n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Des déshabillés à bonne fortune ? |
Acte 1, sc. 1, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 4 |
2 | LE CHEVALIER |
Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? |
Acte 1, sc. 1, LE CHEVALIER, phrase 2 |
3 | URBINE |
Hé donc, en venez-vous toucher quelqu'une aujourd'hui ? |
Acte 1, sc. 1, URBINE, phrase 1 |
4 | LE CHEVALIER |
Cadédis, ma chère soeurette, je suis sans cesse à l'affût de la fortune. |
Acte 1, sc. 1, LE CHEVALIER, phrase 1 |
5 | MADEMOISELLE MOUSSET |
On ne sera ici que dans une heure. |
Acte 1, sc. 3, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 2 |
6 | LE CHEVALIER |
Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. |
Acte 1, sc. 3, LE CHEVALIER, phrase 1 |
7 | LE CHEVALIER |
Voilà l'homme : il y a quelques mois qu'il vint en Province ; il vit ma soeur Urbine, il prit du goût pour elle ; il lui fit une promesse de mariage par manière de conversation, dit-il ; et parce que je méprise de l'assommer, ma soeur Urbine, par manière d'acquit, le va faire pendre : cela sera bientôt vidé. |
Acte 1, sc. 3, LE CHEVALIER, phrase 1 |
8 | MADEMOISELLE MOUSSET |
La soeur Urbine est une trop aimable personne pour la Province, il faut trouver moyen de la fixer à Paris. |
Acte 1, sc. 4, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
9 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Les fortunes du Marais ne sont pas solides, comme vous voyez. |
Acte 1, sc. 5, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
10 | LE BRETON |
Je ne vous en apporte aucune ; il n'y a rien à faire, il faut nous séparer, et vous n'avez qu'à chercher fortune. |
Acte 1, sc. 7, LE BRETON, phrase 1 |
11 | CLITANDRE |
Et le bélître a la constance et la malice de ne pas imaginer aucune chose pour me rendre le moindre service. |
Acte 1, sc. 7, CLITANDRE, phrase 1 |
12 | CLITANDRE |
Si vous pouvez y réussir, vous pouvez aussi compter sur une parfaite reconnaissance. |
Acte 1, sc. 7, CLITANDRE, phrase 3 |
13 | LE BRETON |
Premièrement, la fille est une jeune personne. |
Acte 1, sc. 7, LE BRETON, phrase 2 |
14 | LE BRETON |
Oui, toute adorable, d'une physionomie très vive et très coquette. |
Acte 1, sc. 7, LE BRETON, phrase 1 |
15 | LE BRETON |
La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. |
Acte 1, sc. 7, LE BRETON, phrase 1 |
16 | LE BRETON |
Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. |
Acte 1, sc. 7, LE BRETON, phrase 1 |
17 | LE BRETON |
Monsieur l'Arménien vient de vider une chocolatière sur le corps de la surveillante. |
Acte 1, sc. 9, LE BRETON, phrase 2 |
18 | ANGÉLIQUE |
Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? |
Acte 1, sc. 9, ANGÉLIQUE, phrase 3 |
19 | LE BRETON |
La fortune m'est bien favorable, Madame, de m'offrir l'occasion d'un petit service. |
Acte 1, sc. 10, LE BRETON, phrase 1 |
20 | LE BRETON |
Vraiment, voilà une vieille Demoiselle qui est bien délicate ? |
Acte 1, sc. 10, LE BRETON, phrase 1 |
21 | LE BRETON |
On vous prendrait pour quelque bonne fortune de la rue de la Lingerie. |
Acte 1, sc. 10, LE BRETON, phrase 1 |
22 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Il prit encore hier au soir dans la poche d'une vieille Marquise de ma connaissance le portrait d'un jeune Abbé, qu'elle venait de retirer de chez la Frenaye. |
Acte 1, sc. 11, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
23 | LORANGE |
Il a coupé, il n'y a que trois jours, à une fort honnête Procureuse de la rue Galande, une Croix de diamants de près de dix pistoles, que deux jeunes Académistes lui avaient donnée. |
Acte 1, sc. 11, LORANGE, phrase 1 |
24 | ANGÉLIQUE |
Qu'on prenne garde à ce qu'on fait, c'est mon laquais, encore une fois. |
Acte 1, sc. 11, ANGÉLIQUE, phrase 2 |
25 | ANGÉLIQUE |
Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. |
Acte 1, sc. 13, ANGÉLIQUE, phrase 5 |
26 | MADEMOISELLE MOUSSET |
C'est une de mes meilleures pratiques. |
Acte 1, sc. 14, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
27 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Voilà des ordres qui sentent furieusement la bonne fortune. |
Acte 1, sc. 16, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
28 | MONSIEUR FARFADEL |
Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 2 |
29 | MONSIEUR FARFADEL |
Quand quelque petite fortune me donne dans la vue, je donne d'abord de l'emploi à ses frères, ou à ses cousins. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 1 |
30 | MONSIEUR FARFADEL |
Je suis à la veille d'en épouser une toute des plus jolies. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 2 |
31 | MONSIEUR FARFADEL |
Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 2 |
32 | MONSIEUR FARFADEL |
J'y en ai deux, Mademoiselle Mousset : un chez toi avec une petite grisette. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 1 |
33 | MONSIEUR FARFADEL |
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. |
Acte 1, sc. 16, MONSIEUR FARFADEL, phrase 1 |
34 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Oui, te dis-je, il n'y a qu'une petite difficulté. |
Acte 1, sc. 18, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
35 | LORANGE |
Voilà une belle bagatelle ! |
Acte 1, sc. 18, LORANGE, phrase 2 |
36 | LE BRETON |
L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. |
Acte 1, sc. 18, LE BRETON, phrase 1 |
37 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
Ma chère Mademoiselle Mousset, tu vois une fille outrée de désespoir, ma chère enfant. |
Acte 1, sc. 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 2 |
38 | LORANGE |
C'est une fille qui va devenir mère, ne vous y trompez pas. |
Acte 1, sc. 19, LORANGE, phrase 2 |
39 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. |
Acte 1, sc. 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 1 |
40 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Mademoiselle de Kermonin est une personne fort prudente. |
Acte 1, sc. 19, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
41 | MADEMOISELLE MOUSSET |
C'est une fille qu'il va épouser, je vous en avertis |
Acte 1, sc. 19, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
42 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
Il en épouserait une autre que moi ? |
Acte 1, sc. 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 1 |
43 | MADEMOISELLE MOUSSET |
C'est encore quelqu'une de vos rivales, sur ma parole. |
Acte 1, sc. 21, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 1 |
44 | MAROTTE |
Il avait gagé une discrétion contre moi, qu'il serait ici le premier, il a perdu, comme vous voyez. |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 1 |
45 | MAROTTE |
Il donne une pension à ma tante, une commission à mon oncle ; il a mis mon frère au Collège, et nous espérons qu'il m'épousera. |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 3 |
46 | MAROTTE |
Il garde des mesures à cause d'une certaine femme qu'il ne veut pas tout à fait désespérer, et qu'il quitte pour moi. |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 1 |
47 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
C'est un monstre qu'il faut étouffer ; je suis dans une colère... |
Acte 1, sc. 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 1 |
48 | MAROTTE |
Une petite folle, une petite Bretonne, qui a des vapeurs à chaque bout de champ. |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 1 |
49 | MAROTTE |
Je ne connais pas la petite bretonne : mais vous prenez feu d'une manière... |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 3 |
50 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
Vous êtes une insolente. |
Acte 1, sc. 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 1 |
51 | MADEMOISELLE DE KERMORIN |
Une petite Bourgeoise de Paris. |
Acte 1, sc. 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN, phrase 1 |
52 | MAROTTE |
Une petite grisette de Bretagne. |
Acte 1, sc. 21, MAROTTE, phrase 1 |
53 | LE BRETON |
Hé, comment diable es-tu fait fortune ? |
Acte 1, sc. 23, LE BRETON, phrase 2 |
54 | LE BRETON |
Que je ne trouble point votre conversation, Mesdames, je ne prétends point vous déranger en aucune manière. |
Acte 1, sc. 23, LE BRETON, phrase 1 |
55 | MADEMOISELLE MOUSSET |
Elles sont rivales, c'est ce qui les brouille : mais on les trahit l'une et l'autre, il faut que la ressemblance de leur destinée les réconcilie. |
Acte 1, sc. 23, MADEMOISELLE MOUSSET, phrase 2 |
56 | URBINE |
Je reviens vous trouver, Madame, vous me paraissez une personne tant gracieuse. |
Acte 1, sc. 23, URBINE, phrase 1 |
57 | LE BRETON |
Oui, Monsieur, je l'ai rencontrée par hasard ; elle a fait fortune par aventure, il se trouve, par accident, que ces deux Princesses ont le même adorateur de leurs charmes. |
Acte 1, sc. 23, LE BRETON, phrase 1 |
58 | LORANGE |
Cela sera le mieux du monde ; et j'y joindrai, moi, de mon côté, une espèce de cercle de mon imagination... |
Acte 1, sc. 23, LORANGE, phrase 1 |
59 | MADAME BARDOUX |
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier : mais j'ai mes heures marquées, et je me suis fais une règle de vie, que la raison et la bienséance ne me permettent pas de déranger. |
Acte 1, sc. 25, MADAME BARDOUX, phrase 1 |
60 | MADAME BARDOUX |
Une personne comme moi ne devrait pas être exposée à entendre des discours si peu respectueux... |
Acte 1, sc. 25, MADAME BARDOUX, phrase 1 |
61 | LE CHEVALIER |
Hé bien, soit, parlons de mariage, et supprimons le bail de coeur ; c'est une espèce de contrat qui est pourtant bien à la mode. |
Acte 1, sc. 25, LE CHEVALIER, phrase 3 |
62 | MONSIEUR FARFADEL |
Vous nous surprenez dans une espèce de tête à tête, que votre aveu rend permis, Madame. |
Acte 1, sc. 28, MONSIEUR FARFADEL, phrase 1 |
63 | ANGÉLIQUE |
Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. |
Acte 1, sc. 28, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
64 | LORANGE |
Je ne suis que le garçon, Monsieur, c'est une petite Bretonne qui est l'Entrepreneuse. |
Acte 1, sc. 30, LORANGE, phrase 1 |
65 | FARFADEL |
Une petite Bretonne ? |
Acte 1, sc. 30, FARFADEL, phrase 1 |
66 | LE CHEVALIER |
Voilà ma soeur Urbine, Madame, à qui ce faquin a fait une promesse de mariage. |
Acte 1, sc. 30, LE CHEVALIER, phrase 1 |
67 | LE CHEVALIER |
Donnez votre soeur Nicole à l'Arménien, Breton, Clitandre aura soin de leur fortune. |
Acte 1, sc. 30, LE CHEVALIER, phrase 2 |
68 |
LE BRETON |
D'une aimable fille de quinze ans ; |
Acte 1, sc. 31, v. 60 |