n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
LE SUIVANT DE LA FÉE |
Les plus doux charmes de la vie, |
Acte 1, sc. 2, v. 73 |
2 |
LE SUIVANT DE LA FÉE |
Sous ses lois une heureuse vie, |
Acte 1, sc. 3, v. 116 |
3 | INEGILDE |
Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. |
Acte 2, sc. 5, INEGILDE, phrase 1 |
4 | CLEONIDE |
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. |
Acte 2, sc. 8, CLEONIDE, phrase 2 |
5 | CLEONIDE |
Si le choix de la Fée se trouve contraire à mes désirs, votre volonté suffira pour me déterminer à les vaincre, et je sacrifierai le bonheur de ma vie, à celui de vous marquer une parfaite soumission. |
Acte 2, sc. 9, CLEONIDE, phrase 2 |
6 | INEGILDE |
Finette, Finette, tous nos projets sont renversés, et mes malheurs ne finiront qu'avec ma vie. |
Acte 2, sc. 7, INEGILDE, phrase 2 |
7 | ZIRPHILIN |
Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? |
Acte 2, sc. 12, ZIRPHILIN, phrase 3 |
8 | CLEONIDE |
Il n'en est qu'un où je suis sensible, et c'est celui d'avoir la force de renoncer à tous les autres, pour goûter les douceurs d'une vie tranquille. |
Acte 4, sc. 9, CLEONIDE, phrase 1 |
9 | CLEONIDE |
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. |
Acte 4, sc. 10, CLEONIDE, phrase 1 |
10 | BLANDONIE |
Je vous entends, ma soeur : trop de plaisirs l'ont jusqu'à présent occupée, vous voulez qu'un Prince sage lui donne ce juste tempérament qui fait le bonheur et la tranquillité de la vie : je ne m'oppose point à vos désirs, et je ne serai jamais assez aveugle pour résister aux conseils de la Fée de la Raison. |
Acte 4, sc. 14, BLANDONIE, phrase 1 |