Occurences de l'expression

fille

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. Mais adressons-nous à l'autre fille de chambre de Madame Orgon : depuis qu'elle est Musicienne de Monsieur, elle n'a plus aucune liaison avec mon ennemie. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  2. Que je la plains d'être fille de Madame Orgon ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  3. Je ne me mêle point des affaires de ma femme ; et pourvu qu'elle choisisse à sa fille un mari qui soit honnête homme, je n'ai rien à lui dire. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  4. Il est vrai que Madame, est seule mère et maîtresse de sa fille. (Acte 1, scène 6, TRIOLET)
  5. (Hé, je me serais bien passé d'être le second) feu son premier mari donc a laissé vingt mille écus à Jacinte : j'en suis dépositaire, Monsieur Triolet, je les ai en argent comptant dans mon coffre, et je voudrais être débarrassé de l'argent et de la fille ; car l'un et l'autre inquiètent trop ceux qui les gardent. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  6. Elle ne donnera pas une demie heure, à l'établissement de sa fille ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  7. Entrons, je vous ferai voir aussi la fille de ma femme, dont je vous ai parlé à la campagne. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  8. Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  9. Il n'est pas question de cela, Mademoiselle, il s'agit d'oublier entièrement un homme que vous ne sauriez jamais épouser : car enfin dans la situation de vos affaires, étant fille d'une mère ruinée, et Dorante dépendant d'une mère intéressée, il est impossible... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  10. Quand ce ne serait que pour l'amour de sa fille, qui me plaît beaucoup, mon fils. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  11. Çà, ma femme, je ne veux pas que votre fille reste longtemps ici avec vous. (Acte 2, scène 4, ORGON)
  12. Une mère joueuse est une mauvaise compagnie pour sa fille : dites-moi donc à qui vous voulez la marier ? (Acte 2, scène 4, ORGON)
  13. Vous voyez qu'il me presse de me déclarer sue le mariage de ma fille ; mais comme je vous le dis hier, il m'est de dernière importance, qu'on ne sache point aujourd'hui les engagements que j'ai avec vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  14. Je vous ai gardé là-dessus un secret inviolable, je n'en ai pas même parlé à Lisette ; mais quand me permettrez-vous donc de déclarer mon amour à votre charmante fille ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  15. Non, Monsieur, non, vous vous imagineriez que c'est par rapport à ma fille. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  16. Car Jacinte, pour ainsi dire, est presque ma fille ; parce que vous n'avez pas le loisir d'être sa mère. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  17. J'ai plus de naturel que tu ne penses, Lisette, j'aime tendrement ma fille. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  18. Je vois pourtant un homme qui monte, il faut que j'aille faire ma partie : écoute, Lisette, tu aimes ma fille, vois ce qu'il faut faire pour son bien, tout ce que tu feras sera bien fait. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  19. N'en doutez point, Madame ; depuis deux ans, j'élève votre fille dans les principes du beau chant ; ce sont deux années d'éducation que vous me devez. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  20. L'éducation d'une fille est si précieuse qu'on ne peut la payer. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  21. Parlons d'autre chose, Madame : comme c'est moi qui ménage secrètement avec vous le mariage du riche Chevalier et de votre fille, il me presse de vous presser, vos délais, vos retardements l'alarment. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  22. Ne parlez pas si haut ; voilà ma fille. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  23. Ne suis-je pas seule maîtresse de ma fille ? (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  24. J'ai encore consulté mon Avocat ; il dit qu'une mère ne peut point promettre sa fille par un billet, cela ne vaut rien. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  25. D'une fille !... (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  26. Une fille n'est point exigible. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
  27. Je le viens de voir parler à votre fille... (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  28. Je suis discret comme vous voyez ; je n'ai pas voulu lui faire avouer que vous lui avez promis votre fille. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  29. Il faut bien engager ma fille à cet homme-ci, avant que mon mari s'aperçoive de ce que j'ai perdu en son absence. (Acte 3, scène 11, LA-JOUEUSE)
  30. C'est toi qui l'as voulu, c'est toi qui es cause du malheur de ma fille ! (Acte 3, scène 11, LA JOUEUSE)
  31. Il n'y a que ma femme capable de vouloir faire deux gendres à la fois avec une fille unique. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  32. Vous lui ferez reprendre mon mari, je conçois qu'il a raison d'être fâché : vous êtes amoureux, Monsieur, mais je suis femme de probité ; j'avais promis ma fille à un autre. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  33. Il fallait tantôt finir de bonne grâce : mais vous vouliez voir la dot, disiez-vous, voir la dot, avant que de signer : dans l'adversité, je vous aurais donné ma fille, mais à présent j'ai des vues bien plus élevées. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  34. Je gagnerai tant, que j'aurai l'esprit de marier ma fille à un... (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  35. Je les brusque exprès tous deux, pour éloigner le mariage de ma fille, qui m'embarrasserait fort à présent. (Acte 4, scène 12, LA-JOUEUSE)
  36. Oui j'ai à peu près les vingt mille écus de ma fille ; mais en les remettant il ne me resterait rien pour moi ; à quoi me servirait donc le bonheur où je me sens ? (Acte 4, scène 14, LA-JOUEUSE)
  37. Il faut pourtant ménager la dot de ma fille ; je ne veux pas lui faire tort d'un denier. (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  38. Ne risquons donc que mille louis, je trouverai bien à emprunter de quoi les remplacer ; si je gagne c'est du bien pour ma fille, et si je perds... (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  39. À moins que Madame Orgon ne regagne la dot de sa fille. (Acte 5, scène 4, TRIOLET)
  40. Tu n'as pas un sou, Madame Orgon, ma mie... joue à présent, joue, joue donc, joue, joue, joue, ma mignonne... joue enragée, joue, joue ton bien, le bien de ta fille, oh joue, toi toi-même... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  41. Voler vingt mille écus à votre fille ! (Acte 5, scène 8, ORGON)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Est-ce une bagatelle que la dotation d'une fille ? (Acte 1, scène 1, LA-MÈRE)
  2. La filleule de Madame_la_Comtesse n'a rien que les huit cent francs que Monsieur_le_Comte a promis ; l'argent ne vient point, et vous appelez cela des bagatelles ? (Acte 1, scène 1, LA M?RE)
  3. Mais mon frère le Corporal, voulez-vous que votre neveu épouse une fille sans argent ? (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  4. Ah mon pauvre Adrien, qu'une fille souffre quand elle n'ose parler ; j'en meure d'envie depuis hier, j'en étouffe. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  5. Je le hais trop lui, pour lui demander conseil ; et il n'y a point de fille dans ce Village-ci, qui ait assez d'esprit pour être ma confidente. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  6. Je suis fâché de ne me pas appeler Lisette ou Margoton ; mais puisque Madame_la_Comtesse n'a point d'autre femme de chambre que moi, j'ai droit de confidence sur sa filleule ; parlez. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  7. L'autre jour comme je me promenais seule dans le petit bois, j'aperçus un homme sur notre mur ; il se laissa tomber dans l'allée, j'eus peur d'abord, mais sitôt que je l'eus regardé, je te l'avoue, je n'eus plus peur de lui : je fis pourtant réflexion qu'une fille sage devait s'enfuir, je voulus courir. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  8. Voilà une fille qui aime bien la lecture ! (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  9. Il en aura le démenti ; c'est moi qui dois disposer de Nanette, son père me l'a laissée en mourant, c'est ma filleule : n'ai-je pas raison, mon pauvre Adrien, n'ai-je pas raison ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  10. Je vais m'opposer ouvertement à ce mariage, et mettre ma filleule dans un couvent. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  11. Vous aimiez le père, vous faites du bien à la fille, cela est naturel. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
  12. Est-ce ce petit brin de fille que j'ai vu là ? (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  13. Si c'est cela que vous appelez jolie, à le bonne heure ; mais je ne vise guère à la joliveté des filles moi ; car pour ce qu'il m'en faut ce n'est pas la peine : voyez-vous tout mon plaisir est de bian mettre une farme en valeur. (Acte 1, scène 16, DORANTE)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. Est-ce que vous avez ici, comme à Paris, de ces rues marchandes, où l'on trouve des filles en magasin ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Non, mais la loi ordonne que vous choisissiez entre les filles du dernier gouverneur, quand il y en a. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  3. Et dans votre pépinière, les filles sont-elles toutes greffées ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Hon, tous les arbres qu'on greffe ne reprennent pas, et la sagesse d'une fille est semblable à ces petites branches mal nourries qu'on veut enter sur un arbre trop fort, le plus souvent la sève les étouffe. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Oh, je vois bien à sa physionomie, que s'il est capable de gouverner des filles, ce n'est pas tant par les bonnes qualités qu'il a, que pour celles qui lui manquent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  6. Monsieur, il faut donner le temps aux filles de s'ajuster. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  7. Et moi je vais aider à ces pauvres filles à s'attifer ; car elles n'ont point d'autre femme de chambre que moi. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
  8. Oh, les filles n'aiment guère à se cacher : et si elles étaient toutes faites comme vous, elles amèneraient bientôt la mode de s'habiller l'été avec du réseau. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  9. Je ne connais point tous ces brimborions des filles, mais j'ai vu ici deux vessies de cochon : est-ce cela ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  10. Je suis venu par l'escalier dérobé, afin de surprendre ces filles dans leur naturel, avant qu'elles aient le temps de se falsifier : car sitôt qu'une femme a le loisir de se préparer à recevoir visite, ma foi, les plus connaisseurs ne sauraient juger ni de son sein, ni de sa taille. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  11. Est-ce qu'on surprend ainsi une fille, avant qu'elle ait le temps de... (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  12. Une fille sans embonpoint c'est une chambre sans meubles. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  13. Je me défie de ces filles qui se piquent d'embonpoint, et qui sont toujours en déshabillé. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  14. Hé, vous êtes la perle des filles. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  15. Oui, maître Ambroise, je te donne en mariage la fille de mon concierge... (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  16. Mais la fille du village v.346 (Acte 2, scène 5, LE-JARDINIER)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Et de vous, j'obtiendrai la fille de Lucas. v.9 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  2. Par coquette, j'entends une fille très sage, v.55 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  3. Enfin, le père fier, et la fille cruelle, v.83 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  4. Vous la ferez bientôt, Lucas, pour votre fille, v.115 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  5. Mais Lisett'nous écoute. Eh vien, ma fille, eh vien. v.122 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  6. Il voudrait t'épouser ! Q'tu restisse aussi fille ! v.200 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  7. Aux filles comme moi, font encor trop d'honneur. v.202 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  8. Ôte aux filles toujours pu d'honneur qui n'en baille. v.204 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  9. Tu la ruine, ell' qui t'aim' comme si t'étais sa fille. v.220 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  10. La fille d'un fermier n'est pas tant que son maître. v.264 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  11. Un père a, comme on dit, pu d'âge que sa fille. v.614 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  12. Ça m'ébahit toujours : oui, quoiqu'a n'soit qu'ma fille, v.630 (Acte 2, scène 9, LUCAS)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. Jeune fille trop sévère, v.53 (Acte 1, scène 3, LÉANDRE)
  2. Quand une fille, v.62 (Acte 1, scène 5, LA-CHANTEUSE)
  3. Une fille qui a du service, se tire toujours d'affaires dans le monde. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  4. Je suis reçue fille de chambre. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  5. C'est ton avantage, Colombine : et quand une dame a un valet de chambre, le service se fait mieux : la maîtresse est toujours de bonne humeur, et la fille de chambre est moins grondée. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  6. Adieu fillettes et garçons, v.105 (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Car enfin, qu'est-ce que c'est encore qu'une fille à vingt-cinq ans ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  2. Oui, la Loi devrait défendre aux filles, de disposer de leur coeur avant l'âge de quarante ans. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  3. Une fille n'est point en âge de raison, que l'âge des désirs ne soit passé. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  4. Assurément vous êtes une fille majeure, c'est-à-dire maîtresse de vos caprices, et l'âge de raison vous autorise à faire une folie. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  5. Il y a encore un article ; parole donnée pour cent pistoles d'honneur à mademoiselle Mimi, Lingère du Palais : vous verrez que c'est pour ses appointements ; mais vous devez ignorer, et payer la pauvre fille incognito par mon ministère si vous voulez. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  6. C'est que vous n'osez le dire ; voyez jusqu'où va le mauvais usage du siècle ; les filles sont honteuses d'avouer qu'elles sont sages. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Voici la fille de votre Lingère et Madame Brusquan ; les Créanciers sont des animaux d'un instinct admirable, ils sentent l'argent d'une lieue loin. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. Si une fille se déclare d'abord, fi c'est une coquette ; les fait-elle un peu languir, ils la plantent là. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  2. Il est vrai que la galanterie est devenue un mauvais métier pour les honnêtes filles. (Acte 2, scène 5, LE-POÈTE)
  3. Entre nous je m'accommoderais bien de l'argent, sans me charger de la fille ; mais il y aurait quelque petite chose à dire à cela, et il faut empêcher de parler le petit monde, et puis, je crois que je suis amoureux. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  4. Il me demande de l'emploi, je lui en ferai donner par un partisan de mes intimes, qui est le filleul de ma nourrice. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  5. Il faut qu'il soit diablement amoureux de la petite fille, puisqu'il se donne tant de mouvements pour les intérêts du bon homme. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  6. Fi à cet âge là, une fille ne sait pas encore ce qu'on lui demande. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  7. Oui : on aime les perdreaux au mois d'août, et les filles avant cinquante ans. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  8. Il faut cacher à cette fille, ces sortes de petits démêlés, elle s'effrayerait, ferait du bruit, et l'on divulguerait cette aventure. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  9. Du tabac, courage, courage la belle ; une fille revient de bien loin avec un homme comme moi. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Elle n'est pas raisonnable, mais laissons cela, Lucas, parlons de marier ma fille, j'ai besoin là-dessus de ton conseil. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  2. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Tené, Monsieur, il a des paysans qui ont la Philosophie d'avoir de l'esprit en argent, ma Philosophie à moi, c'est de gouvarner la vie du monde par mon mequé de jardinier ; vous ulé marier vote fille, par parenthèse ; vous ne savez ce qui en sera ; mais moi j'ai vu tout ça dans mon jardinage,car j'ai dit, quand Madame vient dans mon jardin, et qu'al voit qu'eun abre est d'humeur à profiter au soleil, a le plante à l'ombre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Ô, si a voit que sa fille est d'humeur à profiter en mariage, a la plantera dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Tu me l'as fort bien dit , si ma fille veut être mariée, il ne faut pas qu'elle fasse, mine d'y penser, ni moi non plus. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  6. Mais, ma fille, par-ci ; Néant. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Mais ni de ma pensée ni de celle de Monsieur, ni de celle de vote fille , je ne vous en dirai non pu qu'il en pleut. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  8. Au contraire, je suis toujours dans le bon chemin, et chacun se détourne de moi par malice ; en un mot, je sais qu'on a céans quelque dessein contraire au mien : mais j'aperçois ma fille, il faut que je lui reparle encore. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  9. Vous parler encore ma fille. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  10. Vous en avez pourtant, avouez-le moi ; je n'ai en vue que vôtre satisfaction, ouvrez-moi votre coeur ; là , parlez naturellement, vous imaginez-vous que le mariage puisse rendre une fille heureuse. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  11. C'est la situation où une fille doit être, afin que sa mère puisse la déterminer sans peine. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  12. Et si je vous détermine à rester fille ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  13. On dira encore que j'aI tort ; cependant, c'est vous, oui, c'est votre esprit qu'on peut appeler vraiment un esprit de contradiction ; je ne puis plus vivre avec vous : une fille comme cela est un vrai fléau domestique, je veux m'en défaire absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  14. Réjouis-toi, ma fille, réjouis-toi, tu seras mariée selon mes désirs, je triomphe, et je l'emporterai enfin sur ma femme. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  15. Oui, ma fille, les gros biens de Monsieur Thibaudois plaisent à ma femme comme à moi. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  16. En effet, un riche négociant est un trésor pour une fille comme toi qui n'a pas d'amourette en tête. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  17. Mais que dit-elle donc cette femme, ha te voila, toi fille, hé ben,hé ben, quand épouserons-nous ? (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  18. Va donc, va ma fille, dépêche-toi d'être ma femme. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  19. Parce qu'il est plus jeune, n'est-ce pas qu'il plairait davantage à ma fille ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  20. Me soutenir sans raison, sans jugement, que Monsieur Thibaudois ne convient pas à ma fille ? (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  21. Dés demain, je donne ma fille à Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  22. Nous avons tait merveille, ma fille. (Acte 1, scène 14, ORONTE)
  23. Je vous donne avis que votre fille est d'intelligence avec Monsieur Thihaudois, quelle veut épouser ; et pour vous faire signer leur contrat, ils ont un Notaire en main, qui se doit trouver chez. (Acte 1, scène 17, MADAME ORONTE)
  24. Je vous dis moi, que ma fille ne veut point de lui. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  25. Ce n'est ni la volonté de ma fille, ni la mienne, qui doit décider, c'est la vôtre, mon mari, et là-dessus, comme sur toute autre chose, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  26. Hé ben, hé ben , pauvre fille, te voila mal, tu ne seras point mariée. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  27. Ma Fille seule avec Valère. (Acte 1, scène 25, MADAME ORONTE)
  28. Vous me faites compassion, Monsieur, voir la fille et le père acharnés contre vous et contre moi ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  29. Je vous l'avouerai, je n'avais nulle envie de vous proposer ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  30. Que j'aurais de plaisir à vous venger de mon mari, de ma fille, de tout le monde enfin ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  31. Je vous ferai de si gros avantages, que je vous obligerai à épouser ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  32. Malgré vous, ma fille, ne vous souvient-il plus que vous n'avez point de volonté ? (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  33. Non, Madame, non, je ne signerai point , j'aimerais mieux mourir que d'épouser votre fille. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  34. J'aimerais mieux mourir que d'épouser votre fille ! (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  35. Révolter ma fille contre moi ! (Acte 1, scène 29, MADAME ORONTE)
  36. Oui, mais je déshérite ma fille ; je ne veux jamais voir mon gendre ; je me sépare d'avec mon mari, je ferai pendre le Notaire et Lucas, je fuis désespérée. (Acte 1, scène 31, MADAME ORONTE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. Oncles, tantes, cousins, frère, soeur, père, fille, v.211 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  2. Comme à Paris l'amour passe de mère en fille. v.981 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Et comme il faut absolument qu'une fille soupire ; l'amitié la fait soupirer, au défaut de l'amour. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  2. Allez dedans, petite fille. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  3. La fille la plus simple a de l'esprit de reste, pour conduire une intrigue. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  4. Hé fi, petite Fille, faut-il ainsi examiner ? (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  5. Voilà ce que c'est d'apprendre à lire aux filles. (Acte 3, scène 5, THIBAUT)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. Que la pudeur sied bien à la fillette v.237 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Quand les filles encor plaisaient par la pudeur ? v.833 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  2. De ce Protée en fille, autre histoire : en Provence, v.836 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. Je ne trouve ici ni la nourrisse ni le nourricier ni la petite fille, on dit qu'ils vont revenir, les attendrons-nous là dans leur jardin ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. Il ne saurait manquer d'y passer, car il vous a écrit qu'il revient de Lyon par la diligence, et c'est ici la dernière dînée de la diligence de Lyon, il descendra ici pour voir sa petite fille unique. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  3. En attendant nous pourrions dîner, mais les filles qui sont occupées de leur amour ne s'amusent pas à dîner. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  4. Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous étiez héritière d'un vieil oncle, Valère était heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient à chacun une petite fille qui vous deshérite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalité d'étoile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard épouse une jeune femme, une vieille veuve épouse un jeune homme, vous voudriez épouser Valère ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  5. Mais puisque tu es si futé, songe donc à quelque rubrique pour mettre eune fin à tout ça, car voilà cette petite fille qui grandit, via le vieux père et sa jeune mère d'un côté, vla la vieille mère et son jeune mari de l'autre, ils vont bientôt revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  6. Ça va donc voir à cette hôtellerie s'il n'y a point de nouveiles, on m'a dit que la mie Toinette est venue de Paris pour voir la petite fille, cette petite fille va lui faire des questions comme l'autre voyage, elle pensa tout découvrir. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  7. La langue de ste petite fille-là a ben profité depuis trois mois, si al croît comme ça en babil encore eun an, alle sera femme devant que d'être grand fille. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  8. Oui, oui, mais vla ste petite fille levée, fais-lui un peu sa leçon avant qu'elle, voye sa mie. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  9. Le pauvre homme je l'avais élevé comme vous élevez sa petite fille, hélas, quand il partît pout le Languedoc, il croyait revenir six mois après, il y a demeuré quatre ans et le voilà mort ; mais n'en parlons plus, cela m'afflige trop. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  10. Qui est cette fille qui vient à nous ? (Acte 1, scène 8, LA MIE)
  11. Savez-vous qui est cette fille-là ? (Acte 1, scène 8, LA MIE)
  12. Vous me paraissez avoir de l'amitié pour cette petite fille-là, vous êtes de Paris apparemment, comment la connaissez-vous ? (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  13. Moi-même, Madame, je lui tiens lieu de mère, et si ma réputation de fille n'était bien établie, on me prendrait ici pour sa mère véritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  14. Il y a du mal entendu à tout ceci, mais Mademoiselle, ne prenez-vous point cette petite fille là pour une autre. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  15. Répondez-moi, Monsieur le nourricier, quand je vins ici il y a quatre ans, trois mois, après que nous eûmes donné à votre femme l'enfant à nourrir, vous me fîtes voir une petite fille qui venait d'avoir la petite vérole. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  16. Tu es de mes amis, Nouricier, dis-moi donc en particulier à qui est la petite fille restante. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  17. Oui vraiment et je donnerais toutes choses au monde pour qu'elle fut à la Veuve : car ma jeune Maîtresse aurait besoin pour se marier, d'hériter de son oncle, elle serait son héritière unique s'il n'avait point cette petite fille-ci. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  18. Femme, va-t-en vite enfermer la petite fille dans notre autre maison, qui est au bout du jardin... (Acte 1, scène 13, LE NOURRICIER)
  19. Bonjour Toinette, bonjour, nous avons tous grande impatience de voir les deux petites filles. (Acte 1, scène 14, LA-FEMME-DU-VIELLARD)
  20. Il faut vous avertir, Nourricier, d'une gageure, que mon mari vient de faire contre une veuve, qui est mère de l'autre petite fille, que vous avez ici avec la nôtre. (Acte 1, scène 14, LA FEMME DU VIEILLARD)
  21. Comme on ne sait de quoi s'entretenir dans ces voitures, après nous être raconté l'histoire de nos familles, nous avons reconnu, que nos deux petites filles avaient été nourries par cette même nourrice-ci ; mon mari, comme tu sais, est entêté de ses idées de sympathie, d'instinct, la veuve est entêtée des mêmes visions ; ils veulent par l'instinct seul distinguer chacun leur enfant, c'est une gageure enfin, ils veulent que sans les avertir, on leur fasse voir les deux petites filles toutes deux ensemble. (Acte 1, scène 14, LE-FEMME-DU-VIEILLARD)
  22. Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-là fait que ma femme ni moi ne savons pu à qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-même qu'il ne pourrait baillé là-dessus qu'une sentence à croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la fève au gâteau. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  23. Tu l'y trouveras ; mais pour arriver à notre but, il faut d'abord leur dire, à tous également, que les deux petites filles sont mortes. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  24. Plus que visible, palpable ; car on vient de vous dire ici, que nos deux petites filles sont dans ce Château où nous venons de passer. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  25. Hélas, il y a double sympathie entre ma petite fille et moi ; c'est mon mari que j'aime dans sa fille, je l'aimerai encore dans la fille de sa fille, et dans les enfants de leurs enfants, jusqu'à la dixième génération. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  26. Ce sont nos petites filles, car ma tendresse. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  27. Il ne faut pu barguigner, vos deux petites filles sont mortes. (Acte 2, scène 4, LA-NOURICE)
  28. Quoique je n'ai point vu ma petite fille depuis le temps de sa naissance, je ne laisse pas d'être fâchée de sa mort, mais je ne veux pas exiger d'Angélique qu'elle paraisse triste d'une chose qui doit la réjouir. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  29. Vla les deux papiers, Mademoiselle Toinette, j'en ai pour les deux petites filles, j'en brûlerai un et je donnerai l'autre à la veuve, pour que... (Acte 2, scène 10, LE NOURRICIER)
  30. Vous êtes donc bien fâchée, Madame, d'être comme ça orpheline d'eune fille unique. (Acte 2, scène 12, LE-NOURICIER)
  31. Et il ne faut pas que ces autres pères et mères sachent ce quou saurais, ça fait que nous avons dit tout haut que les deux petites filles sont mortes, et li an a encore eune en vie, qui est si gentille, que c'est vous toute moulée. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  32. On leur a ammené un carosse, je pourrai rester ici après eux, et j'emmènerai ma fille, ma chère fille, le gage précieux d'un mari que j'aimais tant. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  33. Je veux m'emporter, ma femme, je veus me mettre en colère, ces canailles, ces misérables, me dire que ma petite fille est morte, et je la viens de voir à une fenêtre au bout du jardin, ils l'ont enfermée dans une chambre pour me la cacher. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  34. Je n'ai point dessein de vous offenser, Madame, mais croyez-moi, vous devez me céder la petite fille, car pour votre honneur aussi, vous ne devez point avoir d'enfant avec un mari de cet âge-là. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  35. Vos deux petites filles l'eurent qu'on les défigurait l'eune d'avec l'autre, car notre étourdie de servante en les remuant, les broullit toutes deux sans s'en apercevoir, tantia qu'il en mourut eune, ma femme quand ale revit claire ne vit plus sur le visage de l'autre les étiquettes de la ressemblance, pour voir laquelle c'était, et vous même qui ne les avez jamais vues, vous n'y verais goûte non plus. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  36. Accommodez-vous donc tous seuls, car ni a queune fille à vous tretous , je n'en ai d'autres à vous donner. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  37. Monsieur a raison, n'y a-t-il pas des tireurs d'horoscope, s'ils disent que la petite fille n'a plus de père, c'est la mienne, cela est clair. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  38. Ce Valère a dans la physionomie quelque chose de funeste pour moi, et le rêve que j'ai fait... mais ne parlons à présent que de la petite filles ; j'en veux voir la vérité. (Acte 2, scène 15, LE VIEILLARD)
  39. Écoutez-moi, l'aventure d'aujourd'hui vous donne occasion d'accorder ensemble la bagatelle et le solide, vous ignorez encore qui de vous deux sera le plus riche, votre sort dépend de ce qui sera décidé sur la petite fille, en attendant la décision vous jouez gros jeu, mais vous avez jeu égal, composez, et promettez-vous l'un à l'autre, que celui de vous deux qui aura une succession, la partagera avec ce qu'il aime, quelque chose qui arrive vous n'aurez lien à vous reprocher. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  40. La nourrice et le nourricier nous vont amener la petite fille, je vous sait bon gré d'avoir imaginé le premier un moyen sûr d'éviter un procès où les Juges seraient fort embarrassés. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  41. Oui Toinette, j'ai imaginé un moyen sûr pour connaître quelle est la mère de la petite fille. (Acte 3, scène 4, LE VIEILLARD)
  42. Ce qui est dit est dit, celle des deux mères que la petite fille reconnaîtra pour sa mère, la sera réellement, et il n'y a rien de plus sûr. (Acte 3, scène 4, LE VIEILLARD)
  43. Oui et après, tout ce qu'a dira sera vrai, car j'en ai tant vu comme ça à Paris des petites filles aux enfants trouvés, qui disent, vla papa, vla maman, et ils n'en manquent pas un, cela est admirable. (Acte 3, scène 5, LE NOURRICIER)
  44. En faut-il davantage , il n'y a que les premiers mouvements qui soient vrais, parce qu'ils sont naturels, viens ma fille, viens embrasse ton papa. (Acte 3, scène 5, LE VIEILLARD)
  45. Ah la petite malheureuse, c'est une petite fille ramassée, je vous la laisse Monsieur, je vous la laisse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  46. Je n'en veux point, Madame, je n'en veux point, je renonce à la fille et à la mère. (Acte 3, scène 6, LE VIEILLARD)
  47. Écoute Nourricier, si tu veux gagner de l'argent, il n'y a qu'un mot, j'ai à présent cette petite fille-là en horreur, il faut que tu rendes témoignage qu'elle est à la Veuve, et qu'elle n'est point à moi. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  48. Tiens Toinette, tiens, je te remets ma bourse entre les mains, tu la lui donneras en cas qu'il prouve clairement que le petite fille n'est pas la mienne. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  49. Il faut emmener avec nous à Paris le nourricier, la nourrice et la petite fille, et nous choisirons un arbitre, un homme de tête. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  50. Ces papiers-là c'est les certifications du Curé et du Tabellion, comme vos deux petites filles ont été enterrées toutes les deux à notre Paroisse. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  51. Cela est vrai, et pour faire ma petite fille Bourgeoise, je fîmes le stratagème. (Acte 3, scène 13, LA NOURRICE)
  52. Oui la petite fille est du cru de ma femme, et je n'y avons pas nui. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  53. Ce faux instinct de la petite fille vous guérira peut-être de vos superstitions. (Acte 3, scène 13, LA FEMME DU VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. Consultons ma commère, et l'une et l'autre fille. v.35 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Cette fille indolente... v.135 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  3. Enfin je revois donc mes deux filles chez moi ! v.150 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  4. Plutôt n'osant l'aimer, pour ma fille je l'aime ; v.176 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  5. La primauté lui sied, et ma première fille v.188 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  6. Sur quoi l'on glose un peu, c'est ma fille cadette. v.522 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  7. De plus j'ai deviné la fille par la mère. v.530 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  8. Vous verrez dans ma fille un éclat, des brillants... v.540 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  9. Je ne brille plus, mais voyant briller ma fille, v.541 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  10. Au chef de ma fille a droit d'être donnée, v.566 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  11. En un mot comme en cent, de ces deux filles-ci, v.611 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  12. Bien aise tout d'abord de voir que sa fille aime, v.928 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  13. En revenant d'Amiens je crois trouver deux filles, v.1100 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  14. À nos filles, pour vous, je ne vois plus de place. v.1116 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  15. Qu'un défit d'obliger les filles et la mère : v.1553 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  16. C'est un bon coeur de fille, elle est sage et prudente. v.1590 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  17. La cabale l'emporte, et la fille et la mère v.1729 (Acte 5, scène 11, LE-CHEVALIER)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Il est prudent votre départ ; car un jeune homme, et une jeune fille aimable qui logent sous un même toit sont assez malheureux quelquefois pour se rencontrer. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  2. Il fallait la mieux cacher à Valère ; une fille prudente doit s'épargner la honte d'une passion, dont elle n'aura pas le plaisir. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  3. Hon, hon, c'est l'écriture d'une fille. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  4. Si ma mère savait que je pense à une fille déshéritée, elle serait femme à me déshériter moi-même : cependant Angélique déshéritée, m'en a paru mille fois plus aimable, et son malheur a redoublé ma passion. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  5. Je vous cherche, Monsieur, pour m'éclaircir sur une lettre qu'on vient de me montrer, et que je ne crois point ; car on peut contrefaire une lettre : c'est d'une fille à qui vous avez promis mariage. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  6. Si je souhaitais que vous fussiez ma fille ! (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  7. Madame a raison, il faut que vous épousiez une fille opulente : mais Madame si par hasard Angélique devenait riche. (Acte 3, scène 5, FROSINE)

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LE DÉDIT (1719)

  1. Prenez votre parti, ma fille. v.72 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  2. Oui, ma fille. v.73 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  3. Si d'être fille enfin l'ennui vous allait prendre, v.377 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  4. Hélas ! Je serais fille à vous autoriser, v.384 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  5. Vous vouliez rester fille, ah ! Quelle extravagance ! v.393 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. C'est-à-dire que mon mariage, et le vôtre sont hypothéqués sur la mort du riche cousin normand : apparemment nous ne serons pas longtemps filles, car il y a quatre-vingts ans, qu'il est garçon. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Vous avez sacrifié votre jeunesse, l'âge nubile ; et l'âge nubile est le patrimoine des filles qui n'en ont point. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  3. Si cette fille-ci m'épouse, ce sera plus par curiosité que par amour. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  4. Mais c'est une fille incorruptible. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  5. Nous avons à faire à une folle, et à une fille d'esprit... (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  6. Une honnête fille, et un Normand ne disent oui que le plus tard qu'ils peuvent ; mais Madame est trop politique pour vous refuser. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  7. Je t'ai toujours trouvé fille de bon conseil. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. La Fille la plus sage, v.1 (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  2. La Fille la plus sage, v.6 (Acte 2, scène 2, TH?R?SE)
  3. La fille la plus sage. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  4. La Fille la plus sage, v.9 (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  5. Oh il s'est enrichi à mes dépens, je veux rire aux dépens de sa Veuve, après tout, c'est une extravagante, elle veut déshériter sa Nièce, qui est ma filleule ; en un mot elle hait celle que vous aimez, pourquoi la ménager, serait-ce parce qu'elle a de l'amour pour vous ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  6. Une fille craint le courroux, v.19 (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  7. Ou d'une fille, ou d'une nièce, v.84 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  8. D'envoyer aux Normands une fille si sage ; v.89 (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  9. Car fille sage apparemment v.90 (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,94 % des textes) dans lesquels il y a 248 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 13,78 occurences par texte.

n° Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE71498341
2 LA NOCE INTERROMPUE13000013
3 LES MAL-ASSORTIS14100015
4 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ10200012
5 LE D?PART DES COM?DIENS300003
6 LE DÉPART DES COMÉDIENS300003
7 LE CHEVALIER JOUEUR050027
8 LE N?GLIGENT045009
9 L'ESPRIT DE CONTRADICTION36000036
10 LA RÉCONCILIATION NORMANDE101002
11 LE JALOUX HONTEUX122005
12 LES ADIEUX DES OFFICIERS100001
13 LE FAUX INSTINCT2117150053
14 LE FAUX SINCÈRE5612317
15 LE FAUX HONN?TE HOMME142007
16 LE DÉDIT500005
17 LA MALADE SANS MALADIE230117
18 LE DOUBLE VEUVAGE020002
19 LES MAL-ASSORTIS010001
20 LE DOUBLE VEUVAGE043007
21 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU002002
  Total1236540119248

 

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