Occurences de l'expression

ment

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÉRATEUR BARRY (1702)

  1. Le trésor de la beauté, le magasin des agréments, l'arsenal de l'amour. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  2. Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  3. Enfin, un Élixir spécifique, que je puis appeler le supplément de la beauté, le réparateur des visages, et l'abrégé universel de tous les charmes qui ont été refusés par la nature. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  4. Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  5. Que l'on joue seulement un petit air, pour donner le temps à mes Acteurs de se disposer pour leurs Rôles. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  6. Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  7. Hé bien, comment vous ça va, pauvre diable ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  8. Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  9. Comment ! (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  10. Attendez, Seigneur Spacamonte, priez vos parents de votre enterrement plutôt que de la noce ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  11. Comment me tuer de chagrin ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  12. Et j'ai fait serment d'exterminer, fût-ce vous, le premier coquin qui aurait l'audace de s'y opposer. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  13. Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  14. Et le vôtre aussi, apparemment ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  15. En français ou autrement, je vous réponds que si vous voulez me laisser faire, le Capitan Spacamonte n'épousera point votre fille. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  16. Assurément ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  17. Assurément. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  18. Il est de tes amis apparemment ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  19. Comment ! (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  20. Je t'obéis aveuglément. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  21. Elle ne vous donnera que de bons conseils, et je veux que vous fassiez absolument tout ce qu'elle vous dira. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  22. Vi daro quelli medesimi che desiderate, mà bisognerebbe fare entrare quel Baronaccio di spia ne' nostri interreI. Con lusinghe e denari si viene à capo d'ogni cosa mà veramente. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  23. C'est quelqu'un de vos parents, apparemment ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  24. Ah vraiment il sentira les effets de ma libéralité. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  25. On m'attaque sérieusement. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  26. Comment faire ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  27. Je suis né pour vous adorer éternellement ; et je renoncerai sans peine à la vie, s'il faut que je renonce à l'espoir de vous posséder. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  28. Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  29. Hé bien oui, voilà un accommodement ; mais point de trahison, au moins. (Acte 2, scène 10, JODELET)
  30. Que je sens de trouble et d'agitation, et que l'amour est parfaitement le maître de mon coeur ! (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  31. Approchez, Seigneur Mostelin, et ne craignez point de faire éclater les tendres sentiments que vous avez pour cette charmante personne. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  32. Mon beau Capitaine, sortez de votre étonnement. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  33. Par amusement. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)

LES AGIOTEURS (1710)

  1. Oui voirement. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Justement, la pauvre femme vient de trépasser ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Qu'est-il besoin de raisonnement ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Il en baillit dernièrement une vingtaine de feuillets à une Dame, qui allit tout aussitôt en acheter une maison de campagne (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  5. Comment est-il fait ce papier-là ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  6. Justement, des noms en pataraphes, c'est du grimoire ; si je pouvions attraper queuques petits feuillets de ce papier-là, Claudeine ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Ayons tant seulement du papier, et pis laisse faire, je nous accomoderons avec ly, ne te boute pas en peine. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. Tu cherches condition apparemment ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
  9. Comment bian choisi ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Vous augmentez votre domestique, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  12. Il y a si longtemps que vous me persécutez l'un et l'autre pour me faire prendre un engagement, qu'il faudra bien à la fin s'y déterminer. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  13. Cela en a quelque air franchement, et d'autant mieux qu'il ne paraît pas lui fort empressé pour ce mariage. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  14. Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  15. Ces préparatifs-là ne le regardent point, ma pauvre Claudine, tu ne m'as vu de liaison avec lui, et je ne l'ai flatté, que pour avoir occasion de venger le public, et quelque particulier de ma connaissance qu'il a vexé un peu trop durement. (Acte 1, scène 4, SUZON)
  16. Quand je n'aurais attendu qu'un moment, ne m'avouerez-vous pas que vous avez tort ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  17. Avez-vous songé sérieusement à la petite affaire que je vous ai prié d'examiner ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  18. La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  19. Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  20. Il y a quelque temps que je suis ma maîtresse, je n'ai pas tardé un moment à en profiter. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  21. Oui vraiment. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  22. Comment ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  23. Tenez, Monsieur Zacharie, voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
  24. Cela viendra, ma chère enfant, cela viendra ; et tout aussitôt que nous serons mariés, je renonce absolument à tout négoce, et je veux que nous n'ayons, vous et moi, d'autre occupation que de nous aimer. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  25. J'entre un moment, j'ai à parler à mon filleul pour notre arrangement d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  26. Comment le saurais-je ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  27. Assurément. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  28. Comment va le courant aujourd'hui ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  29. Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  30. Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  31. Vous avez un engagement avec elle, que n'en sortez-vous avec honneur ? (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  32. Mais tant pis, vraiment, cet homme-là devient négligent. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  33. Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  34. Justement, la veuve de ce riche Fripier de meubles, qui était camarade d'usure de Monsieur Zacharie. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  35. Comment cela ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  36. Je me suis arrangé de manière à n'en avoir pas le démenti. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  37. Ne te presse?t-on point pour le paiement ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  38. C'est donc de son aveu que la chose se fait, apparemment ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  39. Le marché tiendra, avec quelque arrangement dans les articles. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  40. Je prends les devants, Monsieur Trapolin, pour vous mettre au fait d'une affaire qui va vous passer par les mains, pour un jeune sot, avec qui l'on peut traiter sûrement... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  41. Assurément. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  42. Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  43. Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  44. Vous avez fort bien fait : mais comment, encore ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  45. Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  46. On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  47. Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
  48. Oui vraiment précoce, et très précoce même. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  49. Je me garderais bien de les faire si elles avaient quelque fondement. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  50. Cela n'est pas concevable, surtout quand il oublie par hasard à prendre des nantissements. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  51. Pourvu que nous trouvions de l'argent, Monsieur le Président signera tout aveuglément. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  52. Je veux lui faire changer tout son bien de nature, premièrement. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  53. Justement. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  54. Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  55. Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  56. Laissons les compliments, Messieurs. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  57. Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  58. Sans nantissement et sans billet peut-être ; et c'est cela qui chagrine le beau-père ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  59. Voilà ce qui vous trompe ; autre facilité de ma part, nouvel accommodement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  60. Fi, fi, le contrat était chez vous, la rente a couru entre vos mains, vous en avez eu la peine, il faut que le profit vous demeure ; il n'y a pas un de nos confrères qui fît la chose autrement. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  61. Patience, patience, jé venge imperceptiblement mes aïeux, et je me rapproprie mon patrimoine. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  62. Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  63. J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  64. Comment dites-vous cela, Monsieur Trapolin ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  65. Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  66. Nous parlons consciencieusement dé grâce. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  67. Assurément. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  68. Il fera sagement. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  69. J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  70. S'il s'avisait de faire banqueroute, elle serait diablement frauduleuse. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
  71. Oui, possédée, Monsieur ; car il faut l'être, et c'est le diable qui se mêle de me faire jouer si malheureusement. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  72. Vous ne sauriez changer, vous, comment espérez-vous que la fortune change ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  73. On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  74. Comment demain ? (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  75. Adieu, mon cher Trapolinet : mille excuses, Monsieur, de mon petit égarement, quand je suis outrée, et qu'on se trouve sous ma coupe... (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  76. On dira ce qu'on voudra, j'aime mieux le dérangement de certaines femmes du monde, que la régularité de certaines prudes. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
  77. Il ne sera payé de plus de quatre mois, j'en sais plus que lui ; et mon papier, quelque bon qu'il soit, ne se négocie pas aisément, à moins que je ne m'en mêle. (Acte 3, scène 5, TRAPOLIN)
  78. Le vôtre vous porte furieusement au bien, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  79. Pardonnez-moi vraiment, depuis que je l'ai mis dans les affaires, ou pour mieux dire, depuis qu'il me prête son nom, car c'est moi qui y suis au moins. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  80. On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  81. Je vois bien, Madame, que je puis vous être utile aujourd'hui, apparemment ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  82. Tant pis, vraiment ; j'en suis fâché, j'en aurai moins de mérite. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  83. Mais tant pis, vraiment. (Acte 3, scène 8, TRAPOLIN)
  84. Oui, tout justement, c'est lui-même. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  85. Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  86. Elles ne conviennent pas aux leurs, apparemment ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  87. Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  88. Vous croyez peut-être ayant père et mère, que sans donner de nantissement... (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  89. Cela est fort honnête : mais comment ferons-nous donc ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  90. Je vous prierai pour toute reconnaissance, de me prêter seulement un millier d'écus, pour achever de payer quelques ouvriers, et je ne vous en ferai point de billet même, car je vous les rendrai huit jours après. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  91. Non, assurément : mais j'aurai ma revanche. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  92. Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
  93. J'attends toujours tranquillement, je suis occupé de tant d'affaires... (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
  94. En voici un qui est diablement léger... (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  95. Comment ? (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
  96. Ma foi je vous défie de le rattraper : mais il dit que vous ne vous impatientiez pas ; qu'il ne va qu'ici près jusqu'à Gennes seulement, et qu'il reviendra le plutôt qu'il pourra pour achever vos comptes. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
  97. Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  98. Vous êtes de Normandie apparemment, Monsieur ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  99. Hélas oui, mon cher Monsieur ; et pour plaider il faut de l'argent : on m'a volé, je ne sais comment faire. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  100. Tant pis vraiment, je suis fort pressé. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  101. Nous n'écrivons jamais, nous autres, nous ne prenons jamais d'autre engagement que la bonne foi. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  102. N'est-ce point tout le Régiment qui s'est associé pour vous faire pièce ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  103. Comment, quelle affaire ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  104. Et comment as-tu fait ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  105. Hé, morbleu, j'ai donné ce sac que vous m'aviez dit de serrer le plus heureusement du monde. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  106. Comment ne me tournerait-elle pas ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  107. Parbleu, allez, il faut que vous ayez fait cela bien adroitement, car je ne m'en suis point aperçu. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  108. Le vela tout seul, par bonheur, j'en ferons plus aisément notre affaire ; et il vaut mieux s'adresser à stici qu'à l'autre. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  109. Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  110. Mais vraiment, c'est de l'écriture de votre filleul, Monsieur Zacharie. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  111. Augmentent mon amour ; et ma félicité serait parfaite, mon adorable Suzon. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  112. C'est moi, vraiment, je n'en saurais douter. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  113. Je ne me troquerais pas pour elle, assurément. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  114. Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  115. Comment, on sait tout, et que sait-on, encore ? (Acte 3, scène 26, SUZON)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

  1. Les plus simples amusements ! v.6 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  2. Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  3. Mais comment vous en va ? Qui vous amène ici ? v.13 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  4. Apparemment ? v.31 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  5. Comment, vous ? v.33 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. On s'y trompe aisément. Cette veuve a du bien. v.42 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  7. Je reviendrai : dites-lui seulement v.58 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  8. À très bon compte assurément. v.61 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  9. Je le reçois dans ce moment ; v.99 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  10. Par où j'ai mérité ce cruel traitement. v.102 (Acte 1, scène 4, VAL?RE)
  11. Quand il a de l'entendement, v.118 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  12. Comment, un air évaporé ? v.182 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  13. Mais, pourquoi ce déguisement ? v.191 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  14. Et venez ici seulement, v.193 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  15. Je le crois bien vraiment, et l'épreuve est cruelle, v.218 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  16. Que l'on aime si tendrement. v.220 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  17. Il est vrai ; vous pouviez fort aisément remettre v.225 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  18. Vous ne sauriez assurément mieux faire, v.233 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  19. Expressément de voir Valère ; v.244 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  20. Votre père n'a pu parler expressément. v.249 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  21. Aucun chagrin, aucun emportement, v.256 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  22. Un peu trop sérieusement. v.258 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  23. J'ai fort mal fait d'écrire assurément. v.259 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  24. De faire aveuglément tout ce que tu voudras : v.262 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  25. Mais je ne comprends pas comment : v.274 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  26. Nous le tromperons donc, Finette, apparemment ? v.275 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  27. Moi ? Point du tout, au contraire vraiment : v.278 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  28. Mais trompons-le si finement, v.279 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  29. Qui vous tient aujourd'hui si fortement liée, v.285 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  30. Pour un consentement, pour une vérité ? v.301 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  31. Comment gouvernez-vous le vin ? v.312 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  32. Fort négligemment, je fais diète, v.313 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  33. Fort discrètement il détale, v.323 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  34. Qu'on doit juger qu'apparemment la bourse? v.357 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  35. Au contraire, vraiment, je veux te faire entendre, v.398 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  36. Parle-moi franchement, que m'en diras-tu ? v.408 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  37. Nous te démasquerons, vainement tu te caches, v.423 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  38. Confesse ingénument la dette ; v.435 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  39. Mais cela ne se peut absolument. Climène v.440 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  40. Il faut qu'apparemment cette peur la retienne, v.443 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  41. Et comment faire v.516 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  42. Pour augmenter ce dépit-là ? v.517 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  43. Moi-même, et vraiment? attendez? m'y voilà. v.520 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  44. Mais y donnerez-vous votre consentement ? v.522 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  45. De tout mon coeur. Il serait beau, vraiment, v.523 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  46. Mais pour l'acheminer à cet heureux moment, v.525 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  47. Le voici. Son chagrin vient naturellement v.527 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  48. Ce jeune Cavalier qu'elle aime éperdument ? v.529 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  49. Et je voudrais qu'en ce moment, v.530 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  50. Vous parussiez vouloir lui faire absolument v.532 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  51. Comment ? v.537 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  52. À la vouloir ainsi pourvoir bizarrement ; v.539 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  53. Il a quatre-vingt ans, Monsieur. Plus finement v.540 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  54. Elle le hait encore assez passablement. v.543 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  55. Ce Banquier Suisse est laid terriblement, v.544 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  56. Et c'est pour cela justement ; v.546 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  57. Car je ne prétends nullement v.547 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  58. C'est prétendre très sagement : v.549 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  59. Mais il faut ménager la chose adroitement, v.550 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  60. Du dénouement n'êtes-vous pas le maître ? v.573 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  61. Mais, parlons naturellement, v.596 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  62. Prévoyez-vous qu'heureusement v.597 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  63. Assurément. v.599 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  64. Çà, Madame Brichonne, allons, dis franchement v.600 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  65. Elle a reçu ton compliment ? v.602 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  66. Je vous l'ai déjà dit, fort agréablement ; v.603 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  67. Dans ces commencements, de rendre v.622 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  68. Avec ma belle-soeur quelque ménagement. v.626 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  69. De faire en ma faveur régler son testament : v.628 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  70. Vraiment, Monsieur, ma fille a tort v.682 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  71. Ma fille, assurément s'en accommodera. v.687 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  72. Vous allez voir comment elle le recevra. v.694 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  73. Je vous remets le compliment. v.709 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  74. Monsieur à son appartement, v.711 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  75. Non, doucement. v.713 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  76. Assurément notre dessein v.723 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  77. Ce serait justement un secret spécifique v.730 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  78. Un moment d'entretien. v.731 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  79. D'un mouvement qui, comme je le pense, v.743 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  80. Allons? Mais voici justement v.765 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  81. Pour quelque temps encor cachons-lui prudemment v.767 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  82. J'en dois considérablement v.779 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
  83. Les ordres d'en trouver se donnent aisément, v.781 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  84. Mal aisément ils s'exécutent. v.782 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  85. Comment ? v.830 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  86. Je suis de ce secret terriblement chargé. v.845 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  87. Comment donc, mon neveu, v.865 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  88. Apparemment ta cervelle s'évente ? v.866 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  89. Oui, vraiment, et j'y suis aussi moi ? v.873 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  90. Oui, toi. Comment, petit vilain, v.882 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  91. Et moi donc ? Je ne suis parfaitement contente v.909 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  92. Mais ce n'est point vraiment v.931 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  93. Assurément, v.934 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  94. Comment, un Séducteur, ma nièce ? v.964 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  95. Vraiment vous prêchez bien, mon frère. v.1007 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  96. Premièrement, Monsieur, je ne désire v.1013 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  97. Je prétends tout résolument v.1031 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  98. Songez-y sérieusement. v.1033 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  99. Qui me paraît dans votre compliment. v.1038 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  100. Votre Finette heureusement? v.1074 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  101. Elle doit être ici dans un moment : v.1076 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  102. Dans votre appartement, ma soeur, allons l'attendre. v.1077 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  103. Et cela seulement pour vous taire : v.1104 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  104. Premièrement, vous devez aujourd'hui v.1114 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  105. Comme j'ai vu, très modestement. v.1118 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  106. À déguisement elle s'est résolue v.1119 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  107. Avec empressement lui dire? v.1136 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  108. Attendez un moment : v.1141 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  109. Ah ! Volontiers, vraiment. v.1142 (Acte 3, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  110. Oui, je m'y rends incessamment. v.1147 (Acte 3, scène 2, MADAME ARGANTE)
  111. Adieu, ma soeur, sans compliment. v.1148 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  112. Hé bien, ma chère enfant, comment va notre affaire ? v.1149 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  113. Qui passe assurément l'imagination. v.1155 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  114. À ce petit déguisement ? v.1157 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  115. Belle demande ! Assurément. v.1158 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  116. Que je sens de ravissement. v.1160 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  117. Mais, comment diantre est-il possible v.1161 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  118. Assurément. v.1183 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  119. Dans un moment, je m'en vais la chercher. v.1184 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  120. Un moment ! Plus je sens mon bonheur s'approcher, v.1185 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  121. Les femmes d'ordinaire aiment à babiller. v.1202 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  122. Et tâcher finement d'apprendre? v.1209 (Acte 3, scène -, MERLIN)
  123. Dans un si simple ajustement, v.1227 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  124. Briller avec tant d'agrément ! v.1229 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  125. Se fait par qui vous voit excuser aisément. v.1231 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  126. Je ne mérite pas un pareil compliment : v.1232 (Acte 3, scène 8, CLIMÈNE)
  127. Le compliment doit vous lasser, v.1234 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  128. Mais un moment ici, vous voulez bien attendre ? v.1236 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  129. Doucement. v.1238 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  130. Il n'est personne, assurément, v.1240 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  131. Vingt prudes comme vous, à Paris, seulement, v.1242 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  132. Qui ne me convient nullement : v.1245 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
  133. Mais le plaisir de voir tranquillement, v.1246 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  134. Que je chéris, qui m'aime tendrement, v.1249 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  135. J'en sortirai pourtant, je crois, mal aisément ? v.1251 (Acte 3, scène 9, CLIM?NE)
  136. Ce sont mes sentiments qu'on vous a fait entendre ; v.1270 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  137. Un pareil compliment me rend toute interdite ; v.1275 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  138. Il est heureusement depuis peu devenu v.1316 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  139. Elles vont lentement : mais elles sont bien sûres. v.1327 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  140. Vous en serez aisément éclairci. v.1332 (Acte 3, scène 12, MERLIN)
  141. Ah, que mal aisément son dépit se déguise ! v.1350 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  142. Je dois un si doux compliment v.1376 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
  143. Que vous ne jugiez pas si favorablement ; v.1379 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  144. Et je vais m'attacher, Madame, uniquement v.1380 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  145. À mériter qu'un pareil sentiment, v.1381 (Acte 3, scène 13, CLIM?NE)
  146. Avec même agrément ce Monsieur Boniface, v.1387 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
  147. L'heureux moment d'y paraître à vos yeux. v.1400 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  148. Soyez sûr que pour vous ma haine est augmentée. v.1421 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  149. Oui, fort heureusement. v.1448 (Acte 3, scène 17, MERLIN)
  150. Comment donc, quel est ce mystère ? v.1453 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  151. Pourquoi ce faux emportement ? v.1454 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  152. Mais travaillons au dénouement. v.1456 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  153. Premièrement, Monsieur, je vous ordonne v.1462 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  154. J'agis désintéressement. v.1474 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  155. Madame, quel étonnement ! v.1475 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
  156. Surtout quand il faut que je mente, v.1503 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  157. Dis-moi comment ? v.1506 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  158. Des instructions pour mentir ! v.1508 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  159. Allez dans votre appartement v.1510 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  160. Un seul moment rêver à cette affaire, v.1511 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  161. Et cela vous viendra tout naturellement. v.1512 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  162. Laissez-moi, voici justement v.1513 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  163. Je suis uniquement sensible à l'intérêt, v.1527 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  164. Qui me dit poliment que je suis un fripon. v.1535 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  165. Comment ? v.1542 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  166. Aveuglément signer chez son Notaire, v.1544 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  167. Au lieu d'un testament, une donation. v.1545 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  168. Que le seul changement de votre volonté v.1552 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  169. S'emparer de mon bien ! Vraiment je vous admire. v.1560 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  170. J'en ai l'âme si tourmentée? v.1590 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  171. Mais sérieusement, vous me semblez fâchée. v.1604 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  172. Et comment donc ? v.1613 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  173. Un billet qu'on me vient de rendre en ce moment. v.1614 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  174. Lis, te dis-je. Il vient apparemment v.1615 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  175. De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  176. Au contraire, vraiment. v.1633 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  177. Que l'on vous l'ait imprudemment écrit. v.1649 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  178. Imprudemment ? Ce billet est fort sage. v.1650 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  179. Assurément. v.1654 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  180. À chaque moment la menace ? v.1668 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  181. Et vous la conduirez chez vous dans ce moment, v.1678 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  182. Très volontiers, vraiment, v.1679 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  183. Je ne perds pas le jugement. v.1681 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  184. Hé bien, oui, justement. v.1685 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  185. Un désespoir, un mouvement jaloux ? v.1690 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  186. Quoi, c'est un ferme sentiment ? v.1692 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  187. Et sans retour, sans nul espoir de changement ? v.1695 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  188. Et quand je sens, ma soeur, approcher le moment? v.1715 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  189. Oui, vraiment. v.1716 (Acte 4, scène 5, MADAME ARGANTE)
  190. Je sens par tout le corps certain frissonnement, v.1718 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
  191. Cruel moment ! Quoi ! Faut-il la quitter ? v.1752 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
  192. Comment ce n'est pas toi v.1772 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  193. Premièrement? v.1783 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  194. Se marier sans mon consentement ? v.1788 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  195. Et sans le mien, Monsieur ; c'est un dérèglement, v.1789 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  196. Mais heureusement à leurs trousses j'ai mis v.1796 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  197. Complimenter les nouveaux mariés. v.1820 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  198. Le compliment sera bizarre. v.1821 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  199. Comment, je n'entends pas? v.1855 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  200. Nous payons ces Messieurs fort grassement aussi. v.1881 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  201. Vous pouvez aisément écrire : v.1885 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  202. De ce que tu me viens si tristement apprendre. v.1891 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  203. Il ne faut pas l'augmenter davantage. v.1900 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  204. Il est dans un excès qui ne peut s'augmenter. v.1901 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  205. Comment volés ? Le misérable ! v.1908 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  206. Dans le dérèglement puisqu'on voit qu'il persiste, v.1988 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  207. Il faut avoir certains ménagements? v.2010 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  208. De mon fripon de fils tous les égarements. v.2013 (Acte 5, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  209. J'obéis à regret à vos commandements. v.2021 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  210. Et mon maître s'apprête incessamment? v.2035 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  211. Comment, pendard, dans ma maison v.2041 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  212. Non, Monsieur, je m'en suis trop hautement vantée, v.2055 (Acte 5, scène 11, CLIMÈNE)
  213. Rendez-nous seulement celui de feue leur mère, v.2067 (Acte 5, scène 11, MADAME ARGANTE)
  214. Nous allons voir comment tout ceci tournera. v.2070 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  215. Comment donc ? Qu'est-ce encor ? Que veut dire cela ? v.2076 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  216. À suivre aveuglément vos lois. v.2079 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  217. Grâces au Ciel, mes enfants, l'injuste traitement v.2090 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)
  218. Tombe sur lui très justement. v.2092 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)
  219. Profitez de sa honte, et de son châtiment. v.2094 (Acte 5, scène 23, FINETTE)
  220. Doit commencer par vivre sagement. v.2096 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

  1. On ne vous rapportera ni argent faux, ni vieilles espèces du paiement que vous avez fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  2. Assurément. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  3. Il n'y an aura jamais qui fasse son chemin si promptement que vous ; et si, ils aiment à aller vite ces Messieurs-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  4. Je suis veuf premièrement. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  5. Comment donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  6. C'est quelque Officier de votre connaissance, apparemment, qui vient vous rendre visite pour honorer votre prise de possession. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  7. Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  8. Il n'y en aurait point que je ne fusse capable de prendre, si je voyais jour à ne les pas prendre inutilement. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  9. Qu'est-ce à dire inutilement ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  10. Non, vraiment, je ne m'en plains pas : mais... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  11. Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  12. Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  13. Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  14. Comment vous semble-t-elle ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  15. Non, vraiment, cela ne me paraît pas si joli que je l'avais ouï dire. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
  16. Assurément ; mais des bâtiments du temps du Roi Guillemot, comme celui-ci ! (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
  17. Ma foi, Monsieur Grimaudin, nous avons trouvé, en arrivant, une compagnie qui nous a effarouchés, franchement. (Acte 1, scène 10, LE GREFFIER)
  18. Je le crois bien vraiment. (Acte 1, scène 10, LE GREFFIER)
  19. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  20. Comment enrôlés ? (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
  21. Oui, vraiment, il n'y a pas de milieu, il faut qu'ils marchent. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  22. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  23. Non, vraiment, au contraire, beaucoup d'honnêtetés, et ils veulent à toute force les mener souper avec eux à la Croix blanche. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  24. Vraiment, cela ne se fait point ; et ces officiers-là ne savent pas... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  25. Pardonnez-moi, ils savent bien que ce sont des bourgeoises : ils disent qu'ils les aiment mieux que des femmes de qualité. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  26. Je ne sais ce que cela veut dire, le temps présent ne va point trop mal, mais je crains diablement l'avenir à cause du passé. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  27. Ce n'est pas toi qui m'as quitté en Flandres l'année dernière, au commencement de la campagne ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  28. Comment ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  29. Comment, quatre cents écus ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  30. Il faut me rendre tout, autrement tu peux bien compter... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  31. Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  32. Comment diable, Monsieur ? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  33. Elle est des amies du Procureur, apparemment ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
  34. Vous voyez une fort jolie fille, et une fort bonne femme, c'est un assortiment des plus commodes. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  35. Mais que les surprises ne vous fassent perdre le jugement. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  36. Comment, son frère ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  37. Je crois, ma foi, qu'elle n'a point menti ; et voici une vivante qui ressemble à ma soeur : mais non, si fait, le diable m'emporte, c'est elle-même. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  38. Au contraire, vraiment nous prétendons que tout le monde le sache, et que Monsieur votre père qui est ici en soit informé des premiers. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  39. Comment possession de la Terre, mon Capitaine ! (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  40. Je comprends, Monsieur, je suis payé d'avance, je travaillerai utilement, sur ma parole. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  41. Allez faire ensemble un petit tout de promenade seulement ; mais fort court surtout, je vous suis caution qu'à votre retour les affaires seront bien avancées. (Acte 1, scène 19, L?PINE)
  42. Je suis curieux de savoir comment il me recevra, il en usa mal avec moi la dernière fois que nous nous complimentâmes. (Acte 1, scène 20, MAUGREBLEU)
  43. Comment, hé, c'est mon fils, c'est ce fripon de Charlot... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  44. Oui, mon Capitaine l'épouse, je la lui ai donnée en mariage ; l'Aumônier du Régiment, qui est ici, en va faire la cérémonie. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  45. La guerre donne des sentiments bien nobles et bien relevés, au moins. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  46. Mais sérieusement parlant. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  47. Couvrons-nous, mon père, et parlons doucement. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  48. Si vous ne faites pas les choses de bonne grâce, vous ne jouirez pas tranquillement de la Terre ; ils sont venus ici pour vous faire déguerpir, je vous avertis. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  49. Monsieur veut m'épouser, il a déjà le consentement de mon frère et le mien, nous venons vous prier d'y joindre le vôtre, et de... (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  50. Si vous voulez jouir paisiblement de la Terre de Gaillardin, Monsieur, il faut, s'il vous plaît, souscrire aux conditions... (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  51. Pour terminer gaiement l'histoire, v.106 (Acte 1, scène 24, MAUGREBLEU)

LA DÉROUTE DU PHARAON (1693)

  1. Vous aimez bien à prendre un peine inutile, et à persécuter Madame votre soeur infructueusement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Ma foi, Monsieur, s'il vous faut parler franchement, je n'en sais rien : tout ce que je puis vous dire, c'est que nous menons une vie assez joyeuse, grande chère, bon équipage. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Et comment la deviendra-elle ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  5. Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
  6. Là, parlons doucement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  7. Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  8. Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  9. L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  10. Veramente mi fara un grand piacer, son schiavo hiumilissimo de sua persona et toute la familia, bella prestanza d'home, phisionomia gratiosa, Monsou e aparamenté un home de robe, un Conseiller de la Cita ou de la Province. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  11. Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
  12. Non, non assurément, cela ne vous regarde pas. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  13. Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  14. L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  15. le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  16. Voilà justement ce que j'avais prévu. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  17. Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  18. Franchement, Monsieur, je n'ai jamais guère donné dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue à remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au goût de Madame. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  19. La voici, prenons ouvertement ses intérêts, et travaillons de concert avec elle pour faire réussir son mariage avec Valère. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  20. Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  21. Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  22. Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  23. Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  24. Je n'en doute point du tout, moi ; la déroute des Jeux vous donne beau jeu à vous, et Madame ne saurait plus condamner vos sentiments, puisque les voilà justifiés par Arrêt. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  25. Je vous réponds de mon coeur, Valère ; mais je ne vous réponds pas de ma mère ; je vous ai déjà dit les raisons qui jusqu'ici, je crois, l'ont rendue contraire à notre engagement. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  26. Elle m'a parlé tant de fois, et si avantageusement, d'un certain neveu du Baron. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  27. Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  28. Comment diantre ! (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  29. Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  30. Nous nous sommes vus quelque part, assurément, rappelle un peu tes idées, je suis sûr des miennes, moi. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  31. Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  32. Les illustres de même métier se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  33. Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  34. Çà voyons, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  35. Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  36. Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  37. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  38. Heureusement il nous reste la ressource des voyages, comme Monsieur_le_Baron l'a parfaitement imaginée. (Acte 1, scène 13, BELISE)
  39. Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
  40. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, et de revenir à Paris tout au plus vite. (Acte 1, scène 13, MARTON)
  41. Je suis dans un étrange accablement, Marton. (Acte 1, scène 14, CELIDE)
  42. Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  43. Comment donc ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  44. Ils ne sont pas tous de même, et j'en connais plus de quatre à Paris, à qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement écorné les dépôts. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  45. Comment donc ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  46. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  47. Elle parait fort mal, vraiment, elle pâlit, elle s'évanouit. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  48. Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle s'est évanouie. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  49. Quoi sérieusement ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
  50. Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  51. Le rétablissement de votre santé coûterait cher, et les mille écus d'amende que l'on s'expose à payer... (Acte 1, scène 18, BELISE)
  52. Et quand on nous surprendrait une fois par mois voilà une belle bagatelle ; il n'y a qu'à faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  53. Qu'on avertisse les garçons de la chambre, dépêchons, des cartes, et que Monsieur_le_Baron taille jusqu'à l'heure du souper seulement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  54. Monsieur_le_Baron n'est point ici ; et quand il y serait, il ne taillerait point, je sais ses sentiments. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  55. Non, Madame, on ne jouera point ici absolument, j'en connais trop les conséquences. (Acte 1, scène 18, BELISE)
  56. Mais, Madame, je ne perdrai point, je gagnerai indubitablement, j'en suis sûre. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
  57. Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  58. Comment donc, Mesdames, est-ce que l'on ne joue pas aujourd'hui, je ne vois point de carrosses à la porte, personne dans le logis ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  59. Oh, parbleu, je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  60. C'est justement cela, Madame ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  61. Cela me fait souvenir de mes pierreries, il faut absolument nous laisser jouer, Madame, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
  62. Oh très certainement, il est bien sûr qu'on n'a point fait assez réflexion sur les inconvénients qui en peuvent arriver. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  63. Un fils de famille agiotait, passivement s'entend, il empruntait à grosses usures, faisait une dépense enragée, le père ne s'embarrassait point de cela. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  64. Comment donc ! (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  65. De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
  66. Pour moi je ne les regardés qu'un moment, et la tête me fait un mal horrible. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  67. Et c'est ce jeu-là qu'il fallait défendre, et non pas le Lansquenet et le Pharaon, qui sont les plus beaux jeux du monde, les plus universels, qui peuvent amuser utilement trente ou quarante personnes à la fois, et où l'on ne saurait faire la moindre petite friponnerie. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  68. Mais cela me passe en effet, attaquer directement ces jeux-là, et souffrir tous les autres ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  69. Oui, pourquoi ne pas défendre plutôt ces vilains jeux d'exercices où l'on gagne quelquefois de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tout moment d'être estropié de quelque bon coup de balle ? (Acte 1, scène 21, MARTON)
  70. Je viens de courir pour votre affaire, ma soeur, on ne pressera point le paiement de l'amende, et on la fera diminuer de manière qu'il vous en coûtera peu ; mais il ne faut pas vous exposer à le récidive, on est au guet pour attraper les contrevenants, et les premiers pris paieront pour les autres. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  71. C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  72. Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
  73. Non vraiment, l'alarme n'est point fausse. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  74. Il ne fallait point tant accourir, c'est pour vous moquez de nous apparemment, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  75. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit assurément. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  76. Non assurément, mais vous serez chaudement dans la cave, et l'on ne s'avisera jamais d'aller chercher des joueuses parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  77. Dites-nous promptement où c'est ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  78. Assurément. (Acte 1, scène 23, BARTOLIN)
  79. Sabbat tant qu'il vous plaira, rien ne m'empêchera d'y aller, je veux absolument regagner mes pierreries. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  80. Oui, vraiment, ma chère, ne nous refusons pas tout au moins ce plaisir-là ; les jeux sont défendus, mais les Bals ne le sont point. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  81. Cadédis, voilà une Scène assez ridiculement plaisante ; comment se terminera-t-elle ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  82. Oui, justement, c'est Mathieu Membrin, le fils d'un barbier de Falaise. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  83. Mais vraiment, voici une aventure qui devient sérieuse. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  84. Comment ! (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  85. Vous vous moquez vraiment, je n'y veux point regarder. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
  86. Doucement, doucement, baissez un peu la voix. (Acte 1, scène 25, BARTOLIN)
  87. Pleurent amèrement leurs tristes destinées ; v.31 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  88. Comment, maroufle ? (Acte 1, scène 26, VALÈRE)

LES FONDS PERDUS (1686)

  1. J'aime, je suis aimé de la plus aimable personne du monde, mon père s'avise d'en devenir amoureux ; et, pour comble de disgrâce, je donne malheureusement de l'amour à la mère de celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Grâce aux petits soins que je prends, vous n'avez, pas seulement la peine de souhaiter cela est bien rude ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Premièrement, je tombe d'accord avec vous qu'une vieille amoureuse est un très fâcheux animal. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  5. Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  8. Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Oh bien j'ai donc plus d'esprit que vous ; car je vois clairement moi, que pourvu que vous me laissiez faire, et que vous ne traversiez point mes desseins par vos impertinents scrupules, je vois, dis-je, Monsieur votre père et Madame Gérante dans la nécessité de faire tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  10. Voilà justement à quoi je ne consens point. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. Je n'aurai pas un moment ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  12. Doucement, Monsieur, doucement, nous sommes ici chez elle et quoiqu'elle soit sortie, elle a un certain maraud de valet bègue, qui a beaucoup de peine à parler ; mais on entend merveilleusement bien tout ce qu'on dit, et qui est toujours au guet pour écouler. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  13. Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  14. C'est apparemment la même lune qui gouverne la cervelle de ces deux bonnes gens-là. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Que tu me fais passer de fâcheux moments ! (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  16. Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  18. Ma foi, j'avais terriblement peur que la mère ne survint : nous étions gâtés franchement. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  19. Assurément ; et depuis que je m'en mêle, j'ai tiré pour Angélique en diverses fois plus de dix mille écus de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  20. Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  21. Comment se porte-t-il ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  22. Ma foi, Madame, je ne sais pas trop bien, je crois ; le pauvre garçon n'a pas ferme l'oeil de toute la nuit, il n'a fait que se tourmenter dans son lit. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  23. Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  24. Il pensait à Vous dans ce moment-là. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  25. Oui vraiment, il me l'a dit quand il a été éveillé. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  26. Belle demande Est-ce que je voudrais mentir. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  27. Sérieusement ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  28. Assurément, Madame, ce jeune homme-là vous aime terriblement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  29. Bon, elle n'est peut-être pas encore coiffée seulement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  30. Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  31. Le châtain clair vous sied admirablement bien, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  32. Comment ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  33. Comment l'ai-je aujourd'hui, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  34. Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  35. Comment, mon gendre, vous avez l'air tout à fait conquérant aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  36. Il serait beau vraiment que vous lui coupassiez l'herbe sous le pied. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  37. Je ne sais comment cela se fait car je ne prends aucun soin pour cela. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
  38. Non, assurément. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  39. Tout est merveilleusement bien disposé pour ce que nous souhaitons. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  40. Bon, bon, que les mesures de vieux fous comme cela peuvent-ils prendre, que le bonheur des jeunes gens, et l'adresse de ceux qui les servent, ne rendent facilement inutiles ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  41. Mais à propos, comment le trouvez-vous aujourd'hui, Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  42. Vous lui faisiez une triste mine, franchement, et ce n'est guère là le moyen de faciliter notre entreprise : je vous j'avais tant dit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  43. Est-ce que l'emportement te rend aveugle ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  44. Comment ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
  45. Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  46. Vous avez vu sa mine qu'elle vous a faite, elle vous a quitté brusquement pour venir me dire qu'elle ne voulait point entendre parler de mariage, si vous ne lui faites... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  47. Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  48. La plupart des hommes sont ordinairement si volages et si peu reconnaissants. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  49. Non vraiment, je n'en sais rien. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  50. Ces affaires-ci pressent diablement ; et ce sont des jeux d'enfants, au moins. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  51. C'est bien pis que l'évanouissement. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  52. Comment donc, est-ce qu'on prend les gens à force ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  53. Oui vraiment, et c'est là le diable. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  54. Il pensait bien à cela, vraiment ; il ne prévoyait rien moins que l'affront qu'on vient de lui faire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  55. Comment ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  56. Oui vraiment au Châtelet et une preuve convaincante de ce que je vous dis-là, c'est qu'on vient d'y conduire mon maître. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  57. Le pauvre garçon ! Et comment l'a-t-on mené-là ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  58. Vous me commandez de renouveler mes douleurs ; mais en revanche, je vais terriblement aigrir les vôtres. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  59. Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  60. Cela est bien honnête, vraiment. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  61. Comment ? Que dis-tu à la galère ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  62. Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  63. Et comment faudrait-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  64. Comment, en sortant de chez lui ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  65. Je lui ai dit que non, elle m'a dit que si ; et nous avons eu comme cela une petite conversation de démentis, qui s'est pourtant terminée fort aimablement. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  66. Mais, comment ferions-nous, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  67. Mais sérieusement, que fait-il maintenant ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  68. J'en suis vraiment bien aise. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  69. J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  70. Cependant Angélique est diablement embarrassée de n'avoir plus de prétexte pour différer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  71. Comment donc ? (Acte 3, scène 1, MERLIN)
  72. Comment ? Il fait là-haut cent extravagances, il lui a déchiré ses gants pour lui baiser la main. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  73. Et comment est-il fait un notaire? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  74. Et comment est fait un honnête homme ? (Acte 3, scène 2, LE-BÈGUE)
  75. Comment, coquin ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  76. Monsieur, je ne me moque point de vous, il n'y a personne assurément. (Acte 3, scène 4, LE-BÈGUE)
  77. Personne ne se moque de vous, et ce garçon-là ne peut pas parler autrement. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  78. Vraiment, il m'a roué de coups. (Acte 3, scène 6, LE-BÈGUE)
  79. "Un juste ressentiment me dit que je devrais vous oublier ; mais, mon coeur ne saurait l'en croire, et l'excès de ma passion m'oblige à vous écrire encore." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  80. Voilà une personne qui écrit bien tendrement ! (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  81. "Si vous voulez rompre l'engagement que vous avez avec elle, j'ai deux cent mille francs de bien, dont je vous ferai absolument le maître. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  82. Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  83. Et comment voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  84. Si vous faisiez de même encore pour mon maître, passe, nous nous verrions quelque chose d'assuré ; mais, sans cela, vous voyez bien que deux cent mille francs sont bons à gagner, franchement. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  85. Oui, Monsieur, je signe tout aveuglément. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  86. Il y a longtemps qu'ils attendaient ce moment-là que les voilà aises ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  87. Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  88. Comment, pardonnez-moi ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  89. Assurément je viens de marier Monsieur avec Madame, et vous avec Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  90. Pardonnez-moi, Madame, je ne me suis point mépris, cela ne peut pas être autrement. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  91. Comment ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
  92. Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

  1. Ma pauvre Lisette, que je lui parle un moment, que je la voie seulement, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Vraiment non, elle n'y serait pas moins gênée. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Ce logis est ouvert à tout le monde, et je suis peut-être le seul à qui il n'est pas permis d y venir librement. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  5. Pour l'argent, passe ; mais pour la fille, si elle voulait prendre de mes almanachs, je défierais bien un régiment de pères de la garder. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  6. Tant pis ; nous ne tenons pourtant ici que pour cela, mon maître et moi ; et si vous faisiez bien l'une et l'autre, sans tant faire de façons, il enlèverait ta maîtresse, je t'enlèverais, moi : ce serait justement partie quarrée et nous vous ferions voir du pays, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  7. Il est de mes intimes, et malgré l'entêtement de son père. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Vous vous ennuyez donc furieusement ici ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  10. Dites-vous vitement deux ou trois paroles, et je vais, moi, faire le guet, de peur d'accident. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Éraste, elle m'en fait assez pour vous pardonner tous les chagrins qui m'arriveront, si mon père sait que je vous ai seulement parlé. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  12. Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  13. Je ne sortirai point de l'endroit où l'on m'aura mis, pourvu que je vous voie un seul moment par jour. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. Si je suis seulement deux heures sans apprendre de vos nouvelles... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  15. D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  16. Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  17. Comment, huit jours ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  18. Prends ce gibier, toi, et qu'on le mette fraîchement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  19. Comment diable ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  20. Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  21. Comment donc ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  22. Non, vraiment ; et d'où vient qu'on ne leur a point ôté leur fusil ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  23. Vraiment, il a bon moyen de vous en envoyer ; et leurs valets en sont si chargés, qu'ils ne sauraient marcher. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  24. Faites-moi ôter tous les meubles, et n'en laissez dans le logis que ce qu'il faut pour vous nécessairement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  25. Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  26. Comment vous trouvez-vous du séjour de la campagne ? (Acte 1, scène 10, LE BARON)
  27. Vraiment, justement, c'est le baron, c'est lui-même ! (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  28. Vous en avez menti, carogne, et vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
  29. J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  30. Vous le voulez absolument, au moins. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  31. Si j'étais bien le maître, tu n'aurais pas seulement du pain des valets. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  32. Voilà de beaux souhaits, vraiment : mais finissons. Ne venez-vous pas joindre la compagnie ? (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  33. Comment donc ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  34. Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  35. Je l'ai bravement laissé passer, je li ai bravement ôté mon chapiau, et j'ai dit à part moi : bon, v'ià de la provision pour dieux nous, et notre maître ne sera plus si enragé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  36. Non, vraiment; tu as bien fait, au contraire, et tu es un garçon de bon sens, pour le coup. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  37. Comment donc, morbleu, jusqu'aux chiens, tout sera à bouche chez moi ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
  38. Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  39. Comment le sais-tu ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  40. Viens-t'en avec moi seulement. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  41. Comment ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  42. Et comment fera-t-on pour lui rendre ma lettre ? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  43. Il m'a dit que j'étais un petit fripon qui me divertissais bien , et que j'avais toute la mine de ne vouloir pas que mon cousin me vît seulement. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  44. Assurément. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  45. Et comment, sa revanche ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  46. J'ai pris un peu les devants, mon père, pour vous prier instamment de faire un accueil favorable à celle que je vous amène aujourd'hui. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  47. C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  48. Assurément. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  49. Je suis à vous dans un moment, ne vous ennuyez pas. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  50. Ne sais-tu point d'où vient un si prompt changement ? (Acte 1, scène 28, DORANTE)
  51. Ils n'arriveront d'une bonne heure ; et comme leurs juments sont pleines, ils n'ont jamais voulu les faire galoper. (Acte 1, scène 29, TROISIÈME-HOUBEREAU)
  52. Comment, mon père... (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  53. Çà, vitement, dépêchons-nous, une chanihre pour ces messieurs. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  54. Comment diable, voilà le valet d'Éraste ; est-ce qu'Éraste serait chez moi ? (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  55. Comment, coquin! (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  56. Comment donc, madame, une mauvaise affaire ! (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  57. Écoutez-moi, s'il vous plait, et vous ne vous plaindrez pas que je sois chez vous, assurément. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

  1. Il est donc par l'amour occupé vivement ? v.5 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  2. Par l'amour peu, beaucoup par le dérèglement. v.6 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  3. Mon compliment est fait, ma chère, fais le tien. v.34 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  4. J'irai pour vous uniquement, v.53 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  5. Doucement. v.54 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  6. Comment, bélître, fat. Belle comparaison ? v.65 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  7. Insolemment encor si ta langue s'exerce, v.75 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  8. Il a des moments où le Diable le berce. v.76 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  9. Quoi ! Comment, v.77 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  10. Absolument. v.78 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  11. J'entre sans lui déplaire en son appartement : v.130 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  12. Je sens des mouvements bien plus violents qu'elle. v.143 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  13. Comment ! A-t-il sujet d'être plus en colère ? v.163 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  14. Rien moins ; c'est de ma part amusement, sottise. v.171 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  15. Tout le cours de la vie est un amusement, v.185 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  16. Et rien n'amuse enfin tant que le changement. v.186 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
  17. Que c'est bien fait à vous ! L'heureux tempérament ! v.197 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  18. Mais si par cas fortuit, (car tout événement v.198 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  19. S'il ne m'avait voulu fortement fait entendre, v.215 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  20. Et m'engage à venir vous dire doucement, v.249 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  21. Qu'il me faut là-dessus un éclaircissement. v.250 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  22. Et quand je vous demande un éclaircissement, v.273 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  23. C'est que j'ai pris pour elle un autre engagement. v.274 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  24. Le mariage, fi ! C'est un engagement, v.293 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  25. Et vous ne voulez, vous, que de l'amusement. v.294 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  26. Quelqu'un monte en cet appartement. v.305 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  27. Encor quelque éclaircissement. v.306 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  28. Celui que j'ai en ce moment, v.309 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  29. Est encor au-dessus du vôtre assurément. v.310 (Acte 1, scène 10, DON ANDR?)
  30. J'en suis fâché. La Dame apparemment est belle ? v.331 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  31. J'ai jusqu'à ce moment différé de la voir : v.334 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  32. J'en use librement. Va donc m'attendre à l'Ours, v.350 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  33. Comment faire? v.368 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  34. Des sentiments du coeur qu'on n'est souvent pas maître, v.380 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  35. Des mouvements du mien il s'est bien aperçu. v.382 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  36. Ah ! Vous deviez saisir ce moment pour lui dire... v.383 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  37. Mon père, apparemment pénétré de mes pleurs, v.385 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  38. Oui, vraiment. v.425 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  39. S'il viendra ? N'en doutez nullement ; v.426 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  40. Quoi ! Comment... v.452 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  41. Sérieusement ? v.454 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  42. Quoique l'engagement qui m'attache à vous, v.477 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  43. Je suis à votre sort tellement enchaînée, v.480 (Acte 2, scène 3, L?ONOR)
  44. Tout, si vous vous savez conduire prudemment ; v.497 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  45. Un refus, quoique dur, essuyé sagement, v.498 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  46. Cette crainte, Seigneur, n'est pas sans fondement. v.513 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  47. Votre père là-bas vient d'entrer brusquement, v.514 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  48. Comment faire ? v.516 (Acte 2, scène 4, LÉONOR)
  49. Tu n'es vraiment pas sage, v.517 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  50. Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  51. Vous, Seigneur, comment donc ? v.547 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  52. Il faut qu'incessamment v.547 (Acte 2, scène 5, DON FÉLIX)
  53. Un bon hymen finisse un tel empressement. v.548 (Acte 2, scène 5, DON F?LIX)
  54. Heureux dans ce moment, si l'ardeur qui m'anime, v.573 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  55. Seigneur, en ce moment j'ai peine à m'énoncer... v.580 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
  56. Près de l'original votre tendresse augmente, v.610 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  57. Non ! Comment v.615 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  58. Hé, laissez-moi respire un moment, v.627 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  59. Pardonnez à mon empressement: v.628 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  60. Sont tombés lourdement : la pauvre mule expire. v.633 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  61. Je suis de ce coup-là sensiblement touché. v.655 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  62. Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  63. Et cet éloignement vous cause de la peine? v.661 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  64. Un noir pressentiment, je l'avouerai, me gêne. v.662 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  65. Comment donc ? v.705 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  66. M'oblige de partir dans ce même moment. v.723 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  67. Mais vous me surprenez par cet éloignement. v.724 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  68. Le tendre engagement que l'on a pris pour moi, v.751 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  69. On pénètre aisément les sentiments d'un coeur, v.771 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  70. Ces sentiments pour moi sont fâcheux à connaître. v.773 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  71. Votre éloignement seul ne peut-il les causer ? v.776 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  72. Mon éloignement ! Non. Mes feux en vain s'en flattent. v.777 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  73. Et par l'ennui, le trouble et le chagrin s'augmente. v.794 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  74. Qu'un amant qui déplaît, et qui par argument, v.799 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  75. Prétend prouver qu'il faut qu'on l'aime absolument. v.800 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  76. Comment, vous balancez, je pense ? v.807 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  77. Nullement. v.807 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  78. Oui, vraiment. v.808 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  79. De cet éloignement si l'autre ne profite, v.817 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  80. Tu n'es vraiment pas sage. v.825 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  81. Dans votre appartement, D. Garcie introduit... v.828 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  82. Dans mon appartement, voir la nuit D. Garcie. v.829 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  83. Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  84. Doucement, n'en sois point en souci, v.868 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  85. Comment, faquin, bélitre, v.869 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  86. Quand, comment, et par où le traître est-il entré ? v.871 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  87. Comment ? v.881 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  88. Pour causer seulement ; car... v.891 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  89. De nous faire assommer seulement. v.951 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  90. Que son appartement est loin de celui-ci. v.956 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  91. Au fond de cette salle est son appartement, v.959 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
  92. Et j'ai de quoi forcer la serrure aisément. v.960 (Acte 3, scène 9, DON ANDR?)
  93. Attendez un moment ici sans faire de bruit, v.968 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
  94. Je n'ai pas seulement la force de marcher. v.976 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
  95. Ô nuit vraiment funeste ! v.1005 (Acte 3, scène 15, LÉONOR)
  96. Tout m'est suspect. La nuit ! À quel dessein ! Comment v.1015 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  97. Vous trouvez-vous tous deux dans cet appartement ? v.1016 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  98. Tous deux également vous semblez vous confondre. v.1018 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  99. Et vous l'êtes tous deux également peut-être. v.1026 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  100. Et rudement. v.1037 (Acte 3, scène 15, FABRICE)
  101. Qu'en cet appartement il entendait du bruit, v.1048 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
  102. Ici, comment ? Quelle apparence ? v.1049 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  103. Rien du tout. Léonor apparemment repose v.1054 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  104. Que jusqu'à ce moment pour vous j'ai négligé... v.1060 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
  105. Hé bien... un moment, je vous prie. v.1077 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  106. À votre amant je viens en ce moment de dire v.1101 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  107. Comment son père est mort, Hélas ? v.1144 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  108. Çà, ma fille, parlons plus sérieusement, v.1151 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  109. Quel bruit se passa hier dans votre appartement ? v.1152 (Acte 4, scène 3, DON F?LIX)
  110. Madame, assurément c'est une médisance... v.1157 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  111. Ai-je menti, Madame ? v.1161 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  112. L'espoir de me venger, Seigneur, peut seulement, v.1191 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  113. Donner à mes chagrins quelque soulagement. v.1192 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  114. Comment ! Quoi, ma fille avec eux ? v.1204 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  115. Heureusement pour moi fut le libérateur. v.1224 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  116. J'en parle savamment, je le sais par moi-même. v.1234 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  117. Mais s'ils vous sont suspects tous deux également, v.1243 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  118. Qui pourra nous donner quelque éclaircissement ? v.1244 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  119. Comment les obliger à faire leur rapport ? v.1247 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  120. Le trouble où je la vois, augmente encore le mien. v.1267 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  121. Mais je sais seulement, Monsieur, qu'en bonne foi, v.1271 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  122. Il faudrait seulement v.1283 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  123. Que Jacinte avec moi parlât confidemment. v.1284 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  124. J'en ai fait bon serment. v.1286 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  125. Tais-toi, parle : Monsieur, comment vous contenter ? v.1291 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  126. Comment répondit-elle à l'ardeur qui l'enflamme ? v.1309 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  127. Et contre moi, Monsieur, terriblement. v.1319 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  128. Hé, Monsieur, voulez-vous que je mente? v.1326 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  129. Arrêtez, Madame, et souffrez qu'un moment v.1343 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  130. Quoi ? Comment ? Quel discours, Jacinte ! v.1356 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  131. Moi qui ne comprend point ni comment, ni par où v.1383 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  132. Oui, Seigneur, j'ignore quand, comment, v.1391 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  133. Qu'inconsidérément m'a laissé son valet. v.1400 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
  134. Par vos réflexions, n'augmentez point ma peine, v.1413 (Acte 5, scène 1, LÉONOR)
  135. C'est peu qu'un frère, assurément, v.1427 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  136. Justement, qui fait qu'au rendez-vous v.1431 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  137. D'en voir un à couvert du premier mouvement. v.1436 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
  138. Ma raison eût été vraiment bien endormie. v.1457 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  139. Tu le prends-là vraiment sur un fort joli ton. v.1460 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  140. Parbleu, crois-tu de moi que je pense autrement ? v.1463 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  141. Va, va, Monsieur vaut bien Madame, assurément. v.1464 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  142. Assurément. v.1479 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  143. Oui, par ma foi, tu peux m'en croire à mon serment. v.1480 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  144. De ma vie ! Oh ! Parbleu le serment est trop gros. v.1483 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  145. Comment, tu connais donc Béatrix ? v.1490 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  146. Le beau doute ! Oui, vraiment. v.1491 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  147. Oh ! Point d'emportement. v.1492 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  148. Les éclaircissements ne valent jamais rien. v.1495 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  149. Comment ? v.1531 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  150. Point d'autre assurément, que le cours de la lune, v.1534 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  151. Je le cherche, et je tremble en ce moment, v.1539 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  152. De m'abandonner trop au premier mouvement. v.1540 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  153. Comment ! Chez Léonor, qu'à ta garde on confie, v.1561 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  154. Mais depuis hier ses feux paraissent augmentés. v.1584 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  155. Et s'il faut franchement dire ce qu'il m'en semble, v.1585 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  156. À peine seulement en savons-nous le nom, v.1592 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  157. Je vous cherche partout avec empressement, v.1607 (Acte 5, scène 6, DON FÉLIX)
  158. Et voudrais en secret vous parler un moment, v.1608 (Acte 5, scène 6, DON F?LIX)
  159. Je ne sais pas comment l'intrigue finira. v.1615 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  160. Et par moi vainement Don Garcie attendu, v.1620 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  161. Je le crois bien vraiment... Ah, le grand scélérat ! v.1663 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  162. Je craindrais peu vraiment le succès d'un combat. v.1664 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  163. Toi-même, à qui j'en parle imprudemment ; v.1675 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  164. Songe à me bien garder le secret... Autre ment... v.1676 (Acte 5, scène 8, DON ANDR?)
  165. Tant que le traitement que je viens de lui faire. v.1706 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  166. Hé ! Comment se peut-il que la nature cache, v.1709 (Acte 5, scène 10, DON FÉLIX)
  167. Du juste châtiment qui tombe sur mon maître. v.1726 (Acte 5, scène 12, FABRICE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

  1. C'est justement ce qui fait que je m'en défie ; cela ne connaît point le monde, cela meurt d'envie de faire connaissance ; et il n'y a point d'oiseaux si faciles à attraper que ceux qui sortent tout nouvellement de la cage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  2. Son père lui avait écrit d'y venir pour cela, et l'on n'en a ni vent ni nouvelle ; cela me fait comprendre que c'est un jeune homme qui craint de prendre un engagement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  3. Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  4. Voilà justement le neveu du jardinier avec qui je suis bien aise d'avoir quelque petite conférence. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  5. As-tu quelque éclaircissement ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  6. Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  7. Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  8. Comment, de monsieur Caton ? (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  9. Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  10. Et passablement fat, à ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  11. Oui vraiment. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  12. Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  13. L'éclaircissement vous éclaircira si... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  14. Je l'attendrai l'éclaircissement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
  15. Oui voirement vous en avez un. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  16. Non voirement. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  17. Ô çà, acoute, te sens-tu capable de garder un secret bian secrètement ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  18. Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  19. Bellement donc, ne va pas le déchirer. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  20. Ces bons sentiments-là ne vous ont pas duré. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  21. Il a des engagements avec un autre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  22. Il nous faudra le consentement du vôtre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  23. Celle-là ne se sent point des fatigues de la guerre, et ce n'est pas là la bourse uniforme du régiment. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  24. Songez seulement à découvrir à Lucile... (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  25. Là, là, bellement, ne vous enfuyez pas, vous ; ce n'est pas pour vous qu'il viant, monsieur Du buisson, ce n'est que pour li. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  26. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  27. Parguenne, je vous ai bian entendu, moi ; je sais tout le contenu de l'affiche que vous avez perdue, et c'est justement moi qui l'ai trouvée. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  28. Justement ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  29. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  30. Oui, voirement, des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  31. Comment ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  32. Tu nous es d'un grand secours, vraiment. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  33. Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  34. Et comment, par surprise ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  35. Effectivement, ça est bien surprenant. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  36. Mais, velà bien des secrets à garder, monsieur de la Montagne : c'est une nouvelle augmentation de peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  37. Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
  38. Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  39. Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  40. Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  41. Non, non, doucement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  42. Comment donc, vos affaires ne sont pas plus avancées que cela ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  43. Comment, diantre, voilà du style le plus tendre, le plus délicat. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  44. Comment donc, pendant toute la route ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  45. Oui, Marthon ; mais si adroitement, si spirituellement... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  46. Et comment, encore ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  47. Je ne saurais, Marthon, je l'ai trop regardé ; je crois le voir à tous moments, je cherche ses traits, son air, son regard, ses manières dans tout ce qui s'offre à mes yeux. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  48. Mais, vraiment, il n'est pas mal tourné, ce jeune drôle-là. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  49. Pas si amoureusement, Marthon. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  50. Il n'y a rien à craindre, ces manants-là dorment d'un trop bon somme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  51. Marthon, si c'était lui et qu'il sentît ce que je sens, il ne dormirait pas si tranquillement. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  52. Oui, vraiment, un bijou. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  53. Comment donc, c'est un portrait, je crois ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  54. Et comment, mon portrait ! (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  55. Oui, mon adorable Lucile, vos sentiments me sont connus ; ne doutez point, je vous en conjure, de la vivacité, de la sincérité des miens. (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  56. Comment ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBUISSON)
  57. Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  58. Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
  59. Mais, parbleu, monsieur Caton, je ne vous comprends pas : avez-vous absolument perdu l'esprit ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
  60. Co-comment donc ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR CATON)
  61. Venez donc voir, monsieur, comment vous voulez faire avec ces masques-là ? (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
  62. Oui, justement, voilà l'affaire. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR DUBUISSON)
  63. Comment ? (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  64. Ce ne sont vraiment pas des serpents que ces fleurs cachent. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  65. Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  66. Allons, amusons-nous plus agréablement, et donnez-nous quelque joli tour de votre métier. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  67. Monsieur Caton, que vous écrivez noblement ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  68. Par ma foi, l'auteur se dément, son style baisse, et les premiers tours sont les plus jolis à ma fantaisie : mais il n'importe, tirons-en partie, tout coup vaille. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  69. Comment, diantre, que vois-je ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  70. Oui, justement, c'est lui-même. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  71. Vraiment, il n'y a point là d'aventure, nous sommes chez nous, Monsieur Orgon. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  72. La fête finira mal pour toi ; tu es un coquin qui débauche mon fils, apparemment. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  73. Mais, vraiment, ce serait une chose fort plaisante que le hasard eût ainsi prévenu nos projets ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  74. Comment, comment vos projets ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)

LES CURIEUX DE COMPIÈGNE (1698)

  1. Cadédis, je n'y comprends rien : comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Parce que j'ai perdu mon argent ; je deviens triste au milieu des plaisirs et des agréments d'un camp paisible ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Te voilà ; bonjour l'ami Frontin ; comment se porte ton excellence ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Mais vous, comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  5. Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  6. Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  7. Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  8. Comment ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  9. Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  10. Bonjour, Chevalier, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  11. Ces deux qualités qui séparément ne sont pas fort bonnes ; c'est bien le diable quand le hasard les met ensemble. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  12. Ma foi, je ne sais, Monsieur : ce qui me paraît de plus facile, c'est que vous consoliez Monsieur le Chevalier, que Monsieur le Chevalier vous console, et que je vous exhorte tous deux à prendre patience ; car je ne vois pas que nous soyons en état de nous rendre réciproquement d'autre service. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  13. Moi, j'escaladerais le firmament pour en sortir avec honneur. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  14. Explique-toi seulement, dépêche. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  15. Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  16. Abandonnons-nous réciproquement nos curieux, vous ferez ce que vous pourrez des miens ; et des vôtres, moi, j'en tirerai raison, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  17. Allez raisonner de ce côté, je vous rejoins dans le moment même. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  18. Comme je lui dois, je la ménage ; et je voudrais bien, en cas de besoin, qu'elle fût femme d'accommodement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  19. Comment ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  20. Justement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  21. Comment, vous l'êtes ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  22. Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  23. Bail ou Contrat, je ne dispute point des termes, sachons seulement qui ce peut être. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  24. Elle-même, justement. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  25. Sarviteur à la couseine Pinuin, comment se porte-t-alle ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  26. Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  27. C'est dommage que le cousin n'ait pas grande autorité, il s'en servirait bien judicieusement. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  28. Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  29. Comment donc ? (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  30. Bian entendu, voirement, je profite de leurs sottises, mais je m'en gobarge. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  31. Non, vraiment. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  32. Non, vraiment, c'est un garçon de ma connaissance, et vous me ferez plaisir de me laisser avec lui. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  33. Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  34. S'il avait pris quelques-unes de vos leçons seulement. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  35. Je vais te l'expliquer, il est amoureux, premièrement. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  36. Mais, vraiment, c'est un usurier que ce Marchand-là. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  37. Comment, elle n'en est pas informée. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  38. Quoi, vous n'avez pu ménager un moment de conversation ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  39. Comment donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  40. Ma chère Madame Pinuin, il fait dans mon coeur et dans mon esprit des révolutions à quoi je ne m'étais pas attendue : je suis dans des ravissements ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  41. Oh, vraiment non, il y a bien de la différence. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  42. Non, assurément, ni si nombreux, Madame. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  43. Je t'ai fait confidence de ma faiblesse, la Bourgeoisie me pue horriblement à l'heure qu'il est, et je m'aimerais mieux simple Cavalière, que la plus honorable Bourgeoise de Paris. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  44. Oui, vraiment, et sur la frontière même ; et comme il est un des plus anciens Officiers du Régiment, le moins que vous puissiez espérer, c'est de vous trouver au premier jour la commandante d'un Bataillon. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  45. Il n'y a pas de comparaison, vraiment. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  46. Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  47. Dans notre tente : tu sais bien où campe le Régiment. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  48. Votre père est un plaisant animal, vraiment, de nous avoir fait faire un si sot voyage. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  49. Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  50. Vous êtes Madame Valentin, Madame, apparemment ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  51. Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  52. Ah vraiment, c'est en bien que vous l'êtes, Madame, et vous embellissez à vue d'oeil. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  53. Comment, j'embellis ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  54. Hé, vraiment oui, je le sais bien ; c'est de ce temps-là que j'ai l'honneur de vous connaître, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  55. Oh, vraiment non ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  56. Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  57. Je le crois bien, vraiment : mais pour moi, je veille la mienne de près, et je ne crains pas que le voyage du Camp fasse aucun tort à sa réputation, ni à la mienne. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  58. Non, assurément, on ne saurait prendre trop de précautions pour empêcher de jeunes personnes de répondre aux témoignages d'estime et de tendresse que de jeunes gens peuvent leur donner. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  59. Oui, vraiment, ne faites-vous pas presque toujours la grimace à mon père ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  60. Oui, Madame, je l'instruirais de mes sentiments, et en présence de ma mère même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  61. Quoi, vous trouveriez mauvais, ma mère, que j'avouasse naturellement que je ne suis pas insensible à une passion respectueuse ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  62. Si quelqu'un en avait, ma mère, des desseins honnêtes et des vues raisonnables lui feraient aisément trouver le chemin de mon coeur. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  63. Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  64. Non, vraiment, elle n'est point jolie, et je la trouve fort impertinente, au contraire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  65. Voilà une drôlesse qui a la langue bien pendue, à ce qu'il me semble ; et vous êtes aussi furieusement jaseuse : elle fera bien de n'y pas revenir. (Acte 1, scène 14, MADAME VALENTIN)
  66. Je le crois bien, vraiment : s'il n'y avait que votre père d'extravagant dans tout lez quartier, ce serait un beau miracle. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  67. Comment donc ? (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  68. Non, vraiment, cela est fort ridicule. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  69. Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  70. Oui, nous nous sauvions de Régiment en Régiment, pour éviter le tumulte et le scandale ; il est désagréable de se faire des affaires avec une armée, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  71. En chemin faisant, nous sommes malheureusement tombés dans un diable de Bataillon, dont les Officiers étaient à peu près vêtus comme ces deux Messieurs. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  72. Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  73. Ç'amon, vraiment, tirez, Bourgeois, à la boutique : cela est bien plaisant, de s'aller faire dire au nez de ces sottises-là ? (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
  74. J'ai rencontré Monsieur Frontin, le plus heureusement du monde ; et sous ses auspices, j'ai vu assez commodément tout ce qui se pouvait voir. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  75. Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  76. Oui, oui, Madame ; et tout cela se serait fort bien passé, Monsieur, sans ce brutal d'Aide-Major ; qui vous a fort vilainement appliqué une vingtaine de coups de canne en passant-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  77. Comment, mon père ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  78. Comment donc, qu'est-il arrivé, Monsieur Guillaume ? (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  79. Doucement, camarades point de tumulte, ni de méprise, et qu'on fasse les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  80. Monsieur Frontin, ce n'est point une raillerie, vraiment. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  81. Comment visage ? (Acte 1, scène 19, MADAME VALENTIN)
  82. Hé, Monsieur, ayez pitié de moi, je suis un honnête Bourgeois, qui fournit je ne sais combien de Régiments. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  83. Ouais, tout ceci est trop bien concerté pour être naturel, c'est un tour qu'on me joue, assurément. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  84. Comment, une plaisanterie ? (Acte 1, scène 20, LE CHEVALIER)
  85. Ce n'est point l'intérêt qui nous gouverne, à moins qu'on ne nous fasse un établissement solide? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  86. Un établissement solide ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  87. Que la voilà gracieusement déguisée ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  88. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  89. Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
  90. C'est excellemment bien parler. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  91. Monsieur Mouftard, vraiment c'est grand dommage, v.47 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

  1. A rétabli les agréments, v.2 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Avait laissé sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  3. Comment donc ! Et qui peut produire v.71 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  4. Cela se comprend aisément ; v.78 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  5. On en parle différemment. v.80 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  6. Les Acteurs parlent autrement, v.82 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  7. Le Parterre ordinairement v.83 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  8. Et comme il juge sainement, v.85 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  9. Il juge souverainement : v.86 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  10. Grand changement d'un temps à l'autre y a ; v.100 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. Si par hasard la chose est autrement, v.108 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  12. Aux modernes Acteurs se prête bonnement ; v.111 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  13. Assurément. v.132 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  14. Allons gaiement, la Muse est gaillarde et folâtre v.144 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  15. Ils vous prennent un ton tendrement énergique, v.152 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  16. C'est assurément lui, Madame, v.168 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  17. De l'enjouement avec du pathétique, v.188 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  18. Vous récitez très galamment, v.205 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  19. Et marchez tous légèrement. v.206 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  20. Vous pourriez assez aisément v.209 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  21. Mettre des Pièces d'agrément. v.210 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  22. Des Pièces d'agrément sans Danse, sans Musique ? v.211 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  23. Qui de loin seulement paraisse s'en approcher. v.224 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  24. Qui ne sont pas sans agrément ; v.241 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  25. Il s'acquitte assez galamment. v.243 (Acte 1, scène 3, MIMY)
  26. C'est assez rarement que nous sommes d'accord. v.273 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  27. Qu'on ne s'en fasse un dur tourment. v.281 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  28. Hélas, dit-on, faut-il si promptement v.282 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  29. Vient rarement à mes oreilles : v.293 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  30. Vous n'avez point d'agrément qui ne cesse, v.297 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  31. Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  32. Virgine, les enfants n'aiment point à se taire, v.377 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  33. Et toujours galamment ; v.388 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
  34. Quand on agit si galamment. v.425 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
  35. Justement. v.435 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  36. Et c'est si rarement que le trouble y peut naître? v.436 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  37. Follement espère v.451 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  38. Follement espère v.461 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  39. Follement espère v.471 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  40. Tous les moments que l'on diffère v.478 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALLÉ)
  41. Tous les moments que l'on diffère v.482 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALL?)
  42. Le divertissement dont il me voit surprise. v.497 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  43. Les autres ne font que mentir. v.543 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  44. Ne vous inspirait pas de tendres sentiments : v.566 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  45. Non, non, je prends sur moi de démentir v.576 (Acte 4, scène 1, LE MARQUIS)
  46. J'admire également et la voix et la danse, v.634 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  47. Et comment jouerez-vous ? v.662 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  48. Un moment suffira pour dresser un Théâtre. v.663 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
  49. On y pleure, et je hais les lamentations? v.666 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
  50. Mais il s'offre à vous vainement, v.691 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  51. Si sous un long déguisement v.693 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  52. Il soupire inutilement. v.699 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
  53. Oh, vraiment, il n'a garde, v.712 (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
  54. Comment ? v.768 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
  55. Assurément. v.769 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  56. Je vous déroberai, deux baisers seulement. v.867 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  57. Nannin, nannin. Queu patineux ! Vraiment v.868 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  58. Ce l'est assurément, v.931 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  59. Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

  1. Très volontiers, vraiment, et qui sont-elles ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  2. L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  3. Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  4. Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  5. Les plus folles sont quelquefois justifiées par l'événement. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  6. Les idées folles déshonorent, et l'événement ne justifie point. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  7. Vous voilà dans les réflexions dans les grandes phrases, poussez-vous les beaux sentiments ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  8. Comment ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  9. Mon père vient de me défendre absolument de voir Éraste. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  10. Oui da, le premier mouvement pourrait bien m'inspirer quelque faiblesse, mais la réflexion vient au secours des personnes qui aiment ; et l'esprit sert à bien des choses, par exemple. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  11. Comment, par exemple ? (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  12. Très sérieusement. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  13. Ils se sont donné le mot apparemment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  14. Tu n'y songes pas vraiment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  15. Je ne suis pas seule de mon sentiment. (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  16. Afin qu'il m'ait plus d'obligation de n'en rien faire, et que la passion que nous avons l'un pour l'autre s'augmente par les difficultés. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  17. On aime plus tendrement que vous, Lucile. (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  18. D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  19. Non, je ne vous ferez pas ce compliment-là ; c'est le style de mon oncle, mais ce n'est pas le mien : et comme nous pensons différemment, cela fait que nous ne nous exprimons pas toujours de même. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  20. Comment ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  21. Comment nous y prendre ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  22. Comment donc ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  23. Comment ? (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  24. Puissant Dieu des buveurs, pouvais-je mieux marquer mon respect pour vous et pour votre divine liqueur, qu'en la conservant chèrement comme j'ai fait. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  25. Oui, pour la vendre plus cher de jour en jour, et détruire presque entièrement le culte de ma divinité. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  26. Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  27. Prends garde à ne me pas mentir pourtant. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  28. Oui, vraiment. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  29. Mais comment m'y prendre ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  30. Beau jardon, cabinets de verdure, chambres, appartements proprement meublés ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  31. Comment donc ? (Acte 2, scène 7, FORÊT)
  32. Hé, là, là, Madame la Folie, un peu doucement, s'il vous plaît, vous ne devez pas trop vous plaindre que par malice ou par raison j'aie su vous attacher à moi. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  33. N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  34. C'est moi qu'on en accuse, quoique je ne m'en mêle, ni de part, ni d'autre : il n'est point amoureux, il n'est point aimé, la folie seule et la débauche ruinent ses affaires, et c'est pourtant l'Amour qu'on rend responsable de l'événement. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  35. Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  36. Ils auront peine à tenir parole ; l'air de Suresnes est terriblement dangereux pour ces choses-là. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
  37. Les Dieux se mêlent de nos affaires, en pouvons-nous craindre l'événement ? (Acte 2, scène 11, CLITANDRE)
  38. Comment donc ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  39. Holà donc, doucement, tenez-vous, petit badin, ces sortes d'empressements-là sont trop marqués, un peu de modestie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  40. Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  41. Pour cela, oui, mon discours se soutient mieux que moi, et si mes résolutions avaient autant de fermeté que ma pénétration a d'agrément? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  42. Par quelle heureuse aventure? vous n'êtes pas seule ici apparemment ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  43. Oh, vraiment non ; c'est moi qui y ai amené plus de la moitié de la Compagnie. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  44. Je ne veux devoir son engagement qu'à lui-même. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  45. Point du tout ; du matin au soir seulement, c'est une bagatelle. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  46. Je vous ferai changer de sentiment à tous deux. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  47. Voilà une bonne recrue pour la table du Dieu du vin ; mais dans un repas de guinguette, il faut des fous et des folles de toute espèce. En voici une joliment masquée. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  48. Rien moins que cela, Madame, j'ai un entêtement insupportable ; je suis esclave des bienséances. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  49. Vous y venez souvent apparemment ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  50. Oui vraiment, et vous ferez bien de vous en défaire tout au plus vite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  51. Hé, comment donc, la première ici ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  52. Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  53. Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  54. Il me faut une affaire de coeur absolument. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  55. Dès ce soir, dès le moment même. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  56. Son empressement me charme ; je me fais une idée si gracieuse de vivre avec lui. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
  57. De gloire et de joie, cela flatte agréablement. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  58. Toujours en mouvement, on n'a pas le temps de s'ennuyer. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  59. Les plus suivies sont les meilleures, on s'épargne le moment de la réflexion, Bacchus tient ici table à ses dépens, avec l'Amour. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  60. Oh, vraiment non, rien n'y manque, mais il y a quelque chose de trop, de par tous les diables. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
  61. Doucement, maraud, c'est moi qui viens de faire ces deux mariages. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  62. Comment, cinq noces à la fois ; voudriez-vous aussi me remarier, moi ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  63. C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

  1. Comment, coquine, je ne suis pas raisonnable ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  2. Hé, non vraiment : si vous l'étiez, auriez-vous fait le dessein ridicule de donner votre fille à un subalterne de robe, un vieux conseiller Présidial, un crasseux qui? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Oh je t'entends. Écoute : si les sentiments de ma fille ne sont pas conformes aux miens, je saurai à qui m'en prendre, et? Que je trouve quelque obstacle à mes intentions seulement, tu verras ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  4. En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  5. Je serai de la noce premièrement ; et quand ma soeur sera une fois mariée, il faudra bien que je demeure à la maison, moi, afin que mon tour vienne. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  6. Vous en ferez votre héritière, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  7. Hé vraiment oui, de ma façon. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  8. Il est doux d'aimer tendrement. v.2 (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  9. Oui vraiment, j'en ai, et de très belles, et de très vives, et de très prochaines. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  10. Tu le verras ; il doit venir ici, je veux lui donner aujourd'hui un petit régal dans mon appartement, j'ai pris toutes mes mesures pour cela, et? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  11. Assurément. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  12. Oh çà donc, ma chère enfant, tu es une fille d'esprit, je veux te faire voir mon petit homme, afin que tu m'en dise ton sentiment. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
  13. Comment donc malheureuse ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  14. N'est-il pas vrai, ma tante, que mon père est bien injuste de vouloir me forcer à prendre un engagement? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  15. Comment, ma tante, vous êtes dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  16. Vraiment oui, chacun a sa faiblesse dans le monde : Madame a la bonté de se prêter à la vôtre, il faut bien que vous lui passez la sienne. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  17. Sérieusement, ma tante? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  18. Tiens, Lisette, je veux faire de mon appartement une espèce de petit palais enchanté, où nous les mettrons ensemble, de peur qu'ils ne s'ennuient. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  19. Comment ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  20. Que nous allons passer d'heureux moments, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  21. Il a très sottement fait de vous obéir : voyez où nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  22. Pouvait-on prévoir que mon père nous emmènerait si précipitamment à la campagne ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  23. Non, Lisette, il paraissait m'aimer si tendrement : son inquiétude est égale à la mienne ; il me cherche partout avec empressement, je gage, à l'Opéra, aux Comédies ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  24. Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  25. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  26. Si fait, mon enfant, quelquefois par-ci, par-là dans de certains moments. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  27. Comment ! (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  28. Si vous saviez, ma soeur, toutes les caresses qu'il lui fait, et comme ils s'aiment. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  29. Hé, vraiment oui, c'est lui-même, vous dis-je ; je m'en vais dire à ma tante qu'il est ici, vous allez voir comme ils se connaissent. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  30. Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  31. Comment le choix ? (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  32. Oui, vraiment, un écolier. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  33. Votre tante aime furieusement ce corps-là, Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  34. Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  35. Nous songeons à notre établissement, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  36. Nous allons raisonner Lisette et moi ; laissez-nous tête à tête seulement, et allez-vous-en trouver la tante. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  37. J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  38. Tu as raison. Comment nous en débarrasser ? (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  39. Avec qui es-tu là, n'est-ce pas là? oui, vraiment. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  40. C'est un pauvre diable, qui a perdu l'esprit, apparemment ; laissez-le là, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  41. Comment, pendart ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC, MONSIEUR FILASSIER)
  42. Vraiment, il est devenu fou, Monsieur. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  43. Oui, Monsieur, vous voyez bien qu'il tient furieusement de vous ce garçon-là. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  44. Et comment ce malheur-là lui est-il arrivé ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  45. Oui vraiment, vous lui écriviez des choses si désespérantes, cela l'a saisi. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  46. Il vous aime tendrement. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  47. Mais comment cela a-t-il commencé, encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  48. Non, vraiment, il n'y a que du bonheur. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  49. Monsieur, c'est cet argent-là qui nous a perdus, cela lui a augmenté la folie du jeu, cela lui a donné celle des femmes et de la bonne chère. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  50. Il s'est mis dans la tête des idées confuses de Palais, de Démons, d'enchantements, il croit être Renaud. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  51. Sa folie augmente, il est dans des agitations? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  52. Comment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  53. Dans les commencements de sa maladie, j'ai eu la précaution de le loger dans une salle basse. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  54. Oui, justement, la soeur d'un Monsieur Grognac, qui est un grand imbécile, à ce qu'on dit. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  55. Mon fils est donc ici, apparemment ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  56. Comment ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR FILASSIER)
  57. Oh bien, laissez-nous flatter un peu sa manie pendant quelques moments. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  58. Comme il se tourmente, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, LOLIVE)
  59. Mais, vraiment oui, je pense que c'est tout de bon, qu'ils ont perdu l'esprit l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  60. Comment tout cela finira-t-il, mon pauvre Lolive ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  61. Cela finira bien, nous approchons du dénouement. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  62. Et vraiment oui, il faut bien amuser cet enfant-là, en attendant qu'Armide revienne. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  63. Comment donc ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  64. Entrons là-dedans, nous y parlerons sérieusement de cette affaire. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  65. Oui vraiment. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)

LE CHEVALIER À LA MODE (1687)

  1. Comment donc, Madame, manquer de respect à une Dame comme vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Une Marquise de je ne sais comment, qui a eu l'audace de faire prendre le haut du pavé à son carrosse, et qui a fait reculer le mien de plus de vingt pas. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
  3. Ah, vraiment, voilà un de vos laquais en bel équipage ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Comment paraissez-vous, devant Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. La résolution en est prise, il faut que je devienne Marquise, quoiqu'il en coûte ; et pour cet effet, je vais absolument rompre avec ces petites gens, dont je me suis encanaillée. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  7. Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  8. Comment donc sa belle-mère ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  9. Vraiment, je serais bien avancée. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  10. Comment ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Justement. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  12. J'en ai suffisamment pour tous deux, et il y a même quelque justice à ce que je fais. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  13. Monsieur Patin n'a pas gagné trop légitimement son bien en Normandie ; et c'est une espèce de restitution, que de relever avec ce qu'il m'a laissé, une des meilleures Maisons de la Province. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
  14. Monsieur Serrefort viendrait à son ordinaire m'étourdir de ses sots raisonnements. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  15. Mais, Madame, il me semble qu'avant que d'épouser le Chevalier de Ville-fontaine, il faudrait vous défaire honnêtement de Monsieur Migaud. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. C'est mon dessein, vraiment, et je veux lui faire une querelle d'Allemand dès que je le verrai. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  17. Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  18. Comment, Monsieur, vous ne lui ferez pas gagner son Procès ? (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  19. Vraiment, si la Justice était pour elle, on aurait bien affaire de vous solliciter. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  20. Sérieusement, Madame... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  21. Il me semble que non, franchement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  22. Comment faut-il que j'explique tout ceci ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  23. Eh, laissez-là le respect, Monsieur, et dites librement que vous la croyez un peu folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  24. Écoute, Lisette, puisque tu me parles franchement, je t'avouerai de bonne foi que le caractère de Madame Patin m'a toujours fait peur, et que sans certains intérêts de mon fils, je n'aurais jamais songé à l'épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  25. J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  26. J'ai cru que c'était un compliment pour quelque Dame, que vous répétiez comme une leçon. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  27. Attends, attends, Lisette : un moment plus_ou_moins ne fera rien à la chose. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  28. Comment l'appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  29. Elle a un père extrêmement bizarre, à ce qu'elle m'a dit ; et ce n'est que sous le prétexte d'aller voir une certaine tante, qu'elle trouve moyen de venir les soirs à la promenade. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  30. Toute jeune, et toute petite personne qu'elle est, elle ment déjà à la perfection, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  31. J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  32. Comment, que parles-tu de présents ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  33. Hé bien, dis-lui seulement que je la verrai aujourd'hui sans y manquer. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  34. Tais-toi donc, maraud, et laisse-moi sortir honnêtement d'avec celle-ci. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  35. On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  36. Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  37. Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  38. Assurément, Madame, et il ne serait pas honnête que mon Maître essayât son carrosse devant vous. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  39. Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  40. S'il faut malheureusement que celle-ci éclate à la Cour, nous ne pourrons jamais nous parer de quelque grosse taxe. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  41. Franchement, Monsieur, vous avez là une belle soeur qui vous donnera de la peine à la réduire, je doute que vous en veniez à bout. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  42. Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  43. Si vous pouviez profiter de mes serments, il ne vous arriverait pas tous les jours de nouvelles affaires, qui vous perdront entièrement à la fin. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  44. Ah, ah, vous vous intéressez étrangement à ma conduite ! (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  45. Comment une folle ? (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  46. Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  47. Franchement, Madame, il m'ennuie quelquefois, pour le moins autant que vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  48. Oui, vraiment ; car, dès demain, je me mettrai hors d'état de lui pouvoir tenir parole. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
  49. Les Chevaliers sont de grands causeurs ordinairement. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  50. Le moyen de rompre ses mesures ; c'est de faire vos affaires tout doucement, ma tante, et de vous marier en cachette. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  51. Comment donc, ma tante ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  52. Mais, ma tante, puisque vous êtes ma tante, pourquoi faut-il que je vous appelle autrement ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  53. C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  54. Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  55. Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  56. le Marquis des Guérets, qui m'aime, a furieusement d'impatience. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  57. Assurément, et je n'ai garde de manquer une si belle occasion de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  58. Cela est bien charitable, vraiment. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  59. Quelque peu que vous ayez tardé, Chevalier, je trouve les moments bien longs quand je ne vous vois point, et mon impatience.... (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  60. Il marchera ce soir, et s'il est de votre goût, Madame, il ne lui manquera aucune chose pour être parfaitement au mien. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  61. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  62. Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  63. J'enrage ; le chiffre du carrosse est apparemment celui de la Baronne. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  64. Comment, morbleu, c'est ma Baronne ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  65. Comment, Madame, par quel motif ? (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  66. Et comme elle a de certaines vues pour mon établissement et pour ma fortune, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  67. Mais dites-moi seulement, je vous prie, quel commerce Monsieur le Chevalier... (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  68. Comment, Madame_la_Baronne ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  69. De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  70. Madame, on a menti, je la maintiens bonne. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  71. Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  72. Je vous en fais juge vous-même, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  73. Mon bisaïeul y commandait un régiment ; il fut tué à cette bataille. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
  74. Il y a environ cent cinquante ans, oui, il y a environ cent cinquante ans que le grand-père de ma partie fit planter proche de ma maison un bois, qui fait à présent tout l'ornement de la sienne. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  75. Assurément, Madame ; et moi, pour lui faire pièce par représailles, j'ai fait relever un vieux moulin abandonné. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
  76. D'où vient ton empressement ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  77. Comment ! (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  78. Le porteur m'a menti, Monsieur ; ce billet-là sent la bagatelle. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  79. Rien, écrivez seulement. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  80. Comment ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  81. C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  82. Vraiment, voilà un surcroît de réjouissance pour Madame ; et rien ne pouvait venir plus à propos, pour confirmer ce que j'ai à lui dire, et pour la détromper de son Chevalier. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  83. Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  84. Tu as raison, et cet entêtement où est Madame Patin pour ce Chevalier, m'embarrasse un peu, je l'avoue, à cause des quarante mille livres de rente. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  85. Toute la question est de lui faire perdre cet entêtement ; car après cela, vous ne vous ferez pas une affaire de la mettre à la raison. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  86. D'accord ; mais je crains que mon fils ne vienne pas si facilement à bout de Lucile. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  87. Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  88. Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  89. Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  90. Retirez-vous un moment, je lui dirai que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  91. Il me semble que des personnes comme vous, dévouées au public, ne doivent être que chez eux ou au Palais, occupés uniquement à leurs affaires, ou à celles de leurs parties. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  92. Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  93. Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  94. Vous avez l'âme parfaitement belle ; vous êtes la personne du monde la plus magnifique, et cela vous fait des jaloux. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  95. Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  96. On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  97. Pour cela, Monsieur, je ne crains point que votre Marquise me fasse tomber aussi facilement qu'elle a fait reculer mon carrosse. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  98. Cela n'est point si difficile ; et si l'on pouvait seulement trouver quelque habitude auprès d'un certain Chevalier de Ville-Fontaine... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  99. Oui, Madame, c'est un homme qui la gouverne absolument. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  100. Il y en a cinq ou six entre autres avec qui il a quelque espèce d'engagement, pour quelque façon de mariage, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  101. Il a, comme je vous ai dit, ordinairement cinq ou six commerces avec autant de belles. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  102. L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
  103. Et ce qu'il m'en a dit, est assurément sans dessein. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  104. Vraiment, s'il vous avait cru de ses amies, il n'en aurait pas parlé si librement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  105. Ah, Lisette, le Chevalier me trompe assurément ; et je suis peut-être une de ces cinq ou six à qui il a promet tour à tour. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  106. Vraiment le Chevalier n'est point si coupable. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  107. Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  108. Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  109. Oui, Madame, assurément ; et pour moi, je jurerais quasi qu'il vous aime. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  110. Il m'en a fait lui-même un million de serments. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  111. Il y a quelque chose de tout à fait drôle, Madame, et je l'ai gardé pour vous en donner le divertissement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  112. Lisez, lisez seulement le reste, cela vous donnera du plaisir, je vous en réponds. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  113. Ce commencement ne m'en fait point du tout. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  114. Voilà la Marquise justement ; Monsieur Migaud avait raison, le Chevalier est un scélérat. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  115. Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  116. Non, je ne le veux plus voir, résolument. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  117. C'est une des Maîtresses de Monsieur Crispin, apparemment. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  118. Comment, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  119. Fort bien, voilà ton Maître pleinement justifié. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  120. Lisez, lisez seulement, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  121. La crainte de vous trouver doublement perfide. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  122. Et la Marquise au teint luisant, quel engagement a-t-il avec elle ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  123. Comment, par admiration ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  124. Il y a quarante ans qu'elle en avait trente, et elle n'en a présentement que trente deux tout au plus. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  125. C'est une merveille au moins d'avoir trouvé le secret de vieillir si doucement. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  126. Les apparences sont terriblement contre moi, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  127. Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  128. Je veux vous croire aveuglément, je m'abandonne à votre bonne foi. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
  129. Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  130. Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  131. Vous avez des sentiments bien étranges. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  132. Et c'est justement ce que j'appréhende, et ce que je veux éviter. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  133. Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  134. Je ne vous quitte que pour un moment. (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  135. Il est temps que la chose éclate, et il n'y a plus de moments à perdre. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  136. Hé oui, oui, voilà un fort joli raisonnement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  137. Il jure si amoureusement, et il a tant d'esprit, qu'il est impossible qu'il ne soit pas un fort honnête homme. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  138. Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  139. Comment donc, que je vous rende ce papier ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
  140. Doucement, doucement, Madame, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  141. Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  142. Je soutiens, moi, que ces vers sont à moi, et qu'elle a menti quand elle s'en veut faire honneur. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  143. Lisez-les seulement, et vous verrez bien qu'ils sont faits tout exprès pour moi. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  144. Le Chevalier est un perfide qui trompait la Baronne et moi, et c'est assurément lui-même qui cherche à tromper cette petite fille. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  145. Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  146. Avouez-moi franchement la chose. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  147. Comment diable ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  148. Oui vraiment, et il y a plus de quinze jours que je n'en ai point employé d'autres. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  149. Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  150. Je l'entends bien ainsi, vraiment ; et si certain dessein que j'ai dans la tête pouvait réussir, je te donnerais à choisir d'elle, ou de Madame Patin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  151. Vous n'avez qu'à leur proposer, elles le feront de grand coeur, assurément. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  152. Ah, ah, Monsieur, vous voilà de bien bonne humeur, et je ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  153. Écoutons ce qu'il veut dire, il ne m'en fera plus facilement accroire. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  154. Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  155. Et j'annonce, quand il dirait vrai pour la Baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  156. Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  157. Comment, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  158. Il est tout plein d'une tendresse que mon coeur ne sent que pour vous ; et je jugerais bien par le plaisir que vous aurez à l'entendre, des sentiments où vous êtes à présent pour moi. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  159. Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  160. Comment donc, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  161. Non, non, Chevalier, laissez-le en repos, le pauvre homme ne sera que trop malheureux de ne me point avoir ; mais je vous avoue qu'il m'aurait, si j'avais trouvé mon beau-frère chez lui ; heureusement il n'y était pas. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  162. Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  163. Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  164. Ah bons Dieux, comment ferons-nous ? (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  165. On vous a dit vrai, Monsieur ; mais je n'avais nullement recommandé qu'on vous dît de venir ici. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  166. Comment, Madame, des avances ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  167. Ah vraiment, on voit bien que vous ne savez guères les affaires du point d'honneur. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  168. Voilà des articles d'accommodement que j'ai dressés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  169. Premièrement il faudra que vous vous rendiez au logis de la Marquise, modestement vêtue. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  170. Modestement ! (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  171. Oui, Madame, modestement. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  172. Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  173. Comment donc, Madame, un écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  174. Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  175. Comment donc, Monsieur, quels avis ? (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  176. Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  177. Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  178. Et pour moi, qui ne suis pas si méchante que vous, je vous prierai seulement de descendre l'escalier tout au plus vite, et de ne pas regarder derrière vous. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  179. Quel acharnement à me persécuter, Lisette ! (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  180. La justice se mêlera infailliblement de cette affaire, et il lui faudra quelqu'un à pendre. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  181. Cela ne vaudrait pas le diable, et je crois que le plus sûr est de ne me point mêler de cela, et de tirer adroitement mon épingle du jeu. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  182. Comment ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  183. Dans les commencements j'ai cru qu'elle se moquait ; mais quand j'ai vu que c'était tout de bon, j'ai couru vous avertir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  184. Tu as parfaitement bien fait. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  185. Comment donc ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  186. C'est donc elle qui a donné à ma fille la connaissance d'un petit godelureau que j'ai trouvé chez moi un moment avant que tu ne vinsses. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  187. Oui, vraiment ; et je ne sais ce qui me fera le plus de plaisir, d'épouser le Chevalier, ou de désespérer Monsieur Serrefort. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
  188. Oh, vraiment, ma pauvre Madame, ce ne sont pas mes procès qui m'occupent à présent, et j'ai bien autre chose en tête. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  189. Comment donc ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  190. Vraiment, cela passe raillerie, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  191. Allons, allons, point tant de raisonnements, ma bonne amie. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  192. Et comment pouvoir m'en débarrasser ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  193. Merci de ma vie, je m'en vais chercher le Chevalier, et s'il ne change pas de sentiment, ce sera à moi qu'il aura affaire. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  194. Va, va, il n'y a rien à craindre, et quand le Chevalier sera mon mari, il me mettra à couvert des emportements de cette folle. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  195. Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME PATIN)
  196. Je le crois, vraiment. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  197. Comment donc, ma nièce, que vous a-t-il fait ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  198. Comment, morbleu, la petite brune ! (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  199. Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  200. Que vous avais-je fait, Monsieur, pour me vouloir tromper si cruellement ? (Acte 5, scène 6, LUCILE)
  201. Si vous ne vous étiez point connues, vous ne vous seriez point fait de confidence l'une à l'autre, et nous n'aurions point à présent l'éclaircissement qui vous met si fort en colère. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  202. Une veuve des plus aimables, et qui m'aime tendrement, me tend les bras. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  203. Un de vos laquais, Madame, vient de m'avertir avec empressement que vous me vouliez parler de quelque chose, je n'ai point perdu de temps. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
  204. Comment donc, Madame ? (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)

LA FOLLE ENCHÈRE (1690)

  1. Allons bride en main, s'il vous plaît ; l'impatience la plus violente n'avance pas une affaire du moindre petit moment. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  2. Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  3. Oh, assurément il faudra bien qu'elle la devienne ; vertu de ma vie, vous n'êtes ni de taille ni d'humeur à mourir sans héritiers, je vous connais. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Elle l'aime à la fureur, je t'en réponds ; Angélique est charmante dans ce déguisement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  5. Elle s'y plaît assez à elle-même, et je ne sais si elle a autant d'empressement que vous de le voir finir. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  6. Comment le soupçonnerait-elle ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  7. C'est une étrange mère, franchement ; et la noble aversion qu'elle a pour vous, mérite assez la petite friponnerie que nous allons lui faire. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Comment assez d'esprit ! (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Hé bien, ma chère Lisette, peux-tu me rendre un compte exact des sentiments de ma mère ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Comment conscience ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  11. Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  12. Un de mes étonnements, est qu'elle s'y connaisse si peu ; car enfin quelque bon air qu'ait Mademoiselle Angélique, quelque peu embarrassée qu'elle soit de son déguisement, une fille n'est point faite comme un homme, et je m'apercevrais fort bien de la différence. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Adieu, voici bientôt les moments qui décideront de votre destinée. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  14. Là, parlons sérieusement : donne-t-elle de bonne foi dans le parfait amour ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  15. Et comment voudrais-tu qu'elle ne le fût pas ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Et les miroirs ne troublent-ils point un peu son petit contentement ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  17. Lui a-t-on fait entendre que ce père à une fille qu'il aime tendrement, et qu'il veut absolument la voir mariée avant que de souffrir aucun établissement à Monsieur son fils ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  18. Monsieur_le_Comte a-t-il fait connaître adroitement à Madame Argante qu'il a besoin d'argent ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  19. Elle en est parfaitement persuadée ; mais la Dame est avare, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Comment donc, Madame, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  21. Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  22. Comment, grand'mère, grand'mère, moi, moi, grand'mère ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  23. On ne peut pas de méprendre plus grossièrement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  24. Assurément il ne les a pas ; et quand je le fis, j'étais si jeune, si jeune, que c'est un miracle que je l'aie fait. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  25. Tout ce qui m'inquiète, c'est que ce petit Comte est bien joli homme ; et les jolis gens aujourd'hui sont rarement sans beaucoup d'intrigues. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  26. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Demeure ici, Lisette ; et si le Comte vient, tu l'amuseras quelques moments. (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
  28. Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  29. Vous vous expliquez cruellement, et vous avez, à ce que je vois, plus de bonnes fortunes que vous n'en voulez. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  30. Je ne le suis qu'en apparence, et je n'ai pas un moment à moi, femmes de robe, maltôtières, femmes de qualité, bourgeoises ; on ne sait de quel côté tourner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  31. Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  32. Comment ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  33. C'est-à-dire, que nous touchons au dénouement. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  34. Ces bons sentiments excusent tout ; c'est une belle chose que l'intention. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  35. Apparemment vous êtes instruite de tout ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  36. Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  37. Votre chagrin est encore augmenté ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  38. Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  39. Le beau compliment à lui faire ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  40. Oui, Madame, justement ; c'est une Marquise qui m'a tant ennuyé. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  41. C'est elle-même, apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  42. C'est une femme qui me désole, elle me perd de réputation. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  43. Vraiment, vraiment, il nous en est venu de bien plus terribles. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  44. Mais, Madame, à moins que cette affaire ne soit extrêmement secrète. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  45. Vous auriez de la peine à croire quel est son entêtement là-dessus. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  46. Comment, du bruit ? (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  47. J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  48. Comment donc ! (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  49. Comment, Monsieur, des restitutions s'il ne l'épouse point ! (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  50. Parlez plus clairement, je vous prie. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  51. Mais vraiment, Monsieur de Pharnabasac est un voleur de grand chemin. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  52. Vous pourriez vous énoncer plus civilement, Madame ; voleur de grand chemin ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  53. C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  54. Ce commencement n'est pas malheureux. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  55. Une jeune personne se résout sans peine à perdre un amant dans l'espoir d'en faire aisément un autre ; mais une vieille amoureuse craint de lâcher prise : ce serait passer pour n'y plus revenir. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  56. Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  57. Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  58. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  59. Cela n'est pas difficile, un grand carrosse doré ; c'est la Marquise assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  60. C'est elle-même ; comment faire ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  61. Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  62. Quelles mesures gardez-vous, qui vous empêchent de dire naturellement la vérité ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  63. Il est vrai qu'il faut être étrangement entêtée de chimères. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  64. Comment de chimères ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  65. Vraiment, s'il ne l'exigeait pas, je me garderais bien de me la faire moi-même. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  66. Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  67. Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  68. On ne peut pas plus, mais seulement à cause de ma soeur et de ce neveu qui doit l'épouser. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  69. Justement. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  70. Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  71. On en vit ensemble plus commodément. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
  72. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  73. Comment, Monsieur, vous prétendez passer vos Contrats dans ma maison ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  74. Cela sera fait dans un petit moment. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  75. Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  76. Qu'il s'énonce agréablement ! (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  77. Oui vraiment, il s'explique au net ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  78. Hé bien, mon père, si l'établissement de ma soeur est une chose où vous soyez si sensible, il se rencontre ici une aventure merveilleuse. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  79. Comment ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  80. Ma soeur aime tendrement le fils de Madame, que vous voyez. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  81. Oui, mon père, et Monsieur est passionnément amoureux d'elle. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  82. Ni moi non plus, vraiment. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  83. Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  84. Mais vraiment, cela est tout à fait extraordinaire. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  85. Je serai de retour dans un moment. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  86. C'est la plus adorable personne du monde, et je ne sais, Monsieur, comment vous exprimer? (Acte 1, scène 24, ÉRASTE)
  87. Non, vraiment. (Acte 1, scène 24, MADAME-ARGANTE)
  88. Comment, Monsieur, elle l'épousera ? (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)
  89. Que je crains son ressentiment quand elle sera détrompée ! (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

  1. Est-il possible que mes soins, mon amour, mes assiduités, mes empressements, les petits régals que je donne, les dépenses où je m'engage, ne toucheront point le coeur de mon inhumaine : et ne devrai-je qu'aux ordres de sa mère le bonheur de la posséder ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  2. Morgué, vela bian de la musique pardue ; et si vous velez que je vous parle franchement, il m'est avis que vous êtes un benêt de faire tout ça. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  3. Comment ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  4. Comment donc un benêt ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  5. On ne nous voit, ni on ne nous entend, je pouvons nous dire familièrement ce que je pensons. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  6. Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  7. Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  8. Elle ne le hait pas tant que dans les commencements : mais voilà l'hiver qui approche, cela reviendra. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  9. Comment donc ça ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  10. Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  11. Ma mère vient de me déclarer qu'elle veut absolument que je me marie. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
  12. Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  13. Pour cela vous êtes furieusement fille, il n'y a point de nouveauté qui ne vous fasse plaisir. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  14. Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  15. Innocent tant qu'il vous plaira, je sais bien ce que je dis, et des connaissances d'Hiver ne valent rien pour l'établissement des filles. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  16. Oh çà, ma fille, je vous ai expliqué les sentiments où je suis pour Monsieur Rapineau, vous prendrez votre parti là-dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  17. Cette femme-là s'explique clairement, il n'y a pas moyen de faire semblant de ne pas l'entendre. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
  18. Mais tu connais l'humeur impérieuse de ma mère : comment lui faire changer de sentiment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  19. Comment ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  20. Comment ? (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
  21. Je juge de votre coeur par les mouvements du mien, et je veux croire? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  22. J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  23. C'est Madame Thomas qui nous fait le tour ? Elle n'est pas de nos amies, et j'ai tant menti pour le mériter, je lui ai dit plus de vingt fois qu'elle était et jeune et jolie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  24. Çà, ne battons point le pays, sans compliments de part et d'autre ; parlons clair et bref. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  25. Sans le consentement de ma mère ? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  26. Son consentement ! (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  27. Mais voyons, n'importe, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  28. Comment, cadedis, volontiers. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  29. Non sérieusement, faites-vous de Robe, et lui partisan, je vous fais épouser vos maîtresses. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  30. Mais écoute donc, ma chère Toinette, je vais te parler confidemment. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  31. C'est un crieur d'enterrement. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  32. Comment vous appelez-vous. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
  33. Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  34. Le Procès est déjà commencé ; et si je n'étais pas si amoureux, je pousserais la chose bien plus vigoureusement. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  35. Il y aura Mardi quinze jours que mon frère mourut de la colique ; le Vendredi suivant on fit l'enterrement de ma mère, qui avait rendu l'âme la veille, et cinq jours après mon oncle le Chanoine trépassa par apoplexie : cela est bienheureux au moins. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  36. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  37. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  38. C'est son antipathie, vous dis-je ; et si vous voulez que je vous parle franchement, je ne vois point d'autre moyen de vous en faire aimer, que de vous faire d'épée. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  39. Comment, vous faire tuer ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  40. Vraiment, cela est vrai, vous avez raison, je n'y songeais pas. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  41. Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  42. Laissez-moi faire, je vais lui faire un petit compliment bien troussé. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  43. Bonjour, Monsieur, votre serviteur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  44. Je suis épris d'une personne dont la tante a l'entêtement de la robe, et l'on me rebute, l'on me désespère, parce que je suis Capitaine. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  45. Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  46. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  47. Comment donc ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  48. Je suis amoureux de Mademoiselle Isabelle, qui a l'entêtement de l'épée, comme vous savez ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  49. Comment ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  50. Si vous vouliez, il y aurait un accommodement qui pourrait? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  51. Un accommodement ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  52. Non, Monsieur, point de convention, jamais de marchés avec moi, j'agis sans intérêt : je ne vous demande que votre amitié et votre robe seulement. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  53. Vous en avez une, apparemment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  54. Mais celles de votre cousine, comment vont-elles. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  55. J'entre dans vos sentiments, cela est vrai. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  56. Comment, c'est Monsieur des Baliveaux ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  57. Comment donc, Monsieur, quel équipage est-ce là ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  58. Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  59. Je vous conseille de la modérer, Monsieur, car vous ne le serez point assurément. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  60. Et je vous parle sérieusement aussi : vous n'êtes pas conseiller, vous n'aurez pas ma nièce. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
  61. Vous avez pris le bon parti, Monsieur ; et si ma nièce a pour vous des sentiments favorables, je vous promets de ne m'y point opposer. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  62. Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  63. Je suis capitaine toujours, j'y donne mon consentement aussi, je veux signer le contrat et être de la noce : nous verrons qui sera le plus sot de nous deux. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  64. Quand cela sera fait, que je vous parle, Monsieur Rapineau, j'ai quelque petit compliment à vous faire. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  65. Comment s'est-il fourré là ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  66. Il est assez plaisamment déguisé. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  67. Déguisé, Madame, il n'y a point de déguisement là-dedans, c'est morgué tout de bon. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  68. Comment tout de bon ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  69. Voyons le divertissement, Madame, et laissez-là? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  70. Comment donc, quel tigre ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  71. Comment va-t'en ? (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  72. Disparaissez et promptement : mais que le souper nous demeure, et n'y venez pas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)

LA FÊTE DE VILLAGE. (1700)

  1. Je vous réponds de l'événement, et des suites. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  2. Vous m'avez promis votre consentement pour ce mariage, et? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  3. Oui, je vous le donne de tout mon coeur : mais je ne vous promets pas que mon consentement détermine ma belle-soeur à vous épouser. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  4. C'est une chose absolument impossible. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  5. Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  6. C'est là votre sentiment, mais ce n'est pas le mien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  7. Cela est assez amusant, vraiment : mais qu'est-ce que c'est que le mari ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  8. Comment donc ; hé, qui êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  9. Comment Comtesse ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
  10. Je débute par là, c'est assez pour un commencement : mais cela augmentera dans la suite ; et de mari en mari, de douaire en douaire, je ferai mon chemin, je vous en réponds et le plus brusquement qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  11. Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  12. Oh, vraiment, je sais bien qu'elle les a, de par tous les diables, et s'en sert souvent, c'est le pis que j'y trouve. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  13. Oui, vraiment, c'est un bien mal acquis qui ne fait point de profit ; je perds tout ce que je joue. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  14. À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  15. Comment donc, Monsieur, suis-je une libertine, une coquette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  16. Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  17. Ah, quel abandonnement ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  18. Cela est délicatement imaginé, au moins. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  19. Laissez-moi sonder un peu ses sentiments, j'aurai soin de vous en rendre compte. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  20. Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  21. Oh, pour moi, je ne comprends pas comment depuis huit jours que nous sommes ici, vous n'avez point eu de ses nouvelles : il faut qu'il soit mort ou malade. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  22. Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  23. Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  24. Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  25. Cela ne sera point, Lisette, c'est un prétexte qu'il, prend pour s'approcher de moI. Il trompe ma tante ; ma tante aime à se flatter, cela tournera tout autrement que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  26. Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  27. Assurément. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  28. Ne manquez pas, surtout, d'y bien marquer les agréments de la fin du siècle, il est si fortuné que moi, si fortuné, que je veux que ma reconnaissance en soit publique. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  29. Quels heureux moments ! (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  30. Quels heureux moments ! (Acte 2, scène 1, LA GREFFI?RE)
  31. Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  32. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  33. Je n'ai pas eu de grands plaisirs pendant le cours de celui-ci ; mais je vais passer l'autre agréablement, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  34. Je suis déjà veuve, premièrement. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  35. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  36. C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  37. Hé, quels changements, encore ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  38. L'agrément du mystère, mon enfant, l'agrément du mystère, j'avais même dessein qu'il m'enlevât : oh ! (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  39. Oui, cela a son mérite, assurément. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  40. Cela était noblement pensé. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  41. Mort de ma vie, que de mouvement ! (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  42. Mais, vraiment, je les trouve admirables, elles m'empêcheront de m'élever, de faire fortune : ces Bourgillonnes-là sont si ridicules? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  43. Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  44. On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  45. Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  46. Assurément, et les Juges les plus habiles ne sont pas toujours les plus équitables. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  47. Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  48. Parlez-vous sérieusement, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  49. Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  50. Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  51. Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
  52. Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  53. Comment vivre ? (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  54. Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  55. Elle devrait me rebuter : mais j'ai fait serment de vous rendre heureuse, et je veux que ce soit Monsieur_le_Comte lui-même qui vous porte à faire ce que je souhaite. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  56. On ne prétend pas vous faire violence, ayez seulement la complaisance de passer chez le Tabellion. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  57. Oh çà, Monsieur, nous voici seuls, parlez-moi sincèrement. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  58. Monsieur Naquart, ce sont vos conseils qui m'ont perdu : on me proposait un accommodement avantageux, vous m'avez empêcher de l'accepter, j'ai perdu mon procès. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  59. Mais vous êtes aimé d'Angélique, vous l'aimez tendrement ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  60. Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  61. Vous ne pouvez sans me faire tort, Madame, douter de la continuation de mes sentiments ; ils dureront autant que vos charmes. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  62. Cela est vrai, le voilà tout je ne sais comment, il a l'air abattu. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  63. Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  64. Comment, Madame, qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  65. C'est une petite Fête galante dont je veux régaler votre arrivée, un Divertissement de Village que je vous ai fait préparer (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  66. Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  67. Il est fait pour moi, je suis faite pour lui : c'est l'amour assurément qui nous a tous deux faits l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  68. Hé, fi donc, lire, voilà du temps bien employé vraiment ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  69. Pour moi, Madame, l'empressement que j'ai d'être votre neveu? (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  70. L'excès de mon amour me fait souffrir avec chagrin le moindre retardement, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  71. Je n'y entends pas plus de finesse que vous, je signe aveuglément, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  72. Vous risquez beaucoup, vraiment. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  73. Oh bien, Monsieur, puisqu'il est ainsi, ne signez donc pas, je vous en avertis ; car cela est tout autrement que vous ne souhaitez. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  74. Comment, cela n'est pas comme cela ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  75. Comment vous en profiterez, petit perfide ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  76. C'est un accommodement qui change la chose, et pourvu que j'aie un équipage, et que vous ne soyez plus Procureur? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  77. Modeste ornement de nos mères, v.44 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)
  78. Modeste ornement de nos mères, v.50 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1710)

  1. Votre bonhomme de mari ne cherche qu'à vous faire plaisir, comme vous voyez ; il a dessein apparemment de vous donner aujourd'hui quelque fête, quelque espèce de bal, et de vous faire trouver chez vous, pour vous y fixer, les innocents amusements que vous aviez coutume de prendre en public, comme les autres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Victimes de leur éclatante conduite, nous nous sommes trouvés tous trois sans établissement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Comment donc ! (Acte 1, scène 2, MARTON)
  4. Comment suis-je avec Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  5. Je vais vous faire une confidence d'où dépend absolument le bonheur de ma vie? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  6. La troupe en veut furieusement à la famille. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  7. Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  8. Sérieusement ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  9. Très sérieusement. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  10. Oui, vraiment, demandez plutôt à Madame ; c'est une espèce de maladie qui court beaucoup dans ces temps-ci parmi les jeunes filles. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  11. C'est un grand soulagement pour la pudeur. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  12. Ne sentez-vous pas quelquefois, dans de certains moments, de certaines inquiétudes? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  13. Trêve de compliments : allons au fait, tout ira bien. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  14. Vous avez quelque dessein de nous surprendre agréablement, sans doute ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  15. Justement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  16. Hé bien, Monsieur, ce petit régal me paraît bien succinct, cela ne répond point à la noblesse de vos manières, et je voudrais joindre à votre façon de bal, et à votre souper, quelque espèce de divertissement, de Comédie? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  17. Comment, son impertinence ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  18. Mais comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  19. Que cela ne vous embarrasse point, je trouverai des Acteurs et des Actrices, décidez seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  20. Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  21. Comment, Marton ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  22. Vos mariages feront le dénouement du petit essai de Comédie. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  23. Rendre heureux Éraste et Léandre, et surprendre avec adresse le consentement et la signature de Monsieur Grichardin, que nous n'obtiendrons pas autrement. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  24. Je ne jouerai point, moi : mais je donnerai les mains au dénouement. (Acte 1, scène 7, LUCILE)
  25. Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  26. Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  27. Il n'est point de déguisement pour les yeux d'un amant ; les miens vous ont d'abord reconnue, charmante Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  28. J'en crois le coeur encore plus que les yeux, Éraste, et le mien m'a fait sentir des mouvements qui m'ont appris que vous étiez ici. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  29. Qu'importe que les rôles soient gênants, si le dénouement doit être heureux. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  30. Peut-on l'entreprendre inutilement ? (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  31. Ne le blâmez pas, Mademoiselle Marton, il est occupé à persuader ceux de nos Acteurs dont il a besoin ; ce n'est pas une chose bien facile, et nous ne sommes pas toujours tous également disposés à faire plaisir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  32. Le retardement de Léandre? (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  33. Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  34. Ma chère Marton, je suis au désespoir, si l'idée que nous avons de surprendre ce soir le consentement et la signature de mon oncle, il n'est plus d'Isabelle pour Éraste. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  35. Comment ! (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  36. Non, apparemment. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
  37. Assurément, ce sera une des meilleures pièces de notre sac. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  38. Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  39. Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  40. Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  41. Et comment cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  42. On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  43. Ni de savoir-faire, et si vous voulez vous associer avec moi, pour endosser seulement mes billets? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  44. Assurément ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  45. Très assurément. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  46. Comment donc ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  47. Une pure Scène de Comédie, où vous venez tout naturellement de jouer votre rôle. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  48. Mais vraiment oui, ma nièce, c'est ta cousine. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
  49. Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  50. Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  51. Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  52. Plus de connaissance que Périandre, plus d'étude que Platon, plus de vertu que Démétrius, plus de droiture que Caton, plus de génie que Thémistocle, plus de jugement que Tibère, plus de mémoire que Mithridate, plus de prudence que Dion. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  53. Je sais faire l'impossible, accorder l'amour et la haine, l'antipathie et la sympathie, le mouvement et le repos, le tort et la raison, le mal et le bien, le chaud et le froid, le vert et le sec, le noir et le blanc, le oui et le non, le beaucoup et le peu, le tout et le rien, le vrai et le faux. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  54. S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  55. Comment appelez-vous la pièce vous nous allez donner ? (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  56. Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  57. Ce Plutus, ne lui en déplaise, est cause d'un grand dérangement. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  58. Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  59. Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  60. Si fait, vraiment ; Mercure a rendu à une jolie femme d'un vieux Conseiller une lettre d'un jeune Chevalier d'au-delà de la Garonne, et l'Amour a blessé une vieille Présidente pour le fils du Secrétaire de son mari : ils ont mené ces affaires un peu trop vivement, cela a fait du bruit, Thémis a pris parti, on les a décrétés. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  61. Hé qui êtes-vous donc, s'il vous plaît, vous autres qui parlez si familièrement à un homme comme moi ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  62. Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  63. Vous le connaissez apparemment ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  64. Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  65. Comment, cela ne se peut pas ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  66. Et moi je suis bien las de tes raisonnements. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  67. Non vraiment. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  68. Oui, c'est celle de l'appartement de ces Demoiselles. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  69. Je le veux bian, je vous rends le gouvernement que vous m'aviez baillé sur elles. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  70. Plus tendrement si vous le pouvez, Robin, cette petite Ritournelle ; prenez bien le ton, vous Marotte, et rechantez ce petit air que je vous ai montré ce matin. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
  71. C'est un adoucissement à ses disgrâces, de savoir se faire un amusement? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  72. Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  73. Vraiment oui, il y en a trois à cette main-là dont je ne puis me servir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  74. Comment feras-tu donc ? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  75. Comment ? (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  76. Tout va le mieux du monde, mon cher Mercure : il faut que nous soyons étrangement déguisés, puisque, tout Dieux que nous sommes, nous avons eu peine à nous reconnaître. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  77. Item, il faut vivre, Mercure, et vivre grassement, comme tu sais ; je suis accoutumé à la bonne chère. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  78. Ce n'est pourtant pas moi, Monsieur, qui fais l'ornement du logis ; Mademoiselle Philine, qui est ma maîtresse, a des attraits? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  79. Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  80. Cette modestie augmente vos charmes. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  81. Peut-on trop payer le bonheur de vous entretenir un moment ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  82. Nous avons pris un heureux moment. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
  83. Aussi, quand nous attrapons un moment de liberté? (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  84. Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  85. Sérieusement ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  86. Fort bian, fort bian, Mesdemoiselles, vous vous arrangez pour des mariages, et comment arrangez-vous ça, s'il vous plaît? (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  87. Non assurément. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  88. Vous aiment-elles ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  89. Donne-nous seulement accès dans le logis, et nous te livrons ta maîtresse. (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  90. Comment donc ? (Acte 3, scène 17, LE DOCTEUR)
  91. Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  92. Doucement, doucement, petit garçon, soyez sage. (Acte 3, scène 18, MOMUS)
  93. C'est une grâce que je demande à Jupiter, en faveur du raccommodement. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  94. Je ne sais pas, il serait pourtant ridicule qu'une Comédie finît sans dénouement, faute de Notaire. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  95. Il a joué naturellement dans la Scène de l'homme d'affaires. (Acte 3, scène 18, LUCILE)
  96. Le vrai dénouement dépendait de votre signature. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  97. Comment, comment donc ? (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
  98. Il n'y a point de Comédie sans dénouement, comme vous savez. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  99. Le dénouement est donc fini, comme vous le souhaitez ? (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
  100. Oui, mais le Divertissement ne l'est pas, et la jeunesse du Village vient à propos. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  101. Allons, Mercure, voilà bonne compagnie, et nous ne pouvons prendre un meilleur moment pour exercer nos talents, et pour débiter notre marchandise. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  102. L'avale-t-on ? Non, vraiment, bon, v.169 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  103. Il est des moments pour se rendre. v.196 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  104. Hé ! Comment donc ? v.226 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  105. Le petit Charlatan aura le démenti, v.268 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  106. Soyez le bien trouvé ; comment vous va ? v.288 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  107. Qu'on ne peut pas aisément oublier. v.293 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  108. Il manquait au dénouement. v.384 (Acte 4, scène 4, MARTON)

L'OPÉRA DE VILLAGE (1693)

  1. Ma cousine est diablement fringante, oui ; et quand les oisiaux sont drus une fois, tatigué ils sont bientôt dénichés, voyez-vous. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  2. Et c'est justement ça qui me chagrine, ils enrôleront peut-être la cousine, et ils l'emmèneront peut-être avec la recrue. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  3. Morgué, je ne l'y baise rien, moi, mon oncle ; son menton pointu et sa face ambicoin m'affligent ; serviteur. (Acte 1, scène 2, COLIN)
  4. Non vraiment. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  5. Votre fille, l'aimable Louison, sera sans doute, une des Actrices du divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  6. Assurément. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  7. Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  8. Qu'est-ce que votre divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  9. C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  10. Assurément. (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  11. Justement. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  12. Il n'y a, ma foi, rien qui ne se pût faire, Je n'en ai jamais vu, premièrement. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  13. Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  14. Mais sérieusement que faites-vous ici ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  15. Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
  16. Ah vraiment, ce que j'en ai fait ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  17. Hé bien, Louison, comment te va ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  18. Je ne m'en souviens pas tout à fait, mon père, je sais seulement que j'ai rêvé des choses qui m'ont fait beaucoup plaisir. (Acte 1, scène 7, LOUISON)
  19. Assurément. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  20. Oh, pour cela, je vous en réponds : songez seulement à la répétition que vous devez faire. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  21. Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
  22. J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  23. Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  24. Cela est horrible ; mais cependant, si vous aimiez véritablement mon Maître. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  25. Hé vraiment oui. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  26. Laisse-nous, te dis-je, et reviens ici dans un moment, j'aurai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  27. Il y a bien là de quoi se réjouir, vraiment. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  28. Assurément, il y a de quoi se réjouir : que peut-on souhaiter de mieux à notre âge ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  29. Justement. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
  30. Comment donc, le cousin de votre maître ? (Acte 1, scène 10, MARTINE)
  31. Hé, vraiment oui, si Clitandre épouse votre cousine, vous deviendrez la cousine de Clitandre. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  32. Il a raison, viens seulement. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
  33. Il ne vous trouvera point, ne craignez rien, les Acteurs du divertissement vont venir répéter ici. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  34. Je crois que voici votre père, je vais l'amuser un moment, et j'irai tout aussitôt vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  35. Je suis à vous dans un moment, ma cousine, allez vite. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  36. Parbleu ne me voilà pas mal en cousine et en femme ; ne nous hâtons pourtant pas pour le mariage, et allons doucement pour l'enlèvement. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
  37. Ne nous embarquons point mal à propos ; attendons sans faire semblant de rien, le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 11, LA FL?CHE)
  38. Oui, je la faisais chanter comme vous m'en avez prié ; mais sa cousine Martine est venue qui l'a emmenée : elles sont allées quelque part ensemble, apparemment. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  39. Oh, assurément ! (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  40. C'est morgué bian dit : mais pourtant comment ferons-je ? (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  41. Les chanteuses d'importance ne se trouvent pas aux répétitions, si régulièrement que les autres. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  42. Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  43. Faut commencer par le commencement, Monsieur Thibaut, et nous finirons par la fin. (Acte 1, scène 13, LE MAGISTER)
  44. Tant pis, vraiment : s'il est ainsi, votre divertissement ira à tous les diables. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  45. J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  46. C'est l'essentiel d'un divertissement, qui suit immédiatement l'ouverture, et qui sert de base à plusieurs actes qui sont mêlés d'intermèdes, ou d'espèces de fêtes qui conviennent au sujet. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  47. Assurément, voilà du plus fin, et nous avons intérêt qu'on ne fasse point de jolies choses si proche d'une Ville où nous avons dessein de nous établir. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  48. Vous avez là encore une symphonie des plus complète ; et à moins que vous ne nous envoyiez votre petite fille Louison nous faire quelques civilités là-dessus, je ne prévois pas que nous laissions passer votre divertissement. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  49. Nous approchons du dénouement. (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  50. C'est justement l'affaire, tenons ferme. (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  51. Comment cela aura-t-il fini ? (Acte 1, scène 15, LA FLÈCHE)
  52. Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  53. J'alliemes comme ça tout en disputant ensemble : mais ce Monsieur n'aime pas la compagnie ; car il m'a sanglé cinq ou six coups de fouet sur les épaules, et il m'a prié brusquement de me retirer. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  54. Ils viennent tous d'entrer au Château, où ils disent que vous alliez les trouver, pour leur donner ce petit divertissement que vous avez préparé. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  55. Ils venont trop tôt, qu'ils se donnions patience, j'allions voir comment ça ira. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

  1. Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  2. Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  3. Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

  1. Sont chantés hautement dans les places publiques, v.2 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  2. De tout le Toboso le plus digne ornement, v.15 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  3. Par un enchantement, v.16 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  4. Je voyais le contraire, et malheureusement v.19 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  5. Monseigneur Don Guichot, voyait tout autrement. v.20 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  6. Oh, les enchantements surpassent la nature. v.22 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  7. Vous l'aurez sûrement, car je vous l'ai promise. v.50 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  8. Oui, tout présentement je veux vous la donner, v.51 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  9. Non plus que par orgueil, et ce n'est seulement v.59 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  10. Que pourvoir ce que c'est qu'un bon Gouvernement. v.60 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  11. L'heureux gouvernement dans l'Île commença. v.76 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  12. Le clinquant ne fait pas les bons gouvernements. v.88 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  13. Et celle de Sancho, que tout présentement v.103 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  14. Je viens de revêtir de son Gouvernement. v.104 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  15. Quoique dans ses discours et ses raisonnements v.131 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  16. Il montre quelquefois d'assez bons sentiments, v.132 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  17. Et je ne sais comment et par quelle aventure v.133 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  18. Si pour cette raison c'est votre sentiment v.143 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  19. De ne pas m'enchâsser dans mon Gouvernement, v.144 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  20. Oui, vous êtes, Sancho, de bon entendement, v.151 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  21. D'esprit droit, de coeur pur, d'excellent jugement. v.152 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  22. Peuples vraiment heureux, Île trop fortunée, v.153 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  23. User librement avec moi, je vous prie, v.166 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  24. Si d'un gouvernement je ne suis pas capable, v.185 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  25. De passer seulement dans la chambre prochaine. v.198 (Acte 1, scène 6, DON LOPE)
  26. Penser modestement de soi-même, est-ce un crime. v.210 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  27. Je ne dis pas cela : mais parlons sensément, v.211 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  28. Avec de telles gens quel divertissement v.212 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  29. Pour prendre ces plaisirs plus agréablement, v.219 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  30. J'ai fait choix de ce lieu pour le Gouvernement v.220 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  31. Je sens, en les voyant, un certain mouvement v.235 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  32. Qui cause en moi toujours quelque dérangement ; v.236 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  33. De son Gouvernement espère des richesses, v.250 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  34. Elle est expédiée en ce même moment. v.267 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  35. Cela posé, je pars pour le Gouvernement, v.268 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  36. Là, cinq ou six Yangois vous assomment de coups, v.299 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  37. Et, s'il faut m'expliquer franchement là-dessus, v.303 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  38. Seigneur, on peut mentir dans un Panégyrique. v.342 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  39. Plutôt en ce moment v.395 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  40. Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  41. Regardez seulement votre bonheur présent, v.407 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  42. On dit communément : La fortune aide aux fous ! v.411 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  43. C'est là qu'on fait l'essai de son Gouvernement, v.431 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  44. Ensuite il va dîner dans son appartement. v.432 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  45. Ne t'estime pas plus pour cet événement, v.455 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  46. Sancho, tu ne le dois qu'au hasard seulement. v.456 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  47. Sois modéré, sois humble, et traite doucement v.475 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  48. Les peuples qu'on commet à ton Gouvernement. v.476 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  49. Et pour l'événement laisse faire au destin. v.548 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  50. Ce beau Gouvernement où me voilà placé, v.560 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  51. Tu n'auras pas toujours des sentiments si bas. v.563 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  52. Ma foi, pour cet article, à ne vous point mentir, v.567 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  53. Dans mon Gouvernement, puisqu'il faut qu'on m'essaie, v.629 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  54. J'amène un bon vieillard qui veut absolument v.631 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
  55. Dire au grand Gouverneur quatre mots seulement. v.632 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
  56. Là, là, tout doucement. v.668 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  57. De profil seulement, et par le côté droit, v.672 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  58. Que ses genoux toujours touchent au menton : v.688 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  59. C'est de me faire en ce même moment v.699 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  60. Délivrer un millier de ducats seulement, v.700 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  61. Ne soyez pas honteux, là, parlez hardiment. v.703 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  62. Cela leur suffira pour un commencement. v.704 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  63. J'avais si sûrement compté sur vos bontés. v.723 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  64. Quand un Grand est fâché, comment doit-il donc faire ? v.730 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  65. Comment ! D'un Enchanteur ! Cette race maudite v.741 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
  66. Qu'on sache ce qu'il veut, et comment il se nomme. v.745 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
  67. Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  68. Est injustement condamnée v.792 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  69. Par un heureux événement v.812 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  70. Mais ce ne sera qu'au moment v.814 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  71. Que Sancho sera las de son Gouvernement. v.815 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  72. Mais du Gouvernement Sancho doit être las, v.831 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  73. Toujours les Enchanteurs parlent ambigument, v.833 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  74. Que nous pénétrerons après l'événement. v.835 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  75. Et si selon mon gré le Gouvernement dure, v.838 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
  76. Doucement, n'allons point d'abord aux invectives. v.903 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  77. Comment ! Pendre les gens, Seigneur, pour six ducats ? v.970 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
  78. Oui, vraiment, Monseigneur. v.982 (Acte 3, scène 3, DON LOPE)
  79. Pour mon commencement c'est assez d'une cause, v.1009 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  80. Du testament d'un père v.1016 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
  81. Voyons le testament. v.1024 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  82. Et bien exactement pesons-en tous les mots. v.1026 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  83. Extrait du testament du père de Carlos. v.1027 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  84. De tempérament mûr, c'est-à-dire nubile. v.1048 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  85. Il y paraît vraiment. v.1057 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  86. Le testament n'a pas la moindre obscurité : v.1066 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  87. Jusques à ce moment une reconnaissance, v.1072 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  88. Ma conduite ? Comment ! Qui pourrait la blâmer ? v.1074 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  89. Sans prendre mon aveu le testament t'engage : v.1081 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  90. Si tu fais autrement, tous les biens sont à moi ; v.1082 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  91. Mon coeur, mes serments, tout m'engage avec une autre : v.1096 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  92. C'est justement deux cent quarante mille livres. v.1100 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  93. Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  94. Seigneur, le testament doit être exécuté. v.1111 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  95. Et je ne comprends pas comment il se peut faire v.1116 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  96. Que la part seulement que Madame voudra. v.1119 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  97. Nullement. v.1126 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  98. Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  99. Seigneur, le testament ne m'est pas favorable. v.1128 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  100. C'est là du testament le sens en évidence ; v.1136 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  101. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1177 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  102. Remarquez bien ceci : s'il ment qu'il soit pendu ; v.1178 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  103. Qu'il soit pendu s'il ment, et s'il dit vrai qu'il passe. v.1180 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  104. Et s'il n'est pas pendu, n'aura-t-il pas menti ? v.1194 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  105. En feriez-vous serment ? v.1202 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  106. On est chez vous étranglé quand on ment ? v.1203 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  107. C'est rendre un jugement injuste contre lui. v.1206 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
  108. De mon Gouvernement on veut me rendre las ; v.1215 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  109. Qu'il faut absolument qu'on pardonne ou punisse, v.1237 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  110. Que dans tes jugements je te trouve admirable ! v.1244 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
  111. M'ébranle la mâchoire, et la faim s'en augmente. v.1267 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
  112. Non, non, un Gouverneur doit dîner autrement, v.1272 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  113. Avec plus d'appareil, plus délicatement. v.1273 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  114. De ce retardement nous allons voir la fin : v.1280 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  115. Justement, j'aperçois la salle du festin, v.1281 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  116. Malgré l'enchantement la porte s'en découvre, v.1282 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  117. Comment, que fait cela ? Si je? v.1286 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  118. Comment donc ? v.1293 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  119. Confusément : un jour notre barbier? v.1296 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  120. Prenez garde à mentir, il y va de la vie. v.1298 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  121. Oui vraiment. v.1299 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  122. Hé, comment la garder, quand on perd patience ? v.1318 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  123. Comment ? À quel propos le faire reporter ? v.1339 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  124. Par forme seulement, pour la cérémonie ; v.1357 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  125. Ce raisonnement-là me ferait enrager ; v.1359 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  126. Comment, votre Excellence v.1377 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  127. Et moi dans ce moment v.1387 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  128. Je vous défends, Docteur, et très expressément, v.1388 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  129. Faites-moi seulement la grâce de m'entendre. v.1390 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  130. L'oiseau de rivière est un aliment très lourd. v.1392 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  131. La perdrix ne vaut rien, et sur cet aliment v.1403 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  132. Hippocrate a parlé très décisivement. v.1404 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  133. Exceptez seulement et canards et perdrix, v.1420 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  134. Lisez-le promptement. v.1486 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  135. Que l'on m'ôte d'ici ce maudit garnement. v.1491 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
  136. Feignons de la tirer de son enchantement, v.1532 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  137. Et délivrons Sancho de son Gouvernement ; v.1533 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  138. Que d'user nos moments avec tranquillité, v.1541 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  139. De voir un peu comment le bon Sancho Pança, v.1556 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  140. Mais je souffre en voyant la faim qui le tourmente. v.1559 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
  141. Je crois qu'en ce moment rêveur et bien fâché, v.1560 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  142. De son Gouvernement il ferait bon marché. v.1561 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  143. Madame, assurément, n'en aura que la peur. v.1565 (Acte 5, scène 1, LE DOCTEUR)
  144. Comment dormir ? La faim me presse ; v.1582 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  145. Vous manquez un heureux moment, v.1602 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  146. Je suis las du Gouvernement, v.1604 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  147. J'en veux sortir absolument. v.1606 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  148. Touche son désenchantement, v.1608 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  149. À mon secours accourez seulement. v.1610 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  150. Comment diable marcher avec cet équipage ? v.1624 (Acte 5, scène 3, SANCHO)
  151. Le moindre amusement nous peut être fatal. v.1631 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
  152. Laissez-moi seulement éprouver si les corps v.1666 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  153. Par amusement souffrez que je le fasse. v.1668 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  154. Il l'est assurément. v.1670 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
  155. Laissez-moi lui couper la tête seulement. v.1671 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  156. Mais très résolument je ne puis m'en passer. v.1674 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  157. Mais à propos, vraiment, n'êtes-vous pas blessé ? v.1691 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  158. Mais je suis fort poltron, et qui dit autrement v.1706 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  159. Est bien sûr du contraire, et ment très hardiment. v.1707 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  160. Au sort du Gouverneur tellement s'intéresse, v.1721 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
  161. Que le Gouvernement me coûterait la vie, v.1732 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  162. Qu'il sache un peu combien un Gouvernement pèse : v.1765 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  163. Que ce Gouvernement ne finira jamais. v.1787 (Acte 5, scène 13, LA DUCHESSE)
  164. Et renonçant lui-même à son Gouvernement, v.1797 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  165. Si je me suis trompé, nous touchons au moment v.1798 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
  166. Comment, qu'attendons-nous ? Moi, vous suivre ! Nenni. v.1811 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
  167. Amenez promptement la belle Dulcinée ; v.1836 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
  168. J'irai faire un tour un moment v.1844 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  169. Dans le nouveau Gouvernement v.1845 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  170. Dans un moment ou deux il n'y paraîtra pas. v.1848 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  171. En ce moment se fait entendre ? v.1877 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
  172. C'est elle justement qu'au pied de ce coteau v.1878 (Acte 5, scène 16, ARCHELA?S)
  173. Met fin à votre enchantement, v.1893 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  174. Que la permission de pouvoir humblement v.1895 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  175. À vos ordres, Seigneur, j'obéis promptement, v.1908 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  176. Que votre cuisine est un bon Gouvernement ! v.1910 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  177. Ma foi, l'Infante ment ; car je mentais moi-même. v.1929 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  178. De ce soudain changement, v.1951 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  179. De ce grand événement, v.1955 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  180. De son beau Gouvernement. v.1957 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
  181. Est dans mon entendement : v.1959 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  182. Et je gagne au changement. v.1961 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  183. De rester éternellement v.1975 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  184. Dans le nouveau Gouvernement v.1976 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  185. Et dès qu'il le faudra j'en prêterai serment. v.1978 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  186. Par enchantement nouveau, v.2008 (Acte 5, scène 17, SANCHO)

LE CHARIVARI (1697)

  1. Justement, voilà ce que je cherche. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  2. Hé, vraiment oui. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  3. Oh çà, ne nous trahissons point, éclaircissons-nous doucement, et convenons de nos faits. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  4. C'est bien dit, nous sommes tous trois amoureux apparemment : si les objets sont différents, à la bonne heure, on se rendra réciproquement service de bonne amitié : si nous en voulons à la même personne, vous vous égorgerez tous deux, pour voir à qui elle demeurera, et je vous regarderai faire. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  5. Çà voyons, parle-moi, franchement, qui t'amène ici ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  6. On m'a fait dire de me déguiser en paysan, d'amener des instruments, et des musiciens. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  7. Il y a une noce dans le village, nos Dames en seront apparemment : ces noces de village sont tumultueuses, on ne nous connaîtra point. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  8. Les miens y sont aussi, apparemment. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  9. Morgué, je ne sais ce que ça veut dire, vela quasiment ma forteune faite, et je ne saurais avoir le coeur joyeux. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  10. Et comment savez-vous ça ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  11. Hé, palsangué, comment vous remettre, pisque je ne nous sommes jamais vus ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  12. Oui, justement, de votre marraine. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  13. Comment donc cela ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  14. Vraiment oui, je sais cela. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  15. Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  16. Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  17. Vraiment, il n'y a pas d'excès. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  18. Le contrat est donc dressé, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  19. Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  20. Non, vraiment, cela est bien imaginé. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  21. Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  22. Hé bian, c'est justement le parti que votre belle-soeur ne veut pas que nous prenions. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  23. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  24. Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  25. Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  26. Vela tout justement, Monsieur, les petites raisons que j'avons eues pour ne vouloir point des maris que nan voulait nous bailler, et pour prendre la libarté d'en choisir d'autres, que je ne prendrons pourtant que bian à propos. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  27. Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  28. Assurément. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  29. Ho je n'en aurai pas le démenti, je fais tous les frais de la noce ; on dansera ici dans ma cour, et je ferai même le festin pour leur faire dépit. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  30. Ne craignez rien, je vais les voir, et je ne leur donnerai que de bons conseils et des sentiments raisonnables. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  31. Vraiment, j'ai bien affaire de lui, n'ai-je pas assez souffert de la mauvaise humeur de feu son frère, sans avoir les fréquentes visites de celui-ci ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  32. On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  33. Non voirement. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  34. Tenez, Madame, à le voir impartinant comme il est, je me sis quasiment toujours doutée de la chose. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  35. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  36. Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  37. Comment ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  38. Comment donc ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  39. Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  40. Ce garçon-là n'est pas mal fait, vraiment. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  41. Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  42. Voilà une grosse personne qui aime bien délicatement. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  43. Non, voirement, c'est notre Madame qui est cause de ça. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  44. Il n'en sera pargué rian, vous dis-je : je sais bian ce qui en arriverait, je sis brutal, je me connais, je n'aime pas les gausseries, je casserais la tête à queuqu'un, qui en trépasserait, la Justice s'en voudrait mêler, et puis crac, vela le marié branché ; le beau commencement de noce ! (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  45. Je m'en vais tout franchement ly dire que je ne veux point d'elle. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  46. Que ça ne vous embarrasse point : vous les avez fait venir pour les voir une fois, pour qu'ils sachent ce que vous pensez, et pour savoir ce qu'ils voulont faire ; et il m'est avis qu'ils ne pouvont vous dire ça, à moins qu'ils ne vous parliont, je vous défie de faire autrement. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  47. Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  48. Elle qui fait si fort la prude, et qui nous prêche continuellement de mépriser tous les hommes du monde ? (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  49. Comment donc ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  50. Non vraiment. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  51. Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  52. Boutez un peu la main à la pâte, comment nous y prendrons-je ? (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
  53. Si nous pouvions seulement avoir quelque preuve sérieuse des intentions de ma belle-soeur pour son maître Thibaut... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  54. Hé, Madame, vous n'y pensez pas ; quel emportement ! (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  55. Si fait voirement, vous manquez de parole à Madame. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  56. Après les engagements que nous avons ensemble... (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  57. Les engagements, Madame ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  58. Assurément, je sis un enfant en comparaison de vous ; l'y a eu de la surprise. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  59. Comment, un gendre ? (Acte 1, scène 21, MADAME LORICART)
  60. Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  61. Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  62. Sans compliment tretous, n'an vous en quitte. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)

LE VERT-GALANT (1699)

  1. L'affaire est plus avancée que tu ne penses ; nous nous sommes envoyé mutuellement une promesse de mariage. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  3. Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Voilà un garçon bien revenu des premiers égarements de sa jeunesse, il vous aime à présent... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  5. Tu sais mes sentiments pour lui, Lépine. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  6. Elle aime tout ce que j'aime, le plaisir, la bonne chère ; elle reçoit mes amis parfaitement bien, elle sera ravie de t'avoir au logis. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  7. Quel ravissement pour moi ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. C'est une affaire presque faite, il ne faut plus que le consentement des familles. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  9. Effectivement cela me paraît bien avancé. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  10. Hé, qui est cette personne-là, qui s'amourache si promptement ? (Acte 1, scène 3, J?R?ME)
  11. Justement, mon oncle. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  12. Vous connaissez fort Monsieur Tarif, apparemment ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  13. Hé, vraiment oui, c'est lui-même, je ne le reconnaissais pas d'abord. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  14. Vous me voulez quelque chose, apparemment ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  15. Très certainement ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
  16. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  17. Hé, doucement, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  18. Non, vraiment. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  19. Non vraiment, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  20. Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  21. Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  22. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  23. Il va se jouer une scène où je veux que tu fasses ton personnage, aussi bien que Lépine, et tu auras bonne part au dénouement. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
  24. Comment, vous voilà encore, Monsieur, je vous croyais déjà à moitié chemin pour le moins. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  25. Parbleu, je me moque de votre arrangement, j'ai pris le mien. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  26. Quel ajustement ! (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  27. Pour négocier avec l'Amour on se met autrement que quand on n'a que son argent à faire travailler. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  28. Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  29. Ce fauteuil est pour moi, apparemment ? (Acte 1, scène 13, TARIF)
  30. Comment donc, on se met à table sans nous avertir ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  31. Parbleu, voilà de bons enfants, Madame Jérôme, et je crois que nous passerons agréablement la soirée. (Acte 1, scène 15, TARIF)
  32. On frappe à la porte, et rudement même ; à l'heure qu'il est, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
  33. Quelles affaires le font revenir si promptement ? (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
  34. Comment, ventrebleu, Monsieur Tarif est aussi de la partie ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  35. Oui vraiment, et chez le Baigneur même en sortant d'ici. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  36. Il y a sérieusement à décrasser à Monsieur Daniel Tarif. (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
  37. Expédions promptement, qu'on se dépêche, je ne veux point de temps pour la réflexion. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
  38. Monsieur Tarif n'en aura que la peur ; le ressentiment de mon oncle ne sera pas si bien servi qu'il se l'est promis, et l'aventure sera plus ridicule que sérieuse. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
  39. Entrons dans mon appartement. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
  40. Comment donc ? (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  41. Dans le premier mouvement de ma colère, je me suis livré sans réflexion à une imagination que j'ai trouvée plaisante, vous l'avez applaudie, cela m'a enhardi, la chose est faite, je commence à la trouver sérieuse. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  42. Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  43. Oui, vraiment, pour un gaillard, pour un maître Sire. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  44. Justement. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  45. Comment donc cela ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  46. Monsieur Jérôme, Monsieur Jérôme, l'indigne traitement que vous me faites... (Acte 1, scène 24, TARIF)
  47. Comment se montrer ? (Acte 1, scène 24, TARIF)
  48. Bon, bon, Madame, le voilà bien malade : le traitement qu'il me préparait méritait bien celui-là, tout au moins. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  49. Comment diable faire ? (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
  50. Comment le feuille-morte ! (Acte 1, scène 26, TARIF)
  51. Comment, comment ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
  52. Oui : mais vert brun ou céladon, céladon ou vert brun, c'est à peu près la même chose ; ce changement de couleur ne changera rien au ridicule. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  53. Apprendre ici comment se venge v.2 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  54. Un mari sagement jaloux. v.3 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  55. Au dénouement de l'aventure, v.21 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)
  56. La couleur se donne aisément : v.23 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Hé bien, Monsieur Simon, comment vous trouvez-vous du voyage et de ma compagnie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Parfaitement bien, Monsieur le Diable, je n'ai jamais été si gai et si gaillard que depuis que vous vous mêlez de mes affaires ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  3. Vous avez fait la tournée de votre département assez à votre aise, et vous n'avez pas dû vous ennuyer. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Je vous suis bien obligé de penser si avantageusement de moi, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  5. Je ne me serais pas battu si vigoureusement pour tout autre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  7. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  8. J'aurais, en cas de besoin, pu rassembler dans un moment trois ou quatre régiments de mes confrères ; c'est le pays des Boiteux que ce pays-là. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  9. Voilà d'heureux commencements, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  11. Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  13. Et comment ferons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  14. C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  15. Vraiment oui, nombre de conquêtes : ma bonne maman n'a encore chanté que dans les choeurs, je n'ai point eu d'entrée seule. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  16. Comment ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  17. Assurément. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  18. Oh, çà, Monsieur, voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  19. Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  20. Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  21. Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  22. Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  23. Oh, doucement, Monsieur, s'il vous plaît, ma maîtresse peut loger celui-ci en tout bien et en tout honneur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  24. Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  25. Au commencement de la campagne ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  26. Comment donc, l'esprit bien mal fait, pour trouver mauvais qu'on la ruine ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  27. Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  28. Quel dérèglement ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
  29. Il n'y a point de dérèglement, c'est usage établi. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  30. Tiens, Vivarez, en faveur du joli compliment que tu as fait à Madame, voilà un demi-louis que je te donne pour boire. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  31. Car pour moi, j'ai le goût tellement usé? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  32. Comment ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  33. Si nous rappelions pour ce soir seulement, quelqu'une de nos connaissances d'été, quelque amant de la Porte Saint Bernard, quelque soupirant des Tuileries ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  34. Comment nous mettrons-nous ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  35. Rien, Madame, je songe à un déguisement pour moi. (Acte 2, scène 4, VIVAREZ)
  36. En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  37. La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  38. Comment donc ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  39. Mille divers événements. v.37 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  40. Je ne sais pas si peu pénétrante que je le parais, et vous en jugerez par les événements. (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
  41. Mais vraiment, voilà un enthousiasme de prédictions, qui vaut un almanach tout entier, et j'ai beaucoup de foi pour tout ce qu'elle me dira. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  42. Mais vraiment, vous me faites remarquer aujourd'hui, oui, aujourd'hui, justement? (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  43. Je sais lire partout, je lis dans vos yeux, sur votre visage ; dans votre déguisement même. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  44. Dans mon déguisement ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  45. C'est elle assurément. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  46. Comment, Madame, partager mon lit avec vos galants ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  47. Doucement, Monsieur, point d'incartades. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  48. Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  49. Comment ! (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  50. Je vous le conseille, vraiment, Monsieur, de me quereller. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
  51. Qui se passent plus aisément v.53 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  52. De plaisirs et d'amour seulement occupé, v.68 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  53. On trouve assez les moments d'être sage : v.81 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  54. Nous passerons tous nos moments. v.100 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)

LE BON SOLDAT (1718)

  1. Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  2. Cesse en l'excusant d'augmenter mon supplice. v.18 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Si, dit-il, je ne l'aime avec emportement, v.31 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. Des enchantements ; v.47 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  5. Ce grand amour pour moi, franchement je l'admire, v.61 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  6. Vraiment elle est fort belle. v.67 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  7. Oh vraiment, hé, Monsieur, s'il vous plaît, v.99 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
  8. Il ment, c'est pour une souris. v.108 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
  9. Et même en ce moment, au coin de cette rue v.129 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  10. Comment diable est-ce donc que ceci se bricole, v.134 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  11. Comment lui faire ouvrir la bouche ? v.146 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
  12. Mais, mamour, comment faire, v.161 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
  13. Hé ce moment venu m'est pis qu'un coup de foudre ; v.166 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  14. Vraiment vous voilà seule, et n'avez plus de crainte, v.213 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  15. Comment, que fait cela ? Quoi, vous souffrir chez moi, v.223 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  16. Mais, comment voulez-vous, Madame, que je fasse, v.229 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  17. Et tout autre Soldat viendrait brutalement, v.231 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  18. Ce billet à la main, prendre son logement, v.232 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  19. Je vous aime, mon coeur ne dément point ma voix, v.275 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  20. Quand ces gens soupent bien, ils dorment à merveille, v.301 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  21. Madame, vous n'avez à craindre nullement. v.315 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  22. Je te surprends, mamour, fort agréablement, v.316 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
  23. D'apporter promptement dans ce lieu, pain, vin, viande, v.366 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  24. Hé vraiment oui, le Diable en fit-il jamais d'autres ? v.442 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  25. Comment souhaitez-vous qu'il soit vêtu ? v.462 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  26. Et prends garde surtout d'en user autrement, v.468 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  27. Suivez-moi tous. Comment je reste seul ici ? v.475 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  28. Vraiment je le vois bien, v.488 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)
  29. Reprendre doucement le chemin de Poissy. v.492 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

  1. Je ne te connais plus ; toi qui es la fille du pays la plus enjouée, la plus gaillarde, la plus mièvre : te voilà tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  2. Je te fais un conte qui se trouve quelquefois une vérité : ces amours-là, vois-tu, sont dangereux quand ils augmentent. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  3. Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  4. Il faudrait qu'il n'eût ni goût, ni discernement, ni esprit, ni reconnaissance, s'il manquait au rendez-vous que tu lui as donné. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  5. Je ne lui [ai] point donné de rendez-vous vraiment, je ne fais rien contre la bienséance, c'est lui qui m'a écrit, tout au contraire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  6. Il te trouva de l'esprit, apparemment. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  7. Comment tout le monde ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  8. Point d'emportement, n'an vous croit, ça se peut bian, c'est ce frère-là qui avait fait le marché du diable, peut-être. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  9. Laissons les compliments, et parlons sérieusement de notre affaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  10. C'est moi qui ai imaginé de tirer ici ce prix de l'Arquebuse, pour signaler mon avènement à la Prévôté par quelque chose d'extraordinaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  11. Je suis ravi de vous voir des sentiments d'honneur comme ceux-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  12. Si je pouvions adroitement faire tomber ça sus quelqu'une d'elles. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  13. Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  14. Allégresse, Monsieur le Prévôt, allégresse, épanouissement de coeur, dilatation de rate, parfait abandonnement à la joie ; nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  15. Quel heureux événement vous transporte si fort ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  16. L'événement n'est point encore arrivé, mais il arrivera incessamment, tout le pronostique, tout le dénote. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  17. Cet événement est déjà tout arrivé, vous ne m'apprenez rien là de nouveau, mais je ne vois pas, moi, ce qu'il y a de si fort réjouissant? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  18. Quel ravissement ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  19. Vous avez eu par testament la succession de feu notre frère : cela vous donne un sot orgueil. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  20. Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  21. Ses tourments v.3 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  22. Et je voudrais avoir à tous moments v.6 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  23. Bonjour, Mademoiselle, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  24. Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  25. Qu'il s'explique agréablement ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  26. Peut-on vous demander, Monsieur, comment vous vous appelez ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  27. Je puis donc avec confiance lui déclarer les sentiments que j'ai pour vous, et lui demander en grâce? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  28. Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  29. Comme vous, ma tante, il n'est encore qu'ébauché fort imparfaitement ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  30. Les filles du pays sont jolies, mais elles se marient bien facilement. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR PRUNEAU)
  31. Ne cherchez point à voir mon frère le Prévôt, Monsieur ; ces bons sentiments-là vous passeraient bien vite. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  32. Nous allions tous de concert vous chercher, mon frère, et vous nous prévenez agréablement en venant ici. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  33. Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  34. Ne vous en allez pas, Dorante, nous ferons changer les sentiments de mon père : ce ne sont que les discours de ma tante qui l'ont mis de mauvaise humeur. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)
  35. Le voilà rentré heureusement. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  36. Il en aura le démenti, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE GIRAUT)
  37. Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
  38. Votre père me paraît terriblement opposé à mon bonheur ; s'il persiste dans ses sentiments, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  39. Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  40. Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  41. Car dans le régiment tu prenais diablement le train de perdre cette bonne qualité-là. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  42. La mort d'un oncle a fort heureusement réparé les premiers égarements de ma jeunesse. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  43. On t'en a fait de rudes, et les aigrefins de nos Régiments, et les aigrefines de nos garnisons, tiennent d'assez bonnes écoles pour vous autres enfants de Paris. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  44. Nous vous regardons ordinairement comme les Trésoriers auxiliaires des Troupes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  45. Sandis, tu tombes d'un égarement dans un autre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  46. Je t'ai vu si fort ennemi de l'engagement sérieux ; tu perds tes bonnes qualités, je ne puis croire que tu te sois défait des mauvaises. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  47. Je veux faire un établissement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  48. Établissement qui ruine les pauvres nigauds de Paris, ils naissent tous avec ces principes, aucune vivacité ne les en dégage ; et les préjugés de l'enfance leur font faire autant de sottises à l'âge de raison, que la force du tempérament et de l'air natal leur en inspire en sortant des classes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  49. Tu as donc tout-à-fait quitté le Régiment ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  50. Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  51. Je suis, moi seul, le colonel, l'État-Major, le Régiment et le Ministre même de la petite guerre que je sais faire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  52. Doucement, bourgeois, doucement, tu n'en dois avoir que de bonnes. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  53. Et comment, mon cher Chevalier ? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  54. Le Prévôt n'a qu'à choisir, le mariage, ou l'anéantissement de sa personne ; je ne lui ai donné qu'une heure, et je me promène pendant qu'il rêve. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  55. Il est homme de caprice et d'entêtement. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  56. Il passe de mauvais moments, je m'assure. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  57. De grâce, un peu moins d'emportement, Madame ! (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
  58. Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  59. À votre jugement ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  60. Allons, plaidez, ma soeur, exposez laconiquement le fait en peu de paroles. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  61. Monsieur Martin, que voilà, est malheureusement pour moi venu dans la Province. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  62. Il m'a recherchée, j'ai écouté ses propositions, et à la veille de tout conclure, il a eu la malice de mourir tout subitement, et de se faire enterrer tout exprès pour me manquer de parole. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  63. Et si Monsieur le Prévôt justifie qu'effectivement il avait un frère? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  64. Doucement, doucement, mon cher, qu'est-ce que c'est que cette cérémonie ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  65. Allez toujours devant, Monsieur le Prévôt, nous discuterons tantôt amiablement nos affaires, et vous prendrez loi du vainqueur. (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
  66. Comment est-ce que je ferons ? (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  67. Oui, vraiment, et il ne vous convient pas? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  68. Assurément, qu'en voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  69. Toutes les filles de ce pays-ci se marient, Elles se saisissent de l'occasion ; elles ont lu l'Histoire, la fête est bien imaginée, ce sera l'enlèvement des Romains par les Sabines. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  70. Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  71. Ils m'avont suivi de près ; vla un détachement de la bande : Chaque Tireux mène sa Tireuse par la main. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  72. Je ne communique volontiers, je fais faveur à qui le mérite ; et nous avons toujours eu des descendants de père en fils, tant mâles que femelles, du coeur, de la valeur, de l'esprit, et de l'honneur à donner libéralement à nos amis. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  73. Je ne sais pas, Monsieur, comment vous prétendez ?... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  74. Uniquement charmés, v.77 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

  1. Pour moi, c'est le plaisir du bal qui m'amène : j'aime la danse à la folie, je voudrais que vous m'eussiez vue dernièrement danser le Cotillon avec Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  2. Veux-tu que je te parle naturellement, ma chère Marton ? (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  3. Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  4. Mais expliquez-nous plus clairement qui vous êtes. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  5. Hé, comment cela ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  6. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  7. Le Génie n'a pas tort, Madame, vous avez envie de vous marier ; vous songez les nuits de mariage : cela vise furieusement à la folie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  8. Justement. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  9. Hé, vraiment oui. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  10. Je vous suis bien obligé vraiment, de m'apprendre ainsi des nouvelles de ma famille, et voilà une belle généalogie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  11. Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  12. J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  13. J'ai bien d'autres assortiments plus bizarres à faire ici, à quoi les Parties ne s'attendent pas. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  14. Il fait le passionné d'Araminte ; il est effectivement amoureux de Lucile, et le voilà avec une de vos rivales. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  15. Mais, je ne la connais point ; comment m'y prendre ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  16. Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  17. Ils me paraissent sans fondement. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  18. Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  19. Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  20. Ces fêtes du Cours sont des plaisirs mêlés d'amertume, tout le monde ne s'y réjouit pas également. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  21. Je suis si vivement piquée? (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  22. Non, sérieusement. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  23. Tranquillisez-vous, la vôtre ne vous causera point de chagrin, et je suis chargée de vous faire connaître que Clitandre n'aime que vous véritablement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  24. Cela ne me sera pas bien difficile, j'ai pour le reste de la nuit seulement une façon de toute-puissance dans ces promenades, dont je prétends me servir utilement pour le bonheur de bien des Amants. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  25. Comment ! (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  26. Je suis un diable en fait d'intrigues, et il n'y en a point que je ne fasse réussir ; laissez-vous conduire, et venez avec moi seulement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  27. C'est lui-même, assurément. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  28. Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  29. Je suis vraiment amoureux de Célide, sans être fort sûr d'en être aimé. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  30. J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  31. On parlera ; je chagrinerai Célide ; j'enragerai ; il faudra des éclaircissements. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  32. L'agréable amusement que je me fais-là ! (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  33. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  34. Oui, justement, vous êtes Damon. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  35. Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  36. Clitandre touche au moment d'être heureux. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  37. Il touche au moment d'être dupe. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  38. Doucement, de grâce. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  39. Mérite-t-il qu'on le fasse ; un extravagant qui a vingt fois manqué sa fortune, faute de conduite ; et qui peut-^être serait véritablement aimé de Célide, s'il savait mériter de l'être ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  40. Dans le moment qu'il jure qu'il l'adore, il vient ici avec d'autres Dames, qu'il y régale. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  41. Oh, vraiment oui. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  42. Cela est bien obligeant vraiment. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  43. Monsieur Desminutes veut absolument que je l'aime : qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  44. Assurément, j'approuve fort la passion que vous avez pour Mademoiselle. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  45. Ce n'est qu'au moment que je vous ai vue, qu'il a pris naissance dans mon coeur. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
  46. Je ne masque que mon visage, et point du tout mes sentiments, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  47. On m'attaque trop vivement, on me trouve trop de mérite, trop de charmes ; on exige que je me démasque. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  48. Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  49. Ne vous offensez pas de mon empressement belle Masque. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
  50. Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
  51. Vous avez bien choisi votre emplacement. (Acte 1, scène 16, FINETTE)
  52. Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  53. Allez, mon ami, l'instinct vous conduisait mieux que le discernement, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  54. Monsieur de Butorville, est-il possible que vous vous mépreniez si grossièrement ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  55. Vous l'avez pourtant furieusement été. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  56. Je dépensai plus de dix mille écus pour la disposer à croire que je l'aimais, avant que de lui parler de mon amour seulement. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  57. Assurément, et je ne sais qui est le plus obstiné de vous deux. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  58. Non, elle ne m'a point parlé, elle m'a renvoyé mon portrait seulement, elle m'a fait dire par un de mes amis qu'elle ne voulait plus voir l'original. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  59. Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  60. Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  61. Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  62. On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  63. Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  64. Je n'aime et n'aimerai jamais véritablement que Célide. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  65. Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  66. Dans le même déguisement que j'ai vu tantôt à Cidalise ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  67. Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
  68. Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  69. Il y a d'heureux moments dans la vie, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  70. Est un aimable amusement ! v.61 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  71. Y viennent également, v.63 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  72. Est un aimable amusement ! v.67 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  73. Est un aimable amusement ! v.74 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  74. D'agréables moments. v.113 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  75. Et ce changement-là v.125 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  76. Ne forment que des noeuds v.177 (Acte 1, scène 22, TOUS)
  77. De ses empressements il ne veut pour salaire v.204 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

  1. Comment t'a-t-elle connue ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  2. Non, vraiment ! (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  3. On m'a dit simplement qu'elle voulait me parler. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  4. Comment diantre ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  5. Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  6. Y a-t-il un moment à perdre ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  7. Monsieur de la Brie devient furieusement libertin. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  8. Comment mettez-vous là ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  9. Justement. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  10. Vraiment il n'y saurait suffire à l'heure que je vous parle. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  11. Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  12. Pardonnez-moi, vraiment. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  13. Vraiment, mon petit ami, vous faites bien le renchéri depuis que je vous ai donné les moyens de vous faire un des Syndics de la danse. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  14. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  15. Il n'a jamais fait de marché, seulement. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  16. Je suis ravi de n'être pas seul de mon sentiment. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  17. Voilà un étrange entêtement ! (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  18. Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  19. Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  20. Mais apparemment, Cléante ne peut pas tarder à venir ; allons changer d'habit, et donner ordre à ce qu'il faut, pour le recevoir en veuve de qualité. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  21. Présentement que nous sommes seuls, viens, que je t'embrasse mon pauvre Jolicoeur. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  22. Lorsque je t'ai vu, je mourais de peur que ne m'allasses donner du la Ramée devant mes gens ; c'est pourquoi, je t'ai promptement entraîné ici. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  23. Comment donc ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  24. La trouves-tu passablement logée ? (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  25. Comment diable ! (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  26. Hé comment as-tu fait cette connaissance ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  27. Premièrement, je dois faire douze soldats, je n'en ferai point. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  28. Je n'ai encore rien vu de mieux entendu, de plus riche, ni de plus superbe que votre appartement. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  29. Nous aurons fait dans un moment. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  30. Nous ferons mention dans le Contrat de l'emploi des deniers. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  31. J'ai changé de sentiment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  32. On me doit faire un remplacement de douze mille francs, je veux placer le tout ensemble. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  33. J'ai votre fait aussi, Madame, et notre pis aller sera de les prêter pour un nouvel établissement d'Opéra. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  34. Mais présentement qu'ils en donnent tous les mois, quand vous seriez ma soeur, je ne pourrais en conscience vous indiquer une meilleure hypothèque. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  35. Il faut savoir qui fait la musique, premièrement, et que quelque riche négociant mette son nom et son paraphe au bas du Contrat de constitution. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  36. Entrez dans ma chambre : je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  37. Assurément. (Acte 2, scène 4, MADAME THIBAUT)
  38. Comment ! (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  39. Comment, diable ! (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  40. Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  41. Si j'ai dit des folies, et que je ne me sois pas d'abord fait connaître à toi, ce n'était que pour faire l'épreuve de mon déguisement ; s'il a pu te tromper, il pourra bien en tromper d'autres. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  42. Je le veux croire ; mais pourtant ce déguisement. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  43. Vous vous moquez ; je crois : il y a heureusement cinquante pistoles dans ma bourse. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  44. Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  45. Apparemment. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  46. Il faut aller chez cette Marquise, qui mourut dernièrement ; savoir quand on fera son inventaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  47. Je vous consacre tous les moments de ma vie, Madame ; et si les affaires du Régiment m'empêchaient d'être tout à vous, je me casse moi-même, et je remets ma Compagnie. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  48. Je ne crains rien tant que votre éloignement. (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  49. Comment donc vos affaires avec Madame ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  50. Les jours sont courts pour un homme qu'on attend à souper à cent cinquante lieues d'ici, il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  51. C'est elle qui vous marie, apparemment ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  52. Comment ferons-nous pour la toilette ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  53. Comment ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  54. Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  55. Nous ne la tiendrons guères : dis-lui seulement qu'une Dame lui veut parler. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  56. Justement : en sauriez-vous un ? (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  57. Elle est belle, vraiment ; cela servira bien à m'acquitter de la discrétion que vous me gagnâtes hier, Chevalier. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  58. Et moi je le prétends : elle est à vendre apparemment ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
  59. Passez dans ma chambre, Madame, pour vous reposer un moment. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  60. Voilà une fille qui me parle bien cavalièrement. (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
  61. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
  62. Qu'elle tarde tant qu'il lui plaira ; tiens-moi seulement compagnie, je l'attendrai sans impatience. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
  63. Je me sais si je suis d'une tournure à faire dire que le poisson dément la coquille. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  64. Elle est magnifique, vraiment. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  65. Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  66. Premièrement il n'y a point d'année, quelque mauvaise qu'elle soit, que je ne touche sept à huit cents pistoles par les mains de Gautier, cela en étoffes : mais qu'est-ce que cela fait ; ne faut-il pas s'habiller ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  67. Elle apprendra de vos airs préférablement à ceux de l'Opéra. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  68. J'ai si fort compté là-dessus, que j'ai déjà donné ordre qu'on apportât tous les instruments de musique dont nous aurons besoin. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  69. Parbleu, vous l'entendrez en faveur de notre raccommodement. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  70. Il est fort joli, vraiment. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  71. Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  72. Moi, qui suis aussi séparé de mon père et de ma mère : car il y a terriblement de séparations dans notre famille. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  73. Je lui suis vraiment bien obligée de me faire l'honneur de vous amener chez moi. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
  74. Non, vraiment : mais c'est mon neveu. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  75. Oh, vraiment non. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  76. Il faut assurément qu'il soit né coiffé. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  77. Voici justement ton petit neveu. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  78. Oui-da, cela est bien aisé à dire, vraiment. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  79. Votre fils m'a volée, et vous vous prenez encore à moi de son dérèglement. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  80. Assurément. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  81. Comment, vous reviendrez avec moi ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  82. Tout ce que je crains, c'est que quelques parents de conséquence que j'ai malheureusement à la Cour, ne cherchent à traverser la passion que j'ai pour vous. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  83. Comment sandis ! (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  84. Qu'on mette ces instruments là-dedans. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  85. Voilà un instrument qui vous coûtera bien à entretenir. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  86. Dès qu'il fera nuit, j'ai bien la mine d'envoyer ce petit instrument-là donner une sérénade à la porte d'un de nos voisins. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  87. Il vous faut un mari, Madame, absolument ; vous avez raison. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  88. Je vole où vos ordres m'appellent, et je reviens promptement ici procéder au reste. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
  89. Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
  90. Après six semaines de veuvage, est-il seulement permis de se souvenir de sa femme, que pour se réjouir de n'en plus avoir ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  91. Tout vous rit, la Charge est à vous, je suis sûre de l'agrément. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  92. Comment ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  93. Comment, mille écus ! (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  94. Pour rendre l'affaire plus secrète, il est bon qu'on ne connaisse pas seulement votre visage. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  95. Comment donc ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
  96. Elle a douze Savoyards premièrement. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  97. Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  98. Laissez-moi un moment, je vous prie, j'ai le coeur si serré que je ne puis parler. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  99. Pardonnez-moi vraiment ; cinq cent écus d'abord, puis deux cents pistoles. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  100. Assurément. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  101. Assurément, ce sont des améliorations qu'on fait à sa maison. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  102. Comment sifflée ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  103. J'ai ce malheur-là : je fais les meilleures pièces du monde, elles charment tous ceux à qui je les lis ; mais, à peine passent-elles dans la bouche des Comédiens, qu'on les siffle à faux-bourdon. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  104. D'aller directement au Roi. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  105. Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  106. Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  107. Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  108. En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  109. Si j'étais d'un tempérament jaloux... (Acte 5, scène 5, ORGON)
  110. D'un tempérament jaloux ! (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  111. Comment ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  112. Repliez, repliez cela, Madame Thibaut : crois-moi, mignonne, rien n'use tant la vue que de regarder fixement des dentelles. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  113. Son mari est mort subitement ; il n'y a que trois jours qu'il est enterré. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  114. Assurément. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  115. Elle avait bien affaire de lui parler de mort et d'enterrement. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  116. Comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  117. Mais vraiment, cela m'étonne que vous soyez ainsi persécutée. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  118. J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  119. Je vous entends, vous ne vous mariez simplement que pour avoir un appui. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  120. Justement. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  121. Vraiment, c'est plus votre affaire que la mienne. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  122. Je vais sonder un peu ses sentiments, et je reviendrai dans un moment vous en rendre compte. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  123. Premièrement, huit cents pistoles au Chevalier Codile, pour argent du jeu. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  124. Comment donc ? (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
  125. Vous voilà terriblement enrhumée, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  126. Croyez-moi, Monsieur, ne faites point de dépense en compliments : je ne suis point d'humeur à payer pour vous ni Forel, ni le Chevalier Codile. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  127. Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  128. Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  129. Premièrement, pour avoir pendant quinze jours étudié le tempérament de Madame deux cent cinquante livres. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
  130. Vous me poussez furieusement, Monsieur. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  131. Ce moment me fait trembler, Cléante, et la présence d'un Notaire... (Acte 5, scène 13, MADAME THIBAUT)
  132. Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
  133. Comment donc ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)
  134. Je m'enfonce dans l'appartement ; s'ils ont affaire de moi, qu'ils y viennent. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  2. Et comment donc, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  3. C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Après avoir passé les monts, j'aurais pu me reposer, vous arrêter, en passant, à Bayonne, à Bordeaux, à Tours, à Poitiers ; mais j'ai eu peur de vous laisser prendre un air de Province, dont les femmes ne se défont pas aisément : il n'y a rien de plus ridicule que ces airs de Province, à ce que l'on dit du moins. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  5. Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Parfaitement. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  7. C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Ils vous ont bien de l'obligation vraiment, et je ne donne pas qu'ils n'aient de grandes déférences pour vous. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  9. Ce serait justement le moyen de les y faire revenir ! (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  11. Il est vrai qu'il est furieusement indiscret : mais y a-t-il rien là qui ne convienne à l'Amour ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Mais à propos de votre oncle qui se meurt, et de votre tante qui en est bien aise, n'est-ce point d'eux que le Diable Boiteux fait mention dans la fin du livre ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  13. Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  14. Ne me tourmente point, Marton, laisse-moi l'oublier. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  15. Mais je sais de science certaine, que cet oncle a fait un testament, par lequel il vus déshérite. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. Il compte là-dessus apparemment ; car il me mande que Monsieur le Greffier en sera. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  17. Oui : heureusement son testament est fait et signé, et voilà sa conscience en repos. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  18. Le testament n'est donc pas plus favorable à la nièce qu'au neveu ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  19. Adieu, je vais attendre dans mon appartement : qu'on me vienne avertir quand il expirera, afin de lui rendre les derniers devoirs. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  20. Est-ce lui? mes yeux me trompent? non vraiment, c'est lui-même, c'est Lépine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  21. Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  22. Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  23. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  24. Vraiment oui, que l'on vînt nous prendre. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  25. Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  26. Non, vous avez raison, d'accord ; mais en Été, comment mieux faire ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  27. Je n'aurais pas seulement regardé Orante. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  28. Je ne trouve rien de plus déraisonnable, moi ; et ce qu'il y a de plus chagrinant, plus l'absence dure, plus le tort augmente. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  29. Il en expirera plus gaiement, ce n'est pas là l'affaire. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  30. Vous voyez, charmante Angélique, un Amant outré d'inquiétude de ce qu'il vient d'apprendre des sentiments de votre tante, et qui n'a d'autre consolation, d'autre espoir que dans la constance des vôtres. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  31. Hé vraiment oui, tout est perdu ; j'entends quelqu'un : si c'est Madame ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
  32. C'est elle assurément. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  33. Quels ménagements n'ai-je point pour vous ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  34. Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  35. C'en est fait, il n'y a plus moyen de sortir, l'oncle est défunt apparemment, la tante vient ici. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  36. Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  37. Je n'ai point de ménagement à avoir, moi. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  38. Cela est fort plaisant, vraiment. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  39. Blaise Lucas habile à succéder : cet idiot, ce fat, ce benêt, dont la famille n'a jamais pu rien faire, devient habile justement quand il est question d'hériter. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  40. Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  41. C'est agir prudemment. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  42. J'ai tout perdu, Monsieur Corbeau : un mari qui m'aimait si tendrement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  43. Combien ferons-nous de billets, premièrement ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  44. Oui vraiment. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  45. Cela serait beau vraiment ! (Acte 1, scène 14, MARTON)
  46. Non, Monsieur, quelque chose de simple, une petite façon de mausolée seulement. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  47. Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  48. Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  49. Hé, ne les impatientez pas, Madame, vous aurez fait dans un moment ; et quand j'aurai fait arranger la salle, je ne tarderai pas à vous rejoindre. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  50. Il va tout à l'heure apporter ici le Testament. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
  51. Oui. Comment te trouves-tu d'être sous le scellé ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  52. Je n'en ferai que de bonnes ; nous déchirerons le testament, et nous épouserons Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  53. Et comment cela ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  54. Je pourrai tout : allez seulement attendre là-bas que le Notaire vienne, amenez-le dans cette salle, et me laissez faire, vous dis-je ; J'ai dans cette armoire-là deux Diables à ma dévotion? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  55. Que le plus hardi me désobéisse, d'un porte-respect que j'ai dans ma poche, je lui brûle la cervelle, pour accoutumer le Diable au feu seulement. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  56. Comment ? (Acte 1, scène 17, MADAME LUCAS)
  57. Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  58. Soyez le bienvenu, Monsieur Debonnefoi ; ne nous apportez-vous pas le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  59. Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  60. Supprimer le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  61. À cause du testament que vous m'avez fait faire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  62. Vous le disiez bien, Monsieur le Notaire, que ce testament était une injustice criante. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  63. Nous avons ordre, ma chère femme, de demeurer tous trois chez vous en garnison, jusqu'à ce que l'original du testament soit en pièces. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  64. Déchirer votre testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  65. Faire déchirer son testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  66. Pour cela, non, Madame, je vous jure : mais l'original du testament est déchiré, le Diable s'en est mêlé, que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  67. C'est moi, Monsieur de Lépine, qui vous ai inspiré l'idée qui a fait déchirer le testament. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  68. Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  69. Est en ce moment ; v.55 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

  1. Quoi, la Scène est sans ornements ? v.5 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  2. Y fis briller mille agréments ? v.8 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  3. Dans ces heureux moments, v.10 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  4. Et quand pour travailler à ses amusements, v.12 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  5. Dont l'agrément ou la magnificence, v.25 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  6. Profitons des moments que la gloire leur laisse, v.40 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  7. Sur tous également versez les dons de plaire, v.51 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  8. Aux applaudissements disposez tous les coeurs, v.52 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  9. À de si doux commandements. v.60 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
  10. À de si doux commandements. v.64 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
  11. Les plus simples amusements, v.98 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  12. De vous donner quelques moments ; v.101 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  13. Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  14. Vous me poussez furieusement ; et s'il était de la dignité d'une Fée de laisser éclater tout son ressentiment... (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  15. Fi donc, Madame, vous vous moquez, je pense, cela serait beau, vraiment, que deux Fées se décoiffassent. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  16. Non, je veux absolument te faire voir que j'ai raison. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  17. Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  18. Je te donne ma parole de Fée, de n'avoir aucun ressentiment contre toi. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  19. Assurément ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  20. Assurément. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  21. Et comment donc cela, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  22. J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  23. Si le destin permettait à l'une de nous de détruire ce que fait l'autre, Finette ne demeurerait pas un moment avec Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  24. Sacrifiez-vous mutuellement ces deux malheureuses, c'est assez la manière des Grands. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  25. Allons, ferme, ne vous démentez point. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  26. Non, je n'en aurai point le démenti, et Zerbine demeurera où elle est, absolument. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  27. Vous savez que naturellement je suis portée d'inclination à m'intéresser à tout ce qui peut faire plaisir. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  28. Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  29. Quelque sentiment particulier ! (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  30. Vous en avez pour moi, apparemment, puisque vous m'en souhaitez pour vous ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  31. Sérieusement ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  32. Si sérieusement, que je sens bien que je me désespérerai si vous n'aviez quelque pitié de mon amour. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  33. Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  34. Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  35. Oui, assurément, cela est de fort bon sens ; laisse-moi faire, je préviendrai l'esprit du père ; en ce pays-ci la grande affaire est de prévenir, comme tu sais. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  36. Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  37. Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  38. Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  39. C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  40. Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  41. Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  42. Qu'il vous persuadait aisément, Madame ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  43. Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  44. Vous plaît-il, Madame, de rentrer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  45. J'ai bien jugé, ma soeur, que ma présence vous surprendrait agréablement ; et le peu de fréquentation que les Fées nous ont permis depuis que nous vivons sous leur puissance, n'a pas dû vous préparer à la visite que je vous fais. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  46. Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  47. On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  48. Vos sentiments et vos discours m'étonnent plus que votre visite, et je vais croire que c'est un esprit de retraite qui vous conduit aujourd'hui chez moi. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  49. C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  50. Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  51. Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  52. Oh çà, mes filles, je vous ai voulu parler à toutes deux ensemble, parce que j'ai le même compliment à vous faire à toutes deux, et que toutes deux apparemment vous le recevrez de la même manière. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  53. Bon, fort bien, j'avais bien prévu ce cri : mais dites-moi, je vous prie, si c'est un mouvement de joie ou de répugnance qui vous le fait faire ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  54. Parlez naturellement, oubliez que je suis votre père, regardez-moi comme votre ami. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  55. Ne perdez point le jugement, dites oui, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  56. Vos amants doivent se rendre incessamment ici ; je ne les connais pas mais vos tantes les Fées qui m'en ont parlé, en disent beaucoup de bien, elles les ont choisis comme pour elles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  57. Oui, vraiment, ce sont des connaisseuses, et vous ne serez pas trompées. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  58. C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  59. Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  60. Tout ce que je vous recommande, c'est de les recevoir favorablement, et de leur faire un fort bon accueil. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  61. Mes sentiments, Seigneur, seront toujours soumis aux vôtres. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  62. Hem, comment ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  63. Comment ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  64. Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  65. C'est apparemment la Fée qui nous amène les Envoyés du Prince. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  66. Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
  67. Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  68. Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  69. Ma belle-soeur la Fée, que n'égayez-vous un peu son tempérament ? (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  70. Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  71. À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  72. Par curiosité, Madame : laissez-nous faire, et qu'il tâche seulement à pénétrer les sentiments du Prince, et à découvrir la situation de son coeur et de son esprit. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  73. Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  74. Ce n'est pas un endroit commode, que la Cour, pour traiter secrètement une affaire, et je voudrais bien trouver moyen de parler en particulier au Prince de l'Île Fortunée. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  75. Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
  76. Engagement funeste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  77. Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  78. Oui vraiment ; et vous n'êtes pas fâché que je sois si pénétrant. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  79. Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  80. Cela ne sera pas impossible ; et voici justement Finette, qui est sa favorite, et qui n'aura pas de répugnance à vous rendre ce bon office. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  81. Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  82. Comment faire ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  83. Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  84. Ce n'est point un conte, c'est un petit trait d'histoire assez joli, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  85. On n'aimait guère dans ce temps-là, Finette, de se rebuter si facilement. (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  86. La cadette fut plus raisonnable et plus heureuse : l'amant lui plaisait, il fut bien reçu ; la Cour en parla, le Roi le sut et l'approuva, et le prétendu mari qu'il avait fait venir fut honnêtement congédié. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  87. Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  88. Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  89. Autorisez d'un tendre aveu l'ardent amour que vous avez fait naître, et les obstacles les plus puissants s'opposeront vainement à mon bonheur. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  90. Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
  91. Vraiment, Seigneur, il vous sied bien de vous rendre si difficile, vous qui n'étiez qu'un simple berger lorsque ma soeur eut la faiblesse... (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  92. Ma foi, je ne sais ; mais depuis que nous l'avons perdue, on s'en aperçoit furieusement dans la famille. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  93. Je l'ai approuvé sur ce que vous m'avez dit : mais depuis que je l'ai vu de loin seulement... (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  94. Donnez-vous le temps de le connaître autrement, n'autorisez point Inégilde à ne pas rendre justice au mérite et à la vertu d'un Prince que j'ai choisi pour son époux, et qui ne peut manquer de l'être, puisque c'est moi qui l'ai résolu. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  95. Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
  96. Je vais leur dire d'approcher, Madame, ils attendaient avec impatience le moment d'être présentés. (Acte 2, scène 15, LAMBETHIE)
  97. Pour devenir sage aisément, v.177 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
  98. Et qui ne le trouvez que dans l'emportement v.205 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  99. D'un dangereux dérèglement, v.206 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  100. Vous en jugeriez autrement, v.208 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  101. Pour devenir sage aisément, v.210 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  102. Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  103. Écoutez, si la Fée le veut absolument ; mais ma fille, qui a plus de résolutions que moi, s'y opposera peut-être davantage : convenez de vos faits, voyez. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  104. Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  105. Voilà une fille égarée ; et quelque Fée qui en fait qui en fait plus que vous, se mêle apparemment de nos affaires ? (Acte 4, scène 3, ASTUR)
  106. Je demeure immobile et muette d'étonnement et de douleur. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  107. Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
  108. Arrêtez, Prince, et recevez un aveu de mes sentiments qui puisse autoriser ceux que vous ne pouvez vous empêcher de laisser paraître pour Inégilde. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  109. Comment, pour Inégilde ? (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  110. C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  111. Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  112. Il est piqué de ce que tu lui as dit, au moins, et ce n'est pas le moyen de retenir un amant, que de lui donner son congé aussi cavalièrement que tu viens de faire. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  113. J'ai pourtant fait ce que j'ai pu pour lui faire entendre raison : mais dans des affaires sérieuses, ordinairement je ne sais ce que je dis : tu devrais m'aider un peu quelquefois, toi, Darinel. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  114. Vous venez de vous exprimer fort élégamment, Seigneur. (Acte 4, scène 6, DARINEL)
  115. Un enlèvement de plus ou de moins ne fait jamais tort à une fille. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
  116. Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  117. Quand il s'agit d'un attachement sérieux, les plaisirs ont moins de charme que la sagesse. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  118. Si vous avez la faiblesse d'en prendre, évitez du moins la confusion de le laisser paraître, et je prendrai soin de l'adoucir ; attendez avec tranquillité je dénouement de l'aventure, je vais travailler à le rendre heureux, et vous pouvez compter par avance qu'il vous fournira de nouveaux plaisirs. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  119. Et que je serais surpris et charmé d'y trouver seulement un coeur sincère, digne de l'attachement d'un Sage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  120. Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  121. Quel événement nous annonce ce bruit terrible et mélodieux tout ensemble ! (Acte 4, scène 12, CLEONIDE)
  122. Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  123. Ne craignez rien, le retour de la Fée de la Raison ne peut présager que des événements heureux ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
  124. Astur, rassurez-vous, et rendez grâces avec mes soeurs au destin qui me permet de venir ici pour terminer leurs différents, et pour réunir par ma présence et par mes conseils, les coeurs que mon éloignement avait séparés. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  125. Arrêtez, ma soeur, tant d'emportement ne sied pas bien à la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  126. Je vous entends, ma soeur : trop de plaisirs l'ont jusqu'à présent occupée, vous voulez qu'un Prince sage lui donne ce juste tempérament qui fait le bonheur et la tranquillité de la vie : je ne m'oppose point à vos désirs, et je ne serai jamais assez aveugle pour résister aux conseils de la Fée de la Raison. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  127. Oui, Prince, je sais les sentiments que vous avez pour Cléonide ; c'est moi qui vous les ai si soudainement inspirés : puissiez-vous être à jamais heureux. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  128. Elle est un peu folle, je suis fort sage ; ne croyez-vous pas que l'assortiment de nos deux humeurs pourrait faire une union parfaite ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)

COLIN-MAILLARD. (1701)

  1. Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  2. Oui voirement, alle en y boutrait. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  3. Assurément, et tout absent qu'est celui-ci, il est important de garder le secret. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  4. Vous le consultiez apparemment sur vos amours ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  5. Ils s'aiment, ils sont de même âge et de pareille condition, et? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  6. Elle pleure, elle se lamente, elle tape du pied, elle se tord les bras, elle se tourmente. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  7. Si fait vraiment. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  8. Comment, Madame, est-ce que vous croyez que c'est de Monsieur qu'elle parle ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  9. Oui vraiment, je m'en suis doutée. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  10. Comment, décampé ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  11. Oui vraiment, et c'est moi qui ai conduis tout ça, j'avais le mot. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  12. Comment ; impudente ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
  13. Oh dame, écoutez, je n'y entends point de malice ; ce jeune Monsieur m'avait priée de faire en sorte qu'il dit seulement deux ou trois paroles à une jeune personne qui viendrait avec vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  14. Depuis douze ans qu'elle est ma pupille, ses revenus et les miens se sont tellement mêlés et confondus, que cela fait une espèce d'embarras ; et pour en sortir aisément, je veux tâcher de n'avoir de compte à rendre qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  15. Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  16. Comment la tirer de ses mains, mon pauvre Lépine ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  17. Il faut obtenir d'elle qu'elle y consente, premièrement. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  18. De bons conseils, donnés bien à propos quelquefois, déterminent bien utilement la jeunesse. (Acte 1, scène 7, L?PINE)
  19. Comment morgué ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  20. Vous êtes passionnément aimée de Monsieur Éraste, que voilà ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  21. Justement. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  22. Qui est un joli homme, un grand garçon, beau, bien fait, Capitaine en pied dans un Régiment de garnison ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  23. Allons donc, tenez-vous, petit badin, vous m'attendrissez trop, vous m'attendrissez trop : je suis toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  24. Il vous conjure de prévenir par la fuite le malheur qui vous menace également l'un et l'autre. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  25. De consentir à un enlèvement, qui peut seul vous mettre à couvert des persécutions de ce vilain tuteur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  26. Un enlèvement, la peste ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  27. D'abord vous ne répondez rien à cela, le mot d'enlèvement vous effarouche. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  28. Mais vraiment, la proposition est un peu vive. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  29. Assurément ! (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  30. Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  31. Le Capitaine saisit le moment de la réflexion. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  32. Ah, vraiment oui, cela persuade, cela ne persuade que trop. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  33. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  34. Hé, non, Madame, ce n'est pas pour l'enlèvement que vous êtes Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  35. Oh, parguenne oui, vela de biaux songements. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  36. Je le crois : mais si tu es si rétif, voilà mon maître, Monsieur le Capitaine, qui est un peu brutal ordinairement, je le suis aussi de mon métier. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  37. Oui, de mon maître seulement, et autant de moi. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  38. Justement. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  39. Avec toute l'ardeur imaginable, tous les sentiments de reconnaissance qu'un si bon office me peut inspirer. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  40. Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  41. On m'expliquait la chose, j'acoutais ; on ouvrait la bourse, je boutais la main dedans sans qu'on me fît seigne : car je comprends facilement les choses, moi, et il m'est avis que vous ne comprenez pas si bian, vous, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  42. Allons morguenne, point de faiblesse, il ne faut pas qu'un Jardinier soit cause du trépassement de son maître, ça serait trop parfide. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  43. Il faut pourtant absolument? (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  44. Point de brutalité, Monsieu, vous m'avez prié fort civilement, je vous refuse de même. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  45. Il a raison, Monsieur, c'est un grand secours que celui d'une bourse bien garnie, et malheureusement la nôtre ne l'est pas. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  46. Oh vous mentez, Monsieur, cela ne s'est pas fait si vite. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  47. Un reste de tendresse combattait pour elle, je vous l'avoue : mais dès le moment que je vous vis toutes deux ensemble, aussitôt que je pus comparer vos charmes aux siens? (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  48. Hé bien, Monsieur, vous mentez encore, ou bien vous ne vous y connaissez pas, et peut-être aussi vous voulez m'en faire accroire ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  49. Point du tout ; et pour marque de ma sincérité, promettez-moi seulement de m'aimer, et je vous promets de ne voir Angélique de ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
  50. Cela serait beau vraiment. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  51. Mais comment faire, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  52. Aimez-moi seulement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  53. Comment votre femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  54. Et comment te baillerait-il tout ça ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  55. Aga, tiens, Claudeine, son valet ni ly n'avont pas seulement de bourse. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  56. Alle ne me dit pas adieu tant seulement, Queu dommage qu'alle soit si gentille et si changeuse ! (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  57. Comment faire ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  58. Comment morgué, que je vous l'enseigne ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  59. Comment donc ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  60. Comment donc, Monsieur ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  61. Oui, il est tombé tout subitement amoureux de Claudeine. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  62. Une petite étourdie apparemment : sans conduite, sans jugement, sans retenue, sans scrupule. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  63. Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  64. Comment, qu'est-ce ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  65. Comment changer de figure ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  66. Oui vraiment, je l'ai trouvé : mais je crois que vous l'avez perdu, vous, Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  67. Comment ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  68. Oui vraiment, et que si je voulais l'aimer, il y demeurerait toute sa vie. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  69. Comment, impudente ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  70. Oh doucement, s'il vous plaît, je serai bientôt plus grande Dame que vous. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  71. Elle extravague assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  72. Ma pauvre Claudine, ma chère enfant, parlons sérieusement, je te prie. (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
  73. Je vous parle sérieusement aussi. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  74. Il m'épouse dès demain : il est allé demander le consentement de ma mère. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  75. Il est allé demander le consentement de ta mère ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  76. Oui vraiment ; et il est si hâté, si hâté de m'épouser, qu'il m'épouserait sans ça si je voulais. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  77. Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  78. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  79. Voilà bien du changement, Monsieur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CLAUDINE)
  80. C'est à vous que je dois mon éducation, et la reconnaissance que j'en ai ne saurait souffrir de retardement : trop heureuse, si le don de ma main peut aujourd'hui m'acquitter envers vous du soin que vous avez pris de mon enfance. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  81. Je ne me sens pas de joie, et il ne tient qu'à moi de mourir de plaisir tout subitement. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  82. Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  83. Non, dès aujourd'hui : point de retardement. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  84. L'heureux changement, l'heureux changement ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  85. Cet habillement-là vous sied à merveille, et celle pour qui vous l'avez pris vous est bien redevable. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  86. Non vraiment, vivez, Monsieur le Paysan, vivez pour votre aimable Paysanne, et jouissez avec elle? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  87. Comment ? (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  88. Tu reviens si aisément quand on t'a donné quelque chagrin. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  89. C'est un plaisant visage, vraiment, d'avoir cru se moquer de moi, on donne bien là-dedans. (Acte 1, scène 22, CLAUDINE)
  90. Je dégagerai votre parole, avouez-moi de tout seulement, et consentez au dessein que l'on vous a dit. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  91. Que cet espoir me flatte agréablement, Monsieur, et que je serai contente de ma destinée ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  92. Pour mieux nous prouver son tourment : v.20 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  93. Ah, c'est assez chanter, danser, changeons d'amusement, Monsieur, je vous en prie. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  94. Oh, non, Monsieur, vous y jouerez : cela serait beau vraiment, qu'au moment de ce qui va se faire vous manquassiez de complaisance ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  95. C'est un homme justement, oui, c'est Mathurin. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  96. Allons, mignonne? Comment donc, où est Angélique ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)

LES BOURGEOISES À LA MODE. (1692)

  1. Comment ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Écoutez, vous menez une vie diablement libertine, franchement. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. Nous sommes furieusement décriés dans Paris. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Justement. C'est moi qui suis le confident de cette affaire. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. Comme nous ne nous couchons que le matin, nous ne nous levons que le soir ordinairement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Comment de la tienne ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  7. Oui, vraiment, comme Laquais d'Araminte, j'ai un billet à lui rendre. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  8. Comment donc, tu te mêles de bien des métiers, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  10. Fi, cela ne mérite pas seulement que l'on y fasse attention. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  11. Et comment donc ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  12. Hé, comment ne vous pas quereller ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  13. Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  14. Assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  15. Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  16. Comment faire ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  17. Premièrement, pour avoir garni l'épaule gauche de Madame... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  18. 4Je me reconnais à la coiffure : mais votre mémoire est furieusement long, vous croyez que je lirai tout cela, Madame Amelin, je suis trop paresseuse. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  19. Voyez seulement le total, Madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  20. Comment donc ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  21. Ne se pas donner seulement la peine de lire des parties ! (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
  22. Tu as beau faire, Janot, je suis ta mère, et quoique tu sois un méchant enfant, bon sang ne peut mentir, je t'aime toujours, Janot, mon pauvre Janot ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  23. Comment ! (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
  24. J'irai chez vous dans un moment vous informer de toutes choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  25. Comment donc, vous êtes seul, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  26. Comment ferons-nous donc ? (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  27. Si vous étiez femme d'accommodement, Madame Amelin. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  28. L'accommodement est admirable, vous vous moquez de moi, je pense. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  29. Non, je ne me moque point. Voilà un diamant de trois cents pistoles qu'on vous donnerait pour nantissement ; voyez si le parti vous accommode. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  30. Dans le moment même, si cela se peut. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  31. Cela nous mettrait en fond pour l'établissement du jeu que nous voulons faire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  32. Oui, Monsieur, justement, deux marquises, une comtesse, un partisan, trois abbés, autant de fainéants, ce commis de la douane, et ce petit épicier, sont au logis qui vous attendent. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
  33. La fatigante chose que le moindre moment d'inquiétude ! (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  34. Ma chère bonne, comment te portes-tu ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  35. Voilà un amusement fort agréable. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  36. Il veut et ne veut plus dans le moment même. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  37. Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  38. Oui vraiment, où veux-tu aller ? (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  39. Elle vient de sortir, et apparemment elle ne voulait rien de fort pressé. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  40. Oh, ne te fâche point, je ne le crois pas, mais ses remontrances perpétuelles me chagrinent terriblement. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  41. Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  42. Comment selon ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  43. Sérieusement, que me veux-tu ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  44. Comment le trouvez-vous, son style ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  45. Allez vite écrire, seulement. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  46. Comment, de la bienséance ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  47. Comment ton Maître et ta Maîtresse vivent-ils ensemble, dis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  48. Et pour se tourmenter eux-mêmes. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  49. On meurt subitement quelquefois. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  50. Un Commissaire qui donne sa bourse est terriblement amoureux ! (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  51. Assurément, c'est grand dommage qu'on ne puisse troquer de femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  52. Qu'elle dispose absolument de mon bien, de ma vie. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  53. Il faut apparemment qu'elle ait aujourd'hui des affaires plus pressantes que de coutume. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  54. C'est que vous êtes furieusement difficile ; car enfin, qu'y a-t-il donc de si extraordinaire dans sa conduite ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  55. Comment l'entendrais-je ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  56. Assurément. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  57. Comment bon ? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  58. Assurément. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  59. Mais vraiment, il n'y a rien de plus raisonnable, il faudra bien qu'elle le fasse ; allons, tâchez de la persuader. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  60. On ménagera des moments pour cela. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  61. Hé comment, c'est Madame Amelin ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  62. Ma pauvre Mademoiselle Lisette, je suis furieusement intriguée. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  63. Comment donc votre fils ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  64. Dites-moi un peu seulement. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  65. Par conversation seulement, je n'y prends aucun intérêt, je vous assure ; mais elle ne sera point mariée que je ne sois de la noce, c'est moi qui vous le dis, qui ne suis que Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
  66. Ces Messieurs prétendent que ce soit Monsieur le Chevalier qui la remonte, il est diablement affairé. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  67. Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  68. Je t'aime furieusement au moins, et si tu voulais... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  69. Ce sont les premiers amusements de ma jeunesse, mon enfant ; et à l'heure que je te parle, j'ai deux ou trois affaires en main de cette nature-là. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  70. Assurément, et pour peu que les femmes soient d'intelligence... (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  71. Elles aiment la dépense, et n'ont point d'argent. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  72. Comment ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  73. Si vous me donnez les mêmes ordres pour Monsieur le Notaire, je les exécuterai fort exactement, je vous assure. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  74. Oui, Madame, brusquerons-nous la bourse de ces Messieurs, ou si nous la viderons tout doucement ? (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  75. J'ai furieusement affaire d'argent comptant. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  76. Et moi aussi, le plutôt vaut le mieux, assurément. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Un regard favorable seulement. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  78. Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  79. Mais vraiment, Frontin sait le monde, et il a de l'esprit, ma bonne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  80. Non assurément. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  81. Les choses n'iront que jusqu'où vous voudrez, et vous en viendrez aux éclaircissements quand il vous plaira. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  82. Le plutôt que nous pourrons. Il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  83. Je vais dire un mot à Monsieur le Chevalier, et je reviens dans le moment même. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  84. Ah vraiment, Monsieur, je me suis fait de belles affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  85. Comment donc ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  86. Je ne sais pas quel gré vous m'en saurez ; mais, j'ai été furieusement querellée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  87. Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  88. Je la soupçonne ; car avec elle, Monsieur, on ne sait jamais rien certainement, elle n'ouvre son coeur à personne. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  89. Mais vraiment, cela est extraordinaire. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  90. Il faut justement que j'en trouve une, moi. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  91. Elle donnera là-dedans assurément, quelque fine qu'elle puisse être. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  92. De vous les emprunter, c'est ce qu'elle ne fera pas, de les prendre à titre de présent, il n'y a pas d'apparence ; et pour moi, je ne vois qu'une façon de restitution dont on pût se servir utilement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  93. Comment une façon de restitution ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  94. Et vous viendrez quelques moments après, pour parler vous-même à Madame. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  95. Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  96. Comment vont les affaires ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  97. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
  98. C'est lui qui veut absolument que sa femme demeure chez elle. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  99. Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  100. Oui vraiment, et des plus dangereux, même. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  101. Assurément ! (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  102. Assurément ? (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  103. Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  104. Dépêche-toi seulement. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
  105. Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  106. Non vraiment, j'ai ici de l'argent à recevoir. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  107. Que Frontin prenne garde seulement que personne ne nous écoute. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  108. Comment, Madame, vous croyez... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  109. Comment donc, Monsieur, quelles manières sont les vôtres. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  110. Je voudrais bien savoir qui peut causer vos emportements. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  111. Comment donc, mes emportements ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  112. Hé, doucement, Monsieur. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  113. Oh, pour cela, je le ferai, je vous assure : voyons, de quoi vous plaignez-vous premièrement ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  114. Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  115. Cela me fera de la peine assurément ; mais puisque vous le voulez absolument, Monsieur, je tâcherai de trouver les moyens de me rendre ma prison supportable. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  116. Oh, Monsieur, tôt ou tard, il vient de bons moments aux femmes. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  117. Hé va, va, tu n'auras pas le temps de t'ennuyer ; il faudra faire en sorte qu'Araminte soit presque toujours avec toi, premièrement. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  118. Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  119. Quel ordre, Monsieur : Elle veut vivre régulièrement, comme vous voyez. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  120. Je me ferai moquer de moi ; et d'ailleurs, comment soutenir tant de dépense ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  121. Hom, je ne sais comment tout cela tournera ; mais un honnête homme est bien embarrassé quand il est amoureux ; et qu'il a des mesures à prendre avec sa femme. (Acte 4, scène 8, MONSIEUR SIMON)
  122. Non vraiment. Je ne précipite rien, moi, et je ne fais point l'amour en jeune homme. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  123. Mais, sérieusement, Monsieur, en êtes-vous bien amoureux ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  124. Comment renoncer à la voir ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  125. Comment, quelle situation ! (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  126. Cela signifie que la plupart des jolies femmes ruinent tous ceux qu'elles estiment, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  127. Hé, vraiment oui, voudriez-vous qu'elles ruinassent ceux qu'elles n'estiment point ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  128. Oui vraiment, cela ne se peut pas autrement même. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  129. Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  130. Quand une jolie femme est embarrassée, et qu'elle ne sait comment sortir d'affaires, elle a toujours recours au Couvent ; c'est encore une règle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  131. Comment tout de ce pas ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  132. Oui vraiment, mille écus, valant trois mille deux cent cinquante livres. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  133. Comment, vous-même ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  134. Assurément, il n'y a qu'un petit inconvénient qui s'y rencontre. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  135. Comment ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  136. Comment ferons-nous donc ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  137. Cela ne vaut pas le diable, vos voilà gâté ; on ira aux enquêtes, et la réputation de Monsieur Janot fera tort à Monsieur le Chevalier, assurément. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  138. J'avais toujours compté sur les soins de Lisette, sur la tendresse de Mariane ; et je me proposais de terminer la chose par un enlèvement, pour faire consentir le père au mariage. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  139. Non vraiment ; mais, quel parti prendre ? (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  140. Mais, si je suis si tremblante, pendant qu'on en parle, comment serai-je donc quand on me mariera tout de bon ? (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  141. Mais, si vous voulez que je vous parle naturellement, je meurs de peur que votre père ne reçoive mal la proposition. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  142. Hé bien, ma chère enfant, comment a-t-on reçu la restitution ? (Acte 5, scène 3, MONSIEUR GRIFFARD)
  143. Le mieux du monde ; cela se reçoit-il autrement ? (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  144. Hé bien, elle commençait déjà à prendre un certain ton aigre doux, qui m'a fait rengainer mon compliment. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  145. Je vous parle naturellement, au moins. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  146. Je ne suis que trop pénétrante, je vous l'avoue ; mais, on ferme quelquefois les yeux, pour ne pas rompre avec ses amis : une parfaite connaissance de la vérité me mettrait sérieusement en colère. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  147. Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
  148. Mais comment toucher cet argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  149. Non, vraiment. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
  150. Quelque testament ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
  151. C'est justement le mien, Monsieur Josse. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  152. C'est justement le mien, Monsieur Josse. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  153. Comment donc, pendart ? (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
  154. Parlons doucement, comment est-elle à toi ? (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  155. Je ne l'ai pas perdu, moi, assurément. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  156. Oui, je l'ai perdu, moi, de t'avoir tantôt fortement confié un billet de mille écus. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  157. Oh, pour cela, Monsieur, je me suis fort loyalement acquitté de la commission. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
  158. Oh, tu me le rendras, ou je t'étranglerai, assurément. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  159. Le diamant que voilà, vraiment : me prenez-vous pour un visionnaire ? (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  160. J'ai seulement donné ce matin six cents écus dessus à Mademoiselle Lisette, Monsieur. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  161. Hé bien, Madame, que me direz-vous pour excuser une conduite si blâmable, dont il faut malheureusement que nos meilleurs amis soient les témoins ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
  162. Je l'ai donné fidèlement, comme vous voyez. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
  163. Comment donc, quoi ! (Acte 5, scène 13, MONSIEUR GRIFFARD)
  164. Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  165. Elle lui parle bien familièrement, Lisette. (Acte 5, scène 14, MARIANE)
  166. Vous voyez ce petit garnement-là ; c'est mon fils, Madame, afin que vous le sachiez... (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  167. Vraiment oui, te perdre, voilà de beaux mystères. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  168. Comment donc la tromper ! (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  169. Comment, diable ? (Acte 5, scène 14, FRONTIN)

LA PARISIENNE (1691)

  1. Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  2. Entrez chez votre jeune maîtresse, puisque vous y voici ; sa présence seulement, peut-être, adoucira l'aigreur de votre rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  3. Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  4. Fils d'un père puissamment riche? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  5. Vous en devenez passionnément amoureux. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  6. Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  7. Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  8. Assurément ; et le bonhomme, surtout, est un étrange personnage. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  9. C'est une petite personne, qui n'a pas encore apparemment l'esprit de réfléchir sur ce qu'on lui fait faire, et qui dépend d'une mère qui la force à ce mariage. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  10. Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  11. C'est ta maîtresse à toi, apparemment ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  12. Cela peut-il être autrement ? (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  13. Justement. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  14. Comment, coquin, sans nous emporter ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  15. Oh, oh, oh, si nous ne parlons doucement, la conversation finira mal, je vous en avertis. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  16. Et Monsieur de la Vigne, comment le gouvernez-vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  17. Vraiment, ma petite femme, ma mie, vous êtes une jolie personne. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  18. Je vous en dois de reste, vraiment, et c'était à bonne intention que vous cherchiez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  19. Oh, sans emportement, je vous prie ; j'aime le sens froid aussi bien que vous. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  20. Non, tout le monde lui déplaît, c'est le couvent qui lui a donné cet engourdissement de coeur et d'esprit, qui la rend insensible à tout. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  21. Cela pourrait être ; mais, elle court risque d'être longtemps engourdie, et ce ne sera pas le mari que vous lui destinez, qui la tirera de son engourdissement, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  22. Ouais ; mais voici un étrange endurcissement ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  23. Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  24. Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  25. Premièrement, vous aimez quelque jeune homme, je gage ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  26. Comment ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  27. Morbleu, voilà des gens qui s'aiment. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  28. Premièrement, c'est Monsieur votre père qui est votre rival. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  29. Nullement. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  30. Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  31. Enfin, Madame, je m'arrache aux affaires les plus importantes, pour ne pas perdre le moment favorable de vous exprimer. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  32. Mais vraiment, c'est une espèce de folle que votre gouvernante. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  33. Comment folle ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  34. Je ne sais comment cela s'est fait. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  35. Mais, votre Lisimon ne vient point ; apparemment, c'est la crainte de le voir qui vous a fait croire l'avoir vu. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  36. Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  37. Mon ressentiment vous émeut, c'est quelque chose. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  38. Tombe sur moi, le Firmament, si le drôle ne meurt de ma main. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
  39. Si vous étiez venu quelque moment plutôt, vous auriez eu, comme moi, une frayeur épouvantable. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  40. Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  41. Comment diantre ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  42. Heureusement, j'ai eu le temps de le faire sauver dans le logis. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  43. Sans mon secours, c'était un homme mort infailliblement. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  44. Le ciel vous a conduit ici bien heureusement pour achever ce que nous avons commencé. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  45. Comment ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  46. Comment, Monsieur, qu'il y demeure ! (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  47. Tu nous en donnes furieusement à garder. (Acte 1, scène 16, LA VIGNE)
  48. Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  49. Emmenez-les, Monsieur de la Vigne, ils se complimenteront en chemin. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  50. Hé bien, je parlerai : avouez-moi de ce que je lui dirai seulement. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  51. J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  52. Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  53. Fais-la descendre, Lisette, je veux savoir ses sentiments de sa propre bouche. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
  54. La résolution en est prise : je n'autoriserai point ma fille à manquer à ce qu'elle doit ; et si quelque jour elle n'est pas contente, elle ne m'accusera pas du moins d'avoir sacrifié son repos à mon entêtement, ou à l'avarice. (Acte 1, scène 21, OLIMPE)
  55. J'ai cru les sentiments de ma fille conformes aux miens, et je me suis trompée. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  56. Par exemple, ce jeune Monsieur que vous venez de conduire si bonnement? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  57. Comment donc ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  58. Vous verrez un jeune homme, vous dis-je, nouvellement arrivé de l'armée, qui n'a point encore de logis arrêté, à qui Monsieur aura la bonté de donner un appartement chez lui, s'il lui plaît. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  59. Qu'est-ce à dire, un appartement chez moi ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
  60. Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  61. Hé vraiment oui, Madame, c'est mon fils. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
  62. Comment ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)

L'ÉTÉ DES COQUETTES (1754)

  1. Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Comment vous accommodez-vous de celui qui a pris à Madame votre mère de vouloir vous faire épouser votre vieux cousin ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Nullement. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. Je serai toujours complaisante et soumise à ses volontés, je me ferai un devoir de lui obéir aveuglément ; mais, je prendrai si bien mes mesures, que Monsieur mon cousin ne voudra point de moi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Je ne regarde le mariage qu'avec frayeur, ce que j'en entends dire me fait frémir, c'est un engagement que mille personnes se repentent d'avoir pris, et dont aucune n'est satisfaite. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Ma foi, je ne suis pas de votre sentiment ; ce que j'entends dire du mariage ne m'en dégoûte point du tout ; et ce que j'en imagine, me paraît tout à fait joli. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Comment ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Vous lui fîtes passer dernièrement une bonne nuit sous vos fenêtres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Oui vraiment, et je commence à connaître qu'une fille d'esprit n'a jamais le loisir de s'ennuyer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Assurément ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. Je vous envoie, pour nantissement des cents autres, un diamant que vous avez trouvé beau, et que je reprendrai pour mille écus toutes fois et quantes. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  13. Il y a peu de gens qui puissent écrire aussi noblement. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. Nous dînerons aux bougies premièrement ; j'ai des chagrins que je veux dissiper par quelque plaisir extraordinaire. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  15. Hé bien, ma chère enfant, comment vont tes affaires ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  16. Quand on ne peut vivre heureusement au monde, n'est-ce pas être sage d'y renoncer ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  17. Le testament de mon père qui m'attache à ce que je hais, et qui ne me permet pas d'être à ce que j'aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  18. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  19. Non, vraiment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  20. Nous ne nous ressemblons donc guère ; car pour moi je sais toujours gré aux personnes qui m'aiment ; et de tous ceux qui me l'ont dit, je n'ai jamais haï que mon Tuteur. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  21. Celui que je connais est le vrai Clitandre : mais son nom m'a paru vous embarrasser, vous le connaissez assurément. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  22. Mais, vraiment, à ce compte, il faut qu'il trompe l'une de nous deux. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  23. Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  24. Assurément ; et par toutes sortes de raisons, les Chevaliers de Ce Sol Ut doivent l'emporter sur les Marquis de la Capriole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  25. On peut dire qu'aussi bien que les mouches, il est assurément de la bonne faiseuse. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  26. Qu'il soutient spirituellement tous les compliments qu'on lui fait. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
  27. Comment, ma chère ; c'est son moindre talent que la musique. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  28. À vous parler naturellement, Madame, je n'ai jamais regardé la musique que comme un amusement. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  29. Que cela est joliment tourné ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  30. Climène, c'est moi apparemment ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  31. Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  32. La plupart des jeunes Abbés sont fous de leur ajustement. (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
  33. Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  34. Vos sentiments sont impénétrables, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  35. Mais, vraiment j'en ai toujours, et ce n'est que d'aujourd'hui que Madame m'en fait reproche. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  36. Le beau sujet d'étonnement ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  37. Sans cela, nous allions peut-être savoir les sentiments qu'elle a pour vous. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  38. Eh, sortez donc, Monsieur, vous empester cet appartement. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  39. Eh, bon Dieu, quel abandonnement ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  40. Mais, vraiment si elle continue, je prévois que pour ne pas s'ennuyer tout l'été, il faudra prendre le parti de faire un voyage sur la frontière. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
  41. Où aller servir volontaire dans quelque régiment de faveur : cela serait-il de votre goût, Madame ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  42. Ma maison n'a plus d'agrément pour moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  43. Je demeure d'accord que ce garçon-là m'aime extraordinairement. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  44. Comment ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  45. Vous êtes toujours de la même humeur, et pour ne pas perdre un bon mot, vous sacrifieriez toute la terre : mais, vous changeriez bien de langage et de sentiments si je vous avais dit qui c'est. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  46. Lui-même : d'où vient votre étonnement ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  47. Comment, comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  48. Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  49. Oui vraiment, pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  50. Vous serez contente, faites seulement ce que je vous dis. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  51. Fourbe, fourbe, tu m'as trompée ; tu te livres bien heureusement à la vengeance que j'en veux prendre. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  52. Cet empressement me devrait faire plaisir ; mais je n'aime pas qu'aux dépens de votre gloire, vous me donniez des marques de votre tendresse. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  53. Il n'est pas permis de mentir si effrontément. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  54. Il ne faut point perdre contenance : quand on a de l'esprit, on se tire aisément d'un mauvais pas. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  55. Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  56. L'Amour est un bon guide, Madame, je vous aurais cherchée vainement chez vous, et c'est lui qui m'a fait entendre que je vous trouverais ici. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  57. C'en est fait, Clitandre, rompons sans bruit et sans éclaircissement. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  58. Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  59. Oseras-tu me démentir ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  60. Comment, Madame, ne parlons plus du passé ? (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)

LA DÉSOLATION DES JOUEUSES (1687)

  1. Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Voilà des sentiments fort nobles, assurément, et je ne doute point que Dorante n'ait beaucoup contribué à vous les inspirer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Je l'ai fait avertir dès le matin, comme vous me l'avez commandé et il viendra bientôt, assurément. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  7. Je le crois, pour moi, et il me semble qu'il n'y a pas lieu d'en douter, puisque voilà vos sentiments justifiés par arrêt. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  8. Comment nous y prendrons-nous ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Cela ne servirait de rien, tant que l'entêtement de ma mère durerait pour le chevalier. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  11. Comment faudrait-il faire pour la désentêter? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Comment va sa maladie ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  13. Comment diantre ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  14. Allons, allons, partons franchement, mon ami. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  15. Je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  16. Les habiles gens se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  17. Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  18. Comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  19. Je suis ici dans quelques moments. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  20. Cela est vrai, Paris va devenir désert assurément, si l'on ne réforme cette défense. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  21. Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  22. Comment ? (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  23. Pour cela, il joue le plus honnêtement du monde. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  24. Je crois, ma fille, que vous serez ravie de ma résolution ; les jeunes personnes sont ordinairement bien aises de voyager. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  25. Comment donc, Madame, où voulez-vous aller ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  26. Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, Madame, et de regagner Paris au plus vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Quel abandonnement ! (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  28. La petite procureuse, j'en suis fâchée vraiment, c'est une bonne petite femme. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  29. Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  30. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  31. Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  32. Mais vraiment vous n'y songez pas, vous avez mal entendu, Clitandre ; et il me semble que si la défense était pour les personnes de condition, ils valent assez la peine qu'on leur signifie la chose chez eux, sans le leur publier au coin des rues. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  33. Ce sont des affaires qui se font ordinairement ainsi. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  34. Mais vraiment, c'est tout de bon qu'elle est évanouie. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  35. Bon, bon, laissez-moi faire seulement, j'ai dans ma poche un remède bien meilleur que tous ceux-là. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  36. Il faut songer sérieusement à cet évanouissement-là. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  37. Quel accablement est-ce là ! (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  38. Allons, allons, des cartes seulement vite, dépêchons. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  39. Mais, Madame, je gagnerai indubitablement. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  40. Comment donc, Madame ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  41. Je prétends bien qu'on y joue, moi, et nous verrons si j'en aurai le démenti. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  42. Assurément, c'est un bon garçon qui ne cherchait qu'à faire plaisir. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  43. C'est justement cela, Madame. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  44. Il me fait songer a mes pierreries ; il faut que nous jouions, Madame, absolument, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
  45. Vous me mettez au désespoir, je me pendrai absolument ; mais je tuerai quelqu'un avant que de me pendre. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  46. Comment donc ? (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  47. Madame, on n'a point pensé à tout cela assurément. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
  48. Ma foi, je ne les ai regardés qu'un moment, et la tête m'en fait mal. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  49. Attaquer directement ce pauvre lansquenet, et souffrir tous les autres jeux. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  50. Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  51. Pour moi, je vous réponds que si on ne rétablit le lansquenet, j'apprendrai à jouer à la paume, assurément. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
  52. Non, vraiment, ce n'est point une fausse alarme, et la défense est très expresse. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  53. Si je joue tant qu'il me plaira, je jouerai le jour et la nuit, assurément. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  54. Assurément, et sans le jeter par les fenêtres ; même, on dira qu'allait-il faire là ? (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  55. Par ma foi, l'expédient des tuiles est bel et bon ; mais vous seriez plus fraîchement dans la cave, à ce qu'il me semble, et on ne s'aviserait jamais d'aller vous chercher parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  56. Dites-nous donc promptement où c'est. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  57. Vraiment, vous vous moquez, je n'y veux point regarder ! (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

  1. Leur donne un nouvel agrément v.8 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. Leur rend à tous leurs ornements. v.21 (Acte 1, scène 1, LE PÂTRE)
  3. Ici dans ces heureux moments, v.22 (Acte 1, scène 1, LE P?TRE)
  4. Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  5. Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  6. Je ne suis pas un babillard, Madame, aussi je finis de peur de vous ennuyer ; et voilà Monsieur le Bailli de Ivry qui vous a préparé quelque petit Divertissement de sa façon, dont vous serez peut-être autant ennuyée que de ma Harangue. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  7. Les premiers moments des amours v.93 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
  8. Les premiers moments des amours v.97 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

  1. Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
  3. Laissons-là les compliments, s'il te plaît, et venons au fait. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  4. Il faut te parler confidemment : prends garde que quelque curieux ne vienne point nous écouter, l'Olive. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  5. Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  6. Comment donc, Frosine ? (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  7. Je vous demande pardon, Madame, de vous dire si naturellement... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  8. Ah vraiment, je ne m'étonne plus que vous vous moquiez de tout ce qu'on peut dire, et que vous n'en preniez point de chagrin. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  9. Tu n'y es pas seule, apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  10. Elles se font toujours en bonne compagnie, la mienne est assurément une des plus gaillardes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  11. Oui vraiment, et très sérieuse, même. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  12. Justement, Frosine, tu l'as deviné. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  13. Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  14. Hé comment avez-vous pu vous débarrasser de cette foule de frappeurs qui vous entourait ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  15. Comment, ma charmante ; savez-vous bien que Monsieur Guillemin est en commerce avec ce qu'il y a de plus agréables libertines dans le monde ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  16. Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  17. Il y a toujours des coups donnés dans le dénouement des aventures de Monsieur Guillemin ; ce sont des espèces de Tragédies. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  18. Comment ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GUILLEMIN)
  19. Comment donc, est-ce qu'on vole ainsi les manteaux à la Foire de Besons ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  20. Comment ? (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  21. La petite Bourgeoise viendra vous remercier, je vous l'amène dans ce moment même. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  22. Oh, pour moi, je ne passerai point de bac assurément, on fera faire un pont si on veut que je m'en retourne. (Acte 1, scène 9, MADAME ARGANTE)
  23. Je ne sais à qui j'ai l'obligation de l'ajustement où me voilà ; mais on m'a fait si grand plaisir, que je ne puis remercier assez... (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
  24. Comment malheureuse ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  25. Doucement, Monsieur, point de violence. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  26. Je suis votre amie, avalez doucement la pilule. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  27. Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  28. Vous aviez un bon pressentiment de vouloir rompre cette partie-là. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  29. Pardonnez-moi, vraiment, il connaît je ne sais combien de femmes. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  30. Vraiment, oui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  31. Comment donc, l'Olive ? (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
  32. Justement, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  33. Non vraiment, je ne le souffrirai pas. (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
  34. Comment donc ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  35. Elle a eu du goût l'année dernière pour un Colonel de Dragons qui a furieusement dérangé ses affaires : il a fallu remonter un Régiment, et le quartier d'Hiver a été rude. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  36. Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  37. Comment donc ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  38. A-t-il été possible de faire autrement ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  39. J'ai bien envie de vous en débarrasser en passant le bac, moi, Monsieur ; il m'a pris une légère tentation de lui donner un petit coup de coude, et de la noyer adroitement, cela lui aurait épargné bien des chagrins dans la suite. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  40. Elle reviendra, comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  41. Il cherche un habit de Paysan pour se déguiser avec nous, il veut être du divertissement. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  42. Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  43. Oh, vraiment oui, la connaissance est déjà faite ; et sans la vigilance du Financier, elle serait peut-être bien avancée. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  44. Comment nommes-tu ce Financier ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  45. Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  46. Tu baisses furieusement, je ne te connais plus, moi, qui te parle ; et où est ce feu, cette vivacité, cette ardeur exempte de scrupule que j'au toujours vue jusqu'à présent ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  47. Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  48. Tout le monde se réjouit, tout le monde danse à la Foire ; il ne sera pas dit, assurément, que je ne danse pas comme les autres. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  49. Oui vraiment, c'est elle qui est ma mère ; mais je ne fais pas semblant d'en rien savoir. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  50. Non, elle ne sait pas qu'il a cette maison-ci, seulement ; il se cache d'elle et de tout le monde, mon parrain : il est amoureux d'une personne qui venait quelquefois chez ma tante, et il voudrait bien qu'elle l'aimât, afin de l'épouser sans qu'on en sût rien. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  51. Vous l'avez deviné justement. Il a une grande fille qu'on appelle Mademoiselle Mariane, qui voudrait bien aussi se marier sans le dire à son père ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  52. Comment, petite fille, vous avez l'indiscrétion... (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  53. Qu'Éraste m'écrit tendrement ! (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  54. Je veux être mariée sérieusement, moi, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  55. Vous le serez sérieusement aussi. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  56. Il faudra bien qu'il y consente, puisque tu le veux si sérieusement. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  57. Oh, çà, Mariane, tu aimes toujours Éraste, et tu seras bien aise de l'épouser, apparemment ? (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  58. C'est vous qui me l'avez fait connaître dans le Couvent où nous étions, vous l'avez vu me jurer cent fois qu'il m'aimerait toute sa vie, je lui ai promis de l'aimer éternellement, je lui tiendrai parole, je vous assure. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  59. À le faire donner plus aisément dans une fourberie que nous lui préparons pour faciliter ton mariage. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
  60. Hé, non vraiment, je n'en ai point. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  61. Vraiment, je suis bien aise que vous soyez ici, cela mettra mon parrain de bonne humeur, peut-être. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  62. Il me croira : car, Dieu merci, il ne m'a point encore attrapée en menterie, et je lui en dis pourtant très bien tous les jours. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  63. Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  64. Comment gouvernez-vous les petites paysannes de Besons ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  65. Ce petit Avocat-là m'a donné de la peins, il était furieusement jaloux. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  66. Ne parle point de cela Frosine, tout cela est fini, j'ai bien autre chose dans la tête : je suis véritablement amoureux, ma pauvre Frosine (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  67. Comment, Cidalise ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  68. Si fait, vraiment, et c'est ce qui me met au désespoir. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  69. Sérieusement ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  70. Sérieusement. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  71. Je suis tout hors de moi-même, quand je la vois seulement, Frosine. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  72. Elle ment bien fort, prenez-y garde. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  73. C'est apparemment la mode du Village. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  74. Assurément, la fête ne serait pas complète sans elles. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
  75. Oh, doucement, s'il vous plaît, n'engendrons point de chaleur de foie, il faut rendre l'honneur à qui il appartient Monsieur le Marinier. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
  76. Je signerai quand vous voudrez notre contrat de mariage aussi aveuglément que celui-là. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
  77. Tout va bien. Va-t-en vitement avertir Madame Argante de ce qui se passe, et nous l'envoie ici, nous aurons besoin d'elle pour le dénouement. (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
  78. À moins que vous ne me le commandiez absolument, mon père... (Acte 1, scène 26, MARIANE)
  79. À qui en voulez-vous donc, Madame, et pourquoi venir troubler un divertissement ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  80. La bonne dupe que vous êtes, avec votre divertissement ! (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  81. Comment donc dupe ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  82. Comment ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  83. Comment veuve ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  84. Nous sommes les dupes de tout ceci, Monsieur Griffard, et je ne sais pas comment vous l'entendez. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  85. Le contrat s'y fait brusquement. v.26 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

  1. Ciment pour recrépir les visages ? (Acte 1, scène 1, MANON)
  2. Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  5. Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  6. Vous en allez faire un des plus beaux ornements, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  7. J'ai confusion d'être sortie de la Province ; mais je m'y recache dans le moment que j'aurai mis quelque fin à mes affaires. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  8. Justement, ce grand épouseur en paroles, ce fameux honnisseur de filles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  9. Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  10. Oui, vraiment, il y a eu des ordres exprès pour cela, et ils ont été affichés, même ; mais je n'ai pas voulu les suivre ; j'aime à vivre, moi, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  11. Comment, misérable ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  12. Hé, point d'emportement. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  13. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  14. Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  15. Oui, je vois de belles choses, assurément. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  16. Premièrement, la fille est une jeune personne. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  17. Mort de ma vie, nous sommes trois, il ne faut pas en avoir le démenti. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  18. Non, assurément. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  19. Comment l'aborder ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  20. Vous avez de l'esprit, secondez-moi bien, seulement. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
  21. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  22. Vraiment, voilà une vieille Demoiselle qui est bien délicate ? (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
  23. Assurément. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
  24. Vous ferez fort bien, assurément. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
  25. Comment, coquin, tu fouilles dans ma poche ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  26. Doucement, Messieurs, c'est mon laquais je vous assure. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  27. Mais vraiment, ces violences-là ne se font point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  28. Vous êtes toujours aimable, et l'on écarte les surveillants pour vous découvrir sans contrainte les sentiments que vous faîtes naître. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
  29. Comment, Madame ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  30. Vous avez un engagement, Madame ! (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  31. Vous me dites que vous m'aimez, vos regards m'en ont assurée, et leur langage s'est fait entendre dès le moment qu'ils m'ont parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  32. Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  33. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur, un peu moins de transport, et plus de réflexion ; nous ne sommes pas ici en place d'avoir de longues conversations : venons au fait. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  34. S'il ne s'agit que de détromper Madame votre mère, nous en viendrons aisément à bout : mais pour y parvenir, il est bon qu'on ne vous voie point ensemble, et que je ne paraisse pas me mêler de vos affaires même. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  35. Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  36. Voilà des ordres qui sentent furieusement la bonne fortune. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  37. Assurément, cela est bien plus sûr, et bien plus commode. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  38. Quoi, vous voulez vous marier sérieusement. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
  39. Comment s'est passée l'entrevue ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  40. Tu as raison, voilà un accommodement : mais il est bien aise d'épouser en premier. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  41. Laissons-là la plaisanterie, et parlons sérieusement, il faut rompre cette affaire, et assurer la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  42. Comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  43. Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  44. Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  45. Songez au dénouement, vous autres. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  46. Ce garçon-là donne furieusement dans la bagatelle, il ne s'attache point au solide ; je ne m'étonne point qu'il ait été si longtemps à entamer l'intrigue de son maître. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  47. C'est Mademoiselle de Kermonin, la petite bretonne de Monsieur Farfadel, apparemment. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  48. Ce sont des vapeurs, assurément. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  49. Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  50. Est-ce que vous avez ensemble quelques engagements qui l'en empêchent. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  51. Vous avez d'étroites liaisons avec lui, apparemment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  52. Comment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  53. Doucement. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
  54. Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  55. Comment donc, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  56. Hé, comment diable es-tu fait fortune ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  57. Comment, sa soeur ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  58. Quel est l'objet du bernement ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  59. Donnez les mains, Mesdames ; augmentation de rivalités, surcroît de consolation ou de colère. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  60. Je m'y soumets entièrement, qu'il parle. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  61. Justement... (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  62. Il n'est rien tel que de mêler les divertissements de la Foire. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  63. Assurément. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  64. Allons chez vous nous concerter, seulement. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  65. Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  66. Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  67. Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  68. Et avec toutes ces précautions, Monsieur le Chevalier, si l'on me voit avec vous, je hasarde étrangement ma réputation. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  69. Comment, votre réputation ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  70. Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  71. Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  72. Si vous avez pour moi les sentiments que je souhaite, vous pouvez compter, Monsieur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  73. Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  74. Comment, c'est moi, je pense ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  75. Tu croyais donc me jouer impunément, vieux singe ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  76. Comment ? (Acte 1, scène 30, MADAME BARDOUX)
  77. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE DE KERMONIN ET MAROTTE)
  78. Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  79. Hé, trêve de remerciements. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  80. Y charment les yeux. v.30 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
  81. Nous donnons tous nos moments. v.74 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

  1. Mais palsangué, Monsieu, comment l'entendez-vous, donc ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  2. Comment, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  3. Tu changerais de sentiment, si tu avais vu celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  4. Justement. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  5. Comment, amoureux de toi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  6. Elles ne sont pargué pas si mal apprises : laissez-moi tout doucement l'y tirer les vars du nez, je le ferai bian donner dans le panniau, et je vous dirai tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  7. Je ne sais ce que ça veut dire, mais il m'est avis que j'ai plus d'esprit que Monsieu Thomasseau : oh pour ça oui, j'ai meilleur jugement. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  8. Je ne sis pourtant qu'un paysan, mais il y a vingt ans que je le sers, et que je me moque de ly, et il ne m'en ferait morgué pas accroire seulement un quart_d_heure. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  9. Comment vous en va ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  10. J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  11. Je te cherchais, mon pauvre Thibaut, pour te faire une confidence, d'où dépend absolument? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  12. Je ne me plaignais que de votre peu de ménagement ; je ne voyais pas que votre indiscrétion? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  13. Oh, il ne sonnera mot, il est bon homme ; mais pour ce qui est de moi, je sis diablement babillard, je vous avartis. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  14. Comment donc ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  15. Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  16. Comment s'y prendre, Thibaut ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  17. Oui, justement. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  18. Oh, pour ça non, je n'y entends goutte : mais attendez? Hé, oui? justement vela votre affaire ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  19. Comment ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  20. Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  21. N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  22. Comment ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  23. Oui, justement, c'est son nom de Paris que stilà, et la grosse Cato, c'est son nom de Village. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  24. Hé, vraiment, c'est le neveu de Madame Desmartins. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  25. Ce ne sont pas les Vendanges qui vous amènent à Surêne, c'est l'amour qui vous y amène apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  26. Je ne roule dans le monde depuis quelque temps que par un excès de savoir faire ; les affaires de ma famille sont terriblement dérangées, ce mariage-ci peut les rétablir. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  27. Hé, comment ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  28. Hé, serviteur, Monsieur Clitandre : hé, comment vous en va ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  29. Voulez-vous que je vous parle franchement ? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  30. Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  31. Qu'il vous aide à faire réussir votre affaire seulement, vous serez bientôt quitte, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  32. Non, non, je m'en vais tant seulement panser nos cavales, et je les mènerai boire, mon cousin Vivien. (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
  33. Vraiment, Monsieur, vous avez là un petit domestique bien affectionné, et qui a bien soin de vos montures. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  34. C'est un petit gueux du pays que j'ai amené à Paris par charité pour le déniaiser seulement. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  35. Comment, beau ! (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  36. Car à Paris, on dit que les filles sont diablement égrillardes. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  37. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  38. Me fera-t-il compliment ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  39. Comment se porte le bon homme de père ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  40. Ce n'est point avec ces gens-là que mon père a conclu mon mariage assurément, il y a quelque autre Thomasseau, Madame. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
  41. Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  42. Comment ! (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  43. Anspessade de la Colonelle, qui tue régulièrement deux hommes toutes les semaines. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  44. Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  45. Comment ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  46. Apparemment, Madame, M. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  47. Thomasseau m'ôte l'avantage de vous y donner un appartement ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  48. Oh çà, Mesdames, voilà la maison de votre petit serviteur, nous y serons plus commodément qu'ici. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  49. Comment donc, Monsieur, quel intérêt prenez-vous? (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  50. Et que vous allez passer agréablement le reste de vos jours ! (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
  51. Voilà le gendre et le beau-père aux prises ; allons avertir Clitandre des sentiments où Monsieur Thomasseau est pour sa famille. (Acte 1, scène 16, MADAME DUBUISSSON)
  52. Comment donc, Monsieur, prenez garde à ce que vous dites. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
  53. Vous ne connaissez point ces gens-là, Monsieur, si vous les aviez vus seulement. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  54. Comment, mon gendre ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
  55. Hé, comment, c'est Mademoiselle Duhazard, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  56. Vraiment oui, c'est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à l'Opéra, afin de se faire connaître. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  57. Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  58. Mettre empêchement à mon mariage ! (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  59. Comment de quel droit, petit perfide ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  60. Vraiment, nous soupâmes ensemble dès le soir même ; il me fit boire tant de ratafia, et tant manger de truffes. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  61. Ne vous tourmentez donc point, Mademoiselle, vous vous ferez malade. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  62. Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
  63. C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
  64. Comment donc ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  65. Des moments faits pour les amours ; v.50 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
  66. Se saisir des tendres moments : v.58 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

  1. Avec empressement de la voûte azurée, v.12 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  2. En traversant d'abord rapidement les airs, v.19 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  3. Tous deux aiment la liberté. v.77 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  4. On ne peut pas toujours donner tous ses moments ; v.86 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  5. Quelques autres amusements. v.88 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  6. Mais pour leur redonner de nouveaux agréments, v.95 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  7. Mais comment ferons-nous ? Çà voyons. v.116 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  8. Il faut dans ces commencements v.157 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  9. Pour mériter des applaudissements. v.159 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  10. En robe seulement à la Thessalienne ; v.174 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  11. Et voici justement un endroit pour la Scène, v.175 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  12. Cet étrange dérangement v.250 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  13. A gagné jusqu'au Firmament. v.251 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  14. Un seul moment de ma présence v.269 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  15. Et d'un trop long déguisement v.293 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  16. Vous vous aimez bien mieux apparemment, v.300 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  17. De n'en sortir que lentement. v.302 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  18. Quelques moments après chacun s'est retiré. v.313 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  19. Avec nous seulement pour la forme est restée. v.318 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  20. Sur un tel changement il faut se récrier ; v.329 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  21. J'ai triomphé trop aisément ; v.334 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  22. Du Ciel en ce moment ici vient d'arriver. v.355 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  23. Elle paraît diablement animée, v.360 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  24. Dois-je un seul moment hésiter v.416 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  25. Certains engagements ne nous sont point permis : v.430 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  26. Ces sentiments, ces superbes manières, v.435 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  27. N'aiment point les airs de hauteur. v.439 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  28. Cela se devine aisément. v.463 (Acte 2, scène 4, FAUNUS)
  29. Je ne me livre pas aux chagrins aisément. v.468 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  30. Nous avons à peu près même tempérament ; v.469 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  31. Je le bannis dès le moment. v.471 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  32. Justement, c'est l'emploi que j'ai, v.482 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  33. Comment donc ! Que dois-je penser ? v.490 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  34. Vient de toucher si faiblement ? v.493 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  35. Je m'en défendrais vainement ; v.495 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  36. Ce n'est donc pas apparemment v.497 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  37. Celui qui part en ce moment. v.498 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  38. On ne peut l'être moins, ma tante, assurément. v.521 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  39. Comment, ma nièce, est-il possible ? v.522 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  40. Il vous aime si tendrement : v.523 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  41. Il vous en fera part si libéralement ? v.525 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  42. C'est assez qu'il ait cru pouvoir impunément v.528 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  43. Sans craindre mon ressentiment. v.530 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  44. Il vous venait sincèrement v.532 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  45. Absolument. v.534 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  46. Dût-il ne vivre qu'un moment. v.536 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  47. Que je te sais bon gré d'un pareil mouvement ! v.537 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  48. Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  49. Approche-toi. Viens çà. Que cet embrassement v.540 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  50. Qu'heureusement enfin je retrouve ma tante : v.544 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  51. Mais comment pourrons-nous assurer notre fuite ? v.547 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  52. J'aime à te voir l'aimer si tendrement. v.560 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  53. Hélas ! Ma tante, en ce moment, v.562 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  54. Son coeur souffre un cruel tourment. v.564 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  55. Aux Autels de l'Amour nous avons fait serment v.566 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  56. De nous aimer fidèlement. v.567 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  57. D'un mutuel attachement. v.569 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  58. Je réponds de l'événement, v.572 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  59. Je compte sur vous, ma tante, absolument. v.574 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  60. Enfin sous ce déguisement v.575 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  61. Je sais son secret sentiment : v.577 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  62. Sous ce déguisement qui vous force à paraître ? v.593 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  63. J'ai pris l'habillement, la figure et la mine, v.596 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  64. Elle ne m'a que rarement quitté, v.605 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  65. Il a vraiment en vous deux excellents ministres. v.612 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  66. De tant d'événements sinistres v.614 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  67. Doucement, s'il vous plaît, Déesse ; v.616 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  68. Cependant à parler franchement entre nous, v.639 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  69. Il s'est d'un jeune objet follement entêté ; v.689 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  70. Qu'à ce ressentiment Junon est redevable ? v.692 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  71. Comment donc, Madame la tante ! v.712 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  72. Vous me semblez vraiment bien diligente, v.714 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  73. Bien promptement elle s'est éclipsée. v.720 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  74. C'est vainement que vous vous alarmez, v.722 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  75. Des dangereux égarements v.737 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  76. J'entre dans tous vos sentiments, v.740 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  77. Ne craignons point de prendre un tendre engagement ; v.783 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
  78. Lorsqu'on sait aimer constamment. v.786 (Acte 2, scène 13, PHILIS)
  79. Comment donc, vous croyez ici faire les maîtres ? v.795 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  80. Déterminée à suivre aveuglément ta loi, v.822 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  81. Comment donc, vous parlez toute seule, ma nièce ! v.830 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  82. De mes sentiments informée, v.844 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  83. Oui, vraiment. v.850 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  84. Assurément. v.852 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  85. Que me fait son éloignement, v.855 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  86. Justement, v.857 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  87. J'aurais donc perdu sens, esprit et jugement, v.858 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  88. Quels préceptes ? Quel changement ? v.897 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  89. Vous me parliez tantôt ici tout autrement. v.898 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  90. Et c'est justement ce qu'il ne faut pas faire. v.912 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  91. Aussi je le veux suivre en tout exactement, v.939 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  92. Vous avez aimé tendrement, v.940 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  93. J'en fais tout mon bonheur, tout mon attachement ; v.943 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  94. Et c'est ce que je veux prévenir justement. v.947 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  95. Mais je vous guérirai de cet entêtement. v.949 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  96. Ma tante, et jamais autrement. v.951 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  97. Et qui va toujours s'augmentant, v.955 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
  98. Je la quitte dans le moment. v.964 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  99. Nous nous employons vainement. v.966 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  100. Les plaisirs m'ont paru la toucher faiblement : v.968 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  101. Et le monde aisément comprit v.993 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  102. N'est-il pas vrai ? Sagement il dispense v.1017 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  103. Mais qui vient brusquement nous troubler en ces lieux ? v.1024 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  104. Est-elle renfermée en son appartement ? v.1033 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  105. Fait que dans ces jardins on la voit rarement. v.1035 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
  106. Mais vous avez apparemment v.1036 (Acte 3, scène 5, M?ROPE)
  107. Dites-lui que dans le moment v.1039 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  108. Quoi ! Comment donc ? v.1043 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  109. De sentiment il faut qu'il ait changé, v.1048 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  110. Je prévois aisément tout ce qu'on peut tenter. v.1073 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  111. Et le projet est bon. Mais comment l'achever ? v.1079 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  112. À tous les yeux cache dans le moment v.1083 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  113. Quiconque au doigt le porte seulement. v.1084 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  114. D'un éternel attachement. v.1088 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  115. Que l'éloignement ni l'absence v.1106 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  116. Peut-on trop précieusement v.1117 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  117. Justement, attendez-vous-y, v.1127 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  118. Qu'un enlèvement ne les mette v.1133 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  119. Il ne mérite pas un pareil traitement. v.1144 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  120. Recevez-le, de grâce, un peu plus poliment v.1146 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  121. Que vous n'avez reçu mon compliment. v.1147 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  122. Voyons seulement ce que c'est. v.1154 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  123. Volontiers, c'est un ajustement v.1163 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  124. Voilà justement v.1167 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  125. Ce que j'ai soupçonné dès le premier moment. v.1168 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  126. Oh ! Je le devine aisément, v.1170 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  127. Une bague acceptée est le commencement. v.1173 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  128. N'en craignez point l'événement, v.1174 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  129. Comment donc, s'il vous plaît, croyez-vous que je mente ? v.1196 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  130. Vous avez disparu. Ciel, quel étonnement ! v.1200 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  131. Fait-il le même effet sur tous également ? v.1203 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  132. Par moi-même je veux l'essayer un moment. v.1205 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  133. Comment ! Que dites-vous ? v.1215 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  134. Comment ! Écoutez donc, Corine, je vous prie, v.1217 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  135. Où la trouver et comment ? v.1223 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  136. Voilà pour un commencement, v.1224 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  137. Adroitement de faire en sorte v.1240 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  138. Parlez sincèrement, v.1324 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  139. Ces Jardins, ce beau Bâtiment, v.1327 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  140. Ou l'effet d'un enchantement. v.1329 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  141. Vous pensez comme moi, ma nièce, assurément, v.1331 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  142. C'est quelque Dieu, ma nièce, absolument, v.1334 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  143. Ô Ciel ! Quel est l'excès de mon étonnement ? v.1337 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  144. C'est la mienne, vraiment. v.1339 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  145. De moment en moment, je suis plus éperdue, v.1340 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  146. En ce moment, v.1342 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  147. Je l'ai vu vers le Ciel voler rapidement. v.1344 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  148. Ma nièce, mes soupçons sont-ils sans fondement ? v.1346 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  149. Ma tante, je serais uniquement charmée. v.1360 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  150. Ma nièce, assurément on parle auprès de vous, v.1362 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  151. Ici tout est enchantement. v.1383 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  152. Où me suis-je laissé conduire aveuglément ? v.1386 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  153. Ne vous inquiétez, ma tante, aucunement, v.1387 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  154. Quand il me parle tendrement v.1392 (Acte 3, scène 11, CORINE)
  155. Et ses feux, son empressement, v.1395 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  156. Dureront éternellement. v.1396 (Acte 3, scène 11, PHIL?NE)
  157. À parler franchement, je ne regrette rien, v.1434 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  158. Et j'ai en ce moment tout ce que je souhaite, v.1435 (Acte 3, scène 13, CORINE)
  159. Heureusement aussi je suis assez gaillard. v.1441 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  160. Uniquement sensible aux charmes des mortelles, v.1474 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  161. Oui ; mais enfin, c'est un dérangement v.1476 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  162. Que Bacchus peut réparer aisément. v.1477 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
  163. On passe doucement la vie, v.1494 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
  164. Assurément. v.1534 (Acte 4, scène 2, BACCHUS)
  165. Je m'en suis acquitté dignement avec lui. v.1535 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  166. Que tous les deux? conjointement? v.1538 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  167. Prennent certain arrangement? v.1539 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  168. À cet événement je ne puis rien comprendre, v.1562 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  169. Qu'au seul déguisement que mon choix m'a fait prendre. v.1565 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  170. Et rarement ils sont aimés. v.1572 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  171. Je gagerais qu'en ce moment, v.1575 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  172. Cette réflexion redouble mon tourment. v.1576 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  173. À qui l'on croit impunément v.1579 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  174. Oh ! La chose est assurément. v.1582 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  175. Je l'avais bien prévu. Fatal éloignement ! v.1584 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  176. Ridicule déguisement ! v.1585 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  177. À vous en parler franchement, v.1590 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  178. Que vous n'avez encore quitté que rarement. v.1593 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  179. Ouvertement aux yeux de tous, v.1599 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  180. Je ne saurais marquer trop de ressentiment ; v.1601 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  181. Un peu plus de prudence, et moins d'empressement, v.1605 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  182. Mais il ne vous fait pas honneur également. v.1608 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  183. Se retrouve parfois assez facilement, v.1611 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  184. Tu raisonnes fort sagement, v.1613 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  185. Qui cause en moi ce premier mouvement. v.1615 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  186. Je suivrai tes conseils en tout aveuglément. v.1617 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  187. Et que Junon protège apparemment. v.1631 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  188. Il n'évitera pas un juste châtiment, v.1633 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  189. Et l'on n'offense pas les Dieux impunément. v.1635 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
  190. Mortel, ou Dieu, j'en fais serment, v.1637 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  191. De m'attirer votre ressentiment. v.1639 (Acte 5, scène 2, M?ROPE)
  192. Je le crois, nous pensons de vous tout autrement. v.1640 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  193. Mais ne savez-vous comment, v.1643 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  194. Si ce n'est un enlèvement. v.1646 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  195. Nous le méritons bien franchement entre nous, v.1659 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  196. Il y paraît, vraiment. v.1678 (Acte 5, scène 3, MERCURE)
  197. Voilà justement ce que c'est : v.1692 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  198. Dont le nombre partout augmente tous les jours, v.1715 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  199. Comment diantre. Ceci passe la raillerie ! v.1731 (Acte 5, scène 5, MERCURE)
  200. J'ai du regret à ne vous point mentir, v.1771 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  201. Quoi ? Comment donc !  v.1776 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  202. J'en crois le mouvement dont j'en suis agité, v.1780 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  203. Et c'est un traitement qu'ils n'ont pas mérité. v.1839 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  204. Si l'enlèvement de Corine, v.1840 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  205. De cet enlèvement qu'il ne soit point surpris : v.1842 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
  206. Vous le pouvez braver impunément, v.1846 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  207. En reçoivent le châtiment. v.1849 (Acte 5, scène 8, V?NUS)
  208. Qui de concert en ce moment, v.1856 (Acte 5, scène 9, L'AMOUR)
  209. Vous avez là-dedans bien opéré, vraiment, v.1858 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  210. Que le Maître des Dieux aimait si tendrement : v.1860 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  211. Hé, comment avez-vous pu faire ? v.1894 (Acte 5, scène 10, FAUNUS)
  212. Comment ? v.1915 (Acte 5, scène 10, L'AMOUR)
  213. Saisissons cet heureux moment ; v.1936 (Acte 5, scène 11, L'AMOUR)
  214. Que tout conspire à leur contentement. v.1939 (Acte 5, scène 11, VÉNUS)
  215. Et d'attirer vos applaudissements. v.1959 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
  216. Ménageons bien les moments précieux ; v.1973 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  217. Savoir aimer constamment, v.1986 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  218. Se puisse permettre aisément. v.1989 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  219. Les moments perdus v.2003 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

  1. Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  3. Oui quand il a cru avoir besoin de lui pour son établissement, et pour son commerce. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Jentrir moi librement, Mameselle, mais jaure bonne grâce di le faire, parce que moi vouloir dire quelque chose à Monsir le Marchand de Loterie. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  5. Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
  6. Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  7. Ah bonjour vous Monsir, comment si portir votre personne ? (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  8. Naples bon Pais, mais grandement fripon. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  9. Ils sont tous noirs premièrement. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  10. Moi le savoir bien le divertissement bien joli, mon foi, mais point vouloir disti billets noirs moi. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  11. Que voulez-vous donc dire, Monsieur, et comment l'entendez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  12. Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  13. Après vous me rendre tout, et me bailler mon part de l'attrapement. (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  14. Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  15. Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  16. Nous verrons comment cela commencera. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  17. Si signor, un fripon autrement tutt'il mundo il dicé labas et mi que sabbi ben qui é la verita non posso dire il contraire. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  18. Comment donc, qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  19. Vois donc, tu t'es mépris aparamment. (Acte 1, scène 7, SBRIGANY)
  20. Comment, comment votre boîte, numéro deux mil quarante ; allez, mon ami, vous n'aurez votre boîte de quinze jours. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  21. Assurément. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  22. Comment morgué sont des pantoufles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  23. Tant pis vraiment, vous êtes un malpropre, corrigez-vous de cela. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  24. Comment, comment donc ? (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  25. Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  26. Il envoie chercher ses bottes apparemment. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  27. C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  28. Comment donc, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  29. Je sais bien, te dis-je, mais vous avez la fureur des petits lots dans ces commencements-ci ; il faut laisser finir les petits mouchoirs, cela passera. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  30. Voirement oui, ils me donnent des taloches, et des coups de pied dans les os des jambes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  31. Ils ne savent donc pas que tu es du logis apparemment. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  32. Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  33. Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  34. Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  35. Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  36. Ne changerez-vous point de sentiment, belle Mariane, et ne vous laisserez-vous point éblouir.... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  37. Comment donc, que veux-tu dire ? (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  38. Ah vraiment. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  39. Je ne sais ou nouvellement émancipé a fait faire pour une espèce de Comtesse Quimpercorentine. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  40. Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  41. Tout est perdu, comment allons-nous faire ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  42. Les uns rient, les autres plaisantent, et il n'y a que des vilains et des ladres qui soient fâchés sérieusement. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  43. Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  44. La voilà toute je ne sais comment, qu'as-tu, parles. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  45. Il vient de me prendre dans le moment un étourdissement épouvantable ; trouvez bon, mon père, que je retourne dans ma chambre, je vous prie. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
  46. Assurément. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  47. Vous êtes furieusement estimé. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  48. Restituez, vous dis-je, et promptement. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  49. Comment ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  50. Ah vraiment voici qui est admirable. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  51. Il la reconnaîtra s'il veut, j'aurai mon buffet assurément. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  52. Vous demandez quelque chose apparamment, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
  53. Le voilà apparemment, il est fort beau , mais je ne crois pas qu'il puisse tenir dans mon carrosse. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  54. Des coffres dans de petits tiroirs, comment donc cela ? (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  55. Mais vraiment je ne veux point de cela ; vous vous moquez de moi ce sont des boîtes. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  56. Oui qu'on le prenne à foi et à serment, vous perdrez votre procès, Madame. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  57. Comment coquine. (Acte 1, scène 29, SBRIGANY)
  58. Je me charge de l'événement, ne craignez rien. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

  1. Hé, comment veux-tu qu'on s'en retourne ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  2. Autrement? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  3. Rien du tout, vraiment, au contraire ; et sur ce pied-là, vous pourriez bien avoir moins de tort que je ne pense. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  4. Oui, te dis-je, nous en sommes venus aux éclaircissements, nous ne nous estimons presque pas même. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  5. Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  6. Justement. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
  7. Jarnigué, vela encore ces Madames qui m'avons fait darnièrement tant de niches. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  8. Comment, te débaucher ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
  9. Hé, morgué, doucement, t'es toujours en colère. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  10. Comment donc ? (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
  11. Si alle viant ce soir, comment ferons-le ? (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  12. Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  13. Mais il s'agit seulement? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  14. Quoi, vous vous feriez un scrupule de rendre seulement un billet à une jeune fille ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  15. Un billet seulement, Bertrand. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  16. Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  17. Comment se nomme-t-elle ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  18. Ils ont vraiment raison, c'est lui-même. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
  19. Écoutez, Madame Simonneau, je ne sais pas comment vous l'entendez : mais pour moi sérieusement? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  20. Comment ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  21. Comment, carogne ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  22. Comment donc des plaintes ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  23. Madame Bertrand, je n'en puis plus, je tombe des nues, je n'ai pas la force de me remuer seulement. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
  24. Morgué, si vous aviais voulu, ça ce serait passé tout doucement. (Acte 1, scène 16, BERTRAND)
  25. Comment donc ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  26. Vous êtes bienheureux, vraiment, de n'être pas descendu le premier, il n'y aura pas de plainte contre vous. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
  27. Comment, de plainte contre moi ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  28. Mais cela est fort joli, vraiment ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  29. Mais votre matelote, et vos écrevisses que l'on ne nous a pas seulement servies? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  30. Comment, quels gens ? (Acte 1, scène 21, MADAME BERTRAND)
  31. Voirement oui, qu'ils attendent ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  32. Comment morgué, vous revela, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  33. Je ne m'effarouche pas si aisément, et nous serons ce soir ici mieux qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  34. Comment donc ? (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  35. C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  36. Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  37. Comment fait-il ? (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  38. Gardez-vous bien de lui faire la moindre mine seulement, vous gâteriez toutes vos affaires. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  39. Comment donc ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  40. Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  41. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  42. Mais, mais, demeurez ici seulement, et ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  43. Comment, elle vous querelle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  44. Vraiment il faut bien qu'elle en ait, vous dis-je ; car elle est devenue bien meilleure qu'elle n'était depuis qu'elle se doute que je m'en doute. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  45. Et comment le savez-vous ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  46. Vraiment oui. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  47. Vous avez apparemment quelque affaire ensemble ? (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  48. Comment donc ? (Acte 1, scène 31, LE CHEVALIER)
  49. Tout justement, vela comme on l'appelle. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
  50. Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  51. On voit cela quelquefois par conversation seulement, pour la petite débauche de table : mais du reste? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  52. Justement. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  53. Vraiment oui, que faire à Paris ? (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  54. Vraiment, c'est elle-même, c'est ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  55. Comment s'appelle-t-il ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  56. Comment, Ganivet ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  57. Hé, oui, vous êtes de Paris, vous, cela saute aux yeux d'abord ; On ne vous le dispute point ; mais originairement, votre famille? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  58. Justement, ce sont les Ganivets dont je vous parle : noblesse presque aussi bonne que la nôtre, ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  59. Il aura dans quatre jours un Régiment : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  60. Puisque mon oncle le veut absolument, voilà qui est fini, je me détermine. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
  61. Hé, voirement oui, fille, c'est ly-même : je le savais bian, moi, que ce n'était pas par orgueil qu'il n'était pas venu aux fiançailles. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
  62. Comment ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  63. Comment l'entendez-vous donc ? (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  64. Oui vraiment, nous venons de le marier avec Madame_la_Comtesse de la Grenouillère, que vous voyez. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  65. Vraiment, c'est un plaisant visage : nous sommes pourtant cousins germains, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
  66. Comment, ventrebleu, c'est Lolive ! (Acte 1, scène 37, GANIVET)

LA GAZETTE (1693)

  1. Comment donc faire, Monsieur de la Rose ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Il y a quinze jours que je devrais avoir mené la recrue au Régiment, et nous n'avons pas encore la moitié de nos gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  3. À quoi vous en tenez-vous donc, et comment vous plaît-il que nous finissions ? (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  4. Je me donne au diable, il me prend envie de faire un four de votre appartement, autant de gens qu'il y viendra, je vous les enrôle. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  5. Assurément. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  6. Ils sont bien en droit de se plaindre, vraiment ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  7. Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  8. Il y a quinze jours que nous devrions être au Régiment, et vous ne songez point à tout cela. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  9. Je suis amoureux de bonne foi, je te l'avoue, et mon amour m'occupe préférablement à toute autre chose. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. Hé, que diable, un Capitaine doit-il être aussi bourgeoisement amoureux que vous l'êtes ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. Par ma foi les jeunes gens vraiment amoureux, sont aussi sots qu'ils sont indolents quand ils n'aiment que par manière de conversation. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  12. Ce n'est nullement mon dessein, au moins, et si je savais... (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  13. Je me soucie bien d'eux, vraiment. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  14. Je te suis obligée, vraiment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  15. Quelqu'un aura entrepris sur ses droits, apparemment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  16. Je n'en suis point trop fâchée, cela mettra quelques personnes en mouvement. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  17. J'apprends de belles nouvelles vraiment. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  18. Vraiment, il n'a pas affaire à une sotte. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  19. Assurément, il n'y arien à risquer, puisque vous vous en êtres bien trouvée. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  20. Hé bien donc, parle-moi confidemment, là. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  21. Comment, non ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  22. Si j'avais seulement une arrière-cousine de la même humeur, je ne bougerais de chez elle, sut ma parole. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  23. Ma tante m'a toujours tendrement aimée. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  24. Comment, est-ce le choix d'un amant qui t'embarrasse ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  25. Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  26. Assurément, il n'y a nulle comparaison à faire de lui avec ce petit étourdi de Chevalier, qui... (Acte 1, scène 7, FILLON)
  27. Les empressements de celui-là me font encore plus de plaisir, que les tendres égards de l'autre. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  28. Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  29. Quelque sensible que je sois à leurs bonnes qualités, il n'y en a pas un des trois que j'aime véritablement. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  30. Je le connais apparemment. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  31. La présence d'un joli homme remue terriblement les humeurs. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  32. Il faudrait être étrangement difficile, et la seule conversation d'une si aimable personne... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  33. Je ne suis pas de ce sentiment. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  34. Vous me surprenez, est-ce à ces Messieurs-là de réfléchir sur les manières d'un sexe, qu'il ne devraient pas regarder seulement ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  35. Comment ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  36. Il est extrêmement sensible à la moindre idée de mariage, et il prend les choses fort à coeur. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  37. Ne nous désespérons point avant les noces, et tâchons d'en être seulement. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  38. La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  39. Vraiment ; oui. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  40. Si vous parlez sérieusement, il faut s'adresser à mon père. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  41. Mais, comment faire ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  42. Je suis seule ; il vient ici du monde à tout moment, pour cette Gazette surtout ; s'ils ne trouvent personne ? (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  43. Comment, maraud ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  44. À ce que je puis juger, Monsieur, vous êtes Monsieur Guillemin, apparemment ? (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  45. Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  46. Comment acheter ! (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  47. Vous vous méprenez, assurément ; je suis le Monsieur Guillemin qui vend, je ne suis point celui qui achète. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  48. Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  49. Oui vraiment. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  50. Comment les suites ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  51. Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  52. Cela ne se pourrait pas vraiment, il n'y a pas un mois que je suis mariée. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  53. Hé parbleu, c'est justement le mari d'une des maîtresses que mon maître avait cet hiver. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  54. Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  55. C'est justement notre homme. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  56. Comment, que dites-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  57. Je dis que vous vous êtes glorieusement tiré d'affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  58. Assurément. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  59. Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  60. Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  61. De ma part Monsieur de la Rose, et dites-lui seulement que c'est Monsieur de la Crispinière qui vous envoie. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  62. Il m'examine diablement. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  63. Non vraiment, c'est vous qui demandez, au contraire. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  64. Vous attendez quelqu'un, apparemment ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  65. Je veux absolument savoir qui vous êtes, et ce que vous faites ici. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  66. C'est un des parents de Monsieur Guillemin, qui est ici depuis quelques jours pour ce mariage, apparemment. (Acte 1, scène 16, FILLON)
  67. Comment ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  68. Bonjour, Monsieur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  69. Oui vraiment, je le suis, donnez. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  70. Oui, justement, il est mon père ; et de là je conclus que je suis son fils, comme vous dites. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  71. Assurément. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  72. Votre frère est un garçon d'esprit apparemment ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  73. Comment, des ouvrages... (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  74. Cela est fort agréable, vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  75. Oui, vraiment, et je n'en ai pas eu le profit. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  76. Et comment le profit ! (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  77. Non vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  78. Aussi j'appelle de cet accommodement-là : et malgré mon père et ma mère qui m'en veulent, je prétends bien intervenir. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  79. Assurément, et c'est le bon parti que la guerre. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  80. Si vous connaissez quelque Seigneur de la Cour, qui lève un Régiment de Capitaines, parlez-lui de moi, je suis son homme. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  81. Cela vaut fait, allez-vous-en seulement trouver de ma part Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  82. C'est un fort galant homme, diable ; il demeure ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie ; il vous fera Capitaine en moins d'un moment, je vous en réponds. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  83. Serviteur, Monsieur Guillemin, je vais faire vos compliments à Monsieur de la Rose. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  84. Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  85. Voilà une recrue qui accommoderait assez le Régiment. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  86. D'un volage, d'un perfide, d'un scélérat que j'aime à la fureur, et qui depuis trous mois, ne m'a pas écrit ce qu'il est devenu, seulement. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  87. C'est donc un joli homme, apparemment ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  88. C'est un bon métier ; mais, que fait-il ordinairement ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  89. Comment de vos rentes ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  90. Oui vraiment. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  91. Avec elle, sans mon consentement ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  92. Ils s'aiment tous deux à la folie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  93. Assurément. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
  94. Elle ne choisit pas trop mal, vraiment. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)
  95. Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)
  96. Comment, coquin... (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

  1. Tous deux également m'ont adressé leurs voeux ; v.16 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  2. Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  3. D'avoir impunément mérité ma disgrâce. v.57 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  4. J'ai conservé des sentiments de père) v.59 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  5. Le peu d'empressement qu'ils marquent de te plaire. v.65 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  6. Nobles amusements d'une aimable jeunesse, v.97 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  7. Vous mentez Nymphe, vous mentez ; v.196 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  8. On aime pour quelques moments, v.203 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  9. N'expliquez que vos sentiments ; v.247 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  10. Le vin augmentera nos feux, v.284 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  11. Je te vois là tout je ne sais comment ; v.288 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  12. C'est bon signe pour moi vraiment. v.289 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  13. Qui lui vient amoureusement v.292 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  14. Est que l'on est très sûrement v.295 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  15. Contente de mon compliment. v.296 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  16. Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  17. Ce sera, je crois, quelque chose de fort beau que ce Divertissement champêtre. (Acte 2, scène 4, ÉRIPHYLE)
  18. De simples choses amusent quelquefois agréablement ; et le zèle qu'il a de vous plaire, mérite de n'être pas refusé. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  19. Ne prépare pour vous que les plus doux moments. v.404 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
  20. Qu'au moment qu'ils durent trop longtemps. v.475 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

  1. À s'attirer des applaudissements. v.54 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  2. Nous en voyons l'exemple à tous moments ; v.55 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  3. Ce sont certains dérangements v.57 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  4. Vous en parlez bien aisément. v.59 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. Je redis ce qu'on dit tout naturellement. v.60 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  6. Quelque motif secret ? Parlez-moi franchement. v.111 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  7. Non, Je vous dis mon sentiment. v.112 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  8. Et surtout au moment qu'on nous y fait paraître v.131 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  9. Dans ses beaux jours si tendrement chéri, v.159 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  10. Doucement, s'il vous plaît, la belle : v.201 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  11. Je recherche avec soin leurs applaudissements : v.213 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  12. De votre Pièce apparemment v.229 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  13. Justement. v.230 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  14. De votre part les prier poliment, v.236 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  15. Pas même après le dénouement ; v.238 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  16. À leur critique, au jugement v.240 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  17. Je me soumets aveuglément. v.242 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  18. Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  19. Mais ici franchement ce que j'aime le mieux, v.259 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  20. Y sont d'un agrément, d'une docilité? v.274 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  21. Je vous distrais peut-être en ce moment ? v.288 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  22. Je pense toujours, moi, fort agréablement : v.290 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  23. Mais on ne jouit pas toujours de l'agrément v.291 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  24. De vous trouver pour moi de pareils sentiments : v.302 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  25. Mais laissons là les compliments, v.303 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  26. Vous vous moquez de moi vraiment. v.321 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  27. Non, je parle sincèrement ; v.322 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  28. Quand on m'ose mentir, je sais le démêler, v.338 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  29. Justement. v.360 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  30. Comment, par où retourner dans Athènes ? v.389 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  31. De la suivre dans le moment, v.397 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  32. Elle de fuir, mais lentement, v.398 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  33. Quoique faiblement poursuivie v.405 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  34. Je ne vous dirai pas comment le reste alla, v.426 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  35. Je ne vis point comment votre aimable maîtresse v.427 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  36. De notre égarement croyant savoir la cause, v.457 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  37. Qui par enchantement cherche à se faire aimer ? v.486 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  38. Oh bien, il n'est ici question sûrement v.495 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  39. De vieille ni d'enchantement. v.496 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  40. Mystérieusement elle sort du Palais ; v.503 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  41. Et puis quelques moments après v.504 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  42. Ce sont là des enchantements v.506 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  43. Dans un appartement des bains, v.511 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  44. Je ris des sentiments humains, v.515 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  45. Dans quel aveuglement l'apparence les jette, v.516 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  46. Justement. v.540 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  47. Et favorite, apparemment ? v.541 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  48. Et me parler sincèrement. v.550 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  49. Céphale n'a-t-il point de tendre engagement ? v.552 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  50. Comment ? Vous vous moquez, je pense ? v.553 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  51. Il vous sied bien, vraiment, de faire le discret. v.555 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  52. Et la loi du destin les traite également : v.564 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  53. Et ma haine ne fait qu'augmenter tous les jours. v.580 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  54. En de certains moments trouvez-vous qu'on ait tort, v.598 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  55. Observons-le un moment, nous en jugerons mieux. v.604 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  56. Pour un coeur vivement épris, v.626 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  57. Quel affreux tourment que l'absence, v.627 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  58. Pour profiter de mon éloignement, v.636 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  59. Il s'efforcera vainement v.637 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
  60. Ce que l'on pense ainsi rarement est secret, v.660 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  61. Ce sont ménagements que la raison demande, v.662 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  62. Quand de ses sentiments on n'a point à rougir, v.664 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  63. Plus clairement je vais me faire entendre : v.676 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  64. Comment ? v.687 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  65. Ciel, de quel mouvement je me trouve agité ! v.731 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  66. N'était qu'un simple effet de votre étonnement, v.753 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  67. Pour vous en tirer aisément, v.754 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  68. Ce changement qui vous fait méconnaître v.771 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  69. Des sentiments d'une Immortelle, v.780 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  70. Le compliment est bien écrit, v.785 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  71. L'attachement, les délices du mien ? v.796 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  72. Ciel ! Comment réparerons-nous v.854 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
  73. À mes pressentiments que n'ai-je ajouté foi ? v.859 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
  74. Comment donc ! Et quel est ce lugubre équipage ? v.896 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  75. Traitent cela d'enlèvement, v.945 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  76. Jupiter prend le fait très sérieusement, v.948 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  77. Que sans retardement v.950 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  78. Que très diligemment v.952 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  79. Vous enfermer ! Comment ? v.960 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  80. Si j'étais comme vous déesse, assurément v.962 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  81. Votre cabale impunément v.963 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  82. Voilà sans doute un joli compliment v.965 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  83. Ce compliment vient de la part du maître : v.968 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  84. Ce sont égarements que le temps doit prescrire. v.979 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  85. Junon a tort assurément, v.1001 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  86. Nous pensons assez sensément, v.1019 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  87. Et nous nous conduirons de même assurément. v.1020 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  88. Madame, il n'en faut pas avoir le démenti v.1024 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  89. Je le sens bien dans ce moment, v.1041 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  90. Qu'il nous persuade aisément ! v.1042 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  91. Vous passerez ici les moments les plus doux. v.1050 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  92. Vous pouvez lentement conduire cette affaire, v.1059 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  93. Assurément. v.1079 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  94. Cela vient-il dans le moment ? v.1081 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  95. Toi qui penses si finement. v.1083 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  96. Et par de doux amusements, v.1097 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  97. Tâche de le distraire, au moins quelques moments, v.1098 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  98. Au moment que je les demande. v.1103 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  99. L'agrément de cette aventure, v.1137 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  100. Quoiqu'à parler franchement entre nous, v.1139 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  101. Et franchement j'ai quelque peur v.1146 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  102. Naturellement, moi, je suis un peu jaseur ; v.1148 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  103. Un petit compliment. Tous deux pleins de mérite, v.1164 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  104. Je fais peut-être en ce moment v.1189 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  105. Et d'un si prompt éloignement v.1191 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  106. Et l'on se garde bien de dire assurément, v.1199 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  107. Parbleu comment le dirait-on ? v.1201 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  108. Comment pour s'obstiner à tant de résistance ? v.1204 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  109. Philacte, et de combien de divers mouvements v.1208 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  110. J'entre assez dans vos sentiments. v.1210 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  111. Vous cherche avec empressement, v.1240 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  112. C'est pour vous dire apparemment v.1241 (Acte 3, scène 2, CALLIT?E)
  113. De mon aveuglement et confus et surpris, v.1255 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  114. Qui dans un coeur encor trop vivement épris, v.1258 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
  115. À parler franchement, une pareille offense v.1261 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  116. Un mot à la Déesse agréablement dit? v.1269 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  117. Ce n'est nullement son dépit v.1270 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  118. L'époux en a diablement à souffrir, v.1281 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  119. Et la tienne est pour elle apparemment de mérite ? v.1288 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  120. Tout ce que je dois faire, et comment me conduire v.1304 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  121. Sensible à votre éloignement, v.1307 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  122. Elle vient d'arriver ici dans le moment. v.1309 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  123. On ne saurait assurément v.1311 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  124. Trop louer votre attachement : v.1312 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  125. Elle a mal pris le moment du voyage, v.1331 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  126. Au moment que toujours fidèle v.1354 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  127. Vous faites vanité de l'aimer constamment v.1355 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  128. Que je crains de la voir en ce fatal moment ! v.1356 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  129. Mais l'amour s'explique autrement. v.1358 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
  130. À jusqu'à ce moment été v.1364 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  131. Piqué de votre éloignement, v.1368 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  132. Je vous parle ici confidemment. v.1370 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  133. Et quand on peut savoir les choses sûrement? v.1373 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  134. Aurait-elle pour vous le même attachement. v.1375 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  135. Peste, quel éclaircissement ! v.1376 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  136. En ce moment j'ai peine à me croire, v.1377 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  137. Et savoir sûrement à quel point Procris l'aime. v.1401 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  138. Quel mouvement se fait en moi ! v.1417 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  139. Ce changement pour moi n'était pas nécessaire. v.1419 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  140. Comment donc, vous voilà tout autre ! v.1424 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  141. Malepeste, quel changement v.1425 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  142. Tournez-vous, s'il vous plaît, tenez-vous un moment. v.1427 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  143. En ce moment je me sens agiter v.1456 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
  144. Du changement sur moi tu peux te reposer, v.1494 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
  145. C'est pourquoi, travaillez promptement, je vous prie. v.1499 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  146. Certains frémissements que je ne saurais dire? v.1503 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  147. Mais pour quelques moments éloignons-nous, suis-moi : v.1523 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
  148. Un noir pressentiment me saisit et m'agite ; v.1543 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  149. Céans certains moments sur ce que l'on nous dit v.1551 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  150. Non que je blâme en vous un pareil sentiment, v.1554 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  151. Mais vous traitez cela trop sérieusement ; v.1555 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  152. D'aimer beaucoup les gens qui m'aiment peu. v.1576 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  153. D'un objet tendrement aimé. v.1646 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  154. Et je le prends, dites-vous, vainement ? v.1652 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  155. Ah ! Que de cet époux je plains l'aveuglement ? v.1653 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  156. Qu'il est coupable en ce moment ! v.1655 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  157. Les maux qu'il m'a causés par son éloignement ; v.1688 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  158. Ou s'il s'obstine au changement, v.1689 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  159. Que son égarement vous cause. v.1694 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  160. À vos peines, à vos tourments, v.1718 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  161. Vous trouverez ici plus d'adoucissement v.1719 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  162. Par de tendres amusements v.1721 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  163. Heureux si pour quelques moments v.1723 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  164. Une fierté qui plaît au moment qu'elle étonne ? v.1759 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  165. Qu'on peut aisément réparer, v.1796 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  166. J'espère ici revoir Céphale à tout moment. v.1803 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  167. Je donne des conseils fort bons, assurément, v.1804 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  168. Ce sont de petits mouvements v.1843 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  169. Je vous en fais mes compliments. v.1846 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  170. Pourquoi non ? Je le crois bien vraiment ; v.1855 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  171. D'un époux aimé tendrement. v.1858 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  172. Et qu'assez brusquement d'avec vous séparé? v.1864 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  173. Le bon esprit, l'heureux tempérament, v.1874 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  174. Pour quelque autre que vous un tendre mouvement ? v.1877 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  175. Comment ? v.1878 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  176. Par les sentiments où vous êtes, v.1887 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  177. Des sentiments que j'ai pour lui. v.1941 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  178. Ainsi le temps de moment en moment v.1960 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  179. Prendre un solide attachement. v.1963 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  180. Se dédommage aisément. v.2009 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  181. Les moments où l'on sait plaire, v.2020 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
  182. Mais trop légèrement ton zèle s'intéresse v.2051 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  183. Je suis très attentive à tous vos sentiments, v.2054 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  184. Non : mais des mouvements de la céleste Cour v.2074 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  185. Mais comment empêcher que le bruit ne soit fait ? v.2086 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  186. Mercure à Jupiter fera voir clairement v.2104 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  187. Qu'on ne doit vous blâmer en ceci nullement ; v.2105 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  188. Et son époux tranquillement, v.2108 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  189. Ne craignez rien, Mercure avec empressement v.2116 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  190. Quel trouble tout-à-coup m'agite en ce moment ? v.2118 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  191. Ce n'est pas pour vous faire un mauvais compliment. v.2121 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  192. Des compliments qu'elles n'attendaient pas. v.2140 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  193. Et voilà pourquoi justement v.2142 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  194. J'ai cru qu'il était bon que pour le compliment v.2143 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  195. Oui, vraiment. v.2145 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  196. Hé bien dans le moment v.2164 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  197. Les voilà dans l'emportement. v.2165 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  198. Ah vraiment, a crié Minerve, v.2170 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  199. Il n'en sera plus mention. v.2228 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  200. Comment ? v.2255 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
  201. Pour certains éclaircissements. v.2275 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  202. Tu sais pour moi quels sont ses sentiments ? v.2277 (Acte 4, scène 3, CALLITÉE)
  203. Oh, vraiment oui, c'est bien le plus grand fonds de haine, v.2278 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  204. Si je puis sainement juger de l'aventure, v.2331 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
  205. Quel est donc ce déguisement ? v.2335 (Acte 4, scène 5, CALLIT?E)
  206. Oui, vraiment, v.2336 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  207. Oui, justement. v.2338 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  208. Et ce déguisement peut tromper tous les yeux. v.2344 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  209. Que je ressens de joie en ce moment ! v.2354 (Acte 4, scène 7, MERCURE)
  210. L'embrassade aussi vivement? v.2356 (Acte 4, scène 7, DIONE)
  211. Dit-on l'objet de son égarement ? v.2381 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  212. Dans un joli prédicament. v.2384 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  213. Pour aigrir mon ressentiment. v.2386 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  214. Ho, c'est bien mon dessein, vraiment. v.2387 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  215. Non vraiment. Il n'est point de plus sotte manière, v.2414 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  216. De honte en ce moment il se cache à mes yeux, v.2429 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  217. Non pas vraiment : Mais la prudence v.2477 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  218. Et quand on aime infiniment v.2502 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  219. Je me suis aperçu de son éloignement, v.2504 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  220. Madame, et depuis ce moment v.2505 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  221. Mon esprit y pense autrement, v.2523 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  222. Mon coeur agit différemment, v.2525 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  223. À me faire sentir ce fatal changement. v.2527 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  224. Mérite-t-il, Procris, ce tendre attachement ? v.2541 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  225. Vous l'aimez toujours constamment, v.2543 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  226. Qu'il les occupe en ce moment. v.2545 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  227. Au moment que je sais l'offense ? v.2561 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  228. Et ce grand changement est l'ouvrage d'un jour. v.2569 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  229. À quels tourments vous me livrez ? v.2574 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  230. Qu'enferment dans leur sein et la terre et les mers, v.2592 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  231. Par quels serments faut-il qu'on vous rassure ? v.2608 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  232. Qui peut mieux garantir la foi de ces serments, v.2609 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  233. Que l'adorable objet de mes empressements ? v.2610 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  234. Aujourd'hui, doucement, il faut boire la chose. v.2643 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
  235. Touchent faiblement nos sens ; v.2682 (Acte 4, scène 12, UN FAUNE)

MADAME ARTUS (1707)

  1. À notre appartement, quel bon vent te conduit ? v.13 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  2. Le Portier attentif vienne dans le moment, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  3. Pour n'éveiller personne, ouvrir tout doucement. v.42 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Fait bonnement fermer la porte du logis. v.46 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  5. Fort aisément. v.71 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. Cette Madame Artus, à qui si bonnement v.77 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  7. Madame en sa maison donne un appartement ; v.78 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  8. Jeune, bien faite, aimable, et pleine d'agréments. v.89 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  9. J'irai dans un moment la voir. v.112 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  10. Comment ! Parlerait-on de vous faire enfermer ? v.114 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  11. Comment ? v.151 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  12. De son ressentiment quoi qu'il puisse arriver, v.177 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  13. Pour quelque mille écus détruire en un moment v.209 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  14. Un Bois ! De son Château le plus bel ornement ! v.210 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  15. Votre dérangement est par là trop visible, v.211 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  16. Qui lentement coulante, arrose un vert gazon ; v.245 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  17. Mais ce bois, il fallait l'étêter seulement. v.249 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  18. On n'en eût eu que dans l'appartement. v.250 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  19. Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  20. Moi qui suis simplement votre oncle et votre ami, v.289 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  21. À vos feux comment répondit-elle ? v.304 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  22. Ils parurent d'abord la toucher faiblement. v.305 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  23. Elle fut plus sensible ensuite, apparemment ? v.306 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  24. Ne mérita jamais un tendre attachement ; v.314 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  25. Qu'il ne soit point ici fait de mention d'elle, v.323 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  26. Chez votre soeur je vais dans le moment, v.333 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  27. Pour lui faire à peu près un pareil compliment. v.334 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  28. Que certain compliment qu'il avait à vous faire, v.355 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  29. Qui croit de bonne foi, qu'un établissement, v.381 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  30. Quel qu'il soit, à tous deux convient également, v.382 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  31. Justement, c'est la phrase. v.389 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  32. Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  33. Comment, Mademoiselle ? En un tel embarras, v.421 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  34. Nous pouvons bien aimer différemment, mon frère. v.464 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  35. Et votre esprit, de rien vraiment est occupé ; v.466 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  36. Je croyais vous trouver dans votre appartement, v.470 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  37. On vous veut seulement défendre la maison ; v.478 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  38. Je souffre, mon ami, le tourment le plus rude? v.504 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  39. Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  40. Fournit abondamment aux dépens du procès. v.554 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  41. Et sans le testament, moi, je ne saurais pas, v.570 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  42. On vient c'est votre mère. Adieu, dans un moment v.585 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  43. Je vous rejoindrai tous dans votre appartement. v.586 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  44. C'est de quoi je la trouve uniquement touchée, v.599 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  45. De nos moments perdus les emplois les meilleurs, v.609 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  46. Nul compliment jamais n'a été mieux reçu. v.622 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  47. C'est un esprit? un coeur? une âme? un jugement? v.661 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  48. Une? elle agit en tout désintéressement. v.662 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  49. Par-là présument tendre à la perfection. v.666 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  50. Des engagements? v.680 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  51. Tu fais là le projet d'un joli compliment, v.713 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  52. Mais dis-moi les moyens d'en sortir poliment ? v.714 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  53. Fort bien ! Dans le moment nous sommes convenus v.721 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  54. À votre oncle ta soeur écrit dans le moment, v.729 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  55. Et s'excuse d'avoir reçu bizarrement v.730 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  56. Mais c'est apparemment quelque jeune blondin, v.750 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  57. Je souffre tout cela trop impatiemment, v.757 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  58. Et brûle d'en venir à l'éclaircissement, v.758 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  59. Et le dérangement actuel où vous êtes, v.776 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  60. Vraiment de mes secrets vous êtes bien instruit, v.797 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  61. Je crois qu'assurément vous aurez bien choisi, v.817 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  62. M'en mêler ? Mais comment ? Que faut-il que je fasse ? v.823 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  63. Et sans savoir qui c'est, ni comment on le nomme, v.831 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  64. Dorante assurément serait bien dégoûté, v.861 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  65. Vraiment. v.903 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  66. Il ne vient point dans mon appartement, v.905 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  67. Et Massine ici-bas descendra rarement, v.906 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  68. On peut bien espérer qu'un jour assurément, v.929 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
  69. Laissez-nous un moment. v.930 (Acte 3, scène 8, MADAME ARGANTE)
  70. Et je m'imputerais à crime assurément, v.933 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  71. Si je vous donnais lieu d'en douter seulement, v.934 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  72. Augmentent vos attraits, les font mieux remarquer : v.966 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  73. Assurément. v.989 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  74. Je veux que l'on m'aime autrement. v.990 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  75. Et plus bêtes que vous sont étrangement fins? v.1002 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  76. Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  77. À nous dire en deux mots d'où, comment, par quel sort v.1026 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  78. Nous dit qu'il se fallait conduire prudemment, v.1037 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  79. Et ne point faire éclat de cet engagement ; v.1038 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  80. Vous revoir ; quelle joie, et quel ravissement ! v.1045 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  81. S'il en a, j'en aurai plus que lui, sûrement. v.1046 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  82. Ah ! Que dans ce moment j'aimai Madame Artus ? v.1058 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  83. Et laissez-moi jouir de son étonnement. v.1066 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  84. Si de ceci l'on a du soupçon seulement? v.1077 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  85. Tâchons tranquillement d'en attendre la fin. v.1082 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  86. Je vous suis venu dire ici tout doucement, v.1089 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  87. Qu'ils y seraient aussi tous deux dans un moment. v.1090 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  88. Apparemment, Monsieur, car je l'ai rencontrée v.1092 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  89. Ou bien, si j'en reçois qui me confirment celles v.1108 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  90. Comment, Merlin ? v.1114 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  91. Mon ami, point tant d'emportement. v.1129 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  92. Oui, mon neveu, doucement. v.1130 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  93. Qu'en cela mon coeur puisse un moment balancer ? v.1150 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  94. Tout cela m'a fait prendre un sentiment contraire. v.1172 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  95. Et ma soeur en aura, je crois, le démenti, v.1174 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  96. Contre ses sentiments s'il nous fallait combattre, v.1175 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  97. Comment ? v.1179 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
  98. Comment donc ? v.1207 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  99. Justement. v.1211 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  100. Doucement, v.1217 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  101. Nous serons peu de temps sans voir le dénouement, v.1218 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  102. Il vient pour me parler d'affaires, apparemment. v.1241 (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  103. Laissons-les et passons dans mon appartement. v.1242 (Acte 4, scène 4, CÉLIDE)
  104. Comment faire ? v.1252 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  105. Comment ? Voyons, Monsieur?à l'aimable Rosette. v.1283 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  106. Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  107. Dans votre appartement je m'en vais vous attendre. v.1320 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
  108. On y travaillerait vainement entre nous ; v.1353 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  109. Et dans l'aveuglement où je le sens plongé, v.1357 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  110. On s'en passe aisément, à soi-même on suffit ; v.1370 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  111. Et s'unir à quelqu'un, qui légitimement v.1373 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  112. Fasse tous nos plaisirs, tout notre attachement, v.1374 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  113. Je vous entends, parlons plus sérieusement ; v.1397 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  114. Avez-vous pour objet votre établissement ? v.1398 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  115. Mon maître est pour le sien entêté diablement ; v.1457 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  116. Et chez Monsieur Ludet m'envoie en ce moment. v.1458 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  117. Plus de ménagement, et plus d'égards pour lui. v.1478 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
  118. Assurément. C'est le fond le meilleur? v.1510 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  119. Mais comment, par quel sort vous ici chez ma mère ? v.1511 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  120. La voilà, c'est assez. Il s'agit seulement v.1513 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  121. De lui renouveler, et par un bon serment, v.1514 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  122. Ce n'est pas là, Monsieur, le serment qu'il faut faire. v.1519 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  123. Remontez s'il vous plaît, à son appartement. v.1541 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  124. Rien qu'un moment. v.1542 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  125. Comment donc, mon neveu, vous avez compagnie ? v.1547 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  126. La petite personne est vraiment fort jolie ; v.1548 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
  127. Assurément, v.1573 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  128. Il est chez lui, j'y cours, et ne suis qu'un moment, v.1574 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  129. Le Notaire en ceci vivement s'intéresse, v.1591 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
  130. Apparemment. v.1597 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  131. Comment ! v.1629 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  132. Oh ! Ce jeune homme-là vous aime horriblement. v.1633 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  133. Je ne prends pas le change, il m'aime faiblement, v.1634 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  134. N'est qu'un empressement de sortir de tutelle. v.1636 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  135. En sentiments de coeur si je me sais connaître? v.1640 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  136. C'est promptement son bien que j'épouse aujourd'hui, v.1642 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  137. À son âge épouser un jeune homme ! Ah vraiment, v.1653 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  138. Il faut la corriger de cet entêtement. v.1654 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  139. Mais, moi, de tout ceci, comment me démêler ? v.1657 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  140. Saisissez le moment? v.1660 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  141. Enfin, Monsieur, nous touchons au moment, v.1681 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  142. Qui vous rend de vos biens le maître absolument. v.1682 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  143. Chez lui dans le moment vous avait fait passer, v.1689 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  144. Comment, Madame, encore avecque le Notaire ! v.1699 (Acte 5, scène 14, DAMIS)
  145. Comment ? Quoi ? Qu'est-ce à dire v.1723 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  146. Avec ce fi, ma soeur ? Vraiment je vous admire ! v.1724 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  147. Comment ? v.1729 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  148. Comment donc ? Qui vous fait vous oublier ainsi, v.1749 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  149. Vraiment, v.1753 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
  150. Je vais vous expliquer comment cela s'est fait. v.1758 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)

LE MARI RETROUVÉ (1698)

  1. Comment diable ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Vous qui avez passé de si doux moments dans les plus agréables compagnies de la Province. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. C'est-à-dire que vous voilà déterminé à ne vous point marier ; car apparemment, vous ne voulez pas faire la petite Meunière autre chose qu'une maîtresse ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  5. Comment, mon oncle ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  6. On l'a assommé quelque part, sur ma parole ; tout le monde le croit, du moins ; et il faut que Madame Julienne en soit bien sûre, elle ; car depuis quelques jours elle est d'un contentement, d'une gaîté... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Que je suis ravi, ma chère Madame Julienne, de vous trouver dans ces sentiments ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  8. Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  9. J'adore votre aimable nièce, je fais tout mon bonheur de la posséder ; disposez-la seulement à ce mariage, nous en ferons, quand il vous plaira, la cérémonie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. Il faut faire les fiançailles drès aujourd'hui, Monsieu Clitandre : je baillerai le festin, moi, ayez-nous des Ménétriers tant seulement. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  11. Non, vraiment, et voilà votre moulin illustré, Madame Julienne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  12. Ça ne me tourmente point, et je voudrais que mon pauvre mari fût mort, an verrait bian que ce n'est pas la vanité qui me gouvarne. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  13. Non, vraiment. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  14. Vous avez le coeur trop bon pour cela, assurément : mais si le mal était arrivé par aventure ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  15. Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  16. Hé voirement, ce serait pour être mieux, que je voudrais en prendre un autre. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  17. C'est fort prudemment fait. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  18. Justement, c'est moi. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  19. Hé voirement, je n'en ai point, ce n'est pas vous que ça regarde. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  20. Bonjour, Monsieur de Lépine, comment vous en va ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  21. Oui vraiment, il ne s'embarrasse pas de ça, et il faut y mettre empêchement, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  22. Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  23. Oh, je ne manque ni de discrétion, ni de jugement, ni de conduite. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  24. Hé parbleu, voilà la meunier qui revient de Nemours ; il lui a pris quelque remords de conscience, apparemment. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  25. Oui vraiment, et vous aimez fort à voyager, vous, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  26. Et si parmi tout ça, charchez-moi une bonne femme, vous n'en trouverez morgué pas tant seulement la queue d'une. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  27. Comment se porte Julienne, Monsieur de Lépeine ? (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  28. Il y avait dans ce temps-là une jolie fille dans une certaine hôtellerie, là ; comment appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  29. Oui, justement, la fille de l'Écu. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  30. Ah, que j'ai été vivement amoureux d'elle, Monsieur Julien ! (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  31. Oui, vraiment ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  32. Non, vraiment, je ne le sis pas. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  33. Hé, là, là, sans emportement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  34. Vous êtes furieusement aimé, Monsieur Julien ; et quand vous êtes arrivé, je m'en allais chercher des Ménétriers, pour nous aider ce soir à consoler tout le Village. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  35. Si tu regardes la porte seulement... (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  36. Comment ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  37. Comment donc ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  38. Comment du respect ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  39. Oui, vraiment, et je vous trouve fort à plaindre d'avoir affaire à ces deux masques-là. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  40. Il m'est avis qu'il ne faudrait pour ça qu'un petit mot d'accommodement sous seing privé ; et quand je serions d'accord une fois, ce ne serait l'affaire de parsonne : qu'est-ce qui s'aviserait de nous plaider ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  41. Ce serait bian le mienne itou : mais comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  42. Comment ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  43. Je ne parle pas pour à stheure, c'est une magnière d'avertissement, pour en cas que vous y reveniais. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  44. Assurément, quand il me plaira. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  45. Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  46. Hé tatigué, comment ne le serais-je pas ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  47. Mais vraiment, Charlot, tu perds l'esprit, et tu ferais croire des choses... (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  48. Non vraiment. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  49. Non vraiment. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  50. Vous ne tarderez pas à le voir ; je vais vous l'amener dans le moment même. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  51. Ça n'est pas bien sûr, j'y boutrons queuque empêchement, ou je ne pourrons. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  52. Comment, morgué ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  53. Très volontiers ; mais, comment s'y prendre ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  54. Comment, morguenne ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  55. Comment des Ménétriers ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  56. Vraiment, vraiment, elle prend bien son temps pour faire une noce. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  57. Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  58. Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  59. Est-ce que la Justice est une menteuse, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  60. Mais le Meunier et la Meunière vivaient en très mauvaise intelligence, premièrement ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  61. Oh pour stilà, oui, tous les jours ils se battiont ou ils se querelliont très régulièrement à çartaine heure, je sis témoin de ça. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  62. Pargué très souvent ; il était coutumier de ça quasiment autant que vous, Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  63. Justement, il avait trop bu de vin, alle l'y aura voulu faire boire de l'iau ; il n'y a rien de plus naturel, ça parle tout seul. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  64. Non, voirement, il faut ly bailler des camarades. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  65. Tu n'es pas noyé ; vraiment, je le vois bian. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
  66. Comment, qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 1, scène 18, JULIENNE)
  67. Enfuyez-vous-en vivement, vous dis-je, voilà le Bailli qui amasse du monde, pour venir vous prendre prisonnière. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
  68. Comment ? (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  69. Non, Monsieur, je sais seulement qu'il prétend que nous ayons noyé le Meunier ; et que sur la déposition de ce maroufle, on a décrété contre vous et moi. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  70. Comment, maraud... (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  71. Laissez-moi faire seulement, j'y vais donner ordre. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  72. Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
  73. Comment, tatigué, queu changement ! (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  74. Comment ? (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
  75. Palsangué, vous en avez menti, Monsieur le Bailli. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  76. Comment de sa façon ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
  77. Oui voirement, c'est ly qui m'a conseillé de laisser croire ça, pour faire pendre Julianne. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  78. Oui, Julian, et si u n'y bailles pas ton consentement, je recommencerons à quereller, mon enfant, tu n'as qu'à dire. (Acte 1, scène 24, JULIENNE)

LE TUTEUR (1694)

  1. Comment donc, Lucas ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  2. Tout justement, vous l'avez deviné. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  3. Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  5. L'état de fille vous déplaît autant que le Village, et franchement vous avez raison ; c'est une chose ennuyeuse. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  6. Et avec ces beaux sentiments-là, vous mourrez vieille fille, cela est cruel : Monsieur Bernard, pour ne point rendre compte de votre bien, écartera tous les prétendants ; car enfin il n'a point eu jusqu'ici de bonnes raisons pour rebuter ceux qui vous ont demandée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  7. Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  8. Il dit que c'est un homme qui ne s'attache qu'à l'étude, et qui ne songe point à son Régiment : le Conseiller en sait trop peu pour un Magistrat, et le Colonel en sait trop pour un homme d'épée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  9. Et comment a-t-il reçu la demande que lui fit, il y a quelque temps, la mère de ce jeune Marquis, dont les terres sont si proches d'ici ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  10. Comment donc, qu'on excelle comme lui ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  11. Comment ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  12. Morgué je le sais bian, il n'y aura point de nenni pour cette fois-ci, et sti qui la prend n'en aura pas le démenti ; car j'y ons regardé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  13. Oh, c'est vous que je cherche, Angélique : j'allais monter à votre appartement, et je suis bien aise de vous rencontrer ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  14. On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  15. Il me semble qu'il ne manque plus à l'accomplissement de mon ouvrage, que de la voir heureusement mariée. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  16. Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  17. Comment, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  18. Vous voilà toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  19. Ouais, voilà un mal qui lui prend bien brusquement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  20. Que penses-tu de l'évanouissement d'Angélique ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  21. Hé, morgué, chassez-les sans approfondissement. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  22. Pour toi, quand je serai dehors, prends soin de bien rôder partout, et d'observer exactement ce qui se passera dans le logis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  23. Est-ce que vous prenez ça sérieusement ? (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  24. Non voirement, c'est ce qui le met de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  25. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  26. N'êtes-vous point las de ce déguisement, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  27. Ne vous alarmez point, Angélique le hait en perfection ; et la crainte qu'elle a d'être à lui, la déterminera plus facilement à se donner à vous. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  28. Vous attendez, vous le consentement de votre Maîtresse, il faut le demander pour l'obtenir. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  29. Voici la suivante, laissez-moi un peu causer avec elle, j'irai dans un moment vous rendre compte de la conversation. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  30. Il faut absolument que je démêle ce que je soupçonne. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  31. Oui, j'ai quelque chose en mouvement dans la cervelle, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  32. Refuseriez-vous de m'apprendre la cause de votre mouvement ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  33. Cela est heureux, c'est aussi lui à qui j'en veux justement. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  34. Comment ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  35. Justement. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  36. Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  37. Comment ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  38. Le voilà en mouvement, Dieu merci. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  39. Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  40. Que je vais attendre ce moment avec impatience ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  41. Nous voyagerons, Monsieur, apparemment, et la partie sera quarrée ; elles sont à nous, sur ma parole. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  42. Mais comment la finir sans consentir à un enlèvement ? (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  43. Ce ne sera pas un enlèvement, le Ciel nous en préserve. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  44. Hé, voirement oui, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  45. La nuit devient noire, ils vont venir : comment ferons-nous ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  46. Non vraiment. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  47. Doucement, Lucas. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  48. Pour dissiper un grand mal de tête qui lui est resté de son évanouissement de tantôt, je lui ai conseillé de faire un tour de promenade. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  49. Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  50. Oui, cela s'accommodera pour vous ; mais je serai peut-être pendu par accommodement, moi : ce sera un des articles. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  51. Ce Monsieur Bernard m'en veut diablement. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  52. Nous revenons insensiblement au même endroit où vous nous avez trouvées. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  53. Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  54. Comment ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  55. Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  56. Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  57. Et moi, Monsieur, je vous avoue naturellement que vous voyez juste. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  58. Oui vraiment, un rendez-vous, et nous avons eu la faiblesse de leur accorder la chose, Monsieur. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  59. Comment oui ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  60. Comment donc ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  61. Et pour l'ajustement de Lucas, vous le prendrez dans ma garde-robe. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  62. Je fais tout mon bonheur d'être auprès de vous : mais le commencement de notre conversation? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  63. Cette conversation s'est terminée plus heureusement que vous ne pensiez. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  64. De grâce, parlons sérieusement, je vous prie. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  65. On vous parle sérieusement aussi, il faut y aller. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  66. Il faut que j'aie plus d'esprit que mon maître assurément ; car je comprends la chose à merveille, moi. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  67. Je vous expliquerai tout, suivez-moi seulement. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  68. Je vous obéis aveuglément, Madame, quel prix recevrai-je de ma soumission ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  69. Comment, on ne saurait se défaire de ce petit importun-là ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  70. Assurément. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  71. Vous prétendez en vain m'échapper : je veux vous mener moi-même à Monsieur Bernard, et le rendre témoin de votre trahison ; comment malheureuse, vous trompez un si honnête homme ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  72. Comment, Lucas ? (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
  73. C'est quelque affaire pressée, apparemment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  74. Comment, insolente ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
  75. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  76. Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)

LES VENDANGES (1694)

  1. Mais voirement, fille, tu perds l'esprit. (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  2. Hé bien, ma tante, vela justement ce que c'est, puisqu'il faut vous le dire, je n'avais jamais été à Paris ; vous m'y avez menée, je ne veux plus du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Le beau raisonnement ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  4. Comment donc ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  5. Hé, comment feras-tu, malheureuse, pour te faire Madame ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
  6. Tiens, Lucas, veux-tu franchement que je te dise la chose ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  7. Assurément, est-ce que tu crois que je ne veux pas bien du mal à mon père et à me mère, de m'avoir mariée avec un homme qui ne fait que boire ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  8. Ç'amon, voirement, tu te soucies bien de quelle humeur je sis, tu ne songes qu'au vin. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  9. Il est vrai pour cela, que la réputation de Monsieur Lucas est extrêmement en réputation, et Monsieur Lucas a la réputation d'avoir toujours le meilleur vin de France, aussi je meurs d'envie d'en boire, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  10. La nièce Claudine n'est pas menteuse. (Acte 1, scène 3, MARGOT)
  11. Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  12. Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  13. Quand nos habillements ne suffiraient pas à nous faire connaître, il serait difficile de cacher notre condition. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  14. Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  15. Nous aimons le bon vin préférablement à toutes choses : mais comme nous nous ferions un scrupule d'en boire, si nous n'aidions pas à le faire, c'est pour cela que nous venons vous offrir nos services. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  16. Assurément. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  17. Oh voirement, vous le trouveriez bien plus heureux, s'il était le mari de notre nièce Claudine. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  18. Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  19. Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  20. Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  21. Assurément. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  22. Hé comment vous rendre service ? (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  23. Quand on aime les parsonnes, c'est pour le mariage, ou pour autrement. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  24. Si c'est pour autrement que vous aimez Claudine, je fis votre servante, ça ne se peut pas : si c'est pour le mariage, il y a encore rien à faire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  25. Il faudra l'aimer pour autrement, ce sera votre pis aller, je vois bien cela. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  26. Non vraiment. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  27. Hé pourquoi mentez-vous, ma tante ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  28. Vous êtes traîtresse, je m'en étais bien doutée, vraiment. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  29. Oui, laissez-les faire seulement, ma tante, les Messieurs de Paris ne sont pas des bêtes. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  30. Lucas est diablement entêté. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  31. Oh vraiment, mon oncle n'aime pas tant le Collecteur que le cabaret, ma tante : il y a bien à dire. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  32. Tant pis, vraiment, il faut qu'il le devienne. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  33. Comment, de quoi elle servira ? (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  34. Que Margot fasse semblant seulement d'être éperdument amoureuse de vous, je réponds du reste. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  35. Comment semblant ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  36. Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  37. Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  38. Assurément. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  39. Tenez, morgué, pour avoir seulement rêver de la mienne ; je me réveillis tout moulu de coups. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  40. Aussi en revanche quand je n'y suis pas, et franchement je n'y sis guères, je m'en baille à coeur joie. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  41. Oui vraiment, et cela est admirable. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  42. Comment donc, deux faces ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  43. Parguenne, je ne connais point ce cousin-là ; mais, sa chanson en a menti. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  44. Comment donc, morguenne, qu'est-ce ça signifie ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  45. La chanson n'a pas trop menti, Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  46. Oui, vraiment. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  47. Oui vraiment, et vous ne l'êtes guères, vous. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  48. Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  49. Voilà l'affaire en assez bon train ; allons faire venir Claudine pour le dénouement. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  50. Non vraiment, je ne rêve point. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  51. Comment, morguenne, y a-t-il tant de façons ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  52. Doucement, Monsieur le collecteur. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  53. Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  54. Si fait, vraiment, je l'aime bien mieux que vous ; vous voulez vivre trop longtemps, et j'ai peur de m'ennuyer en ménage. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  55. Sans emportement, Monsieur le Collecteur, prenez vous-même part à la fête, il ne vous en coûtera rien, je vous assure. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  56. Acoutez, pour moi je ne me saurais réjouir si Margot ne me rend son coeur, franchement. (Acte 1, scène 16, LUCAS)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

  1. Comment sais-tu cela ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  2. Comment, des sottises ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
  3. Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  4. Allons, enfants, ce trio de flûtes, et cet air Italien seulement. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
  5. Vraiment, je le crois bien, qu'elle dormait. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  6. Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  7. Vous arrivez apparemment ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  8. J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  9. Avec un peu d'esprit, quelque agrément, des manières tendres, engageantes... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  10. Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  11. Depuis la paix de Savoie, nous avons de gros détachements sur la route. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  12. Il y a ici, depuis quelque temps aussi, un Chevalier de votre connaissance, et qui fait vraiment bonne figure. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  13. Vraiment oui, je le connais ; c'est son département, que les Eaux de Bourbon, il en rend quelque chose à la bourse commune ; il y a deux ans qu'il y était encore en Officier Suisse. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  14. Justement, c'est lui-même. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  15. Il ne ment que dans les circonstances. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  16. Pour moi, malheureusement, une vraie blessure... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  17. Oui, justement, de la hauteur d'un premier étage... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  18. Quelque troupe de laquais qui vous guettait, apparemment ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  19. Je confonds, Monsieur, je vous demande pardon ; c'est que Madame la Marquise me contait dans le moment une aventure de la rue de l'Université, à peu près... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  20. Je vous ai fait garder votre appartement, allez y conduire Madame, Monsieur le Chevalier ; aussi bien, voici un de mes compères qui veut me parler ; car depuis le matin l'on m'a dit qu'il me cherche (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  21. Si l'on ne faisait ses petites affaires qu'avec les personnes qui ont vraiment besoin de prendre des Eaux... (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  22. Il faut bien se prêter un peu à l'humeur et au tempérament de certains malades. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
  23. Hé voirement non, c'est le Bailly qui l'est, je savons bian ça. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  24. Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  25. Si vous saviez le mari qu'il me destine, et les engagements où je suis... (Acte 1, scène 23, BABET)
  26. C'est ce petit homme-là qui vous tient au coeur, apparemment ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  27. Et je vous en ai vue vivement éprise, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  28. Comment, sa femme ? (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  29. Tu veux me flatter, mon pauvre la Roche : il n'a pas tant d'empressement que tu le dis. (Acte 1, scène 14, BABET)
  30. Il n'a pas tant d'empressement ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  31. Comment, des chagrins ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  32. Une demie douzaine de mari comme cela, seulement : voilà une fortune faite au bout de l'année. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  33. Assurément. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  34. Comment, insolente ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  35. Comment faire, Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 19, BABET)
  36. Voilà un beau ménagement. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  37. Comment c'est vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  38. Oui, vraiment, et nous nous sommes parlé même. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  39. Il est donc instruit, apparemment ? (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
  40. Monsieur votre père ne saurait épouser votre femme, premièrement. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  41. C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
  42. Comment donc, nous ne venons que de signer le Contrat, et vous savez déjà la chose ? (Acte 1, scène 26, LE BARON)
  43. Je ne me pas d'aise, Madame ; et le ravissement où je suis me fait oublier que je suis malade. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  44. Il faudra pourtant vous ménager, et dans un avénement... (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  45. Hé, comment nous masquer ? (Acte 1, scène 28, MONSIEUR GROGNET)
  46. Comment ? (Acte 1, scène 28, LE BARON)
  47. Comment, son fils ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
  48. Je ne puis assez vous témoignez, mon père, la joie que me donne le nouvel établissement que vous voulez faire en ce pays-ci, et je vous assure que bien loin de m'opposer... (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  49. Je n'ai que faire de votre compliment, ni de votre aveu, Monsieur mon fils, et... (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  50. Comment donc, le Contrat que nous venons de faire ? (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  51. Hé bien, justement, voilà l'affaire, le père et le fils portent le même nom, et nous profitons de la ressemblance. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  52. Le mal dont on est tourmenté ; v.26 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
  53. Un bon lavement, v.53 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)
  54. Est toujours un tourment, v.54 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

  1. Comment, Marton ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Il faut te parler naturellement, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  4. Le jour que nous prîmes possession de la Ville, en passant à la tête du Régiment, je te vis à la fenêtre avec une jeune personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  6. Comment diantre ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  7. Ne t'effarouche point, Marton, n'est point à cause de notre connaissance seulement que je veux que tu t'intéresses pour moi ; commence par prendre ces dix louis, je te prie. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. Elle n'est pas intéressée, assurément. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. Comment difficile ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. Allez faire un tour de jardin, je vais lui parler de vous ; venez nous aborder dans quelques moments. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. J'ai bien affaire de toi, vraiment. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  13. Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  14. Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  15. Un Français est justement ce qu'il vous faut pour cela, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  16. Elle n'est pas tellement Espagnole, qu'elle ne s'accommodât d'un Français, aussi bien qu'une autre, mais il n'y aura pas presse à lui en conter. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  17. J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  18. Non, Madame, je crains trop de m'attirer votre colère : mais je prie instamment Marton d'être auprès de vous l'interprète de ma tendresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  19. Monsieur, je ne suis pas tout à fait surprise du premier compliment que vous me faites. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  20. Les grandes phrases sont embarrassantes, oui ; et l'on ne traite plus l'amour par compliment, cela durerait trop. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  21. À cela, il dirait quelque chose, apparemment ; sur quoi vous ne vous tairiez pas, sans doute. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  22. Premièrement en amour comme en guerre, les Français aiment les impromptus, Mademoiselle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  23. Mais comment ferons-nous, Marton, pour faire consentir ma Tante à ce mariage ; car sans elle? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  24. Il faut que la tante vous donne la moitié de son bien, premièrement. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  25. Il n'y a rien de plus honnête, assurément. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  26. Voilà un commencement bien cruel, Marton. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  27. Quelque peu qu'elle dure, que les moments m'en vont être ennuyeux ! (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  28. Qu'est-ce que la Tante en question, premièrement ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  29. Oui, justement? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  30. Quelque Officier, apparemment ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  31. Hé, vraiment oui, c'est un officier de notre défunte garnison, justement. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  32. Prends seulement soin d'avertir mon Maître de ce que tu devines : pour moi, je me charge du dénouement, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  33. Apparemment, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  34. En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  35. J'entends, vous en voulez à toute la Nation, comment diantre ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  36. Ils aiment fort les beautés Romaines. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  37. Si vous vouliez seulement vous faire un petit filet de barbe, je répondrais de la chose. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  38. Comment ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  39. Mais vraiment, je ne te croyais pas si habile, Marton. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  40. Vraiment, Madame, je n'ai quitté Paris que parce que j'étais trop habile. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  41. Je vous dis consciencieusement les choses ; mais ne lui en parlez point, Madame, il ne faut pas affliger ce pauvre homme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  42. Ce serait un beau compliment à lui faire, je n'ai garde. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  43. Mais parlons sérieusement, Madame, je suis tous les jours à la veille d'être tué sur une brèche. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  44. Oui, Madame, je suis puissamment riche, il m'est dû vingt années de paie, et des millions de récompense. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  45. Hé, Monsieur, dans le dérangement des affaires où nous sommes, pouvez-vous songer à des noces ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  46. Vous méprisez furieusement la gloire, Monsieur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  47. Non, je vous parle sérieusement, faites-vous tuer, le plutôt vaut le mieux. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  48. Quel aveuglement ! (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  49. Comment ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  50. Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  51. L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  52. Comment morbleu, elle est toute charmante ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  53. Elle est superlativement aimable, Dieu me damne. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  54. J'ai le coeur vivement attaqué, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  55. Mais vraiment, cela est extraordinaire, Monsieur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  56. Et ne vous l'ai-je pas dit, Madame, qu'il fallait absolument que vous fussiez Marquise. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  57. Non, Monsieur_le_Marquis ; non, ne vous plaignez point de votre destinée ; je cède à la mienne, je vous épouse, je me rends à vos empressements ; voilà qui est fini. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  58. Comment donc, Monsieur, on capitule, et vous n'êtes pas content ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  59. Mais, je ne pourrai jamais vous épouser deux, comment faudra-t-il faire ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  60. Le vieux fou d'oncle avec son Testament? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  61. Que parlez-vous d'oncle, de Testament, que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  62. C'est le testament d'un oncle, mon adorable, qui fait obstacle à mon bonheur. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  63. Comment ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  64. Mais, je ne vois pas, Monsieur_le_Marquis, que ce testament ait rien de commun avec notre mariage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  65. Il renferme une condition bien terrible, ce vilain Testament/ (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  66. Hé, ne pourrait-on point faire casser son testament, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  67. C'est le Testament le plus dur et le moins cassable qu'il y ait en France. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  68. Oui, fort bien, justement : le Contrat d'Angélique et de D. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  69. Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
  70. Que vous prenez mal les moments, Monsieur, pour hâter un mariage que l'on a si longtemps différé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  71. Sérieusement, Monsieur_le_Marquis, remarquez-vous dans mes manières? (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  72. Vous êtes mon aîné, Monsieur, j'ai toujours fait aveuglément ce que vous avez souhaité ; mais rien ne m'a jamais tant fait de plaisir que ce que vous m'ordonnez aujourd'hui de faire. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  73. Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  74. Je signe aveuglément, mon frère : mais? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  75. Hé, signe promptement, cadet, signe. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
  76. Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  77. Pargué mon Colonel, je vous demande bien pardon, mais nan va bailler une attaque, le Régiment est commandé pour ça ; est-ce que vous voudriais qu'il y allât sans vous ? (Acte 1, scène 17, LA VERDURE)
  78. Mon Régiment est commandé ? (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  79. Mon Régiment est commandé, et je m'amuse à la bagatelle ; adieu, Madame, je n'arriverai pas assez tôt. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  80. L'amour aura son tour ; je vais revenir, Madame, dans le moment même. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  81. Je ne suis pas commandé, Madame ; mon Régiment est de la Garnison. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  82. Comment ? (Acte 1, scène 20, ARAMINTE)

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Dans les 1930 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,64 % des textes) dans lesquels il y a 4527 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 88,76 occurences par texte.

Titres Prologue Acte 2 Acte 1 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Total
1 L'OP?RATEUR BARRY5280000033
2 LES AGIOTEURS0443239000115
3 LES ENFANTS DE PARIS042605343220220
4 LES FONDS PERDUS027392600092
5 LA TRAHISON PUNIE033323929340167
6 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS03000003
7 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS07251047659
8 L'IMPROMPTU DE SURESNES0630000063
9 LE CHEVALIER ? LA MODE044386237230204
10 LA F?TE DE VILLAGE.024272500076
11 LA COM?DIE DES COM?DIENS0292646000101
12 SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR031443525510186
13 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX03217000049
14 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX05000005
15 LA FEMME D'INTRIGUES.023202334340134
16 LES F?ES.084002700111
17 LES FÉES.0512000017
18 LES BOURGEOISES ? LA MODE.029304733300169
19 LA MÉTEMPSYCOSE06811808520219
20 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS0116000017
21 CÉPHALE ET PROCRIS08018835400235
22 MADAME ARTUS023273529360150
23 LES VACANCES0050000050
24 LES VACANCES00100001
25 LA D?ROUTE DU PHARAON0087000087
26 LA DÉROUTE DU PHARAON00100001
27 LA MAISON DE CAMPAGNE0057000057
28 LE GALANT JARDINIER0074000074
29 LES CURIEUX DE COMPI?GNE0090000090
30 LES CURIEUX DE COMPIÈGNE00100001
31 RENAUD ET ARMIDE0064000064
32 RENAUD ET ARMIDE00100001
33 LA FOLLE ENCH?RE0089000089
34 LE RETOUR DES OFFICIERS0072000072
35 L'OP?RA DE VILLAGE0055000055
36 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00300003
37 LE CHARIVARI0062000062
38 LE VERT-GALANT0052000052
39 LE VERT-GALANT00400004
40 LE BON SOLDAT0029000029
41 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE0071000071
42 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE00300003
43 LES F?TES NOCTUNES DU COURS0069000069
44 LES FÊTES NOCTUNES DU COURS00800008
45 LE DIABLE BOITEUX0068000068
46 LE DIABLE BOITEUX00100001
47 COLIN-MAILLARD.0095000095
48 COLIN-MAILLARD.00100001
49 LA PARISIENNE0062000062
50 L'?T? DES COQUETTES0060000060
51 LA D?SOLATION DES JOUEUSES0057000057
52 L'IMPROMPTU DE LIVRY00300003
53 L'IMPROMPTU DE LIVRY00500005
54 LA FOIRE DE BESONS0084000084
55 LA FOIRE DE BESONS00100001
56 LA FOIRE SAINT GERMAIN0079000079
57 LA FOIRE SAINT GERMAIN00200002
58 LES VENDANGES DE SURESNES0064000064
59 LES VENDANGES DE SURESNES00200002
60 LA LOTERIE0058000058
61 LE MOULIN DE JAVELLE.0066000066
62 LA GAZETTE0096000096
63 LE MARI RETROUV?0078000078
64 LE TUTEUR0076000076
65 LES VENDANGES0056000056
66 LES EAUX DE BOURBON0051000051
67 LES EAUX DE BOURBON00300003
68 L'IMPROMPTU DE GARNISON.0082000082
69 LA FÊTE DE VILLAGE.00002002
70 LA COMÉDIE DES COMÉDIENS00007007
  Total5735255760333228964527

 

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