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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Il est vrai qu'il les conna?t mal, mais il les paye bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
2 | LE MAÎTRE À DANSER |
Il n'y a rien, ? mon avis, qui nous paye mieux que cela de toutes nos fatigues ; et ce sont des douceurs exquises que des louanges ?clair?es. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE À DANSER, phrase 5 |
3 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme ? son aise : il y faut m?ler du solide ; et la meilleure fa?on de louer, c'est de louer avec les mains. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 3 |
4 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
C'est un homme, ? la v?rit?, dont les lumi?res sont petites, qui parle ? tort et ? travers de toutes choses, et n'applaudit qu'? contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. |
Acte 1, sc. 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 4 |
5 | LE MAÎTRE DE MUSIQUE |
Tous les d?sordres, toutes les guerres qu'on voit dans le monde, n'arrivent que pour n'apprendre pas la musique. |
Acte 1, sc. 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE, phrase 1 |
6 | LE MAÎTRE D'ARMES |
Et c'est en quoi l'on voit de quelle consid?ration nous autres nous devons ?tre dans un ?tat, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... |
Acte 2, sc. 2, LE MAÎTRE D'ARMES, phrase 1 |
7 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande r?ponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la mod?ration et la patience. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 1 |
8 | LE MAÎTRE D'ARMES |
Et moi, je leur soutiens ? tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus n?cessaire de toutes les sciences. |
Acte 2, sc. 3, LE MAÎTRE D'ARMES, phrase 1 |
9 | MONSIEUR JOURDAIN |
Tout ce que je pourrai, car j'ai toutes les envies du monde d'?tre savant, et j'enrage que mon p?re et ma m?re ne m'aient pas fait bien ?tudier dans toutes les sciences, quand j'?tais jeune. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
10 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
Pour bien suivre votre pens?e et traiter cette mati?re en philosophe, il faut commencer selon l'ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des lettres, et de la diff?rente mani?re de les prononcer toutes. |
Acte 2, sc. 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 2 |
11 | LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE |
Je vous expliquerai ? fond toutes ces curiosit?s. |
Acte 2, sc. 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE, phrase 1 |
12 | MONSIEUR JOURDAIN |
Mais de toutes ces fa?ons-l?, laquelle est la meilleure ? |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
13 | MONSIEUR JOURDAIN |
Vous m'avez envoy? des bas de soie si ?troits, que j'ai eu toutes les peines du monde ? les mettre, et il y a d?j? deux mailles de rompues. |
Acte 2, sc. 5, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
14 | LE MAÎTRE TAILLEUR |
Toutes les personnes de qualit? les portent de la sorte. |
Acte 2, sc. 5, LE MAÎTRE TAILLEUR, phrase 2 |
15 | MONSIEUR JOURDAIN |
Ma foi, s'il va jusqu'? l'Altesse, il aura toute la bourse. |
Acte 2, sc. 5, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 4 |
16 | NICOLE |
Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de d?sordre c?ans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. |
Acte 3, sc. 2, NICOLE, phrase 1 |
17 | NICOLE |
Et d'un grand ma?tre tireur d'armes, qui vient, avec ses battements de pied, ?branler toute la maison, et nous d?raciner tous les carriaux de notre salle ? |
Acte 3, sc. 3, NICOLE, phrase 1 |
18 | MONSIEUR JOURDAIN |
Vous parlez toutes deux comme des b?tes, et j'ai honte de votre ignorance. |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
19 | MADAME JOURDAIN |
Vous ?tes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous m?lez de hanter la noblesse. |
Acte 3, sc. 3, MADAME JOURDAIN, phrase 1 |
20 | MADAME JOURDAIN |
Et moi, je suis s?re que non, et que toutes les caresses qu'il vous fait ne sont que pour vous enj?ler. |
Acte 3, sc. 3, MADAME JOURDAIN, phrase 1 |
21 | DORANTE |
Vous me semblez toute m?lancolique. |
Acte 3, sc. 5, DORANTE, phrase 1 |
22 | DORANTE |
Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mand? de nouvelles du diamant que vous me m?tes entre les mains, pour lui en faire pr?sent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde ? vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est r?solue l'accepter. |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 1 |
23 | DORANTE |
Les femmes aiment surtout les d?penses qu'on fait pour elles ; et vos fr?quentes s?r?nades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a re?u de votre part, et le cadeau que vous lui pr?parez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-m?me. |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 2 |
24 | MONSIEUR JOURDAIN |
Une femme de qualit? a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'ach?terais au prix de toute chose. |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
25 | MONSIEUR JOURDAIN |
Pour ?tre en pleine libert?, j'ai fait en sorte que ma femme ira d?ner chez ma soeur, o? elle passera toute l'apr?s-d?n?e. |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
26 | DORANTE |
J'ai donn? pour vous l'ordre qu'il faut au cuisinier, et ? toutes les choses qui sont n?cessaires pour le ballet. |
Acte 3, sc. 6, DORANTE, phrase 2 |
27 | CLÉONTE |
Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer ; je n'aime rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit : elle fait tous mes soins, tous mes d?sirs, toute ma joie ; je ne parle que d'elle, je ne pense qu'? elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon coeur vit tout en elle ; et voil? de tant d'amiti? la digne r?compense ! |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
28 | CLÉONTE |
Je veux faire autant de pas qu'elle au changement o? je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 3 |
29 | CLÉONTE |
C'est en quoi ma vengeance sera plus ?clatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, ? la ha?r, ? la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. |
Acte 3, sc. 9, CLÉONTE, phrase 1 |
30 | NICOLE |
Pour moi, j'en ai ?t? toute scandalis?e. |
Acte 3, sc. 10, NICOLE, phrase 1 |
31 | LUCILE |
Et si vous aviez voulu m'?couter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a ?t? caus?e ce matin par la pr?sence d'une vieille tante, qui veut ? toute force, que la seule approche d'un homme d?shonore une fille ; qui perp?tuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? |
Acte 3, sc. 10, LUCILE, phrase 2 |
32 | CLÉONTE |
Je trouve que toute imposture est indigne d'un honn?te homme, et qu'il y a de la l?chet? ? d?guiser ce que le Ciel nous a fait na?tre ; ? se parer aux yeux du monde d'un titre d?rob?, ? se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. |
Acte 3, sc. 12, CLÉONTE, phrase 5 |
33 | COVIELLE |
Tout cela sent un peu sa com?die ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de fa?ons, et il est homme ? y jouer son r?le ? merveille ; ? donner ais?ment dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. |
Acte 3, sc. 13, COVIELLE, phrase 3 |
34 | DORANTE |
C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses mani?res. |
Acte 3, sc. 16, DORANTE, phrase 1 |
35 | DORANTE |
Si Damis s'en ?tait m?l?, tout serait dans les r?gles ; il y aurait partout de l'?l?gance et de l'?rudition, et il ne manquerait pas de vous exag?rer lui-m?me toutes les pi?ces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacit? dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, ? biseau dor?, relev? de cro?te partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin ? s?ve velout?e, arm? d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carr? de mouton gourmand? de persil ; d'une longe de veau de rivi?re, longue comme cela, blanche, d?licate, et qui sous les dents est une vraie p?te d'amande ; de perdrix relev?es d'un fumet surprenant ; et pour son op?ra, d'une soupe ? bouillon perl?, soutenue d'un jeune gros dindon cantonn? de pigeonneaux, et couronn?e d'oignons blancs, mari?s avec la chicor?e. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas f?t plus digne de vous ?tre offert. |
Acte 4, sc. 1, DORANTE, phrase 4 |
36 | MADAME JOURDAIN |
Ce sont mes droits que je d?fends, et j'aurai pour moi toutes les femmes. |
Acte 4, sc. 2, MADAME JOURDAIN, phrase 2 |
37 | COVIELLE |
Oui, vous ?tiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour vous baiser. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 1 |
38 | COVIELLE |
Oui ; et il am?ne toutes choses pour la c?r?monie de votre dignit?. |
Acte 4, sc. 3, COVIELLE, phrase 1 |
39 | COVIELLE |
C'est-?-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'ann?e comme un rosier fleuri. |
Acte 4, sc. 4, COVIELLE, phrase 1 |
40 | MONSIEUR JOURDAIN |
Son Altesse Turque m'honore trop, et je lui souhaite toutes sortes de prosp?rit?s. |
Acte 4, sc. 4, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
41 | DORANTE |
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-l? : et puis, Madame, il faut t?cher de servir l'amour de Cl?onte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui m?rite que l'on s'int?resse pour lui. |
Acte 5, sc. 2, DORANTE, phrase 1 |
42 | DORIMÈNE |
Oui, je veux enfin vous emp?cher vos profusions : et pour rompre le cours ? toutes les d?penses que je vous vois faire pour moi, j'ai r?solu de me marier promptement avec vous. |
Acte 5, sc. 2, DORIMÈNE, phrase 2 |
43 | DORIMÈNE |
C'en est le vrai secret, et toutes ces choses finissent avec le mariage. |
Acte 5, sc. 2, DORIMÈNE, phrase 3 |
44 | MONSIEUR JOURDAIN |
Madame, je vous souhaite toute l'ann?e votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment oblig? de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les tr?s humbles excuses de l'extravagance de ma femme. |
Acte 5, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
45 | MONSIEUR JOURDAIN |
La possession de mon coeur est une chose qui vous est toute acquise. |
Acte 5, sc. 3, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 1 |
46 | LUCILE |
Non, mon p?re, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cl?onte ; et je me r?soudrai plut?t ? toutes les extr?mit?s, que de... |
Acte 5, sc. 5, LUCILE, phrase 1 |
47 | MONSIEUR JOURDAIN |
Vous venez toujours m?ler vos extravagances ? toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre ? ?tre raisonnable. |
Acte 5, sc. 6, MONSIEUR JOURDAIN, phrase 2 |
48 | DORANTE |
Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout ? fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir con?ue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du m?me notaire pour nous marier, Madame et moi. |
Acte 5, sc. 6, DORANTE, phrase 2 |
49 |
VIEUX BOURGEOIS BABILLARD |
Et que toute notre famille |
Acte 5, sc. 7, v. 146 |