Occurences de l'expression

fille

pour MARIVAUX

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FÉLICIE (1750)

  1. Je ne crois point cela du tout ; il vaudrait mieux être laide : je redemanderais la médiocrité des agréments que j'avais, si cela était ; et à vous entendre dire, ce serait une vraie perte pour une fille que de perdre sa laideur ; ce serait lui rendre un très mauvais service que de la rendre aimable, et on ne l'a jamais compris de cette manière-là. (Acte 1, scène 3, FÉLICIE)
  2. Voulez-vous bien que j'approche, mon aimable fille ? (Acte 1, scène 5, DIANE)
  3. Pour la dernière fois, suivez-moi, ma fille. (Acte 1, scène 5, DIANE)
  4. L'insupportable fille ! (Acte 1, scène 8, LUCIDOR)
  5. Fille infortunée, croyez-en nos conseils et nos alarmes. (Acte 1, scène 11, DIANE)

LA DOUBLE INCONSTANCE (1724)

  1. Mon sentiment à moi est qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans cette fille-là ; refuser ce qu'elle refuse, cela n'est point naturel, ce n'est point là une femme, voyez-vous, c'est quelque créature d'une espèce à nous inconnue. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
  2. Toutes ces petites impertinences-là sont très jolies dans une fille du monde, il est décidé que ce sont des grâces, le coeur des hommes s'est tourné comme cela, voilà qui est fini : mais ici il faut, s'il te plaît, faire main basse sur tous ces agréments-là ; le petit homme en question ne les approuverait point, il n'a pas le goût si fort, lui. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
  3. Mais le pauvre garçon, si je ne l'aime pas, je le tromperai ; je suis fille d'honneur, et je m'en fais un scrupule. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  4. Tu n'es, non plus que moi, que la fille d'un domestique du Prince, et tu deviendras grande dame. (Acte 1, scène 3, FLAMINIA)
  5. Eh morbleu, on ne prétend pas vous faire du mal ; nous avons ici d'aimables filles, épousez-en une, vous y trouverez votre avantage. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  6. Allez, mon fils, vous n'êtes qu'un butor, gardez vos filles, nous ne nous accommoderons pas, vous êtes trop cher. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  7. Allons, seigneur Arlequin, faites-vous un sort heureux ; il ne s'agira seulement que de quitter une fille pour en prendre une autre. (Acte 1, scène 4, TRIVELIN)
  8. C'est une très jolie fille ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  9. En fait de fille, ce prince n'est pas plus avancé que moi ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  10. Je serais bien sotte de vous dire la vérité là-dessus, et une fille doit se taire ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  11. Écoutez, si vous m'aimez tout de bon, retirez-vous vite, afin que cela s'en aille ; car je suis pris, et naturellement je ne veux pas qu'une fille me fasse l'amour la première, c'est moi qui veux commencer à le faire à la fille, cela est bien meilleur. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  12. Et voilà ce qui s'appelle une fille ; mais vous ne ressemblez point à Silvia. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  13. Allez, Mademoiselle, vous êtes une fille de bien ; je suis votre ami aussi, moi ; je suis fâché de la mort de votre amant, c'est bien dommage que vous soyez affligée, et nous aussi ! (Acte 1, scène 11, ARLEQUIN)
  14. Y a-t-il quelque fille qui puisse vous aimer autant que moi ? (Acte 1, scène 12, SILVIA)
  15. Ils ne m'entendent pas ; ils ne savent ce que c'est que tout cela, c'est tout comme si je leur parlais grec ; ils me rient au nez, me disent que je fais l'enfant, qu'une grande fille doit avoir de la raison : Eh ! (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  16. N'est-ce pas mon devoir d'honnête fille ? (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  17. Mais ce Prince, que ne prend-il une fille qui se rende à lui de bonne volonté ? (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  18. Eh bien, qu'il tâche de m'oublier, qu'il me renvoie, qu'il voie d'autres filles ; il y en a ici qui ont leur amant tout comme moi : mais cela ne les empêche pas d'aimer tout le monde, j'ai bien vu que cela ne leur coûte rien : mais pour moi, cela m'est impossible. (Acte 2, scène 1, SILVIA)
  19. Quel âge avez-vous, ma fille ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  20. Ce n'est pas mon dessein ; j'avais la curiosité de voir cette petite fille qu'on aime tant, qui fait naître une si forte passion ; et je cherche ce qu'elle a de si aimable. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  21. S'il t'arrive de faire le rapporteur, et qu'à cause de toi on fasse seulement la moue à cette honnête fille-là, c'est deux oreilles que tu auras de moins : je te les garantis dans ma poche. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  22. La bonne sorte de fille ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  23. Pauvre fille ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  24. Ce pays-ci n'est pas digne d'avoir cette fille-là ; si par quelque malheur Silvia venait à manquer, dans mon désespoir je crois que je me retirerais avec elle ! (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  25. Le Prince a beaucoup de bienveillance pour elle ; elle est la fille d'un de ses officiers ; et je me suis imaginé de lui faire sa fortune en la mariant à un petit-cousin que j'ai à la campagne, que je gouverne, et qui est riche. (Acte 2, scène 7, LE-SEIGNEUR)
  26. Je l'ai remarqué comme vous ; mais ne me trahissez pas au moins ; nous nous parlons de fille à fille : dites-moi, après tout, l'aimez-vous tant, ce garçon ? (Acte 2, scène 11, FLAMINIA)
  27. Si Arlequin se mariait à une autre fille que moi, à la bonne heure ; je serais en droit de lui dire : Tu m'as quittée, je te quitte, je prends ma revanche : mais il n'y a rien à faire ; qui est-ce qui voudrait d'Arlequin ici, rude et bourru comme il est ? (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  28. Que j'ai une maîtresse qui s'appelle Silvia, bourgeoise de mon village et fille d'honneur. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  29. Que voulez-vous, Monseigneur, j'ai une fille qui m'aime ; vous, vous en avez plein votre maison, et nonobstant vous m'ôtez la mienne. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)
  30. Point du tout ; c'est la meilleure fille du monde, vous ne devez point lui vouloir de mal. (Acte 3, scène 5, ARLEQUIN)

LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE (1712)

  1. Ma fille, les voilà les plus charmants amours. v.20 (Acte 1, scène 1, DÉMOCRITE)
  2. Ma fille, en voilà trois; choisissez l'un d'entre eux, v.24 (Acte 1, scène 1, D?MOCRITE)
  3. Qu'il lui baillait sa fille, et ça m'a fait envie ; v.219 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
  4. Je devons épouser la fille de Jacquet, v.221 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
  5. Vous me comblez d'honneur ; je voudrais que ma fille v.231 (Acte 1, scène 5, CRISPIN)
  6. Je ne sais pas au vrai si la fille est bian sage ; v.236 (Acte 1, scène 5, MAITRE JACQUES)
  7. Il est vrai, c'est ma fille ; et je vais l'appeler. v.263 (Acte 1, scène 5, CRISPIN)
  8. Ma fille, descendez. v.264 (Acte 1, scène 5, CRISPIN)
  9. Fais ton rôle, entends-tu ? Je te nomme ma fille, v.265 (Acte 1, scène 6, CRISPIN)
  10. Ma fille, et saluez votre futur époux. v.267 (Acte 1, scène 6, CRISPIN)
  11. L'on prépare un régal : ma fille est prévenue... v.331 (Acte 1, scène 8, DÉMOCRITE)
  12. Puis-je croire, Monsieur, que votre aimable fille v.363 (Acte 1, scène 10, LE-CHEVALIER)
  13. Et ma fille à son gré choisira l'un d'entre eux. v.378 (Acte 1, scène 11, DÉMOCRITE)
  14. Exprès pour épouser votre fille, je pense : v.395 (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  15. Je le veux : qu'on appelle ma fille. v.399 (Acte 1, scène 12, DÉMOCRITE)
  16. Ma fille, c'est Ariste. v.403 (Acte 1, scène 13, DÉMOCRITE)
  17. Oui, des sabots, ma fille. v.423 (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  18. Pour ma fille, jamais n'espérez de l'avoir. v.434 (Acte 1, scène 13, DÉMOCRITE)
  19. J'y viens pour épouser sa fille. v.471 (Acte 1, scène 15, LE FINANCIER)
  20. Eh bien donc ! cette fille, v.483 (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  21. À cet éloignement ma fille a-t-elle part ? v.518 (Acte 1, scène 18, DÉMOCRITE)
  22. Un mal affreux, dit-il, attaquait votre fille. v.535 (Acte 1, scène 18, LE FINANCIER)
  23. Vinssiez-vous à présent prier pour votre fille, v.611 (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  24. Cet ingrat chevalier épouse votre fille. v.643 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  25. De tromper lâchement une fille à mon âge ! v.648 (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
  26. Votre fille est fort riche, elle est jeune, elle est belle ; v.660 (Acte 1, scène 22, LE-CHEVALIER)
  27. Alle faisait la folle, et se disait la fille v.711 (Acte 1, scène 24, MAITRE JACQUES)
  28. Vous étiez trois qui demandiez ma fille ; v.727 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
  29. Ma fille aimait déjà, elle avait fait son choix, v.729 (Acte 1, scène 24, D?MOCRITE)
  30. Qu'on appelle ma fille. A tout ce beau mystère v.736 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
  31. Il aime votre fille, il en est fort aimé. v.741 (Acte 1, scène 24, CRISPIN)
  32. Vous voilà donc, ma fille ! v.747 (Acte 1, scène 24, DÉMOCRITE)
  33. Mon procès est gagné, j'adore votre fille : v.764 (Acte 1, scène 25, CLÉANDRE)

LES ACTEURS DE BONNE FOI (1757)

  1. Moi, d'abord ; je me nomme le premier, pour vous inspirer de la confiance ; ensuite, Lisette, femme de chambre de Mademoiselle Angélique, et suivante originale ; Blaise, fils du fermier de Madame Argante ; Colette, amante dudit fils du fermier, et fille du jardinier. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Sans doute, ne voyez-pas bien que c'est une fille jalouse qui vous méprise ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  3. Oui, je lui plais ; je nous plaisons tous deux ; il est garçon, je sis fille ; il est à marier, moi itou ; il voulait de Mademoiselle Lisette, il n'en veut pus ; il la quitte, je te quitte ; il me prend, je le prends. (Acte 1, scène 5, COLETTE)
  4. Je vais rejoindre la compagnie avec ma fille ; n'y venez-vous pas ? (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  5. On dit que la pièce est un impromptu ; je veux y jouer moi-même ; qu'on tâche de m'y ménager un rôle ; jouons-y tous, et vous aussi, ma fille. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  6. Il n'en sera rien, s'il vous plaît vous-même, et je vous le dis tout franc, vous avez là un très mauvais procédé, Madame ; vous êtes de nos amis, nous vous invitons au mariage de ma fille, et vous prétendez en faire le vôtre et lui enlever son mari, malgré toute la répugnance qu'il en a lui-même ; car il vous refuse, et vous sentez bien qu'il ne gagnerait pas au change ; en vérité, vous n'êtes pas concevable : à quarante ans lutter contre vingt ! (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  7. Qu'est-ce que cela signifie, petite fille ? (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)

ANNIBAL (1727)

  1. Ma fille en peut résoudre, et je vais consulter v.639 (Acte 2, scène 3, PRUSIAS)
  2. Ces serments que j'ai faits de lui donner ma fille, v.649 (Acte 2, scène 4, PRUSIAS)
  3. L'hymen de votre fille est aujourd'hui certain. v.847 (Acte 3, scène 4, FLAMINIUS)
  4. Dût-il de votre fille être bientôt l'époux, v.871 (Acte 3, scène 4, FLAMINIUS)
  5. Le roi s'avance ; ô ciel ! Sa fille en pleurs le suit. v.1561 (Acte 5, scène 9, FLAMINIUS)

LE TRIOMPHE DE PLUTUS (1739)

  1. J'y viens faire l'amour à une fille. (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  2. Une fille ou une inclination, n'est-ce pas la même chose ? (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  3. Est-elle veuve, fille, et cætera ? (Acte 1, scène 2, PLUTUS)
  4. C'est une fille. (Acte 1, scène 2, APOLLON)
  5. La proposition ne serait point de mon goût, et je suis fille d'honneur. (Acte 1, scène 4, SPINETTE)
  6. La voilà bien lotie, la pauvre fille ! (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
  7. Est-ce que, si vous étiez fille à marier, ma figure romprait le marché ? (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
  8. C'est une fille assez raisonnable, comme vous savez. (Acte 1, scène 14, ARMIDAS)

LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR (1728)

  1. Adieu donc, la fille. (Acte 1, scène 3, LUBIN)
  2. Pour la raison, je ne m'en mêle point, les filles de mon âge n'ont point de commerce avec elle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)

L'HÉRITIER DE VILLAGE (1729)

  1. Velà bian note affaire : je li baillerons ma fille pour apprentie, il la fera courtisane. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Laissez-moi faire, Monsieur ; je suis admirable pour élever une fille ; je sais lire et écrire dans le latin, dans le français, je chante gros comme un orgue, je fais des compliments ; d'ailleurs, je verse à boire comme un robinet de fontaine, j'ai des perfections charmantes. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Cette canaille a cent mille francs ; vous êtes veuve, je suis garçon ; voici un fils, voilà une fille ; vous n'êtes pas riche, mes finances sont modestes : les légitimes de la Garonne, vous les connaissez ; proposons d'épouser. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  4. Est-ce votre fille, est-ce l'Amour qui m'a regardé ? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
  5. Oui, pour qui les porte, j'en conviens ; mais qui les voit en paie la façon, et je me serais bien passé que Monsieur Blaise eût donné copie des siens à sa fille. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
  6. Belle-mère, ne bronchez pas ; je me retiens pour votre fille. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)

L'ÃŽLE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES (1727)

  1. Ils ne me prenaient point non plus pour une fille. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  2. Monsieu le Gouverneux, ou bian Monsieu le Roi, je ne savons lequel c'est ; et vous, Mademoiselle sa fille, et Monsieur son garçon, il n'y a qu'un mot qui sarve. (Acte 1, scène 3, BLAISE)
  3. Jé n'interrogé pas Monsieur, dé qui jé suis lé sécrétaire dépuis dix ans, et qué lé hasard a fait naître en France ; quoiqué dé famille espagnolé ; il allait vice-roi dans les Indes avec Madamé sa soeur, et Spinette, cette agréablé fille de qui jé suis tombé épris dans lé voyage. (Acte 1, scène 8, FONTIGNAC)
  4. Ne le pardez pas, vous ; ça est bian casuel entre les mains d'une fille. (Acte 3, scène 1, BLAISE)
  5. Tenez, velà cette fille qui m'a tantôt cajolé, qui viant à nous. (Acte 3, scène 4, BLAISE)
  6. Maître Blaise, la conquête d'une si jolie fille mérite pourtant votre attention. (Acte 3, scène 5, SPINETTE)
  7. Ne savez-vous pas que vous êtes jeune, belle, et fille de condition ? (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  8. Citez-moi une tête de fille qui ait tenu contre ces trois qualités-là, citez-m'en une. (Acte 3, scène 6, SPINETTE)
  9. Morgué, il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour nous admirer, sans compter que velà Mademoiselle qui est la propre fille du Gouverneur et qui n'attend que la revenue de votre parsonne pour vous entretenir de vos beaux yeux : ce qui vous sera bian agriable à entendre. (Acte 4, scène 1, BLAISE)
  10. Sandis ; j'en suis tout extasié ; il faut qué jé vous quitte, pour en porter la nouvelle à la fille du Gouvernur. (Acte 4, scène 3, FONTIGNAC)
  11. Une jolie fille, qui me poursuit avec des civilités et de petits mots qui sont si friands ? (Acte 4, scène 6, BLAISE)
  12. Jé sais qu'ellé vous plaît, cetté tendre et charmante fille. (Acte 4, scène 7, FONTIGNAC)
  13. Et cette jolie fille ? (Acte 4, scène 9, LE GOUVERNEUR)

LA JOIE IMPRÉVUE (1760)

  1. Quant à votre amour pour elle, j'y consens, j'y donne mon approbation ; je vous dirai même que le plaisir de voir Lisette qui la suit a extrêmement adouci les afflictions que vous m'avez données, je n'aurais pu les supporter sans elle ; il n'y a qu'une chose qui m'intrigue : c'est que la mère de Constance, quand elle se promène ici avec sa fille, et que vous les abordez, ne me paraît pas fort touchée de votre compagnie, sa mine s'allonge, j'ai peur qu'elle ne vous trouve un étourdi ; vous êtes pourtant un assez joli garçon, assez bien fait mais, de temps en temps, vous avez dans votre air je ne sais quoi... qui marquerait... une tête légère... (Acte 1, scène 1, PASQUIN)
  2. C'est pourtant une fille qui, du premier coup d'oeil, a senti tout ce que je valais. (Acte 1, scène 3, PASQUIN)
  3. Bonjour, ma fille, bonjour, mon coeur ; serviteur à mes amours. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  4. Si Madame Dorville, qui ne connaît point ton maître, marie sa fille à un autre, comme il y a quelque apparence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  5. Pour ce qui est de nos parents, nous ne leur avons, depuis notre arrivée, écrit que deux petites lettres, où il n'a pu être question de vous, ma fille : à la première, nous ne savions pas seulement que vos beautés étaient au monde ; nous ne l'avons su qu'une heure avant la seconde ; mais à la troisième, on mandera qu'on les a vues, et à la quatrième, qu'on les adore. (Acte 1, scène 5, PASQUIN)
  6. N'est-ce pas la fille de Madame Dorville ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORGON)
  7. Jamais Madame ne séparera sa fille et mon maître. (Acte 1, scène 10, PASQUIN)
  8. Ma fille, vous aurait-il entendu dire quelque chose qui ait pu lui donner cette idée ? (Acte 1, scène 10, MADAME DORVILLE)
  9. Il n'est plus question de se voir, Monsieur, j'ai des vues pour ma fille qui ne s'accordent plus avec de pareilles galanteries. (Acte 1, scène 11, MADAME DORVILLE)
  10. Cependant, les vues que j'avais pour ma fille subsistent toujours, et plus que jamais, puisque je la marie incessamment. (Acte 1, scène 11, MADAME DORVILLE)
  11. Dis-moi naturellement : ma fille a-t-elle de l'inclination pour lui ? (Acte 1, scène 12, MADAME DORVILLE)
  12. Ne dis rien de ceci à ma fille, non plus qu'à Damon, Lisette ; je veux les surprendre, et c'est aussi l'intention du père qui doit arriver incessamment, et qui me prie de cacher à son fils, s'il aime ma fille, que nous avons dessein d'en faire mon gendre ; il se ménage, dit-il, le plaisir de paraître obliger Damon en consentant à ce mariage. (Acte 1, scène 12, MADAME DORVILLE)
  13. Qu'avez-vous, ma fille ? (Acte 1, scène 13, MADAME DORVILLE)
  14. Damon vous plaît, ma fille ? (Acte 1, scène 13, MADAME DORVILLE)
  15. Ne dissimulez point, ma fille, on peut ou hâter ou retarder le mariage dont il s'agit ; parlez nettement : est-ce que vous aimez Damon ? (Acte 1, scène 13, MADAME DORVILLE)
  16. J'arrive incessamment à Paris, mon fils ; je compte que les affaires de votre charge sont terminées, et que je n'aurai plus qu'à remplir un engagement que j'ai pris pour vous, et qui est de terminer votre mariage avec une des plus aimables filles de Paris. (Acte 1, scène 15, DAMON)
  17. Une des plus aimables filles de Paris ! (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  18. Allons, ma fille, il est temps de se retirer. (Acte 1, scène 22, MADAME DORVILLE)
  19. Ma fille, saluez Monsieur, il est le père de l'époux que je vous destine. (Acte 1, scène 22, MADAME DORVILLE)

L'ÉPREUVE (1740)

  1. Te proposer pour époux à une très aimable fille. (Acte 1, scène 1, LUCIDOR)
  2. Cette bonne dame a une fille qui m'a charmé, et c'est pour elle que je veux te proposer. (Acte 1, scène 1, LUCIDOR)
  3. Pour cette fille que vous aimez ? (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. C'est qu'en venant, j'ai rencontré près de l'hôtellerie une fille qui ne m'a pas aperçu, je pense, qui causait sur le pas d'une porte, mais qui m'a bien la mine d'être une certaine Lisette que j'ai connue à Paris, il y a quatre ou cinq ans, et qui était à une dame chez qui mon maître allait souvent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. Je n'ai vu cette Lisette-là que deux ou trois fois ; mais comme elle était jolie, je lui en ai conté tout autant de fois que je l'ai vue, et cela vous grave dans l'esprit d'une fille. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Mettez-vous à la place d'une fille, et ouvrez les yeux, vous verrez pourquoi, il y a cent à parier contre un que je plairai. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  7. Vous savez bian, Monsieur, que je fréquente chez Madame Argante, et sa fille Angélique, alle est gentille, au moins. (Acte 1, scène 2, MAÎTRE BLAISE)
  8. Je vous entends, vous souhaitez que j'engage Madame Argante à vous donner sa fille. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
  9. C'est qu'en revanche des soins que Madame Argante et toute sa maison ont eu de moi pendant ma maladie, j'ai songé à marier Angélique à quelqu'un de fort riche, qui va se présenter, qui ne veut précisément épouser qu'une fille de campagne, de famille honnête, et qui ne se soucie pas qu'elle ait du bien. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
  10. J'avoue qu'elle sert Madame Argante, mais elle n'est pas de moindre condition que les autres filles du village. (Acte 1, scène 2, LUCIDOR)
  11. Ce n'est pas que vous ne valiez votre prix, Monsieur Blaise, mais je crains que Madame Argante ne vous trouve pas assez de bien pour sa fille. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  12. Le biau brin de fille que vous êtes ! (Acte 1, scène 3, MAÎTRE BLAISE)
  13. c'est un conteur de sornettes qui ne convient pas à une fille comme vous. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  14. Je crois que le plus court est d'en rire moi-même ; allez, ma fille, un homme moins raisonnable et de moindre étoffe se fâcherait ; mais je suis trop au-dessus de votre méprise, et vous me divertiriez beaucoup, n'était le désagrément qu'il y a d'avoir une physionomie commune avec ce coquin-là. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  15. Fillette, à quoi en suis-je avec Angélique ? (Acte 1, scène 13, MAÎTRE BLAISE)
  16. Tant pire, ma grande fille. (Acte 1, scène 13, MAÎTRE BLAISE)
  17. Vous m'impatientez avec vos tant mieux si tristes, vos tant pis si gaillards, et le tout en m'appelant ma grande fille et mon poulet ; il faut, s'il vous plaît, que j'en aie le coeur net, Monsieur Blaise : pour la dernière fois, est-ce que vous m'aimez ? (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  18. Lisette, vous étiez présente quand Monsieur a vu ma fille ; est-il vrai qu'elle ne l'ait pas bien reçu ? (Acte 1, scène 14, MADAME-ARGANTE)
  19. Non, Madame, je ne me suis point aperçu de mauvaise réception ; il n'y a eu qu'un étonnement naturel à une jeune et honnête fille, qui se trouve, pour ainsi dire, mariée dans la minute ; mais pour le peu que Madame la rassure, et s'en mêle, il n'y aura pas la moindre difficulté. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  20. Madame, le mariage en impromptu étonne l'innocence, mais ne l'afflige pas, et votre fille est allée se trouver mal dans sa chambre. (Acte 1, scène 14, FRONTIN)
  21. Vous avez beau dire, on a eu tort de m'exposer à cette aventure-ci ; il est fâcheux à un galant homme, à qui tout Paris jette ses filles à la tête, et qui les refuse toutes, de venir lui-même essuyer les dédains d'une jeune citoyenne de village, à qui on ne demande précisément que sa figure en mariage. (Acte 1, scène 14, FRONTIN)
  22. Votre fille me convient fort ; et je rends grâces à mon ami de l'avoir retenue ; mais il fallait, en m'appelant, me tenir sa main si prête et si disposée que je n'eusse qu'à tendre la mienne pour la recevoir ; point d'autre cérémonie. (Acte 1, scène 14, FRONTIN)
  23. Non, Monsieur, je dis la chose comme elle est ; répondez, ma fille. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  24. Vous ne m'avez pas encore regardé, fille aimable, vous n'avez point encore vu ma personne, vous la rebutez sans la connaître ; voyez-la pour la juger. (Acte 1, scène 15, FRONTIN)
  25. Depuis que Monsieur Lucidor est ici, son séjour n'a été marqué pour nous que par des bienfaits ; pour comble de bonheur, il procure à ma fille un mari tel qu'elle ne pouvait pas l'espérer, ni pour le bien, ni pour le rang, ni pour le mérite... (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  26. Vous ne voudrez pas causer du chagrin à une fille qui ne vous a jamais fait de mal, cela serait cruel et barbare. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  27. Vous ne manquerez pas de filles ; quand on est riche, on en a tant qu'on veut, à ce qu'on dit, au lieu que naturellement je n'aime pas l'argent ; j'aimerais mieux en donner que d'en prendre ; c'est là mon humeur. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  28. On n'a pas un coeur qui va et qui vient comme une girouette : faut être fille pour ça ; on se fie à des refus. (Acte 1, scène 18, MAÎTRE BLAISE)
  29. Ce Monsieur Lucidor est un grand marieur de filles ; à quoi vous déterminez-vous, Maître Blaise ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  30. Que le ciel vous conserve en joie ; je vous fiance donc fillette. (Acte 1, scène 20, MAÎTRE BLAISE)
  31. Je n'en sais rien ; mais si jamais je viens à aimer quelqu'un, ce ne sera pas moi qui lui chercherai des filles en mariage, je le laisserai plutôt mourir garçon. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  32. Vous êtes aux genoux de ma fille, je pense ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  33. Prenez toujours fille pour veuve ; v.15 (Acte 1, scène 23, FRONTIN)
  34. Soit fille, soit femme, soit veuve, v.27 (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LES SINCÈRES (1747)

  1. Oui, ma fille : rompons, brisons, détruisons ; c'est à quoi j'aspirais. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. À la jeune fille : Avouez que votre coeur est ému ! (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  3. Il a parlé d'un mariage qui a pensé se conclure pour lui ; mais que trois ou quatre femmes jalouses, désespérées et méchantes, ont trouvé sourdement le secret de faire manquer : cependant il ne sait pas encore ce qui arrivera ; il n'y a que les parents de la fille qui se soient dédits, mais elle n'est pas de leur avis. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  4. À côté de lui était une nouvelle mariée, d'environ trente ans, de ces visages d'un blanc fade, et qui font une physionomie longue et sotte ; et cette nouvelle épousée, telle que je vous la dépeins, avec ce visage qui, à dix ans, était antique, prenait des airs enfantins dans la conversation ; vous eussiez dit d'une petite fille qui vient de sortir de dessous l'aile de père et de mère ; figurez-vous qu'elle est toute étonnée de la nouveauté de son état ; elle n'a point de contenance assurée ; ses innocents appas sont encore tout confus de son aventure ; elle n'est pas encore bien sûre qu'il soit honnête d'avoir un mari ; elle baisse les yeux quand on la regarde ; elle ne croit pas qu'il lui soit permis de parler si on ne l'interroge ; elle me faisait toujours une inclination de tête en me répondant, comme si elle m'avait remerciée de la bonté que j'avais de faire comparaison avec une personne de son âge ; elle me traitait comme une mère, moi, qui suis plus jeune qu'elle, ah, ah, ah ! (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  5. Vis-à-vis de la petite fille de trente ans, était une assez grosse et grande femme de cinquante à cinquante-cinq ans, qui nous étalait glorieusement son embonpoint, et qui prend l'épaisseur de ses charmes pour de la beauté ; elle est veuve, fort riche, et il y avait auprès d'elle un jeune homme, un cadet qui n'a rien, et qui s'épuise en platitudes pour lui faire sa cour. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)
  6. Je vous en parle savamment ; car la grosse dame au grand air de tête prit longtemps du tabac pour exposer cette main unique, qui a de l'étoffe pour quatre, et qui finit par des doigts d'une grosseur, d'une brièveté, à la différence de ceux de la petite fille de trente ans qui sont comme des filets. (Acte 1, scène 4, MARQUISE)

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD (1730)

  1. C'est que j'ai cru que, dans cette occasion-ci, vos sentiments ressembleraient à ceux de tout le monde ; Monsieur votre père me demande si vous êtes bien aise qu'il vous marie, si vous en avez quelque joie : moi je lui réponds qu'oui ; cela va tout de suite ; et il n'y a peut-être que vous de fille au monde, pour qui ce oui-là ne soit pas vrai ; le non n'est pas naturel. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Premièrement, c'est que tu n'as pas dit vrai, je ne m'ennuie pas d'être fille. (Acte 1, scène 1, SILVIA)
  3. Ma foi, Madame, c'est qu'il est heureux qu'un amant de cette espèce-là veuille se marier dans les formes ; il n'y a presque point de fille, s'il lui faisait la cour, qui ne fût en danger de l'épouser sans cérémonie ; aimable, bien fait, voilà de quoi vivre pour l'amour ; sociable et spirituel, voilà pour l'entretien de la société : Pardi, tout en sera bon, dans cet homme-là, l'utile et l'agréable, tout s'y trouve. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Eh bonjour, ma fille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  5. De tout cela, ma fille, je comprends que le mariage t'alarme, d'autant plus que tu ne connais point Dorante. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  6. Explique-toi, ma fille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  7. Soit, ma fille, je te permets le déguisement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ORGON)
  8. Pour moi, qui m'en fie bien à ce que vous m'avez dit de votre aimable fille, j'ai consenti à tout en prenant la précaution de vous avertir, quoiqu'il m'ait demandé le secret de votre côté ; vous en userez là-dessus avec la future comme vous le jugerez à propos..." Voilà ce que le père m'écrit. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
  9. Mon fils, vous perdrez votre procès ; retirons-nous, Dorante va venir, allons le dire à ma fille ; et vous, Lisette, montrez à ce garçon l'appartement de son maître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR-ORGON)
  10. Cette fille-ci m'étonne, il n'y a point de femme au monde à qui sa physionomie ne fît honneur : lions connaissance avec elle. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  11. Parbleu, cela est plaisant, ce que tu as juré pour homme, je l'ai juré pour femme, moi, j'ai fait serment de n'aimer sérieusement qu'une fille de condition. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  12. Je ne m'en écarte peut-être pas tant que nous le croyons, tu as l'air bien distingué, et l'on est quelquefois fille de condition sans le savoir. (Acte 1, scène 7, DORANTE)
  13. Vous voulez dire Monsieur Orgon et sa fille, sans doute, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, SILVIA)
  14. Est-ce que la fille n'est pas plaisante ? (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  15. Vous y avez fort bien réussi ; ma fille s'habille, elle a été un peu indisposée ; en attendant qu'elle descende, voulez-vous vous rafraîchir ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-ORGON)
  16. Monsieur, on a de la peine à se louer soi-même, mais malgré toutes les règles de la modestie, il faut pourtant que je vous dise que si vous ne mettez ordre à ce qui arrive, votre prétendu gendre n'aura plus de coeur à donner à Mademoiselle votre fille ; il est temps qu'elle se déclare, cela presse, car un jour plus tard, je n'en réponds plus. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  17. D'où vient qu'il ne voudra plus de ma fille, quand il la connaîtra, te défies-tu de ses charmes ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
  18. Mais, dis-moi, ma fille t'a-t-elle parlé, que pense-t-elle de son prétendu ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
  19. Ne se mêle-t-il pas d'aimer ma fille ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-ORGON)
  20. Retournez-vous-en, ma fille. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  21. Gardez-vous-en bien, ma fille, je viens ici pour vous le recommander. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
  22. Y a-t-il rien de plus haïssable que cette fille-là ? (Acte 2, scène 11, SILVIA)
  23. Tu te retiens, ma fille, tu aurais grande envie de me quereller aussi ; mais faisons mieux, il n'y a que ce valet qui est suspect ici, Dorante n'a qu'à le chasser. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
  24. La seule chose que j'exige de toi, ma fille, c'est de ne te déterminer à le refuser qu'avec connaissance de cause ; attends encore, tu me remercieras du délai que je demande, je t'en réponds. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR-ORGON)
  25. Comment, insolent, tu veux que je laisse un honnête homme dans l'erreur, et que je souffre que tu épouses sa fille sous mon nom ? (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  26. Je ne suis pas fâché qu'il soit la dupe de son propre stratagème, et d'ailleurs, à le bien prendre il n'y a rien de si flatteur ni de plus obligeant pour lui que tout ce que tu as fait jusqu'ici ; ma fille ; mais en voilà assez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
  27. Quoi, ma fille, tu espères qu'il ira jusqu'à t'offrir sa main dans le déguisement où te voilà ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
  28. Vous n'aurez point à vous plaindre de moi, ma fille, j'acquiesce à tout ce qui vous plaît. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR-ORGON)
  29. Ma fille, encore une fois, n'y prétendez-vous rien ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-ORGON)
  30. Eh bien, tu quittes la fille d'Orgon, lui as-tu dit qui tu étais ? (Acte 3, scène 7, DORANTE)
  31. Mais je pense, par exemple, que vous avez du dégoût pour la fille de Monsieur Orgon. (Acte 3, scène 8, SILVIA)
  32. Ah, mon père, vous avez voulu que je fusse à Dorante : venez voir votre fille vous obéir avec plus de joie qu'on n'en eut jamais. (Acte 3, scène 9, SILVIA)

LA PROVINCIALE (1750)

  1. Il est rare de trouver une honnête fille qui pousse la civilité aussi loin que toi. (Acte 1, scène 19, LA RAMÉE)

LE PRINCE TRAVESTI (1727)

  1. Vous êtes jeune, la Princesse vous estime, et j'ai une fille aimable, qui est un assez bon parti. (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
  2. Votre fille devenir la femme d'un aventurier ! (Acte 1, scène 10, LÉLIO)
  3. Je crois offrir ma fille à un homme d'honneur ; et d'ailleurs vous m'accusez d'un plaisant crime, d'aimer la fortune ! (Acte 1, scène 10, FRÉDÉRIC)
  4. Je ne prétends pas que tu t'attaches à moi pour être mon domestique ; je veux te donner des emplois qui t'enrichiront, et par-dessus le marché te marier avec une jolie fille qui a du bien. (Acte 1, scène 13, FRÉDÉRIC)
  5. Du bien, des emplois et une jolie fille ! (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  6. Pour cela, je suis drôle comme un coffre ; laissez faire, nous rirons comme des fous ensemble ; mais allons faire venir ce bien, ces emplois, et cette jolie fille, car j'ai hâte d'être riche et bien aise. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  7. Avancez-moi encore la fille ; nous la rabattrons sur le reste. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  8. J'aime mieux vous faire mon billet comme quoi j'aurai reçu cette fille à compte ; je ne plaiderai pas contre mon écrit. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  9. Allez, vous ne devriez pas tenter un pauvre garçon, qui n'a pas plus d'honneur qu'il lui en faut, et qui aime les filles. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  10. J'ai bien de la peine à m'empêcher d'être un coquin ; faut-il que l'honneur me ruine, qu'il m'ôte mon bien, mes emplois et une jolie fille ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  11. Par la mardi, vous êtes bien méchant, d'avoir été trouver l'invention de cette fille. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  12. Tenez, votre jolie fille, ce n'est qu'une guenon ; vos emplois, de la marchandise de chien ; voilà mon dernier mot, et je m'en vais tout droit trouver la Princesse et mon maître ; peut-être récompenseront-ils le dommage que je souffre pour l'amour de ma bonne conscience. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  13. Je passe mon chemin sans penser à mal, et puis vous venez à l'encontre de moi pour m'offrir des filles, et puis vous me donnez une pistole pour trois sols : est-ce que cela se fait ? (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  14. Et à propos, nous oublions cette jolie fille. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  15. Tenez-moi la fille prête. (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
  16. - Mais je te donnerai tant de bonnes drogues ; je te ferai ci, je te ferai cela ; je sais une fille qui est jolie, qui est dans ses meubles ; je la tiens dans ma manche ; je te la garde. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
  17. Tu ne veux pas d'une jolie fille ?... (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
  18. À la vérité, Madame, cette fille-là me trottait dans l'âme ; il me semblait que je la voyais, qu'elle était blanche, potelée. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
  19. Il me doit encore une pension de cent écus par an, et j'ai déjà reçu la fillette, que je ne puis pas vous montrer, parce qu'elle n'est pas là ; sans compter une prophétie qui a parlé, à ce qu'ils disent, de mon argent, de ma fortune et de ma friponnerie. (Acte 2, scène 11, ARLEQUIN)
  20. Comment s'appelle-t-elle, cette fille ? (Acte 2, scène 11, LA-PRINCESSE)
  21. Prenez des pensions, et aimez les filles ! (Acte 2, scène 12, ARLEQUIN)
  22. Pour achever de vous pénétrer, je vous ai offert ma fille ; vous l'avez refusée ; je l'avais prévu, et j'ai tremblé du projet dont je vous ai soupçonné sur ce refus, et du succès que pouvait avoir ce projet même. (Acte 2, scène 13, FRÉDÉRIC)

LES FAUSSES CONFIDENCES (1738)

  1. Et de fort bonne famille : c'est moi qui ai succédé à son père ; il était fort ami du vôtre ; homme un peu dérangé ; sa fille est restée sans bien ; la dame d'ici a voulu l'avoir ; elle l'aime, la traite bien moins en suivante qu'en amie, lui a fait beaucoup de bien, lui en fera encore, et a offert même de la marier. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR REMY)
  2. Quelle est cette jolie fille-là ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR REMY)
  3. Eh bien, Marton, ma fille a un nouvel intendant que son procureur lui a donné, m'a-t-elle dit : j'en suis fâchée ; cela n'est point obligeant pour Monsieur_le_Comte, qui lui en avait retenu un. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  4. Connaissez-vous Monsieur_le_Comte_Dorimont ? C'est un homme d'un beau nom ; ma fille et lui allaient avoir un procès ensemble au sujet d'une terre considérable, il ne s'agissait pas moins que de savoir à qui elle resterait, et on a songé à les marier, pour empêcher qu'ils ne plaident. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  5. Ma fille est veuve d'un homme qui était fort considéré dans le monde, et qui l'a laissée fort riche. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  6. Pas tout à fait encore, mais à peu près ; ma fille n'en est pas éloignée. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  7. Mais j'ai quelquefois peur que ce ne soit une défaite. Ma fille n'a qu'un défaut ; c'est que je ne lui trouve pas assez d'élévation. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  8. De dire à ma fille, quand vous aurez vu ses papiers, que son droit est le moins bon ; que si elle plaidait, elle perdrait. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  9. Cette mère-là ne ressemble guère à sa fille. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  10. Au surplus, que vous importe ce que vous direz à la fille, dès que la mère sera votre garant ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
  11. Tenez, Mademoiselle_Marton, vous êtes la plus aimable fille du monde ; mais ce n'est que faute de réflexion que ces mille écus vous tentent. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  12. Il ne faut pourtant pas vous fâcher, ma fille. (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANTE)
  13. Dans les termes où vous en êtes avec ma fille, ce n'est pas là un si grand crime ; allons, convenez-en. (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANTE)
  14. Vous m'excuserez, ma fille ; ce n'est point là sa place, et il n'y a qu'à l'ôter ; votre intendant se passera bien de ses contemplations. (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  15. Cet homme-là ne m'a jamais plu un instant, ma fille ; vous le savez, j'ai le coup d'oeil assez bon, et je ne l'aime point. (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  16. Et moi je n'ai pas osé l'en dédire, m'a dit Dorante, parce que j'aurais indisposé contre moi cette fille, qui a du crédit auprès de sa maîtresse, et qui a cru ensuite que c'était pour elle que je refusais les quinze mille livres de rente qu'on m'offrait. (Acte 2, scène 12, DUBOIS)
  17. Vous avez fait là un très bon choix : c'est une fille aimable et d'un excellent caractère. (Acte 2, scène 15, ARAMINTE)
  18. Est-elle fille ? (Acte 2, scène 15, ARAMINTE)
  19. Vous êtes une fille de bonne amitié, Mademoiselle. (Acte 3, scène 3, ARLEQUIN)
  20. Quoi qu'il en soit, j'attends Monsieur_Remy que j'ai envoyé chercher ; et s'il ne nous défait pas de cet homme-là, ma fille saura qu'il ose l'aimer, je l'ai résolu. (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  21. Voilà une petite fille bien incivile. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR REMY)
  22. Non ; mais c'est à nous qu'il déplaît, à moi et à Monsieur_le_Comte que voilà, et qui doit épouser ma fille. (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
  23. Oui, ma fille, c'est moi qui ai prié Monsieur de le faire venir pour remplacer celui que vous avez et que vous allez mettre dehors : je suis sûre de mon fait. (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  24. Ceci n'est pas matière à plaisanterie, ma fille. (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
  25. De la passion, entendez-vous, ma fille ? (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  26. J'étais absent, il l'a laissée à une fille de la maison. (Acte 3, scène 8, LE COMTE)
  27. Fille de la maison, cela vous regarde. (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  28. Je crois qu'il n'a pas mal deviné celui-là, ma fille. (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  29. En avez-vous le coeur net, ma fille ? (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  30. Mais, ma fille, elle a raison ; c'est Monsieur_le_Comte qui vous en répond, il n'y a qu'à le prendre. (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  31. Non, Monsieur, je vous suis. Ma fille, je retiens Monsieur_le_Comte ; vous allez venir nous trouver apparemment. (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)

LE LEGS (1736)

  1. Vous me paraissez une très bonne fille, et vous êtes à une maîtresse qui a bien du mérite. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  2. Vous voulez que cette fille-là m'aime ? (Acte 1, scène 16, LE MARQUIS)
  3. Il n'y a qu'à plaider, Madame ; nous verrons un peu si on me condamnera à épouser une fille qui ne m'aime pas. (Acte 1, scène 17, LE MARQUIS)
  4. Tout le mal qu'il y a, c'est que j'épouserai cette fille-ci avec un peu plus de peine que je n'en aurais eu sans vous. (Acte 1, scène 19, LE MARQUIS)

LA FEMME FIDÈLE (1750)

  1. Personne n'est averti, ma fille... (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANTE)
  2. Tout ceci n'aboutira qu'à vous replonger dans vos tristesse, ma fille. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  3. Vous vous trompez, Monsieur, ce n'est point moi que ceci regarde, c'est ma fille que voici. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  4. À vous dire vrai, Monsieur, voilà Monsieur, à qui vous auriez fait grand plaisir de la négliger : il va épouser ma fille, mettez-vous à sa place. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  5. Vous réjouissez-vous à faire pleurer ma fille ? (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
  6. Vous avez dit à ma fille que vous aviez encore à lui parler. (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
  7. Il y va de votre honneur d'ôter la vie à ma fille ? (Acte 1, scène 6, MADAME ARGANTE)
  8. Il me semble lui avoir entendu dire qu'il avait vu mourir le Marquis, et il ne nous refusera pas de l'assurer à ma fille, si son maître disait le contraire ; il sera bien aise de nous servir ; n'est-ce pas, bonhomme ? (Acte 1, scène 13, MADAME ARGANTE)
  9. Ma fille, je vous avertis que nous faisons arrêter cet homme-là qui refuse par pur intérêt de certifier que le Marquis est mort. (Acte 1, scène 17, MADAME ARGANTE)

L'ÉCOLE DES MÈRES (1732)

  1. Où est ma fille, Lisette ? (Acte 1, scène 3, MADAME-ARGANTE)
  2. Eh bien, je parlerai de vous à Monsieur Damis, qui pourra vous donner à ma fille ; demeurez ici jusqu'à ce soir, et laissez-nous. (Acte 1, scène 3, MADAME-ARGANTE)
  3. Ma fille vous dit assez volontiers ses sentiments, Lisette ; dans quelle disposition d'esprit est-elle pour le mariage que nous allons conclure ? (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  4. Ordinairement, pourtant, une fille qui va se marier est assez gaie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  5. Oui, une fille dissipée, élevée dans un monde coquet, qui a plus entendu parler d'amour que de vertu, et que mille jeunes étourdis ont eu l'impertinente liberté d'entretenir de cajoleries ; mais une fille retirée, qui vit sous les yeux de sa mère, et dont rien n'a gâté ni le coeur ni l'esprit, ne laisse pas que d'être alarmée quand elle change d'état. (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  6. Il est bien question de l'âge d'un mari avec une fille élevée comme la mienne ! (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  7. S'il n'en est pas question avec Mademoiselle votre fille, il n'y aura guère eu de prodige de cette force-là ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  8. Vous avez de sottes idées, Lisette ; les inspirez-vous à ma fille ? (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  9. Allez dire à ma fille qu'elle vienne. (Acte 1, scène 4, MADAME-ARGANTE)
  10. Vous voyez, ma fille, ce que je fais aujourd'hui pour vous ; ne tenez-vous pas compte à ma tendresse du mariage avantageux que je vous procure ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  11. Allons, répondez, ma fille ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  12. Car je commence à vous entendre : c'est-à-dire, ma fille, que vous n'avez point de volonté ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  13. Oui, vous avez raison, ma fille ; et ces dispositions d'indifférence sont les meilleures. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  14. Vous n'en devez point avoir d'autres que ceux de Monsieur Damis, aux volontés de qui vous vous conformerez toujours, ma fille ; nous sommes sur ce pied-là dans le mariage. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  15. Je sais que cet article a quelque chose d'un peu mortifiant ; mais il faut s'y rendre, ma fille. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  16. Adieu, ma fille. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  17. Il y a des petites filles de sept ans qui sont plus avancées que moi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  18. Bonsoir, la jolie fille, bonsoir, Messieurs ; je viens attendre ici mon maître qui m'envoie dire qu'il va venir ; et je suis charmé d'une rencontre... (Acte 1, scène 8, CHAMPAGNE)
  19. Vous êtes le maître, Monsieur ; au reste, il n'appartient point à une mère de vanter sa fille ; mais je crois vous faire un présent digne d'un honnête homme comme vous. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  20. C'est le premier que ma fille aura vu. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  21. J'y consens, Monsieur, on ne peut vous le refuser dans la conjoncture présente ; et ce n'est pas apparemment pour éprouver le coeur de ma fille ? (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  22. Je suis si lasse de les cacher, que, lorsque je suis contente, et que je le puis dire, je l'ai déjà dit avant que de savoir que j'ai parlé ; c'est comme quelqu'un qui respire, et imaginez-vous à présent ce que c'est qu'une fille qui a toujours été gênée, qui est avec vous, que vous aimez, qui ne vous hait pas, qui vous aime, qui est franche, qui n'a jamais eu le plaisir de dire ce qu'elle pense, qui ne pensera jamais rien de si touchant, et voyez si je puis résister à tout cela. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  23. C'en est trop, fille indigne de ma tendresse ! (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  24. Ce fripon-là, c'est mon fils, à qui, tout bien examiné, je vous conseille de donner votre fille. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR-DAMIS)
  25. Votre fille a tort, mais elle est vertueuse, et à votre place je croirais devoir oublier tout, et me rendre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR-DAMIS)
  26. Vous qui sans cesse à vos fillettes v.1 (Acte 1, scène 20, CHANTEURS DU VAUDEVILLE)

LE PRÉJUGE VAINCU (1746)

  1. Je vais donc t'aider, voici ce que c'est, j'ai besoin de ton coeur, ma fille. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. En un mot comme en cent, je suis la fille d'un homme qui était, en son vivant, procureur fiscal du lieu et qui mourut l'an passé ; ce qui a fait que notre jeune dame, faute de fille de chambre, m'a pris depuis trois mois cheux elle, en guise de compagnie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Oui, ma fille, neveu d'un trompette, et frère aîné d'un tambour, il y a même du hautbois dans ma famille. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. En lieu que moi, je suis à la fille d'un marquis. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Excusez-moi, ma fille ; je pense que je me mésallie un peu ; mais je n'y regarde pas de si près. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Incomparable fille de fiscal, tes paroles ont de grandes douceurs ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Lépine est un garçon à qui je veux du bien, et tu me parais une bonne fille. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  8. C'est que c'est une fille comme il n'y en a point, d'abord. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. T'as raison, Lisette, me répartit-elle ; oui, ma fille, c'est dommage ; cette nativité est fâcheuse ; car le parsonnage est agriable, il fait plaisir à considérer, je n'en vas pas à l'encontre. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Je sors d'avec le Marquis, à qui, sans me nommer, j'ai parlé d'un très riche parti qui se présentait pour sa fille ; et sur tout ce que je lui en ai dit, il m'a permis de le proposer à Angélique ; mais je juge à propos que tu la préviennes avant que je lui parle. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  11. Ce qu'une fille raisonnable, qui m'appartient et qui est née quelque chose, doit faire d'un valet qui ne lui convient pas, et du valet d'un homme qui manque aux égards qu'il me doit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  12. Lisette est une fille de famille qui peut trouver mieux, Monsieur, et je ne vois pas que votre Lépine lui convienne. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  13. Vous avez sans doute proposé à ma fille le mariage dont vous m'avez parlé ? (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  14. Point du tout, ma fille, j'espérais tout le contraire. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  15. Il l'a gagné, ma fille, le voilà en état de se marier, et vous serez contente. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  16. Ma fille. (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  17. Quel est cet honnête homme de vos amis qui songeait à ma fille, et qui se serait cru si heureux de partager ses grands biens avec elle ? (Acte 1, scène 5, LE-MARQUIS)
  18. Oui, cette fille-là est dans un état violent. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  19. Je n'ai point d'aversion pour lui ; et c'en est assez pour une fille raisonnable. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  20. Je suis fille de fiscal, une fois ; qu'il me vienne un bailli, je le prends. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  21. Velà de bonne besogne ; cette fille-là marche toute seule, n'y a pus qu'à la voir aller. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  22. Je vous cherchais, Dorante, et je viens vous sommer de la parole que vous m'avez donnée tantôt, vous ne savez pas que j'ai encore une fille, une cadette qui vaut bien son aînée. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  23. Eh non, ma fille ; vous ne m'avez point déplu ; ôtez-vous cela de l'esprit. (Acte 1, scène 13, LE-MARQUIS)
  24. Dorante à vos genoux, ma fille ! (Acte 1, scène 16, LE-MARQUIS)

LE TRIOMPHE DE L'AMOUR (1732)

  1. Non, Seigneur ; cet habit vous abuse, il vous cache une fille infortunée qui échappe sous ce déguisement à la persécution de la Princesse. (Acte 2, scène 3, PHOCION)
  2. Plus nécessaire que vous ne pensez, Madame ; vous ne savez pas à qui vous avez affaire : ce Monsieur-là n'est pas si friand de la sagesse que des filles sages ; et je vous avertis qu'il veut déniaiser la vôtre. (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  3. Restera-t-elle fille ?... (Acte 2, scène 6, ARLEQUIN)
  4. Par ma foi, c'est de vous, et pis d'un garçon qui n'est qu'une fille. (Acte 2, scène 9, DIMAS)
  5. il n'y a que son habit qui est un homme, le reste est une fille. (Acte 2, scène 9, DIMAS)
  6. Eh mais il me gronde, et moi je me fâche, ma fille. (Acte 2, scène 9, DIMAS)
  7. Tantôt vous étiez garçon, ce qui n'était pas vrai ; tantôt vous étiez une fille, ce que je ne savons pas. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  8. Il n'est pas question de se plaindre ; nos domestiques étaient gagnés, je crains quelques desseins cachés ; hâtons-nous, Léontine, ne perdons point de temps : il faut que cette fille s'explique, et nous rende compte de son imposture. (Acte 3, scène 8, HERMOCRATE)

LA SURPRISE DE L'AMOUR (1723)

  1. Est-ce que toutes les filles n'aimont pas à devenir la femme d'un homme ? (Acte 1, scène 1, PIERRE)
  2. Hé là, là, je parle en discourant, je savons bian que l'oisiau n'est pas rare, mais quand une fille est grande ; alle a la fantaisie d'en avoir un, et il n'y a pas de mal à ça, Jacqueline, car ça est vrai, et tu n'iras pas là contre. (Acte 1, scène 1, PIERRE)
  3. Je t'ai toujours trouvé une bonne philosomie d'homme, tu m'as fait l'amour, et franchement ça m'a fait plaisir, mais l'honneur des filles les empêche de parler, après ça, ma tante disait toujours qu'un amant, c'est comme un homme qui a faim, pu il a faim, et pu il a envie de manger ; pu un homme a de peine après une fille, et pu il l'aime. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  4. Oh, c'est pis qu'un Turc, à cause d'une dame de Paris qui l'aimait beaucoup, et qui li a tourné casaque pour un autre galant plus mal bâti que li : noute monsieur a fait du tapage ; il li a dit qu'alle devait être honteuse ; alle lui a dit qu'alle ne voulait pas l'être ; et voilà bian de quoi ; Ç'a-t-elle fait, et pis des injures, ous êtes cun indeigne, et voyez donc cet impertinent ; et je me vengerai, et moi, je m'en gausse ; tant y a qu'à la parfin, alle li a farmé la porte sur nez, l'i qui est glorieux a pris ça en mal, et il est venu ici pour vivre en harmite, en philosophe, car velà comme il dit, et depuis ce temps, quand il entend parler d'amour, il semble qu'en l'écorche comme une anguille ; son valet Arlequin fait itou le dégoûté, quand il voit une fille à droite, ce drôle de corps se baille les airs d'aller à gauche, à cause de queuque mijaurée de chambrière qui li a, à ce qu'il dit, vendu du noir. (Acte 1, scène 1, JACQUELINE)
  5. C'est qu'on dit qu'il y a aussi une fille de chambre avec elle, et voilà mes émotions de coeur qui me prennent. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  6. Je n'ai d'autres raisons pour lui parler, que le mariage de ces jeunes gens : il ne m'a point dit ce qu'il veut donner à la fille, je suis bien aise que le neveu de mon fermier trouve quelque avantage, mais, sans nous parler, Lélio peut me faire savoir ses intentions, et je puis le faire informer des miennes. (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
  7. Je n'ai non plus de mémoire qu'un lièvre, quand je vois cette fille-là. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  8. Écoute, après tout, mon pauvre Arlequin, si tu te fais tant de violence pour ne pas aimer cette fille-là, je ne t'ai jamais conseillé l'impossible. (Acte 2, scène 5, LÉLIO)
  9. C'est que Piarre ne m'aime plus, ce méserable-là s'est amouraché de la fille à Thomas : tenez, Monsieur, ce que c'est que la cruauté des hommes, je l'ai vu qui batifolait avec elle ; moi, pour le faire venir, je lui ai fait comme ça avec le bras, et y allons donc, et le vilain qu'il est m'a fait comme cela un geste du coude ; cela voulait dire : va te promener. (Acte 2, scène 6, JACQUELINE)
  10. Oh de tout mon coeur : allons, Monsieur, ne nous voyons plus : je fais présent de cent pistoles au neveu de mon fermier ; vous me ferez savoir ce que vous voulez donner à la fille, et je verrai si je souscrirai à ce mariage, dont notre rupture va lever l'obstacle que vous y avez mis : soyons-nous inconnus l'un à l'autre ; j'oublie que je vous ai vu : je ne vous reconnaîtrai pas demain. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  11. Cette fille-là n'a jamais eu d'esprit que contre moi ; mais, Colombine, l'air affectueux et tendre qu'il a joint à cela ?... (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)

L'ILE DES ESCLAVES (1725)

  1. Quant à vous, mes enfants, qui devenez libres et citoyens, Iphicrate habitera cette case avec le nouvel Arlequin, et cette belle fille demeurera dans l'autre ; vous aurez soin de changer d'habit ensemble, c'est l'ordre. (Acte 1, scène 2, TRIVELIN)
  2. Il ne s'agit que d'une bagatelle ; j'en ai demandé autant à la jeune fille que vous avez vue, sur le chapitre de sa maîtresse. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  3. Ah la brave fille ! (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)

LA MÈRE CONFIDENTE (1735)

  1. Angélique est une héritière, et je sais les intentions de la mère, quelque tendresse qu'elle ait pour sa fille, qui vous aime, ce ne sera pas à vous à qui elle la donnera, c'est de quoi vous devez être bien convaincu ; or, cela supposé, que vous passe-t-il dans l'esprit là-dessus ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  2. Ma fille a donc un amant ? (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  3. Et ma fille, que lui répond-elle ? (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  4. Voute fille ? (Acte 1, scène 7, LUBIN)
  5. oui, c'est leur capitaine, alle a le gouvarnement des rencontres, c'est un trésor pour des amoureux que cette fille-là. (Acte 1, scène 7, LUBIN)
  6. Voici, ce me semble, ma fille, qui feint de se promener et qui vient à nous ; retire-toi, Lubin, continue d'observer et de m'instruire avec fidélité, je te récompenserai. (Acte 1, scène 7, MADAME-ARGANTE)
  7. Je vous demandais à Lubin, ma fille. (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  8. Et toi, ma fille, m'aimes-tu autant ? (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  9. Je n'ai point d'ordre à vous donner, ma fille ; je suis votre amie, et vous êtes la mienne, et si vous me traitez autrement, je n'ai plus rien à vous dire. (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  10. Vous, la confidente de votre fille ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  11. Votre fille ; et qui te parle d'elle ? (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  12. Il est assez permis de s'y tromper, mais c'est du moins pour la plus digne de l'être, pour la plus tendre et la plus chérie de sa fille qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  13. Ma fille, vois ce que tu as fait, te serais-tu crue capable de tromper ta mère, de voir à son insu un jeune étourdi, de courir les risques de son indiscrétion et de sa vanité, de t'exposer à tout ce qu'il voudra dire, et de te livrer à l'indécence de tant d'entrevues secrètes, ménagées par une misérable suivante sans coeur, qui ne s'embarrasse guère des conséquences, pourvu qu'elle y trouve son intérêt, comme elle l'y trouve sans doute ? (Acte 1, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  14. Si, de votre côté, vous êtes de ces filles intéressées qui ne se soucient pas de faire tort à leurs maîtresses pourvu qu'elles y trouvent leur avantage, que ne risquerais-je pas ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  15. Je répondrai, moi, je n'ai pas perdu la parole : si Monsieur est un homme d'honneur à qui vous faites injure, si je suis une fille généreuse, qui ne gagne à tout cela que le joli compliment dont vous m'honorez, où en est avec moi votre reconnaissance, hem ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  16. Oui, Dorante, je vous le promets, voilà qui est fini ; excusez tous deux l'embarras où se trouve une fille de mon âge, timide et vertueuse ; il y a tant de pièges dans la vie ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  17. Un moment, où est ma fille ? (Acte 2, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  18. Je veux marier ma fille à Ergaste, vous le savez, et je crains souvent qu'elle n'ait quelque chose dans le coeur ; mais vous me le diriez, n'est-il pas vrai ? (Acte 2, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  19. Je n'en doute pas ; allez, je connais votre fidélité, Lisette, je ne m'y trompe pas, et je compte bien vous en récompenser comme il faut ; dites à ma fille que je l'attends. (Acte 2, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  20. Je ne t'entends pas mais va-t'en, Lubin, j'aperçois ma fille, tu me diras ce que c'est tantôt, il ne faut pas qu'elle nous voie ensemble. (Acte 2, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  21. Va, tu n'as pas besoin de me rassurer, ma fille, tu me ferais injure, si tu croyais que j'en doute ; non, ma chère Angélique, tu ne verras plus Dorante, tu l'as renvoyé, j'en suis sûre, ce n'est pas avec un caractère comme le tien qu'on est exposé à la douleur d'être trop crédule ; n'ajoute donc rien à ce que tu m'as dit : tu ne le verras plus, tu m'en assures, et cela suffit ; parlons de la raison, du courage et de la vertu que tu viens de montrer. (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  22. Tu pleures, ma fille, tu viens de triompher de toi-même, tu me vois enchantée, et tu pleures ! (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  23. Ma fille ! (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  24. Il l'ignorait quand il m'a vue, et c'est ce qui devrait l'empêcher de m'aimer, il sait bien que quand une fille est riche, on ne la donne qu'à un homme qui a d'autres richesses, toutes inutiles qu'elles sont ; c'est, du moins, l'usage, le mérite n'est compté pour rien. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  25. Dites-lui qu'elle ne craigne rien de sa fille, dites-lui que rien ne m'est plus cher qu'elle, et que je ne verrai plus Dorante, si elle me condamne à le perdre. (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
  26. Laisse-moi le voir, je lui parlerai sous le nom d'une tante à qui tu auras tout confié, et qui veut te servir ; viens, ma fille, et laisse à mon coeur le soin de conduire le tien. (Acte 2, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  27. Il s'agit tant seulement que cet amoureux veut détourner voute fille. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  28. Il n'y a encore rien de décidé ; car voute fille a dit : Comment, ventregué ! (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  29. Voute fille a reparti que c'était une honte, qu'alle vous parlerait, vous émouverait, vous embrasserait les jambes ; et pis chacun a tiré de son côté, et moi du mian. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  30. Je m'en doutais, on parle ici d'une très aimable fille, qui s'appelle Angélique ; est-ce à elle à qui s'adressent vos voeux ? (Acte 3, scène 4, ERGASTE)
  31. Point du tout, je ne la connais pas, et c'est par hasard que j'ai vu sa fille. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  32. Il faut du moins qu'il soit bien peu délicat s'il épouse une fille qui ne pourra le souffrir ; et puisque vous le connaissez, Monsieur, ce serait en vérité lui rendre service, aussi bien qu'à moi, que de lui apprendre combien on le hait d'avance. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  33. Qu'as-tu donc, ma fille ? (Acte 3, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  34. Te secourir, et contre qui, ma chère fille ? (Acte 3, scène 8, MADAME-ARGANTE)
  35. Est-ce que vous êtes itou la tante de voute fille ? (Acte 3, scène 8, LUBIN)
  36. Songez-vous que de pareils engagements déshonorent une fille ! (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  37. Ma fille, je vous permets d'aimer Dorante. (Acte 3, scène 11, MADAME-ARGANTE)
  38. Mon parti est pris, Monsieur, j'accorde ma fille à Dorante que vous voyez. (Acte 3, scène 12, MADAME-ARGANTE)

LA COMMÈRE (1741)

  1. La fille de Madame_Alain ? (Acte 1, scène 1, LA VALLEE)
  2. Cette fille-là m'adore. (Acte 1, scène 2, LA VALLEE)
  3. Voyez-vous cette petite fille ! (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  4. J'ai été mariée à quinze : ma fille est presque aussi vieille que moi ; j'ai encore ma mère, qui a la sienne. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  5. Mais parlez donc, Monsieur_de_la_Vallée, vous qui m'aimez tant, vous aimez là une fille bien ancienne, entre nous. (Acte 1, scène 3, MADAME ALAIN)
  6. Madame_Alain, pour informer cette fille que j'ai une confidence à vous faire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE HABERT)
  7. L'étrange fille ! (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  8. Cette chère fille... (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  9. En vertu de quoi, ma fille ? (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  10. Mais laissez-moi appeler ma fille que je vois qui passe. (Acte 1, scène 8, MADAME ALAIN)
  11. Oui, ma fille. (Acte 1, scène 9, MADAME ALAIN)
  12. Vous verrez qu'elle a remarqué mon oeil amoureux sur la cousine, et puis une fille, quand on parle du notaire, voit toujours un mari au bout. (Acte 1, scène 10, LA VALLEE)
  13. Les notaires vont arriver ; ils seront discrets ; il y en a un dont je suis bien sûre : c'est Monsieur_Thibaut, qui va épouser la fille de Monsieur_Constant, à qui il ne dit qu'il paiera sa charge des deniers de la dot, ce qu'il n'ignore pas que je sais. (Acte 1, scène 14, MADAME ALAIN)
  14. Ma fille, Mademoiselle_Habert et Monsieur_de_la_Vallée sont dans mon cabinet. (Acte 1, scène 15, MADAME ALAIN)
  15. C'est une fille qui se marie ; voilà tout. (Acte 1, scène 18, LA VALLEE)
  16. Ne cherchez-vous pas une jeune fille ? (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
  17. C'est une fille âgée. (Acte 1, scène 18, MADAME ALAIN)
  18. Ne sommes-nous pas garçon et fille ? (Acte 1, scène 20, LA VALLEE)
  19. C'est un jeune homme estimable, et qui, de votre aveu même, est sur le point d'épouser la fille d'un de mes amis. (Acte 1, scène 22, L-AUTRE-NOTAIRE)
  20. En France et partout, un paysan n'est qu'un paysan, et ce paysan n'est pas pour la fille d'un citoyen bourgeois de Paris. (Acte 1, scène 23, MADAME ALAIN)
  21. Ma fille, faites compagnie à Monsieur ; je reviens. (Acte 1, scène 25, MADAME ALAIN)
  22. C'est un malheur pour cette fille-là d'épouser un petit fripon qui ne l'aime point et qui, encore aujourd'hui, faisait l'amour à une autre pour l'épouser. (Acte 1, scène 25, AGATHE)
  23. C'est bien à un petit rustre comme lui qu'il appartient d'aimer des filles de ma sorte. (Acte 1, scène 25, AGATHE)
  24. Vous, ma fille ? (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
  25. Un affront, petite fille ! (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
  26. Allez, vous êtes une sotte, ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
  27. Apprenez qu'une fille ne doit jamais avoir de mains. (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
  28. Oui, je l'ai refusé, quoiqu'il m'ait baisé la main aussi bien qu'à vous, et de meilleur coeur, ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ALAIN)
  29. Et je vous paierai, Monsieur, je vous paierai, mais priez Madame_Alain de vous garder mieux le secret qu'elle n'a fait à ma femme, et qu'elle ne dise pas à d'autres qu'à moi que vous faites accroire à Monsieur_Constant, dont vous allez épouser la fille, que votre charge est à vous, pendant que vous vous disposez à la payer des deniers de la dot. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR REMY)
  30. Ayez la bonté de renvoyer cette fille. (Acte 1, scène 29, MADEMOISELLE HABERT)
  31. Et moi, je n'en ai parlé qu'à ma fille, en passant. (Acte 1, scène 29, MADAME ALAIN)
  32. Aussi bien est-ce vous, maudite fille, qui m'attirez des reproches ? (Acte 1, scène 29, MADAME ALAIN)

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L'HEUREUX STRATAGÈME (1733)

  1. C'est que je venons par rapport à noute fille, pour l'amour de ce qu'alle va être la femme d'Arlequin voute valet. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Fort bian, noute fille : toujours malhonnête envars li, toujours rudânière : hoche la tête quand il te parle ; dis-li : Passe ton chemin. (Acte 1, scène 3, BLAISE)
  3. Votre fille devait épouser Arlequin ; mais si vous la mariez, et que vous soyez bien aise d'en disposer à mon gré, vous la donnerez à Frontin ; entendez-vous, maître Blaise ? (Acte 2, scène 10, LA-COMTESE)
  4. Oui, Madame ; par le mouyen d'une fille qu'ils appelont Marton, que Madame la Marquise a eu l'avisement d'inventer par malice, pour la promettre à Arlequin. (Acte 2, scène 10, BLAISE)
  5. Empêcher qu'une fille ne soit la femme du monde ! (Acte 2, scène 10, BLAISE)
  6. Ma fille, la bonté que j'ai eue de te rendre mon coeur ne nous profitera ni à l'un ni à l'autre. (Acte 3, scène 2, ARLEQUIN)
  7. Car noute fille dit que voute affection a repoussé pour Dorante ; et ce tabellion est un impartinent. (Acte 3, scène 7, BLAISE)

LE PETIT MAÎTRE CORRIGÉ (1739)

  1. Marton, tu es fille d'esprit, comment le trouves-tu ? (Acte 1, scène 1, HORTENSE)
  2. Attends, Marton, j'aime à te voir ; tu es la fille du monde la plus amusante. (Acte 1, scène 6, ROSIMOND)
  3. C'est Hortense qui vous les a fait faire, et il aurait été plus prudent de la tranquilliser sur pareille matière, et de songer que c'est une fille de province que je vais épouser, et qui en conclut que je ne dois aimer qu'elle, parce qu'apparemment elle en use de même. (Acte 1, scène 7, ROSIMOND)
  4. Ma fille, je désespère de voir ici mon frère, je n'en reçois point de nouvelles, et s'il n'en vient point aujourd'hui ou demain au plus tard, je suis d'avis de terminer votre mariage. (Acte 1, scène 10, CHRISANTE)
  5. Je pense qu'il n'y perdra pas : et vous, je veux aussi que vous nous aidiez à le débarrasser de cette petite fille ; je me propose un plaisir infini de ce qui va arriver ; j'aime à déranger les projets, c'est ma folie ; surtout, quand je les dérange d'une manière avantageuse. (Acte 2, scène 2, DORIMÈNE)
  6. Eh bien, cela me guérit d'Hortense ; cette fille qui m'aime et qui se résout à me perdre, parce que je ne donne pas dans la fadeur de languir pour elle ! (Acte 2, scène 6, ROSIMOND)
  7. Je le veux bien ; tout ce qui m'inquiète, c'est que ma fille a vu cette lettre, elle ne m'en a pourtant pas paru moins tranquille : mais elle est réservée, et j'aurais peur qu'elle ne crût pas l'histoire des promotions de Frontin si aisément. (Acte 2, scène 11, LE-COMTE)
  8. Dites à ma fille de venir. (Acte 2, scène 11, LE-COMTE)
  9. Ma fille, je sens les motifs de votre refus ; c'est ce billet qu'on a perdu qui vous alarme ; mais Rosimond dit qu'il ne sait ce que c'est. (Acte 2, scène 12, LE-COMTE)
  10. Suivez-nous aussi, ma fille ; et vous, Marquis, attendez ici, on vous dira quand il sera temps de paraître. (Acte 3, scène 7, LE-COMTE)
  11. Avec la plus charmante et la plus raisonnable fille du monde, et je dirai même, la plus disposée d'abord à vous vouloir du bien. (Acte 3, scène 9, MARTON)
  12. Rosimond à vos pieds, ma fille ! (Acte 3, scène 12, LE-COMTE)
  13. Nous les destinions l'un à l'autre, Monsieur ; vous m'aviez demandé ma fille : mais vous voyez bien qu'il n'est plus question d'y songer. (Acte 3, scène 12, LE-COMTE)

LA MÉPRISE (1739)

  1. C'est que vous ne savez pas ce que je vaux, mais une fille ne s'y trompera pas : j'ai vu la friponne jeter sur moi de certains regards, qui n'en demeureront pas là, qui auront des suites, vous le verrez. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Une fille comme toi manquerait-elle de goût ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. Ils ont eu pour héritières deux filles qui vivent ensemble dans un accord qui va jusqu'à s'habiller l'une comme l'autre, ayant toutes deux presque le même son de voix, toutes deux blondes et charmantes, et qui se trouvent si bien de leur état, qu'elles ont fait serment de ne point se marier et de rester filles. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Ne point se marier fait un article, rester filles en fait un autre. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  5. Depuis qu'elle l'a vu, comment va son voeu de rester fille ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  6. Clarice, fille de qualité, d'un côté, Lisette, fille de condition, de l'autre, cela est bon : la race des Frontins et des Ergastes ne rougira point de leur devoir son entrée dans le monde, et de leur donner la préférence. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  7. Je n'ai point cet honneur-là, moi, je ne triomphe que d'une fille qui n'avait juré de rien. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  8. Un sorcier qui souffle les filles ! (Acte 1, scène 14, ARLEQUIN)

LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI (1729)

  1. Tu seras content ; tu serviras la meilleure fille... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. C'est une fille habillée en homme dont il s'agit. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. C'est donc une intrigue que vous conduisez tous deux ici, cette fille-là et toi ? (Acte 1, scène 1, TRIVELIN)
  4. Il m'a dit que vous étiez une fille, et voilà tout ; et moi je l'ai cru ; car je ne chicane sur la qualité de personne. (Acte 1, scène 5, TRIVELIN)
  5. Par lui la fille la plus sage, v.6 (Acte 1, scène 11, LE CHANTEUR)
  6. Mon ami, je tombe à tes pieds pour te supplier, en toute humilité, de me montrer seulement la face royale de cette incomparable fille, qui donne un coeur et des louis d'or du Pérou avec ; peut-être me fera-t-elle aussi présent de quelque échantillon ; je ne veux que la voir, l'admirer, et puis mourir content. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  7. Montre-moi donc cette fille... (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  8. Arlequin m'a tenu aussi des discours qui signifiaient que tu étais fille ; ta beauté me l'a fait d'abord soupçonner ; mais je me rends. (Acte 3, scène 3, LÉLIO)
  9. Vous m'avez ordonné de ne pas dire que vous étiez fille ; demandez à Monsieur Lélio si je lui en ai dit un mot ; il n'en sait rien, et je ne lui apprendrai jamais.. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  10. Quand le Chevalier a vu que j'étais là : Mon fils, m'a-t-il dit, n'apprends pas au monde que je suis une fillette. (Acte 3, scène 4, ARLEQUIN)
  11. Je suis fille, assez jolie, comme vous voyez, et dont les agréments seront de quelque durée, si je trouve un mari qui me sauve le désert et le terme des quinze jours ; voilà ce que je suis, et, par-dessus le marché, presque aussi méchante que vous. (Acte 3, scène 5, LE CHEVALIER)
  12. Contre cent, ma chère fille. (Acte 3, scène 5, LÉLIO)

LES SERMENTS INDISCRETS (1732)

  1. Examinez-vous : vous ne savez pas les difficultés de l'état austère que vous embrassez ; il faut avoir le coeur bien frugal pour le soutenir ; c'est une espèce de solitaire qu'une fille, et votre physionomie n'annonce point de vocation pour cette vie-là. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  2. Madame, cette fille-ci est-elle discrète ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  3. Soit, j'en serai même plus libre à vous dire mes sentiments, et vous me paraissez fille d'esprit. (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  4. Mais ma fille pense-t-elle comme nous ? (Acte 2, scène 1, ORGON)
  5. Parle-moi naturellement : ma fille te dit ce qu'elle pense. (Acte 2, scène 1, ORGON)
  6. De mon maître, et des peines secrètes qu'il souffre de la part de Mademoiselle votre fille. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
  7. Ne trouvez-vous pas cette fille-là bien revêche, Monsieur ? (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
  8. Quant à ma fille, dites-lui, Lisette, que je serais très fâché d'avoir à me plaindre d'elle : c'est sur sa parole que j'ai fait venir Damis et son père ; depuis qu'elle a vu le fils, il ne lui déplaît pas, à ce qu'elle dit ; cependant ils se fuient, et je veux savoir qui des deux a tort ; car il faut que cela finisse. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  9. Bon quartier, ma fille, je t'en conjure ; ménageons-nous, nos intérêts le veulent ; je ne suis resté que pour te le dire. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  10. Ma fille, brouillons-nous ensemble. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  11. Nous nous ruinons, ma fille. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  12. Quelqu'un vient, je n'ai pas le temps de m'acquitter, mais vous n'y perdrez rien, petite fille. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  13. Nous lui avons donné là une bonne petite dose d'émulation ; continuons, ma fille ; le feu prend partout, et le mariage s'en ira en fumée. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  14. Ma fille, nous vous amenons, Monsieur Ergaste et moi, quelqu'un dont il faut que vous guérissiez l'esprit d'une erreur qui l'afflige : c'est Damis. (Acte 2, scène 7, ORGON)
  15. Non, Monsieur ; mais on s'imagine que vous m'aimez ; vos façons l'ont persuadé à tout le monde ; et je ne le nierai pas, je ne paraîtrai point m'y déplaire, et je vous réduirai, peut-être ou à la nécessité de m'épouser en dépit de votre goût, ou à fuir en homme imprudent (j'adoucis le terme), en homme inexcusable, qui n'aura pas rougi de violer tous les égards, et de se moquer, tour à tour, de deux filles de condition, dont la moindre peut fixer le plus honnête homme : de sorte que vous risquez ou le sacrifice de votre coeur, ou la perte de votre réputation ; deux objets qui valent bien qu'on y pense. (Acte 3, scène 1, PHÉNICE)
  16. Non, ma fille, je n'ai jamais prétendu vous contraindre : quelque chose que vous me disiez, il est certain que vous ne l'aimez pas ; ainsi n'en parlons plus. (Acte 3, scène 2, ORGON)
  17. Cela ne siérait pas ; c'est un langage qu'une fille bien née ne saurait tenir, quand elle en aurait envie. (Acte 3, scène 2, LUCILE)
  18. Et si je vous disais que c'est de Lisette elle-même que je sais qu'il ne vous plaît pas, ma fille ? (Acte 3, scène 2, ORGON)
  19. Assurément ; je viens d'en avertir ma fille. (Acte 3, scène 3, ORGON)
  20. Monsieur, une fille qui se marie n'y regarde pas de si près ; elle est trop curieuse pour être délicate. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
  21. Ne rougissez point, ma fille ; vos sentiments sont avoués de votre père, et vous pouvez souffrir à vos genoux un homme que vous allez épouser. (Acte 4, scène 5, ORGON)
  22. Jamais sujet de réjouissance ne le fut moins pour moi, et vous ne savez ce que vous faites, sans compter qu'il ne sied pas tant à une fille de se réjouir de ce qu'elle se marie. (Acte 4, scène 7, LUCILE)
  23. Au reste, je ne vous indique rien de ce qui peut appuyer cette fausse confidence : vous êtes fille d'esprit, vous pénétrez les mouvements des autres ; vous lisez dans les coeurs ; l'art de les persuader ne vous manquera pas, et je vous prie de m'épargner une instruction plus ample. (Acte 4, scène 9, LUCILE)
  24. Je me suis surpassé, ma fille ; tu sais le talent que j'ai pour la parole et l'art avec lequel je mens quand il faut : je lui ai peint Lucile si ennemie de mon maître, remplissant la maison de tant de murmures, menaçant sa soeur d'une rupture si terrible si elle l'épouse ! (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  25. Dites-moi ce que c'était, à mon âge, que l'idée de rester fille ? (Acte 5, scène 2, LUCILE)
  26. La condition la plus naturelle d'une fille est d'être mariée. (Acte 5, scène 2, LUCILE)
  27. Ma fille, que signifie donc ce que Lisette m'est venu dire de votre part ? (Acte 5, scène 3, ORGON)
  28. Eh que vous ai-je fait, ma fille ? (Acte 5, scène 3, ORGON)
  29. Je vous annonce que nous sommes tous d'accord, que nous vous estimons tous, et que mes filles viennent de s'embrasser tout à l'heure. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  30. Êtes-vous d'accord de ce qu'on dit là, ma fille ? (Acte 5, scène 8, ORGON)

LA COLONIE (1750)

  1. Et quand même nous ne réussirions pas, nos petites-filles réussiront. (Acte 1, scène 1, ARTHÉNICE)
  2. Non, ma fille, nous sommes dans une occurrence où l'amour n'est plus qu'un sot. (Acte 1, scène 5, MADAME SORBIN)
  3. Approchez, ma fille, écoutez-moi, et devenez à jamais célèbre, seulement pour avoir assisté à cette action si mémorable. (Acte 1, scène 6, MADAME SORBIN)
  4. Allons, petite fille, alerte. (Acte 1, scène 7, MADAME SORBIN)
  5. Paix, petite fille ; point de langue ici, rien que des oreilles ; excusez, Mesdames, poursuivez, la camarade. (Acte 1, scène 9, MADAME SORBIN)
  6. C'est-à-dire, à vous marier quand vous serez filles, à obéir à vos maris quand vous serez femmes, et à veiller sur votre maison, on ne saurait vous ôter cela, c'est votre lot. (Acte 1, scène 13, UN AUTRE HOMME)
  7. Je vous annonce, et vous signifie en ce cas, que votre femme, qui vous aime, que vous devez aimer, qui est votre compagne, votre bonne amie et non pas votre petite servante, à moins que vous ne soyez son petit serviteur, je vous signifie que vous ne l'avez plus, qu'elle vous quitte, qu'elle rompt ménage et vous remet la clef du logis ; j'ai parlé pour moi ; ma fille, que je vois là-bas et que je vais appeler, va parler pour elle. (Acte 1, scène 14, MADAME SORBIN)
  8. Vous en dites la raison, c'est que ce n'est qu'une enfant : courage, ma fille, prononcez bien et parlez haut. (Acte 1, scène 15, MADAME SORBIN)

LE DÉNOUEMENT IMPRÉVU (1727)

  1. Mon enfant, rien n'est plus sûr que notre malheur : l'époux qu'on destine à Mademoiselle Argante doit arriver aujourd'hui, et c'en est fait ; Monsieur Argante, pour marier sa fille, ne voudra pas seulement attendre qu'il soit de retour à Paris. (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  2. Mais pourquoi est-ce que Monsieur Argante, noute maître ; ne veut pas vous bailler sa fille ? (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
  3. Un autre les gagne ; tant pis pour ceti-ci, tant mieux pour ceti-là ; tant pis et tant mieux font aller le monde : à cause de ça faut-il refuser sa fille aux gens ? (Acte 1, scène 1, MAITRE PIERRE)
  4. Sa bonne femme de mère, alle est défunte, et cette fille-ci qu'alle a eu, alle est par conséquent la fille de Monsieur Argante, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
  5. Je le veux bian itou, je n'empêche rian, je sis de tout bon accord ; mais si je voulions souffler une petite bredouille dans l'oreille du papa, il varrait bien que Mademoiselle Argante est la fille de sa mère ; Mais velà tout. (Acte 1, scène 1, MAITRE-PIERRE)
  6. Il faudra que je dispose de ma fille à sa fantaisie ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  7. Me quitter tout d'un coup dans l'embarras où je suis, et le jour même que je marie ma fille ; vous prenez bien votre temps, après toutes les bontés que j'ai eues pour vous ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  8. C'est que mes bonnes qualités sont entarrées avec vous ; c'est qu'ou voulez marier voute fille à voute tête, en lieu de la marier à la mienne ; et drès qu'ou ne voulez pas me complaire en ça, drès que ma raison ne vous sart de rian, et qu'ou prétendez être le maître par-dessus moi qui sis prudent, drès qu'ou allez toujours voute chemin maugré que je vous retienne par la bride, je pards mon temps cheux vous. (Acte 1, scène 2, MAITRE-PIERRE)
  9. C'est ma fille qui vous fait parler, je le vois bien ; mais il n'en sera pourtant que ce que j'ai résolu ; elle épousera aujourd'hui celui que j'attends. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ARGANTE)
  10. Jamais je n'endurerai ça ; voyez-vous, Monsieur Dorante est amoureux de voute fille, alle est amoureuse de li ; il faut qu'ils voyont le bout de ça. (Acte 1, scène 2, MAITRE-PIERRE)
  11. Ma fille ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  12. Taisez-vous, petite fille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  13. Les petites filles n'obéissent point, mon père ; et puisque j'en suis une, je ferai ma charge, et me gouvernerai, s'il vous plaît, suivant l'épithète que vous me donnez. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  14. Vous sortez du respect que vous me devez, ma fille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  15. Cela serait-il de bonne foi, ma fille ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  16. Il ne sied point dans la bouche d'une fille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  17. Je suis Monsieur Argante ; et vous êtes ma fille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  18. Je lui fais des compliments, et je lui accorde ma fille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE-ARGANTE)
  19. Je vous dis : Ma fille ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE ARGANTE)
  20. Me répondez-vous (car vous êtes civile et bien élevée ) : Je vous marie, ma fille. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE ARGANTE)
  21. Ma fille, je veux que vous le preniez. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE ARGANTE)
  22. Je pénètre vos desseins à présent, fille ingrate ; et vous vous imaginez que je serai la dupe de vos artifices ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR-ARGANTE)
  23. Vous d'un côté, et Mademoiselle votre fille d'un autre, vous méritez fort bien vos dix lieues ; ce n'est que chacun cinq. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  24. Qu'appelez-vous ma fille ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-ARGANTE)
  25. Je ne saurais croire que ma fille ose m'offenser jusqu'à certain point. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-ARGANTE)
  26. Que quelqu'un de vous deux aille dire à ma fille, que voici un des amis d'Eraste, et qu'elle descende. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-ARGANTE)
  27. Il épouse la fille de Monsieur Argante. (Acte 1, scène 10, ERASTE)
  28. Acoutez : êtes-vous bian son ami à cet épouseux de fille ? (Acte 1, scène 10, MAITRE-PIERRE)
  29. C'est que la fille de cians a eu l'avisement de devenir ratière : alle a mis par exprès son esprit sens dessus dessous, sens devant darrière, à celle fin, quand il la varra, qu'il s'en retorne avec son sac et ses quilles. (Acte 1, scène 10, MAITRE-PIERRE)
  30. Stapendant la fille est sage ; mais quand on a bouté son amiquié ailleurs, et qu'en a un mari en avarsion, sage tant qu'ou vourez, il faut que sagesse dégarpisse ; et pis après, toute voute médecine ne garira pas Monsieur Eraste du mal qui li sera fait, le paure niais ! (Acte 1, scène 10, MAITRE-PIERRE)
  31. Ma fille, connais-tu Monsieur ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR-ARGANTE)

ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR (1723)

  1. Quand j'aurai quitté cette fille, vous avertirez Arlequin de lui venir parler, et vous le suivrez sans qu'il le sache pour venir écouter leur entretien, avec la précaution de retourner la bague, pour n'être point vu d'eux ; après quoi, vous me redirez leur discours : entendez-vous ? (Acte 1, scène 16, LA FÉE)
  2. Écoutez-moi, petite fille, mille tourments vous sont préparés, si vous ne m'obéissez. (Acte 1, scène 17, LA FÉE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,73 % des textes) dans lesquels il y a 520 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 15,76 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Prologue Total
1 F?LICIE5000005
2 LA DOUBLE INCONSTANCE1413300030
3 LE PÈRE PRUDENT ET ÉQUITABLE330000033
4 LES ACTEURS DE BONNE FOI7000007
5 LE TRIOMPHE DE PLUTUS8000008
6 LA SECONDE SUPRISE DE L'AMOUR2000002
7 L'H?RITIER DE VILLAGE6000006
8 L'?LE DE LA RAISON ou LES PETITS HOMMMES30550013
9 LA JOIE IMPR?VUE190000019
10 L'?PREUVE320000032
11 L'ÉPREUVE2000002
12 LES SINC?RES6000006
13 LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD159800032
14 LA PROVINCIALE1000001
15 LE PRINCE TRAVESTI157000022
16 LES FAUSSES CONFIDENCES1171300031
17 LE LEGS4000004
18 LA FEMME FID?LE9000009
19 L'?COLE DES M?RES250000025
20 L'ÉCOLE DES MÈRES1000001
21 LE PR?JUGE VAINCU240000024
22 LE TRIOMPHE DE L'AMOUR0620008
23 LA SURPRISE DE L'AMOUR55100011
24 L'ILE DES ESCLAVES3000003
25 LA M?RE CONFIDENTE13131200038
26 LA COMM?RE320000032
27 L'HEUREUX STRATAG?ME2320007
28 LE PETIT MA?TRE CORRIG?45400013
29 LA M?PRISE8000008
30 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI42500011
31 LA FAUSSE SUIVANTE OU LE FOURBE PUNI1000001
32 LES SERMENTS INDISCRETS311547030
33 LA COLONIE8000008
34 LE D?NOUEMENT IMPR?VU310000031
35 ARLEQUIN POLI PAR L'AMOUR2000002
36 ANNIBAL0220105
  Total3588362980520

 

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