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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | DORICE |
Je ne vous ai pas propos? cette doute afin de vous irriter contre C?linde, de qui l'innocence, peut-?tre, condamne d?j? le discours que je vous en ai fait : mais le souvenir de ce que j'ai ?t?, et une exp?rience particuli?re m'enseignent qu'il ne faut jamais user de violence sur les inclinations d'une fille bien n?e. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
2 | AMINTOR |
Parth?nop? n'eut pas plut?t la libert? de respirer, qu'elle d?sira cent fois de mourir pour ne survivre pas la perte de son honneur : et bien que Cl?andre s'effor??t de lui repr?senter l'exc?s de la passion qui l'avait fait recourir ? cette violence, il ne s?t jamais emp?cher qu'elle ne jur?t de perdre plut?t la vie que le ressentiment d'un si remarquable affront. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 5 |
3 | CÉLINDE |
Je vois bien qu'on se r?sout de me faire une violence, mais devant que je trahisse mon amour et ta fid?lit?, les Dieux qui m'?coutent porteront envie ? la condition des mortels ; l'Aurore se trouvera au coucher du Soleil, et enfin ce qu'on nous propose de plus impossible se rendra facile ? tout le monde. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 3 |
4 | CÉLINDE |
Amintor a tir? cette parole de moi, j'ai disput? inutilement la libert? de disposer de mes inclinations, une violence injuste, mais in?vitable, l'a gagn? par-dessus la force de mes raisons. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 1 |
5 | FLORIDAN |
Vous me forceriez enfin ? vous faire une violence. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
6 |
MOAB |
Vous n'avez pas besoin d'user de violence. |
Acte V1, sc. 3, v. 124 |
7 |
HOLOFERNE |
O? l'ennui des Mortels, calme sa violence, |
Acte V3, sc. 4, v. 328 |
8 | CÉLINDE |
Parents, que d?sormais je nomme barbares, ?tonnez-vous de votre tyrannie, non pas de mon action : votre violence et mon d?sespoir sont les meurtriers de Floridan ; et vous ?prouvez aujourd'hui combien ?tait injuste la loi par laquelle vous me vouliez contraindre ? trahir les flammes de Lucidor : il est mon mari depuis longtemps, et nul homme sans mourir ne pouvait m'emp?cher d'?tre sa femme. |
Acte V3, sc. 5, CÉLINDE, phrase 1 |
9 | PARTHÉNICE |
Je croyais qu'un honn?te refus terminerait tout d'un coup l'amour et l'ambition de mon perfide, et cependant au lieu de la voix, vous avez appel? votre bras ? cet office, et avez cherch? dans la violence ce que peut-?tre la douceur ne vous e?t pas refus?. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 13 |
10 | DORICE |
Je ne doute pas qu'en l'?tat o? est Floridan, mes larmes ne soient le moindre rem?de que je puisse apporter ? son mal, mais si c'est une l?chet? de ne les pouvoir retenir, qu'on l'impute ? la violence de mon ressentiment, qui veut que je meure ou que je me venge. |
Acte 4, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
11 | CÉLINDE |
Ainsi ne pouvant me proposer d'exp?dient possible pour ?chapper de ce p?ril, ni par la fuite, ni par un pr?texte de maladie ni autrement, j'ai recouru ? cette derni?re violence, m'assurant bien qu'elle seule ?tait capable d'arr?ter un dessein si ruineux pour nous. |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 6 |
12 | CÉLINDE |
Pour cela, cher ami, je serais bien aise de voir le tien : tous mes sens sont jaloux du privil?ge de mon ou?e, mais surtout il me semble que mes yeux sollicitent mon imagination, d'inventer un moyen de te voir : il y a longtemps que je fais des efforts pour cela, mais ces barreaux qui se h?rissent de pointes, semblent n'avoir de la duret? que pour r?sister mieux ? la violence de mes d?sirs ; et toi, cher Lucidor, es-tu dans la m?me contrainte que moi ? |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
13 | DORICE |
Je ne pense pas que celle de C?linde n'?clate assez dans la violence de ma douleur, outre qu'elle n'a pas besoin de t?moins, puisqu'elle a ?t? commise publiquement, et que tant?t sa confession a pr?venu mes doutes, comme si elle e?t d? tirer quelque sujet de gloire de l'exc?s de sa l?chet?. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 4 |
14 | LUCIDOR |
Or que cette affection l'ait pu porter ? une si extraordinaire violence, c'est ce qui ne semblera pas digne d'?tonnement, quand on saura que pour la vaincre, j'ai cherch? jusques dans la Magie tous les secrets qui peuvent faire parfaitement aimer. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 3 |
15 | ALCANDRE |
Or tu vois ? quelle extr?mit? ta violence l'a r?duite, puisque destin?e ? mourir pour l'expiation de son crime rien au monde n'est d?sormais capable de la sauver, et pour ce que ton forfait est comme la cause du sien, j'ordonne que tu assisteras ? son supplice, afin que par l'?troite liaison qui unit un p?re ? ses enfants tu participes ? la peine qu'elle a m?rit?e. |
Acte 5, sc. 4, ALCANDRE, phrase 5 |