Occurences de l'expression

cou

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Vous pourriez éprouver sans beaucoup de longueur v.11 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. Votre plus court sera, Madame la mutine, v.13 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Lorsque nous discourant des choses de la terre, v.73 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  4. Je me couchais sans feu dans le fort de l'hiver, v.84 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  5. Il faut se dépêcher de l'aller secourir, v.119 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  6. Et le peu que j'ai vu me la découvre toute. v.126 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  7. Mon courroux n'a déjà que trop de violence, v.177 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  8. Écoute, ne crois pas retenir mon bijou, v.179 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  9. Je songe à te rompre le cou. v.180 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  10. Le voilà le beau-fils, le mignon de couchette, v.185 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  11. Et tu m'oses tenir de semblables discours ? v.195 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  12. Tu prends d'un feint courroux le vain amusement v.203 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  13. De qui le train maudit nous a tant secoués, v.219 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  14. Contre les coups que peut vous porter la fortune, v.238 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  15. Ah ! Truande, as-tu bien le courage v.265 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  16. Me donne tout à coup un choc si violent, v.303 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  17. De l'obligeant secours que vous m'avez prêté. v.335 (Acte 1, scène 14, LÉLIE)
  18. Dont le coupable feu trop bien vérifié, v.351 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  19. Ne pouvait me couvrir que quelque lâche tour, v.380 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  20. Et j'y cours de ce pas, rien ne m'en peut distraire. v.406 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  21. En effet ; son courroux qu'excite ma disgrâce v.409 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  22. Courons donc le chercher ce pendard qui m'affronte v.413 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  23. Montrons notre courage à venger notre honte. v.414 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  24. M'aura d'un vilain coup transpercé la bedaine, v.430 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  25. Mais je le serais fort de courir au trépas. v.468 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  26. Oui le courroux me prend, c'est trop être poltron : v.471 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  27. Je vais dire partout qu'il couche avec ma femme. v.474 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  28. Qui rend donc contre moi ce courroux légitime ? v.505 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  29. Dessus ses grands chevaux est monté mon courage v.513 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  30. J'aurais à le tuer, prenons-en le courage. v.521 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  31. Oui, je connais par là que vous êtes coupable v.525 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  32. Traître, de ce discours l'insolence cruelle. v.529 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  33. Courage mon enfant, sois un peu vigoureux, v.531 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  34. Puisqu'un pareil discours émeut votre colère, v.534 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  35. Et si plus je l'écoute et moins je puis l'entendre ; v.574 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  36. J'accours tout transporté d'un amour sans égal, v.580 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  37. Et n'eusse pas sans lui découvert son péché. v.592 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  38. Et même quand après ton injuste courroux v.595 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  39. Je dois de mon courroux appréhender l'effet : v.612 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  40. Le malheureux secours de mon obéissance ; v.614 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  41. D'un bonheur éternel va couronner ma vie. v.651 (Acte 1, scène 24, LÉLIE)

PSYCHÉ (1673)

  1. De vouloir résister à ses coups : v.47 (Prologue, scène 1, FLORE)
  2. De me venir faire sa Cour ; v.62 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  3. Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  4. Et c'est là la raison de ce courroux extrême. v.97 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  5. Semble me venir dire, insultant mon courroux, v.133 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  6. Ah ! Ce coup-là m'achève, il me perce le coeur, v.138 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  7. Dans vos discours je me vois, v.218 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  8. Ma Soeur, j'ai découvert la cause. v.265 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  9. Nous allons de concert lui découvrir nos feux. v.338 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  10. Ces princes ont tous deux si bien senti vos coups, v.387 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
  11. Qu'à vous le découvrir leur bouche se dispose. v.388 (Acte 2, scène 3, CIDIPPE)
  12. Un secours pour vous obtenir. v.427 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  13. Il me semble, sans nul courroux, v.492 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  14. Dis-nous quel grand malheur nous couvre ta tristesse. v.518 (Acte 2, scène 5, AGLAURE)
  15. Hélas ! Ce grand malheur dans la Cour répandu, v.519 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  16. Si par de plus cruels et plus sensibles coups v.535 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  17. En vain de la Raison les secours sont offerts, v.588 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  18. Cette vive douleur dont je ressens les coups, v.599 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  19. Dont vous avez fait voir dans les coups du malheur v.608 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  20. La raison contre de tels coups v.625 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  21. N'offre point d'armes secourables ; v.626 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  22. Et voilà des Dieux en courroux v.627 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  23. Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. v.649 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  24. Après ce coup que peuvent-ils me faire ? v.704 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  25. Rien ne saurait me secourir, v.743 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  26. Ma Soeur, écoutez mieux la voix de la Nature, v.761 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  27. Commençaient à m'accoutumer v.793 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  28. Puis-je vous écouter quand j'ai chassé deux soeurs ? v.811 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  29. Encore un coup, Princes, vivez pour elles, v.884 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  30. Dont vous méritez le courroux, v.900 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  31. Je ne veux à Psyché découvrir que mon coeur, v.939 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  32. Lui découvrir son destin glorieux, v.990 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  33. Daigne venir lui-même à mon secours ! v.1039 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  34. Quel besoin de secours au milieu d'un Empire, v.1040 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  35. Et que je sens couler dans mes veines glacées v.1052 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  36. Dont cette âme insensible a profané le cours. v.1089 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  37. Pour me dire ce que j'écoute. v.1128 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  38. C'était peu que dans notre Cour v.1322 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  39. La voici. J'ai des coups tous prêts à lui porter, v.1350 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  40. Et qui vient de changer mon amour en courroux, v.1534 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  41. Et peut braver tout leur courroux. v.1595 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  42. En puis-je être coupable, et faut-il qu'aujourd'hui v.1638 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  43. Qui vienne à mes autels implorer mon secours. v.1656 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  44. Noirs palais où Mégère et ses soeurs font leur Cour, v.1667 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  45. Si son courroux durait encore, v.1690 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  46. Au milieu des périls où l'on me fait courir : v.1704 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  47. Sur ce même rocher, où le Ciel en courroux v.1718 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  48. Et dont aux Enfers même il se fait une Cour. v.1774 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  49. Ces ministres ailés de son juste courroux, v.1783 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  50. Sous couleur de les rendre encore auprès de vous, v.1784 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  51. Mais dans ce même coeur j'enfoncerai des coups, v.1867 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  52. Le Destin l'abandonne à tout votre courroux : v.1929 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  53. De mes emportements et de votre courroux. v.1968 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  54. Ou redoute un courroux que moi-même je crains. v.1997 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  55. L'objet de mon courroux, l'orgueilleuse Psyché, v.2010 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  56. Le vin est d'un grand secours. v.2098 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  57. À leur faire sa Cour, v.2122 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Disent beaucoup sans doute à des gens de mon âge ; v.56 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  2. J'y découvrais un fonds d'esprit et de lumière ; v.88 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  3. Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes v.108 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  4. Un bruit vient cependant à répandre à ma cour v.118 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  5. Et je couvre un effet de mes voeux enflammés v.142 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  6. Au secours ! Sauvez-moi de la bête cruelle ! v.213 (Acte 2, scène 2, MORON)
  7. C'est lui-même. Où court-il avec un tel effroi ? v.215 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  8. Et qui courent les gens qui les veulent courir, v.234 (Acte 2, scène 2, MORON)
  9. Et la course des chars se faisant en ce jour, v.239 (Acte 2, scène 2, MORON)
  10. Et dès le point du jour je m'étais découché : v.247 (Acte 2, scène 2, MORON)
  11. J'ai jeté tout par terre et couru comme quatre. v.268 (Acte 2, scène 2, MORON)
  12. Par un coup de ses dents vit terminer son sort. v.279 (Acte 2, scène 2, MORON)
  13. Le discours de vos feux est un peu délicat, v.290 (Acte 2, scène 2, MORON)
  14. J'aurais pensé pour moi qu'abattre sous nos coups v.318 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  15. Mais dût votre courroux être plus grand qu'il n'est, v.331 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  16. De parcourir nos monts, nos plaines, et nos bois, v.339 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  17. Du moins si pour prétendre à de sensibles coups v.346 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  18. Je rends de tout mon coeur grâce à ce grand secours, v.355 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  19. Il faut qu'avant la course elle apprenne vos feux v.366 (Acte 2, scène 4, MORON)
  20. À l'aide, au secours, je suis mort, miséricorde, pauvre Moron, ah mon_Dieu ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  21. Bon en voilà un qui vient de lui donner un coup dans la gueule. (Acte 3, scène 2, MORON)
  22. Courage, ferme, allons, mes amis. (Acte 3, scène 2, MORON)
  23. Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. (Acte 3, scène 2, MORON)
  24. On n'y découvre rien qui n'enchante les yeux? v.392 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  25. Ce spectacle pompeux de la course des chars v.407 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  26. Et mon coeur est le prix qu'ils veulent tous courir : v.412 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  27. On s'expose chez vous à faire mal sa cour : v.420 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  28. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  29. Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
  30. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  31. Je n'ai aucune prétention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage où j'aspire. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  32. Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  33. Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  34. Prenez garde, Madame, l'entreprise est périlleuse, et lorsqu'on veut donner de l'amour, on court risque d'en recevoir. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  35. Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'écouter. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  36. Je le veux ; mais auparavant écoute une chanson que je viens de faire. (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  37. Il est si accoutumé à chanter qu'il ne saurait parler d'autre façon. (Acte 5, scène 2, MORON)
  38. Allons, chante, j'écoute. (Acte 5, scène 2, MORON)
  39. Hélas ! Dis-je aux moineaux, en recevant les coups v.437 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  40. Se met en courroux v.446 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  41. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  42. Jamais son visage ne s'est paré de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont armés de traits plus vifs et plus perçants. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  43. Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les gâtons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. (Acte 6, scène 2, MORON)
  44. Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. (Acte 6, scène 4, MORON)
  45. Bon courage, Seigneur, voilà qui va le mieux du monde. (Acte 6, scène 4, MORON)
  46. Tu m'écoutes, hélas ! Dans ma triste langueur ; v.451 (Acte 7, scène 1, TIRCIS)
  47. Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  48. Je prendrais plaisir à t'écouter. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  49. Je veux bien t'écouter pour la rareté du fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  50. Daigne me secourir ? v.465 (Acte 7, scène 2, MORON)
  51. Courage, Moron, il n'y a qu'à avoir de la hardiesse. (Acte 7, scène 2, MORON)
  52. Courage, Moron ? Meurs promptement v.472 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  53. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  54. Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  55. Courage, Seigneur. (Acte 8, scène 1, MORON)
  56. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  57. Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  58. Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. (Acte 8, scène 2, MORON)
  59. De grâce, Prince, brisons là ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  60. Et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  61. Et d'où vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-même ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  62. Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  63. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  64. J'en prends, Seigneur, à me venger de son mépris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux empêcher, s'il vous plaît, qu'il ne soit heureux avec elle. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  65. Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  66. C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  67. Seigneur, je serai meilleur courtisan une autre fois, et je me garderai bien de dire ce que je pense. (Acte 10, scène 2, MORON)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Ce sont petites choses qui sont, de temps, en temps, nécessaires dans l'amitié : et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  2. Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment : et je brûle en moi-même, de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  3. Oui, il faut que je m'en venge à quelque prix que ce soit : ces coups de bâton me reviennent au coeur, je ne les saurais digérer, et... (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  4. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  5. Vous le trouverez, maintenant, vers ce petit lieu que voilà, qui s'amuse à couper du bois. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  6. Un médecin qui coupe du bois ! (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  7. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  8. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  9. J'entends quelqu'un qui chante, et qui coupe du bois. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  10. Ma foi, c'est assez travaillé pour un coup : prenons un peu d'haleine. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  11. Monsieur, c'est trop de grâce que vous nous faites : mais, Monsieur, couvrez-vous, s'il vous plaît, le soleil pourrait vous incommoder. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  12. Monsieur, laissons là, ce discours. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  13. Monsieur, encore, un coup, je vous prie d'avouer ce que vous êtes. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  14. Oui, il aime à bouffonner, et l'an dirait parfois, ne v'sen déplaise, qu'il a quelque petit coup de hache à la tête. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  15. Il n'est rien tel que ce qu'on tient : et l'on court grand risque de s'abuser, lorsque l'on compte sur le bien qu'un autre vous garde. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  16. Les bères et les mères ant cette maudite couteume, de demander toujours, qu'a-t-il et qu'a-t-elle ? (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  17. Monsieu n'a que faire de tes discours, et il sait ce qu'il a à faire. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  18. Hippocrate dit... que nous nous couvrions tous deux. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  19. Des coups de bâton... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  20. Dites-moi un peu, ce mal l'oppresse-t-il beaucoup ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  21. Oui, Monsieur, c'est là son mal : vous l'avez trouvé tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  22. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  23. Écoutez bien ceci, je vous conjure. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  24. Tout ce que je souhaiterais, serait de savoir cinq ou six grands mots de médecine, pour parer mon discours, et me donner l'air d'habile homme. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  25. Je m'étais amusé dans votre cour, à expulser le superflu de la boisson. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  26. Je vous prie d'écouter ceci, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  27. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  28. Tous vos discours ne serviront de rien. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  29. Pour moi, dès que j'ai eu découvert la violence de cet amour, j'ai su tenir toujours ma fille renfermée. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  30. Encore, si tu avais achevé de couper notre bois, je prendrais quelque consolation. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  31. Non, je veux demeurer pour t'encourager à la mort : et je ne te quitterai point, que je ne t'aie vu pendu. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  32. Hélas, cela ne se peut-il point changer en quelques coups de bâton ? (Acte 3, scène 10, SGANARELLE)
  33. Oui, c'est toi qui m'as procuré je ne sais combien de coups de bâton. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)
  34. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. J'ai peur qu'on ne nous écoute. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  2. Est-ce ce jeune courtisan qui demeure... (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  3. Oui, j'ai trouvé là-dedans une certaine Claudine, qui tout du premier coup a compris ce que je voulais, et qui m'a fait parler à sa maîtresse. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  4. Mais quelle réponse a fait la maîtresse à ce Monsieur le Courtisan ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  5. Bouche cousue au moins. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  6. L'égalité de condition laisse du moins à l'honneur d'un mari liberté de ressentiment, et si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  7. Quoi écouter impudemment l'amour d'un Damoiseau, et y promettre en même temps de la correspondance ! (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  8. Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  9. Apprenez qu'il n'est pas respectueux d'appeler les gens par leur nom, et qu'à ceux qui sont au-dessus de nous il faut dire Monsieur tout court. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  10. Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  11. Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  12. Mon nom est connu à la Cour, et j'eus l'honneur dans ma jeunesse de me signaler des premiers à l'arrière-ban de Nancy. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  13. Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  14. Ayez recours pour voir à tous les détours des amants. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  15. Je sais de vos nouvelles, et c'est vous qui tantôt avez introduit le courrier. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  16. Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  17. Je vous baise les mains, et quand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  18. Ne parlons plus de cela, écoute. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  19. Que veux-tu que j'écoute ? (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  20. Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  21. Oh les Dandins s'y accoutumeront s'ils veulent. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  22. Que dans tous leurs discours, et dans toutes leurs actions les gens de Cour ont un air agréable, et qu'est-ce que c'est auprès d'eux que nos gens de province ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  23. Écoute, mon ami. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  24. Écoute. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  25. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  26. Oui, ma fille, et je vois qu'en sagesse, et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  27. Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  28. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  29. Écoute. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  30. Approche, que je te donne mille coups. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  31. Il faut que j'écoute, et me serve de l'obscurité qu'il fait. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  32. Nous en écouterons une autre fois davantage. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  33. De quel coup me percez-vous l'âme, lorsque vous parlez de vous retirer, et avec combien de chagrins m'allez-vous laisser maintenant ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  34. Appelez le garçon qui couche là. (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  35. Voilà un coup sans doute où vous ne vous attendiez pas. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  36. Quelque prétexte spécieux de pèlerinage nocturne, ou d'amie en travail d'enfant que vous veniez de secourir. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  37. Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  38. Mon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions, et de ce couteau que voici je me tuerai sur la place. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  39. C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  40. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  41. Vous n'avez qu'à l'écouter, il va vous en conter de belles. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Mon frère, s'il vous plaît, ne discourons point tant, v.1 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Vous n'avez qu'à courir, vous voilà deux ensemble : v.88 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. J'y consens : qu'elle coure, aime l'oisiveté, v.113 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. À recoudre mon linge aux heures de loisir, v.121 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  5. Qu'aux discours des muguets, elle ferme l'oreille, v.123 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  6. Mon frère, son discours ne doit que faire rire, v.163 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  7. De courir tous les bals, et les lieux d'assemblée ? v.224 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Ne vient... Que diable... Encore ? Que de coups de chapeau. v.282 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  9. Que l'on dit à la Cour, et qu'on tient pour fidèles ? v.292 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  10. Voulez-vous m'écouter. v.397 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  11. Et qu'elle est destinée à l'honneur de ma couche. v.404 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  12. A suivi tes discours, et ton homme a son fait ; v.454 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  13. Et dont elle est, dit-il, en un fort grand courroux ; v.522 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  14. Que j'aurais tort de voir d'un regard de courroux, v.565 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  15. Lui faire ce discours, qui ne la choque pas ; v.586 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  16. De n'écouter jamais les voeux d'autre personne. v.768 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  17. Je vois par ce discours de quoi vous me pressez, v.774 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  18. Mais, je sais bien la joie où ce discours te jette, v.799 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  19. Me découvrir à moi son amoureux souci ; v.826 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  20. Moi j'en suis courroucée ; v.843 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  21. J'allais faire avec moi venir coucher Lucrèce ; v.860 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  22. J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  23. Mon honneur qui m'est cher, y court trop de hasard ; v.889 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  24. Mon bras de mille coups lui percerait le coeur. v.910 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  25. On gagne les esprits par beaucoup de douceur ; v.950 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  26. Ce discours d'apparence est si fort dépourvu... v.973 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  27. Que de discours, v.997 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  28. À tous les contes bleus de ces discours de rien ; v.1046 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  29. Léonor, sans courroux, j'ai sujet de me plaindre, v.1055 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  30. Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours ; v.1065 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  31. Je vous sers beaucoup plus que je ne vous abuse ; v.1084 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Parfois n'est qu'un beau voile à couvrir d'autres flammes. v.26 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. M'empoisonne à tous coups leurs plus charmants appas, v.31 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Avec vous en amour je cours même fortune ; v.69 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  4. Voilà de tes discours. v.82 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  5. Au temple, au cours, chez vous, ni dans la grande place. v.89 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  6. Ton discours de son coeur est-il bien l'interprète ? v.94 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  7. Lisez-le donc tout haut ; personne ici n'écoute. v.134 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  8. Au reste, je te dois beaucoup, et je prétends v.160 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  9. Les soins d'une si noble et si belle courrière. v.162 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  10. Si je vous osais moi découvrir en secret... v.219 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  11. Je ne crois pas cela de votre courtoisie. v.241 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  12. Mais, est-ce un coup bien sûr que votre seigneurie v.249 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  13. Mériterait cent coups de bâton sur la place. v.274 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  14. Je démens un discours dont je n'ai que trop peur; v.276 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  15. Donnez-moi vitement quelques coups de bâton, v.288 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  16. Tandis que vous serviez à mieux couvrir leur jeu, v.303 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  17. Mais, pour un tel discours, sommes-nous bien ici ? v.342 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  18. Nous serions au logis beaucoup moins sûrement : v.345 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  19. Ici de tous côtés on découvre aisément, v.346 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  20. Mais, avant que passer, Frosine à ce discours, v.365 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  21. Son trépas imprévu ne put rien découvrir. v.390 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  22. Tant mes sens coup sur coup se trouvent confondus. v.422 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  23. Me semblait un amant digne d'être écouté, v.426 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  24. Par un coup réfléchi reçut une blessure, v.439 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  25. Et paya pour un autre avec beaucoup d'usure. v.440 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  26. Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  27. Je voudrais de bon coeur couronner votre flamme. v.488 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  28. Et si c'était quelqu'une où par votre secours v.489 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  29. Où votre coeur pour moi se pourra découvrir. v.522 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  30. Votre discours m'étonne ; v.532 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  31. Que dites-vous ? Ma soeur ; comment ! Courir au change ! v.547 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  32. Ainsi, découvrez-lui sans peur, mon sentiment : v.562 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  33. Connaissant de quel coup vous menacez sa flamme, v.576 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  34. Mais, de grâce, cessons ce discours, je vous prie, v.583 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  35. Il court à sa vengeance, et saisit promptement v.589 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  36. Ce qui s'est pu passer entre ces courts moments. v.602 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  37. Par un coup de bonheur, dont j'aurais tort, je pense, v.631 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  38. Maître, en discourant ensemble, v.679 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  39. Je veux que l'on m'écoute, v.731 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  40. Parlez : courage ; au moins, je vous donne audience ; v.743 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  41. Depuis longtemps j'écoute, il est bien raisonnable v.747 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  42. Hé ! Bon Dieu ! Voulez-vous que j'écoute à jamais ? v.749 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  43. Encore ! Bon Dieu ! Que de discours ! v.753 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  44. Rien n'est-il suffisant d'en arrêter le cours ? v.754 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  45. Mais quoi ? Si les savants ne sont point écoutés, v.766 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  46. Pour moi, qu'une imprudence a trop fait discourir, v.779 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  47. Le remède plus prompt où j'ai su recourir, v.780 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  48. Ha ! Vraiment, tu prends beaucoup de peine ! v.793 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  49. Qu'il vient de découvrir en ce même moment, v.811 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  50. Ma fourbe est découverte. Ô ! Que la vérité v.819 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  51. De prévenir l'éclat où ce coup-ci m'expose, v.825 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  52. Et je ne prétends point excuser le coupable. v.845 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  53. Pardon, encore un coup. v.857 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  54. Soit, ne commençons point un discours inutile. v.878 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  55. En quoi mériter tant le courroux paternel ? v.912 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  56. D'où peut venir ce coup ? Mon âme embarrassée v.929 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  57. Dans ce juste courroux. v.933 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  58. Qui me perds tout à fait, il faut sans discourir v.959 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  59. C'était un coup d'État, et vous verrez l'issue v.965 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  60. Et si tous ces discours ne sont que des sornettes ? v.970 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  61. Plus je me sens piqué de ce discours étrange, v.977 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  62. Et contre votre gendre ayez moins de courroux. v.984 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  63. Et non pas recourir à cette lâche feinte, v.997 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  64. Paye avec mon hymen qui me couvre de honte. v.1050 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  65. C'en est fait son courroux ne peut être adouci. v.1060 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  66. Quoi ! Vous pouvez ouïr ces discours effrontés ! v.1079 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  67. Et nonobstant cela, qu'on me coupe une oreille, v.1097 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  68. Je vois coups de bâton, et gibets apprêtés : v.1124 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  69. Jamais ambassadeur ne fut moins écouté : v.1188 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  70. couvre assez pour moi tout le fond de son coeur, v.1220 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  71. Et lui faire sentir que l'on a du courage. v.1230 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  72. Sauter à notre cou plus que nous ne voudrions, v.1236 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  73. C'est pourquoi le cousin Aristote souvent v.1268 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  74. Vient à se courroucer, le vent souffle, et ravage, v.1277 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  75. Un courroux si constant pour l'ombre d'une offense v.1297 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  76. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein, v.1328 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  77. Retirez-vous, après cet effort de courage. v.1365 (Acte 4, scène 3, GROS-RENÉ)
  78. Sur beaucoup d'apparence, avoir l'âme saisie : v.1382 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  79. Peut-être en serait-il beaucoup mieux pour ma vie, v.1390 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  80. Si je... Mais laissons là ces discours superflus : v.1391 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  81. Ha ! Le faible courage ! v.1413 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  82. Tiens encore ton couteau ; la pièce est riche et rare : v.1430 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  83. Pour couper tout chemin à nous rapatrier, v.1440 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  84. La peste soit ton ris ; voilà tout mon courroux v.1447 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  85. Va vitement chercher un licou pour te pendre. v.1462 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  86. Je sens de son courroux des gênes trop cruelles ; v.1514 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  87. Dont le bruit importun vous fera découvrir : v.1520 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  88. Sus, sans plus de discours, résous-toi de me suivre. v.1569 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  89. Je m'en vais t'assommer de coups, si je t'entends. v.1572 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  90. N'accoucha que de vous, et que lui dessous main v.1587 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  91. Se couvrit pour Albert de celle de sa fille. v.1598 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  92. Enfin d'une imposture ils te rendent coupable, v.1665 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  93. Et, pour convaincre mieux tes discours d'injustice, v.1673 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  94. Avez-vous disposé le courage du vôtre ? v.1678 (Acte 5, scène 7, ALBERT)
  95. Tout son feu se résout en ardeur de courroux, v.1688 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  96. Votre coupable hymen n'aura rien qui me pique. v.1690 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  97. Un semblable discours me pourrait affliger, v.1695 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  98. Et sans beaucoup d'effort. v.1699 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  99. Je te fais maintenant un discours sérieux ; v.1744 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  100. Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. v.1762 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  101. Voilà bien à tous deux notre amour couronné ; v.1771 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  102. Écoute, quand l'hymen aura joint nos deux peaux, v.1783 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Et c'est tout justement la Cour du roi Pétaud. v.12 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Et leur défunte mère en usait beaucoup mieux. v.28 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; v.42 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux v.43 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. S'il le faut écouter et croire à ses maximes, v.49 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  6. Sur ses façons de faire à tous coups je m'emporte ; v.58 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  7. C'est contre le péché que son coeur se courrouce, v.77 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  8. Si pour les sots discours où l'on peut être mis, v.95 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  9. D'en semer la nouvelle avec beaucoup de joie, v.109 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  10. Des actions d'autrui, teintes de leurs couleurs, v.111 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  11. Ne voit d'autre recours que le métier de prude ; v.134 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  12. Mais enfin, je prétends discourir à mon tour. v.144 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  13. Et pour servir son prince, il montra du courage : v.182 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  14. Il l'admire à tous coups, le cite à tout propos ; v.196 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  15. Au discours qu'à la porte elle nous a tenu. v.212 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  16. La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie. v.225 (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  17. Il reprit courage comme il faut ; v.252 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  18. But à son déjeuner quatre grands coups de vin. v.255 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  19. Et sans avoir dessein de vous mettre en courroux, v.260 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  20. Avec de tels discours vous moquez-vous de moi ? v.312 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  21. Mon frère, ce discours sent le libertinage. v.314 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  22. Voilà de vos pareils le discours ordinaire. v.318 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  23. Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; v.323 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  24. Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, v.328 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  25. Par le chemin du Ciel courir à leur fortune ; v.370 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  26. Et prêchent la retraite au milieu de la Cour : v.372 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  27. Et pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment, v.375 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  28. Laissons là ce discours. Vous savez que Valère, v.410 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  29. Mamie, à nous venir écouter de la sorte. v.458 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  30. De quelque conjecture, ou d'un coup de hasard ; v.460 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  31. À la fin mon courroux.... v.471 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  32. Écoutez : v.475 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  33. Mais mon secours pourra lui donner les moyens v.491 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  34. À quoi bon cet orgueil... Mais ce discours vous blesse, v.501 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  35. Voulez-vous qu'il y coure à vos heures précises, v.526 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  36. Ouais ! Quels discours ! v.538 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  37. Ses discours insolents m'ont mis l'esprit en feu, v.583 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  38. Fort bien. C'est un recours où je ne songeais pas ; v.615 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  39. Tout le monde déjà de gloire le couronne, v.645 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  40. Ha, cesse, je te prie, un semblable discours, v.651 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  41. Et contre cet hymen ouvre-moi du secours. v.652 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  42. Qu'en oncles et cousins, vous trouverez fertile ; v.658 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  43. De tes conseils, plutôt, songe à me secourir. v.668 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  44. Hé, là, là, revenez ; je quitte mon courroux. v.679 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  45. Le choix est glorieux, et vaut bien qu'on l'écoute. v.698 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  46. À l'autre. Où courez-vous ? v.763 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  47. Qui viendra tout à coup, et voudra des délais, v.803 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  48. Et si je ne fais pas quelque coup de ma tête ! v.826 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  49. Non : je veux voir sans me mettre en courroux. v.851 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  50. Couvrez ce sein que je ne saurais voir. v.860 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  51. Et cela fait venir de coupables pensées. v.862 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  52. Mettez dans vos discours un peu de modestie, v.869 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  53. Et je vous dois beaucoup, pour toutes ces bontés. v.895 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  54. Que cette passion peut n'être point coupable ; v.950 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  55. Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange ; v.969 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  56. Votre honneur, avec moi ne court point de hasard ; v.987 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  57. Tous ces galants de Cour, dont les femmes sont folles, v.989 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  58. Je vous écoute dire, et votre rhétorique, v.1001 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  59. N'a triomphé que trop de mon juste courroux, v.1039 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  60. Et vos discours en vain prétendent m'obliger v.1051 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  61. L'injurieux aveu d'une coupable flamme. v.1062 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  62. Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, v.1074 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  63. Croyez ce qu'on vous dit, armez votre courroux, v.1083 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  64. Quoi ! Ses discours vous séduiront au point.... v.1108 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  65. Rompons, rompons le cours de ces fâcheux débats. v.1152 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  66. Qu'importe ; voyez-vous que mon coeur les écoute ? v.1157 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  67. Peut-être, une autre fois, seront-ils écoutés. v.1160 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  68. Et l'on dirait partout que, me sentant coupable, v.1213 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  69. Pour punir le coupable, a-t-il besoin de nous ? v.1220 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  70. Et souffrez qu'un couvent dans les austérités, v.1299 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  71. J'admire, encore un coup, cette faiblesse étrange. v.1338 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  72. Ah ! Si d'un tel refus vous êtes en courroux, v.1411 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  73. Écouté tout au long l'offre de votre coeur? v.1428 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  74. Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs traits v.1439 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  75. Nos voeux, sur des discours, ont peine à s'assurer ; v.1460 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  76. Ces discours ne sont plus de saison, v.1555 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  77. Et vous montrerai bien qu'en vain on a recours, v.1559 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  78. Où voulez-vous courir ? v.1573 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  79. Et que son lâche orgueil, trop digne de courroux, v.1631 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  80. Laissez-moi, je lui veux couper les deux oreilles. v.1634 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  81. C'est à moi, tout d'un coup, de vous en affranchir ; v.1636 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  82. Que voulez-vous donc dire avec votre discours, v.1660 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  83. Mais que fait ce discours aux choses d'aujourd'hui ? v.1667 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  84. Et s'il parle d'accord, il le faut écouter. v.1732 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  85. D'en exercer la charge avec beaucoup d'honneur ; v.1744 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  86. Et de vous voir couché dans mon procès-verbal. v.1771 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  87. Avant que se coucher, les clefs de votre porte. v.1786 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  88. Le plus grand coup de poing qui se puisse donner. v.1800 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  89. Quelques coups de bâton ne vous siéraient pas mal. v.1804 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  90. Vous avez conservé le coupable secret. v.1840 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  91. Et ce sont de ces coups que l'on pare en fuyant. v.1852 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  92. Tout beau, Monsieur, tout beau, ne courez point si vite, v.1861 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  93. C'est le coup, Scélérat, par où tu m'expédies, v.1865 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  94. Et voilà couronner toutes tes perfidies. v.1866 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  95. Oui, je sais quels secours j'en ai pu recevoir ; v.1879 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  96. Mais le voulant traiter en coupable aujourd'hui, v.1895 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  97. S'est découvert au Prince un fourbe renommé, v.1923 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  98. Et par un doux hymen, couronner en Valère, v.1961 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  2. Allons donc, découvre-moi ton petit coeur, là ma pauvre mie, dis, dis ; dis tes petites pensées à ton petit papa mignon. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  3. Courage. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  4. couvre m'en la cause, et je te promets que je ferai toutes choses pour toi. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  5. Peut-être qu'elle se découvrira plus librement à moi qu'à vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  6. Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  7. Monsieur, le mystère est découvert. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  8. Hélas, de quoi m'aurait servi de te le découvrir plus tôt ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  9. Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  10. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  11. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  12. Non, a-t-elle dit, il m'est impossible de vivre avec le courroux de mon père : et puisqu'il me renonce pour sa fille, je veux mourir. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  13. Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  14. Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  15. Nous avons vu suffisamment la malade ; et sans doute qu'il y a beaucoup d'impuretés en elle. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  16. Je veux dire qu'il y a beaucoup d'impuretés dans son corps, quantité d'humeurs corrompues. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  17. Paix, discoureuse, allons, sortons d'ici. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  18. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  19. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  20. L'un va en tortue, et l'autre court la poste. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  21. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  22. L'orviétan est un remède dont beaucoup de gens se sont bien trouvés. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  23. Et n'est-ce pas assez que les savants voient les contrariétés, et les dissensions qui sont entre nos auteurs et nos anciens maîtres, sans découvrir encore au peuple, par nos débats et nos querelles, la forfanterie de notre art ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  24. Les alchimistes tâchent à profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or à ceux qui les écoutent. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  25. Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  26. Écoutez, vous faites la railleuse ; mais vous passerez par nos mains quelque jour. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  27. Je vous permets de me tuer, lorsque j'aurai recours à vous. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  28. Et que je sais peu par où vous commencer mon discours. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  29. Si vous ne m'en devez pas la pensée, vous m'êtes redevable, au moins d'en avoir approuvé la proposition avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  30. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  31. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. J'étais sur le théâtre, en humeur d'écouter v.51 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Je serais, ai-je dit, bien aise d'écouter. v.88 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Et de ce qu'à la Cour il avait de faveur, v.107 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Minutant à tous coups quelque retraite honnête : v.110 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Sortons, ce m'a-t-il dit, le monde est écoulé : v.112 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Marquis, allons au Cours faire voir ma calèche ; v.114 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Et ne savais à quoi je devais recourir v.131 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. Mon importun et lui courant à l'embrassade v.137 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Tu m'as, d'un coup de dent, presque emporté l'oreille. v.174 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. Permettez qu'en deux coups j'ôte... v.187 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  11. Certain air, que j'ai fait, de petite courante, v.218 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  12. Qui de toute la Cour contente les experts, v.219 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  13. La, la, hem, hem : écoute avec soin, je te prie. v.225 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  14. Ce fleuret ? Ces coupés courant après la belle ? v.233 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  15. N'a point vu ma courante, et je le vais chercher. v.244 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  16. Ciel ! Faut-il que le rang, dont on veut tout couvrir, v.247 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  17. À vos discours, Orphise, ajouterai-je foi ? v.287 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  18. Mais on m'a vu soldat avant que courtisan. v.312 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  19. C'est un coup enragé, qui depuis hier m'accable, v.345 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  20. Un coup assurément à se pendre en public. v.347 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  21. Morbleu fais-moi raison de ce coup effroyable. v.369 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  22. C'est dans le jeu, qu'on voit les plus grands coups du sort. v.371 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  23. Et si c'est sans raison que ce coup me transporte ; v.373 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  24. Qui moi ? J'aurai toujours ce coup-là sur le coeur : v.380 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  25. Et c'est, pour ma raison, pis qu'un coup de tonnerre. v.381 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  26. Je me suis, à courir, presque mis hors d'haleine. v.393 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  27. Aux personnes de Cour fâcheuses animales. v.410 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  28. Et veut, sur un coup d'oeil, un éclaircissement : v.460 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  29. Un amour si tranquille excite mon courroux. v.479 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  30. Si pour vous plaire il faut beaucoup d'emportement, v.491 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  31. Et courez vous rejoindre à votre compagnie. v.514 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  32. Venir de nos plaisirs interrompre le cours ! v.520 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  33. Qui pour courir un cerf avions hier fait partie ; v.526 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  34. Et nous fûmes coucher sur le pays exprès, v.527 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  35. Qu'il pût avoir le bien de courir avec nous. v.544 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  36. Qu'on les aurait couverts tous d'un seul justaucorps. v.555 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  37. Point d'épaules non plus qu'un lièvre ; court-jointé, v.567 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  38. De voir filer de loin les coupeurs dans la plaine ; v.578 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  39. Ils le relancent ; mais, ce coup est-il prévu ? v.612 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  40. Pour courre un cerf ? Pour moi, venant dessus le lieu, v.620 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  41. Et m'en suis revenu chez moi toujours courant, v.623 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  42. Dont la bouche écoutée, avec poids débite, v.673 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  43. Pour jamais de la Cour me feraient retirer, v.700 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  44. Je vous découvrirais cet avis d'importance. v.758 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  45. Est qu'il faut de la France, et c'est un coup aisé, v.768 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  46. Ah ! Mon juste courroux le saura prévenir. v.812 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  47. Il faut de mille coups percer son traître sein. v.820 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  48. De secourir ici l'oncle de ma maîtresse. v.830 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  49. Ô ciel, par quel secours, v.831 (Acte 3, scène 5, DAMIS)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Et sans un mal de coeur saurait-on l'écouter ? v.6 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. couvrez-en le fond, et nous daignez apprendre v.123 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  3. Et retenir la bride aux efforts du courroux ? v.161 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  4. Et ce sont sots discours qu'il ne faut pas entendre. v.196 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  5. Je respecte beaucoup Madame votre mère, v.227 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  6. Ses écrits, ses discours, tout m'en semble ennuyeux, v.237 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  7. Un amant fait sa cour où s'attache son coeur, v.241 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  8. Et se découvre à vous de la sincère flamme... v.275 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  9. Vous y pouvez beaucoup, et tout ce que je veux, v.301 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  10. Adieu, pour ce coup ceci doit vous suffire, v.319 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  11. Et prenons le secours d'une sage personne. v.328 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  12. À couvrir d'autres feux dont je sais le mystère, v.368 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  13. Et qu'a de surprenant le discours que je fais ? v.374 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  14. Mais, encore une fois, reprenons le discours. v.398 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  15. Si je ne sors d'ici, de me bailler cent coups. v.425 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  16. Être pour moi contre elle et prendre mon courroux. v.442 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  17. Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? v.450 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  18. Du plus grand des forfaits je la croyais coupable. v.467 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  19. Eh, mon_Dieu, finissez un discours de la sorte. v.504 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  20. De mots estropiés, cousus par intervalles, v.519 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  21. Il est vrai que l'on sue à souffrir ses discours : v.521 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  22. Que ce discours grossier terriblement assomme ! v.535 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  23. Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, v.571 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  24. Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du Monde. v.588 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  25. Discourons d'autre affaire. À votre fille aînée v.623 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  26. Un pédant qu'à tous coups votre femme apostrophe v.691 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  27. Allez, encore un coup, c'est une moquerie, v.695 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  28. J'y cours tout de ce pas. v.709 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  29. Ah mettons-nous ici, pour écouter à l'aise v.711 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  30. Et c'est dans votre cour, que j'en viens d'accoucher. v.722 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  31. Couler je-ne-sais-quoi qui fait que l'on se pâme. v.786 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  32. Ce quoi qu'on die en dit beaucoup plus qu'il ne semble. v.803 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  33. Point, je n'écoute pas. v.848 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  34. SUR UN CARROSSE de couleur amarante, donné à une dame de ses amies. (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  35. couvrir la nature en mille expériences ; v.906 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  36. Et de nous signaler par quelque découverte. v.918 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  37. On en attend beaucoup de vos vives clartés, v.919 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  38. D'être au Palais, au Cours, aux Ruelles, aux Tables, v.989 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  39. Beaucoup de gens pourtant le trouvent admirable. v.1025 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  40. Il faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait, v.1035 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  41. Mais laissons ce discours, et voyons ma ballade. v.1037 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  42. La ballade pourtant charme beaucoup de gens. v.1040 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  43. Il croit que c'est assez d'un coup pour t'accabler, v.1067 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  44. Et ses coups contre moi redoublés en tous lieux, v.1071 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  45. Contre de pareils coups l'âme se fortifie v.1177 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  46. Du solide secours de la philosophie, v.1178 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  47. Jamais je n'ai connu, discourant entre nous, v.1183 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  48. Parlez. Dites, d'où vient ce courroux effroyable ? v.1197 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  49. Si j'avais le courroux dont on veut m'accuser, v.1199 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  50. Mon coeur court-il au change, ou si vous l'y poussez ? v.1219 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  51. Hé bien, Monsieur, hé bien, puisque sans m'écouter v.1267 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  52. Remettons ce discours pour une autre saison, v.1303 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  53. Il est fort enfoncé dans la Cour, c'est tout dit : v.1359 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  54. La Cour, comme l'on sait, ne tient pas pour l'esprit ; v.1360 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  55. Et c'est en courtisan qu'il en prend la défense. v.1362 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  56. Vous en voulez beaucoup à cette pauvre Cour, v.1363 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  57. De parler de la Cour d'un ton un peu plus doux ; v.1372 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  58. N'attire point les yeux et les dons de la Cour. v.1384 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  59. Pour accuser la Cour d'une horrible injustice, v.1390 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  60. Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire, v.1393 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  61. Et des livres qu'ils font la Cour a bien affaire. v.1394 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  62. Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes ; v.1398 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  63. De se venir jeter au travers d'un discours, v.1423 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  64. Et qu'aux gens d'un logis il faut avoir recours, v.1424 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  65. Un mérite attaqué de beaucoup d'ennemis ; v.1428 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  66. En attendant cette peinture où je prétends vous le dépeindre de toutes ses couleurs, je vous envoie Horace, Virgile, Térence, et Catulle, où vous verrez notés en marge tous les endroits qu'il a pillés. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  67. De courir lui porter bientôt cette nouvelle, v.1445 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  68. Quelque secours puissant qu'on promette à ma flamme, v.1481 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  69. Que je pourrais vous faire écouter la raison. v.1496 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  70. Je ne puis refuser le secours d'une mère v.1565 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  71. Qui prétend couronner une flamme si chère ; v.1566 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  72. Un tel discours n'a rien dont je sois altéré. v.1575 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  73. De vous encourager, s'il en est de besoin. v.1632 (Acte 5, scène 2, MARTINE)
  74. C'est trop pour la coutume. v.1656 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  75. Est-ce fait ? Et sans trouble ai-je assez écouté v.1703 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  76. Et moi, pour trancher court toute cette dispute, v.1705 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  77. Vous vous troublez beaucoup ! v.1727 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  78. Mon coeur n'est point du tout ébranlé de ce coup. v.1728 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  79. Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  80. Par arrêt de la Cour, de payer au plus tôt v.1735 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  81. Qu'il a bien découvert son âme mercenaire ! v.1759 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  82. Et je veux couronner vos désirs amoureux. v.1766 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  83. Sans cela, vous verriez tout mon coeur y courir ; v.1789 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  84. Et c'est un stratagème, un surprenant secours, v.1793 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  85. Pour voir d'un oeil content couronner leur ardeur. v.1805 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)

L'AVARE (1669)

  1. Valère, chacun tient les mêmes discours. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions, qui les découvrent différents. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  3. Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Mon coeur, pour sa défense, a tout votre mérite, appuyé du secours d'une reconnaissance où le Ciel m'engage envers vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  8. Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  9. J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  10. J'ai découvert sous main, qu'elles ne sont pas fort accommodées, et que leur discrète conduite a de la peine à étendre à tous leurs besoins le bien qu'elles peuvent avoir. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  11. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  12. Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  13. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  14. Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  15. Il n'y a rien de plus faux ; et ce sont des coquins qui font courir tous ces bruits-là. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  16. Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  17. Il m'a pris tout à coup un éblouissement, et je me retire d'ici. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  18. Mais on découvrira la feinte, si l'on appelle des médecins. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  19. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  20. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  21. Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t'ai vu, j'ai découvert que mon père est mon rival. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  22. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  23. Écoutez le mémoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  24. « Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliqués fort proprement sur un drap de couleur d'olive, avec six chaises et la courte-pointe de même ; le tout bien conditionné, et doublé d'un petit taffetas changeant rouge et bleu. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  25. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  26. Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  27. Comment, pendard, c'est toi qui t'abandonnes à ces coupables extrémités ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  28. Il n'est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d'accoupler ; et je crois, si je me l'étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  29. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  30. Je vous prie, Monsieur, de me donner le petit secours que je vous demande. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  31. Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  32. Attendez qu'on vous en demande plus d'une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d'eau. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  33. Vous savez bien, Monsieur, qu'un des devants de mon pourpoint est couvert d'une grande tache de l'huile de la lampe. (Acte 3, scène 1, BRINDAVOINE)
  34. Mon_Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu'on appelle belle-mère. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  35. Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  36. Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux ; de travailler beaucoup, de manger de même. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  37. Non, Monsieur, je n'ai pas le courage de les mener, et je ferais conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  38. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  39. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  40. Riez de vos coups de bâton quand on vous en donnera, et ne venez point rire des miens. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  41. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  42. Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  43. C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  44. Avez-vous envie de changer de discours ? (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  45. Il est vrai qu'il brille beaucoup. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  46. Le traître assurément a reçu de l'argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  47. Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d'accourir vite. (Acte 3, scène 9, LA-MERLUCHE)
  48. Rentrons ici, nous serons beaucoup mieux. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  49. Point de secourable bonté ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  50. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  51. Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  52. Hé bien, mon père, puisque les choses sont ainsi, il faut vous découvrir mon coeur, il faut vous révéler notre secret. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  53. Beaucoup de fois ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  54. A-t-elle écouté, pour sa fille, votre proposition ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  55. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  56. Je te ferai bien me connaître, avec de bons coups de bâton. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  57. C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  58. Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  59. courir ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  60. Où ne pas courir ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  61. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  62. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  63. Il faut, si vous m'en croyez, n'effaroucher personne, et tâcher doucement d'attraper quelques preuves, afin de procéder après par la rigueur, au recouvrement des deniers qui vous ont été pris. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  64. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  65. Voici justement ce qu'il me faut pour me venger de notre intendant : depuis qu'il est entré céans, il est le favori, on n'écoute que ses conseils, et j'ai aussi sur le coeur les coups de bâton de tantôt. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  66. Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c'est Monsieur votre cher intendant qui a fait le coup. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  67. Et de quelle couleur est-elle ? (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  68. De quelle couleur ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  69. Elle est de couleur... (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  70. Là, d'une certaine couleur... (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  71. Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  72. L'affaire est découverte, et l'on vient de m'apprendre tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  73. Monsieur, puisqu'on vous a découvert tout, je ne veux point chercher de détours, et vous nier la chose. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  74. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  75. Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
  76. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  77. Tu me payeras mes coups de bâton. (Acte 5, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  78. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  79. J'ai découvert des nouvelles de votre affaire, et je viens ici pour vous dire que, si vous voulez vous résoudre à me laisser épouser Mariane, votre argent vous sera rendu. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  80. On me donne des coups de bâton pour dire vrai, et on me veut pendre pour mentir. (Acte 5, scène 6, MAÎTRE JACQUES)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Laissez-moi là, vous dis-je, et courez vous cacher. v.3 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Je suis, donc, bien coupable, Alceste, à votre compte ? v.13 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  3. Lorsque au premier faquin il court en faire autant ? v.52 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. Le fond de notre coeur, dans nos discours se montre : v.70 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Et qu'il n'est, à la Cour, oreille qu'il ne lasse, v.85 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  6. Mes yeux sont trop blessés, et la Cour, et la ville v.89 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. Et qu'un si grand courroux contre les moeurs du temps. v.107 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  8. Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours : v.160 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  9. En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; v.162 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  10. J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; v.164 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  11. Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, v.165 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  12. Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? v.172 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  13. Je voudrais, m'en coutât-il grand'chose, v.201 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  14. La cousine Éliante aurait tous mes soupirs, v.244 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  15. C'est à vous, s'il vous plaît, que ce discours s'adresse. v.261 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  16. Du mérite éclatant que l'on découvre en vous. v.268 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  17. S'il faut faire à la Cour, pour vous, quelque ouverture, v.289 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  18. Il m'écoute, et dans tout, il en use, ma foi, v.291 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  19. Le nom que, dans la Cour, vous avez d'honnête homme v.370 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  20. Nos pères, tous grossiers, l'avaient beaucoup meilleur ; v.390 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  21. Des amants que je fais, me rendez-vous coupable ? v.461 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  22. À tous nos démêlés, coupons chemin, de grâce, v.530 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  23. Ont gagné, dans la Cour, de parler hautement, v.544 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  24. courez-vous ? v.553 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
  25. L'art de ne vous rien dire, avec de grands discours ; v.580 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  26. Et ce n'est que du bruit que tout ce qu'on écoute. v.582 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  27. Qui vous jette, en passant, un coup d'oeil égaré v.587 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  28. Fait mourir à tous coups la conversation. v.608 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  29. Son mérite jamais, n'est content de la Cour, v.619 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  30. Allons, ferme, poussez, mes bons amis de Cour ; v.651 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  31. Par le coupable encens de votre flatterie ; v.662 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  32. L'orgueilleuse, a le coeur digne d'une couronne ; v.725 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  33. Brisons là, ce discours, v.731 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  34. Moi, pourvu que je puisse être au petit couché, v.739 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  35. À chercher le secours des soupirs, et des pleurs, v.812 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  36. Contre le siècle aveugle, est toujours en courroux v.860 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  37. Elle tâche à couvrir, d'un faux voile de prude, v.861 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  38. Où sur vous du discours on tourna la matière ; v.886 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  39. Madame, j'ai beaucoup de grâces à vous rendre : v.913 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  40. Vos discours éternels de sagesse et d'honneur, v.928 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  41. Elle fait des tableaux couvrir les nudités, v.943 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  42. Cela sert à couvrir de fâcheuses disgrâces. v.981 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  43. Et que pour vos vertus, ils vous font tous la cour ? v.1008 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  44. Je voudrais que la Cour, par un regard propice, v.1049 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  45. Vous avez à vous plaindre et je suis en courroux, v.1051 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  46. Pour me plaindre à la Cour, qu'on ne fait rien pour moi. v.1056 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  47. Tous ceux, sur qui la Cour jette des yeux propices, v.1057 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  48. De quoi voulez-vous, là que la Cour s'embarrasse ? v.1062 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  49. Une charge, à la Cour, vous pût frapper les yeux : v.1076 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  50. Une âme compatible avec l'air de la Cour, v.1084 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  51. Hors de la Cour, sans doute ; on n'a pas cet appui, v.1091 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  52. Laissons, puisqu'il vous plaît, ce chapitre de Cour v.1099 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  53. Et pour vous découvrir, là-dessus, mes pensées, v.1101 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  54. Vous méritez, sans doute, un sort beaucoup plus doux, v.1103 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  55. Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  56. Je crois que notre ami, près de cette cousine, v.1185 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  57. S'il fallait que d'un autre on couronnât les feux, v.1199 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  58. Et n'est pas quelquefois si coupable qu'on pense. v.1242 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  59. Monsieur, encore un coup, laissez-moi, s'il vous plaît, v.1243 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  60. C'est à vous que mon coeur a recours aujourd'hui v.1247 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  61. Une coupable aimée est bientôt innocente ; v.1266 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  62. Et l'on sait ce que c'est, qu'un courroux d'un amant. v.1268 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  63. La voici. Mon courroux redouble à cette approche, v.1273 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  64. Que le sort, les démons et le ciel en courroux v.1283 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  65. Percé du coup mortel dont vous m'assassinez, v.1311 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  66. Ce billet découvert, suffit pour vous confondre ; v.1325 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  67. En serez-vous, vers moi, moins coupable en effet ? v.1343 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  68. En quoi vous blesse-t-il ? Et qu'a-t-il de coupable ? v.1345 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  69. Osez-vous recourir à ces ruses grossières : v.1349 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  70. Ajustez, pour couvrir un manquement de foi, v.1355 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  71. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie, v.1366 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  72. Quoi! D'un juste courroux je suis ému contre elle, v.1373 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  73. Et cessez d'affecter d'être, envers moi, coupable ; v.1386 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  74. N'est-ce pas m'outrager, que d'écouter leur voix ? v.1400 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  75. Et n'est-il pas coupable, en ne s'assurant pas, v.1407 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  76. Sachant que je vous sers avec beaucoup de zèle, v.1461 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  77. Et courez démêler un pareil embarras. v.1476 (Acte 4, scène 4, CÉLIMÈNE)
  78. Mais, quel que soit ce coup, faut-il qu'il vous oblige... v.1482 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  79. Il fait, par un arrêt, couronner son forfait : v.1499 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  80. Il court parmi le monde un livre abominable, v.1501 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  81. Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  82. Tirons-nous de ce bois, et de ce coupe-gorge ! v.1522 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  83. Mais vous perdez le temps, et tous vos beaux discours : v.1572 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  84. Je vous sais fort bon gré, Monsieur, de ce courroux, v.1647 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  85. Je me vois, ma cousine, ici, persécutée, v.1653 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
  86. Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  87. J'ai des autres, ici, méprisé le courroux, v.1745 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  88. Je sais combien je dois vous paraître coupable, v.1748 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  89. Et me les couvrirai du nom d'une faiblesse, v.1763 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Sans craindre d'être ouïs, y discourir ensemble. v.4 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  3. Ce sont coups du hasard, dont on n'est point garant ; v.13 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  4. L'un fait beaucoup de bruit, qui ne lui sert de guère ; v.31 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer. v.102 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  6. Qu'une femme fort belle avec beaucoup d'esprit. v.105 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. À ce bel argument, à ce discours profond, v.117 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. À s'ôter cette charge eut beaucoup de plaisir. v.134 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Dans un petit couvent, loin de toute pratique, v.135 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Dans ses simplicités à tous coups je l'admire, v.159 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  11. Et je prendrai le soin d'accoutumer ma bouche v.191 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. Par quelle raison y venir quand j'y cours. v.210 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  13. Qui retourne en ces lieux avec beaucoup de biens, v.270 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  14. J'en veux rompre le cours, et sans tarder, apprendre v.379 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  15. Elle n'a pu faillir, sans me couvrir de honte, v.383 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  16. Oui : mais pourquoi l'est-il ? Et pourquoi ce courroux ? v.426 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  17. Puissent sur le discours la mettre adroitement : v.457 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  18. Non, dit-elle, vos yeux ont fait ce coup fatal, v.517 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  19. Que votre cruauté lui refuse un secours, v.525 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  20. Mais pour le secourir, qu'est-ce qu'il me demande ? v.528 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  21. Outre tous ces discours, toutes ces gentillesses, v.567 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  22. Que pour le secourir j'aurais tout accordé. v.586 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  23. Et de ces beaux blondins écouter les sornettes : v.596 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  24. Que par ces actions le ciel est courroucé. v.602 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  25. Courroucé. Mais pourquoi faut-il qu'il s'en courrouce ? v.603 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  26. De tous ces damoiseaux on sait trop les coutumes. v.651 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  27. Quelque petit discours, qui vous soit salutaire. v.664 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  28. Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage. v.675 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  29. Et jouir de la couche et des embrassements, v.685 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  30. Par coeur dans le couvent doit savoir son office, v.740 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  31. Il faut que de ses yeux elle étouffe les coups v.767 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  32. Le mari doit, dans les bonnes coutumes, v.782 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  33. Mais il vaut beaucoup mieux, à dire vérité, v.814 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  34. Et trouver, pour venir à ses coupables fins, v.826 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  35. Pour se parer du coup en vain on se fatigue. v.828 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  36. Beaucoup d'honnêtes gens en pourraient bien que dire. v.832 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  37. Et découvrons un peu quel chagrin est le sien. v.843 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  38. Ma foi, depuis qu'à vous s'est découvert mon coeur, v.858 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  39. Je sais tous vos discours : Et voilà ma réponse. » v.913 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  40. Et contre mon dessein l'art t'en fut découvert. v.947 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  41. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  42. J'avais pour de tels coups certaine vieille en main, v.970 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  43. Lorsqu'il l'aime beaucoup et qu'il veut l'obliger, v.1063 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  44. Ou coutumier, selon les différents vouloirs, v.1067 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  45. Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  46. Mais à ses beaux discours gardez bien de vous rendre. v.1104 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  47. Par un peu de secours soulage ma langueur. v.1107 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  48. Toute la courtoisie enfin dont je vous presse, v.1120 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  49. Et donnant quelquefois de grands coups sur les tables, v.1157 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  50. Coup sur coup je verrai par leur intelligence, v.1184 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  51. Que des coups du hasard aucun n'étant garant, v.1246 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  52. Après ce beau discours, toute la confrérie, v.1276 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  53. Encore un coup compère, apprenez qu'en effet, v.1302 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  54. Vous êtes en courroux, v.1318 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  55. Aurez-vous bien l'esprit de servir mon courroux ? v.1342 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  56. Et même beaucoup plus que je n'eusse osé dire ; v.1376 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  57. De vingt coups de bâton m'a sauvé l'aventure. v.1385 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  58. Ont imputé ma chute à l'effort de leurs coups, v.1387 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  59. Ils se sont retirés avec beaucoup d'effroi, v.1398 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  60. Car les discours qu'entre eux ces gens avaient tenus, v.1402 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  61. Et quels fâcheux périls elle pourrait courir, v.1414 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  62. Il est trop éloigné pour vous donner secours, v.1490 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  63. Qui diantre tout d'un coup vous en a tant appris ? v.1498 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  64. Et vos discours en font une image terrible : v.1517 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  65. Et beaucoup plus qu'à vous je pense lui devoir. v.1563 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  66. Ma main de ce discours ne venge la bravade. v.1565 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  67. Et quelques coups de poing satisferaient mon coeur. v.1567 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  68. Écoute seulement ce soupir amoureux, v.1587 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  69. Tenez, tous vos discours ne me touchent point l'âme. v.1605 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  70. Ah ! C'est trop me braver, trop pousser mon courroux ; v.1607 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  71. Mais un cul de couvent me vengera de tout. v.1611 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  72. Cause tout le malheur dont je ressens les coups ; v.1635 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  73. De grâce, gardez-vous de lui rien découvrir v.1642 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  74. Écoutez les raisons que je vous puis fournir. v.1651 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  75. Gardez, encore un coup... v.1671 (Acte 5, scène 7, HORACE)
  76. Elle veut à tous coups s'échapper, et peut-être v.1708 (Acte 5, scène 8, GEORGETTE)
  77. Sur quoi votre discours était-il donc fondé ? v.1738 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  78. Et qui sous de feints noms, pour ne rien découvrir, v.1742 (Acte 5, scène 9, ORONTE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Débuter d'abord par un discours mal digéré, au lieu de dire : Salve, vel Salvus sis, Doctor Doctorum eruditissime ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  2. Écoutez-moi donc. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  3. Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  4. Je m'en vais courir après lui. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  5. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  6. Changez de discours : voyez porte-guignon qui arrive. (Acte 1, scène 3, CATHAU)
  7. Il faut avouer, Monsieur Gorgibus, que c'est une belle qualité que de dire les choses en peu de paroles, et que les grands parleurs, au lieu de se faire écouter, se rendent le plus souvent si importuns qu'on ne les entend point : Virtutem primam esse puta compescere linguam. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  8. En peu de mots, sans façon, sans vous amuser à beaucoup de discours, tranchez-moi d'un apophtegme, vite, vite, Monsieur Gorgibus, dépêchons, évitez la prolixité. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  9. Monsieur le Docteur, écoutez-moi, de grâce. (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  10. Ma foi, si se rompt, si se casse, ou si se brise, je ne m'en mets guère en peine ; mais tu m'écouteras, ou je te vais casser ton museau doctoral ; et que diable donc est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  11. Ma foi, tu peux aller coucher d'où tu viens, ou, si tu l'aimes mieux, dans la rue : je n'ouvre point à une coureuse comme toi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  12. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  13. Tiens, si tu ne m'ouvres, je m'en vais me tuer devant la porte ; mes parents, qui sans doute viendront ici auparavant de se coucher, pour savoir si nous sommes bien ensemble, me trouveront morte, et tu seras pendu. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  14. Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  15. Tiens, tiens, voilà mon couteau tout prêt : si tu ne m'ouvres, je m'en vais tout à cette heure m'en donner dans le coeur. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  16. Serait-elle bien assez sotte pour avoir fait ce coup-là ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  17. Elle est morte, et si elle court comme le cheval de Pacolet. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  18. Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  19. Je m'en vais me coucher cependant. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. C'est que ma cousine, dès l'heure que je vous parle, contrefait la malade ; et le bon vieillard, qui est assez crédule, m'envoie quérir un médecin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  4. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  5. Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  6. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  7. Vous n'êtes pas de ces médecins qui ne vous appliquez qu'à la médecine qu'on appelle rationale ou dogmatique, et je crois que vous l'exercez tous les jours avec beaucoup de succès : experientia magistra rerum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  8. Ma foi, tout est perdu : c'est à ce coup que voilà la médecine renversée, mais il faut que je le trompe. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  9. Gorgibus m'a rencontré ; et sans une invention que j'ai trouvée, toute la mèche était découverte. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  10. Ma foi, me voilà attrapé ce coup-là ; il n'y a plus moyen de m'en échapper. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  11. Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  12. Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Il nous apprend les ressorts cachés de tout ce qui se fait, nous découvre les vues de la prudence de nos voisins, et remue à sa fantaisie toutes les affaires de l'Europe. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Nous savons bien que vous ne manquerez jamais d'esprit, pour donner de belles couleurs aux fautes que vous pourrez faire. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  4. L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  5. Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Est-ce, Madame, qu'à la Cour une armoire s'appelle une garde-robe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  7. Allez, impertinente, je bois avec une soucoupe. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  8. Je vous dis que vous m'alliez quérir une soucoupe pour boire. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  9. Criquet, qu'est-ce que c'est qu'une soucoupe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  10. Une soucoupe ? (Acte 1, scène 2, CRIQUET)
  11. Nous ne savons tous deux, Madame, ce que c'est qu'une soucoupe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  12. Vive Paris pour être bien servie, on vous entend là au moindre coup d'oeil. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  13. Ils ne laisseraient pas de l'apprendre s'ils voulaient écouter les personnes ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  14. Mais le mal que j'y trouve, c'est qu'ils veulent en savoir autant que moi, qui ai été deux mois à Paris, et vu toute la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  15. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  16. Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  17. Voici un billet du beau style, Madame, et qui mérite d'être bien écouté. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  18. Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  19. Voici encore, Madame, deux petits versets, ou couplets, que j'ai composés à votre honneur et gloire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  20. Pour aller par respect faire au vôtre sa cour : v.26 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  21. Qui couvre vos appas, la nuit comme le jour. v.32 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Puisque j'ai ton secours, je puis me rassurer ; v.14 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  2. Et dans un autre temps, dès le moindre courroux, v.21 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  3. Nous sommes les coquins qu'il faut rouer de coups. v.22 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  4. Mais enfin discourons un peu de ma captive, v.24 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  5. Pour moi, dans ses discours, comme dans son visage, v.27 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  6. Il se met en courroux ! Tout ce que j'en ai dit v.53 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  7. Ah ! C'est par ces discours que tu peux me ravir. v.66 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  8. Que pourrais-je inventer pour ce coup nécessaire ? v.76 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  9. Ah ! Comme vous courez ! v.77 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  10. Mon coeur qu'avec raison votre discours étonne, v.115 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
  11. Ah ! Leurs coups sont trop beaux pour me faire une injure, v.119 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  12. Il vient de découvrir un rival redoutable ; v.148 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  13. Je vais en peu de mots vous les découvrir tous. v.162 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  14. C'est beaucoup ; mais ce fort dépend d'un gouverneur v.169 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  15. Ce discours au premier est fort contradictoire. v.180 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  16. Ah ! Mon_Dieu, pour un rien me voilà bien coupable, v.195 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  17. Et dont avec peine on fait l'accouchement ; v.209 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  18. Je sais bien les discours dont il le faut bercer. v.218 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  19. Ô ! Long discours ! v.249 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  20. Cependant, quand je tente un coup pour l'obliger, v.273 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  21. Dont je cours, moi tout seul, la honte et le danger... v.274 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  22. Mais j'avais médité tantôt un coup de maître, v.284 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  23. Allez, encore un coup, j'y vais mettre la main. v.290 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  24. S'il était découvert : mais à votre prudence v.331 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  25. Ce serait fait de moi s'il savait ce discours. v.341 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  26. Il faut, dis-je, pour rompre à toute chose cours, v.342 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  27. Tu couches d'imposture, et tu m'en as donné ! v.366 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  28. La mouche tout d'un coup à la tête vous monte ; v.376 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  29. Quoi ! Tout ce grand projet qui m'a mise en courroux, v.393 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  30. De détourner le coup qui si fort vous offense. v.404 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  31. Hé ! Tout cela n'est rien ; je suis tendre à ces coups : v.417 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  32. Mais déjà je commence à perdre mon courroux, v.418 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  33. J'ai détourné le coup, et tant fait, que par crainte v.440 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  34. Et que monsieur Satan vous vînt tordre le cou. v.450 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  35. Je fais courir le bruit que d'une apoplexie, v.473 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  36. À faire un vilain coup ne me l'allât semondre. v.510 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  37. Outre qu'encore un coup j'aurais voulu le voir. v.512 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  38. Au reste, pour venir au discours de tantôt, v.516 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  39. Il hérite beaucoup, mais comme en ses affaires, v.521 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  40. Ne perdrait pas un coup de ses dents meurtrières, v.542 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  41. Le monde est rempli de beaucoup de traverses. v.569 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  42. J'ai trop de répugnance à coudoyer un mort. v.575 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  43. C'est trop de courtoisie, et véritablement, v.579 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  44. Je le donne en six coups au fourbe le plus brave, v.663 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  45. Sous couleur de changer de l'or que l'on doutait. v.670 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  46. Tu te vas emporter d'un courroux sans égal. v.673 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  47. Hé bien ! Je suis coupable, et je veux l'avouer ; v.686 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  48. Répare ce malheur, et me sois secourable. v.688 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  49. Pour empêcher ce coup ? v.712 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  50. Ahi, Ahi, À l'aide ! Au meurtre ! Au secours ! On m'assomme, v.723 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  51. On vient de me donner deux cents coups de bâton. v.726 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  52. Il ne me fallait pas payer en coups de gaules, v.735 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  53. Écoute, Mascarille, et quitte ce transport ; v.741 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  54. Ce courrier que la foudre ou la grêle accompagne, v.832 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  55. Écoute donc ; voici bien le meilleur : v.866 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  56. Vous avez fait ce coup sans vous donner au diable ? v.871 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  57. Au discours qu'il m'a fait que saurais-je comprendre ? v.899 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  58. Oui, vous avez raison, mon courroux, je l'avoue ; v.903 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  59. Après de si beaux coups qu'il a su divertir. v.906 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  60. À ne t'être jamais vu court d'inventions ? v.914 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  61. Hé bien, pour toute grâce, encore un coup du moins, v.925 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  62. Aux extrêmes moyens je ne dois point courir, v.954 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  63. Las ! Que dis-tu ? Croirai-je un discours de la sorte ? v.979 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  64. Courage : s'il s'y peut enferrer tout de bon, v.986 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  65. Oui, d'un coup étonnant ce discours m'assassine. v.988 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  66. Mon esprit ne court pas après si peu de chose. v.996 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  67. Léandre, arrêtons là ce discours importun. v.1014 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  68. À souffrir votre amour, qu'un discours qui l'offense. v.1020 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
  69. Moi, je lui couperais sur-le-champ les oreilles, v.1032 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  70. Doucement, ce discours est de mon industrie. v.1039 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  71. Tous ces signes sont vains, quels discours as-tu faits ? v.1045 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  72. Laissez-moi contenter mon courage offensé. v.1054 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  73. Encore ! Il va tout découvrir. v.1057 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  74. Point du tout. Moi ? L'avoir chassé, roué de coups ? v.1069 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  75. Donc les coups de bâton ne sont qu'imaginaires. v.1072 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  76. Courage, mon garçon, tout heur nous accompagne, v.1083 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  77. Il t'avait accusé de discours médisants v.1086 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  78. Et n'est point satisfait qu'il n'ait découvert tout : v.1098 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  79. Laissons là ce discours, et parlons d'autre chose, v.1116 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  80. Cessons pour quelque temps le cours de nos intrigues v.1148 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  81. N'avons-nous point ici quelque écoutant ? v.1154 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  82. Et contre cet assaut je sais un coup fourré, v.1165 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  83. Sans courir le danger en tenter la fortune : v.1172 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  84. Et que nous à couvert de toutes ses poursuites, v.1179 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  85. De ce coup hasardeux ne craindrons point les suites ; v.1180 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  86. À Mascarille lors j'ai couru tout conter, v.1194 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  87. Masques, où courez-vous ? Le pourrait-on apprendre ? v.1220 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  88. Il me prendrait envie, en ce juste courroux, v.1233 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  89. De me battre moi-même, et me donner cent coups. v.1234 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  90. Las ! Si de ton secours ta colère me prive, v.1236 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  91. Qu'encore un coup, du moins, mon imprudence ait grâce, v.1239 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  92. Nous sommes découverts, tirons de ce côté. v.1254 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  93. Que l'on couchait en joue, et de plus d'un endroit, v.1270 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  94. De là, moralisant, j'ai fait de grands discours, v.1277 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  95. Ah ! De peur de tomber, ne courons pas si fort. v.1306 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  96. Douze ans aient découvert jamais la moindre trace. v.1328 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  97. Écoute Mascarille, un seul point me chagrine, v.1351 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  98. Quand il m'est inutile, il fait le chien couchant : v.1378 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  99. Mais, parce qu'il sent bien le secours qu'il me donne, v.1379 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  100. Ne peux-tu sans parler souffrir notre discours ? v.1429 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  101. Dans Naples son destin a commencé son cours. v.1430 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  102. Ce pauvre maître Albert a beaucoup de mérite, v.1432 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  103. Arrêtez-vous, Léandre, et souffrez un discours v.1449 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  104. À combien de discours, et de traits de risée, v.1459 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  105. Un rebut de l'Égypte, une fille coureuse, v.1463 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  106. Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. v.1472 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  107. Et notre passion alentissant son cours, v.1481 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  108. Les fils déshérités par le courroux des pères. v.1484 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  109. Dans tout votre discours, je n'ai rien écouté, v.1485 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  110. Couci-couci : v.1498 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  111. Dont Trufaldin heurté de deux coups trop pressants, v.1529 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  112. Écoute, sais-tu bien ce que je viens de faire ? v.1547 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  113. Dont j'ai fait sur-le-champ, avec beaucoup d'ardeur, v.1553 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  114. Lui-même heureusement a découvert sa ruse, v.1564 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  115. Mais pour cette fois-ci, je n'ai point de courroux, v.1597 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  116. Dont l'oreille subtile a découvert le cas. v.1606 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  117. Les coups sur votre râble assenés avec joie, v.1624 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  118. Qui sont pour de tels coups de vrais délibérés : v.1670 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  119. Pourtant je veux poursuivre, et malgré tous ces coups, v.1697 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  120. La guerre en quelque estime avait mis mon courage, v.1712 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  121. Pour beaucoup plus de temps que je n'eusse auguré, v.1722 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  122. J'accours vite y briser ces chaînes d'intérêt, v.1729 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  123. Attendrait que ce mal eût pris un autre cours. v.1746 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
  124. Je l'ai déjà manquée, et même plusieurs coups. v.1793 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  125. Ô ! Discours surprenant ! v.1798 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  126. Si toi point en aller, chai paille ein cou te point. v.1818 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  127. Ce valet vous servait avec beaucoup de feu. v.1825 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
  128. Mais confesse qu'enfin c'est avoir fait beaucoup ; v.1833 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  129. Au moins, j'ai réparé mes fautes à ce coup, v.1834 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  130. Te demander pour moi de secours superflus ; v.1850 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  131. Pour le couronnement de toutes ses sottises ; v.1859 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  132. Si le don de mon coeur ne couronne sa flamme, v.1880 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  133. Pourtant, en ce discours je n'ai rien avancé, v.1913 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  134. Écoutez, voici sans flatterie... v.1931 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  135. Ainsi que force monde, accourus d'aventure, v.1948 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  136. Venise pour un temps borna mes courses vaines ; v.1996 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  137. Mais en te recouvrant, que diras-tu de moi ? v.2041 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  138. De détruire à ce coup un si solide espoir ; v.2046 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  139. Par un coup imprévu des destins les plus doux, v.2049 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  140. Vos voeux sont couronnés, et Célie est à vous. v.2050 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  2. Vous savez que les songes sont comme des miroirs, où l'on découvre quelquefois tout ce qui nous doit arriver. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  3. Voilà qui est fait, je vous prie de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  4. La personne est belle, et bien faite ; elle me plaît beaucoup, et est ravie de m'épouser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  5. Monsieur le Docteur, écoutez un peu les gens. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  6. Laissez tout cela ; et prenez la peine de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  7. Je vous la veux expliquer aussi ; mais il faut m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  8. Au diable les savants, qui ne veulent point écouter les gens. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  9. Il écoute le monde celui-ci. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  10. Je m'en vais faire ma plainte, au commissaire du quartier, des coups que j'ai reçus. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  11. Écoutez, vous autres, y a-t-il moyen de me dire ma bonne fortune ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  12. Une femme qui te fera beaucoup d'amis, mon bon Monsieur ; qui te fera beaucoup d'amis. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  13. Écoutez, les volontés sont libres ; et je suis homme à ne contraindre jamais personne. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  14. D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  15. Je suis votre valet : je n'ai point de gorge à me couper. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  16. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Écoutez seulement. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Si vous voulez la saluer avec beaucoup de respect, il faut faire d'abord une révérence en arrière, puis marcher vers elle avec trois révérences en avant, et à la dernière vous baisser jusqu'à ses genoux. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  3. Je serais bien fou, de m'aller fourrer parmi eux, pour recevoir quelque coup qui me ferait mal. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  4. Monsieur, je suis fâché des coups qu'ils vous ont donnés. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  5. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  6. Cependant je n'ai point étudié, et j'ai fait cela tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  7. Tenez, voilà le plus bel habit de la Cour, et le mieux assorti. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  8. C'est un chef-d'oeuvre que d'avoir inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir ; et je le donne en six coups aux tailleurs les plus éclairés. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  9. Écoutez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  10. C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  11. Vous avez tout à fait bon air avec cet habit, et nous n'avons point de jeunes gens à la Cour qui soient mieux faits que vous. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  12. Vous me faites beaucoup d'honneur, Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  13. Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  14. Je vous assure, Monsieur Jourdain, que je suis tout à vous, et que je brûle de vous rendre un service à la Cour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  15. Je suis la plus trompée du monde, ou il y a quelque amour en campagne, et je travaille à découvrir ce que ce peut être. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  16. J'y cours, Madame, avec joie, et je ne pouvais recevoir une commission plus agréable. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  17. Non, vois-tu, tous tes discours pour la défendre, ne serviront de rien. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  18. Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  19. Non, je ne veux rien écouter. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  20. Écoutez. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  21. Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  22. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  23. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  24. Voilà pas le coup de langue ? (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Cléonte, ne perdez point courage encore. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  26. J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  27. Il m'honore beaucoup. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  28. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  29. Madame, holà Madame, où courez-vous ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  30. Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  31. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  32. Oui, la langue turque est comme cela, elle dit beaucoup en peu de paroles. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  33. Courons l'empêcher de sortir. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  34. J'en fais beaucoup de cas, et il est digne d'une bonne fortune. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  35. Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  36. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  37. Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  38. Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire consentir à ce que vous voulez. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  39. Écoutez-moi seulement. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  40. Écoutez-le. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  41. Non, je ne veux pas écouter. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  42. Ne faites que m'écouter, vous ferez après ce qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  43. Vous ne vouliez pas l'écouter. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)

LE SICILIEN (1668)

  1. À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
  2. Écoutez un peu ce trio. (Acte 1, scène 2, HALI)
  3. Ce sont deux bergers amoureux, tous remplis de langueur, qui sur bémol, viennent, séparément faire leurs plaintes dans un bois ; puis se découvrent l'un à l'autre, la cruauté de leurs maîtresses ; et, là-dessus, vient un berger joyeux, avec un bécarre admirable, qui se moque de leur faiblesse. (Acte 1, scène 2, HALI)
  4. Il faut que, dans l'obscurité, je tâche à découvrir quelles gens ce peuvent être. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
  5. Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
  6. Non, le courroux du point d'honneur me prend ; il ne sera pas dit qu'on triomphe de mon adresse ; ma qualité de fourbe s'indigne de tous ces obstacles ; et je prétends faire éclater les talents que j'ai eus du Ciel. (Acte 1, scène 5, HALI)
  7. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  8. Quelle obligation vous ai-je, si vous changez mon esclavage en un autre beaucoup plus rude ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  9. Écoutez bien. (Acte 1, scène 7, HALI)
  10. C'est un supplice, à tous coups, v.50 (Acte 1, scène 8, HALI)
  11. Les coups de bâton ? v.72 (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  12. Allons, rentrons ici, j'ai changé de pensée, et puis le temps se couvre un peu. (Acte 1, scène 8, DON P?DRE)
  13. Laisse-moi faire, je t'attraperai sans courir. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  14. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  15. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  16. Il n'y a personne, sans doute, qui ne tînt à beaucoup de gloire, de toucher à un tel ouvrage. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  17. L'original est peu de chose, mais l'adresse du peintre en saura couvrir les défauts. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  18. Levez-vous un peu, s'il vous plaît ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourné ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  19. Ceci un peu plus découvert. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  20. Et qu'on court risque à les peindre ! (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  21. Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  22. Assassiner, c'est le plus sûr et le plus court chemin. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  23. Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
  24. De grâce, arrêtez ; l'offense est trop petite, pour un courroux si grand. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Mais je me l'imputais à beaucoup d'injustice, v.23 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. D'un devoir d'amitié couvrir tous vos refus. v.46 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Et semble préparer dans mon juste courroux v.57 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Qui coulent sans effort des sources naturelles. v.84 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Plus on doit ressentir les coups de cette offense. v.104 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Au milieu de Léon, on a vu son courage v.115 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. À couvert des horreurs d'un indigne hyménée ; v.120 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Oui, j'aime qu'un secours qui hasarde sa tête v.127 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Mais avec tout cela, s'il pousse mon courroux, v.137 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Commande le secours que son père vous donne. v.188 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  11. Un secours si puissant doit flatter notre espoir ; v.189 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  12. Il cherche à me gagner les droits d'une couronne. v.216 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  13. S'oppose à leur attente, et contre eux à tous coups v.261 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  14. Arme les mouvements de mon juste courroux. v.262 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  15. Vont trouver à tous coups ce rival trop heureux. v.270 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  16. Le premier mouvement qui découvre notre âme, v.287 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  17. Vous promettez beaucoup, Prince, et je doute fort, v.313 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  18. Ou pour périr encore par de plus rudes coups, v.321 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  19. Puissé-je voir sur moi fondre votre courroux, v.322 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  20. Que le courrier attende à ces regards qu'il jette ? v.327 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Je vous vois tout à coup le visage égaré ; v.334 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. D'un mal qui tout à coup vient d'attaquer mon coeur. v.337 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  23. Et quelque prompt secours vous serait nécessaire, v.339 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  24. Encore un coup, Don Lope, une âme bien éprise v.400 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  25. Je songe auprès du Prince à bien faire ma Cour. v.407 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  26. Qu'un parfait courtisan veuille charger leur suite, v.412 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  27. Et s'aille inquiéter si son discours leur nuit, v.414 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  28. Par la plus courte voie on y cherche une place ; v.417 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  29. Enfin on voit partout que l'art des courtisans, v.426 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  30. Couvrons à l'infidèle un vif ressentiment ; v.511 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  31. Et j'ose me flatter que le même courage v.524 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  32. Mais de grâce passons à quelque autre discours. v.531 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  33. Non, sans doute, et ce discours m'étonne. v.545 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  34. De découvrir pour qui vous employez ce style. v.561 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  35. L'innocence à rougir n'est point accoutumée. v.564 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  36. Encor est-ce beaucoup que de franchise pure, v.568 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  37. Si par un seul coup d'oeil, ou geste qui l'instruise, v.592 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  38. Je cherche de ce coup à parer la surprise. v.593 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  39. Madame, j'ai sujet de m'avouer coupable, v.596 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  40. Qu'un sort prodigieux a fait vers vous coupable, v.637 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  41. Et qui, bien qu'il vous cause un courroux si puissant, v.638 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  42. S'il n'avait point frémi des coups de cette foudre, v.644 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  43. D'un masque de faveur vous couvrir mes dédains ; v.667 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  44. Hé bien je suis coupable, et ne m'en défends pas, v.678 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  45. Que si votre courroux ne peut être apaisé, v.682 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  46. Il faut qu'un coup heureux, en me faisant mourir, v.686 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  47. Cette épée aussitôt, par un coup favorable v.696 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  48. Trop heureux en mourant, si ce coup légitime v.700 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  49. Et que tout le courroux qu'excite votre offense v.716 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  50. Il n'est point de soupçons que je doive écouter ; v.735 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  51. Et malgré tant d'éclat relâcher mon courage v.768 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  52. Et qu'un coupable aimé triomphe à nos genoux v.774 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  53. De tous les prompts transports du plus bouillant courroux, v.775 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  54. Trouve beaucoup de honte à se pouvoir dédire ; v.789 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  55. En est-il un qui soit plus digne de courroux ? v.803 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  56. Et n'est-il pas coupable alors qu'il ne croit pas, v.810 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  57. Tout mon coeur a senti par de trop rudes coups v.830 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  58. Et pour rendre à son front l'éclat d'une Couronne, v.860 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  59. Ce secours d'un Rival m'est un cruel martyre ; v.876 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  60. Le coup, le rude coup, dont je suis atterré, v.878 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  61. De me voir couronner une infidélité. v.907 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  62. Si vous pouviez m'offrir, sans beaucoup d'injustice v.908 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  63. Pour un courage haut, pour un coeur magnanime ; v.917 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  64. Voit un cours nécessaire à ce mal qui me tue ; v.945 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  65. Mais, Madame, après tout mon coeur est-il coupable ; v.953 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  66. Je saurai bien trouver dans mon juste courroux v.1066 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  67. N'étendons pas plus loin un discours qui me lasse, v.1121 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  68. Ne me découvrez point, Élise, dans ces lieux, v.1155 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
  69. Voici le coup fatal qui devait m'accabler, v.1226 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  70. Et que me direz-vous que je doive écouter ? v.1259 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  71. Que le sort, les démons, et le ciel en courroux, v.1262 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  72. Que j'eusse découvert le traître dans vos bras, v.1267 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  73. Assez paisiblement vous a-t-on écouté, v.1302 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  74. Et par quels beaux discours, que l'artifice inspire... v.1304 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  75. Hé bien, j'écoute, ô Ciel, quelle est ma patience ! v.1309 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  76. Répondre à ce discours si rempli de fureur. v.1311 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  77. Je rétracte à l'instant ce qu'un juste courroux v.1366 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  78. Veut soustraire un perfide au coup qui le menace, v.1405 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  79. Non, non, tous ces discours sont de vaines défaites, v.1421 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  80. De cent indignités m'ont fait souffrir les coups. v.1459 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  81. Cet amour à tous coups se rend digne de haine, v.1489 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  82. Renoncer à la vie, est beaucoup moins fâcheux. v.1495 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  83. Faire par un grand coup qui signale ma foi, v.1502 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  84. Le coup, dont la Castille avec bruit le menace, v.1509 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  85. Ses soins précipités voulaient à son courage, v.1520 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  86. Ce coup au coeur du prince... v.1544 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  87. Oui, mon coeur, trop vengé par de si rudes coups, v.1566 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  88. Laisse à leur cruauté désarmer son courroux, v.1567 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  89. De ce coup surprenant marque assez la douleur. v.1575 (Acte 5, scène 2, DONA IGNÈS)
  90. Oui, bien que votre amour ait mérité les coups v.1582 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  91. Que fait sur lui du Ciel éclater le courroux ; v.1583 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  92. Qu'il se fasse un secours de la part que j'y prends v.1599 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  93. Et ne se serve point contre un coup qui l'étonne v.1600 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  94. La soumission prompte est grandeur de courage, v.1605 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  95. Ne résistez donc point à ses coups éclatants, v.1606 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  96. Que vouloir adoucir le coup qu'on me prépare, v.1613 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  97. Je suis digne du coup que l'on me fait attendre, v.1629 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  98. C'est de voir que du ciel le funeste courroux v.1658 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  99. Et rendu mes regards coupables d'une flamme, v.1660 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  100. Le ciel ne pouvait mieux m'adoucir de tels coups, v.1666 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  101. Que vous daigniez, Seigneur, m'écouter un moment, v.1691 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  102. Et ne permettez pas que ce coup glorieux v.1702 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  103. J'ai de votre discours assez souffert la suite, v.1725 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  104. La couronne n'a rien à me rendre content : v.1767 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  105. D'en couronner l'objet où le Ciel me renvoie, v.1769 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  106. Instruisez m'en de grâce, et par votre discours v.1774 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  107. Cette flamme vers moi ne vous rend point coupable, v.1792 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  108. Qui vous fait couronner une amitié si pure, v.1801 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  109. Ce n'est pas un spectacle où je doive courir ; v.1834 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  110. Le coup que je craignais, le Ciel l'a détourné, v.1850 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  111. Vers l'objet adoré me découvrent coupable, v.1853 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  112. Donner le dernier coup au parti des Tyrans. v.1879 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Quoi, Cousine, personne ne t'est venu rendre visite ? (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Et moi je l'ai trouvée fort courte. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. C'est que les beaux esprits, Cousine, aiment la solitude. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  5. Ce langage est à la mode, et l'on le tourne en plaisanterie à la Cour. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  6. La jolie façon de plaisanter pour des courtisans ! (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  7. Cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  8. Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  9. Oui ; et écoutée d'un bout à l'autre. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  10. Hélas tout ; et je mets en fait, qu'une honnête femme ne la saurait voir, sans confusion ; tant j'y ai découvert d'ordures, et de saletés. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  11. C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  12. Elles n'ont point la moindre enveloppe qui les couvre ; et les yeux les plus hardis sont effrayés de leur nudité. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  13. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  14. Je soutiens, encore un coup, que les saletés y crèvent les yeux. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  15. Il est vrai, ma cousine ; je suis pour Madame contre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  16. Ne vous y fiez pas beaucoup, si vous m'en voulez croire. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  17. Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  18. Ne bougez, de grâce, et n'interrompez point votre discours. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  19. Je ne me suis pas seulement donné la peine de l'écouter. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  20. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde : et tout ce qui égayait les autres ridait son front. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  21. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  22. C'est à une douzaine de Messieurs qui déshonorent les gens de Cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  23. Oui, sans doute, et beaucoup. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  24. Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  25. Celle-ci pousse l'affaire plus avant qu'aucune, et l'habileté de son scrupule découvre des saletés, où jamais personne n'en avait vu. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  26. Poursuivons de grâce notre discours. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  27. Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  28. Non, non, je ne voudrais pas qu'il fît mal sa cour auprès de Madame votre cousine, et je permets à son esprit d'être du parti de son coeur. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  29. Je n'ai rien à dire là-dessus ; et vous savez qu'entre nous autres auteurs, nous devons parler des ouvrages les uns des autres, avec beaucoup de circonspection. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  30. Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  31. Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  32. Mais je voudrais bien que Monsieur Lysidas voulût les achever, et leur donner quelques petits coups de sa façon. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  33. Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  34. Cependant tout le monde donne là-dedans aujourd'hui : on ne court plus qu'à cela ; et l'on voit une solitude effroyable aux grands ouvrages, lorsque des sottises ont tout Paris. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  35. La Cour n'a pas trouvé cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Monsieur, la Cour. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  37. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  38. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  39. La Cour a quelques ridicules, j'en demeure d'accord, et je suis, comme on voit, le premier à les fronder. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  40. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  41. C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  42. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  43. Courage, Monsieur Lysidas, nous sommes perdus si vous reculez. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  44. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez votre discours, et parlez pour être entendu. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  45. De grâce écoutons ses raisons. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  46. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  47. Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  48. Je ne veux pas seulement t'écouter. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  49. Écoute-moi si tu veux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Neptune, le grand dieu, Neptune avec sa Cour v.16 (Acte 1, scène 2, UN TRITON)
  2. Tous les mortels en foule accourent sur ses bords, v.43 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. Non, Sostrate, je ne vois rien où tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature à ne te laisser nulle espérance d'en sortir. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  4. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Clitidas ; j'avoue que je ne puis cacher mon trouble, et tu me frappes d'un coup de foudre. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  6. Si, par quelque aventure, tu as pu découvrir le secret de mon coeur, je te conjure au moins de ne le révéler à qui que ce soit, et surtout de le tenir caché à la belle princesse dont tu viens de dire le nom. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  10. Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  11. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  12. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  13. Revenons à notre discours. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. La pudeur peut-être l'empêche de s'expliquer à vous et à moi, servons-nous de quelque autre pour découvrir le secret de son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  15. Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  16. Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  17. couvrez doucement les sentiments d'Ériphile, et faites-la ressouvenir qu'il faut se rendre de bonne heure dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  18. Mon rival fait sa cour à Clitidas ; mais Clitidas sait bien qu'il m'a promis d'appuyer contre lui les prétentions de mon amour. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  19. J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  20. Aussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va débarquer chez nous. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  21. Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
  22. De laisser la Princesse votre mère qui s'en allait vers le temple d'Apollon, accompagnée de beaucoup de gens. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  23. Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'écouter. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  24. Enfin, à force de le tourner de tous côtés, et de le presser sur la cause de cette profonde mélancolie, dont toute la Cour s'aperçoit, il a été contraint de m'avouer qu'il était amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  25. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  26. Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  27. Cette commission, Sostrate, vous a été agréable sans doute, et vous l'avez acceptée avec beaucoup de joie. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  28. N'ont-ils pu découvrir, vos yeux, ce dont tout le monde est en peine, et ne vous ont-ils point donné quelques petites lumières du penchant de mon coeur ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  29. N'y cherchez point l'éclat des fêtes de la Cour, v.55 (Acte 5, scène 1, LA NYMPHE DE TEMPÉ)
  30. Rien ne me peut secourir. v.75 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  31. Il faut prendre courage. v.78 (Acte 5, scène 2, LYCASTE,MENANDRE)
  32. Coulez doucement ruisseaux, v.132 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  33. Mais nous avons un secours, v.178 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  34. J'aurais quitté la couronne v.193 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  35. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  36. Vous l'avez pris pour découvrir le secret de mon coeur : souffrez que je le prenne pour me tirer de l'embarras où je me trouve. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  37. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  38. Non, Seigneur, vous n'aurez point de cour à me faire, et avec tout le respect que je dois aux Princesses, je renonce à la gloire où elles veulent m'élever. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  39. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  40. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  41. Quittons ce discours, et qu'on nous laisse un moment. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  42. Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  43. Qui par les Immortels doit être couronné, v.239 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  44. De tes difficultés termine donc le cours ; v.245 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  45. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  46. Tous deux ont recherché mon assistance, et je leur promets à tous deux la faveur de mon art ; mais les présents du Prince Iphicrate, et les promesses qu'il m'a faites, l'emportent de beaucoup sur tout ce qu'a pu faire l'autre. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  47. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  48. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  49. Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  50. Allons-y de ce pas, et couronnons par ce pompeux spectacle cette merveilleuse journée. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  51. Parcourez la terre et les cieux, v.250 (Acte 11, scène 1, LA PRÊTRESSE)
  52. Il écoute nos chants. v.262 (Acte 11, scène 1, TOUS-ENSEMBLE)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Il est certain secours que de vous on désire : v.2 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Des yeux d'Alcmène il a senti les coups ; v.59 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. S'est avisé d'avoir recours. v.70 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. De beaucoup de bonnes affaires, v.141 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Que mon maître couvert de gloire, v.159 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  6. Notre sort est beaucoup plus rude v.168 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  7. Nous attire leur courroux. v.177 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  8. Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant ; v.186 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  9. Quelque discours prémédité. v.191 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  10. Voici la chambre, o[ù] j'entre en courrier que l'on mène, v.202 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  11. Madame, en homme de Courage, v.215 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  12. Moi. Courage, Sosie ! v.309 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  13. Ce sont là de mes moindres coups ; v.329 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  14. Je fais sur toi pleuvoir un orage de coups. v.342 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  15. Écoute : v.351 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  16. Mille coups de bâton doivent être le prix v.363 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  17. Justice, Citoyens, au secours je vous prie. v.365 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  18. De mille coups tu me meurtris, v.367 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  19. Que te donne sur moi mon manque de courage, v.371 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  20. Tes coups n'ont point en moi fait de métamorphose, v.380 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  21. Encore cent autres coups pour cette autre impudence. v.383 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  22. De grâce, fais trêve à tes coups. v.384 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  23. Que les coups n'en seront point. v.409 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  24. Nous avons fait trêve aux coups. v.417 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  25. Et souffrir un discours si loin de l'apparence, v.425 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  26. Ne m'as-tu pas roué de coups ? v.445 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  27. Un assommant éclat de mon juste courroux ; v.451 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  28. Est à moi, hormis les coups. v.453 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  29. Qui dans Thèbes ai reçu mille coups d'étrivière, v.464 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  30. Où tu courus seul te fourrer ? v.497 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  31. Je coupai bravement deux tranches succulentes, v.499 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  32. Je pris un peu de courage, v.503 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  33. Et le plus court pour moi c'est d'entrer là-dedans. v.520 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  34. De beaucoup d'actions il a reçu la peine ; v.527 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  35. Mais ils pourraient ici découvrir ma venue, v.532 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  36. Un triste coup, hélas ! Est bientôt arrivé : v.555 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  37. Du coup dont on est menacée ? v.560 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  38. Et de quelque laurier qu'on couronne un vainqueur ; v.561 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  39. Si de quelqu'un vous étiez écouté. v.611 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  40. Ce discours est plus raisonnable, v.612 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  41. Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable, v.614 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  42. Qu'à te faire assommer ton discours peut suffire ? v.690 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  43. Mon courroux n'attend qu'un bâton ? v.692 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  44. Çà, je veux étouffer le courroux qui m'enflamme, v.700 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  45. Si vous vous mettez en courroux, v.764 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  46. Non, sans emportement je te veux écouter. v.767 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  47. Ce moi vaillant, dont le courroux, v.816 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  48. Ce moi qui m'a roué de coups. v.820 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  49. D'écouter d'un valet, les sottises qu'il dit. v.838 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  50. Tous les discours sont des sottises, v.839 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  51. Vous fondez les discours que je vous entends faire ; v.881 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  52. Ma surprise soit si coupable. v.897 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  53. On ne peut pas sauver ce que de vous j'écoute. v.917 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  54. Ce discours a d'étranges suites, v.943 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  55. Nous nous entrecoupâmes v.1016 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  56. Et le souper fini, nous nous fûmes coucher. v.1019 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  57. Ah ! C'est ici le coup le plus cruel de tous ! v.1021 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  58. Ai-je fait quelque mal, de coucher avec vous ? v.1024 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  59. Vous fait ici me traiter de coupable ? v.1035 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  60. Et mon juste courroux prétend s'en éclaircir. v.1055 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  61. C'est ici, pour mon maître, un coup assez touchant ; v.1071 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  62. Allons, tout coup vaille, il faut voir, v.1081 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  63. Mon_Dieu ! Qu'as-tu ? Toujours on te voit en courroux, v.1088 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  64. Et ne t'apprenne où va le courroux d'une femme. v.1096 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  65. Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, v.1127 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  66. Courage. v.1130 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  67. Quoi ! Je ne couchai point... v.1135 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  68. Par des discours chargés d'un mépris tout visible. v.1140 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  69. Dont, avec ton discours, mon âme s'est remise. v.1155 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  70. Contre eux je t'en supplie apaise ton courroux, v.1179 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  71. Des discours de tantôt, je garde tous les coups, v.1185 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  72. Fais à ce discours quelque pause. v.1195 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  73. Cela se dit dans le courroux ! v.1214 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  74. C'est en sa place un courroux inflexible ; v.1261 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  75. Et que ne peut pardonner mon courroux. v.1272 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  76. Ah ! C'est un coup trop cruel en lui-même ; v.1294 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  77. C'est l'époux, qu'il vous faut regarder en coupable, v.1304 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  78. Il avait eu la coupable faiblesse, v.1310 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  79. De cent coups à vos yeux il voudrait le percer. v.1311 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  80. Mais, Alcmène, sauvez l'amant de ce courroux. v.1320 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  81. Démêlez-le un peu du coupable ; v.1323 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  82. Tout y devient l'objet de mon courroux, v.1332 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  83. Et des mêmes couleurs, par mon âme blessée, v.1336 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  84. À vos ressentiments, en coupable victime, v.1343 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  85. Et tout ce grand courroux, qu'ici vous étalez v.1345 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  86. Me refuse la grâce où j'ose recourir ; v.1364 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  87. Cette épée aussitôt, par un coup favorable, v.1380 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  88. Si de votre courroux mon trépas vous ramène, v.1385 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  89. Pour vouloir soutenir le courroux qu'on me donne, v.1415 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  90. De nos faits, avec moi, sans beaucoup me connaître, v.1445 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  91. Hé bien ! Qu'est-ce ? M'as-tu tout parcouru par ordre ? v.1521 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  92. Quels orages de coups vont fondre sur ton dos ! v.1529 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  93. Que de coups ! v.1542 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  94. Que quelqu'un ici ne t'écoute. v.1546 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  95. Qui, couvert des lauriers d'une victoire pleine, v.1550 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  96. Ah ! Quel étrange coup m'a-t-il porté dans l'âme ! v.1558 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  97. Et dois-je en mon courroux renfermer ou reprendre v.1564 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  98. De quoi suis-je coupable ! v.1576 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  99. Laissez-moi satisfaire un courroux légitime. v.1578 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  100. D'avoir d'Alcmène apaisé le courroux. v.1599 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  101. Sentir par mille coups, ces propos outrageants. v.1638 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  102. Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  103. Laissez-moi m'assouvir dans mon courroux extrême, v.1641 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  104. Et c'est un coup trop hasardeux, v.1662 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  105. Et que, dans la fureur, que ce discours m'inspire, v.1707 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  106. Sauront prêter la main à mon juste courroux. v.1718 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  107. Allons, courons, avant que d'avec eux il sorte, v.1731 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  108. Assembler des amis qui suivent mon courroux, v.1732 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  109. Pour le percer de mille coups. v.1734 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  110. Sous peine d'essuyer mille coups de bâton ? v.1756 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  111. Mille coups en seront le fruit. v.1780 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  112. Que je te rosserais, si j'avais du courage, v.1792 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  113. Je comprends que ce coup doit fort toucher votre âme. v.1812 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  114. Alcmène, sans être coupable... v.1817 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  115. Écouter d'un ami raisonner l'adversaire, v.1832 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  116. Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  117. Il ne faut écouter que la vengeance alors. v.1834 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  118. Frappez, battez, chargez, accablez-moi de coups . v.1846 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  119. Tuez-moi dans votre courroux : v.1847 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  120. Et les coups de bâton d'un Dieu, v.1876 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  121. Le grand dieu Jupiter nous fait beaucoup d'honneur ; v.1932 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  122. Mais enfin coupons aux discours ; v.1938 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; v.3 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Accourez, accourez, sous ces tendres ormeaux. v.8 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Tout cède au courant qui le guide, v.71 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  4. Pour chanter de LOUIS l'intrépide courage ; v.102 (Acte 1, scène 7, PAN)
  5. Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne d'un volet. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  6. Tu m'en empêches, chienne, en m'interrompant à tous coups. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  7. Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la première à m'en entretenir, et que ne m'épargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  8. Que ses discours, comme ses actions, ont quelque chose de noble ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  9. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  10. Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  11. Vous ne la mettrez point dans un couvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  12. Je ne la mettrai point dans un couvent ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  13. Une petite larme, ou deux, des bras jetés au cou, un mon petit Papa mignon, prononcé tendrement, sera assez pour vous toucher. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  14. Venez-vous-en ici à mon secours ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  15. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  16. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  17. La coutume y résiste. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  18. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  19. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  20. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  21. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  22. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  23. La musique est accoutumée à ne point faire ce qu'on veut. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  24. Ou douze coups de bâton. v.221 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  25. Et comptez bien les coups. v.223 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  26. J'aime mieux encore les coups de bâton, que de recommencer. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  27. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  28. C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d'une entrevue si agréable. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  29. Vous me faites beaucoup d'honneur. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  30. Monsieur Purgon, Monsieur, m'a défendu de découvrir ma tête. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  31. Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de l'incommodité. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  32. Avec beaucoup de joie... (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  33. Ce sera quelque chose d'admirable s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  34. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  35. N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  36. Vous n'avez à répondre de vos actions à personne, et pourvu que l'on suive le courant des règles de l'art, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  37. Écoutons. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  38. Et que ne voudrait-on pas faire ; à quels services, à quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une âme si reconnaissante ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  39. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  40. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  41. Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs dépouilles. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  42. Écoute, il n'y a point de milieu à cela. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  43. Choisis d'épouser dans quatre jours, ou Monsieur, ou un couvent. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  44. C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  45. D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  46. Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  47. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  48. Dans les discours et dans les choses, ce sont deux sortes de personnes, que vos grands médecins. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  49. Par la mort non de diable, si j'étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  50. Il sera encore plus sage que vos médecins, car il ne leur demandera point de secours. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  51. Tant pis pour lui s'il n'a point recours aux remèdes. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  52. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  53. Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutumé de parler à des visages. (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  54. Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  55. Ma foi, mon frère, vous êtes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses qu'on vous vit faire ce que vous faites. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  56. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  57. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  58. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  59. Vous m'obligez beaucoup. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  60. Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure, si j'étais que de vous. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  61. Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  62. Non, mon frère, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est opposée à mes volontés. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  63. Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  64. Quel coup inopiné ! (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  65. Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  66. Quoi l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  67. Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  68. Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  69. Companiam ecoutantem ; v.432 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  70. Coupandi. v.483 (Acte 7, scène 1, PRAESES)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Non, c'est qu'il est jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  9. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  14. Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  15. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  16. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  17. N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  18. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait renvarsés dans la mar ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  19. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouilloit dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  20. Je voyois cela fixiblement, et pis tout d'un coup je voyois que je ne voyois plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  21. Allons, Lucas, çai je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont : allons viste à leu secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  22. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  23. Mon quieu, je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angigorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrois là dedans pour moi, et j'estois tout ébobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque ; en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leu venont pas usqu'au brichet ; et en glieu de rabats, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houppes de linge qui leu pendont sur l'estomaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Ignia pas jusqu'aux souliers qui n'en soiont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre ; et ils sont faits d'eune façon que je me romprois le cou aveuc. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  30. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  31. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  32. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  33. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  34. Est-ce donc comme ça que t'écoutes ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  35. Morquenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bian gardé de le tirer de gliau, et je gli aurois baillé un bon coup d'aviron sur la teste. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  36. Écoute, mon pauvre garçon, retire-toi, et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  37. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  38. Vous vous moquez des gens, c'est moi, encore un coup. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  39. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  40. Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  41. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  42. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir tout d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  43. Mon maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas ; mais, ma foi ! Le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  44. On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rende grâce d'une action si généreuse, et que... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  45. On a cet avantage, qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  46. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  47. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvés ! (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  48. Tous ces discours sont superflus ; il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  49. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  50. Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  51. Écoute. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  52. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  53. Non, je ne vous écoute point si vous n'êtes assis. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  54. Ne vous étonnez pas si je m'informe des nouvelles de toute la famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  55. Je vous assure que toute sa maison périrait pour vous ; et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière... (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  56. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  57. Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce marin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  58. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  59. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  60. Je m'en vais, après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  61. Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  62. Une chaise et un couvert, vite donc. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  63. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez-vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  64. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  65. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  66. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  67. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  68. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  69. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  70. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  71. À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  72. Quoi vous voulez que je me paye d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  73. Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  74. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

  1. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Non, c'est qu'il est trop jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  5. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  11. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  13. Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  14. J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  15. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  16. N'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  17. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait ranversés dans la mar. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  18. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  19. Je voyais ça fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  20. Allons Lucas, çai-je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont ; allons vite à leur secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  21. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  22. Mon quieu je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angingorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrais là-dedans pour moi, et j'étais tout ebobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  23. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque, en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leur venont pas jusqu'au brichet, et en glieu de rabat un grand mouchoir de cou à reziau avec quatre grosses houpes de linge qui leu pendont ser l'estoumaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romprais le cou avec. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Et bian, laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  29. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  30. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  32. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  33. Est-ce donc comme ça que t'écoute ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  34. Morguenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bien gardé de le tirer de gliau, et je ly aurais bailli un bon coup d'aviron sur la tête. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  35. Écoute mon pauvre garçon, retire-toi et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  36. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  37. Vous vous moquez des gens, c'est moi, encor un coup. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  38. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  39. Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  40. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  41. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  42. Si vous voulez me secourir, Monsieur, me secourir de quelque aumône. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  43. Mon Maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, ma foi, le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  44. On voit par la fuite de ces voleurs de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rends grâce d'une action si généreuse et que.... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  45. On a cet avantage qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  46. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  47. Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  48. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvé. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  49. Tous les discours sont superflus, il faut qu'il meure. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  50. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  51. Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  52. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  53. Non, je ne vous écoute point si vous n'êtes assis. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  54. Ne vous étonnez pas, si je m'informe des nouvelles de votre famille, car j'y prends beaucoup d'intérêt. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  55. Je vous assure que toute la maison périrait pour vous, et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  56. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  57. Je ne viens point ici pleine de courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  58. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  59. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  60. Je m'en vais après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  61. Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  62. Une chaise et un couvert, vite donc. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  63. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  64. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  65. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  66. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  67. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre on n'ose rien dire contre elle[.] (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  68. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  69. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  70. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  71. À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  72. Quoi vous voulez que je me paie d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  73. Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  74. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  2. Au moins, Madame, souvenez-vous de votre rôle ; et pour mieux couvrir notre jeu, feignez, comme on vous a dit, d'être la plus contente du monde des résolutions de votre père. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  3. Je me donne au diable, si je ne baille un coup de poing au premier que je verrai rire. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  4. Ce m'est beaucoup d'honneur. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  5. Je vous ai beaucoup d'obligation. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  6. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  7. Ma foi, cela vous va mieux qu'à tous nos courtisans. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  8. Il faudra bien aller faire ma Cour. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  9. Mon cousin l'assesseur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  10. J'en ai beaucoup de joie. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  11. Vous étiez donc là quand mon cousin l'élu, fit tenir son enfant à Monsieur notre gouverneur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  12. Il faut savoir vitement le court ou le long d'une maladie. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  13. Quoi que c'en soit, Monsieur, il a toujours avec cela son cours de ventre depuis six mois. (Acte 2, scène 6, LE-PAYSAN)
  14. Ce m'est beaucoup d'honneur, Monsieur, d'être choisi pour vous rendre service. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  15. Je ne comprends rien à toutes ces questions, et je veux plutôt boire un coup. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  16. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  17. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  18. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  19. Messieurs, il y a une heure que je vous écoute. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  20. Vous avez raison : vos remèdes étaient un coup sûr, et c'est de l'argent qu'il vous vole. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  21. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  22. Mais riche beaucoup grandement, Montsir ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  23. J'en suis aise beaucoup, Montsir. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  24. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  25. Ce Monsieur de Pourceaugnac doit beaucoup à dix ou douze marchands ? (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  26. Je le suis, Montsir, obliger plus que beaucoup du bon nouvel que Montsir m'avoir donné. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  27. J'ai l'odorat et l'imagination tout rempli de cela, et il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  28. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  29. Tu fas semblan de nou me pas counouysse, et nou rougisses pas, impudent que tu sios, tu ne rougisses pas de me beyre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  30. Ah sinfaron, tu m'as bien fait courir, tu ne m'écaperas mie. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  31. Je vous dis que chest my, encore in coup, qui le sis. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  32. Et coussy, miserable, nou te soubenes plus de la pauro Françon, et del paure Jeanet, que soun lous fruits de notre mariatge ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  33. Coussy, trayte, tu nou sios pas dins la darnière confusiu, de ressaupre à tal tous enfants, et de ferma l'aureillo à la tendresso paternello ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  34. Tu nou m'escaperas pas, infame ; yeu te boli seguy per tout, et te reproucha ton crime jusquos à tant que me sio beniado, et que t'ayo fayt penia, couqui, te boli fayré penia. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  35. Au secours ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  36. Au secours ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  37. Ah petit fripon, que de coups de fouet je vous ferai donner tantôt ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  38. Allons, dépeschons, camerade, ly faut allair tous deux nous à la Crève pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a esté contané par ortonnance à l'estre pendu par son cou. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  39. Mon foi, moi couchair pien avec fous. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  40. Laisse-toi, l'est moi qui le veut couchair avec elle. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  41. Au secours, à la force. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  42. Voilà un discours qui marque quelque chose, et je vous arrête prisonnier. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  43. Non, non, à votre mine, et à vos discours, il faut que vous soyez ce Monsieur de Pourceaugnac que nous cherchons, qui se soit déguisé de la sorte ; et vous viendrez en prison tout à l'heure. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  44. Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de détourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  45. Je vous suis beaucoup obligé, et j'augmente de dix mille écus le mariage de ma fille. (Acte 4, scène 7, ORONTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. La peste soit des gens ; holà ho, Monsieur de Brécourt (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Et moi pour vingt bons coups de fouet, je vous assure. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
  3. Que de discours ! (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  4. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  5. Écoutez-moi. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  6. Enfin, voilà l'idée, et il aurait parcouru de même tous les acteurs et toutes les actrices. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  7. Songeons à nous, de grâce, et ne nous amusons point davantage à discourir. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  8. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  9. Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  10. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  11. Ton argent court grand risque. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  12. Attendez, il faut marquer davantage tout cet endroit, écoutez-le moi dire un peu. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  13. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  14. N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  15. N'a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité, et vous accablent dans la disgrâce ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  16. N'a-t-il pas ceux qui sont toujours mécontents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens, dis-je, qui pour services ne peuvent compter que des importunités, et qui veulent que l'on les récompense d'avoir obsédé le prince dix ans durant ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  17. N'a-t-il pas ceux qui caressent également tout le monde, qui promènent leurs civilités à droit et à gauche, et courent à tous ceux qu'ils voient avec les mêmes embrassades et les mêmes protestations d'amitié ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  18. Mon_Dieu, Madame, que je vous trouve le teint d'une blancheur éblouissante, et les lèvres d'un[e] couleur de feu surprenant ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  19. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  20. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  21. Le beau sujet à divertir la Cour que Monsieur Boursau[l]t ! (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  22. La courtoisie doit avoir des bornes, et il y a des choses qui ne font rire ni les spectateurs, ni celui dont on parle. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  23. Ne parlons point de cela davantage, nous nous amusons à faire des discours, au lieu de répéter notre comédie, où en étions-nous ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  24. Eh, de grâce, tâchez de vous remettre, prenez courage, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Si tu ne me secours, ma mort est trop certaine. v.10 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  2. Tyrène vaut beaucoup, et languit pour tes charmes ? v.21 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  3. D'où vient que sans pitié tu vois couler tes larmes. v.22 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  4. Faisons en même temps, par un peu de couleurs, v.47 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  5. Et courons nous ouvrir ensemble à Lycarsis, v.87 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  6. Mais enfin j'y souscris, courons trouver ce père, v.93 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  7. Allons lui de nos coeurs découvrir le mystère, v.94 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  8. Et ne l'écouter pas, est le faire enrager. v.116 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  9. Je m'en vais vous le dire, écoutez. v.118 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  10. Qu'à l'aise je l'y vis avec toute sa Cour : v.124 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  11. Toute sa Cour s'empresse à chercher ses regards : v.140 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  12. Qui vous aime beaucoup, et soit digne de vous. v.156 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  13. Pour les désirs d'autrui beaucoup d'humanité, v.179 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  14. Sur de certains discours l'a rendu si profond, v.199 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  15. Et son fait est mêlé de beaucoup d'innocence. v.202 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  16. Pourra, pour son recours m'épouser, s'il lui plaît. v.224 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  17. Ne vous mettez point en courroux, je vous prie. v.300 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  18. Et pour me dérober à de semblables coups, v.325 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  19. Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  20. Mais tenons, s'il se peut notre douleur couverte. v.383 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  21. Parlez, de quel ennui ressentez-vous les coups ? v.397 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  22. Et je vois cependant vos yeux couverts de larmes, v.399 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  23. Je vois rang, biens, trésors, états, sceptres, couronne, v.436 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  24. Me rendrait plus cruel le coup de ma disgrâce. v.456 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  25. Quoi ? Faut-il des serments appeler le secours, v.457 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  26. Et ne m'accablez point d'un discours qui la blesse. v.480 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  27. Quel amour, quels transports, quels discours pour son âge : v.527 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  28. Je n'accepterais pas une couronne offerte, v.556 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  29. Pour le plaisir que j'ai de courir lui porter, v.557 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  30. Vous tournerez ce choix dont courent les nouvelles, v.564 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  31. Et sur qui doit de nous tomber ce coup affreux, v.565 (Acte 2, scène 6, TYR?NE)
  32. En mourir tout d'un coup que traîner si longtemps. v.570 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  33. Ô ciel ! Expliquez-moi ce discours, je vous prie. v.592 (Acte 2, scène 7, MYRTIL)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. J'ai un certain valet nommé Mascarille, qui passe au sentiment de beaucoup de gens pour une manière de bel esprit, car il n'y a rien à meilleur marché que le bel esprit maintenant. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  3. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  4. Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  5. Encore un coup, mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé, et j'ai mal au coeur de la seule vision que cela me fait. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  6. En effet, mon oncle, ma cousine donne dans le vrai de la chose. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  7. Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  8. Écoutez, il n'y a qu'un mot qui serve. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  9. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  10. Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  11. Allez, venez me reprendre tantôt, pour aller au Louvre au petit coucher. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  12. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  13. Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  14. Vous recevez beaucoup de visites ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  15. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  16. Écoutez donc. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  17. Comme un homme qui s'avise tout d'un coup : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  18. Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  19. Écoutez si vous trouverez l'air à votre goût, hem, hem, la, la, la, la, la. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  20. Et puis, comme si l'on criait bien fort au, au, au, au, au, au, voleur ; et tout d'un coup comme une personne essoufflée, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  21. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  22. Ce sont fruits des veilles de la Cour et des fatigues de la guerre. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  23. La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  24. Il m'en doit bien souvenir, ma foi : j'y fus blessé à la jambe d'un coup de grenade, dont je porte encore les marques. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  25. Tâtez un peu, de grâce, vous sentirez quelque coup, c'était là. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  26. C'est un coup de mousquet que je reçus la dernière campagne, que j'ai faite. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  27. Voici un autre coup qui me perça de part en part à l'attaque de Gravelines. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  28. Au moins, pour moi, je reçois d'étranges secousses, et mon coeur ne tient plus qu'à un filet. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  29. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  30. Ma franchise va danser la courante aussi bien que mes pieds. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  31. Ahy, ahy, ahy, vous ne m'aviez pas dit que les coups en seraient aussi. (Acte 1, scène 13, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  2. À quel remède recourir ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. Un jour que je l'accompagnais pour aller chez les gens qui gardent l'objet de ses voeux, nous entendîmes, dans une petite maison d'une rue écartée, quelques plaintes mêlées de beaucoup de sanglots. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  4. Je fus piqué de la froideur avec laquelle il m'en parlait, et je ne voulus point lui découvrir l'effet que ses beautés avaient fait sur mon âme. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  5. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  6. Et par-dessus tout cela mets encore l'indigence où se trouve cette aimable personne, et l'impuissance où je me vois d'avoir de quoi la secourir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  7. N'as-tu point de honte, toi, de demeurer court à si peu de chose ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  8. Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  9. Çà, essayons un peu, pour vous accoutumer. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  10. Écoutons-le un peu. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  11. Tous leurs discours seront inutiles. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  12. Et pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  13. Finissons ce discours qui m'échauffe la bile. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  14. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  15. Et que le Ciel m'est favorable, de t'envoyer à mon secours ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  16. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  17. Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  18. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  19. Ah, mon pauvre Scapin, j'implore ton secours. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  20. Ah, de grâce, ne songe plus à tout cela, et pense à me donner le secours que je te demande. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  21. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  22. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  23. Enfin, après plusieurs discours, voici où s'est réduit le résultat de notre conférence. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  24. C'est beaucoup ; mais soit, je consens à cela. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  25. Il se tiendra sur ses gardes assurément ; et il a des parents, des amis, et des domestiques, dont il se fera un secours contre votre ressentiment. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  26. Que ne le trouvé-je à cette heure avec tout son secours ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  27. En vain je cours de tous côtés pour le pouvoir trouver. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  28. Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  29. Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  30. Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  31. C'est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  32. Il ne sera pas dit qu'impunément on m'ait mis en état de me trahir moi-même, et de découvrir des secrets qu'il était bon qu'on ne sût pas. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  33. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  34. J'en imagine bien un ; mais je courrais risque moi, de me faire assommer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  35. J'ai une tendresse pour vous qui ne saurait souffrir que je vous laisse sans secours. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  36. Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  37. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  38. J'ai bien senti les coups, et les sens bien encore. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  39. Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  40. L'est seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  41. Moi l'avoir enfie de tonner ain coup d'épée dans ste sac. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  42. Courons toute la ville. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  43. Si tu ne nous fais trouver ton maître tout à l'heure, nous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de coups de bâton. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  44. J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  45. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  46. Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  47. Cinq cents écus qu'on lui demande, sont justement cinq cents coups de poignard qu'on lui donne, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  48. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  49. Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  50. Laisse-moi faire, je trouverai moyen d'apaiser leur courroux, et... (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  51. Écoutez... (Acte 3, scène 10, SILVESTRE)
  52. Non, tais-toi, je n'écoute rien. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  53. Une fille inconnue, qui fait le métier de coureuse. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  54. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  55. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  56. C'est vous, Monsieur, que j'ai le plus offensé, par les coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  57. Ç'a été une témérité bien grande à moi, que les coups de bâton que je... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  58. J'ai en mourant, une douleur inconcevable des coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  59. Les malheureux coups de bâton que je vous... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  60. Mais est-ce de bon coeur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 1904 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 57,70 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE410000000000041
2 LA PRINCESSE D'?LIDE00047454906039
3 LE M?DECIN MALGR? LUI13010110000000034
4 GEORGE DANDIN17010140000000041
5 L'ÉCOLE DES MARIS909130000000031
6 LE DÉPIT AMOUREUX16029231618000000102
7 LE TARTUFFE2801920102100000098
8 LES FÂCHEUX1802380000000049
9 LES FEMMES SAVANTES0001110000003
10 LES FEMMES SAVANTES1101715231600000082
11 L'AVARE1901117141900000080
12 LE MISANTHROPE0000010000001
13 LE MISANTHROPE2001420231100000088
14 L'?COLE DES FEMMES0001000000001
15 L'ÉCOLE DES FEMMES1301216132300000077
16 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?190000000000019
17 LE M?DECIN VOLANT120000000000012
18 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS190000000000019
19 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS2000000000002
20 L'ÉTOURDI34023352622000000140
21 LE MARIAGE FORC?160000000000016
22 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1071951100000043
23 LE SICILIEN220000000000022
24 LE SICILIEN2000000000002
25 DON GARCIE DE NAVARRE23027161828000000112
26 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES490000000000049
27 LES AMANTS MAGNIFIQUES001808070601040
28 LES AMANTS MAGNIFIQUES20000600200212
29 AMPHITRYON374483300000000122
30 LE MALADE IMAGINAIRE0003530240000062
31 LE MALADE IMAGINAIRE4000200200008
32 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE170249131100000074
33 DON JUAN1602411121100000074
34 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES240000000000024
35 MÉLICERTE1801500000000033
36 LES PR?CIEUSES RIDICULES310000000000031
37 LES FOURBERIES DE SCAPIN13015320000000060
38 PSYCHÉ06101476140000057
39 L'AMOUR M?DECIN001399000000031
40 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0019179000000045
41 LA PRINCESSE D'ÉLIDE001904203000028
  Total56610416393223211509170721904

 

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