n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
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1 | CLITIDAS |
Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 3 |
2 | CLITIDAS |
J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
3 | CLITIDAS |
Tenez-vous un peu, et ouvrez les yeux. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 3 |
4 | CLITIDAS |
Les belles, croyez-moi, sont toujours les plus clairvoyantes à découvrir les ardeurs qu'elles causent, et le langage des yeux et des soupirs se fait entendre mieux qu'à tout autre à celles à qui il s'adresse. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
5 | SOSTRATE |
Clitidas, je tremble avec raison, et tous les Gaulois du monde ensemble sont bien moins redoutables, que deux beaux yeux pleins de charmes. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 2 |
6 | CLITIDAS |
Je ne suis pas de cet avis, et je sais bien pour moi qu'un seul Gaulois l'épée à la main, me ferait beaucoup plus trembler que cinquante beaux yeux ensemble les plus charmants du monde. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
7 | SOSTRATE |
La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
8 | ARISTIONE |
Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 2 |
9 | TIMOCLES |
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. |
Acte 2, sc. 2, TIMOCLES, phrase 2 |
10 | IPHICRATE |
Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. |
Acte 2, sc. 2, IPHICRATE, phrase 2 |
11 | CLÉONICE |
Ce sont des personnes, qui par leurs pas, leurs gestes, et leurs mouvements expriment aux yeux toutes choses, et on appelle cela pantomimes. |
Acte 2, sc. 5, CLÉONICE, phrase 2 |
12 | ERIPHILE |
Ôtez-vous de mes yeux, et que je ne vous voie jamais, Clitidas. |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 3 |
13 | ERIPHILE |
Ô çà, Sostrate, les gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants ; et je pense qu'il ne doit y avoir guère de choses qui échappent aux vôtres. |
Acte 4, sc. 3, ERIPHILE, phrase 1 |
14 | ERIPHILE |
N'ont-ils pu découvrir, vos yeux, ce dont tout le monde est en peine, et ne vous ont-ils point donné quelques petites lumières du penchant de mon coeur ? |
Acte 4, sc. 3, ERIPHILE, phrase 2 |
15 | SOSTRATE |
Si l'on s'en rapporte à mes yeux, il n'y aura personne qui soit digne de cet honneur. |
Acte 4, sc. 3, SOSTRATE, phrase 1 |
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16 |
TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE |
Dormez, dormez, beaux yeux. |
Acte 5, sc. 4, v. 129 |
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17 |
TIRCIS, LYCASTE, MENANDRE |
Dormez, dormez, beaux yeux. |
Acte 5, sc. 4, v. 136 |
18 |
PHILINTE |
Quand je plaisais ? tes yeux |
Acte 5, sc. 6, v. 187 |
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19 | ERIPHILE |
L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. |
Acte 6, sc. 1, ERIPHILE, phrase 1 |
20 | SOSTRATE |
Comme mon sens est si grossier qu'il n'a pu rien comprendre, mes yeux aussi sont si malheureux qu'ils n'ont jamais rien vu. |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
21 | SOSTRATE |
Comme vous avez vu, vous faites bien de croire, et il faut que vos yeux soient faits autrement que les miens. |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
22 | ARISTIONE |
Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. |
Acte 8, sc. 1, ARISTIONE, phrase 3 |
23 | ERIPHILE |
Votre passion a paru à mes yeux accompagnée de tout le mérite qui me la pouvait rendre agréable. |
Acte 8, sc. 4, ERIPHILE, phrase 2 |
24 | ERIPHILE |
Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. |
Acte 8, sc. 4, ERIPHILE, phrase 4 |