n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | BARTOLIN |
C'est une extravagante, que je rendrai raisonnable malgré elle. |
Acte 1, sc. 1, BARTOLIN, phrase 1 |
2 | MARTON |
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. |
Acte 1, sc. 1, MARTON, phrase 2 |
3 | MARTON |
Ma foi, Monsieur, s'il vous faut parler franchement, je n'en sais rien : tout ce que je puis vous dire, c'est que nous menons une vie assez joyeuse, grande chère, bon équipage. |
Acte 1, sc. 1, MARTON, phrase 1 |
4 | MARTON |
Il n'y a point de ridicule dans ce qu'elle fait, c'est une femme qui a des vues solides. |
Acte 1, sc. 1, MARTON, phrase 1 |
5 | BELISE |
Voilà une fille tout-à-fait entendue. |
Acte 1, sc. 2, BELISE, phrase 1 |
6 | BARTOLIN |
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 2 |
7 | BARTOLIN |
Vous négligez une occasion si favorable. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 3 |
8 | BELISE |
Pour m'en assurer une meilleure. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
9 | BELISE |
Le magasin m'aurait ruiné, le jeu fera ma fortune et la vôtre, si vous le voulez ; il n'y rien aujourd'hui de plus solide que le produit du Lansquenet et du Pharaon. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
10 | BARTOLIN |
Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 2 |
11 | BELISE |
Je quitte mon magasin pour donner à jouer, vous avez quitté votre Étude pour devenir Agioteur ; vous croyez faire votre fortune avec du papier ; moi, je compte de faire la mienne avec des cartes. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 2 |
12 | BELISE |
Je pense plus mal de vous encore, et je vous crois incorrigible, c'est une étrange passion que l'avarice. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
13 | BARTOLIN |
C'en est une abominable que celle du jeu. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 1 |
14 | BARTOLIN |
Oui, mais il porte une vilaine balafre sur le visage. |
Acte 1, sc. 3, BARTOLIN, phrase 1 |
15 | BELISE |
C'est une blessure qu'il a reçue l'année dernière du siège de Corfou. |
Acte 1, sc. 3, BELISE, phrase 1 |
16 | BELISE |
Voilà une très fâcheuse nouvelle. |
Acte 1, sc. 4, BELISE, phrase 1 |
17 | MARTON |
L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. |
Acte 1, sc. 6, MARTON, phrase 2 |
18 | BARTOLIN |
Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. |
Acte 1, sc. 6, BARTOLIN, phrase 1 |
19 | MARTON |
Voilà une belle occasion, Monsieur. |
Acte 1, sc. 6, MARTON, phrase 1 |
20 | BARTOLIN |
Hé bien, Lisette, voilà ta prétendue fortune un peu dérangée, à ce qu'il me semble ; et si ma soeur est bien conseillée, tu retourneras au Magasin, ou à la Boutique. |
Acte 1, sc. 7, BARTOLIN, phrase 2 |
21 | CELIDE |
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. |
Acte 1, sc. 9, CELIDE, phrase 1 |
22 | CELIDE |
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. |
Acte 1, sc. 10, CELIDE, phrase 1 |
23 | CELIDE |
Mon pauvre garçon, tâche à suivre ce qu'on te dira, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance. |
Acte 1, sc. 11, CELIDE, phrase 2 |
24 | VALÈRE |
Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. |
Acte 1, sc. 11, VALÈRE, phrase 2 |
25 | FRONTIN |
Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. |
Acte 1, sc. 11, FRONTIN, phrase 1 |
26 | FRONTIN |
Ce nom-là, Monsieur, a assez de l'air de quelques-unes de nos Seigneuries Ultramontaines. |
Acte 1, sc. 11, FRONTIN, phrase 1 |
27 | MARTON |
Mais la jousticia, elle n'a point de politicà, Monsieur, è une brutale qui va toujours son train. |
Acte 1, sc. 12, MARTON, phrase 1 |
28 | BELISE |
Hé bien, ma fille, voilà un terrible coup, à quoi je ne m'attendais guères, tout est perdu ; voilà notre fortune ruinée, ma chère enfant ! |
Acte 1, sc. 13, BELISE, phrase 1 |
29 | BELISE |
Rien ne forme tant les jeunes personnes que les voyages. |
Acte 1, sc. 13, BELISE, phrase 2 |
30 | MARTON |
Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? |
Acte 1, sc. 13, MARTON, phrase 1 |
31 | LA COMTESSE |
Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. |
Acte 1, sc. 15, LA COMTESSE, phrase 1 |
32 | BELISE |
Est-ce que vous n'avez appris aucunes nouvelles ? |
Acte 1, sc. 15, BELISE, phrase 1 |
33 | BELISE |
Que je vous sais bon gré d'être si sensible à ce funeste accident. |
Acte 1, sc. 16, BELISE, phrase 2 |
34 | LA COMTESSE |
Mais cela ne peut pas être encore une fois. |
Acte 1, sc. 16, LA COMTESSE, phrase 1 |
35 | MARTON |
Une suffocation de parolis et de masse en avant, dont bien des femmes vont être malades. |
Acte 1, sc. 18, MARTON, phrase 1 |
36 | MARTON |
Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. |
Acte 1, sc. 18, MARTON, phrase 2 |
37 | CLITANDRE |
Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une Marquise ne soit pas une personne de grosse qualité. |
Acte 1, sc. 18, CLITANDRE, phrase 1 |
38 | LA MARQUISE |
Que me sert-il d'en avoir la qualité, ai-je plus de privilège qu'une simple bourgeoise ? |
Acte 1, sc. 18, LA MARQUISE, phrase 2 |
39 | MARTON |
C'est une belle chose que la force de la sympathie. |
Acte 1, sc. 18, MARTON, phrase 2 |
40 | LA MARQUISE |
Et quand on nous surprendrait une fois par mois voilà une belle bagatelle ; il n'y a qu'à faire un fonds pour l'amende en augmentant les rondes pour la payer, il n'y a rien de plus facile. |
Acte 1, sc. 18, LA MARQUISE, phrase 3 |
41 | LA MARQUISE |
Et n'est-ce pas une chose qui crie vengeance ? |
Acte 1, sc. 19, LA MARQUISE, phrase 3 |
42 | LE CAISSIER |
Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. |
Acte 1, sc. 19, LE CAISSIER, phrase 2 |
43 | ÉRASTE |
Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. |
Acte 1, sc. 20, ÉRASTE, phrase 2 |
44 | ÉRASTE |
De quelque manière qu'une Dame fît l'acquisition d'un bijou, on en faisait honneur au Lansquenet ou au Pharaon, et le mari n'avait rien à dire. |
Acte 1, sc. 20, ÉRASTE, phrase 1 |
45 | ÉRASTE |
Un fils de famille agiotait, passivement s'entend, il empruntait à grosses usures, faisait une dépense enragée, le père ne s'embarrassait point de cela. |
Acte 1, sc. 20, ÉRASTE, phrase 1 |
46 | ÉRASTE |
Et tous les jeunes gens de Paris que voilà désoeuvrés à l'heure qu'il est, qui vont ne savoir où donner de la tête. |
Acte 1, sc. 20, ÉRASTE, phrase 1 |
47 | CELIDE |
De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. |
Acte 1, sc. 21, CELIDE, phrase 1 |
48 | LA COMTESSE |
Oh, pour moi je vous promets bien que si on nec rétablit le Pharaon, je vais apprendre à jouer au mail ou à la Paume ; car enfin, il faut qu'une femme joue, et je ne vois guère que ces jeux-là qui conviennent à une personne de qualité. |
Acte 1, sc. 21, LA COMTESSE, phrase 1 |
49 | LA COMTESSE |
Mon cher Marquis, que je vous embrasse pour une si bonne nouvelle. |
Acte 1, sc. 23, LA COMTESSE, phrase 2 |
50 | CLITANDRE |
Serait-il possible, Mon cher Marquis, que ce n'eût été qu'une fausse alarme ? |
Acte 1, sc. 23, CLITANDRE, phrase 1 |
51 | LE MARQUIS |
Oui, Madame, dans des carrières, on se trouvera là à certaine heure, les carrosses se tiendront à une certaine distance ; et on jouera aussi beau jeu que dans l'Hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. |
Acte 1, sc. 23, LE MARQUIS, phrase 1 |
52 | LA COMTESSE |
On fait bonne chère partout, et ce ne serait point un vilain spectacle qu'une carrière bien éclairée. |
Acte 1, sc. 23, LA COMTESSE, phrase 2 |
53 | BARTOLIN |
En, voici bien une autre ? |
Acte 1, sc. 23, BARTOLIN, phrase 1 |
54 | MARTON |
Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. |
Acte 1, sc. 23, MARTON, phrase 1 |
55 | VALÈRE |
Une bagatelle, Madame, une petite dispute de rien qu'ont eue ces Messieurs. |
Acte 1, sc. 25, VALÈRE, phrase 1 |
56 | ÉRASTE |
Cadédis, voilà une Scène assez ridiculement plaisante ; comment se terminera-t-elle ? |
Acte 1, sc. 25, ÉRASTE, phrase 2 |
57 | LA MARQUISE |
Mais vraiment, voici une aventure qui devient sérieuse. |
Acte 1, sc. 25, LA MARQUISE, phrase 1 |
58 |
CHOEUR |
C'est là qu'une vieille Cypris, |
Acte 1, sc. 25, v. 17 |
59 |
CHOEUR |
D'une voix plaintive et cassée, |
Acte 1, sc. 25, v. 19 |
60 |
CHOEUR |
Une beauté presque naissante |
Acte 1, sc. 25, v. 36 |
61 | LE MARQUIS |
Une banque de plus de deux cents louis enlevée en moins de deux tailles ? |
Acte 1, sc. 26, LE MARQUIS, phrase 1 |
62 | FRONTIN |
Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. |
Acte 1, sc. 26, FRONTIN, phrase 1 |
63 |
ENSEMBLE |
Une beauté jeune et brillante, |
Acte 1, sc. 27, v. 66 |
64 |
ENSEMBLE |
Un jeune apprentif Magistrat, |
Acte 1, sc. 27, v. 75 |