Occurences de l'expression

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pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Il y a quatre-vingt-treize ans que je faisais du bruit de diable à Paris, n'y a-t-il personne ici qui se souvienne de m'y avoir vu ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
J'ai souhaité avoir des enfants, le Ciel m'a donné une fille, et je me trouverais fort heureux si quelqu'un m'en voulait débarrasser. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Que je suis fâché de ne savoir pas le Latin ; car c'en est là. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Qu'il paraît avoir d'esprit et de politesse ! (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Tenez, mon ami, voilà un écu, pour avoir un chapeau. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Ma belle Dame, faites-moi l'amitié de la lire tout haut, je vous prie, il n'y a rien dedans qui ne se puisse voir. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Cela est curieux, il faut les savoir : qu'il vienne nous les dire. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Que je te suis redevable, ma chère Zerbinette, d'en avoir fait naître l'occasion. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
J'aime les liqueurs, c'est ma folie : il y en a dans ce cabinet, vous allez voir comme je sable. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Doit savoir plus d'un langage. v.69 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)

LES AGIOTEURS (1710)

Oui voirement. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oui, je ne dépendons que de nous, je n'avons qu'à nous marier, ça évitera le partage, et j'aurons lignée à qui tout revanra, tu n'as qu'à voir. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Je n'ai qu'à voir ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Tu es un ignorant, ça ne se fait pas comme ça : il faut savoir écrire, compter, faire des chiffres, il n'y a que ce moyen-là pour parvenir. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Est-ce que vous allez avoir un carrosse, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Je vais avoir... (Acte 1, scène 2, SUZON)
Je suis ravie de vous voir raisonnable, et que vous rendiez enfin justice à la persévérance de Monsieur Zacharie, notre bon ami. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Je viens savoir ce que vous me voulez dire. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Ces préparatifs-là ne le regardent point, ma pauvre Claudine, tu ne m'as vu de liaison avec lui, et je ne l'ai flatté, que pour avoir occasion de venger le public, et quelque particulier de ma connaissance qu'il a vexé un peu trop durement. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Un amant, non : mais un Procureur, on n'a pas si grande envie de nous voir, nous autres. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Je ne le saurais voir qu'en enrageant. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Depuis que je suis ma maîtresse, il me semble que ce serait relâcher de mes droits, que de déterminer mes volontés par celles de ma tante ; c'est à présent de moi qu'il faut m'obtenir, ce n'est pas d'elle, et je vous avoue que je me révolte de voir qu'on s'adresse à d'autres qu'à moi pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Oh parbleu, vous n'y entendez rien en comparaison de moi, monsieur Craquinet : il faut connaître son monde, et savoir à propos serrer le bouton aux emprunteurs que leurs affaires pressent. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
Je garde là-dessus autant de mesures que toi ; je ne te suis jamais venu voir avec les livrées de Monsieur le Président : j'ai toujours bien compris que tu avais des raisons pour faire l'homme de conséquence. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Tu m'as fait sortir de condition, et tu crois pouvoir faire ma fortune ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Il est difficile d'avoir l'un sans l'autre. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Je me suis arrangé de manière à n'en avoir pas le démenti. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
J'ai quelque idée récente de l'avoir vu quelque part. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Fi, c'est un brutal, je m'aperçus bien que ses vilaines manières vous scandalisaient, cela me donna de l'estime pour vous, de ne vous point voir rire comme les autres. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Il en faut avoir dans de certaines occasions... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
J'ai cru devoir... (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Assignation pour en avoir ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Peut-on avoir de mauvais procédés avec un ami ? (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Avoir été inquiet de cela, pauvre homme ! (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Il est bon d'avoir des amis fermes et entendus, monsieur Trapolin ; voilà un homme qui se serait gâté si nous avions adhéré à ses faiblesses. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Non sandis ; et faut avoir lé même titre, combien dé mes confrères se croient-ils en droit d'en faire autant ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Très volontiers, Monsieur, je suis ravi d'avoir occasion de vous faire ce petit plaisir-là. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Oui, de bonne foi ; car on doit en avoir dans les affaires. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Quoique Trapolin soit un fripon, qui m'a déjà fait tort de plus de vingt mille livres, je ferais scrupule d'accepter la chose avant d'avoir mis le maroufle dans son dernier tort ; c'est ce que je vais faire. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Tout cela est beau et bon ; mais en faisant affaires avec vous, je n'en veux point avoir avec votre famille. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
En peut-on trop avoir pour ses amis ? (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Écoutez, il pourrait y avoir là-dedans quelque manigance au moins ; il parlait Parisien quand je l'ai pris, et il me semble qu'il est devenu tout d'un coup Gascon dans cette maison-ci. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Pargué, voir la couseine, Monsieu, et tarminer queuques petites affaires. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
On me devait queuque argent, je sis allé pour le recevoir, et on ne m'a baillé que du papier. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Mademoiselle Claudine, Mademoiselle Claudine, votre cousin le paysan pourrait bien avoir cent coups de bâton, je vous en avertis. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Je voudrais bien savoir pour quel sujet ; v.26 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
C'est avoir l'âme et charitable et tendre, v.80 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Vous avez dû recevoir ce matin v.96 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Je viens savoir d'Angélique elle-même, v.101 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Angélique vous fait savoir. v.113 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Qui l'oblige à ne vous plus voir. v.115 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Par où Monsieur Harpin peut-il avoir appris? v.125 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Je ne sais, son dessein n'est pas de la pourvoir : v.143 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Que d'écarter, autant qu'il est en son pouvoir, v.146 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Et de prendre grand soin de ne lui faire voir v.148 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Heureux, s'il peut ainsi lui faire concevoir v.152 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Qu'il voudrait qu'elle pût avoir. v.154 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
De revenir ici, de voir, v.202 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Jusqu'au revoir. Je vais m'embarrasser v.207 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
Expressément de voir Valère ; v.244 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Du plaisir de voir mon amant, v.282 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
D'avoir, dit-il, le sort à ses voeux fort contraire. v.319 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Dans ces postes, tu sais, qu'il faut se savoir taire. v.378 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Il faut avoir certaines retenues? v.394 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
De m'en avoir fait un mystère. v.494 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Votre fille est fort chagrine d'avoir v.509 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ordre de vous, de ne plus voir v.510 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
À la vouloir ainsi pourvoir bizarrement ; v.539 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Peut-être on gloserait de voir un assemblage v.618 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
On ne peut concevoir rien de mieux concerté. v.655 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Jusqu'au revoir. v.660 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Il faut voir comme elle le traite. v.689 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Vous allez voir comment elle le recevra. v.694 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Il vous suffit d'avoir à présent mon aveu : v.715 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Pour m'en convaincre, au moins, fais-moi voir Angélique. v.728 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Quoi, sans l'avoir entretenue, v.745 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Sans même avoir joui du plaisir de sa vue, v.746 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
D'avoir du bruit avec Monsieur Harpin. v.774 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
Jusqu'au revoir, Monsieur. Au moins, Merlin, silence. v.790 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
D'avoir mille coup d'étrivières. v.805 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Si vous voulez pourtant savoir certain secret. v.837 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Ah ! Je n'en veux rien savoir, v.840 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Ces pauvres enfants ! Çà je veux les voir chez moi. v.939 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Ce bien que vous deviez avoir de votre mère, v.1005 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Rien tant que de pouvoir un jour vous imiter : v.1014 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
À toi, de revoir ton Amant. v.1036 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
De vous en faire aimer faites-vous un devoir, v.1056 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Qu'en prenant soin de les bien recevoir. v.1058 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Voir quel biais on pourrait prendre? v.1073 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Mais le plaisir de voir tranquillement, v.1246 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
J'ai cru, Monsieur, ne pouvoir mieux me rendre v.1266 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Je souffre à le voir différer. v.1308 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Lui ; Monsieur ? Au contraire. Hélas ! Sans l'avoir vu, v.1313 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Bien à plaindre d'avoir un fils si libertin. v.1322 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Chose étrange ! De voir contre les gens d'honneur v.1339 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Sans savoir à qui dans ces lieux v.1347 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
Et qu'on s'apprête à recevoir v.1386 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
Qui doit aussi nous venir voir. v.1388 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
Nous allons voir. v.1396 (Acte 3, scène 14, MONSIEUR HARPIN)
Mademoiselle croit pouvoir par ses mépris v.1411 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Hé bien, c'est ce qu'il faudra voir. v.1431 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
Qu'on me défend de voir, Valère. v.1452 (Acte 3, scène 17, ANGÉLIQUE)
Ma pauvre nièce ! Oh bien moi de tout mon pouvoir, v.1582 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Il faudra voir. v.1586 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Des déplaisirs que vous allez avoir, v.1589 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Allez la voir, ma soeur. v.1596 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Qui ne le serait pas ? On ne peut concevoir v.1605 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Il faut savoir. v.1607 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Ne faites donc pas voir, Monsieur, tant de chagrin. v.1739 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Laissez-moi faire, allez, nous allons voir beau jeu. v.1782 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
Pourrions-nous là-dessus avoir quelque lumière? v.1851 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
Mais je vous aime trop pour pouvoir m'en défendre. v.1893 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
De ton zèle pour moi je veux avoir ce gage. v.1896 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Sans savoir ce qu'il dit, parle à tort, à travers. v.1924 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Je risquerai d'aller chez elle pour la voir. v.1937 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
De voir ma fille au Couvent satisfaite, v.1969 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Et pour les croire il faut avoir l'esprit troublé. v.2001 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Nous allons voir. v.2005 (Acte 5, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Il faut avoir certains ménagements? v.2010 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Avant la noce, au moins, vous devez voir sa femme. v.2039 (Acte 5, scène 10, MERLIN)
Je vais la recevoir d'une belle façon. v.2040 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Nous allons voir comment tout ceci tournera. v.2070 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Jusqu'au revoir, mon frère. v.2089 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)

LES VACANCES (1697)

Que je le ferons enrager, et s'il ne veux avoir la paix, il a de petits droits que je ly ferons pardre. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
J'en attends ici trois ou quatre, que j'ai priés de me venir voir avec leurs familles pendant les Vacances. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils seront tous bien fâchés de vous voir faire si bonne figure. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Bon, le garçon s'est fait soldat, il n'oserait revenir ; et Dieu merci c'est un fripon que je suis en droit de déshériter, et de ne jamais voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Oh, pour cela, vous êtes né coiffé, d'avoir des enfants qui secondent si bien vos bonnes intentions. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Tout conspire à mon bonheur, et je m'en vais avoir le plaisir de faire la fortune d'une personne que j'aime. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Ah, ah, je leur ferai bien voir... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Il y a là-dessous quelque chose que je ne comprends pas bien : je m'en vais voir un peu ce que cela veut dire, et je viendrai vous en rendre compte, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Oui, c'est bien dit, parle aux gens de guerre, et je m'en vais recevoir les gens de robe. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé bien, ma chère Madame la Roche, je ne me trompais point dans mes conjectures : ce vilain Greffier, que je t'ai dit qui me venait voir au Couvent, et qui faisait tant le radouci. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
J'ai bien à me plaindre de la nature de m'avoir donné pour père... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Baste : le bon homme mérite assez d'avoir des héritiers de contrebande. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Non, c'est un jeune Officier, qui venait au Couvent où j'étais, voir une de ses parentes. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Ils ont du goût dans leur brutalité, c'est dommage qu'ils manquent de savoir-vivre. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
C'est la faute de Monsieur Grimaudin, de n'avoir pas prévu... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Il viendra vous recevoir, comme vous le méritez, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Mais je voudrais bien savoir où cela peut prendre tout l'orgueil dont cela est pétri ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Ce sont des troupes du Roi qui passent sur mes terres, Madame, je ne puis me dispenser de les recevoir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Entre Seigneurs hauts Justiciers, on est obligé à certains devoirs l'un envers l'autre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
J'ai quelque idée confuse de vous avoir vu en ce pays-là. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Monsieur, il faut avoir de la conscience ; ou l'Orfèvre, ou vous, vous êtes des fripons ; il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Que j'allons voir de gens penauds ! (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Allons, filleul, mène-moi voir mon père, j'ai impatience d'avoir cet honneur-là, il y a longtemps que je lui dois une visite. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
Je suis curieux de savoir comment il me recevra, il en usa mal avec moi la dernière fois que nous nous complimentâmes. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
Voilà mon ceinturon, mon épée et mon plumet par dessus le marché : il faut être Chevalier pour recevoir les hommages du village. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
Vous serez content, et vous allez voir un échantillon de la complaisance qu'auront pour vous et les habitants du village, et les Cavaliers de ma compagnie. (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Il faudrait lui faire voir les gens en question ; il connaîtra quelqu'un d'eux, peut-être. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je pourrais bien les voir sans les connaître, car nous changeons de personnage dans le monde. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et quand on s'amuse à les voir courir, elles attrapent les regardants quelquefois. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Le jeu n'est point encore rangé, il n'y a nuls préparatifs pour la grosse partie que nous devons avoir. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Je me porte à merveille, et je brûle d'impatience de commencer la partie, pour voir si le remède aura opéré. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Le Pharaon a tout englouti, jusqu'aux garçons qui ont joué les lettres de change qu'on leur avait données à recevoir ; il y a garnison dans le logis, la banqueroute est faite. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Que me sert-il d'en avoir la qualité, ai-je plus de privilège qu'une simple bourgeoise ? (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Vous l'allez voir, il n'y a point de Joueuses que cela ne ressuscite en moins de rien. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Je ne plaisante point, ou la peste m'étouffe : il faut savoir à combien de gens le Lansquenet et le Pharaon étaient utiles. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Et tous les jeunes gens de Paris que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui vont ne savoir où donner de la tête. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Hé qué ti ricordé... Qu'il te souvienne à toi des coups de bâton que nous te donnâmes à Auxerre, pour avoir notre part des mille écus que tu voulais garder pour toi seul. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
J'en rendrai la moitié, que chacun fasse ses comptes : il me semble que c'est avoir de la conscience. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Rit de les voir verser des pleurs, v.37 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
À ne pouvoir souffrir près d'elles ; v.64 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Enfin donc, quoi qu'il en puisse arriver, vous voulez voir Angélique ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je voudrais bien savoir d'où diantre il peut venir ce chagrin où vous des si mal à propos. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Sans faire la moindre démarche qui paraisse intéressée, vous voyez pleuvoir chez vous les donations ; quelle affliction ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Oh bien ! Fais donc ce que tu voudras mais, je veux voir Angélique, et tout à l'heure. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Pour cela oui, j'en viendrai à bout, pourvu que vous soyez raisonnables, et que, vous continuiez toujours d'avoir beaucoup de complaisance, vous pour Monsieur Oronte, et vous pour Madame Gérante ; que vous n'alliez point effaroucher leurs esprits par des refus ; mais que vous vous serviez au contraire du faible qu'ils ont, pour obtenir un délai, et pour vous approprier leurs dépouilles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et si, il faut voir avec quelle indifférence Angélique a reçu tous ces présents-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non, Madame : il s'est habillé le plus vite qu'il a pu, et il est venu ici pour vous voir ; mais ne vous trouvant point, il est tombé dans une mélancolie épouvantable, et il s'en est allé sans nous rien dire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Madame, de le voir comme cela ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
En vérité, Lisette, je ne pouvais plus y tenir, je mourais de chagrin ; et ma mère m'a bien fait plaisir d'avoir quelque chose de particulier à lui dire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vous avez beau dire, et beau me prier, j'aimerais mieux mourir que d'en avoir rien fait. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je vais la voir un peu. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Bon, quelle raison pourrait-elle avoir pour ne le pas être ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Oui, Madame, et je viens de le voir y faire son entrée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il n'importe, je veux tout savoir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Quelques amis de mon maître, qui ont appris cette nouvelle-là, sont venus pour le voir, et nous avons tous de compagnie attendu qu'il fût visible. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Vous l'allez savoir tout à l'heure. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Cependant Angélique est diablement embarrassée de n'avoir plus de prétexte pour différer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Oui, dans de grandes impatiences de revoir Valère. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Allons, essayons un peu pour voir Madame Lisette, je vous aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
Tais-toi, et va voir là-haut si j'y suis : voici Merlin avec Madame, il ne faut point les troubter. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Madame, si j'osais vous prier de lire haut ; car enfin, je suis bien aise de savoir un peu les affaires de mon maître. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
"On dit que vous devez épouser aujourd'hui Madame Gérante ; elle a moins de jeunesse et moins de beauté que moi, et ne peut avoir tant d'amour." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Je veux voir ce qui reste. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Je vois mon maître à la veille de n'avoir rien. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Arrête, Merlin, j'aime mieux donner à ton maître tout ce que je possède, que de m'exposer au chagrin de le voir à une autre. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tant pis ; nous ne tenons pourtant ici que pour cela, mon maître et moi ; et si vous faisiez bien l'une et l'autre, sans tant faire de façons, il enlèverait ta maîtresse, je t'enlèverais, moi : ce serait justement partie quarrée et nous vous ferions voir du pays, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pourrai-je vous voir quelquefois ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Morguoi, vous vous divartissez bien aussi : toujours grand'chère et biau feu ; la maison ne désemplit point, et n'an vous viant voir de partout ; jarnigué, c'est qu'an vous aime. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
On ne resterait point à coucher chez vous, et les gens qui viendraient vous voir, n'y viendraient qu'en passant, du moins. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous me méconnaissez, à ce que je puis voir ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
N'est-ce pas un charme dans la vie qu'un petit endroit comme celui-ci, pour recevoir ses amis ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Je vous demande pardon, monsieur, et j'ai à me reprocher que ce soit une occasion comme celle-ci qui me fait vous rendre âmes premiers devoirs. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Monsieur, je vous le livre un des plus honnêtes hommes de la province. Je te félicite, baron, d'avoir un voisin comme monsieur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Je voudrais déjà que cela lut, pour ne plus voir tout ceci. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes bien aise d'avoir cela à me dire, morbleu ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR BERNARD)
Allons, ma soeur, allons faire mettre nos hardes dans une chambre, et puis nous irons voir ma petite cousine. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Hé bian, morgue, jurerez-vous contre moi d'avoir laissé entier sti-là ? (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Jarnigué, que de pâtés j'allons avoir ! (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Oh, palsanguoi, en voilà bien d'une autre ; ils voulont ravoir leur cerf à toute force, mais ils ne l'auront morgue pas. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Oui, mais il a voulu avoir sa revanche. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Nous allons voir des gens bien penauds. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR BERNARD)
Oh, çà, çà, je vais me préparer pour les recevoir. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Voulez-vous descendre dans la cuisine, pour voir ce que vous mangerez ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Vous pouvez voir ailleurs, messieurs, on vous accommodera peut-être mieux ; mais pour moi je suis cher, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Je voudrais bien savoir ce que dira madame ma femme de tout ceci. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)
Oui, monsieur ; mais je voudrais bien savoir où il couchera, pour y mettre nos hardes. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Et moi de vous voir faire. v.80 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Plût au Ciel que mon maître en pût avoir autant. v.150 (Acte 1, scène 6, FABRICE)
Si je suis las de voir une taille géante, v.191 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
De savoir là-dessus ce qu'il veut, ce qu'il pense. v.256 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Je ferai mon devoir après un tel aveu. v.285 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Et j'attendais si peu de vous voir à Valence... v.315 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
J'ai jusqu'à ce moment différé de la voir : v.334 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Les devoirs d'amitié sont ceux dont je m'acquitte v.336 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Me fait craindre pour vous de vous voir marié ; v.338 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Et peut-être à vous voir il s'accoutumera. v.520 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Ne vous ébranlez point, pour ne pas avoir tort: v.523 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Et de voir chaque jour ses ordres mal suivis, v.527 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Que ce m'est un plaisir sensible de vous voir : v.559 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Et n'ai pas eu le temps de voir mon père encor. v.563 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Nous l'irons voir ensemble. Approchez, Léonor. v.564 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Un amant qui prétend ne vous devoir qu'à vous. v.568 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
À de pareils devoirs je ne sais point manquer. v.679 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
D'en savoir le détail avant votre retour. v.688 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Sur ce pied-là de toi je puis avoir besoin. v.703 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
Le devoir, la raison, l'honneur vous le prescrit v.719 (Acte 3, scène 1, JACINTE)
Recevoir ses derniers adieux, v.743 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
De blâmer un devoir si saint, si légitime. v.746 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Je pars, et je crois voir dans le fond de votre âme... v.770 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Dans mon appartement, voir la nuit D. Garcie. v.829 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
C'est avoir de l'esprit. v.835 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Vous voulez tout savoir sans savoir rien. v.844 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Si tu veux cette nuit recevoir ma visite, v.890 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Pour tâche de la voir, il fit le pied de grue. v.914 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Il vient voir Léonor sans ordre, sans aveu. v.919 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
J'ai cette affaire en tête, et j'en veux voir la fin. v.948 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Je vais voir si quelqu'un, valet ou demoiselle, v.969 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
Et je suis venu, moi, sûr d'avoir en effet, v.999 (Acte 3, scène 14, DON ANDRÉ)
Nous allons voir beau jeu. v.1007 (Acte 3, scène 15, FABRICE)
Vous en doutez ? Venez, ce que vous allez voir v.1067 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
Détruira les soupçons que vous pourriez avoir. v.1068 (Acte 3, scène 16, DON ANDR?)
Il faut avoir un peu de résolution. v.1096 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Que c'est le seul endroit où vous pourrez le voir, v.1103 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Ce que pour en avoir m'a fourni mon génie v.1110 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
De voir, d'examiner si vous irez, ou non, v.1112 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Sans avoir entendu le moindre petit bruit, v.1159 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Paix! Je ne puis savoir ce secret-là de vous. v.1167 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
Vous le voulez savoir ? v.1196 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Pour moi je crois devoir vous parler net ici : v.1231 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Je veux savoir de toi... v.1268 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Non, mais je veux savoir tout ce qui s'est passé. v.1295 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Perfide ami ! C'est là que tu dis l'avoir vu ! v.1332 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
N'est-il plus rien, Monsieur, que vous vouliez savoir ? v.1340 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Que ne le trouvant point, j'ai cru pouvoir remettre v.1378 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
C'est un bonheur pour moi de vous avoir trouvé, v.1388 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Il peut avoir eu prise avec que mon amant, v.1392 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Suis-je dans un état à pouvoir plaisanter ? v.1424 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Sachez que nous venons voir ici Don Garcie. v.1426 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
D'en voir un à couvert du premier mouvement. v.1436 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Non, non, je veux savoir... v.1496 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
Savoir quoi ? v.1497 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
Je ne veux point avoir de reproche à me faire. v.1541 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Tais-toi, je ne veux pas en savoir davantage. v.1601 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Vous la devez revoir, et voici quasi l'heure. v.1626 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Suffit que selon moi je crois avoir raison. v.1648 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Et je me tiens heureux de les avoir suivis, v.1704 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

C'est le neveu de notre jardinier, un sergent de milice, qui vient voir son oncle en allant à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Je voudrais bien savoir de quoi ce maroufle s'avise de prendre encore un garçon jardinier de surcroît, quand il y en a deux ici. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Voilà justement le neveu du jardinier avec qui je suis bien aise d'avoir quelque petite conférence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Oui voirement vous en avez un. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Jusqu'au revoir, ma tante Mathurine. (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
Non voirement. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
N'est-ce pas biaucoup que de savoir faire la différence ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Foin de ma curiosité, je voudrais morgué point biaucoup ne savoir rien de ça, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Oui, voirement, des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Va-t-en voir ici près à l'Épée-Royale s'il n'y est point encore arrivé trois carrossées d'hommes et de femmes à qui j'ai donné rendez-vous. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Pour le coup, je suis bien fâchée de n'avoir pas été du voyage. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Je ne saurais, Marthon, je l'ai trop regardé ; je crois le voir à tous moments, je cherche ses traits, son air, son regard, ses manières dans tout ce qui s'offre à mes yeux. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Vous n'avez qu'à le voir, c'est lui qui payera. (Acte 1, scène 10, LE ROTISSEUR)
C'est une vieille qui n'a ni enfants ni héritiers, allons la recevoir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
Il dit qu'il viant voir monsieur Caton votre gendre, qu'il n'a jamais vu. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Vous venez, vous venez pour voir monsieur Caton. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
Voyez-le, et lui tenez compagnie, pendant que je vais recevoir madame la marquise. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
Et moi de vous voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
Et un grand bonheur à la famille de vous vous avoir, vous qui êtes un fa un fa favori de la fortune. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Venez donc voir, monsieur, comment vous voulez faire avec ces masques-là ? (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
Vous êtes bien heureux, monsieur Caton, d'avoir affaire à des personnes raisonnables. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Le second tome ne vaut pourtant pas le premier, mais il ne laisse pas d'avoir son mérite, et j'aimerais assez une bibliothèque toute dans ce goût-là. (Acte 1, scène 22, MARTHON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Vous êtes heureux d'avoir bon crédit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Associons nos infortunes et nos savoir-faire : allons, un coup de désespoir, Frontin. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Mais écoutez, cela peut avoir des suites, vous avez raison, voyez. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Jusqu'au revoir, Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Par ma foi, Monsieur Mouflard, vous vous repentirez à Compiègne de m'avoir refusé crédit à Paris, quand je n'étais que femme de chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
Hé, n'est-il pas juste que ces Curieux de Paris paient un peu cher le plaisir de voir un Camp ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Ceux qui ne l'auront pas vue seront fâchés d'en avoir manqué l'occasion, je gage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Bian entendu, voirement, je profite de leurs sottises, mais je m'en gobarge. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
J'ai envie de lui en donner pour voir, et de lui faire faire dès aujourd'hui son apprentissage. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Et moi, je ne suis pas surprise qu'après avoir vu tant de belles choses, la Bourgeoisie soit si peu de votre goût. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Il est bon d'avoir un peu de conduite dans la vie. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Votre père est un plaisant animal, vraiment, de nous avoir fait faire un si sot voyage. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Si vous aviez un Amant incertain de sa destinée, que quelque personne s'intéressât à s'en éclaircir, vous trouveriez moyen de lui faire savoir? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Un pauvre amant serait ravi de savoir qu'on pense cela. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Vous venez de voir la revue ? (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Je viens de voir le diable : je n'ai rien vu. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Jusqu'au revoir, Mesdames. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
J'ai rencontré Monsieur Frontin, le plus heureusement du monde ; et sous ses auspices, j'ai vu assez commodément tout ce qui se pouvait voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Écoutez, ce cheval-là pourrait bien l'avoir fait exprès, lui ; car il vous a vu au visage. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Me laisserez-vous recevoir cet affront-là, Monsieur Clitandre ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
Oh palsangué, vous y resterais, vous êtes un incivil, Monsieur Mouflard, ces Messieurs vous auriont fait l'honneur de vous voir à cheval, il faut bian que vous leur fassiez sti de les voir marier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
Voir dans le Camp la guerre en mignature, v.32 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

De voir ce que sans moi l'on y peut encore faire v.17 (Acte 1, scène 1, THALIE)
On vient voir en foule un ouvrage. v.75 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
J'aime à voir dans cette jeunesse, v.133 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Mais sans savoir son nom oserai-je prétendre v.139 (Acte 1, scène 3, MIMY)
En foule il est venu la voir, v.218 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
Et nous sortions bienheureux d'en avoir v.219 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
Je me souviens autrefois d'avoir vu v.230 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Après l'avoir si longtemps négligé, v.233 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Et sont tous deux entrés, demandant à vous voir. v.261 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
Nous allons le savoir. v.262 (Acte 2, scène 1, LA COMTESSE)
De vous voir ravaler mes droits. v.316 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Pour moi qui cherche à voir tous les coeurs sous mes lois, v.352 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
De pouvoir attacher vos yeux. v.446 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Elle vaut bien la voir. v.524 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Où pour avoir dit des nouvelles v.527 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Vous aurez le plaisir de la voir renversée, v.546 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Il parle comme il peut, sans savoir ce qu'il dit. v.606 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Vous avoir divertie, est une récompense, v.637 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
Pour nous pouvoir ici donner la Comédie ? v.655 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
Vous aimez à voir souffrir, v.681 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Vous allez voir v.706 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Adieu, Berger, adieu, je n'en veux rien savoir. v.710 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
De quoi recevoir tous un plaisir achevé. v.745 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Qu'il ferait beau la voir rebondir en l'air ! v.786 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Font voir? v.789 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Sans voir la cheminée on peut prendre son ton. v.833 (Acte 6, scène 1, DORIMÈNE)
D'avoir bon voisin. v.924 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
Et de force ou de gré nous prétendons savoir? v.935 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
Regardez ce portrait, vous saurez mon pouvoir, v.936 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
À recevoir enfin la main qui l'a donné ; v.949 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Nous cesserions de nous voir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Que l'amour est faible dans un coeur où le devoir se fait écouter ! (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Éraste, Éraste que le coeur souffre se s'assujettir au devoir ! (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Mon père vient de me défendre absolument de voir Éraste. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Mon oncle vient de me défendre aussi de voir Clitandre. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Pour me dire de ne plus vous voir. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Ce que c'est que d'avoir du mérite, il ne manque jamais d'être récompensé. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Oh bien, pour prix de m'avoir dit la vérité, je te ferai défaire de ton vin vieux. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Voici leurs amants qui se sont faits aussi garçons de cabaret, pour avoir l'honneur de servir sous vos ordres. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Je ne veux devoir son engagement qu'à lui-même. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Dans l'état où je suis, il ne me convient pas de voir grand monde ; et pour ne point m'écarter des règles, je me réduis au tête à tête. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Bonne partie quand on partage ; mais le père et la mère vivent, nous jouissons par indivis ; qui plus en prend, plus en possède, et je prétends vous faire voir que je n'ai pas la main mauvaise : cette vie aisée vous conviendra-t-elle ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
Ces deux Messieurs que je vois là-bas avec ma fille, et sa compagne, à qui on avait défendu de les voir. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
De pouvoir plaire à Suresnes. v.162 (Acte 2, scène 20, TOUS)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Non, vous dis-je : ne voyez-vous pas vous-même que vous n'êtes point assez raisonnable pour avoir cet âge-là ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Bon, mon père, c'est le plus facile à attraper, on le gouverne comme un enfant, il querelle toujours sans savoir pourquoi. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
Oh çà donc, ma chère enfant, tu es une fille d'esprit, je veux te faire voir mon petit homme, afin que tu m'en dise ton sentiment. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Et tout son bonheur de me voir. v.4 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Je vous trouve à propos, ma soeur, et je reviens exprès pour vous dire que votre procès se juge demain, et que si vous négligez de voir aujourd'hui votre rapporteur, vous pouvez compter votre affaire perdue. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
En attendant que le vôtre revienne, je vous ferai voir le mien ; mais au moins, ma nièce, écoutez donc? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
J'ai quelques ordres à donner pour recevoir ce pauvre enfant, et il faut que je sorte ; je ne vous dis pourtant pas adieu, ma nièce. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Voilà ce que vous coûte votre dissimulation, et vos scrupules chimériques d'une bienséance ridicule, que vous enragez d'avoir eus, je gage. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Pouvait-on prévoir que mon père nous emmènerait si précipitamment à la campagne ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Hé, vraiment oui, c'est lui-même, vous dis-je ; je m'en vais dire à ma tante qu'il est ici, vous allez voir comme ils se connaissent. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Oui, il faut avoir de la conduite dans le monde, on se trouve dans de certaines situations? (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Tu dois savoir cet Opéra-là par coeur ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Il faut voir ce que c'est, et s'il n'y a point de remède. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Il est dangereux quelquefois d'avoir trop de sévérité, Monsieur Filassier. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Oh vous allez voir, donnez-vous patience. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Le jeu, le cabaret et les femmes, sept ou huit cents pistoles ne mènent pas loin avec ces Messieurs-là ; il a dépensé, il a perdu, il a fallu avoir recours aux expédients? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Le triste objet à voir ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Puis-je rien voir que vos appas ? v.29 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Sans l'espoir de voir payer ses peines, v.40 (Acte 1, scène 21, LOLIVE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Robe ou Finance, tout m'est égal ; et depuis huit jours, je me suis résolue d'avoir un nom de Cour, et de ceux qui emplissent le plus la bouche. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
En vérité, Madame, je ne vois pas la raison qui vous oblige à vouloir que je m'intéresse dans une cause où il n'y a que de la honte à recevoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je n'ai pu encore savoir son nom. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Va, va-t-en lui dire que je la remercie, et que j'aurai l'honneur de la voir cette après-dînée. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Oh, sans vous, il n'y a rien à faire ; et je m'en vais gager qu'elle emmènera les chevaux, le carrosse et le barbet, si vous ne venez les recevoir vous-même ; et encore faut-il vous dépêcher, car elle a des affaires, et il me semble qu'elle m'a dit qu'un de ses procès se jugeait demain sans faute. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier ; vous me devez savoir gré de ne me pas trouver chez moi. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage ; et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Ma foi, Madame, ce n'était pas la peine de quitter le jeu pour être sacrifiée par Monsieur le Chevalier, à l'impatience de voir son carrosse. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Celui-ci, encore qu'il soit votre Amant, vous voyez avec quelle brusquerie il vous quitte, pour aller voir un carrosse neuf. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
S'il est jamais votre mari, il se lèvera d'auprès de vous dès quatre heures du matin, pour voir panser ses chevaux. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Je voudrais bien savoir... (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Oui, vraiment ; car, dès demain, je me mettrai hors d'état de lui pouvoir tenir parole. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
J'attendais avec impatience que mon père sortît, ma tante, pour vous dire une nouvelle, qui vous fera voir que je suis autant dans vos intérêts, que mon père vous est contraire. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Ma tante, je crois que vous ne serez pourtant pas fâchée de savoir ce qu'on a dit à mon père. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et qui peut avoir dit cette nouvelle, Lisette ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Je vous demande pardon, ma tante ; mais j'ai une démangeaison furieuse de vous voir Femme de qualité. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Voilà de quoi vous avez profité à me voir, et vous m'avez cette obligation. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Si l'exemple vous encourage, c'est à vous de voir à quoi vous vous déterminez. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Je crains la conversation qu'ils vont avoir ensemble, et je voudrais bien que quelqu'un vînt les interrompre. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Comme vous m'avez fait confidence de ce nom, je n'ai pas manqué à la recevoir. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Si le poète a vendu ces vers autant de fois que vous les avez envoyés, il n'y a point de fille de bonne maison qui n'en doive avoir. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ma foi, Monsieur, je serais bien aise d'aller voir ce que c'est votre petite brune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Je vous aurais attendue, Madame, si j'avais pu prévoir l'honneur que vous m'avez fait ; mais j'ai passé chez une Marquise... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je me suis déjà servi du petit pouvoir que j'ai auprès d'elle pour l'obliger à se taire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Que je me veux de mal de l'avoir aimé ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
C'en est fait, je ne le veux plus voir. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
Non, je ne le veux plus voir, résolument. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Je veux le confondre, et voir avec quelle effronterie il soutiendra toute cette affaire. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Que j'avais d'impatience de vous revoir ! (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Hé fi, Madame, il ne la va jamais voir qu'en sortant de chez Rousseau. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
C'est une merveille au moins d'avoir trouvé le secret de vieillir si doucement. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Venez, Monsieur l'emporté, venez voir comme on vous croit indigne de la tendresse qu'on a pour vous. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Oui, Monsieur le Chevalier, si une donation de tout mon bien peut servir à vous témoigner ma tendresse, je suis au désespoir de n'en avoir pas mille fois davantage, pour vous prouvez mille fois plus d'amour. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Peut-on voir un Gentilhomme plus désintéressé ? (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Vous n'avez pas la mine de la garder longtemps, et si votre père vient à savoir... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Le Chevalier n'est point venu chez moi, je ne suis guère contente de l'avoir trouvé tantôt ici. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Vous avez toute la mine d'avoir perdu votre Impromptu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Vous êtes une plaisante petite créature, de vouloir avoir malgré moi des vers qui m'appartiennent. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Oh bien, je ne connais point votre Chevalier ; mais j'ai vu faire les vers moi-même, et je vous ferai bien voir que je dis vrai. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
Je suis bien heureuse de n'avoir point encore signé le contrat. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
Nous l'adoucirons ; et comme elle ne veut qu'un mari, pour la consoler de m'avoir perdu, je te la ferai épouser si le coeur t'en dit. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je crois que je suis amoureux, Crispin, moi qui ne croyais pas pouvoir l'être. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Ma petite brune, à ce que j'ai pu savoir est une héritière considérable ; mais d'une naissance peu proportionnée à un si gros bien. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Paix, paix, tu vas voir le manège que je vais faire avec celle-ci. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Ah, ah, Monsieur, vous voilà de bien bonne humeur, et je ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Hé bien, Monsieur, vous êtes bien content de voir ainsi courir vos ouvrages ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Faites-le, Madame, je vous en conjure, et donnez-moi le plaisir de vous convaincre que je vous aime, en expirant de douleur de vous avoir offensée. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Non, non, Chevalier, laissez-le en repos, le pauvre homme ne sera que trop malheureux de ne me point avoir ; mais je vous avoue qu'il m'aurait, si j'avais trouvé mon beau-frère chez lui ; heureusement il n'y était pas. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Cela ne fait rien, Madame, et je suis bien aise de savoir ce que vous me vouliez, outre que j'ai de mon côté quelque chose à vous communiquer touchant l'affaire de ce matin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Morbleu, Madame, J'en sais plus que je n'en voudrais savoir. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Va dire à ton Maître que pour de certaines raisons, je ne le puis voir que sur les dix heures, et qu'il ne manque pas de venir juste à cette heure-là. (Acte 4, scène 6, MADAME-PATIN)
N'avez-vous que cela à lui faire savoir, Madame ? (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Allons faire savoir au mien ce que Madame Patin m'a dit de lui dire ; et selon la part qu'il me fera des mille pistoles, je verrai ce que j'aurai à faire. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ils seront bien surpris tous deux, de vous voir à leurs noces sans en avoir été prié ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, çà, çà, détalez, s'il vous plaît, ma mie, et allez voir là-dehors si j'y suis. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Vous m'enlevez le Chevalier, il est à moi, ce Chevalier, aussi bien que mon moulin, et c'est une grâce que je vous fais de vouloir bien voir à qui il demeurera. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Et comment pouvoir m'en débarrasser ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Ma tante, je viens d'avoir une belle frayeur. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Dès que votre amant sera au rendez-vous, il faut qu'il vienne ici, je serai bien aise de le voir ; je ferai mettre six chevaux à mon carrosse, et vous irez ensemble à une maison de campagne, où je répondrais bien qu'on n'ira pas vous chercher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Je t'aime à la fureur, scélérat ; mais, j'aimerais mieux que ma nièce fut morte, que de la voir jamais à toi. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Je défie tout le monde ensemble d'aimer autant que je vous aime ; mais, pour vous voir le mari de ma tante, c'est ce que je ne souffrirai jamais. (Acte 5, scène 6, LUCILE)
C'est avoir bien la rage d'épouser pour me persécuter ! (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Adieu donc, Mesdames, jusqu'au revoir. (Acte 5, scène 8, CRISPIN)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Quelle raison peut-elle avoir eue ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle s'y plaît assez à elle-même, et je ne sais si elle a autant d'empressement que vous de le voir finir. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ne craignez rien, je suis bonne personne ; mais dépêchez-vous de venir au fait, elle pourrait à la fin s'apercevoir que Monsieur_le_Comte n'est qu'une Comtesse. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Lui a-t-on fait entendre que ce père à une fille qu'il aime tendrement, et qu'il veut absolument la voir mariée avant que de souffrir aucun établissement à Monsieur son fils ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Et le petit ingrat ne vous sait point de gré d'avoir fait un miracle ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Elle vient de voir Éraste avec vous. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je ne l'envisage qu'avec frayeur, et j'aurais voulu pouvoir être heureuse sans le secours de tous les artifices dont nous nous servons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je ne m'attendais point à le voir dans cet état. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Non, s'il vous plaît, Madame, je ne les veux pas recevoir de votre main ; je ne prétends pas qu'on dise que je suis un voleur. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Votre valet, adieu, jusqu'au revoir : voilà la plus obligeante personne que je connaisse. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Allons, petit drôle, qu'on se range à son devoir. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Vous me l'avez promis, je le veux avoir, ou votre fille n'aura ni mon bien, ni mon neveu. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Le plus joli esprit : vous serez charmée d'avoir une belle-soeur comme elle ; car il ne faudra pas la nommer votre bru. (Acte 1, scène 24, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Le coeur me saigne de vous voir dépenser notre bian à être amoureux d'une parsonne qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Morgué, tope, je me tians révoqué : Il me déplaît par trop d'être le rat de cave de mon frère, et de le voir Monsieur ; j'aimerais palsanguenne mieux être le valet d'un autre. (Acte 1, scène 2, MATURIN)
Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Oui, ma nièce ; car je vous défends de les voir, entendez-vous ? (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Ne plus voir Clitandre, Madame ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Vous y ferez vos petites réflexions, je vous en donne tout le loisir ; mais vous pouvez compter que je ne veux point voir de gens de guerre, ni dans ma maison, ni dans ma famille. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Cadedis, je le voudrais, sans conséquence au moins, Madame ; je lui ferais voir du pays. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Tenez, voici un galant homme dont je veux vous faire avoir la Charge à bon marché. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Non, vous dis-je, et quelque petite charge, pour avoir droit de la porter. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
Me soupçonne-t-on d'en avoir jamais eu d'autres ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ?RASTE)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Vous voyez un nouvel Officier qui avait bien de l'impatience d'avoir l'honneur de posséder l'avantage de vous faire ses très humbles révérences. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Vous ne vous êtes pas fait recevoir Conseiller, Monsieur ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Voyez le biau plaisir d'avoir une peste de parenté comme ça. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Il n'est rien que je ne fasse, Madame, pour avoir l'honneur de vous appartenir. (Acte 1, scène 19, ÉRASTE)
Pour voir le joli Capitaine v.15 (Acte 1, scène 20, MONSIEUR TOUVENEL, FLAMAND)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Que je serai ravi de vous voir le mari de ma belle-soeur la Greffière ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
C'est ce qu'il faut savoir. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Allez, Monsieur, vous ne tarderez pas à en avoir, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Vous voulez le porter plus beau que moi, parce que vous êtes mon aînée, ç'a toujours été votre fureur : mais je me séparerais d'avec mon mari, s'il fallait avoir ce déboire-là. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Je viens de recevoir des nouvelles d'une affaire dont j'attendais la conclusion avec impatience ; elle est finie, il faut que je parte. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oui, cela est fort beau de voir Monsieur Carmin juger tout seul, lui qui ne sait ni latin, ni Pratique, ni lire, ni écrire, peut-être. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Mais ce n'est pas assez de savoir signer, il faut juger auparavant. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Je n'y puis plus tenir, je suis au désespoir ; Monsieur Blandineau en achètera une qui m'ennoblisse, ou je ne le veux voir de ma vie. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Il m'a tantôt traité de folle, quand je lui parlais de devenir Comtesse, je veux qu'il devienne fou, lui de voir que je lui ai dit vrai. (Acte 2, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Ah, tu vas voir comme je le recevrai. (Acte 2, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Qu'il est embarrassant d'avoir trop de mérite ! (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Oui, j'aime mieux être malheureuse avec vous, que de vous voir heureux avec ma tante. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et vous croyez que pour vous avoir j'aurai la patience d'attendre qu'elle meure ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
Le voici, nous allons voir? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Monsieur, je mourrai de douleur peut-être, de ne pouvoir la rendre heureuse. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Il aura d'abord été chez vous en arrivant, Madame, il sera bien fâché de ne vous avoir pas rencontrée. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Hé parguenne, venez-vous-en voir ça. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Monsieur_le_Marquis Naquart, cela serait fort plaisant : mais ce nom-là, ma soeur, n'est point fait pour avoir un titre. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Bonjour Léandre, vous me faites bien plaisir de me venir voir. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
J'ai assez de mérite pour avoir une place sans l'acheter, ni en gros, ni en détail. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je les appuierai de tout mon pouvoir. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
La petite personne paraît avoir l'esprit occupé, c'est de Léandre, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je m'étais imaginé avoir vu entrer ici? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Et sur moi de même, je vous en donne ma parole : mais au bout du compte, pour vous rendre service, il faut savoir en quoi l'on peut vous obliger. (Acte 1, scène 3, MARTON)
De grandes impatiences de le revoir. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais, Monsieur, il me vient une idée ; jouons la Comédie entre nous autres, pour leur faire voir qu'on se peut passer d'eux. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je m'en vais les recevoir, et donner ordre pour le souper. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
Il faudra que toute la maison joue dans la Pièce, et Monsieur Grichardin y jouera lui-même sans s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Baste, l'envie de plaire et de servir deux jeunes amants, tient lieu de mérite ; et Marton n'en sera pas moins Marton, pour avoir changé de caractère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Qu'il fallait voir, qu'il ne connaissait point ce Monsieur-là ; que quand il l'aurait-vu? (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
Premier Quartier, inquiétude d'avoir à payer. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Ni de savoir-faire, et si vous voulez vous associer avec moi, pour endosser seulement mes billets? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Ce seront tous les jours nouvelles scènes : et tenez, tenez voilà Mademoiselle votre fille qui vient faire la sienne ; vous allez voir de quoi elle est capable. (Acte 2, scène 10, MARTON)
Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Pouvez-vous rencontrer personne qui ne vous parle de mes talents et de mon savoir ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Quelle patience il faut avoir avec vous... (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Il ne sera pas donc difficile d'avoir de leurs nouvelles ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Cette réflexion me tranquillise ; mais où croyez-vous les pouvoir trouver ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Vous ne vous repentirez peut-être pas de nous avoir trouvés dans votre chemin. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Si nous le retrouvons, on t'en fera avoir. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
On m'en fera avoir ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Voilà ce que c'est, Seigneur Jupiter, d'avoir trop multiplié les honneurs divins, et d'admettre à votre table un tas de faquins qui ne méritaient pas de rincer vos verres. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Ce que je viens de voir. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Tenez, Monsieu le Docteur, ces deux drôles-là sont venus tout de prime abord à la chambre des filles, sans demander où est-ce : voyez quel bon nez il faut avoir pour ça ! (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Non, non, dans cet article-là, il pourrait bien n'y avoir que de la nature : mais dans l'autre? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
C'est un adoucissement à ses disgrâces, de savoir se faire un amusement? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Peste de l'animal, tu crois avoir de la voix ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Il faut rentrer, vous avez raison ; mais nous pouvons prendre des mesures pour nous revoir. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Des mesures pour nous revoir ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
C'est un moyen sûr pour n'avoir pas de peine à se retrouver. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Hé bien, mon garçon, te voilà bien plus content d'avoir fait rentrer ces aimables personnes dans le logis ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
Vous m'avez bian la meine de l'avoir déjà. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Je voudrais bien voir ça. (Acte 3, scène 18, PIERROT)
Et pour avoir un jour des arrière neveux, v.132 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
J'en veux avoir, c'est un fait arrêté ; v.143 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Et la savoir donner très forte à son amant. v.201 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Croyez-vous pouvoir réussir ? v.222 (Acte 4, scène ", MERCURE)
Ne veut point avoir de rivaux, v.276 (Acte 4, scène ", MERCURE)
Ne doit point avoir de maîtresse. v.277 (Acte 4, scène ", MERCURE)
Sans avoir ombre de maîtresse. v.281 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Hé non, d'accord, il n'y a point d'appréhension à avoir : mais il est toujours bon de prendre garde. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Est-ce que tu ne sais pas qu'ils attendont une recrue de filles, pour établir ce buriau de musique qu'ils allont avoir à trois lieues d'ici ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
On nous le fait espérer, Monsieur Galoche : et vous ne serez pas fâché de voir cette petite sarimonie-là. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Notte Bailli m'attend, je vais voir ce qu'il me veut : de factotum à factotum il n'y a que la main, je vous laisse ensemble. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Venez-vous voir une bataille, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Et vous ferez bien de n'en jamais voir. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Qui fut si ravi de te voir ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Ils venont trop tôt, qu'ils se donnions patience, j'allions voir comment ça ira. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Font assez voir que ces bois enchantés, v.7 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
D'y voir les beautés qu'on admire ? v.13 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SALLE)
D'avoir chez eux le Parnasse, v.39 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

D'avoir encor l'honneur de vous revoit chez moi. v.4 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
De pouvoir quelque jour forcer la race ingrate v.10 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
J'ai cru vous en devoir faire un premier hommage. v.34 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Après bien des travaux il faut avoir ses aises ; v.41 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Je brûle de me voir bientôt en exercice. v.57 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Que pourvoir ce que c'est qu'un bon Gouvernement. v.60 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Vous allez le savoir par votre expérience : v.61 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Vous voir dès aujourd'hui prendre possession. v.71 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Son premier soin, Seigneur, est d'envoyer savoir v.95 (Acte 1, scène 2, LEONOR)
Volontiers, aussi bien je veux avoir l'honneur v.107 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
On croit pouvoir juger du valet par le maître. v.125 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Et l'on rend grâce au Ciel de nous avoir tourné v.215 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Savoir mettre à profit les plaisirs qu'on se donne. v.218 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
Voir ce que l'instinct seul, sans art et sans étude, v.222 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Est de m'en savoir faire un différent du tien. v.312 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
Ferai-je voir combien vous tirez peu d'éclat v.367 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
J'approuve ton dessein, et crois te devoir faire v.445 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
De quoi prévoir les maux qui peuvent t'arriver. v.448 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Qui l'agitent sans cesse, et l'empêchent de voir v.499 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Qu'il n'a que trop de biens sans ceux qu'il veut avoir. v.500 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
La loi n'oblige point au-delà du pouvoir ; v.599 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
La plus grande finesse est de n'en point avoir ; v.600 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Croyez-vous n'avoir pas besoin de davantage ? v.702 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Il va vous en pleuvoir de partout. v.715 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Il faut le recevoir, v.755 (Acte 2, scène 7, DON QUICHOT)
Il ne le faut point voir, v.756 (Acte 2, scène 7, SANCHO)
Soit fait savoir une importante affaire. v.775 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
À ce que je puis voir je suis en bon renom, v.806 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
De voir quelle bonté pour lui les intéresse, v.843 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
D'avoir par un exprès appris ici par eux v.845 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
D'avoir été volée ainsi par un manant ! v.909 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
C'est sans jamais avoir étudié, pourtant. v.1006 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
C'est celui qu'on ne peut voir qu'à jeun. v.1011 (Acte 3, scène 3, LE DUC)
Il faut d'abord du fait savoir la vérité, v.1023 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Sans en avoir l'aveu de la Dame tutrice, v.1060 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Il est fâcheux de voir un fils déshérité. v.1115 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Qui paraît étranger, souhaite avoir l'honneur v.1146 (Acte 3, scène 5, FABRICE)
Mon ami, pour avoir mon avis là-dessus, v.1198 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Mais avec grand plaisir, sûr d'avoir l'avantage v.1201 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
De voir votre Grandeur. v.1202 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Pour pouvoir au plutôt désenchanter l'Infante : v.1217 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Il faut avoir pourtant votre décision ; v.1219 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Hé bien ; croit-on m'avoir assez fait promener ? v.1252 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
De ce retardement nous allons voir la fin : v.1280 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
Ne pouvant en avoir l'entrée, v.1291 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Sont pour voir le dîner dans cette jalousie ; v.1322 (Acte 4, scène 3, BASILE)
Est d'avoir sur la vôtre entière inspection. v.1364 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
D'avoir inspection sur ma table ! À quel titre ? v.1365 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Moi-même, et vous ferez bien voir v.1375 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Qu'on n'a point d'inspecteur, si l'on n'en veut avoir. v.1376 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Ne puis-je par hasard savoir comme on vous nomme, v.1450 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Le Duc s'en est allé sans m'avoir dit adieu ? v.1480 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Que de voir sans manger, lapins, ragoûts, perdrix, v.1525 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Ne vous alarmez point, j'ai su prévoir à tout, v.1552 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
De voir un peu comment le bon Sancho Pança, v.1556 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
Il est seul dans sa chambre, allons voir s'il repose. v.1571 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Je n'aurais qu'à vous voir paraître v.1598 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Il me suffira donc d'en avoir une oreille : v.1673 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
Après cet accident, de crainte d'avoir pis, v.1710 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
C'est à vous d'y pourvoir d'un nouveau Gouverneur, v.1762 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
Sans voir de Médecins, sans faire d'abstinence, v.1784 (Acte 5, scène 13, SANCHO)
De voir désenchanter l'aimable Dulcinée. v.1799 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
Je suis sûr avec eux de n'avoir rien à craindre ; v.1855 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Que la permission de pouvoir humblement v.1895 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Baiser vos belles mains d'ivoire. v.1896 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Vous ne voudriez pas le recevoir d'une autre ! v.1902 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
D'avoir changé la destinée v.1947 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Ces deux drôles-ci m'apprendront peut-être ce que je veux savoir. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Il faudrait tâcher de prendre langue, et de savoir... (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Morgué, je ne sais ce que ça veut dire, vela quasiment ma forteune faite, et je ne saurais avoir le coeur joyeux. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Jusqu'au revoir, Monsieur le Jardinier, je vous baise bien les mains. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Pour moi je serai bian aise de n'avoir rian à me reprocher. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je ne la blâme donc pas, d'avoir refusé celui-là. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Oh, çà, çà, je suis bien aise de vous voir. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Ne craignez rien, je vais les voir, et je ne leur donnerai que de bons conseils et des sentiments raisonnables. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Vraiment, j'ai bien affaire de lui, n'ai-je pas assez souffert de la mauvaise humeur de feu son frère, sans avoir les fréquentes visites de celui-ci ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Dieu veuille avoir son âme ; il a bien fait de mourir, je n'y pouvais plus vivre. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Non voirement. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Tenez, Madame, à le voir impartinant comme il est, je me sis quasiment toujours doutée de la chose. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Non, non, Madame, ne faites pas non plus semblant de savoir ce que je vous ai dit d'elles. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Je suis bien heureux, Madame, d'avoir l'honneur... (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Non, voirement, c'est notre Madame qui est cause de ça. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Oui, vous allez les voir, j'ai donné ordre qu'on les amenît. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
Que ça ne vous embarrasse point : vous les avez fait venir pour les voir une fois, pour qu'ils sachent ce que vous pensez, et pour savoir ce qu'ils voulont faire ; et il m'est avis qu'ils ne pouvont vous dire ça, à moins qu'ils ne vous parliont, je vous défie de faire autrement. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
Si nous pouvions seulement avoir quelque preuve sérieuse des intentions de ma belle-soeur pour son maître Thibaut... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Si fait voirement, vous manquez de parole à Madame. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Oh dame, acoutez, quand je serai le mari, ne croyez pas avoir affaire au Jardinier, je veux être le maître. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Mais, Madame, il serait bon de savoir... (Acte 1, scène 21, LE TABELLION)
D'avoir un mari libertin ? v.35 (Acte 1, scène 22, ENSEMBLE)
Qui me vient voir quand je m'ennuie ? v.39 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)

LE VERT-GALANT (1699)

Je suis confus, mon oncle, de paraître devant vous si négligé ; mais l'impatience d'arriver à Paris m'a fait prendre la poste ; je n'ai eu que le temps de me débotter, pour vous venir rendre mes premiers devoirs. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle aime tout ce que j'aime, le plaisir, la bonne chère ; elle reçoit mes amis parfaitement bien, elle sera ravie de t'avoir au logis. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Que je suis ravie de te revoir, mon pauvre Colin. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Ne puis-je pas savoir... (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Je voulais savoir la chose de vous-même ; en voilà assez, je sais tout le reste. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Je prétends bien en avoir ma part. Que l'on dise toujours que je suis parti. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Vous plaisez de quelque manière que vous soyez, mais je ne laisse pas de vous savoir gré des soins que vous prenez pour paraître encore plus aimable. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Jusqu'au revoir, Monsieur, que vous allez être propre ! (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Elle l'est un peu, je vous l'avoue ; mais après tout, vous avez fait votre devoir. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
J'ai envoyé prier mon cousin, Monsieur Gaspard l'avocat, de se donner la peine de venir jusqu'ici, pour me concerter avec lui, et voir quelle bonne couleur nous donnerons à cela. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
De savoir votre avis, et de le suivre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
C'est quelque chose d'avoir des témoins. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Je serais parbleu bien fâché d'en avoir d'autres. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Vous l'allez savoir. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je ne sais ce que c'est, Monsieur le Diable ; mais voilà une proposition qui ne me flatte point ; je ne suis pas curieux, je meurs de peur de savoir quelque chose qui me fâche, et je m'accommode mieux du doute que de la certitude. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Elle en aura plus de joie de me revoir. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Je vous ai mises dans le plus joli poste qu'on puisse souhaiter pour ne se point ennuyer, où vous devez déjà avoir fait un nombre infini de conquêtes. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Il ne me faisait voir que des Usuriers, des fesse-mathieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous n'avouez rien, Monsieur, je ne veux rien savoir. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que Madame n'a garde de tomber malade, elle craint trop d'avoir besoin de vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Va voir si le Chevalier est éveillé ; mais non, ne bouge, voici son valet de chambre. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
C'est une nouveauté pour moi de l'avoir vu. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Ne me consultez point là-dessus, Madame la Présidente, ne me parlez point de plaisirs, je n'en trouve qu'à voir, qu'à adorer votre charmante amie. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Comme c'est aujourd'hui jour de Bal chez vous, Madame, nous avons cru pouvoir y venir toutes déguisées (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Et je n'ai fait chanter ces paroles, que pour vous mettre sur ce chapitre, pour avoir occasion de vous faire expliquer, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Que l'on va être aise de vous revoir ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Non, non, je ne le suis pas, je me porte bien ; et je lui ferai bien voir à elle, et à son Chevalier. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Payera pour avoir des galants. v.41 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

Dieu m'a bien assistée de ne pas voir dedans, v.48 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Et je veux avoir l'oeil, qu'on ne détourne rien. v.72 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Oh tu vas voir, v.124 (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Pour savoir quand Monsieur Grognard décampera, v.131 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Je veux toujours vous voir. v.151 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je pourrais vous revoir plutôt que je n'espère. v.193 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous allez voir Léandre, et le voir sans contrainte. v.214 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
Je crois depuis deux ans vous l'avoir dit cent fois, v.276 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Va voir, Jacinte. v.306 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
On ne peut pas, je crois, voir dans aucun ménage, v.329 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
À l'heure qu'il est on ne peut rien avoir. v.343 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
C'est un petit devoir qu'on doit à son Hôte, v.345 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
La pauvre énfant n'a pas accoutumé d'en voir, v.348 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Je sais tout ce qu'on peut savoir dans les magies, v.361 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
J'ai pouvoir sur le Diable, et si je lui commande v.365 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Vous auriez bien sujet d'avoir le coeur contrit, v.399 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Quel plaisir de les voir à table, v.409 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Ainsi je crois pouvoir dire avec raison, v.415 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Moi, pour ne le point voir je ferai l'un et l'autre. v.457 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Pour ne point voir l'objet qui trouble mon repos. v.460 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Tu as raison ; il n'y a point de manque de bienséance à recevoir des lettres. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je voudrais bien savoir qui sont les impertinents qui font courir ces mauvais bruits-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Je n'en ai pas tant que vous, mais l'intérêt ne me gouvarne pas, j'aimerais mieux être pendu que d'avoir un denier à parsonne. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Je sis tout comme ça, le bian de mon prochain ne me tente point ; et n'an ne me reprochera jamais d'avoir une obole à qui que ce soit. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je suis ravi de vous voir des sentiments d'honneur comme ceux-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Je comprends bian, vous voulez avoir trois parts là-dedans, Monsieu le Prévôt. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Esprit borné, petit génie, vous ne méritez pas le bonheur qui vous arrive, puisque vous n'avez pas assez de lumières pour le prévoir. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Et je voudrais avoir à tous moments v.6 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous êtes un enfant bien dru, Mademoiselle ; les filles de chez nous ne sont ni si jolies, ni si précoces ; et si nous pouvions avoir de votre race en notre pays? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Encore faut-il savoir avec qui on s'allie. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Ne cherchez point à voir mon frère le Prévôt, Monsieur ; ces bons sentiments-là vous passeraient bien vite. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Tout le monde s'assemble sous les avenues, le Peuple, les Magistrats, les Premiers de la Ville, la Noblesse des environs, la Jeunesse, les Dames, l'élite des Provinces, toutes les Brigades sont sous les armes ; c'est un beau coup d'oeil, cela est beau à voir. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Et je veux voir Poitiers, moi, ma tante. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
Doucement, bourgeois, doucement, tu n'en dois avoir que de bonnes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Que je suis charmé de te revoir ici, et de retrouver en toi un véritable ami ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Certaine petite que je viens de voir en arrivant ici. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
En peut-on trop avoir dans une occasion si intéressante ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Quand le devoir et l'humanité ne m'engageraient pas à prendre le parti du plus faible? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Il faut que chacun se rende à son devoir, comme vous savez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
Pour avoir dix mille francs et une fille, c'est bailler les choses pour rian. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Parsonne ne veut avoir affaire à un tireux commùe ly, c'est queuque échappé du Sabat sur ma parole, avec votre parmission da, Madame. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÃŠTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Je me sens assez folle pour pouvoir quelque jour aimer Clitandre. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Il faut que vous soyez bien au Bureau pour avoir cet emploi-là. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Pour avoir trop bien déguisé les masques dans un des derniers Bals qu'on donnait ici. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Il faudrait avoir la vue bonne. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je ne sais pas, Madame, quel gré vous me saurez de la Mascarade ; mis il faut que vous ayez bien du pouvoir sur moi, pour m'engager à venir passer la nuit au Cours dans l'équipage où me voilà. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Ils sont instructifs, du moins, s'ils ne sont pas réjouissants ; et c'est savoir en tirer parti, que de régler sa conduite et ses affaires selon les incidents qu'on y découvre. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
On est souvent la dupe de ce qu'on y croit voir : prenez-y garde. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Voici un drôle qui me parait avoir tout le son de la voix et toute l'encolure du valet de Clitandre. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je n'en veux pas savoir davantage. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous connaîtrez un Masque qui est bien fâché de ne pouvoir être votre rival. (Acte 1, scène 9, MARTON)
J'aime les affaires imprévues : les coups de hasard me font plaisir, et je préférerais une simple petite Grisette, qui ne s'attendrait pas à l'honneur de me voir, à vingt Marquises des mieux apprêtées. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je suis bien aise de savoir de quoi vous êtes capable, Monsieur le faquin. (Acte 1, scène 12, MARTON)
J'étais dans l'erreur, et je croyais avoir trouvé une bonne fortune. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Mademoiselle Finette, après m'avoir dit vingt fois, à moi-même, que vous me trouviez fait pour l'amour. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Elle m'a renvoyé mon portrait, elle ne veut plus me voir en face : mais je lui en parlerai en masque tout du moins. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Je lui ai écrit, je lui ai reparlé, j'ai consommé le reste des vingt mille écus sans avoir de réponse. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Non, elle ne m'a point parlé, elle m'a renvoyé mon portrait seulement, elle m'a fait dire par un de mes amis qu'elle ne voulait plus voir l'original. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Vous vous reprochez d'avoir donné des soupçons à Célide ; Célide se reproche d'en avoir eu. (Acte 1, scène 20, CÉLIDE)
Que l'honneur de pouvoir v.205 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Vous voir v.206 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

On vous en fera voir de tous les échantillons. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Oui, qui peste comme un beau diable de voir que rien n'avance. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Oh, je lui conseille d'avoir des volontés, Messieurs les Fermiers lui donneront des femmes pour les emmener ! (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Il dit qu'il a trouvé l'invention de faire un fard à l'épreuve de tous les temps, des couleurs qui une fois appliquées sur un teint, durent autant que la peau : en un mot, il se vante d'avoir trouvé le secret de farder un visage à fresque. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Oh, oh, celui-là va avoir bien de la pratique. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Comme si le Procureur voudra recevoir l'un sans l'autre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Dans toutes les affaires dont je lui ai donné la conduite, je voudrais bien savoir s'il s'est tenu à une pistole. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Hé quelle raison pouvez-vous donc avoir ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Vous me paraissez avoir grande raison. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Je vous avoue, Madame, qu'avant que d'avoir eu l'honneur de vous voir, je n'avais point encore ouï dire qu'il y eût de beaux esprits à brevets. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Il n'y aura point de bel esprit qui ne veuille avoir vingt Procès, et l'on plaidera moins à l'avenir par nécessité, que par galanterie. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Notre Capitaine, sans le savoir. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Mon adresse et mon savoir-faire m'avaient mis dans le monde dans une assez belle situation : mais mon bonheur m'y fit des jaloux, on me suscita des affaires, je m'enrôlai pour me garantir des brutalités de la Justice. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Il faut savoir qui fait la musique, premièrement, et que quelque riche négociant mette son nom et son paraphe au bas du Contrat de constitution. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Ma foi, Madame, il n'est rien tel que de faire du bruit, et d'avoir bonne tête. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Il faut aller chez cette Marquise, qui mourut dernièrement ; savoir quand on fera son inventaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il faut n'avoir ni faim ni soif pour n'entendre pas cela. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Je crois avoir l'honneur de vous connaître. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Mais, çà voyons, puisqu'il s'agit de vous marier, peut-on savoir, Monsieur_le_Marquis, à combien peut monter votre revenu ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Si mon Intendant était là ; car nous autres gens de qualité, nous ne nous piquons guères de savoir ce que nous avons de bien, cela est trop bourgeois. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Si j'étais bien sûre de Cléante, je prendrais le parti d'y renoncer ; mais dans l'incertitude de pouvoir réussir dans mes affaires, il est toujours bon de continuer à me mêler de celles de tout le monde. (Acte 3, scène 13, MADAME THIBAUT)
C'est vous, Monsieur, je vous trouve bien hardi de m'avoir renvoyé cette Nourrice, et de revenir encore chez moi ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Je suis bien aise de vous voir raisonnable. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Le moyen de ne pas l'avoir ? (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Revenez avec moi, c'est le seul moyen de le mettre dans son devoir. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
À voir comme ils courraient, j'aurais cru... (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Peut-on voir Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Oh, je ne m'étonne plus de vous voir si déguenillé, un habit en lambeaux est le justaucorps à brevet du Parnasse. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Pourrait-on en voir la lecture ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Adieu, je te laisse mon Placet, fais-le voir à ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je ne puis me lasser de te venir voir. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Je ne puis me lasser de les voir. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Celle qui les a achetées est bien fâchée de ne les pouvoir porter. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Tais-toi, mignonne, c'est avoir les choses pour rien. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Je meurs d'impatience de voir si cela te siéra bien. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Je vous entends, vous ne vous mariez simplement que pour avoir un appui. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Ainsi vous ne vous souciez pas fort d'avoir un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
C'est que comme mes enfants sont jeunes, pour les tenir plus longtemps dans leur devoir, ils auraient besoin d'un beau-père qui ne vieillit pas si tôt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Premièrement, pour avoir pendant quinze jours étudié le tempérament de Madame deux cent cinquante livres. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Pour avoir trois fois la semaine, pendant un an, remonté de filasse neuve les pompes avec quoi Madame prend ses remèdes. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Si Monsieur ne vous accommode pas, je vous en ferai voir d'autres. (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Qu'il le découvre ou non, il n'a plus de pouvoir sur moi, le charme est fini, c'est lui-même cette fouis-ci, qui a cassé la fiole, et qui m'a mis en liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Après avoir passé les monts, j'aurais pu me reposer, vous arrêter, en passant, à Bayonne, à Bordeaux, à Tours, à Poitiers ; mais j'ai eu peur de vous laisser prendre un air de Province, dont les femmes ne se défont pas aisément : il n'y a rien de plus ridicule que ces airs de Province, à ce que l'on dit du moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Le devoir, la société, la bienséance rendent les lieux de spectacle très respectables, et ceux qui s'y trouvent, le deviennent, quand ils ne le seraient pas par eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
J'aimerais autant ne rien savoir. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh bien, si vous voulez quelque chose de particulier, je vais vous faire voir, sans sortir d'ici, c'est ce qui se passe à l'heure qu'il est, vers la place Maubert, chez un Procureur de ma connaissance. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il s'est bien gardé de faire voir à Don Cléophas ce qui se passait dans sa famille, et peut-être n'aurait-ce pas été l'endroit du livre le moins vif et le moins plaisant. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Oui, le Procureur rêve qu'il va voir un de ses clients à l'hôpital, la Procureuse songe que son mari chasse un clerc qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Voir le Diable au chevet du lit d'un Procureur malade, c'est une marque qu'il n'en reviendra pas ; il va partir, la voiture est prête. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Adieu, je vais attendre dans mon appartement : qu'on me vienne avertir quand il expirera, afin de lui rendre les derniers devoirs. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Elle a défendu à sa nièce de voir Éraste. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Elle lui a défendu de le voir ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
De quoi s'est avisé mon oncle d'avoir pris en pension chez lui ce jeune étourdi de Dorante ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, que ne le faisait-on d'abord recevoir Conseiller ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
Et si Lépine vient à savoir que j'aie écouté les sornettes d'un Compagnon Procureur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Non, je ne l'ai pas, demeurez, Éraste, je me plais trop à vous voir ici : mais il serait important pour mon repos et pour le vôtre, qu'on ne vous vît point de quelque temps. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Mais on va vous voir, Monsieur. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Je n'ai point de ménagement à avoir, moi. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
C'est bien quand il s'agit de rendre les derniers devoirs à un mari, qu'on songe à épargner ! (Acte 1, scène 14, MARTON)
Il ferait beau voir une tenture mortuaire en falbala ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Dépêche-toi donc, Marton, je ne puis rester seule, et je crois toujours voir le défunt. (Acte 1, scène 15, MADAME LUCAS)
Non, celui-ci est un diable moderne, que j'ai connu Greffier à la Peau, et qui, pou continuer ses fonctions dans l'autre monde, c'est fait recevoir Diable à la dernière promotion. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Votre résistance pourrait avoir des suites. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Je suis ravie de le voir à tous les Diables. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Point d'invectives, Madame Lucas : faites enterrer le défunt sans mausolée, puisque la succession vous manque, et laissez-nous nous applaudir d'avoir pu vous prendre pour dupe. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Oh çà, Madame Thérèse, vous venez de voir au naturel ce qui s'est passé chez le défunt Procureur, que vous en semble ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Cru voir un beau teint, v.67 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Pour le faire voir. v.70 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Revoir notre Pièce nouvelle, v.80 (Acte 1, scène 19, LÉPINE)

LES FÉES. (1699)

Vous croyez ici pouvoir plaire : v.83 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
Non, je veux absolument te faire voir que j'ai raison. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Je te donne ma parole de Fée, de n'avoir aucun ressentiment contre toi. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Madame, voilà le Prince votre père qui vient vous voir. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
Il paraît avoir à vous parler de quelques affaires importantes. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Tout ce que je vous recommande, c'est de les recevoir favorablement, et de leur faire un fort bon accueil. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Pour moi, Seigneur, je mets toute ma gloire à vous obéir : je me sens incapable de manquer au respect que je vous dois ; et si vos ordres m'imposent la nécessité d'accepter un époux, pour qui mon coeur ait de la répugnance, la mort ne tardera pas à me délivrer de la violence que mon devoir aura su me faire. (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Madame, je n'abuserai point de l'aveu d'un père, c'est à vous seule que je veux devoir le bonheur de vous posséder. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Oh çà, que te semble de ce jeune Prince que nous venons de voir ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Non, sans doute : mais on n'est pourtant pas fâchée de les savoir, et il est bon d'avoir un espion qui ait l'esprit d'en rendre compte. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Et vous, ma nièce, venez vous disposer à recevoir un Prince que j'ai choisi pour votre époux, et que j'aurai soin de vous présenter tantôt moi-même. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
Je ne veux point avoir de secret pour toi, mon cher Darinel : que tu devines juste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Les voici tous deux ensemble, nous allons savoir des nouvelles. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Ma chère Finette, je suis perdue ; cet époux dont on me menace vient d'arriver, la Fée l'est allée recevoir : que deviendrai-je ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Ah que cette histoire est jolie, Finette, et que je suis ravie de la savoir ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Suivez, Prince, les conseils que l'amour vous donne : obtenez l'aveu de mon père, faites-y souscrire les Fées, et n'appréhendez point d'avoir à surmonter d'autres obstacles. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Prince, il est assez surprenant que vous visitiez Inégilde, sans m'en avoir fait avertir : si vous croyez que l'union prochaine de vous et de sa soeur vous autorise à lui rendre quelques devoirs, il faudrait vous en acquitter avec moins de transport, et vos civilités me paraissent un peu trop outrées. (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
Le Souverain du pays où tout le monde est sage, est un vieux fou de songer à se marier ; il paraît avoir plus de cent cinquante ans. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Je n'étais qu'un berger, d'accord ; mais jeune, beau, bien fait, je le suis encore : et votre soeur, qui était la Fée de la Raison, n'a pas fait ma fortune sans savoir pourquoi. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Et faut-il pour être sage, avoir vécu près de deux siècles ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
Savoir jouir des vrais plaisirs, v.188 (Acte 2, scène 16, LE PETIT CHoeUR)
N'avoir ni besoin, ni richesse, v.189 (Acte 2, scène 16, LE PETIT CHoeUR)
Inégilde, je vous commande par tout le pouvoir que j'ai sur vous, par celui que mon art me donne... (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
Mon pouvoir céderait à celui de quelque autre ! (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Hé bien, Seigneur, Inégilde n'est donc plus au pouvoir de la Fée qui prenait des soins si judicieux pour former son coeur et son esprit ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Plût au Ciel qu'il fût vrai, je les servirais de tout mon pouvoir ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Il n'en est qu'un où je suis sensible, et c'est celui d'avoir la force de renoncer à tous les autres, pour goûter les douceurs d'une vie tranquille. (Acte 4, scène 9, CLEONIDE)
Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
Non, non, non, je suis fort aise de vous revoir ici ; y êtes-vous pour longtemps ? (Acte 4, scène 14, ASTUR)

COLIN-MAILLARD. (1701)

La petite personne que j'épouse n'est point sans avoir quelque Amant ; et je suis bien aise, surtout, de prendre le temps qu'un certain Capitaine, qu'on appelle Éraste, est à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Oui voirement, alle en y boutrait. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Ce mariage-là me servira de quittance, et je voudrais bien pouvoir de même épouser tous mes autres créanciers. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Jusqu'au revoir, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Je dois recevoir de l'argent à Paris. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Monsieur Robinot n'y est pas, et Mademoiselle Angélique m'envoie vous chercher, pour vous dire qu'elle sera ravie de vous voir. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Non, demeurons, belle Claudine, je me plais mille fois plus avec vous qu'avec elle, et je voudrais y pouvoir demeurer toute ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Point du tout ; et pour marque de ma sincérité, promettez-moi seulement de m'aimer, et je vous promets de ne voir Angélique de ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Que j'ai d'impatience de la voir habillée d'une belle étoffe d'or. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Oh çà, Monsieur, il faut avoir un peu de conscience dans la vie. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Hé bien, hé bien, si Monsieur Robinot vient à savoir que c'est vous qui êtes ici, il se tiendra sur ses gardes, et cela rendra l'exécution de vos projets plus difficile. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Oh pargué nannin, je ne ly rendrai pas, je ne sus pas si bête ; et tu seras trop heureuse de me r'avoir, va, laisse faire. (Acte 1, scène 15, MATHURIN)
Je serai trop heureuse de le r'avoir ! (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
J'ai eu beau lui dire que vous lui vouliez parler, que Monsieur Robinot n'y était pas, que ce serait un grand plaisir pour vous de le voir. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Dussé-je le reste de mes jours traîner une vie languissante et malheureuse avec Monsieur Robinot, prévenons, du moins en apparence, en lui donnant la main, la honte de n'avoir pu garder un coeur qui devait n'être qu'à moi. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Oh bien, mignonne, on vient à bout de tout avec de l'argent, je m'en vais voir ce qui se peur faire, et je t'en viendrai dire des nouvelles. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Non, je te veux voir dans ce biau carrosse, avec cet habit d'or et ces pend'oreilles. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
C'est un plaisant visage, vraiment, d'avoir cru se moquer de moi, on donne bien là-dedans. (Acte 1, scène 22, CLAUDINE)
Fort bien, je suis bien aise de voir ainsi tout le Village en joie à la veille d'une noce. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
Amants, voulez-vous avoir part ? v.46 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

Il est fâché de les avoir perdus. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Il vaut mieux recevoir chez soi compagnie, que de l'aller cher en Ville. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Voilà un fort joli caractère : mais dis vite, qu'as-tu à me faire savoir de la part du Chevalier ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Monsieur le Notaire, qui est bourgeois depuis les pieds jusqu'à la tête, ne veut pas que sa fille prenne les manières de sa femme, et nous n'avons point avec elle tout le commerce qu'elle voudrait bien avoir avec nous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous avez pourtant l'air d'en avoir encore longtemps affaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Volontiers, je n'aime point à devoir. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Premièrement, pour avoir garni l'épaule gauche de Madame... (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
Ne voulez-vous pas voir Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ce sont des gens qui me persécutent, pour savoir quand on commencera à jouer chez vous. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est l'impatience d'avoir de l'argent, qui vous a fait trouver le temps long. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
C'est un plaisir qu'il est facile de vous faire avoir, et je me charge de cela, moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il faut de tout cela dans une maison où l'on veut recevoir compagnie. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ces idées te font plaisir, je ne m'étonne plus de te voir un si bon visage. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et c'est pour savoir ce que je pense, que tu me parles de mariage ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Mais, dis vite, qu'as-tu à me faire savoir ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
S'il n'est point de Monsieur le Chevalier, je ne le veux point voir, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Quel parti, moi ; je suis pour Madame : et si vous voulez que je vous parle net, je ne crois pas qu'un mari puisse avoir raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Si j'avais un mari comme cela, je lui ferais voir bien du pays, sur ma parole. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Tu as du pouvoir sur l'esprit de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'elle me regarde comme le meilleur ami qu'elle puisse avoir. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Je suis quelquefois quinze jours sans la voir. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Qu'il te le rende après l'avoir lu. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Tant pis pour lui de l'avoir manquée, ce sont ses affaires, parlons des nôtres. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Non pas, s'il te plaît, je veux la savoir avant que de te quitter. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Je veux avoir moi-même le plaisir de lui conter cette aventure. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Qu'il est fâcheux d'avoir affaire à de petites personnes trop scrupuleuses ! (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Envoyez-lui de l'argent qu'elle puisse recevoir comme d'un remords de conscience de quelque fripon converti. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Je vais voir si elle est seule, et je viendrai vous en avertir. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Vous m'avez donné ce matin un billet de soixante pistoles, pour les aller recevoir de ce Commis de la Douane. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Non vraiment, j'ai ici de l'argent à recevoir. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
En attendant la restitution, allons savoir de ma Maîtresse quand elle aura la commodité d'être querellée. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Je voudrais bien savoir qui peut causer vos emportements. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
C'est un prétexte pour avoir raison d'être toujours dehors. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Le seul plaisir que je me propose, est de jouer, et de recevoir compagnie. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oh, pour cela, non, mon fils ; je vous prie hors Araminte, qui a les manières de condition, je ne veux voir que des femmes de qualité, s'il vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Elle a tant de complaisance pour vous, que vous ne sauriez vous défendre d'en avoir un peu pour elle. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Vous êtes bienheureux d'avoir une femme si bonne et si judicieuse. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Et s'il fallait renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Comment renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
J'aimerais autant que le diable vous eût emporté, que de vous voir amoureux de cette force-là. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
De ne la jamais voir ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Que je connais de gens à Paris qui voudraient avoir une occasion comme celle-ci ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Fi, Monsieur, où est la politesse, de ne savoir pas épargner à une femme la confusion de vous avoir obligation en face ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Il faudrait avoir l'esprit bien mal tourné. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Je vous soupçonne pourtant de m'avoir fait une petite friponnerie, dont je vous punirais si j'en étais bien persuadée. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Araminte, ni toi, ni moi, nous ne pouvons l'aller recevoir, il fallait que Frontin... (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
C'est un garçon que je connais, qui me connaît aussi ; et je n'ai même gardé la bague, que sous prétexte de la faire voir, avant que de l'achever, à quelqu'un de mes confrères, que j'ai dit qui se connaissait en pierreries mieux que moi. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
Je faisais voir à Monsieur ce diamant que vous venez d'apporter chez moi. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR JOSSE)
Oui, je l'ai perdu, moi, de t'avoir tantôt fortement confié un billet de mille écus. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)

LA PARISIENNE (1691)

Quelle sagesse, d'avoir quitté l'armée pour revenir à Paris ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Il nous réduit par sa vilenie à vivre d'emprunt et de savoir faire. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Il est bon de n'avoir rien à se reprocher. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Je ne la chercherais pas où je croirais la pouvoir trouver. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Paix, ne fais pas semblant de me voir, je suis ici incognito. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Demeure ici quelque temps, tu pourras y voir entrer notre vieil Adonis. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
C'est toi ; je te trouve à la fin, après t'avoir si longtemps cherché ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je sers dans ce logis, où j'ai de la peine et du chagrin tout ce qu'on en peut avoir. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et le certificat, ma Princesse, quand deviez-vous l'avoir ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Pour en avoir l'aveu de votre propre bouche, et pour être en droit de vous offrir mes petits services. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ah, si j'en puis avoir, je m'en servirai bien, je t'en réponds. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Et si elle peut faire en sorte que vous deveniez celle de mon Maître, je lui pardonnerai d'avoir eu dessein de n'être plus la mienne. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Suivez-moi dans le logis, et reposez-vous sur mon petit savoir-faire. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Et je suis ravi d'avoir occasion? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
As-tu perdu l'esprit, Lisette, d'avoir accepté la bourse de Dorante ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Mais, votre Lisimon ne vient point ; apparemment, c'est la crainte de le voir qui vous a fait croire l'avoir vu. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Ils vous ont volée ; et sans savoir vous trouver ici, je vous avais destiné ma bourse. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Dites, ai-je quelque rival qui se serve du pouvoir maternel, pour se faire épouser par force ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Ce dépit est passé, vous enragez d'avoir topé. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Fais-la descendre, Lisette, je veux savoir ses sentiments de sa propre bouche. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
Vous sortiez de chez lui quand j'y ai passé ; mais, ce que je viens d'apprendre me console de ne vous y avoir pas trouvé. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
Vous allez tout savoir. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Oh, parbleu, je vous ferai bien voir le contraire dans la suite. (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Il faut approfondir cette affaire, Madame, et voir un peu? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je serai toujours complaisante et soumise à ses volontés, je me ferai un devoir de lui obéir aveuglément ; mais, je prendrai si bien mes mesures, que Monsieur mon cousin ne voudra point de moi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vous aviez du plaisir à le voir ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ne suis-je pas heureuse, de savoir me divertir de toutes sortes d'originaux ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Elle m'a fait revoir ma Bergère fidèle : v.8 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
J'en retiens un ; mais je veux savoir l'aventure. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Ces petits Messieurs sont fanfarons, ils ont trop peu d'esprit pour s'apercevoir qu'on les raille, et trop bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'on les aime. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
Est-il si difficile de vous en apercevoir ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Sans cela, nous allions peut-être savoir les sentiments qu'elle a pour vous. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Ma chère enfant, que j'aie de joie à vous voir ! (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Malgré son devoir, l'amour l'a retenu longtemps auprès de moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il faut savoir auparavant ce que c'est. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
C'est un petit régal que j'espère ce soir avoir l'honneur de donner à Madame dans ma maison de campagne, qui n'est qu'à demi lieue d'ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Vous êtes heureux d'y pouvoir suffire. (Acte 1, scène 16, CIDALISE)
En vérité, c'est pousser l'impudence un peu trop loin, et pour moi je ne le veux point voir. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
Vous l'allez savoir. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Quitter l'armée pour me venir voir ? (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Il m'était impossible de vivre plus longtemps sans vous voir. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Dites-lui qu'elle vienne, Lisette, et que Clitandre brûle d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Qu'aurait-il pu me dire, Madame, qui m'eût fait craindre de vous voir ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame, j'ai joint l'armée ; j'ai vu l'ennemi, je me suis fait voir à nos généraux, j'ai fait le coup de pistolet, pris quelques officiers prisonniers ; l'Amour m'a rappelé vers vous, je suis revenu sans réflexion. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
Et qui peut avoir fait ces contes ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Vous ne le connaissez pas, Madame, il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Il faut lui faire voir le chevalier, il le connaîtra peut-être. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je pourrais bien le voir sans le connaître, car on change de personnages dans le monde. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Où croyez-vous le pouvoir joindre, Dorante ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oui, Monsieur, la résolution en est prise, et c'est à vous de voir si vous me pouvez faire toucher cet argent aussitôt que je serai arrivée. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Je ne vins point hier, mais vous n'avez point de reproche à me faire, je ne sortis pas de la journée je m'étais purgée par précaution, et je ne voulais voir personne. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Mon pauvre Clitandre, que me sert-il d'en avoir la qualité ? (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Vous allez voir. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Moi, Madame, je ne raille point ; et il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Et toi, des coups de bâton qu'on te donna à Auxerre, pour avoir filouté mille écus au fils de ce marchand de marée. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Qu'ils ne pourraient avoir sans elle. v.9 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Font assez voir qu'elle est la fille du Soleil, v.11 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Pour avoir un mari, v.99 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je suis si mal avec lui depuis longtemps, et il en use si mal avec sa famille, que j'ai cru pouvoir me dispenser... (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Monsieur, je viens d'apercevoir Frosine qui se promène ici près toute seule. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Je suis bienheureuse de t'avoir rencontrée. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Vous êtes bien prédestiné, Monsieur Guillemin, d'avoir une si bonne femme. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Mais je suis bien aise de savoir à qui mon manteau... (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Hé, donne, te dis-je, la petite personne qui s'en servira mérite bien qu'on lui fasse plaisir ; elle est d'humeur reconnaissante, et tu ne seras point fâché de l'avoir obligée. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Il faut avoir quelques égards pour son prochain, Madame. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
Hom, il faut avoir des complaisances... (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
Jusqu'au revoir, Monsieur Guillemin. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Il faut en croire votre tante, elle doit le savoir mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Oui vraiment, c'est elle qui est ma mère ; mais je ne fais pas semblant d'en rien savoir. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Vient-elle voir votre parrain, quelquefois ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Nous nous mettons un peu de bon air aujourd'hui, parce que nous nous attendons de voir Éraste. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Que Frosine lui dise que je suis ici, que c'est pour le voir que je suis venue même, qu'elle flatte son imagination de tout l'espoir qu'il voudra prendre, je l'avouerai de ce qu'elle aura dit. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
Aurais-je le chagrin de retourner à Paris, sans avoir rendu mes petits devoirs à cet honnête homme-là ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je suis venue me promener à la Foire avec une fort jolie personne, qui me paraît avoir du goût pour vous, et si vous n'étiez point prévenu d'une passion si forte... (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Et n'avez-vous jamais remarqué que depuis quelque temps, elle est presque toujours à ses fenêtres pour vous voir passer ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Que je suis heureux d'avoir une maison en ce pays-ci, pour jouir de l'avantage de vous y recevoir ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Je ne sais, mon père, vous m'avez commandé de signer, je me suis fait un devoir de vous obéir. (Acte 1, scène 27, MARIANE)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Il faut commencer par savoir les personnes à qui nous avons à faire. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Mort de ma vie, nous sommes trois, il ne faut pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je gage qu'il n'y a point de mère, qui ne soit ravie de vous voir faire les doux yeux à sa fille. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
Jusqu'au revoir, Monsieur. (Acte 1, scène 17, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Je viens maintenant savoir... (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Oui, l'esprit et le savoir-faire sont l'apanage des Gascons : vous avez raison. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il faut se voir, et convenir de ses faits avant toutes choses. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous vous expliquerez ensemble, elle vous aime ; et la précaution qu'elle prend de marier sa fille, fait assez voir qu'elle a dessein... (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous avez donc du goût pour moi, Madame, et j'en ai pour vous, Dieu me damne, tout ce qu'on en saurait avoir ; mais sur quel pied nous aimons-nous ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Je ne crois pas, Monsieur, que vous pensiez que je puisse avoir d'autres vues que celles... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
De nous voir faire v.41 (Acte 1, scène 31, TOUS)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Accoutez, faites-la-moi voir avant que de la prendre, je vous en dirai ce qui en sera, tout à la franquette. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je m'en vais lui parler un peu, et savoir d'elle? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Il a la meine d'avoir bonne bourse, et notre connaissance pourrait avoir de bonnes suites. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Aurais-je tort de vouloir le disposer à nous rendre service, et de chercher les moyens de vous voir plus souvent ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
À la vérité drès que son mari le venait voir, alle était toujours malade ; quand il n'y était plus, tatigué qu'alle se portait bian ! (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Je ne roule dans le monde depuis quelque temps que par un excès de savoir faire ; les affaires de ma famille sont terriblement dérangées, ce mariage-ci peut les rétablir. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Cela est bien louable, d'avoir ainsi de la charité pour vos parents. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Comme il n'y a que moi de mâle légitime dans la maison de la Chaponnardière, on veut se dépêcher d'avoir de la race. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Monsieur Thomasseau sera bienheureux, d'avoir pour gendre Monsieur Vivien de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Pourquoi ne me vient-il pas voir cet animal-là ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Votre servante, Madame Dubuisson ; jusqu'au revoir, Monsieur de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Le gendre n'est morgué pas content d'avoir fait le voyage. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Voilà mon cousin l'Officier que j'amène voir mon prétendu. (Acte 1, scène 12, LORANGE)
Il a assez vécu pour savoir vivre. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Elle sera ravie d'avoir l'honneur de vous faire la révérence. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Monsieur de la Chaponnardière est échappé ; nous allons voir de belles affaires. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
Je vous félicite de l'avoir trouvé. (Acte 1, scène 19, MADAME DUBUISSSON)
Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Pour terminer quelque chose avec vous, Monsieur, il faut savoir qui vous êtes. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Il faut savoir en amourettes v.57 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

On croie avoir éteint la violence v.46 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Nos coeurs charmés de vous voir parmi nous, v.210 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
De la savoir si près d'ici. v.363 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
Trop heureuse, qui peut nous avoir pour amis. v.434 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Jusqu'au revoir. v.465 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Car pour recevoir de visite, v.478 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
M'en laisser émouvoir serait trop hasarder, v.507 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
C'est assez qu'il ait cru pouvoir impunément v.528 (Acte 2, scène 6, CORINE)
J'aime à te voir l'aimer si tendrement. v.560 (Acte 2, scène 6, JUNON)
J'ai, sans en avoir fait aucune expérience, v.602 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Nous sommes les soutiens de son pouvoir suprême, v.610 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Vous pourriez bien avoir besoin de nous. v.619 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Ils pensent n'avoir pas besoin de mon secours. v.678 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Dont le pouvoir s'étend sur tout ce qui respire. v.782 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
N'avoir rien négligé de ce qui la peut faire, v.863 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Sans manquer au devoir il est une manière v.871 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Il est, ma chère enfant, un petit savoir-faire, v.884 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Je croyais voir par vous mon bonheur achevé : v.900 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Nous braverons tous deux son pouvoir, sa colère. v.911 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Je la blâme tout haut d'avoir un coeur constant, v.960 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
Loin d'avoir fait fortune, ont fait tout le contraire, v.976 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Oh ! Mon Maître par-là fit bien voir son crédit. v.997 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Ne sache où pouvoir la trouver. v.1077 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
C'est qu'il le sache, et ne le voir jamais. v.1142 (Acte 3, scène 7, CORINE)
C'est avoir peu d'honnêteté. v.1157 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Je voudrais bien pourtant pouvoir me satisfaire. v.1159 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Je ne veux pas en savoir davantage. v.1166 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Sans en avoir pourtant vu nul effet sensible, v.1184 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Pour en avoir une preuve constante v.1204 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Pour empêcher de voir ce qu'elle voudra faire. v.1229 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
De n'avoir pas prévu la chose ; v.1231 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Croire avoir plus d'esprit que lui. v.1233 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Il ne me saurait voir, examinons-le un peu, v.1262 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Ni le pouvoir, ni la colère : v.1274 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Je vous entends, et je ne puis vous voir ; v.1289 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Du plaisir de pouvoir le lui sacrifier, v.1359 (Acte 3, scène 11, CORINE)
De pouvoir éviter des regards curieux ! v.1403 (Acte 3, scène 12, PHILÈNE)
Ne nous suffit-il pas qu'il ne puisse me voir ? v.1409 (Acte 3, scène 12, PHILÈNE)
Et de la bague il connaît le pouvoir v.1411 (Acte 3, scène 12, CORINE)
On perd trop à ne vous voir pas ; v.1425 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Je suis charmé de vous voir satisfaite. v.1437 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Et que je puisse voir leur Fête d'un peu loin. v.1458 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Il ne faut là-dessus avoir aucun souci? v.1544 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
Pouvoir des Dieux sacrifier le Maître. v.1580 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Sans y voir personne auprès d'elle. v.1629 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Ciel ! Puis-je recevoir de plus sensible injure ? v.1801 (Acte 5, scène 6, VÉNUS)
Vous obéir n'est pas en mon pouvoir. v.1821 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Quand Jupiter prononce, il faut qu'à son devoir v.1822 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
D'avoir trop bien servi Junon ? v.1866 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
Pour les gens de bon goût doit avoir quelque chose v.1949 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Savoir aimer constamment, v.1986 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
Pour en avoir instruit les Dieux, v.2009 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Mais que veux-tu donc dire, Lisette, n'est-ce pas lui qui m'a permis de recevoir les soins et les assiduités d'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Oui quand il a cru avoir besoin de lui pour son établissement, et pour son commerce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous comprenez bien par là que pour la tranquillité de votre coeur, et pour le bien de vos affaires, il ne faut prendre de l'amour pour personne, et faire bonne mine à tout le monde : on ne sait pas de qui on peut avoir besoin. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
L'être un fort bon marchandise qu'une Loterie, et si vous vouloir bien permettre, Monsir, moi avoir intention de mettre beaucoup al vôtre. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Moi le savoir bien le divertissement bien joli, mon foi, mais point vouloir disti billets noirs moi. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
À ce que je puis voir les étrangers ne sont pas trop dupes, et il n'y a pas de pays au monde ou une Loterie comme la mienne rendît si bien qu'à Paris. (Acte 1, scène 4, SBRIGANY)
Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Oh pour cela non : il faut avoir de la conscience. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Si j'avais une minagère comme vous, je serais bien-aise d'en avoir de la race. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Quand on sait une fois çan que c'est, il faudrait bian avoir le diable au corps pour y reboutre. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Voirement oui, ils me donnent des taloches, et des coups de pied dans les os des jambes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Ils voulont vous voir pour leur argent, et ly en a qui disent qu'ils seront contents quand ils vous auront chanté pouille à vous-même. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Mille pardons charmante Mariane, d'oser ainsi paraître devant vous, quand je sais les défenses qu'on vous a faites, mais l'état on je suis semble devoir tout autoriser. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
On vous défend de me voir. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Que sais-je moi, c'est une nouvelle manière qu'on a imaginée de faire des présents, et de les recevoir avec bienséance, et Monsieur votre père a le profit et le mérite de l'invention. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Monsieur j'ai un petit savoir-faire que j'ai toujours conduit avec assez de bonheur. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Vous nous damez le pion Monsieur Sbrigany, vous nous damez le pion pour le savoir-faire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Il m'en faut l'intérêt, vous avez de la conscience, vous le gardez depuis six mois : je prendrai sans voir, faites bien les choses, deux livres de tabac pour moi, un éventail pour la fille de mon auberge, et de vos mouchoirs pour le Toulousain mon valet de chambre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Il y a des choses qu'il est bon de ne voir que de loin. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Un buffet garni d'argent, Monsieur, je suis bienheureuse ; il y avait longtemps que j'avais envie d'avoir de la vaisselle. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Qué, qué, je n'entends point votre baragoin, mais je sais lire, vous allez voir. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
Mon mari est Procureur, vous allez voir de belles écritures. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
La Procureuse est bien fâchée de n'avoir point de vaisselle. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Vous allez bien voir qu'on vous dit vrai. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Voilà des étoffes que je fais apporter pour voir ce qu'on y en pourra mettre de pièces. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Rien du tout, vraiment, au contraire ; et sur ce pied-là, vous pourriez bien avoir moins de tort que je ne pense. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Hé, c'est un petit miracle de vous voir. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
L'aimable Dame que voilà : ce que c'est que d'avoir de l'esprit et du bonheur ! (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
Vous ne devriez point recevoir de maris chez vous, vous autres. (Acte 1, scène 14, MADAME DU ROLLET)
Je suis bien malheureuse de voir ainsi dissiper le bien que mes parents? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Oh, je lui ferai bien voir? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Jusqu'au revoir, Messieurs, bon voyage. (Acte 1, scène 19, MADAME BERTRAND)
Ne doivent-ils pas savoir qu'il y a des endroits autour de Paris qui ne sont pas faits pour eux ? (Acte 1, scène 20, MADAME BERTRAND)
Voirement oui, qu'ils attendent ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Nous allons avoir une furieuse querelle à soutenir en arrivant chez nous. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Puisqu'elle est mariée, tant pis pour elle ; nous allons avoir d'autres affaires. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Nous jouissons de plus de vingt mille livres de rente en fonds d'esprit et de savoir-faire. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Je ne me moque point, et vous allez voir ici son lendemain de noces. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
À ce que je puis voir, tout le monde s'en mêle. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
T'avoir oubliée, moi ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Oui, je lui ferai avoir la Charge de premier Poilou suivant la Cour, cela est fait pour lui. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
La voilà qui vient, vous allez voir. (Acte 1, scène 36, MAROTTE)
Hé, voirement oui, fille, c'est ly-même : je le savais bian, moi, que ce n'était pas par orgueil qu'il n'était pas venu aux fiançailles. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)

LA GAZETTE (1693)

Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
On m'a fait voir deux petits malingres d'assez bonne mine à la vérité : mais on veut les vendre huit pistoles pièce. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Mais ce n'est rien encore que cette gazette : je voudrais bien savoir de quel droit il prétend vous marier sans m'en avoir parlé ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Mort de ma vie, avant que de mourir, je veux voir des rejetons de notre tige, moi, ma nièce. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
J'irai vous voir tantôt, ma tante. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous avons ce que vous cherchez, Monsieur, et l'on serait bien malheureux de ne pouvoir vous accommoder. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Voulez-vous voir, Monsieur, des réflexions nouvelles que l'on a faites sur les bonnes qualités des Dames ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
En vérité, Monsieur, je suis ravi d'avoir l'honneur de saluer un homme d'un aussi grand mérite. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Je veux absolument savoir qui vous êtes, et ce que vous faites ici. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Elle est là avec un tas de cousins et de cousines qui sont d'ennuyeux personnages, et vous ne pouvez la voir à présent. (Acte 1, scène 16, FILLON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

La nature paraît avoir, par préférence, v.3 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Pour avoir méprisé tant de voeux qu'on m'adresse, v.44 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
D'avoir eu l'indigne faiblesse v.46 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Et qu'on ne puisse avoir l'orgueil de s'applaudir, v.56 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
D'avoir impunément mérité ma disgrâce. v.57 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Voir cette fête peu commune, v.133 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Jusqu'ici la Princesse à mon pouvoir rebelle, v.144 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Le devoir défend de le dire. v.168 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
C'est le chagrin de ne plus savoir plaire, v.207 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Sans avoir eu jamais le bonheur d'être aimable, v.219 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Qui n'ont rien tant à coeur que de vous pouvoir plaire. v.245 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Après avoir causé vos maux, v.393 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Sans pouvoir en être ennuyés v.414 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
C'est de les savoir bien placer, v.418 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Et d'avoir soin qu'on les diversifie. v.419 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Se plaisait à vous voir dans un si mauvais pas. v.14 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Et dans le second rang voir son nom consacré. v.39 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Qu'après avoir fait ceux des autres. v.80 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
De nous devoir leur origine : v.188 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Je me fais un bonheur, un devoir de leur plaire, v.212 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Jusqu'au revoir, Momus. v.244 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Quel plaisir je ressens de m'en voir écarté ! v.277 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Je veux aussi de vous savoir certaine chose. v.331 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Je crois m'apercevoir qu'ils tremblent, v.379 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Puis après avoir bien couru, v.391 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
De notre égarement croyant savoir la cause, v.457 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Il sied bien d'avoir un coeur tendre, v.672 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Le remettre dans son devoir. v.684 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Quel est donc ce bonheur qu'on me fait entrevoir ? v.685 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
Et pour voir ce qu'on nous dira, v.729 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Vous craignez d'en avoir nos regards pour témoins. v.740 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Dont je tremble de voir la fin. v.814 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
De vous voir à leur barbe ainsi prendre un amant. v.947 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Pour un tel soupirant d'avoir été cruelle. v.1016 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
De vous voir ainsi penser d'elle. v.1018 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Madame, il n'en faut pas avoir le démenti v.1024 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Faisons-lui voir en sa présence v.1045 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
De voir celui d'une Déesse v.1130 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
D'avoir grande peine à me taire. v.1147 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Elle est facile à concevoir, v.1161 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Et je crois aussi m'en devoir v.1163 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Ou je me rends, moi, vous n'avez qu'à voir. v.1171 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Plût au Ciel en pouvoir dire autant de la mienne. v.1188 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Pour avoir un tel soupçon ; v.1203 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Du bien de la revoir mon âme impatiente v.1245 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Je brûle de savoir ce qu'elle me veut dire. v.1247 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
Vous avez dans ces lieux un absolu pouvoir, v.1315 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Il est aisé de concevoir v.1317 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
Se sert de son pouvoir suprême v.1329 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Que je crains de la voir en ce fatal moment ! v.1356 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Le devoir me parle pour elle : v.1357 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
Qui vous tient dans ses fers par devoir arrêté, v.1362 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Et quand on peut savoir les choses sûrement? v.1373 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Et savoir sûrement à quel point Procris l'aime. v.1401 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Mais il faut que pour vous mon pouvoir se signale. v.1412 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Voudraient avoir de son ouvrage, v.1439 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Dans la suite un mari ne saurait avoir tort. v.1472 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
J'ai le même pouvoir pour cela que l'Aurore. v.1495 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
Tu ne dois là-dessus avoir aucune crainte, v.1522 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
Suis-je en état ni de voir, ni d'entendre ? v.1550 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Hé qui peut vous avoir appris v.1679 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Servez-vous de votre pouvoir v.1684 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Que je parle à l'ingrat, que je puisse le voir, v.1686 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Le devoir et la bienséance, v.1726 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
J'espère ici revoir Céphale à tout moment. v.1803 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Je croirais ne pouvoir faire un trop long séjour, v.1821 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Et je m'étonne peu de la voir en colère. v.1845 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Tous les coeurs sont soumis au pouvoir de l'Amour ; v.1880 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Avoir connu l'original. v.1886 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Il en pouvait avoir un dans l'armée v.1921 (Acte 3, scène 12, DIONE)
À vous voir faire un nouveau choix, v.2003 (Acte 3, scène 14, DEUX NYMPHES)
De ne le point voir de retour. v.2072 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Sans trop savoir pourquoi, prend avec passion v.2078 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Mercure à Jupiter fera voir clairement v.2104 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Pour faire recevoir Céphale v.2196 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Ne laissent pas d'avoir leur voix. v.2210 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
De voir qu'en terre et dabs les Cieux, v.2230 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Je veux savoir un quelque chose de lui. v.2246 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Si par hasard mon maître allait savoir de même? v.2282 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Que d'avoir le secret des Grands ! v.2303 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
La charmante douceur de pouvoir espérer? v.2458 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Je le sais à n'en pouvoir douter. v.2462 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Font trop voir à quel point il vous est cher encore, v.2582 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
La honte et le remords de m'avoir outragée, v.2614 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Hé ! Puis-je l'être sans savoir v.2618 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Voudrait devoir toute ma tendresse, v.2626 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)

MADAME ARTUS (1707)

Faute d'avoir soupé, j'en enrage. Mon maître v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Sans prévoir contre lui ce qu'on prépare ici, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
De nous donner sujet de manquer au devoir, v.69 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
D'avoir tort avec nous, on nous le fait avoir. v.70 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Au point de n'en pouvoir être dépaysé. v.102 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
J'irai dans un moment la voir. v.112 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Me soupçonnes-tu de pouvoir l'oublier ? v.153 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ah, ah ! Nous allons voir beau jeu. ! v.193 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Couper ? Oui, mais? savoir à quelle intention ! v.233 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Il en faut, le fait est de savoir d'un Château v.241 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Ce qui plaît mieux à voir, ou des bois, ou de l'eau. v.242 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je voudrais le pouvoir rayer de votre histoire. v.275 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Oui, oui, c'était assez d'avoir coupé son bois : v.301 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je sais envers ma mère à quel devoir m'engage v.359 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
La proposition doit vous avoir blessée, v.372 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
J'ai cru pouvoir aussi compter sur cette affaire ; v.376 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Sans savoir quels partis on nous a destinés, v.385 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Ne nous plus voir. v.482 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Par où lui puis-je avoir déplu ? v.482 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Qu'à mon sexe permet l'honneur et le devoir. v.493 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Voire même un peu plus. v.494 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Qu'avant de l'avoir vu nous en fassions l'emplette, v.528 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
De l'avoir vue. v.540 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Finette, il faut savoir ce qu'elle sacrifie. v.676 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et s'excuse d'avoir reçu bizarrement v.730 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Du devoir, dans un coeur bien né, quel est l'effet ! v.762 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Que vous devez avoir pour de certaines gens, v.781 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Ce que vous paraissez avoir peine à m'apprendre : v.788 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
La raison, le devoir, le respect, la tendresse, v.795 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Vous pourriez là-dessus, Madame, avoir des vues, v.811 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et sans savoir qui c'est, ni comment on le nomme, v.831 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Mon trouble doit pourtant avoir frappé sa vue. v.839 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Je ne sais qui lui peut avoir dit le dessein, v.842 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Elle paraît avoir de l'éducation. v.889 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
C'est d'avoir nul commerce avec pas un des gens ; v.910 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Vous me ferez plaisir aussi d'en avoir soin, v.913 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Elle ne paraît pas avoir? v.915 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
En cela je présume avoir quelque lumière, v.955 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
En vous de la beauté croit voir la fille aînée. v.964 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
J'ai, pour savoir si c'est ma fille ou moi qu'il aime, v.983 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Brûle aussi de savoir ce que c'est en effet ; v.1006 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Finette, pour avoir quelque explication ? v.1010 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
Il faut en savoir long. v.1031 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Vous revoir ; quelle joie, et quel ravissement ! v.1045 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Lassé de les voir rire, et de n'y rien entendre, v.1088 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Pour avoir votre aveu nous nous rendons ici. v.1138 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Qu'à l'amour, au devoir, à l'amitié perfide, v.1151 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Qui m'ont fait entrevoir que pour ce mariage, v.1191 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Nous serons peu de temps sans voir le dénouement, v.1218 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Mais enfin il faut voir la fin de l'aventure. v.1224 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'ai cru devoir, étant votre humble serviteur, v.1250 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Dites, est-elle ici ? Quand puis-je la revoir ? v.1293 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
La revoir n'est rien. v.1294 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Je n'en ai pas pour un, je crois en avoir mille, v.1327 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Qui paraissez au monde avoir juré la guerre ! v.1355 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais pour elle je crois ne pouvoir faire assez : v.1378 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Il faut, ma belle enfant, en avoir pour vous-même : v.1479 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Et je voudrais attendre à savoir en effet? v.1489 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
J'aurais dû voir Madame votre mère. v.1575 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Vous devez moins que tous en avoir du souci, v.1581 (Acte 5, scène 8, FINETTE)
Et je reviendrai voir bientôt ce qui des passe. v.1584 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
Il s'agit maintenant d'avoir sa signature ; v.1647 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Sans en rien voir, pour vous telle est ma confiance. v.1691 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Vous me fissiez toujours avoir le même succès ! v.1694 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Devons-nous donc avoir des secrets entre nous ? v.1710 (Acte 5, scène 15, DAMIS)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Seriais-vous encore à vous en apercevoir ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Et depuis un mois que son bourru d'oncle a quitté le moulin, n'avez-vous pas eu tout le temps et toute la commodité de lui conter vos raisons, et de savoir ce qu'elle a dans l'âme ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Hé voirement, ce serait pour être mieux, que je voudrais en prendre un autre. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Hé voirement, je n'en ai point, ce n'est pas vous que ça regarde. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Jusqu'au revoir, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Et si Madame Julienne vient à savoir... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Il fallait nous voir : nous étions toutes deux dans des impatiences de savoir ce qui en était. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Oui, vraiment, et je vous trouve fort à plaindre d'avoir affaire à ces deux masques-là. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Votre valet, Monsieu de Lépeine, jusqu'au revoir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Quand je dansions aux chansons, alle était toujours la première à me prendre, et si alle aurait voulu pouvoir me tenir par les deux mains, tant alla était assotée de ma parsonne. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Vous ne tarderez pas à le voir ; je vais vous l'amener dans le moment même. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Pour m'avoir peut-être ; car vous êtes folle de moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Vous ne velez que m'avoir une fois, vous m'aurais, et je vous baillerai la préférence sur Madame Julianne, qui me marchande itou. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Ça ne se peut pas, Monsieur le Bailli, je viens de le voir. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Non, voirement, il faut ly bailler des camarades. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Je les ferai arrêter sur votre déposition, et je vais tout de ce pas chercher le Greffier pour la venir recevoir. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Vous venez de lez voir, ma commère ? (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
Ce Bailli de malheur qui m'accuse d'avoir fait noyer mon mari. (Acte 1, scène 19, JULIENNE)
Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
Il n'y a ni l'un ni l'autre : mais il pourrait arriver, si vous vous mettez en devoir... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
C'est ce qu'il faudra voir. (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
Oui voirement, c'est ly qui m'a conseillé de laisser croire ça, pour faire pendre Julianne. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Avoir deux amants en nature, v.35 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
Qu'avoir deux époux à la fois. v.38 (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE LOLOTTE)
Tel croit en avoir la farine, v.41 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

Je le crois bien, tu as la physionomie d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Quelle autre correspondance peut-il avoir en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Les mauvaises manières qu'il a pour moi ne me feront jamais sortir des égards que je me dois à moi-même ; et quelque passion que je puisse avoir, elle sera toujours soumise à la raison et à la bienséance. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Tu me fais entrevoir des choses? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je vous fais entrevoir juste. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je ne saurais pardonner à mon Tuteur d'avoir rebuter celui-là, je te l'avoue. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il prétend encore avoir eu raison ; ce Marquis, dit-il, est trop honnête homme. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il me semble qu'il ne manque plus à l'accomplissement de mon ouvrage, que de la voir heureusement mariée. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Oui, Monsieur, ils auront l'honneur de vous venir faire la révérence, pour voir vos parterres, vos potagers, vos espaliers, vos palissades ; ce sont des illustres, des Jardiniers de la Cour qui voyagent par curiosité. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
Non voirement, c'est ce qui le met de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Acoutez, pour les coups de bâton d'aujourd'hui, vous pourriais bian y avoir un tantinet votre part, à ce que je m'imagine. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ne pourrait-on point savoir le sujet de votre embarras ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Je ne vous adore, il est vrai, que depuis deux mois, parce qu'il n'y a que deux mois que j'eus le bonheur de vous voir pour la première fois de ma vie. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Hé, voirement oui, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Les filles sont curieuses ; on est bien aise de voir jusqu'où des coquins comme cela, pousseront las choses. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Et nous irons tout de ce pas, Lisette et moi, nous cacher derrière la palissade pour entendre la conversation, et savoir ce que nous devons croire. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je suis ravi d'avoir ce témoignage de ton zèle et de ton affection. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Jusqu'au revoir, Monsieur, quand sa folie le prendra recommandez qu'on ne le batte point, il vient d'en avoir assez, je vous assure. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LES VENDANGES (1694)

Mais voirement, fille, tu perds l'esprit. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
On te baille un Collecteur, le coq du Village : il nous a rabattu vingt écus de taille pour t'avoir, et tu veux que je l'y manquions de parole. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Oh, pour ça, Margot, vous êtes une ingrate ; car je remercie tous les jours notre Curé de m'avoir marié, moi. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Oh voirement, vous le trouveriez bien plus heureux, s'il était le mari de notre nièce Claudine. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Écoutez un peu ce n'est guère ; et comme les parsonnes de Village sont malaisées à émouvoir, m'est avis qu'il faudrait que la médecine soit forte. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Tenez, morgué, pour avoir seulement rêver de la mienne ; je me réveillis tout moulu de coups. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
N'est-ce pas avoir bon esprit, v.7 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Que de savoir mettre à profit v.8 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Et le galant vient voir la belle. v.14 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il ne viant point de galant voir Margot ; alle est diablesse, mais alle ne m'en baille point à garder, je bouterais ma main au feu pour elle. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Vous auriez chaud, monsieur Lucas : ne jurez de rien, elle ne vous croit pas si prêt à revenir : cachons-nous un peu, nous en apprendrons plus que vous n'en voudrez savoir. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il faut voir, baillons-nous patience. (Acte 1, scène 13, LUCAS)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

C'est encore un bon original que ce vieux Intendant qui amène ici sa femme pour avoir des enfants. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Quand on veut plaire à une jeune fille, il faut avoir des manières jeunes, mon enfant. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Le grand plaisir d'avoir des malades qui ne font rien moins que leur métier, et qui ne songent qu'à se divertir ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Le moyen de n'en pas avoir, je suis tout feu, Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
J'avons le bonheur de vous y voir tous les ans ; c'est une rente : mais ce n'est pas les yaux que vous venez prendre cette fois ici, peut-être ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Pour une personne de Province, elle a autant d'esprit et de savoir-vivre... (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
Jusqu'au revoir, morgué dépêchez-vous, je vous en prie, j'ai itou queuque chose à lui dire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
C'est moi-même, Madame Guimauvin : que j'ai de joie de te revoir, et de t'embrasser ! (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
J'ai aussi quelque idée de l'avoir vu faire le Marchand de boeufs dans le coche d'Auxerre. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai déjà nombre de choses à vous dire ; et si nous étions en lieu de pouvoir... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Hé voirement non, c'est le Bailly qui l'est, je savons bian ça. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Avec Madame Guimauvin, et avec un maître fripon, que je connais pour le valet de chambre de ce petit Officier qui vous muguetait ce printemps, et que je vous ai défendu de voir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Oh bien, pour éviter les querelles que nous pourrions avoir là-dessus, je vous marie dès demain ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Me voilà débotté, Madame, et en disposition de recevoir vos ordres. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Tu ne t'attendais pas de m'y voir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Hélas, Monsieur, vous n'en sauriez tant avoir qu'on vous en souhaite ; et vous en crèveriez, que nous en serions ravis, je vous assure. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Écoute, va dire à ton maître que je suis ici, que je ne l'y veux point voir, entends-tu ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Je ne le veux point voir, te dis-je. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Oh, par ma foi en voici bien d'une autre ; je ne m'étonne plus qu'il soit fâché de nous savoir ici, il ne veut pas que nous soyons de la noce. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Oui, Monsieur, les visites sérieuses : mais comme tout le monde est bienvenu au bal, nous avons pris l'occasion de vous venir rendre nos devoirs en masque. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
Tenez, Monsieur, ne serez-vous pas ravi d'avoir une belle-mère aussi aimable que cette charmante personne ? (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
Oh, je leur ferai bien voir... (Acte 1, scène 30, LE BARON)
Jusqu'au revoir. (Acte 1, scène 30, BLAISE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Mais si l'on vient à savoir que j'aime déjà un Français, que dira-t-on dans la Ville ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Tout retentit en ce pays-là de mon savoir faire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Oui, Madame, je venais voir si vous étiez visible ; et puisque je vous vois, je comprends bien que oui ; je vais le dire à mon Maître. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
J'étais accablée de curieux et de curieuses ; de filles qui venaient demander quand elles auraient des maris ; de femmes qui voulaient savoir quand elles n'en auraient plus. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je ne le veux plus voir, Marton ; je me garderai bien de lui donner ma nièce. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
La gloire n'est pas bonne à voir de près ; Monsieur a raison, elle est trop laide. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Allez voir ce que c'est, Marton. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Préparez-vous, Madame, à recevoir un Marquis de conséquence, qui vient ici vous rendre visite. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Suis-je assez bien pour le recevoir ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Ne vous alarmez point, vous allez le voir revenir triomphant, Madame. (Acte 1, scène 18, MARTON)

Dans les 1919 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,66 % des textes) dans lesquels il y a 1585 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 31,08 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	2	8	0	0	0	0	0	10
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	1	0	0	0	0	0	1
3	LES AGIOTEURS	0	19	17	10	0	0	0	46
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	21	23	13	8	13	0	78
5	LES FONDS PERDUS	0	9	12	10	0	0	0	31
6	LA TRAHISON PUNIE	0	10	9	16	15	10	0	60
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	4	8	1	5	4	8	30
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	19	0	0	0	0	0	19
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	1	0	0	0	0	0	1
10	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	15	18	26	14	13	0	86
11	LA F?TE DE VILLAGE.	0	9	6	9	0	0	0	24
12	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	9	15	20	0	0	0	44
13	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	14	16	12	11	14	0	67
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	13	9	0	0	0	0	22
15	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	1	0	0	0	0	0	1
16	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	4	15	10	8	18	0	55
17	LES F?ES.	0	33	0	0	10	0	0	43
18	LES FÉES.	0	2	1	0	0	0	0	3
19	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	14	11	13	14	7	0	59
20	LA MÉTEMPSYCOSE	0	12	2	28	1	9	0	52
21	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	8	7	0	0	0	0	15
22	CÉPHALE ET PROCRIS	0	16	6	34	15	0	0	71
23	MADAME ARTUS	0	11	13	20	12	9	0	65
24	LES VACANCES	0	0	28	0	0	0	0	28
25	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	20	0	0	0	0	20
26	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	2	0	0	0	0	2
27	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	28	0	0	0	0	28
28	LE GALANT JARDINIER	0	0	27	0	0	0	0	27
29	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	28	0	0	0	0	28
30	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	1	0	0	0	0	1
31	RENAUD ET ARMIDE	0	0	20	0	0	0	0	20
32	RENAUD ET ARMIDE	0	0	3	0	0	0	0	3
33	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	20	0	0	0	0	20
34	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	21	0	0	0	0	21
35	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	1	0	0	0	0	1
36	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	9	0	0	0	0	9
37	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	3	0	0	0	0	3
38	LE CHARIVARI	0	0	32	0	0	0	0	32
39	LE CHARIVARI	0	0	2	0	0	0	0	2
40	LE VERT-GALANT	0	0	17	0	0	0	0	17
41	LE BON SOLDAT	0	0	20	0	0	0	0	20
42	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	27	0	0	0	0	27
43	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	1	0	0	0	0	1
44	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	23	0	0	0	0	23
45	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	2	0	0	0	0	2
46	LE DIABLE BOITEUX	0	0	33	0	0	0	0	33
47	LE DIABLE BOITEUX	0	0	3	0	0	0	0	3
48	COLIN-MAILLARD.	0	0	24	0	0	0	0	24
49	COLIN-MAILLARD.	0	0	1	0	0	0	0	1
50	LA PARISIENNE	0	0	29	0	0	0	0	29
51	L'?T? DES COQUETTES	0	0	25	0	0	0	0	25
52	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	1	0	0	0	0	1
53	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	13	0	0	0	0	13
54	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	1	0	0	0	0	1
55	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	3	0	0	0	0	3
56	LA FOIRE DE BESONS	0	0	24	0	0	0	0	24
57	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	14	0	0	0	0	14
58	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	1	0	0	0	0	1
59	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	19	0	0	0	0	19
60	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	1	0	0	0	0	1
61	LA LOTERIE	0	0	29	0	0	0	0	29
62	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	20	0	0	0	0	20
63	LA GAZETTE	0	0	15	0	0	0	0	15
64	LE MARI RETROUV?	0	0	26	0	0	0	0	26
65	LE MARI RETROUVÉ	0	0	3	0	0	0	0	3
66	LE TUTEUR	0	0	21	0	0	0	0	21
67	LES VENDANGES	0	0	14	0	0	0	0	14
68	LES VENDANGES	0	0	3	0	0	0	0	3
69	LES EAUX DE BOURBON	0	0	24	0	0	0	0	24
70	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	11	0	0	0	0	11
71	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	2	0	0	2
72	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	0	7	0	0	7
	Total	2	253	881	222	122	97	8	1585