Occurences de l'expression

ai

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Ah ! N'espérez jamais que mon coeur y consente. v.1 (Acte 1, scène 1, CÉLIE)
  2. Vous prétendez choquer ce que j'ai résolu, v.3 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. Je n'aurai pas sur vous un pouvoir absolu, v.4 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Et par sottes raisons votre jeune cervelle v.5 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. Voudrait régler ici la raison paternelle ? v.6 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. Qui de nous deux à l'autre a droit de faire loi, v.7 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. Si mon bras sait encore montrer quelque vigueur, v.12 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. Pour être aimé de vous doit-il manquer d'appas ? v.20 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  9. Je vous ferai chanter hélas ! De belle sorte. v.26 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  10. Les quatrains de Pybrac, et les doctes tablettes v.34 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  11. J'aurais tort si sans vous je disposais de moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, CÉLIE)
  12. Mais vous-même à ses voeux engageâtes ma foi. v.44 (Acte 1, scène 1, C?LIE)
  13. Lélie est fort bien fait ; mais apprends qu'il n'est rien v.47 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  14. Que l'or donne aux plus laids certain charme pour plaire, v.49 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  15. Et que sans lui le reste est une triste affaire. v.50 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  16. Mais s'il ne l'est amant, il le sera mari. v.52 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  17. Mais suis-je pas bien fat de vouloir raisonner, v.55 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  18. Où de droit absolu j'ai pouvoir d'ordonner ? v.56 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  19. Si je ne vous lui vois faire fort bon visage v.61 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  20. Ce que tant d'autres gens voudraient de tout leur coeur, v.64 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  21. Ce ne serait pas moi qui se ferait prier, v.68 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  22. Croyez que j'en dirais bien vite une douzaine. v.70 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  23. Le précepteur qui fait répéter la leçon v.71 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  24. À votre jeune frère, a fort bonne raison, v.72 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  25. Il dit que la femelle est ainsi que le lierre, v.74 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  26. Il n'est rien de plus vrai, ma très chère maîtresse, v.77 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  27. Le bon Dieu fasse paix à mon pauvre Martin, v.79 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  28. Mais j'avais, lui vivant, le teint d'un chérubin, v.80 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  29. L'embonpoint merveilleux, l'oeil gai, l'âme contente, v.81 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  30. Et je suis maintenant ma commère dolente. v.82 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  31. Pendant cet heureux temps, passé comme un éclair, v.83 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  32. Je me couchais sans feu dans le fort de l'hiver, v.84 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  33. Sécher même les draps me semblait ridicule, v.85 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  34. D'un Dieu vous soit en aide alors qu'on éternue. v.90 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  35. Peux-tu me conseiller de commettre un forfait, v.91 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  36. D'abandonner Lélie, et prendre ce malfait ? v.92 (Acte 1, scène 2, C?LIE)
  37. Me le fait soupçonner de quelque changement. v.96 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  38. Vois attentivement les traits de ce visage, v.98 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  39. Il est vrai que ces traits marquent un digne amant, v.103 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  40. Et que vous avez lieu de l'aimer tendrement. v.104 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  41. D'où vous pourrait venir... Ah ! Bons dieux elle pâme. v.106 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  42. Je croyais tout perdu de crier de la sorte ; v.109 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  43. Mais approchons pourtant[.] Madame, êtes-vous morte. v.110 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  44. Je vais faire venir v.111 (Acte 1, scène 3, LA SUIVANTE)
  45. Elle est froide partout, et je ne sais qu'en dire, v.113 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  46. Ma foi, je ne sais pas, mais j'y trouve encor moi v.115 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  47. Mon mari dans ses bras... Mais je m'en vais descendre, v.117 (Acte 1, scène 4, LA FEMME SGANARELLE)
  48. Certes elle aurait tort de se laisser mourir, v.120 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  49. Mais de sa trahison je ne fais plus de doute, v.125 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  50. Et le peu que j'ai vu me la découvre toute. v.126 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  51. Et nourrit leurs plaisirs par le jeûne des nôtres. v.130 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  52. Mais les traîtres bientôt se lassent de nos feux, v.135 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  53. Ah ! Que j'ai de dépit, que la loi n'autorise, v.137 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  54. À changer de mari comme on fait de chemise : v.138 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  55. Cela serait commode, et j'en sais telle ici v.139 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  56. Qui comme moi ma foi le voudrait bien aussi. v.140 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  57. Mais quel est ce bijou que le sort me présente ? v.141 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  58. L'émail en est fort beau, la gravure charmante. v.142 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  59. On la croyait morte et ce n'était rien, v.143 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  60. Mais j'aperçois ma femme. v.145 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  61. Ce portrait mon honneur ne nous dit rien de bon, v.148 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  62. D'un fort vilain soupçon je me sens l'âme émue. v.149 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  63. Jamais rien de plus beau ne s'offrit à ma vue. v.150 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  64. Le travail plus que l'or s'en doit encore priser. v.151 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  65. Quoi peste le baiser ! v.152 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  66. Quand d'un homme ainsi fait on se peut voir servie, v.154 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  67. Et que s'il en contait avec attention, v.155 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  68. Le penchant serait grand à la tentation. v.156 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  69. Ah ! Que n'ai-je un mari d'une aussi bonne mine, v.157 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  70. Quel plus rare parti pourriez-vous souhaiter ? v.164 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  71. Cette taille, ce port, que tout le monde admire, v.166 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  72. J'entends à demi-mot où va la raillerie, v.173 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  73. La chose est avérée, et je tiens dans mes mains v.175 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  74. Un bon certificat du mal dont je me plains. v.176 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  75. Doux objet de mes voeux j'ai grand tort de crier, v.183 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  76. J'en suis pour mon honneur ; mais à toi qui me l'ôtes, v.193 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  77. Je t'en ferai du moins pour un bras ou deux côtes. v.194 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  78. Ah ! Cela ne vaut pas la peine de se plaindre. v.198 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  79. Hélas ! Voilà vraiment un beau venez-y voir. v.200 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  80. Donc, après m'avoir fait la plus sensible offense v.201 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  81. Tu prends d'un feint courroux le vain amusement v.203 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  82. Celui qui fait l'offense est celui qui querelle. v.206 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  83. Eh ! La bonne effrontée, à voir ce fier maintien v.207 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  84. Ne la croirait-on pas une femme de bien. v.208 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  85. Adresse-leur tes voeux, et fais-leur des caresses ; v.210 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  86. Mais rends-moi mon portrait sans te jouer de moi. v.211 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  87. Oui, tu crois m'échapper, je l'aurai malgré toi. v.212 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  88. Enfin, nous y voici ; mais, monsieur, si je l'ose, v.213 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  89. Je voudrais vous prier de me dire une chose. v.214 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  90. Depuis huit jours entiers avec vos longues traites v.217 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  91. De qui le train maudit nous a tant secoués, v.219 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  92. Tu sais que je l'adore, et je veux être instruit v.227 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  93. Oui, mais un bon repas vous serait nécessaire v.229 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  94. Pour s'aller éclaircir, Monsieur, de cette affaire, v.230 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  95. Et votre coeur sans doute en deviendrait plus fort v.231 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  96. Lorsque je suis à jeun, me saisit, me terrasse ; v.234 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  97. Mais quand j'ai bien mangé, mon âme est ferme à tout, v.235 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  98. Et les plus grands revers n'en viendraient pas à bout. v.236 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  99. Je ne saurais manger. v.241 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  100. Si fait bien moi, je meure. v.241 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  101. Votre dîner pourtant serait prêt tout à l'heure. v.242 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  102. Tais-toi, je te l'ordonne. v.243 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  103. Ah ! Quel ordre inhumain. v.243 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  104. J'ai de l'inquiétude, et non pas de la faim. v.244 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  105. Et moi j'ai de la faim, et de l'inquiétude v.245 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  106. De voir qu'un sot amour fait toute votre étude. v.246 (Acte 1, scène 7, GROS REN?)
  107. Laisse-moi m'informer de l'objet de mes voeux, v.247 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  108. Le père m'a promis et la fille a fait voir v.251 (Acte 1, scène 8, LÉLIE)
  109. Nous l'avons, et je puis voir à l'aise la trogne v.253 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  110. Et si c'est mon portrait, que dois-je croire aussi ? v.256 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  111. Être sorti des mains qui le tenaient de moi. v.260 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  112. Faut-il que désormais à deux doigts l'on te montre, v.261 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  113. Me trompai-je ? v.265 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  114. De m'avoir fait cocu dans la fleur de mon âge ? v.266 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  115. Je ne m'abuse point, c'est mon portrait lui-même. v.269 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  116. Qui fait dedans vos mains trouver cette peinture. v.274 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  117. D'où lui vient ce désir ? Mais je m'avise ici... v.275 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  118. Ah ! Ma foi me voilà de son trouble éclairci, v.276 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  119. Ce portrait qui vous fâche est votre ressemblance, v.281 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  120. Il était en des mains de votre connaissance, v.282 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  121. Et ce n'est pas un fait qui soit secret pour nous v.283 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  122. Je ne sais pas si j'ai dans sa galanterie v.285 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  123. Mais faites-moi celui de cesser désormais v.287 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  124. Un amour qu'un mari peut trouver fort mauvais, v.288 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  125. Vous en savez la cause et je m'en vais l'apprendre v.293 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  126. L'on me l'avait bien dit, et que c'était de tous v.295 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  127. L'homme le plus mal fait qu'elle avait pour époux. v.296 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  128. Ne m'auraient pas promis une flamme éternelle, v.298 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  129. Devait bien soutenir l'intérêt de mes feux v.300 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  130. Ingrate, et quelque bien... Mais ce sensible outrage v.301 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  131. Que mon coeur devient faible, et mon corps chancelant. v.304 (Acte 1, scène 10, L?LIE)
  132. Je vous vois prêt Monsieur à tomber en faiblesse. v.306 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  133. Je crains ici, pour vous l'évanouissement : v.308 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  134. Mais c'est prendre la chèvre un peu bien vite aussi, v.312 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  135. C'est un point délicat et de pareils forfaits, v.315 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  136. Sans les bien avérer ne s'imputent jamais. v.316 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  137. Qui sait comme en ses mains ce portrait est venu, v.319 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  138. D'aller tout doucement. Peut-être sans raison, v.324 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  139. Par ce portrait enfin dont je suis alarmé, v.327 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  140. Mon déshonneur n'est pas tout à fait confirmé, v.328 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  141. Il n'est plus question de portrait à cette heure, v.330 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  142. La masque encore après lui fait civilité. v.336 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  143. Mais je dois condamner cet injuste transport, v.339 (Acte 1, scène 15, LÉLIE)
  144. Que s'il m'était venu des cornes à la tête. v.345 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  145. Qui pourrait me cacher son retour en ces lieux ? v.348 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  146. Mais je le laisse aller après un tel indice v.353 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  147. Ah ! Je devais du moins lui jeter son chapeau, v.355 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  148. Faire au larron d'honneur crier le voisinage. v.358 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  149. Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  150. Quel trouble agite ainsi votre âme ? v.362 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  151. Ne me condamnez point d'un deuil hors de saison, v.363 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  152. Et laissez-moi pousser des soupirs à foison. v.364 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  153. Et je le donnerais à bien d'autres qu'à moi v.367 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  154. Mais c'est peu que l'honneur dans mon affliction, v.371 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  155. Me fait cocu Madame, avec toute licence, v.374 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  156. Et j'ai su par mes yeux avérer aujourd'hui v.375 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  157. Celui qui maintenant... v.377 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  158. Ah ! J'avais bien jugé que ce secret retour v.379 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  159. Ne pouvait me couvrir que quelque lâche tour, v.380 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  160. Et j'ai tremblé d'abord en le voyant paraître, v.381 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  161. Par un pressentiment de ce qui devait être. v.382 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  162. Bien loin d'y prendre part, n'en ont rien fait que rire. v.386 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  163. Il est trop vrai pour moi. v.391 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  164. Avoir ainsi traité v.395 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  165. Un coeur qui jamais n'a fait la moindre chose, v.397 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  166. Il est vrai. v.399 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  167. Qui bien loin... Mais c'est trop, et ce coeur v.399 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  168. Ne saurait y songer sans mourir de douleur. v.400 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  169. Mais ne t'abuse pas jusqu'à te figurer v.403 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  170. Qu'à des plaintes sans fruit j'en veuille demeurer, v.404 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  171. Mon coeur pour se venger sait ce qu'il te faut faire v.405 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  172. Et j'y cours de ce pas, rien ne m'en peut distraire. v.406 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  173. Que le ciel la préserve à jamais de danger. v.407 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  174. Et l'on ne doit jamais souffrir sans dire mot v.411 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  175. De semblables affronts à moins qu'être un vrai sot. v.412 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  176. Et sans aucun respect faire cocus les gens. v.416 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  177. Il pourrait bien mettant affront dessus affront v.419 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  178. Charger de bois mon dos, comme il a fait mon front. v.420 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  179. Je hais de tout mon coeur les esprits colériques, v.421 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  180. Et l'humeur débonnaire est ma grande vertu. v.424 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  181. Mais mon honneur me dit que d'une telle offense v.425 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  182. Ma foi laissons-le dire autant qu'il lui plaira, v.427 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  183. Quand j'aurai fait le brave, et qu'un fer pour ma peine v.429 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  184. M'aura d'un vilain coup transpercé la bedaine, v.430 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  185. Et trop malsain pour ceux qui craignent la colique, v.434 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  186. Quel mal cela fait-il ? La jambe en devient-elle v.437 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  187. Plus tortue après tout, et la taille moins belle ? v.438 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  188. Aux choses que peut faire une femme volage ; v.442 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  189. Que fait là notre honneur, pour être criminel ? v.444 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  190. C'est un vilain abus et les gens de Police, v.449 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  191. Nous devraient bien régler une telle injustice. v.450 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  192. Les querelles, procès, faim, soif et maladie, v.453 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  193. De se faire un chagrin qui n'a nul fondement ? v.456 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  194. Si ma femme a failli, qu'elle pleure bien fort. v.459 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  195. Mais pourquoi moi pleurer puisque je n'ai point tort ? v.460 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  196. N'allons donc point chercher à faire une querelle v.465 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  197. Mais je le serais fort de courir au trépas. v.468 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  198. Je vais dire partout qu'il couche avec ma femme. v.474 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  199. Faites quand vous voudrez signer cet hyménée, v.477 (Acte 1, scène 18, CÉLIE)
  200. Que mes jambes sur l'heure en cabrioleraient, v.483 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  201. Si nous n'étions point vus de gens qui s'en riraient. v.484 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  202. Une belle action n'a pas mauvaise grâce ; v.486 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  203. Un père, quand il veut, peut sa fille baiser v.487 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  204. Sans que l'on ait sujet de s'en scandaliser. v.488 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  205. Cela pourrait bien être. v.493 (Acte 1, scène 19, LA SUIVANTE)
  206. Qu'il était en ces lieux sans... v.495 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  207. Mais il vient à nous. v.495 (Acte 1, scène 19, LA SUIVANTE)
  208. Avant que pour jamais je m'éloigne de vous, v.496 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  209. Il est vrai qu'elle est grande et votre choix est tel v.499 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  210. Qu'à vous rien reprocher je serais criminel, v.500 (Acte 1, scène 20, L?LIE)
  211. Ce serait que ton coeur en eût du déplaisir. v.504 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  212. Quoi tu fais le surpris, et demandes ton crime ? v.506 (Acte 1, scène 20, CÉLIE)
  213. Tourne ? Tourne les yeux ? Sans me faire répondre. v.509 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  214. Mais pour vous obliger bien plutôt à rougir. v.511 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  215. Oui j'ai juré sa mort, rien ne peut m'empêcher v.515 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  216. Où je le trouverai, je le veux dépêcher, v.516 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  217. Que j'ai pris pour la pluie. v.520 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  218. J'aurais à le tuer, prenons-en le courage. v.521 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  219. Lâche, vrai coeur de poule. v.523 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  220. Cet objet, dont tes yeux nous paraissent blessés. v.524 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  221. Oui, je connais par là que vous êtes coupable v.525 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  222. Qui jamais d'un amant puisse outrager la foi. v.527 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  223. Que n'ai-je un peu de coeur ! v.528 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  224. Là, hardi, tâche à faire un effort généreux, v.532 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  225. Je dois de votre coeur me montrer satisfait. v.535 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  226. Et l'applaudir ici du beau choix qu'il a fait. v.536 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  227. Allez, vous faites bien de le vouloir défendre. v.538 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  228. Sans doute elle fait bien de défendre mes droits ! v.539 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  229. J'ai raison de m'en plaindre, et si je n'étais sage, v.541 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  230. On verrait arriver un étrange carnage. v.542 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  231. D'où vous naît cette plainte ? Et quel chagrin brutal... v.543 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  232. Suffit, vous savez bien où le bois me fait mal ; v.544 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  233. Mais votre conscience et le soin de votre âme v.545 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  234. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  235. Et vouloir à ma barbe en faire votre bien, v.547 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  236. Je sais qu'elle est à vous, et bien loin de brûler... v.551 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  237. Ah ! Qu'ici tu sais bien traître, dissimuler ! v.552 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  238. De qui son âme ait lieu de se croire offensée ? v.554 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  239. Parle, parle à lui-même, il pourra t'éclaircir. v.556 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  240. Vous me défendez mieux que je ne saurais faire, v.557 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  241. Et du biais qu'il faut vous prenez cette affaire. v.558 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  242. Faire éclater Madame, un esprit trop jaloux ; v.560 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  243. Mais je ne suis point dupe et vois ce qui se passe : v.561 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  244. Il est de certains feux de fort mauvaise grâce, v.562 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  245. Et votre âme devrait prendre un meilleur emploi, v.563 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  246. L'on ne demandait pas carogne ta venue, v.566 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  247. Allez, ne croyez pas que l'on en ait envie. v.569 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  248. Ma foi, je ne sais pas v.571 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  249. Répondez-moi par ordre et me laissez parler. v.576 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  250. Dont l'ardeur résistait à se croire oubliée, v.581 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  251. Est-il vrai ? v.585 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  252. Moi, j'ai dit que c'était à ma femme v.585 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  253. Que j'étais marié. v.586 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  254. Tantôt de mon portrait je vous ai vu saisi. v.587 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  255. Il est vrai : le voilà. v.588 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  256. Que celle aux mains de qui vous aviez pris ce gage v.589 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  257. Était liée à vous des noeuds du mariage. v.590 (Acte 1, scène 22, L?LIE)
  258. Sans doute, et je l'avais de ses mains arraché, v.591 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  259. Que me viens-tu conter par ta plainte importune ? v.593 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  260. Je l'avais sous mes pieds rencontré par fortune, v.594 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  261. J'ai fait dans sa faiblesse entrer Monsieur chez nous. v.596 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  262. Je n'ai pas reconnu les traits de sa peinture. v.597 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  263. C'est moi qui du portrait ai causé l'aventure v.598 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  264. Et je l'ai laissé choir en cette pâmoison v.599 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  265. Qui m'a fait par vos soins remettre à la maison. v.600 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  266. Ma crainte toutefois n'est pas trop dissipée v.605 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  267. Et doux que soit le mal ; je crains d'être trompée. v.606 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  268. Je risque plus du mien que tu ne fais du tien : v.608 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  269. Soit, mais gare le bois si j'apprends quelque chose. v.610 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  270. Ah ! Dieux s'il est ainsi, qu'est-ce donc que j'ai fait ? v.611 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  271. Oui, vous croyant sans foi, j'ai pris pour ma vengeance. v.613 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  272. J'ai promis à mon père, et ce qui me désole... v.617 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  273. Mais je le vois venir. v.618 (Acte 1, scène 22, C?LIE)
  274. Quoi ? Monsieur, est-ce ainsi qu'on trahit mon espoir ? v.628 (Acte 1, scène 23, LÉLIE)
  275. Oui Monsieur, c'est ainsi que je fais mon devoir, v.629 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  276. Pour Valère tantôt... Mais j'aperçois son père, v.634 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  277. Il vient assurément pour conclure l'affaire. v.635 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  278. Un secret important, que j'ai su ce matin, v.637 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  279. Mon fils, dont votre fille acceptait l'hyménée, v.639 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  280. Et comme des parents le bien et la naissance v.642 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  281. Valère votre fils ailleurs s'est engagé, v.645 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  282. A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi ? v.653 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)
  283. Vous voyez qu'en ce fait la plus forte apparence v.654 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)
  284. Et quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien. v.657 (Acte 1, scène 24, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

  1. Pour donner la paix à la terre. v.4 (Prologue, scène 1, FLORE)
  2. Nous goûtons une paix profonde ; v.7 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  3. Ne se fait jamais bien aimer. v.18 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
  4. C'est la beauté qui commence de plaire, v.19 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  5. Mais la douceur achève de charmer. v.20 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  6. C'est la beauté qui commence de plaire. v.21 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  7. Mais la douceur achève de charmer. v.22 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  8. Ne se fait jamais bien aimer. v.28 (Prologue, scène 1, VERTUMNE)
  9. C'est la beauté qui commence de plaire, v.29 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  10. Mais la douceur achève de charmer. v.30 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  11. De n'aimer pas ? v.34 (Prologue, scène 1, FLORE)
  12. De goûter les plaisirs ici-bas : v.37 (Prologue, scène 1, FLORE)
  13. Serait vaine v.46 (Prologue, scène 1, FLORE)
  14. Nous goûtons une paix profonde ; v.51 (Prologue, scène 1, CHOEUR)
  15. De me venir faire sa Cour ; v.62 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  16. Il est d'autres attraits naissants, v.65 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  17. Je trouve encor quelqu'un qui me daigne honorer. v.70 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  18. Dont je traînais partout les soins et l'amitié, v.74 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  19. Et me laissez parmi leurs ombres v.79 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  20. Nous ne savons, Déesse, comment faire, v.81 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  21. Notre respect veut se taire, v.83 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  22. Parlez, mais si vos soins aspirent à me plaire, v.85 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  23. Laissez tous vos conseils pour une autre saison, v.86 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  24. Que pour dire que j'ai raison. v.88 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  25. C'était là, c'était là la plus sensible offense, v.89 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  26. Que ma divinité pût jamais recevoir ; v.90 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  27. Mais j'en aurai la vengeance, v.91 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  28. Mais pour moi j'aurais cru qu'une grande Déesse v.95 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  29. Devrait moins se mettre en courroux. v.96 (Prologue, scène 1, PHA?NE)
  30. Et c'est là la raison de ce courroux extrême. v.97 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  31. Et si je n'étais pas dans ce degré suprême, v.99 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  32. Le dépit de mon coeur serait moins violent. v.100 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  33. Mère du Dieu qui fait aimer ; v.102 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  34. Moi, les plus doux souhaits du Ciel et de la Terre, v.103 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  35. Ai vu de tant de voeux encenser mes autels, v.106 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  36. Ai tenu de tout temps le souverain Empire ; v.108 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  37. Sur ses traits et les miens j'essuierai constamment v.115 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  38. Un téméraire jugement ! v.116 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  39. J'entendrai prononcer aux mortels prévenus, v.118 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  40. Voilà comme l'on fait, c'est le style des Hommes, v.120 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  41. Ils sont impertinents dans leurs comparaisons. v.121 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  42. Ils ne sauraient louer dans le siècle où nous sommes, v.122 (Prologue, scène 1, PHAÈNE)
  43. Vante, vante, Vénus, les traits de ton visage, v.134 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  44. Mais par le jugement de tous v.136 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  45. Que le plaisir de mes rivales. v.141 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  46. Mon fils, si j'eus jamais sur toi quelque crédit, v.142 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  47. Et si jamais je te fus chère, v.143 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  48. Et fais à Psyché par tes traits v.149 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  49. Sentir les traits de ma vengeance. v.150 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  50. Prends celui de tes traits le plus propre à me plaire, v.152 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  51. Fais que jusqu'à la rage elle soit enflammée, v.156 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  52. Et qu'elle ait à souffrir le supplice cruel v.157 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  53. D'aimer, et n'être point aimée. v.158 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  54. Dans le Monde on n'entend que plaintes de l'Amour, v.159 (Prologue, scène 1, L'AMOUR)
  55. Va, ne résiste point aux souhaits de ta mère, v.164 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  56. N'applique tes raisonnements v.165 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  57. De faire un sacrifice à ma gloire outragée. v.167 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  58. Il est des maux, ma Soeur, que le silence aigrit, v.170 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  59. Laissons, laissons parler mon chagrin et le vôtre, v.171 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  60. Murmurer à plainte commune v.178 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  61. Aux attraits de notre Cadette, v.182 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  62. Et qu'est-ce qu'ils ont fait aux Dieux, v.191 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  63. Fait triompher d'autres yeux ? v.195 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  64. À faire perdre la raison, v.201 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  65. Ne sont rien en comparaison. v.203 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  66. Tout plaisir, tout repos, par là m'est arraché, v.205 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  67. Mais encor, raisonnons un peu sur cette affaire. v.221 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  68. Et par où, dites-moi, du grand secret de plaire, v.223 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  69. Elle a quelques attraits, quelque éclat de jeunesse, v.229 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  70. Mais lui cède-t-on fort pour quelque peu d'aînesse, v.231 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  71. Est-on d'une figure à faire qu'on se raille ? v.233 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  72. N'a-t-on point quelques traits, et quelques agréments, v.234 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  73. Quelque teint, quelques yeux, quelque air et quelque taille v.235 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  74. Ma soeur, faites-moi la grâce v.237 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  75. Suis-je faite d'un air à votre jugement, v.239 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  76. Je vous regardai longtemps, v.245 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  77. Mais moi, dites ma Soeur, sans me vouloir flatter, v.248 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  78. Quand je me crois taillée à pouvoir mériter v.250 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  79. Et je serais votre amant, v.256 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  80. Si j'étais autre que femme. v.257 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  81. On ne fait honneur à nos charmes ? v.261 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  82. Trouvent ses attraits peu de chose, v.263 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  83. Ma Soeur, j'ai découvert la cause. v.265 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  84. N'est point de la Nature un effet ordinaire ; v.269 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  85. L'art de la Thessalie entre dans cette affaire, v.270 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  86. Et quelque main a su sans doute lui former v.271 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  87. Un charme pour se faire aimer. v.272 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  88. C'est un air en tout temps désarmé de rigueurs, v.275 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  89. Qui par un digne essai d'illustres cruautés, v.282 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  90. Voulaient voir d'un amant la constance éprouvée. v.283 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  91. De tout ce noble orgueil qui nous seyait si bien, v.284 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  92. Oui, voilà le secret de l'affaire, et je vois v.288 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  93. L'honneur de notre sexe, et de notre naissance. v.293 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  94. Les hommes maintenant aiment ce qui leur rit, v.294 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  95. Abaissons-nous, ma Soeur, à faire des avances, v.299 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  96. D'en faire l'épreuve première v.303 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  97. Ah, ma Soeur, ils sont faits tous deux d'une manière, v.307 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  98. Je trouve qu'on pourrait rechercher leur tendresse, v.309 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  99. Sans se faire déshonneur. v.310 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  100. Leur pourrait donner son coeur. v.312 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  101. Leur air et leur ajustement. v.314 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  102. D'où vient, Princes, d'où vient que vous fuyez ainsi ? v.317 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  103. On nous faisait croire qu'ici v.319 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  104. La Princesse Psyché, Madame, pourrait être. v.320 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  105. Mais nous cherchons Psyché dans notre impatience. v.324 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  106. Ce serait trop à nous, que de nous informer v.329 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  107. Nous ne prétendons point en faire de mystère ; v.331 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  108. Aussi bien malgré nous paraîtrait-il au jour, v.332 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  109. Que vous aimez Psyché tous deux. v.336 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  110. Il est vrai que la chose est rare, v.341 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  111. Mais non pas impossible à deux parfaits amis. v.342 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  112. Choisit-on qui l'on veut aimer ? v.348 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  113. Sans qu'on ait le pouvoir d'élire ; v.351 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  114. On n'a point de raisons à dire. v.355 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  115. En vérité, je plains les fâcheux embarras v.356 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  116. Vous aimez un objet dont les riants appas v.358 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  117. Que les soudains retours de son âme inégale. v.365 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  118. Un clair discernement de ce que vous valez v.366 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  119. Nous fait plaindre le sort où cet amour vous guide, v.367 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  120. Avec d'autant d'attraits, une âme plus solide. v.369 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  121. Cet avis généreux fait pour nous éclater v.375 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  122. Mais le Ciel nous réduit à ce malheur, Madame, v.377 (Acte 2, scène 2, CL?OM?NE)
  123. Votre illustre pitié veut en vain nous distraire v.379 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  124. Ce que notre amitié, Madame, n'a pas fait, v.381 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  125. Il n'est rien qui le puisse faire[.] v.382 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  126. Préparez vos attraits à recevoir ici v.385 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  127. Je ne me croyais pas la cause, v.390 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  128. Et j'aurais cru toute autre chose v.391 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  129. N'ayant ni beauté, ni naissance v.393 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  130. L'aveu qu'il nous faut faire à vos divins appas, v.397 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  131. Est sans doute, Madame, un aveu téméraire ; v.398 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  132. Mais tant de coeurs près du trépas, v.399 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  133. Sont par de tels aveux forcés à vous déplaire, v.400 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  134. Par cent combats d'estime et de reconnaissance. v.406 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  135. Mais à quelques essais qu'elle se soit trouvée, v.411 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  136. Et rien ne fait tant voir sa constance éprouvée, v.413 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  137. Aux lois qu'elle nous fait a soumis tous nos voeux ; v.416 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  138. Qui des raisons d'État entraîne la balance v.420 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  139. Nous voulons faire à notre flamme v.426 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  140. Et c'est au plus heureux faire un don nécessaire v.431 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  141. Madame, n'aura plus affaire. v.433 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  142. Ma main, pour se donner, attend l'ordre d'un père, v.444 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  143. Mais si l'on me rendait sur mes voeux absolue, v.446 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  144. Ne pourrait sur aucun laisser tomber mon choix. v.449 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  145. Je répondrais assez de mes voeux les plus doux ; v.451 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  146. Mais c'est parmi tant de mérite v.452 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  147. De mes plus doux souhaits j'aurais l'âme gênée. v.454 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  148. À me faire trop de pitié. v.457 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  149. Je vous préférerais tous deux avec ardeur ; v.459 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  150. Mais je n'aurais jamais le coeur v.460 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  151. À celui que je choisirais, v.462 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  152. Ma tendresse ferait un trop grand sacrifice, v.463 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  153. Et je m'imputerais à barbare injustice, v.464 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  154. Le tort qu'à l'autre je ferais. v.465 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  155. Pour en faire aucun malheureux, v.467 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  156. J'ai deux soeurs capables de plaire, v.472 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  157. Qui peuvent bien vous faire un destin assez doux, v.473 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  158. Pour vous souhaiter leurs époux. v.475 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  159. D'être donné par ce qu'il aime ! v.478 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  160. Mais pour une autre que vous-même v.482 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  161. Aux Princesses, Madame, on ferait trop d'outrage, v.484 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  162. Et c'est pour leurs attraits un indigne partage, v.485 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  163. Qui n'ait soupiré que pour elle. v.491 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  164. J'ai cru pour vous, mes Soeurs, une gloire assez grande, v.503 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  165. Hélas ! Que pour le Roi tu me donnes à craindre ! v.508 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  166. Ne craignez que pour vous, c'est vous que l'on doit plaindre. v.509 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  167. De savoir que je n'aie à craindre que pour moi. v.511 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  168. Mais apprends-moi, Lycas, le sujet qui te touche. v.512 (Acte 2, scène 4, PSYCH?)
  169. Madame, et qu'on vous laisse apprendre de sa bouche v.514 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  170. Ce qui peut m'affliger ainsi. v.515 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  171. Allons savoir sur quoi l'on craint tant ma faiblesse. v.516 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  172. Je vous quitte, et vous laisse à juger entre vous, v.534 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  173. Tous les Dieux nous pouvaient expliquer leur colère. v.536 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  174. Ma soeur, que sentez-vous à ce soudain malheur v.537 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
  175. Mais vous, que sentez-vous, ma Soeur ? v.539 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
  176. Mais c'est trop aux bontés que vous avez pour moi, v.572 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  177. Que de laisser régner les tendresses de père v.573 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  178. Au rang que vous tenez, Seigneur, fait trop d'injure, v.576 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  179. Laissez moins sur votre sagesse v.578 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  180. Qui dans le coeur d'un roi montrent de la faiblesse. v.581 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  181. Ah ! Ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts, v.582 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  182. Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême, v.583 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  183. En vain l'orgueil du diadème v.586 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  184. En vain de la Raison les secours sont offerts, v.588 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  185. Pour vouloir d'un oeil sec voir mourir ce qu'on aime : v.589 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  186. Dont vous avez fait voir dans les coups du malheur v.608 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  187. Où nous peut exposer la fortune inhumaine, v.612 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  188. Le poison de l'Envie, et les traits de la Haine, v.614 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  189. D'une âme où la raison est un peu souveraine : v.617 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  190. Mais ce qui porte des rigueurs v.618 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  191. À faire succomber les coeurs v.619 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  192. Ce sont, ce sont les rudes traits v.621 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  193. Qui nous enlèvent pour jamais v.623 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  194. La raison contre de tels coups v.625 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  195. Dont ils n'aient pris le soin de réparer la perte. v.634 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  196. Laisse à l'amitié paternelle v.638 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  197. C'est sur mes déplaisirs que j'ai les yeux ouverts, v.642 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  198. Ces Dieux sont maîtres souverains v.650 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  199. Des présents qu'ils daignent nous faire ; v.651 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  200. Ils ne les laissent dans nos mains v.652 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  201. Qu'autant de temps qu'il peut leur plaire. v.653 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  202. Des grâces que leur main ne veut plus nous étendre ; v.656 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  203. Seigneur, je suis un don qu'ils ont fait à vos voeux, v.657 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  204. Et de la fausseté de ce raisonnement v.663 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  205. Ne fais point un accablement v.664 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  206. Crois-tu là me donner une raison puissante, v.667 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  207. Pour ne me plaindre point de cet arrêt des Cieux ? v.668 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  208. Un présent que mon coeur ne leur demandait pas ; v.678 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  209. J'y trouvais alors peu d'appas, v.679 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  210. Mais mon coeur ainsi que mes yeux v.681 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  211. S'est fait de ce présent une douce habitude : v.682 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  212. J'ai mis quinze ans de soins, de veilles et d'étude, v.683 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  213. Je l'ai paré de l'aimable richesse v.685 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  214. En lui j'ai renfermé par des soins assidus v.687 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  215. À lui j'ai de mon âme attaché la tendresse, v.689 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  216. J'en ai fait de ce coeur le charme et l'allégresse, v.690 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  217. Et tu veux que je n'aie aucun sujet de plainte, v.694 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  218. Pour m'ôter leur présent, leur fallait-il attendre v.698 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  219. Que j'en eusse fait tout mon bien ? v.699 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  220. Ou plutôt, s'ils avaient dessein de le reprendre, v.700 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  221. Après ce coup que peuvent-ils me faire ? v.704 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  222. Que je vous fais commettre, et je dois me haïr... v.707 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  223. Ah, qu'ils souffrent du moins mes plaintes légitimes, v.708 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  224. Au barbare respect qu'il faut qu'on ait pour eux, v.711 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  225. Mon juste désespoir ne saurait se contraindre, v.714 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  226. Je veux, je veux garder ma douleur à jamais, v.715 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  227. Je veux sentir toujours la perte que je fais, v.716 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  228. De la rigueur du Ciel je veux toujours me plaindre, v.717 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  229. Ah, de grâce, Seigneur, épargnez ma faiblesse, v.720 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  230. J'ai besoin de constance en l'état où je suis : v.721 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  231. Mais comment prononcer ce mot épouvantable ? v.728 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  232. Il le faut toutefois, le Ciel m'en fait la loi, v.729 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  233. M'oblige à te laisser en ce funeste lieu. v.731 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  234. Adieu, je vais... Adieu. v.732 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  235. Rien ne saurait me secourir, v.743 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  236. Et je n'ai pas besoin d'exemple pour mourir. v.744 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  237. De confondre nos pleurs avec vos déplaisirs, v.746 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  238. Un Oracle jamais n'est sans obscurité, v.753 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  239. Laissez-nous voir, ma Soeur, par une digne issue, v.757 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  240. Vous m'aimez trop, le devoir en murmure, v.763 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  241. Mourir, si je puis, sans faiblesse, v.771 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  242. De ce que malgré moi, la Nature m'en laisse. v.773 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  243. J'ose dire un peu plus, ma Soeur, c'est vous déplaire. v.775 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  244. Non, mais enfin c'est me gêner, v.776 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  245. Daigne ce même Ciel plus juste et moins sévère, v.779 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  246. Vous envoyer le sort que nous vous souhaitons, v.780 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  247. Adieu, c'est un espoir, ma Soeur, et des souhaits, v.783 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  248. Qu'aucun des Dieux ne remplira jamais. v.784 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  249. Cette gloire était sans seconde, v.789 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  250. L'éclat s'en répandait jusqu'aux deux bouts du monde, v.790 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  251. Tout ce qu'il a de Rois semblaient faits pour m'aimer : v.791 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  252. Commençaient à m'accoutumer v.793 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  253. Aux encens qu'ils m'offraient sans cesse ; v.794 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  254. Leurs soupirs me suivaient sans qu'il m'en coûtât rien, v.795 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  255. Mon âme restait libre en captivant tant d'âmes, v.796 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  256. Et j'étais, parmi tant de flammes v.797 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  257. Ô Ciel ! M'auriez-vous fait un crime v.799 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  258. Qu'il fallût faire un choix pour ne pas vous déplaire, v.804 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  259. Puisque je ne pouvais le faire, v.805 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  260. Que ne le faisiez-vous pour moi ? v.806 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  261. Le mérite, l'amour, et... Mais que vois-je ici ? v.808 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  262. Puis-je vous écouter quand j'ai chassé deux soeurs ? v.811 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  263. Cadmus qui n'aimait rien, défit celui de Mars ; v.819 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  264. Nous aimons, et l'Amour sait rendre tout possible v.820 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  265. À la main dont lui-même il conduit tous les dards. v.822 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  266. Que tous ses traits n'ont pu toucher ? v.824 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  267. Et vous aide à m'en arracher ? v.826 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  268. Quel fruit espérez-vous de qui ne peut aimer ? v.829 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  269. Ce n'est point par l'espoir d'un si charmant salaire v.830 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  270. Nous ne cherchons qu'à satisfaire v.832 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  271. Que jamais, quoi qu'il puisse faire, v.834 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  272. Il soit capable de vous plaire, v.835 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  273. Nous en mourrons, mais d'un trépas plus doux v.839 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  274. Que s'il nous fallait voir le vôtre. v.840 (Acte 3, scène 4, CL?OM?NE)
  275. J'en tombe de faiblesse, et mon coeur abattu v.853 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  276. Que l'or a fait parler celui qui l'a rendu : v.862 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  277. Ce ne serait pas un miracle, v.863 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  278. Qu'il est ainsi qu'ailleurs des méchants dans les temples. v.866 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  279. Laissez-nous opposer au lâche ravisseur, v.867 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  280. Plaignez de mon destin les funestes rigueurs, v.879 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  281. Pour souveraines lois les ordres des mourants. v.883 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  282. Tant que vous m'aimerez, vous devez m'obéir ; v.885 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  283. Allez, laissez-moi seule expirer en ce lieu, v.889 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  284. Où je n'ai plus de voix que pour vous dire adieu. v.890 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  285. Mais je sens qu'on m'enlève, et l'air m'ouvre une route v.891 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  286. Et toi, forge, Vulcain, mille brillants attraits v.902 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  287. Pour orner un palais v.903 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
  288. Et du haut du rocher je l'ai, cette beauté, v.927 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  289. Par le milieu des airs doucement amenée v.928 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  290. Dans ce beau palais enchanté, v.929 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  291. Mais vous me surprenez par ce grand changement v.932 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  292. Qu'en votre personne vous faites ; v.933 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  293. Cette taille, ces traits, et cet ajustement, v.934 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  294. Cachent tout à fait qui vous êtes, v.935 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  295. J'ai pris la forme que tu vois. v.945 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  296. C'est ici que je le connais. v.947 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  297. Que reçoivent les coeurs de vos traits pleins de feux ; v.951 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  298. Mais en bon sens vous l'emportez sur eux, v.952 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  299. Près de l'aimable sexe où l'on porte ses voeux. v.955 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  300. Qui peut trouver moyen d'être fait de la sorte, v.958 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  301. J'ai résolu, mon cher Zéphyr, v.960 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  302. De demeurer ainsi toujours, v.961 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  303. Il est temps désormais que je devienne grand. v.966 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  304. Fort bien, vous ne pouvez mieux faire, v.967 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  305. Qui n'aiment point de grands enfants. v.975 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  306. Mais où je la trouve outragée, v.976 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  307. Que d'aimer la beauté qu'elle voulait punir. v.979 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  308. Cette haine où ses voeux prétendent que réponde v.980 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  309. Laissons cela, Zéphyr, et me dis si tes yeux v.982 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  310. Mais je la vois, mon cher Zéphyr, v.987 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  311. En confident discret je sais ce qu'il faut faire v.993 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  312. Daigne venir lui-même à mon secours ! v.1039 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  313. Où vous n'avez à craindre autre monstre que moi ? v.1043 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  314. Qu'un monstre tel que vous inspire peu de crainte ! v.1044 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  315. Une âme aurait peu de raison v.1046 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  316. De hasarder la moindre plainte, v.1047 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  317. Dont tout le coeur craindrait la guérison ! v.1049 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  318. Laissent évanouir l'image du trépas, v.1051 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  319. Un je ne sais quel feu que je ne connais pas. v.1053 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  320. J'ai senti de l'estime et de la complaisance, v.1054 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  321. De l'amitié, de la reconnaissance, v.1055 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  322. M'en ont fait sentir la puissance, v.1057 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  323. Mais je n'ai point encore senti ce que je sens. v.1058 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  324. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme ; v.1059 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  325. Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmée : v.1061 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  326. Tout ce que j'ai senti n'agissait point de même, v.1062 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  327. Et je dirais que je vous aime, v.1063 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  328. Seigneur, si je savais ce que c'est que d'aimer. v.1064 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  329. Ces yeux tendres, ces yeux perçants, mais amoureux, v.1066 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  330. Plus je me plais à m'attacher sur eux. v.1069 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  331. Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre v.1072 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  332. Vous soupirez, Seigneur, ainsi que je soupire, v.1074 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  333. Vos sens comme les miens paraissent interdits, v.1075 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  334. C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire, v.1076 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  335. N'aimer point, c'est donc un grand crime ! v.1090 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  336. Et se faire justice en ce glorieux jour v.1094 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  337. Que n'ai-je été plus tôt punie ! v.1096 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  338. Je devrais en rougir, ou le dire plus bas, v.1098 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  339. Mais le supplice a trop d'appas : v.1099 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  340. Je le dirais cent fois et n'en rougirais pas. v.1101 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  341. L'empire surprenant, l'aimable violence, v.1103 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  342. C'est en vain qu'en secret ma pudeur s'en offense, v.1105 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  343. Osent me faire d'autres lois ; v.1107 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  344. L'intelligence en était due v.1121 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  345. J'ai soupiré, vous m'avez entendue ; v.1123 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  346. Mais ne me laissez plus en doute, v.1125 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  347. J'ai dans ce doux climat un souverain empire, v.1131 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  348. Qui ne méritaient pas de vous être adressés. v.1141 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  349. Je veux vous acquérir, mais c'est par mes services, v.1145 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  350. Et bien que souverain dans cet heureux séjour, v.1152 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  351. Vous y verrez des bois et des prairies v.1157 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  352. Je n'en saurais plus avoir d'autres ; v.1167 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  353. Mais votre Oracle enfin vient de me séparer v.1168 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  354. Que mon trépas imaginaire v.1170 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  355. De mortels déplaisirs se voit pour moi comblée, v.1173 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  356. Prêtez-leur comme à moi les ailes du Zéphyr, v.1176 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  357. Ainsi qu'à moi faciliter l'accès ; v.1178 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  358. Faites-leur voir en quels lieux je respire, v.1179 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  359. Faites-leur de ma perte admirer le succès. v.1180 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  360. N'ayez d'yeux que pour moi, qui n'en ai que pour vous, v.1185 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  361. Ne songez qu'à m'aimer, ne songez qu'à me plaire, v.1186 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  362. Et quand de tels soucis osent vous en distraire... v.1187 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  363. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent, v.1190 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  364. L'air même que vous respirez, v.1193 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  365. Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; v.1194 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  366. Je ne sais quoi qui m'effarouche v.1197 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  367. Craint parmi vos soupirs des soupirs égarés. v.1198 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  368. Mais vous voulez vos soeurs, allez, partez, Zéphyr, v.1199 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  369. De ses trésors faites-leur cent largesses, v.1202 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  370. Je n'y mêlerai point d'importune présence, v.1206 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  371. Mais ne leur faites pas de si longs entretiens ; v.1207 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  372. Vous ne sauriez pour eux avoir de complaisance, v.1208 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  373. Votre amour me fait une grâce v.1210 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  374. Dont je n'abuserai jamais. v.1211 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  375. Allons voir cependant ces jardins, ce palais, v.1212 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  376. Aimable jeunesse, v.1218 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  377. Qu'on vous fait entendre v.1223 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  378. Et craindre leurs désirs : v.1225 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  379. Laissez-vous apprendre v.1226 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  380. Quels sont leurs plaisirs. v.1227 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  381. Chacun est obligé d'aimer v.1228 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  382. Est fait pour se rendre, v.1233 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  383. Chacun est obligé d'aimer v.1236 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  384. Chacun est obligé d'aimer v.1244 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  385. Mais ce n'est pas vivre v.1256 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  386. Que de n'aimer pas. v.1257 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  387. En aimant, v.1259 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  388. On craint, on espère, v.1262 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  389. Mais on n'obtient guère v.1264 (Acte 4, scène 4, Z?PHYR)
  390. En aimant, v.1267 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  391. Que peut-on mieux faire, v.1270 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  392. Qu'aimer, et que plaire ? v.1271 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  393. En aimant, v.1275 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  394. Je n'en puis plus, ma Soeur, j'ai vu trop de merveilles, v.1278 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  395. Le soleil qui voit tout, et qui nous fait tout voir, v.1280 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  396. N'en a vu jamais de pareilles. v.1281 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  397. Et ce brillant palais, ce pompeux équipage, v.1283 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  398. Que la Fortune indignement nous traite, v.1286 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  399. Pour faire de tant de trésors v.1289 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  400. J'ai les mêmes chagrins, et dans ces lieux charmants v.1292 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  401. Comme vous m'accable, et me laisse v.1295 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  402. Qui dans leur propre État parlent en souveraines, v.1298 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  403. Quels que soient nos attraits, elle est encor plus belle, v.1305 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  404. Répand à pleines mains autour de sa personne v.1310 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  405. Et son amante et lui s'en laissant trop charmer, v.1313 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  406. Quittent pour la servir les soins de s'entr'aimer. v.1314 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  407. C'était peu que dans notre Cour v.1322 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  408. Ce n'était pas assez que de nuit et de jour v.1324 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  409. Faire en notre présence éclater le miracle, v.1329 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  410. De ce qu'au fond du coeur nous souhaitions le moins. v.1331 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  411. C'est cet amant parfait et si digne de plaire, v.1333 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  412. Se voir du bien par delà ses souhaits, v.1338 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  413. N'est souvent qu'un bonheur qui fait des misérables : v.1339 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  414. Il n'est ni train pompeux, ni superbes palais, v.1340 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  415. Mais avoir un amant d'un mérite achevé, v.1342 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  416. Et s'en voir chèrement aimée, v.1343 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  417. La voici. J'ai des coups tous prêts à lui porter, v.1350 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  418. Et ne saurait plus endurer v.1353 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  419. Je vous en parle ainsi faute de le connaître. v.1365 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  420. Ont de quoi faire honte à l'abondance même ; v.1371 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  421. Vous l'aimez autant qu'il vous aime, v.1372 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  422. Votre félicité, ma Soeur, serait extrême, v.1374 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  423. Si vous saviez qui vous aimez. v.1375 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  424. Que m'importe : j'en suis aimée ; v.1376 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  425. Plus il me voit, plus je lui plais ; v.1377 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  426. Il n'est point de plaisirs dont l'âme soit charmée, v.1378 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  427. Qui ne préviennent mes souhaits, v.1379 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  428. Quand tout me sert dans ce palais. v.1381 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  429. En vain tout vous y rit, en vain tout vous y plaît, v.1385 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  430. Le véritable amour ne fait point de réserve, v.1386 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  431. Il en peut être ailleurs d'aussi belles que vous. v.1393 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  432. Seule en ses mains, et sans défense, v.1396 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  433. Ma soeur, vous me faites trembler. v.1400 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  434. Juste Ciel ! Pourrais-je être assez infortunée... v.1401 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  435. Que sait-on si déjà les noeuds de l'hyménée... v.1402 (Acte 5, scène 2, CIDIPPE)
  436. N'achevez pas, ce serait m'accabler. v.1403 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  437. Je n'ai plus qu'un mot à vous dire. v.1404 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  438. Ce prince qui vous aime, et qui commande aux vents, v.1405 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  439. Qui nous donne pour char les ailes du Zéphyr, v.1406 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  440. Et de nouveaux plaisirs vous comble à tous moments, v.1407 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  441. Peut-être ce palais n'est qu'un enchantement, v.1410 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  442. J'aime, et je crains qu'on ne s'impatiente. v.1419 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  443. Partez, et demain si je puis v.1420 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  444. Nous savons toutes deux ce qu'il faut taire, ou dire, v.1429 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  445. Et de ce qui vous plaît faire tous mes plaisirs. v.1444 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  446. Mais d'où vient qu'un triste nuage v.1445 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  447. Des voeux qu'on vous y rend dédaignez-vous l'hommage ? v.1448 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  448. Marquer un déplaisir secret ; v.1452 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  449. Et quand on aime bien, et qu'on voit ce qu'on aime, v.1457 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  450. Et d'un rival aimé qui fait qu'on me néglige ? v.1461 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  451. Je vous aime, Seigneur, et mon amour s'irrite v.1463 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  452. Vous ne connaissez pas quel est votre mérite, v.1465 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  453. Si vous craignez de n'être pas aimé. v.1466 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  454. Je vous aime, et depuis que j'ai vu la lumière, v.1467 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  455. Pour dédaigner les voeux de plus d'un roi : v.1469 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  456. Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi. v.1471 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  457. Cependant j'ai quelque tristesse v.1472 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  458. Qu'en vain je voudrais vous cacher, v.1473 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  459. Et ne craignez-vous point qu'à mon tour je m'irrite, v.1480 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  460. Que vous connaissiez mal quel est votre mérite, v.1481 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  461. J'aurai l'affront de me voir refusée. v.1485 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  462. L'expérience en est aisée, v.1487 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  463. J'ose craindre un peu moins après cette assurance. v.1494 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  464. Je vous adore, et vous m'aimez, v.1496 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  465. Mais parmi ce bonheur suprême v.1498 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  466. J'ai le malheur de ne savoir qui j'aime. v.1499 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  467. Et faites-moi connaître un si parfait amant. v.1501 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  468. Je l'ai juré, je n'en suis plus le maître, v.1505 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  469. Mais vous ne savez pas ce que vous demandez. v.1506 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  470. Laissez-moi mon secret, si je me fais connaître, v.1507 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  471. C'est là sur vous mon souverain empire ? v.1510 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  472. Mais si nos feux vous semblent doux, v.1512 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  473. D'un souhait qui vous a séduite. v.1516 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  474. Mais je sais ce que j'en dois croire. v.1518 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  475. J'ai rejeté le voeux de tant de rois. v.1521 (Acte 5, scène 3, PSYCH?)
  476. Pensez-y bien, je puis encor me taire. v.1526 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  477. Faites-vous des serments pour n'y point satisfaire ? v.1527 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  478. Dans les eaux, dans les airs mon pouvoir est suprême, v.1530 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  479. Qui de mes propres traits m'étais blessé pour vous ; v.1532 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  480. Et sans la violence, hélas ! Que vous me faites, v.1533 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  481. Vos volontés sont satisfaites, v.1536 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  482. Vous avez su qui vous aimiez, v.1537 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  483. Vous connaissez l'amant que vous charmiez, v.1538 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  484. Ce palais, ces jardins, avec moi disparus v.1544 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  485. Vont faire évanouir votre naissante gloire ; v.1545 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  486. Et pour tout fruit de ce doute éclairci, v.1547 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  487. Vous va montrer sa haine, et me chasse d'ici. v.1550 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  488. Qu'avez-vous fait, affreuse solitude, v.1553 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  489. J'aimais un Dieu, j'en étais adorée, v.1555 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  490. Mon bonheur redoublait de moment en moment, v.1556 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  491. Je sens croître l'amour, quand j'ai perdu l'amant. v.1560 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  492. Pourquoi me laisse-t-il l'amour qu'il m'a donné ? v.1565 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  493. Êtes-vous pour jamais disparu de mes yeux ? v.1569 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  494. Je vous en ai banni moi-même ; v.1570 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  495. Coeur ingrat, tu n'avais qu'un feu mal allumé, v.1573 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  496. Et l'on ne peut vouloir du moment que l'on aime. v.1574 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  497. Que ce que veut l'objet aimé. v.1575 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  498. Après la perte que je fais. v.1577 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  499. Pour qui, grands Dieux, voudrais-je vivre, v.1578 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  500. Et pour qui former des souhaits ? v.1579 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  501. Fleuve, de qui les eaux baignent ces tristes sables, v.1580 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  502. Laisse-moi dans ton lit assurer mon repos. v.1583 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  503. Ton trépas souillerait mes ondes, v.1584 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  504. L'amour du fils a fait la haine de la mère. v.1590 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  505. Fuis, je saurai la retenir. v.1591 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  506. Qui cherche le trépas, ne craint Dieux, ni Déesses, v.1594 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  507. Après que vos traits suborneurs v.1598 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  508. J'ai vu mes temples désertés, v.1600 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  509. J'ai vu tous les mortels séduits par vos beautés v.1601 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  510. Idolâtrer en vous la beauté souveraine, v.1602 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  511. S'il était une autre Vénus : v.1605 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  512. Comme si c'était peu que mes ressentiments. v.1609 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  513. Laissait charmer des yeux qui ne vous voyaient pas ? v.1613 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  514. Je suis ce que le Ciel m'a faite, v.1614 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  515. Je n'ai que les beautés qu'il m'a voulu prêter : v.1615 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  516. Si les voeux qu'on m'offrait vous ont mal satisfaite, v.1616 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  517. Qu'à ne leur cacher plus cette beauté parfaite, v.1619 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  518. Pour se faire adorer, n'a qu'à se faire voir. v.1621 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  519. Il fallait vous en mieux défendre, v.1622 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  520. Ces respects, ces encens se devaient refuser, v.1623 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  521. Il fallait à leurs yeux vous-même me les rendre. v.1625 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  522. Vous avez aimé cette erreur v.1626 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  523. Vous avez bien fait plus, votre humeur arrogante v.1628 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  524. J'aurais porté mon choix, Déesse, jusqu'aux Cieux ? v.1632 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  525. Dédaigner tous les rois du monde ; v.1634 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  526. Si l'Amour pour eux tous m'avait endurci l'âme, v.1636 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  527. Et me réservait toute à lui, v.1637 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  528. Qui vous étiez, et quel était ce Dieu. v.1642 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  529. Tout votre coeur s'en est laissé charmer, v.1645 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  530. Et vous l'avez aimé dès qu'il vous a dit, j'aime. v.1646 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  531. Pouvais-je n'aimer pas le Dieu qui fait aimer, v.1647 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  532. Et qui me parlait pour lui-même ? v.1648 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  533. Vous en connaissez le mérite. v.1650 (Acte 5, scène 5, PSYCH?)
  534. Oui, c'est mon fils, mais un fils qui m'irrite, v.1651 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  535. Un fils qui me rend mal ce qu'il sait me devoir, v.1652 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  536. Un fils qui fait qu'on m'abandonne, v.1653 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  537. Depuis que vous l'aimez, ne blesse plus personne v.1655 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  538. Vous m'en avez fait un rebelle, v.1657 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  539. Et je vous apprendrai s'il faut qu'une mortelle v.1659 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  540. Vous portait cette ambition ; v.1663 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  541. Noirs palais où Mégère et ses soeurs font leur Cour, v.1667 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  542. Je souffrirais tout avec joie, v.1680 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  543. Si parmi les rigueurs que sa haine déploie, v.1681 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  544. Mes yeux pouvaient revoir, ne fût-ce qu'un moment, v.1682 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  545. Dont m'accable à toute heure un renaissant trépas, v.1688 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  546. Si son courroux durait encore, v.1690 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  547. Jamais aucun malheur n'approcherait du mien : v.1691 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  548. Mais s'il avait pitié d'une âme qui l'adore, v.1692 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  549. Quoi qu'il fallût souffrir, je ne souffrirais rien. v.1693 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  550. Oui, Destins, s'il calmait cette juste colère, v.1694 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  551. Tous mes malheurs seraient finis : v.1695 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  552. Au milieu des périls où l'on me fait courir : v.1704 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  553. Mais que me veulent ces deux Ombres v.1708 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  554. Vous promettait au lieu d'époux v.1719 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  555. Un serpent dont soudain vous seriez dévorée, v.1720 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  556. Nous tenions la main préparée v.1721 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  557. Par le milieu des airs vous êtes disparue, v.1724 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  558. Était le Dieu qui fait qu'on aime, v.1733 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  559. Ne pouvait endurer v.1735 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  560. Qu'avions-nous affaire de vie, v.1739 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  561. Qu'aucun des deux là-haut n'aurait revus jamais. v.1742 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  562. Honorer des malheurs que vous nous avez faits. v.1744 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  563. Mais vous soupireriez, Princes, pour une ingrate, v.1749 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  564. N'a fait que vous lasser du récit de nos maux ? v.1754 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  565. Qui de l'un et de l'autre accompagnaient les voeux, v.1758 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  566. Vous rendaient tous deux trop aimables, v.1759 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
  567. Mais revoyez Vénus : le Destin nous rappelle, v.1763 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  568. Et dont aux Enfers même il se fait une Cour. v.1774 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  569. L'Amour par les Zéphirs s'est fait prompte justice v.1781 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  570. Ces ministres ailés de son juste courroux, v.1783 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  571. Fait les maux dont vous soupirez. v.1789 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  572. Que je les plains ! v.1790 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  573. Vous êtes seule à plaindre. v.1790 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  574. Mais nous demeurons trop à vous entretenir, v.1791 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  575. Puissiez-vous, et bientôt, n'avoir plus rien à craindre, v.1793 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  576. Affranchir à jamais l'éclat de vos beaux yeux v.1797 (Acte 6, scène 2, CL?OM?NE)
  577. Tu n'en fais pas ainsi, toi qui seul m'as ravie, v.1802 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  578. Amant, que j'aime encor cent fois plus que ma vie, v.1803 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  579. Que tu pourras un jour rabaisser l'oeil sur moi, v.1806 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  580. Qu'à force de souffrir j'aurai de quoi te plaire, v.1807 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  581. Mais ce que j'ai souffert m'a trop défigurée, v.1809 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  582. Qu'en mes mains pour Vénus a remis Proserpine, v.1818 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  583. En dérober un peu serait-ce un si grand crime ? v.1823 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  584. Pour plaire aux yeux d'un Dieu qui s'est fait mon amant, v.1824 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  585. Et, bien qu'au dernier point vous m'ayez su déplaire, v.1833 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  586. J'ai vu tous vos travaux, j'ai suivi vos malheurs, v.1836 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  587. Quoi ! Je dis et redis tout haut que je vous aime, v.1839 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  588. Et vous ne dites point, Psyché, que vous m'aimez ! v.1840 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  589. Est-ce que pour jamais vos beaux yeux sont fermés ? v.1841 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  590. Qu'à jamais la clarté leur vient d'être ravie ? v.1842 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  591. Ô Mort, devais-tu prendre un dard si criminel, v.1843 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  592. Ai-je grossi ton noir empire, v.1847 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  593. T'ai-je immolé de fidèles amants v.1851 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  594. Va, je ne blesserai plus d'âmes, v.1853 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  595. Je ne percerai plus de coeurs, v.1854 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  596. Et n'en lancerai plus que pour faire à tes yeux, v.1857 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  597. Tout ce que j'avais de plus cher, v.1861 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  598. Craignez à votre tour l'effet de ma colère. v.1862 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  599. Vous me voulez faire la loi, v.1863 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  600. Mais dans ce même coeur j'enfoncerai des coups, v.1867 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  601. Je vous accablerai de honteuses surprises, v.1869 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  602. Et choisirai partout à vos voeux les plus doux v.1870 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  603. Qui n'auront que haine pour vous. v.1872 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  604. Et d'un enfant qui fait le révolté v.1874 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  605. Je ne suis plus enfant, et je l'ai trop été, v.1876 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  606. L'impétuosité s'en devrait retenir, v.1878 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  607. Que vous me devez la naissance. v.1880 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  608. Que sans mes traits elle n'est rien, v.1885 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  609. En triomphe par vous se sont laissés traîner, v.1887 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  610. Vous n'avez jamais fait d'esclaves v.1888 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  611. Ne me vantez donc plus ces droits de la naissance v.1890 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  612. Songez en me voyant à la reconnaissance, v.1893 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  613. Et votre gloire et vos plaisirs. v.1895 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  614. Je vous ai commandé de la rendre charmée v.1905 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  615. Qui ne daignât répondre à son âme enflammée v.1907 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  616. Et vous-même l'avez aimée ! v.1910 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  617. Me l'avait si bien arrachée, v.1915 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  618. Elle échappait à mon coeur irrité. v.1919 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  619. Et je dois endurer quoi qu'il vous plaise dire, v.1926 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  620. Moi qui sans vos traits ne puis rien. v.1927 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  621. Mais soyez moins inexorable v.1930 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  622. Laissez-la sans Vénus triompher ou périr. v.1945 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  623. Je ne le ferais pas, si je pouvais mourir. v.1947 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  624. Qui force un immortel à souhaiter la mort. v.1949 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  625. Que je vous vais partout faire donner d'encens ! v.1955 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  626. Mais de vos voeux reconnaissants v.1957 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  627. Je veux qu'un vrai respect laisse à mon amitié v.1959 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  628. Et tiens indifférent que votre haine lasse, v.1965 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  629. Père des Dieux, souverain des mortels, v.1970 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  630. J'ai pleuré, j'ai prié, je soupire, menace, v.1973 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  631. Elle ne veut pas voir que de mes déplaisirs v.1975 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  632. Oui, je romprai mon arc, je briserai mes flèches, v.1979 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  633. J'éteindrai jusqu'à mon flambeau, v.1980 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  634. Je laisserai languir la Nature au tombeau ; v.1981 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  635. Ou si je daigne aux coeurs faire encor quelques brèches, v.1982 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  636. Je vous blesserai tous là-haut pour des mortelles, v.1984 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  637. Et ne décocherai sur elles v.1985 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  638. Que des traits émoussés qui forcent à haïr, v.1986 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  639. Tiendrai-je à vous servir mes armes toujours prêtes, v.1990 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  640. Et vous ferai-je à tous conquêtes sur conquêtes, v.1991 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  641. Si vous me défendez d'en faire une pour moi ? v.1992 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  642. Tu tiens de sa Psyché le destin en tes mains, v.1994 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  643. Parle, et laisse-toi vaincre aux tendresses de mère, v.1996 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  644. Ou redoute un courroux que moi-même je crains. v.1997 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  645. À la haine, au désordre, à la confusion, v.1999 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  646. Faire un Dieu d'amertume et de division ? v.2002 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  647. Plus la vengeance a de quoi plaire aux Hommes, v.2005 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  648. Mais voulez-vous qu'il me soit reproché v.2008 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  649. Hé bien, je la fais immortelle, v.2014 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  650. Je n'ai plus de mépris, ni de haine pour elle, v.2016 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  651. Pour ne la reperdre jamais, v.2019 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  652. Jupiter a fait votre paix, v.2020 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  653. Qui s'opposait à vos souhaits. v.2022 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  654. Jupiter vous fait grâce, et ma colère cesse. v.2025 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  655. Vivez, Vénus l'ordonne, aimez elle y consent. v.2026 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  656. Il va goûter en paix, après un long tourment, v.2037 (Acte 6, scène 6, APOLLON)
  657. Les amours font trop d'affaires, v.2063 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  658. Craignez toujours de vous laisser charmer : v.2064 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  659. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2069 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  660. On ne peut aimer sans peines, v.2070 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  661. Coûte plus cent fois que d'aimer. v.2077 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  662. La raison se perd et s'oublie, v.2080 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
  663. Mais quand un coeur est enivré d'amour, v.2083 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
  664. Qu'il est puissant ! Qu'il a d'attraits ! v.2094 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  665. Il sert aux douceurs de la paix, v.2095 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  666. Et dans la guerre il fait merveille : v.2096 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  667. Mais surtout pour les amours, v.2097 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  668. Laissons en paix toute la Terre, v.2115 (Acte 6, scène 3, MARS)
  669. Chantons les plaisirs charmants v.2119 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
  670. À leur faire sa Cour, v.2122 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)
  671. Chantons les plaisirs charmants v.2127 (Acte 6, scène 4, CHOEUR)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. L'air sur les fleurs en perles se résout. v.17 (Acte 1, scène 2, DEUXIÈME-VALET)
  2. Toi qui promettais tant de devancer l'Aurore ? v.22 (Acte 1, scène 2, TROIS-VALETS)
  3. Vous êtes de grands braillards, vous autres, et vous avez la gueule ouverte de bon matin ? (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  4. Laissez-moi dormir encore un peu, je vous conjure. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  5. J'aurai fait incontinent. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  6. Laissez-moi : je vais me lever. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  7. Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  8. Diable soit les brailleurs ! (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  9. Je voudrais que vous eussiez la gueule pleine de bouillie bien chaude. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  10. Mais voyez un peu quel diable d'enthousiasme il leur prend, de me venir chanter aux oreilles comme cela. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  11. A-t-on jamais vu une pareille furie de chanter ? (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  12. Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  13. Je vais faire un bruit de diable partout. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  14. Vous fait à tous moments chercher la solitude, v.53 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  15. Ces longs soupirs que laisse échapper votre coeur, v.54 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  16. Mais sans votre congé de peur de trop risquer. v.58 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  17. Des faiblesses d'un coeur qui souffre qu'on le dompte. v.65 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  18. Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon âme v.68 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  19. Je dirai que l'Amour sied bien à vos pareils : v.71 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  20. Que ce tribut qu'on rend aux traits d'un beau visage v.72 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  21. De la beauté d'une âme est un clair témoignage, v.73 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  22. Et qu'il est malaisé que sans être amoureux v.74 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  23. C'est une qualité que j'aime en un monarque, v.76 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  24. Dès qu'on voit que son âme est capable d'aimer. v.79 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  25. Et j'ai de vos vertus vu fleurir l'espérance ; v.85 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  26. Mes regards observaient en vous des qualités v.86 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  27. Où je reconnaissais le sang dont vous sortez ; v.87 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  28. J'y découvrais un fonds d'esprit et de lumière ; v.88 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  29. Je vous trouvais bien fait, l'air grand, et l'âme fière ; v.89 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  30. Votre coeur, votre adresse éclataient chaque jour : v.90 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  31. Mais je m'inquiétais de ne voir point d'amour, v.91 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  32. Et puisque les langueurs d'une plaie invincible v.92 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  33. Nous montrent que votre âme à ses traits est sensible, v.93 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  34. Si de l'amour un temps j'ai bravé la puissance, v.96 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  35. Toi-même tu voudrais qu'il n'eût jamais aimé. v.99 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  36. J'aime, j'aime ardemment la Princesse d'Élide, v.101 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  37. Et tu sais quel orgueil, sous des traits si charmants v.102 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  38. Ah ! Qu'il est bien peu vrai que ce qu'on doit aimer v.106 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  39. Où le Ciel en naissant a destiné nos âmes. v.109 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  40. À mon retour d'Argos, je passai dans ces lieux, v.110 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  41. Mais de l'oeil dont on voit une belle statue : v.113 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  42. Le célèbre mépris qu'elle fait de l'amour ; v.119 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  43. On publie en tous lieux que son âme hautaine v.120 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  44. Garde pour l'hyménée une invincible haine, v.121 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  45. Et qu'un arc à la main, sur l'épaule un carquois, v.122 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  46. N'aime rien que la chasse, et de toute la Grèce v.124 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  47. Fait soupirer en vain l'héroïque jeunesse. v.125 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  48. Ce que n'avait point fait sa vue et sa beauté, v.127 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  49. Ce dédain si fameux eut des charmes secrets v.130 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  50. À me faire avec soin rappeler tous ses traits ; v.131 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  51. J'ai d'Ithaque en ces lieux fait voile en diligence, v.141 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  52. Mais à quoi bon, Seigneur, les soins que vous prenez ? v.146 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  53. Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, v.148 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  54. Et je ne sais quel fruit peut prétendre un amour v.154 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  55. Et que ferai-je, Arbate, en déclarant ma peine, v.156 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  56. Qu'attirer les dédains de cette âme hautaine ? v.157 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  57. Tu vois les souverains de Messène et de Pyle v.160 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  58. Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, v.161 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  59. En appuyer en vain les respects assidus : v.163 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  60. Et je lis mon arrêt au mépris qu'on fait d'eux. v.167 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  61. Mais quand une âme est libre, on la force aisément, v.175 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  62. Faites de votre flamme un éclat glorieux, v.179 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  63. Ne vous fait éprouver un destin plus propice, v.185 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  64. J'aime à te voir presser cet aveu de ma flamme, v.188 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  65. Combattant mes raisons tu chatouilles mon âme, v.189 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  66. Et par ce que j'ai dit je voulais pressentir v.190 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  67. Si de ce que j'ai fait tu pourrais m'applaudir : v.191 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  68. Car, enfin, puisqu'il faut t'en faire confidence, v.192 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  69. Le secret de mon coeur, Arbate, est éclairci. v.195 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  70. Tu sais qu'elle est allée au lever de l'aurore, v.197 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  71. Mais sache qu'il l'est moins qu'il ne le veut paraître, v.201 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  72. Il s'en est fait aimer par cent plaisanteries, v.205 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  73. Ce que d'autres que lui n'oseraient hasarder ; v.207 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  74. Je le vois propre enfin à ce que j'en souhaite, v.208 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  75. Il a pour moi, dit-il, une amitié parfaite, v.209 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  76. Quelque argent mis en main pour soutenir ce zèle... v.212 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  77. Où pourrai-je éviter ce sanglier redoutable ? v.216 (Acte 2, scène 2, MORON)
  78. Je vous croyais la bête v.220 (Acte 2, scène 2, MORON)
  79. Dont à me diffamer j'ai vu la gueule prête, v.221 (Acte 2, scène 2, MORON)
  80. Il nous faut essuyer de sottes complaisances ! v.225 (Acte 2, scène 2, MORON)
  81. Quel diable de plaisir trouve tous les chasseurs v.226 (Acte 2, scène 2, MORON)
  82. Encore si c'était qu'on ne fût qu'à la chasse v.228 (Acte 2, scène 2, MORON)
  83. Des lièvres, des lapins, et des jeunes daims, passe ; v.229 (Acte 2, scène 2, MORON)
  84. Mais aller attaquer de ces bêtes vilaines v.232 (Acte 2, scène 2, MORON)
  85. Qui n'ont aucun respect pour les faces humaines, v.233 (Acte 2, scène 2, MORON)
  86. J'en aurais bien juré qu'elle aurait fait le tour, v.238 (Acte 2, scène 2, MORON)
  87. Et la course des chars se faisant en ce jour, v.239 (Acte 2, scène 2, MORON)
  88. Il fallait affecter ce contre-temps de chasse v.240 (Acte 2, scène 2, MORON)
  89. Et faire voir... Mais chu, achevons mon récit, v.242 (Acte 2, scène 2, MORON)
  90. Et reprenons le fil de ce que j'avais dit. v.243 (Acte 2, scène 2, MORON)
  91. Qu'ai-je dit ? v.244 (Acte 2, scène 2, MORON)
  92. Tu parlais d'exercice pénible. v.244 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  93. Ah ! Oui, succombant donc à ce travail horrible ; v.245 (Acte 2, scène 2, MORON)
  94. Car en chasseur fameux j'étais enharnaché, v.246 (Acte 2, scène 2, MORON)
  95. Et dès le point du jour je m'étais découché : v.247 (Acte 2, scène 2, MORON)
  96. J'essayais ma posture, et m'ajustant bientôt, v.250 (Acte 2, scène 2, MORON)
  97. Prenais déjà mon ton pour ronfler comme il faut v.251 (Acte 2, scène 2, MORON)
  98. Lorsqu'un murmure affreux m'a fait lever la vue, v.252 (Acte 2, scène 2, MORON)
  99. Et j'ai d'un vieux buisson de la forêt touffue v.253 (Acte 2, scène 2, MORON)
  100. Mais laissez-moi passer entre vous deux, pour cause, v.256 (Acte 2, scène 2, MORON)
  101. Je serai mieux en main pour vous conter la chose v.257 (Acte 2, scène 2, MORON)
  102. J'ai donc vu ce sanglier, qui par nos gens chassé v.258 (Acte 2, scène 2, MORON)
  103. Avait d'un air affreux tout son poil hérissé, v.259 (Acte 2, scène 2, MORON)
  104. Ses deux yeux flamboyants ne lançaient que menace. v.260 (Acte 2, scène 2, MORON)
  105. Et sa gueule faisait une laide grimace, v.261 (Acte 2, scène 2, MORON)
  106. Qui parmi de l'écume à qui l'osait presser v.262 (Acte 2, scène 2, MORON)
  107. Montrait de certains crocs... je vous laisse à penser ! v.263 (Acte 2, scène 2, MORON)
  108. À ce terrible aspect j'ai ramassé mes armes ; v.264 (Acte 2, scène 2, MORON)
  109. Mais le faux animal, sans en prendre d'alarmes v.265 (Acte 2, scène 2, MORON)
  110. Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
  111. J'ai jeté tout par terre et couru comme quatre. v.268 (Acte 2, scène 2, MORON)
  112. Ce trait, Moron, n'est pas généreux... v.270 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  113. Il n'est pas généreux, mais il est de bon sens. v.271 (Acte 2, scène 2, MORON)
  114. Mais par quelques exploits si l'on ne s'éternise. v.272 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  115. Je suis votre valet, et j'aime mieux qu'on dise, v.273 (Acte 2, scène 2, MORON)
  116. C'est ici qu'en fuyant, sans se faire prier, v.274 (Acte 2, scène 2, MORON)
  117. Que si l'on y disait, voilà l'illustre place v.276 (Acte 2, scène 2, MORON)
  118. Oui, j'aime mieux, n'en déplaise à la gloire, v.280 (Acte 2, scène 2, MORON)
  119. En effet, ton trépas fâcherait tes amis ; v.282 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  120. Mais si de ta frayeur ton esprit est remis v.283 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  121. Je n'ai rien fait encore, et n'ai point rencontré v.286 (Acte 2, scène 2, MORON)
  122. Mais souvent on rabat nos libres tentatives : v.289 (Acte 2, scène 2, MORON)
  123. Et c'est chez la Princesse une affaire d'État ; v.291 (Acte 2, scène 2, MORON)
  124. Et vous traite l'Amour de déité de rien : v.295 (Acte 2, scène 2, MORON)
  125. Laissez-moi doucement conduire cette trame, v.300 (Acte 2, scène 2, MORON)
  126. Pourraient contribuer au bien que je vous veux : v.303 (Acte 2, scène 2, MORON)
  127. Ma mère, dans son temps, passait pour assez belle, v.304 (Acte 2, scène 2, MORON)
  128. Et naturellement n'était pas fort cruelle ; v.305 (Acte 2, scène 2, MORON)
  129. Sur la galanterie était fort dangereux ; v.307 (Acte 2, scène 2, MORON)
  130. Et je sais qu'Elpénor, qu'on appelait mon père, v.308 (Acte 2, scène 2, MORON)
  131. À cause qu'il était le mari de ma mère, v.309 (Acte 2, scène 2, MORON)
  132. Contait pour grand honneur aux pasteurs d'aujourd'hui v.310 (Acte 2, scène 2, MORON)
  133. Que le Prince autrefois était venu chez lui, v.311 (Acte 2, scène 2, MORON)
  134. Et que durant ce temps il avait l'avantage v.312 (Acte 2, scène 2, MORON)
  135. Mais voici la Princesse et deux de vos rivaux. v.315 (Acte 2, scène 2, MORON)
  136. J'aurais pensé pour moi qu'abattre sous nos coups v.318 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  137. Ce sanglier qui portait sa fureur jusqu'à vous, v.319 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  138. Était une aventure (ignorant votre chasse) v.320 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  139. Mais à cette froideur je connais clairement v.322 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  140. Qui me fait avoir part à ce qui vous offense. v.325 (Acte 2, scène 3, ARISTOM?NE)
  141. D'un objet odieux je sais que tout déplaît ; v.330 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  142. Mais dût votre courroux être plus grand qu'il n'est, v.331 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  143. C'est extrême plaisir, quand l'amour est extrême, v.332 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  144. De pouvoir d'un péril affranchir ce qu'on aime. v.333 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  145. Ne soient entre mains que d'inutiles armes? v.337 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  146. De parcourir nos monts, nos plaines, et nos bois, v.339 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  147. Certes avec le temps j'aurais bien profité v.342 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  148. De ces soins assidus dont je fais vanité v.343 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  149. S'il fallait que mon bras dans une telle quête, v.344 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  150. Et me faites tous deux cette grâce de croire, v.349 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  151. J'en ai mis bas, sans vous, de plus méchants que lui. v.351 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  152. Mais, Madame... v.352 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  153. J'y consens ; oui sans vous c'était fait de mes jours, v.354 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  154. Et je vais de ce pas au Prince, pour lui dire v.356 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  155. He ! A-t-on jamais vu de plus farouche esprit ? v.358 (Acte 2, scène 4, MORON)
  156. De ce vilain sanglier l'heureux trépas l'aigrit : v.359 (Acte 2, scène 4, MORON)
  157. Ô comme volontiers j'aurais d'un beau salaire v.360 (Acte 2, scène 4, MORON)
  158. Récompensé tantôt qui m'en eût su défaire ! v.361 (Acte 2, scène 4, MORON)
  159. Je vous vois tout pensif, seigneur, de ses dédains ; v.362 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
  160. Mais ils n'ont rien qui doive empêcher vos desseins. v.363 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
  161. Garde-toi de rien dire, et me laisse un peu faire, v.368 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  162. J'ai résolu de prendre un chemin tout contraire ; v.369 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  163. Je vois trop que son coeur s'obstine à dédaigner v.370 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  164. M'inspire pour la vaincre une adresse nouvelle : v.373 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  165. Oui, c'est lui d'où me vient ce soudain mouvement, v.374 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  166. Bois, prés, fontaines, fleurs, qui voyez mon teint blême, v.378 (Acte 3, scène 1, MORON)
  167. Si vous ne le savez, je vous apprends que j'aime ; v.379 (Acte 3, scène 1, MORON)
  168. La voyant traire une vache. v.383 (Acte 3, scène 1, MORON)
  169. Ses doigts tout pleins de lait, et plus blancs mille fois v.384 (Acte 3, scène 1, MORON)
  170. Pressaient les bouts du pis d'une grâce admirable ; v.385 (Acte 3, scène 1, MORON)
  171. Jusqu'au revoir; pour moi, je reste ici, et j'ai une petite conversation à faire avec ces arbres et ces rochers. (Acte 3, scène 1, MORON)
  172. Je vous assure que je ne vaux rien du tout à manger, je n'ai que la peau et les os, et je vois de certaines gens là-bas qui seraient bien mieux votre affaire. (Acte 3, scène 2, MORON)
  173. Monseigneur que Votre Altesse est jolie et bien faite ; (Acte 3, scène 2, MORON)
  174. Elle a tout à fait l'air galant et la taille la plus mignonne du monde. (Acte 3, scène 2, MORON)
  175. Petits ongles bien faits ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  176. À l'aide, au secours, je suis mort, miséricorde, pauvre Moron, ah mon_Dieu ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  177. Bon messieurs tuez-moi ce vilain animal-là ? (Acte 3, scène 2, MORON)
  178. Daigne les assister ! (Acte 3, scène 2, MORON)
  179. Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. (Acte 3, scène 2, MORON)
  180. Serviteur Messieurs, je vous rends grâce de m'avoir délivré de cette bête, maintenant que vous l'avez tuée, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. (Acte 3, scène 2, MORON)
  181. Oui j'aime à demeurer dans ces paisibles lieux? v.391 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  182. Et de tous nos palais la savante structure v.393 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  183. Ces arbres, ces rochers, cette eau, ces gazons frais v.395 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  184. Ont pour moi des appas à ne lasser jamais. v.396 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  185. Je chéris comme vous ces retraites tranquilles v.397 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  186. Mais, à vous dire vrai dans ces jours éclatants v.403 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  187. Vos retraites ici me semblent hors de temps, v.404 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  188. Et c'est fort maltraiter l'appareil magnifique v.405 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  189. Que chaque Prince a fait pour la fête publique : v.406 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  190. Devrait bien mériter l'honneur de vos regards. v.408 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  191. Mais quelque espoir qui flatte un projet de la sorte v.413 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  192. Je me tromperai fort si pas un d'eux l'emporte. v.414 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  193. Je sais qu'en défendant le parti de l'Amour v.419 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  194. On s'expose chez vous à faire mal sa cour : v.420 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  195. Mais ce que par le sang j'ai l'honneur de vous être v.421 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  196. S'oppose aux duretés que vous faites paraître, v.422 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  197. Vos résolutions de n'aimer jamais rien. v.424 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  198. Et serait-ce un bonheur de respirer le jour v.427 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  199. Si d'entre les mortels on bannissait l'amour ? v.428 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  200. Non, non, tous les plaisirs se goûtent à le suivre, v.429 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  201. Et vivre sans aimer n'est pas proprement vivre. v.430 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  202. Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  203. Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  204. Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  205. Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau même d'avoir dans les plus hauts degrés de gloire. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  206. Arrêtez, n'achevez pas ce souhait étrange. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  207. J'ai une horreur trop invincible pour ces sortes d'abaissements : et si jamais j'étais capable d'y descendre, je serais personne sans doute à ne me le point pardonner. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  208. Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  209. Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chimère, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  210. Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  211. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  212. Viens, approche, Moron, viens nous aider à défendre l'Amour contre les sentiments de la Princesse. (Acte 4, scène 2, AGLANTE)
  213. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  214. Moron se mêle d'aimer ? (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
  215. Et de vouloir être aimé ? (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
  216. Est-ce qu'on n'est pas assez bien fait pour cela ? (Acte 4, scène 2, MORON)
  217. Je pense que ce visage est assez passable, et que pour le bel air, Dieu merci, nous ne le cédons à personne. (Acte 4, scène 2, MORON)
  218. Sans doute, on aurait tort... (Acte 4, scène 2, CYNTHIE)
  219. Que prétend-il faire en me les amenant ? (Acte 4, scène 3, LA PRINCESSE)
  220. Aurait-il résolu ma perte, et voudrait-il bien me forcer au choix de quelqu'un d'eux ? (Acte 4, scène 3, LA PRINCESSE)
  221. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  222. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  223. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  224. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  225. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  226. Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
  227. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  228. Pour moi, Madame, je n'y vais point du tout avec cette pensée : comme j'ai fait toute ma vie profession de ne rien aimer, tous les soins que je prends ne vont point où tendent les autres. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  229. Je n'ai aucune prétention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage où j'aspire. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  230. D'où sort cette fierté où l'on ne s'attendait point ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  231. Il est vrai que cela est un peu fier. (Acte 4, scène 4, AGLANTE)
  232. Ne trouvez-vous pas qu'il y aurait plaisir d'abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  233. Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  234. Je vous avoue que cela m'a donné de l'émotion, et que je souhaiterais fort de trouver les moyens de châtier cette hauteur. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  235. Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  236. Non, laisse-moi suivre les autres. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  237. Cruelle, si c'était Tircis qui t'en priât, tu demeurerais bien vite. (Acte 5, scène 1, MORON)
  238. Cela se pourrait faire, et je demeure d'accord que je trouve bien mieux mon compte avec l'une qu'avec l'autre ; car il me divertit avec sa voix, et toi, tu m'étourdis de ton caquet. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  239. Je ne saurais. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  240. Je ne te laisserai point aller. (Acte 5, scène 1, MORON)
  241. Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  242. À moins que de cela je ne demeurerai point avec toi. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  243. Laisse-moi aller ? (Acte 5, scène 1, PHILIS)
  244. Eh bien, oui, demeure : je ne dirai mot. (Acte 5, scène 1, MORON)
  245. Elle s'enfuit, et je ne saurais l'attraper. (Acte 5, scène 1, MORON)
  246. Voilà ce que c'est, si je savais chanter j'en ferais bien mieux mes affaires. (Acte 5, scène 1, MORON)
  247. La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se mêle de musique, et l'on ne réussit auprès d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. (Acte 5, scène 1, MORON)
  248. Il faut que j'apprenne à chanter pour faire comme les autres. (Acte 5, scène 1, MORON)
  249. Satyre mon ami, tu sais bien ce que tu m'as promis il y a longtemps, apprends-moi à chanter, je te prie ? (Acte 5, scène 2, MORON)
  250. Je le veux ; mais auparavant écoute une chanson que je viens de faire. (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  251. Il est si accoutumé à chanter qu'il ne saurait parler d'autre façon. (Acte 5, scène 2, MORON)
  252. Je portais... (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  253. Je portais dans une cage v.431 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  254. Deux moineaux que j'avais pris, v.432 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  255. De ses yeux si savants à faire des conquêtes, v.438 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  256. Mais si la cruelle v.445 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  257. Oiseaux, taisez-vous, v.449 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  258. Oiseaux, taisez-vous. v.450 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  259. Il est vrai, Madame, que ce jeune prince a fait voir une adresse non commune, et que l'air dont il a paru a été quelque chose de surprenant. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  260. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  261. Moron, je te l'avoue, j'ai été enchanté, et jamais tant de charmes n'ont frappé tout ensemble mes yeux et mes oreilles. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  262. Elle est adorable en tout temps, il est vrai : mais ce moment l'a emporté sur tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l'éclat de ses beautés. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  263. Jamais son visage ne s'est paré de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont armés de traits plus vifs et plus perçants. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  264. La douceur de sa voix a voulu se faire paraître dans un air tout charmant qu'elle a daigné chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon âme, et tenaient tous mes sens dans un ravissement à ne pouvoir en revenir. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  265. Elle a fait éclater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'émail d'un tendre gazon traçaient d'aimables caractères qui m'enlevaient hors de moi-même, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  266. Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  267. Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. (Acte 6, scène 2, MORON)
  268. Madame il y a longtemps que nous nous connaissons. (Acte 6, scène 3, MORON)
  269. Étais-tu tantôt au compliment qu'il m'a fait ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  270. Oui, Madame, j'y étais, et je l'ai trouvé un peu impertinent, n'en déplaise à sa Principauté. (Acte 6, scène 3, MORON)
  271. Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choquée, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  272. Ma foi, Madame, vous ne feriez pas mal, il le mériterait bien ; mais à vous dire vrai, je doute fort que vous y puissiez réussir. (Acte 6, scène 3, MORON)
  273. C'est le plus orgueilleux petit vilain que vous ayez jamais vu. (Acte 6, scène 3, MORON)
  274. Mais encore, ne t'a-t-il point parlé de moi ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  275. Il n'estime, et n'aime que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
  276. De grâce, Moron, va le faire aviser que je suis ici, et l'oblige à me venir aborder. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  277. Seigneur, je vous donne avis que tout va bien : la Princesse souhaite que vous l'abordiez : mais songez bien à continuer votre rôle, et de peur de l'oublier ne soyez pas longtemps avec elle. (Acte 6, scène 4, MORON)
  278. Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  279. Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  280. Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  281. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  282. Je ne vois pas, Madame, que celles qui ne veulent point aimer, doivent prendre aucun intérêt à ces sortes d'offenses. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  283. Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  284. Pour moi je ne suis pas de même, et dans le dessein où je suis, de ne rien aimer, je serais fâché d'être aimé. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  285. Et la raison ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  286. C'est qu'on a obligation à ceux qui nous aiment, et que je serais fâché d'être ingrat. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  287. Si bien donc, que pour fuir l'ingratitude, vous aimeriez qui vous aimerait ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  288. Je dis bien que je serais fâché d'être ingrat : mais je me résoudrais plutôt de l'être, que d'aimer. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  289. Telle personne vous aimerait, peut-être que votre coeur... (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  290. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  291. A-t-on jamais rien vu de tel ? (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  292. Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. (Acte 6, scène 4, MORON)
  293. Cet orgueil me confond, et j'ai un tel dépit, que je ne me sens pas. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  294. Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts étranges. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  295. C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  296. Le Ciel ne m'a pas fait d'une autre humeur : mais, Madame, j'interromps votre promenade, et mon respect doit m'avertir que vous aimez la solitude. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  297. Je donnerais volontiers tout ce que j'ai au monde pour avoir l'avantage d'en triompher. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  298. Ne pourrais-tu, Moron, me servir dans un tel dessein ? (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  299. Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  300. Laissez-moi faire. (Acte 6, scène 5, MORON)
  301. C'est une chose qui me tient au coeur, je souhaite ardemment qu'il m'aime. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  302. Il est bien fait ? (Acte 6, scène 5, MORON)
  303. Oui, ce petit pendard-là ; il a bon air, bonne physionomie, et je crois qu'il serait assez le fait d'une jeune Princesse. (Acte 6, scène 5, MORON)
  304. Il n'y a rien qui ne se puisse faire ; mais, Madame s'il venait à vous aimer, que feriez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 6, scène 5, MORON)
  305. Ce serait lors que je prendrais plaisir à triompher pleinement de sa vanité, à punir son mépris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruautés que je pourrais imaginer. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  306. Il ne se rendra jamais. (Acte 6, scène 5, MORON)
  307. Moron, il faut faire en sorte qu'il se rende. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  308. Il n'en fera rien ; je le connais, ma peine sera inutile. (Acte 6, scène 5, MORON)
  309. Viens, Tircis, laissons-les aller, et me dis un peu ton martyre de la façon que tu sais faire ? (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  310. Il y a longtemps que tes yeux me parlent ; mais je suis plus aise d'ouïr ta voix. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  311. Mais je n'en suis pas mieux, ô ! v.452 (Acte 7, scène 1, TIRCIS)
  312. Chante-moi cependant quelque plainte nouvelle que tu aies composée pour moi. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  313. Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  314. Je prendrais plaisir à t'écouter. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  315. Si je ne sais chanter, je sais faire autre chose, et quand... (Acte 7, scène 2, MORON)
  316. Tais-toi ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  317. Silence, dis-je, ou je me mettrai en colère. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  318. Arbres épais, et vous prés émaillés, v.456 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  319. La beauté dont l'hiver vous avait dépouillés v.457 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  320. Mais mon âme ne reprend pas v.460 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  321. La joie, hélas ! Que j'ai perdue. v.461 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  322. Que n'ai-je de la voix ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  323. Mais pourquoi est-ce que je ne puis pas chanter ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  324. N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  325. Oui, oui, allons, je veux chanter aussi, et te montrer que l'amour fait faire toutes choses. (Acte 7, scène 2, MORON)
  326. Voici une chanson que j'ai faite pour toi. (Acte 7, scène 2, MORON)
  327. Je veux bien t'écouter pour la rareté du fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  328. Daigne me secourir ? v.465 (Acte 7, scène 2, MORON)
  329. De m'avoir fait mourir ? v.467 (Acte 7, scène 2, MORON)
  330. Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  331. Tu aimerais une personne qui se tuerait pour toi ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  332. Il ne faut que cela pour te plaire ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  333. Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. (Acte 7, scène 2, MORON)
  334. De mourir pour ce qu'on aime ! v.470 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  335. De mourir pour ce qu'on aime ! v.471 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  336. C'est un plaisir que vous aurez quand vous voudrez. (Acte 7, scène 2, MORON)
  337. Je vous prie de vous mêler de vos affaires, et de me laisser tuer à ma fantaisie. (Acte 7, scène 2, MORON)
  338. Allons, je vais faire honte à tous les amants ; tiens ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  339. Je ne suis pas homme à faire tant de façons, vois ce poignard ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  340. Prends bien garde comme je vais me percer le coeur ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  341. Je suis votre serviteur, quelque niais. (Acte 7, scène 2, MORON)
  342. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  343. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  344. J'ai trouvé d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volonté de répondre aux ardentes sollicitations d'un père, et aux voeux de tout un État ; mais, à vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un époux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  345. Vous pourriez faire un tel choix, Madame, que je l'approuverais sans doute. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  346. Si j'étais dans votre coeur je pourrais vous le dire : mais comme je n'y suis pas, je n'ai garde de vous répondre. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  347. J'aurais trop peur de me tromper. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  348. Mais encore, pour qui souhaiteriez-vous que je me déclarasse ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  349. Je sais bien à vous dire vrai, pour qui je le souhaiterais : mais avant que de m'expliquer, je dois savoir votre pensée. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  350. Ne vous défaites pas. (Acte 8, scène 1, MORON)
  351. Ne trouvez-vous pas que j'ai raison, et que ce prince a tout le mérite qu'on peut avoir ? (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  352. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  353. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  354. Pour moi, Madame, je vous sollicite de vos suffrages pour obtenir celle que je souhaite, et vous trouverez bon que j'aille de ce pas en faire la demande au Prince votre père. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  355. Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermeté. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  356. Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. (Acte 8, scène 2, MORON)
  357. Ce m'est un dépit à me désespérer, qu'une autre ait l'avantage de soumettre ce coeur que je voulais soumettre. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  358. Princesse, j'ai à vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon père. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  359. Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  360. Mais, Madame, s'il était vrai que ce prince m'aimât effectivement, pourquoi n'ayant aucun dessein de vous engager, ne voudriez-vous pas souffrir... (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
  361. Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
  362. Madame, il faut vous obéir ; mais je croirais que la conquête d'un tel coeur ne serait pas une victoire à dédaigner. (Acte 8, scène 3, AGLANTE)
  363. Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  364. Le Prince d'Ithaque, Madame, vient de m'assurer tout à l'heure, que votre coeur avait eu la bonté de s'expliquer en ma faveur, sur ce célèbre choix qu'attend toute la Grèce. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  365. Il vous a dit qu'il tenait cela de ma bouche ? (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  366. C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  367. Madame, si j'ai été trop prompt à me persuader... (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  368. Qu'en cette aventure, le Ciel me traite avec une rigueur étrange ! (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  369. Au moins, Princesse, souvenez-vous de la prière que je vous ai faite ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  370. Je vous l'ai dit déjà, Madame, il faut vous obéir. (Acte 8, scène 5, AGLANTE)
  371. Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
  372. Non, je ne puis souffrir qu'il soit heureux avec une autre, et si la chose était, je crois que j'en mourrais de déplaisir. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  373. Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
  374. Moi, je l'aime ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  375. Je l'aime ? (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  376. Avez-vous l'insolence de prononcer ces paroles, sortez de ma vue, impudent, et ne vous présentez jamais devant moi. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  377. Retirez-vous d'ici, vous dis-je, ou je vous en ferai retirer d'une autre manière. (Acte 8, scène 5, LA PRINCESSE)
  378. Ne serait-ce point aussi ce qu'on vient de me dire, et sans en rien savoir n'aimerais-je point ce jeune Prince ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  379. Si cela était je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  380. Je serais capable de cette lâcheté. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  381. J'ai vu toute la terre à mes pieds avec la plus grande insensibilité du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  382. J'ai méprisé tous ceux qui m'ont aimée, et j'aimerais le seul qui me méprise ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  383. Non, non, je sais bien que je ne l'aime pas. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  384. Il n'y a pas de raison à cela : mais si ce n'est pas de l'amour que ce que je sens maintenant, qu'est-ce donc que ce peut être ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  385. Et d'où vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-même ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  386. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  387. Et qu'on souffre en aimant une peine cruelle. v.477 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  388. Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. v.479 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  389. Aimons, c'est le vrai moyen v.482 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE, PHILIS)
  390. D'où vient qu'on aime à lui rendre les armes ? v.487 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  391. Aimons, c'est le vrai moyen v.492 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE, PHILIS)
  392. Je ne saurais demeurer en repos et quelque douceur qu'aient vos chants, ils ne font que redoubler mon inquiétude. (Acte 9, scène 1, LA PRINCESSE)
  393. Oui, seigneur, ce n'est point raillerie, j'en suis ce qu'on appelle disgracié. (Acte 10, scène 1, MORON)
  394. Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. (Acte 10, scène 1, MORON)
  395. Prince, que je devrai de grâces à ce stratagème amoureux, s'il faut qu'il ait trouvé le secret de toucher son coeur. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
  396. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  397. Je trouve en vous de quoi remplir tous les souhaits d'un père, et si vous avez le coeur de ma fille, il ne vous manque rien. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
  398. Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  399. Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  400. Et par quelle raison, ma Fille, voudrais-tu t'opposer à cette union ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  401. Par la raison que je hais ce Prince, et que je veux, si je puis, traverser ses desseins. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  402. Tu le hais, ma Fille ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  403. Et que t'a-t-il fait ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  404. Il ne m'a pas trouvée assez bien faite pour m'adresser ses voeux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  405. Et quelle offense te fait cela ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  406. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  407. Mais quel intérêt dois-tu prendre à lui ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  408. J'en prends, Seigneur, à me venger de son mépris, et comme je sais bien qu'il aime Aglante avec beaucoup d'ardeur, je veux empêcher, s'il vous plaît, qu'il ne soit heureux avec elle. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  409. Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  410. Oui, tu l'aimes. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  411. Je l'aime, dites-vous ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  412. Puis-je bien, sans mourir, entendre ces paroles, et faut-il que je sois si malheureuse qu'on me soupçonne de l'aimer ? (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  413. Si c'était un autre que vous, Seigneur, qui me tînt ce discours, je ne sais pas ce que je ne ferais point. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  414. Oui, tu ne l'aimes pas. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  415. Tu le hais, j'y consens, et je veux bien pour te contenter qu'il n'épouse pas la Princesse Aglante. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  416. Mais afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le prennes pour toi. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  417. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  418. Je n'ai jamais aimé que vous, et jamais je n'aimerai que vous. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  419. C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  420. Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  421. Que si cette feinte, Madame, a quelque chose qui vous offense, je suis tout prêt de mourir pour vous en venger : vous n'avez qu'à parler, et ma main sur-le-champ fera gloire d'exécuter l'arrêt que vous prononcerez. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  422. Non, non, Prince, je ne vous sais pas mauvais gré de m'avoir abusée, et tout ce que vous m'avez dit, je l'aime bien mieux une feinte, que non pas une vérité. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  423. Seigneur, je ne sais pas encore ce que je veux. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  424. Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  425. C'est ici un jour de paix, et je te remets en grâce avec la Princesse. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  426. Seigneur, je serai meilleur courtisan une autre fois, et je me garderai bien de dire ce que je pense. (Acte 10, scène 2, MORON)
  427. Je crains bien, Princes, que le choix de ma fille ne soit pas en votre faveur ; mais voilà deux Princesses qui peuvent bien vous consoler de ce petit malheur. (Acte 10, scène 3, IPHITAS)
  428. Seigneur, nous savons prendre notre parti, et si ces aimables Princesses n'ont point trop de mépris pour les coeurs qu'on a rebutés, nous pouvons revenir par elles à l'honneur de votre alliance. (Acte 10, scène 3, ARISTOMÈNE)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Non, je te dis que je n'en veux rien faire : et que c'est à moi de parler et d'être le maître. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Et je te dis, moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  3. Ô la grande fatigue que d'avoir une femme : et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un Démon ! (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi, raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Que maudit soit l'heure et le jour, où je m'avisai d'aller dire oui. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  6. Que maudit soit le bec-cornu de notaire, qui me fit signer ma ruine. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  8. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Morbleu, ne me fais point parler là-dessus, je dirais de certaines choses... (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Que dirais-tu ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  11. Baste, laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  13. Qui m'a ôté jusqu'au lit que j'avais. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  14. Enfin, qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  15. On en déménage plus aisément. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  16. Et qui du matin jusqu'au soir, ne fait que jouer, et que boire. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  17. Tout ce qu'il te plaira. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  18. J'ai quatre pauvres petits enfants sur les bras. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  19. Qui me demandent à toute heure, du pain. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  20. Donne-leur le fouet[.] Quand j'ai bien bu, et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  21. Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  22. Ma femme, vous savez que je n'ai pas l'âme endurante : et que j'ai le bras assez bon. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Ma petite femme, ma mie, votre peau vous démange, à votre ordinaire. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  24. Je te montrerai bien que je ne te crains nullement. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  25. Doux objet de mes voeux, je vous frotterai les oreilles. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  26. Je vous battrai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  27. Je vous rosserai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  28. Je vous étrillerai. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  29. Voilà le vrai moyen de vous apaiser. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  30. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  31. J'ai tort. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  32. Est-ce là votre affaire ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  33. Vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  34. Mêlez-vous de vos affaires. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  35. Il est vrai. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  36. Et vous êtes un sot, de venir vous fourrer où vous n'avez que faire. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  37. Compère, je vous demande pardon de tout mon coeur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  38. Je n'ai que faire de votre aide. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d'autrui : apprenez que Cicéron dit, qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. Ô çà, faisons la paix nous deux. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. Après m'avoir ainsi battue ! (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  42. Je n'en ferai rien. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  43. Laisse-moi là. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  44. Tu m'as trop maltraitée. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  45. Eh bien va, je te demande pardon, mets là, ta main. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  46. mais tu le payeras. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  47. Ce sont petites choses qui sont, de temps, en temps, nécessaires dans l'amitié : et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  48. Va, je m'en vais au bois : et je te promets, aujourd'hui, plus d'un cent de fagots. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  49. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains, de quoi se venger d'un mari : mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  50. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir : et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  51. J'avons pris là, tous deux, une gueble de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  52. Il faut bien obéir à notre maître : et puis, nous avons intérêt, l'un et l'autre, à la santé de sa fille notre maîtresse, et, sans doute, son mariage différé par sa maladie, nous vaudrait quelque récompense. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  53. Horace qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu'on peut avoir sur sa personne : et quoiqu'elle ait fait voir de l'amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n'a jamais, voulu consentir à le recevoir pour son gendre. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  54. Mais quelle fantaisie s'est-il boutée là dans la tête, puisque les médecins y avont tous pardu leur latin ? (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  55. Oui, il faut que je m'en venge à quelque prix que ce soit : ces coups de bâton me reviennent au coeur, je ne les saurais digérer, et... (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  56. Messieurs, je vous demande pardon, je ne vous voyais pas : et cherchais dans ma tête quelque chose qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  57. Serait-ce quelque chose où je vous puisse aider ? (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  58. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  59. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n'ont su faire, et c'est là, ce que nous cherchons. (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  60. Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  61. Vous le trouverez, maintenant, vers ce petit lieu que voilà, qui s'amuse à couper du bois. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  62. Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  63. C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  64. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  65. C'est ainsi que nous en usons quand nous avons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  66. Il est vrai : mais, après cela, vous verrez qu'il fait des merveilles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  67. Il s'appelle Sganarelle : mais il est aisé à connaître. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  68. C'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  69. Mais est-il bien vrai qu'il soit si habile, que vous le dites ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  70. C'est un homme qui fait des miracles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  71. On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l'on se disposait à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  72. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  73. Il fallait que ce fût quelque goutte d'or potable. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  74. Cela pourrait bien être. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  75. Il n'y a pas trois semaines, encore, qu'un jeune enfant de douze ans tomba du haut du clocher, en bas, et se brisa, sur le pavé, la tête, les bras et les jambes. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  76. On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  77. Il faut que cet homme-là, ait la médecine universelle. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  78. Nous vous remercions du plaisir que vous nous faites. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  79. Mais souvenez-vous bien au moins, de l'avertissement que je vous ai donné. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  80. Morguenne, laissez-nous faire, s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  81. Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre : et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  82. Ma foi, c'est assez travaillé pour un coup : prenons un peu d'haleine. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  83. Je pense, que vous dites vrai : et que j'avons bouté le nez dessus. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  84. ...Mon sort.. ferait... bien des... jaloux, v.9 (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  85. Ma petite friponne, que je t'aime, mon petit bouchon. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  86. Quel dessein auraient-ils ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  87. Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  88. On nous a adressés à vous, pour ce que nous cherchons : et nous venons implorer votre aide, dont nous avons besoin. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  89. Monsieur, c'est trop de grâce que vous nous faites : mais, Monsieur, couvrez-vous, s'il vous plaît, le soleil pourrait vous incommoder. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  90. Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  91. Je n'y épargne aucune chose, et les fais d'une façon, qu'il n'y a rien à dire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  92. Mais, aussi, je les vends cent dix sols, le cent. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  93. Je vous promets, que je ne saurais les donner à moins. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  94. Mais pour ceux que je fais... (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  95. Monsieur, laissons là, ce discours. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  96. Je vous jure que vous ne les auriez pas, s'il s'en fallait un double. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  97. Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  98. S'abaisse à parler de la sorte ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  99. Médecin, vous-même : je ne le suis point, et ne l'ai jamais été. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  100. À de certaines choses dont nous serions marris. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  101. Parbleu, venez-en à tout ce qu'il vous plaira, je ne suis point médecin : et ne sais ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  102. À quoi bon nier ce qu'on sait ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  103. Pourquoi toutes ces fraimes-là ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  104. Messieurs, je suis tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  105. À quoi bon, nous bailler la peine de vous battre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  106. Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  107. Il n'est pas vrai qu'ous sayez médecin ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  108. Eh bien, Messieurs, oui, puisque vous le voulez, je suis médecin, je suis médecin, apothicaire encore, si vous le trouvez bon. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  109. J'aime mieux consentir à tout que de me faire assommer. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  110. Voilà qui va bien, Monsieur, je suis ravi de vous voir raisonnable. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  111. Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m'en être aperçu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  112. Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes : et vous verrez assurément que vous en serez satisfait. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  113. Mais, Messieurs, dites-moi, ne vous trompez-vous point vous-mêmes ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  114. Diable emporte, si je le savais. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  115. Un médecin, qui a guari, je ne sais combien de maladies. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  116. Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsque avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d'abord, par la chambre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  117. Un petit enfant de douze ans se laissit choir du haut d'un clocher, de quoi il eut la tête, les jambes et les bras cassés : et vous, avec je ne sais quel onguent, vous fîtes qu'aussitôt, il se relevit sur ses pieds, et s'en fut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  118. Enfin, Monsieur, vous aurez contentement avec nous : et vous gagnerez ce que vous voudrez, en vous laissant conduire où nous prétendons vous mener. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  119. Je gagnerai ce que je voudrai ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  120. Je l'avais oublié, mais je m'en ressouviens. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  121. Ma foi, je ne l'ai pas trouvée. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  122. Il aime à rire. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  123. Oui, Monsieur, je crois que vous serez satisfait : et nous vous avons amené le plus grand médecin du monde. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  124. Oh morguenne, il faut tirer l'échelle après ceti-là : et tous les autres, ne sont pas daignes de li déchausser ses souillés. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  125. C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  126. Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  127. Oui, il aime à bouffonner, et l'an dirait parfois, ne v'sen déplaise, qu'il a quelque petit coup de hache à la tête. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  128. Mais, dans le fond, il est toute Science : et bien souvent, il dit des choses tout à fait relevées. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  129. Quand il s'y boute, il parle tout fin drait, comme s'il lisait dans un livre. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  130. Je meurs d'envie de le voir, faites-le-moi vite venir. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  131. Je le vais quérir. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  132. Par ma fi, Monsieu, ceti-ci fera justement ce qu'ant fait les autres. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  133. Je pense que ce sera queussi queumi : et la meilleure médeçaine, que l'an pourrait bailler à votre fille, ce serait, selon moi, un biau et bon mari, pour qui elle eût de l'amiqué. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  134. Ouais, Nourrice, ma mie, vous vous mêlez de bien des choses. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  135. Taisez-vous, notre ménagère Jaquelaine : ce n'est pas à vous à bouter là votre nez. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  136. Je vous dis et vous douze, que tous ces médecins n'y feront rian que de l'iau claire ; que votre fille a besoin d'autre chose que de ribarbe et de sené, et qu'un mari est une emplâtre qui garit tous les maux des filles. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  137. Est-elle en état maintenant qu'on s'en voulût charger, avec l'infirmité qu'elle a ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  138. Et lorsque j'ai été dans le dessein de la marier, ne s'est-elle pas opposée à mes volontés ? (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
  139. Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  140. Que ne preniais-vous ce Monsieu Liandre, qui li touchoit au coeur. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  141. Alle aurait été fort obéissante : et je m'en vas gager qu'il la prendrait, li, comme alle est, si vous la li vouillais donner. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  142. Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  143. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  144. C'est un bel exemple pour vous, Monsieu ; on n'a que son plaisir en ce monde : et j'aimerais mieux, bailler à ma fille, un bon mari qui li fût agriable, que toutes les rentes de la Biausse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  145. Taisez-vous, je vous prie, vous prenez trop de soin, et vous échauffez votre lait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  146. Tais-toi, t'es cune impartinante. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  147. Monsieu n'a que faire de tes discours, et il sait ce qu'il a à faire. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  148. Mêle-toi de donner à téter à ton enfant, sans tant faire la raisonneuse. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  149. Oui, mais ces gestes ne sont pas nécessaires. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  150. Puisque Hippocrate le dit, il le faut faire. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  151. Non, vraiment. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  152. Vous êtes médecin, maintenant, je n'ai jamais eu d'autres licences. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  153. Je vous ai bien dit que c'était un médecin goguenard. (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  154. Oui, mais je l'envoirais promener avec ses goguenarderies. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  155. Cette raillerie ne me plaît pas. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  156. Monsieur, je vous demande pardon de la liberté que j'ai prise. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  157. Que j'ai eu l'honneur de vous donner. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  158. Monsieur, j'ai une fille qui est tombée dans une étrange maladie. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  159. Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi : et je souhaiterais de tout mon coeur que vous en eussiez besoin, aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  160. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  161. Je m'en vais voir un peu ce qu'elle fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  162. C'est la nourrice d'un petit enfant que j'ai. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  163. Charmante Nourrice, ma médecine est la très humble esclave de votre nourricerie ; et je voudrais bien être le petit poupon fortuné qui tetat le lait de vos bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  164. Avec votre parmission, Monsieu le Médecin, laissez là ma femme, je vous prie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  165. Ah vraiment, je ne savais pas cela : et je m'en réjouis pour l'amour de l'un et de l'autre. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  166. Je la félicite d'avoir un mari comme vous : et je vous félicite vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite, comme elle est. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  167. Avec moi, tant qu'il vous plaira : mais avec ma femme, trêve de sarimonie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  168. Mais, comme je m'intéresse à toute votre famille, il faut que j'essaye un peu le lait de votre nourrice : et que je visite son sein. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  169. Nanin, nanin, je n'avons que faire de ça. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
  170. Je te donnerai la fièvre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  171. Ôte-toi de là, aussi, est-ce que je ne sis pas assez grande pour me défendre moi-même, s'il me fait quelque chose, qui ne soit pas à faire ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  172. Fi, le vilain, qui est jaloux de sa femme. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  173. Oui, je n'ai qu'elle de fille : et j'aurais tous les regrets du monde, si elle venait à mourir. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  174. Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  175. Vous l'avez fait rire, Monsieur. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  176. Tant mieux, lorsque le médecin fait rire le malade, c'est le meilleur signe du monde. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  177. Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  178. Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie, je me garderais bien de la vouloir guérir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  179. C'est fort bien fait. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  180. Je ne me connais pas à ces choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  181. Nous autres grands médecins, nous connaissons d'abord, les choses. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  182. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  183. Oui, mais je voudrais bien que vous me pussiez dire d'où cela vient ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  184. Il n'est rien plus aisé. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  185. Fort bien : mais la cause, s'il vous plaît, qui fait qu'elle a perdu la parole. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  186. Mais, encore, vos sentiments sur cet empêchement de l'action de sa langue. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  187. C'était un grand homme ! (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  188. Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  189. Pour revenir donc à notre raisonnement. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  190. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  191. Que n'ai-je étudié ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  192. Comprenez bien ce raisonnement je vous prie : et parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  193. Ont une certaine malignité, qui est causée... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  194. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  195. Que n'ai-je la langue aussi bian pendue ! (Acte 2, scène 4, LUCAS)
  196. On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  197. Oui, cela était, autrefois, ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  198. C'est ce que je ne savais pas : et je vous demande pardon de mon ignorance. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  199. Assurément : mais, Monsieur, que croyez-vous qu'il faille faire à cette maladie ? (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  200. Ce que je crois qu'il faille faire ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  201. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  202. Parce qu'il y a dans le vin et le pain, mêlés ensemble, une vertu sympathique, qui fait parler. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  203. Cela est vrai, ah ! (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  204. Vite, quantité de pain et de vin ! (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  205. Je reviendrai voir, sur le soir, en quel état elle sera. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  206. Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  207. Mais, Monsieur, voilà une mode que je ne comprends point. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  208. Pourquoi s'aller faire saigner quand on n'a point de maladie ? (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  209. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  210. Ma fi, je me moque de ça : et je ne veux point faire de mon corps une boutique d'apothicaire. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  211. Vous êtes rétive aux remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la raison. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  212. Que voulez-vous faire ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  213. Je n'en prendrai pas, Monsieur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  214. Voilà qui est fait. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  215. Je n'en ferai rien. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  216. Ce n'est pas l'argent qui me fait agir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  217. Je ne suis pas un médecin mercenaire. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  218. Je le sais bien. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  219. Je n'ai pas cette pensée. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  220. Voilà un pouls qui est fort mauvais. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  221. Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  222. Monsieur, ne faites point de bruit. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  223. J'en veux faire moi, vous êtes un impertinent. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  224. Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  225. Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  226. Mais il y a de certains impertinents au monde, qui viennent prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas : et je vous avoue que cela me met en colère. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  227. Les médecins ont raisonné là-dessus, comme il faut ; et ils n'ont pas manqué de dire, que cela procédait, qui, du cerveau, qui des entrailles, qui, de la rate, qui du foie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  228. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  229. Mais, de crainte qu'on ne nous voie ensemble, retirons-nous d'ici : et je vous dirai en marchant, ce que je souhaite de vous. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  230. Allons, Monsieur, vous m'avez donné pour votre amour, une tendresse qui n'est pas concevable : et j'y perdrai toute ma médecine, ou la malade crèvera, ou bien elle sera à vous. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  231. Il me semble que je ne suis pas mal ainsi, pour un apothicaire : et comme le père ne m'a guère vu, ce changement d'habit, et de perruque, est assez capable, je crois, de me déguiser à ses yeux. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  232. Tout ce que je souhaiterais, serait de savoir cinq ou six grands mots de médecine, pour parer mon discours, et me donner l'air d'habile homme. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  233. Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  234. Non, vous dis-je, ils m'ont fait médecin malgré mes dents. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  235. Je ne m'étais jamais mêlé d'être si savant que cela : et toutes mes études n'ont été que jusqu'en sixième. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  236. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  237. La méchante besogne ne retombe jamais sur notre dos ; et nous taillons, comme il nous plaît, sur l'étoffe où nous travaillons. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  238. Un cordonnier en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'i,l n'en paye les pots cassés ; mais ici, l'on peut gâter un homme, sans qu'il en coûte rien. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  239. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  240. Il est vrai que les morts sont fort honnêtes gens, sur cette matière. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  241. Je voudrions, Monsieu, que vous nous baillissiez quelque petite drôlerie pour la garir. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  242. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  243. J'avons dans notre village, un apothicaire, révérence parler, qui li a donné je ne sais combien d'histoires : et il m'en coûte plus d'eune douzaine de bons écus, en lavements, ne v's'en déplaise, en apostumes, qu'on li a fait prendre, en infections de jacinthe, et en portions cordales. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  244. Mais tout ça, comme dit l'autre, n'a été que de l'onguent miton mitaine. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  245. Il velait li bailler d'eune certaine drogue que l'on appelle du vin amétile ; mais j'ai-s-eu peur, franchement, que ça l'envoyît à patres, et l'an dit que ces gros médecins tuont je ne sais combien de monde, avec cette invention-là. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  246. Venons au fait, mon ami, venons au fait. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  247. Le fait est, Monsieur, que je venons vous prier de nous dire ce qu'il faut que je fassions. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  248. Monsieu, ma mère est malade, et velà deux écus que je vous apportons, pour nous bailler queuque remède. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  249. Voilà un garçon qui parle clairement, qui s'explique comme il faut. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  250. J'ai compris d'abord vos paroles. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  251. Vous avez un père qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  252. Maintenant, vous me demandez un remède ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  253. Monsieu, je vous sommes bien obligés : et j'allons li faire prendre ça tout à l'heure. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  254. Si elle meurt, ne manquez pas de la faire enterrer du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  255. J'aurais toutes les joies du monde, de vous guérir. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  256. Je sis votte sarvante, j'aime bian mieux qu'an ne me guérisse pas. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  257. Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  258. Vous n'avez rien vu encore : et ce n'est qu'un petit échantillon de sa mauvaise humeur. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  259. Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  260. Ah que j'en sais, belle Nourrice, et qui ne sont pas loin d'ici, qui se tiendraient heureux de baiser, seulement, les petits bouts de vos petons. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  261. Pourquoi faut-il qu'une personne si bien faite, soit tombée en de telles mains : et qu'un franc animal, un brutal, un stupide, un sot... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  262. Pardonnez-moi, Nourrice, si je parle ainsi de votre mari. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  263. Eh, Monsieu, je sai bien qu'il mérite tous ces noms-là. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  264. Oui, sans doute, Nourrice, il les mérite : et il mériterait encore, que vous lui missiez quelque chose sur la tête, pour le punir des soupçons qu'il a. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  265. Il est bien vrai que si je n'avais, devant les yeux, que son intérêt, il pourrait m'obliger à queuque étrange chose. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  266. C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  267. Et oui, de par tous les diantres, je l'ai vu, et ma femme aussi. (Acte 3, scène 4, LUCAS)
  268. Je ne sais : mais je voudrais qu'il fût à tous les guebles. (Acte 3, scène 4, LUCAS)
  269. Va-t'en voir un peu, ce que fait ma fille. (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  270. Monsieur, je demandais où vous étiez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  271. Je m'étais amusé dans votre cour, à expulser le superflu de la boisson. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  272. Oui, mais en opérant, je crains qu'il ne l'étouffe. (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  273. Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'agonie. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  274. Allez-vous-en, Monsieur l'Apothicaire, tâter un peu son pouls, afin que je raisonne tantôt, avec vous, de sa maladie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  275. Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  276. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  277. Mais... (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  278. Rien n'est capable d'ébranler la résolution que j'ai prise. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  279. Vous m'opposerez en vain de belles raisons. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  280. Mais... (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  281. J'ai... (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  282. Vous avez beau faire tous vos efforts. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  283. Mon coeur ne saurait se soumettre à cette tyrannie. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  284. Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  285. Mais... (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  286. Point d'affaire. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  287. Je n'en ferai rien. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  288. Quelle impétuosité de paroles, il n'y a pas moyen d'y résister, Monsieur, je vous prie de la faire redevenir muette. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  289. Tout ce que je puis faire pour votre service est de vous rendre sourd, si vous voulez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  290. Toutes vos raisons ne gagneront rien sur mon âme. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  291. J'épouserai plutôt la mort. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  292. Mon_Dieu, arrêtez-vous, laissez-moi médicamenter cette affaire. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  293. C'est une maladie qui la tient, et je sais le remède qu'il y faut apporter. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  294. Serait-il possible, Monsieur, que vous pussiez, aussi, guérir cette maladie d'esprit ? (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  295. Oui, laissez-moi faire, j'ai des remèdes pour tout : et notre apothicaire nous servira pour cette cure. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  296. Vous voyez que l'ardeur qu'elle a pour ce Léandre est tout à fait contraire aux volontés du père, qu'il n'y a point de temps à perdre, que les humeurs sont fort aigries, et qu'il est nécessaire de trouver promptement un remède à ce mal, qui pourrait empirer par le retardement. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  297. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  298. Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  299. Il me semble que je ne les ai jamais, ouï nommer. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  300. Avez-vous jamais, vu une insolence pareille à la sienne ? (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  301. La chaleur du sang, fait cela dans les jeunes esprits. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  302. Pour moi, dès que j'ai eu découvert la violence de cet amour, j'ai su tenir toujours ma fille renfermée. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  303. Vous avez fait sagement. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  304. Et j'ai bien empêché qu'ils n'aient eu communication ensemble. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  305. Il serait arrivé quelque folie, si j'avais souffert qu'ils se fussent vus. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  306. Et je crois qu'elle aurait été fille à s'en aller avec lui. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  307. C'est prudemment, raisonné. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  308. On m'avertit qu'il fait tous ses efforts pour lui parler. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  309. Mais il perdra son temps. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  310. Et j'empêcherai bien qu'il ne la voie. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  311. Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  312. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  313. Allons, un, commissaire, et qu'on empêche qu'il ne sorte. (Acte 3, scène 8, GÉRONTE)
  314. Ah traître, je vous ferai punir par la justice. (Acte 3, scène 8, G?RONTE)
  315. Mon_Dieu, que j'ai eu de peine à trouver ce logis : dites-moi un peu des nouvelles du médecin que je vous ai donné. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  316. Quoi, mon mari pendu, hélas et qu'a-t-il fait pour cela. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  317. Il a fait enlever la fille de notre maître. (Acte 3, scène 9, LUCAS)
  318. Mon cher mari, est-il bien vrai qu'on te va pendre ? (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  319. Faut-il que tu te laisses mourir en présence de tant de gens ? (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  320. Encore, si tu avais achevé de couper notre bois, je prendrais quelque consolation. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  321. Non, je veux demeurer pour t'encourager à la mort : et je ne te quitterai point, que je ne t'aie vu pendu. (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  322. Le Commissaire viendra bientôt, et l'on s'en va vous mettre en lieu, où l'on me répondra de vous. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  323. Mais que vois-je. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  324. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  325. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  326. Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)
  327. Oui, c'est toi qui m'as procuré je ne sais combien de coups de bâton. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)
  328. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des Nobles lorsqu'ils nous font nous autres entrer dans leur famille. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  4. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  5. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  6. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  7. Que diantre ce drôle-là vient-il faire chez moi ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  8. Ouais ! (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  9. J'ai peur qu'il n'aille dire qu'il m'a vu sortir de là-dedans. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  10. Non, je n'y suis venu que pour voir la fête de demain. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  11. Paix ! (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  12. Mais encore ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  13. J'ai peur qu'on ne nous écoute. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  14. C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  15. Voilà la raison. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  16. Je n'ai garde. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  17. Je suis bien aise de faire les choses secrètement comme on m'a recommandé. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  18. C'est bien fait. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  19. Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  20. Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  21. Foin je ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là, Monsieur Cli... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  22. C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi, j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  23. C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  24. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  25. Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  26. Hé bien avez-vous fait votre message. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  27. Oui, j'ai trouvé là-dedans une certaine Claudine, qui tout du premier coup a compris ce que je voulais, et qui m'a fait parler à sa maîtresse. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  28. Morguène cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  29. Mais quelle réponse a fait la maîtresse à ce Monsieur le Courtisan ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  30. Attendez, je ne sais si je me souviendrai bien de tout cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  31. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  32. Cela est vrai. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  33. Pour moi je vais faire semblant de rien, je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  34. Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre femme vous traite. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  35. L'égalité de condition laisse du moins à l'honneur d'un mari liberté de ressentiment, et si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  36. Mais vous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être maître chez vous. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  37. J'enrage de tout mon coeur, et je me donnerais volontiers des soufflets. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  38. Morbleu je ne veux point laisser passer une occasion de la sorte. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  39. Il me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  40. Mais les voici l'un et l'autre fort à propos. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  41. Vous me paraissez tout troublé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  42. Aussi en ai-je du sujet, et... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  43. Ma foi, ma belle-mère, c'est que j'ai d'autres choses en tête, et... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  44. Est-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde, et qu'il n'y ait pas moyen de vous instruire de la manière qu'il faut vivre parmi les personnes de qualité ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  45. Ne vous déferez-vous jamais avec moi de la familiarité de ce mot de ma belle-mère, et ne sauriez-vous vous accoutumer à me dire Madame. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  46. C'en est assez mamour, laissons cela. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  47. Mon_Dieu, Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  48. Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  49. Mais il suffit de lui avoir donné un petit avertissement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  50. Puisqu'il faut donc parler catégoriquement, je vous dirai, Monsieur de Sotenville, que j'ai lieu de... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  51. Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  52. Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  53. Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  54. Je vous dis donc que je suis mal satisfait de mon mariage. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  55. Et la raison, mon gendre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  56. Quoi parler ainsi d'une chose dont vous avez tiré de si grands avantages ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  57. L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  58. Ne comptez-vous rien, mon gendre, l'avantage d'être allié à la maison de Sotenville ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  59. Et à celle de la Prudoterie, dont j'ai l'honneur d'être issue. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  60. Maison où le ventre anoblit : et qui par ce beau privilège rendra vos enfants gentilshommes ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  61. Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  62. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  63. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  64. Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  65. Nous avons eu une Jacqueline de la Prudoterie qui ne voulut jamais être la maîtresse d'un duc et pair, gouverneur de notre province. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  66. Il y a eu une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d'un favori du Roi, qui ne lui demandait seulement que la faveur de lui parler. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  67. Expliquez-vous, mon gendre, nous ne sommes point gens à la supporter dans de mauvaises actions, et nous serons les premiers, sa mère et moi, à vous en faire la justice. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  68. Nous n'entendons point raillerie sur les matières de l'honneur, et nous l'avons élevée dans toute la sévérité possible. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  69. Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  70. Jour de Dieu, je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  71. Corbleu, je lui passerais mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avait forfait à son honneur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  72. Je vous ai dit ce qui se passe pour vous faire mes plaintes, et je vous demande raison de cette affaire-là. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  73. Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  74. Mais êtes-vous bien sûr aussi de ce que vous nous dites ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  75. Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  76. Je ne vous ai rien dit, vous dis-je, qui ne soit véritable. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  77. Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  78. Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  79. Nous allons éclaircir l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  80. Et j'ai eu un aïeul Bertrand de Sotenville, qui fut si considéré en son temps, que d'avoir permission de vendre tout son bien pour le voyage d'outre-mer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  81. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  82. Et je suis bien aise de vous parler, pour tirer de vous, s'il vous plaît, un éclaircissement de cette affaire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  83. Moi aimer une jeune et belle personne, qui a l'honneur d'être la fille de Monsieur le Baron de Sotenville ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  84. Si je savais qui ce peut être, je lui donnerais en votre présence de l'épée dans le ventre. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  85. Elle est toute soutenue, cela est vrai. (Acte 1, scène 5, GEORGE DANDIN)
  86. Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  87. Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  88. J'amène ici ma fille pour éclaircir l'affaire en présence de tout le monde. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  89. Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  90. Je voudrais bien le voir vraiment que vous fussiez amoureux de moi. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  91. C'est une chose que je vous conseille de faire. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  92. Essayez un peu par plaisir à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas, ou le temps que je sortirai pour me parler de votre amour. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  93. Il n'est pas nécessaire de me faire tant de leçons, et de vous tant scandaliser. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  94. Qui vous dit que je songe à vous aimer ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  95. Que sais-je, moi, ce qu'on me vient conter ici ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  96. Mais vous savez si je vous ai parlé d'amour, lorsque je vous ai rencontrée. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  97. Vous n'aviez qu'à le faire, vous auriez été bien venu. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  98. Je vous assure qu'avec moi vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  99. Vous voilà satisfait, mon gendre, que dites-vous à cela ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  100. Que je sais bien ce que je sais, et que tantôt, puisqu'il faut parler, elle a reçu une ambassade de sa part. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  101. Moi, j'ai reçu une ambassade. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  102. J'ai envoyé une ambassade ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  103. Est-il vrai ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  104. Taisez-vous, carogne que vous êtes. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  105. Je sais de vos nouvelles, et c'est vous qui tantôt avez introduit le courrier. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  106. Ne faites point tant la sucrée. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  107. Que le monde aujourd'hui est rempli de méchanceté, de m'aller soupçonner ainsi, moi qui suis l'innocence même. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  108. Taisez-vous, bonne pièce. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  109. Vous faites la sournoise. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  110. Mais je vous connais il y a longtemps, et vous êtes une déssalée. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  111. Taisez-vous, vous dis-je, vous pourriez bien porter la folle enchère de tous les autres. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  112. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  113. Tout mon malheur est de le trop considérer, et plût au Ciel que je fusse capable de souffrir, comme il dit, les galanteries de quelqu'un, je ne serais pas tant à plaindre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  114. Par ma foi, il mériterait qu'elle lui fît dire vrai, et si j'étais en sa place, je n'y marchanderais pas. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  115. Oui, Monsieur, vous devez, pour le punir, faire l'amour à ma maîtresse. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  116. Allez, songez à mieux traiter une Demoiselle bien née, et prenez garde désormais à ne plus faire de pareilles bévues. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  117. J'enrage de bon coeur d'avoir tort, lorsque j'ai raison. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  118. Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  119. Vous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  120. Allons, mon gendre, faites satisfaction à Monsieur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  121. C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  122. Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  123. Si bien donc que si je le trouvais couché avec ma femme, il en serait quitte pour se dédire ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  124. Point de raisonnement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  125. Faites-lui les excuses que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  126. Moi, je lui ferai encore des excuses après... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  127. Il n'y a rien à balancer, et vous n'avez que faire d'avoir peur d'en trop faire, puisque c'est moi qui vous conduis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  128. Je ne saurais... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  129. Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  130. Allons, laissez-vous gouverner par moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  131. Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  132. Des mauvaises pensées que j'ai eues de vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  133. Des mauvaises pensées que j'ai eues de vous. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  134. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  135. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  136. Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  137. Non, je veux qu'il achève, et que tout aille dans les formes. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  138. Je vous baise les mains, et quand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  139. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  140. Allons, il s'agit seulement de désabuser le père et la mère, et je pourrai trouver peut-être quelque moyen d'y réussir. (Acte 1, scène 7, GEORGE DANDIN)
  141. Oui, j'ai bien deviné qu'il fallait que cela vînt de toi, et que tu l'eusses dit à quelqu'un qui l'ait rapporté à notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  142. Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  143. Vraiment ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde que de te prendre pour son ambassadeur, et il s'est allé servir là d'un homme bien chanceux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  144. Va, une autre fois je serai plus fin, et je prendrai mieux garde à moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  145. Hé là, ne sais-tu pas bien ce que je veux dire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  146. Morgué je t'aime. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  147. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  148. Je fais comme font les autres. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  149. Vois-tu, il ne faut point tant de beurre pour faire un quarteron. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  150. Si tu veux, tu seras ma femme, je serai ton mari, et nous serons tous deux mari et femme. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  151. Tu serais peut-être jaloux comme notre maître. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  152. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  153. Hé bien, je serai tout comme cela. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  154. La vérité de l'affaire est qu'on n'y gagne rien de bon, cela nous fait songer à mal, et ce sont souvent les maris qui avec leurs vacarmes se font eux-mêmes ce qu'ils sont. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  155. Hé bien, je te donnerai la liberté de faire tout ce qu'il te plaira. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  156. Voilà comme il faut faire pour n'être point trompé. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  157. Nous en usons honnêtement, et nous nous contentons de la raison. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  158. Mais ceux qui nous chicanent, nous nous efforçons de les tondre, et nous ne les épargnons point. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  159. Je serai de ceux qui ouvrent leur bourse, et tu n'as qu'à te marier avec moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  160. Je n'aime pas les patineurs. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  161. Laisse-moi là, te dis-je, je n'entends pas raillerie. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  162. Je te donnerai sur le nez. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  163. La vilaine qui est cruelle. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  164. Qu'est-ce que cela te coûterait de me laisser un peu faire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  165. Un petit baiser seulement, en rabattant sur notre mariage. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  166. J'y ai déjà été attrapée. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  167. Va-t'en, et dis à Monsieur le Vicomte que j'aurai soin de rendre son billet. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  168. Adieu, rocher, caillou, pierre de taille, et tout ce qu'il y a de plus dur au monde. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  169. Je vais remettre aux mains de ma maîtresse... (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  170. Mais la voici avec son mari, éloignons-nous, et attendons qu'elle soit seule. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  171. Non, non, on ne m'abuse pas avec tant de facilité, et je ne suis que trop certain que le rapport que l'on m'a fait est véritable. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  172. J'ai de meilleurs yeux qu'on ne pense, et votre galimatias ne m'a point tantôt ébloui. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  173. Mais le mari est avec elle. (Acte 2, scène 2, CLITANDRE)
  174. Au travers de toutes vos grimaces, j'ai vu la vérité de ce que l'on m'a dit, et le peu de respect que vous avez pour le noeud qui nous joint. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  175. Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  176. Je sais votre pensée et connais... (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  177. Ah ne raillons pas davantage ! (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  178. Mon_Dieu nous voyons clair. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  179. Je vous dis encore une fois que le mariage est une chaîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect, et que c'est fort mal fait à vous d'en user comme vous faites. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  180. Oui, oui, mal fait à vous. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  181. Et vous n'avez que faire de hocher la tête, et de me faire la grimace. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  182. Je ne sais ce que vous voulez dire. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  183. Je le sais fort bien moi, et vos mépris me sont connus. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  184. Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  185. Quoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien, il y a un certain air doucereux qui les attire ainsi que le miel fait les mouches, et les honnêtes femmes ont des manières qui les savent chasser d'abord. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  186. Et par quelle raison ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  187. Je ne me scandalise point qu'on me trouve bien faite, et cela me fait du plaisir. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  188. Mais quel personnage voulez-vous que joue un mari pendant cette galanterie ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  189. Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  190. C'est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la foi que vous m'avez donnée publiquement ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  191. Je ne vous l'ai point donnée de bon coeur, et vous me l'avez arrachée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  192. M'avez-vous avant le mariage demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous ? (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  193. Vous n'avez consulté pour cela, que mon père, et ma mère, ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous faire. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  194. Pour moi, qui ne vous ai point dit de vous marier avec moi, et que vous avez prise sans consulter mes sentiments, je prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés, et je veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse ; prendre les douces libertés, que l'âge me permet, voir un peu le beau monde, et goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  195. C'est ainsi que vous le prenez. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  196. Il me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote, et le mettre en état de ne plaire de sa vie aux diseurs de fleurettes. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  197. Allons, George Dandin, je ne pourrais me retenir, et il vaut mieux quitter la place. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  198. J'avais, Madame, impatience qu'il s'en allât pour vous rendre ce mot de la part que vous savez. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  199. Que dans tous leurs discours, et dans toutes leurs actions les gens de Cour ont un air agréable, et qu'est-ce que c'est auprès d'eux que nos gens de province ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  200. Je crois qu'après les avoir vus, les Dandins ne vous plaisent guère. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  201. Demeure ici, je m'en vais faire la réponse. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  202. Je n'ai pas besoin, que je pense, de lui recommander de la faire agréable. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  203. Mais voici... (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
  204. Vraiment, Monsieur, vous avez pris là un habile messager. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  205. Je n'ai pas osé envoyer de mes gens, mais, ma pauvre Claudine, il faut que je te récompense des bons offices que je sais que tu m'as rendus. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  206. Monsieur, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  207. Non, Monsieur, vous n'avez que faire de vous donner cette peine-là, et je vous rends service parce que vous le méritez, et que je me sens au coeur de l'inclination pour vous. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  208. Je te le garde aussi bien que le baiser. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  209. Mais, Claudine, n'y a-t-il pas moyen que je la puisse entretenir ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  210. Oui, venez avec moi, je vous ferai parler à elle. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  211. Mais le trouvera-t-elle bon et n'y a-t-il rien à risquer ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  212. Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  213. Testiguenne que j'aurai là une habile femme, elle a de l'esprit comme quatre. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  214. Ah vous voilà, Monsieur le babillard, à qui j'avais tant recommandé de ne point parler, et qui me l'aviez tant promis. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  215. Et vous êtes cause qu'il a fait du vacarme. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  216. Je suis bien aise de savoir que vous avez de la langue, et cela m'apprendra à ne vous plus rien dire. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  217. Si vous n'aviez point babillé, je vous aurais conté ce qui se passe à cette heure, mais pour votre punition vous ne saurez rien du tout. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  218. Voilà ce que c'est d'avoir causé, vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  219. Point d'affaire. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  220. Mais je ne suis pas si bête. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  221. Je te donnerai... (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  222. Je n'ai pu me servir avec cet innocent de la pensée que j'avais. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  223. Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  224. Le mal de tout ceci c'est que je ne sais comment faire pour profiter d'un tel avis. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  225. Si je rentre chez moi, je ferai évader le drôle, et quelque chose que je puisse voir moi-même de mon déshonneur, je n'en serai point cru à mon serment, et l'on me dira que je rêve. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  226. Si, d'autre part, je vais quérir beau-père et belle-mère sans être sûr de trouver chez moi le galant, ce sera la même chose, et je retomberai dans l'inconvénient de tantôt. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  227. Pourrais-je point m'éclaircir doucement s'il y est encore ? (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  228. Le sort me donne ici de quoi confondre ma partie, et pour achever l'aventure il fait venir à point nommé les juges dont j'avais besoin. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  229. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  230. Oui j'y suis, et jamais je n'eus tant de sujet d'y être. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  231. Oui, Madame, et l'on fait bien pis à la mienne. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  232. Mais je me lasse fort d'être pris pour dupe. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  233. Ne voulez-vous point vous défaire de vos pensées extravagantes ? (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  234. Non, Madame, mais je voudrais bien me défaire d'une femme qui me déshonore. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  235. Je m'en souviens assez, et ne m'en souviendrai que trop. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  236. Mais que ne songe-t-elle plutôt à me traiter plus honnêtement ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  237. Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  238. Mais vous, que pourrez-vous dire, si je vous fais voir maintenant que le galant est avec elle ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  239. Oui avec elle, et dans ma maison ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  240. Dans votre maison ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  241. Dans ma propre maison. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  242. L'honneur de notre famille nous est plus cher que toute chose, et si vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  243. N'allez pas faire comme tantôt. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  244. Ai-je menti ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  245. J'ai peur qu'on vous surprenne ici, et j'ai quelques mesures à garder. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  246. Promettez-moi donc, Madame, que je pourrai vous parler cette nuit. (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  247. J'y ferai mes efforts. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  248. Ne faites pas semblant de rien, et me laissez faire tous deux. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  249. Quoi vous osez en user de la sorte, après l'affaire de tantôt, et c'est ainsi que vous dissimulez vos sentiments ? (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  250. On me vient rapporter que vous avez de l'amour pour moi, et que vous faites des desseins de me solliciter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  251. J'en témoigne mon dépit, et m'explique à vous clairement en présence de tout le monde. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  252. De me dire que vous m'aimez, et de me faire cent sots contes pour me persuader de répondre à vos extravagances ; comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari, et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  253. Si mon père savait cela, il vous apprendrait bien à tenter de ces entreprises. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  254. Mais une honnête femme n'aime point les éclats. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  255. Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  256. L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  257. Oui, ma fille, et je vois qu'en sagesse, et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  258. Je pleure de joie, et reconnais mon sang aux choses que tu viens de faire. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  259. Vous aviez un juste sujet de vous alarmer, mais vos soupçons se trouvent dissipés le plus avantageusement du monde. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  260. Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  261. Vous êtes trop heureux de l'avoir, et vous devriez baiser les pas où elle passe. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  262. Non non, mon père, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  263. Il ne m'a aucune obligation de ce qu'il vient de voir, et tout ce que j'en fais n'est que pour l'amour de moi-même. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  264. Elle a raison d'être en colère. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  265. C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  266. C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  267. Allez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  268. Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  269. Car je ne gagnerais rien à parler, et jamais il ne s'est rien vu d'égal à ma disgrâce[.] (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  270. Oui, j'admire mon malheur, et la subtile adresse de ma carogne de femme pour se donner toujours raison, et me faire avoir tort. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  271. Est-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ; que les apparences toujours tourneront contre moi, et que je ne parviendrai point à convaincre mon effrontée ? (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  272. Seconde mes desseins, et m'accorde la grâce de faire voir aux gens que l'on me déshonore. (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  273. La nuit est avancée, et j'ai peur qu'il ne soit trop tard. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  274. Mais si d'un côté elle nous empêche de voir, elle empêche de l'autre que nous ne soyons vus. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  275. Vous avez raison. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  276. Je voudrais bien savoir, Monsieur, vous qui êtes savant, pourquoi il ne fait point jour la nuit ? (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  277. Si j'avais étudié, j'aurais été songer à des choses où on n'a jamais songé. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  278. Cela est vrai. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  279. Tenez, j'explique du latin, quoique jamais je ne l'aie appris, et voyant autre jour écrit sur une grande porte collégium, je devinai que cela voulait dire collège. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  280. Tu sais donc lire, Lubin ? (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  281. Oui je sais lire la lettre moulée, mais je n'ai jamais su apprendre à lire l'écriture. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  282. Nous voici contre la maison. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  283. Par ma foi c'est une fille qui vaut de l'argent, et je l'aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  284. Aussi t'ai-je amené avec moi pour l'entretenir. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  285. Laisse la porte entr'ouverte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  286. Voilà qui est fait. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  287. Madame, que j'ai de joie ! (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
  288. Mon mari ronfle comme il faut, et j'ai pris ce temps pour nous entretenir ici. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  289. J'ai entendu descendre ma femme, et je me suis vite habillé pour descendre après elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  290. Serait-elle sortie ? (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  291. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  292. Ta maîtresse dit qu'il ronfle à cette heure comme tous les diantres, et il ne sait pas que Monsieur le Vicomte et elle sont ensemble pendant qu'il dort. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  293. Je voudrais bien savoir quel songe il fait maintenant. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  294. Cela est tout à fait risible ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  295. C'est un impertinent, et Monsieur le Vicomte lui fait trop d'honneur. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  296. Allons, suivons-les, et me donne ta petite menotte que je la baise. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  297. Il fuit, et me laisse informé de la nouvelle perfidie de ma coquine. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  298. Allons, il faut que sans tarder j'envoie appeler son père et sa mère, et que cette aventure me serve à me faire séparer d'elle. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  299. Je te dis que tu ailles, de ce pas trouver mon beau-père et ma belle-mère, et leur dire que je les conjure de se rendre ici tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  300. Je ne te ferai rien. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  301. Tu es bien heureux de ce que j'ai besoin de toi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  302. Va-t'en vite de ma part prier mon beau-père et ma belle-mère de se rendre ici le plus tôt qu'ils pourront, et leur dis que c'est pour une affaire de la dernière conséquence. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  303. Et s'ils faisaient quelque difficulté à cause de l'heure, ne manque pas de les presser, et de leur bien faire entendre qu'il est très important qu'ils viennent en quelque état qu'ils soient. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  304. Tu m'entends bien maintenant ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  305. Et moi, je vais rentrer dans ma maison, attendant que... (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  306. Mais j'entends quelqu'un. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  307. Ne serait-ce point ma femme ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  308. Il faut que j'écoute, et me serve de l'obscurité qu'il fait. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  309. Madame, puis-je assez vous entretenir, et trouver en si peu de temps toutes les paroles dont j'ai besoin ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  310. Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens ; et je ne vous ai pas dit encore la moindre partie de ce que j'ai à vous dire. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  311. De quel coup me percez-vous l'âme, lorsque vous parlez de vous retirer, et avec combien de chagrins m'allez-vous laisser maintenant ? (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  312. Mais je songe qu'en me quittant, vous allez trouver un mari. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  313. Cette pensée m'assassine, et les privilèges qu'ont les maris sont des choses cruelles pour un amant qui aime bien. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  314. Serez-vous assez fort pour avoir cette inquiétude, et pensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  315. On les prend, parce qu'on ne s'en peut défendre, et que l'on dépend de parents qui n'ont des yeux que pour le bien, mais on sait leur rendre justice, et l'on se moque fort de les considérer au delà de ce qu'ils méritent. (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  316. Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  317. Voilà comme on vous traite. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  318. Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  319. Fût-elle la tienne, tu changerais bien de langage. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  320. Elle a raison. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  321. Mais au moins je vous conjure de me plaindre un peu, des méchants moments que je vais passer. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  322. Rentrons sans faire de bruit. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  323. J'ai le passe-partout. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  324. On a fermé en dedans, et je ne sais comment nous ferons. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  325. Ah je vous y prends donc, Madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  326. Je suis bien aise de cela, et de vous voir dehors à l'heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  327. Hé bien, quel grand mal est-ce qu'il y a à prendre le frais de la nuit ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  328. L'heure est bonne à prendre le frais. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  329. Mais ma consolation c'est que je vais être vengé, et que votre père et votre mère seront convaincus maintenant de la justice de mes plaintes, et du dérèglement de votre conduite. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  330. Je les ai envoyé quérir, et ils vont être ici dans un moment. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  331. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  332. J'ai eu beau voir, et beau dire, et votre adresse toujours l'a emporté sur mon bon droit, et toujours vous avez trouvé moyen d'avoir raison. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  333. Mais à cette fois, Dieu merci, les choses vont être éclaircies, et votre effronterie sera pleinement confondue. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  334. Hé je vous prie, faites-moi ouvrir la porte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  335. Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  336. En attendant qu'ils viennent, songez, si vous voulez à chercher dans votre tête quelque nouveau détour pour vous tirer de cette affaire. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  337. Quelque prétexte spécieux de pèlerinage nocturne, ou d'amie en travail d'enfant que vous veniez de secourir. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  338. C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  339. Je confesse que j'ai tort, et que vous avez sujet de vous plaindre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  340. Mais je vous demande par grâce de ne m'exposer point maintenant à la mauvaise humeur de mes parents, et de me faire promptement ouvrir. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  341. Je vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  342. Je suis votre petit mari maintenant, parce que vous vous sentez prise. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  343. Je suis bien aise de cela, et vous ne vous étiez jamais avisée de me dire de ces douceurs. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  344. Je vous promets de ne vous plus donner aucun sujet de déplaisir, et de me... (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  345. Je ne veux point perdre cette aventure, et il m'importe qu'on soit une fois éclairci à fond de vos déportements. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  346. De grâce, laissez-moi vous dire. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  347. Il est vrai que j'ai failli, je vous l'avoue encore une fois ; et que votre ressentiment est juste. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  348. Que j'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez, et que cette sortie est un rendez-vous que j'avais donné à la personne que vous dites. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  349. Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  350. Je ne veux point m'excuser par là d'être coupable envers vous, et je vous prie seulement d'oublier une offense, dont je vous demande pardon de tout mon coeur ; et de m'épargner en cette rencontre le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  351. Elle touchera tout à fait mon coeur, et y fera naître pour vous ce que tout le pouvoir de mes parents et les liens du mariage n'avaient pu y jeter. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  352. En un mot, elle sera cause que je renoncerai à toutes les galanteries, et n'aurai de l'attachement que pour vous. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  353. Oui, je vous donne ma parole que vous m'allez voir désormais la meilleure femme du monde, et que je vous témoignerai tant d'amitié, que vous en serez satisfait. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  354. Point d'affaires. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  355. Hé bien si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout, et que je ferai quelque chose ici dont vous vous repentirez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  356. Mon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions, et de ce couteau que voici je me tuerai sur la place. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  357. On sait de tous côtés nos différends, et les chagrins perpétuels que vous concevez contre moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  358. Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tué ; et mes parents ne sont pas gens assurément à laisser cette mort impunie, et ils en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  359. C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  360. C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  361. C'est pour me faire peur. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  362. C'en est fait. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  363. Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  364. Ouais ! (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  365. Serait-elle bien si malicieuse que de s'être tuée pour me faire pendre ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  366. Paix ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  367. La méchanceté d'une femme irait-elle bien jusque-là ? (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  368. Eh je m'en étais bien douté, et la pendarde s'est retirée, voyant qu'elle ne gagnait rien après moi, ni par prières ni par petites menaces. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  369. Tant mieux cela rendra ses affaires encore plus mauvaises, et le père et la mère qui vont venir en verront mieux son crime. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  370. Et de laisser ainsi toute seule une pauvre jeune femme dans la maison ? (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  371. Va, va, traître, je suis lasse de tes déportements, et je m'en veux plaindre, sans plus tarder, à mon père et à ma mère. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  372. C'est ainsi que vous osez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  373. Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  374. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  375. Oui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison, et que nous en étions dehors, et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  376. Jamais. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  377. C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon, et cela crie vengeance au Ciel. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  378. Laissez-moi vous dire deux mots. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  379. Je vous jure que je n'ai bougé de chez moi, et que c'est elle qui est sortie. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  380. Ne voilà pas ce que je vous ai dit ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  381. J'atteste le Ciel que j'étais dans la maison, et que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  382. Taisez-vous, c'est une extravagance qui n'est pas supportable. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  383. Je vous apprendrai ce que c'est que de vous jouer à nous. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  384. Non, non mon père, il m'est impossible de m'y résoudre, et je vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  385. Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  386. Tout ce que vous me faites faire ne servira de rien, et vous verrez que ce sera dès demain à recommencer. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  387. L'extravagance que j'ai faite. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  388. L'extravagance que j'ai faite. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  389. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Je vous dirai pourtant que mes intentions, v.5 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Que j'ai pour tout conseil ma fantaisie à suivre, v.7 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Mais chacun la condamne. v.9 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  4. Je voudrais bien savoir, puisqu'il faut tout entendre, v.11 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. À tous vos procédés inspire un air bizarre, v.15 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  6. Il est vrai qu'à la mode il faut m'assujettir, v.17 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. D'une vingtaine d'ans, à ne vous rien celer, v.21 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, v.26 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Des visages humains offusque la figure ? v.28 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Marcher écarquillés ainsi que des volants ? v.38 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Je vous plairais, sans doute, équipé de la sorte, v.39 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Et jamais il ne faut se faire regarder. v.42 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  13. Doit faire des habits ainsi que du langage, v.44 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  14. Suivre ce que l'usage y fait de changement. v.46 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  15. Seraient fâchés qu'un autre eût été plus loin qu'eux ; v.50 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  16. Mais je tiens qu'il est mal sur quoi que l'on se fonde, v.51 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  17. Cela sent son vieillard, qui pour en faire accroire, v.55 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  18. C'est un étrange fait du soin que vous prenez, v.57 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  19. Et qu'il faille qu'en moi sans cesse je vous voie v.59 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  20. La vieillesse devait ne songer qu'à mourir, v.62 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  21. Et d'assez de laideur n'est pas accompagnée, v.63 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  22. Sous qui toute ma tête ait un abri commode : v.68 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Un haut-de-chausses fait justement pour ma cuisse, v.71 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  24. Ainsi qu'en ont usé sagement nos aïeux, v.73 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  25. Il est ainsi bâti. v.77 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  26. Je vous en plains, ma soeur. v.77 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  27. Bien vous prend que son frère ait toute une autre humeur, v.78 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  28. En vous faisant tomber aux mains du raisonnable. v.80 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  29. C'est un miracle encore, qu'il ne m'ait aujourd'hui v.81 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  30. Ma foi je l'enverrais au diable avec sa fraise, v.83 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  31. Où donc allez-vous, qu'il ne vous en déplaise [?] v.84 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  32. Nous ne savons encore, et je pressais ma soeur v.85 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  33. Mais... v.87 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  34. Mais vous, je vous défends s'il vous plaît, de sortir. v.89 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  35. Eh ! Laissez-les, mon frère, aller se divertir. v.90 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  36. Non pas, mais avec moi, je la crois mieux encore. v.94 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  37. Mais... v.95 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  38. Mais ses actions de moi doivent dépendre, v.95 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  39. Et je sais l'intérêt enfin que j'y dois prendre. v.96 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. À celles de sa soeur ai-je un moindre intérêt ? v.97 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  41. Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  42. Et moi je me chargeai du soin de celle-ci ; v.106 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. Laissez-moi, je vous prie, à mon gré régir l'autre. v.108 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Vous souffrez que la vôtre, aille leste et pimpante, v.111 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  45. Je le veux bien : qu'elle ait, et laquais, et suivante, v.112 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  46. J'y consens : qu'elle coure, aime l'oisiveté, v.113 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  47. J'en suis fort satisfait ; mais j'entends que la mienne, v.115 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  48. Vive à ma fantaisie, et non pas à la sienne ; v.116 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  49. Que d'une serge honnête, elle ait son vêtement, v.117 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  50. Ou bien à tricoter quelque bas par plaisir ; v.122 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  51. Et ne sorte jamais sans avoir qui la veille. v.124 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  52. Enfin la chair est faible, et j'entends tous les bruits, v.125 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  53. Taisez-vous ; v.129 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  54. Je vous apprendrai bien, s'il faut sortir sans nous. v.130 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  55. Vos visites ici ne font que me déplaire, v.135 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  56. Et vous m'obligerez de ne nous en plus faire. v.136 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  57. Mais je sais ce qu'en moi ferait la défiance, v.139 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  58. Et quoiqu'un même sang nous ait donné naissance ; v.140 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  59. Notre honneur est, Monsieur, bien sujet à faiblesse, v.147 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  60. S'il faut qu'il ait besoin qu'on le garde sans cesse : v.148 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  61. Et si par un mari, je me voyais contrainte, v.159 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  62. J'aurais fort grande pente à confirmer sa crainte. v.160 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  63. Mon frère, son discours ne doit que faire rire, v.163 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  64. Elle a quelque raison en ce qu'elle veut dire. v.164 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  65. Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté, v.165 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  66. Non la sévérité que nous leur faisons voir. v.170 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  67. Qu'une femme qui n'est sage que par contrainte ; v.172 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  68. En vain sur tous ses pas nous prétendons régner, v.173 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  69. Et je ne tiendrais moi, quelque soin qu'on se donne, v.175 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  70. Mon honneur guère sûr aux mains d'une personne ; v.176 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  71. À qui, dans les désirs qui pourraient l'assaillir, v.177 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  72. Il ne manquerait rien qu'un moyen de faillir. v.178 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  73. Soit, mais je tiens sans cesse, v.179 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  74. Et du nom de vertu ne lui point faire peur, v.182 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  75. Des moindres libertés je n'ai point fait des crimes, v.184 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  76. À ses jeunes désirs j'ai toujours consenti, v.185 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  77. J'ai souffert qu'elle ait vu les belles compagnies, v.187 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  78. Et l'école du monde en l'air dont il faut vivre ; v.191 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  79. Instruit mieux à mon gré que ne fait aucun livre : v.192 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  80. Elle aime à dépenser en habits, linge, et noeuds ; v.193 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  81. Et ce sont des plaisirs qu'on peut, dans nos familles, v.195 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  82. Mais mon dessein n'est pas de la tyranniser, v.198 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  83. Je sais bien que nos ans ne se rapportent guère, v.199 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  84. Et je laisse à son choix liberté tout entière, v.200 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  85. Une grande tendresse, et des soins complaisants, v.202 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  86. Elle peut m'épouser, sinon choisir ailleurs, v.205 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  87. Et j'aime mieux la voir sous un autre hyménée, v.207 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  88. Que si contre son gré sa main m'était donnée. v.208 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  89. Je ne suivrais jamais ces maximes sévères, v.211 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  90. Mais ce qu'en la jeunesse on prend de liberté, v.213 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  91. Je ne sais. v.217 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  92. Vos désirs lui seront complaisants, v.221 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  93. Jusques à lui laisser, et mouches, et rubans ? v.222 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  94. Oui vraiment. v.225 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  95. Et prétends toujours vivre ainsi que j'ai vécu. v.233 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  96. Que j'aurai de plaisir si l'on le fait cocu. v.234 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  97. J'ignore pour quel sort mon astre m'a fait naître ; v.235 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  98. Mais je sais que pour vous, si vous manquez de l'être, v.236 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  99. Riez donc, beau rieur, ô que cela doit plaire, v.239 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  100. De voir un goguenard presque sexagénaire. v.240 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  101. Il s'y peut assurer, mais sachez que mon âme, v.243 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  102. Ne répondrait de rien, si j'étais votre femme. v.244 (Acte 1, scène 2, L?ONOR)
  103. Mais c'est pain béni, certes, à des gens comme vous. v.246 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  104. Que renfermer sa femme, est le mauvais parti, v.250 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  105. Qui fait le dameret dans un corps tout cassé, v.254 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  106. N'en viendrait pas à bout, perdrait sens et raison, v.257 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  107. À vouloir corriger une telle maison. v.258 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  108. Isabelle pourrait perdre dans ces hantises, v.259 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  109. Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons. v.262 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  110. Que la corruption des moeurs de maintenant. v.266 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  111. Je voudrais l'accoster, s'il est en ma puissance, v.267 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  112. Et tâcher de lier avec lui connaissance. v.268 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  113. Qui composait si bien l'ancienne honnêteté ; v.270 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  114. Son mauvais oeil peut-être est de ce côté-ci : v.273 (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
  115. Heu ? J'ai cru qu'on parlait. Aux champs, grâces aux cieux, v.277 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  116. Mais quoi ? L'honneur de vous connaître v.284 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  117. Est un si grand bonheur, est un si doux plaisir, v.285 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  118. Que de vous saluer, j'avais un grand désir. v.286 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  119. Et de vous venir ; mais sans nul artifice v.287 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  120. J'ai le bien d'être de vos voisins, v.289 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  121. C'est bien fait. v.291 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  122. Mais Monsieur savez-vous les nouvelles v.291 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  123. Il est vrai ; mais pour les nouveautés, v.293 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  124. Que de notre Dauphin prépare la naissance ? v.296 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  125. Avouons que Paris nous fait part v.297 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  126. De cent plaisirs charmants qu'on n'a point autre part ; v.298 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  127. Les Provinces auprès sont des lieux solitaires, v.299 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  128. À mes affaires. v.300 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  129. Que faites-vous les soirs avant qu'on se retire ? v.303 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  130. À ne vouloir jamais faire que ce qui plaît. v.306 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  131. Si je ne vous croyais l'âme trop occupée, v.307 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  132. J'irais parfois chez vous passer l'après-soupée. v.308 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  133. De voir celle que j'aime au pouvoir d'un sauvage, v.312 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  134. Ne lui laisse jouir d'aucune liberté. v.314 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  135. C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences, v.315 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  136. Ont toujours du galant avancé les affaires. v.320 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  137. Mais j'en ai servi vingt de ces chercheurs de proie, v.323 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  138. Qui disaient fort souvent que leur plus grande joie v.324 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  139. Était de rencontrer de ces maris fâcheux, v.325 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  140. Qui jamais sans gronder ne reviennent chez eux, v.326 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  141. De ces brutaux fieffés, qui sans raison ni suite, v.327 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  142. On en sait, disent-ils, prendre ses avantages, v.331 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  143. Et l'aigreur de la dame à ces sortes d'outrages, v.332 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  144. Dont la plaint doucement le complaisant témoin, v.333 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  145. Mais depuis quatre mois que je l'aime ardemment, v.337 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  146. Je n'ai pour lui parler pu trouver un moment. v.338 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  147. L'amour rend inventif ; mais vous ne l'êtes guère, v.339 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  148. Et si j'avais été... v.340 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  149. Mais qu'aurais-tu pu faire ? v.340 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  150. Puisque sans ce brutal on ne la voit jamais, v.341 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  151. Elle ne sait donc pas encore que vous l'aimez ? v.345 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  152. Mes yeux ont fort parlé ; mais qui me peut apprendre, v.351 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  153. Si leur langage enfin a pu se faire entendre ? v.352 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  154. Ce langage, il est vrai, peut être obscur parfois, v.353 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  155. Que faire pour sortir de cette peine extrême, v.355 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  156. Et savoir si la belle a connu que je l'aime ? v.356 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  157. Va, je sais la maison, et connais la personne ; v.359 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  158. Va, sois en repos, rentre, et me laisse faire ; v.364 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  159. Je vais parler sur l'heure à ce jeune étourdi. v.365 (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  160. Je fais pour une fille, un projet bien hardi ; v.366 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  161. Mais l'injuste rigueur, dont envers moi l'on use, v.367 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  162. Dans tout esprit bien fait, me servira d'excuse. v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  163. S'il y venait tantôt de si douce manière ; v.372 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  164. Mais je veux me hâter, et de son fol espoir... v.373 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  165. Peste soit du gros boeuf, qui pour me faire choir, v.374 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  166. Monsieur, j'ai du regret... v.376 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  167. Non, mais je prétends moi, vous rendre un bon office, v.380 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  168. J'en ai bien du sujet, et mon âme ravie v.383 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  169. Laissons là cet honneur, je vous prie. v.384 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  170. Non, je n'irai pas plus loin. v.386 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  171. Ah, contrainte effroyable[.] v.391 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  172. Cette incivilité serait trop condamnable[.] v.392 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  173. C'en est une que rien ne saurait égaler ; v.393 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  174. Vous ne sauriez mieux faire ; v.395 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  175. Tant de cérémonie est fort peu nécessaire : v.396 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  176. Mais, savez-vous aussi, lui trouvant des appas ; v.402 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  177. Que vos feux, s'il vous plaît, la laissent en repos. v.406 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  178. Qui vous a dit, que j'ai pour elle l'âme atteinte[.] v.408 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  179. Mais encore ? v.410 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  180. Comme une fille honnête, et qui m'aime d'enfance, v.411 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  181. Elle vient de m'en faire entière confidence ; v.412 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  182. C'est elle, dites-vous, qui de sa part vous fait... v.421 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  183. Elle vous eût plutôt fait savoir sa pensée ; v.424 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  184. Si son coeur avait eu, dans son émotion, v.425 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  185. Mais qu'enfin les douleurs d'une contrainte extrême, v.427 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  186. Pour vous rendre averti, comme je vous ai dit, v.429 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  187. Voilà ce que j'avais, à vous faire savoir. v.434 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  188. Je tiens qu'elle n'a rien de déplaisant pour vous, v.437 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  189. Oui... Mais il nous observe, ôtons-nous de ses yeux. v.442 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  190. Il ne s'attendait pas, sans doute à ce message ; v.444 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  191. La vertu fait ses soins, et son coeur s'y consomme, v.447 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  192. J'ai peur que cet amant, plein de sa passion, v.449 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  193. N'ait pas de mon avis compris l'intention ; v.450 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  194. A suivi tes discours, et ton homme a son fait ; v.454 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  195. Il me voulait nier que son coeur fût malade ; v.455 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  196. Mais lorsque de ta part j'ai marqué l'ambassade, v.456 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  197. Ha ! Que me dites-vous, j'ai bien peur du contraire, v.459 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  198. Et qu'il ne nous prépare encore plus d'une affaire. v.460 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  199. Qu'ayant, pour prendre l'air, la tête à ma fenêtre, v.463 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  200. J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître, v.464 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  201. J'ai voulu sans tarder lui rejeter le tout ; v.469 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  202. Mais ses pas de la rue avaient gagné le bout, v.470 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  203. Il est de mon devoir de faire promptement v.473 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  204. Et j'aurais pour cela besoin d'une personne ; v.475 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  205. Au contraire mignonne, v.476 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  206. C'est me faire mieux voir ton amour et ta foi, v.477 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  207. De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  208. La curiosité qu'on fait lors éclater, v.485 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  209. Marque un secret plaisir de s'en ouïr conter, v.486 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  210. Afin que d'autant mieux il connaisse aujourd'hui, v.489 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  211. Le mépris éclatant que mon coeur fait de lui, v.490 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  212. Que ses feux désormais perdent toute espérance, v.491 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  213. Certes elle a raison, lorsqu'elle parle ainsi, v.493 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  214. La lettre est en vos mains, et vous pouvez l'ouvrir. v.498 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  215. Non, je n'ai garde ! Hélas, tes raisons sont trop bonnes, v.499 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  216. Et je vais m'acquitter du soin que tu me donnes, v.500 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  217. C'est un trésor d'honneur que j'ai dans ma maison, v.505 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  218. Et le faire au galant reporter par moi-même, v.508 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  219. Je voudrais bien savoir en voyant tout ceci, v.509 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  220. Si celle de mon frère en userait ainsi ; v.510 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  221. Ma foi les filles sont ce que l'on les fait être. v.511 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  222. Il connaîtra l'état que l'on fait de ses feux, v.517 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  223. On prétend qu'ait reçue Isabelle de vous, v.521 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  224. C'est sans vouloir l'ouvrir qu'elle vous la fait rendre, v.523 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  225. Cette lettre vous surprendra, sans doute, et l'on peut trouver bien hardi pour moi et le dessein de vous l'écrire, et la manière de vous la faire tenir ; mais je me vois dans un état à ne plus garder de mesures ; la juste horreur d'un mariage, dont je suis menacée dans six jours, me fait hasarder toutes chose, et dans la résolution de m'en affranchir par quelque voie que ce soit, j'ai cru que je devais plutôt vous choisir que le désespoir. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  226. Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  227. Il ne tiendra qu'à vous que je sois à vous bientôt, et j'attends seulement que vous m'ayez marqué les intentions de votre amour, pour vous faire savoir la résolution que j'ai prise ; mais surtout songez que le temps presse, et que deux coeurs qui s'aiment doivent s'entendre à demi-mot. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  228. Pour une jeune fille, elle n'en sait pas mal, v.526 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  229. De ces ruses d'amour la croirait-on capable. v.527 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  230. Ah ! Je la trouve là tout à fait adorable, v.528 (Acte 2, scène 5, VALERE)
  231. Ce trait de son esprit et de son amitié, v.529 (Acte 2, scène 5, VALERE)
  232. Ô que je sais au Roi bon gré de ces décris ! v.537 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  233. Je voudrais bien qu'on fît de la coquetterie v.539 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  234. J'ai voulu l'acheter l'édit expressément, v.541 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  235. Vous voyez de quel air on reçoit vos joyaux ; v.549 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  236. Elle est sage, elle m'aime, et votre amour l'outrage, v.551 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  237. Prenez visée ailleurs, et troussez-moi bagage. v.552 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  238. Il est vrai, c'est folie. v.557 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  239. Aussi n'aurais-je pas v.557 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  240. Si j'avais pu savoir que ce coeur misérable, v.559 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  241. Je n'ai garde à présent d'espérer, v.561 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  242. Vous faites bien. v.563 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  243. Que j'aurais tort de voir d'un regard de courroux, v.565 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  244. Mais je vous prie au moins, et c'est la seule grâce, v.568 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  245. Cette amour est sans tache, et n'a jamais pensé v.573 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  246. À rien dont son honneur ait lieu d'être offensé. v.574 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  247. Tous mes desseins étaient de l'obtenir pour femme, v.576 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  248. N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur. v.578 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  249. Que jamais ses appas sortent de ma mémoire, v.580 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  250. Que quelque arrêt des Cieux, qu'il me faille subir, v.581 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  251. Mon sort est de l'aimer jusqu'au dernier soupir, v.582 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  252. C'est le juste respect que j'ai pour vos mérites. v.584 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  253. C'est parler sagement, et je vais de ce pas v.585 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  254. Lui faire ce discours, qui ne la choque pas ; v.586 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  255. Mais, si vous me croyez, tâchez de faire en sorte, v.587 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  256. Il me fait grand pitié, v.589 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  257. Mais c'est un mal pour lui de s'être mis en tête, v.591 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  258. Jamais amant n'a fait tant de trouble éclater, v.593 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  259. Mais il m'a tendrement conjuré de te dire, v.596 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  260. Que du moins en t'aimant il n'a jamais pensé v.597 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  261. À rien dont ton honneur ait lieu d'être offensé, v.598 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  262. Tous ses désirs étaient de t'obtenir pour femme, v.600 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  263. N'opposaient un obstacle à cette juste ardeur, v.602 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  264. Que quoi qu'on puisse faire il ne te faut pas croire, v.603 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  265. Que jamais tes appas sortent de sa mémoire : v.604 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  266. Que quelque arrêt des cieux qu'il lui faille subir, v.605 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  267. Son sort est de t'aimer jusqu'au dernier soupir. v.606 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  268. Je le trouve honnête homme, et le plains de t'aimer. v.610 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  269. Qu'il m'est dur que vous plaigniez si fort v.613 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  270. Un homme que je hais à l'égal de la mort, v.614 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  271. Et que si vous m'aimiez autant que vous le dites, v.615 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  272. Mais il ne savait pas tes inclinations, v.617 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  273. Pour m'épouser de force en m'ôtant de vos mains, v.622 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  274. Comme si j'étais fille à supporter la vie, v.623 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  275. Après qu'on m'aurait fait une telle infamie. v.624 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  276. Oui, oui, j'ai su que ce traître d'amant, v.625 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  277. Qui l'ont instruit sitôt du dessein que vous faites, v.628 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  278. De me donner la main dans huit jours au plus tard, v.629 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  279. Mais il veut prévenir dit-on cette journée, v.631 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  280. Il a tort, et ceci passe la raillerie. v.635 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  281. Il craindrait vos transports et mon ressentiment ; v.638 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  282. Et son amour conserve ainsi que je l'ai su, v.641 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  283. Et me verrais tirer de vos mains avec joie. v.644 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  284. Devant vous il sait se déguiser, v.645 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  285. Il faille être exposée aux fâcheuses surprises, v.651 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  286. De voir faire sur moi d'infâmes entreprises. v.652 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  287. Si vous n'éclatez fort contre un trait si hardi, v.654 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  288. Et ne trouvez bientôt moyen de me défaire, v.655 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  289. Des persécutions d'un pareil téméraire, v.656 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  290. J'abandonnerai tout et renonce à l'ennui, v.657 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  291. Je m'en vais le trouver, et lui chanter sa gamme. v.660 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  292. Dites-lui bien au moins qu'il le nierait en vain, v.661 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  293. Je dirai ce qu'il faut. v.669 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  294. Mais tout cela d'un ton v.669 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  295. Va, je n'oublierai rien, je t'en donne assurance. v.671 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  296. Ah ! Que je suis heureux, et que j'ai de plaisir, v.677 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  297. Oui, voilà comme il faut que les femmes soient faites, v.679 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  298. Et non comme j'en sais, de ces franches coquettes, v.680 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  299. Qui s'en laissent conter, et font dans tout Paris v.681 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  300. Je vous croyais plus sage à ne vous rien celer, v.686 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  301. Et conservez sous main des espérances folles, v.688 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  302. Voyez-vous, j'ai voulu doucement vous traiter ; v.689 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  303. Mais vous m'obligerez à la fin d'éclater, v.690 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  304. De faire en votre esprit les projets que vous faites, v.692 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  305. Et troubler un hymen qui fait tout son bonheur. v.694 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  306. Qu'elle vous a fait voir assez quel est son choix, v.698 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  307. Qu'elle mourrait plutôt qu'en souffrir l'insolence ; v.700 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  308. S'il est vrai qu'elle ait dit ce que je viens d'entendre, v.703 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  309. J'avouerai que mes feux n'ont plus rien à prétendre, v.704 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  310. Par ces mots assez clairs, je vois tout terminé, v.705 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  311. Tout ce que de sa part je vous ai fait de plaintes ? v.708 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  312. Prenez-vous contre moi ses intérêts en main, v.714 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  313. M'obliger à l'aimer, et souffrir ses visites ? v.716 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  314. Mais il prend mes avis pour des contes en l'air, v.718 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  315. Croit que c'est moi qui parle et te fais par adresse, v.719 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  316. Pleine pour lui de haine, et pour moi de tendresse, v.720 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  317. Et par toi-même enfin j'ai voulu sans retour, v.721 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  318. J'ai douté, je l'avoue, et cet arrêt suprême, v.727 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  319. Ce sont mes sentiments qu'il vous a fait entendre, v.732 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  320. Pour en faire éclater toute la vérité. v.734 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  321. De secrets mouvements, et de haine et d'horreur. v.746 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  322. Et plutôt qu'être à l'autre, on m'ôterait la vie ; v.748 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  323. Mais c'est assez montrer mes justes sentiments, v.749 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  324. Il faut que ce que j'aime usant de diligence ; v.751 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  325. Fasse à ce que je hais perdre toute espérance, v.752 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  326. Je sais qu'il est honteux v.757 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  327. Mais en l'état où sont mes destinées, v.759 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  328. Et je puis sans rougir faire un aveu si doux, v.761 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  329. Oui, tiens, baise ma main. v.765 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  330. Il conclue un hymen qui fait tous mes désirs, v.766 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  331. De n'écouter jamais les voeux d'autre personne. v.768 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  332. Hai, Hai, mon petit nez, pauvre petit bouchon, v.769 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  333. Va, chut. Vous le voyez, je ne lui fais pas dire, v.771 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  334. Et je saurai dans peu vous ôter la présence v.775 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  335. De celui qui vous fait si grande violence. v.776 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  336. Vous ne me sauriez faire un plus charmant plaisir ; v.777 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  337. Fais-je... v.781 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  338. Mais je plains sans mentir l'état où le voilà, v.782 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  339. Et c'est trop hautement que ta haine se montre. v.783 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  340. Je plains votre infortune ; v.787 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  341. Mais... v.788 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  342. Non, vous n'entendrez de mon coeur plainte aucune, v.788 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  343. Et je vais travailler à contenter ses voeux ? v.790 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  344. Je le tiens fort à plaindre[.] v.793 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  345. Mignonnette, et je veux, qu'il ait sa récompense, v.795 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  346. Dès demain je t'épouse, et n'y veux appeler... v.797 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  347. Dès demain ? v.798 (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  348. Mais, je sais bien la joie où ce discours te jette, v.799 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  349. Et tu voudrais déjà que la chose fût faite. v.800 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  350. Mais... v.801 (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  351. Oui le trépas cent fois, me semble moins à craindre, v.803 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  352. Que cet hymen fatal où l'on veut me contraindre ; v.804 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  353. Et tout ce que je fais pour en fuir les rigueurs, v.805 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  354. Le temps presse, il fait nuit, allons, sans crainte aucune, v.807 (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
  355. Je reviens, et l'on va pour demain de ma part... v.809 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  356. Tu disais qu'en ta chambre étant un peu lassée, v.811 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  357. Tu t'allais renfermer lorsque je t'ai laissée ; v.812 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  358. Et tu m'avais prié même que mon retour, v.813 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  359. T'y souffrît en repos jusques à demain jour. v.814 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  360. Il est vrai, mais... v.815 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  361. Et je ne sais comment vous en dire l'excuse. v.816 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  362. Quoi donc, Que pourrait-ce être. v.817 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  363. C'est ma soeur qui m'oblige à sortir maintenant ; v.818 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  364. Et qui, pour un dessein dont je l'ai fort blâmée, v.819 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  365. M'a demandé ma chambre où je l'ai renfermée. v.820 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  366. L'eût-on pu croire, elle aime cet amant, v.821 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  367. Dans un secret commerce entretenaient leurs coeurs ; v.830 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  368. Et que même ils s'étaient, leur flamme étant nouvelle, v.831 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  369. La vilaine. v.833 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  370. Où j'ai précipité celui qu'elle aime à voir ; v.834 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  371. Puisse rompre un départ qui lui percerait l'âme ; v.836 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  372. Lui peindre d'une voix qui contrefait la mienne, v.839 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  373. Ce que pour moi l'on sait qu'il a d'attachement. v.842 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  374. Quoi ma soeur, ai-je dit, êtes-vous insensée, v.844 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  375. D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. v.848 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  376. Enfin de cent raisons mon dépit s'est servi, v.850 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  377. Mais elle m'a fait voir de si pressants désirs, v.853 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  378. Tant dit qu'au désespoir je porterais son âme, v.855 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  379. Si je lui refusais ce qu'exige sa flamme ; v.856 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  380. Où me faisait du sang relâcher la tendresse, v.859 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  381. J'allais faire avec moi venir coucher Lucrèce ; v.860 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  382. Mais vous m'avez surprise avec ce prompt retour. v.862 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  383. J'y pourrais consentir à l'égard de mon frère, v.864 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  384. Mais on peut être vu de quelqu'un de dehors, v.865 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  385. Et c'est avec raison qu'elle pourrait se plaindre, v.871 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  386. Du peu de retenue, où j'ai su me contraindre, v.872 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  387. Eh bien fais ? v.875 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  388. Mais surtout, cachez-vous je vous prie, v.875 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  389. Et sans lui dire rien daignez voir sa sortie. v.876 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  390. Mais dès le même instant qu'elle sera dehors, v.878 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  391. J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  392. Bonsoir, car tout d'un temps, je vais me renfermer. v.882 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  393. Jusqu'à demain mamie, en quelle impatience, v.883 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  394. Et je n'en voudrais pas tenir vingt bons écus. v.886 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  395. Oui, de vos déplaisirs l'atteinte m'est sensible, v.887 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  396. Mais ce que vous voulez, ma soeur, m'est impossible ; v.888 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  397. Ne faites point de bruit, v.898 (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  398. Mais à moins de vous voir, par un saint hyménée... v.903 (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
  399. Et je vous donne ici ma foi que dès demain, v.905 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  400. Je vais, où vous voudrez recevoir votre main. v.906 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  401. Mon bras de mille coups lui percerait le coeur. v.910 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  402. Ah je te promets bien que je n'ai pas envie, v.911 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  403. Oui, faisons-le surprendre avec cette effrontée, v.915 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  404. Salut : Monsieur le Commissaire, v.919 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  405. Votre présence en robe est ici nécessaire ; v.920 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  406. Il s'agit d'un fait assez hâté. v.922 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  407. Un Valère a séduite, et fait entrer chez soi ; v.926 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  408. Mais... v.928 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  409. Puisque ici nous avons un notaire ? v.929 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  410. Oui, Notaire Royal. v.930 (Acte 3, scène 4, NOTAIRE)
  411. Mais ne vous laissez pas graisser la patte, au moins. v.934 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  412. Je vais faire venir mon frère promptement, v.937 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  413. Faites que le flambeau m'éclaire seulement ; v.938 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  414. Je vais le réjouir, cet homme sans colère, v.939 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  415. On veut vous faire voir quelque chose de beau. v.942 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  416. Vraiment, elle en a pris tout son soûl, la rusée, v.955 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  417. Et je ne voudrais pas pour vingt bonnes pistoles, v.959 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  418. Si vous ne me rendez cette énigme plus claire... v.963 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  419. Que de nuit je l'ai vue y conduire ses pas, v.965 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  420. Cessons de railler, je vous prie. v.967 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  421. Je raille, il est fort bon avec sa raillerie ; v.968 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  422. Et qu'ils s'étaient promis une foi mutuelle, v.971 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  423. N'avait pas joint leurs coeurs depuis plus d'une année. v.980 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  424. L'apparence qu'ainsi, sans m'en faire avertir, v.981 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  425. Moi qui dans toute chose ai depuis son enfance, v.983 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  426. Montré toujours pour elle entière complaisance, v.984 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  427. Et qui cent fois ai fait des protestations, v.985 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  428. De ne jamais gêner ses inclinations. v.986 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  429. Enfin vos propres yeux jugeront de l'affaire, v.987 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  430. J'ai fait venir déjà commissaire et notaire, v.988 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  431. Si vous n'avez encore quelques raisonnements v.993 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  432. Moi je n'aurai jamais cette faiblesse extrême, v.995 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  433. Mais je ne saurais croire enfin... v.997 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  434. Allons ce procès-là continuerait toujours. v.998 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  435. Vos transports en ce lieu se peuvent apaiser, v.1001 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  436. Que cette volonté ne m'ait été montrée, v.1008 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  437. Vous savez qui je suis, et j'ai fait mon devoir, v.1009 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  438. En vous signant l'aveu qu'on peut vous faire voir, v.1010 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  439. Votre main peut aussi m'en signer l'assurance, v.1012 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  440. Sinon faites état de m'arracher le jour, v.1013 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  441. Mais, est-ce Léonor... v.1017 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
  442. Taisez-vous. v.1018 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  443. Mais... v.1018 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
  444. Paix donc ? v.1018 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  445. Vous tairez-vous vous dis-je. v.1019 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  446. Isabelle a ma foi, j'ai de même la sienne, v.1020 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  447. Que vous soyez reçus à faire condamner. v.1022 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  448. Taisez-vous, et pour cause, v.1023 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  449. Mais quoi tout ce mystère... v.1032 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
  450. De les laisser tous deux à leur foi mutuelle. v.1036 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  451. Signez donc, j'en fais de même aussi. v.1037 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  452. Vous serez éclairci. v.1038 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  453. Or çà, je vais vous dire v.1039 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  454. Que tous ces jeunes fous me paraissent fâcheux, v.1041 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  455. Et moi, je n'ai rien vu de plus insupportable, v.1044 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  456. Et je préférerais le plus simple entretien, v.1045 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  457. Lorsqu'ils viennent d'un ton de mauvais goguenard, v.1049 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  458. Vous railler sottement sur l'amour d'un vieillard ; v.1050 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  459. Mais n'aperçois-je pas... v.1053 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  460. Oui, l'affaire est ainsi : v.1053 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
  461. Léonor, sans courroux, j'ai sujet de me plaindre, v.1055 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  462. Vous savez si jamais j'ai voulu vous contraindre, v.1056 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  463. Et si plus de cent fois je n'ai pas protesté v.1057 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  464. De laisser à vos voeux leur pleine liberté ; v.1058 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  465. Je ne me repens pas de mon doux traitement, v.1061 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  466. Mais votre procédé me touche assurément, v.1062 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  467. Cette tendre amitié que je vous ai portée. v.1064 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  468. Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours ; v.1065 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  469. Mais croyez que je suis de même que toujours ; v.1066 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  470. Que toute autre amitié me paraîtrait un crime, v.1068 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  471. Et que si vous voulez satisfaire mes voeux, v.1069 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  472. Un saint noeud dès demain nous unira nous deux. v.1070 (Acte 3, scène 8, L?ONOR)
  473. Qui vous a fait de moi de si belles peintures, v.1075 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  474. Si de mes libertés j'ai taché votre nom ; v.1078 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  475. Mais le sort nous traita nous deux diversement ; v.1082 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  476. Pour vous, je ne veux point, Monsieur, vous faire excuse, v.1083 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  477. Et j'ai bien mieux aimé me voir aux mains d'un autre, v.1087 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  478. Pour moi, je mets ma gloire et mon bien souverain v.1089 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  479. À la pouvoir, Monsieur, tenir de votre main. v.1090 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  480. Que, vous sachant dupé l'on ne vous plaindra point. v.1094 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  481. Par ma foi je lui sais bon gré de cette affaire, v.1095 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  482. Et ce prix de ses soins est un trait exemplaire. v.1096 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  483. Je ne sais si ce trait se doit faire estimer, v.1097 (Acte 3, scène 9, LÉONOR)
  484. Mais je sais bien qu'au moins je ne le puis blâmer. v.1098 (Acte 3, scène 9, L?ONOR)
  485. J'aurais pour elle au feu mis la main que voilà, v.1105 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  486. J'y renonce à jamais à ce sexe trompeur, v.1109 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  487. Nous tâcherons demain d'apaiser sa colère. v.1112 (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  488. Vous, si vous connaissez des maris loups-garous, v.1113 (Acte 3, scène 9, LISETTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Ne laisse point mon âme en une bonne assiette : v.2 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Il craint d'être la dupe ; à ne te point mentir : v.4 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Pour moi, me soupçonner de quelque mauvais tour, v.7 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  4. Je dirai, n'en déplaise à monsieur votre amour, v.8 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  5. Cet honneur qu'on nous fait, je ne le démens guère, v.13 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  6. Pour que l'on me trompât, cela se pourrait bien, v.15 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  7. Et Valère après tout qui cause votre crainte v.21 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  8. Semble n'être à présent souffert que par contrainte. v.22 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  9. Je voudrais, pour trouver un tel destin plus doux, v.35 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. Et sur ses déplaisirs et son impatience v.37 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Mon âme prendrait lors une pleine assurance. v.38 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Toi-même, penses-tu, qu'on puisse, comme il fait, v.39 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Voir chérir un rival d'un esprit satisfait ? v.40 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. Si j'ai lieu de rêver dessus cette aventure. v.42 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Connaissant qu'il poussait d'inutiles soupirs. v.44 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  16. Qu'elle puisse rester en un paisible état : v.48 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  17. Ne nous laisse jamais dedans l'indifférence ; v.50 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Et si de cette vue on n'accroît son dédain, v.51 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  19. Et l'on ne saurait voir, sans en être piqué, v.55 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  20. Pour moi, je ne sais point tant de philosophie ; v.57 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  21. Que je m'aille affliger sans sujet ni demi, v.60 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  22. Pourquoi subtiliser et faire le capable v.61 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  23. À chercher des raisons pour être misérable? v.62 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  24. Sur des soupçons en l'air je m'irais alarmer ? v.63 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  25. Laissons venir la fête avant que la chômer. v.64 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  26. Mais j'en fuis la pensée avec un soin extrême. v.73 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  27. Je veux croire les gens quand on me dit Je t'aime ; v.74 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  28. Et ne vais point chercher, pour m'estimer heureux, v.75 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  29. Que tantôt Marinette endure qu'à son aise v.77 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  30. Jodelet par plaisir la caresse et la baise, v.78 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  31. Et que ce beau rival en rie ainsi qu'un fou, v.79 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  32. À son exemple aussi j'en rirai tout mon soûl ; v.80 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  33. Mais je la vois qui passe. v.82 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  34. Oh, oh. Que fais-tu là ? v.83 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  35. Vous m'avez fait trotter comme un Basque, je meure ! v.86 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  36. Pour vous chercher j'ai fait dix mille pas, v.87 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  37. Il fallait en jurer. v.90 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  38. Qui te fait me chercher ? v.91 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  39. Qui pour vous n'a pas trop mauvaise volonté. v.92 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  40. Je ne t'en voudrai pas pour cela plus de mal : v.96 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  41. Hé, hé, d'où vous vient donc ce plaisant mouvement ? v.99 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  42. Elle ne fait pas voir assez son sentiment ? v.100 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  43. De Valère ? Ah ! Vraiment la pensée est bien belle ! v.105 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  44. Je vous croyais du sens, et jusqu'à ce moment ; v.107 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  45. J'avais de votre esprit quelque bon sentiment, v.108 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  46. Mais, à ce que je vois, je m'étais fort trompée. v.109 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  47. Pour m'aller emmaigrir avec un tel chagrin ; v.112 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  48. L'opinion que j'ai de moi-même est trop bonne v.114 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  49. Où diantre pourrais-tu trouver qui me valût ? v.116 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  50. Jamais de ces soupçons qu'un jaloux fait paraître ; v.118 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  51. Et j'en sais tel qui doit son destin le plus doux v.123 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  52. C'est jouer en amour un mauvais personnage, v.126 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  53. Eh bien, n'en parlons plus, que venais-tu m'apprendre ? v.129 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  54. Le grand secret pourquoi je vous ai tant cherché. v.132 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  55. Je vous le disais bien contre votre croyance, v.145 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  56. Si je lui rapportais vos faiblesses d'esprit, v.151 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  57. Elle désavouerait bientôt un tel écrit. v.152 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  58. Que je vais à ses pieds, si j'ai pu lui déplaire, v.157 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  59. À propos ; savez-vous où je vous ai cherché v.163 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  60. Il est vrai, j'ai tardé trop longtemps v.168 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  61. Mais... v.170 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  62. Ce que j'en ai dit, n'est pas que je vous presse. v.170 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  63. Te plaire. Accepte-la pour celle que je dois. v.172 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  64. Monsieur, vous vous moquez, j'aurais honte à la prendre. v.173 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  65. Refuser ce qu'on donne, est bon à faire aux fous[.] v.175 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  66. Travaillez à vous rendre un père favorable. v.178 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  67. Mais s'il me rebutait, dois-je... v.179 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  68. Faites votre pouvoir, et nous ferons le nôtre. v.182 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  69. Un hymen qu'on souhaite v.185 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  70. Entre gens comme nous est chose bientôt faite. v.186 (Acte 1, scène 2, GROS REN?)
  71. Avec plaisir. v.187 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  72. Le bon Dieu soit loué, nos affaires vont bien, v.191 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  73. Je plains le pauvre hère, v.193 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  74. Certes, je l'avouerai, vous êtes le modèle v.198 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  75. Pour moi, je suis peu fait à cet amour austère, v.201 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  76. Qui dans les seuls regards trouve à se satisfaire. v.202 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  77. Pour souffrir constamment les mauvais traitements v.204 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  78. Enfin, quand j'aime bien, j'aime fort que l'on m'aime. v.205 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  79. Le plus parfait objet dont je serais charmé v.207 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  80. N'aurait pas mes tributs, n'en étant point aimé. v.208 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  81. Moi, je sais que j'y tiens une assez bonne place. v.214 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  82. Ne laissez point duper vos yeux à trop de foi. v.216 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  83. Si j'osais vous montrer une preuve assurée v.217 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  84. Que son coeur... Non ; votre âme en serait altérée. v.218 (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
  85. Si je vous osais moi découvrir en secret... v.219 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  86. Mais, je vous fâcherais, et veux être discret. v.220 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  87. Vraiment, vous me poussez ; et contre mon envie v.221 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  88. Vous connaissez la main ? v.223 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  89. Hé bien ? Cet espoir si certain... v.224 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  90. Que fait-il ? Revient-il ? Va-t-il ? Ou s'il demeure ? v.234 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  91. Non, je ne reviens pas ; car je n'ai pas été : v.235 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  92. Je ne vais pas aussi, car je suis arrêté : v.236 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  93. Vous nous fuyez bien vite ? Hé quoi ! Vous fais-je peur ? v.240 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  94. Laissent la place libre à vos heureux desseins. v.244 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  95. Gros-René sait qu'ailleurs je me jette. v.245 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  96. Mais, est-ce un coup bien sûr que votre seigneurie v.249 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  97. Soit désenamourée, ou si c'est raillerie ? v.250 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  98. J'ai su qu'en ses amours ton maître était trop bien ; v.251 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  99. Et je serais un fou de prétendre plus rien v.252 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  100. Certes, vous me plaisez avec cette nouvelle ; v.254 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  101. Outre qu'en nos projets je vous craignais un peu, v.255 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  102. Oui, vous avez bien fait de quitter une place, v.257 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  103. Où l'on vous caressait pour la seule grimace ; v.258 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  104. Et mille fois, sachant tout ce qui se passait, v.259 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  105. J'ai plaint le faux espoir dont on vous repaissait. v.260 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  106. Mais, d'où, diantre, après tout, avez-vous su la ruse : v.262 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  107. Qui rend de nos amants la flamme satisfaite. v.266 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  108. Et ne sais pas, Monsieur, qui peut vous avoir dit, v.268 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  109. Mériterait cent coups de bâton sur la place. v.274 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  110. Je démens un discours dont je n'ai que trop peur; v.276 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  111. Non, Monsieur, je raillais. v.278 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  112. Ah ! Vous raillez ! Infâme. v.278 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  113. Non, je ne raillais point. v.279 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  114. Il est donc vrai ? v.279 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  115. Ou si c'est chose vraie, ou si c'est imposture. v.282 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  116. C'est ce qu'il vous plaira : je ne suis pas ici v.283 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  117. Elle ira faire encore quelque sotte harangue. v.286 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  118. Et me laissez tirer mes chausses sans murmure. v.289 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  119. Hélas ! Je la dirai ; v.291 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  120. Mais, peut-être, Monsieur, que je vous fâcherai. v.292 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  121. Parle : mais prends bien garde à ce que tu vas faire ; v.293 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  122. À ma juste fureur rien ne te peut soustraire, v.294 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  123. Faites-moi pis encor, tuez-moi si j'impose v.297 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  124. En tout ce que j'ai dit ici la moindre chose. v.298 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  125. Ce mariage est vrai ? v.299 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  126. A fait un pas de clerc dont elle s'aperçoit : v.300 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  127. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  128. Et Lucile depuis fait encore moins paraître v.305 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  129. Qui veut de leurs secrets ôter la connaissance. v.310 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  130. Et je lui ferai voir étant en sentinelle v.313 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  131. Et ce qu'a fait Valère en voyant cet écrit, v.320 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  132. Qu'avec ses écrits elle me laisse en paix, v.327 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  133. Et que voilà l'état, infâme, que j'en fais. v.328 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  134. Et désormais qu'elle aille au diable avec toi. v.336 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  135. De quel démon est donc leur âme travaillée ? v.338 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  136. Quoi ? Faire un tel accueil à nos soins obligeants ! v.339 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  137. Mais, pour un tel discours, sommes-nous bien ici ? v.342 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  138. Ici de tous côtés on découvre aisément, v.346 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  139. Hélas ! Que j'ai de peine à rompre mon silence ! v.348 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  140. Ouais ! Ceci doit donc être un important secret. v.349 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  141. Et que si je pouvais le cacher davantage, v.351 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  142. Ha ! C'est me faire outrage v.352 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  143. Qui sais... v.357 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  144. Oui, vous savez la secrète raison v.357 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  145. Qui cache aux yeux de tous mon sexe et ma maison ; v.358 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  146. Que relâchait ailleurs le jeune Ascagne mort, v.361 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  147. Dont mon déguisement fait revivre le sort, v.362 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  148. Mais, avant que passer, Frosine à ce discours, v.365 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  149. Éclaircissez un doute où je tombe toujours. v.366 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  150. Se pourrait-il qu'Albert ne sût rien du mystère v.367 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  151. Qui masque ainsi mon sexe, et l'a rendu mon père ? v.368 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  152. Est une affaire aussi qui m'embarrasse assez : v.370 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  153. Et ma mère ne put m'éclaircir mieux la chose. v.372 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  154. D'un soin particulier avait fait des largesses, v.376 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  155. S'il voyait chez un autre aller tout l'héritage v.379 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  156. Dont sa maison tirait un si grand avantage, v.380 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  157. Qui remplaçait ce fils à sa garde commis, v.385 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  158. Mais cependant, je vois qu'il garde intelligence v.391 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  159. Avec celle de qui vous tenez la naissance. v.392 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  160. J'ai su, qu'en secret même, il lui faisait du bien ; v.393 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  161. Et peut-être cela ne se fait pas pour rien. v.394 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  162. Et, comme il le prétend, c'est un mauvais langage : v.396 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  163. Je ne sais s'il saurait la supposition v.397 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  164. Sans le déguisement ; mais la digression v.398 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  165. Tout insensiblement pourrait trop loin s'étendre : v.399 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  166. Sachez donc que l'amour ne sait point s'abuser ; v.401 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  167. Et que ses traits subtils, sous l'habit que je porte, v.403 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  168. J'aime enfin. v.405 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  169. Vous aimez ? v.405 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  170. N'entrez pas tout à fait dedans l'étonnement : v.406 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  171. J'aime Valère. v.409 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  172. Ha ! Vous aviez raison. v.409 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  173. L'objet de votre amour, lui dont à la maison v.410 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  174. Verrait incontinent ce bien lui retourner, v.413 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  175. J'ai de quoi toutefois surprendre plus votre âme : v.415 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  176. De toute ma raison. v.418 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  177. Ni qu'il ait de mon sort la moindre connaissance. v.420 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  178. Ho ! Poussez ; je le quitte, et ne raisonne plus, v.421 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  179. Je vais vous l'expliquer, si vous voulez m'entendre. v.424 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  180. Me semblait un amant digne d'être écouté, v.426 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  181. Et je ne pouvais voir qu'on rebutât sa flamme, v.427 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  182. Je voulais que Lucile aimât son entretien, v.429 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  183. Je blâmais ses rigueurs, et les blâmai si bien, v.430 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  184. Que moi-même j'entrai, sans pouvoir m'en défendre. v.431 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  185. Dans tous les sentiments qu'elle ne pouvait prendre. v.432 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  186. C'était en lui parlant moi qu'il persuadait, v.433 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  187. Je me laissais gagner aux soupirs qu'il perdait, v.434 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  188. Étaient, comme vainqueurs, reçus dedans mon âme. v.436 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  189. Ainsi mon coeur, Frosine, un peu trop faible, hélas ! v.437 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  190. Se rendit à des soins qu'on ne lui rendait pas, v.438 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  191. Se voulut expliquer, mais sous le nom d'autrui : v.442 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  192. Dans ma bouche, une nuit, cet amant trop aimable v.443 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  193. Sous ce voile trompeur qui flattait sa pensée, v.447 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  194. Je lui dis que pour lui mon âme était blessée ; v.448 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  195. Mais que voyant mon père en d'autres sentiments, v.449 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  196. Je devais une feinte à ses commandements ; v.450 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  197. Qu'ainsi de notre amour nous ferions un mystère, v.451 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  198. Dont la nuit seulement serait dépositaire, v.452 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  199. Tout entretien secret se devait éviter ; v.454 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  200. Qu'il me verrait alors la même indifférence, v.455 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  201. Geste, parole, écrit, ne m'en dît jamais rien. v.458 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  202. Dont j'ai conduit le fil de cette tromperie. v.460 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  203. J'ai poussé jusqu'au bout un projet si hardi, v.461 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  204. Dirait-on qu'elle y touche, avec sa mine froide ? v.464 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  205. Car je veux que la chose ait d'abord réussi, v.466 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  206. Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  207. Afin que vos conseils... Mais voici cet époux. v.474 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  208. Je me retirerai. v.477 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  209. Puisque vous le faisiez, rompre notre entretien. v.478 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  210. Je disais que Valère v.479 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  211. Aurait, si j'étais fille, un peu trop su me plaire; v.480 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  212. Et que si je faisais tous les voeux de son coeur, v.481 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  213. Je ne tarderais guère à faire son bonheur. v.482 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  214. Mais vous seriez bien pris, si quelque événement v.485 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  215. Allait mettre à l'épreuve un si doux compliment. v.486 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  216. Je voudrais de bon coeur couronner votre flamme. v.488 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  217. Et si c'était quelqu'une où par votre secours v.489 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  218. Je pourrais assez mal répondre à votre attente. v.491 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  219. Qu'étant fille, et mon coeur vous aimant tendrement, v.494 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  220. Mais cela n'étant pas ? v.498 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  221. Ce que je vous ai dit v.498 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  222. Je l'ai dit comme fille, et vous le devez prendre v.499 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  223. Ainsi donc il ne faut rien prétendre, v.500 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  224. J'ai l'esprit délicat plus qu'on ne peut penser, v.505 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  225. Quand il s'agit d'aimer ; enfin je suis sincère ; v.507 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  226. Et que si j'étais fille, une flamme plus forte v.512 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  227. N'outragerait point celle où je vivrais pour vous. v.513 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  228. Je n'avais jamais vu ce scrupule jaloux ; v.514 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  229. Mais tout nouveau qu'il est, ce mouvement m'oblige, v.515 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  230. Et je vous fais ici tout l'aveu qu'il exige. v.516 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  231. Mais sans fard ? v.517 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  232. S'il est vrai, désormais ; v.517 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  233. J'ai bientôt à vous dire un important mystère, v.519 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  234. Où l'effet de ces mots me sera nécessaire. v.520 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  235. Et j'ai quelque secret de même à vous ouvrir, v.521 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  236. Hé ! De quelle façon cela pourrait-il être ? v.523 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  237. C'est que j'ai de l'amour qui n'oserait paraître, v.524 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  238. Que votre heur est certain, s'il est en ma puissance. v.528 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  239. Il n'est pas encore temps ; mais c'est une personne v.531 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  240. Ce n'est pas la saison, v.533 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  241. Pour raison. v.534 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  242. Vous saurez mon secret, quand je saurai le vôtre. v.535 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  243. J'ai besoin pour cela de l'aveu de quelque autre. v.536 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  244. C'en est fait ; c'est ainsi que je me puis venger : v.541 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  245. Et mes voeux maintenant tournent de son côté. v.546 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  246. De vos soins autrefois Valère était l'objet ; v.550 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  247. Je vous ai vu pour lui m'accuser de caprice, v.551 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  248. Et, quand je veux l'aimer, mon dessein vous déplaît, v.553 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  249. Je sais qu'il est rangé dessous les lois d'un autre, v.556 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  250. Et ce serait un trait honteux à vos appas, v.557 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  251. Si ce n'est que cela, j'aurai soin de ma gloire ; v.559 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  252. Et je sais pour son coeur tout ce que j'en dois croire : v.560 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  253. Ainsi, découvrez-lui sans peur, mon sentiment : v.562 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  254. Ou, si vous refusez de le faire, ma bouche v.563 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  255. Lui va faire savoir que son ardeur me touche. v.564 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  256. La pauvre infortunée aime avec violence ; v.571 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  257. À moi seul de ses feux elle fait confidence, v.572 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  258. Connaissant de quel coup vous menacez sa flamme, v.576 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  259. Si vous lui dérobez l'amant qui peut lui plaire. v.579 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  260. Éraste est un parti qui doit vous satisfaire ; v.580 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  261. Je ne sais point pour qui vous vous intéressez ; v.582 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  262. Mais, de grâce, cessons ce discours, je vous prie, v.583 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  263. Et me laissez un peu dans quelque rêverie. v.584 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  264. Il court à sa vengeance, et saisit promptement v.589 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  265. Le traître ! Faire voir cette insolence extrême ? v.591 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  266. Jamais coeur ne s'ouvrit d'une façon plus belle : v.596 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  267. Ne me donnait pas moins que de la déité ; v.598 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  268. Et cependant jamais, à cet autre message, v.599 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  269. Fille ne fut traitée avec tant d'outrage. v.600 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  270. Je ne sais pour causer de si grands changements, v.601 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  271. Rien ne s'est pu passer dont il faille être en peine, v.603 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  272. Puisque rien ne le doit défendre de ma haine. v.604 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  273. Quoi ! Tu voudrais chercher hors de sa lâcheté v.605 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  274. La secrète raison de cette indignité ! v.606 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  275. En effet, je comprends que vous avez raison, v.609 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  276. Laissons à leurs beaux mots fondre notre rigueur, v.614 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  277. Rendons-nous à leurs voeux, trop faibles que nous sommes. v.615 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  278. Et je lui ferai voir qu'en une âme bien faite v.619 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  279. Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous. v.622 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  280. De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire. v.624 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  281. Aurait ouvert l'oreille à la tentation ; v.626 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  282. Mais moi, nescio vos. v.627 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  283. Et choisis mal ton temps pour de telles saillies ! v.628 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  284. Et si jamais celui de ce perfide amant v.630 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  285. Par un coup de bonheur, dont j'aurais tort, je pense, v.631 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  286. (Car le ciel a trop pris plaisir à m'affliger, v.633 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  287. Il reviendrait m'offrir sa vie en sacrifice, v.636 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  288. Au contraire je veux que ton zèle s'exprime v.639 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  289. Et même, si mon coeur était pour lui tenté v.641 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  290. De descendre jamais à quelque lâcheté, v.642 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  291. Et tienne comme il faut la main à ma colère. v.644 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  292. Vraiment, n'ayez point peur, et laissez faire à nous, v.645 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  293. J'ai pour le moins autant de colère que vous ; v.646 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  294. Et je serais plutôt fille toute ma vie, v.647 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  295. Rentrez, Lucile, et me faites venir v.649 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  296. S'il sait point quel ennui depuis peu l'accompagne. v.652 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  297. Nous jette une action faite sans équité ! v.654 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  298. Je voudrais à ce bien n'avoir jamais songé. v.658 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  299. Tantôt je crains de voir, par la fourbe éventée, v.659 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  300. Je crains cent accidents qui peuvent arriver. v.662 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  301. S'il advient que dehors quelque affaire m'appelle, v.663 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  302. Maître, j'ai voulu... v.670 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  303. C'est comme qui dirait trois fois plus grand. v.671 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  304. Si je savais cela. Mais, soit ; à la bonne heure. v.672 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  305. Mais ne poursuivez point, vous, d'interrompre ainsi. v.674 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  306. Mon fils me rend chagrin, vous savez que je l'aime, v.676 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  307. Et que soigneusement je l'ai toujours nourri. v.677 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  308. Il est vrai : filio non potest praeferri v.678 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  309. Ce jargon n'est pas fort nécessaire, me semble, v.680 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  310. Mais, dans un entretien qu'avec vous je destine, v.683 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  311. Faire le pédagogue, et cent mots me cracher, v.685 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  312. Comme si vous étiez en chaire pour prêcher. v.686 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  313. Ne m'a jamais rien fait apprendre que mes heures, v.688 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  314. Laissez donc en repos votre science auguste, v.691 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  315. Et que votre langage à mon faible s'ajuste. v.692 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  316. À mon fils, l'hymen semble lui faire peur, v.693 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  317. Dont avec Atticus le même fait sermon ; v.697 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  318. Mon_Dieu, Maître éternel, laissez là, je vous prie, v.699 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  319. Les Grecs, les Albanais, avec l'Esclavonie, v.700 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  320. Je ne sais si dans l'âme v.703 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  321. Il ne sentirait point une secrète flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  322. Comment aurait-il pu l'avoir dit, ce Virgile ? v.711 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  323. Puisque je suis certain que dans ce lieu tranquille v.712 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  324. Âme du monde enfin n'était lors que nous deux. v.713 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  325. Et moi, je vous dis, moi, que je n'ai pas besoin v.717 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  326. Quintilien en fait le précepte. v.724 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  327. Un mot que vous serez bien aise assurément v.726 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  328. Je serai le diable qui t'emporte, v.727 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  329. De faire sur ce mufle une application ! v.729 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  330. Mais, qui cause seigneur, votre inflammation ? v.730 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  331. Vous ai-je dit vingt fois, quand je parle. v.732 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  332. Vous serez satisfait, s'il ne tient qu'à cela. v.733 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  333. Je me tais. v.734 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  334. Vous n'accuserez point mon caquet désormais. v.737 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  335. Ainsi soit-il. v.738 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  336. J'y vais. v.738 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  337. J'ai promis que je ne dirais rien. v.741 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  338. Vous ne vous plaindrez pas de mon peu de silence, v.744 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  339. Mais, de grâce, achevez vitement ; v.746 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  340. Depuis longtemps j'écoute, il est bien raisonnable v.747 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  341. Hé ! Bon Dieu ! Voulez-vous que j'écoute à jamais ? v.749 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  342. Partageons le parler, au moins, ou je m'en vais. v.750 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  343. Ce n'est pas encore fait, Per Jovem, je suis ivre. v.752 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  344. Je n'ai pas dit... v.753 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  345. Hé ! Laissez-moi parler un peu, je vous conjure : v.756 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  346. D'un savant qui se tait. v.758 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  347. Parbleu, tu te tairas ! v.758 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  348. D'un philosophe, parle, afin qu'on te connaisse. v.760 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  349. Pour moi, j'aime autant perdre aussi l'humanité, v.762 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  350. Mais quoi ? Si les savants ne sont point écoutés, v.766 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  351. Si l'on veut que toujours ils aient la bouche close, v.767 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  352. Que le malade au sain présente le remède ; v.775 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  353. Que le lièvre craintif... Miséricorde, à l'aide. v.776 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  354. Le ciel parfois seconde un dessein téméraire, v.777 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  355. Et l'on sort comme on peut d'une méchante affaire. v.778 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  356. Pour moi, qu'une imprudence a trop fait discourir, v.779 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  357. Le remède plus prompt où j'ai su recourir, v.780 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  358. L'autre, diable, Disant ce que j'ai déclaré, v.784 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  359. Sans perdre un seul moment, je m'en vais trouver l'autre. v.790 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  360. Ha ! Vraiment, tu prends beaucoup de peine ! v.793 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  361. La réplique est soudaine. v.794 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  362. Oui, mais je viens encore v.797 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  363. Ha ! C'est un autre fait. Ton maître t'a chargé v.799 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  364. Va, que je lui souhaite une joie infinie. v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  365. Je n'ai pas achevé, Monsieur, son compliment : v.803 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  366. Il voudrait vous prier d'une chose instamment. v.804 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  367. Il souhaite un moment pour vous entretenir v.807 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  368. D'une affaire importante, et doit ici venir. v.808 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  369. Hé ? Quelle est-elle encore l'affaire qui l'oblige v.809 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  370. Et ce secret sans doute est celui que je crains. v.816 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  371. L'espoir de l'intérêt m'a fait quelque infidèle, v.817 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  372. Et faire qu'en douceur passât toute la chose. v.826 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  373. Mais, hélas ! C'en est fait, il n'est plus de saison, v.827 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  374. Et ce bien, par la fraude entré dans ma maison v.828 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  375. S'être ainsi marié sans qu'on en ait su rien ! v.831 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  376. Je ne sais qu'en attendre, et je crains fort du père v.833 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  377. Mais je l'aperçois seul. v.835 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  378. La crainte me retient. v.836 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  379. Dieu fait miséricorde au pécheur misérable. v.846 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  380. J'ai de cette action une douleur extrême. v.858 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  381. De tous ces intérêts je vous ferai le maître, v.865 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  382. Le bon Dieu vous maintienne. v.870 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  383. Votre ressentiment me donnait lieu de craindre ; v.874 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  384. Même, si cela fait à votre allégement, v.880 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  385. J'avouerai qu'à lui seul en est toute la faute ; v.881 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  386. Que votre fille avait une vertu trop haute, v.882 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  387. Pour avoir jamais fait ce pas contre l'honneur, v.883 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  388. Et de votre conduite ainsi détruit l'attente ; v.886 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  389. Puisque la chose est faite, et que selon mes voeux, v.887 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  390. Dans ces divers transports je ne sais que répondre, v.893 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  391. Et, si je dis un mot, j'ai peur de me confondre. v.894 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  392. Un mal subit me prend qui veut que je vous laisse. v.897 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  393. À quoi que sa raison l'eût déjà disposé, v.899 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  394. Son déplaisir n'est pas encore tout apaisé. v.900 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  395. La douleur trop contrainte aisément se redouble. v.905 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  396. Et nous n'aurons jamais autre chose aux oreilles. v.910 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  397. Que fais-je tous les jours qui soit si criminel ? v.911 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  398. D'accuser un enfant si sage et si paisible. v.914 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  399. Las ! Il vit comme un saint, et dedans la maison v.915 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  400. Du matin jusqu'au soir il est en oraison. v.916 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  401. Et fait du jour la nuit, ô ! La grande imposture ! v.918 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  402. Sans craindre de la suite un désordre puissant, v.923 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  403. Ne sait pas seulement ce que je lui veux dire ! v.925 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  404. Ha ! Chien, que j'ai reçu du ciel pour mon martyre, v.926 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  405. Te croiras-tu toujours et ne pourrai-je pas, v.927 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  406. Il ne sera pas homme à m'en faire un aveu ; v.931 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  407. Il faut user d'adresse, et me contraindre un peu v.932 (Acte 3, scène 6, VALERE)
  408. Que je viens de trouver, sait toute notre affaire. v.934 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  409. Il la sait ? v.935 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  410. Je ne sais point sur qui ma conjecture asseoir ; v.936 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  411. Mais enfin d'un succès cette affaire est suivie v.937 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  412. Dont j'ai tous les sujets d'avoir l'âme ravie. v.938 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  413. Et je voudrais savoir qui peut être capable v.941 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  414. D'avoir pu rendre ainsi son esprit si traitable, v.942 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  415. Je ne puis t'exprimer l'aise que j'en reçois. v.943 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  416. Et que me diriez-vous, Monsieur, si c'était moi? v.944 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  417. Bon, bon ; tu voudrais bien ici m'en donner d'une. v.946 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  418. C'est moi, vous dis-je, moi dont le patron le sait, v.947 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  419. Et qui vous ai produit ce favorable effet. v.948 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  420. Mais, là, sans te railler ? v.949 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  421. Si je fais raillerie, et s'il n'est de la sorte. v.950 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  422. C'est la fidélité que tu m'avais promise ? v.954 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  423. Sans ma feinte jamais tu n'eusses avoué v.955 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  424. Le trait que j'ai bien cru que tu m'avais joué. v.956 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  425. Qui me perds tout à fait, il faut sans discourir v.959 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  426. N'est pas en bon état. Daignez, je vous conjure. v.961 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  427. J'ai de fortes raisons qui m'ont fait révéler v.963 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  428. C'était un coup d'État, et vous verrez l'issue v.965 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  429. De quoi vous fâchez-vous ? Pourvu que vos souhaits v.967 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  430. Se trouvent par mes soins pleinement satisfaits, v.968 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  431. Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  432. Mais enfin mes projets pourront s'effectuer. v.972 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  433. Nous verrons. Mais, Lucile... v.975 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  434. Plus je reviens du trouble où j'ai donné d'abord, v.976 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  435. Sur qui ma peur prenait un si dangereux change ; v.978 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  436. Et m'a parlé d'un air à m'ôter tout soupçon. v.980 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  437. Met en jeu mon honneur, et fait ce conte indigne ? v.982 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  438. Et faire un tel scandale à toute une famille ? v.990 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  439. Le voilà prêt de faire en tout vos volontés. v.991 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  440. Que voudrais-je, sinon qu'il dît des vérités ? v.992 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  441. Si quelque intention le pressait pour Lucile, v.993 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  442. La recherche en pouvait être honnête et civile, v.994 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  443. Il fallait l'attaquer du côté du devoir, v.995 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  444. Il fallait de son père implorer le pouvoir, v.996 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  445. Non, traître, et n'y sera jamais. v.1000 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  446. Tout doux : et s'il est vrai que ce soit chose faite, v.1001 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  447. Monsieur, il est aisé de vous faire paraître v.1005 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  448. Qu'il dit vrai. v.1006 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  449. D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis. v.1008 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  450. Quel serait notre but de vous en faire accroire ? v.1009 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  451. Mais venons à la preuve, et sans nous quereller, v.1011 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  452. Faites sortir Lucile et la laissez parler. v.1012 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  453. Il faut voir cette affaire. v.1019 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  454. Je crains... v.1020 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  455. Ne craignez rien. v.1020 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  456. Vous laisse votre époux, et confirme vos voeux ; v.1024 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  457. Pourvu que bannissant toutes craintes frivoles, v.1025 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  458. Sachons un peu, Monsieur, quelle belle saillie v.1029 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  459. Fait ce conte galant qu'aujourd'hui l'on publie. v.1030 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  460. Et j'ai vu, malgré moi, notre hymen révélé. v.1032 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  461. On sait tout, adorable Lucile, v.1033 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  462. Quoi ! L'ardeur de mes feux vous a fait mon époux ? v.1035 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  463. C'est un bien qui me doit faire mille jaloux ; v.1036 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  464. Mais j'impute bien moins ce bonheur de ma flamme v.1037 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  465. Je sais que vous avez sujet de vous fâcher ; v.1039 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  466. Que c'était un secret que vous vouliez cacher, v.1040 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  467. Et j'ai de mes transports forcé la violence, v.1041 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  468. Mais... v.1043 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  469. Ô ! Le plaisant amant ! Dont la galante ardeur v.1047 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  470. Quand tout contribuerait à votre passion, v.1051 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  471. On me verrait combattre en ma juste colère v.1053 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  472. À qui par ce moyen aurait cru m'obtenir. v.1056 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  473. Se pouvait emporter à quelque violence, v.1058 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  474. Je vous apprendrais bien à me traiter ainsi. v.1059 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  475. C'en est fait son courroux ne peut être adouci. v.1060 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  476. Laissez-moi lui parler. Hé ! Madame, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  477. À quoi bon maintenant toute cette grimace ? v.1062 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  478. Contre vos propres voeux vous fait raidir si fort ? v.1064 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  479. Si monsieur votre père était homme farouche, v.1065 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  480. Passe ; mais il permet que la raison le touche, v.1066 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  481. À faire un libre aveu de l'amour qui vous dompte. v.1070 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  482. Mais s'il vous a fait perdre un peu de liberté, v.1071 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  483. On sait que la chair est fragile quelquefois, v.1075 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  484. Et qu'une fille enfin n'est ni caillou ni bois. v.1076 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  485. Entre mon maître et vous ; la belle raillerie ! v.1085 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  486. Va, coquin, scélérat, sa main vient sur ta joue v.1093 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  487. De faire une action dont son père la loue. v.1094 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  488. M'emporte, si j'ai dit rien que de très constant. v.1096 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  489. Je vous dis que Lucile agit par honte ainsi. v.1103 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  490. Je te dis que j'aurai raison de tout ceci. v.1104 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  491. Connaissez-vous Ormin, ce gros notaire habile ? v.1105 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  492. Connais-tu bien Grimpant, le bourreau de la ville ? v.1106 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  493. Et Simon le tailleur jadis si recherché ? v.1107 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  494. Et ces yeux te verront faire la capriole. v.1114 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  495. Et, pour signe, Lucile avait un voile noir. v.1115 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  496. Et, pour signe, ton front nous le fait assez voir. v.1116 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  497. De punir sur-le-champ l'affront que tu me fais ; v.1119 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  498. Hé bien ce beau succès que tu devais produire... v.1121 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  499. Aussi pour être en paix dans ce désordre extrême, v.1125 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  500. Je me vais d'un rocher précipiter moi-même, v.1126 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  501. Je ne saurais mourir quand je suis regardé, v.1131 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  502. Et mon trépas ainsi se verrait retardé. v.1132 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  503. Te fera voir si c'est matière à raillerie. v.1134 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  504. Cette affaire venue au point où la voilà v.1139 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  505. Car, enfin, soit qu'Albert ait part au stratagème, v.1145 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  506. Ou qu'avec tout le monde on l'ait trompé lui-même ; v.1146 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  507. S'il arrive une fois que mon sort éclairci v.1147 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  508. Mette ailleurs tout le bien dont le sien a grossi, v.1148 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  509. Son intérêt détruit me laisse à ma naissance ; v.1150 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  510. C'est fait de sa tendresse, et, quelque sentiment v.1151 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  511. Je trouve que c'est là raisonné comme il faut ; v.1155 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  512. Mais ces réflexions devaient venir plutôt. v.1156 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  513. Il ne fallait pas être une grande sorcière, v.1158 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  514. L'action le disait ; et dès que je l'ai sue, v.1161 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  515. Je n'en ai prévu guère une meilleure issue. v.1162 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  516. Que dois-je faire enfin ? Mon trouble est sans pareil : v.1163 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  517. Car, je suis maintenant vous, et vous êtes moi ; v.1167 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  518. Hélas ! Ne traitez point ceci de raillerie ; v.1170 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  519. Non vraiment, tout de bon, votre ennui m'est sensible, v.1173 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  520. Et pour vous en tirer je ferais mon possible. v.1174 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  521. Mais que puis-je après tout ? Je vois fort peu de jour v.1175 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  522. À tourner cette affaire au gré de votre amour. v.1176 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  523. Si rien ne peut m'aider, il faut donc que je meure. v.1177 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  524. Je m'abandonne toute aux traits du désespoir. v.1183 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  525. Savez-vous ma pensée ? Il faut que j'aille voir v.1184 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  526. La... Mais Éraste vient, qui pourrait nous distraire, v.1185 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  527. Nous pourrons en marchant parler de cette affaire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  528. Jamais ambassadeur ne fut moins écouté : v.1188 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  529. À peine ai-je voulu lui porter la nouvelle v.1189 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  530. Du moment d'entretien que vous souhaitiez d'elle, v.1190 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  531. Va, va ; je fais état de lui, comme de toi : v.1192 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  532. Et Marinette aussi, d'un dédaigneux museau, v.1195 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  533. Lâchant un, laisse-nous, beau valet de carreau, v.1196 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  534. Sous tant de vraisemblance est indigne d'excuse ? v.1202 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  535. Devait être insensible au bonheur d'un rival ; v.1204 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  536. Tout autre n'eût pas fait même chose en ma place, v.1205 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  537. Et se fût moins laissé surprendre à tant d'audace ? v.1206 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  538. Je n'ai point attendu de serments de sa part ; v.1208 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  539. Et, lorsque tout le monde encore ne sait qu'en croire, v.1209 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  540. [Qu'est capable d'éteindre une si faible offense ;] v.1218 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  541. Pour un coeur, où je vois le peu de part que j'ai ; v.1224 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  542. À conserver les gens, je veux faire de même. v.1226 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  543. Et lui faire sentir que l'on a du courage. v.1230 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  544. Si nous avions l'esprit de nous faire valoir, v.1232 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  545. Les femmes n'auraient pas la parole si haute. v.1233 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  546. Que vous feriez fort bien de faire comme moi. v.1244 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  547. Un certain animal difficile à connaître, v.1246 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  548. Et ne sera jamais qu'animal, quand sa vie v.1249 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  549. Durerait cent mille ans ; aussi, sans repartie, v.1250 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  550. La femme est toujours femme, et jamais ne sera v.1251 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  551. D'où vient qu'un certain Grec dit, que sa tête passe v.1253 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  552. Ce raisonnement-ci, lequel est des plus forts : v.1255 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  553. Ainsi que la tête est comme le chef du corps, v.1256 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  554. Nous voyons arriver de certains embarras ; v.1260 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  555. Pour montrer qu'ici-bas, ainsi qu'on l'interprète, v.1265 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  556. Au haut d'une maison, qui tourne au premier vent. v.1267 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  557. Or, par comparaison ; car la comparaison v.1271 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  558. Nous fait distinctement comprendre une raison ; v.1272 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  559. Et nous aimons bien mieux, nous autres gens d'étude, v.1273 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  560. Une comparaison qu'une similitude. v.1274 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  561. Par comparaison donc, mon maître, s'il vous plaît, v.1275 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  562. Horrible, et le vaisseau, malgré le nautonier, v.1279 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  563. Ainsi, quand une femme a sa tête fantasque, v.1281 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  564. Qui veut compétiter par de certains... propos ; v.1283 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  565. Et lors un... certain vent, qui par... de certains flots v.1284 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  566. De... certaine façon, ainsi qu'un banc de sable... v.1285 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  567. C'est fort bien raisonner. v.1287 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  568. Mais je les vois, Monsieur, qui passent par ici. v.1288 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  569. J'ai bien peur que ses yeux resserrent votre chaîne. v.1290 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  570. Je l'aperçois encor ; mais ne vous rendez point. v.1291 (Acte 4, scène 3, MARINETTE)
  571. Ne me soupçonne pas d'être faible à ce point. v.1292 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  572. C'en est fait ; je me veux guérir, et connais bien v.1295 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  573. M'a trop bien éclairé de votre indifférence, v.1298 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  574. Et je dois vous montrer que les traits du mépris v.1299 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  575. Je l'avouerai, mes yeux observaient dans les vôtres v.1301 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  576. Et le ravissement où j'étais de mes fers v.1303 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  577. Les aurait préférés à des sceptres offerts : v.1304 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  578. Oui, mon amour pour vous sans doute était extrême, v.1305 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  579. Je vivais tout en vous ; et, je l'avouerai même, v.1306 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  580. Peut-être qu'après tout j'aurai, quoiqu'outragé, v.1307 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  581. Possible, que malgré la cure qu'elle essaie, v.1309 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  582. Mon âme saignera longtemps de cette plaie, v.1310 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  583. Et qu'affranchi d'un joug qui faisait tout mon bien, v.1311 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  584. Il faudra se résoudre à n'aimer jamais rien. v.1312 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  585. Mais, enfin, il n'importe ; et puisque votre haine v.1313 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  586. Que vous aurez jamais de mes voeux rebutés. v.1316 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  587. Vous pouvez faire aux miens la grâce toute entière, v.1317 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  588. Hé bien, Madame, hé bien, ils seront satisfaits : v.1319 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  589. Je romps avec vous, et j'y romps pour jamais, v.1320 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  590. Lorsque de vous parler je reprendrai l'envie ! v.1322 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  591. Que je fausse parole, eussé-je un faible coeur v.1324 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  592. Croyez que vous n'aurez jamais cet avantage v.1326 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  593. Ce serait bien en vain. v.1327 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  594. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein, v.1328 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  595. Si j'avais jamais fait cette bassesse insigne, v.1329 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  596. De vous revoir, après ce traitement indigne. v.1330 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  597. Et vous donner, ingrate, une preuve certaine v.1333 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  598. Voici votre portrait, il présente à la vue v.1337 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  599. Mais il cache sous eux cent défauts aussi grands, v.1339 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  600. Voilà le diamant que vous m'aviez fait prendre. v.1342 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  601. Voilà qui m'assurait à jamais de vos feux ? v.1355 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  602. Et la main et la lettre, ont menti toutes deux. v.1356 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  603. J'aurais regret d'en épargner aucune. v.1358 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  604. Se fera regretter, et je le sais fort bien. v.1368 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  605. Éraste, Éraste, un coeur fait comme est fait le vôtre v.1369 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  606. Non, non : cherchez partout, vous n'en aurez jamais v.1371 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  607. J'aurais tort d'en former encore quelque envie. v.1374 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  608. Mais personne, après moi, quoi qu'on vous fasse entendre, v.1377 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  609. N'aura jamais pour vous de passion si tendre. v.1378 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  610. Quand on aime les gens, on les traite autrement ; v.1379 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  611. On fait de leur personne un meilleur jugement. v.1380 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  612. Quand on aime les gens, on peut de jalousie, v.1381 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  613. Sur beaucoup d'apparence, avoir l'âme saisie : v.1382 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  614. Mais alors qu'on les aime, on ne peut en effet v.1383 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  615. Se résoudre à les perdre, et vous, vous l'avez fait. v.1384 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  616. Non votre coeur, Éraste était mal enflammé. v.1387 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  617. Non, Lucile, jamais vous ne m'avez aimé. v.1388 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  618. Eh ! Je crois que cela faiblement vous soucie: v.1389 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  619. Peut-être en serait-il beaucoup mieux pour ma vie, v.1390 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  620. Si je... Mais laissons là ces discours superflus : v.1391 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  621. Par la raison que nous rompons ensemble, v.1393 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  622. Et que cela n'est plus de saison ce me semble. v.1394 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  623. Oui, vraiment, quoi n'en est-ce pas fait. v.1395 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  624. Et vous voyez cela d'un esprit satisfait. v.1396 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  625. Sans doute c'est faiblesse, v.1397 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  626. De faire voir aux gens que leur perte nous blesse. v.1398 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  627. Mais cruelle c'est vous qui l'avez bien voulu. v.1399 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  628. Moi, je vous ai cru là faire un plaisir extrême. v.1401 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  629. Mais si mon coeur encore revoulait sa prison : v.1403 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  630. Si, tout fâché qu'il est il demandait pardon. v.1404 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  631. Non, non, n'en faites rien ma faiblesse est trop grande, v.1405 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  632. J'aurais peur d'accorder trop tôt votre demande. v.1406 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  633. Ha ! Le faible courage ! v.1413 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  634. Ne t'imagine pas que je me rende ainsi. v.1415 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  635. Tu nous prends pour un autre, et tu n'as pas affaire v.1418 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  636. Moi, j'aurais de l'amour pour ta chienne de face ! v.1421 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  637. Moi, je te chercherais ! Ma foi, l'on t'en fricasse v.1422 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  638. Tiens tes ciseaux, avec ta chaîne de laiton. v.1432 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  639. J'oubliais d'avant-hier ton morceau de fromage ; v.1433 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  640. Tiens : je voudrais pouvoir rejeter le potage v.1434 (Acte 4, scène 4, GROS REN?)
  641. Je n'ai point maintenant de tes lettres sur moi ; v.1436 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  642. Mais j'en ferai du feu jusques à la dernière. v.1437 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  643. Et des tiennes tu sais ce que j'en saurai faire ? v.1438 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  644. Prends garde à ne venir jamais me reprier. v.1439 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  645. Il faut rompre la paille : une paille rompue v.1441 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  646. Rend, entre gens d'honneur, une affaire conclue, v.1442 (Acte 4, scène 4, GROS REN?)
  647. Ne fais point les doux yeux ; je veux être fâché. v.1443 (Acte 4, scène 4, GROS REN?)
  648. Ne me lorgne point, toi ; j'ai l'esprit trop touché. v.1444 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  649. Oui, car tu me fais rire. v.1446 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  650. Est-ce que tu consens que jamais je ne t'aime ? v.1450 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  651. Je ne dirai rien. v.1452 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  652. Et moi, je te fais grâce. v.1454 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  653. Je n'ai pas eu le temps de vous pouvoir répondre ; v.1465 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  654. Mais je vous veux ici parler, et vous confondre : v.1466 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  655. Défendez-vous donc bien, et raisonnons sans bruit. v.1467 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  656. Lucile ? Oui, Mascarille. Et que pensez-vous faire ? v.1469 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  657. "Une action d'amant qui se veut satisfaire, v.1470 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  658. Que d'aller san[s] besoin risquer ainsi sa peau. v.1472 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  659. Mais tu sais quel motif à ce dessein m'appelle : v.1473 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  660. Mais l'amour veut que j'aille apaiser son esprit. v.1475 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  661. Mais l'amour est un sot qui ne sait ce qu'il dit : v.1476 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  662. Penses-tu qu'aucun d'eux songe à nous faire mal ? v.1479 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  663. Oui vraiment, je le pense ; et surtout, ce rival. v.1480 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  664. Nous nous chamaillerons. Oui, voilà justement v.1483 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  665. Moi chamailler ! Bon Dieu ! Suis-je un Roland ? Mon maître, v.1485 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  666. Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière, v.1489 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  667. Mais tu seras armé de pied en cap. Tant pis ; v.1491 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  668. J'en serai moins léger à gagner le taillis : v.1492 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  669. Où ne puisse glisser une vilaine pointe. v.1494 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  670. Oh ! Tu seras ainsi tenu pour un poltron. v.1495 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  671. Mais comptez-moi pour rien, s'il s'agit de se battre : v.1498 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  672. Pour moi, je trouve l'air de celui-ci fort doux : v.1500 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  673. Je n'ai pas grande faim de mort ni de blessure, v.1501 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  674. Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux : v.1503 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  675. Que je crois que jamais il ne l'achèvera, v.1507 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  676. Ne me fais point ici de contes superflus. v.1512 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  677. Quand j'y devrais trouver cent embûches mortelles, v.1513 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  678. Mais le mal est, Monsieur, qu'il faudra s'introduire v.1517 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  679. Et j'ai peur de vous nuire. v.1518 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  680. Je serais ravi moi de ne vous point laisser ; v.1524 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  681. Mais j'aurais un regret mortel, si j'étais cause v.1525 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  682. Et qu'Albert parle aussi de faire pour sa fille v.1529 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  683. Qu'ai-je fait ? Pour me voir rouer jambes et bras ? v.1532 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  684. Sur la tentation ai-je quelque crédit ? v.1535 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  685. Et puis-je mais, chétif, si le coeur leur en dit. v.1536 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  686. S'il vous faisait besoin, mon bras est tout à vous. v.1540 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  687. J'ai deux amis aussi que je vous puis donner, v.1543 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  688. Qui contre tous venants sont gens à dégainer, v.1544 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  689. C'est trop de complaisance. v.1546 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  690. Le bourreau ne lui put faire lâcher deux mots. v.1552 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  691. Doit être regretté ; mais, quant à votre escorte, v.1554 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  692. Soit ; mais soyez averti v.1555 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  693. Qu'il vous cherche, et vous peut faire un mauvais parti. v.1556 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  694. Enfin, si maintenant ma prudence en est crue, v.1565 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  695. Je m'en vais t'assommer de coups, si je t'entends. v.1572 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  696. Ascagne vient ici ; laissons-le ; il faut attendre v.1573 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  697. Cependant avec moi viens prendre à la maison v.1575 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  698. Je n'ai nulle démangeaison. v.1576 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  699. Est-il bien vrai, Frosine ? Et ne rêvé-je point ? v.1579 (Acte 5, scène 4, ASCAGNE)
  700. Vous en saurez assez le détail ; laissez faire : v.1581 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  701. Ces sortes d'incidents ne sont pour l'ordinaire v.1582 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  702. Qui voulait un garçon pour tenir sa promesse, v.1585 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  703. N'accoucha que de vous, et que lui dessous main v.1587 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  704. La crainte d'un époux et l'amour maternelle, v.1593 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  705. Sa femme en secret lors se rendit son vrai sang ; v.1595 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  706. Vous devîntes celui qui tenait votre rang, v.1596 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  707. Voilà de votre sort un mystère éclairci v.1599 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  708. Elle en dit des raisons, et peut en avoir d'autres, v.1601 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  709. Par qui ses intérêts n'étaient pas tous les vôtres. v.1602 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  710. Enfin cette visite où j'espérais si peu, v.1603 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  711. Plus qu'on ne pouvait croire a servi votre feu. v.1604 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  712. Cette Ignès vous relâche ; et par votre autre affaire v.1605 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  713. L'éclat de son secret devenu nécessaire, v.1606 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  714. Pour n'effaroucher pas d'abord trop les affaires, v.1614 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  715. Et j'ai su le secret que cachaient ces habits. v.1624 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  716. Vous avez fait un trait, qui dans sa hardiesse, v.1625 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  717. Fait briller tant d'esprit et tant de gentillesse, v.1626 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  718. Mais le voici ; prenons plaisir de l'aventure. v.1630 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  719. Allez faire venir tous vos gens promptement. v.1631 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  720. J'ai songé cette nuit de perles défilées, v.1634 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  721. Où toute ta valeur te sera nécessaire. v.1637 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  722. Tu vas avoir en tête un puissant adversaire. v.1638 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  723. Pour moi, je le veux bien ; mais au moins s'il arrive v.1641 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  724. Je le pousse moi-même à faire ce qu'il doit. v.1644 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  725. J'ai dû vous offenser, et je suis criminel v.1647 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  726. D'avoir fait tout ceci sans l'aveu paternel ; v.1648 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  727. Mais à quelque dépit que ma faute vous porte, v.1649 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  728. Et votre honneur fait bien, quand il ne veut pas voir v.1651 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  729. Que le transport d'Éraste ait de quoi m'émouvoir. v.1652 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  730. On me faisait tantôt redouter sa menace ; v.1653 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  731. Mais les choses depuis ont bien changé de face ; v.1654 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  732. Moi ! Le fuir ! Dieu m'en garde. Et qui donc pourrait-ce être ? v.1657 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  733. Lui, qui de me servir m'avait donné sa foi ! v.1659 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  734. Oui, c'est lui qui prétend avoir affaire à toi ; v.1660 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  735. C'est un brave homme ; il sait que les coeurs généreux v.1663 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  736. Dont le ressentiment m'a paru raisonnable ; v.1666 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  737. Que tu satisferais Ascagne sur ce tort, v.1668 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  738. Mais aux yeux d'un chacun, et sans nulles remises, v.1669 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  739. Et, pour convaincre mieux tes discours d'injustice, v.1673 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  740. Et si j'ai pu trouver sujet de balancer, v.1680 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  741. Un reste de respect en pouvait être cause, v.1681 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  742. Mais c'est trop me pousser, ce respect est à bout ; v.1683 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  743. Et l'on fait voir un trait de perfidie étrange, v.1685 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  744. Et quand j'aurai rendu votre honte publique, v.1689 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  745. Un semblable discours me pourrait affliger, v.1695 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  746. Si je n'avais en main qui m'en saura venger. v.1696 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  747. De vous faire changer bien vite de langage, v.1698 (Acte 5, scène 7, LUCILE)
  748. Quand il joindrait au sien encore vingt autres bras v.1700 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  749. Je le plains de défendre une soeur criminelle : v.1701 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  750. Mais, puisque son erreur me veut faire querelle, v.1702 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  751. Je prenais intérêt tantôt à tout ceci ; v.1704 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  752. Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  753. Je ne veux plus en prendre, et je le laisse faire. v.1706 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  754. C'est bien fait : la prudence est toujours de saison ; v.1707 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  755. Mais... v.1708 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  756. Il saura pour tous vous mettre à la raison. v.1708 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  757. Ne t'y trompe pas : tu ne sais pas encore v.1709 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  758. Mais il pourra dans peu le lui faire savoir. v.1711 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  759. Sus donc que maintenant il me le fasse voir. v.1712 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  760. Cela ne serait pas honnête. v.1713 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
  761. Se moque-t-on de moi ? Je casserai la tête v.1714 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  762. Non, non, je ne suis pas si méchant qu'on me fait : v.1716 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  763. Vous allez voir plutôt éclater ma faiblesse, v.1718 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  764. Et qu'il vous réservait pour victoire facile, v.1721 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  765. Mais il veut bien mourir, si sa mort nécessaire v.1725 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  766. Peut avoir maintenant de quoi vous satisfaire, v.1726 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  767. Et les traits effrontés... v.1730 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  768. Et depuis peu l'amour en a su faire un autre, v.1741 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  769. Je te fais maintenant un discours sérieux ; v.1744 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  770. Et qui par ce ressort qu'on ne comprenait pas, v.1747 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  771. Mais puisqu'Ascagne ici fait place à Dorothée, v.1749 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  772. Qui devait envers nous réparer votre offense, v.1753 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  773. Et pour qui les Édits n'ont point fait de défense. v.1754 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  774. Mais en vain tu voudrais balancer là-dessus. v.1756 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  775. La surprise me flatte, et je me sens saisir v.1759 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  776. De merveille à la fois, d'amour et de plaisir, v.1760 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  777. Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. v.1762 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  778. Allons lui faire en prendre un autre ; et cependant v.1763 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  779. Vous saurez le détail de tout cet incident. v.1764 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  780. L'oubli de cette injure est une chose aisée. v.1766 (Acte 5, scène 8, LUCILE)
  781. Et nous aurons loisir de nous en faire tous. v.1768 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  782. Mais vous ne songez pas, en tenant ce langage, v.1769 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  783. Mais de son Mascarille et de mon Gros-René, v.1772 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  784. Il faut que par le sang l'affaire soit vidée. v.1774 (Acte 5, scène 8, ?RASTE)
  785. Qu'il l'épouse en repos, cela ne me fait rien : v.1776 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  786. De l'humeur que je sais la chère Marinette, v.1777 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  787. Et tu crois que de toi je ferai mon galant ? v.1779 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  788. Mais il faut qu'un galant soit fait à faire envie. v.1782 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  789. Ou je ferai beau bruit. v.1787 (Acte 5, scène 8, GROS-RENÉ)
  790. Va, va, petit mari : ne crains rien de ma foi : v.1791 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  791. Et je te dirai tout. v.1793 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)
  792. Taisez-vous, as de pique[.] v.1794 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Laissez, ma bru, laissez, ne venez pas plus loin : v.3 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Ce sont toutes façons, dont je n'ai pas besoin. v.4 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Mais ma Mère, d'où vient que vous sortez si vite ? v.6 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
  4. Et que de me complaire, on ne prend nul souci. v.8 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Mais... v.16 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  6. Et j'ai prédit cent fois à mon Fils, votre père, v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Que vous preniez tout l'air d'un méchant garnement, v.19 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  8. Et ne lui donneriez jamais que du tourment. v.20 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  9. Mon_Dieu, sa soeur, vous faites la discrète, v.21 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Mais il n'est, comme on dit, pire eau que l'eau qui dort, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  11. Et vous menez sous chape un train que je hais fort. v.24 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  12. Mais, ma Mère,... v.25 (Acte 1, scène 1, ELMIRE)
  13. Ma Bru, qu'il ne vous en déplaise, v.25 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  14. Votre conduite en tout est tout à fait mauvaise : v.26 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  15. Et leur défunte mère en usait beaucoup mieux. v.28 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  16. Que vous alliez vêtue ainsi qu'une princesse. v.30 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  17. Quiconque à son mari veut plaire seulement, v.31 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  18. Mais, Madame, après tout.... v.33 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  19. Je vous estime fort, vous aime, et vous révère ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  20. Mais enfin, si j'étais de mon Fils, son époux, v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  21. Je vous prierais bien fort, de n'entrer point chez nous. v.36 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  22. Je vous parle un peu franc, mais c'est là mon humeur, v.39 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  23. Et je ne mâche point ce que j'ai sur le coeur. v.40 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  24. Quoi ? Je souffrirai, moi, qu'un cagot de critique, v.45 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  25. Si ce beau Monsieur-là n'y daigne consentir ? v.48 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  26. On ne peut faire rien qu'on ne fasse des crimes, v.50 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  27. Et mon Fils, à l'aimer, vous devrait tous induire. v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  28. Je trahirais mon coeur de parler d'autre sorte ; v.57 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  29. Sur ses façons de faire à tous coups je m'emporte ; v.58 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  30. Qu'un gueux qui, quand il vint, n'avait pas de souliers, v.63 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  31. Et dont l'habit entier valait bien six deniers, v.64 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  32. De contrarier tout, et de faire le maître. v.66 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  33. Hé, merci de ma vie il en irait bien mieux, v.67 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  34. Si tout se gouvernait par ses ordres pieux. v.68 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  35. Il passe pour un saint dans votre fantaisie : v.69 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  36. Tout son fait, croyez-moi, n'est rien qu'hypocrisie. v.70 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  37. Je ne me fierais, moi, que sur un bon garant. v.72 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  38. Mais pour homme de bien, je garantis le maître. v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  39. Oui ; mais pourquoi sur tout, depuis un certain temps, v.79 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  40. Ne saurait-il souffrir qu'aucun hante céans ? v.80 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  41. Pour en faire un vacarme à nous rompre la tête ? v.82 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  42. Taisez-vous, et songez aux choses que vous dites. v.85 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  43. Et de tant de laquais le bruyant assemblage, v.89 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  44. Mais enfin on en parle, et cela n'est pas bien. v.92 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  45. Ce serait dans la vie une fâcheuse chose, v.94 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  46. Il fallait renoncer à ses meilleurs amis : v.96 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  47. Et quand même on pourrait se résoudre à le faire, v.97 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  48. Croiriez-vous obliger tout le monde à se taire ? v.98 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  49. Et laissons aux causeurs une pleine licence. v.102 (Acte 1, scène 1, CL?ANTE)
  50. Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? v.104 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  51. Ils ne manquent jamais de saisir promptement v.107 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  52. Ou faire ailleurs tomber quelques traits partagés v.115 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  53. Tous ces raisonnements ne font rien à l'affaire : v.117 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  54. On sait qu'Orante mène une vie exemplaire ; v.118 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  55. Tout ses soins vont au Ciel, et j'ai su par des gens v.119 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  56. Qu'elle condamne fort le train qui vient céans. v.120 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  57. Il est vrai qu'elle vit en austère personne ; v.122 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  58. Mais l'âge dans son âme a mis ce zèle ardent, v.123 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  59. Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant. v.124 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  60. Mais, voyant de ses yeux tous les brillants baisser, v.127 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  61. De ses attraits usés déguise la faiblesse. v.130 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  62. Non point par charité, mais par un trait d'envie v.138 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  63. Qui ne saurait souffrir qu'une autre ait les plaisirs, v.139 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  64. Voilà les contes bleus qu'il vous faut, pour vous plaire. v.141 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  65. Ma bru, l'on est chez vous contrainte de se taire ; v.142 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  66. Mais enfin, je prétends discourir à mon tour. v.144 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  67. Je vous dis que mon fils n'a rien fait de plus sage, v.145 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  68. Là, jamais on n'entend de pieuses paroles, v.153 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  69. Bien souvent le prochain en a sa bonne part, v.155 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  70. Et l'on y sait médire et du tiers et du quart. v.156 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  71. Et qu'il fera beau temps quand j'y mettrai le pied. v.168 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  72. Jour de Dieu, je saurai vous frotter les oreilles ; v.170 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  73. Elle vous dirait bien qu'elle vous trouve bon, v.175 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  74. Oh vraiment tout cela n'est rien au prix du fils ; v.179 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  75. Nos troubles l'avaient mis sur le pied d'homme sage, v.181 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  76. Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  77. Il l'appelle son frère, et l'aime dans son âme v.185 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  78. Cent fois plus qu'il ne fait mère, fils, fille et femme. v.186 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  79. On ne saurait, je pense, avoir plus de tendresse. v.190 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  80. Et s'il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. v.194 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  81. Qui ne se mêle aussi de nous faire leçon. v.204 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  82. Le traître, l'autre jour, nous rompit de ses mains v.207 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  83. Un mouchoir qu'il trouva dans une Fleur des Saints, v.208 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  84. Avec la sainteté les parures du Diable. v.210 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  85. Mais j'ai vu mon mari ; comme il ne m'a point vue, v.213 (Acte 1, scène 3, ELMIRE)
  86. Et je vais lui donner le bonjour seulement. v.216 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
  87. J'ai soupçon que Tartuffe à son effet s'oppose ; v.218 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  88. Et s'il fallait... v.223 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  89. Je sortais, et j'ai joie à vous voir de retour. v.224 (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  90. Qu'est-ce qu'on fait céans ? comme est-ce qu'on s'y porte ? v.230 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  91. Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille. v.234 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  92. Tant sa douleur de tête était encore cruelle. v.237 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  93. Des chaleurs l'empêchaient de pouvoir sommeiller, v.243 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  94. Et dans son lit bien chaud, il se mit tout soudain, v.247 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  95. Où sans trouble il dormit jusques au lendemain. v.248 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  96. À la fin, par nos raisons gagnée, v.249 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  97. Elle se résolut à souffrir la saignée, v.250 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  98. Pour réparer le sang qu'avait perdu Madame, v.254 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  99. Et je vais à Madame annoncer par avance v.257 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  100. Je vous dirai tout franc, que c'est avec justice. v.261 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  101. A-t-on jamais parlé d'un semblable caprice ? v.262 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  102. Et se peut-il qu'un homme ait un charme aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  103. À vous faire oublier toutes choses pour lui? v.264 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  104. Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  105. Je ne le connais pas, puisque vous le voulez : v.268 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  106. Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  107. Et vos ravissements ne prendraient point de fin. v.271 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  108. Qui suit bien ses leçons, goûte une paix profonde, v.273 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  109. Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, v.278 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  110. Que je m'en soucierais autant que de cela. v.279 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  111. Les sentiments humains, mon frère, que voilà ! v.280 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  112. Chaque jour à l'église il venait, d'un air doux, v.283 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  113. Il attirait les yeux de l'assemblée entière, v.285 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  114. Par l'ardeur dont au Ciel il poussait sa prière : v.286 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  115. Il faisait des soupirs, de grands élancements, v.287 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  116. Et baisait humblement la terre à tous moments ; v.288 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  117. Et lorsque je sortais, il me devançait vite, v.289 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  118. Instruit par son garçon, qui dans tout l'imitait, v.291 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  119. Et de son indigence, et de ce qu'il était, v.292 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  120. Je lui faisais des dons ; mais avec modestie, v.293 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  121. Il me voulait toujours en rendre une partie. v.294 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  122. C'est trop, me disait-il, c'est trop de la moitié, v.295 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  123. Je ne mérite pas de vous faire pitié ; v.296 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  124. Et quand je refusais de le vouloir reprendre, v.297 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  125. Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. v.298 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  126. Mais vous ne croiriez point jusqu'où monte son zèle ; v.305 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  127. D'avoir pris une puce en faisant sa prière, v.309 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  128. Et comme je vous l'ai plus de dix fois prêché, v.316 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  129. Vous vous attirerez quelque méchante affaire. v.317 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  130. Voilà de vos pareils le discours ordinaire. v.318 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  131. Et qui n'adore pas de vaines simagrées, v.321 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  132. Je sais comme je parle, et le Ciel voit mon coeur. v.324 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  133. Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves : v.326 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  134. Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, v.328 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  135. Les bons et vrais dévots qu'on doit suivre à la trace, v.329 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  136. Vous les voulez traiter d'un semblable langage, v.333 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  137. Et la fausse monnaie, à l'égal de la bonne ? v.338 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  138. Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! v.339 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  139. Dans la juste nature on ne les voit jamais. v.340 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  140. La raison a pour eux des bornes trop petites. v.341 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  141. Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, v.348 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  142. Mais en un mot je sais, pour toute ma science, v.353 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  143. Du faux, avec le vrain faire la différence : v.354 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  144. Qui soient plus à priser que les parfaits dévots ; v.356 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  145. Que la sainte ferveur d'un véritable zèle ; v.358 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  146. De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré. v.364 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  147. Et prêchent la retraite au milieu de la Cour : v.372 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  148. Et que leur passion dont on leur sait bon gré, v.379 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  149. Mais les dévots de coeur sont aisés à connaître. v.382 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  150. Et leur dévotion est humaine, est traitable. v.390 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  151. Et laissant la fierté des paroles aux autres, v.393 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  152. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement. v.399 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  153. Ils attachent leur haine au péché seulement, v.400 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  154. Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  155. Mais par un faux éclat je vous crois ébloui. v.407 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  156. Laissons là ce discours. Vous savez que Valère, v.410 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  157. Il est vrai. v.413 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  158. Je ne sais. v.414 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  159. Valère, sur ce point, me fait vous visiter. v.419 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  160. Mais que lui reporter ? v.420 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  161. Tout ce qu'il vous plaira. v.421 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  162. Mais il est nécessaire v.421 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  163. De faire v.422 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  164. Mais parlons tout de bon. v.423 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  165. Pour son amour, je crains une disgrâce, v.425 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  166. Approchez, j'ai de quoi v.427 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  167. Si quelqu'un n'est point là, qui pourrait nous entendre v.429 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  168. Or sus, nous voilà bien. J'ai, Mariane, en vous, v.431 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  169. Hélas ! J'en dirai, moi, tout ce que vous voudrez. v.440 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  170. Qu'il touche votre coeur, et qu'il vous serait doux v.443 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  171. Qui me touche le coeur, et qu'il me serait doux v.447 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  172. Pourquoi me faire dire une telle imposture ? v.450 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  173. Mais je veux que cela soit une vérité ; v.451 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  174. Et c'est assez pour vous que je l'aie arrêté. v.452 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  175. Il sera votre époux, j'ai résolu cela ; v.455 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  176. Que faites-vous là ? v.456 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  177. Vraiment, je ne sais pas si c'est un bruit qui part v.459 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  178. Mais de ce mariage on m'a dit la nouvelle, v.461 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  179. Et j'ai traité cela de pure bagatelle. v.462 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  180. Je sais bien le moyen de vous le faire croire. v.465 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  181. Oui, oui, vous nous contez une plaisante histoire. v.466 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  182. Il raille. v.470 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  183. Non, vous avez beau faire, v.470 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  184. Quoi ? Se peut-il, Monsieur, qu'avec l'air d'homme sage, v.473 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  185. Vous avez pris céans certaines privautés v.476 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  186. Qui ne me plaisent point ; je vous le dis, Mamie. v.477 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  187. Vous moquez-vous des gens, d'avoir fait ce complot ? v.479 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  188. Votre Fille n'est point l'affaire d'un bigot. v.480 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  189. Taisez-vous. S'il n'a rien, v.484 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  190. Puisqu'enfin de son bien il s'est laissé priver v.488 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  191. Mais mon secours pourra lui donner les moyens v.491 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  192. Qui d'une sainte vie embrasse l'innocence, v.497 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  193. Ne doit point tant prôner son nom et sa naissance ; v.498 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  194. À quoi bon cet orgueil... Mais ce discours vous blesse, v.501 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  195. Parlons de sa personne, et laissons sa noblesse. v.502 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  196. À de certains maris faits d'un certain modèle ; v.514 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  197. Et qui donne à sa fille un homme qu'elle hait, v.515 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  198. Est responsable au Ciel des fautes qu'elle fait. v.516 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  199. Je sais ce qu'il vous faut, et je suis votre père. v.521 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  200. J'avais donné pour vous ma parole à Valère ; v.522 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  201. Mais outre qu'à jouer on dit qu'il est enclin, v.523 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  202. Il sera tout confit en douceurs, et plaisirs. v.532 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  203. Comme deux vrais enfants, comme deux tourterelles. v.534 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  204. À nul fâcheux débat jamais vous n'en viendrez, v.535 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  205. Ouais ! Quels discours ! v.538 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  206. Cessez de m'interrompre, et songez à vous taire, v.541 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  207. Sans mettre votre nez où vous n'avez que faire. v.542 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  208. C'est prendre trop de soin ; taisez-vous, s'il vous plaît. v.544 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  209. Si l'on ne vous aimait.... v.545 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  210. Je ne veux pas qu'on m'aime. v.545 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  211. Et je veux vous aimer, Monsieur, malgré vous-même. v.546 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  212. Vous ne vous tairez point ? v.549 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  213. Que de vous laisser faire une telle alliance. v.550 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  214. Te tairas-tu, Serpent, dont les traits effrontés...? v.551 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  215. Oui, ma bile s'échauffe à toutes ces fadaises, v.553 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  216. Et tout résolument je veux que tu te taises. v.554 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  217. Soit. Mais, ne disant mot, je n'en pense pas moins. v.555 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  218. Pense, si tu le veux, mais applique tes soins v.556 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  219. J'ai pesé mûrement toutes choses. v.558 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  220. Tartuffe est fait de sorte.... v.560 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  221. Que quand tu n'aurais même aucune sympathie v.561 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  222. Si j'étais en sa place, un homme assurément v.563 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  223. Ne m'épouserait pas de force impunément ; v.564 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  224. Et je lui ferais voir bientôt après la fête, v.565 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  225. De quoi vous plaignez-vous ? Je ne vous parle pas. v.568 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  226. Qu'est-ce que tu fais donc ? v.569 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  227. Il faut que je lui donne un revers de ma main. v.571 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  228. Croire que le mari... que j'ai su vous élire... v.573 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  229. Je n'ai rien à me dire. v.574 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  230. Certes, je t'y guettais. v.576 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  231. Je me moquerais fort de prendre un tel époux. v.579 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  232. Avec qui sans péché je ne saurais plus vivre. v.581 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  233. Je me sens hors d'état maintenant de poursuivre, v.582 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  234. Et je vais prendre l'air pour me rasseoir un peu. v.584 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  235. Lui dire qu'un coeur n'aime point par autrui ; v.591 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  236. Qu'étant celle pour qui se fait toute l'affaire, v.593 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  237. C'est à vous, non à lui, que le mari doit plaire, v.594 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  238. Que je n'ai jamais eu la force de rien dire. v.598 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  239. Mais raisonnons. Valère a fait pour vous des pas ; v.599 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  240. L'aimez-vous, je vous prie, ou ne l'aimez-vous pas ? v.600 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  241. Dorine ! Me dois-tu faire cette demande ? v.602 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  242. T'ai-je pas là-dessus ouvert cent fois mon coeur, v.603 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  243. Et sais-tu pas pour lui jusqu'où va mon ardeur ? v.604 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  244. Que sais-je si le coeur a parlé par la bouche, v.605 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  245. Tu me fais un grand tort, Dorine, d'en douter, v.607 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  246. Et mes vrais sentiments ont su trop éclater. v.608 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  247. Enfin, vous l'aimez donc ? v.609 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  248. Et selon l'apparence il vous aime de même ? v.610 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  249. Fort bien. C'est un recours où je ne songeais pas ; v.615 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  250. Tu ne compatis point aux déplaisirs des gens. v.620 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  251. Et dans l'occasion mollit comme vous faites. v.622 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  252. Mais que veux-tu ? Si j'ai de la timidité. v.623 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  253. Mais l'amour dans un coeur veut de la fermeté. v.624 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  254. Mais n'en gardai-je pas pour les feux de Valère ? v.625 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  255. Mais quoi ! Si votre père est un bourru fieffé, v.627 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  256. Et manque à l'union qu'il avait arrêtée, v.629 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  257. Mais par un haut refus, et d'éclatants mépris, v.631 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  258. Ferai-je dans mon choix voir un coeur trop épris ? v.632 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  259. Sortirai-je pour lui, quelque éclat dont il brille, v.633 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  260. Être à Monsieur Tartuffe ; et j'aurais, quand j'y pense, v.637 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  261. Quelle raison aurais-je à combattre vos voeux ? v.639 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  262. Il est noble chez lui, bien fait de sa personne, v.646 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  263. C'en est fait, je me rends, et suis prête à tout faire. v.653 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  264. Votre sort est fort beau, de quoi vous plaignez-vous ? v.656 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  265. Et vous vous plairez fort à les entretenir. v.659 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  266. Madame la baillive, et Madame l'élue, v.662 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  267. Ah ! Tu me fais mourir. v.667 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  268. Il faut, pour vous punir, que cette affaire passe. v.670 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  269. Tu sais qu'à toi toujours je me suis confiée : v.673 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  270. Fais-moi.... v.674 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  271. Hé bien ! Puisque mon sort ne saurait t'émouvoir, v.675 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  272. Laisse-moi désormais toute à mon désespoir. v.676 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  273. C'est de lui que mon coeur empruntera de l'aide, v.677 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  274. Et je sais, de mes maux, l'infaillible remède. v.678 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  275. Empêcher... Mais voici Valère, votre amant. v.684 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  276. Que je ne savais pas, et qui sans doute est belle. v.686 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  277. Il est certain v.687 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  278. Je ne sais. v.694 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  279. Moi, je vous l'ai donné pour vous plaire, Madame. v.702 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  280. Et moi, je le suivrai pour vous faire plaisir. v.703 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  281. C'est donc ainsi qu'on aime ? Et c'était tromperie v.705 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  282. Et je déclare, moi, que je prétends le faire, v.709 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  283. Puisque vous m'en donnez le conseil salutaire. v.710 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  284. Et vous vous saisissez d'un prétexte frivole, v.713 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  285. Il est vrai, c'est bien dit. v.715 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  286. N'a jamais eu pour moi de véritable ardeur. v.716 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  287. Oui, oui, permis à moi ; mais mon âme offensée v.718 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  288. Et je sais où porter et mes voeux, et ma main. v.720 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  289. Mon_Dieu, laissons là le mérite : v.722 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  290. J'en ai fort peu sans doute, et vous en faites foi : v.723 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  291. Mais j'espère aux bontés qu'une autre aura pour moi, v.724 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  292. Et j'en sais de qui l'âme, à ma retraite ouverte, v.725 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  293. J'y ferai mon possible, et vous le pouvez croire. v.729 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  294. Et cette lâcheté jamais ne se pardonne, v.733 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  295. Hé quoi ! Vous voudriez qu'à jamais dans mon âme, v.737 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  296. Sans mettre ailleurs un coeur dont vous ne voulez pas ? v.740 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  297. Au contraire, pour moi, c'est ce que je souhaite ; v.741 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  298. Et je voudrais déjà que la chose fût faite. v.742 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  299. Madame, et de ce pas je vais vous contenter. v.744 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  300. Qui contraignez mon coeur à cet effort extrême. v.746 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  301. Et je vous ai laissé tout du long quereller, v.755 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  302. Pour voir où tout cela pourrait enfin aller. v.756 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  303. Et je ferai bien mieux, de lui quitter la place. v.762 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  304. Laisse. v.763 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  305. Non, non, Dorine, en vain tu veux me retenir. v.764 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  306. Encor ? Diantre soit fait de vous, si je le veux, v.767 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  307. Mais quel est ton dessein ? v.769 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  308. Qu'est-ce que tu veux faire ? v.769 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  309. Vous bien remettre ensemble, et vous tirer d'affaire. v.770 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  310. N'as-tu pas vu la chose, et comme il m'a traitée ? v.774 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  311. Il n'aime que vous seule, et n'a point d'autre envie v.777 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  312. Vous êtes fous tous deux. Çà, la main l'un et l'autre, v.781 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  313. À quoi bon ma main ? v.782 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  314. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. v.784 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  315. Mais ne faites donc point les choses avec peine, v.785 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  316. Et regardez un peu les gens sans nulle haine. v.786 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  317. À vous dire le vrai, les amants sont bien fous ! v.787 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  318. Ho çà, n'ai-je pas lieu de me plaindre de vous ? v.788 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  319. De vous plaire à me dire une chose affligeante ? v.790 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  320. Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  321. Pour une autre saison laissons tout ce débat, v.792 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  322. Mais pour vous, il vaut mieux qu'à son extravagance, v.797 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  323. Afin qu'en cas d'alarme il vous soit plus aisé v.799 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  324. Qui viendra tout à coup, et voudra des délais, v.803 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  325. Tantôt vous payerez de présages mauvais ; v.804 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  326. Vous aurez fait d'un mort la rencontre fâcheuse, v.805 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  327. Mais pour mieux réussir, il est bon, ce me semble, v.809 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  328. Pour vous faire tenir ce qu'on vous a promis. v.812 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  329. Ma plus grande espérance, à vrai dire, est en vous. v.816 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  330. Mais je ne serai point à d'autre qu'à Valère. v.818 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  331. Que vous me comblez d'aise ! Et quoi que puisse oser... v.819 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  332. Ah ! jamais les amants ne sont las de jaser. v.820 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  333. Qu'on me traite partout du plus grand des faquins, v.824 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  334. Et si je ne fais pas quelque coup de ma tête ! v.826 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  335. Votre père n'a fait qu'en parler simplement : v.828 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  336. Laissez agit les soins de votre Belle-Mère. v.834 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  337. Il se rend complaisant à tout ce qu'elle dit, v.836 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  338. Et pourrait bien avoir douceur de coeur pour elle. v.837 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  339. Plût à Dieu qu'il fût vrai ! La chose serait belle. v.838 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  340. Savoir ses sentiments, et lui faire connaître v.841 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  341. Quels fâcheux démêlés il pourra faire naître; v.842 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  342. Son valet dit qu'il prie, et je n'ai pu le voir : v.844 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  343. Mais ce valet m'a dit qu'il s'en allait descendre. v.845 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  344. Sortez donc, je vous prie, et me laissez l'attendre. v.846 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  345. Je ne lui dirai rien. v.848 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  346. Vous vous moquez ; on sait vos transports ordinaires, v.849 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  347. Et c'est le vrai moyen de gâter les affaires. v.850 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  348. Laurent, serrez ma haire? avec ma discipline, v.853 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  349. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers? v.855 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  350. Des aumônes que j'ai, partager les deniers. v.856 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  351. Couvrez ce sein que je ne saurais voir. v.860 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  352. Et cela fait venir de coupables pensées. v.862 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  353. Et la chair sur vos sens fait grande impression ? v.864 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  354. Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte : v.865 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  355. Mais à convoiter, moi je ne suis point si prompte ; v.866 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  356. Et je vous verrais nu du haut jusques en bas, v.867 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  357. Que toute votre peau ne me tenterait pas. v.868 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  358. Ou je vais, sur-le-champ, vous quitter la partie. v.870 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  359. Non, non, c'est moi qui vais vous laisser en repos, v.871 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  360. Et je n'ai seulement qu'à vous dire deux mots. v.872 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  361. Ma foi, je suis toujours pour ce que j'en ai dit. v.876 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  362. Oui, c'est elle en personne, et je vous laisse ensemble. v.878 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  363. Que le Ciel à jamais, par sa toute bonté, v.879 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  364. Je suis fort obligée à ce souhait pieux. v.883 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  365. Mais prenons une chaise, afin d'être un peu mieux. v.884 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  366. Mais je n'ai fait au Ciel nulle dévote instance v.889 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  367. Qui n'ait eu pour objet votre convalescence. v.890 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  368. Et pour la rétablir, j'aurais donné la mienne. v.893 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  369. Je fais bien moins pour vous, que vous ne méritez. v.896 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  370. J'ai voulu vous parler en secret, d'une affaire, v.897 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  371. Et suis bien aise, ici, qu'aucun ne nous éclaire. v.898 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  372. C'est une occasion qu'au Ciel j'ai demandée, v.901 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  373. Sans que jusqu'à cette heure il me l'ait accordée. v.902 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  374. Et vous faire serment que les bruits que j'ai faits, v.907 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  375. Des visites qu'ici reçoivent vos attraits, v.908 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  376. Ne sont pas, envers vous, l'effet d'aucune haine ; v.909 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  377. Mais plutôt d'un transport de zèle qui m'entraîne, v.910 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  378. De vous faire autre mal, je n'eus jamais dessein, v.915 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  379. Et j'aurais bien plutôt.... v.916 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  380. Que fait là votre main ? v.916 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  381. Ah ! De grâce, laissez, je suis fort chatouilleuse. v.918 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  382. On travaille aujourd'hui, d'un air miraculeux ; v.920 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  383. Jamais, en toute chose, on n'a vu si bien faire. v.921 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  384. Il est vrai. Mais parlons un peu de notre affaire. v.922 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  385. Et vous donner sa fille ; est-il vrai, dites-moi ? v.924 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  386. Il m'en a dit deux mots : mais, Madame, à vrai dire, v.925 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  387. Et je vois autre part les merveilleux attraits v.927 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  388. De la félicité qui fait tous mes souhaits. v.928 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  389. C'est que vous n'aimez rien des choses de la terre. v.929 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  390. Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. v.936 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  391. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles : v.937 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  392. Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. v.938 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  393. Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, v.941 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  394. Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint. v.944 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  395. D'abord j'appréhendai que cette ardeur secrète v.945 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  396. Vous croyant un obstacle à faire mon salut. v.948 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  397. Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable, v.949 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  398. Et c'est ce qui m'y fait abandonner mon coeur. v.952 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  399. Mais j'attends en mes voeux tout de votre bonté, v.955 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  400. Et rien des vains efforts de mon infirmité. v.956 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  401. Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, v.959 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  402. La déclaration est tout à fait galante : v.961 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  403. Mais elle est, à vrai dire, un peu bien surprenante. v.962 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  404. Et raisonner un peu sur un pareil dessein. v.964 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  405. Un coeur se laisse prendre, et ne raisonne pas. v.968 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  406. Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange ; v.969 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  407. Mais, Madame, après tout, je ne suis pas un ange ; v.970 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  408. Et si vous condamnez l'aveu que je vous fais, v.971 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  409. Vous devez vous en prendre à vos charmants attraits. v.972 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  410. Dès que j'en vis briller la splendeur plus qu'humaine, v.973 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  411. De mon intérieur vous fûtes souveraine, v.974 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  412. Força la résistance où s'obstinait mon coeur ; v.976 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  413. Et jusqu'à mon néant daignent se ravaler, v.984 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  414. J'aurai toujours pour vous, ô suave merveille, v.985 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  415. Et n'a nulle disgrâce à craindre de ma part. v.988 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  416. Sont bruyants dans leurs faits, et vains dans leurs paroles, v.990 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  417. Ils n'ont point de faveurs qu'ils n'aillent divulguer ; v.992 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  418. Mais les gens comme nous, brûlent d'un feu discret, v.995 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  419. Répond de toute chose à la personne aimée ; v.998 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  420. De l'amour sans scandale, et du plaisir sans peur. v.1000 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  421. Je sais que vous avez trop de bénignité, v.1007 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  422. Que vous m'excuserez sur l'humaine faiblesse v.1009 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  423. Et considérerez, en regardant votre air, v.1011 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  424. Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  425. D'autres prendraient cela d'autre façon peut-être ; v.1013 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  426. Mais ma discrétion se veut faire paraître. v.1014 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  427. Je ne redirai point l'affaire à mon époux ; v.1015 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  428. Mais je veux en revanche une chose de vous, v.1016 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  429. J'étais en cet endroit, d'où j'ai pu tout entendre ; v.1022 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  430. Puisque je l'ai promis, ne m'en dédites pas. v.1031 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  431. Ce n'est point mon humeur de faire des éclats ; v.1032 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  432. Et jamais d'un mari n'en trouble les oreilles. v.1034 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  433. Vous avez vos raisons pour en user ainsi ; v.1035 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  434. Et pour faire autrement, j'ai les miennes aussi. v.1036 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  435. Le vouloir épargner, est une raillerie ; v.1037 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  436. Et le Ciel, pour cela, m'offre un moyen aisé. v.1044 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  437. Ce serait mériter qu'il me la vînt ravir v.1047 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  438. Que de l'avoir en main et ne m'en pas servir. v.1048 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  439. Mon âme est maintenant au comble de sa joie ; v.1050 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  440. Et vos discours en vain prétendent m'obliger v.1051 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  441. À quitter le plaisir de me pouvoir venger. v.1052 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  442. Sans aller plus avant, je vais vuider d'affaire ; v.1053 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  443. Et voici justement de quoi me satisfaire. v.1054 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  444. D'un incident tout frais, qui vous surprendra fort. v.1056 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  445. Et je l'ai surpris, là, qui faisait à Madame v.1061 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  446. Voulait, à toute force, en garder le secret : v.1064 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  447. Mais je ne puis flatter une telle impudence, v.1065 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  448. Et crois que vous la taire, est vous faire une offense. v.1066 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  449. Oui, je tiens que jamais de tous ces vains propos, v.1067 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
  450. Damis, si j'avais eu sur vous quelque crédit. v.1072 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
  451. Le plus grand scélérat qui jamais ait été. v.1076 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  452. De quelque grand forfait qu'on me puisse reprendre, v.1081 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  453. Je n'ai garde d'avoir l'orgueil de m'en défendre. v.1082 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  454. Je ne saurais avoir tant de honte en partage, v.1085 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  455. Que je n'en aie encor mérité davantage. v.1086 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  456. Tais-toi, peste maudite. v.1090 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  457. Ah ! Laissez-le parler, vous l'accusez à tort, v.1091 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  458. Pourquoi sur un tel fait m'être si favorable ? v.1093 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  459. Non, non : vous vous laissez tromper à l'apparence, v.1097 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  460. Mais la vérité pure est que je ne vaux rien. v.1100 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  461. Oui, mon cher Fils, parlez, traitez-moi de perfide, v.1101 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  462. Je n'y contredis point, je les ai mérités, v.1104 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  463. Tais-toi, pendard. Mon frère, eh ! Levez-vous, de grâce ! v.1109 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  464. Tais-toi. v.1110 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  465. Si tu dis un seul mot, je te romprai les bras. v.1111 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  466. J'aimerais mieux souffrir la peine la plus dure, v.1113 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  467. Laissez-le en paix. S'il faut, à deux genoux, v.1115 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  468. Paix. v.1117 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  469. Paix, dis-je. v.1117 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  470. Je sais bien quel motif, à l'attaquer, t'oblige. v.1118 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  471. Mais plus on fait d'effort afin de le bannir, v.1123 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  472. Et je vais me hâter de lui donner ma Fille, v.1125 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  473. À recevoir sa main, on pense l'obliger ? v.1127 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  474. Oui, traître, et dès ce soir, pour vous faire enrager. v.1128 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  475. Ah ! Je vous brave tous, et vous ferai connaître, v.1129 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  476. Sus, que de ma maison on sorte de ce pas, v.1136 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  477. Et que d'y revenir, on n'ait jamais l'audace. v.1137 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  478. Oui, je sortirai, mais.... v.1138 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  479. Offenser de la sorte une sainte personne ! v.1141 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  480. Si vous pouviez savoir avec quel déplaisir v.1143 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  481. Fait souffrir à mon âme un supplice si rude... v.1146 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  482. L'horreur que j'en conçois... J'ai le coeur si serré, v.1147 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  483. Que je ne puis parler, et crois que j'en mourrai. v.1148 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  484. Coquin ! Je me repens que ma main t'ai fait grâce, v.1149 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  485. Et ne t'ait pas d'abord assommé sur la place. v.1150 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  486. On m'y hait, et je vois v.1155 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  487. Non, mon frère, jamais. v.1161 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  488. Aisément, d'un mari peut bien surprendre l'âme. v.1162 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  489. Laissez-moi vite, en m'éloignant d'ici, v.1163 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  490. Leur ôter tout sujet de m'attaquer ainsi. v.1164 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  491. Mais je sais comme il faut en user là-dessus. v.1168 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  492. Je fuirai votre épouse, et vous ne me verrez.... v.1171 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  493. Faire enrager le monde, est ma plus grande joie, v.1173 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  494. Et je vais de ce pas, en fort bonne manière, v.1177 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  495. Vous faire de mon bien, donation entière. v.1178 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  496. La volonté du Ciel soit faite en toute chose. v.1182 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  497. L'éclat que fait ce bruit n'est point à votre gloire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  498. Et je vous ai trouvé, Monsieur, fort à propos, v.1187 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  499. Supposons que Damis n'en ait pas bien usé, v.1191 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  500. Et que ce soit à tort qu'on vous ait accusé : v.1192 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  501. Et ne pousserez point les affaires à bout. v.1200 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  502. Hélas ! Je le voudrais, quant à moi, de bon coeur ; v.1203 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  503. Je ne garde pour lui, Monsieur, aucune aigreur, v.1204 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  504. Et voudrais le servir du meilleur de mon âme : v.1206 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  505. Mais l'intérêt du Ciel n'y saurait consentir ; v.1207 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  506. Après son action, qui n'eut jamais d'égale, v.1209 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  507. Le commerce entre nous porterait du scandale : v.1210 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  508. Dieu sait ce que d'abord tout le monde en croirait ; v.1211 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  509. À pure politique on me l'imputerait ; v.1212 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  510. Et l'on dirait partout que, me sentant coupable, v.1213 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  511. Pour le pouvoir, sous main, au silence engager. v.1216 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  512. Et toutes vos raisons, Monsieur, sont trop tirées v.1218 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  513. Laissez-lui, laissez-lui le soin de ses vengeances, v.1221 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  514. Et ne regardez point aux jugements humains, v.1223 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  515. Quand vous suivez du Ciel les ordres souverains. v.1224 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  516. Quoi ! Le faible intérêt de ce qu'on pourra croire, v.1225 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  517. Non, non, faisons toujours ce que le Ciel prescrit, v.1227 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  518. Je vous ai déjà dit que mon coeur lui pardonne, v.1229 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  519. Et c'est faire, Monsieur, ce que le Ciel ordonne : v.1230 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  520. Mais après le scandale, et l'affront d'aujourd'hui, v.1231 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  521. Et d'accepter le don qui vous est fait d'un bien v.1235 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  522. Cette donation qu'il a voulu me faire, v.1242 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  523. Ce n'est, à dire vrai, que parce que je crains v.1243 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  524. Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; v.1244 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  525. Et ne s'en servent pas, ainsi que j'ai dessein, v.1247 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  526. Pour la gloire du Ciel, et le bien du prochain. v.1248 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  527. Hé, Monsieur, n'ayez point ces délicates craintes, v.1249 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  528. Qui d'un juste héritier peuvent causer les plaintes. v.1250 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  529. Car enfin, le vrai zèle a-t-il quelque maxime v.1257 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  530. Et s'il faut que le Ciel dans votre coeur ait mis v.1259 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  531. Ne vaudrait-il pas mieux qu'en personne discrète, v.1261 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  532. Vous fissiez de céans une honnête retraite, v.1262 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  533. Que de souffrir ainsi, contre toute raison, v.1263 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  534. Qu'on en chasse, pour vous, le fils de la maison ? v.1264 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  535. Certain devoir pieux me demande là-haut, v.1267 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  536. La fait, à tout moment, entrer en désespoir. v.1272 (Acte 4, scène 2, DORINE)
  537. Je porte, en ce contrat, de quoi vous faire rire, v.1277 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  538. Relâchez-vous un peu des droits de la naissance, v.1281 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  539. Jusqu'à me plaindre au Ciel de ce que je vous dois : v.1284 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  540. Si contre un doux espoir que j'avais pu former, v.1287 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  541. Vous me défendez d'être à ce que j'ose aimer ; v.1288 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  542. Allons, ferme, mon coeur, point de faiblesse humaine. v.1293 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  543. Faites-les éclater, donnez-lui votre bien ; v.1295 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  544. Mais au moins n'allez pas jusques à ma personne, v.1298 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  545. Mais quoi...? v.1307 (Acte 4, scène 3, DORINE)
  546. Taisez-vous, vous. Parlez à votre écot : v.1307 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  547. Ils sont bien raisonnés, et j'en fais un grand cas ; v.1311 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  548. Mais vous trouverez bon que je n'en use pas. v.1312 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  549. À voir ce que je vois, je ne sais plus que dire, v.1313 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  550. Et votre aveuglement fait que je vous admire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  551. Que de nous démentir sur le fait d'aujourd'hui. v.1316 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  552. Pour mon fripon de Fils, je sais vos complaisances, v.1318 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  553. Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  554. J'aime qu'avec douceur nous nous montrions sages, v.1329 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  555. Enfin je sais l'affaire, et ne prends point le change. v.1337 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  556. J'admire, encore un coup, cette faiblesse étrange. v.1338 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  557. Mais que me répondrait votre incrédulité, v.1339 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  558. Si l'on vous faisait voir qu'on vous dit vérité ? v.1340 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  559. Mais quoi ? Si je trouvais manière v.1341 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  560. De vous le faire voir avec pleine lumière ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  561. Contes en l'air. v.1343 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  562. Mais supposons ici que, d'un lieu qu'on peut prendre, v.1345 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  563. On vous fît clairement tout voir et tout entendre, v.1346 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  564. En ce cas, je dirais que.... Je ne dirais rien, v.1348 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  565. Il faut que par plaisir, et sans aller plus loin, v.1351 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  566. Faites-le moi venir. v.1355 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  567. Et peut-être, à surprendre, il sera malaisé. v.1356 (Acte 4, scène 3, DORINE)
  568. Non : on est aisément dupé par ce qu'on aime, v.1357 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  569. Faites-le moi descendre ; et vous, retirez-vous. v.1359 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  570. Vous bien cacher, est un point nécessaire. v.1361 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  571. Ah ! Mon_Dieu, laissez faire, v.1362 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  572. J'ai mon dessein en tête, et vous en jugerez. v.1363 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  573. Je confesse qu'ici ma complaisance est grande ; v.1366 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  574. Mais de votre entreprise il faut vous voir sortir. v.1367 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  575. Au moins, je vais toucher une étrange matière, v.1369 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  576. Et c'est pour vous convaincre, ainsi que j'ai promis. v.1372 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  577. Je vais par des douceurs, puisque j'y suis réduite, v.1373 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  578. Faire poser le masque à cette âme hypocrite, v.1374 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  579. J'aurai lieu de cesser dès que vous vous rendrez, v.1379 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  580. Quand vous croirez l'affaire assez avant poussée, v.1382 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  581. Mais tirez cette porte avant qu'on vous les dise, v.1389 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  582. Et regardez partout, de crainte de surprise : v.1390 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  583. Une affaire pareille à celle de tantôt, v.1391 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  584. Jamais il ne s'est vu de surprise de même. v.1393 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  585. Damis m'a fait pour vous une frayeur extrême, v.1394 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  586. Et vous avez bien vu que j'ai fait mes efforts v.1395 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  587. Mon trouble, il est bien vrai, m'a si fort possédée, v.1397 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  588. Que de le démentir je n'ai point eu l'idée : v.1398 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  589. Mais par là, grâce au Ciel, tout a bien mieux été, v.1399 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  590. Pour mieux braver l'éclat des mauvais jugements, v.1403 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  591. Et que vous savez peu ce qu'il veut faire entendre, v.1413 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  592. Lorsque si faiblement on le voit se défendre ! v.1414 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  593. Quelque raison qu'on trouve à l'amour qui nous dompte, v.1417 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  594. On s'en défend d'abord ; mais de l'air qu'on s'y prend, v.1419 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  595. On fait connaître assez que notre coeur se rend ; v.1420 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  596. C'est vous faire, sans doute, un assez libre aveu, v.1423 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  597. Mais puisque la parole enfin en est lâchée, v.1425 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  598. À retenir Damis, me serais-je attachée ? v.1426 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  599. Aurais-je, je vous prie, avec tant de douceur, v.1427 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  600. Aurais-je pris la chose ainsi qu'on m'a vu faire, v.1429 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  601. Si l'offre de ce coeur n'eût eu de quoi me plaire ? v.1430 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  602. Et lorsque j'ai voulu moi-même vous forcer v.1431 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  603. À refuser l'hymen qu'on venait d'annoncer, v.1432 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  604. Qu'est-ce que cette instance a dû vous faire entendre, v.1433 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  605. Et l'ennui qu'on aurait que ce noeud qu'on résout, v.1435 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  606. Que d'entendre ces mots d'une bouche qu'on aime : v.1438 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  607. Leur miel dans tous mes sens fait couler à longs traits v.1439 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  608. Une suavité qu'on ne goûta jamais. v.1440 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  609. Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, v.1441 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  610. Et mon coeur de vos voeux fait sa béatitude ; v.1442 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  611. Mais ce coeur vous demande ici la liberté, v.1443 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  612. Je ne me fierai point à des propos si doux, v.1448 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  613. On se tue à vous faire un aveu des plus doux, v.1455 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  614. Et l'on ne peut aller jusqu'à vous satisfaire, v.1457 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  615. Qu'aux dernières faveurs on ne pousse l'affaire ? v.1458 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  616. On soupçonne aisément un sort tout plein de gloire, v.1461 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  617. Et je ne croirai rien, que vous n'ayez, Madame, v.1465 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  618. Par des réalités, su convaincre ma flamme. v.1466 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  619. Mon_Dieu, que votre amour, en vrai tyran agit ! v.1467 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  620. Et d'abuser ainsi, par vos efforts pressants, v.1475 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  621. Du faible que pour, vous vous voyez qu'ont les gens ? v.1476 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  622. Mais si d'un oeil bénin vous voyez mes hommages, v.1477 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  623. Mais comment consentir à ce que vous voulez, v.1479 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  624. Mais des arrêts du Ciel on nous fait tant de peur. v.1484 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  625. Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, v.1485 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  626. Madame, et je sais l'art de lever les scrupules. v.1486 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  627. Le Ciel défend, de vrai, certains contentements ; v.1487 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  628. Mais on trouve avec lui des accommodements. v.1488 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  629. Vous n'avez seulement qu'à vous laisser conduire. v.1494 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  630. Et le mal n'est jamais que dans l'éclat qu'on fait. v.1504 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  631. Le scandale du monde est ce qui fait l'offense, v.1505 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  632. Mais puisque l'on s'obstine à m'y vouloir réduire, v.1513 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  633. Et qu'on veut des témoins qui soient plus convaincants, v.1515 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  634. De tous nos entretiens il est pour faire gloire, v.1525 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  635. Et je l'ai mis au point de voir tout, sans rien croire. v.1526 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  636. Laissez-vous bien convaincre avant que de vous rendre, v.1537 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  637. J'ai visité, de l'oeil, tout cet appartement, v.1540 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  638. J'ai douté fort longtemps que ce fût tout de bon, v.1547 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  639. Et je croyais toujours qu'on changerait de ton : v.1548 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  640. Mais c'est assez avant pousser le témoignage, v.1549 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  641. C'est contre mon humeur, que j'ai fait tout ceci ; v.1551 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
  642. Mais on m'a mise au point de vous traiter ainsi. v.1552 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
  643. Ces discours ne sont plus de saison, v.1555 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  644. Il faut, tout sur-le-champ, sortir de la maison. v.1556 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  645. La maison m'appartient, je le ferai connaître, v.1558 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  646. Et vous montrerai bien qu'en vain on a recours, v.1559 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  647. Qu'on n'est pas où l'on pense en me faisant injure ; v.1561 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  648. Que j'ai de quoi confondre, et punir l'imposture, v.1562 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  649. Venger le Ciel qu'on blesse, et faire repentir v.1563 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  650. Ceux qui parlent ici de me faire sortir. v.1564 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  651. Ma foi, je suis confus, et n'ai pas lieu de rire. v.1566 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  652. Oui, c'est une affaire faite ; v.1569 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  653. Mais j'ai quelque autre chose encor qui m'inquiète. v.1570 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  654. Vous saurez tout : mais voyons au plus tôt, v.1571 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  655. Si certaine cassette est encore là-haut. v.1572 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  656. Las ! que sais-je ? v.1573 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  657. Les choses qu'on peut faire en cet événement. v.1575 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  658. C'est un dépôt qu'Argas, cet ami que je plains, v.1579 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  659. Lui-même, en grand secret, m'a mis entre les mains. v.1580 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  660. Pourquoi donc les avoir en d'autres mains lâchés ? v.1584 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  661. J'allai droit à mon traître en faire confidence, v.1586 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  662. Et son raisonnement me vint persuader v.1587 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  663. À faire des serments contre la vérité. v.1592 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  664. Des démarches, par vous, faites légèrement. v.1596 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  665. Et vous deviez chercher quelque biais plus doux. v.1600 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  666. Et moi qui l'ai reçu gueusant et n'ayant rien.... v.1603 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  667. C'en est fait, je renonce à tous les gens de bien. v.1604 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  668. J'en aurai désormais une horreur effroyable, v.1605 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  669. Et m'en vais devenir, pour eux pire qu'un Diable. v.1606 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  670. Dans la droite raison jamais n'entre la vôtre ; v.1609 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  671. Mais pour vous corriger, quelle raison demande v.1613 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  672. Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  673. Et qu'aucun vrai dévot ne se trouve aujourd'hui ? v.1620 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  674. Laissez aux libertins ces sottes conséquences, v.1621 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  675. Ne hasardez jamais votre estime trop tôt, v.1623 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  676. Mais au vrai zèle aussi n'allez pas faire injure ; v.1626 (Acte 5, scène 1, CL?ANTE)
  677. Quoi ! Mon Père, est-il vrai qu'un coquin vous menace ? v.1629 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  678. Qu'il n'est point de bienfait qu'en son âme il n'efface ; v.1630 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  679. Se fait, de vos bontés, des armes contre vous ? v.1632 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  680. Laissez-moi, je lui veux couper les deux oreilles. v.1634 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  681. Et pour sortir d'affaire, il faut que je l'assomme. v.1637 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  682. Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. v.1638 (Acte 5, scène 2, CLÉANTE)
  683. Où, par la violence, on fait mal ses affaires. v.1641 (Acte 5, scène 2, CL?ANTE)
  684. De bienfaits, chaque jour, il est par moi chargé, v.1647 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  685. Je lui donne ma Fille, et tout le bien que j'ai ; v.1648 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  686. Et non content encor de ces lâches essais, v.1651 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  687. Il m'ose menacer de mes propres bienfaits, v.1652 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  688. Me chasser de mes biens, où je l'ai transféré, v.1655 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  689. Et me réduire au point d'où je l'ai retiré. v.1656 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  690. Qu'il ait voulu commettre une action si noire. v.1658 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  691. Et qu'on ne sait que trop la haine qu'on lui porte. v.1662 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  692. Qu'a cette haine à faire avec ce qu'on vous dit ? v.1663 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  693. Je vous l'ai dit cent fois, quand vous étiez petit. v.1664 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  694. Les envieux mourront, mais non jamais l'envie. v.1666 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  695. Mais que fait ce discours aux choses d'aujourd'hui ? v.1667 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  696. Je vous ai déjà dit que j'ai vu tout moi-même. v.1669 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  697. Que j'ai vu de mes yeux, un crime si hardi. v.1672 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  698. Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, v.1676 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  699. Je devais donc, ma Mère, attendre qu'à mes yeux v.1688 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  700. Qu'il ait voulu tenter les choses que l'on dit. v.1692 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  701. Allez, je ne sais pas, si vous n'étiez ma Mère, v.1693 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  702. Ce que je vous dirais, tant je suis en colère. v.1694 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  703. Qu'il faudrait employer à prendre des mesures. v.1698 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  704. Quoi ! Son effronterie irait jusqu'à ce point ? v.1700 (Acte 5, scène 3, DAMIS)
  705. Pour donner, contre vous, raison à ses efforts ; v.1704 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  706. Vous ne deviez jamais le pousser jusque là. v.1708 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
  707. Il est vrai, mais qu'y faire ? À l'orgueil de ce traître, v.1709 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  708. De mes ressentiments je n'ai pas été maître. v.1710 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  709. Je voudrais, de bon coeur, qu'on pût entre vous deux, v.1711 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  710. De quelque ombre de paix, raccommoder les noeuds. v.1712 (Acte 5, scène 3, CL?ANTE)
  711. Si j'avais su qu'en main il a de telles armes, v.1713 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  712. Je n'aurais pas donné matière à tant d'alarmes, v.1714 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  713. Bonjour, ma chère Soeur. Faites, je vous supplie, v.1717 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  714. Mon abord n'aura rien, je crois, qui lui déplaise, v.1721 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  715. Et je viens pour un fait dont il sera bien aise. v.1722 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  716. De la part de Monsieur Tartuffe, pour affaire v.1726 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  717. Dont vous serez, dit-il, bien aise. v.1727 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  718. Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? v.1730 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  719. Toute votre maison m'a toujours été chère, v.1737 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  720. Et j'étais serviteur de Monsieur votre Père. v.1738 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  721. Monsieur, j'ai grande honte, et demande pardon, v.1739 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  722. J'ai depuis quarante ans, grâce au Ciel, le bonheur v.1743 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  723. Signifier l'exploit de certaine ordonnance.... v.1746 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  724. Mettre vos meubles hors, et faire place à d'autres, v.1750 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  725. Sans délai, ni remise, ainsi que besoin est.... v.1751 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  726. La maison à présent, comme savez de reste, v.1753 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  727. De vos biens désormais il est maître, et seigneur, v.1755 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  728. Monsieur, je ne dois point avoir affaire à vous ; v.1759 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  729. C'est à Monsieur, il est et raisonnable, et doux, v.1760 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  730. Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office, v.1761 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  731. Mais.... v.1763 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  732. Oui, Monsieur, je sais que pour un million v.1763 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  733. Vous ne voudriez pas faire rébellion ; v.1764 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  734. Faites que votre Fils se taise ou se retire, v.1769 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  735. Monsieur ; j'aurais regret d'être obligé d'écrire, v.1770 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  736. Ce Monsieur Loyal porte un air bien déloyal ! v.1772 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  737. Pour tous les gens de bien, j'ai de grandes tendresses, v.1773 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  738. Que pour vous obliger et vous faire plaisir, v.1775 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  739. Auraient pu procéder d'une façon moins douce. v.1778 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  740. Et jusques à demain je ferai surséance v.1781 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  741. Je viendrai seulement passer ici la nuit, v.1783 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  742. J'aurai soin de ne pas troubler votre repos, v.1787 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  743. Mais demain du matin ; il vous faut être habile v.1789 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  744. Mes gens vous aideront ; et je les ai pris forts, v.1791 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  745. Pour vous faire service à tout mettre dehors. v.1792 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  746. On n'en peut pas user mieux que je fais, je pense ; v.1793 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  747. Et comme je vous traite avec grande indulgence, v.1794 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  748. Du meilleur de mon coeur, je donnerais sur l'heure. v.1797 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  749. Et pouvoir à plaisir sur ce mufle assener v.1799 (Acte 5, scène 4, ORGON)
  750. Laissez, ne gâtons rien. v.1801 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  751. J'ai peine à me tenir, et la main me démange. v.1802 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  752. Quelques coups de bâton ne vous siéraient pas mal. v.1804 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  753. On pourrait bien punir ces paroles infâmes, v.1805 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  754. Donnez tôt ce papier, de grâce, et nous laissez. v.1808 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  755. Hé bien, vous le voyez, ma Mère, si j'ai droit, v.1811 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  756. Vous vous plaignez à tort, à tort vous le blâmez, v.1815 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  757. Dans l'amour du prochain, sa vertu se consomme, v.1817 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  758. Il sait que très souvent les biens corrompent l'homme, v.1818 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  759. Tout ce qui vous peut faire obstacle à vous sauver. v.1820 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  760. Taisez-vous, c'est le mot qu'il vous faut toujours dire. v.1821 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  761. Allons voir quel conseil on doit vous faire élire. v.1822 (Acte 5, scène 5, CLÉANTE)
  762. Allez faire éclater l'audace de l'ingrat. v.1823 (Acte 5, scène 5, ELMIRE)
  763. Pour souffrir qu'il en ait le succès qu'on veut croire. v.1826 (Acte 5, scène 5, ELMIRE)
  764. Mais je m'y vois contraint par le pressant danger. v.1828 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  765. Et qui sait l'intérêt qu'en vous j'ai lieu de prendre, v.1830 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  766. Le secret que l'on doit aux affaires d'État, v.1832 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  767. Vous réduit au parti d'une soudaine fuite. v.1834 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  768. Et remettre en ses mains, dans les traits qu'il vous jette, v.1837 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  769. J'ignore le détail du crime qu'on vous donne, v.1841 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  770. Mais un ordre est donné contre votre personne ; v.1842 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  771. J'ai, pour vous emmener, mon carrosse à la porte, v.1849 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  772. Ne perdons point de temps, le trait est foudroyant, v.1851 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  773. Nous songerons, mon Frère, à faire ce qu'il faut. v.1860 (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  774. Et de la part du Prince, on vous fait prisonnier. v.1863 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  775. Traître, tu me gardais ce trait pour le dernier, v.1864 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  776. Vos injures n'ont rien à me pouvoir aigrir, v.1867 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  777. Tous vos emportements ne sauraient m'émouvoir, v.1871 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  778. Et je ne songe à rien qu'à faire mon devoir. v.1872 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  779. Un emploi ne saurait être que glorieux, v.1875 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  780. Mais t'es-tu souvenu que ma main charitable, v.1877 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  781. Oui, je sais quels secours j'en ai pu recevoir ; v.1879 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  782. Mais l'intérêt du Prince est mon premier devoir ! v.1880 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  783. Étouffe dans mon coeur toute reconnaissance ; v.1882 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  784. Et je sacrifierais à de si puissants noeuds, v.1883 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  785. Comme il sait, de traîtresse manière, v.1885 (Acte 5, scène 7, DORINE)
  786. Se faire un beau manteau de tout ce qu'on révère ! v.1886 (Acte 5, scène 7, DORINE)
  787. Mais s'il est si parfait que vous le déclarez, v.1887 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  788. Qu'à poursuivre sa femme, il ait su vous surprendre ? v.1890 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  789. Je ne vous parle point, pour devoir en distraire, v.1893 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  790. Du don de tout son bien qu'il venait de vous faire : v.1894 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  791. Mais le voulant traiter en coupable aujourd'hui, v.1895 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  792. Délivrez-moi, Monsieur, de la criaillerie, v.1897 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  793. Et daignez accomplir votre ordre, je vous prie. v.1898 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  794. Ce n'est pas vous à qui j'en veux rendre raison. v.1904 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  795. Chez elle jamais rien ne surprend trop d'accès, v.1911 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  796. Et sa ferme raison ne tombe en nul excès. v.1912 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  797. Mais sans aveuglement il fait briller ce zèle, v.1914 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  798. Et l'amour pour les vrais, ne ferme point son coeur v.1915 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  799. Celui-ci n'était pas pour le pouvoir surprendre, v.1917 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  800. Et par un juste trait de l'équité suprême, v.1922 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  801. Dont sous un autre nom il était informé ; v.1924 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  802. Et c'est un long détail d'actions toutes noires, v.1925 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  803. Dont on pourrait former des volumes d'histoires. v.1926 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  804. Et vous faire, par lui, faire raison du tout. v.1932 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  805. Il veut qu'entre vos mains, je dépouille le traître. v.1934 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  806. D'un souverain pouvoir il brise les liens v.1935 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  807. Du contrat qui lui fait un don de tous vos biens, v.1936 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  808. Où vous a d'un ami fait tomber la retraite ; v.1938 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  809. Pour montrer que son coeur sait, quand moins on y pense, v.1941 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  810. Que jamais le mérite, avec lui, ne perd rien, v.1943 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  811. Maintenant je respire. v.1945 (Acte 5, scène 7, MADAME PERNELLE)
  812. Qui l'aurait osé dire ? v.1946 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
  813. À son mauvais destin laissez un misérable, v.1949 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  814. Souhaitez bien plutôt, que son coeur, en ce jour v.1951 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  815. Rendre ce que demande un traitement si doux. v.1956 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Quittons, quittons notre vaine querelle, v.2 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  2. Pour donner du plaisir au plus grand Roi du monde. v.7 (Prologue, scène 1, LA COM?DIE)
  3. Et que je puis bien dire avec ce grand philosophe de l'Antiquité, que qui terre a guerre a, et qu'un malheur ne vient jamais sans l'autre ! (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je n'avais qu'une seule femme, qui est morte. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  5. Je n'étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin, la mort rajuste toutes choses. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  6. Si elle était en vie, nous nous querellerions. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  7. De tous les enfants que le Ciel m'avait donnés ; il ne m'a laissé qu'une fille, et cette fille est toute ma peine. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  8. Car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n'y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  9. Pour moi, j'en perds l'esprit, et j'aurais besoin d'un bon conseil sur cette matière. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  10. Vous êtes ma nièce : vous, ma voisine ; et vous, mes compères et mes amis : je vous prie de me conseiller tous ce que je dois faire. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  11. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  12. Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
  13. Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
  14. Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  15. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  16. Tous ces conseils sont admirables assurément : mais je les tiens un peu intéressés, et trouve que vous me conseillez fort bien pour vous. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  17. Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  18. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  19. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  20. Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  21. Ainsi, Messieurs et Mesdames, quoique tous vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s'il vous plaît, que je n'en suive aucun. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  22. Ah, voilà ma fille qui prend l'air. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  23. Veux-tu que je te baise ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  24. Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de déplaisir, et ne puis-je savoir d'où vient cette grande langueur. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  25. Découvre m'en la cause, et je te promets que je ferai toutes choses pour toi. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. Oui, tu n'as qu'à me dire le sujet de ta tristesse, je t'assure ici, et te fais serment, qu'il n'y a rien que je ne fasse pour te satisfaire. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  27. Et serait-il quelque étoffe nouvelle dont tu voulusses avoir un habit ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  28. Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterais quelque cabinet de la Foire Saint-Laurent ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  29. Aurais-tu envie d'apprendre quelque chose ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  30. Aimerais-tu quelqu'un, et souhaiterais-tu d'être mariée ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. C'est une coquine, qui me fait enrager. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  32. Monsieur, laissez-moi faire, je m'en vais la sonder un peu. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  33. Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  34. Laissez-moi faire, vous dis-je. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  35. Madame, vous ne nous direz point ce que vous avez, et vous voulez affliger ainsi tout le monde ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  36. Il me semble qu'on n'agit point comme vous faites, et que, si vous avez quelque répugnance à vous expliquer à un père, vous n'en devez avoir aucune à me découvrir votre coeur. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  37. Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  38. Il nous a dit plus d'une fois qu'il n'épargnerait rien pour vous contenter. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  39. Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  40. Avez-vous reçu quelque déplaisir de quelqu'un ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  41. N'auriez-vous point quelque secrète inclination, avec qui vous souhaiteriez que votre père vous mariât ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  42. Voilà l'affaire. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  43. Va, fille ingrate, je ne te veux plus parler, et je te laisse dans ton obstination. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  44. Oui, je perds toute l'amitié que j'avais pour toi. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  45. C'est une coquine qui me veut faire mourir. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  46. Ce n'est pas la récompense de t'avoir élevée comme j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  47. Mais, Monsieur... (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  48. Mais, mon père... (Acte 2, scène 3, LUCINDE)
  49. Je n'ai plus aucune tendresse pour toi. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  50. Mais... (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  51. Mais... (Acte 2, scène 3, LUCINDE)
  52. Mais... (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  53. On dit bien vrai : qu'il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  54. Hé bien, Lisette, j'avais tort de cacher mon déplaisir, et je n'avais qu'à parler pour avoir tout ce que je souhaitais de mon père : tu le vois. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  55. Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  56. Mais d'où vient donc, Madame, que jusqu'ici vous m'avez caché votre mal ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  57. Hélas, de quoi m'aurait servi de te le découvrir plus tôt ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  58. Et n'aurais-je pas autant gagné à le tenir caché toute ma vie ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  59. Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  60. Quoi, c'est cet inconnu qui vous a fait demander, pour qui vous... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  61. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  62. Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  63. Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de résolution... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  64. Mais que veux-tu que je fasse contre l'autorité d'un père ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  65. Allez, allez, il ne faut pas se laisser mener comme un oison, et pourvu que l'honneur n'y soit pas offensé, on peut se libérer un peu de la tyrannie d'un père. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  66. Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends dès à présent, sur moi tout le soin de ses intérêts, et vous verrez que je sais des détours... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  67. Mais je vois votre père, rentrons, et me laissez agir. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  68. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien : et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un désir que je ne suis pas résolu de contenter. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  69. A-t-on jamais rien vu de plus tyrannique que cette coutume où l'on veut assujettir les pères ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  70. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  71. Où pourrai-je te rencontrer ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  72. Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  73. À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  74. Champagne, Champagne, Champagne, vite, qu'on m'aille quérir des médecins, et en quantité, on n'en eut trop avoir dans une pareille aventure. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  75. Que voulez-vous donc faire, Monsieur, de quatre médecins ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  76. Taisez-vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  77. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  78. Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  79. Voulez-vous vous taire, vous dis-je ; mais voyez quelle impertinence ! (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  80. Mais... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  81. Allons, faites donner des sièges. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  82. De quoi donc connaissez-vous Monsieur ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  83. Je ne sais si cela se peut, mais je sais bien que cela est. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  84. Je l'ai vu. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  85. Hippocrate dira ce qu'il lui plaira : mais le cocher est mort. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  86. Paix, discoureuse, allons, sortons d'ici. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  87. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  88. Paris est étrangement grand, et il faut faire de longs trajets quand la pratique donne un peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  89. Il faut avouer que j'ai une mule admirable pour cela, et qu'on a peine à croire le chemin que je lui fais faire tous les jours. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  90. J'ai un cheval merveilleux, et c'est un animal infatigable. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  91. Savez-vous le chemin que ma mule a fait aujourd'hui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  92. J'ai été premièrement tout contre l'Arsenal, de l'Arsenal, au bout du Faubourg Saint-Germain, du Faubourg Saint-Germain, au fond du Marais, du fond du Marais, à la Porte Saint-Honoré, de la Porte Saint-Honoré, au Faubourg Saint-Jacques, du Faubourg Saint-Jacques à la Porte de Richelieu, de la Porte de Richelieu, ici, et d'ici, je dois aller encore à la Place Royale. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOM?S)
  93. Mon cheval a fait tout cela aujourd'hui, et de plus, j'ai été à Rue[i]l voir un malade. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  94. Mais à repos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux médecins Théophraste et Artémius ; car c'est une affaire qui partage tout notre corps ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  95. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  96. Pour moi, j'y suis sévère en diable, à moins que ce soit entre amis, et l'on nous assembla un jour, trois de nous autres, avec un médecin de dehors, pour une consultation, où j'arrêtai toute l'affaire, et ne voulus point endurer qu'on opinât, si les choses n'allaient dans l'ordre. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  97. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOM?S)
  98. C'est fort bien fait d'apprendre aux gens à vivre, et de leur montrer leur bec jaune. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  99. Un homme mort, n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence ; mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  100. Je ne parlerai pas le premier. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  101. Hé, de grâce, Messieurs, laissez toutes ces cérémonies, et songez que les choses pressent. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  102. Pour raisonner.[..] (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-BAHYS)
  103. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  104. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  105. Et moi, que la saignée la fera mourir. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  106. C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  107. Oui, c'est à moi, et je vous prêterai le collet en tout genre d'érudition. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  108. Je vous ai dit mon avis. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  109. Je vous ai dit ma pensée. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  110. Si vous ne faites saigner tout à l'heure votre fille, c'est une personne morte. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  111. Si vous la faites saigner, elle ne sera pas en vie dans un quart d'heure. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  112. Mon-si-eur dans ces ma-ti-è-res-là il faut pro-cé-der a-vec-que cir-con-spec-tion et ne ri-en fai-re com-me on dit à la vo-lé-e d'au-tant que les fau-tes qu'on y peut fai-re sont se-lon no-tre maî-tre Hip-po-cra-te d'u-ne dan-ge-reu-se con-sé-quen-ce. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  113. Il est vrai, il faut bien prendre garde à ce qu'on fait. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  114. Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR BAHYS)
  115. C'est pourquoi il s'agit de raisonner auparavant comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d'examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu'on y doit apporter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR BAHYS)
  116. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  117. Si bi-en donc que pour ti-rer dé-ta-cher ar-ra-cher ex-pul-ser é-va-cu-er les-di-tes hu-meurs il fau-dra u-ne pur-ga-tion vi-gou-reu-se. Mais au pré-a-la-ble je trou-ve à pro-pos, et il n'y a pas d'in-con-vé-nient d'u-ser de pe-tits re-mè-des a-no-dins, c'est.à.dire, de pe-tits la-ve-ments ré-mol-li-ents et dé-ter-sifs de ju-leps et de si-rops ra-fraî-chis-sants qu'on mé-le-ra dans sa pti-san-ne. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  118. Après nous en viendrons à la purgation et à la saignée, que nous réitérerons s'il en est besoin. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  119. Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  120. Me voilà justement un peu plus incertain que je n'étais auparavant. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  121. Morbleu, il me vient une fantaisie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  122. Il faut que j'aille acheter de l'orviétan, et que je lui en fasse prendre. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  123. Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre orviétan, que je m'en vais vous payer. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  124. Peut-il jamais payer ce secret d'importance ? v.16 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  125. Monsieur, je crois que tout l'or du monde n'est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  126. Ce trésor merveilleux que ma main vous dispense. v.30 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  127. Je n'en parle pas pour mon intérêt ; car, Dieu merci, j'ai déjà établi mes petites affaires. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  128. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la médecine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  129. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  130. Nous ne sommes pas les seuls, comme vous savez, qui tâchons à nous prévaloir de la faiblesse humaine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  131. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  132. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  133. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  134. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  135. N'allons point, dis-je, détruire sottement les heureuses préventions d'une erreur qui donne du pain à tant de personnes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  136. Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n'est pas le maître. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR TOMÈS)
  137. Allons donc, Messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  138. Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  139. On ne peut pas mieux dire, et voilà se mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  140. Cela est fait. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  141. Quoi, Messieurs, vous voilà, et vous ne songez pas à réparer le tort qu'on vient de faire à la médecine ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  142. Écoutez, vous faites la railleuse ; mais vous passerez par nos mains quelque jour. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  143. Je vous permets de me tuer, lorsque j'aurai recours à vous. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  144. Lisette, me trouves-tu bien ainsi ? (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  145. Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  146. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  147. Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  148. L'amour risque des choses extraordinaires, et nous avons concerté ensemble une manière de stratagème, qui pourra peut-être nous réussir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  149. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  150. Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  151. Oui, je vous amène un médecin, mais un médecin d'importance, qui fait des cures merveilleuses, et qui se moque des autres médecins. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  152. Je vais le faire entrer. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  153. Monsieur, on m'a dit que vous aviez des remèdes admirables, pour faire aller à la selle. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  154. Monsieur, mes remèdes sont différents de ceux des autres : ils ont l'émétique, les saignées, les médecines, et les lavements : mais moi, je guéris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constellés. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  155. Que vous ai-je dit ? (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  156. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  157. Oui, fais. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  158. Vous connaissez cela ici ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  159. Tenez, Monsieur, voilà une chaise auprès d'elle. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  160. Allons, laissez-les là tous deux. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  161. Et que je sais peu par où vous commencer mon discours. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  162. Tant que je ne vous ai parlé que des yeux, j'avais, ce me semblait, cent choses à vous dire ; et maintenant que j'ai la liberté de vous parler de la façon que je souhaitais je demeure interdit ; et la grande joie où je suis, étouffe toutes mes paroles. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  163. Que je serais heureux s'il était vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu'il me fût permis de juger de votre âme par la mienne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  164. Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit à vous à qui je doive la pensée de cet heureux stratagème, qui me fait jouir de votre présence ? (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  165. C'est qu'il observe sa physionomie et tous les traits de son visage. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  166. Mais vous, serez-vous ferme dans les résolutions que vous avez montrées ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  167. Je n'ai point de plus forte envie que d'être à vous, et je vais le faire paraître dans ce que vous m'allez voir faire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  168. Hé bien, notre malade, elle me semble un peu plus gaie. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  169. C'est que j'ai déjà fait agir sur elle un de ces remèdes, que mon art m'enseigne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  170. J'ai donc observé ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains ; et par la science que le Ciel m'a donnée, j'ai reconnu que c'était de l'esprit qu'elle était malade, et que tout son mal ne venait que d'une imagination déréglée, d'un désir dépravé de vouloir être mariée. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  171. Et j'ai eu, et aurai pour lui, toute ma vie, une aversion effroyable. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  172. Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  173. Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  174. Après nous ferons agir d'autres remèdes pour la guérir entièrement de cette fantaisie. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  175. Hé bien, ma fille, voilà Monsieur qui a envie de t'épouser, et je lui ai dit que je le voulais bien. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  176. Mais tout de bon ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  177. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  178. Oui, çà donne-moi ta main. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  179. Mais, Monsieur... (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  180. Voilà qui est fait. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  181. Faisons donc le contrat, afin que rien n'y manque. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  182. Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  183. Holà, faites monter le notaire que j'ai amené avec moi. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  184. Quoi, vous aviez amené un notaire ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  185. Oui, Monsieur, il faut faire un contrat pour ces deux personnes-là. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  186. (Voilà le contrat qu'on fait) je lui donne vingt mille écus en mariage. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  187. Voilà qui est fait, vous n'avez qu'à venir signer. (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
  188. Hé non, vous dis-je, sait-on pas bien ? (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  189. Va, va, je signerai tantôt moi. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  190. Non, non, je veux avoir le contrat entre mes mains. (Acte 4, scène 7, LUCINDE)
  191. Au reste, je n'ai pas eu seulement la précaution d'amener un notaire, j'ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la fête et pour nous réjouir. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
  192. Deviendraient malsains : v.44 (Acte 4, scène 8, COMÉDIE, MUSIQUE, BALLET)
  193. Qu'on laisse Hippocrate v.51 (Acte 4, scène 8, LA COMÉDIE)
  194. Voilà une plaisante façon de guérir. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  195. Ma foi, Monsieur, la bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité. (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  196. Comment, diable : laissez-moi aller, laissez-moi aller, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Qu'il sache, ou qu'il souhaite : il n'est rien d'impossible : v.5 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Jeune, victorieux, sage, vaillant, auguste, v.9 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. Joindre aux nobles travaux les plus nobles plaisirs, v.12 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  4. En ces justes projets jamais ne se méprendre, v.13 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  5. Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire. v.21 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  6. Quittez pour quelque temps votre forme ordinaire, v.22 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  7. Et paraissons aux yeux des spectateurs, v.23 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  8. Pour ce nouveau théâtre, autant de vrais acteurs. v.24 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  9. Laissez le respirer, et souffrez qu'un moment v.27 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  10. Vous le verrez demain, d'une force nouvelle v.29 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  11. Faire obéir les lois, partager les bienfaits, v.31 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  12. Par ses propres conseils prévenir vos souhaits v.32 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  13. Maintenir l'univers dans une paix profonde, v.33 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  14. Qu'aujourd'hui tout lui plaise, et semble consentir v.35 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  15. Mais il n'est rien d'égal au fâcheux d'aujourd'hui ; v.43 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  16. J'ai cru n'être jamais débarrassé de lui ; v.44 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Et cent fois j'ai maudit cette innocente envie v.45 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. Où, pensant m'égayer, j'ai misérablement, v.47 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  19. Il faut que je te fasse un récit de l'affaire ; v.49 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  20. J'étais sur le théâtre, en humeur d'écouter v.51 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  21. La pièce, qu'à plusieurs j'avais ouï vanter ; v.52 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  22. Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence, v.53 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  23. Lorsque d'un air bruyant et plein d'extravagance, v.54 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  24. Hé mon_Dieu ! Nos Français, si souvent redressés, v.59 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  25. Ne prendront-ils jamais un air de gens sensés, v.60 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  26. Ai-je dit, et faut-il sur nos défauts extrêmes v.61 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  27. Et confirmions ainsi par des éclats de fous, v.63 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  28. Tandis que là-dessus je haussais les épaules, v.65 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  29. Mais l'homme pour s'asseoir a fait nouveau fracas, v.67 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  30. Bien que dans les côtés il pût être à son aise, v.69 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  31. Au milieu du devant il a planté sa chaise, v.70 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  32. Mais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte, v.74 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  33. Et se serait tenu comme il s'était posé, v.75 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  34. Je l'étais peu pourtant, mais on en voit paraître, v.81 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  35. Dont il faut au salut les baisers essuyer, v.83 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  36. Il m'a fait, à l'abord, cent questions frivoles, v.85 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  37. Chacun le maudissait, et moi, pour l'arrêter, v.87 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  38. Je serais, ai-je dit, bien aise d'écouter. v.88 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  39. Je sais par quelles lois un ouvrage est parfait, v.91 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  40. Et Corneille me vient lire tout ce qu'il fait. v.92 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  41. Là-dessus de la pièce il m'a fait un sommaire, v.93 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  42. Scène, à scène, averti de ce qui s'allait faire, v.94 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  43. Et jusques à des vers qu'il en savait par coeur, v.95 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  44. Il me les récitait tout haut avant l'acteur. v.96 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  45. J'avais beau m'en défendre, il a poussé sa chance, v.97 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  46. Car les gens du bel air pour agir galamment, v.99 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  47. Je rendais grâce au Ciel, et croyais de justice, v.101 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  48. Mais, comme si c'en eût été trop bon marché, v.103 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  49. Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  50. Et de ce qu'à la Cour il avait de faveur, v.107 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  51. Disant, qu'à m'y servir il s'offrait de grand coeur. v.108 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  52. Je le remerciais doucement de la tête, v.109 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  53. Minutant à tous coups quelque retraite honnête : v.110 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  54. Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  55. Marquis, allons au Cours faire voir ma calèche ; v.114 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  56. Elle est bien entendue, et plus d'un Duc et Pair v.115 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  57. En fait à mon faiseur faire une du même air. v.116 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  58. De dire que j'avais certain repas à rendre. v.118 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  59. Et manque au Maréchal à qui j'avais promis. v.120 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  60. De la chère, ai-je fait, la dose est trop peu forte, v.121 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  61. Et j'y vais pour causer avec toi seulement ; v.124 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  62. Mais si l'on vous attend, ai-je dit, c'est injure... v.126 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  63. Tu te moques, Marquis, nous nous connaissons tous ; v.127 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  64. Je pestais contre moi, l'âme triste et confuse v.129 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  65. Du funeste succès qu'avait eu mon excuse, v.130 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  66. Et ne savais à quoi je devais recourir v.131 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  67. Pour sortir d'une peine à me faire mourir ; v.132 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  68. Lorsqu'un carrosse fait de superbe manière, v.133 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  69. Et comblé de laquais et devant, et derrière, v.134 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  70. Et tandis que tous deux étaient précipités v.139 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  71. M'ôtait au rendez-vous qui m'est ici donné. v.144 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  72. Ce sont chagrins mêlés aux plaisirs de la vie. v.145 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  73. Le ciel veut qu'ici-bas chacun ait ses fâcheux ; v.147 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  74. Et les hommes seraient, sans cela, trop heureux. v.148 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  75. Mais de tous mes fâcheux, le plus fâcheux encore, v.149 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  76. Et fait qu'en sa présence elle n'ose me voir. v.152 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  77. Je crains d'avoir déjà passé l'heure promise, v.153 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  78. Et c'est dans cette allée, où devait être Orphise. v.154 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  79. L'heure d'un rendez-vous d'ordinaire s'étend, v.155 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  80. Il est vrai ; mais je tremble, et mon amour extrême v.157 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  81. D'un rien se fait un crime envers celle que j'aime. v.158 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  82. Si ce parfait amour, que vous prouvez si bien, v.159 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  83. Se fait vers votre objet un grand crime de rien, v.160 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  84. En revanche, lui fait un rien de tous vos crimes. v.162 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  85. Mais, tout de bon, crois-tu que je sois d'elle aimé ? v.163 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  86. Ah c'est malaisément qu'en pareille matière, v.165 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  87. Il craint de se flatter, et dans ses divers soins, v.167 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  88. Ce que plus il souhaite est ce qu'il croit le moins. v.168 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  89. Mais songeons à trouver une beauté si rare. v.169 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  90. Laissez-moi l'ajuster, s'il vous plaît. v.171 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  91. Ouf, tu m'étrangles, fat, laisse-le comme il est. v.172 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  92. Laisse-les, tu prends trop de souci. v.175 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  93. Je veux qu'ils soient ainsi. v.176 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  94. Le voulez-vous porter fait comme le voilà ? v.180 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  95. Ce serait conscience. v.181 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  96. C'est fait. v.185 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  97. Hai ! v.185 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  98. Qui fatigue son maître, et ne fait que déplaire v.189 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  99. À force de vouloir trancher du nécessaire ! v.190 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  100. Mais vois-je pas Orphise ? Oui, c'est elle, qui vient. v.191 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  101. Fais donc quelque réponse à mon coeur abattu : v.199 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  102. Monsieur, je veux me taire, v.201 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  103. Et ne désire point trancher du nécessaire. v.202 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  104. Ou faire aucun semblant qu'après eux on m'envoie [?] v.206 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  105. Vous trouverai-je ici ? v.209 (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  106. Qu'on me l'eût fait manquer, ce fatal rendez-vous ! v.212 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  107. Je pensais y trouver toutes choses propices ; v.213 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
  108. Certain air, que j'ai fait, de petite courante, v.218 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  109. Et sur qui plus de vingt ont déjà fait des vers. v.220 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  110. J'ai le bien, la naissance, et quelque emploi passable, v.221 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  111. Et fais figure en France assez considérable : v.222 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  112. Mais je ne voudrais pas, pour tout ce que je suis, v.223 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  113. N'avoir point fait cet air, qu'ici je te produis. v.224 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  114. Les pas que j'en ai faits n'ont pas moins d'agrément, v.228 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  115. Tiens, l'homme passe ainsi : puis la femme repasse : v.230 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  116. Vois-tu ce petit trait de feinte que voilà ? v.232 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  117. Ma foi, pour le présent, j'ai certain embarras... v.239 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  118. Si j'avais dessus moi ces paroles nouvelles, v.241 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  119. N'a point vu ma courante, et je le vais chercher. v.244 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  120. Nous avons pour les airs de grandes sympathies, v.245 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  121. Et je veux le prier d'y faire des parties. v.246 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  122. Et nous fasse abaisser jusques aux complaisances, v.249 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  123. J'ai de l'amour encor pour la belle inhumaine, v.253 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  124. Et ma raison voudrait que j'eusse de la haine ! v.254 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  125. Monsieur, votre raison ne sait ce qu'elle veut ; v.255 (Acte 1, scène 4, LA MONTAGNE)
  126. Bien que de s'emporter on ait de justes causes, v.257 (Acte 1, scène 4, LA MONTAGNE)
  127. Serait-ce ma présence, Éraste, qui vous blesse ? v.262 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  128. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? Et sur quels déplaisirs, v.263 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  129. Ce qui fait de mon coeur la tristesse mortelle ? v.266 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  130. Que feindre d'ignorer ce que vous m'avez fait ? v.268 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  131. Celui dont l'entretien vous a fait, à ma vue, v.269 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  132. Insultez inhumaine, encore à mon malheur. v.271 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  133. Allez, il vous sied mal de railler ma douleur ; v.272 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  134. Et d'abuser, ingrate, à maltraiter ma flamme, v.273 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  135. Du faible, que pour vous, vous savez, qu'a mon âme. v.274 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  136. Que vous êtes bien fou, de vous troubler ainsi. v.276 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  137. L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  138. Est un homme fâcheux dont j'ai su me défaire ; v.278 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  139. Qui ne sauraient souffrir qu'on soit seule en des lieux ; v.280 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  140. Vous donner une main, contre qui l'on enrage. v.282 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  141. J'ai feint de m'en aller, pour cacher mon dessein ; v.283 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  142. Et jusqu'à mon carrosse, il m'a prêté la main ; v.284 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  143. Je m'en suis promptement défaite de la sorte, v.285 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  144. Et j'ai pour vous trouver, rentré par l'autre porte. v.286 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  145. À vos discours, Orphise, ajouterai-je foi ? v.287 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  146. Quand je me justifie à vos plaintes frivoles. v.290 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  147. J'aurai pour vous respect, jusques au monument. v.296 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  148. Maltraitez mon amour, refusez-moi le vôtre; v.297 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  149. Oui, je souffrirai tout de vos divins appas, v.299 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  150. J'en mourrai, mais enfin je ne m'en plaindrai pas. v.300 (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  151. Je saurai de ma part... v.302 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  152. Avec peine, Marquis, je te fais la prière ; v.305 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  153. Mais un homme vient là de me rompre en visière, v.306 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  154. Et je souhaite fort, pour ne rien reculer, v.307 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  155. Qu'à l'heure de ma part, tu l'ailles appeler. v.308 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  156. Tu sais, qu'en pareil cas, ce serait avec joie, v.309 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  157. Que je te le rendrais en la même monnaie. v.310 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
  158. Je ne veux point ici faire le Capitan ; v.311 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  159. Mais on m'a vu soldat avant que courtisan. v.312 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  160. J'ai servi quatorze ans, et je crois être en passe, v.313 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  161. Et de ne craindre point, qu'à quelque lâcheté v.315 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  162. Un duel met les gens en mauvaise posture, v.317 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  163. Il sait faire obéir les plus grands de l'État, v.319 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  164. Et je trouve qu'il fait en digne potentat, v.320 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  165. Quand il faut le servir, j'ai du coeur pour le faire ; v.321 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  166. Mais je ne m'en sens point, quand il faut lui déplaire. v.322 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  167. Je me fais de son ordre une suprême loi. v.323 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  168. Je ne sais. v.329 (Acte 1, scène 9, LA MONTAGNE)
  169. Je ne saurais trouver celle que je désire. v.334 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  170. Le soleil baisse fort, et je suis étonné, v.339 (Acte 2, scène 1, ?RASTE)
  171. Qu'au piquet je perdis, hier contre un Saint-Bouvain, v.343 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  172. À qui je donnerais quinze points, et la main. v.344 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  173. Et qui ferait donner tous les joueurs au Diable ; v.346 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  174. Je donne; il en prend six, et demande à refaire : v.349 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  175. Moi, me voyant de tout, je n'en voulus rien faire. v.350 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  176. Et quitte, comme au point allait la politique, v.353 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  177. Qui me fait justement une quinte major : v.356 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  178. Mais mon homme, avec l'As, non sans surprise extrême, v.357 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  179. J'en avais écarté la Dame avec le Roi ; v.359 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  180. Mais lui fallant un Pique, je sortis hors d'effroi, v.360 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  181. Et croyais bien du moins faire deux points uniques. v.361 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  182. Avec les sept Carreaux il avait quatre Piques, v.362 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  183. J'ai jeté l'As de Coeur, avec raison me semble ; v.365 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  184. Mais il avait quitté quatre Trèfles ensemble, v.366 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  185. Morbleu fais-moi raison de ce coup effroyable. v.369 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  186. Parbleu tu jugeras, toi-même, si j'ai tort ; v.372 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  187. Et si c'est sans raison que ce coup me transporte ; v.373 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  188. Tiens, c'est ici mon port, comme je te l'ai dit, v.375 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  189. J'ai compris le tout par ton récit, v.376 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  190. Mais, pour certaine affaire, il faut que je te quitte : v.378 (Acte 2, scène 2, ?RASTE)
  191. Qui moi ? J'aurai toujours ce coup-là sur le coeur : v.380 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  192. Et c'est, pour ma raison, pis qu'un coup de tonnerre. v.381 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  193. Je le veux faire, moi, voir à toute la terre, v.382 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  194. Ah ! Que tu fais languir ma juste impatience ! v.385 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  195. Monsieur, je n'ai pu faire une autre diligence. v.386 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  196. Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ? v.387 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  197. Sans doute ; et de l'objet qui fait votre destin, v.388 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  198. J'ai par un ordre exprès quelque chose à vous dire. v.389 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  199. Souhaitez-vous de savoir ce que c'est ? v.391 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  200. Prends-tu quelque plaisir à me tenir en peine ? v.394 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  201. L'ordre que j'ai reçu de cet objet charmant, v.396 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  202. Je vous dirai... Ma foi, sans vous vanter mon zèle, v.397 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  203. J'ai bien fait du chemin, pour trouver cette belle ; v.398 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  204. Peste soit fait de tes digressions. v.399 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  205. Laisse. v.405 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  206. Cette beauté de sa part vous fait dire... v.405 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  207. Sais-tu que je ne veux pas rire ? v.406 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  208. Mais, puisque l'ordre ici m'offre quelque loisir, v.412 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  209. Laisse-moi méditer, j'ai dessein de lui faire v.413 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  210. Quelques vers sur un air où je la vois se plaire. v.414 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  211. Je pense mes raisons meilleures que les vôtres. v.417 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  212. Je voudrais qu'on ouït les unes et les autres. v.418 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  213. Sur ce qui peut marquer les plus parfaits amants. v.424 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  214. Votre esprit fait du bruit, et nous vous connaissons ; v.428 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  215. Car enfin, s'il est vrai ce que j'en ose croire, v.433 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  216. Monsieur à mes raisons donnera la victoire. v.434 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  217. Pour moi, de son esprit j'ai trop bon témoignage, v.437 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  218. Pour craindre qu'il prononce à mon désavantage. v.438 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  219. Lequel doit plaire plus d'un jaloux ou d'un autre. v.442 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  220. À qui fait éclater du respect davantage. v.446 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  221. C'est pour celui qui fait éclater plus d'amour. v.448 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  222. Oui, mais on voit l'ardeur dont une âme est saisie. v.449 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  223. Nous aime d'autant plus, qu'il se montre jaloux. v.452 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  224. De ces gens dont l'amour est fait comme la haine, v.454 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  225. Ne s'appliquent jamais, qu'à se rendre fâcheux ; v.456 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  226. Des moindres actions cherche à nous faire un crime, v.458 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  227. Et veut, sur un coup d'oeil, un éclaircissement : v.460 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  228. Se plaignent aussitôt, qu'il naît de leur présence, v.462 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  229. Ne vous parlent jamais, que pour faire querelle ; v.466 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  230. Et se font les tyrans de leurs propres vainqueurs. v.468 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  231. Fi ne me parlez point, pour être vrais amants, v.471 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  232. De ces tièdes galants, de qui les coeurs paisibles, v.473 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  233. Tiennent déjà pour eux les choses infaillibles ; v.474 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  234. N'ont point peur de nous perdre, et laissent chaque jour, v.475 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  235. Et laissent un champ libre à leur persévérance. v.478 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  236. C'est aimer froidement que n'être point jaloux ; v.480 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  237. Sur d'éternels soupçons laisse flotter son âme, v.482 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  238. De l'estime qu'il fait de celle qu'il prétend. v.484 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  239. Et s'il nous fait parfois un traitement trop rude, v.486 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  240. Le plaisir de le voir soumis à nos genoux, v.487 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  241. S'excuser de l'éclat qu'il a fait contre nous, v.488 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  242. Ses pleurs, son désespoir d'avoir pu nous déplaire, v.489 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  243. Si pour vous plaire il faut beaucoup d'emportement, v.491 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  244. Je sais qui vous pourrait donner contentement ; v.492 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  245. Et je connais des gens dans Paris plus de quatre, v.493 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  246. Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre. v.494 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  247. Si pour vous plaire il faut n'être jamais jaloux, v.495 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  248. Je sais certaines gens fort commodes pour vous ; v.496 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  249. Qu'ils vous verraient sans peine entre les bras de trente. v.498 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  250. Puisqu'à moins d'un arrêt je ne m'en puis défaire, v.501 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  251. Toutes deux à la fois je vous veux satisfaire ; v.502 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  252. Le jaloux aime plus, et l'autre aime bien mieux. v.504 (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  253. L'arrêt est plein d'esprit ; mais... v.505 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  254. Après ce que j'ai dit, souffrez que je vous quitte. v.506 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  255. Sans sujet contre moi voulez-vous vous aigrir, v.511 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  256. Et me reprochez-vous ce qu'on me fait souffrir ? v.512 (Acte 2, scène 5, ?RASTE)
  257. Laissez-moi, je vous prie, v.513 (Acte 2, scène 5, ORPHISE)
  258. Mais allons sur ses pas, malgré sa résistance, v.517 (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  259. Et faisons à ses yeux briller notre innocence. v.518 (Acte 2, scène 5, ?RASTE)
  260. Venir de nos plaisirs interrompre le cours ! v.520 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  261. Parbleu chemin faisant je te le veux conter. v.524 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  262. Qui pour courir un cerf avions hier fait partie ; v.526 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  263. Comme cet exercice est mon plaisir suprême, v.529 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  264. Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même ; v.530 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  265. Sur un cerf, qu'un chacun nous disait cerf dix-cors ; v.532 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  266. Mais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, v.533 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  267. Fut qu'il n'était que cerf à sa seconde tête. v.534 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  268. Nous avions, comme il faut, séparé nos relais, v.535 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  269. Et déjeunions en hâte, avec quelques oeufs frais ; v.536 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  270. Qu'il honorait du nom de sa bonne jument, v.539 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  271. S'en est venu nous faire un mauvais compliment, v.540 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  272. À trois longueurs de trait, tayaut ; voilà d'abord v.551 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  273. Mon cerf débuche, et passe une assez longue plaine, v.553 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  274. Et mes chiens après lui ; mais si bien en haleine, v.554 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  275. Qu'on les aurait couverts tous d'un seul justaucorps. v.555 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  276. Et que ces jours passés, j'achetai de Gaveau. v.560 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  277. Je te laisse à penser si sur cette matière, v.561 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  278. Il voudrait me tromper, lui qui me considère : v.562 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  279. Aussi je m'en contente, et jamais, en effet, v.563 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  280. Il n'a vendu cheval, ni meilleur, ni mieux fait. v.564 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  281. Et qui fait dans son port voir sa vivacité. v.568 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  282. Des pieds, morbleu, des pieds ! Le rein double : à vrai dire, v.569 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  283. J'ai trouvé le moyen, moi seul, de le réduire, v.570 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  284. Petit-Jean de Gaveau ne montait qu'en tremblant. v.572 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  285. Et des gigots, Dieu sait ! Bref, c'est une merveille ; v.574 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  286. Et j'en ai refusé cent pistoles, crois-moi, v.575 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  287. Je monte donc dessus, et ma joie était pleine, v.577 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  288. De voir filer de loin les coupeurs dans la plaine ; v.578 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  289. Une heure là-dedans notre cerf se fait battre. v.581 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  290. J'appuie alors mes chiens, et fais le diable à quatre : v.582 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  291. Enfin jamais chasseur ne se vit plus joyeux ; v.583 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  292. Je le relance seul, et tout allait des mieux ; v.584 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  293. Chasser tous avec crainte, et Finaut balancer. v.588 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  294. Il se rabat soudain, dont j'eus l'âme ravie ; v.589 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  295. À Finaut à Finaut : j'en revois à plaisir, v.591 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  296. Quelques chiens revenaient à moi, quand pour disgrâce, v.593 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  297. Mais à terre, mon cher, je n'eus pas jeté l'oeil, v.599 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  298. J'ai beau lui faire voir toutes les différences, v.601 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  299. Des pinces de mon cerf, et de ses connaissances ; v.602 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  300. Qui pliait des gaulis aussi gros que les bras : v.608 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  301. Ils le relancent ; mais, ce coup est-il prévu ? v.612 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  302. À te dire le vrai, cher marquis, il m'assomme. v.613 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  303. Qui croyant faire un trait de chasseur fort vanté, v.615 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  304. D'un pistolet d'arçon qu'il avait apporté v.616 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  305. Et de fort loin me crie, ah ! J'ai mis bas la bête. v.618 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  306. A-t-on jamais parlé de pistolets, bon Dieu ! v.619 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  307. J'ai trouvé l'action tellement hors d'usage, v.621 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  308. Que j'ai donné des deux à mon cheval, de rage, v.622 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  309. Tu ne pouvais mieux faire, et ta prudence est rare : v.625 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  310. C'est ainsi, des fâcheux, qu'il faut qu'on se sépare ; v.626 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  311. Où nous ne craindrons point de chasseur campagnard. v.628 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  312. Fort bien. Je crois qu'enfin je perdrai patience. v.629 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  313. Il est vrai, d'un côté mes soins ont réussi : v.631 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  314. Mais, d'un autre on m'accable, et les astres sévères, v.633 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  315. À son aimable nièce a défendu ma vue, v.637 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  316. Et veut, d'un autre époux, la voir demain pourvue. v.638 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  317. Daigne accorder ce soir une grâce à mon feu ; v.640 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  318. Et j'ai fait consentir l'esprit de cette belle, v.641 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  319. L'amour aime surtout les secrètes faveurs ; v.643 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  320. Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, v.645 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  321. Je vais au rendez-vous : c'en est l'heure, à peu près : v.647 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  322. Suivrai-je vos pas ? v.649 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
  323. Non, je craindrais que peut-être v.649 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  324. Mais... v.651 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
  325. Mais au moins si de loin... v.652 (Acte 3, scène 1, LA MONTAGNE)
  326. Te tairas-tu, vingt fois ? v.652 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  327. Et ne veux-tu jamais quitter cette méthode, v.653 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  328. Mais de vous rencontrer il n'est pas bien facile ; v.657 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  329. Au moins, Messieurs vos gens me l'assurent ainsi, v.659 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  330. Et j'ai, pour vous trouver, pris l'heure que voici. v.660 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  331. Car deux moments plus tard, je vous manquais encore. v.662 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  332. Monsieur, souhaitez-vous quelque chose de moi ? v.663 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  333. Ce qui peut faire voir notre petit mérite : v.674 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  334. Enfin j'aurais voulu que des gens bien instruits, v.675 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  335. Et votre seul abord le peut faire connaître. v.678 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  336. Je me fais appeler Monsieur Caritidès. v.684 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  337. C'est un placet, Monsieur, que je voudrais vous lire ; v.686 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  338. Il est vrai que le Roi fait cette grâce extrême ; v.690 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  339. Mais par ce même excès de ses rares bontés, v.691 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  340. Ils traitent les savants de faquins à nasardes ; v.697 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  341. Les mauvais traitements qu'il me faut endurer, v.699 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  342. Pour jamais de la Cour me feraient retirer, v.700 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  343. Si je n'avais conçu l'espérance certaine, v.701 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  344. Eh bien donnez moi donc, je le présenterai. v.704 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  345. Le voici ; mais au moins oyez-en la lecture. v.705 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  346. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  347. Ce placet est fort long et pourrait bien fâcher... v.707 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  348. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  349. Fort bien : donne[z]-le vite, et faites la retraite : v.709 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  350. Il sera vu du Roi ; c'est une affaire faite. v.710 (Acte 3, scène 2, ?RASTE)
  351. Si le Roi le peut voir, je suis sûr de mon fait : v.712 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  352. Il ne pourra jamais refuser ma demande. v.714 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  353. J'en veux faire un poème, en forme d'acrostiche, v.717 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  354. Oui, vous l'aurez demain, Monsieur Caritidès. v.719 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  355. Ma foi, de tels savants sont des ânes bien faits. v.720 (Acte 3, scène 2, ?RASTE)
  356. J'aurais dans d'autres temps bien ri de sa sottise... v.721 (Acte 3, scène 2, ?RASTE)
  357. Bien qu'une grande affaire en ce lieu me conduise, v.722 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  358. J'ai voulu qu'il sortît avant que vous parler. v.723 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  359. Fort bien, mais dépêchons, car je veux m'en aller. v.724 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  360. C'est un vieux importun, qui n'a pas l'esprit sain, v.727 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  361. Et pour qui j'ai toujours quelque défaite en main. v.728 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  362. Au Mail, à Luxembourg et dans les Tuileries, v.729 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  363. Pour moi, je ne crains pas que je vous importune, v.733 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  364. Puisque je viens, Monsieur, faire votre fortune. v.734 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  365. Vous avez fait, Monsieur, cette bénite pierre, v.737 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  366. La plaisante pensée, hélas, où vous voilà ! v.739 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  367. Je ne me repais point de visions frivoles, v.741 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  368. Non de ces sots projets, de ces chimères vaines, v.745 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  369. Mais un, qui tous les ans, à si peu qu'on le monte, v.749 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  370. Enfin c'est un avis d'un gain inconcevable, v.753 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  371. Et que du premier mot on trouvera faisable. v.754 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  372. Je vous découvrirais cet avis d'importance. v.758 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  373. Vous voyez le grand gain, sans qu'il faille le dire, v.765 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  374. Est qu'il faut de la France, et c'est un coup aisé, v.768 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  375. Ce serait pour monter à des sommes très hautes, v.770 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  376. L'avis est bon, et plaira fort au Roi. v.771 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  377. Je pense qu'à la fin je pourrai bien sortir. v.779 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  378. Qu'un homme tantôt t'a fait une querelle. v.782 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  379. Je sais de bonne part qu'on t'a fait appeler ; v.784 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  380. Je te viens, contre tous, faire offre de service. v.786 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  381. Je te suis obligé ; mais crois que tu me fais... v.787 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  382. Tu ne l'avoueras pas, mais tu sors sans valets : v.788 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  383. En vain tu t'en défends. v.793 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  384. Laisse-moi, je te prie. v.797 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  385. Point d'affaire, Marquis. v.798 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  386. En certain lieu ce soir... v.799 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  387. Parbleu, Puisque tu veux que j'aie une querelle, v.801 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  388. Ce sera contre toi, qui me fais enrager, v.803 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  389. Mais puisque je vous rends un si mauvais office, v.806 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  390. Mais voyez quels malheurs suivent ma destinée ! v.809 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  391. Ils m'auront fait passer l'heure qu'on m'a donnée. v.810 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  392. Oui, j'ai su que ma nièce, en dépit de mes soins, v.815 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  393. Approchons doucement, sans nous faire connaître. v.818 (Acte 3, scène 5, LA RIVIÈRE)
  394. Mais avant qu'il ait lieu d'achever son dessein, v.819 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  395. Va,-t'en faire venir ceux que je viens de dire, v.821 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  396. Bien qu'il m'ait voulu perdre, un point d'honneur me presse v.829 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  397. Je n'ai fait, vous servant, qu'un acte de justice. v.834 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  398. Est-ce la main d'Éraste... v.836 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  399. Trop heureux que ma main vous ait tiré de peine, v.837 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  400. Trop malheureux d'avoir mérité votre haine. v.838 (Acte 3, scène 5, ?RASTE)
  401. Quoi celui, dont j'avais résolu le trépas, v.839 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  402. Ah ! C'en est trop, mon coeur est contraint de se rendre ; v.841 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  403. Et quoi que votre amour, ce soir, ait pu prétendre v.842 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  404. Ce trait si surprenant de générosité, v.843 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  405. Ma haine, trop longtemps, vous a fait injustice ; v.846 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  406. Puisque après tant de voeux que j'ai blâmés en vous, v.851 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  407. Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Et ne laisse veiller en ces aimables lieux v.3 (Acte 1, scène 1, PREMIÈRE VOIX)
  2. À d'aimables penchants notre coeur nous dispose, v.11 (Acte 1, scène 1, DEUXIÈME VOIX)
  3. Mais on a des Tyrans à qui l'on doit le jour : v.12 (Acte 1, scène 1, DEUXI?ME VOIX)
  4. Contre un parfait amour ne gagne jamais rien, v.17 (Acte 1, scène 1, TROISIÈME VOIX)
  5. Et pour vaincre toute chose v.18 (Acte 1, scène 1, TROISI?ME VOIX)
  6. Il ne faut que s'aimer bien. v.19 (Acte 1, scène 1, TROISI?ME VOIX)
  7. Aimons-nous donc d'une ardeur éternelle, v.20 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  8. Les rigueurs des parents, la contrainte cruelle, v.21 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  9. Aimons-nous donc d'une ardeur éternelle. v.24 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  10. Quand deux coeurs s'aiment bien, v.25 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  11. Plaisirs, amour et tendresse, v.86 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  12. La grande affaire est le plaisir. v.88 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIENNE)
  13. La grande affaire est le plaisir. v.90 (Acte 3, scène 1, CHOEUR DES MUSICIENS)
  14. Aimons jusques au trépas, v.97 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
  15. La raison nous y convie, v.98 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIEN)
  16. Hélas ! si l'on n'aimait pas v.99 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIEN)
  17. Que serait-ce de la vie ? v.100 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIEN)
  18. Il n'est point sans l'Amour de plaisir dans la vie. v.106 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  19. La grande affaire est le plaisir. v.115 (Acte 3, scène 1, TOUS ENSEMBLE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Et de vous marier vous osez faire fête ? v.3 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête ? v.4 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Et sans un mal de coeur saurait-on l'écouter ? v.6 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  4. Et je ne vois rien là, si j'en puis raisonner, v.17 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  5. De tels attachements, ô Ciel ! sont pour vous plaire ? v.19 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  6. Et qu'est-ce qu'à mon âge on a de mieux à faire, v.20 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  7. Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous ; v.22 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  8. Se faire les douceurs d'une innocente vie ? v.24 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  9. Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants, v.29 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  10. Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires, v.31 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  11. Les bas amusements de ces sortes d'affaires. v.32 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  12. Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs, v.34 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  13. Et traitant de mépris les sens et la matière, v.35 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  14. Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, v.39 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  15. Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, v.45 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  16. Et donne à la raison l'empire souverain, v.46 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  17. Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles. v.52 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  18. Pour différents emplois nous fabrique en naissant ; v.54 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  19. Qui se trouve taillée à faire un philosophe. v.56 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  20. Le mien est fait, ma soeur, pour aller terre à terre, v.59 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  21. Et dans les petits soins son faible se resserre. v.60 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  22. Ainsi dans nos desseins l'une à l'autre contraire, v.67 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  23. Moi, du côté des sens et des grossiers plaisirs ; v.70 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  24. Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, v.77 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  25. N'ait pas vaqué toujours à la philosophie. v.80 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  26. Du fol entêtement de vous faire un mari : v.86 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  27. Mais sachons, s'il vous plaît, qui vous songez à prendre ? v.87 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  28. Et par quelle raison n'y serait-elle pas ? v.89 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  29. Non, mais c'est un dessein qui serait malhonnête, v.91 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  30. Et ce n'est pas un fait dans le monde ignoré, v.93 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  31. Que Clitandre ait pour moi hautement soupiré. v.94 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  32. Oui, mais tous ces soupirs chez vous sont choses vaines, v.95 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  33. Et vous ne tombez point aux bassesses humaines ; v.96 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  34. Ainsi n'ayant au coeur nul dessein pour Clitandre, v.99 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  35. Cet empire que tient la raison sur les sens, v.101 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  36. Ne fait pas renoncer aux douceurs des encens ; v.102 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  37. Je n'ai pas empêché qu'à vos perfections v.105 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  38. Il n'ait continué ses adorations ; v.106 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  39. Et je n'ai fait que prendre, au refus de votre âme, v.107 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  40. Mais à l'offre des voeux d'un amant dépité, v.109 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  41. Et croyez, quand il dit qu'il me quitte et vous aime, v.115 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  42. Je ne sais ; mais enfin, si c'est votre plaisir, v.117 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  43. Il nous est bien aisé de nous en éclaircir. v.118 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  44. Découvrez-en le fond, et nous daignez apprendre v.123 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  45. Je ménage les gens, et sais comme embarrasse v.127 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  46. Le contraignant effort de ces aveux en face. v.128 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  47. Ne sent nulle contrainte à faire un libre aveu ; v.130 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  48. Et j'avouerai tout haut d'une âme franche et nette, v.132 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  49. Vos attraits m'avaient pris, et mes tendres soupirs v.137 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  50. Mon coeur vous consacrait une flamme immortelle, v.139 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  51. Mais vos yeux n'ont pas cru leur conquête assez belle ; v.140 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  52. J'ai souffert sous leur joug cent mépris différents, v.141 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  53. Ils régnaient sur mon âme en superbes tyrans, v.142 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  54. Des vainqueurs plus humains, et de moins rudes chaînes : v.144 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  55. Je les ai rencontrés, Madame, dans ces yeux, v.145 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  56. Et leurs traits à jamais me seront précieux ; v.146 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  57. Et n'ont pas dédaigné le rebut de vos charmes ; v.148 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  58. Et j'ose maintenant vous conjurer, Madame, v.151 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  59. Eh qui vous dit, Monsieur, que l'on ait cette envie, v.155 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  60. Je vous trouve plaisant, de vous le figurer ; v.157 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  61. Qui sait si bien régir la partie animale, v.160 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  62. Mais vous qui m'en parlez, où la pratiquez-vous, v.162 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  63. De répondre à l'amour que l'on vous fait paraître, v.163 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  64. Qu'il ne vous est permis d'aimer que par leur choix, v.166 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  65. Je rends grâce aux bontés que vous me faites voir, v.169 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  66. Et pour vous faire voir, ma soeur, que j'en profite ; v.172 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  67. De l'agrément de ceux dont j'ai reçu le jour, v.174 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  68. Faites-vous sur mes voeux un pouvoir légitime, v.175 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  69. Et me donnez moyen de vous aimer sans crime. v.176 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  70. J'y vais de tous mes soins travailler hautement, v.177 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  71. Et j'attendais de vous ce doux consentement. v.178 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  72. Vous triomphez, ma soeur, et faites une mine v.179 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  73. Moi, ma soeur, point du tout, je sais que sur vos sens v.181 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  74. Les droits de la raison sont toujours tout puissants, v.182 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  75. Vous êtes au-dessus d'une telle faiblesse. v.184 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  76. Qu'ici vous daignerez vous employer pour moi, v.186 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  77. Je vous en sollicite ; et pour y travailler... v.189 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  78. Votre petit esprit se mêle de railler, v.190 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  79. Et si vos yeux sur moi le pouvaient ramasser, v.193 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  80. Ils prendraient aisément le soin de se baisser. v.194 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  81. À répondre à cela je ne daigne descendre, v.195 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  82. C'est fort bien fait à vous, et vous nous faites voir v.197 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  83. Mais puisqu'il m'est permis, je vais à votre père, v.203 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  84. Mais il met peu de poids aux choses qu'il résout ; v.206 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  85. Il a reçu du Ciel certaine bonté d'âme, v.207 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  86. Je voudrais bien vous voir pour elle, et pour ma tante, v.211 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  87. Une âme, je l'avoue, un peu plus complaisante, v.212 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  88. Mon coeur n'a jamais pu, tant il est né sincère, v.215 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  89. Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, v.218 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  90. Mais je ne lui veux point la passion choquante v.219 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  91. Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, v.221 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  92. Elle sache ignorer les choses qu'elle sait ; v.222 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  93. Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, v.224 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  94. Mais je ne puis du tout approuver sa chimère, v.228 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  95. Mais comme sur ma mère il a grande puissance, v.239 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  96. Vous devez vous forcer à quelque complaisance. v.240 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  97. Un amant fait sa cour où s'attache son coeur, v.241 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  98. Et, pour n'avoir personne à sa flamme contraire, v.243 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  99. Jusqu'au chien du logis il s'efforce de plaire. v.244 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  100. Oui, vous avez raison ; mais Monsieur Trissotin v.245 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  101. Et je le connaissais avant que l'avoir vu. v.250 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  102. Qui fait qu'à son mérite incessamment il rit ; v.257 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  103. Qu'il se sait si bon gré de tout ce qu'il écrit ; v.258 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  104. Et qu'il ne voudrait pas changer sa renommée v.259 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  105. De quel air il fallait que fût fait le poète ; v.264 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  106. Et j'en avais si bien deviné tous les traits, v.265 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  107. Que rencontrant un homme un jour dans le Palais, v.266 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  108. Je gageai que c'était Trissotin en personne, v.267 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  109. Et je vis qu'en effet la gageure était bonne. v.268 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  110. Mais je vois votre tante. Agréez, s'il vous plaît, v.270 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  111. Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, v.277 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  112. Aimez-moi, soupirez, brûlez pour mes appas, v.281 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  113. Mais qu'il me soit permis de ne le savoir pas : v.282 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  114. Mais si la bouche vient à s'en vouloir mêler, v.285 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  115. Pour jamais de ma vue il vous faut exiler. v.286 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  116. De seconder l'amour que j'ai pour ses beautés. v.290 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  117. Et dans tous les romans où j'ai jeté les yeux, v.293 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  118. Je n'ai rien rencontré de plus ingénieux. v.294 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  119. Ceci n'est point du tout un trait d'esprit, Madame, v.295 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  120. Et c'est un pur aveu de ce que j'ai dans l'âme. v.296 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  121. Henriette me tient sous son aimable empire, v.299 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  122. C'est que vous y daigniez favoriser mes voeux. v.302 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  123. Et je sais sous ce nom ce qu'il faut que j'entende ; v.304 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  124. Je dirai qu'Henriette à l'hymen est rebelle, v.307 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  125. De ce que vos regards m'ont souvent fait entendre ; v.312 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  126. Pourvu que ses transports par l'honneur éclairés v.317 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  127. Mais... v.319 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  128. Et je vous ai plus dit que je ne voulais dire. v.320 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  129. Mais votre erreur... v.321 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  130. Laissez, je rougis maintenant, v.321 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  131. Et ma pudeur s'est fait un effort surprenant. v.322 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  132. Je veux être pendu, si je vous aime, et sage... v.323 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  133. Oui, je vous porterai la réponse au plus tôt ; v.329 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  134. J'appuierai, presserai, ferai tout ce qu'il faut. v.330 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  135. Jamais... v.333 (Acte 2, scène 1, ARISTE)
  136. Non ; mais, si vous voulez, je suis prêt à l'apprendre. v.335 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  137. Depuis assez longtemps vous connaissez Clitandre ? v.336 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  138. Certain désir qu'il a, conduit ici mes pas, v.341 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  139. C'était, mon frère, un fort bon gentilhomme. v.344 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  140. Nous donnions chez les dames romaines, v.347 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  141. Et tout le monde là parlait de nos fredaines ; v.348 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  142. Nous faisions des jaloux. v.349 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
  143. Mais venons au sujet qui m'amène en ces lieux. v.350 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  144. Clitandre auprès de vous me fait son interprète, v.351 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  145. Et je ne vis jamais amant plus enflammé. v.354 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  146. Et l'affaire n'est pas ce que vous pouvez croire. v.356 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  147. Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  148. D'en faire la demande à son père aujourd'hui. v.362 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  149. Et son amour même m'a fait instance v.363 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  150. À couvrir d'autres feux dont je sais le mystère, v.368 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  151. Mais puisque vous savez tant de choses, ma soeur, v.370 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  152. Dites-nous, s'il vous plaît, cet autre objet qu'il aime ? v.371 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  153. Et qu'a de surprenant le discours que je fais ? v.374 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  154. On est faite d'un air je pense à pouvoir dire v.375 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  155. Peuvent bien faire voir qu'on a quelques appas. v.378 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  156. Ces gens vous aiment ? v.379 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  157. Qu'ils ne m'ont jamais dit un mot de leur amour : v.382 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  158. Mais pour m'offrir leur coeur, et vouer leur service, v.383 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  159. Les muets truchements ont tous fait leur office. v.384 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  160. C'est pour me faire voir un respect plus soumis. v.386 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  161. C'est par un désespoir où j'ai réduit leurs feux. v.390 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  162. Ma foi, ma chère soeur, vision toute claire. v.391 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  163. De ces chimères-là vous devez vous défaire. v.392 (Acte 2, scène 3, CHRYSALE)
  164. Chimères, moi ! Vraiment chimères est fort bon ! v.394 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  165. Et je ne savais pas que j'eusse des chimères. v.396 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  166. Mais, encore une fois, reprenons le discours. v.398 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  167. Voyez quelle réponse on doit faire à sa flamme ? v.400 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  168. Oui ; mais pour appuyer votre consentement, v.409 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  169. Vous moquez-vous ? Il n'est pas nécessaire, v.411 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  170. Je réponds de ma femme, et prends sur moi l'affaire. v.412 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  171. Mais... v.413 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  172. Laissez faire, dis-je, et n'appréhendez pas. v.413 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  173. Je la vais disposer aux choses de ce pas. v.414 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  174. Soit. Je vais là-dessus sonder votre Henriette, v.415 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  175. Et reviendrai savoir... v.416 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  176. C'est une affaire faite, v.416 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  177. Et je vais à ma femme en parler sans délai. v.417 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  178. Me voilà bien chanceuse ! Hélas l'an dit bien vrai, v.418 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  179. Ce que j'ai ? v.421 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  180. J'ai que l'an me donne aujourd'hui mon congé, v.422 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  181. Si je ne sors d'ici, de me bailler cent coups. v.425 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  182. Et ne vous présentez jamais devant mes yeux. v.430 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  183. Non, c'en est fait. v.431 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  184. Mais qu'a-t-elle commis, pour vouloir de la sorte... v.432 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  185. Je ne fais seulement que demander son crime. v.435 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  186. Je ne dis pas cela, mais il faut de nos gens... v.437 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  187. Et vous devez en raisonnable époux, v.441 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  188. Aussi fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse, v.443 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  189. Qu'est-ce donc que j'ai fait ? v.445 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  190. Ma foi je ne sais pas. v.445 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  191. Elle est d'humeur encore à n'en faire aucun cas. v.446 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  192. A-t-elle, pour donner matière à votre haine, v.447 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  193. Cassé quelque miroir, ou quelque porcelaine ? v.448 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  194. Voudrais-je la chasser, et vous figurez-vous v.449 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  195. Qu'est-ce à dire ? L'affaire est donc considérable ? v.451 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  196. Sans doute. Me voit-on femme déraisonnable ? v.452 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  197. Est-ce qu'elle a laissé, d'un esprit négligent, v.453 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  198. Dérober quelque aiguière ou quelque plat d'argent ? v.454 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  199. Cela ne serait rien. v.455 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  200. La grammaire qui sait régenter jusqu'aux Rois, v.465 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  201. Et les fait la main haute obéir à ses lois ? v.466 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  202. Du plus grand des forfaits je la croyais coupable. v.467 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  203. Si fait. v.469 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  204. Je voudrais bien que vous l'excusassiez. v.469 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  205. Je n'ai garde. v.470 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  206. Il est vrai que ce sont des pitiés, v.470 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  207. Mais je ne saurais, moi, parler votre jargon. v.474 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  208. Fondé sur la raison et sur le bel usage ! v.476 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  209. Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, v.477 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  210. De pas mis avec rien tu fais la récidive, v.483 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  211. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? v.491 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  212. Grammaire est prise à contre-sens par toi, v.493 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  213. Et je t'ai dit déjà d'où vient ce mot. v.494 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  214. Qu'il vienne de Chaillot, d'Auteuil, ou de Pontoise, v.495 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  215. Cela ne me fait rien. v.496 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  216. La grammaire, du verbe et du nominatif, v.497 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  217. J'ai, Madame, à vous dire v.499 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  218. Que je ne connais point ces gens-là. v.500 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  219. En quoi c'est qu'il les faut faire ensemble accorder. v.502 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  220. Vous ne voulez pas, vous, me la faire sortir ? v.505 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  221. Si fait. À son caprice il me faut consentir. v.506 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  222. Vous lui parlez d'un ton tout à fait obligeant ? v.509 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  223. Vous êtes satisfaite, et la voilà partie. v.511 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  224. Mais je n'approuve point une telle sortie ; v.512 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  225. C'est une fille propre aux choses qu'elle fait, v.513 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  226. Et vous me la chassez pour un maigre sujet. v.514 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  227. Vous voulez que toujours je l'aie à mon service, v.515 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  228. Pour rompre toute loi d'usage et de raison, v.517 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  229. Par un barbare amas de vices d'oraison, v.518 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  230. Il est vrai que l'on sue à souffrir ses discours : v.521 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  231. J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, v.527 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  232. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ; v.532 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  233. En cuisine peut-être auraient été des sots. v.534 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  234. D'être baissé sans cesse aux soins matériels, v.537 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  235. Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ? v.541 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  236. Le corps avec l'esprit, fait figure, mon frère : v.544 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  237. Mais si vous en croyez tout le monde savant, v.545 (Acte 2, scène 7, B?LISE)
  238. Il est vrai que le mot est bien collet-monté. v.554 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  239. De folles on vous traite, et j'ai fort sur le coeur... v.557 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  240. Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. v.560 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  241. Et laisser la science aux docteurs de la ville ; v.564 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  242. M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans, v.565 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  243. Cette longue lunette à faire peur aux gens, v.566 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  244. Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la Lune, v.568 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  245. Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, v.569 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  246. Faire aller son ménage, avoir l'oeil sur ses gens, v.574 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  247. Nos pères sur ce point étaient gens bien sensés, v.577 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  248. Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, v.578 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  249. Les leurs ne lisaient point, mais elles vivaient bien ; v.581 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  250. Leurs ménages étaient tout leur docte entretien, v.582 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  251. Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, v.583 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  252. Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. v.584 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  253. Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, v.589 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  254. Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. v.590 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  255. On y sait comme vont Lune, Étoile Polaire, v.591 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  256. Vénus, Saturne et Mars, dont je n'ai point affaire ; v.592 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  257. Et dans ce vain savoir, qu'on va chercher si loin, v.593 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  258. On ne sait comme va mon pot dont j'ai besoin. v.594 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  259. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, v.595 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  260. Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire ; v.596 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  261. Raisonner est l'emploi de toute ma maison, v.597 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  262. Et le raisonnement en bannit la raison, v.598 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  263. Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi. v.602 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  264. Une pauvre servante au moins m'était restée, v.603 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  265. Qui de ce mauvais air n'était point infectée, v.604 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  266. Je vous le dis, ma soeur, tout ce train-là me blesse, v.607 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  267. (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse ;) v.608 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  268. Je n'aime point céans tous vos gens à latin, v.609 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  269. Avez-vous à lâcher encore quelque trait ? v.621 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  270. Moi ? Non. Ne parlons plus de querelle, c'est fait ; v.622 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  271. Discourons d'autre affaire. À votre fille aînée v.623 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  272. Elle est bien gouvernée, et vous faites fort bien. v.626 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  273. Mais de toute autre humeur se trouve sa cadette, v.627 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  274. C'est à quoi j'ai songé, v.629 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  275. Et je veux vous ouvrir l'intention que j'ai. v.630 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  276. Ce Monsieur Trissotin dont on nous fait un crime, v.631 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  277. Et je sais mieux que vous juger de ce qu'il vaut ; v.634 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  278. Et de tout point chez moi l'affaire est résolue. v.636 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  279. J'ai des raisons à faire approuver ma conduite, v.639 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  280. Et je connaîtrai bien si vous l'aurez instruite. v.640 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  281. A-t-elle consenti ? L'affaire est-elle faite ? v.644 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  282. Pas tout à fait encor. v.645 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  283. Moi, point, à Dieu ne plaise. v.651 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  284. Rien ; et je suis bien aise v.652 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  285. La raison est fort belle, et c'est faire un grand pas. v.654 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  286. Non : car comme j'ai vu qu'on parlait d'autre gendre, v.656 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  287. J'ai cru qu'il était mieux de ne m'avancer point. v.657 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  288. Et se peut-il qu'un homme ait assez de faiblesse v.660 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  289. Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu, v.661 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  290. Mon_Dieu, vous en parlez, mon frère, bien à l'aise, v.663 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  291. J'aime fort le repos, la paix, et la douceur, v.665 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  292. Du nom de philosophe elle fait grand mystère, v.667 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  293. Mais elle n'en est pas pour cela moins colère ; v.668 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  294. Et sa morale, faite à mépriser le bien, v.669 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  295. Sur l'aigreur de sa bile opère comme rien. v.670 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  296. Elle me fait trembler dès qu'elle prend son ton. v.673 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  297. Je ne sais où me mettre, et c'est un vrai dragon ; v.674 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  298. Est par vos lâchetés souveraine sur vous. v.678 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  299. Son pouvoir n'est fondé que sur votre faiblesse. v.679 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  300. Et vous faites mener en bête par le nez. v.682 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  301. À faire condescendre une femme à vos voeux, v.685 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  302. Vous laisserez sans honte immoler votre fille v.687 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  303. Pour six mots de latin qu'il leur fait sonner haut ? v.690 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  304. D'homme qu'en vers galants jamais on n'égala, v.693 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  305. Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela ? v.694 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  306. Oui, vous avez raison, et je vois que j'ai tort. v.697 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  307. Il est vrai. v.702 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  308. Et je lui veux faire aujourd'hui connaître v.703 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  309. Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux. v.706 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  310. Faites-le-moi venir, mon frère, tout à l'heure. v.708 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  311. Et je m'en vais être homme à la barbe des gens. v.710 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  312. Ah mettons-nous ici, pour écouter à l'aise v.711 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  313. Ne faites point languir de si pressants désirs. v.717 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  314. Faites tôt, et hâtez nos plaisirs. v.718 (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  315. Prendre part au plaisir d'entendre des merveilles. v.728 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  316. Je sais peu les beautés de tout ce qu'on écrit, v.729 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  317. Et ce n'est pas mon fait que les choses d'esprit. v.730 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  318. Il n'importe ; aussi bien ai-je à vous dire ensuite v.731 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  319. Aussi peu l'un que l'autre, et je n'ai nulle envie... v.735 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  320. Servez-nous promptement votre aimable repas. v.746 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  321. Pour cette grande faim qu'à mes yeux on expose, v.747 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  322. Et je pense qu'ici je ne ferai pas mal, v.749 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  323. Il est de sel attique assaisonné partout, v.753 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  324. Je sens d'aise mon coeur tressaillir par avance. v.756 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  325. J'aime la poésie avec entêtement. v.757 (Acte 3, scène 2, B?LISE)
  326. Ah laissez-le donc lire. v.760 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  327. Lui seul des vers aisés possède le talent ! v.766 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  328. J'aime superbement et magnifiquement ; v.769 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  329. Ah tout doux, laissez-moi, de grâce, respirer. v.783 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  330. Couler je-ne-sais-quoi qui fait que l'on se pâme. v.786 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  331. Je voudrais l'avoir fait. v.796 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  332. Mais en comprend-on bien, comme moi, la finesse ? v.797 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  333. Faites-la sortir, quoi qu'on die. v.798 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  334. Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble ; v.804 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  335. Mais j'entends là-dessous un million de mots. v.805 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  336. Il est vrai qu'il dit plus de choses qu'il n'est gros. v.806 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  337. Mais quand vous avez fait ce charmant quoi qu'on die, v.807 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  338. J'ai fort aussi l'ingrate dans la tête, v.811 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  339. Qui traite mal les gens qui la logent chez eux. v.813 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  340. Enfin les quatrains sont admirables tous deux. v.814 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  341. On se meurt de plaisir. v.831 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  342. De mille doux frissons vous vous sentez saisir. v.832 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  343. Chaque pas dans vos vers rencontre un trait charmant. v.837 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  344. On n'y saurait marcher que sur de belles choses. v.839 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  345. Et personne jamais n'a rien fait de si beau. v.842 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  346. Vous faites-là, ma nièce, une étrange figure ! v.844 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  347. Chacun fait ici-bas la figure qu'il peut, v.845 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  348. À cent beaux traits d'esprit leur nouveauté prépare. v.850 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  349. Je ne sais, du moment que je vous ai connu, v.871 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  350. Si sur votre sujet j'ai l'esprit prévenu, v.872 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  351. Mais j'admire partout vos vers et votre prose. v.873 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  352. Je n'ai rien fait en vers, mais j'ai lieu d'espérer. v.876 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  353. Que je pourrai bientôt vous montrer, en amie, v.877 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  354. Quand de sa République il a fait le traité ; v.880 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  355. Mais à l'effet entier je veux pousser l'idée v.881 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  356. Que j'ai sur le papier en prose accommodée, v.882 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  357. Du tort que l'on nous fait du côté de l'esprit, v.884 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  358. C'est faire à notre sexe une trop grande offense, v.889 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  359. Qu'à juger d'une jupe et de l'air d'un manteau, v.891 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  360. Pour les dames on sait mon respect en tous lieux ; v.895 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  361. Mais nous voulons montrer à de certains esprits, v.899 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  362. Dont l'orgueilleux savoir nous traite avec mépris, v.900 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  363. Qu'on peut faire comme eux de doctes assemblées, v.902 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  364. Qu'on y veut réunir ce qu'on sépare ailleurs ; v.904 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  365. Faire entrer chaque secte, et n'en point épouser. v.908 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  366. Pour les abstractions, j'aime le platonisme. v.910 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  367. Mais le vuide à souffrir me semble difficile, v.913 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  368. Descartes pour l'aimant donne fort dans mon sens. v.915 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  369. J'aime ses tourbillons. v.916 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  370. Pour moi, sans me flatter, j'en ai déjà fait une, v.921 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  371. Et j'ai vu clairement des hommes dans la Lune. v.922 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  372. Je n'ai point encor vu d'hommes, comme je crois, v.923 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  373. Mais j'ai vu des clochers tout comme je vous vois. v.924 (Acte 3, scène 2, B?LISE)
  374. Nous approfondirons ainsi que la physique, v.925 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  375. Grammaire, Histoire, Vers, Morale et Politique. v.926 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  376. La morale a des traits dont mon coeur est épris, v.927 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  377. Et c'était autrefois l'amour des grands esprits ; v.928 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  378. Mais aux Stoïciens je donne l'avantage, v.929 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  379. Et nous y prétendons faire des remuements. v.932 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  380. Nous avons pris chacune une haine mortelle v.934 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  381. Mais le plus beau projet de notre académie, v.941 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  382. Ces fades lieux communs de nos méchants plaisants ; v.948 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  383. Dont on vient faire insulte à la pudeur des femmes. v.950 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  384. Voilà certainement d'admirables projets ! v.951 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  385. Vous verrez nos statuts, quand ils seront tous faits. v.952 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  386. Ils ne sauraient manquer d'être tous beaux et sages. v.953 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  387. C'est cet ami savant qui m'a fait tant d'instance v.961 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  388. De lui donner l'honneur de votre connaissance. v.962 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  389. Pour le faire venir, vous avez tout crédit. v.963 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  390. Faisons bien les honneurs au moins de notre esprit. v.964 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  391. Holà. Je vous ai dit en paroles bien claires, v.965 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  392. Que j'ai besoin de vous. v.966 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  393. Mais pour quelles affaires ? v.966 (Acte 3, scène 3, HENRIETTE)
  394. Venez, on va dans peu vous les faire savoir. v.967 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  395. En vous le produisant, je ne crains point le blâme v.969 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  396. La main qui le présente, en dit assez le prix. v.972 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  397. Et sait du Grec, Madame, autant qu'homme de France. v.974 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  398. Du Grec, ô Ciel ! Du Grec ! Il sait du Grec, ma soeur ! v.975 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  399. Quoi, Monsieur sait du Grec ? Ah permettez, de grâce, v.977 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  400. J'ai pour les livres grecs un merveilleux respect. v.980 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  401. Je crains d'être fâcheux, par l'ardeur qui m'engage v.981 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  402. Et j'aurai pu troubler quelque docte entretien. v.983 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  403. Au reste il fait merveille en vers ainsi qu'en prose, v.985 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  404. Et pourrait, s'il voulait, vous montrer quelque chose. v.986 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  405. D'être au Palais, au Cours, aux Ruelles, aux Tables, v.989 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  406. Qui des premiers-venus saisissant les oreilles, v.993 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  407. En fait le plus souvent les martyrs de ses veilles. v.994 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  408. On ne m'a jamais vu ce fol entêtement, v.995 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  409. Sur quoi je voudrais bien avoir vos sentiments. v.1000 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  410. Qui passe en doux attraits Théocrite et Virgile. v.1006 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  411. Vos odes ont un air noble, galant et doux, v.1007 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  412. Qui laisse de bien loin votre Horace après vous. v.1008 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  413. Peut-on voir rien d'égal aux sonnets que vous faites ? v.1010 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  414. Si la France pouvait connaître votre prix. v.1015 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  415. Si le siècle rendait justice aux beaux esprits. v.1016 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  416. On verrait le public vous dresser des statues. v.1018 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  417. Avez-vous vu certain petit sonnet v.1020 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  418. Non ; mais je sais fort bien v.1023 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  419. Je sais que là-dessus je n'en suis point du tout, v.1028 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  420. Me préserve le ciel d'en faire de semblables ! v.1030 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  421. Je soutiens qu'on ne peut en faire de meilleur ; v.1031 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  422. Et ma grande raison, c'est que j'en suis l'auteur. v.1032 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  423. Je ne sais donc comment se fit l'affaire. v.1033 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  424. C'est qu'on fut malheureux, de ne pouvoir vous plaire. v.1034 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  425. Il faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait, v.1035 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  426. Ou bien que le lecteur m'ait gâté le sonnet. v.1036 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  427. Mais laissons ce discours, et voyons ma ballade. v.1037 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  428. Cela n'empêche pas qu'elle ne me déplaise. v.1041 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  429. Elle n'en reste pas pour cela plus mauvaise. v.1042 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  430. Allez, fripier d'écrits, impudent plagiaire. v.1049 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  431. Eh, Messieurs, que prétendez-vous faire ? v.1050 (Acte 3, scène 3, PHILAMINTE)
  432. Va, va-t'en faire amende honorable au Parnasse, v.1053 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  433. D'avoir fait à tes vers estropier Horace. v.1054 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  434. Et toi, de ton libraire à l'hôpital réduit. v.1056 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  435. Ma gloire est établie, en vain tu la déchires. v.1057 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  436. J'ai le contentement, v.1059 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  437. Qu'on voit qu'il m'a traité plus honorablement. v.1060 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  438. Parmi plusieurs auteurs qu'au Palais on révère ; v.1062 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  439. Mais jamais dans ses vers il ne te laisse en paix, v.1063 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  440. Et l'on t'y voit partout être en butte à ses traits. v.1064 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  441. Il te met dans la foule ainsi qu'un misérable, v.1066 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  442. Et ne t'a jamais fait l'honneur de redoubler : v.1068 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  443. Mais il m'attaque à part comme un noble adversaire v.1069 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  444. Sur qui tout son effort lui semble nécessaire ; v.1070 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  445. Montrent qu'il ne se croit jamais victorieux. v.1072 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  446. Et la mienne saura te faire voir ton maître. v.1074 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  447. Mais parlons d'autre affaire. Approchez, Henriette. v.1081 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  448. De ce qu'aucun esprit en vous ne se fait voir, v.1083 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  449. Mais je trouve un moyen de vous en faire avoir. v.1084 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  450. C'est prendre un soin pour moi qui n'est pas nécessaire, v.1085 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  451. Les doctes entretiens ne sont point mon affaire. v.1086 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  452. J'aime à vivre aisément, et dans tout ce qu'on dit v.1087 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  453. C'est une ambition que je n'ai point en tête. v.1089 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  454. Et j'aime mieux n'avoir que de communs propos, v.1091 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  455. Oui, mais j'y suis blessée, et ce n'est pas mon conte v.1093 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  456. Mais celle de l'esprit est inhérente et ferme. v.1098 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  457. J'ai donc cherché longtemps un biais de vous donner v.1099 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  458. De faire entrer chez vous le désir des sciences, v.1101 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  459. De vous insinuer les belles connaissances ; v.1102 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  460. Oui, vous. Faites la sotte un peu. v.1107 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  461. Pour engager ailleurs un coeur que je possède. v.1109 (Acte 3, scène 4, BÉLISE)
  462. C'est un hymen qui fait votre établissement. v.1111 (Acte 3, scène 4, B?LISE)
  463. Je ne sais que vous dire en mon ravissement, v.1112 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  464. Tout beau, Monsieur, il n'est pas fait encore v.1114 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  465. Elle se rendra sage ; allons, laissons-la faire. v.1117 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  466. Et son choix ne pouvait d'un plus illustre époux... v.1119 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  467. C'est à vous, non à moi, que sa main est donnée. v.1121 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  468. Si l'hymen comme à vous, me paraissait charmant, v.1123 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  469. J'accepterais votre offre avec ravissement. v.1124 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  470. Si j'avais comme vous les pédants dans la tête, v.1125 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  471. Je pourrais le trouver un parti fort honnête. v.1126 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  472. Et vous croyez en vain par votre résistance... v.1130 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  473. Ôtez ce gant. Touchez à Monsieur dans la main, v.1132 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  474. Et le considérez désormais dans votre âme v.1133 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  475. Taisez-vous, péronnelle ? v.1141 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  476. Fort bien ; vous faites des merveilles. v.1146 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  477. Allons, prenez sa main, et passez devant nous, v.1148 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  478. Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, v.1151 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  479. Elle a fait vanité de son obéissance. v.1154 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  480. Et semblait suivre moins les volontés d'un père, v.1157 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  481. Je lui montrerai bien aux lois de qui des deux v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  482. Les droits de la raison soumettent tous ses voeux ; v.1160 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  483. On vous en devait bien au moins un compliment, v.1163 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  484. Je le trouvais bien fait, et j'aimais vos amours ; v.1167 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  485. Mais dans ses procédés il m'a déplu toujours. v.1168 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  486. Il sait que Dieu merci je me mêle d'écrire, v.1169 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  487. Et jamais il ne m'a prié de lui rien lire. v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  488. Je ne souffrirais point, si j'étais que de vous, v.1171 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  489. Que jamais d'Henriette il pût être l'époux. v.1172 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  490. On me ferait grand tort d'avoir quelque pensée, v.1173 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  491. Et que le lâche tour que l'on voit qu'il me fait, v.1175 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  492. Mais vous traiter ainsi, c'est vous pousser à bout. v.1180 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  493. Il est de votre honneur d'être à ses voeux contraire, v.1181 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  494. Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  495. Jamais je n'ai connu, discourant entre nous, v.1183 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  496. J'ai lu des vers de vous qu'il n'a point trouvé beaux. v.1188 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  497. Quel mal vous ai-je fait ? Et quelle est mon offense, v.1193 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  498. De me rendre odieux aux gens dont j'ai besoin ? v.1196 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  499. Si j'avais le courroux dont on veut m'accuser, v.1199 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  500. Je trouverais assez de quoi l'autoriser ; v.1200 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  501. Je ne fais qu'obéir aux lois qu'elle m'impose ; v.1209 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  502. Dont il ne vous ait fait d'amoureux sacrifices. v.1214 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  503. Je vous trouve contraire à mes voeux les plus doux ; v.1216 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  504. Appelez-vous, Monsieur, être à vos voeux contraire, v.1221 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  505. Que de leur arracher ce qu'ils ont de vulgaire, v.1222 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  506. Où du parfait amour consiste la beauté ? v.1224 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  507. Vous ne pouvez aimer que d'une amour grossière ? v.1229 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  508. Qu'avec tout l'attirail des noeuds de la matière ? v.1230 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  509. Comme une chose indigne, il laisse là le reste. v.1237 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  510. On aime pour aimer, et non pour autre chose. v.1242 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  511. Et l'on ne s'aperçoit jamais qu'on ait un corps. v.1244 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  512. Que j'ai, ne vous déplaise, un corps tout comme une âme : v.1246 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  513. Je sens qu'il y tient trop, pour le laisser à part ; v.1247 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  514. De ces détachements je ne connais point l'art ; v.1248 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  515. Mais ces amours pour moi sont trop subtilisés, v.1255 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  516. J'aime avec tout moi-même, et l'amour qu'on me donne, v.1257 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  517. Et, sans faire de tort à vos beaux sentiments, v.1260 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  518. Ait dû vous donner lieu d'en paraître offensée. v.1266 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  519. Il faut des noeuds de chair, des chaînes corporelles ; v.1270 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  520. Et par un tel retour j'aurais mauvaise grâce v.1274 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  521. De maltraiter l'asile et blesser les bontés, v.1275 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  522. Mais enfin comptez-vous, Monsieur, sur mon suffrage, v.1277 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  523. Que j'ai pour Henriette un autre époux tout prêt ? v.1280 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  524. L'amour des beaux esprits qui chez vous m'est contraire v.1285 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  525. Ne pouvait m'opposer un moins noble adversaire. v.1286 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  526. Le mauvais goût du siècle a su mettre en crédit : v.1288 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  527. Mais Monsieur Trissotin n'a pu duper personne, v.1289 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  528. Et ce qui m'a vingt fois fait tomber de mon haut, v.1292 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  529. Que vous désavoueriez, si vous les aviez faites. v.1294 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  530. Remettons ce discours pour une autre saison, v.1303 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  531. Monsieur n'y trouverait ni rime, ni raison ; v.1304 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  532. Il fait profession de chérir l'ignorance, v.1305 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  533. Je m'explique, Madame, et je hais seulement v.1308 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  534. Mais j'aimerais mieux être au rang des ignorants, v.1311 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  535. Que de me voir savant comme certaines gens. v.1312 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  536. Et c'est mon sentiment qu'en faits, comme en propos, v.1315 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  537. La science est sujette à faire de grands sots. v.1316 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  538. La preuve m'en serait, je pense, assez facile. v.1318 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  539. Si les raisons manquaient, je suis sûr qu'en tout cas v.1319 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  540. Les exemples fameux ne me manqueraient pas. v.1320 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  541. Vous en pourriez citer qui ne concluraient guère. v.1321 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  542. Je n'irais pas bien loin pour trouver mon affaire. v.1322 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  543. J'ai cru jusques ici que c'était l'ignorance v.1325 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  544. Qui faisait les grands sots, et non pas la science. v.1326 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  545. La sottise dans l'un se fait voir toute pure. v.1333 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  546. Il faut que l'ignorance ait pour vous de grands charmes, v.1337 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  547. Puisque pour elle ainsi vous prenez tant les armes. v.1338 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  548. C'est depuis qu'à mes yeux s'offrent certains savants. v.1340 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  549. Ces certains savants-là, peuvent à les connaître, v.1341 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  550. Valoir certaines gens que nous voyons paraître. v.1342 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  551. Oui, si l'on s'en rapporte à ces certains savants ; v.1343 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  552. Mais on n'en convient pas chez ces certaines gens. v.1344 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  553. Monsieur est assez fort, sans qu'à son aide on passe : v.1346 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  554. Je n'ai déjà que trop d'un si rude assaillant ; v.1347 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  555. Mais l'offensante aigreur de chaque répartie v.1349 (Acte 4, scène 3, ARMANDE)
  556. Il entend raillerie autant qu'homme de France ; v.1354 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  557. Et de bien d'autres traits il s'est senti piquer, v.1355 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  558. Sans que jamais sa gloire ait fait que s'en moquer. v.1356 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  559. La Cour, comme l'on sait, ne tient pas pour l'esprit ; v.1360 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  560. Et sur son méchant goût lui faisant son procès, v.1367 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  561. Où voyez-vous, Monsieur, qu'elle l'ait si mauvais ? v.1380 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  562. Et se plaindre en tous lieux que sur leurs doctes noms v.1391 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  563. Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire, v.1393 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  564. Et des livres qu'ils font la Cour a bien affaire. v.1394 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  565. Gens qui de leur savoir paraissent toujours ivres ; v.1410 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  566. Et de qui j'ai l'honneur de me voir le valet, v.1419 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
  567. Afin de s'introduire en valet qui sait vivre. v.1425 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  568. Je noterai cela, Madame, dans mon livre. v.1426 (Acte 4, scène 4, JULIEN)
  569. À faire une action qui confonde l'envie ; v.1430 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  570. Qui lui fasse sentir que l'effort qu'elle fait, v.1431 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  571. Et lui dites, qu'afin de lui faire connaître v.1434 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  572. Quel grand état je fais de ses nobles avis, v.1435 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  573. Dès ce soir à Monsieur je marierai ma fille. v.1437 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  574. Armande, prenez soin d'envoyer au notaire, v.1441 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  575. Et d'aller avertir votre soeur de l'affaire. v.1442 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  576. Trissotin s'est vanté, Madame, qu'il épouserait votre fille. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  577. Et si je la saurai réduire à son devoir. v.1448 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  578. J'ai grand regret, Monsieur, de voir qu'à vos visées, v.1449 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  579. Les choses ne soient pas tout à fait disposées. v.1450 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  580. Je m'en vais travailler, Madame, avec ardeur, v.1451 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  581. À ne vous point laisser ce grand regret au coeur. v.1452 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  582. J'ai peur que votre effort n'ait pas trop bonne issue. v.1453 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  583. Peut-être verrez-vous votre crainte déçue. v.1454 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  584. Je le souhaite ainsi. v.1455 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  585. Et que de votre appui je serai secondé. v.1456 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  586. Oui, je vais vous servir de toute ma puissance. v.1457 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  587. Et ce service est sûr de ma reconnaissance. v.1458 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  588. Sans votre appui, Monsieur, je serai malheureux. v.1459 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  589. Mais quelle fantaisie a-t-elle donc pu prendre ? v.1462 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  590. Elle veut dès ce soir faire ce mariage. v.1466 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  591. Pour dresser le contrat, elle envoie au notaire. v.1469 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  592. Et je vais le quérir pour celui qu'il doit faire. v.1470 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  593. De préparer sa main à cette autre alliance. v.1474 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  594. Ah je leur ferai voir, si pour donner la loi, v.1475 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  595. Il est dans ma maison d'autre maître que moi. v.1476 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  596. J'emploierai toute chose à servir vos amours. v.1480 (Acte 4, scène 5, ARISTE)
  597. Je ne puis qu'être heureux, quand j'aurai son appui. v.1484 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  598. Vous voyez à quels noeuds on prétend le contraindre. v.1485 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  599. Tant qu'il sera pour moi je ne vois rien à craindre. v.1486 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  600. Je vais tout essayer pour nos voeux les plus doux ; v.1487 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  601. Il est une retraite où notre âme se donne, v.1489 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  602. Que j'ai voulu, Monsieur, vous parler tête à tête ; v.1494 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  603. Et j'ai cru, dans le trouble où je vois la maison, v.1495 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  604. Que je pourrais vous faire écouter la raison. v.1496 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  605. Je sais qu'avec mes voeux vous me jugez capable v.1497 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  606. Mais l'argent dont on voit tant de gens faire cas, v.1499 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  607. Pour un vrai philosophe a d'indignes appas ; v.1500 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  608. Et vos brillants attraits, vos yeux perçants et doux, v.1504 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  609. Votre grâce et votre air, sont les biens, les richesses, v.1505 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  610. Et j'ai regret, Monsieur, de n'y pouvoir répondre. v.1510 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  611. Je vous estime autant qu'on saurait estimer, v.1511 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  612. Mais je trouve un obstacle à vous pouvoir aimer. v.1512 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  613. Un coeur, vous le savez, à deux ne saurait être, v.1513 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  614. Et je sens que du mien Clitandre s'est fait maître. v.1514 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  615. Je sais qu'il a bien moins de mérite que vous, v.1515 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  616. Que j'ai de méchants yeux pour le choix d'un époux, v.1516 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  617. Que par cent beaux talents vous devriez me plaire. v.1517 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  618. Je vois bien que j'ai tort, mais je n'y puis que faire ; v.1518 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  619. Et tout ce que sur moi peut le raisonnement, v.1519 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  620. Le don de votre main où l'on me fait prétendre, v.1521 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  621. Et par mille doux soins, j'ai lieu de présumer, v.1523 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  622. Que je pourrai trouver l'art de me faire aimer. v.1524 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  623. N'est point, comme l'on sait, un effet du mérite ; v.1530 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  624. Si l'on aimait, Monsieur, par choix et par sagesse, v.1533 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  625. Mais on voit que l'amour se gouverne autrement. v.1535 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  626. Laissez-moi je vous prie à mon aveuglement, v.1536 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  627. Que pour vous on veut faire à mon obéissance. v.1538 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  628. On répugne à se faire immoler ce qu'on aime, v.1541 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  629. De ne vous point aimer peut-il être capable, v.1549 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  630. À moins que vous cessiez, Madame, d'être aimable, v.1550 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  631. Eh Monsieur, laissons-là ce galimatias. v.1552 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  632. Mais j'aime tout de bon l'adorable Henriette. v.1558 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  633. Rien n'en peut arrêter les aimables transports ; v.1563 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  634. Pourvu que je vous aie, il n'importe comment. v.1568 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  635. Mais savez-vous qu'on risque un peu plus qu'on ne pense, v.1569 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  636. Qu'il ne fait pas bien sûr, à vous le trancher net, v.1571 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  637. D'épouser une fille en dépit qu'elle en ait ; v.1572 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  638. Et qu'elle peut aller en se voyant contraindre, v.1573 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  639. À des ressentiments que le mari doit craindre ? v.1574 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  640. Guéri par la raison des faiblesses vulgaires, v.1577 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  641. Il se met au-dessus de ces sortes d'affaires, v.1578 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  642. Et je ne pensais pas que la philosophie v.1582 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  643. Fût si belle qu'elle est, d'instruire ainsi les gens v.1583 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  644. Et comme, à dire vrai, je n'oserais me croire v.1589 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  645. Je le laisse à quelque autre, et vous jure entre nous, v.1591 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  646. Nous allons voir bientôt comment ira l'affaire ; v.1593 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  647. Et l'on a là-dedans fait venir le notaire. v.1594 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  648. Ah, ma fille, je suis bien aise de vous voir. v.1595 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  649. Allons, venez-vous-en faire votre devoir, v.1596 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  650. Soyez ferme à vouloir ce que vous souhaitez, v.1603 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  651. Et ne vous laissez point séduire à vos bontés. v.1604 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  652. Ne vous relâchez pas, et faites bien en sorte v.1605 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  653. Des fermes sentiments d'un homme raisonnable ? v.1610 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  654. Je n'aurais pas l'esprit d'être maître chez moi ? v.1612 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  655. Si fait. v.1613 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  656. Et que j'aurais cette faiblesse d'âme, v.1613 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  657. De me laisser mener par le nez à ma femme ? v.1614 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  658. Ouais. Qu'est-ce donc que ceci ? v.1615 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  659. Je vous trouve plaisante à me parler ainsi. v.1616 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  660. Si je vous ai choqué, ce n'est pas mon envie. v.1617 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  661. Aucun, hors moi, dans la maison, v.1619 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  662. Oui, vous avez raison. v.1620 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  663. Qui vous dit le contraire ? v.1624 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  664. Je vous ferai bien voir que c'est à votre père v.1625 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  665. La voici qui conduit le notaire avec elle. v.1630 (Acte 5, scène 2, CLITANDRE)
  666. Laissez-moi, j'aurai soin v.1631 (Acte 5, scène 2, MARTINE)
  667. Et nous faire un contrat qui soit en beau langage ? v.1634 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  668. Notre style est très bon, et je serais un sot, v.1635 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  669. Mais au moins en faveur, Monsieur, de la science, v.1638 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  670. Moi ? Si j'allais, Madame, accorder vos demandes, v.1642 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  671. Je me ferais siffler de tous mes compagnons. v.1643 (Acte 5, scène 3, LE NOTAIRE)
  672. De cette barbarie en vain nous nous plaignons. v.1644 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  673. Nous avons maintenant autre chose à conclure. v.1649 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  674. Faites, faites, Monsieur, les choses à ma tête. v.1662 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  675. Dites-moi donc à qui j'obéirai des deux ? v.1663 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  676. Je ne saurais souffrir qu'on ne cherche ma fille, v.1665 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  677. Vraiment à votre bien on songe bien ici, v.1667 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  678. Enfin pour son époux, j'ai fait choix de Clitandre. v.1669 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  679. Ouais. Vous le prenez là d'un ton bien absolu ? v.1672 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  680. Il est vrai. v.1679 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  681. Si j'avais un mari, je le dis, v.1679 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  682. Je voudrais qu'il se fît le maître du logis. v.1680 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  683. Je ne l'aimerais point, s'il faisait le Jocrisse. v.1681 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  684. Et si je contestais contre lui par caprice, v.1682 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  685. Si je parlais trop haut, je trouverais fort bon, v.1683 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  686. Qu'avec quelques soufflets il rabaissât mon ton. v.1684 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  687. Monsieur est raisonnable, v.1685 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  688. Par quelle raison, jeune, et bien fait qu'il est, v.1687 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  689. Lui bailler un savant, qui sans cesse épilogue ? v.1689 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  690. Et ne voulant savoir le Grais, ni le latin, v.1691 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  691. Il faut souffrir qu'elle jase à son aise. v.1693 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  692. Les savants ne sont bons que pour prêcher en chaise ; v.1694 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  693. Et pour mon mari, moi, mille fois je l'ai dit, v.1695 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  694. Je ne voudrais jamais prendre un homme d'esprit. v.1696 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  695. Et je veux, si jamais on engage ma foi, v.1699 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  696. Un mari qui n'ait point d'autre livre que moi ; v.1700 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  697. Qui ne sache A, ne B, n'en déplaise à Madame, v.1701 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  698. Est-ce fait ? Et sans trouble ai-je assez écouté v.1703 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  699. Je l'ai dit, je le veux, ne me répliquez pas : v.1708 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  700. Voilà dans cette affaire un accommodement. v.1711 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  701. On pourrait bien lui faire v.1713 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
  702. Des propositions qui pourraient mieux lui plaire : v.1714 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
  703. Mais nous établissons une espèce d'amour v.1715 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
  704. Mais nous en bannissons la substance étendue. v.1718 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
  705. J'ai regret de troubler un mystère joyeux, v.1719 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  706. Dont j'ai senti pour vous les atteintes cruelles : v.1722 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  707. Digne de nous troubler, pourrait-on nous écrire ? v.1725 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  708. Madame, j'ai prié Monsieur votre frère de vous rendre cette lettre, qui vous dira ce que je n'ai osé vous aller dire. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  709. La grande négligence que vous avez pour vos affaires a été cause que le clerc de votre rapporteur ne m'a point averti, et vous avez perdu absolument votre procès que vous deviez gagner. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  710. Faites, faites paraître une âme moins commune v.1729 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  711. À braver comme moi les traits de la fortune. v.1730 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  712. Condamnée ! Ah ce mot est choquant, et n'est fait v.1731 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  713. Il devait avoir mis que vous êtes priée v.1734 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  714. Ô Ciel ! Tout à la fois perdre ainsi tout mon bien ! v.1737 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  715. Monsieur, l'amitié qui me lie à Monsieur votre frère me fait prendre intérêt à tout ce qui vous touche. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  716. Je sais que vous avez mis votre bien entre les mains d'Argante et de Damon, et je vous donne avis qu'en même jour ils ont fait tous deux banqueroute. (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  717. Il n'est pour le vrai sage aucun revers funeste, v.1739 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  718. Achevons notre affaire, et quittez votre ennui ; v.1741 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  719. Non, Madame, cessez de presser cette affaire. v.1743 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  720. Je vois qu'à cet hymen tout le monde est contraire, v.1744 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  721. Et mon dessein n'est point de contraindre les gens. v.1745 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  722. J'aime mieux renoncer à tout cet embarras, v.1749 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  723. Ce que jusques ici j'ai refusé de croire. v.1752 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  724. Mais je ne suis point homme à souffrir l'infamie v.1755 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  725. Et je baise les mains à qui ne me veut pas. v.1758 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  726. Qu'il a bien découvert son âme mercenaire ! v.1759 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  727. Et que peu philosophe est ce qu'il vient de faire ! v.1760 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  728. Je ne me vante point de l'être ; mais enfin v.1761 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  729. Ce qu'on sait que de bien la Fortune me donne. v.1764 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  730. Vous me charmez, Monsieur, par ce trait généreux, v.1765 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  731. Je sais le peu de bien que vous avez, Clitandre, v.1772 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  732. Et je vous ai toujours souhaité pour époux, v.1773 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  733. Lorsqu'en satisfaisant à mes voeux les plus doux, v.1774 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  734. J'ai vu que mon hymen ajustait vos affaires : v.1775 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  735. Mais lorsque nous avons les destins si contraires, v.1776 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  736. Tout destin me serait sans vous insupportable. v.1780 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  737. L'amour dans son transport parle toujours ainsi. v.1781 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  738. Qui vous fait résister à l'hymen de Clitandre ? v.1788 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  739. Et je ne fuis sa main, que pour le trop chérir. v.1790 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  740. Laissez-vous donc lier par des chaînes si belles. v.1791 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  741. Je ne vous ai porté que de fausses nouvelles ; v.1792 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  742. Que j'ai voulu tenter pour servir vos amours ; v.1794 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  743. Pour détromper ma soeur, et lui faire connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  744. Ce que son philosophe à l'essai pouvait être. v.1796 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  745. J'en ai la joie au coeur, v.1797 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  746. Je le savais bien, moi, que vous l'épouseriez. v.1801 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  747. Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ? v.1802 (Acte 5, scène 4, ARMANDE)
  748. Allons, Monsieur, suivez l'ordre que j'ai prescrit, v.1809 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)
  749. Et faites le contrat ainsi que je l'ai dit. v.1810 (Acte 5, scène 4, CHRYSALE)

L'AVARE (1669)

  1. Est-ce du regret, dites-moi, de m'avoir fait heureux ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre ? (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  3. Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Je m'y sens entraîner par une trop douce puissance, et je n'ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  5. Mais, à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  6. Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. Cent choses à la fois : l'emportement d'un père ; les reproches d'une famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Ne me faites pas ce tort, de juger de moi par les autres. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Je vous aime trop pour cela, et mon amour pour vous durera autant que ma vie. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  10. Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes ; attendez donc au moins à juger de mon coeur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  12. Qu'avec facilité on se laisse persuader par les personnes que l'on aime ! (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  13. Je crois que vous m'aimez d'un véritable amour, et que vous me serez fidèle ; je n'en veux point du tout douter, et je retranche mon chagrin aux appréhensions du blâme qu'on pourra me donner. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  14. Mais pourquoi cette inquiétude ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  15. Je n'aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois, et je trouve en votre personne de quoi avoir raison aux choses que je fais pour vous. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  16. Mon coeur, pour sa défense, a tout votre mérite, appuyé du secours d'une reconnaissance où le Ciel m'engage envers vous. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  17. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  18. Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  19. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  20. Pardonnez-moi, charmante Élise, si j'en parle ainsi devant vous. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  21. Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  22. J'en attends des nouvelles avec impatience, et j'en irai chercher moi-même, si elles tardent à venir. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  23. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  24. J'y fais des progrès admirables ; et j'éprouve que pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  25. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  26. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  27. Mais que ne tâchez-vous aussi à gagner l'appui de mon frère, en cas que la servante s'avisât de révéler notre secret ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  28. Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l'amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  29. Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  30. Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  31. Je suis bien aise de vous trouver seule, ma soeur ; et je brûlais de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  32. J'aime. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  33. Vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  34. Oui, j'aime. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  35. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  36. Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  37. Vous êtes-vous engagé, mon Frère, avec celle que vous aimez ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  38. Non, mais j'y suis résolu ; et je vous conjure encore une fois de ne me point apporter de raisons pour m'en dissuader. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  39. Non, ma Soeur, mais vous n'aimez pas. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  40. Vous ignorez la douce violence qu'un tendre amour fait sur nos coeurs ; et j'appréhende votre sagesse. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  41. Il n'est personne qui n'en manque, du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  42. Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  43. Une jeune personne qui loge depuis peu en ces quartiers, et qui semble être faite pour donner de l'amour à tous ceux qui la voient. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  44. La nature, ma Soeur, n'a rien formé de plus aimable ; et je me sentis transporté, dès le moment que je la vis. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  45. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  46. Elle la sert, la plaint, et la console avec une tendresse qui vous toucherait l'âme. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  47. Elle se prend d'un air le plus charmant du monde aux choses qu'elle fait, et l'on voit briller mille grâces en toutes ses actions ; une douceur pleine d'attraits, une bonté toute engageante, une honnêteté adorable, une... (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  48. Ma Soeur, je voudrais que vous l'eussiez vue. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  49. J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  50. J'ai découvert sous main, qu'elles ne sont pas fort accommodées, et que leur discrète conduite a de la peine à étendre à tous leurs besoins le bien qu'elles peuvent avoir. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  51. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  52. Que cette sécheresse étrange où l'on nous fait languir ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  53. Et si pour m'entretenir même, il faut que maintenant je m'engage de tous côtés, si je suis réduit avec vous à chercher tous les jours le secours des marchands, pour avoir moyen de porter des habits raisonnables ? (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  54. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  55. Je fais chercher partout pour ce dessein de l'argent à emprunter ; et si vos affaires, ma soeur, sont semblables aux miennes, et qu'il faille que notre père s'oppose à nos désirs, nous le quitterons là tous deux et nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient depuis si longtemps son avarice insupportable. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  56. Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  57. Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  58. Je n'ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je pense, sauf correction, qu'il a le diable au corps. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  59. C'est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t'assomme. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  60. Qu'est-ce que je vous ai fait ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  61. Tu m'as fait que je veux que tu sortes. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  62. Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  63. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  64. Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  65. Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  66. Ne voilà pas de mes mouchards, qui prennent garde à ce qu'on fait ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  67. Je tremble qu'il n'ait soupçonné quelque chose de mon argent. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  68. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  69. Je demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  70. Tu fais le raisonneur, je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  71. Que vous emporterais-je ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  72. Montre-moi tes mains. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  73. Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les receleurs des choses qu'on dérobe ; et je voudrais qu'on en eût fait pendre quelqu'un. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  74. Qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint ! (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  75. Et que j'aurais de joie à le voler ! (Acte 1, scène 3, LA FL?CHE)
  76. Je dis que vous fouillez bien partout, pour voir si je vous ai volé. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  77. C'est ce que je veux faire. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  78. Des vilains et des ladres. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  79. Mais qui est-ce que tu entends par là ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  80. Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  81. Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  82. Non ; mais je t'empêcherai de jaser, et d'être insolent. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  83. Tais-toi. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  84. Je te rosserai, si tu parles. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  85. Te tairas-tu ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  86. Êtes-vous satisfait ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  87. Je ne vous ai rien pris du tout. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  88. Voilà un pendard de valet qui m'incommode fort, et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  89. Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent ; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  90. On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  91. Cependant je ne sais si j'aurai bien fait, d'avoir enterré dans mon jardin dix mille écus qu'on me rendit hier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  92. Je me serai trahi moi-même. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  93. La chaleur m'aura emporté ; et je crois que j'ai parlé haut en raisonnant tout seul. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  94. Si fait, si fait. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  95. C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  96. Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  97. Nous n'entrons point dans vos affaires. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  98. Ce serait une bonne affaire pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  99. J'en aurais bon besoin. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  100. Cela m'accommoderait fort. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  101. Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  102. Mon_Dieu, mon Père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et l'on sait que vous avez assez de bien. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  103. J'ai assez de bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  104. Oui, de pareils discours et les dépenses que vous faites, seront cause qu'un de ces jours on me viendra chez moi couper la gorge, dans la pensée que je suis tout cousu de pistoles. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  105. Quelle grande dépense est-ce que je fais ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  106. Je querellais hier votre soeur, mais c'est encore pis. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  107. Voilà qui crie vengeance au Ciel ; et à vous prendre depuis les pieds jusqu'à la tête, il y aurait là de quoi faire une bonne constitution. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  108. Je vous l'ai dit vingt fois, mon Fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le Marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  109. Que sais-je ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  110. C'est fort mal fait. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  111. Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  112. Il est bien nécessaire d'employer de l'argent à des perruques, lorsque l'on peut porter des cheveux de son cru, qui ne coûtent rien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  113. Je vais gager qu'en perruques et rubans, il y a du moins vingt pistoles ; et vingt pistoles rapportent par année dix-huit livres six sols huit deniers, à ne les placer qu'au denier douze. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  114. Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  115. Laissons cela, et parlons d'autre affaire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  116. Et moi, j'ai quelque chose aussi à vous dire à tous deux. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  117. Est-ce le mot, ma fille, ou la chose, qui vous fait peur ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  118. Le mariage peut nous faire peur à tous deux, de la façon que vous pouvez l'entendre ; et nous craignons que nos sentiments ne soient pas d'accord avec votre choix. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  119. Je sais ce qu'il faut à tous deux ; et vous n'aurez ni l'un, ni l'autre, aucun lieu de vous plaindre de tout ce que je prétends faire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  120. J'en ai ouï parler. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  121. Son air et sa manière ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  122. Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  123. Que ce serait un parti souhaitable ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  124. Très souhaitable. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  125. Qu'elle a toute la mine de faire un bon ménage ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  126. Et qu'un mari aurait satisfaction avec elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  127. Il y a une petite difficulté : c'est que j'ai peur qu'il n'y ait pas avec elle tout le bien qu'on pourrait prétendre. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  128. Mais ce qu'il y a à dire, c'est que si l'on n'y trouve pas tout le bien qu'on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  129. Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur m'ont gagné l'âme ; et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  130. Allez vite boire dans la cuisine un grand verre d'eau claire. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  131. C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  132. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  133. Je suis très humble servante au seigneur Anselme ; mais avec votre permission, je ne l'épouserai point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  134. Je suis votre très humble valet ; mais, avec votre permission, vous l'épouserez dès ce soir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  135. C'est une chose où je te réduirai. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  136. Je me tuerai plutôt que d'épouser un tel mari. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  137. Mais voyez quelle audace ! (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  138. A-t-on jamais vu une fille parler de la sorte à son père ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  139. Mais a-t-on jamais vu un père marier sa fille de la sorte ? (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  140. Et moi, je gage qu'il ne saurait être approuvé d'aucune personne raisonnable. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  141. Voilà Valère ; veux-tu qu'entre nous deux nous le fassions juge de cette affaire ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  142. J'en passerai par ce qu'il dira. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  143. Voilà qui est fait. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  144. Nous t'avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille ou de moi. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  145. Sais-tu bien de quoi nous parlons ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  146. Mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  147. Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n'ayez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  148. Mais aussi n'a-t-elle pas tort tout à fait, et... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  149. Saurait-elle mieux rencontrer ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  150. Cela est vrai. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  151. Mais elle pourrait vous dire que c'est un peu précipiter les choses, et qu'il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s'accommoder avec... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  152. Je trouve ici un avantage, qu'ailleurs je ne trouverais pas ; et il s'engage à la prendre sans dot. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  153. Voyez-vous, voilà une raison tout à fait convaincante ; il se faut rendre à cela. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  154. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  155. Vous avez raison. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  156. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  157. On le sait bien. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  158. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  159. Il est vrai. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  160. Le moyen de résister à une raison comme celle-là ? (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  161. Ouais. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  162. N'est-ce point qu'on en voudrait à mon argent ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  163. Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  164. C'est pour ne point l'aigrir, et pour en venir mieux à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  165. Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  166. Faites semblant de consentir à ce qu'il veut, vous en viendrez mieux à vos fins, et... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  167. Mais ce mariage, Valère ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  168. On cherchera des biais pour le rompre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  169. Mais quelle invention trouver, s'il se doit conclure ce soir ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  170. Il faut demander un délai, et feindre quelque maladie. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  171. Mais on découvrira la feinte, si l'on appelle des médecins. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  172. Y connaissent-ils quelque chose ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  173. Allez, allez, vous pourrez avec eux avoir quel mal il vous plaira, ils vous trouveront des raisons pour vous dire d'où cela vient. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  174. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  175. Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  176. Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  177. Cela est vrai. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  178. Ne vous mettez pas en peine, je crois que j'en viendrai à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  179. Fais, fais. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  180. Je m'en vais faire un petit tour en ville, et reviens tout à l'heure. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  181. Il sait ce que c'est que de vivre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  182. Tout est renfermé là dedans, et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d'honneur, de sagesse et de probité. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  183. Ne t'avais-je pas donné ordre... (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  184. Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  185. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  186. Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t'ai vu, j'ai découvert que mon père est mon rival. (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  187. Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  188. Lui se mêler d'aimer ! (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  189. Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  190. Mais par quelle raison lui faire un mystère de votre amour ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  191. Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  192. Quelle réponse t'a-t-on faite ? (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  193. Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  194. L'affaire ne se fera point ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  195. Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  196. J'aurai les quinze mille francs que je demande ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  197. Oui ; mais à quelques petites conditions, qu'il faudra que vous acceptiez, si vous avez dessein que les choses se fassent. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  198. T'a-t-il fait parler à celui qui doit prêter l'argent ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  199. Vraiment, cela ne va pas de la sorte. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  200. On ne veut point du tout dire son nom, et l'on doit aujourd'hui l'aboucher avec vous, dans une maison empruntée, pour être instruit, par votre bouche, de votre bien, et de votre famille ; et je ne doute point que le seul nom de votre père ne rende les choses faciles. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  201. Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  202. « Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  203. Il n'y a pas lieu de se plaindre. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  204. Cela est vrai. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  205. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  206. Il est vrai, c'est ce que j'ai dit. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  207. J'ai besoin d'argent ; et il faut bien que je consente à tout. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  208. C'est la réponse que j'ai faite. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  209. « Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliqués fort proprement sur un drap de couleur d'olive, avec six chaises et la courte-pointe de même ; le tout bien conditionné, et doublé d'un petit taffetas changeant rouge et bleu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  210. Qu'ai-je affaire, morbleu... (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  211. Plus, un trou-madame, et un damier, avec un jeu de l'oie renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsque l'on n'a que faire. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  212. Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  213. A-t-on jamais parlé d'une usure semblable ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  214. Je n'aurai pas deux cents écus de tout cela ; et cependant il faut bien me résoudre à consentir à ce qu'il veut, car il est en état de me faire tout accepter, et il me tient, le scélérat, le poignard sur la gorge. (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  215. Je vous vois, Monsieur, ne vous en déplaise, dans le grand chemin justement que tenait Panurge pour se ruiner, prenant argent d'avance, achetant cher, vendant à bon marché, et mangeant son bled en herbe. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  216. Voilà où les jeunes gens sont réduits par la maudite avarice des pères ; et on s'étonne après cela que les fils souhaitent qu'ils meurent. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  217. Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  218. Je n'ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l'échelle ; mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  219. Ses affaires le pressent d'en trouver, et il en passera par tout ce que vous en prescrirez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  220. Mais croyez-vous, maître Simon, qu'il n'y ait rien à péricliter ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  221. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  222. Tout ce que je saurais vous dire, c'est que sa famille est fort riche, qu'il n'a plus de mère déjà, et qu'il s'obligera, si vous voulez, que son père mourra avant qu'il soit huit mois. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  223. La charité, Maître Simon, nous oblige à faire plaisir aux personnes, lorsque nous le pouvons. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  224. Lui aurait-on appris qui je suis ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  225. Et serais-tu pour nous trahir ? (Acte 2, scène 2, CL?ANTE)
  226. Qui vous a dit que c'était céans ? (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  227. Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  228. Monsieur est la personne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  229. Et de faire une honteuse dissipation du bien que tes parents t'ont amassé avec tant de sueurs ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  230. Ne rougissez-vous point de déshonorer votre condition par les commerces que vous faites ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  231. De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CL?ANTE)
  232. Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  233. Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  234. Je vais revenir vous parler. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
  235. L'aventure est tout à fait drôle. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  236. Il faut bien qu'il ait quelque part un ample magasin de hardes ; car nous n'avons rien reconnu au mémoire que nous avons. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  237. Ah, ah, c'est toi, Frosine, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  238. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  239. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d'adresse, et qu'aux personnes comme moi le Ciel n'a donné d'autres rentes que l'intrigue et que l'industrie. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  240. Oui, je traite pour lui quelque petite affaire, dont j'espère une récompense. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  241. Il y a de certains services qui touchent merveilleusement. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  242. Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  243. Le seigneur Harpagon est de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  244. Il n'est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu'à lui faire ouvrir les mains. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  245. De la louange, de l'estime, de la bienveillance en paroles et de l'amitié tant qu'il vous plaira ; mais de l'argent, point d'affaires. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  246. Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  247. Mon_Dieu, je sais l'art de traire les hommes. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  248. J'ai le secret de m'ouvrir leur tendresse, de chatouiller leurs coeurs, de trouver les endroits par où ils sont sensibles. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  249. Il est Turc là-dessus, mais d'une turquerie à désespérer tout le monde ; et l'on pourrait crever, qu'il n'en branlerait pas. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  250. En un mot, il aime l'argent, plus que réputation, qu'honneur et que vertu ; et la vue d'un demandeur lui donne des convulsions. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  251. C'est le frapper par son endroit mortel, c'est lui percer le coeur, c'est lui arracher les entrailles ; et si... (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  252. Mais il revient ; je me retire. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  253. Et que vous avez là un vrai visage de santé ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  254. Jamais je ne vous vis un teint si frais et si gaillard. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  255. Cependant, Frosine, j'en ai soixante bien comptés. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  256. C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  257. Il est vrai ; mais vingt années de moins pourtant ne me feraient point de mal, que je crois. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  258. Tu te connais à cela ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  259. Montrez-moi votre main. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  260. Par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  261. Comment va notre affaire ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  262. J'ai, surtout, pour les mariages, un talent merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  263. Il n'est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d'accoupler ; et je crois, si je me l'étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  264. Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  265. Comme j'ai commercé chez elles, je les ai à fond l'une et l'autre entretenues de vous, et j'ai dit à la mère le dessein que vous aviez conçu pour Mariane, à la voir passer dans la rue, et prendre l'air à sa fenêtre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  266. Qui a fait réponse... (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  267. Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  268. C'est que je suis obligé, Frosine, de donner à souper au Seigneur Anselme ; et je serai bien aise qu'elle soit du régale. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  269. Vous avez raison. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  270. Elle doit après dîné rendre visite à votre fille, d'où elle fait son compte d'aller faire un tour à la Foire, pour venir ensuite au soupé. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  271. Hé bien, elles iront ensemble dans mon carrosse, que je leur prêterai. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  272. Voilà justement son affaire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  273. Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu'elle peut donner à sa fille ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  274. Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  275. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  276. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  277. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  278. Mais n'en prenons rien que le quart. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  279. Cinq mille francs au jeu par an, et quatre mille francs en habits et bijoux, cela fait neuf mille livres ; et mille écus que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  280. Oui, cela n'est pas mal ; mais ce compte-là n'est rien de réel. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  281. N'est-ce pas quelque chose de réel, que de vous apporter en mariage une grande sobriété ; l'héritage d'un grand amour de simplicité de parure, et l'acquisition d'un grand fonds de haine pour le jeu ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  282. C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  283. Je n'irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  284. Mon_Dieu, vous toucherez assez ; et elles m'ont parlé d'un certain pays, où elles ont du bien, dont vous serez le maître. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  285. Mais, Frosine, il y encore une chose qui m'inquiète. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  286. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  287. J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  288. Ah que vous la connaissez mal ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  289. C'est encore une particularité que j'avais à vous dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  290. Je voudrais que vous l'eussiez entendu parler là-dessus. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  291. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  292. Les plus vieux sont pour elle les plus charmants, et je vous avertis de n'aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  293. Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  294. On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  295. Non : de beaux portraits de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor, et du bon père Anchise sur les épaules de son fils. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  296. Voilà ce que je n'aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d'apprendre qu'elle est de cette humeur. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  297. En effet, si j'avais été femme, je n'aurais point aimé les jeunes hommes. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  298. Voilà de belles drogues que des jeunes gens, pour les aimer ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  299. Ce sont de beaux morveux, de beaux godelureaux, pour donner envie de leur peau ; et je voudrais bien savoir quel ragoût il y a à eux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  300. Pour moi, je n'y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  301. Trouver la jeunesse aimable ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  302. C'est ce que je dis tous les jours, avec leur ton de poule laitée, et leurs trois petits brins de barbe relevés en barbe de chat, leurs perruques d'étoupes, leurs hauts-de-chausses tout tombants, et leurs estomacs débraillés. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  303. Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c'est ainsi qu'il faut être fait, et vêtu, pour donner de l'amour. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  304. Voilà un corps taillé, libre, et dégagé comme il faut, et qui ne marque aucune incommodité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  305. Je n'en ai pas de grandes, Dieu merci. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  306. Mais nous nous sommes fort entretenues de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  307. Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  308. Tu as bien fait, et je t'en remercie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  309. J'aurais, Monsieur, une petite prière à vous faire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  310. J'ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d'un peu d'argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  311. Vous ne sauriez croire le plaisir qu'elle aura de vous voir. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  312. Que vous lui plairez ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  313. Et que votre fraise à l'antique fera sur son esprit un effet admirable ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  314. Mais surtout elle sera charmée de votre haut-de-chausses, attaché au pourpoint avec des aiguillettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  315. C'est pour la rendre folle de vous ; et un amant aiguilleté sera pour elle un ragoût merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  316. En vérité, Monsieur, ce procès m'est d'une conséquence tout à fait grande. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  317. Je suis ruinée, si je le perds ; et quelque petite assistance me rétablirait mes affaires. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  318. Je voudrais que vous eussiez vu le ravissement où elle était à m'entendre parler de vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  319. La joie éclatait dans ses yeux, au récit de vos qualités ; et je l'ai mise enfin dans une impatience extrême de voir ce mariage entièrement conclu. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  320. Tu m'as fait grand plaisir, Frosine ; et je t'en ai, je te l'avoue, toutes les obligations du monde. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  321. Cela me remettra sur pied ; et je vous en serai éternellement obligée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  322. Je vais achever mes dépêches. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  323. Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  324. Je mettrai ordre que mon carrosse soit tout prêt pour vous mener à la Foire. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  325. Je ne vous importunerais pas, si je ne m'y voyais forcée par la nécessité. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  326. Et j'aurai soin qu'on soupe de bonne heure, pour ne vous point faire malades. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  327. Vous ne sauriez croire, Monsieur, le plaisir que... (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  328. Je m'en vais. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  329. Que la fièvre te serre, chien de vilain à tous les diables. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  330. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j'ai l'autre côté, en tout cas, d'où je suis assurée de tirer bonne récompense. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  331. Bon, vous voilà les armes à la main. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  332. Outre cela, je vous constitue, pendant le soupé, au gouvernement des bouteilles ; et s'il s'en écarte quelqu'une, et qu'il se casse quelque chose, je m'en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  333. Vous, Brindavoine, et vous, La Merluche, je vous établis dans la charge de rincer les verres, et de donner à boire, mais seulement lorsque l'on aura soif, et non pas selon la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens, et les faire aviser de boire, lorsqu'on n'y songe pas. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  334. Et moi, Monsieur, que j'ai mon haut-de-chausses tout troué par derrière, et qu'on me voit, révérence parler... (Acte 3, scène 1, LA-MERLUCHE)
  335. Paix. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  336. Rangez cela adroitement du côté de la muraille, et présentez toujours le devant au monde. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  337. Et vous, tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  338. Mais cependant préparez-vous à bien recevoir ma maîtresse qui vous doit venir visiter, et vous mener avec elle à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  339. Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  340. Moi, mon père, mauvais visage ? (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  341. Et par quelle raison ? (Acte 3, scène 1, CL?ANTE)
  342. Mon_Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu'on appelle belle-mère. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  343. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  344. À vous dire le vrai, mon Père, je ne puis pas vous promettre d'être bien aise qu'elle devienne ma belle-mère. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  345. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CL?ANTE)
  346. Vous verrez que vous n'aurez pas sujet de vous en plaindre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  347. Valère, aide-moi à ceci. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  348. Ho çà, maître Jacques, approchez-vous, je vous ai gardé pour le dernier. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  349. Mais à qui des deux le premier ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  350. Il semble qu'ils n'aient autre chose à dire, de l'argent, de l'argent, de l'argent. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  351. Je n'ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  352. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l'argent. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  353. C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  354. Par ma foi, Monsieur l'Intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d'être le factoton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  355. Taisez-vous. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  356. Nous serons huit ou dix ; mais il ne faut prendre que huit. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  357. Que diable, voilà pour traiter toute une ville entière. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  358. Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  359. Et Monsieur a-t-il invité des gens pour les assassiner à force de mangeaille ? (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  360. Il a raison. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  361. Voilà la plus belle sentence que j'aie entendue de ma vie. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  362. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  363. Souviens-toi de m'écrire ces mots : je les veux faire graver en lettres d'or sur la cheminée de ma salle. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  364. Je n'y manquerai pas. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  365. Et pour votre soupé, vous n'avez qu'à me laisser faire : je réglerai tout cela comme il faut. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  366. Fais donc. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  367. Tant mieux, j'en aurai moins de peine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  368. Maintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  369. Ma foi, ils ne sont point du tout en état de marcher : je ne vous dirai point qu'ils sont sur la litière, les pauvres bêtes n'en ont point, et ce serait fort mal parler : mais vous leur faites observer des jeûnes si austères, que ce ne sont plus rien que des idées ou des fantômes ; des façons de chevaux. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  370. Et pour ne faire rien, Monsieur, est-ce qu'il ne faut rien manger ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  371. Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux ; de travailler beaucoup, de manger de même. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  372. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  373. Le travail ne sera pas grand, d'aller jusqu'à la Foire. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  374. Non, Monsieur, je n'ai pas le courage de les mener, et je ferais conscience de leur donner des coups de fouet, en l'état où ils sont. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  375. Monsieur, j'obligerai le voisin le Picard, à se charger de les conduire ; aussi bien nous fera-t-il ici besoin pour apprêter le soupé. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  376. J'aime mieux encore qu'ils meurent sous la main d'un autre que sous la mienne. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  377. Maître Jacques fait bien le raisonnable. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  378. Monsieur l'Intendant fait bien le nécessaire. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  379. Paix. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  380. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu'il en fait, que ses contrôles perpétuels sur le pain et le vin, le bois, le sel, et la chandelle, ne sont rien que pour vous gratter, et vous faire sa cour. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  381. J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  382. Pourrais-je savoir de vous, maître Jacques, ce que l'on dit de moi ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  383. Oui, Monsieur, si j'étais assuré que cela ne vous fâchât point. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  384. Pardonnez-moi : je sais fort bien que je vous mettrais en colère. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  385. Point du tout ; au contraire, c'est me faire plaisir, et je suis bien aise d'apprendre comme on parle de moi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  386. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  387. L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  388. L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  389. Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  390. Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  391. Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  392. Hé bien, ne l'avais-je pas deviné ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  393. Vous ne m'avez pas voulu croire : je vous l'avais bien dit que je vous fâcherais de vous dire la vérité. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  394. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  395. Je veux faire le brave et s'il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  396. Savez-vous bien, Monsieur le rieur, que je ne ris pas, moi ; et que si vous m'échauffez la tête, je vous ferai rire d'une autre sorte ? (Acte 3, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  397. Si je prends un bâton, je vous rosserai d'importance. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  398. Je le sais bien. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  399. Et que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  400. Je le disais en raillant. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  401. Et moi, je ne prends point de goût à votre raillerie. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  402. Apprenez que vous êtes un mauvais railleur. (Acte 3, scène 2, VAL?RE)
  403. C'est un mauvais métier. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  404. Désormais j'y renonce, et je ne veux plus dire vrai. (Acte 3, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  405. Passe encore pour mon maître, il a quelque droit de me battre : mais pour ce Monsieur l'Intendant, je m'en vengerai si je puis. (Acte 3, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  406. Oui vraiment il y est, je ne le sais que trop. (Acte 3, scène 3, MAÎTRE JACQUES)
  407. Mais pourquoi, et quelle est votre inquiétude ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  408. Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  409. Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  410. Mais avez-vous su quel il est ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  411. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  412. Mon_Dieu, tous ces blondins sont agréables, et débitent fort bien leur fait ; mais la plupart sont gueux comme des rats ; et il vaut mieux pour vous, de prendre un vieux mari, qui vous donne beaucoup de bien. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  413. Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  414. Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  415. Vous ne l'épousez qu'aux conditions de vous laisser veuve bientôt ; et ce doit être là un des articles du contrat. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  416. Il serait bien impertinent de ne pas mourir dans trois mois ! (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  417. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  418. Tu as raison. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  419. Vous avez fait, Madame, ce que je devais faire, et c'était à moi de vous prévenir. (Acte 3, scène 6, ÉLISE)
  420. Vous voyez qu'elle est grande ; mais mauvaise herbe croît toujours. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  421. Oh l'homme déplaisant ! (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  422. C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  423. Voici mon fils aussi qui vous vient faire la révérence. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  424. C'est justement celui dont je t'ai parlé. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  425. Je vois que vous vous étonnez de me voir de si grands enfants ; mais je serai bientôt défait et de l'un et de l'autre. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  426. Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  427. C'est une rencontre imprévue qui m'a surprise autant que vous ; et je n'étais point préparée à une pareille aventure. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  428. Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  429. Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  430. Ce discours paraîtra brutal aux yeux de quelques-uns ; mais je suis assuré que vous serez personne à le prendre comme il faudra. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  431. Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  432. Quelle belle confession à lui faire ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  433. Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  434. Je serais fort fâchée de vous causer du déplaisir ; et si je ne m'y vois forcée par une puissance absolue, je vous donne ma parole que je ne consentirai point au mariage qui vous chagrine. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  435. Elle a raison ; à sot compliment il faut une réponse de même. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  436. C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il dit. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  437. Je vous promets que ce qu'il m'a dit ne m'a point du tout offensée ; au contraire, il m'a fait plaisir de m'expliquer ainsi ses véritables sentiments. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  438. J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  439. C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  440. Mais voyez quelle extravagance ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  441. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  442. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  443. C'est un compliment que je fais pour vous à Madame. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  444. Mon_Dieu, j'ai une langue pour m'expliquer moi-même, et je n'ai pas besoin d'un procureur comme vous. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  445. Je vous prie de m'excuser, ma belle, si je n'ai pas songé à vous donner un peu de collation avant que de partir. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  446. J'y ai pourvu, mon Père, et j'ai fait apporter ici quelques bassins d'oranges de la Chine, de citrons doux et de confitures, que j'ai envoyé quérir de votre part. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  447. C'est une chose qui n'était pas nécessaire. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  448. Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  449. Il est vrai qu'il brille beaucoup. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  450. Nenni, Madame : il est en de trop belles mains. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  451. C'est un présent que mon père vous a fait. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  452. N'est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l'amour de vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  453. Il me fait signe de vous le faire accepter. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  454. Ce serait... (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  455. Je fais ce que je puis pour l'obliger à la garder, mais elle est obstinée. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  456. Pour ne vous point mettre en colère, je la garde maintenant ; et je prendrai un autre temps pour vous la rendre. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  457. Vous êtes-vous fait mal ? (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  458. Le traître assurément a reçu de l'argent de mes débiteurs, pour me faire rompre le cou. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  459. Monsieur, je vous demande pardon, je croyais bien faire d'accourir vite. (Acte 3, scène 9, LA-MERLUCHE)
  460. Que viens-tu faire ici, bourreau ? (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  461. En attendant qu'ils soient ferrés, je vais faire pour vous, mon Père, les honneurs de votre logis, et conduire Madame dans le jardin, où je ferai porter la collation. (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  462. Valère, aie un peu l'oeil à tout cela ; et prends soin, je te prie, de m'en sauver le plus que tu pourras, pour le renvoyer au marchand. (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  463. Oui, Madame, mon Frère m'a fait confidence de la passion qu'il a pour vous. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  464. Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ?LISE)
  465. Vous êtes, par ma foi, de malheureuses gens l'un et l'autre, de ne m'avoir point avant tout ceci, avertie de votre affaire ! (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  466. Je vous aurais sans doute détourné cette inquiétude, et n'aurais point amené les choses où l'on voit qu'elles sont. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  467. C'est ma mauvaise destinée qui l'a voulu ainsi. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  468. Mais, belle Mariane, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  469. Hélas, suis-je en pouvoir de faire des résolutions ! (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  470. Et dans la dépendance où je me vois, puis-je former que des souhaits ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  471. Point d'autre appui pour moi dans votre coeur que de simples souhaits ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  472. Que saurais-je vous dire ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  473. Mettez-vous en ma place, et voyez ce que je puis faire. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  474. Avisez, ordonnez vous-même ; je m'en remets à vous ; et je vous crois trop raisonnable pour vouloir exiger de moi, que ce qui peut m'être permis par l'honneur et la bienséance. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  475. Mais que voulez-vous que je fasse ? (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  476. Quand je pourrais passer sur quantité d'égards où notre sexe est obligé, j'ai de la considération pour ma mère. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  477. Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  478. Faites, agissez auprès d'elle. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  479. Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  480. Frosine, ma pauvre Frosine, voudrais-tu nous servir ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  481. Je le voudrais de tout mon coeur. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  482. Vous savez que de mon naturel, je suis assez humaine. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  483. Le Ciel ne m'a point fait l'âme de bronze ; et je n'ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s'entre-aiment en tout bien, et en tout honneur. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  484. Que pourrions-nous faire à ceci ? (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  485. Trouve quelque invention pour rompre ce que tu as fait. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  486. Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourrait-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  487. Mais le mal que j'y trouve, c'est que votre père est votre père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  488. Il faudrait, pour bien faire, que le refus vînt de lui-même, et tâcher par quelque moyen de le dégoûter de votre personne. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  489. Tu as raison. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  490. Oui, j'ai raison, je le sais bien. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  491. C'est là ce qu'il faudrait ; mais le diantre est d'en pouvoir trouver les moyens. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  492. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  493. Laissez-moi faire. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  494. Je viens de me ressouvenir d'une de mes amies, qui sera notre fait. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  495. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  496. Faites-y de votre part, je vous en conjure, tous les efforts qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  497. Déployez sans réserve les grâces éloquentes, les charmes tout-puissants que le Ciel a placés dans vos yeux et dans votre bouche ; et n'oubliez rien, s'il vous plaît, de ces tendres paroles, de ces douces prières, et de ces caresses touchantes à qui je suis persuadé qu'on ne saurait rien refuser. (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  498. J'y ferai tout ce que je puis, et n'oublierai aucune chose. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  499. Ouais ! (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  500. Mon Fils baise la main de sa prétendue belle-mère, et sa prétendue belle-mère ne s'en défend pas fort. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  501. Y aurait-il quelque mystère là-dessous ? (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  502. Vous pouvez partir quand il vous plaira. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  503. Puisque vous n'y allez pas, mon Père, je m'en vais les conduire. (Acte 4, scène 2, CLÉANTE)
  504. Elles iront bien toutes seules ; et j'ai besoin de vous. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  505. Oui, de son air, de sa taille, de sa beauté, de son esprit ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  506. Mais encore ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  507. À vous en parler franchement, je ne l'ai pas trouvée ici ce que je l'avais crue. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  508. Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  509. Ne croyez pas que ce soit, mon Père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j'aime autant celle-là qu'une autre. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  510. Tu lui disais tantôt pourtant... (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  511. Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c'était pour vous plaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  512. Si bien donc que tu n'aurais pas d'inclination pour elle ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  513. J'en suis fâché ; car cela rompt une pensée qui m'était venue dans l'esprit. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  514. J'ai fait, en la voyant ici, réflexion sur mon âge ; et j'ai songé qu'on pourra trouver à redire de me voir marier à une si jeune personne. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  515. Cette considération m'en faisait quitter le dessein ; et comme je l'ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l'aurais donnée, sans l'aversion que tu témoignes. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  516. Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  517. Je suis plus raisonnable que tu ne penses : je ne veux point forcer ton inclination. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  518. Pardonnez-moi, je me ferai cet effort pour l'amour de vous. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  519. Non, non, un mariage ne saurait être heureux, où l'inclination n'est pas. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  520. Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  521. Si tu avais senti quelque inclination pour elle, à la bonne heure : je te l'aurais fait épouser, au lieu de moi ; mais cela n'étant pas, je suivrai mon premier dessein, et je l'épouserai moi-même. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  522. Hé bien, mon père, puisque les choses sont ainsi, il faut vous découvrir mon coeur, il faut vous révéler notre secret. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  523. La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  524. Fort bien, mais sans savoir qui j'étais ; et c'est ce qui a fait tantôt la surprise de Mariane. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  525. Sans doute ; et même j'en avais fait à sa mère quelque peu d'ouverture. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  526. Je suis bien aise d'avoir appris un tel secret ; et voilà justement ce que je demandais. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  527. C'est qu'il faut songer, s'il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d'une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec celle qu'on vous destine. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  528. Oui, mon père, c'est ainsi que vous me jouez ! (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  529. Hé bien, puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j'ai pour Mariane ; qu'il n'y a point d'extrémité où je ne m'abandonne pour vous disputer sa conquête, et que si vous avez pour vous le consentement d'une mère, j'aurai d'autres secours peut-être qui combattront pour moi. (Acte 4, scène 3, CL?ANTE)
  530. Je te ferai bien me connaître, avec de bons coups de bâton. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  531. Je n'en démordrai point. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  532. Laisse-moi faire. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  533. Je te veux faire toi-même, maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j'ai raison. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  534. J'aime une fille, que je veux épouser ; et le pendard a l'insolence de l'aimer avec moi, et d'y prétendre malgré mes ordres. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  535. Vous avez raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  536. Laissez-moi lui parler, et demeurez là. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  537. C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  538. Je suis épris d'une jeune personne qui répond à mes voeux, et reçoit tendrement les offres de ma foi ; et mon père s'avise de venir troubler notre amour par la demande qu'il en fait faire. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  539. Et ne devrait-il pas laisser cette occupation aux jeunes gens ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  540. Vous avez raison, il se moque. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  541. Laissez-moi lui dire deux mots. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  542. Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  543. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  544. Ah, dis-lui, maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que, hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu'il voudra. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  545. Laissez-moi faire. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  546. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  547. Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  548. Cela est fait. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  549. Messieurs, vous n'avez qu'à parler ensemble : vous voilà d'accord maintenant ; et vous alliez vous quereller, faute de vous entendre. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  550. Mon pauvre maître Jacques, je te serai obligé toute ma vie. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
  551. Tu m'a fait plaisir, maître Jacques, et cela mérite une récompense. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  552. Va, je m'en souviendrai, je t'assure. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  553. Je vous baise les mains. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  554. Je vous demande pardon, mon Père, de l'emportement que j'ai fait paraître. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  555. Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  556. Et moi, j'ai toutes les joies du monde de te voir raisonnable. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  557. On oublie aisément les fautes des enfants, lorsqu'ils rentrent dans leur devoir. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  558. Je vous promets, mon Père, que, jusques au tombeau, je conserverai dans mon coeur le souvenir de vos bontés. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  559. Au contraire, j'y suis porté plus que jamais. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  560. Laisse-moi faire, traître. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  561. Faites tout ce qu'il vous plaira. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  562. Je te défends de me jamais voir. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  563. Je n'ai que faire de vos dons. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  564. Voici votre affaire. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  565. J'ai gagné ceci tout le jour. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  566. Le trésor de votre père, que j'ai attrapé. (Acte 4, scène 6, LA FLÈCHE)
  567. Comment as-tu fait ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  568. Que ferai-je pour le trouver ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  569. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  570. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  571. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  572. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  573. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  574. Quel bruit fait-on là-haut ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  575. De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  576. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  577. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  578. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  579. Laissez-moi faire. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  580. Je sais mon métier, Dieu merci. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  581. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  582. Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire en main ; et si l'on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice. (Acte 5, scène 1, HARPAGON)
  583. Il faut faire toutes les poursuites requises. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  584. Vous dites qu'il y avait dans cette cassette. ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  585. En quelles espèces était cette somme ? (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  586. Je m'en vais revenir. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  587. Je parle d'un cochon de lait que votre intendant me vient d'envoyer, et je veux vous l'accommoder à ma fantaisie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  588. Ma foi, Monsieur, je montrerai tout ce que je sais faire, et je vous traiterai du mieux qu'il me sera possible. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  589. Ce n'est pas là l'affaire. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  590. Si je ne vous fais pas aussi bonne chère que je voudrais, c'est la faute de Monsieur notre intendant, qui m'a rogné les ailes avec les ciseaux de son économie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  591. Oui, coquin ; et je m'en vais te pendre, si tu ne me le rends. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  592. Mon_Dieu ne le maltraitez point. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  593. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  594. Oui, mon ami, si vous nous confessez la chose, il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez récompensé comme il faut par votre maître. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  595. On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  596. Voici justement ce qu'il me faut pour me venger de notre intendant : depuis qu'il est entré céans, il est le favori, on n'écoute que ses conseils, et j'ai aussi sur le coeur les coups de bâton de tantôt. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  597. Laissez-le faire, il se prépare à vous contenter, et je vous ai bien dit qu'il était honnête homme. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  598. Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c'est Monsieur votre cher intendant qui a fait le coup. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  599. Mais il est nécessaire de dire les indices que vous avez. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  600. L'as-tu vu rôder autour du lieu où j'avais mis mon argent ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  601. Oui, vraiment. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  602. Où était-il votre argent ? (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  603. Je l'ai vu rôder dans le jardin. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  604. Et dans quoi est-ce que cet argent était ? (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  605. Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  606. Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  607. Je verrai bien si c'est la mienne. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  608. Comment elle est faite ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  609. Elle est faite... (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  610. Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  611. Mais dépeignez-la un peu, pour voir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  612. Eh, oui, elle est petite, si on le veut prendre par là, mais je l'appelle grande pour ce qu'elle contient. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  613. Là, d'une certaine couleur... (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  614. Ne sauriez-vous m'aider à dire ? (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  615. Eh, oui, gris-rouge ; c'est ce que je voulais dire. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  616. À qui désormais se fier ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  617. Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  618. Viens confesser l'action la plus noire, l'attentat le plus horrible, qui jamais ait été commis. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  619. De quel crime je veux parler, infâme, comme si tu ne savais pas ce que je veux dire. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  620. C'est en vain que tu prétendrais de le déguiser. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  621. L'affaire est découverte, et l'on vient de m'apprendre tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  622. Comment abuser ainsi de ma bonté, et s'introduire exprès chez moi pour me trahir ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  623. Aurais-je deviné sans y penser ? (Acte 5, scène 3, MAÎTRE JACQUES)
  624. C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  625. Et quelles belles raisons peux-tu me donner, voleur infâme ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  626. Monsieur, je n'ai pas mérité ces noms. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  627. Il est vrai que j'ai commis une offense envers vous, mais après tout ma faute est pardonnable. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
  628. Quand vous m'aurez ouï, vous verrez que le mal n'est pas si grand que vous le faites. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  629. Le mal n'est pas si grand que je le fais ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  630. Quoi, mon sang, mes entrailles, pendard ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  631. Votre sang, Monsieur, n'est pas tombé dans de mauvaises mains. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  632. Je suis d'une condition à ne lui point faire de tort, et il n'y a rien en tout ceci que je ne puisse bien réparer. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
  633. Votre honneur, Monsieur, sera pleinement satisfait. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  634. Mais, dis-moi, qui t'a porté à cette action ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  635. Oui, vraiment, je te le demande. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  636. Un dieu qui porte les excuses de tout ce qu'il fait faire : l'amour. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  637. Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  638. Non ferai, de par tous les diables, je ne te le laisserai pas. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  639. Mais voyez quelle insolence de vouloir retenir le vol qu'il m'a fait ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  640. C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  641. Je vous le demande à genoux, ce trésor plein de charmes ; et pour bien faire, il faut que vous me l'accordiez. (Acte 5, scène 3, VAL?RE)
  642. Je n'en ferai rien. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  643. Nous nous sommes promis une foi mutuelle, et avons fait serment de ne nous point abandonner. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  644. Le serment est admirable, et la promesse plaisante ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  645. Oui, nous nous sommes engagés d'être l'un à l'autre à jamais. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  646. Je vous empêcherai bien, je vous assure. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  647. Je vous ai déjà dit, Monsieur, que ce n'était point l'intérêt qui m'avait poussé à faire ce que j'ai fait. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  648. Vous verrez que c'est par charité chrétienne qu'il veut avoir mon bien ; mais j'y donnerai bon ordre ; et la justice, pendard effronté, me va faire raison de tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  649. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  650. Je le crois bien, vraiment ; il serait fort étrange que ma fille eût trempé dans ce crime. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  651. Mais je veux ravoir mon affaire, et que tu me confesses en quel endroit tu me l'as enlevée. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  652. Je ne l'ai point enlevée, et elle est encore chez vous. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  653. Elle n'est point sortie de ma maison ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  654. Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  655. J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  656. Dame Claude, Monsieur, sait la vérité de cette aventure, et elle vous peut rendre témoignage... (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  657. Quoi, ma servante est complice de l'affaire ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  658. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  659. Est-ce que la peur de la justice le fait extravaguer ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  660. Je dis, Monsieur, que j'ai eu toutes les peines du monde à faire consentir sa pudeur à ce que voulait mon amour. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  661. Oui, Monsieur, comme de ma part je lui en ai signé une. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  662. Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  663. C'est ainsi que tu pratiques les leçons que je t'ai données ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  664. Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  665. Mais vous serez trompés l'un et l'autre. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  666. Quatre bonnes murailles me répondront de ta conduite ; et une bonne potence me fera raison de ton audace. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  667. Ce ne sera point votre passion qui jugera l'affaire ; et l'on m'écoutera, au moins, avant que de me condamner. (Acte 5, scène 4, VALÈRE)
  668. Mon père, prenez des sentiments un peu plus humains, je vous prie, et n'allez point pousser les choses dans les dernières violences du pouvoir paternel. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  669. Ne vous laissez point entraîner aux premiers mouvements de votre passion, et donnez-vous le temps de considérer ce que vous voulez faire. (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  670. Tout cela n'est rien ; et il valait bien mieux pour moi qu'il te laissât noyer que de faire ce qu'il a fait. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  671. Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  672. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  673. Qui songe à votre argent, dont vous me faites un galimatias ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  674. Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  675. Ce n'est pas mon dessein de me faire épouser par force, et de rien prétendre à un coeur qui se serait donné ; mais pour vos intérêts, je suis prêt à les embrasser ainsi que les miens propres. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  676. Voilà Monsieur, qui est un honnête commissaire, qui n'oubliera rien, à ce qu'il m'a dit, de la fonction de son office. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  677. Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  678. Sachez que j'ai le coeur trop bon pour me parer de quelque chose qui ne soit point à moi, et que tout Naples peut rendre témoignage de ma naissance. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  679. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  680. Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  681. Sans doute, je le sais ; et peu de gens l'ont connu mieux que moi. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  682. De grâce, laissez-le parler, nous verrons ce qu'il en veut dire. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  683. Ce n'est point une imposture ; et je n'avance rien qu'il ne me soit aisé de justifier. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  684. Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  685. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  686. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  687. Mais quels témoignages encore, autres que vos paroles, nous peuvent assurer que ce ne soit point une fable que vous ayez bâtie sur une vérité ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  688. Le capitaine espagnol ; un cachet de rubis qui était à mon père ; un bracelet d'agate que ma mère m'avait mis au bras ; le vieux Pedro, ce domestique qui se sauva avec moi du naufrage. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  689. À vos paroles je puis ici répondre, moi, que vous n'imposez point ; et tout ce que vous dites me fait connaître clairement que vous êtes mon frère. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  690. Le Ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste naufrage ; mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté ; et ce furent des corsaires qui nous recueillirent, ma mère et moi, sur un débris de notre vaisseau. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  691. Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avait déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  692. Quels sont les traits de ta puissance ! (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  693. Et que tu fais bien voir qu'il n'appartient qu'à toi de faire des miracles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  694. Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  695. Le peu de sûreté que j'ai vu pour ma vie à retourner à Naples, m'a fait y renoncer pour toujours ; et ayant su trouver moyen d'y faire vendre ce que j'avais, je me suis habitué ici, où sous le nom d'Anselme, j'ai voulu m'éloigner les chagrins de cet autre nom qui m'a causé tant de traverses. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  696. Voilà Monsieur le Commissaire qui a reçu sa déposition. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  697. J'ai découvert des nouvelles de votre affaire, et je viens ici pour vous dire que, si vous voulez vous résoudre à me laisser épouser Mariane, votre argent vous sera rendu. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  698. Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  699. Mais vous ne savez pas, que ce n'est pas assez que ce consentement ; et que le Ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m'obtenir. (Acte 5, scène 6, MARIANE)
  700. Le Ciel, mes enfants, ne me redonne point à vous pour être contraire à vos voeux. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  701. Allons, ne vous faites point dire ce qu'il n'est pas nécessaire d'entendre, et consentez ainsi que moi à ce double hyménée. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  702. Vous la verrez saine et entière. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  703. Je n'ai point d'argent à donner en mariage à mes enfants. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  704. Hé bien, j'en ai pour eux, que cela ne vous inquiète point. (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  705. Vous obligerez-vous à faire tous les frais de ces deux mariages ? (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  706. Êtes-vous satisfait ? (Acte 5, scène 6, ANSELME)
  707. Oui, pourvu que pour les noces vous me fassiez faire un habit. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  708. Nous n'avons que faire de vos écritures. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  709. Mais je ne prétends pas, moi, les avoir faites pour rien. (Acte 5, scène 6, COMMISSAIRE)
  710. Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  711. Comment faut-il donc faire ? (Acte 5, scène 6, MAÎTRE JACQUES)
  712. On me donne des coups de bâton pour dire vrai, et on me veut pendre pour mentir. (Acte 5, scène 6, MA?TRE JACQUES)
  713. Vous payerez donc le Commissaire ? (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  714. Allons vite faire part de notre joie à votre mère. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

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LE MISANTHROPE (1667)

  1. Laissez-moi, je vous prie. v.1 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  2. Mais, encor, dites-moi, quelle bizarrerie... v.2 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  3. Laissez-moi là, vous dis-je, et courez vous cacher. v.3 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. Mais on entend les gens, au moins, sans se fâcher. v.4 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  5. J'ai fait jusques ici, profession de l'être ; v.9 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Mais après ce qu'en vous, je viens de voir paraître, v.10 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. Une telle action ne saurait s'excuser, v.15 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Et vous me le traitez, à moi d'indifférent. v.24 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. De s'abaisser ainsi jusqu'à trahir son âme : v.26 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Et si, par un malheur, j'en avais fait autant, v.27 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. Je m'irais, de regret, pendre tout à l'instant. v.28 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Et je vous supplierai d'avoir pour agréable, v.30 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  13. Que la plaisanterie est de mauvaise grâce ! v.33 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  14. Mais, sérieusement, que voulez-vous qu'on fasse ? v.34 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  15. Il faut bien le payer de la même monnaie, v.38 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Et je ne hais rien tant que les contorsions v.43 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  17. [De tous ces grands faiseurs de protestations,] v.44 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  18. Et traitent du même air l'honnête homme et le fat. v.48 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  19. Lorsque au premier faquin il court en faire autant ? v.52 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  20. Qui veuille d'une estime ainsi prostituée ; v.54 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  21. Je refuse d'un coeur la vaste complaisance, v.61 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  22. Qui ne fait de mérite aucune différence ; v.62 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  23. L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait. v.64 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  24. Mais, quand on est du Monde, il faut bien que l'on rende v.65 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  25. Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié, v.67 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  26. Ne se masquent jamais, sous de vains compliments. v.72 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  27. Deviendrait ridicule, et serait peu permise v.74 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  28. Et parfois, n'en déplaise à votre austère honneur, v.75 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  29. Serait-il à propos et de la bienséance, v.77 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  30. Et quand on a quelqu'un qu'on hait ou qui déplaît, v.79 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  31. Qu'à son âge, il sied mal de faire la jolie ? v.82 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  32. Et je vais n'épargner personne sur ce point. v.88 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  33. Est de rompre en visière à tout le genre humain. v.96 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  34. Mon_Dieu, laissons là, vos comparaisons fades. v.101 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  35. Je vous dirai tout franc, que cette maladie, v.105 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  36. Que je serais fâché d'être sage à leurs yeux. v.112 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  37. Vous voulez un grand mal à la nature humaine ! v.113 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  38. Oui, j'ai conçu pour elle, une effroyable haine. v.114 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  39. Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : v.118 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  40. Les uns, parce qu'ils sont méchants, et malfaisants ; v.119 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  41. Et les autres, pour être aux méchants complaisants, v.120 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  42. Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses v.121 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  43. De cette complaisance on voit l'injuste excès, v.123 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  44. Pour le franc scélérat avec qui j'ai procès : v.124 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  45. On sait que ce pied plat, digne qu'on le confonde, v.129 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  46. Fait gronder le mérite, et rougir la vertu, v.132 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  47. Et, parfois, il me prend des mouvements soudains, v.143 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  48. De fuir, dans un désert, l'approche des humains. v.144 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  49. Et faisons un peu grâce à la nature humaine ; v.146 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  50. Il faut, parmi le Monde, une vertu traitable, v.149 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  51. La parfaite raison fuit toute extrémité ; v.151 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  52. Cette grande raideur des vertus des vieux âges, v.153 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  53. Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours : v.160 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  54. Mais quoi qu'à chaque pas, je puisse voir paraître, v.161 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  55. Mais ce flegme, Monsieur, qui raisonne si bien, v.167 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  56. Comme vices unis à l'humaine nature ; v.174 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  57. Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage. v.178 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  58. Je me verrai trahir, mettre en pièces, voler, v.179 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  59. Tant ce raisonnement est plein d'impertinence. v.181 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  60. Je n'en donnerai point, c'est une chose dite. v.185 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  61. Mais qui voulez-vous donc qui pour vous sollicite ? v.186 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  62. Qui je veux ? La raison, mon bon droit, l'équité. v.187 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  63. J'en demeure d'accord, mais la brigue est fâcheuse, v.190 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  64. Non j'ai résolu de n'en pas faire un pas ; v.191 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  65. J'ai tort, ou j'ai raison. v.192 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  66. Je ne remuerai point. v.193 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  67. Mais... v.196 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  68. J'aurai le plaisir de perdre mon procès. v.196 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  69. Mais enfin... v.197 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  70. Je verrai dans cette plaiderie, v.197 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  71. Pour me faire injustice aux yeux de l'univers. v.200 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  72. Je voudrais, m'en coutât-il grand'chose, v.201 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  73. Pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause. v.202 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  74. On se rirait de vous, Alceste, tout de bon, v.203 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  75. Si l'on vous entendait parler de la façon. v.204 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  76. Tant pis pour qui rirait. v.205 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  77. Mais cette rectitude v.205 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  78. La trouvez-vous ici, dans ce que vous aimez ? v.208 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  79. Vous, et le genre humain, si fort brouillés ensemble, v.210 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  80. D'où vient que, leur portant une haine mortelle. v.221 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  81. Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, v.227 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  82. Mais avec tout cela ? Quoi que je puisse faire, v.229 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  83. Je confesse mon faible, elle a l'art de me plaire ; v.230 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  84. J'ai beau voir ses défauts et j'ai beau l'en blâmer, v.231 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  85. En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer ; v.232 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  86. Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu. v.235 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  87. Vous croyez être donc, aimé d'elle ? v.236 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  88. Je ne l'aimerais pas, si je ne croyais l'être. v.237 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  89. Mais si son amitié, pour vous, se fait paraître. v.238 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  90. Pour moi, si je n'avais qu'à former des désirs, v.243 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  91. La cousine Éliante aurait tous mes soupirs, v.244 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  92. Et ce choix plus conforme était mieux votre affaire. v.246 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  93. Il est vrai, ma raison me le dit chaque jour ; v.247 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  94. Mais la raison n'est pas ce qui règle l'amour. v.248 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  95. Je crains fort pour vos feux ; et l'espoir où vous êtes, v.249 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  96. Pourrait... v.250 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  97. J'ai su là-bas que, pour quelques emplettes, v.250 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  98. Mais comme l'on m'a dit que vous étiez ici, v.252 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  99. J'ai monté pour vous dire, et d'un coeur véritable, v.253 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  100. Que j'ai conçu pour vous une estime incroyable ; v.254 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  101. Oui, mon coeur, au mérite aima à rendre justice, v.257 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  102. Non pas, mais la surprise est fort grande pour moi, v.263 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  103. Et je n'attendais pas l'honneur que je reçois. v.264 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  104. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me voulez faire v.277 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  105. Mais l'amitié demande un peu plus de mystère, v.278 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  106. Mais, cependant, je m'offre entièrement à vous ; v.288 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  107. S'il faut faire à la Cour, pour vous, quelque ouverture, v.289 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  108. On sait, qu'auprès du roi, je fais quelque figure, v.290 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  109. Vous montrer un sonnet, que j'ai fait depuis peu, v.296 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  110. J'ai le défaut v.299 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  111. C'est ce que je demande, et j'aurais lieu de plainte, v.301 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  112. Puisqu'il vous plaît ainsi, Monsieur, je le veux bien. v.304 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  113. Qui, de quelque espérance, avait flatté ma flamme. v.306 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  114. Mais de petits vers doux, tendres, et langoureux. v.308 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  115. L'espoir... Je ne sais si le style v.309 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  116. Que je n'ai demeuré qu'un quart d'heure à le faire. v.313 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  117. Voyons, Monsieur, le temps ne fait rien à l'affaire. v.314 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  118. Morbleu, vil complaisant, vous louez des sottises ? v.326 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  119. En eusses-tu fait une à te casser le nez ! v.335 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  120. Je n'ai jamais ouï de vers si bien tournés. v.336 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  121. Et que fais-tu donc, traître ? v.338 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  122. Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité ; v.339 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  123. Et sur le bel esprit nous aimons qu'on nous flatte : v.342 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  124. Mais un jour, à quelqu'un, dont je tairai le nom, v.343 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  125. Je disais, en voyant des vers de sa façon, v.344 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  126. Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire v.345 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  127. Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire ; v.346 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  128. Qu'on a de faire éclat de tels amusements ; v.348 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  129. On s'expose à jouer de mauvais personnages. v.350 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  130. Que j'ai tort de vouloir... v.352 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  131. Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  132. Qu'il ne faut que ce faible à décrier un homme; v.354 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  133. Je ne dis pas cela ; mais, pour ne point écrire, v.358 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  134. Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  135. Est-ce que j'écris mal ? Et leur ressemblerais-je ? v.361 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  136. Je ne dis pas cela ; mais, enfin, lui disais-je, v.362 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  137. Et qui, diantre ; vous pousse à vous faire imprimer ? v.364 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  138. Si l'on peut pardonner l'essor d'un mauvais livre, v.365 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  139. Pour prendre, de la main d'un avide imprimeur, v.371 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  140. C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre. v.373 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  141. Mais ne puis-je savoir ce que dans mon sonnet... ? v.375 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  142. Ce style figuré, dont on fait vanité, v.385 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  143. Et ce n'est point ainsi, que parle la nature. v.388 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  144. Le méchant goût du siècle, en cela me fait peur. v.389 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  145. Nos pères, tous grossiers, l'avaient beaucoup meilleur ; v.390 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  146. Qu'une vieille chanson, que je m'en vais vous dire, v.392 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  147. Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux v.402 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  148. Voilà ce que peut dire un coeur vraiment épris. v.413 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  149. Pour les trouver, ainsi vous avez vos raisons ; v.418 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  150. Mais vous trouverez bon que j'en puisse avoir d'autres v.419 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  151. C'est qu'ils ont l'art de feindre ; et moi, je ne l'ai pas. v.422 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  152. Si je louais vos vers, j'en aurais davantage. v.424 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  153. Je me passerai bien que vous les approuviez. v.425 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  154. Je voudrais bien, pour voir, que, de votre manière v.427 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  155. J'en pourrais, par malheur, faire d'aussi méchants ; v.429 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  156. Mais je me garderais de les montrer aux gens. v.430 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  157. Mais, mon petit Monsieur, prenez-le un peu moins haut. v.433 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  158. Ah ! Messieurs c'en est trop, laissez cela de grâce. v.435 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  159. Ah ! J'ai tort, je l'avoue, et je quitte la place ; v.436 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  160. Vous voilà sur les bras, une fâcheuse affaire ; v.440 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  161. Et j'ai bien vu qu'Oronte, afin d'être flatté... v.441 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  162. Mais... v.442 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  163. Laissez-moi là. v.443 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
  164. Mais quoi... ? v.444 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  165. Mais. v.444 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  166. De vos façons d'agir, je suis mal satisfait : v.448 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  167. Oui, je vous tromperais de parler autrement, v.451 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  168. Et je vous promettrais, mille fois, le contraire, v.453 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  169. Que je ne serais pas en pouvoir de le faire. v.454 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  170. Je ne querelle point ; mais votre humeur, Madame, v.457 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  171. Des amants que je fais, me rendez-vous coupable ? v.461 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  172. Puis-je empêcher les gens, de me trouver aimable ? v.462 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  173. Mais un coeur à leurs voeux moins facile et moins tendre. v.466 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  174. Je sais que vos appas vous suivent en tous lieux, v.467 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  175. Mais votre accueil retient ceux qu'attirent vos yeux v.468 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  176. Et votre complaisance, un peu moins étendue, v.473 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  177. De tant de soupirants chasserait la cohue. v.474 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  178. Mais, au moins, dites-moi, Madame, par quel sort, v.475 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  179. Votre Clitandre a l'heur de vous plaire si fort ? v.476 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  180. Sont-ce ses grands canons, qui vous le font aimer ? v.483 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  181. Qu'il a gagné votre âme, en faisant votre esclave ? v.486 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  182. Et que dans mon procès, ainsi qu'il m'a promis, v.491 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  183. Mais de tout l'univers vous devenez jaloux. v.495 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  184. Puisque ma complaisance est sur tous épanchée: v.498 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  185. Mais, moi, que vous blâmez de trop de jalousie, v.501 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  186. Qu'ai-je de plus qu'eux tous, Madame, je vous prie ? v.502 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  187. Le bonheur de savoir que vous êtes aimé. v.503 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  188. Mais qui m'assurera que, dans le même instant, v.507 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  189. Et vous me traitez, là, de gentille personne. v.510 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  190. De tout ce que j'ai dit, je me dédis ici : v.512 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  191. Et rien ne saurait plus vous tromper, que vous-même ; v.513 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  192. Morbleu ! Faut-il que je vous aime ? v.514 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  193. Ah ! Que si, de vos mains, je rattrape mon coeur, v.515 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  194. Je bénirai le ciel, de ce rare bonheur ! v.516 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  195. Je ne le cèle pas, je fais tout mon possible, v.517 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  196. Mais mes plus grands efforts n'ont rien fait jusqu'ici. v.519 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  197. Et c'est, pour mes péchés, que je vous aime ainsi. v.520 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  198. Il est vrai, votre ardeur, est, pour moi, sans seconde. v.521 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  199. Mon amour ne se peut concevoir, et jamais, v.523 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  200. Personne n'a, Madame, aimé comme je fais. v.524 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  201. Car vous aimez les gens, pour leur faire querelle ; v.526 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  202. Et l'on n'a vu jamais, un amour si grondeur. v.528 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  203. Mais il ne tient qu'à vous, que son chagrin ne passe ; v.529 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  204. Hé bien, faites monter. v.532 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  205. Quoi ! L'on ne peut jamais, vous parler, tête à tête ? v.533 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  206. Voulez-vous qu'avec lui, je me fasse une affaire ? v.537 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  207. Vous avez des regards qui ne sauraient me plaire. v.538 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  208. C'est un homme à jamais, ne me le pardonner, v.539 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  209. S'il savait que sa vue eût pu m'importuner. v.540 (Acte 2, scène 2, C?LIM?NE)
  210. Et que vous fait cela, pour vous gêner de sorte... v.541 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  211. Et ce sont de ces gens, qui, je ne sais comment, v.543 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  212. Ils ne sauraient servir, mais ils peuvent vous nuire ; v.546 (Acte 2, scène 2, C?LIM?NE)
  213. Et jamais, quelque appui qu'on puisse avoir d'ailleurs, v.547 (Acte 2, scène 2, C?LIM?NE)
  214. On ne doit se brouiller avec ces grands brailleurs. v.548 (Acte 2, scène 2, C?LIM?NE)
  215. Vous trouvez des raisons pour souffrir tout le monde ; v.550 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  216. Pourquoi faire ? v.553 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  217. Point d'affaire ; v.554 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  218. Et c'est trop que vouloir me les faire essuyer. v.556 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  219. Non mais je veux Madame, v.561 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  220. Ou, pour eux, ou pour moi, faire expliquer votre âme. v.562 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  221. Taisez-vous. v.563 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  222. Non, mais vous choisirez, c'est trop de patience. v.566 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  223. Dans le Monde à vrai dire, il se barbouille fort ; v.571 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  224. Partout il porte un air qui saute aux yeux, d'abord, v.572 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  225. Damon, le raisonneur, qui m'a ne vous déplaise, v.577 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  226. Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. v.578 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  227. Dans les propos qu'il tient, on ne voit jamais goutte, v.581 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  228. Ce début n'est pas mal ; et contre le prochain, v.583 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  229. La conversation prend un assez bon train. v.584 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  230. Et, sans aucune affaire, est toujours affairé. v.588 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  231. De la moindre vétille, il fait une merveille, v.593 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  232. Jamais, on ne le voit sortir du Grand Seigneur ? v.596 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  233. Et ne cite jamais, que duc, prince ou princesse. v.598 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  234. Fait mourir à tous coups la conversation. v.608 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  235. En vain, pour attaquer son stupide silence, v.609 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  236. Son mérite jamais, n'est content de la Cour, v.619 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  237. Contre elle, il fait métier de pester chaque jour ; v.620 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  238. Mais le jeune Cléon chez qui vont, aujourd'hui, v.623 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  239. Que de son cuisinier, il s'est fait un mérite, v.625 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  240. Oui, mais je voudrais bien qu'il ne s'y servît pas, v.628 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  241. On fait assez de cas de son oncle Damis ; v.631 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  242. Je le trouve honnête homme, et d'un air assez sage. v.633 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  243. Oui, mais il veut avoir trop d'esprit, dont j'enrage ; v.634 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  244. On voit qu'il se travaille à dire de bons mots, v.636 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  245. Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre ; v.646 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  246. Dieu me damne, voilà son portrait véritable. v.649 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  247. Lui présenter la main, et d'un baiser flatteur, v.655 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  248. Non, morbleu, c'est à vous ; et vos ris complaisants v.659 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  249. Tirent de son esprit, tous ces traits médisants ; v.660 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  250. Et son coeur, à railler, trouverait moins d'appas, v.663 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  251. S'il avait observé qu'on ne l'applaudît pas. v.664 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  252. C'est ainsi qu'aux flatteurs, on doit, partout, se prendre v.665 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  253. Des vices où l'on voit les humains se répandre. v.666 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  254. Mais pourquoi, pour ces gens, un intérêt si grand, v.667 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  255. Le sentiment d'autrui, n'est jamais, pour lui plaire, v.673 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  256. Il prend toujours, en main l'opinion contraire ; v.674 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  257. Et penserait paraître un homme du commun ; v.675 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  258. Si l'on voyait qu'il fût de l'avis de quelqu'un. v.676 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  259. Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  260. Mais il est véritable, aussi que votre esprit v.683 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  261. Il ne saurait souffrir qu'on blâme, ni qu'on loue. v.686 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  262. C'est que jamais, morbleu, Les hommes n'ont raison, v.687 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  263. Que le chagrin contre eux, est toujours de saison, v.688 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  264. Et que je vois qu'ils sont, sur toutes les affaires, v.689 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  265. Loueurs impertinents, ou censeurs téméraires. v.690 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  266. Mais... v.691 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  267. Non, Madame, non quand j'en devrais mourir, v.691 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  268. Vous avez des plaisirs que je ne puis souffrir ; v.692 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  269. Pour moi, je ne sais pas, mais j'avouerai tout haut, v.695 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  270. Que j'ai cru jusqu'ici, Madame sans défaut. v.696 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  271. De grâces et d'attraits, je vois qu'elle est pourvue ; v.697 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  272. Mais les défauts qu'elle a, ne frappent point ma vue. v.698 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  273. Elle sait que j'ai soin de les lui reprocher. v.700 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  274. Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte ; v.701 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  275. Et je bannirais, moi, tous ces lâches amants, v.703 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  276. Que je verrais soumis à tous mes sentiments, v.704 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  277. Et dont, à tous propos, les molles complaisances v.705 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  278. Donneraient de l'encens à mes extravagances. v.706 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  279. On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs ; v.708 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  280. Et du parfait amour ? Mettre l'honneur suprême, v.709 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  281. À bien injurier les personnes qu'on aime. v.710 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  282. L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, v.711 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  283. Jamais, leur passion n'y voit rien de blâmable, v.713 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  284. Et dans l'objet aimé, tout leur devient aimable ; v.714 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  285. La noire, à faire peur, une brune adorable ; v.718 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  286. La maigre, a de la taille ; et de la liberté ; v.719 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  287. La malpropre sur soi, de peu d'attraits chargée, v.721 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  288. La naine, un abrégé des merveilles des cieux ; v.724 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  289. C'est ainsi, qu'un amant, dont l'ardeur est extrême, v.729 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  290. Aime, jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime. v.730 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  291. Et dans la galerie, allons faire deux tours. v.732 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  292. Sortez, quand vous voudrez, Messieurs ; mais j'avertis, v.735 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  293. Rien ne m'appelle, ailleurs de toute la journée. v.738 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  294. Je n'ai point d'autre affaire, où je sois attaché. v.740 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  295. Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  296. Pour affaire, dit-il qu'on ne peut reculer. v.744 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  297. Dis-lui, que je n'ai point d'affaires si pressées. v.745 (Acte 2, scène 5, ALCESTE)
  298. Ou bien, faites-le entrer. v.748 (Acte 2, scène 5, CÉLIMÈNE)
  299. Monsieur, j'ai deux mots à vous dire. v.749 (Acte 2, scène 6, GARDE)
  300. Messieurs, les maréchaux, dont j'ai commandement, v.751 (Acte 2, scène 6, GARDE)
  301. Et pourquoi faire ? v.753 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  302. C'est d'Oronte, et de vous, la ridicule affaire. v.754 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  303. Sur certains petits vers, qu'il n'a pas approuvés ; v.756 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  304. Et l'on veut assoupir la chose, en sa naissance. v.757 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  305. Moi, je n'aurai, jamais, de lâche complaisance. v.758 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  306. Mais il faut suivre, l'ordre, allons, disposez-vous... v.759 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  307. Quel accommodement veut-on faire entre nous ? v.760 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  308. Je ne me dédis point de ce que j'en ai dit, v.763 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  309. Mais, d'un plus doux esprit... v.764 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  310. Je n'en démordrai point, les vers sont exécrables. v.765 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  311. Vous devez faire voir des sentiments traitables ; v.766 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  312. J'irai ; mais rien n'aura pouvoir, v.767 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  313. De me faire dédire. v.768 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  314. Allons vous faire voir. v.768 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  315. Je soutiendrai, toujours, morbleu, qu'ils sont mauvais, v.771 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  316. Et qu'un homme est pendable, après les avoir faits. v.772 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  317. Par la sangbleu, Messieurs ? Je ne croyais pas être v.773 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  318. Si plaisant que je suis. v.774 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  319. J'y vais, Madame, et, sur mes pas, v.775 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  320. Cher marquis, je te vois l'âme bien satisfaite, v.777 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  321. J'ai du bien, je suis jeune, et sors d'une maison v.783 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  322. Qui se peut dire noble, avec quelque raison ; v.784 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  323. Pour le coeur, dont, sur tout, nous devons faire cas, v.787 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  324. On sait sans vanité, que je n'en manque pas ; v.788 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  325. Et l'on m'a vu pousser, dans le monde, une affaire, v.789 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  326. D'une assez vigoureuse, et gaillarde manière. v.790 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  327. Pour de l'esprit, j'en ai, sans doute, et du bon goû[t]. v.791 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  328. À juger sans étude, et raisonner de tout ; v.792 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  329. À faire aux nouveautés, dont je suis idolâtre, v.793 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  330. Y décider, en chef, et faire du fracas, v.795 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  331. Je suis assez adroit, j'ai bon air ; bonne mine, v.797 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  332. Les dents belles, surtout, et la taille fort fine v.798 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  333. Qu'on serait mal venu, de me le disputer. v.800 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  334. Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître : v.802 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  335. Oui, mais trouvant ailleurs, des conquêtes faciles, v.805 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  336. Moi ? Parbleu, je ne suis de taille ni d'humeur, v.807 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  337. C'est aux gens mal tournés, aux mérites vulgaires, v.809 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  338. Mais les gens de mon air, Marquis, ne sont pas faits, v.815 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  339. Pour aimer à crédit, et faire tous les frais. v.816 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  340. Que pour se faire honneur d'un coeur comme le mien, v.819 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  341. Ce n'est pas la raison qu'il ne leur coûte rien ; v.820 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  342. Il faut, qu'à frais communs, se fassent les avances. v.822 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  343. J'ai quelque lieu, Marquis, de le penser ainsi. v.824 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  344. Il est vrai, je me flatte, et m'aveugle, en effet. v.827 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  345. Mais, qui te fait juger ton bonheur si parfait ? v.828 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  346. Célimène t'a fait quelques secrets aveux ? v.832 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  347. Non, je suis maltraité. v.833 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  348. Je n'ai que des rebuts. v.834 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  349. Laissons la raillerie, v.834 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  350. Que qui pourra montrer une marque certaine, v.841 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  351. L'autre ici, fera place au vainqueur prétendu, v.843 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  352. Ah ! Parbleu, tu me plais avec un tel langage ; v.845 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  353. Mais chut. v.847 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  354. De quoi s'avise-t-elle, et qui la fait venir ? v.852 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  355. Elle ne saurait voir, qu'avec un oeil d'envie, v.857 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  356. Et pour sauver l'honneur de ses faibles appas, v.863 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  357. Cependant, un amant plairait fort à la dame, v.865 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  358. Ce qu'il me rend de soins, outrage ses attraits, v.867 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  359. Elle veut que ce soit un vol que je lui fais : v.868 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  360. En tous endroits, sous main contre moi se détache. v.870 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  361. Enfin je n'ai rien vu de si sot à mon gré, v.871 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  362. Madame, sans mentir, j'étais de vous en peine. v.874 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  363. Je viens, pour quelque avis que j'ai cru vous devoir. v.875 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  364. Leur départ ne pouvait, plus à propos se faire. v.877 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  365. Il n'est pas nécessaire, v.878 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  366. Hier, j'étais chez des gens ; de vertu singulière, v.885 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  367. Trouvèrent des censeurs plus qu'il n'aurait fallu, v.891 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  368. Je vous excusai fort sur votre intention, v.895 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  369. Mais vous savez qu'il est des choses dans la vie, v.897 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  370. Qu'on ne peut excuser, quoiqu'on en ait envie ; v.898 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  371. Et je me vis contrainte à demeurer d'accord v.899 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  372. Que l'air dont vous viviez vous faisait un peu tort. v.900 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  373. Qu'il prenait, dans le Monde, une méchante face, v.901 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  374. Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements. v.904 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  375. Mais, aux ombres du crime, on prête aisément foi, v.907 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  376. Madame, je vous crois l'âme trop raisonnable, v.909 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  377. Madame, j'ai beaucoup de grâces à vous rendre : v.913 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  378. En un lieu l'autre jour, où je faisais visite, v.921 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  379. Je trouvai quelques gens, d'un très rare mérite, v.922 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  380. Qui parlant des vrais soins d'une âme qui vit bien, v.923 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  381. Vos fréquentes leçons, et vos aigres censures, v.933 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  382. À quoi bon, disaient[-ils], cette mine modeste, v.937 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  383. Mais elle bat ses gens, et ne les paye point. v.940 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  384. Mais elle met du blanc et veut paraître belle ; v.942 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  385. Elle fait des tableaux couvrir les nudités, v.943 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  386. Mais elle a de l'amour pour les réalités. v.944 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  387. Et leur assurai fort, que c'était médisance ; v.946 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  388. Mais tous les sentiments combattirent le mien, v.947 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  389. Qu'il faut mettre le poids d'une vie exemplaire, v.953 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  390. Dans les corrections qu'aux autres, on veut faire ; v.954 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  391. Madame, je vous crois aussi, trop raisonnable, v.957 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  392. Je ne m'attendais pas à cette répartie, v.962 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  393. Madame, et je vois bien, parce qu'elle a d'aigreur, v.963 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  394. Au contraire Madame et si l'on était sage, v.965 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  395. Ces avis mutuels seraient mis en usage, v.966 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  396. On détruirait par là, traitant de bonne foi, v.967 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  397. Et chacun a raison, suivant l'âge, ou le goût : v.976 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  398. Il est une saison pour la galanterie, v.977 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  399. Madame, comme on sait, d'être prude à vingt ans. v.984 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  400. Certes, vous vous targuez d'un bien faible avantage, v.985 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  401. Et vous faites sonner, terriblement, votre âge : v.986 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  402. Ce que, de plus que vous, on en pourrait avoir, v.987 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  403. Et je ne sais pourquoi, votre âme, ainsi, s'emporte, v.989 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  404. Et moi, je ne sais pas Madame aussi pourquoi v.991 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  405. Et puis-je mais des soins qu'on ne va pas vous rendre ? v.994 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  406. Des voeux que votre coeur peut souhaiter qu'on m'ôte v.997 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  407. Je n'y saurais que faire, et ce n'est pas ma faute ; v.998 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  408. De ce nombre d'amants dont vous faites la vaine : v.1002 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  409. Et qu'il ne nous soit pas fort aisé de juger, v.1003 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  410. Pensez-vous faire croire, à voir comme tout roule, v.1005 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  411. On ne s'aveugle point par de vaines défaites, v.1009 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  412. Le monde n'est point dupe, et j'en vois qui sont faites v.1010 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  413. Pour les petits brillants d'une faible victoire ; v.1018 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  414. De traiter, pour cela les gens de haut en bas. v.1020 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  415. Si nos yeux enviaient les conquêtes des vôtres, v.1021 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  416. Je pense qu'on pourrait faire comme les autres. v.1022 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  417. Ne se point ménager, et vous faire bien voir, v.1023 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  418. Ayez-en, donc, Madame, et voyons cette affaire, v.1025 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  419. Par ce rare secret, efforcez-vous de plaire : v.1026 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  420. Il pousserait trop loin votre esprit, et le mien : v.1028 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  421. Et j'aurais pris, déjà, le congé qu'il faut prendre, v.1029 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  422. Si mon carrosse, encor, ne m'obligeait d'attendre. v.1030 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  423. Autant qu'il vous plaira, vous pouvez arrêter, v.1031 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  424. Mais, sans vous fatiguer de ma cérémonie, v.1033 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  425. Je m'en vais vous donner meilleure compagnie ; v.1034 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  426. Et Monsieur, qu'à propos le hasard fait venir, v.1035 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  427. Alceste il faut que j'aille écrire un mot de lettre, v.1037 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  428. Que sans me faire tort je ne saurais remettre ; v.1038 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  429. D'excuser, aisément, mon incivilité. v.1040 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  430. Et jamais tous ses soins ne pouvaient m'offrir rien v.1043 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  431. Je voudrais que la Cour, par un regard propice, v.1049 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  432. Vous avez à vous plaindre et je suis en courroux, v.1051 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  433. Quand je vois chaque jour qu'on ne fait rien pour vous. v.1052 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  434. Moi, Madame ! Et sur quoi pourrais-je en rien prétendre ? v.1053 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  435. Qu'ai-je fait, s'il vous plaît, de si brillant de soi, v.1055 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  436. Pour me plaindre à la Cour, qu'on ne fait rien pour moi. v.1056 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  437. Il faut l'occasion, ainsi que le pouvoir : v.1059 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  438. Et le mérite, enfin, que vous nous faites voir, v.1060 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  439. Devrait... v.1061 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  440. Mon_Dieu ! Laissons mon mérite, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  441. Elle aurait fort à faire, et ses soins seraient grands, v.1063 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  442. Du vôtre, en bien des lieux, on fait un cas extrême ; v.1066 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  443. Pour moi, je voudrais bien, que pour vous montrer mieux, v.1075 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  444. Et j'ai des gens en main, que j'emploierai pour vous, v.1079 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  445. Le Ciel ne m'a point fait, en me donnant le jour, v.1083 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  446. Une âme compatible avec l'air de la Cour, v.1084 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  447. Je ne me trouve point les vertus nécessaires v.1085 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  448. Pour y bien réussir, et faire mes affaires. v.1086 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  449. Je ne sais point jouer les hommes en parlant ; v.1088 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  450. Doit faire en ce pays fort peu de résidence. v.1090 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  451. Mais on n'a pas aussi, perdant ces avantages, v.1093 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  452. Laissons, puisqu'il vous plaît, ce chapitre de Cour v.1099 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  453. Mais il faut que mon coeur vous plaigne en votre amour ; v.1100 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  454. Je souhaiterais fort vos ardeurs mieux placées : v.1102 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  455. Mais, en disant cela, songez-vous, je vous prie, v.1105 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  456. Oui, mais ma conscience est blessée en effet, v.1107 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  457. De souffrir plus longtemps, le tort que l'on vous fait : v.1108 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  458. Mais votre charité se serait bien passée v.1117 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  459. Il faut ne vous rien dire, il est assez aisé. v.1120 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  460. Non ; mais sur ce sujet, quoi que l'on nous expose, v.1121 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  461. Et je voudrais, pour moi, qu'on ne me fît savoir v.1123 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  462. Que ce, qu'avec clarté, l'on peut me faire voir. v.1124 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  463. Donnez-moi, seulement, la main jusque chez moi. v.1128 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  464. Là ; je vous ferai voir une preuve fidèle v.1129 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  465. En vain de tous côtés, on l'a voulu tourner, v.1135 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  466. Et, jamais, différend si bizarre, je pense, v.1137 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  467. N'avait de ces messieurs, occupé la prudence. v.1138 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  468. Non, Messieurs, disait-il je ne me dédis point. v.1139 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  469. Et tomberai d'accord de tout, hors de ce point. v.1140 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  470. Que lui fait mon avis, qu'il a pris de travers ? v.1143 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  471. On peut être honnête homme, et faire mal des vers ; v.1144 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  472. Tout ce qu'il vous plaira mais fort méchant auteur, v.1148 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  473. Je louerai, si l'on veut, son train, et sa dépense, v.1149 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  474. Mais pour louer ses vers, je suis son serviteur ; v.1151 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  475. Et lorsque d'en mieux faire, on n'a pas le bonheur, v.1152 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  476. Et, pour l'amour de vous, je voudrais de bon coeur, v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  477. Fait vite, envelopper toute la procédure. v.1162 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  478. Mais j'en fais, je l'avoue, un cas particulier ; v.1164 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  479. Et je la voudrais voir, partout, comme chez lui. v.1168 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  480. Je ne sais pas comment il s'avise d'aimer ; v.1172 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  481. Et je sais moins encor comment votre cousine v.1173 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  482. Cela fait assez voir que l'amour dans les coeurs, v.1175 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  483. Et toutes ces raisons de douces sympathies, v.1177 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  484. Mais, croyez-vous qu'on l'aime, aux choses qu'on peut voir ? v.1179 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  485. C'est un point qu'il n'est pas fort aisé de savoir. v.1180 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  486. Comment pouvoir juger s'il est vrai qu'elle l'aime ? v.1181 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  487. Il aime quelquefois, sans qu'il le sache bien, v.1183 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  488. Et croit aimer, aussi, parfois, qu'il n'en est rien. v.1184 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  489. Et s'il avait mon coeur, à dire vérité, v.1187 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  490. Il tournerait ses voeux tout d'un autre côté ; v.1188 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  491. Et par un choix plus juste, on le verrait, Madame, v.1189 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  492. Pour moi, je n'en fais point de façons, et je crois v.1191 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  493. Au contraire, mon coeur pour elle s'intéresse ; v.1194 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  494. Et si c'était qu'à moi la chose pût tenir, v.1195 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  495. Moi-même, à ce qu'il aime, on me verrait l'unir. v.1196 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  496. Mais, si dans un tel choix, comme tout se peut faire, v.1197 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  497. Son amour éprouvait quelque destin contraire, v.1198 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  498. S'il fallait que d'un autre on couronnât les feux, v.1199 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  499. Je pourrais me résoudre à recevoir ses voeux ; v.1200 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  500. Ne m'y ferait trouver aucune répugnance. v.1202 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  501. De ce que, là-dessus, j'ai pris soin de lui dire. v.1206 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  502. Mais si par un hymen qui les joindrait eux deux, v.1207 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  503. Tous les miens tenteraient la faveur éclatante, v.1209 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  504. Elle pouvait sur moi, Madame, retomber. v.1212 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  505. Et de tous mes souhaits, j'en presse le moment. v.1216 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  506. Ah ! Faites-moi raison, Madame, d'une offense v.1217 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  507. J'ai ce que, sans mourir, je ne puis concevoir ; v.1220 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  508. Ne m'accablerait pas comme cette aventure. v.1222 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  509. C'en est fait... Mon amour... Je ne saurais parler. v.1223 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  510. Mais encor qui vous peut... v.1227 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  511. Ah ! Morbleu, mêlez-vous, Monsieur ; de vos affaires, v.1234 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  512. C'est de sa trahison n'être que trop certain, v.1235 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  513. Que l'avoir, dans ma poche, écrite de sa main. v.1236 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  514. Oronte, dont j'ai cru qu'elle fuyait les soins, v.1239 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  515. Et que, de mes rivaux, je redoutais le moins. v.1240 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  516. Monsieur, encore un coup, laissez-moi, s'il vous plaît, v.1243 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  517. Vengez-moi de ce trait qui doit vous faire horreur. v.1251 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  518. Dont ce coeur va vous faire un ardent sacrifice. v.1258 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  519. Mais, peut-être le mal n'est pas si grand qu'on pense, v.1261 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  520. On fait force desseins, qu'on n'exécute pas : v.1264 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  521. On a beau voir, pour rompre, une raison puissante, v.1265 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  522. Une coupable aimée est bientôt innocente ; v.1266 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  523. Tout le mal qu'on lui veut, se dissipe aisément, v.1267 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  524. Et l'on sait ce que c'est, qu'un courroux d'un amant. v.1268 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  525. Rien ne saurait changer le dessein que j'en fais, v.1271 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  526. Et je me punirais de l'estimer jamais. v.1272 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  527. Je vais de sa noirceur, lui faire un vif reproche, v.1274 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  528. Un coeur tout dégagé de ses trompeurs attraits. v.1276 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  529. Ouais, quel est, donc, le trouble où je vous vois paraître ? v.1278 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  530. N'ont jamais rien produit de si méchant que vous. v.1284 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  531. Voilà certainement des douceurs que j'admire. v.1285 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  532. Ah ! Ne plaisantez point, il n'est pas temps de rire, v.1286 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  533. Rougissez, bien plutôt, vous en avez raison : v.1287 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  534. Et j'ai de sûrs témoins de votre trahison. v.1288 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  535. Voilà ce que marquaient les troubles de mon âme, v.1289 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  536. Ce n'était pas en vain, que s'alarmait ma flamme : v.1290 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  537. Par ces fréquents soupçons, qu'on trouvait odieux, v.1291 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  538. Je cherchais le malheur qu'ont rencontré mes yeux : v.1292 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  539. Mon astre me disait, ce que j'avais à craindre. v.1294 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  540. Mais ne présumez pas que, sans être vengé, v.1295 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  541. Je sais que, sur les voeux, on n'a point de puissance ; v.1297 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  542. Que jamais, par la force, on n'entra dans un coeur, v.1299 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  543. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur. v.1300 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  544. Aussi ne trouverais-je aucun sujet de plainte, v.1301 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  545. Si, pour moi, votre bouche avait parlé sans feinte ; v.1302 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  546. Mon coeur n'aurait eu droit de s'en prendre qu'au sort. v.1304 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  547. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1305 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  548. Qui ne saurait trouver de trop grands châtiments : v.1307 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  549. Mes sens, par la raison ; ne sont plus gouvernés ; v.1312 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  550. Et je ne réponds pas de ce que je puis faire. v.1314 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  551. Oui, oui, je l'ai perdu, lorsque dans votre vue v.1317 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  552. J'ai pris pour mon malheur, le poison qui me tue. v.1318 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  553. Et que j'ai cru trouver quelque sincérité v.1319 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  554. De quelle trahison pouvez-vous donc, vous plaindre ? v.1321 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  555. Ah ! Que ce coeur est double, et sait bien l'art de feindre ! v.1322 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  556. Mais, pour le mettre à bout, j'ai des moyens tous prêts : v.1323 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  557. Jetez ici les yeux, et connaissez vos traits ; v.1324 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  558. Et par quelle raison faut-il que, j'en rougisse ? v.1329 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  559. Pourquoi désavouer un billet de ma main ? v.1332 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  560. Quoi ! Vous bravez, ainsi, ce témoin convaincant : v.1336 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  561. Et ce qu'il m'a fait voir de douceur pour Oronte v.1337 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  562. Les gens qui, dans mes mains, l'ont remise, aujourd'hui v.1340 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  563. Mais je veux consentir qu'elle soit pour un autre, v.1341 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  564. Mon coeur en a-t-il moins à se plaindre du vôtre ? v.1342 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  565. Mais si c'est une femme à qui va ce billet, v.1344 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  566. Je ne m'attendais pas, je, l'avoue, à ce trait : v.1347 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  567. Et me voilà, par là, convaincu tout à fait. v.1348 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  568. Voyons, voyons un peu, par quel biais, de quel air, v.1351 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  569. Vous voulez soutenir un mensonge si clair, v.1352 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  570. Ce que je m'en vais lire... v.1356 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  571. Je vous trouve plaisant d'user d'un tel empire, v.1357 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  572. Non, je n'en veux rien faire : et, dans cette occurrence, v.1361 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  573. De grâce, montrez-moi, je serai satisfait, v.1363 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  574. Faites, prenez parti, que rien ne vous arrête. v.1369 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  575. Et jamais, coeur fut-il de la sorte traité ? v.1372 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  576. C'est moi qui me viens plaindre, et c'est moi qu'on querelle ! v.1374 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  577. On me laisse tout croire, on fait gloire de tout ; v.1376 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  578. Perfide, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1382 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  579. À vous prêter les mains, ma tendresse consent ; v.1388 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  580. Et je m'efforcerai, moi, de vous croire telle. v.1390 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  581. Je voudrais bien savoir, qui pourrait me contraindre v.1393 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  582. Et pourquoi, si mon coeur penchait d'autre côté, v.1395 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  583. Je ne le dirais pas avec sincérité ? v.1396 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  584. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.1401 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  585. Lorsqu'il peut se résoudre à confesser qu'il aime ; v.1402 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  586. Je devrais, autre part, attacher mon estime, v.1413 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  587. Et vous faire un sujet de plainte légitime. v.1414 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  588. Ah ! Traîtresse, mon faible est étrange pour vous ? v.1415 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  589. Mais, il n'importe, il faut suivre ma destinée, v.1417 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  590. Non, vous ne m'aimez point comme il faut que l'on aime. v.1421 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  591. Il va, jusqu'à former des souhaits contre vous, v.1424 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  592. Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, v.1425 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  593. Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien, v.1427 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  594. Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, v.1428 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  595. De vous voir tenir tout, des mains de mon amour. v.1432 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  596. Voici Monsieur du Bois, plaisamment, figuré. v.1435 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  597. Que veut cet équipage, et cet air effaré ? v.1436 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  598. Nous sommes mal, Monsieur, dans nos affaires. v.1438 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  599. Parlerai-je haut ? v.1439 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  600. Monsieur, il faut faire retraite. v.1441 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  601. Mais, par quelle raison, me tiens-tu ce langage. v.1445 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  602. Par la raison, Monsieur, qu'il faut plier bagage. v.1446 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  603. Ah ! Je te casserai la tête, assurément, v.1447 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  604. Est venu nous laisser, jusque dans la cuisine, v.1450 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  605. Qu'il faudrait, pour le lire, être pis que démon. v.1452 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  606. C'est de votre procès, je n'en fais aucun doute ; v.1453 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  607. Mais le diable d'enfer, je crois, n'y verrait goutte. v.1454 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  608. Laisse-là, son nom, traître, et dis ce qu'il t'a dit. v.1463 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  609. Mais quoi ? N'a-t-il voulu te rien spécifier ? v.1467 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  610. Et vous a fait un mot où vous pourrez, je pense, v.1469 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  611. Du fond de ce mystère ; avoir la connaissance. v.1470 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  612. Je ne sais, mais j'aspire à m'en voir éclairci. v.1472 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  613. Auras-tu bientôt fait, impertinent au diable ? v.1473 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  614. Ma foi, je l'ai, Monsieur, laissé sur votre table. v.1474 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  615. Je ne sais qui me tient... v.1475 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  616. Ait juré d'empêcher que je vous entretienne ; v.1478 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  617. Mais pour en triompher ; souffrez à mon amour, v.1479 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  618. Mais, quel que soit ce coup, faut-il qu'il vous oblige... v.1482 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  619. Non, vous avez beau faire, et beau me raisonner, v.1483 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  620. J'ai pour moi la justice, et je perds mon procès ! v.1492 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  621. Un traître, dont on sait la scandaleuse histoire, v.1493 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  622. Il trouve, en m'égorgeant, moyen d'avoir raison ! v.1496 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  623. Il fait, par un arrêt, couronner son forfait : v.1499 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  624. Et non content encor du tort que l'on me fait, v.1500 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  625. Dont le fourbe a le front de me faire l'auteur ! v.1504 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  626. À qui je n'ai rien fait qu'être sincère et franc ! v.1508 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  627. Sur des vers qu'il a faits, demander ma pensée ; v.1510 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  628. Il aide à m'accabler d'un crime imaginaire : v.1513 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  629. Le voilà devenu mon plus grand adversaire ! v.1514 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  630. Et jamais de son coeur je n'aurai de pardon, v.1515 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  631. Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  632. Puisque entre humains, ainsi, vous vivez en vrais loups, v.1523 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  633. Et tout le mal n'est pas si grand que vous le faites : v.1526 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  634. N'a point eu le crédit de vous faire arrêter ; v.1528 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  635. Et c'est une action qui pourrait bien lui nuire. v.1530 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  636. Lui ! De semblables tours, il ne craint point l'éclat, v.1531 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  637. On l'en verra, demain, en meilleure posture. v.1534 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  638. De ce côté, déjà, vous n'avez rien à craindre ; v.1537 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  639. Et pour votre procès, dont vous pouvez vous plaindre, v.1538 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  640. Il vous est, en justice, aisé d'y revenir, v.1539 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  641. Je me garderai bien de vouloir qu'on le casse : v.1542 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  642. On y voit trop à plein le bon droit maltraité, v.1543 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  643. Mais, pour vingt-mille francs, j'aurai droit de pester v.1548 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  644. Contre l'iniquité de la nature humaine, v.1549 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  645. Et de nourrir, pour elle, une immortelle haine. v.1550 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  646. Mais enfin... v.1551 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  647. Mais enfin, vos soins sont superflus : v.1551 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  648. Et les hommes devraient être faits d'autre sorte. v.1558 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  649. Mais est-ce une raison que leur peu d'équité, v.1559 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  650. Tous ces défauts humains nous donnent, dans la vie, v.1561 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  651. Et si, de probité, tout était revêtu. v.1564 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  652. Si tous les coeurs étaient, franc[s], justes, et dociles, v.1565 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  653. La plupart des vertus nous seraient inutiles, v.1566 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  654. Je sais que vous parlez, Monsieur, le mieux du monde, v.1570 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  655. En beaux raisonnements, vous abondez toujours, v.1571 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  656. Mais vous perdez le temps, et tous vos beaux discours : v.1572 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  657. La raison, pour mon bien, veut que je me retire, v.1573 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  658. Je n'ai point, sur ma langue, un assez grand empire ? v.1574 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  659. De ce que je dirais je ne répondrais pas : v.1575 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  660. Et je me jetterais cent choses sur les bras. v.1576 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  661. Laissez-moi, sans dispute, attendre Célimène, v.1577 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  662. Je vais voir si son coeur a de l'amour pour moi, v.1579 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  663. Et c'est ce moment-ci qui doit m'en faire foi. v.1580 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  664. Allez-vous-en la voir, et me laissez, enfin, v.1583 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  665. Et je vais obliger Éliante à descendre. v.1586 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  666. Un amant, là-dessus n'aime point qu'on balance : v.1590 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  667. Vous ne devez point feindre à me le faire voir ; v.1592 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  668. Mais quel sujet si grand contre lui, vous irrite, v.1597 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  669. Vous, à qui j'ai tant vu parler de son mérite ? v.1598 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  670. Madame, il ne faut point ces éclaircissements ; v.1599 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  671. Oui, Monsieur a raison ; Madame, il faut choisir, v.1603 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  672. Mon amour veut du vôtre, une marque certaine. v.1606 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  673. Je jure de n'y rien prétendre désormais. v.1615 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  674. Je jure, hautement, de ne la voir jamais. v.1616 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  675. Madame, c'est à vous, de parler sans contrainte. v.1617 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  676. Madame, vous pouvez vous expliquer sans crainte. v.1618 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  677. Quoi ! Votre âme balance, et paraît incertaine ! v.1622 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  678. Mon_Dieu ! Que cette instance est là, hors de saison : v.1623 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  679. Et que vous témoignez, tous deux, peu de raison ! v.1624 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  680. Je sais prendre parti sur cette préférence, v.1625 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  681. Et ce n'est pas mon coeur, maintenant, qui balance : v.1626 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  682. Et rien n'est si tôt fait que le choix de nos voeux. v.1628 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  683. Mais je souffre, à vrai dire, une gêne trop forte, v.1629 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  684. Mais plus d'amusement, et plus d'incertitude ; v.1642 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  685. Je saurai de ma part, expliquer ce silence, v.1645 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  686. Et me tiendrai pour dit tout le mal que j'en pense. v.1646 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  687. Je vous sais fort bon gré, Monsieur, de ce courroux, v.1647 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  688. J'en vais prendre pour juge, Éliante qui vient. v.1652 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  689. Que je prononce, entre eux, le choix que fait mon coeur, v.1656 (Acte 5, scène 3, CÉLIMÈNE)
  690. Dites-moi si jamais cela se fait ainsi ? v.1659 (Acte 5, scène 3, C?LIM?NE)
  691. Madame, c'est en vain que vous vous défendez. v.1663 (Acte 5, scène 3, ORONTE)
  692. Madame, nous venons, tous deux, sans vous déplaire. v.1669 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  693. Éclaircir, avec vous une petite affaire. v.1670 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  694. Et vous êtes mêlés dans cette affaire, aussi. v.1672 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  695. Mais ce sont ces Messieurs qui causent ma venue v.1674 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  696. Tous deux ils m'ont trouvée, et se sont plaints à moi, v.1675 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  697. D'un trait, à qui mon coeur ne saurait prêter foi, v.1676 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  698. J'ai du fond de votre âme une trop haute estime, v.1677 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  699. Pour vous croire, jamais, capable d'un tel crime, v.1678 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  700. J'ai bien voulu chez vous leur faire compagnie, v.1681 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  701. Messieurs, ces traits, pour vous, n'ont point d'obscurité, v.1687 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  702. À connaître sa main, n'ait trop su vous instruire : v.1689 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  703. Mais ceci vaut, assez la peine de le lire. v.1690 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  704. Il devrait être ici. v.1691 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  705. Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  706. Il n'y a rien de plus injuste, et si vous ne venez bien vite me demander pardon de cette offense, je ne vous la pardonnerai de ma vie. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  707. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  708. Pour le petit Marquis, qui me tint hier, longtemps la main, je trouve qu'il n'y a rien de si mince que toute sa personne ; et ce sont de ces mérites qui n'ont que la cape et l'épée. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  709. Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  710. Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  711. Me voici maintenant moi. v.1694 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  712. Montrer, de votre coeur, le portrait glorieux. v.1698 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  713. Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  714. Il est extravagant de se persuader qu'on l'aime ; et vous l'êtes de croire qu'on ne vous aime pas. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  715. Changez, pour être raisonnable, vos sentiments contre les siens ; et voyez-moi le plus que vous pourrez, pour m'aider à porter le chagrin d'en être obsédée. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  716. J'aurais de quoi vous dire, et belle est la matière, v.1699 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  717. Mais je ne vous tiens pas digne de ma colère ; v.1700 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  718. Et je vous ferai voir, que les petits Marquis v.1701 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  719. Après tout ce qu'à moi, je vous ai vu m'écrire : v.1704 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  720. À tout le genre humain se promet tour à tour ! v.1706 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  721. Allez, j'étais trop dupe, et je vais ne plus l'être. v.1707 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  722. Vous me faites un bien, me faisant vous connaître ; v.1708 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  723. J'y profite d'un coeur, qu'ainsi vous me rendez, v.1709 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  724. Monsieur je ne fais plus d'obstacle à votre flamme, v.1711 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  725. Et vous pouvez conclure affaire avec Madame. v.1712 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  726. Certes, voilà le trait du monde le plus noir, v.1713 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  727. Je ne m'en saurais taire, et me sens émouvoir. v.1714 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  728. Mais Monsieur, que, chez vous, fixait votre bonheur v.1717 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  729. Et qui vous chérissait avec idolâtrie, v.1719 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  730. Devait-il... ? v.1720 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  731. Laissez-moi, Madame, je vous prie, v.1720 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  732. Et ce n'est pas à vous, que je pourrai songer, v.1725 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  733. Hé ! Croyez-vous, Monsieur, qu'on ait cette pensée, v.1727 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  734. Dont on aurait grand tort d'être si fort éprise. v.1732 (Acte 5, scène 4, ARSINO?)
  735. Et j'ai laissé parler tout le monde, avant moi : v.1738 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  736. Ai-je pris sur moi-même, un assez long empire, v.1739 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  737. Et puis-je, maintenant... ? v.1740 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  738. Vous en êtes en droit, lorsque vous vous plaindrez, v.1741 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  739. J'ai tort, je le confesse, et mon âme confuse v.1743 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  740. Ne cherche à vous payer, d'aucune vaine excuse, v.1744 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  741. J'ai des autres, ici, méprisé le courroux, v.1745 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  742. Mais je tombe d'accord de mon crime envers vous. v.1746 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  743. Votre ressentiment, sans doute, est raisonnable, v.1747 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  744. Je sais combien je dois vous paraître coupable, v.1748 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  745. Que toute chose dit, que j'ai pu vous trahir, v.1749 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  746. Faites-le, j'y consens. v.1751 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  747. Puis-je ainsi triompher de toute ma tendresse ? v.1752 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  748. Et je vous fais tous deux, témoin de ma faiblesse. v.1756 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  749. Mais, à vous dire vrai, ce n'est pas encor tout, v.1757 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  750. Oui, je veux bien perfide, oublier vos forfaits, v.1761 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  751. J'en saurai, dans mon âme excuser tous les traits ; v.1762 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  752. Et me les couvrirai du nom d'une faiblesse, v.1763 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  753. Pourvu que votre coeur veuille donner les mains, v.1765 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  754. Au dessein que j'ai fait de fuir tous les humains, v.1766 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  755. Et que dans mon désert, où j'ai fait voeu de vivre ; v.1767 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  756. Il peut m'être permis de vous aimer encore. v.1772 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  757. Si le don de ma main peut contenter vos voeux, v.1781 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  758. Je pourrai me résoudre à serrer de tels noeuds. v.1782 (Acte 5, scène 4, C?LIM?NE)
  759. Et ce refus, lui seul, fait plus que tout le reste ; v.1784 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  760. De vos indignes fers pour jamais me dégage. v.1788 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  761. Et je n'ai vu qu'en vous, de la sincérité ; v.1790 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  762. De vous, depuis longtemps, je fais un cas extrême, v.1791 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  763. Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  764. Que le ciel, pour ce noeud, ne m'avait point fait naître ; v.1796 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  765. Que ce serait pour vous un hommage trop bas ; v.1797 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  766. Que le rebut d'un coeur qui ne vous valait pas. v.1798 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  767. Ma main, de se donner, n'est pas embarrassée ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)
  768. Qui, si je l'en priais, la pourrait accepter. v.1802 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)
  769. Et j'y sacrifierais et mon sang, et ma vie. v.1804 (Acte 5, scène 4, PHILINTE)
  770. Puissiez-vous, pour goûter de vrais contentements ; v.1805 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  771. L'un pour l'autre, à jamais, garder ces sentiments. v.1806 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  772. Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, v.1808 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  773. Où d'être homme d'honneur ont ait la liberté. v.1810 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ? v.1 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Oui, je veux terminer la chose dans demain. v.2 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. Sans craindre d'être ouïs, y discourir ensemble. v.4 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  4. Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur ; v.6 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  5. Et de quelque façon que vous tourniez l'affaire, v.7 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  6. Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  7. Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous v.9 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Vous trouvez des sujets de craindre pour chez nous ; v.10 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Les cornes soient partout l'infaillible apanage. v.12 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Mais quand je crains pour vous, c'est cette raillerie v.15 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  11. Que de votre critique on ait vus garantis ; v.18 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. Que vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes, v.19 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  13. De faire cent éclats des intrigues secrètes... v.20 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  14. Où l'on ait des maris si patients qu'ici ? v.22 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  15. L'un amasse du bien, dont sa femme fait part v.25 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  16. À ceux qui prennent soin de le faire cornard. v.26 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  17. L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme, v.27 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  18. Voit faire tous les jours des présents à sa femme, v.28 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  19. L'un fait beaucoup de bruit, qui ne lui sert de guère ; v.31 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  20. L'autre, en toute douceur, laisse aller les affaires, v.32 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  21. Fait fausse confidence à son époux fidèle, v.36 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  22. Et le plaint, ce galant, des soins qu'il ne perd pas. v.38 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  23. Sur les gains qu'elle fait, rend des grâces à Dieu. v.42 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  24. Oui : mais qui rit d'autrui, v.45 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  25. Doit craindre, qu'en revanche, on rie aussi de lui. v.46 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  26. Mais quoi que l'on divulgue aux endroits où je suis, v.49 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  27. Jamais on ne m'a vu triompher de ces bruits ; v.50 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  28. Je puisse condamner certaines tolérances ; v.52 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  29. Ce que d'aucuns maris souffrent paisiblement, v.54 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  30. Pourtant je n'ai jamais affecté de le dire ; v.55 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  31. Car enfin il faut craindre un revers de satire, v.56 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  32. Et l'on ne doit jamais jurer, sur de tels cas, v.57 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  33. De ce qu'on pourra faire, ou bien ne faire pas. v.58 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  34. Ainsi quand à mon front, par un sort qui tout mène, v.59 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  35. Il serait arrivé quelque disgrâce humaine : v.60 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  36. Après mon procédé, je suis presque certain v.61 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  37. Qu'on se contentera de s'en rire sous main ; v.62 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  38. Et peut-être qu'encore j'aurai cet avantage, v.63 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  39. Mais de vous, cher Compère, il en est autrement ; v.65 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  40. Et s'il faut que sur vous on ait la moindre prise, v.71 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  41. Je sais les tours rusés, et les subtiles trames, v.75 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  42. Contre cet accident j'ai pris mes sûretés, v.78 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  43. Mais une femme habile est un mauvais présage, v.84 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  44. Et je sais ce qu'il coûte à de certaines gens, v.85 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  45. Moi j'irais me charger d'une spirituelle, v.87 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  46. Qui ne parlerait rien que cercle et que ruelle ? v.88 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  47. Qui de prose, et de vers, ferait de doux écrits, v.89 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  48. Et que visiteraient Marquis, et beaux Esprits, v.90 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  49. Je serais comme un saint, que pas un ne réclame ? v.92 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  50. Et femme qui compose, en sait plus qu'il ne faut. v.94 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  51. De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer. v.102 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  52. Tant, que j'aimerais mieux une laide, bien sotte v.104 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  53. Mais comment voulez-vous, après tout, qu'une bête v.107 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  54. Puisse jamais savoir ce que c'est qu'être honnête ? v.108 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  55. Mais il faut, pour le moins, qu'elle ose le vouloir ; v.114 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  56. Et la stupide au sien peut manquer d'ordinaire, v.115 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  57. Sans en avoir l'envie et sans penser le faire. v.116 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  58. N'ait à me reprocher aucun bien, ni naissance. v.128 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  59. Un air doux, et posé, parmi d'autres enfants, v.129 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  60. À s'ôter cette charge eut beaucoup de plaisir. v.134 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  61. C'est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait, v.137 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  62. Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait. v.138 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  63. Et grande, je l'ai vue à tel point innocente, v.140 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  64. Que j'ai béni le Ciel d'avoir trouvé mon fait, v.141 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  65. Pour me faire une femme au gré de mon souhait. v.142 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  66. Je l'ai donc retirée ; et comme ma demeure v.143 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  67. Je l'ai mise à l'écart, comme il faut tout prévoir, v.145 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  68. Dans cette autre maison, où nul ne me vient voir ; v.146 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  69. L'autre jour (pourrait-on se le persuader) v.161 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  70. Elle était fort en peine, et me vint demander, v.162 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  71. Si les enfants qu'on fait, se faisaient par l'oreille. v.164 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  72. Ah ! Malgré que j'en aie, il me vient à la bouche, v.167 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  73. Et jamais je ne songe à Monsieur de la Souche. v.168 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  74. Qui diable vous a fait aussi vous aviser, v.169 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  75. Et d'un vieux tronc pourri de votre métairie, v.171 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  76. Vous faire dans le monde un nom de Seigneurie ? v.172 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  77. Outre que la maison par ce nom se connaît, v.173 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  78. Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères, v.175 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  79. De la plupart des gens c'est la démangeaison ; v.177 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  80. Et, sans vous embrasser dans la comparaison, v.178 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  81. Je sais un paysan, qu'on appelait Gros-Pierre, v.179 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  82. Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, v.181 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  83. Mais enfin de la Souche est le nom que je porte, v.184 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  84. J'y vois de la raison, j'y trouve des appas, v.185 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  85. Je le souffre aisément de qui n'est pas instruit ; v.189 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  86. Mais vous... v.190 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  87. Et je prendrai le soin d'accoutumer ma bouche v.191 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  88. Il est un peu blessé sur certaines matières. v.196 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  89. Ma foi je n'irai pas. v.202 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  90. Je n'irai pas aussi. v.203 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  91. Pour me laisser dehors. Holà ho, je vous prie. v.204 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  92. Alain ? v.205 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  93. Par quelle raison y venir quand j'y cours. v.210 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  94. Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant strodagème ! v.211 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  95. Il faut que j'aie ici l'âme bien patiente. v.215 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  96. Que tous deux on se taise. v.219 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  97. Songez à me répondre, et laissons la fadaise. v.220 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  98. Hé bien, Alain, comment se porte-t-on ici ? v.221 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  99. Vous faites bien, j'ai tort. v.225 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  100. Faites descendre Agnès. v.225 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  101. Lorsque je m'en allai, fut-elle triste après ? v.226 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  102. Si fait. v.227 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  103. Elle vous croyait voir de retour à toute heure ; v.228 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  104. Et nous n'oyions jamais passer devant chez nous, v.229 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  105. La besogne à la main, c'est un bon témoignage. v.231 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  106. En êtes-vous bien aise ? v.233 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  107. Et moi de vous revoir, je suis bien aise aussi : v.234 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  108. Vous me ferez plaisir. v.238 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  109. Que faites-vous donc là ? v.239 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  110. Je me fais des cornettes, v.239 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  111. Vos chemises de nuit, et vos coiffes sont faites. v.240 (Acte 1, scène 3, AGNES)
  112. Ne vous ennuyez point, je reviendrai tantôt, v.242 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  113. Et je vous parlerai d'affaires importantes. v.243 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  114. Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même. v.251 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  115. Vraiment. v.253 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  116. Je fus d'abord chez vous, mais inutilement. v.254 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  117. J'étais à la campagne. v.255 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  118. Après que je l'ai vu pas plus grand que cela. v.258 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  119. Mais, de grâce, Oronte votre père, v.259 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  120. Que fait-il ? Que dit-il ? Est-il toujours gaillard ? v.261 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  121. À tout ce qui le touche, il sait que je prends part. v.262 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  122. Il est, Seigneur Arnolphe, encore plus gai que nous, v.265 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  123. Et j'avais de sa part une lettre pour vous ; v.266 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  124. Mais depuis par une autre il m'apprend sa venue, v.267 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  125. Et la raison encore ne m'en est pas connue. v.268 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  126. Comme s'il devait m'être entièrement connu, v.274 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  127. Pour un fait important que ne dit point sa lettre. v.276 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  128. J'aurai certainement grande joie à le voir, v.277 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  129. Et pour le régaler, je ferai mon pouvoir. v.278 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  130. Je suis homme à saisir les gens par leurs paroles, v.283 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  131. Et j'ai présentement besoin de cent pistoles. v.284 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  132. Ma foi, c'est m'obliger, que d'en user ainsi, v.285 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  133. Laissons ce style. v.287 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  134. Chacun a ses plaisirs qu'il se fait à sa guise : v.291 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  135. Mais pour ceux que du nom de galants on baptise, v.292 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  136. Car les femmes y sont faites à coqueter. v.294 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  137. C'est un plaisir de prince, et des tours que je vois v.297 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  138. Les gens faits comme vous, font plus que les écus, v.301 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  139. Et vous êtes de taille à faire des cocus. v.302 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  140. J'ai d'amour en ces lieux eu certaine aventure, v.304 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  141. Et l'amitié m'oblige à vous en faire part. v.305 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  142. Bon, voici de nouveau quelque conte gaillard, v.306 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  143. Mais, de grâce, qu'au moins ces choses soient secrètes. v.308 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  144. Je vous avouerai donc avec pleine franchise, v.311 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  145. Et sans trop me vanter, ni lui faire une injure, v.315 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  146. Mes affaires y sont en fort bonne posture. v.316 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  147. Mais qui dans l'ignorance où l'on veut l'asservir, v.321 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  148. Fait briller des attraits capables de ravir, v.322 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  149. Un air tout engageant, je ne sais quoi de tendre, v.323 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  150. Mais, peut-être, il n'est pas que vous n'ayez bien vu v.325 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  151. Ce jeune astre d'amour de tant d'attraits pourvu : v.326 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  152. Riche, à ce qu'on m'a dit, mais des plus sensés, non, v.330 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  153. Le connaissez-vous point ? v.332 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  154. Eh oui, je le connais. v.333 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  155. Eh ? C'est-à-dire oui. Jaloux ? À faire rire. v.335 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  156. Enfin l'aimable Agnès a su m'assujettir, v.337 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  157. Et ce serait péché, qu'une beauté si rare v.339 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  158. Fût laissée au pouvoir de cet homme bizarre. v.340 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  159. Vous me semblez chagrin : serait-ce qu'en effet v.349 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  160. Vous désapprouveriez le dessein que j'ai fait ? v.350 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  161. Non, c'est que je songeais... v.351 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  162. Adieu, J'irai chez vous tantôt vous rendre grâce. v.352 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  163. Qui s'en ferait peut-être un sujet de colère. v.356 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  164. Oh... Oh que j'ai souffert durant cet entretien ! v.357 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  165. Jamais trouble d'esprit ne fut égal au mien. v.358 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  166. Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  167. Étourdi, montra-t-il jamais tant de fureur ? v.362 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  168. Mais ayant tant souffert, je devais me contraindre, v.363 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  169. Jusques à m'éclaircir de ce que je dois craindre, v.364 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  170. Tirons-en de ce fait l'entière confidence ; v.368 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  171. Il eût fait éclater l'ennui qui me dévore, v.375 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  172. Et je ne voudrais pas qu'il sût ce qu'il ignore. v.376 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  173. Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, v.377 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  174. Et laisser un champ libre aux voeux du damoiseau, v.378 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  175. Elle n'a pu faillir, sans me couvrir de honte, v.383 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  176. Et tout ce qu'elle a fait enfin est sur mon compte. v.384 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  177. Paix. Venez là tous deux : v.386 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  178. Ah ! Vous me faites peur, et tout mon sang se fige. v.388 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
  179. C'est donc ainsi, qu'absent, vous m'avez obéi, v.389 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  180. Je suffoque, et voudrais me pouvoir mettre nu. v.394 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  181. Vous avez donc souffert, ô canaille maudite, v.395 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  182. Aurais-je deviné, quand je l'ai vu petit, v.405 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  183. Qu'il croîtrait pour cela ? Ciel ! Que mon coeur pâtit ! v.406 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  184. Je tire avec douceur l'affaire qui me touche : v.408 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  185. Levez-vous, et rentrant, faites qu'Agnès descende. v.411 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  186. Arrêtez. Sa surprise en deviendrait moins grande, v.412 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  187. Du chagrin qui me trouble ils iraient l'avertir ; v.413 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  188. Et moi-même je veux l'aller faire sortir. v.414 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  189. Ses regards m'ont fait peur, mais une peur horrible, v.416 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  190. Et jamais je ne vis un plus hideux chrétien. v.417 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  191. Ce monsieur l'a fâché, je te le disais bien. v.418 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  192. Mais que diantre est-ce là, qu'avec tant de rudesse v.419 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  193. Il nous fait au logis garder notre maîtresse ? v.420 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  194. Et qu'il ne saurait voir personne en approcher ? v.422 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  195. Mais d'où vient qu'il est pris de cette fantaisie ? v.424 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  196. Oui : mais pourquoi l'est-il ? Et pourquoi ce courroux ? v.426 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  197. Est une chose... Là... Qui fait qu'on s'inquiète... v.428 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  198. Et qui chasse les gens d'autour d'une maison. v.429 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  199. Je m'en vais te bailler une comparaison, v.430 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  200. Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, v.432 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  201. Que si quelque affamé venait pour en manger, v.433 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  202. Tu serais en colère, et voudrais le charger ? v.434 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  203. Oui : mais pourquoi chacun n'en fait-il pas de même ? v.440 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  204. Et que nous en voyons qui paraissent joyeux, v.441 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  205. Si je n'ai la berlue, v.444 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  206. Un certain Grec, disait à l'empereur Auguste, v.447 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  207. Et qu'on ne fasse rien que l'on ne doive faire. v.452 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  208. J'ai suivi sa leçon sur le sujet d'Agnès ; v.453 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  209. Et je la fais venir en ce lieu tout exprès, v.454 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  210. Sous prétexte d'y faire un tour de promenade ; v.455 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  211. Et lui sondant le coeur s'éclaircir doucement. v.458 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  212. C'est dommage : mais quoi v.461 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  213. Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie ? v.463 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  214. Vous ennuyait-il ? v.464 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  215. Jamais je ne m'ennuie. v.464 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  216. Qu'avez-vous fait encore ces neuf ou dix jours-ci ? v.465 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  217. Était en mon absence à la maison venu ; v.470 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  218. Mais je n'ai point pris foi sur ces méchantes langues ; v.472 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  219. Et j'ai voulu gager que c'était faussement... v.473 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  220. Mon_Dieu, ne gagez pas, vous perdriez vraiment. v.474 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  221. Cet aveu qu'elle fait avec sincérité, v.477 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  222. Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, v.479 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  223. Que j'avais défendu que vous vissiez personne. v.480 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  224. Oui : mais quand je l'ai vu, vous ignorez pourquoi, v.481 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  225. Et vous en auriez fait, sans doute, autant que moi. v.482 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  226. Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  227. J'étais sur le balcon à travailler au frais : v.485 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  228. Un jeune homme bien fait, qui rencontrant ma vue, v.487 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  229. Soudain, il me refait une autre révérence. v.491 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  230. Moi, j'en refais de même une autre en diligence ; v.492 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  231. Me fait à chaque fois révérence nouvelle. v.496 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  232. Et moi, qui tous ces tours fixement regardais, v.497 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  233. Nouvelle révérence aussi je lui rendais v.498 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  234. Toujours comme cela je me serais tenue. v.500 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  235. Le lendemain étant sur notre porte, v.503 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  236. Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir. v.506 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  237. Il ne vous a pas faite une belle personne ; v.507 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  238. Un coeur, qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé. v.510 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  239. Moi, j'ai blessé quelqu'un ! Fis-je toute étonnée, v.512 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  240. Oui, dit-elle, blessé, mais blessé tout de bon ; v.513 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  241. Hélas ! Qui pourrait, dis-je, en avoir été cause ? v.515 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  242. Non, dit-elle, vos yeux ont fait ce coup fatal, v.517 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  243. Mon_Dieu ! J'en aurais, dis-je, une douleur bien grande. v.527 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  244. Mais pour le secourir, qu'est-ce qu'il me demande ? v.528 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  245. Et du mal qu'ils ont fait être la médecine. v.532 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  246. Hélas ! Volontiers, dis-je ; et puisqu'il est ainsi, v.533 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  247. Vous-même, à votre avis, n'ai-je pas eu raison ? v.538 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  248. Et pouvais-je après tout avoir la conscience v.539 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  249. De le laisser mourir faute d'une assistance ? v.540 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  250. Moi qui compatis tant aux gens qu'on fait souffrir, v.541 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  251. Qui sans guide a laissé cette bonté de moeurs v.545 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  252. Je crains que le pendard, dans ses voeux téméraires, v.547 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  253. Un peu plus fort que jeu n'ait poussé les affaires. v.548 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  254. Est-ce que c'est mal fait ce que je vous ai dit ? v.550 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  255. Non. Mais de cette vue apprenez-moi les suites, v.551 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  256. Hélas ! Si vous saviez, comme il était ravi. v.553 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  257. Le présent qu'il m'a fait d'une belle cassette, v.555 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  258. Et l'argent qu'en ont eu notre Alain et Georgette, v.556 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  259. Vous l'aimeriez sans doute, et diriez comme nous... v.557 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  260. Oui ; mais que faisait-il étant seul avec vous ? v.558 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  261. Il jurait qu'il m'aimait d'une amour sans seconde : v.559 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  262. Et me disait des mots les plus gentils du monde : v.560 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  263. Des choses que jamais rien ne peut égaler. v.561 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  264. Certain je ne sais quoi, dont je suis toute émue. v.564 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  265. Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses ? v.568 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  266. Oh tant, il me prenait et les mains et les bras, v.569 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  267. Et de me les baiser il n'était jamais las. v.570 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  268. Si fait. v.574 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  269. À vous dire le vrai, je n'ai pu m'en défendre. v.579 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  270. Passe pour le ruban. Mais je voulais apprendre, v.580 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  271. S'il ne vous a rien fait que vous baiser les bras. v.581 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  272. Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ? v.582 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  273. Mais pour guérir du mal qu'il dit qui le possède, v.583 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  274. Que pour le secourir j'aurais tout accordé. v.586 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  275. Je ne vous en dis mot, ce qui s'est fait est fait. v.590 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  276. Je sais qu'en vous flattant le galant ne désire v.591 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  277. Mais enfin apprenez qu'accepter des cassettes, v.595 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  278. Que se laisser par eux, à force de langueur v.597 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  279. Baiser ainsi les mains et chatouiller le coeur : v.598 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  280. Un péché, dites-vous, et la raison, de grâce ? v.600 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  281. La raison ? La raison est l'arrêt prononcé, v.601 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  282. Courroucé. Mais pourquoi faut-il qu'il s'en courrouce ? v.603 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  283. C'est une chose, hélas ! Si plaisante et si douce. v.604 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  284. Et je ne savais point encore ces choses-là. v.606 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  285. Oui. C'est un grand plaisir que toutes ces tendresses, v.607 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  286. Mais il faut le goûter en toute honnêteté, v.609 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  287. Si vous le souhaitez, je le souhaite aussi, v.613 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  288. Que vous me ferez aise ! v.615 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  289. Oui, je ne doute point que l'hymen ne vous plaise. v.616 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  290. Que si cela se fait, je vous caresserai ! v.618 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  291. Je ne reconnais point, pour moi, quand on se moque. v.620 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  292. Mais quand ? v.622 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  293. Dès ce soir. Cela vous fait donc rire ? v.623 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  294. Hélas ! Que je vous ai grande obligation ! v.625 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  295. Et qu'avec lui j'aurai de satisfaction ! v.626 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  296. Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  297. De votre procédé je serai le témoin. v.638 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  298. Las ! Il est si bien fait. C'est... v.639 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  299. Je n'aurai pas le coeur... v.640 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  300. Mais quoi, voulez-vous... v.641 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  301. Votre innocence, Agnès, avait été surprise, v.647 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  302. De tous ces damoiseaux on sait trop les coutumes. v.651 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  303. Mais comme je vous dis la griffe est là-dessous. v.654 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  304. Et ce sont vrais Satans, dont la gueule altérée v.655 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  305. De l'honneur féminin cherche à faire curée. v.656 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  306. Mais encore une fois, grâce au soin apporté, v.657 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  307. L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  308. Mais avant toute chose il est bon de vous faire v.663 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  309. Quelque petit discours, qui vous soit salutaire. v.664 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  310. Un siège au frais ici. Vous, si jamais en rien... v.665 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  311. Cet autre Monsieur là nous en faisait accroire. v.667 (Acte 3, scène 1, GEORGETTE)
  312. Mais... v.668 (Acte 3, scène 1, GEORGETTE)
  313. S'il entre jamais, je veux jamais ne boire. v.668 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
  314. Donné deux écus d'or qui n'étaient pas de poids. v.670 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
  315. Faites venir ici, l'un ou l'autre, au retour, v.673 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  316. Le notaire qui loge au coin de ce carrefour. v.674 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  317. Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage. v.675 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  318. Vous fait monter au rang d'honorable bourgeoise : v.684 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  319. D'un homme qui fuyait tous ces engagements ; v.686 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  320. Et dont à vingt partis, fort capables de plaire, v.687 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  321. Le coeur a refusé l'honneur qu'il vous veut faire. v.688 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  322. À mériter l'état où je vous aurai mise, v.692 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  323. À toujours vous connaître, et faire qu'à jamais v.693 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  324. Je puisse me louer de l'acte que je fais. v.694 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  325. Son devoir aussitôt est de baisser les yeux, v.714 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  326. Et de n'oser jamais le regarder en face v.715 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  327. Que quand d'un doux regard il lui veut faire grâce. v.716 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  328. Mais ne vous gâtez pas sur l'exemple d'autrui. v.718 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  329. Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, v.719 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  330. Dont par toute la ville on chante les fredaines : v.720 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  331. Et de vous laisser prendre aux assauts du malin, v.721 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  332. Songez qu'en vous faisant moitié de ma personne ; v.723 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  333. Où l'on plonge à jamais les femmes mal vivantes. v.728 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  334. Mais s'il faut qu'à l'honneur elle fasse un faux bond, v.733 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  335. Et vous irez un jour, vrai partage du diable, v.736 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  336. Faites la révérence. Ainsi qu'une novice v.739 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  337. Entrant au mariage il en faut faire autant : v.741 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  338. J'en ignore l'auteur, mais c'est quelque bonne âme. v.744 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  339. Fait entrer au lit d'autrui : v.748 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  340. Malgré le train d'aujourd'hui, v.750 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  341. Je vous expliquerai ce que cela veut dire. v.752 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  342. Mais pour l'heure présente il ne faut rien que lire. v.753 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  343. Que les autres la trouvent laide. v.759 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  344. Car pour bien plaire à son époux, v.768 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  345. Elle ne doit plaire à personne. v.769 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  346. N'ont affaire qu'à Madame, v.774 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  347. Je vous expliquerai ces choses comme il faut. v.803 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  348. Je me suis souvenu d'une petite affaire. v.804 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  349. Je n'ai qu'un mot à dire, et ne tarderai guère. v.805 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  350. Si le notaire vient, qu'il m'attende un moment. v.807 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  351. Je ne puis faire mieux que d'en faire ma femme. v.808 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  352. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. v.809 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  353. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, v.810 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  354. On ne m'ait attrapé par son trop d'innocence, v.813 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  355. Mais il vaut beaucoup mieux, à dire vérité, v.814 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  356. Et si du bon chemin on l'a fait écarter v.818 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  357. Mais une femme habile est bien une autre bête. v.820 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  358. De ce qu'elle s'y met, rien ne la fait gauchir, v.822 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  359. Son bel esprit lui sert à railler nos maximes, v.824 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  360. À se faire souvent des vertus de ses crimes ; v.825 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  361. Pour se parer du coup en vain on se fatigue. v.828 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  362. Beaucoup d'honnêtes gens en pourraient bien que dire. v.832 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  363. Voilà de nos Français l'ordinaire défaut. v.835 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  364. Qu'ils se pendraient plutôt que de ne causer pas. v.839 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  365. Et que... Mais le voici : cachons-nous toujours bien, v.842 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  366. Mais j'irai tant de fois, qu'enfin quelque moment... v.846 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  367. Hé mon_Dieu ! N'entrons point dans ce vain compliment. v.847 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  368. Et si l'on m'en croyait, elles seraient bannies. v.849 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  369. J'étais tantôt distrait par quelque vision : v.854 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  370. Mais depuis là-dessus j'ai fait réflexion. v.855 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  371. Je ne sais. Mais enfin c'est une chose sûre. v.865 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  372. Je pensais aller rendre, à mon heure à peu près, v.866 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  373. Ma petite visite à ses jeunes attraits. v.867 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  374. J'ai voulu leur parler au travers de la porte : v.873 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  375. Mais à tous mes propos ce qu'ils ont répondu, v.874 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  376. Accompagné d'un grès que sa main a jeté. v.879 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  377. D'un grès de taille non petite, v.880 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  378. Dont on a par ses mains régalé ma visite. v.881 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  379. Il est vrai, je suis mal par ce retour funeste. v.884 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  380. Oui, mais cela n'est rien, v.886 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  381. De vaincre du jaloux l'exacte vigilance. v.889 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  382. Vous aime. v.891 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  383. Mais cela ne doit pas vous étonner. v.893 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  384. Et j'ai compris d'abord que mon homme était là, v.894 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  385. Qui sans se faire voir conduisait tout cela : v.895 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  386. Mais ce qui m'a surpris et qui va vous surprendre, v.896 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  387. Un trait hardi qu'a fait cette jeune beauté, v.898 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  388. Et qu'on n'attendrait point de sa simplicité ; v.899 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  389. Ce qu'on ne fut jamais il nous enseigne à l'être, v.901 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  390. Et ses effets soudains ont de l'air des miracles, v.905 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  391. D'un avare à l'instant il fait un libéral : v.906 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  392. Un vaillant d'un poltron, un civil d'un brutal. v.907 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  393. Je sais tous vos discours : Et voilà ma réponse. » v.913 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  394. L'amour sait-il pas l'art d'aiguiser les esprits ? v.919 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  395. Trouvez-vous pas plaisant de voir quel personnage v.924 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  396. Oui, fort plaisant. v.926 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  397. Qui chez lui se retranche, et de grès fait parade, v.928 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  398. Comme si j'y voulais entrer par escalade, v.929 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  399. Je tiens cela plaisant autant qu'on saurait dire, v.936 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  400. Mais il faut qu'en ami je vous montre la lettre. v.940 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  401. Tout ce que son coeur sent, sa main a su l'y mettre : v.941 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  402. Mais en termes touchants et tous pleins de bonté, v.942 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  403. « Je veux vous écrire, et je suis bien en peine par où je m'y prendrai. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  404. J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie de mes paroles. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  405. Comme je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance, j'ai peur de mettre quelque chose qui ne soit pas bien, et d'en dire plus que je ne devrais. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  406. En vérité, je ne sais ce que vous m'avez fait ; mais je sens que je suis fâchée à mourir de ce qu'on me fait faire contre vous, que j'aurai toutes les peines du monde à me passer de vous, et que je serais bien aise d'être à vous. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  407. Peut-être qu'il y a du mal à dire cela ; mais enfin je ne puis m'empêcher de le dire, et je voudrais que cela se pût faire sans qu'il y en eût. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  408. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  409. Et je pense que j'en mourrais de déplaisir. » (Acte 3, scène 4, HORACE)
  410. Avez-vous jamais vu d'expression plus douce ? v.949 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  411. Un plus beau naturel peut-il se faire voir ? v.951 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  412. Venu tout maintenant une affaire pressée. v.961 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  413. Mais ne sauriez-vous point, comme on la tient de près, v.962 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  414. Qui dans cette maison pourrait avoir accès, v.963 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  415. Je n'ai plus là-dedans que gens pour m'observer, v.966 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  416. N'ont jamais, de quelque air que je m'y sois pu prendre, v.968 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  417. J'avais pour de tels coups certaine vieille en main, v.970 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  418. D'un génie à vrai dire au-dessus de l'humain : v.971 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  419. Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  420. Non vraiment, et sans moi vous en trouverez bien. v.975 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  421. Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant. v.978 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  422. Je sais que pour punir son amour libertin v.990 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  423. Je n'ai qu'à laisser faire à son mauvais destin, v.991 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  424. Que je serai vengé d'elle par elle-même : v.992 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  425. Mais il est bien fâcheux de perdre ce qu'on aime. v.993 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  426. Ciel ! Puisque pour un choix j'ai tant philosophé, v.994 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  427. Et cependant je l'aime, après ce lâche tour, v.998 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  428. Et je souffletterais mille fois mon visage, v.1001 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  429. Je veux entrer un peu, mais seulement pour voir v.1002 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  430. Quelle est sa contenance après un trait si noir. v.1003 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  431. Ciel ! faites que mon front soit exempt de disgrâce, v.1004 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  432. Ou bien, s'il est écrit qu'il faille que j'y passe, v.1005 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  433. La constance qu'on voit à de certaines gens. v.1007 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  434. J'ai peine, je l'avoue, à demeurer en place, v.1008 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  435. De tout ce qu'elle a fait elle n'est point émue. v.1013 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  436. On dirait à la voir qu'elle n'y touche pas. v.1015 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  437. Plus en la regardant je la voyais tranquille, v.1016 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  438. Plus je sentais en moi s'échauffer une bile, v.1017 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  439. Et ces bouillants transports dont s'enflammait mon coeur, v.1018 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  440. Y semblaient redoubler mon amoureuse ardeur. v.1019 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  441. J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle, v.1020 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  442. Et cependant jamais je ne la vis si belle ; v.1021 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  443. Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants, v.1022 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  444. Jamais je n'eus pour eux des désirs si pressants, v.1023 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  445. Quoi ? J'aurai dirigé son éducation v.1026 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  446. Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, v.1028 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  447. Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance, v.1029 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  448. Mon coeur aura bâti sur ses attraits naissants, v.1030 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  449. Vous aurez beau tourner ou j'y perdrai mes peines, v.1036 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  450. Ou je rendrai ma foi, vos espérances vaines, v.1037 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  451. Et de moi tout à fait vous ne vous rirez point. v.1038 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  452. Pour dresser le contrat que vous souhaitez faire. v.1040 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  453. Comment faire ? v.1041 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  454. Il le faut dans la forme ordinaire. v.1041 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  455. Je ne passerai rien contre vos intérêts. v.1043 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  456. Suffit qu'entre mes mains vos affaires soient mises, v.1045 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  457. J'ai peur, si je vais faire éclater quelque chose v.1048 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  458. Hé bien il est aisé d'empêcher cet éclat, v.1050 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  459. Et l'on peut en secret faire votre contrat. v.1051 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  460. Mais comment faudra-t-il qu'avec elle j'en sorte ? v.1052 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  461. Le douaire se règle au bien qu'on vous apporte. v.1053 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  462. Je l'aime, et cet amour est mon grand embarras. v.1054 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  463. Quel traitement lui faire en pareille aventure ? v.1056 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  464. Du tiers du dot qu'elle a, mais cet ordre n'est rien, v.1058 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  465. Lorsqu'il l'aime beaucoup et qu'il veut l'obliger, v.1063 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  466. Et cela pour douaire, ou préfix qu'on appelle, v.1064 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  467. Qu'on fait, ou pure et simple, ou qu'on fait mutuelle ; v.1069 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  468. Et que l'on ne sait pas les formes d'un contrat ? v.1071 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  469. Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  470. Sais-je pas que le tiers du bien de la future v.1076 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  471. Vous savez tout cela, mais qui vous en dit mot ? v.1078 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  472. Vous qui me prétendez faire passer pour sot, v.1079 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  473. En me haussant l'épaule, et faisant la grimace. v.1080 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  474. La peste soit fait l'homme, et sa chienne de face. v.1081 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  475. Adieu. C'est le moyen de vous faire finir. v.1082 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  476. Pour dresser un contrat m'a-t-on pas fait venir ? v.1083 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  477. Oui, je vous ai mandé : mais la chose est remise, v.1084 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  478. Mais allez de ma part lui dire de ce pas v.1090 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  479. Mes bons, mes vrais amis, et j'en sais des nouvelles. v.1093 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  480. Le notaire... v.1094 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  481. Laissons, c'est pour quelque autre jour. v.1094 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  482. On veut à mon honneur jouer d'un mauvais tour ; v.1095 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  483. Et quel affront pour vous, mes enfants, pourrait-ce être, v.1096 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  484. Si l'on avait été l'honneur à votre maître ! v.1097 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  485. Et chacun, vous voyant, vous montrerait au doigt. v.1099 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  486. Donc, puisque autant que moi l'affaire vous regarde, v.1100 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  487. Il faut de votre part faire une telle garde, v.1101 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  488. Mais à ses beaux discours gardez bien de vous rendre. v.1104 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  489. Oh vraiment... v.1105 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  490. S'il venait doucement. Alain, mon pauvre coeur v.1106 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  491. Tu me parais si douce, et si bonne personne. v.1109 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  492. Je sais quand on me sert, en garder la mémoire : v.1116 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  493. Cependant par avance, Alain voilà pour boire, v.1117 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  494. Ce n'est de mes bienfaits qu'un simple échantillon. v.1119 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  495. Mais tôt. v.1122 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  496. Fais-je pas comme il faut ? v.1123 (Acte 4, scène 4, GEORGETTE)
  497. Oui, fort bien, hors l'argent qu'il ne fallait pas prendre. v.1125 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  498. Je vous laisse l'argent, allez, je vous rejoins, v.1130 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  499. Dans la maison toujours je prétends la tenir, v.1134 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  500. Y faire bonne garde, et surtout en bannir v.1135 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  501. Faiseuses de mouchoirs, gantières, revendeuses, v.1137 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  502. Tous ces gens qui sous main travaillent chaque jour, v.1138 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  503. À faire réussir les mystères d'amour ; v.1139 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  504. Enfin j'ai vu le monde, et j'en sais les finesses, v.1140 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  505. Il faudra que mon homme ait de grandes adresses, v.1141 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  506. Seule dans son balcon j'ai vu paraître Agnès, v.1146 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  507. Qui des arbres prochains prenait un peu le frais, v.1147 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  508. Après m'avoir fait signe, elle a su faire en sorte v.1148 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  509. Mais à peine tous deux dans sa chambre étions-nous, v.1150 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  510. Il est entré d'abord : je ne le voyais pas, v.1154 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  511. Mais je l'oyais marcher sans rien dire à grands pas ; v.1155 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  512. Frappant un petit chien qui pour lui s'émouvait, v.1158 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  513. Et jetant brusquement les hardes qu'il trouvait, v.1159 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  514. Il a même cassé d'une main mutinée, v.1160 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  515. Des vases dont la belle ornait sa cheminée, v.1161 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  516. Du trait qu'elle a joué quelque jour soit venu, v.1163 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  517. Sur ce qui n'en peut mais déchargé sa colère, v.1165 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  518. C'était trop hasarder ; mais je dois, cette nuit, v.1170 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  519. En toussant par trois fois je me ferai connaître, v.1172 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  520. Et, goûtât-on cent fois un bonheur trop parfait, v.1178 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  521. On n'en est pas content si quelqu'un ne le sait, v.1179 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  522. Vous prendrez part je pense à l'heur de mes affaires v.1180 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  523. Adieu je vais songer aux choses nécessaires. v.1181 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  524. Coup sur coup je verrai par leur intelligence, v.1184 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  525. Et je serai la dupe en ma maturité, v.1186 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  526. J'ai cherché les moyens, voulant prendre une femme, v.1193 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  527. Et le tirer de pair d'avec les autres fronts, v.1195 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  528. Pour ce noble dessein, j'ai cru mettre en pratique, v.1196 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  529. Tout ce que peut trouver l'humaine politique, v.1197 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  530. Et comme si du sort il était arrêté, v.1198 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  531. Que nul homme ici-bas n'en serait exempté, v.1199 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  532. Que j'ai pu m'acquérir sur de telles matières, v.1201 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  533. De tant d'autres maris j'aurais quitté la trace, v.1204 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  534. J'empêcherai du moins qu'on s'empare du reste, v.1209 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  535. Ce m'est quelque plaisir parmi tant de tristesse, v.1212 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  536. De grâce excusez-moi, j'ai quelque autre embarras. v.1218 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  537. C'est trop s'inquiéter des affaires des autres. v.1220 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  538. Serait-il point, compère, à votre passion, v.1222 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  539. Je le jurerais presque à voir votre visage. v.1224 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  540. Quoi qu'il m'arrive au moins aurai-je l'avantage, v.1225 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  541. De ne pas ressembler à de certaines gens, v.1226 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  542. C'est un étrange fait, qu'avec tant de lumières. v.1228 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  543. Qu'en cela vous mettiez le souverain bonheur, v.1230 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  544. Et qu'une âme bien née ait à se reprocher, v.1238 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  545. Et qu'on s'aille former un monstre plein d'effroi, v.1242 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  546. De l'affront que nous fait son manquement de foi ? v.1243 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  547. Se faire en galant homme une plus douce image, v.1245 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  548. N'imiter pas ces gens un peu trop débonnaires, v.1252 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  549. Qui tirent vanité de ces sortes d'affaires ; v.1253 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  550. Et font qu'avec raison les gens sont étonnés v.1258 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  551. Ce procédé sans doute est tout à fait blâmable : v.1260 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  552. Mais l'autre extrémité n'est pas moins condamnable, v.1261 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  553. Attire au bruit qu'il fait les yeux de tout le monde ; v.1265 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  554. Et quand on le sait prendre on n'a point à rougir, v.1270 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  555. Sous des traits moins affreux aisément s'envisage : v.1273 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  556. Mais comme c'est le sort qui nous donne une femme, v.1281 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  557. Je dis que l'on doit faire ainsi qu'au jeu de dés, v.1282 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  558. Vous pensez vous moquer, mais à ne vous rien feindre, v.1288 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  559. Dans le monde je vois cent choses plus à craindre v.1289 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  560. Et dont je me ferais un bien plus grand malheur, v.1290 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  561. Que de cet accident qui vous fait tant de peur. v.1291 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  562. Je n'aimasse pas mieux être ce que vous dites, v.1293 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  563. Dont la mauvaise humeur fait un procès sur rien. v.1295 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  564. Prennent droit de traiter les gens de haut en bas, v.1299 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  565. Le cocuage n'est que ce que l'on le fait, v.1303 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  566. Qu'on peut le souhaiter pour de certaines causes, v.1304 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  567. Et qu'il a ses plaisirs comme les autres choses. v.1305 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  568. Moi, je serais cocu ? v.1312 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  569. Mille gens le sont bien sans vous faire bravade ; v.1313 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  570. Qui de mine, de coeur, de biens et de maison, v.1314 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  571. Ne feraient avec vous nulle comparaison. v.1315 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  572. Et moi je n'en voudrais avec eux faire aucune : v.1316 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  573. Mais cette raillerie en un mot m'importune. v.1317 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  574. Moi ! Je le jure encore, et je vais de ce pas, v.1323 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  575. Mes amis, c'est ici que j'implore votre aide, v.1325 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  576. Mais il faut qu'elle éclate en cette occasion : v.1327 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  577. L'homme que vous savez, n'en faites point de bruit, v.1330 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  578. Veut, comme je l'ai su m'attraper cette nuit, v.1331 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  579. Mais il lui faut nous trois dresser une embuscade : v.1333 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  580. Car dans le temps qu'il faut j'ouvrirai la fenêtre, v.1336 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  581. Mais d'un air dont son dos garde le souvenir, v.1338 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  582. Ni faire aucun semblant que je serai derrière. v.1341 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  583. Vous verrez, quand je bats, si j'y vais de main morte. v.1344 (Acte 4, scène 9, ALAIN)
  584. Voilà pour le prochain une leçon utile ; v.1348 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  585. De leurs femmes ainsi recevaient le galant, v.1350 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  586. Le nombre des cocus ne serait pas si grand. v.1351 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  587. Traîtres, qu'avez-vous fait par cette violence ? v.1352 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  588. De cette excuse en vain vous voulez vous armer. v.1354 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  589. L'ordre était de le battre, et non de l'assommer ; v.1355 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  590. Et c'était sur le dos, et non pas sur la tête, v.1356 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  591. Que j'avais commandé qu'on fît choir la tempête. v.1357 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  592. Rentrez dans la maison, et gardez de rien dire v.1360 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  593. De cet ordre innocent que j'ai pu vous prescrire. v.1361 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  594. Le jour s'en va paraître, et je vais consulter v.1362 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  595. Hélas ! Que deviendrai-je ? Et que dira le père, v.1364 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  596. Lorsqu'inopinément il saura cette affaire ? v.1365 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
  597. Il faut que j'aille un peu reconnaître qui c'est. v.1366 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  598. Eût-on jamais prévu... Qui va là ? S'il vous plaît. v.1367 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  599. Oui, mais vous... v.1368 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  600. Je m'en allais chez vous, vous prier d'une grâce. v.1369 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  601. J'étais, à dire vrai, dans une grande peine ; v.1372 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  602. Et je bénis du ciel la bonté souveraine, v.1373 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  603. Qui fait qu'à point nommé je vous rencontre ainsi. v.1374 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  604. Et par un incident qui devait tout détruire. v.1377 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  605. Je ne sais point par où l'on a pu soupçonner v.1378 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  606. Cette assignation qu'on m'avait su donner : v.1379 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  607. Mais étant sur le point d'atteindre à la fenêtre v.1380 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  608. J'ai, contre mon espoir, vu quelques gens paraître, v.1381 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  609. M'ont fait manquer le pied et tomber jusqu'en bas ; v.1383 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  610. Ces gens-là, dont était je pense mon jaloux, v.1386 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  611. M'a fait sans remuer demeurer sur la place, v.1389 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  612. Ils ont cru tout de bon qu'ils m'avaient assommé, v.1390 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  613. J'entendais tout leur bruit dans le profond silence, v.1392 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  614. L'un l'autre ils s'accusaient de cette violence, v.1393 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  615. Sont venus doucement tâter si j'étais mort. v.1395 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  616. Je vous laisse à penser si dans la nuit obscure, v.1396 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  617. J'ai d'un vrai trépassé su tenir la figure. v.1397 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  618. Et comme je songeais à me retirer moi, v.1399 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  619. Car les discours qu'entre eux ces gens avaient tenus, v.1402 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  620. Jusques à son oreille étaient d'abord venus, v.1403 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  621. Du logis aisément elle s'était sauvée. v.1405 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  622. Mais me trouvant sans mal elle a fait éclater v.1406 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  623. Que vous dirai-je ? Enfin cette aimable personne v.1408 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  624. Considérez un peu, par ce trait d'innocence, v.1412 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  625. Et quels fâcheux périls elle pourrait courir, v.1414 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  626. Si j'étais maintenant homme à la moins chérir. v.1415 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  627. Mais d'un trop pur amour mon âme est embrasée : v.1416 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  628. J'aimerais mieux mourir que l'avoir abusée ; v.1417 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  629. Et rien ne m'en saurait séparer que la mort. v.1419 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  630. Mais nous prendrons le temps d'apaiser sa colère. v.1421 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  631. À des charmes si doux je me laisse emporter, v.1422 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  632. C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  633. Que dans votre maison, en faveur de mes feux, v.1426 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  634. Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  635. Et qu'on en pourra faire une exacte poursuite, v.1429 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  636. Que j'ai fait de mes feux entière confidence, v.1433 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  637. De cette occasion que j'ai de vous servir, v.1439 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  638. Et n'ai jamais rien fait avec si grande joie. v.1441 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  639. J'avais de votre part craint des difficultés ; v.1443 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  640. Mais vous êtes du monde, et dans votre sagesse v.1444 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  641. Mais comment ferons-nous ? Car il fait un peu jour : v.1447 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  642. Mon allée est commode, et je l'y vais attendre. v.1452 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  643. Pour moi, je ne ferai que vous la mettre en main, v.1454 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  644. Et chez moi, sans éclat, je retourne soudain. v.1455 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  645. Ah ! Fortune, ce trait d'aventure propice v.1456 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  646. Répare tous les maux que m'a faits ton caprice. v.1457 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  647. Ne soyez point en peine où je vais vous mener, v.1458 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  648. C'est un logement sûr que je vous fais donner. v.1459 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  649. Vous loger avec moi ce serait tout détruire v.1460 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  650. Entrez dans cette porte et laissez-vous conduire. v.1461 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  651. Hélas ! S'il était vrai, vous resteriez ici. v.1467 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  652. Non, vous ne m'aimez pas autant que je vous aime. v.1469 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  653. Et le parfait ami, de qui la main vous presse, v.1472 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  654. Mais suivre un inconnu que... v.1474 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  655. Entre de telles mains vous ne serez que bien. v.1475 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  656. Je me trouverais mieux entre celles d'Horace. v.1476 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  657. Et j'aurais... v.1477 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  658. Quand vous verrai-je donc ? v.1478 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  659. Que je vais m'ennuyer jusques à ce moment ! v.1479 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  660. Et je puis maintenant dormir en assurance. v.1481 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  661. Venez, ce n'est pas là que je vous logerai, v.1482 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  662. Et votre gîte ailleurs est par moi préparé, v.1483 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  663. Me connaissez-vous ? v.1485 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  664. N'appelez point des yeux le galant à votre aide, v.1489 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  665. Demande si l'on fait les enfants par l'oreille, v.1493 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  666. Il faut qu'on vous ait mise à quelque bonne école. v.1497 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  667. Vous ne craignez donc plus de trouver des esprits ? v.1499 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  668. Malgré tous mes bienfaits former un tel dessein, v.1502 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  669. Petit serpent que j'ai réchauffé dans mon sein, v.1503 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  670. Cherche à faire du mal à celui qui le flatte ! v.1505 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  671. J'ai grand tort en effet. v.1506 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  672. Je n'entends point de mal dans tout ce que j'ai fait. v.1507 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  673. J'ai suivi vos leçons, et vous m'avez prêché v.1510 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  674. Oui, mais pour femme, moi je prétendais vous prendre, v.1512 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  675. Et je vous l'avais fait, me semble, assez entendre. v.1513 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  676. Oui, mais à vous parler franchement entre nous, v.1514 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  677. Mais las ! Il le fait lui si rempli de plaisirs, v.1518 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  678. Ah, c'est que vous l'aimez, traîtresse. v.1520 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  679. Oui, je l'aime. v.1520 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  680. Et pourquoi, s'il est vrai, ne le dirais-je pas ? v.1522 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  681. Le deviez-vous aimer, impertinente. v.1523 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  682. Est-ce que j'en puis mais ? Lui seul en est la cause, v.1524 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  683. Et je n'y songeais pas lorsque se fit la chose. v.1525 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  684. Mais il fallait chasser cet amoureux désir. v.1526 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  685. Le moyen de chasser ce qui fait du plaisir ? v.1527 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  686. Et ne saviez-vous pas que c'était me déplaire ? v.1528 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  687. Moi, Point du tout, quel mal cela vous peut-il faire ? v.1529 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  688. Il est vrai, j'ai sujet d'en être réjoui, v.1530 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  689. Vous ne m'aimez donc pas, à ce compte. v.1531 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  690. Pourquoi ne m'aimer pas, Madame l'impudente ? v.1533 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  691. Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  692. Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. v.1536 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  693. Mais les soins que j'ai pris, je les ai perdus tous. v.1538 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  694. Vraiment il en sait donc là-dessus plus que vous ; v.1539 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  695. Car à se faire aimer il n'a point eu de peine. v.1540 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  696. Voyez comme raisonne et répond la vilaine. v.1541 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  697. Peste, une précieuse en dirait-elle plus ? v.1542 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  698. Ah ! Je l'ai mal connue, ou ma foi là-dessus v.1543 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  699. Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  700. Puisqu'en raisonnement votre esprit se consomme, v.1545 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  701. La belle raisonneuse, est-ce qu'un si long temps v.1546 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  702. Je vous aurai pour lui nourrie à mes dépens ? v.1547 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  703. Elle a de certains mots où mon dépit redouble, v.1549 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  704. Je ne vous en ai pas d'aussi grandes qu'on pense. v.1552 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  705. Vous avez là-dedans bien opéré vraiment, v.1554 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  706. Et m'avez fait en tout instruire joliment, v.1555 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  707. Moi-même, j'en ai honte, et, dans l'âge où je suis v.1558 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  708. C'est de lui que je sais ce que je puis savoir : v.1562 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  709. Je ne sais qui me tient qu'avec une gourmade v.1564 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  710. Ma main de ce discours ne venge la bravade. v.1565 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  711. Et quelques coups de poing satisferaient mon coeur. v.1567 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  712. Hélas, vous le pouvez, si cela peut vous plaire. v.1568 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  713. Chose étrange ! D'aimer, et que pour ces traîtresses v.1572 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  714. Les hommes soient sujets à de telles faiblesses, v.1573 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  715. Il n'est rien de plus faible et de plus imbécile, v.1577 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  716. Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là. v.1579 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  717. Hé bien, faisons la paix, va petite traîtresse, v.1580 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  718. Considère par là l'amour que j'ai pour toi, v.1582 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  719. Et me voyant si bon, en revanche aime-moi. v.1583 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  720. Du meilleur de mon coeur je voudrais vous complaire, v.1584 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  721. Que me coûterait-il, si je le pouvais faire ? v.1585 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  722. C'est quelque sort qu'il faut qu'il ait jeté sur toi, v.1590 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  723. Sans cesse, nuit et jour, je te caresserai, v.1594 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  724. Je te bouchonnerai, baiserai ; mangerai v.1595 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  725. Jusqu'où la passion peut-elle faire aller ? v.1598 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  726. Horace avec deux mots en ferait plus que vous. v.1606 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  727. Je suivrai mon dessein, bête trop indocile, v.1608 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  728. Mais un cul de couvent me vengera de tout. v.1611 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  729. Je ne sais ce que c'est, Monsieur, mais il me semble v.1612 (Acte 5, scène 5, ALAIN)
  730. Je vais pour lui donner une sûre demeure v.1617 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  731. Et par un trait fatal d'une injustice extrême v.1624 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  732. On me veut arracher de la beauté que j'aime. v.1625 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  733. Pour arriver ici mon père a pris le frais, v.1626 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  734. J'ai trouvé qu'il mettait pied à terre ici près, v.1627 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  735. Qui, comme je disais, ne m'était pas connue, v.1629 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  736. S'il pouvait m'arriver un contretemps plus rude ; v.1633 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  737. Cet Enrique, dont hier je m'informais à vous, v.1634 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  738. J'ai, dès leurs premiers mots pensé m'évanouir, v.1638 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  739. L'esprit plein de frayeur je l'ai devancé vite : v.1641 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  740. De mon engagement, qui le pourrait aigrir, v.1643 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  741. Je n'y manquerai pas. v.1648 (Acte 5, scène 6, ARNOLPHE)
  742. Écoutez les raisons que je vous puis fournir. v.1651 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  743. Aussitôt qu'à mes yeux je vous ai vu paraître, v.1652 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  744. Quand on ne m'est rien dit j'aurais su vous connaître ; v.1653 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  745. Je vous vois tous les traits de cette aimable soeur, v.1654 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  746. Dont l'hymen autrefois m'avait fait possesseur ; v.1655 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  747. Et je serais heureux, si la Parque cruelle v.1656 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  748. M'eût laissé ramener cette épouse fidèle, v.1657 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  749. Mais puisque du destin la fatale puissance v.1660 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  750. Nous prive pour jamais de sa chère présence, v.1661 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  751. J'aurais tort de vouloir disposer de ce gage; v.1665 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  752. Mais il faut que ce choix vous plaise comme à moi. v.1667 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  753. C'est de mon jugement avoir mauvaise estime, v.1668 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  754. Oui, je vais vous servir de la bonne façon. v.1670 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  755. Sans m'en faire récit, v.1674 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  756. Je sais ce qui vous mène. v.1675 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  757. Et de faire valoir l'autorité de père; v.1681 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  758. Et nous faisons contre eux à leur être indulgents. v.1683 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  759. Je tiens qu'on ne doit pas lui faire violence ; v.1685 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  760. Quoi ? Se laissera-t-il gouverner par son fils ? v.1687 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  761. Est-ce que vous voulez qu'un père ait la mollesse v.1688 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  762. De ne savoir pas faire obéir la jeunesse ? v.1689 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  763. Il serait beau, vraiment, qu'on le vît aujourd'hui v.1690 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  764. Sa parole est donnée, il faut qu'il la maintienne, v.1693 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  765. Que vous nous faites voir pour cet engagement, v.1699 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  766. Je sais ce que je fais, et dis ce qu'il faut dire. v.1701 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  767. Ce nom l'aigrit, v.1702 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  768. Et vous pouvez juger ce que je devais faire. v.1705 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  769. Qu'elle se pourrait bien jeter par la fenêtre. v.1709 (Acte 5, scène 8, GEORGETTE)
  770. Faites-la moi venir, aussi bien de ce pas v.1710 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  771. Un bonheur continu rendrait l'homme superbe, v.1712 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)
  772. Et s'est-on jamais vu dans l'abîme où je suis ? v.1715 (Acte 5, scène 8, HORACE)
  773. Qu'on ne saurait tenir, et qui vous mutinez, v.1719 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  774. Vous pouvez faire une humble et douce révérence, v.1721 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  775. Adieu ; l'événement trompe un peu vos souhaits ; v.1722 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  776. Mais tous les amoureux ne sont pas satisfaits. v.1723 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  777. Me laissez-vous, Horace, emmener de la sorte ? v.1724 (Acte 5, scène 9, AGNES)
  778. Je ne sais où j'en suis, tant ma douleur est forte. v.1725 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  779. Avec plus de loisir je pourrai vous l'apprendre, v.1729 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  780. Je vous ai conseillé, malgré tout son murmure, v.1732 (Acte 5, scène 9, ARNOLPHE)
  781. Oui, mais pour le conclure v.1733 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  782. La fille qu'autrefois de l'aimable Angélique v.1736 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  783. Sur quoi votre discours était-il donc fondé ? v.1738 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  784. Je m'étonnais aussi de voir son procédé. v.1739 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  785. Avaient pu lui ravir l'imposture et l'envie. v.1749 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  786. Qu'en vos mains à quatre ans elle l'avait remise. v.1753 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  787. Et qu'elle l'avait fait sur votre charité v.1754 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  788. A fait jusqu'en ces lieux conduire cette femme. v.1757 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  789. Pour rendre aux yeux de tous ce mystère éclairci. v.1759 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  790. Mais le sort en cela ne vous est que propice ; v.1761 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  791. Ne vous point marier en est le vrai moyen. v.1763 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  792. Le hasard en ces lieux avait exécuté v.1766 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  793. Ce que votre sagesse avait prémédité. v.1767 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  794. J'étais par les doux noeuds d'une ardeur mutuelle v.1768 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  795. Je n'en ai point douté d'abord que je l'ai vue, v.1772 (Acte 5, scène 9, ENRIQUE)
  796. J'en ferais de bon coeur, mon frère, autant que vous. v.1775 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  797. Mais ces lieux et cela ne s'accommodent guères ; v.1776 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  798. Allons dans la maison débrouiller ces mystères, v.1777 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  799. Et rendre grâce au ciel qui fait tout pour le mieux. v.1779 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. J'ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
  2. Si je la tuais... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  3. L'invention ne vaut rien, car tu serais pendu. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  4. Si tu la faisais mettre en prison... (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  5. La carogne en sortirait avec son passe-partout. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  6. Que diable faire donc ? (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  7. Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILL?)
  8. Je m'en allais vous chercher pour vous faire une prière sur une chose qui m'est d'importance. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  9. Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  10. Sais-tu bien d'où vient le mot de galant homme ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  11. Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  12. Mais encore pour qui me prends-tu ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  13. Or çà, parlons un peu de l'affaire que je vous veux proposer. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  14. Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  15. 2° Parce qu'il y a deux facultés nécessaires pour la parfaite connaissance de toutes choses : le sens et l'entendement ; et comme je suis tout sens et tout entendement, je suis deux fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  16. 3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  17. 4° Parce que la philosophie a quatre parties : la logique, morale, physique et métaphysique ; et comme je les possède toutes quatre, et que je suis parfaitement versé en icelles, je suis quatre fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  18. 5° Parce qu'il y a cinq universelles : le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident, sans la connaissance desquels il est impossible de faire aucun bon raisonnement ; et comme je m'en sers avec avantage, et que j'en connais l'utilité, je suis cinq fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  19. Il faut que j'aie bonne patience. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  20. 6° Parce que le nombre de six est le nombre du travail ; et comme je travaille incessamment pour ma gloire, je suis six fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  21. 7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  22. 10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  23. Ainsi tu vois par des raisons plausibles, vraies, démonstratives et convaincantes, que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  24. Je croyais trouver un homme bien savant, qui me donnerait un bon conseil, et je trouve un ramoneur de cheminée qui, au lieu de me parler, s'amuse à jouer à la mourre. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  25. Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  26. Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  27. Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  28. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  29. Je m'en vais courir après lui. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  30. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  31. Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
  32. Mademoiselle, je suis au désespoir de vous apporter de si méchantes nouvelles ; mais aussi bien les auriez-vous apprises de quelque autre : et puisque votre frère est fort malade... (Acte 1, scène 4, VALERE)
  33. Ma foi, sans aller chez le notaire, voilà le certificat de mon cocuage. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  34. Madame la carogne, je vous trouve avec un homme, après toutes les défenses que je vous ai faites, et vous me voulez envoyer de Gemini en Capricorne ! (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILL?)
  35. Le voilà venu : je m'étonnais bien si nous aurions longtemps du repos. (Acte 1, scène 4, CATHAU)
  36. Vous vous gâteriez, par ma foi, toutes deux, Mesdames les carognes ; et toi, Cathau, tu corromps ma femme : depuis que tu la sers, elle ne vaut pas la moitié de ce qu'elle valait. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  37. Vraiment oui, vous nous la baillez bonne. (Acte 1, scène 4, CATHAU)
  38. Laisse là cet ivrogne ; ne vois-tu pas qu'il est si saoul qu'il ne sait ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  39. Vous n'aurez point la paix dans votre ménage ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  40. Tiens, je suis bien tenté de te bailler une quinte major, en présence de tes parents. (Acte 1, scène 5, LE BARBOUILLÉ)
  41. Je dédonne au diable l'escarcelle, si vous l'aviez fait. (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  42. Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  43. Allons, taisez-vous, la paix ! (Acte 1, scène 5, VILLEBREQUIN)
  44. Mais en peu de paroles. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  45. Ma foi, je ne savais pas cela. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  46. J'ai quelques affaires pressantes qui m'appellent à la ville ; mais pour remettre la paix dans votre famille, je veux bien m'arrêter un moment. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  47. J'aurai fait en un moment. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  48. Voilà qui est fait incontinent. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  49. Il faut avouer, Monsieur Gorgibus, que c'est une belle qualité que de dire les choses en peu de paroles, et que les grands parleurs, au lieu de se faire écouter, se rendent le plus souvent si importuns qu'on ne les entend point : Virtutem primam esse puta compescere linguam. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  50. Socrates recommandait trois choses fort soigneusement à ses disciples : la retenue dans les actions, la sobriété dans le manger, et de dire les choses en peu de paroles. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  51. C'est ce que je veux faire. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  52. Laissez-moi donc parler. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  53. Vous êtes un ignorant, un indocte, un homme ignare de toutes les bonnes disciplines, un âne en bon français. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  54. Vous commencez la narration sans avoir fait un mot d'exorde ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  55. Mademoiselle, contez-moi un peu le détail de ce vacarme. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  56. Vraiment oui, docteur ! (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  57. Tu es docteur quand tu veux, mais je pense que tu es un plaisant docteur. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  58. Tu as la mine de suivre fort ton caprice : des parties d'oraison, tu n'aimes que la conjonction ; des genres, le masculin ; des déclinaisons, le génitif ; de la syntaxe, mobile cum fixo ; et enfin de la quantité, tu n'aimes que le dactyle, quia constat ex una longa et duabus brevibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  59. Voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" La volonté présuppose le souhait, le souhait présuppose des moyens pour arriver à ses fins, et la fin présuppose un objet : voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  60. Otez-moi ce mot : "j'enrage" ; voilà un terme bas et populaire. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  61. Audi, quaeso, aurait dit Cicéron. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  62. Ma foi, si se rompt, si se casse, ou si se brise, je ne m'en mets guère en peine ; mais tu m'écouteras, ou je te vais casser ton museau doctoral ; et que diable donc est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  63. Cela ne peut se différer ; et si vous tardez un quart d'heure, le bal sera fini dans un moment, et vous n'aurez pas le bien d'y voir celle que vous aimez, si vous n'y venez tout présentement. (Acte 1, scène 7, LA VALLÉE)
  64. Cependant que mon mari n'y est pas, je vais faire un tour à un bal que donne une de mes voisines. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  65. Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  66. Ce maroufle-là me laisse toute seule à la maison, comme si j'étais son chien. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  67. Je savais bien que j'aurais raison de ce diable de Docteur, et de toute sa fichue doctrine. (Acte 1, scène 9, LE BARBOUILLÉ)
  68. J'ai bien renvoyé toute la science par terre. (Acte 1, scène 9, LE BARBOUILL?)
  69. Il faut pourtant que j'aille un peu voir si notre bonne ménagère m'aura fait à souper. (Acte 1, scène 9, LE BARBOUILL?)
  70. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  71. Je m'en vais cependant au logis comme si de rien n'était. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  72. Mais la porte est fermée. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  73. Qu'a-t-elle fait, Cathau ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  74. Et d'où venez-vous, Madame la carogne, à l'heure qu'il est, et par le temps qu'il fait ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  75. Ouvre-moi seulement, et je te le dirai après. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  76. Ma foi, tu peux aller coucher d'où tu viens, ou, si tu l'aimes mieux, dans la rue : je n'ouvre point à une coureuse comme toi. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  77. Je ne sais si c'est imagination, mais mon front m'en paraît plus rude de moitié. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  78. Tu me querelles quand je suis en compagnie : comment faut-il donc faire ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  79. Il faut être retiré à la maison, donner ordre au souper, avoir soin du ménage, des enfants ; mais sans tant de discours inutiles, adieu, bonsoir, va-t'en au diable et me laisse en repos. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  80. Non, je n'ouvrirai pas. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  81. Tu n'as point de pitié de ta femme, qui t'aime tant ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  82. Sais-tu bien que si tu me pousses à bout, et que tu me mettes en colère, je ferai quelque chose dont tu te repentiras ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  83. Tiens, si tu ne m'ouvres, je m'en vais me tuer devant la porte ; mes parents, qui sans doute viendront ici auparavant de se coucher, pour savoir si nous sommes bien ensemble, me trouveront morte, et tu seras pendu. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  84. Va, va, tu n'es pas si sotte que de faire ce coup-là. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  85. Tiens, tiens, voilà mon couteau tout prêt : si tu ne m'ouvres, je m'en vais tout à cette heure m'en donner dans le coeur. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  86. Je t'ai déjà dit vingt fois que je n'ouvrirai point ; tue-toi, crève, va-t'en au diable, je ne m'en soucie pas. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  87. Serait-elle bien assez sotte pour avoir fait ce coup-là ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  88. Si je peux entrer dans la maison subtilement, cependant que tu me chercheras, chacun aura bien son tour. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  89. Ne savais-je pas bien qu'elle n'était pas si sotte ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  90. Ma foi, elle m'avait fait peur tout de bon. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  91. Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  92. Je m'en vais me coucher cependant. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  93. Qu'a-t-elle fait, Cathau ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  94. Vraiment, va, mes parents, qui vont venir dans un moment, sauront tes vérités. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  95. Sac à vin infâme, tu ne bouges du cabaret, et tu laisses une pauvre femme avec des petits enfants, sans savoir s'ils ont besoin de quelque chose, à croquer le marmot tout le long du jour. (Acte 1, scène 11, ANG?LIQUE)
  96. Ouvre vite, diablesse que tu es, ou je te casserai la tête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  97. Vous ne serez jamais d'accord ? (Acte 1, scène 12, VILLEBREQUIN)
  98. Mais voyez un peu, le voilà qui est saoul, et revient, à l'heure qu'il est, faire un vacarme horrible ; il me menace. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  99. Mais aussi ce n'est pas là l'heure de revenir. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  100. Je me donne au diable, si j'ai sorti de la maison, et demandez plutôt à ces Messieurs qui sont là-bas dans le parterre ; c'est elle qui ne fait que de revenir. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  101. J'aimerais mieux que le diable l'eût emportée. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  102. On ne saurait avoir du repos. (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  103. Puisqu'ainsi est ; bonsoir ! (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Vraiment, il y a bien des nouvelles. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. C'est que ma cousine, dès l'heure que je vous parle, contrefait la malade ; et le bon vieillard, qui est assez crédule, m'envoie quérir un médecin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  4. Si vous en pouviez envoyer quelqu'un qui fût de vos bons amis, et qui fût de notre intelligence, il conseillerait à la malade de prendre l'air à la campagne. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  5. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  6. Mais le moyen de trouver sitôt un médecin à ma poste, et qui voulût tant hasarder pour mon service ? (Acte 1, scène 1, VALERE)
  7. Je te le dis franchement, je n'en connais pas un. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  8. Je songe une chose : si vous faisiez habiller votre valet en médecin ? (Acte 1, scène 1, SABINE)
  9. C'est un lourdaud qui gâtera tout ; mais il faut s'en servir faute d'autre. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  10. Adieu, je le vais chercher. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  11. Mais le voici tout à propos. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  12. Mon pauvre Sganarelle, que j'ai de joie de te voir ! (Acte 1, scène 2, SABINE)
  13. J'ai besoin de toi dans une affaire de conséquence ; mais, comme je ne sais pas ce que tu sais faire... (Acte 1, scène 2, SABINE)
  14. Ce que je sais faire, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Je suis prêt à faire tout ce qu'il vous plaira ; mais pour faire le médecin, je suis assez votre serviteur pour n'en rien faire du tout ; et par quel bout m'y prendre, bon Dieu ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Si tu veux entreprendre cela, va, je te donnerai dix pistoles. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  18. Je n'ai pas l'esprit tant, tant subtil, pour vous dire la vérité ; mais, quand je serai médecin, où irai-je ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  20. Mon_Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  21. On dit un proverbe, d'ordinaire : Après la mort le médecin ; mais vous verrez que, si je m'en mêle, on dira : Après le médecin, gare la mort ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  22. Mais néanmoins, quand je songe, cela est bien difficile de faire le médecin ; et si je ne fais rien qui vaille... ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  23. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  24. Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  25. Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  26. Et c'est ce qui me fait enrager : je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  27. Je m'en vais chercher un médecin pour moi aussi bien que pour votre fille ; je suis désespéré. (Acte 1, scène 3, GROS RENE)
  28. Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  29. Il est si savant que je voudrais de bon coeur être malade, afin qu'il me guérît. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  30. Hippocrate dit, et Galien par vives raisons persuade qu'une personne ne se porte pas bien quand elle est malade. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  31. Vous avez raison de mettre votre espérance en moi ; car je suis le plus grand, le plus habile, le plus docte médecin qui soit dans la faculté végétale, sensitive et minérale. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  32. Ne vous imaginez pas que je sois un médecin ordinaire, un médecin du commun. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  33. J'ai des talents particuliers, j'ai des secrets. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  34. Mais encore voyons un peu. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  35. Monsieur Gorgibus, y aurait-il moyen de voir de l'urine de l'égrotante ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  36. Monsieur le médecin, j'ai grand'peur qu'elle ne meure. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  37. Il ne faut pas qu'elle s'amuse à se laisser mourir sans l'ordonnance du médecin. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  38. Voilà de l'urine qui marque grande chaleur, grande inflammation dans les intestins : elle n'est pas tant mauvaise pourtant. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  39. Ne vous étonnez pas de cela ; les médecins, d'ordinaire, se contentent de la regarder ; mais moi, qui suis un médecin hors du commun, je l'avale, parce qu'avec le goût je discerne bien mieux la cause et les suites de la maladie. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  40. Mais, à vous dire la vérité, il y en avait trop peu pour asseoir un bon jugement : qu'on la fasse encore pisser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  41. J'ai bien eu de la peine à la faire pisser. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  42. Faites-la pisser copieusement, copieusement. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  43. N'y aurait-il pas moyen de voir la malade ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  44. Elle est levée ; si vous voulez, je la ferai venir. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  45. C'est fort bien fait. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  46. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  47. Je ne m'en souvenais pas ; j'ai tant d'affaires dans la tête, que j'oublie la moitié... (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  48. Je crois qu'il serait nécessaire que votre fille prît un peu l'air, qu'elle se divertît à la campagne. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  49. Nous avons un fort beau jardin, et quelques chambres qui y répondent ; si vous le trouvez à propos, je l'y ferai loger. (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  50. J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  51. Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  52. J'étais là dedans avec le plus savant homme. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
  53. N'y aurait-il pas moyen de l'entretenir un moment ? (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  54. Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  55. Je n'ai pas le loisir, Monsieur Gorgibus : il faut aller à mes malades. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  56. Je ne prendrai pas la droite avec vous, Monsieur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  57. Monsieur, après ce que m'a dit Monsieur Gorgibus de votre mérite et de votre savoir, j'ai eu la plus grande passion du monde d'avoir l'honneur de votre connaissance, et j'ai pris la liberté de vous saluer à ce dessein : je crois que vous ne le trouverez pas mauvais. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  58. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  59. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  60. Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  61. Monsieur, j'ai peur de vous être importun : je prends congé de vous, dans l'espérance que j'ai qu'à la première vue j'aurai l'honneur de converser avec vous avec plus de loisir. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  62. Il sait quelque petite chose. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  63. S'il fût demeuré tant soit peu davantage, je l'allais mettre sur une matière sublime et relevée. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  64. Que voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  65. Je sais bien ce que je vous dois. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
  66. Je n'en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  67. Je ne sais ce qu'aura fait Sganarelle : je n'ai point eu de ses nouvelles, et je suis fort en peine où je le pourrais rencontrer. (Acte 1, scène 9, VALERE)
  68. Mais bon, le voici. (Acte 1, scène 9, VALERE)
  69. Sganarelle, qu'as-tu fait depuis que je ne t'ai point vu ? (Acte 1, scène 9, VALERE)
  70. Merveille sur merveille : j'ai si bien fait que Gorgibus me prend pour un habile médecin. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  71. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  72. Sans perdre de temps, je la vais trouver de ce pas. (Acte 1, scène 10, VALERE)
  73. Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  74. Ma foi, tout est perdu : c'est à ce coup que voilà la médecine renversée, mais il faut que je le trompe. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  75. Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  76. Oui, je le connais : il vient de sortir de chez moi. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  77. Je me dédonne au diable si je n'y ai été trompé. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  78. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  79. Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  80. Je lui parlerai d'abord que je le verrai. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
  81. Je vous serai bien obligé, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  82. Monsieur, je viens de rencontrer Monsieur votre frère, qui est tout à fait fâché de... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  83. Qu'on ne m'en parle plus ; mais voyez l'impudence de ce coquin-là, de vous aller trouver pour faire son accord ; je vous prie de ne m'en pas parler. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  84. Et faites cela pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  85. Si je suis capable de vous obliger en autre chose, je le ferai de bon coeur. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  86. Vous m'en priez avec tant d'insistance, que, quoique j'eusse fait serment de ne lui pardonner jamais, allez, touchez là : je lui pardonne. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  87. Je vous assure que je me fais grande violence, et qu'il faut que j'aie bien de la complaisance pour vous. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  88. Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  89. Il faut que j'avoue que je n'eusse jamais cru que Sganarelle se fût si bien acquitté de son devoir. (Acte 1, scène 13, VALERE)
  90. Mon pauvre garçon, que je t'ai d'obligation ! (Acte 1, scène 13, VALERE)
  91. Que j'ai de joie ! (Acte 1, scène 13, VALERE)
  92. Ma foi, vous parlez fort à votre aise. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  93. Gorgibus m'a rencontré ; et sans une invention que j'ai trouvée, toute la mèche était découverte. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  94. Mais fuyez-vous-en, le voici. (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  95. Je vous cherchais partout pour vous dire que j'ai parlé à votre frère : il m'a assuré qu'il vous pardonnait ; mais, pour en être plus assuré, je veux qu'il vous embrasse en ma présence ; entrez dans mon logis, et je l'irai chercher. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  96. Monsieur Gorgibus, je ne crois pas que vous le trouviez à présent ; et puis je ne resterai pas chez vous ; je crains trop sa colère. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  97. Vous demeurerez, car je vous enfermerai. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  98. Je m'en vais à présent chercher votre frère : ne craignez rien, je vous réponds qu'il n'est plus fâché. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  99. Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  100. Mes affaires vont mal ; mais pourquoi se désespérer ? (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  101. Puisque j'ai tant fait, poussons la fourbe jusques au bout. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  102. Oui, oui, il en faut encore sortir, et faire voir que Sganarelle est le roi des fourbes. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  103. Je ne saurais trouver ce médecin ; je ne sais où diable il s'est caché. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  104. Mais le voici. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  105. Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  106. Je ne le veux jamais voir. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  107. Mais, Monsieur, pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  108. Je ne vous saurais rien refuser : dites-lui qu'il descende. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  109. Voilà votre frère qui vous attend là-bas : il m'a promis qu'il fera tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  110. Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  111. Oui-dà, je m'en vais lui dire. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  112. Il n'y a rien que je ne fasse pour votre satisfaction : vous allez entendre de quelle manière je le vais traiter. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  113. Va, je t'apprendrai à vivre. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  114. - Tais-toi, te dis-je. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  115. - Tais-toi, coquin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  116. C'est le médecin et Narcisse son frère ; ils avaient quelque différend, et ils font leur accord. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  117. Ivrogne que tu es, je t'apprendrai à vivre. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  118. Comme il baisse la vue ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  119. Il voit bien qu'il a failli, le pendard. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  120. L'hypocrite, comme il fait le bon apôtre ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  121. Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  122. Oui-dà, Monsieur le Médecin, je vous prie de faire paraître votre frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  123. Il est indigne de la vue des gens d'honneur, et puis je ne le saurais souffrir auprès de moi. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  124. Monsieur, ne me refusez pas cette grâce, après toutes celles que vous m'avez faites. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  125. Mais faites-moi la grâce de le faire paraître avec vous, et de l'embrasser devant moi à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  126. C'est une chose que je refuserais à tout autre qu'à vous : mais pour vous montrer que je veux tout faire pour l'amour de vous, je m'y résous, quoique avec peine, et veux auparavant qu'il vous demande pardon de toutes les peines qu'il vous a données. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  127. - Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  128. Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  129. Vous irez le faire sortir quand bon vous semblera. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  130. Il faut que j'aille délivrer ce pauvre garçon ; en vérité, s'il lui a pardonné, ce n'a pas été sans le bien maltraiter. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  131. Monsieur, je vous remercie de la peine que vous avez prise et de la bonté que vous avez eue : je vous en serai obligé toute ma vie. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  132. Voilà le coquin qui faisait le médecin, et qui vous trompe. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  133. Mais tu seras pendu, fourbe, coquin. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  134. Monsieur, qu'allez-vous faire de me pendre ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  135. Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  136. Croyez-moi, ne faites point un vacarme qui tournerait à votre confusion, et envoyez à tous les diables ce coquin-là, avec Villebrequin. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  137. Mais voici nos amants. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  138. Allons tous faire noces, et boire à la santé de toute la compagnie. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  2. Ensuite, comme d'une chose fort curieuse, il m'a fait, avec grand mystère une fatigante lecture de toutes les sottises de la Gazette de Hollande, dont il épouse les intérêts. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. À l'entendre parler, il sait les secrets du Cabinet mieux que ceux qui les font. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. La politique de l'État lui laisse voir tous ses desseins, et elle ne fait pas un pas dont il ne pénètre les intentions. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Il nous apprend les ressorts cachés de tout ce qui se fait, nous découvre les vues de la prudence de nos voisins, et remue à sa fantaisie toutes les affaires de l'Europe. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  7. Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  8. C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  9. Nous savons bien que vous ne manquerez jamais d'esprit, pour donner de belles couleurs aux fautes que vous pourrez faire. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  10. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  11. Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  12. Vous savez comme moi que les démêlés de nos deux familles, ne nous permettent point de nous voir autre part, et que mes frères, non plus que votre père, ne sont pas assez raisonnables pour souffrir notre attachement. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  13. Mais pourquoi ne pas mieux jouir du rendez-vous que leur inimitié nous laisse, et me contraindre à perdre en une sotte feinte, les moments que j'ai près de vous ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  14. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  15. Le petit voyage qu'elle a fait à Paris, l'a ramenée dans Angoulême plus achevée qu'elle n'était. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  16. L'approche de l'air de la Cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  17. Oui, mais vous ne considérez pas que le jeu qui vous divertit tient mon coeur au supplice, et qu'on n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse, que celle que je sens pour vous. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  18. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  19. Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  20. Cependant je serai bien aise que vous me donniez ces vers par écrit. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  21. C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  22. C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie, on sait dans le monde que vous avez de l'esprit, et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  23. Il y a là-dedans un certain ridicule qu'il est facile d'attraper, et nous avons de nos amis qui me font craindre leur exemple. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  24. Mon_Dieu, Cléante, vous avez beau dire, je vois avec tout cela, que vous mourez d'envie de me les donner, et je vous embarrasserais si je faisais semblant de ne m'en pas soucier. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  25. Mais voici votre Madame la Comtesse d'Escarbagnas ; je sors par l'autre porte pour ne la point trouver, et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ai promis. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  26. Mon_Dieu, Madame, vous voilà toute seule ; quelle pitié est-ce là, toute seule ; il me semble que mes gens m'avaient dit que le vicomte était ici ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  27. Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  28. Vraiment je le veux quereller de cette action, quelque amour que l'on ait pour moi, j'aime que ceux qui m'aiment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes, qui s'applaudissent des incivilités, que leurs amants font aux autres belles. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  29. Je crois être en état de pouvoir faire naître une passion assez forte, et je me trouve pour cela assez de beauté, de jeunesse, et de qualité, Dieu merci ; mais cela n'empêche pas qu'avec ce que j'inspire, on ne puisse garder de l'honnêteté, et de la complaisance pour les autres. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  30. Que faites-vous donc là, laquais ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  31. Est-ce qu'il n'y a pas une antichambre où se tenir, pour venir quand on vous appelle ; cela est étrange, qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  32. Doucement donc maladroite, comme vous me saboulez la tête avec vos mains pesantes ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  33. Je fais, Madame, le plus doucement que je puis. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  34. Oui, mais le plus doucement que vous pouvez est fort rudement pour ma tête, et vous me l'avez déboîtée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  35. Tenez encore ce manchon, ne laissez point traîner tout cela, et portez-le dans ma garde-robe. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  36. Hé bien, où va-t-elle, ou va-t-elle, que veut-elle faire, cet oison bridé ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  37. Je vous ai dit ma garde-robe, grosse bête, c'est-à-dire où sont mes habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  38. Oui, butorde, on appelle ainsi le lieu où l'on met les habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  39. Je m'en ressouviendrai, Madame, aussi bien que de votre grenier, qu'il faut appeler garde-meuble. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  40. C'est une fille de ma mère nourrice, que j'ai mise à la chambre, et elle est toute neuve encore. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  41. Cela est d'une belle âme, Madame, et il est glorieux de faire ainsi des créatures. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  42. Laquais, laquais, laquais. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  43. En vérité, voilà qui est violent, de ne pouvoir pas avoir un laquais, pour donner des sièges. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  44. Filles, laquais, laquais, filles, quelqu'un. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  45. Je pense que tous mes gens sont morts, et que nous serons contraintes de nous donner des sièges nous-mêmes. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  46. J'enfermais votre manchon et vos coiffes dans votre armoi..., dis-je, dans votre garde-robe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  47. Appelez-moi ce petit fripon de laquais. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  48. Laissez là votre Criquet, bouvière, et appelez laquais. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  49. Laquais donc, et non pas Criquet, venez parler à Madame. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  50. Laquais, laquais. (Acte 1, scène 2, ANDR?E)
  51. Andrée, ayez soin tantôt de faire donner le fouet à ce petit fripon-là, par mon écuyer ; c'est un petit incorrigible. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  52. Taisez-vous, sotte que vous êtes, vous ne sauriez ouvrir la bouche que vous ne disiez une impertinence. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  53. Des sièges ; et vous, allumez deux bougies dans mes flambeaux d'argent, il se fait déjà tard. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  54. C'est que je n'ai point de bougie. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  55. Je n'en ai point vu depuis que je suis céans. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  56. Ôtez-vous de là, insolente ; je vous renvoierai chez vos parents. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  57. Je ne sais. (Acte 1, scène 2, CRIQUET)
  58. Hé bien vous ai-je dit comme cela, tête de boeuf ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  59. Cela est bien aisé. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  60. En vérité vous me paierez mon verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  61. Hé bien oui, Madame, je le paierai. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  62. Mais voyez cette maladroite, cette bouvière, cette butorde, cette... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  63. En vérité, Madame, c'est une chose étrange que les petites villes ; on n'y sait point du tout son monde ; et je viens de faire deux ou trois visites, où ils ont pensé me désespérer par le peu de respect qu'ils rendent à ma qualité. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  64. Où auraient-ils appris à vivre, ils n'ont point fait de voyage à Paris ? (Acte 1, scène 2, JULIE)
  65. Ils ne laisseraient pas de l'apprendre s'ils voulaient écouter les personnes ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  66. Mais le mal que j'y trouve, c'est qu'ils veulent en savoir autant que moi, qui ai été deux mois à Paris, et vu toute la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  67. Ils sont insupportables avec les impertinentes égalités dont ils traitent les gens. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  68. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  69. On sait bien mieux vivre à Paris, dans ces hôtels dont la mémoire doit être si chère. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  70. Il est vrai qu'il y a bien de la différence de ces lieux-là à tout ceci. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  71. On y voit venir du beau monde, qui ne marchande point à vous rendre tous les respects qu'on saurait souhaiter. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  72. Je pense, Madame, que durant votre séjour à Paris, vous avez fait bien des conquêtes de qualité. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  73. Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  74. Je m'étonne, Madame, que de tous ces grands noms, que je devine, vous ayez pu redescendre à un Monsieur Tibaudier, le Conseiller, et à un Monsieur Harpin, le Receveur des Tailles. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  75. Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  76. Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  77. Petit coquin, voilà encore de vos âneries : un laquais qui saurait vivre, aurait été parler tout bas à la demoiselle suivante, qui serait venue dire doucement à l'oreille de sa maîtresse, Madame, voilà le laquais de Monsieur un tel qui demande à vous dire un mot, à quoi la maîtresse aurait répondu, faites-le entrer. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  78. Qu'y a-t-il, Laquais ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  79. C'est Monsieur le Conseiller, Madame, qui vous souhaite le bonjour ; et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin, avec ce petit mot d'écrit. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  80. Andrée, faites porter cela à l'office. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  81. Cela ne fait rien. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  82. Prenez, Jeannot, si vous n'en voulez pas, vous me le baillerez. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  83. C'est moi qui te l'ai fait prendre. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  84. Je l'aurais bien pris sans toi. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  85. Ce qui me plaît de ce Monsieur Tibaudier, c'est qu'il sait vivre avec les personnes de ma qualité, et qu'il est fort respectueux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  86. Que l'on dise à mon Suisse qu'il ne laisse entrer personne. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  87. En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  88. Croyez-moi, si vous voulez vous bien divertir, qu'on dise à vos gens de laisser entrer toute la ville. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  89. Laquais, un siège. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  90. Vous voilà venu à propos pour recevoir un petit sacrifice que je veux bien vous faire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  91. Je vous donne la liberté de le lire tout haut, je ne l'ai point encore vu. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  92. Madame, je n'aurais pas pu vous faire le présent que je vous envoie, si je ne recueillais pas plus de fruit de mon jardin, que j'en recueille de mon amour. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  93. Cela vous marque clairement qu'il ne se passe rien entre nous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  94. Les poires ne sont pas encore bien mûres, mais elles en cadrent mieux avec la dureté de votre âme, qui par ses continuels dédains, ne me promet pas poires molles. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  95. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  96. Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  97. Vous avez raison, Madame, et Monsieur le Vicomte dût-il s'en offenser, j'aimerais un homme qui m'écrirait comme cela. (Acte 1, scène 4, JULIE)
  98. Approchez, Monsieur Tibaudier, ne craignez point d'entrer. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  99. Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  100. Ce néanmoins, Madame, bon droit a besoin d'aide, et j'ai sujet d'appréhender de me voir supplanté par un tel rival, et que Madame ne soit circonvenue par la qualité de Vicomte. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  101. J'espérais quelque chose, Monsieur Tibaudier, avant votre billet ; mais il me fait craindre pour mon amour. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  102. Voici encore, Madame, deux petits versets, ou couplets, que j'ai composés à votre honneur et gloire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  103. Je ne pensais pas que Monsieur Tibaudier fût poète, et voilà pour m'achever, que ces deux petits versets-là. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  104. Laquais, donnez un siège à Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  105. J'ai de la flamme ; v.19 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  106. Mais je la blâme v.20 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  107. Je crois qu'il est un peu trop long, mais on peut prendre une licence pour dire une belle pensée. (Acte 1, scène 5, JULIE)
  108. Je ne sais pas si vous doutez de mon parfait amour ; v.23 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  109. Mais je sais bien que mon coeur, à toute heure v.24 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  110. Pour aller par respect faire au vôtre sa cour : v.26 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  111. Ne pensez pas vous moquer, pour des vers faits dans la province, ces vers-là sont fort beaux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  112. Quoique son rival, je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous, mais deux épigrammes, aussi bonnes que toutes celles de Martial. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  113. Martial fait-il des vers, je pensais qu'il ne fît que des gants ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  114. Ce n'est pas ce Martial-là, Madame ; c'est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  115. Mais allons voir, Madame, si ma musique et ma comédie, avec mes entrées de ballet, pourront combattre dans votre esprit les progrès des deux strophes et du billet que nous venons de voir. (Acte 1, scène 5, LE VICOMTE)
  116. À huit heures trois quarts, Madame, comme votre commandement me l'avait ordonné. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  117. Ils sont, Dieu grâce, Madame, en parfaite santé. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  118. Que fait-il, Monsieur Bobinet ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  119. Faites-le venir, Monsieur Bobinet. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  120. Soit fait, Madame, ainsi que vous le commandez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
  121. Allons, Monsieur le Comte, faites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  122. Faites la révérence à Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  123. On ne peut pas aimer le tronc, qu'on n'aime aussi les branches. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  124. Mon_Dieu, Monsieur Tibaudier, de quelle comparaison vous servez-vous là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  125. En vérité, Madame, Monsieur le Comte a tout à fait bon air. (Acte 1, scène 7, JULIE)
  126. Qui dirait que Madame eût un si grand enfant ? (Acte 1, scène 7, JULIE)
  127. Quand je le fis, j'étais si jeune, que je me jouais encore avec une poupée. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  128. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  129. Monsieur Bobinet, faites-lui un peu dire quelque petite galanterie de ce que vous lui apprenez. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  130. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  131. Mon_Dieu voyons l'affaire, on a assez d'esprit pour comprendre les choses. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  132. Holà, Monsieur le Receveur, que voulez-vous donc dire avec l'action que vous faites ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  133. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  134. Mais vraiment, on ne vient point ainsi se jeter au travers d'une comédie, et troubler un acteur qui parle. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  135. Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  136. Si fait morbleu je le sais bien, je le sais bien, morbleu, et... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  137. Eh fi, Monsieur, que cela est vilain de jurer de la sorte ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  138. Eh ventrebleu, s'il y a ici quelque chose de vilain, ce ne sont point mes jurements, ce sont vos actions, et il vaudrait bien mieux que vous jurassiez, vous, la tête, la mort et la sang, que de faire ce que vous faites avec Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  139. Je ne sais pas, Monsieur le Receveur, de quoi vous vous plaignez, et si... (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  140. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  141. Je n'ai rien à dire à cela, et ne sais point les sujets de plaintes, que vous pouvez avoir contre Madame la Comtesse d'Escarbagnas. (Acte 1, scène 8, LE VICOMTE)
  142. Quand on a des chagrins jaloux, on n'en use point de la sorte, et l'on vient doucement se plaindre à la personne que l'on aime. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  143. Moi, me plaindre doucement ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  144. J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  145. Faut-il faire un si grand vacarme pour une comédie que Monsieur le Vicomte me donne ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  146. Vous voyez que Monsieur Tibaudier, qui m'aime, en use plus respectueusement que vous. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  147. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  148. Mais vraiment, Monsieur le Receveur, vous ne songez pas à ce que vous dites, on ne traite point de la sorte les femmes de qualité, et ceux qui vous entendent croiraient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  149. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  150. Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  151. Voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  152. Monsieur le Receveur, nous nous verrons autre part qu'ici, et je vous ferai voir que je suis au poil et à la plume. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TIBAUDIER)
  153. Tu as raison, Monsieur Tibaudier. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  154. Cela veut dire, Madame, que j'épouse Julie, et, si vous m'en croyez, pour rendre la comédie complète de tout point, vous épouserez Monsieur Tibaudier, et donnerez Mademoiselle Andrée à son laquais, dont il fera son valet de chambre. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  155. Oui, Monsieur Tibaudier, je vous épouse, pour faire enrager tout le monde. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Sûr que de mon côté je n'épargnerai rien. v.6 (Acte 1, scène 1, LÉLIE)
  2. Voici bien des affaires ; v.7 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. J'ai dans ma passion toutes choses contraires : v.8 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  4. Léandre aime Célie, et, par un trait fatal, v.9 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  5. Léandre aime Célie ! v.11 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  6. Toutefois j'aurais tort de me désespérer, v.13 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  7. Puisque j'ai ton secours, je puis me rassurer ; v.14 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  8. Je sais que ton esprit en intrigues fertile, v.15 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  9. N'a jamais rien trouvé qui lui fût difficile, v.16 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  10. Quand nous faisons besoin, nous autres misérables, v.19 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  11. Ma foi, tu me fais tort avec cette invective ; v.23 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  12. Mais enfin discourons un peu de ma captive, v.24 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  13. Ont rien d'impénétrable à des traits si charmants : v.26 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  14. Je vois pour sa naissance un noble témoignage, v.28 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  15. Mais que fera Pandolfe en toutes ces affaires, v.32 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  16. Vous savez que sa bile assez souvent s'aigrit, v.34 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  17. Qu'il pourra rencontrer de quoi vous faire sage. v.40 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  18. Vous soustrait au devoir de votre obéissance, v.44 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  19. Dieu sait quelle tempête alors éclatera, v.45 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  20. Mais vous, trêve plutôt à votre politique, v.48 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  21. Sais-tu qu'on n'acquiert rien de bon à me fâcher ? v.50 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  22. Que chez moi les avis ont de tristes salaires ? v.51 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  23. Qu'un valet conseiller y fait mal ses affaires ? v.52 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  24. Il se met en courroux ! Tout ce que j'en ai dit v.53 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  25. N'était rien que pour rire et vous sonder l'esprit ? v.54 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  26. D'un censeur de plaisirs ai-je fort l'encolure ? v.55 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  27. Vous savez le contraire, et qu'il est très certain, v.57 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  28. Qu'on ne peut me taxer que d'être trop humain. v.58 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  29. Poussez votre bidet, vous dis-je, et laissez faire ; v.60 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  30. Ôter aux jeunes gens les plaisirs de la vie. v.64 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  31. Au reste, mon amour, quand je l'ai fait paraître, v.67 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  32. N'a point été mal vu des yeux qui l'ont fait naître ; v.68 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  33. Mais Léandre à l'instant vient de me déclarer v.69 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  34. Les moyens les plus prompts d'en faire ma conquête. v.72 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  35. Laissez-moi quelque temps rêver à cette affaire. v.75 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  36. Que pourrais-je inventer pour ce coup nécessaire ? v.76 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  37. J'ai trouvé votre fait, il faut... Non, je m'abuse ; v.79 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  38. Mais si vous alliez... v.80 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  39. C'est une faible ruse. v.80 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  40. J'en songeais une. v.81 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  41. Elle n'irait pas bien. v.81 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  42. Mais ne pourriez-vous pas ?... v.82 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  43. Il est vrai, c'est tomber d'un mal dedans un pire. v.84 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  44. Que faire ? v.86 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  45. Je ne sais. v.86 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  46. Monsieur, si vous aviez en main force pistoles, v.88 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  47. Nous n'aurions pas besoin maintenant de rêver, v.89 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  48. À chercher les biais que nous devons trouver ; v.90 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  49. Je sais bien qu'il serait très ravi de la vendre : v.96 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  50. Car enfin en vrai ladre il a toujours vécu, v.97 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  51. Il se ferait fesser, pour moins d'un quart d'écu ; v.98 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  52. Mais le mal c'est... v.100 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  53. Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, v.101 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  54. Pût faire maintenant ouvrir la moindre bourse : v.104 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  55. Mais tâchons de parler à Célie un moment, v.105 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  56. Mais Trufaldin pour elle, v.107 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  57. Fait de nuit et de jour exacte sentinelle ; v.108 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  58. Les célestes attraits dont vous êtes pourvue ! v.112 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  59. Et quelque mal cuisant que m'aient causé vos yeux, v.113 (Acte 1, scène 3, L?LIE)
  60. Que je prends de plaisir à les voir en ces lieux ! v.114 (Acte 1, scène 3, L?LIE)
  61. Mon coeur qu'avec raison votre discours étonne, v.115 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
  62. Ah ! Leurs coups sont trop beaux pour me faire une injure, v.119 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  63. Ce style maintenant n'est pas ce qu'il nous faut ; v.122 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
  64. Ce malheureux vieillard devait-il nous troubler ! v.125 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  65. Allez, retirez-vous ; je saurai lui parler. v.126 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
  66. Que faites-vous dehors ? Et quel soin vous talonne, v.127 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  67. Autrefois j'ai connu cet honnête garçon ; v.129 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  68. Mais je l'ai vue ailleurs, où m'ayant fait connaître, v.136 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  69. Je voulais sur un point un peu l'entretenir. v.138 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  70. Quoi ! Te mêlerais-tu d'un peu de diablerie ? v.139 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  71. Non, tout ce que je sais n'est que blanche magie. v.140 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  72. Il aurait bien voulu du feu qui le dévore v.143 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  73. Mais un dragon veillant sur ce rare trésor v.145 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  74. N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  75. Je puis apprendre au vrai le secret qui nous touche. v.152 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  76. Sous un astre à jamais ne changer son amour. v.154 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  77. La science que j'ai m'en peut assez instruire ; v.156 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  78. Elle sait conserver une noble fierté, v.158 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  79. Elle n'est pas d'humeur à trop faire connaître, v.159 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  80. Les secrets sentiments qu'en son coeur on fait naître ; v.160 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  81. Mais je les sais comme elle, et d'un esprit plus doux, v.161 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  82. Je vais en peu de mots vous les découvrir tous. v.162 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  83. Qu'il n'appréhende pas de soupirer en vain ; v.166 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  84. N'est pas sourd aux traités, et voudra bien se rendre. v.168 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  85. C'est beaucoup ; mais ce fort dépend d'un gouverneur v.169 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  86. Au diable le fâcheux qui toujours nous éclaire. v.171 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  87. Je vais vous enseigner ce que vous devez faire. v.172 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  88. Et je vous l'envoyais ce serviteur fidèle, v.175 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  89. Je sais ce que je sais ; v.182 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  90. J'ai crainte ici dessous de quelque manigance : v.183 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  91. Rentrez, et ne prenez jamais cette licence : v.184 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  92. C'est bien fait ; je voudrais qu'encore, sans flatterie, v.187 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  93. Je pensais faire bien. v.191 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  94. Oui, c'était fort l'entendre ; v.191 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  95. Mais quoi, cette action ne me doit point surprendre, v.192 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  96. Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, v.197 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  97. Je te laisse. v.201 (Acte 1, scène 4, L?LIE)
  98. Fort bien. À vrai dire, l'argent ; v.201 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  99. Serait dans notre affaire un sûr et fort agent ; v.202 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  100. Mais ce ressort manquant, il faut user d'un autre. v.203 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  101. J'en suis confus ; jamais tant d'amour pour le bien, v.205 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  102. Et jamais tant de peine à retirer le sien. v.206 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  103. Et dont avec peine on fait l'accouchement ; v.209 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  104. Mais le terme venu que nous devons le rendre, v.211 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  105. Si je pourrais un peu de près le caresser. v.217 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  106. Je sais bien les discours dont il le faut bercer. v.218 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  107. Et vous aime tant, v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  108. Et que tu daigneras éteindre mes ardeurs ? v.226 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  109. Mais pourquoi jusqu'ici me les avoir celées ? v.227 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  110. J'ai de la mine encore assez pour plaire aux yeux. v.230 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  111. Oui, vraiment, ce visage est encore fort mettable ; v.231 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  112. Laissez-moi faire. v.239 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  113. Ah ! Vraiment je faisais une étrange sottise, v.240 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  114. Et tu pouvais pour toi m'accuser de froideur : v.241 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  115. Laisse-moi. v.246 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  116. Je le sais, mais pourtant... v.247 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  117. Régaler par tes mains cet objet de mes voeux ; v.250 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  118. Et je vais te donner de quoi faire pour elle v.251 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  119. Non, laissez votre argent, v.253 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  120. Sans vous mettre en souci, je ferai le présent ; v.254 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  121. Et l'on m'a mis en main une bague à la mode, v.255 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  122. Soit, donne-la pour moi ; mais surtout fais si bien, v.257 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  123. Ah ! Dieux, elle m'était tombée, v.259 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  124. Et j'aurais après cru qu'on me l'eût dérobée ; v.260 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  125. Je vais m'en décharger au logis tout à l'heure. v.263 (Acte 1, scène 6, ANSELME)
  126. Ma foi, sans moi, l'argent était perdu pour lui. v.265 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  127. Certes, vous faites rage, et payez aujourd'hui v.266 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  128. Qu'est-ce donc ? Qu'ai-je fait ? v.269 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  129. Il sait bien l'impuissance où son père le laisse, v.271 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  130. Qu'un rival qu'il doit craindre étrangement nous presse, v.272 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  131. Quoi ! C'était !... v.275 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  132. Oui, bourreau, c'était pour la captive, v.275 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  133. Que j'attrapais l'argent dont votre soin nous prive. v.276 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  134. S'il est ainsi j'ai tort ; mais qui l'eût deviné. v.277 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  135. Il fallait, en effet, être bien raffiné. v.278 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  136. Tu me devais par signe avertir de l'affaire. v.279 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  137. Oui, je devais au dos avoir mon luminaire ; v.280 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  138. Au nom de Jupiter, laissez-nous en repos, v.281 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  139. Un autre après cela quitterait tout peut-être ; v.283 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  140. Mais j'avais médité tantôt un coup de maître, v.284 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  141. De ne me mêler plus de rien dire, ou rien faire. v.287 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  142. Mais surtout hâte-toi, de peur qu'en ce dessein... v.289 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  143. Allez, encore un coup, j'y vais mettre la main. v.290 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  144. S'il faut qu'elle succède ainsi que j'imagine. v.292 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  145. Je suis mal satisfait de mon fils. v.295 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  146. Vous n'êtes pas le seul qui se plaigne de l'être : v.296 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  147. Sa mauvaise conduite insupportable en tout, v.297 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  148. Je vous croirais pourtant assez d'intelligence v.299 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  149. Et l'on nous voit sans cesse avoir maille à partir. v.302 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  150. Je me trompais donc bien ; car j'avais la pensée, v.308 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  151. Qu'à tout ce qu'il faisait tu donnais de l'appui. v.309 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  152. Si mon intégrité vous était confirmée ; v.312 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  153. Que ce que je lui dis, pour le faire être sage. v.316 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  154. Monsieur, au nom de Dieu, lui fais-je assez souvent, v.317 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  155. Cessez de vous laisser conduire au premier vent, v.318 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  156. Mais sa raison n'est pas maintenant la maîtresse : v.327 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  157. Si je pouvais parler avecque hardiesse, v.328 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  158. C'est un secret qui m'importerait fort v.330 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  159. S'il était découvert : mais à votre prudence v.331 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  160. On m'en avait parlé ; mais l'action me touche, v.335 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  161. Vraiment, je suis ravi de cela. v.338 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  162. Il faut... J'ai toujours peur qu'on nous vienne surprendre : v.340 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  163. Ce serait fait de moi s'il savait ce discours. v.341 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  164. Et la faire passer en une autre contrée. v.344 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  165. Qu'il aille l'acheter pour vous dès ce matin : v.346 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  166. Après, si vous voulez en mes mains la remettre, v.347 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  167. Je connais des marchands, et puis bien vous promettre, v.348 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  168. Et malgré votre fils de la faire écarter. v.350 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  169. À cette amour naissante il faut donner le change ; v.352 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  170. Et de plus, quand bien même il serait résolu, v.353 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  171. Qu'il aurait pris le joug que vous avez voulu : v.354 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  172. C'est très bien raisonné ; ce conseil me plaît fort ; v.357 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  173. Je vois Anselme, va, je m'en vais faire effort, v.358 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  174. Et la mettre en tes mains pour achever le reste. v.360 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  175. Oui, traître, c'est ainsi que tu me rends service ; v.363 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  176. Tu m'avais promis lâche, et j'avais lieu d'attendre, v.367 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  177. Qu'on te verrait servir mes ardeurs pour Léandre ; v.368 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  178. Ton adresse et tes soins sauraient me dégager ; v.370 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  179. Que tu m'affranchirais du projet de mon père ; v.371 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  180. Et cependant ici tu fais tout le contraire : v.372 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  181. Mais tu t'abuseras, je sais un sûr moyen, v.373 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  182. Et je vais de ce pas... v.375 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  183. Et, sans considérer s'il a raison, ou non, v.377 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  184. Votre esprit contre moi fait le petit démon. v.378 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  185. J'ai tort, et je devrais sans finir mon ouvrage, v.379 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  186. Vous faire dire vrai, puisqu'ainsi l'on m'outrage. v.380 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  187. Non, mais il faut savoir que tout cet artifice v.383 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  188. Que mon soin par leurs mains ne veut avoir Célie, v.387 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  189. Et faire que l'effet de cette invention v.389 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  190. Mais puisqu'on reconnaît si mal mes bons offices, v.395 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  191. Me traiter de faquin, de lâche, d'imposteur, v.398 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  192. Je m'en vais réparer l'erreur que j'ai commise, v.399 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  193. Hé ! Ne me traite pas si rigoureusement, v.401 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  194. Non, non, laissez-moi faire, il est en ma puissance, v.403 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  195. Vous ne vous plaindrez point de mes soins désormais : v.405 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  196. J'ai mal jugé de toi, j'ai tort, je le confesse : v.408 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  197. Mais je veux réparer ma faute avec ceci. v.409 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  198. Pourrais-tu te résoudre à me quitter ainsi ? v.410 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  199. Non, je ne le saurais, quelque effort que je fasse : v.411 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  200. Mais votre promptitude est de mauvaise grâce. v.412 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  201. Il est vrai je t'ai dit de trop grosses injures : v.415 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  202. Mais que ces deux louis guérissent tes blessures. v.416 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  203. Mais déjà je commence à perdre mon courroux, v.418 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  204. N'ayez point pour ce fait l'esprit sur des épines ; v.423 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  205. J'ai des ressorts tout prêts pour diverses machines ; v.424 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  206. Et quand ce stratagème à nos voeux manquerait, v.425 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  207. Ce qu'il ne ferait pas, un autre le ferait. v.426 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  208. L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  209. Ton maître te fait signe, et veut parler à toi ; v.429 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  210. Je te quitte : mais songe à bien agir pour moi. v.430 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  211. Que diable fais-tu là ? Tu me promets merveille ; v.431 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  212. Mais ta lenteur d'agir est pour moi sans pareille : v.432 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  213. C'était fait de mon bien, c'était fait de ma joie, v.435 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  214. D'un regret éternel je devenais la proie ; v.436 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  215. Anselme avait l'esclave, et j'en étais frustré. v.438 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  216. Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  217. J'ai détourné le coup, et tant fait, que par crainte v.440 (Acte 1, scène 9, L?LIE)
  218. C'était par mon adresse, ô cervelle incurable, v.443 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  219. Qu'Anselme entreprenait cet achat favorable ; v.444 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  220. Entre mes propres mains on la devait livrer ; v.445 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  221. Et puis pour votre amour je m'emploierais encore ? v.447 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  222. J'aimerais mieux cent fois être grosse pécore, v.448 (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  223. Et faire sur les pots décharger sa furie. v.452 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  224. Malgré tous mes serments je n'ai pu m'en défendre, v.454 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  225. Et pour vos intérêts que je voulais laisser, v.455 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  226. Je suis ainsi facile, et si de Mascarille v.457 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  227. Madame la nature avait fait une fille, v.458 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  228. Je vous laisse à penser ce que ç'aurait été. v.459 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  229. Me faire une bévue, et rompre mon attente ; v.462 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  230. Mais, si dorénavant votre imprudence éclate, v.465 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  231. Non, je serai prudent, te dis-je, ne crains rien : v.467 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  232. J'ai commencé pour vous un hardi stratagème : v.469 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  233. Votre père fait voir une paresse extrême v.470 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  234. Je fais courir le bruit que d'une apoplexie, v.473 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  235. Mais avant, pour pouvoir mieux feindre ce trépas, v.475 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  236. J'ai fait que vers sa grange il a porté ses pas ; v.476 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  237. Avaient fait par hasard rencontre d'un trésor ; v.480 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  238. Enfin je vous ai dit à quoi je vous engage, v.485 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  239. Son esprit, il est vrai, trouve une étrange voie v.489 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  240. Mais quand d'un bel objet on est bien amoureux, v.491 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  241. Que ne ferait-on pas pour devenir heureux ? v.492 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  242. Je lui sais mauvais gré d'une telle incartade. v.501 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  243. Non, jamais homme n'eut si hâte de mourir. v.503 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  244. Il s'est fait en maints lieux contusion et bosse, v.505 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  245. M'a fait en grande hâte ensevelir le mort, v.508 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  246. À faire un vilain coup ne me l'allât semondre. v.510 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  247. N'importe, tu devais attendre jusqu'au soir. v.511 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  248. Outre qu'encore un coup j'aurais voulu le voir. v.512 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  249. Lélie, et l'action lui sera salutaire, v.517 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  250. Par le plaisir de voir faire honneur à sa mort ; v.520 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  251. Il hérite beaucoup, mais comme en ses affaires, v.521 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  252. Il voudrait vous prier, ensuite de l'instance v.525 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  253. Tu me l'as déjà dit, et je m'en vais le voir. v.528 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  254. Conduisons le vaisseau de la main et de l'oeil. v.532 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  255. Sortons, je ne saurais qu'avec douleur très forte, v.533 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  256. Las ! En si peu de temps ! Il vivait ce matin ! v.535 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  257. En peu de temps parfois on fait bien du chemin. v.536 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  258. Mais quoi ? Cher Lélie, enfin il était homme : v.537 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  259. Sans leur dire gare elle abat les humains, v.539 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  260. Et contre eux de tout temps a de mauvais desseins. v.540 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  261. Ne perdrait pas un coup de ses dents meurtrières, v.542 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  262. Si malgré ces raisons votre ennui persévère, v.545 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  263. Mon cher Lélie, au moins, faites qu'il se modère. v.546 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  264. Il n'en fera rien, je connais son humeur. v.547 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  265. J'apporte ici l'argent qui vous est nécessaire, v.549 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  266. Pour faire célébrer les obsèques d'un père... v.550 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  267. Je sais que vous verrez aux papiers du bonhomme, v.553 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  268. Mais, quand par ces raisons je ne vous devrais rien, v.555 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  269. Tenez, je suis tout vôtre, et le ferai paraître. v.557 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  270. Le grand déplaisir que sent monsieur mon Maître ! v.558 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  271. Mascarille, je crois qu'il serait à propos, v.559 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  272. Qu'il me fît de sa main un reçu de deux mots. v.560 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  273. Faisons-lui signer le mot que je demande. v.562 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  274. Et quand ses déplaisirs prendront quelque allégeance, v.565 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  275. J'aurai soin d'en tirer d'abord votre assurance. v.566 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  276. Et m'en vais tout mon soûl pleurer avecque lui. v.568 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  277. Et jamais ici-bas... v.571 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  278. Comme depuis sa mort sa face est amaigrie ! v.573 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  279. J'ai trop de répugnance à coudoyer un mort. v.575 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  280. Je me serais passé de votre compliment. v.580 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  281. Foi d'homme épouvanté, je vais faire à l'instant v.583 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  282. Las ! Pour un trépassé vous êtes bien gaillard ! v.590 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  283. Qui traite de défunt une personne en vie ? v.592 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  284. Quoi ? J'aurais trépassé sans m'en apercevoir ? v.594 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  285. J'en ai senti dans l'âme une douleur mortelle. v.596 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  286. Mais enfin, dormez-vous ? Êtes-vous éveillé ? v.597 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  287. Me connaissez-vous pas ? v.598 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  288. D'un corps aérien qui contrefait le vôtre, v.599 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  289. Mais qui dans un moment peut devenir tout autre. v.600 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  290. Je crains fort de vous voir comme un géant grandir, v.601 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  291. Et tout votre visage affreusement laidir. v.602 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  292. Pour Dieu, ne prenez point de vilaine figure ; v.603 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  293. J'ai prou de ma frayeur en cette conjoncture. v.604 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  294. En une autre saison, cette naïveté, v.605 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  295. Anselme, me serait un charmant badinage, v.607 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  296. Et j'en prolongerais le plaisir davantage : v.608 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  297. Mais avec cette mort un trésor supposé, v.609 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  298. Sur qui ne peuvent rien la crainte et le remords, v.613 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  299. M'aurait-on joué pièce, et fait supercherie ? v.615 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  300. Ah ! Vraiment ma raison vous seriez fort jolie ! v.616 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  301. On en ferait jouer quelque farce à ma honte : v.620 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  302. Mais, Pandolfe, aidez-moi vous-même à retirer v.621 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  303. L'argent que j'ai donné pour vous faire enterrer. v.622 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  304. Je vais faire informer de cette affaire ici, v.626 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  305. Quoi qu'il puisse coûter, je veux le faire pendre. v.628 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  306. Et d'être encor si prompt à faire une sottise ! v.632 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  307. Mais je vois... v.634 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  308. Maintenant, avec ce passeport, v.634 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  309. Je puis à Trufaldin rendre aisément visite. v.635 (Acte 2, scène 5, L?LIE)
  310. Que dites-vous ! Jamais elle ne quittera v.637 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  311. Que tantôt avec vous j'ai fait une méprise ; v.640 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  312. J'en ai sans y penser mêlé que je tiens faux, v.642 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  313. Mon_Dieu, qu'on ferait bien de les faire tous pendre ! v.647 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  314. Vous me faites plaisir de les vouloir reprendre ; v.648 (Acte 2, scène 5, LÉLIE)
  315. Mais je n'en ai point vu de faux, comme je crois. v.649 (Acte 2, scène 5, L?LIE)
  316. Je les connaîtrai bien, montrez, montrez-les moi : v.650 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  317. Mon argent bien aimé, rentrez dedans ma poche ; v.652 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  318. Et qu'auriez-vous donc fait sur moi, chétif beau-père ? v.655 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  319. Ma foi, je m'engendrais d'une belle manière ! v.656 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  320. Et j'allais prendre en vous un beau-fils fort discret. v.657 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  321. Quoi ? Vous étiez sorti ? Je vous cherchais partout : v.661 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  322. Çà, donnez-moi que j'aille acheter notre esclave, v.664 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  323. Pourrais-tu de mon sort deviner l'injustice ? v.667 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  324. Quoi ? Que serait-ce ? v.668 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  325. M'a repris maintenant tout ce qu'il nous prêtait, v.669 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  326. Sous couleur de changer de l'or que l'on doutait. v.670 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  327. Moi, Monsieur ? Quelque sot, la colère fait mal ; v.674 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  328. Ah ! N'aie point pour moi si grande indifférence, v.679 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  329. Que j'avais fait merveille ? Et qu'en ce feint trépas v.682 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  330. J'éludais un chacun d'un deuil si vraisemblable, v.683 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  331. Que les plus clairvoyants l'auraient cru véritable. v.684 (Acte 2, scène 6, L?LIE)
  332. Mais, si jamais mon bien te fut considérable, v.687 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  333. Je vous baise les mains, je n'ai pas le loisir. v.689 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  334. Fais-moi ce plaisir. v.690 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  335. Non, je n'en ferai rien. v.691 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  336. Je m'en vais me tuer. v.692 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  337. Je vais le pousser. v.694 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  338. Faites ce qu'il vous plaît. v.694 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  339. Tu voudrais bien, ma foi, pour avoir mes habits, v.698 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  340. Savais-je pas qu'enfin ce n'était que grimace ; v.700 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  341. Que dois-je faire ? Dis, veuille me conseiller. v.709 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  342. Je ne sais. v.710 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  343. Laisse-moi, je vais le quereller. v.710 (Acte 2, scène 7, LÉLIE)
  344. Allez, je vous fais grâce ; v.712 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  345. Laissez-moi l'observer par des moyens plus doux ; v.714 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  346. Je vais, comme je crois, savoir ce qu'il projette. v.715 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  347. Quand on viendra tantôt, c'est une affaire faite. v.716 (Acte 2, scène 7, TRUFALDIN)
  348. Je sois le confident, pour mieux les rendre vains. v.718 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  349. J'ai su me l'assurer, et je n'ai plus de crainte ; v.720 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  350. Quoi que désormais puisse entreprendre un rival, v.721 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  351. Il n'est plus en pouvoir de me faire du mal. v.722 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  352. Ahi, Ahi, À l'aide ! Au meurtre ! Au secours ! On m'assomme, v.723 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  353. D'où procède cela ? Qu'est-ce ? Que te fait-on ? v.725 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  354. Ah ! Vraiment il a tort. v.729 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  355. Mais, ou je ne pourrai, v.729 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  356. Ou je jure bien fort, que je m'en vengerai ; v.730 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  357. Oui, je te ferai voir, batteur que Dieu confonde, v.731 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  358. Que je suis un valet, mais fort homme d'honneur, v.733 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  359. Il ne me fallait pas payer en coups de gaules, v.735 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  360. Et me faire un affront si sensible aux épaules : v.736 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  361. Je te le dis encore, je saurai m'en venger ; v.737 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  362. Une esclave te plaît, tu voulais m'engager v.738 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  363. À la mettre en tes mains, et je veux faire en sorte v.739 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  364. Tu m'as plu de tout temps, et je souhaitais fort v.742 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  365. Tu la verrais paraître, v.755 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  366. Si de mes actions j'étais tout à fait maître : v.756 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  367. Mais quoi ! Mon père l'est, comme il a volonté, v.757 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  368. Ainsi que je l'apprends d'un paquet apporté, v.758 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  369. J'ai voulu tout exprès agir au nom d'autrui, v.762 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  370. Et l'achat fait, ma bague est la marque choisie, v.763 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  371. Où puisse être en secret cette captive aimable. v.768 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  372. Hors de la ville un peu, je puis avec raison, v.769 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  373. D'un vieux parent que j'ai vous offrir la maison, v.770 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  374. Et de cette action nul n'aura connaissance. v.772 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  375. Oui, ma foi, tu me fais un plaisir souhaité. v.773 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  376. Aussitôt en tes mains elle sera rendue, v.776 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  377. Et dans cette maison tu me la conduiras v.777 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  378. Quand... Mais chut, Hippolyte est ici sur nos pas. v.778 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  379. Mais la trouverez-vous agréable, ou cruelle ? v.780 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
  380. Pour en pouvoir juger, et répondre soudain, v.781 (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  381. Il faudrait la savoir. v.782 (Acte 2, scène 8, L?ANDRE)
  382. Donnez-moi donc la main v.782 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
  383. Jusqu'au temple, en marchant je pourrai vous l'apprendre. v.783 (Acte 2, scène 8, HIPPOLITE)
  384. Oui, je te vais servir d'un plat de ma façon ; v.785 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  385. Fut-il jamais au monde un plus heureux garçon ! v.786 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  386. Sa maîtresse en nos mains tomber par cette voie ! v.788 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  387. Et devenir heureux par la main d'un rival ! v.790 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  388. Et qu'au bas du portrait on mette en lettres d'or, v.793 (Acte 2, scène 8, MASCARILLE)
  389. Oui, je reconnais bien la bague que voilà : v.797 (Acte 2, scène 9, TRUFALDIN)
  390. Je vais quérir l'esclave, arrêtez un peu là. v.798 (Acte 2, scène 9, TRUFALDIN)
  391. Ils me l'avaient bien dit, ceux qui me l'ont vendue, v.816 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  392. Que je verrais dans peu quelqu'un la retirer, v.817 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  393. Et que je n'aurais pas sujet d'en murmurer : v.818 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  394. Et cependant j'allais par mon impatience, v.819 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  395. Un seul moment plus tard tous vos pas étaient vains, v.821 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  396. J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  397. Mais suffit, j'en aurai tout le soin qu'on désire. v.823 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  398. Vous direz à celui qui vous a fait venir, v.825 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  399. Que je ne lui saurais ma parole tenir. v.826 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  400. Mais l'outrage v.827 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  401. Que vous lui faites... v.828 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  402. Jamais, certes, jamais plus beau commencement, v.833 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  403. Laisse-m'en rire encore avant que te le dire. v.836 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  404. Ah ! Je ne serai plus de tes plaintes l'objet. v.838 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  405. J'ai bien joué moi-même un tour des plus adroits. v.841 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  406. Il est vrai, je suis prompt, et m'emporte parfois ; v.842 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  407. Mais pourtant, quand je veux, j'ai l'imaginative v.843 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  408. Et toi-même avoueras que ce que j'ai fait part v.845 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  409. Sachons donc ce qu'a fait cette imaginative. v.847 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  410. Je songeais à trouver un remède à ce mal, v.850 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  411. J'ai conçu, digéré, produit un stratagème v.852 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  412. Devant qui tous les tiens, dont tu fais tant de cas, v.853 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  413. Mais qu'est-ce ? v.855 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  414. J'ai donc feint une lettre avec diligence, v.856 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  415. Mais, sais-tu bien comment ? En saison si bien prise, v.868 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  416. Que le porteur m'a dit que sans ce trait falot, v.869 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  417. Un homme l'emmenait qui s'est trouvé fort sot. v.870 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  418. Vous avez fait ce coup sans vous donner au diable ? v.871 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  419. Oui, d'un tour si subtil m'aurais-tu cru capable ? v.872 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  420. Ma langue est impuissante, et je voudrais avoir v.881 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  421. Une raison malade et toujours en débauche, v.887 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  422. Que sais-je, un, cent fois plus encore que je ne dis, v.890 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  423. C'est faire en abrégé votre panégyrique. v.891 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  424. Ai-je fait quelque chose ? Éclaircis-moi ce point. v.893 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  425. Non, vous n'avez rien fait ; mais ne me suivez point. v.894 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  426. Je te suivrai partout, pour savoir ce mystère. v.895 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  427. Oui ? Sus donc, préparez vos jambes à bien faire, v.896 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  428. Car je vais vous fournir de quoi les exercer. v.897 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  429. Au discours qu'il m'a fait que saurais-je comprendre ? v.899 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  430. Et quel mauvais office aurais-je pu me rendre ? v.900 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  431. Taisez-vous, ma bonté, cessez votre entretien ; v.901 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  432. Vous êtes une sotte, et je n'en ferai rien. v.902 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  433. Oui, vous avez raison, mon courroux, je l'avoue ; v.903 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  434. Mais aussi, raisonnons un peu sans violence ; v.907 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  435. Si je suis maintenant ma juste impatience, v.908 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  436. À ne t'être jamais vu court d'inventions ? v.914 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  437. À tes nobles travaux ne fais aucune pause ; v.916 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  438. Et, quoi qu'un maître ait fait pour te faire enrager, v.917 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  439. Mais quoi ! Que feras-tu, que de l'eau toute claire, v.919 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  440. Traversé sans repos par ce démon contraire ? v.920 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  441. Tu vois qu'à chaque instant il te fait déchanter, v.921 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  442. Cependant notre affaire encore n'irait pas mal, v.929 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  443. Nous laissât jour entier pour ce que je médite. v.932 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  444. Oui, je roule en ma tête un trait ingénieux, v.933 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  445. Dont je promettrais bien un succès glorieux, v.934 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  446. Monsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit. v.937 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  447. De la chose lui-même il m'a fait un récit ; v.938 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  448. Mais c'est bien plus, j'ai su que tout ce beau mystère v.939 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  449. N'est qu'un pur stratagème, un trait facétieux, v.942 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  450. Une histoire à plaisir, un conte dont Lélie v.943 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  451. Mord si bien à l'appât de cette faible ruse, v.947 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  452. C'est pourquoi désormais il la gardera bien, v.949 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  453. Si d'abord à mes yeux elle parut aimable, v.951 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  454. Je viens de la trouver tout à fait adorable, v.952 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  455. Je ne sais ; mais enfin, v.957 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  456. Et je ferai bien mieux peut-être de me taire. v.964 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  457. N'est rien moins qu'inhumaine ; v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  458. À quiconque la sait prendre par le bon bout ; v.970 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  459. Elle fait la sucrée, et veut passer pour prude ; v.971 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  460. Mais je puis en parler avec certitude ; v.972 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  461. Aux rayons du soleil qu'une bourse fait voir. v.978 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  462. Las ! Que dis-tu ? Croirai-je un discours de la sorte ? v.979 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  463. Prenez cette matoise, et lui donnez la main : v.982 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  464. Je ne sais quel paquet qui doit venir pour moi. v.990 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  465. Qui ne s'y fût trompé ? Jamais l'air d'un visage, v.991 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  466. Si ce qu'il dit est vrai, n'imposa davantage. v.992 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  467. Pourtant je n'en ai point sujet. v.994 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  468. Mais il faut dire ainsi, lorsqu'ils se trouvent vains. v.998 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  469. Si j'étais assez sot pour chérir ses caresses, v.999 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  470. Je me moquerais bien de toutes vos finesses. v.1000 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  471. Mais, croyez-moi, cessez de craindre pour un bien v.1005 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  472. Où je serais fâché de vous disputer rien ; v.1006 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  473. J'aime fort la beauté qui n'est point profanée, v.1007 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  474. Il est vrai, sa beauté n'est pas des plus communes ; v.1012 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  475. Mais en revanche aussi le reste est fort commun. v.1013 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  476. Contre moi tant d'efforts qu'il vous plaira pour elle ; v.1015 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  477. Mais sur tout retenez cette atteinte mortelle : v.1016 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
  478. Et que j'aurai toujours bien moins de répugnance v.1019 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
  479. Je connais bien son coeur. v.1024 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  480. Mais enfin Mascarille v.1024 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  481. Et que peut-être encore je n'en ferai que rire. v.1028 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  482. Parbleu je le ferais mourir sous le bâton, v.1030 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  483. S'il m'avait soutenu des faussetés pareilles. v.1031 (Acte 3, scène 3, L?LIE)
  484. Moi, je lui couperais sur-le-champ les oreilles, v.1032 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  485. S'il n'était pas garant de tout ce qu'il m'a dit. v.1033 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  486. Qui puisse faire éclat sous un sort abattu ? v.1038 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  487. Non, non, point de clin d'oeil, et point de raillerie ; v.1040 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  488. Fût-ce mon propre frère, il me la payerait ; v.1042 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  489. C'est me faire une plaie au plus tendre de l'âme ; v.1044 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  490. Tous ces signes sont vains, quels discours as-tu faits ? v.1045 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  491. Mon_Dieu, ne cherchons point querelle, ou je m'en vais. v.1046 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  492. Laissez-moi, je vous dis que c'est un tour d'adresse. v.1048 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  493. J'ai dit ce que j'ai dit, ne vous emportez point. v.1050 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  494. Ah ! Je vous ferai bien parler d'une autre sorte. v.1051 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  495. Fut-il jamais au monde un esprit moins sensé ? v.1053 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  496. Laissez-moi contenter mon courage offensé. v.1054 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  497. Quand j'aurais volonté de le battre à mourir, v.1058 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  498. C'est maintenant le nôtre. v.1059 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  499. Le trait est admirable ! Et comment donc le vôtre ? v.1060 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  500. Vous rêvez bien, Léandre, et me la baillez bonne. v.1064 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  501. Je ne sais ce que c'est. v.1067 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  502. Pousse, pousse, bourreau, tu fais bien tes affaires. v.1071 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  503. Donc les coups de bâton ne sont qu'imaginaires. v.1072 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  504. Il ne sait ce qu'il dit, sa mémoire... v.1073 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  505. Mais pour l'invention, va, je te le pardonne ; v.1076 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  506. De voir par quels motifs tu m'avais imposé, v.1078 (Acte 3, scène 4, L?ANDRE)
  507. Faisons l'olibrius, l'occiseur d'innocents. v.1085 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  508. Il t'avait accusé de discours médisants v.1086 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  509. Lui laisser son erreur, qui vous rendait service, v.1088 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  510. Et par qui son amour s'en était presque allé ? v.1089 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  511. Cette fourbe en mes mains va mettre sa maîtresse ; v.1092 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  512. Il me la fait manquer avec de faux rapports : v.1093 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  513. J'ai beau lui faire signe, et montrer que c'est ruse : v.1096 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  514. Point d'affaire, il poursuit sa pointe jusqu'au bout, v.1097 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  515. Et n'est point satisfait qu'il n'ait découvert tout : v.1098 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  516. J'en ferais encore cent de la sorte ? v.1105 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  517. Fais-moi dans tes desseins entrer de quelque chose ; v.1107 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  518. Mais que de leurs ressorts la porte me soit close, v.1108 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  519. C'est ce qui fait toujours que je suis pris sans vert. v.1109 (Acte 3, scène 4, L?LIE)
  520. Puisque la chose est faite, il n'y faut plus penser : v.1113 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  521. Laissons là ce discours, et parlons d'autre chose, v.1116 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  522. Je ne m'apaise pas, non, si facilement, v.1117 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  523. Que l'on trouve toujours plus prompts à dégainer, v.1125 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  524. Qu'à tirer un teston, s'il fallait le donner. v.1126 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  525. Il faut absolument apaiser la colère. v.1128 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  526. Nous avons fait la paix. v.1129 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  527. Oui, mais non pas pour nous. v.1129 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  528. Je l'ai fait ce matin mort pour l'amour de vous : v.1130 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  529. Qui sur l'état prochain de leur condition, v.1133 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  530. Leur font faire à regret triste réflexion. v.1134 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  531. Il craint le pronostic, et contre moi fâché, v.1137 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  532. On m'a dit qu'en justice il m'avait recherché : v.1138 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  533. J'ai peur, si le logis du Roi fait ma demeure, v.1139 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  534. Que j'aie peine aussi d'en sortir par après : v.1141 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  535. Car enfin, la vertu n'est jamais sans envie, v.1143 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  536. Mais aussi tu promets... v.1146 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  537. Je te cherchais partout pour te rendre un service, v.1152 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  538. Je sais bien tes desseins, et l'amour de ton maître. v.1156 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  539. Songez à vous tantôt : Léandre fait parti v.1157 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  540. Des femmes du quartier en masque l'allaient voir. v.1162 (Acte 3, scène 5, ERGASTE)
  541. Je pourrai bien tantôt lui souffler cette proie ; v.1164 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  542. Et contre cet assaut je sais un coup fourré, v.1165 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  543. Il ne sait pas les dons dont mon âme est pourvue. v.1167 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  544. Pourrait avoir en soi ce projet amoureux, v.1170 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  545. Si je vais me masquer pour devancer ses pas, v.1173 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  546. Et la première que lui, si nous faisons la prise, v.1175 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  547. Il aura fait pour nous les frais de l'entreprise, v.1176 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  548. De ce coup hasardeux ne craindrons point les suites ; v.1180 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  549. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  550. Je sais où gît le lièvre, et me puis sans travail v.1185 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  551. Fournir en un moment d'hommes, et d'attirail ; v.1186 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  552. Si j'ai reçu du ciel les fourbes en partage, v.1188 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  553. Il n'est rien plus certain ; quelqu'un de sa brigade, v.1192 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  554. À Mascarille lors j'ai couru tout conter, v.1194 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  555. Et comme je vous ai rencontré par hasard, v.1197 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  556. J'ai cru que je devais de tout vous faire part. v.1198 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  557. Va, je reconnaîtrai ce service fidèle ; v.1200 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  558. Mon drôle assurément leur jouera quelque trait : v.1201 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  559. Mais je veux de ma part seconder son projet : v.1202 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  560. Il ne sera pas dit qu'en un fait qui me touche, v.1203 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  561. Foin, que n'ai-je avec moi pris mon porte-respect ; v.1206 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  562. Mais, vienne qui voudra contre notre personne, v.1207 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  563. J'ai deux bons pistolets, et mon épée est bonne. v.1208 (Acte 3, scène 6, L?LIE)
  564. Certaines gens font une mascarade, v.1211 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  565. Hé bien ? Qu'avais-je dit ? Les voyez-vous paraître ? v.1216 (Acte 3, scène 7, LÉLIE)
  566. Chut, je veux à vos yeux leur en faire l'affront, v.1217 (Acte 3, scène 7, L?LIE)
  567. Ô ! Les plaisants robins qui pensent me surprendre ! v.1219 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
  568. Masques, où courez-vous ? Le pourrait-on apprendre ? v.1220 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  569. Bon Dieu ! Qu'elle est jolie, et qu'elle a l'air mignon ! v.1222 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  570. Hé quoi ! Vous murmurez ! Mais sans vous faire outrage, v.1223 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  571. Canaille ; et vous, Seigneur, bonsoir, et grand merci. v.1226 (Acte 3, scène 8, TRUFALDIN)
  572. L'aurais-je deviné, n'étant point averti v.1229 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  573. Des secrètes raisons qui l'avaient travesti ! v.1230 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  574. Été sans y penser te faire cette frasque ! v.1232 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  575. Il me prendrait envie, en ce juste courroux, v.1233 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  576. À quel saint me vouerai-je ? v.1237 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  577. Qu'encore un coup, du moins, mon imprudence ait grâce, v.1239 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  578. Sans bruit ! Ne faisons rien que de la bonne sorte. v.1243 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  579. Messieurs, ne gagnez point de rhumes à plaisir ; v.1245 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  580. Tout cerveau qui le fait, est certes de loisir ; v.1246 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  581. J'en suis fâché pour vous : mais pour vous régaler v.1250 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  582. Elle vous fait présent de cette cassolette. v.1252 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  583. Fi, Cela sent mauvais, et je suis tout gâté ; v.1253 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  584. Vous voilà fagoté d'une plaisante sorte. v.1255 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  585. J'ai beau jurer, pester, je ne m'en puis tenir. v.1258 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  586. Aussi crois, si jamais je suis dans la puissance, v.1259 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  587. Que tu seras content de ma reconnaissance, v.1260 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  588. Et que, quand je n'aurais qu'un seul morceau de pain... v.1261 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  589. Mais comment Trufaldin chez lui t'a-t-il reçu ? v.1266 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  590. D'un zèle simulé j'ai bridé le bon sire ; v.1267 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  591. S'il ne songeait à lui, que l'on le surprendrait, v.1269 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  592. Que l'on couchait en joue, et de plus d'un endroit, v.1270 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  593. Avait si faussement divulgué la naissance ; v.1272 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  594. Qu'on avait bien voulu m'y mêler quelque peu ; v.1273 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  595. Mais que j'avais tiré mon épingle du jeu : v.1274 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  596. Je venais l'avertir de se donner de garde. v.1276 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  597. De là, moralisant, j'ai fait de grands discours, v.1277 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  598. Je voulais travailler au salut de mon âme ; v.1280 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  599. Près de quelque honnête homme être paisiblement ; v.1282 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  600. Que s'il le trouvait bon, je n'aurais d'autre envie, v.1283 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  601. Et que même à tel point il m'avait su ravir, v.1285 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  602. Je mettrais en ses mains, que je tenais certaines, v.1287 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  603. J'entendais tout de bon que lui seul héritât. v.1290 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  604. C'était le vrai moyen d'acquérir sa tendresse, v.1291 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  605. Des biais qu'on doit prendre à terminer vos voeux, v.1293 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  606. Je voulais en secret vous aboucher tous deux, v.1294 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  607. Et sur qui j'ai tantôt notre fourbe construite. v.1300 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  608. C'est assez, je sais tout : tu me l'as dit deux fois. v.1301 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  609. Oui, oui, mais quand j'aurais passé jusques à trois, v.1302 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  610. Mais, à tant différer je me fais de l'effort. v.1305 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  611. Et s'appelait alors Zanobio Ruberti ; v.1310 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  612. De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  613. Une fille fort jeune et sa femme laissées, v.1315 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  614. Outre ses biens, l'espoir qui restait de sa race, v.1319 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  615. Un sien fils écolier, qui se nommait Horace, v.1320 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  616. Un certain maître Albert jeune l'avait conduit ; v.1322 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  617. Mais pour se joindre tous le rendez-vous qu'il donne, v.1323 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  618. Douze ans aient découvert jamais la moindre trace. v.1328 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  619. Maintenant, vous serez un marchand d'Arménie, v.1331 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  620. Qui les aurez vus sains l'un et l'autre en Turquie. v.1332 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  621. Si j'ai plutôt qu'aucun, un tel moyen trouvé, v.1333 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  622. C'est qu'en fait d'aventure, il est très ordinaire v.1335 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  623. De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, v.1336 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  624. Pour moi, j'ai vu déjà cent contes de la sorte. v.1339 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  625. Mais que parti plus tôt, pour chose nécessaire, v.1343 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  626. Attendre quelques jours qu'ils seraient arrivés ; v.1346 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  627. Je vous ai fait tantôt des leçons étendues. v.1347 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  628. Dès l'abord mon esprit a compris tout le fait. v.1349 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  629. Je m'en vais là-dedans donner le premier trait. v.1350 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  630. S'il allait de son fils me demander la mine ? v.1352 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  631. Qu'il était fort petit alors qu'il l'a pu voir ; v.1354 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  632. Pourraient-ils pas avoir changé tout son visage ? v.1356 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  633. Il est vrai ; mais, dis-moi, s'il connaît qu'il m'a vu, v.1357 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  634. Que faire ? v.1358 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  635. N'avait dans son esprit pu faire qu'un passage, v.1360 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  636. Et le poil et l'habit déguisaient grandement. v.1362 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  637. Fort bien : mais, à propos, cet endroit de Turquie ?... v.1363 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  638. Mais, le nom de la ville où j'aurai pu les voir ? v.1365 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  639. Et j'ai déjà nommé douze fois cette ville. v.1368 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  640. Laisse-moi gouverner : que ton âme est craintive ? v.1372 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  641. Ah ! C'est me faire honte, v.1375 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  642. Non pas du tout, mais bien quelque chose approchant. v.1377 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  643. Quand il m'est inutile, il fait le chien couchant : v.1378 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  644. Mais, parce qu'il sent bien le secours qu'il me donne, v.1379 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  645. Je vais être de près éclairé des beaux yeux, v.1381 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  646. Je m'en vais sans obstacle, avec des traits de flamme, v.1383 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  647. Je saurai quel arrêt je dois... Mais les voici. v.1385 (Acte 4, scène 1, L?LIE)
  648. C'est à vous de rêver et de faire des songes, v.1387 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  649. Quelle grâce, quels biens vous rendrai-je, Seigneur ? v.1389 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  650. J'ai, je ne sais pas où, vu quelque ressemblance v.1392 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  651. C'est ce que je disais ; v.1393 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  652. Mais on voit des rapports admirables parfois. v.1394 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  653. Oui, Seigneur Trufaldin : le plus gaillard du monde. v.1396 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  654. Cela pourrait-il être ? v.1400 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  655. Si lorsqu'il m'a pu voir il n'avait que sept ans ? v.1401 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  656. Aurait peine à pouvoir connaître mon visage ? v.1403 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  657. Par des traits si profonds, ce portrait est tracé, v.1405 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  658. Suffit. Où l'avez-vous laissé ? v.1406 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  659. Turin ? Mais cette ville v.1407 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  660. Et c'est en effet là qu'il laissa votre fils ; v.1410 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  661. Mais les Arméniens ont tous une habitude, v.1411 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  662. Certain vice de langue à nous autres fort rude ; v.1412 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  663. Il fallait, pour l'entendre, avoir cette lumière. v.1415 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  664. Voyez s'il répondra. Je repassais un peu v.1417 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  665. Il n'était point d'adresse à mon adresse égale, v.1419 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  666. Et j'ai battu le fer en mainte et mainte salle. v.1420 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  667. Ce n'est pas maintenant ce que je veux savoir. v.1421 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  668. Quel autre nom, dit-il, que je devais avoir ? v.1422 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  669. Est celle maintenant que le ciel vous envoie ! v.1424 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  670. C'est là votre vrai nom, et l'autre est emprunté. v.1425 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  671. Mais, où vous a-t-il dit qu'il reçut la clarté ? v.1426 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  672. Mais, pour vous, ce doit être un lieu fort haïssable. v.1428 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  673. Où l'envoyai-je jeune ? Et sous quelle conduite ? v.1431 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  674. Qu'à sa discrétion vos soins avaient commis. v.1434 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  675. Je voudrais bien savoir de vous leur aventure ; v.1436 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  676. Sur quel vaisseau le sort qui m'a su travailler... v.1437 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  677. Je ne sais ce que c'est, je ne fais que bâiller ; v.1438 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  678. Mais, Seigneur Trufaldin, songez-vous que peut-être, v.1439 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  679. Ah ! Vous avez plus faim que vous ne pensez pas. v.1442 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  680. Mais n'appréhende plus, je reprends mes esprits, v.1446 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  681. Et m'en vais débiter avec hardiesse... v.1447 (Acte 4, scène , L?LIE)
  682. Voici notre rival, qui ne sait pas la pièce. v.1448 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  683. Mais comme votre père ému pour votre bien, v.1453 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  684. Bref, comme je voudrais, d'une âme franche et pure, v.1455 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  685. À combien de discours, et de traits de risée, v.1459 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  686. Quel jugement on fait du choix capricieux, v.1461 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  687. J'en ai rougi pour vous, encore plus que pour moi, v.1465 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  688. Ah ! Léandre, sortez de cet abaissement ; v.1469 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  689. Mais ces félicités ne sont guère durables, v.1480 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  690. Après ces bonnes nuits donnent de mauvais jours. v.1482 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  691. Dans tout votre discours, je n'ai rien écouté, v.1485 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  692. Que mon esprit déjà ne m'ait représenté. v.1486 (Acte 4, scène 3, L?ANDRE)
  693. Je sais combien je dois à cet honneur insigne, v.1487 (Acte 4, scène 3, L?ANDRE)
  694. Que vous me voulez faire, et dont je suis indigne ; v.1488 (Acte 4, scène 3, L?ANDRE)
  695. Retirons-nous plus loin, de crainte qu'il n'en sorte v.1492 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  696. De quoi te peux-tu plaindre ? Ai-je pas réussi v.1497 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  697. En tout ce que j'ai dit depuis... v.1498 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  698. Près de Célie : il est ainsi que la bouillie, v.1504 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  699. Pourrait-on se forcer à plus de retenue ! v.1507 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  700. Je ne l'ai presque point encore entretenue. v.1508 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  701. Oui, mais ce n'est pas tout que de ne parler pas : v.1509 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  702. Que d'autres ne feraient dans une année entière. v.1512 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  703. Vous n'avez toujours fait qu'avoir les yeux sur elle; v.1515 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  704. Sans prendre jamais garde à ce qu'on vous servait, v.1517 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  705. Vous n'aviez point de soif qu'alors qu'elle buvait ; v.1518 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  706. Et dans ses propres mains vous saisissant du verre, v.1519 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  707. Le côté qu'à sa bouche elle avait su porter. v.1522 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  708. Sur les morceaux touchés de sa main délicate, v.1523 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  709. Et les avaliez tout ainsi que des pois gris. v.1526 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  710. Puis, outre tout cela, vous faisiez sous la table, v.1527 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  711. Qui, s'ils eussent osé, vous eussent fait querelle : v.1531 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  712. Pour moi, j'en ai souffert la gêne sur mon corps ; v.1533 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  713. Je pensais retenir toutes vos actions, v.1537 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  714. En faisant de mon corps mille contorsions. v.1538 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  715. Mon_Dieu ! Qu'il t'est aisé de condamner des choses, v.1539 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  716. Je veux bien néanmoins, pour te plaire une fois, v.1541 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  717. Faire force à l'amour qui m'impose des lois : v.1542 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  718. Désormais... v.1543 (Acte 4, scène 4, L?LIE)
  719. C'est bien fait. Cependant me ferez-vous la grâce v.1544 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  720. Il faudrait autrement être fort indiscret. v.1546 (Acte 4, scène 5, LÉLIE)
  721. Écoute, sais-tu bien ce que je viens de faire ? v.1547 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  722. Non : mais si vous voulez je ne tarderai guère, v.1548 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  723. Dont près de deux cents ans ont fait déjà le sort, v.1550 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  724. Choisie expressément, de grosseur raisonnable, v.1552 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  725. Dont j'ai fait sur-le-champ, avec beaucoup d'ardeur, v.1553 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  726. Moins gros par l'un des bouts, mais plus que trente gaules v.1555 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  727. Car il est bien en main, vert, noueux et massif. v.1557 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  728. Mais pour qui, je vous prie, un tel préparatif ? v.1558 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  729. Et disant à Célie, en lui serrant la main, v.1565 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  730. Que pour elle il venait sous ce prétexte vain : v.1566 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  731. Et je ne doute point, quoiqu'il n'en ait rien dit, v.1569 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  732. Ah ! Vous me faites tort ! S'il faut qu'on vous affronte, v.1571 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  733. Veux-tu me faire voir que tu dis vérité ? v.1573 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  734. Oui-da, très volontiers, je l'époussetterai bien, v.1577 (Acte 4, scène 5, MASCARILLE)
  735. Pour vous donner chez lui plus aisément entrée. v.1584 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  736. C'est ainsi v.1585 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  737. Quoi donc ? Je serais homme... v.1587 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  738. L'aurait-on pu prévoir l'action de ce traître ! v.1591 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  739. Qui vient insolemment de maltraiter son maître. v.1592 (Acte 4, scène 6, L?LIE)
  740. Mais pour cette fois-ci, je n'ai point de courroux, v.1597 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  741. Ma main sur votre échine a lavé votre faute. v.1600 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  742. Ah ! Je me vengerai de ce trait déloyal. v.1601 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  743. On aurait pu surprendre un mot dit à Célie ! v.1607 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  744. Et d'où donc viendrait cette prompte sortie ? v.1608 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  745. Je ne sais si souvent vous jouez au piquet ; v.1610 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  746. Mais, au moins, faites-vous des écarts admirables. v.1611 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  747. Mais encore, pourquoi me voir chassé par toi ? v.1613 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  748. Je ne fis jamais mieux que d'en prendre l'emploi : v.1614 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  749. Tu devais donc, pour toi, frapper plus doucement. v.1617 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  750. Quelque sot, Trufaldin lorgnait exactement. v.1618 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  751. Et puis je vous dirai, sous ce prétexte utile, v.1619 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  752. Je n'étais point fâché d'évaporer ma bile : v.1620 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  753. Enfin la chose est faite, et si j'ai votre foi, v.1621 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  754. Je vous promets, aidé par le poste où je suis, v.1625 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  755. Quoique ton traitement ait eu trop de rudesse, v.1627 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  756. Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  757. Si vous y manquez, votre fièvre quartaine. v.1632 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  758. Mais tiens-moi donc parole, et songe à mon repos. v.1633 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  759. Allez quitter l'habit, et graisser votre dos. v.1634 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  760. Mais surtout gardez-vous de prendre aucun souci : v.1638 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  761. Puisque je fais pour vous, que cela vous suffise ; v.1639 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  762. N'aidez point mon projet de la moindre entreprise... v.1640 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  763. Oui, va, je m'y tiendrai. v.1641 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  764. Il faut voir maintenant quel biais je prendrai. v.1642 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  765. Fut-il jamais destin plus brouillé que le nôtre ! v.1651 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  766. En vain nous apprenons que Léandre est au point v.1653 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  767. Qu'il a tout fait changer par son autorité, v.1657 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  768. Et va dès aujourd'hui conclure le traité ; v.1658 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  769. Toutefois, par un trait merveilleux de mon art, v.1661 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  770. Je crois que je pourrai retarder leur départ, v.1662 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  771. Et me donner le temps qui sera nécessaire, v.1663 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  772. Pour tâcher de finir cette fameuse affaire. v.1664 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  773. Il s'est fait un grand vol, par qui, l'on n'en sait rien ; v.1665 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  774. Faire pour quelques jours emprisonner ce drôle ; v.1668 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  775. Je sais des officiers de justice altérés, v.1669 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  776. Qui sont pour de tels coups de vrais délibérés : v.1670 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  777. Ton affaire allait bien, le drôle était coffré, v.1678 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  778. En vrai désespéré, rompre ton stratagème : v.1680 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  779. Je ne saurais souffrir, a-t-il dit hautement ; v.1681 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  780. Et comme on résistait à lâcher sa personne, v.1684 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  781. Qui sont gens d'ordinaire à craindre pour leurs corps, v.1686 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  782. Le traître ne sait pas que cet Égyptien v.1689 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  783. Adieu, certaine affaire à te quitter m'oblige. v.1691 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
  784. Oui, je suis stupéfait de ce dernier prodige : v.1692 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  785. On dirait, et pour moi j'en suis persuadé, v.1693 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  786. Se plaise à me braver, et me l'aille conduire, v.1695 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  787. Mais ils viennent ; songeons à l'exécution. v.1702 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  788. Cette maison meublée est en ma bienséance, v.1703 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  789. Et qu'un fourbe est contraint de prendre de figures ! v.1708 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  790. N'ait fait, pour vous prouver l'excès de son ardeur ; v.1710 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  791. La guerre en quelque estime avait mis mon courage, v.1712 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  792. Et j'y pouvais un jour, sans trop croire de moi, v.1713 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  793. Qui suivit de mon coeur le soudain changement, v.1717 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  794. Aient pu me détacher de ma persévérance : v.1720 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  795. Je n'ai pour vous rejoindre épargné temps ni peine : v.1723 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  796. Que pour certain argent qui leur importait fort, v.1726 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  797. Si pour vous la retraite avait quelques appas, v.1733 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  798. Venise, du butin fait parmi les combats, v.1734 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  799. Que d'être auprès de vous tout ce qu'il vous plaira. v.1738 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  800. Pour en paraître triste il faudrait être ingrate ; v.1740 (Acte 5, scène 2, CÉLIE)
  801. Et, si j'avais sur vous quelque peu de puissance, v.1744 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  802. Attendrait que ce mal eût pris un autre cours. v.1746 (Acte 5, scène 2, C?LIE)
  803. Autant que vous voudrez, faites qu'il se diffère, v.1747 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  804. Toutes mes volontés ne butent qu'à vous plaire ; v.1748 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  805. Cherchons une maison à vous mettre en repos : v.1749 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  806. Mais ché non point locher te gent te méchant vi. v.1754 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  807. Je crois votre maison franche de tout ombrage. v.1755 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  808. Ou pien pour temanter à la palais choustice ? v.1760 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  809. La procurair larron, la focat pien méchant. v.1762 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  810. Je vais faire venir la vieille promptement, v.1766 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  811. Entre fous, entre fous, dans mon petit maisson. v.1770 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  812. À laisser faire un autre, et voir sans rien oser, v.1773 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  813. C'est un logis garni que j'ai pris tout à l'heure. v.1776 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  814. À mon père pourtant, la maison appartient, v.1777 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  815. Je ne sais, l'écriteau marque au moins qu'on la loue : v.1779 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  816. Qui diantre l'aurait mis ? Et par quel intérêt ?... v.1781 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  817. Je voudrais à tout autre en faire un grand secret ; v.1785 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  818. Mais pour vous, il n'importe, et vous serez discret ; v.1786 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  819. Comme je conjecture au moins, ne saurait être, v.1788 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  820. Pour mettre en mon pouvoir certaine Égyptienne, v.1791 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  821. Dont j'ai l'âme piquée, et qu'il faut que j'obtienne : v.1792 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  822. Je l'ai déjà manquée, et même plusieurs coups. v.1793 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  823. Vous n'aviez qu'à parler ; je vous aurais sans doute, v.1795 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  824. Quoi ? Vous la connaissez ? v.1797 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  825. C'est moi, qui maintenant v.1797 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  826. Au logis que voilà je venais de la mettre ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  827. Quoi ? J'obtiendrais de vous le bonheur que j'espère ? v.1803 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  828. Tout à l'heure on va vous satisfaire. v.1804 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  829. Que pourrai-je vous dire ? Et quel remerciement ?... v.1805 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  830. Non, ne m'en faites point, je n'en veux nullement. v.1806 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  831. Il nous va faire encor quelque nouveau bissêtre. v.1808 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  832. Sous ce crotesque habit, qui l'aurait reconnu ? v.1809 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  833. Chai point fentre chamais le fame ni le fille. v.1812 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  834. Le plaisant baragouin ! Il est bon, sur ma foi. v.1813 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  835. Va, va, lève le masque, et reconnais ton maître. v.1815 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  836. Partieu, tiaple, mon foi jamais toi chai connaître. v.1816 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  837. Si toi point en aller, chai paille ein cou te point. v.1818 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  838. J'ai tout ce que mes voeux lui pouvaient demander, v.1821 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  839. Ce valet vous servait avec beaucoup de feu. v.1825 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
  840. Mais je reviens à vous, demeurez quelque peu. v.1826 (Acte 5, scène 5, ANDRES)
  841. Que j'ai l'âme ravie, v.1827 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  842. Tu feignais à sortir de ton déguisement ? v.1829 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  843. Et ne pouvais me croire en cet événement ? v.1830 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  844. Comme je vous connais, j'étais dans l'épouvante, v.1831 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  845. Mais confesse qu'enfin c'est avoir fait beaucoup ; v.1833 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  846. Au moins, j'ai réparé mes fautes à ce coup, v.1834 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  847. Et j'aurai cet honneur d'avoir fini l'ouvrage. v.1835 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  848. Ah ! Quel bonheur au mien pourrait être égalé ? v.1838 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  849. Il est vrai, d'un bienfait je vous suis redevable, v.1839 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  850. Si je ne l'avouais, je serais condamnable : v.1840 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  851. Mais enfin, ce bienfait aurait trop de rigueur, v.1841 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  852. S'il fallait le payer aux dépens de mon coeur ; v.1842 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  853. Je ris, et toutefois je n'en ai guère envie. v.1847 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  854. Indigne d'aucun soin, de rien faire incapable. v.1852 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  855. Qui ne saurait souffrir que l'on le rende heureux ! v.1854 (Acte 5, scène 6, L?LIE)
  856. Voilà le vrai moyen d'achever son destin ; v.1857 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  857. Mais en vain son dépit pour ses fautes commises, v.1860 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  858. Lui fait licencier mes soins et mon appui ; v.1861 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  859. Et je t'ai déjà dit qu'un coeur comme le nôtre, v.1871 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  860. Ne voudrait pas pour l'un faire injustice à l'autre ; v.1872 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  861. Andrès pour son partage a la reconnaissance, v.1876 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  862. Consultent jamais rien contre ses intérêts : v.1878 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  863. Au moins, dois-je ce prix à ce qu'il fait pour moi, v.1881 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  864. Et de faire à mes voeux autant de violence, v.1883 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  865. Que j'en fais aux désirs qu'il met en évidence : v.1884 (Acte 5, scène 7, C?LIE)
  866. Ce sont, à dire vrai, de très fâcheux obstacles, v.1887 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  867. Et je ne sais point l'art de faire des miracles : v.1888 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  868. Mais je vais employer mes efforts plus puissants, v.1889 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  869. Pour tâcher de trouver un biais salutaire, v.1891 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  870. Et vous dirai bientôt ce qui se pourra faire. v.1892 (Acte 5, scène 7, MASCARILLE)
  871. Se plaignent justement des larcins de vos yeux ; v.1894 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  872. Et de tous leurs amants faites des infidèles. v.1896 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  873. Aux traits, dont à l'abord vous savez les frapper ; v.1898 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  874. Quant à moi, toutefois je ne me plaindrais pas, v.1901 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  875. Mais qu'inhumainement vous me les ôtiez tous, v.1905 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  876. C'est un dur procédé, dont je me plains à vous. v.1906 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  877. Voilà d'un air galant faire une raillerie ; v.1907 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
  878. Mais épargnez un peu celle qui vous en prie : v.1908 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  879. Vos yeux, vos propres yeux, se connaissent trop bien, v.1909 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  880. Pour pouvoir de ma part redouter jamais rien ; v.1910 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  881. Et ne prendront jamais de pareilles alarmes. v.1912 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  882. Pourtant, en ce discours je n'ai rien avancé, v.1913 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  883. Et, sans parler du reste, on sait bien que Célie v.1915 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  884. Vous vous consoleriez de leur perte aisément, v.1918 (Acte 5, scène 8, CÉLIE)
  885. Et trouveriez pour vous l'amant peu souhaitable, v.1919 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  886. Qui d'un si mauvais choix se trouverait capable. v.1920 (Acte 5, scène 8, C?LIE)
  887. Au contraire, j'agis d'un air tout différent, v.1921 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  888. J'y vois tant de raisons capables de défendre v.1923 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  889. L'inconstance de ceux qui s'en laissent surprendre, v.1924 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  890. Et le vais voir tantôt, sans haine et sans colère, v.1927 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  891. Que ma bouche vous vient annoncer maintenant. v.1930 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  892. La fin d'une vraie et pure comédie ; v.1932 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  893. Passait dedans la place, et ne songeait à rien, v.1934 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  894. Ne faisait voir en l'air que quatre griffes sèches ; v.1940 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  895. Dont ces deux combattants s'efforçaient d'arracher, v.1941 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  896. Ce peu que sur leurs os les ans laissent de chair : v.1942 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  897. Et laissant voir à nu deux têtes sans cheveux, v.1945 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  898. Ainsi que force monde, accourus d'aventure, v.1948 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  899. Tant leurs esprits étaient par la fureur poussés ; v.1950 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  900. Et que l'on veut savoir qui causait cette humeur, v.1953 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  901. Celle qui la première avait fait la rumeur, v.1954 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  902. Malgré la passion dont elle était émue, v.1955 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  903. Me fait vous reconnaître, et dans le même instant, v.1961 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  904. Que pour votre intérêt je me tourmentais tant : v.1962 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  905. J'avais, vous le savez, en mes mains votre fille, v.1964 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  906. Dont j'élevais l'enfance, et qui par mille traits, v.1965 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  907. Faisait voir dès quatre ans sa grâce et ses attraits. v.1966 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  908. Dedans notre maison se rendant familière, v.1968 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  909. Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  910. Me faisant redouter un reproche fâcheux, v.1973 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  911. Mais il faut maintenant, puisque je l'ai connue, v.1975 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  912. Pendant tout ce récit répétait plusieurs fois : v.1978 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  913. Quoi donc ! Le ciel me fait trouver heureusement, v.1981 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  914. Celui que jusqu'ici j'ai cherché vainement ! v.1982 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  915. Et que j'avais pu voir, sans pourtant reconnaître v.1983 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  916. D'Albert qui me gardait les jours étant finis, v.1986 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  917. Portai durant six ans mes pas en divers lieux, v.1989 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  918. Selon que me poussait un désir curieux ; v.1990 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  919. Mais dans Naples, hélas ! Je ne vous trouvai plus, v.1993 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  920. Venise pour un temps borna mes courses vaines ; v.1996 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  921. Et j'ai vécu depuis, sans que de ma maison v.1997 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  922. Je vous laisse à juger si pendant ces affaires, v.1999 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  923. Trufaldin ressentait des transports ordinaires. v.2000 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  924. Vous aurez le moyen de vous faire éclaircir, v.2002 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  925. Trufaldin maintenant vous reconnaît pour sienne ; v.2004 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  926. A fait qu'il vous obtient pour épouse à mon maître ; v.2008 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  927. Moi, je vais avertir mon maître de ceci ; v.2018 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  928. Que pour mon propre sort je n'en aurais pas plus. v.2022 (Acte 5, scène 9, HIPPOLITE)
  929. Mais les voici venir. v.2023 (Acte 5, scène 9, HIPPOLITE)
  930. Sais-tu déjà comment le ciel nous est prospère ? v.2024 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  931. En vain vous parleriez pour excuser vos feux, v.2026 (Acte 5, scène 10, HIPPOLITE)
  932. Si j'ai devant les yeux ce que vous pouvez dire. v.2027 (Acte 5, scène 10, HIPPOLITE)
  933. Mais j'atteste les Cieux? qu'en ce retour soudain v.2029 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
  934. Mon père fait bien moins que mon propre dessein. v.2030 (Acte 5, scène 10, L?ANDRE)
  935. Qui l'aurait jamais cru que cette ardeur si pure? v.2031 (Acte 5, scène 10, ANDRÈS)
  936. Pour moi, je me blâmais, et croyais faire faute, v.2035 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  937. Quand je n'avais pour vous qu'une estime très haute . v.2036 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  938. Je ne pouvais savoir quel obstacle puissant v.2037 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  939. M'arrêtait sur un pas si doux et si glissant, v.2038 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  940. Et détournait mon coeur de l'aveu d'une flamme? v.2039 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  941. Que mes sens s'efforçaient d'introduire en mon âme. v.2040 (Acte 5, scène 10, C?LIE)
  942. Mais en te recouvrant, que diras-tu de moi ? v.2041 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  943. Que de vous maintenant dépend ma destinée. v.2044 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  944. Croirai-je que du ciel la puissance absolue ?... v.2051 (Acte 5, scène 11, LÉLIE)
  945. Oui, mon gendre, il est vrai. v.2052 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
  946. Il m'a presque étouffé, je crains fort pour Célie. v.2056 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  947. De vos embrassements on se passerait fort. v.2058 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  948. Mais puisqu'un même jour nous met tous dans la joie, v.2060 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
  949. J'ai des démangeaisons de mariage aussi. v.2066 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  950. J'ai ton fait. v.2067 (Acte 5, scène 11, ANSELME)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Que l'on ait bien soin du logis ; et que tout aille comme il faut. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Seigneur Géronimo je vous trouve à propos ; et j'allais chez vous vous chercher. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Pour vous communiquer une affaire, que j'ai en tête ; et vous prier de m'en dire votre avis. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Je suis bien aise de cette rencontre ; et nous pouvons parler ici en toute liberté. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  5. Il s'agit d'une chose de conséquence, que l'on m'a proposée ; et il est bon de ne rien faire, sans le conseil de ses amis. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Mais auparavant je vous conjure de ne me point flatter du tout ; et de me dire nettement votre pensée. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Je le ferai, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  8. Vous avez raison. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  9. Cela est vrai. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  10. Dites-moi seulement votre affaire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  11. C'est que je veux savoir de vous, si je ferai bien de me marier. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Quel âge pouvez-vous bien avoir maintenant ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  13. Ma foi, je ne sais ; mais je me porte bien. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  14. Hé, dites-moi un peu, s'il vous plaît : combien aviez-vous d'années lorsque nous fîmes connaissance ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  15. Ma foi, je n'avais que vingt ans alors. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  16. Huit dans notre séjour à Rome font, trente-deux : et vingt que vous aviez lorsque nous nous connûmes, cela fait justement cinquante-deux. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  17. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  18. C'est une chose à laquelle il faut que les jeunes gens pensent bien mûrement avant que de la faire : mais les gens de votre âge n'y doivent point penser du tout. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  19. Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  20. Je ne vous conseille point de songer au mariage ; et je vous trouverais le plus ridicule du monde, si ayant été libre jusqu'à cette heure, vous alliez vous charger maintenant de la plus pesante des chaînes. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  21. Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. C'est une fille, qui me plaît ; et que j'aime de tout mon coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  23. Vous l'aimez de tout votre coeur ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  24. Sans doute ; et je l'ai demandée à son père. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  25. Oui, c'est un mariage, qui se doit conclure ce soir ; et j'ai donné parole. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  26. Je quitterais le dessein que j'ai fait ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  27. Ne parlons point de l'âge que je puis avoir ; mais regardons seulement les choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  28. Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  29. N'ai-je pas tous les mouvements de mon corps aussi bons que jamais ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  30. Et voit-on que j'aie besoin de carrosse, ou de chaise pour cheminer ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  31. N'ai-je pas encore toutes mes dents les meilleures du monde ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  32. Ne fais-je pas vigoureusement mes quatre repas par jour ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  33. Et peut-on voir un estomac qui ait plus de force que le mien ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  34. Vous avez raison : je m'étais trompé. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  35. J'y ai répugné autrefois : mais j'ai maintenant de puissantes raisons pour cela. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  36. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  37. Tenez, il me semble déjà que j'y suis, et que j'en vois une demi-douzaine autour de moi. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  38. Vous ne sauriez mieux faire. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  39. Vraiment, je suis ravi que vous me donniez ce conseil en véritable ami. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  40. Et soeur d'un certain Alcidas, qui se mêle de porter l'épée ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  41. N'ai-je pas raison, d'avoir fait ce choix ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  42. Je n'y manquerai pas ; et je veux y aller en masque, afin de les mieux honorer. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  43. Ce mariage doit être heureux ; car il donne de la joie à tout le monde ; et je fais rire tous ceux à qui j'en parle. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  44. Me voilà maintenant le plus content des hommes. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  45. Quel air ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  46. Et quelle taille ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  47. Peut-il y avoir un homme qui n'ait, en la voyant, des démangeaisons de se marier ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  48. Je vais faire quelques emplettes. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  49. Hé bien, ma belle, c'est maintenant que nous allons être heureux l'un, et l'autre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  50. Vous ne serez plus en droit de me rien refuser ; et je pourrai faire avec vous tout ce qu'il me plaira, sans que personne s'en scandalise. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  51. Vous allez être à moi depuis la tête jusqu'aux pieds ; et je serai maître de tout : de vos petits yeux éveillés ; de votre petit nez fripon ; de vos lèvres appétissantes ; de vos oreilles amoureuses ; de votre petit menton joli ; de vos petits tétons rondelets ; de votre... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  52. Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  53. N'êtes-vous pas bien aise de ce mariage, mon aimable Pouponne ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  54. Tout à fait aise, je vous jure : car enfin la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujétion la plus fâcheuse du monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  55. Il y a je ne sais combien que j'enrage du peu de liberté, qu'il me donne ; et j'ai cent fois souhaité qu'il me mariât, pour sortir promptement de la contrainte, où j'étais avec lui, et me voir en état de faire ce que je voudrai. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  56. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  57. Je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela ; et que la solitude me désespère. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  58. J'aime le jeu ; les visites ; les assemblées ; les cadeaux, et les promenades ; en un mot, toutes les choses de plaisir ; et vous devez être ravi, d'avoir une femme de mon humeur. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  59. Nous n'aurons jamais aucun démêlé ensemble ; et je ne vous contraindrai point dans vos actions ; comme j'espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes : car pour moi, je tiens qu'il faut avoir une complaisance mutuelle ; et qu'on ne se doit point marier, pour se faire enrager l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  60. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  61. Mais qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  62. C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  63. Adieu, il me tarde déjà que je n'aie des habits raisonnables, pour quitter vite ces guenilles. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  64. Je m'en vais de ce pas achever d'acheter toutes les choses qu'il me faut ; et je vous enverrai les marchands. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  65. Seigneur Sganarelle, je suis ravi de vous trouver encore ici ; et j'ai rencontré un orfèvre, qui sur le bruit que vous cherchiez quelque beau diamant en bague, pour faire un présent à votre épouse, m'a fort prié de vous venir parler pour lui ; et de vous dire qu'il en a un à vendre, le plus parfait du monde. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  66. Avant que de passer plus avant, je voudrais bien agiter à fond cette matière ; et que l'on m'expliquât un songe que j'ai fait cette nuit, et qui vient tout à l'heure de me revenir dans l'esprit. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  67. Il me semblait que j'étais dans un vaisseau, sur une mer bien agitée ; et que... (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  68. Seigneur Sganarelle, j'ai maintenant quelque petite affaire, qui m'empêche de vous ouïr. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  69. Je n'entends rien du tout aux songes ; et quant au raisonnement du mariage, vous avez deux savants ; deux philosophes vos voisins, qui sont gens à vous débiter tout ce qu'on peut dire sur ce sujet. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  70. Pour moi, je me contente de ce que je vous ai dit tantôt ; et demeure votre serviteur. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  71. Il a raison. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  72. Oui, je te soutiendrai par vives raisons, que tu es un ignorant, ignorantissime, ignorantifiant et ignorantifié par tous les cas, et modes imaginables. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  73. Tu veux te mêler de raisonner, et tu ne sais pas seulement les Éléments de la Raison. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  74. Il faut qu'on l'ait fort irrité. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  75. Je baise les mains à Monsieur le Docteur. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  76. Sais-tu bien ce que tu as fait ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  77. Je crèverais plutôt que d'avouer ce que tu dis ; et je soutiendrai mon opinion jusqu'à la dernière goutte de mon encre. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  78. Oui, je défendrai cette proposition, pugnis et calcibus, unguibus et rostro. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  79. Une licence épouvantable règne partout ; et les magistrats, qui sont établis, pour maintenir l'ordre dans cet État, devraient rougir de honte, en souffrant un scandale aussi intolérable, que celui dont je veux parler. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  80. Je pensais que tout fût perdu. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  81. Laissez la forme, et le chapeau en paix ; j'ai quelque chose à vous communiquer. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  82. Cela est vrai. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  83. Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  84. Oui, vous êtes un sot et un impudent, de vouloir disputer contre un docteur, qui sait lire, et écrire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  85. Voilà qui est fait, je vous prie de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  86. Je viens vous consulter sur une affaire qui m'embarrasse. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  87. J'ai dessein de prendre une femme, pour me tenir compagnie dans mon ménage. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  88. La personne est belle, et bien faite ; elle me plaît beaucoup, et est ravie de m'épouser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  89. Son père me l'a accordée ; mais je crains un peu ce que vous savez, la disgrâce dont on ne plaint personne ; et je voudrais bien vous prier, comme philosophe, de me dire votre sentiment. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  90. Plutôt que d'accorder qu'il faille dire la forme d'un chapeau, j'accorderais que datur vacuum in rerum natura, et que je ne suis qu'une bête. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  91. Laissez tout cela ; et prenez la peine de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  92. De la langue que j'ai dans la bouche ; je crois que je n'irai pas emprunter celle de mon voisin. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  93. C'est une autre affaire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  94. Anglais ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  95. Non, non, Français. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  96. Ah Français ! (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  97. Je vous la veux expliquer aussi ; mais il faut m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  98. L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille, qui est jeune, et belle. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  99. Je l'aime fort, et l'ai demandée à son père ; mais comme j'appréhende... (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  100. La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  101. On me l'avait bien dit, que son maître Aristote n'était rien qu'un bavard. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  102. Il faut que j'aille trouver l'autre ; il est plus posé, et plus raisonnable. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  103. Seigneur Docteur, j'aurais besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s'agit ; et je suis venu ici pour cela. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  104. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive ; de parler de tout avec incertitude ; de suspendre toujours son jugement : et par cette raison vous ne devez pas dire, je suis venu ; mais il me semble que je suis venu. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  105. Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  106. Cela est incertain ; et nous devons douter de tout. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  107. Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  108. Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  109. Je viens vous dire que j'ai envie de me marier. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  110. Je n'en sais rien. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  111. Il se peut faire. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  112. Ferai-je bien, ou mal, de l'épouser ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  113. Je vous demande, si je ferai bien d'épouser la fille dont je vous parle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  114. Ferai-je mal ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  115. J'ai une grande inclination pour la fille. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  116. Il se pourrait. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  117. Mais en l'épousant, je crains d'être cocu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  118. La chose est faisable. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  119. Mais que feriez-vous, si vous étiez en ma place ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  120. Je ne sais. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  121. Que me conseillez-vous de faire ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  122. Ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  123. Je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  124. Je te ferai changer de note, chien de philosophe enragé. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  125. Il faut douter de toutes choses ; et vous ne devez pas dire que je vous ai battu ; mais qu'il vous semble que je vous ai battu. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  126. Je m'en vais faire ma plainte, au commissaire du quartier, des coups que j'ai reçus. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  127. Je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  128. J'en ai les marques sur ma personne. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  129. Il se peut faire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  130. C'est toi, qui m'as traiainsi. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  131. J'aurai un décret contre toi. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  132. Je n'en sais rien. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  133. Laisse-moi faire. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  134. Comment, on ne saurait tirer une parole positive de ce chien d'homme-là ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  135. Que dois-je faire dans l'incertitude des suites de mon mariage ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  136. Jamais homme ne fut plus embarrassé que je suis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  137. Elles sont gaillardes. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  138. Tu n'as seulement qu'à nous donner ta main, avec la croix dedans ; et nous te dirons quelque chose pour ton bon profit. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  139. Oui, une femme qui sera chérie, et aimée de tout le monde. (Acte 1, scène 6, PREMIÈRE ÉGYPTIENNE)
  140. Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  141. Je vous demande à toutes deux, si je serai cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  142. Oui, si je serai cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  143. Oui, si je le serai, ou non ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  144. Peste soit des carognes, qui me laissent dans l'inquiétude ! (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  145. Il faut absolument que je sache la destinée de mon mariage : et pour cela, je veux aller trouver ce grand magicien, dont tout le monde parle tant, et qui par son art admirable, fait voir tout ce que l'on souhaite. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  146. Ma foi, je crois que je n'ai que faire d'aller au magicien, et voici qui me montre tout ce que je puis demander. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  147. Quoi, Belle Dorimène, c'est sans raillerie que vous parlez ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  148. Sans raillerie. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  149. Et vous pouvez, cruelle que vous êtes, oublier de la sorte l'amour que j'ai pour vous ; et les obligeantes paroles que vous m'aviez données ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  150. C'est un homme que je n'épouse point par amour ; et sa seule richesse me fait résoudre à l'accepter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  151. Je n'ai point de bien. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  152. J'ai embrassé cette occasion-ci de me mettre à mon aise ; et je l'ai fait sur l'espérance de me voir bientôt délivrée du barbon que je prends. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  153. Je vous le garantis défunt dans le temps que je dis ; et je n'aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l'heureux état de veuve. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  154. Nous parlions de vous, et nous en disions tout le bien qu'on en saurait dire. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  155. Et vous, Mademoiselle, je me réjouis avec vous aussi de l'heureux choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  156. Oui, Monsieur, je veux faire amitié avec vous ; et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements. (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  157. C'est trop d'honneur que vous nous faites à tous deux. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  158. Mais allons, le temps me presse ; et nous aurons tout le loisir de nous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  159. Me voilà tout à fait dégoûté de mon mariage ; et je crois que je ne ferai pas mal de m'aller dégager de ma parole. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  160. Il m'en a coûté quelque argent : mais il vaut mieux encore perdre cela que de m'exposer à quelque chose de pis. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  161. Tâchons adroitement de nous débarrasser de cette affaire. (Acte 1, scène 7, SGANARELLE)
  162. Je vous promets que j'en ai autant d'impatience que vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  163. J'ai donné ordre à toutes les choses nécessaires pour cette fête. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  164. Enfin vous allez être satisfait ; et rien ne peut retarder votre contentement. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  165. J'ai un petit mot à vous dire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  166. Mon_Dieu, ne faisons point de cérémonie : entrez vite, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  167. Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  168. Point ; j'ai parfois des bizarreries épouvantables ; et elle aurait trop à souffrir de ma mauvaise humeur. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  169. Ma fille a de la complaisance ; et vous verrez qu'elle s'accommodera entièrement à vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  170. J'ai quelques infirmités sur mon corps, qui pourraient la dégoûter. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  171. Une honnête femme ne se dégoûte jamais de son mari. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  172. J'aimerais mieux mourir que d'avoir manqué à ma parole. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  173. Je vous l'ai promise ; et vous l'aurez en dépit de tous ceux qui y prétendent. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  174. Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  175. Seigneur Alcantor, je vous suis obligé de l'honneur que vous me faites ; mais je vous déclare que je ne me veux point marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  176. Et la raison ? (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  177. La raison ; c'est que je ne me sens point propre pour le mariage ; et que je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  178. Écoutez, les volontés sont libres ; et je suis homme à ne contraindre jamais personne. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  179. Mais puisque vous voulez retirer votre parole, je vais voir ce qu'il y a à faire ; et vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  180. Encore est-il plus raisonnable que je ne pensais ; et je croyais avoir bien plus de peine à m'en dégager. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  181. Ma foi, quand j'y songe, j'ai fait fort sagement, de me tirer de cette affaire ; et j'allais faire un pas, dont je me serais peut-être longtemps repenti. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  182. Mais voici le fils qui me vient rendre réponse. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  183. Oui, Monsieur, c'est avec regret : mais... (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  184. J'en suis fâché, je vous assure ; et je souhaiterais... (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  185. Monsieur, comme vous refusez d'épouser ma soeur après la parole donnée ; je crois que vous ne trouverez pas mauvais le petit compliment, que je viens vous faire. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  186. D'autres gens feraient du bruit, et s'emporteraient contre vous : mais nous sommes personnes à traiter les choses dans la douceur ; et je viens vous dire civilement qu'il faut, si vous le trouvez bon, que nous nous coupions la gorge ensemble. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  187. Je suis votre valet : je n'ai point de gorge à me couper. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  188. La vilaine façon de parler que voilà ! (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  189. Monsieur, rengainez ce compliment, je vous prie. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  190. J'ai une petite affaire qui m'attend. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  191. Au moins, Monsieur, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et vous voyez que je fais les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  192. Allons, Monsieur, faites les choses galamment, et sans vous faire tirer l'oreille. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  193. Monsieur, je ne contrains personne ; mais il faut que vous vous battiez, ou que vous épousiez ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  194. Monsieur, je ne puis faire ni l'un ni l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  195. Monsieur, j'ai tous les regrets du monde d'être obligé d'en user ainsi avec vous ; mais je ne cesserai point, s'il vous plaît, que vous n'ayez promis de vous battre, ou d'épouser ma soeur. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  196. Hé bien, j'épouserai, j'épouserai... (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  197. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  198. Je vais appeler mon père, pour lui dire que tout est d'accord. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  199. Mon père, voilà Monsieur, qui est tout à fait raisonnable. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)
  200. Il a voulu faire les choses de bonne grâce ; et vous pouvez lui donner ma soeur. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)
  201. Monsieur, voilà sa main ; vous n'avez qu'à donner la vôtre. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)
  202. M'en voilà déchargé, et c'est vous désormais que regarde le soin de sa conduite. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Est-ce fait ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  4. Il est vrai. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  5. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  6. Et votre danse, et ma musique, auraient à souhaiter que tout le monde lui ressemblât. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  7. Non pas entièrement ; et je voudrais pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  8. Il est vrai qu'il les connaît mal, mais il les paye bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  9. Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  10. Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art ; qui sachent faire un doux accueil aux beautés d'un ouvrage ; et par de chatouillantes approbations, vous régaler de votre travail. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  11. Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  12. Il n'y a rien, à mon avis, qui nous paye mieux que cela de toutes nos fatigues ; et ce sont des douceurs exquises que des louanges éclairées. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  13. Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites ; mais cet encens ne fait pas vivre. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  14. Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  15. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  16. Ses louanges sont monnayées ; et ce bourgeois ignorant nous vaut mieux, comme vous voyez, que le grand seigneur éclairé qui nous a introduits ici. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  17. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  18. Assurément ; mais je n'en fais pas tout mon bonheur, et je voudrais qu'avec son bien, il eût encore quelque bon goût des choses. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  19. Je le voudrais aussi, et c'est à quoi nous travaillons tous deux autant que nous pouvons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  20. Mais, en tout cas il nous donne moyen de nous faire connaître dans le monde ; et il payera pour les autres, ce que les autres loueront pour lui. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  21. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  22. Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  23. Tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  24. Je me suis fait faire cette indienne-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Mon tailleur m'a dit que les gens de qualité étaient comme cela le matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  26. Laquais, holà, mes deux laquais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  27. Voici encore un petit déshabillé pour faire le matin mes exercices. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  28. Laquais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. L'autre laquais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  30. Voyons un peu votre affaire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  31. Je voudrais bien auparavant vous faire entendre un air qu'il vient de composer pour la sérénade que vous m'avez demandée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  32. Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un écolier ; et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  34. Donnez-moi ma robe pour mieux entendre... Attendez, je crois que je serai mieux sans robe... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  35. Si vous traitez ainsi, belle Iris, qui vous aime, v.3 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  36. Hélas ! Que pourriez-vous faire à vos ennemis ? v.4 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  37. Cette chanson me semble un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci, par-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  38. Il faut, Monsieur, que l'air soit accommodé aux paroles. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  39. On m'en apprit un tout à fait joli il y a quelque temps. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  40. Par ma foi, je ne sais. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  41. Je croyais Janneton v.5 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  42. Je croyais Janneton v.7 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  43. Vous devriez l'apprendre, Monsieur, comme vous faites la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  44. Ce sont deux arts qui ont une étroite liaison ensemble. (Acte 1, scène 2, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  45. Je l'apprendrai donc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  46. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car outre le maître d'armes qui me montre, j'ai arrêté encore un maître de philosophie, qui doit commencer ce matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  47. La philosophie est quelque chose ; mais la musique, Monsieur, la musique... (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  48. Il n'y a rien qui soit si nécessaire aux hommes, que la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  49. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  50. Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  51. Cela est vrai. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  52. Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  53. Vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  54. Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  55. Et faire un mauvais pas, peut-il procéder d'autre chose que de ne savoir pas danser ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  56. Cela est vrai, vous avez raison tous deux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  57. C'est pour vous faire voir l'excellence et l'utilité de la danse et de la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  58. Voulez-vous voir nos deux affaires ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  59. Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  60. Lorsqu'on a des personnes à faire parler en musique, il faut bien que pour la vraisemblance, on donne dans la bergerie. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  61. On dit qu'avec plaisir on languit, on soupire ; v.15 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
  62. Mais, quoi qu'on puisse dire. v.16 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
  63. Vous en êtes les plaisirs. v.23 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  64. Il serait doux d'entrer sous l'amoureuse loi, v.24 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  65. Si l'on trouvait en amour de la foi : v.25 (Acte 1, scène 2, SECOND MUSICIEN)
  66. Mais, hélas ! Ô rigueur cruelle, v.26 (Acte 1, scène 2, SECOND MUSICIEN)
  67. Doit faire pour jamais renoncer à l'Amour. v.29 (Acte 1, scène 2, SECOND MUSICIEN)
  68. Aimable ardeur ! v.30 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  69. Que tu plais à mon coeur ! v.34 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  70. Que tu me fais d'horreur ! v.35 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  71. Ah ! Quitte pour aimer, cette haine mortelle ! v.36 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  72. Mais, Bergère, puis-je croire v.42 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  73. Qui des deux aimera mieux. v.45 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  74. Laissons-nous enflammer ; v.49 (Acte 1, scène 2, TROIS-MUSICIENS)
  75. Ah ! Qu'il est doux d'aimer, v.50 (Acte 1, scène 2, TROIS MUSICIENS)
  76. Voici, pour mon affaire, un petit essai des plus beaux mouvements et des plus belles attitudes dont une danse puisse être variée. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  77. C'est ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  78. C'est pour tantôt au moins ; et la personne pour qui j'ai fait faire tout cela, me doit faire l'honneur de venir dîner céans. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  79. Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  80. J'en aurai donc. Cela sera-t-il beau ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  81. Laissez-nous gouverner les choses. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  82. Mais surtout, que le ballet soit beau. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  83. Vous en serez content, et entre autres choses de certains menuets que vous y verrez. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  84. Apprenez-moi comme il faut faire une révérence pour saluer une marquise ; j'en aurai besoin tantôt. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  85. Donnez-moi la main. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  86. Vous n'avez qu'à faire, je le retiendrai bien. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  87. Si vous voulez la saluer avec beaucoup de respect, il faut faire d'abord une révérence en arrière, puis marcher vers elle avec trois révérences en avant, et à la dernière vous baisser jusqu'à ses genoux. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  88. Faites un peu. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  89. Je veux que vous me voyiez faire. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  90. Le bras pas tout à fait si étendu. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  91. La main gauche à la hauteur de l'oeil. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  92. Vous faites des merveilles. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  93. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  94. Apprenez, je vous prie, à mieux traiter l'excellence de la musique. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  95. Vous êtes de plaisantes gens, de vouloir comparer vos sciences à la mienne ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  96. Voilà un plaisant animal, avec son plastron ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  97. Mon petit maître à danser, je vous ferais danser comme il faut. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  98. Et vous, mon petit musicien, je vous ferais chanter de la belle manière. (Acte 2, scène 2, LE MA?TRE D'ARMES)
  99. Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  100. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  101. Je me moque de sa raison démonstrative, et de sa tierce et de sa quarte. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  102. Si je mets sur vous la main... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  103. Je vous étrillerai d'un air... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  104. Je vous rosserai d'une manière... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  105. Laissez-nous un peu lui apprendre à parler. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  106. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  107. Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions, jusqu'à se dire des injures, et en vouloir venir aux mains. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  108. Et n'avez-vous point lu le docte traité que Sénèque a composé, de la colère ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  109. Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  110. Et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? (Acte 2, scène 3, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  111. Comment, Monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant la danse que j'exerce, et la musique dont il fait profession. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  112. Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  113. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  114. Je lui soutiens que la danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d'honneur. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  115. Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
  116. Oh battez-vous tant qu'il vous plaira, je n'y saurais que faire, et je n'irai pas gâter ma robe pour vous séparer. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  117. Je serais bien fou, de m'aller fourrer parmi eux, pour recevoir quelque coup qui me ferait mal. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  118. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  119. Laissons cela. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  120. Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'être savant, et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  121. Ce sentiment est raisonnable : Nam sine doctrina vita est quasi mortis imago. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  122. Oui, mais faites comme si je ne le savais pas. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  123. Ce latin-là a raison. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  124. Oh oui, je sais lire et écrire. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  125. Elle traite de la félicité ; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  126. Non, laissons cela. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  127. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  128. Pour bien suivre votre pensée et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  129. Et là-dessus j'ai à vous dire, que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu'elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes parce qu'elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. (Acte 2, scène 4, LE MA?TRE DE PHILOSOPHIE)
  130. Cela est vrai. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  131. L'ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  132. Vous avez raison, O. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  133. La voix, U, se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l'une de l'autre sans les joindre tout à fait : U (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  134. Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  135. Cela est vrai. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  136. Ah que n'ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  137. Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  138. Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  139. Cela est vrai ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  140. Et que j'ai, perdu de temps ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  141. Je vous expliquerai à fond toutes ces curiosités. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  142. Je suis amoureux d'une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m'aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  143. Par la raison, Monsieur, qu'il n'y a pour s'exprimer que la prose, ou les vers. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  144. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  145. Non, non, non, je ne veux point tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  146. Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la mode, bien arrangées comme il faut. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  147. Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  148. Cependant je n'ai point étudié, et j'ai fait cela tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  149. Je vous remercie de tout mon coeur, et vous prie de venir demain de bonne heure. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  150. Je n'y manquerai pas. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  151. Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  152. Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  153. Au diable le tailleur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  154. La peste étouffe le tailleur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  155. Si je le tenais maintenant ce tailleur détestable, ce chien de tailleur-là, ce traître de tailleur, je... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  156. Je m'allais mettre en colère contre vous. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  157. Je n'ai pas pu venir plus tôt, et j'ai mis vingt garçons après votre habit. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  158. Vous m'avez envoyé des bas de soie si étroits, que j'ai eu toutes les peines du monde à les mettre, et il y a déjà deux mailles de rompues. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  159. Oui, si je romps toujours des mailles. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  160. Vous m'avez aussi fait faire des souliers qui me blessent furieusement. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  161. Voyez la belle raison ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  162. C'est un chef-d'oeuvre que d'avoir inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir ; et je le donne en six coups aux tailleurs les plus éclairés. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  163. Oui, vraiment. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  164. Si vous voulez, je les mettrai en en-haut. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  165. Non, vous dis-je, vous avez bien fait. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  166. Croyez-vous que l'habit m'aille bien ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  167. Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  168. J'ai chez moi un garçon, qui pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ; et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  169. Ah, ah, Monsieur le Tailleur, voilà de mon étoffe du dernier habit que vous m'avez fait. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  170. Je la reconnais bien. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  171. C'est que l'étoffe me sembla si belle, que j'en ai voulu lever un habit pour moi. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  172. Oui, mais il ne fallait pas le lever avec le mien. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  173. J'ai amené des gens pour vous habiller en cadence, et ces sortes d'habits se mettent avec cérémonie. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  174. Mettez cet habit à Monsieur, de la manière que vous faites aux personnes de qualité. (Acte 2, scène 5, LE MA?TRE TAILLEUR)
  175. Il a bien fait, je lui allais tout donner. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  176. Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  177. Nenni, Monsieur, j'en serais bien fâchée, Hi, hi, hi, hi, hi, hi. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  178. Je te baillerai sur le nez, si tu ris davantage. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  179. Monsieur, je vous demande pardon ; mais vous êtes si plaisant, que je ne saurais me tenir de rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  180. Mais voyez quelle insolence ! (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  181. Vous êtes tout à fait drôle comme cela. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  182. Tiens, si tu ris encore le moins du monde, je te jure que je t'appliquerai sur la joue le plus grand soufflet qui se soit jamais donné. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  183. Hé bien, Monsieur, voilà qui est fait, je ne rirai plus. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  184. Tenez, Monsieur, battez-moi plutôt? et me laissez rire tout mon soûl, cela me fera plus de bien. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  185. De grâce, Monsieur, je vous prie de me laisser rire. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  186. Monsieur, eur, je crèverai, ai, si je ne ris. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  187. Mais a-t-on jamais vu une pendarde comme celle-là, qui me vient rire insolemment au nez, au lieu de recevoir mes ordres ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  188. Que tu songes, coquine, à préparer ma maison pour la Compagnie qui doit venir tantôt. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  189. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  190. Vous devriez au moins la fermer à certaines gens. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  191. Vous moquez-vous du monde, de vous être fait enharnacher de la sorte ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  192. Et avez-vous envie qu'on se raille partout de vous ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  193. Il n'y a que des sots, et des sottes, ma femme, qui se railleront de moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  194. Vraiment on n'a pas attendu jusqu'à cette heure, et il y a longtemps que vos façons de faire donnent à rire à tout le monde. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  195. Tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  196. Je ne sais plus ce que c'est que notre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  197. On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d'y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  198. Je ne saurais plus voir mon ménage propre, avec cet attirail de gens que vous faites venir chez vous[.] (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  199. Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  200. Nicole a raison, et son sens est meilleur que le vôtre. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  201. Je voudrais bien savoir ce que vous pensez faire d'un maître à danser à l'âge que vous avez. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  202. Et d'un grand maître tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ébranler toute la maison, et nous déraciner tous les carriaux de notre salle ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  203. Taisez-vous, ma servante, et ma femme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  204. Taisez-vous, vous dis-je : vous êtes des ignorantes l'une et l'autre, et vous ne savez pas les prérogatives de tout cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  205. Je songerai à marier ma fille, quand il se présentera un parti pour elle ; mais je veux songer aussi à apprendre les belles choses. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  206. J'ai encore ouï dire, Madame, qu'il a pris aujourd'hui, pour renfort de potage, un maître de philosophie. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  207. Je veux avoir de l'esprit, et savoir raisonner des choses parmi les honnêtes gens. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  208. N'irez-vous point l'un de ces jours au collège vous faire donner le fouet, à votre âge ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  209. Oui, ma foi, cela vous rendrait la jambe bien mieux faite. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  210. Tout cela est fort nécessaire pour conduire votre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  211. Vous parlez toutes deux comme des bêtes, et j'ai honte de votre ignorance. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  212. Oui, je sais que ce que je dis est fort bien dit, et que vous devriez songer à vivre d'autre sorte. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  213. Et toi, sais-tu bien comme il faut faire pour dire un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  214. Qu'est-ce que tu fais quand tu dis un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  215. Qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  216. Oui ; mais quand tu dis U, qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  217. Je fais ce que vous me dites. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  218. Ô l'étrange chose que d'avoir affaire à des bêtes ! (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  219. Je fais la moue, U. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  220. Ouais, ce maître d'armes vous tient fort au coeur. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  221. Je te veux faire voir ton impertinence tout à l'heure. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  222. Tiens, raison démonstrative, la ligne du corps. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  223. Quand on pousse en quarte, on n'a qu'à faire cela ; et quand on pousse en tierce, on n'a qu'à faire cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  224. Voilà le moyen de n'être jamais tué ; et cela n'est-il pas beau, d'être assuré de son fait, quand on se bat contre quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  225. Oui ; mais tu me pousses en tierce, avant que de pousser en quarte, et tu n'as pas la patience que je pare. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  226. Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  227. Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  228. Çamon vraiment ! (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  229. Paix [!] (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  230. N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  231. Il a pour moi des bontés qu'on ne devinerait jamais ; et devant tout le monde, il me fait des caresses dont je suis moi-même confus. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  232. Oui, il a des bontés pour vous, et vous fait des caresses ; mais il vous emprunte votre argent. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  233. Et puis-je faire moins pour un seigneur qui m'appelle son cher ami ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  234. Et ce seigneur que fait-il pour vous ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  235. Des choses dont on serait étonné, si on les savait. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  236. Il suffit que si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien, et avant qu'il soit peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  237. Oui, oui, il ne manquera pas d'y faillir. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  238. Ouais, vous êtes bien obstinée, ma femme ; je vous dis qu'il me tiendra parole, j'en suis sûr. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  239. Et moi, je suis sûre que non, et que toutes les caresses qu'il vous fait ne sont que pour vous enjôler. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  240. Taisez-vous : le voici. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  241. Il vient peut-être encore vous faire quelque emprunt ; et il me semble que j'ai dîné, quand je le vois. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  242. Taisez-vous, vous dis-je. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  243. Mon cher ami, Monsieur Jourdain, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  244. Et Madame Jourdain que voilà comment se porte-t-elle ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  245. Madame Jourdain se porte comme elle peut. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  246. Comment, Monsieur Jourdain, vous voilà le plus propre du monde ! (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  247. Vous avez tout à fait bon air avec cet habit, et nous n'avons point de jeunes gens à la Cour qui soient mieux faits que vous. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  248. Cela est tout à fait galant. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  249. Ma foi, Monsieur Jourdain, j'avais une impatience étrange de vous voir. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  250. Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  251. Vous me faites beaucoup d'honneur, Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  252. Monsieur, je sais le respect que je vous dois. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  253. Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain : vous êtes mon ami. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  254. Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  255. J'aime mieux être incivil, qu'importun. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  256. Mais je sais rendre ce qu'on me prête, et reconnaître les plaisirs qu'on me fait. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  257. Je veux sortir d'affaire avec vous ; et je viens ici pour faire nos comptes ensemble. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  258. Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  259. Je vous le disais bien. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  260. J'en ai fait un petit mémoire. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  261. Cela est vrai. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  262. Vous avez raison. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  263. Deux mille sept cent quatre-vingts livres à votre tailleur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  264. Il est vrai. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  265. Qu'est-ce que cela fait ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  266. Mettez encore deux cents pistoles que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  267. Hé bien, ne l'avais-je pas bien deviné ? (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  268. Paix. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  269. Cet homme-là fait de vous une vache à lait. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  270. Taisez-vous. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  271. Si cela vous incommode, j'en irai chercher ailleurs. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  272. Il ne sera pas content, qu'il ne vous ait ruiné. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  273. Taisez-vous, vous dis-je. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  274. C'est un vrai enjôleux. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  275. Taisez-vous donc. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  276. Vous tairez-vous ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  277. J'ai force gens qui m'en prêteraient avec joie ; mais, comme vous êtes mon meilleur ami, j'ai cru que je vous ferais tort si j'en demandais à quelque autre. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  278. C'est trop d'honneur, Monsieur, que vous me faites. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  279. Je vais quérir votre affaire. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  280. Que faire ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  281. Allez, vous êtes une vraie dupe. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  282. Qu'avez-vous, Madame Jourdain ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  283. J'ai la tête plus grosse que le poing, et si elle n'est pas enflée. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  284. Ne voulez-vous point un de ces jours venir voir, avec elle, le ballet et la comédie que l'on fait chez le Roi ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  285. Oui vraiment, nous avons fort envie de rire, fort envie de rire nous avons. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  286. Je pense, Madame Jourdain, que vous avez eu bien des amants dans votre jeune âge, belle et d'agréable humeur comme vous étiez. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  287. Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  288. Ah ma foi, Madame Jourdain, je vous demande pardon. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  289. Je ne songeais pas que vous êtes jeune, et je rêve le plus souvent. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  290. Je vous assure, Monsieur Jourdain, que je suis tout à vous, et que je brûle de vous rendre un service à la Cour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  291. Si Madame Jourdain veut voir le divertissement Royal, je lui ferai donner les meilleures places de la salle. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  292. Madame Jourdain vous baise les mains. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  293. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  294. Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  295. Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  296. Ce sont, Monsieur, des bontés qui m'accablent ; et je suis dans une confusion la plus grande du monde, de voir une personne de votre qualité s'abaisser pour moi à ce que vous faites. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  297. Et ne feriez-vous pas pour moi la même chose, si l'occasion s'en offrait ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  298. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  299. Il est vrai, ce sont des bontés qui me confondent. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  300. Vous avez pris le bon biais pour toucher son coeur. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  301. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  302. Il n'y a point de dépenses que je ne fisse, si par là je pouvais trouver le chemin de son coeur. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  303. Une femme de qualité a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'achèterais au prix de toute chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  304. Ce sera tantôt que vous jouirez à votre aise du plaisir de sa vue, et vos yeux auront tout le temps de se satisfaire. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  305. Pour être en pleine liberté, j'ai fait en sorte que ma femme ira dîner chez ma soeur, où elle passera toute l'après-dînée. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  306. Vous avez fait prudemment, et votre femme aurait pu nous embarrasser. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  307. J'ai donné pour vous l'ordre qu'il faut au cuisinier, et à toutes les choses qui sont nécessaires pour le ballet. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  308. Ouais, vous êtes bien impertinente. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  309. Madame, la curiosité m'a coûté quelque chose ; mais je crois qu'il y a quelque anguille sous roche, et ils parlent de quelque affaire où ils ne veulent pas que vous soyez. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  310. Ce n'est pas d'aujourd'hui, Nicole, que j'ai conçu des soupçons de mon mari. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  311. Je suis la plus trompée du monde, ou il y a quelque amour en campagne, et je travaille à découvrir ce que ce peut être. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  312. Mais songeons à ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  313. Tu sais l'amour que Cléonte a pour elle. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  314. C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  315. En vérité, Madame, je suis la plus ravie du monde, de vous voir dans ces sentiments ; car si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  316. Va-t'en lui parler de ma part, et lui dire que tout à l'heure il me vienne trouver, pour faire ensemble à mon mari la demande de ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  317. J'y cours, Madame, avec joie, et je ne pouvais recevoir une commission plus agréable. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  318. Je vais, je pense, bien réjouir les gens. (Acte 3, scène 7, NICOLE)
  319. Est-ce ainsi que vous recevez... (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  320. Allons vite, ôte-toi de mes yeux, vilaine, et me laisse en repos. (Acte 3, scène 8, COVIELLE)
  321. Ouais ! (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  322. Quoi, traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  323. C'est une chose épouvantable, que ce qu'on nous fait à tous deux. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  324. Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer ; je n'aime rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit : elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie ; je ne parle que d'elle, je ne pense qu'à elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon coeur vit tout en elle ; et voilà de tant d'amitié la digne récompense ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  325. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  326. Après tant de sacrifices ardents, de soupirs, et de voeux que j'ai faits à ses charmes ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  327. Après tant d'assidus hommages, de soins et de services que je lui ai rendus dans sa cuisine ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  328. Tant de larmes que j'ai versées à ses genoux ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  329. Tant de seaux d'eau que j'ai tirés au puits pour elle ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  330. Tant d'ardeur que j'ai fait paraître à la chérir plus que moi-même. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  331. Tant de chaleur que j'ai soufferte à tourner la broche à sa place ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  332. Ne t'avise point, je te prie de me parler jamais pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  333. Ce Monsieur le Comte qui va chez elle lui donne peut-être dans la vue ; et son esprit, je le vois bien, se laisse éblouir à la qualité. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  334. Mais il me faut, pour mon honneur, prévenir l'éclat de son inconstance. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  335. Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  336. Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  337. Fais-moi de sa personne une peinture qui me la rende méprisable ; et marque-moi bien, pour m'en dégoûter, tous les défauts que tu peux voir en elle. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
  338. Cela est vrai, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  339. Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  340. Par sa taille, elle n'est pas grande. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  341. Non ; mais elle est aisée, et bien prise. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  342. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les coeurs. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  343. Mais enfin elle est capricieuse autant que personne du monde. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  344. Oui, elle est capricieuse, j'en demeure d'accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  345. Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  346. Moi, j'aimerais mieux mourir ; et je vais la haïr autant que je l'ai aimée. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  347. Le moyen, si vous la trouvez si parfaite ? (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  348. C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  349. Pour moi, j'en ai été toute scandalisée. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  350. Mais le voilà. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  351. Quelle mauvaise humeur te tient ? (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  352. Ah, ah, on voit ce qu'on a fait. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  353. Notre accueil de ce matin t'a fait prendre la chèvre. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  354. N'est-il pas vrai, Cléonte, que c'est là le sujet de votre dépit ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  355. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  356. J'aurai de la peine, sans doute, à vaincre l'amour que j'ai pour vous ; cela me causera des chagrins : je souffrirai un temps ; mais j'en viendrai à bout, et je me percerai plutôt le coeur, que d'avoir la faiblesse de retourner à vous. (Acte 3, scène 10, CL?ONTE)
  357. Je veux vous dire, Cléonte, le sujet qui m'a fait ce matin éviter votre abord. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  358. Je te veux apprendre la cause qui nous a fait passer si vite. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  359. Point d'affaire. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  360. Laisse-moi dire. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  361. Non, c'en est fait. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  362. Hé bien, puisque vous ne voulez pas m'écouter, demeurez dans votre pensée, et faites ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  363. Puisque tu fais comme cela, prends-le tout comme tu voudras. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  364. Point d'affaire. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  365. Laissez-moi. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  366. Éclaircissez mes doutes. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  367. Non, je n'en ferai rien. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  368. Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  369. Et moi, je vais suivre ses pas. (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  370. Où je vous ai dit. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  371. N'est-ce pas le vouloir, que de ne vouloir pas éclaircir mes soupçons ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  372. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  373. Voilà le secret de l'affaire. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  374. Il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  375. Ah, Lucile, qu'avec un mot de votre bouche vous savez apaiser de choses dans mon coeur ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  376. Et que facilement on se laisse persuader aux personnes qu'on aime ! (Acte 3, scène 10, CL?ONTE)
  377. Qu'on est aisément amadoué par ces diantres d'animaux-là ! (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  378. Je suis bien aise de vous voir, Cléonte, et vous voilà tout à propos. (Acte 3, scène 11, MADAME JOURDAIN)
  379. Pouvais-je recevoir un ordre plus charmant ? (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
  380. Monsieur, je n'ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médite il y a longtemps. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  381. Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  382. On tranche le mot aisément. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  383. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l'usage aujourd'hui semble en autoriser le vol. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  384. Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un peu plus délicats. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  385. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  386. Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  387. Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de Saint-Louis ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  388. Taisez-vous, ma femme je vous vois venir. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  389. Et votre père n'était-il pas marchand aussi bien que le mien ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  390. Elle n'y a jamais manqué. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  391. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  392. Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  393. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  394. Cela est vrai. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  395. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  396. Taisez-vous, impertinente. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  397. Vous vous fourrez toujours dans la conversation ; j'ai du bien assez pour ma fille, je n'ai besoin que d'honneur, et je la veux faire marquise. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  398. C'est une chose que j'ai résolue. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  399. C'est une chose, moi, où je ne consentirai point. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  400. Je ne veux point qu'un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu'elle ait des enfants qui aient honte de m'appeler leur grand-maman. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  401. S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de Grand-Dame, et qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt de dire cent sottises. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  402. Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la glorieuse ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  403. C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  404. Elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà ; et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la Porte Saint-Innocent. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  405. Ils ont amassé du bien à leurs enfants, qu'ils payent maintenant, peut-être, bien cher en l'autre monde, et l'on ne devient guère si riches à être honnêtes gens. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  406. Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  407. Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  408. Vous avez fait de belles affaires avec vos beaux sentiments. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  409. J'ai un scrupule là-dessus, que l'exemple ne saurait vaincre. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  410. Et vous coûtait-il quelque chose de vous accommoder à ses chimères ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  411. Tu as raison ; mais je ne croyais pas qu'il fallût faire ses preuves de noblesse, pour être gendre de Monsieur Jourdain. (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  412. D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  413. L'idée est tout à fait plaisante. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  414. Il s'est fait depuis peu une certaine mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle et je veux faire à notre ridicule. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  415. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  416. J'ai les acteurs, j'ai les habits tout prêts, laissez-moi faire seulement. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  417. Mais apprends-moi... (Acte 3, scène 13, CLÉONTE)
  418. Je vais vous instruire de tout ; retirons-nous, le voilà qui revient. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  419. Ils n'ont rien que les grands seigneurs à me reprocher ; et moi, je ne vois rien de si beau, que de hanter les grands seigneurs ; il n'y a qu'honneur et que civilité avec eux, et je voudrais qu'il m'eût coûté deux doigts de la main, et être né Comte ou Marquis. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  420. Monsieur, voici Monsieur le Comte, et une dame qu'il mène par la main. (Acte 3, scène 14, LAQUAIS)
  421. Hé mon_Dieu, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  422. Dis-leur que je vais venir ici tour à l'heure. (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  423. Je ne sais pas, Dorante, je fais encore ici une étrange démarche, de me laisser amener par vous dans une maison où je ne connais personne. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  424. Quel lieu voulez-vous donc, Madame, que mon amour choisisse pour vous régaler, puisque pour fuir l'éclat, vous ne voulez ni votre maison, ni la mienne ? (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  425. Mais vous ne dites pas que je m'engage insensiblement chaque jour à recevoir de trop grands témoignages de votre passion ? (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  426. J'ai beau me défendre des choses, vous fatiguez ma résistance, et vous avez une civile opiniâtreté qui me fait venir doucement à tout ce qu'il vous plaît. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  427. Je me suis opposée à tout cela, mais vous ne vous rebutez point, et pied à pied, vous gagnez mes résolutions. (Acte 3, scène 15, DORIM?NE)
  428. Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  429. Mon_Dieu, Dorante, il faut des deux parts bien des qualités pour vivre heureusement ensemble ; et les deux plus raisonnables personnes du monde, ont souvent peine à composer cette union dont ils soient satisfaits. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  430. Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  431. Les dépenses que je vous vois faire pour moi, m'inquiètent par deux raisons ; l'une, qu'elles m'engagent plus ne je ne voudrais ; et l'autre, que je suis sûre, sans vous déplaire, que vous ne les faites point, que vous ne vous incommodiez ; et je ne veux point cela. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  432. Je sais ce que je dis ; et entre autres le diamant que vous m'avez forcée à prendre, est d'un prix... (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  433. Eh, Madame, de grâce, ne faites point tant valoir une chose que mon amour trouve indigne de vous ; et souffrez... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  434. Madame, Monsieur Jourdain sait son monde. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  435. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  436. Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  437. Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  438. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  439. Galant homme tout à fait. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  440. J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  441. Je n'ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  442. Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  443. Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  444. Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  445. Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  446. J'ai eu une peine effroyable à la faire venir ici. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  447. Je ne sais quelles grâces vous en rendre. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  448. C'est bien de la grâce qu'il me fait. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  449. Madame, c'est vous qui faites les grâces ; et... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  450. Comment, Dorante, voilà un repas tout à fait magnifique ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  451. Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  452. Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  453. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  454. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  455. Je ne réponds à ce compliment, qu'en mangeant comme je fais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  456. Ah que voilà de belles mains ! (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  457. Les mains sont médiocres, Monsieur Jourdain ; mais vous voulez parler du diamant, qui est fort beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  458. Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  459. Allons, qu'on donne du vin à Monsieur Jourdain, et à ces Messieurs, qui nous feront la grâce de nous chanter un air à boire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  460. C'est merveilleusement assaisonner la bonne chère, que d'y mêler la musique ; et je me vois ici admirablement régalée. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  461. Monsieur Jourdain, prêtons silence à ces Messieurs ; ce qu'ils nous diront vaudra mieux que tout ce que nous pourrions dire. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  462. Je ne crois pas qu'on puisse mieux chanter, et cela est tout à fait beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  463. Ouais ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  464. Monsieur Jourdain est galant plus que je ne pensais. (Acte 4, scène 1, DORIM?NE)
  465. Comment, Madame, pour qui prenez-vous Monsieur Jourdain ? (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  466. Je voudrais bien qu'elle me prît pour ce que je dirais. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  467. Vous ne le connaissez pas. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  468. Elle me connaîtra quand il lui plaira. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  469. Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  470. Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  471. Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  472. Si je pouvais ravir votre coeur, je serais... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  473. Ah, ah, je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu'on ne m'y attendait pas. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  474. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  475. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  476. Que voulez-vous dire, Madame Jourdain ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  477. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  478. Apprenez que c'est moi, je vous prie ; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  479. Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois avec lui. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  480. Ce sont des chansons que cela : je sais ce que je sais. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  481. Prenez, Madame Jourdain, prenez de meilleures lunettes. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  482. Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair ; il y a longtemps que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  483. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  484. Madame, Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener... (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  485. Impertinente que vous êtes, voilà de vos beaux faits ; vous me venez faire des affronts devant tout le monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  486. Je ne sais qui me tient, maudite, que je ne vous fende la tête avec les pièces du repas que vous êtes venue troubler. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  487. Ce sont mes droits que je défends, et j'aurai pour moi toutes les femmes. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  488. Vous faites bien d'éviter ma colère. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  489. J'étais en humeur de dire de jolies choses, et jamais je ne m'étais senti tant d'esprit. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  490. Monsieur, je ne sais pas si j'ai l'honneur d'être connu de vous. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  491. Je vous ai vu que vous n'étiez pas plus grand que cela. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  492. Oui, vous étiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour vous baiser. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  493. Pour me baiser ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  494. J'étais grand ami de feu Monsieur votre père. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  495. C'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  496. Je dis que c'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  497. Je ne sais donc pas comment le monde est fait. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  498. C'est pure médisance, il ne l'a jamais été. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  499. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  500. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  501. Je le soutiendrai devant tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  502. Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  503. Il a un train tout à fait magnifique ; tout le monde le va voir, et il a été reçu en ce pays comme un seigneur d'importance. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  504. Par ma foi, je ne savais pas cela. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  505. Comme je le fus voir, et que j'entends parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi ; et après quelques autres discours, il me dit. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  506. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  507. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  508. Par ma foi, vous faites bien de me le dire, car pour moi je n'aurais jamais cru que Marababa sahem eût voulu dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  509. Cacaracamouchen, Ma chère âme : dirait-on jamais cela ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  510. Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  511. Paladin enfin : il n'y a rien de plus noble que cela dans le monde ; et vous irez de pair avec les plus grands Seigneurs de la Terre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  512. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  513. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  514. Je viens de le voir, on me l'a montré ; et l'amour qu'elle a pour l'un, pourra passer aisément à l'autre, et... (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  515. C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  516. Son Altesse Turque m'honore trop, et je lui souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  517. Allez vite où il souhaite. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  518. Ma foi, cela est tout à fait drôle. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  519. Quand il aurait appris son rôle par coeur, il ne pourrait pas le mieux jouer. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  520. Je vous prie, Monsieur, de nous vouloir aider céans dans une affaire qui s'y passe. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  521. Ah, ah, Covielle, qui t'aurait reconnu ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  522. Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  523. Je ne devine point le stratagème, mais je devine qu'il ne manquera pas de faire son effet, puisque tu l'entreprends. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  524. Je sais, Monsieur, que la bête vous est connue. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  525. Prenez la peine de vous tirer un peu plus loin, pour faire place à ce que j'aperçois venir. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  526. Vous pourrez voir une partie de l'histoire, tandis que je vous conterai le reste. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  527. Oui, il me faut porter du respect maintenant, et l'on vient de me faire Mamamouchi. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  528. Je dis Paladin ; c'est une dignité dont on vient de me faire la cérémonie. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  529. Jordina, c'est-à-dire Jourdain. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  530. Hé bien quoi, Jourdain ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  531. Paix ! (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  532. Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  533. J'en fais beaucoup de cas, et il est digne d'une bonne fortune. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  534. Outre cela, nous avons ici, Madame, un ballet qui nous revient, que nous ne devons pas laisser perdre, et il faut bien voir si mon idée pourra réussir. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  535. J'ai vu là des apprêts magnifiques, et ce sont des choses, Dorante, que je ne puis plus souffrir. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  536. Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  537. C'en est le vrai secret, et toutes ces choses finissent avec le mariage. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  538. Que j'ai d'obligation, Madame, aux soins que vous avez de conserver mon bien ! (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  539. Il est entièrement à vous, aussi bien que mon coeur, et vous en userez de la façon qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  540. J'userai bien de tous les deux. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  541. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  542. Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  543. Monsieur, je vous souhaite la force des serpents, et la prudence des lions. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  544. J'ai été bien aise d'être des premières, Monsieur, à venir vous féliciter du haut degré de gloire où vous êtes monté. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  545. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  546. Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  547. C'est la marque d'une âme tout à fait généreuse. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  548. Le voilà qui vient, et j'ai envoyé quérir ma fille pour lui donner la main. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  549. Monsieur nous venons faire la révérence à Votre Altesse, comme amis de Monsieur votre beau-père, et l'assurer avec respect de nos très humbles services. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  550. Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  551. Ahi Monsieur, lui Mamamouchi français, et Madame Mamamouchie française. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  552. Je ne puis pas parler plus clairement. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  553. Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  554. Je vous l'avais bien dit, qu'il parle turc. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  555. Venez, ma fille, approchez-vous, et venez donner votre main à Monsieur, qui vous fait l'honneur de vous demander en mariage. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  556. Comment, mon père, comme vous voilà fait ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  557. Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  558. Oui à vous, allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  559. Je n'en ferai rien. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  560. Çà, votre main. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  561. Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  562. Il est vrai que vous êtes mon père, je vous dois entière obéissance, et c'est à vous à disposer de moi selon vos volontés. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  563. Voulez-vous vous taire, impertinente ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  564. Vous venez toujours mêler vos extravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  565. Quel est votre dessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  566. Oui, faites-lui faire vos compliments par le truchement que voilà. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  567. Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  568. Voulez-vous vous taire encore une fois ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  569. Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  570. Mon_Dieu, Monsieur, mêlez-vous de vos affaires. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  571. C'est l'amitié que nous avons pour vous, qui nous fait intéresser dans vos avantages. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  572. Je me passerai bien de votre amitié. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  573. Que ne fait-on pas pour être grand-Dame ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  574. Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  575. Je n'ai que faire de votre mot. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  576. Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire consentir à ce que vous voulez. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  577. Je n'y consentirai point. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  578. Ne faites que m'écouter, vous ferez après ce qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  579. Il y a une heure, Madame, que nous vous faisons signe. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  580. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  581. Ne faites pas semblant de rien. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  582. Oui, voilà qui est fait, je consens au mariage. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  583. Ah voilà tout le monde raisonnable. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  584. Je savais bien qu'il vous expliquerait ce que c'est que le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  585. Il me l'a expliqué comme il faut, et j'en suis satisfaite. Envoyons quérir un notaire. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  586. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  587. C'est pour lui faire accroire. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  588. Qu'on aille vite quérir le notaire. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  589. Si l'on en peut voir un plus fou, je l'irai dire à Rome. (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  590. Mon_Dieu qu'aux personnes bien faites, v.116 (Acte 5, scène 7, FEMME-DU-BEL-AIR)
  591. On sait peu rendre honneur céans. v.117 (Acte 5, scène 7, FEMME DU BEL AIR)
  592. Aho ! L'homme aux libres, qu'on m'en vaille ! v.120 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  593. J'ai déjà le poumon usé. v.121 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  594. Bous boyez qué chacun mé raille, v.122 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  595. De boir és mains dé la canaille, v.124 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  596. Moi l'écorchair tout mon gosieir v.132 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  597. Je suis mal satisfait ; v.137 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  598. Et cela sans doute est laid, v.138 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  599. Si bien faite et si gentille, v.140 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  600. N'ait pas à son souhait v.142 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  601. Du divertissement qu'on fait, v.145 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  602. Je suis mal satisfait, v.152 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  603. Et cela sans doute est laid. v.153 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  604. Il est vrai que c'est une honte, v.155 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  605. Un vrai cheval, v.160 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  606. De faire si peu de compte v.162 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  607. D'une fille qui fait l'ornement principal v.163 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  608. Du quartier du Palais-Royal, v.164 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  609. Un vrai cheval, v.169 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  610. Ah que ly faire sOif dans sty sal de cians ! v.177 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  611. Mon foi ! Moi le foudrais être hors de dedans. v.179 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  612. On fait de nous trop peu de cas, v.184 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  613. S'il me prend jamais envie v.190 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  614. On fait de nous trop peu de cas. v.198 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  615. Et j'aimerais mieux être au milieu de la Halle ; v.206 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  616. Si jamais je reviens à semblable régale, v.207 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  617. Y naide de amor muere, v.240 (Acte 5, scène 9, ESPAGNOL)
  618. Ah ! Qu'il fait beau dans ces bocages, v.287 (Acte 5, scène 11, MUSICIENS POITEVINS)
  619. S'entre-baiser ces oiseaux amoureux ; v.297 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)
  620. Quels spectacles charmants, quels plaisirs goûtons-nous ? v.306 (Acte 5, scène 12, TOUS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. De ne vivre jamais pour soi, et d'être, toujours, tout entier aux passions d'un maître ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  3. De n'être réglé que par ses humeurs, et de se voir réduit à faire ses propres affaires de tous les soucis qu'il peut prendre ! (Acte 1, scène 1, HALI)
  4. Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
  5. Mais voici des flambeaux, et, sans doute, c'est lui. (Acte 1, scène 1, HALI)
  6. Et qui pourrait-ce être que moi ? (Acte 1, scène 2, HALI)
  7. À ces heures de nuit, hors vous, et moi, Monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir, maintenant, les rues. (Acte 1, scène 2, HALI)
  8. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  9. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  10. Mais il est, en amour, plusieurs façons de se parler ; et il me semble, à moi, que vos yeux, et les siens, depuis près de deux mois, se sont dit bien des choses. (Acte 1, scène 2, HALI)
  11. Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  12. Et que sais-je, après tout, si elle entend bien tout ce que mes regards lui disent ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  13. Fais-les approcher. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  14. Je veux, jusques au jour, les faire, ici, chanter ; et voir si leur musique n'obligera point cette belle à paraître à quelque fenêtre. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  15. Monsieur, je tiens pour le bécarre : vous savez que je m'y connais. (Acte 1, scène 2, HALI)
  16. Je vois bien que vous êtes pour le bémol : mais il y a moyen de nous contenter l'un l'autre. (Acte 1, scène 2, HALI)
  17. Il faut qu'ils vous chantent une certaine scène d'une petite comédie que je leur ai vu essayer. (Acte 1, scène 2, HALI)
  18. Ce sont deux bergers amoureux, tous remplis de langueur, qui sur bémol, viennent, séparément faire leurs plaintes dans un bois ; puis se découvrent l'un à l'autre, la cruauté de leurs maîtresses ; et, là-dessus, vient un berger joyeux, avec un bécarre admirable, qui se moque de leur faiblesse. (Acte 1, scène 2, HALI)
  19. Voici, tout juste, un lieu propre à servir de scène ; et voilà deux flambeaux pour éclairer la comédie. (Acte 1, scène 2, HALI)
  20. Que j'ai de soucis ! v.14 (Acte 1, scène 3, PREMIER MUSICIEN)
  21. Ô loi trop inhumaine ! v.15 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXIÈME MUSICIEN)
  22. Amour, si tu ne peux les contraindre d'aimer, v.16 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXI?ME MUSICIEN)
  23. Pourquoi leur laisses-tu le pouvoir de charmer ? v.17 (Acte 1, scène 3, PREMIE, DEUXI?ME MUSICIEN)
  24. D'adorer des inhumaines ? v.19 (Acte 1, scène 3, TROISIÈME MUSICIEN)
  25. Jamais les âmes bien saines v.20 (Acte 1, scène 3, TROISI?ME MUSICIEN)
  26. Mais lors que l'on est tigresse, v.28 (Acte 1, scène 3, TROISI?ME MUSICIEN)
  27. Heureux, hélas ! Qui peut aimer ainsi. v.30 (Acte 1, scène 3, PREMIER, DEUXIÈME MUSICIEN)
  28. Il y a quelque temps que j'entends chanter à ma porte ; et, sans doute, cela ne se fait pas pour rien. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
  29. Tous nos efforts ne pourront obtenir que je parle un moment à cette aimable Grecque ? (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  30. Je voudrais, de bon coeur, que le diable l'eût emporté, pour la fatigue qu'il nous donne ; le fâcheux, le bourreau qu'il est. (Acte 1, scène 4, HALI)
  31. Si nous le tenions ici, que je prendrais de joie à venger sur son dos, tous les pas inutiles que sa jalousie nous fait faire ! (Acte 1, scène 4, HALI)
  32. Si faut-il bien, pourtant, trouver quelque moyen, quelque invention, quelque ruse, pour attraper notre brutal ; j'y suis trop engagé pour en avoir le démenti ; et quand j'y devrais employer... (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  33. Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 4, HALI)
  34. Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
  35. Oui, fais, mais sans faire de bruit ; je ne m'éloigne pas de toi. (Acte 1, scène 4, ADRASTE)
  36. Non, le courroux du point d'honneur me prend ; il ne sera pas dit qu'on triomphe de mon adresse ; ma qualité de fourbe s'indigne de tous ces obstacles ; et je prétends faire éclater les talents que j'ai eus du Ciel. (Acte 1, scène 5, HALI)
  37. Je voudrais, seulement, que par quelque moyen, par un billet, par quelque bouche, elle fût avertie des sentiments qu'on a pour elle, et savoir les siens là-dessus. (Acte 1, scène 5, ADRASTE)
  38. Laissez-moi faire seulement ; j'en essayerai tant de toutes les manières, que quelque chose, enfin, nous pourra réussir. (Acte 1, scène 5, HALI)
  39. Allons, le jour paraît ; je vais chercher mes gens, et venir attendre, en ce lieu, que notre jaloux sorte. (Acte 1, scène 5, HALI)
  40. Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  41. J'ai une affaire qui m'oblige à sortir à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  42. Mais l'affaire que vous avez, eût bien pu se passer, je crois, de ma présence ; et vous pouviez, sans vous incommoder, me laisser goûter les douceurs du sommeil du matin. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  43. Oui ; mais je suis bien aise de vous voir, toujours, avec moi. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  44. Il est vrai, la musique en était admirable. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  45. C'était pour vous que cela se faisait ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  46. Je le veux croire ainsi, puisque vous me le dites. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  47. Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  48. Non pas ; mais, qui que ce puisse être, je lui suis obligée. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  49. Vous trouvez, donc, bon qu'on vous aime ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  50. Fort bon ; cela n'est jamais qu'obligeant. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  51. Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  52. Mais si vous prenez, vous, du plaisir, à vous voir aimée ; savez-vous bien, moi qui vous aime, que je n'y en prends nullement ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  53. Je ne sais pas pourquoi cela ; et si j'aimais quelqu'un, je n'aurais point de plus grand plaisir, que de le voir aimé de tout le monde. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  54. Y a-t-il rien qui marque, davantage, la beauté du choix que l'on fait ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  55. Et n'est-ce pas pour s'applaudir, que ce que nous aimons, soit trouvé fort aimable ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  56. Chacun aime à sa guise, et ce n'est pas là ma méthode. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  57. Je serai fort ravi qu'on ne vous trouve point si belle; et vous m'obligerez, de n'affecter point tant de la paraître à d'autres yeux. (Acte 1, scène 6, DON P?DRE)
  58. Oui, jaloux de ces choses-là ; mais jaloux comme un tigre, et, si vous voulez, comme un Diable. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  59. Vous prenez un mauvais parti ; et la possession d'un coeur est fort mal assurée, lorsqu'on prétend le retenir par force. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  60. Pour moi, je vous l'avoue, si j'étais galant d'une femme qui fût au pouvoir de quelqu'un, je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux, et l'obliger à veiller, nuit, et jour, celle que je voudrais gagner. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  61. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  62. Si bien, donc, que si quelqu'un vous en contait, il vous trouverait disposée à recevoir ses voeux ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  63. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  64. Vous reconnaissez peu ce que vous me devez : et il me semble qu'une esclave que l'on a affranchie, et dont on veut faire sa femme... (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  65. Quelle obligation vous ai-je, si vous changez mon esclavage en un autre beaucoup plus rude ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  66. Si vous ne me laissez jouir d'aucune liberté, et me fatiguez, comme on voit, d'une garde continuelle ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  67. Mais tout cela ne part que d'un excès d'amour. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  68. Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  69. Signor (avec la permission de la Signore) je vous dirai (avec la permission de la Signore) que je viens vous trouver (avec la permission de la Signore) pour vous prier (avec la permission de la Signore) de vouloir bien (avec la permission de la Signore)... (Acte 1, scène 7, HALI)
  70. Je n'ai rien à donner. (Acte 1, scène 7, DON PÈDRE)
  71. Mais comme je me mêle un peu de musique, et de danse, j'ai instruit quelques esclaves qui voudraient bien trouver un maître qui se plût à ces choses ; et comme je sais que vous êtes une personne considérable, je voudrais vous prier de les voir, et de les entendre, pour les acheter, s'ils vous plaisent, ou pour leur enseigner quelqu'un de vos amis qui voulût s'en accommoder. (Acte 1, scène 7, HALI)
  72. Faites-les-nous venir. (Acte 1, scène 7, ISIDORE)
  73. Mais d'un jaloux odieux, v.33 (Acte 1, scène 8, HALI)
  74. Fait qu'il ne peut que des yeux v.35 (Acte 1, scène 8, HALI)
  75. Mais si d'un oeil un peu doux, v.52 (Acte 1, scène 8, HALI)
  76. Pour ses attraits il soupire, v.55 (Acte 1, scène 8, HALI)
  77. Il pourrait, bientôt, se rire v.56 (Acte 1, scène 8, HALI)
  78. Allons, rentrons ici, j'ai changé de pensée, et puis le temps se couvre un peu. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  79. Vous avez beau faire la garde, j'en ai juré, elle sera à nous. (Acte 1, scène 8, HALI)
  80. Laisse-moi faire, je t'attraperai sans courir. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
  81. Monsieur, j'ai, déjà, fait quelque petite tentative, mais je... (Acte 1, scène 9, HALI)
  82. Ne te mets point en peine, j'ai trouvé, par hasard, tout ce que je voulais : et je vais jouir du bonheur de voir, chez elle, cette belle. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  83. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  84. Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  85. Mais je ne doute pas que mon jaloux fâcheux ne soit, toujours, présent, et n'empêche tous les propos que nous pourrions avoir ensemble : et, pour te dire vrai, j'ai, par le moyen d'une jeune esclave, un stratagème, pour tirer cette belle Grecque des mains de son jaloux, si je puis obtenir d'elle, qu'elle y consente. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  86. Laissez-moi faire, je veux vous faire un peu de jour à la pouvoir entretenir. (Acte 1, scène 9, HALI)
  87. Il ne sera pas dit que je ne serve de rien dans cette affaire-là. (Acte 1, scène 9, HALI)
  88. Tout de ce pas, et j'ai, déjà, préparé toutes choses. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  89. Je vais, de mon côté, me préparer aussi. (Acte 1, scène 9, HALI)
  90. Il me tarde que je ne goûte le plaisir de la voir. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  91. Que cherchez-vous, cavalier, dans cette maison ? (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  92. Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  93. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  94. Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  95. Seigneur Français, c'est une grande grâce que vous me voulez faire ; et je vous suis fort obligé. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  96. Je vais faire venir la personne dont il s'agit. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  97. Holà, Seigneur Français, cette façon de saluer n'est point d'usage en ce pays. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  98. La manière de France est bonne pour vos femmes ; mais pour les nôtres, elle est, un peu, trop familière. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  99. Je reçois cet honneur avec beaucoup de joie ; l'aventure me surprend fort ; et, pour dire le vrai, je ne m'attendais pas d'avoir un peintre si illustre. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  100. Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  101. L'original est peu de chose, mais l'adresse du peintre en saura couvrir les défauts. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  102. Le peintre n'y en voit aucun ; et tout ce qu'il souhaite, est d'en pouvoir représenter les grâces aux yeux de tout le monde, aussi grandes qu'il les peut voir. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  103. Si votre pinceau flatte autant que votre langue, vous allez me faire un portrait qui ne me ressemblera pas. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  104. Le Ciel, qui fit l'original, nous ôte le moyen d'en faire un portrait qui puisse flatter. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  105. Finissons cela, de grâce, laissons les compliments, et songeons au portrait. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  106. Suis-je bien ainsi ? (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  107. Levez-vous un peu, s'il vous plaît ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourné ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  108. Je ne suis pas comme ces femmes qui veulent, en se faisant peindre, des portraits qui ne sont point elles, et ne sont point satisfaites du peintre, s'il ne les fait, toujours, plus belles que le jour. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  109. Il faudrait, pour les contenter, ne faire qu'un portrait pour toutes ; car, toutes, demandent les mêmes choses ; un teint tout de lys et de roses, un nez bien fait, une petite bouche, et de grands yeux vifs, bien fendus ; et, surtout, le visage pas plus gros que le poing, l'eussent-elles d'un pied de large. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  110. Pour moi, je vous demande un portrait qui soit moi, et qui n'oblige point à demander qui c'est. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  111. Il serait malaisé qu'on demandât cela du vôtre ; et vous avez des traits à qui fort peu d'autres ressemblent. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  112. J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  113. Je pourrais faire, ici, ce qu'Apelle fit autrefois ; mais vous ne feriez pas, peut-être, ce que fit Alexandre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  114. Tout cela sent la nation ; et, toujours, messieurs les Français ont un fonds de galanterie qui se répand partout. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  115. On ne se trompe guère à ces sortes de choses ; et vous avez l'esprit trop éclairé, pour ne pas voir de quelle source partent les choses qu'on vous dit. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  116. Oui, quand Alexandre serait ici, et que ce serait votre amant, je ne pourrais m'empêcher de vous dire, que je n'ai rien vu de si beau que ce que je vois maintenant, et que... (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  117. Seigneur Français, vous ne devriez pas, ce me semble, parler ; cela vous détourne de votre ouvrage. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  118. Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  119. Et qui laisse monter les gens, sans nous en venir avertir ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  120. J'entre, ici, librement ; mais, entre cavaliers, telle liberté est permise. (Acte 1, scène 12, HALI)
  121. Souhaitez-vous quelque chose de moi ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  122. Oui, un conseil sur un fait d'honneur : je sais qu'en ces matières il est malaisé de trouver un cavalier plus consommé que vous ; mais je vous demande pour grâce, que nous nous tirions à l'écart. (Acte 1, scène 12, HALI)
  123. Seigneur, j'ai reçu un soufflet : vous savez ce qu'est un soufflet, lorsqu'il se donne, à main ouverte, sur le beau milieu de la joue. (Acte 1, scène 12, HALI)
  124. J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
  125. Oui, charmante Isidore, mes regards vous le disent depuis plus de deux mois, et vous les avez entendus : je vous aime plus que tout ce que l'on peut aimer, et je n'ai point d'autre pensée, d'autre but, d'autre passion, que d'être à vous toute ma vie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  126. Je ne sais si vous dites vrai, mais vous persuadez. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  127. Mais vous persuadé-je, jusqu'à vous inspirer quelque peu de bonté pour moi ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  128. Je ne crains que d'en trop avoir. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  129. En aurez-vous assez pour consentir, belle Isidore, au dessein que je vous ai dit ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  130. Quand on aime bien, on se résout bientôt. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  131. Mais, consentez-vous, dites-moi, que ce soit dès ce moment même ? (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  132. Voilà mon sentiment, et je vous baise les mains. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  133. Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille. (Acte 1, scène 12, HALI)
  134. Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  135. Je regardais ce petit trou qu'elle a au côté du menton : et je croyais, d'abord, que ce fût une tache. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  136. Mais c'est assez pour aujourd'hui, nous finirons une autre fois. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  137. Non, ne regardez rien encore ; faites serrer cela, je vous prie. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  138. Et vous, je vous conjure de ne vous relâcher point : et de garder un esprit gai, pour le dessein que j'ai d'achever notre ouvrage. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  139. Je conserverai, pour cela, toute la gaieté qu'il faut. (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  140. Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  141. Oui ; mais ils ont cela de mauvais, qu'ils s'émancipent un peu trop, et s'attachent, en étourdis, à conter des fleurettes à tout ce qu'ils rencontrent. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  142. Oui, mais s'ils plaisent aux dames, ils déplaisent fort aux Messieurs ; et l'on n'est point bien aise de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  143. Seigneur cavalier, sauvez-moi, s'il vous plaît, des mains d'un mari furieux dont je suis poursuivie. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
  144. Il va jusques à vouloir que je sois, toujours, voilée ; et pour m'avoir trouvée le visage un peu découvert, il a mis l'épée à la main, et m'a réduite à me jeter chez vous, pour vous demander votre appui contre son injustice. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
  145. Mais je le vois paraître. (Acte 1, scène 14, CLIM?NE)
  146. Tant de jalousie pour un Français ! (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  147. Je pensais qu'il n'y eût que nous, qui en fussions capables. (Acte 1, scène 15, DON P?DRE)
  148. Les Français excellent toujours, dans toutes les choses qu'ils font ; et quand nous nous mêlons d'être jaloux, nous le sommes vingt fois plus qu'un Sicilien. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  149. L'infâme, croit avoir trouvé, chez vous, un assuré refuge : mais vous êtes trop raisonnable, pour blâmer mon ressentiment. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  150. Laissez-moi, je vous prie, la traiter comme elle mérite. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  151. La grandeur d'une telle offense, n'est pas dans l'importance des choses que l'on fait. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  152. De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  153. C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  154. Il ne m'est pas permis, à ces conditions, de vous rien refuser ; je ferai ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  155. Holà, venez ; vous n'avez qu'à me suivre, et j'ai fait votre paix. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  156. Vous ne pouviez, jamais, mieux tomber que chez moi. (Acte 1, scène 16, DON P?DRE)
  157. Je vous suis obligée plus qu'on ne saurait croire : mais je m'en vais prendre mon voile ; je n'ai garde, sans lui, de paraître à ses yeux. (Acte 1, scène 16, CLIMÈNE)
  158. La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
  159. Puisque vous m'avez bien voulu donner votre ressentiment, trouvez bon qu'en ce lieu je vous fasse toucher dans la main l'un de l'autre ; et que tous deux je vous conjure de vivre, pour l'amour de moi, dans une parfaite union. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  160. Oui, je vous le promets, que, pour l'amour de vous, je m'en vais, avec elle, vivre le mieux du monde. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
  161. Vous m'obligez sensiblement, et j'en garderai la mémoire. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  162. Je vous donne ma parole, Seigneur Don Pèdre, qu'à votre considération je m'en vais la traiter du mieux qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 17, ADRASTE)
  163. C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  164. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
  165. Non, non, j'ai trop de coeur, et je vais demander l'appui de la justice, pour pousser le perfide à bout. (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  166. Je viens me plaindre à vous d'un affront qu'on m'a fait. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  167. J'ai fait une mascarade la plus belle du monde. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  168. Un traître de Français m'a joué une pièce. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  169. Vous n'avez, dans votre vie, jamais rien vu de si beau. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  170. Il m'a enlevé une fille que j'avais affranchie. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  171. Des habits merveilleux, et qui sont faits exprès. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  172. Je vous parle de mon affaire. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  173. Je ne veux point, aujourd'hui, d'autres affaires que de plaisir. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)
  174. Diantre soit le fâcheux, avec son affaire. (Acte 1, scène 19, LE SÉNATEUR)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Ce qui fit préférer l'amour qu'il fait paraître. v.4 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Même éclat de vertus, joint à même naissance, v.7 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Me parlait en tous deux pour cette préférence ; v.8 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Et je serais encore à nommer le vainqueur, v.9 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Si le mérite seul prenait droit sur un coeur ; v.10 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Mais ces chaînes du ciel qui tombent sur nos âmes, v.11 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Laissa vers Dom Garcie entraîner tous mes voeux. v.14 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  8. Qui de ces deux amants vous vouliez mieux traiter. v.18 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  9. Quand je regardais l'un, rien ne me reprochait v.21 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Le tendre mouvement où mon âme penchait ; v.22 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  11. Mais je me l'imputais à beaucoup d'injustice, v.23 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  12. Quand de l'autre à mes yeux s'offrait le sacrifice, v.24 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  13. Me semblait mériter un destin plus heureux. v.26 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  14. Je m'opposais encore ce qu'au sang de Castille, v.27 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. Ainsi, plus dans mon âme un autre prenait place, v.31 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. Plus de tous ses respects je plaignais la disgrâce : v.32 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Ma pitié complaisante à ses brûlants soupirs, v.33 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  18. D'un dehors favorable amusait ses désirs ; v.34 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  19. Et voulait réparer, par ce faible avantage, v.35 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  20. Ce qu'au fond de mon coeur je lui faisais d'outrage. v.36 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  21. Mais son premier amour, que vous avez appris, v.37 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  22. Doit de cette contrainte affranchir vos esprits. v.38 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  23. Done Ignès de son coeur avait reçu l'hommage ; v.40 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  24. Et vous pouvez sans crainte à cet amant confus v.45 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  25. Il est vrai que j'ai lieu de chérir la nouvelle, v.47 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  26. Qui m'apprit que Dom Sylve était un infidèle ; v.48 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  27. Et sans scrupule ailleurs donner tous ses suffrages. v.52 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  28. Mais enfin quelle joie en peut prendre ce coeur, v.53 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  29. Si d'une autre contrainte il souffre la rigueur ? v.54 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  30. Si d'un prince jaloux l'éternelle faiblesse, v.55 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  31. Mais si de votre bouche il n'a point su sa gloire, v.59 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  32. Et par mes actions je l'ai trop informé, v.65 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  33. Qu'il peut bien se flatter du bonheur d'être aimé. v.66 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  34. Qui parlent clairement des atteintes secrètes. v.68 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  35. On ne montre jamais tout ce que l'on ressent. v.74 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  36. J'ai voulu, je l'avoue ajuster ma conduite, v.75 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  37. Mais que contre ses voeux on combat vainement, v.77 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  38. Et que la différence est connue aisément, v.78 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  39. De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude v.79 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  40. À celles où du coeur fait pencher l'habitude. v.80 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  41. Mais les autres, hélas ! Se font sans y penser, v.82 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  42. Ma pitié pour Dom Sylve, avait beau l'émouvoir, v.85 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  43. J'en trahissais les soins sans m'en apercevoir. v.86 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  44. En disaient toujours plus que je n'en voulais dire. v.88 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  45. Et d'autres chériraient ce qui fait votre plainte. v.92 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  46. S'ils partent d'un amour qui déplaise à nos yeux. v.94 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  47. Mais tout ce qu'un amant nous peut montrer d'alarmes, v.95 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  48. Doit lorsque nous l'aimons, avoir pour nous des charmes ; v.96 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  49. Et plus il est jaloux, plus nous devons l'aimer ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  50. Ainsi, puisqu'en votre âme un prince magnanime... v.99 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  51. Rien n'en peut adoucir les traits injurieux ; v.102 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  52. Et plus l'amour est cher qui lui donne naissance v.103 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  53. Le respect que l'amour inspire aux vrais amants : v.106 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  54. Et je ne cèle point que j'aurais de l'ennui, v.121 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  55. Car un coeur amoureux prend un plaisir extrême, v.123 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  56. À se voir redevable, Élise, à ce qu'il aime ; v.124 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  57. Oui, j'aime qu'un secours qui hasarde sa tête v.127 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  58. J'aime que mon péril m'ait jetée en ses mains, v.129 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  59. Et si les bruits communs ne sont pas des bruits vains ; v.130 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  60. Les voeux les plus ardents, que mon coeur puisse faire ; v.132 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  61. Puisse aider à ce frère, à reprendre son rang. v.134 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  62. Et par d'heureux succès d'une haute vaillance v.135 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  63. Mériter tous les soins de sa reconnaissance : v.136 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  64. Mais avec tout cela, s'il pousse mon courroux, v.137 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  65. Qui deviendraient sans doute un enfer pour tous deux. v.142 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  66. La faveur d'un écrit laisse aux mains d'un amant v.149 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  67. Ainsi donc empêchez, qu'au Prince on ne la livre. v.151 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  68. J'admire cependant que le ciel ait jeté v.153 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  69. Pour moi je trouverais mon sort tout à fait doux, v.157 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  70. Si j'avais un amant qui pût être jaloux ; v.158 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  71. Je saurais m'applaudir de son inquiétude ; v.159 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  72. L'ait souvent demandé pour lui rendre sa place ; v.172 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  73. Jamais son zèle ardent n'a pris de sûreté, v.173 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  74. Mais les peuples émus par cette violence v.175 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  75. Que vous a voulu faire une injuste puissance, v.176 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  76. Ce généreux vieillard a cru qu'il était temps v.177 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  77. Tandis que la Castille armait dix mille bras, v.181 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  78. Il fait auparavant semer sa renommée, v.183 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  79. Mais je crains que mon frère y puisse trop devoir. v.190 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  80. Mais, Madame, admirez que malgré la tempête v.191 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  81. Tous les bruits de Léon annoncent pour certain, v.193 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  82. Qu'à la Comtesse Ignès il va donner la main. v.194 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  83. Mais son coeur au Tyran fut toujours endurci. v.198 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  84. Dont je puis faire hommage à l'éclat de vos yeux, v.206 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  85. Qui va faire à vos pieds choir l'infidélité, v.209 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  86. Mais ce qui plus me plaît, d'une attente si chère, v.211 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  87. Et qu'ainsi mon amour peut éclater au moins v.213 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  88. Oui, tout mon coeur voudrait montrer aux yeux de tous, v.217 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  89. Ses voeux se sont armés contre votre naissance, v.220 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  90. Souhaité le partage à vos divins appas, v.222 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  91. Et votre sort tenir des mains de mon amour, v.225 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  92. Mais puisque enfin les cieux de tout ce juste hommage, v.227 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  93. Sur la mort que mon bras s'apprête à faire voir ; v.230 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  94. Je sais que vous pouvez, Prince, en vengeant nos droits v.233 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  95. Faire par votre amour parler cent beaux exploits. v.234 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  96. Mais ce n'est pas assez pour le prix qu'il espère v.235 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  97. Et je vous vois à vaincre un obstacle plus fort. v.238 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  98. Je sais bien que pour vous mon coeur en vain soupire ; v.240 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  99. Mais puisqu'il faut parler, désirez-vous savoir, v.245 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  100. Quand vous pourrez me plaire, et prendre quelque espoir ? v.246 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  101. Quand vous saurez m'aimer comme il faut que l'on aime. v.248 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  102. Dont [s]e puisse indigner celle qui l'a fait naître. v.252 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  103. Votre raison saura me réparer l'outrage ; v.256 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  104. Aux voeux, que vous m'offrez, rend un mauvais office, v.260 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  105. Ah ! Madame, il est vrai, quelque effort que je fasse, v.263 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  106. Soit caprice, ou raison, j'ai toujours la croyance v.267 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  107. Mais si de tels soupçons ont de quoi vous déplaire, v.271 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  108. Il vous est bien facile, hélas ! De m'y soustraire ; v.272 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  109. Dissiper les horreurs que ce monstre y fait choir. v.278 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  110. Daignez donc étouffer le doute qui m'accable, v.279 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  111. Et faites qu'un aveu d'une bouche adorable v.280 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  112. Et n'aime pas ces feux, dont l'importunité v.285 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  113. Doit d'un amant discret satisfaire la flamme ; v.288 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  114. Je ne dis point quel choix, s'il m'était volontaire, v.291 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  115. Entre Don Sylve et vous, mon âme pourrait faire ; v.292 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  116. Mais vouloir vous contraindre à n'être point jaloux, v.293 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  117. Aurait dit quelque chose à tout autre que vous ; v.294 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  118. Et je croyais cet ordre un assez doux langage v.295 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  119. En des termes exprès, dire que je vous aime ; v.300 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  120. Vous vous obstineriez à m'en faire jurer. v.302 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  121. Hé bien, Madame, hé bien, je suis trop téméraire : v.303 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  122. De tout ce qui vous plaît, je dois me satisfaire ; v.304 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  123. C'en est fait, je renonce à mes soupçons jaloux, v.309 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  124. Et je reçois la Loi qu'il daigne me prescrire, v.311 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  125. Si vous pourrez sur vous faire ce grand effort. v.314 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  126. Si jamais mon amour descend à la faiblesse v.323 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  127. Si jamais dans mon âme aucun jaloux transport v.325 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  128. Fait... v.326 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  129. J'en étais en peine, et tu m'obliges fort, v.326 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  130. J'ai cru que vous aviez quelque secret ensemble, v.331 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  131. Et je ne voulais pas l'interrompre. v.332 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  132. Ce changement soudain a lieu de me surprendre, v.335 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  133. D'où peut-il provenir, le pourrait-on apprendre ? v.336 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  134. Et quelque prompt secours vous serait nécessaire, v.339 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  135. Mais encore dites-moi vous prend-il d'ordinaire ? v.340 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  136. Ah ! Prince faible, hé bien par cet écrit, v.341 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  137. Par cet écrit, Madame, ah ! Ma main le refuse, v.343 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  138. Lisez-le, vous dis-je, et satisfaites-vous. v.345 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  139. Pour me traiter après, de faible, de jaloux ? v.346 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  140. Et bien que vos bontés m'en laissent le pouvoir, v.349 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  141. J'aurais tort de vouloir vous faire violence ; v.352 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  142. De voir de quelle main ce billet m'est tracé. v.354 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  143. Si c'est votre plaisir, que pour vous je le lise ; v.356 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  144. Il est de Done Ignès, à ce que je connais. v.361 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  145. Je vais faire réponse à cette illustre amie, v.377 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  146. J'ai calmé votre trouble, avec cette lumière, v.380 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  147. Mais, à n'en point mentir il serait des moments, v.382 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  148. Où je pourrais entrer dans d'autres sentiments. v.383 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  149. Et s'il est vrai pour moi, que votre amour soit grand, v.386 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  150. Croyez que désormais c'est toute mon envie, v.388 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  151. Tout ce que fait le prince, à parler franchement, v.390 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  152. Car que d'un noble amour une âme bien saisie, v.392 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  153. Mais ce qui me surprend, Don Lope, c'est d'entendre, v.396 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  154. Mais qu'on ait sans amour tous les soins d'un jaloux, v.402 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  155. Que sur cette conduite à son aise l'on glose, v.404 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  156. Je songe auprès du Prince à bien faire ma Cour. v.407 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  157. Mais savez-vous, qu'enfin, il fera mal la sienne, v.408 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  158. Qu'un parfait courtisan veuille charger leur suite, v.412 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  159. Et s'aille inquiéter si son discours leur nuit, v.414 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  160. Tout ce qu'on fait ne va, qu'à se mettre en leur grâce v.416 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  161. C'est de flatter toujours le faible de leur coeur : v.419 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  162. D'applaudir en aveugle à ce qu'ils veulent faire, v.420 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  163. Et n'appuyer jamais ce qui peut leur déplaire ; v.421 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  164. C'est là le vrai secret d'être bien auprès d'eux, v.422 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  165. Et vous laissent toujours hors de la confidence, v.424 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  166. Où vous jette d'abord l'adroite complaisance. v.425 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  167. Ne tend qu'à profiter des faiblesses des grands, v.427 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  168. À nourrir leurs erreurs, et jamais dans leur âme v.428 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  169. Mais il est des revers, qu'on doit appréhender. v.431 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  170. Ce qu'a fait à leur gloire un long aveuglement. v.435 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  171. Cependant je dirai que votre âme s'explique v.436 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  172. Serviraient assez mal vos assiduités. v.439 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  173. Outre que je pourrais désavouer sans blâme, v.440 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  174. Je sais fort bien qu'Élise a l'esprit trop discret, v.442 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  175. Qu'ai-je dit, après tout, que sans moi l'on ne sache ? v.444 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  176. On peut craindre une chute avec quelque raison, v.446 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  177. Mais qu'ai-je à redouter, moi qui partout n'avance v.448 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  178. Que les soins approuvés d'un peu de complaisance ; v.449 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  179. À trouver des raisons à son inquiétude, v.453 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  180. C'est lors que plus il m'aime, et je vois sa raison v.458 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  181. Qui comblerait ses jours, de bonheur et de gloire. v.461 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  182. Mais mon rival paraît, je vous laisse tous deux, v.462 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  183. J'aurais un peu de peine à voir qu'en ma présence, v.464 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  184. Tout amant de bon sens en doit user ainsi. v.467 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  185. On ait fait avancer... Mais... v.473 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
  186. Que fait la princesse ? v.473 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  187. Quelques lettres, Seigneur, je le présume ainsi ; v.474 (Acte 2, scène 3, ÉLISE)
  188. Mais elle va savoir que vous êtes ici. v.475 (Acte 2, scène 3, ?LISE)
  189. J'attendrai qu'elle ait fait, près de souffrir sa vue, v.476 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  190. Et la crainte mêlée à mon ressentiment, v.478 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  191. Jette par tout mon corps un soudain tremblement. v.479 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  192. Consulte ta raison, prends sa clarté pour guide, v.484 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  193. Ne démens pas leur voix ; mais aussi garde bien v.486 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  194. Ne voudrait pas donner pour son autre moitié ! v.491 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  195. Mais après tout que dis-je ? Il suffit bien de l'une, v.492 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  196. Oui, mon sort par ces mots est assez éclairci, v.506 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  197. Son coeur comme sa main se fait connaître ici ; v.507 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  198. Et les sens imparfaits de cet écrit funeste, v.508 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  199. La voici, ma raison, renferme mes transports, v.514 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  200. Mais... v.522 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  201. Qui put bien me soustraire à sa brutale rage ; v.525 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  202. Et dans les murs d'Astorgue, arrachés de ses mains, v.526 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  203. Me faire un sûr asile à braver ses desseins : v.527 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  204. Sous ses nobles efforts faire choir cette tête. v.529 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  205. Mais de grâce passons à quelque autre discours. v.531 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  206. D'un désir curieux de pure fantaisie. v.536 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  207. J'ai deux fois à Léon écrit à la Comtesse ; v.541 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  208. Oui, oui, je l'ai perdu, lorsque dans votre vue, v.552 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  209. J'ai pris pour mon malheur le poison qui me tue ; v.553 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  210. Et que j'ai cru trouver quelque sincérité v.554 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  211. De quelle trahison pouvez-vous donc vous plaindre ? v.556 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  212. Ah ! Que ce coeur est double, et sait bien l'art de feindre ; v.557 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  213. Mais tous moyens de fuir lui vont être soustraits, v.558 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  214. Jetez ici les yeux, et connaissez vos traits ; v.559 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  215. Il est vrai qu'en ces lieux on la voit opprimée, v.565 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  216. Pourquoi le démentir, puisqu'il est de ma main ? v.567 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  217. Mais ce sera, sans doute, et j'en serais garant, v.570 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  218. Non, c'est pour un amant, que ma main l'a formé, v.574 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  219. Et j'ajoute de plus pour un amant aimé. v.575 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  220. Vous serez éclairci, n'en doutez nullement, v.582 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  221. J'ai ma défense prête en ce même moment. v.583 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  222. Vous faire prononcer vous-même votre arrêt. v.587 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  223. Ce sont propos obscurs, qu'on ne saurait comprendre. v.588 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  224. Le billet que tantôt ma main avait tracé, v.594 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  225. Répondez promptement, où l'avez-vous laissé ? v.595 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  226. Madame, j'ai sujet de m'avouer coupable, v.596 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  227. Je ne sais comme il est demeuré sur ma table ; v.597 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  228. Mais on vient de m'apprendre en ce même moment, v.598 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  229. Comme il la dépliait, Léonor a voulu v.602 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  230. S'en saisir promptement, avant qu'il eût rien lu ; v.603 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  231. En deux justes moitiés dans leurs mains est restée, v.605 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  232. Que je vois dans ma plainte une horrible injustice, v.628 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  233. Il suffit, apprenez que si j'ai souhaité v.630 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  234. Qu'un sort prodigieux a fait vers vous coupable, v.637 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  235. Dont l'espoir le plus doux ne soit mêlé de crainte ? v.641 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  236. Et pourriez-vous penser que mon coeur eût aimé, v.642 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  237. S'il n'avait point frémi des coups de cette foudre, v.644 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  238. Dont je me figurais tout mon bonheur en poudre ; v.645 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  239. Si d'une preuve, hélas ! Qui me semblait si claire, v.648 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  240. Je pouvais démentir... v.649 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  241. Oui, vous le pouviez faire, v.649 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  242. Vos doutes rencontraient des garants assurés ; v.651 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  243. Vous n'aviez rien à craindre ; et d'autres, sur ce gage, v.652 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  244. Auraient du monde entier bravé le témoignage. v.653 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  245. Moins on mérite un bien qu'on nous fait espérer, v.654 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  246. Et nous laisse aux soupçons une pente facile. v.657 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  247. J'ai douté du bonheur de mes témérités ; v.659 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  248. J'ai cru que dans ces lieux rangés sous ma puissance v.660 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  249. Votre âme se forçait à quelque complaisance ; v.661 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  250. Et je pourrais descendre à cette lâcheté, v.663 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  251. Agir par les motifs d'une servile crainte, v.665 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  252. Trahir mes sentiments, et pour être en vos mains, v.666 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  253. D'un masque de faveur vous couvrir mes dédains ; v.667 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  254. La gloire sur mon coeur aurait si peu d'empire, v.668 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  255. Apprenez que ce coeur ne sait point s'abaisser, v.670 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  256. Et s'il vous a fait voir, par une erreur insigne v.672 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  257. La haine que pour vous il se résout d'avoir ; v.675 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  258. Braver votre furie, et vous faire connaître v.676 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  259. Qu'il n'a point été lâche, et ne veut jamais l'être. v.677 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  260. Mais je demande grâce à vos divins appas ; v.679 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  261. Dont jamais deux beaux yeux aient fait brûler une âme. v.681 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  262. Que si votre courroux ne peut être apaisé, v.682 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  263. Il faut qu'un coup heureux, en me faisant mourir, v.686 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  264. Non ne présumez pas, qu'ayant su vous déplaire, v.688 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  265. Sous ses cuisants remords fait succomber mon coeur; v.691 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  266. Et ne laisse aucuns traits de votre aversion v.702 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  267. Au faible souvenir de mon affection ! v.703 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  268. Un coeur ne peut jamais outrager quand il aime, v.708 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  269. Et ce que fait l'amour il l'excuse lui-même. v.709 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  270. Non, ne m'en parlez point, vous méritez ma haine. v.713 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  271. Mais, hélas ! Je crains bien que j'y perde mes soins, v.715 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  272. Ne puisse jusque-là faire aller ma vengeance. v.717 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  273. Qui ne saurait haïr, ne peut vouloir qu'on meure. v.721 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  274. Hélas ! J'ai trop fait voir, ce que je puis résoudre. v.725 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  275. Laissez je me veux mal d'une telle faiblesse. v.729 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  276. À tous ces vains rapports, doit fermer mon oreille, v.737 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  277. Ne m'en fais plus. v.738 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  278. J'ai cru que le secret que je viens de surprendre, v.740 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  279. Méritait bien qu'en hâte on vous le vînt apprendre ; v.741 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  280. Mais puisque vous voulez que je n'en touche rien, v.742 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  281. Je vous dirai, Seigneur, pour changer d'entretien, v.743 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  282. Et que surtout le peuple y fait pour son vrai Roi v.746 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  283. D'imprimer quelque crainte au coeur de Mauregat. v.751 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  284. Mais quel est ce secret dont tu voulais m'instruire, v.752 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  285. Seigneur, je n'ai rien à vous dire. v.753 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  286. Vos paroles, Seigneur, m'en ont trop fait savoir, v.755 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  287. Et puisque mes avis ont de quoi vous déplaire, v.756 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  288. Je saurai désormais trouver l'art de me taire. v.757 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  289. Mais, Seigneur, en ce lieu le devoir de mon zèle v.760 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  290. Trahirait le secret d'une telle nouvelle. v.761 (Acte 2, scène 7, DON LOPE)
  291. Élise, que dis-tu de l'étrange faiblesse, v.764 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  292. Mais que s'il n'en est point qui davantage irrite, v.772 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  293. Et qu'un coupable aimé triomphe à nos genoux v.774 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  294. D'autant plus aisément, Madame, quand l'offense v.776 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  295. Dans un excès d'amour peut trouver sa naissance; v.777 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  296. Ainsi quelque dépit que l'on vous ait causé, v.778 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  297. Je ne m'étonne point de le voir apaisé ; v.779 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  298. Et je sais quel pouvoir, malgré votre menace, v.780 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  299. À de pareils forfaits donnera toujours grâce. v.781 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  300. Et que si désormais on pousse ma colère, v.784 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  301. Il n'est point de retour qu'il faille qu'on espère. v.785 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  302. Quand je pourrais reprendre un tendre sentiment, v.786 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  303. Fait sur ses propres voeux un illustre attentat, v.791 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  304. Ainsi dans le pardon que l'on vient d'obtenir, v.794 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  305. Que de ces noirs accès qui troublent sa raison, v.798 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  306. Il n'ait fait éclater l'entière guérison, v.799 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  307. Mais quel affront nous fait le transport d'un jaloux ? v.802 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  308. Et puisque notre coeur fait un effort extrême, v.804 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  309. Lorsqu'il se peut résoudre à confesser qu'il aime ; v.805 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  310. Ce qu'on ne dit jamais qu'après de grands combats ? v.811 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  311. Soit trop persuadé, Madame, d'être aimé, v.815 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  312. Et contre mes désirs, je sens je ne sais quoi, v.818 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  313. Mais ô ciel ! En ces lieux Don Sylve de Castille ; v.821 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  314. Ah ! Seigneur, par quel sort vous vois-je maintenant ? v.822 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  315. Je sais que mon abord, Madame, est surprenant, v.823 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  316. Qu'avoir pu me soustraire aux yeux de ses soldats, v.826 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  317. Mais si j'ai dans ces lieux franchi quelques obstacles, v.828 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  318. Et je n'ai pu nier au tourment qui le tue, v.832 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  319. De vous voir hors des mains d'un tyran odieux ; v.835 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  320. Mais parmi les douceurs d'une telle aventure, v.836 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  321. Et fait à mon rival, avec trop d'injustice, v.840 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  322. Oui, Madame, j'avais pour rompre vos liens v.842 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  323. Et je pouvais pour vous gagner cette victoire, v.844 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  324. Je sais, Seigneur, je sais, que vous avez un coeur, v.846 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  325. Qui des plus grands périls vous peut rendre vainqueur ; v.847 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  326. Pu faire en ma faveur tout ce qu'un autre a fait. v.851 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  327. Mais sans cette action dont vous étiez capable, v.852 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  328. On sait ce qu'en ami, plein d'ardeur et de foi, v.854 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  329. Le Comte votre père a fait pour le feu Roi, v.855 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  330. Après l'avoir aidé, jusqu'à l'heure dernière, v.856 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  331. Quoi ? Votre âme, Seigneur, serait-elle obstinée v.864 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  332. Et faut-il que jamais il ne tombe sur nous v.866 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  333. L'ombre d'un seul bienfait qu'il ne vienne de vous ? v.867 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  334. Et ne vous plaignez point de voir un autre bras, v.870 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  335. Oui, Madame, mon coeur doit cesser de s'en plaindre, v.872 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  336. Avec trop de raison vous voulez m'y contraindre, v.873 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  337. Et c'est injustement qu'on se plaint d'un malheur, v.874 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  338. Mais, hélas ! De mes maux, ce n'est pas là le pire, v.877 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  339. Cet éclatant exploit qui vous fut salutaire, v.884 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  340. N'est que le pur effet du bonheur de vous plaire. v.885 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  341. Qui fait tomber la gloire, où s'attachent vos voeux ; v.887 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  342. Ainsi tous mes efforts ne seront que fumée, v.888 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  343. Mais je marche en tremblant à cet illustre emploi, v.890 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  344. De l'espoir glorieux dont je m'étais flatté ; v.895 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  345. Car enfin tous vos soins ne sauraient ignorer v.902 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  346. Vous plaindre avec raison, et blâmer mes refus, v.910 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  347. J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  348. Mais n'exigez de moi que ce que je vous dois, v.918 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  349. Vous conserve le coeur de l'aimable Comtesse ; v.921 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  350. Elle a fait de l'éclat, que donne un diadème ; v.925 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  351. J'ai peur qu'il ne soit pas envers vous innocent. v.931 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  352. Oui, ce coeur l'ose plaindre, et ne suit pas sans peine v.932 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  353. Qui ne m'ait arraché pour elle des soupirs ; v.935 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  354. Qui n'ait dans ses douceurs fait jeter à mon âme, v.936 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  355. Se reprocher l'effet de vos divins attraits, v.938 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  356. Et mêler des remords à mes plus chers souhaits. v.939 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  357. J'ai fait plus que cela, puisqu'il vous faut tout dire, v.940 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  358. Oui, j'ai voulu sur moi vous ôter votre empire, v.941 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  359. Sous le joug innocent de son premier vainqueur. v.943 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  360. Mais après mes efforts, ma constance abattue, v.944 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  361. Voit un cours nécessaire à ce mal qui me tue ; v.945 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  362. Et dût être mon sort à jamais malheureux, v.946 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  363. Je ne saurais souffrir l'épouvantable idée v.948 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  364. Doit avant cet hymen éclairer mon trépas. v.951 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  365. Je sais que je trahis une princesse aimable ; v.952 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  366. Mais, Madame, après tout mon coeur est-il coupable ; v.953 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  367. Laisse-t-il aux esprits aucune liberté ? v.955 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  368. Hélas ! Je suis ici, bien plus à plaindre qu'elle, v.956 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  369. D'un pareil déplaisir on se peut consoler ; v.958 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  370. Mais moi par un malheur qui ne peut s'égaler, v.959 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  371. J'ai celui de quitter une aimable personne, v.960 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  372. Il peut bien quelquefois montrer quelque faiblesse, v.964 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  373. Mais enfin, sur nos sens, la raison, la maîtresse... v.965 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  374. Madame, mon abord, comme je connais bien, v.966 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  375. Ne croyaient pas trouver si bonne compagnie. v.969 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  376. Et de même que vous, je ne l'attendais point. v.971 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  377. Mais, Seigneur, vous deviez nous faire au moins l'honneur v.974 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  378. De vous rendre en ces lieux ce qu'on voudrait vous rendre. v.977 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  379. Que de vous en tirer, Seigneur, j'aurais eu tort ; v.979 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  380. Sont aux civilités avec peine abaissées. v.981 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  381. Mais les grands conquérants, dont on vante les soins, v.982 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  382. Loin d'aimer le secret, affectent les témoins. v.983 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  383. Les fait dans leurs projets aller tête levée ; v.985 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  384. Ne s'abaisse jamais à des déguisements. v.987 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  385. Et ne craignez-vous point qu'on puisse, aux yeux de tous v.990 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  386. Je ne sais si quelqu'un blâmera ma conduite, v.992 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  387. Au secret que j'ai fait d'une telle visite ; v.993 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  388. Mais je sais qu'aux projets qui veulent la clarté, v.994 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  389. Prince, je n'ai jamais cherché l'obscurité. v.995 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  390. Et quand j'aurai sur vous à faire une entreprise, v.996 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  391. Cependant demeurons aux termes ordinaires, v.1000 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  392. Remettons nos débats après d'autres affaires ; v.1001 (Acte 3, scène 3, DON SYLVE)
  393. Madame, et votre esprit devrait feindre un peu mieux, v.1006 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  394. Persuade assez mal qu'elle ait pu vous surprendre. v.1009 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  395. Que j'aurais du regret d'en faire un désaveu. v.1011 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  396. Tranchez, tranchez le mot, forcez toute contrainte, v.1016 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  397. Et si je veux l'aimer, m'en empêcherez-vous ? v.1019 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  398. Et pour régler mes voeux, ai-je votre ordre à prendre ? v.1021 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  399. Je ne vous dirai point si le comte est aimé, v.1026 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  400. Mais apprenez de moi qu'il est fort estimé, v.1027 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  401. Que je garde aux ardeurs, aux soins qu'il me fait voir v.1030 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  402. C'est à quoi je m'engage, et je tiendrai parole. v.1037 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  403. Et mes vrais sentiments à vos yeux étalés ; v.1039 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  404. êtes-vous satisfait, et mon âme attaquée, v.1040 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  405. Cependant si vos soins s'attachent à me plaire, v.1044 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  406. Songez que votre bras, Comte, m'est nécessaire ; v.1045 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  407. Mais c'est à votre joie un surcroît sans égal, v.1054 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  408. Mais sachez qu'on n'est pas encore où l'on prétend. v.1059 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  409. À jamais n'être à moi vient d'engager son âme ; v.1065 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  410. Je saurai bien trouver dans mon juste courroux v.1066 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  411. Nous verrons quelle attente en tout cas sera vaine, v.1069 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  412. Mais comme entre rivaux, l'âme la plus posée, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  413. À des termes d'aigreur, trouve une pente aisée, v.1073 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  414. Et me donnez moyen de faire ma retraite. v.1077 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  415. Non, non, ne craignez point qu'on pousse votre esprit, v.1078 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  416. Je sais, Comte, je sais, quand il faut qu'elle éclate. v.1081 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  417. Mais encore une fois, apprenez que ma tête v.1084 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  418. Peut seule dans vos mains mettre votre conquête. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  419. Cette plaie en mon coeur ne saurait se guérir, v.1090 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  420. Et les soins qu'on en prend ne font rien que l'aigrir. v.1091 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  421. Et son vain repentir qui porte ici vos pas, v.1094 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  422. Madame, il fait pitié, jamais coeur, que je pense, v.1096 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  423. Il toucherait votre âme, et vous l'excuseriez. v.1099 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  424. On sait bien que le prince est dans un âge à suivre v.1100 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  425. Ne laissent guère place à des réflexions. v.1103 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  426. Vous avait mise aussi de cette intelligence, v.1108 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  427. Sur une fausse alarme, a fait tout ce grand bruit ; v.1111 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  428. Mais d'une telle erreur son âme est revenue, v.1112 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  429. Du vif remords qu'il sent de l'éclat qu'il a fait. v.1115 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  430. Madame, il sait trop bien... v.1120 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  431. Mais, dom Alvar, de grâce, v.1120 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  432. Doit s'emparer si bien de tout mon déplaisir, v.1126 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  433. Qu'aucun autre souci n'a droit de me saisir. v.1127 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  434. Mais mon retour au Prince, en porte une cruelle. v.1129 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  435. J'attendais qu'il sortît, Madame, pour vous dire? v.1132 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  436. Ce qui veut maintenant que votre âme respire, v.1133 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  437. Du sort de Done Ignès peut se voir éclairci. v.1135 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  438. Vous fait par un des siens demander audience. v.1137 (Acte 4, scène 2, ?LISE)
  439. Mais il veut n'être vu que de vous seulement ; v.1139 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  440. Hé? bien nous serons seuls, et je vais l'ordonner, v.1142 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  441. Le ferai-je venir ? v.1148 (Acte 4, scène 3, PEDRE)
  442. Et qu'il ne se verra d'aucuns yeux éclairé ; v.1150 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
  443. Je ne sais quel secret en doit être auguré, v.1151 (Acte 4, scène 3, ?LISE)
  444. Mais le voici déjà. v.1153 (Acte 4, scène 3, ?LISE)
  445. On a fait... Mais que vois-je, Ha ! Madame, mes yeux... v.1154 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  446. Et laissez respirer ma triste destinée, v.1156 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
  447. J'ai par elle évité cet hymen redoutable, v.1160 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  448. Pour qui j'aurais souffert une mort véritable ; v.1161 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  449. Qui pourrait dans ces lieux persécuter ma fuite. v.1165 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  450. Mais allez là-dedans étouffer des soupirs ; v.1167 (Acte 4, scène 4, ÉLISE)
  451. Saisir à votre aspect le coeur de la Princesse ; v.1169 (Acte 4, scène 4, ?LISE)
  452. Son âme a des transports... Mais le voici lui-même. v.1176 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
  453. C'est avec d'autres yeux que ne fait la princesse, v.1180 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  454. Seigneur, que je verrais le tourment qui vous presse ; v.1181 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  455. Mais nous avons du Ciel, ou du tempérament, v.1182 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  456. Et puisqu'elle vous blâme, et que sa fantaisie, v.1184 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  457. Lui fait un monstre affreux de votre jalousie ; v.1185 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  458. Je serais complaisant, et voudrais m'efforcer v.1186 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  459. S'il fait qu'à notre humeur la sienne s'accommode, v.1189 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  460. Et nous n'aimons rien tant que ce qui nous ressemble. v.1193 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  461. Je le sais, mais, hélas ! Les destins inhumains, v.1194 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  462. Un piège, dont mon coeur ne saurait se défendre ; v.1197 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  463. N'ait fait contre mes feux un aveu trop fatal ; v.1199 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  464. Mais comme trop d'ardeur, enfin, m'avait séduit, v.1202 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  465. Quand j'ai cru qu'en ces lieux elle l'ait introduit, v.1203 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  466. D'un trop cuisant ennui je sentirais l'atteinte, v.1204 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  467. À lui laisser sur moi quelque sujet de plainte. v.1205 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  468. Oui, je veux faire au moins, si je m'en vois quitté, v.1206 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  469. Et venant m'excuser d'un trait de promptitude, v.1208 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  470. Laissez un peu de temps à son ressentiment, v.1210 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  471. Je ne pars point d'ici, qu'au moins son fier dédain. v.1214 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  472. Qui trouve les moyens de le faire en aller. v.1218 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  473. Demeurez donc, Seigneur, je m'en vais lui parler. v.1219 (Acte 4, scène 6, ?LISE)
  474. Dis-lui, que j'ai d'abord banni de ma présence, v.1220 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  475. Que Don Lope jamais... v.1222 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  476. Voici le coup fatal qui devait m'accabler, v.1226 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  477. Et quand par des soupçons je me sentais troubler, v.1227 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  478. C'était, c'était le ciel, dont la sourde menace v.1228 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  479. Présageait à mon coeur cette horrible disgrâce. v.1229 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  480. J'ai vu ce que mon âme a peine à concevoir, v.1231 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  481. Ne m'étonnerait pas comme cette aventure ; v.1233 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  482. C'en est fait... Le destin... Je ne saurais parler. v.1234 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  483. J'ai vu... Vengeance, ô ciel ! v.1236 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  484. Quelle atteinte soudaine... v.1236 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  485. J'en mourrai, Don Alvar, la chose est bien certaine. v.1237 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  486. Mais, Seigneur, qui pourrait... ? v.1238 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  487. Ah ! Sur ce que j'ai vu ne me contestez point. v.1243 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  488. Don Alvar, laissez-moi je vous prie, v.1249 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  489. Mais il faut voir qui c'est, et de ma main punir... v.1254 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  490. N'ont jamais rien produit de si méchant que vous. v.1263 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  491. Ah ! Vraiment j'attendais l'excuse d'un outrage, v.1264 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  492. Mais à ce que je vois, c'est un autre langage. v.1265 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  493. Ou quelque autre rival qui m'était inconnu ? v.1271 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  494. Rougissez maintenant, vous en avez raison, v.1274 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  495. Voilà ce que marquaient les troubles de mon âme, v.1276 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  496. Ce n'était pas en vain que s'alarmait ma flamme ; v.1277 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  497. Par ces fréquents soupçons qu'on trouvait odieux, v.1278 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  498. Je cherchais le malheur qu'ont rencontré mes yeux. v.1279 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  499. Mon astre me disait ce que j'avais à craindre ; v.1281 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  500. Mais ne présumez pas que sans être vengé, v.1282 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  501. Je sais que sur les voeux on n'a point de puissance, v.1284 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  502. Que jamais par la force on n'entra dans un coeur, v.1286 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  503. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur : v.1287 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  504. Aussi ne trouverais-je aucun sujet de plainte, v.1288 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  505. Si pour moi votre bouche avait parlé sans feinte, v.1289 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  506. Mon coeur n'aurait eu droit de s'en prendre qu'au sort. v.1291 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  507. Mais d'un aveu trompeur voir ma flamme applaudie, v.1292 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  508. Qui ne saurait trouver de trop grands châtiments, v.1294 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  509. Assez paisiblement vous a-t-on écouté, v.1302 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  510. Et pourrai-je à mon tour parler en liberté ? v.1303 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  511. Sinon faites au moins que je puisse jouir v.1307 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  512. De deux, ou trois moments de paisible audience. v.1308 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  513. Je force ma colère, et veux sans nulle aigreur, v.1310 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  514. Ah ! J'ai prêté l'oreille, v.1312 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  515. J'admire mon destin, et jamais sous les Cieux, v.1314 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  516. Et rien que la raison rende moins supportable. v.1317 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  517. Qui fasse droit au sang que j'ai reçu des Cieux. v.1323 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  518. Qu'un coeur qui dit qu'il m'aime, et qui doit faire croire, v.1328 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  519. Que quand tout l'Univers douterait de ma gloire, v.1329 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  520. Il voudrait contre tous en être le garant, v.1330 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  521. Est celui qui s'en fait l'ennemi le plus grand. v.1331 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  522. Mais c'est peu des soupçons, il en fait des éclats, v.1334 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  523. Appréhende toujours d'offenser ce qu'il aime, v.1337 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  524. Qui se plaint doucement, et cherche avec respect v.1338 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  525. À pouvoir s'éclaircir de ce qu'il croit suspect v.1339 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  526. Sur tout ce qui devrait me le rendre odieux, v.1343 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  527. J'aurais tort de vouloir démentir votre vue, v.1348 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  528. Vous êtes maintenant sur un grand précipice, v.1353 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  529. Va vous y faire choir, ou bien vous en tirer. v.1355 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  530. M'a fait dans la chaleur prononcer contre vous ; v.1367 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  531. Mon honneur, satisfait par ce respect soudain v.1370 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  532. Promet à votre amour et mes voeux et ma main ; v.1371 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  533. Mais prêtez bien l'oreille, à ce que je vais dire, v.1372 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  534. Que vous me refusiez de me faire entre nous v.1374 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  535. Que vous peuvent donner mon coeur, et ma naissance, v.1377 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  536. Forcent mon innocence à convaincre vos sens, v.1379 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  537. D'une vertu sincère à qui l'on fait outrage : v.1381 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  538. Je suis prête à le faire, et vous serez content, v.1382 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  539. Mais il vous faut de moi détacher à l'instant, v.1383 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  540. À mes voeux pour jamais renoncer de vous-même, v.1384 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  541. Je choisirai plutôt d'être à la mort qu'à vous ; v.1387 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  542. Voilà dans ces deux choix de quoi vous satisfaire, v.1388 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  543. Avisez maintenant celui qui peut vous plaire. v.1389 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  544. Juste ciel ! Jamais rien peut-il être inventé v.1390 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  545. Ingrate, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1397 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  546. Veut soustraire un perfide au coup qui le menace, v.1405 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  547. D'un éclaircissement qui vous doit condamner ; v.1407 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  548. Qu'à des conditions, qu'après d'ardents souhaits, v.1410 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  549. Vous pensez que mon coeur n'acceptera jamais ; v.1411 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  550. Mais vous serez trompée en me croyant surprendre, v.1412 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  551. Peut de ce que j'ai vu justifier l'horreur. v.1415 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  552. Vous vous repentirez de l'éclat que vous faites. v.1420 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  553. Non, non, tous ces discours sont de vaines défaites, v.1421 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  554. Mais je vous apprendrai que c'est trop m'offenser. v.1431 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  555. Faites un peu sortir la personne chérie... v.1432 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  556. Attendez vous serez satisfait. v.1434 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  557. Voici de son jaloux sans doute un nouveau trait. v.1435 (Acte 4, scène 8, ÉLISE)
  558. Et surtout désormais songez bien à quel prix v.1438 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  559. Vous avez voulu voir vos soupçons éclaircis. v.1439 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  560. Voici, grâces au ciel, ce qui les a fait naître, v.1440 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  561. Ces soupçons obligeants que l'on me fait paraître, v.1441 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  562. Vos yeux au même instant n'y connaissent les traits. v.1443 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  563. Qui ne vous laisseront aucun lieu de douter. v.1447 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  564. Et sous un tel habit elle cachait son sort v.1450 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  565. De cent indignités m'ont fait souffrir les coups. v.1459 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  566. De l'éclaircissement que vous avez voulu ; v.1463 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  567. Mais sachez que j'aurai sans cesse la mémoire v.1464 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  568. De l'outrage sanglant qu'on a fait à ma gloire, v.1465 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  569. Et si je puis jamais oublier mes serments, v.1466 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  570. Lorsqu'à souffrir vos feux je pourrai me résoudre. v.1469 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  571. Et ne faisons des voeux dans nos justes desseins, v.1474 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  572. Que pour nous voir bientôt affranchir de ses mains. v.1475 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  573. À la même vertu vient de faire une offense. v.1477 (Acte 4, scène 9, DONA IGNÈS)
  574. Et ne laissent plus voir à mon âme abattue, v.1480 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  575. Ah ! Don Alvar, je vois que vous avez raison, v.1482 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  576. Mais l'enfer dans mon coeur a soufflé son poison ; v.1483 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  577. Et par un trait fatal d'une rigueur extrême, v.1484 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  578. Que me sert-il d'aimer du plus ardent amour, v.1486 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  579. Qu'une âme consumée ait jamais mis au jour ; v.1487 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  580. Cet amour à tous coups se rend digne de haine, v.1489 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  581. L'outrage que j'ai fait à ses divins appas ; v.1491 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  582. Ah ! J'ai perdu l'objet pour qui j'aimais à vivre, v.1493 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  583. Si j'ai pu renoncer à l'espoir de ses voeux, v.1494 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  584. Non, Don Alvar, ma mort est nécessaire, v.1496 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  585. Il n'est soins, ni raisons qui m'en puissent distraire ; v.1497 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  586. Mais il faut que mon sort en se précipitant v.1498 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  587. Faire par un grand coup qui signale ma foi, v.1502 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  588. Qu'en expirant pour elle, elle ait regret à moi, v.1503 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  589. C'est par son trop d'amour qu'il m'avait outragée. v.1505 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  590. Il faut que de ma main un illustre attentat v.1506 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  591. Que j'aille prévenir par une belle audace, v.1508 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  592. Et j'aurai des douceurs dans mon instant fatal, v.1510 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  593. Aurait bien le pouvoir d'effacer votre offense ; v.1513 (Acte 4, scène 9, DON ALVAR)
  594. Mais hasarder... v.1514 (Acte 4, scène 9, DON ALVAR)
  595. Faire à ce noble effort servir mon désespoir. v.1515 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  596. Oui, jamais il ne fut de si rude surprise, v.1516 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  597. Il venait de former cette haute entreprise, v.1517 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  598. De son prompt désespoir il tournait tout l'éclat. v.1519 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  599. Ses soins précipités voulaient à son courage, v.1520 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  600. Il sortait de ces murs, quand un bruit trop fidèle, v.1524 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  601. Que ce même rival qu'il voulait prévenir, v.1526 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  602. A remporté l'honneur qu'il pensait obtenir ; v.1527 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  603. Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  604. Lui voir prendre un époux de la main de ce frère ; v.1541 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  605. Et je le trouve à plaindre en son inquiétude, v.1545 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  606. Son intérêt pourtant, si j'en ai bien jugé, v.1546 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  607. Et je n'ai point connu, qu'à ce succès qu'on vante, v.1548 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  608. La princesse ait fait voir une âme fort contente, v.1549 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  609. Mais... v.1551 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  610. Faites Don Alvar venir le Prince ici, v.1551 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  611. Sans lui laisser ma haine, il est assez à plaindre, v.1557 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  612. Et le Ciel qui l'expose à ce trait de rigueur, v.1558 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  613. À jamais n'être à lui me tenait engagée ; v.1561 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  614. Mais quand par les destins il est exécuté, v.1562 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  615. Laisse à leur cruauté désarmer son courroux, v.1567 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  616. Et cherche maintenant par un soin pitoyable v.1568 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  617. Madame, on aurait tort de trouver à redire v.1572 (Acte 5, scène 2, DONA IGNÈS)
  618. Ce qu'il a fait pour vous... Il vient, et sa pâleur, v.1574 (Acte 5, scène 2, DONA IGN?S)
  619. Votre sort dans mon âme a fait du changement, v.1579 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  620. Ma colère est éteinte, et notre paix est faite. v.1581 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  621. Oui, bien que votre amour ait mérité les coups v.1582 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  622. Que fait sur lui du Ciel éclater le courroux ; v.1583 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  623. Bien que ses noirs soupçons aient offensé ma gloire, v.1584 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  624. Par des indignités qu'on aurait peine à croire ; v.1585 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  625. J'avouerai toutefois que je plains son malheur. v.1586 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  626. Que je hais les faveurs de ce fameux service, v.1588 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  627. Lorsqu'on veut de mon coeur lui faire un sacrifice, v.1589 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  628. Et voudrais bien pouvoir racheter les moments, v.1590 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  629. Où le sort contre vous n'armait que mes serments, v.1591 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  630. Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  631. Où la grandeur soumet celles de ma naissance ; v.1597 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  632. Et si de votre amour les déplaisirs sont grands, v.1598 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  633. Ce vous serait sans doute un indigne transport v.1602 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  634. Et lorsque c'est en vain qu'on s'oppose à sa rage, v.1604 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  635. Laissez-moi rendre aux droits qu'il peut sur moi prétendre, v.1608 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  636. C'est faire voir, Madame, une bonté trop rare, v.1612 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  637. Sur moi sans de tels soins vous pouvez laisser choir v.1614 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  638. En l'état où je suis je n'ai rien à vous dire, v.1616 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  639. J'ai mérité du sort tout ce qu'il a de pire, v.1617 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  640. Et je sais, quelques maux qu'il me faille endurer, v.1618 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  641. Par où pourrais-je, hélas ! Dans ma vaste disgrâce, v.1620 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  642. Vers vous de quelque plainte autoriser l'audace, v.1621 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  643. Il n'a fait qu'outrager vos attraits glorieux : v.1623 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  644. Mon astre m'abandonne au déplaisir fatal, v.1626 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  645. Madame, après cela je n'ai rien à prétendre, v.1628 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  646. Je suis digne du coup que l'on me fait attendre, v.1629 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  647. Et faire que ma mort propice à mes désirs, v.1634 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  648. Affranchisse mon coeur de tous ses déplaisirs. v.1635 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  649. Ne craignez point du tout qu'aucune résistance v.1640 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  650. Fasse valoir ici ce que j'ai de puissance, v.1641 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  651. Il n'est effort humain que pour vous conserver, v.1642 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  652. Mais ce n'est pas à moi, dont on hait la mémoire, v.1644 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  653. Et je ne voudrais pas par des efforts trop vains v.1646 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  654. Non, je ne contrains point vos sentiments, Madame, v.1648 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  655. Je vais en liberté laisser toute votre âme, v.1649 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  656. Ouvrir les murs d'Astorgue à cet heureux vainqueur, v.1650 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  657. De tous mes déplaisirs n'imputez pas la cause, v.1653 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  658. Fait de vos intérêts sa plus vive douleur, v.1655 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  659. Et que si je me plains d'une disgrâce horrible, v.1657 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  660. Ait pris chez moi les traits qu'il lance contre vous, v.1659 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  661. Qui traite indignement les bontés de votre âme. v.1661 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  662. Si les faibles attraits qu'étale mon visage, v.1664 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  663. M'exposaient au destin de souffrir un volage, v.1665 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  664. Le ciel ne pouvait mieux m'adoucir de tels coups, v.1666 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  665. Qui de vos traits aux miens marque la différence. v.1669 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  666. Nous aurait épargné des troubles si fâcheux ; v.1679 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  667. Au point de leur naissance, ayant banni l'hommage, v.1681 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  668. Veuillez être témoin de ce que je vais dire. v.1685 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  669. Qu'on fuirait en ma place un pareil entretien. v.1687 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  670. Que vous daigniez, Seigneur, m'écouter un moment, v.1691 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  671. Porté de votre bras les soudaines merveilles ; v.1693 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  672. Je sais bien qu'un bienfait de cette conséquence v.1696 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  673. Ne saurait demander trop de reconnaissance, v.1697 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  674. Mais quoi que de son coeur vous offrent les hommages, v.1700 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  675. Que votre amour, qui sait quel intérêt m'anime, v.1704 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  676. Il peut mieux honorer votre haute vaillance ; v.1709 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  677. Et c'est à vos vertus faire un présent trop bas, v.1710 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  678. Peut-on être jamais satisfait en soi-même, v.1712 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  679. Lorsque par la contrainte on obtient ce qu'on aime, v.1713 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  680. Qu'exercent sur nos coeurs les droits de la naissance, v.1717 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  681. Et pour l'objet qu'il aime est toujours trop zélé, v.1718 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  682. Que personne jamais n'aura pouvoir sur moi ; v.1723 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  683. Qu'une sainte retraite à toute autre poursuite... v.1724 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  684. J'ai de votre discours assez souffert la suite, v.1725 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  685. Je sais qu'un bruit commun, qui partout se fait croire, v.1728 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  686. Mais le seul peuple, enfin, comme on nous fait savoir, v.1730 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  687. Laissant par Don Louis échauffer son devoir, v.1731 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  688. Que secondé des miens, j'avais saisi la ville, v.1737 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  689. Mais dans le même instant un secret m'est appris, v.1742 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  690. Vous attendez un frère, et Léon son vrai maître, v.1744 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  691. À vos yeux maintenant le Ciel le fait paraître. v.1745 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  692. D'autres soins maintenant occupent ma pensée, v.1752 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  693. De l'amour, dont pour vous mon coeur était touché, v.1759 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  694. Qu'il ne respire plus pour faveur souveraine v.1760 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  695. Mais son sort incertain rend le mien misérable, v.1764 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  696. Et si ce qu'on en dit se trouvait véritable, v.1765 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  697. En vain Léon m'appelle, et le trône m'attend, v.1766 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  698. L'outrage que j'ai fait à ses rares vertus. v.1771 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  699. Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  700. Je n'entreprendrai point de dire à votre amour, v.1778 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  701. Mais par ce cavalier, l'un de ses plus fidèles, v.1780 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  702. Mais vous avec quels yeux verrez-vous un volage, v.1784 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  703. Ah ! Gardez de me faire un outrage, v.1785 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  704. Un coeur, dont je fais cas ait pu manquer de foi ; v.1787 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  705. Sachez si vous l'étiez, que ce serait en vain, v.1794 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  706. Que vous présumeriez de fléchir mon dédain, v.1795 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  707. Que j'aime votre choix, et bénis l'aventure, v.1800 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  708. Qui vous fait couronner une amitié si pure, v.1801 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  709. Et de deux nobles coeurs que j'aime tendrement... v.1802 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  710. Madame, et me laissez mourir dans la croyance, v.1804 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  711. Que le devoir vous fait un peu de violence. v.1805 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  712. Je sais que de vos voeux vous pouvez disposer, v.1806 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  713. Mais je vous avouerai que cette gaieté v.1810 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  714. Et qu'un pareil objet dans mon âme fait naître v.1812 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  715. Un transport dont j'ai peur que je ne sois pas maître, v.1813 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  716. Et je me punirais, s'il m'avait pu tirer v.1814 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  717. Mais encore une fois, la joie où je vous trouve, v.1820 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  718. Répond malaisément de ces émotions. v.1823 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  719. Donnez-moi par pitié deux moments de contrainte, v.1825 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  720. Je vais où de ses feux mon âme consumée, v.1832 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  721. Madame, sans le voir, j'en saurai bien mourir. v.1835 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  722. Seigneur, permettez-moi de blâmer votre plainte, v.1836 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  723. À mes plus chers désirs elle daigne répondre, v.1849 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  724. Le coup que je craignais, le Ciel l'a détourné, v.1850 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  725. Et tout autre que moi se verrait fortuné ; v.1851 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  726. Mais ces douces clartés d'un secret favorable, v.1852 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  727. Sur quoi l'on m'a tant fait d'inutiles leçons ; v.1855 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  728. Doit perdre tout espoir d'être jamais heureuse ? v.1857 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  729. Oui, l'on doit me haïr avec trop de raison, v.1858 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  730. Vos plaintes, vos respects, vos douleurs m'ont touchée, v.1865 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  731. Aux défauts où du Ciel fait pencher l'influence, v.1869 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)
  732. Je veux que cet hymen, après nos vains débats, v.1874 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)
  733. Seigneur, joigne à jamais nos coeurs et nos États; v.1875 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)
  734. Mais ici le temps presse, et Léon nous appelle, v.1876 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)
  735. Allons dans nos plaisirs satisfaire son zèle, v.1877 (Acte 5, scène 6, DON SYLVE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Vraiment, voilà qui m'étonne, que nous ayons été seules, l'une et l'autre, tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. L'après-dînée, à dire vrai, m'a semblé fort longue. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Et moi je l'ai trouvée fort courte. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. C'est que les beaux esprits, Cousine, aiment la solitude. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  6. Pour moi, j'aime la compagnie, je l'avoue. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  7. Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Et la complaisance est trop générale, de souffrir indifféremment toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  9. Je goûte ceux qui sont raisonnables, et me divertis des extravagants. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  10. Ma foi, les extravagants ne vont guère loin sans vous ennuyer, et la plupart de ces gens-là ne sont plus plaisants dès la seconde visite. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  11. Mais à propos d'extravagants, ne voulez-vous pas me défaire de votre Marquis incommode ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  12. Pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  13. Ce langage est à la mode, et l'on le tourne en plaisanterie à la Cour. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  14. La belle chose de faire entrer aux conversations du Louvre de vieilles équivoques ramassées parmi les boues des Halles et de la Place Maubert ! (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  15. La jolie façon de plaisanter pour des courtisans ! (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  16. Tant pis encore, de prendre peine à dire des sottises, et d'être mauvais plaisants de dessein formé. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  17. Je les en tiens moins excusables ; et, si j'en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces Messieurs les Turlupins. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  18. Laissons cette matière qui t'échauffe un peu trop, et disons que Dorante vient bien tard, à mon avis, pour le souper que nous devons faire ensemble. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  19. Vous vous plaigniez d'être seule, aussi : le Ciel vous en punit. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  20. Vite, qu'on aille dire que je n'y suis pas. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  21. Diantre soit le petit vilain. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  22. Je vous apprendrai bien à faire vos réponses de vous-même. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  23. Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
  24. Arrêtez, animal, et la laissez monter, puisque la sottise est faite. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  25. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  26. Allez, allez, elle mérite bien cela, et quelque chose de plus, si on lui faisait justice. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  27. Est-ce qu'il y a une personne qui soit plus véritablement qu'elle, ce qu'on appelle Précieuse, à prendre le mot dans sa plus mauvaise signification ? (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  28. Il est vrai, elle se défend du nom, mais non pas de la chose : car enfin elle l'est depuis les pieds jusqu'à la tête, et la plus grande façonnière du monde. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  29. Il semble que tout son corps soit démonté, et que les mouvements de ses hanches, de ses épaules et de sa tête n'aillent que par ressorts. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  30. Elle affecte toujours un ton de voix languissant et niais ; fait la moue, pour montrer une petite bouche, et roule les yeux, pour les faire paraître grands. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  31. Doucement donc, si elle venait à entendre... (Acte 1, scène 2, URANIE)
  32. Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  33. Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  34. Ils pensaient tous qu'il était là pour défrayer la Compagnie de bons mots ; que chaque parole qui sortait de sa bouche devait être extraordinaire ; qu'il devait faire des Impromptus sur tout ce qu'on disait, et ne demander à boire qu'avec une pointe. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  35. Mais il les trompa fort par son silence ; et la dame fut aussi mal satisfaite de lui, que je le fus d'elle. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  36. Tais-toi, je vais la recevoir à la porte de la chambre. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  37. Je voudrais bien la voir mariée avec le Marquis, dont nous avons parlé. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  38. Le bel assemblage que ce serait d'une Précieuse, et d'un Turlupin ! (Acte 1, scène 2, ?LISE)
  39. Veux-tu te taire ; la voici. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  40. Vraiment c'est bien tard que... (Acte 1, scène 3, URANIE)
  41. Eh de grâce, ma chère, faites-moi vite donner un siège. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  42. Il y a plus de trois heures, et je l'ai rapporté du Palais-Royal. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  43. Je suis encore en défaillance du mal de coeur, que cela m'a donné, et je pense que je n'en reviendrai de plus de quinze jours. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  44. Je ne sais pas de quel tempérament nous sommes ma cousine et moi ; mais nous fûmes avant-hier à la même pièce, et nous en revînmes toutes deux saines et gaillardes. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  45. Je ne suis pas si délicate, Dieu merci ; et je trouve pour moi, que cette comédie serait plutôt capable de guérir les gens, que de les rendre malades. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  46. Cette proposition peut-elle être avancée par une personne, qui ait du revenu en sens commun ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  47. Peut-on impunément, comme vous faites, rompre en visière à la raison ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  48. Et dans le vrai de la chose, est-il un esprit si affamé de plaisanterie, qu'il puisse tâter des fadaises dont cette comédie est assaisonnée ? (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  49. Pour moi, je vous avoue, que je n'ai pas trouvé le moindre grain de sel dans tout cela. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  50. Les enfants par l'oreille m'ont paru d'un goût détestable ; la tarte à la crème m'a affadi le coeur ; et j'ai pensé vomir au potage. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  51. J'aurais cru que cette pièce était bonne ; mais Madame a une éloquence si persuasive, elle tourne les choses d'une manière si agréable, qu'il faut être de son sentiment, malgré qu'on en ait. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  52. Pour moi, je n'ai pas tant de complaisance, et pour dire ma pensée, je tiens cette comédie une des plus plaisantes que l'auteur ait produites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  53. Vous me faites pitié, de parler ainsi ; et je ne saurais vous souffrir cette obscurité de discernement. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  54. Que vous êtes, Madame, une rude joueuse en critique ; et que je plains le pauvre Molière de vous avoir pour ennemie ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  55. Croyez-moi, ma chère, corrigez de bonne foi votre jugement, et pour votre honneur, n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  56. Moi, je ne sais pas ce que vous y avez trouvé qui blesse la pudeur. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  57. Hélas tout ; et je mets en fait, qu'une honnête femme ne la saurait voir, sans confusion ; tant j'y ai découvert d'ordures, et de saletés. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  58. Il faut donc que pour les ordures, vous ayez des lumières, que les autres n'ont pas : car pour moi je n'y en ai point vu. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  59. Mais encore, s'il vous plaît, marquez-moi une de ces ordures que vous dites. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  60. Hélas, est-il nécessaire de vous les marquer ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  61. Oui : je vous demande seulement un endroit, qui vous ait fort choquée. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  62. Mais encore ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  63. Je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  64. L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  65. Au contraire, leur sévérité mystérieuse, et leurs grimaces affectées irritent la censure de tout le monde, contre les actions de leur vie. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  66. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  67. Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  68. Non vraiment. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  69. Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  70. Ruban, tant qu'il vous plaira ; mais ce, LE, où elle s'arrête, n'est pas mis pour des prunes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  71. Il est vrai, ma cousine ; je suis pour Madame contre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  72. Je ne sais ce que ce mot veut dire ; mais je le trouve le plus joli du monde. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  73. Voyez un peu où j'en serais, si elle allait croire ce que vous dites. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  74. Serais-je si malheureuse, Madame, que vous eussiez de moi cette pensée ? (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  75. Que vous avez bien raison, Madame ; et que vous me rendrez justice, quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde ; que j'entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  76. Vos paroles, le ton de votre voix, vos regards, vos pas, votre action et votre ajustement ont je ne sais quel air de qualité, qui enchante les gens. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  77. Je vous étudie des yeux et des oreilles ; et je suis si remplie de vous, que je tâche d'être votre singe, et de vous contrefaire en tout. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  78. Qui voudrait se moquer de vous ? (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  79. Tu ne me connais pas, sans doute. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  80. Si fait, je vous connais ; mais vous n'entrerez pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  81. Ah que de bruit, petit laquais ! (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  82. Il est vrai, la voilà ; mais elle n'y est pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  83. C'est votre laquais, Madame, qui fait le sot. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  84. Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  85. Je l'ai bien vu, Madame ; et sans votre respect, je lui aurais appris à connaître les gens de qualité. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  86. Votre petit laquais, Madame, a du mépris pour ma personne. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  87. Il aurait tort, sans doute. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  88. C'est peut-être que je paye l'intérêt de ma mauvaise mine : hay, hay, hay, hay. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  89. L'âge le rendra plus éclairé en honnêtes gens. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  90. Sur quoi en étiez-vous, Mesdames, lorsque je vous ai interrompues ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  91. Je ne fais que d'en sortir. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  92. Tout à fait impertinente. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  93. À peine ai-je pu trouver place. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  94. J'ai pensé être étouffé à la porte ; et jamais on ne m'a tant marché sur les pieds. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  95. Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  96. Il ne s'est jamais fait, je pense, une si méchante comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  97. Vous êtes là sur une matière, qui depuis quatre jours fait presque l'entretien de toutes les maisons de Paris ; et jamais on n'a rien vu de si plaisant, que la diversité des jugements, qui se font là-dessus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  98. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  99. Il est vrai, je la trouve détestable, morbleu ; détestable du dernier détestable ; ce qu'on appelle détestable. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  100. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  101. Après cela il n'y aura plus rien à dire : voilà son procès fait. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  102. Mais encore instruis-nous, et nous dis les défauts qui y sont. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  103. Que sais-je, moi ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  104. Mais enfin je sais bien que je n'ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui j'étais a été de mon avis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  105. Il ne faut que voir les continuels éclats de rire que le parterre y fait : je ne veux point d'autre chose, pour témoigner qu'elle ne vaut rien. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  106. Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  107. Il écouta toute la pièce avec un sérieux le plus sombre du monde : et tout ce qui égayait les autres ridait son front. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  108. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  109. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  110. Parbleu, je m'en réjouis, et je ne manquerai pas de l'avertir, que tu es de ses amis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  111. Ris tant que tu voudras ; je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau, de nos Marquis de Mascarille. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  112. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  113. Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être que vous êtes d'habiles gens. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  114. C'est à une douzaine de Messieurs qui déshonorent les gens de Cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  115. Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  116. Dis-moi, un peu, Chevalier, crois-tu que Lysandre ait de l'esprit ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  117. Il y en a beaucoup que le trop d'esprit gâte ; qui voient mal les choses à force de lumière ; et même qui seraient bien fâchés d'être de l'avis des autres, pour avoir la gloire de décider. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  118. Il est vrai ; notre ami est de ces gens-là, sans doute. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  119. Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  120. Il veut qu'on le consulte sur toutes les affaires d'esprit ; et je suis sûre que si l'auteur lui eût montré sa comédie, avant que de la faire voir au public, il l'eût trouvée la plus belle du monde. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  121. Et que direz-vous de la Marquise Araminte, qui la publie partout pour épouvantable, et dit qu'elle n'a pu jamais souffrir les ordures dont elle est pleine ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  122. Je dirai que cela est digne du caractère qu'elle a pris ; et qu'il y a des personnes, qui se rendent ridicules, pour vouloir avoir trop d'honneur. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  123. Bien qu'elle ait de l'esprit, elle a suivi le mauvais exemple de celles, qui étant sur le retour de l'âge, veulent remplacer de quelque chose ce qu'elles voient qu'elles perdent ; et prétendent que les grimaces d'une pruderie scrupuleuse, leur tiendront lieu de jeunesse et de beauté. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  124. Celle-ci pousse l'affaire plus avant qu'aucune, et l'habileté de son scrupule découvre des saletés, où jamais personne n'en avait vu. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  125. Enfin, Chevalier, tu crois défendre ta comédie, en faisant la satire de ceux qui la condamnent. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  126. Non pas ; mais je tiens que cette dame se scandalise à tort... (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  127. Tout beau, Monsieur le Chevalier : il pourrait y en avoir d'autres qu'elle, qui seraient dans les mêmes sentiments. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  128. Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  129. Il est vrai, mais j'ai changé d'avis, et Madame sait appuyer le sien, par des raisons si convaincantes, qu'elle m'a entraînée de son côté. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  130. Madame, je vous demande pardon ; et si vous le voulez, je me dédirai, pour l'amour de vous, de tout ce que j'ai dit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  131. Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
  132. Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  133. Tous ceux qui étaient là, doivent venir à sa première représentation, et m'ont promis de faire leur devoir comme il faut. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  134. Je le crois : mais encore une fois asseyez-vous, s'il vous plaît : nous sommes ici sur une matière que je serai bien aise que nous poussions. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  135. Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  136. Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  137. Non, non, je ne voudrais pas qu'il fît mal sa cour auprès de Madame votre cousine, et je permets à son esprit d'être du parti de son coeur. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  138. Avec cette permission, Madame, je prendrai la hardiesse de me défendre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  139. Mais auparavant sachons les sentiments de Monsieur Lysidas. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  140. Je n'ai rien à dire là-dessus ; et vous savez qu'entre nous autres auteurs, nous devons parler des ouvrages les uns des autres, avec beaucoup de circonspection. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  141. Mais encore, entre nous, que pensez-vous de cette comédie ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  142. Mon_Dieu, je vous connais ; ne dissimulons point. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  143. Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  144. Il est vrai qu'elle n'est pas approuvée par les connaisseurs. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  145. Ma foi, Chevalier, tu en tiens, et te voilà payé de ta raillerie, ah, ah, ah, ah, ah. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  146. Il est vrai, le jugement de Monsieur Lysidas est quelque chose de considérable ; mais Monsieur Lysidas veut bien que je ne me rende pas pour cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  147. Et puisque j'ai bien l'audace de me défendre contre les sentiments de Madame, il ne trouvera pas mauvais que je combatte les siens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  148. Fi que cela est de mauvaise grâce ! (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  149. Voilà qui me confond, pour moi, que des personnes raisonnables se puissent mettre en tête de donner protection aux sottises de cette pièce ! (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  150. Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  151. Parbleu, tous les autres comédiens qui étaient là pour la voir, en ont dit tous les maux du monde. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  152. Je ne dis plus mot, tu as raison, Marquis ; puisque les autres comédiens en disent du mal, il faut les en croire assurément. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  153. Ce sont tous gens éclairés, et qui parlent sans intérêt, il n'y a plus rien à dire, je me rends. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  154. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  155. Pour moi, je me garderai bien de m'en offenser, et de prendre rien sur mon compte de tout ce qui s'y dit. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  156. N'allons point nous appliquer nous-mêmes les traits d'une censure générale ; et profitons de la leçon, si nous pouvons, sans faire semblant qu'on parle à nous. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  157. Ce sont miroirs publics où il ne faut jamais témoigner qu'on se voie ; et c'est se taxer hautement d'un défaut, que se scandaliser qu'on le reprenne. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  158. Pour moi je ne parle pas de ces choses, par la part que j'y puisse avoir ; et je pense que je vis d'un air dans le monde, à ne pas craindre d'être cherchée dans les peintures qu'on fait là des femmes qui se gouvernent mal. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  159. Aussi, Madame, n'ai-je rien dit qui aille à vous ; et mes paroles, comme les satires de la comédie, demeurent dans la thèse générale. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  160. Mais enfin passons sur ce chapitre. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  161. Je ne sais pas de quelle façon vous recevez les injures qu'on dit à notre sexe dans un certain endroit de la pièce ; et pour moi je vous avoue que je suis dans une colère épouvantable, de voir que cet auteur impertinent nous appelle des animaux. (Acte 1, scène 6, CLIM?NE)
  162. Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
  163. Et puis, Madame, ne savez-vous pas que les injures des amants n'offensent jamais ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  164. Dites tout ce que vous voudrez, je ne saurais digérer cela, non plus que le potage, et la tarte à la crème, dont Madame a parlé tantôt. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  165. Voilà ce que j'avais remarqué tantôt ; tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  166. Que je vous suis obligé, Madame, de m'avoir fait souvenir de tarte à la crème. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  167. Mais encore ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  168. Dis-nous un peu tes raisons. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  169. Mais il faut expliquer sa pensée, ce me semble. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  170. Mais je voudrais bien que Monsieur Lysidas voulût les achever, et leur donner quelques petits coups de sa façon. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  171. Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  172. Je vous avoue que le coeur m'en saigne quelquefois, et cela est honteux pour la France. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  173. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté là-dessus, et que le siècle s'encanaille furieusement. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  174. Celui-là est joli encore, s'encanaille. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  175. Vous croyez donc, Monsieur Lysidas, que tout l'esprit et toute la beauté sont dans les poèmes sérieux, et que les pièces comiques sont des niaiseries qui ne méritent aucune louange ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  176. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  177. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  178. Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance ; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  179. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  180. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites : mais ce n'est pas assez dans les autres ; il y faut plaisanter ; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  181. Je crois être du nombre des honnêtes gens, et cependant je n'ai pas trouvé le mot pour rire dans tout ce que j'ai vu. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  182. Ma foi, Monsieur, ce qu'on y rencontre ne vaut guère mieux, et toutes les plaisanteries y sont assez froides à mon avis. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  183. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  184. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  185. Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  186. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  187. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce est bonne, et je m'offre d'y montrer partout cent défauts visibles. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  188. C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  189. Vous montrez pour les unes une haine invincible, et pour les autres une tendresse qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  190. Mais de grâce, Monsieur Lysidas, faites-nous voir ces défauts dont je ne me suis point aperçue. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  191. Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces Messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  192. Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  193. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde, et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations, les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace et d'Aristote. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  194. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  195. Veut-on que tout un public s'abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n'y soit pas juge du plaisir qu'il y prend ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  196. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  197. Car enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  198. Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  199. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  200. Pour moi, quand je vois une comédie, je regarde seulement si les choses me touchent, et lorsque je m'y suis bien divertie, je ne vais point demander si j'ai eu tort, et si les règles d'Aristote me défendaient de rire. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  201. C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  202. Il est vrai ; et j'admire les raffinements de certaines gens, sur des choses que nous devons sentir par nous-mêmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  203. Vous avez raison, Madame, de les trouver étranges tous ces raffinements mystérieux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  204. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  205. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  206. Mais, avec cela, je soutiens qu'elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  207. Je les ai lues, Dieu merci, autant qu'un autre, et je ferais voir aisément que peut-être n'avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  208. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez votre discours, et parlez pour être entendu. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  209. Pensez-vous qu'un nom grec donne plus de poids à vos raisons ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  210. Mais puisque ces mots blessent vos oreilles, je m'expliquerai d'une autre façon, et je vous prie de répondre positivement à trois ou quatre choses que je vais dire. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  211. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  212. La scène du valet et de la servante au dedans de la maison, n'est-elle pas d'une longueur ennuyeuse, et tout à fait impertinente ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  213. Cela est vrai. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  214. Il a raison. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  215. Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  216. Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  217. Je laisse cent mille autres choses, de peur d'être ennuyeux. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  218. Laisse-moi donc faire. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  219. De grâce écoutons ses raisons. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  220. Premièrement, il n'est pas vrai de dire que toute la pièce n'est qu'en récits. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  221. On y voit beaucoup d'actions qui se passent sur la scène, et les récits eux-mêmes y sont des actions suivant la constitution du sujet, d'autant qu'ils sont tous faits innocemment, ces récits, à la personne intéressée, qui par là entre à tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs, et prend à chaque nouvelle toutes les mesures qu'il peut pour se parer du malheur qu'il craint. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  222. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  223. Faible réponse. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  224. Mauvaises raisons. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  225. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  226. Cela ne satisfait point. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  227. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  228. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  229. Voilà des raisons qui ne valent rien. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  230. Tout cela ne fait que blanchir. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  231. Cela fait pitié. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  232. Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  233. Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  234. Ma foi, Chevalier, tu ferais mieux de te taire. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  235. Mais enfin si nous nous regardions nous-mêmes, quand nous sommes bien amoureux ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  236. Je ne sais pas si ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  237. Il se passe des choses assez plaisantes dans notre dispute. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  238. Je trouve qu'on en pourrait bien faire une petite comédie, et que cela ne serait pas trop mal à la queue de L'École des Femmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  239. Vous avez raison. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  240. Parbleu, Chevalier, tu jouerais là-dedans un rôle qui ne te serait pas avantageux. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  241. Il est vrai, Marquis. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  242. Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  243. Et moi, je fournirais de bon coeur mon personnage. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  244. Je ne refuserais pas le mien, que je pense. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  245. Puisque chacun en serait content, Chevalier, faites un mémoire de tout, et le donnez à Molière que vous connaissez, pour le mettre en comédie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  246. Il n'aurait garde, sans doute, et ce ne serait pas des vers à sa louange. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  247. Point, point ; je connais son humeur ; il ne se soucie pas qu'on fronde ses pièces, pourvu qu'il y vienne du monde. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  248. Oui ; mais quel dénouement pourrait-il trouver à ceci ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  249. Car il ne saurait y avoir ni mariage, ni reconnaissance ; et je ne sais point par où l'on pourrait faire finir la dispute. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  250. Il faudrait rêver quelque incident pour cela. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  251. On disputera fort et ferme de part et d'autre, comme nous avons fait, sans que personne se rende ; un petit laquais viendra dire qu'on a servi ; on se lèvera ; et chacun ira souper. (Acte 1, scène 7, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Et laissez régner sur les ondes v.3 (Acte 1, scène 2, ÉOLE)
  2. Quels sont les coeurs qui ne s'y rendraient pas ? v.10 (Acte 1, scène 2, UN AUTRE AMOUR)
  3. Et faisons retentir dans le vague des airs v.20 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  4. Et pour faire bientôt une haute fortune, v.44 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  5. Mais le Neptune est constant. v.49 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  6. Non, Sostrate, je ne vois rien où tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature à ne te laisser nulle espérance d'en sortir. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  7. Il raisonne tout seul. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Sur quelles chimères, dis-moi, pourrais-tu bâtir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis à ne finir que par la mort. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  9. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  10. Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  11. Vous savez que votre présence ne gâte jamais rien, et que vous n'êtes point de trop, en quelque lieu que vous soyez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  12. Votre visage est bien venu partout, et il n'a garde d'être de ces visages disgraciés, qui ne sont jamais bien reçus des regards souverains. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  13. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  14. J'avoue que je n'ai pas naturellement grande curiosité pour ces sortes de choses. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  15. Quand on n'aurait nulle curiosité pour les choses, on en a toujours pour aller où l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une fête à rêver parmi des arbres comme vous faites, à moins d'avoir en tête quelque chose qui embarrasse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  16. Que voudrais-tu que j'y pusse avoir ? (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  17. Ouais, je ne sais d'où cela vient, mais il sent ici l'amour ; ce n'est pas moi. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  18. Je ne suis point fou, vous êtes amoureux, j'ai le nez délicat, et j'ai senti cela d'abord. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  19. Vous seriez bien étonné si je vous disais encore de qui vous êtes amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  20. Oui, je gage que je vais deviner tout à l'heure celle que vous aimez. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  21. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  22. Et sérieusement parlant, si dans vos actions j'ai bien pu connaître, depuis un temps, la passion que vous voulez tenir secrète, pensez-vous que la princesse Ériphile puisse avoir manqué de lumière pour s'en apercevoir ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  23. Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  24. Laissons-la, Clitidas, laissons-la voir si elle peut dans mes soupirs et mes regards l'amour que ses charmes m'inspirent, mais gardons bien que par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  25. Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  26. Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  27. Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  28. Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  29. Mais dites-moi un peu, qu'espérez-vous faire ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  30. Allez, allez, vous vous moquez, un peu de hardiesse réussit toujours aux amants ; il n'y a en amour que les honteux qui perdent, et je dirais ma passion à une Déesse moi, si j'en devenais amoureux. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  31. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  32. Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  33. Vous savez que je suis auprès d'elle en quelque espèce de faveur, que j'y ai les accès ouverts, et qu'à force de me tourmenter je me suis acquis le privilège de me mêler à la conversation, et parler à tort et à travers de toutes choses. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  34. Quelquefois cela ne me réussit pas, mais quelquefois aussi cela me réussit. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  35. Laissez-moi faire, je suis de vos amis, les gens de mérite me touchent, et je veux prendre mon temps pour entretenir la Princesse de... (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  36. J'aimerais mieux mourir que de pouvoir être accusé par elle de la moindre témérité, et ce profond respect où ses charmes divins... (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  37. Taisons-nous, voici tout le monde. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  38. Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  39. Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  40. Seigneur, l'affectation n'a guère de part à tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses à voir dans cette fête, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  41. Oui, Madame, mais du rivage. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  42. Madame, j'ai craint quelqu'un des accidents qui arrivent d'ordinaire dans ces confusions. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  43. Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  44. Je remarque une chose, que Clitidas n'aurait rien à dire s'il ne parlait de moi. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  45. C'est qu'il y a tant de choses à dire de vous, qu'on n'en saurait parler assez. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  46. Vous pourriez prendre d'autres matières, puisque je vous en ai prié. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  47. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  48. Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  49. Vous devriez gagner un peu mieux votre argent, et donner à Madame de meilleures plaisanteries. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  50. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  51. Bien mentir et bien plaisanter sont deux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  52. Paix ! (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  53. Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  54. Je vous l'ai dit plusieurs fois, vous vous émancipez trop, et vous prenez de certaines libertés qui vous joueront un mauvais tour : je vous en avertis ; vous verrez qu'un de ces jours on vous donnera du pied au cul, et qu'on vous chassera comme un faquin. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  55. Taisez-vous, si vous êtes sage. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  56. Madame, elle s'est écartée, et je lui ai présenté une main qu'elle a refusé d'accepter. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  57. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  58. Madame, je ne suis point pour me flatter, j'ai fait ce que j'ai pu pour toucher le coeur de la princesse Ériphile, et je m'y suis pris, que je crois, de toutes les tendres manières dont un amant se peut servir. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  59. Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  60. Pour moi, Madame, connaissant son indifférence et le peu de cas qu'elle fait des devoirs qu'on lui rend, je n'ai voulu perdre auprès d'elle ni plaintes, ni soupirs, ni larmes. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  61. Je sais qu'elle est toute soumise à vos volontés, et que ce n'est que de votre main seule qu'elle voudra prendre un époux. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  62. Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  63. Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  64. Oui, Madame, toute la terre voit en vous des attraits et des charmes que je... (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  65. De grâce, Prince, ôtons ces charmes et ces attraits : vous savez que ce sont des mots que je retranche des compliments qu'on veut me faire. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  66. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  67. Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  68. Mon_Dieu, Prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes ; je veux être mère, parce que je le suis, et ce serait en vain que je ne le voudrais pas être. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  69. Ce titre n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir, c'est un faible de notre sexe, dont grâce au Ciel, je suis exempte, et je ne m'embarrasse point de ces grandes disputes d'âge, sur quoi nous voyons tant de folles. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  70. Madame, vous avez cent personnes dans votre Cour, sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi, et je me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  71. Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  72. Non, non, en vain vous vous en défendez. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  73. Puisque vous le voulez, Madame, il vous faut obéir, mais je vous jure que dans toute votre Cour, vous ne pouviez choisir personne qui ne fût en état de s'acquitter beaucoup mieux que moi d'une telle commission. (Acte 2, scène 2, SOSTRATE)
  74. Découvrez doucement les sentiments d'Ériphile, et faites-la ressouvenir qu'il faut se rendre de bonne heure dans le bois de Diane. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  75. Vous pouvez croire que je suis ravi du choix que l'on a fait de vous. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
  76. Vous avez de quoi rendre de bons offices aux gens qu'il vous plaira. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
  77. Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. (Acte 2, scène 3, SOSTRATE)
  78. Je vous laisse agir comme il vous plaira. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  79. Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  80. Je reconnaîtrai ce service. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
  81. Mon rival fait sa cour à Clitidas ; mais Clitidas sait bien qu'il m'a promis d'appuyer contre lui les prétentions de mon amour. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  82. On trouvera étrange, Madame, que vous vous soyez ainsi écartée de tout le monde. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  83. Qu'on me laisse ici promener toute seule. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  84. Ne voudriez-vous pas, Madame, voir un petit essai de la disposition de ces gens admirables qui veulent se donner à vous ? (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  85. J'ai tremblé à vous dire ce mot, et il y a des gens dans votre Cour qui ne me le pardonneraient pas. (Acte 2, scène 5, CL?ONICE)
  86. Vous avez bien la mine, Cléonice, de me venir ici régaler d'un mauvais divertissement ; car, grâce au Ciel vous ne manquez pas de vouloir produire indifféremment tout ce qui se présente à vous, et vous avez une affabilité qui ne rejette rien. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  87. Si vous n'avez pas envie de les voir, Madame, il ne faut que les laisser là. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  88. Non, non, voyons-les, faites-les venir. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  89. Mais peut-être, Madame, que leur danse sera méchante. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  90. Méchant, ou non, il la faut voir ; ce ne serait avec vous que reculer la chose, et il vaut mieux en être quitte. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  91. Ce ne sera ici, Madame, qu'une danse ordinaire, une autre fois... (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  92. Je ne crois pas qu'on puisse mieux danser qu'ils dansent, et je suis bien aise de les avoir à moi. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
  93. Et moi, Madame, je suis bien aise que vous ayez vu que je n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉONICE)
  94. Ne triomphez point tant, vous ne tarderez guère à me faire avoir ma revanche, qu'on me laisse ici. (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
  95. Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
  96. Je ne vous avais pas vue là, Madame. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  97. De laisser la Princesse votre mère qui s'en allait vers le temple d'Apollon, accompagnée de beaucoup de gens. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  98. Les Princes vos amants y étaient. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  99. Le fleuve Pénée fait ici d'agréables détours. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  100. Sostrate y était aussi. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  101. Il a quelque chose dans la tête qui l'empêche de prendre plaisir à tous ces beaux régales. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  102. Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  103. Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'écouter. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  104. Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  105. Tu as bien fait. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  106. En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  107. Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  108. C'est un homme d'un grand mérite assurément, mais de quoi t'a-t-il parlé ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  109. Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  110. Enfin, à force de le tourner de tous côtés, et de le presser sur la cause de cette profonde mélancolie, dont toute la Cour s'aperçoit, il a été contraint de m'avouer qu'il était amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  111. C'est un extravagant que je ne verrai de ma vie. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  112. De quoi vous plaignez-vous, Madame ? (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  113. Avoir l'audace de m'aimer, et de plus avoir l'audace de le dire ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  114. A-t-elle tant d'appas, qu'il n'ait trouvé qu'elle digne de son amour ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  115. Il l'aime éperdument, et vous conjure d'honorer sa flamme de votre protection. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  116. Votre colère m'a obligé à prendre ce détour, et pour vous dire la vérité, c'est vous qu'il aime éperdument. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  117. Vous êtes un insolent de venir ainsi surprendre mes sentiments. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  118. Ôtez-vous de mes yeux, et que je ne vous voie jamais, Clitidas. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  119. Je vous pardonne cette affaire-là. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  120. Mais à condition, prenez bien garde à ce que je vous dis, que vous n'en ouvrirez la bouche à personne du monde, sur peine de la vie. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  121. Sostrate t'a donc dit qu'il m'aimait ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  122. J'ai tiré de son coeur par surprise un secret qu'il veut cacher à tout le monde et avec lequel il est, dit-il, résolu de mourir. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  123. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  124. Tant mieux, c'est par son seul respect qu'il peut me plaire ; et s'il était si hardi que de me déclarer son amour, il perdrait pour jamais, et ma présence, et mon estime. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  125. Ne craignez point, Madame... (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  126. Le voici ; souvenez-vous au moins, si vous êtes sage, de la défense que je vous ai faite. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  127. Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  128. J'ai une excuse, Madame, pour oser interrompre votre solitude, et j'ai reçu de la Princesse votre mère une commission qui autorise la hardiesse que je prends maintenant. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  129. La Princesse ma mère montre un esprit judicieux dans le choix qu'elle a fait de vous pour un pareil emploi. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  130. Je l'ai acceptée, Madame, par la nécessité que mon devoir m'impose d'obéir, et si la Princesse avait voulu recevoir mes excuses, elle aurait honoré quelqu'autre de cet emploi. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  131. Quelle cause, Sostrate, vous obligeait à le refuser ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  132. La crainte, Madame, de m'en acquitter mal. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  133. Jusques ici je me suis défendue de m'expliquer, et la Princesse ma mère a eu la bonté de souffrir que j'aie reculé toujours ce choix qui me doit engager ; mais je serai bien aise de témoigner à tout le monde que je veux faire quelque chose pour l'amour de vous, et si vous m'en pressez je rendrai cet arrêt qu'on attend depuis si longtemps. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  134. C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  135. Mais c'est ce que la Princesse ma mère attend de vous. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  136. Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  137. Les doutes que l'on forme sur ces sortes de choses ne sont réglés d'ordinaire que par les intérêts qu'on prend. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  138. Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  139. Madame, ce ne seront pas mes souhaits, mais votre inclination qui décidera de la chose. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  140. Mais si je me conseillais à vous pour ce choix ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  141. Si vous vous conseilliez à moi, je serais fort embarrassé. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  142. Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  143. Fais, fais-toi quelque effort. v.70 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  144. Je ne guérirai qu'à ma mort. v.73 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  145. Quelle faiblesse ! v.77 (Acte 5, scène 2, LYCASTE,MENANDRE)
  146. Ne vainque la froideur. v.83 (Acte 5, scène 2, LYCASTE)
  147. Il est dans les affaires v.84 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  148. Certains petits moments v.86 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  149. N'y viendrait pas. v.93 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  150. Dormez, dormez, beaux yeux, adorables vainqueurs, v.127 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  151. Dormez, dormez, beaux yeux, adorables vainqueurs, v.134 (Acte 5, scène 4, TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE)
  152. Que ce qu'on aime ? v.140 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  153. Puisque en vain à vos pieds on me voit soupirer, v.145 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  154. Ah Tircis, ôtez-vous, j'ai peur que dans ce jour v.147 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  155. J'ai maltraité votre ardeur, v.157 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  156. Si l'on meurt de plaisir je dois perdre la vie. v.162 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  157. De ce berger à moi faire une préférence ? v.166 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  158. Le destin le veut ainsi, v.169 (Acte 5, scène 5, CALISTE)
  159. L'amour fait verser des larmes : v.172 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  160. Mais ce n'est pas notre goût, v.173 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  161. Mais nous avons un secours, v.178 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  162. Et le bon vin nous fait rire v.179 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  163. De vos paisibles retraites ; v.183 (Acte 5, scène 5, TOUS)
  164. Quand je plaisais à tes yeux v.187 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  165. J'étais content de ma vie, v.188 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  166. Et ne voyais Roi ni Dieux v.189 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  167. Me préférait ton ardeur, v.192 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  168. J'aurais quitté la couronne v.193 (Acte 5, scène 6, CLIM?NE)
  169. Des feux que j'avais pour toi. v.196 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  170. Des faiblesses de ta foi. v.198 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  171. M'aime d'une ardeur fidèle, v.200 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  172. Si ses yeux voulaient ma mort, v.201 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  173. Je mourrais content pour elle. v.202 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  174. Et moi je perdrais la vie v.205 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  175. Mais si d'une douce ardeur v.207 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  176. Quelque renaissante trace v.208 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  177. Chassait Cloris de mon coeur v.209 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  178. Je voudrais vivre et mourir. v.214 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
  179. Ah plus que jamais aimons-nous, v.215 (Acte 5, scène 6, TOUS DEUX)
  180. Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.225 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  181. Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.230 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  182. En aimant tout nous plaît dans la vie, v.232 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  183. Cette ardeur de plaisirs suivie, v.234 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  184. De tous nos jours fait d'éternels printemps : v.235 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  185. Jouissons, jouissons des plaisirs innocents v.236 (Acte 5, scène 6, BERGERS, BERGERES)
  186. Il faut toujours s'écrier voilà qui est admirable, il ne se peut rien de plus beau, cela passe tout ce qu'on a jamais vu. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  187. J'en ai, Madame, tout le ressentiment qu'il est possible. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  188. Cependant vous les faites longtemps languir, sur ce qu'ils attendent de vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  189. J'ai promis de ne vous point contraindre, mais leur amour vous presse de vous déclarer, et de ne plus traîner en longueur la récompense de leurs services. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  190. J'ai chargé Sostrate d'apprendre doucement de vous les sentiments de votre coeur, et je ne sais pas s'il a commencé à s'acquitter de cette commission. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  191. Oui, Madame, mais il me semble que je ne puis assez reculer ce choix dont on me presse, et que je ne saurais le faire sans mériter quelque blâme. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  192. Je me sens également obligée à l'amour, aux empressements, aux services de ces deux Princes, et je trouve une espèce d'injustice bien grande à me montrer ingrate, ou vers l'un, ou vers l'autre, par le refus qu'il m'en faudra faire dans la préférence de son rival. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  193. Ce scrupule, ma Fille, ne doit point vous inquiéter, et ces Princes tous deux se sont soumis il y a longtemps à la préférence que pourra faire votre inclination. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  194. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  195. Vous savez que je suis engagée de parole à ne rien prononcer là-dessus, et, parmi ces deux Princes, votre inclination ne peut point se tromper, et faire un choix qui soit mauvais. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  196. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  197. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  198. Non, Seigneur, vous n'aurez point de cour à me faire, et avec tout le respect que je dois aux Princesses, je renonce à la gloire où elles veulent m'élever. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  199. J'ai des raisons, Madame, qui ne permettent pas que je reçoive l'honneur que vous me présentez. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  200. Craignez-vous, Sostrate, de vous faire un ennemi ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  201. Je craindrais peu, Seigneur, les ennemis que je pourrais me faire en obéissant à mes souveraines. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  202. Par quelle raison donc refusez-vous d'accepter le pouvoir qu'on vous donne, et de vous acquérir l'amitié d'un Prince qui vous devrait tout son bonheur ? (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  203. Par la raison que je ne suis pas en état d'accorder à ce Prince ce qu'il souhaiterait de moi. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  204. Quelle pourrait être cette raison ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  205. Peut-être ai-je, Seigneur, quelque intérêt secret qui s'oppose aux prétentions de votre amour. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  206. Peut-être ai-je un ami qui brûle sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  207. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  208. Ne cherchez point, de grâce, à me rendre odieux aux personnes qui vous écoutent ; je sais me connaître, Seigneur, et les malheureux comme moi n'ignorent pas jusques où leur fortune leur permet d'aspirer. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  209. Laissons cela, nous trouverons moyen de terminer l'irrésolution de ma fille. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  210. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  211. Pour moi, je m'y soumets entièrement, et je déclare que cette voie me semble la plus raisonnable. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  212. Je suis de même avis, et le Ciel ne saurait rien faire où je ne souscrive sans répugnance. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  213. Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  214. Les épreuves, Madame, que tout le monde a vues de l'infaillibilité de mes prédictions, sont les cautions suffisantes des promesses que je puis faire. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  215. Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous réglerez là-dessus, à votre fantaisie, et ce sera à vous à prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  216. Mais comme il est impossible que je les épouse tous deux, il faut donc qu'on trouve écrit dans le Ciel, non seulement ce qui doit arriver, mais aussi ce qui ne doit pas arriver. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  217. Il faudrait vous faire, Madame, une longue discussion des principes de l'astrologie pour vous faire comprendre cela. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  218. Je suis assez incrédule pour quantité de choses, mais pour ce qui est de l'astrologie, il n'y a rien de plus sûr et de plus constant, que le succès des horoscopes qu'elle tire. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  219. Ce sont des choses les plus claires du monde. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  220. Cent aventures prédites arrivent tous les jours, qui convainquent les plus opiniâtres. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  221. Il est vrai. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  222. Il n'est rien de plus agréable, Madame, que toutes les grandes promesses de ces connaissances sublimes. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  223. Transformer tout en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l'on veut, savoir tous les secrets de l'avenir, faire descendre comme on veut du ciel sur des métaux des impressions de bonheur, commander aux démons, se faire des armées invisibles et des soldats invulnérables. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  224. Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  225. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  226. Il ne sera pas difficile de vous le faire concevoir. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  227. Comme mon sens est si grossier qu'il n'a pu rien comprendre, mes yeux aussi sont si malheureux qu'ils n'ont jamais rien vu. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  228. Pour moi j'ai vu, et des choses tout à fait convaincantes. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  229. Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  230. Mais enfin, la Princesse croit à l'astrologie, et il me semble qu'on y peut bien croire après elle. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  231. Non, Sostrate, je ne vous dirai rien sur quantité de choses, auxquelles je ne donne guère plus de créance que vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  232. Mais pour l'astrologie on m'a dit, et fait voir des choses si positives que je ne la puis mettre en doute. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  233. Madame, je n'ai rien à répondre à cela. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  234. Quittons ce discours, et qu'on nous laisse un moment. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  235. Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  236. Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  237. Parlez à coeur ouvert, ma Fille, ce que j'ai fait pour vous mérite bien que vous usiez avec moi de franchise. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  238. Tourner vers vous toutes mes pensées, vous préférer à toutes choses, et fermer l'oreille en l'état où je suis, à toutes les propositions que cent princesses en ma place écouteraient avec bienséance, tout cela vous doit assez persuader que je suis une bonne mère, et que je ne suis pas pour recevoir avec sévérité les ouvertures que vous pourriez me faire de votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  239. Si j'avais si mal suivi votre exemple que de m'être laissée aller à quelques sentiments d'inclination que j'eusse raison de cacher, j'aurais, Madame, assez de pouvoir sur moi-même pour imposer silence à cette passion, et me mettre en état de ne rien faire voir qui fût indigne de votre sang. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  240. Je n'ai point renfermé votre inclination dans le choix de deux princes : vous pouvez l'étendre où vous voudrez, et le mérite auprès de moi tient un rang si considérable, que je l'égale à tout ; et, si vous m'avouez franchement les choses, vous me verrez souscrire sans répugnance au choix qu'aura fait votre coeur. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  241. Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  242. Jusqu'ici je vous ai laissée assez maîtresse de tout, et l'impatience des Princes vos amants... (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  243. Mais quel bruit est-ce que j'entends : ah ! (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  244. Princesse dans tes soins brille un zèle exemplaire, v.238 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  245. Leur main te veut marquer le choix que tu dois faire ; v.241 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  246. Ils feront pour jamais entrer dans ta famille, v.244 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  247. Ma Fille, les Dieux imposent silence à tous nos raisonnements. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  248. Après cela, nous n'avons plus rien à faire, qu'à recevoir ce qu'ils s'apprêtent à nous donner, et vous venez d'entendre distinctement leur volonté. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  249. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  250. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  251. Mais pour lequel des deux princes au moins dressez-vous tout cet artifice ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
  252. Tous deux ont recherché mon assistance, et je leur promets à tous deux la faveur de mon art ; mais les présents du Prince Iphicrate, et les promesses qu'il m'a faites, l'emportent de beaucoup sur tout ce qu'a pu faire l'autre. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  253. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  254. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  255. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  256. Mais sortons de cette grotte, je te dirai en marchant toutes les choses qu'il faut bien observer. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  257. Quelle est ma destinée, et qu'ai-je fait aux Dieux pour mériter les soins qu'ils veulent prendre de moi ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  258. Le voici, Madame, que j'ai trouvé, et à vos premiers ordres, il n'a pas manqué de me suivre. (Acte 8, scène 4, CLÉONICE)
  259. Qu'il approche, Cléonice, et qu'on nous laisse seuls un moment. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  260. Sostrate, vous m'aimez ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  261. Laissons cela, Sostrate, je le sais, je l'approuve, et vous permets de me le dire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  262. Votre passion a paru à mes yeux accompagnée de tout le mérite qui me la pouvait rendre agréable. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  263. Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  264. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  265. Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  266. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  267. Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  268. Soyez sûr, Sostrate, que c'est avec toutes les répugnances du monde que je m'abandonne à cet hyménée, et que si j'avais pu être maîtresse de moi, ou j'aurais été à vous, ou je n'aurais été à personne. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  269. Voilà, Sostrate, ce que j'avais à vous dire, voilà ce que j'ai cru devoir à votre mérite, et la consolation que toute ma tendresse peut donner à votre flamme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  270. Madame, c'en est trop pour un malheureux, je ne m'étais pas préparé à mourir avec tant de gloire, et je cesse dans ce moment, de me plaindre des destinées. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  271. Si elles m'ont fait naître dans un rang beaucoup moins élevé que mes désirs, elles m'ont fait naître assez heureux pour attirer quelque pitié du coeur d'une grande princesse ; et cette pitié glorieuse vaut des sceptres et des couronnes, vaut la fortune des plus grands princes de la terre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  272. Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  273. Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  274. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  275. Allez, Sostrate, sortez d'ici : ce n'est pas aimer mon repos, que de me demander que je me souvienne de vous. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  276. Ôtez-vous, vous dis-je, Sostrate ; épargnez ma faiblesse, et ne m'exposez point à plus que je n'ai résolu. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  277. Madame, je vous vois l'esprit tout chagrin, vous plaît-il que vos danseurs, qui expriment si bien toutes les passions, vous donnent maintenant quelque épreuve de leur adresse ? (Acte 8, scène 5, CLÉONICE)
  278. Oui, Cléonice, qu'ils fassent tout ce qu'ils voudront, pourvu qu'ils me laissent à mes pensées. (Acte 8, scène 5, ERIPHILE)
  279. Où m'aviserai-je d'aller, et en quel lieu puis-je croire que je trouverai maintenant la princesse Ériphile ? (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  280. Madame, je vous annonce que le Ciel vient de vous donner l'époux qu'il vous destinait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  281. Eh, laisse-moi, Clitidas, dans ma sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  282. Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour époux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  283. Je vous laisse, Madame, dans votre sombre mélancolie. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  284. Rien, Madame, on a parfois des empressements de venir dire aux grands de certaines choses, dont ils ne se soucient pas, et je vous prie de m'excuser. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  285. Une autre fois j'aurai la discrétion de ne vous pas venir interrompre. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  286. C'est une bagatelle de Sostrate, Madame, que je vous dirai une autre fois, quand vous ne serez point embarrassée. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  287. Ne me fais point languir davantage, te dis-je, et m'apprends cette nouvelle. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  288. Une aventure merveilleuse, où personne ne s'attendait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  289. J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  290. Je devrais vous faire peut-être, pour orner mon récit, une description étendue du sanglier dont je parle, mais vous vous en passerez s'il vous plaît, et je me contenterai de vous dire, que c'était un fort vilain animal. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  291. Il passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire, de ne point chercher de noise avec lui, mais la Princesse a voulu égayer sa dextérité, et de son dard, qu'elle lui a lancé un peu mal à propos, ne lui en déplaise, lui a fait au-dessus de l'oreille une assez petite blessure. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  292. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  293. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  294. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  295. À ces paroles, j'ai cru que j'en avais assez entendu, et je me suis hâté de vous en venir, avant tous, apporter la nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  296. Clitidas, pouvais-tu m'en donner une qui me pût être plus agréable ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  297. Et de la main des Dieux, et de la vôtre, Madame, je ne puis rien recevoir qui ne me soit fort agréable. (Acte 10, scène 2, ERIPHILE)
  298. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  299. Mais les voici. (Acte 10, scène 3, CL?ONICE)
  300. Princes, vous agissez tous deux avec une violence bien grande, et si Anaxarque a pu vous offenser, j'étais pour vous en faire justice moi-même. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  301. Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  302. Ne vous êtes-vous pas soumis l'un et l'autre, à ce que pourraient décider, ou les ordres du Ciel, ou l'inclination de ma fille ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  303. Oui, Madame, nous nous sommes soumis à ce qu'ils pourraient décider entre le Prince Iphicrate et moi, mais non pas à nous voir rebutés tous deux. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  304. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  305. Oui, oui, Madame, nous nous en souviendrons, mais peut-être aussi vous souviendrez-vous que deux Princes outragés ne sont pas deux ennemis peu redoutables. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  306. Peut-être, Madame, qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 10, scène 4, TIMOCLES)
  307. Qui par ses bienfaits ne subsiste. v.256 (Acte 11, scène 1, AUTRE-GRECQUE-1)
  308. Je ne serai pas vain quand je ne croirai pas v.292 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Tout beau charmante Nuit ; daignez vous arrêter : v.1 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Il est certain secours que de vous on désire : v.2 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. Et j'ai deux mots à vous dire, v.3 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Non, mais il faut sans cesse v.13 (Prologue, scène 1, NUIT)
  5. Il est de certains mots, dont l'usage rabaisse v.15 (Prologue, scène 1, NUIT)
  6. Il est bon qu'aux hommes on laisse. v.18 (Prologue, scène 1, NUIT)
  7. À votre aise vous en parlez ; v.19 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  8. Et vous avez, la belle, une chaise roulante, v.20 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  9. Vous vous faites traîner partout où vous voulez, v.22 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. Mais de moi ce n'est pas de même ; v.23 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  11. Dont on veut maintenir l'usage, v.28 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  12. Et de me laisser à pied, moi, v.31 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  13. Moi qui suis, comme on sait, en terre et dans les Cieux, v.33 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  14. Le fameux Messager du Souverain des Dieux ; v.34 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  15. Aurais besoin, plus que personne v.37 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  16. Que voulez-vous faire à cela ? v.39 (Prologue, scène 1, NUIT)
  17. Qu'on voit faire à ces messieurs-là. v.42 (Prologue, scène 1, NUIT)
  18. Mais contr'eux toutefois votre âme à tort s'irrite, v.43 (Prologue, scène 1, NUIT)
  19. Et vos ailes aux pieds sont un don de leurs soins. v.44 (Prologue, scène 1, NUIT)
  20. Oui mais, pour aller plus vite, v.45 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  21. Laissons cela, Seigneur Mercure, v.47 (Prologue, scène 1, NUIT)
  22. C'est Jupiter, comme je vous l'ai dit, v.49 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  23. Pour certaine douce aventure, v.51 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  24. Aime à s'humaniser pour des beautés mortelles, v.56 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  25. Et sait cent tours ingénieux, v.57 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  26. Et tandis qu'au milieu des béotiques plaines, v.60 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  27. Commande aux troupes thébaines. v.62 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  28. Dans la possession des plaisirs les plus doux, v.65 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  29. A fait que Jupiter à ce bel artifice v.69 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  30. Son stratagème ici se trouve salutaire : v.71 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  31. Mais près de maint objet chéri, v.72 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  32. Pareil déguisement serait pour ne rien faire ; v.73 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  33. Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire v.74 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  34. Je le tiendrais fort misérable, v.81 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  35. S'il ne quittait jamais sa mine redoutable, v.82 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  36. Jupiter qui sans doute en plaisirs se connaît, v.88 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  37. Sait descendre du haut de sa gloire suprême ; v.89 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  38. Il sort tout à fait de lui-même, v.91 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  39. Et se faire à leur badinage ; v.96 (Prologue, scène 1, NUIT)
  40. À la nature humaine, il s'en voulait tenir, v.98 (Prologue, scène 1, NUIT)
  41. Mais de voir Jupiter Taureau, v.99 (Prologue, scène 1, NUIT)
  42. Laissons dire tous les censeurs, v.103 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  43. Ce Dieu sait ce qu'il fait aussi bien là qu'ailleurs, v.106 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  44. Que peut-il souhaiter ? Et qu'est-ce que je puis. v.111 (Prologue, scène 1, NUIT)
  45. Pour satisfaire aux voeux de son âme amoureuse, v.113 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  46. Et retardiez la naissance du jour, v.117 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  47. Tout ce qu'on fait est toujours bel et bon ; v.129 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  48. On vous fait confidente en cent climats divers, v.140 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  49. De beaucoup de bonnes affaires, v.141 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  50. Laissons ces contrariétés, v.144 (Prologue, scène 1, NUIT)
  51. Adieu, je vais là-bas, dans ma commission v.148 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  52. Je vais faire une station. v.153 (Prologue, scène 1, NUIT)
  53. Me joue ici d'un vilain tour ? v.160 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  54. Quoi ? Si pour son prochain il avait quelque amour v.161 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  55. M'aurait-il fait partir par une nuit si noire, v.162 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  56. Et le détail de sa victoire, v.164 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  57. Ne pouvait-il pas bien attendre qu'il fût jour ? v.165 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  58. S'acharne au vain honneur de demeurer près d'eux ; v.179 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  59. Vers la retraite en vain la raison nous appelle ; v.182 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  60. En vain notre dépit quelquefois y consent : v.183 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  61. Mais enfin dans l'obscurité, v.188 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  62. Je vois notre maison, et ma frayeur s'évade. v.189 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  63. Il me faudrait, pour l'ambassade, v.190 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  64. Je dois aux yeux d'Alcmène un portrait militaire v.192 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  65. Mais comment diantre le faire, v.194 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  66. Si je ne m'y trouvai pas ? v.195 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  67. N'importe, parlons-en et d'estoc et de taille, v.196 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  68. Comme oculaire témoin. v.197 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  69. Combien de gens font-ils des récits de bataille, v.198 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  70. Ha ! Vraiment, mon pauvre Sosie, v.210 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  71. À te revoir j'ai de la joie au coeur. v.211 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  72. Et mon destin doit faire envie. v.213 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  73. Rendre mon âme satisfaite ? v.219 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  74. Mais bien plus tard que son coeur ne souhaite, v.221 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  75. Mais quel est l'état o[ù] la guerre l'a mis ? v.222 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  76. Que dit-il ? Que fait-il ? Contente un peu mon âme. v.223 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  77. Il dit moins qu'il ne fait, Madame v.224 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  78. Et fait trembler les ennemis. v.225 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  79. Nous les avons taillés en pièces, v.229 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  80. Ah ! Quel succès ! Ô dieux ! Qui l'eût pu jamais croire ? v.233 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  81. Du détail de cette victoire v.236 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  82. Était leur infanterie ; v.247 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  83. Était la cavalerie. v.249 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  84. Les ennemis pensant nous tailler des croupières, v.252 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  85. Mais leur chaleur par nous fut bientôt réprimée, v.254 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  86. Voilà notre avant-garde, à bien faire animée ; v.256 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  87. Dont l'abord importun troublerait la douceur v.263 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  88. Crainte pourtant de sinistre aventure, v.267 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  89. Ou je t'en empêcherai bien. v.270 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  90. Ou que mon maître ait pris le soir pour le matin, v.273 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  91. Et je vais m'égayer avec lui comme il faut, v.280 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  92. Ah ! Par ma foi, j'avais raison ! v.282 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  93. C'est fait de moi, chétive créature. v.283 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  94. Je vois devant notre maison v.284 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  95. Certain homme dont l'encolure v.285 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  96. Pour faire semblant d'assurance v.287 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  97. Que de chanter, et m'étourdir ainsi ? v.290 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  98. Veut-il qu'à l'étriller ma main un peu s'applique ? v.291 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  99. Cet homme assurément n'aime pas la musique. v.292 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  100. Depuis plus d'une semaine, v.293 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  101. Je n'ai trouvé personne à qui rompre les os. v.294 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  102. Mais pourquoi trembler tant aussi ? v.300 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  103. Peut-être a-t-il dans l'âme autant que moi de crainte, v.301 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  104. Et que le drôle parle ainsi, v.302 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  105. Faisons-nous du coeur par raison. v.306 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  106. Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  107. Et voilà notre maison. v.308 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  108. Où j'ai dessein d'aller. v.312 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  109. J'en ai l'âme ravie. v.313 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  110. Ce que tu fais ; d'où tu viens avant jour ; v.316 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  111. Je fais le bien et le mal tour à tour : v.318 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  112. Je viens de là, vais là, j'appartiens à mon maître. v.319 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  113. Tu montres de l'esprit, et je te vois en train v.320 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  114. Il me prend un désir, pour faire connaissance, v.322 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  115. De te donner un soufflet de ma main. v.323 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  116. À toi-même : et t'en voilà certain. v.324 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  117. Comme vous baillez des soufflets ? v.328 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  118. De petits soufflets ordinaires. v.330 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  119. Si j'étais aussi prompt que vous, v.331 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  120. Nous ferions de belles affaires. v.332 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  121. Pour y faire quelque pause : v.334 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  122. Me faire ouvrir cette porte : v.339 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  123. Je fais sur toi pleuvoir un orage de coups. v.342 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  124. Tu te dis de cette maison ? v.346 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  125. Hé bien que fait cette raison ? v.348 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  126. Sais-tu que de ma main je t'assomme aujourd'hui ? v.352 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  127. Pourquoi, de quelle rage est ton âme saisie ? v.353 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  128. Moi, je ne le prends point, je l'ai toujours porté. v.356 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  129. Fort bien je le soutiens, par la grande raison, v.359 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  130. Qu'ainsi l'a fait des dieux la puissance suprême: v.360 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  131. Comment, Bourreau, tu fais des cris ? v.366 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  132. C'est ainsi que mon bras... v.369 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  133. Tes coups n'ont point en moi fait de métamorphose, v.380 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  134. De grâce, fais trêve à tes coups. v.384 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  135. Fais donc trêve à ton insolence. v.385 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  136. Tout ce qu'il te plaira, je garde le silence, v.386 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  137. Ton bras t'en a fait le maître. v.391 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  138. Ton nom était Sosie, à ce que tu disais. v.392 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  139. Il est vrai, jusqu'ici j'ai cru la chose claire : v.393 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  140. Mais ton bâton, sur cette affaire, v.394 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  141. M'a fait voir que je m'abusais. v.395 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  142. Amphitryon jamais n'en eut d'autre que moi. v.397 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  143. Ciel ! Me faut-il ainsi renoncer à moi-même ; v.400 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  144. Tu murmures je ne sais quoi ? v.405 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  145. Non, mais au nom des Dieux, donne-moi la licence v.406 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  146. Mais promets-moi de grâce, v.408 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  147. Qui te jette, dis-moi, dans cette fantaisie, v.412 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  148. Et peux-tu faire enfin quand tu serais démon, v.414 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  149. Nous avons fait trêve aux coups. v.417 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  150. S'avisa-t-on jamais d'une chose pareille ? v.428 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  151. Ai-je l'esprit troublé par des transports puissants ? v.431 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  152. Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  153. Un récit de ses faits contre nos ennemis ? v.437 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  154. Ne tiens-je pas une lanterne en main ? v.439 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  155. Ne t'y parlé-je pas d'un esprit tout humain ? v.441 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  156. Et laisse à mon devoir s'acquitter de ses soins. v.449 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  157. Qui nous fait remporter une victoire pleine, v.457 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  158. Dont l'humeur me fait enrager, v.463 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  159. Qui dans Thèbes ai reçu mille coups d'étrivière, v.464 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  160. Sans en avoir jamais dit rien : v.465 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  161. Il a raison. À moins d'être Sosie, v.468 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  162. Et dans l'étonnement dont mon âme est saisie, v.470 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  163. En effet, maintenant que je le considère, v.472 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  164. Je vois qu'il a de moi, taille, mine, action ; v.473 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  165. Faisons-lui quelque question, v.474 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  166. Afin d'éclaircir ce mystère. v.475 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  167. Parmi tout le butin fait sur nos ennemis, v.476 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  168. Dont leur chef se parait comme d'un rare ouvrage. v.479 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  169. Mais où, pour l'apporter est-il à présent ? v.482 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  170. Il pourrait bien encore l'être par la raison. v.487 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  171. Ce que j'ai fait tout seul, et que n'a vu personne, v.492 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  172. Lorsqu'on était aux mains, que fis-tu dans nos tentes, v.496 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  173. Que j'allai déterrer, v.498 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  174. Je coupai bravement deux tranches succulentes, v.499 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  175. Et dont avant le goût, les yeux se contentaient, v.502 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  176. Pour nos gens qui se battaient. v.504 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  177. S'il n'était dans la bouteille. v.508 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  178. Je ne saurais nier, aux preuves qu'on m'expose, v.509 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  179. Mais si tu l'es, dis-moi qui tu veux que je sois ; v.511 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  180. Quand je ne serai plus Sosie, v.513 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  181. Mais tant que je le suis, je te garantis mort, v.515 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  182. Si tu prends cette fantaisie. v.516 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  183. Et la raison à ce qu'on voit s'oppose. v.518 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  184. Mais il faut terminer enfin par quelque chose. v.519 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  185. Laissons ce diable d'homme, et retournons au port. v.524 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  186. Ô juste ciel ! J'ai fait une belle ambassade. v.525 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  187. Enfin, je l'ai fait fuir ; et sous ce traitement, v.526 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  188. Mais je vois Jupiter, que fort civilement v.528 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  189. Ils m'offrent des plaisirs, en m'offrant votre vue, v.531 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  190. Mais ils pourraient ici découvrir ma venue, v.532 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  191. Mon amour, que gênaient tous ces soins éclatants v.534 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  192. Où me tenait lié la gloire de nos armes, v.535 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  193. Pourrait être blâmé dans la bouche publique ; v.539 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  194. Sait toucher de mon coeur les sensibles endroits ; v.545 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  195. Mais quand je vois que cet honneur fatal v.546 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  196. Éloigne de moi ce que j'aime, v.547 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  197. Qui des Thébains vous fait le général. v.551 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  198. Que la gloire, où l'on voit ce qu'on aime élevé ; v.553 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  199. Mais parmi les périls mêlés à cette gloire, v.554 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  200. Par où jamais se consoler v.559 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  201. Et de quelque laurier qu'on couronne un vainqueur ; v.561 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  202. Quelque part que l'on ait à cet honneur suprême, v.562 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  203. Qui peut, à tout moment, trembler pour ce qu'il aime ? v.564 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  204. De trouver tant d'amour dans un objet aimé ; v.568 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  205. Mais, si je l'ose dire, un scrupule me gêne, v.569 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  206. Aux tendres sentiments que vous me faites voir ; v.570 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  207. Voudrait n'y voir entrer rien de votre devoir : v.572 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  208. Et que la qualité que j'ai de votre époux, v.575 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  209. Ah ! Ce que j'ai pour vous d'ardeur, et de tendresse, v.581 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  210. Et se fait une inquiétude, v.587 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  211. Mais l'amant seul me touche, à parler franchement, v.591 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  212. Souhaite qu'à lui seul votre coeur s'abandonne, v.594 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  213. Rien d'un fâcheux devoir, qui fait agir les coeurs, v.599 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  214. Il veut, pour satisfaire à sa délicatesse, v.603 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  215. L'amant ait tout l'amour et toute la tendresse. v.607 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  216. Et j'aurais peur qu'on ne vous crût pas sage, v.610 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  217. Ce discours est plus raisonnable, v.612 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  218. Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable, v.614 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  219. Mais, belle Alcmène, au moins, quand vous verrez l'époux, v.618 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  220. Ô ciel ! Que d'aimables caresses v.622 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
  221. Le Soleil de son lit peut maintenant sortir. v.629 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  222. Quoi ? C'est ainsi que l'on me quitte ? v.630 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  223. Et que d'Amphitryon j'aille suivre les pas ? v.633 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  224. Mais avec cette brusquerie, v.634 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  225. Mais quoi ! Partir ainsi d'une façon brutale, v.638 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  226. T'aille chercher des fariboles ? v.641 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  227. Il est certain âge où tout passe, v.649 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  228. En nous, vieux mariés, aurait mauvaise grâce. v.651 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  229. Il nous ferait beau voir, attachés face à face, v.652 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  230. Non, je n'ai garde de le dire ; v.656 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  231. Mais je suis trop barbon pour oser soupirer ; v.657 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  232. Et je ferais crever de rire. v.658 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  233. Et ta vertu fait un vacarme, v.667 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  234. Il te faudrait des coeurs pleins de fausses tendresses, v.669 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  235. Pour leur faire avaler l'usage des galants. v.672 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  236. Et je prendrais pour ma devise, v.675 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  237. Comment ! Tu souffrirais, sans nulle répugnance, v.677 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  238. Que j'aimasse un galant avec toute licence ? v.678 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  239. Oui, si je n'étais plus de tes cris rebattu, v.679 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  240. J'aime mieux un vice commode, v.681 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  241. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, v.689 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  242. Qu'à te faire assommer ton discours peut suffire ? v.690 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  243. Et que pour te traiter comme je le désire, v.691 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  244. Monsieur, je n'ai plus rien à dire ; v.694 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  245. Et vous aurez toujours raison. v.695 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  246. Mais de peur d'incongruité, v.706 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  247. De quel air il vous plaît que ceci soit traité. v.708 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  248. Parlerai-je, Monsieur, selon ma conscience ; v.709 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  249. Ou bien user de complaisance ? v.712 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  250. Bon, c'est assez, laissez-moi faire : v.715 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  251. Sur l'ordre que tantôt je t'avais su prescrire ? v.717 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  252. Je mentirai, si vous voulez. v.722 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  253. Au moindre objet que j'ai trouvé. v.726 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  254. Divers penchants en nous elle fait observer, v.728 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  255. J'ai, devant notre porte, v.731 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  256. Je ferais du combat le glorieux récit. v.734 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  257. Et qui de nos secrets a connaissance pleine, v.738 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  258. Et j'étais venu, je vous jure, v.742 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  259. Ou méchante plaisanterie ? v.748 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  260. L'un est à la maison, et l'autre est avec vous. v.756 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  261. A trouvé l'autre moi, frais, gaillard et dispos, v.758 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  262. Pour souffrir qu'un valet, de chansons me repaisse. v.763 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  263. Je l'ai promis, mais dis, en bonne conscience, v.768 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  264. Non ; vous avez raison, et la chose à chacun, v.771 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  265. C'est un fait à n'y rien connaître, v.773 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  266. Mais cela ne laisse pas d'être. v.776 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  267. Je ne l'ai pas cru moi, sans une peine extrême, v.778 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  268. Et longtemps d'imposteur, j'ai traité ce moi-même, v.780 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  269. Mais à me reconnaître, enfin il m'a forcé : v.781 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  270. J'ai vu que c'était moi, sans aucun stratagème, v.782 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  271. Des pieds jusqu'à la tête, il est comme moi fait ; v.783 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  272. Beau, l'air noble, bien pris, les manières charmantes ; v.784 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  273. Enfin deux gouttes de lait v.785 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  274. Et n'était que ses mains sont un peu trop pesantes, v.787 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  275. J'en serais fort satisfait. v.788 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  276. Mais enfin, n'es-tu pas entré dans la maison ? v.790 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  277. Ai-je voulu jamais entendre de raison ? v.792 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  278. Vraiment ! v.796 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  279. Mais le moi du logis, qui frappe comme quatre. v.798 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  280. Te confonde le Ciel de me parler ainsi ! v.799 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  281. Le moi que j'ai trouvé tantôt, v.801 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  282. J'en ai reçu des témoignages : v.804 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  283. C'est un drôle qui fait des rages. v.806 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  284. Par une raison assez forte. v.808 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  285. Qui t'a fait y manquer, maraud, explique-toi ? v.809 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  286. Ce moi, qui m'a fait filer doux : v.813 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  287. Ce moi vaillant, dont le courroux, v.816 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  288. Au moi poltron s'est fait connaître : v.817 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  289. Je veux être pendu, si j'ai bu que de l'eau : v.823 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  290. T'ait fait voir toutes les chimères v.827 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  291. Dont tu me fais des vérités. v.828 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  292. Tout aussi peu je n'ai point sommeillé v.829 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  293. Et n'en ai même aucune envie. v.830 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  294. J'étais bien éveillé ce matin sur ma vie. v.832 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  295. Et bien éveillé même était l'autre Sosie v.833 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  296. Et je suis un vrai fou, d'avoir la patience, v.837 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  297. Ce serait paroles exquises v.841 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  298. Si c'était un grand qui parlât. v.842 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  299. Mais Alcmène paraît avec tous ses appas : v.844 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  300. Fasse le ciel qu'Amphitryon vainqueur v.851 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  301. Avec plaisir soit revu de sa femme ; v.852 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  302. Me donner de vos feux un mauvais témoignage, v.858 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  303. J'osais me flatter en moi-même, v.862 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  304. Que loin de vous j'aurais trop demeuré, v.863 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  305. Et l'absence de ce qu'on aime, v.866 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  306. En personne qui n'aime pas. v.871 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  307. Lorsque l'on aime comme il faut, v.872 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  308. Ne revient jamais assez tôt. v.875 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  309. Se plaint ici mon amoureuse ardeur ; v.877 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  310. Et j'attendais de votre coeur, v.878 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  311. J'ai peine à comprendre sur quoi v.880 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  312. Vous fondez les discours que je vous entends faire ; v.881 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  313. Et si vous vous plaignez de moi, v.882 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  314. Je ne sais pas, de bonne foi v.883 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  315. Ce qu'il faut pour vous satisfaire. v.884 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  316. Les soudains mouvements d'une entière allégresse ? v.890 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  317. Au retour d'un époux qu'on aime avec tendresse ! v.892 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  318. Je ne vois pas qu'à ce soudain retour v.896 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  319. Est-ce que du retour, que j'ai précipité, v.898 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  320. Et que m'ayant peut-être en dormant bien traité, v.901 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  321. Et que du doux accueil duquel je m'acquittai, v.907 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  322. Laissons un peu cette vapeur, Alcmène. v.918 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  323. Laissons un peu ce songe, Amphitryon. v.919 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  324. Sans doute ; et pour marque certaine v.922 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  325. À réparer l'accueil dont je vous ai fait plainte ! v.925 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  326. Finissons cette raillerie. v.931 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  327. Que plus tôt qu'à cette heure on m'ait ici pu voir ? v.933 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  328. Et qui, de tout ceci, ne serait étonné v.939 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  329. Elle a besoin de six grains d'ellébore, v.940 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  330. J'ignore quel motif vous fait agir ainsi : v.948 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  331. Mais si la chose avait besoin d'être prouvée ; v.949 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  332. S'il était vrai qu'on pût ne s'en souvenir pas ; v.950 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  333. Et les cinq diamants que portait Ptérélas, v.953 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  334. Qu'a fait, dans la nuit éternelle v.954 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  335. En pourrait-on vouloir un plus sûr témoignage ! v.956 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  336. Quoi ! Je vous ai déjà donné v.957 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  337. Et que je vous ai destiné. v.959 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  338. De vous en bien convaincre. v.961 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  339. Il faut que par magie on ait su le tirer : v.970 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  340. Vers celle qu'il a su qu'on en voulait parer. v.972 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  341. Si sa bouche dit vrai nous avons même sort ; v.976 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  342. Tais-toi. v.978 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  343. Non ; mais à ce retour, daignez s'il est possible, v.986 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  344. Vous voulez dire donc que ce n'était pas vous ? v.989 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  345. Pardonnez-moi, mais j'ai certaine cause v.990 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  346. Qui me fait demander ce récit entre nous. v.991 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  347. Les soucis importants qui vous peuvent saisir v.992 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  348. Vous ont-ils fait si vite en perdre la mémoire ? v.993 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  349. Peut-être ; mais enfin, vous me ferez plaisir v.994 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  350. L'histoire n'est pas longue. À vous je m'avançai, v.996 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  351. Pleine d'une aimable surprise : v.997 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  352. Tendrement je vous embrassai ; v.998 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  353. Et témoignai ma joie à plus d'une reprise. v.999 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  354. Ah ! D'un si doux accueil je me serais passé. v.1000 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  355. Et les soins importuns qui l'avaient enchaîné ; v.1005 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  356. L'aise de me revoir, les tourments de l'absence, v.1006 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  357. Pour le retour s'était donné. v.1008 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  358. Et jamais votre amour en pareille occurrence, v.1009 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  359. Comme vous croyez bien ne me déplaisaient pas : v.1013 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  360. Mon coeur, Amphitryon, y trouvait mille appas. v.1015 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  361. De mille questions, qui pouvaient nous toucher v.1017 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  362. Et dont à s'assurer tremblait mon feu jaloux ! v.1022 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  363. Ai-je fait quelque mal, de coucher avec vous ? v.1024 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  364. Non, ce n'était pas moi, pour ma douleur sensible. v.1025 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  365. Vous fait ici me traiter de coupable ? v.1035 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  366. Je ne sais pas ; mais ce n'était pas moi ; v.1036 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  367. Allez indigne époux, le fait parle de soi ; v.1038 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  368. Après l'indigne affront que l'on me fait connaître, v.1048 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  369. Et mon amour en vain voudrait me l'obscurcir, v.1053 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  370. Mais le détail encore ne m'en est pas sensible ; v.1054 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  371. Et mon juste courroux prétend s'en éclaircir. v.1055 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  372. Que jusqu'à ce matin je ne l'ai point quitté. v.1057 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  373. Je m'en vais le chercher, afin de vous confondre, v.1058 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  374. Laisse-moi seule, et ne suis point mes pas. v.1067 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  375. Il faut que quelque chose ait brouillé sa cervelle : v.1068 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  376. Mais le frère sur-le-champ, v.1069 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  377. Je crains fort pour mon fait quelque chose approchant, v.1073 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  378. Et je m'en veux tout doux, éclaircir avec elle. v.1074 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  379. Mais je veux m'empêcher de rien faire paraître. v.1076 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  380. Ne vaudrait-il point mieux, pour ne rien hasarder, v.1079 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  381. Allons, tout coup vaille, il faut voir, v.1081 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  382. Et je ne m'en saurais défendre. v.1082 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  383. La faiblesse humaine est d'avoir v.1083 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  384. Ce qu'on ne voudrait pas savoir. v.1085 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  385. Ce qui sur rien s'appelle en vers ainsi qu'en prose ; v.1091 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  386. Et rien, comme tu le sais bien, v.1092 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  387. Je ne sais qui me tient, infâme, v.1094 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  388. Quoi, tu fais l'ingénu ! v.1100 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  389. Non, je sais fort bien le contraire, v.1102 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  390. Mais je ne t'en fais pas le fin ; v.1103 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  391. Nous avions bu de je ne sais quel vin, v.1104 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  392. Qui m'a fait oublier tout ce que j'ai pu faire. v.1105 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  393. Tu crois peut-être excuser par ce trait... v.1106 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  394. J'étais dans un état, où je puis avoir fait v.1108 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  395. Des choses, dont j'aurais regret, v.1109 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  396. Et dont je n'ai nulle mémoire. v.1110 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  397. Dont tu m'as su traiter, étant venu du port ? v.1112 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  398. Non plus que rien, tu peux m'en faire le rapport, v.1113 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  399. Et me condamnerai moi-même, si j'ai tort. v.1115 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  400. Jusqu'à ce que tu vins j'avais poussé ma veille ; v.1117 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  401. Mais je ne vis jamais une froideur pareille ; v.1118 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  402. Et lorsque je fus te baiser, v.1120 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  403. Mon_Dieu tu ne sais pas pourquoi, v.1122 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  404. J'avais mangé de l'ail, et fis en homme sage, v.1124 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  405. Mais à tous mes discours tu fus comme une souche, v.1127 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  406. Et jamais un mot de douceur, v.1128 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  407. Jusqu'à faire refus de prendre au lit la place, v.1133 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  408. Quoi ! Je ne couchai point... v.1135 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  409. Et loin que ce matin ton coeur l'ait réparé, v.1138 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  410. Hé quoi ! Ma plainte a cet effet, v.1141 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  411. Que je suis de moi satisfait ? v.1143 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  412. Exprime-t-on ainsi le regret d'un outrage ? v.1144 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  413. Je n'aurais jamais cru que j'eusse été si sage. v.1145 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  414. Loin de te condamner d'un si perfide trait, v.1146 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  415. Tu m'en fais éclater la joie en ton visage. v.1147 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  416. Mon_Dieu, tout doucement, si je parais joyeux, v.1148 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  417. Crois que j'en ai dans l'âme une raison très forte : v.1149 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  418. Et que, sans y penser, je ne fis jamais mieux, v.1150 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  419. En l'état où j'étais, j'avais certain effroi, v.1154 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  420. Je m'appréhendais fort, et craignais qu'avec toi v.1156 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  421. Je n'eusse fait quelque sottise. v.1157 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  422. Que des enfants pesants, et qui ne sauraient vivre. v.1162 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  423. Quels inconvénients auraient pu s'en ensuivre ? v.1164 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  424. Avec leurs raisonnements fades, v.1166 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  425. Sans vouloir gouverner les gens qui sont bien sains. v.1168 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  426. Ils se mêlent de trop d'affaires, v.1169 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  427. Et sur les jours caniculaires, v.1171 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  428. Ces raisons sont raisons d'extravagantes têtes ; v.1175 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  429. Contre eux je t'en supplie apaise ton courroux, v.1179 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  430. Tu n'es pas où tu crois ; en vain tu files doux, v.1181 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  431. De l'air dont chaque jour je vois qu'on me méprise, v.1184 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  432. Et tâcherai d'user, lâche, et perfide époux v.1186 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  433. Tu m'as dit tantôt que tu consentais fort, v.1188 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  434. Lâche, que j'en aimasse un autre. v.1189 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  435. Ah ! Pour cet article, j'ai tort, v.1190 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  436. Fais à ce discours quelque pause. v.1195 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  437. Je viens prendre le temps de rapaiser Alcmène, v.1197 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  438. Le doux plaisir de se raccommoder. v.1200 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  439. Quelque défense qu'elle ait faite v.1205 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  440. A fait une prompte retraite. v.1208 (Acte 2, scène 4, CLEANTHIS)
  441. Que dis-tu, Cléanthis, de ce joyeux maintien v.1209 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  442. Que si toutes nous faisions bien, v.1211 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  443. Mais aux hommes, par trop, vous êtes accrochées ; v.1215 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  444. Si le diable les prenait tous. v.1217 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  445. Vraiment... v.1218 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
  446. Les voici, taisons-nous. v.1218 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
  447. Laissez-moi. v.1223 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  448. Laissez-moi, vous dis-je. v.1223 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  449. Ce vous est une attente vaine, v.1227 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  450. Je vous suivrai partout Alcmène. v.1230 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  451. Et moi partout je vous fuirai. v.1231 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  452. J'en ai dans le coeur davantage ; v.1244 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  453. Hé ! Que vous a donc fait ma flamme, v.1247 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  454. Avez-vous bien le coeur de me traiter ainsi ? v.1253 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  455. Qui devait tant durer quand je vins hier ici ? v.1255 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  456. Autant qu'il est d'accord de vous avoir aimé : v.1265 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  457. Hélas ! Que votre amour n'avait guère de force, v.1267 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  458. Ce qui n'était que jeu doit-il faire un divorce, v.1269 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  459. Et d'une raillerie, a-t-on lieu de s'aigrir ? v.1270 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  460. Des véritables traits d'un mouvement jaloux, v.1273 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  461. Je me trouverais moins blessée ; v.1274 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  462. Et dans l'amour qui lui donne naissance, v.1282 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  463. Des raisons pour être excusé v.1284 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  464. Pour défense toujours, ont ce qui les fait naître, v.1286 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  465. Et l'on donne grâce aisément v.1287 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  466. Mais que, de gaîté de coeur v.1289 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  467. D'un coeur qui chèrement nous aime ? v.1293 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  468. Et que jamais n'oubliera ma douleur. v.1295 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  469. Oui, vous avez raison, Alcmène, il se faut rendre ; v.1296 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  470. Mais souffrez que mon coeur s'en défende à vos yeux, v.1299 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  471. À vous en faire un aveu véritable, v.1302 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  472. Il a pour vous, ce coeur, pour jamais y pense[r,] v.1307 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  473. Et si de faire rien à vous pouvoir blesser, v.1309 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  474. Il avait eu la coupable faiblesse, v.1310 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  475. De cent coups à vos yeux il voudrait le percer. v.1311 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  476. Mais l'époux est sorti de ce respect soumis, v.1312 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  477. À son dur procédé l'époux s'est fait connaître, v.1314 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  478. Lui seul a maltraité votre aimable personne. v.1317 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  479. Mais, Alcmène, sauvez l'amant de ce courroux. v.1320 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  480. Ne le punissez point de ce qu'il n'a pas fait. v.1325 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  481. Ce détour ridicule est en vain pris par vous, v.1330 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  482. Oui vous avez raison, lorsque vous m'immolez, v.1342 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  483. Ne me fait endurer qu'un tourment légitime. v.1346 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  484. Il n'est aucune horreur, que mon forfait ne passe, v.1352 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  485. Que contre moi votre haine ramasse v.1356 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  486. Tous ses traits les plus furieux : v.1357 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  487. Mais mon coeur vous demande grâce, v.1358 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  488. Puisse jamais brûler pour vous, v.1362 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  489. Il faut qu'une atteinte soudaine, v.1365 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  490. M'arrache, en me faisant mourir, v.1366 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  491. Que je ne saurais plus souffrir : v.1368 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  492. Qu'aimant, comme je fais, vos célestes appas, v.1371 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  493. Fait, sous des atteintes mortelles, v.1374 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  494. Et ne laisse en votre âme, après ce triste jour, v.1386 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  495. Aucune impression de haine, v.1387 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  496. C'est tout ce que j'attends pour faveur souveraine. v.1389 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  497. Plutôt que de vouloir fâcher l'objet aimé. v.1396 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  498. Plus on aime quelqu'un, moins on trouve de peine... v.1397 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  499. Non, ne m'en parlez point, vous méritez ma haine[.] v.1398 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  500. J'y fais tout mon effort ; v.1399 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  501. Et j'ai dépit de voir que toute votre offense, v.1400 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  502. Faire encore aller le transport. v.1402 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  503. Mais pourquoi cette violence, v.1403 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  504. Qui ne saurait haïr, peut-il vouloir qu'on meure ? v.1406 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  505. Dire qu'on ne saurait haïr, v.1417 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  506. Laissez, je me veux mal de mon trop de faiblesse. v.1420 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  507. Nous fassions entre nous un peu de paix aussi ? v.1429 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  508. C'est pour ton nez, vraiment, cela se fait ainsi. v.1431 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  509. Non morbleu, Je n'en ferai rien, v.1434 (Acte 2, scène 7, SOSIE)
  510. Va, va, traître, laisse-moi faire ; v.1436 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  511. Et des tours que je fais à la fin je suis las ; v.1439 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  512. Je ne saurais trouver, portant partout mes pas, v.1441 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  513. De nos faits, avec moi, sans beaucoup me connaître, v.1445 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  514. Viennent se réjouir, pour me faire enrager. v.1446 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  515. En vain à passer je m'apprête, v.1450 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  516. Et que l'on donnerait volontiers cette gloire, v.1459 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  517. Mais le don, qu'on veut qu'hier j'en vins faire en personne, v.1467 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  518. Est ce qui fait ici mon cruel embarras. v.1468 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  519. Mais il est hors de sens, que sous ces apparences, v.1471 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  520. Dont se peut une femme aisément aviser. v.1474 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  521. Mais les contes fameux, qui partout en sont faits, v.1477 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  522. Et ce serait du sort une étrange rigueur, v.1479 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  523. Je fusse contraint de les croire, v.1481 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  524. Et voir si ce n'est point une vaine chimère, v.1484 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  525. Qui sur ses sens troublés ait su prendre crédit ; v.1485 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  526. Et que, pour mon bonheur, elle ait perdu l'esprit. v.1488 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  527. Comme l'amour ici ne m'offre aucun plaisir, v.1489 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  528. Je m'en veux faire, au moins, qui soient d'autre nature, v.1490 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  529. Et je vais égayer mon sérieux loisir, v.1491 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  530. Mais aussi n'est-ce pas ce dont je m'inquiète, v.1494 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  531. Qui fais tant de vacarme, et parles de la sorte ? v.1500 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  532. Quoi ? Tu ne me connais pas ? v.1501 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  533. Et n'en ai pas la moindre envie. v.1502 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  534. Tout le monde perd-il aujourd'hui la raison ; v.1503 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  535. À faire une rumeur si grande ! v.1508 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  536. Je vais là-haut me faire entendre ; v.1514 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  537. Tout beau, si pour heurter, tu fais la moindre instance, v.1517 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  538. Je t'enverrai d'ici des messagers fâcheux. v.1518 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  539. ô ciel ! Vit-on jamais une telle insolence ! v.1519 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  540. Si des regards on pouvait mordre, v.1524 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  541. Il m'aurait déjà déchiré. v.1525 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  542. Je n'en reconnais point d'autre qu'Amphitryon. v.1535 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  543. Était-ce un vin à faire fête ? v.1540 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  544. Était-il vieux, ou nouveau ? v.1541 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  545. Ah ! Je t'arracherai cette langue, sans doute. v.1544 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  546. Et laisse Amphitryon dans les plaisirs qu'il goûte. v.1548 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  547. À jouir des douceurs d'un aimable entretien, v.1552 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  548. Ils goûtent le plaisir de s'être rajustés. v.1554 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  549. À quel parti me doit résoudre ma raison ? v.1562 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  550. Ai-je l'éclat, ou le secret à prendre ? v.1563 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  551. Le déshonneur en ma maison ? v.1565 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  552. Je n'ai rien à prétendre, et rien à ménager, v.1567 (Acte 3, scène 3, AMPHITRYON)
  553. Monsieur, avec mes soins tout ce que j'ai pu faire, v.1570 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  554. Insolent, téméraire ? v.1572 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  555. Je vous apprendrai de me traiter ainsi. v.1573 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  556. Ce que j'ai, misérable ? v.1574 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  557. Laissez-moi satisfaire un courroux légitime. v.1578 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  558. Daignez-nous dire, au moins quel peut être son crime. v.1580 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  559. Non il faut qu'il ait le salaire v.1588 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  560. Comment cela se peut-il faire, v.1590 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  561. Si j'étais par votre ordre autre part occupé ? v.1591 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  562. Il est vrai qu'il nous vient de faire ce message ; v.1594 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  563. Après votre paix faite, v.1597 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  564. Au milieu des transports d'une âme satisfaite, v.1598 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  565. D'avoir d'Alcmène apaisé le courroux. v.1599 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  566. Je ne sais plus que croire, ni que dire. v.1603 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  567. Qu'avant que de rien faire et de vous emporter, v.1606 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  568. Vous devez éclaircir toute cette aventure. v.1607 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  569. Et le ciel à propos ici vous a fait rendre. v.1609 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  570. Et je le crains plus que la mort ! v.1613 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  571. Ma destinée est éclaircie, v.1620 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  572. Laissez-moi. v.1630 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  573. Dieux ! Que voulez-vous faire ? v.1630 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  574. Tout beau l'emportement est fort peu nécessaire ; v.1632 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  575. On fait croire qu'on a de mauvaises raisons. v.1634 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  576. Pour ressembler aux maîtres des maisons. v.1636 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  577. Je te ferai, pour ton partage, v.1637 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  578. Laissez-moi m'assouvir dans mon courroux extrême, v.1641 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  579. Quoi ! Mon honneur, de vous, reçoit ce traitement ? v.1645 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  580. À vous faire éclater notre zèle aujourd'hui, v.1653 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  581. Nous craignons de faillir et de vous méconnaître ; v.1654 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  582. Du salut des Thébains le glorieux appui : v.1656 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  583. Mais nous le voyons tous aussi paraître en lui ; v.1657 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  584. Mais ce parfait rapport le cache entre vous deux ; v.1661 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  585. Avec douceur laissez-nous voir, v.1664 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  586. Oui, vous avez raison : et cette ressemblance, v.1668 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  587. Je suis plus raisonnable, et sais vous excuser. v.1671 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  588. L'oeil ne peut entre nous faire de différence ; v.1672 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  589. Et je vois qu'aisément on s'y peut abuser. v.1673 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  590. Point mettre l'épée à la main. v.1675 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  591. C'est un mauvais moyen d'éclaircir ce mystère ; v.1676 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  592. Et j'en puis trouver un plus doux et plus certain. v.1677 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  593. Et je prétends me faire à tous si bien connaître, v.1681 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  594. Lui-même soit d'accord du sang qui m'a fait naître, v.1683 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  595. Il n'ait plus de rien dire aucune occasion. v.1684 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  596. C'est aux yeux des Thébains que je veux avec vous, v.1685 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  597. De la vérité pure ouvrir la connaissance ; v.1686 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  598. De l'éclaircir aux yeux de tous. v.1689 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  599. Veut qu'on la justifie, et j'en vais prendre soin. v.1692 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  600. Et des plus nobles chefs, je fais un assemblage, v.1694 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  601. Pour l'éclaircissement dont sa gloire a besoin, v.1695 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  602. Attendant avec vous ces témoins souhaités, v.1696 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  603. Je ne me trompais pas. Messieurs, ce mot termine v.1700 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  604. Vous vous plaignez à tort. Permettez-nous d'attendre, v.1709 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  605. L'éclaircissement qui doit rendre v.1710 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  606. Les ressentiments de saison. v.1711 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  607. Je ne sais pas s'il impose : v.1712 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  608. Mais il parle sur la chose, v.1713 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  609. Comme s'il avait raison. v.1714 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  610. Allez, faibles amis, et flattez l'imposture. v.1715 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  611. Et je vais en trouver, qui partageant l'injure, v.1717 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  612. Sauront prêter la main à mon juste courroux. v.1718 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  613. Hé bien, je les attends ; et saurai décider v.1719 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  614. Mais rien ne te saurait sauver de ma vengeance, v.1722 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  615. Je ne daigne à présent répondre ; v.1724 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  616. Et tantôt je saurai confondre v.1725 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  617. Le ciel même, le ciel ne t'y saurait soustraire : v.1727 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  618. Et jusques aux enfers j'irai suivre tes pas. v.1728 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  619. Il ne sera pas nécessaire, v.1729 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  620. Et l'on verra tantôt, que je ne fuirai pas. v.1730 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  621. Et chez moi venons à main forte v.1733 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  622. Entrons vite dans la maison. v.1736 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  623. Confond le sens, et la raison. v.1738 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  624. Faites trêve, Messieurs, à toutes vos surprises ; v.1739 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  625. Et pleins de joie, allez tabler jusqu'à demain, v.1740 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  626. Que je vais m'en donner ! Et me mettre en beau train, v.1741 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  627. De raconter nos vaillantises ! v.1742 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  628. Et jamais je n'eus tant de faim. v.1744 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  629. Je vous ajusterai l'échine. v.1748 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  630. Et ne te plais point tant à frapper dessus toi. v.1752 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  631. Ne t'en ai-je pas fait une expresse défense, v.1755 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  632. Pour Sosie en tous lieux, on sait me reconnaître : v.1759 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  633. Laissons aux deux Amphitryons, v.1762 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  634. Faire éclater des jalousies ; v.1763 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  635. Faisons en bonne paix, vivre les deux Sosies. v.1765 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  636. Je serai le cadet, et tu seras l'aîné. v.1769 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  637. Je te serai partout une ombre si soumise, v.1776 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  638. Que je te rosserais, si j'avais du courage, v.1792 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  639. Double fils de putain, de trop d'orgueil enflé ! v.1793 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  640. Demandez, je n'ai pas soufflé. v.1795 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  641. Certain mot de fils de putain, v.1796 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  642. Il n'est rien de plus certain. v.1798 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  643. Suivons-en aujourd'hui l'aveugle fantaisie ; v.1805 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  644. Ah ! Sur le fait dont il s'agit, v.1818 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  645. Et la raison bien souvent les pardonne ; v.1823 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  646. Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais ; v.1826 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  647. Et c'est un procédé dont j'ai l'âme blessée ; v.1827 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  648. Et que les gens de coeur n'approuveront jamais, v.1828 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  649. Quand quelqu'un nous emploie, on doit, tête baissée, v.1829 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  650. Écouter d'un ami raisonner l'adversaire, v.1832 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  651. Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  652. Le procès ne me saurait plaire ; v.1835 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  653. Par bailler, sans autre mystère, v.1837 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  654. D'une autre main? que de la mienne. v.1843 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  655. Et je n'en dirai pas un seul mot contre vous. v.1849 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  656. Lève-toi, que fait-on ? v.1850 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  657. Je ne songeais pas qu'en effet v.1852 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  658. Je m'attendais là pour me battre. v.1853 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  659. Oui, l'autre moi, valet de l'autre vous, a fait v.1854 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  660. Qui t'épouvante ainsi ? v.1861 (Acte 3, scène 8, AMPHITRYON)
  661. Que sous les traits chéris de cette ressemblance ; v.1870 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  662. Alcmène a fait, du Ciel, descendre dans ces lieux. v.1871 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  663. Qui, ne sachant que faire, ai rossé tant soit peu, v.1873 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  664. Celui, dont j'ai pris la figure : v.1874 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  665. Mais de s'en consoler il a maintenant lieu, v.1875 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  666. Je me serais passé de votre fantaisie. v.1879 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  667. Je suis las de porter un visage si laid ; v.1881 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  668. Et je m'en vais au Ciel, avec de l'ambroisie, v.1882 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  669. M'en débarbouiller tout à fait. v.1883 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  670. Le Ciel, de m'approcher, t'ôte à jamais l'envie, v.1884 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  671. Et sous tes propres traits vois Jupiter paraître, v.1889 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  672. À ces marques tu peux aisément le connaître ; v.1890 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  673. Et rétablir chez toi, la paix et la douceur. v.1893 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  674. Étouffe ici les bruits, qui pouvaient éclater. v.1895 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  675. De se voir le rival du souverain des Dieux, v.1899 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  676. De voir que pour lui plaire il n'est point d'autre voie, v.1905 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  677. Le seigneur Jupiter sait dorer la pilule. v.1911 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  678. Remplira de ses faits, tout le vaste Univers. v.1915 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  679. Et je mettrai tout le monde v.1918 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  680. C'est un mauvais embarquement : v.1929 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  681. Le grand dieu Jupiter nous fait beaucoup d'honneur ; v.1932 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  682. Il nous promet l'infaillible bonheur, v.1934 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  683. Mais enfin coupons aux discours ; v.1938 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  684. Sur telles affaires, toujours, v.1940 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Berger laissons là tes feux, v.9 (Acte 1, scène 1, CLIMÈNE, DAPHNÉ)
  2. Mais au moins dis-moi, cruelle. v.11 (Acte 1, scène 1, TIRCIS, DORILAS)
  3. Languirai-je toujours dans ma peine mortelle ? v.16 (Acte 1, scène 1, TIRCIS)
  4. Il ramène en ces lieux les Plaisirs et l'Amour, v.27 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  5. Que de plaisirs ! Que de ris ! Que de jeux ! v.34 (Acte 1, scène 2, TOUS)
  6. Si Dorilas est vainqueur. v.59 (Acte 1, scène 3, DAPHNÉ)
  7. Contre l'effort soudain de ses flots écumeux v.67 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  8. Fait d'épouvante et d'horreur v.76 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  9. Mais à la tête d'une armée v.78 (Acte 1, scène 4, DORILAS)
  10. LOUIS fait à nos temps, par ses faits inouïs, v.87 (Acte 1, scène 6, DORILAS)
  11. Croire tous les beaux faits que nous chante l'histoire v.88 (Acte 1, scène 6, DORILAS)
  12. Mais nos neveux, dans leur gloire, v.90 (Acte 1, scène 6, DORILAS)
  13. Tous les beaux faits de LOUIS. v.92 (Acte 1, scène 6, DORILAS)
  14. Laissez, laissez, Bergers, ce dessein téméraire, v.93 (Acte 1, scène 7, PAN)
  15. Hé, que voulez-vous faire ? v.94 (Acte 1, scène 7, PAN)
  16. N'entreprendrait pas de dire ? v.98 (Acte 1, scène 7, PAN)
  17. C'est monter vers les Cieux sur des ailes de cire, v.100 (Acte 1, scène 7, PAN)
  18. Laissez, laissez-là sa gloire, v.109 (Acte 1, scène 7, PAN)
  19. Ne songez qu'à ses plaisirs. v.110 (Acte 1, scène 7, PAN)
  20. Laissons, laissons là sa gloire v.111 (Acte 1, scène 7, TOUS)
  21. Ne songeons qu'à ses plaisirs. v.112 (Acte 1, scène 7, TOUS)
  22. Ne laissez pas tous deux de recevoir le prix. v.115 (Acte 1, scène 7, FLORE)
  23. Ce qu'on fait pour LOUIS, on ne le perd jamais. v.121 (Acte 1, scène 8, FLORE et PAN)
  24. Au soin de ses plaisirs donnons-nous désormais. v.122 (Acte 1, scène 8, LES QUATRE AMANTS)
  25. Et faisons aux échos redire mille fois, v.127 (Acte 1, scène 8, TOUS)
  26. Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémolliant, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  27. Ce qui me plaît, de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  28. Les entrailles de Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  29. Oui, mais Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  30. Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l'ai déjà dit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  31. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  32. Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  33. Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  34. Plus du vingt-septième, une bonne médecine composée pour hâter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  35. Bon, vingt, et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  36. Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  37. Plus une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoard, sirops de limon et grenade, et autres suivant l'ordonnance, cinq livres. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  38. Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  39. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  40. Allons, qu'on m'ôte tout ceci, il n'y a personne ; j'ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n'y a pas moyen de les arrêter ici. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  41. Ils n'entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  42. Drelin, drelin, drelin : point d'affaire. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  43. Drelin, drelin, drelin : tout comme si je ne sonnais point. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  44. Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  45. Mon_Dieu, ils me laisseront ici mourir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  46. Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne d'un volet. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  47. Tu m'as laissé... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  48. Tais-toi donc, coquine, que je te querelle. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  49. Çamon, ma foi, j'en suis d'avis, après ce que je me suis fait. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  50. Tu m'as fait égosiller, carogne. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  51. Et vous m'avez fait, vous, casser la tête, l'un vaut bien l'autre. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  52. Si vous querellez, je pleurerai. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  53. Me laisser, traîtresse... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  54. Quoi il faudra encore que je n'aie pas le plaisir de la quereller ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  55. Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j'aie le plaisir de pleurer ; chacun le sien ce n'est pas trop. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  56. Ai-je bien fait de la bile ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  57. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  58. Qu'on ait soin de me tenir un bouillon prêt, pour l'autre que je dois tantôt prendre. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  59. Ce Monsieur Fleurant là, et ce Monsieur Purgon s'égayent bien sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  60. Taisez-vous, ignorante, ce n'est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  61. Qu'on me fasse venir ma fille Angélique, j'ai à lui dire quelque chose. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  62. Approchez, Angélique, vous venez à propos ; je voulais vous parler. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  63. Je vais revenir tout à l'heure. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  64. Monsieur Fleurant nous donne des affaires. (Acte 3, scène 3, TOINETTE)
  65. Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la première à m'en entretenir, et que ne m'épargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  66. Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir à toi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  67. Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANG?LIQUE)
  68. Je n'ai garde. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  69. Ai-je tort de m'abandonner à ces douces impressions ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  70. Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  71. À Dieu ne plaise ! (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  72. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  73. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  74. Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  75. Qu'il a l'air le meilleur du monde. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  76. Il est vrai. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  77. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  78. Vous avez raison. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  79. Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu'il m'aime autant qu'il me le dit ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  80. Les grimaces d'amour ressemblent fort à la vérité ; et j'ai vu de grands comédiens là-dessus. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  81. De la façon qu'il parle, serait-il bien possible qu'il ne me dit pas vrai ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  82. En tout cas, vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu'il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s'il vous dit vrai, ou non. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  83. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  84. Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  85. Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  86. À ce que je puis voir, ma fille, je n'ai que faire de vous demander si vous voulez bien vous marier. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  87. Je dois faire, mon Père, tout ce qu'il vous plaira de m'ordonner. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  88. Je suis bien aise d'avoir une fille si obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  89. Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  90. La bonne bête a ses raisons. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  91. Elle ne voulait point consentir à ce mariage, mais je l'ai emporté, et ma parole est donnée. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  92. En vérité, je vous sais bon gré de cela, et voilà l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  93. Je n'ai point encore vu la personne ; mais on m'a dit que j'en serais content, et toi aussi. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  94. Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  95. Ils ne m'ont pas dit cela, mais j'en suis bien aise, et c'est tant mieux que les choses soient de la sorte. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  96. Ils disent que c'est un grand jeune garçon bien fait. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  97. De belle taille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  98. Tout à fait. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  99. C'est ce que je ne sais pas. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  100. Non vraiment. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  101. La belle demande ; il faut bien qu'il le connaisse, puisque c'est son neveu. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  102. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  103. C'est, mon Père, que je connais que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  104. Quoi, Monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  105. Est-ce que nous ne pouvons pas raisonner ensemble sans nous emporter ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  106. Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un tel mariage ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  107. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  108. Hé bien, voilà dire une raison, et il y a plaisir à se répondre doucement les uns aux autres. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  109. Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  110. Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  111. Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  112. Hé la raison ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  113. La raison, c'est que votre fille n'y consentira point. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  114. Elle vous dira qu'elle n'a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  115. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  116. Il faut qu'il ait tué bien des gens, pour s'être fait si riche. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  117. Monsieur, tout cela est bel et bon ; mais j'en reviens toujours là. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  118. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  119. Et pourquoi ne le dirai-je pas ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  120. On dira ce qu'on voudra, mais je vous dis que je veux qu'elle exécute la parole que j'ai donnée. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  121. Je l'y forcerai bien. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  122. Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  123. Je ne la mettrai point dans un couvent ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  124. Ouais, voici qui est plaisant. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  125. Je ne mettrai pas ma fille dans un convent, si je veux ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  126. Je l'aurai. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  127. Je vous dis que je n'en démordrai point. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  128. Mon_Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  129. Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  130. Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  131. Je m'intéresse, comme je dois, à ne vous point laisser faire de folie. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  132. Non, je ne consentirai jamais à ce mariage. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  133. Eh, mon Père, ne vous faites point malade. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  134. Si tu ne me l'arrêtes, je te donnerai ma malédiction. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  135. Et moi je la déshériterai, si elle vous obéit. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  136. Voilà pour me faire mourir (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  137. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  138. Elle m'a fait enrager, mamie. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  139. Elle a contrecarré une heure durant les choses que je veux faire. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  140. Elle est la cause de toute la bile que je fais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  141. Et il y a je ne sais combien que je vous dis de me la chasser. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  142. Mon_Dieu, mon fils, il n'y a point de serviteurs, et de servantes qui n'aient leurs défauts. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  143. On est contraint parfois de souffrir leurs mauvaises qualités? à cause des bonnes. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  144. Celle-ci est adroite, soigneuse, diligente, et surtout fidèle ; et vous savez qu'il faut maintenant de grandes précautions pour les gens que l'on prend. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  145. Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu'à complaire à Monsieur en toutes choses. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  146. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  147. Il n'y a pas grand mal à cela, et je trouve qu'elle a raison. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  148. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  149. Çà, donnez-moi son manteau fourré, et des oreillers, que je l'accommode dans sa chaise. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  150. Vous voilà je ne sais comment. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  151. Enfoncez bien votre bonnet jusque sur vos oreilles ; il n'y a rien qui enrhume tant, que de prendre l'air par les oreilles. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  152. Pourquoi vous emporter ainsi ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  153. Elle a cru faire bien. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  154. Vous ne connaissez pas, mamour, la malice de la pendarde. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  155. Là, là, mon petit ami, apaisez-vous un peu. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  156. Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  157. Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  158. Je vous avais dit de parler pour cela à votre notaire. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  159. Le voilà là-dedans, que j'ai amené avec moi. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  160. Faites-le donc entrer mamour. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  161. Mon ami, quand on aime bien un mari, on n'est guère en état de songer à tout cela. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  162. Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  163. Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  164. Mais pourquoi ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  165. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  166. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  167. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  168. J'aurais envie de consulter mon avocat, pour voir comment je pourrais faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  169. Ce n'est point à des avocats qu'il faut aller, car ils sont d'ordinaire sévères là-dessus, et s'imaginent que c'est un grand crime, que de disposer en fraude de la loi. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  170. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  171. Sans cela, où en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilité dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre métier. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  172. Ma femme m'avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  173. Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  174. Comment vous pouvez faire ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  175. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  176. Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  177. Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j'ai pour vous. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  178. Ces larmes sont hors de saison, et les choses n'en sont point encore là. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  179. Monsieur, vous ne savez pas ce que c'est qu'un mari, qu'on aime tendrement. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  180. Tout le regret que j'aurai, si je meurs, mamie, c'est de n'avoir point un enfant de vous. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  181. Monsieur Purgon m'avait dit qu'il m'en ferait faire un. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  182. Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  183. Oui, Monsieur ; mais nous serons mieux dans mon petit cabinet. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  184. Les voilà avec un notaire, et j'ai ouï parler de testament. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  185. Qu'il dispose de son bien à sa fantaisie, pourvu qu'il ne dispose point de mon coeur. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  186. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANG?LIQUE)
  187. Vous abandonner, j'aimerais mieux mourir. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  188. Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  189. Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  190. Tâche, je t'en conjure, de faire donner avis à Cléante du mariage qu'on a conclu. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
  191. Je n'ai personne à employer à cet office, que le vieux usurier Polichinelle, mon amant, et il m'en coûtera pour cela quelques paroles de douceur, que je veux bien dépenser pour vous. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  192. Pour aujourd'hui il est trop tard ; mais demain du grand matin, je l'enverrai quérir, et il sera ravi de... (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  193. Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu allé mettre dans la cervelle ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  194. Tu quittes le soin de ton négoce, et tu laisses aller tes affaires à l'abandon. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  195. Mais il n'y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour ; il faut être fou comme beaucoup d'autres. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  196. Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  197. Je viens voir si je ne pourrai point adoucir ma tigresse par une sérénade. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  198. Porte mes plaintes amoureuses jusque dans le lit de mon inflexible. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  199. Paix là, taisez-vous, violons. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  200. Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  201. Taisez-vous vous dis-je. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  202. Paix donc ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  203. Ouais ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  204. Vous ne vous tairez pas ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  205. Poursuivez, Messieurs les Violons, vous me ferez plaisir. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  206. Voilà le moyen de les faire taire. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  207. La musique est accoutumée à ne point faire ce qu'on veut. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  208. Mon nom est, va te faire pendre. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  209. Saisissons l'insolent qui nous répond ainsi. (Acte 4, scène 1, ARCHERS)
  210. Holà mes laquais, mes gens. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  211. J'en jetterai par terre. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  212. Ah, ah, ah, ah, comme je leur ai donné l'épouvante. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  213. Voilà de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  214. Si je n'avais tranché du grand seigneur, et n'avais fait le brave, ils n'auraient pas manqué de me happer. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  215. Faquin, maraud, pendard, impudent, téméraire, v.204 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  216. Vous osez nous faire peur ? v.206 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  217. Messieurs, c'est que j'étais ivre. v.207 (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  218. Non, non, non, point de raison, v.208 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  219. Qu'ai-je fait ? (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  220. Messieurs, laissez-moi aller. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  221. Non, non, non, point de raison. v.211 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  222. Il est aisé de nous toucher, v.214 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  223. Et nous sommes humains plus qu'on ne saurait croire, v.215 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  224. Hélas, Messieurs, je vous assure que je n'ai pas un sou sur moi. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  225. Si c'est une nécessité, et qu'il faille en passer par là, je choisis les croquignoles. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  226. J'aime mieux encore les coups de bâton, que de recommencer. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  227. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, ah, ah, ah, je n'y saurais plus résister. (Acte 4, scène 4, POLICHINELLE)
  228. Que venez-vous faire céans ? (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  229. Savoir ma destinée ; parler à l'aimable Angélique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  230. Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  231. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  232. Aussi ne viens-je pas ici comme Cléante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son maître de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie à sa place. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  233. Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  234. Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  235. Je voulais vous dire, Monsieur... (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  236. J'ai ouï dire que Monsieur était mieux, et je lui trouve bon visage. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  237. Monsieur l'a fort mauvais, et ce sont des impertinents qui vous ont dit qu'il était mieux. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  238. Il ne s'est jamais si mal porté. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  239. Elle a raison. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  240. Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'empêche pas qu'il ne soit fort malade. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  241. Cela est vrai. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  242. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  243. Non, faites-la venir. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  244. Si fait, si fait. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  245. Point, point, j'aime la musique, et je serai bien aise de... (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  246. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  247. Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
  248. Ma foi, Monsieur, je suis pour vous maintenant, et je me dédis de tout ce que je disais hier. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  249. Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  250. Je n'y manquerai pas. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  251. Vous me faites beaucoup d'honneur. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  252. L'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  253. Et j'aurais souhaité. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  254. De la grâce que vous nous faites. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  255. Mais vous savez, Monsieur. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  256. Qui ne peut faire autre chose. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  257. De vous faire connaître, Monsieur... (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  258. Faites vos compliments. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  259. Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir, et révérer en vous un second père ; mais un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  260. Le premier m'a engendré ; mais vous m'avez choisi. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  261. Il m'a reçu par nécessité ; mais vous m'avez accepté par grâce. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  262. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  263. Baiserai-je ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  264. Attendrai-je, mon Père, qu'elle soit venue ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  265. Faites toujours le compliment de Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  266. Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait à être éclairée des rayons du soleil : tout de même me sens-je animé d'un doux transport à l'apparition du soleil de vos beautés. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  267. Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  268. Que Monsieur fait merveilles, et que s'il est aussi bon médecin, qu'il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  269. Ce sera quelque chose d'admirable s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  270. Allons vite ma chaise, et des sièges à tout le monde. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  271. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  272. Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns, mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  273. Lorsqu'il était petit, il n'a jamais été ce qu'on appelle mièvre et éveillé. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  274. On le voyait toujours doux, paisible, et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  275. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  276. Bon, disais-je en moi-même, les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  277. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  278. Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  279. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  280. Il s'y est rendu redoutable, et il ne s'y passe point d'acte où il n'aille argumenter à outrance pour la proposition contraire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  281. Il est ferme dans la dispute, fort comme un turc sur ses principes ; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  282. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  283. J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  284. Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  285. Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir l'un de ces jours pour vous divertir la dissection d'une femme, sur quoi je dois raisonner. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  286. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  287. Au reste, pour ce qui est des qualités requises, pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les règles de nos docteurs, il est tel qu'on le peut souhaiter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  288. À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m'a jamais paru agréable, et j'ai toujours trouvé qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  289. Mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  290. Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  291. Cela est vrai. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  292. On n'est obligé qu'à traiter les gens dans les formes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  293. Monsieur, faites un peu chanter ma fille, devant la compagnie. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  294. J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  295. Ne vous défendez point, s'il vous plaît, et me laissez vous faire comprendre ce que c'est que la scène que nous devons chanter. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  296. Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  297. C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  298. Un Berger était attentif aux beautés d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tiré de son attention par un bruit qu'il entendit à ses côtés. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  299. Il se retourne, et voit un brutal, qui de paroles insolentes maltraitait une bergère. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  300. D'abord il prend les intérêts d'un sexe à qui tous les hommes doivent hommage ; et après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la Bergère, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il eût jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  301. dit-il en lui-même, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  302. Et quel inhumain, quel barbare ne serait touché par de telles larmes ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  303. Il prend soin de les arrêter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Bergère prend soin en même temps de le remercier de son léger service, mais d'une manière si charmante, si tendre, et si passionnée, que le Berger n'y peut résister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent pénétré. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  304. Est-il, disait-il, quelque chose qui puisse mériter les aimables paroles d'un tel remerciement ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  305. Et que ne voudrait-on pas faire ; à quels services, à quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une âme si reconnaissante ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  306. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  307. Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  308. La violence de sa passion le fait résoudre à demander en mariage l'adorable beauté sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  309. Mais dans le même temps on l'avertit que le père de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en célébrer la cérémonie. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  310. Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  311. Il y rencontre les apprêts de tout ce qu'il craint ; il y voit venir l'indigne rival, que le caprice d'un père oppose aux tendresses de son amour. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  312. Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  313. Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige à lui parler ainsi. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  314. Ouais, je ne croyais pas que ma fille fût si habile que de chanter ainsi à livre ouvert, sans hésiter. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  315. Se pourrait-il, que l'amoureux Tircis. v.241 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  316. Oui, Tircis, je vous aime. v.245 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  317. Ai-je bien entendu, hélas ! v.247 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  318. Oui, Tircis, je vous aime. v.249 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  319. Je vous aime. v.251 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  320. Je vous aime, je vous aime, v.253 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  321. Oui, Tircis, je vous aime. v.254 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  322. Mais, Philis, une pensée v.257 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  323. Ah ! Je le hais plus que la mort, v.260 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  324. Et sa présence, ainsi qu'à vous, v.261 (Acte 3, scène 5, ANG?LIQUE)
  325. Mais un père à ses voeux vous veut assujettir. v.263 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  326. Que de jamais y consentir, v.265 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  327. Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  328. J'ai cru vous divertir. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  329. Je voudrais, mamie, que vous eussiez été ici tantôt. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  330. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  331. Donnez-nous au moins le temps de nous connaître, et de voir naître en nous l'un pour l'autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  332. Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  333. Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  334. Ho bien, bien, cela aura tout le loisir de se faire, quand vous serez mariés ensemble. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  335. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  336. Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  337. C'est un méchant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  338. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  339. Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  340. Les grimaces ne sont point nécessaires dans notre siècle, et quand un mariage nous plaît, nous savons fort bien y aller, sans qu'on nous y traîne. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  341. Donnez-vous patience, si vous m'aimez, Monsieur, vous devez vouloir tout ce que je veux. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  342. Mais la grande marque d'amour, c'est d'être soumis aux volontés de celle qu'on aime. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  343. Distinguo, Mademoiselle ; dans ce qui ne regarde point sa possession, concedo ; mais dans ce qui la regarde, nego. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  344. Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  345. Si j'en avais, Madame, elle serait telle que la raison et l'honnêteté pourraient me le permettre. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  346. Ouais, je joue ici un plaisant personnage. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  347. Si j'étais que de vous, mon fils, je ne forcerais point à se marier, et je sais bien ce que je ferais. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  348. Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bontés que vous avez pour moi ; mais peut-être que vos conseils ne seront pas assez heureux pour être exécutés. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  349. Cela était bon autrefois. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  350. Le devoir d'une fille a des bornes, Madame, et la raison et les lois ne l'étendent point à toutes sortes de choses. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  351. C'est-à-dire que vos pensées ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un époux à votre fantaisie. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  352. Si mon père ne veut pas me donner un mari qui me plaise, je le conjurerai au moins de ne me point forcer à en épouser un que je ne puisse pas aimer. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  353. Pour moi, qui ne veux un mari que pour l'aimer véritablement, et qui prétends en faire tout l'attachement de ma vie, je vous avoue que j'y cherche quelque précaution. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  354. Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en état de faire tout ce qu'elles voudront. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  355. Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur intérêt ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs dépouilles. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  356. Je vous trouve aujourd'hui bien raisonnante, et je voudrais bien savoir ce que vous voulez dire par là. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  357. Moi, Madame, que voudrais-je dire que ce que je dis ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  358. Vous êtes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  359. Vous voudriez bien, Madame, m'obliger à vous répondre quelque impertinence, mais je vous avertis que vous n'aurez pas cet avantage. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  360. Et vous avez un ridicule orgueil, une impertinente présomption qui fait hausser les épaules à tout le monde. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  361. Je serai sage en dépit de vous ; et pour vous ôter l'espérance de pouvoir réussir dans ce que vous voulez, je vais m'ôter de votre vue. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  362. Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  363. Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  364. Je reviendrai bientôt. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  365. Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  366. Voilà une femme qui m'aime... (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  367. Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez être en de meilleures mains. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  368. Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  369. Six, huit, dix, par les nombres pairs ; comme dans les médicaments, par les nombres impairs. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  370. En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  371. Votre petite fille Louison était avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  372. Je vous dirai, si vous voulez, pour vous désennuyer, le conte de Peau d'âne, ou bien la fable du Corbeau et du Renard, qu'on m'a apprise depuis peu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  373. Ne vous ai-je pas recommandé de me venir dire d'abord tout ce que vous voyez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  374. L'avez-vous fait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  375. Je vous suis venue dire tout ce que j'ai vu. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  376. Je m'en vais vous faire voir quelque chose, moi. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  377. C'est que ma soeur m'avait dit de ne pas vous le dire ; mais je m'en vais vous dire tout. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  378. Au nom de Dieu, mon Papa, que je ne l'aie pas. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  379. Qu'ai-je fait, misérable ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  380. La, la, mon Papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  381. Prenez-y bien garde au moins, car voilà un petit doigt qui sait tout, qui me dira si vous mentez. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  382. Mais, mon Papa, ne dites pas à ma soeur que je vous l'ai dit. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  383. C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  384. Je lui ai demandé ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il était son maître à chanter. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  385. Voilà l'affaire. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  386. Et lui, il ne voulait pas sortir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  387. Qu'est-ce qu'il lui disait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  388. Il lui disait je ne sais combien de choses. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  389. Il lui disait tout ci, tout ça, qu'il l'aimait bien, et qu'elle était la plus belle du monde. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  390. Et puis après, il se mettait à genoux devant elle. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  391. Et puis après, il lui baisait les mains. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  392. Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  393. Oui, je suis dans une faiblesse si grande, que cela n'est pas croyable. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  394. Je n'ai pas seulement la force de pouvoir parler. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  395. J'étais venu ici, mon frère, vous proposer un parti pour ma nièce Angélique. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  396. C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  397. Je suis bien aise que la force vous revienne un peu, et que ma visite vous fasse du bien. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  398. Oh çà, nous parlerons d'affaires tantôt. (Acte 3, scène 9, B?RALDE)
  399. Je vous amène ici un divertissement, que j'ai rencontré, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'âme mieux disposée aux choses que nous avons à dire. (Acte 3, scène 9, B?RALDE)
  400. Ce sont des Égyptiens, vêtus en Mores, qui font des danses mêlées de chansons, où je suis sûr que vous prendrez plaisir, et cela vaudra bien une ordonnance de Monsieur Purgon. (Acte 3, scène 9, B?RALDE)
  401. Un peu de patience, mon frère, je vais revenir. (Acte 6, scène 1, ARGAN)
  402. Tu as raison. (Acte 6, scène 1, ARGAN)
  403. J'emploierai toutes choses pour lui obtenir ce qu'elle souhaite. (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
  404. Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  405. Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai résolu de jouer un tour de ma tête. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  406. Laissez-moi faire : agissez de votre côté. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  407. Voilà qui est fait. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  408. De répondre sans nulle aigreur aux choses que je pourrai vous dire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  409. Et de raisonner ensemble, sur les affaires dont nous avons à parler, avec un esprit détaché de toute passion. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  410. D'où vient, mon frère, que je suis maître dans ma famille pour faire ce que bon me semble ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  411. Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  412. C'est elle qui fait tout le mal, et tout le monde lui en veut. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  413. Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  414. Ce n'est point là, mon Frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  415. Oui, mais celui-ci, mon frère, est plus sortable pour moi. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  416. Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il être, mon Frère, ou pour elle, ou pour vous ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  417. Il doit être, mon Frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  418. Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  419. Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  420. J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  421. Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  422. Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  423. Mais raisonnons un peu, mon frère. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  424. Non, mon frère, et je ne vois pas que pour son salut, il soit nécessaire d'y croire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  425. Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  426. Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  427. Si fait, mon frère. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  428. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  429. Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette matière, les médecins en savent plus que les autres. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  430. Ils savent, mon Frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas de grand'chose ; et toute l'excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias, en un spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promesses pour des effets. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  431. Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  432. C'est une marque de la faiblesse humaine, et non pas de la vérité de leur art. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  433. Mais il faut bien que les médecins croient leur art véritable, puisqu'ils s'en servent pour eux-mêmes. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  434. C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-mêmes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y être. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  435. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  436. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  437. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  438. C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  439. Mais enfin venons au fait. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  440. Que faire donc, quand on est malade ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  441. La nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  442. Mais il faut demeurer d'accord, mon Frère, qu'on peut aider cette nature par de certaines choses. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  443. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  444. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  445. Mais quand vous en venez à la vérité, et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  446. Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  447. Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois, et je voudrais bien qu'il y eut ici quelqu'un de ces Messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  448. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  449. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  450. Ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  451. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  452. On y met bien tous les jours les princes et les rois, qui sont d'aussi bonne maison que les médecins. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  453. Par la mort non de diable, si j'étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  454. Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  455. Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  456. Les sottes raisons que voilà. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  457. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  458. Comment, que voulez-vous faire ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  459. Prendre ce petit lavement-là, ce sera bientôt fait. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  460. Monsieur Fleurant, à ce soir, ou à demain au matin. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  461. De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la Médecine, et d'empêcher Monsieur de prendre mon clystère ; vous êtes bien plaisant d'avoir cette hardiesse-là ? (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  462. On ne doit point ainsi se jouer des remèdes, et me faire perdre mon temps. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  463. Je ne suis venu ici que sur une bonne ordonnance, et je vais dire à Monsieur Purgon, comme on m'a empêché d'exécuter ses ordres, et de faire ma fonction. (Acte 6, scène 4, MONSIEUR FLEURANT)
  464. Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  465. Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  466. Il est aisé de parler contre la médecine quand on est en pleine santé. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  467. Mais quel mal avez-vous ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  468. Je voudrais que vous l'eussiez, mon mal, pour voir si vous jaseriez tant. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  469. Qu'on se moque ici de mes ordonnances, et qu'on a fait refus de prendre le remède que j'avais prescrit. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  470. Un clystère que j'avais pris plaisir à composer moi-même. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  471. Et qui devait faire dans des entrailles un effet merveilleux. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  472. Cela est vrai. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  473. Vous avez raison. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  474. Et que, pour finir toute liaison avec vous, voilà la donation que je faisais à mon neveu, en faveur du mariage. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  475. C'est mon Frère qui a fait tout le mal. (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  476. Faites-le venir, je m'en vais le prendre. (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  477. Je vous aurais tiré d'affaire avant qu'il fût peu. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  478. J'allais nettoyer votre corps et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  479. Et je ne voulais plus qu'une douzaine de médecines, pour vider le fond du sac. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  480. Mais puisque vous n'avez pas voulu guérir par mes mains. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  481. Puisque vous vous êtes soustrait de l'obéissance que l'on doit à son médecin. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  482. Puisque vous vous êtes déclaré rebelle aux remèdes que je vous ordonnais... (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  483. J'ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l'intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l'âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  484. C'est fort bien fait. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  485. Ma foi, mon frère, vous êtes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses qu'on vous vit faire ce que vous faites. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  486. Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  487. Et ce qu'il dit, que fait-il à la chose ? (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  488. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  489. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  490. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  491. Mon Frère, il sait tout mon tempérament, et la manière dont il faut me gouverner. (Acte 6, scène 6, ARGAN)
  492. Je ne le connais pas ; mais il me ressemble comme deux gouttes d'eau, et si je n'étais sûre que ma mère était honnête femme, je dirais que ce serait quelque petit frère, qu'elle m'aurait donné depuis le trépas de mon père. (Acte 6, scène 7, TOINETTE)
  493. Fais-le venir. (Acte 6, scène 7, ARGAN)
  494. Vous êtes servi à souhait. (Acte 6, scène 7, BÉRALDE)
  495. J'ai bien peur que vous ne soyez cause de quelque malheur. (Acte 6, scène 7, ARGAN)
  496. Voyez-vous, j'ai sur le coeur toutes ces maladies-là que je ne connais point, ces... (Acte 6, scène 7, ARGAN)
  497. Monsieur, agréez que je vienne vous rendre visite, et vous offrir mes petits services pour toutes les saignées, et les purgations, dont vous aurez besoin. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
  498. Monsieur, je vous prie de m'excuser, j'ai oublié de donner une commission à mon valet, je reviens tout à l'heure. (Acte 6, scène 8, TOINETTE)
  499. Il est vrai que la ressemblance est tout à fait grande. (Acte 6, scène 8, BÉRALDE)
  500. Mais ce n'est pas la première fois qu'on a vu de ces sortes de choses, et les histoires ne sont pleines que de ces jeux de la nature. (Acte 6, scène 8, B?RALDE)
  501. Il faut donc que les oreilles m'aient corné. (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
  502. Oui, vraiment, j'ai affaire là-bas, et je l'ai assez vu. (Acte 6, scène 9, TOINETTE)
  503. Si je ne les voyais tous deux, je croirais que ce n'est qu'un. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  504. J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps où tout le monde s'est trompé. (Acte 6, scène 9, BÉRALDE)
  505. Pour moi, j'aurais été trompé à celle-là, et j'aurais juré que c'est la même personne. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  506. Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous plaît, la curiosité que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous êtes, et votre réputation, qui s'étend partout, peut excuser la liberté que j'ai prise. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  507. Quel âge croyez-vous bien que j'aie ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  508. J'en ai quatre-vingt-dix. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  509. Vous voyez un effet des secrets de mon art, de me conserver ainsi frais et vigoureux. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  510. Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouvés dans la médecine. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  511. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  512. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  513. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  514. Hoy, ce pouls-là fait l'impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  515. Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  516. J'ai quelquefois des maux de coeur. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  517. Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  518. Vous aimez à boire un peu de vin ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  519. Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  520. De la volaille. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  521. Des oeufs frais. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  522. Il faut boire votre vin pur ; et pour épaissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  523. Je veux vous en envoyer un de ma main, et je viendrai vous voir de temps en temps, tandis que je serai en cette ville. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  524. Que diantre faites-vous de ce bras-là ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  525. Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure, si j'étais que de vous. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  526. Oui ; mais j'ai besoin de mon bras. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  527. Vous avez là aussi un oeil droit que je me ferais crever, si j'étais en votre place. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  528. Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus tôt, vous en verrez plus clair de l'oeil gauche. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  529. Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  530. Oui, pour aviser, et voir ce qu'il aurait fallu lui faire pour le guérir. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  531. Voilà un médecin vraiment, qui paraît fort habile. (Acte 6, scène 10, BÉRALDE)
  532. Oui, mais il va un peu bien vite. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  533. J'aime bien mieux qu'il ne se porte pas si bien. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  534. Allons, allons, je suis votre servante, je n'ai pas envie de rire. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  535. Qui me voulait tâter le pouls. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  536. Je vois bien qu'il y a quelque amourette là-dessous, et j'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aie découverte. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  537. Hé bien, mon Frère, quand il y aurait quelque petite inclination, cela serait-il si criminel, et rien peut-il vous offenser, quand tout ne va qu'à des choses honnêtes, comme le mariage ? (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  538. Vous voulez faire plaisir à quelqu'un. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  539. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  540. Monsieur, ne parlez point de Madame, c'est une femme sur laquelle il n'y a rien à dire, une femme sans artifice, et qui aime Monsieur, qui l'aime... (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  541. Demandez-lui un peu les caresses qu'elle me fait. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  542. Cela est vrai. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  543. Il est certain. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  544. Voulez-vous que je vous convainque, et vous fasse voir tout à l'heure comme Madame aime Monsieur ? (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  545. Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  546. Vous verrez la douleur où elle sera, quand je lui dirai la nouvelle. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  547. Oui, mais ne la laissez pas longtemps dans le désespoir, car elle en pourrait bien mourir. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  548. Laisse-moi faire. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  549. N'y a-t-il point quelque danger à contrefaire le mort ? (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  550. Non, non : quel danger y aurait-il ? (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  551. Il y aura plaisir à confondre votre frère. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  552. Personne ne sait encore cet accident-là, et je me suis trouvée ici toute seule. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  553. Tenez, le voilà tout de son long dans cette chaise. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  554. Je pensais, Madame, qu'il fallût pleurer. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  555. Quelle perte est-ce que la sienne, et de quoi servait-il sur la terre ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  556. Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  557. Voilà une belle oraison funèbre. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  558. Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  559. Puisque, par un bonheur, personne n'est encore averti de la chose, portons-le dans son lit, et tenons cette mort cachée, jusqu'à ce que j'aie fait mon affaire. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  560. Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  561. Oui, Madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez ? (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  562. Je suis bien aise de voir votre amitié, et d'avoir entendu le beau panégyrique que vous avez fait de moi. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  563. Voilà un avis au lecteur, qui me rendra sage à l'avenir, et qui m'empêchera de faire bien des choses. (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  564. Je n'aurais jamais cru cela. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  565. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  566. C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  567. J'ai de tristes nouvelles à vous donner. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  568. Il vient de mourir tout à l'heure d'une faiblesse qui lui a pris. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  569. Faut-il que je perde mon père, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcroît de désespoir, je le perde dans un moment où il était irrité contre moi ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  570. Que deviendrai-je, malheureuse, et quelle consolation trouver après une si grande perte ? (Acte 6, scène 13, ANG?LIQUE)
  571. Je pleure tout ce que dans la vie je pouvais perdre de plus cher et de plus précieux. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  572. Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  573. Laissons là toutes les pensées du mariage. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  574. Après la perte de mon père, je ne veux plus être du monde, et j'y renonce pour jamais. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
  575. Oui, mon père, si j'ai résisté tantôt à vos volontés, je veux suivre du moins une de vos intentions, et réparer par là le chagrin que je m'accuse de vous avoir donné. (Acte 6, scène 14, ANG?LIQUE)
  576. N'aie point de peur, je ne suis pas mort. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  577. Va, tu es mon vrai sang, ma véritable fille, et je suis ravi d'avoir vu ton bon naturel. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  578. Eh, Monsieur, laissez-vous toucher à ses prières et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  579. Oui, faites-vous médecin, je vous donne ma fille. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  580. Très volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'à cela pour être votre gendre, je me ferai médecin, apothicaire même, si vous voulez. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  581. Ce n'est pas une affaire que cela, et je ferais bien d'autres choses pour obtenir la belle Angélique. (Acte 6, scène 14, CL?ANTE)
  582. Mais, mon Frère, il me vient une pensée. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  583. Faites-vous médecin vous-même. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
  584. Cela est vrai. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  585. Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt ; et il n'y a point de maladie si osée, que de se jouer à la personne d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  586. Mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu'il y faut faire. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  587. Quoi l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  588. L'on n'a qu'à parler, avec une robe, et un bonnet, tout galimatias devient savant, et toute sottise devient raison. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  589. Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  590. Voulez-vous que l'affaire se fasse tout à l'heure ? (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  591. Oui, et dans votre maison. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  592. Dans ma maison ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  593. Je connais une Faculté de mes amies, qui viendra tout à l'heure en faire la cérémonie dans votre salle. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  594. Mais, moi que dire, que répondre ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  595. Allez-vous-en vous mettre en habit décent, je vais les envoyer quérir. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  596. Les comédiens ont fait un petit intermède de la réception d'un médecin, avec des danses et de la musique, je veux que nous en prenions ensemble le divertissement, et que mon frère y fasse le premier personnage. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  597. Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  598. Mais, ma nièce, ce n'est pas tant le jouer, que s'accommoder à ses fantaisies. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  599. Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la comédie les uns aux autres. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
  600. Mais si non ennuyo Dominum Praesidem, v.429 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  601. Mais si maladia v.447 (Acte 7, scène 1, QUINTUS DOCTOR)
  602. Aut mauvaiso ? v.466 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  603. De non jamais te servire v.468 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  604. Taillandi, v.482 (Acte 7, scène 1, PRAESES)
  605. Si j'allaibam m'engageare v.490 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  606. Mais vos me, ce qui est bien plus, v.504 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  607. Et n'habere jamais v.526 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et la raison encore, dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t'inspirer une peur d'un si mauvais augure ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Ton maître t'a-t-il ouvert son coeur là-dessus, et t'a-t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Non pas, mais, à vue de pays, je connais à peu près le train des choses, et sans qu'il m'ait encore rien dit je gagerais presque que l'affaire va là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l'expérience m'a pu donner quelques lumières. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Quoi, ce départ si peu prévu, serait une infidélité de Don Juan ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  10. Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  11. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  12. La raison en est belle, et c'est par là qu'il s'empêcherait des choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Mais les saints noeuds du mariage le tiennent engagé. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  14. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  15. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  16. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  17. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  18. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  19. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  20. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  21. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Dona Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Et quelle réponse as-tu faite ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. Moi, je crois, sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  27. Je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  29. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  30. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  31. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  33. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon coeur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  34. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  35. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  36. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  37. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  38. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  39. J'ai à dire... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. Je ne sais que dire ; car vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  42. Mais, Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. Mais par exemple de vous voir tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable, et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi du mariage qui... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  45. Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  46. Ma foi, Monsieur, vous faites une méchante raillerie. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  47. Holà, maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  48. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  49. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  50. Paix ! (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  51. Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  52. Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  53. Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  54. Fort bien, le mieux du monde, et il aurait tort de se plaindre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  55. J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  56. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  57. N'allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui nous peut donner du plaisir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  58. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  59. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  60. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  61. Rencontre fâcheuse, traître, tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  62. Me ferez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  63. Madame, je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  64. Oui, je vois bien que vous ne m'y attendiez pas ; et vous êtes surpris, à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  65. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  66. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour me vouloir tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  67. J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  68. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  69. Je serai bien aise pourtant d'ouïr de votre bouche les raisons de votre départ. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  70. Parlez, Don Juan, je vous prie, et voyons de quel air vous saurez vous justifier ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  71. Madame, voilà Sganarelle, qui sait pourquoi je suis parti. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  72. Moi, Monsieur, je n'en sais rien, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  73. Hé bien, Sganarelle, parlez, il n'importe de quelle bouche j'entende ses raisons. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  74. Approchez, puisqu'on le veut ainsi, et me dites un peu les causes d'un départ si prompt. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  75. Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  76. Vous plaît-il, Don juan, nous éclaircir ces beaux mystères ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  77. J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  78. Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  79. Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  80. Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  81. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  82. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  83. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  84. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  85. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  86. Voudriez-vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que par... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  87. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  88. C'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte, et sur de tels sujets, un noble coeur, au premier mot, doit prendre son parti. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  89. N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  90. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  91. Si le remords le pouvait prendre ! (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  92. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait renvarsés dans la mar ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  93. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  94. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  95. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouilloit dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  96. Lucas, ç'ai-je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  97. Voire, ce ma til fait, t'as esté au trépassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  98. Palsanquienne, çai-je fait, je n'ai point la vue trouble : ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  99. Point du tout, ce m'a-t-il fait, t'as la barlue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  100. Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  101. Morquenne, ce ma til fait, je gage que non, o ça, çai-je fait, veux-tu gager dix sols que si ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  102. Je le veux bian, ce ma til fait ; et pour te montrer, vlà argent su jeu, ce ma til fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  103. Moi, je n'ai point esté ni fou, ni estourdi, j'ai bravement bouté à tarre quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jergniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux, moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  104. Je savois bian ce que je faisois pourtant, queuque gniais ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  105. Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  106. Allons, Lucas, çai je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont : allons viste à leu secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  107. Non, ce ma til dit, ils mont fait pardre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  108. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  109. Ne m'as-tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qu'est bien pu mieux fait que les autres ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  110. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  111. Ô parquenne, sans nous, il en avait pour sa maine de fèves. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  112. Nannain, ils l'avont rhabillé tout devant nous. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  113. Mon quieu, je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angigorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrois là dedans pour moi, et j'estois tout ébobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  114. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  115. Ignia pas jusqu'aux souliers qui n'en soiont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre ; et ils sont faits d'eune façon que je me romprois le cou aveuc. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  116. Par ma fi, Piarrot, il faut que j'aille voir un peu ça. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  117. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte : j'ai queuque autre chose à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  118. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  119. Iglia que tu me chagraignes l'esprit, franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  120. Testiguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  121. Mais qu'est-ce qu'il te faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  122. Je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  123. Est-ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  124. Non, tu ne m'aimes pas ; et si, je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  125. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  126. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honneste de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  127. Mais, mon gnieu, je t'aime aussi. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  128. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  129. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  130. Ne t'aimai-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  131. Quand ça est, ça se voit, et l'en fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  132. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  133. Vlà où l'en voit les gens qui aimont ; mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme eune vraie souche de bois ; et je passerois vingt fois devant toi, que tu ne te grouillerois pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  134. Quand en a de l'amiquié pour les personnes, l'an en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  135. Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  136. Testigué, si tu m'aimais, me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  137. Queu mal te fais-je ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  138. Laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  139. Promets-moi donc que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  140. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  141. Je revians tout à l'heure : je m'en vas boire chopaine, pour me rebouter tant soit peu de la fatigue que j'ais eue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  142. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  143. Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne pas me souffrir longtemps de pousser des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  144. À peine sommes-nous échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au Ciel de la pitié qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  145. Paix ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  146. Coquin que vous êtes ; vous ne savez ce que vous dites, et Monsieur sait ce qu'il fait. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  147. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  148. Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  149. Pour moi, je suis ravi, et je n'ai jamais vu une si charmante personne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  150. Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  151. Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  152. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, et c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  153. Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  154. Sganarelle, regarde un peu ses mains. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  155. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  156. Ha que dites-vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  157. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  158. Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  159. Une personne comme vous serait la femme d'un simple paysan ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  160. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  161. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  162. Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  163. Moi, j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  164. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  165. Non, non, ne craignez point, il se mariera avec vous tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  166. Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  167. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  168. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  169. Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croit. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  170. Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne l'acceptez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  171. Mais au moins, Monsieur, ne m'allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  172. Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  173. Oh, Monsieur, attendez que je soyons mariés, je vous prie ; après, ça, je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  174. Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  175. Je vous dis qu'où vous tegniez, et qu'ou ne caressiais point nos accordées. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  176. Et laisse-le faire aussi, Piarrot. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  177. Quement, que je le laisse faire. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  178. Je me veux fâcher, et t'es une vilaine toi d'endurer qu'on te cajole. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  179. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame ? (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  180. Jerniqué, non, j'aime mieux te voir crevée que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  181. Va, va, Piarrot, ne te mets point en peine : si je sis Madame, je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheux nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  182. Ventrequenne, je gni en porterai jamais quand tu m'en poyrois deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  183. Morquenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bian gardé de le tirer de gliau, et je gli aurois baillé un bon coup d'aviron sur la teste. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  184. Jerniquenne, je ne crains parsonne. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  185. Houais ! (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  186. Monsieur, laissez là ce pauvre misérable. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  187. Ah, je vous apprendrai. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  188. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  189. Que de plaisirs quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  190. Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  191. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  192. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  193. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  194. Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  195. Je voudrais... (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  196. Vraiment... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  197. Laissez-la là, c'est une extravagante. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  198. Je veux voir un peu ses raisons. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  199. Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  200. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  201. Que vous ai-je dit ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  202. Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  203. N'ai-je pas deviné ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  204. Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  205. Le vlà qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  206. Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  207. Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  208. Laissez-la faire. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  209. Laissez-la dire. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  210. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  211. Est-ce chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  212. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  213. Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  214. Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  215. Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  216. Laissez-la se flatter dans son imagination. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  217. Tous les visages sont laids auprès du vôtre. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  218. J'ai un petit ordre à donner, je viens vous retrouver dans un quart d'heure. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  219. Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  220. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  221. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  222. Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  223. Mon maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  224. Mon maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, il n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  225. Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  226. Monsieur, je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  227. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
  228. L'affaire presse, et le plus tôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 5, LA RAMEE)
  229. Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici ; mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  230. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bienheureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son maître. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  231. Ô Ciel, puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre ! (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  232. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  233. Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  234. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  235. C'est l'habit d'un vieux médecin, qui a été laissé en gage au lieu où je l'ai pris, et il m'en a coûté de l'argent pour l'avoir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  236. Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  237. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  238. Tu leur as répondu que tu n'y entendais rien ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  239. Moi, point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait des ordonnances à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  240. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si les malades guérissaient, et qu'on m'en vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  241. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  242. Cependant vous voyez, depuis un temps, que le vin émétique fait bruire ses fuseaux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  243. Ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  244. Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  245. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir tout d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  246. Tu as raison. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  247. Mais laissons là la médecine, où vous ne croyez point, et parlons des autres choses : car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  248. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  249. Morbleu, je suis bien sot en effet de vouloir m'amuser avec vous ; faites tout ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous vous perdiez ou non, et que... (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  250. Tais-toi. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  251. Songeons à notre affaire. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  252. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
  253. Mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, FRANCISQUE)
  254. Mon maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas ; mais, ma foi ! Le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  255. Je n'ai rien fait, Monsieur, que vous n'eussiez fait en ma place. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  256. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  257. Je m'étais par hasard égaré d'un frère, et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre, j'ai fait rencontre de ces voleurs, qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  258. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  259. On a cet avantage, qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  260. Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  261. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  262. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  263. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  264. Le connaissez-vous, Monsieur, ce Don Juan dont vous parlez ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  265. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  266. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  267. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  268. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  269. Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  270. Et quelle raison peut-on faire à ces sortes d'injures ? (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  271. Toute celle que votre honneur et souhaiter ; et, sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez, et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  272. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois, ce me serait une trop sensible douleur, que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  273. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  274. Faites boire là mes chevaux, et qu'on les amène après nous ; je veux un peu marcher à pied. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  275. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvés ! (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  276. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  277. Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  278. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  279. Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  280. Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  281. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  282. Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  283. Notre vengeance, pour être différée, n'en sera pas moins éclatante ; au contraire, elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  284. Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  285. Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  286. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  287. Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  288. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  289. Je n'ai rien exigé de vous, et vous tiendrai ce que j'ai promis. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  290. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  291. Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  292. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  293. Il vous serait aisé de pacifier toutes choses. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  294. Oui ; mais ma passion est usée pour Done Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  295. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  296. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  297. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  298. Non, vraiment. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  299. C'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  300. Ah, tu as raison, je ne savais pas que c'était de ce côté-ci qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  301. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  302. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  303. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  304. Parbleu, le voilà bon, avec son habit d'empereur romain ! (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  305. Ma foi, Monsieur, voilà qui est bien fait. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  306. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  307. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  308. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  309. Fais ce que je te dis. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  310. Je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  311. Seigneur Commandeur, mon maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  312. La Statue m'a fait signe. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  313. Elle m'a fait signe, vous dis-je : il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  314. Viens, maraud, viens, je te veux bien faire toucher au doigt ta poltronnerie, prends garde. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  315. Le Seigneur Commandeur voudrait-il venir souper avec moi ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  316. Je ne voudrais pas en tenir dix pistoles. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  317. Quoi qu'il en soit, laissons cela : c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  318. Il n'est rien de plus véritable que ce signe de tête ; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  319. Si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf, te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  320. Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  321. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt que l'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  322. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  323. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
  324. Non, au contraire, faites-le entrer. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  325. C'est une fort mauvaise politique que de se faire celer aux créanciers. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  326. Il est bon de les payer de quelque chose, et j'ai le secret de les renvoyer satisfaits sans leur donner un double. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  327. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  328. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  329. Parbleu, coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  330. J'étais venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  331. Cela n'est point nécessaire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  332. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  333. Il n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  334. J'étais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  335. Monsieur, je fais ce que vous voulez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  336. Je voudrais bien... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  337. Je venais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  338. Je l'aime de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  339. C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  340. Et le petit Colin, fait-il toujours bien du bruit avec son tambour ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  341. Plus que jamais, Monsieur, et nous ne saurions en chévir. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  342. Je n'ai point mérité cette grâce assurément. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  343. Mais, Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  344. Monsieur, il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  345. Mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  346. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  347. Il est vrai, il me fait tant de civilités et tant de compliments que je ne saurais jamais lui demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  348. Je vous assure que toute sa maison périrait pour vous ; et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière... (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  349. Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  350. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  351. Ne sais-je pas bien que je vous dois ? (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  352. Oui, mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  353. Allons, Monsieur Dimanche, je vais vous éclairer. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  354. Mais mon argent... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  355. Mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  356. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  357. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  358. À dire vrai, nous nous incommodons étrangement l'un et l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  359. Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  360. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  361. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  362. Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  363. Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  364. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  365. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  366. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  367. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  368. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  369. Eh, mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  370. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  371. J'ai tort ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  372. J'ai tort ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  373. A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  374. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  375. J'admire votre patience ; et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  376. Ô complaisance maudite ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  377. Que pourrait-ce être ? (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  378. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  379. Je ne viens point ici pleine de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce marin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  380. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  381. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  382. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  383. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  384. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  385. De grâce, Don Juan, accordez-moi, pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  386. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  387. Encore une fois, Don Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  388. Je m'en vais, après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  389. Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  390. Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  391. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  392. C'est-à-dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  393. Le pauvre garçon n'en peut plus, et cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  394. Monsieur, je voulais voir si votre cuisinier n'avait point mis trop de sel ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  395. J'ai affaire de toi quand j'aurai soupé, tu as faim, à ce que je vois. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  396. Je le crois bien, Monsieur, je n'ai point mangé depuis ce matin. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  397. Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  398. Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  399. Allons voir, et montrons que rien ne me saurait ébranler. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  400. Une chaise et un couvert, vite donc. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  401. Monsieur, je n'ai plus de faim. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  402. Monsieur, je n'ai pas soif. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  403. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez-vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  404. Oui, j'irai accompagné du seul Sganarelle. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  405. Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  406. Mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  407. Ce que vous me dites est-il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  408. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  409. Il a touché mon âme, et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long aveuglement où j'ai été et les désordres criminels de la vie que j'ai menée. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  410. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  411. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne me punissant point de mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer par là le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  412. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  413. Mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  414. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  415. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  416. Pour moi, j'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports du ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  417. Monsieur, que j'ai de joie de vous voir converti ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  418. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  419. Tu prends pour de bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche était d'accord avec mon coeur ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  420. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  421. Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  422. Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  423. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  424. On lie, à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti : qui en choque un, se les attire tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là, dis-je, sont le plus souvent les dupes des autres ; ils donnent bonnement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  425. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  426. On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  427. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  428. Je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  429. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  430. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  431. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  432. Dès qu'une fois on m'aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais, et garderai tout doucement une haine irréconciliable. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  433. Je ferai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause, crieront contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  434. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  435. Il ne vous manquait plus que d'être hypocrite pour vous achever de tout point, et voilà le comble des abominations. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  436. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  437. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  438. À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  439. Ô le beau raisonnement ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  440. Don Juan, je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  441. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  442. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  443. Je voudrais bien, de tout mon coeur, vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, il a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie, et je n'ai point d'autres pensées maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  444. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  445. Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous feriez d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  446. J'en avais, pour moi, toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  447. C'est le Ciel qui le veut ainsi. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  448. Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  449. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  450. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  451. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  452. Nous verrons, de vrai, nous verrons. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  453. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  454. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle un peu plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  455. Monsieur, c'est un spectre : je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  456. Donnez-moi la main. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  457. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée ; j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Et la raison encore, dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t'inspirer d'un si mauvais augure ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  6. Ton Maître t'a-t-il ouvert son coeur là-dessus, et t'a t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  7. Non pas, mais à vue de pays, je connais à peu près le train des choses, et sans qu'il m'ait encore rien dit, je gagerais presque que l'affaire va là. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Je pourrais peut-être me tromper, mais enfin sur de tels sujets, l'expérience m'a donné quelque lumière. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Quoi, ce départ si peu prévu, serait une infidélité de Don Juan ! (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  10. Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Don Juan Elvire ! (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  11. Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  12. Eh oui ; sa qualité ! La raison en est belle, et c'est par là qu'il s'empêcherait des choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Mais les saints noeuds du mariage le tiennent engagé. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  14. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  15. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  16. Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  17. Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  18. Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  19. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  20. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  21. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  22. Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Don Juan Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Et quelle réponse as-tu faite ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  26. Moi, je crois sans vous faire tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  27. Eh, mon_Dieu, je sais mon Don Juan, sur le bout du doigt, et connais votre coeur pour le plus grand coureur du monde, il se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime point à demeurer en place. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. Et ne trouves-tu pas que j'ai raison d'en user de la sorte ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  29. Assurément que vous avez raison, si vous le voulez, on ne peut pas aller là contre ; mais si vous ne le vouliez pas, ce serait peut-être une autre affaire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  30. En ce cas, Monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode, et que je trouve fort vilain d'aimer de tous côtés comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  31. Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  33. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon coeur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  34. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  35. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  36. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  37. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  38. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  39. Ma foi, j'ai à dire, et je ne sais que dire, car vous tournez les choses d'une manière qu'il semble que vous ayez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  40. J'avais les plus belles pensées du monde, et vos discours m'ont brouillé tout cela ; laissez faire, une autre fois je mettrai mes raisonnements par écrit, pour disputer avec vous. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  41. Mais Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  42. Mais par exemple je vous vois tous les mois vous marier comme vous faites. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  43. Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi d'un mystère sacré, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  44. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  45. Ma foi, Monsieur, j'ai toujours ouï dire que c'est une méchante raillerie, que se railler du Ciel, et que les libertins ne font jamais une bonne fin. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  46. Holà maître sot, vous savez que je vous ai dit que je n'aime pas les faiseurs de remontrances. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  47. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  48. C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  49. Paix. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  50. Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  51. Et n'y craignez-vous rien, Monsieur, de la mort de ce Commandeur, que vous tuâtes il y a six mois ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  52. Et pourquoi craindre, ne l'ai-je pas bien tué ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  53. Fort bien, le mieux du monde, il aurait tort de s'en plaindre . (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  54. J'ai eu ma grâce de cette affaire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  55. Oui, mais cette grâce n'éteint pas peut-être le ressentiment des parents et des amis et.... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  56. N'allons point songer au mal qui nous peut arriver, et songeons seulement à ce qui peut nous donner du plaisir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  57. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  58. Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre, et faire éclater plus d'amour. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  59. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  60. C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  61. Rencontre fâcheuse, traître tu ne m'avais pas dit qu'elle était ici elle-même. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  62. Me feriez-vous la grâce, Don Juan, de vouloir bien me reconnaître, et puis-je au moins espérer, que vous daigniez tourner le visage de ce côté ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  63. Madame je vous avoue que je suis surpris, et que je ne vous attendais pas ici. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  64. Oui, je vois bien que vous ne m'attendiez pas, et vous êtes surpris à la vérité, mais tout autrement que je ne l'espérais, et la manière dont vous le paraissez, me persuade pleinement ce que je refusais de croire. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  65. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  66. J'ai été assez bonne, je le confesse, ou plutôt assez sotte pour vouloir me tromper moi-même, et travailler à démentir mes yeux et mon jugement. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  67. J'ai cherché des raisons, pour excuser à ma tendresse, le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  68. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  69. Je serai bien aise pourtant d'ouïr de votre bouche les raisons de votre départ. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  70. Parlez, Don Juan je vous prie ; et voyons de quel air vous savez vous justifier. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  71. Madame, voilà Sganarelle qui sait pourquoi je suis parti. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  72. Oui Monsieur, je ne sais rien, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  73. Et bien, Sganarelle, parlez, il n'importe de quelle bouche j'entende ces raisons. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  74. Approchez, puisqu'on le veut ainsi, et me dites un peu les causes de ce départ si prompt. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  75. Je n'ai rien à répondre, vous vous moquez de votre serviteur. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  76. Vous plaît-il, Don Juan, nous éclaircir ces beaux mystères. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  77. J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  78. Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  79. Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  80. Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un coeur sincère. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  81. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  82. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  83. J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  84. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  85. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  86. Voudriez vous, Madame, vous opposer à une si sainte pensée, et que j'allasse, en vous retenant, me mettre le Ciel sur les bras, que pour... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  87. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  88. C'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte ; et sur de tels sujets, un noble coeur au premier mot doit prendre son parti. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  89. N'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  90. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  91. Si le remords le pouvait prendre. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  92. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait ranversés dans la mar. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  93. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  94. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  95. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  96. Je voyais ça fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  97. Eh Lucas, çay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  98. Voire, ce m'a-t-il fait, t'as été au trepassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  99. Pal sanguienne, ç'ai je fait, je n'ai point la vue trouble, ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  100. Point du tout ce ma til fait, t'as la barlue. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  101. Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  102. Morguenne, ce m'a-t-il fait, je gage que non, o ça, ç'ai je fait, veux tu gager dix sols que si ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  103. Je veux bian, ce ma til fait, et pour te montrer, vlà argent su jeu, ce ma til fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  104. Moi je n'ai été ni fou ni étourdi, j'ai bravement bouté quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jerniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  105. Je savais bian ce que je faisais pourtant, queuque gniais ! (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  106. Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  107. Allons Lucas, çai-je dit, tu vois bian qu'ils nous appellont ; allons vite à leur secours. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  108. Non, ce m'a-t-il dit, ils m'ont fait pardre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  109. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  110. Ne m'as tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qui est bien pu mieux fait que les autres. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  111. Oui, c'est le Maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusque en bas, et ceux qui le sarvont sont des Monsieux eux-mesmes, et stan pandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait per ma feiue nayé si je n'aviomme esté là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  112. Ô parquenne, sans nous, il en avait pour sa maine de fèves. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  113. Nannain, ils l'avont rhabillé tout devant nous. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  114. Mon quieu je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angingorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrais là-dedans pour moi, et j'étais tout ebobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  115. Ils ant des chemises qui ant des manches où j'entrerais tout brandis toi et moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  116. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  117. Ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcis tout de pis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romprais le cou avec. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  118. Per ma fi, Piarrot, il faut que j'aille voir un peu ça. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  119. Ô acoute un peu auparavant, Charlotte, j'ai queuque autre à te dire, moi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  120. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour être mariés ensemble, mais marguenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  121. Iglia que tu me chagraines l'esprit franchement. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  122. Testeguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  123. Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  124. Mais qu'est-ce qu'il te faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  125. Jerniguienne je veux que tu m'aimes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  126. Est ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  127. Non, tu ne m'aimes pas, et si je fais tout ce que je pis pour ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  128. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  129. Mais, mon guieu, je t'aime aussi. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  130. Oui, tu m'aimes d'une belle deguaine. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  131. Je veux que l'en fasse comme l'en fait quand l'en aime comme il faut. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  132. Ne t'aimé-je pas aussi comme il faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  133. Non, quand ça est, ça se voit, et l'on fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  134. Regarde la grosse Tomasse comme elle assotée du jeune Robain, alle est toujou entour de ly à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  135. Toujou al ly fait queuque niche, ou ly baille queuque taloche en passant, et l'autre jour, qu'il était assis sur un escabiau, al fut le tirer dessous ly, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  136. Jarny vla où l'on voit les gens qui aimont, mais toi, tu ne me dis jamais mot, t'es toujou là comme une vraie souche de bois, et je passerais vingt fois devant toi que tu ne te grouillerais pas pour me bailler le moindre coup, ou me dire la moindre chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  137. Ignia humeur qui quienne, quand on a de l'amiquié pour les personnes, lan en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  138. Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  139. Testiquié, si tu m'aimais me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  140. Morgué que mal te fais-je ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  141. Et bian, laisse faire aussi, et ne me presse point tant, peut-être que ça viendra tout d'un coup sans y songer. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  142. Promets-moi que tu tâcheras de m'aimer davantage. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  143. J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  144. Ah, mon quieu, qu'il est genti[l], et que c'aurait été dommage qu'il eût été nayé ! (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  145. Je revians tout à l'heure, je m'en vas boire chopaine pour me rebouter tant soit peu de la fatigue que j'ai eu. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  146. Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  147. Il ne faut pas que ce coeur m'échappe, et j'y ai déjà jeté des dispositions à ne me pas souffrir de pousser longtemps des soupirs. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  148. Monsieur, j'avoue que vous m'étonnez ; à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées, et vos amours cr... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  149. Paix, coquin que vous êtes, vous ne savez ce que vous dites, et Monsieur sait ce qu'il fait, allons. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  150. Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  151. Tournez-vous un peu s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  152. Pour moi, je suis ravi, et je n'ai jamais vu une si charmante personne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  153. Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  154. Moi, me railler de vous ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  155. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  156. Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  157. Sganarelle, regarde un peu ses mains. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  158. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  159. Ha que dites vous là, elles sont les plus belles du monde, souffrez que je les baise, je vous prie. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  160. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  161. Non Monsieur, mais je dois bien l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  162. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  163. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  164. Voyez-vous, Monsieur, il n'y a pas plaisir à se laisser abuser, je suis une pauvre paysanne, mais j'ai l'honneur en recommandation, et j'aimerais mieux me voir morte que de me voir déshonorée. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  165. Moi j'aurais l'âme assez méchante pour abuser une personne comme vous, je serais assez lâche pour vouloir vous déshonorer ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  166. Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  167. Non, non, ne craignez point, il se mariera avec vous tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  168. Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  169. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  170. Mon_Dieu, je ne sais si vous dites vrai ou non, mais vous faites que l'on vous croie. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  171. Lorsque vous me croirez, vous me rendrez justice assurément, et je vous réitère encore la promesse que je vous ai faite, ne la croyez-vous pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  172. Mais au moins, Monsieur, ne m'y allez pas tromper, je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  173. Donnez-moi donc un petit baiser pour gage de votre parole. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  174. Oh, Monsieur, Attendez que je soyons mariées, je vous prie, après ça je vous baiserai tant que vous voudrez. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  175. Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  176. Et laisse le faire aussi Piarrot. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  177. Quement, que je le laisse faire. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  178. Je me veux fâcher, et t'es une vilaine, toi, d'endurer qu'on te cajole. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  179. Ça n'y fait rien, Piarrot, si tu m'aimes, ne dois-tu pas être bien aise que je devienne Madame. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  180. Jernigué, non, j'aime mieux te voir crever, que de te voir à un autre. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  181. Va va, Pierrot, ne te mets point en peine ; si je sis Madame je te ferai gagner queuque chose, et tu apporteras du beurre et du fromage cheu nous. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  182. Ventreguenne, je gny en porterai jamais, quand tu m'y en payerais deux fois autant. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  183. Morguenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bien gardé de le tirer de gliau, et je ly aurais bailli un bon coup d'aviron sur la tête. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  184. Jerniquenne, je ne crains personne. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  185. Houais. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  186. Eh Monsieur, laissez là ce pauvre misérable. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  187. Ah, je vous apprendrai. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  188. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  189. Que de plaisirs, que de plaisirs, quand vous serez ma femme, et que... (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  190. Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  191. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  192. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  193. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  194. Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  195. Je voudrais... (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  196. Laissez-la là, c'est une extravagante. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  197. Je veux voir un peu ses raisons. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  198. Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  199. Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  200. Eh bien, que vous ai-je dit ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  201. Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  202. N'ai-je pas deviné ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  203. Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  204. Le vla qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  205. Vous vous raillez de moi. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  206. Est-il vrai, Monsieur, que vous ly ayez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  207. Laissez-la faire. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  208. Laissez-la dire. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  209. Vous soutenez également toutes deux que je vous ai promis de vous prendre pour femmes ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  210. Est-ce que chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  211. Celle à qui j'ai promis effectivement n'a-t-elle pas en elle-même de quoi se moquer des discours de l'autre, et doit-elle se mettre en peine, pourvu que j'accomplisse ma promesse ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  212. Tous les discours n'avancent point les choses, il faut faire, et non pas dire, et les effets décident mieux que les paroles. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  213. Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  214. Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  215. Tous les visages sont laids auprès du vôtre. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  216. J'ai un petit ordre à donner, je viens vous retrouver dans un quart d'heure. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  217. Je suis celle qu'il aime, au moins. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  218. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  219. Croyez-moi l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  220. Je voudrais bien savoir pourquoi Sganarelle ne me suit pas. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  221. Mon Maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  222. Mon Maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  223. Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  224. Monsieur je viens vous avertir qu'il ne fait pas bon ici pour vous. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  225. Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
  226. L'affaire presse, et le plutôt que vous pourrez sortir d'ici sera le meilleur. (Acte 2, scène 6, LA RAM?E)
  227. Une affaire pressante m'oblige de partir d'ici, mais je vous prie de vous ressouvenir de la parole que je vous ai donnée, et de croire que vous aurez de mes nouvelles avant qu'il soit demain au soir. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  228. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bien heureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son Maître. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  229. Ô Ciel puisqu'il s'agit de mort, fais-moi la grâce de n'être point pris pour un autre. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  230. Ma foi, Monsieur, avouez que j'ai eu raison, et que nous voilà l'un et l'autre déguisés à merveille. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  231. Votre premier dessein n'était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  232. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  233. C'est l'habit d'un vieux Médecin qui a été laissé en gage au lieu où je l'ai pris, et il m'en a coûté de l'argent pour l'avoir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  234. Mais savez-vous, Monsieur, que cet habit me met déjà en considération ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  235. Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  236. Tu leur as répondu que tu n'y entendais rien. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  237. Moi point du tout, j'ai voulu soutenir l'honneur de mon habit, j'ai raisonné sur le mal, et leur ai fait ordonnance à chacun. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  238. Ma foi, Monsieur, j'en ai pris par où j'en ai pu attraper, j'ai fait mes ordonnances à l'aventure, et ce serait une chose plaisante si ces malades guérissaient, et qu'on me vînt remercier. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  239. Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres Médecins ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  240. Vous avez l'âme bien méchante, cependant vous voyez depuis un temps que le vin émétique fait bruire ses fuseaux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  241. Les miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  242. Il y avait un homme qui depuis six jours était à l'agonie. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  243. On ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  244. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  245. Tu as raison. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  246. Mais laissons-là la Médecine où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous. Vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les remontrances. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  247. Laissons cela. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  248. Voilà un homme que j'aurais bien de la peine à convertir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  249. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  250. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  251. Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  252. Oh Dame, interrompez-moi donc si vous voulez, je ne saurais disputer si l'on ne m'interrompt, vous vous taisez exprès, et me laissez parler par belle malice. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  253. J'attends que ton raisonnement soit fini. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  254. Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  255. Cela n'est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j'aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu'il veut ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  256. Je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux aux Ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit, à gauche, en avant, en arrière, tourner. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  257. Bon, voilà ton raisonnement qui a le nez cassé. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  258. Morbleu, je suis bien sot de m'amuser à raisonner avec vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  259. Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  260. Vous n'avez qu'à suivre cette route, Messieurs, et tournez à main droite quand vous serez au bout de la forêt, mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  261. Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  262. Eh, prie le Ciel qu'il te donne un habit, sans te mettre en peine des affaires des autres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  263. Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  264. Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  265. Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  266. Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
  267. Mais que vois-je là ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  268. Mon Maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, ma foi, le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  269. Je n'ai rien fait, Monsieur, que vous n'eussiez fait à ma place. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  270. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  271. Je m'étais par hasard écarté d'un frère et de tous ceux de notre suite, et comme je cherchais à les rejoindre j'ai fait rencontre de ces voleurs qui d'abord ont tué mon cheval, et qui sans votre valeur en auraient fait autant de moi. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  272. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  273. On a cet avantage qu'on fait courir le même risque, et passer mal aussi le temps à ceux qui prennent fantaisie de nous venir faire une offense de gaieté de coeur. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  274. Mais ne serait-ce point une indiscrétion que de vous demander quelle peut être votre affaire ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  275. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  276. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  277. Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  278. Le connaissez-vous, Monsieur, ce Don Juan, dont vous parlez ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  279. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  280. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu un de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  281. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  282. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  283. Et quelle raison peut-on faire à ces sortes d'injures. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  284. Toute celle que votre honneur peut souhaiter, et sans vous donner la peine de chercher Don Juan davantage, je m'oblige à le faire trouver au lieu que vous voudrez et quand il vous plaira. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  285. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois ce me serait une trop sensible douleur que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  286. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  287. Faites boire là nos chevaux, et qu'on les amène après nous, je veux un peu marcher à pied. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  288. Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvé. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  289. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  290. Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  291. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  292. Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  293. Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  294. Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  295. Notre vengeance, pour être différée n'en sera pas moins éclatante ; au contraire elle en tirera de l'avantage, et cette occasion de l'avoir pu prendre, la fera paraître plus juste aux yeux de tout le monde. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  296. Ô l'étrange faiblesse, et l'aveuglement effroyable, d'hasarder ainsi les intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d'une obligation chimérique ! (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  297. Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  298. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  299. Vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  300. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  301. Je n'ai rien exigé de vous, et je vous tiendrai ce que j'ai promis. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  302. Allons, mon frère, un moment de douceur ne fait aucune injure à la sévérité de notre devoir. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  303. Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  304. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  305. Il vous serait aisé de pacifier toute chose. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  306. Oui, mais ma passion est usée pour Don Juan Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  307. J'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon coeur entre quatre murailles. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  308. Je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  309. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  310. Non vraiment. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  311. Bon, c'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  312. Ah, tu as raison, je ne songeais pas que c'était de ce côté qu'il était. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  313. Tout le monde m'a dit des merveilles de cet ouvrage, aussi bien que de la statue du Commandeur, et j'ai envie de l'aller voir. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  314. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  315. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  316. Parbleu, le voilà bon avec son habit d'Empereur Romain. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  317. Ma foi Monsieur voilà qui est bien fait. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  318. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  319. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  320. Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  321. Fais ce que je te dis. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  322. Je ris de ma sottise, mais c'est mon Maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  323. Seigneur Commandeur, mon Maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  324. La statue m'a fait signe. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  325. Elle m'a fait signe, vous dis-je, il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  326. Viens, maraud, viens, je te veux bien faire toucher au doigt ta poltronnerie, prends garde. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  327. Le Seigneur Commandeur voudrait-il venir souper avec moi ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  328. Je ne voudrais pas en tenir dix pistoles. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  329. Quoiqu'il en soit laissons cela, c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  330. Il n'est rien plus véritable que ce signe de tête, et je ne doute point que le Ciel scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  331. Écoute, si tu m'importunes davantage de tes sottes moralités, si tu me dis encore le moindre mot là-dessus, je vais appeler quelqu'un, demander un nerf de boeuf ; te faire tenir par trois ou quatre, et te rouer de mille coups. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  332. Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  333. Allons, qu'on me fasse souper le plus tôt qu'on pourra, une chaise, petit garçon. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  334. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  335. Non, au contraire, faites-le entrer, c'est une fort mauvaise politique que de se faire celer aux créanciers. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  336. Il est bon de les payer de quelque chose, et j'ai le secret de les renvoyer satisfaits sans leur donner un double. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  337. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  338. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  339. Parbleu, Coquins, je vous apprendrai à laisser Monsieur Dimanche dans une antichambre, et je vous ferai connaître les gens. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  340. J'étais venu... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  341. Cela n'est pas nécessaire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  342. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  343. Ce n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  344. J'étais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  345. Monsieur, je fais ce que vous voulez. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  346. Je voudrais bien... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  347. Je venais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  348. Je l'aime de tout mon coeur. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  349. C'est trop d'honneur que vous lui faites? Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  350. Et le petit Colin fait toujours bien du bruit avec son tambour ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  351. Plus que jamais, Monsieur, et vous ne sauriez en chévir. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  352. Je n'ai point mérité cette grâce assurément, mais Monsieur... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  353. Il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  354. Mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  355. Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  356. Il est vrai, il me fait tant de civilités, et tant de compliments que je ne lui saurais jamais demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  357. Je vous assure que toute la maison périrait pour vous, et je voudrais qu'il vous arrivât quelque chose, que quelqu'un s'avisât de vous donner des coups de bâton, vous verriez de quelle manière. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  358. Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  359. Il vous paiera le mieux du monde. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  360. Mais vous, Sganarelle, vous me devez quelque chose en votre particulier. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  361. Ne sais-je pas bien que je vous dois. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  362. Oui, Mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  363. Allons, Monsieur Dimanche, je vais vous éclairer. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  364. Mais mon argent... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  365. Mais... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  366. Ah, me voici bien, il me fallait cette visite pour me faire enrager. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  367. Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  368. À dire vrai nous nous incommodons étrangement l'un l'autre, et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  369. Hélas, que nous savons peu ce que nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  370. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  371. De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  372. Ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  373. Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  374. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  375. Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  376. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  377. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  378. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  379. Eh, mourez, le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  380. J'ai tort ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  381. J'ai tort ? (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  382. A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  383. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  384. J'admire votre patience, et si j'avais été en votre place, je l'aurais envoyé promener. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  385. Ô complaisance maudite, à quoi me réduis-tu ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  386. Que pourrait-ce être ? (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  387. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  388. Je ne viens point ici pleine de courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  389. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  390. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  391. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  392. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  393. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  394. De grâce, Don Juan, accordez-moi pour dernière faveur cette douce consolation, ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes, et si vous n'êtes point touché de votre intérêt ; soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamné à des supplices éternels. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  395. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous demande c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  396. Encore une fois Don Juan, je vous le demande avec larmes, et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qu'il y a de plus capable pour vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  397. Je m'en vais après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  398. Madame, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  399. Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  400. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  401. C'est à dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  402. Le pauvre garçon n'en peut plus, cet abcès le pourrait étouffer, attends, voyez comme il était mûr. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  403. Ma foi Monsieur je voulais voir si votre cuisinière n'avait point mis trop de sel, ou trop de poivre. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  404. J'ai affaire de toi quand j'aurai soupé, tu as faim à ce que je vois. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  405. Je le crois, Monsieur, je n'ai point mangé depuis le matin. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  406. Je veux souper en repos au moins, et qu'on ne laisse entrer personne. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  407. Laissez-moi faire, je m'y en vais moi-même. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  408. Allons voir, et montrons que rien ne me saurait ébranler. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  409. Une chaise et un couvert, vite donc. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  410. Monsieur, je n'ai plus de faim, (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  411. Monsieur je n'ai pas soif. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  412. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  413. Oui, j'irai accompagné du seul Sganarelle. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  414. Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  415. Quoi, mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  416. ce que vous me dites est il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  417. Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  418. Il a touché mon âme, et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long dérèglement où j'ai été, et les désordres criminels de la vie que j'ai menée. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  419. J'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  420. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  421. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  422. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  423. Je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes voeux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  424. Pour moi je [m']en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  425. Ah, Monsieur, que j'ai de joie de vous voir converti ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  426. Il y a longtemps que j'attendais cela, et voilà, grâce au Ciel, tous mes souhaits accomplis. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  427. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  428. Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  429. Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  430. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  431. On lie à force de grimaces une société étroite avec tous les gens du parti; qui en choque un, se les jette tous sur les bras, et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus et que chacun connaît pour être véritablement touchés : ceux-là dis-je sont toujours les dupes des autres, ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglement les singes de leurs actions. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  432. Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  433. On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  434. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  435. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  436. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, je jugerai mal de tout le monde, et n'aurai bonne opinion que de moi. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  437. Dès qu'une fois on m'aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais, et garderai tout doucement une haine irréconciliable. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  438. Je serai le vengeur de la vertu opprimée, et sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui sans connaissance de cause crieront en public contre eux, qui les accableront d'injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  439. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  440. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  441. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  442. À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  443. Ô le beau raisonnement ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  444. Don Juan je vous trouve à propos, et suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  445. Vous savez que ce soin me regarde, et que je me suis en votre présence chargé de cette affaire. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  446. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  447. Je voudrais bien de tout mon coeur vous donner la satisfaction que vous souhaitez, mais le Ciel s'y oppose directement, et il a inspiré à mon âme de changer de vie, et je n'ai point d'autre pensée maintenant que de quitter entièrement tous les attachements du monde, de me dépouiller au plus tôt de toutes sortes de vanités, et de corriger désormais, par une austère conduite tous les dérèglements criminels où m'a porté le feu d'une aveugle jeunesse. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  448. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  449. Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous faites d'elle et de notre famille, et notre honneur demande qu'elle vive avec vous. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  450. Je vous assure que cela ne se peut, j'en avais pour moi toutes les envies du monde, et je me suis même encore aujourd'hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l'ai consulté, j'ai entendu une voix qui m'a dit que je ne devais point songer à votre soeur, et qu'avec elle assurément je ne ferais point mon salut. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  451. Quoi vous voulez que je me paie d'un semblable discours ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  452. C'est le Ciel qui le veut ainsi. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  453. Vous aurez fait sortir ma soeur d'un couvent pour la laisser ensuite ? (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  454. Le Ciel le souhaite comme cela. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  455. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux venir vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu, je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  456. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  457. Nous verrons, de vrai, nous verrons. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  458. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  459. Si le Ciel me donne un avis, il faut qu'il parle plus clairement, s'il veut que je l'entende. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  460. Ah, Monsieur, c'est un spectre je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  461. Donnez-moi la main. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  462. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Et ne laisse veiller en ces aimables lieux: v.3 (Prologue, scène 1, PREMIERE-VOIX)
  2. À d'aimables penchants notre coeur nous dispose, v.11 (Prologue, scène 1, DEUXIEME-VOIX)
  3. Mais on a des tyrans à qui l'on doit le jour. v.12 (Prologue, scène 1, DEUXIEME VOIX)
  4. Contre un parfait amour ne gagne jamais rien ; v.17 (Prologue, scène 1, TROISIEME-VOIX)
  5. Et pour vaincre toute chose, v.18 (Prologue, scène 1, TROISIEME VOIX)
  6. Il ne faut que s'aimer bien. v.19 (Prologue, scène 1, TROISIEME VOIX)
  7. Aimons-nous donc d'une ardeur éternelle, v.20 (Prologue, scène 1, TROIS-VOIX-ENSEMBLE)
  8. Les rigueurs des parents, la contrainte cruelle, v.21 (Prologue, scène 1, TROIS VOIX ENSEMBLE)
  9. Aimons-nous donc d'une ardeur éternelle. v.24 (Prologue, scène 1, TROIS VOIX ENSEMBLE)
  10. Quand deux coeurs s'aiment bien, v.25 (Prologue, scène 1, TROIS VOIX ENSEMBLE)
  11. Éraste, gardons d'être surpris ; je tremble qu'on ne nous voie ensemble, et tout serait perdu, après la défense que l'on m'a faite. (Acte 2, scène 1, JULIE)
  12. Aie aussi l'oeil au guet, Nérine, et prends bien garde qu'il ne vienne personne. (Acte 2, scène 1, JULIE)
  13. Avez-vous imaginé pour notre affaire quelque chose de favorable ? (Acte 2, scène 1, JULIE)
  14. Au moins y travaillons-nous fortement ; et déjà nous avons préparé un bon nombre de batteries pour renverser ce dessein ridicule. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  15. Non, non, non, ne bougez, je m'étais trompée. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  16. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  17. Et une personne comme vous est-elle faite pour un Limousin ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  18. S'il a envie de se marier, que ne prend-il une Limo[u]sine et ne laisse-t-il en repos les chrétiens ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  19. Quand il n'y aurait que ce nom-là, Monsieur de Pourceaugnac, j'y brûlerai mes livres, ou je romprai ce mariage, et vous ne serez point Madame de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  20. Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  21. Voici notre subtil Napolitain, qui nous dira des nouvelles. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  22. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  23. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  24. Nous dis-tu vrai ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  25. Oui, si je me connais en gens. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  26. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  27. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  28. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  29. Mais, belle Julie, si toutes nos machines venaient à ne pas réussir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  30. Je déclarerai à mon père mes véritables sentiments. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  31. Et si, contre vos sentiments il s'obstinait à son dessein ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  32. Je le menacerais de me jeter dans un convent. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  33. Mais si, malgré tout cela, il voulait vous forcer à ce mariage ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  34. Ce qu'on dit quand on aime bien. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  35. Mais quoi ? (Acte 2, scène 2, JULIE)
  36. Que rien ne pourra vous contraindre, et que malgré tous les efforts d'un père, vous me promettez d'être à moi. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  37. Mon_Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les résolutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une fâcheuse extrémité, dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des choses. (Acte 2, scène 2, JULIE)
  38. Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent à rire ! (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  39. Messieurs les badauds, faites vos affaires, et laissez passer les personnes sans leur rire au nez. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  40. Je me donne au diable, si je ne baille un coup de poing au premier que je verrai rire. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  41. Faut-il se moquer ainsi des honnêtes étrangers qui arrivent ici ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  42. Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  43. Cela est vrai. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  44. Il vous fait trop d'honneur de venir dans votre ville. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  45. Monsieur n'est point une personne à faire rire. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  46. Et quiconque rira de lui, aura affaire à moi. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  47. Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez déjeuné ; et la grâce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait naître d'abord de l'amitié pour vous ; et comme je sais que vous n'êtes jamais venu en ce pays, et que vous y êtes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouvé pour vous offrir mon service à cette arrivée, et vous aider à vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honnêtes gens toute la considération qu'il faudrait. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  48. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  49. Je vous l'ai déjà dit ; du moment que je vous ai vu, je me suis senti pour vous de l'inclination. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  50. J'y ai vu quelque chose d'honnête. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  51. Quelque chose d'aimable. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  52. Je vous ai beaucoup d'obligation. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  53. Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  54. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  55. C'est fort bien fait. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  56. Pour moi j'ai voulu me mettre à la mode de la Cour pour la campagne. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  57. C'est ce que m'a dit mon tailleur ; l'habit est propre et riche, et il fera du bruit ici. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  58. Il faudra bien aller faire ma Cour. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  59. Non, j'allais en chercher un. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  60. Je serai bien aise d'être avec vous pour cela, et je connais tout ce pays-ci. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  61. Est-il possible que cinq ou six années m'aient ôté de votre mémoire ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  62. Et que vous ne reconnaissiez pas le meilleur ami de toute la famille des Pourceaugnac ? (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  63. Ma foi, je ne sais qui il est. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  64. Il n'y a pas un Pourceaugnac à Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fréquentais qu'eux dans le temps que j'y étais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  65. C'est moi qui l'ai reçu, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  66. Si fait. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  67. Je ne le connais point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  68. Vous ne vous ressouvenez pas que j'ai eu le bonheur de boire avec vous je ne sais combien de fois ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  69. Je ne sais ce que c'est. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  70. Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne chère ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  71. Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  72. Voilà un homme qui vous aime fort. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  73. Toujours gai et gaillard. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  74. J'en ai beaucoup de joie. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  75. Je n'ai point d'oncle. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  76. C'est ce que je voulais dire, Madame votre tante : comment se porte-t-elle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  77. Elle était si bonne personne. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  78. Quel dommage ç'aurait été ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  79. Le connaissez-vous aussi ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  80. Vraiment si je le connais ! (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  81. Un grand garçon bien fait. (Acte 2, scène 4, ?RASTE)
  82. Non, mais de taille bien prise. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  83. De Saint-Etienne. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  84. Le voilà, je ne connais autre. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  85. Vraiment oui, j'y fus convié des premiers. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  86. C'était un repas bien troussé. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  87. Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  88. Je n'ai garde de... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  89. Je ne souffrirai point du tout que mon meilleur ami soit autre part que dans ma maison. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  90. Ce serait vous... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  91. Je les ai laissées, avec mon valet où je suis descendu. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  92. Non, je lui ai défendu de bouger, à moins que j'y fusse moi-même, de peur de quelque fourberie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  93. Je vais accompagner Monsieur, et le ramènerai où vous voudrez. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  94. Oui, je serai bien aise de donner quelques ordres, et vous n'avez qu'à revenir à cette maison-là. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  95. Voilà une connaissance où je ne m'attendais point. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  96. Ma foi, Monsieur de Pourceaugnac, nous vous en donnerons de toutes les façons ; les choses sont préparées, et je n'ai qu'à frapper. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  97. Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  98. Et Monsieur le médecin est-il à la maison ? (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  99. Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  100. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  101. Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  102. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  103. Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait point avoir guéri une personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  104. Il fait fort bien ; un malade ne doit point vouloir guérir, que la Faculté n'y consente. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  105. Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  106. Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  107. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  108. En effet, il n'est rien tel que de sortir promptement d'affaire. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  109. Cela est vrai, à quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ? (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  110. Vous avez raison. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  111. Voilà déjà trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  112. Il ne me reste plus que deux enfants dont il prend soin comme des siens ; il les traite et gouverne à sa fantaisie, sans que je me mêle de rien ; et le plus souvent, quand je reviens de la ville, je suis tout étonné que je les trouve saignés ou purgés par son ordre. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  113. Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  114. Je l'irai visiter dans deux ou trois jours ; mais s'il mourait avant ce temps-là, ne manquez pas de m'en donner avis, car il n'est pas de la civilité qu'un médecin visite un mort. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  115. Combien a-t-il été saigné de fois ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  116. Quinze fois saigné ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  117. Nous le ferons purger autant de fois, pour voir si elle n'est pas dans les humeurs, et si rien ne nous réussit, nous l'envoyerons aux bains. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  118. C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  119. Oui, Monsieur, j'ai déjà disposé tout, et promets d'en avoir tous les soins imaginables. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  120. La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  121. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  122. Oui, je vous assure que je traiterai Monsieur méthodiquement, et dans toutes les régularités de notre art. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  123. Voilà toujours six pistoles d'avance, en attendant ce que j'ai promis. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  124. Mon_Dieu, laissez faire, ce n'est pas pour ce que vous pensez. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  125. Je vous demande de ne me traiter qu'en ami. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  126. C'est ce que je veux faire. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  127. Je vous recommande surtout de ne le point laisser sortir de vos mains, car parfois il veut s'échapper. (Acte 2, scène 7, ?RASTE)
  128. Vous vous moquez, et c'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  129. Voici un habile homme, mon confrère, avec lequel je vais consulter la manière dont nous vous traiterons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  130. Il ne faut point tant de façons, vous dis-je, et je suis homme à me contenter de l'ordinaire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  131. Oui, quand j'ai bien soupé. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  132. Faites-vous des songes ? (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  133. Un peu de patience, nous allons raisonner sur votre affaire devant vous, et nous le ferons en français, pour être plus intelligibles. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  134. Quel grand raisonnement faut-il pour manger un morceau ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  135. Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  136. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  137. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  138. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  139. Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  140. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  141. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  142. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  143. Voilà un diagnostique qui nous manquait pour la confirmation de son mal, et ceci pourrait bien tourner en manie. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  144. Laissons cela, et sortons d'ici. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  145. Qu'est-ce donc que toute cette affaire ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  146. Mauvais signe, lorsqu'un malade ne sent pas son mal. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  147. Nous savons mieux que vous comment vous vous portez, et nous sommes médecins, qui voyons clair dans votre constitution. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  148. Si vous êtes médecins, je n'ai que faire de vous ; et je me moque de la médecine. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  149. Mon père et ma mère n'ont jamais voulu de remèdes, et ils sont morts tous deux sans l'assistance des médecins. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  150. Allons, procédons à la curation, et par la douceur exhilarante de l'harmonie, adoucissons, lénifions, et accoisons l'aigreur de ses esprits, que je vois prêts à s'enflammer. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  151. Je n'ai jamais rien vu de tel, et je n'y comprends rien du tout. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  152. Je n'ai que faire de cela. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  153. Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  154. C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  155. Marque d'un cerveau démonté, et d'une raison dépravée, que de ne vouloir pas guérir. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  156. Vous l'auriez guéri haut la main. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  157. Sans doute, quand il y aurait eu complication de douze maladies. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  158. Cependant voilà cinquante pistoles bien acquises qu'il vous fait perdre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  159. Je n'entends point les perdre, et prétends le guérir en dépit qu'il en ait. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  160. Il est lié et engagé à mes remèdes, et je veux le faire saisir où je le trouverai, comme déserteur de la médecine, et infracteur de mes ordonnances. (Acte 3, scène 1, PREMIER M?DECIN)
  161. Vous avez raison : vos remèdes étaient un coup sûr, et c'est de l'argent qu'il vous vole. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  162. Je vais lui parler tout à l'heure. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  163. Laissez-moi faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  164. Je vais, de mon côté, dresser une autre batterie, et le beau-père est aussi dupe que le gendre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  165. Vous avez, Monsieur, un certain Monsieur de Pourceaugnac, qui doit épouser votre fille. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  166. Oui, je l'attends de Limoges, et il devrait être arrivé. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  167. Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  168. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  169. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  170. Je n'ai garde, si cela est, de faire le mariage. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  171. On me l'a mis entre les mains, et il est obligé d'être mon malade. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  172. Il a beau fuir, je le ferai condamner par arrêt à se faire guérir par moi. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  173. Et si je ne le trouve, je m'en prendrai à vous, et je vous guérirai au lieu de lui. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  174. Il n'importe, il me faut un malade, et je prendrai qui je pourrai. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  175. Prenez qui vous voudrez ; mais ce ne sera pas moi. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  176. Voyez un peu la belle raison. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  177. Montsir, avec le vostre permissione, je suisse un trancher marchand Flamane, qui voudroit bienne vous temantair un petit nouvel. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  178. Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  179. Oui, je le connais. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  180. Et quel homme est-ile, Montsir, si ve plaist ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  181. Mais riche beaucoup grandement, Montsir ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  182. J'en suis aise beaucoup, Montsir. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  183. Mais pourquoi cela ? (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  184. L'est, Montsir, pour un petit raisonne de conséquence pour nous. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  185. Mais encore, pourquoi ? (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  186. L'avis n'est pas mauvais. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  187. Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  188. Non vraiment, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  189. Je pensais y être régalé comme il faut. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  190. Je vous laisse entre les mains de Monsieur. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  191. Dans une chaise. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  192. Comme ainsi soit. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  193. Apothicaire. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  194. Jamais je n'ai été si soûl de sottises. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  195. Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  196. Sans doute, ils étaient une douzaine de possédés après mes chausses ; et j'ai eu toutes les peines du monde à m'échapper de leurs pattes. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  197. je l'aurais cru le plus affectionné de vos amis. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  198. Voilà un de mes étonnements, comme il est possible qu'il y ait des fourbes comme cela dans le monde. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  199. J'ai l'odorat et l'imagination tout rempli de cela, et il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  200. Enseignez-moi, de grâce, le logis de Monsieur Oronte ; je suis bien aise d'y aller tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  201. Mais encore ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  202. Rien, vous dis-je ; j'ai un peu parlé trop vite. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  203. Non, cela n'est pas nécessaire. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  204. Si fait ; on ne peut pas l'être davantage. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  205. C'est une chose où il y va de l'intérêt du prochain. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  206. Laissez-moi consulter un peu si je le puis faire en conscience. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  207. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  208. Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais tâchons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'épargner les gens le plus que nous pourrons. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  209. De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  210. Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  211. Qu'il est bien fait ! (Acte 3, scène 6, JULIE)
  212. Qu'il a bon air : et que je suis contente d'avoir un tel époux ! (Acte 3, scène 6, JULIE)
  213. Je voudrais bien savoir, Monsieur de Pourceaugnac, par quelle raison vous venez... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  214. Que je suis aise de vous voir ! (Acte 3, scène 6, JULIE)
  215. Je voudrais bien, dis-je, savoir par quelle raison, s'il vous plaît, vous avez la hardiesse de... (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  216. Laissez-moi le regarder. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  217. Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  218. Comme nous lui plaisons ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  219. Jamais ; et tu n'es pas pour lui. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  220. Si je te l'ai promis, je te le dépromets. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  221. Elle voudrait bien me tenir. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  222. Vous avez beau faire, nous serons mariés ensemble en dépit de tout le monde. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  223. Je vous en empêcherai bien tous deux, je vous assure. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  224. 3t qu'il n'ait pas là dedans quelque morceau de judiciaire pour se conduire, pour se faire informer de l'histoire du monde, et voir en se mariant, si son honneur a bien toutes ses sûretés ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  225. Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  226. C'est une pièce que l'on m'a faite, et je n'ai aucun mal. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  227. Le médecin en a menti ; je suis gentilhomme, et je le veux voir l'épée à la main. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  228. Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  229. La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  230. Ah tu es assy, et à la fy yeu te trobi aprés abé fait tant de passés. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  231. Nou sabi pas, Moussur, saquos bous dont m'an dit que bouillo espousa la fillo ; may yeu bous declari que yeu soun sa fenno, et que y a set ans, Moussur, qu'en passan à Pezenas el auguet l'adresse dambé sas mignardisos, commo sap tapla fayre, de me gaigna lou cor, et m'oubligel pra quel mouyen à ly douna la ma per l'espousa. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  232. He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  233. Je ne saurais m'empêcher de pleurer. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
  234. Je ne connais rien à tout ceci. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  235. Ah sinfaron, tu m'as bien fait courir, tu ne m'écaperas mie. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  236. Chés mon mery, Monsieur, et je veux faire pindre che bon pindar là. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  237. Je n'entains mie che baragoin-là. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  238. J'ay des gairents de tout ce que je dy. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  239. Il gn'y a rien de plus chertain. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  240. Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  241. Il est aussi vrai l'un que l'autre. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  242. Quaign'impudensso ! (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  243. Quoi, tu ne te souviens mie de chette pauvre ainfain, no petite Madelaine, que tu m'as laichée pour gaige de ta foy ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  244. Venez, Madelaine, me n'ainfain, venez-ves-en ichy faire honte à vo père de l'impudainche qu'il a. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  245. Diantre soit des petits fils de putains ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  246. Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  247. Tu ne te sauveras mie de mes pattes ; et en dépit de tes dains, je feray bien voir que je sis ta femme, et je te feray peindre. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  248. Où fuirai-je ? (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  249. Allez, vous ferez bien de le faire punir, et il mérite d'être pendu. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
  250. Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  251. Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, décret, et jugement obtenu par surprise, défaut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullité qui seront dans les procédures. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  252. Il faut bien pour parler ainsi que vous ayez étudié la pratique. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  253. Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  254. Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  255. Ce sont quelques mots que j'ai retenus en lisant les romans. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  256. Pour vous montrer que je n'entends rien du tout à la chicane, je vous prie de me mener chez quelque avocat pour consulter mon affaire. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  257. Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  258. Votre fait v.58 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  259. Est clair et net ; v.59 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  260. Les Français, Anglais, Hollandais, v.75 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  261. Danois, Suédois, Polonais, v.76 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  262. Portugais, Espagnols, Flamands, v.77 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  263. Sur ce fait tiennent loi semblable, v.79 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  264. Et l'affaire est sans embarras ; v.80 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  265. Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  266. Je voudrais bien le voir en cet équipage. (Acte 4, scène 1, ÉRASTE)
  267. Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  268. Et lorsque je l'aurai mis où je veux... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  269. Pour moi, je ne crois pas qu'en cet état on puisse jamais vous connaître, et vous avez la mine, comme cela, d'une femme de condition. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  270. Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  271. Mais quand on est innocent ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  272. N'importe, ils ne s'enquêtent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  273. Qu'est-ce que les Limousins leur ont fait ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  274. Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur épouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez à être pendu. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  275. Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  276. Vous avez raison, on vous contesterait après cela le titre d'écuyer. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  277. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  278. Laissez-moi faire, j'ai vu les personnes du bel air ; tout ce qu'il y a, c'est que j'ai un peu de barbe. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  279. Holà ho, cocher, petit laquais. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  280. Ah petit fripon, que de coups de fouet je vous ferai donner tantôt ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  281. Petit laquais, petit laquais ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  282. Où est-ce donc qu'est ce petit laquais ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  283. Ce petit laquais ne se trouvera-t-il point ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  284. Ne me fera-t-on point venir ce petit laquais ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  285. Est-ce que je n'ai point un petit laquais dans le monde ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  286. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  287. Que deviendrai-je cependant ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  288. Allons, dépeschons, camerade, ly faut allair tous deux nous à la Crève pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a esté contané par ortonnance à l'estre pendu par son cou. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  289. Ly disent que l'on fait téja planter un grand potence tout neuve pour ly accrocher sti Porcegnac. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  290. Ly sira, ma foy, un grand plaisir, dy regarter pendri sti Limosin. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  291. Ly est un plaisant drole, oui ; ly disent que c'estre marié troy foye. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  292. Que faire fous là tout seul ? (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  293. Nous faire foir à fous un petit pendement pien choly. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  294. Je n'ai pas de curiosité. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  295. Mon foi, moi couchair pien avec fous. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  296. Laisse-toi, l'est moi qui le veut couchair avec elle. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  297. Moi ne vouloir pas laisser. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  298. Moy ne faire rien. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  299. Et que voulez-vous faire à Madame ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  300. Ouais ! (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  301. Je ne sais pas. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  302. Il faut lui donner de l'argent pour vous laisser aller ; faites vite. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  303. Mais... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  304. Dépêchez-vous, vous dis-je, et ne perdez point de temps : vous auriez un grand plaisir, quand vous seriez pendu. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  305. Il faut donc que je m'enfuie avec lui, car il n'y aurait point ici de sûreté pour moi. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  306. Laissez-le moi conduire, et ne bougez d'ici. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  307. Je vous promets de ne le point quitter, que je ne l'aie mis en lieu de sûreté. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  308. Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  309. Ne perdez point de temps ; je vous aime tant, que je voudrais que vous fussiez déjà bien loin. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  310. Mais voici... (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
  311. Pauvre Oronte, que je te plains ! (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  312. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  313. Allons, vous viendrez malgré vous, et je veux vous remettre entre les mains de votre père. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  314. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  315. Me traiter de la sorte, après toutes les marques d'amitié que je vous ai données ! (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  316. Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  317. S'il a manqué à la parole qu'il m'avait donnée, il a ses raisons pour cela. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  318. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  319. Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  320. Taisez-vous ! (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  321. Vous êtes une impertinente, et je sais mieux que vous ce qui en est. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  322. Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  323. Moi, je serais capable de cela ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  324. Taisez-vous, vous dis-je ? (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  325. Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de détourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forcé à courir après vous. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  326. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  327. J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai été malheureux, et vous ne m'avez pas jugé digne de cette grâce. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  328. Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  329. Çà, la main. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  330. Non, je n'en ferai rien. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  331. Je te donnerai sur les oreilles. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  332. Non, non, Monsieur, ne lui faites point de violence, je vous en prie. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  333. C'est à elle à m'obéir, et je sais me montrer le maître. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  334. Donnez-moi votre main. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  335. Çà, votre main, vous dis-je. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  336. Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  337. Allons, qu'on fasse venir le notaire pour dresser le contrat. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  338. En attendant qu'il vienne, nous pouvons jouir du divertissement de la saison, et faire entrer les masques que le bruit des noces de Monsieur de Pourceaugnac a attirés ici de tous les endroits de la ville. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  339. Plaisirs, amour, et tendresse. v.86 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  340. La grande affaire est le plaisir. v.88 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  341. La grande affaire est le plaisir. v.90 (Acte 4, scène 8, CHOEUR DES MUSICIENS)
  342. Aimons jusques au trépas, v.97 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  343. La raison nous y convie : v.98 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  344. Hélas ! Si l'on n'aimait pas, v.99 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  345. Que serait-ce de la vie ? v.100 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  346. Il n'est point, sans l'amour, de plaisir dans la vie. v.108 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  347. La grande affaire est le plaisir. v.118 (Acte 4, scène 8, TOUS ENSEMBLE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Je crois que je deviendrai fou avec tous ces gens-ci. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Têtebleu, Messieurs, me voulez-vous faire enrager aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  3. Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
  4. Eh bien nous voilà, que prétendez-vous faire ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  5. De grâce mettons-nous ici, et puisque nous voilà tous habillés, et que le Roi ne doit venir de deux heures, employons ce temps à répéter notre affaire, et voir la manière dont il faut jouer les choses. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  6. Le moyen de jouer ce qu'on ne sait pas ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  7. Je sais bien qu'il me faudra souffler le mien d'un bout à l'autre. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  8. Et moi je me prépare fort à tenir mon rôle à la main. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  9. Pour moi je n'ai pas grand'chose à dire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE-HERVE)
  10. Ni moi non plus, mais avec cela je ne répondrais pas de ne point manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU CROISY)
  11. J'en voudrais être quitte pour dix pistoles. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  12. Vous n'êtes pas à plaindre, car, ayant fait la pièce vous n'avez pas peur d'y manquer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  13. Et n'ai-je à craindre que le manquement de mémoire, ne comptez-vous pour rien l'inquiétude d'un succès qui ne regarde que moi seul ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  14. Et pensez-vous que ce soit une petite affaire, que d'exposer quelque chose de comique devant une assemblée comme celle-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  15. Que d'entreprendre de faire rire des personnes qui nous impriment le respect, et ne rient que quand ils veulent. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  16. Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  17. Si cela vous faisait trembler, vous prendriez mieux vos précautions, et n'auriez pas entrepris en huit jours ce que vous avez fait. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  18. Une respectueuse excuse fondée sur l'impossibilité de la chose dans le peu de temps qu'on vous donne ; et tout autre en votre place ménagerait mieux sa réputation, et se serait bien gardé de se commettre comme vous faites. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  19. Où en serez-vous, je vous prie, si l'affaire réussit mal ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  20. En effet il fallait s'excuser avec respect envers le Roi, ou demander du temps davantage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  21. Mon_Dieu, Mademoiselle, les rois n'aiment rien tant qu'une prompte obéissance, et ne se plaisent point du tout à trouver des obstacles. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  22. Les choses ne sont bonnes que dans le temps qu'ils les souhaitent ; et leur en vouloir reculer le divertissement, est en ôter pour eux toute la grâce. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  23. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  24. Mais songeons à répéter s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  25. Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  26. Voulez-vous que je vous dise, vous deviez faire une comédie où vous auriez joué tout seul. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  27. Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  28. Taisez-vous, je vous prie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  29. Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  30. Ahy, laissons cela, il n'est pas question de causer maintenant, nous avons autre chose à faire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  31. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  32. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  33. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  34. Comme leurs jours de comédies sont les mêmes que les nôtres, à peine ai-je été les voir, que trois ou quatre fois depuis que nous sommes à Paris ; je n'ai attrapé de leur manière de réciter, que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, et j'aurais eu besoin de les étudier davantage pour faire des portraits bien ressemblants. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  35. Pour moi, j'en ai reconnu quelques-uns dans votre bouche. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  36. Je n'ai jamais ouï parler de cela. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  37. C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  38. Nous n'avons pas le temps maintenant. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  39. Te le dirai-je, Araspe ? Il m'a trop bien servi ; v.1 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  40. Te le dirai-je, Araspe ?... etc... v.3 (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  41. Non, je te connais mieux..., etc... v.8 (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  42. J'avais songé une comédie où il y aurait eu un poète, que j'aurais représenté moi-même, qui serait venu pour offrir une pièce à une troupe de comédiens nouvellement arrivés de la campagne. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  43. Avez-vous, aurait-il dit, des acteurs et des actrices, qui soient capables de bien faire valoir un ouvrage, car ma pièce est une pièce... (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  44. Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  45. Et qui fait les rois parmi vous ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  46. Ce jeune homme bien fait ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  47. Un Roi, morbleu, qui soit entripaillé comme il faut ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  48. La belle chose qu'un Roi d'une taille galante ! (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  49. Voilà déjà un grand défaut ; mais que je l'entende un peu réciter une douzaine de vers. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  50. Là-dessus le comédien aurait récité, par exemple, quelques vers du roi de Nicomède : (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  51. Le plus naturellement qu'il aurait été possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  52. C'est se railler ; il faut dire les choses avec emphase. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  53. Voilà ce qui attire l'approbation, et fait faire le brouhaha. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  54. Mais, Monsieur, aurait répondu le comédien, il me semble qu'un Roi qui s'entretient tout seul avec son Capitaine des Gardes parle un peu plus humainement, et ne prend guère ce ton de démoniaque. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  55. Allez-vous-en réciter comme vous faites, vous verrez si vous ferez faire aucun Ah ! (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  56. Là-dessus une comédienne et un comédien auraient fait une scène ensemble, qui est celle de Camille et de Curiace. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  57. Tout de même que l'autre, et le plus naturellement qu'ils auraient pu. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  58. Et le poète aussitôt : vous vous moquez, vous ne faites rien qui vaille, et voici comme il faut réciter cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  59. Enfin, voilà l'idée, et il aurait parcouru de même tous les acteurs et toutes les actrices. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  60. Je trouve cette idée assez plaisante, et j'en ai reconnu là dès le premier vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  61. Je le reconnais un peu, je pense. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  62. Oui, je sais qui c'est, mais il y en a quelques-uns d'entre eux, je crois, que vous auriez peine à contrefaire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  63. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  64. Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  65. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  66. Il est vrai, on ne s'en saurait passer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  67. Mon_Dieu, pour moi, je m'acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m'avez donné ce rôle de façonnière. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  68. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  69. Comment cela se pourrait-il faire, car il n'y a point de personne au monde qui soit moins façonnière que moi. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  70. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  71. Vous faites le poète, vous, et vous devez vous remplir de ce personnage, marquer cet air pédant qui se conserve parmi le commerce du beau monde, ce ton de voix sentencieux, et cette exactitude de prononciation qui appuie sur toutes les syllabes, et ne laisse échapper aucune lettre de la plus sévère orthographe. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  72. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  73. Pour vous, je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  74. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  75. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  76. Vous, vous faites le même personnage que dans la Critique, et je n'ai rien à vous dire,non plus qu'à Mademoiselle Du Parc. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  77. Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d'avoir souffert qu'on eût dit du bien du prochain ; je crois que vous ne vous acquitterez pas mal de ce rôle. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  78. Commençons maintenant à répéter, et voyons comme cela ira. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  79. Voici justement un fâcheux, il ne nous fallait plus que cela. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  80. Je viens d'un lieu où j'ai bien dit du bien de vous. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  81. C'est le Roi qui vous la fait faire ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  82. Ma foi, je ne sais. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  83. La peste m'étouffe, Monsieur, si je le sais. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  84. Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  85. J'enrage, ce bourreau vient avec un air tranquille vous faire des questions, et ne se soucie pas qu'on ait en tête d'autres affaires. (Acte 1, scène 2, MOLI?RE)
  86. Sans vous la comédie ne vaudrait pas grand'chose. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  87. Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  88. Mais... (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE BRIE)
  89. Non, non, je serais fâché d'incommoder personne, faites librement ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  90. Oui, mais... (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE BRIE)
  91. Je suis homme sans cérémonie, vous dis-je, et vous pouvez répéter ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  92. Monsieur, ces demoiselles ont peine à vous dire qu'elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici pendant cette répétition ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  93. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  94. Je m'en vais donc dire que vous êtes prêts. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  95. Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  96. Il est aisé de faire venir là toutes les personnes qu'on veut, et on peut trouver des raisons même pour y autoriser la venue des femmes que j'introduis. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  97. Souvenez-vous bien, vous de venir comme je vous ai dit, là avec cet air qu'on nomme le bel air, peignant votre perruque, et grondant une petite chanson entre vos dents. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  98. Rangez-vous donc vous autres, car il faut du terrain à deux Marquis, et ils ne sont pas gens à tenir leur personne dans un petit espace, allons parlez. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  99. Que fais-tu là ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  100. Parbleu tu vois, j'attends que tous ces Messieurs aient débouché la porte pour présenter là mon visage. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  101. Têtebleu quelle foule, je n'ai garde de m'y aller frotter, et j'aime mieux entrer des derniers. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  102. Il y a là vingt gens qui sont fort assurés de n'entrer point, et qui ne laissent pas de se presser, et d'occuper toutes les avenues de la porte. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  103. Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  104. Parbleu, je te trouve plaisant de me donner ce qui t'appartient. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  105. Il est vrai, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  106. Oui, parbleu c'est toi, tu n'as que faire de railler ; et si tu veux, nous gagerons, et verrons qui a raison des deux. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  107. Cela est fait. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  108. Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle, où l'on doit parler naturellement ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  109. Il est vrai. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  110. Juge-nous un peu sur une gageure que nous avons faite. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  111. Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  112. Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  113. Que son dessein est de peindre les moeurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  114. Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  115. Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  116. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  117. Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  118. Eh, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait, et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  119. Hé, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  120. Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  121. N'a-t-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au coeur à ceux qui les écoutent ? (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  122. Faites état de moi, Monsieur, comme du plus chaud de vos amis. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  123. Ah ! Monsieur, je ne vous voyais pas. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  124. Faites-moi la grâce de m'employer, soyez persuadé que je suis entièrement à vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  125. Prenez bien garde vous à vous déhancher comme il faut, et à faire bien des façons, cela vous contraindra un peu, mais qu'y faire, il faut parfois se faire violence. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  126. Certes, Madame, je vous ai reconnue de loin, et j'ai bien vu à votre air que ce ne pouvait être une autre que vous. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  127. Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  128. Parbleu, Chevalier, tu devrais faire prendre médecine à tes canons. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  129. Que dites-vous là, Madame, ne me regardez point, je suis du dernier laid aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  130. Fi, je suis épouvantable, vous dis-je, et je me fais peur à moi-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  131. Si fait. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  132. Les méchantes gens qui assuraient que vous mettiez quelque chose ; vraiment, je les démentirai bien maintenant. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  133. Je ne sais pas seulement ce qu'on appelle mettre quelque chose. Mais où vont ces dames ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  134. Voilà Monsieur Lysidas qui vient de nous avertir qu'on a fait une pièce contre Molière, que les grands Comédiens vont jouer. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  135. Il est vrai, on me l'a voulu lire ; et c'est un nommé br... Brou... Brossaut qui l'a faite. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  136. Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  137. Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  138. Pour moi je vous avoue que j'en ai toutes les joies imaginables. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  139. Par la sang-bleu le railleur sera raillé, il aura sur les doigts ma foi ! (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  140. Comment cet impertinent ne veut pas que les femmes aient de l'esprit, il condamne toutes nos expressions élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  141. Le langage n'est rien ; mais il censure tous nos attachements quelque innocents qu'ils puissent être, et de la façon qu'il en parle, c'est être criminelle que d'avoir du mérite. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  142. Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
  143. Passe pour tout cela, mais il satirise même les femmes de bien, et ce méchant plaisant leur donne le titre d'honnêtes diablesses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  144. Il faut qu'il en ait tout le soûl. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  145. Vous avez raison, Madame, trop de gens sont intéressés à la trouver belle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  146. Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  147. Sans doute, et pour moi je réponds de douze Marquis, de six Précieuses, de vingt Coquettes, et de trente Cocus, qui ne manqueront pas d'y battre des mains. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  148. Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  149. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLI?RE)
  150. Il est vrai que j'ai l'avantage de ne point faire d'ennemis, et que tous mes ouvrages ont l'approbation des savants. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  151. Vous faites bien d'être content de vous, cela vaut mieux que tous les applaudissements du public, et que tout l'argent qu'on saurait gagner aux pièces de Molière. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  152. Mais quand jouera-t-on le Portrait du Peintre ? (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  153. Je ne sais, mais je me prépare fort à paraître des premiers sur les rangs, pour crier voilà qui est beau. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  154. Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  155. Et ce qu'il nous faut faire toutes. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  156. Point de quartier à ce contrefaiseur de gens. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-HERVE)
  157. Je te promets Marquis qu'il fait dessein d'aller sur le théâtre rire avec tous les autres du portrait qu'on a fait de lui. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  158. On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  159. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  160. Les comédiens m'ont dit qu'ils l'attendaient sur la réponse, et que... (Acte 1, scène 5, LA GRANGE)
  161. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  162. Voilà le vrai moyen de se venger d'eux comme il faut, et de l'humeur dont je les connais ; je suis fort assuré qu'une pièce nouvelle qui leur enlèvera le monde les fâchera bien plus, que toutes les satires qu'on pourrait faire de leurs personnes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  163. Mais, Chevalier... (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  164. Souffrez que j'interrompe pour un peu la répétition, voulez-vous que je vous dise, si j'avais été en votre place, j'aurais poussé les choses autrement. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  165. Tout le monde attend de vous une réponse vigoureuse, et après la manière dont on m'a dit que vous étiez traité dans cette comédie, vous étiez en droit de tout dire contre les comédiens, et vous deviez n'en épargner aucun. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE B?JART)
  166. Le bel honneur que j'en pourrais tirer, et le grand dépit que je leur ferais. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  167. Ne se sont-ils pas préparés de bonne volonté à ces sortes de choses ; et lorsqu'ils ont délibéré s'ils joueraient le Portrait du Peintre, sur la crainte d'une riposte, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas répondu qu'il nous rende toutes les injures qu'il voudra, pourvu que nous gagnions de l'argent ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  168. N'est-ce pas là, la marque d'une âme fort sensible à la honte, et ne me vengerais-je pas bien d'eux en leur donnant ce qu'ils veulent bien recevoir ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  169. Ils se sont fort plaints, toutefois, de trois ou quatre mots que vous avez dits d'eux dans la Critique et dans vos Précieuses. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  170. Il est vrai, ces trois ou quatre mots sont fort offensants, et ils ont grande raison de les citer. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  171. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  172. Ils critiquent mes pièces, tant mieux, et Dieu me garde d'en faire jamais qui leur plaise, ce serait une mauvaise affaire pour moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  173. Il n'y a pas grand plaisir pourtant à voir déchirer ses ouvrages. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  174. Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  175. N'ai-je pas lieu d'être satisfait de sa destinée, et toutes leurs censures ne viennent-elles pas trop tard ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  176. Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  177. Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  178. Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  179. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  180. Je ne prétends faire aucune réponse à toutes leurs critiques et leurs contre-critiques. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  181. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  182. Je leur abandonne de bon coeur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  183. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  184. Mais enfin... (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  185. Mais enfin, vous me feriez devenir fou. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  186. Ne parlons point de cela davantage, nous nous amusons à faire des discours, au lieu de répéter notre comédie, où en étions-nous ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  187. Oh bien faites donc pour le reste du mieux qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  188. Par ma foi, la frayeur me prend, et je ne saurais aller jouer mon rôle, si je ne le répète tout entier. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  189. Que pensez-vous donc faire, vous moquez-vous toutes de moi ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  190. Monsieur, vous me voyez dans la plus grande peine du monde, je suis désespéré à l'heure que je vous parle, voici des femmes qui s'effrayent, et qui disent qu'il leur faut répéter leurs rôles avant que d'aller commencer, nous demandons de grâce, encore un moment, le Roi a de la bonté, et il sait bien que la chose a été précipitée. (Acte 1, scène 6, MOLIÈRE)
  191. Tout à l'heure, Monsieur je crois que je perdrai l'esprit de cette affaire-ci, et... (Acte 1, scène 7, MOLIÈRE)
  192. Et quoi donc, voulez-vous que j'aie l'affront... (Acte 1, scène 8, MOLIÈRE)
  193. Voilà qui est fait, Monsieur. (Acte 1, scène 10, MOLIÈRE)
  194. Quoi donc recevrai-je la confusion... (Acte 1, scène 10, MOLI?RE)
  195. Monsieur, vous venez pour nous dire de commencer, mais... (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)
  196. Monsieur, vous me redonnez la vie, le Roi nous fait la plus grande grâce du monde de nous donner du temps, pour ce qu'il avait souhaité ; et nous allons tous le remercier des extrêmes bontés qu'il nous fait paraître. (Acte 1, scène 11, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Trop aimable Éroxène. v.1 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  2. Acante, laisse-moi. v.2 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  3. Tu me plais loin de moi. v.4 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  4. Je m'aime où tu n'es pas. v.4 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  5. Si tu ne me secours, ma mort est trop certaine. v.10 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  6. Si tu ne veux partir, je vais quitter ce lieu. v.11 (Acte 1, scène 1, DAPHNÉ)
  7. Si tu veux demeurer, je te vais dire adieu. v.12 (Acte 1, scène 1, EROXÈNE)
  8. Hé bien en m'éloignant, je te vais satisfaire. v.13 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  9. Mon départ va t'ôter ce qui peut te déplaire. v.14 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  10. Daigne au moins par pitié lui dire un mot ou deux. v.16 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
  11. Obligeante Daphné, parle à cette inhumaine. v.17 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  12. Et sache d'où pour moi procède tant de haine. v.18 (Acte 1, scène 1, TYR?NE)
  13. Acante a du mérite, et t'aime tendrement. v.19 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  14. D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? v.20 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  15. Puisque j'ai fait ici la demande avant toi, v.23 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  16. La raison te condamne à répondre avant moi. v.24 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  17. Je ne fais pour Tyrène éclater que rigueur, v.27 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  18. Puis-je savoir de toi ce choix qu'on te voit taire ? v.29 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  19. Sans te nommer celui qu'amour m'a fait choisir, v.31 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  20. Et de la main d'Atys, ce peintre inimitable. v.33 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  21. J'en garde dans ma poche un portrait admirable, v.34 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  22. Qui jusqu'au moindre [t]rait lui ressemble si fort, v.35 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  23. Et payer ton secret en pareille monnaie. v.38 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  24. J'ai de la main aussi de ce peintre fameux, v.39 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  25. Un aimable portrait de l'objet de mes voeux, v.40 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  26. Si plein de tous ses traits et de sa grâce extrême, v.41 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  27. La boîte que le peintre a fait faire pour moi, v.43 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  28. Est tout à fait semblable à celle que je vois. v.44 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  29. Il est vrai, l'une à l'autre entièrement ressemble, v.45 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  30. Et certes, il faut qu'Atys les ait fait faire ensemble. v.46 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  31. Faisons en même temps, par un peu de couleurs, v.47 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  32. La méprise est plaisante, et tu te brouilles bien, v.51 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  33. Au lieu de ton portrait, tu m'as rendu le mien. v.52 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  34. Il est vrai, je ne sais comme j'ai fait la chose. v.53 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  35. Tu fais de ces portraits même chose que moi. v.56 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  36. Voici le vrai moyen de ne se point méprendre. v.58 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  37. Mon âme sur mes yeux fait-elle impression ? v.60 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  38. De Myrtil dans ces traits, je rencontre l'image. v.62 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  39. C'est le jeune Myrtil qui fait naître mes feux. v.63 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  40. Je venais aujourd'hui te prier de lui dire, v.65 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  41. Je venais te chercher pour servir mon ardeur, v.67 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  42. Dans le dessein que j'ai de m'assurer son coeur. v.68 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  43. L'aimes-tu d'une amour qui soit si violente ? v.70 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  44. Et sa grâce naissante a de quoi tout charmer. v.72 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  45. Il n'est nymphe en l'aimant qui ne se tînt heureuse, v.73 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  46. Et Diane sans honte en serait amoureuse. v.74 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  47. Rien que son air charmant ne me touche aujourd'hui ; v.75 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  48. Et si j'avais cent coeurs, ils seraient tous pour lui. v.76 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  49. Et si j'avais un sceptre, il en serait le maître. v.78 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  50. Ce serait donc en vain qu'à chacune en ce jour, v.79 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  51. On nous voudrait du sein arracher cet amour. v.80 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
  52. J'ai peine à concevoir, tant la surprise est forte, v.89 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  53. Et sa taille, son air, sa parole et ses yeux, v.91 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  54. Feraient croire qu'il est issu du sang des Dieux : v.92 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  55. Mais enfin j'y souscris, courons trouver ce père, v.93 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  56. Ménalque pour chanter n'en fait pas davantage. v.102 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  57. Parmi les curieux des affaires d'État, v.103 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  58. Veux-tu par tes délais nous fatiguer tous deux. v.107 (Acte 1, scène 3, NICANDRE)
  59. Prends-tu quelque plaisir à te rendre fâcheux ? v.108 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  60. La peste soit du fat, Laissons-le là, Nicandre, v.113 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  61. Et ne l'écouter pas, est le faire enrager. v.116 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  62. Te voilà puni de tes façons de faire. v.117 (Acte 1, scène 3, NICANDRE)
  63. Je m'en vais vous le dire, écoutez. v.118 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  64. Point d'affaire. v.118 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  65. Je ne dirai donc mot, et vous ne saurez rien. v.120 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  66. Qu'à l'aise je l'y vis avec toute sa Cour : v.124 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  67. Et qu'on raisonne fort touchant cette venue. v.126 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  68. Dans toute sa personne, il a je ne sais quoi, v.135 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  69. Qui d'abord fait juger que c'est un maître Roi. v.136 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  70. Il le fait d'une grâce à nulle autre seconde, v.137 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  71. On ne croirait jamais comme de toutes parts, v.139 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  72. Ce sont autour de lui confusions plaisantes, v.141 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  73. Et l'on dirait d'un tas de mouches reluisantes v.142 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  74. Mais puisque sur le fier vous vous tenez si bien, v.147 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  75. Va-t'en te faire pendre. v.150 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  76. Le ciel tienne, Pasteur, vos brebis toujours saines. v.153 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  77. Cérès tienne de grains vos granges toujours pleines. v.154 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  78. Qui vous aime beaucoup, et soit digne de vous. v.156 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  79. A pris chez vous le trait dont il blesse nos coeurs. v.160 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  80. Mais quand le coeur brûle d'un noble feu, v.167 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  81. On peut sans nulle honte en faire un libre aveu. v.168 (Acte 1, scène 4, DAPHN?)
  82. C'est blesser ma pudeur que me flatter ainsi. v.171 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  83. Non, j'ai reçu du ciel une âme peu cruelle, v.177 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  84. Je ne sais, mais Myrtil n'est guère dans un âge v.185 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  85. Son mérite naissant peut frapper d'autres yeux, v.187 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  86. Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  87. Il est vrai qu'à son âge, il surprend quelquefois. v.195 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  88. Qui le trouvant joli, se mit en fantaisie v.197 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  89. Sur de certains discours l'a rendu si profond, v.199 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  90. Mais, avec tout cela, ce n'est encor qu'enfance, v.201 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  91. Et son fait est mêlé de beaucoup d'innocence. v.202 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  92. Où j'ai connu qu'il suit la jeune Mélicerte. v.206 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  93. Ils pourraient bien s'aimer ; et je vois... v.207 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  94. Mais pour lui, le jeu seul l'occupe tout, je pense, v.210 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  95. Ainsi que les bergers de haute qualité. v.212 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  96. Je m'en tiens honoré autant qu'on saurait croire. v.217 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  97. Disputent à se faire un époux de mon fils. v.220 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  98. Puisqu'il vous plaît qu'ainsi la chose s'exécute, v.221 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  99. Et celle qu'à l'écart laissera cet arrêt, v.223 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  100. Mais le voici, souffrez qu'un peu je le dispose, v.226 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  101. Myrtil, Myrtil, un mot. Laissons là ces joyaux, v.241 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  102. S'il n'est aucunement souhaité de mon coeur ? v.250 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  103. Nous vous laissons, Myrtil, pour l'avis le meilleur, v.257 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  104. C'est me faire un honneur dont l'éclat me surprend ; v.261 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  105. Mais cet honneur pour moi, je l'avoue, est trop grand. v.262 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  106. Et je serais fâché, quels qu'en soient les appas, v.265 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  107. Qu'on vous blâmât pour moi de faire un choix trop bas. v.266 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  108. Et laissez-nous juger ce que vous méritez. v.270 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  109. Égales en naissance, et rares qualités ? v.274 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  110. Et n'en choisir aucune est bien plus raisonnable. v.276 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  111. Mais en faisant refus de répondre à nos voeux, v.277 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  112. Ces raisons ne font rien à vouloir s'en défendre. v.280 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  113. Eh bien, si ces raisons ne vous satisfont pas, v.281 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  114. Celle-ci le fera, j'aime d'autres appas, v.282 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  115. Et savez-vous, morveux, ce que c'est que d'aimer. v.286 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  116. Sans savoir ce que c'est, mon coeur a su le faire. v.287 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  117. Mais cet amour me choque, et n'est pas nécessaire. v.288 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  118. Me faire un coeur sensible et tendre comme il est. v.290 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  119. Mais ce coeur que j'ai fait me doit obéissance. v.291 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  120. Mais enfin, sans mon ordre, il ne doit point aimer. v.293 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  121. La défense, j'ai peur, sera trop tard venue. v.296 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  122. Les Dieux... Paix, petit sot, cette philosophie v.299 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  123. Ou je vais lui donner le fouet tout devant vous : v.302 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  124. Ah, ah, je vous ferai sentir que je suis père. v.303 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  125. Traitons, de grâce, ici les choses sans colère. v.304 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  126. Dont la beauté, Myrtil, vous a fait son amant ? v.306 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  127. Mélicerte, Madame, elle en peut faire d'autres. v.307 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  128. Daignez considérer, de grâce, que je l'aime, v.311 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  129. Si j'outrage en l'aimant vos célestes attraits, v.313 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  130. Elle n'a point de part au crime que je fais : v.314 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  131. Il est vrai, d'elle à vous, je sais la différence, v.316 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  132. Mais par sa destinée on se trouve enchaîné, v.317 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  133. Je vois à la rougeur qui vient de vous saisir, v.321 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  134. Que ce que je vous dis ne vous fait pas plaisir. v.322 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  135. Nymphes, j'aime bien mieux prendre congé de vous. v.326 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  136. Il fuit, mais on verra qui de nous est le maître. v.328 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  137. Ne vous effrayez point de tous ces vains transports, v.329 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  138. Qu'ensemble elles en ont déjà fait la demande, v.336 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  139. Et que dans ce débat elles ont fait dessein v.337 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  140. De passer dès cette heure à recevoir sa main. v.338 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  141. Et que c'est faiblement que mon souci te touche. v.340 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  142. Mais quoi, que voulez-vous, c'est là la vérité, v.341 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  143. Et vous redites tout comme je l'ai conté. v.342 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  144. Mais comment Lycarsis reçoit-il cette affaire ? v.343 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  145. Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  146. Et ne vois-tu pas bien, toi qui sais mon ardeur, v.345 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  147. Mais quoi ? Je vous réponds, et dis ce que je pense. v.351 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  148. Ah, tu me fais mourir par ton indifférence. v.352 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  149. Mais dis, quels sentiments Myrtil a-t-il fait voir ? v.353 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  150. Je ne sais. v.354 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  151. Et c'est là ce qu'il fallait savoir, v.354 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  152. En vérité, je ne sais comment faire, v.355 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  153. Et de tous les côtés je trouve à vous déplaire. v.356 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  154. Va-t'en, laisse-moi seule en cette solitude v.359 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  155. Vous le voyez, mon coeur, ce que c'est que d'aimer, v.361 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  156. Et Bélise avait su trop bien m'en informer. v.362 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  157. Me disait une fois, sur le bord du Pénée. v.364 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  158. Mais il traîne après lui des troubles effroyables. v.368 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  159. Et si tu veux passer tes jours dans quelque paix, v.369 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  160. Toujours, comme d'un mal défends-toi de ses traits. v.370 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  161. De ces leçons, mon coeur, je m'étais souvenue : v.371 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  162. Et quand Myrtil venait à s'offrir à ma vue, v.372 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  163. Qu'il jouait avec moi, qu'il me rendait des soins, v.373 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  164. Je vous disais toujours de vous y plaire moins, v.374 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  165. Vous ne me crûtes point, et votre complaisance v.375 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  166. Dans ce naissant amour qui flattait vos désirs, v.377 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  167. Vous ne vous figuriez que joie et que plaisirs : v.378 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  168. Ah, mon coeur ! Ah, mon coeur ! Je vous l'avais bien dit : v.382 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  169. Mais tenons, s'il se peut notre douleur couverte. v.383 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  170. J'ai fait tantôt, charmante Mélicerte, v.384 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  171. Et dont peut-être un jour je deviendrai jaloux. v.386 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  172. Le présent n'est pas grand ; mais les divinités v.389 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  173. C'est le coeur qui fait tout, et jamais la richesse v.391 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  174. Des présents que... Mais, ciel, d'où vient cette tristesse ? v.392 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  175. Serait dans vos beaux yeux répandu ce matin ? v.394 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  176. Ah, Ne me faites point un secret dont je meurs, v.401 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  177. Rien ne me servirait de vous le faire entendre. v.403 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  178. J'ai su que par un choix plein de gloire pour vous, v.409 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  179. Et je vous avouerai que j'ai cette faiblesse, v.411 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  180. Vous pouvez soupçonner mon amour de faiblesse, v.416 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  181. Je puisse être jamais à quelque autre qu'à vous ? v.418 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  182. Que je puisse accepter une autre main offerte ? v.419 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  183. Hé, que vous ai-je fait, cruelle Mélicerte, v.420 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  184. Pour traiter ma tendresse avec tant de rigueur, v.421 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  185. Et faire un jugement si mauvais de mon coeur ? v.422 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  186. Quoi, faut-il que de lui vous ayez quelque crainte, v.423 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  187. Et que me sert d'aimer comme je fais, hélas, v.425 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  188. Je pourrais moins, Myrtil, redouter ces rivales, v.427 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  189. Si les choses étaient de part et d'autre égales, v.428 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  190. Et dans un rang pareil j'oserais espérer, v.429 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  191. Que peut-être l'amour me ferait préférer : v.430 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  192. Mais l'inégalité de bien et de naissance, v.431 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  193. Qui peut d'elles à moi faire la différence... v.432 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  194. Je vous aime, il suffit, et dans votre personne, v.435 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  195. Je n'y changerais pas le bien de vous avoir. v.438 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  196. Et pouvoir en douter est me faire une injure. v.440 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  197. Votre coeur m'aime assez pour me mieux aimer qu'elles : v.444 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  198. Mais ce n'est pas l'amour dont vous suivez la voix, v.445 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  199. Ah, Myrtil, prenez garde à ce qu'ici vous faites, v.452 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  200. Qu'il recevrait peut-être avec trop de douceur, v.454 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  201. Et qui, tombant après comme un éclair qui passe, v.455 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  202. Me rendrait plus cruel le coup de ma disgrâce. v.456 (Acte 2, scène 3, M?LICERTE)
  203. Lorsque l'on vous promet de vous aimer toujours ? v.458 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  204. Que vous vous faites tort par de telles alarmes, v.459 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  205. Et connaissez bien peu le pouvoir de vos charmes. v.460 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  206. Sur cette belle main en signe le serment. v.466 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  207. Est-il rien... ? Mais, ô ciel ! On vient troubler ma joie. v.468 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  208. Ne vous contraignez pas pour moi. v.469 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  209. Peste, mon petit fils, que vous avez l'air tendre, v.471 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  210. Votre main à baiser, la gentille bergère, v.476 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  211. Par qui vous débauchez ainsi les jeunes coeurs ? v.478 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  212. Je ne souffrirai point que vous la maltraitiez. v.482 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  213. À du respect pour vous la naissance m'engage, v.483 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  214. Mais je saurai sur moi pour punir de l'outrage : v.484 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  215. Je vais avec ce fer, qui m'en fera justice, v.487 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  216. Je l'aime, je l'avoue, autant qu'on puisse aimer : v.497 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
  217. Mais cet amour n'a rien qui vous doive alarmer. v.498 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  218. De faire place au choix où vous vous résoudrez, v.501 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  219. Et bien, vous triomphez avec cette retraite, v.503 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  220. Et dans ces mots votre âme a ce qu'elle souhaite : v.504 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  221. Mais apprenez qu'en vain vous vous réjouissez, v.505 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  222. Oui, j'ai tort, il est vrai, mon transport n'est pas sage : v.511 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  223. Ne m'empoisonnez point vos bienfaits les plus doux, v.517 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  224. Le jour est un présent que j'ai reçu de vous : v.518 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  225. Mais de quoi vous serai-je aujourd'hui redevable, v.519 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  226. Aux douleurs de son âme il me fait prendre part. v.525 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  227. Qui l'aurait jamais cru de ce petit pendard ? v.526 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  228. J'obtiendrai de vous l'objet de mes désirs. v.538 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  229. À me donner sa main. v.540 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  230. Ô Père, le meilleur qui jamais ait été, v.541 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  231. Que je baise vos mains, après tant de bonté. v.542 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  232. Ah, que pour ses enfants un père a de faiblesse ! v.543 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  233. Et ne se sent-on pas certains mouvements doux, v.545 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  234. Si de ces sentiments on vous fait revenir : v.550 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  235. Je m'en vais trouver Mopse, et lui faire ouverture v.552 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  236. Je n'accepterais pas une couronne offerte, v.556 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  237. Pour le plaisir que j'ai de courir lui porter, v.557 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  238. Et leur naissant éclat fatal à nos ardeurs, v.561 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  239. De ce que nous aimons nous enlèvent les coeurs. v.562 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  240. Ne faites point languir deux amants davantage, v.567 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  241. Il vaut mieux quand on craint ces malheurs éclatants, v.569 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  242. Et si vos voeux enfin n'ont que les miens à craindre, v.575 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  243. Vous n'aurez l'un ni l'autre aucun lieu de vous plaindre. v.576 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  244. Est-il vrai que le ciel, sensible à nos tourments... ? v.578 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  245. J'ai de mon père encor changé les volontés, v.581 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  246. Et l'ai fait consentir à mes félicités. v.582 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  247. Dont tout Tempé croyait que Mopse était le frère : v.596 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)
  248. Mais je me suis chargé de la chercher partout, v.597 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. En êtes-vous fort satisfait ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  2. Pas tout à fait, à dire vrai. (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  3. A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. À peine ont-elles pu se résoudre à nous faire donner des sièges. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  5. Je n'ai jamais vu tant parler à l'oreille qu'elles ont fait entre elles, tant bâiller ; tant se frotter les yeux, et demander tant de fois : Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  6. Et ne m'avouerez-vous pas enfin que quand nous aurions été les dernières personnes du monde, on ne pouvait nous faire pis qu'elles ont fait ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  7. Je connais ce qui nous a fait mépriser. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  8. L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris, il s'est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  9. J'ai un certain valet nommé Mascarille, qui passe au sentiment de beaucoup de gens pour une manière de bel esprit, car il n'y a rien à meilleur marché que le bel esprit maintenant. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  10. C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  11. Il se pique ordinairement de galanterie, et de vers, et dédaigne les autres valets, jusqu'à les appeler brutaux. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  12. Eh bien qu'en prétendez-vous faire ? (Acte 1, scène 1, DU CROISY)
  13. Ce que j'en prétends faire ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  14. mais sortons d'ici auparavant. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  15. Eh bien vous avez vu ma nièce, et ma fille, les affaires iront-elles bien ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  16. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous vous rendons grâce de la faveur que vous nous avez faite, et demeurons vos très humbles serviteurs. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
  17. Ouais il semble qu'ils sortent mal satisfaits d'ici, d'où pourrait venir leur mécontentement ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  18. Je ne vois partout que blancs d'oeufs, lait virginal, et mille autres brimborions que je ne connais point. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  19. Elles ont usé, depuis que nous sommes ici, le lard d'une douzaine de cochons, pour le moins, et quatre valets vivraient tous les jours des pieds de mouton qu'elles emploient. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  20. Il est bien nécessaire, vraiment, de faire tant de dépense pour vous graisser le museau. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  21. Dites-moi un peu ce que vous avez fait à ces Messieurs, que je les vois sortir avec tant de froideur ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  22. Vous avais-je pas commandé de les recevoir comme des personnes, que je voulais vous donner pour maris ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  23. Le moyen, mon oncle, qu'une fille un peu raisonnable se pût accommoder de leur personne ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  24. Cela me fait honte de vous ouïr parler de la sorte, et vous devriez un peu vous faire apprendre le bel air des choses. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  25. Je n'ai que faire, ni d'air, ni de chanson. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  26. Je te dis que le mariage est une chose sainte et sacrée, et que c'est faire en honnêtes gens que de débuter par là. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  27. Mon_Dieu, que si tout le monde vous ressemblait un roman serait bientôt fini, la belle chose, que ce serait, si d'abord Cyrus épousait Mandane, et qu'Aronce de plain-pied fût marié à Clélie ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  28. Mon père, voilà ma cousine qui vous dira, aussi bien que moi, que le mariage ne doit jamais arriver, qu'après les autres aventures. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  29. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  30. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  31. Ensuite il trouve moyen de nous apaiser, de nous accoutumer insensiblement au discours de sa passion, et de tirer de nous cet aveu qui fait tant de peine. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  32. Après cela viennent les aventures ; les rivaux qui se jettent à la traverse d'une inclination établie, les persécutions des pères, les jalousies conçues sur de fausses apparences, les plaintes, les désespoirs, les enlèvements, et ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  33. Voilà comme les choses se traitent dans les belles manières, et ce sont des règles dont, en bonne galanterie, on ne saurait se dispenser ; mais en venir de but en blanc à l'union conjugale et ne faire l'amour qu'en faisant le contrat du mariage, et prendre justement le roman par la queue ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  34. Encore un coup, mon père, il ne se peut rien de plus marchand que ce procédé, et j'ai mal au coeur de la seule vision que cela me fait. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  35. En effet, mon oncle, ma cousine donne dans le vrai de la chose. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  36. Le moyen de bien recevoir des gens qui sont tout à fait incongrus en galanterie ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  37. Je m'en vais gager qu'ils n'ont jamais vu la Carte de Tendre, et que billets-doux, petits-soins, billets galants et jolis vers, sont des terres inconnues pour eux. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  38. Ne voyez-vous pas que toute leur personne marque cela, et qu'ils n'ont point cet air qui donne d'abord bonne opinion des gens ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  39. J'ai remarqué encore que leurs rabats ne sont pas de la bonne faiseuse, et qu'il s'en faut plus d'un grand demi-pied que leurs hauts de chausses ne soient assez larges. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  40. Eh, de grâce, mon père, défaites-vous de ces noms étranges, et nous appelez autrement. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  41. Mon_Dieu, que vous êtes vulgaire ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  42. Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  43. A-t-on jamais parlé dans le beau style de Cathos ni de Magdelon ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  44. Et ne m'avouerez-vous pas que ce serait assez d'un de ces noms, pour décrier le plus beau roman du monde ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  45. Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  46. Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  47. Pour moi, mon oncle, tout ce que je vous puis dire, c'est que je trouve le mariage une chose tout à fait choquante. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  48. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  49. Souffrez que nous prenions un peu haleine parmi le beau monde de Paris, où nous ne faisons que d'arriver. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  50. Laissez-nous faire à loisir le tissu de notre roman, et n'en pressez point tant la conclusion. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  51. Encore un coup, je n'entends rien à toutes ces balivernes, je veux être maître absolu, et pour trancher toutes sortes de discours, ou vous serez mariées toutes deux, avant qu'il soit peu, ou, ma foi, vous serez religieuses : j'en fais un bon serment. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  52. Que son intelligence est épaisse, et qu'il fait sombre dans son âme ! (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  53. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  54. Je le croirais bien ; oui, il y a toutes les apparences du monde, et pour moi, quand je me regarde aussi... (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  55. Voilà un laquais qui demande si vous êtes au logis, et dit que son maître vous veut venir voir. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  56. Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  57. Dites ; voilà un nécessaire qui demande ; si vous êtes en commodité d'être visibles. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  58. Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  59. Et qui est-il le maître de ce laquais ? (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  60. Par ma foi, je ne sais point quelle bête c'est-là, il faut parler chrétien, si vous voulez que je vous entende. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  61. Je pense que ces marauds-là ont dessein de me briser à force de heurter contre les murailles et les pavés. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  62. Voudriez-vous, faquins, que j'exposasse l'embonpoint de mes plumes aux inclémences de la saison pluvieuse ? (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  63. Allez ôtez votre chaise d'ici. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  64. Est-ce ainsi, qu'on paye les pauvres gens ? (Acte 1, scène 7, DEUXIEME PORTEUR)
  65. Ah, ah, ah, je vous apprendrai à vous connaître ! (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  66. Ces canailles-là s'osent jouer à moi. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  67. Il est raisonnable. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  68. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  69. Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  70. La Renommée accuse juste, en contant ce que vous valez, et vous allez faire pic, repic ; et capot, tout ce qu'il y a de galant dans Paris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  71. Votre complaisance pousse, un peu trop avant, la libéralité de ses louanges, et nous n'avons garde, ma cousine, et moi, de donner de notre sérieux, dans le doux de votre flatterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  72. Ma chère, il faudrait faire donner des sièges. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  73. Mais au moins, y a-t-il sûreté ici pour moi. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  74. Que craignez-vous ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  75. Je vois ici des yeux qui ont la mine d'être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés, et de traiter une âme de Turc à More. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  76. Par ma foi je m'en défie, et je m'en vais gagner au pied, ou je veux caution bourgeoise qu'ils ne me feront point de mal. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  77. Ne craignez rien, nos yeux n'ont point de mauvais desseins, et votre coeur peut dormir en assurance sur leur prud'homie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  78. Mais de grâce, Monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras, il y a un quart d'heure, contentez un peu l'envie qu'il a de vous embrasser. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  79. Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  80. Il y fait un peu crotté ; mais nous avons la chaise. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  81. Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux contre les insultes de la boue, et du mauvais temps. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  82. Hélas nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l'être, et nous avons une amie particulière, qui nous a promis d'amener ici tous ces Messieurs du Recueil des pièces choisies. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  83. Et certains autres, qu'on nous a nommés aussi pour être les arbitres souverains des belles choses. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  84. C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne, ils me rendent tous visite, et je puis dire que je ne me lève jamais, sans une demi-douzaine de beaux esprits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  85. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  86. Ce sont ceux qui donnent le branle à la réputation dans Paris, et vous savez qu'il y en a tel, dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connaisseuse, quand il n'y aurait rien autre chose que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  87. Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  88. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  89. En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  90. Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  91. Pour moi, tel que vous me voyez, je m'en escrime un peu, quand je veux, et vous verrez courir de ma façon, dans les belles Ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  92. Je vous avoue que je suis furieusement pour les portraits ; je ne vois rien de si galant, que cela. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  93. Les portraits sont difficiles, et demandent un esprit profond. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  94. Vous en verrez de ma manière qui ne vous déplairont pas. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  95. Pour moi, j'aime terriblement les Énigmes. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  96. Cela exerce l'esprit, et j'en ai fait quatre encore ce matin, que je vous donnerai à deviner. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  97. C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  98. Ah, certes, cela sera du dernier beau, j'en retiens un exemplaire, au moins, si vous le faites imprimer. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  99. Cela est au-dessous de ma condition ; mais je le fais seulement, pour donner à gagner aux libraires, qui me persécutent. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  100. Je m'imagine que le plaisir est grand de se voir imprimé. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  101. Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  102. Tout ce que je fais a l'air cavalier, cela ne sent point le pédant. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  103. Voilà qui est extraordinaire : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  104. Sans doute, et j'aimerais mieux avoir fait ce oh, oh, qu'un poème épique. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  105. Eh, je ne l'ai pas tout à fait mauvais. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  106. Mais n'admirez-vous pas aussi je n'y prenais pas garde ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  107. Je n'y prenais pas garde, je ne m'apercevais pas de cela, façon de parler naturelle, je n'y prenais pas garde. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  108. Tout à fait bien. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  109. Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  110. Je veux vous dire l'air que j'ai fait dessus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  111. Les gens de qualité savent tout, sans avoir jamais rien appris. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  112. Écoutez si vous trouverez l'air à votre goût, hem, hem, la, la, la, la, la. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  113. La brutalité de la saison a furieusement outragé la délicatesse de ma voix ; mais il n'importe, c'est à la cavalière. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  114. Oh, oh, je n'y prenais pas... (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  115. Ah que voilà un air qui est passionné ! (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  116. Et puis, comme si l'on criait bien fort au, au, au, au, au, au, voleur ; et tout d'un coup comme une personne essoufflée, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  117. Tout est merveilleux, je vous assure ; je suis enthousiasmée de l'air, et des paroles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  118. Je n'ai encore rien vu de cette force-là. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  119. Tout ce que je fais me vient naturellement, c'est sans étude. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  120. La nature vous a traité en vraie mère passionnée, et vous en êtes l'enfant gâté. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  121. Je m'offre à vous mener l'un de ces jours à la Comédie, si vous voulez, aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise, que nous voyions ensemble. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  122. Mais je vous demande d'applaudir, comme il faut, quand nous serons là. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  123. Car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l'auteur m'en est venu prier encore ce matin. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  124. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  125. Pour moi, j'y suis fort exact, et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  126. Je ne sais, si je me trompe ; mais vous avez toute la mine d'avoir fait quelque Comédie. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  127. Eh, il pourrait être quelque chose de ce que vous dites. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  128. Entre nous, j'en ai composé une, que je veux faire représenter. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  129. Il n'y a qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  130. Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  131. En effet, il y a manière de faire sentir aux auditeurs les beautés d'un ouvrage, et les choses ne valent que ce qu'on les fait valoir. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  132. Tout à fait. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  133. Ils ont tout à fait bon air. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  134. Je puis me vanter, au moins, qu'ils ont un grand quartier, plus que tous ceux, qu'on fait. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  135. Il faut avouer que je n'ai jamais vu porter si haut l'élégance de l'ajustement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  136. Je n'ai jamais respiré une odeur mieux conditionnée. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  137. Elle est tout à fait de qualité ; le sublime en est touché délicieusement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  138. Pour moi, j'ai cette manie, de vouloir donner généralement, sur tout ce qu'il y a de plus beau. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  139. J'ai une délicatesse furieuse pour tout ce que je porte, et jusqu'à mes chaussettes, je ne puis rien souffrir, qui ne soit de la bonne ouvrière. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  140. Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  141. Ah c'est contre le droit des gens, la partie n'est pas égale, et je m'en vais crier au meurtre. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  142. Le connaissez-vous ? (Acte 1, scène 10, CATHOS)
  143. Faites entrer vitement. (Acte 1, scène 10, MAGDELON)
  144. Que je suis aise de te rencontrer ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  145. Que j'ai de joie de te voir ici ! (Acte 1, scène 11, JODELET)
  146. Baise-moi donc encore un peu, je te prie. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  147. Il est juste de venir vous rendre ce qu'on vous doit, et vos attraits exigent leurs droits seigneuriaux sur toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  148. Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  149. Savez-vous, Mesdames, que vous voyez, dans le Vicomte un vaillants hommes du siècle ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  150. Vous ne m'en devez rien, Marquis, et nous savons ce que vous savez faire aussi. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  151. Il est vrai que nous nous sommes vus tous deux dans l'occasion. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  152. Et dans des lieux, où il faisait fort chaud. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  153. Oui ; mais non pas si chaud qu'ici. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  154. Notre connaissance s'est faite à l'armée, et la première fois que nous nous vîmes il commandait un Régiment de Cavalerie sur les Galères de Malte. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  155. Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  156. La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  157. C'est ce qui fait que je veux pendre l'épée au croc. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  158. Pour moi j'ai un furieux tendre pour les hommes d'épée. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  159. Je les aime aussi : mais je veux que l'esprit assaisonne la bravoure. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  160. C'était bien une lune toute entière. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  161. Je pense que tu as raison. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  162. Tâtez un peu, de grâce, vous sentirez quelque coup, c'était là. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  163. Il est vrai, que la cicatrice est grande. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  164. Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  165. C'est un coup de mousquet que je reçus la dernière campagne, que j'ai faite. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  166. Je vais vous montrer une furieuse plaie. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  167. Il n'est pas nécessaire, nous le croyons sans y regarder. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  168. Pour cela, nous y consentons ; mais il faut donc quelque surcroît de compagnie. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  169. Holà Champagne, Picard, Bourguignon, Casquaret, Basque, la Verdure, Lorrain, Provençal, la Violette ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  170. Au diable soient tous les laquais ! (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  171. Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  172. Ces canailles me laissent toujours seul. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  173. Almanzor, dites aux gens de Monsieur, qu'ils aillent quérir des violons, et nous faites venir ces Messieurs, et ces Dames d'ici près, pour peupler la solitude de notre bal. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  174. Mais toi-même, Marquis, que t'en semble ? (Acte 1, scène 11, JODELET)
  175. Moi, je dis, que nos libertés auront peine à sortir d'ici, les braies nettes. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  176. Il est vrai qu'il fait une furieuse dépense en esprit. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  177. Pour vous montrer, que je suis véritable, je veux faire un impromptu là-dessus. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  178. Que nous ayons quelque chose qu'on ait fait pour nous. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  179. J'aurais envie d'en faire autant : mais je me trouve un peu incommodé de la veine poétique, pour la quantité des saignées que j'y ai faites ces jours passés. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  180. Je fais toujours bien le premier vers ; mais j'ai peine à faire les autres. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  181. Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  182. Il y a plus de trois semaines que je ne lui ai rendu visite. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  183. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  184. Ces Messieurs ont eu fantaisie de nous donner les âmes des pieds, et nous vous avons envoyé quérir pour remplir les vides de notre assemblée. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  185. Ce n'est ici qu'un bal à la hâte ; mais l'un de ces jours nous vous en donnerons un dans les formes. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  186. Il a tout à fait la taille élégante. (Acte 1, scène 12, MAGDELON)
  187. Holà, ne pressez pas si fort la cadence, je ne fais que sortir de maladie. (Acte 1, scène 12, JODELET)
  188. Ah, ah, coquins, que faites-vous ici ? (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
  189. Ahy, ahy, ahy, vous ne m'aviez pas dit que les coups en seraient aussi. (Acte 1, scène 13, MASCARILLE)
  190. C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
  191. Quoi vous laisser battre de la sorte ! (Acte 1, scène 14, CATHOS)
  192. Mon_Dieu, je n'ai pas voulu faire semblant de rien : car je suis violent, et je me serais emporté. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  193. Ce n'est rien, ne laissons pas d'achever. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  194. Nous nous connaissons il y a longtemps, et entre amis on ne va pas se piquer, pour si peu de chose. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  195. Quelle est donc cette audace, de venir nous troubler de la sorte, dans notre maison ? (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
  196. Comment, Mesdames, nous endurerons que nos laquais soient mieux reçus que nous ? (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
  197. Qu'ils viennent vous faire l'amour à nos dépens, et vous donnent le bal ? (Acte 1, scène 15, DU CROISY)
  198. Vos laquais ! (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
  199. Oui, nos laquais, et cela n'est ni beau, ni honnête, de nous les débaucher, comme vous faites. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  200. Mais ils n'auront pas l'avantage de se servir de nos habits, pour vous donner dans la vue, et si vous les voulez aimer, ce sera, ma foi, pour leurs beaux yeux, vite, qu'on les dépouille sur-le-champ. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  201. Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  202. Coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs, à ce que je vois, et je viens d'apprendre de belles affaires vraiment, de ces Messieurs, qui sortent. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  203. Mon père, c'est une pièce sanglante qu'ils nous ont faite. (Acte 1, scène 16, MAGDELON)
  204. Oui, c'est une pièce sanglante ; mais qui est un effet de votre impertinence, infâmes ! (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  205. Ils se sont ressentis du traitement que vous leur avez fait, et cependant, malheureux que je suis, il faut, que je boive l'affront. (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  206. Ah, je jure, que nous en serons vengés, ou que je mourrai en la peine. (Acte 1, scène 16, MAGDELON)
  207. Traiter comme cela un Marquis ! (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  208. Voilà ce que c'est que du monde, la moindre disgrâce nous fait mépriser de ceux qui nous chérissaient. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  209. Allons, camarade, allons chercher fortune autre part ; je vois bien qu'on n'aime ici, que la vaine apparence, et qu'on n'y considère point la vertu toute nue. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)
  210. Oui, oui, je vous vais contenter ; et voici la monnaie, dont je vous veux payer. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
  211. Et vous, pendardes, je ne sais qui me tient, que je ne vous en fasse autant, nous allons servir de fable, et de risée à tout le monde, et voilà ce que vous vous êtes attiré par vos extravagances. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)
  212. Allez vous cacher, vilaines, allez vous cacher pour jamais. (Acte 1, scène 17, GORGIBUS)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Et cet oncle, dis-tu, suit toutes nos affaires. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Toutes nos affaires. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  3. Ah parle, si tu veux, et ne te fais point de la sorte, arracher les mots de la bouche. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  4. Qu'ai-je à parler davantage ! (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  5. Conseille-moi, du moins, et me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  6. Ma foi, je m'y trouve autant embarrassé que vous, et j'aurais bon besoin que l'on me conseillât moi-même. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  7. Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  8. Mais j'ai bien la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  9. Ah tu me fais mourir, par tes leçons hors de saison. (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  10. Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  11. Que dois-je faire ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  12. Tu ne sais pas la cause de mon inquiétude ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  13. Non ; mais il ne tiendra qu'à vous que je ne la sache bientôt ; et je suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  14. Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis, je croirais t'être redevable de plus que de la vie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  15. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  16. Quelle affaire, Scapin ? (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  17. Une aventure où je me brouillai avec la justice. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  18. Elle en usa fort mal avec moi, et je me dépitai de telle sorte contre l'ingratitude du siècle, que je résolus de ne plus rien faire. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  19. Ne laissez pas de me conter votre aventure. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  20. Tu sais, Scapin, qu'il y a deux mois que le seigneur Géronte, et mon père, s'embarquèrent ensemble pour un voyage qui regarde certain commerce où leurs intérêts sont mêlés. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  21. Je sais cela. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  22. Et que Léandre et moi nous fûmes laissés par nos pères ; moi sous la conduite de Silvestre ; et Léandre sous ta direction. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  23. Je sais cela encore. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  24. Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  25. Il ne m'entretenait que d'elle chaque jour ; m'exagérait à tous moments sa beauté et sa grâce ; me louait son esprit, et me parlait avec transport des charmes de son entretien, dont il me rapportait jusqu'aux moindres paroles, qu'il s'efforçait toujours de me faire trouver les plus spirituelles du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  26. Il me querellait quelquefois de n'être pas assez sensible aux choses qu'il me venait dire, et me blâmait sans cesse de l'indifférence où j'étais pour les jeux de l'amour. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  27. Un jour que je l'accompagnais pour aller chez les gens qui gardent l'objet de ses voeux, nous entendîmes, dans une petite maison d'une rue écartée, quelques plaintes mêlées de beaucoup de sanglots. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  28. La curiosité me fit presser Léandre de voir ce que c'était. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  29. Nous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets, et d'une jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  30. Un autre aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe, avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine ; et sa coiffure était une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissait tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules ; et cependant, faite comme cela, elle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agréments et que charmes que toute sa personne. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  31. Si tu l'avais vue, Scapin, en l'état que je dis, tu l'aurais trouvée admirable. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  32. Oh je n'en doute point ; et sans l'avoir vue, je vois bien qu'elle était tout à fait charmante. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  33. Ses larmes n'étaient point de ces larmes désagréables qui défigurent un visage ; elle avait à pleurer, une grâce touchante ; et sa douleur était la plus belle du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  34. Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère ; et il n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  35. En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  36. Ah ! Scapin, un barbare l'aurait aimée. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  37. Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  38. Je fus piqué de la froideur avec laquelle il m'en parlait, et je ne voulus point lui découvrir l'effet que ses beautés avaient fait sur mon âme. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  39. Si vous n'abrégez ce récit, nous en voilà pour jusqu'à demain. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  40. Laissez-le-moi finir en deux mots. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  41. Il ne saurait plus vivre, qu'il n'aille consoler son aimable affligée. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  42. Il presse, supplie, conjure ; point d'affaire. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  43. Il consulte dans sa tête, agite, raisonne, balance, prend sa résolution ; le voilà marié avec elle depuis trois jours. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  44. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  45. Et par-dessus tout cela mets encore l'indigence où se trouve cette aimable personne, et l'impuissance où je me vois d'avoir de quoi la secourir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  46. Te voilà grand et gros comme père et mère, et tu ne saurais trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  47. Je voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe ; et je n'étais pas plus grand que cela, que je me signalais déjà par cent tours d'adresse jolis. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  48. J'avoue que le Ciel ne m'a pas donné tes talents, et que je n'ai pas l'esprit, comme toi, de me brouiller avec la Justice. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  49. Voici mon aimable Hyacinte. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  50. Octave, est-il vrai ce que Silvestre vient de dire à Nérine ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  51. Mais que vois-je ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  52. Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  53. Oui, Octave, je suis sûre que vous m'aimez ; mais je ne le suis pas que vous m'aimiez toujours. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  54. Eh peut-on vous aimer, qu'on ne vous aime toute sa vie ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  55. J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  56. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  57. Je veux croire que vous sentez ce que vous dites, et je ne doute point que vos paroles ne soient sincères ; mais je crains un pouvoir qui combattra dans votre coeur les tendres sentiments que vous pouvez avoir pour moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  58. Vous dépendez d'un père, qui veut vous marier à une autre personne ; et je suis sûre que je mourrai, si ce malheur m'arrive. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  59. Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  60. J'ai déjà pris, sans l'avoir vue, une aversion effroyable pour celle que l'on me destine ; et, sans être cruel, je souhaiterais que la mer l'écartât d'ici pour jamais. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  61. Ne pleurez donc point, je vous prie, mon aimable Hyacinte, car vos larmes me tuent, et je ne les puis voir sans me sentir percer le coeur. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  62. Puisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs, et j'attendrai d'un oeil constant ce qu'il plaira au Ciel de résoudre de moi. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  63. Il ne saurait m'être contraire, si vous m'êtes fidèle. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  64. Je le serai assurément. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  65. Je serai donc heureuse. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  66. Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  67. J'ai fait de grands serments de ne me mêler plus du monde ; mais, si vous m'en priez bien fort tous deux, peut-être... (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  68. S'il ne tient qu'à te prier bien fort, pour obtenir ton aide, je te conjure de tout mon coeur de prendre la conduite de notre barque. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  69. Il faut se laisser vaincre, et avoir de l'humanité. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  70. Je t'avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j'ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  71. Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que sur votre faiblesse il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  72. Je ferai du mieux que je pourrai. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  73. Ainsi ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  74. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  75. Voyons un peu tes belles raisons. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  76. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  77. Je m'en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermement. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  78. Ne laissons pas d'attendre le vieillard. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  79. Que lui dirai-je ? (Acte 1, scène 3, SILVESTRE)
  80. Laisse-moi dire, moi, et ne fais que me suivre. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  81. A-t-on jamais ouï parler d'une action pareille à celle-là ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  82. Il a déjà appris l'affaire, et elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  83. Je voudrais bien savoir ce qu'ils me pourront dire sur ce beau mariage. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  84. Celui-là se pourra faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  85. Prétendront-ils m'amuser par des contes en l'air ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  86. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sûreté. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  87. Et pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  88. J'étais bien étonné s'il m'oubliait. (Acte 1, scène 4, SILVESTRE)
  89. Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  90. Laisse-moi un peu quereller en repos. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  91. J'ai bien ouï parler de quelque petite chose. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  92. Vous avez quelque raison. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  93. Cela est vrai. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  94. Mais je serais d'avis que vous ne fissiez point de bruit. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  95. Je ne suis pas de cet avis, moi, et je veux faire du bruit tout mon soûl. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  96. Quoi? Tu ne trouves pas que j'ai tous les sujets du monde d'être en colère ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  97. Si fait. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  98. J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  99. Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  100. On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  101. Mais quoi, je me suis rendu à la raison, et j'ai considéré que, dans le fond, il n'a pas tant de tort qu'on pourrait croire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  102. Ah, ah, voici une raison la plus belle du monde. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  103. Je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  104. Et pourquoi s'y engageait-il ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  105. Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  106. Je voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas dans votre temps fait des fredaines comme les autres. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  107. J'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un compagnon parmi les femmes, que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là ; et que vous n'en approchiez point que vous ne poussassiez à bout. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  108. Cela est vrai, j'en demeure d'accord ; mais je m'en suis toujours tenu à la galanterie, et je n'ai point été jusqu'à faire ce qu'il a fait. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  109. Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  110. Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  111. Le voilà surpris avec elle par ses parents, qui la force à la main le contraignent de l'épouser. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  112. Eussiez-vous voulu qu'il se fût laissé tuer ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  113. On ne m'a pas dit que l'affaire se soit ainsi passée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  114. Il ne vous dira pas le contraire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  115. Voudrais-je vous mentir ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  116. Il devait donc aller tout aussitôt protester de violence chez un notaire. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  117. C'est ce qu'il n'a pas voulu faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  118. Cela m'aurait donné plus de facilité à rompre ce mariage. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  119. Je ne le romprai point ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  120. Je n'aurai pas pour moi les droits de père, et la raison de la violence qu'on a faite à mon fils ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  121. Voulez-vous qu'il confesse qu'il ait été capable de crainte, et que ce soit par force qu'on lui ait fait faire les choses ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  122. Ce serait se faire tort, et se montrer indigne d'un père comme vous. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  123. Et je veux moi, pour mon honneur et pour le sien, qu'il dise le contraire. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  124. Je l'y forcerai bien. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  125. Il le fera, ou je le déshériterai. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  126. Je ne le déshériterai point ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  127. Voici qui est plaisant. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  128. Je ne déshériterai pas mon fils. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  129. Je l'aurai. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  130. Mon_Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  131. Va-t'en, pendard, va-t'en me chercher mon fripon, tandis que j'irai rejoindre le seigneur Géronte, pour lui conter ma disgrâce. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  132. Et que n'ai-je à cette heure la fille que le Ciel m'a ôtée, pour la faire mon héritière ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  133. J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
  134. Laisse-moi faire, la machine est trouvée. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  135. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  136. Mets la main au côté. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  137. Fais les yeux furibonds. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  138. J'ai des secrets pour déguiser ton visage et ta voix. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  139. Oui, sans doute, par le temps qu'il fait, nous aurons ici nos gens aujourd'hui ; et un matelot qui vient de Tarente, m'a assuré qu'il avait vu mon homme qui était près de s'embarquer. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  140. Mais l'arrivée de ma fille trouvera les choses mal disposées à ce que nous nous proposions ; et ce que vous venez de m'apprendre de votre fils, rompt étrangement les mesures que nous avions prises ensemble. (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
  141. Ne vous mettez pas en peine : je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  142. À propos de ce que les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de la mauvaise éducation que leurs pères leur donnent. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  143. Mais que voulez-vous dire par là ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  144. Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  145. Sans doute, et je serais bien fâché qu'il m'eût rien fait approchant de cela. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  146. Et si ce fils que vous avez en brave père si bien morigéné, avait fait pis encore que le mien ; eh ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  147. Cela se peut faire. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  148. Votre Scapin, dans mon dépit, ne m'a dit la chose qu'en gros ; et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  149. Pour moi, je vais vite consulter un avocat, et aviser des biais que j'ai à prendre. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  150. Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  151. Pour moi, je ne vois pas ce que l'on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu'on peut s'imaginer. (Acte 2, scène 2, G?RONTE)
  152. Mon père, que j'ai de joie de vous voir de retour ! (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  153. Parlons un peu d'affaire. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  154. Qu'avez-vous fait dans mon absence ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  155. Que voulez-vous, mon père, que j'ai fait ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  156. Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  157. Moi, je n'ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  158. Ah, ah, ce mot vous fait rougir. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  159. Ce lieu n'est pas tout à fait propre à vuider cette affaire, et nous allons l'examiner ailleurs. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  160. J'y vais revenir tout à l'heure. (Acte 2, scène 2, G?RONTE)
  161. Ah, traître, s'il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils ; et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présence. (Acte 2, scène 2, G?RONTE)
  162. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  163. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  164. Vous faites le méchant plaisant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  165. Je vous apprendrai... (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  166. Laissez-moi contenter mon ressentiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  167. Au nom de l'amitié, Léandre, ne le maltraitez point. (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  168. Monsieur, que vous ai-je fait ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  169. Ce que tu m'as fait, traître ! (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  170. Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  171. Oui, coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret ; mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  172. Je vous ai fait quelque chose, Monsieur ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  173. Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  174. C'est toi, pendard, qui m'as bu mon vin d'Espagne, et qui as été cause que j'ai tant querellé la servante, croyant que c'était elle qui m'avait fait le tour ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  175. Je suis bien aise d'apprendre cela ; mais ce n'est pas l'affaire dont il est question maintenant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  176. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  177. Monsieur, je ne me souviens pas d'avoir fait autre chose. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  178. Oui, Monsieur, il est vrai qu'il y a trois semaines que vous m'envoyâtes porter, le soir, une petite montre à la jeune égyptienne que vous aimez. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  179. Je revins au logis mes habits tout couverts de boue, et le visage plein de sang, et vous dis que j'avais trouvé des voleurs qui m'avaient bien battu, et m'avaient dérobé la montre. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  180. C'était moi, Monsieur, qui l'avais retenue. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  181. Ah, ah, j'apprends ici de jolies choses, et j'ai un serviteur fort fidèle vraiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  182. Mais ce n'est pas encore cela que je demande. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  183. Parle vite, j'ai hâte. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  184. Monsieur, voilà tout ce que j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  185. Hé bien oui, Monsieur, vous vous souvenez de ce loup-garou il y a six mois qui vous donna tant de coups de bâton la nuit, et vous pensa faire rompre le cou dans une cave où vous tombâtes en fuyant. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  186. C'était moi, Monsieur, qui faisais le loup-garou. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  187. C'était toi, traître, qui faisais le loup-garou ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  188. Oui, Monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  189. Je saurai me souvenir en temps et lieu de tout ce que je viens d'apprendre. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  190. Mais je veux venir au fait, et que tu me confesses ce que tu as dit à mon père. (Acte 2, scène 3, L?ANDRE)
  191. Je ne l'ai pas seulement vu depuis son retour. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  192. C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  193. Vos égyptiens sont sur le point de vous enlever Zerbinette ; et elle-même, les larmes aux yeux, m'a chargé de venir promptement vous dire, que si dans deux heures vous ne songez à leur porter l'argent qu'il vous ont demandé pour elle, vous l'allez perdre pour jamais. (Acte 2, scène 4, CARLE)
  194. Va, je te pardonne tout ce que tu viens de me dire, et pis encore, si tu me l'as fait. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  195. Je serai ravi que vous me tuiez. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  196. Scapin, il faut faire quelque chose pour lui. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
  197. J'ai cette insulte-là sur le coeur. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  198. Voudrais-tu m'abandonner, Scapin, dans la cruelle extrémité où se voit mon amour ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  199. Me venir faire à l'improviste un affront comme celui-là ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  200. J'ai tort, je le confesse. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  201. Me traiter de coquin, de fripon, de pendard, d'infâme ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  202. J'en ai tous les regrets du monde. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  203. Me promets-tu de travailler pour moi ? (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  204. Mais tu sais que le temps presse. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  205. Bon, bon ; on fait bien scrupule de cela, vous moquez-vous ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  206. Mais j'aperçois venir le père d'Octave. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  207. Vous rêvez à l'affaire de votre fils. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  208. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé ; et j'ai ouï dire il y a longtemps une parole d'un ancien, que j'ai toujours retenue. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  209. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  210. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  211. Voilà qui est bien ; mais ce mariage impertinent qui trouble celui que nous voulons faire, est une chose que je ne puis souffrir, et je viens de consulter des avocats pour le faire casser. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  212. Ma foi, Monsieur, si vous m'en croyez, vous tâcherez, par quelque autre voie, d'accommoder l'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  213. Tu as raison, je le vois bien. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  214. Mais quelle autre voie ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  215. Je pense que j'en ai trouvé une. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  216. La compassion que m'a donnée tantôt votre chagrin m'a obligé à chercher dans ma tête quelque moyen pour vous tirer d'inquiétude : car je ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve ; et de tout temps je me suis senti pour votre personne une inclination particulière. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  217. J'ai donc été trouver le frère de cette fille qui a été épousée. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  218. Je l'ai mis sur ce mariage ; lui ai fait voir quelle facilité offrait la raison de la violence pour le faire casser, vos prérogatives du nom de père, et l'appui que vous donnerait auprès de la Justice et votre droit, et votre argent, et vos amis. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  219. Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  220. Oh d'abord, des choses par-dessus les maisons. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  221. Mais encore ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  222. Il ne parlait pas moins que de cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  223. Cinq ou six cents fièvres quartaines qui le puissent serrer. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  224. C'est ce que je lui ai dit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  225. J'ai rejeté bien loin de pareilles propositions, et je lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  226. Je suis après à m'équiper, et le besoin que j'ai de quelque argent, me fait consentir, malgré moi à ce qu'on me propose. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  227. Il me faut un cheval de service, et je n'en saurais avoir un qui soit tant soit peu raisonnable à moins de soixante pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  228. Il faudra le harnais et les pistolets ; et cela ira bien à vingt pistoles encore. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  229. Vingt pistoles, et soixante, ce serait quatre-vingts. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  230. C'est beaucoup ; mais soit, je consens à cela. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  231. Voulez-vous que son valet aille à pied ? (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  232. Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  233. N'allez point plaider, je vous prie, et donnez tout pour vous sauver des mains de la justice. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  234. Oh qu'il aille au diable avec son mulet ; c'en est trop, et nous irons devant les juges. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  235. Non, je n'en ferai rien. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  236. Je ne lui donnerais pas seulement un âne. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  237. Non j'aime mieux plaider. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  238. Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  239. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu'on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n'iront point au fait. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  240. Le clerc du rapporteur soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce qu'il a vu. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  241. Et quand, par les plus grandes précautions du monde vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots, ou par des femmes qu'ils aimeront. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  242. C'est être damné dès ce monde, que d'avoir à plaider ; et la seule pensée d'un procès serait capable de me faire fuir jusqu'aux Indes. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  243. À combien est-ce qu'il fait monter le mulet ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  244. Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  245. Allons, allons, nous plaiderons. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  246. Faites réflexion... (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  247. Je plaiderai. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  248. Je veux plaider. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  249. Mais pour plaider, il vous faudra de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  250. Il vous en faudra pour les consultations et plaidoiries des avocats ; pour le droit de retirer le sac, et pour les grosses d'écritures. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  251. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  252. Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  253. J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  254. Quand il n'y aurait à essuyer que les sottises que disent devant tout le monde de méchants plaisants d'avocats, j'aimerais mieux donner trois cents pistoles, que de plaider. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  255. Vous ferez ce qu'il vous plaira ; mais si j'étais que de vous, je fuirais les procès. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  256. Je ne donnerai point deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  257. Scapin, fais-moi connaître un peu cet Argante, qui est père d'Octave. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  258. Je viens d'apprendre qu'il veut me mettre en procès, et faire rompre par justice le mariage de ma soeur. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  259. Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  260. Monsieur, ce père d'Octave a du coeur, et peut-être ne vous craindra-t-il point. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  261. Par le sang, par la tête, s'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  262. Non, Monsieur, au contraire, c'est son ennemi capital. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  263. Je vous donne ma parole, et vous jure sur mon honneur, par l'épée que je porte, par tous les serments que je saurais faire, qu'avant la fin du jour je vous déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  264. Je me moque de tout, et je n'ai rien à perdre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  265. Que ne les vois-je fondre sur moi les armes à la main ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  266. Ah coquins, ah Canaille, vous en voulez par là ; je vous en ferai tâter votre soûl. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  267. Oh sus, je vous souhaite une bonne fortune. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  268. Allons le trouver, je les ai sur moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  269. Il ne faut pas pour votre honneur que vous paraissiez là, après avoir passé ici pour autre que ce que vous êtes ; et de plus, je craindrais qu'en vous faisant connaître il n'allât s'aviser de vous demander davantage. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  270. Oui ; mais j'aurais été bien aise de voir comme je donne mon argent. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  271. Non pas, mais... (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  272. Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  273. Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher, dès cette heure, qui accommodera vos affaires. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  274. Je serai bien aise que vous vous serviez de quelque autre. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  275. Que sait-on si je ne veux point vous attraper votre argent ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  276. Tiens, te dis-je, ne me fais point contester davantage. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  277. Mais songe à bien prendre tes sûretés avec lui. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  278. Laissez-moi faire, il n'a pas affaire à un sot. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  279. Je vais t'attendre chez moi. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  280. Je ne manquerai pas d'y aller. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  281. Je n'ai qu'à chercher l'autre. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  282. Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  283. En vain je cours de tous côtés pour le pouvoir trouver. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  284. Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  285. Un jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer, et nous a présenté la main. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  286. Nous y avons passé ; il nous a fait mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  287. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  288. C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  289. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  290. Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  291. Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc, que je vais envoyer la Justice après lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  292. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  293. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  294. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  295. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  296. Il ne devinait pas ce malheur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  297. Vraiment oui, de la conscience à un Turc. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  298. Sait-il bien ce que c'est que cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  299. Oui, Monsieur, il sait que c'est mille cinq cents livres. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  300. Ce sont des gens qui n'entendent point de raison. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  301. Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  302. Il est vrai ; mais quoi ! (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  303. On ne prévoyait pas les choses. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  304. Je n'aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu'on m'a donné. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  305. Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  306. Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  307. Mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  308. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  309. Attends, Scapin, je m'en vais quérir cette somme. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  310. Que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  311. Vous avez raison, mais hâtez-vous. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  312. N'y avait-il point d'autre promenade ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  313. Cela est vrai. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  314. Mais faites promptement. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  315. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dût m'être si tôt ravie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  316. Mais dis à ce Turc que c'est un scélérat. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  317. Laissez-moi faire. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  318. Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  319. Ne te l'ai-je pas donné ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  320. Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  321. Que diable allait-il faire dans cette galère ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  322. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  323. As-tu fait quelque chose pour tirer mon amour de la peine où il est ? (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  324. Voilà deux cents pistoles que j'ai tirées de votre père. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  325. Pour vous, je n'ai pu faire rien. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  326. Il faut donc que j'aille mourir ; et je n'ai que faire de vivre si Zerbinette m'est ôtée. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  327. Allez, j'ai votre affaire ici. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  328. Mais à condition que vous me permettez à moi, une petite vengeance contre votre père, pour le tour qu'il m'a fait. (Acte 2, scène 8, SCAPIN)
  329. Je reçois avec joie une compagnie de la sorte ; et il ne tiendra pas à moi que l'amitié qui est entre les personnes que nous aimons, ne se répande entre nous deux. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  330. Vous l'êtes, que je crois, contre mon maître maintenant ; et ce qu'il vient de faire pour vous, doit vous donner du coeur pour répondre comme il faut à sa passion. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  331. Je ne m'y fie encore que de la bonne sorte ; et ce n'est pas assez pour m'assurer entièrement, que ce qu'il vient de faire. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  332. J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  333. Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent ; et pour répondre à son amour de la manière qu'il souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  334. Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  335. C'est ce que je veux croire, puisque vous me le dites ; mais du côté du père, j'y prévois des empêchements. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  336. La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié ; et nous nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  337. Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  338. Mais pour moi je ne rencontre aucun secours dans ce que je puis être, et l'on me voit dans un état qui n'adoucira pas les volontés d'un père qui ne regarde que le bien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  339. Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  340. Le changement du coeur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  341. On se peut naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête ; et ce que je vois de plus redoutable dans ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  342. La douce chose que d'aimer, lorsque l'on ne voit point d'obstacle à ces aimables chaînes dont deux coeurs se lient ensemble ! (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  343. Un bonheur tout uni, nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses, réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  344. Mon_Dieu, Scapin, fais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  345. Tu sais qu'on ne perd point sa peine lorsqu'on me fait un conte, et que je le paye assez bien par la joie qu'on m'y voit prendre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  346. J'ai dans la tête certaine petite vengeance, dont je vais goûter le plaisir. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  347. Pourquoi, de gaieté de coeur, veux-tu chercher à t'attirer de méchantes affaires ? (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  348. Je me plais à tenter des entreprises hasardeuses. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  349. Je te l'ai déjà dit, tu quitterais le dessein que tu as, si tu m'en voulais croire. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  350. Oui, mais c'est moi que j'en croirai. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  351. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  352. Ces sortes de périls ne m'ont jamais arrêté, et je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  353. Allez : je vous irai bientôt rejoindre. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  354. Il ne sera pas dit qu'impunément on m'ait mis en état de me trahir moi-même, et de découvrir des secrets qu'il était bon qu'on ne sût pas. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  355. Hé bien, Scapin, comment va l'affaire de mon fils ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  356. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  357. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  358. J'ai vu même deçà et delà des soldats de sa compagnie qui interrogent ceux qu'ils trouvent, et occupent par pelotons toutes les avenues de votre maison. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  359. De sorte que vous ne sauriez aller chez vous ; vous ne sauriez faire un pas ni à droit, ni à gauche, que vous ne tombiez dans leurs mains. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  360. Que ferai-je, mon pauvre Scapin ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  361. Je ne sais pas, Monsieur ; et voici une étrange affaire. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  362. Ne saurais-tu trouver quelque moyen, pour me tirer de peine ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  363. J'en imagine bien un ; mais je courrais risque moi, de me faire assommer. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  364. J'ai une tendresse pour vous qui ne saurait souffrir que je vous laisse sans secours. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  365. Tu en seras récompensé, je t'assure ; et je te promets cet habit-ci, quand je l'aurai un peu usé. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  366. Voici une affaire que je me suis trouvée fort à propos pour vous sauver. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  367. Je vous chargerai sur mon dos, comme un paquet de quelque chose, et je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis, jusque dans votre maison, où quand nous serons une fois, nous pourrons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  368. Laisse-moi faire. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  369. Je saurai me tenir... (Acte 3, scène 2, G?RONTE)
  370. Quoi, jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Géronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  371. « Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre. » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  372. Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  373. Et pour quelle affaire, Monsieur ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  374. Pour quelle affaire ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  375. Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  376. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  377. Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  378. Boilà cé que jé té vaille pour lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  379. Nenni, Monsieur, c'était sur mon dos qu'il frappait. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  380. J'ai bien senti les coups, et les sens bien encore. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  381. Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m'épargner... (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  382. Parti moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour sti tiable de Gironte ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  383. Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  384. Non, Monsieur, je ne sais point où est Géronte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  385. L'est seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  386. Je vous assure, Monsieur, que je ne sais pas où il est. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  387. Il me semble que j'y foi remuair quelque chose dans sti sac.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  388. Moi l'avoir enfie de tonner ain coup d'épée dans ste sac. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  389. Vous n'avez que faire de vouloir voir ce que je porte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  390. Je n'en ferai rien. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  391. Toi ne faire rien ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  392. Moi pailler de ste bastonne dessus les épaules de toi. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  393. Ah toi faire le trole.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  394. Jusqu'au refoir : l'être là un petit leçon pour li apprendre à toi à parlair insolentemente !  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  395. Prenez garde, voici une demi-douzaine de soldats tout ensemble. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  396. Si fait. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  397. Eh, Messieurs, ne me maltraitez point. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  398. Si tu ne nous fais trouver ton maître tout à l'heure, nous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de coups de bâton. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  399. J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  400. Faites tout ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  401. Je ne trahirai point mon maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  402. C'est ainsi que tu m'assassines. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  403. Ah, ah, je veux prendre un peu l'air. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  404. Ah, ah, ah, ah ; la plaisante histoire, et la bonne dupe que ce vieillard ! (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  405. Il n'y a rien de plaisant à cela ; et vous n'avez que faire d'en rire. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  406. Cela ne vous regarde point, et je ris toute seule d'un conte qu'on vient de me faire, le plus plaisant qu'on puisse entendre. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  407. Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  408. Pour peu que vous me pressiez, vous me trouverez assez disposée à vous dire l'affaire, et j'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  409. Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  410. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  411. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  412. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  413. Ne me saurais-je souvenir de son nom ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  414. Aidez-moi un peu. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  415. Gé... Géronte ; oui, Géronte, justement ; voilà mon vilain, je l'ai trouvé, c'est ce ladre-là que je dis. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  416. Pour venir à notre conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville ; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si pour en tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans l'industrie d'un serviteur qu'il a. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  417. Pour le nom du serviteur, je le sais à merveille. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  418. Je ne saurais m'en souvenir, que je ne rie de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  419. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  420. Qu'un jeune turc leur y avait donné la collation. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  421. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  422. Voilà mon ladre, mon vilain, dans de furieuses angoisses ; et la tendresse qu'il a pour son fils, fait un combat étrange avec son avarice. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  423. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  424. Il sollicite son valet de s'aller offrir à tenir la place de son fils, jusqu'à ce qu'il ait amassé l'argent qu'il n'a pas envie de donner, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  425. Il abandonne, pour faire les cinq cents écus, quatre ou cinq vieux habits qui n'en valent pas trente, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  426. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  427. Mais il me semble que vous ne riez point de mon conte. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  428. Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  429. Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  430. Oui, j'étais toute remplie du conte, et je brûlais de le redire. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  431. Mais qu'importe ? (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  432. Vous aviez grande envie de babiller ; et c'est avoir bien de la langue, que de ne pouvoir se taire de ses propres affaires. (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  433. N'aurait-il pas appris cela de quelque autre ? (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
  434. Rentrez dans la maison. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
  435. Ma foi, Monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains, et vous assure que je n'y trempe en aucune façon. (Acte 3, scène 5, SILVESTRE)
  436. Nous verrons cette affaire, pendard, nous verrons cette affaire, et je ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  437. Il ne s'est pas contenté de m'attraper cinq cents écus, il m'a traité d'une manière que j'ai honte de dire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  438. Mais il me la payera. (Acte 3, scène 6, G?RONTE)
  439. Je veux qu'il me fasse raison de la pièce qu'il m'a jouée. (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  440. Et je prétends faire de lui une vengeance exemplaire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  441. Plaise au Ciel, que dans tout ceci je n'aie point ma part ! (Acte 3, scène 6, SILVESTRE)
  442. Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  443. Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, G?RONTE)
  444. Mais pourquoi, s'il vous plaît, la tenir à Tarente, et ne vous être pas donné la joie de l'avoir avec vous ? (Acte 3, scène 6, ARGANTE)
  445. J'ai eu mes raisons pour cela, et des intérêts de famille m'ont obligé jusques ici à tenir fort secret ce second mariage. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  446. Mais que vois-je ? (Acte 3, scène 6, G?RONTE)
  447. Les raisons ont cessé qui m'avaient obligé à le prendre parmi vous à Tarente. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  448. Mais avant que de vous la faire voir, il faut que je vous demande pardon de l'avoir mariée, dans l'abandonnement, où faute de vous rencontrer, je me suis trouvée avec elle. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  449. Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  450. Voilà une aventure qui est tout à fait surprenante ! (Acte 3, scène 7, SILVESTRE)
  451. J'ai deux avis à te donner. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  452. L'un, que l'affaire d'Octave est accommodée. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  453. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte ; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  454. Les menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  455. Prends garde à toi : les fils se pourraient bien raccommoder avec les pères, et toi demeurer dans la nasse. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  456. Laisse-moi faire, je trouverai moyen d'apaiser leur courroux, et... (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  457. Ma joie aurait été parfaite, si j'y avais pu voir votre mère avec vous. (Acte 3, scène 9, GÉRONTE)
  458. Oui ; mais tu ne sais pas... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  459. Je sais tout ce qu'il faut savoir. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  460. La fille du seigneur Géronte ne me sera jamais de rien. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  461. Non, tais-toi, je n'écoute rien. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  462. Non, vous dis-je, mon père, je mourrai plutôt que de quitter mon aimable Hyacinte. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  463. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  464. Oui, Octave, voilà mon père que j'ai trouvé, et nous nous voyons hors de peine. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  465. Ah, mon Père, je vous demande par grâce que je ne sois point séparée de l'aimable personne que vous voyez ; elle a un mérite qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  466. Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  467. Je n'aurais pas parlé de la sorte, si j'avais su que c'était vous, et je ne vous connaissais que de réputation. (Acte 3, scène 10, ZERBINETTE)
  468. Ne voudrait-on point que je mariasse mon fils avec elle ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  469. Une fille inconnue, qui fait le métier de coureuse. (Acte 3, scène 10, G?RONTE)
  470. Mon père, ne vous plaignez point que j'aime une inconnue, sans naissance et sans bien. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  471. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, L?ANDRE)
  472. Oui, ce l'est, et j'y vois tous les traits qui m'en peuvent rendre assuré. (Acte 3, scène 11, ARGANTE)
  473. Que d'aventures extraordinaires ! (Acte 3, scène 11, HYACINTHE)
  474. C'est un coquin, que je veux faire pendre. (Acte 3, scène 12, GÉRONTE)
  475. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  476. Je n'ai pas voulu mourir sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offensées. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  477. Oui, Messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon coeur de vouloir me pardonner tous ce que je puis avoir fait, et principalement le Seigneur Argante, et le Seigneur Géronte. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  478. C'est vous, Monsieur, que j'ai le plus offensé, par les coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  479. Laissons cela. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  480. J'ai en mourant, une douleur inconcevable des coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  481. Mon_Dieu, tais-toi. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  482. Tais-toi, te dis-je, j'oublie tout. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  483. Mais est-ce de bon coeur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  484. Ne parlons plus de rien ; je te pardonne tout, voilà qui est fait. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  485. Oui ; mais je te pardonne, à la charge que tu mourras. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)
  486. Voilà mes faiblesses qui me reprennent. (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  487. Allons souper ensemble, pour mieux goûter notre plaisir. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)

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Dans les 1953 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 15188 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 446,71 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE28400000000000284
2 LA PRINCESSE D'?LIDE11001034175024451360228
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE201525216090500200
4 LE M?DECIN MALGR? LUI12101089800000000327
5 LE MÉDECIN MALGRÉ LUI1000000000001
6 GEORGE DANDIN140013211700000000389
7 L'?COLE DES MARIS0030000000003
8 L'ÉCOLE DES MARIS156019113800000000485
9 LE DÉPIT AMOUREUX1360217150149140000000792
10 LE TARTUFFE1650167164159160000000815
11 LES F?CHEUX0002000000002
12 LES FÂCHEUX154141449300000000405
13 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD100090000000019
14 LES FEMMES SAVANTES0000140000005
15 LES FEMMES SAVANTES1320179167122144000000744
16 L'AVARE1820148132116136000000714
17 LE MISANTHROPE0000090000009
18 LE MISANTHROPE1650154145153147000000764
19 L'?COLE DES FEMMES0007000000007
20 L'ÉCOLE DES FEMMES1700130126153213000000792
21 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?10300000000000103
22 LE M?DECIN VOLANT13800000000000138
23 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS15000000000000150
24 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS5000000000005
25 L'ÉTOURDI2230207153193174000000950
26 LE MARIAGE FORC?20200000000000202
27 LE BOURGEOIS GENTILHOMME580982747763000000570
28 LE BOURGEOIS GENTILHOMME1900003100000050
29 LE SICILIEN16100000000000161
30 LE SICILIEN130000000000013
31 DON GARCIE DE NAVARRE1500140128177140000000735
32 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES25100000000000251
33 LES AMANTS MAGNIFIQUES00860510500400280255
34 LES AMANTS MAGNIFIQUES500004300300253
35 AMPHITRYON1885227017400000000684
36 LE MALADE IMAGINAIRE00032828019900000555
37 LE MALADE IMAGINAIRE2500127008000052
38 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE910140858952000000457
39 DON JUAN910138998648000000462
40 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES19300000000000193
41 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES3000000000003
42 MÉLICERTE1370111000000000248
43 LES PR?CIEUSES RIDICULES21200000000000212
44 LES FOURBERIES DE SCAPIN138019015900000000487
45 PSYCHÉ05711811210614713100000671
46 L'AMOUR M?DECIN007250680000000190
47 L'AMOUR MÉDECIN0202200000006
48 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC00142105740000000321
49 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC010079000000026
  Total438513534373051187516744304188664215188

 

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