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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | ISCARIE |
Allez lui dire que je suis dans le dernier emportement de ne la point voir. |
Acte 1, sc. 1, ISCARIE, phrase 2 |
2 | ARTÉMISE |
Ma ch?re il faut que vous sachiez qu'un certain Marquis, m'est venu voir. |
Acte 1, sc. 2, ARTÉMISE, phrase 2 |
3 | ISCARIE |
Ce que vous me dites-l? est du dernier obligeant ; mais si vous voulez que je vous donne un quart_d_heure de divertissement, entrons dans mon cabinet je vous ferai voir un innocent que l'on m'a envoy?, dont l'encombrement du style est capable de faire changer l'assiette de votre ?me. |
Acte 1, sc. 2, ISCARIE, phrase 1 |
4 | BÉATRIX |
Je vous dis encore, que quoi que vous puissiez dire, qu'il n'y a rien de plus insupportable que de nommer les dents ? un ameublement de la bouche ? et de dire, pour faire voir que l'on a longtemps balanc? ? faire une chose, ? qu'il est mont? des incertitudes ? la gorge ?. |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 1 |
5 | BÉATRIX |
Si par hasard un jaloux qui aurait ferm? une porte sur sa femme et en aurait la clef, ?tait tromp? par un Galant qui en aurait une fausse, doit-il, venant ? savoir la chose, appeler encore la porte la ? fid?le gardienne ? ? |
Acte 1, sc. 3, BÉATRIX, phrase 3 |
6 | FLANQUIN |
ma ch?re, ma toute aimable, que je suis heureux de vous voir. |
Acte 1, sc. 4, FLANQUIN, phrase 2 |
7 | FLANQUIN |
Je viens savoir si votre Ma?tresse est en pouvoir de recevoir visite. |
Acte 1, sc. 4, FLANQUIN, phrase 1 |
8 | FLANQUIN |
Il faut avouer que la m?thode de s'exprimer dont on se sert maintenant est une chose qui sert merveilleusement ? nous distinguer du commun, et est tout ? fait d?charg?e de la mati?re, et ? dire le vrai, c'est quelque chose de bien satisfaisant de pouvoir fendre la presse et de faire quelque nombre parmi les gens canonis?s dans les ruelles. |
Acte 1, sc. 4, FLANQUIN, phrase 1 |
9 | BÉATRIX |
Ce n'est pas une petite joie de voir un valet pr?cieux faire l'amour. |
Acte 1, sc. 4, BÉATRIX, phrase 1 |
10 | ISCARIE |
Peut-on voir des vers plus indigestes, et ne conna?t-on pas bien ? les voir que la s?v?rit? des capables n'y a pas pass?, et que ce petit vers qui menace de la fin pourrait seul g?ter le plus bel ouvrage. |
Acte 1, sc. 5, ISCARIE, phrase 1 |
11 | LE BARON |
Sans doute quantit? de celles qui vous viennent voir, vous servent de mouche, et l'on y en pourrait trouver aussi dont la neige du visage se fond. |
Acte 1, sc. 6, LE BARON, phrase 1 |
12 | LE BARON |
De gr?ce, arr?tez-l? ce discours obligeant : car je me verrais r?duit dans l'incapacit? de vous r?pondre ; mais j'oubliais ? vous dire qu'un de mes amis m'a amen? ce matin un certain Po?te nouveau qui fait des vers scientifiquement bien, et comme il avait deux pi?ces ? me lire, je lui ai promis de l'?couter, apr?s avoir donn? ? nature les n?cessit?s m?ridionales. |
Acte 1, sc. 6, LE BARON, phrase 1 |
13 | LE BARON |
Ce discours continue ? me faire voir la magnifique ?l?vation de votre esprit. |
Acte 1, sc. 6, LE BARON, phrase 1 |
14 | LE BARON |
Je voudrais bien la voir ici ; car je ne l'ai jamais vue qu'avec l'instrument de la curiosit? sur le visage. |
Acte 1, sc. 6, LE BARON, phrase 1 |
15 | LE BARON |
Le bruit commun m'a d?j? donn? quelque l?g?re connaissance de cela ; mais Mascarille pourtant soutient n'avoir imit? en rien celle des Italiens. |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 1 |
16 | LE POÈTE |
Il y en a de certains qui ne m?ritent pas d'?tre mentionn?s dans le Catalogue des Illustres, pour n'?tre venus au monde qu'incognito, n'y avoir paru qu'en passant, et avoir fait naufrage avant que d'avoir ?t? en pleine mer. |
Acte 1, sc. 7, LE POÈTE, phrase 3 |
17 | LE BARON |
Que cela me met dans la derni?re d?mangeaison de savoir le nom de votre Com?die. |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 5 |
18 |
LE POÈTE |
Pour pouvoir me fourrer je puis trouver un trou. |
Acte 1, sc. 7, v. 24 |
19 | LE BARON |
Je crois que vous avez raison ; car aussi bien il faut avoir plus de temps pour lire une pi?ce s?rieuse. |
Acte 1, sc. 7, LE BARON, phrase 1 |
20 | LE POÈTE |
Le sieur de la Force, dit Gille le Niais, voyant que je ne savais o? donner de la t?te, et que je lui pouvais ?tre utile dans sa troupe, me pria d'y entrer : j'y r?sistai d'abord, ne voulant point passer pour un Farceur, mais il me repr?senta que toutes les personnes les plus illustres de Paris, allaient tous les jours voir la farce au Petit-Bourbon, et me persuada si bien que les siennes ?taient aussi honn?tes que plusieurs de celles que Mascarille a faites, que je me laissai vaincre, et que j'entrai dans sa troupe. |
Acte 1, sc. 8, LE POÈTE, phrase 3 |
21 | LE BARON |
Dites, dites plut?t qu'il n'y a que vous seules, et pour vous le persuader apprenez que je suis la Force, dit Gilles le Niais en mon nom de Th??tre, que je vous ai rendu trois ou quatre visites pour conna?tre votre humeur, et qu'ayant vu que vous ?tiez faciles ? d?cevoir, nous nous sommes enquis mon camarade et moi, de la r?putation de tous les Auteurs, de leurs pi?ces nouvelles. |
Acte 1, sc. 8, LE BARON, phrase 1 |
22 | LE BARON |
Sachez donc avant que je sorte, que puisque Mascarille vous rend visite, vous devez bien me souffrir, que s'il s'est acquis par ses Farces la r?putation d'avoir de l'esprit, que j'en fais aussi bien que lui sans l'aide des Italiens, et qu'enfin si la veuve de Guilotgorju, mon Ma?tre et le sien, ne lui e?t vendu, ces Farces ne lui eussent jamais donn? tant de gloire. |
Acte 1, sc. 8, LE BARON, phrase 2 |