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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | AMINTOR |
Nullement, ? la fin les plus farouches s'apprivoisent, et les moins sensibles trouvent, m?me chez un mari mal fait, une mati?re d'amour. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
2 | CÉLINDE |
Je vois bien qu'on se r?sout de me faire une violence, mais devant que je trahisse mon amour et ta fid?lit?, les Dieux qui m'?coutent porteront envie ? la condition des mortels ; l'Aurore se trouvera au coucher du Soleil, et enfin ce qu'on nous propose de plus impossible se rendra facile ? tout le monde. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 3 |
3 | LUCIDOR |
Tout beau, Philindre, n'en lis pas davantage, il me semble que je le vois para?tre ce bel Astre de mon jour. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |
4 | LUCIDOR |
Je vois des brouillards devant mon Soleil, dont je crains qu'il se forme un orage qui n'?clate qu'? ma confusion ; la trace de ces larmes, qu'en vain un mouchoir officieux essaie de me cacher, et cette p?leur qui triomphe des roses de son teint, sont les infaillibles marques de quelque malheur advenu. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 2 |
5 | CÉLINDE |
H?te-toi, et va-t'en pour un peu, aussi bien je vois para?tre Parth?nice qui vient, peut-?tre, pour me visiter. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 1 |
6 | PARTHÉNICE |
Mais, C?linde, puisqu'un malade ne peut mieux gu?rir qu'en d?couvrant son mal au M?decin qui en a les rem?des infaillibles, je vois bien qu'il faut que je vous d?clare le mien, et que je vous en parle comme ? celle qui a cela de commun avec les Dieux, qu'elle est aujourd'hui l'Arbitre souverain de ma mort ou de ma vie. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 4 |
7 | PARTHÉNICE |
J'ai honte de vous proposer d'?tre sage ? mes d?pens, mais puisque pour vous persuader je n'ai rien de plus puissant que mon exemple, pour l'amour de moi, C?linde, gardez-vous de tomber dans le pr?cipice o? je me vois pr?te de p?rir. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 12 |
8 | FLORIDAN |
Entreprendre de vous faire des remerciements dignes d'une gr?ce si particuli?re, ce ne serait pas moins tenter que l'impossible ; mais il me semble que je vois approcher Amintor, trouvez bon, Madame, que je m'acquitte de ce que je lui dois. |
Acte 2, sc. 5, FLORIDAN, phrase 1 |
9 | AMINTOR |
? ce que je vois l'acc?s n'en sera pas difficile ; je vous y servirai, Floridan, cependant avisons ? passer le reste de la journ?e le plus agr?ablement que nous pourrons. |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase |
10 |
AKIOR |
Vois-je pas que les maux dont ce Tyran m'outrage |
Acte V1, sc. S1, v. 63 |
11 |
GOTHOMEL |
Je vois le malheureux qui pour quelque p?ch? |
Acte V1, sc. 2, v. 85 |
12 |
CHARMY |
Quel barbare t'a mis au point o? je te vois ? |
Acte V1, sc. 2, v. 93 |
13 | DORICE |
Au secours, voisins, amis, au secours. |
Acte V3, sc. 5, DORICE, phrase 2 |
14 | PARTHÉNICE |
C'est ? mes pri?res que je dois imputer la cause de sa mort, elles ont sollicit? votre courage, elles ont donn? la premi?re nourriture au feu de votre fureur, et si quelqu'un doit ?tre ch?ti? pour ce forfait, on ne s'en doit prendre qu'? Parth?nice : et pourtant C?linde et Lucidor languissent ? cette heure sous des m?mes fers, et quelque opinion que j'aie d'?tre coupable, je ne vois personne qui se pr?sente pour me punir. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 15 |
15 | DORICE |
Je vois bien o? tu veux tomber, si tu crois avoir fait quelque injure ? Parth?nice, je te donne la libert? de la r?parer ; uses-en discr?tement, et souviens toi que tu ne me trouveras plus ennemie de tes plaisirs : pense seulement ? gu?rir, Floridan. |
Acte 4, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
16 | LUCIDOR |
Et toutefois quelque funeste que soit la pens?e qui me parle des malheurs o? je me vois plong?, je vous prends ? t?moins si elle a su d?rober ? mon ?me un faible soupir seulement. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 2 |
17 | CÉLINDE |
N'est-ce point l?-bas Philindre que je vois ? |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
18 | LUCIDOR |
Ah je vous vois, Madame, mais que vous ?tes peu courageuse, il me semble que vous tremblez. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 2 |
19 | CÉLINDE |
Nullement, ou j'ai droit de t'accuser de la m?me chose, car je vois ton visage qui se meut ; mais je pense qu'? faute que le miroir soit ferme, il nous en prend comme ? ces hauts rochers de qui l'ombre ne laisse pas de se mouvoir sur les ondes ? cause du mouvement des flots. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
20 | CÉLINDE |
En effet, cher Lucidor, ce que tu vois dans ce miroir c'est toi-m?me ; car si l'Amant se change en la personne aim?e, et si l'?me vit mieux o? elle aime qu'o? elle anime, il faut de n?cessit? que ce que tu vois dans cette glace soit Lucidor, et ce que j'y vois soit C?linde : ne t'?tonne pas de me voir si savante, tu m'as autrefois appris cette Philosophie d'Amour ; et qui sait si par un privil?ge de ce Dieu, ce miroir n'a point la m?me vertu de repr?senter les ?mes, qu'avaient autrefois cette fontaine, qui du temps des Druides fut enchant?e dans le Forez ? |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
21 | LUCIDOR |
Oui, mais c'est toujours avecque l'image de notre commune prison, toutefois ce bien ne durera gu?res, je vois que Philindre a ?t? surpris. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
22 | FLEURIMON |
Il faut que vous sachiez, Philindre ; mais je vois tourner ? ce coin de rue Amintor tout ?plor?, il vient ? notre rencontre, attendons qu'il soit ici, cela m'?pargnera la peine de le dire deux fois. |
Acte 4, sc. 5, FLEURIMON, phrase 1 |
23 | FLEURIMON |
Mais quelle confusion de monde vois-je l?-bas ? |
Acte 5, sc. 2, FLEURIMON, phrase 3 |
24 | ALCANDRE |
Or tu vois ? quelle extr?mit? ta violence l'a r?duite, puisque destin?e ? mourir pour l'expiation de son crime rien au monde n'est d?sormais capable de la sauver, et pour ce que ton forfait est comme la cause du sien, j'ordonne que tu assisteras ? son supplice, afin que par l'?troite liaison qui unit un p?re ? ses enfants tu participes ? la peine qu'elle a m?rit?e. |
Acte 5, sc. 4, ALCANDRE, phrase 5 |
25 | AMINTOR |
Dans quelle confusion me vois-je r?duit ? |
Acte 5, sc. 4, AMINTOR, phrase 2 |