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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Monseigneur, le bruit et la renomm?e de vos Grandeurs, de vos vertus, et de vos m?rites, avai[en]t d?j? pass? les mers et retenti jusques ici, aux oreilles des Fran?ais, avant qu'ils eussent l'honneur de vous voir en ces contr?es. Mais le bruit de vos canons tir?s ? votre arriv?e, s'?tant fait entendre par toutes ces terres, en a amass? toutes les nations, lesquelles venant de fort loin, et par des chemins tr?s f?cheux, on ne doit pas s'?tonner, Monseigneur, si j'ai diff?r? si longtemps ? vous les pr?senter en qualit? de g?nie universel de ce nouveau monde. |
Acte 1, sc. 1, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1 |
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2 | LA NATION HURONNE |
Monseigneur, je reconnais aujourd'hui que je suis condamn? ? des larmes perp?tuelles. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 1 |
3 | LA NATION HURONNE |
Ce qui m'oblige, Monseigneur, ? vous protester toute l'ob?issance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fid?les de vos sujets. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 3 |
4 | LA NATION ALGONQUINE |
Monseigneur, vous voyez en moi, un peuple errant et vagabond, qui n'a pu ?tre captiv? ici ? Qu?bec parmi les Fran?ais que par les liens de la foi. |
Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 1 |
5 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Monseigneur, voil? ces ?trangers dont je vous ai parl? qui viennent vous faire la r?v?rence. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1 |
6 | LE GÉNIE DES FORÊTS |
Monseigneur, ce Sauvage d'une nation inconnue aux peuples europ?ens, vous dit en son langage, qu'ayant ou? de bien loin un grand bruit, il a appris de quelques chasseurs que c'?taient les salves dont on honorait l'arriv?e du grand Capitaine Onontio, et que depuis ce temps-l?, il a toujours couru ? perte d'haleine, pour venir joindre au plus t?t ses cris de joie et d'all?gresse au bruit des canons. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE DES FORÊTS, phrase 1 |
7 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Monseigneur, dit cet autre, d'une Nation encore plus ?loign?e, nous ?tant rencontr?s tous deux heureusement dans le m?me dessein ? la faveur d'un grand bruit, qui retentissait dedans l'air comme une esp?ce de tonnerre tout extraordinaire, nous avons coup? en courant, par des chemins inconnus, au travers de diverses nations, lesquelles nous ont appris une nouvelle bien agr?able qu'un homme incomparable ?tait arriv? en ce pays, pour y commander, et dans le dessein de rendre les hommes, qui habitent ces for?ts, aussi grands dans le ciel, que lui-m?me est grand sur la terre, nous venons pour savoir au vrai ce qui en est, pour voir de nos yeux ce grand personnage et prendre part au bonheur qu'il nous vient procurer. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 1 |
8 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Monseigneur, voici enfin de pauvres captifs ?chapp?s tout fra?chement des mains des Iroquois ; ils se pr?sentent ? vous portant encore les marques de leur captivit? ; c'est assez que vous les voyiez pour ?tre touch? de compassion sur leur mis?re, et les en d?livrer. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1 |
9 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Monseigneur, dit ce pauvre Huron captif et chr?tien, h?las ! |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 2 |
10 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Monseigneur, vous voyez en ma personne l'?tat d?plorable d'un tr?s grand nombre de mes fr?res, qui g?missent sous l'oppression de l'Iroquois ; |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 3 |
11 | LE GÉNIE INTERPRÈTE |
Celui-ci, Monseigneur, vous adresse sa parole au nom des nations sup?rieures appel?es les Nez-Perc?s, les cheveux relev?s et les Outaoiiac, auxquels les Iroquois font aussi une tr?s cruelle guerre, voici le sens de ses paroles. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 1 |
12 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Monseigneur, voil? les pens?es et les sentiments de ces pauvres barbares que je vous ai pr?sent?s ; maintenant pour vous d?clarer le reste du fond de leurs coeurs, je mets ? vos pieds de leur part, leurs couronnes, les armes et les liens de leur captivit? ; leurs arcs et leurs fl?ches aupr?s de vos l?opards invincibles, leur seront dor?navant tout ? fait inutiles ; et leurs liens ne peuvent ?tre employ?s plus honorablement, qu'? joindre ensemble vos lauriers, et les attacher ins?parablement ? vos g?n?reux desseins. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1 |
13 | LE GÉNIE UNIVERSEL |
Enfin, Monseigneur, ils font hommages de leurs couronnes ? la v?tre ne pr?tendant relever jamais d'autre apr?s Dieu que de votre Grandeur. |
Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 2 |