenir ce langage : v.609 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Et j'aurais peur qu'on ne vous crût pas sage, v.610 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Si de quelqu'un vous étiez écouté. v.611 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
Alcmène, que vous ne pensez : v.613 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Pour un temps, m'arrache de vous, v.617 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Mais, belle Alcmène, au moins, quand vous verrez l'époux, v.618 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Songez à l'amant je vous prie. v.619 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Si vous le prenez sur ce ton, v.693 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et vous aurez toujours raison. v.695 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Non je suis le valet, et vous êtes le maître ; v.698 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Il n'en sera, Monsieur, que ce que vous voudrez. v.699 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
De quel air il vous plaît que ceci soit traité. v.708 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Vous n'avez qu'à m'interroger. v.716 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, v.719 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et maudissant vingt fois l'ordre dont vous parlez. v.720 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Monsieur, vous n'avez rien qu'à dire. v.721 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Je mentirai, si vous voulez. v.722 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Que vous avez du port envoyé vers Alcmène, v.737 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Comme le moi qui parle à vous. v.739 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et j'étais venu, je vous jure, v.742 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Et vous m'en croirez, s'il vous plaît, v.752 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Je vous dis que croyant n'être qu'un seul Sosie, v.753 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
L'un est à la maison, et l'autre est avec vous. v.756 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Si vous vous mettez en courroux, v.764 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Vous savez que d'abord tout cesse. v.766 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Non ; vous avez raison, et la chose à chacun, v.771 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Sur le moi qui vous parle, a de grands avantages : v.802 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Moi, vous dis-je, ce moi plus robuste que moi ; v.811 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Je vous parle bien éveillé ; v.831 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Vous redonne à mes yeux, avec le même coeur, v.854 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Que vous en rapporte mon âme ! v.856 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Que loin de vous j'aurais trop demeuré, v.863 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et vous comptez les moments de l'absence, v.870 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Vous fondez les discours que je vous entends faire ; v.881 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et si vous vous plaignez de moi, v.882 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Ce qu'il faut pour vous satisfaire. v.884 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Tout ce que de mon coeur vous aviez lieu d'attendre. v.888 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Que me dites-vous là ? v.893 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Cette vapeur dont vous me régalez v.910 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Au songe dont vous me parlez. v.913 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
À moins d'une vapeur qui vous trouble l'esprit, v.916 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
On ne peut pas sauver ce que de vous j'écoute. v.917 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Est-ce donc que par là, vous voulez essayer, v.924 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
À réparer l'accueil dont je vous ai fait plainte ! v.925 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Vous désirez vous égayer ! v.927 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ah ! De grâce, cessons, Alcmène, je vous prie ; v.928 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Quoi ! Vous osez me soutenir en face, v.932 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Quoi ! Vous voulez nier avec audace, v.934 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Que dès hier en ces lieux, vous vîntes vers le soir ? v.935 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Vous vous en êtes retourné. v.937 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et pensez à ce que vous dites. v.945 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
J'ignore quel motif vous fait agir ainsi : v.948 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
De qui puis-je tenir, que de vous, la nouvelle, v.951 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Quoi ! Je vous ai déjà donné v.957 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Et que je vous ai destiné. v.959 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
De vous en bien convaincre. v.961 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Tenez, trouverez-vous cette preuve assez forte. v.965 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Vous vous moquez d'en user de la sorte ; v.967 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Et vous en devriez avoir confusion. v.968 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Et de même que moi, Monsieur, vous êtes double[.] v.977 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
Sur quoi vous étonner si fort ? v.978 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Songez-vous en tenant cette preuve sensible, v.984 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Puisque vous demandez un récit de la chose. v.988 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Vous voulez dire donc que ce n'était pas vous ? v.989 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Les soucis importants qui vous peuvent saisir v.992 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Vous ont-ils fait si vite en perdre la mémoire ? v.993 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Peut-être ; mais enfin, vous me ferez plaisir v.994 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
L'histoire n'est pas longue. À vous je m'avançai, v.996 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Tendrement je vous embrassai ; v.998 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Vous me fîtes d'abord ce présent d'importance, v.1001 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Que du butin conquis vous m'aviez destiné, v.1002 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Comme vous croyez bien ne me déplaisaient pas : v.1013 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ensuite, s'il vous plaît. v.1016 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
D'où vous vient à ce mot une rougeur si grande ? v.1023 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Ai-je fait quelque mal, de coucher avec vous ? v.1024 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
De qui donc vous vengez ? Et quel manque de foi, v.1034 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Vous fait ici me traiter de coupable ? v.1035 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
Si vous cherchez dans ces transports confus, v.1042 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
Qui me tient à vous enchaînée ; v.1044 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
C'est bien à quoi sans doute il faut vous préparer. v.1049 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Je m'en vais le chercher, afin de vous confondre, v.1058 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
Mais aux hommes, par trop, vous êtes accrochées ; v.1215 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
Et vous seriez ma foi, toutes bien empêchées, v.1216 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
Voulez-vous me désespérer ? v.1219 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Laissez-moi, vous dis-je. v.1223 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Où voulez-vous aller ? v.1226 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Où vous ne serez pas. v.1226 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Ce vous est une attente vaine, v.1227 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Je vous suivrai partout Alcmène. v.1230 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et moi partout je vous fuirai. v.1231 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Oui, je vous vois, comme un monstre effroyable ; v.1234 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Mon coeur souffre à vous voir, une peine incroyable, v.1238 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Qui ne me fût plus que vous supportable. v.1242 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Hé ! Que vous a donc fait ma flamme, v.1247 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Non, je ne veux du tout vous voir, ni vous entendre. v.1252 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Avez-vous bien le coeur de me traiter ainsi ? v.1253 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Vous l'avez dans mon coeur, par cent vives blessures v.1259 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Qui prétend vous haïr, pour cet affront sensible, v.1264 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Autant qu'il est d'accord de vous avoir aimé : v.1265 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Oui, vous avez raison, Alcmène, il se faut rendre ; v.1296 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
À vous en faire un aveu véritable, v.1302 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
C'est l'époux, qu'il vous faut regarder en coupable, v.1304 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et de vous offenser, son coeur n'est point capable, v.1306 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Il a pour vous, ce coeur, pour jamais y pense[r,] v.1307 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et si de faire rien à vous pouvoir blesser, v.1309 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Où pour vous on doit toujours être, v.1313 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Oui, c'est lui, qui sans doute, est criminel vers vous ; v.1316 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
J'y consens, et vous l'abandonne : v.1319 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Qu'une telle offense vous donne, v.1321 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Ce détour ridicule est en vain pris par vous, v.1330 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Hé bien ! Puisque vous le voulez, v.1340 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Oui vous avez raison, lorsque vous m'immolez, v.1342 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Un trop juste dépit contre moi vous anime, v.1344 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et tout ce grand courroux, qu'ici vous étalez v.1345 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
C'est avec droit que mon abord vous chasse, v.1347 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Je dois vous être un objet odieux. v.1350 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Vous devez me vouloir un mal prodigieux, v.1351 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Mais mon coeur vous demande grâce, v.1358 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Pour vous la demander je me jette à genoux ; v.1359 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Puisse jamais brûler pour vous, v.1362 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Alcmène, vous n'avez qu'à me le déclarer, v.1378 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Si de votre courroux mon trépas vous ramène, v.1385 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Faut-il encore pour vous conserver des bontés, v.1391 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Et vous voir m'outrager, par tant d'indignités. v.1392 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Non, ne m'en parlez point, vous méritez ma haine[.] v.1398 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Vous me haïssez donc ? v.1399 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Puisque pour vous venger je vous offre ma mort ; v.1404 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et moi je ne puis vivre, à moins que vous quittiez v.1407 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Et que vous m'accordiez le pardon favorable, v.1409 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Que je vous demande à vos pieds v.1410 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
C'est de vous amener ces messieurs que voici. v.1571 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Ah ! Vous voilà ? v.1572 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Je vous apprendrai de me traiter ainsi. v.1573 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? v.1574 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Messieurs, tenez bon, s'il vous plaît. v.1581 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Qu'à dîner avec vous je les viens d'inviter. v.1593 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Vous. v.1596 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
Tout ce que de chez vous il vient de nous conter, v.1604 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Qu'avant que de rien faire et de vous emporter, v.1606 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Vous devez éclaircir toute cette aventure. v.1607 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
Allons, vous y pourrez seconder mon effort ; v.1608 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Et le ciel à propos ici vous a fait rendre. v.1609 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
Dieux ! Que voulez-vous faire ? v.1630 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Quoi ! Mon honneur, de vous, reçoit ce traitement ? v.1645 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Que voulez-vous qu'à cette vue v.1649 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
À vous faire éclater notre zèle aujourd'hui, v.1653 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Nous craignons de faillir et de vous méconnaître ; v.1654 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Nous voyons bien en vous Amphitryon paraître, v.1655 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Mais ce parfait rapport le cache entre vous deux ; v.1661 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Oui, vous avez raison : et cette ressemblance, v.1668 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
À douter de tous deux vous peut autoriser. v.1669 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Je ne m'offense point de vous voir en balance : v.1670 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Je suis plus raisonnable, et sais vous excuser. v.1671 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Vous ne me voyez point témoigner de colère, v.1674 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
C'est aux yeux des Thébains que je veux avec vous, v.1685 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Attendant avec vous ces témoins souhaités, v.1696 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Ayez, je vous prie, agréable v.1697 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Où vous a Sosie invités. v.1699 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Vous vous plaignez à tort. Permettez-nous d'attendre, v.1709 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Thèbes en a pour moi de tout autres que vous : v.1716 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
Point de façons, je vous conjure v.1735 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Ah ! Vous y retournez, v.1747 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Je vous ajusterai l'échine. v.1748 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
Et n'avancez tous, je vous prie, v.1810 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
Oui, vous verrez, quoi qu'il advienne, v.1839 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
Et de vous il faut que j'obtienne? v.1841 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
Vous ferez bien je le mérite : v.1848 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Et je n'en dirai pas un seul mot contre vous. v.1849 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Oui, l'autre moi, valet de l'autre vous, a fait v.1854 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Comme on vous dés-Amphitryonne. v.1859 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
Las ! Vous êtes là-haut, et je vous vois ici ! v.1863 (Acte 3, scène 8, CLEANTHIS)
Ne vous pressez point, le voici, v.1864 (Acte 3, scène 8, NAUCRATES)
Sauront vous affranchir de trouble, et de souci. v.1867 (Acte 3, scène 8, NAUCRATES)
Oui vous l'allez voir tous : et sachez, par avance v.1868 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Messieurs, voulez-vous bien suivre mon sentiment ? v.1926 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
Ne vous embarquez nullement, v.1927 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Je viens vous annoncer des nouvelles bien chères, v.4 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Nous brûlons d'apprendre de vous v.21 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Et vous voyez finir vos mortelles alarmes, v.28 (Acte 1, scène 2, FLORE)
Formez entre vous v.46 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Hé, que voulez-vous faire ? v.94 (Acte 1, scène 7, PAN)
C'est donner trop d'essor au feu qui vous inspire, v.99 (Acte 1, scène 7, PAN)
Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l'ai déjà dit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Mettez, mettez trois livres, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Bon, vingt, et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne d'un volet. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Et vous m'avez fait, vous, casser la tête, l'un vaut bien l'autre. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Quitte, à quitte, si vous voulez. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Si vous querellez, je pleurerai. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j'aie le plaisir de pleurer ; chacun le sien ce n'est pas trop. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Ce Monsieur Fleurant là, et ce Monsieur Purgon s'égayent bien sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Taisez-vous, ignorante, ce n'est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Approchez, Angélique, vous venez à propos ; je voulais vous parler. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
Me voilà prête à vous ouïr. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien je vous regarde. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Vous ne m'en donnez pas le temps, et vous avez des soins là-dessus, qu'il est difficile de prévenir. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Vous avez raison. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
En tout cas, vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu'il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s'il vous dit vrai, ou non. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
On vous demande en mariage. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Vous riez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
À ce que je puis voir, ma fille, je n'ai que faire de vous demander si vous voulez bien vous marier. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Je dois faire, mon Père, tout ce qu'il vous plaira de m'ordonner. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je suis bien aise d'avoir une fille si obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Mon père, que je vous suis obligée de toutes vos bontés. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
En vérité, je vous sais bon gré de cela, et voilà l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Qui vous l'a dit à vous ? (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous voilà toute ébaubie ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
C'est, mon Père, que je connais que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Quoi, Monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Et avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un médecin ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Mon_Dieu tout doux, vous allez d'abord aux invectives. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un tel mariage ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Est-ce que vous êtes malade ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Hé bien oui, Monsieur, vous êtes malade, n'ayons point de querelle là-dessus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Ma foi, Monsieur, voulez-vous qu'en amie je vous donne un conseil ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Elle vous dira qu'elle n'a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
On dira que vous ne songez pas à ce que vous dites. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
On dira ce qu'on voudra, mais je vous dis que je veux qu'elle exécute la parole que j'ai donnée. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Elle ne le fera pas, vous dis-je. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Vous ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Vous ne la mettrez point dans un couvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Non, vous dis-je. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Vous-même. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Oui, vous n'aurez pas ce coeur-là. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Vous vous moquez. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
La tendresse paternelle vous prendra. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Une petite larme, ou deux, des bras jetés au cou, un mon petit Papa mignon, prononcé tendrement, sera assez pour vous toucher. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Je vous dis que je n'en démordrai point. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Mon_Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous êtes malade. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Il est de mon devoir de m'opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Je m'intéresse, comme je dois, à ne vous point laisser faire de folie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Et elle m'obéira plutôt qu'à vous. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Eh, mon Père, ne vous faites point malade. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et moi je la déshériterai, si elle vous obéit. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Qu'avez-vous, mon pauvre mari ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Venez-vous-en ici à mon secours ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Ne vous passionnez donc point. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Vous savez, mon coeur, ce qui en est. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Ne vous fâchez point tant. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Et il y a je ne sais combien que je vous dis de me la chasser. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Celle-ci est adroite, soigneuse, diligente, et surtout fidèle ; et vous savez qu'il faut maintenant de grandes précautions pour les gens que l'on prend. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Pourquoi donc est-ce que vous mettez mon mari en colère ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu'à complaire à Monsieur en toutes choses. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Mamour, vous la croyez ; c'est une scélérate. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Hé bien je vous crois, mon ami. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Là, remettez-vous. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Vous voilà je ne sais comment. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Mamie, que je vous suis obligé de tous les soins que vous prenez de moi. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Levez-vous, que je mette ceci sous vous. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Et celui-ci pour vous garder du serein. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Pourquoi vous emporter ainsi ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Vous ne connaissez pas, mamour, la malice de la pendarde. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Là, là, mon petit ami, apaisez-vous un peu. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Mamie, vous êtes toute ma consolation. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Je vous avais dit de parler pour cela à votre notaire. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Prenez un siège, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Ma femme m'avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Comment vous pouvez faire ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Mon_Dieu, il ne faut point vous tourmenter de tout cela. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
S'il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. (Acte 3, scène 7, B?LINE)
Oui, mon ami, si je suis assez malheureuse pour vous perdre. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j'ai pour vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Mamie, vous me fendez le coeur. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Consolez-vous, je vous en prie. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Monsieur, vous ne savez pas ce que c'est qu'un mari, qu'on aime tendrement. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Tout le regret que j'aurai, si je meurs, mamie, c'est de n'avoir point un enfant de vous. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Combien dites-vous qu'il y a dans votre alcôve ? (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Ne me parlez point de bien, je vous prie. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Tous les biens du monde, mon ami, ne me sont rien, au prix de vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Voulez-vous que nous procédions au testament ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Mamour, conduisez-moi, je vous prie. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Vous abandonner, j'aimerais mieux mourir. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Je n'ai personne à employer à cet office, que le vieux usurier Polichinelle, mon amant, et il m'en coûtera pour cela quelques paroles de douceur, que je veux bien dépenser pour vous. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Reposez-vous sur moi. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
Paix là, taisez-vous, violons. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Taisez-vous vous dis-je. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Le diable vous emporte. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Vous ne vous tairez pas ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Poursuivez, Messieurs les Violons, vous me ferez plaisir. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Je vous en prie. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Vous dis-je. (Acte 4, scène 1, ARCHERS)
Moi, moi, vous dis-je. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Ah traître, ah fripon, c'est donc vous, v.203 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Vous osez nous faire peur ? v.206 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Il faut vous apprendre à vivre, v.209 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Je vous prie. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
S'il vous plaît. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Il faut vous apprendre à vivre, v.212 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Nous allons vous lâcher. v.217 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Hélas, Messieurs, je vous assure que je n'ai pas un sou sur moi. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
Allons, préparez-vous, v.222 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
Ah, ah, vous en voulez passer ; v.224 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
Ah, Messieurs, ma pauvre tête n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
Soit, puisque le bâton est pour vous plus charmant, v.226 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
Vous aurez contentement. v.227 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
Tenez, Messieurs, voilà six pistoles que je vous donne. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
Messieurs, je vous donne le bonsoir. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
Que demandez-vous, Monsieur ? (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Ah, ah, c'est vous ? (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Que venez-vous faire céans ? (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Je voulais vous dire, Monsieur... (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Je vous dis que... (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Je dis que voilà un homme qui veut parler à vous. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Monsieur, je suis ravi de vous trouver debout, et de voir que vous vous portez mieux. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
Que voulez-vous dire avec votre bon visage ? (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Monsieur l'a fort mauvais, et ce sont des impertinents qui vous ont dit qu'il était mieux. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Monsieur, cela ne fera que vous étourdir, et il ne faut rien pour vous émouvoir en l'état où vous êtes, et vous ébranler le cerveau. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Allez-vous-en voir, vous, si ma femme est habillée. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Venez, ma fille : votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il envoie à sa place pour vous montrer. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
Qui vous émeut de la sorte ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
Ma foi, Monsieur, je suis pour vous maintenant, et je me dédis de tout ce que je disais hier. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Voici Monsieur Diafoirus le père, et Monsieur Diafoirus le fils, qui viennent vous rendre visite. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Que vous serez bien engendré ! (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Ne vous en allez point, Monsieur. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
Je vous y prie aussi. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
Vous me faites beaucoup d'honneur. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
Vous êtes du métier, vous savez les conséquences. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
L'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Vous témoigner, Monsieur. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
De pouvoir aller chez vous. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
De la grâce que vous nous faites. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Pour vous en assurer. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Mais vous savez, Monsieur. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Et vous assurer. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Que de vous dire ici. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
De vous faire connaître, Monsieur... (Acte 3, scène 5, ARGAN)
À vous témoigner notre zèle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir, et révérer en vous un second père ; mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Le premier m'a engendré ; mais vous m'avez choisi. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Il m'a reçu par nécessité ; mais vous m'avez accepté par grâce. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Madame, c'est avec justice, que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on... (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Que dites-vous de cela ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Mettez-vous là ; ma fille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir l'un de ces jours pour vous divertir la dissection d'une femme, sur quoi je dois raisonner. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Au reste, pour ce qui est des qualités requises, pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les règles de nos docteurs, il est tel qu'on le peut souhaiter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m'a jamais paru agréable, et j'ai toujours trouvé qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Vous n'avez à répondre de vos actions à personne, et pourvu que l'on suive le courant des règles de l'art, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Ne vous défendez point, s'il vous plaît, et me laissez vous faire comprendre ce que c'est que la scène que nous devons chanter. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Vous me voyez, Tircis, triste et mélancolique, v.236 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Aux apprêts de l'hymen, dont vous vous alarmez, v.237 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
Je lève au ciel les yeux, je vous regarde, je soupire, v.238 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
C'est vous en dire assez. v.239 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
Oui, Tircis, je vous aime. v.245 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oui, Tircis, je vous aime. v.249 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je vous aime. v.251 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. v.252 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Je vous aime, je vous aime, v.253 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oui, Tircis, je vous aime. v.254 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
Pouvez-vous comparer votre bonheur au mien ? v.256 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Et sa présence, ainsi qu'à vous, v.261 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais un père à ses voeux vous veut assujettir. v.263 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Où sont donc les paroles que vous avez dites ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Est-ce que vous ne savez pas, Monsieur, qu'on a trouvé depuis peu l'invention d'écrire les paroles avec les notes mêmes ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
J'ai cru vous divertir. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Monsieur, je suis ravie d'être venue ici à propos pour avoir l'honneur de vous voir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Madame, vous m'avez interrompu dans le milieu de ma période, et cela m'a troublé la mémoire. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Je voudrais, mamie, que vous eussiez été ici tantôt. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Madame, vous avez bien perdu de n'avoir point été au second père, à la statue de Memnon, et à la fleur nommée héliotrope. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ho bien, bien, cela aura tout le loisir de se faire, quand vous serez mariés ensemble. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Eh mon Père, donnez-moi du temps, je vous prie. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Donnez-vous patience, si vous m'aimez, Monsieur, vous devez vouloir tout ce que je veux. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Si j'étais que de vous, mon fils, je ne forcerais point à se marier, et je sais bien ce que je ferais. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
C'est-à-dire que vos pensées ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un époux à votre fantaisie. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Messieurs, je vous demande pardon de tout ceci. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Pour moi, qui ne veux un mari que pour l'aimer véritablement, et qui prétends en faire tout l'attachement de ma vie, je vous avoue que j'y cherche quelque précaution. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous trouve aujourd'hui bien raisonnante, et je voudrais bien savoir ce que vous voulez dire par là. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Vous êtes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Vous voudriez bien, Madame, m'obliger à vous répondre quelque impertinence, mais je vous avertis que vous n'aurez pas cet avantage. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Non, Madame, vous avez beau dire. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et vous avez un ridicule orgueil, une impertinente présomption qui fait hausser les épaules à tout le monde. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Je serai sage en dépit de vous ; et pour vous ôter l'espérance de pouvoir réussir dans ce que vous voulez, je vais m'ôter de votre vue. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Nous allons, Monsieur, prendre congé de vous. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Je vous prie, Monsieur, de me dire un peu comment je suis. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Il vous ordonne sans doute de manger force rôti ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être en de meilleures mains. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Je viens, mon fils, avant que de sortir, vous donner avis d'une chose à laquelle il faut que vous preniez garde. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Votre petite fille Louison était avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Qu'est-ce que vous voulez, mon Papa, ma belle-maman, m'a dit que vous me demandez. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Tournez-vous. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
N'avez-vous rien à me dire ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Je vous dirai, si vous voulez, pour vous désennuyer, le conte de Peau d'âne, ou bien la fable du Corbeau et du Renard, qu'on m'a apprise depuis peu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Rusée, vous savez bien ce que je veux dire. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Est-ce là comme vous m'obéissez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Ne vous ai-je pas recommandé de me venir dire d'abord tout ce que vous voyez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
L'avez-vous fait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Je vous suis venue dire tout ce que j'ai vu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Et n'avez-vous rien vu aujourd'hui ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Je m'en vais vous faire voir quelque chose, moi. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Voici qui vous apprendra à mentir. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Mon Papa, je vous demande pardon. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
C'est que ma soeur m'avait dit de ne pas vous le dire ; mais je m'en vais vous dire tout. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Il faut premièrement que vous ayez le fouet pour avoir menti. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Vous l'aurez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Mon papa, vous m'avez blessée. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Voyez-vous la petite rusée. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Oh çà, çà, je vous pardonne pour cette fois-ci, pourvu que vous me disiez bien tout. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Prenez-y bien garde au moins, car voilà un petit doigt qui sait tout, qui me dira si vous mentez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Mais, mon Papa, ne dites pas à ma soeur que je vous l'ai dit. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Oh, oh ; voilà mon petit doigt qui me dit quelque chose que vous avez vu, et que vous ne m'avez pas dit. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Non, mon Papa, ne le croyez pas, il ment, je vous assure. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Allez-vous-en, et prenez bien garde à tout : allez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Hé bien, mon frère, qu'est-ce, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
J'étais venu ici, mon frère, vous proposer un parti pour ma nièce Angélique. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
Je suis bien aise que la force vous revienne un peu, et que ma visite vous fasse du bien. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
Je vous amène ici un divertissement, que j'ai rencontré, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'âme mieux disposée aux choses que nous avons à dire. (Acte 3, scène 9, B?RALDE)
Ce sont des Égyptiens, vêtus en Mores, qui font des danses mêlées de chansons, où je suis sûr que vous prendrez plaisir, et cela vaudra bien une ordonnance de Monsieur Purgon. (Acte 3, scène 9, B?RALDE)
Mon frère, qu'en dites-vous ? (Acte 6, scène 1, BÉRALDE)
Oh ça, voulez-vous que nous parlions un peu ensemble ? (Acte 6, scène 1, BÉRALDE)
Tenez, Monsieur, vous ne songez pas que vous ne sauriez marcher sans bâton. (Acte 6, scène 1, TOINETTE)
N'abandonnez pas, s'il vous plaît, les intérêts de votre nièce. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
Vous voulez bien, mon frère, que je vous demande, avant toute chose, de ne vous point échauffer l'esprit dans notre conversation. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
De répondre sans nulle aigreur aux choses que je pourrai vous dire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Sur quelle pensée, mon Frère, la voulez-vous donner en mariage au fils d'un médecin ? (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il être, mon Frère, ou pour elle, ou pour vous ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Comment l'entendez-vous, mon Frère ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Si vous n'y prenez garde, il prendra tant de soin de vous, qu'il vous enverra en l'autre monde. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Vous ne croyez donc point à la médecine ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Quoi vous ne tenez pas véritable une chose établie par tout le monde, et que tous les siècles ont révérée ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Ils savent, mon Frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas de grand'chose ; et toute l'excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias, en un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mais quand vous en venez à la vérité, et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
C'est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois, et je voudrais bien qu'il y eut ici quelqu'un de ces Messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Vous voilà bien en colère contre lui. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Tenez, mon frère, ne parlons point de cet homme-là davantage, car cela m'échauffe la bile, et vous me donneriez mon mal. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
Comment, que voulez-vous faire ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Vous vous moquez. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Est-ce que vous ne sauriez être un moment sans lavement ou sans médecine ? (Acte 6, scène 4, B?RALDE)
De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la Médecine, et d'empêcher Monsieur de prendre mon clystère ; vous êtes bien plaisant d'avoir cette hardiesse-là ? (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutumé de parler à des visages. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Vous verrez, vous verrez... (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
Mon Frère, vous serez cause ici de quelque malheur. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
Mais quel mal avez-vous ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
Vous me feriez enrager. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
Je voudrais que vous l'eussiez, mon mal, pour voir si vous jaseriez tant. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
Vous avez raison. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
Je vous déclare que je romps commerce avec vous. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Que je ne veux plus d'alliance avec vous. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Vous ferez bien. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
Et que, pour finir toute liaison avec vous, voilà la donation que je faisais à mon neveu, en faveur du mariage. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Je vous aurais tiré d'affaire avant qu'il fût peu. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Mais puisque vous n'avez pas voulu guérir par mes mains. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Puisque vous vous êtes soustrait de l'obéissance que l'on doit à son médecin. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Puisque vous vous êtes déclaré rebelle aux remèdes que je vous ordonnais... (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez dans un état incurable. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Que vous tombiez dans la bradypepsie. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Et de l'hydropisie dans la privation de la vie, où vous aura conduit votre folie. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
Mon frère, vous m'avez perdu. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
Ma foi, mon frère, vous êtes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses qu'on vous vit faire ce que vous faites. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Tâtez-vous un peu, je vous prie ; revenez à vous-même ; et ne donnez point tant à votre imagination. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
Vous voyez, mon Frère, les étranges maladies dont il m'a menacé. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
Le simple homme que vous êtes ! (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
Il faut vous avouer que vous êtes un homme d'une grande prévention, et que vous voyez les choses avec d'étranges yeux. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Monsieur, voilà un médecin qui demande à vous voir. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
Vous êtes servi à souhait. (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
Un médecin vous quitte, un autre se présente. (Acte 6, scène 7, B?RALDE)
J'ai bien peur que vous ne soyez cause de quelque malheur. (Acte 6, scène 7, ARGAN)
Vous en revenez toujours là ? (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
Voyez-vous, j'ai sur le coeur toutes ces maladies-là que je ne connais point, ces... (Acte 6, scène 7, ARGAN)
Monsieur, agréez que je vienne vous rendre visite, et vous offrir mes petits services pour toutes les saignées, et les purgations, dont vous aurez besoin. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
Monsieur, je vous suis fort obligé. (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Monsieur, je vous prie de m'excuser, j'ai oublié de donner une commission à mon valet, je reviens tout à l'heure. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
Que voulez-vous, Monsieur ? (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
Ne m'avez-vous pas appelée ? (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
Monsieur, je vous demande pardon de tout mon coeur. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je vois, Monsieur, que vous me regardez fixement. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Quel âge croyez-vous bien que j'aie ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je crois que tout au plus vous pouvez avoir vingt-six ou vingt-sept ans. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Vous voyez un effet des secrets de mon art, de me conserver ainsi frais et vigoureux. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Hoy, ce pouls-là fait l'impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
De quoi, dit-il, que vous êtes malade ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Ce sont tous des ignorants, c'est du poumon que vous êtes malade. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Que sentez-vous ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous avez appétit à ce que vous mangez ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous aimez à boire un peu de vin ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Le poumon, le poumon, vous dis-je. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je veux vous en envoyer un de ma main, et je viendrai vous voir de temps en temps, tandis que je serai en cette ville. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous m'obligez beaucoup. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Que diantre faites-vous de ce bras-là ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure, si j'étais que de vous. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Ne voyez-vous pas qu'il tire à soi toute la nourriture, et qu'il empêche ce côté-là de profiter ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous avez là aussi un oeil droit que je me ferais crever, si j'étais en votre place. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus tôt, vous en verrez plus clair de l'oeil gauche. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Vous savez que les malades ne reconduisent point. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Oh çà, mon frère, puisque voilà votre Monsieur Purgon brouillé avec vous, ne voulez-vous pas bien que je vous parle du parti qui s'offre pour ma nièce ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
Hé bien, mon Frère, quand il y aurait quelque petite inclination, cela serait-il si criminel, et rien peut-il vous offenser, quand tout ne va qu'à des choses honnêtes, comme le mariage ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
Vous voulez faire plaisir à quelqu'un. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
Je vous entends. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Vous en revenez toujours là, et ma femme vous tient au coeur. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
Voulez-vous que je vous convainque, et vous fasse voir tout à l'heure comme Madame aime Monsieur ? (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Vous verrez la douleur où elle sera, quand je lui dirai la nouvelle. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Cachez-vous, vous, dans ce coin-là. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Étendez-vous là seulement. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Tenez-vous bien. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Oui, Madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez ? (Acte 6, scène 12, ARGAN)
Je suis bien aise de voir votre amitié, et d'avoir entendu le beau panégyrique que vous avez fait de moi. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
Hé bien, mon Frère, vous le voyez. (Acte 6, scène 12, BÉRALDE)
Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
J'ai de tristes nouvelles à vous donner. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
Oui, vous le voyez là. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
Qu'avez-vous donc, belle Angélique ? (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Et quel malheur pleurez-vous ? (Acte 6, scène 14, CL?ANTE)
Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Oui, mon père, si j'ai résisté tantôt à vos volontés, je veux suivre du moins une de vos intentions, et réparer par là le chagrin que je m'accuse de vous avoir donné. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Souffrez, mon père, que je vous en donne ici ma parole, et que je vous embrasse, pour vous témoigner mon ressentiment. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
Quelle surprise agréable, mon père, puisque par un bonheur extrême le Ciel vous redonne à mes voeux, souffrez qu'ici je me jette à vos pieds pour vous supplier d'une chose. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Si vous n'êtes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cléante pour époux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en épouser un autre. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
C'est toute la grâce que je vous demande. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
Eh, Monsieur, laissez-vous toucher à ses prières et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Mon frère, pouvez-vous tenir là contre ? (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Monsieur, serez-vous insensible à tant d'amour ? (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
Oui, faites-vous médecin, je vous donne ma fille. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
Très volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'à cela pour être votre gendre, je me ferai médecin, apothicaire même, si vous voulez. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Faites-vous médecin vous-même. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
La commodité sera encore plus grande, d'avoir en vous tout ce qu'il vous faut. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt ; et il n'y a point de maladie si osée, que de se jouer à la personne d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
Je pense, mon Frère, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en âge d'étudier ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
En recevant la robe et le bonnet de médecin, vous apprendrez tout cela, et vous serez après plus habile que vous ne voudrez. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Voulez-vous que l'affaire se fasse tout à l'heure ? (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Cela ne vous coûtera rien. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
On vous instruira en deux mots, et l'on vous donnera par écrit ce que vous devez dire. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
Allez-vous-en vous mettre en habit décent, je vais les envoyer quérir. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
Que voulez-vous dire, et qu'entendez-vous avec cette faculté de vos amies... (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
Y consentez-vous ? (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je crois que vous jugez assez ce qui le peut inquiéter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Que vous ne m'en aviez rien dit. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Moi, je crois, sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous avez appris cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Je ne sais que dire ; car vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais, Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais par exemple de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ma foi, Monsieur, vous faites une méchante raillerie. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Holà, maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
C'est fort bien à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur, vous ne me l'avez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Parlez, Don Juan, je vous prie, et voyons de quel air vous saurez vous justifier ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Moi, Monsieur, je n'en sais rien, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Que voulez-vous que je dise ? (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Vous plaît-il, Don juan, nous éclaircir ces beaux mystères ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Madame, à vous dire la vérité. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Coquin que vous êtes ; vous ne savez ce que vous dites, et Monsieur sait ce qu'il fait. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous voyez, Monsieur. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Êtes-vous de ce village ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et vous y demeurez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous vous appelez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, vous me rendez toute honteuse. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Que je voie un peu vos dents, je vous prie, ah qu'elles sont amoureuses ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, et c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je vous suis bien obligée, si ça est. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Point du tout, vous ne m'êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n'est qu'à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Ha que dites-vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, Belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Une personne comme vous serait la femme d'un simple paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, ne craignez point, il se mariera avec vous tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croit. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne l'acceptez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Touchez donc là, Charlotte, puisque vous le voulez bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Voulez-vous que je fasse des serments épouvantables ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mon_Dieu, ne jurez point, je vous crois. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Oh, Monsieur, attendez que je soyons mariés, je vous prie ; après, ça, je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Tout doucement, Monsieur, tenez-vous, s'il vous plaît, vous vous échauffez trop, et vous pourriez gagner la purésie. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je vous dis qu'où vous tegniez, et qu'ou ne caressiais point nos accordées. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Ah, je vous apprendrai. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Que de plaisirs quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Qu'est-ce que c'est donc que vous veut Mathurine ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela dans la tête. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
S'il vous a vue la première, il m'a vue la seconde, et m'a promis de m'épouser. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Que vous ai-je dit ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous vous moquez des gens, c'est moi, encore un coup. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Est-ce, Monsieur, que vous lui avez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Vous voyez qu'al le soutient. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous êtes témoin comme al l'assure. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Oui, Mathurine, je veux que Monsieur vous montre votre bec jaune. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Oui, Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Monsieur, videz la querelle, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous allez voir. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Vous allez voir vous-même. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Que voulez-vous que je dise ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Est-ce chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Je vous adore. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Je suis tout à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
J'ai un petit ordre à donner, je viens vous retrouver dans un quart d'heure. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Mon maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Cela est faux ; et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Mon maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, il n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
L'affaire presse, et le plus tôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 5, LA RAMEE)
Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici ; mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bienheureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son maître. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Je vous remercie d'un tel honneur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Comment, Monsieur, vous êtes aussi impie en médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous ne croyez pas au séné, ni à la casse, ni au vin émétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous avez l'âme bien mécréante. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Cependant vous voyez, depuis un temps, que le vin émétique fait bruire ses fuseaux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais laissons là la médecine, où vous ne croyez point, et parlons des autres choses : car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous allez d'abord aux remontrances. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Morbleu, je suis bien sot en effet de vouloir m'amuser avec vous ; faites tout ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous vous perdiez ou non, et que... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Holà, ho, l'homme ; ho, mon compère, ho, l'ami, un petit mot s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
Mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rende grâce d'une action si généreuse, et que... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je n'ai rien fait, Monsieur, que vous n'eussiez fait en ma place. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Le connaissez-vous, Monsieur, ce Don Juan dont vous parlez ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Toute celle que votre honneur et souhaiter ; et, sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez, et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois, ce me serait une trop sensible douleur, que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Faut-il que je vous doive la vie, et que Don Juan soit de vos amis ? (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Mon frère, vous voilà avec notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je n'ai rien exigé de vous, et vous tiendrai ce que j'ai promis. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Il vous serait aisé de pacifier toutes choses. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Vous ne le savez pas ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
C'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Qu'en dites-vous, Monsieur ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Seigneur Commandeur, mon maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Je vous dis que la Statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Elle m'a fait signe, vous dis-je : il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir, peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Il n'est rien de plus véritable que ce signe de tête ; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Monsieur, voilà votre marchand, Monsieur Dimanche, qui demande à vous parler. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, je vous suis fort obligé. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Parbleu, coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous dire que je n'y suis pas, à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Point, point, je veux que vous soyez assis contre moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous vous moquez, et... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Allons, asseyez-vous. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Il n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Non, je ne vous écoute point si vous n'êtes assis. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, je fais ce que vous voulez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Parbleu, Monsieur Dimanche, vous vous portez bien. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oui, Monsieur, pour vous rendre service. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Vous avez un fonds de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Je vous... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Gronde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Ne vous étonnez pas si je m'informe des nouvelles de toute la famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Êtes-vous bien de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Je suis à vous de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous m'honorez trop. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Il n'y a rien que je ne fisse pour vous. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous avez trop de bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Et cela sans intérêt, je vous prie de le croire. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oh, çà, Monsieur Dimanche, sans façon, voulez-vous souper avec moi ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Je veux qu'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Voulez-vous que je vous reconduise ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous vous moquez, Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Embrassez-moi donc, s'il vous plaît, je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vous assure que toute sa maison périrait pour vous ; et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière... (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Il vous payera le mieux du monde. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ne sais-je pas bien que je vous dois ? (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Allons, Monsieur Dimanche, je vais vous éclairer. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Vous dis-je. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
À dire vrai, nous nous incommodons étrangement l'un et l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Êtes-vous en droit, dites-moi, d'en tirer quelque vanité ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Monsieur, si vous étiez assis, vous en seriez mieux pour parler. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
Eh, mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Ah, monsieur, vous avez tort. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Oui, Monsieur, vous avez tort d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, voici une dame voilée qui vient vous parler. (Acte 4, scène 6, RAGOTIN)
C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce marin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Encore une fois, Don Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je m'en vais, après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux qu'on pourra. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est-à-dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Ah, coquin que vous êtes ! (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Tout doux, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous, petit la Violette, que vous savez présenter à boire à propos ! (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vous autres, venez, accompagnez sa voix. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez-vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
Ce que vous me dites est-il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Ne m'abusez-vous point d'un faux espoir, et puis-je prendre quelque assurance sur la nouveauté surprenante d'une telle conversion ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Monsieur, que j'ai de joie de vous voir converti ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas à la surprenante merveille de cette statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il ne vous manquait plus que d'être hypocrite pour vous achever de tout point, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Songez à ce que vous deviendrez. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Après cela, si vous ne vous rendez, tant pis pour vous. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Don Juan, je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis, et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous feriez d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je vous assure que cela ne se peut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Croyez-vous, Don Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Quoi vous voulez que je me paye d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Prenez-vous-en au Ciel. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, quel diable de style prenez-vous là ? (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Ah, Monsieur, c'est le Ciel qui vous parle, et c'est un avis qu'il vous donne. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Entendez-vous, Monsieur ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
Voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
Ah, Monsieur, rendez-vous à tant de preuves, et jetez-vous vite dans le repentir. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
Arrêtez, Don Juan, vous m'avez hier donné parole de venir manger avec moi. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)

DON JUAN (1683)

Ne voyez vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit[e] et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je crois que vous jugez assez ce qui peut l'inquiéter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Que vous ne m'en aviez rien dit. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Moi, je crois sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous ayez appris par coeur cela, et vous parlez tout comme un Livre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ma foi, j'ai à dire, et je ne sais que dire, car vous tournez les choses d'une manière qu'il semble que vous ayez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Mais par exemple je vous vois tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Holà maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur, que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Monsieur vous ne me l'aviez pas demandé. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai cherché des raisons, pour excuser à ma tendresse, le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Parlez, Don Juan je vous prie ; et voyons de quel air vous savez vous justifier. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Oui Monsieur, je ne sais rien, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Que voulez vous que je dise ? (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
Vous plaît-il, Don Juan, nous éclaircir ces beaux mystères. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Madame, à vous dire la vérité. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Voudriez vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que pour... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Paix, coquin que vous êtes, vous ne savez ce que vous dites, et Monsieur sait ce qu'il fait, allons. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous voyez, Monsieur. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Êtes-vous de ce village ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et vous y demeurez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Vous vous appelez ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Charlotte, pour vous servir. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Monsieur, vous me rendez toute honteuse. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Tournez-vous un peu s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Que je voie un peu vos dents, je vous prie, ah qu'elles sont amoureuses ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Je vous suis bien obligée si cela est. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Point du tout, vous ne m'êtes point obligée, de tout ce que je dis, et ce n'est que à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Ha que dites vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n'êtes pas mariée sans doute ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Quoi, une personne comme vous seriez la femme d'un simple Paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Non, non, ne craignez point, il se mariera avec vous tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croie. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne la croyez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et ne voulez-vous pas consentir à être ma femme ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Touchez donc là, Charlotte, que vous le voulez donc bien de votre part. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Comment, il semble que vous doutiez encore de ma sincérité ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
voulez-vous que je vous fasse des serments épouvantables ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Mon_Dieu, ne jurez point, je vous crois. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Oh, Monsieur, Attendez que je soyons mariées, je vous prie, après ça je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Tout doucement Monsieur, tenez-vous s'il vous plaît, vous vous échauffez trop, et vous pourriez gagner la puresie. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Je vous dis que vous tegniez, et que vous ne caressiez point nos accordées. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Testequenne, parce que vous êtes Monsiue, [v}ous viendrez caresser nos femme[s] à notre barbe, allez v-s-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Ah, je vous apprendrai. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Que de plaisirs, que de plaisirs, quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Qu'est-ce que c'est donc que vous veut Mathurine ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela en la tête. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
S'il vous a vu la première, il m'a vu la seconde, et m'a promis de m'épouser. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Eh bien, que vous ai-je dit ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous vous moquez des gens, c'est moi, encor un coup. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Est-ce, Monsieur, que vous lui aviez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Est-il vrai, Monsieur, que vous ly ayez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Vous voyez qu'al le soutient. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous êtes témoin comme al l'asseure. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Oui, Mathurine, je veux que Monsieur vous montre votre bec jaune. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Oui Charlotte, je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Monsieur, videz la querelle, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous allez voir. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Vous allez voir vous-même. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Est-ce que chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Je suis tout à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
On ne peut plus souffrir les autres quand on vous a vue. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
J'ai un petit ordre à donner, je viens vous retrouver dans un quart d'heure. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Mon Maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Cela est faux, et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Mon Maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
L'affaire presse, et le plutôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 6, LA RAM?E)
Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici, mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
Monsieur, vous vous moquez, m'exposer à être tué sous vos habits et... (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bien heureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son Maître. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
Je vous remercie d'un tel honneur. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Comment Monsieur, vous êtes aussi impie en Médecine ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Quoi, vous ne croyez pas au séné, ni à la casse, au vin émétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous avez l'âme bien méchante, cependant vous voyez depuis un temps que le vin émétique fait bruire ses fuseaux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Est-il possible que vous ne croyez point du tout au Ciel ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Et au Diable, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Ne croyez-vous point l'autre vie ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Qu'est ce que vous croyez [?] (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Oh Dame, interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l'on ne m'interrompt, vous vous taisez exprès, et me laissez parler par belle malice. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Morbleu, je suis bien sot de m'amuser à raisonner avec vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Croyez ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous soyez damné. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Holà ho, l'homme, ho, mon compère, ho l'ami, un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et tournez à main droite quand vous serez au bout de la forêt, mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Si vous voulez me secourir, Monsieur, me secourir de quelque aumône. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
On voit par la fuite de ces voleurs de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rends grâce d'une action si généreuse et que.... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je n'ai rien fait, Monsieur, que vous n'eussiez fait à ma place. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Le connaissez-vous, Monsieur, ce Don Juan, dont vous parlez ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu un de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Toute celle que votre honneur peut souhaiter, et sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois ce me serait une trop sensible douleur que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Faut il que je vous doive la vie, et que Don Juan soit de vos amis ! (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Quoi, mon frère, vous voilà avec notre ennemi mortel ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Et voulez-vous que cette considération empêche notre vengeance ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Mon frère, montrons de la modération dans une action légitime, et ne vengeons point notre honneur avec cet emportement que vous témoignez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je ne veux point vous obliger ici à expliquer vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je n'ai rien exigé de vous, et je vous tiendrai ce que j'ai promis. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
Il vous serait aisé de pacifier toute chose. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Vous ne le savez pas ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Bon, c'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Ah, que cela est beau, qu'en dites-vous, Monsieur ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Seigneur Commandeur, mon Maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Je vous dis que la statue... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Elle m'a fait signe, vous dis-je, il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Allez vous-en lui parler vous-même pour voir ; peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Il n'est rien plus véritable que ce signe de tête, et je ne doute point que le Ciel scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
Monsieur, voilà votre marchand, Monsieur Dimanche, qui demande à vous parler. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, je vous suis bien obligé. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Parbleu, Coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous dire[z] que je n'y suis pas à Monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Point, point, je veux que vous soyez assis comme moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous vous moquez, et... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Allons, asseyez-vous. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Ce n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Mettez-vous là, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Non, je ne vous écoute point si vous n'êtes assis. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, je fais ce que vous voulez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Parbleu, Monsieur Dimanche, vous vous portez bien. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oui, Monsieur, pour vous rendre service. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Vous avez un fond de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
C'est trop d'honneur que vous lui faites? Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Je vous... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Gronde-t-il toujours aussi fort, et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Plus que jamais, Monsieur, et vous ne sauriez en chévir. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ne vous étonnez pas, si je m'informe des nouvelles de votre famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés ; (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Touchez donc là, Monsieur Dimanche, êtes-vous bien de mes amis ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Parbleu, je suis à vous de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Vous m'honorez trop Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Il n'y a rien que je ne f[a]sse pour vous. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, vous avez trop de bonté pour moi. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Et cela sans intérêt, je vous prie de le croire. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Oh ça, Monsieur Dimanche, sans façon, voulez vous souper avec moi ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Je veux que l'on vous escorte, et je m'intéresse trop à votre personne, je suis votre serviteur, et de plus votre débiteur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Voulez vous que je vous reconduise ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Ah, Monsieur, vous vous moquez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Embrassez-moi donc, s'il vous plaît ; je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne f[a]sse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vous assure que toute la maison périrait pour vous, et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Oh, ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Il vous paiera le mieux du monde. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Ne sais-je pas bien que je vous dois. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Allons, Monsieur Dimanche, je vais vous éclairer. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Vous moquez-vous ? (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Fi, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
À dire vrai nous nous incommodons étrangement l'un l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Êtes-vous en droit, dites-moi, d'en tirer quelque vanité ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble, lors que nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Monsieur, si vous étiez assis, vous en seriez bien mieux pour parler. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
Eh, mourez, le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Ah, Monsieur, vous avez tort. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Oui, Monsieur, vous avez tort, d'avoir souffert ce qu'il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, voici une Dame voilée qui vient vous parler. (Acte 4, scène 6, RAGOTIN)
C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je ne viens point ici pleine de courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Pour moi je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous demande c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Encore une fois Don Juan, je vous le demande avec larmes, et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qu'il y a de plus capable pour vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Je m'en vais après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux que l'on pourra . (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
C'est à dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Ah, coquin que vous êtes. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Tout doux, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vertubleu, petit compère, que vous êtes habile à donner des assiettes nettes, et vous petit La Violette, que vous savez présenter à boire à propos. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Vous autres venez, accompagnez sa voix. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
ce que vous me dites est il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
ne m'abusez-vous point d'un faux espoir, et puis-je prendre quelque assurance sur la nouveauté surprenante d'une telle conversion ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
Ah, Monsieur, que j'ai de joie de vous voir converti ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne.... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Vous ne vous rendez pas sur la surprenante merveille de cette Statue mouvante et parlante ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Toujours libertin et débauché, vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
il ne vous manque plus que d'être hypocrite pour vous achever de tous points, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Songez à ce que vous deviendrez. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Après cela, si ne vous rendez, tant pis pour vous. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Don Juan je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Ce dessein, Don Juan, ne choque point ce que je dis et la compagnie d'une femme légitime peut bien s'accommoder avec les louables pensées que le Ciel vous inspire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous faites d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Croyez-vous, Don Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Quoi vous voulez que je me paie d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Prenez-vous en au Ciel. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux venir vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu, je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
Monsieur, quel Diable de style prenez-vous là ? (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Ah, Monsieur, c'est le Ciel qui vous parle, et c'est un avis qu'il vous donne. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
Entendez-vous, Monsieur ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
Ah, Monsieur, rendez-vous à tant de preuves et jetez-vous vite dans le repentir. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
Arrêtez, Don Juan, vous m'avez hier donné parole de venir manger avec moi. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Reposez-vous sur moi, et dites hardiment ce que vous avez à vous dire. (Acte 2, scène 1, NERINE)
Avez-vous imaginé pour notre affaire quelque chose de favorable ? (Acte 2, scène 1, JULIE)
Et croyez-vous, Éraste, pouvoir venir à bout de détourner ce fâcheux mariage que mon père s'est mis en tête ? (Acte 2, scène 1, JULIE)
Oui, belle Julie, nous avons dressé pour cela quantités de machines, et nous ne feignons point de mettre tout en usage, sur la permission que vous m'avez donnée. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
Votre père se moque-t-il de vouloir vous anger***** de son avocat de Limoges, Monsieur de Pourceaugnac, qu'il n'a vu de sa vie, et qui vient par le coche vous enlever à notre barbe ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Faut-il que trois ou quatre mille écus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agrée ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Et une personne comme vous est-elle faite pour un Limousin ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Quand il n'y aurait que ce nom-là, Monsieur de Pourceaugnac, j'y brûlerai mes livres, ou je romprai ce mariage, et vous ne serez point Madame de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Mais si, malgré tout cela, il voulait vous forcer à ce mariage ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 2, scène 2, JULIE)
Ce que je veux que vous me disiez ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
À qui en avez-vous ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Et qu'avez-vous à rire ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Il vous fait trop d'honneur de venir dans votre ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Monsieur, je vous suis infiniment obligé. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je suis fâché, Monsieur, de voir recevoir de la sorte une personne comme vous, et je vous demande pardon pour la ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous l'ai déjà dit ; du moment que je vous ai vu, je me suis senti pour vous de l'inclination. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Je vous suis obligé. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous assure que je suis tout à vous. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Je vous ai beaucoup d'obligation. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Ma foi, cela vous va mieux qu'à tous nos courtisans. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
N'irez-vous pas au Louvre ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Le Roi sera ravi de vous voir. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Avez-vous arrêté un logis [?] (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Je serai bien aise d'être avec vous pour cela, et je connais tout ce pays-ci. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Que je suis ravi de vous voir ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il semble que vous ayez peine à me reconnaître ! (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
Et que vous ne reconnaissiez pas le meilleur ami de toute la famille des Pourceaugnac ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous remettez point mon visage ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous ressouvenez pas que j'ai eu le bonheur de boire avec vous je ne sais combien de fois ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne chère ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Comment est-ce que vous nommez à Limoges ce lieu où l'on se promène ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous ne vous remettez pas tout cela ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Embrassez-moi donc, je vous prie, et resserrons les noeuds de notre ancienne amitié. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Voilà un homme qui vous aime fort. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Vous aviez pourtant en ce temps-là... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Le connaissez-vous aussi ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Comment l'appelez-vous ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il vous connaît plus que vous ne croyez. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
À ce que je vois, vous avez demeuré longtemps dans notre ville ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous étiez donc là quand mon cousin l'élu, fit tenir son enfant à Monsieur notre gouverneur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous vîtes donc aussi la querelle que j'eus avec ce gentilhomme périgordin ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d'autre logis que le mien. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous moquez-vous ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Ce serait vous... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, le diable m'emporte, vous logerez chez moi. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Puisqu'il le veut obstinément, je vous conseille d'accepter l'offre. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Je vais accompagner Monsieur, et le ramènerai où vous voudrez. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Oui, je serai bien aise de donner quelques ordres, et vous n'avez qu'à revenir à cette maison-là. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Nous sommes à vous tout à l'heure. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Je vous attends avec impatience. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Ma foi, Monsieur de Pourceaugnac, nous vous en donnerons de toutes les façons ; les choses sont préparées, et je n'ai qu'à frapper. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Je crois, Monsieur, que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Vous avez raison. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Le devoir de ma profession m'y oblige, et c'est assez que vous me chargiez de ce soin. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Oui, je vous assure que je traiterai Monsieur méthodiquement, et dans toutes les régularités de notre art. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Non, s'il vous plaît, je n'entends pas que vous fassiez de dépense, et que vous envoyiez rien acheter pour moi. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Mon_Dieu, laissez faire, ce n'est pas pour ce que vous pensez. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Je vous demande de ne me traiter qu'en ami. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous recommande surtout de ne le point laisser sortir de vos mains, car parfois il veut s'échapper. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
Je vous prie de m'excuser de l'incivilité que je commets. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Vous vous moquez, et c'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Ce m'est beaucoup d'honneur, Monsieur, d'être choisi pour vous rendre service. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Voici un habile homme, mon confrère, avec lequel je vais consulter la manière dont nous vous traiterons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Il ne faut point tant de façons, vous dis-je, et je suis homme à me contenter de l'ordinaire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Mangez-vous bien, Monsieur ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Dormez-vous fort ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Faites-vous des songes ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Un peu de patience, nous allons raisonner sur votre affaire devant vous, et nous le ferons en français, pour être plus intelligibles. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
Messieurs, il y a une heure que je vous écoute. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et que voulez-vous dire avec votre galimatias et vos sottises ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et que me voulez-vous ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous guérir selon l'ordre qui nous a été donné. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Je vous dis que je me porte bien. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Si vous êtes médecins, je n'ai que faire de vous ; et je me moque de la médecine. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Monsieur, voici un petit remède, un petit remède, qu'il vous faut prendre, s'il vous plaît, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 11, L-APOTHICAIRE)
Prenez-le, Monsieur, prenez-le : il ne vous fera point de mal, il ne vous fera point de mal. (Acte 2, scène 11, L-APOTHICAIRE)
Allez-vous-en au Diable. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous l'auriez guéri haut la main. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Cependant voilà cinquante pistoles bien acquises qu'il vous fait perdre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Vous avez raison : vos remèdes étaient un coup sûr, et c'est de l'argent qu'il vous vole. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Vous ne ferez point mal. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
C'est fort bien dit à vous ; et si vous m'en croyez, vous ne souffrirez point qu'il se marie, que vous ne l'ayez pansé tout votre soû[l]. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Vous avez, Monsieur, un certain Monsieur de Pourceaugnac, qui doit épouser votre fille. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Et quel mal, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Ne vous en mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Et si je ne le trouve, je m'en prendrai à vous, et je vous guérirai au lieu de lui. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Prenez qui vous voudrez ; mais ce ne sera pas moi. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Montsir, avec le vostre permissione, je suisse un trancher marchand Flamane, qui voudroit bienne vous temantair un petit nouvel. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Dites-moi, Monsieur, ce que vous voulez. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Je vous donne le bonjour. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Qu'est-ce, Monsieur, qu'avez-vous ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Vous ne savez pas ce qui m'est arrivé dans ce logis à la porte duquel vous m'avez conduit ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je vous laisse entre les mains de Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Voyez, je vous prie. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Ah, ah, vous êtes donc de complexion amoureuse, et vous avez ouï parler que ce Monsieur Oronte a une fille... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
C'est une autre chose, et je vous demande pardon. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Rien, vous dis-je ; j'ai un peu parlé trop vite. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Je vous prie de me dire ce qu'il y a là-dessous. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Point : je vous prie de m'en dispenser. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Est-ce que vous n'êtes pas de mes amis ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous devez donc ne me rien cacher. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Afin de vous obliger à m'ouvrir votre coeur, voilà une petite bague que je vous prie de garder pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais tâchons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'épargner les gens le plus que nous pourrons. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Vous êtes Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Croyez-vous, Monsieur Oronte, que les Limousins soient des sots ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Croyez-vous, Monsieur de Pourceaugnac, que les Parisiens soient des bêtes ? (Acte 3, scène 5, ORONTE)
Vous imaginez-vous, Monsieur Oronte, qu'un homme comme moi soit si affamé de femme ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous imaginez-vous, Monsieur de Pourceaugnac, qu'une fille comme la mienne soit si affamée de mari ? (Acte 3, scène 5, ORONTE)
Je voudrais bien savoir, Monsieur de Pourceaugnac, par quelle raison vous venez... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Que je suis aise de vous voir ! (Acte 3, scène 6, JULIE)
Ah, ma fille, ôtez-vous de là, vous dis-je (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je voudrais bien, dis-je, savoir par quelle raison, s'il vous plaît, vous avez la hardiesse de... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Ne voulez-vous pas que je caresse l'époux que vous m'avez choisi ? (Acte 3, scène 6, JULIE)
Rentrez, vous dis-je. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je veux demeurer là, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, JULIE)
Quand est-ce donc que vous me marierez avec Monsieur ? (Acte 3, scène 6, JULIE)
Je le veux avoir, moi, puisque vous me l'avez promis. (Acte 3, scène 6, JULIE)
Vous avez beau faire, nous serons mariés ensemble en dépit de tout le monde. (Acte 3, scène 6, JULIE)
Je vous en empêcherai bien tous deux, je vous assure. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous êtes-vous mis dans la tête que Léonard de Pourceaugnac soit un homme à acheter chat en poche ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Vous savez bien ce que je veux dire. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Allez, vous êtes un méchant homme. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Je vous dis que chest my, encore in coup, qui le sis. (Acte 3, scène 8, NERINE)
Allez, vous ferez bien de le faire punir, et il mérite d'être pendu. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Voilà en parler dans tous les termes ; et l'on voit bien, Monsieur, que vous êtes du métier. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Il faut bien pour parler ainsi que vous ayez étudié la pratique. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Pour vous montrer que je n'entends rien du tout à la chicane, je vous prie de me mener chez quelque avocat pour consulter mon affaire. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Si vous consultez nos auteurs, v.63 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Vous entendez bien ? (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur épouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez à être pendu. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Vous avez raison, on vous contesterait après cela le titre d'écuyer. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Çà, voyons un peu comme vous ferez. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Ah petit fripon, que de coups de fouet je vous ferai donner tantôt ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Je suis à vous dans un moment ; vous n'avez qu'à vous promener. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Je vous rends grâce. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et que voulez-vous faire à Madame ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Allons, que l'on sorte de là, si vous ne voulez que je vous mette en prison. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Je vous suis bien obligée, Monsieur, de m'avoir délivrée de ces insolents. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Ce n'est pas moi, je vous assure. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Pourquoi donc dites-vous cela ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Voilà un discours qui marque quelque chose, et je vous arrête prisonnier. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Non, non, à votre mine, et à vos discours, il faut que vous soyez ce Monsieur de Pourceaugnac que nous cherchons, qui se soit déguisé de la sorte ; et vous viendrez en prison tout à l'heure. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Eh, Monsieur, pour l'amour de moi ; vous savez que nous sommes amis il y a longtemps ; je vous conjure de ne le point mener en prison. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Vous êtes homme d'accommodement ; n'y a-t-il pas moyen d'ajuster cela avec quelques pistoles ? (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Retirez-vous un peu. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
Il faut lui donner de l'argent pour vous laisser aller ; faites vite. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Dépêchez-vous, vous dis-je, et ne perdez point de temps : vous auriez un grand plaisir, quand vous seriez pendu. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Je vous prie donc d'en avoir un grand soin. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Je vous promets de ne le point quitter, que je ne l'aie mis en lieu de sûreté. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
Ne perdez point de temps ; je vous aime tant, que je voudrais que vous fussiez déjà bien loin. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Ah, Monsieur, ce perfide de Limousin, ce traître de Monsieur de Pourceaugnac, vous enlève votre fille. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
Allons, vous viendrez malgré vous, et je veux vous remettre entre les mains de votre père. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Me traiter de la sorte, après toutes les marques d'amitié que je vous ai données ! (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Taisez-vous ! (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Vous êtes une impertinente, et je sais mieux que vous ce qui en est. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Oui, vous. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Taisez-vous, vous dis-je ? (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Vous êtes une sotte. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de détourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Je vous suis, Seigneur Éraste, infiniment obligé. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Arrêtez, Seigneur Éraste, votre procédé me touche l'âme, et je vous donne ma fille en mariage. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Non, non, Monsieur, ne lui faites point de violence, je vous en prie. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Ne voyez-vous pas l'amour qu'elle a pour cet homme-là ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Et voulez-vous que je possède un corps dont un autre possédera le coeur ? (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
C'est un sortilège qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Çà, votre main, vous dis-je. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Je vous suis beaucoup obligé, et j'augmente de dix mille écus le mariage de ma fille. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Et vous êtes en souci v.93 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Allons donc, Messieurs et Mesdames, vous moquez-vous avec votre longueur, et ne voulez-vous pas tous venir ici ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Têtebleu, Messieurs, me voulez-vous faire enrager aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
Eh bien nous voilà, que prétendez-vous faire ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Pour moi je vous déclare que je ne me souviens pas d'un mot de mon personnage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Et moi pour vingt bons coups de fouet, je vous assure. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
Vous voilà tous bien malades d'avoir un méchant rôle à jouer, et que feriez-vous donc si vous étiez en ma place ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Qui, vous ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Vous n'êtes pas à plaindre, car, ayant fait la pièce vous n'avez pas peur d'y manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
Et n'ai-je à craindre que le manquement de mémoire, ne comptez-vous pour rien l'inquiétude d'un succès qui ne regarde que moi seul ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et pensez-vous que ce soit une petite affaire, que d'exposer quelque chose de comique devant une assemblée comme celle-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Si cela vous faisait trembler, vous prendriez mieux vos précautions, et n'auriez pas entrepris en huit jours ce que vous avez fait. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Où en serez-vous, je vous prie, si l'affaire réussit mal ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
Et quel avantage pensez-vous qu'en prendront tous vos ennemis ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
Mais songeons à répéter s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Comment prétendez-vous que nous fassions, si nous ne savons pas nos rôles ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Voulez-vous que je vous dise, vous deviez faire une comédie où vous auriez joué tout seul. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Grand merci, Monsieur mon mari, voilà ce que c'est, le mariage change bien les gens, et vous ne m'auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Taisez-vous, je vous prie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Dites-la-moi un peu, puisque vous l'avez dite aux autres. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
Avez-vous, aurait-il dit, des acteurs et des actrices, qui soient capables de bien faire valoir un ouvrage, car ma pièce est une pièce... (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et qui fait les rois parmi vous ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous moquez-vous ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Et le poète : comment vous appelez cela réciter ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Voyez-vous cette posture ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous ne savez ce que c'est. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun Ah ! (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Et le poète aussitôt : vous vous moquez, vous ne faites rien qui vaille, et voici comme il faut réciter cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Continuez, je vous prie. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
Et celui-ci, le reconnaîtrez-vous bien dans Pompée de Sertorius ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Oui, je sais qui c'est, mais il y en a quelques-uns d'entre eux, je crois, que vous auriez peine à contrefaire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de Marquis. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Pour vous, Mademoiselle... (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Pour vous, je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Vous, vous faites le même personnage que dans la Critique, et je n'ai rien à vous dire,non plus qu'à Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Fort bien pour vous servir. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Je viens d'un lieu où j'ai bien dit du bien de vous. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Je vous suis obligé. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Vous jouez une pièce nouvelle aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
C'est le Roi qui vous la fait faire ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Je vous demande comment vous la nommez ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Il faut, s'il vous plaît, que vous... (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Comment serez-vous habillés ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Je vous prie... (Acte 1, scène 2, MOLI?RE)
Quand commencerez-vous ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Quand croyez-vous qu'il vienne ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Savez-vous point... (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
J'enrage, ce bourreau vient avec un air tranquille vous faire des questions, et ne se soucie pas qu'on ait en tête d'autres affaires. (Acte 1, scène 2, MOLI?RE)
Vous voilà belle comme un petit ange. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Jouez-vous toutes deux aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLI?RE)
Sans vous la comédie ne vaudrait pas grand'chose. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Parbleu je ne veux pas vous empêcher, vous n'avez qu'à poursuivre. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Non, non, je serais fâché d'incommoder personne, faites librement ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Je suis homme sans cérémonie, vous dis-je, et vous pouvez répéter ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Monsieur, ces demoiselles ont peine à vous dire qu'elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici pendant cette répétition ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Je m'en vais donc dire que vous êtes prêts. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Point du tout, Monsieur, ne vous hâtez pas, de grâce. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Souvenez-vous bien, vous de venir comme je vous ai dit, là avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
Rangez-vous donc vous autres, car il faut du terrain à deux Marquis, et ils ne sont pas gens à tenir leur personne dans un petit espace, allons parlez. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l'on doit parler naturellement ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
N'a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité, et vous accablent dans la disgrâce ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Monsieur, je suis ravi de vous embrasser. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Ah ! Monsieur, je ne vous voyais pas. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Faites-moi la grâce de m'employer, soyez persuadé que je suis entièrement à vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Vous êtes l'homme du monde que je révère le plus ; il n'y a personne que j'honore à l'égal de vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Je vous conjure de le croire ; je vous supplie de n'en point douter, serviteur, très humble valet. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Là-dessus vous arrivez toutes deux. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Prenez bien garde vous à vous déhancher comme il faut, et à faire bien des façons, cela vous contraindra un peu, mais qu'y faire, il faut parfois se faire violence. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Mesdames voilà des coffres qui vous serviront de fauteuils. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Allons, Madame, prenez place, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Après vous, Madame. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Mon_Dieu, Madame, que je vous trouve le teint d'une blancheur éblouissante, et les lèvres d'un[e] couleur de feu surprenant ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Que dites-vous là, Madame, ne me regardez point, je suis du dernier laid aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Fi, je suis épouvantable, vous dis-je, et je me fais peur à moi-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Vous êtes si belle. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Montrez-vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Fi donc, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Vous me désespérez. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Résolument vous vous montrerez, on ne peut point se passer de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Mon_Dieu, que vous êtes une étrange personne, vous voulez furieusement ce que vous voulez. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Madame, vous n'avez aucun désavantage à paraître au grand jour je vous jure. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Les méchantes gens qui assuraient que vous mettiez quelque chose ; vraiment, je les démentirai bien maintenant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLI?RE)
Vous voulez bien, Mesdames, que nous vous donnions en passant la plus agréable nouvelle du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
Pour moi je vous avoue que j'en ai toutes les joies imaginables. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Vous avez raison, Madame, trop de gens sont intéressés à la trouver belle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
Vous faites bien d'être content de vous, cela vaut mieux que tous les applaudissements du public, et que tout l'argent qu'on saurait gagner aux pièces de Molière. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Que vous importe qu'il vienne du monde à vos comédies, pourvu qu'elles soient approuvées par messieurs vos confrères ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
Souffrez que j'interrompe pour un peu la répétition, voulez-vous que je vous dise, si j'avais été en votre place, j'aurais poussé les choses autrement. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE B?JART)
J'enrage de vous ouïr parler de la sorte, et voilà votre manie, à vous autres femmes. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Vous voudriez que je prisse feu d'abord contre eux, et qu'à leur exemple j'allasse éclater promptement en invectives et en injures. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Ils se sont fort plaints, toutefois, de trois ou quatre mots que vous avez dits d'eux dans la Critique et dans vos Précieuses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Vous êtes folle. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
Mais enfin, vous me feriez devenir fou. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Vous en étiez à l'endroit... (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Oh bien faites donc pour le reste du mieux qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Comment, vous ne sauriez aller jouer votre rôle ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Que pensez-vous donc faire, vous moquez-vous toutes de moi ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
Monsieur, vous me voyez dans la plus grande peine du monde, je suis désespéré à l'heure que je vous parle, voici des femmes qui s'effrayent, et qui disent qu'il leur faut répéter leurs rôles avant que d'aller commencer, nous demandons de grâce, encore un moment, le Roi a de la bonté, et il sait bien que la chose a été précipitée. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
Eh, de grâce, tâchez de vous remettre, prenez courage, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MOLI?RE)
Vous devez vous aller excuser. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DU PARC)
Et quoi donc, voulez-vous que j'aie l'affront... (Acte 1, scène 8, MOLIÈRE)
Monsieur, vous venez pour nous dire de commencer, mais... (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)
Non, Messieurs, je viens pour vous dire qu'on a dit au Roi l'embarras où vous vous trouviez, et que par une bonté toute particulière il remet votre nouvelle comédie à une autre fois, et se contente pour aujourd'hui de la première que vous pourrez donner. (Acte 1, scène 11, BEJART)
Monsieur, vous me redonnez la vie, le Roi nous fait la plus grande grâce du monde de nous donner du temps, pour ce qu'il avait souhaité ; et nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître. (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

Ah, que vous me pressez ! v.99 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Cela ne se dit pas comme vous le pensez. v.100 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et me dites chacun quel don vous me ferez, v.111 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Pour obtenir de moi ce que vous désirez. v.112 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Je m'en vais vous le dire, écoutez. v.118 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Quoi vous ne voulez pas m'entendre ? v.119 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Je ne dirai donc mot, et vous ne saurez rien. v.120 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Vous ne saurez pas qu'avec magnificence, v.121 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Mais puisque sur le fier vous vous tenez si bien, v.147 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Allez vous promener. v.150 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et le grand Pan vous donne à chacune un époux, v.155 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Qui vous aime beaucoup, et soit digne de vous. v.156 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
A pris chez vous le trait dont il blesse nos coeurs. v.160 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
C'est de vous que dépend notre unique espérance. v.174 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
Trouverons-nous en vous quelques difficultés ? v.175 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
Oui, c'est Myrtil que de vous nous voulons. v.183 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
De qui pensez-vous donc qu'ici nous vous parlons ? v.184 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
Puisqu'il vous plaît qu'ainsi la chose s'exécute, v.221 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Deux nymphes, ô Myrtil, viennent s'offrir à vous, v.254 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Nous vous laissons, Myrtil, pour l'avis le meilleur, v.257 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
Qu'on vous blâmât pour moi de faire un choix trop bas. v.266 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Et ne vous chargez point du soin de notre gloire. v.268 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Et laissez-nous juger ce que vous méritez. v.270 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
Et peut seul empêcher que mon coeur vous contente. v.272 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Au lieu d'une, Myrtil, vous en outragez deux. v.278 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Eh bien, si ces raisons ne vous satisfont pas, v.281 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Et savez-vous, morveux, ce que c'est que d'aimer. v.286 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Vous ne deviez donc pas, si cela vous déplaît, v.289 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Que n'empêchiez-vous donc que l'on pût le charmer ? v.294 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Eh bien, je vous défends que cela continue. v.295 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Ne vous mettez point en courroux, je vous prie. v.300 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
Ou je vais lui donner le fouet tout devant vous : v.302 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Ah, ah, je vous ferai sentir que je suis père. v.303 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Peut-on savoir de vous cet objet si charmant, v.305 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
Dont la beauté, Myrtil, vous a fait son amant ? v.306 (Acte 1, scène 5, EROX?NE)
Vous comparez, Myrtil, ses qualités aux nôtres ? v.308 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
C'est de moi, s'il vous plaît, que vient toute l'offense. v.315 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Il est vrai, d'elle à vous, je sais la différence, v.316 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Pour vous tout le respect, Nymphes, imaginable : v.319 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Je vois à la rougeur qui vient de vous saisir, v.321 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Que ce que je vous dis ne vous fait pas plaisir. v.322 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Si vous parlez, mon coeur appréhende d'entendre v.323 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Nymphes, j'aime bien mieux prendre congé de vous. v.326 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
Ne vous effrayez point de tous ces vains transports, v.329 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Vous l'aurez pour époux, j'en réponds corps pour corps. v.330 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Mais quoi, que voulez-vous, c'est là la vérité, v.341 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
Et vous redites tout comme je l'ai conté. v.342 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
Mais quoi ? Je vous réponds, et dis ce que je pense. v.351 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
Et de tous les côtés je trouve à vous déplaire. v.356 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
Vous le voyez, mon coeur, ce que c'est que d'aimer, v.361 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Je vous disais toujours de vous y plaire moins, v.374 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Vous ne me crûtes point, et votre complaisance v.375 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Vous ne vous figuriez que joie et que plaisirs : v.378 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Cependant vous voyez la cruelle disgrâce, v.379 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Dont en ce triste jour le destin vous menace, v.380 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Et la peine mortelle où vous voilà réduit ! v.381 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Ah, mon coeur ! Ah, mon coeur ! Je vous l'avais bien dit : v.382 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
Un petit prisonnier que je garde pour vous, v.385 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je veux pour vous l'offrir apprivoiser moi-même. v.388 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Qu'avez-vous, Mélicerte, et quel sombre chagrin v.393 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Vous ne répondez point ? Et ce morne silence v.395 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Parlez, de quel ennui ressentez-vous les coups ? v.397 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Ce n'est rien, dites-vous ? v.398 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Rien ne me servirait de vous le faire entendre. v.403 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Devez-vous rien avoir que je ne doive apprendre, v.404 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et ne blessez-vous pas notre amour aujourd'hui, v.405 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Hé bien, Myrtil, hé bien, il faut donc vous le dire : v.408 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
J'ai su que par un choix plein de gloire pour vous, v.409 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Éroxène et Daphné vous veulent pour époux : v.410 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Et je vous avouerai que j'ai cette faiblesse, v.411 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Et vous pouvez l'avoir cette injuste tristesse, v.415 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Vous pouvez soupçonner mon amour de faiblesse, v.416 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je puisse être jamais à quelque autre qu'à vous ? v.418 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Hé, que vous ai-je fait, cruelle Mélicerte, v.420 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Quoi, faut-il que de lui vous ayez quelque crainte, v.423 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Si vous êtes si prête à ne le croire pas. v.426 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et vos divins appas vous tiennent lieu de tout. v.434 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je vous aime, il suffit, et dans votre personne, v.435 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Je n'y changerais pas le bien de vous avoir. v.438 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Hé bien, je crois, Myrtil, puisque vous le voulez, v.441 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Mais ce n'est pas l'amour dont vous suivez la voix, v.445 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Et de même qu'à vous je ne lui suis pas chère, v.447 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
Et toujours de mes voeux, Reine comme vous êtes... v.451 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Ah, Myrtil, prenez garde à ce qu'ici vous faites, v.452 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Lorsque l'on vous promet de vous aimer toujours ? v.458 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Que vous vous faites tort par de telles alarmes, v.459 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Qu'on me tuera plutôt que je vous abandonne, v.463 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Recevez en ici la foi que je vous donne, v.464 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Ah, Myrtil, levez-vous, de peur qu'on ne vous voie. v.467 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Ne vous contraignez pas pour moi. v.469 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Peste, mon petit fils, que vous avez l'air tendre, v.471 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Et qu'en maître déjà vous savez vous y prendre. v.472 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Vous a-t-il, ce savant, qu'Athènes exila, v.473 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Et vous qui lui donnez de si douce manière v.475 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
L'honneur vous apprend-il ces mignardes douceurs, v.477 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Par qui vous débauchez ainsi les jeunes coeurs ? v.478 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Je ne souffrirai point que vous la maltraitiez. v.482 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
À du respect pour vous la naissance m'engage, v.483 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Vous lui dites encor le moindre mot fâcheux, v.486 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Au milieu de mon sein vous chercher un supplice, v.488 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Mais cet amour n'a rien qui vous doive alarmer. v.498 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
Et pour vous arracher toute injuste créance, v.499 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
Je vous promets ici d'éviter sa présence ; v.500 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
De faire place au choix où vous vous résoudrez, v.501 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
Et ne souffrir ses voeux que quand vous le voudrez. v.502 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
Et bien, vous triomphez avec cette retraite, v.503 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Mais apprenez qu'en vain vous vous réjouissez, v.505 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Que vous serez trompé dans ce que vous pensez, v.506 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Vous ne gagnerez rien sur ma persévérance. v.508 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Comment, à quel orgueil, fripon, vous vois-je aller ? v.509 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
Et je vous prie ici, mon père, au nom des Dieux, v.513 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Et par tout ce qui peut vous être précieux, v.514 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
De ne vous point servir, dans cette conjoncture, v.515 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Des fiers droits que sur moi vous donne la nature. v.516 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Le jour est un présent que j'ai reçu de vous : v.518 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Mais de quoi vous serai-je aujourd'hui redevable, v.519 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Si vous me l'allez rendre, hélas, insupportable ? v.520 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Et si vous me l'ôtez, vous m'arrachez la vie. v.524 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Voyez, me voulez-vous ordonner de mourir ? v.529 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Vous n'avez qu'à parler, je suis prêt d'obéir. v.530 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Vous peut de mon destin donner quelque pitié, v.534 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Et vous ferez bien plus que me donner la vie. v.536 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Serez-vous sensible à mes soupirs ? v.537 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
J'obtiendrai de vous l'objet de mes désirs. v.538 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Vous ferez pour moi que son oncle l'oblige v.539 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Quand on vient à songer que cela sort de vous ? v.546 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
Me tiendrez-vous au moins la parole avancée. v.547 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Ne changerez-vous point, dites-moi, de pensée ? v.548 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Me permettez-vous de vous désobéir, v.549 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
Si de ces sentiments on vous fait revenir : v.550 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
De l'amour que sa nièce et toi vous vous portez. v.553 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
Ah, Myrtil, vous avez du ciel reçu des charmes, v.559 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
Vous tournerez ce choix dont courent les nouvelles, v.564 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
Pour ne pas consentir à rien prendre sur vous. v.574 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
Vous n'aurez l'un ni l'autre aucun lieu de vous plaindre. v.576 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
Savez-vous en quel lieu Mélicerte est cachée ? v.587 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)
Ô ciel ! Expliquez-moi ce discours, je vous prie. v.592 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)
Vous saurez tout cela tantôt, de bout en bout. v.598 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Que dites-vous de notre visite ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
En êtes-vous fort satisfait ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Pour moi, je vous avoue que j'en suis tout scandalisé. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Et ne m'avouerez-vous pas enfin que quand nous aurions été les dernières personnes du monde, on ne pouvait nous faire pis qu'elles ont fait ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Il me semble que vous prenez la chose fort à coeur. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Je vois ce qu'il faut être pour en être bien reçu, et si vous m'en croyez, nous leur jouerons tous deux une pièce, qui leur fera voir leur sottise, et pourra leur apprendre à connaître un peu mieux leur monde. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Eh bien qu'en prétendez-vous faire ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
Eh bien vous avez vu ma nièce, et ma fille, les affaires iront-elles bien ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
C'est une chose que vous pourrez mieux apprendre d'elles, que de nous. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous vous rendons grâce de la faveur que vous nous avez faite, et demeurons vos très humbles serviteurs. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
Que désirez-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, MAROTTE)
Il est bien nécessaire, vraiment, de faire tant de dépense pour vous graisser le museau. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Dites-moi un peu ce que vous avez fait à ces Messieurs, que je les vois sortir avec tant de froideur ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Vous avais-je pas commandé de les recevoir comme des personnes, que je voulais vous donner pour maris ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Et quelle estime, mon père, voulez-vous que nous fassions du procédé irrégulier de ces gens-là ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Et qu'y trouvez-vous à redire ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
N'est-ce pas un procédé, dont vous avez sujet de vous louer toutes deux aussi bien que moi ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Ah mon père, ce que vous dites là est du dernier bourgeois. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Cela me fait honte de vous ouïr parler de la sorte, et vous devriez un peu vous faire apprendre le bel air des choses. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Mon_Dieu, que si tout le monde vous ressemblait un roman serait bientôt fini, la belle chose, que ce serait, si d'abord Cyrus épousait Mandane, et qu'Aronce de plain-pied fût marié à Clélie ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Ne voyez-vous pas que toute leur personne marque cela, et qu'ils n'ont point cet air qui donne d'abord bonne opinion des gens ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Cathos, et vous, Magdelon... (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Eh, de grâce, mon père, défaites-vous de ces noms étranges, et nous appelez autrement. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Mon_Dieu, que vous êtes vulgaire ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Et ne m'avouerez-vous pas que ce serait assez d'un de ces noms, pour décrier le plus beau roman du monde ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Pour moi, mon oncle, tout ce que je vous puis dire, c'est que je trouve le mariage une chose tout à fait choquante. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Voilà un laquais qui demande si vous êtes au logis, et dit que son maître vous veut venir voir. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Dites ; voilà un nécessaire qui demande ; si vous êtes en commodité d'être visibles. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
Par ma foi, je ne sais point quelle bête c'est-là, il faut parler chrétien, si vous voulez que je vous entende. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
Apportez-nous le miroir, ignorante que vous êtes. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
Et gardez-vous bien d'en salir la glace, par la communication de votre image. (Acte 1, scène 6, CATHOS)
Vous avez voulu aussi, que nous soyons entrés jusqu'ici. (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
Voudriez-vous, faquins, que j'exposasse l'embonpoint de mes plumes aux inclémences de la saison pluvieuse ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Payez-nous donc, s'il vous plaît, Monsieur. (Acte 1, scène 7, DEUXIEME PORTEUR)
Je dis, Monsieur, que vous nous donniez de l'argent, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 7, DEUXIEME PORTEUR)
Ah, ah, ah, je vous apprendrai à vous connaître ! (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Non, je ne suis pas content, vous avez donné un soufflet à mon camarade, et... (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Si vous poursuivez le mérite, ce n'est pas sur nos terres que vous devez chasser. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Pour voir chez nous le mérite, il a fallu, que vous l'y ayez amené. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
La Renommée accuse juste, en contant ce que vous valez, et vous allez faire pic, repic ; et capot, tout ce qu'il y a de galant dans Paris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Que craignez-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Mais de grâce, Monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras, il y a un quart d'heure, contentez un peu l'envie qu'il a de vous embrasser. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Eh bien, Mesdames, que dites-vous de Paris ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Vous recevez beaucoup de visites ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Ce sont ceux qui donnent le branle à la réputation dans Paris, et vous savez qu'il y en a tel, dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connaisseuse, quand il n'y aurait rien autre chose que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous avoue que je suis furieusement pour les portraits ; je ne vois rien de si galant, que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Vous en verrez de ma manière qui ne vous déplairont pas. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Cela exerce l'esprit, et j'en ai fait quatre encore ce matin, que je vous donnerai à deviner. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ah, certes, cela sera du dernier beau, j'en retiens un exemplaire, au moins, si vous le faites imprimer. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Je vous en promets à chacune un, et des mieux reliés. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Avez-vous remarqué ce commencement, oh, oh ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ah, mon_Dieu, que dites-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Tudieu, vous avez le goût bon. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mais n'admirez-vous pas aussi je n'y prenais pas garde ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous regarde, c'est-à-dire, je m'amuse à vous considérer, je vous observe, je vous contemple. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Que vous semble de ce mot, Tapinois, n'est-il pas bien choisi ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je veux vous dire l'air que j'ai fait dessus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Vous avez appris la musique ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Écoutez si vous trouverez l'air à votre goût, hem, hem, la, la, la, la, la. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ne trouvez-vous pas la pensée bien exprimée dans le chant ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Tout est merveilleux, je vous assure ; je suis enthousiasmée de l'air, et des paroles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
La nature vous a traité en vraie mère passionnée, et vous en êtes l'enfant gâté. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
À quoi donc passez-vous le temps ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je m'offre à vous mener l'un de ces jours à la Comédie, si vous voulez, aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise, que nous voyions ensemble. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mais je vous demande d'applaudir, comme il faut, quand nous serons là. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je ne sais, si je me trompe ; mais vous avez toute la mine d'avoir fait quelque Comédie. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Eh, il pourrait être quelque chose de ce que vous dites. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Hé, à quels comédiens la donnerez-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Que vous semble de ma petite-oie ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
La trouvez-vous congruante à l'habit ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Que dites-vous de mes canons ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Vous ne me dites rien de mes plumes, comment les trouvez-vous ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Savez-vous que le brin me coûte un louis d'or ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Je vous assure, que nous sympathisons vous, et moi. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Vous avez plus de peur que de mal, et votre coeur crie avant qu'on l'écorche. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
Madame, on demande à vous voir. (Acte 1, scène 10, MAROTTE)
Le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 10, CATHOS)
Mesdames, agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Sur ma parole, il est digne d'être connu de vous. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Il est juste de venir vous rendre ce qu'on vous doit, et vos attraits exigent leurs droits seigneuriaux sur toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Allons, petit garçon, faut-il toujours vous répéter les choses ? (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Voyez-vous pas, qu'il faut le surcroît d'un fauteuil ? (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Savez-vous, Mesdames, que vous voyez, dans le Vicomte un vaillants hommes du siècle ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Vous ne m'en devez rien, Marquis, et nous savons ce que vous savez faire aussi. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Tâtez un peu, de grâce, vous sentirez quelque coup, c'était là. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Je vais vous montrer une furieuse plaie. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Nous ne doutons point de ce que vous êtes. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Pour vous montrer, que je suis véritable, je veux faire un impromptu là-dessus. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Eh je vous en conjure de toute la dévotion de mon coeur. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Mon_Dieu, mes chères, nous vous demandons pardon. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
Ces Messieurs ont eu fantaisie de nous donner les âmes des pieds, et nous vous avons envoyé quérir pour remplir les vides de notre assemblée. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
Vous nous avez obligées, sans doute. (Acte 1, scène 12, LUCILE)
Ce n'est ici qu'un bal à la hâte ; mais l'un de ces jours nous vous en donnerons un dans les formes. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
Le diable vous emporte, ne sauriez-vous jouer en mesure ? (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
Ah, ah, coquins, que faites-vous ici ? (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
Il y a trois heures que nous vous cherchons. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
Ahy, ahy, ahy, vous ne m'aviez pas dit que les coups en seraient aussi. (Acte 1, scène 13, MASCARILLE)
C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
Voilà qui vous apprendra à vous connaître. (Acte 1, scène 13, DU CROISY)
Quoi vous laisser battre de la sorte ! (Acte 1, scène 14, CATHOS)
Ma foi, marauds, vous ne vous rirez pas de nous, je vous promets. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Entrez, vous autres. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Qu'ils viennent vous faire l'amour à nos dépens, et vous donnent le bal ? (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
Oui, nos laquais, et cela n'est ni beau, ni honnête, de nous les débaucher, comme vous faites. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Mais ils n'auront pas l'avantage de se servir de nos habits, pour vous donner dans la vue, et si vous les voulez aimer, ce sera, ma foi, pour leurs beaux yeux, vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Ha ha, coquins, vous avez l'audace d'aller sur nos brisées. (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
Vous irez chercher autre part de quoi vous rendre agréables aux yeux de vos belles, je vous en assure. (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
Coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs, à ce que je vois, et je viens d'apprendre de belles affaires vraiment, de ces Messieurs, qui sortent. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
Ils se sont ressentis du traitement que vous leur avez fait, et cependant, malheureux que je suis, il faut, que je boive l'affront. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
Et vous, marauds, osez-vous vous tenir ici, après votre insolence ? (Acte 1, scène 16, MAGDELON)
Monsieur nous entendons, que vous nous contentiez à leur défaut, pour ce que nous avons joué ici. (Acte 1, scène 17, VIOLONS)
Oui, oui, je vous vais contenter ; et voici la monnaie, dont je vous veux payer. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
Et vous, pendardes, je ne sais qui me tient, que je ne vous en fasse autant, nous allons servir de fable, et de risée à tout le monde, et voilà ce que vous vous êtes attiré par vos extravagances. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
Allez vous cacher, vilaines, allez vous cacher pour jamais. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
Et vous, qui êtes cause de leur folie, sottes billevesées, pernicieux amusements des esprits oisifs, romans, vers, chansons, sonnets, et sonnettes, puissiez-vous être à tous les Diables. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses tout justement comme elles sont. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Ma foi, je m'y trouve autant embarrassé que vous, et j'aurais bon besoin que l'on me conseillât moi-même. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
C'est à quoi vous deviez songer, avant que de vous y jeter. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
Qu'est-ce, Seigneur Octave, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Je vous vois tout troublé. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Non ; mais il ne tiendra qu'à vous que je ne la sache bientôt ; et je suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je m'en veux mêler. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Si vous n'abrégez ce récit, nous en voilà pour jusqu'à demain. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Est-ce là tout, vous voilà bien embarrassés tous deux pour une bagatelle. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Que votre père est de retour, et qu'il veut vous marier ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Vous pleurez ! (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Oui, Octave, je suis sûre que vous m'aimez ; mais je ne le suis pas que vous m'aimiez toujours. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Eh peut-on vous aimer, qu'on ne vous aime toute sa vie ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Vous dépendez d'un père, qui veut vous marier à une autre personne ; et je suis sûre que je mourrai, si ce malheur m'arrive. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Ne pleurez donc point, je vous prie, mon aimable Hyacinte, car vos larmes me tuent, et je ne les puis voir sans me sentir percer le coeur. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Il ne saurait m'être contraire, si vous m'êtes fidèle. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
J'ai fait de grands serments de ne me mêler plus du monde ; mais, si vous m'en priez bien fort tous deux, peut-être... (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Et vous, ne me dites-vous rien ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Je vous conjure, à son exemple, par tout ce qui vous est le plus cher au monde, de vouloir servir notre amour. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Allez, je veux m'employer pour vous. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Allez-vous-en, vous, et soyez en repos. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Et vous, préparez-vous à soutenir avec fermeté l'abord de votre père. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Là, tâchez de vous composer par étude. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Çà, essayons un peu, pour vous accoutumer. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Répétons un peu votre rôle et voyons si vous ferez bien. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Oh que diable, vous demeurez interdit. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Ah, Ah, Vous voilà donc, sage gouverneur de famille, beau directeur de jeunes gens. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Monsieur, je suis ravi de vous voir de retour. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Vous vous portez bien, à ce que je vois ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous voulez quereller ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous avez quelque raison. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Mais je serais d'avis que vous ne fissiez point de bruit. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Mon_Dieu, vous prenez mes paroles trop en philosophe. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Voulez-vous qu'il soit aussi sage que vous ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Que vouliez-vous qu'il fît ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Eussiez-vous voulu qu'il se fût laissé tuer ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il ne vous dira pas le contraire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Voudrais-je vous mentir ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous ne le romprez point. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Voulez-vous qu'il confesse qu'il ait été capable de crainte, et que ce soit par force qu'on lui ait fait faire les choses ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d'un père comme vous. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il ne le fera pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous ne le déshériterez point. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Non, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous n'aurez pas ce coeur-là. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Vous vous moquez. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je vous dis que cela sera. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Mon_Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Monsieur, si je vous puis être utile en quelque chose, vous n'avez qu'à me commander. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Je vous remercie. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Mais l'arrivée de ma fille trouvera les choses mal disposées à ce que nous nous proposions ; et ce que vous venez de m'apprendre de votre fils, rompt étrangement les mesures que nous avions prises ensemble. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Ma foi, Seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ; l'éducation des enfants est une chose à quoi il faut s'attacher fortement. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Mais que voulez-vous dire par là ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
De sorte donc que vous avez bien mieux morig[é]né le vôtre ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Et si ce fils que vous avez en brave père si bien morigéné, avait fait pis encore que le mien ; eh ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
On vous l'expliquera. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Est-ce que vous auriez ouï dire quelque chose de mon fils ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Votre Scapin, dans mon dépit, ne m'a dit la chose qu'en gros ; et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Ah vous voilà. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Mon père, que j'ai de joie de vous voir de retour ! (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Souffrez que je vous embrasse, et que... (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Doucement, vous dis-je. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Quoi, vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport par mes embrassements ! (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Tenez-vous, que je vous vois en face. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Qu'avez-vous fait dans mon absence ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Que voulez-vous, mon père, que j'ai fait ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Moi, je n'ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Vous êtes bien résolu. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Ah, ah, ce mot vous fait rougir. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Il vous a dit quelque chose de moi ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
Ah, ah, vous voilà. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Je suis ravi de vous trouver, Monsieur le coquin. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Vous faites le méchant plaisant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Je vous apprendrai... (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
Non, Octave, ne me retenez point, je vous prie. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Monsieur, que vous ai-je fait ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Ah ! Monsieur, auriez-vous bien ce coeur-là ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Je vous assure que je l'ignore. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Oui, Monsieur, je vous en demande pardon. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Oui, Monsieur, il est vrai qu'il y a trois semaines que vous m'envoyâtes porter, le soir, une petite montre à la jeune égyptienne que vous aimez. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Monsieur, je vous apporte une nouvelle qui est fâcheuse pour votre amour ? (Acte 2, scène 4, CARLE)
Vos égyptiens sont sur le point de vous enlever Zerbinette ; et elle-même, les larmes aux yeux, m'a chargé de venir promptement vous dire, que si dans deux heures vous ne songez à leur porter l'argent qu'il vous ont demandé pour elle, vous l'allez perdre pour jamais. (Acte 2, scène 4, CARLE)
Je serai ravi que vous me tuiez. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Point, point, vous ferez mieux de me tuer. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Non, tuez-moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Levez-vous. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Et à vous ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Bon, bon ; on fait bien scrupule de cela, vous moquez-vous ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Allez-vous-en tous deux. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Et vous, avertissez votre Silvestre de venir vite jouer son rôle. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Vous rêvez à l'affaire de votre fils. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Ma foi, Monsieur, si vous m'en croyez, vous tâcherez, par quelque autre voie, d'accommoder l'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Vous savez ce que c'est que les procès en ce pays-ci, et vous allez vous enfoncer dans d'étranges épines. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je l'ai mis sur ce mariage ; lui ai fait voir quelle facilité offrait la raison de la violence pour le faire casser, vos prérogatives du nom de père, et l'appui que vous donnerait auprès de la Justice et votre droit, et votre argent, et vos amis. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai rejeté bien loin de pareilles propositions, et je lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Voulez-vous que son valet aille à pied ? (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Monsieur, ne vous arrêtez point à peu de chose. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
N'allez point plaider, je vous prie, et donnez tout pour vous sauver des mains de la justice. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Eh, Monsieur, de quoi parlez-vous là, et à quoi vous résolvez-vous ? (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Voyez combien d'appels et de degrés de juridiction, combien de procédures embarrassantes ; combien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Votre procureur s'entendra avec votre partie, et vous vendra à beaux deniers comptants. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Eh, Monsieur, si vous le pouvez sauvez-vous de cet enfer-là. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Ne vous allez point jeter... (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Mais pour plaider, il vous faudra de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour l'exploit ; il vous en faudra pour le contrôle. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour la procuration, pour la présentation, conseils, productions ; et journées du procureur. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour les consultations et plaidoiries des avocats ; pour le droit de retirer le sac, et pour les grosses d'écritures. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Oui, vous y gagnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Vous ferez ce qu'il vous plaira ; mais si j'étais que de vous, je fuirais les procès. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Monsieur, ce père d'Octave a du coeur, et peut-être ne vous craindra-t-il point. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Vous êtes ennemi, Monsieur, de ce faquin d'Argante ; eh ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Oui, oui, je vous en réponds. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Je vous donne ma parole, et vous jure sur mon honneur, par l'épée que je porte, par tous les serments que je saurais faire, qu'avant la fin du jour je vous déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Reposez-vous sur moi. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Comment, marauds, vous avez la hardiesse de vous attaquer à moi ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Ah coquins, ah Canaille, vous en voulez par là ; je vous en ferai tâter votre soûl. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Comment, vous reculez ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Voilà qui vous apprendra à vous oser jouer de moi. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Hé bien, vous voyez combien de personnes tuées pour deux cents pistoles. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Oh sus, je vous souhaite une bonne fortune. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
J'en suis ravi, pour l'amour de vous. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Vous n'avez qu'à me les donner. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Il ne faut pas pour votre honneur que vous paraissiez là, après avoir passé ici pour autre que ce que vous êtes ; et de plus, je craindrais qu'en vous faisant connaître il n'allât s'aviser de vous demander davantage. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Est-ce que vous vous défiez de moi ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Je serai bien aise que vous vous serviez de quelque autre. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Non, vous dis-je, ne vous fiez point à moi. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Que sait-on si je ne veux point vous attraper votre argent ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Ah, Monsieur, il n'y a pas moyen de vous rencontrer. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Vous moquez-vous des gens ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Eh, Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Eh, Monsieur, rêvez-vous ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je n'aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu'on m'a donné. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Vous avez raison, mais hâtez-vous. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Pour vous, je n'ai pu faire rien. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Comme diantre vous allez vite ! (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Vous me le promettez devant témoin. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
Oui, vos amants ont arrêté entre eux que vous fussiez ensemble ; et nous nous acquittons de l'ordre qu'ils nous ont donné. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
Et lorsque c'est d'amour qu'on vous attaque ? (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
C'est ce que je veux croire, puisque vous me le dites ; mais du côté du père, j'y prévois des empêchements. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
Vous vous moquez ; la tranquillité en amour est un calme désagréable. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Allez : je vous irai bientôt rejoindre. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
À l'heure que je parle, on vous cherche de toutes parts pour vous tuer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Tous ses amis, gens d'épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés, et demandent de vos nouvelles. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
De sorte que vous ne sauriez aller chez vous ; vous ne sauriez faire un pas ni à droit, ni à gauche, que vous ne tombiez dans leurs mains. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je tremble pour vous depuis les pieds jusqu'à la tête, et... (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
J'ai une tendresse pour vous qui ne saurait souffrir que je vous laisse sans secours. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Voici une affaire que je me suis trouvée fort à propos pour vous sauver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il faut que vous vous mettiez dans ce sac, et que... (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il faut, dis-je, que vous vous mettiez là-dedans, et que vous gardiez de remuer en aucune façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Vous allez voir. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Mettez-vous bien jusqu'au fond, et surtout prenez garde de ne vous point montrer, et de ne branler pas, quelque chose qui puisse arriver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Cachez-vous. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Voici un spadassin qui vous cherche. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Ne vous montrez pas. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Vous cherchez le seigneur Géronte ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Non, vous dis-je, ce n'est que le bout du bâton qui a été jusque sur vos épaules. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Cachez-vous bien. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je vous assure, Monsieur, que je ne sais pas où il est. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Ah, Monsieur, gardez-vous-en bien. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Vous n'avez que faire de vouloir voir ce que je porte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Vous ne le verrez point. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Cachez-vous bien. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Faites tout ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Il n'y a rien de plaisant à cela ; et vous n'avez que faire d'en rire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Que voulez-vous dire, Monsieur ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je veux dire que vous ne devez pas vous moquer de moi. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
De vous ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Qui songe à se moquer de vous ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Pourquoi venez-vous ici me rire au nez ? (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Cela ne vous regarde point, et je ris toute seule d'un conte qu'on vient de me faire, le plus plaisant qu'on puisse entendre. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Pour peu que vous me pressiez, vous me trouverez assez disposée à vous dire l'affaire, et j'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je vous prie de me dire cette histoire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Ne pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit connu pour être avare au dernier point ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Mais il me semble que vous ne riez point de mon conte. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Qu'en dites-vous ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Où est-ce donc que vous vous échappez ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
Savez-vous bien que vous venez de parler là au père de votre amant ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
Vous aviez grande envie de babiller ; et c'est avoir bien de la langue, que de ne pouvoir se taire de ses propres affaires. (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
Vous vous êtes donc accordés, coquin ; vous vous êtes accordés, Scapin, vous, et mon fils, pour me fourber et vous croyez que je l'endure ? (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
Ma foi, Monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains, et vous assure que je n'y trempe en aucune façon. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
Ah, Seigneur Argante, vous me voyez accablé de disgrâce. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Vous me voyez aussi dans un accablement horrible. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
Mais pourquoi, s'il vous plaît, la tenir à Tarente, et ne vous être pas donné la joie de l'avoir avec vous ? (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
Les raisons ont cessé qui m'avaient obligé à le prendre parmi vous à Tarente. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Que ce changement de nom nous a causé de troubles et d'inquiétudes dans les soins que nous avons pris de vous venir chercher ici ! (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
Mais avant que de vous la faire voir, il faut que je vous demande pardon de l'avoir mariée, dans l'abandonnement, où faute de vous rencontrer, je me suis trouvée avec elle. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
Vous n'avez qu'à entrer dans ce logis. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
Ma joie aurait été parfaite, si j'y avais pu voir votre mère avec vous. (Acte 3, scène 9, GÉRONTE)
Venez, mon fils, venez vous réjouir avec nous de l'heureuse aventure de votre mariage. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
Je dois lever le masque avec vous, et l'on vous a dit mon engagement. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
Non, Monsieur, je vous demande pardon, mes résolutions sont prises. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
Non, vous dis-je, mon père, je mourrai plutôt que de quitter mon aimable Hyacinte. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
Ah, mon Père, je vous demande par grâce que je ne sois point séparée de l'aimable personne que vous voyez ; elle a un mérite qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
Monsieur, je vous prie de m'excuser. (Acte 3, scène 10, ZERBINETTE)
Je n'aurais pas parlé de la sorte, si j'avais su que c'était vous, et je ne vous connaissais que de réputation. (Acte 3, scène 10, ZERBINETTE)
Mon père, ne vous plaignez point que j'aime une inconnue, sans naissance et sans bien. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
À voir ce bracelet, c'est ma fille, que je perdis à l'âge que vous dites. (Acte 3, scène 11, ARGANTE)
Monsieur, vous ne serez pas en peine de cela. (Acte 3, scène 12, CARLE)
Il se meurt, et il a prié qu'on l'apportât ici pour vous pouvoir parler avant que de mourir. (Acte 3, scène 12, CARLE)
Ahi, ahi, Messieurs, vous me voyez... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Ahi, vous me voyez dans un étrange état. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Oui, Messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon coeur de vouloir me pardonner tous ce que je puis avoir fait, et principalement le Seigneur Argante, et le Seigneur Géronte. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
C'est vous, Monsieur, que j'ai le plus offensé, par les coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Les malheureux coups de bâton que je vous... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
Mais est-ce de bon coeur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 8500 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 250,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	104	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	104
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	7	0	0	3	17	0	18	3	31	1	26	0	106
3	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	2	0	37	1	6	4	0	4	0	0	0	0	54
4	LE M?DECIN MALGR? LUI	80	0	84	60	0	0	0	0	0	0	0	0	224
5	GEORGE DANDIN	101	0	78	100	0	0	0	0	0	0	0	0	279
6	L'?COLE DES MARIS	0	0	3	0	0	0	0	0	0	0	0	0	3
7	L'ÉCOLE DES MARIS	64	0	105	74	0	0	0	0	0	0	0	0	243
8	LE DÉPIT AMOUREUX	60	0	102	76	56	65	0	0	0	0	0	0	359
9	LE TARTUFFE	87	0	149	95	124	117	0	0	0	0	0	0	572
10	LES FÂCHEUX	33	5	34	53	0	0	0	0	0	0	0	0	125
11	LES FEMMES SAVANTES	0	0	0	0	2	5	0	0	0	0	0	0	7
12	LES FEMMES SAVANTES	78	0	85	85	71	89	0	0	0	0	0	0	408
13	L'AVARE	109	0	72	121	61	86	0	0	0	0	0	0	449
14	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	7	0	0	0	0	0	0	7
15	LE MISANTHROPE	112	0	90	83	89	112	0	0	0	0	0	0	486
16	L'?COLE DES FEMMES	0	0	0	5	0	0	0	0	0	0	0	0	5
17	L'ÉCOLE DES FEMMES	79	0	64	68	63	127	0	0	0	0	0	0	401
18	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	42	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	42
19	LE M?DECIN VOLANT	94	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	94
20	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	114	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	114
21	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	4	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	4
22	L'ÉTOURDI	82	0	72	48	91	75	0	0	0	0	0	0	368
23	LE MARIAGE FORC?	170	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	170
24	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	37	0	90	191	50	63	0	0	0	0	0	0	431
25	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	3	0	0	0	0	5	0	0	0	0	0	0	8
26	LE SICILIEN	104	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	104
27	LE SICILIEN	4	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	4
28	DON GARCIE DE NAVARRE	65	0	65	77	65	54	0	0	0	0	0	0	326
29	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	123	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	123
30	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	69	0	43	0	28	0	25	0	24	0	189
31	LES AMANTS MAGNIFIQUES	1	0	0	0	0	12	0	0	0	0	0	3	16
32	AMPHITRYON	27	21	123	46	0	0	0	0	0	0	0	0	217
33	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	232	14	0	154	0	0	0	0	0	400
34	LE MALADE IMAGINAIRE	6	0	0	13	9	0	0	0	0	0	0	0	28
35	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	41	0	91	52	82	35	0	0	0	0	0	0	301
36	DON JUAN	41	0	90	61	84	34	0	0	0	0	0	0	310
37	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	137	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	137
38	MÉLICERTE	45	0	93	0	0	0	0	0	0	0	0	0	138
39	LES PR?CIEUSES RIDICULES	138	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	138
40	LES FOURBERIES DE SCAPIN	69	0	117	81	0	0	0	0	0	0	0	0	267
41	PSYCHÉ	0	5	66	72	69	103	86	0	0	0	0	0	401
42	L'AMOUR M?DECIN	0	0	37	34	39	0	0	0	0	0	0	0	110
43	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	105	62	54	0	0	0	0	0	0	0	221
44	L'AMOUR MÉDECIN	0	0	0	3	1	0	0	0	0	0	0	0	4
45	LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
46	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	0	1	1	0	0	0	0	0	0	0	2
	Total	2263	31	1921	1798	1091	993	286	7	56	1	50	3	8500