Occurences de l'expression

Da

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Ah vous voilà, Monsieur Dancourt ! (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Est-ce de votre ordonnance que les Opérateurs viennent vendre leurs marchandises dans notre Hôtel ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Madame, Madame, visage vous-même, on ne traite point des gens comme nous de visages, afin que vous l'entendiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
Au nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest, entendez-vous, Madame ? (Prologue, scène 3, JODELET)
Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Je souis, Messieurs et Mesdames, ce fameux Melchisedech Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Comme il n'y a qu'un Soleil dans le Ciel, il n'y a aussi qu'un Barry sur terre. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Je vous apporte, Mesdames ; et quoi ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Et j'ai fait serment d'exterminer, fût-ce vous, le premier coquin qui aurait l'audace de s'y opposer. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Beau-père… Voilà un mariage bientôt bâtI. Je ne veux point de ce Bretteur-là dans ma maison. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Volontieri ; che volete da me ? (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
Madame Zerbinette, si je vous parlais Turc, y comprendriez-vous quelque chose ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Madame Zerbinette ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Ni mes conseils, ni mon adresse ne vous manqueront pas dans le besoin. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Venez, ma fille, voilà Madame Zerbinette, qui est une personne d'esprit, de vos voisines, avec qui je veux que vous fassiez connaissance. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Et moi, Madame, je ne vous conseillerai rien que vous n'ayez envie de faire. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
Un certo Capitano che mia madre mi vuol dar per sposo malgrado moi. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Il y a bien de la malice là-dedans. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Conforme ai consigli che mi darete, Signora, m'hà ordinato mio padre di far tutto quel che mi direte. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Vi daro quelli medesimi che desiderate, mà bisognerebbe fare entrare quel Baronaccio di spia ne' nostri interreI. Con lusinghe e denari si viene à capo d'ogni cosa mà veramente. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Ho, Madame ! (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Oh point du tout, Madame. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Qui est ce jeune Monsieur-là, Madame ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Je n'en porte jamais, Madame. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Voilà une lettre qu'on m'a dit de rendre à une Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
Ma belle Dame, faites-moi l'amitié de la lire tout haut, je vous prie, il n'y a rien dedans qui ne se puisse voir. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Vous le voulez bien, Madame ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
Mais je ne puis guetter pour vous et pour Madame Garguille, qui m'a donné sa fille en garde. (Acte 2, scène 10, JODELET)
Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
Adorable Isabelle, mes yeux vous ont cent fois parlé de mon amour, avez-vous daigné les entendre ? (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Oui da ! (Acte 2, scène 11, JODELET)
Il ne faut pas qu'il nous voie ensemble ; entrez vite dans ce cabinet. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
J'aime les liqueurs, c'est ma folie : il y en a dans ce cabinet, vous allez voir comme je sable. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Dans ce cabinet ? (Acte 2, scène 12, ISABELLE)
Si vous n'êtes pas content de me trouver enfermé dans son cabinet, je porte une épée, entendez-vous ? (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
Je ne puis boire d'eau dans ma tasse, v.38 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Est encore dans le bel âge, v.77 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
Ne presse point davantage, v.81 (Acte 2, scène 17, MARGOT)

LES AGIOTEURS (1710)

C'est un avis de Monsieur le Curé, qui ne veut pas que le Bailli ni le Tabellion fourriant leur nez dans nos affaires ; il me l'a baillé en conscience, je te le rends de même, t'en feras ce que tu voudras. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Oui, mais écoute donc, Lucas, je suis ici dans une bonne maison, et avec une jeune Maîtresse, qui m'a promis de faire ma fortune. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Hé bian, tant mieux, qu'alle fasse itou la mienne, me vela tout porté, il ne lui en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
On dit que ce n'est pas par l'esprit que les filles faisont fortune dans ce Paris : mais les hommes... (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Oui, tout le papier qui est dans la maison, c'est autant d'argent, crois-tu ça ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Non, non, il n'y a point de sortilège là-dedans. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il en baillit dernièrement une vingtaine de feuillets à une Dame, qui allit tout aussitôt en acheter une maison de campagne (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'ai à te parler Claudine, j'ai confiance en toi : mène ton cousin dans la cuisine, et le fais déjeuner ; tu viendras me retrouver ici... (Acte 1, scène 2, SUZON)
Voilà Madame Sara, la veuve de mon oncle, qui vient me persécuter : mais j'espère que ce sera pour la dernière fois. (Acte 1, scène 2, SUZON)
J'étais avec Claudine, Madame ma tante, et avec un de ses cousins, que je prends à mon service. (Acte 1, scène 3, SUZON)
D'un cocher, de deux chevaux, et d'un mari, Madame Sara. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Oui-da, il pourrait bien faire quelque voyage de mer le long des côtes. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Il y aura dans toutes ces affaires bien plus de surprise qu'on ne s'imagine. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Que cela ne vous embarrasse point, je ne logerai pas encore longtemps dans cette maison-ci, Claudine. (Acte 1, scène 4, SUZON)
On n'en sait encore rien dans la cuisine. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Prenez le petit laquais avec vous, et allez-vous-en tout à l'heure chez Bondal, auprès des Consuls, lui dire que le dîner que je lui ai commandé pour aujourd'hui soit à trois heures à l'adresse que je lui ai donnée ; qu'on n'y manque pas. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Vous irez de là chez Madame Darboulin, rue Coquillière, dire qu'on porte au même endroit, dès ce matin, les deux douzaines de Bouteilles de vin de Bourgogne, et la douzaine de Champagne que je payai hier. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Ce parti que je prends va faire du bruit dans le quartier. (Acte 1, scène 5, SUZON)
Quoique nous soyons dans le même logis, il m'écrit tous les jours, comme s'il avait parole de m'épouser... (Acte 1, scène 5, SUZON)
J'ai des desseins et de grandes affaires dans la tête, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Rien ne l'est davantage. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Mais est-il bien possible que vous me trouviez comme cela, et que vous ayez la cruauté de différer si longtemps à me tenir la parole que Madame Sara votre tante m'a donnée ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Il a pourtant été pendant plus de quinze ans Maître Clerc, tant chez les Procureurs que chez les Notaires. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Il a prêté treize mille francs de papier, à rendre dans six mois, tout en espèce, et il n'a fait faire le billet que de quinze. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Il ne tient qu'à vous de disposer de davantage. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Il faut finir, il faut finir : vous ne me dites rien de nouveau, je sais bien cela : mais si Madame Sara est prête à finir, elle, je ne fais que de commencer, moi. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Cependant, puisque le papier nous gagne, et que l'espèce est rare, il est bon de baisser aujourd'hui le papier de huit pour cent : quand nous nous serons défaits du nôtre, on le remettra sur le même pied, ou on le rehaussera s'il est possible. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
Et vous faites bien ; on ne saurait prendre trop de précaution dans le temps où nous sommes. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Sans adieu, je vais battre l'estrade dans les cafés, et je vous adresserai les dupes qui tomberont sous ma coupe. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Il est encore de bonne heure, arrangeons un peu le portefeuille, et calculons le produit d'hier, en attendant que la foule vienne. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
J'ai été pendant quatre ans le premier Commis de ce vieux usurier-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
La Nièce d'une certaine Madame Sara ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Que Madame Sara fait travailler à merveilles depuis son veuvage. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Je suis déjà associé avec Madame Sara, moi. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Madame Sara m'a déjà prêté dix mille écus. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Sur une promesse de mariage pure et simple, payable à vue dans quatre mois. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Tu l'as deviné, il est convenu de ses faits avec Madame Sara, pour épouser sa nièce, et ils ont cru faire de moi le pot de vin du marché. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Le marché tiendra, avec quelque arrangement dans les articles. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
Fi, c'est un brutal, je m'aperçus bien que ses vilaines manières vous scandalisaient, cela me donna de l'estime pour vous, de ne vous point voir rire comme les autres. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Cela démonte d'abord ; mais cela n'embarrasse qu'autant que dans le fond on est sensible à de certaines choses. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Il en faut avoir dans de certaines occasions... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Passez dans mon cabinet, Monsieur Dubois. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Vous ne m'apporterez rien ; il n'y a dans cette armoire-là qu'une porte de chêne dans le fond, où vous aurez soin de frapper un peu ferme. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Savez-vous bien que ce sont des gens, qui, sans ce secours-là, feraient dès demain banqueroute, et qu'ils sont bienheureux que j'aie assez de charité pour leur faire plaisir dans l'occasion. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Vous les empêchez de faire banqueroute demain, ils la feront dans quinze jours, peut-être, et vous y serez pour votre compte ; je ne m'étonne pas que vous preniez si gros, cela est un peu risqué. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
Vous imaginez-vous, Monsieur Durillon, que ce soit moi qui hasarde le plus dans cette affaire ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Feu Madame Durillon avait bien un sac de velours avec des galons. (Acte 2, scène 5, URBINE)
On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Il y avait bien du bon dans cette famille-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Cette fois-ci je prendrai davantage : les affaires chez nous ne vont jamais du plus au moins, c'est toujours du moins au plus, entendez-vous cela, c'est la règle. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Vous avez raison : mais qu'est-ce que je fais là-dedans, moi, l'office d'ami. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Je cherche à faire plaisir, j'avance mon argent, si vous saviez combien je risque dans toutes ces affaires. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Hé bien, puisqu'il est si raisonnable, qu'il passe dans une heure ou deux chez ce Monsieur Craquinet. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Si on fait la moindre difficulté, allez trouver mon huissier, dites-lui qu'il date le protêt d'hier, et qu'il donne assignation à deux heures de relevée. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Un petit scrupule que mon beau-père, Monsieur de la Forêt, m'a mis dans la tête : il dit que j'ai trop gagné dans une petite affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Peut-on trop gagner dans des bagatelles ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Et une dette bien assurée, il n'y a point de risque là-dedans. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Cela est fort accommodant, vous donnez le surplus ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Il y a un petit article secret qui lui fait peine : la rente du contrat a couru pendant les six mois que je l'ai gardé, le beau-père veut que j'en tienne compte à mon ami : cela est-il juste ? (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Ce n'est pas faute de trouver de bonnes dupes dans ce pays-là ; mais je m'y remettrai, laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
En attendant, adressez-moi vos pratiques, je négocierai les contrats sur le même pied que vous, pour achever de guérir vos scrupules. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Je m'en réjouis, et vous en félicite ; jé suis Dargentac, moi. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Noblé famille, s'il en est au monde ; mais lé malheur du temps m'a pourtant réduit à mé faire Intendant d'une maison, dont le bisaïeul était Intendant de la mienne. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Oui, de bonne foi ; car on doit en avoir dans les affaires. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Vous avez compté en Intendant, et Monsieur Trapolin compte en Caissier, lui. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Je vois bien que nous ne conclurons rien ensemble, j'ai une petite affaire avec Monsieur dans mon cabinet. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Si Monsieur Dargentac me manque de parole, les Trouffignacs entendront parler de lui, je lui en donne bien la mienne. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
Possédée, Madame ? (Acte 2, scène 11, DURILLON)
J'en suis bien fâché, Madame. (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Madame... (Acte 2, scène 11, DURILLON)
Qu'est-ce donc, Madame de Va-partout, à qui en avez-vous ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Ma foi, Madame, je n'en ai point, et toutes les mines du Pérou ne pourraient suffire aux pertes que vous faites. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Mais ; Madame, si... (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Hé bien, Madame, je n'ai point d'effets : mais j'en emprunterai, je passerai demain chez vous, et je tâcherai de finir votre affaire. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Mais il faut l'être avec les Dames. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
Vous me volez, Madame, vous me coupez la bourse ; Voilà un billet de mille livres, c'est tout ce que j'ai chez moi de plus solide, et vous me réduisez à l'emprunt. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Cela n'est rien, Madame, et je suis trop heureux que cela vous ait passé. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Quoique Trapolin soit un fripon, qui m'a déjà fait tort de plus de vingt mille livres, je ferais scrupule d'accepter la chose avant d'avoir mis le maroufle dans son dernier tort ; c'est ce que je vais faire. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
J'entre pour cela dans son cabinet, et me rends dans l'instant au rendez-vous que vous m'avez donné. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Là-bas, Mademoiselle, dans la cuisine, je crois qu'il déjeune encore. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Vous serez trop heureux dans quinze jours de prendre un sac de mille livres, et le reste en billets. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Je voudrais, par ma foi, que ce fût tout de bon que vous vous missiez dans le négoce. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Il faut bien faire quelque chose, dans la vie. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Votre très humble valet, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Savez-vous que vous êtes plus connu dans Paris que tout ce qu'il y a de plus illustre ? (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Oh, Madame ! (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Je suis bienheureux, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Pardonnez-moi vraiment, depuis que je l'ai mis dans les affaires, ou pour mieux dire, depuis qu'il me prête son nom, car c'est moi qui y suis au moins. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
On le sait bien, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je vois bien, Madame, que je puis vous être utile aujourd'hui, apparemment ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Est-il pressant, Madame ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
L'argent sera cher aujourd'hui, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Je le sais, Madame, un Marchand de Dentelles vous a attrapée d'une garniture. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Ma bonne amie Madame Aubry me les avait envoyées, pour un petit entresol que j'ajuste. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Il en a qui lui coûte davantage. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Voici une drôle de maison, on ne trouve personne à qui parler : oh dame, je suis un drôle de corps aussi, moi ; je vais toujours en avant quand rien ne m'arrête ; et si je trouvais la Caisse ouverte.... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Non, assurément, Monsieur_le_Marquis Daudinet est le fils d'un riche Financier ; il a encore père et mère, et on lui tient la bride un peu trop serrée, et il a dessein de prendre le mors aux dents, pour galoper un peu sans contrainte dans les terres de la belle galanterie. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Voilà un projet bien noble, et bien digne de Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Oui da, pour la guerre ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Mais il n'a pas de fonds, je lui dois déjà plus de deux mille écus, dont je n'ai touché que deux cents pistoles, et si il a à moi pour plus de dix mille francs de bagues et de tabatières, que j'avais prises à crédit : il ne me donne que cent francs à cent francs ; il me fait languir, cela ne me fait, ni profit, ni honneur : je suis las de tout cela, et Monsieur Durillon m'a dit que nous ferions ensemble tout d'un coup quelque bonne affaire, que je n'aurai à songer qu'à me divertir pendant deux ou trois mois ; tant que l'argent durera, je ne vous importunerai point. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Monsieur Durillon me croit plus en fonds que je ne suis, les espèces sont rares, et je n'ai que du papier, Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Et moi donc, croyez-vous que je sois le vôtre ou non, Monsieur Daudinet ? (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Je veux vous en convaincre : je viens de faire bâtir dans le Faubourg une grande maison, qui me reviens à plus de quarante-cinq mille livres vous n'avez qu'à l'hypothéquer, je vous la prête. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Je suis votre ami, et votre serviteur, et si Monsieur Trapolin veut se contenter de l'hypothèque que vous lui donnerez sur ma maison, que je vous prête, et que je prétends même que vous déclariez être à vous dans l'obligation... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
De combien Monsieur_le_Marquis Daudinet aura-t-il affaire ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Oui, oui, nous allons revenir, Monsieur Trapolin, et je vous mènerai dîner chez une belle Dame de mes amies, où vous verrez que je suis le maître, sans vanité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Non, Monsieur Daudinet, c'est à moi de vous régaler, nous dînerons ensemble. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Toute la somme à rendre en espèces ; et que le Stellionat soit bien dans les formes, au moins, cela est de conséquence. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Monsieur Trapolin dit qu'il est charmé de vous, Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
Monsieur Dargentac est de parole, c'est un galant homme. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Voilà treize mille livres de monnaie blanche, et deux mille francs en or dans cetté bourse. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Le papier est tout près, je l'ai mis exprès dans mon portefeuille ; le voilà, voyez, examinez si le compte est juste. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
J'en suis persuadé, Monsieur Dargentac. (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Holà, ho, Monsieur que j'ai amené, vous appelez-vous Monsieur Dargentac par parenthèse. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
Que lui veux-tu à Monsieur Dargentac, dis ivrogne ? (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Qu'il monte, qu'il monte, cela est bien aisé à dire, il ne saurait monter, il a des béquilles, et il est emballé dans une chaise de poste. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
Dans quel quartier ? (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
Dans une petite auberge à la Grève. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Écoutez, il pourrait y avoir là-dedans quelque manigance au moins ; il parlait Parisien quand je l'ai pris, et il me semble qu'il est devenu tout d'un coup Gascon dans cette maison-ci. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Ah le pendard ! (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
Mettons-les dans le sac. (Acte 3, scène 16, TRAPOLIN)
Voilà tout ce qu'il vous faut, Monsieur Trapolin : ne me donnez-vous point d'ordre pendant votre absence ? (Acte 3, scène 17, DUBOIS)
Cache cette maudite manne, cache-là vite, et serre le sac dans ton bureau, je n'ai pas le loisir d'ouvrir ma cause. (Acte 3, scène 17, TRAPOLIN)
J'ai été volé, Monsieur, en arrivant dans cette chienne de Ville, on a pris ma malle que mon sot de valet avait derrière lui, sur son cheval. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
J'en dépense pourtant moins qu'un autre, et je fais mes écritures moi-même da. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Il y avait trois mille francs dans le sac, bourreau, il y avait trois mille francs ; de quoi diantre rte mêles-tu ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Ne va pas dire que je l'avons trouvé dans la maison, queuqu'un dirait que c'est à ly, peut-être. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
Mon adorable Suzon, sans les persécutions de votre vieille extravagante de Madame Sara. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Madame Sara ! (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
Ah, le pendard ! (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Cent coups de bâton, da ? (Acte 3, scène 24, LUCAS)
Il y a presque autant en or dans la petite cassette que vous me gardez. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Il faut que ce coquin-là nous ait bien volés, Madame Sara ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Oui, j'ai à vous dire, Monsieur Trapolin, que vous êtes un maître fripon, un pendard, un coquin à pendre. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
Encore sont-ils dans la bonne foi, eux-autres. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
Je vous en quitte, mon parti est pris je sais à quoi m'en tenir, Madame Trapolin. (Acte 3, scène 26, ZACHARIE)
Qu'est-ce à dire, Madame Trapolin ? (Acte 3, scène 26, SUZON)
On sait mal, Monsieur Trapolin, et vous êtes un ignorant vous-même, je n'ai jamais été dans ce goût-là, je vous assure. (Acte 3, scène 26, SUZON)
C'est une tracasserie qu'on me fait, Madame Sara ; mais je suis honnête homme, moi, la promesse est échue, je vous tiendrai parole. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)
Je l'ai endossée, Madame Sara, voulez-vous que je l'acquitte ? (Acte 3, scène 27, ZACHARIE)
Volontiers, Monsieur ; mais faisons rendre compte à votre coquin de filleul, et qu'il rentre dans le néant, d'où nous l'avons tiré. (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Et trouvent toujours condamnables v.5 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Madame Brichonne, bonjour. v.8 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Dans ses secrets quelle part il me donne ; v.20 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Mais, faites, Madame Brichonne, v.21 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
C'est même chose dans le monde ; v.41 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Dans ces vétilles-là, tout se fait en mon nom. v.55 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Est-il dans son cabinet ? v.56 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
À crédit ? C'est donner. Mais, Madame Brichonne, v.67 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Le public vous doit trop, Madame. v.76 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Adieu. Je reviendrai ; j'ai dans ce quartier-ci v.82 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
La bonne Dame fait une admirable route ; v.85 (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Je le reçois dans ce moment ; v.99 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Et cependant? v.133 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Oh dame, la fille et le père v.140 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Et je n'ai trouvé dans son fait v.162 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Oui da, c'est une idée, v.173 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Dans tout ce que ton zèle en ma faveur ordonne. v.206 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Dans une affaire un peu scabreuse : v.208 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
Dans le plus cruel des ennuis : v.216 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Dans ce billet ; la conversation v.228 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Que dans la situation v.231 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
De vous mettre dans un Couvent ; v.297 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Que j'amuse, moi, dans la salle. v.325 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qui dans les pressantes affaires, v.339 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Dans ces postes, tu sais, qu'il faut se savoir taire. v.378 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Le blanc que met Madame l'Intendante, v.380 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Et de Madame Argante v.382 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Pendant près de dix-huit mois, v.384 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Voilà Madame Bouvillon, v.389 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Avec art Madame sa tante ! v.416 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Dans son esprit, comme fausse monnaie, v.421 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Oui da. v.435 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Ou que dans ses ardeurs, le vieillard modéré, v.444 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Qui dans sa fureur pourrait faire v.450 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
De ta bouche, pendard, ou je te rosserai. v.478 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Tout à vous ; et dans le besoin, v.496 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Dans le fonds, c'est un bon garçon : v.502 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Votre Dame Brichonne est venue ici. v.506 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Dans une heure, je crois, Monsieur. Mademoiselle v.508 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Vous voyez, Madame Brichonne, v.580 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Un secret est là-dedans enterré : v.585 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Çà, Madame Brichonne, allons, dis franchement v.600 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Dans ces commencements, de rendre v.622 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Madame Dorothée. v.646 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Si vous approuvez mon audace ! v.674 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
Dans une heure d'ici je vous attends. v.719 (Acte 2, scène 4, MONSIEUR HARPIN)
Tromper Monsieur Harpin dans plus d'une aventure, v.759 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Intéressons-la, Madame Brichonne, v.761 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Ce maraud-là me met dans une peine? v.775 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Oui, que Madame Brichonne v.813 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Oui da, oui da. Je crois qu'il manque six louis ; v.828 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Ma conduite si condamnable, v.861 (Acte 2, scène 9, CLITANDRE)
Mais vous me voyez dans l'attente v.868 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
Tu te jettes, dit-il, dans un fort mauvais train. v.881 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
De si condamnable ? v.885 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
Tout comme toi dans le libertinage ; v.889 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Et dans le fond, il n'est ni bon, ni beau, v.928 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Je vous fais, mes enfants, dans cette occasion, v.955 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Quand le Ciel versera ce dessein dans mon coeur, v.971 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Votre conduite en tout est très fort condamnable ; v.981 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Qui me paraît dans votre compliment. v.1038 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Madame Dorothée, et Monsieur Boniface, v.1042 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Madame Dorothée ? v.1051 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Elle doit être ici dans un moment : v.1076 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Dans votre appartement, ma soeur, allons l'attendre. v.1077 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Oui, Madame Brichonne, et vous pouvez jugez v.1078 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Mais enfin, dans le monde, on ne fait rien pour rien. v.1089 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Comme un poisson dans la rivière ; v.1101 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Que sont ces Madames Brichonnes ! v.1113 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Fort à propos : j'y perdais mon latin ; v.1121 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Et cependant je l'avais vue, v.1122 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Et dans le fonds, quelquefois j'avais peur v.1180 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Mais je vois bien que j'étais dans l'erreur. v.1182 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Dans un moment, je m'en vais la chercher. v.1184 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Quoi ! Madame Brichonne ici ? Qui vous amène ? v.1197 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
Ah ! C'est vous, Madame Brichonne. v.1224 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
J'ai rencontré Madame à trente pas d'ici. v.1225 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
Dans un si simple ajustement, v.1227 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Dans cet habit vous avez l'air charmant. v.1239 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Vous moquez-vous ? Nous vivons dans un temps v.1253 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Dans les saisons parmi les gens v.1255 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Madame enfin? Finette est de sa connaissance ? v.1260 (Acte 3, scène 10, MONSIEUR HARPIN)
Madame ? Quel mortel est plus heureux que moi ? v.1265 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Je palpite, je meurs. Ah, Madame Brichonne, v.1285 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Dame, écoutez, Monsieur, il est joli v.1289 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Tant mieux. Madame sent pour vous une tendresse v.1299 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Madame m'a fait espérer v.1306 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Madame ? v.1318 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Que dites-vous, Madame ? v.1321 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Allons donc, saluez Madame Dorothée. v.1341 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Madame Dorothée ! v.1342 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
Sans savoir à qui dans ces lieux v.1347 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
Madame, d'en jouir on se tient fort heureux. v.1349 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
Trouver dans ce logis un visage inconnu? v.1354 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
Monsieur peut-être a dans l'idée v.1356 (Acte 3, scène 12, MADAME BRICHONNE)
Et dans mes voeux, si je suis secondée, v.1362 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
Madame ! v.1364 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
Que de vous mettre dans la tête v.1365 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Voilà, ma soeur, Madame Dorothée, v.1372 (Acte 3, scène 13, CLITANDRE)
Et je vais m'attacher, Madame, uniquement v.1380 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
Et j'attendais avec impatience v.1399 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Dans cet habit, Finette ! v.1405 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
Je suis dans un tel désespoir? v.1430 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
Madame votre belle-soeur v.1433 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
D'être avec vous : mais, Madame, j'espère v.1437 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
Approchez, Madame Brichonne. v.1461 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
Madame, quel étonnement ! v.1475 (Acte 3, scène 17, CLITANDRE)
Allez dans votre appartement v.1510 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
À vous connaître encore dans la suite un peu mieux. v.1525 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Ce début n'est pas mal. Bon. Qu'avez-vous, Madame ? v.1530 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Rien. C'est Madame Argante v.1534 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Un fripon ! Madame est assez pénétrante v.1536 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Se pourrait-il, Madame? v.1538 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Monsieur avait dans l'acte inséré cette clause. v.1557 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Et ce n'est pas de quoi vous gendarmer si fort. v.1559 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Est-elle encore avec Madame Dorothée ? v.1591 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Puis seule dans sa chambre elle s'est enfermée. v.1595 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Quoi donc, Madame ? v.1607 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Lui, Madame ? v.1612 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Madame, gardez-vous de vous trop engager, v.1618 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Vous saurez qui je suis, Madame, en temps et lieu. v.1629 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Dans le monde v.1631 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Et que je trouve moi, de noirceur là-dedans ! v.1634 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Oui, dans le fond c'est un bon caractère : v.1643 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Voilà dans votre esprit, je gage, v.1652 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Approfondir encor l'affaire davantage : v.1660 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Dans le Couvent ma nièce n'ira point. v.1672 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et vous la conduirez chez vous dans ce moment, v.1678 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Où pendant quelques jours? v.1679 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Ah ! Madame, Monsieur ne sent pas bien encore v.1703 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
Vous ne l'auriez pas cru, Madame ? v.1717 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
Ne le vois-tu pas ? Dans le monde v.1726 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Ne va pas nous jeter dans quelque impertinence. v.1834 (Acte 4, scène 8, FINETTE)
J'en attends : mais en attendant v.1852 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Les dépendances du métier ? v.1857 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Ce n'est pas tout, il faut les prouver dans la suite. v.1868 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
Serais-je mal dans l'esprit de Climène ? v.1875 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Bonjour, Madame. v.1878 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
Non, mon cousin ; dans mon grand cabinet v.1884 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Aussi bien que dans mon Étude. v.1889 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR VILAIN)
Monsieur votre fils est dans un fort mauvais train. v.1894 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Il ne faut pas l'augmenter davantage. v.1900 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Il est dans un excès qui ne peut s'augmenter. v.1901 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Deux ou trois jeunes gens là-dedans sont mêlés, v.1909 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Qu'elle se plaît dans la retraite ! v.1966 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
Dans une grande affliction. v.1971 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Dans le dérèglement puisqu'on voit qu'il persiste, v.1988 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
C'est un dessein qu'on ne peut condamner. v.1991 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Dans un vol de bijoux on dit qu'il est mêlé. v.1997 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Et tantôt Madame Brichonne? v.2029 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Avec Monsieur votre fils, une Dame. v.2036 (Acte 5, scène 10, UN LAQUAIS)
Comment, pendard, dans ma maison v.2041 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Quand vous verrez Madame Dorothée v.2050 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
J'adore Madame, elle m'aime. v.2058 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
Dans les derniers excès on pousse ma colère : v.2064 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Acoutez, n'y a que deux mots qui sarvent ; vous êtes nouveau venu dans le village aussi bien que ly, ne vous brouillez point avec les habitants. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
C'est une assez méchante engeance que la race paysanne, et notre Monsieur Grimaudin a toute la mine de n'être pas content dans la suite de l'acquisition qu'il vient de faire. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Il ne tiendra pas à moi que je ne fasse quelque chose dans la Robe, j'ai des inclinations admirables. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Il y a plaisir, oui, de venir ainsi passer les Vacances dans ses petits États ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
J'en attends ici trois ou quatre, que j'ai priés de me venir voir avec leurs familles pendant les Vacances. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Bon, le garçon s'est fait soldat, il n'oserait revenir ; et Dieu merci c'est un fripon que je suis en droit de déshériter, et de ne jamais voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Est-ce que Madame la Roche ne t'a parlé de rien ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Vous voulez épouser Madame la Roche ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Épouser Madame la Roche ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Leurs chevaux dans le Château ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Deux carrosses tout pleins de Madames, et une charretée de procureurs qui venont d'arriver dans la cour de la ferme. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Tu as raison ; je m'en vais leur faire donner assignation par mon Sergent, à ce qu'ils aient à se retirer, et à en venir par-devant le Bailli dans la huitaine, avec protestation de les prendre en partie en leur propre et privé nom, en cas de désordre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
Mais voilà qui est extraordinaire, des Cavaliers dans ce Village-ci, ce n'est point un passage de troupes. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé bien, ma chère Madame la Roche, je ne me trompais point dans mes conjectures : ce vilain Greffier, que je t'ai dit qui me venait voir au Couvent, et qui faisait tant le radouci. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Quel homme, ma chère Madame la Roche ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je te l'ai déjà dit, Madame la Roche, son dessein est de me persécuter, pour m'obliger, comme mon frère, à prendre un parti. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ma chère Madame la Roche ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Qu'il y a peu de solidité dans le coeur des hommes, ma chère enfant. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Voici la femme du Substitut, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Qu'est-ce que cela veut donc dire, Madame la Roche ? (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Et une garnison insolente, qui manque de respect à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Oui, des coquins qui ont l'audace de donner des croquignoles à Monsieur le Greffier. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Je ne prenais pas garde à moi dans les commencements ; je ne songeais qu'à Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Ils ont du goût dans leur brutalité, c'est dommage qu'ils manquent de savoir-vivre. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Vous n'avez donc point encore vu mon père, Madame ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je vais le faire chercher, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il viendra vous recevoir, comme vous le méritez, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ne vous impatientez pas, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je vous donne le bonjour, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 8, MADAME LA ROCHE)
Oui, Madame, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Madame... (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Madame Perrinelle par-ci, madame Perrinelle par-là ; elle a peur que j'oublie mon nom, je pense. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
C'est un enfant, Madame, il ne faut pas prendre garde... (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Parce que son père, que j'ai vu petit clerc chez mon oncle l'Auditeur, au sortir de calotin, a trouvé le secret de s'approprier un mauvais Château, qui dans le fonds n'est pas grand'chose ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Voici Monsieur Grimaudin, madame. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Il y a déjà de ces Messieurs à la chasse, des Dames dans le Parc, le reste joue à l'ombre dans la Salle de mon Château, et vous voilà encore ici, vous autres ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ce sont des troupes du Roi qui passent sur mes terres, Madame, je ne puis me dispenser de les recevoir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
On n'est pas en sûreté dans votre maison. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Je vais parler à ces Messieurs-là, Madame la Roche. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Entrez au Château, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Et si dans l'humeur où sont ces enrôleurs-là, ils allaient aussi s'emparer de moi, Monsieur Grimaudin ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
Allons, Madame. (Acte 1, scène 12, LE GREFFIER)
Tu ne te nommes pas Lépine, pendart ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Non, Monsieur, ni Lépine, ni pendart, je vous assure. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Ce sont des idées confuses ; mais dans le fonds... (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Oui, je le vois bien, tu n'as que des idées confuses : mais comme les miennes sont certaines, si tu ne me rends les soixante louis qui étaient dans ma bourse... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Je m'en étais bien douté ; mon parrain ne sera pas tranquille dans ses petits États. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Madame Perrinelle ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Madame... (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Je ne vous attendais à Paris que dans quinze jours : mais je vous y attendais avec toutes les grâces... (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Madame ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Oui, Madame, c'est ma Compagnie. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Je ne m'attendais point à trouver ici cette vieille folle-là. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Un Procureur à la campagne, Madame Perrinelle à Paris, vous serez bien payé de vos ustensiles. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
Ah, Madame la Roche ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
La surprise où je suis, Madame, de vous trouver à la campagne dans un temps... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Cette aventure est toute des plus imprévues pour moi, je vous l'avoue, et je ne m'attendais pas... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Oh diable, il y aura bien de la surprise dans tout ceci, sur ma parole. (Acte 1, scène 18, L?PINE)
Par quelle heureuse destinée, Madame... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Tu es vive, Madame la Roche, et tu prends les choses d'une manière... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Vous vous amusez à la moutarde, pendant qu'on vous fait des recrues d'une distinction et d'une utilité... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Comme de coutume, je ne hausse, ni ne baisse ; chacun a ses petites talents dans ce monde : vous aimez le cotillon, moi j'aime la bouteille ; et... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Je crois, Dieu me pardonne, que c'est votre frère, Madame, dont il y a si longtemps qu'on a eu de nouvelles ; ce pauvre Charlot ! (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
Madame la Roche a parbleu raison, c'est le fils de mon parrain. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
Vous ne vous ressouvenez pas de Madame la Roche ? (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
De Madame la Roche ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Pour Madame la Roche, vous irez le galop, si vous pouvez ; mais pour ma soeur... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
N'en rougissez point, Madame, il est honnête homme, et je me fais honneur de son amitié. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Quoi, Madame, c'est Monsieur votre père qui... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
J'étais ici dans le dessein de troubler son acquisition : mais je vous assure que bien loin de faire la moindre démarche... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Les choses s'accommoderont, je vois bien cela : l'acquisition demeurera à mon père, et ma soeur servira de pot de vin ; pourvu que je trouve aussi mon petit compte dans ce petit marché-là, moi. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Laissons nos intérêts entre leurs mains ; allons ensemble, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Vous vous poussez dans la robe, je me pousse dans l'épée, ma soeur se pousse... (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Pour cela, mon parrain, vous êtes dans votre tort. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
Je suis dans mon tort, moi ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé, venez vite, Monsieur, tout le village est dans la cour du Châtiau, qui vient vous faire la révérence. (Acte 1, scène 22, COLIN)
Qui plaideraient dans sa boutique, v.62 (Acte 1, scène 24, UNE PAYSANNE)
Seraient condamnés aux dépens. v.63 (Acte 1, scène 24, UNE PAYSANNE)
Compagnons, dansons tous un branle v.64 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.69 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.71 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.77 (Acte 1, scène 24, LE MAGISTER)
Dans son Château du Gaillardin. v.79 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.85 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
Dans son Château du Gaillardin. v.87 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.93 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
Dans son Château du Gaillardin. v.95 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
En lettres d'or dans nos Archives v.98 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)
Dans son Château du Gaillardin. v.101 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)
Dans son Château du Gaillardin. v.103 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Dans son Château du Gaillardin. v.109 (Acte 1, scène 24, MAUGREBLEU)
Dans son Château du Gaillardin. v.111 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Vous aimez bien à prendre un peine inutile, et à persécuter Madame votre soeur infructueusement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Madame la soubrette ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Madame votre soeur, qui n'était que Lingère, s'appelle aujourd'hui Madame_la_Baronne, dans l'espérance de la devenir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il est chargé de grandes affaires : c'est un homme qui a des correspondances par toute l'Europe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il n'y a point de ridicule dans ce qu'elle fait, c'est une femme qui a des vues solides. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Oui, Madame ma soeur, je veux bien souper avec vous. (Acte 1, scène 2, BARTOLIN)
Vous prenez le bon parti, nous aurons aujourd'hui grosse partie de jeu, Concert, Bal toute la nuit ; et vous y verrez un cercle de Dames qui ne sont pas indifférentes. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Les Dames sont priées : qu'on mette au bas de chaque lettre, par apostille, que le rôt sera de chez la Guerbois, le vin de Darboulin, le fruit, de la rue des Lombards ; et que j'essaie un nouveau cuisinier dont les ragoûts seront autant de chefs-d'oeuvre. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Il est extravagant, Madame la Marchande ; l'Hôtel vous ruinera, et le magasin aurait continué de vous enrichir. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
En vérité, Monsieur mon frère, vous avez bonne grâce de me tenir un pareil discours dans le cas où vous êtes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Quand vous saurez mes raisons, peut-être ne vous paraîtrai-je pas si condamnable. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Bondi, Madame, bondi, comé se porta vo signorie ? (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Vostro fratello, Madame. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
É la verità : mà je ne joue que par complaisance, je suis né per la societa, per far plaisir à tout il mondo, per occupar les fénéans de qualità, les oisifs de la bourgeoisie, et les Dames sur tout, sono piou a ellé qu'à moi-même. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
My fatté rougir doui, Madama sempré gratiosa, sempré obligeante : ma vi diro que sta matina o intéso una cosa qui mi fa péna. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Je suis tranquille là-dessus, et je vas en attendant la partie, travailler al mié despêches ; mà si pourtant il arriva quelque difficultà, que j'en sois averti, Madama, il ne faut pas se laisser surprendre. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Adio Signor, Adieu, Adieu, Madama. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
Le Baron condamné à l'amende, il ne la paiera point. (Acte 1, scène 6, BELISE)
Franchement, Monsieur, je n'ai jamais guère donné dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue à remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au goût de Madame. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Il faut cependant ; autant qu'il se pourra, prévenir, ou arrêter, la suite de ces procédures. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
Madame en enragera, mais Mademoiselle sa fille en sera charmée. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Les Jeux sont défendus, ma chère enfant : on dit qu'on ne parle d'autre chose dans tout Paris, et je voudrais de tout mon coeur, je te l'avoue, que cette nouvelle fût bien confirmée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Elle ne l'est que trop, et l'on vient d'en donner avis à Madame votre mère en papier timbré. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je suis assez comme vous, mais je n'oserais le témoigner à Madame. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Je n'en doute point du tout, moi ; la déroute des Jeux vous donne beau jeu à vous, et Madame ne saurait plus condamner vos sentiments, puisque les voilà justifiés par Arrêt. (Acte 1, scène 10, MARTON)
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Cela ne sera peut-être pas tout à fait impossible ; j'ai depuis quelques jours à mon service un maître fripon, que je crois reconnaître ; il ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein, et il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Et voilà vingt pistoles dans ma bourse qui te détermineront peut-être. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
Ce n'est point l'argent qui le gouverne, vous ne le connaissez pas si bien que moi, Madame, et il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Tu ne te nommais pas Frontin, dans ce temps-là ; tu es un adroit, un virtuose. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Monsieur, c'est à Lyon que vous m'avez vu sans doute ; car je n'ai presque fait jamais l'homme de qualité que dans cette Ville-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Je pourrais bien les voir sans les connaître, car nous changeons de personnage dans le monde. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Tantôt on est Marquis, tantôt Chevalier, puis Marchand, Abbé quelquefois, Financier souvent ; dans la dernière affaire qui m'est arrivée, je passais pour un Procureur, le croiriez-vous ? (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et quand on s'amuse à les voir courir, elles attrapent les regardants quelquefois. (Acte 1, scène 12, MARTON)
No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Si mutarono li tempi, et si la persécution persevera faremo viagi, andaremo tutti in Angliterrà. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Je n'en serais pas fâchée, je suis assez dans le goût des voyages. (Acte 1, scène 12, BELISE)
Vous êtes la maîtresse, Madame. (Acte 1, scène 12, CELIDE)
E à proposito, in queste conjonturé, di pillar di précaution, me ne vo cercar un Banquier, Per far passar la mer à mes fonds, li viagio si fara sur le vostri, madame, et les comptes si farono quando sarémo arrivari à Londres. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Hé bien, ma fille, voilà un terrible coup, à quoi je ne m'attendais guères, tout est perdu ; voilà notre fortune ruinée, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 13, BELISE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
En Angleterre, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Mais, avez-vous bien songé, Madame ? (Acte 1, scène 13, CELIDE)
Moi, je n'y remettrai les pieds de ma vie, que le Lansquenet et le Pharaon n'y soient rétablis dans tout leur éclat. (Acte 1, scène 13, BELISE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Je suis dans un étrange accablement, Marton. (Acte 1, scène 14, CELIDE)
Allez vous reposer dans votre cabinet, je vous avertirai quand Valère et son valet seront ici. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Dans quelle inaction tout me paraît ici ! (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Vous vous êtes purgée un peu trop tard, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Elle n'avait pas eu la précaution de prendre médecine, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Pour réparer cette perte qui le mettait en situation de faire banqueroute, a risqué six cent pistoles qu'il avait dans la caisse, il les a perdues jusqu'au dernier sol. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Le Pharaon a tout englouti, jusqu'aux garçons qui ont joué les lettres de change qu'on leur avait données à recevoir ; il y a garnison dans le logis, la banqueroute est faite. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Hé bien, Madame, qu'en dit-on de celle-là ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Elle a perdu soixante pistoles avant-hier, elle a vendu son diamant et ses boucles d'oreilles pour les payer ; c'est son amant le notaire qui les a achetées, et qui en a fait présent à Madame sa femme. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Voilà un amant bien poli ; qu'il y a de noblesse là-dedans ! (Acte 1, scène 15, MARTON)
Madame, je vous donne le bon jour. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Hé, Madame ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Oui, Madame, on les a défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Vous vous moquez de moi, et cela ne se peut pas ; ces défenses-là ne subsisteront point, et c'est comme si on défendait de dormir. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Madame, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Oui, Madame, ce sont les laquais à qui l'on défend de jouer, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Voilà Madame la Marquise dans votre antichambre qui se trouve mal, Madame. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Elle a de quoi perdre, celle-là, son mari s'est mis dans les affaires ; mais je doute qu'elles soient assez bonnes pour fournir à toutes les dépenses que fait sa femme. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
C'est bien pis, mesdames, j'agonise, et le moyen de vivre après un coup comme celui-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une Marquise ne soit pas une personne de grosse qualité. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Madame a raison, de quelque grande qualité qu'elle soit, le Pharaon n'est-il pas défendu pour elle comme pour sa belle-soeur qui n'est que la femme d'un apothicaire. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Mort de ma vie, Madame, revenez donc à vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Parbleu, il n'y a point à rire à cela, Mesdames. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Bon, bon, nous n'avons pas besoin de cela, laissez-moi faire, j'ai un remède dans ma poche qui vaudra mieux que tous les autres. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Elle est folle, Mesdames. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
Je n'en sortirai point, Madame, que je ne rejoue malgré la défense. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Madame la Marquise a raison. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Allons, Madame, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Il en changera, faisons un Lansquenet en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Non, Madame, on ne jouera point ici absolument, j'en connais trop les conséquences. (Acte 1, scène 18, BELISE)
Madame, vous êtes devenue bien raisonnable. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Mais si vous continuez de perdre, Madame ? (Acte 1, scène 18, BELISE)
Mais, Madame, je ne perdrai point, je gagnerai indubitablement, j'en suis sûre. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans quinze jours au plus tard, car Monsieur mon mari arrivera dans ce temps-là. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Comment donc, Mesdames, est-ce que l'on ne joue pas aujourd'hui, je ne vois point de carrosses à la porte, personne dans le logis ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Faites-moi raison, Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus : quelle petitesse ! (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Monsieur, Monsieur Bonne Main, vous vous oubliez, et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans un Hôtel comme celui-ci. (Acte 1, scène 19, BELISE)
Un Hôtel, Madame ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Oh, Madame, on jouera, je n'en serai pas la dupe. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Allons, Mesdames, des cartes, je vous prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Hé, Madame ? (Acte 1, scène 19, L'INTENDANTE)
Oui, Madame, je suis fou, et à bon titre, je suis endroit de l'être pour ce qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Il a raison, dans le fond, cet argent n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
C'est justement cela, Madame ! (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Cela me fait souvenir de mes pierreries, il faut absolument nous laisser jouer, Madame, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Hé morbleu, Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Tête-bleu Madame, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Hé cadédis, Mesdames, qu'avez-vous donc fait à ce pauvre petit Monsieur le caissier ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. (Acte 1, scène 20, ?RASTE)
De quelque manière qu'une Dame fît l'acquisition d'un bijou, on en faisait honneur au Lansquenet ou au Pharaon, et le mari n'avait rien à dire. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Pour moi, Mesdames, je vous l'avoue, je tremble des occupations qu'ils se vont faire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Oh, cadédis, n'ayez point de peur, Madame la Marquise, cela ne vous peut intéresser que par jalousie. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
Vous voyez, Mesdames, que j'ai de bonnes raisons pour ne pas permettre qu'on joue, et Monsieur_le_Baron est entier là-dessus. (Acte 1, scène 22, BELISE)
Allégresse, Mesdames, allégresse, tout va pour le mieux du monde, nous jouerons malgré les jaloux, je viens vous en avertir en diligence. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Nous jouerons, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Allons, des cartes, Messieurs ; Mesdames, recouvrons le temps perdu, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
Non, Mesdames, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre l'amende ni les Commissaires. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Sandis, il va vous proposer de jouer sur les tuiles entre les gouttières, et si quelqu'un vient nous y surprendre, on pourra le faire sauter dans la rue sans le jeter par les fenêtres. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
L'expédient ne serait pas mauvais dans un autre temps, mais à présent la place n'est pas tenable. (Acte 1, scène 23, BARTOLIN)
Non assurément, mais vous serez chaudement dans la cave, et l'on ne s'avisera jamais d'aller chercher des joueuses parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Oui, Madame, dans des carrières, on se trouvera là à certaine heure, les carrosses se tiendront à une certaine distance ; et on jouera aussi beau jeu que dans l'Hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Point du tout, on n'y mettra point de lampions comme dans la ville, il n'y aura point de bals point de repas. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 24, MARTON)
L'imagination du bureau n'est pas mauvaise, je donne assez là-dedans. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Madame_la_Comtesse a raison, il faut tirer parti de tout ceci, et enterrer la synagogue avec honneur. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Quel bruit est-ce que j'entends dans ma chambre ? (Acte 1, scène 24, BELISE)
Ma foi, Madame, c'est Monsieur_le_Baron qui tient au collet un homme qui le tient, lui par les oreilles. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Une bagatelle, Madame, une petite dispute de rien qu'ont eue ces Messieurs. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Mi parlar de la manière à mi, è dans mon Hôtel ? (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Dans ton Hôtel, misérable ? (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Et per gratia, Mesdames, é un scélérat, un pendard, que vinté volte a mérita les galéres ; ti reconnosso à présent, tu faisais le Marchand de Vin dans le Carrosse de Rheims. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Et toi le Marchand de Boeufs dans la diligence de Lyon, et je m'en souviens. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Voyez, voyez dans sa culotte, Madame. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Votre banque était en bonne main, Madame. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
Je m'en charge, Messieurs, je la lui ai promise ; c'est mon valet, et je ne lui ai fait jouer ce personnage que pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le Baron. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Nous ferons tout ce qu'il vous plaira, Mesdames, je prends sur moi les risques de l'amende, et je taillerai même, si l'on veut, pour la première fois de ma vie. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
Ils sont presque tous là-dedans, Madame. (Acte 1, scène 25, MARTON)
Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
Dans ces lieux, v.2 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Dans ta douce chaîne v.4 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Dans les jeux, v.9 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Dans le Quartier Saint Honoré, v.11 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Dame et Patronne du logis, v.18 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Et dans ce grand revers constante, v.38 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
On a servi, Madame. (Acte 1, scène 26, MARTON)
Dans tous Jeux fait grand fracas, v.67 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Et dans les Jeux fait le Marquis, v.79 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Et suis-je en état de raisonner, dans le chagrin où je me trouve, lorsque mon amour ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Mon pauvre Merlin, qu'ils en seraient bientôt dégoûtés, s'ils étaient dans le même état où je suis aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais enfin, Madame Gérante n'est pas si fort avancée dans la carrière elle n'a que quarante-cinq, ou quarante-huit ans tout au plus, et ce n'est à proprement parler, qu'une demi-vieille. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Oh bien j'ai donc plus d'esprit que vous ; car je vois clairement moi, que pourvu que vous me laissiez faire, et que vous ne traversiez point mes desseins par vos impertinents scrupules, je vois, dis-je, Monsieur votre père et Madame Gérante dans la nécessité de faire tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Remettons la partie à une autre fois j'ai pour vos affaires quelque dessein dans la tête que vous m'allez gâter, si Madame Gérante vous trouve ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Votre père me persécute pour me faire consentir à l'épouser ; il demanda hier l'aveu de ma mère, et vous jugez bien qu'il l'a obtenu. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Hélas, Madame votre mère me fit hier aussi la même proposition. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Bon, bon, vous voilà bien malades d'épouser Madame Gérante, vous ; et vous, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Madame, votre mère deviendra votre fille, à vous ; cela sera tout à fait plaisant, oui. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour cela oui, j'en viendrai à bout, pourvu que vous soyez raisonnables, et que, vous continuiez toujours d'avoir beaucoup de complaisance, vous pour Monsieur Oronte, et vous pour Madame Gérante ; que vous n'alliez point effaroucher leurs esprits par des refus ; mais que vous vous serviez au contraire du faible qu'ils ont, pour obtenir un délai, et pour vous approprier leurs dépouilles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Par exemple, vous, qui vous empêche de vous faire faire par le bonhomme une bonne donation dans les formes d'un certain contrat du trente mille écus qui lui restent ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ventrebleu Madame, point de scrupules. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je suis dans des appréhensions mortelles. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Quand vous reverrai-je, Madame ? (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Et moi, de Madame Gérante, près de quarante mille francs pour mon maître. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Il y a des gens bien fous dans le monde. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Et mon maître, lui, n'a jamais pris qu'avec chagrin tout ce que Madame Gérante lui a donné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cela est vrai. Mais voici Madame qui revient, il faut changer de style. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Madame, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Ma foi, Madame, je ne sais pas trop bien, je crois ; le pauvre garçon n'a pas ferme l'oeil de toute la nuit, il n'a fait que se tourmenter dans son lit. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il commençait même de s'assoupir ; mais comme vous savez, Madame, le matin... c'est le temps des songes ordinairement. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il pensait à Vous dans ce moment-là. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Madame ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
S'il ne s'était pas éveillé, la suite vous en aurait fait bien davantage. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Cela est bien obligeant au moins, Lisette, de faire des songes de moi dans ces termes-là. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Assurément, Madame, ce jeune homme-là vous aime terriblement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non, Madame : il s'est habillé le plus vite qu'il a pu, et il est venu ici pour vous voir ; mais ne vous trouvant point, il est tombé dans une mélancolie épouvantable, et il s'en est allé sans nous rien dire. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Le châtain clair vous sied admirablement bien, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous trouvez donc, Madame, que j'ai quelque mine avec cet habit-là ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Madame, que je fisse un pareil chagrin à mon fils. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Mais vous, Madame, vous voilà plus belle que jamais. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Que je serais heureux, Madame, d'être aussi digne des affections d'Angélique, que vous l'êtes de la tendresse de Valère ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Madame, de le voir comme cela ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Va t'avertir, Lisette, que Monsieur est ici : allons l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Mais voici Monsieur Oronte : montez vite dans votre chambre, et me laissez seule avec lui. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oui, Monsieur, vous pouvez monter dans sa chambre ; mais, songez à ne la point aigrir. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Voici Madame. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE-BÈGUE)
Il n'en est pas besoin, Madame, il ne fera pas long séjour avec Mademoiselle votre fille ; car, elle se plaint d'un mal de tête épouvantable. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Comme s'il dépendait d'elle de se bien porter : Monsieur Oronte l'étourdit trop aussi, et ses discours éternels d'ardeurs, de feux, de flamme, tout cela échauffe terriblement au moins. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Madame, on le serait a moins ; mais, dites-moi de grâce, où pourrais-je trouver Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Ne vous informez point de cela, Madame, on m'a défendu de vous en parler. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Que cette envie-là ne vous prenne point, Madame : vous nous donneriez ici de l'occupation. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Vous prendriez l'affaire trop à coeur et je sais bien moi-même que si je vous le disais, je vous mettrais dans un si terrible état, qu'il ne tiendrait qu'à vous de mourir. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Vous n'en serez pas la maîtresse, Madame, je vous connais, vous avez le coeur tendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Mais promettez-moi donc, Madame, que mon maître ne saura rien de tout ceci. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Point du tout, Madame, ce n'était que par manière de conversation ; et cependant, voyez la malice, on s'en sert aujourd'hui pour l'inquiéter, et pour traverser la passion qu'il a pour vous. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, et je viens de le voir y faire son entrée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Madame, ne vous avisez point de pleurer comme cela quand j'aurai une fois commencé ; car, je n'aime pas qu'on m'interrompe. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'ai voulu courir tout aussitôt, dans la pensée que c'était un filou, quand vingt coquins comme le premier nous ont entourés. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Madame, il est entré, je l'ai voulu suivre mais on m'a fait attendre dans une petite antichambre, un peu obscure à la vérité. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Que fait-il là-dedans encore ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Je l'ai laissé dans le plus triste état du monde : ses amis ont envoyé à la galère. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, chez Rousseau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame. Ils en ont fait apporter une douzaine de bouteilles. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, avec un grand plat de rôt. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, pour se désennuyer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, pourvu qu'ils aient achevé de dîner ; mais, c'est un petit vilain qui ne les vaut pas, les deux mille écus, et je ne sais pas qui les voudrait donner ; car, pour lui, je suis sûr qu'il aimerait mieux demeurer là six mois, et dépenser vingt mille francs à plaider, que de donner un sol a cette fille-là, après le tour qu'elle vient de lui jouer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Adieu, Madame. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je crois que j'ai deux mille écus là-haut dans mon cabinet. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Madame, vous avez deux mille écus ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Madame, mon maître serait trop en colère, si je faisais un coup comme celui-là il verrait bien que je vous aurais conté l'histoire, outre qu'il ne vous a déjà que trop d'obligations. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Mais, comment ferions-nous, Madame ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je vous rend grâces, Madame ; mais encore un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Au moins, Madame, c'est sans préjudice du reste. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Pourquoi ? Et il me semble que pour ses deux mille écus, Madame Géronte est en droit de te le demander. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Voilà un fort honnête, et si Madame Gérante est aussi raisonnable, les affaires seront bien faites. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Cependant Angélique est diablement embarrassée de n'avoir plus de prétexte pour différer. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Oui, dans de grandes impatiences de revoir Valère. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Voici de quoi l'amuser, en attendant qu'il vienne. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Allons, essayons un peu pour voir Madame Lisette, je vous aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
N'est-ce pas ici le logis de Madame Gérante ? (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
Pendard ! (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
Vous demandez Madame, ou Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Tais-toi, et va voir là-haut si j'y suis : voici Merlin avec Madame, il ne faut point les troubter. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Madame, si j'osais vous prier de lire haut ; car enfin, je suis bien aise de savoir un peu les affaires de mon maître. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
"Je vous ai écrit, et vous m'avez assez dédaignée, pour ne me point faire de réponse." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Vous voyez bien, Madame, que ce n'est pas la première fois. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
"On dit que vous devez épouser aujourd'hui Madame Gérante ; elle a moins de jeunesse et moins de beauté que moi, et ne peut avoir tant d'amour." (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
N'en lisez pas davantage, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Rendez-moi mon billet, s'il vous plaît, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Oui, Madame, assurément ; il faut prendre ses avantages où on les trouve. Deux cent mille francs ma foi, quelque tendresse que nous ayons pour vous, si les deux cent mille francs sont en belles et bonnes espèces, nous pourrons bien devenir marquis des Fontaines. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Et comment voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Eh bien, je le dirai par coeur, j'ai la mémoire bonne : Madame_la_Marquise_des_Fontaines, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Eh bien ! Je ne dirai donc rien des deux cent mille francs : voilà cependant près de vingt mille écus que nous perdons à ce marché-là. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Fi, Madame. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
J'ai bien querellé ce maraud-là, Madame, et je lui avais bien recommandé de vous l'épargner. (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
J'ai passé chez mon notaire, Madame, et nous l'aurons bientôt ici. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR ORONTE)
Il y a longtemps qu'ils attendaient ce moment-là que les voilà aises ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Assurément je viens de marier Monsieur avec Madame, et vous avec Mademoiselle. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Pardonnez-moi, Madame, je ne me suis point mépris, cela ne peut pas être autrement. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Puisque Monsieur le veut, Madame, j'en suis content pour moi. (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Mais vous êtes le maître ; vous voilà dans le logis, il ne tient qu'à vous d'y demeurer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non ; mais on me mettra à la porte, et on enverra Mariane dans un couvent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et n'y serait-elle pas moins gênée que dans la maison de son père ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Vous ne savez pas ce que c'est qu'un couvent pour une grande fille qui a coutume d'être dans le monde ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Pas trop ; mais le vieux pénard se désespère souvent ; car, il a beau faire et beau dire, madame sa femme va toujours son train. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ne sais-tu qui sont ces personnes qui se promènent dans le jardin, et que ma belle-mère est allée joindre ? (Acte 1, scène 2, MARIANE)
J'y viens mourir, madame, puisque vous me recevez avec tant de surprise, et que ma présence vous fait si peu de plaisir. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Que voulez-vous que je devienne, madame ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Madame, nous n'avons donc rien à craindre de sa part, et votre frère est de mes amis. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Dans les greniers, dans la cave, il n'importe, pourvu que je sois dans la même maison où vous êtes.. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Cette pendarde de Lisette nous fera faire diète, je vous en avertis. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Demeurez dans le village, et qu'on ne sache point que vous y êtes. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Quatre : deux gros monsieux, qui m'ont la mêne d'aimer bien la joie, avec deux belles dames, qui ne la haïssont pas, je crois. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Non; mais ils sont venus dans un biau carrosse tout doré, avec six gros chevaux,et je ne sais combien de laquais derrière. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Ah, le pendard ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Monsieur, madame est dans le jardin avec des dames et des messieurs qui vous demandent. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et comment madame a-telle reçu ces gens-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Ne dis-tu pas qu'ils sont dans le jardin ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Oui, monsieur, dans la grande allée. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
On a chassé toute la journée dans votre petit bois, et ils sont venus tirer jusque dans votre clos. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Pourquoi ne leur pas mettre du plomb dans la cervelle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Faites-moi ôter tous les meubles, et n'en laissez dans le logis que ce qu'il faut pour vous nécessairement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
N'est-ce pas un charme dans la vie qu'un petit endroit comme celui-ci, pour recevoir ses amis ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Madame, voilà un gentilhomme que je vous présente. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Ce baron n'est point fat, au moins : je le débauche, madame, et je le fais rester ici. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Il a chez lui des dames , et nous avons des dames ici : joignons toutes nos dames ensemble. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Morbleu, madame, vous êtes cause que je ne suis pas le maître chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
Vous avez quelques affaires ensemble madame. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
C'est que vous m'y plongez, dans la misère. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
Eh ventrebleu, madame , je suis ruiné par les vôtres, moi. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Non, madame, et la compagnie ne me plaît pas. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Voilà madame la comtesae de Préfanné qui s'en allait en Bourgogne, elle vient de verser à cent pas d'ici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Non, madame, mais son carrosse est bien rompu. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Voilà ma soeur, que j'ai amenée dans une cariole. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Nous venons un peu prendre l'air, pendant quinze jours ou trois semaines, pour nous remettre un peu. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Allons, ma soeur, allons faire mettre nos hardes dans une chambre, et puis nous irons voir ma petite cousine. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Ce grand nicodème de cousin m'a plus mis en colère que tout le reste, et cependant je n'ai jamais eu la force de le lui dire ; mais c'en est trop. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Hé bian, hé bian, le drôle s'est allé fourrer tout au fond de l'étable, darrière un tas de foin. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Je ne sis ni fou ni étourdi, voyez-vous, et crainte qu'il ne s'en retournît comme il était venu, avec un bon fusil, que j'ai été chercher dans la cuisine, je lui ai sanglé un bon chinfreguiau par la face, et depis il n'a pas grouillé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Est-ce vous qui avez dit qu'on les amenât dans votre jardin ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Les voila qui montent à la chambre de madame. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
Ils ne sont donc plus dans la cuisine ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Monsieur, madame vous prie bien fort de venir, et elle ne peut pas fournir toute seule à la conversation de tant de monde. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me faire suivre, mais il n'a pas voulu ; et pour plus de sûreté, il m'a dit qu'il alloit m'attendre à cette petite porte du jardin qui donne dans les champs, et que si je ressortais par-là, il verrait bien que je serais entré dans la maison. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Dame, c'est ici l'Épée royale, bon logis, à pied et à cheval. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
Le mieux du monde ; et j'ai trouvé une occasion tout-à-fait avantageuse pour nous procurer des amis dans la province. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
J'appréhendais, mon père, que cela ne vous fit point autant de plaisir que cela me paraît vous en faire. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Je suis à vous dans un moment, ne vous ennuyez pas. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Voulez-vous descendre dans la cuisine, pour voir ce que vous mangerez ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Dans quelle chienne de maison nous a-t-on amenés. (Acte 1, scène 30, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Je suis dans le dernier désespoir. (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Je voudrais bien savoir ce que dira madame ma femme de tout ceci. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)
Ce grand monsieur qui nous a trouvées dans le jardin ? (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Rien, monsieur : je demandais une chambre à cette fille pour mon maître. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
Oui, monsieur : Éraste est là-haut avec madame et mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Pourquoi non, madame ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
Ne vaut-il pas autant vendre mon vin à la campagne que de le faire vendre à pot dans Paris, comme la plupart de mes confrères ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
Comment donc, madame, une mauvaise affaire ! (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
La sottise qu'a faite un de vos valets de tuer un cerf qui s'était sauvé chez vous, et qu'on a trouvé caché dans votre écurie, suffirait pour renverser une fortune encore mieux établie que la vôtre ; et je ne sais même si mon oncle ne risquera pas la sienne en ne poussant pas la chose. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
Cependant, monsieur, si vous voulez bien que j'aie l'honneur d'être votre gendre, il n'en sera jamais parlé. (Acte 1, scène 34, ?RASTE)
Nous accommoderons tout, madame, et ces messieurs qu'il avait amenés ne refuseront pas d'être des noces. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
Mon maître n'est pas mal dans ses affaires : avec une jolie femme et une maison de bouteille, il aura plus d'amis qu'il ne voudra. (Acte 1, scène 34, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Et de vos faits galants intendant ordinaire, v.32 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Une Dame, Monsieur, qui n'est pas ma maîtresse, v.35 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
Depuis que je vous sers dans vos bonnes fortunes ; v.55 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Cela vous regardait, et je n'en ai dit mot, v.61 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Mais quand un bon hasard se trouve dans mon lot... v.62 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Que lorsque j'ignorais celle qu'elle a dans l'âme. v.160 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Dans cette incertitude il est de ma prudence v.255 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Et j'attendais si peu de vous voir à Valence... v.315 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
J'en suis fâché. La Dame apparemment est belle ? v.331 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Mais cependant partout je suis prêt à vous suivre, v.339 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Je suis dans un chagrin qu'aucun autre n'égale ; v.355 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Sortons de cette chambre, et restons dans la salle : v.356 (Acte 2, scène 1, L?ONOR)
Oui, Madame, il sait tout ; v.445 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Autant de mort, en cas qu'il passe dans la rue, v.448 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Car pour celui qui vient ici dans l'espérance v.455 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Voilà, dans les transports dont son âme est saisie, v.463 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
C'est un coup sûr, Madame, ou vous épousera. v.466 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
N'entrez point en fureur, Madame, on vous le cède. v.472 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
D'un autre époux, Madame, acceptez-vous la main ? v.474 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
Madame, votre aveu semble m'autoriser. v.490 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
Madame ! v.512 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
Je suis dans une inquiétude... v.522 (Acte 2, scène 4, LÉONOR)
Il approuvera tout dans la crainte de pis. v.528 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Madame, croyez-moi, c'est d'être incorrigible. v.530 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Madame, je le sais, l'autorité d'un père v.569 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Heureux dans ce moment, si l'ardeur qui m'anime, v.573 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Dans votre coeur pour moi fait naître quelque estime, v.574 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Votre époux prétendu n'est point un fat, Madame. v.577 (Acte 2, scène 7, JACINTE)
Madame Léonor... v.587 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Et dans l'état où sont les affaires, mon gendre, v.602 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Et dans ce triste état il me demande en grâce, v.641 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
J'entre dans la douleur que votre coeur ressent, v.644 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Étant au période, elle finit soudain, v.652 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Mon coeur ne fut jamais dans un état pareil... v.663 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Ami, dans cet état, j'ai besoin de conseil... v.664 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Et Fabrice introduit ainsi dans la maison... v.683 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
On va m'embarquer là dans une étrange affaire ; v.709 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
Oui da. v.717 (Acte 3, scène 1, JACINTE)
M'oblige de partir dans ce même moment. v.723 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Il part, Madame. v.725 (Acte 3, scène 2, JACINTE)
Un départ si soudain... v.731 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Madame, v.769 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je pars, et je crois voir dans le fond de votre âme... v.770 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Vous vous perdrez tous deux dans la réflexion, v.792 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
Adieu, Madame. v.798 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Vous êtes, j'en conviens, dans un grand embarras, v.803 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Mais des deux prétendants quand l'un est éloigné, v.816 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Faute de quoi, Madame, il ne faut pas s'attendre... v.821 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Dans votre appartement, D. Garcie introduit... v.828 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Dans mon appartement, voir la nuit D. Garcie. v.829 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Entrez dans votre chambre et soyez-y tranquille. v.845 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Don Juan est parti, moi dans cette maison, v.859 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
(Métier scabreux) qu'il faut cependant que je fasse, v.861 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Dans ma chambre même il faut m'aller attendre. v.898 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Dans ce logis, surtout, la rumeur devient grande. v.902 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Rien. En m'attendant, tu peux sur quelque chaise, v.905 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Je ne ferai qu'un tour ou deux dans la maison, v.908 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Il serait peu besoin qu'à présent dans la rue, v.913 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Il m'attend là-dehors cependant : qu'il s'y tienne, v.917 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Ou dedans, ou dehors, aura-t-il plus beau jeu ? v.920 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Le drôle dans ma chambre est déjà. Jusqu'au jour v.931 (Acte 3, scène 8, JACINTE)
Dans l'état violent où mon amour m'a mis, v.943 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Dans tout ceci, dis-moi, qu'est-ce que je hasarde ? v.950 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Dans le sien Léonor est rentrée. v.957 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Songez que c'est un cas pendable. v.962 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
De quel trouble soudain je me sens confondu ! v.979 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
Doit conduire mes coups dans le coeur du perfide. v.990 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
Ou que je l'ôterai, Madame, à Don Garcie. v.1002 (Acte 3, scène 14, DON ANDRÉ)
Vous trouvez-vous tous deux dans cet appartement ? v.1016 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Vous, Madame, v.1041 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Qu'en cet appartement il entendait du bruit, v.1048 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Rendez-vous de Dame ? v.1061 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Ah ! Dans l'âge où vous êtes, v.1069 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
J'ai trouvé dans ma tête en cette conjoncture, v.1093 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Mais, voici Don Félix ; qu'il est sombre, Madame ! v.1121 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Ne nous condamnez point. v.1143 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Rompez. Que Don Juan, madame, désormais v.1147 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Quel bruit se passa hier dans votre appartement ? v.1152 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
Madame, assurément c'est une médisance... v.1157 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Toutes deux dans un profond silence, v.1158 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Ai-je menti, Madame ? v.1161 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Pour éviter l'éclat ; dans l'espoir qu'aujourd'hui, v.1211 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Je priai Don André que pendant mon absence v.1217 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Non, non, une autre dame est l'objet de ses soins, v.1235 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Et dans de certains cas quelquefois on devine, v.1278 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Comme elle répondit, Monsieur ? En brave Dame, v.1310 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Très mal d'abord, moins mal dans la suite, encor moins v.1311 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Il allait s'en retourner soudain v.1327 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Ah, que je souffre ! Hélas ! Et dans quel désespoir... v.1339 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Arrêtez, Madame, et souffrez qu'un moment v.1343 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Je me plains de mon sort, sans vous blâmer, Madame. v.1349 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
L'amour selon nos voeux n'entre point dans une âme. v.1350 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Madame. v.1357 (Acte 4, scène 8, JACINTE)
Ah, Madame ! Ah, Seigneur ! v.1368 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
À Madame Isabelle, et quand de son billet v.1379 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
Don André est votre amant, Madame ? v.1393 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Ce Don André, Madame, est un grand malheureux. v.1396 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Et sauver un duel, Madame, à votre frère. v.1406 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Suis-je dans un état à pouvoir plaisanter ? v.1424 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Nous vous avons, Madame, amenée avec nous. v.1432 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
Va, va, Monsieur vaut bien Madame, assurément. v.1464 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Oui, pour toi ! On n'a que du dédain. v.1516 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
Je leur avais parbleu donné dans la visière ; v.1521 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
Et c'est ici le lieu marqué dans son billet. v.1527 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Attends, pendard. v.1550 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Pendard. Fort bien, la lune opère. v.1550 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Dans le fonds... En effet, Monsieur, comme vous dites... v.1553 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Oui, je suis un coquin, et dans votre courroux, v.1559 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Oui, pendard ; v.1563 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Le plus grand chien qui soit dans Valence, peut-être. v.1578 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Il nous a cette nuit menés chez une Dame. v.1590 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Vous donnez là-dedans ? v.1591 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Tais-toi, je ne veux pas en savoir davantage. v.1601 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
N'allez pas là-dedans m'embarrasser, au moins, v.1604 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Mon amour est le premier en date ; v.1650 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
La Dame d'ici près? v.1681 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Ce n'est pas ce qu'en toi je trouve à condamner, v.1683 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
Restez dans votre erreur. ? v.1698 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
Demeure dans ta honte. v.1698 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Une jeune enfant, qui a passé toute sa vie dans un couvent, qui n'en sort que depuis quinze jours... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Ma fille n'a pas tort, c'est un vilain homme ; mais il est fort riche, et en chemin de le devenir davantage ; cela fera une bonne maison ; c'est un homme qui ne dépenserait pas une pistole mal à propos. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Tenez, mon fils, c'est un vilain, un ladre, un vieux coquin, qui a vécu jusqu'ici d'une manière fort serrée, et qui, faute d'expérience, se répandra au premier jour en des dépenses excessives pour le première guenon qui lui donnera dans la vue. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
De donner des violons et de la musique dans les avenues de notre bois ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Il y a déjà dix ou douze jours qu'il est ici à pot et à rôt dans la maison. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Mais qu'as-tu appris dans le village encore ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
Dans le village, monsieur ? (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Il a trois ou quatre personnes dans le village qui ne font autre chose qu'aller et venir. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Monsieur, nous sommes arrivés : l'un a été dans la rue Saint-Honoré, chez des marchants d'étoffes, l'autre chez des marchands joailliers, sur le quai des Morfondus, celui-ci chez Crépi, celui-là chez Lamorlière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Je n'ai garde de vous quitter dans le fort de cette affaire-ci, monsieur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Paix, paix, madame Mathurine ; êtes-vous folle de ne me pas appeler votre neveu ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
Ta fortune, da ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
Or, ces gens-là, tu sais, remuont l'argent à la pelle ; ils faisont jouer, tu sais, jour et nuit les ménétriers dans le village ; ils tiront, tu sais, des fusées et des artifices sur l'iau. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Tatigué que d'envieux, que de gens fâchés dans le village, quand ils verront Mathurine et Lucas dans un biau carrosse ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Oui, tant mieux, c'est de la meilleure stelle-là, de la plus véritable, de celle qu'on croit davantage... Eh ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Tredame, Lucas, tu sais déjà lire. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
Tredame, toi-même. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Mais voici nos deux drôles, ils donnont à plein collier dans l'ornière ; car je me doute qu'ils parlont de ça. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Retourne-t-en à la cuisine, pendant que je m'en vais les acouter, moi, sans faire semblant de rian. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Il en perd l'esprit, vous dis-je, et le bruit court dans le quartier que vous avez été pendu. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Admire la fatalité de mon étoile : je pars de l'armée dans la résolution d'obéir aux ordres de mon père. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Il n'attendait que mon retour à Paris pour me marier. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Je me vois obligé de prendre place dans le carrosse de Metz. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Je ne saurais sarvir sti-ci sans tromper sti-là, voyez-vous, et j'ai dans l'imagination que ce serait blesser ma conscience, si je ne sarvais pas sti qui promet le plus, au préjudice de sti qui baille le moins. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Oui da, oui da, il y a quelque chose à dire à cela. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Le dangereux coquin ! (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Je vois bien ce qu'il y a à faire : tiens, voilà encore quinze louis d'or pour mettre les choses dans l'équilibre. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Morguenne, vous ne savez pas ce que je risque, si monsieur Dubuisson ou madame sa femme venont à savoir que je me suis baillé pour compagnon de jardinage un jardinier qui n'est pas jardinier. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Comment donc, pendant toute la route ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Il y avait dans notre même carrosse une jeune fille qui n'avait point de mère. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Marthon, il lui disait les plus jolies choses, les plus tendres, les plus amoureuses, et tout cela, Marthon, en me regardant toujours. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Je ne saurais, Marthon, je l'ai trop regardé ; je crois le voir à tous moments, je cherche ses traits, son air, son regard, ses manières dans tout ce qui s'offre à mes yeux. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Rian, rian, monsieur : c'est que j'expliquais à ces madames que si vous vouliez, j'aurais dessein de prendre votre potager pour mettre en parterre. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Et que mettre dans ma soupe ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Vous : on dit que toutes ces dépenses ridicules qui se font depuis quelque temps dans le village sont de votre façon. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Ils aviont ôté les gigots et les longes de viau que j'avais mis à la broche ; ils aviont été chercher du bois et du charbon dans la cave, qui était ouverte, et ils faisiont des feux de reculée ; ils boutiont tout par écuelle, et ils disiont comme ça qu'il ne vous en coûtera rien, qu'on les laisse faire. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Non, monsieur, c'est ste madame qui est toujours si claire, si luisante. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Madame_la_Marquise. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
Voyez-le, et lui tenez compagnie, pendant que je vais recevoir madame la marquise. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DUBUISSON)
Je ne suis pas le maître dans ma maison depuis que vous y êtes. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Oui, vous avez raison, c'est un tour de son imagination ; et il y a parmi la mascarade une joueuse de gobelets, qui chante, qui danse, qui fait des tours. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
En vérité, monsieur Dubuisson, vous avez bien peu de complaisance ; je vous avais prié de différer vos préparatifs de noces, et vous commencez par donner le bal pendant que je me meurs. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
Tenez, madame, c'est monsieur Caton à qui il faut vous en prendre, c'est lui... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
Vous qui dans votre doux ramage v.6 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Des étoffes magnifiques, madame, et qui se soutiennent d'or, voyez. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
La bile me monte, et ces impertinences-là me mettent dans une colère... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
Se vont changer soudain. v.27 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Madame, le beau livre ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Ce ne sont que pierreries, des bagues, des boucles d'oreilles, des pendants, un esclavage. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Le second tome ne vaut pourtant pas le premier, mais il ne laisse pas d'avoir son mérite, et j'aimerais assez une bibliothèque toute dans ce goût-là. (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Madame Dubuisson, c'est monsieur Orgon, je pense. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
Monsieur et madame Dubuisson, par quelle aventure vous trouvé-je ici ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Madame Dubuisson ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
Je suis tout prêt à vous tenir ma parole ; mais cependant j'hésitais à donner à monsieur Caton, à cause des dépenses excessives dont je le soupçonnais, et c'est notre faux jardinier qui les faisait. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous sommes dans la même crise que vous, Monsieur. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Je suis dans la plus cruelle situation où je me sois trouvé de ma vie. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je la ressens comme toi-même, je suis dans le cas, te dis-je. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
L'expédient me plairait assez, si je n'appréhendais les conséquences. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Les miens sont à peu près de même, habiles gens dans leur commerce, mais d'autre part très imbéciles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Allez raisonner de ce côté, je vous rejoins dans le moment même. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Et c'est Madame Pinuin, la maîtresse des trois Rois. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Elle a été femme de charge d'une fille d'Opéra, chez qui nous soupions quelquefois ; c'est une fort bonne pâte de femme ; et dans le dessein que nous avons, nous pourrions bien avoir besoin d'elle. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Oui, je vais la mettre dans ma manche, laissez faire, et retirez-vous, je ne vous ferai pas attendre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Devenez veuve, Madame Pinuin, je fais votre fortune, devenez veuve, encore une fois, et je vous épouse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Quoi, ce gros vivant qui ordonne tout dans la maison, qui tranche, qui taille, qui rogne. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
J'entends ; j'ai fait quelque passion dans le pays : eh ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Cadédis, pauvre Chevalier, ne seras-tu jamais corrigé de trop d'ascendant sur les Dames ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
C'est Madame Robin. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Trente mille écus, Madame Pinuin ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je ne me sens point de répugnance dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
L'affaire ne manquera pas, à ce que je prévois : la Dame est éprise du Gascon, le Gascon est fort épris de trente mille écus. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Parguenne, ils seriaint encore trop heureux quand il leur en coûterait encore dix fois davantage ; ils avont vu une armée une fois, comme alle campe, comme alle file, comme alle marche, comme alle décampe, comme alle? que sais-je moi ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tatigué, quand ils seront retournés chez eux, comme ils débagouleront tout ça dans leur voisinage ! (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Il y a morgué de ces masques-là qui avons fait garder la maison aux Procureux pendant qu'alles s'en venont ici courir la prétantaine avec des maîtres Clercs. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tenez couseine, j'étais ces jours-ci dans la joie de mon coeur. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ils aviont, morgué, de biaux justaucorps tout chamarrés d'or, et ils étions montés comme des Saints-Georges ; ils fesions les olibrius dans les commencements : mais ils avont le caquet bien rabattu, à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Des aigrefins de ce Camp les avont fait jouer, et ils leur avont tout gagné l'argent, les justaucorps et les montures ; les badauds s'en retourneront en veste à Paris par des chemins de traverses, et si ils ne feront pas grand'chère sur la route. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
C'est votre cousin que ce Monsieur Guillaume, Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Ce Gentilhomme-là ne fait point de déshonneur à la famille, au moins ; et je crois qu'avec un peu de vos lumières, il pourrait faire quelque chose dans le monde. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Je comprends cela : mais si ton maître est dans le dessein d'épouser leur fille, il leur fait honneur : quelles difficultés y a-t-il à vaincre ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Oh, parlez mieux, c'est bien un fripon, Madame Pinuin. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Mais, que puis-je là-dedans, moi ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
Comment donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Ma chère Madame Pinuin, il fait dans mon coeur et dans mon esprit des révolutions à quoi je ne m'étais pas attendue : je suis dans des ravissements ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Madame Pinuin, quel charmant spectacle ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
On ne voit point de cela à Paris, Madame. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Non, assurément, ni si nombreux, Madame. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Madame ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Il y a là de la marchandise à choisir ; c'est une belle Foire, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Les voyages font bien les gens, Madame Pinuin. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Oui, Madame, je suis des amis de Monsieur le Chevalier, confident ordinaire de toutes les Bourgeoises suivant l'armée. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Hé bien, Madame, vous devez être la personne du monde la plus contente : Monsieur le Chevalier m'a prévenue sur tout ce que je m'étais proposé de lui dire de votre part ; il est amoureux de vous à la folie. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Elle vous a dit vrai, Madame, il me l'a dit aussi, à moi : c'est bien la passion la plus pétulante. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Nous avons beaucoup de sympathie ; il est bouffon, si bouffon dans la conversation ; moi, je suis si folle, si folle dans mes manières. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Si ce mariage-là se fait, Madame, vous deviendrez le charme de la garnison. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Oui, vraiment, et sur la frontière même ; et comme il est un des plus anciens Officiers du Régiment, le moins que vous puissiez espérer, c'est de vous trouver au premier jour la commandante d'un Bataillon. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
La commandante d'un Bataillon ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Mais, ma chère Madame Pinuin. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Nous nous en déferons, Madame, ne vous mettez pas en peine : j'en ai bien expédié d'autres. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Non, non, Madame. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Il est bon d'avoir un peu de conduite dans la vie. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Nous n'en manquerons pas plus que vous, Madame, laissez-nous faire. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Ma chère Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Je serai Commandante d'un Bataillon en garnison, moi, sur la frontière. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Nous n'avons parlé d'autre chose ; et si vous étiez venu de ce côté, vous auriez trouvé Madame Robin toute charmée de l'espérance qu'elle a de vous posséder. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Allez-vous-en la joindre, Monsieur, et prenez soin de l'entretenir dans les agréables idées que nous lui avons données de son bonheur. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Tu peux compter que j'y suis déjà, j'y cours, j'y vole, et j'y mène la Dame Robin, dont je me nantis par avance. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
Dans notre tente : tu sais bien où campe le Régiment. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Madame, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je suis la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous êtes Madame Valentin, Madame, apparemment ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Oui, je suis Madame Valentin. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Et Madame Valentin de très mauvaise humeur, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Hélas, ma chère Madame que je vous trouve changée ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Changée, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Ah vraiment, c'est en bien que vous l'êtes, Madame, et vous embellissez à vue d'oeil. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Ne vous fâchez donc point, Madame, ce n'est pas mon dessein. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
J'étais à quinze ans toute aussi aimable que je le suis, Madame ; et si vous m'aviez vue au Jasmin fleuri, dans la boutique de feu mon papa ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Hé, vraiment oui, je le sais bien ; c'est de ce temps-là que j'ai l'honneur de vous connaître, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Vous avez là une aimable enfant, Madame, qui paraît bien sage et bien élevée. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
À la marier, Madame, à la marier ? (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Madame, je n'ai encore que seize ans, et ma mère n'a été mariée qu'à trente-neuf. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je ne vous conseillerais pourtant pas, Madame, de la laisser seule en ce pays-ci, surtout ; l'air d'une armée est si dangereux, et pour des jeunes personnes de Paris encore ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Oh, je sais dans quelle retenue et dans quelle contrainte vous l'élevez, Madame ; et cela est fort louable, je vous assure. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Et fort chagrinant pour moi, Madame, qu'on n'ait pas assez bonne opinion de ma conduite? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'en aurai jamais davantage, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, je l'instruirais de mes sentiments, et en présence de ma mère même. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Mais sans l'aveu de ma famille, Madame, il ne devrait jamais rien prétendre. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Non, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous n'êtes pas charmée d'entendre cela, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je n'ai rien à craindre de ce côté-là, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Hé, Madame, l'amour ne doit-il pas pardonner tout ce que l'amour fait entreprendre ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Voilà une jolie maxime, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Impertinente, Madame ! (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je voudrais de tout mon coeur que vous en connaissiez quelqu'un, Madame ; je vous permettrais tout de ce pas de lui aller dire. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'y manquerais pas, je vous en réponds : votre très humble servante, Madame Valentin. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Je le crois bien, vraiment : s'il n'y avait que votre père d'extravagant dans tout lez quartier, ce serait un beau miracle. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
Votre valet, Madame Valentin. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Il faut bien que cela soit ; car de quelque côté que nous allassions, j'entendais toujours : Tirez, Bourgeois : fi les vilains, à la Boutique. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Les vilaines armes, Madame Valentin, les vilaines armes ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Oui, nous nous sauvions de Régiment en Régiment, pour éviter le tumulte et le scandale ; il est désagréable de se faire des affaires avec une armée, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
En chemin faisant, nous sommes malheureusement tombés dans un diable de Bataillon, dont les Officiers étaient à peu près vêtus comme ces deux Messieurs. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Jusqu'au revoir, Mesdames. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
Il y a Bourgeois et Bourgeois, Madame ; et Monsieur Valentin est un homme aussi respecté parmi les troupes? (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Vous vous moquez, Monsieur, je suis seulement fâché de vous avoir voulu faire passer imprudemment par cet endroit que gardaient ces deux sentinelles. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Oui, oui, Madame ; et tout cela se serait fort bien passé, Monsieur, sans ce brutal d'Aide-Major ; qui vous a fort vilainement appliqué une vingtaine de coups de canne en passant-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
Monsieur votre mari a l'esprit bien fait, Madame Valentin, vous devez être bienheureuse avec cet honnête homme-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
C'est le coup de pied que ce cheval m'a donné dans l'estomac. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Dame, accoutez, songez à votre conscience, autant de grimpé, il n'y a pas là de façons. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
Il ne sait ce qu'il dit, Monsieur, il n'y a jamais eu de cheval de bois dans un Camp. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Vous me feriez enrager, Madame Valentin. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
Doucement, camarades point de tumulte, ni de méprise, et qu'on fasse les choses dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Un Bourgeois dans cet équipage ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Déguisé dans un camp ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
À votre considération, Mesdames, on ne lui mettra que vingt livres pesant de boulet à chaque jambe. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
S'il ne tenait qu'à de l'argent, j'ai quatre-vingt-dix louis dans ma bourse. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
Madame Valentin ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
Oh si vous faites la rétive, je vous mets à dada, vous, maman Valentin. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
Hé bian, palsanguienne, épousez sa femme ; il y a une Madame ici qui ne l'est pas encore ; mais que n'an dit qui allait bientôt l'être, faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Madame Robin ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
Hé, voilà Madame Robin, Monsieur, qu'elle y consente ; je voudrai tout ce qu'elle voudra, moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
Oh tâtiguenne, il est bien question de Bal, couseine, vela Monsieur Mouflard que n'an va mettre sur le cheval de bois, à moins que Madame n'épouse Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Mais nous sommes liés, Madame et moi, par des engagements. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MOUFLARD)
Dans ces aimables retraites, v.3 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Heureuse Madame Robin, v.15 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
L'Amour a mis dans le milieu d'un Camp, v.21 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Beautés, qui dans le champ de Mars, v.23 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Voir dans le Camp la guerre en mignature, v.32 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Un grand dada de fort belle encolure ; v.68 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
Pour des darrières bourgeois. v.71 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Dieu vous garde, Madame Thalie. v.26 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Ne m'en donnez pas davantage. v.47 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et j'ai donné dedans. J'ai tort. v.51 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et pendant mon absence? v.57 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Troupe, Madame ! On dit à présent Compagnie. v.62 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
On n'y revient pas davantage. v.77 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Pour réussir chacun dans son emploi. v.106 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Voyez si ces Messieurs, ces Dames sont là-haut. v.118 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
J'aime à voir dans cette jeunesse, v.133 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Mesdames, voilà la déesse, v.135 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Ont presque tous du talent pour la danse ? v.147 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Ce n'est pas là danser, c'est marcher en cadence. v.149 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
C'est assurément lui, Madame, v.168 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Et cependant le public l'applaudit. v.182 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Des Pièces d'agrément sans Danse, sans Musique ? v.211 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Que Madame Thalie en indique quelqu'une, v.223 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Et sont tous deux entrés, demandant à vous voir. v.261 (Acte 2, scène 1, VIRGINE)
Jamais dans aucun lieu la Jeunesse et l'Amour v.265 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
Mais je me vengerai dans peu sur votre coeur. v.320 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Dalle sponde del mar v.325 (Acte 2, scène 3, UN INDIEN)
Madame, c'est à vous que ce billet s'adresse. v.356 (Acte 2, scène 3, OLIMPE)
J'accepte cette bague, attendant l'heureux jour v.369 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
Il n'est pas mal dans ses affaires. v.375 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
Madame, dans ce bois j'ai vu des gens épars, v.383 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Madame, et l'Inconnu ne saurait moins prétendre : v.386 (Acte 3, scène 1, LE MARQUIS)
Madame, par hasard, si Comus est un Dieu v.391 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Madame. v.414 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour fournir des plaisirs toujours en abondance, v.415 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
Madame, il ne faut point différer davantage ; v.417 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Hé ! Madame. v.432 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
Oui, Madame, j'ai tort de paraître jaloux, v.437 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
Cependant divertissons-nous. v.441 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Leur danse, leur voix, tout m'enchante. v.483 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Il m'attend dans le Ciel où je le vais trouver, v.502 (Acte 3, scène 3, COMUS)
En les disant n'entendait pas, v.513 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
En attendant que ce temps soit venu. v.519 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Dans vos plus grands projets vous serez traversée ; v.544 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Cependant vous aurez beau à faire, v.567 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Madame, du Marquis nous demandons la vie, v.572 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Tout ce que vous avez dans l'âme. v.598 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
De ce premier, ma bonne Dame, v.601 (Acte 4, scène 1, PETIT BOH?MIEN)
Vous le voyez, Madame, un enfant vous accuse, v.603 (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
Condamnez mon jaloux dépit. v.604 (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
De danser une sarabande. v.610 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Dans vos beaux yeux, v.616 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
J'admire également et la voix et la danse, v.634 (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Non, Madame, de grâce, v.639 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
Madame? v.643 (Acte 5, scène 1, CASCARET)
Je n'irai pas bien loin, Madame, le voici. v.645 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
Ce que l'on doit, Madame, à votre qualité, v.649 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
Si m'étant pour ce soir dans le Bourg arrêté? v.650 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
Madame. v.654 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
Dans votre coeur sa flamme ne peut naître, v.692 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Madame, après cela que l'Inconnu hasarde v.711 (Acte 5, scène 2, OLIMPE)
Madame. v.736 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Et deux badauds, dont l'un est aussi sot, et plus, v.760 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Ah, Madame, voyons. v.768 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Parlez-vous tout de bon, Madame ? v.769 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Faut-il consulter davantage ? v.775 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Dame, c'est v.780 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Dansons de la gaillarde, et que l'on se démène. v.791 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
Prendre un de ces Monsieux, et le faire danser. v.793 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
Non, jamais je ne danse. v.794 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
C'est qu'il a du chagrin. Attendant qu'il se passe, v.799 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Voyons ce qu'à la danse un gentilhomme vaut. v.800 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Serviteur à Colin. Hé ! Ne dans-t-il pas ! v.812 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vas danser, Colin. v.815 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
S'il en faut débacler. Hé ! Va-t'en danser, toi. v.820 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Madame voudra bien. v.821 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Hé bian donc, pis que n'an m'y condamne, v.822 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
Dansons. Brimbalez-nous queuque bonne Pavane. v.823 (Acte 6, scène 1, GROS JEAN)
Comme sans cheminée on peut danser ici : v.829 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Je sais bien mieux chanter que je ne danse. v.832 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Morgué, je vais danser d'ici jusqu'à demain. v.847 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Vous voulez que je danse ? v.849 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Allez, Madame, allez faire la révérence, v.850 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Danser une pavane avec Monsieur Colin. v.851 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Quand je la danserais, le grand malheur ! v.852 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Je vais danser tout seul. Du plus gaillard, allons. v.855 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Oh dame, v.858 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Quoique nés dans les champs, j'ons appris les cinq pas, v.859 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Hé dame, est-ce pour rire, v.865 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Il a vécu, Madame. v.899 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Ô bonheur, qui remplit tous mes voeux ! Mais, Madame, v.951 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Madame, je puis donc prétendre à votre foi ? v.956 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Revient dans nos charmants réduits, v.3 (Acte 1, scène 1, UN PAYSAN)
Cérès languissait dans la plaine, v.15 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Sous leurs étendards. v.26 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Dans cet asile v.27 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Ne dédaignent pas d'habiter. v.41 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Ne dédaignent pas d'habiter. v.45 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
J'ai laissé ma suite dans le Village. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Oui, dans la maison d'un des deux amants dont le père a loué les caves pour en faire un magasin d'assez bon vin. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Que l'amour est faible dans un coeur où le devoir se fait écouter ! (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Ce qu'on pardonne à votre sexe ; ne serait pas excusable dans le nôtre. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Commençons par désobéir, et mettons les choses dans un état qui puisse ôter à nos familles l'espérance de nous désunir. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Il y a de la folie dans votre proposition. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Vous voilà dans les réflexions dans les grandes phrases, poussez-vous les beaux sentiments ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Tu l'en aimeras davantage. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Oui da, le premier mouvement pourrait bien m'inspirer quelque faiblesse, mais la réflexion vient au secours des personnes qui aiment ; et l'esprit sert à bien des choses, par exemple. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Ils ont été les premiers à nous souhaiter dans leur maison. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Pour moi, je ne sais pas ce que cela veut dire : mais en vous voyant, je me confirme tout à fait dans la résolution d'obéir aux lois de l'Amour, plutôt qu'à celles de mon père. (Acte 2, scène 5, LUCILE)
Voilà une nouvelle manoeuvre ; Mais pour vous punir, je rendrai les vendanges prochaines si abondantes, que vous vous repentirez de votre usurière précaution. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Il y a un temps infini qu'on ne voit plus de Bourgeois ivres dans les rues, ni de petits Maîtres entre deux vins rendre hommage au beau sexe dans les bosquets des Tuileries. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Non, la conscience de ceux qui en ont : mais comme les Marchands de vin n'en ont guère, je ne saurais lire dans la tienne. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Ton magasin est dans le Village ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Dans une grande maison ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Tout est au pillage dans votre magasin. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Madame la Folie ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
L'amour n'est plus aveugle, il me reconnaît en m'abordant. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
Hé, là, là, Madame la Folie, un peu doucement, s'il vous plaît, vous ne devez pas trop vous plaindre que par malice ou par raison j'aie su vous attacher à moi. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Ils auront peine à tenir parole ; l'air de Suresnes est terriblement dangereux pour ces choses-là. (Acte 2, scène 11, LA FOLIE)
Car tout le monde est aujourd'hui masqué dans le Village. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Mais en attendant qu'il soit venu ? (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Ne laissez point entrer mon père, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 11, LUCILE)
Vous me voulez quitter, vous m'abandonnez dans l'occasion, mon adorable, ma divine, ma robuste ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Il est avec Madame Pinterelle, une de mes intimes : voilà un joli tête à tête. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que vous vous connaissez, je sais de vos nouvelles, et Madame Pinterelle est depuis longtemps de vos amies. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
De tout mon coeur, je ne demande pas mieux, moi, quelquefois. Mais Madame Pinterelle a dans l'esprit des contrariétés? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Mon amour, à moi est une passion qui est la suite d'une autre ; je ne veux épouser Madame que le soir, et Madame ne veut m'épouser que les matins ? Vous comprenez bien la différence ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Oui, mais ce matin paraîtra aussi le soir à Madame Pinterelle, c'est une délicate qui veut qu'on l'épouse de sens froid, cela ne se peut pas, ce n'est pas la manière du pays, comme vous savez. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Voilà une bonne recrue pour la table du Dieu du vin ; mais dans un repas de guinguette, il faut des fous et des folles de toute espèce. En voici une joliment masquée. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Madame, que faites-vous ici ? (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Je croyais qu'il n'y avait que moi dans le monde assez folle pour cela. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Je ne vous en crois point, moi, Madame, et vous me semblez toute parfaite. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Rien moins que cela, Madame, j'ai un entêtement insupportable ; je suis esclave des bienséances. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
La crainte de la médisance me tient dans une gêne, dans une contrainte effroyable. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Il y a quinze jours que je suis veuve, et depuis ce temps-là, Madame, nulle satisfaction dans la vie, point de partie de plaisir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Si peu, Madame ; Je me refuse à tout, je n'y ai encore soupé que huit ou dix fois depuis quinze jours ; mais je n'étais encore jamais venue dans celle-ci. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Dans l'état où je suis, il ne me convient pas de voir grand monde ; et pour ne point m'écarter des règles, je me réduis au tête à tête. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Moi, Madame, je n'ai point d'amant, mais on en trouve à la guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Quand, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Suis-je de taille et de pays à dire non dans une affaire ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Ah cadédis, laissez-moi faire, je vous attends dans la Province, vous n'y tiendrez pas, vous y mourrez de gloire et de joie. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Madame ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Vous aurez le fauteuil chez l'Intendante, au moins, sans contestation. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Fi donc, Madame, je suis cadet de treize frères. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Il, faudrait que Madame fût bien difficile. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Allez m'attendre dans ce petit bois, et joignez-vous à la compagnie que vous y trouverez à table avec l'Amour, vous n'y serez point de trop. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Paix, paix, taisez-vous, et nous laissez faire, nous rétablirons l'abondance, il faut bien faire renaître le crédit. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Quelle impertinence, quelle audace ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Oser faire du désordre dans notre guinguette ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Votre guinguette, Madame ? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
Tu entends d'assez jolies musiques, on a soin de tout, comme tu vois, rien ne manque dans ta guinguette. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Cela est inutile, c'est une chose réglée dans le conseil que l'on vient de tenir à table. (Acte 2, scène 19, CLITANDRE)
Je te donnerai une Lettre de change sur la Fortune, moitié comptant, et le reste après vendanges. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Il n'y a personne sans vanité qui ait jamais eu dans le monde tant de crédit qu'en ont l'Amour et la Folie. (Acte 2, scène 19, L'AMOUR)
Mais par votre moyen, avec un de ces Arrêts de Guinguettes, qui s'exécutent par provision, on pourrait toujours en attendant? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
De Monsieur Kerpinot, et de Madame Pinterelle. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
Dans les beaux jours v.64 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
Dans les beaux jours v.72 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
Et dans ces douces retraites v.100 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
Dans cet heureux jour. v.112 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
Dans ces lieux l'Amour amène v.113 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
Dans cet aimable pays, v.120 (Acte 2, scène 20, THERSANDRE)
Dans les plaisirs de Suresnes. v.130 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
Dans nos aimables réduits, v.152 (Acte 2, scène 20, LUCILE)
Dans ces lieux nous ont conduits ; v.156 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je ne retournerai plus dans le Couvent, ma chère enfant, je ne retournerai plus dans le Couvent. (Acte 1, scène 4, MIMI)
On ne peut pas l'être davantage. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Cela est fort bien réglé dans notre petite imagination ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tiens, mon enfant, il ne trouve que moi de raisonnable dans toute la maison, je gage. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Madame ? (Acte 1, scène 5, JASMIN)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 5, MIMI)
Hé bien, votre maître d'Italien va venir, allez-vous-en l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
Vous avez-là une aimable petite nièce, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
De votre façon, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous avez donc des vues pour le mariage, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
C'est l'Opéra tout pur, madame ; je vous entends, vous aimez ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Tu le verras ; il doit venir ici, je veux lui donner aujourd'hui un petit régal dans mon appartement, j'ai pris toutes mes mesures pour cela, et? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Très volontiers, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
Nous ferons, vos nièces et moi, les honneurs du logis, Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Est-il toujours dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Madame, je ne vous voyais pas, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Madame? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Et quel, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Comment, ma tante, vous êtes dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Vraiment oui, chacun a sa faiblesse dans le monde : Madame a la bonté de se prêter à la vôtre, il faut bien que vous lui passez la sienne. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé oui, vous dis-je : vous aimez un joli petit homme, Madame aime un joli petit homme aussi, et vous aurez chacune votre joli petit homme. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Que cela est bien imaginé, Madame ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Oui, il n'y a qu'à bien marquer dans l'affiche le poil et les oreilles, quelque curieuse le ramènera, peut-être. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
En attendant que le vôtre revienne, je vous ferai voir le mien ; mais au moins, ma nièce, écoutez donc? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Non, non, ne craignez rien, Madame, nous n'irons point sur vos brisées. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je voudrais qu'elle le fût cent fois davantage, et que sa folie pût nous être utile à détourner, ou à différer, du moins, ce maudit mariage que votre père s'est mis dans la tête. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Que peut-il arriver qui me fasse plaisir dans la cruelle situation où je me trouve ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Que voulais-tu que je fisse davantage ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous en souvient-il, Madame ! (Acte 1, scène 10, LISETTE)
L'air insinuant du valet de chambre me donne dans la vue. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il n'est ma foi pas trop mal inspiré, Madame ; et vous en feriez, comme vous voyez, un usage fort contraire à ses intentions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Miséricorde, que vois-je, Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Le voilà retrouvé, Madame, et sans affiches. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Que faites-vous donc, Madame ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
L'occasion est belle, prenez-la dans vos bras, Monsieur. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Je ne puis plus vous soutenir, je vous en avertis, Madame. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Si fait, mon enfant, quelquefois par-ci, par-là dans de certains moments. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Le grand dadais avec son hélas ! (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Moi, infidèle, Madame ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Pour cela non : c'est notre tante ; on a demandé Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Croyez, Madame, que la seule passion que j'ai pour vous? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
On sait de vos fredaines ; c'est Madame Jaquinet à qui vous en voulez, vous avez des rendez-vous avec elle tous les jours d'Opéra ; elle vous attend ici aujourd'hui, vous y venez, vous nous trouvez, vous vous évanouissez, vous nous en recontez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Si je connais votre tante, Madame, si je l'ai jamais vue? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Il ne l'a jamais vue qu'à la chandelle, peut-être, dans la loge de l'Opéra : c'est ce qui fait qu'il l'aime. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Je le savais bien, moi, qu'on cherchait Madame Jaquinet, et que c'était là son petit homme de l'Opéra. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Écoutons-les, Madame, peut-être y a-t-il du malentendu dans tout ceci. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Oh, ce n'est point par choix que nous voyons Madame Jaquinet, c'est par une nécessité presque indispensable. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Oui, il faut avoir de la conduite dans le monde, on se trouve dans de certaines situations? (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Un écolier, Madame, un écolier ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Votre tante aime furieusement ce corps-là, Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Dans la seule vue de vous plaire, Madame ; de me rendre digne de vous, et de vous aimer toute ma vie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Ces excuses là ne sont point trop mauvaises, qu'en dites-vous, Madame ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Oui, Madame, cette espèce de père qui ne nous envoie point d'argent. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Il nous réduit par son avarice, à faire notre cour à des vieilles, pendant qu'il veut épouser les jeunes, lui. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Et vous, Madame, point de caprice, ni de jalousie ; vous aurez bientôt de mes nouvelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Tu nous embarques là dans une affaire? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Elle a la réputation d'être un peu folle, Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Attends, attends, je vais faire Ubalde et le Chevalier Danois. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Dans l'abîme profond dont vous êtes sortis. v.11 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Comment, pendart ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC, MONSIEUR FILASSIER)
Montons là-haut, nous y trouverons ma fille et ma soeur, et nous en saurons davantage. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Il lui est arrivé par la poste, Monsieur, dans vos dernières lettres. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Dans mes dernières lettres ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Il est dangereux quelquefois d'avoir trop de sévérité, Monsieur Filassier. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Il s'est mis dans la tête des idées confuses de Palais, de Démons, d'enchantements, il croit être Renaud. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Sa folie augmente, il est dans des agitations? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Cette folie-là n'est pas dangereuse, et dans la suite? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Elle n'est pas dangereuse ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Dans les commencements de sa maladie, j'ai eu la précaution de le loger dans une salle basse. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Une extravagante, de par le monde, qu'on appelle Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Madame Jaquinet, monsieur Grognac ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Quand vous êtes venu, Monsieur, je répétais le rôle d'Ubalde, s'il vous en souvient ; et vous voilà tout à propos pour faire celui du Chevalier Danois. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
La folie de ce pauvre jeune homme et l'extravagance de Madame Jaquinet, ne font que croître et embellir. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Ils sont dans l'accès à l'heure que je vous parle. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Ils sont dans l'accès ? (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Ils sont dans l'accès. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Il a fallu leur aller chercher dans l'Office des feuilles et des fleurs, pour faire des guirlandes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Si vous voyez comme il est bâti ; il se tourne quelquefois du côté d'Angélique, qu'il appelle la Gloire : cela fait juroter Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Oh bien, laissez-nous flatter un peu sa manie pendant quelques moments. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Et vous, Monsieur, qui vous mettez dans la cervelle. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
Hé bien, mon frère, vous êtes témoin de notre amour extrême, ayez bien soin de ce pauvre garçon pendant mon absence, je ne serai pas longtemps sans revenir. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Allez, allez, Madame ; et nous, (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Et vraiment oui, il faut bien amuser cet enfant-là, en attendant qu'Armide revienne. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
C'est l'Amour qui le tient dans les chaînes, v.38 (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
Dans l'indigne état où je suis. v.45 (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Oh pour cela, oui, le diable m'emporte, il ne tient qu'à lui de l'être davantage même, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
Entrons là-dedans, nous y parlerons sérieusement de cette affaire. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
Hé bien, ma chère Lisette, ce pauvre Renaud ne s'est-il point ennuyé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
Lui, Madame, ennuyé ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Ne vous désespérez point, Madame. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Hé, allons, Madame, contre fortune bon coeur. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
La folie de mon maître était plus facile à guérir que celle de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Qu'est-ce donc, Madame ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
À vous, Madame, une avanie ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment donc, Madame, manquer de respect à une Dame comme vous ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Madame Patin, la veuve d'un honnête Partisan, qui a gagné deux millions de bien au service du Roi ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Une Marquise de je ne sais comment, qui a eu l'audace de faire prendre le haut du pavé à son carrosse, et qui a fait reculer le mien de plus de vingt pas. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Dans un carrosse de velours cramoisi à six poils, entouré d'une crépine d'or ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment paraissez-vous, devant Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
Hé bien, Madame, je crois que c'est à cause de cela qu'ils nous ont battus. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
Les lourdauds ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Hé bien, qu'ils se fassent panser, et qu'on ne m'en rompe pas la tête davantage. (Acte 1, scène 2, MADAME-PATIN)
Au moins, Madame, il faut prendre cette affaire-ci du bon côté. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Monsieur Serrefort, Madame ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Pardonnez-moi, Madame, J'ai cru qu'il était votre Beau-frère, parce qu'il était frère de feu Monsieur votre Mari. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Cependant, il semble à ce crasseux-là qu'il me soit de quelque chose ; il se mêle de censurer ma conduite, de contrôler toutes mes actions. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
Elle se place dans:le fond à mes côtés. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Vous la corrigerez aisément ; et en devenant sa Belle-mère, Madame, vous aurez des droits sur elle, que la qualité de tante ne vous donne pas. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est un beau nom que celui de Madame Migaud ! (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
J'aimerais autant demeurer Madame Patin. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
Je dis, Madame, qu'un nom de Cour vous siéra à merveille ; mais, que ce n'est pas assez d'un nom, à ce qu'il me semble, que je crois qu'il vous faut un Mari, et que vous devez bien prendre garde au choix que vous en ferez. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vous n'y songez pas, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais, Madame, il me semble qu'avant que d'épouser le Chevalier de Ville-fontaine, il faudrait vous défaire honnêtement de Monsieur Migaud. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Oui, Madame ; une vieille Baronne qui a un Procès dont je suis Rapporteur, m'apporta hier une recommandation de votre part. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Je suis bien aise, Madame, que vous ne preniez pas grande part à son affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Il y a dans sa cause plus de chimère que de raison ; et en vérité, il y a peu d'honneur à se mêler... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MIGAUD)
Moi, Madame ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Mais, Madame... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
En vérité, Madame, je ne vois pas la raison qui vous oblige à vouloir que je m'intéresse dans une cause où il n'y a que de la honte à recevoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Sérieusement, Madame... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Vous aimez Madame Patin ma Maîtresse, et vous avez cru jusqu'ici que Madame Patin vous aimait ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Écoute, Lisette, puisque tu me parles franchement, je t'avouerai de bonne foi que le caractère de Madame Patin m'a toujours fait peur, et que sans certains intérêts de mon fils, je n'aurais jamais songé à l'épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MIGAUD)
Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me suis senti de l'inclination à vous rendre service ; et il me semble que Monsieur votre fils, qui est un garçon si sage et si honnête, fera un bien meilleur usage de quarante mille livres de rente à qui vous en voulez, que le petit fat à qui Madame Patin les destine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
J'ai cru que c'était un compliment pour quelque Dame, que vous répétiez comme une leçon. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Madame vous a attendu longtemps, Monsieur. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous voulez bien, Monsieur, que j'aille dire à Madame que vous êtes ici. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Si j'avais à aimer, ce ne serait pas Madame Patin, Dieu me damne. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Ce ne serait pas aussi la vieille Baronne ; car, vous lui promettez tous les huit jours de l'épouser dans la semaine, et il y a près d'un an que vous l'amusez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Si la Baronne avait gagné ses procès, je la préférerais à Madame Patin ; et quoiqu'elle ait quinze ou vingt années davantage, les procès gagnés lui donneraient quinze ou vingt mille livres de rente plus que n'a Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Songeons au solide, mon ami, nous donnerons ensuite dans la bagatelle. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Or çà, je vois bien que c'est la dame d'ici qui est la meilleure à ménager, et je m'en vais renvoyer Madame_la_Baronne avec ses présents. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
C'est ce que je vous ai voulu dire d'abord, que Madame_la_Baronne vous attend chez vous avec des présents ; mais je vais les renvoyer. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Elle m'aime dans le fond, et je ne veux pas la fâcher. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Vous avez raison ; mais, vous ne songez pas que Madame Patin... (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je songe que Madame Patin aime le grand air et le grand équipage. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Voilà Madame Patin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Rien, Madame. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Passons dans mon cabinet, nous y serons mieux qu'ici. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je vous demande pardon, Madame, c'est un nouveau carrosse que je me donne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Hé, Madame ! (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Que dirait-on, Madame, dans le monde, des petits soins qu'on vous verrait prendre ? (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Assurément, Madame, et il ne serait pas honnête que mon Maître essayât son carrosse devant vous. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
Oui, Madame, il y a des fuites à craindre que je prévois, et que je ne saurais vous dire. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Adieu, Madame, je reviendrai dans un instant si vous voulez me le permettre... (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Ma foi, Madame, ce n'était pas la peine de quitter le jeu pour être sacrifiée par Monsieur le Chevalier, à l'impatience de voir son carrosse. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Monsieur a voulu demeurer malgré moi, Madame. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Qu'est-ce donc, Madame, ma belle-soeur, de quel ton le prenez-vous là, s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous êtes la tante de ma fille, veuve de Maître Paul Patin mon frère, et je ne veux point que l'on dise dans le monde que la veuve de mon frère, la tante de ma fille, est une folle achevée. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Tête-bleu, Madame Patin, c'est le plus bel endroit de votre vie que le nom de Patin ; et sans l'économie et la conduite du pauvre défunt, vous ne seriez guères en état de prendre des airs si ridicules. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous devriez, Madame Patin, retrancher tout ce faste qui vous environne. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Qu'avez-vous, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Non, Madame, et j'en reviens toujours à l'équipage. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Mais, est-ce que vous voudriez, Monsieur, que Madame allât faire la barbe à son cocher ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Madame, demeurez, je ne me mêlerai plus de vos affaires, je vous assure ; mais qu'une tête bien sensée en ait au plutôt la conduite, et que ce double mariage, que nous avons résolu, se termine avant la fin de la semaine, je vous prie. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Franchement, Madame, il m'ennuie quelquefois, pour le moins autant que vous. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Par ma foi, Madame, je vous demande pardon. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
J'attendais avec impatience que mon père sortît, ma tante, pour vous dire une nouvelle, qui vous fera voir que je suis autant dans vos intérêts, que mon père vous est contraire. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Que vous soyez dans mes intérêts, ou qu'il n'y soit pas ; c'est pour moi la même chose. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Je ne sais, Madame. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Vous aurez bientôt ce plaisir-là, et je vous conseille par avance de commencer de bonne heure à garder avec moi certain respect où vous devez être, et où vous auriez peut-être peine à vous accoutumer dans la suite. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Défaites-vous surtout de ma tante, et servez-vous du mot de Madame, je vous prie, ou demeurez chez votre père. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Il ne tiendra qu'à moi d'être pour le moins aussi grande Dame que vous. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Oh bien, ma nièce, puisque vous êtes dans de si bonnes dispositions, je veux bien vous faire une confidence, que je n'aie encore faite à personne qu'à vous. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Mais, Madame, est-ce que vous donnerez les mains aux desseins de votre nièce ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Hé bien, Madame, n'ai-je pas fait diligence ? (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Jugez de la mienne par la vôtre, Madame ; faites-moi, je vous prie, la justice de croire que je ne vis, qu'autant que je suis auprès de vous. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Il marchera ce soir, et s'il est de votre goût, Madame, il ne lui manquera aucune chose pour être parfaitement au mien. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Non, Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
En vérité, Madame, je ne sais ce que le peintre s'est avisé d'y mettre. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Quoi, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Vous faites le discret, Chevalier ; mais, vous êtes un badin, et dans les termes où nous en sommes, toutes ces façons-là ne sont pas permises. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Mais, Madame... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Vous êtes mal obéie, Madame, et voici quelqu'un qui vous demande. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Il nous a été impossible de faire tête à Madame, et le portier et moi n'avons pu lui persuader que vous n'y étiez pas. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Je vous demande pardon, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Mais vous, Madame, par quelle aventure... (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je venais ici, Madame, pour solliciter encore vos recommandations pour mon procès ; mais, je ne m'attendais pas d'y trouver Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Qu'y vient-il faire, Madame ? (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Madame, je ne sais... (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Ah, Madame ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Regardez, je vous prie, les affaires de Madame_la_Baronne, comme les miennes propres, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous voyez comme je m'intéresse pour vous, Madame. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
En vérité, Madame, je ne comprends point d'où vient votre curiosité sur le chapitre de Monsieur le Chevalier, ni par quel motif ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Comment, Madame, par quel motif ? (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Hé, Madame, de grâce. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Que tout ceci ne vous étonne point, Madame est une personne de qualité, (c'est ma cousine germaine) qui m'estime cent fois plus que je ne mérite, (je suis son héritier) elle a pour moi quelque bonté. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Oui, Madame, voilà par quel motif. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Je vous demande pardon, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Vous vous moquez, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Commerce, Madame ! (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Comment, Madame_la_Baronne ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Ignores-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu'il y a d'illustre à Paris ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Que pour être en réputation dans le monde, il faut être connu d'elle ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
Oui, Madame, voilà tout le commerce que nous avons ensemble. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Pardonnez-moi, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Madame, je suis votre servante. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
C'est moi qui suis la vôtre, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Parlons, parlons de votre procès, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Au moins, je n'ai pas attendu vos recommandations, Monsieur le Chevalier, pour parler de l'affaire de Madame ; mais, on trouve sa cause fort mauvaise. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Madame, on a menti, je la maintiens bonne. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Contez, contez-là un peu à Madame. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Vous avez tant d'affaires, Madame, que je ne sais de laquelle il est question. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je vous en fais juge vous-même, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Mon bisaïeul y commandait un régiment ; il fut tué à cette bataille. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Je crois que oui, Madame. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Vous voyez bien, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Vous avez là une chambrière bien impertinente, Madame. (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Je vous demande pardon, Madame ; mais, je n'ai pas l'honneur de les connaître. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Revenons à votre procès, Madame, et finissons, je vous prie. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Je ne sais où j'en suis, Madame. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
J'ai un moulin à vent, Madame : il est à moi ce moulin à vent, on m'empêche de le faire tourner. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Ne l'avez-vous pas, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Vous croyez, Madame, qu'il a fait planter ce bois par malice ? (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Assurément, Madame ; et moi, pour lui faire pièce par représailles, j'ai fait relever un vieux moulin abandonné. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
En vérité, Madame, je ne comprends rien dans les affaires ; mais, je parlerai encore de la vôtre à Monsieur Migaud, je vous assure. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Je vous prie, Madame, j'ai là-bas mon carrosse. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Je ne puis sortir d'aujourd'hui, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Mais, mon procès se juge demain, Madame. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Eh, Madame, je vous conjure de mener Madame_la_Baronne chez Monsieur Migaud. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Allons, Madame, puisque vous le voulez. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Allez, Mesdames. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Dispensez-m'en, je vous prie, Madame, je ne sais point parler de procès. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Venez-vous, Madame. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Oui, Madame, je vous suis. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Je vous attends dans les Tuileries, où j'ai mille choses à vous dire. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Et Madame Patin, que vous avez promis d'attendre ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Bonne, ils serviront pour Madame Patin. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Tiens, attends Madame Patin, et tu lui donneras mes tablettes. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
N'y a-t-il point dedans quelques chansons un peu libertines ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Quelques adresses scandaleuses ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Je la croyais avec Madame Patin. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Tout ceci ne réjouira pas mal Madame Patin, et j'ai entendu de certaines choses... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Vraiment, voilà un surcroît de réjouissance pour Madame ; et rien ne pouvait venir plus à propos, pour confirmer ce que j'ai à lui dire, et pour la détromper de son Chevalier. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Non, Monsieur, Madame Patin n'est pas seule entêtée d'un homme de Cour ; Lucile, sa nièce, et votre prétendue bru, suit l'exemple de sa tante. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Elle donne dans les gens du bel air, et traite un mariage incognito, avec un galant du caractère du Chevalier ; elle en est éperdument amoureuse. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Tu as raison, et cet entêtement où est Madame Patin pour ce Chevalier, m'embarrasse un peu, je l'avoue, à cause des quarante mille livres de rente. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Ne songeons présentement qu'à guérir Madame Patin de son entêtement, c'est le principal, comme je vous ai dit, et j'ai en main de quoi lui donner de furieux soupçons de son Chevalier. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Il a fait haut le pied, Madame, dès que vous avez eu le dos tourné. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Je vous aurais attendue, Madame, si j'avais pu prévoir l'honneur que vous m'avez fait ; mais j'ai passé chez une Marquise... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Oui, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Oui, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je ne lui ai rendu visite que pour vous obliger, Madame, je la connais. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Elle est d'une humeur violente ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Madame, il n'est rien plus facile aujourd'hui que de donner des ridicules, et même aux gens qui en ont le moins. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Tout, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Je l'ai trouvée dans le dessein de faire un étrange éclat. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Son courroux a un peu perdu de sa violence à ma prière, mais je ne l'ai que suspendu ; c'est à vous, Madame, de l'étouffer tout à fait. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
La chose est de conséquence, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Oui, Madame, c'est un homme qui la gouverne absolument. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Non pas, Madame, c'est la Marquise qui amoureuse du Chevalier ; et le Chevalier a la bonté de souffrir qu'elle l'aime, parce qu'il y trouve son compte. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Cela ne fait point d'honneur dans le monde. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Adieu, Madame. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Bon, Madame, fourbe ; cela ne s'appelle point fourberie : en termes de Cour, à ce que j'ai ouï dire, c'est gentillesse, tout au plus. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame, assurément ; et pour moi, je jurerais quasi qu'il vous aime. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Il y a quelque chose de tout à fait drôle, Madame, et je l'ai gardé pour vous en donner le divertissement. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Madame, Madame. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
N'achevez pas, Madame, puisque vous êtes si sensible. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Si vous êtes dans ce dessein-là, vous n'avez qu'à continuer. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Mais, Madame... (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Vous voilà, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Que voulez-vous dire, Madame ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Madame. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Madame... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Expliquez-vous, vous-même, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Monsieur, c'est la liste de vos Maîtresses, que Madame a achetée au Palais. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Comment, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Lisez, lisez seulement, Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Hé bien, Madame, que ne l'interrogez-vous ? (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ah : Je m'expose à tout, Madame, et je n'ai rien à craindre. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Éclaircis Madame. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Et cette demoiselle du Hasard, est-ce par sympathie qu'il lui rend visite, ou pour se faire honneur dans le monde ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Hé fi, Madame, il ne la va jamais voir qu'en sortant de chez Rousseau. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Ah, Madame ! (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Oui, Madame. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Madame, je vous dis les choses en conscience. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Non, non, Madame, non, je ne prétends point abuser de votre indulgence. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Tout cela, Madame, est bien scélérat ; je suis un perfide, il est vrai ; mais en vérité, Madame, ce n'était point à vous de vous en plaindre. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
Monsieur Guillemin, Madame, un notaire, demande à vous parler. (Acte 3, scène 5, LA-BRIE)
Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Comment donc, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Passez, passez dans mon cabinet, Monsieur Guillemin ; Monsieur deviendra raisonnable. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Que voudriez- vous que j'allasse faire avec Monsieur dans votre cabinet ? (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Oh, Madame, Monsieur le Chevalier sait trop bien vivre. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Mais aussi, Monsieur, Madame n'ignore pas comme on fait les choses ; elle vous aime, et ce sera l'amour qui dressera lui-même les articles. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Oui, Monsieur le Chevalier, si une donation de tout mon bien peut servir à vous témoigner ma tendresse, je suis au désespoir de n'en avoir pas mille fois davantage, pour vous prouvez mille fois plus d'amour. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Dispensez-m'en, Madame, je vous prie ; je ne veux point que ma présence vous engage plus que vous ne voudrez. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Hé, Madame, donnez-lui cette satisfaction. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Madame, voilà Mademoiselle votre nièce qui vous demande. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
La voilà, Madame. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Rendez-moi ce papier, Madame. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Je vous trouve admirable, Madame, et vous êtes bien en âge qu'on fasse des vers pour vous. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Ah, ah, Madame, servez-vous de termes moins offensants, c'est la nièce de Madame. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Quand ce serait Madame elle-même, je la trouverais fort impertinente, de dérober des vers qui n'ont jamais été faits que pour moi. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Ah, Madame ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Qu'est-ce donc, qu'avez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Faites-moi rendre mes vers, ma tante ; ou Madame s'en repentira. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
Doucement, doucement, Madame, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Voyons donc, Madame, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Non, Madame, je ne les rendrai point. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Vous voyez bien, Madame, que je ne vous fais point d'imposture, et que votre nièce n'a pas raison. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Tenez, Madame. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Je vais chercher le Chevalier, Madame, et je le dévisagerai, si je le trouve. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Il en tromperait mille autres sans scrupule, Madame. (Acte 3, scène 12, LISETTE)
Parbleu, cela est violent au moins, et je ne sais comment l'entend Madame Patin ; mais peu s'en fallu que son portier ne nous ait fermé la porte au nez. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Vous avez fait quelque bagatelle, et Madame Patin a appris de vos nouvelles, je gage. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Ces vers de la Baronne, donnés à Madame Patin, sont la cause de tout le désordre. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais, Monsieur, (car, il n'y a personne dans ce logis, et nous pouvons parler en assurance de vos fredaines) de qui savez-vous cette aventure, s'il vous plaît ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
De la Baronne elle-même, que j'ai trouvée dans une colère épouvantable contre moi. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Cent diables, vous avez passé un mauvais quart_d_heure ; et sauf correction, Madame_la_Baronne est la plus méchante carogne qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Elle criait comme une enragée, et j'ai crié cent fois plus haut qu'elle ; car, il est bon quelquefois de faire le fier avec les dames. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Je l'entends bien ainsi, vraiment ; et si certain dessein que j'ai dans la tête pouvait réussir, je te donnerais à choisir d'elle, ou de Madame Patin. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
De Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Que venez-vous donc faire chez Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je serai en lieu de sûreté cependant, et je ne l'épouserai point qu'on ne lui fasse de grands avantages. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Mais, je vois venir Madame Patin. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Je vous demande pardon, Madame ; mais je suis encore tout rempli de la plus plaisante chose du monde. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Si je m'en souviendrai, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Le plaisant, Madame, est que quatre ou cinq godelureaux se sont fait honneur de mes vers. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je vous en demande pardon, Madame, c'est le faible de la plupart des gens de qualité qui ont un peu de génie. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
N'en êtes-vous pas ravie, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Têtebleu, Madame, que c'est une incommode parente que cette Baronne, et qu'elle me vend cher les espérances de sa succession. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Mais voici bien le plus plaisant, Madame. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame, cinq ou six, et il ne faut point que cela vous étonne. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous vivons dans un siècle où les beaux esprits sont tout à fait communs au moins. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Comment, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous ne riez point, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je le vois bien, Madame, il vous fâche que des vers faits pour vous soient dans les mains de tout le monde. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Oui, Madame, et je vous conjure de l'écouter. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Sentez-vous bien toute la tendresse qu'il y a dans celui-ci ? (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Ah, Madame, vous ne m'aimez plus, puisque vous êtes insensible au chromatique dont cet air est tout rempli. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Comment donc, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah, pour le coup, il y a pour en mourir, Madame. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Faites-le, Madame, je vous en conjure, et donnez-moi le plaisir de vous convaincre que je vous aime, en expirant de douleur de vous avoir offensée. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Ah, Madame, que je mérite peu... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Si cela est, Madame, j'irai déchirer sa robe entre les bras même de la justice, et je me ferai la plus sanglante affaire... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je viens donc de l'échapper belle, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Eh, fi, Madame, ne me parlez point de cela, je vous prie. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Je ne songe uniquement, je vous jure, qu'à lui donner mille pistoles que je lui dois, et qu'il faut que je lui paie incessamment : Madame, je vous en conjure. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Demeure ici, Crispin, et attends ici l'ordre de Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
Adieu, Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
On m'a dit que vous aviez chez moi, Madame, et que vous m'y aviez demandé. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Cela ne fait rien, Madame, et je suis bien aise de savoir ce que vous me vouliez, outre que j'ai de mon côté quelque chose à vous communiquer touchant l'affaire de ce matin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oui, Madame, mais on nous a fait parler à M. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Comment, Madame, des avances ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Voici ce que c'est, Madame. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oui, Madame, modestement. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
En robe cependant, mais avec une queue plus courte que celle que vous portez d'ordinaire. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Monsieur Serrefort, non ; pour demeurer dans l'antichambre, je n'en ferai rien, debout surtout. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Comment donc, Madame, un écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Morbleu, Madame, J'en sais plus que je n'en voudrais savoir. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Écoutez, MadamePpatin, il n'y a qu'un mot qui serve. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Adieu, Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous aurez bientôt de mes nouvelles, Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Adieu Madame Patin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Parce que Monsieur le Chevalier est un jeune homme assez mal dans ses affaires, et que Monsieur Serrefort prévoit qu'en l'épousant, vous allez faire un mauvais marché, il veut vous empêcher de le conclure ; cela est bien impertinent, Madame. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Plaît-il, Madame ? (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
N'avez-vous que cela à lui faire savoir, Madame ? (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Il me semble, Madame, qu'il serait à propos qu'il rendît au plutôt à Madame_la_Baronne ces mille pistoles dont il vous a parlé. (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Je lui dirai, Madame. (Acte 4, scène 6, CRISPIN)
Voilà Monsieur le Chevalier de Ville-Fontaine en train d'attraper mille pistoles à Madame Patin, et autant à la vieille Baronne, il n'y a pas grand mal à ces deux articles. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
S'il était vrai que Madame_la_Baronne ne voulût qu'un mari, je serais son fait aussi bien qu'un autre, elle pourrait bien m'épouser par dépit. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Allons faire savoir au mien ce que Madame Patin m'a dit de lui dire ; et selon la part qu'il me fera des mille pistoles, je verrai ce que j'aurai à faire. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Madame Patin ne saura pas que l'avis est venu de toi. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Dans les commencements j'ai cru qu'elle se moquait ; mais quand j'ai vu que c'était tout de bon, j'ai couru vous avertir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Madame est dans son cabinet, qui compte de l'argent, dont Monsieur le Chevalier lui a dit avoir affaire ; et il viendra ici dans une petite demi-heure, avec son notaire : c'est l'ordre de Madame. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Il y a une vieille plaideuse de par le monde, qui est aussi amoureuse du Chevalier que Madame votre belle-soeur, pour le moins. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Pour vous, il faut, s'il vous plaît, que vous demeuriez quelque temps dans ma chambre, et je vous avertirai quand ils seront avec le notaire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, ventrebleu, ma pendarde de belle-soeur n'est pas encore où elle s'imagine. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
C'est une peste dans une famille bourgeoise qu'une Madame Patin. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Non, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Je suis dans une étrange impatience. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Il n'est pas temps de vous impatienter encore, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Oh, par ma foi, Madame, je ne m'accommoderais guère pour moi, d'un homme comme Monsieur le Chevalier, qu'il faudrait garder à vue. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Non, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Oui, Madame. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Bonsoir, Madame. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Madame, je suis votre servante. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Vous voilà bien seule, Madame ; où est donc Monsieur le Chevalier ? (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Monsieur le Chevalier, Madame ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Non pas, Madame, et ce n'est qu'à vous que j'ai affaire. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Au moins, Madame, il n'est pas heure de solliciter. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Oh, vraiment, ma pauvre Madame, ce ne sont pas mes procès qui m'occupent à présent, et j'ai bien autre chose en tête. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Quel est votre dessein, Madame ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Madame, venez-vous ici pour m'assassiner ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Vraiment, cela passe raillerie, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Et vous, Madame, choisissez de ces deux épées laquelle vous voulez. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Moi, Madame, prendre une épée ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Ce que vous m'avez fait, Madame ? (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Oui, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Madame, c'est Monsieur le Chevalier qui vous fait tourner la cervelle ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Oui, Madame, et il faut me le céder, ou mourir. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Allons, Madame, point de quartier. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Madame, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Grâce, grâce, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Hé paix, Madame ! (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Qu'est-ce qui gnia, Madame ? (Acte 5, scène 3, LE-COCHER)
Mes enfants, jetez-moi Madame par les fenêtres, je vous en prie. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Merci de ma vie, le premier qui avance, je lui donnerai de ces deux épées dans le ventre. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Hé bien, là, Madame_la_Baronne, descendez par la montée, on vous le permet ; mais, dépêchez-vous. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Ne faites pas de bruit davantage, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Hé, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Et savez-vous bien, Madame, qu'il n'y a rien au monde de si dangereux qu'une vieille amoureuse ? (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Il est allé prendre deux mille pistoles chez son intendant, et il doit se rendre dans son carrosse à la Place des Victoires, où j'ai laissé Marton pour l'attendre, et pour me venir dire quand il y sera. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Oui, Madame. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Dès que j'aurai les mille pistoles, je ne ferai pas grand séjour chez Madame Patin. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame, j'avais prié Mademoiselle votre nièce de... (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Hé, que diantre voulez-vous que je vous dise, Mesdames ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je ne plaisante point, Madame, le diable m'emporte, et je vous parle de mon plus grand sérieux. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Oh, pour cela, Madame, regardez-la bien. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je commence à croire qu'il en sortira à son honneur ; quand les Dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
Peut-on être insensible, Madame, et se trouve-t-il des coeurs dans le monde qui puissent résister à tant de charmes ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Voilà l'affaire dans la crise. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
Ah, ah Madame ma belle-soeur, c'est donc là ce Monsieur le Chevalier que vous voulez épouser ? (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Un de vos laquais, Madame, vient de m'avertir avec empressement que vous me vouliez parler de quelque chose, je n'ai point perdu de temps. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
Comment donc, Madame ? (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
Ah, Madame, que cette condition me fait plaisir ! (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
C'est moi qui vous réponds de cet article, et ma fille, je crois, n'aura pas l'audace de résister à mes volontés. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-SERREFORT)
Dans le désespoir où je suis, mon père, je ferai tout ce que vous voudrez. (Acte 5, scène 8, LUCILE)
Adieu donc, Mesdames, jusqu'au revoir. (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Il n'y a que les mille pistoles de Madame Patin, que je regrette en tout ceci. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Je suis dans une impatience? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Elle l'aime à la fureur, je t'en réponds ; Angélique est charmante dans ce déguisement. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Pour moi, je ne puis vivre dans l'incertitude. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
On vous en tirera le plus tôt qu'on pourra, Madame votre mère ne me soupçonne point d'être à vous. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Lisette est dans vos intérêts ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et le Notaire de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je t'attendais avec impatience. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Là, parlons sérieusement : donne-t-elle de bonne foi dans le parfait amour ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Monsieur_le_Comte a-t-il fait connaître adroitement à Madame Argante qu'il a besoin d'argent ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Elle en est parfaitement persuadée ; mais la Dame est avare, je t'en avertis. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Voici Madame, il serait bon qu'elle ne te vît pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment donc, Madame, qu'y a-t-il de nouveau ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est ma Maîtresse qui m'y envoie, Madame. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
La Marquise de la Tribaudière, Madame ! (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Je viens de rencontrer le petit Comte dans un carrosse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Hé bien, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oh, Madame ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et quand il en aurait, Madame, il ne devrait vous en paraître que plus aimable. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ma foi, Madame, je répondrais bien de celui-ci, et je mettrais ma main au feu qu'il ne vous fera jamais d'infidélité. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Voilà cette grosse Madame qui fut hier longtemps avec vous. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
Arrivée depuis trois mois seulement de la Province la plus reculée, je n'ai commencé à briller dans le beau monde que sous ce déguisement ; et de l'air dont je fais le jeune homme, je donne aux yeux les plus pénétrants à démêler que je ne le suis pas. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il est vrai, c'est la seule chose qui vous manque ; mais toutes ces perfections ne serviront de rien pour votre affaire, et Madame Argante est peut-être détrompée à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Songez à vous en bien tirer. Je crois entendre Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Non, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Non, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé bien, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé bien, Lisette, il est dans la même disposition pour une douzaine d'autres. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Hâtez-vous de le prendre, Madame ; il vous échappera, vous n'avez point de temps à perdre : le voici. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
En vérité, Madame, il m'a fallu essuyer ce matin une fatigante conversation. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, justement ; c'est une Marquise qui m'a tant ennuyé. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Demandez à Madame. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
C'est une femme qui me désole, elle me perd de réputation. Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
On a fait entendre à Madame, que vous êtes le Héros de la coquetterie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il me semble, pour moi, qu'un jeune Avocat en été, vaut encore mieux qu'un vieux Colonel pendant le quartier d'hiver. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il n'y a que de l'étoile et du caprice dans tout ce qu'elles font. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Mais, Madame, à moins que cette affaire ne soit extrêmement secrète. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Moi, Madame ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
L'étrange homme que Monsieur de Pharnabasac, de me venir rendre visite chez Madame !? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, une bagatelle, trois cents pistoles, qu'il m'a déjà demandées avec une insolence? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Bonjour, Madame, votre valet. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Non, Madame, mais j'ai bien dîné ; et ma passion dominante, à moi, c'est de rendre des visites sérieuses en sortant de table. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Parbleu, mon cher, il me semble que pour vider les petits comptes que nous avons ensemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maison. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il semble que vous preniez Madame pour ma trésorière. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Voici une occasion des plus favorables, Madame, un petit gentilhomme d'aussi bon air, vaut assez qu'on fasse quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il est ivre, Madame, comme vous voyez. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je le trouve impertinent dans toutes ses manières. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Je ne m'attendais point à le voir dans cet état. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je suis dans l'admiration, depuis les pieds jusqu'à la tête. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il a du bon dans ses manières. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Et à propos de cette Marquise, tu n'es donc plus dans le goût de l'épouser ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Madame va-t-elle me les compter ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il fait le mauvais plaisant, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Cela m'est indifférent, moi ; çà, dépêchons, je vous prie, j'ai d'autres affaires : allons, Madame, de l'argent. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Vous pourriez vous énoncer plus civilement, Madame ; voleur de grand chemin ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Les lui donner, Madame, j'aimerais mieux mille fois? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Madame, il n'y a point d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Non, s'il vous plaît, Madame, je ne les veux pas recevoir de votre main ; je ne prétends pas qu'on dise que je suis un voleur. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
La vérité est, que si je ne les ai pas tout à l'heure, d'une façon ou d'une autre, je vous estime et vous respecte, Madame, je ne veux point faire de bruit dans votre maison, mais j'aurai le plaisir de le tuer à votre porte. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Non, Madame, n'en faites rien, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Dépêchez-vous, Madame, ce n'est pas lui qu'il en faut croire. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Allez, allez, Madame, ne craignez rien, je les séparerai s'ils se veulent battre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Hé morbleu, pourquoi nous battre, puisque Madame nous accorde ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Allez vite, Madame, allez vite. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Pourquoi, Madame ? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Nous ferons faire du chemin à Madame Argante en peu de temps. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Une jeune personne se résout sans peine à perdre un amant dans l'espoir d'en faire aisément un autre ; mais une vieille amoureuse craint de lâcher prise : ce serait passer pour n'y plus revenir. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Voici Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il y a trois cent louis d'or dans cette bourse, Monsieur. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
Ce sont des louis neufs, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il faut regarder ces trois cent pistoles, comme un échantillon du présent de noces que Madame vous fait. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Lisette est beaucoup dans mes intérêts. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Vous ne m'en avez pas toute l'obligation, ce n'est que par rapport à Madame. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Monsieur, il y a là-bas une Dame dans un grand carrosse doré, qui vous demande ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Une Dame, qui vous demande ! (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
Une Dame qui me demande ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Oh dame, Madame, je ne savais point que vous ne vouliez pas qu'il y fût. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Ma bonne Dame, votre très humble servante. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Ne la brusquez point, Madame, c'est une extravagante ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
En vérité, Madame vous jouez un étrange personnage : courir après un jeune homme ! (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Comment donc, Madame, qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Monsieur_le_Comte, détrompez Madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Que me servirait-il de la dire, Madame ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
C'est pour cela que je vous recommandais le secret. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Mon père a ses vues, Madame, et j'ai les miennes ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, et je ne suis point une chimère, comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Voilà ce qu'on peut appeler un sacrifice dans les formes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Et fi, fi, Madame, vous devriez rougir, de me le débaucher comme vous faites. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
De vous le débaucher, Madame ? (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
Madame ! (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Ne vous emportez point, Madame, Monsieur_le_Comte vous vengera lui-même, et Madame sera assez punie de ne le point épouser. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
J'ai sacrifié tout à tes folles dépenses, et je te souffrirais après cela dans les bras d'une autre ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Hé bien, Madame, sont-ce là des titres pour me forcer à devenir votre époux malgré moi ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je n'ai personne ici dans mes intérêts, mais ton père me fera raison de tes perfidies, je vais te l'amener : tu n'as qu'à l'attendre, tu n'a qu'à l'attendre. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Voilà ce que j'appréhendais le plus, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Il me roule de petits projets dans la tête : un peu de patience. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Il court un bruit dans le monde, Madame, qui ne me paraît point étrange, et je me suis toujours attendu? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Est-ce vous, Éraste, qui êtes le fils de Madame ? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Et quoique Madame soit sa mère, elle est aussi jeune que Monsieur son fils. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais outre la nécessité, Madame, s'il ne consent à épouser la soeur, le frère ne sera point pour vous, sur ma parole. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Oui, du neveu de Madame de la Tribaudière, par exemple : il faudrait que vous prissiez la peine d'épouser une fort aimable personne, qui est la soeur de Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Pour faire plaisir à Madame, je ferai tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Et morbleu, Madame, n'ayons point de bruit ensemble : prêtez-moi mon fils pour une demi-heure. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Je ne sais pas de quels mauvais contes Madame de la Tribaudière vous a prévenu. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
Le mépris ne fait rien à la chose, Madame ; qu'on se méprise, qu'on se déteste, on ne laisse pas souvent de s'épouser. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Il l'épousera, Madame, ou je ne suis pas son père. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Avec votre permission, Madame. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Comment, Monsieur, vous prétendez passer vos Contrats dans ma maison ? (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Cela sera fait dans un petit moment. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
C'est Madame qui le gâte. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Examinez Madame la Marquise ; je lui demande pardon de parler ainsi devant elle, mais enfin elle m'y réduit ; voyez son air et ses manières, et regardez sans prévention les charmes de Madame. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame de la Tribaudière a le visage plus mâle, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Vous l'aurez, Madame, vous l'aurez. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Il fera bien d'aller écrire dans la rue. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Ma soeur aime tendrement le fils de Madame, que vous voyez. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Il y a quelque temps, Madame, que je voulus vous ouvrir mon coeur, vous ne voulûtes pas m'écouter. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Elle-même, Madame. Nous en avons parlé cent fois le Comte et moi, sans qu'il sût ce que je vous suis, comme j'ignorais les engagements où il était avec vous. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Voilà des incidents qui veulent dire quelque chose, Madame la Marquise. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Ce ne sont que des chansons ; mais que Madame fasse pour Monsieur son fils, ce que je suis prête à faire pour mon neveu. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Si jamais je vous fus cher, Madame, il est temps de vous déclarer. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Allons, Monsieur de Bonnefoi, remplissez du nom de Madame ; et marquez bien les deux cent mille francs. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Hé bien, Madame ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Allons, ferme Madame, il ne faut point laisser aller un si bon marché pour si peu de chose. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Que voulez-vous que je fasse, Madame ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Non, Madame, signez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
Oui, Madame, c'est la règle. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Hé bien, Monsieur, cela est-il dans les formes ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Tous ensemble, Madame ? (Acte 1, scène 23, MERLIN)
Je serai de retour dans un moment. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Il y a quelque chose de trop sérieux dans l'autre. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
C'est mon Page, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Madame de la Tribaudière. (Acte 1, scène 25, LA-FLEUR)
Madame de la Tribaudière enlève mon enfant ! (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Elles seraient inutiles, Madame. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Ne vous fâchez point, je sommes tous seuls ; et quoiqu'il soit bian plus de midi en ville, il est encore de bon matin chez Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Non, s'il vous plaît, point de familiarité : vous savez bien sous quelles conditions je vous ai tiré du Village, pour vous pousser dans la Finance ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Cela est vrai, vous étiez nourri dans la maison ; mais comme vous ne payiez rien, et qu'il vous habillait encore par-dessus le marché, vous portiez la queue à Madame sa femme par reconnaissance. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Écoutez donc, il n'y a qu'un mot qui serve, je vous ai dit que je ne prétendais pas qu'on sût qui vous êtes, j'ai de bonnes raisons pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Elle ne le hait pas tant que dans les commencements : mais voilà l'hiver qui approche, cela reviendra. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Voici queuque une de vos Damoiselles. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Ma chère Toinette, je suis dans le dernier désespoir. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Il s'adresse à Madame votre mère, sans vous en rien dire ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Par ma foi, Madame, voilà un insolent maroufle, je ne saurais m'en taire. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Je le regardais, moi, comme un homme sans conséquence, un oiseau de passage, que l'hiver chasserait avec les hirondelles. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Vivat, Madame, vos amants sont arrivés, je gage. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Monsieur des Baliveaux, le frère de cet imbécile d'abbé, Madame ? (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Cela ne vous a pas empêchée de vous bien réjouir pendant tout l'Été, et de faire bonne chère quand nous allions à Ivry avec Monsieur Rapineau, et que Robert apprêtait le souper à la maison de ce libraire. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
C'est pourtant moi qui lui avais fait cacher sa chemise et ses habits tandis qu'il se baignait, et qui fus cause qu'il fut obligé de grelotter dans la rivière pendant tout le souper, qui se faisait à ses dépens. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Parce que nous le vîmes une heure de moins, et qu'il était dans l'eau jusqu'au cou. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Rien encore, Dieu merci, Madame : mais il a de mauvaises intentions. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Vous aimez la bonne compagnie, Madame, nous savons bien cela. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Je vous le disais bien, voilà du secours, Madame. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Ne plus voir Clitandre, Madame ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Hé, pourquoi cela, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Je vous demande pardon, Madame : mais je suis surprise que vous vouliez troubler un commerce aussi innocent que celui de ? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Ma foi, Madame, celles d'Été ne sont pas moins dangereuses, et les promenades d'Ivry et des îles de Charenton? (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
C'est un fort honnête garçon, tout jeune, qui n'a pas plus de quarante-huit ou quarante-neuf ans, fort riche, et qui a une Terre auprès d'Amiens, où l'on vend plus de canards par an, que dans tout le reste de la Province. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Vous y ferez vos petites réflexions, je vous en donne tout le loisir ; mais vous pouvez compter que je ne veux point voir de gens de guerre, ni dans ma maison, ni dans ma famille. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Faire deux Officiers de vos deux benêt, et jeter les deux Officiers dans la Robe et dans la Finance. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Je vois bien qu'il n'y a que de l'imagination dans votre fait. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Les gens d'esprit et de mérite sont toujours les mêmes dans tout ce qu'ils font ; un sot ne cesse point de l'être. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Et moi plus amoureux que jamais, Madame. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Non, Madame, on dit la paix faite. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
C'est Madame Thomas qui nous fait le tour ? Elle n'est pas de nos amies, et j'ai tant menti pour le mériter, je lui ai dit plus de vingt fois qu'elle était et jeune et jolie. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Cadedis, je le voudrais, sans conséquence au moins, Madame ; je lui ferais voir du pays. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Je ne connais point ces animaux-là, et quand je suis auprès de vous, je n'ai que de l'amour, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je ne suis pas moins passionné que toi : mais je comprends bien cependant que si madame Thomas nous est contraire, il n'y a pas d'apparence? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Nous peinerons dans cette affaire, la vieille est mutine. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Vous ne seriez pas de votre pays, si vous n'en aviez davantage. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Je te réponds de lui, c'est un enfant de la balle, il est né dans un grenier à sel. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Oui, c'est un garçon que j'ai pris en arrivant dans l'hôtellerie où je suis descendu de dessus mon cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Oh dame, je suis devenu un bon parti, voyez-vous ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Non, je suis votre valet, je ne veux point me faire tuer dans le temps que j'hérite. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Je vous le demande en grâce, Monsieur, ne revenez pas chez moi davantage. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Je vous le demande à genoux, Madame ; ne me donnez point un ordre auquel il m'est impossible d'obéir. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Madame a raison, Monsieur, vous êtes de vrais gâte-filles, tout tant que vous êtes, vous autres Officiers ; et quand vous en avez fréquenté quelqu'une, on a toutes les peines du monde à lui remettre un bon vernis sur la réputation. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
S'ils avaient de bonnes intentions encore, des vues pour le mariage, par exemple, Madame n'est point assez ridicule? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Voici qui change bien la chose, Madame. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
J'entre dans vos sentiments, cela est vrai. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
De quoi sert une épée dans un ménage ? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Rien, Toinette, je passe condamnation pour l'épée. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Quelle trouvaille, Madame ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Votre très humble valet, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
À vous rendre mes très humbles services, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Hé fi donc, Madame, ne parlez point de cela. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Que je te trouve heureuse, ma cousine, et qu'il est gracieux dans cet habit-là ? (Acte 1, scène 16, HENRIETTE)
Oh çà, çà, Madame Thomas, procédons au contrat, j'ai une rage d'être votre neveu. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Et moi qui le suis, Conseiller, Madame, l'aurai-je, cette nièce ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
C'est l'adorateur de vos volontés, Madame, un vrai Caméléon d'amour. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Vous aimez la robe, et je l'endosse ; je me suis approprié la sienne et sa charge, tout pour l'honneur de vos bonnes grâces, Madame. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Oh dame, Madame Thomas. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Non, Madame, voilà mon ami, topez à lui, nous sommes deux inséparables. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Les violons ont pensé nous manquer, Madame ; ils étaient retenus par je ne sais combien de gens de toutes façons, qui font une espèce de mascarade de Flandres, et qui se réjouissent ensemble de ce qu'on vient de leur dire que la paix est faite ; mais ce sera un surcroît de plaisir pour nous, et voici toute la bande que je vous amène. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Nous vous sommes obligés, Monsieur Rapineau, de songer ainsi à nous désennuyer dans la Province ; et l'on reconnaîtra tous ces petits soins. (Acte 1, scène 18, MADAME THOMAS)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
C'est moi qu'il en faut remercier, Madame, la façon de mascarade est de mon idée. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Vous me ferez, s'il vous plaît, Monsieur, l'honneur d'être d'un souper que je donne ce soir à ces dames. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Hé bien, Madame, la mascarade ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Voyez donc, Madame, Monsieur Maturin qui est le garçon de l'aveugle ! (Acte 1, scène 19, TOINETTE)
Déguisé, Madame, il n'y a point de déguisement là-dedans, c'est morgué tout de bon. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Oui, Madame, je veux apprendre à gagner ma vie, les parents en usont trop mal, il ne faut dépendre de parsonne. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Voyons le divertissement, Madame, et laissez-là? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Oui, divartissez-vous, et ne me faites pas parler, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Vous vous amusez-là, Madame? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Votre Monsieur Rapineau, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Un tantinet, Madame ; il est le fils de mon père et de ma mère. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
C'est un homme qui n'est bon à rien, qui ne veut rien faire, Madame, on l'abandonne à sa mauvaise destinée. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Madame ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
Allons, mon ami, remercie, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Madame ! (Acte 1, scène 19, ÉRASTE)
Allons de la résolution, Madame Thomas. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Il n'est rien que je ne fasse, Madame, pour avoir l'honneur de vous appartenir. (Acte 1, scène 19, ÉRASTE)
Adagia che nel alma regna la pace, v.9 (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
De ces soldats, v.49 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Dans les combats, v.50 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Mais que pendant l'Été la Belle, v.74 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Il ne s'agit point de conscience là-dedans, et entre personne du métier? (Acte 1, scène 1, NAQUART)
Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Vivons à présent comme dans le temps présent ; et puisque c'est le bien qui fait vivre, pourquoi ne pas vivre selon son bien ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Je serais Madame Naquart, moi ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Le joli nom que Madame Naquart ! (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
Hé fi, Madame, il faut faire châtier cet insolent-là. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je vous trouve admirable, Madame la Greffière. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Écoutez, Madame ma belle-soeur, il se présente une occasion de vous donner un mari fort riche et fort honnête homme : si vous ne l'épousez, vous pouvez compter que je ne vous verrai de ma vie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Je débute par là, c'est assez pour un commencement : mais cela augmentera dans la suite ; et de mari en mari, de douaire en douaire, je ferai mon chemin, je vous en réponds et le plus brusquement qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Avancez, Cocher, montez, Madame. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Après vous, Madame : hé non, Madame, c'est mon carrosse. (Acte 1, scène 3, LA GREFFI?RE)
Vous n'avez rien à craindre, Monsieur ; Madame votre femme est raisonnable, elle ne tient point du tout de la famille. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Laquelle, Madame ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
De l'argent, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Hé, pourquoi jouer, Madame Blandineau ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Oh bien, Madame, voilà encore dix louis d'or : mais si vous les perdez? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Madame Blandineau, vous me pousserez à des extrémités? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Je vous défie, Madame Blandineau de faire pis que vous faites. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous êtes pis que tout cela, Madame me femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Voilà votre écharpe, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Votre queue, Madame Blandineau ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Quantité de bougies dans la salle, et surtout, que le couvert soit propre, Lisette. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Mais, Madame Blandineau, songez? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Il la fera, Monsieur, Madame et lui sont fort bons amis, il fait tout ce qu'elle veut. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Voilà bien de l'occupation dans un même ménage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il y a là-dedans plus d'opiniâtreté que de constance. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
J'ai déjà eu cent coups de pied dans le ventre, pour cette affaire-ci ; il est bon de m'en tenir là. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Je daterons la chanson, et cela vous sarvira de baptistaire. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Adieu, Madame, je sis content de vous, vous serez contente itou de la date, sur ma parole. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Il y aurait de l'indiscrétion, peut-être, de vous demander ce que c'est, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Hé, à quoi, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Hé, qu'a de commun la fin du siècle avec votre bonheur, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Je n'ai pas eu de grands plaisirs pendant le cours de celui-ci ; mais je vais passer l'autre agréablement, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
C'est la saison des révolutions, que la fin des siècles, et tu vas voir d'assez jolis changements dans ma destinée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Hé, qu'était-il besoin de conduire là-dedans, vous ne dépendez que de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ne le serait-elle point déjà, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Il se répand un bruit dans le Village qui ma paraît des plus surprenant. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Et qu'est-ce que c'est que ce bruit, s'il vous plaît, Mesdames ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Dites, Madame, Madame Blandineau, et Madame tout court, entendez-vous ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Madame, tout court ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Madame, Madame ; holà donc, Madame. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Plus de cousinage, Madame l'Élue, plus de cousinage. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Il ne faut pas que la famille demeure les bras croisés, dans cette affaire-ci, il faut agir, il faut se remuer, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Bourgillonnes, Madame l'Élue, Bourgillonnes ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Je suis dans une colère? (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Et moi dans une rage. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Hé, là, là, Mesdames, un peu de modération, voulez-vous donner à rire à tout le Village ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Bonjour, ma chère Madame Blandineau. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Madame Carmin, votre très humble servante. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Je viens de recevoir des nouvelles d'une affaire dont j'attendais la conclusion avec impatience ; elle est finie, il faut que je parte. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Hé, quelle affaire, Madame Carmin ; sont-ce des laines d'Hollande, d'Angleterre, qui vous arrivent ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Fi donc : rien moins que cela, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Vous, Présidente, Madame Carmin ? (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Madame Carmin Présidente ! (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Oui, Madame. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Et moi, Comtesse, Madame Carmin. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
Vous, Comtesse, Madame ? (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oui, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
J'en suis ravie, Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Hé, Madame Carmin remplira bien cette place là. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Hé, quelles prérogatives, Madame ? (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Il y a dans la Ville un Tabellion qui règle tout, moyennant trente ou quarante francs par année ; et puis quand on a bons sens, bon esprit, on n'a qu'à juger à la rencontre, c'en est assez pour des gens de Province. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Il vivra content dans sa petite Ville, et moi à Paris, comme une Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Nous nous retrouverons, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
Adieu, ma chère Madame Blandineau ; à mon retour nous ferons ensemble quelque partie de plaisir. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Adieu, Madame Carmin, bon voyage. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
Votre très humble servante, Madame. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Vous m'avez vendu des laines éventées, que je vous renverrai, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
On vous les changera, Madame l'Élue. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Courage, Madame, voilà le champ de bataille qui vous demeure, et il faut qu'il crève une douzaine de Bourgeoise de cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
C'est sous les auspices de Monsieur, Madame, que je prends la liberté? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Mais, mon beau-frère, ne m'en parlez pas davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
C'est une affaire jugée en dernier ressort dans mon imagination ; il n'y a point d'appel à cela. (Acte 2, scène 6, LA GREFFI?RE)
Oh, pour cela non, c'est une des plus grandes perfections de Madame. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
J'avais cru, Madame? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Veuve de moi, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Ce premier danger est passé, laissez courir à Monsieur Naquart les risques d'un second. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Quoi, Madame, vous aimez Monsieur_le_Comte, et vous avez la dureté de l'exposer à la malignité influence ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
C'est un jeune homme qui lui résistera davantage. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Je n'aurai donc pas le bonheur de vous posséder, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Parlez-vous sérieusement, Madame ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
Songez bien à quoi vous vous engagez, Madame. (Acte 2, scène 7, NAQUART)
Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Adieu, Messieurs les Procureurs, Madame_la_Comtesse est votre très humble servante. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Hé, venez vite, Monsieur, parler à Madame. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Madame l'élue est avec elle qui fait tout comme elle ; elles s'asseyent, elles se lèvent, elles se tourmentent, elles se lamentent ; elles m'ont donné chacune deux soufflets, parce que je ne pouvais m'empêcher de rire. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Ne me dites point tant de douceurs, et aimez-moi davantage, Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je suis aussi mêlée dans cette affaire, à ce qu'on dit, moi, Monsieur ? (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Et cet asile est la maison de Madame la Greffière que vous venez épouser, à ce que l'on m'a dit ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Un homme de votre qualité dans les affaires ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Il aura d'abord été chez vous en arrivant, Madame, il sera bien fâché de ne vous avoir pas rencontrée. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Je l'attendait du côté de la petite ruelle : outre que c'est le plus court et le plus commode, la sympathie l'y devait attirer, mon pauvre Lolive. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
La sympathie se sera trouvée en défaut, Madame. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Vous ne pouvez sans me faire tort, Madame, douter de la continuation de mes sentiments ; ils dureront autant que vos charmes. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Ils le seront, je vous le promets, Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Oui, chaque fois que vous renouvellerez d'attraits, Monsieur renouvellera d'amour, Madame. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Il ne dépend pas de moi de ne me point attacher à vous, Madame ; une nécessité indispensable m'y réduit. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Oh il y a de l'étoile dans mon fait, et la du Verger me l'a toujours dit. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Je dis, Madame? (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Oh cela se remettra, Madame, cela se remettra. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
De la ptisanne à moi, Madame ? (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Je vous suis bien redevable, Madame. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Pour moi, Madame, comme ma santé ne vous est pas si chère, il me faudra du vin, s'il vous plaît, et en quantité, pour me rafraîchir. (Acte 3, scène 5, LOLIVE)
Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Ça ne sera peut-être pas bian drès l'abord, mais je tâcherons de mieux faire dans la suite. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Comment, Madame, qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Pour moi, Madame ? (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Non, Madame. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Monsieur Blandineau vend sa Charge, et il donne quarante mille francs de la Baronnie de Boîtortu ; je ne suis plus Madame Blandineau, je suis la Baronne de Boîtortu à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Il faut tenir son rang, s'il vous plaît, Madame_la_Baronne. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Oh voilà qui est fini, je vous l'accorde, Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
J'ai fait pour vous comme pour moi, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Que vous avez peu d'impatience, Madame ! (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Pour moi, Madame, l'empressement que j'ai d'être votre neveu? (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Je n'y entends pas plus de finesse que vous, je signe aveuglément, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
C'est Angélique qui est Madame Naquart, et c'est moi qui suis Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Nenni, nenni, Madame, ça n'est pas comme çà. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
Hé non, Madame, la peste m'étouffe. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
Vous avez tort de disputer, Madame, il le sait mieux que vous ; c'est lui qui a fait les Contrats, une fois. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
C'est un quiproquo, Madame, une méprise, et cela sera difficile à rectifier. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Non, Madame, je n'en serai point la dupe : mais j'en profiterai, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Je ne compte pas comme cela, moi, Madame, et je ferai tout mon bonheur de vous posséder. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Est-ce que vous voudriez que Monsieur le Tabellion eût l'embarras de réécrire tout cela, Madame. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Madame Naquart, ce serait bien de la peine. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
Madame Naquart ! (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
On m'appellerait Madame Naquart ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
Si ce n'est que le nom qui vous chagrine, on vous appellera Madame_la_Comtesse, si vous voulez. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Vous serez contente, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Nous logerons ensemble, Madame_la_Baronne. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Et nous prendrons un Suisse à frais communs, Madame_la_Comtesse ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
En simples damas : v.19 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Font dans leurs grisettes v.23 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Plus les fredaines sont secrètes. v.40 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
Dans la plus simple bourgeoisie. v.56 (Acte 4, scène 1, SECONDE PAYSANNE)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Oh, pour cela c'était trois Bourgeois bien distingués dans le quartier. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Monsieur Grichardin vient de faire le vôtre en vous épousant : je trouve un asile auprès de vous en attendant mieux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Non, Madame, mais d'arriver au but : ma grande fureur est de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comptez-vous pour rien d'être la femme d'un riche Ex-Apothicaire, qui passe la vie la plus agréable aux dépens de quantité de pauvres défunts qu'il a envoyés dans l'autre monde ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Ma foi, Madame, cette Comédie donne de l'esprit ; et Léandre ne parlait pas si bien à ma fantaisie, quand il n'était que Régent de Sixième, ou Commis de la Douane. (Acte 1, scène 2, MARTON)
D'Angélique, Madame. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Ne désapprouvez point les soins que nous prendrons, Madame ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Rien, Madame. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Pardonnez-moi, vous-même ; et Madame, et moi, nous savons bien ce que vous cherchez. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Madame n'a point d'autre objet que de vous rendre service. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Si cela était vrai, que je vous aimerais, Madame, quoique vous soyez ma belle-mère. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
C'est un amant, je gage ; je suis dans le même cas, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous êtes dans le même cas, dites-vous ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oui, vraiment, demandez plutôt à Madame ; c'est une espèce de maladie qui court beaucoup dans ces temps-ci parmi les jeunes filles. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mais les suites n'en sont pas dangereuses, quand on prend soin d'y remédier de bonne heure. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Ne sentez-vous pas quelquefois, dans de certains moments, de certaines inquiétudes? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous savez ma faiblesse, voudrez-vous bien l'excusez, Madame, et nous aider à persuader à mon père de consentir à nous rendre heureux ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
Au moins, Madame, si vous voulez vivre heureuse avec mon père, il faut que vous vous rendiez un peu la maîtresse. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Qu'en dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ensuite une manière de souper pour nous autres, pendant qu'on dansera. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ce que je ferais, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Vous êtes dans le vrai, Monsieur, il faut les prendre par-là, pour les rendre sages. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Que je les corrigerais bien, s'il dépendait de moi ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Vous n'en ferez peut-être pas plus mal, Madame ; savez-vous jusqu'où va l'impertinence de ce petit étourdi-là ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Il nous a priés, Madame et moi, de vous la demander en mariage. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Cela est tout disposé dans ma tête. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Et vous, Léandre, me comprenez-vous davantage ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
Il faudra que toute la maison joue dans la Pièce, et Monsieur Grichardin y jouera lui-même sans s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Quel rôle ferez-vous, Madame (Acte 1, scène 7, MARTON)
Allez vous habiller, Monsieur Pierrot, amenez Éraste, et cherchez-nous de quoi faire un Arlequin, un Mezzetin, un Scaramouche, et quelque personnage de la vieille comédie, il ne nous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Je viens vous dire, Madame, que tous les gens priés sont presque ici. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est bien fait dans son bel âge v.31 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
C'est bien fait dans son bel âge v.35 (Acte 1, scène 10, UN PANTALON)
C'est bien fait dans son bel âge v.39 (Acte 1, scène 10, UNE VÉNITIENNE)
C'est bien fait dans son bel âge v.43 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
À amuser Monsieur votre père, en attendant que les Acteurs soient prêts, et notre pièce concertée. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Que ma cousine vienne donc aussi ; pendant que Léandre n'est point avec moi, je ne veux point qu'Éraste soit avec elle. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Ils n'en plairaient peut-être pas davantage ; mais puisque vous vous obstinez tous tant que vous êtes à ne point prendre ce caractère-là, j'en imagine un pour moi qui en tiendra quelque chose. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Monsieur Grichardin vient d'en faire apporter une manne dans ma chambre, pour déguiser toute sa famille, il n'y a qu'à choisir. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Les uns sont à table, les autres se promènent en attendant le Bal ou la Comédie, mon oncle est avec la vieille cousine, Angélique avec sa belle-mère essaie une robe de Docteur pour jouer une scène que vous lui avez fait répéter, dit-elle. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Pour mieux réussir dans notre projet, il faut aussi qu'elle soit de notre Troupe. (Acte 2, scène 6, MARTON)
Il prend bien son temps, pendant qu'on songe à s'occuper de plaisirs, je m'en vais le renvoyer. (Acte 2, scène 8, MARTON)
Je ne sais, Monsieur, si une Dame de vos parentes, et de mes amies, ne vous a point prévenu en faveur de ma visite ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Non, Monsieur, puisque vous voilà, vous y prendrez part, et nous pouvons en attendant? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Je vous remercie des bonnes intentions que vous avez pour ma nièce, je l'aime trop pour lui faire épouser un goutteux ; je ne veux point de gens d'affaires dans ma famille. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
En musique je suis un Orphée, dans la Peinture un Raphaël, dans la Sculpture un Bernin, dans l'Architecture un Michel-Ange, et dans la Mathématique un Archimède. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Plus de connaissance que Périandre, plus d'étude que Platon, plus de vertu que Démétrius, plus de droiture que Caton, plus de génie que Thémistocle, plus de jugement que Tibère, plus de mémoire que Mithridate, plus de prudence que Dion. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Pour moi, je t'avoue que je ne veux plus retourner dans le Ciel ; et je vais songer très sérieusement à me faire une habitation parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Il est cause de tout le désordre où tout l'Olympe est aujourd'hui, et je n'en ai chassé l'Amour, que parce qu'il est entré dans les intérêts d'un de ces favoris de Plutus, qui m'a enlevé une jeune Intendante à la barbe de son mari et à la mienne. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Hé bien, Mercure et lui se sont jetés dans la robe. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
De tout mon coeur ; il serait fâcheux que pour des bagatelles, Madame Thémis qui soutient ses membres avec chaleur, envoyât Mercure et l'Amour aux Galères. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Chez quelque petite Bourgeoise, dans l'arrière-boutique d'un Artisan ; car chez les gens de qualité? (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Mercure et l'amour sont brouillés avec moi, tout accès leur est fermé dans les Palais. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Vous ne vous repentirez peut-être pas de nous avoir trouvés dans votre chemin. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Non, c'est un petit libertin qui s'est mis dans le goût de voyager, et après qui nous courons depuis quelques jours. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
À notre âge, Messieurs, ni vous, ni moi nous n'attraperons jamais ce petit pendard-là. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Ils sont un nombre infini d'enfants dans cette famille-là. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Je n'en connais que deux, l'un qui rend amoureux, l'autre qui rend aimable : Si c'est le premier que vous cherchez, il est là dans mon coeur, je vous le livre : si c'est le second, vieux et pédant comme je suis, nous n'avons guères de commerce ensemble. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Ça n'est pas naturel, la porte est farmée, voilà la clef ; ils étaient dehors, et ils sont dedans ; ça ne se peut pas, et si pourtant ça est, car je l'ai vu. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Il y a du sortilège là-dedans, croyez-moi, je ne suis pas une bête. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Et tu crois qu'il y a là-dedans du sortilège ? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Non, non, dans cet article-là, il pourrait bien n'y avoir que de la nature : mais dans l'autre? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Hé bien, dans l'autre. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Je parle aussi, Monsieu ; et pour le faire court, je vous dirai que je les voyais, que je leur parlais, et puis tout d'un coup je ne les ai plus vus ; la porte s'est ouverte d'elle-même, crac, les velà dedans. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Dame, quand j'ai vu ça, je ne l'ai point fermée. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Dans cette aimable retraite, v.96 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
Fort bien, répétons ensemble cette fin, et que Robin adoucisse un peu davantage, afin de ne pas trop couvrir la voix. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Apprenez-moi donc à jouer de quelque instrument, pour faire danser les filles sous l'Orme, du violon, de la flûte, ou de la vielle, il n'importe pas. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Nous avons pourtant un Ménétrier dans le village qui a eu la jambe cassée, et qui joue de la basse : vous ne montrerez pas à nos jeunes filles. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Je m'étais engagé de société avec un petit étourdi, qui a fait des siennes dans une maison où nous étions ensemble. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Et moi aussi : mais ne t'inquiète point, nous avons de l'esprit et des talents, il faut les essayer ici dans quelque village ; et selon le succès que nous aurons, nous nous approcherons des grandes Villes. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
On m'en a dit autant, on fera là-dedans de bonne besogne ; faisons notre assai dans cette famille-là. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Demandez-vous quelqu'un dans ce logis, Monsieur ? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
On le serait bien davantage de ne leur parler pas. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Cela est vrai, Madame, enfermons-les dans la Bibliothèque, Monsieur le Docteur n'y vient jamais, nous avons du ratafia, du chocolat, des confitures. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Hé bien, mon garçon, te voilà bien plus content d'avoir fait rentrer ces aimables personnes dans le logis ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
Donne-nous seulement accès dans le logis, et nous te livrons ta maîtresse. (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
Que je vous donne accès dans le logis ? (Acte 3, scène 13, PIERROT)
On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Je ne garderai pas longtemps chez moi Jupiter et Momus ; on vient de les avertir que l'Amour est caché quelque part ici dans le Village, ils ne tarderont pas à le retrouver. (Acte 3, scène 16, LE DOCTEUR)
Il était bien nécessaire de loger des Dieux dans votre maison ? (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
À saint Lazare ou autre part, qu'importe : ce que je sais bian, c'est qu'il ne veut pas marcher, lui ; hé, tenez, tenez, les voilà tous quatre avec ces Damoiselles ; ils ne disputent plus tant ; c'est qu'ils sont d'accord. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Mariez les parties dans les formes, si le Docteur y consent. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
Il a joué naturellement dans la Scène de l'homme d'affaires. (Acte 3, scène 18, LUCILE)
Le vrai dénouement dépendait de votre signature. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
À vous rassembler dans ces lieux. v.112 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
N'est-il pas vrai ? Cependant j'appréhende v.140 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Dans le ménage, v.155 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Voici dans ces paquets tout ce qu'il faut pour plaire, v.189 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Livrons-nous au plaisir dans ce charmant séjour. v.206 (Acte 4, scène 2, MAROTTE)
Dans ce dessein, sans une peine extrême, v.221 (Acte 4, scène ", MERCURE)
L'époux qui dans sa tendresse v.275 (Acte 4, scène ", MERCURE)
Que faites-vous dans un Village ? v.296 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Messieurs, dans ce village-ci v.302 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
En Été dans nos grandes Villes v.317 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Je m'y rends ; mais pendant toute votre campagne, v.325 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Allons, enfants, chorus, et la petite danse, v.348 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Dans notre mal il nous flatte, v.353 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)
Dans tes yeux en embuscade, v.357 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Au lieu d'aller où ils ont affaire, ils demeuront dans notre Village à manger bian de l'argent au cabaret. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Oh Dame, nos Opéra ne sont pas daignes des vôtres. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Il entend morgué la danse et la musique à merveilles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je vais faire un tour, j'ai une petite affaire ; en attendant que je revienne, contez à ce Monsieur, pour vous divartir, toues les belles choses que j'allons faire. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Il a pris les devants, le bagage vient derrière, et je suis par conséquent dans le milieu. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Avouez-moi de bonne foi la chose, la petite fille de Monsieur Thibaut a bonne part au séjour que vous faites dans ce Village ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Bon, parce qu'il vous fait souper avec lui quelquefois, vous croyez qu'il est de vos amis ; cous connaissez bien peu les gens de qualité, vous les réjouissez, ils vous souffrent dans leurs débauches ; ils vous noieraient le lendemain, pour satisfaire leur moindre caprice. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Si vous saviez ce qu'il a voulu faire de moi, vous seriez dans une belle colère. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
On a beau dire, il y a toujours morgué du vrai dans les songes. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Vous n'avez point encore acheté de petits rubans pour vos danseurs, comme je vous avais dit. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Allez donc vite dévaliser tous vos petits Merciers ; c'est le bel air de la danse que les rubans : et tel que vous voyez Monsieur Galoche, il en dévalise tous les ans toutes les garde-robes de sa connaissance, aussi est-il bien aimé de tous les valets de chambre. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Hé bian donc, je m'en vais faite rafle dans toutes les boutiques ; mais au moins, ayez soin de ma fille, je vous la baille en garde. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Je n'ai pas voulu qu'il parût dans le Village. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Je lui ai dit de demeurer au bout de a grande allée du Château, à côté du petit bois : voyez si vous voulez lui venir parler, et consentir qu'il vous emmène avec lui dans sa chaise de poste ? (Acte 1, scène 8, LA FL?CHE)
Oh dame, il y a de méchantes langues dans notre Village, voyez-vous. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Cela est horrible ; mais cependant, si vous aimiez véritablement mon Maître. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Laisse-nous, te dis-je, et reviens ici dans un moment, j'aurai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
J'ai quelque chose dans la tête, qui m'embarrasse, ma cousine. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Je suis à vous dans un moment, ma cousine, allez vite. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
Ces sortes d'affaires sont un peu trop délicates pour nous autres ; et pendant qu'on fait le procès du maître, le valet de chambre est pendu par provision. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
Monsieur le Carillonneur, je ne serai donc qu'un sot, moi qui ai fait la danse ? (Acte 1, scène 13, LE MÉNESTRIER)
Est-ce que la danse est une carogne, à votre avis ? (Acte 1, scène 13, LE M?NESTRIER)
J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Et je vais cependant changer d'habit, moi, pour notre entrée. (Acte 1, scène 14, LA FLÈCHE)
Hé bien, quelle danse avez-vous ? (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
Quelle danse ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Palsangoi je fons danser tous les États du Village. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Notte Carilloneux danse pour la Justice, notte Ménestrier pour les Dîmes, Monsieur de la Flèche pour la Noblesse, le neveu Colin pour les Bourgeois, ly ; stanpandant ils sont quatre, ça ne fait-il pas le compte, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
L'y aura de la vandange et des biberons. v.42 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Arrêtons-nous dans ces belles retraites : v.3 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Dans ce séjour chéri des Dieux, v.10 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SALLE)
Qui dans ce Palais vous amène ; v.19 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
C'est la Vertu dans son bel âge, v.26 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Qui dans cet aimable séjour, v.27 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Et la Muse qui dans ses lieux v.47 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Sont chantés hautement dans les places publiques, v.2 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Dame de mes désirs, sa première beauté? v.12 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Le Seigneur Don Guichot unit dans son grand coeur v.35 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Brûle de saluer Madame_la_Duchesse : v.38 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
L'heureux gouvernement dans l'Île commença. v.76 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Secrétaire, Intendant. v.79 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Les miens vous serviront toujours en attendant. v.80 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Oui. Mais quand je vous mets dans la place éclatante v.89 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je viens vous avertir qu'il est jour chez Madame ; v.94 (Acte 1, scène 2, LEONOR)
Quoique dans ses discours et ses raisonnements v.131 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Mais il m'a si longtemps nourri dans sa maison, v.135 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
De ne pas m'enchâsser dans mon Gouvernement, v.144 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Madame_la_Duchesse v.157 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
Dans peu je vous rejoins. v.165 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
Sancho, je suis né Duc, et vous dans la roture : v.173 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
Ma foi dans tout ceci laissons faire au hasard, v.191 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
De passer seulement dans la chambre prochaine. v.198 (Acte 1, scène 6, DON LOPE)
Il voudra dans huit jours qu'on le traite d'Altesse. v.201 (Acte 1, scène 7, DON LOPE)
Madame, occupons-les de ce qui se présente, v.205 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Dans un homme grossier, mais plein de vérité, v.223 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Dans le plaisir qu'ici vous vous donnez vous-même, v.229 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
Ce n'est pas mon dessein dans cette occasion v.232 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Mais loin d'aimer les fous dans leur extravagance, v.234 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Ou qu'on les détrompât pendant qu'ils sont chez vous, v.239 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Et moi dans d'autres lieux j'irai tenir ma Cour : v.276 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Ose vous traverser dans votre heureux destin. v.288 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Ici, dans un château fait comme une taverne, v.301 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
On vous casse les dents pendant que l'on me berne. v.302 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Quand dans six mille plats on a de quoi choisir. v.308 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
La vôtre est de tirer Madame la Dulcinée v.314 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Seigneur, on peut mentir dans un Panégyrique. v.342 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Terrible dans la paix, paisible dans la guerre, v.346 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
D'une suite d'aïeux renommés dans l'État ? v.368 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Commandaient une armée et labouraient la terre : v.374 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Quand le More enchanté, dans une chambre noire, v.381 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Qu'on reconnut en vous dans ce pressant malheur, v.384 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Qui dans certain Château qui vous parut taverne? v.385 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Sancho, dans ce discours tu penses qu'on te joue, v.413 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Ensuite il va dîner dans son appartement. v.432 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
Tandis que le Duc dans la Ville v.437 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et résolu d'aller habiter dans d'autres lieux? v.439 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dans ces degrés suprêmes v.449 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ainsi dans ta grandeur songe à t'humilier : v.452 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que le destin te met dans cette haute place ; v.454 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
On te donne le dais, et je n'ai que le chaume. v.461 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Tu gardais les pourceaux de tout le voisinage. v.470 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Car dès que je fus grand je gardai les brebis. v.472 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Ainsi, pour triompher dans le cours de ta vie v.473 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Estime tes parents qui sont dans la misère, v.477 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Tu n'étais dans ce temps qu'un vilain, un ivrogne. v.489 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Tout ce qu'on fait de bien par eux vit dans l'Histoire ; v.506 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dans ce fameux Empire où régnaient les Césars : v.520 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que l'amour et la gloire armèrent pour les Dames ; v.526 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
En Assyrie, en Perse, aux Indes et dans Rome, v.534 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que dans tous tes projets la vertu soit ta fin, v.547 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que pour dîner beaucoup et souper davantage. v.562 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Dont tu te sers si mal dans toutes tes répliques. v.566 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Sans la peur on verrait de courageux soldats ; v.580 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Pourquoi vas-tu parler de soldats, de ceinture, v.586 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dans la suite des temps toutes choses se changent, v.593 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Mon ordre est dans ces lieux que chacun vous révère. v.621 (Acte 2, scène 2, LE DUC)
Dans mon Gouvernement, puisqu'il faut qu'on m'essaie, v.629 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
Qu'il soit bref ; car enfin, Madame_la_Duchesse, v.633 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Je suis veuf ; car ma femme est déjà dans la fosse : v.645 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
On voulut la purger pendant qu'elle était grosse ; v.646 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Étant allé mener nos pourceaux dans nos bois, v.660 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Pour aider à mon fils dans son nouveau ménage. v.701 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Croyez-vous n'avoir pas besoin de davantage ? v.702 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Monsieur_le_Duc, il est des escrocs dans cette Île, v.705 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Ainsi que dans Madrid et dans toute autre Ville. v.706 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Dans vos coffres ; un Grand, un homme d'importance, v.709 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Un Gouverneur qui vit ici dans l'opulence, v.710 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
À qui dans ses besoins voulez-vous qu'il s'adresse ? v.733 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
À tout autre qu'à moi, Madame_la_Duchesse, v.734 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Et qui cependant ne l'est guère, v.771 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Mais dans tout cela qu'ai-je à faire, v.776 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Avec Durandard et Balerne, v.779 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Où nous étions comme dans le chaos : v.781 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Mais dans les lieux où nous étions v.790 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Est injustement condamnée v.792 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Dans cette caverne sans fonds v.793 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
À dada sur sa haquenée, v.795 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Attendant l'heureuse journée v.796 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Qu'il est de jours dans une année. v.800 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Est pour longtemps encore là-bas dans la caverne. v.822 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Dans la fortune un rustre a toujours l'âme dure. v.840 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Dans son malheur se tient heureux v.844 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Je vous crois fort versé dans les Lettres humaines, v.878 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Très profond dans les Lois Attiques et Romaines. v.879 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Que savant dans le droit beaucoup plus qu'Ulpian, v.884 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Et pénétrer à fonds dans leurs obscurités. v.896 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Entrez, vous, Madame l'éplorée. v.898 (Acte 3, scène 2, DON LOPE)
Ce malheureux m'a pris six ducats dans ma poche. v.907 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Vous raisons ? Quelle audace ! v.913 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
En entrant dans ma poche ont cessé d'être à vous : v.927 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Ainsi donc tous les deux ont tort dans cette affaire ? v.956 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Dans les mains du Greffier qu'on mette tout cela. v.963 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Condamnez ma partie. v.964 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Ni moi non plus, et j'entre fort dans ses raisons. v.974 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Sancho n'était qu'un rustre étant dans l'indigence, v.996 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
Mon intention est que Madame Rodrigue, v.1028 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Oh, finissez, Madame, ou la peste vous crève. v.1044 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Sans en avoir l'aveu de la Dame tutrice, v.1060 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
À qui dans ce cas-là je veux qu'il obéisse : v.1061 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Monseigneur, par les soins de Madame élevé, v.1070 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Madame, jusqu'ici nourri dans la contrainte, v.1077 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Que Madame l'est peu, me ravit et m'enchante. v.1089 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Et de l'amour aussi, s'il me rendait justice. v.1093 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Mais, Madame Rodrigue, v.1104 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Que la part seulement que Madame voudra. v.1119 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
On ne laisse dans l'Île entrer nul étranger. v.1155 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
J'en ai fait davantage : v.1200 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
De vous aller brancher dans la place prochaine. v.1205 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Voilà dans tout ceci ce que je puis résoudre. v.1232 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Il faut ou condamner, Seigneur, ou bien absoudre. v.1233 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Que dans tes jugements je te trouve admirable ! v.1244 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
L'histoire dans cent ans n'en sera pas croyable. v.1245 (Acte 3, scène 6, LA DUCHESSE)
Il est vrai ; cependant depuis une heure entière v.1263 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Je suis sobre, et n'en veux pour moi pas davantage. v.1271 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Je crains dans les repas trop de délicatesse. v.1274 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Je sais ce que m'a dit Madame_la_Duchesse, v.1275 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
Mais, Docteur, le mérite est dans la diligence ; v.1278 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Nul, s'il n'est Chevalier, ne mange là-dedans. v.1304 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
Sont pour voir le dîner dans cette jalousie ; v.1322 (Acte 4, scène 3, BASILE)
Mais dans l'Île, Seigneur, ma grande fonction, v.1363 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Et moi dans ce moment v.1387 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Il a dans sa structure v.1393 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Je le tiens dangereux. v.1396 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Le savant Galien défend dans ses ouvrages v.1409 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
C'est le plus malfaisant ; et j'ai lu dans l'histoire v.1421 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Dans Ossonne, aussi bien qu'Antonio Perez. v.1456 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Dans Ossonne, aussi bien qu'Antonio Perez. v.1460 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Et ne m'échauffez pas davantage la bile. v.1466 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Oui da, qui saurait lire. v.1486 (Acte 4, scène 4, SANCHO)
Attendant mon retour, de tout ce qu'on vous donne v.1495 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Et que dans les chagrins dont j'ai l'âme agitée, v.1526 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Il faut dans ce péril assembler le Conseil. v.1528 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Pendant que Don Guichot dessous la cheminée v.1530 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Peut-être, ou dans son lit rêve à sa Dulcinée, v.1531 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Méritent-ils, Madame, un nom bien différent ? v.1537 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Ceux que donnent le jeu, la danse, la musique, v.1538 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Madame, assurément, n'en aura que la peur. v.1565 (Acte 5, scène 1, LE DOCTEUR)
Il est seul dans sa chambre, allons voir s'il repose. v.1571 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Au lieu que dans ma couche antique v.1594 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Mais j'entends du bruit dans la rue, v.1611 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
L'Île est surprise, et l'ennemi dedans ; v.1618 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
Venez de vos soldats animer le courage. v.1625 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
Heureux, qui renfermé dans son humble bassesse, v.1649 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
À son dam ; que chacun dorme sous son bonnet. v.1655 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Çà soldats, v.1662 (Acte 5, scène 7, PERALTE)
Don Guichot dans ces lieux s'apprête à nous forcer, v.1675 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Où me fourrer pendant que l'on se rebattra ? v.1678 (Acte 5, scène 9, SANCHO)
Quand tout est dans ces lieux plein de votre mérite ? v.1701 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Qu'à jamais votre nom soit fameux dans l'histoire. v.1704 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Dont pourtant l'exercice est beau, mais dangereux. v.1714 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Madame_la_Duchesse v.1720 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
Si de le conserver je gardais quelque envie ; v.1733 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Madame, elle ne vient que de faim et de crainte. v.1737 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Vous êtes un pendard, Monsieur Tirta Fuera. v.1739 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Et tout le monde enfin, hors vous, Madame et moi. v.1759 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Ou dans l'antre profond qui l'enferme aujourd'hui, v.1806 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Qu'attendons-nous ? Allons, sans tarder davantage. v.1810 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Se fait entendre dans ces lieux ! v.1818 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
Dans celui-ci je viens exprès, v.1828 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
J'ai tout ce qu'il faut dans ma manche. v.1832 (Acte 5, scène 15, ARCHELA?S)
Dans le nouveau Gouvernement v.1845 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Dans un moment ou deux il n'y paraîtra pas. v.1848 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Dans le boire ou dans le manger, v.1857 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Ne nous laissez donc pas dans une longue attente. v.1863 (Acte 5, scène 15, LE DUC)
Mais dans les airs quel bruit nouveau v.1876 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
De ce soudain changement, v.1951 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
Est dans mon entendement : v.1959 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Est descendu dans l'Averne v.1965 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
Et l'autre dans la caverne v.1966 (Acte 5, scène 17, ARCHELA?S)
Dans le nouveau Gouvernement v.1976 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Dans cette Île fortunée v.1979 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Tenez, la Fleur, ôtez mon manteau, et allez m'attendre au Dauphin avec vos camarades. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Je ne sais où est la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
Que diantre fais-tu ici dans cet équipage ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Nous aimons tous trois la danse, à ce que je vois ; j'y viens dans la même intention. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Angélique est fille d'une vieille Madame Loricart, qui a une maison dans le Village. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Mais la Madame Loricart est une vieille folle qu'il n'y a pas moyen d'apprivoiser ; et depuis trois semaines qu'elle est dans ce village, je n'ai pas osé en aborder. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je t'en offre autant, c'est une aussi surveillante Madame. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Il y a une noce dans le village, nos Dames en seront apparemment : ces noces de village sont tumultueuses, on ne nous connaîtra point. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
Voici la maison de Madame Loricart. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
J'ai dit à mes gens de m'attendre au Dauphin. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
C'est pourtant une chose publique dans le village, et tout le monde se prépare pour danser à la noce... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Que c'était une bonne parsonne que ma marraine, alle m'aimait bian pendant son vivant ; mais du depuis qu'elle est trépassée... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
La marraine est morte, le parrain m'a fait paysan, et il a fait sa filleule Madame. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Tatigué, je m'en gausse, j'ai bian rencontré ; je sommes heureux nous autres filleuls : je me suis fait le Jardinier d'une vieille Madame, qui a pris une si bonne amitié pour moi, que c'est la plus grande piquié du monde. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Madame Loricart ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Justement : alle est folle de moi, et je ne sais par où : il y a morgué bian du caprice dans la tête des femmes, car je ne suis pas trop biau, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Stanpandant, alle veut m'épouser, c'est sa folie ; je ly avais pourtant offert qu'alle ne m'épousît pas : mais j'ai biau dire, alle n'en veut morgué pas démordre. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Quand une femme se met quelque chose dans la cervelle... (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Parlez donc ho, Monsieur Thibaut, Madame est dans le jardin qui vous demande. (Acte 1, scène 7, MATHURINE)
Et nous ne tarderons pas à revenir : que Madame ne s'impatiente point. (Acte 1, scène 7, LOLIVE)
C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
Votre servante, Monsieur Cléonte, soyez le bienvenu, vous danserez à la noce. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Comment se porte ma belle-soeur, Madame Loricart ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je la vis pourtant, il y a deux mois, dans la résolution de marier sa fille et sa nièce, et elle voulait aussi te faire épouser... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Oh dame, accoutez, on est bian aise d'avoir queuque chose de bon pour son argent, et puis il m'est avis qu'une honnête femme ne doit point vouloir d'un mari sot. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Ces Damoiselles ont quelque amant dans la tête, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je crois que vela Madame. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Oui, Madame : mais... (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Il n'y a que lui de raisonnable dans toute la maison. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Ces Damoiselles ne le respectont pas assez queuquefois, et ça fâche Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Tenez, Monsieur, il y a une noce dans le Village, dont alles avont prié qu'on les priit ; et par esprit de contradiction alles n'en voulont pas être, afin que Madame veuille qu'alles en soyont. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Ho je n'en aurai pas le démenti, je fais tous les frais de la noce ; on dansera ici dans ma cour, et je ferai même le festin pour leur faire dépit. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Et pour les mortifier davantage, là, pour abaisser leur petit orgueil, je les fais habiller en paysannes. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
C'est moi qui vous ai baillé cet avis-là Madame. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Est-ce que feu Monsieur Loricart était de mauvaise himeur, Madame ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
À sa fille, Madame ! (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
C'est bian avisé, Madame, faites la mienne, je sis une bonne pâte de criature, je vous remarcierai tant que vous n'aurez à dire. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Tenez, Madame, à le voir impartinant comme il est, je me sis quasiment toujours doutée de la chose. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Il y a de maleignes gens dans le Village. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Qu'alles avont chacune un amoureux dans le Village. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Mais voirement, Madame, alles ne font pas pis que vous ; tout le tort qu'alles avont, c'est qu'alles pourriont mieux faire, qu'alles n'ont qu'à choisir ; et que vous, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Non, non, Madame, ne faites pas non plus semblant de savoir ce que je vous ai dit d'elles. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Je le ferons donner dans le panniau, ne vous mettez pas en peine, je suis pour mon compte itou là-dedans, moi, Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Vous auriais grondé dans un autre temps, mais j'ons barre sur vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Approchez, garçon, et faites la révérence à Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Je suis bien heureux, Madame, d'avoir l'honneur... (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Madame Loricart me paraît plus traitable que de coutume, elle s'apprivoise, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
C'est notre Jardinier qui l'a apprivoisée ; je l'y passons ses fredaines, alle nous passe les nôtres. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Ils m'attendent au Dauphin, te dis-je. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
N'an se gobarge de moi dans tout le Village, et les petits enfants couront après moi : oh dame. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Non, voirement, c'est notre Madame qui est cause de ça. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Madame Loricart ? (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Mais acoutez donc, Monsieu Thibaut, songez bian que Madame est amoureuse de vous, au moins, et que... (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
On dame, voyez-vous, j'aime mieux être un Jardinier en bonne santé, qu'un Monsieu pendu, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Où est-ce qu'est Madame ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Sans adieu, Madame Mathureine. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Ce brutal-là va faire une sottise qui portera préjudice à nos Damoiselles. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Ma cousine est, comme moi, dans une impatience... (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Monsieur a bon esprit, laissez faire à Madame cette sottise-là, afin qu'alle vous laisse faire les vôtres. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Entrez un peu dans nos intérêts, Monsieur. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Elles sont publiques dans le village, Monsieur ; et on leur prépare le régal d'un petit charivari même, j'en viens de voir les apprêts. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Il ne nous en faut pas davantage. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Ça sera trop plaisant, je nous en allons faire une charretée de noces, et c'est celle de Madame Loricart qui est cause de tout ça : queulle bénédiction ! (Acte 1, scène 19, MATHURINE)
Tatigué, Madame, ne vous avisez pas de me frapper, je serions deux, voyez-vous. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Hé, Madame, vous n'y pensez pas ; quel emportement ! (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Il a tort, Madame, je le lui ai déjà dit. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Non, morgué, je ne sis point fou, Madame le sait bian ; je vians de lui dire ce que je vous avais dit, vela ce qui la fâche tant. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Vous m'avez attrapé, Madame, l'y a de la tricherie. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Oh, ventregué, Madame, rengainez vos injures, je ne sis point un parfide, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Si fait voirement, vous manquez de parole à Madame. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Les engagements, Madame ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Mais savez-vous bian que vous pardez l'esprit ; vous croyez qu'on se gausse de vous, parce que vous épousez Madame ; on se gaussera bian davantage, si vous ne l'épousez pas. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Oui, Madame, vous avez la meilleure famille... (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Morgué, pas trop, et puis velez-vous que je vous dise, vous avez de vilaines manières, Madame. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Oh dame, acoutez, quand je serai le mari, ne croyez pas avoir affaire au Jardinier, je veux être le maître. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
De Madame Loricart. v.2 (Acte 1, scène 20, LE CHOEUR)
Au contraire, Madame, nous en sommes tous ravis, je vous assure ; et Monsieur Thibaut veut bien que je sois le premier à le féliciter. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Alles avont itou chacune un Paysan : on a bon esprit dans cette famille-là, je les en aime davantage. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Vous ne refuserez pas, Madame, de signer les Contrats de ces deux Demoiselles ? (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Et le nôtre, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Approchez, Monsieur le Tabellion : allons, Madame. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Mais, Madame, il serait bon de savoir... (Acte 1, scène 21, LE TABELLION)
De Madame Loricart. v.8 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
De Madame Loricart. v.10 (Acte 1, scène 22, LE CHOEUR)

LE VERT-GALANT (1699)

Il ne fait point chercher d'auberges : voilà deux quartiers d'Hiver que nous avons passés à crédit dans cinq ou six hôtels garnis différents. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Tout est-il prêt pour achever de teindre en vert ce meuble de damas ? (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
Dites à Madame Jérôme que je ne pars pas tout à l'heure, et que je viendrai lui dire adieu. (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
Il parle de Madame Jérôme ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Le bonhomme se serait-il ennuyé du veuvage pendant notre absence ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
Oui, Monsieur, vous revoyez deux favoris de Mars de votre connaissance, échappés des dangers de la campagne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
La succession est en danger. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
C'est une de nos amies, Madame Clopinet, votre voisine, qui a fait cette affaire-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Dans les affaires du Roi ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Non, dans celles du Public, un Agioteur. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Voilà un garçon qui va rentrer dans le bon chemin : que je suis ravi ! (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
Votre valet, Madame Tarif, voilà votre cher époux qui me quitte, et qui dit qu'il a bien des affaires. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Hé, doucement, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
De Madame Jérôme ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Fi, fi, vous rêvez, Madame. (Acte 1, scène 7, J?R?ME)
Et qui vous a dit cela, Madame Tarif ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Madame Jérôme elle-même, qui m'en a avertie. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Madame Jérôme ! (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Mais c'est un grand maroufle que votre mari, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Non vraiment, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Je viendrai avec une de mes amies, qui a été dans le cas comme Madame Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
C'est ta nouvelle tante qui m'a mis dans ce goût-là. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Va-t-en m'attendre avec Lépine dans le petit cabinet du jardin ; quand j'aurai dit un mot à Madame Jérôme que voici, j'irai vous rejoindre, et je vous communiquerai mon projet. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Je ne sais ce que cela veut dire, Madame Jérôme ; mais j'ai de la peine ce soir à vous quitter ; j'ai peur que vous ne vous ennuyez pendant mon absence (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Pendant que je n'y serai pas ? (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Oui : mais que Javotte ne vous quitte point cependant. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Je ne me fais pas prier, j'aime mes commodités ; mais je n'ai point de bonnet dans ces habits-ci, je l'ai laissé dans l'autre. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Oh mais, Madame... je n'ai garde de prendre des libertés... (Acte 1, scène 12, TARIF)
Qui est cet homme-là, Madame ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
Il a l'air d'un méchant pendard. (Acte 1, scène 14, TARIF)
Madame Jérôme ? (Acte 1, scène 14, TARIF)
Parbleu, voilà de bons enfants, Madame Jérôme, et je crois que nous passerons agréablement la soirée. (Acte 1, scène 15, TARIF)
3Et voilà bonne chère ; c'est fort bien fait, Madame Jérôme, de régaler ainsi mon neveu, et de faire si bien les honneurs du logis. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Et vous un pendart, Monsieur Tarif. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Il y a sérieusement à décrasser à Monsieur Daniel Tarif. (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
Madame Jérôme, je vous prie... (Acte 1, scène 16, TARIF)
Et du vin, mon oncle, je bois toujours dans le bain, moi qui vous parle. (Acte 1, scène 17, ÉRASTE)
Il n'y a rien de plus sain : il faut bien laver le dedans et le dehors, il en sera plus net. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
Voyons un peu si notre affaire s'avance ; je ne veux pas que Madame Jérôme en sache rien. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Là-bas dans la salle, où deux Officiers de Dragons, et Monsieur Jérôme, travaillent de concert à enivrer Monsieur Tarif. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
Oui charmante angélique, nos affaires sont dans la meilleure situation du monde : Monsieur Jérôme, mon oncle, approuve l'ardeur que j'ai pour vous, et j'ose quasi vous répondre que Monsieur votre oncle qui est ici ne me refusera pas son aveu. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
C'est lui-même, Madame : il m'a dit que vous étiez avec mon oncle, et qu'on y avait affaire de moi. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Je ne sais, Madame. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
C'est un mystère qu'on vous expliquera, Madame. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
C'est un mystère qui ne l'est point pour moi : Éraste est amoureux d'Angélique, Mesdames. (Acte 1, scène 20, MADAME CLOPINET)
Entrons dans mon appartement. (Acte 1, scène 20, MADAME JÉRÔME)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Dans le premier mouvement de ma colère, je me suis livré sans réflexion à une imagination que j'ai trouvée plaisante, vous l'avez applaudie, cela m'a enhardi, la chose est faite, je commence à la trouver sérieuse. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Cela ne laisse pas de me donner quelque inquiétude ; et quelque raison que j'aie dans le fond, il est bon de prévenir certaines suites. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Mais dans de certaines affaires, il faut des preuves si convaincantes... (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Il m'a voulu donner pour excuse, qu'il n'était ici qu'en passant, et en attendant l'heure d'aller chez le Baigneur, pour se préparer à une bonne fortune. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Je savais bien à quoi m'en tenir ; je lui épargné les frais du Baigneur, je l'ai fait mettre dans une cuve. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
On l'aura étouffé dans la vapeur ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Qu'est-ce qu'il y a à faire là-dedans, dites-moi votre avis ? (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Il faudra bien qu'il en change malgré lui, et dans l'état où vous l'avez mis, je le défierais bien de se produire en bonne fortune. (Acte 1, scène 24, GASPARD)
Vous voilà, Madame ; où est Angélique, et votre amie Madame la Procureuse ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
Bon, bon, Madame, le voilà bien malade : le traitement qu'il me préparait méritait bien celui-là, tout au moins. (Acte 1, scène 26, JÉRÔME)
Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)
Et si je le réparais, de manière à vous remettre dans le même état où vous étiez en venant ce soir ici, que feriez-vous ? (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Sur ce pied-là vous êtes un vert brun, je vous rendrai céladon dans une heure. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Si tous les maris dont on courtise les femmes, recevaient ainsi leurs galants, que l'on verrait de Perroquets dans le monde ! (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)
Puissiez-vous encor dans cent ans v.37 (Acte 1, scène 27, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
J'aurais, en cas de besoin, pu rassembler dans un moment trois ou quatre régiments de mes confrères ; c'est le pays des Boiteux que ce pays-là. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oui, oui, Page : je portais la queue de Madame, qui était bien jolie, et qui avait bien des amants. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Il y a d'heureux incidents, d'heureuses conjonctures dans la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Hé, dites-moi un peu, Monsieur Simon, quel usage faites-vous de tout ce bien que vous avez gagné dans les affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Regardez Monsieur Marsouin, votre confrère, qui fait bâtir un Palais superbe, pour y vivre à la manière des Satrapes, dans le luxe et la mollesse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quelle magnificence dans sa maison ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quels équipages pour lui, pour Madame ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais j'ai écrit tous les jours à Madame Simon. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je vous porterai dans votre maison, je vous y rendrez invisible pour tous ceux qu'il ne faudra pas qui vous voient, et je ne vous laisserai connaître que quand il sera temps de vous découvrir. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Si quelque chose vous fâche, on vous consolera ; et afin de vous donner quelque idée gracieuse de la manière de vivre que je veux vous faire prendre, il faut que vous fassiez connaissance avec une Dama que je protège. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est ici qu'elles logent, sachons ce qu'elles ont fait pendant mon absence, voyons si vous pourrez prendre quelque goût pour l'une ou pour l'autre : elles ont besoin d'un bon protecteur, et j'ai jeté les yeux sur vous pour cela, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il l'aura, quand nous l'aurons décrassé ; c'est un diamant brut que je veux donner à polir à vous et à votre bonne maman, et qui vous rendra brillantes l'une et l'autre, à mesure que vous le ferez briller dans le monde galant, où mes soins vont bientôt vous mettre. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Vous nous ferez plaisir de nous dépêcher ; car nous nous sommes bien ennuyées pendant votre absence. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Je vous ai mises dans le plus joli poste qu'on puisse souhaiter pour ne se point ennuyer, où vous devez déjà avoir fait un nombre infini de conquêtes. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Vraiment oui, nombre de conquêtes : ma bonne maman n'a encore chanté que dans les choeurs, je n'ai point eu d'entrée seule. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Comme vous y allez, Madame Thérèse, vous courez d'abord au plus fort. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Je n'ai goûté de véritable joie que chez une Dame avec qui nous avons fait connaissance, et qui est la plus aimable personne, de la meilleure humeur : ho ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Madame Simon, une jeune veuve qui ne l'est que depuis huit jours, et qui n'a pas même pris le deuil, parce qu'elle n'est pas tout à fait sûre de l'être. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Madame Simon ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
J'en suis fâché, j'ai peur que Madame Simon ne me la gâte. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Elle est bonne femme, Madame Simon : mais ses allures sont vives. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
L'agréable Dame, Seigneur Asmodée ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Cette Madame Simon-là fait une belle dépense. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
Serait-ce là le mari de Madame Simon, celui qu'elle croit défunt, Monsieur Asmodée ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Oui, Madame Thérèse, c'est un Crésus, un Financier riche d'un demi million, quoiqu'il ne soit que Sous-Traitant. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Oui, ma bonne maman, je n'ai jamais vu de Seigneur dans ma vie qui eût aussi bonne mine que lui. (Acte 1, scène 3, SANCHETTE)
Allons, venez, je vais vous y conduire, et j'y donne rendez-vous à Madame Thérèse et à Sanchette. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Y a-t-il rien de plus condamnable ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Une femme d'une dépense prodigieuse, dont la maison ne désemplit pas de Colonels et de Capitaines, depuis la nouvelle de la mort de son mari ; qui se charge ouvertement du ridicule de loger chez elle un jeune Chevalier dans un appartement à côté du sien. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
C'est un homme à devenir bientôt son mari ; et du vivant du défunt, Madame le regardait déjà sur ce pied-là. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Comme Monsieur le Sous-traitant était déjà vieux et infirme ; Madame la Sous-traitante prévoyait bien qu'elle ne le garderait pas longtemps, et elle était bien aise d'assurer la survivance des Aydes à un jeune homme, dont elle pût faire un époux dans la suite. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
La joie de Madame ; elle a un instinct. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oh, dame, nous sommes ici comme aux Antipodes, Monsieur, il ne fait jour chez nous que quand il fait nuit partout ailleurs. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que Madame n'a garde de tomber malade, elle craint trop d'avoir besoin de vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
C'est le Major et la Présidente, il faut que Madame soit éveillée, j'entends sa voix, elle s'est levée sans moi ; ils pourraient bien venir ici, et je serais fâchée qu'on nous vît ensemble. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Voilà comme vous êtes, Madame la Présidente, vous ne vous déterminez point, vous faites cent propositions, vous ne décidez pour aucune. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Il fait ce qu'il faisait hier, Madame, ce qu'il fera demain, toute la semaine, tout le mois, toute l'année, toute sa vie. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Tiens, Vivarez, en faveur du joli compliment que tu as fait à Madame, voilà un demi-louis que je te donne pour boire. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Je n'ai pas d'esprit, Mesdames ; mais par la tête-bleu je fais grand cas de ceux qui en ont. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Il va venir, Madame, il achève de s'habiller. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
Oui, Madame, ce sont ses laquais qui font mes fonctions aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
Il n'en vaut pas moins pour cela, Mesdames, et il n'a jamais reçu que cette seule blessure ? (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Ne me dis-tu pas l'autre jour que Madame t'a querellée, parce que dans le retroussis de son manteau, on avait oublié de mettre une de ses fesses ? (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
Oui, Madame, et je ne crois pas que depuis ce temps-là le canon vous les ait emportées. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Mais ne vous fâchez donc point, Madame, voici Monsieur le Chevalier, il va vous rendre votre bonne humeur. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ah, par ma foi, Mesdames, vous me surprenez. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Ne me consultez point là-dessus, Madame la Présidente, ne me parlez point de plaisirs, je n'en trouve qu'à voir, qu'à adorer votre charmante amie. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Hors cela, Madame je suis rassasié, fatigué, dégoûté de tout ce qui peut flatter les sens. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Hé morbleu, fi, Madame, vous n'y songez pas, vous verrez une jeune innocente, qui vous ennuiera, une stupide, une petite créature qui ne sait pas le monde, et qui n'ose regarder un homme sans rougir. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Le joli caractère d'homme, Madame la Présidente ! (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Parbleu, nous le ferons tenir debout, Madame, il nous versera à boire, et rincera nos verres. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Par un Abbé, Madame ? (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Ne voyons point cet homme-là, je vous en prie, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Oui, le masque donne une certaine hardiesse, façon d'insolence qui ne me déplaît pas, et qui est assez dans mon caractère. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
Non, Madame, je les ai fait plier, ils sont dans ma chambre. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Vos prières sont des lois pour moi, Madame. (Acte 2, scène 4, LE CHEVALIER)
Rien, Madame, je songe à un déguisement pour moi. (Acte 2, scène 4, VIVAREZ)
Voilà Madame Thérèse, et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, UN LAQUAIS)
Comme c'est aujourd'hui jour de Bal chez vous, Madame, nous avons cru pouvoir y venir toutes déguisées (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Voilà votre partie à vous, Monsieur le Major, et voici la vôtre, Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Vous m'embarrassez fort, Madame, je suis un mauvais Musicien, et vous entendrez une étrange musique. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Allons Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Et dans un certain repas, v.6 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Qui dans vos yeux me parle et me sourit, v.13 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Je dis, Madame, que voilà une Scène qui est tout à fait dans le goût du Major. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
On a fort bien attrapé son caractère dans ce Dialogue. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Le mien, Madame ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Quelle explication faut-il, Madame ? (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Je serai votre époux, Madame, et c'est un titre qui fera toute ma félicité, toute ma gloire. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Il n'y a rien à dire à cela ; voilà qui est dans les formes. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Vous voilà remariée, Madame, il n'y manque plus que la cérémonie. (Acte 2, scène 5, VIVAREZ)
Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
Madame Thérèse, qui est toute habillée, voudra bien aussi nous aider. (Acte 2, scène 6, MADAME SIMON)
Volontiers, Mesdames. (Acte 2, scène 6, THÉRÈSE)
Laissez-moi retourner auprès de Madame, je veux aussi lui aider à s'habiller. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Je l'aime bien, au moins, c'est une bonne Dame. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Allez, allez, quand vous l'aurez connu, et qu'il sera de vos amis, vous me remercierez bien davantage. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Le mari de Madame, Monsieur Simon en robe ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Madame commençait à ne vous plus attendre. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Madame l'avait déjà retenu quelque temps avant votre voyage, pour devenir son mari, s'il venait faute de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
J'entends nos Dames, les voilà qui reviennent, elles sont habillées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Entrez pour quelque temps dans ce cabinet, si vous ne voulez pas encore qu'on vous voie. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Vous êtes à merveilles, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Les masques ne se pressent pas de venir, que feront-nous en attendant l'heure ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Et je lis dans la destinée v.36 (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Pendant tout le cours de l'année, v.39 (Acte 2, scène 3, TH?R?SE)
Tenez, voilà ma main, belle Bohémienne, voulez-vous que je mette la croix dedans ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Non, Madame, je ne suis pas intéressée? Ah, Ciel ! (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
À quoi connaissez-vous cela, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
On lit ta bonne aventure dans la main d'autrui, Chevalier. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame, c'est le certificat, vous l'aurez ce soir, et j'en suis aussi sûre que s'il était déjà dans votre cabinet. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Cette Bohémienne-là en sait long, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Elle ne me lira point dans la main. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Je sais lire partout, je lis dans vos yeux, sur votre visage ; dans votre déguisement même. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Dans mon déguisement ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Oh, je ne crains point l'indiscrétion de mes rideaux, Madame Thérèse, ils n'ont rien à dire. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Comment, Madame, partager mon lit avec vos galants ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Cela n'en demeurera pas là, Madame. (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Comment donc, Madame ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Holà, Madame. (Acte 2, scène 4, LE PR?SIDENT)
Voilà des rideaux de lit qui vont se déchirer chez vous, Madame. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Ce n'est point un masque, ils disent que c'est le diable Boiteux, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Oui, Mesdames, fort à votre service, et je vous amène une façon de Commissaire qui rendra justice à tout le monde. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Il faut qu'il soit huit heures trente-deux minutes et quatre secondes, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Vos rideaux sont des indiscrets, Madame la Présidente. (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Ne vous plaignez point, Madame, je vous ramène Monsieur Simon plus raisonnable et moins avare qu'il ne l'était. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Et vous, Monsieur le Chevalier, soyez toujours des amis de la maison, mais à moins de frais, et associez tous à vos plaisirs et à vos fortunes, ma bonne amie Madame Thérèse et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Çà, tandis qu'on dansera dans l'autre salle, que l'on apporte ici la collation. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Pendant le cours du bel âge, v.79 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Pendant le cours du bel âge, v.83 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)

LE BON SOLDAT (1718)

Il faut au pis-aller s'y résoudre, Madame. v.1 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Nous serions toutes deux dans la captivité, v.4 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Madame. v.8 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Qu'il vienne m'enlever dans les bras de mon père, v.22 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et vous feignez si bien, Madame, en vérité, v.27 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Si Léandre hasardait de venir jusqu'ici. v.35 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Dieu m'a bien assistée de ne pas voir dedans, v.48 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Madame, v.49 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
Voici Monsieur Grognard, je crois qu'il a dans l'âme v.50 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
Mais avant que de partir, mangeons dans la cuisine, v.73 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
J'entendais la carogne, v.97 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Ah oui da, pour si peu qu'elle vous a mordu, v.104 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Al en a dans les dents. v.105 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Dans les derniers adieux, Madame. v.124 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Dans un jaloux absent des effets admirables ; v.126 (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ouvre-lui bien la bouche et mets le mors dedans. v.139 (Acte 1, scène 9, JACINTE)
Je suis pour la brider, monté dans la mangeoire, v.141 (Acte 1, scène 9, JOCRISSE)
Cela me fait damner. v.163 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
S'il revient dans deux jours, serez-vous pas contente ? v.174 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Laissez-le donc aller, Madame. v.194 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Mais la nuit vous prendra dans une heure d'ici. v.196 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je le crois, mais, Madame est une jeune femme, v.221 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Que fait cela, Madame. v.222 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Mais, comment voulez-vous, Madame, que je fasse, v.229 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Et tout autre Soldat viendrait brutalement, v.231 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Mais, j'en use partout avec respect, Madame. v.233 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Et son ombre à présent nous ferait du scandale. v.237 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
On ne peut vous coucher que dans un galetas. v.239 (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Mais mon souper, Madame ? v.241 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Pargué, Madame, c'est pour faire bonne chère. v.258 (Acte 1, scène 13, LE ROTISSEUR)
Ne vous l'ai-je pas dis, portez dans la cuisine, v.261 (Acte 1, scène 13, JACINTE)
Madame, vous voyez ce que j'ose entreprendre, v.273 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Hé, Madame, est-ce assez de le dire v.277 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Madame, mettra-t-on le couvert dans la salle, v.285 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Non, Madame, ce n'est qu'un fort petit cadeau, v.287 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Jacinte, que je sens de trouble dans mon âme. v.289 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Ah, Madame, serait-ce en faveur de ma flamme ? v.290 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Oui, Madame, elle l'est. v.298 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
D'un soldat que nous avons là-haut. v.299 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Et l'on leur tirerait le canon dans l'oreille, v.302 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Portez dans cette grande armoire v.310 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Cachez-vous dans ce coin, Monsieur. v.313 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Madame, vous n'avez à craindre nullement. v.315 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Tu ne m'attendais-pas ! v.317 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Entendant que l'on heurtait si fort, v.319 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
On ne peut pas, je crois, voir dans aucun ménage, v.329 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
La femme et le mari s'entraimer davantage. v.330 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
D'un Soldat qui céans s'est logé malgré moi v.332 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Ne vous attendant pas, qu'aurions-nous eu sans vous. v.340 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
L'ombre d'un homme met Madame au désespoir. v.347 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Oui, Madame est fort sage, v.349 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Le seul nom de soldat, mon habit, mon visage. v.350 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Et dans ce même instant vous faire fort grande chère, v.358 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Je sais tout ce qu'on peut savoir dans les magies, v.361 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Informez-vous dedans nos compagnies, v.362 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
D'apporter promptement dans ce lieu, pain, vin, viande, v.366 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Madame, ne craignez en aucune façon. v.384 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Qui dans certains périls se trouvent secourables ; v.398 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Mesdames, bien vous prend que j'aie un peu d'esprit, v.400 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Le gros pendard, v.426 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Angélique venez vous jeter dans mes bras, v.472 (Acte 1, scène 17, LÉANDRE)
Angélique, Jacinte, et le Soldat aussi, v.476 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Ne serait-ce point que tu aurais quelque amoureux, mais bien amoureux, dont tu n'aurais été d'abord guères amoureuse, et puis après un peu davantage, et puis ensuite autant qu'il fallait, et puis un peu trop sur la fin ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Je te fais un conte qui se trouve quelquefois une vérité : ces amours-là, vois-tu, sont dangereux quand ils augmentent. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Chez Madame Benoît à L'Ours. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Et moi, Sergent dans celle de la Ferté-sous-Jouarre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Chacun dans notre état je poussons tant que je pouvons les petits talents que la nature nous baille. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je serais bian fâché que dans tout le Pays, il y eût un si brave homme que moi. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je n'avons que ça dans le monde, de la vartu, de la probité. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
le Prévôt da, qui a acheté sa Charge, et qui est bian riche. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Il n'est bruit que de ça dans tout le pays, on ne parle d'autre chose, an dit que vous avez attrapé le diable. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Point du tout, il était Secrétaire du Secrétaire d'un Intendant d'une certaine Province? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Je vous avons bian de l'obligation, et je tâcherons de nous rendre daignes d'être capables? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Depuis la cave jusqu'au grenier, tout est rempli dans les cabarets, an si divarti bian, an fait bonne chère, et an ne manquera pas sitôt de provision, ni pour la pause, ni pour la danse. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Comme c'est une façon de loterie que staffaire-ci, faut que ça se tire de même, avec de la conscience et de la règle, ça est respectable, voyez-vous, il ne faut point de friponnerie là-dedans, je n'y trampe en rian, je m'en lave les mains. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Vous avez bien fait, cela est dans l'ordre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Je comprends bian, vous voulez avoir trois parts là-dedans, Monsieu le Prévôt. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Pour moi dix mille francs de plus ou de moins ne sont pas une affaire ; mais ce sont dix mille francs d'argent comptant, et dix mille francs d'argent comptant au temps qui court, ne dérangent rien dans un coffre-fort. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR MARTIN)
Je l'ai vu cette nuit, ce charmant petit Dieu ; il planait dans les airs, il volait à la tête de toutes les Brigades des Chevaliers de l'Arquebuse, et les conduisait dans un petit bois écarté, où je rêvais à l'ombre. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il me regarde comme une visionnaire, qui me repais d'idées chimériques, et je le regarde moi, comme un fou malin, qui est jaloux de mon bonheur, et qui voudrait ensevelir mes charmes dans l'obscurité du célibat ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE GIRAUT)
Si je pouvais donner dans la vue de quelqu'une, cela vaudrait morbleu mieux que le prix de l'Arquebuse ; et ma mère et mon oncle le Chanoine me l'ont bien dit, que c'était là qu'il fallait viser. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Je ne puis pas bien dire qui vous êtes ; mais cependant votre visage ne m'est pas tout-à-fait nouveau. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Tout le monde s'assemble sous les avenues, le Peuple, les Magistrats, les Premiers de la Ville, la Noblesse des environs, la Jeunesse, les Dames, l'élite des Provinces, toutes les Brigades sont sous les armes ; c'est un beau coup d'oeil, cela est beau à voir. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
On me regarde, morbleu, comme un Général ; et dans le fonds, j'aime mieux commander là, qu'à une armée ; ça n'est guères moins glorieux, et il y a bien moins de risque. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
J'ai eu toutes les peines du monde à me résoudre de quitter ; mais on m'a dit qu'il y avait du monde au logis qui me demandait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Oui ou non ; il n'y a point d'obscurité là-dedans, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous, ma nièce et ma fille, deux impertinentes que je renfermerai dans un Couvent, pas plus tard que demain. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Oui ou non, ma soeur ; il n'y a point d'ambiguïté là-dedans, à ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Rentrez, vous, et que je ne vous voie pas davantage ensemble, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
Votre père me paraît terriblement opposé à mon bonheur ; s'il persiste dans ses sentiments, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Adieu, je vais rejoindre mon père, pour ne pas l'aigrir davantage ; et s'il nous impose des lois trop dures, nous n'en prendrons que de nous-mêmes. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Car dans le régiment tu prenais diablement le train de perdre cette bonne qualité-là. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je suis modeste, mais si tu avais voulu m'en croire, j'en aurais profité davantage ; et il t'en aurait moins coûté. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Sandis, tu tombes d'un égarement dans un autre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Le Prévôt s'est fait riche, il achètera de la noblesse, et nous fournirons de l'illustration, nous en avons à revendre dans la famille. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Le Prévôt n'a qu'à choisir, le mariage, ou l'anéantissement de sa personne ; je ne lui ai donné qu'une heure, et je me promène pendant qu'il rêve. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
On me réassigne dans l'honneur, mon frère, on m'outrecuide, on me fait une insulte nouvelle. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
De grâce, un peu moins d'emportement, Madame ! (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
En peut-on trop avoir dans une occasion si intéressante ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Moi, Madame ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Le Juge me paraît pour le moins, aussi fripon que ma partie ; mais il n'importe, il faut filer doux, pour me tirer d'ici ; je suis presque seul au milieu de la ville, et tout le monde est rassemblé dans les avenues où se tire le Prix, ne nous piquons point ici de faire le brave mal-à-propos, quand je serai tantôt à la tête de ma Maréchaussée, je leur ferai bien voir que je ne les crains guère. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Monsieur Martin, que voilà, est malheureusement pour moi venu dans la Province. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Il était Secrétaire de l'Intendant, il m'a trouvée belle, il m'a paru aimable. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Voilà une conduite bien criminelle, un procédé bien condamnable. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Tenez, Monsieur, que la peste m'étouffe, s'il y a un seul mot de vrai dans tout ce qu'elle dit, que la succession que j'ai été quérir, et que mon frère et moi nous nous ressemblions un peu, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Voulez-vous venir, avec votre parmission da, Messieux ? (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Ô çà, Monsieu, dans queule brigade voulez-vous être, car tous les tireux se mettront par brigades, comme vous savez. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Mets-moi dans celle de Pézenas, mon ami, je ne veux point changer ma patrie. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Sandis, mets-moi dans la première venue, dans celle d'ici, si tu le veux ; j'en deviendrai, si j'y prends femme. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
Elle le deviendra dans mes mains, bonne ou mauvaise, prête-moi la tienne. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
Voyez-moi ça, il y a dix mille francs au bout de ce fusil-là, regardez-moi dedans. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Sans adieu, Mesdames. (Acte 1, scène 17, BRACASSAK)
Pour peu que vous ayez de curiosité pour ces sortes de spectacles, Madame l'on aura l'honneur de vous y accompagner. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Me voilà prête à vous entendre, Madame, et ce Monsieur-là ne doit point vous être suspect. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Mais vous n'êtes point amoureuse de mon père, Madame, quoique vous vouliez l'épouser ? (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Il faut éviter le procès, charmante Sophie, une belle-mère comme Madame, ne saurait que vous faire honneur ; je connais les Bracassaks, c'est une des meilleurs familles de la Garonne. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Qu'est-ce donc que tout ceci, Mesdames ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
On tire le prix sans m'en avertir, j'ai donné mon argent de bonne foi pour être dans la Brigade de notre Province, on est aux mains, et on ne le dit pas ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Puisque le respect pour les Dames ne vous retient pas, il est bon de vous dire que je me regarde comme le gendre de Monsieur le Prévôt. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Ce n'est pas le vin, Madame, on n'aura jamais cela à me reprocher, je suis en garde là-contre. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Tatigué, Mesdames, vla bian du grabuge, le Diable est bian aux vaches. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Une partie des brigades avons mis bas les armes par admiration, les autres se donnent au Diable qu'il faut que ce soit le Diable en parsonne, qui a tiré ce coup-là, il a morgué si bien mis dans le milieu, qu'il ne s'en faut pas tout autour l'épaisseur d'un cheveu, que ça ne l'ait emporté tout brandi : Hé, où tireront les autres, ils ne sauriont plus mettre qu'à côté, quand ils viserions aussi bian que stilà, l'saurions bien mettre dans le milieu, le trou est tout fait, il n'y paraîtrait morgué pas : ah ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Parsonne ne veut avoir affaire à un tireux commùe ly, c'est queuque échappé du Sabat sur ma parole, avec votre parmission da, Madame. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Jarnigué ce drôle-là an sait bian long : si on ne l'aime point, on l'appréhende ; il est déjà craint dans le pays presque autant qu'un Receveux des Tailles. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Il n'y a point eu de noise, c'est le victorieux que n'an ramène dans la Ville en çarimonie. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Et dans quelques lieux du monde qu'ils se rencontrent, les Bracassaks font-ils déshonneur à leur famille ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Je ne communique volontiers, je fais faveur à qui le mérite ; et nous avons toujours eu des descendants de père en fils, tant mâles que femelles, du coeur, de la valeur, de l'esprit, et de l'honneur à donner libéralement à nos amis. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Vous le saurez, je vous laisse huit jours pour y penser ; en attendant quoi, bonne cuisine, et chère entière. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Chacun a sa passion dominante dans le monde. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Je ne m'oppose à rien, si vous êtes riche ; car je ne sache rien de si bon dans le monde. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
Dure à jamais dans notre histoire. v.19 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Et dans ces retraites v.36 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Dans cinq ou six carrosses, v.41 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Un Badaud de Paris v.42 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Pendant qu'il tirait, fut visée v.46 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Allons, Mesdames, de la joie, à proportion de tant de noces, je veux marier tout le pays : heureux, de pouvoir faire, de deux jours l'un, des mariages qui nous attirent toujours bonne et nombreuse compagnie. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Dans un séjour délicieux v.3 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Ont mis Bellone dans les fers, v.12 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
Qu'elle occupait dans ces heureux climats, v.16 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
Dans ce beau réduit, v.24 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Ils arriveront : point d'impatience, peut-être sont-ils dans les allées qui nous cherchent. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Pour moi, c'est le plaisir du bal qui m'amène : j'aime la danse à la folie, je voudrais que vous m'eussiez vue dernièrement danser le Cotillon avec Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Il y a deux jours que nous ne l'avons vu, Madame, il me paraît que ses assiduités pour vous diminuent. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
On se rejoindra dans les Champs Élysées. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
À Chaillot, Mesdames ; c'est le rendez-vous le plus sûr que celui de la table ; c'est là qu'il se faut rendre : remontons en carrosse. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Allons-y d'abord, nous, Madame, car ce n'est ni le bal ni la promenade qui vous attirent ici. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je l'appréhende aussi, moi, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Vous avez tort, Madame ; c'est un fort bonhomme que Monsieur Butorville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Sur ce pied-là, voilà un homme fort inutile dans le monde ; vous auriez dû vous en défaire plutôt. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Hé bien, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Bonjour, charmante Cidalise, serviteur aimable Marton. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Basque de naissance, on m'appelle Cynoedor : je suis le génie du Bal, le Dieu des Fêtes nocturnes, le Diable de la Danse, et le Protecteur de tous les Masques. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Voilà une des belles directions qu'il y ait dans les affaires du monde. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je m'en acquitte avec distinction, et cependant je suis à la veille d'être révoqué. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Pour avoir trop bien déguisé les masques dans un des derniers Bals qu'on donnait ici. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Ce n'est pas tout, je m'avisai sur la fin du Bal de dérober une mule à chaque Dame qui s'avisa de s'asseoir sur l'herbe : je les rendis ensuite à l'aventure ; la plupart des chaussures furent dépareillées, et cela fit faire de mauvaises conjectures. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Asmodée se fâcha de la plaisanterie, et notre République m'envoie dans les pays étrangers pour arranger les esprits, les moeurs et la conduite sur le pied de ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Le Génie n'a pas tort, Madame, vous avez envie de vous marier ; vous songez les nuits de mariage : cela vise furieusement à la folie. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Ce sera avec Clitandre, Madame. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Ne serait-ce point Célide, Madame ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
À moi, Madame ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
Célide approche ; venez avec moi dans une maison de ma connaissance où votre réveillon s'apprête, et où tu nous amèneras Célide. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je ne sais pas, Madame, quel gré vous me saurez de la Mascarade ; mis il faut que vous ayez bien du pouvoir sur moi, pour m'engager à venir passer la nuit au Cours dans l'équipage où me voilà. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Madame? (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Mais, indépendamment de ce qui vous regarde, vous devez m'aider à éclaircir les soupçons que j'ai de Clitandre. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
J'y vois peu d'apparence ; Clitandre n'est point chez lui, on l'en a vu sortir en carrosse ; il a passé chez la Guerbois, il a pris le chemin du Roulle, le carrosse de Cidalise, et un autre qui le suivait, ont fait la même route. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
Lucile et Cidalise sont ici. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Pour vous, Madame, vous êtes une façon de Junon, une déesse jalouse, qui venez chercher ici votre Jupiter, que vous croyez qu'une Nymphe de ma connaissance vous enlève. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Vous êtes dans l'erreur, et vous me connaissez mal, je vous assure. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
C'est la suivante de Cidalise. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Curiosité dangereuse. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Cela ne me sera pas bien difficile, j'ai pour le reste de la nuit seulement une façon de toute-puissance dans ces promenades, dont je prétends me servir utilement pour le bonheur de bien des Amants. (Acte 1, scène 5, MARTON)
J'ai dans ma bourse trente louis d'or, je te les promets. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Oui, Madame, lui ou moi, c'est à peu près la même chose. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
En attendant le réveillon, v.55 (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Morbleu, que de tumulte dans ces promenades ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Quelle affluence de badauds ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Avec des Dames de votre connaissance. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Cidalise et Lucile, sans doute ? (Acte 1, scène 6, ORONTE)
As-tu vu ces Dames ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Je n'ai vu que Monsieur Oronte, qui sait votre partie avec Cidalise, et qui dit que cela vous brouillera avec Célide. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Le mariage de Damon avec Célide n'est pas bien rompu encore, ni le vôtre bien arrêté. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Cidalise est une dangereuse personne ; elle vous aime tout de bon. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je rendais justice à mon étourderie. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Oui, justement, vous êtes Damon. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Moi, Damon ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Est-ce vous, Damon ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Ce peut-être là mon portrait ; mais je ne suis point Damon, je vous assure. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Vous n'êtes pas Damon ; j'étais dans l'erreur ; l'amour vous trahit. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je n'en veux pas savoir davantage. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Célide a donné ici rendez-vous à Damon ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Vous n'êtes pas Damon ; je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Non, je croyais parler à Damon. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je m'intéresse à Célide, j'en conviens ; je sais qu'elle est ici : mais ce n'est point pour le malheureux Damon qu'elle y vient. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Damon? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Elle l'épouse ; que faut-il davantage ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Il est dangereux d'être sa caution. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Dans le moment qu'il jure qu'il l'adore, il vient ici avec d'autres Dames, qu'il y régale. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Et par ordre de Cidalise. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Je vous avais bien dit que c'était une méchante masque que votre Cidalise. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Dans quelqu'une de ces allées. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Et moi ravi de connaîtrez vos allures, Madame la? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
J'étais dans l'erreur, et je croyais avoir trouvé une bonne fortune. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Après plus de trois années que je m'attache à rendre tous les services imaginables à vous et à Cidalise ? (Acte 1, scène 13, DESMINUTES)
Ce n'est qu'au moment que je vous ai vue, qu'il a pris naissance dans mon coeur. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
C'est moi, Madame ? (Acte 1, scène 15, MARTON)
Qu'y a-t-il donc, Madame ? (Acte 1, scène 15, LUCILE)
Gardez-vous bien de le faire, Madame, cela est trop de conséquence. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Si vous craignez ces inconvénients-là, démasquez-vous, Madame. (Acte 1, scène 15, FINETTE)
Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Je sais à qui je parle, je connais toute la compagnie : vous êtes Marton, vous, Lucile, vous Finette ; Madame est Cidalise. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
C'est moi qui donne les violons dans ce canton des Champs-Élysées. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
J'ai su que Cidalise devait s'y trouver. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Ce n'est point elle, vous dit-on, c'est Araminte : démasquez-vous, Madame, pour contenir ce furieux-là. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Madame? (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Il est vrai, je le vois bien, vous n'êtes pas Cidalise, elle n'est pas si ridicule. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Tout ce que je vois me paraît Cidalise : je suis plus fou que jamais Mademoiselle Marton. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Il y a une grande obstination là-dedans. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Cidalise vous cherche. (Acte 1, scène 18, CÉLIDE)
Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je connais trop Cidalise pour prendre le change avec elle. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Adieu, Madame, demeurons amis, et ne nous voyons plus, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Ah, Masque, que vous êtes amoureux de Cidalise ! (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Amoureux et jaloux de Cidalise, moi ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Si vous aimez si fort Célide, venir ici sans elle avec d'autres Dames, c'est une étourderie. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
C'est vous, Madame Célide ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Dans le même déguisement que j'ai vu tantôt à Cidalise ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
On vous tendait un panneau, Monsieur ; Mais la force de la vérité a de grandes prérogatives. (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
Par quelle heureuse aventure, Madame ?? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Celui de Clitandre et de Célide est déjà réglé, et j'ai parlé de Cidalise pour le bon Monsieur de Butorville. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
Il y a d'heureux moments dans la vie, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MARTON)
Je ne me sens pas de joie, Madame, Madame, Madame. (Acte 1, scène 21, BUTORVILLE)
Il n'est dans aucun bocage, v.68 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Au Cours après la danse v.110 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Au Bal du cours les Dames v.120 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Dans la belle saison, v.121 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Tomber dans quelque ornière. v.139 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Persécuteurs des Dames v.140 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Dans ces aimables lieux : v.143 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Dans les Champs-Élysées. v.149 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Méconnaissant la Dame v.152 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Amant dans les ruelles v.170 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Dans les Champs-Élysées. v.179 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Le démon de la Danse v.200 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Écoute, ne pense pas rire, tout homme qui travaille pour Madame Thibaut, ne doit pas être un sot. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Êtes-vous dans le goût de vous marier ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Le Gascon et le Normand sont dans le monde, ce que le Singe et le Renard sont dans la fable. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Je te dis, moi, qu'il donne tête baissée tout au travers de la noce, et que Madame Thibaut lui paraît un parti de douze mille livres de rente, et cela en attendant encore une succession de vingt mille écus. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Porte ce paquet dans ma chambre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Oui, Madame, il s'en est retourné même. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Monsieur l'abbé Castoret vous aurait-il, par quelque petit bénéfice, mise dans ses intérêts ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Lui, Madame ? (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Dame, je ne sais pas son nom : c'est ce grand homme tout déguenillé, à qui vous avez promis un emploi dans les Gabelles. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Je ne vois point ici que ce Maître à danser, ni ce Maître de musique soient venus ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Voici le Maître à danser. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Va vite serrer toutes ces hardes pendant que je lui parlerai. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Lui montrez-vous à danser ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Vraiment, mon petit ami, vous faites bien le renchéri depuis que je vous ai donné les moyens de vous faire un des Syndics de la danse. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Ma foi, Madame, dans toutes les affaires que nous avons faites ensemble, vous avez gagné plus que moi, et je n'ai point rendu de billet dont vous ne vous soyez fait payer le port. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Monsieur le Maître à danser ! (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Madame la... (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
J'ai bien sujet d'y être ; et si la musique est aussi déraisonnable que la danse, je n'aurai qu'à pendre l'intrigue au croc. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Dans toutes les affaires dont je lui ai donné la conduite, je voudrais bien savoir s'il s'est tenu à une pistole. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Et moi, je verrais crever tous les Financiers du Royaume, plutôt que d'apprendre à danser à leurs Maîtresses pour une pistole. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Hé, je vous connais, vous ne seriez pas le premier du métier, qui ayant ordre de faire un présent à une Dame, aurait en homme habile partagé le différend par la moitié. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Peste soit de la danse et de la musique. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Vous prenez encore bien mal votre temps, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
D'un brevet de bel esprit, Madame. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Je vous avoue, Madame, qu'avant que d'avoir eu l'honneur de vous voir, je n'avais point encore ouï dire qu'il y eût de beaux esprits à brevets. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
C'est que pour m'exprimer à vous, Madame, d'une manière plus élégante, je me suis servi du figuré ; mais, à parler au propre, cela veut dire que je postule une place à l'Académie. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Vous, Madame, une place à l'Académie ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Pourquoi pas, Madame, une place à l'Académie ? (Acte 1, scène 7, DORISE)
S'il est besoin de faire preuve de beau génie, grâces au Ciel, il court dans le monde des Sonnets et des Madrigaux de ma façon, qui ont fait dire à plus d'un connaisseur, qu'en matière de Poésie je ne pouvais manquer d'être bel esprit à la première promotion. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Croiriez-vous bien, Madame, que je ne me suis fait séparer de corps et de bien d'avec mon pénultième mari, que parce qu'il m'étourdissait tous les jours de quelques barbarisme du Palais. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Votre pénultième mari, Madame ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Adieu, Madame. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Vous qui connaissez tant de gens, faites, je vous prie, qu'on glisse dans le monde quelques mots en faveur de mes ouvrages, pour me procurer la place que je souhaite. (Acte 1, scène 7, DORISE)
La Ramée, Sergent dans la Compagnie de Cléante ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Crois-tu qu'à la première conversation, la Dame me trouvant de l'esprit, elle se sentie toute émue de tendresse pour moi ; et moi la voyant riche et toute brillante de pierreries, je me trouvai pour elle tout de flamme. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Premièrement, je dois faire douze soldats, je n'en ferai point. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Je n'ai pas toujours été soldat, et tel que tu me vois, j'ai fait rouler pendant cinq ou six ans un fort bon carrosse à Paris. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Mon adresse et mon savoir-faire m'avaient mis dans le monde dans une assez belle situation : mais mon bonheur m'y fit des jaloux, on me suscita des affaires, je m'enrôlai pour me garantir des brutalités de la Justice. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
Votre Notaire, Madame, qui vous apporte des papiers à signer. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
Hé, Madame, que je ne sois pas cause... (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
Quel temps faut-il donc prendre, Madame ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Çà commencerons-nous, Madame ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Nous aurons fait dans un moment. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Madame me désobligerait de... (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
À propos, je trouve à placer vos deux mille pistoles sur un jeune homme de famille, qui les emploiera à se faire un bon équipage pour donner dans la vue à la veuve d'un partisan. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Nous ferons mention dans le Contrat de l'emploi des deniers. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
J'ai votre fait aussi, Madame, et notre pis aller sera de les prêter pour un nouvel établissement d'Opéra. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Signer tous ces papiers, Madame. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Passons donc dans mon cabinet. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Madame... (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
Entrez dans ma chambre : je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Non, Madame, je n'ai point été chez moi depuis mon retour de Versailles, j'ai quelques ordres à donner. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
Une Dame, qui veut acheter le carrosse qui est sous votre remise. (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
Bonjour, Madame. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
D'épée, morbleu, d'épée s'il en fut jamais ; on a toujours porté les armes dans ma famille. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si c'est dans le service que vous souhaitez d'entrer, je ne puis rien pour vous. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Croyez-moi, mon beau Gentilhomme, ne méprisez point mes conseils ; il y a tant de femmes qui ne s'appliquent uniquement qu'à réparer dans une jeunesse indigente le tort que lui fait la fortune : tâchez de vous associer avec quelque riche veuve. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Madame y est-elle, on va à la Cour : vient-elle à la Cour, on retourne à Paris ; de manière qu'en tout un an, un mari n'aura pas donné quarante jours à sa femme. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Et qui vous reconnaîtrait dans cet équipage ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Je ne l'ai pris que pour m'introduire dans une maison où mon perfide de Chevalier donne des rendez-vous à ma rivale. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il me dit tous les jours qu'il ne la voit point ; et sous prétexte d'aller jouer, ils se trouvent ensemble dans le logis en question. (Acte 2, scène 6, ANG?LIQUE)
À moins que de jouer dans la maison de rendez-vous, on y fait mauvaise figure, et je prétends la faire bonne. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous vous moquez ; je crois : il y a heureusement cinquante pistoles dans ma bourse. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Madame ? (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
J'attendais que ce jeune Monsieur fût sorti, pour vous dire que cette Nourrice est là-bas, qui fait un vacarme enragé, et qui veut à toute force que nous reprenions cet enfant. (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
Madame la Nourrice n'a qu'à se bien tenir, elle trouvera à qui parler. (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
Ma foi, Madame, il n'est rien tel que de faire du bruit, et d'avoir bonne tête. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Il n'y aura point de toilette à cet inventaire, Madame, et je ne crois pas qu'on fasse d'inventaire, même. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Cette Marquise a tout donné pendant sa vie. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Ce sont de bons impertinents, de la vouloir noircir : une femme qui ne s'est occupée pendant tout le cours de sa vie, qu'à fonder des carrosses à perpétuité à de jeunes gens de naissance, que la nécessité mettait hors d'état d'en avoir. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Je vous consacre tous les moments de ma vie, Madame ; et si les affaires du Régiment m'empêchaient d'être tout à vous, je me casse moi-même, et je remets ma Compagnie. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Que fait cela, Madame ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Ce n'est pas vous, Madame, qu'on demande, c'est un essoufflé qui veut parler à Monsieur. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
Qui lui aurait dit que je suis chez vous, Madame ? (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Madame, mon père saurait-il nos affaires ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Comment donc vos affaires avec Madame ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Madame ! (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
Madame, quel coup de foudre ! (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Bonjour, ma chère Madame Thibaut. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Je m'en avise un peu tard, ma pauvre Madame Thibaut, et ma foi, ce n'est qu'à mon corps défendant ; mais, j'ai fait tant de dépenses, que sans le bien de ma vieille tante, je me trouverais aujourd'hui fort embarrassé. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Madame, voilà ces deux écharpes qu'on renvoie, Madame_la_Baronne n'en achète plus. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Elle s'est jetée depuis quelques jours dans le goût des petits collets. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Madame est une femme qui s'entend à tout. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
Mais, Madame, ma Maîtresse n'y est pas, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, GABRILLON)
Nous ne la tiendrons guères : dis-lui seulement qu'une Dame lui veut parler. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Si je vous avais cru, Chevalier, il m'aurait fallu attendre seule, et vous seriez demeuré dans le carrosse. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Qu'y a-t-il pour votre service, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
Quelle sorte de carrosse voudriez-vous, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
Je ne prétends pas cela, Madame. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
Madame, l'écharpe est à moi, vous en donnerez ce qu'il vous plaira. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Adieu, Madame. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
Je ne comprends rien à tout ceci, Madame. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
J'avais raison de vouloir demeurer dans le carrosse. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
Passez dans ma chambre, Madame, pour vous reposer un moment. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
Par votre permission, Monsieur, n'est-il point monté ici un Monsieur et une Madame ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Et où as-tu remené ces Dames ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
Ces Dames, Monsieur ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
J'ai mis l'une au bout d'une rue dans le marais, et l'autre à la porte des grands Augustins. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Je ne puis pas en conscience aller contre l'intention du fondateur, il faut que je boive d'obligation. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Tes gens attendent là-bas après toi, on te cherche dans tous les cabarets de la rue. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Non, Dieu me damne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
Dieu me damne. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
Voici Madame. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Serviteur, Madame Thibaut. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Non ; je ne vais guères dans ce pays-là. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
J'y suis, Madame Thibaut, vous m'avez vu dans mon carrosse ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Vous avez raison, je rappelle mes idées : c'est dans votre carrosse que je vous ai vu. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Je donne toujours dans le beau : j'ai des chevaux, morbleu, qui tourneraient sur la pointe d'une épée, un Cocher qui a du poitrail, et pour le moins une once et demi de barbe ; pour moi, j'ai toujours aimé cela. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Si mon Intendant était là ; car nous autres gens de qualité, nous ne nous piquons guères de savoir ce que nous avons de bien, cela est trop bourgeois. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Comme j'ai grands fonds de crédit, moi, il faudrait pour diversifier les choses, que la Dame eût grands fonds de terre. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je veux qu'elle me voie dans mon carrosse. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Serviteur, Madame Thibaut. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Si j'étais bien sûre de Cléante, je prendrais le parti d'y renoncer ; mais dans l'incertitude de pouvoir réussir dans mes affaires, il est toujours bon de continuer à me mêler de celles de tout le monde. (Acte 3, scène 13, MADAME THIBAUT)
Qu'un ton de colère vous sied mal, Madame Thibaud ; si votre voix ne peut aller jusques là. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Monsieur le commandeur est entré dans ce goût-là, et je dois lui faire entendre ici dès aujourd'hui un petit concert de ma composition, qui, à ce que je me persuade, achèvera de le déterminer. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
L'abondance plaît en tous lieux. v.5 (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Et fort vrai, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Si Cléante venait par hasard, fais-le monter dans ma chambre par cet escalier dérobé. (Acte 4, scène 3, MADAME THIBAUT)
Mon père va venir, ma chère Madame Thibaut. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Nous étions ensemble, il a rencontré son Procureur à ta porte, il cause avec lui dans son carrosse. (Acte 4, scène 1, L?ANDRE)
Moi, qui suis aussi séparé de mon père et de ma mère : car il y a terriblement de séparations dans notre famille. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Irrité de l'injustice de ma mère, comme je suis de profession à savoir ce que c'est que le droit de représailles, j'ai pris le temps que la bonne Dame était au bal, j'ai enlevé la vaisselle neuve, je l'ai fait apporter ici. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Laissez-moi faire, vous pouvez compter ces trois cents pistoles dans votre poche. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il en entrera quelques-unes dans la tienne. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Hé bien, Monsieur le Capitaine, est-ce Madame qui me doit faire si bon marché ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
D'où vient votre connaissance, Madame ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Madame Thibaut le sait mieux qu'une autre. (Acte 4, scène 5, LÉANDRE)
Elle est là-dedans ; nous y passerons si vous voulez. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
Ma pauvre Gabrillon, ne sais-tu point ce qu'est devenu ce petit Dragon que tu as donné à Madame ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Ne t'inquiète point, Madame le fera chercher. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
En voici un de fraîche date ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Madame Thibaut est-elle ici ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
C'est elle, ma tante, qui me fait toujours gronder par Madame. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Elle vous a déjà fait accroire que c'est moi qui ai dit à Monsieur, que Madame se faisait descendre tous les jours de carrosse dans la cour neuve du Palais, et puis qu'elle allait trouver Monsieur le Chevalier, qui l'attendait vis-à-vis saint Barthélemy dans un Fiacre. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Qui, Madame ? (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
Il verra, il verra, si je ne dis pas qu'il a mordu Madame à l'oeil. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Monsieur dit qu'il veut que je lui dise tout ce que Madame fait, et Madame dit qu'elle ne veut pas que je lui dise. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
N'êtes-vous pas à Madame ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Il faut obéir à Madame, et ne faire rien de tout ce que Monsieur vous commande. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
Oui-da, cela est bien aisé à dire, vraiment. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Si je n'obéis pas à Monsieur, il me donnera le fouet : et si je lui obéis, Madame me le donnera. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Je reviendrai peut-être tantôt avec Madame. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Mais que veut cette Dame ? (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
Je ne sais pas, Madame. (Acte 4, scène 9, GABRILLON)
Il y a un Monsieur là-dedans... Ah ! (Acte 4, scène 9, GABRILLON)
Ma femme dans cette maison ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Hé bien, mon fils, Madame, qu'a-t-il fait ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Oui, Madame, j'ai la vôtre neuve, et vous m'avez pris ma vieille ; et mon coquin de fils a mon argent sans doute, car je ne le vois plus. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Morbleu, Madame, voilà les fruits de votre belle conduite. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Oui, Madame, vous en êtes cause. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Hé, Madame ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Revenez avec moi, c'est le seul moyen de le mettre dans son devoir. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Si je ne l'ai pas dans deux heures, je fais porter ce soir ma toilette chez vous, et j'y couche. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Ce coquin de valet de chambre de mon père est un vieux domestique, espèce de Pédagogue, il m'a menacé d'un oncle, dont je redoute la conversation : Je suis amoureux, mais je suis timide. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Au nom de notre amour, Madame, brusquons les noces, je vous prie, pour ne plus dire non. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Si vous me connaissiez, Madame, je me donne au diable, vous n'auriez pas cette pensée. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Qu'on mette ces instruments là-dedans. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
Voulez-vous que je vous dise, Madame ? (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Madame, vous êtes volée. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Ce sont ces bardauts d'Opéra qui ont porté le concert ; ils galopent, parce qu'ils s'en retourne à vide. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Madame, il y a un enfant qui crie dans cette basse de viole qu'on vient d'apporter. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Il vous faut un mari, Madame, absolument ; vous avez raison. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Vous n'avez qu'à parler, Madame, je cours au Notaire comme au feu. (Acte 4, scène 12, LA RAMEE)
Moi, Madame ? (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Je me meurs de chagrin, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Je suis ruiné, Madame Thibaut ; ma petite fille vient de mourir entre mes bras, d'une convulsion qui lui a pris tout d'un coup sans apparence même de maladie. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Madame ? (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Que dites-vous, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Voyez, parlez, Madame Thibaut, je sacrifierai volontiers mille écus pour cette affaire. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
J'y vais, Madame. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Attendez, il vaut mieux que j'aille lui parler chez elle, et que vous ne paraissiez point dans tout cela. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Que vous avez d'esprit, Madame Thibaut ! (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Elle doit être à son aise, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
La Justice lui a volé plus de la moitié de ses profits en amendes, en frais de Procureurs, droits de clercs, présents forcés, petites pensions involontaires à d'honnêtes personnes dans le besoin. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Voici Madame. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Hé bien, ma chère Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Si Monsieur Dubois n'a cet enfant pour remplir le vide que la petite fille défunte laisse dans sa famille, il sera obligé de rendre tout le bien de sa femme. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Il m'en coûtera plus de dix mille écus du mien, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Autre sac de mille francs ; car voyez-vous, dans une affaire de cette conséquence, il n'est que d'aller vite en besogne. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Huit mille francs, Madame Thibaut ! (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Dans le besoin pressant où vous en êtes, entre nous, Monsieur, c'est marché donné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Et moi, je suis caution de Madame. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
Adieu, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
Ma foi, Madame, voilà la meilleure aubaine que vous ayez jamais eue. (Acte 4, scène 16, GABRILLON)
Madame sera bientôt ici : on mettait les chevaux au carrosse quand je suis sortie du logis. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Enfin, tous deux ensemble vont venir ici dans la meilleure intelligence du monde. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Madame Thibaut est-elle avertie ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Madame a besoin de ces dix pistoles, pour payer cet Ingénieur qui a pratiqué cette trappe dans son alcôve. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Peut-on voir Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
J'ai ce malheur-là : je fais les meilleures pièces du monde, elles charment tous ceux à qui je les lis ; mais, à peine passent-elles dans la bouche des Comédiens, qu'on les siffle à faux-bourdon. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Vous voilà dans votre naturel, je vais vous apporter une de vos écharpes. (Acte 5, scène 3, GABRILLON)
L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Entrez là-dedans, vous dis-je, voilà des gens qui ont affaire à moi ; quand j'aurai fini avec eux, je vous en dirai davantage. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
C'est la Maîtresse de Lisette, Madame. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Ma pauvre Madame Thibaut, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Vous me faites bien de l'honneur, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il est vrai que toutes les fois qu'elle sort, c'est toujours pour aller au Palais, ou chez Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Croirais-tu bien, Madame Thibaut, qu'il a eu aujourd'hui la cruauté de me mettre de mauvaise humeur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Je lui ai demandé pardon, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Madame, il n'y a rien à dire. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Çà, voyons, ma petite femme, on t'a dit que Madame Thibaut en avait un, n'est-ce pas ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
On ne me l'a point encore apporté, je ne l'attends que dans deux jours. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Madame, voilà cette garniture qu'on vous renvoie. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Qu'est-ce, Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Vous qui êtes un si bon mari, Monsieur, vous devriez bien acheter cela pour Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Elle a tant de dentelles, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Mon fils, vous n'y songez pas, il n'y a point du tout de confusion dans cet ouvrage. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Vous êtes de fort bon goût, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Repliez, repliez cela, Madame Thibaut : crois-moi, mignonne, rien n'use tant la vue que de regarder fixement des dentelles. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Voilà une femme qui m'aime bien, Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 5, ORGON)
Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Pour cela non, elle n'a qu'à souhaiter, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Tenez, Madame Thibaut, voilà dix louis d'or, la passe est pour le vin du marché. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Cascaret, portez cela dans le carrosse de Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Adieu, Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Avez-vous songé à moi, ma chère Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Si j'y ai songé, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Ma pauvre Madame Thibaut, j'aurai beau chercher, je n'en trouverai jamais qui vaille le défunt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Voilà une mauvaise toux, Madame Torquette. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Mais, Madame Thibaut, vous n'y songez pas. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
C'est que comme mes enfants sont jeunes, pour les tenir plus longtemps dans leur devoir, ils auraient besoin d'un beau-père qui ne vieillit pas si tôt. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Tiens, ma chère Madame Thibaut, voilà le mémoire de mes dettes aussi fidèle que tu me l'as demandé. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Paix, remettez ce papier dans votre poche. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
Serrez ce papier, vous dis-je, et retournez dans ma chambre, j'ai à vous parler. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
Je vais sonder un peu ses sentiments, et je reviendrai dans un moment vous en rendre compte. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
Oui da, je me doutais bien qu'il y avait ici du cotillon. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Et je voudrais après cela de ce Damoiseau ? (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Vous voilà terriblement enrhumée, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Vous me donnez des parties d'apothicaire, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Premièrement, pour avoir pendant quinze jours étudié le tempérament de Madame deux cent cinquante livres. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
Donnez-vous patience, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Pour avoir trois fois la semaine, pendant un an, remonté de filasse neuve les pompes avec quoi Madame prend ses remèdes. (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
En donnant, donnant, Madame Torquette : rendez-moi mon mémoire, ce n'est pas pour vous que je l'ai dressé. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Et voilà vos parties, Madame. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Ne me parlez jamais de mariage, Madame Thibaut : m'en voilà dégoûtée pour toute ma vie. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
Moi, j'aurais épousé Madame Torquette, ma pauvre Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
J'attendais qu'il sortît pour laisser entrer Cléante. (Acte 5, scène 12, GABRILLON)
Le Contrat est dressé, Madame, il ne manque plus rien à mon bonheur qu'un mot de votre belle main. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
Montons dans mon carrosse, Madame, et venez le mettre ce mot précieux, qui va m'assurer toute la félicité de ma vie. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
Madame, voilà un Monsieur le Commissaire, qui vient vous rendre visite en robe détroussée. (Acte 5, scène 13, CASCARET)
Qu'est-ce, Madame ? (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
N'est-ce pas vous qu'on appelle Madame Thibaut, Madame. (Acte 5, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Messieurs, prenez garde à ce que vous faites, Madame est une femme de qualité. (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
Je m'enfonce dans l'appartement ; s'ils ont affaire de moi, qu'ils y viennent. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
À fourbe, fourbe et demi ; Madame, finissez avec ces Messieurs, je vous le conseille. (Acte 5, scène 15, LA RAMEE)
Passons là-dedans, et vous serez contents de moi. (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Reposons-nous un peu, s'il vous plaît, Mesdames, je suis las comme un pauvre Diable ; et ce n'est pas peu de fatigue à un boiteux comme moi, d'avoir apporté deux femelles comme vous, de plus de trois cent lieues. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh, sans colère, Madame Thérèse, remerciez-moi de ne mettre qu'un joli homme sur votre compte, vous savez bien que j'en puis nommer d'autres. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Dans Paris ! (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Et ne voyez-vous pas que vous êtes dans un lieu de spectacle, que c'est ici le Théâtre de la Comédie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
La reconnaissance n'est pas leur faible ; ils trouvent qu'il y a quelque chose de trop bas là-dedans pour les caractères des héros qu'ils représentent : mais à cela près ; ce sont de bonnes personnes, et il n'y a presque pas un de ces cerveaux-là que je ne gouverne. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Tout Diable que je suis, je me garderai bien de dire en face des vérités outrageantes, et de scandaliser en public d'honnêtes personnes, qui n'ont presque point de défauts qui ne soient de ma façon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous avez là une jolie enfant, Madame Thérèse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Le dangereux génie que Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je ne le connais point pour Cupidon à la manoeuvre qu'on lui voit faire dans ce nouveau livre ; il révèle tout ce qu'on fait, il enlève les toits des maisons, pour découvrir les moindres faiblesses de tout le monde. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
On n'est pas en sûreté dans le réduit le plus obscur, et l'on n'oserait pas hasarder de penser même avec ce vilain démon-là. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
Ce vilain livre-là m'a donné une timidité, m'a jeté dans l'âme des scrupules. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Il s'est bien gardé de faire voir à Don Cléophas ce qui se passait dans sa famille, et peut-être n'aurait-ce pas été l'endroit du livre le moins vif et le moins plaisant. (Acte 1, scène 1, MARTON)
La lecture du Diable Boiteux, et la maladie de mon oncle ont fait d'étranges révolutions dans mon coeur et dans mon esprit. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Mais à propos de votre oncle qui se meurt, et de votre tante qui en est bien aise, n'est-ce point d'eux que le Diable Boiteux fait mention dans la fin du livre ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Voilà vos craintes dissipées ; la peur du Diable est ce qui dure le moins dans l'esprit d'une jeune coquette. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Voici la tante, elle n'a guère moins de talent que nous : mais elle se contraint davantage. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Voilà une triste vision, Madame, un bien mauvais pronostique. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Vous ferez une grande perte, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
C'était un si honnête homme, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Et la vôtre aussi, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Adieu, je vais attendre dans mon appartement : qu'on me vienne avertir quand il expirera, afin de lui rendre les derniers devoirs. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Vous faites fort bien, Madame ; il ne faut pas se refuser ce plaisir-là. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Vous avez mal pris votre temps pour arriver, et il est dangereux qu'on te voie ici. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Bon, dangereux ! (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
La tante est dans nos intérêts : le Procureur seul n'approuvait pas la recherche de mon maître. (Acte 1, scène 5, L?PINE)
Pendant la maladie de l'oncle, la tante est devenue plus à craindre qu'il ne l'était lui-même. (Acte 1, scène 5, MARTON)
La nièce l'en aimera davantage. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
J'ai bien aussi mes petites raisons, pour ne pas trop me réjouir du retour de Lépine, et cependant c'est lui qui est le véritable. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Quel reproche à me faire, si mon oncle vient à expirer pendant que nous danserons, Marton ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous voyez, charmante Angélique, un Amant outré d'inquiétude de ce qu'il vient d'apprendre des sentiments de votre tante, et qui n'a d'autre consolation, d'autre espoir que dans la constance des vôtres. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Hé vraiment oui, tout est perdu ; j'entends quelqu'un : si c'est Madame ? (Acte 1, scène 7, MARTON)
Ne perdons point de temps, Mesdames, le bal est commencé, il durera peu. (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Nous avons eu des Substituts, Monsieur, pendant notre absence. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Non, non, Messieurs, approchez ; vous avez tout à fait bon air dans ces habits-là, et la mascarade est bien assortie. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Hé, là, là, Madame, ne vous abandonnez point tant à la douleur. (Acte 1, scène 10, MARTON)
Votre Couturière et le Marchand, Madame, pour des habits de deuil. (Acte 1, scène 11, CASCARET)
Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Léandre et Éraste seront-ils jusqu'à demain dans cette armoire ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Ouvre-leur donc vite, pendant que je ferai le guet? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Hé, pourquoi non, Madame Lucas ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Y mettre le scellé, Madame. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Oui, Madame, le scellé, à la requête de Blaise Lucas, habile à succéder pour un tiers à la succession de maître Yves Lucas, Procureur de la Cour, son oncle paternel, décédé sans enfants. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Je ne suis pas ici, Madame, pour examiner le droit des parties, mais pour y faire le dû de ma Charge. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Qu'est-ce, Mesdames ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Y aurai-il là-dedans quelques bijoux, quelques billets doux, quelques portraits que vous voulussiez retirer ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Non, non, Monsieur, il n'y a point de portraits là-dedans, il n'y a que des originaux, de par tous les diables. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
Ils crèveront là-dedans, je vais tout découvrir. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Ne voulez-vous rien retirer de ce cabinet, Madame ? (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Le Juré-Crieur, Madame, pour les funérailles de Monsieur. (Acte 1, scène 14, CASCARET)
Mon cher Monsieur, vous voyez une pauvre veuve dans une terrible affliction. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Je le crois bien, Madame. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Huit ou dix mille tout au moins, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
C'est peut-être la dépense que Madame aura faite dans sa vie avec moins de regret. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Un Mausolée, Madame ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Oui, quelques figures expressives des bonnes qualités du défunt ; les vertus qui pleurent, par exemple, qui déchirent leurs vêtements, quelques bandes de velours, semées de chiffres et des armes du défunt ; il n'en faudra pas davantage, Monsieur Corbeau, il n'en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Parbleu je le crois bien, Madame. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Et fi donc, Madame ; vous n'aurez rien de tout cela, nous avons nos règles. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Cela est bien désagréable, je vous avoue, et une tenture sans velours, sans armoiries, cela sera bien simple et bien uni, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Adieu, Madame, fasse qui voudra les obsèques du Procureur, je ne l'en mêle point. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Hé, ne les impatientez pas, Madame, vous aurez fait dans un moment ; et quand j'aurai fait arranger la salle, je ne tarderai pas à vous rejoindre. (Acte 1, scène 15, MARTON)
J'en viens, Madame. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
Je pourrai tout : allez seulement attendre là-bas que le Notaire vienne, amenez-le dans cette salle, et me laissez faire, vous dis-je ; J'ai dans cette armoire-là deux Diables à ma dévotion? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Que le plus hardi me désobéisse, d'un porte-respect que j'ai dans ma poche, je lui brûle la cervelle, pour accoutumer le Diable au feu seulement. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Tout ce que tu as à faire, toi, Marton, c'est de faire entendre à Madame Lucas, que l'âme de son mari revient ici, qu'elle t'est apparue. (Acte 1, scène 16, L?PINE)
J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Hé, ne nous faites point de peur ; si votre âme est en peine, voilà Madame, qui vous a trop aimé pendant votre vie, pour vous refuser quelque chose après votre mort. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Il faut changer de logis, il fait quitter cette maison-ci, Madame. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Le voilà, Madame : Mais je puis vous dire que je n'ai jamais signé d'acte en ma vie avec tant de répugnance que celui-là. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Vous êtes la maîtresse, Madame : mais quand le pauvre défunt m'a appelé, et qu'il est comparu? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Madame, voilà le défunt qui comparaît. (Acte 1, scène 18, MARTON)
C'est un conte, Madame, je ne vois rien. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Madame Lucas, ma chère petite femme ! (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Je me meurs, c'est lui-même, voilà comme il avait coutume de m'appeler : je ne reconnais pas tout è fait sa voix cependant. (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Madame, la mort change bien la voix des personnes. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Écoutez, Madame. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Les diables même en sont scandalisés, Monsieur le Notaire, et voilà deux honnêtes Messieurs de leur compagnie ; celui que vous voyez à ma droite est le Diable Boiteux. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Non, celui-ci est un diable moderne, que j'ai connu Greffier à la Peau, et qui, pou continuer ses fonctions dans l'autre monde, c'est fait recevoir Diable à la dernière promotion. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Déchirai-je, Madame ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Si ce n'est pas de l'ordre du défunt, c'est de l'imagination des vivants du moins ; et après un si beau coup, Madame, il ne nous reste plus que de faire trouver Éraste dans l'armoire, et son valet Lépine sous le bonnet carré du Procureur. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Pour cela, non, Madame, je vous jure : mais l'original du testament est déchiré, le Diable s'en est mêlé, que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Point d'invectives, Madame Lucas : faites enterrer le défunt sans mausolée, puisque la succession vous manque, et laissez-nous nous applaudir d'avoir pu vous prendre pour dupe. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Oh çà, Madame Thérèse, vous venez de voir au naturel ce qui s'est passé chez le défunt Procureur, que vous en semble ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Oui, voilà le fait, on peut vous en croire, vous avez été quelquefois dans le cas, mais dites un peu à Monsieur l'Officier ce que vous prévoyez des suites de son mariage. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Dans le commerce d'aujourd'hui, v.33 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Dans vos galantes aventures, v.44 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Dans une glace de Venise, v.68 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Baille dans la loge avec elle. v.74 (Acte 1, scène 19, SANCHETTE)

LES FÉES. (1699)

Dans ces heureux moments, v.10 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Dans ces lieux la raison rassemble, v.65 (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
Nos danses et nos chansons. v.123 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Là, là, Madame, à quoi pensez-vous ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Fi donc, Madame, vous vous moquez, je pense, cela serait beau, vraiment, que deux Fées se décoiffassent. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Je veux, Darinel, que tu sois le Juge de cette affaire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
C'est trop de grâce que vous me faites, Madame, et je vous prie de me dispenser de l'accepter. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Hé, Madame, que vous servira-t-il que j'en sois persuadé ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Darinel s'en défend en vain, et je prétends, comme ma soeur, qu'il décide notre différend. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Je vous le dirais avec franchise, je vous chagrinerais ; et il y a de certaines Fées qui ne sont pas bonnes à chagriner, à ce que j'ai ouï dire ; je vous baise les mains, Mesdames, je ne saurais faire votre affaire. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Et cependant vous avez trouver le secret d'introduire à son service une personne dont la jeunesse, les conseils, l'esprit et la vivacité, ne s'accordent point du tout avec les vues que j'ai pour elle. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
C'est cette petite pendarde de Finette, je gage ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Hé, bonjour, Seigneur Darinel, vous me paraissez de bonne humeur, vous serait-il arrivé quelque fortune dont on dût vous féliciter ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Ne me respectez point, Seigneur Darinel, cela est trop gênant de part et d'autre. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Va, va, ne te presse point de te désespérer, cela viendra quelque jour : dans huit ou dix ans je te rendrai réponse. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Dans huit ou dix ans, inhumaine ! (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Être, comme moi, dans les intérêts de la Princesse Inégilde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Hé, quel service peut-on me rendre, Finette, dans le triste état où je me vois ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
C'est une des sérieuses affaires des femmes du monde que ces chimères-là ; et après le jeu, l'amour, la bonne chère et l'ajustement, elles n'ont rien qui les occupe davantage que les Devineresses et les songes. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Qu'il vous persuadait aisément, Madame ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Enfin, Finette, il m'a semblé que ce jeune Prince me demandait en mariage à mon père. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
En mariage, Madame ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Vous étiez donc bien aise, Madame ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Oh, pour cela, Madame, voilà un joli songe, c'est dommage que vous ne l'ayez pas achevé. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
Vous plaît-il, Madame, de rentrer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
Allez, allez, Madame, cela vous endormira, vous achèverez votre songe. (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Madame, voilà le Prince votre père qui vient vous voir. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
Bon, Madame : il prend bien son temps, cela vous sauvera les leçons de politique. (Acte 2, scène 7, FINETTE)
C'est la Princesse votre soeur, Madame. (Acte 2, scène 7, FINETTE)
Miracle, Madame, l'usage des plaisirs rend Philosophe : la jolie manière de le devenir ! (Acte 2, scène 8, FINETTE)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Ne perdez point le jugement, dites oui, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Ce n'est pas là votre songe, ni votre compte, Madame... (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Pour toi, on t'en a choisi un d'une humeur toute contraire ; il faut un peu de variété dans les familles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Ce libertin-là vaudra mieux que l'autre, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Qu'y a-t-il, Darinel ? (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Et toi, Darinel, demeure auprès de moi, tu m'aideras à répondre, en cas qu'ils me haranguent. (Acte 2, scène 11, ASTUR)
Où l'on jouit en abondance, v.146 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Dans leur gloire même, v.154 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Le Prince vous regarde, il soupire, il est embarrassé, Madame. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Madame, je n'abuserai point de l'aveu d'un père, c'est à vous seule que je veux devoir le bonheur de vous posséder. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
J'y travaille, Madame : mais la Fée votre soeur, est terrible, avec sa mauvaise humeur, qu'elle veut qu'on appelle Sagesse. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Vous ne les suivez pas, Madame ? (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Les yeux du Prince ont peine à vous quitter, Madame, il vous en veut, je suis bonne physionomiste. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Holà, Darinel. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Le Seigneur Darinel a bon esprit, Madame, et sa pénétration ne nous sera pas inutile. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ma soeur lui est destinée, Darinel. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Du mien, Madame. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Du tien, Darinel ? (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Oui, Madame : à la vérité j'étais auprès de vous, et j'ai bien observé tout cela. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je l'ai remarqué comme lui, Madame ; et vous, ne vous êtes-vous aperçue de rien ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
C'est aussi ce que j'ai remarqué, et vous avez fort bien fait, Madame, il ne faut pas qu'une personne comme vous prenne garde à ces choses-là. (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Par curiosité, Madame : laissez-nous faire, et qu'il tâche seulement à pénétrer les sentiments du Prince, et à découvrir la situation de son coeur et de son esprit. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Mais, tout cela, Darinel, d'une manière qui ne lui donne aucune pensée... (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Adieu, adieu, Darinel : je te rendrai bientôt réponse, si tu continues. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je me sauve, Madame. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Madame ! (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Je m'éloignais aussi, Madame, c'est vous qui me dites de demeurer. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Je vous respecte, Madame, et je vous crains, comme vous voyez. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Vous faites bien, et vous ferez mieux encore, de ne vous pas exposer davantage à gâter l'esprit d'Inégilde par vos conversations ridicules. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
Nous ne parlons jamais que de vous, Madame. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
De tout mon coeur, Madame. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Vous avez-là ma nièce, auprès de vous, une aussi dangereuse petite personne... (Acte 2, scène 6, MELISENDE)
Ne vous mettez point en colère, Madame. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
Zerbine demande à vous entretenir, Madame. (Acte 2, scène 7, LAMBETHIE)
Qu'elle entre dans mon cabinet, je vais la joindre. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
Il s'embarrasse dans des réflexions, je lui ferai plaisir de le tirer de là. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Ah : C'est toi, Darinel. (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
J'attendais à vous rendre mes respects, que vous fussiez débarrassé de la foule, pour n'être pas confondu parmi les Courtisans du commun. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Hélas, Darinel ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Vous avez dans la tête quelque chose qui vous embarrasse. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Hé, ne pénètres-tu que cela, Darinel ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Je ne veux point avoir de secret pour toi, mon cher Darinel : que tu devines juste ! (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Je vous le disais bien : j'ai étudié dans de bonnes écoles, et je vous avertis qu'Inégilde est presque aussi pénétrante que moi. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Déjà Darinel en conversation avec le Prince ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Ah, que vous avez des manières dangereuses ! (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Dans la pressante extrémité où je me trouve, est-il temps de t'amuser à me faire un conte ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Ce n'est point un conte, c'est un petit trait d'histoire assez joli, Madame, écoutez seulement. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
On n'aimait guère dans ce temps-là, Finette, de se rebuter si facilement. (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Voici le Prince que Darinel vous amène. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Mon sort dépend de vous, Madame. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Allons, Madame, la situation où vous êtes veut une prompte résolution ; il n'y a point à hésiter, il faut finir le songe. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Ah, Madame, souffrez... (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
Vous m'avez défendu de m'y trouver seule, Madame, je lui ai amené compagnie. (Acte 2, scène 13, FINETTE)
C'est un Prince fort poli, Madame. (Acte 2, scène 13, DARINEL)
Bon, Madame, il prend bien la chose. (Acte 2, scène 14, FINETTE)
La faiblesse, Madame ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Ma foi, je ne sais ; mais depuis que nous l'avons perdue, on s'en aperçoit furieusement dans la famille. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
Je vais leur dire d'approcher, Madame, ils attendaient avec impatience le moment d'être présentés. (Acte 2, scène 15, LAMBETHIE)
Sans épines dans nos plaines, v.194 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Et qui ne le trouvez que dans l'emportement v.205 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
D'un dangereux dérèglement, v.206 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
Vraiment, voilà des Sages qui dansent bien, je les trouve d'assez belle humeur ; ils ne sont pas beaux, mais leurs maximes sont de fort bon sens. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Écoutez, si la Fée le veut absolument ; mais ma fille, qui a plus de résolutions que moi, s'y opposera peut-être davantage : convenez de vos faits, voyez. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Je sais, Madame, ce que je dois à vos bontés : mais puisque celles de mon père m'autorisent à parler avec sincérité, je ne chercherai point de vains discours, et je vous dirai naturellement que je ne me résoudrai jamais à prendre l'engagement que vous avez projeté. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Ah, quelle audace ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
C'est un des droits de la sagesse, que la liberté : trouvez bon que j'en jouisse, Madame. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Les ordres de la Fée m'ont fait venir ici ; les vôtres m'en écartent, Madame : je serai prompt à m'éloigner. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Emmenez-moi donc avec vous, Madame. (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Je vous demande pardon, Madame, il ne serait pas du caractère d'un Sage de courir après une femme. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
Pour Inégilde, Madame ? (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Ils sont fort pénétrants dans cette famille-là. (Acte 4, scène 5, DARINEL)
Madame... (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
J'ai pourtant fait ce que j'ai pu pour lui faire entendre raison : mais dans des affaires sérieuses, ordinairement je ne sais ce que je dis : tu devrais m'aider un peu quelquefois, toi, Darinel. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
Vous êtes assez capable d'une pareille malice, et ce Prince que vous avez fait venir est un peu mêlé là-dedans, à ce qu'on m'a dit. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Oui, Madame, il aime Inégilde ; et malgré les préceptes de la Fée, ma soeur, je crois, n'est pas insensible. (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Moi, regretter un époux, Madame ? (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Ma fille est perdue, elle n'est pas seule, on nous la ramènera quelqu'un de ces jours ; tout ce que je puis, c'est de la faire chercher moi-même dans toute l'étendue de mes États. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Viens, Darinel, comme ils ne sont pas grands, la visite en sera bientôt faite. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Madame. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
Ne cherchons point à nous flatter, Madame, tout l'avantage est de son côté, ma soeur m'enlève mon amant. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Dans la résolution où je suis, il me conviendrait mieux qu'aucun autre. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Je vous demande pardon, Madame, je croyais être seul, et je n'aurais pas parlé comme j'ai fait, si j'avais présumé qu'on eût pu m'entendre. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Vous, Madame ? (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Je m'en réjouis, Madame, et n'y prends point de part pour moi. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
Vous m'avez fait espérer, Madame, que je ne serais plus malheureuse ; et si le Ciel se déclarait pour un autre que pour le Prince de l'île Fortunée... (Acte 4, scène 14, INEGILDE)
Madame... (Acte 4, scène 14, ZIRPHILIN)
Un Prince nourri dans les délices ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Oserais-je me flatter, Madame... (Acte 4, scène 14, ASTIBEL)
Oui, Prince, je sais les sentiments que vous avez pour Cléonide ; c'est moi qui vous les ai si soudainement inspirés : puissiez-vous être à jamais heureux. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
Et de Finette et de moi, qu'en faites-vous, Madame ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Venez dans ce charmant séjour ; v.217 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
Il règne un air dans cette Cour, v.219 (Acte 4, scène 15, UNE F?E DES PLASIRS)
Venez jouir dans cette Cour, v.224 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Le Plaisir trop dangereux ; v.231 (Acte 4, scène 15, TRIO)
Ma se da vento infido v.237 (Acte 4, scène 15, UN SUIVANT DE L'ÎLE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Je reviendrai ce soir, mon enfant, je ne vais qu'à deux lieux d'ici, consulter un peu le Bailli de Pontoise, mon parent et mon ami, sur une petite affaire dans laquelle tu me feras aussi besoin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Je crois, Guieu me pardonne, qu'ous n'y avez pas bouté le pied depis que notre minagère Thomasse et Madame Robinot sont trépassées ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
La mort efface tout, et je ne prends sur mon compte que le présent : du reste, je suis un bon humain, qui aime la paix et la tranquillité, et j'ai toujours regardé une femme, moi, comme un mal nécessaire, comme une de ces choses dont on ne saurait se passer dans la vie, et qu'il faut prendre bonnes ou mauvaises. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Cette jeune enfant qui est là-dedans auprès de ma tante ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Oui da. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Cela la divertit, cela la divertit : surtout lorsque je fais Colin-Maillard, moi, elle saute, elle rit, elle gambade, elle est dans une joie qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Queu dévergondage ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Hé pargué, la vela qui viant Madame votre tante, demandez ly de queu bois je me chauffe. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Nous sommes hardis, comme vous voyez, dans notre famille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
Venez vite, Madame ; venez vite. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Je crains, dieu me pardonne, qu'elle ne se défasse, elle se veut jeter dans le puits. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Se jeter dans le puits ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Comment, Madame, est-ce que vous croyez que c'est de Monsieur qu'elle parle ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Est-ce que vous vous êtes doutée de cela, Madame ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Mais il est de la connaissance de Mademoiselle Angélique, et c'était elle qu'il attendait, ce n'était pas vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Oh dame, écoutez, je n'y entends point de malice ; ce jeune Monsieur m'avait priée de faire en sorte qu'il dit seulement deux ou trois paroles à une jeune personne qui viendrait avec vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Pendant que j'étais Colin-Maillard ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Elle n'entendra rien, Madame, à moins que ce ne soit ce jeune Monsieur qui lui parle, ou que le vieux qu'elle craint lui promette de ne point l'épouser. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Vous persévérez dans votre dessein ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
Qui vous fait vous obstiner dans cette résolution ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Je saurai bientôt qui est le jeune homme ; et s'il est demeuré dans le Village, il ne peut pas s'y cacher longtemps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Moi-même, Madame, à votre service. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Tâcher de vous rencontrer et de vous parler, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Oui, Madame, il est ici. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Depuis hier matin, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
C'est lui qu'on a fait cacher dans ce cabinet? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
Oui, Madame, et qui en est sorti pendant que vous dormiez dans un coin de la salle, et que Monsieur Robinot jouait à Colin-Maillard avec Angélique. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Tout ce qu'il vous plaira, Madame, il attend vos ordres, et je viens les prendre. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Pas trop, Madame, et je crains bien qu'il ne soit arrivé que pour être de la noce de sa maîtresse. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Il faut qu'il vous parle aussi, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Madame, que j'ai de grâces à vous rendre des avis que vous m'avez donnés par votre lettre : mais suis-je assez tôt arrivé pour mettre obstacle à mon malheur ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Si Madame était d'humeur à lui donner un bon conseil. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Et vous, Madame, n'entrevoyez-vous rien qui pût? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Fort bien, Madame, vous entrerez mieux dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Dans le fait de la chose ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
J'y suis quasi, moi, dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Qui est un joli homme, un grand garçon, beau, bien fait, Capitaine en pied dans un Régiment de garnison ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Ils savent bien aimer, Madame, ces Officiers de garnison, ils n'ont que cela à faire. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Cela est bien touchant, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Tant mieux, Madame, voilà comme il faut que soit Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Il parle, il presse, il prie, s'arrache les cheveux, il se veut passer son épée au travers du corps ; cela persuade, Madame. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Ne m'en dis pas davantage, voilà qui est fini : qu'on m'enlève, allons qu'on m'enlève. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Hé, non, Madame, ce n'est pas pour l'enlèvement que vous êtes Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
J'entre là-dedans ; tu as raison. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Hé, nannin, nannin, Madame, vous ne conseillerez rian ; tatigué queulle conseilleuse ! (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Ce que je veux dire, Madame ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Qu'est-ce que c'est que ce faquin-là, Madame ? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Nannin, nannin, Madame, Jardinier Concierge, et non pas Jardinier maroufle, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Ah, oui si? pargué qu'il y prenne garde s'il veut, en bian faisant on ne craint parsonne ; je prends les intérêts de mon maître une fois, et je ne feront tantôt pas mal chapitrer Madame la tante. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
En attendant je vous demande pour toute reconnaissance, Éraste, de traiter ce coquin-là comme il le mérite, je vous le recommande. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Ho, ho, ho, ho, ho, vela de bonnes chiennes de recommandations. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
On m'expliquait la chose, j'acoutais ; on ouvrait la bourse, je boutais la main dedans sans qu'on me fît seigne : car je comprends facilement les choses, moi, et il m'est avis que vous ne comprenez pas si bian, vous, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Oui palsanguenne j'y étais, ça ne va pas mal ; stanpendant je ne sommes que fiancés, et que sera-ce donc quand je serons mari et femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Qu'elle sera brillante, dans ce beau carrosse que je lui ferai faire ! (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Oh palsanguenne, s'il ne tiant qu'à ça, je vous en ferai encore davantage pour stelle-ci. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Mon pauvre Lépine, il s'est fait depuis tantôt aussi d'étranges révolutions dans mon coeur (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Oh çà, Monsieur, il faut avoir un peu de conscience dans la vie. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Voilà des gens qui sont fiancés une fois, je regarde cela, moi, comme mari et femme ; et pour une petite fantaisie qui vous passe dans la tête, vous venez troubler la paix d'un ménage, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 14, L?PINE)
Et cependant vous rompez pour elle des engagements très solides, vous oubliez Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Monsieur Robinot s'informe de nous dans le Village, on est venu de sa part au cabaret demander qui nous sommes. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Oh doucement, s'il vous plaît, je serai bientôt plus grande Dame que vous. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Hom, quand j'aurai de belles pierreries aux oreilles, avec ces beaux habits dorés, dans ce beau carrosse qu'il me fera faire? (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oh, pour cela, mignonne, je ne m'attendais pas à te trouver si raisonnable à mon retour. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Il y a dans ces sortes d'affaires de certains délais auxquels il faut bien? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Il y a morgué bian de la bizarrerie là-dedans. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Quand ils sont Monsieux, ils courront les Paysannes ; s'habillont en Paysans, c'est aux Damoiselles qu'ils en voulont. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Oui da, oui da, ça se pourrait bian ; ils sont un tantinet gausseux ces drôles-là. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Non, je te veux voir dans ce biau carrosse, avec cet habit d'or et ces pend'oreilles. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Stanpendant vois-tu, autant c'en serait si j'avions déjà été mari et femme ; t'étais folle de ly, et il n'en faut morgué pas plus que ça pour gâter un ménage. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
C'est cette bonne Madame qui les as raccordés. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
C'est un plaisant visage, vraiment, d'avoir cru se moquer de moi, on donne bien là-dedans. (Acte 1, scène 22, CLAUDINE)
C'est un de mes cousins d'auprès de Bourgenville, qui ayant ouï dire dans le Village qu'on disait qu'il y avait ici des Ménétriers? (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Chantons, cabriolons, dansons, v.1 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
En eut dans l'aile. v.17 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Ah, c'est assez chanter, danser, changeons d'amusement, Monsieur, je vous en prie. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Allez, allez, Monsieur, ne craignez rien, Il n'y a point de Monsieur dans le cabinet. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
Et dans la grande huche, n'y est-il point encore Blaise ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Pendant qu'il fait Colin-Maillard. v.40 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Oui, mais stanpendant que je jouerons, que les ménétriers jouiont itou, et poursuivons de nous divartir, ça n'en sera que mieux. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
J'ai votre affaire toute prête dans ma poche, le Contrat tout dressé, il n'y a qu'à le signer. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
Pargué, Monsieur, pendant que je jouons à Colin-Maillard, je crois qu'alle est allé jouer à la cleumisette. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
Allons, enfants, les Ménétriers sont payés ; pendant qu'il courra, que chacun se prenne par la main, et achevons notre Branle. (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

Nous sommes furieusement décriés dans Paris. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cependant il n'a pas le goût mauvais ; il est amoureux d'Araminte, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Monsieur le Chevalier a conseillé à Madame d'établir ici avec Araminte de petites parties de plaisir et de jeu. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Nous ne sortirons plus si souvent, et dans le fond il y a quelque raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il y a mille Bourgeoises dans ce goût-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Veux-tu parler à Madame ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Vous rendre un billet d'Araminte, Madame. (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Lui, Madame ! Serait-il possible ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je suis dans des situations qui ne me plaisent point du tout. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais aussi, Madame, ne faites-vous pas comme si vous l'étiez. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Nous avons déjà dans nos intérêts un Commissaire, Madame, le Mari d'Araminte ; et ce n'est pas peu de chose à Paris, pour des joueuses de profession, que la faveur d'un Commissaire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et que je ne sais quel tour faire à mon mari pour en attraper ; l'affaire de mon diamant l'a déjà mis dans une colère épouvantable. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hé bien, mettons-le en gage, Madame, c'est de l'or en barre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Madame Amelin, votre Marchande de modes... (Acte 1, scène 6, JAMSIN)
Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
À moi, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Mais Madame Amelin... (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Hé, bonjour, Madame Amelin, il y a mille ans que je ne vous ai vue, et cependant je suis sur vos parties. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Oh, Madame, ce n'est pas là ce qui m'amène ici. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
Bonjour, Madame Amelin. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Combien vous dois-je, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
J'ai là vos parties, Madame, si vous voulez bien prendre la peine... (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
Premièrement, pour avoir garni l'épaule gauche de Madame... (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vous vous moquez, Madame Amelin, ce n'est pas là mon mémoire. (Acte 1, scène 7, ANG?LIQUE)
Je vous demande pardon, Madame : c'est celui d'une Comtesse dont je ne puis tirer d'argent. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
Voilà votre mémoire, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
4Je me reconnais à la coiffure : mais votre mémoire est furieusement long, vous croyez que je lirai tout cela, Madame Amelin, je suis trop paresseuse. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voyez seulement le total, Madame, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
En vérité, Madame, il vous en coûte bien peu pour être mieux mise que les autres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Non, Madame, je comprends fort bien trois cent dix livres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Voilà de l'argent bien comptant pour Madame Amelin. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Le commerce que vous faites vous donne bien de la peine, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Vous avez beaucoup d'enfants, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Madame, c'est comme tout le monde est aujourd'hui. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Madame, je vous suis bien obligée. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Ah que voilà une brave dame ! (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
J'irai chez vous dans un moment vous informer de toutes choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Qu'il y aura de gens fâchés dans le quartier, si c'est tout de bon que Janot fait fortune. (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Ne sachant à qui m'adresser, en t'attendant j'allais faire connaissance avec Madame. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
C'est une espèce de marchande, qui fournit des modes à Madame. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ne voulez-vous pas voir Madame ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Adieu, Madame. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Le bon temps est passé, Madame Amelin, les gens de qualité n'ont point aujourd'hui d'argent de reste. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà Madame, par exemple... (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous êtes bienheureuse que ce ne soit pas un Intendant, vous attendriez bien davantage. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Mais, Madame joue quelquefois, et quand elle gagne... (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Si vous étiez femme d'accommodement, Madame Amelin. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Madame a besoin de cent louis, elle vous doit trente pistoles, faites-lui prêter six cents écus, elle vous paiera vos trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Dans le moment même, si cela se peut. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Adieu, Madame Amelin. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Je songe à la passion de Monsieur votre mari pour Araminte, Madame. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Pour l'esprit d'Araminte, j'ose quasi vous en répondre ; et malgré l'avarice de votre époux, si vous n'étiez point un peu trop intéressée dans les dépenses qu'il pourrait faire... (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Intéressée dans ses dépenses, moi ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
En vérité, Madame, vous êtes une femme de bon esprit. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne sais, Madame. (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Mais, Madame... (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Que vous plaît-il, Madame ? (Acte 2, scène 3, JAMSIN)
Lisette ne revient point de chez Madame Amelin. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Madame Amelin a pris ses trois cents dix livres : voilà ce qui reste des six cent écus. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Et cependant, il se plaint encore. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Tous les hommes en sont logés-là, ce sont des animaux grondants que les maris. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il faut de tout cela dans une maison où l'on veut recevoir compagnie. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
À chercher dans ma tête tous les moyens imaginables de faire enrager mon mari. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Il veut et ne veut plus dans le moment même. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Sachons un peu ce qu'elle a dans l'âme avant que de lui parler de cette affaire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Je venais lui donner le bon jour, et je retourne dans ma chambre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Hé non, non, je vous veux quelque chose, moi, et Madame n'avait rien de si intéressant à vous dire. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Il écrit comme ses yeux parlent, ils m'avaient déjà dit tout ce qui est dans sa lettre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
On vous aime, vous aimez, on vous écrit, vous faites réponse ; y a-t-il rien là qui ne soit dans les formes ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Il n'y a personne, Monsieur, depuis le matin Monsieur est en Ville, et Madame vient de sortir avec Madame votre épouse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mais quel parti prends-tu dans leurs différents, toi ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Quel parti, moi ; je suis pour Madame : et si vous voulez que je vous parle net, je ne crois pas qu'un mari puisse avoir raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qui ne sont faits que pour damner le genre humain. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Toujours grondants, de mauvaise humeur. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Celle de votre voisin vous plaît davantage. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qu'il y aurait de troqueurs dans le monde ! (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il n'y a que de la délicatesse dans cette passion. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Je suis trop ému, je ne veux point qu'il me voie ; cachez-moi dans le cabinet de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Dans son cabinet ! (Acte 2, scène 8, LISETTE)
C'est que vous êtes furieusement difficile ; car enfin, qu'y a-t-il donc de si extraordinaire dans sa conduite ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Une femme qui ne fait pas le moindre embarras dans votre maison ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Mais, qu'elle demeure au moins dans sa maison, qu'elle y reçoive compagnie, qu'elle voie... (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Quand nous nous aimerons davantage, nous lui en ferons confidence. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Au moins, comme c'est toi qui me fais faire tout ceci, s'il m'en arrivait quelque chagrin dans la suite, c'est à toi que je m'en prendrais. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Hé comment, c'est Madame Amelin ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Hé, qui vous ramène ici, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Si je vous l'ai laissé, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Ne faites point de bruit, ma chère, et n'en parlez point à Madame, il se retrouvera ; en tout cas, il n'y aura que moi qui perdrai. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Vous avez des enfants qui se portent au bien comme cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Oh, à ce compte vous avez raison, et Monsieur Janot, aussi, Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Je n'avais point encore remarqué que Madame Amelin fût folle. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Pourquoi demandez-vous cela, Madame Amelin ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Par conversation seulement, je n'y prends aucun intérêt, je vous assure ; mais elle ne sera point mariée que je ne sois de la noce, c'est moi qui vous le dis, qui ne suis que Madame Amelin. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Ne parlez point à Madame de son diamant, il ne sortira point de la famille. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Monsieur le Chevalier est dans une impatience épouvantable. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Portez tout cela dans mon cabinet. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Oui, Madame, et de fort particulier même. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Monsieur le Commissaire est amoureux de vous, Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Oui, votre mari, Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Non, Madame, je ne plaisante point. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Il y a de la fatalité dans cette aventure. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Cela deviendra bien plus divertissant dans la suite. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Frontin nous sera nécessaire dans tout ceci, ma mignonne. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Il est tout à votre service, Madame. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Oui, Madame, brusquerons-nous la bourse de ces Messieurs, ou si nous la viderons tout doucement ? (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
J'opine du bonnet ; il faut les expédier dans la règle des vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Pour vous, Mesdames, il faudra vous mettre en dépenses de quelques petites faveurs, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Oui, Madame, mais sans conséquence. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Ils nous mettent-là dans un chemin qui mène loin quelquefois, ma mignonne. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Mais, n'allez pas vous piquer d'être plus reconnaissante l'une que l'autre ; dans ces sortes de traités, il fait de la bonne foi, surtout. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Ma foi, Madame, je dis ce que je pense. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Je vais dire un mot à Monsieur le Chevalier, et je reviens dans le moment même. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Non, non, Madame. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Je crois que le voici, Madame ; laissez-moi seule avec lui, je vais lui porter une botte qu'il aura de la peine à parer. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Madame est une femme qui n'a jamais besoin de rien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Elle donnera là-dedans assurément, quelque fine qu'elle puisse être. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, Monsieur, les joueurs sont un peu sujets à caution, comme vous savez, et Madame n'a pas joué toujours avec les plus honnêtes personnes du monde. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Hé allez, allez Monsieur, elle le saura de reste dans la suite : je me charge de lui dire, moi. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Et vous viendrez quelques moments après, pour parler vous-même à Madame. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
J'attendais qu'il fût sorti. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Oui, c'est une nouvelle manière de faire des présents sans conséquence, où je trouve qu'il y a beaucoup plus de bien séance, que dans toutes les autres. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Oui vraiment, et des plus dangereux, même. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
En attendant la restitution, allons savoir de ma Maîtresse quand elle aura la commodité d'être querellée. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Entrons ici, Monsieur le Chevalier, je ne suis point tranquille dans ma chambre, on pourrait nous y surprendre, et l'on m'en ferait un crime. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
On m'a dit que vous m'aviez demandée, Madame ; j'ai su que vous étiez revenue, j'allais me rendre auprès de vous. (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Hé bien, Chevalier, la compagnie qui vous attendait est-elle avertie pour demain ? (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je venais vous en rendre compte, Madame ; et tout Paris viendra chez vous sitôt qu'on saura qu'on y joue. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Cela divertira bien votre mari, Madame. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Oui, Madame ; et en remontant, on m'a donné ces deux cents pistoles que vous savez. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Et vous, Mariane, allez lui tenir compagnie pendant que je serai obligée d'essuyer la fatigante conversation de votre père. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je ferai tout ce qu'il vous plaira, Madame. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Entrez aussi dans mon cabinet, je veux vous faire part d'une aventure que vous trouverez divertissante. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Et moi, Madame, que deviendrai-je ? (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
Dépêchez-vous donc, Madame : je suis honteux que Lisette soit plus expéditive que moi ; mais, je réparerai cela par la somme. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
Vous voilà donc au logis, Madame ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Comment, Madame, vous croyez... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Serez-vous long dans vos remontrances, mon fils ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, et très long... (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
En abrégé, Madame ? (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Plus j'ai d'honnêteté pour vous, plus vous avez d'aigreur pour moi : en vérité, je n'y comprends rien, et je suis fort scandalisée de votre procédé. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Toujours dans la bouche des mots à effaroucher les moins timides. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous perdez l'esprit, Madame. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Demeurez auprès de moi, Lisette : Monsieur est dans une fureur qui ne se conçoit pas. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Oui, tu as de l'esprit, et je te permets de me condamner si j'ai tort. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Tenez, Monsieur, Madame est la femme de France la plus complaisante : laissez-la vivre à sa fantaisie, vous en ferez tout ce qu'il vous plaira. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Je ne m'attendais pas à la trouver si raisonnable, je te l'avoue. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Voilà de quoi bien passer son temps, Madame. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Madame a les inclinations tout à fait militaires. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Des concerts ici dans ma maison ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Chez un notaire, un portier, Madame ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Mais, Madame... (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
De quoi je m'effarouche, Madame ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Allez, Monsieur, qu'il vous suffise que Madame joue. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Adieu, mon fils, je vais me recueillir dans mon cabinet, et songer à prendre toutes les mesures imaginables, pour vous donner la satisfaction de demeurer au logis sans m'y ennuyer. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tu vois tout ce que je fais pour la mettre dans son tort. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
Madame m'appelle, adieu, Monsieur, tenez-vous en joie, vous avez bien sujet d'y être. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Vous ne sauriez croire combien je suis dans vos intérêts. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Je t'en estime davantage, mais... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Elle est dans une situation la plus fâcheuse du monde. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Dans un Couvent, Frontin ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Dans un Couvent. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Attends-moi-là, te dis-je, je vais prendre dans mon cabinet un billet payable au porteur que je lui veux donner moi-même. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Monsieur est amoureux à perdre l'esprit, on veut le conserver dans son bon sens, il en est quitte pour mille écus... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Mon pauvre Frontin, je suis dans le plus grand embarras du monde. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Et dans la vue de me faire plaisir, elles veulent, malgré que j'en aie, proposer la chose à son père. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Mon père est là-dedans avec Araminte et ma belle-mère, je ne l'ai jamais vu de si bonne humeur. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Cela est trop précipité, vous dis-je, rentrez dans le cabinet pour rompre la conversation. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ma chère enfant, je n'en ai pas la force, je ne me connais plus, et je n'ai jamais été dans l'état où je me trouve. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Mais, si je suis si tremblante, pendant qu'on en parle, comment serai-je donc quand on me mariera tout de bon ? (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Dépêchez-vous, et dites tout bas à Madame que j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Madame... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Madame... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous avez bien de la bonté, Madame, si j'osais vous parler de même... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Oh, pour cela, Madame, je ne prétends pas que vous m'en ayez obligation. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Écoutez, vous avez de l'esprit, vous donnez un tour galant et délicat à ce que vous faites ; mais, si vous voulez qu'on vous en sache gré, il faut me laisser toujours dans l'incertitude. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Oh, Madame, je vous réponds de... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Il est constant, Madame, que... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Mon mari est là-dedans de trop bonne humeur pour un homme qui a donné son argent. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
Que cela ne vous embarrasse point, Madame Amelin négociera la chose à merveille. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Vous savez où Madame Amelin demeure ? (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame. (Acte 5, scène 6, JAMSIN)
Avec tout cela, Madame, ce n'est pas une connaissance inutile que celle de cette Madame Amelin. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Il était dangereux de le vouloir vendre. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quand Madame Amelin sera venue, tu lui diras bien toi-même ce qu'il faut faire. (Acte 5, scène 6, ANG?LIQUE)
Vous vous mettez dans le goût de la pierrerie. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Tu m'en feras bon marché, pendart ? (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
Comment donc, pendart ? (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Cela me ferait damner. (Acte 5, scène 11, FRONTIN)
Araminte est là-dedans, tu as mon billet, il faut me le rendre. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Monsieur votre mari, Madame, qui a la fièvre chaude. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
Ce l'est, Madame, il y a là quelque chose que je ne comprends point. (Acte 5, scène 12, LISETTE)
Un de vos gens vient de me dire que vous me vouliez parler, Madame, je suis accourue tout au plus vite. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Oh parbleu, il y a de la fatalité dans tout ceci, et vous venez tout à propos pour défendre vos droits, Madame Amelin. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Vous me soutiendrez que ce diamant vous appartient, Madame ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Madame Amelin ? (Acte 5, scène 13, LISETTE)
Oh, pour celui-là, je ne m'y attendais pas, je ne suis qu'une bête. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Madame avait affaire d'argent, j'ai été bien aise de lui faire plaisir. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Hé bien, Madame, que me direz-vous pour excuser une conduite si blâmable, dont il faut malheureusement que nos meilleurs amis soient les témoins ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
Ne vous mettez point en colère, Monsieur, je ne l'ai pris, je vous assure, que pour vous dédommager des deux cents louis que vous avez envoyés tantôt à Madame. (Acte 5, scène 13, ARAMINTE)
Vous avez accepté deux cents louis de Monsieur le Commissaire, Madame ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Voilà bien du tintamarre, à ce qu'il me semble ; mais, mes six cents écus, sera-ce aussi Monsieur qui me les rendra, Madame ? (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Oh çà, mon fils, point de rancune, payez Madame Amelin, et je vous pardonne l'affaire des mille écus : ne suis-je pas bonne personne ? (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
Madame, Madame, vous allez faire un bon conte de cette aventure ; mais... (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Madame, je viens vous dire que... (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Madame. (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)
Vous voyez ce petit garnement-là ; c'est mon fils, Madame, afin que vous le sachiez... (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
C'est Janot, Madame, dont je vous ai tant parlé ce matin. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Vous êtes le fils de Madame Amelin ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
Tredame, Monsieur Janot, puisque Monsieur Janot y a, aura quand je le voudrai une bonne Charge de vingt mille écus que je lui mettrai sur la tête. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Vingt mille écus, Madame Amelin ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, vingt mille écus, quand je perdrais ceux que je vous ai donnés encore. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Ah, Madame ! (Acte 5, scène 14, LE CHEVALIER)

LA PARISIENNE (1691)

Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
Dis à Madame Olimpe que je l'y attends, pour signer le contrat, ainsi que nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
En visitant une parente dans un couvent, j'y trouve une jeune personne toute charmante, toute adorable. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Il y a de la malice dans son fait : car de raison il n'y en a point. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
On l'a vue depuis dans ce quartier, et peut-être y demeure-t-elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
D'où sort-il, et que cherche-t-il dans un quartier si éloigné ? (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Et depuis quand de retour ? Je te croyais dans le fond de l'Italie ! (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Il y a dans le logis une certaine fille de chambre, qui n'est pas contente d'un assortiment si bizarre, et qui prendra soin des intérêts de la petite fille en dépit d'elle-même. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Es-tu dans tes meubles ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je sers dans ce logis, où j'ai de la peine et du chagrin tout ce qu'on en peut avoir. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Dans cette maison. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
C'est un de mes cousins, Madame, qui m'est venu dire des nouvelles de ma tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et où est la symétrie, Madame ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
C'est un fripon, Madame, il s'en dérobe plus d'une douzaine. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Oui ; mais l'esprit vient aux filles, comme vous savez : elle réfléchira dans la suite, et ces réflexions tardives mènent quelquefois à de très dangereuses conséquences. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et, mort de ma vie, Madame, ce n'est pas l'esprit qui donne de l'amour, c'est l'amour qui fait venir de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ne précipitez point les choses, Madame ; on vous attend chez le Notaire, allez-y, mais ne signez rien. La voici ; laissez-moi seule avec elle, je la ferai parler, ou elle aura perdu la parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Dans quelle rêverie la voilà plongée ! (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je vous regardais en pitié ; car, je suis fort humaine, moi ; et je ne puis souffrir les personnes, que je n'aie une passion extraordinaire de les soulager. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Et pour n'être point la femme de Monsieur Damis? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Est-ce que pendant son absence vous avez fait quelque autre amant ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Sa soeur était avec moi dans le couvent, et c'est elle qui m'a priée de l'aimer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je n'y ai pas songé ; et la crainte d'être Madame Damis me trouble si fort l'imagination, que je ne sais ce que je fais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Mais le temps et les réflexions m'empêcheront dans la suite de faire de fausses démarches. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
On va vous marier, Madame ! (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Suivez-moi dans le logis, et reposez-vous sur mon petit savoir-faire. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Enferme-les dans mon cabinet, et viens me retrouver ici. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Une fille d'esprit ne tomberait point dans ces inconvénients ; mais, il me semble, pour moi, que dans l'incertitude, il est toujours bon de ne pas manquer faute de précaution. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Ils sont dans votre cabinet. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Avec tout cela, il y a une espèce de fidélité dans cette manière d'inconstance. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Enfin, Madame, je m'arrache aux affaires les plus importantes, pour ne pas perdre le moment favorable de vous exprimer. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Monsieur, si c'est Madame Olimpe que vous demandez, c'est à moi qu'il faut parler, s'il vous plaît ; si c'est Mademoiselle, c'est encore à moi. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Le Ciel me préserve de l'être, j'aimerais mieux mourir ; c'est à mes soins qu'on vous a confiée, et je ne prétends pas qu'il soit dit dans le monde? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Entrez vite dans le logis, et montez tout en haut de l'escalier, on ira bientôt vous en faire des cendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Deux petits collets, maltraités du Lansquenet, Madame, qui depuis un quart d'heure m'arrêtent à cent pas d'ici, et pour quoi. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Hé bien, Madame, me voilà, que devenons-nous ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
La pauvre Dame : elle n'est donc pas de ce monde ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Hé, cadédis, les plus modestes ne sont pas les moins dangereux. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Qu'il y a dans le monde des personnages dangereux, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Voilà Monsieur Damis. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Adieu, Madame, je vous abandonne à vos réflexions. (Acte 1, scène 15, LISIMON)
Heureusement, j'ai eu le temps de le faire sauver dans le logis. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Un homme caché dans le logis sans l'aveu de ma mère ! (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Adieu, Madame. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Mais, Madame votre mère ne tardera pas à revenir, que ferons-nous de nos prisonniers ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Vivat, Madame ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Qu'elle hait Monsieur Damis en perfection, et que si jamais elle est sa femme, elle a, Dieu merci, tout l'esprit pour le punir terriblement de l'avoir épousée par force. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Oh, Madame, c'est en tout bien et en tout honneur, qu'elle a de l'esprit. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Qu'on lui donne un mari qu'elle aime, je suis caution de sa vertu ; mais, avec Monsieur Damis, je ne répondrais, ma foi, pas de la mienne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais, Madame, malgré tout son esprit, elle aura peine à s'expliquer, si vous ne l'enhardissez un peu. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Tais-toi, voici Madame Olimpe. (Acte 1, scène 22, DAMIS)
Je vous ai longtemps attendu chez mon notaire, Madame ; mais, l'impatience? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
Et qu'avez-vous appris, Madame ? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
Avant que je réponde à toutes vos bontés, permettez-moi, Madame? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Qu'est-ce que cette cérémonie, Madame ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Monsieur, c'est que je ne vous aime point, et Madame a la bonté de vouloir bien que je vous le dise. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Quoi, Madame, vous autorisez un discours de la sorte dans les termes où nous sommes ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Elle a de l'esprit, au moins, cette petite personne ; et si vous l'épousez, je vous garantis qu'il lui en viendra cent fois davantage. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Moi, Madame, je ferai tout ce que vous me commanderez ; mais, je ne conseille pas à Monsieur de souhaiter que vous me commandiez d'être sa femme. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Quoi, Madame ?... (Acte 1, scène 23, DAMIS)
C'est le meilleur homme du monde que Monsieur Damis. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Oh, parbleu, je vous ferai bien voir le contraire dans la suite. (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Il nous reste encore dans le cabinet de Mademoiselle un jeune homme avec son valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Un homme dans votre cabinet ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
Elle ne sait ce qu'elle dit, Madame. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Il faut approfondir cette affaire, Madame, et voir un peu? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Ne me condamnez point avant que de m'entendre, Madame, deux mots suffiront pour me justifier. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
Hé vraiment oui, Madame, c'est mon fils. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
Ma résolution, Madame, est qu'on les marie, et tout au plus vite, ils seront fort bien ensemble, il n'y aura du moins qu'un ménage de gâté. (Acte 1, scène 25, DAMIS)
Puis-je me flatter, Madame? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Oh çà, Madame ; parlons un peu raison, s'il nous est possible. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Faite comme je suis, je passerais pour folle dans le monde, si l'on me soupçonnait seulement de savoir ce que c'est que la raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Comment vous accommodez-vous de celui qui a pris à Madame votre mère de vouloir vous faire épouser votre vieux cousin ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et Madame votre mère ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous n'avez pas toujours été dans ce goût-là, et Clitandre... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Les dangers où il peut être exposé vous cause de l'inquiétude ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Cependant je ne suis point coquette, et tout ce que je fais n'est que simple curiosité. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Oui, je me plais à connaître les différents effets que l'esprit et la beauté peuvent produire dans les coeurs. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
N'entre-t-il point aussi un peu de malice dans votre fait ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ma foi, Madame, vous n'avez point de conscience. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il faut se faire une occupation dans la vie. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
De la part de Monsieur Patin, Madame. (Acte 1, scène 2, JASMIN)
Il serait venu lui-même, Madame, mais il a eu ce matin des affaires au grand Bureau. (Acte 1, scène 3, LA FLEUR)
Vous m'avez ruiné, Madame, et je ne puis payer comptant que deux cent pistoles. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà le diamant, Madame. (Acte 1, scène 3, LA FLEUR)
César-Alexandre Patin est un financier fort bon à décrasser, Madame. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est à moi qu'il est redevable du peu de Noblesse qu'il commence à mettre dans ses manières. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé, Madame, voilà Cidalise. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il n'est pas impossible qu'il y ait plus d'un Clitandre dans le monde. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Tout le monde le croyait parti comme vous ; mais il a été quelque temps caché dans une maison voisine de la nôtre, dont les fenêtres répondaient aux miennes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Et que faisait-il, dans cette maison ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Voilà votre petit Maître-à-chanter, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Madame, ne lui faites pas perdre son étalage. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
J'en ai tous les jours une vingtaine de renvoi dans mon antichambre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je croyais que la danse seule pouvait suffire à de si grands airs. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
La danse a tenu quelque temps le haut du pavé ; mais Monsieur des Soupirs fait prendre le pas devant à la musique. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
C'est la musique qui fait aller la danse, mais la danse ne fait point chanter la musique. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je me suis donné un carrosse depuis quelques jours, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Vous ne sauriez croire, Madame, tous les contes qui s'en font déjà, et les plaisanteries qu'on m'en dit à moi-même. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Où le prend-il, Madame ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Monsieur des Soupirs est bon prince, Madame : il entend raillerie autant qu'homme du monde. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais voyez donc, Madame, qu'il est bien fait et qu'il a bon air ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Qu'il y a de délicatesse dans tout ce qu'il dit ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
À vous parler naturellement, Madame, je n'ai jamais regardé la musique que comme un amusement. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
J'étais né pour toute autre chose ; mais je ne me repends point du parti que j'ai pris, puisqu'il me donne quelquefois les moyens d'être auprès de Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Voulez-vous prendre votre théorbe, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Vous ne chanterez pas, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
La voix de Madame a la migraine. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et tout à fait dans la nature. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Madame... (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Quand il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Madame ! (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Conduisez-le dans mon cabinet, Lisette, il y trouvera tout ce qu'il lui faut. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Tu vois les plaisirs innocents que je me donne pendant l'absence du beau monde ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Que la morale a bonne grâce dans ta bouche, et que tu fais bien des réflexions ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Monsieur des Soupirs est content comme un petit Roi, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Tu donnes dans les Abbés, ma bonne, toi qui ne les pouvais souffrir ? (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
Bon, bon, Madame, avant qu'il ait consulté son petit miroir de poche, mordu ses lèvres, arrangé les boucles de sa perruque, et pris l'avis de tous les laquais sur sa parure, il en a pour un bon quart_d_heure sur l'escalier. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Jeune, Madame ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Sauve-toi vite dans ma chambre. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
C'est Monsieur l'Abbé Chèvrepied, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Je me donnerais cet ordre à moi-même, si je croyais que ma présence vous fût importune, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Non pas, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Ce n'est point un habit de chasse, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Et ne voyez-vous pas bien, Madame, que c'est son habit à bonnes fortunes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Hé laissez-la dire, Madame ; ces petites libertés font plaisir. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé dans cet équipage n'a l'air ni d'un bénéficier, ni d'un homme d'épée, et il n'y a personne qui ne le prenne pour un animal amphibie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Vous voyez par là, Madame, que je tâche de m'accommoder à votre goût, et je m'éloigne autant qu'il m'est possible du petit collet et du manteau. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Ma foi, Madame, le petit collet et le manteau ne gâtent rien. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Lisette est franche, Madame, et il serait à souhaiter pour moi, que vous fussiez aussi sincère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Vos sentiments sont impénétrables, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Madame, je n'ai point encore de caractère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Oui, Madame, j'attends vos réflexions pour prendre les miennes. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Monsieur l'abbé a raison, Madame. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Madame ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Ce n'est que de la poudre de Chypre, Madame. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Eh, les vilains Abbés avec leur poudre ; ils en portent exprès pour donner des vapeurs aux Dames. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Mais, vraiment j'en ai toujours, et ce n'est que d'aujourd'hui que Madame m'en fait reproche. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Eh sortez, vous vous désespérerez dans la rue. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Adieu, allez prendre l'air dans la plaine. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Va-t-en le dire à Cidalise. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Madame_la_Comtesse de Martin-sec, Madame ? (Acte 1, scène 12, JASMIN)
Va, va-t'en avertir Cidalise. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Vous voyez les tristes effets de la guerre, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Où aller servir volontaire dans quelque régiment de faveur : cela serait-il de votre goût, Madame ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Voilà Cidalise. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Quelle heureuse rencontre pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Je vous croyais à la campagne, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
On dit que c'est un si beau lieu, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il est parti, le pauvre enfant ; et jusqu'à son retour, qui est le temps que nous avons pris pour nous épouser, je n'aurai point de vrai plaisir dans la vie. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Je ne m'étonne plus, Madame, que vous soyez dans le goût d'aller visiter la frontière. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il n'est parti que d'hier, Madame ? (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Il paraît dans sa conduite autant de prudence que de passion. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Nous le connaissons donc, Madame ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Pour Cidalise, je ne sais ; mais pour vous, vous ne connaissez autre. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Ce n'est point un mystère, et nos affaires sont dans une situation à n'être pas longtemps secrètes. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Que vous vous confiez à vos rivales, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Ne vous en fâchez point, Madame, ce serait à nous de nous plaindre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il y a quinze jours qu'il fit ses adieux à Cidalise ; et ce n'est que d'hier qu'il prit congé de vous. (Acte 1, scène 14, ANG?LIQUE)
Pour son équipage, Madame ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il n'y a pas le mot à dire ; et ce n'est pas sans raison qu'il a quitté Madame la dernière. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je ne donne point dans vos plaisanteries, et je sais ce qu'il faut que j'en pense. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Il n'est peut-être pas encore bien parti, et dans quinze jours, je ne désespère pas que quelqu'une de nos amies ne nous vienne apprendre de ses nouvelles. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
C'est un petit volontaire qui sert les Dames par quinzaine. (Acte 1, scène 14, ANG?LIQUE)
Voilà Monsieur Patin, Madame. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
C'est un soupirant d'été, Madame, qui ne va point sur la Frontière. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Vous ne m'attendiez que ce soir, Madame, mais je me dérobe à mes affaires pour me donner tout entier au plaisir d'être auprès de vous. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Je suis ravi de trouver si bonne compagnie ; et ces Dames, je crois, voudront bien être de la partie que je viens vous proposer. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
C'est un petit régal que j'espère ce soir avoir l'honneur de donner à Madame dans ma maison de campagne, qui n'est qu'à demi lieue d'ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Je ne parle point de ce que vous perdez au jeu ; mais en vérité, Monsieur Patin, vous vous jetez dans une dépense effroyable, et il faut être ce que vous êtes pour la soutenir. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Vous moquez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Hé, Madame, ces Messieurs les Financiers entendent bien leurs affaires ; et s'ils font en été si grosse dépense avec les Dames, ils ont pendant l'hiver en revanche tout le temps de se ménager. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Madame, il y a là-bas un Monsieur dans une chaise qui demande si vous êtes au logis. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Il a le nez dans un manteau, et il prend grand soin de se cacher. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Je le voudrais, nous nous en réjouirions, et cela tirerait peut-être Cidalise de sa mauvaise humeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Madame, voilà les deux copies que vous m'avez demandées. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Il sera des nôtres, Madame, ne le voulez-vous pas bien ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
De tout mon coeur, dans un repas rien ne me fait tant de plaisir que la musique. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Nous en aurons, Madame, et de la meilleure. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
Vous allez en juger si vous voulez, et Madame peut-être voudra bien l'entendre. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Aussi bien ces Dames sont rêveuses. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
De régner dans le coeur des belles, v.14 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Hé bien, Mesdames, cette chanson est de bon sens ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
Hé bien, Madame, c'est Clitandre qui arrive de l'armée incognito. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Vous l'aviez deviné, Madame, c'est une aventure d'été. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Que vous a-t-il donc fait, Madame ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Non, Madame. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Entrez tous dans ma chambre, et n'en sortez que bien à propos. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Faut-il me cacher aussi, moi, Madame ? (Acte 1, scène 20, MONSIEUR PATIN)
Que vous dirai-je, Madame, il semblait qu'il m'eût prêté ses ailes, et j'ai fait une diligence incroyable. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Que dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Que ne ferais-je pas, Madame, pour être un instant avec vous ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Que me dites-vous là, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Cidalise, Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Moi, Madame ! (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Êtes-vous de bonne foi, Madame, et ne me trahirez-vous point ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
L'Amour est un bon guide, Madame, je vous aurais cherchée vainement chez vous, et c'est lui qui m'a fait entendre que je vous trouverais ici. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Qu'aurait-il pu me dire, Madame, qui m'eût fait craindre de vous voir ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame, j'ai joint l'armée ; j'ai vu l'ennemi, je me suis fait voir à nos généraux, j'ai fait le coup de pistolet, pris quelques officiers prisonniers ; l'Amour m'a rappelé vers vous, je suis revenu sans réflexion. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Je n'en suis pas trop informée ; mais autant que j'en puis juger, on a fait entendre à ces Dames que depuis votre dernier départ vous avez toujours été en garnison dans le château de Martin-sec. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Dans le château de Martin-sec ! (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Moi, Madame, je n'ai rien à répondre ; que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Vous êtes bonne, Madame, et je connais votre sincérité ; je la reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Comment, Madame, ne parlons plus du passé ? (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
Ne vous emportez pas, Madame, on vous le cède ; et il vous demeurera pour l'équipage. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
Madame, on a servi. (Acte 1, scène 25, JASMIN)
Sans rancune, Madame. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
On prendra soin de le retenir, Madame. (Acte 1, scène 25, CIDALISE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je ne sais ; il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est vraie, il devrait être ici. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Elle m'a parlé tant de fois, et en des termes si avantageux, du chevalier de Bellemonte, que je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans l'espérance de quelque fortune considérable, qu'il lui avait promis de faire au lansquenet. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Si cela est, je suis bien vengé de Madame votre mère, par l'indignité du rival qu'elle me préférait. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Qui ferons-nous parler à Madame ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Madame a raison, Monsieur. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Les oncles ne sont point des gens à négliger, et surtout dans les occasions comme celle-ci. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Mais, belle Angélique, nous n'avons point examiné de quelle manière nous pourrions détromper Madame votre mère du chevalier de Bellemonte. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Bon, Madame, c'est bien l'argent qui le gouverne. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Vous ne le connaissez pas, Madame, il ne tient qu'à lui d'en avoir autant qu'homme de France. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais au moins, Monsieur, je vous prie de ne me point engager dans quelque mauvaise affaire. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je n'ai jamais été chevalier que dans cette ville-là. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Que vous disais-je, Madame ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je pourrais bien le voir sans le connaître, car on change de personnages dans le monde. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Dans la dernière affaire qui m'est arrivée, je faisais le commissaire. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Il en fait beaucoup, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Viens, suis-moi ; et pendant que j'irai chez mon oncle, va prendre un de mes habits. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Que Lisette se trouve dans votre chambre, je veux que la scène se passe dans votre cabinet. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Adieu, voilà Madame votre mère. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je suis ici dans quelques moments. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Cela va bien changer, Madame ; le lansquenet défendu nous coupe la gorge, et voilà le commerce ruiné en France. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Paris verra ce qu'il perd, en nous perdant surtout. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Relâchez-vous de quelque chose, Madame, et nous n'aurons pas de peine à conclure. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Je vous attendrai, Madame. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Eh bien, ma fille, voilà un terrible coup à quoi je ne m'attendais guère. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Comment donc, Madame ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je vous suis bien redevable, Madame, des vues que vous aviez pour ma fortune ; mais le chevalier... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je le veux croire, Madame, pour lui faire honneur, et pour vous faire plaisir ; mais en vérité... (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Rien, Madame. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Comment donc, Madame, où voulez-vous aller ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
En Angleterre, Madame ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Avez-vous bien songé, Madame... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, Madame, et de regagner Paris au plus vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Madame quel contre-temps de plaisanterie ! (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Eh bien, Madame, le collier faux qu'elle avait acheté pour remplacer le sien, n'était point tout à fait semblable. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Allez vous reposer dans votre cabinet. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Madame, je vous donne le bonjour. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Eh Madame, plût an ciel que j'eusse perdu mille pistoles, et que ce malheur-là ne fût point arrivé. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Eh, oui, Madame, on a défendu le lansquenet ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Vous vous moquez, Clitandre, cela ne se peut pas, et c'est comme si l'on défendait de dormir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, Madame, vous avez raison ce sont les laquais et la canaille à qui l'on défend de jouer le lansquenet, sous peine de mille écus d'amende. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Que voulez-vous que je vous dise, Madame ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Voilà Madame l'intendante dans votre antichambre, qui se trouve mal, je crois. (Acte 1, scène 7, UN-LAQUAIS)
Est-ce cette intendante qui perdit tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Madame l'intendante qui se meurt ! (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une intendante ne soit une personne de fort grosse qualité. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Madame a raison ; quoiqu'elle soit femme de qualité, le lansquenet n'est-il pas aussi bien défendu pour elle que pour sa belle-soeur, qui n'est que la femme d'un apothicaire ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Allons, allons, Madame ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il n'y a point à rire de cela, Mesdames. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Bon, bon, laissez-moi faire seulement, j'ai dans ma poche un remède bien meilleur que tous ceux-là. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Elle est folle, Madame. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Allons Madame. (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Je n'en reviendrai point, Madame, que vous ne ne m'ayez promis de m'accorder une grâce. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Vous êtes en droit de me commander, Madame, je fais gloire de vous obéir. (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Puis-je vous être utile à quelque chose, Madame ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Parlez, Madame, que souhaitez-vous ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Je voudrais bien, Madame, que malgré la défense, nous jouissions encore de quelques reprises de lansquenet. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Madame l'intendante a raison, Madame. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Mais vous n'y songez pas, Madame, et les mille écus que l'on court risque de payer ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Oui, Madame_la_Comtesse le prend bien. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Allons, Madame, de grâce, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
Mais, Madame, j'ai peut-être plus de passion pour le jeu que vous n'en témoignez vous-même ; mais vous savez de quelle conséquence... (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Madame, nous ne jouerons que jusqu'à ce que j'aie regagné les mille pistoles que je perdis la semaine dernière. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Mais, Madame, si vous continuez à perdre ? (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Mais, Madame, je gagnerai indubitablement. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Je n'ai engagé mes pierreries que sur ce pied-là, et il faut que je les retire dans six semaines au plus tard, car Monsieur l'Intendant arrive. (Acte 1, scène 8, L INTENDANTE)
Comment donc, Madame ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Je ne vois point de carosses à votre porte, personne dans le logis. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Faites-moi raison Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus que l'on joue chez elle au lansquenet, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Vous vous oubliez ; et vous devriez un peu songer qu'on ne parle point de la sorte dans une maison comme la mienne. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous, Madame_la_Comtesse, et vous, Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Oh Madame, on jouera, s'il vous plaît ; têtebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Allons, Madame, des cartes, je vous en prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Madame. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Oui, Madame, je suis fou, et je suis en droit de l'être pour les vingt-cinq mille francs qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Il a raison dans le fond, cet argent-là n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
C'est justement cela, Madame. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Il me fait songer a mes pierreries ; il faut que nous jouions, Madame, absolument, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Eh, morbleu Madame, je vous en conjure. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Mais, Madame, je ne veux point qu'il m'en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Madame, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous ne m'engagiez à le prêter aux joueurs, qu'afin de le leur gagner dans la suite ; mais, par la morbleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaire à forte partie. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Mesdames, qu'avez-vous fait à ce pauvre petit caissier ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Je viens de le rencontrer, il sort d'ici dans une rage épouvantable. (Acte 1, scène 10, ?RASTE)
Pour cela, Madame, il est sûr qu'on n'a point fait assez de réflexion sur les inconvénients qui en peuvent arriver. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Moi, Madame, je ne raille point ; et il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Une dame recevait-elle un bijou considérable de quelque amant, le mari n'avait rien à dire, sa femme l'avait gagné au lansquenet. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
Madame, on n'a point pensé à tout cela assurément. (Acte 1, scène 10, LA-COMTESSE)
Bon, Madame, ce n'est rien encore que ce qu'il dit là ; mais tous les jeunes gens de Paris, que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui ne savent où donner de la tête. (Acte 1, scène 10, DORIMÈNE)
Vous avez raison, Madame. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Allégresse Madame, allégresse ! (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Non, Madame, et malgré la rigueur de la défense, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre les commissaires. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Eh bien Madame, puisque vous y avez joué à la bassette, nous pouvons bien y jouer au lansquenet, sans difficulté. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
Si quelqu'un vient pour nous surprendre, il sera fort aise de le faire sauter dans la rue. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Par ma foi, l'expédient des tuiles est bel et bon ; mais vous seriez plus fraîchement dans la cave, à ce qu'il me semble, et on ne s'aviserait jamais d'aller vous chercher parmi des tonneaux. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Oui, Madame, dans une de ces vieilles masures qui paraissent abandonnées ; on se trouvera à une certaine heure, les carrosses demeureront à cent pas, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et l'on jouera aussi beau jeu que dans l'hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Oui, Madame, un bateau. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
On prend un bateau au Pont-Rouge, et l'on va, jouant, jusqu'à Saint-Cloud, et si vous n'avez pas regagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pourrez descendre jusqu'à Rouen, et Madame sera, par ce moyen, à demi-chemin de l'Angleterre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
C'était toi qui faisais le marchand de vin dans le carrosse de Dijon. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Va, souviens-toi plutôt de la manière dont tu sortis de Rouen, où l'intendant te voulait faire pendre. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Nous sommes tous intéressés à ne pas souffrir ce maraud davantage dans une si honnête compagnie. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Voyez, voyez, sous sa ringrave, Madame ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Tout son bonheur est là-dessous, dans un esquipot. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Dans un esquipot ! (Acte 1, scène 13, LE-MARQUIS)
Madame, empêchez chez vous le désordre, c'est une pièce qu'on me fait. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Lui, Madame ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Dorante, ne me poussez pas davantage. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Par la sandis, Madame, vous n'en usez pas bien ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Je vous suivrai partout, Madame. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Nous ferons tout ce qu'il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 14, DORANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Dans ces aimables promenades, v.3 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Avait dans vos jardins séché les dons de Flore, v.15 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Ici dans ces heureux moments, v.22 (Acte 1, scène 1, LE PÂTRE)
Dans tous les coeurs, v.28 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
Que je me plais dans ces bocages ! v.38 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Les oiseaux dans ce beau séjour v.39 (Acte 1, scène 3, FLORE)
Ce sont ceux des mortels qui font plaisir aux Divinités, et je suis sûr que Madame la Déesse aimera cent fois mieux la Harangue que je suis chargé de lui faire, que les ramages de tous les oiseaux du pays. Madame, le compliment est de moi, au moins. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Madame? Je les fais bien mieux que je ne les apprends. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Enfin, Madame? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Enfin, Madame, si cela n'arrive pas, ce ne sera ni sa faute ni la mienne, ni celle des Habitants des environs, qui veulent à l'envi tâcher de contribuer à vos plaisirs. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Je ne suis pas un babillard, Madame, aussi je finis de peur de vous ennuyer ; et voilà Monsieur le Bailli de Ivry qui vous a préparé quelque petit Divertissement de sa façon, dont vous serez peut-être autant ennuyée que de ma Harangue. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Madame Flore, encore quelque petit air, s'il vous plaît, pour me donner le temps de m'habiller. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Dans ces beaux lieux v.46 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Dans tes bois l'Amour v.63 (Acte 1, scène 5, FLORE)
C'est de quoi dans le ménage v.78 (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Mais dans de tendres flammes v.111 (Acte 1, scène 9, LUBINE)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Il m'envoie vous prier de ne vous point impatienter, Monsieur ; il va venir aussitôt qu'il sera débarrassé de Madame Argante. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Sa Madame Argante est avec lui ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Tu es amoureux d'elle ; mon oncle est un homme extraordinaire qui ne la mariera point dans les formes ; il faut se servir, pour te rendre heureux, du petit stratagème que nous avons imaginé. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Ton aimable parente, Cidalise, a mis le moins scrupuleux petit Notaire de Paris dans ses intérêts ; nous l'avons amené avec nous. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mon oncle est amoureux de Cidalise à la fureur, elle le fera donner dans tous les panneaux qu'elle voudra lui tendre. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mais toi, qui aimes Cidalise, consentiras-tu, sans quelque répugnance, qu'elle flatte du moindre espoir l'extravagante passion de ton oncle ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Quoi, Cidalise ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle est des amies de Madame Argante, prends garde... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Oh, par ma foi, il n'est plus temps, Madame Argante s'en est emparée : les voilà qui viennent de ce côté. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Retirons-nous ; et toi, l'Olive, trouve quelque moyen pour éloigner Madame Argante de cet endroit-ci, nous en aurons besoin pour notre mascarade. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Nous l'avons perdu dans la foule, et cela vous inquiète, à ce qu'il me semble : avouez de bonne foi la chose, Madame, c'est la jalousie plutôt que la complaisance qui vous fait être de ces parties : il ne vous a pas trop pressée pour celle-ci ; au contraire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Il est vrai, Madame, que vous avez tous les sujets du monde de vous louer de la nature. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Franchement, Frosine, ma figure lui fait honneur, et depuis qu'on s'est avisé de porter des visages dans le monde, il n'y a guères que le mien qu'elle puisse se vanter d'avoir fait. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Vous êtes bien contente de votre grosse personne, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Hé, à qui le dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Ah, Madame, qu'il y a de malignité dans le monde ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Le mérite et la vertu sont bien persécutés dans ce siècle-ci ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
J'ai deux jeunes garçons au Collège, une petite nièce dans le Couvent. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Il y a là-dedans un excès de ridicule qui me réjouit. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Je vous demande pardon, Madame, de vous dire si naturellement... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Écoutez, Madame, on est dans le goût de vous disputer vos mariages, on pourrait bien vous disputer ce mari-ci. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Madame Argante à la Foire de Besons ! (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Cidalise ! (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
Quoi, Cidalise ! (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
C'est une Foire pour ces sortes de mariages, que la Foire de Besons, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Fort à votre service, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Fi, en croupe, Madame ? (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Vous n'avez rien à craindre, et vous êtes à couvert d'aventures ; ce n'est qu'à de petites étourdies comme Madame, à qui on ose faire des propositions si téméraires. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
J'en suis venu à bout, Madame : et grâce au Ciel, m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il arrive toujours quelque histoire plaisante dans ces promenades-ci, c'est la coutume, il faut s'y attendre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Point du tout, Madame, ce n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Comment, ma charmante ; savez-vous bien que Monsieur Guillemin est en commerce avec ce qu'il y a de plus agréables libertines dans le monde ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Je ne m'en vante jamais, et cela se fait d'ailleurs, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il y a toujours des coups donnés dans le dénouement des aventures de Monsieur Guillemin ; ce sont des espèces de Tragédies. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Vous êtes souvent lésé dans la catastrophe. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Que ne souffre-t-on point pour les Dames ; il aime le beau sexe, c'est sa folie. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Ah, Madame ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Lui, Madame ! (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Et se marie-t-on pour cela dans le monde ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Monsieur Guillemin est un notaire de qualité, au moins ; c'est lui qui fait valoir tout l'argent comptant des petits-maîtres de la Cour, Madame. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Je ne me suis donné une femme que pour la forme, c'est une bonne personne qui ne sort point de chez elle, qui ne voit âme qui vive, et qui fait aller mon ménage pendant que je me divertis, et que je me promène. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Nous l'avons échappé belle, Madame. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Le même bac qui nous a passé vient de s'ouvrir en abordant de ce côté-ci, il y avait dedans plus de trois cents personnes. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Non, Madame, la plupart n'ont pris que le demi-bain même ; à la vérité il y a quelques chapeaux et quelques fontanges qui prendront le bain tout entier, et qui pourront bien aller jusqu'à Rouen porter des nouvelles du naufrage. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Serviteurs, Mesdames. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
On ne les vole point, Madame, on les emprunte aux Abbés officieux, pour envelopper les baigneuses du bac, en attendant que leurs habits sèchent. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Il faut avouer que ces Messieurs les Abbés sont d'une grande ressource pour les Dames. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
Que Monsieur l'Abbé est bienfaisant, Mesdames ! (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
Il me faudrait encore une jupe. Allons Madame, faites bien les choses. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Allons, Madame. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Il faut avoir quelques égards pour son prochain, Madame. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
Est-ce que vous voudriez être mois charitable que Monsieur l'Abbé, Madame ? (Acte 1, scène 8, FROSINE)
Voilà une Dame bien obligeante. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
La petite Bourgeoise viendra vous remercier, je vous l'amène dans ce moment même. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Voilà un naufrage du bac qui causera du désordre dans plus d'un ménage. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il faut vous établir en ce pays-ci, Madame, le Bailli de Besons est veuf ; si vous voulez, c'est un mariage à faire. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Nous savons où nous retrouver : sans adieu, Madame. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Est-ce ainsi que votre femme fait aller le ménage, pendant que vous vous promenez, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Ce qu'elle propose est dans les règles, il n'y a pas le petit mot à dire. (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
Nous allons toujours faire collation en attendant que ses hardes sèchent ; il n'y paraîtra pas, je vous assure. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Tout cela s'accommodera, Mesdames ; avec nous autres gens de qualité, il faut bien qu'un Notaire soit bon homme. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Bon, Madame, il ne s'est donné une femme que pour la forme, et il n'est fâché que pour la forme, je vous assure. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Madame, que je vous trouve bien à propos ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il y a une heure que je galope toute la prairie pour vous chercher, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
La maudite Foire, Madame, la maudite Foire ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce qu'il y a, Madame ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Non pas, Madame, il n'est pas si bête : ce sont des femmes qui ont pris querelle pour lui ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Est-ce que vous ne savez pas que c'est à la Foire de Besons, que les curieuses de Paris se fournissent pour l'Automne, en attendant le retour de la campagne ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Justement, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Elles sont cinq ou six curieuses à qui il a donné dans la vue. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Oh, pour cela oui, Madame, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il faut donc se hâter, Madame : la scène ne se passe qu'à cent pas d'ici sous ces premiers Saules. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Est-ce que vous souhaitez cela, Madame ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Non, Madame. (Acte 1, scène 12, FROSINE)
Nous allons vous suivre, Madame. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Veut-il que je presse son mariage avec Madame Argante ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Elle s'attendait bien à épouser ce Colonel-là. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Au retour d'une campagne ils ne sont pas fâchés de trouver chez des Madame Argante, toutes les commodités de la vie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Tant que cela dure, on a des empressements pour elles ; soins, complaisances, égards, assiduités, rien ne manque : le Printemps vient, le mois de Mars arrive, le dénouement approche, il est question d'épouser, ohé, ohé, l'amour s'envole, le Cavalier décampe, et la Dame enrage. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Mais Éraste n'est point dans les Troupes, et Madame Argante n'est point jolie femme. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Hé bien, mon enfant, il eut le crédit de me faire faire à la Justice des excuses publiques de mon étourderie ; et la Justice eut la bizarrerie de me faire porter en plein jour un flambeau tout allumé dans les rues de Paris. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Cela m'a donné un petit ridicule dans le monde ; et je suis engagé d'honneur à me venger du Financier, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Oh, pour les tiennes, elles se trouveront dans la bourse d'Éraste ; le voici le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Il n'y a que Madame Argante qui m'embarrasse en ce pays-ci. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
J'ai bien envie de vous en débarrasser en passant le bac, moi, Monsieur ; il m'a pris une légère tentation de lui donner un petit coup de coude, et de la noyer adroitement, cela lui aurait épargné bien des chagrins dans la suite. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Ne vous inquiétez point, elle est en bonne main, Cidalise la promène, elle tâchera de la perdre comme un animal incommode. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Et les Musiciens, les Danseurs, sont-ils arrivés ? (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Pour ces sortes de rendez-vous-là la Musique et la dansez sont d'une exactitude admirable. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Allez-vous-en leur dire de se tenir prêts, pendant que j'achèverai d'expliquer à Frosine ce qu'il faut qu'elle fasse. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Rends la lettre à Mariane, et persuade à ton intime qu'il est fort aimé de Cidalise ; on ne te demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Tout le monde se réjouit, tout le monde danse à la Foire ; il ne sera pas dit, assurément, que je ne danse pas comme les autres. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
C'est la petite nièce de Madame Argante, je pense ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
N'est-ce point Cidalise ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Ils sont fort secrets, dans cette famille-là. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Dans le logis. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Qui est cette Dame à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je suis bien la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Je ne conçois rien de plus agréable, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Il ne tardera pas à s'y rendre ; voyez, en attendant ce qu'il vous écrit. (Acte 1, scène 17, FROSINE)
La petite filleule de Monsieur Griffard a de grands talents pour entrer dans le monde ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Vous le connaissez donc, à ce que je vois, Madame ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Il ne veut pas que je fasse la moindre chose sans l'avertir : cela est bien gênant, Madame, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Et combien y en a-t-il dans le monde qui se marient tous les jours incognito, même ? (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Vous ferez mon mariage, Madame ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
C'est vous, ma chère Cidalise ? (Acte 1, scène 19, MARIANE)
C'est vous qui me l'avez fait connaître dans le Couvent où nous étions, vous l'avez vu me jurer cent fois qu'il m'aimerait toute sa vie, je lui ai promis de l'aimer éternellement, je lui tiendrai parole, je vous assure. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Mort de ma vie, Madame, il faut que Monsieur Griffard consente au mariage ou que le diable l'emporte, car j'y ai regardé. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
Cidalise n'a qu'à vouloir être ma belle-mère, elle lui fera faire tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
À le faire donner plus aisément dans une fourberie que nous lui préparons pour faciliter ton mariage. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Bonjour, Madame. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je ne médis de personne : mais pendant que Monsieur le Commissaire courait la ville pour faire observer les Ordonnances de la Police, Madame sa femme tenait chez elle une petite police, où Monsieur le Commissaire lui-même était souvent condamné à l'amende. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Vous n'aimez point qu'on vous reproche vos fredaines, cela vous chagrine ; laissons-là le passé, parlons du présent. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Ne parle point de cela Frosine, tout cela est fini, j'ai bien autre chose dans la tête : je suis véritablement amoureux, ma pauvre Frosine (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Je n'ai été que libertin dans mon jeune âge, je crève d'amour sur mes vieux jours ; l'amour ne perd point ses droits, c'est la règle. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Cidalise. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Comment, Cidalise ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Elle n'a fait que me parler de vous pendant tout le chemin. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Oui, cela me fera plaisir ; je le veux bien, mon pauvre Nourricier : mais amenez donc ici toute la noce, il y a moins de monde que partout ailleurs, et nous y danserons plus à notre aise. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Je m'en vas vous les amener, Madame. (Acte 1, scène 23, LE NOURRICIER)
Vous me trouvez en bonne compagnie, Madame. (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Moi, Madame ? (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Ne nous contraignons point, Madame, ne nous contraignons point. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Madame ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Madame ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Être de bonne humeur, danser, chanter, rire, et faire figure à une noce où je vous invite. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Ils font aujourd'hui leurs fiançailles ; ils vont venir danser ici, nous danserons avec eux, s'il vous plaît, et ce soir vous donnerez à souper à la compagnie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Plût au Ciel, Madame, que cette noce put vous mette en goût de faire bientôt la nôtre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous aviais promis à votre Nourricier, Madame, que vous prendriais la peine de bouter-là votre paraphe. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
Si Monsieur a assez de bonté que de vouloir bian nous faire st'honneur-là ; quoique je n'en sois pas daignes... (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Oui da, donnez, donnez, il suffit que ce soit le fils de la Nourrice de Madame. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
Tout va bien. Va-t-en vitement avertir Madame Argante de ce qui se passe, et nous l'envoie ici, nous aurons besoin d'elle pour le dénouement. (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)
Quand ce serait vous qu'on marierait, vous n'en feriez pas davantage. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
J'allons toujours commencer en vous attendant, faites vite. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Madame Argante en ce pays-ci, Quel contretemps ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
À qui en voulez-vous donc, Madame, et pourquoi venir troubler un divertissement ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Madame Argante ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé bien, oui, Madame, je suis Éraste. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
Vous y êtes venue malgré moi, Madame ; et je ne vous trahis point, je ne vous ai jamais aimée. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
Sans rancune, venez vous en danser les tricotets ; Madame Argante. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
Tu t'en mêles aussi, pendart. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Cidalise, vous avez aidé à me tromper, mais je vous pardonne tout, pourvu que vous consentiez à m'épouser. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Le voulez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
On y danse, v.11 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
L'Olive et Alison dansent ensemble, v.18 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
et une autre petite fille dansent une Gigue, v.20 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
et ensuite l'Espagnolette danse seule une Sarabande. v.21 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Dans ton bateau, v.30 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
À caution dans ce pays v.65 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Vous êtes si bien avec Madame Guillemin ? (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Voyez ici, Mesdames. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOUSSET)
Des noeuds d'épée, Mesdames. (Acte 1, scène 1, LOLOTTE)
Nous avons ce qu'il vous faut, Mesdames. (Acte 1, scène 1, MANON)
Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
On ne sera ici que dans une heure. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je suis votre très humble servante, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous en allez faire un des plus beaux ornements, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Hélas, Madame ! (Acte 1, scène 3, URBINE)
J'ai confusion d'être sortie de la Province ; mais je m'y recache dans le moment que j'aurai mis quelque fin à mes affaires. (Acte 1, scène 3, URBINE)
Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Quelquefois un peu par-ci, par-là ; mais cependant, je vous l'avoue, j'ai eu toutes les peines du monde à vous remettre, parce que je ne pouvais me figurer que Madame la Marquise de la Papelardière du Marais, fût devenue Marchande de robes de chambre à la Foire. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Quoi, pendart ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oh, vous avez tort, Monsieur le Breton, il faut passer condamnation, cela n'est pas bien. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Je viens vous demander mille pardons, Madame, du petit incident de la chocolatière. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Je suis bien fâché, Madame... (Acte 1, scène 10, LORANGE)
La fortune m'est bien favorable, Madame, de m'offrir l'occasion d'un petit service. (Acte 1, scène 10, LE BRETON)
Hé, bon Dieu, Madame, n'êtes-vous point blessée ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous me déboîtez l'épaule, Madame. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
Que je m'en retourne, moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Voulez-vous que je demeure dans cet équipage-là ? (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Si vous voulez prendre un siège en attendant... (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je vous suis obligée, Madame. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Allez, Madame, il suffit de moi pour me garder, et d'un laquais pour vous rendre compte de mes actions et de mes paroles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
N'en sortirai-je que pour passer dans un autre encore plus rude ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Quoi, Madame ! (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Comment, coquin, tu fouilles dans ma poche ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
C'est un coupeur de bourses, Madame, je l'ai pris sur le fait. (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
Lui, je le connais pour un voleur, Madame. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il prit encore hier au soir dans la poche d'une vieille Marquise de ma connaissance le portrait d'un jeune Abbé, qu'elle venait de retirer de chez la Frenaye. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
Expliquez-moi ce mystère, Madame. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Comment, Madame ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Vous avez un engagement, Madame ! (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Dans quatre jours on me marie. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je sais de ses fredaines ; et votre affaire n'est pas encore si bien conclue, qu'on ne puisse la rompre. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
S'il ne s'agit que de détromper Madame votre mère, nous en viendrons aisément à bout : mais pour y parvenir, il est bon qu'on ne vous voie point ensemble, et que je ne paraisse pas me mêler de vos affaires même. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je vais dans la boutique de Laigu, envoyez-y mon laquais et ma vieille surveillante, en cas qu'elle vienne. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Cela me donne un grand relief dans le monde. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Quand quelque petite fortune me donne dans la vue, je donne d'abord de l'emploi à ses frères, ou à ses cousins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
La manière de se distinguer à la guerre est dangereuse ; celle de la robe est trop sérieuse, et trop pénible ; il n'est rien tel que de briller dans la Finance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je n'ai que du plaisir, je ne cours point dans le risque, et je suis pourtant un homme considérable, au moins. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Il a tort, les mariages en second sont les moins embarrassants, et les moins dangereux pour les suites. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Il va donner apparemment à son épouse prétendue quelques-uns des divertissements de la Foire, le Cercle, le petit Opéra, les Danseurs de corde ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Ce garçon-là donne furieusement dans la bagatelle, il ne s'attache point au solide ; je ne m'étonne point qu'il ait été si longtemps à entamer l'intrigue de son maître. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il fallait lui donner le soufflet que j'ai eu, cela eût été dans l'ordre. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Il a mon portrait en miniature, et j'ai le sien en cire dans ma chambre. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
C'est un monstre qu'il faut étouffer ; je suis dans une colère... (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
C'est peut-être de vous, Madame. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Des Grisettes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Des carognes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Ces Dames ont quelque dispute ensemble ? (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Que je ne trouble point votre conversation, Mesdames, je ne prétends point vous déranger en aucune manière. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Je viens de le rencontrer en venant ici, il se promène dans l'autre allée avec Angélique, mon maître les suit pas à pas, et ne les perds pas de vue. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Je reviens vous trouver, Madame, vous me paraissez une personne tant gracieuse. (Acte 1, scène 23, URBINE)
Un vieux Seigneur du quartier saint Roch, qu'on appelle Monsieur Farfadel dans le monde. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Oh, cadedis, vous la danserez tout de long, Monsieur de la Farfadelière. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Donnez les mains, Mesdames ; augmentation de rivalités, surcroît de consolation ou de colère. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Allons, ferme, point de faiblesse, force d'esprit, résolution : vos causes sont pareilles ; en attendant qu'on le pende en pleine Grève, il faut le berner en pleine Foire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Déférez à ses conseils, Mesdames. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
À vingt pas, dans la rue de Tournon. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Dans la rue de Tournon ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Allez et revenez, je vous attends, Mesdames. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Oh, çà, ma chère enfant, pendant que l'Arménien va concerter avec ces Dames pour leurs affaires, concertons-nous un peu pour la nôtre. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Elle est lente à venir, cette Dame que nous attendons, et l'amour ne la pointe pas assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Voici la Dame. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je me donne au diable, madame, si je sais rien de plus louable que cette régularité dont vous faites profession. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
La Foire est bien choisie, Madame, vous n'êtes pas connue des personnes qui la fréquentent, on ne vous soupçonne point d'y venir ; et tel vous y verrait en face, qui se donnerait au diable que ce n'est pas vous. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Monsieur le Chevalier a raison, Madame ; vous hasardez moins à la Foire, qu'en lieu du monde. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Hé donc, Est-ce que dans le temps où nous sommes, un joli homme déshonore les femmes, quelques régulières qu'elles paraissent ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Or sus, venons au fait, et ne barguignons point, Madame : vous avez du goût pour moi, l'on me l'a dit. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Voilà un gentilhomme qui se connaît, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous avez donc du goût pour moi, Madame, et j'en ai pour vous, Dieu me damne, tout ce qu'on en saurait avoir ; mais sur quel pied nous aimons-nous ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Je m'explique, Madame, entendons-nous, de grâces. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
En attendant le contrat de mariage, Ne peut-on faire un bail de coeur à certaines clauses ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Regarde cette Dame, ce sera un antidote admirable pour toi, sur ma parole. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
C'est un de mes amis, Madame, qui voudrait bien être votre gendre. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Si j'osais espérer, Madame... (Acte 1, scène 27, CLITANDRE)
Quoi, dans les termes où nous en sommes, vous pouvez vous défendre... (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
Vous nous surprenez dans une espèce de tête à tête, que votre aveu rend permis, Madame. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
Vous deviez aller aux prisonniers, Madame ; par quelle aventure... (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
Ce Monsieur Farfadel est dangereux, madame, je vous le garantis ; couru des Belles, et elles l'attraperont à la fin. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
C'est ici, Messieurs, entrez vite, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Cadedis, il faut donner régal aux Dames. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Allons, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
De la complaisance, Madame. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Mademoiselle Madelon est enfermée dans sa loge avec ce trésorier de la Douane, la servante a emporté la clef ; je m'en vais chercher un Serrurier pour leur faire ouvrir. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Si ces Messieurs veulent, en attendant, pour ne point perdre de temps, on montrera le cercle. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Vous avez un gendre de distinction, Madame ; il brille à la foire. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Ce n'est point raillerie ; ce sont réalités, madame. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Voilà ma soeur Urbine, Madame, à qui ce faquin a fait une promesse de mariage. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Ils s'entendaient tous comme larrons en Foire. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR FARFADEL)
De vous à moi, nous sommes à peu près d'accord, Madame ; donnez Angélique à mon ami, vous m'en trouverez plus traitable. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Madame. (Acte 1, scène 30, CLITANDRE)
Dans l'Empire de l'hyménée v.25 (Acte 1, scène 31, TOUS)
Se prend dans son magasin ; v.50 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Achète dans l'arrière saison. v.58 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Oh çà, mon pauvre Thibaut, aie un peu à l'oeil à tout, mon enfant, et prend garde qu'il ne se fasse aucun dégât dans la maison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous n'avez qu'un arpent de veigne à Surêne, pour tout potage, et je crois, Dieu me pardonne, que la moitié de Paris viendra cheux vous en vendange. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tu la verras, et dès aujourd'hui elle doit venir ici faire vendange. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Alle est une fille bian élevée, mais alle est une fille ; et j'ai queuque opinion qu'alle a queuque jeune drôle dans la fantaisie. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Drès qu'il me voit, il ne sait sur quel pied danser, il me fait plus de meines, plus de contorsions, plus de révérences qu'à alle-même. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je ne pards pas l'esprit : accoutez, comme je sis dans la maison, il ne cherche peut-être qu'à faire connaissance : car pour avec Mademoiselle Mariane, la connaissance est déjà faite. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Bon, est-ce que vous croyez les filles assez sottes pour conter à leurs pères leurs petites fredaines ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Elles ne sont pargué pas si mal apprises : laissez-moi tout doucement l'y tirer les vars du nez, je le ferai bian donner dans le panniau, et je vous dirai tout, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Toi, va faire un tour aux vignes, et vois si nos Vendangeurs? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vivrai-je encore longtemps dans la contrainte où je suis depuis quelques jours ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Est-il possible que la liberté de la Campagne, et l'occasion des Vendanges ne me fourniront point les moyens de m'introduire dans la maison de Mariane. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Vous seriez un homme adorable, d'être un peu dans mes intérêts. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Si l'on vous voit dans le Village? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Ne craignez rien, la saison des Vendanges y attire aujourd'hui tant de monde? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Je savons de vos fredaines, comme vous voyez. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Il n'est morgué pas sot, il aime ses commodités, voyez-vous, et il n'a pas tort : Il vaut bien mieux faire l'amour de plein pied dans la maison, que de haut en bas par-dessus la palissade. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
N'étions-nous pas convenus aussi qu'il vous laisserait entrer dans le logis ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Qu'il vous recevrait dans sa chambre ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Quand il y a queuque frais à faire en amour, il faut que soit le Monsieu qui paie, à moins que la Madame ne soit vieille. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Dans les Villages d'autour de Paris, je savons les règles. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Nous vela donc d'accord à présent, je serons trois têtes dans le même bonnet. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Oh, palsangué, vous êtes plus heureux que sages ; j'ai une couseine dans le village, qui sera bian notre fait. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Et c'est Madame Dubuisson, je pense ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Hé, vraiment, c'est le neveu de Madame Desmartins. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
De cette belle Madame qui a été tout ce Printemps cheux vous ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Ce sont les affaires de mon oncle, Madame Dubuisson, ce ne sont pas les miennes. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Ce ne sont pas les Vendanges qui vous amènent à Surêne, c'est l'amour qui vous y amène apparemment ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
Oui, ma chère Madame Dubuisson, vous voyez le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je ne roule dans le monde depuis quelque temps que par un excès de savoir faire ; les affaires de ma famille sont terriblement dérangées, ce mariage-ci peut les rétablir. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Il amène quelque petite Grisette en vendange à Surêne, je gage. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Il y en a tant comme cela dans le monde, que Monsieur de Lorange ne peut pas se souvenir qui c'est. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Voici votre rival, allez rejoindre Thibaut ; vous avez tous trois de l'esprit, vous concerterez ensemble ce qu'il faudra faire ; et pour moi, je vous livre votre homme dans quelque panneau que vous puissiez lui tendre. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Bonjour, Madame. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Comme il n'y a que moi de mâle légitime dans la maison de la Chaponnardière, on veut se dépêcher d'avoir de la race. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Cela est beau, Madame ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Sa fille est-elle jolie, Madame ? (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
Mais à Paris, comme dans votre famille, on peuple quelquefois du côté gauche. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
Bonjour, Madame Du buisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
On m'a dit que mon petit mari de Gisors était chez vous, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Comment, Madame ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Qui est cet original-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Elle est folle, Madame ; comme elle me traite ! (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Que veut-il dire cet impertinent-là, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Votre servante, Madame Dubuisson ; jusqu'au revoir, Monsieur de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Quoi, Madame, c'est là Monsieur Thomasseau ? (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
Oh, dame, la maison de Thomasseau n'est pas si noble que la vôtre, il y a bien à dire. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
Ce n'est point avec ces gens-là que mon père a conclu mon mariage assurément, il y a quelque autre Thomasseau, Madame. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Est-ce encore là un Thomasseau, Madame ? (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Oui da, il faut bian commencer par queuque chose. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Ma chère Madame. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Ma chère Madame, revanchez-moi. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Je vous en rendrai compte, allez-vous-en : qu'elles ne vous voient point dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Te voilà, Madame Dubuisson : j'ai fait mettre mon carrosse chez toi. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
Apparemment, Madame, M. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Je me partage, Madame Dubuisson ; j'ai passé tout le printemps chez toi, je viens passer les Vendanges avec ma nièce, et en équipage de Vendangeuses, comme tu vois. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame, et vous serez toujours la maîtresse de tout ce qui dépendra de moi. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Madame. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Mais, Madame, cette jeune personne est donc votre nièce ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Allons ma nièce, saluez Madame Dubuisson, c'est une bonne personne que vous ne serez point fâchée de connaître dans la suite. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
N'est-ce pas là un aimable enfant, Madame Dubuisson ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
On ne peut l'être davantage. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Oh çà, Mesdames, voilà la maison de votre petit serviteur, nous y serons plus commodément qu'ici. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Nous nous verrons, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Madame Desmartins, et sa petite nièce le mèneront loin, s'il veut les suivre : elles ne s'attendent pas à trouver Clitandre en ce pays-ci : mais il est bon Prince. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
Oh çà, ma chère voisine, tu connais les Dames qui sont chez moi ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
Madame Desmartins, c'est la plus vertueuse personne du monde, sage, honnête, douce, complaisante, l'esprit bien fait, l'humeur enjouée, les manières engageantes. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Tu me ravis, Madame Dubuisson, de m'en parler de cette manière. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je te prie de la noce, Madame Dubuisson. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
Je me défais de ma fille, et je l'envoie dans le fonds de la Province. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
Hé par charité, Monsieur, Madame, ayez pitié de moi. (Acte 1, scène 16, VIVIEN)
Oui, Monsieur, et pour mes péchés je suis venu ici dans le dessein d'épouser la fille d'un Monsieur Thomasseau, qui est le plus grand coquin, le plus grand maraud? (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Non, non, Monsieur, ce n'est pas vous, je viens de le quitter, il est aux trois Rois avec sa fille et des Soldats aux Gardes. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
Si je vous en avais cru pourtant? Écoutez, je crois que vous êtes une friponne, Madame. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
Vous vela, Monsieur, n'avez-vous point vu par hasard une Madame de Paris qui vous charche ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Une Dame de Paris ! (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
Madame Dubuisson, vous avez un cousin qui devient bien insolent, je le mettrai dehors si cela continue. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR THOMASSEAU)
Tenez, beau-père, j'ai dans la pensée que ce paysan-là est le Thomasseau de tantôt, hors qu'il n'est plus borgne. (Acte 1, scène 21, VIVIEN)
Pargué, je revians sur mes pas, et je m'en retorne de même ; vela cette Madame de Paris qui vous demande. (Acte 1, scène 22, THIBAUT)
Je suis votre serviteur, Madame. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Oui, ma chère Madame Dubuisson, c'est moi-même. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Et de quel droit, Madame ? (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
N'est-ce pas toi qui m'as mise dans mes meubles ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Avant que je connaisse ce libertin-là, ma réputation flairait comme baume dans tout le quartier du Palais-Royal. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Oui, Madame, et deux jours après il m'envoya une tapisserie de brocatelle, un petit lit de damas feuille morte, avec la petite oie. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Un lit de damas ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Ah, je veux que cinq cents diables me tordent le cou, Madame, si? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
Ne me priez de rien, ma fille, l'affaire est conclue dans ma tête. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Votre mariage est déjà rompu avec Monsieur, c'est une affaire faite ; je ne veux point de débauché dans ma famille. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Si vous êtes toujours dans le dessein d'épouser ma nièce, il faut consentir au bonheur de mon neveu, pour le faire consentir au vôtre. (Acte 1, scène 24, MADAME DESMARTINS)
Allons, gai, Messieurs de la symphonie : honneur à Monsieur Vivien, et à nos vendanges. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
Amis Vendangeux, v.1 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
J'avons des Vendanges nouvelles, v.3 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.6 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.8 (Acte 1, scène 25, LE CHOEUR)
Darlu, Rousseau, Fitte et Forelle. v.10 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
En avons dans l'aile v.11 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.13 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Amis Vendangeux, v.15 (Acte 1, scène 25, LE CHOEUR)
Le bon parti dans cette affaire ! v.22 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Amants, qui venez en vendange, v.33 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Dans une heureuse intelligence v.36 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Les plus habiles Vendangeuses, v.41 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Mais aux Vendanges de Surêne, v.45 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.52 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.56 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.60 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.64 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, vendanges sont faites. v.68 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

La Paix, dans ces climats avant moi descendue, v.2 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Mercure déjà dans ces lieux ! v.7 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Cependant à ce que je vois, v.16 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Ne me condamnez pas sans m'écouter, Mercure, v.33 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Qu'il daigne travailler lui-même v.50 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Y va répandre l'abondance. v.63 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Mais que ferai-je dans la pièce ? v.142 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Il faudra des Acteurs pour le chant, pour la danse. v.146 (Acte 1, scène 3, LA PAIX)
Avant la danse, au moins, ne les enivrez pas ; v.155 (Acte 1, scène 3, LA PAIX)
Il faut dans ces commencements v.157 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Quelque danse, et puis finissons. v.189 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Dans cet heureux séjour, v.195 (Acte 1, scène 4, THALIE et MERCURE)
Si mon respect pour vous me condamne au silence, v.225 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Je vous mène dans mes voyages v.228 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Et comme tel exempt de toute dépendance ; v.234 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Votre séjour doit être dans les Cieux ; v.236 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Et pendant une longue absence, v.237 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Vulcain danse avec les Amours. v.247 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Dans l'Olympe jamais on ne vit tels vacarmes, v.248 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
La Lune dans la nuit refuse d'éclairer ; v.256 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Dans l'ordre fera tout rentrer. v.270 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Dans vos sec rets en conscience, v.274 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Du plus charmant objet qui soit dans la nature, v.276 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Aujourd'hui dans celle où vous êtes, v.299 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Et dans les plus beaux lieux qui soient en Thessalie, v.339 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Vous règnerez dans le coeur de la belle. v.343 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Dans la forêt prochaine, v.353 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Et dans le céleste séjour, v.377 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
Je te suivrai dans l'instant, je te jure. v.379 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
Attendant mon retour, je prétends qu'on la traite. v.391 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Qu'elle ait Maître d'Hôtel, Écuyer, Intendant, v.394 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Dans le grand monde depuis peu ; v.397 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Il en faut faire davantage, v.404 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Dans le haut rang où le Ciel nous a mis, v.433 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Attendez-moi dans ce charmant séjour, v.448 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Je ne veux point ici disputer davantage, v.455 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Dans l'état où je suis réduite, v.488 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Quel trouble soudain vous agite ? v.491 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
Et n'est point dans mes intérêts. v.512 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Dans l'espoir même du veuvage ? v.535 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Il faudra pendant son absence v.542 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Va m'attendre dans ce bocage. v.573 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Dans cet équipage nouveau, v.590 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
Et cependant d'abord vous m'avez reconnue. v.598 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Dans le soin qui vous intéresse, v.618 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Dans cette occasion il faudrait m'engager, v.624 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Cependant à parler franchement entre nous, v.639 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Dans le vôtre sans résistance, v.657 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Devrait être payé par un pareil dédain. v.662 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Dédain, soit. Mais qu'enfin mon projet réussisse ; v.663 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Il semble aux gens qui sont dans l'opulence, v.673 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Pour réussir dans leurs amours, v.674 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Mais Faunus vient chercher Corine dans ces lieux, v.710 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Comment donc, Madame la tante ! v.712 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Des dangereux égarements v.737 (Acte 2, scène 10, JUNON)
J'entre dans tous vos sentiments, v.740 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Je vois dans ces bosquets la véritable tante, v.750 (Acte 2, scène 11, JUNON)
Disparaissons. Il serait dangereux v.751 (Acte 2, scène 11, JUNON)
J'en suis sûr, et je lis mon bonheur dans ses yeux. v.775 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
Dans vos hameaux ou sous vos hêtres : v.797 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
Mais ne revenez pas en ces lieux davantage. v.799 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
On lit dans mes regards, on observe mes pas. v.812 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Daigne, loin de ces lieux faciliter ma fuite, v.827 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Et la chose n'est pas dans la règle ordinaire. v.867 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Dans quel trouble nouveau votre discours me plonge ! v.899 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Que l'on a peu d'esprit dans la jeune saison ! v.913 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Comme vous dans mon temps, j'ai fait même sottise : v.918 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Je serais à présent grand-Dame ; v.925 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Je crois que le pendard m'avait ensorcelée : v.933 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Si par hasard j'en ai du chagrin dans la suite, v.945 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Je la quitte dans le moment. v.964 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
La plupart dans l'adversité. v.977 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Ma nièce avec lui dans l'éclat, v.982 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Bon. Nous avons dans la famille v.1002 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Dans le chemin de la fortune v.1008 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Dans ce séjour délicieux, v.1029 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
Fait que dans ces jardins on la voit rarement. v.1035 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
Dites-lui que dans le moment v.1039 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
Tandis qu'avec Mercure occupé dans les Cieux, v.1053 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
À tous les yeux cache dans le moment v.1083 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Il craint que dans cette retraite, v.1130 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Pendant qu'il est absent ne vienne vous chercher ; v.1132 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Quoique dans un écrin? v.1152 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Qu'on peut prendre dans cette affaire. v.1164 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Je ne veux pas en savoir davantage. v.1166 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Dans l'instant vous rend invisible, v.1179 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Ne vous éloignez pas s'il vous plaît davantage, v.1210 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Trop dangereuse vanité v.1252 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Dans tous mes sens allume un nouveau feu. v.1260 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Les périls où dans ce séjour, v.1278 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Ce diamant me rendait invisible. v.1293 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Ou si vous demeurez près de moi dans ces lieux, v.1298 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Ah ! C'est celui que dans ces lieux v.1407 (Acte 3, scène 12, CORINE)
Je suis dans un chagrin terrible. v.1416 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Que dans ces lieux Bacchus avec l'Amour apprête, v.1446 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Gens éprouvés dans les repas, v.1461 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Vous avez là de bons Soldats. v.1466 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Et dans sa cave il n'a pas du meilleur ? v.1471 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Vous avez de vendange excellente v.1478 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Mais cependant je suis d'humeur fort complaisante, v.1481 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Le vin est la source abondante v.1499 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Agissons de concert toujours dans tout ceci. v.1550 (Acte 4, scène 3, BACCHUS)
Dans ces jardins tantôt j'ai fait entrer Philène. v.1554 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Dans le faste et l'opulence, v.1570 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Oui da, cela pourrait bien être. v.1581 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Dans tout l'éclat où le Ciel nous fait naître, v.1588 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Avaient ici, ri, bu, chanté, dansé ; v.1653 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Vous le voyez, la bedaine assez pleine, v.1672 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Dans le désir d'être vengée, v.1766 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
C'est à vous dans la suite à vous en garantir. v.1768 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Ils en ressentiront cependant les effets. v.1785 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Ont grand tort dans cette aventure, v.1804 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Vous avez là-dedans bien opéré, vraiment, v.1858 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Dans tout ceci pour moi je n'attends rien de bon. v.1862 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Et quand ils mourront dans un coeur, v.1922 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Dans un autre à l'instant je les ferai renaître, v.1923 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Mais il faut le servir dans sa nouvelle ardeur ; v.1934 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Vous n'aviez jamais lu dans la Métamorphose, v.1944 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Dans ce beau séjour enchanté, v.1962 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)

LA LOTERIE (1697)

Et quelle extravagance trouves-tu dans une passion toute légitime, autorisée par l'aveu de mon père, soutenue par tout le mérite d'Éraste, et qui s'est augmentée de jour en jour par un secret penchant que je ne puis vaincre. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Je le crois bien, Monsieur, il y a bien de la mauvaise foi dans le monde. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Ne te mets pas en peine ; il y a de bons lots dans de certaines boites. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Je passe pour honnête homme, et je le suis dans le fonds. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais dans le fonds le public ne fera pas si lésé que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous savez bien qu'il n'y a que de petits lots dans les boites d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Lé sta barricada quhaveté fait mettre labas que sa marmurar tutt'il mundo et se non sarai sourbarie, non sarai bisongna di barricada. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Que si non mi date la mia parté de toutes les friponneries fatte et à fare non posso en conscience, empedir mi d'en fare considenza au public, et à la Justice. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
E andata con la vostra fare un tourno aux Antipodes. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Cent pistolles non é assai ho scritto trente mille billets, et ho fatto par conséquent trente mille injoustices, ça vaut davantage, date mi deux cens Louisis d'or, saro contentodi voi et voi serez content de moi. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Tenez, Madame Lisette, D-O-R non vol pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Mais en effet, il y a un espèce de mérite dans ce que vous faites au moins. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Si je demande quelque chose ; oh dame acoutez, c'est le cousin Barthelemy, le fils de ma tante Renée, qui est un de vos Suisses. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Je sis veuf depuis trois semaines, m'est avis que je sommes dans une année de bonheur ; ça dépêchons, vêla ma carte, j'ai six billets au moins, baillez-moi ma boîte. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Hé oui, de quinze jours, votre tour ne viendra que dans ce temps-là, c'est une règle. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé oui pargué, c'est ça, j'emporterai dedans ce que je gagnerai. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Ce sera autant de fait, et il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Que des billets noirs dans cette Loterie, ça est admirable dans cette manière-là, plus on y boute, plus on y gagne, c'est un profit tout clair. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Allez ça n'est pas bian, vous êtes une redresseuse itou vous, Madame, et je pourrais bien par avanture... (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Il vous prie, Monsieur, de vouloir bien mettre ce petit billet dans celle d'Angélique. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
Il m a chargé de vous présenter dix Louis d'or pour lever les difficultés que votre honneur pourrait trouver dans cette affaire là. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
Mais que veut cette dame. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
Il m'en ennuyait beaucoup, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Madame je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Il faudra faire porter la queue à Madame de Sbrigany au moins. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Oh pour cela, Madame... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
C'est bien de l'honneur pour elle, Madame, que... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Comment donc, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Madame... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Moi, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Tout le monde n'a pas l'esprit si bien fait que vous, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Vous les aurez quand il vous plaira, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je vous assure, Madame, que c'est avec toute la fidélité imaginable... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Oh pour cela oui, Madame, il n'y a point de distinction, nous ne favorisons personne. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Voulez-vous que je vous donne vos boîtes, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
C'est le pur hasard qui en décide, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Je sais bien, te dis-je, mais vous avez la fureur des petits lots dans ces commencements-ci ; il faut laisser finir les petits mouchoirs, cela passera. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Ma foi, Madame, je n'y entends point de finesse. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
Oh dame, Monsieur, venez donc là-bas, s'il vous plaît, faire tenir ces nigauds-là qui sont à votre porte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Voirement oui, ils me donnent des taloches, et des coups de pied dans les os des jambes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Si fait, Monsieur, Barbe leur a dit, ils l'avons itou un peu gouspillée, ils m'en avont baillé davantage à moi et ils disont que tout ça est pour vous, et que je vous l'apporte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
C'est aujourd'hui le premier jour, on fait comme on peut, cela sera mieux réglé dans la suite. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Laisse-moi faire, je ne sortirai pas, et je ne paraîtrai qu'en dedans de la barricade. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
L'avarice du père, l'amour de la fille, je me prête à tout dans cette maison-ci, ça toujours été mon défaut, je suis trop facile. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Non, non, ne craignez rien. Si l'on envoie ce lot là chez Monsieur le Rapporteur, Madame sa femme ne sera pas la plus mal lotie. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Tout va le mieux du monde, mes enfants, le public est content de moi qu'on ne peut pas davantage. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Ce pauvre garçon étouffera dans ce coffre, Lisette. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
Il vient de me prendre dans le moment un étourdissement épouvantable ; trouvez bon, mon père, que je retourne dans ma chambre, je vous prie. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
Vous aurez peut-être quelque égard à cela dans la suite, vous êtes bon père. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Ma Loterie va bien, le peuple est docile, tout me réussit, je ferai ma fille grosse Dame. (Acte 1, scène 22, SBRIGANY)
Vous nous damez le pion Monsieur Sbrigany, vous nous damez le pion pour le savoir-faire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Je ne vous en estime pas davantage, mais je vous admire. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Notre amoureux est mal dans le coffre. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Madame. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Donnons un peu d'air à notre enfermé, il a chaud dans ce coffre. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Je vous suis bien obligé, Madame. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Trois crocheteurs, Madame, hé pourquoi faire ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Pour emporter mon lot, Monsieur : s'il en faut davantage... (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Vous me faites trembler, qu'est-ce que c'est donc que ce lot, Madame ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
Tenez, tenez Madame, voila celui qui a écrit les billets, il reconnaîtra bien son écriture. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
Que cosa qui [...] d'un buffet, Madame que que... (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Il y a du mal entendu là-dedans ; il se trouvera un p...té sur ma parole. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Un buffet, é un busc, Madame, é un busc. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Oui, Madame, garni de petits filets d'argent. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Non, Madame, on ne vous fera point de tort, nous sommes gens d'honneur. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
Donnez un buse à Madame, Lisette. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
Ferai-je monter vos trois crocheteurs pour emporter votre lot, Madame. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Sta visionnaire avec son buffet, que le que le Procureur n'écrive point, Madame, et qu'il vous apprenne à lire. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Je m'en vais lui dire de venir, Madame. (Acte 1, scène 27, LE-LAQUAIS)
Vous demandez quelque chose apparamment, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Il faut vous donner ce qui vous appartient, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Le voilà apparemment, il est fort beau , mais je ne crois pas qu'il puisse tenir dans mon carrosse. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Non é pas celui-là, Madame. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
Tant mieux, il me paraît un peu trop grand pour la place ou je le veux mettre dans mon cabinet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Nous en avons à choisir, Madame : Lisette apportez un de ces petits tiroirs où sont ces coffres de la chine. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Des coffres dans de petits tiroirs, comment donc cela ? (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Prenez, Madame, vous n'en serez point embarrassée, un de ceux-là tiendrait dans votre poche. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
Non, non, Madame, ils s'ouvrent comme un coffre-vedette. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Voilà un beau morceau de la Chine, Madame. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Oh pour celui-là non, Madame, on me l'a donné en garde. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
Il n'est pas à moi, Madame, je vous assure. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Il n'est pas à vous, Monsieur, pourquoi donc le mettre dans votre Loterie. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Non é pas celui-là, Madame, é celui-ci son mi qui ai écrit les billets, je pouis répondre de mon intention. (Acte 1, scène 27, PETRONILLO)
Oui qu'on le prenne à foi et à serment, vous perdrez votre procès, Madame. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Vous nous aiderez à les choisir, Madame ; allons, voyons Monsieur Sbrigany. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
Miséricorde, un homme caché, c'est pour me voler : ah pendard. (Acte 1, scène 28, SBRIGANY)
Mais vous n'avez pas défendu qu'il se mît dans le coffre. (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Vous, mon neveu, ainsi caché dans un coffre chez un marchand. (Acte 1, scène 29, LE-FINANCIER)
Oh dame acoûtez ça serait chagrinant, bâillons-nous en de garde. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Plaît-il, Madame ? (Acte 1, scène 1, JASMIN)
Hé, si on lui donne de l'argent, il s'en ira, Madame. (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Ah, quel discours, Madame ! (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Oh, écoutez donc, point tant de fierté ; je vous ai prises dans la rue de Seine, je vous déshonorerai, prenez-y garde. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Par ma foi, Madame, cela n'est point joli ; un coquin de fiacre parler de la sorte ? (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Je m'en vais renvoyer ce gueux-là, Madame, il faut le payer : mais je le reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Coucher ici, Madame ! (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Venir ainsi vous et moi, tête à tête, au Moulin de Javelle dans un mauvais fiacre ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Par ma foi, Madame, il faut être aussi bonne que je le suis, pour vous passer toutes vos folies. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Moi, Madame ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Oh, pour cela oui, Madame, Monsieur Georges Ganivet ! (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Quoi, Madame? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Hé, bonjour, ma bonne Madame Bertrand. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mesdames, votre très humble servante. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Est-ce que vous vous êtes mise dans l'épée ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Je vous ai vue si fort dans la robe. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Bon, dans l'épée ! (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Nous sommes baissées d'un cran, Madame Bertrand, nous donnons dans le bas Bourgeois. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Hé, allez, allez, Madame, nous savons cela mieux que personne, et je ne sais combien de Dames qui sont ici tout l'hiver avec des Ducs et des Marquis, n'y viennent presque l'été qu'avec des Procureurs et des petits-maîtres du quartier Saint-Honoré : encore ne sont-ce pas les plus mal partagées. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
As-tu aujourd'hui beaucoup de ces compagnies-là chez toi, Madame Bertrand ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Nous ferons un tour dans ton jardin. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Allons, Madame. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
L'aimable Dame que voilà : ce que c'est que d'avoir de l'esprit et du bonheur ! (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
Ce n'est que la fille d'une Blanchisseuse de la Grenouillère, et cependant la voilà Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
Le mari de cette belle Dame qui m'a fait tant de caresses ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Si on ne savait un peu se taire, dans une maison comme celle-ci, ce serait belle pitié ; nous mettrions toute la ville en désordre. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Et cependant il était avec une petite Lingère du Palais, lui ? (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Jarnigué, vela encore ces Madames qui m'avons fait darnièrement tant de niches. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Quelles Madames ? (Acte 1, scène 9, MADAME BERTRAND)
Ces Madames de qualité, qui fesont comme si alles n'en étiant pas. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Dame, acoute donc, je ne sis pas jaloux : mais si je m'y boute, je sais bian comme je les prendrai pour empêcher ça. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Parce que tu vois ici des Madames qui couront après des Monsieux, tu t'imagines qu'il faut faire de même ; raye ça de tes papiers. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Alles sont de Paris, ces Madames-là, c'est à elles à faire ; et quoique je soyons de la banlieue, je prétends qu'il y ait de la différence. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Oui, mais j'ai dans la pensée qu'ils ne viennent pas ici pour des écrevisses, et qu'il y a queuque anguille sous roche. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Je baise les mains à Madame Bertrand ; comment se porte-t-elle ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
De l'argent, Madame Bertrand ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oui da, volontiers. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Mon maître est amoureux, Madame Bertrand. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Il y a bien eu des grosses Madames qui m'en avont voulu conter, à moi. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Oh dame, Jeanne et moi, je sommes des biautés de caprice, et les parsonnes de qualité avont parfois des fantaisies. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
C'est une petite bourgeoise de Vaugirard qui lui donne dans la vue ; et si madame Bertrand voulait? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
Pargué, Madame Simonneau est avec ly, elle est itou sa cousine, je gage. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Je ne bouge de chez toi, Madame Bertrand, j'y soupais encore hier au soir, j'y reviens aujourd'hui, je prendrai quelque jour le parti d'y faire apporter des meubles. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
Allons, Mesdames, évitons l'éclat, remontons en carrosse. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Mais tu te trompes, Madame Bertrand, cela n'est pas possible. (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
Allons-nous-en souper à Passy, Mesdames, il n'y a pas d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Hé, qu'est-ce que c'est donc que cela, Madame Bertrand ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Tu ne m'y attendais pas ivrogne. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Écoutez, Madame Simonneau, je ne sais pas comment vous l'entendez : mais pour moi sérieusement? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Il n'est pas question de cela, Madame Bertrand, je n'ai point à rendre compte? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Il faut mettre ordre à vos affaires, Madame, une bonne séparation? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Messieurs, Madame Simonneau, encore une fois, je n'entends point raillerie. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte, de passer ainsi votre vie dans la débauche, pendant qu'une pauvre petite femme? (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
Madame du Rollet, ce ne sont point ici vos affaires, mêlez-vous, je vous prie? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Il vous battra, Madame, il vous battra ; il est déjà ivre. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Madame Bertrand, vous savez bien que? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 15, DORANTE, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Madame Bertrand, je n'en puis plus, je tombe des nues, je n'ai pas la force de me remuer seulement. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR SIMONNEAU)
Vous avez tort, dans le fond ; pourquoi la quereller ? (Acte 1, scène 16, MADAME BERTRAND)
Le voilà, vous n'en aurez pas davantage. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
Il faut bien se contenter de ça, je ne rançonnons parsonne, une autre fois je gagnerons davantage. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
Oh dame, Maîtresse, venez donc à la maison parler à ces gens-là. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Comment morgué, vous revela, Mesdames ! (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Nous n'avons qu'à nous tranquilliser ici pendant que leur premier mouvement passera : plus l'aventure sera forte, et plus ils craindront qu'elle éclate. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Tatigué que vela des femmes de bonne himeur, alles n'engendront point de mélancolie, ça ne gronde jamais que leurs maris, da ; ça ne fait point de meine. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Nous avons des droits sur tous les provinciaux qui viennent débarquer à Paris, sur les enfants de famille qui entrent de trop bonne heure dans le monde, sur les Bourgeois qui veulent contrefaire les gens de qualité, sur les successions qui tombent en mains mineures. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Mais vela votre maître qui vous fait segne, il est peut-être tombé quelques nouviaux droits dans son domaine. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Madame Bertrand s'est-elle chargée de mon billet : l'a-t-elle rendu ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
À quoi diable vous sert votre badaud de Monsieur Ganivet, si ce n'est pour? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Que diable fait-il de cela dans sa poche, cet animal-là ? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
J'en demeure d'accord : mais cependant? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Cependant il a encore eu depuis quinze jours la succession d'une vieille tante qui nous a quelquefois prêté de l'argent au dernier un. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Vous avez ici rendez-vous avec Madame_la_Comtesse : elle vaut bien ces honnêtes personnes-là. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Pas si fort depuis quelque temps que je sais de ses petites fredaines, elle a peur que je n'en parle à mon oncle. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Votre tante a de petites fredaines par devers elle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Il n'est pas mon cousin à moi, personne ne le connaît : c'est ma tante toute seule qui le met comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Cela est admirable, Madame Bertrand qui se donne aussi des parents de contrebande. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Vous avez là une petite nièce, Madame Bertrand? (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Je ne fais que d'arriver, ma chère Madame Bertrand. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Il y a une heure que Madame_la_Comtesse vous attend. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
C'est une personne bien honnête et bien serviable, que cette Dame Bertrand. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Oui, Madame ; et ce sera le sort que nous lui ferons, qui règlera votre destinée et la mienne. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Monsieur de Lolive a dans la tête une petite idée qu'il va mettre en oeuvre, à ce qu'il m'a dit ; nous n'avons qu'à l'attendre, et nous verrons. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Ils étions deux, une Madame et ly, dans une petite carriole qui ne tiant qu'un. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Hé bian, ils avont varsé dans la rivière. (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Dans la rivière ! (Acte 1, scène 31, LA COMTESSE)
La Madame, pourtant, crie de toute sa force, alle dit qu'alle a la tête cassée : mais ça n'est pas vrai, ça ne se peut pas ! (Acte 1, scène 31, BERTRAND)
Hé bien, qu'on la mette dans une chambre, et mon cheval dans une écurie ; je n'ai jamais vu de fille si délicate. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Vous donnez dans les beautés musiciennes, monsieur le Baron de Ganivet ! (Acte 1, scène 32, LA COMTESSE)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Et beaucoup de politesse, Madame. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
Je ne suis guère débauché, moi, Madame. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Voilà de belles manières, Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
Morgué, les gens de qualité ne faisont pas comme ça : c'est un badaud, je ne m'y trompe guère. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
Avez-vous jamais vu de Seigneur à la Cour mieux fait que ce jeune gentilhomme-là, Madame ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Quel conte, Madame. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Madame, quel peste de conte ! (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Quand quelques voyages à la Cour auront passé là-dessus, Madame? La Cour fait bien les gens de qualité. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
J'y ferai bonne figure : je suis riche, da, Madame. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Oh, je vous en réponds : à Charenton, à saint Cloud, à Vincennes, à Charonne ; et toujours avec des femmes de qualité, et en carrosse, da ; et je m'enivrais à ces parties-là, je m'enivrais. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Quand on s'est une fois mis dans le grand monde? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
La Jugulardière, Madame ! (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Est-ce que le coup de canon que j'ai reçu dans le visage, m'aurait assez changé les traits pour? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Voilà une bonne rencontre, si Madame_la_Comtesse pouvait devenir amoureuse de moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Il aura dans quatre jours un Régiment : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Les bons hasards me viennent en dormant ; je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
C'est bien de la grâce que vous me faîtes : et Madame_la_Comtesse n'a qu'à vouloir ; je suis tout prêt pour moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Madame? (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Le moyen, Madame ! (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Oh dame, je ne suis pas un gueux, moi, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Oui vraiment, nous venons de le marier avec Madame_la_Comtesse de la Grenouillère, que vous voyez. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Tenez, je vais me faire mitron, pour danser à la noce ; vous ne me reconnaîtrez pas, je gage. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Pour danser le rigaudon ; v.5 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
On fait dans ces réduits d'amour, v.49 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)
Rions, chantons, et dansons tous. v.53 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Rions, chantons, et dansons tous. v.55 (Acte 1, scène 38, TOUS LES ACTEURS ET ACTRICES)
Rions, chantons, et dansons tous. v.60 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Rions, chantons, et dansons tous. v.62 (Acte 1, scène 38, LE CH?UR)
Rions, chantons, et dansons tous. v.66 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
Rions, chantons, et dansons tous. v.68 (Acte 1, scène 38, LE CH?UR)
Rions, chantons, et dansons tous. v.72 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Rions, chantons, et dansons tous. v.74 (Acte 1, scène 38, TOUS LES ACTEURS)

LA GAZETTE (1693)

C'est temps perdu, Monsieur, J'ai cherché dans tous les Fours de Paris, et je n'ai pu trouver ce qu'il vous faut. Les hommes sont chers par le temps qu'il fait, et comme vous les demandez surtout. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Il aurait bien mieux valu faire vos affaires de bonne heure, que vous amuser pendant tout l'hiver à troubler, comme vous avez fait, la paix de deux ou trois ménages. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Dans toutes vos intrigues de l'hiver, vous n'avez employé que Monsieur de la Rose, votre Sergent, et vous m'employez à présent, moi. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Nous verrons : mais en attendant pour ne point demeurer inutile, allez-vous-en prendre chez votre usurier cinq cents écus qu'on vous fait passer pour mille ; peut-être que demain il ne voudrait plus vous donner que cent pistoles. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Que vous le connaissez bien, Madame. (Acte 1, scène 6, FILLON)
Pour écarter les prétendants, il veut faire courir le bruit que vous êtes mariée. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Oh, vous en verrez, Madame, laissez faire. (Acte 1, scène 6, FILLON)
N'y a-t-il point quelque jeune homme dans le monde que tu affectionnes plus qu'un autre ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Cela viendra, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 6, FILLON)
Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Que je remarque de retenue dans toutes ses assiduités ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait, on remarque un air de délicatesse que personne n'a comme lui. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il n'a peut-être pas tant de mérite que les autres : mais il me semble que mon coeur s'intéresse pour lui davantage. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voulez-vous voir, Monsieur, des réflexions nouvelles que l'on a faites sur les bonnes qualités des Dames ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Le mérite des Dames est un sujet qui me paraît inépuisable. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Que mon bonheur est extrême, de vous trouver dans les dispositions... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
J'ai de mon côté aussi une maîtresse qui m'attend ; car, dans le Printemps, chacun est amoureux. (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
On m'a adressé à vous, Monsieur, comme au plus habile homme qu'il y ait dans toute la République des Lettres. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Voilà un drôle assez bien bâti, il nous faut des soldats. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
C'est ici, Madame. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Vous n'avez qu'à parler, Madame. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Ah, que vous êtes mièvre, Madame ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Voilà une nouvelle fort importante, et qui tiendra bien son coin dans l'article de Paris, je vous en réponds. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Votre nom, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Vous savez, Madame... (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Je viens de la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Nous vengerons Madame Robichon, sur ma parole. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Nous avons de l'honneur dans nitre famille ; et je suis bien aise que toute la terre sache de quel bois les Robichons se chauffent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Au moins, Monsieur, que je sois dans le premier ordinaire. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Que fait-il seul dans la boutique de Monsieur Guillemin ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Je ne vous attendais pas, et vous voilà pourtant. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Allez-vous-en chez sa tante, vous savez où elle demeure, dans une heure ou deux nous irons vous trouver ensemble. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Je serais bien fâchée que ce petit brutal eût trouvé là-dedans votre maître. (Acte 1, scène 17, FILLON)
Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Il ne faut que mettre dans la gazette que mon oncle le paysan, qui est le frère de mon père, est arrivé ces jours-ci chez nous, et que ma mère, qui veut être jeune, est fâchée qu'il soit venu, parce qu'il sait par coeur son baptistaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Oh, dame oui, une friponnerie, mon père est un maître Sergent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Oh dame ! (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Vous n'avez qu'à dire, dans l'Infanterie ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Dans la Cavalerie, ou dans les Dragons ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Oh non, Monsieur Guillemin, je veux servit dans les Capitaines. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Dans les Capitaines, soit, je ferai votre affaire. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Nous ne vendons point de cela, Madame. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Oui, Madame, mais... (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Voyons, Madame, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Vous n'avez qu'à faire afficher, Madame, Amant perdu. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Et de quelle profession est-il, Madame ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Dans l'espérance de l'épouser, je lui ai donné un bon Contrat de mille écus de revenus ; et voyez le malheur, je ne l'ai pas revu depuis. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
La pauvre Dame, elle a fait une grosse perte ! (Acte 1, scène 21, CRISPIN)
Je viens de la laisser là-dedans avec un jeune Monsieur, qui voudrait bien faire mettre dans la Gazette qu'il se marie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Cela n'est pas bien difficile, et ce n'est pas là-dedans qu'il faut être pour cela. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
Oui, Madame, comme vous, en son petit particulier. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Et fi, Monsieur, puisqu'il est déjà dans la Gazette, si la chose ne se faisait point, on se moquerait de vous. (Acte 1, scène 23, CRISPIN)
Il n'y a rien de si dangereux que de ne vouloir pas ce que de jeunes filles veulent, mon Frère. (Acte 1, scène 24, MADAME PERNELLE)
Puisque c'est à vous qu'il faut s'adresser, Madame... (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Dans ce Vallon délicieux v.1 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Dans ces aimables lieux sa mère l'a conduite. v.11 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Pour qui le Soleil dans son cours v.26 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Je joindrai dans ces lieux le don de la richesse v.38 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Punis ces peuples pleins d'audace, v.52 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Ne touchent point des coeurs nés pour l'Indépendance ; v.71 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Qui, sans soins, sans désirs, dans l'heureuse innocence, v.80 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Dans l'Empire des Amours, v.121 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Qui nous amène dans le port. v.129 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
Dans les jeux et dans les concerts, v.130 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Par lui dans cette jeune Cour, v.150 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Dans vos beaux yeux je vois briller v.181 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
Dans les regards, heureux qui le peut lire. v.188 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
En attendant je bois rasade v.242 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Oh, s'il vous plaît, dans cette affaire v.246 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Ce que tous deux vous avez dans le coeur, v.254 (Acte 2, scène 2, PHILIS)
Fleurs dont les doux parfums dans ces forêts s'exhalent, v.326 (Acte 2, scène 3, PAN)
Dans ces agréables Bocages v.345 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
La nature dans ce séjour v.347 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Quand dans un coeur v.357 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Souvent dans l'âme v.362 (Acte 2, scène 3, PAN)
En vain condamne v.370 (Acte 2, scène 3, PAN)
Peut-être, Madame ; qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
Oh, pour cela non, Madame, et l'on ne s'en réjouira que mieux. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Clitidas... (Acte 2, scène 4, ÉRIPHYLE)
Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Des époux qu'en ces lieux Clitidas vous amène. v.408 (Acte 2, scène 4, L'AMOUR)
Il n'est point cependant de plaisir dans la vie, v.415 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Les prendre tour à tour, rire, chanter, danser, v.420 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
La bonne chère vient quand la danse est finie ; v.427 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Court le danger. v.466 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Dans la fleur de son printemps, v.470 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Dans ses beaux ans. v.473 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Se plaisait à vous voir dans un si mauvais pas. v.14 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Et dans le second rang voir son nom consacré. v.39 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Qui, s'il demeurait dans sa sphère, v.52 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Ne pût être placé dans quelque caractère v.53 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
S'il le croit, il est dans l'erreur ; v.65 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Il s'embarrasse en un fâcheux dédale ; v.98 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Me révolte et me scandalise. v.122 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
On la connaît partout, en Terre, et dans les Cieux ; v.140 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Dans les bras du jeune Adonis, v.150 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Diane dans le bain surprise, v.153 (Acte 1, scène 1, THALIE)
L'Aurore sans peur de scandale v.157 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Dans ses beaux jours si tendrement chéri, v.159 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Sur la scène que dans l'histoire. v.164 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Il est bon d'être exempt des défauts qu'on condamne. v.169 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Ils usurpent ce droit dans le sacré vallon, v.195 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Hé ! Madame Thalie, holà, v.200 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Mauvais railleurs, et dangereux plaisants ; v.220 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Me préserve Apollon d'une pareille audace. v.223 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Dans les plus beaux jardins d'Athènes v.250 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Dans la dure nécessité v.262 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
J'avais toujours besoin ou de ruse, ou d'audace : v.264 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Ne craint dans les plaisirs que la facilité, v.270 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Au dangereux brillant des fameux libertins. v.353 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Nous coupons dans la plaine où nous chassons à vue. v.369 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Lui plein d'audace, et moi transi d'effroi. v.377 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Comment, par où retourner dans Athènes ? v.389 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
De la suivre dans le moment, v.397 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Qu'en lui, tout comme en moi, souffrait dame nature. v.425 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et me trouvai le soir dans ce Palais, v.430 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et l'on ne sait aujourd'hui dans Athènes v.450 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Daignez, s'il vous plaît, m'en instruire, v.464 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Il est des vieilles dans Larisse v.490 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans un appartement des bains, v.511 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Ses charmes les plus forts sont dans une cassette. v.514 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans quel aveuglement l'apparence les jette, v.516 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Tudieu, quelle éveillée est Madame l'Aurore, v.537 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans le coeur des mortels, est-il quelque secret v.556 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Et c'est là ce qui doit intriguer davantage. v.574 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Le mois n'est pas fini qu'on a plus rien dans l'âme : v.578 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
À débaucher ainsi, dans l'ardeur qui la dompte, v.585 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans le fond : mais au bout du compte, v.587 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
La haute qualité dans les plaisirs qu'on goûte, v.596 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Il est sombre, rêveur ; qu'aurait-il dans la tête ? v.602 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
Du bonheur que l'hymen m'avait fait dans Athènes, v.611 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
Dans le trouble qui me dévore ? v.617 (Acte 2, scène 3, C?PHALE)
Dans ces lieux malgré moi m'arrête, v.635 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
M'arrêterait en vain dans ce charmant séjour ; v.647 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
L'aveu dans ce séjour peut-être dangereux ; v.669 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Le remettre dans son devoir. v.684 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Les effets que produit dans cette occasion, v.745 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Madame, le trouble où je suis v.747 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Et dans une surprise extrême, v.749 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
Dans une demeure si belle, v.782 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Madame, quel succès son trouble nous annonce ! v.788 (Acte 2, scène 5, CALLITÉE)
Sur le coeur des mortels quels droits n'a point, Madame, v.797 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Dans quel trouble nouveau tant de faveurs me plonge ? v.812 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Dans tous les lieux soumis à ma puissance v.833 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Je dédaigne toute autre offrande, v.844 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Madame? v.846 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Elle est dans un fort grand courroux ; v.851 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Madame, au moins? v.853 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Je ne sais, mais, Madame, ou je suis fort trompée, v.866 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
Ou je crois que dans peu de temps, v.867 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
Madame, il est presque impossible v.872 (Acte 2, scène 6, CALLIT?E)
Voit-on Mercure dans ces lieux ? v.893 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Mis le grand Jupiter dans un fort grand courroux. v.925 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Que depuis peu de temps l'Hymen tient dans ses chaînes, v.929 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Faute de quoi, dût-on causer quelque scandale, v.954 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Il est bon là, Madame, quelle injure ? v.961 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Elle qu'on vit jadis autour du mont Ida, v.976 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Dans le besoin fort aise qu'on la serve, v.988 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Mais comme en terre et dans les Cieux v.1010 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Madame, il n'en faut pas avoir le démenti v.1024 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Madame, que Mercure est bon, v.1038 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Je le sens bien dans ce moment, v.1041 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
Ne vous vient-il rien dans l'idée ? v.1080 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Cela vient-il dans le moment ? v.1081 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Ma foi, Madame, imaginez vous-même : v.1084 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Il me vient dans la tête un petit stratagème. v.1089 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Céphale vient dans cette route. v.1092 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Évitez-le, entrons dans ces bosquets : v.1093 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
C'est que je crois, dans cette affaire v.1143 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Quel trouble règne dans mon coeur ! v.1159 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
On tâche de jeter dans son âme, v.1178 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
J'entre assez dans vos sentiments. v.1210 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Mais dans sa plainte il n'est guère écouté. v.1229 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
En cédant à l'amour quel blâme je m'attire ! v.1230 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Dans la Grèce que va-t-on dire ? v.1233 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
Et dans les doux transports dont j'ai l'âme agitée, v.1254 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Qui dans un coeur encor trop vivement épris, v.1258 (Acte 3, scène 2, C?PHALE)
Elle aurait cependant pu m'épargner la peine. v.1290 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Et que dans ses plaisirs elle osât la troubler. v.1299 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Venez à mon secours, et daignez me prescrire v.1303 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Elle vient d'arriver ici dans le moment. v.1309 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Vous avez dans ces lieux un absolu pouvoir, v.1315 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Madame, et quand Procris en approche sans peine, v.1316 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
Qu'en s'y rendant elle est certaine v.1318 (Acte 3, scène 3, C?PHALE)
Ou que dans les transports d'un coeur bien amoureux v.1327 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Pour vous la rendre dans ces lieux. v.1330 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Mais hélas ! Dans quel temps la fortune cruelle v.1352 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Qui vous tient dans ses fers par devoir arrêté, v.1362 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Madame ? v.1370 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Procris croit retrouver Céphale dans ces lieux ; v.1388 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Je puis remettre dans vos mains v.1393 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Dans l'instant que vous le voudrez v.1420 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Dans quelle situation v.1444 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
Dans la suite un mari ne saurait avoir tort. v.1472 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Madame Callitée, v.1482 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Quel soin prends-tu dans cette occasion ? v.1486 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
Il arrête nos pas ici dans un séjour v.1532 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Le plus charmant qui soit dans la nature : v.1533 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Qui s'éclairciront dans la suite. v.1540 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Ce n'est pas mon défaut, Madame, v.1575 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Dans les pleurs et les doléances v.1580 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Les Dieux m'y rendaient mon époux ! v.1603 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Je ne m'offense point, Madame, v.1618 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Que dans ces lieux où tout est sous ma loi, v.1619 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
Et que dans ce Palais on put vous retenir, v.1633 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Vous condamnez, Seigneur, un soin si légitime, v.1651 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Madame. v.1677 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Qu'il me rende son coeur, et dans l'instant j'oublie v.1687 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Vous l'aimez, Madame, il vous aime, v.1696 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Je ne l'y trouve point ; souffrez que dans Athènes v.1706 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Non, Madame, dans ce Palais v.1709 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Mais, Madame, dans ce séjour v.1716 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Daignez vous arrêter, c'est lui qui vous en prie, v.1717 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
Dans l'état où je suis, Seigneur, v.1725 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Et moi, Madame, et moi, j'ose exiger de vous v.1729 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Dans ce Palais vous ne serez servie v.1735 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
Céphale est pour lui-même un dangereux rival : v.1748 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Peut-être suis-je dans l'erreur : v.1755 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans Athènes ma peine était bien moins cruelle, v.1766 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Tout ce qui dans son coeur se passe ? v.1770 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quel prétexte obligeant il a saisi, Madame ! v.1776 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Mais presque dans le même instant. v.1791 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Qu'il est des pertes dans la vie v.1795 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans une demeure si belle v.1820 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans peu de temps vous me pardonnerez : v.1833 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Dans l'état où la met l'absence de Céphale, v.1847 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Quoi, si comme Céphale, il ressentait dans l'âme v.1876 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Une feuille, une mouche, un faon de biche, un daim, v.1903 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Sans mériter de vivre dans l'histoire ! v.1911 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Il en pouvait avoir un dans l'armée v.1921 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Dans l'incertitude se passe v.1961 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Habitent dans ces retraites, v.1985 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Dans ces beaux lieux l'aimable Philomèle, v.1989 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Notre ami Mercure a, Madame, v.2063 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Mercure dans l'Olympe est allé faire un tour, v.2070 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Junon dans son humeur jalouse, v.2077 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Procris dans ce palais conduite, v.2094 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Y fait pour elle un dangereux séjour, v.2095 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Le plaisir dans mon coeur succède à la tristesse. v.2111 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Dans l'Olympe, où d'abord parmi tous les esprits v.2128 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Hé voyez ce que c'est qu'un bon conseil ; Madame. v.2131 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Des compliments qu'elles n'attendaient pas. v.2140 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
J'ai mis dans leur esprit. v.2156 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Qu'elle a mis dans ses intérêts v.2158 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Hé bien dans le moment v.2164 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Les voilà dans l'emportement. v.2165 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Dans mon Temple, a repris Junon, v.2168 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Madame l'Aurore ; comptez, v.2181 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
J'ai dans l'instant saisi l'occasion, v.2194 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Mais qui pourtant dans les affaires v.2209 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Dans le siècle où nous sommes, v.2211 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
De voir qu'en terre et dabs les Cieux, v.2230 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Mercure cependant nous sort d'un mauvais pas. v.2236 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
Tantôt oui, tantôt non, Madame. v.2254 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Et dans l'esprit et le coeur de la Dame v.2256 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Mais sous de nouveaux traits il est bien dangereux v.2262 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
D'allumer dans son coeur une flamme constante, v.2272 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Madame, et par-delà ne lui demandez rien. v.2273 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Je n'en répondrais pas, Madame, v.2286 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Mais il s'agit dans cette affaire v.2297 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Tudieu, la dangereuse chose v.2302 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Je suis, ma chère enfant, dans de cruelles peines. v.2357 (Acte 4, scène 7, MERCURE)
Dans un état à faire envie, v.2367 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Est-ce ainsi dans mes maux que vous me consolez. v.2378 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Oui, l'on sait toutes ses fredaines, v.2382 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Il est à présent dans Athènes v.2383 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Dans un joli prédicament. v.2384 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Le pendard ? v.2395 (Acte 4, scène 8, DIONE)
L'exemple est dangereux, on fait ce qu'on voit faire. v.2396 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Se rendrait-elle aussi dans ce vilain séjour ? v.2404 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
En quel lieu, dites-moi, dans leurs folles tendresses v.2405 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Quelle ardeur coule dans mes veines ! v.2416 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Quand j'aurais évité ce dangereux séjour, v.2420 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Que je ressens dans ce funeste jour. v.2422 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Que j'ai prévu d'abord. Vous suivrai-je, Madame ? v.2424 (Acte 4, scène 8, DIONE)
Je ne puis retrouver Céphale dans ces lieux. v.2426 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Vous qui tantôt dans cette même place v.2443 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Et dans mon coeur laissez durer v.2457 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Qui méprisent d'entrer dans de certains mystères ; v.2481 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Je crèverais plutôt que de l'être davantage. v.2488 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Madame, et depuis ce moment v.2505 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Timides pendant son absence, v.2507 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
Ainsi donc tout espoir m'est interdit, Madame ? v.2517 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Tout est nouveau pour moi dans votre empire, v.2522 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Dans cette haine encore mal assurée, v.2554 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Qu'enferment dans leur sein et la terre et les mers, v.2592 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
C'est lui, Madame ? v.2640 (Acte 4, scène 10, DIONE)
Et moi, Madame la friponne, v.2640 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)
Dans l'Olympe, en terre, en tous lieux v.2679 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

Hé, que dira Madame, en apprenant la chose ? v.19 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Bon ! Quoi ? Madame, avec sa régularité, v.21 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
M'envoie presque à jeun lui faire, en l'attendant, v.38 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Dans sa chambre du feu, préparer sa toilette, v.39 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Le Portier attentif vienne dans le moment, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Enfermés, moi dedans, et mon maître dehors, v.50 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
D'accord. Puis, on voit dans le monde v.71 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Un fils dans le désordre, une mère qui gronde, v.72 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette Madame Artus, à qui si bonnement v.77 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Madame en sa maison donne un appartement ; v.78 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Dans l'âge le plus propre à faire des amants, v.90 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Pour écarter d'abord cette Madame Artus ? v.97 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette Madame Artus a pris ici racine. v.99 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Que j'ai de chagrins dans la tête ! v.108 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
J'irai dans un moment la voir. v.112 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je suis dans un chagrin qu'on ne peut exprimer. v.113 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ils sont, je pense, ensemble avec Madame Artus. v.121 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Maintenant elle est vide, et vous dans l'embarras. v.130 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Dans le monde elle me décriera, v.133 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Et sa Madame Artus me tympanisera. v.134 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Dans le fonds. v.147 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Pour n'être pas en tout tout à fait condamnable, v.155 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Si par hasard, Madame en quelque nouvelle, v.167 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On ne peut condamner ma tendresse pour elle : v.180 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Et n'en aurai, je crois, de raison qu'en plaidant. v.186 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Cependant, malgré moi, il faut en venir là. v.190 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Et pendant quelque temps vous les avez suivis ; v.198 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Aigrirait contre vous Madame votre mère, v.215 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Puis des coteaux lointains perdus dans l'horizon ; v.246 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
On n'en eût eu que dans l'appartement. v.250 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
J'ai cru qu'il en fallait jusques dans la cuisine. v.252 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Dans la cuisine ? v.253 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Bon ! Dans la cave à présent. v.253 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Non, Monsieur, c'est la Madame Artus. v.269 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Sur qui Madame Artus tout d'abord a pris feu : v.277 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
J'aurais tort de vouloir entrer dans ce mystère. v.291 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Et depuis mon absence elle est dans un Couvent. v.317 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Il faut que dans trois jours votre hymen soit conclu. v.326 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Chez votre soeur je vais dans le moment, v.333 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Mais à Madame Artus en aveugle obéir, v.361 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Je ne condamne point, ma soeur, votre pensée. v.371 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
J'entre dans vos raisons. Je sais que vous aimez ; v.373 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Il hait Madame Artus. v.391 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Avec Madame Artus si l'on fait guerre ouverte, v.395 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
En moins de rien, Madame, elle peut vous l'apprendre. v.400 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Madame Artus, là-haut après son bouillon pris, v.410 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Et Madame à l'instant vient de sortir en chaise ; v.412 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
D'abord Madame Artus céans nous tyrannise. v.415 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Mais quoi ? Dans tout ceci que veux-tu que je fasse ? v.423 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Cette Madame Artus est une aventurière, v.436 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Et dans le monde on peut, sans prendre tant de soins, v.437 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Et de Madame Artus ne prendrai point de loi. v.450 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Dans tout ce que l'on fait chacun a sa manière, v.463 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Je suis toute à celui qui règne dans mon âme. v.468 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Je croyais vous trouver dans votre appartement, v.470 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Madame, et je passais à celui de Dorante. v.471 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Quoi donc, Madame ? v.479 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Madame, vos attraits brillent de trop d'éclat, v.501 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Non, par ma foi, Madame. v.507 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
Que vous avez raison tous deux ! Mais dans votre âme v.508 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Madame. v.514 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Ne vous informez point du nom du prétendant, v.525 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Nous ne le connaissons point du tout : cependant v.526 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Qui conseille la chose à Madame leur mère. v.532 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Et oui, Madame Artus. v.533 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Non, ce n'est pas assez ; Madame en sa faveur v.538 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Fournit abondamment aux dépens du procès. v.554 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Logeant presque toujours dans un Hôtel garni, v.566 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Sa beauté dans le monde a fait peu de fracas, v.569 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Madame Artus ici redeviendra Marton. v.578 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Devrait seul détromper Madame votre mère, v.580 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
De la Madame Artus, exalter son mérite : v.583 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Discours? Sauf à changer de style dans la suite. v.584 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
On vient c'est votre mère. Adieu, dans un moment v.585 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je vous rejoindrai tous dans votre appartement. v.586 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Ah ! Vous la danserez, Madame Artus, je meure. v.587 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Non, Madame, Merlin parlait à des Marchands, v.589 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Madame Artus ? v.604 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Qu'elle veuille établir l'ordre dans ma maison ; v.606 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Enfin Madame Artus, qui n'a point d'autre objet v.613 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Que le bien du public dans tout ce qu'elle fait, v.614 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
De votre part, Madame, il est venu lui dire ; v.620 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Elle ! Fi donc, Madame, en conscience, non. v.625 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Madame, croyez-en ce que je vous dis là, v.630 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Je te crois. Cependant j'avais certain soupçon v.633 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
De vous à moi, je suis Madame Artus pour elle. v.652 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Le Ciel exprès pour vous a fait Madame Artus. v.657 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Vous, Madame ? v.671 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Ah ! Que Madame Artus est une brave femme ! v.672 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Les miens n'étaient comptés pour rien dans ses projets ; v.674 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Quoi donc, Madame ? v.677 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
À saisir les conseils le bonne Dame est prompte. v.691 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Tu ne l'attendais pas, j'en suis sûr. v.694 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Madame Artus voulait t'entretenir chez toi ! v.697 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Je ne fasse peut-être à Madame ta mère v.703 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Fort bien ! Dans le moment nous sommes convenus v.721 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Qu'il faut dissimuler avec Madame Artus, v.722 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
À votre oncle ta soeur écrit dans le moment, v.729 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
Cette Madame Artus veut me parler chez moi, v.734 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
Madame votre mère? v.739 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Madame Artus. v.742 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Comme Madame Artus est une connaisseuse? v.751 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Que de noces ! Parbleu, nous allons bien danser, v.754 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Que la Madame Artus fut la première en danse. v.756 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Du devoir, dans un coeur bien né, quel est l'effet ! v.762 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
J'espère être de vous contente dans la suite, v.771 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Tout cela dans mon coeur est autant d'effacer, v.777 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Je ne puis à présent m'expliquer davantage : v.784 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Madame, en ce discours je ne veux pas entendre v.787 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Mais quand pour nous, Madame, on songe au mariage, v.799 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Adieu, Madame. v.803 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Vous pourriez là-dessus, Madame, avoir des vues, v.811 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Et ne veux point entrer là-dedans. v.818 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Enfin dans cette affaire, Éraste vous pourriez? v.821 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
S'il ne tient qu'à cela, Madame, de bon coeur, v.829 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Adieu, Madame. v.833 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Il fuit. Je cédais presque au transport de mes sens. v.837 (Acte 3, scène 5, MADAME ARGANTE)
Madame, qu'avez-vous ? Vous voilà bien émue ! v.840 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Au moins, ce n'est pas moi, Madame, en conscience. v.844 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Mais, c'est Madame Artus, qui sort avant dîner. v.853 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Mais la voilà, qu'ici Madame Artus amène. v.871 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Faîtes la révérence à Madame. Voilà v.873 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Mais dans une Province on ne l'a pas trop bonne, v.891 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
Il ne vient point dans mon appartement, v.905 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Oui, Madame. v.917 (Acte 3, scène 7, MASSINE)
Allez dans mon bureau, v.917 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Dans le monde galant jouerait un joli rôle. v.924 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Cette tendre amitié dans mon âme affermie, v.935 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Dans les tendres liens d'un second mariage ; v.940 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Je l'ai vu comme moi dans une inquiétude? v.987 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Rien, Madame, c'est la Fleur, v.993 (Acte 3, scène 10, FINETTE)
Oh ça, Madame Artus, si j'en juge à la mine, v.999 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Avec Madame Artus j'ai vu sortir ma mère, v.1008 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
À tout hasard, montons chez la Madame Artus. v.1014 (Acte 3, scène 12, FINETTE)
Mesdames dans vos bras souffrez que je me jette. v.1015 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Madame, il m'a promis qu'il serait mon époux. v.1022 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Madame Artus, si fort contre vous déchaînée, v.1027 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Vous a dans ce logis elle-même amenée ? v.1028 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Mon esprit là-dedans se perd de plus en plus. v.1029 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Mon oncle et moi, trompons Madame Artus. v.1030 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Ma mère et lui m'avaient mise dans un Couvent. v.1042 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Madame Artus venait quelquefois au logis, v.1049 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Et comme dans le monde aucun n'ignore guère v.1051 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Qu'elle gouverne en tout Madame votre mère, v.1052 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Que tantôt devant vous à Madame j'ai faits ; v.1054 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Ah ! Que dans ce moment j'aimai Madame Artus ? v.1058 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
De remettre mon sort dans les mains de Dorante, v.1060 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
En descendant ici, qu'avez-vous fait d'Ursule ? v.1068 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Qu'ils y seraient aussi tous deux dans un moment. v.1090 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Avec Madame Artus, dans un air de gaieté, v.1093 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Oui, da. v.1103 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
Dans cette intention demain je partirai, v.1106 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Par où l'on mande ici qu'elle est dans un Couvent, v.1109 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Pour vous, Madame, il faut? v.1143 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Y songez-vous, Madame, et devez-vous penser v.1149 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
A pu dans vos deux coeurs produire un même effet : v.1162 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Mais de Madame Artus ce qui m'est revenu ; v.1170 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
C'est sur Madame Artus qu'il faut compter. v.1178 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Elle tient cependant le noeud de l'aventure ; v.1180 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Madame Artus sur elle avait pris le message, v.1192 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Madame Artus arrive, et sans aucun mystère, v.1195 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
J'ai contre elle dans l'âme une indignation, v.1201 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Qu'il faut pourtant cacher dans cette occasion. v.1202 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
Amuser quelque temps Madame votre mère ; v.1220 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et dans le même instant nous l'avons consigné. v.1226 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Et que Madame Artus nous avait indiqué. v.1229 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Laissons-les et passons dans mon appartement. v.1242 (Acte 4, scène 4, CÉLIDE)
Hé ! C'est Madame Artus : v.1270 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
Affectez d'approuver en tout Madame Artus, v.1302 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Non, Madame Artus veut vous parler, la voilà, v.1309 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Madame. v.1317 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
Dans l'instant j'allais monter chez vous, v.1317 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
Dans votre appartement je m'en vais vous attendre. v.1320 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
De moi, Madame ? v.1325 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Madame votre mère est prête à rendre compte ; v.1332 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Madame. v.1343 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Et votre vertu fait tant d'éclat dans le monde? v.1348 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Si vous pouviez, Madame, en dégoûter ma mère. v.1352 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Et dans l'aveuglement où je le sens plongé, v.1357 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Je regardais cela comme une chose faite. v.1359 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
On ne réussit pas dans tout ce qu'on projette, v.1360 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
L'amour propre au-dedans combat tous nos efforts, v.1361 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Madame votre mère a cet objet en vue, v.1375 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Vous ne l'en croirez pas, Madame ? v.1377 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais quoi, Madame Artus ? v.1389 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais sans vouloir entrer dans le détail des ans, v.1393 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Ce que vous voudriez, Madame, que je fisse. v.1403 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Par mes soins, tout le bien dans vos mains tombera, v.1409 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Madame, et quoique j'aie un peu de répugnance v.1420 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Madame, vous et moi, devrons tout à ma mère. v.1427 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Adieu, Madame. v.1437 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Et des feux que Madame Artus a dans le coeur, v.1441 (Acte 4, scène 8, DORANTE)
Nos affaires, Merlin, vont être dans leur crise, v.1443 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Puisque Madame Artus de ton maître est éprise, v.1444 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Ces Dames ont bon goût ; et c'est la même Lune v.1447 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
Et nos Dames, je crois, n'ont choisi que pour elles ; v.1452 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
Il n'est pas malaisé, dans cette concurrence, v.1455 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
Madame, vous voyez une file éperdue, v.1463 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Madame Artus? Je l'ai tout à l'heure entendue? v.1464 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Madame, v.1483 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Il est cruel : d'accord, j'entre dans votre peine, v.1487 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Mais l'ingrat ! Me quitter, moi, pour Madame Artus ! v.1494 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Et dans le même instant je vous tiendrai la mienne. v.1524 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Vous étiez cependant parti sans me rien dire. v.1527 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
Si de descendre ici Madame Artus s'avise, v.1535 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
Qui dans l'état présent où je vois les affaires, v.1539 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
Mais de Madame Artus qui vous fait donc dépendre ? v.1543 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
De la Madame Artus veut la désabuser. v.1566 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Avec Madame Artus si j'ai dissimulé, v.1569 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
J'aurais dû voir Madame votre mère. v.1575 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Que deviendrai-je, moi ? Dans quelle inquiétude v.1579 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
La Madame Artus est une adroite friponne, v.1588 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
Chut ! Madame Artus vient. v.1594 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
Madame ? v.1599 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
Madame Artus donne dans le solide, v.1600 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
Quoique sur l'aveu de Madame sa mère, v.1607 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
Quoi ! Ma belle-soeur, vous, Madame, quel bonheur ! v.1610 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
Et sans réflexion, Madame, je m'y livre. v.1620 (Acte 5, scène 10, CÉLIDE)
Après le Contrat fait, que Madame Dorante v.1623 (Acte 5, scène 10, FINETTE)
Mais le plus avancé, Madame, c'est le vôtre. v.1628 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
A passé dans l'instant, le contrat est signé. v.1630 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Oui, mais Madame Artus, v.1650 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Monsieur Damis, notre oncle, est maître d'un gros bien. v.1666 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Par moi dans la maison tout sera gouverné ; v.1674 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
C'est le moindre bonheur qui m'ait flatté, Madame ; v.1683 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Un autre objet m'occupe, et cause dans mon âme v.1684 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Chez lui dans le moment vous avait fait passer, v.1689 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
De grand coeur. Plût au Ciel, que dans tous mes projets v.1693 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Comment, Madame, encore avecque le Notaire ! v.1699 (Acte 5, scène 14, DAMIS)
Sa main vient dans l'instant de signer mon bonheur, v.1701 (Acte 5, scène 14, DORANTE)
Ah ! Que dans tout ceci vous jouez un beau rôle, v.1704 (Acte 5, scène 14, CÉLIDE)
Madame ! v.1705 (Acte 5, scène 14, C?LIDE)
Vous unissez Dorante avec Madame Artus, v.1713 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
Je n'ai fait dans toute cette affaire, v.1731 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Rien que Madame Artus ne m'ait chargé de faire ; v.1732 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Madame, je respecte en vous ma belle-mère, v.1740 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
Ah ! De ces vains respects, Madame, on vous dispense. v.1744 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
Allons, Madame Artus décampez de céans : v.1746 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
Ne vous le faites pas dire deux fois, Madame. v.1751 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
Madame à vos genoux j'ose vous demander? v.1761 (Acte 5, scène 16, MASSINE)
Ah ! Demeurez toujours la maîtresse, Madame, v.1764 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
Madame je n'ai point de reproche à vous faire ; v.1768 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Vous qui avez passé de si doux moments dans les plus agréables compagnies de la Province. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Vous allez vous borner ici, et vous amuser à filer le parfait amour dans un moulin ? (Acte 1, scène 1, L?PINE)
C'est le mérite et la vertu qui font les mariages, et je trouve dans la personne de Colette tout ce qu'il me faut pour me rendre heureux. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Quelles visions tu te mets dans la tête ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Toi, épouser Madame Julienne ! (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
On l'a assommé quelque part, sur ma parole ; tout le monde le croit, du moins ; et il faut que Madame Julienne en soit bien sûre, elle ; car depuis quelques jours elle est d'un contentement, d'une gaîté... (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Il prétendait la marier à Monsieur le Bailli, et ce Monsieur le Bailli n'a pas encore renoncé tout à fait à ses prétentions. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Que j'y danserai de bon coeur ! (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Que je suis ravi, ma chère Madame Julienne, de vous trouver dans ces sentiments ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Et depuis un mois que son bourru d'oncle a quitté le moulin, n'avez-vous pas eu tout le temps et toute la commodité de lui conter vos raisons, et de savoir ce qu'elle a dans l'âme ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Je veux le fâcher, moi, je veux qu'il me querelle, en cas qu'il me revienne, da, car... (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Madame Julienne sait bien ce qu'elle fait, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Du depuis que je sommes mariés, il a voulu faire le maître ; oh dame, je nous sommes trouvés deux, le nous sommes querellés, je nous sommes battus ; aussi ça fait que je ne nous aimons guères. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Dame, acoutez, je prétends que ça fasse fracas dans le pays, et que tout le monde sache que vous serez mon neveu. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
La bonne personne que Madame Julienne ! (Acte 1, scène 2, LÉPINE)
Non, vraiment, et voilà votre moulin illustré, Madame Julienne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Vous ne seriez pas fâchée d'être veuve, Madame Julienne ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oh dame, en cas de ça, Dieu veuille avoir son âme, cet homme-là m'a bian tourmentée. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Oh dame, je ne sis pas une barguigneuse, moi. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oui, Madame Julienne, je vous en réponds, et vous me verrez toujours l'homme du monde le plus amoureux et le plus reconnaissant. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Ce sera quelque jeune meunier du voisinage qui lui aura donné dans la vue. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Votre valet, Madame Agathe : fort à votre service. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Cette nouvelle-là ne lui plaira point, Madame Agathe, ne vous pressez point de la lui donner. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Oui, oui, vous avez raison, un secret est bien entre vos mains, Madame Agathe. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Il y avait dans ce temps-là une jolie fille dans une certaine hôtellerie, là ; comment appelez-vous ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
C'était une aimable personne dans le temps que je l'ai vue. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Et si Madame Julienne vient à savoir... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Madame Julianne ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Vela toujours de vos magnières, Madame Julianne. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Il fallait nous voir : nous étions toutes deux dans des impatiences de savoir ce qui en était. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Entrons dans la maison, Madame Julianne, et nous parlerons... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Dans la maison ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Le Meunier ne sera pas le maître dans le moulin, sur mon honneur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Mais acoutez donc, Madame ma femme, vous le prenez-là sur un ton... (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Morgué, vous avez une langue de vipère, Madame Agathe. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Vous croyez les contes qu'on vous fait, Madame Julianne ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Des contes, bon pendard ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Madame Julianne. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Tu m'as fait trop de fredaines, je veux devenir veuve. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Madame Agathe ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Je me donne au diable, si vous me faites prendre un tricot, je le perdrai morgué, bian davantage, prenez-y garde. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Il y a d'heureux mariages dans le monde. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Voilà le garçon du moulin de Madame Julienne. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Ne serait-ce point lui qui lui aurait donné dans la vue, et qu'elle coucherait en joue en cas de veuvage ? (Acte 1, scène 10, L?PINE)
Vous avez quelque chose dans la tête, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Cela est fort clair, Monsieur Charlot, et voilà une déclaration dans les formes. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Je n'ons pas joué ensemble à la madame, à colin-maillard, à la queuleuleu, à pétangueule ? (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
On nous trouvait tous deux dans la même cache. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Quand je dansions aux chansons, alle était toujours la première à me prendre, et si alle aurait voulu pouvoir me tenir par les deux mains, tant alla était assotée de ma parsonne. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Tatigué, que je sis fâché de ce qu'il n'y en a pas davantage. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Vous ne tarderez pas à le voir ; je vais vous l'amener dans le moment même. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
Pour m'avoir peut-être ; car vous êtes folle de moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Pargué, parce qu'elle me plaît davantage. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Elle te plaît davantage ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Oui, mais ça ne le fait pas, et pourquoi velez-vous que je ne sois pas aussi mal aisé à corriger que vous, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Vous ne velez que m'avoir une fois, vous m'aurais, et je vous baillerai la préférence sur Madame Julianne, qui me marchande itou. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Je n'aime morgué point ces prévoyeuses-là, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
J'en serais plus qu'à demi consolé si alle épousait queuque autre que cet Houberiau, et que je trouvisse la magnière de me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Morguenne, aidez-moi à ça, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Allons demander conseil à Monsieur le Bailli, c'est bian le meilleur homme, le plus honnête, le plus habile homme, pour faire du mal à queuqu'un da. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Votre valet, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
On ne parle d'autre chose dans tout le Village. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
En savez-vous quelque particularité, et ne pourriez-vous point servir de témoins dans tout ceci, vous autres ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
La noce de Colette, que Madame Julianne fait épouser à ce Monsieur Clitandre. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Est-ce que vous sauriais queuqu'une de ses petites fredaines ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Vous avez rêvé cela, Madame Agathe : il y a plus d'un mois qu'il est défunt, je le sais de bonne part. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; et nous avons, le Procureur Fiscal et moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Je vous le disais bian, Madame Agathe, c'est un bian honnête homme, un bian habile homme que notre Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Est-ce que la Justice est une menteuse, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Pargué, bon, tant mieux, vela de quoi me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Si vous veulez que je nous aimions, il faut dire comme moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oui, on l'a jeté dans la rivière, et il ne se trouve point ; voilà ce qui est d'embarrassant. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Bon, queu conte, ce n'est pas par méchanceté : ce n'est que pour troubler la noce, et faire enrager Madame Julianne. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
Oh, que point, point, Madame Agathe, Je nous dédierons quand on sera prêt de la pendre. (Acte 1, scène 16, CHARLOT)
Oh, pargué, je gage que non : il faudrait pour ça, qu'il n'y eût point de Charlot, ni de Bailli, Madame Julianne. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Dame acoutez, si ce sti-là est fou, Monsieur le Bailli n'est pas trop sage ; ils disont comme ça tous deux, que vous avez fait noyer votre mari. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
Oh, dame ! (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Tu dis cela, pendart ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Avancez, Monsieur le Bailli, avancez ; mais que vos recors se tiennent écartés, surtout : car je donnerai de l'épée dans le ventre, au premier qui hasardera de s'approcher. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Ce ne l'est point là, Madame Julienne. (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
Écoutez, Monsieur le Bailli, vous vous engagez là dabs une affaire... (Acte 1, scène 23, CLITANDRE)
Ne me fais plus enrager, je n'irai plus à Nemours, vivons bian ensemble ; la Justice en aura un pied de nez, et si alle ne le boutera morgué pas dans nos affaires. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Madame Julianne, vela ces parsonnes que vous avez fait prier des fiançailles de Colette, qui n'osont approcher, parce qu'ils voyont ici des gens de Justice. (Acte 1, scène 24, MATURIN)
Folâtrons, chantons et dansons ; v.2 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

Que j'aurais de plaisir à défricher ce qu'il y a dans ce papier que je viens de trouver ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Si on me voyait dans un biau carrosse, qu'est-ce qui croirait que j'ai été paysan ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Quelle autre correspondance peut-il avoir en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais dans le fonds, qu'est-ce qui vous manque ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et avec ces beaux sentiments-là, vous mourrez vieille fille, cela est cruel : Monsieur Bernard, pour ne point rendre compte de votre bien, écartera tous les prétendants ; car enfin il n'a point eu jusqu'ici de bonnes raisons pour rebuter ceux qui vous ont demandée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Oui : mais cependant pourquoi a-t-il refusé ce jeune Conseiller ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il a tous les livres du monde dans la cervelle. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ni à moi non plus, et cependant je vous aurais toujours conseillé de le prendre en attendant mieux ; mais le mauvais Tuteur l'a-t-il voulu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je ne le connais pas non plus que vous, et cependant je m'intéressais pour lui, parce que Madame sa mère est si bonne personne, outre qu'il est presque toujours à la Cour ; et l'air de ce pays-là nous conviendrait assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est un Courtisan qui ne sait pas son métier, Monsieur Bernard veut que tout le monde excelle comme lui, dans ce qu'il se mêle de faire. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Elle serait bian lotie : aujourd'hui Madame, et demain rian peut-être. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Ne nous tiens pas davantage dans l'incertitude. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Et pour la dérober aux persécutions et aux poursuites d'une foule de prétendants qui ne lui conviennent point, j'ai résolu dès demain d'en faire ma femme, et j'ai pris pour cela? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Madame, Madame, holà donc, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Pour toi, quand je serai dehors, prends soin de bien rôder partout, et d'observer exactement ce qui se passera dans le logis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes un pendard. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Il la battrait si alle était sa femme ; en attendant qu'alle la devienne, afin que les coups qu'alle mérite ne soyont pas perdus, il les baille au premier venu, c'est sa magnière. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Hé, allez, allez, Monsieur, les filles d'aujourd'hui sont des animaux bien apprivoisés ; elles ne s'effarouchent point qu'on les aime, et nous vivons dans un siècle fort aguerri. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Voici la suivante, laissez-moi un peu causer avec elle, j'irai dans un moment vous rendre compte de la conversation. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Oui, j'ai quelque chose en mouvement dans la cervelle, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vivat, Madame, la fortune et l'amour sont pour la jeunesse, et le Tuteur est pris pour dupe. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Et dans l'extrémité où je me trouve, que j'ai peu de secours à attendre d'une tendresse comme la sienne ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Madame, c'est le Marquis dont nous parlions encore aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Madame sa mère est aussi folle de vous que le fils, c'est beaucoup. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Madame, par reconnaissance pour l'une, vous ne pouvez vous dispenser d'aimer l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Le voilà, Madame, nous sommes perdues. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Vous êtes aujourd'hui bien tard dans le jardin ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Non, non, puisque vous voulez vous promener, je ne vous quitterai point, je suis ce soir aussi dans le goût de la promenade ; allons, venez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
Mais, mignonne, n'êtes-vous point lasse de vous promener, et ne serions-nous pas mieux dans la maison ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Madame, vous me perdez. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Il a eu aujourd'hui l'audace de me dire qu'il est amoureux de moi. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Hem, que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Mort de ma vie, il les faut faire expirer sous le bâton, Madame. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Il faut donc que Lucas prenne aussi ma place, Madame ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Et pour l'ajustement de Lucas, vous le prendrez dans ma garde-robe. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Je me donne au diable, j'ai eu belle peur ; j'ai cru d'abord que vous étiez traîtresse, Madame. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
Et que deviendrai-je en attendant, moi, Madame ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Après ce que vous avez dit à votre Tuteur, il ne faut pas que le jour me retrouve chez lui, ni dans le Village. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Sa confiance, Madame ! (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Je vous obéis aveuglément, Madame, quel prix recevrai-je de ma soumission ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Hé, allez, allez, Madame, C'est un bon homme qui le mérite bien. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Avouez que je ne vous ai pas mal secondée : nous sommes vives nous autres dans l'occasion, nos soupirants en ont tremblé. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Oui, Madame, on applique le remède, il faut lui donner le temps d'opérer : rentrons dans le logis. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
C'est notte Monsieu qui est la Damoiselle que vous avez si bian époustée. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
Oh, pour cela oui, Monsieur, je vous en réponds : et voici mon oncle le Chevalier qui vient d'arriver, qui vous la rendra bien davantage encore. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Dans un tel équipage ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ma nièce, y en a-t-il quelqu'un dans le Village ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Il ne courre encore que dans le jardin ; mais il courra bientôt les champs, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
Vous voyez, Monsieur, chacun a sa folie dans cette maison-ci : la mienne est d'être Jardinier. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
Et voilà aussi un autre fou de votre connaissance, qui s'est mis dans la tête? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Nous divertirons ces Dames dans le voyage, Monsieur. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)
Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

Oh, je vaux davantage, s'il vous plaît et quand mon oncle me devrait tuer, je ne serai jamais la femme du Collecteur. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Je veux devenir Madame, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Devenir Madame, miséricorde ! (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Ma chère tante, laissez-moi devenir Madame, je vous prie. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Hé, comment feras-tu, malheureuse, pour te faire Madame ? (Acte 1, scène 1, MARGOT)
Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
C'est qu'il n'osait pas à cause de vous ; mais, il nous a fait suivre, et depuis ce matin, il est dans le Village. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Point, ma tante, il me veut faire Madame, je lui ai déjà parlé, c'est lui qui me l'a dit. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Tu me fais toujours queuque pièce, et stanpendant ça ni fait rien, je t'aime assez comme ça ; je t'aimerais trop si tu étais milleure, et les maris qui aimont trop leurs femmes, ne s'en trouvont pas mieux le plus souvent. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
C'est pour qu'ils m'aimiont davantage. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Acoute, Margot, je fons demain vendange, vela le vin nouveau, il faut vider le vieux, j'ons besoin de futailles. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Il n'y a rien qui baille de l'esprit comme d'abreuver des gens qui en avont, il y a tout plein de parsonnes riches qui s'en trouvont bien ; et quoiqu'ils ne disions de bons mots que par bricole, stanpendant, Margot, nan les admire. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je crois, Dieu me pardonne, que c'est ce Monsieur de Paris qui veut faire Claudine Madame. (Acte 1, scène 3, MARGOT)
Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Vous avez bonne mine, franchement, et je n'ons point de garçons dans le Village qui en approchions. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Touchez donc là sans façons, frères ; je vous ai pris d'abord pour des apprentifs Conseillers, qui venont pendant les vacances faire les libartins dans les Villages. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Nous ne sommes point intéressés, vous avez de bon vin, nous en boirons avec vous tant que dureront les vendanges, nous ne vous demandons point autre chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Oh, qu'à cela ne tienne, j'ai dans la tête une petite idée pour faire faire à Monsieur Lucas tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
J'aurons bien de la joie quand je serons tous deux dans notre ménage. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
Oh ça, Madame Margot, il faut ici de la résolution. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Ah, ah, Monsieur le Vendangeux, vous vela tout seul, où est votre camarade ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Pendant que son mari boit. v.19 (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
C'est votre camarade le Vendangeux qui lui a fait pièce, car alle pleure. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Madame Margot ! (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Ah palsanguenne vela la bande joyeuse, les Vendangeux et les Vendangeuses venont sur mes talons, j'allons nous divartir comme des Princes. (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
Quand Margot se met des folies dans la tête, il faut que ça ly passe. (Acte 1, scène 15, LUCAS)
Morgué queux Vendangeux ! (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Je suis homme de condition, j'aime votre nièce : mais dans la vue de l'épouser. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Ils ne voulont rien, je les avais amenés pour nous divartir : mais je les remmène, et je ne sis pas d'himeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
Ce sont des gens à moi, Monsieur Lucas, que j'ai amenés de Paris, pour contribuer aux plaisirs de Claudine pendant les vendanges. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Si dans le temps du vin nouviau v.30 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Tope à qui en boutra dans sa piau. v.35 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Si dans le temps du vin nouviau v.37 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
Il n'est que d'être en Vendange v.40 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Et toute la nuit dans la grange v.43 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Il n'est que d'être en Vendange v.45 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Adieu panier, Vendanges seront faites. v.51 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Dans ce séjour tranquille. v.55 (Acte 1, scène 17, PREMIÈRE PAYSANNE)
En Vendange est fertile. v.57 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Courir les rues dans l'équipage où vous vela ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Oui da, il y a bonne compagnie, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Oui da, il aime itou bian ce pays-ci, stilà ; il viant aux yaux deux fois l'année, et l'an ne sait pour queu maladie. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
C'est encore un bon original que ce vieux Intendant qui amène ici sa femme pour avoir des enfants. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Dame, accoutez, je vous demande pardon, je sommes francs en ce pays-ci. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Morgué que je varrons danser de fluxions et de rhumatismes ! (Acte 1, scène 4, BLAISE)
Puisque vous avez envie de dormir, vous seriez mieux dans votre lit que dans la rue. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Dans mon lit, Monsieur Grognet ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Allez, enfants, voilà qui est bien ; tantôt sur le soir ne manquez pas de venir aux Fontaines, et que la Mascarade soit jolie, nous y danserons, nous y danserons. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
J'ai passé chez vous ce matin sur les dix heures, Madame : mais vous n'étiez pas encore éveillée. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Joué toute la nuit, Madame la Présidente ? (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Elle dormait aussi, Madame, sans cela j'aurais eu l'honneur... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Je vous l'ai déjà dit, Madame, la diète est une des choses qui contribuera le plus... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Oui, Madame. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Entrez au logis, Madame ; nous y parlerons de votre maladie, et nous prendrons des mesures... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Je lui dirai, Madame. (Acte 1, scène 7, JASMIN)
Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Oh, morguenne, oui ; pour ce qui est d'en fait d'en cas de ça, c'est la parle du pays : aussi, alle a fait ses études à Paris, et dans le faubourg saint Germain, encore. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
C'est moi-même, Madame Guimauvin : que j'ai de joie de te revoir, et de t'embrasser ! (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Que vous êtes complaisante, Madame : pourquoi ne les pas expédier plus vite ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai aussi quelque idée de l'avoir vu faire le Marchand de boeufs dans le coche d'Auxerre. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Il ne ment que dans les circonstances. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
La jambe cassée n'est pas un conte : mais ce fut à Paris, dans la rue de l'Université, par un parti de laquais, à la descente d'une fenêtre, par où les maîtres l'avaient prié de sortir. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Le voilà, Madame. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Madame la Marquise de Fourbanville encore à Bourbon cette année ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Je franchis le péril avec intrépidité, je tombai dans une embuscade... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Non, de Miquelets, Madame, de Miquelets, en Catalogne, que diable ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Je confonds, Monsieur, je vous demande pardon ; c'est que Madame la Marquise me contait dans le moment une aventure de la rue de l'Université, à peu près... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Vous tirez sur vos amis, cela b'est pas bien, Madame la Marquise ; et l'on pourrait par représailles... (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Il n'y a donc pas d'inconvénient à lui dire que Madame votre mère est la Bouquetière de la pointe saint Eustache. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Je vous ai fait garder votre appartement, allez y conduire Madame, Monsieur le Chevalier ; aussi bien, voici un de mes compères qui veut me parler ; car depuis le matin l'on m'a dit qu'il me cherche (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Nous avons besoin de toi, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Il y a notte Madame la Baillive, par exemple. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Hé bien, Madame la Baillive ? (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
Alle loge depuis quelque temps cheux alle de certains drôles de malades qui avons plus de santé que Monsieur le Bailly, sur ma parole ; il ne leur faut morgué point d'iaux à ceux-là, et la femme le sait bian, da : mais stanpandant ils ne laissons pas d'en boire pour attraper l'homme. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Madame la Baillive n'est pas sotte. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Que je te rencontre à propos, ma chère Madame Guimauvin ! (Acte 1, scène 23, BABET)
Ma chère Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 23, BABET)
Je vous bouterais pargué dans ma chemise, moi, pour vous faire plaisir. (Acte 1, scène 23, BABET)
Mon père veut me marier, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 23, BABET)
Il y a plus que tout cela, Madame Guimauvin : je suis sa femme. (Acte 1, scène 23, BABET)
Juge de l'embarras où je suis, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 23, BABET)
Sa chaise de poste vient de rompre à demi lieue d'ici, Madame, il est au désespoir ; il m'a dit de prendre les devants pour... (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Voici mon père, éloigne-toi, va te débotter, et reviens ici parler à Madame Guimauvin, ou à moi ; on a des choses de conséquence à te dire. (Acte 1, scène 14, BABET)
Je suis avec Madame Guimauvin, mon père. (Acte 1, scène 15, BABET)
Avec Madame Guimauvin, et avec un maître fripon, que je connais pour le valet de chambre de ce petit Officier qui vous muguetait ce printemps, et que je vous ai défendu de voir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Comment faire, Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 19, BABET)
Me voilà débotté, Madame, et en disposition de recevoir vos ordres. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Et trouve-t-il mauvais que nous ayons pris une alliance secrète dans sa famille ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Oui, Madame, la polygamie est un cas pendable, à la vérité : mais à cela près, elle a son mérite ? (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Et moi, qui vous parle, moi, dans toutes nos villes de quartier d'hiver, je ne manque jamais de faire quelque alliance : c'est ma folie. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Oh, cesse de plaisanter, la Roche ; on n'est point dans une situation assez tranquille, pour... (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
Si le maître et le valet sont de même caractère, vous avez beau jeu, Madame. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
Allons chez moi, Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 17, BABET)
N'est-ce pas là ce pendart de la Roche ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Tu ne t'attendais pas de m'y voir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
À présent, Monsieur, il est dans sa chaise de poste. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Voilà une plaisante réponse, dans sa chaise de poste. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Oui, Monsieur ; et si vous en voulez savoir davantage, sa chaise de poste est dans une ornière : mais j'espère qu'elle en sortira, et qu'ils arriveront bientôt ici tous deux ce compagnie. (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Que vous êtes un coquin, que je suis un pendart ; qu'il vous déshériterait, et qu'il me ferait donner les étrivières. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Non, Monsieur, c'est par abondance de coeur ce qu'il en dit, un petit fond d'estime et d'amitié qu'il vous conserve. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Je ne sais où demeure Madame Guimauvin. (Acte 1, scène 21, VALÈRE)
Exécutons de bonne foi les conditions au moins ; à moi l'argent comptant, à vous la dupe et ses dépendances. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Hé voilà l'homme dont nous parlions tantôt, Madame, le cousin valet de chambre. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Chez Madame Guimauvin ? (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
Je ne me pas d'aise, Madame ; et le ravissement où je suis me fait oublier que je suis malade. (Acte 1, scène 27, LE BARON)
Il faudra pourtant vous ménager, et dans un avénement... (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Oui da, cela n'est pas mal imaginé. (Acte 1, scène 28, LE BARON)
Vous en Cupidon, par exemple, Monsieur le Chevalier en Chauve-souris, Madame la Présidente en Satyre, et moi en Bergère. (Acte 1, scène 28, LE BARON)
J'ai des habits pour Madame et pour moi, laissez-nous faire. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
Allons, Madame. (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)
Ah, pendart que tu es ! (Acte 1, scène 30, LE BARON)
Madame Guimauvin : cela ne se peut pas, c'est ma femme. (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
Allons, Messieux des Yaux de Bourbon, vive la joie : ce que n'an se baille de plaisir dans la vie fait morgué plus de bian que toutes les yaux du monde. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
On trouve dans cette fontaine v.23 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
Chantez, dansez, bannissez la tristesse : v.30 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON)
Sont ceux qu'on prend dans le tonneau. v.40 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
Et danser un paralytique. v.45 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
Ces eaux sont dans l'occasion, v.63 (Acte 1, scène 2, LE PANTALON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Vous étiez Abbé dans le temps que nous nous sommes vus à Paris, vous voilà maintenant Officier. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Hé, que venez-vous faire dans ce logis ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Mais par-dessus tout cela, nous avons une demi vieille Tante, des plus Coquettes dans le fond, et en apparence d'une sévérité à faire enrager toute une Garnison. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Allez faire un tour de jardin, je vais lui parler de vous ; venez nous aborder dans quelques moments. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Et dans quelle vue ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Dans la vue de me faire plaisir. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Vous étiez à votre fenêtre le jour que leurs Troupes entrèrent dans la Ville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Puisqu'il est ainsi, j'ai à vous dire, que s'il vous plaît, vous ne lui plaisez pas moins ; et ce n'est que pour vous le dire, que je l'ai fait demeurer dans le jardin. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Mais si l'on vient à savoir que j'aime déjà un Français, que dira-t-on dans la Ville ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Madame, c'est ici une de ces aventures qui déconcerte un Cavalier. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Non, Madame, je crains trop de m'attirer votre colère : mais je prie instamment Marton d'être auprès de vous l'interprète de ma tendresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Madame, nous ne sommes pas Français par cet endroit-là nous autres. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Hé bien, tenez, vous retombez dans la bagatelle. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Chacun a ses petits talents dans ce monde. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Allez dans votre chambre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Je suis bienheureux, Mademoiselle Marton, d'être employé dans une affaire que vous prenez si fort à coeur. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Oui, vous voulez brusquer les noces, Madame notre Tante ; oh, par ma foi, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
L'affaire est dans le sac, j'en suis caution, moi. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Hé, pourquoi n'est-il pas dans le Château comme les autres ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il pourrait être tué dans le Château ; au pis aller, il ne sera que marié dans la Ville. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Il ne me veut rien, Madame, c'est vous qu'il demande. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Oui, Madame, je venais voir si vous étiez visible ; et puisque je vous vois, je comprends bien que oui ; je vais le dire à mon Maître. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
On ne m'a pas chargé d'en dire davantage, Madame ; vous êtes visible, cela suffit, je vais rendre réponse. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Apparemment, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Il y a bien de la différence du flegme Espagnol à leur étourderie, et nous nous apercevons bien du change, Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ma foi, Madame, je les trouve fort jolis gens, moi, quelque chose qu'on en dise ; et j'ai remarqué qu'il n'y a que les maris de ce pays-ci qui en parlent mal. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Capable, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ah que vous êtes menacée d'une belle fortune, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Cela s'appelle des lignes de dignités, Madame, et voilà ce qui vous fera Marquise, cela est sûr ; quand vous ne le voudriez pas, il faudrait que cela fût. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Vraiment, Madame, je n'ai quitté Paris que parce que j'étais trop habile. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Madame. (Acte 1, scène 6, MARTON)
C'est pourtant un fort honnête homme, il mourra innocent : mais pour pendu, il faut qu'il le soit, je l'ai condamné à cela ; et de tous ceux que j'ai pendus en ma vie, il n'en a jamais réchappé un. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je vous dis consciencieusement les choses ; mais ne lui en parlez point, Madame, il ne faut pas affliger ce pauvre homme. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Oh, Madame, il ne faut pas s'effaroucher encore, il ne sera pas pendu si tôt : mais il le sera. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Vous voyez, Madame, ce que peut l'amour sur un coeur bien fait : c'est lui qui me retient ici quand tous les autres sont dans le Château. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Avec sa Compagnie, Madame ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
Il y a deux ans qu'il n'a que trois soldats qui lui servent de laquais et de valet de chambre. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Il est vrai que depuis que je suis dans le service, j'ai perdu bien de mes gens, Madame. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Mais parlons sérieusement, Madame, je suis tous les jours à la veille d'être tué sur une brèche. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Avant que m'y exposer, je prétends, en épousant votre nièce, lui assurer tous mes biens, Madame : que deviendraient-ils, si je mourrais garçon ? (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Oui, Madame, je suis puissamment riche, il m'est dû vingt années de paie, et des millions de récompense. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Hé, Monsieur, dans le dérangement des affaires où nous sommes, pouvez-vous songer à des noces ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Allez vous renfermer dans le Château, Monsieur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Je n'aime pas à être enfermé, Madame, et je ne trouve pas qu'un homme de coeur doive se cacher derrière des murailles. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Mais enfin, chacun a son goût, Madame. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Hé bien, Madame, conclurons-nous ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Quel est-il ce conseil, Madame ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Entrez dans le château, s'il est possible, et tâchez de vous faire tuer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Vous moquez-vous de moi, Madame ? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Non, par ma foi, Madame, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Vous voulez me faire perdre l'esprit, ou vous le perdez vous-même, Madame. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Madame? (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Vivat, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Préparez-vous, Madame, à recevoir un Marquis de conséquence, qui vient ici vous rendre visite. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Voilà, Madame, ce que c'est que les Petits-Maîtres. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Il est à la porte, Madame, dans son carrosse. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Le voici, Madame. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Oh parsanbleu, je veux faire souche en Flandres, Madame, cela est résolu. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Voilà un discours des plus obligeants, Monsieur ; et vous vous exprimez en termes si forts et si énergiques, que je serais fort embarrassée de vous répondre dans le même style. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Dans le même style ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Oui, fort bien, dans le même style, que cela est bien dit ! (Acte 1, scène 12, MERLIN)
La peste m'étouffe, tout l'esprit du monde n'est pas à Paris, on en trouve dans les Provinces. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Une fille de ta force, quand elle déserte, fait plus de tort au service de l'amour, que vingt soldats au service du Roi. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Elle est superlativement aimable, Dieu me damne. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Au moins, Madame, je vous aime ; je me meurs, Madame ; je vous en avertis, Madame ; ne me laissez pas mourir, Madame, je vous prie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
J'ai le coeur vivement attaqué, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Je suis frappé, là, sur mon honneur, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Il n'y a pas de milieu à cela, Madame : il faut que je meure, ou que je vous épouse, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Voilà une maladie bien violente, Madame. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Sauvez-moi la vie, Madame, sauvez-moi la vie. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Et ne vous l'ai-je pas dit, Madame, qu'il fallait absolument que vous fussiez Marquise. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il faut qu'il y ait là-dedans de la fatalité ; et mon coeur est dans une agitation qui n'est point naturelle. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Ne tirez plus, Monsieur, ne tirez plus ; le coeur de Madame bat la chamade. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il n'est pas sous le Ciel un plus infortuné mortel, Madame. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Hé, ce n'est point assez, Madame, ce n'est point assez. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Ce n'est pas cela, Marton ; mais, j'ai un cadet qui voudra être compris dans la capitulation. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Vous avez un frère qui est aussi amoureux de Madame ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
Madame, feu Monsieur mon oncle était l'oncle le plus bizarre et le plus hétéroclite qu'on ait jamais vu. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
Il est allé faire un tour dans mon carrosse, il va venir me reprendre. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Et je vais tout d'un temps chercher votre Notaire, Madame, afin d'expédier les choses. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Je vous en déferai, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Par la morbleu, c'est trop de patience ; il faut casser la tête à cet animal-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Non, Madame, ce n'est qu'une lunette d'approche, avec quoi j'ai fait mourir de peur vingt Espagnols en ma vie. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Votre Notaire va venir, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Dans notre famille, les aînés ne sont qu'amoureux ; mais, les cadets sont intéressés comme tous les diables. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Que vous avez l'âme belle, Madame. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Oh, il faut que dans votre famille il y ait eu quelque échappé de Français : vous êtes de bonne race, sur ma parole, mon adorable. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Sérieusement, Monsieur_le_Marquis, remarquez-vous dans mes manières? (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Ils sont bien appris, nos cadets : vos nièces sont-elles aussi bien instruites, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Quand vous me commandez, Madame, je ne fais jamais qu'obéir : mais aujourd'hui, je vous l'avoue, j'obéirai sans répugnance. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Sur ce que Mademoiselle Marton m'a dit de votre part, Madame, je suis au plus vite accouru pour vous rendre mes petits services. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Qu'elle est vive, Madame, cette Marton ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Cela ne sera pas bien difficile, Madame. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
C'est un grand pendard qui demande ce Monsieur-là, ma Marraine. (Acte 1, scène 17, RICOCHET)
Mon Régiment est commandé, et je m'amuse à la bagatelle ; adieu, Madame, je n'arriverai pas assez tôt. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Je suis Français, Madame, et la gloire m'appelle. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
L'amour aura son tour ; je vais revenir, Madame, dans le moment même. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Cela ne serait pas dans la bienséance, il a raison, ma tante. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Ne vous alarmez point, vous allez le voir revenir triomphant, Madame. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Je ne suis pas commandé, Madame ; mon Régiment est de la Garnison. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Non, Madame, il n'ira point à l'assaut ; le voilà qui part pour l'Allemagne. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 6195 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 121,47 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	11	35	0	0	0	0	0	46
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	3	0	0	0	0	0	3
3	LES AGIOTEURS	0	64	35	74	0	0	0	173
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	26	39	42	27	22	0	156
5	LES FONDS PERDUS	0	42	46	30	0	0	0	118
6	LA TRAHISON PUNIE	0	29	10	37	25	21	0	122
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	4	0	0	0	0	0	4
8	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	7	16	13	11	7	32	86
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	76	0	0	0	0	0	76
10	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	9	6	0	0	0	0	15
11	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	98	67	89	75	62	0	391
12	LA F?TE DE VILLAGE.	0	68	35	53	0	0	0	156
13	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	18	40	43	0	0	0	101
14	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	48	39	30	20	39	0	176
15	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	95	40	0	0	0	0	135
16	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	6	0	0	0	0	0	6
17	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	38	41	55	75	75	0	284
18	LES F?ES.	0	105	0	0	39	0	0	144
19	LES FÉES.	0	5	3	0	5	0	0	13
20	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	35	61	48	46	52	0	242
21	LA MÉTEMPSYCOSE	0	50	12	35	8	16	0	121
22	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	18	11	0	0	0	0	29
23	CÉPHALE ET PROCRIS	0	63	18	65	56	0	0	202
24	MADAME ARTUS	0	54	40	57	44	50	0	245
25	LES VACANCES	0	0	88	0	0	0	0	88
26	LES VACANCES	0	0	16	0	0	0	0	16
27	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	155	0	0	0	0	155
28	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	8	0	0	0	0	8
29	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	80	0	0	0	0	80
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	64	0	0	0	0	64
31	LE GALANT JARDINIER	0	0	2	0	0	0	0	2
32	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	131	0	0	0	0	131
33	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	7	0	0	0	0	7
34	RENAUD ET ARMIDE	0	0	108	0	0	0	0	108
35	RENAUD ET ARMIDE	0	0	3	0	0	0	0	3
36	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	158	0	0	0	0	158
37	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	94	0	0	0	0	94
38	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	4	0	0	0	0	4
39	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	4	1	14	0	0	19
40	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	32	0	0	0	0	32
41	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	1	0	0	0	0	1
42	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
43	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	6	0	0	0	0	6
44	LE CHARIVARI	0	0	98	0	0	0	0	98
45	LE CHARIVARI	0	0	3	0	0	0	0	3
46	LE VERT-GALANT	0	0	65	0	0	0	0	65
47	LE VERT-GALANT	0	0	1	0	0	0	0	1
48	LE BON SOLDAT	0	0	63	0	0	0	0	63
49	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	84	0	0	0	0	84
50	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	5	0	0	0	0	5
51	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	109	0	0	0	0	109
52	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	17	0	0	0	0	17
53	LE DIABLE BOITEUX	0	0	101	0	0	0	0	101
54	LE DIABLE BOITEUX	0	0	4	0	0	0	0	4
55	COLIN-MAILLARD.	0	0	98	0	0	0	0	98
56	COLIN-MAILLARD.	0	0	3	0	0	0	0	3
57	LA PARISIENNE	0	0	79	0	0	0	0	79
58	L'?T? DES COQUETTES	0	0	154	0	0	0	0	154
59	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	1	0	0	0	0	1
60	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	137	0	0	0	0	137
61	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	8	0	0	0	0	8
62	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	10	0	0	0	0	10
63	LA FOIRE DE BESONS	0	0	159	0	0	0	0	159
64	LA FOIRE DE BESONS	0	0	6	0	0	0	0	6
65	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	111	0	0	0	0	111
66	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	3	0	0	0	0	3
67	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	102	0	0	0	0	102
68	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	18	0	0	0	0	18
69	LA LOTERIE	0	0	108	0	0	0	0	108
70	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	122	0	0	0	0	122
71	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	10	0	0	0	0	10
72	LA GAZETTE	0	0	69	0	0	0	0	69
73	LE MARI RETROUV?	0	0	97	0	0	0	0	97
74	LE MARI RETROUVÉ	0	0	1	0	0	0	0	1
75	LE TUTEUR	0	0	67	0	0	0	0	67
76	LES VENDANGES	0	0	44	0	0	0	0	44
77	LES VENDANGES	0	0	10	0	0	0	0	10
78	LES EAUX DE BOURBON	0	0	85	0	0	0	0	85
79	LES EAUX DE BOURBON	0	0	5	0	0	0	0	5
80	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	111	0	0	0	0	111
81	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	4	0	0	4
82	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	0	0	0	1	0	0	1
	Total	11	996	3690	672	450	344	32	6195