n° |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
CHOEUR DE MUSIQUE |
Peut d'un trait de ses yeux donner le jour au monde. |
Acte 1, sc. 1, v. 6 |
2 |
CHOEUR DE MUSIQUE |
Peut d'un trait de ses yeux donner le jour au monde. |
Acte 1, sc. 1, v. 12 |
3 |
CHOEUR DE MUSIQUE |
Peut d'un trait de... |
Acte 1, sc. 1, v. 14 |
4 | FLORIDAN |
Or mon fils, ajouta-t-elle, tu n'ignores pas ce que peut aujourd'hui ce métal, cet Or que les hommes ont été cherché jusques dans les entrailles de la terre ; tu sais qu'en ce Siècle perverti on ne fait état que de ceux qui se vantent d'un nombre de trésors amassés, et que le plus honnête homme du monde paraîtrait sot sous le visage de la pauvreté : l'Or ouvre des portes qui résisteraient à la foudre des canons, et enfin il a le pouvoir, tant notre imagination en est blessée, de faire quelquefois asseoir des bêtes dans le trône même des Dieux : c'est pour cela que je te conseille de suivre la maladie du temps, et de prendre plutôt Célinde riche, que Parthénice, avecque peu de biens. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 3 |
5 | PARTHÉNICE |
Et bien ; puisque le souvenir des larmes dont tes yeux ont mouillé tant de fois mon sein, ni celles que je verse maintenant ne sont capables d'amollir la dureté de ton coeur, change hardiment, et triomphe en même temps de mon amour et de ma vie : tu éprouveras jusqu'à quel point de fureur se peut convertir une patience outragée ; tu sauras que sous le corps d'une fille, je porte un esprit capable de me faire imiter les plus grandes actions que le désespoir ait inspirées à ceux que l'Amour et la fortune n'ont pas mieux traités que moi. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 1 |
6 | PARTHÉNICE |
Et toi que la colère me fit choisir pour instrument de ma vengeance, et dont mon ignorance sans doute empêcha que je ne me servisse bien à propos ; dis-moi, je te prie, quel particulier respect t'a fait épargner celui qui n'épargne pas contre ma vie un seul des traits de sa rigueur ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 1 |
7 | LUCIDOR |
Est-ce pour punir de quelque offense commise, ou de crainte de me blesser d'un nouveau coup, que Célinde me cache les traits de son beau visage. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 1 |
8 | CÉLINDE |
Si Floridan pouvait lire dans mon coeur, qu'il y verrait bien d'autres passions décrites, il reconnaîtrait que cette estime que j'avais pour lui au temps qu'il ne me regardait qu'indifféremment, s'est changée en une haine si forte, depuis qu'il montre avoir de l'amour pour moi, que je ne pense pas qu'à son alliance je ne préférasse celle d'un Monstre ou d'un Barbare : ce n'est pas qu'il ne vaille beaucoup, mais un secret destin veut que cela même, d'où une autre tirerait de la gloire, me soit une matière de mécontentement. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 2 |
9 | FLORIDAN |
Enfin ce qu'est l'Aurore à ces petits feux qui brillent durant la nuit, on peut dire que Célinde l'est aux Dames de cette Cour, ce qu'elles ont d'éclat ne sert qu'à relever les traits de son visage ; dont le charme pénètre les coeurs avec la même facilité, qu'on voit le Soleil faire jour à ses rayons dans un bocage que l'Hiver a dépouillé, et à qui le Printemps n'a pas encor rendu toutes ses feuilles. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
10 | FLORIDAN |
Vous regardez ailleurs, Madame, mais voulez-vous faire un trait de justice ? |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
11 |
HOLOFERNE |
J'implore votre bras voici le dernier trait |
Acte V1, sc. 3, v. 121 |
12 |
HOLOFERNE |
Qui doit de ma grandeur achever le portrait. |
Acte V1, sc. 3, v. 122 |
13 |
JUDITH |
Sans elles permettrait notre captivité ; |
Acte V2, sc. 1, v. 202 |
14 |
MOAB |
Vient soumettre ses traits à ceux de ton mérite, |
Acte V2, sc. 3, v. 224 |
15 | LUCIDOR |
J'espère de la bonté du Ciel, que cette raison sera trouvée assez puissante pour vous délivrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un même oeil les prospérités et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
16 | CÉLINDE |
Non non, Lucidor, ne crains point que je manque de résolution pour affronter la mort la plus horrible ; et si tu prends la peine de bien étudier les traits qui sont dans mes yeux, tu seras contraint d'avouer qu'il est peu de personnes qui puissent porter dans les misères un coeur plus assuré que le mien. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 2 |
17 | AMINTOR |
Qui voudra voir un portrait au vif de la plus sensible douleur qui puisse travailler une âme, en vienne à considérer les traits sur mon visage, à qui ce jour malheureux a plus changé le teint, que n'avait pu faire le cours de soixante-quatre années. |
Acte 4, sc. 6, AMINTOR, phrase 1 |
18 | DORICE |
Parlez donc, Célinde, parlez barbare, et dites-nous de quelle faute Floridan aurait pu se rendre coupable pour mériter les traits de votre courroux ? |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 7 |
19 | LUCIDOR |
Généreux Alcandre, pardonnez au désespoir d'une fille, qui faute de savoir aimer la vie, s'expose trop librement à la mort : et puisqu'il faut qu'un criminel soit immolé aux Mânes de Floridan, voici le seul sur qui doivent éclater les traits de votre justice. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |
20 | LUCIDOR |
Équitable Juge, je sais bien que la charge que vous exercez veut que votre âme soit insensible au trait des passions, aussi je ne demande pas que votre coeur reçoive pour Célinde quelque sentiment de pitié ; mais comme elle est ingénieuse à chercher les occasions de mourir, permettez-moi de vous déduire les raisons qui vous doivent faire consentir à la laisser vivre. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |