Occurences de l'expression

elle

pour [Anonyme]

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LE JEU D'ESMORÉE (1835)

  1. Mon coeur en est tellement accablé, que je finirai par succomber... (Acte 1, scène 1, ROBERT)
  2. Ce que vous me dites me trouble tellement le coeur, que je ne sais quel parti prendre. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
  3. Sire roi, vaillant guerrier, mon illustre seigneur, écoutez ; vous me donnerez de suite une forte somme d'argent, avec laquelle je vais sans tarder me transporter en Sicile. (Acte 1, scène 2, L'ASTROLOGUE)
  4. Votre projet est excellent, Placus, partez, hâtez-vous, n'épargnez rien, puisez à volonté dans mes trésors et amenez moi cet enfant. (Acte 1, scène 2, LE ROI MAURE)
  5. Soyez maudit ainsi que celle qui vous mit au monde ! (Acte 1, scène 3, ROBERT)
  6. Dussent-ils en perdre l'esprit, je vous ôterai la vie : vous périrez dans les eaux, ou d'une mort plus cruelle. (Acte 1, scène 3, ROBERT)
  7. Apprenez-moi, je vous en conjure par Apolin, quelle est son origine. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
  8. Si telle est sa condition, il me convient à merveille. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
  9. Je vous garantis qu'il restera éternellement payen. (Acte 1, scène 3, L'ASTROLOGUE)
  10. Ne lui faites pas connaître la haute naissance de cet enfant : car si plus tard l'amour inquiète son coeur et lui inspire de la passion pour lui, elle pourrait bien lui révéler comment il est venu dans ces lieux. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
  11. Contentez-vous donc de lui dire que c'est un enfant trouvé : ainsi elle s'en souciera peu. (Acte 1, scène 5, L'ASTROLOGUE)
  12. Placus, j'approuve fort vos conseils ; cachons éternellement ce mystère à ma fille : par là je vivrai toujours en paix. (Acte 1, scène 5, LE ROI MAURE)
  13. Céleste enfant, vous êtes la plus belle créature que mes yeux aient jamais vue : certes Mahomet a droit à ma reconnaissance, pour m'avoir donné un frère : oui, je serai sa soeur et sa mère. (Acte 1, scène 6, DAMIETTE)
  14. La perte de tous mes biens et même de mon royaume, me causerait infiniment moins de regrets que celle de mon bel enfant. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
  15. Je crois que cette perte sera cause de ma mort et de celle de la reine, cette noble femme, tant sa douleur est grande ! (Acte 1, scène 7, LE ROI CHR?TIEN)
  16. Quoique la reine paraisse inconsolable, sa douleur n'est pas sincère, j'en suis convaincu : elle est indisposée contre vous, parce que vous devenez vieux. Souvent, sans qu'elle s'en doutât, je l'ai entendue faire des plaintes à ce sujet. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  17. Je crois, que, par ses artifices, elle vous ôtera la vie. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  18. Je prévois qu'elle vous empoisonnera. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  19. Plus d'une fois, lorsqu'elle se croyait seule, j'ai su l'épier, et lui ai entendu proférer des menaces contre vous. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  20. Je sais qu'elle même a mis à mort cette innocente créature. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  21. Toujours elle vous eut en horreur, parce que votre barbe commence à blanchir. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  22. Elle a sans doute d'autres penchants pour quelque jeune homme. (Acte 1, scène 7, ROBERT)
  23. Si j'en était assuré, ni prières, ni trésors ne sauraient la racheter de la mort à laquelle je vouerais cette exécrable femme. (Acte 1, scène 7, LE ROI CHRÉTIEN)
  24. Comment, ma soeur, cette femme charmante, peut-elle pousser la chasteté au point de n'aimer aucun homme et même de ne connaître dans les pays soumis au prophète, personne dont elle veuille faire son époux ? (Acte 2, scène 1, ESMORÉE)
  25. Ou bien sa nature céleste est inaccessible à l'amour, car elle ne sent de penchant pour aucun homme ; ou bien elle aime en secret et à mon insu. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
  26. C'est à Mahomet sans doute qu'elle doit ce noble caractère. (Acte 2, scène 1, ESMOR?E)
  27. Telle est la puissance de l'amour qui m'enchaîne en ses liens, depuis que mon père trouva ce jeune homme, et qu'il me le remit comme un enfant trouvé, pour que je lui servisse de mère et de soeur. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
  28. Dix-huit ans se sont écoulés depuis que mon père vous trouva : je le me rappellerai éternellement ; vous ne cessâtes jamais d'être l'objet de mon amour. (Acte 2, scène 2, DAMIETTE)
  29. Toutefois, je dois rester éternellement votre ami, et vous rendre mes hommages de préférence à toutes les autres femmes. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
  30. Cette nuit et celle de demain ne se seront pas écoulées, avant que je n'aie appris de quel sang je suis issu et quel est mon père. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
  31. Votre père est un grand roi, et votre beauté l'emporte sur celle de toutes les autres femmes du monde. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
  32. Noble femme, je vous en serai éternellement reconnaissant ; mais, par Tervogant ! jamais je ne m'unirai au sort d'aucune femme, quelque brillant qu'il soit, avant que je ne connaisse celui qui me donna la vie et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
  33. Par Tervogant, belle Damiette, coeur généreux, je me ferai un devoir de revenir promptement, quand j'aurai découvert la vérité. (Acte 2, scène 2, ESMORÉE)
  34. Si les belles armoiries qui sont brodées sur cette ceinture m'appartenaient, j'en serais ravi, car elles attesteraient ma noble origine. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
  35. Ô belle dame, quels motifs vous ont fait enfermer dans cette prison. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
  36. Nous pouvons échanger nos chagrins : vous êtes en prison et moi je souffre cruellement : car étant encore enfant je fus exposé et l'on me trouva enveloppé dans cette ceinture : je la porte en évidence, parce qu'il se peut que l'on me reconnaisse quelque jour à ce signe. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
  37. Ma propre main a brodé cette ceinture que vous portiez lorsqu'on vous trouva : elle vous enveloppait au moment où vous fûtes enlevé d'auprès de moi. (Acte 2, scène 3, LA REINE)
  38. Non, ma chère mère, je ne veux plus tarder à travailler à votre délivrance. La première grâce que je demanderai à mon père, à cet illustre seigneur, sera celle de vous tirer de cette prison. (Acte 2, scène 3, ESMORÉE)
  39. Il m'a fait retrouver ma famille et celle qui me porta dans son sein. (Acte 2, scène 3, ESMOR?E)
  40. Allez, Robert, mon neveu, allez trouver la reine, mon épouse, que je vais éternellement aimer avec fidélité, et à laquelle je veux être soumis pour toujours ; car sans qu'elle l'ait mérité, je l'ai gardée en prison. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHRÉTIEN)
  41. Allez, amenez-la moi sur le champ, et qu'elle voie son fils bien-aimé. (Acte 2, scène 4, LE ROI CHR?TIEN)
  42. Cet illustre Sarrasin me trouva dans son verger : il a une fille d'un caractère généreux : elle m'adopta avec le plus grand empressement, quand le roi, son père, m'eut recueilli, elle me tint lieu de mère et me traita comme un frère. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
  43. C'est elle qui m'a fait connaître de quelle manière son père me trouva et comment j'étais enveloppé dans cette ceinture, quand je lui fus confié. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
  44. Cette ceinture, Esmorée, moi-même je l'ai brodée : je dessinai en trois endroits différents les armes de votre père et celles de la maison de Hongrie, dont vous descendez. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  45. Je supplie le Dieu qui choisit la mort de la croix, de pardonner à celui qui fut cause des douleurs amères dans lesquelles j'ai vécu si longtemps. (Acte 2, scène 5, LA REINE)
  46. Je le conjure donc, ce Dieu tout-puissant, de veiller avant tout sur les jours de la belle Damiette : elle a droit à ma reconnaissance , cette jeune et noble reine de Damas, qui m'a élevé avec tant de soins : car elle est bonne et sensible. (Acte 2, scène 5, ESMORÉE)
  47. C'est à tort que je ne l'aimerais pas, car elle me chérit de tout son coeur. (Acte 2, scène 5, ESMOR?E)
  48. Rassurez-vous, princesse; puisque telle est votre volonté et que le jeune homme vous est si cher, nous le chercherons. (Acte 2, scène 7, L'ASTROLOGUE)
  49. Comme cette voix ressemble à celle de Damiette, cette jeune reine de Damas, que j'adore par-dessus toutes les femmes du monde. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
  50. Parlez, que j'entende votre voix : elle ressemble à la sienne d'une manière étonnante. (Acte 2, scène 8, ESMOR?E)
  51. Venez voir celle qui m'aime si tendrement et avec tant de constance : il est juste que je la paie de retour, elle a tant fait pour moi. (Acte 2, scène 8, ESMORÉE)
  52. Que Dieu nous accorde à tous sa protection, vous avez pu voir, hommes sages et prudents, quelle vengeance Esmorée a prise de Robert, son oncle. (Acte 2, scène 10, L'ASTROLOGUE)

LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)

  1. Monseigneur, le bruit et la renommée de vos Grandeurs, de vos vertus, et de vos mérites, avai[en]t déjà passé les mers et retenti jusques ici, aux oreilles des Français, avant qu'ils eussent l'honneur de vous voir en ces contrées. Mais le bruit de vos canons tirés à votre arrivée, s'étant fait entendre par toutes ces terres, en a amassé toutes les nations, lesquelles venant de fort loin, et par des chemins très fâcheux, on ne doit pas s'étonner, Monseigneur, si j'ai différé si longtemps à vous les présenter en qualité de génie universel de ce nouveau monde. (Acte 1, scène 1, LE GÉNIE UNIVERSEL)
  2. Qu'elle en sera plus plantureuse : v.26 (Acte 1, scène 2, TROISIÈME FRANÇAIS)
  3. Monseigneur, je reconnais aujourd'hui que je suis condamné à des larmes perpétuelles. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
  4. J'ai pleuré jusques à présent la perte de notre pays, ruiné par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voilà exilé pour jamais ; et à présent je me trouve à votre arrivée comblé de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'empêcher d'en pleurer de joie, et votre bonté me fait espérer que la source de ces larmes agréables ne tarira jamais. (Acte 1, scène 3, LA NATION HURONNE)
  5. Avant ce bonheur je vous puis dire avec vérité, que la misère, sans consolation, m'était comme naturelle : la guerre, les maladies et la famine, étaient les compagnes les plus fidèles que j'eusse avec moi dès le berceau. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
  6. Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'espérance d'une vie éternelle, et que je possède aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'étais capable de pleurer aussi bien que mon frère le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller à cette bassesse. (Acte 1, scène 3, LA NATION ALGONQUINE)
  7. Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus éloignée, nous étant rencontrés tous deux heureusement dans le même dessein à la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une espèce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coupé en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agréable qu'un homme incomparable était arrivé en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces forêts, aussi grands dans le ciel, que lui-même est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
  8. Celui-ci, Monseigneur, vous adresse sa parole au nom des nations supérieures appelées les Nez-Percés, les cheveux relevés et les Outaoiiac, auxquels les Iroquois font aussi une très cruelle guerre, voici le sens de ses paroles. (Acte 1, scène 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE)
  9. Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruauté des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destinées au feu et aux flammes, qui ont déjà dévoré une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ô grand Onontio, que tous ces feux de cruauté, qui nous environnent, seront entièrement éteints, ou plutôt se changeront désormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos mérites et par l'heureux succès de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques à vous tous les ans, et ensuite votre zèle et votre charité envers tant de pauvres abandonnés, nous procureront réciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les trésors des richesses éternelles. (Acte 1, scène 3, LE G?NIE INTERPR?TE)

FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE (v.1500)

  1. Je vous dirais bien des nouvelles. v.43 (Acte 1, scène 1, JENIN)
  2. Et je vous prie, dites-nous quelles v.44 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
  3. Fait et construit nouvellement. v.80 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
  4. Quelle ? Ne la veuillez celer. v.145 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
  5. Il est tout vrai, la chose est telle. v.154 (Acte 1, scène 1, JENIN)
  6. Quelle autre science nouvelle v.155 (Acte 1, scène 1, LE CLERC)
  7. C'est pour le sang de ma cervelle, v.183 (Acte 1, scène 1, JENIN)
  8. Belle pour vous ferai tantôt. v.214 (Acte 1, scène 1, JENIN)

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)

  1. Belle Dame ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  2. Pour être vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caractère s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop à la nature : elle ne produit rien qui élève, qui distingue assez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  3. Trahir avec audace ; être entreprenant, téméraire, vouloir dominer enfin ; voilà ce qui s'appelle être homme. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  4. À notre égard, nous osons la comparer à la rose dans un parterre : elle brille, aux yeux, des couleurs les plus vives ; passez auprès d'elle, elle vous déchire ; cueillez-là, elle vous, pique : alors vous offensez sa beauté par des plaintes... par des murmures... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  5. Quelle malignité elle renferme ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  6. Que de rejetons elle engendre, qui s'éparpillent en rivalités. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  7. De là, les jalousies, les tourments, les haines, les ruptures, les machinations artificieuses et cruelles. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  8. Ne vous inspire-t-elle rien de plus ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  9. J'ai peut-être à me justifier aussi auprès d'elles. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  10. La bonté, l'indulgence sont une belle chose... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  11. Elle a raison : mais c'est que le dépit, l'humeur sont un peu contraires à la tranquillité de l'esprit. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
  12. Et il existe encore des femmes qui ne veulent pas se rendre à cette vérité, si importante pour elles... (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
  13. Je ris encore de la manière humble dont elle m'a persécutée pour être des nôtres. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
  14. Elle ne tardera pas sûrement d'arriver. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
  15. Nous ferions d'elle une prosélyte charmante. (Acte 1, scène 3, MADAME DE MERVAL)
  16. Écoutons-la ; voyons ses dispositions : l'examen ne doit pas être difficile, car elle est naïve et sensible. (Acte 1, scène 3, LA BARONNE)
  17. Notre premier besoin de situation est de connaître profondément les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de connaître leur coeur, d'analyser leurs penchants, de pénétrer dans leur âme, et d'y chercher jusqu'à leurs dégoûts mêmes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  18. C'est que vous autres hommes, vous êtes lents, si lents à venir, et surtout quand on vous appelle. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  19. Me font-elles l'honneur de m'admettre ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  20. Quelle révolution a-t-il produite ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  21. Descartes, homme unique, génie inconcevable, apprit à l'homme à penser naturellement, librement, franchement. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  22. Le Philosophe avait reconnu les inclinations de la matière, comme vous, celles des hommes. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  23. En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infidélités, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  24. La vérité est une, et dure éternellement. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  25. La nouveauté préside à sa toilette ; elle l'arrange tantôt à l'Anglaise, tantôt dans une autre mode... (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  26. Serait-ce de réduire toutes les idées qui me reviendraient, par exemple, celle de vous aimer, à une seule qui fixât ma résolution ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  27. Peu de raisons, beaucoup moins de paroles ; une vérité unique : et cette vérité a toujours été un sentiment, dont il proposa l'usage, contre l'exercice de l'esprit, et pour la satisfaction réelle de la vie. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  28. Nous aimons à contracter une nouvelle dette aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  29. Elle est de mon côté, Mesdames ; et déjà je sens qu'il me sera difficile de m'acquitter. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
  30. Elle était assez grande pour manifester son génie par sa bonté même... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
  31. Elle prouve que la sensibilité se perfectionne par les bienfaits de l'esprit. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  32. Elle était déjà très éclairée, et elle avait sous les yeux un grand exemple... (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
  33. On dit que ce bonheur se perpétue pour elle... ! (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
  34. Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progrès des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commencé ce prodige. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  35. Excellente réflexion, Madame, et qui donne envie de vous pouponner **** l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, DESCARTES)
  36. Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus sérieuses ; elle admet jusqu'à l'élégance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  37. Oui, Monsieur ; mais en revanche, beaucoup de petits-maîtres rappellent la gravité des anciens philosophes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  38. Si elle trouva des contradicteurs autrefois, je vous assure qu'elle a bien des vengeurs aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  39. Oh, c'est une belle chose traduite de l'anglais ; car tout est Angleterre en France. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  40. Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meublés, que ces messieurs louent en corps, où ils s'assemblent, d'où nous fommes exclues, où ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; où ils jouent, médisent, se partagent le département des espèces d'hommages qu'ils nous destinent, se réjouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de là que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir déposer à nos pieds l'innocence de leurs principes. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  41. Leur dit-elle, d'un ton aimable : v.8 (Acte 1, scène 8, UNE FEMME)

OUVERTURE DE LA SÉANCE (1858)

  1. Voyez que de sacrifices elle s'impose, que d'asiles elle a ouverts à la jeunesse ! (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
  2. Notre belle patrie est loin d'être en retard sous ce rapport. (Acte 1, scène 1, EUGÈNE)
  3. Nous le savons ; elle est placée sans contredit au premier rang des nations civilisées; et il faut en convenir, c'est à l'éducation basée sur la foi qu'elle doit cette prééminence, cette supériorité qui l'ont mise à même de dicter des lois à toute l'Europe et même à tout l'univers. (Acte 1, scène 1, GUSTAVE)
  4. Voyez cette terre inculte et stérile qui n'a pas été cultivée, elle ne produit que des herbes sauvages, des ronces et des épines ; ainsi en est-il de l'homme. (Acte 1, scène 1, AUGUSTE)
  5. Ce serait nier le jour en plein midi de croire que l'on peut se passer d'instruction. Nous sommes dans le siècle des lumières et des progrès, il faut marcher avec le temps et travailler chacun à nous instruire, selon l'état où la Providence nous a placés ou celui où elle nous destine. (Acte 1, scène 1, CLÉMENT)

SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE (v.1500)

  1. Elle choit souvent en pratique. v.124 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
  2. Quibus non est intellectus. v.152 (Acte 1, scène 1, LE PRÊCHEUR)
  3. C'est belle vie de pourceaux v.316 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)
  4. Seigneurs et dames d'excellence, v.352 (Acte 1, scène 1, LE CUISINIER)

FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES (v.1500)

  1. De pour qu'elle ne perdit son fruit. v.79 (Acte 1, scène 1, LA FEMME)
  2. Elle dévide plus qu'elle ne file v.102 (Acte 1, scène 1, LE MARI)
  3. Et s'elle no sa couta ne misse v.129 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
  4. Ot, fradel, favelle mie, v.150 (Acte 1, scène 2, MESSIRE DOMINE DE)
  5. [C'est ma femme elle a juré] v.156 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  6. Qu'elle ne fera jamais pour moi v.158 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  7. Chacun mot elle désavoue Dieu v.166 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  8. Qu'elle ne fera ne lit ni couche, v.167 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  9. S'elle (ne) me porte nom plus d'honneur v.172 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  10. Qu'elle ferait à notre chien. v.173 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  11. Elle est plus tristesse que ganes. v.177 (Acte 1, scène 2, LE MARI)
  12. Elle ne marchera plus avant. v.202 (Acte 1, scène 3, LE MARI)
  13. Elle ne fait non plus pour son maître. v.213 (Acte 1, scène 3, LE MARI)

LE NORMAND ET LE GASCON (1858)

  1. Par la grâce de Dieu, celle de ma naissance. v.4 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
  2. Que sa physionomie est belle et ravissante ! v.24 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
  3. Garde ta pomme cuite, elle est ton meilleur fruit, v.29 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
  4. Et que vous fait-elle ? v.65 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)
  5. Elle donne un peu prise. v.65 (Acte 1, scène 1, LE GASCON)
  6. Des Normands désormais l'immortelle patrie. v.143 (Acte 1, scène 1, LE NORMAND)

FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE (v.1500)

  1. Elle rendit sou pucelage, v.23 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
  2. Elle mit hors de servage, v.26 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
  3. Et voilà belle moquerie. v.64 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
  4. Et tari quand elle est tarie. v.110 (Acte 1, scène 1, LE TRIACLEUR)
  5. Si tu ne te tais, j'en appelle. v.144 (Acte 1, scène 1, LE PARDONNEUR)
  6. Excellent d'arracher les dents. v.269 (Acte 1, scène 2, LA TAVERNIÈRE)
  7. Le corps bieu elle en a pour une. v.294 (Acte 1, scène 2, LE TRIACLEUR)

LE JUS DU PELERIN (1834)

  1. Seigneurs, et écoutez-moi : je vous dirai, si (vous) attendez un peu, nouvelles par lesquelles le pire de vous sera amendé. (Acte 1, scène 1, LE PÉLERIN)
  2. Taisez-vous, Warnier ; il parle de maître Adam, le clerc honorable, le gai, le large donneur, qui était plein de toutes les vertus ; de tout le monde (il) doit être plaint, car (il avait mainte belle grâce, et par dessus tout (il) savait faire de beaux dits, et était parfait chanteur. (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
  3. Celle-ci est-elle bonne, ami Warnier, dis ? (Acte 1, scène 1, ROGAUT)
  4. Elle est l'é... de votre mère : doit-on priser telle chanson ? (Acte 1, scène 1, WARNIER)

ADAM (1170)

  1. Voici ta femme, elle a nom Ève ; v.9 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  2. Aime-la et qu'elle t'aime, v.12 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  3. Qu'elle soit toujours prête à t'obéir, v.14 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  4. Ce n'est pas une étrangère, puisqu'elle est née de toi. v.17 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  5. Elle est sortie de toi et non pas d'ailleurs. v.19 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  6. Mais grand amour et protection mutuelle ; v.22 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  7. Telle est la loi du mariage. v.23 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  8. Si elle n'y prête attention, elle fera marque de folie. v.59 (Acte 1, scène 1, DIEU)
  9. Que bien et mal elle met en ma puissance. v.74 (Acte 1, scène 1, ADAM)
  10. De quelle importante transgression s'agit-il ? v.142 (Acte 1, scène 2, SATAN)
  11. Celui auquel il m'a formellement défendu de toucher. v.151 (Acte 1, scène 2, ADAM)
  12. Quelle saveur a-t-il ? v.252 (Acte 1, scène 3, EVE)
  13. Conviendrait bien telle aventure, v.254 (Acte 1, scène 3, SATAN)
  14. J'en ai goûté ; Dieu ! Quelle saveur ! v.303 (Acte 1, scène 4, EVE)
  15. Laquelle ?... v.306 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  16. Dieu ! Quelle mauvaise cause est la mienne ! v.346 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  17. Après que ma femme elle-même m'a trahi ? v.354 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  18. Elle que Dieu fit mon semblable, v.355 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  19. Elle m'a donné un mauvais conseil ; v.356 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  20. Que n'a-t-elle été consumée par le feu, la côte v.361 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  21. Elle l'a affolé et mal gouverné. v.366 (Acte 1, scène 4, ADAM)
  22. Je suis tellement accablé sous le poids de ma honte. v.402 (Acte 1, scène 5, ADAM)
  23. Elle m'a donné la pomme et je l'ai mangé : v.420 (Acte 1, scène 5, ADAM)
  24. Elle est maudite sous ta main, v.430 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  25. Elle sera maudite par suite de l'arrêt porté contre toi. v.435 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  26. Et ta progéniture sera éternellement malheureuse. v.455 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  27. Mais elle t'arrachera le dard ; v.483 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  28. Elle te frappera la tête d'un marteau tellement lourd, v.484 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  29. Enfin elle mettra tous ses soins v.486 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  30. À se venger de toi comme elle pourra. v.487 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  31. Elle te fera courber la tête ; v.489 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  32. Et un rejeton naîtra d'elle v.490 (Acte 1, scène 5, DIEU)
  33. Gardez-moi le paradis de telle sorte v.514 (Acte 1, scène 6, DIEU)
  34. Qu'elle soit mise dans l'impossibilité complète v.516 (Acte 1, scène 6, DIEU)
  35. Quelle peine ne coûtera pas ta réhabilitation ! v.558 (Acte 1, scène 6, ADAM)
  36. Toute la terre ne nous est-elle pas abandonnée. v.608 (Acte 1, scène 7, ABEL)
  37. Telle verge sortira de ma lignée v.781 (Acte 1, scène 10, AARON)
  38. Celle-là sera le fruit de salut v.785 (Acte 1, scène 10, AARON)
  39. Mais votre nation lui fera une cruelle guerre ; v.840 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
  40. Elle lui fera subir le dernier supplice. v.841 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
  41. Et pour cela elle sera déchue de sa royauté. v.842 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
  42. Elle n'aura plus ni évêque ni roi v.843 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
  43. Et avec elle entraînera la perte de la loi. v.844 (Acte 1, scène 10, DANIEL)
  44. Qu'elles soient droites comme les rayons du soleil ; v.868 (Acte 1, scène 10, JÉREMIE)
  45. Est elle écrite dans un livre ? v.896 (Acte 1, scène 10, LE JUIF)
  46. La pucelle sera la Vierge Marie ; v.927 (Acte 1, scène 10, ISAÏE)
  47. Elle portera en elle le fruit de vie, v.928 (Acte 1, scène 10, ISA?E)

LA RÉSURRECTION DU SAUVEUR (1834)

  1. On fera aussi celle d'Emmaüs, où Jésus reçut l'hospitalité ; et une fois tout le monde assis, quand le silence régnera de tous côtés, don Joseph_d'Arimathie viendra à Pilate, et lui dira : (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
  2. Par la foi que je dois à Pilate, si quelqu'un vient pour faire une supercherie, je lui donnerai une telle quinzaine de coups, que du premier il tournera l'oeil. (Acte 1, scène 4, UN SOLDAT)
  3. Voici la loi qu'écrivit Moïse, telle que Dieu même la lui dicta. (Acte 1, scène 5, LÉVI)
  4. Elle comprend les dix commandements. Que celui qui veut se parjurer garde le silence. (Acte 1, scène 5, L?VI)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ. (1666)

  1. Joins à ces qualités celle d'une âme vaine, v.27 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
  2. Elle est trop malhonnête. v.87 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
  3. Nouvelle pension fatale à ma calotte, v.95 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)
  4. Donnant pour des cheveux ma pucelle en échange, v.139 (Acte 1, scène 3, CHAPELAIN)

LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES (1659)

  1. Tandis que ces vieilles pucelles v.51 (Acte 1, scène 4, LE POÈTE)
  2. Ont régenté dans les ruelles ! v.52 (Acte 1, scène 4, LE PO?TE)
  3. Les belles, qui m'en voulaient tant v.69 (Acte 1, scène 6, HYMEN)

LE PORTIER DU PARNASSE (1770)

  1. Quelle est-elle ? (Acte 1, scène 1, MELPOMÈNE)
  2. Laissez-nous, Terpsicore : allez rejoindre vos soeurs sur le Parnasse ; elles pourront avoir besoin de votre secours... (Acte 1, scène 5, APOLLON)
  3. Je m'appelle Tomverd. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  4. La témérité était le nom de la barque sur laquelle nous voguions. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  5. Nous leur avons résisté, et nous en sommes venus aux mains; j'ai tombé sous celles d'un poète, savetier, ferme et robuste, qui m'a assommé de coups de tire-pieds, et m'a précipité dans le fleuve : les flots m'ont jeté presque sans vie sur le sable où Terpsicore m'a trouvé. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  6. Mais, dis-moi, les pièces que tu as données sur le théâtre de l'Opéra bouffon, ont-elles fait du bruit. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  7. Et les paroles étaient-elles bonnes ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  8. Quoique la bonté de notre Prince soit extrême, les larmes de la petite Louise n'auraient point eu d'effet, si elle n'eut pleuré en cadence. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  9. Donne-t-on souvent des pièces nouvelles sur ce théâtre ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  10. Celle-ci est fort intéressante. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  11. Elle réunit en elle toutes sortes de bonnes qualités ; elle a des sentiments, de l'esprit ; elle est tendre, sensible... (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  12. Cela n'empêche pas qu'elle chante des ariettes, et elle doit peut-être à sa voix la plus grande partie de ses conquêtes. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  13. Lucile est parée d'ariettes, il est vrai, mais elle ressemble à ces belles femmes, qui se dépouillant de leurs diamants pour se mettre en négligé, n'en sont que plus touchantes. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  14. Les roses dont on l'a couronnée étaient un peu flétries, et elles avaient été cueillies en hiver. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  15. Si elles l'avaient été dans le printemps, elles auraient été plus fraîches et plus vermeilles ; on ne couronne pas la vertu tous les jours ; on devait prendre des précautions pour bien faire les choses. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  16. Elle dit qu'on y donne des leçons de musique. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  17. La musique est un sel que l'on met dans tous les ragoûts : c'est une maladie épidémique qui se répand partout ; il est même à craindre qu'elle n'aille jusqu'au séjour qu'habite Melpomène, et que dans les Horaces, Camille ne fasse son imprécation en vaudeville. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  18. Thalie est plus à plaindre qu'elle, elle ne se fait pas rechercher. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  19. Ceci m'étonne, vive, enjouée, elle amuse et intéresse : sur son visage règne toujours un souris enchanteur qui la devrait faire aimer. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  20. Oui, mais elle veut donner des conseils. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  21. Il est vrai qu'elle dit son sentiment, et qu'elle reprend de leurs défauts le grand comme le petit. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  22. Les Comédiens Français devraient donner quelques pièces nouvelles pour leur attirer du monde. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  23. « Amélise » et « Les deux Soeurs » ont si bien été reçues à leur arrivée dans Paris qu'elles n'ont osé y remettre les pieds davantage. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  24. Il aurait fait banqueroute : elles sont à la mode. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  25. Elle était donc masquée ? (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  26. Thalie peut battre la retraire, il n'y a plus rien à faire pour elle. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  27. À dire le vrai, elle est bien à plaindre, et elle l'est encore davantage depuis que cet homme grossier et ridicule a épousé une seconde femme. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  28. Quelle est cette seconde qu'il a épousé ? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  29. C'est une vieille radoteuse qui a toujours fait rire les sots sans sujet : elle ne se sert que de mots bas et triviaux, connu sur les quais et dans les cabarets ; elle fait sa principale résidence sur les boulevards. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  30. Comment se nomme-t-elle? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  31. Que pense Mademoiselle Ariette de ce mariage? (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  32. Elle n'en est point jalouse ; elles s'accordent assez bien ensemble : ce sont deux soeurs plutôt que deux rivales. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  33. Il en a eu un, mais on doute s'il est légitime : on tient que sa femme l'a apporté de chez son premier mari, et que c'est la seule dot qu'elle a donné au second. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  34. Elle lui a sans doute fait un mauvais présent. (Acte 1, scène 6, APOLLON)
  35. Par les peines que s'est donnée Mademoiselle Ariette, elle est parvenue à le dénaturaliser ; c'est un petit drÖle fort éveillé, qui ne laisse pas d'avoir des amis. (Acte 1, scène 6, TOMVERD)
  36. Enfin, grâce à mes soins, mon Empire va reprendre une face nouvelle; le trouble ne régnera plus sur l'Hélicon ; les Muses viennent d'en chasser ces auteurs à la mode : il était temps de faire cette réforme. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
  37. Quelqu'un s'avance ; c'est Melpomène et Thalie: elles sont bientôt de retour. (Acte 1, scène 8, APOLLON)
  38. Elle fait pleurer, vous ne devez pas la méconnaître. (Acte 1, scène 9, THALIE)
  39. Si elle fait pleurer, je n'en suis point la cause... (Acte 1, scène 9, MELPOMÈNE)
  40. Vous avez raison de la refuser toutes deux, elle n'est (Acte 1, scène 9, APOLLON)
  41. Elles ont l'approbation de Melpomène. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
  42. En voici deux autres, Bayard, et Gabrielle de Vergy. (Acte 1, scène 10, TOMVERD)
  43. Elles sont d'un auteur bien estimé des Français. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
  44. Je les connais ; elles n'ont point encore paru dans mon temple, mais j'espère qu'elles en feront quelques jours le principal ornement... (Acte 1, scène 10, MELPOMÈNE)
  45. Celles-ci sont d'un auteur que je connais. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
  46. Il intéresse ; bon père, meilleur fils ; époux digne de sa vertueuse femme, il gagne le coeur des spectateurs : c'est un honnête homme qui n'a jamais suivi d'autre lois que celles de la nature ; sa plus grande faute fut de connaître l'amour. (Acte 1, scène 10, THALIE)
  47. Je l'estime trop pour lui faire une telle injustice. (Acte 1, scène 10, APOLLON)
  48. Je m'appelle Barbaro. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
  49. Je garde toutes les pièces qui peuvent nous convenir ; et je n'approuve que celles dont nous ne pourrions rien faire. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
  50. Mon plus grand plaisir est de les désesperer : je leur fais récrire plusieurs fois leurs pièces, sous prétexte qu'elles ne sont pas lisibles ; et quand ils ont bien pris de la peine, je refuse net mon approbation. (Acte 1, scène 12, BARBARO)
  51. Toutes les Dames en ont déjà fait emplette, et surtout les belles d'Opéra. (Acte 1, scène 14, L'ABBÉ)
  52. Mardi la petite Marquise me fit dire de me rendre à sa toilette : ce matin encore, j'ai pris le chocolat avec la charmante Duchesse ; tu la connais, vive, enjouée, elle m'adore ; je ne la hais pas... (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
  53. Je voudrais bien me dispenser de faire mon éloge ; mais pourquoi ne pas se rendre justice ; j'ai tout ce qu'il faut pour plaire ; je chante ; je danse ; je suis bien fait ; j'ai de l'esprit, des talents ; avec toutes ces qualites, où trouver des cruelles ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
  54. Toi qui es le bel esprit du siècle, et l'Adonis des belles femmes, on t'aurais fait un si sanglant affront ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
  55. Thalie a fait sortir du Parnasse tous les mauvais auteurs, et elle m'a mis du nombre ; ne trouves-tu pas cela impayable ? (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
  56. Dis moi, as-tu fait quelques nouvelles parties, depuis celle de La Rapée ? (Acte 1, scène 15, L'ABBÉ)
  57. J'ai peine à croire qu'elle ait commis une injustice comme tu le prétends. (Acte 1, scène 15, APOLLON)
  58. Les belles de Paris nous consoleront de ce malheur... (Acte 1, scène 15, DES ACCENTS)
  59. » Seigneur Apollon, daignez coudre un moment l'empeigne de votre attention à la semelle de mon discours ; trop heureux si le tranchet de mon éloquence peut affiler l'alêne de votre attention ». (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
  60. Quelles sont les pièces qui t'ont fait le plus de plaisir ? (Acte 1, scène 17, APOLLON)
  61. Celles où il y avait le plus de décorations. (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
  62. Excellente : il y a des ballets à la Suisse, des décorations à la grecque, et des ariettes françaises ; c'est plus que suffisant pour faire un chef-d'oeuvre... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
  63. J'ai vu aussi une petite meunière que j'ai bien trouvé de mon goût: dans la pièce où elle paraît, une basse qui danse en l'air, des sacs qui s'envolent, la chandelle qui monte au grenier... (Acte 1, scène 17, TRANCHET)
  64. Quelles pièces as-tu composées ? (Acte 1, scène 17, APOLLON)
  65. Quelle famille ! (Acte 1, scène 19, APOLLON)
  66. Ne vous récriez pas, elle n'est pas estropiée. (Acte 1, scène 19, TRANCHET)
  67. Elle n'est pas si désagréable. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
  68. Elle est pourtant bien fraîche ; voyez, examinez ; vous n'en trouverez point de pareille, je vous en avertis. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
  69. Cette fraîcheur n'est qu'un faux éclat qui ne doit point tenter ; elle n'en cache pas moins l'épine sous cette feuille qui paraît vermeille. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
  70. Elle est familière... (Acte 1, scène 20, APOLLON)
  71. Tredame ça n'accommode pas ; elles nous enlèvent tous les chalands.... (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
  72. Celles qui nous font le plus de tort, ce sont les femmes de Procureurs : elles font de leurs clercs des courtaux de boutique, et le négoce va furieusement ; de toutes les fleurs qu'elles débitent, elles ne gardent que les jonquilles pour leur mari. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GIROFL?E)
  73. À qui en veut-elle ? (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
  74. Que veut-elle donc dire ? (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
  75. Hé ben, ne voilà-t-il pas que le fripon met la main dans mon panier, prend la plus belle de mes roses, et décampe sans me payer. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE-GIROFLÉE)
  76. Allons sortez promptement, et allez vous quereller plus loin. (Acte 1, scène 20, APOLLON)
  77. C'est elle qui cause tout mon malheur.... (Acte 1, scène 20, TRANCHET)
  78. M'en voici délivré, quelles gens... (Acte 1, scène 21, APOLLON)
  79. Je me nomme Polichinelle, et je suis Directeur d'une troupe de comédiens. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
  80. Thalie protège tes auteurs ; elle m'a parlé de tes pièces. (Acte 1, scène 22, APOLLON)
  81. Il est vrai que n'étant pas mêlées d'ariettes, elle ne les désavoue pas. (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
  82. Quelles sortes de pièces joues-tu ? (Acte 1, scène 22, APOLLON)
  83. Et par quelle raison ?... (Acte 1, scène 22, POLICHINELLE)
  84. Elle est bonne ; il faut la suivre, et j'aurai l'oeil sur toi... (Acte 1, scène 22, APOLLON)
  85. Mais pour te consoler de l'emploi que tu viens perdre, enrôle-toi dans la troupe de Polichinelle, tu joueras avec ses Comédiens de bois. (Acte 1, scène 23, APOLLON)
  86. Ne faites pas tant le difficile, j'estime autant la moindre de mes bûches, même celle qui souffle les autres, qu'un petit auteur comme vous. (Acte 1, scène 23, POLICHINELLE)

DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE (1659)

  1. Un amant qui vient de passer par ici a bien témoigné quelle est la force de notre Empire. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
  2. Qu'elle ambition extraordinaire vous porte à la tyrannie ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  3. Vous vous mécomptez en vous comparant au Soleil, ou aux étoiles : vous ne brillez pas d'un tel feu que l'on en soit éclairé dans les lieux ou il n'y a ni chandelle ni autre lumière, et vous ne verriez pas clair vous-même sans le secours d'autrui. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  4. Il est certain que plusieurs voyants le front poli comme ivoire? et borné de ces deux arcs d'ébène qu'on appelle des sourcils, ont pris cela pour le trône de l'Amour ; et quant aux cheveux, ils les ont estimés des filets à prendre les coeurs, et des chaînes à les retenir. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  5. Voilà donc quantité de belles parties qui plaisent aux yeux des Hommes, et qui aident à conserver l'autorité que nous avons dessus eux : Que si vous montez à cette ambition de vous dire souverains, et je pense pas de vrai qu'elles soient capables de s'attribuer un même honneur, mais au moins elles m'assisteront toutes pour vous empêcher de parvenir à votre violent dessein. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  6. Je m'imagine que vous croyez aussi jeter quelques rayons au dehors ; mais quand cela serait, encore n'iraient ils pas plus loin que les traits que je lance ; et prenez bien garde à ce que je veux dire car je n'entends pas seulement l'éclat de ma rougeur, mais les traits qui sortent de moi avec force, comme s'ils étaient décochés d'un arc, et en effet j'en ai aussi la forme. Ce sont mes paroles qui charment quelquefois par douceur, qui étonnent par leurs menaces, qui attirent par leurs promesses, et qui quoi qu'elles fassent, gagnent toujours quelque empire sur les âmes, et font connaître qu'il n'y a rien de plus élevé qu'elles, puisqu'elles sont filles de la raison et de l'intelligence. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  7. J'avoue que maintenant vous me faites entendre ce que vous pensez, mais c'est par une mutuelle correspondance, et par l'entremise de l'âme qui nous est commune, laquelle fait que nous avons ensemble tout cet entretien. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  8. On nous l'attribue réellement, et nous l'avons aussi. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)
  9. Enfin je ne suis pas moins nécessaire dans la police générale des hommes, que dans les intrigues de l'Amour ; et pour vous montrer qu'outre le langage j'ai vu autre qualité qui me fait estimer grandement, ne vous suis-je pas représenter ici encore que je suis le plus doux organe de l'union des âmes, et le témoignage sensible de ce qui se fait spirituellement ? (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  10. Vous ne dites pas que je prends plaisir sur toute chose à baiser une bouche qui me ressemble, et que c'est là où j'établis mon souverain bien, la correspondance ne se trouvant point si parfaitement ailleurs : aussi entre toutes les beautés qu'on estime dans un visage, il n'y en a point qui aient plus de douceur que celles dont je suis pourvue. (Acte 1, scène 1, LA BOUCHE)
  11. Si vous faites tant d'état de votre parole, représentés vous que vous n'auriez rien à dire d'excellent, si vous ne racontiez ce que nous avons observé ; vous racontez quelquefois ce que les oreilles vous ont apprit, mais la créance qu'on y prête n'est point égale à celle qu'on donne librement à des témoins oculaires. (Acte 1, scène 1, LES YEUX)

ZÉLAMIRE (1786)

  1. Pour éviter leurs coups voilà de belles armes ! v.17 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  2. Au mépris d'un Huron la belle vous couronne. v.26 (Acte 1, scène 1, GERMAIN)
  3. La mort la plus cruelle est plus douce pour moi ; v.43 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
  4. À laquelle il promit une flamme éternelle ? v.46 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
  5. Elle sait nous séduire. v.86 (Acte 1, scène 1, DOLNANGE)
  6. As-tu donc oublié la belle destinée, v.101 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
  7. Les belles valent mieux que dans ces sombres bois. v.112 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
  8. Elle s'est épuisée en ces heureux climats ; v.116 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  9. Et ce n'est pas en vain qu'elle m'a su charmer. v.124 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  10. Mais quelle est-elle enfin ? v.125 (Acte 1, scène 2, BELFORT)
  11. C'est une déité : C'est Vénus elle-même ! v.146 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  12. Elle n'a pas voulu que son brillant berceau, v.147 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  13. Lève-toi, me dit-elle, et crois qu'en ces climats, v.151 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  14. Dans des rochers affreux, elle nous conduisit. v.159 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  15. Rassure-toi, dit-elle... Oui, j'approuve ton feu. v.164 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  16. Eh bien, emmenons-la, qu'elle vous suive en France ! v.173 (Acte 1, scène 2, GERMAIN)
  17. Abandonnerait-elle une tête si chère. v.178 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  18. Que par mille vertus elle a bien mérité. v.204 (Acte 1, scène 2, DOLNANGE)
  19. Il charge le Huron qui, de sa belle main, v.220 (Acte 1, scène 3, GERMAIN)
  20. Quelle fanfaronnade ! Il a, ma foi, du coeur ! v.236 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
  21. Puisqu'elle est seule ici, lui faire un peu ma cour. v.240 (Acte 1, scène 4, GERMAIN)
  22. Pour la punir... Tant mieux, car elle le mérite. v.254 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  23. Elle viendra s'y rendre. Adieu. v.265 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  24. Voyez quelle constance ! v.270 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
  25. Les jolis mots qu'il dit : quelle ardeur, quelle flamme ! v.293 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  26. Sa femme est son héros : il ne vit que pour elle. v.314 (Acte 1, scène 5, GERMAIN)
  27. Si c'est l'indifférence, elle est bien plus cruelle. v.325 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  28. Elle livre au mépris une épouse fidèle, v.326 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  29. Qu'elle dut obtenir du tyran de son coeur. v.328 (Acte 1, scène 5, NADINE)
  30. Elle adore un Français qui vaut bien mieux que lui. v.348 (Acte 1, scène 6, NADINE)
  31. Elle est avec son père. v.349 (Acte 1, scène 6, NADINE)
  32. Veut-elle me porter au dernier désespoir ? v.352 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
  33. Pour prix de mon amour, elle me hait, m'abhorre. v.354 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
  34. Elle fait mon malheur, je veux dans ma vengeance v.358 (Acte 1, scène 6, OUK?A)
  35. Elle te haïra si tu veux la contraindre. v.366 (Acte 1, scène 6, NADINE)
  36. Elle ne t'aime plus et ton coeur s'en offense ? v.373 (Acte 1, scène 6, NADINE)
  37. Penses-tu que mon coeur blessé cruellement v.383 (Acte 1, scène 6, OUKÉA)
  38. Rien ne rend aussi laid que l'humeur querelleuse. v.390 (Acte 1, scène 6, NADINE)
  39. Allons trouver l'ingrate, elle apprendra peut-être v.398 (Acte 1, scène 7, OUKÉA)
  40. Elle me hait... peut-on commander à son coeur ? v.411 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
  41. J'adore une infidèle, elle outrage ma flamme ; v.413 (Acte 1, scène 7, OUK?A)
  42. Si de quelque autre objet la présence nouvelle... v.453 (Acte 2, scène 3, ZÉLAMIRE)
  43. Germain, que fait ton maître ? Et quelle horrible affaire, v.461 (Acte 2, scène 3, Z?LAMIRE)
  44. Pour faire de mon corps un excellent ragout, v.519 (Acte 2, scène 4, GERMAIN)
  45. Quelle pitié peut te parler encore ? v.590 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
  46. Je l'obtiendrai, cruelle, en dépit de toi-même. v.605 (Acte 2, scène 5, OUKÉA)
  47. Crains tout de ton amante, elle est ton ennemie. v.614 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
  48. L'humanité t'appelle, écoute au moins sa voix. v.636 (Acte 2, scène 5, ZÉLAMIRE)
  49. Cruels, sachez qu'il faut qu'elle soit expirante. v.722 (Acte 2, scène 7, ZÉLAMIRE)
  50. Mon absence cruelle a fait couler tes larmes ! v.725 (Acte 2, scène 8, DOLNANGE)
  51. Que nous l'échappons belle ! v.745 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
  52. Je sens qu'elle est en moi plus forte que l'amour. v.751 (Acte 2, scène 9, OUKÉA)
  53. Ah, quelle bienfaisance ! v.761 (Acte 2, scène 9, GERMAIN)
  54. Ah, ne l'exige pas, c'est elle qui l'ordonne. v.769 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
  55. Celle pour qui je veux exister désormais. v.771 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
  56. Ont enfin dissipé nos cruelle alarmes. v.778 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
  57. Belfort il a raison, elle a beaucoup d'appas. v.792 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)
  58. Elle ferait, je crois, le bonheur d'un époux. v.795 (Acte 2, scène 9, DOLNANGE)

THÉLAMIRE (1739)

  1. Mais apprends les motifs d'un telle entreprise ; v.32 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
  2. Ma tendresse pour lui durerait-elle encore, v.72 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
  3. Je sais qu'elle l'adore ; et je veux en ce jour v.93 (Acte 1, scène 1, AMINTAS)
  4. Vous voulez l'épouser. Quelle ardeur vous entraîne v.136 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
  5. De vous représenter quelle est votre faiblesse : v.156 (Acte 1, scène 2, AMINTAS)
  6. Avant la fin du jour elle compte être Reine ; v.216 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
  7. Et je suis averti qu'elle doit aux autels v.217 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
  8. Puisqu'elle aime le Roi, suffit pour l'arrêter. v.222 (Acte 1, scène ", AMINTAS)
  9. Peut-elle résister à ce coup qui me tue ? v.276 (Acte 2, scène 1, ELISMÈNE)
  10. Et mon sort me prescrit une éternelle absence. v.352 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
  11. Quel reproche Elismène aurait-elle à se faire v.379 (Acte 2, scène 2, ELISMÈNE)
  12. Adieu, Seigneur, adieu... Ciel ! Quelle violence ? v.384 (Acte 2, scène 2, ELISM?NE)
  13. Est-ce moi qu'elle fuit : ô Dieux ! Est-ce Elismène ? v.388 (Acte 2, scène 3, THÉLAMIRE)
  14. J'ai vu couler ses pleurs. Quelle entreprise étrange ! v.395 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
  15. Le Ciel le veut, dit-elle ! Eh quoi ? Toujours les Dieux v.397 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
  16. Ma gloire, ajoute-t-elle, hélas ! Faible raison ! v.401 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
  17. Quel trouble elle m'inspire ! Ou plutôt quel poison ! v.402 (Acte 2, scène 3, TH?LAMIRE)
  18. Seigneur, quelle lumière osez-vous me donner ?... v.429 (Acte 2, scène 4, AMINTAS)
  19. Mais elle n'est souvent qu'une source d'alarmes. v.496 (Acte 3, scène 1, AMINTAS)
  20. Triomphez donc, cruelle, et voyez dans mon âme v.567 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
  21. Dans vos yeux, dans vos pleurs, quelle tendresse éclate ? v.584 (Acte 3, scène 3, THÉLAMIRE)
  22. Quel était ton dessein ? Quelle bassesse extrême v.657 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
  23. Je ne suis point surpris qu'une âme criminelle v.661 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
  24. Devienne en un moment, soupçonneuse et cruelle. v.662 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
  25. Elle vous évitait ; vous l'avez poursuivie ; v.677 (Acte 3, scène 4, AMINTAS)
  26. On saache qu'elle vit sous le nom d'Elismène. v.694 (Acte 3, scène 4, THÉLAMIRE)
  27. Appeliez la Princesse. Oui ma bouche elle-même v.852 (Acte 4, scène 3, THÉLAMIRE)
  28. Contre elle, contre moi, je dois me rassurer. v.854 (Acte 4, scène 3, TH?LAMIRE)
  29. Quel est votre dessein, et sur quelle espérance v.867 (Acte 4, scène 5, ELISMÈNE)
  30. Sans crime je tombais dans l'éternelle nuit, v.873 (Acte 4, scène 5, ELISM?NE)
  31. Consentez-y ma soeur. De cette loi cruelle v.895 (Acte 4, scène 5, THÉLAMIRE)
  32. Peut-être en ce moment ma vertu dépend elle. v.896 (Acte 4, scène 5, TH?LAMIRE)
  33. Voilà donc, juste ciel ! Quelle est ma destinée ! v.944 (Acte 5, scène 1, THÉLAMIRE)
  34. Mais que me veut Philax ! Quelle sombre tristesse !... v.955 (Acte 5, scène 1, TH?LAMIRE)
  35. À quelle épreuve encor mettrait-on ma faiblesse ! v.959 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
  36. Et nous ne recevons cette clarté cruelle v.984 (Acte 5, scène 2, THÉLAMIRE)
  37. Du plus heureux succès vous donne la nouvelle. v.1016 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
  38. M'eût été moins cruelle en m'arrachant la vie. v.1036 (Acte 5, scène 3, THÉLAMIRE)
  39. Mon coeur du moins vous venge, adieu, belle Elismène : v.1047 (Acte 5, scène 3, LICTIMEN)
  40. Elle meurt, Dieux cruels ! Dont la rigueur m'opprime : v.1119 (Acte 5, scène 4, THÉLAMIRE)

DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE (1659)

  1. Oui sans doute, il est fort nécessaire d'en avoir ; car la beauté du corps est fort peu de chose, si elle n'est animée par la vigueur de l'esprit, qui lui donne tout l'agrément. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  2. Une beauté stupide, ou sotte, attire plutôt le mépris que l'amour ; ou si elle le fait aimer, ce n'est que pour un moment. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  3. Je vous avoue que j'en suis fort rebutée, s'il faut lire perpétuellement, et s'il faut parler souvent avec des savants, car ils vous entretiennent de cent choses dans lesquelles je ne trouve aucun goût. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
  4. Aimez seulement, et ne vous mettez point en peine ; car si vous vous adressez comme il faut, vous deviendrez en peu de temps une des plus spirituelles, et des plus agréables personnes du monde. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  5. En vérité vous m'en faites prendre envie ; et je crois qu'elle ne me passera de longtemps, si je rencontre un galant qui m'aime bien, et qui soit fait comme je le voudrais : mais le malheur est qu'on ne les fait pas tout exprès, et c'est ce qui me va faire enrager ; car dès qu'on entre une fois en appétit d'aimer, on aime presque tout ce qu'on rencontre. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)
  6. Figurez-vous que votre connaissance vient de plus loin que vous ne pensez ; que vos deux âmes se font autrefois connues, et qu'ayant toujours eu une secrète liaison ensemble, il y a longtemps qu'elles se cherchent : de sorte que s'étant rencontrées une fois, c'est pour ne se séparer jamais. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  7. Un véritable amant songera plus à la personne qu'il aime, qu'à soi-même ; ainsi il ne fera jamais rien qui lui puisse déplaire : même ses actions auront un secret charme pour elle que les autres n'apercevront pas ; et leur mutuel amour produisant une complaisance mutuelle, ils auront une confiance toute entière l'un pour l'autre ; tellement qu'il n'est pas possible que deux coeurs si bien unis se puissent jamais brouiller. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  8. L'amour que vous avez dans le coeur vous ouvrira l'esprit, et vous donnera de nouveaux agréments, et de nouvelles grâces, qui feront soupirer mille amants ; vous aurez assez d'adresse pour vous savoir entretenir avec eux, et ils ne le persuaderont jamais que vous ayez une amitié particulière ; car ayant dans l'âme une source de prudence et de dissimulation, vous trouverez mille expédients pour contenter votre véritable inclination, et pour la cacher à tous les autres. (Acte 1, scène 1, ALCIPE)
  9. Courage, mes belles Filles, nous allons toutes avoir de l'esprit tant que nous en voudrons. (Acte 1, scène 1, DRIONICE)

OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE ! (1772)

  1. Que celle de Dimanche... v.12 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POT-DE-VIN)
  2. Qu'elles soient refroidies. v.24 (Acte 1, scène 1, BABET)
  3. Cela est à merveille ; mais si Madame arrivait ; ne serait-elle pas fâchée de voir tout ce tracas chez elle sans en avoir été prévenue ? (Acte 1, scène 1, BABET)
  4. Elle seule a tout le tort ; v.63 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT-DE-VIN)
  5. Il est, parbleu, bien difficile d'être d'accord, quand on est deux à partager l'autorité ; et ne vaut-il pas mieux la céder, que d'entretenir des querelles éternelles ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
  6. Mais quelle heure est-il ?... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
  7. La Galiote ne pourrait-elle pas encore ?... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
  8. Ma femme m'aurait écrit si elle avait dû revenir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR POT DE VIN)
  9. Madame_la_Comtesse de la Bicoquette, Mademoiselle Adélaîde, Monsieur_le_Marquis de Cinq-Arpens et Monsieur de Podolie. (Acte 1, scène 3, BABET)
  10. Est celle de votre beauté. v.108 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
  11. La bonne santé de Mademoiselle Adélaïde ajoute encore à ma satisfaction ; je craignais de n'avoir pas l'honneur de la voir: elle devrait se dissiper, s'égayer ; oui, en peu de temps, vous seriez tout-à-fait bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR POT-DE-VIN)
  12. Vous me faites une querelle d'Allemand, Monsieur Pot-de-vin ; je ne suis point triste, et je n'ai jamais eu moins envie de l'être. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE ADÉLAÏDE)
  13. Elle a les traits. v.180 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-ADÉLAIDE)
  14. Éteint ma voix. Quelle furie ! v.182 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE AD?LAIDE)
  15. Voici la clé de l'office, et puis celle du garde-meuble, et puis celle du fruitier... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POT-DE-VIN)
  16. Il fallait commencer par elle..... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
  17. J'ai de la patience, cela est vrai : mais il est des circonstances où elle échappe... (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
  18. Qu'appellez-vous de la colère ? (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
  19. Elle n'est pas, sûrement..... v.213 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  20. Elle a tout l'air d'un Sergent v.214 (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  21. C'est de l'excellent comique. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  22. Elle se moque de nous, sortons. (Acte 1, scène 5, MADAME-LA-COMTESSE)
  23. Je fais mes excuses à ces Dames et à ces Messieurs ; l'agitation dans laquelle vous m'avez mise, m'a empêchée de les saluer plutôt. (Acte 1, scène 5, MADAME POT DE VIN)
  24. Peut-on sans indiscrétion vous demander, Madame, l'histoire des lits jumeaux ; elle doit être intéressante. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  25. Monsieur Pot-de-vin, suppliez Madame_la_Comtesse d'accepter votre main, Mademoiselle Adélaïde prendra celle de Monsieur de Podolie. (Acte 1, scène 6, MADAME POT DE VIN)

FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2] (1666)

  1. Mais la Pucelle montre à tous les bons esprits, v.9 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
  2. Ajoute à ces vertus celles d'un parasite, v.31 (Acte 1, scène 1, LA SERRE)
  3. Ait trahi ma querelle ; et m'ait manque d'effroi ? v.120 (Acte 1, scène 2, CHAPELAIN)

LES BONNES GENS (1772)

  1. Te rappelles-tu bien sa physionomie ? v.2 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
  2. Avec quelle douceur, Guillaume, il nous parla ! v.26 (Acte 1, scène 1, MADAME-GUILLAUME)
  3. Ces nouvelles hier me furent racontées. v.89 (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
  4. Que dites-vous, et quelle est cette idée ? v.117 (Acte 1, scène 2, LE-ROI)
  5. Mon âme est d'une classe, où l'âme la plus belle, v.167 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
  6. N'attribuant qu'aux leurs une valeur réelle ; v.170 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
  7. C'est sur elle pour fuir que mon espoir se fonde : v.184 (Acte 1, scène 2, GUILLAUME)
  8. Quelle adorable bienfaisance ! v.205 (Acte 1, scène 3, MADAME-GUILLAUME)
  9. Elle sert à jouir de la prospérité ; v.227 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
  10. Elle répand sur nous un baume salutaire. v.229 (Acte 1, scène 3, MADAME GUILLAUME)
  11. Sur ce petit fumier, que l'on appelle terre, v.243 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  12. Mais quelle est cette créature ? v.266 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  13. Peut-être elle pourra nous faire boire un coup. v.267 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  14. Mais je crains fort, Monsieur, qu'elle ne soit pas bonne. v.277 (Acte 1, scène 4, MADAME-GUILLAUME)
  15. Enfin, telle qu'elle est, il faut qu'on nous la donne, v.278 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  16. Elle est bonne, sans compliments. v.329 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  17. Comme un sachet elle sent l'ambre. v.350 (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  18. En avant, mon mari fera la sentinelle ; v.392 (Acte 1, scène 6, MADAME-GUILLAUME)

LE PRIX D'UN MOMENT (1772)

  1. Qui nous traitent cruellement, v.18 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
  2. Oui, ce n'est point un songe ; Monsieur m'a appelé hier au soir ; il m'a dit : tes moeurs sont pures, ton âme est douce et honnête ; je crains qu'elles ne se corrompent et ici. (Acte 1, scène 1, LOUIS)
  3. Messieurs, j'appartenais à Monsieur_le_Comte de la Croix, et je viens de son Château de Monfort ; ce bon Seigneur m'a donné cinquante écus pour apprendre un métier, je vais avec empressement annoncer cette heureuse nouvelle à ma mère : je n'ai de passeport que la vérité de ce que j'ai l'honneur de vous dire. (Acte 1, scène 4, LOUIS)
  4. " Nous, Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Brigadier des Armées du Roi, certifions à qui il appartiendra, que le nommé Louis Pernon de Sari, près Autun, nous a très bien, et très fidèlement servi pendant l'espace d'une année ; qu'il n'est sorti de notre Maison qu'afin d'aller près de sa mère apprendre un métier, pour les frais duquel nous lui avons donné cent cinquante livres ; que nous apprenons, dans l'instant, qu'au moment de son départ, un enfant a eu l'idée de mettre dans son paquet six couverts d'argent à nos armes ; ce qu'il a exécuté sans être aperçu ; que sentant tous les dangers de cette indiscrète plaisanterie, nous avons fait partir sur le champ Dumont, notre valet-de-chambre, pour prévenir les suites qu'elles pourraient avoir, et répondre en notre nom, de la bonne conduite et des sentiments d'honneur de ce jeune homme ; en foi de quoi, nous avons signé le présent, scellé du sceau de nos armes. (Acte 1, scène 5, VA-LE-GALOP)

DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU (1778)

  1. Il vous punirait moins qu'un autre : vous n'avez jamais eu une idée fixe ; vous n'avez jamais affirmé qu'il y eût un Dieu dispensateur de bienfaits et de peines éternelles ; vous en faisiez un Être indifférent ; vous insinuiez que la conscience finit avec l'homme ; vous n'avez jamais assuré que l'âme était indestructible : on ne savait pas si vous craigniez l'Être des êtres, si vous espériez en lui ; vous vous efforciez à raisonner sur son essence, sans avoir un sentiment stable. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
  2. Prêchée par vous, elle a produit l'impunité. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
  3. Elle a prévenu bien des crimes ; elle a quelquefois fait le malheur des États ; mais la Religion proprement dite a toujours contribué à la félicité des particuliers. (Acte 1, scène 1, ROUSSEAU)
  4. Eh bien, que penses-tu de ta nouvelle vie ? v.56 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)
  5. L'éternité m'effraie, elle amortit ma verve ; v.60 (Acte 1, scène 1, VOLTAIRE)

LE SÉRAIL DE DE LYS (1735)

  1. Elle est novice encore, faites-lui votre cour ; v.24 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
  2. Peut-être que dix coups contenterons la belle, v.25 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
  3. Ce qui n'est rien pour moi, peut être assez pour elle. v.26 (Acte 1, scène 2, GODEMICHI)
  4. Quelle gaillarde avec son appétit, v.27 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)
  5. Il ne faudrait pas voir celui qu'elle présente, v.31 (Acte 1, scène 3, PALMISSE)
  6. M'a tellement pressé que j'ai foutu debout : v.70 (Acte 1, scène 3, ALCIBIADE)

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LES SAUVAGES (1789)

  1. Quels sons !... Quelle douce harmonie !... v.62 (Acte 1, scène 3, LOUISE)
  2. À celle d'Alphânor... v.71 (Acte 1, scène 4, ROANOKE)
  3. Telle est la fin de sa course pénible v.83 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
  4. Mais que vois-je ? Quelle infamie ! v.107 (Acte 1, scène 4, ALPHANOR)
  5. Elle a besoin de répandre des pleurs. v.126 (Acte 2, scène 1, LOUISE)
  6. Quelle joie dans mon âme, v.145 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
  7. À mon sort elle va s'unir. v.148 (Acte 2, scène 2, IDAMIR)
  8. Que jamais de sombres querelles v.149 (Acte 2, scène 2, LOUISE)
  9. Que vos ardeurs soient éternelles ! v.151 (Acte 2, scène 2, LOUISE)
  10. Dans l'âme d'Artëmar, elle fut inspirée v.239 (Acte 2, scène 4, ALPHANOR)
  11. Des Illinois telle est sa volonté ; v.261 (Acte 3, scène 2, ROANOKE)
  12. Des faveurs toujours nouvelles... v.287 (Acte 3, scène 2, OTAMBO)
  13. Mon fils, elle vient t'embrasser. v.353 (Acte 3, scène 6, LOUIS)
  14. Rappelleront ta simplicité v.432 (Acte 3, scène 6, IDAMIR)

DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE (1659)

  1. N'est-il pas vrai que rien n'est plus agréable qu'une Prude, quand elle aime de toutes les ardeurs de son âme ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Ne cache-t-elle pas dans toutes ses actions de plaire à l'objet de sa passion ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  3. Ne fuis-t-elle pas tout ce qui lui pourrait donner du chagrin ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  4. Ne cours-t-elle pas au devant de tout ce qui lui peut donner de la joie ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  5. Ne s'étudie-t-elle pas à lui témoigner à tous moments des preuves d'une tendresse inviolable ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  6. Enfin la Prudence qui règle les entreprises, ne s'efforce-t-elle pas en lui donnant toutes les marques d'un violent amour, de tromper tous ceux qui prétendent à ton coeur, et de leurs faire croire qu'elle est toute de glace pour celui pour qui elle est toute de flamme ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  7. Est-ce un petit plaisir, lorsqu'en particulier vous lui donnez les dernières caresses, et que vous lui faites voir que tous vos soins s'occupent à chercher des moyens pour lui donner sans relâche de nouvelles assurances d'un amour tendre et passionné ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Les douceurs que donne une coquette quand elle aime un seul objet, font bien plus agréables que celles que donne une prude. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  9. Est-il quelque chose de plus plaisant, que de voir une coquette s'attirer plusieurs soupirants, par mille petites afféteries, et tout cela pour étaler aux yeux de celui qu'elle aime la grandeur de son mérite, et pour lui faire connaître combien il doit se croire heureux de la posséder seul ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
  10. C'est là qu'elle lui donne aisément ce que tous ses soupirants achèteraient de leur sang ; c'est en cet endroit qu'elle se plaît à faire le portrait de ce qu'elle aime avec des traits tout de feu, et qu'elle lui dit avec tendresse, que tout ce qu'elle voir ne saurait donner la moindre atteinte à sa constance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  11. C'est une autre question à laquelle je répondrai mais parlons de nos humeurs en général, et non en particulier. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  12. J'entends celles qui n'ont point d'attache pour un seul, et qui se plaisent d'en aimer plusieurs à la fois. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  13. Je vous ai fait amplement voir que la coquette qui s'arrêtait à aimer un seul objet, était assurément pour le moins autant agréable que la prude, et qu'elle avait beaucoup plus de satisfaction. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  14. Hé bien, je le veux ; n'est-ce pas une chose admirable de voir la conduite d'une prude, quand elle feint d'avoir de l'amour pour un seul, et qu'elle souffre que plusieurs lui en content ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  15. Ne fait-elle pas croire adroitement par de puissantes raisons que le vrai est faux, quand cet objet qu'elle feint d'aimer la soupçonne d'intelligence aucun autre ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  16. Et même chose n'est-elle pas le plus souvent faite, alors qu'il s'en aperçoit, et lorsqu'il lui en veut dire son sentiment ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  17. N'a-t-elle pas cent ruses infaillibles pour lui faire connaître qu'il s'abuse ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  18. Ne ménage-t-elle pas adroitement ses caresses pour ne lui pas donner la créance qu'elle tâche d'effacer par ce moyen le crime dont il l'accuse ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  19. Souffrez que je vous interrompe, et que je vous dire que la coquette n'a pas besoin de tous ces artifices ; car si quelque amant se plaint d'elle, après lui avoir donné quelques marques d'une tendre amitié, à la première parole, elle le laisse plaindre tout seul, et s'étudie davantage à le confirmer dans cette créance par cent coquetteries affétées : c'est ce qui fait augmenter le feu de cet amant, et qui l'oblige à rechercher avec soin l'occasion de la rejoindre pour lui demander excuse ; et lorsque heureusement pour lui il rencontre ce moment favorable, il n'ose plus se servir de la plainte, par appréhension qu'elle n'en fasse encore autant ; il lui demande seulement si elle a quelque lieu de se plaindre de lui, et qu'il la conjure de tout son coeur de lui faire savoir en quoi il a pu malheureusement lui déplaire. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  20. Elle lui répond fièrement que ses soupçons la touchent au dernier point, et qu'après lui avoir donné les dernières marques de sa tendresse, il a mauvaise grâce d'avoir ces criminelles pensées et enfin qu'elle ne peut contraindre son humeur enjouée. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  21. Il s'excuse alors par cent belles paroles, et lui dit que c'est la forte passion qu'il relient pour elle, qui lui fait craindre à tous moments la perte de celle pour qui il veut brûler jusqu'au tombeau ; mais que dorénavant il n'aura plus ces fâcheuses visions, ou du moins qu'elle n'en aura pas la connaissance. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  22. Il veut en ce moment lui marquer les transports d'un amour passionné ; mais elle le quitte avec fierté, et lui dit, vous serez puni cette fois de l'outrage que vous m'avez fait : il a beau se mettre à genoux pour lui demander pardon, et lui dire qu'elle est sans doute toujours en colère contre lui. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  23. Non, dit-elle, je ne suis point fâchée ; mais c'est pour vous faire souvenir que je ne veux pas que l'on ait cette créance de moi. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  24. Il est vrai que celui qui me quitte est toujours dans le doute, et qu'il cherche des moyens pour s'éclaircir, mais la prudence n'a-t-elle pas mille ressorts pour l'abuser ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  25. Ne lui fait-on pas dire secrètement par une suivante qu'il croit avoir gagnée par argent, que Monsieur tel est amoureux de sa maîtresse, bien qu'il n'y pense pas, et qu'il ne la visite que pour passer le temps ; et lorsqu'il demande à cette suivante si celui dont il est jaloux soupire pour sa maîtresse, ne lui répond-t-elle pas qu'elle n'en a point connaissance, et que sa maîtresse ne fait pourtant rien sans lui faire savoir ; mais qu'elle tâchera par quelques moyens d'en savoir la vérité ; et pour lui faire croire qu'elle n'en a nulle connaissance, elle répète : Quoi, Madame aurait-elle bien fait cette intrigue sans m'en tien dire ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  26. Je vous avoue que j'en suis sensiblement touchée, et que je n'épargnerai pas mes soins pour le découvrir, et pour pousser la chose plus loin : Ne dit elle pas encore, en vérité vous me surprenez quand vous me dites cela : je ne saurais me persuader que la chose soit faite sans m'en avoir avertie : elle me serait bien voir par cette façon d'agir secrète, que je lui serais funeste en quelque sorte ; mais pour votre intérêt et pour le mien, je m'étudierai sans cesse pour connaître si ce que vous me dites est véritable. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  27. Ne la supplie-t-il pas avec instance de vouloir faire ce qu'elle lui promet, et ne sort-il pas d'avec elle l'esprit un peu plus en repos ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  28. La Prudence en matière d'amour se trompe le plus souvent ; mais dites-nous encore quelles précautions vous prenez, quand vous voulez faire une nouvelle conquête ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
  29. Quand le Galant qui plait vient au logis deux ou trois fois de suite, on voit facilement s'il prend feu ; alors on avertit une suivante que ce galant ne déplairait pas : elle qui sait comme il faut agir dans un rencontre semblable, ne manque pas de lui témoigner de la joie quand il revient à la maison ; et s'il arrive qu'il demande quelque chose, elle montre de l'empressement à courir au devant de ce qu'il souhaite, pour lui faire connaître le plaisir qu'elle a de lui rendre service. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  30. Cependant je conserve un grand sérieux, qui semble lui défendre de croire que je sois d'intelligence avec elle; lui voyant que cette suivante marque de l'estime pour sa personne, ne manque pas de chercher les moyens de la joindre : ce qu'il fait aisément par la disposition qu'elle y a. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  31. Dans ce premier entretien, il lui dit qu'il l'aime beaucoup ; et pour preuve de son amitié, lui fait quelques présents : elle feint de n'en pas vouloir. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  32. Lui la pressant, la prie de les accepter, en lui jurant de n'en parler jamais: ce qu'elle accepte après un léger refus. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  33. Une autre fois quand il vient au logis, il tâche de donner quelque lettre de prose ou de vers à la suivante, laquelle ne lui promet pas déterminément de me la rendre, mais elle l'assure qu'elle y fera tous ses efforts. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  34. Le lendemain quand il revient, elle court au devant pour lui faire savoir que son billet est rendu, et que sa maîtresse a témoignée assez de joie en le lisant, mais qu'elle n'a rien répondu. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  35. Une autre fois il la prie de m'en rendre un autre, qui produit le même effet ; ensuite je commence à ne plus affecter un trop grand sérieux, et par là je lui donne jour à se déclarer un peu, il ne manque pas de récrire une autre lettre, à laquelle la suivante répond, que j'ai dit que ses billets étaient tout à fait galants, et qu'il avait autant d'esprit dans la conversation, qu'il en faisait paraître dans ses écrits. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  36. Il ne m'en coûte pas tant, et j'ose dire qu'en moins d'une heure, j'attaque, je combats, et que je triomphe : premièrement quand il vient un galant chez moi, qui n'a point accoutumé d'y venir, je lui rends toutes les civilités que la bienséance exige soit qu'il me plaise ou non ; mais s'il arrive que ce soit le premier, je les redoute, et je lui fais aussi bon accueil qu'à ceux qui sont tous les jours chez moi : cela embarrasse les autres, et les fortifie dans la créance que mon humeur est égale pour tous, mais que pour celui que je feins d'aimer, elle n'est pas de même. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  37. Je vous l'avoue ; mais ne demeurez vous pas d'accord aussi que c'est une chimère épouvantable, que de faire consister la grandeur du plaisir dans la difficulté de le posséder, comme si la joie n'était pas une ; il est vrai qu'elle se rencontre plus_ou_moins grande, mais la cause provient seulement de l'objet. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  38. N'est-ce pas une folie que de croire que la poursuite d'un objet qui dure quinze jours, donne plus de satisfaction quand on arrive à la fin, que celle qui ne dure qu'un jour ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
  39. Vous ne concevez donc pas que naturellement un bonheur attendu avec inquiétude, nous donne infiniment beaucoup plus de plaisir, que celui qui arrive sans difficulté, et que l'on balance la grandeur de la joie par les peines que l'on a souffert, quand on reparle dans son imagination les difficultés que l'on a eu à l'acquérir ; et comme la chose coûte beaucoup, nous le chérissons davantage que celle qui coûte si peu. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  40. Enfin vous faites consister l'excellence de la chose par la grandeur de son prix, et tout cela n'est qu'un effet de l'imagination : pour moi je la regarde seulement comme elle est. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  41. En voilà trois qu'on m'a envoyés ce matin : le premier est un sonnet d'un qui me dit journellement qu'il m'adore, et cependant je l'écoute sans lui répondre ; l'autre est un poulet d'un autre à qui je donne quelques dehors qui font assez suffisants pour faire croire qu'il n'est pas mal dans mes bonnes grâces ; le dernier est d'un qui se plaint de mon indifférence, et qui malgré tous mes mépris, ne peut s'empêcher de brûler pour mes appas. (Acte 1, scène 1, IRIS)
  42. Dites-moi un peu quelle preuve convaincante vous en avez ? (Acte 1, scène 1, IRIS)
  43. C'est assurément quelque chose: mais ne voyez-vous pas que les hommes se louent en disant cette belle sentence, parce qu'ils croient sottement que la prudence est incompatible avec nous : vous voyez que ce qu'ils disent est pour toute autre chose que pour l'amour ; et quand même ils l'y voudraient prendre, voyons-nous ces messieurs se laisser conduire par la prudence quand ils sont amoureux ? (Acte 1, scène 1, IRIS)

LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES (1834)

  1. C'est lui que le prophète appelle le second Adam, et par qui le crime du premier Adam est détruit en nous. (Acte 1, scène 1, L'ÉPOUX)
  2. Donnez de la lumière à nos lampes, ayez pitié de notre inexpérience, afin que nous ne soyons pas mises à la porte quand l'époux vous appellera dans ses demeures. (Acte 1, scène 1, LES FOLLES)
  3. Donnez de la lumière à nos lampes, ayez pitié de notre expérience, afin que nous ne soyons pas mises à la porte quand l'époux vous appellera sans ses demeures. (Acte 1, scène 1, LES MARCHANDS)
  4. Tantôt que les démons les prennent et qu'elles soient précipitées dans l'enfer. (Acte 1, scène 1, LE CHRIST)
  5. Dis, Baptiste, pour quelle cause, renfermé dans le ventre (de ta mère), as-tu donné des applaudissements au Christ ? (Acte 1, scène 1, JEAN-BAPTISTE)
  6. Voici qu'au pôle, une nouvelle race est descendue sur la terre. (Acte 1, scène 1, RÉPONSE)

THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON (1865)

  1. Où Perrault nous a peint la_Belle_au_bois_dormant, v.12 (Acte 1, scène 1, LE RÉCITANT)
  2. Puissions-nous tous, ce soir, pleins d'une ardeur nouvelle, v.26 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)
  3. Mais quelle activité depuis notre réveil ! v.52 (Acte 1, scène 1, LE R?CITANT)

MÉLISSE (1879)

  1. Pour exercer contre elle un si cruel supplice ? v.94 (Acte 2, scène 1, MELISSE)
  2. Est-ce elle, et dois-je croire au rapport de mes yeux ? v.96 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  3. C'est elle ; abordons-la... Melisse ? v.97 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  4. Qui m'appelle ? v.97 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
  5. Qui nous doit apporter cette bonne nouvelle. v.130 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  6. Car, depuis le moment que la peste cruelle v.145 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  7. Fait de nos chers troupeaux une moisson mortelle, v.146 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  8. Elle émousse le trait du chagrin qui la pique. » v.158 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  9. Je connais ton esprit, je sais quelle est ta foi ; v.195 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
  10. Mais d'où vient qu'une ardeur et si pure et si belle v.201 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  11. N'a point fait naître en lui de flamme mutuelle ? v.202 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  12. Et comme à la plus belle, et comme à la plus fière, v.242 (Acte 2, scène 2, MELISSE)
  13. Et prépare déjà sa mortelle défense. v.322 (Acte 2, scène 2, ORANTE)
  14. Hélas ! elles n'ont point de semblables tristesses. v.342 (Acte 2, scène 3, MELISSE)
  15. Quand elle s'est sur vous avec rage élancée. v.350 (Acte 2, scène 4, PHILENE)
  16. Qu'est-ce donc qu'elles ont ? v.379 (Acte 2, scène 4, ALEXIS)
  17. Brise le fort épieu de sa cruelle dent, v.387 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
  18. Adonis, qu'aima tant une belle déesse, v.389 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
  19. Qu'elle suivait partout et caressait sans cesse ; v.390 (Acte 2, scène 4, MELISSE)
  20. Reconnaisse si mal une si belle ardeur ; v.428 (Acte 2, scène 5, ORANTE)
  21. Mais, quand elle se fut présentée à souhait. v.459 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  22. D'arrêter Alexis elle a fait ses efforts. v.476 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  23. A-t-elle rien omis de touchant et de tendre, v.477 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  24. Mais pouvait-elle mieux son ardeur exprimer v.479 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  25. Qu'elle a du sanglier affronté la furie, v.481 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  26. Appelles-tu vertu lorsque tu nous abuses ? v.494 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  27. Mais Alexis est-il avec elle d'accord ? v.495 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  28. Extrémité cruelle, embarras malheureux, v.499 (Acte 3, scène 1, PHILENE)
  29. La douleur qu'elle sent lui redouble sa rage ; v.558 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
  30. Elle brise l'épieu, le rompt en mille éclats, v.559 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
  31. Jusqu'à ce que la dent de la bête cruelle v.565 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
  32. Ait porté dans son coeur une atteinte mortelle. v.566 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
  33. Elle le laisse ensuite et meurt auprès de lui, v.567 (Acte 3, scène 2, PHILENE)
  34. Éprise d'une ardeur plus belle et plus sincère. v.594 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
  35. Brûlera dans mon coeur d'une flamme éternelle. v.598 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
  36. J'y répandrai des fleurs nouvellement écloses, v.601 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
  37. Voilà quelle sera ma languissante vie, v.605 (Acte 3, scène 2, MELISSE)
  38. Qu'est-ce qu'elle veut dire, et par quelle raison v.623 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
  39. Tient-elle ce discours vague et sans liaison ? v.624 (Acte 3, scène 3, ALEXIS)
  40. Hélas ! Il disparaît, et la cruelle Parque v.633 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
  41. Sylvie est enjouée, et la belle Caliste v.713 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
  42. Ne laisse pas de plaire, encor qu'elle soit triste. v.714 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
  43. Puisqu'elle ne saurait contenter vos souhaits. v.716 (Acte 3, scène 4, MELISSE)
  44. Tu naquis d'une roche, et fus d'elle engendrée ! v.722 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
  45. Aux fêtes de Palès j'ai soutenu contre elle v.753 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
  46. Qu'elle avait moins d'appas et qu'elle était moins belle ; v.754 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
  47. Je ne te dirai point les mortelles douleurs v.759 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
  48. Ne pouvant obtenir de mon âme rebelle v.773 (Acte 3, scène 4, PHILENE)
  49. Deux tyrans opposés, deux mégères cruelles, v.777 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
  50. Me donnent à l'envi des atteintes mortelles, v.778 (Acte 3, scène 5, MELISSE)
  51. Elle n'est plus ici. Pour se rendre au village, v.817 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
  52. Elle a pris le sentier le plus près du rivage. v.818 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
  53. Que pour ma fausse mortelle ait fait mille plaintes, v.826 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
  54. J'aurai toujours pour elle autant de dureté. v.828 (Acte 4, scène 1, ALEXIS)
  55. Ah ! Généreux ami, quelle reconnaissance v.837 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
  56. Quelles grâces te rendre, et pour un tel bienfait v.839 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
  57. Contre elle étrangement je me suis emporté, v.867 (Acte 4, scène 1, PHILENE)
  58. À moi, Melisse ? Eh ! qu'est-ce qu'elle espère, v.917 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
  59. Qu'elle adresse ses dons en pays plus propice. v.922 (Acte 4, scène 3, ALEXIS)
  60. Pour celles qu'autrefois ils nommaient leurs maîtresses : v.926 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  61. Pour la voir, tous les jours il roule à l'entour d'elle, v.950 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  62. Qu'elles n'ont point encor, changeant leur premier lieu, v.955 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  63. Elle est pourtant sensible à l'amoureuse peine, v.970 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  64. Qu'elle ne lui réponde et plaigne son tourment. v.972 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  65. Sous leur écorce dure elles ont de l'amour ; v.984 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  66. Et pour s'approcher d'elle ébranle sa racine ; v.986 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  67. Vois maintenant ces fleurs si fraîches et si belles, v.989 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  68. Vois comme le soleil a de l'amour pour elles, v.990 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  69. Le lys, presque courbé, lève sa belle tête, v.997 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  70. Qu'elle le suit sans cesse et.fait le même tour. v.1000 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  71. Entends les sons plaintifs de cette tourterelle : v.1045 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  72. Elle plaint de son pair l'infortune cruelle, v.1046 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  73. Regrette le plaisir qu'elle a jadis goûté. v.1048 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  74. Ce paon superbe et vain de ses belles couleurs, v.1051 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  75. Elle fendit les flots sans voiles, sans timon, v.1075 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  76. Et suivre sans espoir sa belle fugitive. v.1082 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  77. Je ne te dirai point quelle est de l'hyménée v.1149 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  78. Hélas ! Il m'en souvient, ah ! Cruelle journée ! v.1165 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  79. Quelquefois, dans le fort de sa douleur mortelle : v.1185 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  80. « Orante, ajoutait-il, vous êtes jeune et belle, v.1186 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  81. Elle est fleur, et des fleurs elle suit le destin. » v.1192 (Acte 4, scène 3, ORANTE)
  82. Et c'est en méditant qu'elles sont manifestes. v.1258 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
  83. Qu'elle se défendit d'une honnête tendresse v.1269 (Acte 5, scène 1, ALCANDRE)
  84. Puisque je reconnais ma criminelle audace, v.1305 (Acte 5, scène 1, ALEXIS)
  85. Elle est publique et n'est de personne ignorée. v.1406 (Acte 5, scène , DAMON)
  86. Votre coeur à l'amour ne fut pas si rebelle v.1421 (Acte 5, scène , ALEXIS)
  87. Qu'il n'en ait ressenti du moins quelque étincelle. v.1422 (Acte 5, scène , ALEXIS)
  88. Les dieux, qui sont du droit la source originelle, v.1443 (Acte 5, scène , MELISSE)
  89. Voudraient-ils violer cette loi solennelle ? v.1444 (Acte 5, scène , MELISSE)
  90. Vers elle malgré nous chaque jour nous emmène, v.1484 (Acte 5, scène , ALCANDRE)
  91. Qu'est-ce donc que je sens ? quelle douce langueur v.1501 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  92. Et qu'avecque regret de sur elle ils s'arrachent ? v.1504 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  93. Pourquoi, belle Melisse, au printemps de votre âge, v.1507 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  94. De tout ce qui peut rendre une mortelle aimable ; v.1512 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  95. Ces lèvres de corail et cette belle tresse, v.1516 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  96. Conserve encor pour toi tout ce qu'elle eut d'ardeur. v.1562 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
  97. Quelle gloire auras-tu de m'avoir abusée ? v.1563 (Acte 5, scène 3, MELISSE)
  98. Puisque mon amour plaît à ma belle bergère, v.1595 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  99. La Fortune n'a rien qu'elle me puisse offrir. v.1597 (Acte 5, scène 3, ALEXIS)
  100. L'intention des dieux est-elle enfin connue, v.1619 (Acte 5, scène 4, MELISSE)
  101. Grands dieux ! Souffrirez-vous qu'une amitié si belle v.1627 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
  102. Éprouve la rigueur d'une fin si cruelle ? v.1628 (Acte 5, scène 5, ORANTE)
  103. Seulement, qu'elle vive, et je serai contant. v.1662 (Acte 6, scène 1, PHILENE)
  104. Comme si dès longtemps de mutuelles flammes v.1807 (Acte 6, scène 2, DAMON)
  105. Si c'est contre moi seul qu'elle a commis l'offense, v.1823 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  106. Melisse aime Alexis ! Elle a pu, la cruelle ! v.1831 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  107. Pour elle s'est senti tout d'un coup enflammé ! v.1834 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  108. Elle pour n'aimer pas, lui pour être amoureux. v.1838 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  109. Puisque les dieux en main prennent notre querelle, v.1839 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  110. Ce poison qu'a vomi ma bouche criminelle v.1855 (Acte 6, scène 3, PHILENE)
  111. Couronnez vos destins par une belle mort. v.1866 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  112. Et trouve dans sa mort une immortelle vie. » v.1868 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  113. Fera naître l'émail de mille fleurs nouvelles, v.1875 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  114. On chômera pour vous des fêtes solennelles, v.1876 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  115. Et la Parque m'appelle au tribut général. v.1894 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
  116. Et d'elle seulement un vain nom restera. v.1898 (Acte 6, scène 3, MELISSE)
  117. Quelle est cette langueur que vos yeux font paraître ? v.1923 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  118. Et je trouve en ma mort une trop belle gloire. v.1932 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
  119. Le véritable amant de la belle Melisse. v.1944 (Acte 6, scène 3, ALEXIS)
  120. Qu'elle est de toutes parts d'erreurs environnée, v.1976 (Acte 6, scène 3, ALCANDRE)
  121. Elle est déjà publique en toute la contrée. v.2012 (Acte 6, scène 6, AEGON)
  122. Pour la belle Melisse est maintenant épris. v.2018 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
  123. Il le faut consoler dans sa cruelle peine. v.2044 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)
  124. Elle est de toutes parts en prodiges féconde. v.2052 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
  125. En une amitié pure elle s'est convertie, v.2056 (Acte 6, scène 6, PHILENE)
  126. Et qu'elles nous font voir de prodiges étranges, v.2060 (Acte 6, scène 6, ALCANDRE)

NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD (1840)

  1. Su[r] quelle herbe que t'as marché ce matin ? enfin à qui que t'en as et qu'est-ce qui l'a seriné un peu ? (Acte 1, scène 1, LA POISSARDE)
  2. Pardine, v'là-t-il une belle société ! (Acte 1, scène 1, LE MALIN)
  3. Elle est fill' de Marie_la_Coine v.55 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
  4. Elle agaçait tous les passants, v.58 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
  5. Comme elle avait sur la figure v.63 (Acte 1, scène 2, LE FORT)
  6. Les Pandect's elle Cod' civil, v.81 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
  7. Celle promesse doit lui plaire v.99 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
  8. Que tu crois de belles merveilles, v.141 (Acte 1, scène 3, LE MALIN)
  9. Qu'il a bon air, quelle tournure ! v.145 (Acte 1, scène 3, L'HOMME DE LOI)
  10. Les taches qu'elle a sur la figure v.171 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
  11. Qu'elle avait mordu jusqu'au sang. v.174 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
  12. On pourrait bien à c'te femelle v.181 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
  13. Qui fait la sage demoiselle, v.182 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
  14. C'est pour ça qu'elle n'a pas de défense v.192 (Acte 1, scène 4, LE FORT)
  15. Elle ne vaut rien ton amorce ! v.196 (Acte 1, scène 4, LA BERGÈRE)
  16. Parce qu'elle avait, j'avoue son tort, v.211 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
  17. Châtier d'un' manier' si cruelle v.215 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
  18. C'te pauvre épouse encor d'moiselle ; v.216 (Acte 1, scène 4, LA BERG?RE)
  19. Dis-moi donc ? Eh ! Polichinelle ; v.239 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
  20. Où va donc toute c'te séquelle ? v.240 (Acte 1, scène 5, LA POISSARDE)
  21. Elle est sèche comm' un vieux coucou ; v.285 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
  22. Qu'elle soit blanche et bien frisée. v.342 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
  23. Enfin comme en gros ; mademoiselle, v.361 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
  24. J' n'avons pas besoin d'un' chandelle v.362 (Acte 1, scène 6, LA FRUITI?RE)
  25. Qui fait son beurr' sur c' quelle achète. v.383 (Acte 1, scène 6, LA FRUITIÈRE)
  26. On sait bien de quelle manière v.404 (Acte 1, scène 6, LA CUISINIÈRE)
  27. Tenez ; r'gardez donc c'te mère Angot, c'est comme une vache avec ses veaux, en tourée de maquereaux et de poupées, d'ordure c'est un vrai trophée, de tous les enfants qu'elle a pondus, eh ben ! (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
  28. Pas un n'a atteint son but, et après avoir fait les cent coups, elle vole maintenant les hommes saouls. (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)
  29. Jadis elle fut assez gentille, aujourd'hui ce n'est qu'une guenille, et malgré les habits antiques qui couvrent c'te vieille bique, je gagerions qu'un chiffonnier ne voudrait pas d'elle dans son panier. (Acte 1, scène 10, LE LOCUTEUR)

LES AVENTURES DE NINETTE (1833)

  1. Voyons, Mademoiselle, tenez-vous tranquille ; il faut bien vous mettre une ceinture neuve pour aller au bois de Boulogne, quoique vous ne soyez guère sage. (Acte 1, scène 1, NINETTE)
  2. Est-ce que cette petite fille-là s'appellerait aussi Ninette ? (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
  3. Ramassez vos joujoux, Mademoiselle, et rendez-moi mes ciseaux. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
  4. Et celle qui ne serait que malpropre et gourmande, la mèneriez-vous, Maman ? (Acte 1, scène 1, NINETTE)
  5. Voilà une capitulation à laquelle je ne m'attendais pas. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
  6. Allons, ramasse tes joujoux, viens m'embrasser; et, si d'ici à ce soir tu ne fais pas de nouvelles sottises, tu viendras au bois. (Acte 1, scène 1, LA MAMAN)
  7. En avant, en avant, Manon, puisque c'est ainsi que ton maître t'appelle. (Acte 2, scène 2, NINETTE)
  8. J'entends la voix de ma tante qui nous appelle. (Acte 2, scène 2, HENRI)
  9. Il n'est pas honnête de faire répéter, Mademoiselle. (Acte 2, scène 2, HENRI)
  10. J'ai entendu la maman qui défendait à celle-là de s'éloigner davantage ; mais il paraît que la jeunesse a une tête qui n'est pas de ces plus commodes, tout enfant qu'elle est. (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
  11. La petite demoiselle, où allez-vous dont comme cela ? (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
  12. La commère, vous a-t-elle une langue ! (Acte 3, scène 1, LE PAYSAN)
  13. Une ligne plus haut, elle me tirait l'oeil. (Acte 3, scène 1, LE MARCHAND DE TISANE)
  14. Dis donc, Henri, si j'allais demander à ces petites demoiselles de venir jouer avec nous ? (Acte 4, scène 1, NINETTE)
  15. Elles ont des joujoux, un cerceau, une corde, un pantin. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
  16. Mesdemoiselles, voulez-vous jouer avec nous ? (Acte 4, scène 1, NINETTE)
  17. Nous voudrions bien, mademoiselle ; mais vous avez avec vous un petit monsieur, et nous ne jouons pas avec les petits messieurs. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
  18. Revenez bien vite, mademoiselle ; tu rapporteras aussi tes joujoux. (Acte 4, scène 1, NINETTE)
  19. Oui, oui; tiens, donne la main à ma petite soeur, de crainte qu'elle ne tombe. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
  20. Mon_Dieu, mademoiselle, vous casserez mon pantin si vous tirez si fort. (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PETITE FILLE)
  21. Je suis désolée, mademoiselle, de n'avoir pas un autre pantin à vous offrir ; mais cette méchante petite fille que voilà a apporté ici une assez jolie poupée toute neuve et bien habillée ; voulez-vous l'accepter en échange du jouet qu'elle vous a brisé. (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
  22. En ce cas, mademoiselle, on va vous donner la poupée. (Acte 4, scène 2, LA MAMAN)
  23. Voilà, messieurs, mesdames, le singe savant par excellence. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
  24. Comme une demoiselle. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
  25. François, remerciez cette jolie petite demoiselle et montez à l'arbre pour manger. (Acte 4, scène 3, L'HOMME)
  26. Partager une gaufre avec un singe, quelle honte ! (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)
  27. Avouez que nous avons passé une jolie journée : l'un a le nez cassé et son linge sali par des crottes de chèvres ; j'ai donné dix francs au paysan pour ne pas aller chez le commissaire ; mademoiselle a eu son pantin déchiré ; vous avez perdu votre poupée, et à présent vous êtes blessée. (Acte 4, scène 3, LA MAMAN)

DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE (1858)

  1. Oh ! Quelle invention que celle de ce temps ! v.15 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
  2. Quelle ardeur, dites-moi, peut avoir à l'ouvrage v.25 (Acte 1, scène 1, ARMAND)
  3. Mais, quoi ! Contre l'école ! Oh ! Oh ! Quelle sortie ! v.39 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
  4. [une assez belle paire.] v.116 (Acte 1, scène 1, LOUIS)
  5. À qui nos intérêts étaient tellement chers, v.141 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
  6. Mais parlons de ces jours où notre belle France v.163 (Acte 1, scène 1, ROBERT)
  7. A-t-elle, dites-moi, caressé votre oreille ? v.225 (Acte 1, scène 1, RAYMOND)
  8. Sans elle pourrais-tu, loi, petit entêté, v.232 (Acte 1, scène 1, ROBERT)

LA MATINÉE DU COMÉDIEN FRANÇAIS (1785)

  1. Je ne vous parle pas encore de toutes les menées que je pourrais mettre en oeuvre ; elles demanderaient beaucoup de détails ; jugez seulement si de nouveaux venus, rebutés des uns, fatigués des autres, ruinés par leur séjour, par les frais d'un début, dédaignés même par nos valets, peuvent échapper au naufrage ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
  2. Hé puis, d'ailleurs, pourquoi cette police suscite-t-elle parmi nous ? (Acte 1, scène 4, BELVAL)
  3. Elle est superbe, magnifique ; la couleur est charmante. (Acte 1, scène 5, LA-FLEUR)
  4. Ma foi, de telle manière que je me mette, je suis toujours bien. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
  5. Elle me va très-bien ; mes cheveux, quoique retroussés, flottent avec grâce ; le col agréable, du linge fin, parfumé délicieusement, bien chaussé : qu'une femme vous surprenne dans cet état, elle n'y tient pas. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
  6. Sophie vient déjeuner avec moi ; je veux qu'elle s'en aille subjuguée. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
  7. Premièrement, Sophie, tout-à-l'heure, dans l'instant ; à midi, rendez-vous chez Monsieur_le_Duc de Volnay ; ensuite dîner chez ce Prince étranger : à quatre heures et demi, je m'évade et cours dans ma loge m'écraser la tête de mon rôle dans cette Pièce nouvelle. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
  8. J'entends du bruit ; c'est ma belle et mutine Sophie : ne songeons qu'au plaisir de la voir. (Acte 1, scène 6, BELVAL)
  9. À voir vos célestes appas, on a dû vous prendre pour une immortelle, qui marche suivie du brillant cortège de la Divinité. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  10. Regardez-vous ;et ne me croyez pas assez simple pour louer une femme quand elle ne le mérite pas. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  11. En vérité, Sophie, je vous croyais plus de conduite ; une femme charmante, belle comme vous êtes... (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  12. Ma belle amie : nous ferons route ensemble. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  13. On dit pourtant qu'elle ne leur tourne pas aisément, c'est une nation froide, sérieuse. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
  14. engouement pour tout ce qui a un air de nouveauté, voilé le vrai motif de la plus grande partie des éloges que nous recevons, car les ouvrages que nous offrons au public depuis long temps ne sont par faits pour les mériter, c'est donc nous, nous seuls à qui ces pauvres auteurs ont toute l'obligation de leurs succès, et je pourrais dire encore que c'est plus à notre réputation qu'à nous mêmes ; car souvent, ma chère Sophie, je me néglige, je joue d'une manière réellement pitoyable : c'est au point que je le fais quelque fois exprès, pour essayer jusqu'où peut aller la prévention du public, et je suis touté tonné de me voir applaudi à tout rompre, lorsque je pourrais moi les siffler des applaudissements qu'ils me donnent. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  15. Non certainement ; il nous est trop avantageux, mais voila pourquoi je serais bien plus flatté d'être applaudi en Angleterre, faire rire ces braves, roast-beefs, ces John Bulls, comme on les appelle. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  16. Pour un comédien Français qu'elle victoire : ce sera le plus beau fleuron de ma couronne. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  17. Point du tout, ma chère, on me mande par les dernières lettres que j'ai reçues qu'il y a déjà une souscription remplie de deux ou trois mille guinées, sans un bon bénéfice que nous aurons chacun suivant l'usage charmant de cet excellent pays, je vous dis, ma chère Sophie, nous reviendrons cousus d'or et comblés des applaudissements des trois royaumes. (Acte 1, scène 7, BELVAL)
  18. Oui je crois bien que pas curiosité les gens comme il faut voudront bien se réunir pour nous entendre, mais ce n'est pas là ce que j'appelle la nation, et je sais qu'elle est sévère pour les novateurs. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
  19. Le soir, je ne pus jouer ; ce qui hâta par hasard le début de cette nouvelle Actrice qui, je vous réponds, n'eut point parue devant six semaines. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
  20. Elle ne le sait pas encore ; j'aurai le plaisir de lui dire ce soir. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
  21. J'ai celle, d'aller voir comment nos doubles seront reçus, de voir la grosse humeur du Public ; cela sera très réjouissant. (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
  22. À propos, écoute ; quelle tournure a-t-il ? (Acte 1, scène 8, BELVAL)
  23. Voyez quelle comparaison ce pauvre malheureux sera obligé de faire. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  24. Mais je vous l'avouerai franchement : elle ne vous convient pas. (Acte 1, scène 9, BELVAL)
  25. Ce n'est pas qu'elle ne soit fort bien écrite : au contraire, elle montre aussi que vous avez infiniment d'esprit ; mais le sujet de Morale... (Acte 1, scène 9, BELVAL)
  26. Je l'ai toujours trop estimé, pour qu'elle me fit quelque peine. (Acte 1, scène 9, LE-COMTE)
  27. Je me rappelle qu'il y a trois mois, le jour de cette pièce où nous fûmes l'un et l'autre tant applaudis, je fus entouré après le spectacle d'une trentaine de personnes qui venaient me réitérer les remerciements du plaisir que je leur avais fait éprouver. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
  28. Mais, réfléchissez donc, ma belle amie ; que s'il fallait lire tout ce qu'on nous présente, nous n'aurions pas le temps d'exister. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
  29. Si elle n'est pas... (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
  30. Que cette idée là vous réjouisse : car, je vous l'avouerai, vingt-mille francs ne me suffisent pas : j'avais réellement besoin de ce congé pour arranger mes affaires ; cette campagne, ces meubles, ma voiture et mille autres folies. (Acte 1, scène 11, BELVAL)
  31. Je suis bien loin de regretter cette dépense ; mais elle abuse un peu de ma complaisance. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
  32. Je garderai seulement ma pauvre mère, car je mourrais, je crois, de douleur, d'en agir avec elle comme tant d'autres femmes. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
  33. Cette ingratitude, cet orgueil m'inspirent pour elles le mépris et la haine la plus violente. (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
  34. Coeur excellent ! (Acte 1, scène 11, BELVAL)
  35. Comme il m'avait dit d'attendre, j'ai vu tout cela : ensuite il en a tiré une de sa poche qu'il a ouverte,et à laquelle il a ajouté quelque chose, il m'a recommandé de vous la donner, avec deux louis qu'il m'a prié d'accepter, vous sentez, Monsieur, avec quel plaisir je m'acquitte de cette commission. (Acte 1, scène 12, LA-FLEUR)
  36. Elle était écrite avant de se rendre chez moi... (Acte 1, scène 12, BELVAL)
  37. Et je me le rappelle ; c'est le reproche qu'il m'a fait. (Acte 1, scène 12, BELVAL)
  38. Votre exemple m'entraîne ; ce retour sur vous-même achève ma conquête ;et réellement ne sentez-vous pas, Belval, qu'il vaut mieux la devoir au sentiment, qu'à ce luxe et à cette coquetterie ridicule qui n'auraient pu me séduire. (Acte 1, scène 12, SOPHIE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 766 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 22,53 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 4 Acte 5 Acte 3 Prologue Acte 6 Total
1 LE JEU D'ESMOR?E23290000052
2 LA R?CEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON80000008
3 LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON10000001
4 FARCE NOUVELLE TRÈS BONNE ET FORT JOYEUSE DE LA RESURRECTION DE JENIN LANDORE80000008
5 LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES4000000040
6 LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES10000001
7 OUVERTURE DE LA S?ANCE50000005
8 SERMON JOYEUX DE BIEN BOIRE40000004
9 FARCE NOUVELLE FORT JOYEUSE DU PONT AUX ÂNES1300000013
10 LE NORMAND ET LE GASCON60000006
11 FARCE NOUVELLE TRES BONNE ET FORT JOYEUSE70000007
12 LE JUS DU PELERIN40000004
13 ADAM4700000047
14 LA R?SURRECTION DU SAUVEUR40000004
15 FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ.40000004
16 LA DÉROUTE DES PRÉCIEUSES30000003
17 LE PORTIER DU PARNASSE8600000086
18 DIALOGUE DES YEUX ET DE LA BOUCHE1100000011
19 ZÉLAMIRE41170000058
20 THÉLAMIRE8106880040
21 DIALOGUE D'ALCIPPE ET DE DIONICE90000009
22 OH ! VOIL? BIEN LE DIABLE !1700000017
23 OH ! VOILÀ BIEN LE DIABLE !80000008
24 FRAGMENT D'UNE COMÉDIE INTITULÉE CHAPELAIN DÉCOIFFÉ [2]30000003
25 LES BONNES GENS1800000018
26 LE PRIX D'UN MOMENT30000003
27 LE PRIX D'UN MOMENT10000001
28 DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU30000003
29 DIALOGUE ENTRE VOLTAIRE ET ROUSSEAU20000002
30 LE SÉRAIL DE DE LYS60000006
31 LES SAUVAGES460040014
32 DIALOGUE DE LA PRUDE ET DE LA COQUETTE4300000043
33 LES VIERGES SAGES ET LES VIERGES FOLLES60000006
34 THÉÂTRE DE LA SOCIÉTÉ DE LA RUE DU PERRON30000003
35 NOUVEAU CAT?CHISME POISSARD50000005
36 NOUVEAU CATÉCHISME POISSARD2400000024
37 LES AVENTURES DE NINETTE6314040027
38 DIALOGUE SUR LES VACANCES ET LES ENNUIS DE L'ÉCOLE80000008
39 LA MATIN?E DU COM?DIEN FRAN?AIS3800000038
40 MÉLISSE020312130024126
  Total53185512946024766

 

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