n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE DIABLE |
Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 1 |
2 | LE DIABLE |
La Comédie et ses dépendances sont de ma direction, comme vous savez ; et quand on arrive dans une Ville, il est bon de descendre d'abord dans un lieu connu. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 1 |
3 | LE DIABLE |
Je ne voudrais pas jurer que cela durât ; mais quand je ne les aiderais à attraper le public qu'une fois par jour, ne serait-ce pas quelque chose ? |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 3 |
4 | THÉRÈSE |
Une fois par jour ! |
Acte 1, sc. 1, THÉRÈSE, phrase 1 |
5 | LE DIABLE |
Oh, ces Messieurs-là sont bien incommodes, c'est une peste pour les pièces nouvelles. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 2 |
6 | SANCHETTE |
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. |
Acte 1, sc. 1, SANCHETTE, phrase 1 |
7 | LE DIABLE |
Voilà une bonne manière ! |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 1 |
8 | SANCHETTE |
Une bonne manière ? |
Acte 1, sc. 1, SANCHETTE, phrase 1 |
9 | LE DIABLE |
Vous avez là une jolie enfant, Madame Thérèse. |
Acte 1, sc. 1, LE DIABLE, phrase 1 |
10 | MARTON |
Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. |
Acte 2, sc. 1, MARTON, phrase 2 |
11 | ANGÉLIQUE |
Ce vilain livre-là m'a donné une timidité, m'a jeté dans l'âme des scrupules. |
Acte 2, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
12 | ANGÉLIQUE |
Je ne sache rien de plus impertinent qu'un petit vilain Diable Boiteux, qui, par ses instigations, engage les gens à faire des sottises, et qui est le premier à les donner en spectacle, et à s'en divertir avec un jeune étourdi d'écolier. |
Acte 2, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
13 | MARTON |
Oh, ne parlez pas mal des écoliers ni des clercs, s'il vous plaît : vous avez un amant aux écoles de Droit, et ce n'est pas le plus mal voulu d'une dizaine de vos soupirants. |
Acte 2, sc. 1, MARTON, phrase 1 |
14 | MARTON |
Il y a un Procureur et une Procureuse. |
Acte 2, sc. 1, MARTON, phrase 3 |
15 | MARTON |
Voilà vos craintes dissipées ; la peur du Diable est ce qui dure le moins dans l'esprit d'une jeune coquette. |
Acte 2, sc. 2, MARTON, phrase 2 |
16 | MARTON |
Et vous refusez une partie de plaisir ? |
Acte 2, sc. 2, MARTON, phrase 1 |
17 | MADAME LUCAS |
Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. |
Acte 2, sc. 4, MADAME LUCAS, phrase 3 |
18 | MARTON |
Voilà une triste vision, Madame, un bien mauvais pronostique. |
Acte 2, sc. 4, MARTON, phrase 1 |
19 | MARTON |
Voir le Diable au chevet du lit d'un Procureur malade, c'est une marque qu'il n'en reviendra pas ; il va partir, la voiture est prête. |
Acte 2, sc. 4, MARTON, phrase 2 |
20 | MARTON |
Vous ferez une grande perte, Madame. |
Acte 2, sc. 4, MARTON, phrase 3 |
21 | MADAME LUCAS |
Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. |
Acte 2, sc. 4, MADAME LUCAS, phrase 2 |
22 | MARTON |
Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. |
Acte 2, sc. 4, MARTON, phrase 2 |
23 | MARTON |
Voilà une pauvre femme qui sera fort affligée, si son mari en revient. |
Acte 2, sc. 5, MARTON, phrase 1 |
24 | ANGÉLIQUE |
De quoi s'est avisé mon oncle d'avoir pris en pension chez lui ce jeune étourdi de Dorante ? |
Acte 2, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
25 | ANGÉLIQUE |
Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? |
Acte 2, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
26 | ANGÉLIQUE |
Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. |
Acte 2, sc. 7, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
27 | MARTON |
Il vient de vous en donner une assez belle preuve, s'être laissé mourir à son âge ? |
Acte 2, sc. 10, MARTON, phrase 1 |
28 | MADAME LUCAS |
Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! |
Acte 2, sc. 13, MADAME LUCAS, phrase 1 |
29 | MADAME LUCAS |
Mon cher Monsieur, vous voyez une pauvre veuve dans une terrible affliction. |
Acte 2, sc. 14, MADAME LUCAS, phrase 5 |
30 | MARTON |
C'est une grande consolation que cette certitude-là. |
Acte 2, sc. 14, MARTON, phrase 1 |
31 | MARTON |
Une jeune et jolie veuve comme vous, qui enterre un mari, c'est une femme qui affiche la situation où elle se trouve ; la peut-elle apprendre à trop de gens ? |
Acte 2, sc. 14, MARTON, phrase 2 |
32 | MADAME LUCAS |
Non, Monsieur, quelque chose de simple, une petite façon de mausolée seulement. |
Acte 2, sc. 14, MADAME LUCAS, phrase 2 |
33 | MADAME LUCAS |
Une femme qui, pendant tout le cours de sa vie, aura été tendrement chérie de son mari, ne pourra pas, après sa mort, lui donner des marques les plus solides de son affection ? |
Acte 2, sc. 14, MADAME LUCAS, phrase 2 |
34 | MARTON |
Cela est bien désagréable, je vous avoue, et une tenture sans velours, sans armoiries, cela sera bien simple et bien uni, Madame. |
Acte 2, sc. 14, MARTON, phrase 1 |
35 | MONSIEUR CORBEAU |
Il ferait beau voir une tenture mortuaire en falbala ? |
Acte 2, sc. 14, MONSIEUR CORBEAU, phrase 4 |
36 | MARTON |
Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? |
Acte 2, sc. 17, MARTON, phrase 1 |
37 | LE NOTAIRE |
Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. |
Acte 2, sc. 18, LE NOTAIRE, phrase 2 |
38 | MARTON |
Vous le disiez bien, Monsieur le Notaire, que ce testament était une injustice criante. |
Acte 2, sc. 18, MARTON, phrase 1 |
39 | MARTON |
Voilà une belle Charge ! |
Acte 2, sc. 18, MARTON, phrase 1 |
40 | LE DIABLE |
Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? |
Acte 2, sc. 19, LE DIABLE, phrase 1 |
41 |
THÉRÈSE |
Une très mauvaise emplette. |
Acte 2, sc. 19, v. 16 |
42 |
THÉRÈSE |
Dans une glace de Venise, |
Acte 2, sc. 19, v. 68 |
43 |
SANCHETTE |
Là, près d'une belle |
Acte 2, sc. 19, v. 71 |