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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | SBRIGANI |
Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessin?e, et si l'ajustement qui l'accompagne y r?pond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus ?pais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une mati?re tout ? fait dispos?e pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin ? donner dans tous les panneaux qu'on lui pr?sentera. |
Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2 |
2 | SBRIGANI |
Il vous fait trop d'honneur de venir dans votre ville. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
3 | SBRIGANI |
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
4 | SBRIGANI |
Si j'avais l'honneur d'?tre connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout ? fait sinc?re. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
5 | SBRIGANI |
Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, ? votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la mani?re de s'habiller, et la sinc?rit? de mon pays. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
6 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
C'est fort bien fait. |
Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
7 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Si fait. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
8 | ÉRASTE |
Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne ch?re ? |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1 |
9 | ÉRASTE |
Un grand gar?on bien fait. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2 |
10 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. |
Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
11 | ÉRASTE |
Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parl?, et qui se trouve attaqu? de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il p?t gu?rir avant que de le marier. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
12 | ÉRASTE |
Il fait fort bien ; un malade ne doit point vouloir gu?rir, que la Facult? n'y consente. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
13 | L APOTHICAIRE |
Au reste, il n'est pas de ces m?decins qui marchandent les maladies : c'est un homme exp?ditif, qui aime ? d?p?cher ses malades ; et quand on a ? mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. |
Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 2 |
14 | L APOTHICAIRE |
Voil? d?j? trois de mes enfants dont il m'a fait l'honneur de conduire la maladie, qui sont morts en moins de quatre jours, et qui, entre les mains d'un autre, auraient langui plus de trois mois. |
Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1 |
15 | PREMIER MÉDECIN |
La conjoncture est tout ? fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. |
Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
16 | PREMIER MÉDECIN |
Je l'appelle m?lancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le c?l?bre Galien ?tablit doctement ? son ordinaire trois esp?ces de cette maladie que nous nommons m?lancolie, ainsi appel?e non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien ? remarquer pour notre affaire : la premi?re, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisi?me, appel?e hypocondriaque, qui est la n?tre, laquelle proc?de du vice de quelque partie du bas-ventre et de la r?gion inf?rieure, mais particuli?rement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines ?paisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause d?pravation aux fonctions de la facult? princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 3 |
17 | SECOND MEDECIN |
? Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pens?e d'ajouter rien ? ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les sympt?mes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et m?lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le dev?nt, pour la beaut? des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez d?peint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient ? cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ing?nieusement con?u, pens?, imagin?, que ce que vous avez prononc? au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la th?rapie ; et il ne me reste rien ici, que de f?liciter Monsieur, d'?tre tomb? entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'?tre fou, pour ?prouver l'efficace et la douceur des rem?des que vous avez si judicieusement propos?s: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. |
Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1 |
18 | SBRIGANI |
Cependant voil? cinquante pistoles bien acquises qu'il vous fait perdre. |
Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
19 | SBRIGANI |
Si fait ; on ne peut pas l'?tre davantage. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1 |
20 | SBRIGANI |
Ce sont des choses qui sont connues ? la v?rit?, mais j'irai les d?couvrir ? un homme qui les ignore, et il est d?fendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voil? un ?tranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne conna?t pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague ? garder pour l'amour de lui. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 3 |
21 | JULIE |
Qu'il est bien fait ! |
Acte 3, sc. 6, JULIE, phrase 4 |
22 | LUCETTE |
Ah tu es assy, et ? la fy yeu te trobi apr?s ab? fait tant de pass?s. |
Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 1 |
23 | NERINE |
Ah sinfaron, tu m'as bien fait courir, tu ne m'?caperas mie. |
Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 3 |
24 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours re?u ? mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un r?colement et confrontation avec mes parties. |
Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
25 | SBRIGANI |
Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant ? vous avertir de n'?tre point surpris de leur mani?re de parler ; ils ont contract? du barreau certaine habitude de d?clamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. |
Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1 |
26 |
L'AVOCAT bredouilleur |
Votre fait |
Acte 3, sc. 11, v. 58 |
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27 | SBRIGANI |
Oui, les choses s'acheminent o? nous voulons : et comme ses lumi?res sont fort petites, et son sens le plus born? du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la s?v?rit? de la justice de ce pays, et des appr?ts qu'on faisait d?j? pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se d?rober avec plus de facilit? aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arr?ter aux portes de la ville, il s'est r?solu ? se d?guiser, et le d?guisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. |
Acte 4, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1 |
28 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Qu'est-ce que les Limousins leur ont fait ? |
Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
29 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est f?cheux ? un gentilhomme d'?tre pendu, et qu'une preuve comme celle-l? ferait tort ? nos titres de noblesse. |
Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
30 | PREMIER SUISSE |
Ly disent que l'on fait t?ja planter un grand potence tout neuve pour ly accrocher sti Porcegnac. |
Acte 4, sc. 3, PREMIER SUISSE, phrase 1 |
31 | ÉRASTE |
Je ne vous bl?me point de vous ?tre soumise aux volont?s de Monsieur votre p?re ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejet? pour un autre. |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 3 |
32 | ÉRASTE |
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille ?cus ; et quatre ou cinq mille ?cus est un denier consid?rable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque ? sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montr?e, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre p?re, apr?s les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamn?e de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 5 |
33 | JULIE |
Ce sont sans doute des pi?ces qu'on lui fait, et c'est peut-?tre lui qui a trouv? cet artifice pour vous en d?go?ter. |
Acte 4, sc. 7, JULIE, phrase 1 |
34 | ÉRASTE |
J'avais toutes les ardeurs du monde d'entrer dans votre alliance ; j'ai fait tout ce que j'ai pu pour obtenir un tel honneur, mais j'ai ?t? malheureux, et vous ne m'avez pas jug? digne de cette gr?ce. |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 2 |