Occurences de l'expression

puis

dans LA COMÉDIE DES COMÉDIENS de SCUDERY, Georges de (1635)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1MONSIEUR DE BLANDIMARE Mais ce n'est point encore tout, leur folie va bien plus avant, car la pi?ce qu'ils repr?sentent, ne saurait durer qu'une heure et demie, mais ces insens?s assurent, qu'elle en dure vingt et quatre et ces esprits d?r?gl?s, appellent cela suivre les r?gles, mais s'ils ?taient v?ritables, vous devriez envoyer qu?rir ? d?ner, ? souper, et des lits ; jugez si vous ne seriez pas couch?s bien chaudement, de dormir dans un jeu de Paume : enfin leur manie m'oblige ? faire un voyage a Saint-Mathurin pour eux, o? je m'en vais et cependant (Messieurs) ne les croyez pas, quoiqu'ils puissent dire ; car je meure s'il y aura rien de v?ritable : mais il est bien tard pour partir et le Soleil s'abaisse fort, de sorte que puisque je suis contraint de remettre mon voyage ? demain, il faut n?cessairement que je m'accommode pour aujourd'hui, ? l'humeur de ces Passerellis ; car elle se peut vaincre par la douceur, et s'irrite par la r?sistance : et de peur de les mettre en mauvaise, ne dites mot je vous supplie : parce qu'?tant m?lancoliques, ils sont amateurs du silence. Prologue, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4
2BELLE OMBRE Je meure s'il n'est vrai que tout ce qui reluit n'est pas or : et que les belles apparences sont le plus souvent trompeuses, avant qu'avoir go?t? la forme de vie que je m?ne, je me l'imaginais la plus agr?able de toutes : et je croyais indubitablement la com?die aussi plaisante ? faire, qu'? voir : mais l'exp?rience m'a contraint de changer d'opinion : et certes il faudrait que j'eusse le go?t bien malade, pour ne savoir pas faire la diff?rence de ces deux choses, puisque l'une commence, continue, et finit avec plaisir, et que l'autre au contraire, est suivie de mille incommodit?s. Acte 2, sc. 1, BELLE OMBRE, phrase 1
3BELLE OMBRE Quoi que le personnage que je joue ? cette porte, ne soit pas le plus honorable, il est pourtant le plus utile, et comme il fait la part ? mes compagnons, je n'ai pas la m?moire si mauvaise, que j'oublie ? faire la mienne bonne ; mais le malheur est, que mon industrie ne trouve point o? agir pleinement, ? cause de l'humeur de ces habitants, plus froide que la saison o? nous sommes, de sorte que si ce d?sordre continue, BELLE OMBRE, je pense que le meilleur sera de nous y tenir, c'est ? dire, d'aller revoir les clochers de notre ville, et demeurer ? la maison clos et couvert de peur du h?le. Mais voici notre tambour et notre Arlequin revenus, et je pense puisque je ne vois venir personne, que le bruit qu'ils ont fait par les rues, n'aura pas ?t? plus persuasif, que les menteries de l'affiche. Acte 2, sc. 1, BELLE OMBRE, phrase 3
4ARLEQUIN Nous pouvons bien bander notre caisse, et notre tambour d?bander la sienne : car d?sormais je ne vois point d'apparence que nous fassions rien ici, il n'est grande ni petite rue, que nous n'ayons visit?e quatre fois, avec plus de soin, que si nous eussions eu ordre du Magistrat de faire la patrouille : mais le tout inutilement, et puissai-je ne souper d'aujourd'hui, ? voir le peu d'?motion que ma pr?sence leur apporte, si l'on ne dirait que je suis bourgeois comme eux, ou qu'ils font tous arlequins comme moi. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 1
5ARLEQUIN Il n'est pas jusqu'aux petits enfants, qui ne soient fols ? force d'?tre sages, et je puis dire sans vanit?, que jamais homme de ma condition ne se vit si mal accompagn?, j'ai m?me plus fait que ne porte ma commission, car ce que les affiches leur montrent par les yeux, j'ai t?ch? de le leur apprendre par les oreilles, et cette ville n'a point de carrefour, o? je n'ai fait le crieur public ; mais je pense qu'ils ont tous voyag? en Egypte, et que le bruit des cataractes du Nil, leur a d?rob? l'ou?e. Acte 2, sc. 2, ARLEQUIN, phrase 2
6MADAME BEAU SOLEIL Nous le devons croire puisque vous le dites, Mademoiselle de Belle ?pine, car il n'en a point de si cach?es, dont vous ne puissiez parler comme savante. Acte 2, sc. 3, MADAME BEAU SOLEIL, phrase 1
7BELLE FLEUR Je meure si elle n'habille ses raisons de bonne gr?ce ; et bien que cinq heures aient sonn?, depuis qu'elle parle, je m'?tais r?solu de ne l'interrompre point ; mais puisqu'une femme a pu s'imposer silence elle-m?me, faisons en autant, et, rentrons ; et bien que nous ayons accoutum? ailleurs d'avoir achev? ? cette heure, ne laisse pas Belle-Ombre, de te tenir encore quelque temps ? la porte ; car peut-?tre, ce que nous jugeons stupidit?, ne se trouvera que paresse, et le bien ne vient jamais tard, quand il arrive. Acte 2, sc. 3, BELLE FLEUR, phrase 1
8MONSIEUR DE BLANDIMARE J'ai tir? la preuve de ce que je dis, dans notre famille m?me, car feu mon fr?re d'Ollinville que vous connaissiez, mon h?te, n'a laiss? qu'un fils ? sa mort, h?ritier de tous ses biens, et des miens encore, puisque je ne marierai jamais qui suivant les caprices qui l'emportent loin de la raison, a d?j? fait mille saillies. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 3
9MONSIEUR DE BLANDIMARE Les Lettres o? nous le destinions, lui ont sembl? une occupation trop basse, et trop endormie, pour sa vivacit?, il a voulu porter les armes, et le faisant, a couru toute l'Europe : et certes comme ce m?tier n'?tait pas indigne de sa naissance, nous supportions son erreur, mais lorsque nous pensions qu'il d?t faire sa retraite, il est reparti de nouveau, sans que nous ayons pu d?couvrir sa route, et mon fr?re m'ayant suppli? en mourant, d'avoir foin d'en faire la recherche, il n'est forme de vie o? la d?bauche puisse r?duire un jeune homme, dans laquelle je n'ai t?ch? de le rencontrer : mais tout inutilement, de sorte qu'ennuy? d'un si long voyage, enfin me voici dans Lyon, mais si las, qu'il ne m'est pas possible d'en partir de deux ou trois jours, pour revoir apr?s notre ville, la plus belle du monde, Paris. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 4
10MONSIEUR DE BLANDIMARE ? mon ami ne jure point une chose qu'on ne peut croire ; les portiers ne sont pas re?us ? se purger par serment sur ce sujet l'occasion est trop belle, la tentation de l'argent trop puissante, et le larcin de cette nature, trop difficile ? prouver ; en un mot, le titre de voleur est une qualit? annex?e ? celle de portier de com?die : et un homme fid?le de cette profession, est comme la pierre philosophale, le mouvement perp?tuel, ou la quadrature du cercle ; c'est ? dire, une chose possible et non trouv?e. Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
11MONSIEUR DE BLANDIMARE La question que tu me fais, n'est pas si ais?e ? r?soudre, qu'on le puisse faire dans la rue, il y a beaucoup de raisons, pour et contre, et de plus, tel se nomme com?dien, qui n'est rien moins que cela, et je vois bien m?me, que je n'apprendrai d'aujourd'hui sur votre th??tre si tes compagnons ont droit ? cette qualit?, ou s'ils l'usurpent : car je n'aper?ois venir personne, et j'ai bien remarqu?, que le jeu de paume voisin, ?tait un tour de ton m?tier. Acte 2, sc. 5, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
12BELLE OMBRE Jamais je ne me trouvai si emp?ch? de ma contenance ; mais puisque je ne fais plus rien ici, allons rejoindre nos messieurs, et leur rendre compte de mon aventure. Acte 2, sc. 5, BELLE OMBRE, phrase 2
13MONSIEUR DE BLANDIMARE Il faut donner cet aveu ? la m?moire de cet auteur, qu'il avait un puissant g?nie, et une veine prodigieusement abondante (comme huit cents po?mes de sa fa?on en font foi) et certes ? lui seul appartient la gloire, d'avoir le premier relev? le th??tre fran?ais, tomb? depuis tant d'ann?es. Acte 3, sc. 1, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1
14 TANCRÈDE Apr?s deux ou trois mots, je ne puis pins parler. Acte 3, sc. 2, v. 23
15 ALCIDON Puisque tout mes souhaits, ont la raison pour r?gle Acte 3, sc. 2, v. 24
16 TANCRÈDE Enfin je ne puis plus souffrir ton arrogance, Acte 3, sc. 2, v. 32
17 TANCRÈDE On ne m'approche point, puisque je suis de flamme, Acte 3, sc. 2, v. 38
18 CLORICE O? vois-tu qu'un ruisseau, puisse ?tre sans courir ? Acte 3, sc. 2, v. 43
19MONSIEUR DE BLANDIMARE Ha certes il faut avouer que voil? r?citer de bonne gr?ce : et qu'en vous autres, j'ai trouv? ce que je cherchais depuis si longtemps. Acte 3, sc. 3, MONSIEUR DE BLANDIMARE, phrase 1

 

Nombre d'occurences de l'expression : puis
par acte et par personnage

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1635)
SCUDERY, Georges de
 Prologue Acte 2 Acte 3 Total
MONSIEUR DE BLANDIMARE1427
BELLE OMBRE0102
BELLE OMBRE0101
ARLEQUIN0202
BELLE FLEUR0001
BELLE ÉPINE0000
BEAU SEJOUR0000
MADAME BELLE EPINE0000
BEAU SOLEIL0000
LA BELLE EPINE0000
MADAME BEAU SOLEIL0001
L HOTE0000
BELLE EPINE0000
TANCRÈDE0003
IRIS0000
CLORICE0011
ALCIDON0011
CLORlCE0000
 Total111719

Graphique

 Locuteurs10 
 MONSIEUR DE BLANDIMARE142 
 BELLE-OMBRE2 
 BELLE OMBRE1 
 ARLEQUIN2 
 BELLE FLEUR1 
 BELLE-ÉPINE 
 BEAU SEJOUR 
 MADAME-BELLE-EPINE 
 BEAU SOLEIL 
 LA-BELLE-EPINE 
 MADAME BEAU SOLEIL1 
 L-HOTE 
 BELLE EPINE 
 TANCRÈDE3 
 IRIS 
 CLORICE1 
 ALCIDON1 
 CLORlCE 

Légende

 Prologue  Acte 2  Acte 3 

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